■tor' ' i *^?' ^% r? je f v * -3- v £ !5*e !§> <• M' " w "Ai* *4 ; W ■ 4R. *T" vJ . val " ISB^t*,. ^^^L'HmM msh, < ' i 4t f£ f * t ar ** r* * ! U^f *K& r* .' 4. \ [...: ■; 7 ':.-:..■; ^^MW JOURNAL DE BOTANIQUE JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT Docteur es sciences, assistant au Muséum d'Histoire naturelle. o m g IXL III. — ± S Q Q BUREAUX DU JOURNAL 9, Rue du Regard, 9 PARIS 13e ANNEE. N° i. i" JANVIER 1890 JOURNAL DE BOTANIQUE Directeur : M. Louis MOROT PLANTES NOUVELLES DES ILES DE LA SOCIETE Par M. le Docteur J. NADEAUD. COMBRÉTACÉES. Terminalia microcarpa spec. nov. — Arbre de dimen- sions moyennes. Rameaux pubescents ainsi que les jeunes feuilles. Feuilles alternes, pétiolées; quelques écailles ou poils noirs se voient à la base du pétiole, dans la portion intra-axil- laire ; ces poils tranchent à l'état frais sur la pubescence blan- châtre des rameaux et des pétioles; ces derniers sont longs d'un à deux centimètres. Limbe de la feuille large, ovale, obtu- sément émarginé, un peu cordé à la base; bord entier. La face supérieure de la feuille est lisse, d'un vert foncé, la face infé- rieure plus pâle, tomenteuse surtout sur les nervures très mar- quées, au nombre de 8 à 12 de chaque côté de la nervure mé- diane, et s'anastomosant en aréoles à 2 cm. 1/2 du bord du limbe. Ce limbe est long de 12 à 14 cm. sur ioà 1 1 cm. de large. Les fleurs sont en grappe pédonculée, longue de 6 à 8 cm. Fruits sessiles ou à peine pédicellés, d'un rouge clair à la matu- rité, de forme obovale, apiculés subréguliers, comprimés avec un rebord plus mince, convexes sur les deux faces ou bien à face inférieure presque plane, et convexes seulement à la face supérieure. Ils sont au nombre de 5 à 7 et plus sur chaque pé- doncule, longs de 2 cm., larges de 10 à 12 mm., épais d'un cen- timètre avec un bord arrondi. Quelques fruits sont trigones. Ce petit arbre était en fleurs et en fruits mûrs, en mars 1898, dans la portion nord du district de Haapiti, île de Moorea. Par ses fruits et ses feuilles, cette espèce est très distincte du Terminalia glabrata de Forster, très commun dans les îles de la Société, et du T. Catappa L., à très gros fruits, qui a été importé à Tahiti. 2 JOURNAL DE BOTANIQUE RUBIACÉES. HITOA gen. iiov. — Calycis tubus ovoideus, limbus brevis, 4-dentatus, persistens. Corolla hypocraterimorpha, tubo gra- cili cylindraceo, incurvo, fauce nuda ; limbi lobi 4 rarô 5, tubo breviores, patentes, stricte contorti. Stamina 4, rarô 5, ori co- rollae inserta, filamentis brevibus; antherae basi bifida affixae, oblongo-lanceolatae, exsertae, connectivo apice producto. Dis- cus annularis, glaber. Ovarîum 3-4 loculare; stylus longe exsertus, filiformis, basi pubescens, ramis 3-4 oblongis, obtusis, crassis, inaequilongis. Ovula in loculis solitaria, angulo inte- riori medio peltatim adnata, amphitropa. Drupa globosa, sub- suberosa, 3-4-pyrena, pyrenis cartilagineis 3-gonis, dorso con- vexis, carinatis, apice hamatis. Semina pyrenae conformia, umbilico ventrali, testa membranacea, albumine cartilagineo ; embryo dorsalis, incurvus, cotyledonibus foliaceis, cochleari- bus, radicula tereti, longa, infera. Arbuscula glabra, ramulis teretibus. Folia opposita vix pe- tiolata. Stipulae interpetiolares, e basi latâ subulatae, deciduae. Flores in umbellas terminales paucifloras dispositi, longi, albi- do-rosei, fragrantes, bracteis in cupulam bisetosam connatis. Drupa parva, rubella. H. mooreensis spec. nov. — Arbrisseau ou petit arbre de 3 à 4 mètres et plus, à rameaux arrondis comprimés aux bifurca- tions. Feuilles opposées, ovales acuminées, cordées à la base, les grandes de 10 cm. de long sur 4 cm. 1/2 de large, à pétiole long d'un centimètre, les moyennes de 6 cm. sur 4 cm. ; les pe- tites, très nombreuses sur les rameaux terminaux, ont 2 cm. de long sur 1 cm. 1/2 de large. Stipules larges, carénées, longuement subulées, très caduques. La carène se prolonge en une pointe subulée, aplatie; longueur totale, un centimètre, portion subu- lée, un demi-centimètre. Les bractées ou petites feuilles de l'ex- trémité des rameaux florifères, blanchâtres, larges, cordées, acuminées, à peine pétiolées. Fleurs en ombelles, presque sessiles, par 2 à 6 au sommet des rameaux, souvent 3, odorantes. La corolle est blanche à tube courbé, long de 2 centimètres, rosé à la base. Les fruits sont d'un rouge tirant sur le noir, ses- siles. Drupe obovoïde, souvent craquelée à la maturité, ronde, un J. Nadeaud. — Plantes nouvelles des îles de la Société. 3 peu comprimée, longue et large d'un cent, et demi, à peine suc- culente, plutôt sub-subéreuse, contenant 3 à 4 pyrènes immer- gées dans une pulpe amylacée blanche et occupant la moitié inférieure du fruit. Ces petits arbres étaient en fruits le 13 avril 1898, dans la vallée deMaatea, vers 300 mètres, et en fleurs le 25 avril, sur les crêtes de Vaiare, île de Moorea. Cette espèce, dont le port en fleurs est celui des Ixora, est aussi voisine du genre Myom'ma par son style à 3-4 branches et par son fruit. J'ai pensé qu'elle devait constituer un genre nouveau, ses caractères botaniques n'étant identiques ni avec ceux des Ixora, ni avec ceux des Myonïma. Le nom de Hiloa donné au genre nouveau est le nom vul- gaire, aux îles de la Société, des divers Ixora, espèces ou va- riétés distinctes par leurs caractères botaniques, mais ayant même port et mêmes fleurs odorantes avec des feuilles sem- blables. Myrsinéacées. Myrsine longifolia Nad. — Les fleurs que je ne connais- sais pas lors de ma description (Journal de Botanique 1897, page 109) ont été vues depuis cette époque. L'arbrisseau est dioïque. Les fleurs mâles sont assez larges, blanches; 4étamines opposées, courtes, avec grosses anthères; ovaire rudimentaire ; pétioles allongés blancs intérieurement, pointillés de rouge au dehors. Largeur de la fleur, 5 à 6 mm. Fleurs femelles plus petites que les mâles, 334 mm., d'un blanc verdâtre ; sépales très courts ; pétales retournés en dehors ; stigmate très gros, allongé, à 5 angles; 4 étamines rudimen- taires. En fleurs le 14 février 1898, vallée de Puaa, à 850 mètres. SAPOTACÉES. Sideroxylon tahitense Nad. — Dans la description que j'ai donnée de cet arbre (Journal de Botanique 1897, page 1 1 1) ; le fruit n'avait pas été décrit ; depuis j'ai pu le rencontrer. Fruit pyriforme, long de 3 cm., large de 17 mm. à 2 cm., obovoïde ; calice persistant. Il est vert chagriné, apiculé, sans trace de style, et porte trois sillons sur son contour. Le pédon- cule assez gros est long de 1 à 1 cm. 1/2. Il renferme 4 JOURNAL DE BOTANIQUE souvent trois graines, quelquefois quatre, parfois une seule. Cette graine est aplatie, de forme obovale, à sommet mousse et large, à base aiguë retournée en crochet, à dos épais et arrondi, à portion ventrale dérasée sous forme de fossette allongée ; lon- gueur 21 mm., largeur 10 mm., épaisseur du dos, 6 mm. ; cou- leur grise avec taches rousses plus foncées. Cet arbre, qui habite les ravins secs de Tahiti et Moorea vers 500 mètres, était en fruits le 25 avril 1898 sur le mont Raairi, île de Moorea. Gesnéracées. Gyrtandra virgata spec. nov. — Arbrisseau de 2 à 3 mè- tres, à rameaux dressés, droits, lisses. Feuilles rassemblées au sommet des rameaux, ovales-lancéolées, longues de 10 à 16 cm., pétiole compris, larges de 3 à 5 cm., pétiole de 1 à 1 cm. 1/2, pâles en dessous, vert foncé en dessus, absolument glabres et lisses dans toutes leurs parties, ainsi que les jeunes dans le bour- geon, coriaces, luisantes. Cymes trichotomes ou dichotomes, portant 2 et jusqu'à 10 fleurs, courtes, de 1 à 2 cm., à pédicelles longs de 2 cm. 1/2. Calice à 5 divisions allongées aiguës, retournées en dessous après l'anthèse, vertes en dehors, blanches au dedans, longues de 1 cm. 1/2. Corolle blanche, à tube recourbé, longue de 4 cm.; lobes arrondis larges de 1 cm. ; gorge infundibuliforme, légère- ment tomenteuse. Baie oblongue de 2 cm. et plus, jaune à la maturité. En fleurs et fruits le 11 mars 1898, vallées hautes des crêtes de Pirae qui vont à l'Aorai, vers 1 100 mètres. Gyrtandra velutina spec. nov. — Arbrisseau d'un mètre, à tige quadrangulaire. Feuilles ovales à peine mucronulées, lon- gues de 7 à 12 cm., larges de 5 à 6 cm. 1/2, blanches en dessous; pubescence et tomentum roux le long des nervures en dessus. Pétiole de 3 à 5 cm., couvert, ainsi que les jeunes rameaux, d'un tomentum roux ; bourgeon terminal couvert d'un tomentum noir; fleurs et fruits inconnus. Croît vers 600 mètres, vallée Atimaha, île de Moorea. Lauracées. Hernandia Drakeana spec. nov. — Arbre de grande hauteur, à tronc lisse. Feuilles de dimensions variables, peltées J. Nadeaud. — Plantes iiouvelles des îles de la Société. 5 ou à peine peltées, larges, orbiculaires, cordées, apiculées, glabres et luisantes à la face supérieure, pubescentes en dessous le long des nervures. Largeur du limbe d'une feuille moyenne, 15 cm., longueur 16 cm., avec un pétiole de 16 cm. renflé au point d'insertion. Nervures 7 à la base de la feuille. Les fleurs sont disposées sur des panicules axillaires, le pédoncule commun est long de 6 à 10 cent., les pédicelles de 3 cent. 1/2. Les divisions de l'inflorescence sont munies de brac- tées oblongues de 7 mm. ou de petites feuilles pétiolées, orbi- culaires. Toutes les parties de l'inflorescence sont tomenteuses. L'involucre est à 4 divisions ovales aiguës et renferme deux fleurs mâles et une femelle. Fleurs mâles avec un pédicelle de 1 cent. ; périanthe à 3 di- visions extérieures, ovales, concaves, obtuses; les 3 inté- rieures allongées rétrécies à la base, obovales ; les trois éta- mines ont leurs filets soudés dans leur moitié inférieure en une colonne trifide; à leur base 6 grosses glandes disposées en 3 paires. Fleurs femelles sessiles ; calicule large renflé à la base, rétréci au-dessus, puis campanule bilabié, les deux lèvres allongées, ovales, obtuses ; quelquefois l'une d'elles est brièvement bifide. Largeur du calicule dans sa portion renflée, 4 mm., partie ré- trécie, 2mm. 1/2. Les 4 divisions extérieures du périanthe ovales, obtuses, tomenteuses, longues de 6 mm., larges de 4 mm. ; les 4 intérieures obovales, unguiculées, réunies avant l'anthèse par leur sommet, non adhérentes à la base ; 4 gros staminodes jaunes. Style courbé, fendu ; stigmate large, à 4 ou 5 angles, infundibuliforme ; ovaire avec un pédicelle de 2 mm.; ovule unique. Fruit avec un pédoncule de 3 à 4 mm., constitué par le cali- cule accrescent, très ample, vésiculeux, non charnu, plus large que haut, à 15 à 17 côtes, large de 52 mm., haut de 40 mm., se rétrécissant subitement en un bec tubuleux, long d'un centi- mètre et demi, un peu comprimé, large de 7 mm., lequel tube se termine par deux lèvres ou ailes ovales, souvent longues d'un centimètre; l'une des ailes est à son tour souvent bifide à angle obtus. En général, le calicule est plus large en haut qu'en bas, et le bec tubuleux est incliné ; sa couleur chez le fruit mûr est vert-jaunâtre. La graine est brièvement stipitée, obcordée, haute 6 JOURNAL DE BOTANIQUE - de 22 mm., large de 20 mm., apiculée à 8 côtes mousses; elle est verdàtre, ponctuée de points noirs, complètement renfermée dans le calicule vésiculeux. Grand arbre à tronc lisse; à 1 mètre du sol l'un des sujets mesurait 2 m. 1/2 de tour, il paraissait haut de 35 à 40 mètres. En fleurs le Ier juillet 1898, vers 600 mètres, dans la vallée de Vaianae, et en fruits, te 2 juillet, dans celle d'Atimaha, île de Moorea, voisine de Tahiti. Cette nouvelle espèce, qui porte à quatre le nombre des Hemandia des îles de la Société, est dédiée à M. Drake del Cas- tillo, l'illustre auteur de la Flore de la Polynésie française et des Illustrationes florse instriarum maris Pacifici, en souvenir des services rendus par ses publications à la science botanique et à notre intéressante colonie de Tahiti. Elle diffère deY H. pel- tata par ses feuilles arrondies, tomenteuses; son calicule accres- cent n'est ni ovoïde, ni rosé, charnu, mais vésiculeux; la graine est obcordée, non allongée, plus petite que celle de Y H. peltata. Elle se distingue de tous les autres Hemandia par ses étamines dont les filets sont soudés en une colonne dans la moitié de letir hauteur, libres divergents dans l'autre moitié. Au point de vue des glandes qui accompagnent les étamines, on peut diviser les quatre espèces de la façon suivante : i° Filets des étamines munis d'une seule glande à la base : H. Moerenhou tiana . H. Temarii. 20 Filets munis de deux glandes à la base : H. peltata. H. Drakeana. Aracées. Epipremnum mooreense spec. nov. — Tige sinueuse, grimpante sur le tronc des gros arbres (Spondias dulcis , Ino- carpîis edulz's, Aleurites mollucana) , légèrement aplatie dans sa portion adhérente à l'arbre, munie de petites racines courtes et nombreuses de 2 à 4 cent., pourvue de feuilles seulement dans sa partie supérieure, munie dans sa partie inférieure de nombreuses racines qui vont au sol. Diamètre de la tige, 2 à 3 cent. Feuilles distiques, très entières, ovales lancéolées, cordées J. Nadeaud. — Plantes nouvelles des îles de la Société. 7 à la base, longuement pétiolées ; pétiole pourvu d'une gaine blanche, large de 2 cent, à la base, diminuant vers le sommet, s'effilochant ensuite pour disparaître. Il est géniculé vers le haut et la gaine s'étend jusqu'au delà du genou. Les feuilles sont sou- vent penchées, tombantes, leur face supérieure regardant en haut et en dehors. Ces feuilles sont d'un vert clair, luisantes en dessus, plus pâles en dessous, pourvues deraphidies; les ner- vures primaires sont au nombre de 12 a 13 de chaque côté; la côte médiane partage le limbe en deux portions de largeur iné- gale. Sur chaque côté de la nervure médiane se voient à la face supérieure des petites saillies situées à 1/2 ou 1 1/2 cent, de cette nervure. A la face inférieure, correspondant à ces saillies, sont de petits trous, bordés par la cuticule inférieure, formés par l'absence du parenchyme de la feuille, mais la cuticule supé- rieure persiste toujours. Ces trous sont petits, ronds en général, quelques-uns de forme ovalaire et allongée, de 1 à 4 mm. de long, en nombre variable entre les nervures primaires. Le limbe des feuilles est toujours plus long que le pétiole; voici quelques dimensions observées : feuille adulte, longueur 51 cent., largeur 30 cent., pétiole 42 cent.; une autre feuille : longueur 47 cent., largeur 24 cent., pétiole 35 cent. La longueur du genou est de 5 à 6 cent, et la portion haute du pétiole non munie de la gaine est de 1 à 2 cent. Le pétiole demi-cylindrique et canaliculé en bas est aplati sur les côtés en haut et se conti- nue au delà du genou avec la côte médiane, saillante d'un centi- mètre. Le pédoncule est axillaire, solitaire ordinairement, mais quelquefois il y a deux pédoncules sur la même tige ; il est long de 13 à 15 cent., gros, 4 cent, de circonférence, courbé, la courbure tournée vers la tige. Laspathe, courbée dans le sens opposé à la courbure du pédoncule, est cymbiforme, carénée, terminée par une pointe subulée, longue de 4 cent. ; la lon- gueur totale de la spathe est de 12 à 18 cent. Elle est jaune orangé vers l'ouverture valvaire. Spadice sessile de 14 cent., avec une circonférence de 7 cent . ; 4 étamines à filets plats ; ovaire 4 à6-gonal, pyramidal, cannelé ; style très court ovoïde, allongé dans le sens de Taxe du spadice ; stigmate allongé de couleur un peu saumon, pendant que l'ovaire est d'un jaune tendre. Ce dernier est uniloculaire, mais la division placentaire intérieure 8 JOURNAL DE BOTANIQUE lui donne l'apparence de deux loges ; un ovule anatrope dans chaque compartiment. Cette plante remarquable s'élève sur les gros troncs d'arbres jusqu'à 20 mètres de haut, rampant à la manière du lierre. A l'état jeune, on la rencontre à terre sur les rochers; ses dimen- sions sont alors beaucoup moindres et les feuilles plus petites ne sont pas trouées. Elle était en fleurs le ier juillet 1898, dans la grande vallée de Vaianae, district de Haapiti, île deMoorea, vers 600 mètres. Je l'avais vue pour la première fois dans la vallée deMaatea, même île, le 25 juillet 1859, sans fleurs ni fruits; je l'ai retrouvée à la même place le 13 avril 1898, mais encore sans fleurs. Absolument inconnu à Tahiti, X Epipremmwi mooreense n'a été par suite rencontré que dans les vallées de Maatea et de Vaianae; celle d'Atimaha, située entre les deux, ne m'a pas paru la posséder ; son habitat semble très limité. Dans mon Émimé- ratioii des pituites indigènes de Tahiti, sous le nom de Monslera n° 284, j'avais indiqué YEpipremnum mooreense, mais je n'avais observé que la forme petite qui rampe à terre et sur les ro- chers. Fougères. Taeniopsis mauruensis sp. nov. — Petites touffes de frondes rassemblées sur une tige très courte, haute de 6 à 9 cent. Frondes linéaires, atténuées à la base en un pétiole très court, à sommet obtus, longues de 3 à 7 cent., larges de 3 à 4 mm., verdàtres en dessus, souvent rouges en dessous, à nervure noire inférieurement et bien marquée, s'élevant en zigzag, portant des veines simples, bifides, coriaces, épaisses vers la nervure mé- diane, et amincies vers les bords. Sores linéaires non interrom- pus, situés à égale distance de la nervure et des bords de la fronde, immergés dans deux fentes parallèles, occupant sur une étendue variable la portion supérieure de la fronde. Dans l'une des touffes, une fronde est bifide, l'autre dicho- tome. Ces frondes présentent une particularité ; elles sont très rarement entières, mais morcelées par pièces qui donnent l'idée des articulations du Viscum artictdatum, ces articles ne tenant que par la nervure. Habite les troncs des Fougères en arbre du Mont Mauru, vers 1200 m. et au-dessus, district deHitiaa. M1" M. Goldflus. — Assise cpithélialc et antipodes des Composées. ÉTUDES DE MORPHOLOGIE ET DE PHYSIOLOGIE CELLULAIRE faites au Laboratoire de Botanique IDirig-é par 1^0. ^Z. CHODAT Professeur à l'Université de Genève. II SUR LA STRUCTURE ET LES FONCTIONS DE L'ASSISE ÉPITHÉLIALE ET DES ANTIPODES CHEZ LES COMPOSÉES (Suite.) Par M"e Mathilde GOLDFLUS. (PI. I à VI.) PARTIE SPECIALE Description des espèces et discussion des appareils. Gentaurea dealbata (PI. I, fig. 3). Les cellules du tégument externe sont isodiamétriques et arrondies, leurs noyaux elliptiques; celles du tégument interne sont, au contraire, très fortement adhérentes, allongées dans le sens longitudinal, surtout celles qui forment la limite de ce tissu vers l'extérieur. On peut voir facilement les cellules les plus internes, c'est- à-dire celles qui entourent la base du sac et la région antipo- diale, progressivement dissoutes. Il en résulte que, dans la pré- paration, cette région ne montre, à ce moment-là, que des débris des membranes et des particules protoplasmiques. Mais, ce qui est particulièrement intéressant, c'est que, de tous les élé- ments de cette région, ceux qui persistent le plus longtemps sont les noyaux qui, suivant l'allongement des cellules, ont pris une apparence fusiforme au commencement de la formation de l'albumen. Les cellules épithéliales sont intimement réunies en une couche le plus souvent unique, sauf dans la région antipodiale, où il y a subdivision. io JOURNAL DE BOTANIQUE Ces cellules épithéliales sont encore, à ce moment-ci, riches en protoplasme; leur noyau n'est pas très gros, les nucléoles très apparents. Dans la région antipodiale, ces cellules, qui forment un fourreau épais autour des cellules antipodes, peuvent former jusqu'à trois couches d'épaisseur, présentant les mêmes ca- ractères que l'épithélium qui limite la région renflée du sac. Une preuve que ces cellules fonctionnent comme cellules diges- tives et que le tissu qui part de l'extrémité des antipodes remplit plutôt le rôle d'un cordon conducteur est fournie par le fait que la dissolution des cellules se fait d'abord et progressivement dans la région moyenne du sac vers la ré- gion antipodiale, mais n'intéresse pas en- core le tissu conducteur médian dont il vient d'être question. Gentaurea macrocephala (PI. I, fig. 4). Comme dans l'espèce précédente, le sac est entouré de cellules épithéliales à con- tenu dense. Mais, dans cette espèce, il est Fig. A. - Centaurea macro- cepimia. — Section de la plus facile d observer les différenciations partie inférieure de l'ovaire i . -i ». •. ,• •> _ • _ „ i „ „„i (av.); t. é., tégument, ré- dont il était question, a savoir que les cel- gion externe; /. i., région mies de ja partie externe du tégument sont interne; p. c, pseudo-cha- f t laze. isodiamétriques et que celles qui limitent la région interne du tégument sont étroites, allongées, et résis- tent plus longtemps à l'action dissolvante des ferments sécrétés probablement par les cellules épithéliales. En effet, tout le pourtour immédiat du sac se trouve digéré avec une intensité croissante du sommet vers la base, de telle façon qu'avant le développement de l'embryon, ou au moment de son premier développement, il ne reste plus de cette région interne que des débris informes et gélifiés. La pseudo-chalaze fonctionne sans contredit comme système d'absorption, car on la voit absorber avec avidité la safranine, tandis que les cellules qui sont la continuation de celles qui limitent le sac extérieurement subissent une régression certaine. Les antipodes sont, de toutes les cellules de la région d'ab- sorption, celles qui ont à la fois le protoplasme le plus dense et M"" M. Goldflus. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. n le noyau le plus gros. La vigueur de ces cellules et leur rapport si évident avec le cordon de cellules pseudo-chalaziennes ne saurait être interprété autrement qu'en leur attribuant un rôle d'absorption en faveur du sac embryonnaire. Gentaurea alpina. On peut constater chez cette espèce exactement les mêmes phénomènes que dans l'espèce précédente. Les cellules épithé- liales paraissent cependant moins nettement développées. Les antipodes aboutissent, comme dans l'espèce précédente, à un cordon de cellules albumineuses, dont les files se déploient en éventail étroit vers la base de l'ovule. Les phénomènes de digestion se font remarquer jusqu'au- dessus du sac embryonnaire. Le faisceau (raphé) descend le lono- de l'ovule jusqu'à la base de la fausse chalaze qui se trouve être ainsi en relation indirecte avec le tissu conducteur. Il n'y a cependant jamais d'épanouissement de courtes cel- lules trachéales, comme cela arrive chez beaucoup d'ovules. Gentaurea Crocodylium. Cette espèce ne présente rien de très particulier, sinon qu'on peut y voir, mieux encore que dans les espèces précédentes, la persistance des cellules épithéliales, alors que déjà tout le tégu- ment interne est dissous. Les antipodes, au nombre de trois, uninuclées, sont disposées comme chez la plupart des plantes supérieures, c'est-à-dire non superposées. Leur noyau est très gros; il occupe au moins la moitié ou plus du diamètre de la cellule, tandis que les cellules épithéliales sont déjà déformées. Ces cellules antipodes pré- sentent une intégrité remarquable et comme elles ne se divisent pas, qu'elles sont gorgées d'albumine tout en confinant à un tissu en voie de régression, nous y voyons une preuve de leur fonction comme cellules digestives. Gatananche lutea (PI. I, fig. 5 et 6). Le sac embryonnaire a la forme d'un fuseau. Il est relati- vement grand, puisqu'il occupe le tiers de l'ovule. La région interne du tégument n'est pas aussi nettement séparée de la région externe qu'elle lest chez les Centazirea, H JOURNAL DE BOTANIQUE c'est-à-dire que ces couches de cellules très aplaties, très allon- gées, sont moins distinctes. Le cordon pseudo-chalazien y est formé par des cellules plus larges et ce n'est que dans la région qui aboutit aux antipodes qu'une multiplication de cellules produit un tissu de passage qui a cette particularité d'être entouré par un fourreau de cel- lules épithéliales. Ici donc, ces cellules descendent au-dessous des antipodes et semblent, avec les petites cellules qu'elles entourent, constituer le cordon pseudo-chala- zien, qui, chez les autres espèces, est formé par la file d'antipodes et les cellules allongées disposées en éventail auxquelles elles aboutis- sent. Les trois antipodes y sont disposées comme chez les Centaurea ou comme chez le Taraxa- cum décrit par M. Schwere. Chose curieuse, la digestion de la région interne du tégument se fait très tardivement. L'embryon est déjà formé et l'albumen transitoire remplit déjà le sac em- bryonnaire, que dans beaucoup d'ovules le com- mencement de la dissolution n'a pas encore eu lieu. Ce n'est qu'à partir du moment où le t. e., région ex- *■ r teme du tégument; dermatogène est différencié que, par l'altération t.i , région interne. .... . de la partie la plus interne, la seconde couche du tégument commence à se dissoudre. Ce sont d'abord les cellules qui avoisinent la région moyenne du sac et sa partie inférieure qui se désagrègent, dont la membrane se gélifie, et qui finalement deviennent informes. L'embryon est poussé par un très long suspenseur jusque vers le tiers inférieur du sac embryonnaire. Le jeune embryon, déjà muni de dermatogène, est au moins trois fois plus court que son suspenseur qui est en forme de long utricule, renflé au milieu. La figure 5 représente une des premières phases de ce déve- loppement. On voit, terminant le suspenseur, quatre segments, dont la largeur va en augmentant progressivement de la base au sommet. Les deux plus inférieurs peuvent rester indivis ou le second se subdiviser un peu plus tardivement que le troisième. Celui-ci, Fig. B. — Catanan che luiea. — ov. ovaire ; o., ovule M"" M. Goi.dflus. — assise épithélialc et antipodes des Composées. 13 en coupe optique longitudinale, comprend à ce moment deux cellules, comme le terminal. L'une des cellules de ce dernier segment est divisée par une cloison perpendiculaire au plan transversal de segmentation. On peut considérer les deux derniers segments comme des- tinés à fournir les cotylédons. Il est donc certain que des anti- clines découpent cette région terminale avant la naissance de la péricline qui délimitera le dermatogène. Dahlia gracilis (PI. I, fig. 2). L'ovule de Dahlia présente une particularité qu'on ne retrouve pas chez les autres Composées examinées. La base est terminée par un mamelon saillant mais obtus. Il est proportion- nellement plus large que dans les cas ordinaires. Le sac embryonnaire en occupe la région moyenne, c'est-à-dire que le té- gument forme au-dessus de lui un bec allongé et charnu. La différenciation en une zone interne et une zone externe y est aussi réalisée, mais la limite entre les deux régions est effacée. L'externe allonge ses cel- lules, les rend plus étroites à mesure qu'on s'approche de plus près du sac embryonnaire et cette zone, comprenant à peu près de 8 à 10 assises de cellules, s'étend tout autour de la partie supérieure du sac en forme de fer à cheval. La région axiale du tégument est constituée par des cellules à peu près isodiamétriques; on n'y voit pas de cordon fonc- tionnant comme pseudo-chalaze. Elle ne s'étend sur les côtés du sac que jusque vers la région moyenne. Les cellules épithéliales ont, dans cette espèce, une disposi- tion très caractéristique. A partir dumicropyle, où elles sont extrêmement allongées dans le sens radial, elles vont en diminuant de diamètre vers l'autre extrémité du sac qu'elles n'atteignent pas. En effet, la base du sac et la région antipodiale sont nues. Fig. D. — Dahlia gracilis. — ■ Mêmes lettres que précédem- ment. 14 JOURNAL DE BOTANIQUE La disposition des cellules épithéliales rappelle d'une ma- nière encore plus nette la forme d'un fer à cheval. Ce sont des cellules albumineuses uni- ou binuclées, étroitement appliquées les unes contre les autres. Les antipodes, au nombre de trois, sont disposées en deux étages : une supérieure et deux inférieures sur un même plan; elles sont bi- ou plurinuclées. Le cas du Dahlia est particulièrement intéressant, parce qu'on voit ici la dissolution des cellules de la région interne du tégu- ment se manifester tout d'abord au-dessous des antipodes, sans qu'il y ait de cordon conducteur ; deuxièmement, cette action dissolvante semble être déterminée parl'activité de ces cel- lules antipodes et ne progresse qu'avec lenteur de cette région vers celle qui est limitée par l'arc des cellules épithéliales. La fonction des antipodes est donc ici clairement indiquée. Le mamelon, dont il était question comme terminant la base de l'ovule, est le point auquel aboutit le faisceau du raphé. Il n'y a pas entre la base du sac vers l'extrémité du faisceau de tissu conducteur différencié. D'une manière générale, on peut dire que chez le Dahlia gracilis la dissolution du tégument interne est plus tardive et qu'elle se fait tout d'abord au-dessous des antipodes, sur une longueur qui équivaut à celle du sac tout entier. Morphologiquement il n'est pas tout à fait exact de dire que les cellules épithéliales n'atteignent pas le sommet du sac, car, dans les états jeunes, alors qu'il n'y a encore qu'une cellule anti- podiale, on les voit atteindre cette région, mais deux ou trois de ces cellules subissent de bonne heure déjà une régression, sem- blable à celle qui s'observe dans la région sous-antipodiale. Elles se détachent alors des cellules supérieures et deviennent méconnaissables. Inula Helenium (PI. I, fig. i , et pi. III, fig. 13) (1). L'ovule à'Iuula Helenùim est allongé. Lorsque le sac em- bryonnaire a développé ses appareils et que les cellules antipodes sont déjà différenciées, il n'est pas facile de saisir une réelle différence entre les cellules épithéliales et les cellules qui les 1. Voir également : Guignard, Recherches, 1. c, p. 289. M"" M. Goldflus. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 15 avoisinent; elles sont à peine plus allongées dans le sens radial et, n'était leur disposition régulière, on pourrait les confondre avec toute autre cellule ; le sac est à ce moment très étroit, en forme de fuseau ; les antipodes petites forment un parenchyme lâche de six cellules environ ; elles sont polyédriques par com- pression et sont entourées par une gaine épithéliale. De cette région, comme aussi de la région de la moitié infé- rieure du sac, partent des séries rayonnantes de cellules un peu allongées dans le sens de leur direction et qui forment un cordon pseudo-chalazien qui se distingue par le diamètre plus grand de ces cellules vis-à-vis de la région externe du té- gument. A ce moment les seules cellules dont le protoplasma paraît bien nourri sont exclu- sivement celles du sac embryonnaire. Les cellules épithéliales ont un noyau for- tement colorable un peu plus gros que celui des cellules avoisinantes, mais rien dans leur protoplasma ne les distingue des autres. Plus tard le sac s'est fortement agrandi en même temps que l'ovule. Les cellules épithé- liales sont maintenant très distinctes; leur contenu se colore vivement, leur protoplasma est dense ; mais elles conservent leur diamètre transversal étroit. La région interne du tégument est mainte- nant très distincte ; l'ovule traité par le mélange de fuschine et de vert d'iode permet d'observer cette différenciation avec une grande facilité ; les noyaux du tégument externe sont faible- ment cyanophiles ; ceux de la région interne sont érytrophiles comme leur protoplasma. De la base de l'ovule part un cordon de cellules étroites appauvries, très allongées dans le sens de l'ovule, qui forment un cordon conducteur et qui passent assez brusquement aux cel- lules externes de cette région interne du tégument. Les antipodes, dont le nombre semble avoir augmenté, se colorent très vivement et, ici encore, montrent bien qu'elles agissent comme cellules digestives, de même que les cellules Fig. E — Initia ilc'c- nium. — Mêmes lettres que précédemment. i6 JOURNAL DE BOTANIQUE épithéliales qui ont digéré le protoplasma des couches les plus internes du tégument qui avoisine la partie supérieure du sac. En résumé, il importe de constater que chez X Inula les cellules épithéliales ne prennent leur caractère de cellules actives que bien après la constitution complète du sac em- bryonnaire. Dans cette espèce, en outre, l'ovule grandit beaucoup et sans doute accumule en lui des substances nutritives. On comprend que la fonction digestive n'apparaisse qu'au moment où, l'accroissement de l'ovule étant à peu près terminé, il devient nécessaire pour la constitution de l'embryon et de l'albumen d'utiliser les réserves accumulées pendant la période d'allongement. Serratula coronata. Dans l'ovule jeune, qui est relativement large, les cellules du tégument forment autour du jeune sac embryonnaire des séries dont la première cellule, l'épithéliale, est très allongée et, par la disposition, rappelle un peu ce qui a lieu chez V Inula Helenium. Il est facile de constater que ces séries vont en s'incurvant vers le bas en un arc d'autant plus marqué qu'elles partent d'une région plus voisine du sommet du sac. Cette disposition peut être caractérisée comme étant en panache ou en jet d'eau. La région interne du tégument se montre dans les sections bien faites comme la continuation directe de ces cellules épithé- liales. Le diamètre des cellules va en augmentant de la périphérie vers le centre, mais à ce moment il n'y a encore aucune modifi- tion et toutes les cellules sont également colorables. Plus tard l'ovule s'allonge et, déjà avant la formation de l'embryon, la structure de cette région interne est devenue mé- connaissable. Les antipodes, qui y sont disposées en séries, restent intactes avec un gros noyau fortement colorable et accompagné d'un résidu de la pseudo-chalaze. A ce moment déjà les cellules épithéliales ne se colorent plus avec une intensité comparable à celle des antipodes. La fonction de ces dernières semble donc durer plus longtemps. Otto Kuntze. — Nomenclature réformée des Algae et Fungi. 17 Dans un stade intermédiaire, la portion axiale du tissu interne est aussi différenciée en cordon et sa fonction dans le transport, où l'absorption se fait remarquer par son pouvoir absorbant plus grand pour les couleurs d'aniline. Il était intéressant de constater que dans cette espèce l'action dissolvante s'étend, même au début, au delà de la limite du tissu central. La limite de ce dernier est nettement indiquée, dans les pré- parations colorées à la safranine, par une ligne rouge. Cette action dissolvante sur le parenchyme externe se manifeste principalement dans la région située des deux côtés du sac em- bryonnaire. (A suivre.) LA NOMENCLATURE RÉFORMÉE DES ALGM ET FUNGI D'APRÈS LE CODE PARISIEN DE 1867 ET CONTRE LES FANTAISIES DE M. LE JOLIS Par M. OTTO KUNTZE. En 1896, M. Le Jolis a publié contre moi un pamphlet de 141 pages « Remarques sur la nomenclature algologique », au- quel j'ai répondu dans ma « Revisio generum » III", pp. 44-47 (en français) et pp. 393-436, en réfutant ses objections presque pour chaque nom, d'après le Code parisien. Il vient maintenant de répliquer dans le Journal de Botanique, 1898, pp. 320-330. La réponse ne s'appuie pas sur le Code parisien, excepté dans deux cas où il interprète deux articles contre la loi. Il s'agit d'abord de l'article 4 : « Enfin, à défaut de règle, ou si les conséquences des règles sont douteuses, un usage établi fait loi. » Il prétend avec ce texte excuser son idée fantaisiste, que les adjectifs ne sauraient devenir des substantifs pour des noms génériques et qu'il ne serait pas permis de reprendre ces noms. Mais depuis Linné qui a, par exemple, adopté comme noms génériques Mercurialis , Mirabilis, Copaifera, Mangi- fera, Passiflora, Gloriosa, Succisa, Scabiosa, Saxifraga, Pul- monaria, Fragaria, Persica, Hepatica, Castanea, Cydonia, Impatiens, Angelica, Valeriajia, Nicotiana, Nymphœa, etc., on a, jusqu'à nos jours, fait chaque année et très souvent repris des 18 JOURNAL DE BOTANIQUE noms analogues. L'article 59, qui traite des noms à rejeter, ne mentionne pas le rejet de tels noms; ils sont toujours restés en usage, de sorte que l'article 4 ne peut pas être appliqué contre eux. L'autre interprétation fausse de M. Le Jolis concerne l'arti- cle 59 : « Nul n'est autorisé à changer un nom sous prétexte qu 'il est mal choisi, qu 'il n 'est pas agréable, qu 'un attire est -meilleur 071 plus connu, qu'il n'est pas d'une latinité suffisam- ment pîire , ou pour tout autre motif contestable ou de peu de va- lezir » , avec le commentaire officiel : « Un auteur qtii a publié tin nom peut-il le chaîiger? Oui, mais seuletnent dans le cas oit le nom pourrait être changé par tout botaniste. En effet, la pu- blication est tin fait que l'autetir 71e petit anntder ». Ainsi un nom ne peut être rejeté que pour les motifs visés dans les articles du Code; mais M. Le Jolis, dans ses applications de cet article, l'interprète toujours d'une façon tout opposée, en invo- quant pour chaque rejet des motifs quelconques, graves peut- être, mais autoritaires et personnels, et par suite illégaux. Pour- tant tous les motifs illégaux sont contestables et en contradic- tion avec l'article 59. M. Le Jolis ne me réfute pas en justifiant par des raisons légales, avec citation dans chaque cas d'un article à l'appui, les exclusions de noms qu'il prononce, mais à l'aide des huit fantai- sies suivantes qui sont contraires aux lois. 1. Le droit de priorité ne serait pas rétroactif. — Mais le Code parisien ne reconnaît qu'une seule prescription, qui con- cerne les noms antélinnéens. Voyez à ce sujet dans le Journal de Botanique de 1 896, pp. 1 76- 1 78 et 228, ma réponse àM. Malinvaud, qui avait adopté cette idée fantaisiste de M. Le Jolis, de sorte que ces deux Messieurs conservent maintenant une position à part dans la nomenclature, en désaccord avec la presque totalité des botanistes. Voyez aussi Rev. gett. III" pp. 45-46. M. Le Jolis prend encore ici pour remède Y usage des noms, mais il ne faut pas oublier cette parole d'A. de Candolle : « L'obstacle causé par un not7t habituel contraire aux règles est un peu comme ces tambours de papier que les chevaux ou les hommes traversent dans les hippodromes. » 2. Les adjectifs ne pourraient pas devenir des noms généri- ques. — Comme on l'a vu plus haut, ceci est contraire au Code. Otto Kuntze. — Nomenclature réformée des Algae et Fungi. iq 3. Les noms mal choisis seraient à rejeter. — Ceci est en opposition formelle avec le texte de l'article 59 du Code pari- sien. « Un nom est un nom », a écrit aussi A. de Candolle. 4. Un auteur aurait le droit de rejeter un premier nom de genre créé par lui et de révoquer ainsi le premier établissement d'un genre. — Ni l'article 59, ni aucun autre article du Code ne donne ce droit. Le premier établissement d'un genre reste toujours valable, comme son nom, s'il a la priorité. C'est, dit l'article 59, un fait que l'auteur ne peut annuler. 5. M. Le Jolis ne distingue pas entre les articles obligatoires et les articles facultatifs du Code, ce qui l'amène à des objec- tions fantaisistes. 6. M. Le Jolis, avec le Congrès incompétent et mal informé de Gênes, a rejeté la licence orthographique, qui a été instituée et autorisée par les articles 27 et 66 du Code et qui est aussi un ancien droit coutumier au sujet duquel je n'ai fait que donner des règles spéciales dans le Codex emendatus , pour éviter des décisions différentes, et de manière à économiser le plus possi- ble les changements de noms. 7. M. Le Jolis n'admet que la diagnose pour la validité d'un nom de genre. — Il est ainsi en opposition avec l'article 42 du Code parisien. 8. M. Le Jolis n'observe pas les lois en rejetant les noms tautologiques, tels que Biftda bi/îda, Palmaria palmata et Palmaria Palmetta (pour lesquels on ne peut que citer l'auteur qui le premier fit le nom, et cela même malgré lui). — ■ Mais d'après le Code ils ne sont pas à rejeter, et pour les species iransferendas ils sont quelquefois inévitables (Voyez mes No- menclatitrsludien dans le Bull. Boissier 1894, pp. 475-477 et ma Rev. gcn. III", pp. 1 1 et 196). Ils sont même classiques, puisque Linné les a souvent employés, par exemple : CuiHïnMm Cymimtm L., Agrimonia Agrimonioides\^., Porhtlaca Portu- lacastrum L., Centatirea Ceniaiirïîim L., Sagitîaria Sagitti fo- lio, L., Galeopsis Galeobdolon L., Raphanus Raphaiiistrum L., Cheiranthus Chet'rt L., Pinus Pinea L., Chrysocona Coma- aurea L., Leontodou Dandelion L., Melittis Melissopliyllum L. Ils sont permis par l'article 59 et bons d'après le principe : un nom est un nom. On voit que M. Le Jolis s'est fait lui-même exlex et qu'il 20 JOURNAL DE BOTANIQUE n'est pas du tout un connaisseur des lois. Il me faut bien le dire, puisqu'il a eu la prétention {Remarq. algol. p. 219) d'écrire : « je crois m'être scrupuleusement (!) conformé à l'esprit comme à la lettre des lois de 1867 » et de plus : « des 2316 OK. pro- duits par ses substitutions inutiles, un seul, Osmundarta Smi- theœ, peut être légalement acquis ». Tout au contraire! ce n'était que le résultat de ses idées fantaisistes. J'ai donné dans ma Rev. gen. III11 beaucoup de preuves des huit fantaisies de M. Le Jolis, de ses inconséquences et de ses injustices, dont on ne peut se rendre compte par le choix des phrases qu'il a reproduites; et j'ai jugé ses extravagances dans des termes durs, parce que M. Le Jolis a commencé, faute d'ar- guments légaux, à étayer ses objections avec des insultes et une suspicion réitérée et sans fondements. Ce serait battre l'eau avec un bâton que de répliquer davan- tage à ses objections qui ne sont pas basées sur le Code parisien et j'espère qu'on me pardonnera de ne plus répondre à ce Mon- sieur que je ne puis plus prendre au sérieux. Je ne veux plus discuter les objections de n'importe quel exlex si elles sont en désaccord avec le Code parisien et non motivées par ses articles, d'autant plus que la confusion ou la corruption de la nomen- clature dans les centres de Paris, Berlin, Londres, Kew, Genève, New-York, etc., est aujourd'hui plus variée et pire que jamais. Seule la stricte observation du Code de 1867, avec les amende- ments nécessaires et nullement révolutionnaires du Codex emen- datus, peut maintenant conduire à une entente internationale dans la nomenclature botanique; cette harmonie n'est plus à attendre d'un Congrès tenu à Paris en 1900, parce que les pré- paratifs internationaux de longue durée, indispensables pour atteindre un tel but, ne sont plus possibles. Quant aux objections scientifiques de M. Le Jolis, grains épars dans le gros tas de sa vannure, je les ai appréciées dans ma révision des noms génériques des Algues. Ainsi restent valables, d'après le Code parisien, les noms réformés qui suivent : Acetabulum L., Ludw. 1737, 1760 {Olivia Bert. 1810; Acetabularia Lmx. 1816). *Actidesmium Reinsch {Dictyospkaeriîim Naeg-. 184g non Dcne. 1842). Amphibia Stackh. 1809 (Bostrychia Mont. 1842). Otto Kuntze. — Nomenclature réformée des Alga; et Fungi. 21 Amphitrite Cleve (Auricula Castr. 1873 non Hatt. 1755). *Apona Ad. 1763 em. Le Jolis {Episperma Raf. 1814; Ceramium J. Ag. 1851 non prior). Arthrocardia Dcne. 1842 prius {Cheilospora Dcne. 1842). Arthrodia Raf. 1813 (Closterîunt Nitzsch 1817). Baillouviana Grisel. 1750, Ad. 1763 (Dasya Ag. 1824). Bichatia Turp. 1828 {Gloeocapsa Ktzg. 1843 em- Naeg.). *Bicrista OK. (Dilopkus J. Ag-. 1880 non Thoms. 1853). Bifida Stackh. 1809 (P/iodop/iyllis Ktzg. 1849). *Brebissonia Grun. 1860 {Vanheurckia Bréb. 1868; Frustulia Gruii. 1868 non Ag-. 1824). *Carpocaulon Ktzg. 1843 {Chondria Harv. 1853 non prior; Chondriopsis J. Ag. 1863). *Carrodoria S. F. Gray 1821 em. Nordst. (Ampkipleura Ktzg. 1844). Ceramianthemum Donati 1753 (Gracilaria Grev. 1830 em. Ag.). Choaspis S. F. Gray 1821 (Sirogonium Ktzg. 1843). *Chytraphora Suhr 1834 {Carpomitra Ktzg-. 1842). Ciliaria Stackh. 1809 {Calliblepharis Ktzg-. 1843). *Cladogramma Ehrb. 1844 {Stictodiscus Grev. 1861). *Glimaconeis Grun. 1862 genus primum majus {Climacosira Grun. 1862). Cluzella Bory 1823 [Hydrurus Ag. 1824). *Coccochloris Spr. 1807 {Aphanothece Naeg. 1849). Colophermum Raf. 1812 (Ectocarpus Lyngb. 1819). Conjugata Vauch. 1803 (Spirogyra Link 1820). *Corallocephalus Ktzg. {Penicillus Lam. 1813 non Link 1809). Coronopifolium Stackh. 1809 (Spkaerococcus Grev. 1830 non prior.). *Crucigenia Morren 1830 {Staurogenia Ktzg. 1849). Cylindrocarpus Crouan 1851 {Petrospougium Naeg. 1858). Cystopleura Bréb. (Epitkema Bréb. 1838 non Bl. 1826). Diadenus Desv. 1808 {Bangia Lyngb. 1819 em.). Dilsea Stackh. 1809 (Sarcopkyllis Ktzg. 1843, Ag. 1876). *Diplostromium Ktzg. 1843 {Desmotrichum Ktzg. 1845). *Entospira Ktzg. « Bréb. » 1847 {Spirotaenia Ralfs « Bréb. » 1-848). Euspiros Bert. 1819 i Vidalia Lmx. 1824 em. J. Ag.). Fasciata S. F. Gray 1821 ex p. 1/2 prima {Punctaria Grev. 1830 p. p.). Fimbriaria Stackh. 1809 {Odonthalia Lyngb. 1819). Funicularius Rouss. 1806 [Himanthalia Lyngb. 1819). Fuscaria Stackh. 1809 {Rhodomela Ag. 1822). *Gaillardotella Bory 1825 {Gloiotricka}. Ag. 1842). *Gloeodictyon Ag. 1830/2 {Palmodictyon Ktzg. 1845). Gongalaria Ludw. 1747, 1760 (Cystoseira Ag. 1821). Helierella Bory 1826 (Micrasierias Ag. 1827). *Heibergia Grev. [Entogonia Grev. 1863 non Turcz. 1847). *Hemidiscus Wall. 1860 (Euo dia : Ralfs 1860/1 non Forst. 1772). *Hemiptychus Fhrb. 1848 {Arachnoidi^cus Ehrb. 1849). *Homoeocladia Ag. 1827 {Sigmate lia Ktzg. 1833; Nitsschia Hass. 1845). Hyalina Stackh. 1808 (Desmareslia Lmx. 1813 cm.; Die kloria Grev. 1830). 22 JOURNAL DE BOTANIQUE Hydrolapatha Stackh. 1809 {Delesseria Lmx. 1813). *Kuetzingina OK. {Amphithrix Ktzg. 1843 non Nées 18 18). Lamarckia Olivi 1792 (Codium Stackh. 1797). Lucernaria Rouss. 1806 (Zygnema Ag. em. Gray 182 1). Lysigonium Link 1820 {Gaillonella Bory 1823; Melosira ' Ag. 1824). Magnusina OK. {Urospora Aresch. 1866 non Fingerh. 1836). Mammillaria Stackh. 1809 genus primum majus {Gigariina Stackh. 1809). Membranifolium Stackh. 1809 {Phyllopkora Grev. 1830 em. Ag.). Mertensia Roth 1806 (C/iampia Desv. 1808). Micrasterias Corda 1835 (Ankistrodesnms Corda 1838; Raphidium Ktzg. i845)- Moniliformia Lmx. 1825 {Hormosira Endl. 1839). Musaefolium Stackh. 1809 {Alaria Grev. 1830). *Myriactula OK. {Myriactis Ktzg. 1843 non Less. 183 1). *Nematoplata Bory 182 1 {Grammonema Ag. 1832; Fragilaria Rabh. 1864 non Lyngb.; Odontidium Kirchn. 1878 non prior.). *Neobrunia OK. (Brunia Temp. 1890 non L. 1753). *Neograya OK. (Gyayia Grove et Brun 1892 non Hk. et A. 1841). *Neohaplospora OK. {Haplospora Kjellm. 1872 non Mont. 1843). *Neohuttonia OK. [Huttonia Grove et Sturt 1887 non Sternb. 1837). Nereidea Stackh. 1809 {Plocamium Lmx. 1813). Neurocarpus Web. et Mohr 1805 (Ualise ris Bert. 1819, Ag. 1821). *Odontidium Ktzg. 1844 ex. p. 1/2 clara {Lobarsewskya Trev. 1848; Diatoma Heiberg 1863 non DC. non Lour. ; Neodiatoma Kanitz 1887); non Odon- tidium Kirchn. 1878 = Nematoplata Bory 1821). Opospermum Raf. 18 14 {Elac hista Duby 1832). Opuntiodes Ludw. 1737 (Ormus Hill 1751 , 1773; Halimeda Lmx. 1812). Palmaria Stackh. 1809 {Rkodamenia Grev. 1830 em. Ag.). *Petalonia Derb. et Sol. {Phyllitis Ktzg. 1843 non Sieg., Hill 1756). *Phycodendrum Olafsen 1774 {Saccharina Stackh. 1809; Lamina via Mont.). Phyllona Hill 1751 (Porphyra Ag. 1822). *Plagiotropis Pfitzer 1871 {Amphoropsis Grun. 1881 ; Tropidoneis Cleve 1891). PlatymeniaJ. Ag. 1847 (Sckizymenia). Ag. 1851). Pleurosicyos Corda 1832 (Penium Ktzg. « Breb. » 1849 em. De Bary). Plumaria Stackh. 1809 {Piilota Ag. 1817 non R. Br. 1810); Plumaria Schmitz, si séparée, recevrait un autre nom. Polyschidea Stackh. 1809 ex p. 1/2 typica (Saccorhisa La Pyl. 1824). *Polyspermum Vauch. 1803 {Lemania Bory 1808). Proliféra Vauch. 1803 em. Le Clerc 1817 (Oedogonium Link 1820). Pterigospermum Bert. 18 19 ex p. 1/2 clara (Peyssonclia. Dcne. 1841). *Rhodosarcodia OK. (Sarcodia }. Ag. 1851 non Lour. 1790). *Ropera Grun. 1885 {Eupodiscus Rattrey 1888 non Ehrb.). Scalprum Corda 1835 {Pleurosigma W. Sm. 1852). *Schizonema Ag. 1824 (Navicula auct. rec. non Bory 1822). Scutarius Rouss. 1806 {Nitophyllam Grev. 1830). Scytosiphon Ag. 181 1 em. Duby {Diciyosiphon Grev. 1830). Otto Kuntzb. — Nomenclature réformée des Algas et Fung-i. 23 Sedodea Stackh. 1809 {Lomentaria Lyngb. 1819). Serpentinaria S. F. Gray 1821 [Mougeotia Ag-. 1824). Siliquarius Rouss. 1806 {Halidrys Grev. 1830). *Sphinctocystis Hass. 1845 {Cymatopleura W. Sm. 185 1/3). *Spirodiscus Eichw. 1847 (Opkiocytium Naeg. 1849). *Stereocladon Hk. et Harv. Mai 1845 {Scytkothamnus Hk. et Harv. fin de 1845)- *Stereococcus Ktzg. 1833 (Gongrosira Ktzg. 1845 em. Lagh.). *Striatella Ag. 1832 {Tabcllaria Ehrb. 1840; llyalosira Ktzg. 1844). Surirella Turp. 1828 {Suriraya Pfitzer et De Toni 1891). *Tenarea Bory 1832 {Lithopkyllum Phil. 1837). *Tripodiscus Ehrb. 1839 {Aulacodiscus Ehrb. 1844). *Trochiscia Ktzg. 1845 (Acanthococcîis Lagh. 1883"). *Tubicutis OK. (Scytosiphon Reinke 1877 non prior.). Ursinella Turp. 1828 (Cosmarz'um Corda 1835 p. p.). Vaginaria S. F. Gray 1821 {Microcoleus Desm. 1823). Vertebrata S. F. Gray 1821 (Polysiphonia Grev. 1824). Virsodes Donati 1753 {Fucus Dcne. et Thur. 1845 non ^.). *Wosnessenskia OK. {Dictyoneurum Rupr. 1852 non 131. 1848). Les noms avec * sont renouvelés ou donnés pour la première fois dans la Rev. gen. III11. Quant à la nomenclature des Champignons, j'avais déjà montré en 1893 dans ma Rev. III1 pp. CCLXXXIX-CCLXLII que plus de 550 noms génériques manquent parfaitement dans le grand Sylloge Fîingoriim deSaccardo. En les révisant et en révi- sant les volumes publiés depuis 1891 de Saccardo Sylloge et de Engler Pflaiizenfamilien (Fungi), j'ai trouvé que les noms suivants sont encore à renouveler ou changer : Achitonium G. Kze. 1819 (Pactilia Fries 1835). Âedycia Raf. 1808 (Cynopkallus Fries 1823; Mutinus Fries 1849). Aglaospora de Not. 1844 {Pseudovalsa Ces. et de Not. 1861). Albigo Steud. 1 Ehrb.. » 1824 (Sphaerotheca Lév. 1851). Alysidium G. Kze. 1817 (Oospora Sacc. 1880 non vel ex 2/11 Wallr. 1833). Amphitrichum Nées 1818 (Ceratostomella Sacc. 1878). Antonigeppia OK. (Dermodium Rost. 1873 non Lmk 1816). Artotrogus Fries 1825 (Asterotrichum Bon. 1851). Aschersonia Endl. commencement de 1842 (Jungkuhma Corda fin de 18425 Hymeno gramme Berk. et Mont. 1844)); cfr. Underwoodina. Ascospora Fries 1825 {Stigmatea Fries 1849). Asterophora Dittmar 1809 (Nyctalis Fries 1825). Atractobolus Tode 1790 (Dasyscypha Fckl. 1869). Auricula Batt. 1755 (Lasckia Fries 1830). Auriscalpium S. F. Gray 1821 (Arrhenia Fries 1849). Berkeleyna OK. [Cephalotrichum Berk. 1860 non Link 1809). 24 JOURNAL DE BOTANIQUE Bruneaudia Sacc. 1883 ( Triblidium Dufour 1828 non Reb. 1804). Bryocladium G. Kze. 1830 {Pisomyxa Corda 1837). Caeomurus Link i8oq {Uromyces Link 18 16). Calycina S. F. Gray 1821 (Helotium Pries 184g non Tode). Caripia OK. {Hypolyssus Berk. 1842 non Pers. 1825). Carpobolus Hall. 1742, Hill 1773 {Sphaerobolus Tode 1790). Cellularia Bull. 1788 {Lensiles Pries 1838). Cephalotrichum Link i8oq, Gray 1821 (Sporocybe Pries 1825 em. Bon.). Cercidospora Korb. 1865 (Didymella Sacc. 1878). Chamaeceras Reb. 1804 {Micromphale Gray 1821; Marasmius Pries 1837). Cheirospora Pries 1825 {Thyrsidium Mont. 1836). Clisosporium Pries 1819 {Coniotkyrium Sacc. 1880; Corda 1840 ex 1/4). Coniothyrium Corda 1840 ex 2/4 {Apospkaeria Sacc. 1880). Cookeina OK. 5 Nov. 1891 {Pilocratera Hennings Dec. 1891). Cryptosporium G. Kze. 1817 {Cryptomela Sacc. 1884). Cucurbitaria S. P. Gray 1821 ex p. maj. (Nectna Pries 1849). Cucurbitaropsis Beck 1883 {Rosselinites Engelh. 1887). Dendrosarcus Paulet ca. 1800 {Resupinatus Nées 1816; Plcurotns Sacc. 1887). Dermodium Link 18 16 {Amaurochaete Rostaf. 1873). Dicaeoma Nées {Puccinia Pers. 1794 non Haller 1745). Diderma Hoffm. 1705 {Leangium Link 1809; Chondrioderma Rost. 1873). Dubitatio Speg. 1882 {Spegazsinula Sacc. 1883). Engizostoma S. P. Gray 1821 ( Valsa Pries 1849, DOn Ad. 1763). Favolaschia Pat. {Laschia auct. rec. non Pries). Filaspora Preuss 1855 {Rhabdospora Sacc. 1880 non Dur. et Mont. 1849). Fungus Ad. 1763 non auct. vet. {Psaliota § Pries 1821 em. P. Henn.), Gibberidea Pries 184g {Cucurbitaria auct. rec. non Gray 1821 ex p. maj.). Gibberinula OK. {Gibberidea Puckel 1869/75 non Pries 1849). Guignardia Viala et Ravaz 1892 {Car lia P. Magnus 1893; Laestadia Awd. 1869 non Less. 1832). Gyrodon Opat. 1836 ex p. 1/2 libéra ( Volvoboletus P. Henn. 1898). Hemisphaeria Nées 1816 {Daldinia Ces. et Not. 1861). Hendersonia Berk. 1841 {Stagonospora Sacc. 1880). Cfr. Sporocadus. Henningsomyces OK. {Solenia Hoffm. 1795 non Hill 1751, 1773). Hymenoscyphus Nées 1817 {Phialca § Pries 1813 em. Desm. 1851). Hyperrhiza Bosc 1811, Spr. 1827 {Melanogaster Corda 1837). Hypocopra Pries 1849 non Fckl. {Coprolepa Pckl. 1870). Hypoderma DC. 1805 ex p. max. {Lophodermium Lév. 1822/6). Hypodermopsis OK. {Hypoderma Sacc; DC. ex. 1/9). Hypolyssus Pers. 1825 {Hypomyces Pries 1849, Tul. 1865). Krempelhubera Massai. 1854 (Pseudograpkis Nyl. 1855). Kuntzeomyces P. Henn. {Didymocklamys P. Henn. 1897 non Hk. 1872). Lactifluus Pers. 1801 {Lactaria Pers. 1797 non Rumpf. 1742, Haskarl, Miquel). Lignydium Link 1809 {Physarum Rost. 1873 non Pers. ex. p. maj.). Macmillanina OK. {Cryptosporium Sacc. 1884 non G. Kze. 1817). Otto Kuntze. — Nomenclature réformée des Alg-ae et Fungi. 25 Macroplodia Westendorp 1857 {Spkaeropsis Sacc. 1884 non Lév. 1845). Martella Ad. 1763 em. Scop. 1772 {Hericium Pers. 1797). Melanconidium § Sacc. {Melanconis'Yw\. 1865 non Link 1809). Merulius Hall. 1742 cm. Scop. 1772 {Cantharellus Jus?. 1789); Merulius Pries em. Sacc. = Sesia Ad. 1763. Microporus Beauy. 1805 (Polystictus Cooke 1886 non Pries 1821). Microthelia Koerb. 1855 (Didymospkaeria Pckl 1869). Monka Ap. 1763 ( Verpa S\v. 1815). Mytilinidion Duby 1881 {MytilidionSo.ee. 1883). Naemaspora Roth 1788 non al. {Bombardia Pries 1849). Navicella Pabre (Lopkiostoma Ces. et Not. 1861 non Meisn. 1855). Neopiptostoraa OK. (Piptosiomum\a\ Sacc. 1891 non Lev. 1846). Nitschkea Otth 1868 {Coclosphaeria Sacc. 1873). Octavianina OK. [Octaviania Sacc, Vitt. ex. 1/7). Phacidiopsis Geyler 1887 (PAacidites Meschin. 1892). Phoma Pries 1817 non al. {Hypospila Pries 1849). Pilosace Pries 185 1 {Gymnochilus Cléments 1896; Psathyra § Pries 1821 em. Sacc. 1887 non Juss. 1789; Pratella P. Henn. 1898). Pleurage Pries 1849 {Sordaria Ces. et Not. 1861). Pleuroceras Riess 1854 [Cryptodcris Awd. post 1860). Pocillaria P. Br. 1756 (Lentinus Pries 1825 incl. Panus Pries 1838). Polyangium Link 1795 {Myxobacler Thaxter 1892). Puccinia Hall. 1745 {Ceratium Alb. et Schw. 1805, Ceratiomyxa Schrôt.) Pycnoseynesia OK. [Diplopeltis Pass. 1890 non Endl. 1837). Pyreniopsis OK. ( Trichoderma Sacc. «■ Pers. » non Hoffm. 1795). Pyrenochium Link 1826 (Dothiopsis P. A. Karsten 1884). Rhabdospora Dur. et Mont. 1849 {Septoria Sacc. non Fries 1819). Rhytismopsis Geyler 1887 {Rhytismites Meschin. 1892). Roestelia Reb. \^o\{Gymnosporangium DO Hedw. 1805.) Roscoepoundia OK. [Naemaspora Sacc. 1880 non Roth 1788). Sarcoxylum Cooke 1884/5 {Pensigia Sacc. 1888). Sarea Pries 1825 (Bialorella De Not. 1846). Scenidium § Kl. 1832 {Hexagona Pries 1838). Schizoderma G. Kze. {Hypodermium Link 1818 non DC. 1805). Scindalma Hill 1751, 1773 [Mison Ad. 1763; Fomes § Fries 1851 em. Cooke). Scutellinia Cooke em. OK. 1891 (Lac&nea auct. non L.; Pleclania Fckl. 1869 non Thouars 1806; Scpultaria Cooke ex 1/3). Septaria Pries 1819 {Fhlocospora Wallr. 1833). Solenarium Spr. 1813 em. G. Kze. 1817 {Glonium Mûhlb. 1813 em. Pries 1823). Solenia Hill 175,1 , 1773 (Pinuzsa Gray 1821; Boletopsis P. Henn. 1898). Spermotrichum OK. (Trickosperma Speg\ 1888 non Bl. 1825 non Lour. 1790*). * L'orthographe différente des noms se trouve dans la Rev. gen. pi. 26 JOURNAL DE BOTANIQUE Sphaeropsis Lév. 1845 ex P- max- {Phoma Desm. 184g em. Sacc. non Fries 1817). Sphaerosporula OK. (Sphaerospora Sacc. 187g non Schw. 1834). Spilosphaerites Massai. 185g [Depasites Meschin. i8g2). Splanchnonema Corda 182g {Massaria De Not. 1845). Sporocadus Corda ex p. 1/2 compacta {Hcndersonia Sacc. 1884 non Berk. 1841). Strickera Kôrb. 1865 (Teickospora Fckl. 186g). Suillus Hall. 1742, Ad. 1763 (Boletus Fries 1821; L. ex parte min.). Tartufa S. F. Gray 1821 (Choiromyces Vitt. 183 1). Topospora Fries 1835 {Masiomyces Mont. 1848). Triblidium Reb. 1804 {Bty iridium De Not. 1864) non Duf. Trichodermia Hoffm. 1795 {Trichothecium Link 1809) non Sacc. Trichopeziza Fckl. 186g {Lacknum Lindau 1897 non Retz.). Tripocorynelia OK. {Tripospora Sacc. 1886 non Corda 1837). Tubulifera Oeder 1775, Jacq. 1778 {Tubulina Roth, Pers. 1797). Underwoodina OK. (Aschersonia Berk. et Mont. 1848 non Endl. 1842). VaginataS. F. Gray 1821 {Amanitopsis Roze 1881). Valsa Ad. 1763 (Diairype Fries 1825, 1849) non Valsa Fries. Valsaria Ces. et De Not. 1865 [non 1863] {Myrmaecium Nitschke 1874). Xanthoglossum Sacc. (Leptoglossum Cooke 1879 non Bth. 1844). Xylodon Ehrb. 1818 (Irpex Fries 1825). A la fin de cette révision, je discute la question de savoir s'il ne serait pas possible de commencer la nomenclature des Cham- pignons avec un autre livre, peut-être Fries Systema mycolo- gictim, pour épargner une grande partie des changements de noms. Je prouve que ce serait parfaitement impossible. Scienti- fiquement il est inévitable d'apprendre cette nomenclature léga- lement réformée. FLORE LE FRANÇAISE DE CHARLES DE L'ESCLUSE ou Liste des plantes observées eu France pat- ce célèbre botaniste et signalées par lui dans son Rariorum plantarum Historia {1601). par M. E. ROZE. Aujourd'hui que la Flore de la France est pour ainsi dire parfaitement connue, n'y aurait-il pas quelque intérêt à remonter jusqu'aux investigations préliminaires qu'on peut considérer comme les débuts de tous ces travaux successifs qui ont abouti à nous faire connaître la végétation française? Or c'est aux bota- nistes de la Renaissance qu'il convient de s'adresser pour noter les premières observations qui ont servi de bases à ces travaux E. Roze. — Florule française de Charles de l'Escluse. 27 floristiques. Nul doute qu'alors beaucoup de plantes n'aient été déjà connues ; mais la nomenclature en est restée souvent si peu compréhensible qu'il est difficile de se faire une idée de la science à cette époque. M. Gustave Planchon a pu cependant, dans son Mémoire intitulé : Matériaux pour servir à la Flore me'dicale de Montpellier et des Céveuues, établir la Liste des végétaux spontanés et cultivés qu'il avait relevés dans le Stirpium Adver- saria nova de Pena et Lobel (1571). J'ai cherché à établir de même la Liste des plantes observées en France par Charles de l'Escluse, et qui se trouvent disséminées çà et là dans son Ra~ riortim plantarum Historia (1601). On pourrait croire, à première vue, en raison de Tannée de la publication de cet ouvrage remarquable, que les constatations de Clusius ont été faites postérieurement à celles de Pena et Lobel, surtout dans la région de Montpellier. Mais l'on change bientôt d'opinion, lorsque l'on s'aperçoit que Clusius parle, dans son ouvrage précité, à titre de souvenirs, d'observations faites par lui, dans cette région, plus de quarante années auparavant. C'est du reste ce que les dates historiques établissent clairement. Pena et Lobel ne se trouvaient à Montpellier qu'en 1565 et 1566. Charles de l'Escluse y était arrivé en 1550 et y avait résidé jusqu'en 1554. Déplus, il se trouvait à Paris en 1561 et il avait effectué son voyage en Espagne et en Portugal en 1 564 et pendant une partie de l'année 1565. Les constatations faites par lui étaient donc antérieures à celles de Pena et Lobel. Quoi qu'il en soit, j'ai pu relever, dans son Rariornm plan- tarum Historia, environ 160 espèces, intéressantes pour la plupart, que j'ai réparties en 59 familles d'après la Flore de Gre- nier et Godron, après avoir autant que possible rapporté leurs anciennes dénominations aux synonymes de notre Nomenclature actuelle, et les avoir accompagnées de la traduction des annota- tions souvent curieuses de Clusius. Si toutefois les descriptions de cet auteur ne s'y trouvent que rarement reproduites, j'ai eu toujours le soin de citer les pages de son ouvrage où les plantes signalées pouvaient être décrites. Ontrouvera, dans cetteFlorule primitive, des renseignements instructifs sur la connaissance que l'on avait des plantes au XVIe siècle, sur la difficulté de les nommer, ou bien d'adopter pour cela des dénominations en concordance avec les Auteurs 28 JOURNAL DR BOTANIQUE anciens, puis sur leurs noms vulgaires et sur leurs usages, plutôt que sur leurs propriétés médicales, car Clusius était botaniste, mais n'était pas médecin. Tous ces documents ne peuvent man- quer certainement d'être consultés au point de vue de l'histoire de notre Botanique systématique. Enfin, j'ajouterai que l'on trouvera, marqués d'un astérisque, les noms des espèces qui figurent à la fois sur la Liste de M. G Planchon et sur celle qui suit. RenONCULACEES. * Hepatica triloba DC. var. alba (Hepatica trifolia albo flore, Glus. Hist. p. CCXLVIII). — Ballhasar de Nerden, médecin, m'a fait connaître que cette plante, à fleurs blanches, se rencontrait très fré- quemment en Savoie, au-dessous du Mont Cenis, sur lequel passe la route qui permet de se rendre d'Italie en France, et non loin du village de Lans-le-Bourg. Adonis autumnalisL. (Flos Adonis, p. 336). — Croit très souvent spontanément dans les moissons, non seulement dans le Narbonnais, mais aussi dans toute l'Espagne. Lorsque je résidais à Montpellier, les botanistes la considéraient comme une Anémone, et c'est sous ce nom que notre Lobel l'a placée dans ses Adversaria. Pseonia officinalis L.? (Pseonia simplex niveo flore, p. 2S1). — J'ai appris par des lettres de Boisot que cette Pivoine avait été trouvée sur les montagnes du Royaume de Navarre : sa fleur, d'un blanc de neige, présente toujours une seule série de feuilles florales (1) et est plus petite que celle de la Pivoine vulgaire; ses racines sont également moins développées. Papaveracées. Rœmeria hybrida DC. {Papaver corniculatum violaceo flore, p. xci). — Je me rappelle avoir récolté cette plante dans le Narbon- nais, au milieu de champs d'avoine, non loin de Lattes, le long du fleuve du Lez, un peu au-dessous de Montpellier. Les botanistes de cette ville, lorsque j'y demeurais, la regardaient comme une espèce d'Anémone. Hypecoum procumbens L. (Hypecoum legitimum, p. xcm). — J'observais cette plante, pour la première fois, dans le Narbonnais, en 1552, au-dessus de la ville de Nîmes, entre Aimargues et Vauvert, sur la route d'Arles. FUMARIACÉES. * Fumaria spicata L. (Cap» os tenuifoh'a, p. ccviii). — Je me 1. Les botanistes de la Renaissance appelaient folium ce que nous appelons pétale ou division du périanthe. J'ai traduit le pluriel de ce mot, folia, par feuilles florales, pour ne pas modifier l'ancien ternie employé par Clusius. R. Roze. — Floride française de Charles de l'Escluse. 29 souviens d'avoir observé cette espèce dans quelques localités du Nar- bonnais, en particulier au-dessus d'Arles, lorsqu'en 1552 je retournais, par cette ville, de Marseille à Montpellier. Crucifères. Malcolmia sinuata Gr. et God. (Leucoium marinum, p. 298). — Nous en avons observé deux espèces, tant en Espagne que clans le Narbonnais, celle-ci qui est la plus grande et la plus luxuriante des deux, l'autre plus petite et grêle. Malcolmia littorea Gr. et God. (Leucoium marinum minus, p. 298). — Cette dernière croît, avec la précédente, sur les rivages de la Méditerranée, mais elle s'y rencontre beaucoup plus fréquemment. Lorsque je résidais à Montpellier, quelques botanistes, en raison du changement de couleur de la fleur, avaient l'habitude d'appeler Tri- polium cette seconde espèce, alors qu'ils pouvaient observer dans les mêmes localités le Tripolium legitimicm \Aster Tripolium L.]. Dentaria digitata Lam. (Dentaria VI pentaphyllos^ p. cxxn. Dentaria pinnata Lam. (Dentaria VIII heptaphyllos), p. cxxn. Je me souviens d'avoir, il y a plus de quarante ans, observé ces deux espèces croissant spontanément au pied des Alpes des Allobro- ges, au-dessus du Lac Léman, alors qu'ayant quitté le Narbonnais je traversais la Suisse pour retourner dans ma patrie, la route par la France m'étant fermée, en raison de la terrible guerre qui avait éclaté entre l'Empereur Charles-Quint et Henri II, Roi de France. Draba aizoides L. (Sedum minus XII, alpinum VI, p. lxi). — Je me rappelle avoir jadis recueilli cette espèce, avec plusieurs autres belles plantes, sur les Alpes des Allobroges, lorsque, après avoir quitté le Narbonnais, je traversais la Suisse pour retourner dans ma très chère patrie. Thlaspi alpestre L. (Thlaspi montanum minus III, p. cxxxi). — Je me souviens que jadis, lorsque j'étais chez les Allobroges, pour tra- verser la Suisse et entrer en Allemagne, je trouvais cette espèce de Thlaspi, très semblable à celle de Crète, mais dont les fleurs cepen- dant, au lieu d'être pourprées, étaient tout à fait blanches : néanmoins par l'âcreté des feuilles, elle se rapprochait de l'espèce de Crète. Lepidium Draba L. (Draba I vulgaris,' p. cxxiv). — J'ai le souvenir d'avoir recueilli cette plante lorsque je quittais Marseille, dans cette île produite par les deux bras du Rhône, entre Saint-Gilles et Arles. Cistinées. * Cistus albidus L. (Cistus mas I, p. 68). — Dans le Narbonnais, près de la montagne de Cette. 30 JOURNAL DE BOTANIQUE * Cistus salvifolius L. [Cistus femina I, p. 70). — Très abondant dans le Narbonnais et l'Aquitaine. Je me rappelle avoir vu, aux envi- rons de Bayonne, la forme à fleur jaune. Les habitants du Narbonnais, qui demeuraient dans des lieux voisins de .Montpellier, désignaient de mon temps les pieds de cette plante sous le nom de Mouges, en langage du pays. * Cistus monspeliensis L. (Ledon V, p. 79). — Il n'y a pas de plante plus commune dans le Narbonnais, où je n'ai pas observé une autre espèce de Ledon. Helianthemum guttatum Mill. [Cistus annuus II, p. 77). — J'ai trouvé cette espèce dans la Forêt de Madrid [ Bois de Boulogne], à deux milles de la ville de Paris. Elle fleurit au mois de Mai. Silénées. Silène Otites DC. (Sesamoides majus quorundam, p. 295). — Cette plante croît dans un sol pierreux et aride, dans le Narbonnais. Linées. Linum tenuifolium L. (Linum silvestre VI angusiifolium, p. 319). — J'ai observé, pour la première fois, cette espèce dans la partie antérieure de la Forêt de Madrid [Bois de Boulogne] qui se trouve éloignée de deux milles de la ville de Paris. Elle se trouvait dans un lieu découvert et gazonné, non planté d'arbres. Elle fleurit en Juillet et sa semence est mûre en Août. Géraniées. Erodium gruinum Willd. [Géranium VIII salmanticum rosira- tum, p. en). — Cette plante croît spontanément dans la région de Montpellier. On l'appelle, en France, Bec de grtie. Hypéricinées. Hypericum tomentosum L. (Hypericum supinum II tomeniosum alterum, p. clxxxi). — Une certaine espèce & Hypericum supinum, également tomenteuse, a été observée par notre Lobel dans la région de Montpellier : il assurait qu'elle n'était pas plus grande qu'une palme. Mais il ne me semble pas juste de croire que l'espèce que je viens de décrire soit la même. 11 s'agit, en effet, de deux espèces différentes, et je puis affirmer que la mienne est celle qui a été citée à tort dans les Observationes pour le minimum supinum septentrio nali um . MÉLIACÉES. * Melia Azedarach L. (Aaadarac Herbariorum, p. 5(1). — Je n'ai pas vu cet arbre croissant spontanément; mais je me souviens de E. Roze. — Florule française de Charles de l'Escluse. 31 l'avoir observe jadis à Montpellier : on l'y appelait de mon temps Arbor sancta. Le très savant et très célèbre Guillaume Pellicier, évê- que de Montpellier, estimait que ce pouvait être le Lotus alba. Mais d'autres croyaient y voir le Zisiphus alba, et je m'étonne que cette dernière opinion ait été conservée par des hommes d'une grande répu- tation, alors que la plante dont il s'agit ne présente aucun des carac- tères qui conviennent au Zizipktts alba. Oxalidées. Oxalis corniculata L. (Oxys Jlavo flore, p. ccxlix). — )e me rappelle avoir vu jadis une plante semblable à Montpellier, dans le jardin du Dr Guichard, professeur à l'Académie. Son jardin était situé dans la ville, mais près des remparts, et il en avait soin. C'est là que j'avais observé le Cyclaminus folio hederaceo et anguloso [Cyclamen euro pas uni L.]. Zygophyllées. Tribulus terrestris L. (Tribulus terrestn's, p. ccxli). — Je me souviens d'avoir jadis observé cette plante à Montpellier, près des remparts de cette ville, dans des plantations d'Oliviers. Rutacées. * Ruta montana Clus. {Rut a montana, p. cxxxvi). — Cette espèce croît spontanément dans les sols pierreux et brûlés par le soleil, tant en Espagne que dans le Narbonnais, et dans d'autres régions chaudes. Toute cette plante a une odeur si pénétrante et si forte qu'elle imprègne les mains de celui qui la cueille, même à travers de triples gants, comme je l'ai expérimenté plus d'une fois. Et si quelqu'un la cueille avec la main et passe ensuite cette main sur son visage, elle y produit aussitôt une violente inflammation, ainsi que l'a très bien décrit Dioscoride. Je me souviens, à ce propos, que lorsque je résidais à Montpellier, un étudiant allemand, qui s'était joint à moi comme compagnon d'herborisation, avait reçu de moi la recomman- dation de ne pas se toucher la figure après avoir récolté cette plante. 11 s'abstint donc de le faire. Mais comme la chaleur était brûlante et que nous traversions un lieu découvert, désert et stérile, très éclairé par les rayons solaires, sans possibilité aucune pour nous de trouver le moindre feuillage, tandis que je n'y prenais pas garde, il cueillit à pleines mains de jeunes rameaux de cette Rue et les posa sur sa tête, en la couvrant ensuite avec son chapeau : il croyait pouvoir de cette façon se préserver la tête de l'ardeur du soleil. Mais il ne tarda guère à éprouver les graves effets que produit la plante : sa tête commença à devenir le siège d'une vive chaleur, puis son front inondé de sueur 32 JOURNAL DE BOTANIQUE se trouva comme attaqué par un érysipèle, avec une éruption inflam- matoire caractérisée. Il fallut, une fois de retour à la ville, le soigner en lui appliquant les remèdes nécessaires. CÉLASTRINÉES. Evonymus europaeus L. (Evonymus, p. 57). — Les Français l'appellent Fusain et Bois à faire lardoires. Rhamnées. Rhamnus oleoides L. ? (Rhamnus I, p. 109). — Ce premier Rhamnus croît dans de nombreuses localités du Narbonnais. * Zizyphus vulgaris Lam. (Ziziphus rutila, p. 28). — On le cultive dans la plupart des jardins du Narbonnais : je ne l'ai jamais vu croissant spontanément. TÉRÉBINTHACÉES . * Pistacia Lentiscus L. (Lenliscus, p. 14). — Il croît dans le Narbonnais. Les Français l'appellent Lentisque, et dans leurs officines, Mastic, d'où le nom qu'ils donnent à l'huile exprimée de ses baies : Huile de Mastic. Lorsque je demeurais à Montpellier, cette huile était d'un usage aussi général que varié, et on l'exportait dans des pays étrangers. * Pistacia Terebinthus L. (Terebinthus, p. 15). — Cette plante croît spontanément dans plusieurs localités du Narbonnais, où elle s'élève parfois en forme d'arbre ; mais ce n'est la plupart du temps qu'un arbrisseau. Nulle part, que je sache, dans ces localités on n'en tire de la résine. Les Français l'appellent Térébinthe, * Rhus Coriaria L. (Rhus Coriariorum, p. 17). — En France, certains l'appellent Rhon\ dans les officines, on le désigne sous le nom de Sumac/i. Rhus Cotinus L. (Coccygria, p. 16). — Je me souviens de l'avoir recueilli jadis, lorsque d'Avignon j'allais à Montélimart pour gagner Valence et Grenoble. Cneorum tricoccum L. (Chamœlea, p. 86). — Il est commun dans la région de Montpellier, autour de Miraval et sur une colline voisine, près de la route qui mène à la ville de Frontignan, et non loin delà montagne de Cette, qu'on appelle vulgairement Cap de Cette : il s'y montre plus vert et plus vigoureux qu'en Espagne. Dans la Pro- vince narbonnaise on l'appelle Garoupe. Papilionacées. Anagyris foetida L. {Anagyris, p. 93). — Je trouvais cet arbuste pour la première fois à un mille d'Arles, croissant sur une certaine E. Roze. — Floride française de Charles de l'Escluse. 33 colline rocheuse, appelée Saint-Antoine, d'après les indications qui m'avaient été données par le Professeur Guillaume Rondelet, de l'Aca- démie de Montpellier. Ulex europseusL. {Scorpius I, p. 107). — Je l'ai observé dans diverses localités de Belgique, d'Allemagne, de France, d'Espagne et d'Angleterre; mais je ne l'ai vu nulle part plus commun que dans ces lieux incultes qui se trouvent au delà de Bordeaux, sur la route de Bayonne, et chez les Basques, près de la chaîne des Pyrénées : il s'y élève à une telle hauteur que je le voyais quelquefois égaler celle de deux hommes, et que son tronc avait la grosseur d'un bras humain. Les Français l 'appellent Jonc morin\ dans l'Aquitaine on lui donne le nom de Jauge. Genista Scorpius DC. [Aspalalhus aller 1, p. 105). — Cette plante croît chez les Basques, dans les défilés des Pyrénées, ainsi que dans diverses localités du Narbonnais. Les botanistes de Montpellier l'appellent Aspalathiis. Lupinus varius L. (Lupinus flore cœruleo, p. ccxxvm). — Je n'ai vu que cultivé, le Lupinus sativus. Quant à la seconde espèce des Lupins silvestres, c'est-à-dire celle dont la fleur est bleue et dont les feuilles et le fruit sont plus petits, je l'observais croissant spontanément dans des moissons, non loin de Montpellier, au delà du fleuve du Lez, lorsque je résidais dans le Narbonnais. Il existe une autre espèce, à fleurs jaunes et odorantes : mais je ne l'ai vue également que dans des jardins, où on la cultivait à cause de son élégance et de la suavité de l'odeur de ses fleurs. [Lupinus luleush.]. Ononis Natrix L. (Anonis milior II luteo flore, p. 99). — Cette espèce se montre fréquemment dans le Narbonnais. Anthyllis tetraphylla L. (Trifolium vesicarùwi, p. ccxlv). — Dans le jardin d'Oellinger, pharmacien et parfumeur à Nuremberg, se trouvait une certaine espèce de Trifolium, ayant des feuilles assez grandes eu égard à la petitesse de la plante, et qui présentait comme fruits de grandes et membraneuses vésicules, renfermant les graines. On l'appelait Vesicaria à Montpellier, où je me souviens de l'avoir récoltée quelquefois, sur certaines collines nues et pierreuses, avec Y Hyacinthus autumnalis [Scilla autumnalis L.]. Medicago marina L. (Medica marina, p. ccxliii). — Cette plante croît çà et là dans le Narbonnais, sur les rivages de la mer Méditerranée. Lorsque, dans l'année 1 551, je la remarquais et la récol- tais dans ces localités maritimes, il s'en fallut de peu que je ne fusse persuadé de croire qu'il s'agissait de Y Helenium œgyptium de Cra- tevas, décrite par Dioscoride dans son Chapitre sur \' Helenium. Je lui trouvais beaucoup de caractères qui pouvaient répondre à ceux de cet 34 JOURNAL DE BOTANIQUE Helenium, tels que ses tiges minces, longues d'une coudée, éparses et rampantes sur le sol, ses feuilles de Lenlicula nombreuses et ser- rées, sa racine ayant l'épaisseur du petit doigt, assez pâle, ténue à la base et supérieurement plus épaisse; en outre, c'était bien une plante des rivages de la mer. Puis, si Dioscoride lui a attribué une racine noire, il est à remarquer qu'Anguillara a écrit ne l'avoir pas trouvée telle sur l'exemplaire de Cratevas. Dans le doute, je ne voudrais cepen- dant rien affirmer. * Dorycnium suffruticosum Vill. {Dorycnium hispanicum, p. ioo). — Je me rappelle l'avoir vu dans le Narbonnais. Les bota- nistes de Salamanque l'appelaient Dorycnium, et c'est sous le même nom qu'on le désignait à Montpellier, plusieurs années auparavant. Tetragonolobus siliquosus Roth {Lotus pratensis siliquosus, p. ccxliv). — Je me souviens, pendant que je résidais à Montpellier, d'avoir observé une espèce de Trifolium, haute d'une coudée ou plus, et en quelque sorte frutescent, à gauche du Pont Juvénal, où se trouve la route qui conduit à la forêt de Grammont, sur la rive du fleuve du Lez. Certains l'appelaient Oxytriphyllon Scribonii, d'autres Lotus silvestris ; il y en avait même qui la plaçaient parmi les espèces de Cytisus. * Lathyrus sativus L. {Cicercula œgyptiaca, p. ccxxxvi). — J'ai obtenu, pour la première fois, cette plante à Vienne (Autriche) en 1587, de graine recueillie en Egypte et envoyée de Constantinople. Ce légume a été appelé par les Grecs Lat/iyros, et par Pline et Columelle Cicercula (je sous-entends sativa). Les Français l'appellent Cerres et Pois Cerres, et les Parisiens, qui en font l'objet de grandes cultures dans les champs, des Sars (1). Césalpiniées. Cercis siliquastrum L. {Siliqua silvestris; Arbor Judœ, p. 13). — Les Français l'appellent Guainier. Cet arbre croît spontanément dans le Royaume de Grenade et dans quelques autres localités en Espagne, ainsi que dans le Narbonnais, au milieu des haies. Lorsque je résidais à Montpellier, de savants botanistes rapportaient Y Arbor Judée au Colytea de Théophraste, qu'on appelle en France Bague- naudier. Amygdalées. Prunus Mahaleb L. {Chamœcerasus II, Mahaleb, p. 64). — Je me souviens d'avoir observé cet arbre dans plusieurs localités de la 1. Dans la Maison rustique de Charles Estienne et Liebault (1565), il est aussi question de cette culture de Pois Cerres, que ces auteurs rapportent au Cicercula des Latins. E. Roze. — Ftorule française de Charles de l'Escluse. 35 Province Narbonnaise, et chez les Allobroges dans des endroits situés non loin du Rhône. Rosacées. * Alchemilla alpina L. [Heptaphyllon, p. cvm). — Cette plante croît dans les défilés des Pyrénées, chez les Basques. Je me rappelle l'avoir vue auparavant sur les Alpes des Allobroges, fleurissant plus tardivement, tandis qu'elle fleurit chez les Basques en Mai. Je ne sais sous quel nom cette plante est désignée par les auteurs anciens et mo- dernes, et même quel peut être son nom vulgaire. Je l'ai nommée Heptaphyllon, parce qu'elle présente le plus souvent sept feuilles insérées sur un même pédicule, ou bien une feuille divisée en sept parties ou en sept laciniures. Dans l'Histoire universelle des plantes, qui a paru après la publication de mes Observations sur les Plantes d'Espagne, cette espèce est appelée Tormentilla candida. Je croirais plutôt qu'elle doit être rapprochée de V Alchimilla vulg.iris (dont je me souviens aussi d'avoir vu une variété à fleur blanche), quoique V Alchimilla n'a pas des feuilles si profondément découpées. Cepen- dant elles ne diffèrent pas par leurs propriétés. * Tamariscinées. Tamarix gallica L. (Myrica sylvestris I, p. 40). — Cette plante croît le plus souvent près des fleuves, mais quelquefois aussi assez loin d'eux. Je l'ai observée dans le voisinage des étangs du Narbon- nais. Mais je ne l'ai vue nulle part, ni en Espagne, ni en France, pré- senter un feuillage vert persistant : chaque année, elle développe de nouvelles feuilles. Les Français l'appellent Tamarisque. Paronychiées. Paronychia argentea Lam. {Paro7iychia hispanica, p. clxxxii). — J'ai le souvenir d'avoir observé cette espèce dans un champ pier- reux au-dessus d'Arles, non loin de l'Hôtellerie de Saint-Martin, sur la route de Marseille. Mais elle était beaucoup plus petite que celle d'Espagne et avait des petits rameaux longs à peine d'un pouce. Crassulacées. Sedum dasyphyllum L. {Sedum minus Vil, p. lx). — Cette plante croît sur les rochers et les vieilles murailles, tant en Espagne et en Portugal que dans le Narbonnais, et en particulier à Montpellier, où, lorsque j'y résidais, je l'observais sur les murs d'enceinte qui vien- nent aboutir aux portes de la ville. Ombelliféres. Pimpinella peregrina L. ? [Selinum peregrinum II, p. cxcix). — Je ne puis comprendre, parmi les Ombelliféres dont je viens de parler, 36 JOURNAL DE BOTANIQUE une certaine plante que j'observais, avec les espèces précédentes, à Salamanque, et que, plusieurs années auparavant, j'avais vue dans la région de Montpellier et de là jusqu'à Marseille. Elle m'a paru répondre assez bien à la description que nous a donnée Dioscoride du Seseli massiliensis. A Montpellier, lorsque j'y résidais, on l'appelait Fœniculum tortuosum. Eryngium amethystinum L. {Eryngium montanum IV, p. clviii). — Je me rappelle que cette espèce à' Eryngium avait été obtenue par 1*111. Jean de Brancion, de la graine que lui avait envoyée de France, sous le nom à? Eryngium montanum, le très docte Nicolas Rassius, chirurgien du Roi de France. Elle n'offrait aucune différence avec V Eryngium vulgare, si ce n'est que les extrémités des rameaux et les capitules présentaient une couleur bleuâtre très agréable; la racine était aussi non moins longue et épaisse; elle s'enfonçait dans le sol et devenait rampante. * Eryngium maritimum L. {Eryngium marinum, p. clix). — \J Eryngium qui croît dans les localités maritimes a des feuilles grandes et épaisses, très peu laciniées, cependant à contour sinueux, et épineuses (excepté lorsqu'elles sont jeunes). 11 se trouve dans les régions chaudes, comme en Espagne, en Italie, dans le Narbonnais, et d'autres semblables. En France, on l'appelle Panicaut. LORANTHACÉES. Arceutobium Oxycedri Bieb. ( Viscum in Oxycedro, p. 39). — J'ai observé, dans le mois d'Octobre, cette plantule croissant sur les branches de V Oxycedrus : elle était longue d'un doigt et, comme le Gui, rameuse, géniculée, verte, quelquefois jaunâtre, avec des rameaux semblables aux jeunes pousses de Myrica [Tamarix], ou bien de cette plante que certains appellent Salicornia, et à Montpellier Sempervivum marinum ; mais ils sont constamment plus petits, et leurs extrémités présentent comme des fruits de cette Mousse qui se développe sur les arbres ou les rochers. Toute cette plantule a un goût acide et très astringent : elle croît sur Y Oxycedrus comme le Gui sur d'autres arbres. {A suivre.) Le Gérant : Louis Muhot. Paris. — J. Mersch, imp., 4'", Av. de Chàlillon. 13' ANNEE. N° 2. FEVRIER iS. -, JOURNAL DE BOTANIQUE BRYOLOGLE JAPONICE SUPPLEMENTUM I § II. PLEUROCARPI (i) Auctore Ém. BES CHER ELLE. 54. Leucodon luteus Besch. sp. nov. Cespites laxi, biunciales, lsete lutei, inferne rufescentes, ramis arcuatulis pluribus acuminatis. Folia caulina erecta, imbricata, basi ovata, late lanceolata, obtuse acuminata, in longitudine 3-4 plicata, ecostata, apice erosa subdentatave. Perichaetium longum foliis internis longissimis, alte convolutis, omnino integerrimis, late acuminatis. Capsula supra folia perichaetialia plerumque vix emersa, minuta, eva- cuata pallide castanea, 1 mill. longa, pedicello 5-8 mill. longo pur- pureo, operculo conico breviter rectirostrato. Peristomium simplex dentibus brevibus griseis papillosis. Annulus? Calyptra junior laevis, apice rufula. Japon : mont Komagatake, province de Shinano (Matsu- MURA n° 6$). 55. Astrodontium flexisetum Besch. sp. nov. Caulis gracilis ramis multis brevibus. Folia plerumque secunda, arcuatula, apice erosa. Capsula in pedicello 5-7 mill. longo rubello aetate purpureo flexuoso ovata, sicca erecta, madore ob pedicelli tor- sionem horizontalis, sub apice coarctata, laevis, senior purpurea ver- nicosa. Annulus simplex deciduus. Peristomii duplicis dentés externi divisi vel inter trabeculas hiantes, basi lutei, e medio ad apicem usque grisei punctulati trabeculis nodosis, interni subaequilongi runcinati, operculo alte conico. Calyptra generis. Japon : Oiwake (FAURIE, n° 147 10); Hayashine (Faurie, n° 14409); Picatori (FAURIE, n° 12452); volcans de Tarumai (Faurie, ^9987); mont Kanikotan (Faurie, n° 11084). Ile d'Yézo : Sapporo (FAURIE, n° 9003); forêt de Mori, n° 10191). Espèce voisine par le port du Leucodon sapporensis Nob. 1. Voir Journ. de Bot., t. XII, 1898. 3rf JOURNAL DE liOJANigUH. Pilotrichopsis Besch. gen. nov. Rami penduli, semipedalcs et ultra, graciles, laxe et remote pin- nati, ramulis apice attenuatis stoloniformibus patentibus pleruraque simplicibus divisi. Folia appressa ovato-lanccolata, subplicata, unicos- tata, basi exauriculala, cellulis ovatis inferioribus ad margines oblique quadratis. Perichaetia ad ramos et ramulos producta. Cetera ignota. 56. Pilotrichopsis dentata (Mitten) Besch. Dendropogon dentatus Mitt. in Musez 'record fromjapan, 1891, p. 170 et Besch. \x\Noiiv. docum. p. la fl. bryolog. du Japon, 1893, p. 356. Flores masculi ramigeni, globose gemmacei foliis concavis cochlea- riformibus minutis obtuse acuminatis apice eroso-dentatis ecostatis ; antheridia pauca abortiva paraphysibus longioribus paucis cincta. Japon : Nikko, province de Shinotsuke (Dr Woods, Bisset ! in Mitten /. c. ; MATSUMURA n° 80!); Shiobara, juin 1889 (Fau- rie, n° 14482). Ile de Shikoku : Massugama, 14 nov. 1893 (FAURIE, n° 1 1 152). Cette Mousse, dont on ne connaît pas la fructification, ne saurait, en raison de la position des inflorescences, rester dans le genre Dendropogon (1) où M. Mitten (/. c.) l'a placée, et comme par son port, par la disposition de ses rameaux rigides et le réseau cellulaire des feuilles, elle ne peut rentrer ni dans le genre Pilotrichella, ni dans le genre Meteorïum, ni dans aucun autre de la famille des Neckéracées, nous croyons devoir la placer dans un genre spécial auquel nous donnons le nom de Pïloirïchopsis, en raison de son port qui rappelle celui des grandes espèces du genre Pilotrichum. 1. M. Le Jolis, dans ses Remarques sur la Nomenclature bryologique (1895), fait observer que le genre Dendropogon créé par Schimper {in Bot. Zeit. 1848, p. 381) pour une Mousse du Mexique fait double emploi avec un genre du même nom imposé par Rafinesque, en 1825, à un groupe de Broméliacées. Si le nom de ce dernier avait été maintenu par les phanérogamistes dans la nomenclature, il conviendrait de changer le nom de Schimper. Mais ce genre n'a pas été admis. On doit conserver en bryologie le nom de Dendropogon. Dans tous les cas, si l'on poussait à la dernière extrémité l'application des lois de la Nomenclature botanique de 1867, on devrait donner à la Mousse du Mexique le nom de Clido- Stoma créé par de Martius pour cette plante, puisqu'il est antérieur au genre Dendropogon de Schimper, comme le constate la note mise par ce dernier à la suite de la diagnose qu'il donne de son genre et qui est ainsi conçue : In Sammhmgen haben wir dies Moos als Clidostoma rufulum Mart. gesehen. Em. Bescherelle. — Bryologiée Japonicas stipplcmentum. 39 57. Pilotrichella interrupta Besch. sp. nov. Dioica; habitu Meteorio spiculato Mitt. similis, rufula, ramis pen- dulis interrupte ramulosis, ramulis inferioribus crassioribus uacialibus vel longioribus dense foliosis, superioribus longe filiformibus iterum divisis acutissirais. Folia anguste ovato-lanceolata, longe cuspidata, dorso laevia, integerrima, margine basi revoluta, biplicata, costa longa cura cuspide tortili evanida, cellulis infernis ad margines pluribus quadrato-ovatis 7-8 seriatis, ceteris angustis longis obscure limitatis. Perichaetia ad ramos et ramulos inserta, sat copiosa, minuta, ovata, foliis superioribus subconvolutis longe cuspidatis integris. Cetera desunt. Japon : sommet de l'Hayashina, juin 1894 (FAURIE n° 12862). Cette Mousse rappelle par le port le Meteormm spiculatum Mitt., des Indes Orientales; elle en diffère cependant par ses feuilles non papilleuses, non dentées à la base, à réseau formé dans la partie supérieure de cellules carrées-ovales, courtes, rangées sur 7-8 séries entre les plis et la marge. 58. Homalia nitidulaMitt. in Journ. Soc. Linn. VIII, 1865. H. apictdata Dz. et Molk. in Sande Lacoste Prolus. Flor. j'ap. 1 865-1 866. La Mousse que Siebold a rapportée du Japon et que Sande Lacoste a décrite sous le nom & Homalia apictdata est identique à YH. nitidula Mitt. (/. ci) récolté à Nagasaki par Oldham, et aux nombreux échantillons recueillis dans la même localité par M. l'abbé Faurie en 1895. M. Mitten ayant lu sa notice sur les Mousses et Hépatiques du Japon et des côtes de la Chine dans la séance de la Société Linnéenne de Londres, du 21 avril 1864, l'espèce qu'il a créée sous le nom ai Homalia nitidula doit donc avoir la priorité sur YH. apiculata publié par Sande Lacoste dans les Annales du Musée botanique de Leyde de 1865- 1866. 59. Homalia japonica Besch. sp. nov. Se rapproche par le port, la forme et le réseau des feuilles de Y Homalia Sendtneriana, mais en diffère par les feuilles dis- tinctement uninervées et par les pédicelles capsulaires longs de 4 à 5 millimètres. Japon : Sengantoge, 18 nov. 1894 (FAURIE, n° 14984). 4o JOURNAL L>E BOTANIQUE 60. Distichophyllum Maibarse Besch. sp. nov. Planta laxe cespitosa, viridis, mollis, parce ramosa, 1-2 centim. alta. Folia laxe imbricata, tenera, flaccida, longe et late ovato- oblonga, acuminata basi aDgustiora, integerrima limbo concolore sinuoso basi crassiore supra bicellulato in apiculum breviusculum plus minus obliquum coDfluente marginata, cellulis superioribus mediisque quadratis vel hexagonis parietibus crassis inferioribus majoribus oblongis areolata; costa sinuosa infra apicem evanida. Folia perichae- tialia intima minuta, ovata, lata et obtuse acuminata, ecostata, apice subtiliter denticulata. Capsula in pedicello circiter 1 centim. longo rubro flexuoso laevi nutans, ovato-urceolata, longe apophysata, ore angustiore. Peristomium generis. Japon : Nippon central, Maibara, 7 novembre 1893 (FAURIE, n° 11 130), associé au Symphyogyna sublobata. Se rapproche du D. m'grïcaule Mitt., de Java, à en juger par la planche CXLVII du Bryologïa javanica, mais s'en éloigne notamment par l'apophyse capsulaire. 61. Fabronia Matsumurae Besch. sp. nov. Monoica! F. gymnostomas simillima. Folia minora, breviter ovato- lanceolata, madore patentia, brevius costata, haud ciliata, tantum apice dentibus grossis hyalinis subserrulata, cellulis inferioribus quadratis seriatis copiosis areolata. Capsulae pedicellus pallidus crassior vix 2 centim. longus; vaginula brevis globosa; folia perichaetialia eam vix superantia. Capsula gymnostoma. Japon : Tokyo, province de Musashi (MATSUMURA, n° 76). 62. Schwetschkea Matsumurae Besch. sp. nov. Monoica, dense cespitosa, atro-viridis , ad corticem vigens. Caulis primarius repens ramis arcuatis 5 millim. longis tenuissimis ramosis. Folia intense viridia, minutissima, subsecunda, basi angusta, ovato-lanceolata, longe cuspidata, margine subtiliter denticulata, cellulis basilaribus pluribus seriatis quadratis dein longe hexagonis chlorophyllosis ; costa crassula medio evanida. Capsula in pedi- cello 2 millim. longo lorto rubello e medio ad basin saepe subtuber- culoso erecta vel ob torsionem pedicelli inclinata, minuta, ovata, brevis, nigella, operculo plus minus breviter mucronato. Calyptra capsula brevior, cucullata, latere usque versus apicem fissa, basi inté- gra sed paraphysibus nonnullis ornata, apice fusca saepe granulosa. Peristomii duplicis dentés externi lanceolati longe in linea pallida longitudine exarati, apice saepe bifidi, basi dense trabeculati, omnino Em. Bescherelle. — Bryologise Japon icas supplementum. 41 scaberuli, interni filiformes subaequilongi totidem punctulati obscuri ; annulo e cellulis quaclratis composite Archegonia sat numerosa para- physibus copiosis longioribus eincta. Flos masculus in vicinitate floris feminei nascens. Japon : Tokyo, province de Musashi (MATSUMURA, n° 74). 63. Schwetschkea latidens Besch. sp. nov. Monoica, rninutissima, obscure viridis. Caulis pinnatim ramosus, flexuosus, ramis brevissimis remotis. Folia anguste ovato-lanceolata, integerrima, cellulis chlorophyllosis apicalibus ovato-ellipticis, mediis rhombeis, inferioribus rectangulis, costa supra médium evanida. Cap- sula in pedicello e basi geniculato flexuoso tortili turbinata, brevis, atro-sanguinea, sub ore coarctata, orificio ampliore. Operculum bre- viter conicum, rufum. Calyptra longa uno latere longe supra médium fissa, laevis, basi intégra. Peristomii externi dentés 16 lati, lanceolati, fusciduli, articulationibus latis granulosis apice hyalinis secedentibus, interni 16 ciliati capillares hyalini externis breviores cellulis 7-8 uni- seriatis integris basi duplicibus rufescentibus. Japon : sur les troncs d'arbres, à Mimmaya, 9 juillet 1894 (FAURIE, n° 14068). 64. Lescurea rufescens Besch. sp. nov. Dioica. Planta pendula, elongata, inaequaliter pinnata, paraphyllis destituta, ramis 1 centim. longis plerumque simplicibus erecto-paten- tibus rufescentibus saepe in flagellum longum attenuatis. Folia laxe appressa, plumosa, anguste ovato-lanceolata, apice longe cuspidata, integerrima, biplicatula, costa infra apicem evanida, cellulis laevibus superioribus lineari-ellipticis, inferioribus ad margines minutis qua- dratis versus costam oblongis areolata. Fructus in ramo primario enas- centes. Folia perichaetialia intima caulinis longiora, longe attenuata, apice serrulata, externa late ovata cuspidata integerrima ecostata. Capsula in pedicello 10-15 millim. longo laevi tortili nigrescente erecta, ovata vel globosa, nigricans, ore angustiore, annulo nullo? Opercu- lum? Calyptra cucullata, laevis. Peristomium duplex; exostomium dentibus saepe geminatis late lanceolatis obtusiusculis griseis punctu- latis distincte trabeculatis ; endostomium inchoatum vix emersum. Planta mascula gracilior, ramis 4-6 centim. longis, perigoniis per- multis ramigenis. Japon : Nippon nord, Hakkoda , 7 juin 1894 (FAURIE, n° 12755); même localité, 8 août 1897 (Faurie, n°282); hautes montagnes de Hayashina, 14 juin 1894 (FAURIE, n° 12866; 42 JOURNAL DE BOTANIQUE Tsurugizan, 19 juillet 1894 (FAURIE, n° 14172); Ganju, 27 août 1894 (FAURIE, nos 14451 et 14484). Diffère àuLesctirea striata Sch., d'Europe, notamment par un port plus robuste, des feuilles plus grandes et des capsules oviformes, subsphériques, etc. Le L. robusta Lindbg, des îles Sachalines, paraît se rapprocher davantage de l'espèce du Japon, mais celle-ci s'en éloigne, à en juger d'après la diagnose de l'auteur, par les feuilles plus rapprochées non décurrentes à la base et dressées le long de la tige et des rameaux non erecto- patentibus nec subsecundis . 65. Platygyrium tokyense Besch. sp. nov. Affine P. repenti, sed differt : foliis ellipticis obtuse acuminatis dis- tincte bicostatis, cellulis apicalibus nonnullis quadrato-rotundis, mar- gine dentiformibus, inferioribus in tota basi inter margines et costam quadratis numerosis utriculo primordiali repletis. Capsula elongate ovato-cylindrica collo attenuata, ob pedicelli torsionem obliqua, operculo longiore, columella exserta ei adhaerente. Cetera ut in génère. Japon : Tokyo, province de Musashi (Matsumura, n° 91). 66. Entodon herbaceus Besch. sp. nov. Monoicus. Planta herbacea viridi-lutescens, nitidula; rami unciales inferne simplices medio ramulis brevissimis, vix 5 millim. longis, paucis erecto-patentibus pinnati. Folia lata et longa ut in E. clador- rhizante, ovata, concava, basi haud contracta rotunda, apice late acuminata, integerrima, tantum cellulis apicalibus parum dentiformi- bus subtiliter denticulata, cellulis inferioribus nonnullis quadratis chlorophyllosis, ceteris longis angustissimis reticulata ; costae binatse distinctae. Fructus sat numerosi foliis intimis erecto-patentibus longe cuspidatis integerrimis, pedicellis in eadem planta plus minus longis (inferioribus 20-25 millim., superioribus vix 8 millim.) rubris lœvibus. Capsula cylindrica 2 millim. longa angusta sub ore haud coarctata, aetate cinnamomea, operculo breviter conico subrostrato. Annulus e duplici série cellularum compositus persistens. Peristomium duplex, brève, ut in E. ctadorrhizante. Japon : Nagasaki, ier mars 1895 (FAURIE, n° 15332). Cette espèce se rapproche par le port du Cyliftdrothecium compressum de l'Amérique du Nord, qu'on trouve également au Japon, mais par les autres caractères elle offre plus d'affinités Em. Bescherelle. — Bryologise Japonicse supplemeniuui. 43 avec VE. cladorrhizans ; elle s'éloigne de ce dernier par la dis- position et la petitesse des rameaux, et par les feuilles périché- tiales entières. 67. Entodon chloroticus Besch. sp. nov. Monoicus. Cespites compacti, 4-5 centim. elati, inferne fasciculate ramosi; rami erecto-patentes ad summum usque pinnati, ramulis sub- patentibus 4-10 millim. longis. Folia distiche complanata, late ovato- concava, breviter oblique acuminata, supra basin constricta, integer- rima, pallide viridia vel lutescentia, subnitida, cellulis inferioribus ad folii angulos quadratis hyalinis ; costae brèves saepe obsoletae. Folia perichaetialia integerrima, longe cuspidata. Capsula in pedicello ru- bello S- 15 millim. longo anguste cylindrica, 2-3 millim. longa, oper- culo parvo breviter rostrato. Japon : Shusenji, province d'Idzu, 19 février 1895 (FAURIE, n° 15209). Se rapproche de Y Entodon herbacetis par le port, la forme et la couleur des feuilles, mais en diffère par les capsules plus courtes, l'opercule plus long, les feuilles périchétiales plus al- longées, les caulinaires plus grandes à cellules claires hyalines. 68. Entodon Tosae Besch. sp. nov. Entodonti Sullivanti sat similis, foliis tamen caulinis et rameis majoribus latioribusque, ramis longe attenuatis stoloniformibus mediis inaequaliter ramulosis, ramulis remous plerumque simplicibus inter- dum divisis; foliis perichaetialibus iutegerrimis medio convolutis; peristomii dentibus longiusculis ciliis brevioribus filiformibus inter trabeculas fîssilibus. Japon : île de Shikoku, province de Tosa, château de Kochi, 21 novembre 1893 (Faurie, n° 11225); cimetière de Kochi, 19 novembre 1893 (FAURIE, n° 11220). 69. Entodon flaccidus Besch. sp. nov. Planta dioica Brachythecio salebroso habitu coloreque sat similis, mollis, lutescenti-viridis. Rami 1-2 unciales, inaequaliter ramosi apice in caudam simplicem flexuosam longe desinentes; ramuli 5-15 millim. longi simplices vel stoloniferi interrupte subpinnati novelli luteoli nitidi. Folia ovata late acuminata concava madida complauata, sicca compressa erecto-patentia, superiora compressa julacea, basi rotundata supra basin coarctata, integerrima vel apice denticulata, cellulis caulinis inferioribus hyalinis in foliis ramulinis utriculo primordiali persistente; 4+ JOURNAL DE BOTANIQUE costae gemellae longiusculœ. Capsula in pedicello rubro subunciali (8-10 millim.) ovato-cylindrica, ore angustior, 3 millim. longa. Oper- culum conicura 1 millim. longum, obtusum, oblique rostratum. An- nulus e série duplici cellularum compositus. Peristomium normale Dasi fuscum, ciliis filiformibus medio hiantibus brevioribus. Perichaetii folia intima longe ovato-lanceolata, cuspidata, integerrima, externa minora, basi latiora, e medio ad apicem contracta, concava, intégra. Perigonium minutissimum foliis integerrimis. Japon : province dise, décembre 1893 (Faurie, n° 11304). 70. Entodon akitensis Besch. sp. nov. Dioicus? stramineus vel luteo-rufescens ; rami primarii biunciales ramulis 10-15 millim. longis erecto-patentibus remote pinnati, apice nudiusculi, attenuati, radicantes; innovationes fasciculatim ramosae, unciales. Folia complanata erecto-patentia, loDge ovata, concava, basi infima rotundata auriculam simulantia, supra coarctata breviora dein latiora, apice late acuminata vix denticulata, folia ramulina concava, breviora, angustiora; cellulis auriculse quadratis paucis ceteris inferio- ribus late et longe hexagonis, superioribus angustioribus ; costae ge- mellae brevissimae valde conspicuae. Perichaetium brève foliis intimis anguste lanceolatis cuspidatis integerrimis externis late ovatis mino- ribus e medio ad apicem convolutis. Capsula in pedicello 2 centim. longo purpureo laevi ovato-cylindrica, regularis vel curvula, 1 mm. 1/2 ad 2 longa, operculo conico rostratulo dimidiam capsulam arquante, annulo generis. Peristomium duplex dentibus externis brevibus inferne fuscis apice granulosis, ciliis vix brevioribus. Japon : Kakunodaté, province d'Akita, 17 novembre 1894 (Faurie, n° 149 16). Assez semblable par le feuillage et le port à YE. cladorrhi- zans d'Europe, mais en diffère notablement par les feuilles sub- auriculées à la base, par les feuilles périchétiales entières, par la capsule de moitié plus courte et par l'opercule plus allongé égalant la moitié de la capsule. Addenda. 71. Rhabdoweisia gymnostoma Besch. sp. nov. Monoica, dense condensata, 2-4 millim. elata, breviter fasciculata, ramosa ditissime fructificans. Folia inferiora minuta lanceolata, supe- riora longiora lineari-lanceolata flexuosa, sicca basi erecta apice cris- pula, omnia integerrima basi latiore pallida margine plana superne alis conniventibus involutis, costa breviter mucronata. Flores masculi P.-A. Genty. — Le Carex Ohmulleriana O.-F. Lang. 45 ut in Weisia viridula. Capsula in pedicello flavido flexuoso 4-5 mill. longo ovata, minima, badia, sicca striata, deoperculata truncata raa- crostoma omnino gymnostoma. Operculum oblique et longe rostratum. Calyptra cucullata, perlonga. Annulus nullus. Japon : Nippon nord, Kominato, 20 juin 1894 (FAURIE, n° 14030). Très semblable au R.fugax d'Europe, mais différent par les feuilles très entières et par l'absence de péristome et d'anneau capsulaire. La capsule rappelle complètement celle du Pottia minutula. 72. Dicranella subsecunda Besch. sp. nov. Cespites laxi; caules 3-4 centim. lougi, graciles, inferne fusces- centes, superne flavidi, parum ramosi. Folia secunda et subsecunda, apice flexuosa, basi lanceolata sensim in cuspidem subulatam parce dentatam protracta, cellulis inferioribus rectangulis superioribus bre- vioribus areolata, Costa angusta infra apicem evanida. Folia perichae- tialia externa basi longe obovata, semi-vaginantia, sensim in subulam sinuosam apice dentatam attenuata, intima late obovata breviora subito in acumen longiusculum protracta, tenuiter costata. Capsula in pedi- cello circiter 13 millim. longo flavescente flexuoso tortilierecta, cernua, ovata, dorso gibbosa, vix striata, 1 millim. longa, aetate nigrescens, collo regulari, orificio late aperto, operculo oblique aciculari capsulam x-quante. Peristomii dentés siccitate erecti, rubescentes, e medio in crura duo subulata papillosa fissi. Japon : Okumasan, 25 juillet 1894, avec capsules trop avan- cées (FAURIE, n° 14323). Très semblable par le port aux D. subulata et heteromalla; diffère au premier abord du premier par le pédicelle jaunâtre et du second par la capsule obovée, courte, légèrement bossuée, à peine sillonnée, et par l'orifice large non rétréci. LE CAREX OHMULLERIANA O.-F. LANG EN FRANCE Par M. P.-A. GENTY. Parmi de beaux et nombreux exemplaires de Carex bri- zoïdes L. qu'un de mes amis (1) avait bien voulu prendre la 1. M. E. David, pharmacien de ire classe et professeur de micrographie à l'Ecole de médecine de Dijon. 46 JOURNAL DE BOTANIQUE peine de récolter à mon intention dans la forêt de Longchamp (Côte-d'Or), au commencement de l'été dernier, j'ai été agréa- blement surpris, en préparant ces échantillons, d'en trouver un, malheureusement unique, dans lequel je n'hésitai pas à recon- naître à première vue, un hybride des C. brizoïdes L. et C. re- mota L. L'étude minutieuse que j'ai faite depuis de cet unique échantillon, récolté par hasard en société du C. brizoïdesL,., n'a fait que confirmer ma première supposition, et la comparaison que j'en ai pu faire dans mon herbier avec des exemplaires authentiques de l'hybride en question, provenant de Silésie, n'a pu laisser subsister aucun doute dans mon esprit sur l'identité du Carex recueilli à Longchamp avec le Carex Ohmulleriana O. F. Lang ou C. remoto-brizoïdes Kchb. f. Bien que le temps m'ait manqué pour faire des recherches complètes à cet égard, je crois néanmoins que le C. Ohmulle- riana O. F. Lang- n'a encore jamais été signalé en France, où cependant, dans certaines contrées, principalement de l'Est, les C. brizoïdes L. et reniota L., ses parents, croissent ensemble. Il m'a donc paru intéressant d'appeler l'attention des Bota- nistes français sur ce Carex peu connu, mais que des recherches plus attentives, j'en suis persuadé, feront découvrir dans les localités où les espèces qui lui donnent naissance vivent en société. Nyman {Consp.fl . Europ., p. 779), qui semble considérer le Carex Ohmulleriana plutôt comme une espèce litigieuse que comme un véritable hybride, l'indique seulement en Bavière et en Silésie, et dans le 2e supplément de son Conspectus (p. 324), dans le Grand-Duché de Bade, près de Fribourg-en Brisgau. Il n'est pas à ma connaissance qu'il ait été signalé ailleurs. Le C. Ohmulleriana a été décrit, en 1843, par O. F. Lang, dans le Flora (p. 240). On en trouvera une bonne diagnose dans l'ouvrage classique de Koch (Syii. fi. germ. et helvet., éd. 3, p. 653), qui est dans toutes les bibliothèques botaniques. Des échantillons de ce rare Carex ont été distribués en 1892, par M. A. Callier, dans le XIe fascicule (n° 2869) du Flora selecta exsiccata ; ce sont ces échantillons silésiens et d'une authenticité certaine qui m'ont servi de terme de comparaison. Ce Carex, dont l'origine hybride ne saurait selon moi être P. -A. Genty. — Le Carex Ohmulleriana O.-F. Lang. 47 mise en doute, est comme tous les hybrides à peu près intermé- diaire entre les espèces qui lui donnent naissance; toutefois, par son port, sa gracilité, par son rhizome rameux et longue- ment rampant, il se rapproche davantage du C. brizoïdes L. que du C. remota L., dont la souche est constamment cespiteuse et qui a un aspect plus robuste et un port plus strict. Comme les tiges et les feuilles de ces deux espèces ont entre elles une grande analogie, il s'en suit que leur hybride n'a nécessairement rien de caractéristique sous ce rapport. C'est donc principale- ment par son inflorescence qu'il est nettement caractérisé et révèle immédiatement son origine. On sait, d'une part, que l'inflorescence du C. brizoïdes L. se compose d'un épi terminal de 5 à 8 épillets rapprochés sub- distiques, lancéolés, étalés ou recourbés, d'un blanc jaunâtre, qui naissent à l'aisselle d'une courte bractée squamiforme, nul- lement foliacée. On sait, d'autre part, que chez le C. remota L., l'inflores- cence est représentée par un épi très allongé, formé d'épillets ovoïdes-oblongs, au nombre de 6-10, d'abord très lâchement espacés, puis rapprochés au sommet de l'inflorescence; les trois ou quatre épillets inférieurs les plus distancés naissant à l'aisselle d'une bractée foliacée d'autant plus allongée qu'elle est plus inférieure. La plus inférieure ou bractée primaire atteint même habituellement dans ce Carex un tel développement qu'elle dépasse ordinairement de beaucoup l'inflorescence et présente absolument l'aspect des feuilles proprement dites. Or, dans le C. Ohmulleriana O. F. Lang, l'inflorescence participe à la fois des deux modes que je viens de rappeler ci- dessus et offre un aspect exactement intermédiaire. Dans cet hybride, en effet, les épillets supérieurs de l'inflorescence sont rapprochés et subdistiques comme dans le C. brizoïdes L., mais les inférieurs, le plus inférieur principalement, sont très écartés, et naissent à l'aisselle d'une feuille bractéale filiforme plus ou moins allongée, mais constamment bien moins déve- loppée que dans le C. remota L. Ajoutons que dans l'hybride en question il n'y a guère que les deux épillets inférieurs de son inflorescence qui soient généralement distants et munis de brac- tées foliacées très réduites. En somme, la souche longuement drageonnante et la dispo- 48 JOURNAL DE BOTANIQUE sition subdistique des épillets supérieurs de l'inflorescence de notre hybride rappellent le C. brizoïdes L., tandis que l'écar- tement des épillets inférieurs de l'épi et les bractées foliacées qui les accompagnent rappellent le C. remota L. Quant aux utricules du C. OJiumlleriana, autant qu'il m'a été permis d'en juger d'après l'examen des échantillons incom- plètement arrivés à maturité que j'ai étudiés, ils m'ont paru se rapprocher davantage comme configuration de ceux du C. bri- zoïdes L. que de ceux du C. rejnota L. ; en effet, leur marge est bordée, presque sur tout son pourtour, d'une courte membrane à bords érodés-ciliés, qui rappelle absolument celle que l'on observe sur les utricules du C. brizoïdesh. et qui fait complète- ment défaut chez le C remota L. Toutefois l'analogie des utri- cules du C. Ohmulleriana avec ceux du C. brizoïdes n'est pas complète; dans l'hybride l'utricule est plus court et moins lon- guement atténué en bec, ce qui rappelle l'influence du C. re- mota, dont l'utricule se termine par un bec plus court que celui du C. brizoïdes L. L'unique échantillon de Cai'ex Ohmulleriana O. F. Lang, qui fait l'objet de la présente note, a été recueilli le 7 juin dernier, au bois de « Chardenois », au N.-E. de Genlis; ce bois, qui fait partie du grand massif forestier de Longchamp et de Mondragon, est à une altitude moyenne de 200 mètres et repose sur un sol argilo-siliceux. Le C. brizoïdes L. y est excessive- ment abondant dans les sous-bois et les taillis où il exclut souvent complètement toute autre végétation herbacée, sur de vastes espaces (1); le C. remota L., moins fréquent et plus dis- séminé, croît dans les mêmes parages, aux bords des fossés des chemins et dans des endroits plus humides. Ces deux Carex ne croissent donc généralement pas en société, mais vivent dans des stations différentes situées dans les mêmes parages et parfois peu éloignées l'une de l'autre. Est-ce à cette circonstance particulière qu'il convient d'attri- buer la rareté du croisement de ces deux espèces? C'est possible, mais il faut aussi tenir compte de ce fait : que, malgré les affi- 1. Cette espèce est parfois si abondante dans les bois de certaines parties de la Bresse et du Val-de-Saône, que les habitants de ces localités le fauchent pour en faire soit litière à leur bétail, soit du crin végétal, soit un maigre fourrage les années où le bon fourrage est rare. M"3 M. Goldflus. — Assise épithélialc et antipodes des Composées. 49 nités parfois si grandes qui existent entre les espèces du vaste groupe des Glumacées , ces espèces n'offrent que de très rares cas d'hybridation certaine, car on n'en a signalé jusqu'ici qu'un bien petit nombre, relativement au nombre considérable d'espèces atfines que renferme ce grand groupe. On sait com- bien sont rares les Graminées hybrides, même dans les genres où les espèces sont si difficiles à distinguer, et combien est égale- ment rare l'existence des hybrides chez les Carex, dont les espèces parfois si voisines habitent si fréquemment en société nombreuse aux bords des marécages et dans les prairies humides. De cette rareté deshybrides chez les Glumacées il est per- mis de conclure que les nombreuses espèces qui constituent ce groupe sont douées, malgré leurs affinités parfois si étroites, d'une autonomie spécifique particulière qui s'oppose au croi- sement de leurs espèces. Quoi qu'il en soit, il y a tout lieu de croire aussi que si le Carex Ohnmlleriana O. F. Lang n'a pas encore été constaté jusqu'ici dans maints endroits où les espèces qui lui donnent naissance vivent ensemble, c'est parce que, l'attention des bota- nistes n'ayant pas été attirée sur ce Carex, beaucoup ignorent son existence ou négligent de le chercher là où il peut être; je suis persuadé pour ma part que ceux qui prendront la peine de rechercher ce curieux Carex parmi ses parents ne feront pas d'infructueuses recherches. SUR LA STRUCTURE ET LES FONCTIONS DE L'ASSISE ÉPITHÉLIALE ET DES ANTIPODES CHEZ LES COMPOSÉES (Suite.) Par M119 Mathilde GOLDFLUS. (PI. I à VI.) Galatella rigida (PI. V, fig. 19). Le sac embryonnaire jeune de cette espèce, alors que les antipodes sont déjà formées, présente la forme d'un sac cylin- drique limité par des cellules épithéliales presque isodiamé- triques et à peine plus colorables que les cellules avoisinantes. So JOURNAL DE BOTANIQUE La différenciation en téguments externe et interne y est très nette. De la base de l'appareil reproducteur, comme des côtés du sac embryonnaire, partent en rayonnant faiblement des séries de cellules polygonales à noyau ordinairement allongé. Les antipodes qui forment un parenchy- me occupent un canal presque aussi large à ce moment là que le dia.mètre du sac. Elles sont alors moins riches en substances protéiques que les cellules épithéliales. Plus tard, c'est- à-dire au moment de la fécondation, les cel- lules épithéliales sont gorgées d'albumine et les antipodes sont à peine moins colorées. Elle peuvent être au nombre de 20-25 ; les terminales sont altérées plus ou moins et dépassent, formant un processus conique, le fourreau des cellules épithéliales. Ces dernières, unisériées dans la partie supé- rieure du sac, se subdivisent dans la région antipodiale supérieure et y forment un renflement très caractéristique. Les phé- nomènes de dissolution s'observent dans cette espèce comme dans les autres dont il a été question précédemment. Il semble évident que ce cylindre antipodial sert d'organe d'absorption. La disposition des cellules de la région interne du tégument, son rapport intime avec les cellules épithéliales qui se divisent à son contact, tout semble parler en faveur d'une fonction physiologique déterminée. Dracopis amplexicaulis (PI. II, fig. 9). Chez cette espèce la disposition des éléments constitutifs de l'ovule est très particulière et ne rappelle aucun type précédem- ment décrit. Ceci provient du fait que la région interne l'em- porte si fortement sur la région externe qu'au premier examen cette dernière paraît absente. Mais un examen plus attentif montre qu'elle est constituée par deux à trois couches présen- tant les mêmes caractères physiologiques que la région corres- pondante dans les autres espèces. Ce n'est que dans la région Fig. F. — Galatella rigi- da. — s. e., sac embryon- naire ; a., antipodes; o., ovule; t. »., région in- terne du tégument. M11" M. Goldflus. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 51 micropylaire qu'elle atteint un plus grand développement. Les cellules épithéliales y sont tabulaires unisériées, très régulière- ment disposées, et arrivent presque jusqu'à l'extrémité des cellules antipodiales qui sont disposées en une série linéaire de 3 à 4 cel- lules. Les unes et les autres se laissent vivement colorer, alors que dès le début elles ont préparé la digestion de l'ovule comme dans d'autres types. Les cellules qui aboutissent à la région antipodiale sont, de toutes celles de la région pig G__ Dracof£sam. interne du tégument, celles qui se maintien- piexUauiis. —Mêmes lettres que précédem- nent le plus longtemps. Elles y forment un ment; p. c, cellules cordon de cellules extrêmement allongées f^de^et uTpseï dans l'axe de l'ovule et sont reliées aux anti- do chaïaze. podes, comme aux cellules épithéliales, par des cellules de passage très petites et très nombreuses. Senecio Doria (PI. II, fig. 8). Cette espèce, intéressante par la netteté de ses caractères, confirme encore mieux nos hypothèses relatives à la fonction des différentes parties du sac. L'ovule allongé, plutôt étroit, renferme un sac embryonnaire grand, occupant la moitié de l'ovule. Le sac lui-même est allongé, étroit, cylin- drique, limité par des cellules épithéliales tabu- laires presque isodiamétriques, serrées les unes contre les autres, à gros noyaux et gorgées d'al- bumine. La couche interne du tégument est ici bien développée et se dessine nettement sous forme d'un tissu occupant surtout l'axe de l'ovule des- cendant assez profondément vers la base d'un côté et entourant le sac jusqu'au micropyle de l'autre. Les cellules de la région interne du tégument Fig. h. — Senedo sont allongées, presque dépourvues de contenu, Doria. — Mêmes .. , ,.,,... lettres que pré- tandis que les cellules épithéliales se trouvent encore en bon état. cédemment. 5, JOURNAL DE BOTANIQUE Les antipodes occupent une région allongée de l'ovule, presque aussi large que celle où se trouve l'appareil sexué. Elles sont assez nombreuses, de 8 à 9 environ, et sont disposées en série linéaire. Les supérieures sont plus grandes ; leurs noyaux sont gros, bien visibles, et se laissent vivement colorer. Les antipodes plus rapprochées de la base sont moins volumineuses, plus fortement colorables et passent successivement au cordon chalazien qui se continue lui-même dans la couche interne du tégument. Telekia speciosa (PI. II, fig. 11). Ovule allongé, cylindrique, à éléments constitutifs bien différenciés, caractérisé par la petitesse du sac embryonnaire qui n'en occupe qu'une toute petite partie. L'en- semble rappelle fortement ce que nous avons vu dans l'ovule de Vlnula Helem'um à l'état adulte. N'ayant pas de matériel plus jeune, nous sommes conduits à supposer qu'au début cette différence entre les dimensions du sac et celles de l'ovule n'a pas dû être aussi grande. La région interne du tégument forme un tissu compact qui entoure complètement le sac embryon- naire jusqu'à la région micropylaire. Les cellules de ce tissu sont allongées et disposées en séries rayon- nantes vers la partie externe du tégument ovulaire. Elles sont en voie de digestion et celle-ci est de plus en plus complète au voisinage immédiat du sac, beaucoup plus faible vers la périphérie du tissu en question, à la limite de la partie externe et interne du tégument, où l'on peut nettement voir une ligne cédemment. de démarcation. Le sac est, comme nous l'avons dit, très petit relativement à l'ovule, il est plutôt large et s'allonge en tube vers la région antipodiale. Le sac est limité par les cellules épithéliales, tabulaires, assez régulières, descendant jusqu'à la base pour se terminer dans la pseudo-chalaze ; ces cellules paraissent déjà s'altérer à ce moment. Les antipodes, au nombre de trois, occupent la portion basi- Fig. I. — Ovu- le deTV/^za speciosa. — Mêmes let- tres que pré M"e M. Goldflls. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 53 laire allongée du sac; elles sont assez grandes, allongées, à contours polyédriques ; la dernière se termine en fuseau arrondi vers la région de la pseudo-chalaze. Echinacea inter média. L'ovule renferme un sac embryonnaire relativement petit. La couche interne du tégument, très fortement développée, va jusqu'à occuper une bonne partie de l'ovule et à ne laisser à la région externe qu'un bord assez étroit de l'ovule réduit à quelques couches de cellules seulement. Dans ce bord externe les noyaux sont plus gros, les cellules plus régulières; de là, passage successif, presque insensible, vers la région in- terne du tégument à cellules plus grandes, à noyaux relativement plus petits, à contours moins bien délimités. Cette région est celle qui est destinée à être digérée. En effet, on peut voir facilement cette digestion se faire dans le voisinage du sac embryonnaire, surtout Fig. j. _ Echinacea vers la région des antipodes. Le sac est petit, intermedta. ovale, s'allonge en un tube, presque un bec, où se trouvent les antipodes. Tout autour les cellules épithéliales tabulaires, moins serrées les unes contre les autres que dans beaucoup des espèces pré- cédentes, ont un contenu dense coloré. Elles ne sont pas tout à fait régulières et ont une tendance à s'allonger radiale- ment et à se disposer en éventail, moins bien nettement cepen- dant que ce n'était le cas pour le Serratula. Elles sont plus petites vers le sommet du sac et vers la base où elles passent à la pseudo-chalaze; elles sont plus grandes dans la portion plus élargie du sac, mais ne se divisent pas cependant et res- tent unisériées tout le long du sac. Les antipodes, en petit nombre, occupent la base du sac embryonnaire allongée en bec. Elles sont polygonales; l'infé- rieure s'arrondit au contact des cellules plus internes, c'est-à-dire de la pseudo-chalaze qui établit ici, comme ailleurs, la communi- cation entre le sac et les téguments. Antipodes à ce moment 54 JOURNAL DE BOTANIQUE encore relativement fraîches, bien colorables, remplies d'albu- mine, tandis que tout autour le tégument commence à s'altérer et que ses cellules se vident. Fseudo-chalaze à cellules bien caractérisées au contact im- médiat de la région antipodiale ; elle y forme un cordon con- ducteur qui rayonne vers les cellules du tégument. Cineraria maritima (PL III, fig. 14). Ovule allongé, cylindrique, renfermant un sac embryonnaire relativement grand, allongé lui aussi et plus large dans la par- tie renfermant les organes sexués, se rétrécis- sant un peu vers la région antipodiale, pour y former le tube allongé qu'on rencontre si sou- vent dans cette famille. La portion interne du tégument est dévelop- pée puissamment au détriment de la région ex- terne qui elle-même se limite à quelques couches de cellules seulement, se dessinant en un bord un peu plus dense comme contenu, et à noyaux Fig< k.— aneraria plus visibles. Il n'y a pas de passage brusque : maritima. ^es deux parties du tégument passent insensible- ment l'une dans l'autre sans qu'on puisse dessiner une limite un peu nette. Le tissu épithélial est unisérié presque sur toute son éten- due ; quelquefois seulement il y a division peu régulière, oblique. Le contenu de ses cellules parait dense; les noyaux frais et intacts se colorent bien de même et ne sont pas encore altérés du tout. Les antipodes occupent le tube dont nous avons fait men- tion ; elles sont nombreuses ; on en trouve de 10-12 superposées, polygonales ou arrondies, sans forme bien déterminée, et se continuant dans la pseudo-chalaze qui les met en communication avec la région interne du tégument. Les antipodes se trouvent encore en bon état et l'altération, c'est-à-dire la digestion, paraît se faire plutôt tardivement dans cette espèce ; même la région interne du tégument n'est pas encore altérée et ce n'est qu'au contact immédiat de la pseudo- chalaze que la digestion commence à s'ébaucher. La pseudo-chalaze forme dans ce Cineraria, comme nous M ' M. Goldflus. — Assise épithéliale et antipodes des Composées. 55 l'avons observé bien des fois déjà pour d'autres espèces, un cordon cellulaire qui s'étend depuis la région antipodiale, où il pénètre déjà, jusqu'aux couches du tégument dans lesquelles elle passe successivement. Scorzonera alpina (PI. V, fig. 20 et 21). L'ovule est de grandeur moyenne et contient un sac em- bryonnaire qui en occupe le 1/4 ou le 1/5 en longueur. Le sac embryonnaire se trouve enfermé dans le tégument très nettement différencié et où l'on peut très bien distinguer les différentes parties, tant le passage entre elles se fait brusque- ment. On voit surtout se dessiner la partie interne du tégument, laquelle, dans notre préparation (co- lorée à l'aniline -safranine), est séparée par une ligne rose de la partie externe du tégument ovulaire. Au premier coup d'œil on pourrait presque dire qu'on a affaire à deux tissus d'origine dif- férente. „ ,. . , , . . , , Fig. L. — Scor- Cette portion interne occupe la moitié de %0neraaipina. l'ovule et commence vers le micropyle, un peu Mêmes lettres A J L que preceuem- au-dessus de la région épithéliale, et se continue ment- avec une parfaite régularité vers la base où sa ligne de démar- cation court parallèlement à celle de l'épiderme ovulaire. Ce tissu est plus hyalin que l'externe, beaucoup moins dense, et ses cellules sont plus grandes, à parois plus minces et à noyaux moins visibles. Cette région paraît se trouver dans un état de digestion qui est mieux marquée à mesure qu'on s'approche de la base du sac. Les cellules épithéliales présentent une couche unisériée qui se continue jusqu'à la base du sac allongé en tube dans la région antipodiale. Elles paraissent jouer un rôle très actif dans la digestion de la couche interne du tégument, laquelle est presque entière- ment mangée déjà vers le micropyle, où il n'y a plus une cellule nettement distincte, et où on ne voit que des débris d'anciennes parois qui s'appuient en cordon rose contre la partie externe du tégument. 56 JOURNAL DE BOTANIQUE La couche épithéliale elle-même paraît tardivement subir une altération. Scorzonera hispanica. Beaucoup d'analogie avec l'espèce alpine; même différen- ciation des tissus. Les parties du tégument sont nettement dif- férenciées, ainsi que la couche épithéliale et la pseudo-chalaze. Nombre d'antipodes oscillant entre 4 et 7 ; la disposition rap- pelle celle de l'espèce décrite précédemment. Tous les caractères se répètent, sauf peut-être que la diges- tion y est moins rapide et que les différentes parties de l'ovule sont ici moins altérées pendant la même phase de dévelop- pement. Gaillardia bicolor (PL II, fig. 7). L'ovule est relativement petit, élargi à sa base, et le sac embryonnaire qu'il contient relativement grand, allongé et cylindrique ; il descend presque jus- qu'à la base de l'ovule, dont il occupe les 5/6 en longueur. La région interne du tégument se différencie en une zone de cellules al- longées à parois minces, moins riches en protoplasma que celles de la partie externe et à noyaux relativement moins gros. Cette couche s'étend depuis la base du sac jusqu'à son sommet un peu au-dessus de l'épithélium qui tou- che le micropyle, ainsi que la couche en question. La couche externe du tégument passe insensiblement dans l'interne; ses cellules sont plus ré- gulières, plus petites, plus serrées. Le sac em 1 yonnaire est, comme nous l'avons dit, relative- ment très grand; il est allongé et se rétrécit un peu dans la région antipodiale. Les cellules épithéliales sont assez grandes, tabulaires, ser- rées les unes contre les autres, unisériées et presque isodiamé- triques. Les trois antipodes occupent un long tube qui constitue la Fig. M. — Gaillardia bicolor. — Mêmes lettre» que précédem- ment. M118 M. Goldflus. — Assise épitkéliale et antipodes des Composées. 57 moitié, sinon plus, du sac embryonnaire. L'inférieure est plutôt courte; sa base est effilée; elle pénètre dans le tissu sous-jacent du cordon pseudo-chalazien; la moyenne est très longue et mince et s'appuie contre la première plus courte, plus large, arrondie vers son sommet, à noyau plus net, plus visible que chez les précédentes. Ces antipodes sont encore à ce moment bien vivantes, bien colorables, à contenu dense, et se distinguent nettement des cellules qui se trouvent au-dessous et qui sont celles de la pseu- do-chalaze. La pseudo-chalaze se présente comme un cordon axial à la base du sac, à cellules bien conservées, à noyaux denses et bien colorables. Gacalia hastata (PL II, fig. 10). Dans le Cacalia hastata les cellules épithéliales tabulaires, subquadrangulaires, dépassent, dans la région basilaire amincie du sac, même le cylindre formé par les an- tipodes et vont s'insérer contre un large cordon de cellules axiales allongées. Le nombre des antipodes est ordinaire- ment de trois; l'inférieure, qui est souvent mieux développée que les autres, s'allonge en un tube et remplit le fourreau formé par les cellules épithéliales. La région interne du tégument n'occupe sur les côtés du sac embryonnaire qu'une épaisseur relativement faible. Il est inté- ressant de constater qu'au début ces cellules sont aussi riches en contenu que les cellules épithéliales elles-mêmes, et que leur désor- ganisation ne commence guère qu'après la Fig. n. — Cacaiia hastata. c. j . — e., cellules épithélia- ieCOndatlOn. les; mèmes lettres que Lorsque l'albumen est déjà formé, les précédemment. cellules antipodes sont encore en pleine activité, à contenu extrêmement dense, plus même que celui des cellules épithé- liales. La gélification s'étend dans cette espèce sur la presque totalité de l'ovule et la désorganisation de la partie supérieure de la région interne est plus tardive. 58 JOURNAL DE BOTANIQUE Il semble au premier abord que ce manteau de cellules sus- épithéliales participe à la fonction digestive dévolue dans la plupart des espèces aux seules cellules épithéliales et antipodes. Aster Novas Anglise (PI. IV, fig. 17). Comme dans l'espèce précédente, la zone interne du tégu- ment n'occupe qu'une faible étendue sur les côtés des cel- lules épithéliales qui sont tabulaires et corres- pondent aux dessins déjà donnés par M. Chamber- lain. Un cordon de cellules allongées termine la région antipodiale qui reste ordinairement très étroite. M. Chamberlain a décrit exactement la forme du sac embryonnaire qui est subcylindrique, seu- lement un peu renflé dans sa partie moyenne. Il a décrit en outre une multiplication des cellules iw Angiix. antipodes, jusqu'à produire treize cellules, dont —Mêmes lettres la terminale se renflerait, serait plus dense comme que precedetn - x ment. protoplasma, et correspondrait plus ou moins à une nouvelle oosphère. Il prétend que cette cellule termi- nale antipodiale est sans membrane. Nous n'avons pas pu découvrir dans nos préparations des stades semblables à ceux décrits par M. Chamberlain; l'appa- rence générale est la même, mais le nombre des cellules anti- podes dépasse rarement trois. Si da terminale peut s'élargir, comme le déclare M. Chamberlain, cela ne saurait être en au- cune manière une preuve en faveur de sa théorie. Tout d'abord on est en droit de se demander quelle partie de cette cellule cet auteur considère comme homologue de l'oosphère. Est-ce l'un des noyaux, avec le protoplasma en- tourant, ou la cellule tout entière ? Il est évident que cette der- nière ne saurait être homologue d'une macrospore; elle ne peut être en conséquence qu'une cellule prothallienne. D'autre part, l'auteur n'a pas mis en évidence un véritable appareil sexué ; il n'y a pas vu se former d'embryon adventif, comme cela a été observé par M. Tretiakoff chez lesrAllzuml D'autre part encore^ la polyembryonie n'a jamais été citée chez les Composées. Cela aurait dû suffire pour rendre l'auteur E. Roze. — Florule française de Charles de l'Escluse. 59 plus prudent et, après réflexion, il serait tout naturellement ar- rivé à cette conclusion que les modifications observées par lui dans les cellules antipodiales ne sauraient être expliquées que comme l'indice d'une fonction dans l'absorption des matières nutritives; mais l'auteur, comme la plupart des botanistes mo- dernes, est dominé par des considérations de philogénie qui, certes, présentent un grand intérêt, mais ne suffisent pas à ex- pliquer le rôle et la fonction des antipodes. Une étude plus attentive de l'ovule tout entier aurait cer- tainement conduit M. Chamberlain à la théorie que nous défen- dons. Il aurait vu la dissolution des cellules de la région interne du tégument commencer par la région voisine des antipodes, et cette relation entre ces cellules digestives, riches en substances élaborées, et les tissus digérés eut été suffisante pour le mettre en garde contre la théorie d'une seconde oosphère dans la ré- gion des antipodes. (A sziïvre.) FLORULE FRANÇAISE DE CHARLES DE L'ESCLUSE ou Liste des plantes observées en France par ce célèbre botaniste et signalées par lui dans sou Rariorum plantarum Historia {1601). par M. E. ROZE. Caprifoliacées. * Lonicera Periclymenum L. et Lonicera Caprifolium L. [Periclymenum ^ p. 57). — On connaît deux espèces du Periclymenum vulgare, et l'un et l'autre grimpent en s'enroulant le plus souvent autour des arbrisseaux voisins. Or, celle qui croît dans les régions septentrionales développe à l'extrémité des rameaux de nombreuses fleurs odorantes et un fruit rouge réduit à un seul capitule; l'autre qui se trouve dans des régions plus chaudes, comme l'Italie, l'Espagne, le Narbonnais,a des feuilles plus larges et deux ou trois sortes de godets entourant l'extrémité des rameaux, dans chacun desquels se trouvent le plus souvent six fleurs, plus précoces, mais moins odorantes que celles de la première espèce ; des baies presque écarlates succèdent aux fleurs. Ces deux espèces sont très communément cultivées dans les jardins de la Belgique et de l'Allemagne, où l'on s'en sert pour couvrir quelquefois les berceaux. Ni l'une ni l'autre espèce ne croît spontanément, que je sache; dans tous les cas, je ne l'ai pas observé. Lonicera nigra L. {Periclymenum rectum II, p. 58). — J'ai trouvé un arbrisseau de cette espèce dans les montagnes des Pyrénées; et deux ou trois autres chez les Allobroses. 6o JOURNAL DE BOTANIQUE Lonicera alpigena L. [Periclymenum rectum IV, p. 59). — Cette espèce est fréquente dans les montagnes des Pyrénées et chez les Allobroges. Rubiacées. Crucianella maritima L. {Rubia marina, p. clxxvi). — Cette plante croît fréquemment sur le rivage de la mer Méditerranée qui baigne l'Espagne et le Narbonnais. Je l'avais vue plus souvent aussi auparavant sur le bord de l'Étang qui est près de Pérols et qui s'étend jusqu'à la montagne de Cette : elle fleurissait au commencement de l'été. Les botanistes de Montpellier l'appelaient Rubia marina, parce qu'elle a quelque ressemblance avec le Rubia légitima. Mais je n'ai rien appris relativement à ses propriétés. Synanthérées. Doronicum plantagineum L. {Doronicum angustifolium, p. xvi). — Cette espèce a les feuilles longues, rappelant en quelque façon celles du Plantago. Elle m'a été donnée par un certain jardinier parisien, qui assurait l'avoir rapportée d'une localité voisine de Bor- deaux. En revenant de Paris, je l'ai remise à Pierre Coldeberg, très docte Pharmacien, qui l'a cultivée dans son jardin à Burgenhout, bourg voisin d'Anvers. Doronicum Pardalianches L. {Doronicum latifolium, p. xvi). — Je me rappelle avoir recueilli, en 1554, cette plante, telle que celle qui est cultivée dans les jardins en Belgique, croissant spontanément sur les rochers, des Alpes des Allobroges, au-dessus du lac Léman, lorsque du Narbonnais je retournais par la Suisse dans ma patrie. * Artemisia campestris L. {Artemisia tenuifolia III, p. 340). — Cette plante se rencontre dans les lieux arides et incultes de toute l'Espagne, du Portugal et de la France. Les botanistes de Montpellier avaient l'habitude de l'appeler Artemisia tenuifolia. Anacyclus radiatus Lois. {Buphtalmum narbonense, p. 3,32). — Je me souviens d'avoir observé et recueilli cette plante près de cette ville qui est appelée vulgairement Aigues-mortes, et par certains Fossa Mariana. (Est-ce plus exact? Je ne sais.) * Diotis candidissima Desf. {Gnaphalium legitimum, p. 329). — Lorsque je résidais à Montpellier, cette plante se trouvait sur tout ce rivage de la mer, séparé du continent par des étangs, qui s'étend depuis la ville, appelée vulgairement Aiguës-Mortes, jusqu'à Cette. C'est là que j'en ai fait moi-même un dessin et que j'en ai recueilli un échantillon que j'ai desséché avec la plupart des autres belles plantes que j'ai rapportées à mes amis en Belgique. J'ai communiqué ce dessin même à Dodoens, lorsque, il y a quarante ans, je traduisais en langue E. Roze. — Florule française de Charles de l'Esc/use. 61 française ses Commentaires sur les plantes, qu'il avait rédigés en Fla- mand (1) \Cruydtboeck de Dodoens]. Ce dessin fut reproduit dans une seconde édition en Flamand (qui est plus correcte et plus complète que la première), puis dans les Pemptades. J'ai été conduit à l'insérer également ici, pour qu'il soit plus facile de saisir la différence qui existe avec les descriptions précédentes. Santolina Chamaecyparissus L. (Abrolonum femina III, p. 341). — J'ai observé cette espèce en l'année 1552, en revenant avec Guil- laume Rondelet de Carcassonne à Montpellier, entre Narbonne et une petite ville nommée Saint-Nazaire (vers laquelle s'était détourné de la route Rondelet, appelé par un certain gentilhomme). La plante se trouvait sur le penchant de petites collines, où nous passions, le long du second bras du fleuve de l'Aude. * Achillea tomentosa L. (Stratwles millefolia luteo flore, p. 330). — Cette plante croît dans le Royaume de Murcie, où je n'ai pu en observer les fleurs, parce que j'y voyageais au mois de Mars. Mais j'avais recueilli cette même plante, plusieurs années auparavant, dans un lieu élevé, sur un sol pierreux et stérile, au bord d'un petit bois taillis. C'était au moins de Juin, et d'Avignon je me rendais à Nîmes, pour retourner à Montpellier. Comme les pieds de cette plante perdaient déjà leurs fleurs, je puis estimer que la fleuraison doit s'effectuer en Mai. Asteriscus spinosus Gr. et God. (Aster I, p. xn). — Je me rappelle avoir jadis récolté fréquemment cette espèce, dans la région de Montpellier, lorsque je vivais dans cette ville. Elle se trouvait près de la Porte Saint-Gilles, non loin du couvent des Augustins, et dans d'autres lieux de Montpellier. A l'époque où j'y résidais, les bota- nistes l'appelaient Oculus Christi. * Cupularia graveolens Gr. et God. [Conyza minor, p. xx). — Je me souviens d'avoir souvent recueilli cette plante dans le Narbon- nais, au delà de cette forêt, le long de laquelle se trouve la route qui conduit de Montpellier à Pérols, bourg situé près des étangs, lorsque j'allais faire une herborisation maritime. Cupularia viscosa Gr. et God. {Conyza major, p. xix). — Cette espèce est très commune au-dessus de Lisbonne, ainsi que dans le Narbonnais, au bord des chemins et le long des vignes. * Helichrysum Stsechas DC. (Chrysocome I vulgaris, p. 326). — Je me rappelle avoir vu cette plante à Montpellier. * Carthamus tinctorius L. (Cm'cus, p. cli). — Ce Cnicus et 1 . Clusius parle ici de V Histoire des plantes par Rembert Dodoens, traduite de bas Alemand en François, par Charles de l'Escluse. Anvers, de l'Impri- merie de Jean Loë, 1557. 62 JOURNAL DE BOTANIQUE l'usage qu'on en fait sont assez généralement connus. En effet, nombre d'auteurs ont fait connaître son histoire et en ont publié la figure. Nous ne le citons ici que parce que nous voulons décrire une autre espèce de Cnicus, que nous avons observée en Espagne et avec laquelle la figure de celle-ci pourra être comparée. En France, on l'appelle Safran bastard, Graine de Perroqicet, de ce qu'on a l'habitude de nourrir les Perroquets avec sa semence. Carduus tuberosus L.? [Nardus montana mompelliana, p. cl). — J'ai le souvenir d'avoir jadis recueilli cette espèce dans des prés voisins de la ville de Montpellier. Alors plusieurs botanistes, qui croyaient être profondément versés dans la connaissance des plantes, voulaient nous faire croire que c'était le Nardus montana. Notre Lobel le désignait plus tard sous le nom de Carduus bulbosus Monspellen- siîim. Scolymus maculatus L. (Scolymus Theophrasti narbonensis, p. cliii). — Cette plante est très commune autour de Salamanque. Je me souviens de l'avoir vue aussi aux environs de Montpellier, mais alors beaucoup plus vigoureuse, à rameaux plus longs, à fleurs toute- fois moins nombreuses, et avec des feuilles qui paraissaient maculées de taches de lait. Ericinées. * Arbutus Unedo L. (Arbutus, p. 47). — Je l'ai observé croissant spontanément dans le Narbonnais. Les Français le désignent sous le nom d'Arbousier, et ses fruits sous celui d'Arbouses. Erica multiflora L. (Erica Coris folio II, p. 42). — Cette espèce n'est pas très différente de Y Erica Coris folio I [Erica arborea L."]; elle est commune dans le Narbonnais, avec des feuilles un peu plus longues et plus abondantes, des fleurs pourprées plus petites et très condensées à l'extrémité des rameaux. Matthiole paraît en avoir donné la figure. Erica cinerea L. {Erica Coris folio VI, p. 43). — Je l'ai vue en fleur au mois de Septembre, au-dessus de Paris. Les Français l'ap-» pellent Bruyère. Erica scoparia L. (Erica Coris folia IV, p. 42). — Cette plante est extrêmement commune dans toute l'Espagne, le Portugal et l'Aqui- taine. En effet, dans ces spacieuses solitudes et ces lieux incultes, qui se trouvent entre Bordeaux et Bayonne, et qui sont appelés Landes de Bordeaux, on n'aperçoit presque pas d'autre Bruyère. On la connaît aussi dans le Narbonnais, où elle est estimée très propre à faire des balais. Elle fleurit au premier printemps et à la fin de l'hiver. Je me rappelle, pendant que je vivais à Montpellier, que le célèbre Guil- laume Rondelet, alors Professeur royal, préconisait l'huile faite avec E. Koze. — Florale française de Charles de l'Escluse. 63 les fleurs de YErica pour faire disparaître les horribles herpès invé- térés qui couvraient déjà toute la figure. Pyrolacées. Pyrola secunda L. (Pyrola II tenerior, p. cxvn). — Je me souviens de l'avoir jadis récolté sur les montagnes des Allobroges, près de Lausanne et du lac Léman. Primulacées. * Coris monspeliensis L. (Corïs quorundain, p. clxxiv). — Il fleurit au mois de Mai, et parfois même en Mars, dans certains lieux secs autour de Salamanque et de Montpellier, ainsi que dans des loca- lités maritimes du Narbonnais. Les botanistes de Montpellier l'appe- laient de mon temps Corïs; ils croyaient que c'était la plante que les Grecs nommaient Coris kai hyper icon, à la description de laquelle elle parait certes répondre par beaucoup de caractères. Oléacées. * Olea europaea L. (Olea saliva, p. 25). — Les Oliviers du Por- tugal produisent de petites olives, mais on en tire beaucoup d'huile qui est très estimée. Il en est de même pour un certain nombre d'Oli- viers du Narbonnais : on obtient, des Oliviers qui donnent un fruit plus petit, plus d'huile que de ceux sur lesquels on récolte de grosses olives, et celte huile même est de beaucoup préférée. En Espagne et dans le Narbonnais, on fait le plus souvent confire les olives avant leur maturité : quelquefois cependant on se sert pour cela d'olives mûres et noires, notamment en Portugal. Dans le Royaume de Gre- nade, la récolte des olives se fait premièrement en Février; mais, dans beaucoup d'endroits en Espagne, comme dans le Narbonnais, elle se fait en Décembre. Les habitants de ces derniers pays abattent les olives avec des perches, mais les autres le font très rarement : ils les cueillent à la main, en montant sur des échelles, pour ne pas compro- mettre, en brisant les jeunes branches, la récolte de l'année suivante. En effet, les Oliviers souffrent beaucoup de la cassure des rameaux, et cela produit une perte dans les récoltes. En France, on désigne Y Olea sous le nom d'Olivier, et le fruit sous celui d'Olive. Olea europaea L. var. (3. \Oleaster\ (Silvestris Olea, p. 26). — En France, on l'appelle Olivier sauvage. Phillyrea angustifolia L. (Phïllyrea IV, p. 51). — Cette espèce se trouve fréquemment au milieu des haies, dans la région de Mont- pellier. De mon temps, les botanistes de l'Académie de Montpellier la désignaient sous le nom, parfois d'Oleasfrum, d'autres fois aussi d'Halimiis. 64 JOURNAL DE BOTANIQUE Phillyrea média L. {Phillyrea III, p. 51). — J'ai vu un seul pied de cette espèce dans le Narbonnais, en me rendant au bourg de Pérols, voisin des étangs, à deux milles de Montpellier. Si j'ai bonne souvenance, on lui donnait le nom d'Alader. Apocynacées. * Vinca minor L. {Clematis Daphnoidis, p. 121). — Cette espèce est très commune, d'ordinaire à fleur bleue, mais dont la couleur varie, étant tantôt blanche, tantôt rose, comme celle que je me souviens d'avoir observée, croissant spontanément dans des buissons d'épine, chez les Allobroges, en particulier autour de Lausanne, et présentant parfois des fleurs de deux nuances différentes. * Vinca major L. {Clematis Daphnoidis latifolia, p. 121). — Elle a des feuilles plus larges que la précédente, des rejetons plus vigoureux, et des fleurs plus grandes de couleur bleue. Cette espèce croît spontanément dans de nombreuses localités, tant de l'Espagne que du Narbonnais : on la voit surtout en grande abondance autour de Montpellier. Asclépiadées. * Cynanchum monspeliacum L. {Apocynum IV latifolium, p. 125). — J'ai observé cette espèce dans des lieux herbeux, marins, du Narbonnais, surtout sur ce rivage qui se trouve entre les étangs et la mer Méditerranée. A Montpellier, on la désignait sous le nom de Scatmnonée, et cependant elle diffère beaucoup du Scammonea légi- tima. Gentianacées. * Ghlora perfoliata L. {Cenlaurium parvum flavo Jlore, p. clxxx). — Je l'ai jadis observé dans la région de Montpellier. Gentiana acaulis L. {Gentiana v. Gentianella ?najor verna, p. 314). — J'ai observé, pour la première fois, cette espèce chez les Basques, sur les Pyrénées, dans les défilés de ces anfractuosités de montagnes, qu'on appelle vulgairement en espagnol Port de Saint- Adrien. Elle fleurissait au commencement de Mai. Convolvulacées . Convolvulus Cantabrica {Canlabrica quorundam, p. xlix). — Cette plante est commune dans beaucoup de localités de l'Espagne et du Portugal. Je l'avais observée auparavant dans le Narbonnais. * Cuscuta Epithymum L. {discuta, p. 357). — Je me rappelle avoir récolté cette Cuscute, tant en Espagne que dans le Narbonnais. Cette très délicate petite plante développe une abondance de filaments rouges qui s'entortillent autour des pieds du Thym. E. Roze. — Florule française de Charles de l'Escluse. 65 BORRAGINEES. * Onosma echioides L. {Anchusa exalbido flore, p. clxv). — ■ J'ai le souvenir d'avoir observe fréquemment cette plante clans le Narbonnais. Mais comme d'autres auteurs l'ont décrite et figurée, je m'abstiens d'en parler à mes Lecteurs. Pulmonaria angustifolia L. [Pulmonaria Gallorum Hieraciï facie, p. clxx). — Lorsque je résidais à Paris, une certaine espèce d'Hieracium m'était indiquée comme devant être un Pulmonaria, parce qu'elle avait des feuilles maculées de taches blanches. Elle se trouvait dans le Parc de Madrid, à l'entrée du Bois, où l'on suit la route vers la ville. Notre Lobel en a publié une figure, sous le nom de Pulmonaria Gallorum Hieracii facie ; mais le dessinateur a oublié de faire ressortir les taches qui sont sur les feuilles. SOLANÉES. Hyoscyamus niger L. [Hyoscyamus niger vulgaris, p. lxxxiii). Les Français l'appellent Hanebane ; mais les habitants de l'Anjou et du Poitou, dans le langage du pays, le désignent sous le nom d'Herbe aux lignes, voulant dire par là que cette herbe est bonne contre la démangeaison. Les paysans de ces Provinces ont, en effet, l'habitude de recueillir cette plante à sa maturité et chargée de graines : ils la suspendent dans leurs cheminées, puis l'hiver, lorsqu'ils ont les mains tuméfiées par le froid, ils en projettent sur des charbons et exposent leurs mains à la fumée qui s'en dégage. Or, non seulement cette vapeur fait disparaître la tuméfaction des mains, mais en même temps la démangeaison désagréable qui résultait de leur contraction par le froid. Je tiens cela de Joseph Scaliger, fils du célèbre Jules Scaliger. SCROPHULARIACÉES . Veronica Chamaedrys L. [Chamœdrys silveslris, p. 352). — Cette espèce vulgaire se montre çà et là, en France, dans les lieux herbeux. * Pedicularis sylvatica L. {Alectorolophos II, p. ccx). — Je me souviens d'avoir observé cette espèce dans des prés très humides de la Flandre, ainsi que dans des prairies voisines du village de Gen- tilly, non loin de Paris. * Melampyrum arvense L. {Parielaria silveslris III, p. xlv). L'espèce dont je veux parler paraît devoir se rapporter à ce genre de plantes qui croissent au milieu des moissons, dans presque toutes les Provinces. Quel nom lui donner? J'avoue que je l'ignore. Il y en a qui l'appellent Triticum vaccinum et Melampyrum. Mes compatriotes de l'Artois, à cause de la couleur de l'extrémité de la tige, la connaissent 66 JOURNAL DE BOTANIQUE sous le nom de Rouge herbe. Dans la partie de la Flandre occidentale où cette plante croît très abondamment dans les moissons (par la négligence de la plupart des paysans qui ne l'arrachent pas en temps utile), sa semence a l'effet d'altérer le pain et de le rendre plus noir : en outre, ceux qui mangent de ce pain éprouvent le plus souvent des douleurs de tète, absolument comme s'ils avaient absorbé de l'Ivraie. Orobanchées. Phelipsea Muteli Reut. [Orobanche II, p. 271). — Lorsque je vivais à Montpellier, je me rappelle avoir récolté cette espèce, qui a une fleur bleuâtre et qui se trouve, dans les moissons, adhérant aux racines des jeunes pieds du Cardans vulgaris [Carlina vulgaris L.]. Orobanche Rapum Thuill. [Orobanche I, p. 271). — Cette très grande espèce se trouve çà et là dans toutes les forêts de l'Europe, si je ne me trompe : je ne suis allé certainement nulle part sans la ren- contrer. Labiées. * Lavandula Stsechas L. (Slœchas vulgatior, p. 344). — Elle croît dans beaucoup de localités, en Espagne, en Portugal et dans le Narbonnais. Elle fleurit là en Avril et Mai, quelquefois aussi en Automne. * Thymus vulgaris L. [Thymum legitimum, p. 357). — Cette plante se trouve dans des champs pierreux de la Province narbonnaise. Sur les bords de la Méditerranée, elle croît spontanément dans un sol maigre et rocailleux. Sa fleur est tantôt blanchâtre, tantôt pourprée, comme dans le Narbonnais et l'Aquitaine. Stachys annua L. [Sideritis vulgaris, p. xxxix). — Cette espèce se trouve çà et là, en France, en Allemagne, en Hongrie et en Au- triche, sur les bords des champs les plus secs et le long des bois taillis. Les Herboristes, en France et en Allemagne, l'appellent Te- trahil et Herba judaica. * Phlomis Lychnitis L. (Phlomis Lychnitis, p. xxvii). — J'ai observé cette plante dans le Narbonnais. Les botanistes de Montpel- lier, lorsque je vivais dans cette ville, l'appelaient Verbascum sil- vestre. * Melittis Melissophyllum L. {Lamium pannonicum I albo flore, p. xxxvn). — Je me souviens que, chez les Allobroges, à Lau- sanne, je n'ai vu que les pieds de cette espèce qui portaient une fleur blanche. C'était en l'année 1554, lorsque je retournais du Narbonnais dans ma patrie, en passant par la Suisse. Brunella alba Pall. (Prunella II non vulgaris albo Jlore, E. Koze. — Floride française de Charles de l'Escluse. 67 p. xliv). — Je me souviens de l'avoir jadis récoltée dans la région de Montpellier, près du monastère appelé Egremont [Grammont], sur le bord de la forêt exposé au nord. * Ajuga Iva Schreb. (Antkyllis cillera, p. clxxxvi). — Je me Rappelle avoir souvent récolté cette plante dans le Narbonnais, lorsque j'y résidais. De mon temps, les botanistes de Montpellier l'appelaient Iva moschata. Teucrium Polium L. var. (J. [Polium montanum I albo flore, p. 561). — Cette espèce croît dans le Narbonnais, sur les bords de la mer. Plant aginées. PlantagO albicans L. var. S. [Holosteum salmanticense minus, p. cxi). — Je me souviens d'avoir jadis observé cette espèce, aux environs de Montpellier, dans des lieux arides et incultes. A Sala- manque, cette plante était appelée Holosteum : on la désignait aussi sous ce nom à Montpellier. Il m'a plutôt paru qu'il s'agissait d'un Plantago angustifolia, car elle ne répond nullement à la description de Y Holosteum. Plomb aginées. * Plumbago europsea L. [Plumbago quorundam, p. cxxiv). — Cette plante croît dans des localités très chaudes de l'Espagne et du Portugal. Je l'ai observée dans divers endroits du Narbonnais et de la Provence. De mon temps, à Montpellier, on l'appelait Dentilaria, parce qu'on croyait qu'elle pouvait guérir le mal de dents, même en la gardant dans la main. Armeria plantaginea Willd. {Armerius montanus tenuifolius major, p. 287). — Je me rappelle avoir récolté cette plante dans ce Parc royal, appelé vulgairement Forêt de Madrid, à deux milles de la ville de Paris. Salsolacées. * Obione portulacoides Moq. {Halimus II, p. 54). — Je me rappelle avoir vu et récolté cette espèce sur les chaussées de cette île, produite par les deux bras du Rhône, entre Saint-Gilles et Arles, lorsque de Montpellier je me rendais à Arles et de là à Marseille. Daphnoïdées. * Daphne Gnidium L. (Thymelœa, p. 87). — Cette plante croit dans toute l'Espagne et dans la plupart des lieux rocailleux du Nar- bonnais. 68 journal de botanique Santalacées. Thesium humifusum DC. {Anônymos Lini folio, p. 324). — J'ai le souvenir d'avoir recueilli cette plante dans la forêt de Madrid, à deux milles de la ville de Paris, avec le Linum silvestre et YHyacin- thus autumnalis minor. * Osyris alba L. (Osyris Plinii forte, p. 91). — Je me rappelle avoir jadis observé cette plante aux environs de Montpellier, en allant vers Pérols, bourg situé près des étangs, et ensuite dans le bois d'Egremont [Grammont], près du couvent, localité dans laquelle se trouvent beaucoup de belles plantes. Dans le temps que je résidais à Montpellier, les botanistes la considéraient comme étant Y Osyris. Mais dans les années suivantes, ils aimèrent mieux l'appeler Casia, qui est le nom qu'on lui donne en Espagne. Eléagnées. Elaeagnus angustifolia L. (Zisiphus alba, p. 29). — On la cul- tive dans presque tous les jardins, non seulement de l'Espagne, mais de la France et de l'Allemagne. Les Français, d'après Bellon, l'ap- pellent fujubier bla?ic et Olivastre. Cytinées. * Cytinus Hypocistis L. (Hypocistis, pp. 6S et 79). — J'ai trouvé adhérent aux racines du Ledon V \Cistus monspeliensis L.], cette espèce de Cynomorium, appelée Hypocistis, semblable à celle qui croît sur les racines d'autres espèces de Cistus, compacte, d'une couleur pâle, marquée cependant de certaines lignes pourpres et tant soit peu verdâtres; elle présente ensuite à sa partie supérieure ses calices, et toute la plante est remplie d'un suc épais et glutineux. Sur les racines du Cistus mas I [Cistus albidus L.], qui forment des touffes épaisses et serrées, croît en abondance au premier prin- temps, lorsque ce Cistus se pare déjà de ses fleurs, Y Hypocistis, la plus élégante de toutes les plantes que j'aie jamais vues. Ainsi, lors- qu'elle commence à sortir de terre, on dirait qu'il s'agit d'une étoffe de soie pourpre ou écarlate, puis à mesure qu'elle s'élève peu à peu et se développe, sa couleur si vive s'adoucit de plus en plus, et elle ouvre ses calices blancs, gonflés et pleins d'un suc visqueux. Ce suc est recueilli avec soin par les pharmaciens et conservé pour l'usage. (A suivre, ,) Le Gérant : Louis Morot. I .a 13. — J.Merscu, niip., *j", Av. deChàUJon. i3" ANNEE. N" 3. MARS i8yy. IWWIMIIWWIWWMWWWWMWMMWWMW ».«.«-»«»»j»»»»»»»*»»»»»»»»»^ ' ■■■■■■*■■■■■■■» — -.-----J.- ^* ^~i*i^*i^^v>^r^n.i-u-u-trLri/x^rwvvv\.rtj-ljvit JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LES- COULACEES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Lorsqu'elle fut établie, il y a bientôt quatre ans (1), la famille des Coulacées se réduisait au seul genre Coule {Coula Bâillon), originaire du Gabon. Depuis, on y a rattaché successivement, d'abord, en 1896, le genre Minquart {JSÎinquartia Aublet), delà Guyane française, puis, en 1897, le genre Ochanostache (Ocha- nostachys Masters), de laMalaisie. Aujourd'hui, on se propose de montrer qu'il faut aussi y incorporer, d'une part le genre Enduse (E ndtisa Miers) , du Pérou, de l'autre, le genre nouveau Eganthe (Eganthus) , du Brésil, ce qui augmente encore l'exten- sion géographique déjà très grande de ce petit groupe. Rappelons d'abord les caractères principaux de la famille, tels qu'ils résultent de l'étude de la tige, de la feuille, de la fleur et du fruit des trois genres qui la composaient jusqu'ici, puis les caractères différentiels de ces trois genres. 1. Caractères communs aux trois genres Coule, Ochano- stache et Mtnquari. — Ce sont des arbres à feuilles isolées dis- tiques, dont les jeunes pousses sont couvertes de poils roux. Les feuilles sont simples, sans stipules, pétiolées, à pétiole légèrement décurrent sur le rameau, à limbe entier, ovale allongé, atténué brusquement en pointe au sommet, penninerve à nervures latérales recourbées vers le haut et bien marquées. La tige a son épiderme fortement cutinisé, muni dans le jeune âge de poils pluricellulaires unisériés, ramifiés à la base en forme de bouquet, qui tombent plus tard. L'écorce, dont l'endo- derme n'est pas nettement différencié, renferme çà et là des cellules à cristaux prismatiques d'oxalatede calcium, des cellules scléreuses, isolées ou par petits groupes, des tubes rameux et non cloisonnés, remplis d'un latex épais, incolore et finement granuleux, et des poches sécrétrices, pleines d'unerésinebrune, 1. Ph. Van Tieghem : Sur le Coula edulis (Bulletin du Muséum, I, p. 266, 1895)- yo JOURNAL DE BOTANIQUE se colorant en bleu par l'eau de Javel. Le péricycle a de nom- breux paquets de fibres, bientôt réunis en une couche scléreuse continue par la sclérose des cellules interposées. Le liber secon- daire, dépourvu de fibres, renferme de nombreuses cellules à cristaux, des tubes laticifères, et aussi, plus tard, des cellules scléreuses, solitaires ou groupées. Le bois est normal, avec des rayons unisériés et de larges vaisseaux à cloisons transverses permanentes et fortement obliques. La moelle est hétérogène, formée de grandes cellules hyalines et de cellules plus étroites renfermant une matière brune ; on y voit aussi des tubes latici- fères rameux et, çà et là, quelques cellules scléreuses, mais pas de poches sécrétrices. Le périderme se développe dans l'assise sous-épidermique et son liège est hétérogène, les assises de cellules à parois minces y alternant avec des assises de cellules à membrane for- tement épaissie sur les faces externe, latérales et transverses. La feuille prend à la tige trois méristèles, dont les deux laté- rales quittent la stèle un peu au-dessous du nœud. Au nœud même, la méristèle médiane se trifurque d'abord et ses deux branches latérales se placent vis-à-vis de la branche médiane en tournant en dehors le bois de leur faisceau libéroligneux. Puis les deux méristèles latérales viennent occuper les intervalles entre la branche dorsale et les branches latérales, de sorte que le tout forme désormais une large méristèle unique, à face in- terne plane, à face externe convexe, qui passe telle quelle dans le pétiole et s'y continue jusqu'à la base du limbe. L'épiderme, l'écorce et la méristèle du pétiole ont d'ailleurs la même struc- ture que les parties correspondantes de la tige. Le limbe n'a de stomates que dans l'épiderme de sa face inférieure. Son écorce a son assise supérieure palissadique, le reste formant une couche lacuneuse à cellules arrondies, dans laquelle on observe çà et là des poches sécrétrices à résine brune et, aussi, surtout au pourtour des méristèles, des tubes laticifères rameux. Les méristèles et leurs branches de divers ordres ont un arc fibreux au-dessous du liber et au-dessus du bois de leur faisceau libéroligneux. L'inflorescence est un épi axillaire, couvert de poils roux. Chaque bractée de l'épi produit ordinairement, côte à côte, plusieurs fleurs brièvement pédicellées, formant ensemble une Ph. Van Tieghem. — Stir les Coulacées. 71 petite cyme. La fleur est normalement pentamère dans le calice, la corolle et l'androcée, le plus souvent trimère dans le pistil par avortement complet de deux des cinq carpelles. Le calice est court, gamosépale à cinq dents et persistant. La corolle est épaisse, caduque et gamopétale, à la base seule- ment dans le Coule et l'Ochanostache, sur une plus grande lon- gueur et campanulée dans le Minquart. L'androcée, concrescent au tube de la corolle, a tantôt 20 étamines, cinq épisépales et quinze superposées trois par trois aux pétales (Coule), tantôt 15 étamines, par avortement des cinq épisépales (Ochano- stache), tantôt 10 étamines seulement, cinq épisépales et cinq épipétales (Minquart). Les anthères sont courtes, basifixes, à quatre sacs qui s'ouvrent latéralement en long. Le pistil du Coule et de l'Ochanostache est formé de trois carpelles, fermés dans toute leur longueur, ne s'ouvrant que sous la base du style et concrescents en un ovaire triloculaire, surmonté d'un gros style conique à stigmate faiblement trilobé ; dans le Min- quart, il y a normalement cinq carpelles, réduits souvent à quatre par avortement du cinquième, dont la loge reste visible. La paroi de l'ovaire est très épaisse, surtout dans la région inférieure où elle offre un renflement annulaire. Les diverses feuilles florales, notamment celles qui composent le pistil, ren- ferment dans leur écorce à la fois des tubes laticifères rameux, anastomosés çà et là en réseau, particulièrement abondants dans le renflement basilaire de l'ovaire, et des poches sécrétrices à résine noirâtre. Chacune des loges de l'ovaire contient, attaché au sommet de l'angle interne, un ovule anatrope pendant à raphé dorsal, épinaste par conséquent. Il a deux téguments ayant l'un et l'autre cinq ou six assises de cellules, l'externe plus court, à bord aminci et largement ouvert, l'interne plus long, à bord épaissi et traversant l'exostome pour produire au dehors son étroit endostome. Le nucelle est mince et entièrement résorbé par l'endosperme à l'épanouissement de la fleur. En un mot l'ovule est ténuinucellé, bitegminé et endopore (1). 1. M. Valeton a décrit et figuré l'ovule des Ochanostaches comme pourvu d'un seul tégument épais {Crilisck Overzicht der Olacinese, p. 100, fig. 7 h et 7 i, 1886). Il a certainement pris le tégument interne pour un gros nucelle, comme il est arrivé très fréquemment dans les cas analogues. Il y a là une erreur à corriger. 72 JOURNAL DE BOTANIQUE Le fruit, à la base duquel persiste le petit calice non accres- cent, et dans lequel ne se développe qu'un seul des trois ovules, est une drupe sphérique de la grosseur d'une prune dans le Coule, d'une cerise dans les Ochanostaches. 11 est encore inconnu dans le Minquart (i). Dans cette drupe, l'exocarpe charnu, moins épais que l'endocarpe ligneux, renferme un grand nombre de tubes laticifères et de poches à résine, avec çà et là quelques petits nodules scléreux. L'intérieur de ce fruit n'est connu jusqu'ici, à l'état de maturité, que dans le genre Coule. Il se compose d'un volumineux albumen, creusé d'une cavité axile et renfermant dans sa région supérieure un petit embryon à radi- cule supère (2). Cet albumen est intimement réuni à l'endocarpe par une couche subéroïde, dissociée en petites écailles com- posées de cellules brunâtres et écrasées. L'origine de cette couche devra être précisée par l'étude du développement. Si elle provient de la zone interne de la paroi ovarienne, partielle- ment digérée par l'albumen, il n'y a pas de graine, le fruit est inséminé : c'est ce que j'ai admis. Si, au contraire, il venait à être démontré qu'elle procède de la zone externe du tégument ovu- laire externe, elle constituerait un tégument séminal, et le fruit devrait être regardé comme renfermant une graine soudée au péricarpe. Quoi qu'il en soit, l'albumen a toutes ses cellules bourrées de grains d'amidon sphériques, à l'exception de son assise péri- phérique, qui en est dépourvue. Formée de cellules plus petites, à membrane épaissie et cutinisée sur la face externe, cette assise constitue ici une assise digestive aussi nettement différenciée que celle des Graminées. L'albumen contient d'ailleurs aussi de la matière grasse et laisse, après écrasement, des taches dura- bles sur le papier. Il est donc oléo-amylacé et c'est par erreur 1. Bâillon a fait remarquer depuis long-temps que le fruit attribué à cet arbre par Aublet {Histoire des plantes de la Guyane française, II, Supp', p. 4, pi. 570, 1775), ne lui appartient certainement pas {Bull, de la Soc. Linnéenne de Paris, p. 585, 1886). Aussi peut-on s'étonner que M. Engler se soit, tout récem- ment encore, appuyé sur la nature de ce prétendu fruit pour refuser d'admettre l'incorporation, pourtant nécessaire, du genre Minquart à la famille des Cou- lacées {Nat. PJlanzeiifam., Nachtrag, p. 149, 1897.) 2. L'existence de cette cavité axile a conduit Bâillon à penser que le tissu nutritif en question est d'origine purement nucellaire, en un mot, est un péri- sperme {loc. cit., p. 63). Pour qu'il en fût ainsi, il faudrait que cette cavité axile fût en continuité directe avec celle où est logé l'embryon, ce qui n'est pas. Ce tissu a tous les caractères d'un véritable albumen. Ph. Van Tieghem. — Sur les Coulacées. 73 que Bâillon l'a décrit comme étant simplement charnu(i). On sait que les indigènes de l'Afrique occidentale s'en nourrissent; son goût rappelle celui de la châtaigne : d'où la plante a reçu son nom spécifique de Coule comestible {Coula edulis Bâillon). Situé dans la région supérieure de l'albumen et complète- ment enveloppé par lui, l'embryon a une grosse tigelle renflée en boule, terminée en haut par une courte radicule, en bas par deux cotylédons appliqués, minces et étroits; il a donc la forme d'une poire ; en un mot, il est macropode. Comme l'albumen, il est oléo-amylacé. 2. Caractères différentiels de ces trois genres. — Ayant ensemble tant de caractères communs, ces trois genres se trou- vent être très voisins l'un de l'autre, séparés seulement par de faibles différences, qu'il faut maintenant préciser. Le genre Coule [Coula) a été décrit et figuré en 1862 par Bâillon, qui l'a rattaché aux Olacacées (2). L'étude que j'en ai faite en 1895 m'a conduit à le séparer des Olacacées pour en faire le type de la famille qui est l'objet du travail actuel (3). La corolle y est faiblement gamopétale, ce qui explique que Bâillon y ait cru les pétales libres et les étamines indépendantes des pé- tales. L'androcée compte vingt étamines, concrescentes à la base avec le tube de la corolle, cinq épisépales et quinze disposées trois par trois devant chaque pétale. Le pistil n'a que trois car- pelles, formant un ovaire triloculaire. On n'en connaît qu'une espèce, le Coule comestible {Coula edulis Bâillon), qui croît au Gabon ou Congo français, dont les indigènes le nomment 11'coula, et aussi, d'après M. Engler, au Kameroun, où on l'ap- pelle n'gouma. Le genre Ochanostache (Ochanostochys) a été établi en 1872 parM.Masters,qui l'a classé dans les 01acacées.(4).Il a été constitué de nouveau en 1883 par M. Beccari, sous le nom de Petalinia (5), puis étudié plus complètement, en 1886, par M. Valeton, qui y a constaté notamment l'existence de tubes 1. Adansonia, III, p. 63 et p. 64, 1862. 2. Bâillon : Deuxième Mémoire sur les Loraiithacées (Adansonia, III, p. 61, pi. III, 1862). 3. Ph. Van Tieghem : Sur le Coula edulis (Bulletin du Muséum, I, p. 266, 1895)- 4. Dans Hooker : Flora of British India, I, p. 576, 1872. 5. Beccari: Malesia, I, p. 257, 1883. 74 JOURNAL DE BOTANIQUE laticifères et de poches à résine (1). L'examen de l'échantillon de son herbier, que M. Beccari a mis obligeamment à ma dispo- sition, m'a conduit, en 1897, à retirer ce genre des Olacacées pour le classer tout à côté du Coule, dans la famille des Cou- lacées (2). La corolle y est faiblement gamopétale, ce qui explique que les pétales aient pu y être décrits comme libres par les trois auteurs précédents. L'androcée a quinze étamines, superposées trois par trois aux pétales ; les cinq étamines épi- sépales du Coule font ici défaut. Le pistil n'a que trois car- pelles, concrescents en un ovaire triloculaire. Ce genre comprend deux espèces, savoir : l'O. amentacé (0. ameniacea Masters), de Malacca et de Bornéo, et l'O. de Banca (0. bancana Beccari), de Sumatra, Banca et Lienga, où les indigènes le nomment pela h'ug. Le genre Minquart (Minquartia) a été fondé dès 1775 par Aublet, qui n'en a pas vu les fleurs et lui a attribué un fruit qui ne lui appartient pas (3). Il a été constitué à nouveau en 1862, sous le nom de Secretania, par Mûller, qui l'a classé dans les Euphorbiacées de la tribu des Phyllanthées (4). C'est encore sous ce nom et à cette place qu'il figure en 1890 dans le grand Ouvrage de M. Engler (5). Pourtant Bâillon en avait, dès 1886, mieux compris les caractères et mieux apprécié les affinités lorsqu'il l'avait rattaché aux Olacacées, en le regardant comme voisin des Heistéries (Heisteria) (6). En l'étudiant à mon tour en 1896, j'ai montré qu'il doit être certainement retiré des Olacacées et rangé à côté du Coule, dans la famille des Cou- lacées (7). La corolle y est fortement gamopétale et campanulée ; aussi est-il difficile de comprendre comment Bâillon a voulu y voir une corolle dialypétale. L'androcée, longuement concrescent 1. Valeton : Crilisch Overzicht der Olacineaz, p. 100, 1886. 2. Ph. Van Tieghem : Sur les Phanérogames sans graines formant la division des Inséminées (Bull, de la Soc. bot., 26 février 1897, XXXIV, p. 125). 3. Aublet : Histoire des plantes de la Guyane française, II, Supp1, p. 4, pl. 37°- x775- 4. A. -P. de Candolle : Prodromus, XV, p. 2, p. 227, 1862. 5. Engler : Nat. Pfiamcnfam., III, 5, p. 27, 1890. 6. Bâillon : La place du Minquartia a' Aublet (Bull, de la Soc. Linnéenne de Paris, p. 585, 1886). 7. Ph. Van Tieghem : Sur les Phanérogames à ovule sans nucelle formant le groupe des Innucellées ou Santalinécs (Bull, de la Soc. bot., 27 novembre 1896, XXXIII, p. 564). Ph. Van Tiegheii. — Sur les Coulacées. 75 au tube de la corolle, n'a que dix étamines, cinq épisépales et cinq épipétales; ce sont les dix étamines superposées par paires aux flancs des pétales qui avortent ici. On verra tout à l'heure par quelle sorte d'erreur Bâillon a pu assigner à ce genre quinze étamines, cinq épisépales et dix superposées par paires aux pétales. Le pistil a normalement cinq carpelles con- crescents en un ovaire à cinq loges, souvent réduit à quatre par avortement d'une loge, dont on retrouve cependant la trace. L'ovule offre sur la face externe du funicule, au niveau du hile, une petite protubérance en forme de corne. La feuille ren- ferme dans son écorce des sclérites à membrane lignifiée, dont le point de départ est l'arc fibreux supraligneux des méristèles et dont quelques-unes traversent l'assise palissadique et viennent ramper sous 1'épiderme, sclérites qui font défaut dans le Coule et l'Ochanostache. Enfin, ce genre est encore remarquable parce que le tronc âgé y offre de nombreuses et profondes excavations, tapissées par l'écorce, qui, parfois même, le tra- versent de part en part ; cette singulière conformation n'a pas été observée dans les deux autres genres. Il ne comprend qu'une seule espèce, le Minquart de la Guyane [Minquartia guianen- sis Aublet = Secretania loranthoidea Mùller), qui croît à la Guyane française (Karouany, Maroni, île Portai), où les indigènes le nomment Mincoa. 3. Sur le genre Endîise, considéré comme membre nouveau de la famille des Coulacées. — Reconnu dès 1851 par Miers, qui n'a fait que le nommer parmi les autres genres dont il com- posait sa famille des Olacacées (1), le genre Enduse (Eudusa) a été relégué parmi les genres douteux, à la suite des Olacacées, par MM. Bentham et Hooker, en 1862, principalement à cause de sa corolle gamopétale et de son ovaire complètement quadri- loculaire (2). En 1886, M. Radlkofer, qui l'a maintenu pourtant clans les Olacacées, en a donné une description générique exacte et complète, suivie d'une description spécifique de la plante récoltée au Pérou (Chicoplaya) par Pavon, qu'il a nommée E. ponctué {E . punctata Radl.) (3). M. Engler n'en a pas moins 1. Miers : Observations on the affinitics of the Olacacese (Ann. nat. hist., série 2, VIII, p. 172, 1851). 2. Bentham et Hooker : Gênera, I, p. 345, 1862. 3. Radlkofer: Neue Beobacldungen ilbcr PJlanzen -mit durchsichtig punk- tirte Blàtter (Sitzungsber. der Akad. der Wiss. zu Mùnchen, XVI, p. 311, 1886). 76 JOURNAL DR BOTANIQUE considéré, en 1897, ce genre comme encore insuffisamment connu, bien qu'appartenant probablement aux Olacacées (1). J'ai pu récemment, grâce à l'obligeance de M. Autran, étu- dier à mon tour la plante de Pavon, conservée actuellement dans l'Herbier Boissier, et je me suis assuré qu'elle possède, dans toutes ses parties, tous les caractères de forme et de structure décrits plus haut comme appartenant en commun aux trois genres Coule, Ochanostache et Minquart. Elle offre notamment dans ses divers membres, comme l'a signalé M. Radlkofer, à la fois ces tubes laticifères non cloisonnés, anastomosés çà et là en réseau, et ces poches sécrétrices à résine brune, dont la coexistence caractérise d'une manière si frappante ces trois genres, comme il a été dit plus haut. L'inflorescence, la confor- mation de la fleur, la structure du pistil et celle des ovules sont aussi de tout point semblables. Le fruit en est encore inconnu. Il est donc bien certain que ce genre doit être retiré des Olacacées et classé, à côté des trois précédents, dans la famille des Cou- lacées. Il ne diffère même de ces trois genres que très peu, à peu près autant que ceux-ci diffèrent entre eux. D'abord, l'écorce de la feuille renferme des sclérites à mem- brane lignifiée, dont bon nombre traversent verticalement la couche palissadique pour venir s'appuyer et même ramper sous l'épiderme; de là une ressemblance avec le Minquart, où les sclérites sont pourtant moins développées qu'ici. La corolle y est fortement gamopétale et les étamines y sont longuement concrescentes au tube de la corolle, comme dans le Minquart. Comme dans ce genre aussi, les étamines sont au nombre de dix, cinq épisépales et cinq épipétales. Enfin l'ovaire est, ici aussi, normalement à cinq loges, se réduisant souvent à quatre, il est vrai, par avortement de la cinquième dont on retrouve pourtant la trace. L'ovaire devient uniloculaire tout en haut, au-dessus de l'insertion des ovules, sous la base du style, et le sommet du placente s'y termine en un cône, contre lequel vient s'appliquer un bouchon cylindrique de tissu conducteur qui descend de la base du style. En outre, l'ovule est dépourvu de la protubérance dorsale qu'il possède dans le Minquart. 1. Engler : Nat. PJïansenfam., Nachtrag, p. 149, 1897. Ph. Van Tieghem. — Sur les Coulacêes. 77 Cette légère différence dans la structure du pistil et de l'ovule, même jointe à quelques autres d'aussi faible importance dans le détail desquelles on ne saurait entrer ici, suffit-elle à justifier la séparation générique de la plante du Pérou et de celle de la Guyane? Il faut convenir, en tout cas, que ces deux genres sont extrêmement voisins. Le genre Enduse n'a d'ailleurs aussi qu'une seule espèce : l'E. ponctué (E/idusa punctala Radl.). 4. Sur le genre nouvemc Eganthe, de la famille des Coula- cêes. — Pœppig a récolté au Brésil occidental, sur la rive gauche de l'Amazone, à Ega (Teffé), et distribué sous le n° 2880, une plante que Bâillon a identifiée à tort, eu 1886, au Minquart de la Guyane (1). Elle lui ressemble, en effet, mais elle ressemble tout autant à l'Enduse du Pérou, et elle diffère de ces deux genres à la fois par des caractères qui suffisent à définir un genre nou- veau, que je nommerai Eganthe (Eganihus), d'après son lieu d'origine; l'espèce sera l'Eganthe de Pœppig (Eganthus Pœp- pigii). On y retrouve d'abord, dans la forme et dans la structure, tous les caractères possédés en commun par les quatre genres précédents, notamment la présence simultanée d'un système de tubes rameux à latex incolore et d'un système de poches sécré- trices à résine noirâtre, et aussi la conformation si remarquable du pistil et des ovules. C'est donc bien une Coulacée. La feuille n'offre pas dans son écorce les sclérites que l'on rencontre, plus ou moins développées, dans le Minquart et dans l'Enduse. La corolle est fortement gamopétale et l'androcée est concrescent au tube de la corolle. Il y a quinze étamines, cinq épisépales et dix superposées par paires aux pétales; ce sont donc ici les épipétales médianes qui avortent, tandis que dans l'Ochanostache c'étaient les épisépales, et que dans le Minquart et l'Enduse c'étaient les épipétales latérales. C'est sans doute pour avoir étudié l'androcée dans cette plante, qu'il lui croyait identique, que Bâillon a attribué au Minquart quinze étamines, comme il a été dit plus haut. Le pistil n'a que trois carpelles, par avortement des deux 1. Bâillon, /oc. cit. 78 JOURNAL DR BOTANIQUE autres, comme dans le Coule et l'Ochanostache. Le fruit en est inconnu. Ainsi caractérisé, le genre Eganthe ressemble beaucoup plus à l'Ochanostache qu'à l'un ou à l'autre des deux genres améri- cains dont il sépare les aires géographiques. 5. Constitution actuelle de la famille des Coulacées et affini- tés de cette famille. — La famille des Coulacées comprend donc actuellement cinq genres, tous très voisins l'un de l'autre, les deux plus voisins, puisqu'ils ont même androcée et même pistil, étant le Minquart de la Guyane et l'Enduse du Pérou, les autres se distinguant facilement par la conformation de l'androcée, comme le montre le tableau suivant : f 20 étamines Coula. , à x loo-es, \ , . ( toutes épipétales Ochanostachys. _ V > i<5 etamines \ . , K \ , , J Coulacées. \ \ ( dont 5 episepales. Eganikus. Ovaire J à 4-5 loges. I à protubérance dorsale . . . Minquartia. 10 étamines. < Ovule 1 sans protubérance dorsale. . Endusa. Très homogène, comme on voit, ce petit groupe a pourtant une aire géographique très étendue, puisqu'elle comprend la Malaisie et la presqu'île malaise, l'Afrique occidentale, la Guyane, le Brésil et le Pérou. Si l'on cherche maintenant à préciser les affinités de cette famille, on voit que c'est à côté des Heistériacées qu'elle doit prendre place. Elle possède, en effet, un système de tubes lati- cifères semblable à celui qui est bien connu chez les Heistéria- cées. La corolle y est gamopétale, comme chez les Heistéria- cées. Le pistil a aussi la même conformation et les ovules la même structure que chez ces plantes. Enfin, le fruit, pour autant qu'il est connu, y est également une drupe inséminée. Il y a cependant entre ces deux familles des différences, qui suffisent à les maintenir distinctes. Les Heistériacées ne pos- sèdent pas les poches sécrétrices à résine brune des Coulacées. Le calice y est plus ou moins accrescent autour du fruit et, dans ce dernier, l'albumen est exclusivement oléagineux, au lieu d'être oléo-amylacé, comme chez les Coulacées. Il n'en reste pas moins que ces deux familles doivent être placées l'une à côté de l'autre dans le groupe des Inséminées Tswett. — Sur la membrane périplasmique. 79 ténuinucellées bitegminées à corolle gamopétale qui constitue l'alliance des Heistériales (1). Remarquons en terminant que la coexistence de deux appareils sécréteurs aussi différents que le sont les tubes laticifères rameux à suc incolore et les poches sécrétrices schizogènes à résine brune, telle qu'on la rencontre chez les Coulacées, est un carac- tère très rare et qui ne se retrouve peut-être nulle part ailleurs chez les Dicotylédones. On observe bien quelquefois ces deux appareils dans la même famille, mais ils s'y remplacent, se sup- pléent l'un l'autre, de tribu à tribu, sans coexister. Ainsi, par exemple, chez les Composées, les Liguliflores ont des réseaux laticifères, pas de canaux sécréteurs oléifères, tandis que les Radiées ont des canaux sécréteurs oléifères, pas de réseaux laticifères. A mon sens, c'est là surtout ce qui donne aux Cou- lacées un grand intérêt au point de vue de la Science générale. SUR LA MEMBRANE PÉRIPLASMTQUE Par M. M. TSWETT. Dans le numéro du 16 avril 1898 du Journal de Botanique nous trouvons un article de MM. Chodat et Boubier relatif à la question de la membrane plasmique que nous avons traitée il y a deux ans (2). Les auteurs s'occupent du phénomène, connu en principe depuis longtemps, de l'adhérence du protoplaste à la membrane cellulaire. On sait que dans la plasmolyse le proto- plaste ne se contracte pas régulièrement. Le retrait débute en certains points, tandis qu'ailleurs le protoplaste est encore accolé à la paroi cellulaire. Il se forme d'abord des ménisques concaves d'étendue et de courbure variées, puis l'utricule proto- plasmique, en quittant la membrane, abandonne souvent der- rière lui des filaments qui l'y relient temporairement. Ces fila- ments présentent des formes diverses; simples ou ramifiés, cylindriques ou variqueux, ils sont accompagnés parfois d'un ou plusieurs grains de chlorophylle et de portions variables d'hya- 1. Ph. Van Tieghem : Eléments de botanique, 3" édition, II, p. 311, 1898. 2. Voir M. Tswett : Études de physiologie cellulaire (in Archives IV période, T. II, et Bulletin du Laboratoire de Botanique générale de Genève, T. I). — Un voyage prolongé nous a empêché d'avoir plus tôt connaissance de l'article de MM. Chodat et Boubier, ce qui explique le retard apporté dans notre réponse. 80 JOURNAL DE BOTANIQUE loplasme ; ils sont donc constitués par une gaîne périplasma- tique et un axe de protoplasme hyalin ou même granuleux. MM. Chodat et Boubier étudient spécialement la formation de ces filaments, étendent les observations et indiquent où le phé- nomène est particulièrement évident et abondant. Ces filaments se laissent, en particulier, facilement constater dans les cellules du parenchyme foliaire à'E/odea. Dans notre Mémoire cité, nous n'en avions pas parlé, attendu que notre étude portait non sur le processus plasmolytique, mais bien sur les mouvements qui s'accomplissent dans les protoplastes défini- tivement plasmolysés, arrondis et ayant rompu toute attache avec la membrane cellulaire. MM. Chodat et Boubier infèrent cependant de notre silence que les filaments plasmolytiques, tout apparents qu'ils sont, ont échappé à notre observation. Mais il n'importe. Il s'agit de savoir si pour n'avoir pas pris en considération ce phénomène dans notre discussion touchant la nature de la membrane plasmique, nous sommes arrivé à une fausse conclusion. Cette conclusion, très précisément la voici : la membrane périplasmique n'est pas une couche moléculaire comme il s'en forme à la limite de liquides hétérogènes, c'est une membrane nettement différenciée, un organe de la cellule. Cet énoncé sera plus clair encore si nous lui opposons celui auquel arrivent MM. Chodat et Boubier : la couche ectoplasmique (i) ne sau- rait, dans les cas habituels, être considérée comme nettement différenciée, comme un organe, une unité de la cellule. De même que, chez beaucoup d'Algues gélifiées, elle passe insen- siblement à la membrane, elle est continue avec le plasma gra- nuleux auquel elle adhère plus fortement qu'à la membrane, ce qui explique son retrait dans la plasmolyse. Nous n'avons pas l'intention de reprendre ici la discussion entière sur la nature des membranes plasmiques. Il nous suffira d'examiner si notre conception de la membrane périplasmique est passible des objections présentées par MM. Chodat et Boubier. i. MM. Chodat et Boubier désignent par ce terme le Hautschicht des Alle- mands. C'est donc notre membrane périplasmique. D'autre part, les auteurs sem- blent confondre la membrane périplasmique et l'hyaloplasme sous-jacent, car ils opposent l'ectoplasme au protoplasme granuleux. Tswetï. — Sur la membrane périplasmique. 8i Quand nous disons que la membrane périplasmique est un oro-ane de la cellule, autrement dit une couche nettement diffé- renciée, nous entendons par là que chaque élément de cette membrane est compris entre deux plans géométriques mar- quant une brusque variation de propriétés physico-chimiques ou structurales. En quoi consistent ces propriétés qui varient, nous ne le savons pas exactement, nous n'en percevons que la manifestation physiologique : perméabilité, inactivité dios- motique d'un côté; imperméabilité, activité diosmotique de l'autre (i). Maintenant MM. Chodat et Boubier s'efforcent de démontrer que la membrane périplasmique est continue avec la membrane cellulaire et que le protoplasme granuleux passe insensiblement à l'une et à l'autre. Ce n'est pas tout à fait la même chose. Une couche de colle liquide appliquée sur un morceau de verre soi- gneusement débarrassé des gaz adsorbés, est continue avec ce verre. On ne saurait dire qu'elle y passe insensiblement. Les relations de la membrane périplasmique avec la mem- brane cellulaire ne nous paraissent pas être d'une autre nature. La membrane périplasmique adhère à la membrane cellulaire, voilà ce que nous donne l'expérience, pas davantage. Mais au sujet de cette adhérence, qu'il nous soit permis de relever une observation de MM. Chodat et Boubier qui serait bien intéres- sante si elle se trouvait vérifiée. En plasmolysant certaines cel- lules, on pourrait voir la membrane périplasmique se dédoubler en deux couches dont l'une resterait accolée à la membrane cellulaire en y formant un mince enduit. Nous ne considérons pas ce phénomène comme dûment établi — il est si facile de prendre une frange de diffraction pour une mince couche plas- matique — mais le serait-il, que nous devrions en conclure ce qui suit : en dehors de la membrane périplasmique, interposée i. Cette théorie ne relève en aucune sorte, nous le montrerons plus loin, des expériences du genre de celles de MM. Chodat et Boubier. Elle s'appuie sur les expériences d'isolement de la vacuole ou de la membrane périplasmique par les méthodes variées de de Vries, de Bokorny, de Klemm, et les nôtres propres. Nous croyons, à la vérité, que l'on pourrait échafauder une théorie mécanique de l'isolement des membranes plasmiques basée sur la conception d'une insensible transition entre celles-ci et le protoplasme banal. Mais un tel échafaudage n'a pas encore été tenté et, en attendant, la théorie de M. de Vries, que nous adop- tons en ce qui touche l'autonomie morphologique, non génétique, des membra- nes plasmiques, est la plus vraisemblable, la seule scientifique. 82 JOURNAL DE BOTANIQUE entre cette membrane et la membrane cellulaire, existe une cou- che plasmatique diosmotiquement inactive. Cela est d'une évidence géométrique. Occupons-nous maintenant de la prétendue absence de déli- mitation entre la membrane périplasmique et le protoplasme sous-jacent. Elle résulte pour MM. Chodat et Boubier de l'adhé- rence des couches en question et l'adhérence est manifestée par la plasmolyse! A ce propos MM. Chodat et Boubier s'étonnent que M. de Vries et nous-même, nous ne nous soyons pas de- mandé comment il se fait que, dans les cas habituels, la mem- brane périplasmique, nettement différenciée dans notre idée, suit néanmoins le protoplasme sous-jacent dans la contraction plasmolytique. Or, la question est résolue par le principe même de la plasmolyse. Bien loin, en effet, de suivre passivement le protoplasme sous-jacent dans son mouvement de retrait, c'est la membrane périplasmique qui en détermine la contraction, en lui transmet- tant la pression osmotique reçue du dehors. L'adhérence entre membrane périplasmique et couches sous- jacentes pourrait être nulle, le retrait plasmolytique n'en serait pas moins simultané. Ceci encore est un théorème élémen- taire de mécanique cellulaire! Il est presque superflu d'ajouter que l'adhérence, réellement existante (voir notre travail cité plus haut), n'implique nulle- ment, ici encore, une insensible transition entre la membrane périplasmique et l'hyaloplasme sous-jacent. Nous concluons donc : les faits et arguments avancés par MM. Chodat et Boubier ne sont pas de nature à ébranler notre théorie touchant la nature des membranes plasmiques; récipro- quement, ils ne justifient pas la théorie des auteurs. E. Bonnet. — Adlitions aux plantes vasculaires de la Tunisie. 83 ADDITIONS ET CORRECTIONS AU CATALOGUE DES PLANTES VASCULAIRES DE LA TUNISIE (1) Par M. Ed. BONNET. * Anémone coronaria L.; Bonn, et Barr. Cal. Tun. 1; var. cyanea Risso. — Env. de Béja (N. Patouillard, 1897); cette variété n'avait pas encore été signalée en Tunisie. Carrichtera Vellae DC; Bonn, et Barr. I. c. 31. — Env. de Thibar (P. Bardin). Helianthemum semiglabrum Bad. var. africanum Murb. /. c. I, 23; H. virgatum Bonn, et Barr. /. c. 44 (pp.). — Env. de Thibar (P. Bardin). Pelargonium graveolens L'Hér. Geran. tab. 17. — Cette espèce, communément cultivée en Tunisie pour son parfum qui rappelle celui de la Rose musquée {Rosa moschata Herm.), a été fréquemment confondue avec le P. capiîatum Soland. ap. Ait. ; c'est sous ce dernier nom que je l'avais d'abord mention- née dans une note sur Les plantes et les fleurs d'agrément dans la Régence de Tunis (Le Naturaliste, 15 oct. 1884) et qu'elle a été inscrite ensuite dans le Catalogue des plantes de Tziuisie, p. 88. Ononis Sieberi Bess. ap. DC. — Env. de Cartilage sui- vant M. Ascherson apud Hug-o Kleist et A. von Schrenck von Notzing : Tunis und seine Umgebung (Leipzig 1888); la pré- sence de cette espèce, en Tunisie, me paraît des plus douteuse et personne ne l'a recueillie, pas plus avant qu'après M. H. Kleist, bien que la localité de Carthag-e ait été très fréquemment ex- plorée par les botanistes. Astrag-alus caprinus L. ; Bonn, et Barr. /. c. 136. — Dans la distribution géographique de cette espèce, il faut supprimer 1. Consultez en outre deux notes de M. Battandier in Bull. Soc. bot. Fr., XLIII, 482, et XL1V, 324, et surtout l'important travail de M. Sv. Murbeck : Contributions à la connaissance de la flore du nord-ouest de l'Afrique et plus spécialement de la Tunisie ; lre partie (seule parue), in Act. reg. Soc. Physiogr. Lund., VIII (1897). 84 JOURNAL DE BOTANIQUE la Sicile, la plante de ce pays est l'A. Huetii Bge. Gen. Aslrag. N° 2 14 (A. caprlmts Guss. non L.) teste Lojacono FI. sic. I, 118. Goronilla emeroides Boiss. et Sprun., Bonn, et Barr. /. c. 128. — Ajoutez à la distribution géographique : Banat, env. de Trieste (Richter ap. Baenitz Herb. europ. teste Chabert in A. F. A. S. 25e sess. I, 179), sud de la Sicile (Lojacono). Tetragonolobus Gussonei Huet PL sic. exsicc. 1855. — Reconnue par M. Daveau {Bull. Soc. bot. Fr. XLIII, 365), en mélange avec le T. biflorus Ser. recueilli par Roux à Si-Karfala (1881), cette espèce ne paraît pas avoir été revue depuis cette époque dans la Régence. * ArceuthobiumOxycedriM.B. — Parasite sur l'Oxy cèdre dans les ravins inférieurs du djebel Bou-Kourneïn ; cette Loran- thacée, assez commune en Algérie, semble rare en Tunisie, elle y a été constatée, pour la première fois, pendant la course que les membres de la section botanique de VA. F. A. S. ont faite au Bou-Kourneïn le 4 avril 1896, mais, par suite d'un oubli du rapporteur, elle ne figure pas au compte rendu de cette herbo- risation. Saxifraga sp. — M. Bris m'a communiqué deux échantil- lons, malheureusement insuffisants, d'un Saxlfraga récolté le 10 avril 1896 sur les pentes du djebel Zaghouan ; cette plante ne peut être identifiée avec le S. carpetana Boiss. et Reut. (Barr. et Bonn. /. c . 507) en raison de ses feuilles radicales longue- ment pétiolées, tripartites, à lobes trifides, caractères qui la rapprochent plutôt du S. arundana Boiss. Voy. 233 tab. 64 fig. B {S. Debeauxii F 'omel Nonv. mat. 152); elle concorde bien du reste, avec le Saxifraga de Fort-National, distribué par Choulette (exsicc. n° 337) sous le nom de S. arundana et citépar Pomel comme type de son S. Debeauxii. Inula graveolensDesf.; Bonn, et Barr. Le. 209. — Ruines de Carthage aux environs des Citernes (P. Bardin). Gotula coronopifolia L.; Bonn, et Barr. /. c. 224. — Abondant dans un fossé près de la gare Rubbatino à Tunis. Centaurea dimorpha Viv.; Bonn, et Barr. /. c. 248. — Ilot de la thonara de Monastir (M. Bris). E. Bonnet. — Adiitions aux plantes vasculaires de la Tunisie. 85 Cyclamen africanum Boiss. et Reut.; Bonn, et Barr. /. c. 279. — Sous les lauriers-roses au bord du Thibar (P. Bardin). G. persicum Mill. ; Bonn, et Barr. /. c. — Supprimez la localité de Bordj-Sebala, près Utique, où la plante, ainsi que je m'en suis assuré surplace en 1896, a été introduite au moyen d'échantillons apportés du Bou-Kourneïn. Statice tunetana Barr. Illustr. tab. 15 et Cat. Tun. 352. — Marécages et séguias de l'oasis d'Oudref (Doûm. et Bonn. 1884). Euphorbia Ghamaesyce L.; Bonn, et Barr. /. c. 379, — Env. de Saint-Louis de Carthage (P. Bardin). Romulea Bulbocodium Seb. et Maur.; Bonn, et Barr. /. c. 395. — Thibar (P. Bardin). * R. Columnae Seb. et Maur. — Thibar (P. Bardin), espèce nouvelle pour la Tunisie. Narcissus elegans Spach; Barr. et Bonn. /. c. 398. — La Marsa (P. Bardin). * N. serotinus L.; Desf. Atl. I, 283 tab. 82 fig. sinistra (mala). — Colline de Gamart, au bord de la route qui va des oliviers au village ; espèce nouvelle pour la Tunisie, découverte par le P. Bardin. * Erythrostictus punctatus Schlecht. — Découvert aux environs de Sousse par M. Remy, pharmacien militaire. UE. punctatus présente, en Tunisie, des variations analogues à celles que J. Bail a signalées dans la plante du Maroc, c'est-à- dire des individus à feuilles étroites, linéaires et à fleurs blan- châtres comme celles de VE. gramineus Schlecht. et d'autres à divisions périgonales lancéolées, acuminées, striées longitudi- nalement de lignes pourpres, comme dans VE. européens Lge. Scilla lingulata Poir.; Bonn, et Barr. /. c. 411. — La Marsa : pente des collines au bord de la mer, dans une propriété particulière du Bey (P. Bardin). Allium subhirsutum L. var. trifoliatum Batt. etTrab.; Bonn, et Barr. /. c. 414. — Env. de Thibar (P. Bardin). 86 JOURNAL DE BOTANIQUE A. Chamaemoly L.; Bonn, et Barr. /. c. 414. — Env. de Sousse (M. Remy). Muscari parviflorum Desf.; Bonn, et Barr. /. c. 416. — M. Battandier a signalé [Bull. Soc. bot. Fr. XLV, 40), d'après le P. Bardin, cette espèce à « Thibar, près Carthage » ce qui n'est pas parfaitement exact; d'abord le Muscari que le P. Bardin a récolté à Thibar, localité située au pied du djebel Ghorra, près de la frontière algérienne, est le M. comosum MilL et, en second lieu, le même missionnaire a retrouvé le M. parviflorum Desf. dans la plaine sablonneuse de Gamart entre les dunes et le lac salé. Bellevalia romana Rchb. var. mauretanica Bonn, et Barr. /. c. 416. — Thibar (P. Bardin). Garex longùseta Brot. ; Barr. et Bonn. /. c. 433. — On a beaucoup discuté, il y a quelques années, sur la question de savoir si l'on devait préférer le nom de C. loiigiseta Brot. (1804), plus ancien, mais moins connu, à celui de C. Linkii Schkh. (1806), généralement admis ; sans prendre parti pour l'une ou l'autre opinion, je m'étonne, toutefois, que tout le monde ait relégué dans les synonymes le nom de C. distachya Desf. Atl. I, 336, lequel est de 1800 et, par conséquent, prime tous les autres; assurément, la description de Desfontaines n'est pas d'une rigoureuse exactitude quand il dit de son espèce : spicse... sessiles... ce qui n'est pas le cas habituel de l'épi inférieur du C. Linkii, mais peut cependant se présenter quelquefois ; enfin, si Desfontaines ajoute encore : (spica) tei'miuali aiidrogyna... laissant ainsi supposer que les épis inférieurs seraient unisexués, il ne faut pas oublier qu'il range son C. distachya dans la pre- mière section, c'est-à-dire parmi les Carex à épis tous andro- gynes; au reste, l'identité des C. distachya Desf. et C. Linkii Schkh. n'est pas douteuse, et Loiseleur, Caruel, Cosson, pour ne citer que ceux qui ont vu le type de Desfontaines, l'ont depuis longtemps affirmée; il existe, il est vrai, un autre C. dis- tachya Willd. Sp. IV, 220 (1805), mais, outre qu'il est de plu- sieurs années postérieur à celui de Desfontaines, Kunth, qui a étudié la plante originale de Willdenow, la considère \Emuu. I, 436) comme une forme de C. nigra à épis mâles au sommet. M"" M. Goldflls. — assise cpitkeliale et antipodes des Composées. 87 SUR LA STRUCTURE ET LES FONCTIONS DE L'ASSISE ÉPITHÉLIALE ET DES ANTIPODES CHEZ LES COMPOSÉES {Fin.) Par M"e Mathilde GOLDFLUS. (PI. I à VI.) Leucanthemum lacustre. (PI. VI, fig. 22-24.) Le trait saillant de cette espèce, c'est l'élargissement de la dernière antipode en une espèce de suçoir au delà ou presque au delà des cellules épithéliales. La différenciation du tégument en région interne et région externe n'est pas très nettement indiquée ; ce n'est guère que la forme des cellules plus allongées dans l'une, plus petites dans l'autre, qui permet de distinguer le cordon central qui aboutit à la dernière cellule antipodiale. La dissolution semble se faire tout d'abord sur les côtés de la région basilaire du sac, mais les objets étudiés n'étant pas assez avancés, il est difficile d'en donner la description exacte. L'emploi des réactifs a montré une chromatophilie assez bien différenciée. L'appareil sexué est nettement érythrophile, c'est-à-dire qu'il se colore en violet avec le mélange de fuchsine et de vert d'iode. Au moment de la fécondation, le noyau des cellules syner- gides est très petit, mais érythrophile ; celui de l'œuf est gros et visiblement érythrophile, comme d'ailleurs le protoplasme de la cellule œuf. Il en est de même du noyau secondaire et du pro- toplasma du sac embryonnaire. Les noyaux des antipodes sont, au contraire, très fortement et très nettement cyanophiles, ainsi que les cellules épithéliales et la majeure partie des noyaux de l'ovule. L'érythrophilie est de règle, au contraire, pour toutes les cellules de l'ovaire. L'affinité de cette espèce avec le Chrysanthemitm est donc très bien indiquée par le renflement de la dernière des anti- podes. «8 JOURNAL DE BOTANIQUE Chrysanthemum leucanthemum. (PL IV, fig. 15.) Dans cette espèce nous trouvons un sac embryonnaire ter- miné au-dessous de sa partie moyenne en un long- tube cylin- drique un peu renflé à son extrémité. La délimitation par des cellules épithéliales y est extrême- ment nette, car ces dernières, quadrangulaires, isodiamétriques, intimement unies, forment une couche continue dont les cel- lules sont beaucoup plus petites que celles de la région interne du tégument avoisinant. Ce dernier est composé de grandes cellules disposées en séries s'arc-boutant contre le sac embryonnaire, elles-mêmes très nettement séparées des cellules de l'assise externe du tégument, beaucoup plus petites et à noyaux arrondis. Déjà, avant la formation de l'embryon, la dissolution du contenu de ces cellules axiales est presque réalisée. Il n'y a pas à proprement parler de cordon infra-antipodial (pseudo-chalaze) . Le contenu du sac présente une érythrophilie Fig. P. - Chrysan- , , j- , themum hucan - marquée des appareils sexués, tandis que les themum. noyaux des cellules antipodiales sont beaucoup plus gros et moins érythrophiles. Ceux des cellules épithéliales sont franchement cyanophiles. Les antipodes sont au nombre de 2 ou de 3 ; l'inférieure est très allongée et va s'élargissant dans le sac formé par les cellules épithéliales qui, dans cette espèce, descendent jusqu'au-dessous des antipodes et même les limitent vers le bas. Avec le développement du sac et l'organisation de l'em- bryon s'observe une altération du contenu des cellules du tégu- ment interne. Au stade précédent elles formaient sur les côtés du sac un tissu bien visible ; maintenant leur contenu a totalement dis- paru. Leurs parois, qui se coloraient en rouge avec la fuchsine, sont comprimées les unes contre les autres par la pression du sac, pression qui se manifeste exclusivement dans la région supra-antipodiale. Au-dessous de ces dernières les cellules infra-antipodiales dont il a déjà été parlé persistent plus longtemps. M"e M. Goldflus. — Assise épithèliale ef antipodes des Composées. $9 La vitalité des cellules épithéliales et aussi des cellules anti- podiales se maintient et s'exagère même au moins jusqu'au moment où le sac remplit déjà les deux tiers de l'ovule. Il est même certain que ces cellules épithéliales subissent un accrois- sement actif de manière à pouvoir suivre le développement du sac embryonnaire. Lorsqu'il a pris la dimension dont nous venons de parler, elles sont moins régulièrement quadrangulaires, mais encore en parfaite vigueur, et leur noyau y occupe encore une partie notable du protoplasma. Il est possible qu'il y ait, en outre, une division des cellules dans cette couche après la fécondation. On ne saurait donc considérer le tissu épithélial comme inerte; c'est bien un tissu actif accompagnant le sac dans son développement et servant d'intermédiaire entre lui et le tégu- ment, car jusqu'alors le sac ne peut communiquer avec l'extérieur que par l'intermédiaire de ces cellules ou des antipodes. Ceci est encore plus évident chez cette espèce que chez les autres, car même les antipodes durant tout leur développement sont limitées par cette assise digestive. Le renflement observé pour la dernière des antipodes con- corde assez bien avec le développement analogue décrit par M. Chamberlain pour Y Aster Novae- Angliae ; ici l'interprétation de M. Chamberlain ne serait en aucun cas valable, car le noyau reste indivis. Helianthus Maximiliani. (PI. III, fig. 12 et PI. IV, fig. 16.) Ici le sac est plus gros par rapport à l'ovule ; le développe- ment des antipodes y est plus remarquable. Peu avant la fécondation, des trois antipodes, la supérieure est aussi allongée que le sac, mais son diamètre est généralement moindre. Les deux inférieures sont plus petites. Dans son ensemble, l'appareil antipodial dépasse comme dimension le sac et les appareils sexués. Plus tard, la plus grande des cellules antipodiales se renfle dans sa partie moyenne et devient doliiforme ; en même temps il y a hypertrophie des noyaux. po JOURNAL DE BOTANIQUE Le revêtement épithélial y est constitué par des cellules ressemblant beaucoup à celles des espèces précédentes. Le diamètre de ces cellules allongées selon le rayon va en augmentant vers la région antipodiale ; des deux côtés de cet appareil ces cellules subissent quelquefois des cloisonnements transversaux. Cette subdivision peut s'accentuer encore après la fécondation. La richesse en substances albuminoïdes de cette couche est très remarquable ; elle absorbe vive- ment les matières colorantes et aboutit vers le bas, c'est-à-dire à la hauteur de la dernière anti- pode, à un cordon étroit de cellules très allon- gées et très étroites. Des deux côtés, comme aussi sur les flancs du sac, la dissolution du con- tenu des cellules se fait avec plus de rapidité que dans d'autres régions. Il faut cependant remarquer que chez XHe- lianthus la dissolution progressive des tissus Fig. q. _ Heiian- avoisinants est relativement lente, car, après la tlms Maximiliani. r m f — Mêmes lettres fécondation, la région interne du tégument n'est que plus haut. r 'i 1 1 •/» ' encore que faiblement modifiée. L'albumen remplit tout le sac, alors que les cellules anti- podes sont encore en parfaite vigueur et que leurs noyaux, loin d'avoir subi une régression, sont hypertrophiés. Le centre de ces cellules est occupé par une grosse vacuole. Quant à l'embryon, il est muni d'un faible suspenseur et les divisions successives qui apparaissent correspondent sensible- ment à ce qui a été décrit par M. Schwere pour le Taraxactim. Helianthus tuberosus. (PI. IV, fig. 18.) Les Heh'anthus ont fait bien souvent l'objet d'études em- bryologiques. M. Hegelmaier en a donné une bonne descrip- tion. Ce qui frappe au premier abord, c'est l'extrême petitesse du sac embryonnaire qui est au moins quinze fois plus court que l'ovule tout entier. Les antipodes sont au nombre de deux ou trois ; elles sont superposées. y. 91 elles Elles J e Fig. R. — Helianthus iuber- osus. — Mêmes lettres que plus haut. M'1" M. Gor.DFi.us. — Assise épithéliale et antipodes des Composée Les cellules épithéliales sont allongées selon le rayon ; sont aplaties et arrivent jusqu'à la région des antipodes, présentent les caractères généraux déjà décrits pour les espèces précédentes. Comme dans les genres Catananche, Gaillardia, Leucanthemum et autres, la région interne du tégument semble occu- per les côtés du sac et forme, à travers tout l'ovule, un cordon de cellules allon- gées qui passent assez insensiblement vers la région externe. Conclusions. Il résulte de nos recherches que l'ap- parence et la structure du sac embryon- naire et des cellules environnantes varient beaucoup chez les Composées. Le fait a déjà été signalé par les au- teurs qui s'en sont spécialement occupés. Ainsi, M. Hegelmaier cite un certain nombre de dispositions qu'il a trouvées dans divers genres de Composées. Nos recherches ont augmenté le nombre des espèces étu- diées, mais ce que tous les auteurs qui nous ont précédée ont passé sous silence ou ont, à notre avis, mal interprété, c'est la fonction probable de ces appareils. Il a déjà été dit plus haut que ni M. Guignard, ni M. Stras- burger n'ont examiné la question à ce point de vue, tandis que M. Hegelmaier, ne considérant pas les antipodes, s'attache à démontrer que la couche épithéliale est une zone protectrice, sans indiquer cependant de quelle nature seraient les actions nocives du tissu ovulaire sur le sac embryonnaire. M. Chamberlain ne voit aussi qu'un tissu-résidu dans les anti- podes nombreuses de XAsier Novœ-Anglice. Selon les cas, l'une ou l'autre de ces cellules pourrait fonctionner comme œuf. M. Schwere reconnaît que le rôle des cellules épithéliales est problématique : il pense que l'opinion qui fait voir dans ces cellules un système à fonction physiologique dans la nutrition ne doit pas être rejetée sans examen. Il n'indique cependant pas le rôle qu'on doit leur attribuer. 92 JOURNAL DE BOTANIQUE Le seul auteur qui ait donné une solution acceptable de la fonction des antipodes en général est M. Westermaier ; il commet cependant une erreur, partagée par M. Hegelmaier, quand il les considère comme pouvant être le point de départ de l'albumen. M. Westermaier se pose les questions suivantes : i° Les cellules antipodes contiennent-elles des substances qu'on puisse considérer comme substances nutritives de l'em- bryon ou de l'endosperme? 2° Si ce contenu existe dans ces cellules, quels sont les faits histologiques et microchimiques qui indiqueraient que l'amidon ou d'autres substances sont en mouvement de translation vers la région où sont situées les antipodes. Existe-t-il, peut-être, des adaptations spécifiques en vue d'un transport vers ces cellules ? 3° (Cette question n'a pas d'intérêt direct pour le sujet qui nous occupe.) 4° Y a-t-il des faits qui démontreraient que les antipodes sont situées de manière à entrer en relations plus étroites avec l'œuf ou l'embryon en voie de développement ? 5° La question de la perméabilité de la paroi du sac em- bryonnaire, des membranes de l'ovule et des téguments, est étroitement liée à celle de la pénétration des substances nutri- tives dans le sac embryonnaire. Lesquelles de ces membranes sont cuticularisées ? Les régions non cuticularisées, nous pourrons les considérer d'après nos connaissances actuelles comme plus perméables. Il est à prévoir que, par l'examen de ces membranes, la question du chemin pris parle courant nutritif sera éclaircie. Quelle est la loi d'approvisionnement ? Les antipodes se trouvent-elles dans la ligne directrice de cette voie? M. Westermaier a ainsi nettement posé les questions et y a répondu en partie. Dans les objets étudiés par lui et notamment chez les Mono- cotylées, le transport des substances nutritives ne peut se faire que par la région des antipodes, le pourtour du sac embryon- naire étant cutinisé. Pour lui, en outre, la distribution de l'ami- don est telle qu'un transport de cette substance de la chalaze vers les antipodes devient probable. Il n'émet cependant pas d'opinion précise relativement M'" M. Goi.uflus. — Assise épitkéliale et antipodes des Composées. 93 au rôle physiologique qu'auraient à exercer ces antipodes ; dans tout son travail il les considère comme intermédiaires entre le sac embryonnaire, l'embryon et les tissus de l'ovule. Nos recherches viennent confirmer l'hypothèse de cet auteur, mais les Composées se prêtent bien mieux que les espèces par lui choisies à démontrer la fonction des antipodes. En outre, il nous semble que la richesse en matières pro- téiques, non seulement des antipodes, mais des cellules épithé- liales, permet de les considérer comme cellules digestives, ce que M.Westermaier n'a pas indiqué. En effet, comment pourrait- on s'expliquer la dissolution des tissus ovulaires péri-épithé- liaux autrement que par l'action d'un ferment soluble? Cela étant, où peut-on rencontrer des cellules dont la situation et le contenu permettent d'y voir des cellules actives diastatiques? Dans aucune partie de l'ovule on ne rencontre de cellules riches en matières protéiques, peu ou pas vacuolisées, sinon dans la couche épithéliale et la lignée des antipodes. D'autre part, comme il est facile de le voir dans la partie descriptive, la struc- ture de l'ovule, la direction des cellules vers les couches diges- tives, la présence d'un cordon axial et- la persistance si mani- feste de ces couches après la fécondation et longtemps après, durant le développement de l'embryon, tous ces faits ne sau- raient être interprétés autrement que comme relatifs à une fonction des cellules épithéliales et antipodes, fonction qui est évidemment celle de digérer les couches internes de l'ovule au profit du sac embryonnaire et de son contenu. M. Strasburger a émis l'opinion que les cellules du sac em- bryonnaire présentent une érythrophilie constante, due à une meilleure nutrution ; mais il y a peu de temps déjà, dans le laboratoire de M. Chodat, M. le docteur Preda a montré que chez les Narcisses les antipodes sont constamment cyanophiles. Ses recherches ont été continuées dans ce laboratoire et ont con- firmé, pour d'autres familles de Monocotylées, la cyanophilie des antipodes. Dans le cours de nos études sur l'embryogénie des Compo- sées, nous avons pu aussi nous convaincre que les antipodes et les cellules épithéliales sont moins érythrophiles que l'appareil sexué, mais leur cyanophilie n'est cependant jamais aussi carac- téristique que celle des antipodes des Monocotylées. 04 JOURNAL l)K ROTANIQUK L'activité des antipodes se manifeste, en outre, parla multi- plication des noyaux; celle-ci s'y fait souvent par division directe ; quelle signification doit-on donner à cette cyanophilie ? Nous pensons qu'elle est une preuve de bonne nutrition, car, d'après M. Rosen, les cellules du point végétatif sont cyano- philes. On sait, d'autre part, que ces cellules sont riches en substances assimilées. Nous concluons en disant : Le sac embryonnaire des Composées est entouré par l'assise interne du tégument différencié en cellules digestives. Les anti- podes y sont ordinairement disposées en une série qui pénètre comme un suçoir dans la partie axiale de l'ovule ; ces anti- podes sont généralement en relation avec un cordon de cel- lules conductrices, dirigées vers l'extrémité du faisceau raphéal. Elles semblent donc représenter l'intermédiaire entre le sac em- bryonnaire et les substances digestibles élaborées par l'ovule. Bibliographie I. — Chamberlain, The embryo-sac of Aster Novae- Angliae, Botan. Gazette Vol. XX, PI. XV. XVI. II. — Goebel, Eniwickelungsgeschichte , 1882, p. 407. HT. — Goldflus et Chodat, in Cpt. rendus de la Soc. de physique et d'histoire naturelle, Genève, Archives des se. phys. et naturelles, 1898, IV. — Guignard, Recherches sur le sac embryonnaire, Ann. se. nat. 1882. p. 136 (175-179). V. — Guignard, Sur le rôle des antipodes, Bull. Soc. bot. de France, 1881, 197-202. VI. — Guignard, Recherches sur le développement de la graine,, in Morot Journal de Botanique, 1893, p. 282-296, fig. 127-152. Y II. — Hegelmaier, Ueber den Keimsack eiuiger Compositen und dessen Umhûllung, Bot. Zeit., 1889, n° 50, p. 805 et seq. VIII. — Marshall-Ward, in Quart, lourn. of microscop. se. 1880. IX. — Marshall-Ward, injourn. of the Lînn. Soc. Vol. XVII, 519 1 1880). X. — Schwere, Zur Entwickelii7igsgeschichte der Fruchtvon Taraxacum officinale Web. in Flora 1806, Heft. I. XI. — Strasburger, Ueber Befruchtung îind Zelltheilung, 1879. XII. — Strasburger, Angiospermen und Gymnospermen, p. 9, pi. III. XIII. — Vesque, Développement du sac embryonnaire, Ann. se. nat. 6e sér., VI et VIII, 1879. Jo-urnal de Botanique 13 e Année, PLI. iO[, del. ' Assise enithéliale eùantùwtJes des Composées Journal de Botanique S3 te— a- © S OH 9 km©' (go M8 del. Combes. Montpellier. . issise enùthéliale et cutfùwdes des Comfwsées Journal de Botanique. 13e Année, PI. III. 12 ixl s- ///■ agflaaaaBBa del. ' Assise enithélùale etantùwdes des Cvmjwsées . Journal de Botanique /;• €■ II. a . CÂ. 17 l.i. cA. 0 ®\ <à<3>CS<3<2' 3 00^ o. /S <' Assise éfiitfiélcale et antùiodes des Composées. Journal de ; V. o t9 ■• ça (Ai /\° 1Co ck. issisc cnitliclurlc etanti/wcfes des tomjwsées . J cramai de 1 ZJ a . m feK iM. $ i i i a. , rlus del. Assise c/tft/ictfafc et cuitinotfes des Ccmfwsées . M'"" M. Goldflus. — Assise épilhéliaîe et antipodes des Composées. <)$ XIV. — Warming, De l'ovule, Anri. se. nat., VI0 sér. Vol. V, 1878. XV. — "Westermaier, Zur Physiologie und Morphologie des Angiosper- men Samenknospe , in Xov. Act. Acad. Léô'p. Carol. Band L, n i, p. 1-39, Halle 1890. EXPLICATION DES FIGURES DES PLANCHES I A VI. Planche I. Fig. 1. — Sac embryonnaire (VTnula Helenium; e., épithélium; a., antipodes; s., synergides ; n., noyau secondaire. Fig-. 2. — Sac embryonnaire et tissus avoisinants de Dihlia gracilis : mêmes lettres que dans la fig;. 1. Fig;. 3. — Base du sac embryonnaire de Centaurea dealbata; s., sac; c., épithélium; a., antipodes. Fig;. 4. — Sac embryonnaire de Centaurea macrocephala ; s, sac; <->., œuf; ;/, noyau secondaire; e., cellules épithéliales : plusieurs sont vues de face, la section n'étant pas parfaitement axiale; a., antipodes; ch., psendn- chalaze. Fig;. 5. — Sac embryonnaire de Catananche lutea ; p., suspenseur: <:»i., embryon; al., albumen. Fig;. 6. — Sac embryonnaire de Catananche lutea (plus jeune), mêmes lettres que précédemment. Plaxche II. Fig-. 7. — Sac embryonnaire de Gaillardia bicolor. Fig-. 8. — Sac. embryonnaire de Senecio Dorii. Fig". q. — Sac embrvonnaire de Dracopis amplexicaulis. Fig. 10. — Sac embryonnaire de Cacalia hast a ta. Fig. 11. — Sac embryonnaire de Telekia speciosa. Mêmes lettres que précédemment. Planche III. Fig. 12. — Sac embryonnaire à'Helianthus Maximiliani. Fig. 13. — Sac embryonnaire cVlitula Hilènium ; t. t., assises internes du tégument. Fig. 14. — Sac embryonnaire de Cinararia maritinia. Mêmes lettres que précédemment. Planche IV. Fig. 15. — Sac. embryonnaire de Chrysanthenium teiicdnïkemum. Fig. 16. — Sac embryonnaire cYHeliaittlius Maximiliani ; stade plus jeune que la fig. 12. Fig. 17. — Sac embryonnaire d1 "Aster Novce-Anglias, Fig. 18. — Sac embryonnaire à'Helianfhus tuberosus. Mêmes lettres que précédemment. q6 journal de botanique Planche V. Fig. iq. — Base du sac de Galatella rigida. Fig. 20. — Sac embryonnaire de Scorsonera alpina. Fig. 21. — Sac et tissus avoisinants, ces derniers schématisés. Mêmes lettres que précédemment. Planche VI. Fig. 22. — Base du sac embryonnaire de Leucanthemum lacustre avec deux antipodes allongées. Fig. 23 et 24. — Partie supérieure et inférieure d'un sac du même. Mêmes lettres que dans les figures précédentes. FLORliLE FRANÇAISE DE CHARLES DE L'ESCLUSE ou Liste des plantes observées en France par ce célèbre botaniste et signalées par lui dans son Rariorum plantarum Historia {1601). (Suite) par M. E. ROZE. Aristolochiées. * Aristolochia Clematitis L. [Aristolochia Clematitis vulgaris, p. lxxi). — Elle se plaît dans les lieux élevés et, dans quelques vignes du Narbonnais, elle est tellement commune que les vins en sont viciés par son odeur. On la trouve aussi dans plusieurs autres Provinces de la France. * Aristolochia Pistolochia L. [Pistolochia, p. lxxi). — Elle croît dans les plantations d'Oliviers, et dans les lieux pierreux de l'Espagne et du Narbonnais. * Aristolochia rotunda L. [Aristolochia rotunda I, p. lxix). — Elle se plaît dans un sol argileux, dans les prés et les fossés très hu- mides des champs du Narbonnais. * Aristolochia longa L. [Aristolochia longa I, p. lxx). — On la voit croître dans les lieux champêtres, au milieu des moissons et dans quelques vignes du Narbonnais. Je me rappelle l'avoir récoltée en fleur, au premier printemps, dans l'île qui est située au milieu des étangs, où se trouve l'Eglise appelée Maguelonne, autrefois siège de l'Évêque de Montpellier, autour du village appelé Villeneuve, à deux milles de Montpellier. EuPHORBIACÉES. * Euphorbia Chamsesyce L. [Chamœsyce, p. clxxxvii). — Elle se trouve communément dans les vignes, autour de Montpellier, et dans les lieux âpres et pierreux. E. Roze. — Florale française de Charles de l'Esc (use. 97 * Euphorbia Peplis L. {Peplis, p. clxxxvii). — Cette plante croît abondamment sur tous les rivages de la mer Méditeranée, tant en Espagne que dans le Narbonnais. Je ne l'ai jamais observée sur les bords de l'Océan. * Euphorbia helioscopia L. (Til/iymalou, p. cxc). — En France, on l'appelle Réveille-malin. * Euphorbia Peplus L. {Peplus, p. cxc). — Elle croît très fré- quemment dans les vignes. Les Français l'appellent Réveille-malin de Vignes. * Euphorbia amygdaloides L. (Ckaracias II, p. clxxxviii). — Elle croît aussi bien dans le Narbonnais que dans le reste de la France. * Euphorbia Characias L. ( Tithy malus Ckaracias I, p. clxxxviii) . — Cette plante se trouve au-dessus d'Arles, sur la route de Marseille, et dans quelques autres localités du Narbonnais. Toute la plante est pleine d'un suc laiteux ; elle fleurit en Mars. Mercurialis tomentosa L. {Phyllum marificum et feminificum, p. xlviii). — Cette plante croît dans beaucoup de localités de l'Es- pagne et du Narbonnais, le long des chemins. On l'y voit fleurir en Avril, et quelquefois plus tôt. Croton tinctorium L. {Heliotropium minus Tricoccum, p. xlvii). — Cette plante croît abondamment dans le Narbonnais, où on l'appelle Tournesol. CUPULIFÈRES. Quercus pubescens Willd. (Robur I, p. 18). — Cet arbre est commun dans l'Aquitaine, au-dessus de Bordeaux, où on l'appelle Roble. Quercus Suber L. (Suber, p. 21). — Le célèbre Mathiole a observé deux espèces de Suber. Mais je n'en ai vu qu'une seule, à moins par hasard que celle qui croît au fond de l'Aquitaine, près des Pyrénées, ne diffère de celle qui est commune en Espagne. Celle de l'Aquitaine, en effet (comme je l'ai moi-même observé), ne garde pas ses feuilles et les perd au commencement de l'hiver; ainsi, lorsqu'au mois d'Avril, je me rendais en Espagne, j'ai pu remarquer que tous les arbres de Suber, qui se trouvaient aux environs de Bayonne, étaient complètement dépouillés de leurs feuilles. En France, on appelle Liège l'arbre aussi bien que l'écorce qui est plus particulière- ment connue. * Quercus Ilex L. (Ilex major, p. 23). — Je me souviens de n'avoir pas observé le Viscum ou VHyphear sur VIlex; mais, quel- quefois, j'ai vu un grain, passant du pourpre au noir, sur ces arbres qui se trouvent en grand nombre dans cette forêt des environs de 98 JOURNAL DE BOTANIOJJK Montpellier, près du Couvent appelé vulgairement Grammont. \JIlex est commun dans le Narbonnais et la Provence. En France, on l'ap- pelle Eouse et Chesne verd. * Quercus coccifera L. (//ex coccifera, p. 24). — Il croît dans beaucoup de localités du Narbonnais et de la Provence. Il n'est pas douteux qu'il porte le Coccus, mais ce n'est pas partout. J'ai remarqué qu'on le voyait seulement dans ces régions voisines de la mer Médi- terranée, qui sont brûlées par l'ardeur du soleil. Et encore là, il ne se montre pas continuellement. Lorsque, en effet, Y //ex commence à prendre de la force et à pouvoir nourrir le gland, il ne produit plus le Coccus. Aussi les habitants du pays ont-ils l'habitude de brûler les branches qui ont quatre ans ou davantage pour qu'il en repousse de nouvelles l'année suivante. Il en résulte que, chaque année, ces nou- veaux rameaux produisent le Coccus, qui y adhère sous la forme de petits Pois d'une couleur cendrée. Alors les enfants et les pauvres femmes vont le recueillir pour le vendre aux marchands, qui en achètent une grande quantité et qui, après l'avoir préparé, l'envoient ensuite sur les marchés. En France, le Coccus est appelé Vermil/on ou Graine d'escar/ate. Carpinus Betulus L. (Ostrys Theophrasti, p. 55). — Il en est qui croient que cette espèce est Y Ostrys de Théophraste. Dans tous les cas, il n'est pas de botaniste, si peu instruit qu'il soit, qui ne con- naisse V Ostrys ou Y Ostrya, cet arbre qui se rencontre dans presque toutes les forêts de l'Allemagne, de la France, de la Hongrie et de beaucoup d'autres Provinces de l'Europe. Certains Herboristes l'ap- pellent Fagulus, je ne sais d'après quel auteur, peut-être parce qu'ils ont trouvé l'occasion d'établir avec Fagus une similitude de nom. Les Français l'appellent Cher me ; il est désigné sous le nom de Hestre par les paysans de l'Artois, mes compatriotes, en faisant allusion au mot grec. Ceux-ci, avec ses fortes baguettes, en tressent des claies. CUPRESSINÉES. * Juniperus Oxycedrus L. (Oxycedrus, p. 39). — Il croît dans la plupart des lieux rocailleux du Narbonnais, où on l'appelle Cade, et l'huile qu'on en retire Huile de Cade. * Juniperus phcenicea L. (Juniperus major, p. 37). — Je l'ai observé sur les rivages maritimes du Narbonnais. En France, on l'ap- pelle Giîièvre, et ses baies Graines de Genèvre. Gnétacées. * Ephedra disticha (Uva marina vu/garis, p. 91). — J'ai observé deux espèces de celte plante, en Espagne, différant seulement entre elles par la grandeur. E. Roze — Florale française d: Charles de l'Escluse. Polygonum IV Plinii majus. — La première est un arbrisseau atteignant quelquefois la hauteur d'un homme, dans la façon du Sfiar- iium, que les Espagnols appellent Rétama. Elle a une tige qui es! parfois de l'épaisseur du bras, des rameaux oblongs, noirâtres, qui portent ensuite de nombreux jets, longs d'un pied, articulés par beau- coup d'entrenceuds, comme cela se voit dans YEquisetum, penchés et d'une saveur quelque peu astringente. Les Qeurs, qui se trouvent ras- semblées seulement aux entrenœuds, sont petites, mousseuses, non dissemblables à celles du Cornus et pâles. Le fruit a l'apparence d'une très petite mûre (d'après ce que m'en ont dit les habitants du pays, car je n'ai vu cette plante qu'en fleur); il est rougeâtre, succulent, acide et renferme peu de graines, assez semblables au Millet, qui sont noires au-dehors et blanches en dedans. La racine est dure et ligneuse. Polygonum IV Plinii minus. — La seconde est rampante et pousse beaucoup de petits rameaux grêles, sarmenteux, qui sont articulés aux entrenœuds comme chez la précédente ; elle produit ainsi une sort* touffe éparse et étalée par terre, mais sans feuilles, comme la première, et non moins astringente. Ses fleurs sont également pâles, mousseuses et semblables à celles du Cornus. Le fruit est pareil à une toute p mûre : il est rouge à la maturité, succulent, acide et renferme un ou deux grains presque égaux à ceux du Millet, noirs en dehors et bi- en dedans. Elle a une racine semblable à celle de la première, mais plus petite. En rampant elle s'étend assez loin et produit de nouveaux rejets sous terre. Ces deux plantes fleurissent au mois de Mai ; le fruit est mûr en Août, ou même plus tard. Or j'ai découvert la première, aux environs de Vêles el rubro, dans le Royaume de Murcie, alors qu'elle était chargée de fleurs au commencement de Mars. Il y en avait là de nom- breux pieds, et je ne l'ai vue nulle part ailleurs. J'ai trouvé la seconde de ces plantes commune sur une certaine colline, à deux milles de Salamartque, au milieu de presque toute l'Espagne, et très loin de la mer. Et c'est ce qu'il y avait bien lieu de me surprendre, parce qu'au- paravant je ne l'avais observée que dans des localités maritimes, et sur cette langue de terre qui se trouve entre les étangs et la mer Méditerra- née, au delà de Pérols et de Maguelonne, jusqu'à la montagne de Cette. Les Espagnols appellent la première plante Belcho. La seconde es! appelée par les habitants du Narbonnais Rasins de nier, c'est-à-dire Uva marina. Lorsque j'y vivais, les savants la rapportaient au Tragon ou Tragonoh de Dioscoride ; elle en présente, en effet, quelques carac- tères. D'autres ensuite y virent V Anlrosace de Bellon, avec laquelle elle parait avoir certains rapports. Le très docte Anguillara la rappro- chait du Crolon de Nicandre. ioo JOURNAL DE BOTANIQUE Mais, par beaucoup de caractères, la première plante me semble devoir répondre au Polygonum quartum de Pline. Toutefois elle pourrait bien aussi être rapportée à son Ephedra qu'il décrit ainsi (Liv. XVI, ch. 7) : « Caucon, qui est aussi Y Ephedra, et qui est appelé par d'autres Anabasis, croît dans un sol exposé aux vents; il grimpe dans les arbres et incline ses rameaux ; il n'a pas de feuilles, mais de nombreux filaments qui sont des joncs géniculés; sa racine est pâle ». Bellon dit, aux Livres II et III de ses Observations, qu'elle monte dans les arbres, que son fruit est semblable à celui de VAndrosace, lequel d'après lui serait rouge et qu'il aurait mangé. Mais j'ai toujours trouvé cette plante isolée, presque naissante, et se soutenant elle-même, sans avoir besoin d'aucun support (1). Liliacéks. Tulipa Celsiana DC. (2) [Tulipa ?iarbone?isis, p. 151). — Cette Tulipe a été, pour la première fois rapportée des Cévennespar Mathias de Lobel et envoyée à ses amis en Belgique. Elle est presque sem- blable au Tulipa apenninea [T. sylvestris L. (2)] ; elle est plus petite cependant dans toutes ses parties, et ses fleurs, plus verdâtres au- dehors et jaunes en dedans, sont contournées en une spire plus déli- cate; sa racine émet aussi, parmi des. filaments ténus et sur les côtés, des rejetons et des bulbes. (A suivre.) 1. Certaines plantes ne laissaient pas que d'être difficiles à nommer à cette époque. 2. D'après Grenier et Godron. <. _ ~<^-c**v^- Le Gérant : Louis MOROT. l'aris. — J . Mersch, imp., 4'"", Av. de Chàtillon. 13° ANNEE. N 4. AVRIL i8y9 JOURNAL DE BOTANIQUE FLORULE FRANÇAISE DE CHARLES DE L'ESCLUSE ou Liste des plantes observées en France par ce célèbre botaniste et signalées par lui dans son Rariorum plantarum Historia (1601). {Fin). par M. E. KCZS. Fritillaria Meleagris L. [Fritillaria, p. 152). — Elle croît spon- tanément dans quelques prés, près de la Loire, non loin d'Orléans, célèbre ville de France. C'est de là qu'elle m'a été envoyée, pour la première fois, à Malines, et que je l'ai fait connaître en Belgique, dans l'année 1572. J'ai appris aussi qu'elle se trouvait en Normandie et en Bretagne. Trois ans après, j'en recevais plusieurs bulbes à Vienne (Autriche), dont me faisait présent Jean de Vulcop, alors ambassa- deur de l'Empereur Maximilien II auprès du Roi de France. Quel- ques années plus tard, j'en recevais également de Paris beaucoup de bulbes, par les soins d'Auger de Bousbèque, Préfet de la Cour et Con- seiller impérial, de la part de la Sérénissime Reine Elisabeth, Veuve de Charles IX, roi de France, pour que je satisfasse au désir qu'avaient de posséder cette plante de nobles Dames d'Autriche. Mais celui qui, pour la première fois, m'envoyait cette espèce, était un pharmacien d'Orléans, nommé Noël Capperon ; peu après, il en distribuait des bulbes, dans des sachets de peau, par toute la France. Il lui avait donné le nom de Fritillaria, à cause de ses aréoles versicolores, simulant en quelque sorte un cornet à jouer aux dés. Elle était appelée auparavant Lilium variegatum. Dodoens préféra la nommer Meleagris, parce que ses feuilles florales sont colorées de teintes variées, comme les plumes de l'oiseau Meleagris, que le vul- gaire a l'habitude de désigner sous les noms de Poule de Guinée ou de Perdrix barbare [Pintade]. Il y a cependant quelque différence. Fritillaria pyrenaica L. [Fritillaria pyrenœa, p. cclvi). — Le très érudit Joachim Venerius m'envoyait de Bordeaux quelques bulbes d'une certaine espèce de Fritillaria, provenant des Pyrénées. J'obser- vais, par les fleurs qu'elle me donnait l'année suivante, qu'elle était différente de celles que j'avais déjà fait connaître. Fritillaria pyrenaica L. ? {Fritillaria aquitanica, p. 153). — Jean Boisot, avec lequel je suis lié d'amitié depuis longtemps, possé- dait une espèce plus tardive et qu'il m'écrivait n'avoir fleuri que deux io2 JOURNAL DE BOTANIQUE mois après la première \Friiillaria Meleagris L.]. Elle avait produit deux fleurs verdâtres avec la face intérieure tirant sur le jaune, sans aucune distinction de couleurs; la nervure extérieure était très sail- lante et accentuée, d'un vert obscur, et les extrémités des feuilles florales, qui étaient réfléchies, étaient versicolores, d'un jaune mélangé de vert et de pourpre. Il m'assurait que cette Fritillaire était originaire de l'Aquitaine. Lilium pyrenaicum Gouan (Lilium montanum flavo flore, p. cclv). — J'avais étudié ce lÀlium montanum, lorsque j'en reçus quatre gros bulbes de Venerius, qui me les envoyait de Bordeaux : il les avait récoltés à Cageire en barechs et dans d'autres lieux des Pyré- nées. [Clusius avait recule premier bulbe de ce Lilium, en 1598, de Jean Robin, t Simpliciste du sérénissime Roi de France très chrétien, habitant Paris et très versé dans la connaissance des plantes ». Ce bulbe, qui lui était arrivé à Leyde, dans une petite boîte remplie de terre, en assez mauvais état, ne lui avait donné qu'une tige sans fleur]. Scilla autumnalis L. (Hyacinthus auiumnalis minor, p. 185). — Il y a plus de quarante ans , je récoltais cette plante sur des petites collines voisines de Montpellier : elle était en fleur au commencement de Septembre. Ensuite je la retrouvais dans la forêt de Madrid des Parisiens, dans cette partie qui est du côté du couvent de Boulogne, sur un sol sablonneux et rocailleux. Ornithogalum narbonense L. (Ornithogalum majus II, p. 137). — J'ai trouvé cette plante, au milieu des moissons, dans la région de Montpellier et en Espagne. Je l'ai aussi obtenue de la graine que m'avait envoyée de Paris Nicolas Rassius, sous le nom de Mo/y. Ornithogalum tenuifolium Guss.? (Ornithogalum minus è Pyre- rneis, p. cclviii). — J'avais reçu également de Venerius deux très petits bulbes, recueillis dans les Pyrénées, signalés sous le nomd'IIya- cinthus stellatus à fleurs blanches. Lorsqu'ils me donnèrent des fleurs, en l'année 1590 [à Francfort], je reconnus que ce n'était pas un Hya- cinthus, mais un petit Ornithogalum. Allium fallax Don (Allium sive Moly Narcissinisfol. II, p. 196). — J'ai obtenu cet Allium, à Vienne, en Autriche, de la graine que m'avait envoyée de Paris Nicolas Rassius, chirurgien du Roi, très versé dans l'histoire naturelle. Il l'avait nommé Bulbus vomitorius, parce que sa racine, préalablement mâchée, provoquait facilement le vomissement. Erythronium Dens-canis L. (Beniali, Dens-caninus, p. 266). — Jean delà Rivière, médecin du Roi, m'a appris que cette espèce croissait aux environs de Bayonne, et dans les montagnes voisines des Basques. E. Roze. — Florule française de Charles de l'Eschise. 103 Endymion nutans Dumort. (Hyacinthus hispanicus, p. 177). — J'ai vu cette plante, qui est Y Hyacinthus non scriptus de Dodoens, non seulement aux environs de Malines, de Bruxelles et d'autres villes de Belgique, croissant dans quelques prairies et petits bois, mais aussi dans cette partie de la France, voisine de la Belgique et appelée vul- gairement Picardie, où je la recueillais dans des bois, en allant à Paris. Muscari recemosum DC. (Hyacinthus botryodes, p. 181). — Cette espèce croît spontanément et abondamment en Espagne et dans le Narbonnais. Elle se trouve là assez commune au bord des champs et le long des routes. En raison de la disposition de ses fleurs, qui for- ment ensemble à l'extrémité de la tige une sorte de grappe, je lui donne le nom de botryodes; d'autres préfèrent l'appeler Hyacinthus comosus minor. Asphodelus fistulosus L. [Asphodelus minor ^ p. 197). — Je me souviens de l'avoir jadis récolté, le long des sentiers, dans cette cam- pagne pierreuse qui se trouve au-dessus d'Arles, lorsque je me rendais à Marseille. Asphodelus microcarpus Viv. (Asphodelus, p. 196). — Cette espèce croît spontanément dans des localités élevées de l'Aquitaine et du Narbonnais. Smilacées. * Asparagus acutifolius L. {Corruda prior, p. clxxvii). — J'en ai vu des pieds dans le Narbonnais, surtout au bord des haies. En France, on les appelle Asperges sauvages. * Smilax aspera L. [Smilax aspera, p. 112). — Cette plante croît en différents lieux du Narbonnais, dans un sol âpre et aride. Iridées. * Crocus vernus Ail.? [Crocum vernum capillari folio, p. ceux). — Venerius m'avait envoyé une espèce de Crocum, à feuilles capillaires, fleurissant au printemps. Il m'avait écrit que cette plante croissait dans des lieux déserts de la région bordelaise, et qu'il s'en trouvait deux espèces, l'une à fleur purpurescente, l'autre, plus rare, à fleur blanche. * Iris graminea L.? {Iris angustifolialll et IV, p. 230). — L'une et l'autre de ces espèces croissent dans quelques localités maritimes du Narbonnais, et jusque sur la montagne de Cette. Gladiolus segetum Gawl. [Xyphium minus, p. 190). — Nous nous souvenons aussi du Xyphium minus ou Gladiolus minor, qui est commun dans beaucoup de prairies de la Hongrie et de l'Autriche, io4 JOURNAL DE BOTANIQUE sur les pentes des forêts et au bord des sentiers. Il est semblable à l'espèce à fleur élégante et rouge qui croît parmi les moissons en Espa- gne et dans le Narbonnais. Amaryllidées. Leucoium aestivum L. (Leucoium bulbosum seroti?ium maj'us I, p. 170). — Je me souviens d'avoir récolté une plante toute semblable à cette espèce, trente-deux ans auparavant, dans des prés voisins de Lattes, lorsque je vivais à Montpellier. * Narcissus Pseudonarcissus L. (Pseudo- Narcissus, p. 166). — En France quelques-uns appellent cette plante vulgaire Coquelourdes, d'autres Porrion, sans doute à cause des feuilles qui rappellent celles du Porrum. * Narcissus poeticus L. (Narc/ssus latifolius classis altéra, p. 156). — Cette espèce fait partie de celles qui ne produisent qu'une seule fleur (rarement deux) blanche, à calice petit, pâle, bordé de franges purpurescentes. Je l'ai observé croissant dans quelques prés du Narbonnais. Narcissus juncifolius Requien (Narcissus juncifolius minor, p. cclvii). — J'ai reçu de Venerius deux bulbes d'une seconde espèce de Narcissus juncifolius, qui pouvait être appelé minor, en compa- raison des autres. Il m'avait écrit que cette plante croissait spontané- ment dans cette partie de la France qui est appelée vulgairement Rouer gue. Narcissus dubius Gouan? (Narcissus latifolius niveus alter, p. 155). — Une autre espèce, plus petite que la précédente [N. Ta- setta L.], a des feuilles florales plus fermes et plus blanches, comme celles que l'on voit sur le Narcissus marinus, qui, lorsque je vivais à Montpellier, était appelée dans le Narbonnais Scilla ou Pancratium, et en Espagne, à Valence, Hemerocallis, avec sa tige plus courte, portant seulement deux, trois ou quatre fleurs. * Narcissus Tazetta L. (Narcissus latifolius simplex\, p. 154). — Cette plante croît dans la plupart des localités de la partie de l'Espagne qui se trouve baignée par la mer Méditerranée, et dans presque tous les prés des environs de Montpellier, je me souviens que, non loin de Villeneuve, petite ville voisine de Maguelonne, j'avais récolté un bulbe dont le haut de la tige portait seize fleurs, si bien qu'on aurait pu l'appeler Polya?iihes . Je l'avais replanté dans le jardin de Guillaume Rondelet, chez lequel je vivais. * Pancratium maritimum L. (Hemerocallis valentina, pp. 167 et 171). — Cette plante est commune, dans les localités maritimes, autour de Valence, en Espagne, ainsi que sur tout le rivage au-dessous de Montpellier : elle y fleurit pendant le mois de Mai et présente sa E. Roze. — Florule française de Charles de l'Escluse. 105 graine mûre en Juillet et Août. Plusieurs années avant d'aller en Espa- gne, je l'y avais récoltée avec beaucoup de difficultés, tant elle était enfoncée profondément dans le sable qui avait été entassé sur elle par les flots de la mer. A l'époque où je résidais à Montpellier, chez Guil- laume Rondelet, on appelait cette plante Scilla, et les pharmaciens en préparaient des trochisques qui entraient dans la Thériaque ; ensuite on commença à la nommer Pancratium flore Lilii. Si le Scilla Epimenidia, d'après Pline, est comestible, ce ne peut être la même espèce que Y Hemerocallis valentina, car je puis citer, comme argument positif, l'histoire de deux pêcheurs que Rondelet aimait parfois à raconter. Voici ce dont il s'agit. L'un de ces pêcheurs remit son couteau, imprégné du suc de Y Hemerocallis qu'il venait de couper, à son compagnon qu'il haïssait, au moment où celui-ci allait prendre sa nourriture : ce dernier, de bonne foi, ne se méfiant pas des embûches de son compagnon, trancha avec ce couteau la viande pré- parée pour le repas, et la mangea; l'autre s'était abstenu d'y toucher, en disant qu'il n'était pas pressé par la faim. Or, peu de jours après, celui qui avait mangé de cette viande était mort. Orchidées. Epipactis latifolia Ail. {Elleborine II, p. 272). — Cette espèce croît dans les localités ombragées de la France, de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Hongrie. Limodorum abortivum DC. (Pseudo-Leimodôron , p. 270). — Je me souviens de l'avoir jadis observé dans cette forêt des environs de Montpellier, près de laquelle se trouve le couvent appelé Gramont, sous des arbres dVlex, mais aussi dans la plupart des autres forêts. Graminées. * Cynodon Dactylon Pers. (Gramen legilimum, p. ccxvn). — Il n'y a rien de plus commun que ce Gramen dans toute l'Europe et la France : il y croît dans les champs, les Vignes et même dans des loca- lités maritimes, où on le voit très répandu et abondant. Je me rap- pelle avoir déterré de ses racines qui avaient parfois la grosseur du doigt. Psamma arenaria Rœm. et Schult. (Spartum herba III mariti- vitim, p. ccxx). — Le SpartumlW ou le Spartum ocea?iicum I se trouve dans quelques localités de la France et de la Flandre, sur ces digues sablonneuses qui font obstacle à l'Océan : il est appelé Halm par les habitants de ces pays, et en particulier dans les Flandres. Son utilité résulte de son développement en larges touffes et de ses racines tor- tueuses et dirigées obliquement, ce qui rend le sable plus ferme et le io6 JOURNAL DE BOTANIQUE maintient dans les digues, de telle sorte que ce sable n'est plus si faci- lement détrempé par les flots et les vagues de la mer, et qu'il résiste plus aisément à l'effet des tempêtes qui sont fréquentes sur l'Océan. Eragrostis megastachya Link (Gramen Amourettes, p. ccxviii). — Je me souviens d'avoir observé et récolté cette espèce de Gramen, aux environs de Paris, non loin du cours de la Seine et presque vis-à-vis le Monastère appelé vulgairement Les Bonshommes. Elle croît très fréquemment le long des sentiers, et les paysans le nomment, non pas Chien-dent, mais Amourettes, en raison, à ce qu'il me semble, de l'élé- gance des panicules. Briza média L. (Amourettes tremblantes, p. ccxviii). — Les Français, et en particulier mes compatriotes de l'Artois, appellent aussi cette espèce Amourettes, en raison de l'élégance des panicules, mais ils y ajoutent le mot tremblantes, ce qui la différencie de la pré- cédente. Cela s'explique parce que lorsqu'ils en tiennent à la main, soit une seule, soit plusieurs tiges, toutes les panicules se trouvent agitées d'un tremblement continuel. * Coix Lachryma L. (Lachryma Jobi, p. ccxvi). — 11 eût été plus convenable, si je ne me trompe, d'intercaler cette figure de la plante, appelée d'ordinaire Lachryma Jobi, dans mes descriptions des plantes que j'ai observées en Espagne, d'autant que j'y faisais connaître l'his- toire de cette espèce, parce que je l'avais remarquée dans beaucoup d'endroits de l'Espagne, et que déjà, plusieurs années auparavant, je l'avais trouvée à Montpellier, en 1550 et les deux années suivantes. Mais lorsque je publiais ces Observations, Lobel et quelques autres auteurs avaient décrit la même plante très exactement ; il paraissait donc superflu de répéter son histoire. Cependant, puisque je possédais cette figure déjà dessinée et gravée, avant que les publications de Lobel el d'autres auteurs eussent été faites, j'ai cru devoir placer ici cette figure, parmi les espèces de Gramen, parce qu'il n'était pas pos- sible de mieux l'utiliser. Cette plante est appelée vulgairement par les Herboristes Lachryma Jobi, parce que ses graines simulent en quel- que sorte la forme des larmes qui coulent des yeux. Dans le Narbon- nais, on lui donne le nom de Larmes de Nostre-Dame (1). Fougères. * Scolopendrium officinale vSmith var. laciniatum (Phyllitis laciniato folio, p. ccxm). — J'ai observé cette plante chez les Basques, sur la montagne qui est appelée Saint- Adrien, par le col et le défilé de laquelle on passe en Espagne : elle se trouvait dans les endroits om- 1. D'après Pena et Lobel, le Coix Lachryma se trouvait en particulier dans les couvents, et les moines s'en servaient pour faire des chapelets. C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéridacées. 107 bragés, sur les rochers mêmes, mais rarement et parmi plusieurs autres espèces plus communes. Ses feuilles étaient découpées à leur extré- mité en laciniures plus ou moins nombreuses. Je me rappelle avoir jadis récolté une plante à peu près semblable sur les montagnes des Cévennes, et l'avoir transportée dans le jardin du très célèbre médecin Guillaume Rondelet, à Montpellier. Lorsque j'étais à Bristol, en 1571 , Lobel me conduisit à la Grotte de Saint- Vincent, où il avait recueilli cette même plante, j'en déracinais de mes propres mains quelques pieds qui étaient pareils à ceux qu'il m'avait envoyés, mais alors tout à fait tendres et délicats. Plus tard, en revenant d'Angleterre en France, j'en remarquais plusieurs pieds semblables dans un certain puits, non loin de Boulogne, pendant que j'attendais le Courrier qui devait me conduire jusqu'à la station la plus proche où l'on devait changer de chevaux. ERRATUM Les deux dernières lignes de la page 35 doivent être remplacées par les suivantes : Seseli tortuosum L. {Seseli massiliense Diosc. p. cxcix). — Je ne puis pas ne pas comprendre... LES ACINETOSPORA ET LA SEXUALITÉ DES TILOPTÉRIDACÉES Par M. C. SAUVAGEAU. Les organes reproducteurs les plus fréquents de VEclo- carpus pîtsillus, ceux même qui pendant longtemps furent les seuls connus, sont des sporanges pluriloculaires à logettes volu- mineuses. D'après M. Askenasy [69] et M. Bornet [91], ils ren- ferment de grosses spores dépourvues de motilité. Ce dernier auteur, en mentionnant l'existence d'organes uniloculaires ren- fermant aussi de grosses spores, déclare ignorer si ces éléments sont également des aplanospores. En mettant ces faits en relief, M. Bornet montrait que, si l'on adopte la division des Phéos- porées établie d'après la motilité des corps reproducteurs, il devenait nécessaire de créer un nouveau genre Acinetospora pour Y E. pnsilltis. Lorsque j'ai eu à m'occuper de cette plante [95] pour décrire ses variations de forme, je l'ai désignée par son ancien nom, en admettant toutefois qu'elle devait former, parmi les Ectocarpus , io8 JOURNAL DE BOTANIQUE une section des Acinétosporées. Depuis, le caractère tiré de la non motilité des spores semblait avoir perdu de son impor- tance. D'une part, en effet, j'ai décrit [96.1] chez YEctocarpus virescens des mégasporanges dont les éléments, de la même taille que ceux de YE. pusillus, présentent tous les intermé- diaires entre l'état de planospore et l'état d'aplanospore. D'autre part, M. Kuckuck et moi [97.1], nous avons observé, chacun de notre côté, que les spores des sporanges plurilocu- laires de YE. pusillus sont parfois de véritables zoospores. Enfin, j'ai fait connaître récemment [98.2] que les éléments contenus dans les sporanges uniloculaires se comportent comme les précédents. Mais je signalais en même temps l'existence, chez ce même E. pusillus, d'une troisième sorte d'organe de multiplication, de monospores très comparables à celles de YHeterospora Vïdovichii (1). L'Zs. pusilhts devient ainsi une Tiloptéridacée, et son nom & Acinetospora pusilla est plus justifié que jamais. § I. Dans la liste des Algues que j'ai recueillies dans le Golfe de Gascogne [97.2], j'ai mentionné la présence de Y Acùietospora pusilla, sous sa forme typique, à San Vicente de la Barquera et à La Corogne, mais, dans les Basses-Pyrénées, je l'avais récolté seulement sous les deux formes nommées var. Codii et var. riparia. La variété typica n'avait pas encore été signalée en France au sud de la Bretagne. Durant le mois d'avril 1898, je l'ai vue en abondance à Guéthary. Elle croît directement sur les rochers sableux, ou sur d'autres Algues, comme Stypocaulon scoparium, Gigartina acicularis, Corallina mediteri^anea, plusieurs Poly- siphonia, etc. Quand la mer est suffisamment basse pour per- mettre de circuler sur les rochers, on ne trouve guère la plante dans l'eau, mais presque toujours à découvert, en mèches d'un jaune brun plus ou moins grisâtre, affaissées sur le substratum ; elle présente donc une assez grande résistance à la dessiccation. 1. Lorsque je me suis occupé de YE. pusillus [95], j'ai fait remarquer que les dessins de Harvey [46] sont défectueux et qu' « il est fort possible que les organes globuleux désignés comme des sporanges n'en soient pas >>. L'examen des échantillons authentiques de Harvey pourrait seul nous tixer sur la vraie nature de ces organes. Peut-être sont-ils des monosporanges? C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéridacées. 109 La plante fut encore abondante pendant la première quinzaine de mai, puis elle disparut; on n'en trouvait plus que quelques filaments çà et là, en disséquant d'autres Algues. Les sporanges pluriloculaires n'étaient pas rares. J'ai vérifié encore qu'ils donnent tantôt des planospores, tantôt des apla- nospores, ou l'une et l'autre sorte à la fois ; elles germent facilement et produisent] d'abord un filament rampant; la multiplication des chromatophores est alors rapide, car le filament de germination et l'ancienne spore sont également bien Fig. 1. — A. fusilla. — A, Germinations des zoospores des sporanges pluriloculaires; B, Germinations des zoospores des sporanges uniloculaires; A et B, sont de même âge, du 10 au 13 avril. (Gross. 300.) colorés. Ces germinations sont toujours restées très courtes dans mes cultures; celles de la figure I, A, sont âgées de quatre jours, et j'en ai conservé pendant près d'un mois dont l'état n'était guère plus avancé. Les sporanges uniloculaires ont été figurés par M. Bornet. Ils sont extrêmement rares, presque exceptionnels; on les trouve sur les mêmes filaments que les précédents, parfois dans leur voisinage immédiat. Les zoospores sont ovoïdes, à chro- matophores nombreux, sans point rouge; les deux cils, assez courts, s'insèrent dans une petite dépression près du bec; le cil postérieur, ayant à peu près la même longueur que la zoospore, n'est pas visible. Elles mesurent 16, 5-19 \>- sur 10-13 F- avec tous les intermédiaires entre l'état de planospore et l'état d'aplanospore, et, dans le premier cas, elles paraissent insen- sibles à l'action de la lumière; dans les cultures cellulaires, elles no JOURNAL DE BOTANIQUE germent souvent à l'intérieur du sporange. Elles sont donc très comparables à celles des sporanges pluriloculaires, mais de dimensions un peu plus faibles, et leur germination diffère. Elles se fixent à la lamelle, plus souvent aux filaments mis en culture, ou restent en suspension; elles germent rapidement, car, après vingt-quatre heures, j'obtenais des germinations de 100-150 p., dans lesquelles, à l'inverse des précédentes, l'ancienne spore était presque complètement vide de chromatophores et inco- lore. Puis, elles ne tardent pas à s'arrêter dans leur développe- ment et meurent. Toutes les germinations de ces zoospores que j'ai observées m'ont montré cette différence dans la répar- tition des chromatophores. Les dessins A et B de la figure I représentent des germinations de même âge. J'avais déjà récolté plusieurs fois VA. fiusïlla avec des spo- ranges uni- ou pluriloculaires, lorsque, le 18 avril, tous les exem- plaires que je recueillis portaient des monosporanges, et il en fut de même jusqu'au milieu de mai. Ceux-ci sont en général très abondants, sauf à la base des mèches où l'on trouve plutôt les sporanges uni- ou pluriloculaires. Ils sont ellipsoïdes, réfrin- gents, sessiles, ou souvent portés par un très court pédicelle unicellulaire inséré en un point quelconque de la cellule mère, mais plus souvent vers le milieu qu'aux extrémités. Ils sont isolés, éloignés ou très voisins, ou 2-3 sur le même pédicelle (fïg. 2, A). Le contenu comprend un noyau central entouré d'une couche de protoplasme d'où partent des trabécules for- mant un réseau largement alvéolaire à deux rangées de vacuoles jusqu'à la périphérie. Cette structure correspond par- faitement à celle décrite par M. Reinke [89] chez les Tiloptéri- dacées et par M. Kuckuck [95] chez X Heterospora Vidovichii ; aussi je n'y insiste pas davantage et j'ai cru inutile de la repré- senter dans les figures ci-jointes. Souvent, aux deux pôles du noyau est un amas de protoplasme et de chromatophores qui, à un faible grossissement et sans réactifs, produit l'effet de noyaux multiples, mais le noyau est toujours simple. J'ai souvent assisté à la déhiscence ; la membrane du mono- sporange s'amincit au sommet, et la spore sort lentement, en se déformant à peine, l'ouverture étant à peu près aussi large qu'elle. La paroi persiste assez longtemps; un nouveau mono- sporange croît à l'intérieur de l'ancien, plus souvent à côté, sur III C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tilopléyidacées, lemêmepédicelle. La monospore conserve exactement sa struc- ture vacuolaire après la déhiscence. Un certain temps après, on la voit entourée très nettement par une membrane mince, mais quand elle vient de sortir, on l'en croirait dépourvue, à plus Fig. 2. — A. pusilla. — A, Fragments de filaments pour montrer la position des pseudo- sporanges. (Gross. 80.) — B, Propagules mûrs et fraîchement sortis, dessinés pour montrer leurs variations de forme et de dimensions. — C, Propagules restés en culture du 19 au 25 avril. (B et C. Gross. 200.) forte raison si elle est encore renfermée dans le monosporange. Pour se rendre compte de l'existence d'une membrane autour de la monospore à l'intérieur même du monosporange, on coupe de petits fragments de la plante portant des monosporanges paraissant arrivés à maturité, on les porte sur une lame de verre dans peu d'eau, et la simple pression d'une lamelle qu'on laisse n2 JOURNAL DE BOTANIQUE choir sans précaution, suffit à provoquer la déhiscence; une goutte de glycérine sous la lamelle contracte le protoplasme de la monospore et le détache d'une mince membrane (i). Je n'ai jamais vu de monospore nue. Parfois, elle se divise par une cloison équatoriale avant la déhiscence, mais le fait est très rare, et chaque cellule fille possède un seul noyau; la ger- mination interne ne va pas plus loin. La monospore, entourée d'une membrane à l'intérieur du sporange, ne peut être une oosphère. Elle n'est pas une vraie spore non plus, car les spores, comme les oosphères, ont des dimensions qui, dans une même espèce, et surtout sur un même individu, varient seulement dans d'étroites limites. Or, j'en ai mesuré qui, immédiatement après la déhiscence, présentaient les dimensions suivantes : 36 p. sur 27 ; 43 p- sur 33 ; 47 p. sur 33 ; 56 p. sur 40; 60 p. sur 37 ; 60 p. sur 47 ; 60 p. sur 50; 70 p. sur 40; 70 p- sur 43 ; 73 p- sur 40 ; 76 p. sur 44. Sur la figure 2,B, j'ai repré- senté le contour de quelques-unes de ces monospores fraîche- ment sorties. Un élément reproducteur non fécondable, qui varie autant dans ses dimensions, doit être un organe de multi- plication végétative, une bouture, un propagule, et le monospo- range est un pseudosporange. Je considère que ces éléments jouent le même rôle que les propagules pluricellulaires des Sphacelaria et des Polysïphom'a et les propagules unicellulaires des Monospora , mais, au point de vue morphologique, ils sont différents, puisque les uns sont de courts rameaux qui se déta- chent de la plante, les autres, des cellules d'origine endogène. M. Kuckuck a déjà comparé les propagules des Choristocarpus aux monospores de Y Heterospora Vidovichiï. De plus, ces propagules germent dans les cultures avec une remarquable facilité. Les pseudosporanges vidés sont fréquents dans la nature, et il est difficile de faire une dissection sans que des pseudospores tombent sur la lame de verre, et l'on s'atten- drait, à cause de l'enchevêtrement des filaments de VA. pzisilla, à trouver des germinations dans les touffes ; cependant je n'en ai jamais rencontré. Ceci tient sans doute à ce que les propa- 1. Une monospore écrasée se résout en chromatophores discoïdes et en gouttelettes réfringentes qui sont les vacuoles de l'état normal, mais bientôt ces vacuoles se gonflent légèrement par absorption d'eau et disparaissent, laissant quelques granules protoplasmiques à la place de leur couche membraneuse. C. Sauvagbau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tilopléridacées. 113 gules restent environ vingt-quatre heures sans germer; la marée a donc deux fois l'occasion de les reprendre et de les emporter au loin, avant qu'un commencement de germination les accroche à un fila- ment végétatif. Les propagules ger- ment sans changer de dimension ou après un léger gonflement, se cloisonnent transver- salement ou restent indivis ; le premier cloisonnement suit la première division nu- cléaire. Le propagule pousse d'abord un fila- ment rampant (fïg. 2, C; fig. 3), onduleux, adhérent au substra- tum, dirigé en sens in- verse de la source lu- mineuse, puis, en sens opposé , un filament non adhérent terminé par un pseudo-poil, à rares chromatophores et à accroissement tri- chothallique. Après une quinzaine de jours, ces germinations pré- sentent déjà des pseu- dosporanges mûrs, Fi&- 3. portés soit par les filaments rampants, soit par les filaments dressés; la figure 5 en montre différents exemples. J'ai vu un pseudosporange porté par l'avant-dernière cellule d'un long filament rampant. On remarquera, sur la figure 5, que la zone d'accroissement des filaments dressés, très nette au début (fig. 3), a disparu ; Ja plante ne pouvait donc plus s'accroître que par les filaments A. pusilla. — Propagules restés en culture du 19 au 30 avril. (Gross. »oo.) ii4 JOURNAL DE BOTANIQUE rampants et de nouveaux filaments dressés. La figure 5, B, représente un cas curieux de rabougrissement : le propagule n'a donné que deux courtes cellules en sens opposé, et l'une de celles-ci a déjà produit deux propagules. Les propagules nés dans les cultures sont semblables à ceux trouvés dans la Fig. 4. — A. pusilla. — Propagules restés en culture du 18 au 30 avril; l'orientation du vase qui les renfermait a été changée plusieurs fois pendant ce temps; a, jeune filament dressé. (Gross. 200.) nature, mais souvent un peu plus allongés. Ils peuvent germer à leur tour en plantules. Le fait que, dans une culture, tous les filaments de germina- tion sont orientés comme il vient d'être dit, suffirait à prouver que la polarité est provoquée uniquement par l'action de la lumière. Le 18 avril, j'avais placé de nombreux propagules dans un verre de montre recouvert d'un disque de verre. Jusqu'au 30 avril, j'ai surveillé les germinations de temps en temps sous le microscope, puis je replaçais le verre de montre devant la fenêtre dans une orientation quelconque. Or, comme on le voit C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéi-idacées. 115 sur la figure 4, les germinations sont composées de filaments rampants nés dans des directions variées ; si un filament dressé Fig 5. — A. piisilla. — Propagules restés en culture du 19 avril au 14 mai. (Gross. 150.) se formait, il restait court (fig. 4, a). Cette absence de polarité était bien due à l'absence de fixité dans l'orientation, car je laissai ces germinations dans la même position jusqu'au 14 mai, n6 JOURNAL DE BOTANIQUE et, de différents points des filaments rampants, se sont élevés des filaments dressés, tournés vers la source lumineuse, qui ont porté des pseudosporanges. A plusieurs reprises j'ai eu l'occasion de parler de la propa- gation des Phéosporées par bouturage. Mais YA.fiusilla a sous ce rapport une remarquable facilité, et j'ai toujours mieux réussi avec des fragments pris dans les points où la plante pré- sente des pseudosporanges que dans ceux où elle porte des sporanges. Tandis que ces derniers ne m'ont point donné de nouveaux sporanges, les premiers au contraire produisent rapi- dement des pseudosporanges. Une des extrémités ou les deux extrémités à la fois s'allongent en filaments rampants ; les cram- pons se transforment aussi en filaments rampants ; de nouveaux crampons naissent, sur lesquels poussent aussi des filaments dressés; ceux-ci croissent également directement sur la bouture, en plus ou moins grand nombre. Des fragments, placés en petite quantité dans l'eau, mûrissent leurs propagules. Sur des touffes déposées tout entières dans des vases de même capacité que précédemment, certains pseu- dosporanges mûrissent normalement, d'autres s'allongent da- vantage et s'ouvrent à leur tour, mais lorsque les propagules sont très jeunes au moment de la mise en culture, c'est leur pédicelle qui s'allonge beaucoup, se compose de 2-3 cellules plusieurs fois plus longues que larges, et finalement le pseudo- sporange terminal, à protoplasme cependant plus abondant, prend une grande ressemblance avec des cellules végétatives ordinaires. En même temps, les cellules des filaments devien- nent irrégulièrement toruleuses ; çà et là certaines cellules meu- rent, les ramifications sont plus nombreuses, et après six à huit semaines, la plante est presque méconnaissable. § 2. \J Ectocarpîis Vidovichii « aie port de YE. p?is?'ll?is Griff., croît dans des conditions analogues, et montre des variations de même nature», mais, comme ses sporanges renferment une monospore, M. Bornet [78; 91] l'a fait rentrer dans le genre Haplospora. Cet auteur n'a pas découvert d'organes nouveaux ; il a seulement précisé la nature des monosporanges qui, pen- C. Sauvageao. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptérîdacées. 117 dant un demi-siècle, furent les seuls organes reproducteurs connus. M. Kuckuck [95] a trouvé en outre des sporanges uni- loculaires à zoospores, inconnus jusqu'à présent chez YHaplo- spora globosa, et il a séparé YHapl. Vidovichii pour en faire le type du nouveau genre Heterospora. M. Kuckuck insiste, comme M. Bornet, sur la ressemblance de VE. pusillus et de Y H. Vidovichii et, par analogie, il soup- çonne les sporanges uniloculaires du premier de renfermer des zoospores comme ceux du second. Mais, « pour que la compa- raison fût complète, ai-je ajouté [96, p. 247], il resterait toutefois à trouver des sporanges pluriloculaires chez Y Heterospora et des monospores chez YE. pusillus ». Or, les sporanges de Y A. pusilla sont bien, en effet, des zoosporanges, et ses pseudospo- ranges sont identiques à ceux de Y H. Vidovichii. Les deux es- pèces rentrent donc dans le même genre Acinetospora proposé avant Heterospora. On trouvera sans doute des sporanges plu- riloculaires chez Y Acinetospora Vidovichii et peut-être un jour considérera-t-on ces deux Algues comme deux variétés d'une même espèce. Mais Y A. pusilla est actuellement la Tiloptérida- cée la mieux pourvue en organes reproducteurs, et il est bizarre que ceux-ci aient été découverts dans l'ordre chronologique sui- vant : sporanges pluriloculaires, sporanges uniloculaires, pseu- dosporanges, tandis que l'ordre est exactement l'inverse pour Y A. Vidovichii. Ace propos, j'appellerai de nouveau l'attention sur YEclo- carpus crinitus Carm. Les auteurs anglais, Carmichael, Harvey, etc., ne connaissaient que la plante stérile. M. Bornet [91] a vu les sporanges pluriloculaires et uniloculaires, et « de la concor- dance si complète de la fructification, non moins que de la ressemblance de structure des filaments végétatifs, résulte, dit-il, l'impression que YE. crinitus est constitué par des indivi- dus cYE. pusillus qui se sont développés dans des conditions différentes de celles où ils croissent ordinairement... » Mais, ajoute le même auteur, cette supposition, toute vraisemblable qu'elle soit, appelle une vérification, car YE. crinitus paraît exister dans l'Adriatique, tandis que YE. pusillus n'y a pas encore été trouvé sûrement. L'Zs. crinitus a aussi une très grande ressemblance avec Y Acinetospora Vidovichii, puisque Hauck les a confondus. u8 JOURNAL DE BOTANIQUE Or, c'est à Rovigno (Adriatique) que M. Kuckuck a vu les zoospores des sporanges pluriloculaires de VA. pusilla. Si donc il ne l'a pas confondu avec VE. crinitus, en supposant que les deux espèces soient différentes, c'est que X A. pusilla existe aussi dans l'Adriatique. Mais si VE. crinitus, décrit, dans les livres, seulement à l'état stérile, ressemble autant à VA. pusilla, il est possible que l'on appelle A. pusilla VE. crinitus muni de spo- ranges pluriloculaires. D'après les articles consacrés par M. Bornet [91] à VE. cri- nitus et à VA. Vidovichii, ces plantes diffèrent seulement par les deux caractères suivants : i° le thalle du premier est large de 21 à 30 [a, celui du second de 36 à 60 y- ; 2° VE. crinitus possède de vrais sporanges uni- et pluriloculaires, VA. Vidovi- chii'n'a pas devrais sporanges, comme le croyait Hauck, mais des monosporanges. Cette distinction, parfaitement justifiée au moment où elle fut relevée, n'a plus la même valeur, maintenant que l'on connaît les trois sortes d'organes chez VA. pîisilla et les sporanges uniloculaires de VA. Vidovichii . Il appartient aux auteurs méditerranéens de dire si les trois Tiloptéridacées pré- cédentes sont indépendantes ou si elles constituent trois formes d'une même espèce. Mais, dans le cas où cette dernière suppo- sition serait justifiée, et bien que VE. crinitus paraisse quelque peu oublié, c'est lui qui, d'après les dates bibliographiques citées par M. Bornet, donnerait son nom cVAciuetospora crinita à l'espèce synthétique. Il est toutefois plus prudent pour le mo- ment de conserver les trois Acinetospora comme espèces dis- tinctes. § 3- Depuis que j'ai publié [96] le résumé de l'état de nos con- naissances sur les Tiloptéridacées, un seul fait nouveau, d'ail- leurs prévu, presque inévitable, a été produit. M. Brebner [97] a trouvé sur un même exemplaire d' Haplospora globosa des mo- nospores à quatre noyaux, des monospores à un noyau, et des anthéridies. Il en résulte que le Scaphospora speciosa disparaît comme espèce distincte et rentre désormais dans V Haplospora globosa. Cependant, pour préciser la comparaison avec les plantes qui viennent de nous occuper, je reviens un instant sur ce sujet. C. Sauvagbau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéridacées. 119 \J Haplospora globosa a des individus de deux sortes. Les uns portent de grosses monospores à protoplasme spumeux, tétra ou plurinucléées, mais non cloisonnées, et pourvues d'une mince membrane ; la monospore sort du sporange dans cet état et germe facilement ; elle germe d'ailleurs aussi à l'intérieur même du sporange. Les autres portent simultanément des anthé- ridies comme celles du Tilopteris et des monospores identiques aux précédentes comme taille et comme structure, mais à noyau unique et à protoplasme nu. M. Reinke n'a pas réussi à les faire germer ; les monospores adultes meurent dans ses cultures, les monospores jeunes reprennent l'état végétatif, après avoir di- visé leur noyau sans se cloisonner. M. Reinke, et après lui les auteurs, considère les monospores à quatre noyaux et à mem- brane comme de vraies spores, et les individus qui les portent sont dits asexués, les monospores à un noyau et sans membrane comme des oosphères, et les individus qui les portent sont dits sexués. Cependant, la fécondation n'a jamais été vue. Le même phénomène se présenterait chez le Tilopteris . La structure protoplasmique spumeuse de l'organe uniloculaire est identique à celle étudiée chez YHaplospora. Mais ni Thuret [55] ni M. Bornet [91] ne nous renseignent sur le nombre des noyaux delà monospore ou sur l'existence d'une membrane ; cependant, ils ont vu la monospore germer probablement sans fécondation dans les cultures, et sûrement à l'intérieur même du sporange. Les frères Crouan mentionnent aussi ces germinations internes. M. Guignard n'a vu à Cherbourg que des monospores nues et uninucléées. Enfin, sur des conserves alcooliques provenant de Saint-Vaast, que M. Gomont a bien voulu me communiquer, les monospores m'ont parues nues et uninucléées. On a toujours trouvé des anthéridies en France, bien que souvent ces organes fussent plus rares que les monosporanges. Au contraire, les Tilopteris étudiés par M. Reinke portaient exclusivement des monosporanges à monospores plurinucléées et pourvues d'une membrane. Pour M. Reinke, le Tilopteris, comme 1' "Haplospora, présente donc des individus asexués et des individus sexués. La présence de quatre noyaux, ou davantage, dans l'élément dit axexué, reste bizarre, surtout chez des plantes qui en ont un seul dans toutes leurs autres cellules. Acela, M. Reinke propose deux explications. Le sporange monosporé correspondrait : ou 120 JOURNAL DE BOTANIQUE bien à un sporange uniloculaire & Ectocarpus multipliant son noyau sans diviser son protoplasme ; ou bien à un tétrasporange de Dictyotée qui n'arriverait pas à donner des tétraspores indé- pendantes. Ces deux explications seraient aussi difficiles à soute- nir lune que l'autre. Au moment où, comme tout le monde, je croyais à la présence d'oosphères chez les Tiloptéridacées, j'en ai proposé une troisième [96, p. 243]. Je disais alors : il n'y a pas deux sortes de monospores, l'une asexuée et l'autre sexuée; la monospore plurinucléée n'est ni une spore ni une oosphère, mais un embryon parthénogénétique ; la monospore uninucléée et nue est une oosphère qui attend la fécondation, et « le fait que M. Reinke a vu dans ses cultures des oosphères non fécon- dées diviser leur noyau de la même façon, puis continuer à se développer à l'intérieur de l'oogone, vient à l'appui de cette ma- nière de voir ». Actuellement, je crois encore à l'unité de la monospore, mais c'est un simple propagule. Les Tiloptérida- cées, dans les conditions où nous les connaissons, se propagent donc par multiplication végétative et les anthéridies paraissent sans emploi; celles-ci, jusqu'à la découverte des organes femelles, restent des « organes rudimentaires » . En effet, aussi longtemps que X Acinetospora Vidovichiï a présenté comme unique forme de reproduction des sporanges monosporés, personne n'a protesté contre son incorporation parmi les Tiloptéridacées. La monospore correspondait à celle des Haplospora, et l'on pouvait s'attendre à trouver, un jour ou l'autre, des anthéridies correspondant à la forme Scapho- spora. Mais l'existence de monospores chez X A. pusi'lla, muni déjà de deux autres sortes de sporanges, oblige à regarder les choses de plus près et à les interpréter différemment. Le protoplasme largement spumeux de la monospore cor- respond beaucoup mieux à la structure d'une cellule végétative qu'à celle d'un œuf. Elle n'est comparable ni à l'oosphère d'une Fucacée ni à celle d'une Cutlériacée, et si l'on supposait une cellule végétative quelconque d'une Tiloptéridacée dans la- quelle le protoplasme plus abondant serait réparti suivant des lames plus nombreuses, on obtiendrait une figure reprodui- sant complètement l'aspect structural de la monospore. Aussi, n'est-il nullement surprenant que M. Kuckuck ait constaté la même disposition protoplasmique dans les propagules du C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéridacêes. 121 Chorïstocarpus, des Sphacelaria tribuloidcs et Sphacelari'a Plumula. Les dimensions des oosphères et des vraies spores dans une même espèce varient dans des limites assez étroites. Celles des propagules qui nous occupent présentent au contraire d'énor- mes variations. J'ai cité des mesures prises sur VA. pusilla; d'après les dessins de M. Bornet et de M. Kuckuck, VA. Vïdo- vichii se comporte sans doute de même. M. Reinke ne donne pas de mesures du propagule plurinucléé de V Haplospora glo- bosa, mais M. Kjellman lui attribue un diamètre de 85-114 y. et M. Brebner 60-100 y- ; nous avons donc un diamètre variant de 60 à 114 [J-, c'est-à-dire presque du simple au double. Plus grandes encore sont les variations pour le propagule uninucléé. M. Kjellman avait en effet créé un Scaphospora arctica pour une plante à oosphères de diamètre de 56-80 u, tandis que le .S. spea'osa a des oosphères de 90-1 18 p- de diamètre ; M. Reinke trouve à ces dernières 63-98 p-, diamètre intermédiaire par con- séquent entre les deux précédents, et il en conclut que le ,S\ arctica n'est qu'une forme du vS\ speciosa, lequel, comme nous l'avons vu après la découverte de M. Brebner, est lui-même la forme dite sexuée de V Haplospora globosa. A ces propagules uninucléées, M. Brebner attribue 50-80 a de diamètre. Conti- nuant à admettre l'exactitude des mesures indiquées par ces différents auteurs, nous en concluons que le diamètre du propa- gule uninucléé varie de 50-118 a, c'est-à-dire dans le rapport de 1 à 2,36; ces oosphères étant sphériques, les volumes varient donc dans le rapport de 1 à 13. Il semble que ce soit un nouvel argument pour que ces éléments soient des propagules et non des oosphères (1). Les auteurs n'ont pas donné de mesures de la monospore du Tilopteris, mais, d'après ce que j'ai vu sur des exemplaires con- servés dans l'alcool, à monospores non libérées, il est vrai, les variations sont sans doute du même ordre. En outre, M. Bornet dit [91] que parfois, en certains points de la future anthéridie, le cloisonnement s'arrête avant la division en logettes, et que 1. M. Farlow [92] a rencontré sur la côte américaine un Scaphospora dont les monospores ont 45-58 [J- de diamètre. L'auteur ne sait pas s'il se rapproche plus du Se. arctica ou du Se. speciosa, et le décrit provisoirement sous le nom de Se. Kingii. Si cette espèce est une variété de Y Haplospora globosa, le volume de l'oosphère varierait dans le rapport de 1 à 18. 122 JOURNAL DE BOTANIQUE ces cellules, dont le volume correspond à celui de quelques an- thérozoïdes, font hernie à l'extérieur de l'organe et transforment leur contenu en une monospore. Il existe par conséquent une inégalité considérable entre ces monospores accidentelles et les monospores ordinaires. Il resterait à expliquer pourquoi tous les propagules de cer- tains Tilopteris et Haplospora sont nus et uninucléés, pourquoi ceux d'autres individus sont tous plurinucléés et recouverts d'une membrane. Mais les propagules à'Aciueiospora sont à ce point de vue une forme de passage, puisqu'ils sont toujours uninucléés et recouverts d'une membrane. D'ailleurs, les organes de multiplication végétative, les boutures, présentent dans le règne végétal d'assez grandes variations dans le même individu, les hormogonies d'Oscillaires, les propagules de Marchantia, etc., n'ont pas nécessairement le même nombre de cellules. Ici, la variation est plus intime, car le propagule est inclus dans un pseudosporange, mais on comprend que, sur certains individus, et peut-être sous l'influence de conditions extérieures non pré- cisées, un propagule germe plus rapidement que sur d'autres in- dividus, ce début de germination se traduisant par une multi- plication du noyau. On pourrait même ajouter, à la rigueur, que si le noyau a l'importance que certains auteurs lui accor- dent dans la production d'une membrane, un propagule à quatre noyaux, devra s'entourer plus rapidement d'une membrane qu'un propagule à noyau unique. Et, quoi qu'il en soit, cette explication me paraît plus valable que celle actuellement en faveur, d'après laquelle un même végétal posséderait des spores et des oosphères ayant même situation, même forme, mêmes dimensions, même structure protoplasmique et même mode de germination, mais germant, les unes normalement, les autres par parthénogenèse (i). i. M. Reinke a fait son étude à Kiel, et les Tilopteris dont il s'agit lui ont été envoyés d'Helgoland par le major Reinbold ; l'auteur a pu les conserver quel- ques semaines en bon état. La plante n'avait pas d'anthéridies, mais seulement des monospores plurinucléées et à membrane, aussi l'auteur la compare à XHaplospora globosa (sens ancien du mot), par opposition à la plante des côtes de France, comparable au Scaphospora speciosa. On pourrait en donner une tout autre explication. On trouve souvent aussi en France des individus sans anthéridies, et si l'on n'y voit pas de membrane autour des propagules, c'est que l'étude est faite sur des plantes fraîches ou sur des plantes mises dans un liquide conservateur aussitôt après avoir été recueillies. Je ne sais pas combien de temps il fallait en 1889 pour aller d'Helgoland à Kiel, mais il semble que des C. Sauvageau. — Les Acinetospora et la sexualité des Tilopteridacées. 123 D'ailleurs, l'exemple de Y Acinetospora pusilla vient à l'appui de la thèse que je soutiens. Ses propagules sont identiques comme structure aux monospores dites asexuées a. = — , a. = —• • • • etc. 2 4 s 8 16 1. Je dois l'indication de ces séries à l'obligeance de M. le professeur Amstein, de l'Université de Lausanne. 188 JOURNAL DE BOTANIQUE On peut encore se proposer de déterminer une autre cons- tante D p I-47 , R = — — - = = 0.064 V N V 522 qui caractérise le degré d'exactitude que présente la valeur moyenne M, en indiquant les limites entre lesquelles se meut cette valeur (M+R). Nous avons dans le cas particulier M + R = 1 8 . o 1 , M — R = 17.88, c'est-à-dire qu'il y a exactement autant de chances pour que, si nous mesurions 522 autres individus (appartenant au même type), la valeur moyenne soit comprise entre 18.01 et 17.88 mill. et qu'elle ne le soit pas. L'ÉTENDUE TOTALE DE LA VARIATION. L'étendue totale empirique de la variation, telle qu'elle résulte des observations, ne peut, comme le remarque M. Dun- cker (Biolog. Centralblatt, Bnd XVIII, n° 15, p. 569), être consi- dérée comme une caractéristique du mode de variation, parce qu'elle est trop exposée à être modifiée, pour chaque série d'ob- servations, par des causes accidentelles. Dans l'exemple étudié, elle est de 19 millim. (de 8 à 27 millim.), mais il est fort proba- ble que si nous mesurions plusieurs autres séries analogues, ce chiffre pourrait être sensiblement différent sans que, pour cela, la loi de variation ait changé. Si l'on veut tenir compte de ce facteur, afin de comparer — ce qui peut être intéressant — l'étendue de la variation chez diffé- rents types, il convient de considérer Yétendue théorique de la variation, telle qu'elle se déduit des constantes caractéristiques de l'exponentielle. Il est facile de trouver la relation qui donne cette étendue théorique en fonction de ces constantes : à la limite, c'est-à-dire pour y = 1 , nous avons : xl X» X* / y e~ ji = i, LY — — = o, LY = — , d'où x* = u. LY, x = y \l LY et comme l'étendue E de la variation est égale à 2 lim. x, que Y =y — — et [/. = 2 Q% cette étendue est E = 2 y jj. L v Que = 2.8284 Q ^/l (3.9894 1") [/. ir J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. ou, en passant aux logarithmes vulgaires : 189 E = 2.8284 Q \J 2.3026 1 (3.9894 -^-) Le calcul de E se fera donc comme suit 1 N - 1Q 1» Q 677 1323 + 2 338 0379 o 339 600 0944 + 9100 2 0 940 0044 + 2 468 362 3473 2202 0 0 83° 5675 0 4i5 45i 2837 0379 5408 0 0 0 + 1. 3-9894 1 (3-9894 £) 1. 2.94000 44 + 1 2.3026 1 2.3026 1 (3. 9894 -J) 1/2 + 1Q + 1 2.8234 1. E. 204 8624 -f- 1 E= 16.027 La variation totale théorique s'étend donc de — de chaque côté de la moyenne 18, c'est-à-dire de 10 à 26, tandis que l'éten- due empirique de la variation allait de 8 à 27. RÉCAPITULATION. Pour terminer cette exposition, nous récapitulerons les opé- rations à effectuer comme suit : i° Calcul de M = Smn 2° Calcul des déviations d = m — M 30 Calcul de Snd 4° Calcul de Q2 o* - ^L v N M Valeur moyenne du caractère. Smn Somme des produits des mesures obtenues par le nombre des individus qui les ont présentées. N Nombre total des individus observés. d Déviations. m Mesures observées. Snd Somme des produits des déviations par le nombre des individus qui les ontprésentées. (Somme des déviations.) Snd2 Somme des produits des carrés des déviations par le nombre des individus correspondants. (Somme des carrés des déviations). Q5 Carré moyen des déviations. 190 JOURNAL DE BOTANIQUE _ , , . _ .frt. , „„ , i Q Déviation moyenne. 50 Calcul de Q = V QS de P- = 2 P^et de -. ^ Modde de vJiabillté> — poids de la valeur moy1 6° Vérification de la valeur de Q par la formule Q=-^-^NSnd=-(Snd)' 7° Calcul de P = 0.67459 Q P Déviation probable. P P 8° Calcul de — et de R = -7= M V N 90 Calcul de E = 2 J p- L.Y E Étendue théorique de la variation. Y = * / fréquence théorique de la valeur M du caractère. io° Calcul des fréquences théoriques y pour N individus et pour cent. Construction de la courbe. Construction de la courbe o — 0.10516 X2 pour y = 0.18295 e représentant la variation de longueur du pédicelle chez le Bryum cirratum. / ■ \ \ - 7 6 S- H- â l / 01 2 s ï $- G y -f (Abcisses proportionnelles aux déviations.) Calcul du nombre % par l'observation des variations d'un type organisé. Snd2 Snd Il existe entre les valeurs -^— et — N-, telles que nous les avons définies, lorsque N est suffisamment grand et que la varia- J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 191 tion se fait conformément à la loi de fréquence des déviations, la relation très remarquable (1). Snd' Snd8 ~N~ 7lXl'uuu/^\r^ * / Snd Y ., , N it -y {-^r) »dou/"sHd~Y==T Z. Sieboldiana Bl., nettement inéquilatères. Les fruits sont globuleux, légèrement turbines et la partie tubu- leuse qui les surmonte, en y comprenant les laciniures, est plus longue que la portion qui enveloppe la nucule. La taille assignée par le P. Farges à son C. rostrata est également à remarquer ; car les flores attribuent à cette espèce de très petites dimensions. Gorylus ferox Wall. list. n. 2797. Alph. DC. Prodr. XVI. 2. p. 129. Var. thibetica Bat. Acta horti petrop. XII, p. 103 (species propria). Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, in ditione Tchen keou tin, ait. 2000 m. (R. P. Farges, n. 809). La forme récoltée par le P. Farges dans le nord du Sutchuen est absolument semblable à celle de Ta tsien lou (Pratt, n. 5). Par tous leurs caractères ces deux plantes répondent absolu- ment à celle que M. Batalin a décrite et à laquelle il attribue l'importance d'une espèce. Les écailles des épis mâles sont très laineuses sur les bords, orbiculaires et terminées par un mucron présentant des glandes rougeâtres plus ou moins stipitées. OSTRYOPSIS. O. Davidiana Dcne. Bull. Soc. Bot. de France XX, p. 155 ; Maxim. Mêl. bi'ol. XI, 316. Coryhts Davidi Bâillon Hist. des filantes, VI, p. 224. Hab. — China occidentalis, in collibus calcareis supra Mo so yn, ait. 2300 m. (R. P. Delavay, n. S30, 1066). \J0. Davidïana Decaisne s'étend depuis Pékin jusqu'au Yunnan, c'est-à-dire depuis le 400 lat. jusqu'au 270. C'est un petit arbrisseau de 1 mètre au plus, à rameaux effilés, qui abonde sur les collines calcaires. A. Fbanchet. — Plantarum sinensium ecloge tertia. 201 FAGUS. Fagus silvatica L. var. longipes Oliver in Hooker Icon. pi. 3e série X (sub : F. sinensis Oliver.) Folia e basi breviter acuta ovato-lanceolata acuta, breviter (10-15 mill.) petiolata, nervis secundariis utroque latere 10-11, prima aetate sericeo-setosa, sub maturitate ad nervos tantum parce adpresso-pilo- sula, subtus rufescentia vel albescentia, tota superficie brevissirae pilo- sula; pedicelli 3-6 cent, longi, apice incrassati, pilosi; valvse invo- lucri 20 mill. longae, ovato-lanceolatae, piloso-tomentellae, crebre setigerœ setis recurvis. Hab. — China occidentalis, provincia Setchuen, circa Tchen keou tin (R. P. Farges). Les feuilles présentent quelquefois des petites dents cal- leuses dans presque tout leur pourtour ; ces dents ne sont point dues au prolongement de la nervure secondaire qui s'infléchit au-dessous d'elles, si ce n'est dans la portion supérieure de la feuille, où la dent reçoit le sommet de la nervure secondaire, tout en restant due comme les inférieures à la nervure margi- nale elle-même. Fagus silvatica L. var. chinensis var. nov. Folia quam in varietate prœcedente minora, e basi obtusa vel bre- viter acutata ovato-lanceolata, demum utraque facie glabra, supra intense viridia, subtus pallidiora, nervis secundariis per paria 10-12, petiolo glabro 10-12 mill. longo; pedunculus gracilis, 6-7 cent, lon- gus apice incrassatus, demum totus glaber; involucri valvae lanceo- latœ acutissimae, mox reflexae vel patentes, nucibus paulo longiores, tenuiter pilosulae, setis quadrifariis diutius erectis. Hab. — China occidentalis, provincia Setchuen in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges). ■ Forme caractérisée par ses petits fruits et par les valves de leur involucre beaucoup plus étroites et plus aiguës qu'on ne les voit d'ordinaire chez les Fagus. Les feuilles sont aussi un peu plus petites et crénelées dans presque tout leur pourtour entre les nervures secondaires, comme on les voit le plus sou- vent chez les F. silvatica. Le F. silvatica var. chinensis rap- pelle surtout le F.japonica Maxim, par ses petites dimensions ; mais, dans l'espèce du Japon, les noix sont plus longues que les valves de l'involucre qui sont aussi un peu plus courtes et moins aiguës que celles de la plante décrite ici. 202 JOURNAL DE BOTANIQUE CARPINUS. Garpinus cordata Blume Mus. Lugd. I. 209 ; Maxim. Mél.biol. XI, 312. Dïstegocarpus cordata DC. Prod. XVI. 2, p. 128. Var. chinensis. Rami juniores, petioli et pedunculi dense adpresse sericeo-pilosi, nec glabrescentes ut in forma typica. Certe non Distegocarpus. Hab. — China occidentalis, provincia Setchuen, in ditione Tchen keou tin, ait. 1400 m. (R. P. Farges, n. 14). Nomen vernaculum : Mee so tsé chou. Garpinus Fargesii sp. nov. (Eucarpimis). Rami glabri, cortice fusco ; petioli graciles, 1 cent., glabri; limbus e basi cordata ovatus, duplicato dentatus, breviter acuminatus, supra glaber, subtus ad nervos pilosulus ; nervi utroque latere circiter 1 1 ; pedunculi 1-2 cent, longi, subpendentes, glabri ; racemi fructiferi 6-7 cent., lixiusculi ; bracteolae lanceoiatae, latere externo dentato lobulo basali erecto, ovato-lanceolato fructum involvente, latere interno praeter lobulum infimum integro. Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges, n. 699) — Nomen vernaculum : Y long ki. C'est la seule espèce connue, avec le C. cordata, dont les feuilles sont réellement en cœur à la base. Les bractéoles sont membraneuses, très pâles, avec un fin réseau. Garpinus polyneura sp. nov. {Eucarpimis). Rami graciles glabri, cortice fusco ; folia breviter petiolata (petiolo 6-8 mm. longo), limbo e basi obtusa lanceolato, longe acuminato, argute serrato, serraturis simpliciter mucronatis, supra parce sericeo- lanuginosis, subtus ad nervos adpresse pilosis, multinervatis, nervorum paria 15-22 approximata, vix a 2 mm. distantia ; racemi fructiferi valde laxi, glabri, pendentes ; bracteolae nervosae, membranaceae, anguste lanceoiatae, latere externo argute dentatae, latere interno inté- gras, lobulo fructum involvente minimo, orbiculato; fructus praesertim apice pilosi. Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges). Feuilles rappelant beaucoup par leur forme celles du C. vimi- nea, qui sont toujours doublement dentées et dont les nervures sont moins rapprochées et moins nombreuses ; les bractéoles se A. Franchet. — Plantarum sinensium ecloge iertia. 203 ressemblent beaucoup clans les deux espèces ; elles sont pour- tant plus aiguës dans le C. viminea et l'oreillette rabattue sur le fruit est plus grande, lancéolée, et constitue un véritable lobe. Le C. japom'ca (Distegocarpus), dont les feuilles sont 'presque semblables à celles du C. polyneura , a les épis fructifères ovales, serrés, et une ligule devant le fruit, ordinairement libre et à nervation spéciale. Garpinus yedoensis Maxim. Mél.biol. XI, p. 314. C. laxi- flora (non Blume) Franch. Plantas David. I. 279. tab. XI. 1. (Mémoires du Muséum VII). Hab. — China occidentalis, prov. Sutchuen, in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges). Espèce très voisine du C. caroliniana et ne s'en distinguant que par l'oreillette rabattue sur le fruit qui est plus petite et plus obtuse. Cette espèce, qui n'est connue au Japon que dans les cultures, y est considérée comme originaire de la Chine. Garpinus Turczaninowii Hance Linn. Joiirn. Soc. X p. 203 ; Maxim. Mél. biol. XI p. 315; Franch. Plantas David. 278 tab. X. (Mém. du Mus. VII). * Hab. — Circa Pékin, et in China occidentalis; provincia Sutchuen, in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges). Garpinus laxiflora Blume ; Franchet PI. David. I, p. 279. Var. Davidi. Folia e basi rotundata ovato-lanceolata, saepius acuminata, subtus ad nervos adpresse pilosula, intense viridia, coriacea; spicae fructi- ferae laxiusculae 6-7 cent, longae, 5 cent, latae; bracteolae, 20-23 mi^- longae, coriaceae, foliaceae, basieximie trilobae, lobulo fructum tegente integro. Hab. — China centralis, prov. Kiukiang, in montibus Ly chan (R. P. A. David, n. 750). Cette variété chinoise du C. laxiflora diffère de tous les spé- cimens japonais que j'ai pu voir, par des feuilles plus étroites et plus coriaces, par ses épis fructifères un peu moins serrés et plus grands, formés de bractéoles dentées d'un côté, nettement trilobées à la base et d'une consistance très coriace; les brac- téoles du C. laxiflora japonais sont assez minces, pâles et sen- siblement plus petites. 204 JOURNAL DE BOTANIQUE Le C. viminea ne diffère guère que par ses feuilles qui se terminent en long- acumen caudiforme. Le C. caroliniana est encore plus voisin et ne se distingue guère que par les dents marginales des bractéoles qui sont moins profondes ou quelquefois nulles, et par ses deux lobes basilaires plus profonds. On connaît aujourd'hui en Chine six espèces de Carpinus , dont trois lui sont communes avec le Japon. On est donc fondé à dire que c'est dans l'Asie orientale qu'il faut placer aujourd'hui le centre d'évolution de ce genre. Le C. duinensis, en Europe, et le C. americana ou caroliniana, en Amérique, se rapprochent beaucoup l'un et l'autre des formes asiatiques, C. Turczani- nowiï, C. laxiflora ztyedoensis. OSTRYA. Ostrya carpinifolia Scop. Carn. (éd. 1772), II p. 244. Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, in ditione Tchen keou tin (R. P. Farges), Maximowicz, Mél. biol. XI, p. 317, a signalé YO. virginica au Japon et après lui M. Sargent indique une autre plante à la- quelle il donne le nom de O. japon? ca. J'avoue ne pouvoir différencier YO. carpinifolia de YO. vir- ginica. C'est bien du reste l'avis de M. de Candolle qui dans le Prodromus , XVI, 2, p. 122, reconnaît ne pouvoir distinguer les deux plantes, s'appuyant sur ses propres observations et sur les contradictions des auteurs qui ont tenté de séparer les deux arbres. L'(9. carpinifolia existe donc dans tout l'hémisphère nord, le Japon servant de point de jonction entre l'ancien et le nou- veau continent, soit que l'on considère la plante japonaise comme le C. virginica, soit qu'on en fasse une espèce particu- lière, O. japow'ca, comme le pense M. Sargent, dans sa Flore forestière du Japon. M. Bâillon ne sépare pas les Ostrya des Carpimcs. Il est à remarquer que c'est en Chine et au Japon que l'on rencontre une espèce, C. cordaïa, pouvant établir le passage entre les deux genres. Le C. cor data, par la nature membraneuse de sa bractée et par la façon dont l'un des côtés de cet organe est A. Feanchet. — Plantarum sinensium ecloge tertia. 205 replié à la maturité, rappelle en effet assez bien le sac formé par les bractéoles de VOstrya. Le C. japom'ca se prête à une ob- servation semblable. BETULA. Betula Delavayi sp. nov. {Costatée). — Frutex; ramis cortice fusco lenticelloso superne tan- tum sericeo-piloso ; perulae longe pilosae ; folia breviter pedicellata e basi leviter attenuata ovato-lanceolata vel lanceolata, inasqualiter et argute serrata, acuta, supra glabra, subtus ad nervos adpressa piloso- sericea; amenta ad apicem ramulorumsolitariacylindrico-ovata, cernua vel arcuata ; squamae fructiferae membranaceae, trilobae, lobis latera- libus lanceolatis acutis, intermedio lineari apice longe piloso 4-plo brevioribus; samararum alas angustissimae, samaris late ovatis prae- sertitn superne pilosulis. Hab. — China occidentalis; Yunnan in silvis ad Koutoui supra Mo so yn, ait. 2800 m. Port du B. corylïfolia Reg. et Maxim. ; il en diffère par ses feuilles finement dentées et par ses strobiles courtement pédon- cules. Betula Fargesii sp. nov. (Costatss). — Arbor excelsa ; gemrnae tenuissime puberulae; rami cortice fusco lenticelloso corrugato, ramulis puberulis ; folia breviter petiolata, petiolo 4 mm. longo pubescente, limbo parvo, vix 3 cent, longo e basi rotundata ovato, acuto nec acuminato, sub 10-nervato, subtus ad nervos adpresse piloso; amenta mascula, spicata, brevia, erecta, squamis rotundatis fuscis margine tenuiter ciliolatis ; strobili fœminei ad maturitatem ovati, subsessiles, ad apicem ramorum solita- rii, vel plures spicato-paniculati; squaraoe induratae, ciliatae, demum reflexae, ad médium vel paulo ultro trifidae, lobis subasqualibus, spa- tulatis, omnibus valide bisulcatis; samaraj ovatae, puberulae, ala loculis 4-plo angustiore. Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, ad Héoupin in vicinitate Tchenkeou tin, ait. 2200 m. (R. P. Farges, n. 1012). Nomen Chinense : Tie kou tao. Les écailles, dans cette espèce, sont certainement très per- sistantes et les graines s'échappent sans que ces écailles se dé- tachent ; il se pourrait donc qu'elles persistassent pendant l'hiver et dans ce cas qu'elles appartinssent au groupe des B. lenta. Mais, pour en avoir la certitude, il faudrait voir l'arbre vivant. 2o6 JOURNAL DE BOTANIQUE Le port du B. Fargesii est tout à fait celui du B . ulmifolia S. Zucc. var. costata Regel, dont les chatons femelles sont éga- lement courts, presque ovales. La plante de Chine, dont les feuilles sont plus petites., est bien différenciée de la plante de Mandchurie et du Japon par l'étroitesse de l'aile qui borde le fruit, ainsi que par la forme et la consistance des écailles. Betula insignis sp. nov. {Costatas). — Arbor, cortice fusco, glabro, lenticelloso ; folia lon- giter petiolata, petiolo piloso, 12-15 mm- longo; limbus crassus e basi rotundata parum inaequilatera ovato-lanceolatus, acutus vel breviter acuminatus, margine tenuiter et argute serrulatus (nullo modo dupli- cato serratus), 12-13 nervatus, subtus pallidus, ad nervos albo-sericeus, inter nervos glaber, crebre resinoso-punctatus ; strobili feminei secus ramum, in ramulo bifoliato vel unifoliato subsessiles, spicati, magni, usque 6 cent, longi, 15 mm. lati, fusci. Squamae puberulae, trisectae, lobo intermedio saepius acuto, parum patente, lobis lateralibus duplo brevioribus, apice rotundatis; samarae late obovatae, puberulae, alis rotundatis, loculis paulo angustioribus. Hab. — China occidentalis, prov. Sutchuen, in vicinitate Tchen keou tio, ait. 1400 m. (R. P. Farges n. 83). C'est l'une des plus belles espèces de Bouleau, ne rappelant par son port aucun des types connus ; ses feuilles sont un peu épaisses, assez semblables à celles du Carpinus cordata par leur forme, leur dentition et leur nervation, mais nullement en cœur à la base. Les strobiles sont presque les plus grands du genre et ressemblent beaucoup à ceux du B . lutea avec lequel le B. insignis a surtout des rapports, bien que les feuilles soient fort différentes dans les deux espèces. Mais je ne suis pas cer- tain que les bractées persistent pendant l'hiver comme chez le B. lutea et le B. lenta; les feuilles de ce dernier ont un plus d'analogie avec celles du B. insignis tout en étant plus minces, plus acuminées et un peu échancrées à la base. Betula alba L. Sp. (éd. I), p. 982, var. vulgaris Regel. Hab. — China occidentalis, circa Ta tsien lou provincial Sutchuen (R. P. Soulié, n. 566). C'est la forme typique, la plus répandue dans l'Europe moyenne et septentrionale, que Maximowicz signale au Japon, mais qui paraît fort rare dans l'Asie orientale. A. Fkanchet. — Plautarum sinensium ecloge tertia. 207 BetulaBjopattra Wall. PL Asiat. rarior. 2. p. 7. Hab. — China occidentalis, provincia Sutchuen, circa Ta tsien lou (Pratt, n. 236). C'est une forme ressemblant assez à la suivante et dont les samares sont également largement ailées ; les écailles ont pour- tant une forme différente et se rapprochent davantage du B. Bfopaltra de l'Inde; elles sont très velues sur les bords; leur division intermédiaire est plus large, à sommet courbé en dehors. Betula Bhojpattra Wall. PL Asiat. rarior. 2, p. 7. Var. p sinensis var. nov. — Folia 5-6 cent, longa, firma, subtus glabrescentia, ebasi rotundata acuminata, duplicato-dentata, dentibus calloso-acuminatis ; strobili cylindracei solitarii vel nunc gemini; squamae trifidae, glabrae, lobis omnibus linearibus, obtusis margine pauci-glandulosis, lateralibus intermedio paulo brevioribus, obovatis, subincurvis; samarae alis loculae latitudinem aequantibus. Hab. — China occidentalis, prov. Sutchuen, in vicinitate Tchen keou tin (R. P. Farges). MM. Bentham et Hooker, Gen. plant., ont déjà dit que le fait de l'existence d'un ou plusieurs strobiles sur le même bourgeon floral n'avait aucune importance au point de vue de l'établisse- ment des sections et que, par conséquent, la section Beiulaster, établie sur la présence de plusieurs strobiles sur le pédon- cule et la largeur des ailes de la samare qui débordent les bractées, n'avait aucune importance. L'un de leurs arguments est justement tiré de l'existence assez fréquente de deux chatons sur le même rameau chez le B. Bhojpattra. C'est le même fait qui se produit dans la variété sinensis de cette même espèce. Betula acuminata Wall. PL Asiat. rarior. p. 7, tab. 109. Hab. — China occidentalis, prov. Sutchuen, circa Tchen keou tin (R. P. Farges). Yunnan, circa Longki et Tchen fon chang (Delavay). Forme à grandes feuilles arrondies ou un peu échancrées à la base et qui ne diffère pas du type Indien ; les strobiles sont très allongés (8 à 10 cent.) et tout à fait pendants. Betula acuminata Wall. PL Asiat. rarior. p. 7. tab. 109, var. 6 pyrifolia var. nov. (an species distincta?). {Beiulaster). — Arbor, rami virgati, cortice fusco-rubro glabro, 208 JOURNAL l)\<: BOTANIQUE superne furfuraceo, parce lenticelloso ; folia modice petiolata, petiolo 10-12 mill. longo, pubescente; limbus 7-8 cent., e basi rotundato-ova- tus, acuminatus, margine tenuiter et subaequaliter serrulatus, serrulis eximie mucronatis, supra pilis raris conspersus, infra praesertim ad nervos adpresse pilosus, demum utraque facie glabrescens ; nervi u trinque circiter 10; amenta mascula foliis sœpius coetana circiter 5 ad apicem ramorum fasciculata, erecta, squamis fuscis obovato- rotundatis, ciliatis ; amenta feminea gracilia 7-8 cent, longa e pedun- culo 10-15 naiU» longo pendentia, solitaria vel gemina ; strobili ad maturitatem 5-6 cent, crassi, squamis utroque latere obtuse bidentatis, lobo intermedio multo majore, obtuso, ciliato; samarae alae locula latiores squamarum latitudinem superantes, superne ad sinum pilosae. Hab. — China occidentalis, prov. Sutchuen, ad Heoupin, prope Tchen keou, ait. 1400 m. (R. P. Farges, n. 1010). Nomen sinicum : Ki py hou a ko. Tout en ne conservant pas les BeUilaster comme section, je pense qu'il est opportun de donner ce nom à un groupe de Bouleaux d'un aspect assez particulier et qui mérite à ce titre d'être conservé. La variété pyrifolia, proposée ici, pré- sente aussi la particularité d'avoir ses chatons femelles tantôt solitaires, tantôt géminés, preuve nouvelle du peu d'importance de ce caractère ; mais l'aile de la samare déborde toujours les bractées par le côté, ce qui place le Betula pyrifolia près du B. acuminata ou du B. cylindrostachys\ il diffère des deux par ses feuilles dont les dentelures sont plus fines et plus uniformes. ALNUS. Alnus nepalensis D. Don Prodr. Flor. nep. p. 58, DC. Prodr. XVI, 2, p. 181. Hab. — China occidentalis, provincia Yunnan, in silvis ad Ta long tan (Delavay, n. 4188, 3564); ad Mi chai lo (id. n. 53S) ; secus rivulos ad Ta ouang miao, ait. 1S00 m. (id. n. 4541, 539); Nien kia se (id.). Gros arbre très élevé, ou arbrisseau de petite taille; feuilles entières ou finement dentées. {A suivre.) L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 209 OBSERVATIONS SUR LA MEMBRANE DES MUCORINÉES Par M. L. MANGIN. (PI. VII.) On sait depuis longtemps que la membrane des Mucorinées, contrairement à ce qu'on observe chez la plupart des Champi- gnons, manifeste nettement les réactions colorantes de la cellu- lose comme les tissus mous des plantes Phanérogames et des Cryptogames vasculaires. J'ai montré, en outre, que la cellulose est très rarement la seule substance constituante des membranes, que, par exemple, chez les Phanérogames et les Cryptogames vasculaires elle est toujours unie intimement aux composés pectiques et que, d'autre part, chez les Péronosporées elle est associée à la callose. Il était intéressant de savoir si la membrane des Mucoracées répond à l'un ou à l'autre type et si la cellulose qui la constitue est semblable à celle qu'on peut extraire des plantes supérieures. Te rappellerai d'abord les caractères et les réactions colo- rantes des substances fondamentales de la membrane, cellulose, callose et composés pectiques, à l'exclusion des substances incrustantes qui, dans les tissus adultes ou dans les cellules âgées, viennent souvent masquer les substances fondamentales. a). RÉACTIONS de LA cellulose. — La cellulose est soluble dans le réactif de Schweizer, c'est-à-dire dans une solution ammoniacale d'oxyde de cuivre obtenue en arrosant à plusieurs reprises de la tournure de cuivre avec de l'ammoniaque. Les réactifs colorants sont : i° les réactifs iodés; 20 les cou- leurs diazoïques acides en bain alcalin ; 30 les couleurs tétra- zoïques acides en bain acide. 1 . Les réactifs iodés sont très nombreux et constitués soit par des sels métalliques concentrés additionnés d'iode (chlorure de zinc, de calcium, d'étain, d'aluminium), soit par des acides tenant de l'iode en dissolution (acide phosphorique, acide sulfu- rique, acide iodhydrique fumant). Parmi ces réactifs, le meilleur est X acide iodhydrique iodé fumant, car il donne instantanément une coloration violette ou bleue aux régions cellulosiques des membranes, sans présenter le gonflement et parfois la dissolution que produisent l'acide 210 JOURNAL DE BOTANIQUE sulfurique et l'acide phosphorique. Pour le préparer, on prend de l'acide iodhydrique fumant pur, qui est incolore quand il est récemment préparé, et on y dissout o gr. 5 d'iode pour 25 gr. d'acide fumant. Pour l'employer on dépose sur une lamelle porte-objet le fragment de tissu qu'on veut examiner, après l'avoir déshydraté par l'alcool; l'excès de ce liquide étant enlevé avec du papier buvard, on dépose sur le fragment 2 ou 3 gouttes d'acide iodhydrique iodé fumant, on laisse agir le réactif pen- dant une demi-minute, on enlève l'excès de réactif avec du papier buvard et on mouille la préparation avec de la glycérine aqueuse saturée de chloral, ou avec de l'acide lactique, et on couvre d'une lamelle. Les tissus renfermant de la cellulose sont immédiatement colorés, et d'une matière très intense, en bleu ou en violet plus ou moins lavé de brun suivant la proportion d'iode resté en dissolution. Les préparations se conservent à l'abri de la lumière pen- dant quelques mois. 2. Couleurs tétrazoïques en bain alcalin. Ces couleurs, basi- ques, sont toutes les matières colorantes dérivées de la benzidine, de la toluidine, etc. Ce sont le rouge Congo, la benzopurpurine, lesbenzoazurines, lesrosazurines, deltapurpurines, lesazobleus, azoviolets, etc. Ces divers réactifs s'emploient en solution aqueuse et tei- gnent directement la cellulose de certains tissus, notamment du liber, mais en général la coloration est faible quand les membranes n'ont pas subi l'action des alcalis bouillants et éten- dus, ou froids et concentrés. Pour obtenir une coloration instantanée et bien franche, on procède de la manière suivante : l'objet à examiner, préalable- ment déshydraté par l'alcool, est additionné de quelques gouttes de potasse ou de soude en solution alcoolique saturée ; après 5 à 10 minutes d'action, on enlève l'excès d'alcali et on ajoute quelques gouttes du colorant en solution aqueuse. Les membranes renfermant de la cellulose sont instantané- ment colorées et, après lavage, on peut conserver les prépara- tions dans la gélatine glycérinée. Il est important de se rappeler que la série des colorants tétrazoïques benzidiques, toluidiques, dianisidiques colorent L. Mangin. — Observations sur la ?nembrane des Mucorinées. 211 également la callose dans les mêmes conditions d'emploi, par- fois d'une teinte un peu différente, il est vrai, de celle que prend la cellulose. Par conséquent les réactions colorantes des mem- branes vis-à-vis de ces réactifs n'apportent pas toujours, seules, la preuve de l'existence de la cellulose. 3 . Couleurs le'trazoïques en bain acide. Type : orseilline BB. Ces réactifs teignent la cellulose en bain acide, surtout après l'action du chlorate de potasse et de l'acide chlorhydrique, et de la potasse alcoolique ; ils conviennent très bien pour obtenir des colorations doubles permettant de distinguer la callose de la cellulose. b). RÉACTIONS DE LA CALLOSE. — Cette substance, extrême- ment répandue, ainsi que je l'ai établi, dans le thalle des Cham- pignons, est inerte vis-à-vis des réactifs iodés et des colorants de la cellulose qui teignent cette dernière en bain acide. Elle fixe énergiquement trois séries de colorants : i° les colorants tétrazoïques de la série benzidique; 20 les divers bleus solubles constitués par les sels de triphé- nylméthane trisulfonés ; 30 l'acide rosolique et ses sels. Les colorants tétrazoïques de la série benzidique s'emploient comme nous venons de l'indiquer pour la cellulose. Ceux qui teignent la cellulose et la callose de deux manières différentes peuvent être employés seuls comme je l'ai fait remarquer (1). Ce sont : l'azobleu, l'azoviolet, la benzoazurine, qui colorent la callose en lie de vin ou en violet foncé et la cellulose en bleu parfois un peu violacé. Aussi faut-il le plus souvent employer des mélanges permettant d'obtenir des colorations doubles très nettes. Le mélange de rosazurine G ou B et de benzoazurine ou d'azurine brillante convient dans la plupart des cas : la cellulose est colorée en un beau bleu et la callose est teinte en rouge. c). RÉACTIONS DES COMPOSÉS PECTIQUES. — J'ai déjà montré dans un autre travail publié dans ce Journal (2) que les com- posés pectiques se teignent par tous les colorants basiques et 1. L. Mangin, Recherches anatomiques sur les Péronosporées (Bull, de la Soc. d'Hist. natur. d'Autun, t. VIII, 1895). 2. L. Mangin, Recherches anatomiques sur la distribution des composés pectiques chez les végétaux (Journ. de Bot., t. VIII, 1893). 2i2 JOURNAL DE BOTANIQUE j'avais recommandé l'emploi de la safranine, du bleu naphtylène en cristaux, ce dernier associé au vert acide, de manière à obtenir des colorations doubles. Depuis la publication de ce travail, j'ai fait connaître un réactif d'une grande sensibilité (i). C'est le rouge de ruthénium préparé par le regretté M. Joly. Le rouge de ruthénium a une puissance colorante égale à celle des couleurs d'aniline et il a, sur beaucoup d'entre elles, l'avantage d'être insoluble dans l'al- cool, de sorte qu'il peut servir à faire des préparations perma- nentes du plus bel effet. On l'emploie en solution aqueuse neutre, mais cette solution se réduit assez rapidement et il vaut mieux la préparer en petites quantités et la renouveler dès qu'on y voit apparaître le précipité noir d'oxyde de ruthénium. Pour l'obtenir il suffit de placer dans 10 ou 15 cm. c. d'eau quelques cristaux de rouge de ruthénium formant le volume d'un grain de millet ; la dissolution est très rapide et le liquide prend une belle teinte rose. On le conserve à l'abri de la lumière. Si l'on veut colorer des tissus avec ce réactif, il suffit de les plonger dans une ou deux gouttes de la solution : l'élection de la matière colorante est si énergique que le liquide perd une partie de sa coloration. On lave les tissus à l'eau et on peut conserver les préparations dans la glycérine aqueuse, dans la gélatine glycérinée, ou enfin, après déshydratation suivant les procédés habituels, dans le baume de Canada. Comme les acides décolorent très rapidement les préparations teintes au rouge de ruthénium, il ne faut jamais employer le chloroforme comme dissolvant du baume. Il peut être utile, dans certains cas, de colorer dans la même préparation la cellulose et les composés pectiques. A cet effet, on traite d'abord les objets par la potasse alcoolique, puis on les plonge dans une solution aqueuse de benzoazurine ou d'azurine brillante; quand la coloration est suffisamment intense, on lave rapidement à l'eau et on fixe le colorant benzidique au moyen d'une solution de sulfate de cuivre à 1 %• Après lavage on plonge les objets dans la solution aqueuse de rouge de ruthé- nium. On les examine ensuite dans la glycérine aqueuse ou dans 1. L. Mangin, Sur l'emploi du rouge de Ruthénium en anatomie végétale (Compt. rend., 1895). L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 213 la gélatine glycérinée. La cellulose est colorée en un beau bleu et les composés pectiques ou les substances mucilagineuses sont colorées en rose. J'ai obtenu ainsi de très belles prépara- tions de Zygnema avec la gaine mucilagineuse qui les protège. RÉSUMÉ HISTORIQUE. Ces données générales étant établies, nous pouvons passer en revue les faits connus concernant la constitution de la mem- brane des Mucorinées. Mycélium et filaments fructifères. — De Bary a bien résumé, dans son ouvrage resté classique, ce que nous savons de la membrane chez les Mucorinées. La cellulose est la seule substance qu'on ait signalée chez ces plantes et sa présence est, dans ce cas, un fait assez spécial chez les Champignons, puisque leur membrane ne manifeste pas ordinairement les réactions tvpiques de la cellulose. Voici comment de Bary s'exprime à ce sujet (1) : « Au reste il ne manque pas ici d'exemples de membranes « qui montrent la réaction bleue typique de l'iode. Ainsi toutes « les membranes des Saprolégniées, du Protomyces macrosporus , « du thalle des Péronosporées, de beaucoup d'espèces de Mucor a (M. Mucedo, M.ftisiger) à l'état jeune... » Ces données sont tirées des recherches classiques de MM. Van Tieghem et Le Monnier complétées par des Mémoires ulté- rieurs de M. Van Tieghem, de celles de M. Brefeld, de M. Car- noy, etc. Dans le premier Mémoire de MM. Van Tieghem et Le Mon- nier, on trouve en effet, à plusieurs reprises, l'indication des réactions microchimiques de la membrane (2). « Sur ce mycélium, toutes les Mucorinées développent un « réceptacle dressé... dont la membrane se colore en bleu ou « tout au moins en violet ou en rose par le chlorure de zinc « iodé », et plus loin (p. 58), à propos des branches fructifères de X Helicostylum : « ...leur membrane, qui se colore en bleu par « le chloroiodure de zinc, est hérissée de granules d'oxalate de « chaux ». 1. De Bary, Vergleichcnde Morphologie und Biologie der Pilse... p. 9, 1884. 2. Ph. Van Tieghem et G. Le Monnier, Recherches sur les Mucorinées (Ann. se. nat., 5" sér., Bot., t. XVII, p. 21). 314 JOURNAL DE BOTANIQUE A propos des Mortiérellées (p. 97) : « Partout la membrane « des tubes fructifères est d'une limpidité et d'une transparence « parfaite, entièrement dépourvue de ces granules calcaires « qu'elle possède dans les Mucorinées que nous venons d'étu- « dier; cette membrane se colore en rose-violacé par le chloro- « iodure de zinc. » Si ces observations n'ont pas été renouvelées plus souvent dans le Mémoire précédent et dans les deux autres qui le com- plètent, cela tient, sans doute, à la remarquable constance de la constitution chimique de la membrane telle qu'elle s'est révé- lée à réminent observateur. En effet, M. Van Tieghem décrivant, dans le deuxième Mé- moire, le Sporodïm'a grandis de manière à compléter la des- cription déjà donnée par de Bary, signale (1) la propriété qu'ont les membranes de cette espèce de réagir sous l'influence de l'iode seul. « La membrane de ces deux sortes de filaments et aussi celle « des tubes mycéliens se colore en violet rougeàtre par l'iode « seul et cette coloration disparaît aussitôt quand on ajoute de « l'acide sulfurique. La cellulose qui la constitue se rapproche « donc beaucoup de l'amidon. Cette curieuse propriété a déjà « été signalée par de Bary. » On le voit, la cellulose normale est la seule substance fonda- mentale signalée par les divers auteurs dans la membrane des Mucorinées. Cette membrane peut être compliquée, il est vrai, par la cutinisation observée sur les filaments fructifies, par des incrustations minérales que M. Van Tieghem a signalées dans un grand nombre d'espèces de Mucorées et de Pilobolées, et enfin par le dépôt de matières colorantes distribuées d'une ma- nière homogène (Phycomyces, Rliizopus, etc.) ou localisées sui- vant des bandes plus ou moins serrées (Piptocephalis). Appareils fructifères . — Les appareils de fructification sont constitués, comme on le sait, par des spores endogènes et par des œufs ou zygospores résultant de la fusion de deux gamètes semblables. Les spores les plus répandues, qui contribuent à donner aux diverses espèces et aux genres leur physionomie caractéristique, 1. Ph. Van Tieghem, Nouvelles recherches sur les Mucorinées. (Anu. se. nat., 6e sér., Bot., t. I, p. 91.) L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mxcorinées. 215 sont développées en nombre variable, parfois considérable, dans des portions terminales des filaments aériens isolées par une cloison et renflées de diverses manières : ce sont les spo- ranges. A l'intérieur de la masse protoplasmique très dense qui remplit la cavité des sporanges jeunes, s'organisent les spores et d'après de Bary (1) : « A l'origine les spores sont des corps « polyédriques séparés les uns des autres par une très mince « ligne de séparation ; plus tard chaque spore s'arrondit, entou- « rée par sa membrane de cellulose propre comme chez Dictyu- « chus clavatus et séparée de ses voisines par une couche de « substance gélatineuse gonflable dans l'eau. « Chez beaucoup d'espèces de Mucor cette substance inter- « cellulaire existe particulièrement en abondance, elle occupe « sous le sporange intact un espace plus grand que les spores, « elle est finement granuleuse. On peut douter si, dans de pa- « reils cas, sa masse entière provient de la plaque de sépara- « tion : il est possible qu'elle se soit séparée avant la division « du protoplasma formateur des spores ou aussi qu'elle pro- « vienne en partie de la membrane du sporange. » Pour M. Van Tieghem et pour M. Brefeld, cette substance gélatineuse est tout entière d'origine plasmique ; c'est le proto- plasma intersporaire ou epiplasma de M. Van Tieghem. M. Brefeld (2) écrit d'autre part, au sujet de cette substance, qu'elle est indépendante de la membrane du sporange, car celle-ci se dissout sans gonflement, elle doit provenir des spores et se séparer au moment où celles-ci se forment. Elle est la « Zwischensubstanz » incolore et homogène, jaunit par le chlorure de zinc iodé, se dissout lentement dans l'eau, rapide- ment dans l'ammoniaque. M. Carnoy (3) considère aussi la matière muqueuse accompa- gnant les asques comme du protoplasma intercalaire ; la potasse la dissout instantanément ainsi que le chlorure de zinc iodé. La membrane du sporange présente, avant la déhiscence, les réactions de la cellulose, mais chez les Mucorinées à membrane 1. De Bary, loc. cit., p. 80. 2. O. Brefeld, Botanische Untersuchungen iiber Schimmelpilse, Heft I, 3. Carnoy, Recherches analomiques et physiologiques sur les Champignons, Gand, 1870. ai6 JOURNAL DE BOTANIQUE entièrement diffluente, celle-ci se transforme en une substance soluble dans l'eau sans gonflement, modification qui rend pos- sible la rupture du sporange provoquée par le gonflement de la matière interstitielle. La structure des œufs ou zygospores, leur mode de forma- tion ont été très bien décrits par MM. Van Tieghem et Brefeld; ces œufs sont suffisamment connus pour que nous nous dispen- sions d'insister sur les phases de la formation. Rappelons seule- ment que M. Van Tieghem a bien distingué l'endospore et l'épispore, membranes propres de la zygospore, de la mem- brane mince des cellules copulatrices. La nature de l'épispore est encore incertaine. M. Brefeld écrit qu'elle « demeure inatta- quée par presque tous les réactifs : potasse, acide azotique, acide chlorhydrique ; mais qu'on ne peut rien dire de la nature de sa substance. Par contre, l'endospore est de nature cellulo- sique. » Le court résumé que nous venons de donner montre que les membranes des diverses parties du corps d'une Mucorinée, appa- reil végétatif ou appareils reproducteurs, ne manifestent qu'une seule substance fondamentale, la cellulose, capable il est vrai de subir des modifications considérables, mais sur la nature des- quelles on n'a aucune donnée précise. A la vérité, à l'époque où les divers travaux publiés sur les Mucorinées ont paru, on ne soupçonnait pas qu'il pût exister autre chose que la cellulose dans les membranes et l'idée de chercher, par l'analyse microchimique, à caractériser des sub- stances différentes ne pouvait venir à l'esprit. (A suivre.) OBSERVATION b SUR L'APPAREIL PILIFÈRE DES VERBASCÉES INDIGÈNES Par M. Gilbert LAVADOUX. L'appareil pilifère des Verbascées n'a été étudié jusqu'ici que d'une manière assez incomplète. Les auteurs qui se sont le plus particulièrement occupés de la question ne signalent guère, en effet, que les poils tecteurs si caractéristiques que l'on trouve désignés sous les noms de poils rameux, poils étoiles, poils en candélabre, etc. G. Lavadoux. — Sur l'appareil pilif ère des Verbascées indigènes. 217 Vesque (1), notamment, qui a étudié d'une manière suivie les poils des Scrofularinées, ne fait mention, chez les Verbascées, que de ces poils tecteurs. Solereder (2) dit textuellement : « Les poils glanduleux sont constatés parmi les genres suivants : Celsm, Verbascum, etc. », sans insister autrement sur les espèces qui peuvent en contenir. Fig. 1 à 4. — 1. Coupe transversale du limbe d'une feuille de Verbascum sinuatum. — 2. Coupe transversale du limbe d'une feuille, de V. T/iapsus. — 3. Coupe transversale du limbe d'une feuille de Celsia cretica. — 4. Coupe transversale du limbe d'une feuille de V. Blattaria. — pc, poil en candélabre; pe, poil étoile; ps, poil capité sécréteur; pd, poil droit pluricellulaire, unisérié. On savait, du reste, depuis longtemps, que les Verbascum des sections Blaltaria et phlomoides présentent, dans la région florale en particulier, de grosses glandes résineuses ; mais des formations de ce genre n'avaient pas encore été signalées dans d'autres sections. Au cours des recherches que nous poursuivons actuellement sur la famille des Verbascées, nous avons eu l'occasion de remarquer que la présence de ces poils glanduleux pouvait être 1. Vesque, Caractères des principales familles gamopétales tirés de l'ana- tomie de la /étrille (Ann. des Se. nat., Bot., f série, vol. I, page 303, année 1885). 2. Solereder, Systernatische Anatomie der Dicotyledonen, pages 659 et suiv. 218 JOURNAL DE BOTANIQUE considérée comme constante chez toutes les espèces indigènes, ainsi que chez toutes les espèces étrangères que nous avons pu nous procurer jusqu'ici. Les poils glanduleux sont particulièrement abondants sur la feuille, où ils se trouvent disséminés parmi les poils tecteurs. La proportion relative de ces deux sortes de poils est très variable, non seulement suivant les espèces, mais encore suivant leur habitat; c'est ainsi qu'un Verbascum Bœrhaaviï provenant de l'Ariège ne présentait qu'un très petit nombre de poils glanduleux, tandis qu'un échantillon de la même plante récolté à Bastia en renfermait en quantité assez notable. La structure de ces poils présente aussi une assez grande variabilité. Ordinairement, ils se composent d'un pédoncule uni ou pluricellulaire, de longueur variable, supportant une tète globuleuse divisée en deux par une cloison radiale. Dans certains cas, par exemple dans le V. Blattaria, le pédoncule du poil peut se raccourcir considérablement, à tel point que la tête semble presque sessile ; il arrive aussi que le nombre des cloisons de la cellule glanduleuse peut augmenter et devenir égal à deux, trois, etc.. Grâce à l'extrême obligeance de MM. Franchet et Gustave Camus, qui ont bien voulu mettre leurs herbiers à notre disposi- tion, nous avons pu étudier des échantillons de toutes les Verbas- cées types de la flore indigène appartenant au genre Verbascum. Tous ces échantillons, sans exception, ont montré la pré- sence de ces poils capités, qui ne différaient d'une espèce à l'autre que par leur nombre et la plus ou moins grande longueur de leur pédoncule, le nombre des cloisons de la tête globuleuse variant sur la même plante. Nous avons pu également étudier le Celsia orientalis et le Celsia cretica. Ces plantes renferment les mêmes poils glandu- leux. Nous signalerons seulement chez le Celsia cretica la forme particulière des poils tecteurs, qui sont ici des poils droits pluricellulaires-unisériés. Quant aux poils glanduleux, ils se dis- tinguent, chez cette espèce, par leur pédicelle remarquablement long, formé de deux à trois cellules dont la taille diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la feuille (i). i. Travail fait au Laboratoire des Thèses de micrographie de l'École supé- rieure de Pharmacie de Paris. J. Offner. — Capitule rf'Inula glandulosa à prolifération latérale. 319 CAPITULE DVNUIA GLANDULOSA WILLD. A PROLIFÉRATION LATÉRALE Par M. Jules OFFNER (1). J'ai eu l'occasion d'observer récemment, sur un capitule & Initia glandulosa, une anomalie qu'il m'a paru intéressant de signaler. La tige est terminée par un capitule primaire bien développé, entouré d'un involucre de bractées dont les plus internes portent à leur aisselle des capitules secondaires , plus petits, disposés en plusieurs couronnes concentriques. Rien ne distingue les bractées du capitule primaire, sauf leur taille plus petite, des feuilles végétatives ; l'involucre des capitules secondaires, au contraire, est formé d'écaillés linéaires, bien différenciées. On compte tout autour du capitule primaire envi- ron 40 de ces capitules secondaires; les plus internes sont très courtement pédicellés et ne renferment que quelques fleurons, parfois un seul ; en se dirigeant vers la périphérie de l'inflores- cence, on constate que le nombre des fleurons de chaque capi- tule va régulièrement en augmentant, en même temps que la longueur des pédicellés varie progressivement de 1/2 à 3 centi- mètres environ. Enfin, tandis que la floraison du capitule primaire est déjà complètement passée, les capitules secondaires sont encore en fleur ; les plus externes se sont épanouis les derniers, ce sont les plus jeunes. On peut considérer l'ensemble de cette inflorescence com- plexe d'Inule comme une inflorescence composée mixte, dont le développement se serait fait dans deux directions opposées à partir delà périphérie du clinanthe ou réceptacle commun. Le capitule primaire s'est développé le premier en inflorescence indéfinie, centripète, puis il est devenu lui-même le centre de développement d'une inflorescence définie, qui a produit ensuite tous les capitules secondaires dans l'ordre centrifuge. C'est en somme une cyme multipare de capitules, dont les rayons, au lieu d'être insérés sur toute la hauteur du pédoncule du capitule primaire, se sont condensés vers l'extrémité de ce pédoncule élargie en un vaste clinanthe. Dans cette interpréta- tion, l'inflorescence monstrueuse présentée par X Initia glandu- 1. Travail fait au laboratoire de Botanique de la Faculté des Sciences, à l'Université de Grenoble. 220 JOURNAL DE BOTANIQUE /osa, qui normalement est monocéphalique, rappelle la cyme corymbiforme normale d'autres Inules, telles que Imila salicina L,.,I.sçuarrosa'L., etc. Le cas tératologique que nous signalons rapproche les deux modes que peuvent présenter les différen- tes espèces du genre Imila dans le groupement de leurs fleurs. C'est là un terme de passage entre deux types d'inflorescence, très fréquents chez les Composées : le capitule solitaire et la cyme de capitules. Chez un autre individu & Imila glandulosa, j'ai trouvé la même anomalie, développée cette fois sur deux capitules, mais d'un seul côté. La tige principale, en apparence simple à sa base, par soudure de deux tiges dont les cylindres centraux étaient restés indépendants, se divisait à son sommet en deux branches, terminées l'une et l'autre par un capitule. Chacun de ces capitules était entouré de plusieurs demi-couronnes de capitules secondaires, dont le développement avait déterminé la nutation du capitule primaire en sens opposé. Les deux capi- tules primaires étaient enroulés chacun en dehors, c'est-à-dire adossés par leur partie convexe ; les capitules secondaires se trouvaient ainsi reportés au sommet de chaque inflorescence et dirigés verticalement ; la longueur de leurs pédicelles atteignait jusqu'à 10 centimètres. Il y avait donc ici superposition de deux anomalies, et c'est à cette curieuse coïncidence qu'on peut attribuer dans ce cas l'unilatéralité delà prolifération. APPLICATION DE LA LOI DES GRANDS NOMBRES A L'ÉTUDE D'UN TYPE VÉGÉTAL ÉTUDE DE PHILOSOPHIE BOTANIQUE Par M. Jules AMANN, professeur agrégé à l'Université de Lausanne. (suite.) Applications de la loi de Quételet. Il nous reste maintenant à voir quelles sont les applications principales de la loi des grands nombres à l'étude d'un type végétal. Tout d'abord, nous remarquerons que cette application peut se faire dans l'espace ou dans le temps. Si nous considérons un J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 221 caractère quelconque dont les variations sont soumises à l'in- fluence exclusive de causes accidentelles agissant tout à fait au hasard, nous arrivons aux deux théorèmes principaux suivants : a. Variation dans l'espace. Soit, dans les différents lieux de l'espace, à un moment donné, un grand nombre d'individus comparables, représentant le type considéré et présentant un caractère qui varie dans l'espace, et dont les variations sont dues à l'influence de causes acciden- telles. Au moment considéré, le grand nombre d'individus se ré- partira sur les différentes mesures du caractère suivant la loi de fréquence des déviations, c'est-à-dire proportionnellement aux coefficients du binôme. Le plus grand nombre d'individus correspondra à la mesure moyenne normale du caractère, le plus petit nombre aux mesures extrêmes. L'ordonnée de la courbe de variation sera proportion- nelle au nombre des individus qui présenteront la mestire cor- respondante du caractère, l'abcisse étant proportionnelle à cette mesure. Ce théorème est précisément celui qui résulte de l'observa- tion que nous avons prise comme exemple. Le caractère consi- déré peut, cela va sans dire, être quelconque, pourvu qu'il soit susceptible de mesure et que ses variations se fassent absolument au hasard. Ce dernier postulatum ne serait pas réalisé si une cause constante de variation intervenait ; si, par exemple, l'hu- midité du sol, croissant graduellement d'un endroit à l'autre, déterminait une modification correspondante du caractère en question ; ou bien si nous considérions des individus pris sur un espace dont l'altitude varie assez considérablement, etc., etc. b. RÉPARTITION DANS LE TEMPS. Soit, pendant une période de temps donnée et dans un lieu donné, un grand ?iombre d'individus comparables , présentant un caractère qui varie dans le temps et dont les variations sont dues à des causes accidentelles. Au lieu considéré, le grand nombre d'individus se répartira sur les différentes mesures du caractère suivant la loi de fré- 222 JOURNAL DE BOTANIQUE quence des déviations, c'est-à-dire proportionnellement aux coefficients du binôme. Le plus grand nombre des individus correspondra à la me- sure moyenne normale du caractère, le plus petit nombre aux mestires extrêmes. L'ordonnée de la courbe de variation sera proportionnelle au nombre des individus qui présenteront la me- sure correspondante du caractère, l'abcisse étant proportionnelle- à cette mesure. Un exemple servira à faire comprendre la signification du théorème précédent. Supposons que le caractère observé soit le nombre des grains de l'épi de Blé. Nous voulons établir la loi de variation de ce caractère pour une série composée d'un grand nombre de plantes de Blé qui se seront succédé au même lieu pendant un laps de temps suffisant. En faisant abstraction de toute cause constante de variation, telle, par exemple, que l'appauvrissement graduel du sol, etc., etc., il est clair que les épis qui se succéderont ainsi au même lieu, présenteront des nombres de graines variables ; chez les uns, ce nombre sera maximum, chez les autres, il sera minimum, tandis que le plus grand nombre des épis considérés présen- tera un nombre de grains moyen et que les autres nombres de grains se trouveront chez des nombres d'individus proportion- nels aux coefficients du binôme, d'autant moins considérables que le nombre des grains s'écartera plus de la moyenne. L'application de la loi des variations dans le temps est peut- être moins évidente que celle dans l'espace : je ne l'ai trouvée mentionnée dans aucun des ouvrages spéciaux à ma disposition. Sa vérification pratique présente des difficultés plus considé- rables, mais n'en serait pas moins intéressante. RÉPARTITION BINOMIALE D'UN GRAND NOMBRE D'INDIVIDUS DANS L'ESPACE. Considérons encore le cas particulier où le caractère mesuré est la répartition d'un grand nombre d'individus d'un certain type dans l'espace. Si cette répartition est due à des causes purement accidentelles, il est évident qu'elle se fera aussi suivant la loi de fréquence des déviations, à la condition, bien entendu, que, sans l'influence de ces causes, tous les individus en question se trou- veraient réunis dans le même élément de l'espace. J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 223 Dans ce cas, l'ordonnée de la courbe de variation sera pro- portionnelle au nombre des individus qui se trouveront réunis sur chaque élément de l'espace, l'abcisse étant la mesure de la distance de cet élément à l'élément moyen. Prenons un exemple : supposons un arbre dont le fruit est une capsule suspendue à une certaine hauteur au-dessus du sol et qui renferme un grand nombre de graines. A la maturité, celles-ci, entraînées par leur poids, s'échappent par un orifice et tombent à terre. Si aucune cause perturbatrice ne vient modifier la trajectoire de chaque graine, la totalité des graines se trouvera réunie sur un petit espace directement au-dessous de la capsule. Mais si les graines sont déviées dans leur chute par des causes acciden- telles agissant au hasard également dans toutes les directions, telles, par exemple, que les rameaux et les feuilles d'un buis- son, il est à présumer que les graines se répartiront sur le sol d'une manière analogue (mais non pas nécessairement identi- que) à celle dont se répartissent, sur une cible, les balles d'un tireur qui en vise le centre. Or, on sait que cette répartition se fait conformément à la loi du binôme et que les déviations sont d'autant plus rares qu'elles s'écartent plus d'une position moyenne dont la distance au centre de la cible dépend de l'habileté du tireur. Si nous examinons le sol sous le buisson, nous trouverons que le plus grand nombre des graines tombées est réuni à la surface d'un cercle de rayon R situé exactement au-dessous de la capsule. Si nous traçons maintenant une série de cercles con- centriques au premier et de rayons tels que la surface des inter- valles compris entre eux soit égale à la surface du cercle central, les nombres des graines tombées sur chacun de ces anneaux de surface égale seront d'autant mieux proportionnels aux coeffi- cients du binôme que les causes de déviation auront présenté le caractère de causes accidentelles d'une manière plus parfaite. Le cas où les individus représentant un type végétal se répar- tissent dans l'espace suivant la loi binomiale est, probablement, rarement réalisé dans la nature. Les organes (graines, spores, etc.), au moyen desquels la plante se propage, présentent en général des dispositions spéciales qui assurent leur transport à des distances de la plante mère plus ou moins considérables, en 224 JOURNAL DE BOTANIQUE sorte que la gravité est très rarement le seul facteur de transport, comme dans l'exemple supposé. La tendance à être réunis tous sur un espace restreint manque dans ce cas ; puis il est probable que le postulat des causes de dispersion agissant tout à fait au hasard n'est réalisé qu'exceptionnellement. Ainsi, pour les graines dispersées par le vent, la répartition binomiale exigerait que la direction et la force de cet agent variassent continuellement pendant toute la durée de cette dis- persion et qu'en outre, chaque graine restât fixée à l'endroit où elle est tombée pour la première fois. Mais, dans le cas plus probable où la direction du vent reste- rait constante, sa force seule variant, de manière à permettre aux graines de tomber à une distance plus ou moins considé- rable de la plante mère, nous pourrions encore arriver à une répartition binomiale. Il est même probable que, pour cer laine s espèces, il y a tuie distance moyenne normale (variable suivant l'espèce) à laquelle les semences sont transportées et que le nombre de semences tombées à d'autres distances est proportion- nel aux coefficients dît binôme (i). Le poids différent des différentes graines vient compliquer un peu l'analyse du phénomène, mais, comme les variations de ce poids sont soumises elles-mêmes à la loi binomiale, elles ne rendraient pas cette analyse impossible. En supposant que la distance à laquelle une graine est transportée soit inversement proportionnelle à son poids et que la cause du transport reste invariable, il est évident que la répartition de ces graines se fera, dans l'espace, suivant la loi à laquelle sont soumises les variations de ce poids. Certaines conditions pourront, du reste, modifier la forme des éléments de l'espace, supposés circulaires dans l'exemple adopté, en augmentant la probabilité pour les graines de tom- ber dans une direction plutôt que dans une autre. C'est ainsi que la prépondérance d'une direction particulière nous amè- nera à considérer des éléments elliptiques. Mais nous ne pou- vons qu'effleurer en passant ces problèmes, évidemment très variés, dont la solution ne pourra être donnée que par l'obser- vation des faits qui s'y rattachent. i. Il en est peut-être de même pour la répartition d'autres organes transpor- tables, grains de pollen, etc. J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 225 L'application du théorème correspondant relatif à la répar- tition des individus dans le temps est réalisée, par exemple, par la germination d'un grand nombre de semences, lorsque cette ger- mination se fait, comme c'est toujours le cas, après une certaine période de repos et que la durée de cette période est soumise à des variations qui suivent la loi de Gauss. Il y aura alors, en effet, une durée moyenne normale de cette période qui sera observée pour le plus grand nombre des se- mences, tandis que les précoces et les tardives seront en nombre d'autant plus faible qu'elles s'éloigneront plus de cette durée moyenne. On peut imaginer aussi que la durée de la germination elle- même est variable chez un grand nombre de graines de la même espèce et que ces variations suivent encore la même loi. Les deux cas nous amènent à une répartition binomiale dans le temps des individus qui proviennent de ces semences. Il serait facile de trouver d'autres applications du même théorème. Des surfaces de variation. Nous avons considéré jusqu'ici la variation d'un caractère séparément dans l'espace et dans le temps. Si nous combinons géométriquement les résultats obtenus par l'observation d'un type à la fois dans l'espace et dans le temps, nous obtiendrons un système de courbes rapporté à trois axes et limitant une sur- face. Admettons, par exemple, que nous ayons observé les varia- tions du même caractère chez un grand nombre d'individus et que nous ayons suivi cette variation pendant un certain nombre d'années. Nous obtiendrons une représentation géométrique de la variation totale chez tous les individus et pendant le temps considérés, en plaçant les courbes binomiales obtenues chaque année, par exemple, à la file les unes des autres, perpendiculai- rement au même axe, qui sera celui du temps. En joignant par des lignes les points correspondants de toutes les courbes binomiales, nous obtiendrons une surface courbe qui sera la représentation demandée. La ligne qui joindra les sommets représentera la loi de va- riation de la valeur moyenne du caractère pendant le temps considéré ; les lignes qui joindront les extrémités des bino- 226 JOURNAL DE BOTANIQUE miales représenteront de même la loi de variation des valeurs extrêmes du caractère dans le temps. X, Surface de variation. — Axe des x, mesure du temps (années); axe des y, mesure du caractère; axe des z, nombre des individus. Dans le cas particulier où la variation dans le temps suit aussi la loi binomiale, la surface de variation prendra la forme d'un binomioïde (binomioïde de variation) . Binomioïde de variation J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 327 Le volume total de la figure obtenu, compris entre la sur- face courbe et le plan des xy, sera la mesure de la probabilité d'une variation du caractère comprise entre les valeurs extrêmes de ce caractère, pendant le laps de temps considéré. En admet- tant la surface théorique générale où les limites du temps et des déviations du caractère sont toutes deux égales à l'infini, ce volume sera égal à l'unité : -j- 00 -4- 00 / / z dxdy = 1 — 00 — 00 La probabilité n comprise entre les valeurs Ya et Yb pen- dant une période de temps allant de Xa à Xb sera donnée par l'intégration entre les limites correspondantes : Xb Yb n = f f z dxdy Aa ./y a Cette méthode peut s'appliquer par exemple, à déterminer la loi de variation d'un caractère avec l'âge. C'est ce que Qué- telet a fait pour la loi de croissance de la taille chez les hommes de certaines contrées, en disposant, perpendiculairement au même axe, les binomiales représentant la variation de taille à chaque âge. Les trois axes mesurent ici : i° les âges, 20 la taille en centimètres, 30 le nombre des individus pour chaque taille. Quételet a trouvé que la ligne qui relie les sommets des bino- miales est à peu près identique à la courbe de mortalité. La même construction donnerait la loi décroissance des arbres d'une même espèce dans une forêt. Cette méthode de représentation peut servir du reste aussi bien pour une variation qui a lieu dans l'espace seulement (ou dans le temps seulement) sous l'influence de causes appartenant à plusieurs ordres différents : ainsi, par exemple, la variation d'un caractère chez une espèce qui vit à des altitudes différentes. La ligne qui joindra les sommets des binomiales fournies par l'observation de collections d'individus prises aux diverses altitudes exprimera la loi de variation de la valeur moyenne normale du caractère avec l'altitude. Les trois axes seront ici : i° mesures de l'altitude, 20 mesures du caractère, 30 nombre des individus correspondants. 228 JOURNAL DE BOTANIQUE Il est, je crois, inutile de multiplier ces exemples de l'appli- cation de la surface de variation, ces applications sont évidem- ment très nombreuses. Elles exigeraient, dans la pratique, des séries d'observations analogues aux séries d'observations météorologiques. Conditions d'application de la loi du binôme. Afin d'appliquer judicieusement la loi de fréquence des dé- viations, il importe de se rendre un compte exact des conditions qui doivent être remplies pour que la variation d'un complexe d'individus quelconques ait lieu conformément à cette loi. Ces conditions résultent évidemment des postulats qui sont à la base de la théorie de Gauss. Nous les rappellerons brièvement. i° Il faut tout d'abord un nombre d'individus comparables suf- fisamment grand, la loi ne s'appliquant dans toute sa rigueur que pour un nombre infiniment grand d'individus. 2° Le caractère considéré doit être tel qu'il a une tendance à présenter la même valeur chez tous les individus, l'inégalité des valeurs qu'il pré- sente en réalité étant due à l'action de causes accidentelles qui contrarient et modifient l'effet de cette tendance. 30 Ces causes accidentelles sont supposées agir tout à fait au hasard ; théoriquement, elles sont supposées en nombre infiniment grand, égales entre elles, celles agissant dans un sens en nom- bre égal à celles agissant en sens contraire. De la plus ou moins grande fidélité avec laquelle ces condi- tions sont remplies, résultera la concordance plus ou moins par- faite des résultats obtenus avec les résultats théoriques. Réci- proquement, cette concordance plus ou moins parfaite implique — avec une très grande probabilité — la réalisation plus ou moins parfaite des postulats énumérés ci-dessus. (A suivre.) Le Gérant : Louis MOROT. Pans. — J. Mersch, imp., 44", Av. deChàliiion. i3' ANXEE. N° 8. AOUT i8y9. JOURNAL DE BOTANIQUE APPLICATION DE LA LOI DES CxRANDS NOMBRES A L'ÉTUDE D'UN TYPE VÉGÉTAL ÉTUDE DE PHILOSOPHIE BOTANIQUE Par M. Jules AMANN, professeur agrégé à l'Université de Lausanne. (Fin.) On peut prévoir à priori que, dans les cas de variation offerts par la nature, la loi suivie n'est pas, en général, exacte- ment celle de la probabilité des erreurs, mais que celle-ci se trouve combinée avec d'autres lois, comme, par exemple, celles qui régissent l'action des causes perturbatrices lorsque celle-ci ne se fait pas au hasard. La loi de Gauss, quoique plus ou moins profondément modi- fiée par ces interférences, n'en reste pas moins la loi fondamen- tale et la plus générale de la variation. A ce point de vue aussi, l'étude statistique de ce phénomène offre une importance et un intérêt tout spéciaux, en ce qu'elle nous fournit un moyen d'arriver à la connaissance exacte de ces lois accessoires. La notion mathématique de l'espèce. L'application de la loi des grands nombres à la variation des êtres organisés nous amène à une notion particulière des diffé- rents types ou unités systématiques : genre, espèce, race, variété, etc. En effet, pour une collection d'individus compa- rables, représentant un type, nous avons vu qu'il y a, pour chaque caractère, une certaine mesure ou valeur moyenne qui est présentée par le plus grand nombre d'individus, la propor- tion relative de ce nombre à la totalité des individus dépendant de la variabilité du caractère. Cette mesure moyenne normale doit être déterminée pour chaque type par un grand nombre d'observations. 23o JOURNAL DE BOTANIQUE La caractéristique d'un type résulte, par conséquent, de l'ensemble des valeurs normales des différents caractères en tenant compte du poids de ces valeurs normales qui dépend, comme nous l'avons vu, de la variabilité du caractère. La diagnose du type ainsi compris sera l'indication des valeurs normales des caractères importants avec celle de letùr Poids. Cette façon mathématique de caractériser un type serait à la fois plus naturelle et plus logique que les méthodes suivies actuellement qui consistent, ou bien à considérer un ensemble de quelques individus (souvent en nombre réduit) et à les dé- crire en attribuant au type la moyenne arithmétique des valeurs des caractères observés, ou bien à décrire minutieusement un seul et même individu que l'on considère arbitrairement comme étant un prototype, c'est-à-dire le représentant par excellence du type. La méthode statistique que nous venons d'étudier présente l'avantage capital de soustraire la délimitation des unités systé- matiques à l'appréciation forcément arbitraire et trop souvent différente des divers systématiciens en nous livrant une mesure numérique absolue de la valeur et de l'étendue relative des variations de chaque type et cela pour tous les caractères qui servent à le différencier. Elle nous permettra de fixer et d'exprimer exactement la stabilité relative des différents groupes et de déterminer quanti- tativement les changements que subissent, soit dans le temps, soit dans l'espace, ou dans tous deux à la fois, les types étudiés, sous l'influence des causes internes et externes, et d'établir, avec précision, l'influence des conditions du milieu sur l'individu vivant. Cette méthode est capable aussi de nous mettre sur la trace de groupes spéciaux qui peuvent avoir passé inaperçus auparavant. C'est ainsi que, dans la règle, une courbe de varia- tion à deux sommets dénote l'existence de deux races diffé- rentes parmi les individus considérés (i). On voit qu'en outre de leur but principal, qui est de déter- i. Ces courbes dimorphes ont été étudiées surtout par les anthropologistes et les zoologistes. De même, les courbes pléomorphes combinées qui se forment par la sommation des courbes de plusieurs races peuvent amener à la découverte de ces races. Voir à ce propos les exemples cités par Ludwig, 1. c. J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 231 miner les valeurs moyennes normales et de mesurer la varia- bilité des caractères chez les espèces végétales, les études phytométriques sont susceptibles de fournir des renseigne- ments très nombreux et importants au biologiste et au sytémati- cien. La notion différentielle ex biologie. Les individus appartenant à un type qui répond à une courbe donnée de variations forment, par cela même, au point de vue de cette variation, un complexe particulier. Ce n'est plus un assemblage d'individus sans rapports entre eux, c'est une entité jouissant de propriétés parfaitement coordonnées. Ceci nous amène à considérer l'espèce comme /'intégrale des individus qîti la composent, l'individu représentant ici l'élément diffé- rentiel, de même que chaque individu représente en somme l'in- tégrale des cellules dont il est formé. Nous retrouvons, du reste, la notion différentielle à la base de toutes nos entités biologiques : cellule, individu, type, race, espèce, etc. De même que chaque fonction mathématique est caractérisée par un certain complexe de rapports limites entre les variables, coefficients différentiels qui déterminent les valeurs et les propriétés de la fonction pour toutes les valeurs particu- lières des variables, de même, chaque entité biologique a, à sa base, un complexe de rapports semblables aux coefficients dif- férentiels, qui la caractérise en propre, détermine sa manière d'être, la nature et les limites de son existence. Ce coefficient différentiel biologique, que l'on pourrait appe- ler le coefficient vital personnel, représente en somme le quelque chose de fixe qui persiste à travers toutes les mutations et les variations continuelles auxquelles l'entité biologique est sou- mise, ce quelque chose que les métaphysiciens nomment Vante ou Vidée du type, qui caractérise sa nature intime et détermine sa personnalité. A ce point de vue, la vie, elle aussi, peut être assimilée à une véritable intégration. La nature essentielle de chaque individu représentant l'élément différentiel, la vie résulte de l'intégration continuelle, entre les limites fournies par le temps, de la fonction qui exprime le rapport existant à chaque instant entre l'individu et le monde extérieur. Les valeurs parti- culières de cette fonction résultent en effet, à chaque instant, de 232 JOURNAL DE BOTANIQUE la sommation des effets infiniment variés de causes très nom- breuses agissant continuellement, effets dont la résultante finale est déterminée par l'élément différentiel et dont l'ensemble représente la vie de l'individu. Il est probable qu'en définitive, cette propriété fondamen- tale, nature essentielle de l'être vivant, que j'assimile ici à l'élé- ment différentiel d'une fonction et que j'appelle le coefficient 'vital personnel, repose sur la constitution physico-chimique du pro- toplasme, constitution que nous devons nous représenter en oscillation continuelle autour d'un état moyen d'équilibre. Or, la loi à laquelle sont soumises les variations continuelles produites par ces oscillations doit être, très probablement, la loi des grands nombres, que nous retrouvons partout, sous une forme ou sous une autre, dans le monde organique et inor- ganique. Conclusions. i° L'expérience a montré que la variation quantitative d'un caractère, considérée chez un grand nombre d'individus repré- sentant un type, est, en général, soumise à la loi de fréquence des déviations , analogue à la loi de probabilité des erreurs de Gauss. 2° La courbe de variation, identique à la cotirbe de probabi- litédes erreurs , répond comme elle à la fonction I y==7 p. TU La surface de cette courbe, comprise entre deux ordonnées, est proportionnelle à la probabilité d'une déviation de la valeur moyenne, comprise entre les valeurs des deux abcisses corres- pondantes. 3° Chaque complexe de variation est caractérisé : a. Par une valeur moyenne M &m caractère, présentée par le plus grand nombre des individus et égale à la moyenne arithmé- tique des valeurs observées. b. Par une constante p. que j'appelle le module de variabilité, analogue au module de précision, qui représente le degré de va- riabilité du caractère chez le type considéré, cette variabilité étant proportionnelle au module. J. Amann. — Application de la loi des grands nombres. 253 40 La valeur moyenne obtenue peut être considérée comme valeur normale du caractère avec d'autant plus de raison que le module de variabilité est plus faible. Le poids de cette valeur normale est donc l'inverse — du module de variabilité. 50 On peut encore considérer, comme caractéristique de la variation, le rapport ^-, entre la déviation probable analogue à Y erreur probable, et la valeur moyenne du caractère. 6° L'étendue totale de la variation doit être calculée en fonc- tion du module de variabilité. 70 La loi de variation peut s'appliquer soit dans l'espace, soit dans le temps. Elle s'applique très probablement à la répartition, dans l'espace et dans le temps, de certains types organisés. 8° La variation d'un type, considérée à la fois dans l'espace et dans le temps, est représentée géométriquement par une surface de variation, La probabilité d'une déviation, dans l'es- pace et dans le temps, est alors proportionnelle au volume du solide limité par les plans correspondant aux limites adoptées. 90 L'application de la loi de variation à l'étude des types organisés nous amène à une notion mathématique de l'espèce, celle-ci représentant, en somme, Y intégrale des individus qui la composent. io° Une notion analogue à celle de la différentielle se retrouve à la base de tous les types biologiques. Au coefficient différen- tiel d'une fonction mathématique correspond le coefficient vital personnel du type biologique. n° L'application de la méthode statistique à l'étude des types variables nous amènera seule à une délimitation ration- nelle de l'espèce, en écartant tout ce que l'appréciation des limites de l'espèce a présenté jusqu'ici d'arbitraire et d'incer- tain. 12° L'étude statistique de la variation est susceptible, en nous faisant connaître exactement les lois accessoires qui, dans certains cas, modifient plus ou moins profondément la loi fon- damentale de Gauss, de nous fournir des renseignements sur la nature, la distribution et le mode d'action des causes de la variation. 234 IOUKNAL DE BOTANIQUE QUELQUES RECHERCHES SUR L'APPAREIL SÉCRÉTEUR DES COMPOSÉES Par M. COL (i). Malgré les nombreuses recherches anatomiques dont l'ap- pareil sécréteur a été l'objet dans la famille des Composées, son étude nous a paru présenter encore diverses particularités in- téressantes. D'ailleurs un assez grand nombre de genres exo- tiques n'ont pas encore été examinés par les auteurs. On sait que le système sécréteur peut se rencontrer sous trois formes distinctes chez les Composées : laticifères anasto- mosés, canaux sécréteurs et cellules sécrétrices à latex. La pré- sence des laticifères en réseau est constante chez les Liguliflores, tandis que les canaux sécréteurs se montrent plus spécialement chez les Radiées, mais existent aussi, fréquemment, chez les Tubuliflores et les Labiatiflores. Chez beaucoup de Tubuliflores les organes aériens et le rhizome n'ont pas de canaux, mais sont pourvus de cellules laticifères isolées. Racine. — Dans la racine, la disposition de l'appareil sécré- teur est d'une fixité plus grande que dans la tige. Chez toutes les Liguliflores, elle possède toujours des latici- fères réticulés dans le liber primaire et secondaire. Dans les autres groupes, la racine a des canaux sécréteurs endoder- miques, quelle que soit la nature de l'appareil sécréteur de la tige. Ces canaux, d'origine analogue à celle des méats quadran- gulaires de la zone interne de l'écorce, peuvent exister dans la racine, alors même que la tige et les feuilles en sont dépour- vues. Mais quand ils manquent dans la racine, on n'en trouve jamais dans la tige et les autres organes (Barnadesia rosea) (2). Chez certaines Liguliflores, il existe en plus des laticifères (3) un appareil sécréteur qui est représenté par des méats endoder- miques remplis d'essence (Scorzonera Ju'spam'ca, Scolymus gran- 1. Travail fait au Laboratoire de Botanique de l'École supérieure de Pharmacie de Paris. 2. Van Tieghem, 2e Mémoire sur l'appareil sécréteur (Ann. Se. Nat., Bot., f s., t. I, 1885). 3. Van Tieghem, t" Mémoire sur l'appareil sécréteur (Ann. Se. Nat., Bot., 5e s., t. XVI, 1872, page 128). — Mlle Leblois, Ann. Se. Nat., Bot., f s., t. II, 1887. Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 235 diflorus), ou complètement vides (Tragopogon porri folius) , ou enfin réduits à un simple dédoublement de l'endoderme en face des îlots de liber primaire (Cichorium Intybus, Lampsana com- mtmis) ; cette apparition de méats intercellulaires sécréteurs constitue un terme de passage vers la disposition de l'appareil sécréteur des Radiées. Chez les Tubuliflores, dans le Vemonia prasalta, qui contient, d'après Trécul(i), des canaux sécréteurs endodermiques, M. Van Tieghem (2) a trouvé des laticifères dans le liber. Le Chaptalia tomentosa (Labiatiflores), d'après ce dernier auteur, présente la particularité de posséder un endoderme non dédoublé qui renferme dans toutes ses cellules de l'essence colo- rable par la fuchsine. TlGE. — La tige des Liguliflores ne renferme jamais que des laticifères réticulés situés dans le péricycle, le liber secondaire, et très souvent aussi dans le tissu criblé surnuméraire. Si on admet, avec M. Léger (3), que la région péricyclique n'est autre chose, [chez ces plantes, que du liber primaire sclérifié plus tard, la tige, comme la racine, possède des laticifères dans le liber primaire. Chez les autres Composées, la répartition de l'appareil sé- créteur de la tige offre de grandes variations. Les canaux sécré- teurs dérivent parfois directement du cloisonnement crucial d'une cellule endodermique ; d'autres fois, ils prennent naissance dans une cellule issue d'un cloisonnement tangentiel de l'endo- derme et, dans ce cas, peuvent être situés à l'intérieur (4) ou à l'extérieur de l'assise à plissements. Ces canaux sont adossés aux faisceaux libériens, ou situés sur les côtés ou même dispo- sés dans le tissu interfasciculaire. On peut en outre, sauf dans le bois primaire, rencontrer des canaux sécréteurs dans toutes les régions de la tige, princi- palement dans le liber secondaire, souvent au pourtour de la moelle en face des faisceaux, plus rarement dans le bois secon- daire (Inula) et les rayons médullaires (Carlina, Pyrethrum) . 1. Trécul (Journal l'Institut, 13 août 1862). 2. Van Tieghem, loc. cit., 1885. 3. Léger, 1" Mémoire szer le tissu criblé (Ann. de la Soc. Linnéenne de Nor- mandie, 1898). 4. Vuillemin, Tige des Composées, 1884, page 68. 236 JOURNAL DE BOTANIQUE De plus, chez le Solidago limonifolia, par exemple, des canaux à contenu sombre existent dans le parenchyme cortical jusque sous l'épiderme (1). Les canaux sécréteurs peuvent manquer : dans certains cas, il n'existe aucun organe sécréteur interne ; dans d'autres cas, comme chez les Vernoniées et quelques Cynarées, ils sont sup- pléés par des cellules laticifères isolées situées dans le péri- cycle (2) ou du moins adossées aux faisceaux libériens, et même placées quelquefois dans la moelle en face les faisceaux ligneux. Les termes de transition se rencontrent : i° Entre les Radiées et lès Tubuliflores laiteuses, chez le Cirsium arvense : dans la partie supérieure de la tige, cette plante possède, en plus des canaux sécréteurs, des laticifères péricycliques qui seuls pénètrent dans la feuille. Chez le Car- lina acciîih's variété catilescens, d'après M. Vuillemin (3), le rhizome renferme des canaux corticaux et médullaires énormes, ainsi que des petites cellules à latex ; la tige florale, au contraire, a des canaux très étroits et des laticifères bien développés. 20 Entre les Radiées et les Liguliflores, dans le Gundelia Toîtmefortii , chez lequel Trécul (4) décrit des laticifères anas- tomosés dans le péricycle, le liber et le tissu criblé surnuméraire. Les cellules sécrétrices ne renferment pas toujours du latex. Elles sont parfois remplies d'huile essentielle et alors réparties dans les rayons médullaires de la tige {Tagetes) ou de la racine (Echinops). FEUILLE. — La feuille présente le plus souvent une disposi- tion de l'appareil sécréteur identique à celle de la tige. Toute- fois il peut exister des poches sécrétrices dans la feuille et les cotylédons de quelques espèces (Tagetes, Pectis). La corolle et les cotylédons offrent les mêmes dispositions et particularités que les feuilles. Il y a lieu de signaler la pré- sence de canaux sécréteurs dans les [cotylédons du Calendula officinalis , tandis qu'ils n'existent en aucune façon dans la tige et les feuilles (Vuillemin). On voit ainsi que la nature de l'appareil sécréteur est diffé- 1. Van Tieghem, loc. cit., 1872, ier Mémoire. 2. Trécul, loc. cit., 1862. 3. Vuillemin, Tige des Composées, p. 236. 4. Trécul, Ann. Se. Nat., Bot., 5" s., t. V, 1866. Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 237 rente dans les sous-familles des Composées, mais en revanche la position de ce dernier, surtout pendant la structure primaire, est d'une fixité très grande. Les laticifères sont toujours situés dans le péricycle de la tige, dans le liber primaire de la racine et le liber secondaire de ces deux organes. Les canaux sont toujours endodermiques ; cependant on en rencontre assez souvent dans le liber secondaire de la tige et de la racine. Leur absence est générale dans le bois primaire ; le bois secondaire en renferme rarement (Imda Helenium), ainsi que les rayons médullaires (Pyreihrum). Il faut regarder comme exceptionnelle la présence de gros canaux sécréteurs dans tout le parenchyme général de la racine du Carlina. Citons aussi X Ambrosia trijïda qui, par exception, possède un canal sécréteur dans le liber primaire de chaque faisceau de la tige (1). Les Tubuliflores, à cause de la diversité de leur appareil sé- créteur, sont fréquemment considérées comme reliant entre elles les Liguliflores et les Radiées. A notre avis, le véritable terme de passage serait fourni par le Gundelia Toumefortii, dont la tige étudiée par Trécul présente du tissu criblé surnuméraire avec laticifères en réseau dans la moelle et même dans l'écorce, ce qui le rapproche des Liguliflores. Le genre Gazania, voisin du Gundelia, et dont nous allons nous occuper spécialement, offre des particularités qui le relient à la fois aux Radiées, aux Tubuliflores et aux Liguliflores. Nos recherches ont porté sur le Gazania splendens X Hort. Angl. à l'état frais, et sur des échantillons d'herbier des G. ri- gens, uniflora, pinnaïa ; une variété horticole G. Pavouina aurea nous a fourni des plantules et des graines. Le latex du G. splendens, épais et lactescent près des cala- thides, est incolore dans la tige; il se colore fortement par l'or- canette, plus faiblement par le bleu de quinoléine ; le perchlo- rure de fer et l'hématoxyline ne donnent aucune réaction, l'hypochlorite de soude le colore en vert. Pour l'étude des laticifères de la corolle et de la feuille, on peut rendre l'organe transparent par un séjour dans la potasse 1. Vuiliemin, loc. cil., p. 128. 238 JOURNAL DE BOTANIQUE additionnée d'un peu d'eau de javel, le latex n'est pas enlevé, et on peut ensuite le colorer par les réactifs appropriés. Racine. — La racine est généralement binaire, sauf dans les radicelles où l'on trouve trois faisceaux vasculaires. Quand le cloisonnement tangentiel d'où résultent les files de cellules de l'écorce interne est terminé, quatre ou cinq cellules de l'assise la plus interne subissent un nouveau cloisonnement tangentiel, en face chaque faisceau libérien, et les cellules ainsi formées s'écartent pour donner naissance à trois ou quatre méats qua- drangulaires. Pendant la croissance en épaisseur de la racine, les cellules endodermiques se multiplient par des cloisons ra- diales, et dans la région des méats sécréteurs, ce cloisonnement n'intéresse d'abord que l'assise la plus interne (figure 1). Le mode d'apparition des canaux sécréteurs est donc identi- que à celui que l'on rencontre toujours chez les Radiées et les Tubuliflores, et ces organes sont analogues aux méats de l'écorce interne. Notons cependant que l'on ne rencontre pas ici les ca- naux triangulaires décrits par M. Van Tieghem chez le Tageles et situés latéralement à chaque zone de dédoublement endoder- mique. Dans la racine plus âgée, on ne saurait retrouver leur origine, car les cellules qui les entourent subissent des cloisonnements en divers sens et chaque groupe de ces canaux semble inclus dans un massif de cellules dans lequel on ne distingue même plus l'endoderme. Ces éléments sécréteurs, répartis d'ordinaire en trois zones, sont fréquemment vides ou remplis, chez les grosses racines, par des thylles (fig. 2) ; parfois leur contenu peut être mis en évidence par l'action du sulfate de cuivre ammoniacal, qui le colore en noir ; les très jeunes racines, au printemps, ont leurs canaux remplis d'une substance réfringente. Les racines dont les formations secondaires sont bien déve- loppées offrent, dans le liber secondaire, des cellules laticifères isolées ou en files plus ou moins régulières. Le contenu de ces laticifères est de couleur foncée, très granuleux, il ne prend pas l'orcanette, mais fixe rapidement et énergiquement le vert de méthyle acétique. Ces cellules mesurent 135 jj. de longueur sur 8 à 6 p. de large, leurs parois n'ont rien qui les différencie des éléments voisins ; leur contenu, coagulé par le sublimé, est noir Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 239 foncé et n'est aucunement modifié par l'action de la potasse ou de l'eau de javel. TlGE. — La partie inférieure de la tige forme une souche rhizomateuse courte, dans laquelle les faisceaux libéro-ligneux sont disposés en un cercle continu, et séparés seulement par des rayons médullaires très étroits. Dans un abondant paren- Fig. 1 et 2. — 1, jeune racine de Gasania splendens ; 2, région en.lodermique d'une racine âgée. — CS, canal sécréteur ; En, endoderme ; p, péricycle ; T, thylle. chyme cortical on voit de nombreuses traces foliaires ; un péri- derme externe protège la tige dans cette portion rhizomateuse seulement. Le péricycle ne se sclérifie pas et l'endoderme n'est pas différencié, il n'y a pas trace de canaux sécréteurs. En re- vanche on peut voir, adossés à chaque faisceau, quelques lati- cifères munis d'anastomoses transverses ; ces éléments sont plus ou moins aplatis et leur paroi est difficile à distinguer (fig. 3). Quand on s'éloigne de la souche, on constate la sclérification progressive du péricycle, ou de la région périphérique du liber, la disparition de la couche subéreuse externe, et par conséquent la persistance de l'épiderme. Les éléments sécréteurs sont plus 240 JOURNAL DE BOTANIQUE volumineux, à section arrondie, se touchant les uns les autres et formant un arc au-dessus de chaque faisceau ; parfois ils peu- vent se superposer sur deux ou plusieurs rangs. Quelques fibres de l'îlot scléreux qui coiffe le faisceau libé- rien s'entremêlent parfois à ces laticifères (fig. 4). Un îlot fibreux analogue se rencon- tre au milieu de chaque faisceau li- bérien. Des élé - ments mécaniques protègent la pointe des faisceaux vascu- laires vers la moelle . Le liber secon- daire ne renferme, à l'encontre de la racine, aucun élé- ment laticifère. Les tubes criblés, à pa- rois épaisses, nais- sent par deux ou trois cloisonne- ments d'une cellule cambiale et sont pourvus d'une ou deux cellules com- pagnes. Vers l'extrémité, Fig. 3 à 6. — 3, région péricyclique de la souche rhizomateuse i raVOllS lllédul- de Gazania splendens; 4, même région dans la partie infé- ' J rieure de la tige; 5, nervure principale vers l'extrémité de la,ireS s'élarQfisSeilt la feuille ; 6, coupe transversale de la feuille. — Am, amidon ; An, anastomose; Ë, épiderme; Fb, fibre; La, laticifères; et le SClereilchyme P, poils; St, stomate. i- a, «. disparaît peu a peu. Dans le pédoncule floral, les faisceaux vasculaires sont sé- parés par de larges rayons médullaires, dans lesquels des foyers de multiplication donnent naissance à des faisceaux le plus sou- vent simplement libériens (fig. 15). L'endoderme est facilement reconnaissable par la présence de l'amidon, les laticifères, disposés en arcs, sont appuyés direc- tement sur lui et possèdent des anastomoses (fig. 7); ces anas- Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 241 toraoses sont très courtes et se réduisent à la perforation des parois de deux laticifères contigus qui se rapprochent en cer- tains points. L'origine des laticifères est contemporaine de la différencia- tion nacrée des éléments libériens primaires, et comme elle, précède la formation des premiers vaisseaux ligneux (fig. 16). Les tubes criblés se montrent vers le sommet végétatif contigus Fig. 7 a 14, — 7, laticifères de la tige, en long; 8 et 9, laticifères de la corolle; 10 et n, la ticifères accompagnant les petites nervures de la corolle ; 12, laticifères des grosses ner- vures de la corolle ; 13 et 14, laticifères de l'involucre. avec les laticifères, ce qui est conforme aux observations de M. Léger chez d'autres Composées (1). Ainsi, ces laticifères existent dans toute la longueur de la tige, ils sont formés de longues cellules en files irrégulières, dont les parois transversales sont parfois résorbées (fig. 7); leurs parois longitudinales sont légèrement épaissies. Feuille. — La feuille est entière, longuement lancéolée, atténuée insensiblement en pétiole. Le mésophylle est bifacial, sans cristaux; l'épiderme supérieur, presque glabre, sans sto- 1. Léger, loc. cit., 1898. 242 JOURNAL DE BOTANIQUE mates, possède une cuticule épaisse crénelée; ses cellules ren- ferment une substance précipitable par le sublimé, colorable par le vert de méthyle acétique, et sur laquelle sont sans action l'hématoxyline, le perchlorure de fer; l'orcanette lui donne une coloration jaune orangée, rouge même; ces réactions semblent indiquer un contenu cireux, qui se retrouve moins abondant pig, 15. — Portion de la coupe transversale d'un pédoncule floral de Gazania splendens. Coll, Collenchyme; En, endoderme; Ep, épiderme ; FI, faisceau libérien; La, laticifère; St, stomate. dans l'épiderme inférieur. L'épiderme inférieur est pourvu de nombreux stomates situés à la surface de la feuille et protégés par un tomentum serré formé de nombreux poils unisériés. Ces poils sont composés de deux ou trois grosses cellules basilaires et d'une cellule terminale allongée en flagellum contournée ou entortillée avec les poils voisins ; ils couvrent ainsi d'un feutrage épais toute la face inférieure de la feuille. Çà et là, on voit quelques petits poils capités. Le parenchyme palissadique vers le milieu de la feuille comprend trois ou quatre assises de très hautes cellules, et Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 243 occupe environ les trois quarts de l'épaisseur totale du limbe. Le mésophylle lacuneux est excessivement réduit et les méats sont très petits, les nervures sont rejetées ainsi à la partie infé- rieure de la feuille. A la face supérieure, la première assise sous-épidermique ne renferme pas de chlorophylle et ses cellules sont beaucoup plus courtes que les cellules chlorophylliennes sous-jacentes; on peut la considérer comme un hypoderme peu franchement ca- ractérisé. Cette structure anatomique paraît évidemment due à une adaptation au milieu extérieur et en particulier à la sécheresse. La nervure principale est très proéminente à la face infé- rieure, sans tissu de protection; le faisceau libéro-ligneux est entouré d'un endoderme amylifère, sous lequel, vers les deux faces supérieure et inférieure, on voit un arc de gros laticifères. Ces derniers accompagnent les nervures jusque dans leurs der- nières ramifications et forment ainsi un réseau continu, mais on ne les trouve jci7nais répandus dans le mésophylle. Involucre. — L'involucre se prête admirablement à l'étude des laticifères qui s'y rencontrent très bien développés ; comme dans la feuille ils accompagnent les faisceaux; lesj_figures 13 et 14 montrent en quoi consistent leurs anastomoses ; ils sont encore très longs comme dans la tige. OVAIRE. — L'ovaire est recouvert surtout à la base de nom- breux poils unicellulaires très longs, fortement cutinisés et très résistants. Le système vasculaire est formé de dix faisceaux libéro-li- gneux placés sur un seul cercle, accompagnés de laticifères plus étroits que dans la feuille, à contenu beaucoup plus rési- neux (5 à 7 u- de large). Dans l'épiderme on rencontre en outre, alternant avec les faisceaux (fig. 19), un groupe de deux grosses cellules, arrondies et remplies d'essence, qui se présentent longitudinalement sous la forme de deux files régulières plus ou moins continues et qui se retrouvent dans le fruit mûr. SÉPALES. — Les sépales sont représentés par des soies, plus ou moins nombreuses suivant les espèces, formées de 244 JOURNAL DE BOTANIQUE cellules sclérifiées, et parfois couvertes de poils (G. Pavonina aured) . Corolle. — Le tube de la corolle présente, en face de cha- cune de ses cinq côtes, un faisceau libéro-ligneux accompagné vers l'extérieur de deux ou trois très gros laticifères (25 p.). Les cinq faisceaux staminaux, petits et situés vers l'intérieur en face des précédents, possèdent quelquefois des laticifères (fig. 18). Le limbe de la corolle possède de gros laticifères qui accompa- gnent les nervures, mais ces nervures étant rectilignes, il n'y a pas ici de réseau analogue à celui de la feuille ; quant à la na- ture des anastomoses entre ces laticifères, les figures 9, 10, 11, 12 les montrent mieux que toute description. Style. — Le tissu conducteur du style présente deux très petits faisceaux opposés, caractérisés par des trachées, et qui accompagnent les deux bandes de tissu conducteur placées sur les parois internes de l'ovaire. Le style ne renferme pas de lati- cifères. OVULE ET GRAINE. — Le faisceau du raphé de l'ovule forme une boucle vasculaire qu'aucun lacticifère n'accompagne. L'assise épidermique scléreuse du tégument séminal, qui dans le fruit mûr est si caractéristique des Cynarées, n'existe pas chez le Gazania. Plantule de Gazania Pavonina aurea. — La racine prin- cipale possède quatre canaux quadrangulaires adossés à chacun des faisceaux libériens. Le contenu de ces canaux se colore par l'orcanette ; coagulé par le sublimé il devient noir foncé ; le dé- veloppement des canaux se fait suivant le mode particulier aux Radiées et Tubuliflores, mais il n'existe pas de méats entre les cellules de l'extrémité de la bande de dédoublement et les cel- lules normales de l'endoderme qui la continuent. On sait que ces canaux latéraux triangulaires ont été décrits par M. Van Tie- ghem dans le Tagetes (1). Vers l'extrémité inférieure de la racine, le nombre des ca- 1. Les embryons de Senecio vulgaris,Vernonia prxalta et Bidens bipinnata ne possèdent pas non plus ces canaux triangulaires. Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 245 naux se réduit dans chaque zone à trois; vers le collet, au con- traire, il est supérieur à quatre. Dans l'axe hypocotylé chaque zone contient de nouveau quatre canaux qui continuent ceux Fig. 16 splendens , fleur au-dec^uiju^.^.cw.*., .y, ■ r~ j i — . plantule de Gasania pavoiiina aurea dans le nœud cotylédonaire ; 21, coupe au-dessus de l'insertion des cotylédons. — Ci; corolle; F, faisceaux; G/, glande unicelluiaire à essence; La, laticifères; te, tissu conducteur. de la racine ; le contenu des canaux persiste jusqu'au point où l'on constate la disparition de l'écorce interne et l'apparition de l'endoderme amylifère de la tige. Dans les plantules plus déve- loppés, le contenu disparaît un peu au-dessus du collet. L'axe hypocotylé, dans sa région supérieure, possède la 246 JOURNAL DE BOTANIQUE structure d'une tige; les cotylédons, soudés à la base, forment autour de la tigelle une gaine de parenchyme (fig. 21) ; ils renfer- ment chacun un gros faisceau médian et deux latéraux plus petits ; le faisceau médian est accompagné de chaque côté d'un groupe de laticifères adossé à la région libérienne. Dans les régions terminales du cotylédon il y a, entre le faisceau médian et les deux latéraux, des petits faisceaux souvent réduits à du tissu criblé et surmontés d'un ou deux laticifères ; comme dans la feuille, ces laticifères forment un réseau continu. Dans la gemmule, les jeunes feuilles possèdent trois fais- ceaux comme les cotylédons, et plus tard il en apparaîtra entre eux un plus grand nombre ; chaque faisceau est accompagné de laticifères, situés le plus souvent à la face dorsale, quelquefois sur les deux faces. Ces laticifères sont franchement caracté- risés avant l'apparition de toute différenciation criblée ou vas- culaire. Le parenchyme des folioles est homogène, les cellules épidermiques renferment déjà le contenu si particulier décrit précédemment dans la feuille adulte. La tige et le pédoncule floral des Gazania pinnata, uniflora, rigens ont montré la même structure et la même disposition des laticifères que le Gazania splendens, sauf, dans le pédoncule floral, une sclérification plus grande des tissus situés à l'inté- rieur des fascicules criblés des rayons médullaires. Remarquons que ces derniers sont très développés (fig. 15) dans les longs pédoncules floraux du genre Gazania. En ré- sumé, les Gazania sont caractérisés par la présence d'un double appareil sécréteur. La racine montre à la fois des canaux sécré- teurs réduits à de simples méats endodermiques, comme c'est le cas général chez les Composées, et des laticifères ; ces derniers sont constitués par des cellules allongées, isolées ou disposées en files dans le liber secondaire, mais jamais anastomosées. Dans les organes aériens, il n'existe au contraire que des laticifères et ceux-ci se composent de files de très longues cel- lules qui s'anastomosent entre elles de place en place. La présence des deux appareils sécréteurs dans la racine du Gazania rappelle une disposition analogue chez certaines Ligu- liflores (Scorzonera, Scolymns), mais les laticifères n'y sont ni ramifiés ni anastomosés, ils se réduisent simplement à des cellules isolées. Col. — Quelques recherches sur L'appareil sécréteur des Composées. 247 La présence de ces derniers éloignent les Gazania des Ra- diées qui n'en renferment jamais. Les laticifères en files anastomosés des organes aériens sont répartis comme ceux des Tubuliflores, mais ils en diffèrent essentiellement par leur structure. Ces laticifères en effet sont identiques comme forme à ceux que M. Léger (1) a décrit chez certaines Papavéracées (Arge- mone et Papavev section Rhœas) et s'éloignent beaucoup des laticifères à longues anastomoses des Liguliflores (2). Personne à notre connaissance n'avait encore signalé la pré- sence de tels organes chez les Composées ; le réseau de latici- fères des feuilles du Gazania présente une disposition voisine de celui des feuilles des Liguliflores et Campanulacées, mais les cloisons transversales persistent souvent dans les éléments, et de plus ils ne pénètrent jamais dans le mésophylle. D'après les particularités de structure des Gazania, exami- nons quelle doit être leur place dans la systématique des Com- posées. On considère toujours le genre Gazania comme apparte- nant au groupe des Arctotidées , qui lui-même est rattaché aux Radiées à la suite des Calendulées. Bien que M. Van Tieghem considère comme une exception l'absence de canaux sécréteurs dans les organes aériens de quel- ques espèces de certains genres, il faut remarquer que cette absence semble être une règle générale chez les CALENDULÉES. Ainsi, on savait (3) que le Calendnla officinalis, le Tripteris Cheiraniliifolia ne possèdent pas de canaux sécréteurs dans la tige; le fait est exact, il l'est également pour le Calendjtla arvensis, le Dimorpiiotheca pluvialis, le D. Eklonis. Parmi les Arctotidées, les Arctotis aspera et speciosa n'ont pas montré de canaux sécréteurs, ni de laticifères péricy- cliques. Ces Arctotis étaient des échantillons d'herbier, et il y a lieu de remarquer que, dans quelques espèces, il est très difficile de distinguer les canaux sécréteurs même sur des matériaux en bon état. 1. Léger, 1895, Papavéracées, thèse. Paris. Fig\ 71 et 102. 2. Certaines Liguliflores, ayant leurs laticifères péricycliques disposés l'un à côté de l'autre, présentent dans le péricycle seulement des anastomoses courtes rappelant celles que l'on trouve chez le Gazania. 3. Vuillemin, loc. cit., p. 65. 248 JOURNAL DE BOTANIQUE Ainsi dans la tige de YEupatorium cannabinum on trouve, contrairement à l'opinion de quelques auteurs (i), des canaux sécréteurs, sans contenu; les cellules de bordure, qui ne se diffé- rencient pas des cellules parenchymateuses, renferment cepen- dant quelques granulations colorables par l'orcanette ; dans les tiges âgées seulement il apparaît quelques cellules de bordure. Malgré la difficulté d'interprétation, nous pensons que les Arctotidées n'offrent pas de canaux sécréteurs dans la tige. L'ensemble des caractères morphologiques des Calendulées et des Arctotidées ne les place franchement dans aucune des sous-familles des Composées, aussi les auteurs n'ont-ils pas été d'accord sur la place qu'il fallait attribuer à ces deux groupes et aux genres qu'ils comprennent. Les fleurs ligulées du pourtour du capitule en font des Radiées, mais leur style possède certains caractères des Cyna- rées. De Candolle range dans les Cynarées (2) les Calendulées et Arctotidées; ces dernières pour lui ne comprennent que les Arciotîdeas et les Gorterinas, le genre Gundelici étant pour lui une Vernoniée (3). Bentham et Hooker (4) regardent les genres Gundelia et Pla- tycarpha comme des Arctotidées intermédiaires entre les Arcto- tideas Gorterinas et les Cyncireas ; de plus, ils élèvent au rang de tribus les Calendulées et les Arctotidées qu'ils placent ainsi entre les Sénécionidées et les Cynarées. Bâillon (5) ne laisse que le genre Gundelici dans sa série des Chardons (Cynarées), tandis que les deux autres groupes qui nous occupent forment sa série des Soucis. Hoffmann, dans Engler et Prantl (6), adopte entièrement les idées de Bentham et Hooker. Aucun de ces auteurs n'admet le groupe des Radiées créé par Tournefort, adopté par De Jussieu ; à la sous-famille des 1. M. Vuillemin, dans son travail sur la tige des Composées, cite à la page 65 cette plante comme n'ayant pas de canaux sécréteurs dans la tige; il est d'un avis contraire aux pages 68 et 71. Solereder [Systematische Anaiomic der Dycotyledo- nen 1899) mentionne la première assertion. 2. Prodrome, t. VI, p. 449. 3. Prodrome, t. V, p. 88. 4. Gênera plantarum, t. II, p. 462. 5. Histoire des plantes, t. VIII. 6. Naturlichen Pflanzenfamilien, Teil IV, p. 307. Col. — Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées. 249 Liguliflores, ils opposent les Tubuliflores, comprenant les Radiées et Tubuliflores de Tournefort ; Bentham et Hooker rangent même dans les Tubuliflores toutes les Composées, sauf les Chicoracées. Aujourd'hui quelques auteurs conservent la dénomination de Radiées, mais ils comprennent souvent sous ce nom les Eupatoriées et même les Vernoniées qui, pour Tournefort, étaient des Tubuliflores, et alors ils ne gardent comme sous-famille que les Cynarées. Les Calendulées et les Arctotidées étaient donc rattachées tantôt aux Radiées, tantôt aux Cynarées ; l'étude de leur appareil sécréteur vient encore compliquer la question de leurs affinités, en montrant des rapports avec les Liguliflores. M. VanTieghem admet que les Cynarées, par leurs laticifères, forment la transition entre les Radiées et les Lig-uliflores, mais le Cirsium arvense, qu'il considère comme formant cette transi- tion (1), constitue plutôt, par la nature même de son appareil sécréteur déjà mentionné, le passage entre les Cynarées pour- vues de cellules laticifères non anastomosées et celles qui, comme les Radiées, n'ont que des canaux sécréteurs. Si nous admettons la classification de Bentham et Hooker, nous trouvons dans l'appareil sécréteur, en dehors des Cyna- rées, des caractères intermédiaires entre les Radiées et les Liguliflores bien plus précis que ceux du Cirsium arvense. En effet, dans les Calendulées, les canaux sécréteurs ont disparu des org-anes aériens ; dans les Arctotis, il en est de même ; mais nous voyons apparaître chez le Gazania des laticifères péricycliques et enfin chez le Gundelia des laticifères et du tissu criblé surnu- méraire identiques à ceux des Liguliflores. Mais si, abstraction faite de toute classification, nous ne considérons que l'appareil sécréteur, les Gazania et Gundelia relient les Cynarées aux Liguliflores d'une façon évidente, ainsi que l'indique le tableau suivant : 1. Van Tieghem, loc. cit., 1872, page 136. 250 JOURNAL DR BOTANIQUE ■ Feuille . Tige . Racine . Radiées es 0! E (0 1. Ph. Van Tieo-hem, Nouvelles recherches sur les Mucorinccs, p. 07. 2. Boudier, Sur les rapports qui existent entre l'évolution et les divers or- ganes des Champignons et ceux des Phanérogames (Extr. des Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes, 1898, p. q). E. C. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 287 Les pseudospores que nous avons signalées diffèrent cepen- dant des chlamydospores non seulement par l'irrégularité de leurs formes et les variations de taille, mais aussi par leur mem- brane. Chez les pseudospores la membrane est toujours cellu- losique, tandis que chez les chlamydospores elle participe de la nature des spores dont il sera parlé plus loin : la cellulose y est rare ou souvent même absente, sauf dans la partie du filament mycélien qui les enveloppe. [A suivre.) STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, les numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où Von petit les étudier. (Suite.) Par M. E. G. CAMUS. MALVACEi^. Mal va. X M. Dethardingii Lamk. in Dethard. FI. Megalop. p. 54 (1828); Cf. Westergren in Botaniska Notiser, p. 215 (1896). M. Alcea X moschata Durand-Duquesnay Cat. pi. Lisieux (1846). M. Alcea var. intermedia Dur.-Dnq. loc. cit. H. : M. P.; Coss.; Jeanp.; R.; C. — Exsicc. : Arvid Haglund et Joh. Kâlstrôm. — France, Allemagne, Suède. X M. adulterina Wallr. Beitr. FI. Hercyni. 241, in Linnaea (1840). M. pusilla X rotundifolia Wallr. loc. cil. (1840). H. : R. — Allemagne, Autriche. X M. hybrida Celak. Prodr. FI. bôhem. p. S73 (18S1). M. rotundifolia X borealis? v'et M. pusilla X rotundifolia Celak. loc. cit. (1881). H. : R. — Allemagne, Autriche. M. borealis X vulgaris. Cf. AhlFvëàgïeri ÏH Bonniska Noti- ser, p. 162 (1893). 288 JOURNAL DR BOTANIQUE X ? M. parviflora X nicaeensis Baichère in Bull. Soc. Dauph. p. 631. H. : M. P.; Malvd.; R. M. verticillata + silvestris in Botaniska Notiser, p. 72 (1891). Anoda. A. hastata -f- acerifolia T. Hedlund in Botaniska Notiser, p. 72 (1891). TILIACEM. Tilia. X T. intermedia DC. Prodr. I, p. 513 (1824) non Hcst (1822) sec. Borbas — un groupe de formes de T. plalyphylla X ulmifolia. — Cf. Flora, p. 316(1879). H. : M. P.; Montp.; Coss. ; Fouc; R.; C. — Exsicc. : Magnier n° 1907. X T. intermedia Koch, an DC. p. p. ? T. grandifolia X parvifolia Koch. H. : Giraud. — Allemagne. X T. virescens Spach; T. argentea $ virescens Spach in Ann. se. nat. II, p. 344(1834). T. argentea X grandifolia O.Kuntze Tasckenb. FI. v. Leipzig, p. 209 (1867). Allemagne, Autriche, Hongrie, Tyrol. X T. sublanata Simk. in Magyar Nôvényt. Lapok XXV, p. 570 (1886). T. platyphyllos X superulmifolia Simk. loc. cit. H. : M. P. — Exsicc. : Schultz n° 2618. — Autriche. X T. Juranyana Simk. loc. cit. (1886). T. ulmifolia X subtomentosa Simk. loc. cit. H. : M. P. — Exsicc. : Kerner n° 1684; Schultz nos 2519, 2721. — Autriche. T. platyphyllo-argentea Saporta in Compt. rend. Acad. des scienc. C1X, p. 659 (1889). France. X T. Braunii Simk. in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 21 (1S86). T. grandifolia X platyphyllos Simk. loc. cit. (1886). Autriche. E. C. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 289 X T. Haynaldiana Simk. in Magyar Nôvényt. Lapok XXV, p. 570(1886). T. platyphyllos X supertomentosa Simk. loc. cit. H. : M. P.; Coss.; Malvd.; R. — Exsicc. : Kerner n° 1683 ; Schultz Herb. norm. n. sér. n° 2142; Baenitz. — Au- triche. X T. subparvifolia Borbas in Deutsche bot. Monatschr., p. 297 (1887). T. supercordata X platyphyllos Borbas loc. cit. H. : M. P.; Giraud. — Exsicc. : Baenitz. — Autriche. X T. pallida Wierzb. ap. Reichb. Icon.fl. Germ. VI, p. 58. T. cordata X superplatyphyllos Borbas in Deutsche bot. Monatschr., p. 4 (1889). Autriche. X T. subflavescens Borbas in Oesterr. bot. Zeitschr., p. 297 (1887). T. Hazslinszkyana X cordata? H. : M. P.; Coss.; Malvd.; R. — Exsicc. : Schultz Herb. norm. n° 2423 ; Baenitz. — Autriche. X T. laxiflora Michaux FI. Bor. Am. p. 606 (1803). T. argentea X nigra O. Kuntze Taschenb. FI. v. Leipzig,^. 210 (1867). Allemagne. X T. truncata Spach in Ann. se. nat. II, p. 342 (1834). T. nigra-pubescens Spach loc. cit. (1834). T. pubescens var. truncata Ventenat sec . Spach. H. : Coss. ; Giraud. — Allemagne. — Cultivé. X T. flavescens A. Braun in Doell Rh. FI., p. 672 (1843). T. nigra X parvifolia A. Braun loc. cit. H. : M. P.; Coss.; Giraud. — Allemagne. X T. floribunda A. Braun in Doell Rh. FI., p. 672 (1843). T. grandifolia X parvifolia nigra A. Braun loc. cit. (1843). H. : Coss. — Allemagne. X T. praecox A. Braun in Doell Rh. FI., p. 673 (1843). T. nigra X mollis Spach. T. grandifolia X nigra A. Braun. H. : Coss.; Giraud. — Allemagne. X T. intercédons H. Braun in Herb. Baenitz. 2go JOURNAL DE BOTANIQUE T. cordata X platyphylla H. Braun. H. : M. P. — Exsicc. : Baenitz. — Autriche. X T. viridis Bayer in Verhandl. d. k. k. zool.-bot. Gesell Wien, p. 50 (1862). T. tomentosa X americana Bayer loc. cit. (1862). T. virescens X subulmifolia Simk. Revis. TH., p. 320. H. : M. P. — Exsicc. : Baenitz. — Autriche. X T. Richteri Borbas in Bot. Centralbl. XXXVII, p. 161 (1889). T. cordata (parvifolia X superpolaris). Autriche. X T. hegyesensis Simk. in Magyar Nôvény t. Lapok p. 4(1887). T. tomentosa X subulmifolia Simk. loc. cit. (1887). Autriche. HYPERICINE.E. Hypericum. X H. commutatum Nolte Nov. fl. holsat. p. 69 (1828); Rouy et Fouc. X H. mixtum Du Moulin in Oesterr.botan.Zeitschr.,p 390(1867). H. perforatum X quadrangulum Du Moulin sec. Focke,p. 72 (1881). H. quadrangulum (3 hybridum Lee. et Lam. Cat.fl.pl. cenir., p. 114 (1848). — Cf. Ed. Bonnet in Bull. Soc. bot. Fr. XXV, p. 277. H. : Coss.; Fritsch; R. — France, Allemagne, Autriche. X H. médium Peterm. Fl. Lips., p. 563 (1838); Clav. anal. , p. 67. H. perforato-acutum O. Kuntze Taschoib. Fl. v. Leipzig (1S67). H. perforatum X acutum Brûgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XXIV (1880). H. perforatum X tetrapterum Beichb. Icon., t. 5179. H. : Giraud. — France, Suisse, Allemagne. X H. assurgens Peterm. Fl. Lips., p. 563 (1838); Clav. anal., p. 67. H. humifusum X perforatum O. Kuntze Taschenb. Fl. v. Leipzig, p. 196 (1867). Allemagne. E. C. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore europeemie. 291 X H. intermedium Bellynk FI. Namur, p. 31 (1855) ; Brugg., non Steud. H. quadrangulo-acutum Reichb. Icon., t. 5180. H, quadrangulum >< tetrapterum Ascherson. — Forma simi- lis H. DesetangWLzxoX. (France, Belgique). H. : Coss.; Giraud.; R.; C. — Suisse, Allemagne. X??H. perforato-tetrapterum Michalet in Soc. Emul. du Doubs, p. 27 (1854). — Non hybride sec. Ed. Bonnet in Bull. Soc. bot. Fr., p. 278, XXV (1878). France. GERANIACEiE. Géranium. X G. decipiens Hausskn. Symb. ad. flor. gnec. in Milth. Thûr. bot. Ver., Folge 5 (1885). G. asphodeloides X bohemicum Hausskn. loc. cit. (1885). Grèce. X G. rhseticum Brûgg. mjahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXLK (1885). G. pusillum X pyrenaicum Brùgg. loc. cit. (1885). Suisse. X G. Besseanum G. Cam. G. aconitifolium X silvaticum Besse in Bull. Alurith. Valais, p. 21, XXIII-XXIV (1896), nomeu solum. Suisse. X G. œnense Borbas in litt. (1890) et in Progr. d. k. k. Ober- realschule in Innsbruck, p. 5 (1891). G. molle X pusillum Borbas loc. cit. (1890); Murr. ? H. : M. P.; Giraud.; R. — Exsicc. : Herb. Baenitz. — Autriche. X??G. purpureum Villars Hist. pi. Dauph., III, p. 374 (1788). G. lucidum X Robertianum Villars loc. cit. (1788). H. : Mont p.; R. — France. RHAMNEiE. Rhamnus. X R- Mulleyana Fritsch in Verh. k. k. zool.-bot. Ges. Wien, XLVI, p. 379 (1897). R. pumila X carniolica Fritsch loc. cit. (1897). Autriche. 292 JOURNAL DE BOTANIQUE X R- hybrida L'Héritier Sertum anglicum 5 (1787). R. alpina Ç X Alaternus o\ X R* Guicciardii Heldr. Exsicc n° 2979; Herb. norm. n° 279. X ? (R- fallax X Sibthorpianus) Boissier. — Probabiliter in FI. orient. II, p. 20 (1872). H. : Boiss.; Coss. — Mont Parnasse. Pistacia. X P- hybrida Gasp. in Parlât. FI. iial. V, p. 383 (1872). P. vera $ X Terebinthus cf. Cf. Planchon in Bull. Soc. bot. Fr. (1866). Sicile. X P- Saportae Burnat FI. Alp. marit. II, p. 54 (1896). P. Lentisco-Terebinthus De Saporta et Marion in Ann. se. nat., Vesér.,XIV(i87i). H. : Monip. ; C. — France, Sardaigne. X ? P« narbonensis L. Sp.pl. 1025. H. : Montp. — France. ACFRINE^E. Acer. X A. hybridum Spach in Ann. se. nat., II, p. 163 (1834). A. Opalus X Pseudoplatanus. A. Opalus X monspessulanum. Cf. Focke, p. 103. X A. hybridum Baudrillant. A. monspessulanum X tartaricum. A. campestre X monspessulanum. Cf. Focke, p. 103. A. hybridum Bosc. Nouv. cours d'Agricult. V, p. 251. {A suivre.) Le Gérant : Louis Morot. Paris. — J. Merseh, imp., 46", Av. de Cliâtillon. 13" ANNEE. N° 10. OCTOBRE 1809. JOURNAL DE BOTANIQUE SUR LES FOUQUIERIACEES Par M. Ph. VAN TIEGHEM. Les trois genres Fouquiérie (Fouqm'eria Humboldt, Bon- pland, Kunth), Bronnie {Bromiia H. B. K.) et Idrie [Idria Kellog), tous originaires du Mexique et de la Basse-Californie, forment un petit groupe dont la valeur et les affinités sont en- core très discutées. A. P. de Candolle en faisait une famille autonome, les Fouquiériacées (1), qu'Endlicher plaçait à la suite des Frankéniacées dans la division des Pariétales (2). Ben- tham et Hooker l'ont incorporé comme tribu, les Fouquiériées, à la famille des Tamaricacées (3) et cette place lui a été conser- vée jusqu'à présent par tous les auteurs, notamment par M. Nie- denzu (4), par M. Solereder (5) et par moi-même (6). Il est vrai que, tout récemment, M. Engler, revenant à l'opinion de A. P. de Candolle, a rétabli ce groupe à l'état de famille distincte, mais il n'en continue pas moins à classer cette famille à la suite des Tamaricacées (7). Pourtant, dès 1888, Bâillon, bien qu'ayant peu étudié ces plantes et s'étant borné à en faire mention dans une courte note (8), émettait des doutes sur la légitimité de ce classement et ce n'est qu'avec beaucoup d'hésitation qu'il con- servait provisoirement les Fouquiériées dans les Tamaricacées. On va voir combien ces doutes étaient fondés. 1. Sur le genre Foîtqiiïérie. — Le genre Fouquiérie ne comprend actuellement que deux espèces : la F. belle (F. for- mosa Humboldt, Bonpland et Kunth) et la F. splendide (F. splen- dens Engelmann), originaires du Nord du Mexique, de l'Ouest du Texas et du Sud de la Californie. 1. A. P. de Candolle : Prodromus, III, p. 349, 1828. 2. Endlicher : Gênera, p. 914, 1840. 3. Bentham et Hooker : Gênera, I, p. 160, 1862. 4. Niedenzu, dans Engler : Nat. Pflansenfam., III, 6, p. 289 et p. 298, 1895. 5. Solereder : Syst. Anatomie der Dicotyledonen, p. 129, 1898. 6. Ph. Van Tieghem, Éléments de Botanique, 3e édit., II, p. 452, 1898. 7. Engler : Nat. PJlanzenfam., Nachtrag zu III, 6, p. 251, 1897. 8. Bâillon : Histoire des Plantes, IX, p. 241, en note, 1888. a94 JOURNAL DK BOTANIQUE Ce sont des arbustes offrant deux sortes de rameaux, les uns longs, les autres courts. Les rameaux longs ont des feuilles isolées suivant 3/8, décurrentes et formant sur le rameau autant de grosses côtes séparées par des sillons. Elles sont pétiolées, à limbe mou, ovale, penninerve, atténué à la base, arrondi au sommet, et tombent de bonne heure en laissant chacune après sa chute une épine plus ou moins longue, dont l'origine sera expliquée plus loin. Les rameaux courts, axillaires des feuilles épineuses, ont leurs feuilles rapprochées en rosette et tout en- tières caduques. La tige a un épiderme pourvu de poils simples et unicellu- laires. L'écorce est fortement différenciée en deux couches. De très bonne heure son assise externe, l'exoderme, cloisonne rapi- dement ses cellules dans les trois directions et forme une couche de cellules étroites et longues, qui ne tardent pas à épaissir et à lignifier leurs membranes ; les assises externes de cette couche ont leurs cellules plus larges et à parois moins épaisses que les autres. La zone scléreuse ainsi formée est plus épaisse et plus précoce sur les côtes, en correspondance avec les feuilles, plus mince et plus tardive dans les sillons qui les séparent, où elle reste longtemps interrompue .et où, par contre, la cuticule épi- dermique est beaucoup plus épaisse. La couche corticale interne demeure parenchymateuse ; elle offre cependant plus tard un arc de cellules scléreuses en correspondance avec chaque sillon et qui s'y forme alors que la couche fibreuse est encore inter- rompue à cet endroit, comme pour en compenser l'absence. L'endoderme n'y est pas différencié. Le péricycle et le liber, primaire et secondaire, sont dépourvus de fibres et de cellules scléreuses; on y voit çà et là de gros cristaux isolés d'oxalate de calcium. Le bois secondaire est entrecoupé de rayons uni- sériés. La moelle se lignifie localement par les progrès de l'âge en dedans des faisceaux du bois primaire. Plus tard, à mesure que la tige va s'épaississant par la for- mation et la croissance du pachyte, les sillons se déploient et deviennent autant de bandes lisses et papyracées, séparant les côtes elles-mêmes élargies. C'est alors seulement que se forme le périderme. Il prend naissance dans l'assise corticale en con- tact avec le bord interne de la zone scléreuse et produit un liège mou à larges cellules quadrangulaires. Ph. Van Tieghem. — Sur les Fouquiériacées. 295 La feuille reçoit de la stèle de la tige, au nœud même, une seule méristèle étalée en arc dans le pétiole. Dans les feuilles des rameaux longs, le pétiole a sa face inférieure, depuis l'épidémie jusqu'au contact de la méristèle, occupée par un faisceau scléreux, prolongement local de la couche scléreuse sous-épidermique de la tige. Ce faisceau s'arrête en s'amincissant progressivement à la base du limbe. Il manque au pétiole des feuilles des rameaux courts. Le limbe a son écorce fortement palissadique en haut, plus faiblement en bas. Son épidémie porte aussi sur ses deux faces des stomates, dépourvus de cellules annexes. Les méri- stèles, qui se ramifient dans la mince couche moyenne, y sont dépourvues de fibres. En tombant, les feuilles des rameaux longs laissent adhé- rentes à la tige la face inférieure de leur pétiole, occupée par le faisceau scléreux; tout le reste, y compris la méristèle, se détache et disparait. C'est ce dos persistant du pétiole qui constitue l'épine, courte dans la F. belle, plus longue dans la F. splendide. L'épine de ces plantes n'est donc pas simplement une feuille avortée, réduite à sa nervure médiane durcie, comme l'ont admis tous les botanistes descripteurs, notamment Bail- Ion (1). Les rameaux courts sont dépourvus de couche scléreuse sous-épidermique et les feuilles qu'ils portent n'ont pas non plus de faisceau scléreux dorsal dans leur pétiole ; aussi tombent- elles tout entières sans laisser d'épines à leur place. Les fleurs sont disposées, au sommet des rameaux courts, en un épi simple dans la F. belle, en un épi composé de petites grappes ombelliformes dans la F. splendide. Le calice a cinq larges sépales libres et pétaloïdes, disposés en préfloraison quinconciale. La corolle, qui est grande et co- lorée en rouge vif, a cinq pétales longuement concrescents en tube. L'androcée a quinze étamines en deux verticilles, cinq épisépales et dix superposées par paires aux pétales. Elles sont indépendantes entre elles et du tube de la corolle, à anthères introrses, dorsifixes et oscillantes, munies de quatre sacs polli- niques s'ouvrant en long et terminées en pointe au sommet. La région inférieure du filet est plus épaisse, couverte de poils 1. Loc. cit., p. 242, en note, 1888. 296 JOURNAL DR BOTANIQUE simples et unicellulaires, et séparée du reste par une languette interne, ou ligule, également poilue. Le pistil, indépendant des verticilles externes, se compose de trois carpelles concrescents en un ovaire surmonté d'un style unique divisé plus haut en trois branches, aussi longues que la partie commune dans la F. splendide, quatre fois plus courtes dans la F. belle. Les carpelles sont clos dans leur région infé- rieure où l'ovaire est triloculaire à placentation axile, ouverts dans leur région supérieure où l'ovaire est uniloculaire à trois placentes pariétaux très saillants. Dans les deux régions, les bords des carpelles portent chacun un rang d'ovules anatropes, ascendants sous un angle d'environ 45 degrés, à raphé supé- rieur et micropyle inférieur, épinastes par conséquent. L'ovule a deux téguments, l'externe de trois assises, l'interne beaucoup plus épais. Ce dernier dépasse l'exostome, et renfle en dehors son endostome. Ses deux épidermes sont fortement différenciés, formés l'un et l'autre de cellules très courtes et très allongées suivant le rayon. Le nucelle, très mince et très profondément enfoncé, a totalement disparu dès avant la formation de l'œuf. En un mot, l'ovule est ténuinucellé, bitegminé et endopore. Le fruit, autour de la base duquel le calice persiste, est une capsule trivalve, à la fois loculicide et septifrage. Les cloisons de la région inférieure, ainsi que les trois placentes saillants de la région supérieure se détachent, en effet, de la paroi externe et restent unis au centre en une colonne portant les six rangées de graines, comme chez les Caryophyllées, par exemple. La graine est poilue et renferme un embryon à deux larges cotylé- dons, dont le plan médian coïncide avec le plan de symétrie du tégument, entouré d'une très mince couche d'albumen. Embryon et albumen sont oléagineux, sans amidon. 2. Sur le genre Bronnie. — Le genre Bronnie {Bronnia H. B. K.) a pour type la Bronnie épineuse (B. spïnosa H. B. K.), originaire du Nord du Mexique et du Sud de la Californie. C'est un arbuste épineux, de même port et de même structure que les Fouquiéries. Il faut remarquer seulement que le péricycle de la tige y renferme des fibres, ordinairement disposées par petits groupes, parfois solitaires. Les fleurs sont disposées à l'extrémité des rameaux en Ph. Van Tieghem. — Sur /es Fouqziiériacées. 297 grappes composées, raccourcies et ombelliformes. Elles sont conformées comme celles des Fouquiéries, mais n'ont que dix étamines, cinq épisépales et cinq épipétales. Le fruit a aussi la même conformation, mais les graines sont bordées tout autour d'une aile membraneuse dont le plan est perpendiculaire au plan de symétrie du tégument. Ces trois différences, tirées la pre- mière de la structure de la tige, la seconde de l'androcée, la troisième de la graine, caractérisent nettement ce genre par rapport au précédent. M. Xantus a récolté en Basse-Californie, notamment au Cap Saint-Lucas, en 1859- 1860, une espèce que Asa Gray a déter- minée comme étant la Bronnie épineuse et qui a été distribuée sous ce nom. Les épines y sont beaucoup plus courtes, mesu- rant environ 5 mm., tandis que dans la B. épineuse elles dépas- sent 20 mm. de longueur. L'inflorescence y est très différente. C'est bien encore une grappe composée, mais nullement rac- courcie et ombelliforme, au contraire allongée et spiciforme. Enfin le fruit y est beaucoup plus grand, dépassant 20 mm. de long, quand celui de la B. épineuse atteint à peine 10 mm. C'est donc une espèce bien distincte. M. Diguet l'a récoltée de nouveau en Basse-Californie en 1897 et l'a considérée aussi à tort comme étant la B. épineuse. En son honneur, je la nommerai Bronnie de Diguet (Bronm'a DigtieW). M. Thiébaut a rapporté de Guaymas, île d'Ardilla, au Mexi- que, en 1866, une plante du même genre, à très longues épines mesurant 3 à 4 centimètres de long, et dont les fleurs sont dis- posées en grappe simple à l'aisselle des épines (n° 1103). C'est donc encore une espèce distincte, que je nommerai Bronnie de Thiébaut (Bronnia Thiebautï). Méconnu jusqu'ici comme tel, confondu d'ordinaire avec les Fouquiéries ou tout au plus distingué comme section, le genre Bronnie se trouve donc posséder actuellement trois espèces. 3. Sur le ge7ire Idrie. — Etabli en 1859 par M. Kellogg, le genre Idrie n'est encore représenté aujourd'hui que par une seule espèce, l'Idrieà colonne (Idria columnaria Kellogg), originaire delà Basse-Californie (1). Ce genre n'a pas été admis par les 1. Procecdings of the California Academy of nat. Sciences, II, p. 34, 1863. 298 JOURNAL LK BO TAN1QUK auteurs de la Flore de Californie, MM. Brewer et Watson, qui ont incorporé la plante au genre Fouquiérie (i) et tous les bota- nistes qui ont suivi, y compris M. Niedenzu en 1895 (2) se sont rangés à cette opinion. L'étude que j'en ai pu faire d'après les échantillons rapportés récemment de Basse-Californie par M. Uiguet, ne permet pas de douter qu'il y a là un véritable type générique, distinct à la fois des Fouquiéries et des Bron- nies. C'est un arbre d'aspect singulier, dont la tige, épaisse et char- nue, progressivement amincie au sommet, ne porte sur ses flancs que des rameaux feuilles courts et grêles. Elle se dresse ainsi en forme de colonne jusqu'à plus de 15 mètres de hauteur, caractère d'où la plante a tiré son nom spécifique, et se termine par un bou- quet de branches florifères. Les rameaux sont de deux sortes, longs et courts. Les premiers sont cylindriques, pourvus de feuilles isolées, disposées suivant 2/5 ou 3/8, non décurrentes, assez longuement pétiolées, à limbe mince et mou, penninerve, ovale, atténué à la base et au sommet. Ces feuilles tombent de bonne heure, en laissant chacune à sa place une épine de 10 à 15 mm. de longueur, de même origine que celle des Fouquiéries. C'est donc à tort que M. Kellogg a décrit la plante comme dé- pourvue d'épines (3). M. Poisson a fait connaître récemment le mode de formation des épines de cette plante, mais il admet à tort que celles des Fouquiéries ont une origine différente (4). Les rameaux courts portent une rosette de feuilles entièrement ca- duques. La tige jeune a son épiderme dépourvu de poils. La seconde assise de l'écorce agrandit ses cellules surtout radialement et les recloisonne pour former tout autour une couche scléreuse conti- nue; mais cette couche ne devient épaisse et formée de cellules étroites à membranes épaissies et lignifiées que dans l'arc corres- pondant à la feuille supérieure ; sur le reste du pourtour, elle demeure mince et réduite à deux ou trois rangées de larges cel- lules à parois peu épaissies. Le péricycle renferme de minces arcs fibreux, rapprochés en une couche presque continue. Le 1. Botany of Cali forma, I, p. 79, 1876. 2. Engler : Natilrl. Pflamenfam., III, 6, p. 298, 1895. 3. Loc. cit., p. 34. 4. Poisson : Note sur le développement des épines de /'Idria columnaria (Bull, du Muséum, I, p. 278, 1895). Ph. Van Tieghem. — Sur les Fouquiériacées. 299 liber, primaire et secondaire, est dépourvu de fibres; le bois, primaire et secondaire, est normal. La moelle est plus tard tota- lement lignifiée. Le périderme se forme de bonne heure aux dépens de l'assise corticale en contact avec la zone scléreuse sous-épidermique, qui se confond pour ainsi dire avec lui, excepté dans l'arc cor- respondant à la feuille supérieure. Le liège y est formé de larges cellules quadrangulaires à parois minces. Les rameaux de cette plante ont donc une conformation externe et une structure bien différentes de ceux des Fouquiéries et des Bronnies. La tige principale, autant que j'en ai pu juger par l'examen d'un tronçon mesurant 15 cm. de diamètre, offre une structure spéciale, bien différente de celle des rameaux. Autour d'une large moelle persistante, on y voit un épais anneau de bois secon- daire, où les fibres et les vaisseaux forment des paquets, dis- posés en plusieurs cercles concentriques dans une masse de parenchyme. A la périphérie, les paquets fibrovasculaires sont plus gros, plus rapprochés et le parenchyme est moins abon- dant. Le bois secondaire ainsi formé est entouré d'un anneau de liber secondaire sans fibres, d'un anneau d'écorce renfermant de gros faisceaux scléreux et enfin d'un périderme offrant l'aspect et la consistance du parchemin. Le tout forme une tige charnue et molle, cactiforme, qui contraste avec la tige dure et ligneuse des Fouquiéries et des Bronnies. La feuille reçoit de la stèle de la tige une seule méristèle en arc, dépourvue de fibres péridesmiques. Dans le pétiole, toute la région corticale de la face inférieure, depuis l'épiderme jus- qu'à l'endoderme, est différenciée en un massif scléreux qui continue l'arc scléreux de la tige dont il a été question plus haut. Ce massif se continue en s'amincissant jusque dans la base atténuée du limbe, puis se termine en pointe. C'est lui, comme dans les Fouquiéries et les Bronnies, qui persiste après la prompte chute du limbe et de la face supérieure du pétiole et qui, à lui seul, constitue toute l'épine. Le limbe, dont l'écorce est palissadique en haut, lacuneuse en bas, a néanmoins son épiderme percé de stomates sur les deux faces. Les fleurs, moins grandes que dans les autres genres et de ?oo . JOURNAL DE BOTANIQUE couleur jaune pâle, sont groupées en petits capitules espacés le long- des rameaux d'une grappe composée, qui atteint 40 centi- mètres et plus de longueur. Le calice a cinq sépales libres et la corolle cinq pétales lon- guement concrescents en tube. L'androcée a dix étamines en deux verticilles, l'un épisépale, l'autre épipétale, à filets libres entre eux et de la corolle, portant une anthère introrse et oscil- lante, munie de quatre sacs polliniques s'ouvrant en long et terminée en pointe au sommet. Le pistil a trois carpelles fermés et concrescents en un ovaire triloculaire à placentation axile en bas, uniloculaire à placentation pariétale en haut, surmonté d'un style très court, dépassant à peine le calice et indivis, terminé seu- lement par trois petites dents stigmatiques. Les ovules sont in- sérés sur deux rangs dans l'angle interne de chaque loge et ont la même conformation que ceux desFouquiérieset des Bronnies. Le fruit, enveloppé dans le calice persistant et surmonté par le court style également persistant, qui dépasse un peu le calice, est une capsule à la fois loculicide et septifrage. La graine mûre est encore inconnue. C'est donc surtout par la conformation et la structure de la tige, et aussi par le style court et indivis, que l'Idrie à colonne se montre le type d'un genre bien distinct des Fouquiéries et des Bronnies. Par son androcéediplostémone, il ressemble d'ailleurs plus aux Bronnies qu'aux Fouquiéries. 4. Constitution actuelle et affinités de la famille des Fou- quiériacées. — La famille des Fouquiériacées se montre donc actuellement formée de trois genres dont on peut résumer, comme il suit, les principaux caractères différentiels : „ . , . ( à côtes. Style à trois branches. S à is étamines . Fouqiiiérie. Fouquiériacées. \ \ . , ?.„■,.. „ . < Androcee / a 10 étamines . Bronnie. ° ( cylindrique. Style indivis. Androcee à 10 étamines. ldrie. Quelle place convient-il maintenant d'attribuer au groupe ainsi constitué dans la classification des Dicotylédones de la sous-classe des Séminées? Telle est la question qui reste à ré- soudre. Il fait incontestablement partie de l'ordre des Ténuinucellées bitegminées et du sous-ordre des Gamopétales supérovariées ou Primulinées. Ce sous-ordre est très restreint et ne comprend A. de Coincy. — Plantes nouvelles de la flore d'Espagne. 301 que deux alliances : les Primulales (Primulacées, Myrsinacées et Théophrastacées), qui ont les carpelles ouverts avec placen- tation centrale et les Styracales (Styracacées et Diospyracées) qui ont les carpelles fermés et la placentation axile. C'est donc dans cette dernière alliance, à côté des Styracacées et des Dios- pyracées, que les Fouquiériacées viennent prendre place, fort loin, comme on voit, de la situation qui leur était assignée jus- qu'ici. PLANTES NOUVELLES DE LA FLORE D'ESPAGNE (10e note) Par M. A. DE COINCY. Alyssum calycinum L. var. zujarense var. nov. Cet Alyssum, dont la souche paraît pérennante, diffère de VA. calycinum. L. par ses sépales ovales très obtus ; par ses pétales d'un beau jaune insensiblement atténués en onglet et non pas abruptement contractés dans le quart inférieur; par ses silicules ayant 3 à 3 1/2 millim. de diamètre au lieu de 2 à 2 1/2 ; par ses styles très courts; par ses glandes valvaires un peu plus courtes, manifestement capitées. Il diffère de VA. granatense Bss. par ses pédicelles fructifères étalés ; par ses sépales ovales très obtus ; par ses siliques en général plus petites ; par ses styles très courts ; par la pubes- cence uniforme de ses silicules ; enfin et surtout par les glandes valvaires sétacées, presque aussi allongées que dans VA. caly- cinum. Les pétales se ressemblent beaucoup. Hab. Les bains de Zujar, près Baza, 6 juin 1896. J'ai ré- colté le A. granatense dans la même région. N'osant pas faire une espèce de cet Alyssum, j'ai cru devoir le rapporter à VA. calycinum, malgré la forme des pétales, plutôt qu'à VA. granatense. L'absence de longs poils ne serait pas un obstacle pour le réunir à ce dernier ; car l'on sait que le granatense présente cette particularité dans certaines variétés atlantiques; mais les glandes valvaires longuement filiformes ne permettent pas de l'éloigner du calycinum qui est incontes- tablement son plus proche voisin. 302 JOURNAL I)K BOTANIQUE ■ J'ai noté ses fleurs d'un beau jaune : dans l'herbier, elles deviennent blanches. La pérennance apparente est peut-être accidentelle. Grandeur des pétales de Y A. zujarense , 21/2 millim. Grandeur des pétales de Y A. calycinum, 3 millim. Grandeur des pétales de Y A. granateuse , 3 1/2 millim. Reseda à êtamines stériles du groupe du Phyteuma. Plante pérennante, glabre, d'un vert gai un peu glauque, portant dans sa partie supérieure quelques petites aspérités peu visibles, à tiges nombreuses, grêles, décombantes, simples ou rarement rameuses, arrondies et indurées dans le bas, anguleuses dans le haut. Feuilles nombreuses au bas des tiges, lancéolées- spatulées, un peu aiguës, entières, atténuées en un long pétiole grêle, absolument glabres, à marge âpre un peu cartilagineuse (10 cent, sur 1 de large) ; les supérieures conformes, mais beau- coup plus courtement pétiolées; dents basilaires peu dévelop- pées. Bractées linéaires une ou deux fois plus courtes que les pédicelles. Grappes obtuses, d'abord compactes, s'allongeant ensuite beaucoup. Pédicelles grêles de 5 millim. à 1 cent., s'écartant de la tige après la floraison. Calice à 6 sépales linéaires, obtus, inégaux de 4 1/2 à 5 millim., atteignant 6 millim. après la floraison, persistants, glauques, à marge cartilagi- neuse très étroite. Pétales au nombre de 6 (434 1/2 millim.), blancs, caduques, dont l'onglet est dilaté en une membrane large quadrangulaire, ciliée papilleuse; dans les pétales supé- rieurs cette membrane devient libre vers le haut et s'infléchit en dedans ; mais dans les pétales inférieurs elle reste dans le même plan que l'onglet et est moins développée; les 2 pétales supérieurs sont trifides avec le lobe moyen linéaire spatule et les latéraux plus grands, quadripartites, à partitions linéaires disposées sur un même plan ; les divisions du limbe n'atteignent pas l'onglet ; les 2 pétales intermédiaires sont inéquilatéraux; les 2 pétales inférieurs sont linéaires, spatules, ou rarement inégalement bipartites. Disque hypogyne purpurin, papil- leux à papilles linéaires, dilatées un peu à leur sommet. Eta- mines caduques au nombre de n- 15, à anthères oblongues, hastées, de couleur carnée, dépourvues de grains de pollen, à filets non dilatés, très courts; l'anthère ne se sépare pas du filet A. de Coincv. — Plantes nouvelles de la flore d'Espagne. 303 et tombe avec lui. Ovaire ovale, tridenté, à placentas simples portant 4-6 ovules bisériés. Lobes stigmatiques subaigus, profondément rentrant dans la cavité ovarienne. Capsule non mûre, lisse à 3 cornes. Hab. La plaine élevée au-dessus de Baza (prov. de Gre- nade) ; 4 juin 1896. Ce Reseda est voisin du R. Phyieuma, dont il s'éloigne tou- tefois par bien des caractères qui m'ont paru très tranchés. La vacuité des anthères et le non développement des ovules, qui semblent cependant bien conformés, ne me permettent pas de porter un jugement définitif sur cette plante. Est-ce un hybride ou même une simple monstruosité ? Lange cite un Reseda P/iy- teuma var. rupestris qui, dit-il, est peu fertile; mais il n'en a vu qu'un exemplaire et ne note pas l'absence de pollen, ce qui m'empêche d'identifier nos deux plantes. Si c'est un hybride, le P. Phyteunia est un des parents, mais l'autre m'est inconnu. La forme des pétales l'éloigné du R. média Lag., tandis que les filets des étamines étroits l'en rapprochent. Du reste, je ne crois pas qu'un cas d'hybridité bien certain ait jamais été cons- taté dans le genre Reseda, et d'un autre côté les monstruosités du Reseda sont en général accompagnées de phénomènes de virescence que l'on ne remarque pas dans notre plante. Je donne à mon Reseda le nom provisoire de R. Bastitana. Reseda luteola L. var. parti ta var. nov. J'ai cueilli au pied dujabalcon, près Baza, un Reseda à faciès tout particulier que je crois devoir rapprocher du R. luteola sous le nom de R. htleola var. pariita. Le R. luteola var. partita se distingue du R. luteola L. et de toutes ses variétés y compris le R. Gussonii (Bss.) (1) par ses feuilles à marge non ondulée, très obtuses et presque spa- tulées dans leur contour (les supérieures seules portent un mu- cron) ; par ses sépales ovales, obtus, à large bordure blanche et ondulée ; par le pétale supérieur bien plus profondément divisé, à divisions plus nombreuses (10 à 12), plus étroites, 1. Le R. Gussonii est compris ici dans un sens plus large que ne l'a fait Bois- sier; à l'exemple de Lange, j'y fais rentrer tous les luteola à feuilles ondulées- crispées : la grandeur des pétales a trop peu de fixité dans cette espèce pour qu'on puisse en tenir compte. 304 JOURNAL DR BOTANIQUE linéaires-spatulées avec l'onglet plus large que haut (2 millim. sur 1 1/4 env.), émarginé dans le bas au-dessus de son insertion. La grappe compacte dans le haut devient très lâche à la partie inférieure; les pédicelles sont assez allongés. Toute la plante est d'un vert jaunâtre. Hab. Le mont Jabalcon près Baza (prov. de Grenade) ; 5 juin 1896. Ce Réséda présente la limite extrême de la division du pétale supérieur dans le groupe du luteola, où sa forme, comme l'on sait, varie singulièrement. Reseda constricta Lge. Dans ses Desc. icon. lll., p. 6, T. 8, Lange donne la des- cription et la figure d'un Reseda qui a de la peine à se faire une place dans la nomenclature botanique. Cependant le R. constricta, malgré l'opinion des botanistes les plus autorisés qui le réunissent au R. lanceolata Bss., me paraît devoir être maintenu comme espèce distincte. Outre les caractères indiqués par l'auteur pour justifier son espèce, je ferai remarquer que les pétales sont plus grands avec les lobes latéraux entiers et non divisés comme ils le sont le plus souvent dans le lanceolata ; que la nervure des pétales inférieurs, ainsi que celle de la lacinie intermédiaire des pétales supérieurs, est simple, tandis que dans le lanceolata elle est munie, de chaque côté, de nervilles très apparentes; que la capsule, beaucoup plus grande, dépasse 3 centim. avec des dents très courtes, presque aiguës (1), assez peu proéminentes à la maturité pour que l'ouverture de la capsule largement béante paraisse seulement ondulée ; les ovules sont moins nombreux, franchement mais simplement bisériés ; les graines que Lange n'avait pas eu l'occasion d'observer sont très brillantes ; la radicule est proche du hile. Hab. Le R. constricta est une espèce à aire très restreinte; peut-être même ne vient-il que dans les environs de Jaën. Je l'y ai cueilli à plusieurs endroits, notamment aux bains du Ja- balctiz et sur les bords du Rio Valparaiso au pied du Cerro Realejo. 1. Dans le R. lanceolata, les dents de la capsule sont tronquées-émarginées à la jonction des deux processus stigmatifères. A. de Coincy. — Plantes nouvelles de la Jlore d'Espagne. 305 Lange a eu tort de s'appuyer, pour distinguer son espèce, sur l'intégrité des feuilles du R. lanceolata ; elles sont souvent triséquées dans le laiiceolata, ainsi que le remarque M. Rouy dans son voyage en Espagne de 1882. J'ai pu constater moi- même le fait aux environs de Lorca. A propos du Cerro Realejo que je viens de citer, je suis sûr de l'orthographe locale de cette colline. Si j'insiste sur ce point, c'est que je crois qu'il faut identifier avec le Cerro Realejo le nom de Cerro Zaïubalejo cité souvent par M. Lange; il doit y avoir eu erreur de sa part, et personne à Jaën n'a connaissance d'une localité ainsi dénommée. J'ai en vain cherché le Cerro Zambalejo et je pense éviter ainsi des démarches inutiles aux botanistes qui viendront après moi herboriser dans la province. Le Cerro Realejo est situé aune petite heure de marche de Jaën : c'est plutôt une suite de collines qui dominent le cours du Rio Valparaïso. J'y ai cueilli le Salvia viridis L. var. casrtilea, le Catananche lutea Bss. , V Onosma tricerospervmm Lag. , le Mori- candia Ramburei Wbb., le Mandragora autumnalis Spr., VAltJuea longiflora Bss. var. à fleurs blanches, le Prolonga pectinata Bss., Y Echium pomponium Bss., les Hypecoum gran- di fl or um¥>\\\. et pendulum L., et une foule d'autres plantes qui font de ces collines une station très intéressante. J'ajouterai à cette note une petite remarque qui a son utilité pratique. Je lis dans la monographie classique de Jean Mueller qu'il n'a jamais rencontré dans les herbiers d'échantillon desséché de Réséda mangé par les insectes : je n'ai pas été aussi heureux. Il est prudent d'empoisonner les plantes de cette famille, si on ne veut pas éprouver l'ennui d'avoir ses collections endom- magées au bout d'un certain temps. Feplis erecta Req. var. rotundifolia var. nov. Le Replis [pygmœd) de Lange (Rug. IV, 335) paraît être un Replis erecta à feuilles étroites. Le Peplis que j'ai cueilli le 20 juin 1888 à Obejo, dans la Sierra Morena, est au contraire un Peplis à feuilles arrondies. Les feuilles de la tige ne sont pas atténuées à la base comme dans la plante type du Languedoc : elles sont circulaires elliptiques. Il peut se distinguer encore par sa capsule glabre, sa tige et ses feuilles beaucoup moins héris- 3o6 JOURNAL DE BOTANIQUE sées. Du reste aucune différence clans le calice, les pétales, le pistil, les graines. Les pétales sont manifestement rétrécis en onglet, dans la plante type comme dans notre variété ; la figure de Jordan (05s. , Tab. 5) n'est pas très exacte : le limbe, assez distinct de l'onglet, est arrondi dans son pourtour et rétus au sommet, ce que n'indi- que pas la figure citée. Valeriana tuberosa L. var. ciliaris var. nov. Le Valeriana tuberosa se présente en Espagne sous une forme particulière qu'il est bon de noter. Cette variété se distin- gue de la plante de Provence, qui peut être considérée comme le type, par ses feuilles dont les bords sont hérissés de petits cils dirigés en bas ; ces cils sont rares sur les feuilles radicales ; mais ils sont très nombreux et très développés sur toutes les feuilles caulinaires. Les inflorescences sont moins compactes et portent deux capitules longuement pédoncules au-dessous du capitule terminal. On remarque quelques cils sur les bords des bractées lancéolées et non pas linéaires ; enfin les fruits sont plus gros (2 mm. sur 5, au lieu de 1 3/4 sur 4), et les côtes marginales sont plus saillantes. J'ai rapporté cette plante de deux localités assez éloignées l'une de l'autre : le Cerroto de Villatoro (Prov. d'Avila), et la Sierra de Ben-Amor (Prov. de Murcie). Le Valeriana hispidula de Boissier est très voisin du V. dioica d'après son auteur et mon V. ciliaris ne peut en être rapproché. Le V. ciliaris a été trouvé par Bourgeau à Alcalà de los Gazules et au sommet de la Sierra de Maria, par Lange dans la Sierra de Gnadarrama, par Blanco dans la province de Jaën. C'est donc une forme assez commune en Espagne. (A suivre.) -e-é=>0<=>f9- L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 307 OBSERVATIONS SUR LA MEMBRANE DES MUCORINÉES (PI. VII et VIII.) (Suite) Par M. L. MANGIN. Incrustations minérales. — La présence des incrustations d'oxalate de chaux a été signalée depuis longtemps dans la membrane des Mucorinées, spécialement dans le sporange à membrane diffluente de beaucoup d'espèces. Dans certains cas même, la présence de ces granules a été invoquée pour établir des différences spécifiques (1). M. A. de Wèvre, dans une courte Note sur les Mucorinées (2), indique bien que « la présence ou l'absence d'oxalate peut très bien n'être « qu'une question de substratum (je le démontrerai du reste a dans une autre Note) ; de plus ces cristaux sont si petits que, « si l'on n'y fait pas une extrême attention, ils échappent; enfin « presque toutes les Mucorinées présentent de semblables in- « crustations. Ce caractère n'a donc qu'une très faible valeur ». M. de Wèvre n'a pas, à ma connaissance, justifié par l'ex- périence les remarques très judicieuses qu'il a faites sur la rela- tion qui existe entre l'apparition des cristaux d'oxalate de chaux et la nature du substratum. Je me propose de donner sur cette question des détails qui confirment l'idée émise par cet auteur. Et d'abord il fallait trouver un réactif permettant de déceler, dans les membranes, les incrustations minérales produites par l'oxalate de chaux. J'ai réussi à le trouver dans une matière colorante, le vert d'anthracène en pottdre. Ce produit, préparé par la Maison Bayer et Cie à Elberfeld, a d'abord été livré au commerce sous l'aspect d'une pâte noire ; aujourd'hui il se rencontre à l'état de poudre noire insoluble dans l'eau, l'alcool, les acides, mais soluble dans les sels alca- lins. Cette poudre est peu soluble dans le carbonate de soude, de potasse, plus soluble dans l'ammoniaque, la potasse et la soude caustiques. 1. Sorokine, Matériaux pour la flore cryptogamique de l'Asie centrale (Revue mycologique, 1889, p. 141). 2. A. de Wèvre, Première Note sur les Mucorinées (Bull. Soc. Roy. de Bot. de Belgique, t. XXX, 1891, pp. 40-44). 3o8 JOURNAL DE BOTANIQUE Les solutions ont une belle couleur verte dès qu'elles sont préparées, mais au bout d'un ou deux jours elles s'altèrent et brunissent, et Ton ne doit employer que des solutions récemment préparées, notamment des solutions ammoniacales; ce sont celles qui conviennent le mieux. Pour préparer la solution, on place 10 centimètres cubes d'eau dans un tube à essai, on y ajoute 3 à 4 ce. d'ammoniaque, puis on y introduit à peu près le volume d'un grain de blé de la matière colorante, on agite le liquide et on filtre. C'est le liquide filtré qui sera immédiatement employé et de la manière suivante. Un faisceau de filaments de la Mucorinée que Ton veut étudier, traité par l'alcool, est disposé sur le porte-objet et on dépose, en la renouvelant à plusieurs reprises, quelques gouttes de la solution de vert d'anthracène; au bout de quelques minutes on lave à l'eau distillée et on recouvre d'une lamelle couvre- objet. Les filaments aériens sont colorés en vert plus ou moins foncé, soit d'une manière uniforme, soit par places plus ou moins régulières ; en même temps les granulations qui hérissent la membrane diffluente des sporanges sont teintes en vert foncé et prennent l'apparence de petites pointes à tète plate qui seraient distribuées régulièrement sur la surface du sporange, de manière que toutes les tètes soient à peu près au contact et les pointes disposées en dehors. Dans un milieu neutre et après lavage, la teinte verte peut être conservée un certain temps, mais si on humecte la prépa- ration avec un acide, elle devient noire et peut être conservée indéfiniment. Quand le revêtement présente une teinte uniforme (PI. VII, fig. 16), il est facile de s'assurer qu'il est très fragile et peu adhé- rent; sous l'influence d'une pression exercée soit directement par une aiguille, soit en appuyant sur la lamelle, ce revêtement se brise et se résout en plaques ou en écailles vertes, au milieu desquelles on aperçoit le filament mycélien incolore. Il est pro- bable que la faible adhérence du revêtement minéral tient à ce que, dans la solution ammoniacale, les composés pectiques sont gonflés et légèrement gélatinisés à la surface. Pendant le séjour des objets dans le réactif, le contenu proto- plasmique des tubes, qui avait été coagulé par l'alcool, se gonfle et s'échappe à travers les déchirures, sous l'aspect de cordons L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 309 plus ou moins réguliers qui se colorent aussi, mais toujours très jfaib/emeiit, en prenant une teinte bleue verdâtre qui tranche sur la teinte vert franc du revêtement minéral. La substance gélatineuse intersporaire, les spores et la sur- face de la columelle demeurent incolores, même après une action prolongée du réactif. Si, au lieu d'employer des filaments n'ayant subi que l'action de l'alcool, on enlève d'abord les incrustations par un lavage préalable à l'acide chlorhydrique étendu, puis, après neutra- lisation complète, que l'on ajoute la solution récente de vert d'anthracène, on n'observe plus de coloration, même la plus légère, à la surface des membranes. Dans une espèce donnée, comme le Mucor Mucedo, le Thamnidmm elegans, par exemple, les membranes ne se teignent pas toutes : celles des filaments mycéliens immergés dans le milieu nutritif ne se colorent ordinairement pas, tandis que les membranes des filaments sporifères dressés sont for- tement colorées. Si nous examinons maintenant les divers genres de Muco- racées, nous remarquons que, chez toutes les Mucorées étudiées, Mucor, Thamnidium, Chaetocladium, Rhizopus, les mem- branes sont incrustées dans tous les filaments sporifères dressés, ainsi que la membrane des sporanges. Chez les Pilobolées, les Pilobolus ont les filaments mycéliens et les tubes fructifères renflés fortement incrustés ; chez les Pilaïra, au contraire, l'in- crustation demeure faible sur les filaments mycéliens, sans doute, comme nous le verrons plus bas, à cause de la croissance rapide qu'ils subissent au moment de la maturité des sporanges. Chez les Mortiérellées, la membrane des sporanges ne présente pas d'incrustations visibles et l'absence d'incrustations a été donnée comme un des caractères différentiels de cette tribu; cependant, lorsqu'on examine les filaments sporangifères de Mortierella polycephala, on constate qu'ils se colorent faiblement et d'une manière uniforme par le vert d'anthracène, tandis que, s'ils ont été préalablement traités par un acide, la coloration n'a pas lieu. Enfin les Syncéphalées se distinguent de toutes les autres tribus de Mucoracées par l'absence complète d'incrustations dans la membrane, bien que celle-ci, dans les Piptocephalis, soit couverte de nombreuses granulations. La différence est si 3io JOURNAL DE BOTANIQUE frappante que, si l'on soumet à l'action du vert d'anthracène des exemplaires de divers Pîptocephalis extraits d'une culture où ils sont mélangés aux Mucorées sur lesquelles beaucoup vivent en parasites, la teinte vert foncé des filaments du Mucor permet de distinguer très nettement ces dernières espèces des Piptocé- phalées, dont la membrane a conservé sa coloration normale. L'absence d'incrustations, même sur les sporanges, est tout à fait caractéristique. La disposition des incrustations sur les filaments fructifères offre, suivant les conditions dans lesquelles croissent les espèces étudiées, des variations intéressantes, mais qui n'ont rien de spécifique. Lorsque la croissance a lieu dans un milieu très riche en sels de chaux, ou bien dans une atmosphère peu humide, l'incrus- tation des membranes est homogène ; mais si la croissance a lieu dans un milieu pauvre en sels de chaux, ou si elle est très rapide, les granulations d'oxalate de chaux se présentent sous l'aspect de réseaux ou de bandes plus ou moins régulières qui forment, à la surface des filaments, des bandes ou des lignes délicates disposées le plus souvent en spirales, parfois très allongées, indiquant que la croissance intercalaire a lieu suivant une hélice à tours plus ou moins serrés. On observe très bien ces différences en comparant deux cultures de Mticor Mticedo sur crottin de cheval : l'une réalisée dans un vase largement ouvert de manière que les tubes sporan- gifères demeurent courts et serrés les uns contre les autres; la seconde réalisée dans un vase suffisamment clos pour que l'atmosphère soit saturée d'humidité et où se développent des filaments sporifères qui atteignent 8 ou 10 centimètres de longueur. Tandis que la membrane des premiers est colorée uni- formément et fortement en vert par le vert d'anthracène (PI. VII, fig. 16), la membrane des seconds se colore moins fortement et laisse apercevoir des dessins très réguliers (PI. VII, fig. 17 a 25). Tantôt la membrane est couverte de très fines stries paral- lèles entre elles et très nombreuses, disposées obliquement par rapport à l'axe du tube (PI. VII, fig. 21); sur le fond vert pâle ainsi constitué se détachent çà et là des plaques d'un vert plus foncé formées par les stries devenues un peu plus larges et plus fortement colorées ; ces plaques correspondent aux endroits où L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 311 la membrane est un peu plus épaisse et plus fortement colorée par les réactifs de la cellulose (PI. VII, fig-. 23). Sur les mêmes tubes ou sur des tubes voisins, la direction des spirales de croissance est marquée par des bandes d'un vert très foncé qui sont plus larges que les stries générales de la membrane et qui sont tantôt très courtes, tantôt très longues (PI. VII, fig. 17, 20, 22, 24). Elles sont régulièrement espacées, mais tantôt très serrées, de manière à ne pas laisser apparaître d'autre striation (PI. VII, fig-. 24), d'autres fois assez éloignées les unes des autres (PL VII, fig. 17). Il arrive même parfois que les taches allongées d'un vert foncé sont groupées de manière à former une bande verte qui s'enroule comme un ruban autour d'un tube dont la coloration générale demeure d'un vert pâle (PI. VII, fig. 19). Tous les intermédiaires entre ces divers aspects peuvent être rencontrés dans une seule et même culture. Dans d'autres tubes sporangifères, la teinte vert pâle, qui paraît uniforme à un très faible grossissement, se résout, à un grossissement plus considérable, en un réseau très délicat à mailles rectangulaires, dont les bords sont délicatement dentelés. Le centre des mailles est occupé par une tache verte à peu près rectangulaire laissant, entre ses bords et les bords dentelés des mailles, un mince liseré incolore; le plus grand axe des mailles est encore orienté le plus souvent suivant une spirale à pas très grand (PI. VII, fig. 25). Outre ces stries, ces bandes ou ces réseaux orientés, comme on le voit, suivant la direction de croissance, on en observe d'autres qui peuvent se superposer aux précédents (PI. VII, fig. 21, 23) : ce sont des lignes foncées finement dentelées, dis- posées transversalement, rappelant l'aspect des plis transversaux que formerait une gaine cylindrique autour d'un tube ; ces lignes n'occupent qu'une partie de la circonférence de la membrane, la moitié, le tiers, ou même seulement le quart ; elles sont plus rares que les précédentes, parfois accumulées en grand nombre dans une région du tube sporangifère, parfois au contraire régulière- ment espacées. J'avais cru d'abord pouvoir les attribuer à des brisures produites dans le revêtement d'oxalate par des flexions des tubes sporangifères; mais je les ai observées dans des tubes qui m'ont paru rectilignes au moment de la récolte, de sorte que 3i2 JOURNAL DE BOTANIQUE je ne puis affirmer si ce sont des accidents dus à la flexion ou causés par la croissance. Ils rappellent les lignes de cassure que M. Strasburger et M. Correns ont signalées dans les fibres d'un certain nombre de plantes. Influence du milieu nutritif sur les incrustations minérales . — Pour montrer que les incrustations qui viennent d'être décrites apparaissent en plus ou moins grande abondance suivant la quantité de sels de calcium que les Mucorinées trouvent dans le milieu nutritif, j'ai essayé de réaliser des cultures dans des milieux où la chaux faisait défaut. J'ai d'abord opéré sur des milieux solides, mais les essais ont montré qu'il est impossible d'obtenir des milieux privés de chaux. Je signalerai cependant quelques-unes des expériences faites, car elles fourniront des données suffisantes sur la relation qui existe entre l'apparition des incrustations et la richesse en chaux du substratum nutritif. I. Deux vases renferment de l'empois d'amidon additionné de glucose pur et de citrate d'ammoniaque. A l'un deux, a, on ajoute de l'acétate de chaux; l'autre, b, n'en renferme pas. Après stérilisation à 1200, on ensemence le Mucor racemosus . Au bout de quelques jours, les filaments sporangifères se mon- trent dans les deux cultures, mais en plus grande abondance dans celle qui renferme de l'acétate de chaux, et ils y sont plus longs. Les filaments sporangifères de la culture a, traités par le vert d'anthracène,semontrentimprégnésdanstouteleur longueur de granulations d'oxalate de chaux, la teinte est vert foncé, très homogène. Les filaments de la culture b sont colorés en vert plus pâle et offrent alors les lignes de granulations plus ou moins espacées que nous avons signalées plus haut. Les aiguilles cris- tallines de la membrane ditfluente des sporanges sont en aussi grand nombre dans les deux cas ; ce fait, qui se vérifie pour toutes les autres cultures contenant encore un peu de chaux, montre que l'oxalate de chaux se localise d'abord dans le sporange. II. Une solution chaude de gélose est additionnée d'oxalate de potassium, puis filtrée à chaud ; on y ajoute de la baryte caustique, on filtre une deuxième fois à chaud, puis on neutralise l'excès de baryte par de l'acide sulfurique et on filtre une der- nière fois. L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 313 On mélange la gélose ainsi préparée avec du glucose pur et du citrate d'ammoniaque; la cultures est additionnée de plâtre, la culture b n'en renferme pas. Après stérilisation et ensemencement, on constate que le Mucor racemosus se développe dans les deux cultures, mais en plus grande abondance dans la culture a que dans la culture b. Les filaments de a sont fortement imprégnés de granulations d'oxalate de chaux et présentent souvent des stries très fines et foncées disposées en spirales très allongées ; les filaments de b demeurent incolores ou se colorent à peine dans le vert d'an- thracène ; ils présentent çà et là des traînées peu nombreuses et très espacées d'oxalate de chaux. III. Une décoction de crottin et de gélatine a été débarrassée autant que possible de la chaux qu'elle renfermait et répartie dans deux vases, l'un, a, additionné d'acétate de chaux, l'autre, b, non. Après stérilisation, on ensemence les deux vases avec le Mucor Mucedo. La végétation en a est très vigoureuse et, au bout de trois jours, il s'est développé de nombreux sporanges ; en b la végétation est très chétive et, malgré un nouvel ensemen- cement, après quatre jours il ne s'est développé que quatre taches de mycélium qui n'ont pas grandi, même après un mois et demi. IV. Deux cultures sont établies avec de l'albumine, du glu- cose, du tartrate d'ammoniaque, l'une, a, additionnée d'acétate de chaux, l'autre, b, dépourvue de ce sel. Après stérilisation à 1200, on ensemence le Mucor racemosus. En a, la végétation est lente mais vigoureuse et, après un mois, de nombreux tubes spo- rangifères dressés se sont développés. En b, la végétation, tout aussi lente, est moins vigoureuse ; il apparaît aussi à la surface du substratum de nombreux tubes sporangifères, mais ils sont très courts et couchés. Les filaments de la culture a sont fortement cutinisés et se teignent en vert foncé dans le vert d'anthracène ammoniacal ; ceux de la culture b sont très faiblement colorés. Ces divers essais montrent que l'abondance des incrustations dépend de la quantité de chaux que les Champignons trouvent dans le milieu nutritif, que, dans les milieux solides préparés avec le plus grand soin, il reste encore assez de chaux pour favoriser le développement de quelques espèces de Mucorées. Enfin, toutes choses égales d'ailleurs, il semble que le déve- 3i4 JOURNAL DP: BOTANIQUE loppement croisse dans une certaine mesure avec la quantité de chaux. Toutes les Mucoracées ne sont pas d'ailleurs aussi exigeantes : le Rhizopns nigricans en est un exemple. V. Une double culture de cette espèce a été réalisée avec du jus de pruneaux traité par l'oxalate d'ammoniaque. L'une des cultures, a, a été additionnée d'un grand excès d'azotate de chaux (250mmg1' dans 20cms de jus de pruneaux, environ 1,25 °/0) ; l'autre, b, n'a pas reçu d'azotate de chaux. Après stérilisation, toutes deux ont été ensemencées avec le Rhizopus nigricans. Au bout de quinze jours, le cristallisoir renfermant la culture sans chaux, ou du moins n'en contenant que des traces, montre une végétation vigoureuse ; il est entièrement couvert d'un feu- trage de icra d'épaisseur et toute la surface porte des filaments fructifères vigoureux et très nombreux, de 8 à iomm. Le cristalli- soir a, renfermant la chaux, a développé un mycélium rare, la surface est couverte au tiers seulement d'un feutrage de fila- ments mycéliens sur lequel se dressent des filaments sporangi- fères atteignant à peine 4mm. L'excès de chaux a donc paralysé le développement de cette espèce dont les exigences sont à ce point de vue très faibles, comme le montre la série suivante. VI. On traite du jus de pruneaux par un léger excès d'oxa- late d'ammoniaque (og,'5 pour 250e1113) et on dispose quatre matras de culture. N° 1) 25em3 de jus de pruneaux sont additionnés de 5 centigr. d'azotate de soude. N9 2) 25e"13 sont additionnés de 5e11'3 de peptone à 4 °/0 (ogr2 de peptone). N° 3) 2$cm3 de jus de pruneaux sont additionnés de 5e1"3 de peptone à 4°/0 et de 5cgr d'azotate de chaux. N° 4) 25e'113 de jus de pruneaux sont additionnés de 5e"13 de peptone à 4°/0 et de iocgr d'azotate de chaux. Après stérilisation, on sème des spores de Rhizoptis. Quinze jours plus tard, les flacons 2, 3, 4 sont bien fructifies, mais, comme on le voit par la figure A de la planche VII, le dé- veloppement le plus important est en 3, vient ensuite 2, et en dernier lieu 4. Le flacon 1 n'a produit qu'un mycélium immergé et n'a pas pu former de sporanges. L. Mangin. — Observations sur la membrane des MucorinJes. 315 L'insuccès de la culture n° 1 tient sans nul doute à la pré- sence d'un léger excès d'oxalate d'ammoniaque. Cette expé- rience prouve la difficulté d'obtenir, dans des liquides organiques renfermant des composés gélatineux, le point de saturation exact correspondant à la précipitation complète de la chaux. L'observation des filaments des diverses cultures dans le vert d'anthracène ammoniacal confirme d'une manière absolue la relation qui existe entre l'apparition des incrustations et la présence de la chaux dans le milieu nutritif.- La culture n° 1 présente des filaments dont le contenu est coloré çà et là très faiblement en vert bleuâtre pâle, mais tous les filaments demeurent incolores. La culture n° 2 est particulièrement instructive, car, bien que les sporanges soient très nombreux, on n'observe pas d'incrus- tations, même sur la membrane diffluente des sporanges qui est entièrement lisse. Les cultures n° 3 et n° 4 présentent des filaments inscrustés et la membrane diffluente des sporanges est couverte en 3) de granules assez espacés sur le fond incolore de la membrane et réunis en petites plaquettes extrêmement minces et étroites tou- jours dépourvues de l'épine caractéristique. En 4), au contraire, les granulations de la membrane sporangiale, plus serrées, com- mencent à ébaucher les épines saillantes à la surface extérieure. On voit d'abord que, dans les conditions de milieu où les cultures ont été faites, la proportion de chaux représentant iocgr d'azotate de chaux pour 2$cmz de liquide, c'est-à-dire envi- ron 0,4 %> constitue la limite au delà de laquelle la végétation est moins luxuriante. Cette limite varie nécessairement avec les divers milieux, notamment pour les milieux solides, dans lesquels, en raison de la difficulté avec laquelle s'opère la diffusion, la plante peut supporter une dose plus élevée de sels calcaires. Ces expériences montrent aussi que, chez le Rhizopus nigri- ccins, la cutinisation très développée des filaments sporangifères rend cette plante moins exigeante que diverses espèces de Mue or pour les sels de chaux. Chez ces dernières espèces no- tamment, les cultures réalisées sur milieu liquide dépourvu de ces sels n'arrivent pas à dresser les filaments sporangifères au- dessus de la surface du milieu. 3i6 JOURNAL DE BOTANIQUE Le Mucor Mucedo fournit des résultats analogues à ceux qu'a donnés le Rhizopus. VII. Dans quatre matras à fond plat, on verse 25cmj d'une décoction de jus de pruneaux traitée par un très léger excès d'oxalate d'ammoniaque ; le n° i est laissé tel quel et on ajoute respectivement, aux nos 2, 3 et 4, 2cms, 4cm3, 6CI113, d'une solution d'azotate de chaux à 5 °/0, c'est-à-dire qu'on introduit respecti- vement dans le liquide nutritif iocgr, 2ocgr, 30cgr d'azotate de chaux. On stérilise et on ensemence avec des spores de Mucor Mucedo. Il se développe dans tous les matras un mycélium submergé qui prend un peu d'avance dans le n° 2, puis les filaments fruc- tifères se dressent à la surface du liquide. Dans le n° 1, ils sont peu nombreux, demeurent courts, et quelques-uns, qui s'allon- gent davantage, s'affaissent sous le poids du sporange qu'ils développent à leur sommet. On n'observe pas trace d'incrusta- tions minérales, même dans la membrane diffluente des spo- ranges. Les nos 2, 3, 4 fructifient abondamment et les filaments fructifères demeurent dressés ; quelques-uns atteignent 5 à 6 cen- tim. de longueur. C'est dans le flacon n° 2 que le développement est le plus vigoureux ; les nos 3 et 4 présentent un développe- ment moindre à cause d'un excès de chaux. La photographie ci-jointe (PI. VII, fig. B) rend compte de cette inégalité dans le développement. Dans les échantillons des flacons 2, 3, 4, les incrustations minérales sont abondantes sur tous les filaments fructifères. Comme je m'étais proposé de mettre en évidence la relation qui existe entre l'apparition des incrustations et la présence des sels de chaux, je n'ai pas multiplié les cultures. Il y aurait, au point de vue de la variation des formes, des observations inté- ressantes à faire en modifiant les milieux. Ceux que tenterait le sujet trouveront déjà, en dehors des travaux classiques de MM. Van Tieghem et Le Monnier, Brefeld, Bainier, etc., des indications utiles dans les Notes publiées par M. de Wèvre (1). {A suivre.) 1. A. de Wèvre, Recherches expérimentales sur le Rhizopus nigricans (Ehrenèerg) (Bull, de la Soc. belge de Microscopie, t. XVIII). — Deuxième Note sur les Mucorinées (C. R. de la Soc. royale de Bot. de Belg-iq., t. XXX, pp. 40-44). — Recherches expérimetitales sur le Phycomyces nitens (Kunze) (Bull, de la Soc. roy. de Bot. de Belgiq., t. XXIX, pp. 107-125). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 317 STATISTIQUE OU CATALOGUE DES PLANTES HYBRIDES SPONTANÉES DE LA FLORE EUROPÉENNE Comprenant la synonymie, la répartition géographique, tes numéros des exsiccata où ces plantes ont été publiées et les herbiers principaux où l'on peut les étudier. (Suite.) Par M. E. G. CAMUS. PAPILIONACEiE. Genista. X G. spuria G. Cam. G. germanica X tinctoria Brùgg. in Jahresb. cl. Naturf. Ges. Graub. XXV, p. 56(1881). Suisse. Cytisus. X C. cetius G. Beck FI. Niederôsterr., p. 833 (1S92). C. hirsutus X ratisbonensis Beck loc. cit. Autriche. X C. Watereri Host ; Wettstein in Oesterr. bot. Zeitschr. (1890). C. Laburnum X alpinus. Tyrol, Suisse. X C. virescens Neilreich FI. Niederôsterr., p. 928 (1859). C. austriacus-capitatus Neilreich loc. cit. C. austriacus fi virescens Neilreich FI. v. Wien, p. 640. H. : Giraud. — Exsicc. : Kov. Vindob. n° 126. — Autriche. X C. ambiguus Schur Enum. pi. Transs., p. 147 (1866). 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Brùgg. in Jahresb. d. Naturf. Ges. Graub. XXIII-XX1V, p. 65 (1880). P. insititia X spinosa Brùgg. loc cit. H. : Giraud. — France, Allemagne, Autriche, etc. X??P- Marasca Host in Reichb. Exsicc. 644 (non add.), Exsicc. 2398. P. Chamseceraso-semperflorens Schur in Herb. sec. Nyman. H. : Giraud. — Autriche. P. avium X Mahaleb Hallier et Wohlfarth in Koch's Synopsis V, p. 730(1891). Allemagne. X P- aproniana Schùbl. Mart. FI. Wùrt., p. 313. P. avium X cerasus Hallier et Wohlfarth in Koch's Synopsis V, p. 729 (1891); Hausskn. in Mitth. bot. Ver. Thûring., p. 52 (1892). Cerasus aproniana Rœm. Synopsis monogr . III, 73. Allemagne. POMACEjE. Sorbus. X S. thuringiaca Fritsch in Kerner Sched. ad fl, exs. aust.-hung, VII, p. 16(1895). X S. hybrida Koch non L. S. Aria-aucuparia Lee. et Lamt. Cal. pi. centr. Fr. (1S48); Fritsch. X Pirus thuringiaca Use in Jahresb. d. bot. Gart. u. Mus. Berl. I, p. 232(1881). X P- pinnatifida Engl. bot. t. 2331, non Ehrh. Aria nivea X Sorbus aucuparia Beck Fl. Niederôsterr., p. 711 (1S92). X A. thuringiaca Beck loc. cit. (1892). Tous les grands herbiers. — Exsicc. : Reliq. Maillanae n°2Ô5 ; JNlichalet II, n° 74; Kerner ^2443; Billot n° 2643; Soc. 322 JOURNAL DE BOTANIQUE Rochel. 2844*, 3647. — France, Allemagne, Autriche, etc. Cet hybride comprend les deux formes suivantes : [1] S. subaria X aucuparia =: P. Aria X aucuparia Irm. in Garke Nord. Deutsch. éd. 5, p. 136. [2] S. thuringiaca.Ilse in Halacsy et H. Braun Nachtr. s. FI. Niederôsterr. p. 178 (1882) =z .S*, superaria X aucuparia. X S. ambigua Michalet Bot. du Jura, p. 156 (1854). X S. oblongifolia Reichb. S. Aria-Giiamaemespilus Reichb. FI. germ. n° 4056. X Aria ambigua Decaisne Mêm. Fom., p. 165 (1874). Aronia Aria-Chamsemespilus Reichb. Excurs. n° 1754. X Pirus ambigua Beck FI. Hemst. Kl. Augs. 393 (S. d. 217). H. : M. P; R.; C. — Exsicc. : Michalet PI. Jura n° 77. Comprend les cinq formes suivantes : [i]X S. erubescens Kerner Sched. ad FI. exsicc. aust.-hung. ■ n° 2456. S. Aria-Chamaemespilus Kerner loc. cit. Exsicc. : Dôrfler Herb. norm. n° 3636 ; Magnier FI. selecta n° n 70 bis. — France (Cantal), Autriche. [2]X S. Crantzii Fritsch in lift. X Aria Crantzii Beck FI. Niederôsterr., p. 712 (1892). S. Aria-Chamaemespilus Beck loc. cit. Autriche. [3]X S. arioides Michalet Exsicc. PI. Jura n° 76 (1856). X S. Hostii Beck FI. Hemst. kl. Aug., p. 393, S. A. 219. )< Aria Hostii Jacq. Calai. Hort. Vendobon. (1826) non Host FI. Austr.ll (183 1). S. intermedia Schult Oest. FI. éd. 2, p. 61 (1814) non Ehrb. =r?S. Aria-Chamaemespilus Reichb. FI. germ. n° 4056. =r? S. ChamasmespilusX Mougeoti? Beck FI. Niederôsterr., p. 713 (1S92). X Pirus Hostii Beck loc. cit. S. scandica var. faliacina Roycr in Bull. Soc. bot. Fr., p. 233 (IS82). France, Autriche, Allemagne. [4]X S. sudetica Tausch in Flora XVII, p. 75, sec. Fliche et Le Monnier FI. Lorr., p. 248. S. Aria X Chamaemespilus Kirschl. FI. Alsace I, p. 256 (1852). H. : M. P. ;B. ; B. B. -Jeanp. ; Malvd. ; R. ; C — Exsicc. : Magnier n° 3255. — France, Suisse, Allemagne. [5]X S. spuria Pers. Syn.pl. II, p. 39 (1807). E. G. Camus. — Plantes hybrides spontanées de la flore européenne. 323 X Pirus hybrida Mœnch Verseichnis 90, t. 6 (17S5). X P- spuria DC. Prodr. II, p. 637 (1825). =?S. heterophylla Reichb. FI. excurs. 628. =? Aronia sorbifolia Spach. S. aucuparia X arbutifolia. ]ardins. Spont.? X S. fennica Kalm; Bab. Man. of Brit. 3e éd. III, ex Fries Sum. veg. Scand., p. 42. X S. hybrida L. Sp. 684, éd. 2 (1763); Smith BrU.fl. 543. X S. pinnatifida Bork Handb. et Forsbot in Forst. II, 1245. Crataegus (Pirus) fennica Kalm in L. FI. suec, p. 167, éd. 2. X Aria hybrida Becki. de largeur sur 3,3 \>. de longueur. Je désignerai cette espèce sous le nom de Piptocephalis sphserocephala nov. sp. La seconde espèce est beaucoup plus intéressante. Formée de filaments aériens entièrement lisses, dépourvus de bandes cel- lulosiques, elle se distingue de l'espèce précédente par sa gra- cilité et par la plus grande lon- gueur de ses rameaux dicho- tomes. La vésicule sporangifère est encore sphérique, mais de dimensions moindres, 3,5 à 4 (j. (fig. 7). Ce qui la caractérise, c'est que les sporanges ne renferment qu'une spore. J'avais d'abord pensé , au premier examen , à un état jeune de fructifications ; monostora,*.^. mais en procédant à une analyse minutieuse de tous les matériaux conservés dans l'alcool, j'ai £0 M 30 SJD w . tfemlrrt uie ( {es „ Un cori/n îes L. Mangin. — Observations sur la membrane des Mucorinées. 377 pu me convaincre que j'avais sous les yeux l'état de maturité d'une espèce à sporanges monospermes. Pour cette raison, je la désignerai sous le nom de Piptocephalis monospora nov. spec. Le P. monospora constituerait ainsi, dans le groupe des Syn- céphalées, un type à sporanges monospermes formant l'équiva- lent du genre Chœtocladium dans les Mucorées (1). EXPLICATION DES PLANCHES Planche VIL 1 . Fragment de tube sporangifère de Mucor Mucedo presque mûr traite par la potasse en solution alcoolique concentrée, puis coloré par l'or- seilline BB qui teint la cellulose en rose et par le bleu d'aniline qui teint la callose en bleu. 2. Fragment de tube sporangifère de Mortierclla polycephala ayant sub le même traitement : le tube sporangifère est coloré en rose (cellulose), et la membrane cutinisée des sporanges est colorée en bleu (callose) ; le sporange terminal montre, sous l'aspect d'une collerette renversée, les restes de la membrane extérieure. 3. Tube sporangifère d'un Pilobolus, ayant subi le même traitement que le n° 1, montrant que la callose existe dans la partie inférieure du spo- range; le renflement hyposporangial se montre couvert d'un mince revêtement de callose, continu à la partie supérieure, transformé en un réseau délicat à la partie inférieure. 4 et 5. Fragment de tube sporangifère de Sporodinia grandis gonflé par les acides, montrant l'inégale extension des strates de la membrane ; les parties externes cutinisées sont plissées et fripées. 6 et 7. Fragment de tube sporangifère de Sporodinia grandis traité par la potasse et la benzoazurine, montrant les bandes hélicoïdales de cellu- lose renfermées dans la membrane et colorées en bleu. 8. Fragment de tube sporangifère de Piptocephalis arrhiza traité par la potasse et la benzoazurine, montrant les bandes cellulosiques colorées en bleu. On voit que ces bandes sont indépendantes des granulations de la partie externe de la membrane. 1. Ces lignes étaient imprimées quand j'ai eu connaissance de l'espèce nou- velle décrite par M. Matruchot (Compt. rend., 11 déc. 1899), le Piptocephalis Tieghemiana, qui présente, par l'absence de bandes cellulosiques, par les dimen- sions des vésicules sporangifères, une grande ressemblance avec le P. monospora ; la seule différence consiste en ce que, chez le P. Tieghemiana, les sporanges sont polyspermes et exceptionnellement monospermes, tandis que, chez le P. monospora, la monospermie est la règle. Si de nouvelles recherches éta- blissent l'identification de ces deux espèces, le nom de P. monospora, que j'ai proposé, devra disparaître. 378 JOURNAL DE BOTANIQUE 9. Fragment de tube sporangifère de Spovodinia grandis, montrant les stratifications de la membrane ; la cellulose est colorée en bleu par la benzoazurine. 10 à 12. Fragment de mycélium de Sporodinia grandis portant des cloisons, coloré par les réactifs de la cellulose. En 10 et 11 le fragment est normal, en 12 il est gonflé par les acides et montre le dédoublement de la cloison et le revêtement cellulosique interne. On voit nettement que la propor- tion de cellulose va en augmentant vers l'intérieur. 13 et 14. Filaments de Mucor racemosus dans lesquels le protoplasme s'est fragmenté et a formé des pseudospores; la préparation a été colorée par la benzoazurine. En 13, on voit une pseudospore et, au-dessous, les épaississements de la membrane. En 14, pseudospores : l'une, à gauche, possède une épaisse paroi ; les autres, à parois plus minces, présentent des cloisons successives. 15 . Filament sporangifère de Rhisopus nigricans, montrant sur le filament l'inégale cutinisation. 16. Tube sporangifère de Mucor Mucedo traité par le vert d'anthracène ammoniacal ; il se montre revêtu d'un enduit homogène d'oxalate de chaux qui a été brisé en fragments plus ou moins Volumineux; le spo- range est couvert de spicules colorés en vert. 17. Tube sporangifère de Mticor Mucedo couvert de granulations espacées d'oxalate de chaux teintes en vert par le vert d'anthracène ammo- niacal. 18. Spicules d'oxalate de chaux de la membrane diffluente. iq à 25. Tubes de Mucorinées montrant les formes diverses du revêtement d'oxalate de chaux telles qu'elles apparaissent après le traitement par le vert d'anthracène ammoniacal. Planche VIII. A. Cultures de Rhisopus nigricans. 1. Jus de pruneaux décalcifié par l'oxalate d'ammoniaque additionné de 5 centigr. d'azotate de soude. 2. Jus de pruneaux additionné de 5 cent, cubes de peptone à 4 °/0. 3. Jus de pruneaux additionné de 5 cent, cubes de peptone à 4 % et de 5 centigr. d'azotate de chaux. 4. Jus de pruneaux additionné de 5 cent, cubes de peptone à 4 % et de 10 centigr. d'azotate de chaux. Végétation presque nulle en 1, luxuriante en 3, moins riche en 2 et faible en 4. B. Cultures de Mucor Mucedo. 1 . Jus de pruneaux décalcifié par l'oxalate d'ammoniaque. 2. Jus de pruneaux additionné de 10 centigr. d'azotate de chaux. 3. Jus de pruneaux additionné de 20 centigr. d'azotate de chaux. 4. Jus de pruneaux additionné de 30 centigr. d'azotate de chaux. Végétation faible, à tubes sporangifères couchés, en 1 ; végétation abondante en 2, 3 et 4, avec maximum en 2. JOURNAL DE BOTANIQUE ty Année, PI. VIII. Fig-. A. Fig. B Structure des Mucorinées R. Chodat et A. M. Boubier. — Sur la membrane périplasmique. 37g SUR LA MEMBRANE PÉRIPLASMIQUE Par MM. R. CHODAT et A. M. BOUBIER (1). Notre article relatif à la membrane plasmique, publié dans le numéro du 16 avril 1898 du Jotirnal de Botanique, nous a valu une critique de M. Tswett. De trop nombreuses occupa- tions ne nous ont pas permis d'y répondre plus tôt ; d'ailleurs notre communication ne se trouve en rien infirmée par les rai- sonnements de M. Tswett. Nous avions voulu attirer l'attention des botanistes sur ce fait, qu'en se retirant dans la plasmolyse, le protoplasma ne se sépare pas nettement de la membrane, mais qu'il reste, pendant un temps plus ou moins prolongé, relié à cette dernière par une infinité de filets difficiles à voir et qui n'ont jamais été signalés ni décrits d'une manière aussi complète que nous l'avons fait dans notre Mémoire. Nous avions également dit que, lors de la plasmolyse, la couche périplasmique peut se dédoubler en deux couches, dont l'extérieure resterait accolée à la membrane, à la surface de laquelle elle formerait parfois un réseau; le réseau est dû à l'inégal épaississement déterminé par les filets de la lame d'hyaloplasma reliant les deux feuillets. Ces observations ne sauraient être discutées qu'après vérifi- cation expérimentale. M. # Tswett préfère se mouvoir dans le milieu captivant, mais incertain, d'une discussion théorique où nous nous garderons bien de le suivre. Pour nous, il eût fallu, avant de parler de l'existence d'un organe différencié, comme les partisans de la membrane plas- mique se la représentent, essayer de la définir morphologique- ment. Un organe est, nous semble-t-il, délimité : si la membrane plasmique existe, comment se comporte-t-elle vis-à-vis de la mem- brane de la cellule? les deux sont-elles indépendantes ou présen- tent-elles une certaine connexion? Dans la plasmolyse la couche limite, considérée par les auteurs comme membrane plasmique, est-elle identique à celle qui, dans la cellule normale, est appli- quée contre la membrane? Pendant le phénomène de la plas- 1. Etudes de morphologie et de physiologie cellulaires faites au Laboratoire de Botanique dirigé par M. R. Chodat, professeur à l'Université de Genève. 380 JOURNAL DE BOTANIQUE molyse cette couche limite peut-elle être détachée nettement ? est-elle intacte lorsque le sac protoplasmique est isolé? D'autre part il eût été également intéressant de se poser des questions analogues relatives à la délimitation de cette mem- brane plasmique supposée vis-à-vis du plasma granuleux ou mobile. Il n'est pas suffisant d'inférer des manifestations physiolo- giques telles que imperméabilité, activité diosmotique, etc., à l'existence d'un organe défini morphologiquement. L'état d'équilibre d'une goutte liquide est certainement différent à sa surface et dans sa profondeur ; faut-il en conclure que cette goutte possède un organe différencié qui la limite? Nous n'avons nullement l'intention de prétendre à priori à la non existence d'organes différenciés dans le protoplasma et à sa périphérie ; notre but était de mettre en garde contre des con- clusions trop hâtives. Quant à l'existence d'un organe à la périphérie de la cellule, les expériences de Klebs, relatives aux Vancheria, semblent déci- sives ; elles ont été répétées et vérifiées par Strasburger. Des mor- ceaux quelconques de plasma sont capables de s'arrondir en pro- duisant immédiatement une nouvelle couche limite (Hautschicht). Sa production instantanée et spontanée parle peu en faveur de sa valeur comme organe défini dans le sens de H. de Vries. Dans nos expériences également, on voit que cette couche ecto- plasmique est, pendant la plasmolyse, désorganisée à sa péri- phérie, puisqu'elle se sépare en une partie adhérente à la mem- brane cellulaire et que les filets protoplasmiques qui la relient alors à l'extérieur sont irrégulièrement déchirés. Si néanmoins ses propriétés ne sont pas altérées par cette violente déchirure, c'est que le plasma sous-jacent (hyaloplasma ou plasma granu- leux) est capable d'en réparer immédiatement les solutions de continuité. Quant aux relations qui existent entre la membrane et le plasma, elles sont, malgré les recherches très savantes d'auteurs habiles comme Strasburger, encore très obscures. Le savant histologiste de Bonn admet maintenant que, dans certains cas, le protoplasma peut se transformer en membrane (i). i. Strasburger, Pringsheims Jahrbiicher, XXXI, Die pflanslichen Zellhàute, P- 595- R. Chodat et A. M. Boubier. — Sur la membrane périplasmiquc. 381 Le plus souvent, c'est-à-dire dans les cas ordinaires que nous avons spécialement en vue, la membrane serait une excrétion à la surface de la membrane plasmique (Hautschicht). Or, que cette théorie soit vraie ou fausse, elle n'infirmerait en rien notre manière de voir, qui consiste à admettre une union intime entre la couche limite et la membrane, ce qui rend plus facile à comprendre la théorie de la croissance de la membrane cellulaire. On sait combien cette question est peu élucidée. Comment expliquer en effet la croissance centrifuge de beaucoup de mem- branes? On pourrait admettre avec Wiesner (1) que la mem- brane est vivante et par conséquent active pendant la crois- sance. Cette théorie est de beaucoup la plus simple. D'autres admettent que sa croissance est dominée par des actions partant du protoplasme. Strasburger a montré que le relief externe de plusieurs membranes peut s'expliquer par l'action d'un proto- plasma au pourtour de la cellule. Schùtt (2) cherche à expliquer les sculptures de la carapace des Péridiniacées par la présence d'un plasma extramembraneux, en relation avec le plasma interne par une infinité de petits pores. Quelles que soient ces théories, il est actuellement certain que toutes les observations qui tendent à montrer de quelle nature sont les relations entre le protoplasma et la membrane cellulaire sont de la plus grande importance et peuvent servir de base à une théorie rationnelle de la croissance des membranes. Nous avons voulu montrer que le classique exemple du pro- toplasma fonctionnant comme une vésicule libre dans une boîte cellulosique est un mythe, auquel la plupart des auteurs, y com- pris M. Tswett, ont cru ou laissé croire. On a trop raisonné sur la structure protoplasmique et pas assez observé. Il en est de même des prétendues propriétés sensibles de la membrane périplasmique qui provoquerait la contraction du plasma en lui transmettant, dans la plasmolyse, la pression osmotique reçue du dehors. Selon notre contradicteur, le plasma sous-jacent serait inactif et l'impression que l'observateur non 1. Wiesner, Elementarstructur, Wien. 2. Schiitt, Cenlrifugales Dickenwachsthum (1er Membranen, Pringsh. Jahrbuch., XXXIII, 594. 382 JOURNAL DE BOTANIQUE prévenu reçoit en examinant le retrait du protoplasma serait due au fait que la contraction serait simultanée. La chose n'est pas si simple que semble se l'imaginer l'au- teur. Nous avons montré que la couche limite est adhérente à la membrane et qu'il faut vaincre cette adhérence pour plasmo- lyser la cellule. Or si la couche ectoplasmique était un organe distinct du protoplasma autrement que par des propriétés phy- siques ou physico-physiologiques, on ne voit pas pourquoi cette adhérence à la membrane ne serait pas de nature à provoquer parfois la séparation nette de cette couche et du plasma sous- jacent. Cela n'a jamais lieu, car il n'y a pas de limite matérielle observée entre la couche périplasmique et celles qui sont situées plus profondément. Pour croire, nous voulons voir. Pfeffer, qui est l'un des premiers qui aient étudié la membrane plasmique, n'y voit pas non plus un organe de la cellule. Il reconnaît ne rien savoir de positif sur son épaisseur; tout pro- toplasma est capable de reconstituer la membrane plasmique. Il ne veut pas considérer cette couche limite comme la simple expression de la tension superficielle. Mais cette dernière serait active dans le phénomène ; il se pourrait que, par des actions moléculaires semblables, ou au contact avec un autre milieu, la substance de la zone limite soit rendue insoluble. Comme chaque portion de protoplasme peut reconstituer cette couche limite avec ses propriétés générales diosmotiques, il est probable que les conditions qui déterminent sa formation sont données et ne nécessitent pas l'intervention de procès sensibles. Ainsi donc Pfeffer considère cette membrane plasmique comme un produit direct de l'action du milieu sur le plasma. Il vaut la peine de lire avec attention le chapitre que le savant physiologiste de Leipzig consacre à cette couche hypo- thétique (i). On verra combien Fauteur qui a le plus contribué à nous faire connaître les propriétés diosmotiques du plasma est prudent lorsqu'il s'agit de caractériser morphologiquement la dite membrane plasmique. La propriété de former à sa périphérie une membrane au contact des liquides n'est d'ailleurs pas spéciale au proto- i. Pfeffer, PJlansenphysiologie , 2e éd., p. 91. K. Chodat et A. M. Boubier. — Sur la membrane pcriplasmique. 383 plasma. Des solutions de caséine neutre donnent, dans un milieu faiblement acide, si on les injecte lentement au moyen d'une pipette, des cellules extrêmement semblables aux cellules végé- tales, soit par la formation d'une couche limite, soit par la struc- ture alvéolaire de leur plasma. Il suffit de comparer ces productions à celles qui sont réa- lisées à la périphérie des protoplastes exprimés dans de l'eau pour arriver tout naturellement à la théorie de la coagulation. Les albuminoïdes qui constituent le plasma seraient coagulables au contact du suc cellulaire ou de l'eau. Par coagulation (1), nous entendons que l'état d'équilibre de leurs molécules est changé ; il y a contraction, mais cette der- nière n'est pas nécessairement égale dans toute la profondeur de la zone limite affectée, car on sait qu'entre l'état de fausse solution et celui de coagulation complète, il y a toute une série de stades intermédiaires. Chaque substance coagulable passe de l'état de fausse solution à celle de coagulum, selon des cir- constances qui varient beaucoup d'une espèce à l'autre, mais qui, pour être actives, n'ont pas besoin d'être bien intenses. Il suffit le plus souvent de modifications très faibles dans le milieu pour rompre l'état d'équilibre qui permettait la fausse solution. Sans vouloir donner cette théorie comme vérifiée, nous la considérons comme très probable. La zone limite ne serait donc pas seulement l'expression d'une tension superficielle, mais le résultat d'une sorte de coa- gulation au contact du milieu liquide. Il est clair que, le proto- plasma étant une matière extrêmement compliquée et douée de propriétés très particulières qui échappent encore à nos expli- cations, toute théorie sur sa manière de réagir sont forcément incomplètes. Mais aussi longtemps que les partisans d'une membrane déli- mitée au pourtour du protoplasma n'auront prouvé la réalité de leur conception que par des raisonnements, nous persisterons à n'y voir que le résultat d'actions physico-chimiques sur le plasma vivant. 1. Duclaux, Microbiologie, IIe vol. Le Gérant : Louis Morot. T.., is.~- J.Mcrsch, imp., 4'-", Av. deCIiilillûn. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Janvier iBgo. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 1. Tableau des abréviations servant à désigner les principaux Recueils d'où sont tirés les travaux mentionnés au Bulletin bibliographique. A. 1. R. Annuario del R. Istituto botanico di Roma. Annales du Jardin botanique de Buitenzorg. Annals of Botany. Annales de la Société botanique de Lyon. Annales des sciences naturelles. Botanique. Beitrâge zur Biologie der Pflanzen. Botanisches Centralblatt. Berichte der deutschen botanischen Gesellschaft. The botanical Gazette. Bulletin de l'Herbier Boissier. Botanische Jahrbucher fur Systematik, Pflanzcngeschichte und Pflanzeng-eographie. Bulletin du Muséum d'Histoire naturelle. Botaniska Notiser. Bolletino del R. Orto botanico di Palermo. Bulletin de la Société d'Histoire naturelle d'Autun. Boletim da Sociedade Broteriana. Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique. Bulletin de la Société botanique de France. Bulletino délia Società botanica italiana. Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris. Bulletin de la Société mycologùque de France. Bulletin de la Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France. Bulletin of the Torrey botanical Club. Botanische Zeitung-. Le Botaniste. Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. Deutsche botanische Monatsschrift. Flora. Hedwigia. The Journal of Botany. Jahrbucher fur wissenschaftliche Botanik. Missouri botanical Garden. Minnesota botanical Studies. A. f. B. A. of B. A. S. b. L. A. Se . n. B. B. B. C. B. d. b. G. B. G. B. H. B. B. J. B. M B. N. B. O. b. P. B. S. A. B. S. Br. B. S. B. B. B. s. b. F. B. s. b. i. B. s. L. P. B. s. m. F. B. s. 0. F. B. T C. B. z. Bt C. R. D. b. M. FI Hdw. T. of B. /■ w. B. M . b. G. M . b. S. — Il — M. d. P. Le Monde des Plantes. Mlp. Malpighia. N. G. Nuovo Giornale botanico italiano. N. N. La nuova Notarisia. Oe. Z. Oesterreichische botanische Zeitschrift. R. br. Revue bryologique. R. g. B. Revue générale de Botanique. R.k.B.-d.-R. Revue horticole des Bouches-du-R.hône. R. m. Revue mycologique. U. S. H. Contributions from the U. S. national Herbarium Z, Pk. Zeitschrift fur Pflanzenkrankheiten. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. i Buchenau (Franz) : Karl Nôldeke (B. d. b. G., t. XVI, pp. (37X43)). 2 Loew (E.) : Emil Schmidt (B. d. b. G., t. XVI, pp. (17X22)). 3 Schube (Th.) : Emil Fiek (B. d. b. G., t. XVI, pp. (12X17)). 4 Urban (Ign.) : Leopold Krug {B. d. b. G., t. XVI, pp. (23H37)). Biologie, morphologie et physiologie générales. 5 Coupin (Henri) : Sur la toxicité des composés chromés à l'égard des végétaux supérieurs (C. R., t. CXXVII, n° 23, pp. 977-978). 6 Demoussy (E.) : Absorption élective de quelques éléments minéraux par- les plantes (C. R., t. CXXVII, n" 23, pp. 970-973). 7 Kny (L.) : Ueber den Ort der Nâhrstoff-Aufnahme durch die Wurzel (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 216-236). 8 Mazé : L'assimilation de l'azote nitrique et de l'azote ammoniacal par les végétaux supérieurs (C. R., t. CXXVII, n° 24, pp. 1031-1033). 9 Sablon (Leclerc du) : Recherches sur les réserves hydrocarbonées des bulbes et des tubercules [fin] (R. g. B., t. X, n° 120, pp. 519-538, 2 fig. dans le texte). 10 Sablon (Leclerc du) : Sur la digestion de l'amidon dans les plantes (C. R., t. CXXVII, n° 23, pp. 968-970). 11 Westermaier (Max) : Historische Bemerkungen zur Lehre von der Be- deutung der Antipoden Zellen (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 214- 216). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 12 Gillot (X.) : Contribution à l'étude des Orchidées (Extrait du Bullet. de l'Associât, franc, de Botaniq., 1898, 27 pag.). I. Orchis alata Fleury. Morphologie et Anatomie. — II. Un Orchis alpin litigieux (O. vallesiaca Spiess). — III. Note sur VAccras longibracteata III — Rchb. et sa végétation. — IV. La Goodyera repens R. Br. dans le Morvan. — V. Orchidées du col Bayard, près Gap. (Hybride bigénérique : XX Gym- nigritella Girodi Gillot). — VI. Anomalie florale du Loroglossum hirci- num Rich. 13 Griffon (Ed.) : L'assimilation chlorophyllienne chez les Orchidées ter- restres et en particulier chez le Limodorum aborlivu/n(C. R., t. CXXV1I, n° 23, pp. 973-976). 14 Hoffmeister (Camill) : Ueber ein Amygdalusgummi (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 239-242, 1 pi). 15 Hua (Henri) : Les feuilles des Cœsalpiniées-Cyuométrées (B. S. L. P., nouv. sér., n° 7, pp. 55-56). 16 Janczewski (Edouard de) : Études morphologiques sur le genre Ané- mone L. [fin\ (R. g. B., t. X, u° 120, pp. 507-518, 4 pi.). 17 Ule (E.) : Beitrag zu den Blùtheneinrichtungen von Aristolochia Cle- matitis L. (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 236-239). Cryptogames vasculaires. 18 Stevens (William C.) : Ueber Chromosomentheilung bei der Sporenbil- dung derFarne (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 261-265, 1 pi.). Algues. 19 Davis (Bradley Moore) : Kerntheilung in der Tetrasporenmutterzelle bei Corallina officinalis L. var. medilerranea {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 266-272, 2 pi.). 20 Roze (E.) : La série de développements d'une nouvelle espèce de Sar- cina et une nouvelle espèce à?Amylotrogîts (B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, p. 178-181). Champignons. 21 Boutroux (Léon) : Sur la dissémination naturelle des levures de vin (G. R., t. CXXVII, n°24, pp. 1033-1038). 22 Guégen (F.) : Recherches sur les organismes mycéliens des solutions pharmaceutiques. Études biologiques sur le Pénicillium glaucum {B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, p. 201-255, 4 pi.). 23 Hanausek (T. F.) : Vorlâufige Mittheilung ùber den von A. Vogl in der Frucht von Lolium temulentum entdeckten Pilz (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 203-207, 4 fig. dans le texte). 24 Maire (R.) : Note sur le développement saprophytique et sur la struc- ture cytologique des sporidies-levures chez V ' Ustilago Maydis (B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, pp. 161-173, 1 pi.). 25 Nestler (A.) : Ueber einen in der Frucht von Lolium tetmilentum L. vorkommenden Pilz (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 207-214, 1 pi.). 26 Puriewitsch (K.) : Ueber die Athmung der Schimmelpilze auf verschie- denen Nâhrlôsungen {B, d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 290-293, 1 fig. dans le texte). — IV — Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 27 Almquist (S.) : Om Agrostis s cabra och perennans (B. N., 1898, n° 6, pp. 281-282). 28 Coincy (Auguste de) : Ecloga quarta plantarum hispanicarum seu Icônes stirpium non ita pridem per Hispanias lectarum (30 pag\ et 11 pi. — Masson et Cie, éditeurs à Paris). Ce nouveau fascicule de la belle publication de M. de Coincy est con- sacré à l'illustration, due à l'habile crayon de Madame Hérincq, des dix plantes suivantes dont l'auteur a déjà publié les diagnoses dans le Journal de Botanique : Ra/ianculus bulbosus L. var. anemonerkisos Coincy (R. anentorhisos Coincy), Dianthus prolifer L. var. Atapuerca? Coincy, D. serenœus Coincy, Saponaria ocymoïdes L. var. Ruvense Coincy, Géra- nium aczctilobum Coincy, Endressia castellana Coincy, Centaurea saxi- fraga Coincy, Scrophularia oxyrliyncha Coincy, Linaria 2ujare>isis Coincy, Teucrium saxatile Lam. 29 Drake del Castillo (Emm.) : Note sur le genre Pyrostria {B. S. L. P., nouv. sér., n° 6, pp. 41-42). 30 Drake del Castillo (Emm.) : Plantes nouvelles de Madagascar {B. S. L. P., nouv. sér., n° 6, pp. 42-48). Espèces nouvelles décrites : Ixora spiranthera, I. uniflora, Genipa Poivrei, G. Pervillei, G. Perieri, G. Lastelliana, Hymenodyction Perieri. 31 Freyn (J.) : Ueber neue und bemerkensvverthe orientalische Pflanzen- arten [fin] (B. H. B., t. VI, n° 12, pp. 974-990). 31 bis Gillot (X.). — Voir n° 12. 32 Gustafsson (J. P.) : Scandinaviska EupAr as ia former (B. N„ 1898,^6, PP- 274-275)- Hybride nouveau décrit : Euphrasia ctirta X ieiiuis (E. Smolandica J. Gustafsson). 33 Henry (Augustine) : A list of plants from Formosa, with some prelimi- nary remarks on the geography, nature of the flora, and économie botany of the island ( Transactions of the asiaiic Society of Japan, Vol. XXIV, supplém., 118 pag-.). Cette liste comprend 1428 espèces, dont 1279 Phanérogames et 149 Cryp- togames vasculaires. 34 Hua (Henri) : De quelques Erythrines d'Afrique {B. S. L. .P., nouv. sér., n° 7, PP. 49-55)- 35 Murbeck (Sv.) : Studier ôfver kritiska kârlvâxtformer. III. De nordeu- ropeiska formerna af slâgtet Cerastium (B. N., 1898, n° 6, pp. 241- 268). Hybrides nouveaux décrits : Cerastium alpinum X vulgare, C. pumilum X vulgare, C. glutinosum X subtetraudrum, C. semidecandrzim X sub- tetrandrum. — V — 36 Pierre (L.) : A propos d'une Macarisiée du Gabon {B. S. L. P., nouv. sér., n°g, pp. 74-76). 37 Pierre (L.) : Observations sur quelques Landolphiées (B. S. L. P., nouv. sér., n° 5, pp. 33-40 [à suivre]). Genre nouveau : Cylindropsis. 3$ Pierre (L.) : Observations sur quelques Ménispermacées africaines (B. S. L. P., nouv. sér., n° 9, pp. 76-80 [à suivre]). 39 Pierre (L.) : Sur le genre Chloromyrius {B. S. L. P., nouv. sér., n° 8, pp. 71-72). 40 Pierre (L.): Sur le genre Helictonema des Hippocratéacées {B. S. L. P., nouv. sér., n° 9, pp. 73-74). 41 Pierre (L.) : Sur le genre Peripeplus des Psychotriées (B. S. L. P., nouv. sér., n° 8, pp. 66-68). 42 Pierre (L.) : Sur le genre Perithryx {B. S. L. P., nouv. sér., n° 8, pp. 65-66). 43 Pierre (L.) : Sur les genres Oricia et Diphasia {B. S. L. P., nouv. sér., n° 8, pp. 68-717. 44 Schlechter (Rudolf) : Monographie der Disperideas [fin] {B. H. B., t. VI, n° 12, pp. 905-955). 45 Small (John K.) : Studies in the Botany of the Southeastern United States. XX {B. T. C, Vol. 25, 11° 12, pp. 605-621). Espèces nouvelles décrites : Melanthium dispersum, Smilax tenuis, S. diversifolia, S. renifolia, S. cinnamomiifolia, Gyrostachis constricta, G. Reverchcnii, G. triloba, Oxalis hirsuticaulis, O. Bushii, O. Priceas, Physostegia Digitalis, Euphorbia olivacea, E. eriogonoides, E. sinniifiora, E. pergauiena, Hypericuin apocyiiifoiiutn, Gaura filiformis , Verbena Halei, Gerardia polyphylla, G. viridis, Solidago Helleri, Doellingeria sericocarpoides, Aster continuus. 46 Solereder (H.) : Zwei Beitrâge zur Systematik der Solanaceen. I. Ueber die neue Gattung Protoschwenkia. II. Ueher die Gattung Poortmannia Drake del Castillo undihre Vereinigung mit Triamea Planch. et Lind. (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 242-260, 3 fig. dans le texte). Cryptogames vasculaires. 47 Christ (H.) : Fougères de Mengtze, Yunnan méridional [Chine] [suite] (B. H. B., t. VI, n° 12, pp. 956-973 [à suivre]. Espèces nouvelles décrites : Pteris yztnuanensis, Athyrium roseum, A. anisopterum, A. alatum, Phegopteris incrassata, Aspidium »ian- meiense, A. yunnancnse, A. lunanense, A. mollissimum, Davallia yun- nanensis, D. perdurans. 48 Christ (H.) : Fougères recueillies dans le bassin inférieur de l'Amazone par le D1' J. Huber à Para {B. H. B., t. VI, n° 12, pp. 991-994). Espèces nouvelles décrites : Trichontanes Huberi, Polypodium gyro- flexum. — VI — 4.9 Gilbert (Benjamin D.) : Révision of the Bermuda Ferns (B. T. C, Vol. 25, n° 12, pp. 593-604). 49 bis Henry (Augustine). — Voir n° 33. MUSCINÉES. 50 Bescherelle (E.) : Note sur le Philonotula papuîans C. Mûll. (7?. 6r., 25e ann., n" 6, pp. 89-90). 51 Kindberg (N. C.) : Contributions à la flore du Portugal et des Azores (R. br., 25e ann., n° 6, pp. 90-91). Espèces nouvelles décrites : Eurhynchùim lusitaniciim, Canipylopus s ubiii troflexus . 52 Kindberg (N. C.) : Mousses récoltées en Alabama [Amérique du Nord] (R. br., 25e ann., n" 6, pp. 92-93). 52 Ravaud : Guide du bryologue et du lichénolog-ue aux environs de Gre- noble \suile\ (R. br., 25e ann., n° 6, pp. 94-98 [à suivre]. 54 Thériot (I.) : Notes sur la flore de France (R. br., 25e ann., n° 6, pp. 93-94)- Algues. 55 Brand (F.) : Zur Algenflora desWûrmsees (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 200-203). Espèce nouvelle décrite : Polycystis ochracea. 55 bis Roze (E.). — Voir n° 20. Espèce nouvelle décrite : Sarcina cvolvens. Lichens. 56 Hasse (H. E.) : New species of Lichens from Southern California deter- mined by Professor W. Nylander (B. T. C, Vol. 25, û° 12, pp. 632-633). Espèces décrites : Lecanora prazerenata Nyl., Arthonia pruinosella Nyl., T/ielopsis subporinella Nyl., Lecidea tripkragmioides Nyl. Champignons. 57 Patouillard (N.) : Quelques Champignons de Java (B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, pp. 182-198). Espèces nouvelles décrites : Lacrymaria phlebophora, Stylobates cere- brinus, S. capitatus, Xantlwchrous princeps, Tkelepkora? acroleuca» Lachnocladium albidum, Clavaria azruginosa, C. phxocladia, Platyglasa javanica, Dictyophora irpicina, Scleroderma lanosum, Cordiceps mi- trata, Ceratocladium (n. g-. Hyphomycetum) Claulriavii , Macrostilbum (n. g. Hyphomycetum) radicosum. 57 bis Roze (E.). — Voir n° 20. Espèce nouvelle décrite : Amylotrogus scrobicularis. VII — Nomenclature. 58 Underwood (Lucien M.) : Two recently named Gênera of Basidiomy- cetes (B. T. C, Vol. 25, 11" 12, pp. 630-631). Pathologie et tératologie végétales. 59 Eriksson (Jakob) : Étude sur le Puccinia Ribis DC. des Groseilliers rouges (R. g. B., t. X, n° 120, pp. 498-506, 1 pi.). 60 Frank (B.) : Untersuehungen ûber die verschiedenen Erreger der Kar- torfelfaule (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 273-289). 61 Guffroy : A propos de la Brunissure (B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, pp. 199-200). 62 Halsted (Byron D.) : Exposure and Fungus diseases {B. T. C., Vol. 25, n° 12, pp. 622-625). 63 Perraud (Joseph) : Sur une nouvelle bouillie cuprique, plus spécia- lement destinée à combattre le black rot (C. i?., t. CXXVII, n° 3, pp. 978-980). 64 Roze (E.) : La cérasone de Trécul et ses rapports avec le Pseudo commis Vitis Debray {B. S. m. F., t. XIV, fasc. 4, pp. 174-177. Suiets divers. 65 Mùller (Otto) : Bemerkungen zu einem nach meinen Angaben angefer- tigten Modell einer Pinnularia {B. d. b. G., t. XVI, fasc. 8, pp. 294* 296). 66 Phisalix (C.) : Les sucs de Champignons vaccinent contre le venin de Vipère (C. /?., t. CXXVII, n° 24, pp. 1036-1038). NOUVELLES L'Académie des Sciences, dans sa séance solennelle du 19 décem- bre dernier, a décerné le prix Gay à l'un de nos plus dévoués collabora- teurs, M. Camille Sauvageau, pour son étude approfondie de la flore algologique du golfe de Gascogne, comparée avec les diverses flores de l'Atlantique et de la Méditerranée. Le prix Desmazières a été attribué à M. J. B. de Toni, pour la pu- blication de son Sylloge Algarum hucusque cognitarum. Le prix Montagne n'a pas été décerné ; mais des encouragements prélevés sur les fonds de ce prix ont été accordés à M. le général — VIII — Paris, pour aider à l'achèvement de son utile Nome7iclator bryologicus, et à M. le Docteur Ledoux-Lebard, auteur d'un très intéressant Mé- moire sur le développement et la structure des colonies du Bacille tuberculeux. La Botanique italienne vient encore de perdre un de ses plus dis- tingués représentants, M. le Professeur Th. Caruel, ancien directeur de l'Institut botanique royal de Florence, ancien directeur du Niwvo Giornale botanico italiano, l'un des fondateurs et le premier président de la Société botanique italienne, décédé à Florence, au commence- ment de décembre, à l'âge de 68 ans. M. le Dr Otto Kuntze nous fait part de sa nomination comme mem- bre honoraire de l'Académie des sciences de Nebraska, en reconnais- sance de la publication de sa « Revisio generum plantarum ». La Société botanique de France, clans sa séance du 24 décembre dernier, a procédé au renouvellement de son Bureau pour l'année 1S99. Ont été élus : président, M. Zeiller; vice-présidents, MM. Drake del Çastillo, abbé Boulay et Patouillard. M. le Professeur Klebs, de Bâle, a été appelé à la direction de l'Institut botanique de Halle, en remplacement de M. G. Kraus, décédé. M. le Professeur N. Wille a été nommé directeur du Musée et de l'Herbier de l'Université de Christiania, en remplacement de M. A. Blytt décédé. Paris. — J. Mersch, imp., 4'"'», Av. deChaiilicn. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Février 1899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 2. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 67 Arcangeli (G.) : Discorso in morte di T. Caruel [B. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 260-262). 68 Baroni (E.) : Elenco délie publicazioni di T. Caruel (B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 264-272). 69 Luzzi (G.) : Discorso in morte di T. Caruel (B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 255-256). 70 Mattirolo (0.) : Discorso in morte di T. Caruel {B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 259-260). 71 Mattirolo (0.) : Illustrazione del volume primo deirerbario di Ulisse Aldrovandi (Mlp., t. XII, fasc. VII-X, pp. 24I-3S4). 72 Mattirolo (0.), 0. Penzig e R. Pirotta : Giuseppe Gibelli {Mlp., t. XII, fasc. VII-X, pp. 441-442). 73 Rendle (A. B.) : Bibliographical Notes. XVII. Steudel's « Synopsis plan- tarum Glumacearum > (/. of B., Vol. XXXVII, n° 433, pp. 33-34). 74 Sommier (S.) : Parole in morte di T. Caruel {B. S. b. t., 1898, n° 8, p. 263). 75 Sommier (S.) : Teodoro Caruel {B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 253-254). 76 Targioni-Tozzetti (Ad.) : Discorso in morte di T. Caruel [B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 256-259). 77 Targioni-Tozzetti (Ad.) : Funerali del prof. Teodoro Caruel (B. S. b.i., 1898, n° 8, pp. 254-255). Biologie, morphologie et physiologie générales. 78 Berthelot : Sur la marche générale de la végétation : plante dévelop- pée à l'ombre et au soleil ; regain (C. R., t. CXXVIII, n°3, pp. 139-144). 79 Berthelot : Sur la présence et le dosage du chlore dans les plantes (C. R, t. CXXVIII, n°i, pp. 23-26). 80 Berthelot : Sur le dosage du phosphore et du soufre dans les végétaux et dans leurs cendres (C. R., t. CXXVIII, n° 1, pp. 17-23). 81 Boirivant (A.) : Recherches sur les organes de remplacement chez les plantes (A. se. u., 8e sér., t. VI, nos 4, 5, 6, pp. 309-400, 16 fig. dans le texte et 5 pi.). 82 Chamberlain (Chas. J.) : The homology of the blepharoplast (B. G., Vol. XXVI, n° 6, pp. 431-435)- 83 Curtel (G.) : Recherches physiologiques sur la fleur (A. se. n., 8e sér., t. VI, nos4, 5» 6, pp. 221-308, 5 pi.). 84 Fischer (Hugo) : Ueber Inulin, sein Verhalten ausserhalb und innerhalb der Pflanze, nebst Bemerkungen ùber den Bau der geschichteten Stârkekorner {B. B., t. VIII, fasc. 1, pp. 53-110). 85 Gain (Edmond) : Influence des microbes du sol sur la végétation (R. g. B., t. XI, n° 121, pp. 18-28). 86 Griffon (Ed.) : Relations entre l'intensité de la coloration verte des feuilles et l'assimilation chlorophyllienne (C. R., t. CXXVIII, n° 4, PP- 253-256). 87 Guignard (L.) : Les centres cinétiques chez les végétaux (A. se. n., 8e sér., t. VI, nos 4, 5, 6, pp. 177-220, 3 pi.). 88 Haberlandt(G-) : Erwiderung (/. w. B., t. XXXIII, fasc. i,pp. 166-170.) Réponse à la polémique soulevée par M. Giltay dans son mémoire « Die Transpiration in den Tropen und in Mitteleuropa, II » au sujet du travail de M. Haberlandt « Ueber die Grosse der Transpiration im feuchten Tropenklima ». 89 Mazé : L'assimilation des hydrates de carbone et l'élaboration de l'azote organique dans les végétaux supérieurs (C. R., t. CXXVIII, n° 3. PP- 185-187). 90 Nicotra (L.) : Una pagina storica di biologia délia disseminazione {B. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 232-236). 91 True (Rodney H.) : The physiological action of certain plasmolyzing agents (B. G., Vol. XXVI, n° 6, pp. 407-416). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 92 Adrian et A. Trillat : Sur Vanabsinthine, substance nouvelle retirée de l'Absinthe (C. R., t. CXXVIII, n° 2, pp. 115- 117). 93 Cavara (F.) : Ricerche sullo sviluppo del frutto délia Thea chinensis Sims(#. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 238-241). 94 Daguillon (Auguste) : Sur les feuilles primordiales des Cupressinées (C. R., t. CXXVIII, n°4, pp. 256-259). 95 Deane (Walter) : A prolific Fringed Gentian {Rk., Vol. I, n° i,p. 11). 96 Decrock (E.) : Sur la structure des faisceaux placentaires dans le genre Primula (C. R., t. CXXVIII, n° 4, pp. 259-261). 07 Gaucher (Louis) : Étude anatomique du genre Euphorbia L. (in-8, 128 p., 64 fig. dans le texte. — Paris, Librairie P. Klincksieck). XI Les observations de l'auteur, qui ont porté sur tous les organes végé- tatifs de plus de no espèces ou formes, de provenances et de stations di- verses, l'ont amené à formuler les conclusions suivantes : i° Il existe une série de caractères anatomiques aussi constants dans le genre Euphorbia que le sont les caractères morphologiques tirés de l'orga- nisation florale. 2° Étant donné les différences très marquées qui séparent les Anisophyl- lées des autres espèces du genre Euphorbia , il y a lieu de réunir les pre- mières en un sous-genre, Anisophyllum. 3° Le climat humide et chaud des régions tropicales est le milieu le plus favorable au développement des Euphorbes. 49 Les Euphorbes montrent la plus grande malléabilité suivant les condi- tions de vie où elles se trouvent; et cette facilité avec laquelles elles réa- gissent vis-à-vis du milieu explique, en même temps que leur grande dissé- mination sur tous les points du globe, le nombre considérable de leurs variétés. Ce travail vient, après tant d'autres, nous fournir un nouvel exemple du mutuel appui que peuvent et doivent se prêter l'étude des caractères anato- miques et celle des caractères extérieurs des végétaux si l'on veut en établir la classification sur des bases solides et vraiment scientifiques. 98 Guignard (L.) : Sur la formation du pollen et la réduction chromati- que dans le Naias major (C. R., t. CXXVIII, n° 4, pp. 202-207). 99 Krause (Ernst H. L.) : Floristische Notizen. VI. Palmen, Spathifloren, Liliifloren, Scitamineen und Orchideen (B. C, t. LXXVII, n° 5, pp. 145-150 [à suivre]). 100 Mer (Emile) : Nouvelles recherches sur un moyen de préserver le bois de Chêne delà vermoulure (C. R., t. CXXVII, n° 26, pp. 1252-1255). 101 Die (S.) : Ueber Standortsanpassungen einiger Utricularien in Brasi- lien (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 9, pp. 308-314, 1 pi.). 102 Zawodny (J. F.) : Die Entwickelung der Znaimer Gurke {B. C, t. LXXVII, n° 5, pp. 150-155 [à suivre]). Cryptogames vasculaires. 103 Schrodt (J.) : SinddiereifenAnnuIuszellenderFarnsporangienluftleer? (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 9, pp. 322-330). Muscinées. 104 Campbell (D. H.) : Récent work upon the development of the arche- gonium (B. G., Vol. XXVI, n° 6, pp. 428-431, 1 fig\ dans le texte). Algues. 105 Preda (A.) : Di alcune fenomeni presentati dalla Bometia secundiflora (J. Ag.) Thur. {B. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 230-232). Lichens. 106 Bitter (Georg) : Ueber das Verhalten der Krustenflechten beim Zu- sammentreffen ihrer Rânder (/. w. B., t. XXXIII, fasc. i, pp. 47-127, 14 fig. dans le texte). Champignons. 107 Dittrich (Gustav) : Zur Entwickelungsgeschichte der Helvellineen [B. B., t. VIII, fasc. 1, pp. 17-52, 2 pi.). 108 Halsted (Byron D.) : Mycological Notes. IV {B. T. C, Vol. 26, n° 1, pp. 12-20, 2 fig. dans le texte). 109 Kolkwitz (R.) : Ueber den Einfluss des Lichtes auf die Athmung der niederen Pilze (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 1, pp. 128 165, 2 pi.). 110 Nordhausen (M.) : Beitràge zur Biologie parasitàrer Pilze {J.w.B., t. XXXIII, fasc. 1, pp. 1-46). ni Stevens (F. L.) : The effect of aqueous solutions upon the germination of Fungus spores {B. G., Vol. XXVI, n° 6, pp. 377-407). Flores, Ouvrages généraux. 112 Arechavaleta (J.) : Flora uruguaya [suite'] (Anales de/ Mus. nacion. de Montevideo, t. III, fasc. X, pp. 97-160 [à suivre]). Ce fascicule comprend la fin des Caryophyllées, les Portulacacées, les Hypericinées, les Malvacées et le commencement des Sterculiacées. Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 113 Arcangeli (G.) : Una rapida escursione a Moncioni ed a Brolio (N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 1, pp. 38-50). 114 Baldacci (A.) : Rivista délia collezione botanica fatta nel 1896 in Alba- nia (N. G , nouv. sér., Vol VI, fasc. 1, pp. 5-37 [à suivre]). Espèce nouvelle décrite : Dianthus Degenii. 115 Bornmùller (J.) : Hypericum pumilio, Cerasus kippophaoides, Sedum rodanthum, drei neue Arten aus dem ôstlichen Anatolien (Oe. Z., XLIXe ann., n° 1, pp. 14-17). 116 Brainerd (Ezra) : The Saniculas of western Vermont (Rh., Vol. 1, n° 1, pp. 7-9). 117 Chiovenda iEmilioi : Piante nuove o rare délia flora romana {Mlp., t. XII., fasc. VI1-X, pp. 411-420). 118 Crugnola (G.) : Analogie fra la flora italiana e quelladell' Africa méri- dionale (Ar. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 1, pp. 81-130). 119 Fernald (M. L.) : The Rattlesnake-Plantains of New England (Rh., Vol. I, n° i,pp. 2-7, 1 pi.). 120 Foucaud (J.) et E. Simon : Trois semaines d'herborisations en Corse (180 pag., 3 pi., La Rochelle, 1898). Les auteurs signalent 63 espèces ou variétés nouvelles pour la Corse et les plantes inédites suivantes : X Ranunculus ftefiohilatus, Pa-paver Si- moni, X Cistus Flichei, Helianthemum guttatum forma filantagineum var. viscosum, Sagina maritima var. corsica, Sagina subulata var. gra- XIII — cilis, Spergularia insularis, Sperg. rubra subsp. arenosa, Sperg. rubra subsp. arenosci var. oligantha, Trifolium subterraiienm var. Marsillyi, Latkyrus sctifolius var. alatus, Latkyrus Cicera var. tenuifolius, Poten- tilla mixta var. corsica, Logfia gallica subsp. tenuifolia var. simplex et var. multicaulis. 121 Goiran ,A.) : Di Gaudinia fragilis, Panicum capillare e dialtre Poaceae osservate nella provincia veronese, ma estranee alla flora locale (B. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 228-229). 122 Halacsy (E. v.) : Florula Strophadum (Oe. Z., XLIXe ann., n° 1, pp. 24-25). 123 Heinricher (E.) : Die Lat/irœa-Avten Japaas (B. C., t. LXXVII, n° 1, pp. 10-12). 124 Heller (A. A.) : New and interesting plants from Western North Ame- rica. IV (B. T. C., Vol. 25, n° 12, pp. 626-629). Espèce nouvelle décrite : Linum australe. Genres nouveaux : Peudle- rella [F. utaAensis (Wats.) = Whipplea utahensis Wats.], MacDougalici [M. Bigclovii (A. Gray) = Aclinella Bigelovii A. Gray]. 125 Hôck (F.) : Allerweltspflanzen in unserer heimischen Phinerogamen- Flora [suite] {D. b. M., XVIe ann., n° 12, pp. 218-220 [à suivre]). 126 Hôck (F.) : Centrospermae und Polygonales des norddeutschen Tieflan- des {B. C, t. LXXVII, n° 3-4, pp. 98-105). 127 Kerner (J.) : Gentiana verna L. und Gentiana asstiva (Schm.) R. et Schult. {Oe. Z., XLIXe ann., n° 1, pp. 5-14). 128 Kùkenthal (6.) : Carex orthostachys C. A. Meyer und ihr Verwandt- schaftskreis {B. C, t. LXXVII, n° 2, pp. 55-60; n° 3-4, pp. 87-98). 129 Ley (Rev. Augustin) : Two new Hieracium forms [H. caesium Fr. var. coraciiium var. n., H. sciaphilum Uechtr. var. pulch7-ius var. n.] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 434, pp. 35-36). 130 Manning fWarren H.) : Matricaria discoidea in eastern Massachusetts (Rh., Vol. I, n° 1, p. 18). 131 Masters (Maxwell T.) : The Bermuda Juniper and its allies (/. of B., Vol. XXXVII, n» 433, pp. 1-11). 132 Murr (Jos.) : Eine neue <9//zry.y-Kreuzung- [O. aranifera Huds. X Bertolonii Mor.] (D. b. M., XVIe ann., n° 12, pp. 217-218, 1 pi.). 133 Neger (F. W.) : Ueber ein Vorkommen von Arnica alpina Olin in den sûdamerikanischen Anden {B. C., t. LXXVII, n° 1, pp. 1-2). 134 Nelson (Aven) : New plants from Wyoming-. V (B. T. C., Vol. 26, n° 1, pp. 5"11)- Espèces nouvelles décrites : Scirpus paludosus, Sagittaria hebetiloba, Lilium montanum, Abrouia elliptica, Areuaria uiutakensis, Aconitum ramosum, Astra gains brevicaulis, A. junciformis, A. exilifolius, A. aculeatus. 135 Ness (H.) : A new species of Lacinaria (B. T. C., Vol. 26, n° 1, pp. 21-22, 1 pi.). XIV 136 Palanza (A.) : Descrizione di una Linaria italiana nuova [L. Jattse\ {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 1, pp. 131-132, 1 pi.). 137 Penzig (0.) : Snpra una nuova specie di Prosopis [P. casadensis] dell' America méridionale {Mlp., t. XII, fasc. VII-X, pp. 405-410, 1 pi.). 138 Robinson (B. L.) : A new wild Lettuce from eastern Massachusetts {Rh., Vol. I, n° 1, pp. 12-13, 1 pi.). 139 Rogers (Rev. W. Moyle) : Radnoshire and Breconshire plants {J.of B., Vol. XXXVII, no 433, pp. 17-25). 140 Schiechter (R.) : Revision der Gattung Holothrix\fiiî\ {Oe. Z., XLIXe ann., n° i, pp. 17-24). 141 Suksdorf (N.) : Washingtonische Pflanzen [suite] (Z>. b. M., XVIe ann., n° 12, pp. 220-222). 142 Timm (C. T.) : Ein paar Friïhlingstage am Gardasee {D. b. M., XVIe ann., n° 12, pp. 223-228). 142 bis Ule (S.)- — Voir n° 101. Espèce nouvelle décrite : Utricularia triphylla. 143 Waugh (F. A.) : The early botanical views of Prunus domesiica L'mn. {B. G., Vol. XXVI, n° 6, pp. 417-427). 144 Williams (Emile F.) : Myosotis coltina in New England {Rh., Vol. I, nc 1, pp. 11-12). 145 Williams (Frédéric N.). : An account of Velesia (/. of B., Vol. XXXVII, n" 433, pp. 25-33). Cryptogames vasculaires. 145 bis Arcangeli (G.). — Voir n° 113. 145 ter Crugnola (G.). — Voir n° 118. MUSCINÉES. 145 quat. Arcangeli (G.). — Voir n° 113. 146 Bomansson (J. 0.) : Brya nova (R. br., 26e ann., n° 1, p. 9-12). Espèces nouvelles décrites : Bryum ovarium, stenotheca, tumidum, bcrgoense. 147 Bryhn (N.) : Cephalosia Hagenii sp. nov. (R. br., 26e ann., n° 1, pp. 21-22). 148 Cardot (J.) : Nouvelle classification des Leucobryacées basée principa- lement sur les caractères anatomiques de la feuille (R. br., 26e ann., n° 1, pp. 1-8, 1 pi.). Genres nouveaux : Cardotia Besch. (2 espèces), Exodictyon Card. (11 espèces). 149 Dixon (H. N.) : Plagiothecium Mùllerianum Schp. and the allied spe- cies (R. br., 26e ann., n° 1, pp. 17-21). 150 Kindberg (N. C.) : Note sur le Lepidopilum lusitanicum (R. br., 26e ann., n* 1, p. 8). 151 Kindberg (N. C.) : Studien ûber die Systematik der pleurokarpischen Laubmoose. Il {B. C, t. LXXVII, n° 2, pp. 49-55). 152 Massalongo (C.) : Sulla scoperta in Italia délia Cephalosia integerrima S. O. Lindberg (B. S.b.i., 1898, n° 8, pp. 250-251). 153 Philibert : Brya de l'Asie centrale [2e article] (R. br., 26e ann., n° 1, pp. 13-16 [à suivre]}. Espèce nouvelle décrite : Bryum micro-calophyllum. 154 Warnstorf (C.) : Beitrâge zur Kenntniss exotischer und europâischer Torfmoose [fin] {B. C, t. LXXVI, n° 13, pp. 417-423). P2spèces nouvelles décrites : Sphagmtm cucullatum, Lindmanii, batumense, nano-porosum, lingua?foliU)>i, Wattsii, annulatum. 155 Wheldon (J. A.) : The Mosses of south Lancashire (/. of B., Vol. XXXVII, n° 433, pp. 11-16). Algues. 156 Collins (F. S.) : Notes on Algae. I (Rh., Vol. I, n° 1, pp. 9-1 1). Espèce nouvelle décrite : Rivularia compacta. 157 Garbini (A.) : Alghe neritiche del lago di Garda {N. N., sér. X, pp. 3- 20). 158 Lemmermann (E.) : Beitrâge zur Kenntniss der Planktnnalgen \Golen- kinia Chodat, Richteriella Lemm., Franceia nov. gen., Phythelios Frenzel, Lagerheimia Chodat, Chodatella nov. gen., Sckroederia nov. gen.] (Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 303-312, 4 fig. dans le texte et 1 pi.). Espèces nouvelles décrites : Richteriella quadriseta, Lagerheimia subglobosa, Chodatella quadriseta, Ch. subsalsi, Ch. lougisela, Ch. armata. 159 Saunders (De Alton) : Four Siphoneous Alga; of the Pacific Coast {B. T. C, Vol. 26, n° 1, pp. 1-4, 1 pi.). 160 Schmidle (W.) : Vier neue Sûsswasseralgen (Oe. Z., XLIXe ann., n° 1, pp. 1-5, 1 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Mesotaznium Amalix, Closterium oligo- campylum, Cladophora Warburgii. Lichens. 160 bis Arcangeli (G.). — Voir n° 113. Champignons. 160 ter Arcangeli (G.). — Voir n° 113. 161 Hennings (P.) : Die Gattung Diplolheca Starb., sowie einige intéres- sante und neue von E. Ule gesammelte Pilze aus Brasilien {Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. (205H206)). XVI Espèces nouvelles décrites : Diplotheca Rhipsalidis, Mcidium Pei- reskeas, Uredo Nidularii. 162 Hennings (P.) : Fungi americani-boreales \fin\ {Hdzv., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 273-276). Espèces nouvelles décrites : JEcidium Graebnerianum, Uredo Loese- neriana, Tylostoma Purpusii, Cyathus niveo-tomentostis, Patellaria Lorantki, Darluca longiseia, Camarosporiutn Petalonycis. 163 Hennings (P) ; Fungi austroafricani. II (Hedw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 293-295). Espèces nouvelles décrites : Ustilago Stenotaphri, JEcidium Bruns- wigias, jE. Schlechterianum, Ji. Elythropappi, jE. Lebeckias, jE. Vibor- gias, Uredo Viborgias, Sepioria Schlechteriana, Sphasropsis rafniicola. 164 Hennings (P.) : Fungi centro-africani (Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 283-289). Espèces nouvelles décrites : Polyposporium Antkistirise, Stereum cyatkoides, Cypliella nabambissocncis, Clavaria Schweinf urthiana , Polystictus Munsée, Polyporus Schwehifurtkianus, Cantharellus ad- daiensis, Lentinus ghattasensis, Marasmius sublanguidus, M. M uns as, Podaxon gliattasensis, Tylostoma Ruhmeriana, Meliola clerodendricola, Xylaria djurensis. 165 Hennings (P.) : Fungi jamaicenses {Hdzv, t. XXXVII, fasc. 6, pp. 277- 282;. Espèces nouvelles décrites : Puccinia Synedrellas, P. Urbaniana, P. Emilias, Ravenelia Humphreyana, Uredo Euphorbias nudijloras, U. bidenticolct, jEcidium Choristigmaiis, Polyporus Hymphreyi, Poly- stictus janiaicensis, Dasdalea jamaicensis, Phyllosticta oxalidicola, Cercospora Piscidias. 166 Hennings i,P.) : Fungi turkestanici {Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 290 292). Espèce nouvelle décrite : Montagnella Brotkeriana. 167 Magnus (P.) : Ueber einen in Sûdtirol aufgetreten Mehlthau des Apfels (B. d. b. G., t. XVI, fasc. 9, pp. 331-334, 1 pi.)- 168 Oudemans (C. A. J. A.) : Beitrâge zur Pilzflora der Niederlande. II {Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 313-320). Espèces nouvelles décrites : Diliola Fagi, Phyllosticta persicicola, Phoma btifonii, Ph. descissens, Ph. Douglasii, P/t. Frangulas, Ph. scuipervirentis, Ph. subtilissiiua, Rabenhorslia Salicis, Cylodiplospora Betulas, Ascockyta Alyrtilli, Cytosporiua Abietis, Sacidium Quercus, Clasterosporium Iridis, Hctorosporium Avenas, Eusarium Opuli. 169 Pellegrini (P.) : Funghi délia provincia di Massa-Carrara {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 1, pp. 51-80 [à suivre]). 170 Rehm (H.) : Beitrâge zur Pilzflora von Sûdamerika. V. Hysteriaceae. Gesammelt von Herrn E. Ule in Brasilien, in Verbindung mit Exem- plaren aus anderen Theilen Sûdamerikas (Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 296-302, 1 pi.). — xvii — Espèces nouvelles décrites : Schizothyrium hypodermoides, S. bim- buselhtm, Aulographum Gaylussaciée, A. inconspicuum, Glonium hysterinum, Hysterium Janusise, Gloniella opegraphoides, G. artho- nioidcs, G. Dactylostomonis, Hysterostomella llleana, H. Myrtacearum 170 bis Relira (H.) : Beitrâge zur Pilzflora von Sùdamerika. VI. Microthy- riacea; (Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. 321-328, fig". dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Clypeolum scutelli forme, C. Hieronymi, C. ckalybcum, Seynesia colliculosa, S. Lagerheimii, S. brachystoma, S. wegas, S. Schrôteri, Micropeltis cœrulescens. 171 Schrôder (Bruno) : Dangeardia, ein neues Chytridineengenus auf Pan- dorina Morum Bary (B.d. b. G., t. XVI, fasc. g, pp. 314-321, 1 fig". dans le texte et 1 pi.). Espèce nouvelle décrite : Dangeardia mamillata. 172 Sydow (P.) : Contributif) ad floram Japonia; mycologicam {Hdw., t. XXXVII, fasc. 6, pp. (206H209)). Espèces nouvelles décrites : Uredo Arimdinaria?, Phyllachorci Shi- raiaita, Phyllosùicta Skiraiana. 173 Webster (Hollisj : Notes on some fleshy Fungifound near Boston (Rk., Vol. I, n° 1, pp. 13-18). 174 Wehmer (C.) : Monilia frucligena Pers. [= Scleroiinia fructigena m.] und die Mom'h'a-Krankhcit der Obstbàume (B. d. b. G., t. XVI, fasc. g, pp. 298-307, 1 pi.). Nomenclature. 175 Cockerell (T. D. A.) : Another question of nomenclature (B. G., Vol. XXVI, n°6, pp. 436-437)- 176 Magnus(F.) : Ueber die von O. Kuntze vorgenomraenen Aenderungen der Namen ciniger Uredineen-Gattungen (B. G., t. LXXVII, n° 1, pp. 2-10). Paléontologie. 177 Fliche (P.) : Sur la présence du Pin sylvestre [Pinus silvestris L.] dans les graviers quaternaires, aux environs de Troyes (C. R., t. CXXVII, 11° 26, pp. 1134-1135). Pathologie et tératologie végétales. 178 Cavara (F.) : Tumori di natura microbica nel Jimiperus phœnicea {B. S. b. i., 1898, n° 8, pp. 241-250). 179 Eriksson (Jakob) : Studieu ûber den Hexenbesenrost der Berberitze [Pacciuia Arrhenatheri Kleb.] {B. B., t. VIII, fasc. 1, pp. 1-16, 3 pi.). 180 Grelot (P.) : Notes tératologiques sur le Veronica prostrata L. (R. g. B., t. XI, n° 121, pp. 5-17, 13 fig. dans le texte). 181 Vries (Hugo de) : Sur la culture des monstruosités (C. P., t. CXXVIII, uù 2, pp. 125-127). — XVIII — Technique. 182 Bode (G.) : Zur Reindarstellung des Chloropbylls {B. C, t. LXXVII, n° 34, PP- 81-87). 183 Buscalioni (Luigi) : Il nuovo microtomo « Buscalioui-Becker » {Mlp., t. XII, fasc. VII-X, pp. 385-404, 7 fig. dans le texte). 184 Buscalioni (Luigi) : Un nuovo reattivo per l'istologia végétale {Mlp., t. XII, fasc. VII-X, pp. 421-440). Le réactif en question est le Soudan III (Biebricher Scharlach des Allemands). C'est une poudre rouge brique, insoluble dans l'eau et les alca- lis, soluble dans l'alcool, le chloroforme, l'éther, les huiles grasses et essen- tielles, le xylol et enfin dans l'acide acétique bouillant d'où toutefois il est précipité, à froid, sous forme de lamelles cristallines à reflets métalliques verdàtres. Il est également soluble dans l'acide sulfurique, mais il y change de couleur et prend une teinte vert sombre. Des observations qu'il a faites sur l'emploi de cette matière colorante, M. Buscalioni a tiré les conclusions qui suivent : i° Le Soudan III est un excellent réactif pour les matières grasses, les résines, les cires, la cutine et la subérine. 20 Le réactif peut s'employer seul ou avec l'eau de Javelle. 30 Les préparations obtenues avec le Soudan III sont durables (autant qu'on en peut juger d'après des observations poursuivies pendant environ cinq mois). 40 Le colorant ne se fixe qu'exceptionnellement et faiblement sur les membranes non subérifiées et sur les contenus cellulaires qui ne sont pas de nature grasse ou résineuse, ce qui permet d'obtenir une double coloration d'autant plus instructive. 50 Le Soudan III ne se fixe pas sur les tannins, ce qui constitue un no- table avantage vis-à-vis de beaucoup d'autres réactifs de la subérine ou des matières grasses en général. 6° Le colorant se fixe avec une extrême rapidité sur les matières grasses, de sorte que l'alcool employé comme dissolvant du réactif n'a pas le temps de dissoudre les matières en question. 7° Le réactif donne des gradations de teinte avec les matières grasses, les résines et les membranes subérifiées et permet par suite de révéler de petites variations dans la constitution de ces substances. 8° Le Soudan III fournit un argument en faveur de l'hypothèse, soutenue par beaucoup d'auteurs, que les membranes subérifiées et cuticularisées renfermeraient des incrustations de nature grasse. Sujets divers. 185 Belli (S.) : Un cospicuo dono scientifico al R. Istituto botanico dell' Università di Torino (B. S. b. t., 1898, n° 8, pp. 251-252). Il s'agit du don fait à l'Institut botanique de l'Université de Turin par MM. Arvet-Touvet et G. Gauthier des deux premiers fascicules de la Hieraciotkeca gallica et hispanica, contenant les exemplaires typiques des principales espèces et sous-espèces de Hieracium de France et d'Es- pagne. i86 Dybowski (J.) : Sur les conditions culturales en Tunisie (C. R., t. CXXVIII, no 2, pp. 133-135). 187 Kusnezow (N. J.) : Der botanische Garten der kaiserlichen Universitât zu Jurjew [Dorpat]. VI {B. C, t. LXXVII, n° 5, pp. 157-161 [à suivre]). 188 Schweinfurth (G.) : Erklârung gegen Herrn Dr. O. Kuntze (B. C, t. LXXVI, n° 13, p. 424). 189 Toni (6. B. de) : Deg-li studi intorno agli alimenti dei Pesci (N. N., sér. X, pp. 21-27). NOUVELLES. Au moment où paraissait dans notre numéro de Janvier une Note de M. le D1' Nadeaud, nous apprenions la mort de ce collecteur infatigable qui a contribué pour une large part à la connaissance de la flore des îles de la Société. M. J. Nadeaud était né à Beurlay (Charente-Inférieure), en juin 1834. Il eut l'occasion, comme médecin de la marine, de voyager pendant dix ans au Brésil et surtout à Tahiti, dont il explora soigneusement les grandes vallées. Démissionnaire, il était allé s'établir à Burie (Cha- rente-Inférieure) ; puis, à la suite de deuils cruels, il était, sur les ins- tances des amis qu'il avait laissés en Océanie, retourné à Papeete, où il avait repris ses études favorites de Botanique. C'est là qu'il est mort, le 20 novembre dernier, emporté en quelques jours par un anthrax malin. Le Dr Nadeaud a publié, en 1873, une Énumé ration des plantes indigènes de Tahiti, et ses explorations de ces dernières années lui ont fourni la matière de Notes, insérées dans ce Journal, sur un certain nombre de plantes nouvelles ou peu connues des îles de la Société. Ce sont également les importantes récoltes de Mousses et d'Hépatiques qu'il a fait parvenir à M. Bescherelle qui ont permis à celui-ci de mener à bien la publication de la Florule bryologique de Tahiti et d'un sup- plément à cette Florule, et qui lui ont procuré un appoint considérable pour son Enumération des Hépatiques des îles de la Société et des îles Marquises. Dans une lettre écrite le 12 novembre, huit jours avant sa mort, il annonçait encore à M. Bescherelle l'envoi des Mousses qu'il avait récoltées dans l'île de Moorea, et lui faisait part de son projet d'aller, dans le courant de janvier, faire une excursion à l'île de Râpa. Mais la mort ne devait pas lui laisser le temps de réaliser ce dernier projet. XX M. le Dr Roux, universellement connu par ses remarquables travaux de bactériologie, a été nommé membre de l'Académie des sciences, dans la section d'Economie rurale, en remplacement de M. Aimé Girard. M. W. B. Hemsley remplace M. J. G. Baker dans les fonctions de conservateur à l'Herbier de Kew. M. le Dr R. v. Wettstein, professeur à l'Université de Prague, a été nommé professeur de Botanique systématique et directeur du Jardin botanique et du Musée de l'Université de Vienne, en remplacement de M. Kerner, décédé. Une nouvelle publication botanique mensuelle vient de paraître en Amérique sous le titre de Rhodora, Journal de la Société botanique de la Nouvelle-Angleterre. Ce recueil est édité sous la direction de M. B. L. Robinson. Un concours est ouvert par la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève pour la meilleure monographie inédite d'un genre ou d'une famille de plantes, en vue de l'attribution du Prix fondé par A. P. de Candolle. Les manuscrits peuvent être rédigés en latin, fran- çais, allemand (écrit en lettres latines), anglais ou italien. Ils doivent être adressés franco, avant le 15 janvier 1900, à M. le Président de la Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève, à l'Athénée, Genève (Suisse). Le montant du prix est de 500 francs. La Société espère pouvoir accorder une place au travail couronné, dans la collec- tion de ses Mémoires in-40, si ce mode de publication est agréable à l'auteur. Les membres de la Société ne sont pas admis à concourir. Paris. — J. Mersch, imp., 4J", Av. dsChàti-loa. JOURNAL DE BOTANIQUE 13° année. — Mars 189g. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 3. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 190 Britten (James) and G. S. Boulger : Biographical index of british and irish botanists. [ier Supplément, fin] (/. 0/ B., Vol. XXXVII, n° 434, pp. 77-84). 191 Chodat (Robert) : Alphonse de Candolle à l'Université de Genève {B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 81-83). 192 Henriques (J.) : Exploraçôes botanicas em Hespanha por Tournefort [fin] {B. S. Br., t. XV, fasc. 4, pp. 1 13-174). 193 Legré (Ludovic) : La Botanique en Provence au xvr3 siècle. Pierre Pena et Mathias de Lobel (in-8, 263 pag\, Marseille 1899). Dans la première partie de son travail, l'auteur nous retrace, avec force documents à l'appui, la genèse du Stirphitn Adversaria. ha conclusion de cette consciencieuse étude, conclusion appuyée sur des arguments qui semblent sans réplique, c'est que, contrairement à l'opinion générale, le Stirpium Adversaria, loin d'être l'œuvre propre et personnelle de Mathias de Lobel, est, dans une très large mesure, celle de Pierre Pena et que si le nom de celui ci figure le premier sur le frontispice de l'ouvrage, c'est qu'il y a eu vraiment une part prépondérante. Seulement, tandis que Lobel demeure fidèlement attaché à la Botanique, son collaborateur, dès la publication des Adversaria, s'efface pour se consacrer tout entier à la pratique de la médecine qui va lui procurer à la fois renommée et profit, et la littérature botanique n'aura plus à inscrire son nom une seconde fois. Dans la deuxième et la troisième partie de son livre, M. Legré, s'attachant aux pas des deux botanistes, les suit dans leurs pérégrinations à travers la Provence et le Languedoc, et fait ressortir les remarquables qualités d'obser- vateurs dont ils ont fait preuve. L'intérêt de ces deux parties, où nous trouvons un tableau fidèle de la végétation méridionale, est encore accru par l'indi- cation des noms modernes en regard de ceux des plantes énumérées dans les Adversaria, et par les renseignements fournis sur beaucoup de ces plantes. En résumé on ne peut que féliciter l'auteur d'avoir, malgré les difficultés qu'il a rencontrées, su mener à bien son' entreprise, et souhaiter à cette pre- mière publication une suite non moins intéressante. Biologie, morphologie et physiologie générales. 194 Jacquemin (Georges) : Nouvelles observations sur le développement de principes aromatiques par fermentation alcoolique en présence de certaines feuilles (C. R,, t. CXXVIII, n° 6, pp. 369-371). iç5 Klein (B.) : Zur Frage ûber die elektrischen Strôme in Pflanzen (B. d. b. G., t. XVI, n° 10, pp. 335-346). 196 Loew (0.) : Bemerkung ûber die Giftwirkung von Phenolen (B. C, t. LXXV1I, n° 8, pp. 259). 197 MacDougal (D. T.) : Copper in plants (B. G., t. XXVII, n° 1, pp. 68- 60, 1 fig. dans le texte). 198 MacDougal (D. T.) : Frost formations {B. G., t. XXVII, n°i, pp. 69- 70- 199 Nemec(Bohumil) : Zur Physiologie der Kern- und Zelltheilung {B. Z. 57e année, Irepart., fasc. I, pp. 241-251). 200 Palladine (W.) : Influence de la lumière sur la formation des substances azotées vivantes dans les tissus végétaux (C. R., t. CXXVI1I, n° 6, PP- 377-379)- 201 Vries (Hugo de) : Ueber die Abhângigkeit der Fasciation vom Alter bei zweijàhrigen Pflanzen (B. C, t. LXXVII, n° 9, pp. 289-296, [à suivre]). 202 Warming (Eug.) : On the végétation of tropical America (B. G., t. XXVII, n<> 1, pp. 1-18). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 203 Balicka-Iwanowska (Gabrielle) : Contribution à l'étude du sac em- bryonnaire chez certaines Gamopétales (FI., t. 86, fasc. 1, pp. 47-71, 8 pi.). 204 Caldwell (Otis W.) : On the life-history of Lemna minor (B. G., t. XXVII, n° 1, pp. 37-66, 59 fig. dans le texte). 205 Eberhardt : Modifications dans l'écorce primaire chez les Dicotylédones (C. R., t. CXXVIII, n° 7, pp. 463-466). 206 Gravis (A) : Recherches anatomiques et physiologiques sur le Trades- cantia virginica L. au point de vue de l'organisation générale des Monocotylées et du type Commélinées en particulier (Extrait du tome LVII des Mémoires couronnés et Mémoires des savants étrangers publiés par TAcad. roy. des se, des lett. et des beaux-arts de Bel- gique ; in-40, 304 pag., 27 pi.). 207 Heckel (Edouard): Sur les graines de V Allanblackia floribunda Oliv. et sur le beurre de Bouandja qu'elles contiennent (C. R,, t. CXXVIII, n° 7, pp. 460-462). 208 MacDougal (D. T.) : Transmission of impulses in Biophytum (B. C, t. LXXVII, n°9, pp. 297-298). 209 Ule (E.) : Weiteres ûber Bromeliaceen mit Blûthenverschluss und Blûtheneinrichtungen dieser Familie (B. d. b. G., t. XVI, n° 10, pp. 346-362, 1 pi.). — Voir n° 244 bis. XXIII 209 bis Zawodny (J. F.) : Die Entwickelung der Znaimer Gurke \fiii\ (B. C, t. LXXVII, n° 6/7, pp. 185-189). — Voir n'J 102. Algues. 210 Dangeard (P. A.) : Mémoire sur les Chlamydomonadinées, ou l'his- toire d'une cellule (Bt., 6e sér., fasc. 2-6, pp. 65-290, 20 fig. dans le texte). 2ii Fichtenholz (Mlle A.) : Sur un mode d'action du Bacillus subtilis dans les phénomènes de dénitrification (C. R., t. CXXVIII, n° 7, pp. 442- 445)- 212 Gôtz tGeorg) : Ueber die Entwickelung- der Eiknospe bei den Chara- ceen (B. Z., 57e ann., Ire part., fasc. I, pp. 1-13, 3 fig. dans le texte et 1 pi.). 213 Jordan (Edwin 0.) : The production of fluorescent pigment by Bac- teria(5. G., t. XXVII, n° 1, pp. 18-36). 214 Lutz (L.) : Recherches biologiques sur la constitution du Tibi (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 1, pp. 68-72). 215 Muller (Otto) : Kammern und Poren in der Zelhvand der Bacillaria- ceen {B. d. b. G., t. XVI, n° 10, pp. 386-402, 2 pi.). 216 Oltmanns 1 Friedrich) : Ueber die Sexualitât derEctocarpeen(F/., t. 86, fasc. 1, pp. 86-99, 1 fig. dans le texte). Lichens. 217 Baur (Erwin1) : Zur Frage nach der Sexualitât der Collemaceen [B. d. b. G., t. XVI, n° io, pp. 363-367, i pi.). 218 Hérissey (H.) : Sur la présence de l'émulsion dans les Lichens et dans plusieurs Champignons non encore examinés à ce point de vue (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 1, pp. 44-48). Champignons. 219 Bourquelot (Em.) et H. Hérissey : Sur la présence d'un ferment soluble protéo-hydrolytique dans les Champignons {B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 1, pp. 60-67). 220 Guéguen (F.) : Recherches sur les organismes mycélieus des solutions pharmaceutiques. Etudes biologiques sur le Pénicillium glaucum [suite] {B, S. m. Fr., t. XV, fasc. 1, pp. 15-36, 1 pi.). 220 bis Hérissey (H.). — Voir n° 218. 220 ter Lutz (L.). — Voir n° 214. 221 Magnus (P.) : Ueber die Beziehungen zweier auf Stachys auftretenden Puccinien zu einander (B. d. b. G., t. XVI, n° 10, pp. 377-385, 1 p!.). 222 Popta Canna M. L.) : Beitrag zur Kenntniss der Hemiasci (FI., t. 86, fasc. 1, pp. 1-46, 2 pi.). 223 Puriewitsch (K.) : Ueber die »Spaltung der Glycoside durch die Schlimmpilze (B. d. b. G., t. XVI, n° 10, pp. 368-377). 224 Roze (E.) : Observations nouvelles sur le Pseudocommis Vitis Debray (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. i, pp. 37-43). 225 Selby (A. D.) : Additional host plants of Plasmopara cubensis {B. G t. XXVII, n° i, pp. 67-68). Flores, Ouvrages généraux. 226 Rouy (G.) : Flore de France (t. V, 344 pages, 1899). Ce nouveau volume, dû exclusivement à M. Rouy, est tout entier con- sacré à la famille des Légumineuses, dont les deux premières tribus seules avaient trouvé place dans le volume précédent. 227 Wildeman (Em.) et Th. Durand : Illustrations de la Flore du Congo {Annales du Musée du Congo, Sér. I, Botanique, T. I, fasc. I, 24pag\, 12 pi.). Cette importante publication est éditée par les soins de l'État du Congo, et par ordre du Secrétaire d'Etat. Les 12 planches de ce premier fascicule, dessinées par Mme Hérincq et MM. d'Apreval et Cuisin, représentent les plantes suivantes : Vemonia cruda Klatt, Dewevrea bilabiata M. Micheli, Vernonia supra- f asti giata Klatt, V. verrucata Klatt, V. acrocepha/a Klatt, Cogniauxia irilobata Cogn., C. podolœna Bail)., Scaphopetalum Thonneri De Wild. et Th. Dur., Cyperus Hensii C. B. Clarke, Loncho- carpus Eetvcldeauus M. Micheli, Dissotis Hensii Cogn., Bulbostyiis lani- ceps C. B. Clarke, Osbeckia congo/eusis Cogn., O. Crepiuiana Cogn. Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 228 Bcrnmùller (J.) : Drei neue Arten aus dem ostlichen Assyrien [Si/ene schizopeiala , Asperula asterocepha/a, Stachys fragillimd] {B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 1 14-1 19). 229 Bornmùller (J.) : Drei neue Dionysien aus demsûdlichen Persien (B.H. B., t. VII, n° 1, pp. 66-74, I PU- Espèces nouvelles décrites : Dionysia oreodoxa Bornm., D. janthina Bornm. et Winkler, D. heterochroa Bornm. 230 Bornmùller (J.) : Eine neue Ce /si a aus dem sûdôstlichen Persien [Ce/s ia carmanica Bornm.] (Oe, Z., XLIXe ann., n° 2, pp. 51-53). 231 Bornmùller (J.) : Eine neue Colchicacee Assyriens [Merendera kurdica Bornm. sp. n.] {B. H. B., t. VII, n° 1, pp. 79-80). 232 Britten (James) : Notes on Saxifraga (/. ofB., Vol. XXXVII, n° 434, pp. 66-70). 233 Cogniaux (Alfred) : Une Orchidée nouvelle du Brésil [Bu/bopky//um cryptant kum\ (B. H. B., t. VII, nc 2, p. 120). 234 Fedtschenko (Mme Olga) et Boris Fedtschenko : Note sur quelques plantes de Boukharie {B. H, B., t. VII, n° 2, pp. 111-113). — XXV — *35 Finet (A.) : Notes sur les Orchidées (B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 121- 123, 1 pi.)- Espèce nouvelle décrite : Hormidium pseudo-py gmazum. 236 Hart (H. C.) : Botanical excursions in West Donegal, 1898 (/. 0/ B., Vol. XXXVII, n° 434, pp. 70-76 [à suivre]). 237 Huber (J.) : Dipterosipàoti spelceicola nov. g"en. et sp., eine hôhlen- bewohnende Burmanniacee aus brasilianisch Guyana (B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 124-128, 1 pi.). 237 bis Krause (H. L.) : Floristische Notizen [suite] (B. C, t. LXXVII, n° 6/7, pp. 180-185 ; n° 8, pp. 252-258). — Voir n° 99. 238 Malme (Gust. 0. An.) : Die Xyridaceen Paraguays {B. H. B., t. VII, n° 1, PP- 75-78)- Espèce nouvelle décrite : Xyris guaranilica. 239 Mariz (Joaquim de) : Subsidios para o estudo da flora portugueza : Valerianeas, Dipsaceas e Ambrosiaceas de Portugal {B. S. Br., t. XV, fasc. 4, pp. 175-205). 240 Marshall (Edward S.) : Berkshire plants (/. 0/ B., Vol XXXVII, n° 434, PP- 84-85). 241 Melvill (James Cosmo) : Chenopodium capitatum Asch. (/. of B., Vol. XXXVII, n° 434, p. 85). 242 Murbeck iSv.) : Die nordeuropâischen Formen der Gattung Rumex (B. AT., 1899, fasc. 1, pp. 1-42). 243 Schinz (H.) : Beitrâge zur Kenntniss der afrikanischen Flora. X (B. H. B., t. VII, n° 1, pp. 23 65). — E. Hackel : Gramina ; H. Hallier : Convolvulaceae ; H. Schinz : Leguminosae, Passifloraceae, Pedaliacea; ; R. Schlechter : Asclepiadaceae. Espèces nouvelles décrites : Panictim Schlechieri, Sctaria Woodii ', Entcropogon muticus, Dactylocienimn gemiuatum, Agj-oslis pkalaroides, Desmaseria composita, Eragrostis iiatalensis, Pleiospora obovatj., P. kolosericea, Lotononis montana, L. marginaia, L. multiflora, L. Schlechterii, L. aristata, L. hirsuta, Argyrolobiu»i transvaalense A. dii)iidiatiim, Neorautanenia (gen. nov.) amboensis, Phaseolus amboensis, Tylophoropsis Fleckii, Cladostigma àildebrandtioides, Sesa- mum Diiiterii. 244 Schweinfurth (G.) : Sammlung arabisch-aethiopischer Pflanzen [suiie] (B. H. B., t. VII, n° 1, Appendix n° II, pp. 267-298). Espèces nouvelles décrites : Fagonia Bischarorum, F. soturbcusis, Zygophyllum hamiense, Commiphora qttadricincta, C. sainàarcnsis. 244 bis Ule (E.). — Voir n° 209. Espèces nouvelles décrites : Nidularium utriculosttm, terminale, an- gustifolium, regelioides, paucijiorum. 245 Urumoff fJ. K.) : Zur Flora von Bulgarien (Oe. Z., XLIXe ann., n° _>, PP- 53-56> Espèces nouvelles décrites : Cytisus Nejceffii, Calium lovcense. 246 Waisbecker (A) : Beitrâge zur Flora des Eisenburger Comitats (Oe. Z., XLIXe ann., n° 2, pp. 60-67 [à suivre]). 247 Williams (Frédéric N.) : Les Cerastium du Japon {B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 129-132). Espèces nouvelles décrites : Cerastium robustum, C. Iauthcs. 248 New Somali-land plants (/. o/B., t. XXXVII, n° 434, pp. 58-66). Espèces nouvelles décrites : Otomeriacalycina Hiern, O. rupestris Hiern, Oldenlaudia fasciculata Hiern, Helichrysum somalense Baker ïû.,Dicoma somaleuse S. Moore, Lasiostelma somalense Schlechter, Pterodiscus sac- catus S. Moore. P. undulatus Baker fil., Hsemacanthus (g. n. Acantha- cearum Ruelliearum) coccineus S. Moore, Coleus cuneatus Baker fil., Otostegia modesta S. Moore, Chloris somalensis Rendle. Cryptogames vasculaires. 248 bis Christ (H.) : Fougères de Mengtze [fin] {B. H. B., t. VII, n° 1, pp. 1-22, 1 pi.). — Voir n° 47. Espèces nouvelles décrites : Hymenophyllum fastigiosum, Polypo- diuiu sinicum, P. valdealatum, P. mollis simum, P. subliemionitideum, Pteris actiniopteroides, P. trifoliata, Pellsea Henryi, Plagiogyria Hen- ryi, Asplenium graudifrons, A. holosorum, Diplaziuiu hirtipes, D. hemionitideum, Phegopteris grossa, Pk. amauropkylla, Aspidium fraxinellum, A. lonchitoides , Archangiopteris (n. gen. Marattiacearurn) Henryi. 24-Q Christ (H.) und K. Giesenhagen : Pteridographische Notizen [1. Archan- giopteris uov. gen. Marattiacearum. 2. Eine neue Hymeunphyllacee mit Sprossknôllchen.] {FI., t. 86, fasc. 1, pp. 72-85, 7 fig. dans le texte.) Les auteurs ont créé le genre Archangiopteris pour une Fougère du Yunnan, intermédiaire entre les genres Angiopteris et Danasa : Dijfert ab Angiopteride soro lineari nec ovali, mediali nec subterminali, indusïo majore, sporangiis multo numerosioribus , fronde multo minore, simpli- citer nec pluries pinnata, et « nervulis » recurventibus nul lis. — Dippert a Danasa stipite rachiquc exarticulatis, sporangiis haud in synangia con- cretis, indusio. 250 Picquenard (Charles) : \JIsoetes lacustris L. dans le Finistère {B. S. O. Fr., t. 8, n° 3-4, pp. 97-99). 250 bis Waisbecker (A.). — Voir n° 246. Hybrides nouveaux décrits : Asplenium intercédais {A. germanicuiu X septentrionale), A. mur aria? for me {A. germanicum X A. Ruta /uuraria), Aspidium lobai if orme {A. lobatum X Brauuii). MUSCINÉES. 251 Culmann (Paul) : Localités nouvelles pour la flore bryologique suisse {B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 133-136). — XXVII — 252 Monington (H. W.) : Pkyscomitrium sphasricum in Surrey (/. 0/ B., Vol. XXXVII, no 434, p. 85). 253 Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] (B. H. B., t. VII, n° 2, pp. 84-110 [à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Fimbriaria incrassata, F. Zollingeri, F. angusta, F. mac/t/ata, F. atrispora,F. gigan'tea, F. Volkensii, F.Ma- couitii, F. angolensis, F. parvïpora. 254 Solms Laubach (H. Graf zu) : Die Marchantiacea2 Cleveideae und ihre Verbreitung {B. Z., 57°ann., Ire part., fasc. I, pp. 15-37). Algues. 255 Bessey (Charles E.) : Another station for Thorea ramosissima {B. G., t. XXVII, n° 1, p. 71). 255 bis Dangeard (P. A.). — Voir n° 210. Espèces nouvelles décrites : Cercidiuiu (g. nov.) elongatum, Lobo- monas (g. nov.) Francci, Chlamydomonas variabilis, Ck. Dilli, C/i. ovata. 256 Svedelius (Nils) : Microspongmm gelatinosum Rke., en for svenska floran ny Fucoidé (B. N.t 1899, fasc. 1, pp. 43-48). 257 West (G. S.) : The Alga-Flora of Cambridgeshire (/. of B., t. XXXVII, »° 434, PP- 49"58 [* suivre], 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Bulbochœte ellipsospora, Œiogouium crassipellittim, Radiofilum Jîavescens . Lichens. 258 Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente. 36 (Oe. Z., XLIXC ann., n° 2, pp. 56-60 [à suivre]). Champignons. 259 Boudier : Note sur quelques Champignons nouveaux des environs de Paris (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 1, pp. 49-54, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Lactarius fluens, Aleuria Proteana, A. Proteana var. sparassoides. 260 Patouillard (N.) : Champignons du nord de l'Afrique {B. S. ni. Fr,, t. XV, fasc. 1, pp. 54-59, 1 pi.). Espèces nouvelles décrites : Lycoperdon tunetanum, Sc/eroder/ua albi- dum Pat. et Trabut, JEcidium Nitrarise. Nomenclature. 261 Kuntze (Otto) : Ueber Pucciuia und betreffende Magnus'schc Einwànde {B. C, t. LXXVII, n° 9, pp. 298-302). Pathologie et tératologie végétales. 262 Giesenhagen (K.) : Ueber einige Pilzgallen an Farnen (Fi., t. 86, fasc. 1, pp. 100-109, 5 fig. dans le texte). xxviii 263 Hildebrand (Friedrich) : Ueber eine zygomorphe Fuc as i a -Blute {B. C t. LXXVII, nu 6/7, pp. 177-179, 1 fig-. dans le texte). 264 Massalongo (C.) und H. Ross : Ueber sicilianische Cecidien (B. d. b. G. t. XVI, n° 10, pp. 402-406, 1 pi.). 265 Radais : Le parasitisme des levures dans ses rapports avec la brûlure du Sorgho (C. R., t. CXXVIII, n° 7, pp. 445-448). 266 Sorauer (Paul) : Die diesjâhrige Gladiolenkrankheit (Z. Pk., t. VIII, fasc. 4, pp. 203-209). 267 Woronin (M.) : Zur Black-Rot-Frage in Russland (Z. Pk., t. VIII, fasc. 4, pp. 193-195). Sujets divers. 268 Henriques (J.) : O jardim botanico da Universidade de Coimbra no anno lectivo de 1897-1898). 269 Kuntze (Otto) : Protest gegen die Schweinfurth'sche Erklârung {B. C, t. LXXVII, nJ 8, pp. 259-262). 269 bis Kusnezow (N. J.) : Der botanische Garten der Kaiserlichen Uni- versitât zu Jurjew [fin] {B. C, t. LXXVII, n° 6/7, pp. 190-195). — Voir n° 187. 270 Wettstein (R. v.) : Der botanische Garten und das botanische Institut der k. k. deutschen Universitât in Prag (Oe. Z., XLIXe ann., n° 2, pp. 41-51 [à suivre], 2 vues et 1 plan). NOUVELLES M. le Dr C. Muller, de Halle, le bryologue bien connu, vient de mourir dans sa quatre-vingt-unième année, après une vie consacrée jusqu'à la fin à l'étude et à la description des Mousses de tout l'univers. Son Synopsis Muscorurn date de 1849 • M. le Dr S. Berggren a été nommé professeur de Botanique à l'Uni- versité de Lund, en remplacement de M. Areschoug-. Paris. — J. Mersch, imp., 44"„ Av. de Chàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Avril 189g. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 4. VSMW*SV Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 271 Toni (G. B. de) : Paolo Machdi Palmstein (M, N., Xe sér., pp. 49-50). Biologie, morphologie et physiologie générales. 272 Cowles (Henry Chandler) : The ecological relations of the végétation on the sand dunes of Lake Michigan. I. Geographical relations of the dune floras (B. G., Vol. XXVII, n° 2, pp. 95-117 fà suivre]^ 1 carte). 273 Grûss (J.) : Beitrâge zur Enzymologie {Botanische Untersuchungen [Schwendener-Festschrift], pp. 184-201, 1 pi.). 274 Koslowski (W. M.) : The primary synthesis of proteids in plants {B. T. C, Vol. 26, n° 2, pp. 35-57). 275 Lutz (L.) : Recherches sur la nutrition des végétaux à l'aide de subs- tances azotées de nature organique (A. Se. n., 8e sér., t. VII, pp. 1- 103)- 276 MacDougal (Daniel Trembly) : Symbiotic saprophytism (A. of. B., Vol. XIII, n° XLIX, pp. 1-47, 1 fig. dans le texte et 2 pi.). 277 Môbius (M.) : Ueber Bewegungsorgane an Blattstielen (Botanische Untersuchungen [Schwendener-Fcstschrift], pp. 37-62, 1 pi.) 278 Newcombe (Frederick C.) : Cellulose-Enzymes (A. of. B., Vol. XIII, n° XLIX, pp. 49-81). 279 Pichard (P.) : Contribution à la recherche des formes et des condi- tions sous lesquelles le chlore du sol pénètre ordinairement dans les végétaux terrestres (C. R., t. CXXVIII, n° 10, pp. 615-617). 280 Reinhardt(M. 0.) : Plasmolytische Studien zur Kenntniss des Wachs- thums der Zellmembran (Botanische Untersuchungen [Schwendener Festschri/t], pp. 425-463, 1 pi.). 281 Reinke (J.) und E. Braunmuller : Untersuchungen ùber den Einfluss des Lichtes auf den Gehalt grimer Blâtter an Aldehyd (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 1, pp. 7-12). 282 Ricome (H.) : Recherches expérimentales sur la symétrie des rameaux floraux (A. Se. n., 8e série, t. VII, pp. 293-396, 13 fig. dans le texte et 4 pi.). — XXX 283 Rimbach (A.) : Beitrâge zur Physiologie der Wurzeln {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 1, pp. 18-35, l PM- 284 Steinbrinck (C.) : Ueber den hygroskopischen Mechanismus von Staub- beutelnund Pflanzenhaaren {Botanische Untersuchungen[Schwendener- Festschrift], pp. 165-183, 1 pi.). 285 Tschirch (A.) : Beitrâge zur Kenntniss der Harzbildung bei den Pflan- zeu {Botanische Untersuchungen [Schwendener-Festschri/t], pp. 464- 470). 285 bis Vries (Hugo de) : Ueber die Abhângigkeit der Fasciation von Alter bei zweijâhrigen Pflanzen [fin], (B. C, t. LXXVII, n° 10, pp. 321-329). — Voir n° 201. 286 Westermaier (Max) : Ueber Spaltoffnungen und ihre Nebenapparate {Botanische Untersuchungen [Schzvendener-Festschrift], pp 63-80, 1 pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 287 Guérin (P.) : Sur le développement des téguments séminaux et du péricarpe des Graminées {B. S. b. Fr., 3e série, t. V, n"s 6-8, pp. 405- 411). 288 Haberlandt (G.) : Ueber experimentelle Hervorrufung eines neuen Organes bei Conocephalus ovatus Tréc. {Botanische Untersuchungen [Schwendener-Festschri/t], pp. 104-119, 2 fig. dans le texte). 289 Heckel (Edouard) : Sur quelques phénomènes morphologiques de la germination dans Ximenia americana L. (B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, n°* 6-8, pp. 438-441)- 290 Marloth (Rudolf) : Die Blattscheidcn von Watsonia Meriana Miller als wasserabsorbirende Organe {Botanische Untersuchungen [Schzven- dener-Festschrift], pp. 421-424, 1 fig. dans le texte). 291 Perrot CE.) : Anatomie comparée des Gentianacées {A. Se. n., 8e scr., t. VII, pp. 105-292, 29 fig. dans le texte et 9 pi.). 292 Rechinger (Karl) : Vergleicheude Untersuchungen ùber die Trichome der Gesneraceen {Oe. Z., XLIX0 ann., n° 3, pp. 89-92 [à suivre], 1 pi.). 293 Schellenberg (H. C.) : Zur Entwickelungsgeschichte des Stammes von Aristotochia Sipho L'Hérit. {Botanische Untersuchungen [Schwendener- Fesischri/t], pp. 301-320, 1 pi.). 294 Schumann (K.) : Die epiphytischen Kakteen {Botanische Untersu- chungen \Schwendener-Fetschrift], pp. 202-230). 295 Ule (E.) : Ueber einen experimentcll erzeugten Aristolochienbastard (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 1, pp. 35-40, 1 pi.). XXXI — 296 Volkens (G.) : Uebcr die Bestâubung einiger Loranthaceen und Pro- teaceen. Ein Beitrag zur Ornithophilie {Botanische Untersuchungen [Schzveudencr-Festschrift~\, pp. 251-270, 1 pi.). 297 Weisse (Arthur) : Beitrag zur Fntwickelungsgeschichte der Onagra- ceen-Blûthe, mit besonderer Berùcksichtigung des unterstândigen Fruchtknotens {Botanische Untersuchungen [Schwendener-Festschri/t], pp. 231-250, 1 pi.). Cryptogames vasculaires. 298 Giesenhagen (K.) : Ueber die Anpassungst rscheinungen einiger epi- phytischer Farne {Botanische Untersuchungen [Schzueudeuer-Fesi- schrifi], pp. 1-18, 1 pi.). 299 Heinricher (.E.) : Ueber die Regenerationsfahigkeit der Adventiv- knospen von Cystopteris bulbifera (L.) Bernhardi und der Cysiopteris- Arten iïberhaupt {Botanische Untersuchungen [Schzuendener-Fest- schrift\ pp. 150-164, 1 pi.). MUSCINÉES. 300 Correns (G.) : Ueber Scheitelwachsthum, Blattstelluug und Astanlagen des Laubmoosstâmmchens {Botanische Untersuchungen [Schwendener- Festschri/t], pp. 385-410, 8 fig. dans le texte). 301 Fleischer (Max) : Ueber Entdeckung der Frûchte von Ephemeropsis tjibodensis Goeb. und ihre systematische Stellung [Hiw., t. XXXVIII, fasc. 1, Suppl., pp. (8)-(io), 1 fig. dans le texte). Algues. 302 Folgner (V.) : Beilrâge zur Kenntniss der Entwicklungsgeschichte einiger Sûsswasser-Peridineen (Oe. Z., XLlXe ann., n° 3, pp. 81-89 [à suivre], 1 pi.). 303 Klebahn (H.) : Die Befruchtung von Sphasroplea annulina Ag. {Bota- nische Untersuchungen [Schzuendener-Festschrift], pp. 81-103, 1 pi.). 304 Kolkwitz (R.) : Die Wachsthumsgeschichte der Chlorophyllbander von Spirogyra [Botanische Untersuchungen [Schwendener-Festschri/t]^ pp. 271-287, 5 fig. dans le texte). 305 Kuckuck i^Paul) : Ueber Polymorphie bei einigen Pkaeosporeen {Bota- nische Untersuchungen \Schwendener-Feslschrift\ pp. 357-384, 12 fig. dans le texte et 1 pi.). 306 Schmula : Ueber abweichende Copulation bei Spirogyra nitida (Dillwyn) Link {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 1, Suppl., pp. (1X3), 1 fig. dans le texte). 307 Wille (N.) : Ueber die Wanderung der anorganischen Nâhrstoffe bei den Laminariaceen (Botanische Untersuchungen [Schwendener-Fest- schri/t]^ pp. 321-340, 8 fig. dans le texte). xxxii — Lichens. 308 Bitter (Georg) : Ueber maschenfôrmige Durchbrechungen der unteren Gewebeschicht oder des gesammten Thallus bei verschiedenen Laub- und Strauchflechten (Botanische Untersuchungen [Schwendener-Fest- schrift], pp. 120-149, 8 fig. dans le texte). 30g Fùnfstùck (M.) : Weitere Untersuchungen ûber die Fettabscheidungeu der Kalkflechten (Botantsche Untersuchungen \Schwendener~Fest- schrifi\, pp. 341-356). Champignons. 310 Beauverie (J.) : Hygrocrocis et Pénicillium glaucum (A. S. b. L., t. XXIII, pp. 51-60, 5 fig. dans le texte). 311 Duggar (B. M.) : Notes on the maximum thermal death-point of Spo- rotrichum globuliferum (B. G., Vol. XXVII, n° j, pp. 131-136). 312 Holtermann (Carl.j : PilzbauendeTermiten(Zto/0««r^ (B. T. C, Vol. 26, n° 2, pp. 58-62). 357 Hy (Abbé) : Sur les variations de VEquisctum arvensc, à propos d'une forme nouvelle, E. Duffortianum (B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, nos 6-8, PP. 397"4°3)- 357 bis Langeron (Maurice). — Voir n° 341. 358 Picquenard (Ch.) : Une plante nouvelle pour le Finistère : Vlsoetes lacustris L. {B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, nos 6-8, pp. 444-446). MUSCINÉES. 359 Arnell : Bryum [Eucladodium] grandijlorum n. sp. (P. br., 26e ann., n° 2, pp. 36-371. 360 Dixon (H. N.) : Carnarvoushire Mosses (/. of B., Vol. XXXVII, n0435, PP- 12>2-Î?>Z)- 361 Kindberg(N. C.) : Note sur les genres Dozya et Haplohymenùim (P. br., 26e ann., nu 2, p. 25). 361 bis Kindberg (N. C.) : Studien ùber die Systematik der pleurokar- pischen Laubmoose. III (B. C, t. LXXVII, n° 12, pp. 385-395). — Voir n" 151. 361 ter Langeron (Maurice). — Voir n° 341. 362 Mùller (C.) : Contributiones ad bryologiam austro-afram (Hdw., t. XXXVIII, fasc. 1, pp. 52-80 [à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Archidium julicaule, Campylopodiunt ; Diplostichum africauum; Fissidens Mac Owanianus, subremotifolius, XXXVI pauperrimus, Menyharti, ischyro-bryoides , malaco-bryoides; longulus, subobtusaius, Rehmanni, pycnophyllus, amblyophyllus, cymatophyllus ; Leucobryum Rehmanni, Gueinsii; Physcomitrium brachy podium, lep- tolimbatum ; Enthostodon gracilesccns, micropyxis, campylopodioides ; Funaria lonchopelma, spathulata, nubica ; Polytrichum flexicaule, ra- dulifolium, transvaaliense ; Mielickkofferia Rehmanni, squarrulosa, transvaaliensis ; Bryum campylotrichum, Breutelii, Neesii, liliputa- num, Plumella, pallido-julaceiim, horridulum , capensi-argenteum, oranicum, stellipihim, promontorii, leucothrix, porphyreothrix , decur- sivum, torquescentulum , brachy me ni acezim , lonchopyxis , aulacom- nioides, transvaalo-alpinum, Wilmsii, Macleanum , subdecursivum, laxo- gemmaceum, niielichhoferiaceum, afro-nutans , Phitonotuia, Pseudo- Phitonotuia, Dicranum leucobasis, weisiopsis, catarractile, gri- seolum, atro-liiteum. 362 bis Philibert (H.) : Brya de l'Asie centrale [suite] (R. br., 26e ann., n° 2, pp. 25-36). — Voir n° 153. Espèces nouvelles décrites : Bryum submucronatum, mucronifolium, spinifolium, crassimucronatum, py gmasormicronatum . 363 Roth (G.) : Uebersicht ûber die Familie der Hypnaceen {Hdw., t. XXXVIII, fasc. i, Suppl., pp. (3)-(8)). 364 Salmon (Ernest Stanley) : On the genus Fissidens {A. of B., Vol. XIII, 11° XLIX, pp. 103-130, 3 pi.). Algues. 365 Darbishire (0. V.) : Chantransia endozoica Darbish. eine neue Flori- deen-Art (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 1, pp. 13-17, 1 pi.). 366 Forti (Achille) : Coutributo 20 alla conoscenza délia florula ficologica veronese (AT. N., Xesér., pp. 86-89). 367 Forti (Achille) : Diatomee dell' antico corso Plavense {N. N., Xe sér., pp. 51-84 [à suivre]). 367 bis Langeron ( Maurice*. — Voir n° 341. 368 Lemmermann (E.) : Das genus Ophiocytium Nâgeli [Hdw., t. XXXVIII, fasc. 1, pp. 20-38, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Ophiocytium constrictum, Lagerheimii, truncatîim. 369 Prudent (Paul) : Diatomées de la vallée de Levaux près Vienne [Isère] (A. S. b. L., t. XXIII, pp. 7-9). 370 Reinbold (Th.) : Meeresalgen von Investigator Street [Sud-Australien] gesammelt von Miss Nellie Davey {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 1, pp. 39- Espèces nouvelles décrites : Cladophora Daveyana, Lotnentaria fru- ticulosa, Polysiphonia Daveyas. 371 Sauvageau (C.) : Sur les Algues qui croissent sur les Araignées de mer, dans le golfe de Gascogne (C. R., t. CXXVIII, n° 11, pp. 696-698). — xxxvn — 372 Sturch (Harry H.) : Harveyella mirabilis Schmitz and Reinke (A. of B., Vol. XIII, n° XLIX, pp. 83-102, 2 pi.). 372 bis West (G. S.) : The Alga-flora of Cambridgeshire [suite] (J. of B., Vol. XXXVII, n° 435, pp. 106- 116 [à suivre]). — Voir n° 257. Espèces nouvelles décrites : Pilinia stagnalis, Mougeotia paludosa. 373 Williams ; J. Lloyd) : New Fucus hybrids (A. of B., Vol. XIII, n° XLIX, pp. 187-188). Lichens. 373 bis Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente [suite] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 3, pp. 99-102 [à suivre]). — Voir n° 258. 374 Camus (Fernand) : Lettre à M. Malinvaud sur quelques Lichens du N. O. de la France {B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, nos 6-8, pp. 403-405). Champignons. 375 Boudier : Description d'une nouvelle espèce de Morille de France, le Morchella Rielana (A. S. b. L., t. XXIII, pp. 85-87). 376 Britzelmayr (M.) : Revision der Diagnosen zu den von M. Britzelmayr aufgestellten Hymenomyceten-Arten. III {B. C, t. LXXVII, n° 11, PP- 356'3635 n° I2' PP- 395-402; n° r3> PP- 4-33-441- 377 Convert (B.-H.) : Notes mycologiques. I. Sur Lepiota cepsestipes So- werby et Lepiota lutea Withering. II. Sur Thelephora caryophyllea Persoon {A. S. b. L., t. XXIII, pp. 1-6). 378 Lindau (G.) : Beitrâge zur Kenntniss der Gattung Gyrophora (Bota- nische Untersîichungeii \Schwendener-Fesischrift\ pp. 19-36, 1 pi.). 379 Ludwig (F.) : Fin neues Vorkommen der Sepultaria arenosa (Fckl.l Rehm (B. C, t. LXXVII, n° 11, pp. 353-356). 380 Peck (Chas. H.) : New species of Fungi (B. T. C, Vol. 26, n° 2, pp. 63-71). Espèces nouvelles décrites : Lepiota cœrulescens, L. gracilis, Tricho- loma piperatum, Hygrophorus Morrisii, Volvaria umbonata, Clitopi- lus irregularis, Leptonia azruginosa, Flatnmula aliéna, Calera capil- laripcs, Crépi dotus latifolius, Agaric us maritimus , A. magnificus, A. argenteus, Psathyra microsperina, Coprin us lacer atus, Polyporus adiiiiraèiiis, Craterellus cor rugis, Fistulina firma, LIelvella nigra, Microglossum obscurum. 380 bis Baciborski (M.). — Voir n° 396. 381 Tranzschel (W.) : Zwei neue europâische Ascomycetengattungen (Hdw., t. XXXVIII, fasc. 1, Suppl., pp. (io)-(i2)). 382 Wagner (G.) : Beitrâge zur Kenntnis der Coleosporien und der Blasen roste der Kiefern \Pinus silvestris L. und P. moutana Mill.J {Z. Pk,, t. VIII, fasc. 6, p. 345). XXXVIII — Nomenclature. 383 Friderichsen (K.) : Die nomenclatur des Rtibus thyrsoidens (B. C, t. LXXVII, ri° 10, pp. 33!-336)- 384 Saint-Lager : Acceptions diverses du nom « Polygala » (A. S. b. L., t. XXIII, pp. 97-98). Paléontologie. 385 Britton (Elizabeth G.) : A new tertiary fossil Moss [Rhynchostegium Knowltoni] {B. T. C, Vol. 26, n° 2, pp. 79-81, 1 fig. dans le texte). 386 Langeron (Maurice) : Note sur quelques empreintes nouvelles prove nant des tufs de Sézanne (B. M., 1899, n° 2, pp. 104-106). Espèces nouvelles décrites : Acer antiquum, Zizyphus subafjînis, Oreopanax se2anncnse. 387 Scott (D. H.) : On Medullosa anglica, a new représentative of the Cy- cadofilices {A. of B., Vol. XIII, n° XLIX, pp. 183-187). 388 Zeiller (R.) : Sur la découverte, par M. Amalitzky, de Glossopteris dans le Permien supérieur de Russie (B. S. b. Fr., 3esér., t. V, nos 6-8, pp. 392-396). Pathologie et tératologie végétales. 389 Beauverie (J.) : Note sur quelques monstruosités présentées par un pied de Plantago major (A. S. b. L., t. XXIII, pp. 23-24). 390 Finet (E. Ach.) : Sur une forme régularisée de la fleur de VOpkrys apifera Hudson (B. S. 6. Fr., 3e sér., t. V, nos 6-8, p. 378). 391 Gillot (F.-X.) : Anomalie de la Fougère commune [Pteris aquilina L. var. cristata] {B. S. b. Fr., 31' sér., t. V, nos 6-8, pp. 465-467). 392 Halsted (Byron D.) : Mycological Notes. V. [Lime for the Club-root of Turnips; Artificial introduction of Onion Smut; The Beet leaf blight as a test for fungicides; Susceptibility of Bush Beans to blight; Sweet Corn Smut and bacterial disease; Relation of crops a valuable fungicide; Sulphur as a remedy for Potato diseases] (B. T. C, Vol. 26, n°2, pp. 72-72). 393 Klebahn (H.) : Ein Beitrag zur Getreiderostfrage {Z. Pk., t. VIII, fasc. 6, pp. 321-342, 5 fig. dans le texte et 1 pi.). 394 Lutz (L.) : Sur deux Roses prolifères (B. S. b. Fr., 30 série, t. V, nos 6-8, pp. 386-388, 2 fig. dans le texte). 395 Mohr (Cari) : Ueber Krankheiten der Pfirsichbâume (Z. Pk., t. VIII, fasc. 6, pp. 344-345)- 396 Raciborski (M.) : Ptlanzenpathologisches aus Java {Z. Pk., t. VIII, n° 2, pp. 66-67; n° 4, pp. 195-200). Woroninella Psopkocarpi n. gen. et sp. , Chytridiacée parasite du Psophocarpus tetragouoloàus DC. XXXIX — Sujets divers. 307 Guffroy (Ch.) : L'anatomie végétale au point de vue de la classification '{B. S. b. Fr., 3e sér., t. V, nos 6-8, pp. 337-344). 398 Jackson (B. Daydon) : A review of the latin terms used in Botany to dénote colour (/. of B., Vol. XXXY1I, n° 435, pp. 97-106). 399 Mangano (Giuseppe) : L'ingrandimeuto del R. orto botanicodi Palermo {B. O. b. P., 2" ann., fasc. I-II, pp. 3-19). 400 Perrot : Sur la méthode morpho-géographique en Botanique systéma- tique [Exposé critique des théories scientifiques de M. de Wettstein] (B. S. b. Fr., 3* sér., t. V, n™ 6-8, pp. 356-37!). 400 bis Wettstein (R. v.) : Der botanische Garten und das botanische Ins- titut der k. k. deutschen Universitât in Prag [fin] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 3, pp. 92-98). — Voir nù 270. NECROLOGIE. M. Charles Naudin vient de mourir dans sa quatre-vingt-quatrième année. Né à Autun le 14 août 1815, il acheva ses études classiques à Montpellier où, pendant quelque temps, il suivit les cours de l'École de Médecine. Il vient à Paris en 1839 sur le conseil d'Auguste Saint - Hilaire qui dirigea ses premiers travaux et en fit plus tard son collabo- rateur. C'est avec lui qu'il commença l'étude de la Flore du Brésil d'où sortit, un peu plus tard, la Monographie générale de la famille des Mélastomacées. Après un court séjour à Rouen, il devient profes- seur de zoologie au collège Chaptal. En 1854, M. Decaisne se l'attache, comme aide-naturaliste, à la chaire de Culture. Grâce aux facilités que lui donne cette situation nouvelle, M. Naudin entreprend ses recher- ches classiques sur les Cucurbitacées et sur l'Hybridité, qui lui ouvri- tent les portes de l'Institut en 1863. Il quitte Paris en 1869, s'installe à Collioure où il poursuit, pendant neuf ans, des essais d'acclimatation. En 1878, il est nommé directeur du Laboratoire d'Enseignement supé- rieur de la Villa Thuret où il est mort subitement le 19 mars. M. Naudin ne s'intéressait pas moins à l'art de la culture qu'à la botanique proprement dite. Dès ses débuts il collabore à plusieurs XL recueils d'agriculture et d'horticulture, et leur a fourni plusieurs cen- taines d'articles. En outre il a publié, avec Decaisne, un Manuel de l'Amateur des Jardins et, seul, un Manuel de l'Acclimateur. Esprit original, sagace, de compétence et de culture étendues, doué d'une facilité de plume remarquable, il se faisait lire avec agrément, quel que fût le sujet qu'il eût à traiter. Cette façade brillante d'une carrière scientifique cache un envers douloureux. Il faut d'abord que M. Naudin, presque au sortir de l'en- fance, gagne son pain quotidien pendant qu'il prépare ses examens. A peine arrivé à Chaptal, il est atteint d'une surdité très douloureuse qui l'oblige à se démettre. Puis il est cruellement frappé dans ses affections de famille. Et malgré tout, son entrain, sa vivacité, presque sa gaieté, se sont maintenus jusqu'à la fin. Il trouvait même une explication d'ordre supérieur à ses tortures. ... Souffrir et mourir sont chose nécessaire A l'ordre général.... Sans l'aiguillon de la douleur, Tout languirait dans la machine ronde. a-t-il écrit dans une fable intitulée « Le Loup philosophe », datée de mars 1889. Lokidor. Paris. — J. Mersch, imp., ib% Av. de Châtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Mai 1899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N* 5. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 401 Bornet (Ed.) : Notice sur M. Charles Naudin (C. R., t. CXXVIII, n° 13, PP- 753758)- 402 Britten (James) : Bibliographical Notes. XVIII, Francis Bauer's « De- lineations of exotick plants. XIX, Samuel Curtis's « Beauties of Flora » (/. of B., Vol. XXXVII, n°436, pp. 181-184). 403 Legré (Ludovic) : La Botanique en Provence au XVIe siècle : Hugues de Solier (in-8, 45 pag., Marseille, 1899). 404 Mattirolo (0.) : Teodoro Caruel {Mlp., t. XII, fasc. XI XII, pp. 533- 544)- 405 Tassi (FI.): Illustrazione delP erbario del Prof. Biagio Bartalini [1776] esistente nel Museo délia R. Academia dei Fisiocritici di Siena (B. O. b. S., Vol. II, fasc. 1, pp. 59-83 [à suivre]). Biologie, morphologie et physiologie générales. 406 Daniel (L.) : La variation dans la greffe et l'hérédité des caractères acquis (A. Se. n., 8e sér., t. VIII, nos 1-3, pp. 1-192, 15 fig. dans le texte [à suivre]). 407 Guignard (L.) : Sur les anthérozoïdes et la double copulation sexuelle chez les végétaux angiospermes (C. R., t. CXXVIII, n° 14, pp. 864-871, 19 fig. dans le texte. — R. g. B., t. XI, n° 124, pp. 129-135, 1 pi.). 408 Heckel (Edouard) : Sur quelques particularités anatomiques nouvelles dans les graines grasses [cotylédons et endosperme] (Ci?., t. CXXVIII, n° i5i PP- 945-947)- 409 Leclerc du Sablon : Sur la dextrine considérée comme matière de réserve (C. R., t. CXXVIII, n° 15, pp. 944-945). 410 Lidforss (Bengt) : Weitere Beitrâge zur Biologie des Pollens (J.w.B., t. XXXIII, fasc. 2, pp. 232-312). 411 Nannizzi (A.) : Osservazioni fenologiche fatte nei messi di novembre- décembre 1898, e gennaio-febbraio 1899 (B. O. b. S., Vol. II, fasc. 1, pp. 84-88). 412 Newell Arber (E. A.) : Relationships of the indefmite inflorescences (/. of B., Vol. XXXVII, n° 436, pp. 160-167). 413 Overton (E.) : Beobachtungen und Versuche ùber das Auftreten von rothem Zellsaft bei Pflanzen (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 2, pp. 171-231). XLII 414 Palladine (W.) : Influence de la lumière sur la formation des matières protéiques actives et sur l'énergie de la respiration des parties vertes des végétaux (R. g. B., t. XI, n° 123, pp. 81-105). 415 Ramaley (Francis) : Comparative anatomy of hypocotyl and epicotyl in woody plants (M. b. S., 2e sér., II0 part., pp. 87-136, 23 fig. dans le texte et 4 pi.). 416 Ramaley (Francis) : Seedlings of certain woody plants (M. b. S., 2e sér., IIe part., pp. 69-86, 4 pi.). 417 Vries (Hugo de) : Sur la culture des fasciations des espèces annuelles et bisannuelles (R. g. B., t. XI, n° 124, pp. 136-151). 418 Vries (Hugo de) : Ueber die Periodicitât der partiellen Variationen {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 2, pp. 45-51). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 419 Almquist (E.) : Biologiska studier ôfver Géranium bohemicîtm L. (B. N., 1899, n° 2, pp. 81-85). 420 Campbell (D. H.) : Notes on the structure of the embryo-sac in Spar- ganium and Lysickitou {B. G., Vol. XXVII, nu 3, pp. 153-166, 1 pi.). 421 Fink (Bruce) : Contribution to the life-history of Rumex {M. b. S., 2° sér., IIe part., pp. 137-153, 4 pi.). 422 Grégoire (Victor) : Les cinèses polliniques dans les Liliacées [Note préliminaire] (B. C, t. LXXVIII, n° 1, pp. 1-3). 423 Guignard (L.) : Le développement du pollen et la réduction chroma- tique dans le ATaias major (Arc/iiv. d'analom. microscopiq., t. II, fasc. IV, pp. 455-5°9» - P1-)- 424 Houlbert (Gh.) : Phylogénie des Ulmacées (R. g. B., t. XI, n° 123, pp. 106-1 19, 5 fig. dans le texte et 2 pi.). 425 MacDougal (D. T.) : Seed dissémination and distribution of Razou- mofskya robusta (Engelm.) Kuntze {M. b. S., 2e sér., IIe part., pp. 169- 173, 1 tig. dans le texte et 2 pi.). 426 Martel (Ed.) : Contribuzione ail' anatomia délia Dicentra speclabilis DC. e relazioniche intercedono fra questo génère ed i gruppi affini [Memûrie délia R. Acad. délie Sciense dl Torino, sér. II, t. XL1X, PP- 55"72i 3 P1-)- 427 Martel (Ed.) : Contribuzione ail1 anatomia deir Hypeconm procumbens (Memorie délia R. Acad. délie Science di Torino, sér. II, t. XLVIII, pp. 209-220, 2 pi.). 428 Némec (Bohumil) : Ueber die karyokinetische Kerntheilung in der Wurzelspitze von Allium Cepa (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 2, pp. 313- 336, 1 pb). XI.III 429 Westermeier (N.) : Zûchtungs-Versuche mit Winterroggen (B. C, t. LXXVIII, n° 2, pp. 33-38; n° 3, pp. 65-70 [à suivre}). Cryptogames vasculaires. 430 Robinson (B. L.) : Fairy-rings formed by Lycopodiuminundatum (Rh., Vol. I, n° 2, pp. 28-30). Algues. 431 Freeman (E. M.) : Observations on Coustantinea (M. b. S., 2° sér., IIe part., pp. i75-1(?o, 2 pi.). 432 Oison (Mary E.) : Observations on Gigartina (M. b. S., 2'' sér., IIe part., pp. 154-168, 2 pi.). Champignons. 433 Beauverie : Le Botrytis cinerea et la maladie de la Toile (C. R., t. CXXV1II, n° 13, pp. 846-849). 434 Collins (F. S.) ; A case of Bolclus poisoning {Rh., Vol. I, n° 2, pp. 21- 23)- 435 Farlow (W. G.) : Poisoning by Agaricus ilhcdens (R/i., Vol. I, n°3, PP- 43-45)- 436 Tassi (FI.) : Studio biologico del génère Diplodia Fr. (B. 0. b. S., Vol. II, fasc. 1, pp. 5-26, 5 pi.). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 437 Averill (C. K.) : Stations for some of the rarer plants of Connecticut (Rk., Vol. I, n° 2, pp. 39-40). 438 Baker (L. E.) : Noteworthy plants at Exeter, Maine (Rk., Vol. I, n° 4, p. 70. 439 Candolle (Cas. de) : Piperaceae africanae. II (B.J., t. XXVI, fasc. III- IV, p. 360). Espèces nouvelles décrites : Pefteromia Humblotii, P. Bauuiannii. 440 Cavara (Fridiano) : Lilium villosum (Perona) Cav., nuova Gigliacea délia flora alpina {Mlp., t. XII, fasc. XI-XII, pp. 445-461, 7 fig. dans le texte et 1 pi.). 441 Churchill 1 Joseph R.) : Some plants about Williamstown (A"/, Vol. I, n" 2, pp. 24-261. 442 Collins iJ. Franklin) : Rhode island plant-notes (Rk., Vol. I, n° 3, pp. 46-481. 443 Cowan (F. H.) : Rhododendron maximum in Somerset County, Maine (Rh., Vol. I, n° 3, p. 55). 444 Dammer (U.) : Beitrage zur Kenntniss der Flora des Kartsch-Chal [fiit] (B.J., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 225-234). Espèce nouvelle décrite : Cypsophila Rickmersiana. 44 5 Dammer (U.) : Zur Kenntniss der afrikanischen Brutmickia-hxten (B./., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 347-357). 446 Engler (A.) : Araceas africain. II (B.J., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 417- 424). Espèces nouvelles décrites : Culcasia siriolata, C. Dinklagei, C. fal- cifolia, C. obliquifolia, C. lanceolata, Anchomanes giganteus, Hydrosme Baumamiii, H. Staudtii, H. Zenkeri, H. gallaensis, Cercestis Dinklagei, Anubias auriculaia, A. naua, Stylochiton Zenkeri. 447 Engler (A.) : Burseraceae africanae. II (B.J., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 364-373). Espèces nouvelles décrites : Canariastrum (n. gen.) Zenkeri, Pachy- lobus? Afzelii, P.? Barteri, Porphyranthus (n. gen.) Zenkeri, Commi- phora pruinosa, C. pyracanthoides , C. coriacea, C. ulugurensis, C. loandensis, C. Trothai, C. porensis, C. spondioides, C. Schlechteri, C. moiubassensis. 448 Engler (A.) : Gesneriaceaî africain. III (B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 362"363). Espèces nouvelles décrites : Carolofritsckia (n. gen.) diandra, Strep- tocarpus Wilmsii. 449 Engler (A.) : Lauraceae africanae (B.J., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 385- 392, 2 pi.). Espèces nouvelles décrites : Ocotea Zenkeri, Beilschmiedia fruticosa, B. Preussii, B. Staudtii, B. nitida, B. Zenkeri, Tylostemon (n. gen.) Dinklagei, T. batangensis, T. ? crassifoliiis, Cryptocarya Liebertiana, C. Woodii, Cassyiha pondoensis. 450 Engler (A.) : Menispermaceatî africanae {B. J., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 393_4I6, 5 pi. et 2 fig-. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Cissampclos truncatus, C. Dinklagei, C. tenuipes, Tiliacora odorata, T. Soyauxii, T. Lehmbachii, T. Dink lagei, Tinospnra Buchholsii, T. Stuhlmannii, T. moss xmbicensis, Dioscoreophylluni strigosum, D. tcnerum, Desnionema oblongifolium, D. mucronulatum , Kolobopeialum (n. gen.) auriculatum, Syntriandrium (n. gen.) Preussii, S. Dinklagei, Limaciopsis (n. gen.) loangcnsis, Hepta- cyclum (n. gen.) Zenkeri. — Genre nouveau : Miersiophyion {M. ner- vosum = Chasmanthera nervosa Miers). 451 Engler (A.) : Monimiaceae africanae {B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 383-384)- Espèces nouvelles décrites : Ckloropatane (n. gen.) africana, Glosso- calyx Staudtii. 452 Engler (A.) : Piperaceae africanae. III (B. J., t. XXVI, fasc. III-IV, p. 361). Espèces nouvelles décrites : Peperomia Staudtii, P. Ixteviridis. 453 Engler (A.) : Rosaceae africanae. II (B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 374-382.) Espèces nouvelles décrites : Rubus Stuhlmannii , R. ulugurensis, Al- chemilla ulugurensis, A. Wilmsii, Parinarium cougoense, P. Elliottii, XI. V P. Whytei, P. Poggei, Acioa Staudtii, A Lchmbachii, A. parvifolia, A. Dinklagei, A. tenuiflora, A. lanceolata. 454 Fedtschenko (Boris) : Note sur les Conifères du Turkestan russe [B. H. B., t. VII, n° 3, pp. 185-197). 455 Fedtschenko (Boris) : Note sur quelques espèces du genre Prangos Lindl. {B. H. B., t. VII, n°3, pp. 178-181). Espèces nouvelles décrites : Prangos bucharica, P. tschimganica. 456 Fedtschenko (Olga et Boris) : Potentillae nonnullae e regionibus turkes- tanicis allatae et a cl. Siegfriedio determinatae (B. H. B., t. VII, n° 3, pp. 182-184). 457 Fernald (M. L.) : A spurless Halenia from Maine (Rh., Vol. I, n° 2, PP- 36"37). 458 Fernald (M. L.) : Some Antennarias of northern New England (Rh., Vol. I, n° 4, pp. 71-75). 459 Fernald (M. L.) : Two plants of the Crowfoot family [Anémone ripa- ria et Ranunculus abortivus L. var. encyclus] (Rh., Vol. I, n°3,pp.48- 52, 1 pi.). 460 Franchet (A.) : A propos du Ribes Davidi Franch. {B. S. L. P., nouv. sér., n° 10, pp. 83-87). 461 Graebner (P ) : Beitrâge zur Kenntnis der sûd-und centralamerikanis- chen Valerianacea; (B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 425-436). Espèces nouvelles décrites : Valeriana leptothyrsos, Lindaviana, knautioides, catharinensis , tuberifera, Hieronymi, alopkis, gonatolophis, ampkilop/iis, Glasiovii, Itatiaise, Ulei. 462 Graves (C. B.) : Some noteworthy plants of southeastern Connecticut (RA., Vol. I, n" 4, pp. 67-69). 463 Harms (H) : Araliaceae africanae (B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 240- 252). Espèces nouvelles décrites : Schefjlcra Goetsenii, Se h. Stuhlmannii, Polyscias Stuhlmannii, P. Preuss/l, P. Ellio'ii, Cussonia Buch manii. 464 Harms (H) : Leguminosae africanae. II {B.J., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 252-324, 3 pi.). Espèces nouvelles décrites : Albiasia Passargei, Mimosa Dinklagei, Ai. Stuhlmannii, Fillœopsis (n. gen.) discopkora, Pipladenia? Elliotii, P. Sckleckteri, Parkia Hildebrandtii, Cynometra? Carvalkoi, C. inega- lophylla, C. sessiliflora, Plagiosiphon discifer, Oxystigma Buchkolaii, Copaifera Demeusei, C. Dinklagei, Monopetalanthus Pieridophyllnm, Cryplosepalum? Staudtii, Brachystegia cynometroides, Lœsenera ka- lantha, Cyanotkyrsus Soyauxii, C. Ogea, Macrolobium ferrugineum, M. Preussii, M. truncijlornm, M. Zcnkeri, Polystemonanthus Dinklagei, Baukinia wituensis, Dialium Dinklagei, D. Staudtii, D. Schlec'itci i, Stachyothyi'Sus Staudtii, Céesalpinia Trothsei, Angylocalyx Schuman- nianus, Baphia Dinklagei, B. crassifolia, B. gracilipes, B. densiflora, B. brachybotrys, B. Bnettneri, B. leptobotrys, B. hylophila, Melolobium Wilmsii, Crotalaria Thomas H, Argyrolobium Wilmsii, Indigo fer a £■ XLVI Preladoi, I. Antunesiana, Psoralea Wilmsii, Tephrosia Bachmannii, Milletia Dinklagci, M. pancijuga, M. sanagana, M. impressa, M. ? ma- croura, M. monophylla, M. micrantha, M. Zenkeriana, Ormocarpum megalophyllum, jEschynomene laterilia, Smithia megalopliylla, Dalbergia Dinklagei, D. luluensis, D. macrothyrsus , D. Preussii, D. mossabiccnsis, D. ajudana, D. elata, D. sessiliflora, D. ochracea, D. lagosana, D. De- kindiiana, Pterocarpus Zenkeri, Lonchocarpus} crassifolius, L.? degue- lioidcs, L. macrothyrsus, L. ? Staudtii, Derris? leptorachis, Glycine Buetineri, G. ? Wilmsii, Cylista Preussii, Rhynckosia Buchananii, Rh. glutinosa, Rh. Fischeri, Rh. Holstii, Rh. komatiensis, Rh. longipes, Rh. teramnoides, Rh. Schwei?ifurthii, Rh. Stuhlmannii, Sphenostylis Schweinfurthii, Vigna Buchneri, V. Fischeri, V. Holstii, V. micrantha, Dolichos Baumannii, D. stenophyllus, D. longistipellatus, D. longipes, D. Fischeri, D. Buchananii, D. Antuncsii, D. fimbriatus, D. macro- thyrsus, D. Pseudopachyrhisus, D. brachypus. 465 Harms (H.) : Passifloraceae africanae (B. /., t. XXVI, fasc. IIMV, PP- 235-239). Espèces nouvelles décrites : Adenia aspidophylla, gracilis, oblongi- folia, Staudtii, stenophylla, Wilmsii. 466 Harper (Roland M.) : Additions to the Flora of Worcester County, Massachusetts. I {Rh., Vol. I, n° 3, pp. 4243). 466 bis Hart (H. G.) : Botanical excursions in Donegal, 1898 [/in] (/. of B., Vol. XXXVII, n°, 436, pp. 152-159). — Voir n° 337 bis. 467 Hieronymus (G.) : Plantai Stûbelianse novae [suite]. Graminées, auctore R. Pilger (B. J., t. XXV, fasc. V, pp. 709-721). Espèces nouvelles décrites : Pospalum Lehmannianum, P. contractum, Panicum stenothyrsum, Arundinella elata, Siipa leptogluma, Aristida oligophylla, Deyeuxia aréeantha, D. macrophylla, D. secunda, D. bogo- tensis, D. pubescens, D. Stiïbelii, Agrostis gracilis, A. nigritella, A. Stiïbelii, Trisetum confertum, Dantonia hapalotricha, Poa trachy- phylla, P. orthophylla, Dasypoa (n. gen.) tennis, Festuca Stiïbelii, F. ortho- phylla, F. breviaristata, F. sublimis, Bronius oliganihus, B. angustatus, Arundinaria palula, Chusquea serrulata, Planotia Stiïbelii, P. lesse- lata, P. ingens. 468 Hill (E. J.) : A new biennial-fruited Oak [Quercus cllipsoidalis] (B. G., Vol. XXVII, n° 3, pp. 204-208, 2 pi.). 469 Kraenzlin (F.) : OrchidaceEe Lehmannianae in Guatemala, Costarica, Columbia et Ecuador collectas {B. /., t. XXVI, fasc. III IV, pp. 436- 448 [à suivre]). Espèces nouvelles décrites : Pleurothallis atroviolacea, chiquindensis, popayanensis, Tunguragux, eudotrachys, strobilifera, furfuracea, ste- nophylla, urosepala, metanopus, Prislis, corazonica, daguensis, trachy- theca, myriantha, sibatensis, lentiginosa, ietrapetala ,• Stclis pachypus, rhync liant lier a, furfuracea, viridi-brunnea, popayanensis, suaveolens. 470 Lindau (G.) : Megalochlamys nov. gen. Acanthacearum (Z?./., t. XXVI, fasc. IIMV, pp. 345-34-6). Xl.VII 471 Marloth (R.) : Charadrophila Marloth nov. gen. (B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, pp. 358-359» 1 pl-)- Espèce nouvelle décrite : Charadrophila capensis. 472 Moore (Spencer Le M.) : Alabastra diversa. Part IV (/. of B., Vol. XXXVII, n° 436, pp. 168-175). Espèces nouvelles décrites : Eurya amplexicaulis, Centaurea Brid- gesii, Crépis Gillii, Aptositnum Randii, Rhigozum linifolium, Trie ho - sporum Forbesii, T. breviflorum, T. numtmilarium, Chirita Forbesii. 473 Moyer (L. R.) : Extension of plant ranges in the upper Minnesota val- ley (M. b. S., 2e sér., II0 part., pp. 191-192). 474 Nelson (Elias) : A new Colorado Antennaria [A. obovata] (B. G., Vol. XXVII, n° 3, pp. 212-213). 475 Nelson (Elias) : The Wyoming species of Antennaria (B. G., Vol. XXVII, n° 3, pp. 208-212). Espèces nouvelles décrites : Antennaria reflexa, miicronata, arida, scariosa, imbricata, corymbosa. 476 Pax (F.) : Euphorbiaceae africanse. IV {B. J., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 325-329)- Espèces nouvelles décrites : Cyclostemon Preussii, C. Staudtii, Anti- desma Staudtii, Bridelia Zenkeri, Crotonogyne Zenkeri, Crotonogy- nopsis (n. gen.) usambarica, Maracanga rosea, Pycnocoma Zenkeri, Tetracarpidiuvi (n. gen.) Staudtii. 476 bis Pierre (L.) : Observations sur quelques Landolphiées [suite] (B. S. L. P., nouv. sér., nos 11 et 12, pp. 89-104 [à suivre]). — Voir n° 37. Genres nouveaux : Aphanostylis, Ancylobothrys, Dictyophleba. 476 ter Pierre (L) : Observations sur quelques Ménispermacées africaines [suite] (B. S. L. P., nouv. sér., n° 10, pp. 81-83). — Voir n° 38. 477 Pierre (L.) : Sur le genre Spirea de la tribu des Galiées de la famille des Rubiacées {B. S. L. P., nouv. sér., n° 10, p. 88). 478 Post (G. E.) et E. Autran : Plantae Postianae. IX {B. H. B., t. VII, n° 3, pp. 146-161). 479 Prain (David) : An account of Corydalis persica Cham. et Schlecht. with remarks on certain allied species of Corydalis Vent. (B. H. B., t. VII, n° 3, pp. 162-177, 1 pl.). 480 Reinecke (F.) : Die Flora der Samoa-Inseln. II : Siphonogamen (B. /., t. XXV, fasc. 5, pp. 578-708, 1 fig. dans le texte et 6 pl.). 481 Rich (W. P.) : Amphicarpsea Pitcheri in New England {Rh:, Vol. I, n° 2, pp. 27-28). 482 Schlechter (R.) : Orchidaceae africana; {B. /., t. XXVI, fasc. III-IV, PP- 33°-344)- Espèces nouvelles décrites : Platanthera inhambanensis , Holothrîx Buchananii, H. lithophila, Habenaria mosambicensis, II. trilobulata, Cynosorchis oblonga, Disperis anomala, Eulophia antennata, E. biloba, XL VIII — E. brachystyla, E. collina, E. gastrodioides, E. humilis, E. litoralis E. Penthcri, E. taiuioides, Acrolophia fimbriata, Polystachya mela- nantha, Liparis hemipilioides, Bolbopkyllum melinostachyum, Angrae- cum anocentrum, A. trachyrrhizum, A. Woodianum. 482 bis Schweinfurth (G.) : Sammlung arabisch-sethiopischer Pflanzen [suite] (B. H. B., t. VII, n° 3, Append. n° II, pp. 229-340). — Voir n° 244. 483 Sodiro (Aloysius) : Plantae ccuadorenses. I {B. /., t. XXV, fasc. 5, PP- 72>733)- Espèces nouvelles décrites : Spigelia iiervosa Gilg-, Budleia Verley- seniana Gilg-, Macrocarpasa Sodiroana Gilg-, Echiies assimilis K. Schu- mann, Mandevilla Lœseneriana K. Sch , Cynanchum brachyphyllum K. Sch., C. intricahim K. Sch., C. plchiuchense K. Sch., C. quitense K. Sch., C. Sodiroi K. Sch., C. stcnospira K. Sch., Roulinia chlorantha K. Sch., Anomotassa (n. gen. Tylophorearum) macrantha K. Sch., Gono- /obus macranthus K. Sch., Plantago Sodiroana Pilger. 484 Tassi (FI.) : Erborizzazione al monte Verna e dintorni in Provincia d'Arezzo (B. O. b. S., Vol. II, fasc. 1, pp. 89-90). 485 Ule (E.) : Ueber spontan entstandene Bastarde von Bromeliaceen (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 2, pp. 51-63, 1 pi.). 486 Valbusa (U.) : Sopra alcune specie di Sisymbrium, a proposito del 5. Tillieri Bell. [Mlp., t. XII, fasc. XI-XII, pp. 467-532, 1 pi.). MUSCINÉES. 487 Arnell (H. Wilh.) : Moss-studier [20-23] (B- N., 1899, u° 2> PP- 73"79)- 488 Bagnal (J. E.) : Merionethshire Mosses (/. o/B., Vol. XXXVII, ^436, PP- I75-Ï79)- 489 Bryhn (N.) : Mosliste fra Norbyknol. Et lidet Bidrag til Kundskab om Medelpads Flora {B. N., 189g, n° 2, pp. 57-69). 490 Collins 'J. Franklin) : Notes on the bryophyte flora of Maine {Rh., Vol. I, n° 2, pp. 33-36). 491 Evans (Alexandre W.) : List of Hepatica; collected along tke interna- tional boundary by J. M. Holzinger, 1897 (M. &- &•) 2° sér., IIe part., P- r93)« 492 Grout (A. J.) : An annotated list of rare or ortherwise interesting Mosses occurring in or near Plymouth, New Harapskire {Rh., Vol. I, »° 3> PP- 53-55)- 492 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] {B. H. B., t. VII, n° 3, pp. 198-225 [à suivre]). — Voir n° 253. Espèces nouvelles décrites : Fnnbriaria multiflora, Stahlii, conoce- phala, caucasica, tasmanica, Mandoni, alpina; Exormotheca Holstii. Algues. 493 Collins (F. S.) : A seaweed colony {R/i. , Vol. I, n° 4, pp. 69-71). — XLIX — 494 Gutwinski (Roman) : Ueber die in der Umgebung von Karlsbad im Juli 1898 gesammelten Algen. Ein Beitrag zur Algentlora Bôhmens (B. C, t. LXXVIII, n° i, pp. 3-10, 2 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Cosmarium èohemicum, C. Agardhii. Lichens. 495 Malme Gust. 0. An.) : Bemerkungen iiber einige im Herbarium Mùller Arg. aufbewahrte Species der Gattung Pyxine (Fries) Nyl. {B. H. B., t. VIT, n° 3, pp. 226-228). Champignons. 496 Burt (E. A.) : A list of Vermont Helvellea:, with descriptive Notes {Rh., Vol. I, n° 4, pp. 59-67, 1 pi.). 4Q7 Costantin (J.) et L. Matruchot : Un nouveau genre de Mucédinées : Harsiella C. et M. (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 104-107, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite : Harsiella capitata. 498 Lagerheim (G.) : Contributions à la flore mycologique des environs de Montpellier (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 95-103, 3 fig. dans le texte). Espèces nouvelles décrites : Melauotœnium ? Sparganii, Entyloma Tragopogi. 499 Lister (Arthur) : Notes on Mycetozoa (/. of B., Vol. XXXVII, n° 436, PP- MS-^2! l P1-)- Espèce nouvelle décrite : Physarum echinosporum. 500 Maire (René) : Note sur un parasite de Lactarius deliciosus : Hypo- myces [Peckiella] Vuilleminianns n. sp. (B. H B., t. VII, n° 3, pp. 138- 143)- 501 Maire (René) : Sur un Hypomyces parasite de Lactarius tormiitosus : Hypomyces [Peckiella'] Tkiryauus n. sp. [B. H. B., t, VII, n° 3, pp. 144-I45)- 502 Palla (E. ) : Ueber die Gattung P/iyl lac tinta (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 2, pp. 64-72, 1 pi.). Espèce nouvelle décrite : Phyllactinia Berberidis. 503 Rolland (L.) : Excursions à Chamonix [été et automne de 1898] (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 75-78, 1 pi.). Espèces nouvelles décrites : Lactarius fuse us, Chamonixia (n. gen.) csespitosa. 504 Tassi (FI.) : Micologia délia Provincia Senese. VI. {B. O. b. S., Vol. II, fasc. i, pp. 36-58). 505 Tassi (FI.) : Nova; Micromycetum species descriptae et iconibus illus- trata; [suite] {B. O. b. S., Vol. II, fasc. 1, pp. 27-35, 2 P'-)- 506 Webster (H.) : Fungus notes (Rh., Vol. I, n° 3, pp. 57-58). 507 Webster (H.) : Notes on Calosioma {Rh., Vol. I, n° 2, pp. 30-33). COMPTES RENDUS E. Schwabach, Ueber die Vorgànge bei der Sprengung des mecha- nischen Ringes bei einigen Licuien. (Botanisches Centralblatt, LXXVI, n° ii ; pp- 353-361 » 1 p1-; i898-) Schenk attribuait la dislocation du cylindre central, chez les Lianes à accroissement secondaire anormal, à une résorption des membranes épaissies des cellules scléreuses qui constituent les rayons médullaires, résorption qui permettrait à ces cellules de repasser à l'état de mé- ristème, de façon à donner naissance aux larges rayons qui divisent le pachyte en secteurs. Mais en 1893, Gilg, et presque simultanément Warburg, ont re- connu que ce méristème secondaire est étranger à l'anneau et provient de l'extérieur. Ces observations, dit l'auteur, l'ont incité à étudier la manière dont l'anneau scléreux primaire qui existe dans beaucoup de tiges se dilate sous l'influence de la pression croissante qu'exerce au-dessous de lui le pachyte sans cesse grossissant. Les recherches ont porté sur dix-neuf familles de Dicotylédones et plus particulièrement sur les Aristolochiacées , Saptndacées, Lardiza- balacées et Ménispermacèes . Voici les conclusions : i° Chez les plantes étudiées il n'y avait d'anneau de stéréome en- tièrement fermé dans la tige jeune que chez les plantes grimpantes (appartenant aux quatre familles citées). 20 Pendant l'accroissement en épaisseur du cylindre libéro-ligneux, il se produit un éclatement de l'anneau mécanique, pendant qu'en même temps les cellules du parenchyme avoisinant, riches en proto- plasma, grâce à leur turgescence pénètrent dans les vides et contri- buent à leur élargissement. 30 La pénétration de ces cellules parenchymateuses qui se trans- forment en méristème est si immédiate qu'on n'observe jamais de vide produit par l'éclatement qui n'ait été comblé par elles. 40 Les cellules méristématiques qui ont pénétré dans les crevasses s'épaississent avec une extraordinaire rapidité et deviennent autant de cellules scléreuses qui renforcent l'anneau mécanique. 50 Les crevasses se produisent principalement dans le prolongement des rayons médullaires, mais surtout aux endroits où l'anneau offre la moindre résistance. — LI 6° Les cellules de l'anneau mécanique que la rupture a séparées laissent facilement reconnaître qu'elles étaient primitivement réunies, de sorte qu'il est impossible d'admettre que le nouveau méristème ait pris naissance parmi elles après dissolution des épaississements. 7° La pénétration des cellules parenchymateuses dans l'anneau de stéréome a lieu sur ses deux faces : l'externe et l'interne. Cette note est accompagnée d'une planche où les faits ci-dessus sont figurés chez Aristolochia Sipho, A. Westlandii et Paulinia Cu- pa?ia. Louis Vidal. Ernest Malinvaud, Classification des espèces et hybrides du genre Mentha. (Extrait des Comptes rendus du Congrès des Sociétés savantes en 1898.) M. Malinvaud réduit à cinq au maximum les espèces, dites par lui cardinales, du genre Mentha, s. g. Eumentha, dont il exclut les M. Requienii, Pulegium et cervina. Ces espèces cardinales sont les M. rotundifolia, silvestris, viridis (qui n'est peut-être qu'une sous- espèce du précédent), aquatica et arvensis; elles sont reliées entre elles par de nombreuses formes hybrides, dont l'origine a été expéri- mentalement démontrée et qui, en masquant les véritables limites des types, ont rendu inextricable jusqu'à ce jour la classification de ce groupe critique. Les hybridations entre les M. rotundifolia et silves- tris d'une part, entre les M. aquatica et arvensis d'autre part sont d'une telle fréquence, partout où les parents coexistent, qu'elles ont donné aux Aoristes l'illusion d'espèces légitimes. L'importance de ces observations n'est pas restreinte au genre Mentha. 11 est permis de penser que d'autres genres critiques, les Rosa, Rubus, Hieraciiwt, etc., pourront être élucidés par des recherches ana- logues à celles qui sont exposées dans la présente notice. M. NECROLOGIE. M. William Nylander, décédé à Paris le 29 mars dernier, était né à Uleaborg (Finlande) le 2 janvier 1 822 . Il avait à peine dix-sept ans quand il vint étudier la médecine à l'Université d'Helsingfors et en 1847 il y obtint le diplôme de docteur. Un penchant irrésistible poussa bientôt le jeune médecin vers les sciences naturelles, et tout en publiant quelques Mémoires sur les Phanérogames, les Champignons et même sur les Insectes (Abeilles et Fourmis), il commença l'étude des Lichens, étude qu'il devait ensuite poursuivre jusqu'au jour même de sa mort. — LU — Les voyages qu'il fit à Paris, à partir de 1S48, le mirent à même d'exa- miner quelques grandes collections de Lichens, et le résultat de ces travaux, que l'on peut appeler préliminaires, fut la publication du Pro- drome de la lichénographie de la France et de l'Algérie, de l'Enumé- ration générale des Lichens, du Synopsis et des Lichens de Scandinie qui se succédèrent de 1856 à 1861. Ces ouvrages, avec les Addenda ad Lïchenographiam europceam parus dans le Flora de Ratisbonne, sont devenus classiques pour les lichénologues. C'est principalement au point de vue de la distinction des espèces que ce savant s'est acquis une réputation universelle et les collections qu'il a étudiées sont fort nombreuses et des plus variées sous le rapport géographique. Le nombre des Lichens qu'il a nommés, sans parler de ceux qu'il a changés de genres, dépasse peut-être deux mille, et on en rencontre non seulement dans tous ses propres écrits, mais encore dans ceux de presque tous les lichénographes, ses contemporains. Dans sa classification, il a tenté de réagir contre l'école sporologique, mais à cause de ses connaissances anatomiques un peu restreintes, ses divisions ne sont pas toujours établies sur des bases solides. Quant à la théorie de la symbiose, il s'en est toujours montré un adversaire intransigeant, sans cependant avoir jamais apporté une preuve solide en faveur de son opinion. Le nom de M. Nylander demeurera attaché à la décou- verte des réactifs, qu'il trouva en 1866, trois ans après avoir quitté la chaire de Botanique à l'Université d'Helsingfors, qu'il occupa de 1857 à 1863; c'est à partir de cette dernière époque qu'il se fixa définitive- ment à Paris. A. NOUVELLES M. Ph. Van Tieghem, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, pré- sident de l'Académie des sciences, a été nommé titulaire de la chaire de « Biologie des végétaux cultivés en France et aux colonies » à l'Institut national agronomique. M. G. PoiRAULT vient d'être nommé directeur du Laboratoire de l'en- seignement supérieur de la Villa Thuret, à Antibes, en remplacement de M. Naudin, décédé. Paris. — J . Mersch, imp. , 46,\ Av. de Châtillcn . JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Juin 1899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 6. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 508 Bornet (Ed.) : Notice sur M. Charles Naudin (R. g. B.), t. XI, n° 125, pp. 161-167). Biologie, morphologie et physiologie générales. 50g Bonnier (Gaston) : Caractères anatomiques et physiologiques des plantes rendues artificiellement alpines par l'alternance des tempéra- tures extrêmes (C. R., t. CXXVIII, n° ig, pp. 1143-1146). 510 Devaux (Henri): Accroissement tangentiel du péricycle (C.R. ,t. CXXVIII, n° 17, pp. 1058-1060). 511 Steinbrinck (C.) : Ueber elastische Schwellung (Entfaltung) von Ge- weben und die muthmassliche Saugwirkung gedehnten Wassers (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 3, pp. 99-112). 512 Stoklasa (Jul.) : Ueber die physiolog-ische Bedeutung der Furfuroide im Pflanzenorganismus (B. C, t. LXXVIII, n° 6, pp. 161-170 ; n° 7, pp. 193-203). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 513 Daguillon (Aug.) : Observations morphologiques sur les feuilles des Cupressinées {R. g. B., t. XI, n° 125, pp. 168-204, g fig\ dans le texte et 1 pi.). 514 Duggar (B. M.) : On the development of the pollen grain and the em" bryo-sac in Bignonia vcnusla (B. T. C, Vol. 26, n° 3, pp. 8g-io5, 3 pi.). 515 Istrati (C.) et G.Œttinger : Sur le sucre réducteur et inversible des tiges de Maïs (C. R., t. CXXVIII, n° 17, pp. 1040-1042). 516 Soave (Marco) : Sulla funzione fisiologica delT acido cianidrico nelle piante. Esperienze sulla germinazione délie Mandorle amare e dolci (N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 2, pp. 2^-238). 517 Vries (Hugo de) : Ueber Curvenselection bei Chrysanthemum segetum {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 3, pp. 84-98, 1 pi.). Algues. 518 Freirè (Domingos) : Les microbes des fleurs (C. R., t. CXXVIII, n° 17, pp. 1047- 1049). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 518 bis Baldacci (A.) : Rivista délia collezione botanica fatta nel 1896 in Albania [suite] (N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 2, pp. 149-187 [à suivre]), — Voir n° 114. 519 Feld (J.) : Linaria vulgaris\Y\\\. var. Hahuii mihi (B. b. AI., XVIIe ann., nos 2-3, p. 39). 520 Feld (J.) : Nachtrag zum « Nachtrag zur Schneider'schen Flora von Magdeburg- » (B. b. M., XVIIe ann., nos 2-3, pp. 39-40). 520 bis Hôck (F.) : Allerweltspflanzen inunserer heimischen Phanerogamen- Flora [suite] (B. b. AI., XVIIe ann., n"s 2-3, pp. 17-20 [à suivre]). — Voir n° 125. 521 Kraemer (Henry) : The morphology of the genus Viola {B. T. C, Vol. 26, n° 4, pp. 172-183, 30 fig. dans le texte). 522 Mohr (Charles) : Notes on some new and little known plants of the Alabama flora {B. T. C, Vol. 26, n° 3, pp. 118-121 ; 3 espèces nou- velles). 523 Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol und Vorarlberg [suite] (B. b. M., XVIIe ann., n° 2-3, pp. 20-22 [à suivre]). 524 Murray (R. P.) : Canarian and Madeiran Crassulacea5 (/. of B., Vol. XXXVII, n° 437, pp. 201-204). 524 bis Nelson (Aven) : New plants from Wyoming. VI {B. T. C, Vol. 26, n° 3, pp. 122-134; 15 espèces nouvelles). — Voir n° 134. 525 Pinkwart (H.) : Rosa glauca Vill. X graveolens Gren. nov. hybr. R. pseudoglauca mh. {B. b. M. XVIIe ann., n° 2-3, pp. 24-25). 526 Rand(R. Frank) : WayfaringNotesinRhodesia.IuY/.c/#., Vol. XXXVII, n° 437, pp. 204-208). 527 Rogers (Rev. W. Moyle) : Radnorshire and Breconshire Rubi {J. of B., Vol XXXVII, n° 437, pp. 193-198). 528 Rusby (H. H.) : An enumeration of the plants collected by Dr. H. H. Rusby in South America, 1885-1886 [suite] (B. T. C, Vol. 26, n" 3, pp. 145-152 ; n° 4, pp. 189-200 ; 26 espèces nouvelles). 529 Schmidt (Justus) : Zur Flora von Rom [suite] (B. b. M., XVIIe ann., n° 2-3, pp. 25-29). 530 Semler (Cari.) : Beitragzur Flora der frânkischen Keuperlandschaft : Flora der Umgegend von Feuchtwangen [suite] (B. b. M., XVIIe ann., n° 2-3, pp. 29-33 \à suivre]). 531 Vail (Anna Murray) : Studies in theLeg-uminosae. III {B. T. C, Vol. 26, n° 3, pp. 106-117). 532 Wiegand (K. M.) : A revision of the genus Listera (B. T. C, Vol. 26, n° 4, pp. 157-171, 2 pi.; 1 espèce nouvelle). LV 533 Wiegand (K. M.) : Some new species from Washington (B. T. C, Vol. 26, n° 3, pp. 135-137, 1 pi.; 3 espèces nouvelles). 533^'j Williams (Frédéric N.) : Critical Notes on some species of Ceras- tium [suite] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 437, pp. 209-216 [à suivre]). — Voir n° 355. 534 Winkelmann (J.) : Ein Ausflug nach Bornholm [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 2-1^ pp. 33-39 [à suivre]). 535 Zschacke (Hermann) : Zur Flora von Bernburg.VI {D. b. M., XVIIe ann., n° 2-3, pp. 22-24 [à suivre]). Algues. 536 Kùster (Ernst) : jUeber Derbesia und Bryopsis {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 3, pp. 77-84, 1 pi.). 536 bis West (G. S.) : The Alga-Flora of Cambridgeshire [suite] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 437, pp. 216-225 \à suivre]). — Voirn0 372 bis. Champignons. 537 Gepp (Antony) : Apodachlya, a genus'of Fungi newto Britain (/. of B., Vol. XXXVII, n" 437, pp. 198-201). 538 Griffiths (David) : Some northwestern Erysiphaceae {B. T. C, Vol. 26, n° 3. PP- 138-144). 539 Jacobasch(E.) : Einige fur Deutschland seltene Discomyceten aus der Umgegend Jenas (Z>. b. M., XVIIe ann., n° 2-3, pp. 42-44). 540 Magnus (P.) : Ueber die Gattung Uropyxis Schrot. (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 3, pp. 1 12-120, 2 fig. dans le texte). 540 bis Pellegrini (P.) : Funghi délia provincia di Massa-Carrara [fin] {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 2, pp. 188-218). — Voir n° 169. 541 Vuillemin (Paul) : Les caractères spécifiques du Champignon an Pity- riasis versîcolor [Malassesia Fiirftir] (C. i?., t. CXXVIII, n° 17, pp. 1052-1054). Nomenclature. 542 Areschoug i.F. W. C.) : Till synonymien inom slâgtet Rumex (B. N., 1899, n» 2, pp. 86-88). Pathologie et tératologie végétales. 543 Almeida (J. V. d') : La gaffa des olives en Portugal {B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 90-94, 2 fig. dans le texte). 544 Griffiths (David) : The common parasite of the Powdery Mildews {B. T. C, Vol. 26, n°4, pp. 184-188, 1 pi.). 545 Mangin (L.) : Sur le Septoria graminum Desm., destructeur des feuilles du Blé {B. S. w. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 108-126, 6 fig. dans le texte et 1 pi.). 546 Massalongo (C.) : Nuovo contributo alla conoscenza dell' entomoceci- diologia italica. Quarta comunicazione (M. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 2, pp. 137-148). 547 Radais : La brûlure du Sorgho sucré (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 82-89). 548 Rolland (L.) : Note sur un cas de tératologie du Phallus impudicus et la comestibilité de cette espèce (B. S. m. Fr., t. XV, fasc. 2, pp. 79- 81, 1 pi.). 549 Smith (Ralph E.) : A new Colletotrichum disease of the Pansy (B. G., Vol. XXVII, n° 3, pp. 203-204, 1 fig. dans le texte). 550 Tassi (FI.) : Funghi délie Proteacee [supplément] (B. O. b. S., Vol. II, fasc. 1, p. 89). 551 Valbusa (U.) : Anomalia di un asse florale di Stanhopea {Mlp., t. XII, fasc. XI-XII, pp. 462-466, 1 pi.). 552 Wehmer (C.) : Entgegnung auf die «■ Berichtigung » von B. Frank, Mouilla fructlgena betreffend {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 3, pp. 74-76). Sujets divers. 552 bis Cowles (Henry Chandler) : The ecological relations of the végé- tation on the sand dunes of Lake Michigan [suite] {B. G., Vol. XXVII, n° 3, pp. 167-202, 7 dessins dans le texte [à suivre]). — Voir n° 272. 553 Deane (Walter) : The herbarium of the New England botanical Club {Rh., Vol. I, n°3, pp. 56-57). 554 Nilsson (Alb.) : Nâgra drag urdesvenska vâxtsamhâllenas utvecklings- historia {B. N., 1899, n° 2, pp. 89-101 [à suivre]). 555 Schott (Anton) : Uueber Pflanzen-Volksnamen im Bôhmerwalde. IV (D. b. M., XVIIe ann., n" 2-3, pp. 40-42 [à suivre]). 556 Toy (C. H.) : Etymologie of Anémone (Rh., Vol. I, n° 3, pp. 41-42). 557 Vignon (Léo) et J. Perraud : Recherches du mercure dans les produits des vignes traitées avec des bouillies mercurielles (C. R., t. CXXVIII, n° 13, pp. 830-832). 558 Williams (E. F.) : The New England botanical Club (Rh., Vol. I, n° 2, PP- 37-39)- NOUVELLES. M. Prillieux a été élu membre de l'Académie des sciences dans la sec- tion de Botanique, en remplacement de M. Naudin, décédé. Nous avons appris la mort de M. H. Th. Soppitt, mycologue, à qui l'on doit notamment d'intéressantes observations biologiques sur diverses Urédinées. Paris. — J Merscii.iînp.,4=' ..Av.CeCbâUUcu. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Juillet 1S99. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 7. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 559 Coste (Abbé H.) : L'abbé Boissonnade [fin] {B. S. b. Fr., 3esér., t. IV, pp. lxv-lxvi). 560 Day (Mary A.) : The local Floras of New England (R//., Vol. I, n° 6, pp. m- 120 [à suivre]). 561 Legré (Ludovic) : Notice sur le botaniste provençal Jean Saurin, de Colmars (B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. LXVll-LXXVli). 562 Malinvaud (E.) : Extraits de lettres d'Alexis Jordan [de Lyon] à Prost [de la Lozère] {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. cxxi-cxxiv). 563 Peck (Charles H.) : Elliot C. Howe, 1828-1899 {B. T. C, Vol. 26, n°5, PP- 251-253). 564 Roth (F. W. E.) : Jacob Theodor aus Bergzabern, genannt Tabernae- montanus [1520-1590]. Ein deutscher Botaniker (B. Z,, 57e ann., Ie part., fasc. VI, pp. 105-123). 565 Roze (Ernest) : Charles de l'Escluse d'Arras, le propagateur de la Pomme de terre au xvie siècle. Sa biographie et sa correspondance, suivies d'un rapprochement historique entre Charles de l'Escluse et Parmentier (110 pag., Paris, 1899, Librairie J. Rothschild et Librairie J. Lechevalier). 566 Williams (Frédéric N.) : Teodoro Caruel (/. of B., Vol. XXXVII, n°438> PP- 258-262). Biologie, morphologie et physiologie générales. 567 Andrews (L.) : Soil-preferences of sorae less usual vascular plants in central Connecticut (Râ., Vol. I, n° 6, pp. 103-104). 568 Berthelot : Remarques sur la formation de l'alcool et de l'acide carbo- nique et sur l'absorption de l'oxygène par les tissus des plantes (C. R., t. CXXVIII, n° 27,, pp. 1366-1370). 569 Bréaudat (L.) : Nouvelles recherches sur les fonctions diastasiques des plantes indigofères (C. R., t. CXXVIII, n° 24, pp. 1478-1480). 570 Celakovsky (L. J.) : Ueber achtzâhlige Cyklen pentamer veranlagter Bluthen (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 3, pp. 368-416, 1 pi.). 570 bis Daniel (L.) : La variation dans la greffe et l'hérédité des carac- tères acquis [fin] (A. Se. n., 8e sér., t. VIII, nos 4-6, pp. 1932-62, 10 pi.). — Voir n° 406. — LVHI — 571 Devaux (Henri) : Asphyxie spontanée et production d'alcool dans les tissus profonds des tiges ligneuses poussant dans les conditions natu- relles {C. R., t. CXXVII1, n° 22, pp. 1346-1349). 572 Hansteen (Barthold) : Ueber Eiweissynthese in grûnen Phanerogamen (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 3, pp. 417-486, 2 fig. dans le texte). 573 Hegelmaier (F.) : Ueber convolutive Cotyledonen {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 4, pp. 121-139, 1 pi.). 574 Kùster (Ernst) : Ueber Stammverwachsungen (J. w. B., t. XXXIII, fasc. 3, pp. 487-512, 2 fig. dans le texte et 1 pi.). 575 Meischke (Paul) : Ueber die Arbeitsleistung der Pflanzen bei der geo- tropischen Krùmmung (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 3, pp. 337-367). 576 Palladine (W.) : Modification de la respiration des végétaux à la suite des alternances de température (C. R., t. CXXVIII, n° 23, pp. 1410- 1411). 577 Perrot (E.) : Le tissu criblé (in-8°, 243 pag., 112 fig. dans le texte. — Paris, 1899, Librairie Lechevalier). 578 Prianischnikow (N.) : Eiweisszerfall und Eiweissrûckbildung in den Pflanzen [Vorlaùfige Mittheilung] {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 4, pp. 151- 155)- 579 Tison (A.) : Sur la chute des feuilles et la cicatrisation de la plaie (C. R., t. CXXVIII, n° 25, pp. 1530-1532). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 580 Andrews (A. Le Roy) : On some variations of Spirauthes cernua (RA.t Vol. I, n° 6, pp. iio-iii). 581 Arcangeli (G.) : Sull' Araucaria imbricata Pav. del R. Orto botanico di Pisa {B. S. b. i., 1899, n° 4> PP- 7^-79) • 582 Chamberlain (Charles J.) : Oogenesis in Pimis Laricio (B. G., Vol. XXVIL n° 4, pp. 268-280, 3 pi.). 583 Clark (H. S.) : Some noteworthy spécimens of the fringed Gentian (R/i., Vol. I, n° 5, pp. 89-90). 584 Fujii (K.) : Remarks on Mr Ikeno's remarks on my views regarding the morphology of the pollen-cells and the spermatozoid of Ginko (B. Mg., Vol. XIII, n° 145, pp. 65-73, en japonais). 585 Guérin (P ) : Recherches sur le développement du tégument séminal et du péricarpe des Graminées (A. Se. n., 8e sér., t. IX, n° 1, pp. 1-59, 70 fig. dans le texte). 586 Heckel (Edouard) : Sur le parasitisme du Ximenia americana L. (C. R., t. CXXVIII, n" 23, pp. 1352-1353). 587 Hildebrand (Friedrich) : Einige weitere Beobachtungen und Expéri- mente an Oxalis-Avten (B. C., t. LXXIX, n° 1, pp. 1-10 ; n° 2, pp. 35-44). LIX 588 Ikeno (S.) : Différent views on the centrosomes in the pollentube of Cycadaceae and of Ginkgo {B. Mg., Vol. XIII, n° 145, pp. 74-76, en japonais). 58g Ito (Tokutaro) : On a case of close external resemblances in Dicotyle- dons {B. C, t. LXXIX, n° 2, pp. 33-35). 590 Jumelle (Henri) : Le Guidroa, arbre à caoutchouc de Madagascar (C. R., t. CXXVIII, n° 22, pp. 1 349-1352). 591 Miehe (Hugo) : Histologische und experimentelle Untersuchungen ûber die Anlage der Spaltôffnungen einiger Monokotylen {B. C, t. LXXVIII, n» 11, pp. 321-330; n° 12, pp. 353-359; n° 13, pp. 385-393, 1 pi.). 592 Nemec (Bohumil) : Ueber Kern- und Zelltheilung bei Solanmn tubero- sum {FI., t. 86, fasc. 2, pp. 214-227, 9 fig. dans le texte et 2 pi.). 593 Otto (R.) : Wasserculturversuche mit Kohlrabi zur Erforschung der fur die Kopfausbildung dieser Pflanze nôthigen Nâhrstoffe (B. d. b. G.± t. XVII, fasc. 4, pp. 139-144). 594 Pée-Laby (E.) : Étude anatomique de la feuille des Graminées de la France {A. Se. n., 8e sér., t. VIII, nos 4-6, pp. 227-346, 18 fig. dans le texte et 3 pi.). 594 bis Rechinger(Karl) : Vergleichende Untersuchungen ùber die Trichome der Gesneraceen [suite] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 4, pp. 142-146; n° 5, pp. 180-183; n° 6, pp. 207-213, 1 pi.). — Voir n° 292. 595 Schaffner (John H.) : The spreading of Buffalo Grass {B. G., Vol. XXVII, n° 5, pp. 393-394)- Cryptogames vasculaires. 596 Hofmann (C.) : Untersuchungen ûber Scolopendrùim hybridum Milde {Oe. Z., XLIXe ann., n° 5, pp. 161-164; n° 6, pp. 216-221, 1 pi.). MUSCINÉES. 597 Andréas (J.) : Ueber den Bau der Wand und die Oeffnungsweise des Lebermoossporogons {FL, t. 86, fasc. 2, pp. 161-213, -9 ^S- dans le texte et 1 pi.). Algues. 597 bis Folgner (V.) : Beitrâge zur Kenntniss der Entwicklungsgeschichte einiger Siisswasser-Peridineen [suite] {Oe. Z., XLIXe ann., n° 4, pp. 136-141 ; n° 6, pp. 221-226 [à suivre], 1 pi.). — Voir n° 302. 598 Kiister (Ernst) : Ueber Vernarbungs und Prolificationserscheinungen ber Meeresalgen {FL, t. 86, fasc. 2, pp. 143-160, 6 fig. dans le texte). 599 Maurizio (Adam) : Wirkungder AlgendeckenaufGewâchshauspflanzen {FL, t. 86, fasc. 2, pp. 1 13-142, 1 pi.). 600 Senn (Gustav) : Ueber einige coloniebildende einzellige Algen {B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. 3-5, pp. 39-104, 39 fig. dans le texte et 2 pi.). LX Champignons. 601 Bodin (E.) : Sur la forme Oospora \Streptothrix\ du Microsporum du Cheval (C. R., t. CXXVIII, n° 24, pp. 1466-1467). 602 Cavara (F.) : Osservazioni di A. H. Trow sulla biologia e citologia di una varietà di Achlya americana (B. S. b. i., 1899, n° 4i PP- 79"^4)- 603 Fischer (Ed.) : Beitrâge zur Kenntniss der schweizerischen Rostpilze [suite] {B.H. B., t. VII, n° 5, pp. 419-422). 604 Ward (H. Marshall) : Onygena equina a horn-destroying Fungus (B. C, t. LXXIX, n° 2, pp. 44-45). Flores, Ouvrages généraux. 605 Engler (A.) und K. Prantl : Die natiirlichen Pflanzenfamilien (187e li- vrais., Pteridophyta \sîtite\ pp. 49-96). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 606 Adamovic' (Lujo) : Neue Beitrâge zur Flora von Serbien (B. C, t. LXXVIII, n° 10, pp. 289-297). 607 Benbow (John) : Middlesex Rubi (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 255-258). 608 Bennett (Arthur) : Notes on Cambridgeshire plants (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 243-247). 609 Bicknell (Eugène P.) : Studies in Sisyrinchium. I : Sixteen nevv species from the Southern States {B. T. C, Vol. 26, n° 5, pp. 217-231). 610 Blanc (L.) et E. Decrock : Observations sur la distribution géographique des Primulacées {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. CXXVI-CXXVIII). 611 Bornmûller (J.) : Zwôlf neue Nepeta-Pivten aus Persien, Kurdistan und Kleinasien {B. H. B., t. VII, n° 4, pp. 229-253). 612 Britten (James) : Gladiolus oppositifolius — flabellifer {]. of B., Vol. XXXVII, n° 438, p. 273). 613 Britten (James) : Marsea (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, p. 274). 614 Britten (James) : Two little-known australian Myrtaceae (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 247-248). 615 Collins (J. Franklin) : Rhode Island plant-notes. II (Rk., Vol. I, n° 6, pp. 105-107). 616 Cook (Mabel Priscilla) : Some additions to the « Flora of Middlesex Conty, Massachusetts » (Rk., Vol. I, n° 5, pp. 80-82). 617 Coste (Abbé H.) : Observations sur quelques plantes de la vallée de PUbaye {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. LXXVII-LXXXVI). 618 Coste (Abbé H.) et abbé J. Soulié : Note sur 200 plantes nouvelles pour TAveyron (B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, pp. LXXXVII-CXXI). — LXI 619 Degen (A. von) : Bemerkungen iiber einige orientalischePflanzenarlen. XXXVI. Rheiim Rhaponticum L. in Europa {Oe. Z., XLIXeann., n°4, pp. 121-127; n° 5, pp. 183-186). 620 Fedtschenko (Boris) : Liste provisoire des espèces du genre Hedysa- rum {B. H. B., t. VII, nù 4, pp. 254-261 ; 2 esp. nouv.). 621 Fernald iM. L.) : Oxytropis campestris in America {Rk., Vol. I, n° 5, pp. 85-89). 622 Fernald (M. L.) : The Listeras of New England {Rk., Vol. I, n° 6, p. m). 623 Goetze (W.) : Bericht ùber seine Reise von Dar-es-Salâm nach Kisaki {B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 222-228). 624 Hackel (E.) : Ueber die Gramineen-Gattung Stapfia {Oe. Z., XLIXe ann., n° 4, pp. 133-134). 625 Hallier (Hans) : Bausteine zu einer Monographie der Convolvulaceen [suite] {B. H. B., t. VII, n° 5, pp. 408-418). 626 Harper (Roland M.) : A new station for Poteniilla tridentata {Rk., Vol. I, n° 5, p. 90). 627 Knowlton (C. H.) : Newly-observed plant stations in Eastern Massa- chusetts {Rk., Vol. I, n° 5, p. 89). 628 Legré (Ludovic) : Le Cnidium apioides Spreng. dans le département des Bouches-du-Rhône {B. S. b. Fr., 3e sér., t. IV, p. CXXVIII [à suivre]). 629 Lopriore (Giuseppe) : Amarantacea; africana: (B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 36-64, 1 pi. ; 1 genre nouv. [Sericostachys] et 20 esp. nouv.). 630 Makino (T.) : Contributions to the study of the flora of Japan. XIII-XIV {B. Mg., Vol. XIII, n° 144, pp. 34-35; n° 145, pp. 77-83, en japonais). 631 Makino (T.) : Plantae japonenses novae vel minus cognitae [suite] {B. Mg., Vol XIII, n° 144, pp. 24-32; n° 145, pp. 44-48 [à suivre]). 632 Marshall (Rev. E. S.) : Notes on West Surrey plants (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 249-251). 633 Matsumura (J.) : Notulae ad plantas asiaticas orientales [suite] {B.Mg., Vol. XIII, n° 144, pp. 17-18; n° 145, pp. 33-34; 4 esp. nouv.). 634 Murr (Jos.) : Beitrâge zur Kenntniss der Gattung Capsella {Oe. Z., XLIXe ann., n° 5, pp. 168-172 [à suivre], 1 pi.). 635 Nelson (Aven) : New plants from Wyoming. VII {B. T. C, Vol. 26, nù 5, pp. 236-250; 16 esp. nouv.). 636 Osterhout (George E.) : New plants from Colorado {B. T. C, Vol. 26, n° 5, pp. 256-257). 637 Pilger (R.) : Gramineae Lehmannianae et Stùbelianae austro-americanae additis quibusdam ab aliis collectoribus ibi collectis determinatse et descriptse {B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 17-36; 13 esp. nouv.). LXII — 638 Robinson (B. L.) : Revision of the genus Guardiola (B. T. C, Vol. 26, n° 5i PP- -32-235 î 3 esP- nouv.). 639 Ross (Hermann) : Beitrâge zur Flora von Sicilien (B. H. B., t. VII, n°4, pp. 262-299). 640 Ruhland (W.) : Kritische Revision der afrikanischen Arten der Gat- tung Eriocaulon L. (B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 65-85; 16 esp. nouv.). 641 Schlechter (R.) : Planta; Schlechterianse novae vel minus cognitae. II {B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 86-220; 1 genre nouv. et 196 esp. nouv.). Genre nouveau décrit : Trigonocapnos n. gen. Papaveracearum. 642 Schneck (J.) : Phacelia Coviilei at Mt. Carmel, 111. {B. G., Vol. XXVII, n° 5. PP- 395"396)- 643 Schulze (Max) : Nachtrâge zu « Die Orchidaceen Deutschlands, Deutsch-Oesterreichs und der Schweiz ». III (Oe. Z., XLIXe ann., n° 5, pp. 164-167 [à suivre]). 644 Seemen (0. von) : Einige Mitteilungen uber die in dem Herbar K. F. W. Jessen enthaltenen Pflanzen von der Nordfriesischen Insel Amrum {B. /., Suppl. n° 62, t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 6-7). 645 Shirai (M.) : Contributions to the knowledge of the forest flora ot Japan. II (B. Mg., Vol. XIII, n° 144, pp. 19-20, 1 pi.). 646 Smith (Ernest C.) : Further additions to the flora of Middlesex County, Mass. (Rh., Vol. I, n° 6, pp. 97-98). 647 Smith (John Donnell) : Undescribed plants from Guatemala and other central American Republics. XXI {B. G., "Vol. XXVII, n° 5, pp. 331- 339 [à suivre}). 648 Sommier (S.) : La gita sociale ail1 isola délia Gorgona (B. S. b. t., 1899, n° 4, pp. 70-76). 649 Urumoff (J. K.) : Nachtrâge zur Flora von Bulgarien. II (Oe. Z., XLIXe ann., n° 6, pp. 201-203). 6\()bis Waisbecker (A.) : Beitrâge zur Flora des Eisenburger Comitats [fin] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 5, pp. 186-190). — Voir n° 354 to. 650 Waugh (F. A.) : A conspectus of the genusLi/ium (B. G., Vol. XXVII, n° 4, PP- 235-254; n» 5, pp. 340, 360, 14 fig. dans le texte). 651 Wood (J. Medley) and M. S. Evans : New Natal plants. Décade III (/. ofB., Vol. XXXVII, n°438, pp. 251-255). Cryptogames vasculaires. 652 Underwood (Lucien M.) : American Ferns. II. The genus Pkanerophle- bia (B. T. C, Vol. 26, n° 5, pp. 205-216, 1 carte et 2 planches; 3 esp. nouv.). MUSCINÉES. f'53 Cardot (J.) : Études sur la flore bryologique de l'Amérique du Nord (B. H. B., t. VII, n° 4, pp. 300-336; n° 5) pp. 338-380). — LXIII 654 Kennedy (George G.) : A new Moss from Mt. Désert Island [Pottia Randii n. sp.] (Rh., Vol. I, n° 5, pp. 78-80, 1 pi.). 655 Miyaké (K.) : Makinoa, a new genus of Hepaticae (B. Mg., Vol. XIII, n° 144, pp. 21-24, 1 P1-)- 656 Pearson (W. H.) : New and rare scottish Hepaticae (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, p. 274). 657 Salmon (Ernest S.) : A new Moss from Afghanistan (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 241-242, 1 pi.). 658 Schiffner (V.) : Beitrâge zur Lebermoosflora von Bhutan [Ost-Indien] (Oe. Z., XLIXC ann., n° 4, pp. 127-132; n° 6, pp. 203-207, 1 pi.; 8esp. nouv.). 658 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] (B. II. B., t. VII, n° 5, pp. 381-407). — Voir n04Ç2 bis. Algues. 659 Okamura (K.) : Contributions to the knowledge of the marine Algae of Japan [suite] )B. Mg., Vol. XIII, n° 145, pp. 35-43 [à suivre], 1 pi.). 660 Schmidle (W.) : Ueber Planktonalgen und Flagellaten aus dem Nyassa- see (B.f., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 229-237, 1 fig\ dans le texte; 1 genre nouv. [Botryomonas] et 2 esp. nouv.). 661 Schroeder (Bruno) : Planktonpflanzen aus Seen von Westpreussen (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 4, pp. 156-160, 1 pi.). 662 Snow (Julia W.) : Ulvella americana n. sp. (B. G., Vol. XXVII, n° 4, pp. 309-314, 1 pi.). 662 bis West (G. S.) : The Alga-flora of Cambridgeshire [suite] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 262-268 [à suivre]] n° 221-302, 2 espèces nouvelles). — Voir n° 536 bis. Lichens. 662 ter Arnold (F.) : Lichenologische Fragmente [suite] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 4, pp. 146-149; n° 5, pp. 175-179; n° 6, pp. 226-229 [à suivre]). — Voir n° 373 bis. 663 Casali (C.) : Aggiunte alla flora crittogamicà del Reggiano (B. S. b. t., 1899, n° 4> PP- 84-86). Champignons. 664 Bubak (Fr.) : Ein kleiner Beitrag zur Pilzflora von Tirol (Oe. Z., XLIXe ann., n° 4, pp. 134-136). 665 Burt (E. A.) : Correction in regard to Vibrissea circinans [Pers.] Massée (Rh., Vol. I, n° 5, p. 91). 666 Dietel (P.) et F. W. Neger : Uredinaceae chilenses. III [speciebus non- nullis in Argentinia collectis inclusis] (B. J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 1-16; 1 genre nouv. [Mikronegeria] et 25 esp. nouv.). LXIV 667 Matruchot (L.) et Ch. Dassonville : Sur la position systématique des Trichophyton et des formes voisines dans la classification des Cham- pignons {C. R., t. CXXVIII, n° 23, pp. 1411-1413). 668 Underwood (Lucien M.) : A new Cantharellus [C. multiplex} from Maine {B. T. C, Vol. 26, n° 5, pp. 254-255, 1 fig. dans le texte). 669 Webster (Hollis) : Fungi in greenhouses {Rh., Vol. I, n°5, pp. 83-84). 670 Webster (Hollis) : Hydnum Caput-Medusas {Rh., Vol. I, n° 6, pp. 108- 110). Pathologie et tératologie végétales. 671 Keissler (Karl von) : Einige neue Missbildungen {Oe. Z., XLIXcann., n° 4, PP- 150-153; n° 5» PP- 172175; n° 6, pp. 213-215, 1 pi.). 672 Magnus (P.) : Ein bei Berlin auf Caragana arborescens Lam. epide- misch auftretender Mehlthau (B. d.b. G., t. XVII, fasc. 4, pp. 145-151, 1 pi.). 673 Robinson (B. L.) : An apetalous form of Arenaria groenlandica {Rh., Vol. I, n°5, p. 90). Technique. 674 Durand (Elias J.) : A washing apparatus {B. G., Vol. XXVII, n° 5, pp. 394-395, 1 fig. dans le texte). 675 Ganong (W. F.) : Some appliances for the elementary study of plant physiology {B. G., Vol. XXVII, n° 4, pp. 255-267, 7 fig. dans le texte). Sujets divers. 676 Barbey (William) : Le jardin botanique de Genève {B. H B., t. VII, n° 5- P- 337)- 677 Chabert (Alfred) : La botanique en loterie {B. H. B., t. VII, n° 5, pp. 423-424). 677 bis Cowles (Henry Chandler) : The ecological relations of the végéta- tion on the sand dunes of lake Michigan [fin] {B. G., Vol. XXVII, n°4, pp. 281-308; n° 5, pp. 361-391 ; 26 fig. dans le texte). — Voir n° 552 bis. 678 Fernald (M. L.) : Excursions of the Josselyn Society {Rh., Vol. I, n° 6, pp. 102-103). 679 Jones (L. R.) : The Vermontbotanical Club {Rh., Vol. I, n° 5, pp. 77-78). 679 bis Kusnezow (N.J.) : Der botanische Garten der Kaiserlichen Univer- sitât zu Jurjew [Dorpat]. VII {B. C, t. LXXVIII, n° 10, pp. 297-301; n° 11, pp. 330-335). — Voir n° 269 bis. 680 Marshall (Rev. E. S.) : Remarks on the « Cybele hibernica », Ed. 2 (/. of B., Vol. XXXVII, n° 438, pp. 269-272). Paris. — J. Merseh, \xm.^-. Av. daChàtiîkn JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Aoùc 189g. ^r******^**********'!*^**'^*'-*'''-'*'*'**'**^*''*'^^ j 1 1 -1. -_n.nj-i.njvuv* BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 8. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 681 Boistel (A.) : Le professeur William Nylander (R. g. B., t. XI, n° 126, pp. 218-237). 682 Colgan (Nathauiel) and R. W. Scully : Remarks on the « Cybele Hiber- nica » Ed. 2 (/. of B., Vol. XXXVII, n° 439, pp. 315-317). 682 bis Day (Mary A.) : The local Floras of New England [suite] {Rh., Vol. I, n° 7, pp. 138-142 [à suivre]). — Voir n° 560. 683 Grilli (G.) : William Nylander (B. S. b. t., 1899, n° 5-6, pp. 100-102). 6S4 Henriques (J. A.) : Johan Lange {B. S. Br., t. XVI, fasc. 1, pp. 3-4). 685 Mattirolo (Oreste) : Giuseppe Gibelli (Mlp., t. XIII, fasc. 1-2, pp. 35- 72, 1 portrait). 686 Mohr. (Charles) : Alvin Wentworth Chapmari (B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 473-478, 1 portrait). 687 Roze (E.) : L'Oronge, d'après Charles de l'Escluse d'Arras {B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 165-171). Biologie, morphologie et physiologie générales. 688 Belajeff (W.) : Ueber die Centrosome in den spermatogenen Zellen {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 6, pp. 199-205, 1 pi.). 689 Boubier (A. M.) : Contributions à l'étude du pyrénoïde (B. H. B., t. VII, nù 6, pp. 45x-458; n° 7, pp. 55+"559i 4 %• Jans le texte). 690 Buscalioni (Luigi) : Sopra un nuovo caso di incapsulamento dei gra- nuli di amido {Mlp., t. XIII, fasc. 1-2, pp. 3-13, 1 pi.). 691 Dixon (H. H.) : The possible function of the nucleolus in heredity {A. of B., Vol. XIII, n°L, pp. 269-278). 692 Gauchery (Paul) : Recherches sur le nanisme végétal (A. Sc.u., 8csér., t. IX, pp. '61-156, 32 fig. dans le texte et 4 pi.). 693 Hochreutiner (G.) : Dissémination des graines par les poissons (B. H. B., t. VII, n° 6, pp. 459-466). 694 Heckel (Edouard) : Sur la présence du cuivre dans les plantes, et les quantités qu'elles peuvent en contenir à l'état physiologique {B. S. b. F., 3e sér., t. VI, pp. 42-43). 695 Keissler (K. von) : Phaenologische Notizen ûber den Jânner und Februar 1899 (Oe. Z., XLIX0 ann., n° 7, pp. 254-257). LXVI — 696 Massart (Jean) : La dissémination des plantes alpines (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 129-150). 697 Molisch (Hans) : Ueber das Vorkommen von Indican im Chlorophyll- korn der Indicanpflanzen {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 6, pp. 228-233, 1 pi.). 698 Palladine (W.) : Influence des changements de température sur la res- piration des plantes (R.g. B., t. XI, n° 127, pp. 241-257). 699 Passerini (N.) : Sulla presenza di fermenti zimici ossidanti nelle piante fanerogame {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 3, pp. 296-321). 700 Steinbrinck (G.) : Zum Vorkommen und zur Physik der pflanzlichen Cohâsionsmechanismen (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 5, pp. 170-178). 701 Townsend (C. 0.) : The effect of ether upon the germination of seeds and spores {B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 458-466). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 702 Arcangeli (G.) : Sopra alcune piante di Araucaria coltivate nell1 Orto botanico pisano {B. S. b. t., 1899, n° 5-6, pp. 90-93). 703 Briquet (John) : Recherches anatomiques et biologiques sur le fruit du genre Œnanthe (B. H. B., t. VII, n° 6, pp. 467-488, 1 1 fig. dans le texte). 704 Fron (G.) : Recherches anatomiques sur la racine et la tige des Chéno- podiacées (A. Se. n., 8e sér., t. IX, pp. 157-240, 22 fig. dans le texte et 6 pi.). 705 Ganong (W. F.) : Polyembryony in Opuntia vulgaris (Rh., Vol. I, n° 7, pp. 127-128). 706 Gravis (A.) : Anatomie comparée du Chlorophytum elatum (Ait.) et du Tradcscantia virginica L. (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 92-94). 707 Hildebrand (Friedrich) : Die Keimung der Samen von Anémone apen- nina {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 5, pp. 161- 166, 1 pi.). 708 Holm (Théo.) : Podophyllum peltatum. A morphological study {B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 419-433, 10 fig. dans le texte). 709 Lagerheim (G.) : Ueber die Bestâubungs-und Aussâungseinrichtungen von Brachyotum ledifolium (Desr.) Cogn. (B. N., 1899, n° 3, pp. 105- 122, 3 fig. dans le texte et 1 pi.). 710 Letellier (A.) : L'électricité à l'état statique exerce une action direc- trice sur les racines de la Fève vulgaire {B. S. b. F., 3e sér., t. VI, fasc. 1-2, pp. 11-23). 711 Ludwig (F.) : Weitere Beobachtungen zur Biologie von Helleborus fœtidus {B. C., t. LXXIX, n° 5, pp. 153-159, 3 fig. dans le texte). 712 Macchiati (L.) : Osservazioni sui nettarii estranuziali del Prunus Lau- rocerasus'L,. {B. S. b. t., 1899, n° 5-6, pp. 144-147). — lxvii — 713 Macchiati (L.) : Ufficio dei peli, dell1 antocianina e dei nettarii estranu- ziali dell1 Ailanthus glandulosa Desf. (B. S. b. t., 1899, n° 5"6, pp. 103-112). 714 Micheels 1 Henri ! : Sur les canaux gommeux chez le Carludovica pli- ent a Kl. {B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 95-101, 1 pi.). 715 Spampani (Giuseppe) : Alcune osservazioni sulla formazione dell' olio nelToliva {B. S. b. i., 1899, n° 5~6, pp. 139-143). Cryptogames vasculaires. 716 Bower (F. 0.) : Studies in the morphology of spore-producting mem- bers : IV. Leptosporangiate Ferns (A. of B., Vol. XIII, n° L, pp. 320- 324)- 717 Lang (William H.) : The prothallus- of Lycopodium clavatum L. {A. of B., Vol. XIII, n° L, pp. 279-317, 2 pi.). 718 Seward (A. C.) : The structure and affinities of Matonia pectinnta (A. of B., Vol XIII, n° L, pp. 319-320). Algues. 719 Darbishire (Otto Vermon) : On Actinococcus and Phyllophora (A. of B., Vol. XIII, n° L, pp. 253-266, 7 fig\ dans le texte et 1 pi.). 719 bis Folgner (V.) : Beitrâge zur Kenntniss der Entwicklungsgeschichte einiger Siisswasser-Peridineen [suite] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 7, pp. 257-261 [à suivre]). — Voir n° 597 bis. 720 Lutz (L.) : Nouvelles recherches sur le tibi {B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 157-162). 721 Schmidle (W.) : Einiges ûber die Befruchtung, Keimung und Haarin- sertion von Bntrac/iospermum {B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. VII, pp. 125-135, 1 fig. dans le texte et 1 pi.). 722 Schùtt (F.) : Ein neues Mittel der Coloniebildung bei Diatomeen und seine systematische Bedeutung {B. d. b. G., t. XVII^ fasc. 6, pp. 215- 221). Champignons. 723 Czapek (F.) : Zur Biologie der holzbewohnenden Pilze {B. d. b. G.> t. XVII, fasc. 5, pp. 166-170). 724 Dietel (P.) : Waren die Rostpilze in frûheren Zeiten plurivor? (B. C, t. LXXIX, n° 3, pp. 81-85; n° 4> PP- 113-117). 724 bis Lutz (L.). — Voir n° 720. 725 Magnus (P.) : Ueber die bei verwandten Arten auftretenden Modifica- tionen der Charaktere von Uredineen-Gattungen (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 5, pp. 178-184, 1 pi.). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 726 Béguinot (Augusto) : Contribuzione allô studio di alcuni generi délia flora délie Paludi Pontine {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 3, pp. 284- 295)- 727 Bennett (Arthur) : Notes on EastAnglianBotany(/.o/.ff., Vol. XXXVII, n°439, pp. 322-326). 728 Bolzon (Pio) : Contribuzione alla flora veneta. Nota quarta (B. S. b. t., 1899, n°5-6, pp. 134-139)- 729 Borbas (Vinc. v ) : Odontites pratensis (Oe. Z., XLIXe ann., n° 7, PP- 275-277). 730 Brandegee (T. S.) : New species of Western plants (B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 444-457 ; 1 genre nouveau et 25 espèces nouvelles). Le genre nouveau décrit, voisin des genres Potentilla et Chctmazrhodos, a reçu de l'auteur le nom de Purpusia. 731 Candargy (Paléologos C.) : La végétation de Pile de Lesbos [Mytilène] (R. g. B., t. XI, n° 127, pp. 268-280 [a suivre]). 732 Casali (C.) : Aggiunte alla flora del Reggiano (Àr. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc, 3, pp. 258-283). 733 Chodat(R.) : Plants; Hassleriana? soit énumération des plantes récol- tées au Paraguay par le Dr Emile Hassler, d'Aarau (Suisse), de 1885 à 1895 et déterminées par le professeur R. Chodat avec Paide de plu- sieurs collaborateurs [suite] (B. H. B.,t. VII, n° 5, Appendix 1, pp. 43- 58). H. Hallier : Convolvulacese (3 esp. nouv.); Briquet : Flacourticeae (3 esp. nouv.), Labiatae. 734 Coutinho (Antonio Xavier Pereira) : Subsidîos para o estudo das Sali- caceas de Portugal (B. S. Br., t. XVI, fasc. 1, pp. 5-34). 735 Degen (A. v.) : Bemerkungen ûber einige orientalische Pflanzenarten. XXXVII. Ranunculus millefoliatus Vahl und P. garganicus Ten. (Oe. Z, XLIXe ann., n° 7, pp. 261-262). 736 Durand (Th.) et Em. de Wildeman : Matériaux pour la flore du Congo. 3e, 4e et 5e fascicules [B. S. B. B., t. XXXVIII, Ier fasc, pp. 9-74, 78- 116, 120-152; — 96 esp. nouv., donto Orchidées décrites par M. Krànz- lin). 737 Evans (Walter H.) : An undescribed Birch from Alaska {B. G., Vol. 1 XXVII, n° 6, pp. 481-482). 738 Fernald (M. L.) : Two ambiguous Loosestrifes from the Northern Sta- tes (Rà., Vol. I, n° 7, pp. 131-135, 1 pi.). 739 Fliche (Paul) : Une nouvelle localité SOstrya carpinifolia Scop. en France (B. S. b. F., 3e sér., t. VI, fasc. 1-2, pp. 8-9). 740 Franchet (A.) : Les Cyrtandracées nouvelles de l'Asie orientale dans PHerbier du Muséum de Paris (B. M., 1899, n° 5> PP- 249-252 ; 12 esp. nouv.). 741 Hanemann (J.) : Die Flora des Frankenwalies, besonders in ihrem Verhâltnis zur Fichtelgebirgsflora [suite] (£>. b,M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 60-63 [^ suivre]). 742 Harger (E. B.) : Liquidambar at Greenwich, Connecticut (Rà., Vol. I, n° 7, p. 130). — LXIX — 743 Henriques (J. A.) : Subsidios para o conhecimento da flora da Africa occidental {B. S. Br., t. XVI, fasc. i, pp. 35-76; 3 esp. nouv.). 744 Hiern (W. P.) : Alsine in the british flora (/. of B., Vol. XXXVII, n° 430. PP- 3 '7-322). 745 Krok (Th. 0. B. N.) : T vanne i Finnmarken âterfunna fanerogamer {B. N., 1899, n°3, pp. 137-145). 746 Lamson-Scribner (F.) : American Grasses. II (U. S. Department of Agriculture, Division of Agrostology, Bull. n° 17, 349 pag., 325 pi). 747 Lees (F. Arnold) : The Cambridge and Lincoln Selinum (/. of B., Vol. XXXVII, n» 439, pp. 326-327). 748 Massalongo (C.) : Sopra un ibrido spettante al génère Carduus {B. S. b. i., 1899, n° 5-6, pp. i32-i33)- 749 Massart (Jean) : Un voyage botanique au Sahara (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 202-339, 19 photographies). 750 Murbeck (St.) : Zwei neue, tibetanische Gentianen aus der Section Comastoma Wettst. {Oe. Z., XLIXe ann., n° 7, pp. 241-245, 5fig. dans le texte). j$obis Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol Vorarlberg [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 49-52 [à suivre]). — Voir n° 523. 750 ter Murr (Jos.) : Beitrâge zur Kenntniss der Gattung Capsella [fin] {Oe. Z., XLIXe ann., n° 7, pp. 277-279, 1 pi.). — Voir n° 634. 751 Nordstedt (0.) : Om Nymphaea fennica och dess synonymi {B. N., 1899, n° 3, pp. 147-149). 752 Rand (E. L.) : Pinus Banksiana on Mt. Désert Island {Rh., Vol.I, n° 7, P- !35)- 752 bis Schulze (Max) : Nachtrâge zu « Die Orchidaceen Deutschlands, Deutsch-Oesterreichs un der Schweiz » [suite] {Oe Z., XLIXe ann., n° 7, pp. 263-270 [à suivre]^ 1 fig. dans le texte). — Voir n° 643. 752 ter Smith 1 JohnDonnell) : Undescribed plants from Guatemala and other central American Republics [suite] {B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 434- 443). — Voir n° 647. 753 Sommier (S.) : Piante raccolte durante la gita sociale alla Gorgona {B. S. b. i., 1899, n° 5-6, pp. 1 17-126). 754 Timm (C. T.) : Ein paar Fruhlingstage am Gardasee [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 71-73 [à suivre]. 755 Traverso (G. B.) : Flora urbica Pavese, ossia catalogo délie piante vas- colari che crescono spontaneamente nella città di Pavia. Centuria IIa (AT. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc. 3, pp. 241-257). 756 Waugh (F. A.) : What is Prunus insititiai (B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 478-481). 756 bis Williams (Frédéric N.) : Critical Notes on some species of Ceras- LXX Hum [suite] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 43g, pp. 310-315 [à suivre]). — Voir n° 533 bis. 756 ter Winkelmann (J.) : Ein Ausflug nach Bornholm [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n» 4-5, pp. 54-55 [à suivre]). — Voirv? 534. 756 quat. Zschacke (Hermann) : Zur Flora von Bernburg [suite] {D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 52-54 [à suivre]). — Voir n° 535. MUSCINÉES. 757 Casali (C.) : Aggiunte alla flora crittogamicâ del Reggiano. Briofite {B. S. b. t., 1899, n° 5"6> PP- 93-96) • 758 Corbière (L.) : Muscinées de Tunisie récoltées par M. Ern. de Bergevin {R. br., 26e ann., n° 4, pp. 65-68). 759 Dixon (H. N.) : Bryological Notes from the West Highlands {J.of B.} Vol. XXXVII, n° 439, pp. 300-310). 759 bis Durand (Th.) et Em. de Vildeman. — Voir n° 736. Muscineae : 3 espèces et 1 variété nouvelles décrites par MM. Renauld et Cardot. 760 Fleischer (Max) : Neue javanische Fissidens-Avten und Varietâten {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 3, Suppl., pp. [i25]-[i28]; 5 esp. nouv.). 761 Herzog (Theodor) : Einige bryologische Notizen aus den Waadtlânder- und Berner- Alpen {B. H. B., t. VII, n° 6, pp. 489-492). 761 bis Mùller (C.) : Contributiones ad Bryologiam austro-afram [fin] {Hdw., t, XXXVIII, fasc. 3, pp. 129-155; 48 esp. nouv. et 1 genre nouv. [Fabronidium]). — Voir n° 662. 762 Philibert : Brya de l'Asie centrale. 3e article (R. br., 26e ann., n° 4, pp. 57-64 [à suivre]] 2 espèces nouvelles). 762 bis Ravaud : Guide du bryologue et du lichénologue aux environs de Grenoble [suite] (R. br., 26e ann., n°4, pp. 68-69 [à suivre]). — Voir n° 52. 763 Ruthe (R.) : Drei neue Bryum- Arten aus Norddeutschland und Born- holm {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 3, Suppl., pp. [117H121]). Algues. 764 Brand (F.) : Ciadopkora-'Stuàiç.n {B. C, t. LXXIX, n° 5, pp. 145-152 [à suivre], 3 pi.). 765 Comère (J.) : \JHydrodictyon utriculatum de Roth et Y Hydrodiciyon fémorale d'Arrondeau {Soc. d'hist. natur. de Toulouse, 1898-99,5 pag., 1 pi.). 766 Forti (Achille) : Il génère Stigonema in Italia {B. S. b. t., 1899, n° 5-6, P- 13O- 767 Gomont (Maurice) : Sur quelques Oscillariées nouvelles {B. S. b. F., 3esér., t. VI, fasc. 1-2, pp. 25-41, 1 pi.; 11 esp. nouv.). 768 Heydrich (F.) : Einige neue Melobesien des Mittelmeeres {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 6, pp. 221-227, 1 pi.; 2 esp. nouv.). LXXl — 769 Rendle (A B.) and W. West : A new british freshwater Alga (/. of B., Vol. XXXVII, n°439, pp. 289-291, 1 pi.). 770 Schmidle (W.) : Einige Algen aus preusslschen Hochmooren [Hdw., t. XXXVIII, fasc. 3, pp. 156-176, 2 pi.; 4 esp. nouv. et 1 genre nou- veau [Glœopt'ax]). 771 Snow (Julia W.) : Pseudo-Pleurococcus, nov. gen. (A. of B., Vol. XIII, n° L, pp. 189-195, 1 pi.). 772 Ward (H. Marshall) : Thames Bacteria. III (A. of B., Vol. XIII, n° 4, pp. 107-251, 3 pi.). 772 Lis West (G. S.) : The Alga-flora of Cambridgeshire [fin] {/. of B., Vol. XXXVII, n° 439, pp. 291-299). — Voir n° 662 bis. Lichens. 772 ter Arnold (F. | : Lichenologische Fragmente \suite](Oe. Z., XLIXeann., n° 7, pp. 270-275). — Voir n° 66$ dis. 773 Hue (A. M.) : Dris Johannis Mûller lichenologische Beitrâge in Flora, annis 1874-1891, editi. Index alphabeticus (B. H. B., t. VII, Append. III, iv 4, pp. 1-8; n° 7, pp. 9-16). 773 Lis Ravaud. — Voir n° 762 Lis. 774 Steiner (J.) : Flechten aus Arménien und dem Kaukasus (Oe. Z., XLIXe ann., n° 7, pp. 248-254 [à suivre]). 775 Wainio (Edv. A.) : Lich~nes novi rarioresque [Hdw., t. XXXVIII, fasc. 3, Suppl., pp. [i2i][i25]; 10 esp. nouv.). 776 Zahlbruckner (A.) : Neue und seltene Flechten aus Istrien [Oe. Z., XLIX1' ann., n° 7, pp. 245-248; 3 esp. nouv.). Champignons. 777 Benoist (Robert) : Note sur un Psathyrella [P. circcllaiipes] paraissant constituer une espèce nouvelle {B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 163- 164). 778 Bresadola 1 J.) et P. A. Saccardo : Fungi congoenses (B. S. B. B., t. XXXVIII, Ier fasc, pp. 152-168, 5 pi.; 15 esp. nouv. et 1 genre nouv. [Delpinoella, n. g. Hysteriacearum]). 779 Cavara (F.) e P. A. Saccardo : TuLerctilina SLroszii nov. spec. paras- sita délie fo^lie di Vinca majora. {N. G., nouv. sér., Vol. VI, fasc 3, pp. 322-328, 1 pi.). 780 Fautrey : Espèces nouvelles de la Côte-d'Or (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 153-156, 16 espèces nouvelles). 781 Guéguen (F.) : Sur une nouvelle espèce de Sterigmatocystis (B. S. m. F., t. XV, 3° fasc, pp. 171-188, 4 fig. dans le texte). 782 Hennings (P.) : Uredinese aliquot brasilianae novae a cl. E. Ule lecta? {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 3,Suppl., pp. [129H130]; 7 esp. nouv.). LXXII 783 Matruchot (L.) : Notes mycologiques. I. Gliocepkalis kyalina (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 254-262, 1 pi.). 784 Matruchot (L.) et Ch. Dassonville : Sur le Champignon de l'Herpès [ Trichophytoii\ et les formes voisines, et sur la classification des Asco- mycètes (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 240-253, 1 fig. dans le texte). 785 Patouillard (N.) : Champignons de la Guadeloupe (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 191-209), 2 pi.; 3 genres nouveaux, 29 espèces nouvelles). Genres nouveaux décrits : Cymatella, Dichosporium, Microslelium. 786 Sydow (P.) : Beitrâge zur Kenntniss der Pilzflora der Mark Branden- burg. II {Hdw., t. XXXVIII, fasc 3, Suppl., pp. [134H140]; 36 esp. nouv.). 787 Sydow (P.) : Diagnosen neuer, aus verschiedenen Gegenden stam- mender Y\\zç.(Hdiv., t. XXXVIII, fasc. 3, Suppl., pp. [140X144]; 19 esp. nouv.). 788 Sydow (P.) : Fungi natalenses {Hdw., t. XXXVIII, fasc 3, Suppl., pp. [130H134]; 7 esp. nouv. et 1 genre nouveau de Discomycètes [ Woodiella] ) . 789 Whitney (Luella C.) : List of Vermont Myxomycètes with notes {Rk., Vol. I, n° 7, pp. 128-130). Nomenclature. 790 Kuntze (Otto) : 250 Gattungsnamen aus den Jahren 1737 bis 1763, welche im Kew Index fehlen oder falsch identifiziert sind {D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 55-59 [à suivre]). Pathologie et tératologie végétales. 791 Anderson (Alexander P.) : A new Tilletia parasitic on Orysa sativa L. (B. G., Vol. XXVII, n° 6, pp. 467-472, 4 fig. dans le texte). 792 Baruch : Zwei Pflanzen-Monstrositâten (D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 64-66). 793 Cordemoy (H. Jacob de) : Sur une anomalie de la Vanille (R. g. B., t. XI, n° 127, pp. 258-267, 6 fig. dans le texte). 794 Jacobasch (E.) : Ueber einige Pelorien von Linaria vulgaris Mill. und die Entstehung der Pelorien ûberhaupt [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 66-71 [à suivre]). 795 Mangin (L.) : Sur le fiiétin ou maladie du pied du Blé (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 210-239, 8 fig. dans le texte et 3 pi.). 796 Molliard (Marin) : Sur la galle de YAulax Papavcris Pers. (R. g. B., t. XI, n° 126, pp. 209-217, 6 fig. dans le texte). 797 Pallavicini Misciattelli (Margherita) : Nuova contribuzione ail' Aca- rocecidiologia italica (Mlp., t. XIII, fasc. 1-2, pp. 14-34). 798 Schellenberg (H. C.) : Ueber die Sclerotienkrankheit der Quitte (B. d. b. G., t. XVII, fasc 6, pp. 205-215, 1 pi.). LXXIII — 799 Sorauer (P.) : Zur Mom7ta-Kra.akh.eit (B. d. b. G.y t. XVII, fasc. 6, pp. 186-189). 800 Voglino (P ) : Di nuova malattia dell1 Asalea indica {Mpl., t. XIII, fasc. 1-2, pp. 73-86, 2 pi.). 801 Weberbauer (A.) : Ueber Bildungsabweichungen in den Blûthen- stânden einer Eiche (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 6, pp. 194-199, 1 pi.). Technique. 802 Baranetzky (J.) : Ein neuer Registrirapparat {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 6, pp. 190-194, 1 pi.). 803 Chalon (J.) : Coloration des parois, cellulaires ; 3e série d'expériences {B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 59-90). 804 Guéguen (F.) : Coloration des spores des Ascomycètes, et en particu- lier des ascospores des Levures, par la méthode de Gram (B. S. m. F., t. XV, 3e fasc, pp. 189-190). Sujets divers. 805 Berro (Mariano B.) : La vegetacion uruguaya. Plantas que se hacen distinguir por alguna propriedad util o perjudicial Anales del Museo nacional de Montevideo, t. II, fasc. XI, pp. 93-196 [à sttivre]). 806 Bris (A.) et Ch. Sladden : Compte rendu de l'herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique en 1898 (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 1 18-130). 807 Chalon (Jean) : Quelques mots sur Roscoff (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 106-113). 808 Gollins (F. S.) : To seaweed collectors (Rk., Vol. I, n° 7, pp. 121-127). 809 Crépin (François) : Les idées d'un anatomiste sur les espèces du genre Rosa et sur leur classification (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 151- 201). 810 Edwards (Milne) : La gutta-percha recuillie à la Grande Comore (B. M., 1899, n° 4, pp. 187-189). 811 Hua (Henri) : Sur une des sources du caoutchouc du Soudan français {B. M., 1899, n° 4, pp. 178-187). 812 Krause (Ernst H. L.) : Floristiche Notizen. VII-VIII {B. C, t. LXXIX, n° 3, pp. 86-90; pp. 117-121). 813 Laurent (Emile) : Le Caféier et sa culture au Congo (B. S. B. B., t. XXXVII, 2e fasc, pp. 46-59). 814 Moore (G. T j : The pollution of watersupplies by Alga; {Rk., Vol. I, n° 6, pp. 98-102). 814 bis Nilsson (Alb.) : Nâgra drag ur de svenska vâxtsamhâllenas utveck- lings-historia [suite] (B. N., 1899, n° 3, pp. 123-135. — Voir n° 554. LXXIV — 815 Owen (Maria L.) : The Connecticut Valley botanical Society (Rk., Vol. I, n°6, pp. 95-96;. 816 Pianchon (L.) : Plantes médicinales et toxiques du département de l'Hérault (Extrait des Mémoir. de l'Acad. des Scieuc. et Letir. de Montpellier, Sect. de Médecine, 2e sér., t. I, pp. 239-337). 817 Ramann (E.) : Zur Théorie der Ortsteinbildung (B. /., Suppl. n° 62, t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 1-5). 818 Schaffner (John H.) : Origïn of timber belts {B. G., Vol. XXVII, n° 5, PP- 392-393)- 818 bis Schott (Anton.) : Ueber Pflanzen-Volksnamen im Buhmerwalde [suite] {D. b. Al., XVIIe ann., n° 4-5, pp. 73-76). — Voir n° 555. 819 Ule (E.) : Die Vcrbreitung der Torfmoose und Moore in Brasilien (B.J., t. XXVII, fasc. 1-2, pp. 238-24.0 [à suivre]). 820 Vergnes : Les cultures au Congo français (B. M., 1899, n° 4, pp. 176- 178). J-»H COMPTE RENDU. Friedrich Hildebrand, Ueber eine zygomorphe Fuchsia-Z?/«fe. (Botanisches Centralblatt, LXXVII, n° 6, pp. 177-179, 2 figures dans le texte; 1899.) Cette fleur de Fuchsia coccinea, observée au Jardin botanique de Fribourg-en-Brisgau, au lieu d'être renversée, était dressée oblique- ment; les pièces florales postérieures étaient plus développées que les antérieures; à en juger par la figure, l'ensemble, vu de profil, rappe- lait grossièrement une fleur de Sauge; le nombre des diverses pièces florales n'avait pas été altéré. L'auteur avait déjà signalé une anomalie analogue (in Bot. Ztg., 1890). Il fait remarquer la relation qui existe en général entre la zygo- morphie et l'inclinaison de la fleur sur l'horizon. Les fleurs verticales, qu'elles soient dressées ou qu'elles soient renversées comme celles du Fuchsia, sont actinomorphes, les fleurs obliquement orientées sont zygomorphes. L'anomalie décrite est intéressante en tant que vérifica- tion de cette loi. Louis Vidal. Paris. — J. Mersch, imp.5 46,ss Av. de Châtiîlcn. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Septembre [899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 9. Biographie. Bibliographie, Histoire de la Botanique. 821 Bennett (Arthur) : Notes on the « Flora of Kent » (/. of B., Vol. 37, n° 440, pp. 340-343)- 821 bis Day (Mary A.) : The local floras of New England [suite] (Rh., Vol. 1, n° 8, p. 158 [à suivre]). — Voir n° 682 bis. Ù22 Saccardo (P. A.) : La Iconoteca dei Botanici nel R. Istituto botanico di Padova {Mlp., t. XIII, fasc. 3, pp. 89-123). Biologie, morphologie et physiologie générales. 823 Atkinson (Geo. F.) : Studies on réduction in plants (B. G., Vol. XXVIII, n° 1, pp. 1-26, 6 pi.). 824 Bode (G.) : Uebèr Phylloxanthin {B. C, t. LXXIX, n° j-S, pp. 227- -'39)- 825 Coulter John M.) : The origin of the leafy Sporophyte (B. G., Vol. XXVIII, n° 1, pp. 46-59). 826 Jacobi (Bernhard) : Ueber den Êinfluss verschiedener Substanzen auf die Athmung und Assimilation submerser Pflanzen {FL, t. 86, fasc. III, pp. 289-327). « 827 Kohi (F. G.) : Erwiderung auf vorstehende Erklârungen des Herrn L. Marchlewski {B. C, t. LXXIX, n° 7-8, pp. 223-227). — Voir n° 829. 828 Lidforss (Bengt) : Ueber den Chemotropismus der Pollenschlâuche {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 236-242). 829 Marchlewski (L.) : Untersuchungen iïber Chlorophyll und seine Deri- vate {B. C, t. LXXIX, n° 7-8, pp. 221-222). 830 Morkowine (N.) : Recherches sur l'influence des anesthésiques sur la respiration des plantes (R. g. B., t. XI, n° 128, pp. 289-303 [à suivre]). 831 Robertson (Charles) : Flowers and Insects. XIX {B. G., n° 1, pp. 27-45)- 832 Schutt (F.) : Centrifugales Dickenwachsthum der Membran und extra- membranôses Plasma (/. tu. B., t. XXXIII, fasc. 4, pp. 594-690, 3 pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 833 Fouilloy (Edm.) : Sur la chute des feuilles de certaines Monocotylé- dones {R. g. B., t. XI, n° 128, pp. 304-309, 6 fig. dans le texte). — LXXV1 — 834 Holm (Théo.) : The seedlings of Jatropha multifidaL,. and Persea gra- tissima Gârtn. [B. G., Vol. XXVIII, n° 1, pp. 60-64, 6 fig. dans le texte). 835 Jaeger (L.) : Beitrâge zur Kenntniss der Endospermbildung und zur Embryologie von Taxus baccata L. (FI., t. 86, fasc. III, pp. 241-288, 5 pi-)- 836 Lamb (Frank Haines) : Root suckers on Donglas Fir (B. G., Vol. XXVIII, n° 1, pp. 69-70). 837 Leisering (B.) : Ueber die Korkbildungbei den Chenopodiaceen (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 243-255, 1 pi.). 838 Parlin (John C.) : The staminate plant of Antennaria Parlinii (Rh., Vol. 1, n° 8, p. 156). 8$q Rothert (W.) : Ueber parenchymatische Tracheiden und Harzgânge im Mark von Cepâalotaxus-Avtç.n (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 275- 290, 1 pi.). 840 Schwabach (E.) : Zur Kenntniss der Harzabscheinungen in Coniferen- nadeln (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 291-302, 1 pi.). 841 Van Tieghem (Ph.) : Sur le genre Penthore considéré comme type d'une famille nouvelle, les Penthoracées (A. se. n., 8e sér., t. IX, nos5-6, pp. 371-376). 842 Van Tieghem (Ph.) : Sur les Cnéoracées {A. se. n., 8e sér., t. IX, nos 5-6, pp. 363"369)- Cryptogames vasculaires. 843 Parmentier (P.) : Recherches sur la structure de la feuille des Fou- gères et sur leur classification {A. se. n., 8e sér., t. IX, nos5-6, pp. 289- 361, 71 fig. dans le texte). Algues. 844 Bitter (Georg) : Zur Anatomie und Physiologie von Padina Pavonia (B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 255-274, 1 pi.). 845 Boubier (A. M.) : Contributions à Tétude du pyrénoïde. II. Le pyréno- desme des Spirogyres (B. H. B., t. VII, n° 7, pp. 554-559, 2 fig. dans le texte). 846 Noll (F.) : Die geformten Protéine im Zellsafte von Derbesia {B. d. b. G., t. XVII, fasc. 7, pp. 302-306). Champignons. 847 Klebs (Georg) : Zur Physiologie der Fortpflanzung einiger Pilze. II. Saprolegnia mixta De Bary (/. w. B., t. XXXIII, fasc. 4, pp. 513-593, 2 fig. dans le texte). 848 Lambotte : Evolution des spores des Pyrénomycètes (R. m., 21e ann., n° 82, pp. 78-80). — LXXVII — 849 Pée-Laby (E.) : Sur quelques effets du parasitisme de certains Cham- pignons (R. m., 21e ann., n° 82, pp. 77-78). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 850 Baker (Edmund G.) : Notes on Malvadiscus (J. of B., Vol. 37, n° 44 », PP- 344-34^5 2 esp. nouv.). 851 Bennett (Arthur) : Alopecurus pronus Mitten {J.of B., Vol. 37, n°44o, PP- 358-359)- 852 Bissell fC. H.) : Hydrastis canadensis L., a New England plant (Rk., Vol. 1, n° 8, p. 157). 853 Boulay (Abbé) : Les Rubus de la flore française {B. S. b. F., 3e sér., t. V, n° 9, pp. 497-582). 854 Briquet (John) : Une Graminée à rayer de la flore française (B. H. B., t. VII, n° 7, p. 560). 854 bis Candargy (Paléologos G.) : La végétation de l'île de Lesbos (Myti- lène) [fin] (R. g. B., t. XI, n° 128, pp. 310-329, 5 pi.). — Voir n° 731. 855 Chabert (Alfred) : Etude sur le genre Rhinanthus L. {B. H. B., t. VII, n°6, pp. 42545°; n° 7, PP- 497-5*7; 8 esp. nouv.). 856 Deane (Walter) : Preliminary lists of New England plants. II. Umbel- liferae (Rk., Vol. i, n° 8, pp. 159-160). 857 Deysson (J.) et A. Cassât : Les Anémones girondins de la section Pul- satilla DC. (M. d. P., 8e ann., n° 116, pp. 19;)- 196, 1 pi.). 858 Fernald (M. L.) : Further Notes on New England Antennarias {Rk., Vol. 1, n° 8, pp. 150-153). 859 Fernald (M. L.) : Preliminary lists of New England plants. III. Anten- naria (Rk., Vol. 1, n° 8, p. 160). 860 Gandoger (Michel) : Notes sur la flore espagnole. III (B. S. b.F., 3e sér., t. V, n°9, pp. 588-604). 860 bis Hanemann (J.) : Die Flora des Frankenwaldes, besonders in ihrem Verhâltnis zur Fichtelgebirgsflora [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 6, pp. 87-89 [à suivre]). — Voir n° 741. 861 Léveillé (H.) : IJOnotkera speciosa en Espagne (M. d. P., 8e ann., n° 116, p. 190). 862 Loesener (Th.) : Plantae Seleriana? [Die von Dr Eduard Seler und Frau Ca;cilic Seler in Mexixound Centralamerica gesammelten Pflanzen]. III (B. H. B., t. VII, n° 7, pp. 534-553 [à suivre]\ 8 esp. nouv.) 863 Marcailhou-d'Aymeric (Ht0) : Aperçus généraux sur la flore du lapon [suite] (M. d. P., 8e ann., n° 116, pp. 196-203). 864 Marshall (Rev. E. S.) : On the probable status of some irish plants (/. of B., Vol. 37, n°44o, pp. 356-358). LXXVIII 864 bis Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol und Vorarlberg- [suite\ (D. b. M., XVIIe ann., n° 6, pp. 81-84 [« suivre]). — Voir n° 750 bis. 865 Peirson (Henry) : A hybrid Orchid (/. of B., Vol. 37, n° 440, p. 360). 866 Rand (E. L.) : Subularia aqttatica on Mt. Désert island (Rh., Vol. I, n° 8, PP- iSS-ïS6)- 867 Rendle (A. B.) : Two Queensland Orchids (/. of B., Vol. 37, n° 440, P- 339)- 868 Scholz (Jos. B.) : Ueber das Artenrecht von Senecio erraticus Berto- loni und S. barbarxifolius Krocker (Oe. Z., XLIXe ann., n°8, pp. 284- 291 [à suivre], 1 fig\ dans le texte). 868 bis Schulze (Max) : Nachtrâge zu « Die Orchidaceen Deutschlands, Deutsch-Oesterreichs und der Schweiz [fin] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 8, pp. 296-300). — Voir n° 752 bis. 86q Velenovsky (J.) : Ueber Micromeria Frivaldskyana Deg\ und M. bal- canica Vel. (Oe. Z., XLIXe ann., n° 8, pp. 291-292). 869 bis Zschacke (Hermann) : Zur Flora von Bernburg-. VI (D. b. M., XVIIe ann., n° 6, pp. 84-86). — Voir n° 756 quat. Cryptogames vasculaires 870 Whitwell (William) : Form of Asplenium Rtita-muraria (f. of B., Vol. 37, n°44o, p. 361). MUSCINÉES. 871 Britton (E. G.) : A new Grhnmia from Mt. Washington (Rh., Vol. i, n°8, pp. 148-149, 1 pi.). 872 Brotherus(V.F.):NeueBeitrâg-ezurMoosfloraJapans(^^.,t.XXXVIII, fasc. 4, pp. 204-240 [à suivre]). 873 Camus (Fernand) : Hépatiques de l'herbier Pradal (B. S. O. F., t. 9, n° 2, pp. 121-124). 874 Camus (Fernand) : Muscinées de l'île de Groix [Morbihan] (B. S. O. F., t. 9, nos 1 et 2, pp. 89-104). 875 Grimme (A.) : Die Laubmoose der Umgebung- Eisenachs (Hdw., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 177-195). 876 Macvicar (Symers M.) : Hepaticae of Moidart, West Inverness (f.of B., Vol. 37, n° 440, pp. 348-356). 877 Miyaké (K.) : Makinoa, eine neue Gattung- der Lebermoose aus Japan (Hdw., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 201-203, x P'-^ 878 Millier (Karl) : Eine neue Lepidosia-Art (Hdw., t. XXXVIII, fasc. 4, pp. 196-200, 1 pi.). 879 Renauld (F.) : Contributions à la flore bryolog-ique de Madagascar (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 17-24, 1 pi.; io esp. nouv.). — LXXIX 879 bis Stephani (Franz) : vSpecies Hepaticarum [suite] (B. H. B., t. VII, n° 7> PP- 5I^-533ï i- esp. nouv.). — Voir n° 858 bis. Algues. 879 ter Brand (F.) : C/adopAora-Studica [suite] (B. C, t. LXXIX, n° 6, pp. 177-186; n° 7-8, pp. 209-221 [à suivre]). — Voir n° 764. 879 quat. Forti (A.) : Diatomee delP antico corso Plavense [suite] {N. N., sér. X, pp. 07-132 [à suivre]). — Voir n° 367. 880 Luther (A.) : Ueber Chlorosaccus , eine neue Gattung der Siisswasser- algen, nebst einigea Bemerkungen zur vSystematik verwandter Algen (Bi/iaug till Svenska Vet.-Akad. Handlingar, t. 24, fasc. III, n° 13, 22 p., 1 pi.). 881 West (W.) : Some Oscillarioideae from the Plankton (/. of B., Vol. 37, n" 440, pp-337-338^ 'P'-ii esp. nouv.). 882 Wille (N.) : New forms of green Algae {Rk., Vol. 1, n° 8, pp. 149-150; 1 esp. nouv.). Lichens. 883 Gasilien (Frère) : Contribution à la flore des Lichens du Plateau cen- tral (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 35-102; 3 esp. nouv.). 884 Monguillon (E.) : Catalogue des Lichens du département de la Sarthe [suite] {M. d. P., 8e ann., n° 116, pp. 203-209 [a suivre]). 885 Nylander (William) : Les Lichens des îles Azores (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 1-7). 886 Picquenard (Ch.) : Contributions à l'étude comparée de la flore liché- nologique du Finistère et de rille-et-Vilaine (B. S. O. F., t. 9, n° 2, pp. m-119). 887 Picquenard (Ch.) : Un Lichen nouveau : le Bilimbia corisopitensis (B. S. O. F., t. 9, n° 1, p. 87). 887 bis Steiner (J.) : Flechtenaus Arménien und dem Kaukasus [fin] (Oe Z., XLIXe ann., n° 8, pp. 292-295). — Voir n° 774. Champignons. 888 Gepp (Antony) : Apodachlya (/. of B., Vol. 37, n° 440, p. i^\ l PU- 889 Webster (H.) : Morchella bispora {Rk., Vol. 1, n° 8, p. 156). Nomenclature. 890 Clos (D.) : L'épithète vulgaris ou vulgare et ses synonymes en bota- nique {B. S. m. F., 3e sér., t. V, pp. 583-588). 890 bis Kuntze (Otto) : 250 Gattungsnamen aus den Jahren 1737 bis 1763, welche im Kew Index fehlen oder falsch identifiziert sind [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n°6, pp. 89-91 [à suivre]). — Voir n° 790. — LXXX Paléontologie. 891 Scott (D. H.) : On the structure and affinities of fossil plants from the palaeozoic rocks. III. On Medullosa anglica, a new représentative ot the Cycadofilices (Philosophical Transactions of the Royal Society of London, Sér. B, Vol. 191, pp. 81-126, 9 pi.). 892 Steinmann (G.) : Ueber fossile Dasycladaceen vom Cerro Escamala, Mexico (B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. VIII, pp. 137-154, 21 fïg. dans le texte; 1 genre nouv., 1 esp. nouv.). Genre nouveau décrit : Linoporella (L. capriotica = Triploporella capriotica Oppenheim). Pathologie et tératologie végétales. 893 Cavara(Fridiano): Micocecidii fiorali del Rhododendron ferrugiueuinl^,. {Mlp., t. XIII, fasc. 3, pp. 124-136, 1 pi.). 894 Erikson (Jakob) : Nouvelles études sur la Rouille brune des céréales [A. Se. u., 8e sér., t. IX. pp. 241-288, 3 pi.). 894 bis Jacobasch (E.) : Ueber einige Pelorien von Linaria vulgaris Mill. und die Enstehung der Pelorien ûberhaupt[.r#/te] {D. b. M., XVIIe ann., n° 6, pp. 86-87 [à suivre]. — Voir n° 794. 895 Keissler (Karl von) : Ueber einen androgynen Fichtenzapfen (Oe Z., XLIXe ann., n° 8, pp. 281-284, 1 fig. dans le texte). 896 Radais (Maxime) : On the blight of Sorghum {B. G., Vol. XXVIII, n° 1, pp. 65-68). 1 « < Paris. — J. Mersch, imp s 46il, Av. de Châtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Octobre 1899. ■ WMWWMWWMMMMm BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 10. >.-AVWVWV Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 897 Clarke (W. A.) : Bibliographical Notes. XX. Curtis's « Flora Londi- nesis » (J.of B., Vol. XXXVII, n°44i, pp. 390-395). Biologie, morphologie et physiologie générales. 898 Albo (G.) : Sulla funzione fisiologica délia « Solanina » (Contribiizioni alla Biologia végétale [R. Istit. botan. di Palermo], Vol. II, fasc. III, pp. 194-209). 899 Borzi (A.) : Azione degli stricnici sugli organi sensibili délie piante (Contribusione alla Biologia végétale [R. Istit. botan. di Palermo]", Vol. II, fasc. III, pp. 263-279). 900 Kohi (F. G.) : Untersuchungen ùberdie Raphidenzellen(Z?. C, t. LXXIX, n°9-io, pp. 273-282, 6 fig. dans le texte et 1 pi.). 901 Lagerheim (G.) : Ueber ein neues Vorkommen von Vibrioiden in der Pflanzenzelle (Oe/versigl af K. Svenska vet.-akad. Fôrhandlingar, 1899, n° 6, 7 pag., 1 fig. dans le texte). 902 McKenney (R. E. B.) : Observations on the development of some em- bryo-sacs (Coniribut. from the botanic. Laborat. of the Univers, of Pennsylvania,\Jo\. II, n° i,pp. 80-86, 1 pi.). 903 Meyer (W.) : Ueber den Einfluss von Witterungs- und Bodenverhâlt- nissen auf den anatomischen Bau der Pflanzen {B. C, t. LXXIX, n° 11- 12, pp. 337-35°)- 903 bis Morkowine (N.) : Recherches sur l'influence des anesthésiques sur la respiration des plantes [fin'] {R. G. B., t. XI, n° 129, pp. 341-352). — Voir n° 830. 904 Mottier (David M.) : The effect of centrifugal force upon the cell {A. of B., Vol. XIII, n°LI, pp. 325-361, 1 pi.). 905 Ott (Emma) : Einige Beobachtungen ùber die Brechungsexponenten verschiedener Stârkesorten (Oe. Z., XLIXC ann., n° 9, pp. 313-317, 1 fig. dans le texte). 906 Pitard (J.) : De révolution des parenchymes corticaux primaires et des péricycles hétéromères [A. S. L. B.,6csér., t. III, pp. 221-227). 907 Pitard (J.) : Du triple polymorphisme des axes floraux (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 125-127). LXXXII 908 Pitard (J.) : Recherches sur Tanatomie comparée des pédicelles floraux et fructifères (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 229-349 [à suivre}). 909 Pitard (J.) : Variations anatomiques et morphologiques des axes floraux groupés en ombelles (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 1 19-124). 910 Simons (Elizabeth A.) : Comparative studies on the rate of circumnu- tation of some flowering plants (Contribut. from the botaniç. Laborat. of the Univers, of Pennsylvania, Vol. II, n° 1, pp. 66-79). 911 Vries (Hugo de) : On biastrepsis in its relation to cultivation {A. ofB., Vol. XIII, n° LI, pp. 395-420). 912 Wisselingh (C. van) : Ueber das Kerngerûst. Zweiter Beitrag zur Kenntniss der Karyokinese {B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. IX, pp. 155- 176, 1 pi.). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 913 Ames (Oakes) : An easy method of propagating Dr oser a filiformis (Rh., Vol. 1, n° 9, p. 172, 1 pi.). 914 Bunting (Martha) : The structure of the cork tissues in roots of some Rosaceous gênera (Contribut. from the botanic. Laborat. of the Uni- vers, of Pennsylvania, Vol. II, n° 1, pp. 54-65, 1 pi.). 915 Fernald (M. L.) : Pubescent capsules of Œnothera pumila {Rh., Vol. 1, n° 9, pp. 17 y 174)- 916 Ferruzza (G.) : Sulla traspirazione di alcune Palme e Succolenti (Con- tribusioni alla Biologia végétale [R. Istit. botan. di Palermo], Vol. II, fasc. III, pp. 213-246). 917 Fullmer (Edward L.) : The development of the microsporangia and microspores of Hemerocallis fulva {B, G., Vol. XXVIII, n° 2, pp. 81- 88, 2 pi.). 918 Goldberg (J.) : Sur la formation des matières protéiques pendant la germination du Blé à l'obscurité {R. g. B., t. XI, n° 129, pp. 337-340, 1 fig. dans le texte). 919 Harshberger (Jobn W.) : Water storage and conduction in Senecio prsecox DC from Mexico (Contribut. from the botanic. Laborat. ofthe Univers, of Pennsylvania, Vol. II, n° 1, pp. 31-40, 1 fig. dans le texte et 2 pi.). 920 Ito (Tokutaro) : Floating-apparatus of the leaves of Pistia Stratiotes (A. of B., Vol. XIII, n° LI, p. 466). 921 Marchand (Ernest) et S. Bonjour : Sur les fleurs-pièges de VAraufia sericifera Brot. et du Mandevillea suaveoleus Lindl. (B. S. O. F., t. 9, n° 1, pp. 57-84, 6 fig. dans le texte). 922 Palézieux (Philippe de) : Anatomisch-systematische Untersuchung des Blattes der Melastomaceen mit Ausschluss der Triben : Microlicieen, LXXXIII — Tibouchineen, Micoaieen (B. H. B., t. VII, n° 8, Append. n° V, pp. 1-32 [à suivre]). 923 Schively (Adeline Frances) : Récent observations on Amphicarpsea monoica (Coulribut.from the botanic. Laborat. of the Univers. ofPettn- sylvania, Vol. II, n° i, pp. 20-30). 924 Terracciano (Achille) : La biologia e la struttura florale délia faca- randa ovalifolia R. Br. in rapporto con altre Bignoniacee (Conlribu- sione alla Biologia végétale]^.. Istit. botan. di Palermo], Vol. II, fasc.III, pp. 283-315, 1 pi.). 925 Terracciano (Achille) : Note anatomo-biologiche sulla Aïschynomene indica L. (Contribusione alla Biologia végétale [R. Istit. botan. di Pa- lermo], Vol. II, fasc. III, pp. 249-260). 926 Thompson (Caroline B.) : The structure and development of internai phloem in Gelsentium sempervirens Ait. (Coutribut. front the botanic. Laborat. of the Univers, of Pennsy Ivania ,\ o\ . II, n° i,pp. 41-53, 1 fig. dans le texte et 1 pi.). 927 Wilson (Lucy L. W.) : Observations on Conopholis americana (Cou- tribut, from the botanic. Laborat. of the Univers, of Pennsylvania, Vol. H, n° 1, pp. 3-19, 6 pi.). Cryptogames vasculaires. 928 Boodle (L. A.) : On some points in the anatomy of the Ophioglosseae (A. ofB., Vol. XIII, n° LI, pp. 377-394, 1 PU- 929 Farmer (J. Bretland) and W. G. Freéman : On the structure and affi- nities of Helminlhostachys seilanica (A. of B., Vol. XIII, n° LI, pp. 421-445, 3 pi.). 930 Linsbauer (Karl) : Zur Verbreitung des Ligninsbei Gefâsskryptogamen (Oe. Z,, XLIXe ann., n° 9, pp. 317-323). Muscinées. 931 Abrams (Le Roy) : The structure and development of Cryptomitrium tenerum (B. G., Vol. XXVIII, n°2, pp. 110-121,6 fig. dans le texte). 932 Davis (Bradley Moore) : The spore-mother-cell of Anthoceros (B. G., Vol. XXVIII, n° 2, pp. 89-109, 2 pi.). Algues. 933 Hanna (H.) : The plurilocular sporangia of Petrospongium Berkeleyi (A. ofB., Vol. XIII, n° LI, pp. 461-464, 1 fig. dans le texte). Champignons. 934 Biffen (R. H.) : A fat-destroying Fungus (A. of B., Vol. XIII, n° LI, PP- 363-376, 1 pb). 935 Fleroff (A.) : Einfluss der Nahrung auf die Athmung der Pilze (B. C, t. LXXIX, n° 9-10, pp. 282-287). i-xxxiv — 936 Guérin (P.) : The probable causes of the poisonous effects of the Darnel \Lolium temulentum L.] {B. G., Vol. XXVIII, n° 2, pp. 136- 137)- 937 Hartog (Marcus) : The alleged fertilization in the Saprolegniese {A. of B., Vol. XIII, n° Ll, pp. 447-459)- Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 938 Blumml (E. K.) : Rhodologïsche Miscellaneen {B. C, t. LXXIX, n° 11- 12, pp. 350-354). 939 Boissieu (H. de) : Les Renonculacées du Japon, d'après les collections parisiennes de M. l'abbé Faurie (B. H. B., t. VII, n° 8, pp. 580601 ; 3 esp. nouv.). 940 Clark (Hubert Lyman) : Additions to the flora of Amherst, Massachu- setts {Rh., Vol. 1, n° 9, pp. 164-165). 941 Delacour (Th.) : Sur le Viola Vilmoriniana Delacour et Mottet (B. S. b. F., 30 sét\, t. VI, n° 3, pp. 120-121). 942 Drake del Castillo (E.) : Note sur quelques plantes de la région sud et sud-ouest de Madagascar (B. M., 1899, n° 6, pp. 305-309; 5 esp. nouv.). 943 Fernald (M. L.) : Pycnanihemum veriicillaium, a misinterpreted mint (B. G., Vol. XXVIII, n°2, pp. 130-133). 944 Gaillard (Georges) : Mélanges rhodologiques {B. H. B., t. VII, n° 8, pp. 609-616). 945 Hansson (C. A.) : Spridda bidrag till vâr Flora (B. N., 1899, n° 4, pp. 175-176). 946 Heimerl (A.) : Notiz iiber das Vorkommen von Chrysanthemum cinera- risefolium in Istrien {Oe. Z., XLIXe ann., n° 9, pp. 336-337). 947 Holmberg (Otto R.) : Scirpûs parvulus Roem. et Sch. i Upland {B. N., 1899, n° 4, p. 192). 948 Hosmer (Alfred W.) : A violet-flowered form of the fringed Polygala {Rh., Vol. 1, n° 9, p. 173). 949 Husnot (T.) : Une Graminée à maintenir clans la flore française {B. H. B., t. VII, n° 8, pp. 618-620). 950 ItO (Tokutaro) : Rhizophoreaî in Japan (A. of B., Vol. XIII, n° LI, pp. 465-466). 951 Ito (Tokutaro) : Some remarkable marine Monocotyledons in Japan (A. of B., Vol. XIII, n° Lï, pp. 464-465). 952 Jewell (Herbert W.) : Vaccinium uliginosum at a low altitude {Rh., Vol. i,n° 9, pp. 172-173). 953 Krause (Ernst H. L.) : Floristische Notizen. IX {B. C, t. LXXIX, n° 13, pp. 401-405). — LKXXV 953 bis Lcesener (Th.) : Plantai Seleriana?, die von Dr Eduard Seler und Frau Cascilie Seler in Mexico und Centralamerica gesammelten Pflanzen unter Mitwirkuhg von Fachmânner veroffentlicht [suite] (B. H. B., t. VII, n° 8, pp. 561-579 [à suivre]] 10 esp. nouv.). — Voir n° 862. 954 Macfarlane (J. Muirhead) : Observations on some hybrids between Drosera filiformis and D. intermedia (Contribut. front the botanic. Laborat. of the Univers, of Pennsylvania, Vol. II, n° 1, pp. 87-99, 1 pi.). 955 Marshall (E. S.) : Some plants of East Scotland (/. o/B., Vol. XXXVII, n°44i, pp. 383-389). 956 Moore (Spencer Le M.) : Alabastra diversa. Pars V (/. of B., Vol. XXXVII, n° 441, pp. 369-375 [à suivre], 2 pi. ; 1 genre nouv. et 12 esp. nouv.). Genre nouveau décrit : Eenia Hiern et S. Moore, Compositarum e tribu Inuloidearum genus novum. 957 Murray (R. P.) : Sempervivum hierrense sp. nov. (/. of B., Vol. XXXVII, n° 441, pp. 395-396). 958 Nelson (Aven) : Some species of Tetraneuris and its allies {B. G. Vol. XXVIII, n° 2, pp. 126-130; 4 esp. nouv.). 59 Rendle (A. B.) : New Grasses from South Africa (/. of B., Vol. XXXVII, n°44I. PP- 38o"383; 5 esP- nouv.). 960 Robinson (B. L.) : Three new Choripetala; from North America and Mexico (B. G., Vol. XXVIII, n° 2, pp. 134-136). 961 Rousseau (Philéas) : Catalogue des plantes vasculaires spontanées de Pile de Ré et des plantes qui y sont le plus communément cultivées {B. S. O. F., t. q, pp. 147-198). 961 bis Scholz (Jos. B.) : Ueber das Artenrecht von Senecio erraticus Ber- toloni und S. barba rasifolius Krocker [fin] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 9, pp. 327-336, 2 fig. dans le texte). — Voir n° 868. 962 Sennen (Frère) : Mes herborisations dans les Pyrénées-Orientales {B. S. b. F., 3e sér., t. VI, n° 3, pp. 100-116). 963 Songeon (André) : Sur YAgrostis rubra L. des Alpes de Savoie (B. H. B., t. VII, n° 8, p. 617). 964 Sudre (H.) : Revision des Rubus de l'herbier du Tarn de de Martrin- Donos ((B. S. b. F., 3e sér., t. VI, n° 3, pp. 81-99). 965 Weber (Alb.) : Les Cactées des îles Galapagos (B. M., 1899, n° 6, pp. 309-314; 2 esp. nouv.). 966 White (J. Walter) : A new british Rubus (/. of B., Vol. XXXVII, n° 441, pp. 389-390). 967 Huitième Bulletin de la Société pour l'étude de la flore franco-helvé- tique. Notes sur les plantes distribuées, et diagnoses des espèces nou- velles ou peu conuues {B. H. B., t. VII, n° 8, Append. n° IV, pp. 8-13). LXXXVI Emile Burnat, Iberis Candolleana ; P. Hariot, Sorbus Aria X tormi- ualis, Chara ceratophylla ; F. 0. Wolf, X Centaure a Burnati; G. Ca- mus, Salix rugosa; Ern. Malinvaud, Agrostis filifolia. MUSCINÉES. 968 Corbière (L.) : Bryum delphinense n. sp. (R. b., 26e ann., n° 5, pp. 83-84, 1 fig. dans le texte). 969 Dixon (H. N.) : Weisia crispata in Britain (/. of B., Vol. XXXVII, n°44i, pp. 375-377)- 970 Grout (A. J.) : Suggestions for a more satisfactory classification of the Pleurocarpous Mosses (R. b., 26e ann., n° 5, pp. 73-77). 971 Meylan (Charles) : Contributions à la flore bryologique du Jura {B. H. B., t. VII, n° 8, pp. 602-608). 972 Pearson (W. H.) : Names of species, in Carrington's « British Hepa- tica; » (R. b., 26e ann., n° 5, pp. 77-78). 972 bis Philibert (Henri) : Brya de l'Asie centrale [suite] (R. b., 26e ann., 110 5» PP. 79-82)- Algues. 972 ter Brand (F.) : C/adop/wra-Studicn [fin] (B. C, t. LXXIX, n° 9-10, pp. 287-311, 3 pi.). — Voir n° 879 ter. Lichens. 973 Payot (Venance) : Enumération des Lichens des t Grands Mulets » [chemin du Mont Blanc] (B. S. b. F., 3e sér., t. VI, n° 3, pp. 116-119). Champignons. 974 Rick (J.) und H. Zurhausen : Zur Pilzkunde Vorarlbergs. IV (Oe. Z., XLIXe ann., n° 9, pp. 324-327 [à suivre]). 975 Smith (Clayton 0.) : Notes on the species of Agaricus (Psalliota) of the Champlain Valley (Rh., Vol. 1, n8 9, pp. 161-164). 976 Vestergren (Tycho) : Verzeichnis nebst Diagnosen und kritische Bemerkungen zu meinem Exsiccatenvverke « Micromycetes rariores selecti ». Fasc. I-VI {B. N., 1899, n° 4, pp. 153-173; 7 esp. nouv.). Nomenclature. 977 Hiern (W. P.) : The Capriola of Adanson {J. of. B., Vol. XXXVII, n» 441, pp. 378-379)- 978 Kuntze (Otto) : Ueber neue nomenclatorische Aeusserungen (B. C, t. LXXIX, n° 13, pp. 405-412). Pathologie et tératologie végétales. 979 Millardet : Etude des altérations produites par le Phylloxéra sur les racines de la Vigne (A. S. L. B., 6e sér., t. III, pp. 151-177, 5 pi.). LXXXVII Sujets divers. 980 Fairchild (David G.) : Notes of travel. I. Venezuela {B. G., Vol. XXVIII, n° 2, pp. 122-126). 981 Fernald (M. L.) : Some plant-names of the Madawaska Acadians (Rh., Vol. 1, n° 9, pp. 166-168). 982 Harshberger (JohnW.) : Statistical information concerning- the produc- tion of fruits and seeds in certain plants (Contribut. front the botanic. Laborat. of the Univers, of Pennsylvania , Vol. II, n° 1, pp. 100-109). 983 Stone (G. E.) : Past and présent floral conditions in central Massachusetts (Rh., Vol. i, n° 8, pp. 143-148). 984 On the plants introduced by Minot Pratt at Coucord, Massachusetts (Rh,, Vol. 1, n° 9, pp. 168-172). COMPTES RENDUS. F. G. Kohi, Untersuchungen ûber die Raphidensellen. (Bota- nisches Centralblatt, LXXIX p. 273, 1 planche double, 6 figures dans le texte; 1899). M. Kohi, déjà bien conu par ses travaux sur les cristaux des cellules végétales, a dans ce nouveau Mémoire étudié les cellules à raphidesde quelques Monocotylédones : la Jacinthe et la Vanille (racines), et les Orchis (tubercules). Il résume ainsi ses observations : i° Les paquets de raphides sont situés, non seulement pendant leur jeunesse, mais jusqu'à un âge avancé, dans un sac cytoplasmique. 20 Ce sac cytoplasmique est généralement suspendu au centre de la cellule par deux cordons de protoplasme dirigés selon l'axe du faisceau de raphides ; en outre de très fins trabécules protoplasmiques le relient au protoplasma pariétal. Quand plusieurs paquets de raphides coexistent dans une cellule, ils sont tantôt suspendus isolément, tantôt plus ou moins complètement réunis dans un même sac. 30 Le noyau des cellules à raphides est en général pariétal. 40 Chaque aiguille cristalline est longtemps isolée par une gaine de cytoplasme. Cette gaine, chez les jeunes cellules, se comporte vis- à-vis des réactifs comme le reste du cytoplasme, c'est-à-dire celui qui forme les cordons suspenseurs et le revêtement pariétal. 50 La vacuole des cellules à raphides est toujours remplie par un mucilage que traversent de fins trabécules protoplasmiques. 50 Le cytoplasme qui revêt la paroi de la cellule et celui qui entoure les paquets de raphides présentent à leur surface en contact avec la — LXXXVI1I — vacuole une structure réticulée. Les mailles de ces deux réseaux sont de distance en distance réunies par les trabécules protoplasmiques. 7° Dans les tubercules des Orchis, c'est l'amidon surtout qui fournit la matière première du mucilage, car on le voit se liquéfier et s'évanouir au furet à mesure de l'apparition de celui-ci. Dans les cellules adultes, on ne décèle ordinairement que de simples traces d'amidon. Des figures très nettes et en partie coloriées accompagnent ce travail. La technique employée a été principalement celle des inclusions dans la paraffine avec la triple coloration Safranine-Gentiane-Orange. Elle ne convient pas pour les tubercules des Orchis qui deviennent trop durs pour se couper aisément. Louis Vidal. Kuntze (Otto), Revisio generum plantarum secundum leges nomenclatures internationales cum enumeratione plantarum exotiça- rum in itineribus mundi collectarum (in-8°, Pars III11, 784 pp. — Paris, libr. Ch. Klincksieck, 35 fr.). J'ai déjà eu l'occasion de rendre compte dans ce Journal (1899, pp. 20-26) des changements à opérer dans les noms de genres cryptogami- ques d'après le Code Parisien, changements indiqués dans ma Revi- sio generum III11. D'autre part, 11 genres nouveaux et 566 espèces nouvelles, que j'ai découvertes pendant mes voyages en 1892-1894, sont aussi décrits pour la plus grande partie dans ma Revisio III11. Une partie plus petite de mes collections a été étudiée par 32 collabo- rateurs, qui en avaient publié auparavant 6 genres nouveaux et 179 espèces nouvelles. Ces collections ont été recueillies dans l'Amé- rique du Sud, que j'ai traversée deux fois, visitant l'Argentine, le Chili, la Bolivie, le Brésil, le Paraguay, l'Uruguay, et dans l'Afrique du Sud, à travers la colonie du Cap, la République d'Orange, le Transvaal et Natal, ainsi que dans quelques ports et îles des tropiques de l'Afrique orientale. On trouvera en outre dans ma Revisio III11 640 variétés décrites pour la première fois, 265 variétés basées sur des espèces non admises par d'autres botanistes, et 135 genres réduits pour la première fois ou d'accord avec quelques autres botanistes. Comme je l'avais fait en 270 pages dans ma Revisio III1, j'ai con- sacré 197 pages du volume III11 à l'historique du mouvement de la nomenclature botanique de 1891 à 1S98 en faisant ressortir ce qui en résulte pour le Code Parisien ; il est presque impossible de le résumer brièvement. Cet historique est bien triste, car l'opposition au Code i. xxxix Parisien a été très variée et pas toujours honnête (f). Il en ressort malheureusemeraent qu'un Congrès compétent duement préparé pour la révision du Code sera impossible en 1900 à Paris. Ainsi il ne reste qu'à suivre strictement le Code de 1867 avec mes 100 (ou à peu près) additions et amendements nécessaires, qui ne sont pas du tout révolu- tionnaires. Le supplément du Code contient aussi une traduction italienne. Maintenant le Codex emendatus sera complètement terminé par ma Revisio III11 ; du moins il a servi et suffi comme tel, pour les cas qui se présentaient, à la révision des genres du système entier et pour le Nomenclator Phanerogamarum qitoad correctiones en préparation. Il serait à souhaiter que le Congrès incompétent pour la révision du Code à Paris en 1900 s'occupât des préparatifs internationaux nécessaires à la réunion ultérieure d'un Congrès compétent pour cette révision. Les pages 100-125 de ^a Revisio III11 contiennent la liste des noms génériques phanérogamiques réformés d'après le Code Parisien dans la Revisio I-II et acceptés depuis 1891 par les botanistes dans le monde entier, ou en quelques cas du moins non rejetables par les nouvelles règles de M. Engler contenant une prescription sans valeur. Tels sont 618 des 740 noms génériques de la Revisio I-II 1891, et de 1891 à 1898 il ne s'y est ajouté que 26 noms réformés par d'autres botanistes. On trouvera dans un prochain numéro un extrait méthodique des propositions pour le Code Parisien d'après les motifs exposés dans ma Revisio gêner uni. O. K. AVIS IMPORTANT. Un Co?igrès international de Botanique générale se tiendra à Paris, du Ier au 10 octobre 1900, à l'occasion de l'Exposition universelle. La Commission officielle d'organisation sollicite l'adhésion des botanistes de tous les pays et les prie de lui faire connaître, dans le plus bref 1. On pourrait classifier au moins dix espèces différentes de désordre contre la nomenclature internationale basée sur le Code Parisien, comme je l'ai dé- montré dans le Botan. Centralblatt LXXIX (1899), pp. 409-412. J'ai déjà écrit dans ce Journal (1899, pp. 10-11) que je ne veux plus répondre à quelque Exlex que ce soit par principe ou par chicane des Lois, comme M. Le Jolis et M. Malin- vaud qui ne s'attaquait qu'à peu de mes reproches et s'appuyait, dans sa dernière réplique « Prodrome d'une réponse » (J. de B., 1898, pp. 386-388), sur un article anonyme des Journaux quotidiens publié par un autre Exlex dans le Berliner Bôrsencourier et parcourant quelques journaux quotidiens d'Angleterre et de France, article contre lequel le Journal of Botany (1898, p. 464) a déjà protesté. Mais je prendrais part volontiers à des discussions objectives nouvelles sur les articles du Code Parisien. — xc — délai possible, l'énoncé précis des questions générales qu'ils seraient désireux de voir figurer à l'ordre du jour. Il importe en effet, pour rendre les discussions plus profitables à la science dans un espace de temps limité, que ces questions soient étudiées au préalable avec beaucoup de soin. Quelques-unes sont déjà soumises à la Commission et approuvées par elles. Telles sont : i° Études monographiques; 2° Espèces, hybrides et métis ; 30 Unification des mesures micromé- triques ; 40 Influence de la nature du sol et des végétaux qui y croissent sur le développement des Champignons. La Commission d'organisation est constituée comme suit : Président, M. Prillieux, membre de l'Institut, sénateur; Vice-Pré- sidents : MM. Dutailly, docteur es sciences, député, Mussat, pro- fesseur aux Ecoles nationales de Grignon et de Versailles, Georges Rouy, président de l'Association française de Botanique; Secrétaire général : M. E. Perrot, agrégé à l'Ecole supérieure de Pharmacie, secrétaire général de la Société mycologique de France ; Secrétaires : MM. Guérin, chef des travaux micrographiques à l'Ecole supérieure de Pharmacie, Lutz, chef des travaux de microbiologie à l'École su- périeure de Pharmacie; Membres : MM. Bescherelle, ancien pré- sident de la Société botanique de France, G. Bonnier, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, Bornet, membre de l'Institut, Boudier, président honoraire de la Société mycologique de France, E. Bourquelot, professeur à l'Ecole supérieure de Pharmacie, membre de l'Académie de Médecine, Bureau, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, Camus, ancien vice-président de la Société bota- nique de France, Chatin, membre de l'Institut, Max. Cornu, pro- fesseur au Muséum d'Histoire naturelle, Drake del Castillo, vice- président de la Société botanique de France, Franchet, ancien président de la Société botanique de France, Guignard, membre de l'Institut, professeur à l'École supérieure de Pharmacie, Hua, prépa- rateur à l'École des Hautes Études, Malinvaud, secrétaire général de la Société botanique de France, Patouillard, ancien président de la Société mycologique de France, Roze, ancien président de la Société mycologique de France, J. de Seynes, agrégé à la Faculté de Méde- cine, président de la Société mycologique de France, Van Tieghem, membre de l'Institut, professeur au Muséum d'Histoire naturelle, Zeiller, professeur à l'École nationale des Mines, président de la Société botanique de France. Règlement du Congrès. Article premier. — Conformément à l'arrêté ministériel en date du 11 juin 1S98, il est institué à Paris, au cours de l'Exposition — XCI — universelle de 1900, un Congrès international de Botanique géné- rale. Art. 2. — Ce Congrès s'ouvrira le ier octobre clans une des salles affectées à cet usage au Palais des Congrès de l'Expositon; sa durée sera de dix jours. Art. 3. — Seront membres du Congrès les personnes qui auront adressé leur adhésion au Secrétaire général de la Commission d'orga- nisation, avant l'ouverture de la session, ou qui se feront inscrire pendant la durée de celle-ci et qui auront acquitté la cotisation, dont le montant est fixé à vingt francs et destiné à couvrir les frais de publi- cation des actes du Congrès. Art. 4. — Les membres du Congrès recevront une carte qui leur sera délivrée par les soins de la Commission d'organisation. Ces cartes, qui ne donnent aucun droit à l'entrée gratuite à l'Exposition, sont strictement personnelles. Toute carte prêtée sera immédiatement retirée. Art. 5. — Le bureau de la Commission d'organisation fera pro- céder, lors de la première séance, à la nomination du Bureau du Congrès qui aura la direction des travaux de la session. Art. 6. — Le Bureau du Congrès fixe l'ordre du jour de chaque séance. Art. 7. — Le Congrès pourra comprendre : des séances publiques; des séances générales ; des conférences et des herborisations ; des expositons de champignons ; des visites à des établissements scienti- fiques. Art. S. — Les membres du Congrès ont seuls le droit d'assister aux séances qui ne sont pas publiques et aux visites préparées par la Com- mission d'organisation, de présenter des travaux et de prendre part aux discussions. Les délégués des Administrations publiques françaises et étrangères jouiront des avantages réservés aux membres du Congrès. Art. 9. — Les travaux présentés au Congrès, sur des questions étrangères mises à l'ordre du jour dans le programme de la session, seront discutés en séance générale. Art. 10. — Aucun travail ne peut être présenté en séance, ni servir de point de départ à une discussion, si, avant le /j septembre, dernier délai, l'auteur n'en a communiqué de préférence le texte, ou tout au moins le titre ou un résumé, à la Commission d'organisation. Art. 11. — Les membres du Congrès qui auront pris la parole — XCII — dans une séance devront remettre au Secrétaire, dans les vingt-quatre heures, un résumé de leurs communications pour la rédaction des procès- verbaux. Dans le cas où ce résumé n'aura pas été remis, le texte rédigé par le Secrétaire en tiendra lieu ou le titre sera seul men- tionné. Art. 12. — Les orateurs ne pourront occuper la tribune pendant plus d'une demi-heure, ni parler plus de deux fois dans la même séance sur le même sujet, à moins que l'assemblée consultée n'en décide autrement. Art. 13. — La Commission d'organisation pourra demander des réductions aux auteurs des résumés et des mémoires ; elle pourra effectuer ces réductions et décider même que le titre seul sera inséré si l'auteur n'a pas déposé le manuscrit modifié en temps utile. Le texte définitif des communications, destiné à l'impression, devra être remis au Secrétaire général avant le 31 octobre. Art. 14. — Les procès- verbaux sommaires seront imprimés et distribués aux membres du Congrès le plus tôt possible après la session. Les textes du Congrès publiés dans la suite, et à bref délai, seront distribués gratuitement à tous les membres du Congrès. Art. 15. — La langue officielle du Congrès est la langue française. Toutefois, pour l'impression des communications, on admettra les manuscrits dactylographiés ou tout au moins écrits d'une façon très lisible, en toute autre langue, sous réserve expresse de les faire suivre d'un résumé en français suffisamment explicite et donné par l'auteur. Art. 16. — Dans le compte rendu détaillé qui sera publié par les soins de la Commission d'organisation, celle-ci se réserve de fixer l'étendue des mémoires ou communications livrés à l'impression. Art. 17. — Le Bureau du Congrès statue en dernier ressort sur tout incident non prévu au règlement. Paris. — J. Mersch, imp . 4*' . Av. deChàtillon. JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Novembre 1899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 11. Biographie, Bibliographie, Histoire de la Botanique. 985 André (Edouard) : Notice biographique sur M. Henry Lévêque de Vil- morin (Joum. de la Soc. nation. d'Horticult. de France, 3e sér., t. XXI, pp. 840-848, 1 portr.). 986 Batters (Edward A. L.) : John Hutton Pollexfen {J.o/B., Vol. XXXVII, n° 442, PP- 438-439)- 987 Chabert (Alfred) : Villars d'après sa correspondance de 1805 à 1814 [B. H. B., t. VII, n° 9, pp. 621-636). 987 bis Day (Mary A.) : The local Floras of New England [suite] {Rk., Vol. I, n° 10, pp. 194-196 [à suivre]). — Voir n° 821 bis. 988 Ferry (R.) : Lucien Quélet. Sa vie et ses œuvres {R. m., 21e ann., n°84, pp. 114-117). Biologie, morphologie et physiologie générales. 989 Balland : Sur la composition et la valeur alimentaire des principaux fruits (C. R., t. CXXIX, n° 16, p. 622). 990 Coupin (Henri) : Action des vapeurs anesthésiques sur la vitalité des graines sèches et des graines humides (C. R., t. CXXIX, n° 15, pp. 561-562). 991 Griffon (Ed.) : L'assimilation chlorophyllienne et la coloration des plantes (A. Sc.n., 8e sér., t. X, fasc. 1-2, pp. 1-123, 15 fig. dans le texte et 3 pi.). V V 992 Jencic (A.) : Einige Keimversuche mit Samen hochnordischer Pflanzen (Oe. Z., XLIXeann., n° io, pp. 345-348). 993 Molisch (Hans) : Ueber Zellkerne besonderer Art (B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. X, pp. 177-191, 1 pi.). 994 Ritter (Georg) : Die Abhângigkeit der Plasmastrômung und der Geis- selbevvegung vom freier Sauerstoff {FI., t. 86, fasc. IV, pp. 329-360). 995 Robertson (Charles) : Elower visits of oligotropic bées {B. G., Vol. XXVIII, n« 3, p. 215). 996 Rothert (W.) und W. Zalenski : Ueber eine besondere Kategorie von Krystallbehâltern (B. C, t. LXXX, n° 1, pp. i-ji ; n° 2-3, pp. 33-50; n° 4, pp. 97-106; n° 5, pp. 145-156; nu 6, pp. 193-204 [à suivre], 1 pl.J. — XCIV — 997 Téodoresco (E. C.) : Action indirecte de la lumière sur la tige et les feuilles (R. g. B., t. XI, n° 130, pp. 369-397, 1 1 fig. dans le texte et 1 pi.). 998 Téodoresco (E.) : Influence des différentes radiations lumineuses sur la forme et la structure des plantes (A. Se. n., 8e sér., t. X, fasc. 3-4, pp. 140-256 [à suivre], 20 fig. dans le texte et 4 pi.). 999 Tsvett : Sur la constitution de la matière colorante des feuilles. La chloroglobine (C. R., t. CXXIX, n° 16, pp. 607-610). Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 1000 Bourquelot (Em.) et H. Hérissey : Germination de la graine de Ca- roubier; production de mannose par un ferment soluble (C. R., t. CXXIX, n° 16, pp. 614-616). 1001 Dalla Torrè (V.) : Notiz ûber die Verbreitungsweise von Crocus albi- florus W. et K. (Oe. Z., XLlXe ann., n° 10, p. 369). 1002 Dybowski et G. Fron : Sur une plante à gutta-percha, susceptible d'être cultivée sous un climat tempéré (C. R., t. CXXIX, n° 15, PP- 558"56o). 1002 bis Palézieux (Ph. de) : Anatomisch systematische Untersuchung des Blattes der Melastomaceen [suite] (B. H. B., t. VII, n° 9, Append. n° V, pp. 33-64 [à suivre]). — Voir n° 922. 1003 Roze (E.) : Note sur l'épanouissement des fleurs de trois espèces d'Onagres [Onothera suaveolens , biennis et Lamarckiana] (Journ. de la Soc. nation. d'Horticult. de France, 3e sér., t. XXI, pp. 849-853). MUSCINÉES. 1004 Czapek (Friedrich) : Zur Chemie der Zellmembranen bei den Laub- und Lebermoosen {FI., t. 86, fasc. IV, pp. 361-381). Algues. 1005 Sauvageau (C.) : Sur l'alternance de générations des Cutleria (C. R., t. CXXIX, n" 15, pp. 555-55^)- Champignons. 1006 Stevens (F. L.) : The compound oosphère of Albugo Bliti (B. G., Vol. XXVIII, n° 3, pp. 149-176 [à suivre], 4 pi.). Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 1007 Baker (Edmund G.) : Rhodesian Polypetala; (/. of B., Vol. XXXVII, n° 442, pp. 422-438, n esp. nouv.). 1008 Brunotte (Camille) : Nouvelles stations de plantes rares dans le massif du Hohneck (14 pag., 1 carte. — Nancy, 1899; Berger-Levrault et C'e, éditeurs). xcv — 1008 bis Chodat (R.) : Planta; Hassleriana; [suite] (B. H. B., t. VII, n° o, Append. n° I, pp. 59-87; 16 esp. nouv.). — Voir n° 733. 100g Derone (J.) : Note sur quelques plantes rares dans le département de la Côte-d'Or (4 pag\ — Nuits, 1899). 1010 FernaldiM. L.) : Someundescribedand little-known varieties of Aster and Solidago (Rk., Vol. I, n° 10, pp. 187-191). ion Foucaud (J.) : Recherches sur le Trisetum BurnoufiiRzq. (B. H. B., t. VII, n° 9, pp. 696-700). 1012 Fritsch (C.) : Schedae ad Floram exsiccatam austro-hungancam. Opus ab A. Kerner creatum cura Musei botanici Universitatis Vindobo- nensis editum. VIII (121 pag., 1 pi.). ■ 1013 Fuller (T. 0.) : Some rare plants of Needham. Massachusetts {Rk., Vol. I, n° 10, pp. 179-182). 1014 Hackel (E.) : Enumeratio Graminum Japonise. Verzeichnis der Grâser Japans, hauptsâchlich auf Grundlage der Sammlungen der Herren Rev. P. Urb. Faurie in Aomori und ProfessorJ. Matsumura in Tokyo (B. H. B., t. VII, n° 9, pp. 637-654 [à suivre] ; 9 esp. nouv.). 1014 bis Hanemann (J.) : Die Flora des Frankenwaldes, besouders in ihrem Verhâltnis zur Fichtelgebirg-sflora. IV (D. b. M., XVIIe ann., n° 7-8, pp. 97-99). — Voir n° 860 bis. 1015 Hill iE. J.) : Quercus cllipsoidalis in IoAva [B. G., Vol. XXVIII, n° 3, P- 215). 1016 Knowlton (C. H.) : On the flora of Mt. Abraham township, Franklin County, Maine (R/i., Vol. I, n° 10, pp. 191-193). 1017 Merrill (Elmer D.) : Notes on Maine plants (Rk., Vol. I, n" 10, pp. 185-186). 1017 bis Moore (Spencer Le M.) : Alabastra diversa. V. [fin] (f. of B., Vol. XXXVII, n° 442, pp. 401-407; 11 esp. nouv.). — Voir n° 956. 1017 ter Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol und Vorarlberg- [suite ' (D. b. M., XVIIe ann., nù 7-8, pp. 99-103). — Voir n° 864 bis. 1018 Porter (Thomas C.) : Flora of the Pocono Plateau (Rk., Vol. I, n° kj, pp. 182-185). 1019 Purchas (Rev. W. H.) : Hieracium cymbifolium sp. n. (/. of B., Vol. XXXVII, n° 442, pp. 421-422). 1020 Robinson (B. L.) : A newly observed station for Galinsoga kisfida (B. G., Vol. XXVIII, n» 3, p. 216). 1021 Robinson iB. L.) : Revision of the North American species of Te- phrosia (B. G., Vol. XXVIII, n° 3, pp. 193-202). 1022 Salmon (C. E.) : Somerset plants (/. of B., Vol. XXXVII, n° 442, pp. 408-411). — XCVI — 1023 Sauter (F.) : Funde seltenerer Phanerogamen in Ost- und Mitteltirol {Oe. Z., XLIXe ann., n° 10, pp. 351-369 [à suivre]). 1024 Scholz (Josef B.) : Der Formenkreis von Anémone ranunctiloides und nemorosa L. {D. b. M., XVIIe ann., n° 7-8, pp. 110-114 [à suivre]). 1024 bis Timm (C. T.) : Ein paar Friïhliugstage am Gardasee [suite] {D. b. M., XVIIe ann., n° 7-8, pp. 116-119). — Voir n° 754. 1025 Van Tieghem (Ph.) : Sur les Coulacées {A. Se. n., 8e sér., t. X, pp. 125-136). 1026 Van Tieghem (Ph.) : Sur les genres Actinidie et Sauravie considérés comme types d'une famille nouvelle, les Actinidiacées {A. Se. n., 8e sér., t. X, fasc. 3-4, pp. 137-140). 1027 White (James W.) and David Fry : Notes on Bristol plants (/. of B., Vol. XXXVII, n° 442, pp. 417-419). Cryptogames vasculaires. 1027 bis Fritsch (C). — VoirvP 1012. Muscinées. 1028 Bagnall (James E.) : Staffordshire Mosses (J. of B., Vol. XXXVII, n° 442, p. 440). 1029 Benbow (John) : Middlesex Mosses (/. of B., Vol. XXXVII, n° 442, p. 440. 1029 bis Brotherus (V. F.) : Neue Beitrage zur Moosflora Japans \fin] {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, pp. 241-247; 7 esp. nouv.). — Voirn0 Sj2. 1029 ter Fritsch (G.). — Voir n° 1012. 1030 Bôll (Julius) : Beitrage zur Laub- und Torfmoos-Flora von Ober- baiern (Hdzv., t. XXXVIII, fasc. 5, pp. 260-268). 1030 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] {B. H. B., t. VII, n° 9, pp. 655-695 [à suivre] ; 6 esp. nouv.). — Voir n° 879 bis. Algues. 1031 Brand (F.) : Mesogerron, eine neue Chlorophyceen-Gattung {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, Suppl., pp. (i8i)-(i84); 1 esp. nouv.). 103 1 bis Forti (A.) : Diatomee dell1 antico corso Plavense [fin\ {N. N., sér. X, oct. 1899, pp. 145-166, 8 pi.). — Voir n° 879 bis. 1031 ter Fritsch (C). — Voir n° 1012. 1032 Grove (Edmund) : Diatoms of St. Vincent, West Indies (/. of B., Vol. XXXVII, n°442, pp. 411-417). 1033 Ito (Tokutaro) : Notes on Aceiàbularia mediterranea Lamour. from the Lûchû Islands {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, Suppl., pp. (i84-(i86)). 1034 Mùller (Otto) : Bacillariaceen ans den Natronthâlern von El Kab [Ober-iEgypten] {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, pp. 274-288, 3 pi.). XCVII Lichens. 1034 bis Fritsch (G.). — Voir n° 1012. 1034 ter Hue (A. M.) : Dris Johannis Mùller lichenologische Beitrlige in Flora, annis 1874-1891 editi. Index alphabeticus [suite] (B. II. B., t. VII, n° 9, Append. n° III, pp. 17-24 [à suivre]). — Voir n° 773. 1035 Wainio (Edw. A.) : Lichenes novi rarioresque. Ser. II {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, Suppl., pp. (i86)-(i9o); 9 esp. nouv.). 1036 Wilkinson (W. H.) : Pertusaria incarnata (/. of B., Vol. XXXVII, n°442, p. 440). Champignons. 1037 bis Britzelmayr (M.) : Revision derDiagnosen zu den von AI. Britzel- mayr aufgestellten Hymenomyceten-Arten. IV (B, C, t. LXXX, n° 2-3, pp. 57-66; n° 4, pp. 1 16-126). — Voir n° 376. 1038 Cavara (F.) : Sur quelques Champignons parasites nouveaux ou peu connus {R. m., 21e ann.,n° 84, pp. 101-105, 1 pi. ; 4 esp. nouv.). 1030 Dietel (D.) : Uredineas brasilienses a cl. E. Ule lectae. II {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, pp. 248-259; 2 genr. nouv. [Antkomyces et Didy- mospora]^ 19 esp. nouv.). 1039 bis FritSCh (C). — Voir n° 1012. 1040 Heyden (K. K.) : Zur Pilzflora des Gouvernements Moskau {Hdw., t. XXXVIII, fasc. 5, pp. 269-273). 104 1 Neger (F. W.) : Zur Kenntniss der Gattung Phyllactinia {B. C, t. LXXX, n° 1, p. 11). 1041 bis Rick (J.) und H. Zurhausen : Zur Pilzkunde Vorarlbergs [fin] (Oe. Z., XLIXeann., n° 10, pp. 349-351). — Voir n° 974. Nomenclature. 1041 ter Kuntze (Otto) : 250 Gattungsnamen aus den Jahren 1737 bis 1763, welche im Kew Index fehlen oder falsch identifiziert sind [suite] {D. b. M., XVIIe ann., n° 7-8, pp. 107-110). — Voir n° 978. 1042 Le Jolis (Auguste) : Deux points de nomenclature : Ranuncîtlus acer, Sonchus oleraceus {Méinoir. de la Soc. nation, des se. natur. et ma- tkém. de Cherbourg, t. XXXI, pp. 187-192). Paléontologie. 1043 Bertrand (C. Eg.) : Les plaques subéreuses calcifiées du terrain houil- ler d'Hardinghen [Pas-de-Calais] (C. R., t. CXXIX, n° 16, pp. 619-621). Pathologie et tératologie végétales. 1044 Cunningham (Clara A.) : A bacterial disease of the sugar Beet(/?. G., t. XXVIII, n° 3, pp. 177-192, 5 pi.). xcviii 1044 bis Jacobasch (E.) : Ueber einige Pelorien von Linaria vulgaris Mill. und die Entstehung der Pelorien ûberhaupt [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 7-8, pp. 103-107). — Voir n° 894 bis. 1045 Sorauer (P.) und E. Ramann : Sogenannte unsichtbare Rauchbeschâ- digungen {B. C, t. LXXX, n° 2-3, pp. 50-56; n° 4, pp. 106-116; n° 5, pp. 156-168; n° 6, pp. 205-216 [à suivre]). Sujets divers. 1046 Britten (James) : A question of autorship (/. of B., Vol. XXXVII, 110 442, pp. 419-420). 1047 Delacroix (G.) : Atlas de Botanique descriptive comprenant l'étude des familles les plus importantes au point de vue économique [Cryp- togames et Phanérogames] (iu-8, 38 pi. avec environ 1.100 fïg. — Paris, 1899; Librairie J. Lechevalier). 1047 bis Fairchild (David G.) : Notes of travel. II. Payta and the désert région of Peru {B. G., Vol. XXVIII, n"3, pp. 203-207). — Voir n° 980. 1048 Lecomte (Henri) : Le Café. Culture, manipulation, production (342 pag., 60 fig. dans le texte et 1 carte. — Paris, 1899; G. Carré et C. Naud, éditeurs). 1049 Lecomte (Henri) : Les arbres à gutta-percha. Leur culture. Mission relative à l'acclimatation de ces arbres aux Antilles et à la Guyane (94 pag., 2 fig. dans le texte et 1 carte. — Paris, 1899; G. Carré et C. Naud, éditeurs). 1050 Noll (F.) : Laboratoriumsnotizen (F/., t. 86, fasc. IV, pp. 382-389, 2 fig. dans le texte). Paris. — J. Mersch, irnp. > iH\ Av. de Chàtillou JOURNAL DE BOTANIQUE 13e année. — Décembre 1899. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE N° 12. Biographie, Bibliographie. Histoire de la Botanique. 105 1 Britten (James) : Bibliographical Notes. XXI. Fraser's Catalogues (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 481-487). 1052 Chabert (Alfred) : Souvenirs d'antan {B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 829- 868 [à suivre]). 1052 bis Day (Mary A.) : The local floras of New England [suite] (Rh., Vol. 1, n° il, pp. 208-211). — Voir n° 987 bis. 1053 Hue (Abbé) : William Nylander (B. S. b. F., 3e sér., t. VI, pp. 153- 165, 1 portrait). 1054 King (George) : The early history of Indian Botany (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 454-463)- Biologie, morphologie et physiologie générales. 1055 Bourcet (P.) : Sur l'absorption de l'iode par les végétaux (C. R., t. CXXIX, n° 20, pp. 768-770). 1056 Hervey (E. Williams) : Observations on the colors of flowers (in-8, 105 pag\, 4 fig. — New Bedford, 1899). 1057 Jost (L.) : Die Théorie der Verschiebung seitlicher Organe durch ihren gegenseitigen Druck {B. Z., 57e ann., Ie part., fasc. XI, PP. 193-2^6, 1 pi.). 1058 Leisering (Bruno) : Ueber die Entwicklungsgeschichte des interxy- lâren Leptoms bei den Dicotyledonen (B. C, t. LXXX, n° 8, pp. 289- 298; n° 9, pp. 321-331 ; n° 10, pp. 369-376 [à suivre], 2 pi.). 1059 MacDougal (Daniel Trembly) : Symbiosis and saprophytism (B. T. C, Vol. 26, n° 10, pp. 511-530, 1 fig. dans le texte et 3 pi.). 1060 Maquenne (L.) : Sur l'hygrométricité des graines (C. R., t. XXIX, n° 20, pp. 773-775)- 1061 Marchlewski (L.) : Zur Chemie des Chlorophylls (B. C, t. LXXX, n° 9. PP- 340-348)- 1062 Nabokich (A.) : Ueber die Functionen der Luftwurzeln (B. C, t. LXXX, n° 9, pp. 331-340; n° 10, pp. 376-384 [à suivre], 1 pi.). 1063 Richards (Herbert Maule : The effect of chemical irritation on the économie coefficient of sugar (B. T. C, Vol. 26, n° 9, pp. 463-479). c 1064 Romburgh (P. van) : Notices phytochimiques (A.f.B.,2* sér., Vol. 1, pp. 1-16). 1064 bis Rothert ( W.) und W. Zalenski : Ueber eine besondere Kategorie von Krystallbehâltern [fin] {B. C, t. LXXX, n° 7, pp. 241-251, 1 pi.). — Voir n° 996. 1064 ter Téodoresco (E. C.) : Action indirecte de la lumière sur la tige et les feuilles \fin\ (R. g. B., t. XI, n° 131, pp. 430-435). — Voir n° 997. Biologie, morphologie et physiologie spéciales. Phanérogames. 1065 Charabot (Eugène) : Recherches sur le développement progressif de Pessence de bergamote (C. R., t. CXXIX, n° 19, pp. 728-731). 1066 Daniel (Lucien) : Greffe de quelques Monocotylédones sur elles- mêmes (C. R., t. CXXIX, n° 17, pp. 654-656). 1067 Heckel (Edouard) : Sur le processus germinatif dans la graine de Ximenia americana L. et sur la nature des écailles radiciformes pro- pres à cette espèce {R. g. B., t. XI, n° 131, pp. 401-408, 3 fig. dans le texte). 1068 Holm (Théo.) : Juncus repens Michx. A morphological and anato- mical Study {B. T. C, Vol. 26, n° 7, pp. 359-364, 1 pi.)- 1069 Jansé (J. M.) : De la déhiscence du fruit du Muscadier (A. J. B., 2e sér., Vol. I, pp. 17-45, 1 pi.). 1070 Le Gendre (Ch.) : Note sur le Gui (M. d. P., 8e ann., n° 120, pp. 277- 278). 1071 Lotsy (J.) : Balanophora globosa Jungh. {A. J. B., 2e sér., Vol. I, pp. 174-186 4 pi.). 1072 Lotsy (J.) : Contributions to the life-history of the genus Gnetum [A. J. B., 2° sér., Vol. I, pp. 46-114, 10 pi.). 1072 bis Palézieux (Ph. de) : Anatomisch systematische Untersuchung des Blattes der Melastomaceen [fin] (B. H. B., t. VII, n° 10, Append. V, pp. 65-83, 3 pi.). — Voira0 1002 bis. Algues. 1073 Derick (Carrie M.) : Notes on the development of the holdfasts of certain Floridea; (B. G., Vol. XXVIII, n° 4, pp. 246-263, 1 fig. dans le texte et 3 pi.). 1074 MacMillan (Conway) : Observations on Nereocystis (B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 273-296, 2 pi.). Champignons. 1075 Harper (Robert A.) : Nuclear phenomena in certain stages in the de- velopment of the Smuts ( Transact. of the Wisconsin Acad. of scienc, arts ànd lett., Vol. XII, pp. 475-498, 2 pi.). — CI — 1076 Maire (R.) : Sur les phénomènes cytologiques précédant et accom- pagnant la formation de la téleutospore chez le Puccinia Liliacearum Duby (C. R., t. CXXIX, n° 21, pp. 839-841). 1077 Salmon (Ernest S.) : On certain structures in Phyllactinia Lév. (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 449-454. > P1-)- 1077 bis Stevens (F. L.) : The compound oosphère of Albugo Bliti \_fin~\ {B. G., Vol. XXVIII, n° 4, pp. 225-245, 5 pi.). — Voir n° 1006. 1078 Svendsen (Cari Joh.) : Ueber ein auf Flechten schmarotzendes Sclero- iium (B. N., 1899, fasc. 5, pp. 219-228, 1 pi.). Flores, Ouvrages généraux. 1079 Kirk (Thomas; : The students' Flora of New Zealand and the outlying- islands (408 pag\ — Londres, Librie Eyre et Spottiswoode). Cette Flore contient la description de 950 espèces de Dicotylédones, réparties entre 246 genres appartenant à 46 familles. 8 de ces familles et 109 genres n'ont pas de représentants indigènes. Des 950 espèces, 265 sont introduites, cultivées ou naturalisées, et 685 sont originaires de la Nouvelle- Zélande. Parmi ces dernières, on compte 50 espèces nouvelles, apparte- nant aux genres suivants : Clematis, 1 ; Ranunculus, 6 ; Cardamine , 1 ; Lepidium, 1 ; Stellaria, 1 ; Plagiantktis, 1 ; Coriaria, 1 ; Carmichselia, 8 ; Notospartium, 1 ; Geum, 1 ; Quintinia, 1 ; Tillœa, 2 ; Leptospermum, 1 ; Epilobium, 1 ; Hydrocotyle, 1 ; Ligusticum, 4 ; Aciphylla, 1 ; Pseudo- panax, 2 ; Corokia, 1 ; Coprosma, 1 ; Neriera, 1 ; Lagenophora, 2 ; Bra- chycome, 1 ; Olearia, 2; Celmisia, 1; Coiula, 4; Senecio, 2. D'autre part, l'auteur distrait du genre Carmichxlia les C. compacta, curta, juncea et prona, dont il forme un genre nouveau sous le nom de Huttonella. Systématique, Géographie botanique. Phanérogames. 1080 Abromeit (J.) : Samenpflanzen [Phanerogamen] aus dem Umanaks- und Ritenbenks-Distrikt (Bibliotkeca bolanica, fasc. 42, 106 p., 4 pi.; 1 esp. nouv.). 1081 Ashe(W. W.): Contributions from my herbarium {B. G., Vol. XXVIII, n° 4, pp. 270-272; 1 esp. nouv.). 1082 Aznavour (6. V.) : Nouvelle contribution à la flore des environs de Constantiuople {B. S. b. P., 3e sér., t. VI, pp. 135-153 ; 7 esp. nouv.). 1082 bis Bicknell (Eugène P.) : Studies in Sisyrinchium [suite] {B. T. C., Vol. 26, n° 6, pp. 297-300; n° 7, pp. 335-349; n° 8, pp. 445-457 ; n° 9, pp. 496-499; 15 esp. nouv.) — Voir n° 609. 1083 Boissieu (H. de) : Les Crucifères du Japon d'après les collections de M. l'abbé Faurie (B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 781-798; 9 esp. nouv.). 1084 Brainerd (Ezra) : Hydrastis canadctzsis L. in Vermont {Rh., Vol. 1, n° 11, p. 200). 1085 Buchenau (Franz) : Beitrâge zur Kenntnis der Gattung Tropœohim (B. J., t. XXVI, fasc. 5, pp. 580-588, 1 fig. dans le texte; 2 esp. nouv.). Cil — 1086 Buchenau (Franz) : E. Ule's brasilianische Juncaceen {B. /., t. XXVI, fasc. 5, pp. 573-579» I esP- nouv.). 1087 Claire (Ch.) : Un coin de la flore des Vosges. Plantes des environs de Rambervillers (M. d. P., 8e ann., n° 120, pp. 279-282 [à suivre]). 1088 Cordemoy (E. Jacob de) : Revision des Orchidées de la Réunion (R. g. B., t. XI, n° 131, pp. 409-429, 6 pi.; ^3 genr. nouv., 11 esp. nouv.). L'auteur admet comme genre la section Pectinaria des Mystacidium et crée en outre deux autres genres : Lepervenchea et Bonniera. 1089 Engler (A.) : Beitrâge zur Kenntnis der Araceae. IX (B. /., t. XXVI, fasc. 5, pp. 509-572; 26 esp. nouv.). 1090 Fedtschenko (B. A.) : Novitise florae turkestanicae (B. H. B., t. VII, pp. 825-826; 2 esp. nouv.). 1091 Fedtschenko (Mme Olga) et Boris Fedtschenko : Matériaux pour la Flore de la Crimée {B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 799-816 [à suivre]). 1092 Fedtschenko (Mme Olga) et Boris Fedtschenko : Matériaux pour la Flore du Caucase (B. H. B., t. VII, n° 10, pp. 765-780 [a suivre]). 1093 Ficalho (Conde de) e A. X. P. Coutinho : As Rosaceas de Portugal {B. S. Br., t. XVI, fasc. 2, pp. 88-143). 1094 Franchet (A.) : Sur les caractères de la distribution géographique des Cyrtandracées de la Chine et description de quelques espèces nouvelles {B. S. L. P., nouv. sér., n° 15, pp. 121-126; 4 esp. nouv.). 1095 Fritsch (Karl) : Zur Systematik der Gattung Sorbus. II [suite'] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 11, pp. 381-385 [à suivre]). 1096 Fry (David) : Pyrus latifolia in Somerset (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, p. 488). 1096 bis Hackel (E.) : Enumeratio Graminum Japoniae [fin] {B. H. B., t. VII, n° 10, pp. 701-726; 16 esp. nouv.). — Voir n° 1014. 1096 ter Harper (Roland M.) : Additions to the flora of Worcester county, Massachusetts. II (R/i., Vol. 1, n° 11, pp. 201-205). — Voir n° 466. 1096 quai. Heller (A. A.) : New and interesting plants from Western North America [suite] {B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 312-315; n° 10, pp. 547- 552 ; n° 11, pp. 588-593; 22 esp. nouv.). — Voir n° 124. 1097 Hill (E. J.) : Notes on plants of the Chicago district {B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 302-311). 1097 bis Hôck (F.) : Allerweltspflanzen in unserer heimischen Phaneroga- men-FMora [suite] {D. b. M., XVIIe ann., n° 9-10, pp. 143-144 [à sui- vre^. — Voir n° 520 bis. 1098 Husnot (T.) : Graminées. Descriptions, figures et usages des Grami- nées spontanées et cultivées de France, Belgique, Iles Britanniques, Suisse. — cm — M. Husnot vient de conduire à bonne fin l'utile publication dont nous avons précédemment entretenu nos lecteurs ( Voir Journ. de Bot., t. X, 1896, p. lxix). Cette quatrième et dernière livraison comprend l'intro- duction, la fin de la description des espèces (pp. 73-88), la table et 9 planches. 1099 Izoard (P.) : Herborisations normandes, 1899, dans le Calvados et l'Orne. Quelques stations nouvelles (M. d. P., 8e ann., n° 120, pp. 285- 287). 1099 bis Kraenzlin (F.) : Orchidaceae Lehmannianae in Guatemala, Colum- bia et Ecuador collectas [fin] (B.J., t. XXVI, fasc. 5, pp. 449-502; 3 genr. nouv., 81 esp. nouv.). — Voir n° 469. Genres nouveaux décrits : Otopetalum, Neolehmannia, Pterostemma. 1 100 Léveillé (H.) : Contributions à la flore de la Mayenne [suite'] (M. d. P., 8e ann., n° 119, pp. 264-265 [à suivre]). 1101 Léveillé (H.) : Quelques glanes pour la flore sarthoise (M. d. P., 8e ann., n° 119, pp. 265-266). noi bis Marcailhou-d'Aymeric (Hte) : Aperçus généraux sur la flore du Japon [suite] (M. d. P., 8e ann., n° 119, pp. 258-264; n° 120, pp. 287- 290 [à suivre]). — Voir n" 863. 1102 Mitchell (Ann Maria) : The white Blackberry (/?/*., Vol. 1, n° 11, pp. 205-206). 1103 Moeller (Hjalmar) : Cladopus Nymani n. gen., n. sp., eine Podoste- macee aus Java {A.J. B., 2e sér., Vol. I, pp. 1 15-132, 4 pi.). 1104 Murbeck (Sv.) : Die nordeuropâischen Formen der Gattung Stellaria {B. N., 1899, fasc. 5, pp. 193-218). 1104 bis Murr (Jos.) : Beitrâge zur Flora von Tirol und Vorarlberg. XI {D. b. M., XVIIe ann., n° 9-10, pp. 132-134). — Voir n° 1017 ter. 1105 Nash (Geo. V.) : The dichotomous Panicums; some new species. I {B. T. C, Vol. 26, n° 11, pp. 568-581 ; 19 esp. nouv.). 1105 bis Nelson (Aven) : New plants from Wyoming [suite] (B. T. C, Vol. 26, n° 7, pp. 350-358; n° 9, pp. 480-487; 1 genre nouv. et 24 esp. nouv.). — Voir n° 635. Genre nouveau décrit : Nacrea n. g-. Compositarum. 1106 Pax (F.) : Plantae Lehmannianae in Columbia et Ecuador collectai. Euphorbiaceae {B.J., t. XXVI, fasc. 5, pp. 503-508; 8 esp. nouv.). 1107 Pierre (L.) : Sur VAncylobothrys pyriformis {B. S. L. P., nouv. sér., n° 15, pp. 126-128). 1108 Pollard (Charles Louis) : The genus Achillea in North America (B. T. C, Vol. 26, n° 7, pp. 364-372 ; 3 esp. nouv.). 1109 Reynier (Alfred) : Radiation d'une fausse variété [Heliauthemum Thibaudii Persoon] {M. D. P., 8e ann., n° 119, pp. 244-247). Pour l'auteur, l' Heliauthemum Thibaudii serait simplement Yétat post- cuitkésique de YH. lavandulœfolium. CIV — i io Reynier (Alf.) : Remarques sur les Sideritis scordioides, hirsuta, hyssopifolia {M. d. P., 8e ann., n° 120, pp. 272-276). m Robinson (B. L.) : Preliminary lists of New Eng-land plants. IV : Cistaceae, Elatinaceae, Hypericaceae , Anacardiaceae , Sapindaceae, Polygalaceae (Rn., Vol. 1, n° 11, pp. 212-213). 112 Russell (W. S. C.) : Some Orchids of the upper Pemigewasset valley {Rh., Vol. 1, n° 11, pp. 199-200). 113 Rydberg (P. A.) : Delpkinium carolinianum and related species (B. T. C, Vol. 26, n° 11, pp. 582-587; 4 esp. nouv.) 114 Rydberg (P. A.) : New species from the Western United States (B. T. C, Vol. 26, n° 10, pp. 541-546; 10 esp. nouv.). 114 bis Sauter (F.) : Funde seltenerer Phanerogamen in Ost und Mittel- tirol [fin] (Oe. Z., XLIXe ann., n° 11, pp. 400-405). — Voir n° 1023. 114 ter Scbinz (H.) : Beitrâge zur Kenntnis der afrikanischen Flora. XI [B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 869-892 [ci suivre]). — Voir n° 243. 114 quat. Scholz (Josef B.) : Der Formenkreis von Anémone ranunculoides und nemorosa L. [suite] {D. b. M., XVIIe ann., n° 9-10, pp. 137-142 [à suivre]). — Voir n° 1024. 115 Shoolbred (W. A.) : Notes on Norths Uist plants (/. of B., Vol. XXXVII, n« 443, pp. 478-481). 116 Tscherning : Ueber Pinzis silvesiris L. f. Baenitsii m. von Karlsbad in Bôhmen {D. b. M., XVIIe ann., n° 9-10, pp. 136-137). 117 Vail (Anna Murray) : Notes on Covillea and Fagonia (B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 301-302). 118 Vail (Anna Murray) : Studies in the Asclepiadaceae. IV {B. T. C, Vol. 26, n° 8, pp. 423-431 ; 3 esp. nouv.). 119 Wiegand (K. M.) : Some species of Bidens found in the United States and Canada {B. T. C, Vol. 26, n° 8, pp. 399-422). 119 bis Williams (Frédéric R.) : Critical notes on some species of Ceras- iium [suite] (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 474-477 [à suivre]). — Voir n° 756 bis. 119 ter Winkelmann (J.) : Fin Ausflug- nach Bornholm [suite] (D. b. M., XVIIe ann., n° 9-10, pp. 134-136). — Voir n° 756 ter. Cryptogames vasculaires. 120 Christ (H.) : Filices Faurîeanae. \\{B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 817- 824; 3 esp. nouv.). 121 Davenport (George E.) : Acrostichunt lomarioides Jenman (B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 318-319). 122 Gilbert (Benjamin D.) : Two new Polypodia from New Zealand {B. T. C, Vol. 26, n° 6, pp. 316-317; 1 esp. et 1 var. nouv.). — cv — il 23 Lloyd (Francis E.) : Two hitherto confused species of Lycopodium {B. T. G, Vol. 26, n° 11, pp. 559-567, 1 pi.). MUSCINÉES. 1124 Grout (A. 3.)i A revision of the North American species of Scier o- podium (B. T. C, Vol. 26, n° 10, pp. 531-540). 1125 Schiffner (Victor) : Ueber einige Hepaticae aus Japan (Oe. Z., XLIXe ann., n° 11, pp. 385-395; 5 esp. nouv.). 1125 bis Stephani (Franz) : Species Hepaticarum [suite] (B. H. B., t. VII, n° 10, pp. 727-764; 23 esp. nouv.). — Voir n° 1030 bis. 11 26 Warnstorf (C.) : Bryologische Ergebnisse der wissenschaftlichen Reise der Oberstabsarztes Dr. Matz in Madgeburg durch die iberische Halbinsel in der Zeit von Anfangs Mârz bis Mitte Mai 1899 (Oe. Z., XLIXe ann., n° 11, pp. 396-400). 11 27 Wheldon (J. A.) and Albert Wilson : The Mosses of West Lan- cashire (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 465-473 [à suivre]). Algues. 1128 Chodat (Robert) : Pleurococcus et Pseudo-Pleurococcus [B. H. B., t. VII, n° 11, pp. 827-828). 1129 Comère (Joseph) : Conjuguées des environs de Toulouse (B. S. b. F., 3e sér., t. VI, pp. 168-184, 1 pi.; 1 esp. nouv.). 1130 Holden (Isaac) : Two new species of marine Algae from Bridgeport, Connecticut (Rh., Vol. 1, n° 11, pp. 197-198, 1 pi.). 1131 Reinke (J.) : Ueber Caulerpa. Ein Beitrag zur Biologie der Meeres- Organismen (Extr. des Wissenschaftliche Meeresuntersuchuugen, herausgeb. von d. Kommiss. zur Untersuch. d. deutsch. Meere in Kiel und d. Biologisch. Anstalt auf Helgoland, Abtheil. Kiel, nouv. sér., t. 5, fasc. 1, 98 p. in-4, 87 fig. dans le texte). Lichens. 1131 bis Hue (A. M.) : Dris Johannis Miïller lichenologische Beitrâge in Flora, annis 1874-1891 editi. Index alphabeticus [suite et fin] (B. H. B., t. VII, nos 10 et 11, Append. III, pp. 25-52). — Voir n° 1034 ter. 1131 ter Monguillon (E.) : Catalogue des Lichens du département de la Sarthe [suite] (M. d. P., 8e ann., n° 119, pp. 251-258; n° 120, pp. 282- 285 [à suivre]). — Voir n° 884. Champignons. 1132 Griffiths (David) : Contributions to a better knowledge of the Pyre- nomycetes (B. T. C, Vol. 26, n° 8, pp. 432-444, 2 pi.; 6 esp. nouv.). 11 33 Halsted (Byron D.) : A newgenus of povvdery mildews [Erysiphopsis] (B. T. C, Vol. 26, n° 11, pp. 594-595; 1 esp. nouv.). — CVI — 1134 Harvey (F. L.) : Contribution to a knowledge of the Myxogasters of Maine. III (B. T. C, Vol. 26, pp. 320-324). 1135 Holway (E. W. D.) : Mexican Fungi. II (B. G., Vol. XXVII, n° 4, pp. 273-274; 3 esp. nouv.). 1136 Lister (Arthur) : Mycetozoa from the State of Washington (/. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 463-464)- 1137 Longyear (B. 0.) : Two new Michigan Fungi [B. G., Vol. XXVIII, n° 4, pp. 272-273; 2 esp. nouv.). 1138 Penzig (Otto) : Ueber Javanische Phalloideen {A.J. B., 2esér., Vol. I, pp. 133-173, 2 tîg. dans le texte et 19 pi.; 1 genre nouv., 6 esp. nouv.). Genre nouveau décrit : Jansia nov. gen., avec 2 espèces. 1139 Scalia (Giuseppe) : Prima contribuzione alla conoscenza délia flora micologica délia Provincia di Catania (23 pag., Catane, 1899). 1140 Tracy iS. M.) and F. S. Earle : New Fungi from Mississipi {B. T. C, Vol. 20, n" 9, pp. 493-495; 11 esp. nouv.). Nomenclature. 1141 Barnhart (John Hendley) : Nomenclatural Notes. II. (B. T. C, Vol. 26, n° 7, PP- 376-380)- 1142 Britten (James) : Hierochloe vel Savastana (/. of B., Vol. XXXVII, n°443, p. 488). 1143 Britten (James): Note on Linaria {J. of B., Vol. XXXVII, n° 443, pp. 487-488). 1144 Kuntze (Otto) : The advantages of 1737 as a starting point of botani- cal nomenclature (B. T. C, Vol. 26, n° 9, pp. 488-492). 1 145 Miller (Wilhelm) : A practical reform in the nomenclature of cultiva- ted plants (B. G., Vol. XXVIII, n° 4, pp. 264-268). Pathologie et tératologie végétales. 1146 Camus (E. G.) : Fleurs faussement hermaphrodites et anomalies flo- rales dans le genre Salix {B. S. b. F., 3e sér., t. VI, pp. 185-191, 3Pl-)- 1147 Carleton (M. Alf.) : Cercal Rusts of the United States (U. S. Depart- ment of Agriculture, Division of vegetable Physiology and Pathology, Bull. n° 16, 74 pag., 1 fig. dans le texte et 4 pi.). 1148 Delacroix : La graisse* maladie bactérienne des Haricots (C. R., t. CXXIX, n° 17, pp. 656-659). 1149 Grout (A. J.) : A little-known mildew of the Apple {Erysiphe Mali] {B. T. C, Vol. 26, n° 7, pp. 373-375, 1 PU- 1150 Halsted (Byron D.) : The influence of wet weather upon parasitic Fungi (B. T. C, Vol. 26, n° 7, pp. 381-389). — CVII — 1150 bis Halsted (Byron D.) — Voir n° 1 133. 1151 Iwanoff (K. S.) : Ueber die Kartoffelbakteriosis in der Ungegend St-Petersburgs im Jahre 1898 (Z. Pk., t. IX, pp. 129-13 1). 1152 Jacky lErnstï : Die Compositen-bevvohnenden Puccinien vom Typus der Puceinia Hieracii und deren Spezialisierung {Z. Pk., t. IX, pp. 193-224 et 263-295 [à suivre], 19 fig\ dans le texte). 1 153 Klebahn (H.) : Kulturversuche mit heterôcischen Rostpilzen. VII. Bericht, 1898 [fin] {Z. Pk., t. IX, pp. 137-160, 2 fîg\ dans le texte). 1 154 La8simonne : Sur une Rose prolifère (£. S. b. F., 3e sér., t. VI, pp. 166-167). 1 155 Mangin (Louis) : Sur une maladie nouvelle des Œillets (C. R., t. CXXIX, n° 19, pp. 731-734). 1 156 Molliard Marin) : Sur les modifications histologiques produites dans les tiges par l'action des Phyioptus (C. R., t. CXXIX, n° 21, pp. 841- 844). 1157 Osterwalder (A.) : Eine epidemische Erkrankung von Gloxinien, verursacht durch eine Anguillula {Z. Pk., t. IX, p. 262). 11 58 Prillieux et Delacroix : La maladie des Œillets à Antibes (C. R., t. CXXIX, n° 20, pp. 744-745). 1 159 Smith (Erwin F.) : YVilt disease of Cotton, Watermelon, and Cowpea (U. S. Department of Agriculture, Division of vegetable Physiology and Pathology, Bull. n° 17, 72 pag. et 10 pi.). Genre nouveau décrit : Neucomospora. 1160 Sorauer Paul) : Erkrankungsfâlle durch Monilia {Z. Pk., t. IX, pp. 225-235 [à suivre], 1 fig. dans le texte et 1 pi.). 1161 Sorauer Paul) : Kernfâule und Schwarzwerden des Meerrettichs (Z. Pk., t. IX, pp. 132-137, 1 pi.). 1161 bis Sorauer (P.) und E. Ramann : Sogenannte unsichtbare Rauchbe- schadigungen [fin] {B. C, t. LXXX, n° 7, pp. 251-262). — Voir n° 1045. 1162 Speschnew 348 Tible alphabétique des matières. cxxi Fouquiériacées 293 Hybrides du genre Ment lia Li Hybrides spontanées de la flore européenne 287, 317 Iles de la Société (Plantes nouvelles des) 1 Incrustations minérales chez les Mucorinées 307 La Botanique en Provence au XVIe siècle. Pierre Pena et Mathias de Lobel, par M. L. Legré xxi La racine des Euphorbes cactiformes, par M. E. Gaucher.. .... 173 Les Acinetospora et la sexualité des Tiloptéridacées, par M. C. Sau- VAGEAU 107 L'herbier de Léopold Rauwolf à Leyde, par M. L. Legré . ... 160 Lobel (Mathias de) xxi Membrane des Mucorinées . .- 209, 276,307,339, 371 Membrane périplasmique 79, 379 Mucorinées 209,276,307,339, 371 Neumanniacées 361 Nomenclature réformée des Algas et des Fungi d'après le code pari- sien de 1867 et contre les fantaisies de M. Le Jolis, par M. O. Kuntze 17 Note sur le Wickstrœmia Balansee Urake et le Poortmannia speciosa Drake, par M. E. Drake del Castillo 135 Note sur quelques Algues rapportées par le yacht « Chalazie », par Mme Weber Van Bosse 133 Observations sur l'appareil pilifère des Verbascées indigènes, par M. G. Lavadoux 216 Observations sur la membrane des Mucorinées, par M. L. Mangin. 209, 276, 307, 339, 371 Parnassiacées 326 Pena (Pierre) xxi Placenta des Primulacées 139 Plantarum sineusium ecloge tertia, par M. A. Franchet. 146, 195, 253 Plantes nouvelles de la flore d'Espagne, par M. A. de Coincy. 162, 3OI> 332 Plantes nouvelles des îles delà Société, par M. J. Nadeaud 1 Poils des Verbascées. . ... 216 Poortmannia speciosa Drake . . 135 Primulacées (Placenta des) 139 Propagules 128 Prothalles 129 Quelques recherches sur l'appareil sécréteur des Composées, par M. Col 234 Racines absorbantes 174 Racine des Euphorbes cactiformes 173 Raphides (Cellules à) Lxxxvn Rauwolf (L'herbier de Léonard 160 Réactif nouveau xvm Revisio generum plantarum, par M. O. Kuntze lxxxviii cxxn Table alphabétiqtie des matières. Rupture de l'anneau mécanique chez les Lianes L Sexualité des Tiloptéridacées 107 Spores, diodes et tomies, par M. Ph. Van Tieghem 127 Statistique ou Catalogue des plantes hybrides spontanées de la flore européenne, par M. E. G. Camus 287, 317 Sur la membrane périplasmique, par MM.R. Chodat et A. Boubier. 379 Sur la membrane périplasmique, par M. M. Tswett 79 Sur la structure et les fonctions de l'assise épithélialeetdes antipodes chez les Composées, par Mlle M. Goldflus 9, 49, 87 Sur le genre Neumannie considéré comme type d'une famille nou- velle, les Neumanniacées, par M. Ph. Van Tieghem 361 Sur le placenta des Primulacées, par M. L. Vidal 139 Sur les Canellacées, par M. Ph. Van Tieghem 266 Sur les Coulacées, par M. Ph. Van Tieghem 69 Sur les Fouquiériacées, par M. Ph. Van Tieghem 293 Sur les genres Actinidie et Sauravie considérés comme types d'une famille nouvelle, les Actinidiacées, par M. Ph. Van Tieghem . . 170 Sur les Parnassiacées, par M. Ph. Van Tieghem 326 Tétraspores 132 Tiloptéridacées (Sexualité des) 107 Tomies 130 Tunisie (Plantes vasculaires de la) 83 Ueber die Vorgânge bei der Sprennung des mechanischen Ringes bei einigen Lianen, par M. E. SCHWABACH L Ueber eine zygomorphe Fuc/isia-B\vte, par M. F. Hildebrand . . LXXiv Un nuovo reattivo per Tistologia végétale, par M. L. Buscalioni . xvm Untersuchungen iiber die Raphidenzellen, par M. F. G. KoHL. . lxxxvii Verbascées indigènes (Appareil pilifère des) 216 Wickstrœmia Balansse Drake 135 TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE PLANTES {Les noms des espèces et genres nouveaux sont imprimés en caractères gras. ) Abies ajanensis, 257 ; brachytyla Franchet, 258 ; bracteata, 255 ; brevifolia, 260 ; canadensis, 25g; chensiensis, 256 ; chinensis Fran- chet, 259; Davidiana, 260; Dela- vayi Franchet, 255; diversifolia, 25g; dumosa, 258; Fargesii Fran- chet, 256; firma, 257; likiangen- sis, 257; polita, 257, 258; sacra, 261 ; Smithiana , 258 ; Tsuga , 25g; Webbiana, 255; yunnanen- sis Franchet, 258. Acanthococcus, 23. Acer hybrides, 2g2. Acetabularia, 20; A. Peniculus, 134. Acetabulum, 20. Achillea tomentosa, 61. Achitonium, 23. Acinetospora, 107; A. crinita, 118; pusilla, 108; Vidovichii, 117. Aconitum Lycoctonum, 349. Actidesmium, 20. Acitinidia, 170. ACTINIDIACÉES, 170. Adonis autumnalis, 28. iEdycia, 23. Aglaospora, 23. Agrimonia agrimonioides, ig. Ajuga Iva, 67. Alaria, 22. Albigo, 23. Alchemilla alpina, 35. . Allium Chamasmoly, 86; fallax, 102; Moly, 354; subhirsitum, 85. Alnus nepalensis, 208. Althaea longiflora, 305. Alysidium, 23. Alyssum calycinum, 301; grana- tense, 301. Amanitopsis, 26. Amaurochaete, 24. Amphibia, 20. Amphipleura, 21. Amphitrichum, 23. Amphitrite, 21. Araphithrix, 22. Amphoropsis, 22. Anacyclus radiatus, 60. Anagallis arvensis, 13g. Anagyris fcetida, 32. Anémone coronaria, 83. Ankistrodesmus, 22. Anoda hastata X acerifolia, 288. Anthyllis tetraphylla, 33. Antonigeppia, 23. Aphanothece, 21. Apona, 21. Aposphaeria, 24. Apteranthes Gussoneana, 336. Arachnoidiscus, 21. Arbutus Unedo, 62. Arceuthobium Oxycedri, 36, 84. Arctotis, 250; A. aspera, 247; calen- dulacea, 253; speciosa, 247. Arenaria, 163. Argemone, 247. X Aria ambigua, 322; X Crantzii, 322; X densiflora, 323; X Hostii, 322; X hybrida, 323; X semiin- cisa, 324; X thuringiaca, 321. Aristolochia Clematitis, g6; longa, g6; Pistolochia, 96; rotunda, g6. Armeria plantaginea, 67. X Aronia latifolia, 323; sorbifblia, 3^3- Arrhenia, 23. Artemisia, 251 ; A. campestris, 60. Arthrocardia, 21. CXXIV Table alphabétique des noms de plantes. Arthrodia, 21. Artotrogus, 23. Aschersonia, 23, 26. Ascospora, 23. Asphodelus fistulosus, 103 ; micro- carpus, 103. Aster discoideus, 336; hispanicus de Coincy, 334 ; Novae- Angliae, 58, 89, 91 ; Willkommii, 336. Asteriscus spinosus, 61. Asterophora, 23. Asterotrichum, 23. Astragalus caprinus, 83 ; Traga- cantha, 350. Astrodontium flexisetum Besche- relle, 37. Atractobolus, 23. Atriplex rosea, 169. Aulacodiscus, 23. Auricula, 21, 23. Auriscalpium, 23. Azarolus hybrida, 323. Baillouviana, 21. Bangia, 21. Barnadesia rosea, 234. Bellevalia Romana, 86. Berkeleyna, 23. Betula acuminata, 207; alba, 206; Bhojpattra, 207; Bjopattra, 207; corylifolia, 205 ; cylindrostachys, 208; Delavayi Franchet, 205; Fargesii Franchet, 205 ; insignis Franchet, 206; lenta, 206; lutea, 200 ; pyrifolia , 208 ; ulmifolia , 206. Biatorella, 25. Bichatia, 21. Bicrista, 21. Bidens, 251; B. tripartita, 244. Bifida, 21; B. bifida, ig. Biota orientalis, 263. Blytridium, 26. Boletopsis, 25. Boletus, 26. Bombardia, 25. Bostrychia, 20. Boucerosia hispanica de Coincy, 336; maroccana, 338; Munbyana, 336- Brebissonia, 21. Briza média, 106. Bronnia Digueti Van Tieghem, 297 ; spinosa, 296; Thibauti Van Tie- ghem, 297. Bruneaudia, 24. Brunella alba, 66. Brunia, 22. Bryocladium, 24. Cacalia hastata, 57. Caeomurus, 24. Calendula arvensis, 247 ; officinalis, 236, 247. Calliblepharis, 21. Calycina, 24. Camellia, 171. Canella alba, 267 ; obtusifolia, 267. Canellacées, 266. Candollea, 171. Cantharellus, 25. Carduus, 250; C. tuberosus, 62. Carex brizoides, 46; distachya, 86; Linkii, 86; longiseta, 86; Ohmul- leriana, 45; remota, 46; remoto- brizoides, 46. Caripia, 24. Carlia, 24. Carlina, 235 ; C. acaulis, 236. Carpinus americana, 204; Betulus, 98 ; caroliniana, 203, 204 ; cor- data, 202, 204; duinensis, 204; Fargesii Franchet , 202 ; japo- nica, 203; laxiflora, 203; poly- neura Franchet, 202 ; Turczani- nowii, 203; viminea, 202; yedo- ensis, 203. Carpobolus, 24. Carpocaulon, 21. Carpomitra, 21. Carrichtera Vrellae, 8^,. Carrodoria, 21. Carthamus tinctorius, 61. Castanea vulgaris, 196. Table alphabétique des noms de plantes. cxxv Castanopsis caudata, 196; chinensis, 194; Delavayi Franchet, ig4;Farge- sii Franchet, 195 ; inermis, 193 ; or- thacantha Franchet, 194; rufes- cens, 195; tribuloides, 195. Catananche lutea, 11, 305. Cellularia, 24. Celsia cretica, 218; orientalis, 218. Centaurea, 250; C. alpina, 11; Bois- sieri, 334 ; Centaurium, 19; Cro- codylium, 1 1 ; dealbata, 9 ; dimor- pha, 84; macrocephala, 10; pro- strata, 334; resupinata, 334; Rouyi de Coincy, 165; setabensis de Coincy, 332 ; Spachii, 333; tenui- folia, 333, 334. Cephalotaxus Fortunei, 265 ; Man- nii, 265. Cephalotrichum, 23, 24. Ceramianthemum, 21. Ceramium, 21. Cerasus aproniana, 321 ; intermedia, 321. Ceratiomyxa, 25. Ceratium, 25. Ceratostomella, 23. Cercidospora, 24. Cercis Siliquastrum, 34. Chaetocladium, 309; Ch. Brefeldii, 340; Jonesii, 340. Chsetostylum, 340. Chalmasia antillina, 134. Chamaeceras, 24. Champia, 22. Chaptalia tomentosa, 235. Cheilospora, 21. Cheirantb 3 Cheiri, 19. Cheirospora, 24. Chlora perfoliata, 64. Choaspis, 21. Choiromyces, 26. Chondria, 21. Chondrioderma, 24. Chondriopsis, 21. Chrysanthemum leucanthemum, 88. Chrysocoma Coma-aurea, 19. Chytraphora, 21. Cichorium Intybus, 235. Ciliaria, 21. Cineraria maritima, 54. Cinnamodendron axillare, 270; cor- ticosum, 270; macranthum, 271. Cinnamomum zeylanicutn, 268. Cinnamosma fragrans, 272. Cirsium arvense, 249. Cistus albidus, 29; monspeliensis, 30; salvifolius, 30. Cladogramma, 21. Climaconeis, 21. Climacosira, 21. Clisosporium, 24. Closterium, 21. Cluzella, 21. Cneorum tricoccum, 32. Coccochloris, 21. Codium, 22; C. Chazaliei Weber Van Bosse, 134; spongiosum, 135. Cœlosphaeria, 25. Coix Lachryma, 106. Colophermum, 21. Coniothyrium, 24. Conjugata, 21. Convolvulus Cantabrica, 64. Cookeina, 24. Coprolepa, 24. Corallocephalus, 21. Coris monspeliensis, 63, 141. Coronilla emeroides, 84. Coronopifolium, 21. Corylus americana, 197; avellana, 197 ; chinensis Franchet, 197 \ Colurna, 198; ferox, 200; hetero- phylla, 197, 198; Jacquemonti, 198; rostrata, 198, 199; tubulosa, 197. Cosmarium, 23. X Cotoneaster intermedia, 325; to- mentoso-vulgaris, 325. Cotula coronopifolia, 84. Coula, 69; C. edulis, 73. COULACÉES, 69. Crataegus hybrides, 323-326. Cratse-Mespilus, 326. Crocus nodiflorus, 356; vernus, 103. cxxvi Table alphabétique Croton tinctorium, 97. Crucianella maritima, 60. Crucigenta, 21. Cryptoderis, 25. Ctyptomela, 24. Cryptosporium, 24. Cryptostemma calendulaceum, 252. Cucurbitaria, 24. Cucurbitaropsis, 24. Cumiaum Cyminum, 19. Cunninghamia sinensis, 262. Cupressus funebris, 263 ; sempervi- rens, 263. Cupularia graveolens, 61; viscosa, 61. Cuscuta Epithymum, 64. Cyclamen africanum, 85 ; europaeum, 352; hederifolium , 139", persi- cum, 85; repandum, 352. Cylindrocarpus, 21. Cymatopleura, 23. Cynanchum monspeliacum, 64. Cynodon Dactylon, 105. Cyuophallus, 23. Cyrtandra velutina Nadeaud , 4 ; virgata Nadeaud, 4. Cystopleura, 21. Cystoseira, 21. Cytinus Hypocistis, 68. Cytisus hybrides, 317. Daldinia, 24. Dahlia gracilis, 13. Daphne Cneorum, 137; composita, 137; Genkwa, 137; Gnidium , 67 ; Laureola, 137 ; Mezereum, 137- Dasya, 21. Dasyscypha, 23. Delesseria, 22. Delima, 171. Dendropogon dentatus, 38. Dendrosarcus, 24. Dentaria digitata, 29; pinnata, 29. Depazites, 26. Dermodium, 23, 24. Desmarestia, 21. des noms de plantes. Desmotrichum, 21. Diadenus, 21. Diatoma, 22. Diatrype, 26. Dicaeoma, 24. Dichloria, 21. Dicranella subsecunda Bescherelle, 45- Dictyoneurum, 23. Dictyosiphon, 22. Diderma, 24. Didymella, 24. Did}'mochlamys, 24. Didymosphaeria, 25. Dilophus, 21. Dilsea, 21 . Dimorphotheca Eklonis, 247; plu- vialis, 247. Diotis candidissima, 60. Diplopeltis, 25. Diplostromium, 21. Distegocarpus cordata, 202. Distichophyllum Maibarœ Besche- relle, 40. Dodecatheon Meadia, 140. Doronicum Pardalianches, 60, 349; plantagineum, 60. Dorycnium suffruticosum, 34. Dothiopsis, 25. Draba aizoides, 29. Dracopis amplexicaulis, 50. Dubitatio, 24. Echinacea intermedia, 53. Echinops, 236, 250. Echium pompnnium, 305. Ectocarpus,2i ; E. crinitus, 117; Le- belii, 125; Padinas, 125; pusillus, 107; secundus, 125; Vidovichii, 116. EGANTHUS Van Tieghem, 69; E. Pœppigii Van Tieghem, yy. Elachista, 22. Elaeagnus angustifolia, 68. Eudusa, 69, 75; E. punctata, 75. Endymion nutans, 103. Engizostoma, 24. Table alphabétique des noms de plantes. cxxvn Entodon akitensis Bescherelle, 44; chloroticus Bescherelle, 43 ; flac- cidus Bescherelle, 43 ; herbaceus Bescherelle, 42 ; Tosœ Besche- relle, 43. Entogonia, 21. Entospira, 21. Ephedra disticha, 98. Epipactis latifolia, 105. Epipremnum raooreense Nadeaud, 6. Episperma, 21. Epithema, 21. Eragrostis megastachya, 106. Erica clnerea, 62 ; multiflora, 62 ; scoparia, 62. Erodium gruinum, 30. Eryngium amethystinum, 36; mari- timum, 36. Erythronium Dens-canis, 102. Erythrostictus punctatus, 85. Euodia, 21. Eupatorium cannabinum, 248. Euphorbe, 173. Euphorbia amygdaloides, 97; Bro- teri, 369; Chamaesyce, 85, 96; Characias, 97, 369; helioscopia, 97 ; Lathyris, 368 ; Myrsinites, 368 ; orientalis, 369; Peplis, 97 ; Peplus, 97; serrata, 369. Eupodiscus, 22. Euspiros, 21. Evonymus europaeus, 32. Fabronia Matsumurae Bescherelle, 40. Fagus japonica, 201; silvatica, 201. Fasciata, 21. Favolaschia, 24. Filaspora, 24. Fimbriaria, 21. Fomes, 25. Fouquieria formosa, 293 ; splendens, 293- FOUQUIÉRIACÉES, 293. Fragilaria, 22. Fritillaria Meleagris, 101, 352; py- renaica, 101, 352. Frustulia, 21. Fuchsia coccinea, Lxxiv. FUCUS, 27,. Fumaria spicata, 28. Fungus, 24. Funicularius, 21. Fuscaria, 21. Gaillardia bicolor, 56. Gaillardotella, 21. Gaillonella, 22. Galatella rigida, 49. Galeopsis Galeobdolon, 19. Gastridium oblongumdeCoincy, 338. Gazania, 250; G. Pavonina,237,244; pinnata, 237, 246; rigens, 237, 246; splendens, 237, 246; uniflora, 137, 246. Genista germanica X tinctoria, 317; Scorpius, 33; X spuria, 317. Gentiana acaulis, 64. Géranium hybrides, 291. Gibberidea, 24. Gibberinula, 24. Gigartina, 22. Gladiolus segetum, 103. Glœocapsa, 21. Glœodictyon, 21. Gloiotricha, 21. Glonium, 25. Gnaphalium, 251. Gongalaria, 21. Gongrosira, 2^. Gracilaria, 21. Grammonema, 22. Grayia, 22. Guignardia, 24. Gundelia, 250 ; G.Tournefortii, 236. G)rmnochilus, 25. Gymnosporangium, 25. Gyrodon, 24. Halidrys, 2},. Halimeda, 22. Haliseris, 22. Halopteris filicina, 125. Haplospora, 22 ; H. globosa, 118; Vi- dovichii, 117. CXXVIII Table alphabétique Hedypnois arenaria, 166. Heibergia, 21. Heisteria, 74. Helianthus Maximiliani, 89 ; tube- rosus, 90. Helichrysum Staechas, 61. Helicostylum, 213, 285, 340. Helierella, 21. Helotium, 24. Hemidiscus, 21. Hemiptychus, 21. Hemisphaeria, 24. Hendersonia, 24, 26. Henningsomyces, 24. Hepatica triloba, 28. Hericium, 25. Hernandia Drakeana Nadeaud, 4. Hexagona, 25. Hibbertia, 171. Himanthalia, 21. HITOA Nadeaud, 2 ; H. mooreensis Nadeaud, 2. Homalia apiculata, 39 ; japonica Bescherelle, 39; nitidula, 39. Homœocladia, 21. Hormosira, 22. Huttonia, 22. Hyalina, 21. Hyalosira, 23. Hydrolapatha, 22. Hydrurus, 21. Hymenogramme, 23. Hymenoscyphus, 24. Hyoscyamus niger, 65, Hypecoum grandiflorum, 305; pen- dulum, 305 ; procumbens, 28. Hypericum tomentosum, 30. Hypericum hybrides, 290, 291. Hyperrhiza, 24. Hypocopra, 24. Hypoderma, 24. Hypodermium, 25. Hypodermopsis, 24. Hypolyssus, 24. Hypomyces, 24. Hypospila, 25. des noms de plantes. Idria columnaris, 297. Inula, 235; I. glandulosa, 219; gra- veolens, 84; Helenium, 14, 237. Iris graminea, 103; xyphioides, 357. Irpex, 26. Jacinthe, LXXXVII. Junghunhia, 23. Juniperus communis, 264; Oxyce- drus, 98; phœnicea, 98; recurva, 263 ; rigida, 264. Keteleeria Davidiana, 260, 261 ; De- lavayi, 261; Fortunei, 261; sacra, 261. Krempelhubera, 24. Kuetzingina, 22. Kuntzeomyces, 24. Lachnea, 25. Lachnum, 26. Lactaria, 24. Lactifluus, 24. Laestadia, 24. Lamarckia, 22. Laminaria, 22. Lampsana communis, 235. Larix Griffithii, 262; Lyallii, 262; thibetica Franchet, 262. Laschia, 23, 24. Lathyrus sativus, 34. Lavandula Staechas, 66. Leangium, 24. Lemania, 22. Lentinus, 25. Lenzites, 24. Leontodon Dandelion, 19. Lepidium Draba, 29. Leptoglossum, 26. Lescurea rufescens Bescherelle, 41. Leucanthemum lacustre, 87. Leucodon luteus Bescherelle, 37. Leucoium aestivum, 104. Lignydium, 24. Lilium Martagon, 354; pyrenaicum, 102, 353. Limodorum abortivum, 105. Table alphabétique Linaria anticaria, 168; aurata de Coincy, 167; gobantesiana, 168; lilacina, 16g; Rosmâssleri, 168; tristis, 168; verticillata, 168. Linum tenuifolium, 30. Lithophyllum, 23. Lobarzewskya, 22. Lomentaria, 23. Lonicera alpigena, 60; Caprifolium, 59; nigra, 59; Periclymenum, 59. Lophiostoma, 25. Lophodermium, 24. Lucernaria, 22. Lupinus luteus, 33; varius, 33. Lysigonium, 22. Lysimachia verticillata, 139. Macmillanina, 24. Macroplodia, 25. Magnusina, 22. Malcolmia littorea, 29; sinuata, 29. Malva hybrides, 287, 288. Mamillaria, 22. Mandragora autumnalis, 305. Marasmius, 24. Martella, 25. Massaria, 26. Mastomyces, 26. Medicago marina, 33. Medicago hybrides, 318-319. Melampyrum arvensis, 65. Melanconidium, 25. Melanconis, 25. Melanogaster, 24. Melia Azedarach, 30. Melilotus hybrides, 319. Melittis Melissophyllum, 19, 66. Melosira, 22. Membranifolium, 22. Mercurialis tomentosa, 97. Mertensia, 22. Merulius, 25. Micrasterias, 21, 22. Microcoleus, 23. Micromphale, 24. Microporus, 25. Microthelia, 25. des noms de plantes. cxxix Minquartia, 69, 74 ; M. guianensis, 75- Minuartia montana, 162. Mison, 25. Moniliformia, 22. Monka, 25. Moricandia Ramburei, 305. Mortierella polycephala, 309, 340. Mougeotia, 23. Mucor fusiger, 213; Mucedo, 213, 279,283, 309, 310, 313, 316, 339, 372 ; racemosus, 312, 313. Mucorinées, 209. Musaïfoliura, 22. Muscari parviflorum, 86; racemosum, 103. Mutinus, 23. Myriactis, 22. Myriactula, 22. Myrmsecium, 26. Myrsine, 145; M. longifolia, 3. Mytilidion, 25. Mytilinidion, 25. Myxobacter, 25. Naemaspora, 25. Narcissus dubius, 104; elegans, 85; incomparabilis, 359; juncifolius, 104; poeticus, 104; Pseudonarcis- sus, 104, 358; serotinus, 85; Ta- zetta, 104; triandrus, 359. Navicella, 25. Navicula, 22. Nectria, 24. Nematoplata, 22. Neobrunia, 22. Neograya, 22. Neohaplospora, 22. Neohuttonia, 22. Neopiptostoma, 25. Nereidea, 22. Neumannia deltoides, 362; minima, 362; theiformis, 362. Neumanniacées, 361. Neurocarpus, 22. Nitophyllura, 22. Nitschkea, 25. cxxx Table alphabétique des noms de plantes. Nitzschia, 21. Nyctalis, 23. Obione portulacoides, 67. Ochanostachys, 69, 73; O. amenta- cea, 74; bancana, 74. Octaviana, 25. Octavianina, 25. Odonthalia, 21. Odontidium, 22. Œdogonium, 22. Olea europaea, 63. Olivia, 20. Ononis Natrix, 33; Sieberi, 8$. Ononis hybrides, 317. Onosma echinoides, 65; tricerosper- mum, 305. Oospora, 23. Ophiocytium, 23. Opospermum, 22. Opuntiodes, 22. Orchis, lxxxvii. Ormus, 22. Ornithogalum narbonense, 102; py- renaicum, 354; tenuifolium, 102. Ornithopus hybrides, 318. Orobanche Rapum, 66. Ostrya carpinifolia, 204; japonica, 204; virginica, 204. Ostryopsis Davidiana, 200. Osyris alba, 68. Othonna Cheirifolia, 252. Oxalis corniculata, 31. Oxytropis hybrides, 31g. Pactilia, 23. Paeonia offîcinalis, 28. Palmaria, 22; P. palmata, 19; Pal- metta, 19. Palmodictyon, 21. Pancratium maritimum, 104, 361. Panus, 25. Papaver, 247. Paradisia Liliastrum, 355. Parnassia palustris, 327. Parnassiacées, 326. Paronychia argentea, 35. Pectis, 236. Pedicularis sylvatica, 65. Pelargonium capitatum, 82 ; graveo- lens, 83. Penzigia, 25. Penicillus, 21. Penium, 22. Peplis erecta, 305. Petalinia, 73. Petalonia, 22. Petrospongium, 21. Peyssonelia, 22. Phacidiopsis, 25. Phacidites, 25. Phelipaea Muteli, 66. Phialea, 24. Phillyrea angustifolia, 6} ; média, 64. Phlœospora, 25. Phlomis Lychnitis, 66. Phoma, 25, 26. Phycodendrum, 22. Phycomyces nitens, 214, 340, 372. Phyllitis, 22. Phyllona, 22. Phyllophora, 22. Physarum, 24. Pilaira, 309, 342. Pilobolus, 309, 340. Pilocratera, 24. Pilosace, 25. Pilotrichella interrupta Bescherelle, 39- PILOTRICHOPSIS Bescherelle, 38; P. dentata, 38. Pinguicula vulgaris, 351. Pinus Armandi, 254; Bungeana,254; densiflora, 253; Khasia, 254; lon- gifolia, 254; Massoniana, 253; Pi- nea, i9;scipioniformis, 254; Thua- bergii , 253 ; yunnanensis Franchet, 253- Pinuzza, 25. Piptocephalis, 214, 309; P. arrhiza, 345 ; monospora Mangin, 376 ; sphserocephala Mangin, 376; Tie- ghemiana, 377. Table alphabétique des noms de plantes. cxxxi Piptostomum, 25. Pirus hybrides, 321, 322, 323, 324. Pisomyxa, 24. Pistacia Lentiscus, 32 ; Terebin- thus, 32. Pistacia hybrides, 292. Plagiotropis, 22. Plantage» albicans, 67. Platygyrium tokyense Bescherelle, 42. Platymenia, 22. Plectania, 25. PLEODENDRON Van Tieghem, 271 ; P. màcranthum, 272. Pleurage, 25. Pleuroceras, 25. Pleurosicyos, 22. Pleurosigma, 22. Pleurotus, 24. Plocamium, 22. Plumaria, 22. Plumbago europaea, 67. Pocillaria, 25. Podocarpus macrophylla, 265; si- nensis, 266; sutchuenensis Fran- chet, 265. Polyangium, 25. Polyschidea, 22. Polysiphonia, 23. Polyspermum, 22. Polystictus, 25. Poortmaania speciosa, 135. Porphyra, 22. Portulaca Portulacastrum, 19. Pratella, 25. Primula farinosa, 144; grandiflora, 139; sinensis, 139; viscosa, 351. Primulacées, 139. Proliféra, 22. Prolonga pectinata, 305. Protomyces macrosporus, 213. Prunus Mahaleb, 34. Prunus hybrides, 32 1 . Psalliota, 24. Psamma arenaria, 105. Psathyra, 25. Pseudographis, 24. Pseudo-Tsuga Davidiana, 260. Pseudovalsa, 23. Pterigospermum, 22. Ptilota, 22. Puccinia, 24, 25. Pulmonaria angustifolia, 65. Punctaria, 21. Pycnoseynesia, 25. Pylaiella littoralis, 124. Pyreniopsis, 25. Pyrenochium, 25. Pyrethrum, 235. Pyrola secunda, 63. Quercus aliéna, 147; Baloot, 153; bullata, 152; Bungeana, 154; chi- nensis, 154, 160; cleistocarpa, 157; coccifera, 98; crispula, 147; deal- bata, 156; DelavayiFranchet, 158; dentata, 146; dilatata, 153; Fabri, 148, 160; Fargesii Franchet, 158; fenestrata, 156; fragifera, 157; gilva, 159; glandulifera, i49;glau- ca, 158, 159; Griffithii, 147, 149; grosseserrata, 147 ; Helferiana, 159; Henryi, 155; Ilex, 97, 149, 151, 153; incana, 150; javensis, 157 ; lanuginosa, 148, 149; lineata, 158; lusitanica, 149; mespilifolia, 158; mongolica, 147, 160; persica, 149; phyllireoides, 152; pubes- cens, 97; Robur, 149; semecarpi- folia, 150 ; serrata, 160 ; sessiliflora, 148; sessilifolia, 160; spicata, 155, 156; spinosa, 152; Suber, 97, 149; sutchuenensis Franchet, 150; tha- lassica, 154; truncata, 156; urti- csefolia, 148; variolosa Franchet, 156; yunnanensis Franchet, 146. Ranunculus amplexicaulis, 349. Raphanus Raphanistrum, 19. Raphidium, 22. Reseda Bastitana de Coincy, 303; constricta, 304; Gussonii, 303; lanceolata, 304; luteola,303; mé- dia, 303;Phyteuma, 303. cxxxn Table alphabétique des noms de plantes. Resupinatus, 24. Rhabdospora, 24, 25. Rhabdoweisia gymnostoma Besche- relle, 44. Rhammoneuron Balansae, 135. Rhamnus oleoides, 32. Rhamnus hybrides, 291, 292. Rhizopus, 214, 279, 309, 342; Rh. ni- gricans, 281, 314, 340, 371, 372. Rhodamenia, 22. Rhodomela, 21. Rhodophyllis, 21. Rhodosarcodia, 22. Rhus Coriaria, 32; Cotinus, 32. Rhytismites, 25. Rhytismopsis, 25. Rœmeria laybrida, 28. Rœstelia, 25. Romulea Bulbocodium, 85 ; Colum- nae, 85. Ropera, 22. Roscoepouadia, 25. Rosselinites, 24. Ruta montana, 31. Saccharina, 22. Saccorhiza, 22. Sagittaria sagittifolia, 19. Salvia viridis, 305. Saniolus Valerandi, 139. Santolina Chamaecyparissus, 61. Sarcodia, 22. Sarcophyllis, 21. Sarcoxylum, 25. Sarea, 25. Saurauia, 170. Saxifraga arundana, 84; carpetana, 84; Debeauxii, 84. Scalprum, 22. Scaphospora arctica, 121; speciosa, 118. Scenidium, 25. Schizoderma, 25. Schizonema, 22. Schizymcnia, 22. SchwestschkealatidensBescherelle, 41 ; Matsumurœ Bescherelle, 40. Scilla autumnalis, 33, 102; Lilio- £iyacinthus, 354; lingulata, 85. Scindalma, 25. Scolopendrium officinale, 106. Scolymus, 246; S. grandiflorus, 234; maculatus, 62. Scorzonera, 246 ; S. alpina, 55 ; hispa- nica, 56, 234. Scutarius, 22. Scutellinia, 25. Scytosiphon, 22, 23. Scythothamnus, 23. Secretania, 74; S. loranthoidea, 75. Sedodea, 23. Sedum dasyphyllum, 35. Senecio Doria, 51; vulgaris, 244. Septoria, 25. Sepultaria, 25. Serpentinaria, 23. Serratula coronata, 16. Seseli tortuosum, 107. Sesia, 25. Sideroxylon tahitense, 3. Sigmatella, 21. Silène Otites, 30. Siliquarius, 23. Sirogonium, 21. Soldanella alpina, 142. Solenarium, 25. Solenia, 24, 25. Solidago limonifolia, 236. Sorbus hybrides, 321-324. Sordaria, 25. Spegazzinula, 24. Spermotrichum, 25. Sphacelaria Hystrix, 125. Sphaerobolus, 24. Sphaerococcus, 21. Sphaeropsis, 25, 26. Sphaerospora, 26. Sphaerosporula, 26. Spha;rotheca, 23. Sphinctocystis, 23. Spilosphaerites, 26. Spirodiscus, 23. Spirogyra, 21. Spirotajnia, 21. Table alphabétique des noms de plantes. CXXXI1I Splanchnonema, 26. Sporocadus, 24, 26. Sporocybe, 24. Sporodinia grandis, 214,282, 284. Stachys annua, 66. Stagonospora, 24. Statice tunetana, 85. Staurogenia, 21. Stereocladon, 23. Stereococcus, 23. Stictodiscus, 2i. Stigmatea, 23. Strickera, 26. Striellata, 23. Suillus, 26. Suriraya, 23. Surirella, 23. Symphyogyna sublobata, 40. Tabellaria, 23. Taeniopsis mauruensis Nadeaud, 8. Tagetes, 236. Tamarix gallica, 35. Tanacetum, 251. Tartufa, 26. Taxus baccata, 264; cuspidata, 264. Teichospora, 26. Telekia speciosa, 52. Tenarea, 23. Terminalia microcarpa Nadeaud, 1. Tetracera, 171. Tetragonolobus Gussonei, 84; sili- quosus, 34. Teucrium Polium, 67. Thesium humifusum, 68. Thamnidium, 285, 309, 340. Théacées, 171. Thlaspi alpestre, 29. Thuya gigantea, 262 ; japonica, 263 ; occidentalis, 263; orientalis, 263; plicata, 262; sutchuenensis Fran- chet, 262. Thymus vulgaris, 66. Thyrsidium, 24. Tilia hybrides, 288-290. TlLOPTÉRIDACÉES, 107. Topospora, 26. Torreya Fargesii Franchet, 264; grandis, 265; nucifera, 265. Tragopogon porrifolius, 235. Trianaea nobilis, 139. Triblidium, 24, 26. Tribulus terrestris, 31. Trichoderma, 25. Trichodermia, 26. Trichopeziza, 26. Trichosperma, 25. Trichothecium, 26. Trifolium carteiense de Coincy, 163 ; lappaceum, 164. Trifolium hybrides, 320. Tripocorynelia, 26. Tripodiscus, 23. Tripospora, 26. Tropidoneis, 22. Tripteris Cheiranthifolia, 247. Trochiscia, 23. Tubicutis, 23. Tubulifera, 26. Tubulina, 26. Tulipa Celsiana, 100. Ulex europaeus, 33. Underwoodina, 26. Uromyces, 24. Urospora, 22. Ursinella, 23. Vaginaria, 23. Vaginata, 26. Valeriana hispidula, 306; tuberosa, 306. Valsa, 24, 26. Valsaria, 26. Vanheurckia, 21. Vanille, LXXXVII. Verbascées, 216. Verbascum Blattaria, 218; Bœrhaa- vii, 218. Vernonia praealta, 235, 244. Veronica Chamaedrys, 65. Verpa, 25. Vertebrata, 23. Vicia spuria, 320. CXXXIV Table alphabétique des noms de plantes. Wosnessenskia, 23. Vidalia, 21. Vinca major, 64; minor, 64. Virsodes, 23. Volvoboletus, 24. Warburgia Stuhlmannii, 270. Wickstrœmia Balansae, 135; canes- cens, 137. Xanthoglossum, 26. Xylodon, 26. Zizyphus vulgaris, 32. Zygnema, 22. TABLE DES PLANCHES PI. I à VI. — Assise épithéliale et antipodes chez les Composées. . . 95 PI. VII. — Membrane des Mucorinées 377 PI. VIII. — Culture des Mucorinées 378 J s. ». b-^T: • ■;-*•• •'•*.■ wïwmmê $■ *£**.' r* *** : I ■ # - ïKl. jftà 9t—5ï H3fe- -** * • «M* ■*L #^ x . ;<> z;