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RD ER LATE par Sr RCE PES CPR ROIS ENTER + ke Féd = k- Se Fr NN Ne es + di FA 7° es nd 4 “és m 2 m NN N m he m LE (79) _ un F2 (29) = = NYINOSHLINS S314V4#4817 LIBRARIES, SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NVINOSHLINS, S31UVU&IT_LIBRARI £ - = e. ” £ : < Z ee à» = z \ = Z = Z = Z à 5 8 NY = 6 E 9 ë =: Ù e) ZE N e] L kr © Ses e] T SNS 2 E NN = = É = =. = NS 2 De 3 2 5 = 3 CN SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI_ NYINOSHLINS SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLIL _ u n'as a 3 (2) 3 an un ss un Le un ER (2) > É 2 œ = œŒ == œ à =. œŒ FE < eu NS. = < di = < œ _ Le SK œ Es œ = œ _ na) — NY om — cn : _ mn O — O AN _ O ee O =s 2 æ Z — 2 Sr) FA = NVINOSHLINS S314V48171 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINIILSNI NVINOSHLINS S31YVUY911 LIBRARI Z ou RE Zz _Z LE Z ai © w = -œ © u Ka © œ = S = = = 2 5 z — pe) nn À es po) — pe) . - 5 : 5 = ë = (2) £ D z # D £ pa ee - p NOILNLILSNI NVINOSHLINS S314V4#917 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLIL 2 on > (2) Z 7: an Z Re on Z = Z = °z NS NI À Z Ÿ = 2 O1 2e 4 [e] ne 4 O K KS 32 ea se : LL 2 8 ? - Æ 2 RQ © 8 5 2 ë Z = Z = x Z = NN // = > 4 = > | = a = 5 4 n , Z n PA LA) e, A un » z NVINOSHLINS S31#V4411 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLILSNI NVINOSHIINS S3IYVUY911 LIBRARI K = 2 = HA = œ 5 NK F = KO < en . 1880. Trochus erythraeus Brocchi P. FISCHER. Spécies. Gen. et icon. Coq. viv. Genre Trochus, p. 111. Djibouti. Un exemplaire bien conforme aux figu- rations de Kiener. [] m’a été impossible de vérifier la réfé- rence originale de Brocchi. — 1233 — 53. CLANCULUS PHARAONIUS Linné sp. 1758 4758. Trochus pharaonius LINNÉ. Syst. nat. Editio X, p. 791. 1848. Trochus pharaonius Linné PHILIPPI. Syst. Conch. Cabinet, 2ne édition, vol. II, p. 72; pl. 14, fig. 1. Djibouti. Un spécimen bien typique. 54. CLANCULUS GENNES1 n. sp. (pl. IV, fig. 11 et 12) 1817. (Espèce figurée sans nom) SAVIGNY. Description de l'Égypte, etc. Hist. nat., Planches, tome 2e, Coquilles, pl. IL, fig. 3-1 et 1’. Je rapporte à cette figure de Savigny un spécimen de Djibouti, que je dédie à M. de Gennes, et dont voici la description : Testa 7e, 5 alta; 7m lata, crassa, conica, angustè umbilicata. Anfr. circiter 6 (?) haud convexi, cingulis minutè et regulariter granulosis (4 in penultimo anfractu) ornati ; intervalla cingulorum sulculis exilissimis, obliquis, stris incrementi parallelis, sculpta. Anfr. ultimus angulatus, infernè convexus, cingulis granulosis 42 circumdatus : quarto et quinto ad angulum sitis et fortioribus, sequen- tibus 7 basin usque ad umbilicum ornantibus. Apertura 3nn, 2 alta, obliqua; labrum rotundatum, acutum, albidum, intus plicatum. Columella parum obliqua, paululum arcuata, infernè biplicata ; insupra margo basalis tubercula plici- formia 2 praebet. Umbilicum crenatum. Color albidus ; maculae aliquot fuscescentes, latae, spiram ornant ; in ultimo anfractu, quartum et quintum cingula punctulis fuscescentibus distantibus articulata ; sextum et OR = sequentia usque ad umbilicum maculis parvis plus minusve confertis ornata. Hab. Djibouti. Coquille épaisse, étroitement ombiliquée. Tours à profil rectiligne, probablement au nombre de 6, sillonnés de 4 cor- dons finement et régulièrement granuleux, dont les inter- valles sont traversés obliquement par de très fins sillons, parallèles aux tries d’accroissement, visibles avec une forte loupe. Le dernier tour un peu descendant, portant 12 cor- dons granuleux, est anguleux à la périphérie ; cet angle est occupé par le 4 et le 5° cordons, qui sont plus gros que les autres; le 6° et les suivants couvrent la base convexe du dernier tour, jusqu’à l’ombilic. Ouverture oblique; labre tranchant, à contour arrondi, blanchâtre, pourvu d'environ 8 plis, saillants à l’intérieur. Columelle peu oblique, légè- rement arquée, portant à la base deux plis médiocrement développés; le bord basal de l'ouverture présente en outre, au dessous de la columelle, deux’ tubercules pliciformes. Le bord de l’ombilic présente des crénelures. La callosité qui s'applique sur le dernier tour entre la partie supé- rieure du labre et l’ombilic porte quelques plis obliques au voisinage de ce dernier. La coloration de la coquille est blanchâtre, avec des taches brun foncé larges et peu nombreuses sur les tours de spire. Sur le dernier tour les 4° et 5€ cordons granuleux sont articulés de distance en distance par de petites taches punctiformes foncées ; les cordons suivants, qui recouvrent la base de la coquille, portent de petites taches analogues, plus ou moins serrées. Il ne peut y avoir aucun doute sur l’identité spécifique du spécimen décrit ci-dessus avec celui que Savigny a repré- senté pl. IE, fig. 3.1 : la figure {” située au-dessus et à gau- che de la fig. 3.1 mesure 722 5 de hauteur, c'est précisément la taille du Clanculus Gennesi, la disposition des cordons 495" granuleux est identique, ainsi que le système de coloration formé de taches larges sur la spire, et de petites taches sur la base. L'ouverture est représentée d’une manière très défectueuse. L’assimilation faite par Issel (Malac. del Mar Rosso, p. 928) de la figure 3 de Savigny à Trochus bicinctus Philippi (Syst. Conch. Cabinet, 2e édition, vol. 2, p.230, pl. 35, fig. 2) me paraît très contestable, la description et la figure de Philippi ne présentant que bien peu de rapports avec la figure de Savigny. 99. MELEAGRINA MARGARITIFERA Linné sp. 1758 1758. Mytilus margaritiferus LINNÉ. Syst. Nat. Editio decima, p. 704. 4857. Avicula margaritifera Linné REEVE. Conch.lcon., pl.I. Djibouti. 96. MELEAGRINA ALBINA Lamarck 1819 1817 (Espèce figurée sans nom) SAVIGNY. Description de l'Egypte, etc. Hist. nat. Planches. Tome 2 Coquilles. PI. XI, fig. 8.1. 8. 2. et 8. 3. 1819. Meleagrina albina LAMARCK. Animaux sans vertè- bres. Vol. VE, p. 152. 1895. Avicula radiatu Desh. DAUTZENBERG. Moll. recueillis sur les côtes de Tunisie et d'Algérie, in Mémoires Soc. Zool. de France, 1895, p. 371. Djibouti. Deux exemplaires jeunes présentant bien le caractère de deux oreillettes, signalées par Lamarck et visibles dans les figures de Savigny. Leur limbe entourant la partie nacrée interne est très large comme dans ces mêmes figures (tandis qu’il estétroit chez M.margaritifera). Je pense donc qu’il convient de reprendre le nom de M. albina Lamarck pour l'espèce représentée sur les figures précitées de Savigny, contrairement à l'opinion d'Issel (Malac. del Mar rosso, p. 368), qui les considère comme $e rapportant à des jeunes de M. margaritifera. Le nom Avicula radiata Deshayes, adopté par quelques auteurs pour ces figures de Savigny, me paraît beaucoup moins bien défini (Deshayes, Encyclopédie méthodique t. IL, p. 102, n° 12), que l'espèce de Lamarck. Les deux spécimens de Djibouti ont le limbe interne foncé : ils s’écartent donc du type de Lamarck et se rappro- chent plutôt de la variété b du même auteur « testa violaceo partim tincta.. Dans la variété b le test est teinté de violet ainsi que le limbe intérieur » (loc. cit., p. 152). 97. PINNA cocaLearis H. Fischer n. sp. (pl. IV, fig. 43) Testa aequivalvis, elongata, mediocriter crassa, parum plicata, squamis destituta, flammulis fusco-violaceis irregula- ribus, longitudinaliter tincta. Latus posticum valde elongatum, rotundatum. Longitudo 280®n ; latitudo maxima 100% ; cras- situdo 332%, Hab. Djibouti. Coquille équivalve, allongée, médiocrement épaisse. La sculpture est peu accusée et les écailles paraissent faire complètement défaut : la surface de l’exemplaire unique recueilli par M. deGennes est, il est vrai, quelque peu usée, mais la région des sommets qui est en bon état de conser- vation, sur une longueur de 7 ou 8 centimètres environ, ne montre aucune trace de squames, mais seulement des stries d’accroissement. On remarque sur le test des plis longitudinaux médiocrement saillants qui divergent à partir du sommet, ils sont surtout visibles, sur chaque valve, dans la moitié qui avoisine le bord cardinal ; dans l’autre moitié qui avoisine le bord ventral, ils sont moins apparents, étant interrompus par des sillons onduleux peu profonds, parallèles aux stries d’accroissement. L’extrémité postérieure de la coquille est arrondie ; elle s’étend bien au-delà de l’extrémité du bord cardinal, qu’elle rencontre suivant un angle très obtus. Il en résulte upe forme générale qui n’est pas fréquente dans le genre Pinna, dont l'extrémité postérieure est le plus souvent tronquée ou anguleuse. Le système de coloration de cette espèce consiste en des flammules irrégulières d’un brun violacé foncé, visible à l'extérieur et à l’intérieur, et dont la disposition géné- rale est divergente à partir du sommet. Cette espèce paraît bien différente de toutes celles du même genre, mais il faut attendre de nouveaux spéci- mens pour être fixé sur sa valeur. 58. SEPTIFER KRauUssi, Küster. (18.7) Tichogonia Kraussii. KÜSTER. Syst. Conch. Cabinet. 2 section, vol. VIII — Mytilacea, pl. 6, fig. 1-6. 1848. Tichogonia Kraussi Küster. KRAUSS. Die Südafrika- nische Mollusken, p. 26. 1849. Septifer Kraussi Küster. RECLUZ. Revue et Magasin de Zoologie, 2e série, tome I, p. 117. 1889. Tichogonia Kraussi Küster. CLESSIN. Syst. Conch. Cabinet, % Edition, vol. VIII — Mytilidae, p. 14; pl. 12, fig. 3-4. Djibouti. Je n’ai pas pu retrouver la date de la référence originale de Küster: les pages 1 à 12, et les planches 1 à 6. des Mytilacea de cet auteur ont paru après 1837 et avant 1848. Les pages 1 à 6 ne contiennent pas la descrip- — 128 — tion de Tichogonia Kraussi, qui n’a été publiée qu'en 4889 par M. Clessin ; la planche 6, qui contient les figures originales, ne porte pas de nom d’espèce. Il est donc probable que Küster avait publié le nom de Ticho- gonia Kraussti, soit sur une feuille incomplète faisant suite à la page 12, soit sur une légende explicative séparée, qui a dû paraître en même temps que les planches 1 à 6 (l’expli- cation complète des planches, qu’on trouve habituellement dans le volume VIII, a été fournie par Clessin en 1889). C'est en m’appuyant sur le passage suivant de Recluz : « M. Küster... a fait figurer, dans sa nouvelle édition du Conch. Cab... deux moules cloisonnées qu’il nomme Tichogonia Kraussii et T. Wiegmannii (1. c., p. 119) », et sur la citation de Krauss, que je suis conduit à admettre, que Küster a effectivement publié le nom de la présente espèce. 59. ARCA RETUSA Lamarck 1819 1817 (Espèce figurée sans nom) SAVIGNY. Description de l'Egypte, etc. Hist. Nat. Planches, tome 2, Coquilles, pl. X, fig. 11.1, 112418 414. 4819. Arca retusa LAMARCK. Anim. sans vert., Vol. VI, p- 39. 1869. 4rca retusa Lam. ISSEL. Malacologia del Mar Rosso, p. 366. Djibouti. Un seul exemplaire, concordant avec les figures 11 de Savigny, qu’Issel a rapportées à l'Arca retusa Lam. j 60. ArcA HankEeyana Reeve 1844 4844. Arca Hankeyana REEVE. Proc. Zool. Soc. London, 1844, p. 47. — 129 — 1844. Arca Hankeyana REEVE. Conchol. Icon., pl. X, fig. 68. Djibouti. Un échantillon concordant bien avec la figure et la description de Reeve. 61. BARBATIA DECUSSATA Sowerby sp. 1833 1833. Byssoarca decussata SOWERBY. Proc. Zool. Soc. London, p. 18. 1844. Arca decussata Sow. REEVE. Conchol. Icon., pl. XI, fig. 81. Djibouti. Plusieurs exemplaires ne dépassent pas 36°" de longueur, notablement plus petits que le type de Sowerby, qui mesure 2 pouces. 62. TRIDACNA rRuDIS Reeve 1862 1862. Tridacna rudis REEVE. Conchol. Icon., pl. V, fig. 4. Djibouti. 1 exemplaire de 125mn de longueur. 63 BASTEROTIA (ANISODONTA) CALEDONICA P. Fischer sp. 1886 Variété djiboutiensis H. Fischer n. var. (fig. 9) 1886. Eucharis caledonica P. FISCHER. Nouv. observat. sur le genre Eucharis, in Journ. de Conchyliologie, vol. XXXIV, p. 200, pl. XI, fig. 1. ‘ Il n'est guère possible d’assimiler la valve unique provenant de Djibouti à l’Eucharis angulata. A. Adams (P. Z. S. London, 1870, p. 789 ; pl. XLVIII, fig. 3), de la Mer Rouge, qui a le bord ventral convexe et les sommets petits et situés antérieurement. Elle a plus de rapports avec Eucharis caledonica P. Fischer, dont le bord ventral est droit et dont la sculpture chagrinée se retrouve sur l’exemplaire recueilli par M. de Gennes. Je la rapporte — 130 — provisoirement à cette dernière espèce, mais en la distin-_ guant de la forme typique. La variété nouvelle djiboutiensis (fig. 9) est caractérisée par la grande dimension relative des sommets, qui sont aussi développés que chez Anisodonta quadrata Fig. 9 Hinds, dont le type est figuré par Reeve, Conch. Icon., genre Corbula, pl. V, fig. 40. Cette valve unique, dont la carène est très accusée, se rapproche beaucoup aussi du Busterotia Woodi Desh. qu’on trouve dans les faluns de la Touraine. 64. CALLISTA UMBONELLA Lamarck sp. 1818 4818. Cytherea umbonella LAMARCK. Anim. sans vert., Vol V2"p 070! 4863. Dione umbonella Lam. REEVE. Conch. Icon., pl. VIE, fig. 27. Djibouti. Un seul spécimen de 48m de longueur qui se distingue de la forme typique par ses sillons concen- triques qui se prolongent sur le côté postérieur de la coquille : la forme typique, d’après Lamarck, a au contraire la région postérieure lisse. 65. AsaPpHIS DEFLORATA Linné sp. 1758 : 4758. Venus deflorata LINNÉ. Syst. nat. Editio decima, p. 687. 4856. Capsa deflorata Linné REEVE. Conch. Icon., pl. I, fie. 4. y Djibouti. Plusieurs exemplaires typiques. H.F. PR | — 131 — DIAGNOSES DE DEUX BULIMULIDÉS NOUVEAUX PROVENANT DU PÉROU par PH. DAUTZENBERG PERONAEUS BAERI noOv., Sp. Testa solidiuscula, elongata, turrita angusteque rimata. Anfr. 11 parum convexi, sutura impressa sejuncti : primi laeves, ceteri costulis longitudinalibus obliquis, in anfr. ulti- mis magis irregularibus ac debilioribus ornati. Apertura parva, marginibus haud conniventibus. Columella rectiuscula, paululum reflexa ; labrum:simplex, acutum. Color ex albido caerulescens, strigisque longitudinalibus fuscis, valde irregu- lariter depictus. Anfr. supremi cornei, subtranslucidi. Rima umbilicaris fusco marginata. Peristoma albidum ; columella fusco tincta ; aperturae faux fulva. Altit. 14 1/2, latit. 3 1/2 millim. ; apertura 3 1/4 millim. - alta, 2 1/2 millim. lata. Habitat. Iocos (Peruvia). Baer legit, anno 1900. Speci- mina 4 vidi. PERONAEUS IOCOSENSIS, NOV. SP. Testa parum solida, elongato-turrita, breviter augus- tissimeque rimata. Spira apice attenuata. Anfr. 11 parum converi, Sutura impressa sejuncti : primi laeves, ceteri costis longitudinalibus arcualis, irregularibus, undulatis, remotis, gramulosisque ornati. Apertura parva, marginibus haud con- Te niventibus. Columella recta minimeque reflexa ; labrum sim- pler et acutum. Color pallide fulous, maculis strigisque longi- tudinalibus fuscescentibus irregulariter ornatus ac versus apicem nigrescens. Altit. 13, latit. 3 millim. ; apertura 3 millim. alta, 2 mil- lim. lata. Habitat. Iocos (Peruvia) Baer legit añno 1900, specimina 3 vid. PH. D: ÉTUDES SUR LA FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES SANDWICH, par C.-F. AncEey (4° partie) (1) $ 1. DISCUSSION SUR L'HABITAT DU PAPUINA BARNACLEI (E.-A. Smith) En 1877 (Annals and Magazine of Natural History, Sept, p. 242), M.E. A. Smith a décrit sous le nom de Helix (Merope ?) Barnaclei, une coquille très voisine du Papuina fringilla, des îles Salomon. Sans la différence dans les habitats et certaines particularités de détail, le savant malacologiste anglais aurait même, dit-il, hésité à la décrire comme nouvelle. Elle aurait, en effet, été trouvée dans le district de Kailua, île Hawaïi, par M. H. Glanville (1) C£. 17° partie : Bull. Soc. Malac. de France, 1889, p. 171-958 ; 2: partie : Mém. Soc. Zool. de France, 1892, p. 708-722 ; 3° partie : Mém. Soc. Zuol. de France, 1893, p. 321-330. — 1335 — Barnacle, qui, au cours d’unelettre, relate les circonstances dans lesquelles il en a fait la découverte. Il semble étrange qu'une espèce aussi grande, puisque son diamètre est de 24 mill. et sa hauteur de 45 mill., ait échappé aux recherches assidues des infatigables malaco- logistes Hawaïiiens, telsqueMM. Baldwin, Thaanum, Lyons, Perkins, etc., qui ont exploré l'île en question ; aussi, désireux d’éclaircir le mystère qui s’attache à la décou- verte du Papuina Barnaclei, ai-je consulté M. Baldwin qui nie formellement qu’un Hélice de ce groupe puisse être autochtone dans l’Archipel Hawaïien. Les Papuina sont des coquilles éminemment caractéristiques de la Mélanésie orientale ; elles peuplent les Moluques, les îles Arrow, la Nouvelle-Guinée, les îles qui en dépendent et descendent vers le sud-est jusqu'aux Nouvelles-Hébrides. Le nord de la colonie de Queensland en possède quelques- unes, mais en dehors de cet area, le groupe fait complète- ment défaut et les Archipels de la Micronésie et de la Poly- nésie n’en ont aucune. A priori, il est donc permis de partager l'opinion de M. Baldwin, malgré l'affirmation très catégorique de M. H. Glanville Barnacle. Celui-ci écrit être parfaitement certain que les spécimens commu- niqués par lui provenaient des îles Sandwich et fait connaître que quelques-uns étaient pourvus de leur ani- mal. Etant en station à Kaïlua, il avait coutume d’aller, de temps à autre, chasser du côté de marais saumâtres situés à 8 milles de là; c’est dans une de ces sorties qu’il a recueilli pour la première fois, à mi-chemin, un individu du Papuina Barnaclei. Il en trouva ce jour-là deux ou trois autres et quelques-uns ensuite, bien qu’en petit nombre. Il s’en trouvait de vivants et d’autres vides. Les étangs sont rarement explorés par les Européens, car il n’existe pas de route pour s’y rendre et il faut se pourvoir d’un guide pour traverser les coulées de lave qui existent sur cepoint. — 194 — D'autre part, j'extrais ce qui suit d’une communication qui m'a été faite récemment par M. Baldwin. L'autorité qui s'attache à l’opinion d’un habile chercheur tel que lui est d'un grand poids et je ne puis que me ranger à son avis. Il arrive parfois que dans des circonstances semblables à celles qui ont accompagné la découverte de M. Barnacle, on est amené à considérer comme indigènes des coquilles transportées accidentellement loin de leur pays d'origine. C'est ainsi que j'ai recueilli, à Marseille, de nombreux individus vivants de Martensia mozambicensis, provenant de sacs de graines de sésame du Mozambique (je dois avouer, d’ailleurs, quecesindividusnese sont pas acclimatés sur le sol de la Provence). Plus tard, MM. Letourneux et Joly ont semé à la Pointe Pescade, aux environs d’Alger, des Clausilia Boissieri et quelques Buliminus syriacus, des environs de Beyrouth. Ces coquilles ont prospéré et une dizaine d'années plus tard, un autre malacologiste, M. Henri Gouin, amené là par le fait du hasard, en fit une abondante moisson et crut avoir découvert des espèces entièrement nouvelles pour le Nord de l'Afrique. [1 m'est difficile de prétendre qu’il en a été de même pour la Papuina Barnaclei dont la localité est d’un accès si difii- cile, mais il a pu se produire, dans l’esprit de M. Barna- cle, une confusion ou une erreur qui l’a conduit à croire qu'il avait réellement rencontré à Kailua une coquille recueillie par lui ailleurs au cours de ses voyages. « Il est tout à fait improbable. m'écrit M. Baldwin à la » date du 21 septembre 1900, qu'une telle coquille ait été » jamais trouvée dans l’Archipel Hawaïien. Toutes les » Hélices Polynésiennes ont le péristome tranchant. En » 18884, j'ai visité les étangs situés près de Kaïilua... Ils » sont dans la portion la plus aride et la plus chaude du » district et très voisins de la plage du Pacifique. Ils se » remplissent et disparaissent suivant les marées et l’eau 7— 135 — » en est très saumâtre. Dans les environs il n’y a aucune » coquille terrestre ou même fluviatile. La seule coquille » que j'y ai observée est une espèce marine, WNatica » marochiensis, Gmelin, qui était habitée par des pagures. » Cette coquille se trouvait dans les étangs ou aux abords » de ceux ci, et y était arrivée de la plage voisine. » M. Barnacle était aumônier sur uu navire de guerre » anglais; ma théorie est qu’en visitant et en collection- » nant des coquilles en différentes parties du monde ses _» étiquettes ont dû être mélangées. » En terminant, il n’est pas inutile d’ajouter que des chercheurs, dont la parole est tout à fait respectable et digue de foi, commettent parfois bien innocemment des erreurs de même nature. C’est ainsi qu'en 1883, mon bien regretté et vénérable ami, le R. P. Lemoine, de Rennes, me montra des sujets d’Aplecta nitens, qu'il m'affirma avoir récoltés lui-même avec leur animal dans une mare voisine de Rennes! Il est difficile pourtant de supposer que le fait soit exact, l'Aplecta nitens, Phil., étant une espèce mexicaine dont l’existence en France serait difficile à expliquer. Moi-même, examinant un jour un lot de Bythinia tentaculata que j'avais trouvés dans un bassin d’un jardin public à Marseille et qui étaient encore recouverts de petites algues vertes, je fus fort surpris d'y découvrir trois Cleopatra bulimoides (Oliv.), absolu- ment dans le même état et qui avaient tout l'air d’avoir été pris en même temps. Ces Cleopatra avaient-ils été transportés par hasard dans ce bassin ou bien s'agit-il encore d’une erreur d'étiquettes ? Je ne sais, mais j'in- cline vers la première hypothèse. Quoi qu’il en soit, le nom de Papuina Barnaclei doit être, à mon avis, rayé de la liste des mollusques Hawaïiens et l’espèce peut être classée, bien qu'avec doute, parmi celles de la faune des îles Salomon dont elle est probable- ment originaire. — 136 $ 2. SUR LA VALEUR DU GENRE Philonesia Au cours d’un volumineux et fort important travail publié tout dernièrement et dû à la plume expérimentée de M. E. R. Sykes (Fauna Hawaïiensis, vol. II, 1900, Mol- lusca), l’auteur a établi (p. 280), un genre nouveau qu'il distingue des Microcystis sous le nom de Philonesia: Ce genre comprendrait, d’après lui, la presque totalité des coquilles zonitiformes décrites comme Nanina et Micro- cystis, à l'exception toutefois de l’espèce type de ce der- nier groupe (laquelle est, du reste, étrangère à la faune qui nous occupe) et de celles qui s’y rattachent par les fascies du test. Il est bien entendu qu’il n’est ici question que des formes particulières aux îles Sandwich. Parmi celles-ci, M. Sykes n'admet comme un Microcystis que le M. Chamissoi, Pfeiffer, qui possède une coquille munie de petites rayures. C’est le seul caractère sur lequel l’au- teur se base pour justifier son classement, et il ne me paraît pas avoir une bien grande valeur. Au surplus, le type des Microcystis (M. ornatella, Beck — M. Adamsi, Pfeiffer), n’est pas, que je sache, connu anatomiquement, et je ne vois pas trop, en ce qui me concerne, le motif pour lequel on en éloignerait des mollusques tels que Microcystis Baldwini, Anc., M. turgida, Anc., M. plicosa, Anc.,M. misella, Fér., M. scalpta, Garr.,M. subrutila, Migh. Les bandes spirales n’offrent pas un caractère constant et la forme générale de la coquille est la même. [1 n’y à pas, jusqu'ici, de raison pour croire que l'anatomie du Microcystis ornatella diffère de celle des espèces pour- vues d’un test simplement corné ; aussi, comme conclu- sion, j'émets l'opinion que les deux groupes doivent être réunis en un seul pour lequel j’adopte le nom de Micro- cystis, qui est le plus ancien. PART — $ 3. SUR LE GROUPE DES BALDWINIA Dans le même ouvrage, M. Sykes ne se montre pas disposé à admettre, comme un groupe distinct des Par- tulina, celui que j'ai désigné sous le nom de Baldwinia (Proc. Malac. Soc. London, III, 1899, p. 270), et l’y réunit purement et simplement. Sans vouloir attribuer à la série de l'ile Hawaii une importance trop grande, je suis d’avis cependant qu’on peut la distinguer des véritables Partulina. C'est avec un peu d'hésitation que j'y ai compris des Achatinella provenant des îles d’'Oahu et de Maui. L'absence du fort pli columellaire qui existe dans les Partulina typiques est peut-être chez elles le fait d’une dégénérescence, tandis qu’il est constant chez les 4. confusa, Sykes, 4. physa, Newcomb, À. Horneri, Baldwin, c’est-à-dire chez toutes les espèces connues de l’île Hawaii. J’excepte ici, bien entendu, les formes des genres Amastra et Leptachatina. Le groupe des Baldwinia me paraît constituer un trait d'union entre les Perdicella, qui ont un péristome mince et une columelle semblable à celle des Baldwinia et les Partulina. Les Perdicella sont cantonnés dans les îles de Maui et de Molokai, et les Partulina habitent les mêmes iles ainsi que celle de Lanai. Le P. dubia, cependant, babite l’île d’Oahu ; le même habitat est assigné avec doute au P. morbida, Pfr. $ 4. SUR QUELQUES AURICULELLA Auriculella Westerlundiana, Anc., paraît largement répandu dans l’île Hawaii. La coloration la plus ordivaire est celle du type primitivement décrit, mais dans les districts d’Olaa (Thaanum) et de Waimea (Lyons), il existe — 138 — deux variétés de couleur que j'ai déjà mentionnées ; l'une est entièrement brune, l’autre, d’un jaune paille avec une fascie brune médiane. Toutes deux sont rares, surtout la première. | Auriculella perpusilla, Smith, a été retrouvée à Kauaua (Oahu) par M. Baldwin. Elle est tantôt simplement cornée, comme le type de Smith, tantôt marquée d’une fascie brune plus ou moins distincte sur le milieu du dernier tour, . tantôt entièrement d’un brun fauve, parfois encore d’un brun foncé avec une étroite bande médiane couleur claire. GE" A: NOTES CRITIQUES ET SYNONYMIQUES SUR QUELQUES MOLLUSQUES, par M. C.-F. Ancey 1. BuLIMINUS RETICULATUS, Reeve Cette espèce, décrite d’après un exemplaire supposé originaire de l’Afrique occidentale, n’a jamais été retrouvée dans cette partie du globe. Sa ressemblance avec quelques formes des Canaries et des Açores a probablement donné lieu à cette supposition. Depuis longtemps, ma collection renfermait un exemplaire parfaitement authentique du Bul. reticulatus, quand j’eus dernièrement l’occasion de me procurer des individus du Bul. Hirasei, Pilsbry. (1), (1) The Nautilus, 1900, p. 32. — 139 — provenant de M. Hirase lui-même et de la localité typique (Kikaï, province d'Osumi, sud de l’île de Kiusiu, Japon). Une comparaison attentive m'a démontré que les deux espèces sont réellement identiques et qu’il y a lieu de retenir la dénomination de Buliminus reticulatus, Reeve, dont B. Hirasei est un simple synonyme. La réticulation ou plutôt la granulation se montre à des degrés différents chez tous les individus que j’aiexaminés. Le Bul. reticulatus a été indiqué par M. Morel et (Voy. de Welwitsch) comme existant en Guinée, mais c'est là cer- tainement une erreur nouvelle, basée sur l’erreur ancienne de Reeve. L'espèce est étrangère à la faune Africaine et fait partie de celle du Japon. IT. BuzimiNcs MORELETIANUS, Anc. J’ai autrefois décrit à nouveau (1) et rebaptisé, à cause de l’existence d’un Buliminus Revoili, Bourg., la coquille dénommée par Bourguignat Limicolaria Revoili (2). Elle a reçu de moi le‘nom de Buliminus Moreletianus, attendu qu’elle me paraissait faire partie de la série des Rachis, habituellement considérée comme une section des Buli- minus. Tout en reconnaissant les motifs qui m'ont amené à opérer ce changement, M. Smith, qui partage mon opi- nion au sujet du genre où doit être placé le Bul. Morele- tianus, lui conserve le nom de Bul. Revoili, Bourg. (3). Ceci n’est assurément pas logique, puisqu'il y a déjà un Bul. Revoili, décrit dans le même ouvrage (4) et apparte- nant à la série des Petræus. Il convient donc de conserver pour la coquille en question le nom de B. Moreletianus. (1) Naluralista Siciliano, 1882, vol. I, p. 206. (2) Révoil, Faune et Flore des pays ÇComalis, p. 42, pl. Il, fig. 24-26, (3) Journ. of Malac., vol. VII, 1899, p. 57. (4) Révoil, Faune et Flore des pays Çomalis, 1882, p. 27, pl. 1, fig. 1. Ab" III. LiMICOLARIA ovirorMis, Anc. (1) Ce Limicolaria ne provient pas d’Aden, comme je l'ai cru sous la foi de renseignements inexacts, mais de la côte septentrionale des Somalis, où plusieurs exemplaires ont été recueillis par le Cap. Cox. L’un d’eux, qui m'a été communiqué par M. Hugh Fulton, de Londres, a les dessins fauves beaucoup plus apparents que le type, mais s’ac- corde avec lui sous tous les autres rapports. IV. Pupa peBizis, Mousson (2) Je ne vois que peu de différences entre cette espèce et le Pupa pyramidula, Sykes (3), de Ténérife. Les figures données successivement par Mousson (Révision de la faune Malac. des Canaries, 1874, pl. VI, fig. 17-18) et par Sykes, se rapportent à une seule et même coquille. Le dernier des auteurs précités ne doit pas avoir eu con- naissance du P. debilis, puisque au cours de sa description du P. pyramidula, il ne parle aucunement de l’espèce de Shuttleworth. V. Pupa PoxsonByana, Morelet (4) La section des Fauxulus, à laquelle a été rapporté le Pupa Ponsonbyana et deux espèces qui s’en rapprochent (P. Glanvilleana, Anc. et P. pereximia, Melvill et Pon- (1j The Nautilus, 1900, p. £&2. (2) Révision de la Faune Malac. des îles Canaries, 1874, p. 124, pl. VI, fig. 17-18. (3) Proc. Malac. Soc., vol I, part 2, 1894, p. 55 (4) Journ. de Conchyl , vol. XXX VII, 1889, p 9, pl. I, fig. 5. — 441 — sonby) (1), a été instituée pour les Pupu Kurri, Krauss et capensis, Kurr, de Natal et du Cap. Ces derniers n’ont de commun avec les précédents que la direction sénestre et une certaine analogie dans la forme générale. Le P. Pon- sonbyana et ses alliés sont beaucoup plus petits, leur test est plus délicat, non opaque, finement strié et possédant une séulpture spéciale, mais surtout en diffèrent par la forme et le nombre des plis aperturaux, qui s'étendent jusqu’au bord externe du péristome, où ils s’épanouissent en constituant des denticulations. Le P. pereximia m'est inconnu en nature, mais le P. Glanvilleana est d’un blanc quelque peu hyalin. Le P. Ponsonbyana possède, en outre, une particularité très remarquable, que je n'ai pas observée chez son congénère, peut-être à cause de l’état de conservation moins parfait de mes exemplaires qui, cependant, paraissent avoir été recueillis vivants. On observe, vers le milieu du dernier tour, une couronne de petits poils plus ou moins caducs et obliquement disposés. De ce qui précède, il résulte que les P. Ponsonbyana, P. Glanvilleana et P. pereximia, doivent constituer une section nouvelle dans le genre Pupa, et je propose de la désigner sous la dénomination d’Anisoloma, Anc. VI. EULOTA (ACUSTA) DESPECTA, Gray Cette espèce a été considérée jusqu'ici comme propre aux iles Liew-Kiew. Elle a été rapportée authentiquement de l’île centrale du groupe, Okinawa ou Yaeyama (Fr. Stearns, etc.). Dernièrement, j'en ai reçu des individus de Kikai, province d’Osumi, île de Kiusiu (Japon), ce qui étend son aire de dispersion beaucoup plus au Nord. (1) Check-list of non-Marine Mollusca of South Africa, in : Procee- dings of the Malacological Society, pt. 3, 1898, p. 177. — 142 — VII. EULOTA CoNNIvEeNs, Pfeifier. Je ne sache pas que le type de cette espèce ait été jusqu'ici recueilli ailleurs qu'aux îles Liew-Kiew, où il est abondamment répandu. Une variété phæogramma a été décrite autrefois par moi, d’après des sujets également des îles Liew-Kiew, qui m'avaient été communiqués par M. le D: 0. von Müllendorft (Bull. Soc. Malac. de France, 1888, p, 345). C’est probablement cette variété qui a été mentionnée par M. Gude (Proc. Malac. Soc., 1900, p. 77). Cet auteur lui trouve un air de ressemblance avec Eulota miranda du Nord du Japon. J'en ai reçu plusieurs exemplaires de.Kikai, province d’Osumi, dans le sud de l’île Japonaise de Kiusiu. VIIT. HELICELLA (TURRICULA) MELOLONTHA, Shutt. Cette espèce, remarquable par sa sculpture, est demeu- rée inconnue depuis sa description d’après un exemplaire uuique provenant de la collection Terver. Ce naturaliste l’aurait trouvée dans des ballots d’orseille de provenance inconnue, mais qu’il supposait venir des îles Canaries. La supposition de Terver doit être erronée, car plusieurs des coquilles rencontrées dans les mêmes conditions n’ont jamais été, pas plus que la présente espèce, retrouvées aux Canaries. Je soupçonne que, de même que les Helix cæmentitia, umbicula, Terveriana, cyclodon, etc., elle vit dans la région Atlantique située au Sud du Maroc. Les espèces mentionnées par Shuttleworth comme existant au Musée de Marseille, à quelques rares exceptions près, ne s’y trouvent plus, et les types peuvent être considérés comme perdus. D'autre part, je possède, sans aucune espèce d'indication d’origine, une coquille qui s’accorde — 145 — parfaitement avec la description et la figure qu'a données Shuttleworth du melolontha. Frappé de ses caractères, et sans connaître encore la planche ou Shuttleworth a fait représenter ses espèces canariennes, j'ai appliqué, à la coquille en question, le nom d’apiculiformis, Anc. et ce nom a été accompagné d’une description dans le grand ouvrage de Westerlund (Fauna der in der Paläarct. Region lebenden Binnenconchylen, I. Supplement, 1890, p. 28). L’analogie dans la forme et l’ensemble des caractères m'ont fait croire que cette apiculiformis était originaire de l'île de Lampedusa, tandis qu’il n’en est rien, et M. de Monterosalo, trompé par cette induction, a émis, quoique avec doute, l'opinion que l’apiculiformis était identique à l'apiculus, Rossm. (= Cumiæ, Calc.), alors qu’il n’en est pas ainsi (voir Moll. Terr. delle Isole adiac. alla Sicilia, 1894, p. 19). En réalité, le nom d’apiculiformis est synonyme de H. melolontha, Shutt., et ce dernier étant le plus ancien, doit être conservé. IX. Heuix (HemicyGLa) mMyrisrica, Shutt. Cette espèce est habituellement regardée comme faisant partie de la faune des îles du Cap Vert, mais à mon avis, c'est plutôt une forme canarienne, Les individus qui lui ont été rapportés par M. Morelet (Journ. de Conch., XII, 1873, p. 234), et qui ont été recueillis par MM. Bouvier et de Cessac, me paraissent appartenir à une autre espèce apparentée, sans doute, à l’advena, Webb, qui vit commu- nément dans l’Archipel du Cap Vert. C’est ce qui résulte des remarques de cet auteur, et M. Wollaston lui-même (Testacea Atlantica, 1874, p. 504) semble douter grande- ment de l’exactitude du nom appliqué. Suivant lui, la — 144 — coquille, qu'aurait eue èn vue M. Morelet, serait exCessive- ment voisine de la Visgheriana, Dohrn, sinon identique. Ayant eu l’occasion d’examiner les planches où sont représentées les espèces Canariennes de Shuttleworth, j'ai reconnu l'identité parfaite d’une coquille existant dans ma collection, sous le nom de H. de var. minor,avec le véritable myristica. Tous ses caractères sont bien ceux d’une coquille des : îles Canaries. Je dois ajouter que le nom de Gaudryi var. minor, qui ne lui convient pas, du reste, lui a été imposé par M. Morelet, et que, par conséquent, la forme des îles du Cap Vert, à laquelle il attribue le nom de myristica, ne peut appartenir à cette espèce. X. ARMANDIELLA, nOM. nov. Un genre de Lépidoptères avait déjà reçu le nom d’Ar- mandia quand je l’ai appliqué (Naturalista Siciliano, 1883, p. 143) à un petit groupe d’Hélices subordonné, peut-être, aux Eulota, mais possédant néanmoins un faciès spécial et renfermant de petites coquilles du Thibet et de la Chine Occidentale, telles que H. Davidi, Desh., Nora, H. Ad., etc. Désireux de conserver au savant missionnaire et natu- raliste une appellation rappelant les services qu'il a rendus à toutes les branches de l'Histoire naturelle, je suis néan- moins obligé de la transformer légèrement en Arman- diella, Anc. A XI. HappiA SANDWICENSIS, Pf. M. Sykes (Proc. Malac. Soc. 1897, p. 198) dit juste. ment, en parlant de l’Helir Sandwicensis, de Pfeifter, que celte espèce est très probablement étrangère à l’Archipel — 145 — des îles Sandwich. Je partage entièrement cette manière de voir, mais il ne m'est pas possible d'y reconnaître un individu jeune de quelque espèce de Systrophiu provenant de l'Amérique du Sud. Un sujet que j'ai sous les yeux, malheureusement sans indication de provenance et sur le nom duquel il ne peut guère y avoir de doute, se rapproche des Happia Cuzcana, Phil., omalomorpha, d'Orb., et d’autres coquilles similaires, sans que je puisse l'identifier à aucupe d’elles. Ce sujet fait partie de ma collection. XII. CYCLOPHORUS SERICATUS, Anc. Cette espèce des îles Sangir (Malaisie), décrite dans le Journal « Le Naturaliste », 1888, p. 14 (avec figure dans le texte), a été publiée à nouveau par M. Hugh Fulton (Proc. Malac. Soc., pt. 4, 1899, p.218); sous le nom de C. Dohertyi. L'identité est absolue, ainsi que j’ai pu m'en rendre compte au moyen de la comparaison faite avec le type d’un individu communiqué par l’auteur du C. Dohertyi. Il y a donc lieu de placer ce nom dans la synonymie de C. sericatus, Anc. XIII. ArErRuLus, v. Mart. Ce groupe africain, créé en faveur du Cyclophorus Wahlbergi (Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., 1897, p. 295), a pour synonymes: Hijabia, Godw.-Aust. (Proc. Malac. Soc., Janv. 1898) et Austrocyclus Anc. (Bull. Mus. d'Histoire Nat. de Marseille, vol. I, 1898, p. 136), qui lui sont postérieurs. XIV. ENDODONTA STROUDENSIS, Cox. Cette espèce australienne a été insuffisamment décrite — 4h — par Cox, et figurée par lui (Mon. Austr., pl. 2, fig. 8), d’après des échantillons recueillis à Stroud, Port Stephens, sur la côte orientale de l'Australie. Un caractère important a échappé à l’auteur, dont L. Pfeiffer (Mon. Helic. viv., V, p. 174) se borne à reproduire la description traduite de l’anglais en latin. Le malacologiste allemand ne connais- sait pas le mollusque en question et aucun des auteurs n’a remarqué, dans l’intérieur de l’ouverture, les plis ou lameiles qui distinguent les Endodonta, et, en particulier, la section Thaumatodon, Pilsbry, à laquelle il appartient. Comme c’est la première fois, du moins, à ma connaissance, qu’une coquille de ce groupe est signalée sur le continent Australien (1), le fait est intéressant à noter, à cause de la ressemblance frappante entre l’Endedonta stroudensis et de nombreuses formes polynésiennes. Voici une nouvelle diagnose établie sur des sujets qui m ont été communiqués par MM. Sowerby et Fulton et qui proviennent de la baie Byron, Nouvelle-Galles du Sud. « Testa orbicularis, late umbilicata, tenuis, micans, » confertissime lamellosa, lamellis acutis, radiantibus, in » ultimo anfractu subflexuosis ; læte fusca, passim pallido » strigata. Spira planata, anfract. 5 1/2 convexi, sutura » impressa, ultimus cylindricus. Apertura parum obliqua, » alta, lunato-oblonga, laminis 2 volventibus et 4 palata- » libus armata. » Diam.-.2 1/7, alt. 4 1/8 mill. » (1) Je ne pense pas, malgré la présence d'une dent saillante placée dans l’intérieur de l’ouverture, à sa partie basilaire, que l’on doive comprendre parmi les Endodonta \'Helix Onslowi, Brazier, de Tas- manie, qui a un faciès bien spécial. — 147 — XV. PLANISPIRA CYRTOPLEURA, Pfeiffer. Cette espèce ressemblant à une gigantesque Vallonia costata, Müll., est celle pour laquelle A. Adams a établi la section des Angasella. Postérieurement, j'ai changé ce nom en celui de Pleuroxia (The Conchologists Exchange, 1887, p. 38), à cause de l’existence d’un genre Angasiella, Crosse, foncé pour un Nudibranche Australien. M. H. A. Pilsbry, à qui les observations de M. Crosse (Journ. de Conch., 1865, p. 84) avaient probablement échappé, attribue au nom de M. A. Adams la priorité sur celui proposé par l’auteur français, tandis qu'il n’en est rien (1), et place mon appellation en synonymie. Il faudra donc, pour les motifs invoqués par M. Crosse, considérer Angasella, A. Adams, comme postérieur à Angasiella, Crosse, et restituer au groupe d’Hélicéens Australiens, dont H. cyrtopleura est le type, la dénomination de Pleuroxia, Anc. XVI. DIADEMA ANGULOSA, Anc. C'est sous le nom générique d’Omphalotropis que j'ai décrit autrefois dans le Naturaliste une petite coquille de l’île de Ponape, dont je ne connaissais pas l’opercule, et qui me paraissait bien, d’après sa forme générale, devoir rentrer dans ce genre. J’ai eu, plus tard, l’occasion de constater que l’espèce appartenait à celui des Diadema et qu'il y avait lieu de placer en synonymie le Diadema carolinarum, von Môll., qui est absolument identique. (1) Manual of Conchology, vol. IX, p. 113, 1894. — 148 — XVII. HELICINA ROSTRATA, Morelet Il est généralement admis que H. Salvini, Tristram, est synonyme de AH. rostratu, Morelet. La conformation curieuse du bord droit, chez cette Hélicine guatémalienne, a amené M. Crosse (Journ. de Conch., 1867, p. 215) à créer, en sa faveur, une coupe spéciale sous le nom de Tristramia, mais par une curieuse inadvertance, ce même auteur et son collaborateur P. Fischer (Miss. scientifique dans le Mexique et l'Amérique centrale, Mollusques, 1893, p. 405) ont réédité, en faveur de cette Hélicine, une appellation, Caloplisma, qui est simplement un double emploi de Tristramia, Crosse. (A suivre). G FA, — 149 — ESPÈCES NOUVELLES OU PEU CONNUES DU MÉSOZOÏQUE PORTUGAIS, par PAUL CHOFFAT 1. TEREBRATULA RIBEIROI, Choffat (Planche V.). SYNONYMIE. — En 1880, j'ai désigné cette forme sans la décrire (4). Depuis lors, j’ai reconnu que Waldheimia Riberri Suess, du Lias de l’Algarve, appartient au genre Terebratula (2), et doit être rapporté à T. Davidsoni, Haime, que quelques auteurs considèrent comme une simple variété de T. punctata Sow. L'espèce de Suess n'ayant jamais été attribuée au genre Terebratula avant que j'aie fait voir qu’elle doit être supprimée, il n’y a aucun incon- vénient à continuer à dédier à Carlos Ribeiro l’espèce que je vais décrire. NOMBRE D’ÉCHANTILLONS ÉTUDIÉS : environ 190. DESCRIPTION. — Espèce très variable dans ses formes, dans ses dimensions et dans son ornementation. Elle est plus ou moins renflée, à pourtour légèrement pentagonal, les figures 1 et 2 montrant les deux extrêmes sous le rapport de la taille et du pourtour. La plupart des échan- tillons sont d’une taille se rapprochant de celle de la fig. 3. — Le front est marqué par un lobe de la pelite valve, auquel (4) Le Lias et le Dogger au Nord du Tage, p. 9. (2) Recherches sur les terruins secondaires au Sud du Sado (Com- municaçôües da Commissäo dos Trabalhos geologicos, 1887, t. I, p. 236). — 150 — ne correspond pas de sinus à la grande valve, ou du moins, un sinus insignifiant ; la figure 54b représente l’exem- plaire où ce lobe est le plus accentué. — Le crochet est gros, fortement recourbé ; dans la jeunesse, il présente une carène obtuse, qui s’efface à l'âge adulte. L’aréa est donc faiblement limitée. — Le foramen est de taille moyenne où petite, il ne présente jamais de grandes dimensions. — La coquille est lisse dans sa jeunesse, tandis qu'elle se plisse dans l’âge adulte, soit sur son pourtour, soit au front seulement, donnant lieu à des plis extrêmement variables de forme et de force, et, comme ils ne se corres- pondent pas régulièrement sur les deux valves, il eu résulte que les uns sont opposés et les autres alternants. La figure 3 représente un échantillon presque lisse, malgré sa grande taille; un autre échantillon de mêmes dimensions montre aux 2/3 inférieurs une tendance à se plisser, tandis que les dernières lamelles d’accroissement sont de nouveau lisses. Tantôt, les plis se montrent subite- ment à partir d’une lamelle d’accroissement, tantôt ils apparaissent peu à peu. Leur nombre est extrèmement variable, comme le montre l’examen des figures 1, 2 et 3. Je n'hésite pas à rapporter à cette espèce l’exemplaire représenté par la fig. 4, mais il doit être considéré comme une monstruosité, de laquelle aucun autre ne se rapproche. Quant à la fig. 5, elle représente aussi un unicum, mais elle diffère tellement de tous les autres que j'hésite à la rapporter à cette espèce. — En outre des plis, la coquille est ornementée par des filets plus ou moins saillants, arrondis, séparés par un intervalle variable, généralement plus large que le filet lui-même; ils sont plus forts sur la région médiane que sur les côtés. A l’œil nu, ces filets paraissent être parallèles, mais un faible grossissement fait voir qu'ils sont légèrement ondulés, et un fort grossis- sement montre que cette ondulation provient de zig-zags — 151 — dans les lignes de pores. Ces derniers sont allongés, assez rapprochés des uns des autres, et disposés suivant des lignes continues, l’espace entre les lignes étant à peu près double de la hauteur des pores. Ces lignes sont brisées par les filets d’accroissement. La grandeur et l’écartement des pores varie d’un individu à l’autre, et en outre, d’une place à l’autre, chez le même individu. APPAREIL APOPHYSAIRE. — Malgré de nombreuses sec- tions, je n’ai pas pu me rendrecompte de la forme de l’appa- reilapophysaire.J’ai seulement constaté qu'ilétaittrès court et que la petite valve présentait une arête ou septum médian plus ou moins accentué. VARIATIONS. — Indépendamment des formes anormales, on remarque des variations dans deux directions opposées. L'une est la tendance vers des formes larges, moins renflées _ que le type, auquel elles se rattachent sans difficulté. L'autre a, au contraire, une tendance à la forme ovoiïde, formant un rapprochement, sinon un passage à Terebratula Radstockiensis, Dav. Malgré la différence absolue des types, le classement de certains exemplaires, dans l’une ou l’autre de ces espèces, est absolument arbitraire. RAPPORTS ET DIFFÉRENCES. — Une espèce portugaise, que j'ai désignée du nom de Terebratula Thomurensis A), se rapproche de T. Ribeiroi par sa grande taille, par la fréquence d’un lobe frontal légèrement saillant, et dans quelques rares exemplaires, par la formation de plis frontaux. Elle s’en distingue par son crochet caréné, beau- coup moins renflé, par le peu de renflement de la petite valve et par son contour général plus large, plus arrondi. Des formes plus ou moins analogues se trouvent à l'étranger à diflérents niveaux. (1) Lias et Dogger, p. 29. — 152 — Nous mentionnerons, en premier lieu, une forme n’appartenant pas à la même famille, Spirigera Tricupir Bittner (1), du Trias de l’Asie mineure, dont Ja forme rappelle les exemplaires pentagonaux de notre espèce, mais le lobe frontal est beaucoup plus accentué, le crochet moins recourbé, le foramen beaucoup plus gros. Le Lias alpin contient plusieurs Térébratules frangées. Citons d’abord T. Renieri Catullo, actuellement bien connu par les dessins de M. Tausch (2). En réalité, cette espèce ne peut pas être rangée dansles Térébratules frangées, car le type normal est couvert de gros plis s'étendant réguliè- rement depuis le crochel jusqu’au front, mais les passages à T. Rotzoana ne montrent de plis que depuis le tiers ou le milieu de la coquille. Ils s'éloignent de notre espèce par l'absence de lobe frontal, le développement beaucoup plus fort du crochet, et la régularité des plis. T. pacheia Uhlig (3), est une petite espèce globuleuse à crochet moins recourbé que chez T. Ribeiroi, et à plis beaucoup plus gros, plus réguliers et moins nombreux. T. Eustachiana Canavari (4), est une petite espèce ovale, à plis réguliers, se distinguant, en outre, de notre espèce, par les petites dimensions du crochet. T. Fôtterlei Boeck (5), et T. mediterranea, Canavari (6), (1) Jahrbuch der K. K. Geologischen Reichsanstalt, t. XLII, 1892, p. 82, pl. IV. fig. 7. (2) Zur Kenntniss der « Grauen Kalke der Süd Alpen. 4bhand- lungen der K.K. geol, Reichsanstalt, Bd. XV, 1890. : (3) Über die liasischen Brachiopo len von Sospirolo bei Belluno, 1879, pl. Il, fig. 1-2. (4) Atti Soc. Tosc. Sc. Nat., vol. IV, p. 156. — Voyez aussi Grecco, idem, vol. XIII, 1894, p. 100, pl. I, fig. 9-11, et IL, fig. 1. (5) Mittheilungen aus dem Jahrbuche der Kün. Ung. Reichsanstalt, vol. II, pl. 3, fig. 3. (6) Atti Soc. Tosc. Sc. Nat., Vol. VI, p. 85. — Voyez aussi Tausch, p. 8. — 153 — sont de petites espèces ovales, ressemblant beaucoup à notre unicum, fig. 5, mais étant de moitié plus petit. La première est moins renflée et a le crochet moins recourbé, tandis que la deuxième a les plis plus réguliers. Dans les contrées extra-alpines, ce groupe est représenté par Terebratula Paumardi Desl., et T. fimbrioïdes Des]. du Lias moyen, et T. plicata Buckman et T. fimbria Sow., du Bajocien. Tous les quatre s’en distinguent par leur crochet droit et coupé obliquement. La conformation du crochet ne permet pas la confusion avec les Zeilleria frangées, tels que Z. Guerangeri Desl. GISEMENT. — Sinémurien supérieur. — J’ai rencontré quelques moules, bien reconnaissables, de cette espèce dans les couches de Coimbre, près de cette localité, mais son niveau principal est à la base des couches à Ostrea obliqua. Je l’y ai rencontrée dans tous les affleurements, depuis les plus septentrionaux, N2. S2. das Fèbres, jusqu’à Pentelheira, à l’Ouest de Pataias, où elle est très abon- dante. Je ne la connais pas, par contre, des affleurements de Péniche et de Cesaréda, situés plus au Sud, ni de ceux qui se trouvent au Sud du Tage. EXPLICATION DES FIGURES Terebratulu Ribeiroi Choffat. Fig. 1. — Exemplaire de très grande taille, presque globu- leux, avec 12 plis frontaux. Le foramen est brisé à la partie supérieure, ce quile fait parai- tre plus grand qu'il n’est en réalité. Fig. 2 (a-d). — Exemplaire plus petit que la moyenne, dont le contour présente une forme penta- gonale accentuée. — 154 — Fig. 3. (a-b). — Exemplaire dont le lobe frontal est plus fortement saillant que de coutume. Les plis, de même que les filets, sont à peine indiqués. Fig. 4. — Forme anormale : exemplaire unique par l’accen- tuation et la forme deses plis. Fig. 5. — Terebratula cf. Ribeiroi, Chof. — Échantillon unique par la finesse de ses plis et leur irré- gularité, ce qui le rapproche de T. Fôtterlei, Boeck. Tous ces échantillons proviennent de Pentelheira, près de Pataias. JON P BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology., Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by Gevwrge W. Tryon Jr., continuation by (Manuel de Conchyliologie structurale et systématique, avec les figures des espèces, par George W. Tryon Jr., continué par H. 4. Pilsbry. — Série Il: Pulmonata. — Partie LIL (1). Le fascicule récemment édité par M. le Prof. Pilsbry termine le volume XIIL; il traite du genre Amphidromus proprement dit, commencé dans la précédente livraison, comprenant des coquilles dextres ou sénestres, à test ordi- nairement solide, et divisé par lui en sept groupes qui portent des pumérosd’ordre. M. Pilsbry émet des doutes sur la présence des À. perversus, chloris, sultanus dans le sud de l’Indo-Chine, et pense qu’il s’agit de formes différentes des types insulaires de ces trois espèces. Après ces Amphidromus proprement dits, M. Pilsbry place dans la section SYNDROMUS du même genre douze autres groupes également désignés par des numéros, com- prenant des coquilles ordinairement minces, toujours sénestres, et qui s’éloignent aussi, par certains caractères anatomiques tirés de l’appareil reproducteur, des Amphi- dromus typiques. Nous y signalons les variétés nouvelles indistinctus d'Amphidromus sinensis Benson, et Tryoni (1) Phila:lelphie 1900. Edité par la Section conchyliologique de l’Aca- démie des Sciences de Philadelphie. Fascicule in-8°, comprenant 77 pages et 25 planches coloriées. : — 156 — d’A.xiengensis L. Morlet (1), ainsi que des figures inédites d'A. Fulioni Ancey et d'A. Eudeli Ancey. Un appendice de trois pages fournit quelques renseigne- ments complémentaires sur des genres Bothriembryon et Placostylus. H. Fiscer. Notes de Géographie biologique marine par S. A.S. Albert I°", Prince de Monaco (2). Cet exposé de S. A.S. le Prince de Monaco a pour but de faire connaître les résultats essentiels de ses explorations sous-marines. Le chapitre qui concerne les Mollusques est fort intéressant par les remarques générales qui découlent des recherches de M. Dautzenberg sur cet embranchement : l'étude géologique et paléontologique des terrains tertiai- res, comparativement avec la faune actuelle des grands fonds, permet de supposer que la faune profonde de l’Atlan- tique est fort ancienne, et qu’elle évolue sur place depuis les temps miocènes. Certains représentants de cette faune ont peu à peu émigré vers le nord, à partir de l’époque glaciaire, trouvant alors, dans la zone sublittorale, des conditions de température analogues à celles des grands fonds. On sait que les hypothèses émises antérieurement par les auteurs, pour expliquer ces similitudes de faune, supposaient une migration en sens inverse, du nord au sud. H. Fiscuer. (1) L’orthographe d’A. xiengensis L. Morlet doit être modifiée, car la localité d’origine est Xieng-Sen {Voyez A. Pavie: Mission Pavie — Géo- graphie et Voyages I. Exposé des travaux de la Mission, p. 207. Paris 1991). Le nom de espèce de L. Morlet doit donc s’écrire : A. xiengsensis L. Morlet (emend.) H°#ES (2) Brochure in-8 de 11 pages d'impression. Extrait des Verhandlun- gen des VII. internationalen Geographen-Kongresses in Berlin, 1899. Some hotes on the non-marine Mollusean fauna of the, Hawaïian Islands, with diagnoses of new species, by (quelques notes sur la faune des mollusques non- marins des Iles Hawaii, avec diagnoses d'espèces nouvelles, par €. F. Anecey (1). Ce travail est consacré à la description de douze formes nouvelles de mollusques des îles Hawaïi, qui sont toutes figurées sur la planche qui l’accompagne. Ce sont : Endo- donta nuda, Ancey; Microcystis sericans, Ancey; Pterodiscus petasus, Ancey; THAANUMIA (genre nouveau)omphalodes, Ancev; variété unicolor d’Amas- tra Frosti, Ancey ; variétés maura et semicarnea d’Amastra simularis Hartmann ;: Leptachatina isth- mica, Ancey; Succinea bicolorata,Ancey ; Succinea Thaanumi Ancey ; Succinea casta, Ancey; Succinea Garrettiana, Ancey; Succinea Waianaensis Ancey; Succinea inconspicua, Ancey ; Melania Baldwini, Aucey. L'auteur propose, en outre, le sous-genre BALD- WINIA pour les Achatinella physa Newcomb ; Horneri, Baldwin; hawaiiensis, Baldwin, etc. PH. DAUTZENBERG. Landsechnecken aus Central und Ostasieu, von (Coquilles terrestres du Centre et de l’Est de l’Asie, par) Prof. D' A. Andreae (2). Cette étude de M. le Prof. Andreae porte sur les maté- riaux récoltés par MM. K. Futterer et Holderer. Le premier (1) Brochure in-8° de 7 pages et 1 planche noire, extrait des Procee- dings of the Malacological Sociely of London, vol. III, 1899. (2) Brochure in-4° de 12 pages, avec 2 figures dans le texte et 1 pl. phototypée. Extrait des Mittheilungen aus dem Rœmer Museum, Hildesheim, n° 12, 1900, — 158 — chapitre traite de la subdivision du genre Cathaïca, pour lequel l’auteur propose les coupes suivantes : EUCATHAICA nov. subg. (type : Cathaica fasciola Drap.) ; PLIOCATHAICA nov.subg.(type:C. pulveratrixv. Mart.); XEROCATHAICA nov. subg. (type : Kreitneri Hilb.) ; PSEUDIBERUS Ancey (type : P. tectum sinense v. Mart.) : CAMPYLOCATHAICA nov. subg. (type: C. Przewalskii, v. Mart.) ; les relations de ces différents sous-genres sont indiquées. Les Eulotidés d’Asie présentent, avec des Hélicéens d'Europe, des phénomènes de convergence qui font l’objet d’un second chapitre: bien que l’organisation anatomique les sépare complètement, les coquilles des Xerocathaica ressemblent étonnamment à celles de certains Xerophila d'Europe, et de même pour les Campylocathaica et les Campylaea, etc. L’excellente planche phototypée, où sont figurées, côte à côte, ces espèces convergentes d’Asie et d'Europe, donne un très grand intérêt à ces remarques du Prof. Andreae. L'auteur signale ensuite les différentes variations de Campylocathaica Przewalskii, comparées aux variations d’une forme alpine, Campylaea frigida Jan et termine son intéressant travail par une comparaison des coquilles terrestres du læss, en Chine et en Europe. H. FISCHER The Mollusea of the Chicago Area. The Peleeypoda, by (Mollusques de la région de Chicago, les Pélécypodes, par) Frank Collins Baker (1). (1) Vol. in-8’ de 130 pages, avec nombreuses figures dans le texte, une carte, et 27 planches en similigravure. Extrait de The Chicago Academy of Science, Bulletin n° 3, Part J, of the Natural History Survey, 1898. — 159 — Le travail de M. F. C. Baker, auquel M. C. T. Simpson a participé, nous fournit les descriptions et les figures de toutes les espèces de Pélécypodes des environs de Chicago. L'œuvre du Curateur de l’Académie de Chicago a donc une très grande importance ; l’auteur a en outre déposé dans les collections de l’Académie toute une série de spécimens montrant le développement et les variations de la plupart des espèces. M. Baker présente d’abord quelques considérations générales sur les Mollusques, leur mode de vie, leur ana- tomie, etc., et décrit la région étudiée. Il aborde ensuite ‘la description des espèces de Pélécypodes, au nombre de cinquante, accompagnées de références bibliographiques nombreuses et précises ; la distribution géographique et géologique, les rapports avec les espèces voisines sont soigneusement indiqués ; certaines d’entre elles sont figu- rées pour la première fois. Il est regrettable que les petites coquilles, les Sphaerium, par exemple, aient étéreprésentées grandeur nature, car les détails disparaissent dans la trame de la planche; mais les formes de taille suffisante sont très fidèlement rendues. M. Baker nous annonce la publication prochaine d’un autre travail qui portera sur les Gastéropodes de la même région et rendra certainement de très grands services aux conchyliologues. H. FIscHER. Liste des coquilles recueillies à la Martinique, par G. Bordaz (1). Le catalogue de M. Bordaz, bien qu’il ne renferme qu’un nombre relativement restreint d’espèces, vient nous (1) Autun, 1899. Br. in-8° de 24 pages d'impression. — 160 — renseigner utilement sur la faune malacologique de la Martinique, bien moinsconnue que celle de la Guadeloupe. Certaines coquilles ont été récoltées par l’auteur, d’autres se trouvaient dans les collections du Jardin des Plantes de Saint-Pierre. M. Bordaz cite 2 espèces de Céphalopodes, environ 41 de Pulmonés, 8 d’Opisthobranches, 218 de Prosobranches, 99 de Pélécypodes, soit un total d'environ 360 espèces. Nous ne doutons pas que de nouvelles recher- ches de l’auteur ne viennent enrichir considérablement cette liste déjà très instructive. H. Fisc&Er. Faune marine de la région de Lue-sur-Mer. Mollusques, par L. Brasil (1). La liste dressée par M. Brasil comprend 155 espèces, qu’il a presque toutes recueillies lui-même. L'auteur donne des renseignements intéressants sur leur habitat, leur degré de fréquence, leurs positions systématiques, leurs variétés. Parmi les espèces citées dans les parages du Luc- sur-Mer, mentionnons Pinna pectinata L.; Nucula nucleus var. radiata, nombreux spécimens vivants; Cyclostremu cutlerianum Clark et C. serpuloides Montagu, Aclis ascaris Turton, etc. Le nombre des petites coquilles étudiées par M. Brasil montre avec quel soin il a entrepris ses recherches. > H. Fiscner. (1) Br. in-8 de 57 pages. Extrait du Bulletin de la Société linnéenne de Normandie, 5 série, # vol. 1901. — 161 — On the forms of Laeuna puteoius, Turton, by (sur les formes de Lacuna puteolus, Turton, par) L. St. G. Byne (1). L'auteur, qui a eu l’occasion d'étudier avec soin des milliers d'exemplaires de cette espèce dans la Baie de Teignmouth, où elle est fort abondante sur les zostères et sur les pierres, indique les diverses colorations qui se présentent, tant chez la forme typique que chez la variété expansa, Jefireys. Il est d’avis que la variété clausa, Jeffreys, dépourvue d’ombilic, doit être supprimée parce qu’elle s'applique à une anomalie plutôt qu’à une véritable variété. Pa, DAUTZENBERG. Description of a new species of Veronicella from the Fiji Islands (Description d'une espèce nouvelle de Veroni- cella des îles Fidji). Note on Gaeotis Douvillei de Morgan, by (note sur Gaeotis Douvillei de Morgan, par) W. E. Collinge (2). Dans la première de ces deux courtes notes, M. W. E. Collinge décrit une espèce nouvelle, Veronicella Gil- soni, des îles Fidji. La seconde note contient quelques observations critiques sur la description originale du Gaeotis Douvillei de Morgan. H. FiscHEr. (1) Brochure in-8 de 2 pages, extrait du Journal of Conchology, . volume IX, 1900. (2) Brochure in-8° de 2 pages. Extrait du Journul of Malacology, vol. VII, 1900, p. 8. — 4162 — On the Anatomy of certain Agnathous Puimonate Mollusks by (sur l’anatomie de certains Mollusques Pulmonés agnathes, par) W. E. Collinge (1). Les espèces dont l’anatomie est étudiée dans la présente note, Rhytida Greenwoodi Gray, Paryphanta HochstetteriPfr., P. Edwardi Suter, Schizoglossa novozeelandica Pfr., provien- nent toutes de la Nouvelle-Zélande. Nous sommes heureux de voir M. E. Collinge continuer ses importants travaux anatomiques qui apporteront de précieux éléments de comparaison pour la classification de ces formes. H. Fiscaer. Description of a new species of Anadenus from China, by (Description d’une nouvelle espèce d’Anadenus de Chine, par) Walter E. Collinge (2). Cette note est consacrée à la description, au point de vue tant systématique qu'anatomique, de l’Anadenus Daut- zenbergi, Collinge, rapporté de Qua Toun, dans le Fo-Kien, par M. de la Touche. PH. DAUTZENBERG Description of Bulimulus Dukinfieldi n. sp., from Parana, Brazil, by (Description du Bulimus Dukin- fieldi, espèce nouvelle du Parana, Brésil, par) J. Cosmo Melvill (3). | (1) Brochure ïin-8* de 10 pages, avec 2 planches lithographiées. Extrait des Annals and Magazine of Natural History, 1901, p. 65. (2) Brochure in-8° de 3 pages et { planche coloriée, Extrait du Journal of Malacology, vol. VII, 1900. (3) Une page de in-8. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. IV, 1900. — 163 — La nouvelle espèce décrite par M. Melvill est repré- sentée par une figure de texte. Elle a été rapportée, en 1896, par M. E. Dukinfield d’une région dont la faune malacologique est encore fort imparfaitement connue. PH. DAUTZENBERG Quelques observations intéressant la Faune Malacolo- gique du Congo. par Hugo de Cort (1). Dans cette notice, M. de Cort signale la découverte, à l'état vivant, par M. le Dr Taquin, du Galateia Duponti Dautzenberg, dont on ne connaissait jusqu’à présent que les exemplaires fossiles rapportés par M. Dupont. L’exa- men des spécimens frais de cette espèce confirme sa distinction d'avec le G. radiata. L'auteur expose ensuite certaines considérations sur l'habitat des Galateia dont on rencontre des valves roulées en amas considérables dans le bas Congo, tandis que ces mollusques ne sont que rarement pêchés vivants. PH. DAUTZENBERG Synopsis of the Family Cardiidae and of the North Ame- rican Species, by (Synopsis de la famille des Cardiidae et des espèces du Nord de l’Amérique, par) W. H. Dali !2). . M. le Prof. Dall poursuit la série de ses travaux sur les familles de Pélécypodes : il passe en revue dans cette note (4) Brochure in-8° de 4 pages. Extrail des Bulletins des Séances de la Société Royale Malacologique de Belgique, 1899. (2) Brochure in-8 de 12 pages. Extrait des Proceedings of the U. S. National Museum, vol. XXII, p. 381, 1900. — 164 — les différents genres des Cardiidae et donne la liste des espèces de l'Amérique du Nord. Deux coupes nouvelles sont proposées : ACROSTERIGMA nov. sect. (type : Car- dium Dalli Heilprin, du Pliocène de la Floride), et DINO- CARDIUM nov. sect. (type : Cardium magnum Born). | H. Fiscaer. Synopsis of the Family Tellinidae and of the North- American species, by (Synopsis de la Famille des Tellinidae et des espèces de l’Amérique du Nord, par) William Healey Dall (1). Ce nouveau travail de notre savant confrère, M. Dall, est une importante contribution à la malacologie améri- caine. La famille dont il s’occupe était, en effet, bien imparfaitement connue, puisqu'il décrit 28 espèces nou- velles dont 10 habitent le littoral atlantique : Tellina (Eurytellina) georgiana, Dall; Tellina (Liotellina) lheringi, Dall ; Tellina (Elliptotellina) ameri- cana, Dall ; Tellina (Angulus) pomera, Dall ; Tellina (Angulus) flagellum, Dall; Tellina (Angu- lus) colorata, Dall ; Tellina (Angulus)texana Dal]; Macoma phenax, Dall; Macoma (Psammacoma) extenuata, Dall; Macoma (Psammacoma) tageli- formis, Dall, et 18 le littoral pacifique : Tellina (Me- risca) reclusa, Dall; Tellina (Elliptotellina) paci- fica, Dall ; Tellina (Phyllodina) pristiphora, Dal; Tellina (Eurytellina) leucogonia, Dall ; Tellina (Moerella) meropsis, Dall ; Tellina (Moerella) amianta Dall; Tellina (Moerella) paziana, Dall; (1) Brochure in-8° de 40 pages et 3 planches noires. Extrait des Proceedings of the Uniled States National Museum, tome XXIII, Washington, 1900. — 165 — Tellina (Angulus) Macneilii, Dall; Tellina (Angu- lus) suffusa, Dall ; Tellina (Angulus) cerrosiana, Dall ; Tellina(Angulus) panamensis, Dall; Tellina (Angulus)recurva, Dall, Tellina (Peronidia)santa- rosae, Dall ; Macoma Krausei, Dall ; Macoma Sitkana, Dall, Macoma leptonoidea, Dall; Macoma alaskana, Dall; Macoma (Psammacoma) pana- mensis, Dall. Le nom nouveau de Tellina(Angulus) Carpenteri est proposé pour l’'Angulus variegatus Carpenter 1864, non Tellina variegata, Gmelin, 1792, et celui de Tellina (Oudardia) Buttoni, pour l’Angulus modestus var. obtusa Carpenter, non Tellina obtusa, Sowerby, 1818, nec Tellina obtusa Sowerby, 1868. D'après le travail de M. Dall, la Famille des Tellinidae comprend, en Amérique, 53 espèces dans l'Océan Atlan- tique et 57 espèces dans l'Océan Pacifique; mais ce nombre s’augmentera certainement encore lorsque certains parages de la côte pacifique, et notamment ceux de la Basse-Californie, auront été explorés avec soin. Il résulte de la comparaison des faunes des deux Océans, que, dans la zone subtropicale, elles contiennent 148 espèces, représentatives, soit 17 0/0. Ces espèces, d’après les observations faites par l’auteur sur les fossiles des dépôt tertiaires de l’Amérique du Nord, auraient possédé des ancêtres communs à l’époque miocène. Dans la zone boréale, on rencontre deux espèces (Macoma balthica et Macoma calcarea), et peut-être une troisième (Macoma Krausei, Dall), qui vivent à la fois dans l’Atlantique et dans le Pacifique; mais ce sont là des ‘espèces appartenant à la faune circumpolaire et qu'on retrouve également dans le Nord de l’Europe et de l’Asie. Pa. DAUTZENBERG — 166 — Croisières du yacht Chazalie dans l'Atlantique, Mollus- ques, par Ph. Dautzenberg (1). M. Dautzenberg étudie dans ce travail les Mollusques récoltés par M. le comte R. de Dalmas au cours de deux voyages effectués dans l’Atlantique, en 1895 et 1896, à bord de son yacht Chazalie. Le nombre des espèces atteint 444, auquel il faut ajouter 2 Brachiopodes ; elles sont originai- res pour la plupart des Antilles et des régions voisines de l'Amérique, mais certaines proviennent de la côte occiden- tale de l’Afrique, de Madère, etc., et de pêches pélagiques. Citons les nouveautés décrites par M. Dautzenberg : Plecochilus Dalmasi n. sp. de la famille des Bulimu- lidés; variété nouvelle minor de Drillia gibbosa Borr ; Drillia rhodochroa n. sp., de Santa-Marta ; D. Cha- zaliei n. sp., de Santa-Marta; D. Claudoni, de Rio Hacha ; D. Jousseaumei, de Santa-Marta; Phos Cha- zaliei n. sp. des iles Testigos; le nom nouveau SIMPU- LIDÆ est proposé pour remplacer le nom de famille Tritonidae, changement nécessité par l’abandon du genre Triton Montfort 1810 (le même nom ayant été appliqué antérieurement par Linné à un Batracien) en faveur de Simpulum Klein. Modulus Guernei n.sp., de l’ilot Branco (Cap Vert). Le nom de genreSoluriumtombant en synonymie d’Architectonica Bolten, le terme nouveau ARCHITECTONI- CIDAE est proposé par M. Dautzenberg pour désigner la famille des Solariidae. Lucapinella Versluysi, n. sp., de la famille des Fissurellidae, de l’ilot Branco ; Chlamys (Æquipecten) Bavayi n. sp., de Santa-Marta ; Pecten Chazaliei n. sp., des îles Testigos ; Mod'olaria n. sp., (non nommée); Nucula Dalmasi n. sp., des îles Testi- gos; Leda Chazaliei n. sp., de Santa-Marta ; Tellina (1) Brochure in-8 de 121 pages et 2 planches coloriées. Extrait des Mémoires de la Société Zoologique de France, 1900, p. 145. — 467 (Tellinella) Versluysi n. sp., de Santa-Marta ; le nom- bre des formes nouvelles décrites dans cet ouvrage s’élève donc à 13 espèces et une variété. Les planches renferment en outre la figure d’une espèce mal connue auparavant, Voloula persimilis Môrch, que l’auteur a exactement décrite et représentée. H. Fischer. Zur Conehylien-Fauna von China, XX. Stück, von (Sur la faune conchyliologique de Chine, XX° partie, par) P. Vincenz Gredler (1). Ce nouveau travail de M. Gredler est l’Index alpha- bétique complet des espèces qu’il a décrites ou dont il s’est occupé dans ses 19 articles précédents sur la faune chinoise. Cet Index sera d’autant plus favorablement accueilli que les articles de M. Gredler sont disséminés dans sept recueils différents. Pa. DAUTZENBERG Description of new species of Japanese Land-Shells, by (Description d'espèces nouvelles de coquilles ter- restres du Japon, par) &. K. Gude (2). Cette note contient la description, sans figure, de 7 espèces envoyées du Japon par M. Hirase, savoir: _ Arnouldia ceratodes, Gude ; Arnouldia nanodes, Gude ; Crystalilus sulcatus, Gude ; Microcystis Hirasei, Gude ; Trishoplita cretacea, Gude ; Plecto- tropis conica, Gude. PH. DAUTZENBERG (1) Brochure in & de 10 Pages. — Extrait du Gymnasial-Programm der P. P. Franciscaner im Schuljahre 1899-1900, Bozen, 1900. (2) Brochure in-8° de 4 pages. — Extr.it des Annals and Magazine of Natural History, 7e série, vol. VI, octobre, 1900, — 168 — Description of new Species of Japanese Land Shells, by Descriptions d’espèces nouvelles de coquilles terrestres du Japon, par) G. K. Gude (1). Ce travail, de même que le précédent ne renferme que des descriptions, sans figures, de 7 espèces et d’une variété envoyées du Japon par M. Hirase. En voici l'énumération : Kaliella elata, Gude: Kaliella crenulata, Gude : Kaliella pagoduloides, Gude ; Pyramidula pre- tiosa, Gude; Trishoplita Dacostae, Gude; Ganesella tosana, Gude ; Eulota (Euhadra) grata Gude et var. zonata, Gude. Pu. DAUTZENBERG Description of two new species of Helicoid land Shells, by (Description de deux coquilles terrestres hélicoïdes, par) G. K. Gude (2). Cette note contient la description par M. Gude des deux espèces suivantes : Epiphragmophora Dormeri n. Sp., provenant du Paraguay, et Sesara mouleyitensis n. sp., du Tenasserim. H. FiIscHER. On the south american species of Mytilidae, by (sur les espèces de Mytilidae de l'Amérique du Sud, par) H. von Ihering (3). Après avoir discuté les relations des genres Mytilus et (4) Brochure in-8 de 4 pages. — Extrait des Annals and Magazine of Natural History, 7° série. tome VI, novembre 1900. (2) Brochure in-8e de 3 pages. avec figures dans le texte. Extrait du Journal of Malacology, vol. VIII, 1901. (3) Brochure in-8 de 45 pages. Extrait des Proceedings of the Mala- cological Society af London. Vol. IV, 4900, p. 84. — 169 — Modiola, dont certaines espèces se classent tout aussi bien dans l’un que dans l’autre genre, M. von Ihering propose le groupement suivant : I. Genre Mytilus Linné. Sommets terminaux ou subter- minaux : {° Subgen. EUMYTILUS nom. nov. (— Mytiluss. str.). Surface lisse ou à sculpture concentrique, sommets termi- paux ; type: M.edulis Lin. % Subgen. Chloromya Môrch. Surface lisse ou à sculp- ture concentrique. Muscle adducteur antérieur absent ; muscle du byssus séparé du rétracteur postérieur ; som- mets terminaux. Type: M. perna Lin. 3° Subgen. TRICHOMYA nov. subg. Sculpture rayon- nante ou oblique, un périostracum fibreux, sommets termi- naux. Type: M. hirsutus Lam. 4 Subgen. Mytilaster Monterosato. Bord dorsal den- ticulé, sommets subterminaux. Type : M. minimus Poli. 5° Subgen. Aulacomya Môrch. Forte sculpture radiale, sommets terminaux. Type: M. magellanicus Chemn. 6° Subgen. Hormomya Môrch. Sculpture radiale, som- mets subterminaux, adducteur antérieur présent. Type: M. domingensis Lam. Il. Genre Modiolus Lam. 1799. Sommets non terminaux, marginaux. Adducteur antérieur présent. Dents cardinales absentes ou rudimentaires. 4° Subgen. EUMODIOLUS nom. nov. (Modiolus s. str.). Coquille renflée, surface lisse, périostracum non poli, sou- vent hirsute. Type: M. modiolus Linné. 20 Subgen. Amygdalum Megerle, 1811. Coquiile comprimée, surface lisse, périostracum poli. Type : M. pictus Lam. 3° Subgen. Gregariella Monterosato. Surface treillissée, avec une région centrale lisse. Coquille renflée, périos- — 170 — tracum hirsute. Type : M. Petagnae Scacchi. M. vonIhering, d'accord avec M. Dall, retire donc cette espèce du genre Modiolaria. 4 Subgen. Brachydontes Swainson. Surface sillonnée dans le sens radial. Type : M. demissus Dillwyn. Ce sous- genre comprenait aussi des espèces denticulées, à crochets subterminaux : ces formes sont retirées par M. von Ihering du sous-genre Brachydontes et placées dans le sous-genre Hormomya cité plus haut. 5 Subgen. Botula Mürch. Sillons concentriques pro- fonds, sommets spiraux. Type : M. cinnamomeus Lam. L'auteur énumère ensuite les diverses espèces de l'Amérique du Sud, en les répartissant dans les groupe- ments qui viennent d’être indiqués, et termine son étude par un chapitre sur la distribution géographique de ees formes : la Comparaison avec les espèces de l’hémisphère nord est intéressante : M. edulis est largement représenté des deux côtés de l'Amérique du Sud; notre M. minimus d'Europe y est remplacé par une espèce très voisine, M. Solisianus. H. FiscEer. Résultats des campagnes scientifiques accomplies sur son yacht par Albert Ier, Prince souverain de Monaco, publiés sous sa direction avec le concours de M. Jules Richard. — Fascicule XVII. Céphalopodes provenant des campagnes de la Princesse Alice (1891-1897), par Louis Joubin (1). Le travail de M. Joubin présente un très grand intérêt, à la fois par l’étrangeté de certaines formes nouvelles, (1) Monaco, 1900. Un vol.in-4° édilé 2 vec luxe, comprenant 135 pages d'impression et 15 planches noires et coloriées, — AA — et par la connaissance plus complète qu’il nous donne de diverses espèces rares, pour la plupart trouvées dans” l’estomac d’un cachalot et connues seulement auparavant à l’état de fragments. L'auteur signale la précieuse propriété du formol, qui conserve admirablement les Céphalopodes sans les contracter, et en respectant leur transparence et leurs couleurs. Parmi les espèces étudiées par M. Joubin, je citerai les suivantes : Cirroteuthis umbellata P. Fischer, très bien représenté avec ses couleurs naturelles ; quelques rensei- gnements sur l’anatomie de cette curieuse forme sont donnés par l’auteur: Alloposus mollis Verrill; Octopus levis Hoyle, figuré avec ses couleurs ; Ctenopterix cyprinoides Joubin, décrit antérieurement par l’auteur, est figuré ici, avec ses rayons de nageoires si bizarres: Cucioteuthis unguiculatus (Molina) Steenstrup, forme à peine connue par quelques débris et qui a pu être restaurée dans son ensemble; Teleoteuthis Caroli nov. sp. du Golfe de Gascogne; T. Jattai nov. sp., du sud-ouest de Madère; Lepidoteuthis Grimaldii Joubin; cette forme si curieuse, recouverte d'écailles consistantes, est figurée en détail: il s’agit d’une très grande espèce, dont le corps atteignait presque 1» de longueur. Le Grimalditeuthis Richardi, pris dansles parages des Açores, décrit en 1898 par l’auteur et placé par lui dans la sous-famille de Chiroteuthinae (divi- sion de la famille des Taonoteuthidae), est représenté par plu: sieurs figures, les unes coloriées, les autres obtenues photo- graphiquement par l’héliogravure. Cette forme étrange a l’aspect général d’un calmar portant au bout de sa nageoïire unappendicefoliacé transparent quiconstitueune deuxième nageoire derrière la première; en outre les bras tentacu- laires paraissent manquer, bien qu'à tous les autres points de vue l’animal soit certainement un Décapode ægopsidé, voisin des Chiroteuthis L'Entomopsis Alicei n. sp. —Miye; = provient des côtes voisines de l'Espagne et du Portugal. Dans la sous-famille des Histioteuthinae, proposée par lui en 1898,M. Joubin place le genre nouveau DUBIOTEUTHIS représenté par un fragment auquel il a donné le nom de D. physeteris, n. sp. H. Fiscer. Notes on a second collection of marine shells from the Andaman Islands, with descriptions of new forms of Terebra, by (Notes sur une seconde collection de coquilles marines des Iles Andaman, avec descriptions de nouvelles formes de Terebra), par J. Cosmo Melvill et E. R. Sykes (1). Une première liste de mollusques des mêmes îles, comprenant 97 espèces, avait été publiée précédemment. Celle-ci en renferme 215 dont deux nouvelles : Terebra andamanica Melvill et Sykes et Terebra celidonota Melvill et Sykes. De plus, la variété Booleyi du Terebra crenulata Linné et la variété sicyodes du Terebra nitida sont décrites comme nouvelles et figurées. Les auteurs ont profité de cette occasion pour représenter les espèces suivantes, déjà connues : Lucina Semperiana Issel : Pecten testudineus Reeve, bel exemplaire plus grand que le type; Eglisia tricarinata Adams et Reeve, ainsi que l’opercule de l’Ancilla Booleyi Melv. et Sykes. - Ph. DAUTZENBERG (1) Brochure in-8: de 16 pages et 1 planche noire — extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. II, 1898. — 173 — Diagnoses de quelques coquilles nouvelles provenant de l'Etat Indépendant du Congo, par le Dr Putzeys (1). L'auteur a réuni dans cette brochure les articles qu’il a publiés pendant ces trois dernières années dans les Bulle- tins de la Société Malacologique de Belgique sur des Mollusques du Congo, rapportés pour la plupart par M. le capitaine Dupuis. Les espèces terrestres décrites comme nouvelles, et figurées, sont au nombre de vingt, savoir : Livinhacia Dupuisi Putzeys; Achatina rugosa Putzeys; Achatina sylvatica Putzeys; Ganomidos pellucidus Putzeys; Ganomidos fraterculus Putzeys; Perideriopsis fallsensis Putzeys; Perideriopsis mvulaensis Putzeys ; Pseudoglessula phæa Putzeys,; Pseudoglessula nsendweensis Putzeys ; Strep- taxis micans Putzeys; Streptaxis nsendweensis Putzeys ; Ennea nyangweensis Putzeys,; Ennea albi- da Putzeys ; Subulina leia Putzeys; Subulina suban- gulata Putzeys; Hapalus ovatus Putzeys ; PSEUDO- PEAS (sous -genre nouveau) pulchellum Putzeys; Pseudopeas scalariforme Putzeys; Helicarion ha- liotides Putzeys; Cyclophorus rugosus Putzeys. Les Mollusques d'eau douce sont représentés dans ce travail par neuf espèces et une variété nouvelle: Ampul- laria leopoldvillensis Putzeys, Cleopatra Broecki Putzeys; Melania ponthiervillensis Putzeys et var. spoliata Putzeys; Melania nyangweensis Putzeys; Melania depravata Putzeys;, Melania nsendween- sis Putzeys ; Melania soror Putzeys ; Melania conso- brina Putzeys; Melania kinshassaensis Putzeys. Le Melania ponthiervillensis typique est une (1) Brochure in 8° de19 pages avec figures de texte. — Extrait des Bulletins des Séances de la Société royale Malacologique de Belgique, 1898-1901. — 174 — espèce bien remarquable, qui ressemble étonnamment, tant par sa forme générale que par son test épineux, au Melania hippocastanum Reeve, de Bornéo. Les figures qui accompagnent le travail du Dr Putzeys sont très exactes mais ne suffisent pourtant pas à donner une idée complète des espèces de certains groupes, telles que les Achatinidae chez lesquelles la coloration joue un rôle important. PH. DAUTZENBERG. Verzeichuiss der Weichthiere der Provinz Brandenburg. zweite Ausgabe, von (Catalogue des Mollusques de la Province de Brandebourg, 2me édition, par) le Prof. D: Otto Reinhardt (1). La première édition de ce travail avait paru en 1886. L'auteur a profité de ce qu’elle était épuisée pour ajouter dans celle-ci tous les renseignements qui lui sont parvenus pendant ces dernières années sur l'habitat des espèces ainsi que sur leur degré d’abondance ou de rareté. La faunule de la région étudiée comprend 152 espèces dont 79 terrestres et 73 habitant les eaux douces. Ph. DAUTZENBERG. Exposition Universelle de 1900 — Principauté de Monaco— Les Campagnes scientifiques de S. A.S. le Prince Albert I: de Monaco, par le Dr J. Richard (2). Ce travail de M. le D'J. Richard, conservateur des collec- tions de S. A. S$. le Prince de Monaco, contient la descrip- (1) Brochure in 8 de 40 pages. Berlin, 1899. (2) Brochure in-8° de 140 pages d'impression, avec 60 figures dans le texte. Monaco, 1900 Te tion des navires et de l'outillage utilisés pendant les diffé- rentes campagnes du Prince, ainsi que l'exposé général des résultats scientifiques obtenus. Plusieurs chapitres relatifs aux divers groupes zoologiques renferment l’énu- mérationet les figures de plusieurs espèces particulièrement intéressantes. Celui qui est consacré aux Mollusques fait allusion aux travaux publiés par M. Dautzenberg et par moi-même sur ce sujet; on y trouve aussi une figure du Marsenia leptolemma, décrit par M. le Prof. Bergh, en même temps que plusieurs autres formes nouvelles, ainsi que des reproductions de diverses figures du travail de M. le Prof. Joubin sur les Céphalopodes, que le lecteur trou- vera analysé plus haut, H. Fiscaer. On the genus Aeavus Mont. — On Despœuna einnamomea n. sp. — Non marine Mollusea of Norfolk and Phillip Islands, by (sur le genre Acavus Mont. — sur Dispoena cinnamomea, espèce nouvelle — Mollusques non marins des îles Norfolk et Phillip), par E. R. Sykes (1). Ainsi que l’indique son titre, cette brochure renferme trois articles tout à fait indépendants les uns des autres. Le premier est une révision des espèces du genre Acavus Montfort dont toutes les espèces connues jusqu’à ce jour habitent l’ile de Ceylan. M. Sykes en énumère 7, tout en faisant remarquer que l’A. prosperus Albers pourrait bien n'être qu’une variété de l'A. haemastomus Linué. Le deuxième article est consacré à la description d’une nouvelle espèce du genre Despæna, D. cinnamomea. (4)Brochure in-8° de 14 pages avec figures de texte, accompagnée d’une planche noire — extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. IV, octobre 1900. | — 176 — M. Sykes propose la section nouvelle CHERSODES- POENA pour cette espèce et pour ses congénères du continent qui diffèrent des espèces des Antilles par l'absence de lamelles sur la face interne du labre et il termine par une courte révision des Proserpinacea qui se trouvent reliés, en extrême Orient, aux Helicinidae par l’in- termédiaire des genres operculés Heudeia et Calybium, tandis que les Proserpinacea vrais sont inoperculés. La troisième partie de la brochure de M. Sykes contient la description d'un certain nombre de formes nouvelles provenant des îles Norfolk et Phillip. La faune de ces îles situées entre l'Australie et le Nord de la Nlle Zélande, a surtout de l’analogie avec celle de la Nouvelle Zélande. Les espèces décrites comme nouvelles et figurées sont : Microcystis nux Sykes ; Microcystis castaneo- cincta Sykes ; Trochonanina platystoma Sykes ; FRETUM Suteri Sykes : Fretum Grayi Sykes ; Medyla imitatrix Sykes; Sitala Macgillivrayi Sykes: Succinea (Tapada) norfolkensis Sykes; Vertigo norfolkensis Sykes; Omphalotropis Brenchleyi Sykes ; Omphalotropis Suteri Sykes; Paludestrina norfolkensis Sykes ; Le nom nouveau FRETUMest pro- posé pour le genre Eurypus Semper (non Kirby) = Aula- copus Pfeffer (non Servain). PH. DAUTZENBERG | Digesta Malacologiea n° 1. — A Summary of the Ame- riean Journal of Conchology, 1865 1872, by (Digesta Malacologica n° 1. — Résumé du Journal Américain de Conchylioloqie, 1865 1872, par) E. R. Sykes (1). Le but de notre confrèreest de fournir aux travailleurs (1) Brochure in-8° de 46 pages. Londres, 1901. — 177 — des Index pour les Périodiques qui ne sont pas pourvus de tables générales. Grâce à lui, cette lacune se trouve aujourd’hui fort heureusement comblée pour ce qui con- cerne le Journal Américain de Conchyliologie, et nous espérons bien qu’il réalisera, comme il nous le fait espérer dans son introduction, le même travail pour d'autres Périodiques importants tels que les « Annals and Magazine of Natural History » (où les articles concernant la Mala- cologie sont noyés au milieu d’une foule de mémoires concernant d’autres branches de la Zoologie), le Zeitschrift für Malacozoologie, etc. Tous les conchyliologues sauront gré à M. Sykes de sa louable initiative, qui leur rendra accessibles une foule de travaux qui sont, pour ainsi dire, perdus, puisqu'on ne parvient que difficilement à en connaître l'existence, même à la suite de recherches pénibles et fastidieuses. La disposition du travail de M. Sykes est si claire et méthodique qu’elle permet de trouver, au bout de peu d’instants, les renseignements voulus, soit qu’on désire connaître les différents travaux d’un même auteur, soit qu’on veuille trouver un résumé de ce qui a paru sur une même région, soit enfin qu’on ait à obtenir le n° du volume et la page où a été publiée telle ou telle espèce. Une liste des dates précises de la publication de chaque fascicule est fort précieuse et permettra d'éviter certaines erreurs de nomenclature, lorsqu'il s’agit de fixer la priorité de deux noms publiés à peu près à la même époque. Nous ne pouvons trop engager tous ceux qui s'intéressent à l’His- toire Naturelle des Mollusques à consulter le travail de M. Sykes, qui se trouvera certainement bientôt dans toutes les bibliothèques. Pa. DAUTZENBERG. — 178 — Malaeologiecal notes, by (Notes Malacologiques, par) E. R. Sykes (1). Cet opuscule fait connaître d’abord un spécimen anor- mal d’Ischnochiton ne possédant que trois valves. Cet individu, recueilli en Australie (Victoria), appartient probablement à l’Ischnochiton contractus Reeve. Nous voyons ensuite la présence du genre Cryptoplar, signalée dans l'Afrique du Sud, d’après un exemplaire unique recueilli à Umkomaas par M. Burnup : on sait que les espèces connues jusqu’à présent de ce genre de Polypla- cophores, provenaient toutes de l'Océan Pacifique (des îles Philippines jusqu'en Australie) L'auteur décrit ensuite un Cyclostomidé nouveau de Madagascar souslenomd’Acrop- tychia pyramidalis Sykes, et, enfin une Clausilie nouvelle du Pérou, à laquelle il attribue le nom de Clausi- lia granulosa Sykes. Ph. DAUTZENBERG. Expedition S. M. Schiff « Pola » in das Rothe Meer. Zoolo- logische Ergebnisse. — XIV. Lamellibranchiaten des Rothen Meeres, von (Expédition du « Pola » dans la Mer Rouge. Résultats zoologiques.— XIV. Lamellibran- ches de la Mer Rouge, par) D'R. Sturany (2). Ce travail de M. le professeur Sturany vient nous don- ner sur la faune de la mer Rouge des renseignements réel- lement nouveaux, par l’étude comparative qu'il renferme de la zone littorale et la zone profonde : les dragages effectués jusqu’à 2160" de profondeur, ont ramené de nombreuses (1) Brochure in 8° de 4 pages avec figures de texte, extrait du Jour- nal of Malacology, vol. VII, 1900. (2) Brochure in-4 de 41 pages et 7 planches lithographiées. Extrait des Denkschriften der Math. Naturwiss. Classe der K. Akad. der Wis- sensch., vol. LXIX, 1899. — 179 — espèces nouvelles de Pélécypodes, qui sont décrites dans un premier chapitre: Solecurtus subcandidus ; Lyonsia intracta; Cuspidaria Steindachneri; C. dissociata ; C. brachyrhynchus;:; C. Potti; PSEU- DONEAERA (nov. gen.) thaumasia ; Raëta bracheon; Cardita akabana ; Limopsis elachista ; Amussium Steindachneri; A. Siebenrocki. La deuxième partie de cette étude traite des espèces littorales, parmi lesquelles plusieurs sont nouvelles : Gastrochaena Deshayesi; G. pexiphora; G. Wein- kauffi; Tellina Siebenrocki; Chione hypopta; Diplodonta raveyensis ; Scintilla sulphurea ; S. variabilis. Un tableau général des espèces, avec leur distribution géographique, terminecet important ouvrage, qui sera très apprécié par ceux qui s'occupent de la faune de la mer Rouge. H. Fiscrer. Diagnosen neuer Gasteropoden aus dem Rothen Meere von (Diagnoses de Gastéropodes nouveaux de la Mer Rouge, par le) Dr KR. Sturany (1). M. Sturany donne dans cette courte note les diagnoses de quelques Gastéropodes nouveaux récoltés dans la mer Rouge lors de la croisière du « Pola » : Fusus bifrons ; Nassa thaumasia; N. Steindachneri; N. xesta ; N. munda ; N. lathraia ; N. stiphra ; N. spo- radica. H. Fiscmer. (1) Brochure in-8° de 4 pazes. Extrait du Akademischer Anzeiger (Kais. Akad. der Wissenschaften in Wien), 1900. à — 80 — W. A. Obrutschew”s Mollusken-Aunsbeute aus Hochasien. von (Récoltes Malacologiques de W. A. Obroutchew en Haute-Asie, par) D'R. Sturany (1). C’est pendant les années 1892-1894 que M. W. A. Obrout- chew, géologue attaché à l'expédition de la Société impé- riale géographique Russe en Haute Asie, a recueilli les espèces étudiées par M. ie Prof. Sturany. Parmi les espèces rapportées par M. Obroutchew, la plupart sont actuellement vivantes, mais certaines proviennent des dépôts du læss. Les formes décrites et figurées comme nouvelles sont : Plectotropis comata ; Stilpnodiscus euphyes; Metodontia griphodes;Cathaica Obruts- chewi; C. perversa; Platypetasus Obrutschewi ; ? Satsuma kutupaënsis; Buliminus schypaënsis : B. Obrutschewi: B. diaprepes;: B.teres; B. xeram- pelinus et sa var. thryptica ; B. commensalis ; B. Ottonis ; B. asaphes et sa var. brevior : B. amphi- doxus ; B. interstratus. Toutes les espèces précédentes vivent en diflérents points de la province chinoise de Kan- Sou, B. euonymus vit dans le Sud du Kan-Sou et se trouve dans le læss de l’Ouest du Kan-Sou. Var. egressa de Serina cathaica; Pupopsis dissociabilis (Kan- Sou); P. polystrepta (Kan-Sou) ; P. paraplesia (Kan- Sou) ; Opeas Schensiense (læss du Sud-Ouest de la province Chen-Si) ; Planorbis exarescens (dépôts anciens de la rive droite de l’Hoang-Ho, partie nord de l’Ordos); PI. Neumayri (lac Kou Kou-Nor) ; Valvata kukunorica (même provenance) : Corbicula Obruts- chewi, C. methoria, ces deux espèces provenant du nord du Tchi-Li ; Unio tschiliensis (même provenance). (4) Brochure in-4° de 32 pages et 4 planches lithographiées. Extrait des Denkschriften der Math.-Naturw. Classe. der K. Akad. des Wissensch, vol. LXX, 1900. — 181 — Cet intéressant travail de M. le Prof. Sturany se termine par un tableau indiquant la répartition géographique des espèces citées et décrites. H. FiscHER Ueber ein Massengesehenk von Nautilus - Exemplaren durch D' Zdekauer, von (Sur un envoi d’une grande quantité de Nautilus pourvus de l’animal, par) Dr R. Sturany (!). Cette note de M. R. Sturany, dont l'importance n’échap- pera à personne, fait connaître que M. A. Zdekauer est parvenu, pendant un séjour à l'archipel Bismarck, à capturer nuitamment une grande quantité de Nautilus pompilius vivants, en immergeant, à une profondeur de 200 pieds, de grands paniers amorcés avec de petits pois- sons qui se tiennent habituellement dans les coraux. M. Sturany a fait l'examen d’un lot de ces animaux qui lui a été communiqué ; Contrairement à l’opinion émise par M. Vayssière, il n’est pas parvenu à trouver un caractère constant permettant de distinguer à coup sùr, par le seul examen de la coquille, les spécimens mâles des spécimens femelles. H. FiscHER. Quelques mots sur la faune des Lignites de Saint-Geniès- .de-Colmas et de Saint-Laurent des-Arbres, par €. Chatelet (2). M. C. Chatelet étudie dans cette note deux gisements (1) Br. in-8° de 2 pages. Extrait des Annalen des K. K. naturhisior. Hofmuseums, Bd. XIII. Wien. 1898. (2) Brochure in-8° de 5 pages d'impression, Extrait des Mémoires de l’Académie de Vaucluse, 1899. — 182 — fossilifères très peu connus : le premier contient seize espèces de Mollusquesappartenantaux genres Auricula,Ophi- cardelus, Alexia, Pupa, Limnaea, Planorbis, Valvata, Bythinia, Hydrobia, Melanopsis, Potamides, Nassa, Unio. Le second gisement contient Limnaea Bouilleti, Mich., var. laureten- sis ; Bythinia allobrogica Font. ; Valvata piscinaloïdes Mich., trois espèces présentes également dans le premier gisement. Le faune de ces deux formations présente la plus grande analogie avec les dépôts pliocènes de Mourre Pluma. H. Fiscuer. Contributions to the Tertiary Fauna of Florida, with especial reference tothe Silex beds of Tampa and the pliocène beds of the Caloosahatchie River, by (Contri- butions à la faune tertiaire de la Florida, etc... par) W. H. Dall — Part V. Teleodesmacea : Solen to Diplo- donta (1). | Le nouveau fascicule du travail considérable entrepris par M. W. H. Dallest à la fois précieux pour les Conchylio- logues et pour les Paléontologues: chaque genre est discuté minutieusement ; les espècesconnues sont accom- pagnées de nombreuses références, et les formes nouvelle- ment décrites sont fort bien figurées à un grossissement suffisant pour meltre en évidence tous les détails. La famille des Veneridae sera publiée ultérieurement par M. Dall. Citons les nouveautés dans leur ordre de description: Famille des Solenidae: Solen amphistemma n. sp. (oligocène de la Floride); var. abruptus de $. (4) 1 vol. gr. in-4° de 240 pages, avec 12 planches zincographiées. Extrait des Transactions of the Wagner free Instilute of Science 0/ Philadelphia, vol. IT, Part V, 1900, — 1835 — lisbonensis Aldrich ; Siliqua oregonia n. sp. (Miocène de l’Orégon). Famille des Donacidae : PLATYDONAX n. sect. (type: D. Finchii Sow.); GRAMMATODONAX pn. sect. (type : D. madagascariensis Lam.) ; Donax chipolana n. sp. (0ligocène, Floride). Famille des Psammobiidae : GARUM n. sect. (Gari Cossmann non Schum) ; PSAMMOICA n. sect. (Soletellina Cossmann, non Blainville). k Famille des Semelidae : SEMELINA n. sect. (type: S. nuculoides Conrad) ; Semele chipolana, S. silicata, S. Smithi, S. mutica nn. spp. de l'Oligocène de la Floride. S. alumensis, n. sp. (Miocène, Floride) ; S. Leana p. sp. (Pliocène, Floride); S. cythereoiïidea n. sp., (Oligocène, Floride) ; Abra triangulata n. sp., (Miocène, Jamaïque). Famille des Tellinidae : MERISCA n. sect. ; PHYLLO- DINA n. sect. (type: Tellina squamifera Desh.); SCRO- BICULINA n. sect. (type : Scrobicularia viridotincta Carp.) ; SCISSU LA n. sect. (type: Tellina decora Say) ; PERONIDIA n. sect. (Peronaea Mürch, non Peronea Curtis, nec Peronia Blainv.); Tellina entaenia n. sp.; T. cynoglossa n. sp. ; T. Aldrichi n. sp. (toutes trois de l'Éocène de l'Alabama) : T. chipolana, T. strophia, T. segre- gata, T.merula, T.halidona, T. cloneta, nn. spp., ces six espèces de l’Oligocène de la Floride; T. acro- cosmia ; T. (Merisca) sclera nn. spp., deux espèces de l’Oligocène de la Jamaïque ; T.(Merisca)hypolispa n. sp. (Oiigocèrne, Floride); T. lepidota n. sp. (Oligocène, isthme de Panama); T. halistrepta n. sp. (Oligocène, Jamaïque) ; T. roburina n. sp. (Oligocène, Floride) : T. Simpsoniet T. Hendersoni nn. spp. de l’Oligocène de la Jamaïque; T. acloneta n. sp. (Oligocène, Floride) ; T.pharcidan.sp.(0Oligocène, Jamaïque); T. nucinella, — 184 — T. pressa, T. ascomita, T. agria, T. acalypta, nn. Spp., quatre espèces de l’Oligocène de la Floride ; T. scitula n. sp. (Oligocène, Jamaïque) ; T. lampra n. sp. (Oligocène, Floride); T. scapha n. sp. (Miocène, Virginie) ; T. caloosana, T. dinomera nn. spp., (du Pliocène de la Floride); T. suberis n. sp. (Plio- cène, Caloosahatchie) ; T. dupliniana, T. umbra, 1 propetenella nn. spp., trois espèces se trouvant en même temps dans le Miocène et dans le Pliocène, localités diverses; T. macilenta n. sp. (Miocène, Caroline du Nord); T. propetenera, T. calliglypta nn. spp., du Pliocène dela Floride ; T. Buttoni nom. nov. {— {ngu- lus modestus, auctorum, non Carpenter). Dans le genre Strigilla. M. Dall propose les sections ROMBERGIA (type : S. Rombergi Môrch) et AERETICA (type: S. senegalensis Hanley). Metistrinitaria n. sp. (Oligocène, Antilles); M. chi- polana (Miocène, Floride) ; M. magnolianan. sp. (Mio- cène, Caroline du Nord et du Sud). Dans le genre Macoma les sections nouvelles PSAMMA- COMA (type : Tellina candida Lam.) et PSAMMOTRETA (type: Macoma aurora Hanley) sont créées. Macoma ? calhounensis, M. irma nn. spp. provenant de l’Oligo- cène de la Floride; M. Conradi n. sp. (Miocène, Caroline du Nord et du Sud) ; M. alumensis n. sp. (Miocène, Floride) ; M. laxa n. sp. (Pliocène, Floride); M. Kelseyi n. sp. (Pleistocène, Californie); M. tracta n. sp. (Oligo- cène, Floride, Jamaïque); M. olivella n. sp. (Oligocène, Jamaïque); M. Holmesii n. sp. (Miocène, Caroline du Nord); M. tageliformis (Pleistocène, Texas); M. Ven- dryesi n. sp. (Oligocène, Jamaïque). Famille des Petricolidae: Petricola Harrisii n. sp. (Miocène, Virginie); P. calvertensis (Miocène, Mary- land). — 185 — Famille des Cooperellidae : Cooperella Carpenteri n. sp. (Miocène, diverses provenances). Famille des Isocardiidae: Isocardia floridana n. sp. (Oligocène, Floride) ; I. carolina n. sp. (Miocène, Caroline du Nord et Virginie). Famille des Cardiidae : DINOCARDIUM nov.sect (type : Cardium magnum Born.—C.ventricosum Brug. ; TRIGONIO- CARDIA nov. sect (type: C. graniferum Sow.). Cardium propeciliare, C. ctenolium, C. acrocome, nn. spp. trois formes de l'Oligocène de Floride ; C. dominicanum n. sp. (Oligocène, Saint - Domingue) ; C. cestum, C. delphicum, nn. spp. de l’Oligocène de la Floride ; C. precursor n. sp. (Oligocène, Mississipi); C. virile, C. parile, C. malacum, C. Waltonianum, C. pansatrum, C. druidicum nn. spp. de l'Oligocène de la Floride; C. taeniopleura n. sp. (Miocène, Virginie); C. phlyctaena, C. chipolanum; C. taph- rium nn. spp. de l'Oligocène de la Floride; C. gatunense n. sp. (Éocène, Gatun) C. Burnsii n. sp. (Oligocène, Floride) ; C. arestum n. sp. (Pliocène, Floride) : C. alicula, C. Simrothi nn. spp. de l’Oligocène de la Floride ; C. aminense n. sp. (Oligocène, St-Domingue); C. maturense n. sp.(Pliocène, Trinité); C. apateticum n. sp. (Oligocène, Floride) ; C. Willcoxi n. sp. (Pliocène, Floride); C. bulbosum. C. compressum nn. spp. de l’Oligocène de la Floride; Protocardia jamaicensis n. sp. (Oligocène, Jamaïque). Famille des Galeommatidae : AMPHILEPIDA nov. sect. (type : Galeomna Turtoni Brod.) ; PARALEPIDA nov. sect. (type : G. formosa Desh.) Solecardia Cossmanni n. sp. (Miocène, Virginie). Famille des Sportellidae : Sportella obolus, S. uni- carinata, ? S. lubrica, S. lioconcha nn. spp. de l’Oligocène de la Floride; S. petropolitana, S. yor- = ee kensis, S. pelex nn. spp. du Miocène de la Virginie. Anisodonta bowdeniana n. sp. (Miocène, Jamaïque), A. americana (Pliocène, Floride); Hindsiella neph- ritica n. sp. (Oligocène, Floride); H. carolinensis, H. acuta nn. spp. (Miocène, Caroline du Nord). Famille des Leptonidae : EPILEPTON nov. sect. (type : Lepton Clarkiae Jeffr.); Erycina plicatula n. sp. (Éocène, Alabama); E. undosa, E. chipolana, E. fa- bulina, E. curtidens nn. spp. de l’Oligocène de la Floride) ; E. carolinensis n. sp. (Miocène, Caroline du Nord); E. americana n. sp. {Miocène, Maryland); E. protracta (Pliocène, Caroline du Sud). Bornia scintillata, B. plectopygia nn. spp. de l'Éocène de l’Alabama; B. dodona, B.floridana nn. spp. de l’Oli- gocène de la Floride; B. triangula n. sp. (Miocène et Pliocène, diverses provenances); B. rota (Miocène, Caroline du Nord). Sect. MANCIKELLIA Dall, 1899 (type: Kellia pumila, S. Wood) ; Sect. KELLIOLA Dall, 1899 (type : K. symmetros, Jeftr.); SERRIDENS nov. subg. (Pristiphora, Cpr. non Blanchard) ; DICRANODESMA nov. subg. (type : D. calver- tensis, Glenn) : PYTHINELLA nov. subg. (type : Montacuta cuneata, Verrill et Bush). Rochefortia Stantoni, R. Stimpsoni nn. spp. du Miocène de la Caroline du Nord. Famille des Kelliellidae : Alveinus rotundus n. sp. (Oligocène, Floride). OROBITELLA nov. sect. (type: Mon- tacuta floridana, Dall.). Montacuta claiborniana n. sp. (Éocène, Alabama) ; ? M. chipolana; M.actinophora, nn. spp. de l’Oligocène de la Floride ; M. mariana n. sp. (Miocène, Maryland) ; M. petropolitana (Virginie); M. sagrinata (Miocène, Virginie); Aligena lineata n. sp. (Oligocène, Floride); A. minor n. sp. (Miocène, Caroline du Nord). — 187 — Famille des Diplodontidae : Sect. FELANIELLA Dall 1899 (type : Felania usta, Gould) ; Sect. PHLYCTIDERMA Dall, 1899 (type : Diplodonta semiaspera Phil.). Diplodonta minor, D. puncturella, deux nn. spp. de l’oligocène de la Jamaïque, la dernière espèce vivant actuellement ; D. radiata n. sp. (Oligocène, Floride); D. yorkensis n. Sp. (Miocène, Virginie); D. caloosaensis n. sp. (Pliocène de la Floride et de la Caroline du Sud). H. FiscHEr, REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Pour répondre au désir exprimé par plusieurs de nos abon- nés, nous nous proposons de publier ici les titres des articles récemment parus dans les Revues malacologiques spéciales, av’c l’indication des espèces nouvelles et des genres nouveaux qui y seront décrits à partir du 1° janvier 1901. Proceedings of the Malacologieal Society of London edited by B. B. Woodward. Vol. IV, n° 1, March 1900. Contents : G. B. SOWERBY. On some marine Shells from Pondoland and the Kowie (pl. 1} — G. K. GUDE, Note on Helicoïd Land-Shells from Japan and the Loo-Choo Islands (pl. Il). — H. A. PILSBRY. Metostracon, a new slug-like genus of Dart-bearing Helicidæ — H. H. GOD- — 188 — WIN-AUSTEN. Anatomy of Hemiplecta Floweri Smith, With notes on some other Eastern Genera (pl. IV). — W. E. COLLINGE. Note on the anatomy of Zonites Rollei (figs). — A. F. KENYON. Recent Conchological Discoveries in Victoria, — E. A. SMITH. On the identity of Ampullaria Brohardi, Granger with 4. polita, Desh. (fig. — E. A. SMITH. On Leptopoma Mitchellæ n. sp. from Borneo. E. A. SMITH. Note on Strombus belutschiensis Melv. (fig). Vol. IV, n° 2, August 1900. Contents : Miss J. DONALD. On recent Gastropoda refer- red to the Turritellidæ and their supposed relationship to the Murchisoniidæ (pl. V). — W. B. RANDLES. On the anatomy of Turritella communis Risso (pl. VI). S. I. DA COSTA. Descriptions of new Land-Shells from Central and S. America (pl. VII) — A.F. KENYON. On two new Cy- praeidæ (fig). — G. K. GUDE. Further notes on Helicoid Land Shells from Japan, the Loo choo, and Bonin Islands, with descriptions of seven new species (pl. VIII). — E. A. SMITH. Note on the genera Callocardia and Vesicomya (figs). — H. von IHERING. On the South American Species of Mytilidæ. Vol. IV, n° 3. October 1900. Contents : W. B. RANDLES. Onthe Anatomy of the Genus Acavus (pl. IX). — E. R. SYKES. On the Genus Acavus. — J. COSMO MELVILL. Description of Buli- mulus Dukinfieldii n. sp. (fig.) — M.F. WOODWARD. Ana- tomy of Voluta ancilla, Neptuneopsis Gilchristi, and Volutili- thes abyssicola (pl. X). — G. B. SOWERBY. New marine Mollusca from Cebu, Philippines (pl. XI). — R. BULLEN NEWTON, Marine Triassic Lamellibranchs from the Malay Peninsula (pl. XII). — E. R. SYKES. Despæna cinnamomea n. sp. (fig.). — E. R. SYKES. Non-marine Mollusca of Norfolk and Phillip. Is. (pl. XIII and fig.). — 189 — Vol. IV, n° 4. March. 1901. Contents : H. A. PILSBRY. Morphological and Descrip- tive notes on the genus Cryptoplax (pl. XIV and XV) [une espèce nouvelle figurée : C. Elioti] — H. A. PILSBRY. Ana- tomy of Beddomea and Relationships of Amphidromus (pl, XVI) — C. ELIOT. Notes on a remarkable Nudibranch from North-West America (fig). [forme peut-être généri- quement nouvelle, non nommée, ressemblant à Doridoxa]— R. MURDOCH. Anatomy ofsome Agnathous Molluses from New-Zealand (pl. XVII). — R. MURDOCH. Anatomy of Buli- minus Djurdjurensis Ancey (fig.). — W. T. BLANFORD. Note on Bensonia and on an apparently undescribed spe- cies, Bensonia mimela (fig.). — W. T. BLANFORD. Note on Bensonia Mainwaringi and Macrochlamys Dalingensis (fig.). — A. S. KENNARD, and B. B. WOODWARD. Fur- ther Notes on the British Pliocene non-marine Mollusca. The Nautilus, à monthly devoted to the interests of Conchologist. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XIV, n° 9. January 1901. Contents : BRYANT WALKER. New varieties [magna- lacustris] of Physa ancillaria Say. — D' STERKI. New Pisidia. [Pisidium tenuissimum, P. monas, P. Strea- tori]. — O0. NYLANDER. Shells of the Marl-Deposits of Aroostook County Maine, as compared with the living forms in the same locality. — H. A. PILSBRY. Notices of some new Japanese Land Snails. [Eulota (Aegista) mimula ; var. bipartita de Trishoplita cretacea ; var. cara d’Eulota (Plectotropis) elegantissima ; Clausilia euholostoma ; var. interplicata de Cl. japonica ; CI, perpallida ; CI. harimensis ; CI. hokkaidoensis ; var. clava de CI. iotaptyx, décrits comme nouveaux]. — 190 — Vol. XIV, n° 10. February 1901. Contents: H. HEMPHILL..A contribution to West Coast Conchology. — BRYANT WALKER. A new Amnicola [A. Letsoni] — JOSIAH KEEP. Exotic Mollusks in Cali- fornia.— H. A. PILSBRY. Notices on new Jaranese Land Snaiis, [Clausilia Hirasei, Trishoplita Smithiana ; var. omphalodes de Ganesella myomphala, Ganesella Wieg- manniana.] — W. H. DALL. À new Lyropecten |[Pecten (Lyropecten) Dilleri|. — General Notes: Holospira minima v. Martens. Vol. XIV, n° 41. March. 1901. Conteuts : H. HEMPHILL. A contribution to West Coast Conchology (PL. 1).[Helix feralis, Helix sadalis; var. major, minor et maculata d’Helix Tryonii décrits et figurés]. — W.H. DALL, A new species of Subemarginula from California [S. Yatesii|. — Rev.H. W. WINKLEY. Variations in Odostomia.— H. A. PILSBRY, Notices of new Japanese Land Shells |Helicina osumiensis ; var. uzenensis d’H. Reinii ; Vertigo Hirasei; var. ogasawarae de Buliminus callistoderma ; Buliminus eucharistus ; B. luchuanus ; Eulota (Aegista) Martensiana ; E. (Plectotropis) inornata sont décrits]. — G. H. CLAPP. General Notes : Vallonia pulchella ; an addition to the U. S. Land Snail Fauna — Francis C. Browne [Décès de]. Vol. XIV, n° 12, April 1901. Contents: H. VENDRYES. Description oftwonew species of Glandina (Varicella) from Jamaica (fig. 1. 2). [Glandina Taylori et deflorescens]. — H. A. PILSBRY. Polygyra stenotrema without a lip-notch. H. HEMPHILL. A contri- bution to west coast Conchology. — D' V. STERKI. New North-American Sphaeria [| Sphaerium crassum, S. Walkeri]. — W. H. DALL. A new Pinna from California Atrina Oldroydii n. sp. — C. L. WHEELER. Alasmo- donta marginata Say and A. truncata Wright. — General — 191 — Notes : F. L. BUTTON. Trivia paucilirata — E. W. GIF- FORD. Epiphragmophora fidelis in Central California. Vol. XV, n° 1. May 1901. Contents : H. VENDRYES. New Jamaican Urocoptidæ (pl. 1).[Cylindrella (Anoma) inusitata, C.(Anoma) cognata C. (Anoma) propinqua, var. perplexa de C. (Thaumasia) sanguine ; C. (Anoma) abnormis; C. (Thaumasia) insta- bilis, espèces nouvelles décrites et figurées]. — A. A. HINKLEY. Notes on Meseschiza Grosvenorii Lea. — H. A. PILSBRY. The subspecies of Pyramidula alternata [Variété nouvelle : knoxensis] — General Notes : H. A. PILSBRY. Polygyra thyroides sanctisimonis n. var. — Helicostyla carinata Lea and H. dactylus Brod. — Note on two species of Cantharidus — Amphidromus laevus Müll. — A new triassic Chiton [Trachypleura triadomarchica 0. Jaekel]. Nachriehtsblatt der deutschen Malacozoologischen Gesellschaft. Redigirt von D' W. Kobelt. N° 1 u. 2. Januar-Februar 1901. E.VON MARTENS. Die Bezeichnung der verschiedenen Richtungen vou Farbenbändern, Rippen rend Furchen bei den Mollusken-Schalen. — Fr. WIEGMANN. Beiträge zur Anatomie : 4° Anatomische Untersuchungen einiger mittel- italienischer Arten. 2° Ueber Corida Dennisoni Pfr. — G. NAGELE. Einige Neuheiten aus Vorderasien {[Helix (Pomatia) fathallae, H. (Levantina) praecellens, Buli- minus (Petraeus) achbensis, B. (Petraeus) eliae, B. (Na- paeus) exquisitus, espèces nouvelles]. No 3 u. 4. März-April 1901. Dr O0. VON MOLLENDORFF. Neue und kritische Lands- chuecken von Japan und den Liukiu Inseln. [GASTRO- DONTELLA nov. gen. japonica n. sp.; Buliminus — 19 = (Subzebrinus) nipponicus n. sp. ; var. nov. brachyptycha de Clausilia eurystoma Mrts ; var. nov. clavula de CI. Fultoni Sykes : CI, (Hemiphaedusa) breviluna, Ci. (H.) omiensis nn. spp.; var. nov. japonica de Cassidula pleco- trematoides ; Diplommatina (Sinica) minutissima, Geo- rissa japonica nn. spp.|. — D'0. VON MOLLENDORFF. Zur Binnenmollusken- Fauna von Annam. IV.{Xestina denserugata, X. tenera X. pharangensis, Amphidromus rhodostylus nn. spp. ; variétés nouvelles pachychilus et insularis d’Amphidro- mus metabletus. — L. SCHMIDT. Ueber das Vorkommen von Pupa secale Drap. und Patula rupestris Drap. in Thüringen. — Fr. BORCHERDING. Diagnosen neuer Achatinellen-Formen von der Sandwich-Insel Molokai [Partulina idae, P. Schauinslandi, P. Meyeri, P. macro- don, Newcombia costata nn. spp.|. The Journal of Conchology. Edited by W. E. Hoyle. Vol. 10, n°1. January 1901. Contents: C. W. CHASTER. Changes in Generic Names in the Pyramidellidae [Spiralinella nom. nov. type : Turbo spiralis Mtg.] — List of British marine Mol- lusca and Brachiopoda, prepared by a Commitee of the Conchological Society [720 espèces de Mollusques et 9 de Brachiopodes.] — J.T. MARSHALL. Tapes geographicus and T. pullastra. — R.:ASHINGTON BULLEN. Notes on Helicella cantiana as food for the Turdidae. — Statement by the Commitee for the Collective Investigation of Pheno- mena connected with the variation and Life. — History of British Land and Freshwater Mollusca. Vol. 10, n° 2. April 1901. Contents : B. R. LUCAS. On the spreading of Physa — 193 — heterostropha in Lancashire and Cheshire. — E. R. Sykes. Conchology at the Dawn and close of the nineteenth Cen- tury. — CHAS. OLDHAM. Paludestrina Jenkinsi Smith in Cheshire. — T. W. HORSLEY. Helix 1rbustorum at a high altitude. — J. COSMO MELVILL and ROBERT STANDEN. Mollusca collected by Mr. Rupert Vallentin at Stanley Harbour, Falkland Isles, 1897-99. — B. B. WOODWARD. Dates of publication of Forbes and Hanley’s «History of British Mollusca ». — J. W. HORSLEY. Notes from Porth- lever, Cornwall. — A. MAYFIELD. Norfolk marine Mol- lusca. — B. B. WOODWARD. Tapes geographicus and T. pullastra. — R. BULLEN NEWTON. The geological Distribution of extinct British non marine Mollusca. The Journal of Malaeology, edited by W. E. Collinge. Vol. VIII, n° 4. March 1901. Contents: Rev. A. H COOKE. Note on the references for autorship of Species, as given in Jeffreys, British Con- chology, volumes II-V. — G. K. GUDE. Description of two new species of Helicoid Land Shells [Epiphragmo- phora Dormeri, Sesara mouleyitensis, avec figures]. — W.E. COLLINGE. Description of two new species of Microparmarion from the Andaman Islands (pl. L.) [Microparmarion Mollendorfñ, M. andamanica, figu- rés]. — J. T. MARSHALL. Note on Myrina Simpsoni Marsh. — E. R. SYKES. Malacological notes. The genus Rhodea. — Notes: COCKERELL. Helix lapicida, m. sinis- _ trorsum. — Trichomya von Ihering. — Dates of publi- cation of Forbes and Hanley’s History of British Mollusca. — Investigations on the Variation and Life. — History of Bristish Land and Freswater Molluscs. — 194 — NOUVELLES Nous sommes heureux de faire connaître à nos lecteurs que notre savant confrère et collaborateur, M. ie Dr J. G. Hidalgo, vient d’être nommé titulaire de la chaire de Malacologie de Madrid, en même temps que directeur du Muséum d'Histoire Naturelle de cette ville. Cet éminent naturaliste ne manquera pas de procurer à cet établisse- ment scientifique une ère de prospérité et de progrès. Px. D. Les collections paléontologiques de Philippe Matheron, correspondant de l’Institut (1807-1900), sont à vendre à Marseille. S’adresser à son gendre, M. Barrail, boulevard Notre-Dame, 86. Le catalogue dressé par M. Repelin, professeur à la faculté des sciences, forme un volume in-4° de 146 pages qui montre l'étendue et la variété de toutes les séries, mais ce qu’il ne peut indiquer suffisamment c’est le choix des échantillons, la conservation et la nomenclature des espèces. Pour le midi de la France la série est incompa- rable et il serait regrettable qu’elle soit dispersée ou qu’elle sorte de France ; elle conviendrait à une ville ou à une grande Université. On y remarque une collection hors série de spécimens de grande taille : ossements d’Eléphants fossiles, de tortues, et d’autres Vertébrés ; Ammouites Rudistes, Ostrea, Gasté- ropodes, Polypiers. Les terrains Primaires sont peu importants, ils pro- viennent d'échanges avec des Musées étrangers. Les divers étages du Lias donnent 800 étiquettes représentées par plus de 2000 échantillons. Le Jurassique moyen et supérieur — 195 — arrive avec 1200 représentants. Le crétacé renferme des séries complètes d’Orgon, La Bedoule, Cassis, La Nerthe, Clar, Clausayes, St Paulet, Uchaux, Allauch, Martigues, Le Bausset, Figuières. Les séries du crétacé supérieur et du tertiaire lacustre inférieur ne seront jamais remplacées: Plan d’Aups, La Pomme, Fuveau, Les Baux, Rognac, etc. Le Tertiaire marin de l’Aquitaine, du Languedoc et de la Provence est repré- senté par 6000 numéros et plus de 14,000 individus déterminés avec leur horizon et leur localité. Les Vertébrés forment série à part et les dents de Poissons sont extrême- ment nombreuses, les végétaux et les insectes ne figurent que pour mémoire. G::D. ———————_—_—_—_—_——ZZ LILLE. — ip, LE BIGOT Frères. ‘y Po | Le” Lwname BAUER er RASPE (E. Küsren) NUREMBERG (Bavière) MarrTini et CueMNiTz. — Cabinet de Conchyliologie systéma- tique. Nouvelle édition, publiée par le D' Küster et continuée, après sa mort, par le D' W. KoreLr. 457 livraisons grand in-4°, contenant chacune 6 planches coloriées, avec le texte correspondant, ont été publiées jusqu'ici. — Prix de chaque livraison, de 1 à 219, 7 fr. 50. Prix de chaque livraison, à partir de la 220:, 11 fr. 25. Il ne reste à paraître que 60 à 7) livraisons pour terminer l'ouvrage, La même édition, publiée par Sections ou Fascicules brochés, de 15 à 20 plarches coloriées avec le texte correspondant comprend 151 Sections parues jusqu'ici. — Prix de chaque Section, de 4 à 66, 22 fr. 50. Prix de- chaque Section, à partir de la 67, 33 fr. 75. Chaque Monographie peut être acquise séparément, et on envoie, sur demande, le Cata- logue de l’ouvrage complet, avec ses divisions et l'indication de ce qui a paru et de ce qüi est encore à paraître, On fait de nouveaux et importants avantages aux souscripteurs de la nouvelle édition et, au besoin, on reprend en compte les exemplaires de l'ancienne édition. Conchyliologie illustrée (Illustrirtes-Conchylienbuch), par le Dr W. KoseLr. Ouvrage complet, publié en deux volumes in-4°, accompagnés de 110 planches lithographiées. — Prix du volume I relié, 40 fr. Prix du volume II, 47 fr. 50. S. CLessiN. — Deutsche Excursion-Molluskenfauna. — 42 feuilles de texte avec des figures imprimèes dans le texte. Publié en 4 parties. 1n-8. Prix, broché, 12 mark; relié, 13 mark. S. CLessiN.— Excursions-Molluskenfauna Œsterreich-Ungarns und der Schweiz. — 54 feuilles de texte avec fig. imprimées dans le texte. Publié en 5 livraisons. In-8°. Prix broché, 15 mark ; relié, 16 mark. D' W. Kosetr. - Prodomus der europäischen marinen Mollus- kenfauna. — Pubhé en 4 fascicules brochés. Grand in-8e à 3 mark. S'adresser à la librairie Bauer et Raspe (E. Küsrer), à Nuremberg (Bavière). EEE es rt | MAISON D° G. PILARSKI 27, rue de Coulmiers, PARIS Reproduction en phototypie de tous objets scientifiques D'APRÈS DES DESSINS OÙ D'APRÈS NATURE La maison se charge, sur la demande des auteurs, de la photographie directe des échan- tillons grossis, réduits, ou en grandeur natu- relle. TABLE DES MATIÈRES DANS CETTE LIVRAISON CONTENUES PAGES Etude zoologique et anatomique de la Mitra zonata, Marryatt . VAYSSIÈRE 77 Liste des coquilles recueillies par M. de Gennes à Djibouti et Ali- Sabieh, avec la description de eue formes nouvelles H. Fiscuer 96 Diagnoses de deux Bulimulidés nouveaux du Pérou - Ph. DauTzENBERG 131 Etudes sur la faune malacologique des îles Sandwich. C.-F. ANCEY 132 Notes critiques et synonymiques sur quelques Mollusques C.-F. ANcEey 138 Espèces nouvelles ou peu connues du Mésozoïque portugal . CHOFFAT 149 Hibliosrape-s erreur, . H. Fiscuer, Ph. Mare 155 Revue des Publications périodiques . . . . . . . . . H. Fiscuer 187 NORMES SE RS MNT Te Ph. DAUTZENBERS, G. DozLrus 19% Le Journal paraît par trimestre et formo un volumo par ann, PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco)..... 16 fr. Pour l'étranger (Union postale) : td. 18 Prix du numéro vendu séparément . . . Prix de l'Index des volumes 1 à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. S'adresser, pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les commu- nications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard St-Michel, 51, à Paris, 5° Arr.,-chez qui on trouvera les volumes précé- demment publiés dans les quatre séries du Journal de Conchyliologie et les 2 Index (Ecrire franco). Il est rendu compte des ouvrages de Condtytiotoge et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau dü Journal. | —————_—_— — ——————_————“———————————————————————————————————————————————…—…—————…—…—— CORRESPONDANCE ET ÉCHANGES A échanger 1500 espèces de-coquiiles terrestres fluviatiles et marines contre coquilles terrestres exotiques. Miss Linter, Saville House, Twickenham, Middlesex. Angleterre. LILLE. — imp. LE BIGOT Frères, es Volume XLEX. — N° 3 _ JOURNAL CONCHYLIOLOGE | COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS & FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLELFUS A PARIS | CHEZ H. FISCHER, 51, BOULEVARD St-MICHEL (5° Arr.) Dépôt à Londres, chez MM. Wiccrams et NorGarTe, 4, Henrietta Street, Covent-Garden, — à Édimbourg, chez MM. Waiccrams et NorGaTE, 20, South Frederick Street. 1901 _ Lo Journal paraît par trimestre et forme un volumo par an. LES [= AVIS IMPORTANT -Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuitement . (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu’ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif : (voir le n° 4 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclames seront détruits après leur publication RE RP ER VO SRE ET PT PO ST PE EP PP EP PE TE PC PE TARIF DES TIRÉS A PART (Faire la demande sur le manuscrit), 25 exempl, | 50 exempl, | 75 exempl, | 100 exempl, fuit Se Pec f-sics Une feuille entière, . . , 6 75 8/75 10 80 42 45 Trois quarts de feuille . DE 7 45 9 05 10 50 Une demi-feuille. ,:. , , .-, L 75 6 05 7 45 8 40 Un quart de feuille. . . ,. 4 05 5 40 6 45 7 10 Un huitième de feuille . , , 3 » 4 O5 :| 4 75 5 40 N.-B. — Un supplément de prix sera compté aux auteurs qui désireront des tirés à part imprimés sur le nouveau papier en usage depuis le.1°* janvier 1900, Le prix d’une couverture imprimée spéciale, avec titre, est de 3 fr, Le prix des planches n’est pas compris dans ce tarif, Prix approximatifs : 8 à 20 fr. le cent pour les planches noires; 95 à 45 fr, le cent pour les planches coloriées. Les auteurs sont priés d’exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spé ciaux, afin que ces dessins puissent être repro= duits directement sur zinc. 0 5 TE à On DER Et TRS SORT SR OS AM In ——@—@—@—2— TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour #4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » A0:ire5 0 » . 90 fr. Un quart de page » » Gris ED » .18"fr. Ces prix sont réduits de 25 °/, pour les Abonnés. nes D AGE PRET DR ha Be A D use 24 s JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 3e Trimestre 1901 SUR UNE COLLECTION DE PLECTOPYLIS DU TONKIN, AVEC LA DESCRIPTION DE SIX ESPÈCES NOUVELLES, par G.-K. Gupe (1), Membre de la Société Zoologique de Londres. (PI. VI) Les différentes formes de Plectopylis dont nous allons nous occuper constituent une partie importante de la série considérable de coquilles terrestres, recueillie au Tonkin par M. le Lieutt-Colonel Messager. Ces Plectopylis avaient été confiés à MM. Bavay et Dautzenberg,qui ont bien voulu me permettre de décrire les espèces nouvelles. Je les prie d'accepter mes sincères remerciements pour leur obligeance. Les types des espèces nouvelles sont déposés dans la collection du Journal de Conchyliologie. Les espèces en question ont un grand intérêt, car (1) Traduit de l'anglais par M. Ph. Dautzenberg. Les croquis inter- calés dans le texte sont de la main de l’auteur. — 198 — quelques-unes d’entr’elles présentent dans l’armature des divergences remarquables avec les types connus jusqu’à présent chez les espèces tonkinoïses du groupe des Plecto- pylis. L'une d’elles, par la conformation de ses lames pariétales, se rapproche sensiblement des espèces chinoises. 1. — PLectopyLis DAUIZENBERGI nOV. sp. PI. VI, fig. 1a, 4b, 4c. Coquille dextre, discoïde, largement et profondément ombiliquée, d'une coloration cornée pâle, ornée de stries fines, traversées par d’autres stries spirales écartées très faibles qui rendent la surface vaguement treillissée. Spire déprimée, à sommet saillant, suture linéaire. Sept tours légèrement convexes, croissant lentement et régulière- rement ; le dernier deux fois plus large que l’avant-der- nier, anguleux autour de l’ombilic, descendant brièvement et brusquement à l'extrémité. Ouverture oblique, auri- culée. Péristome blanc, fortement épaissi, réfléchi, dilaté et aplati. Bords reliés par un pli assez élevé, qui limite la callosité et donne naissance à un denticule court et ascen- dant. Bord supérieur de l’ouverture légèrement infléchi, bord externe et bord columellaire arrondis. Armature pariétale (fig. 14) composée de 3 lames: la postérieure forte, en forme de croissant, descend oblique- ment en arrière ; l’antérieure forte, verticale, émet à l’extrémité supérieure un fort pli antérieur, légèrement descendant et, à extrémité inférieure, un fort pli s’éten- dant également de chaque côté et remontant un peu vers l'ouverture. Au-dessus de la lame verticale, se trouve un pli horizontal mince et libre. Armature palatale (fig. 1°) composée de 6 plis : le pre- mier (supérieur) horizontal est le plus long ; mais il est faible et mince ; les 2°, 3, 4 et 5e sont courts, mais élevés TI — 199 — et à contour quadrangulaire, légèrement arqués et presque verticaux, leurs extrémités inférieures étant dirigées en arrière. Le 6e pli est court et mince, plus oblique, et situé plus en arrière. Diamètre max.22, min. 19millim., hauteur 9 1/2 millim. Habitat. That Khé (le type) ; entre Cho-Moi et Bac-Kan ; entre Bac-Kan et Nac-Ri. Par son aspect extérieur notre espèce ressemble beau- coup au PI. Schlumbergeri ; mais ce dernier a l’ombilic plus ouvert et son dernier tour ne descend pas à l’extré- mité. Sous le rapport des armatures, les deux espèces sont nettement diflérentes : les lames pariétales du Daut- zenbergi étant plus voisines de celles des PL, Giardi et PI, Françoisi, tandis que son armature palatale a des rapports avec celles des Pl. Giardi et PI. congesta. Le spécimen recueilli entre Bac-Kan et Nac-Ri mesure 20 millimètres de diamètre max. et n’est évidemment pas complètement adulte, car le pli situé à l’extrémité inférieure de la lame pariétale antérieure est très court, tandis que celui de l’extrémité supérieure de cette même lame est tout-à-fait rudimentaire. — dÿÿ! — J'ai reçu de M. C. F. Ancey un autre exemplaire de la présente espèce, provenant de Cho-Moï et qui n’a pas atteint tout son développement : son péristome n’est pas encore formé. Son armature est située à 1/4 de tour plus en arrière que chez les spécimens adultes. Ses lames pariétales différant de la série définitive, j'ai cru utile de les faire figurer, bien qu’il soit probable qu’il s'agisse d’un spéci- men anormal et ne présentant pas l’armature telle qu’elle devrait être chez les individus de cet âge. La lame verti- cale antérieure (fig. 1‘), est, en effet, divisée vers le milieu, où les terminaisons sont un peu déviées : la supérieure en arrière, l’inférieure en avant, tandis que la lame posté- rieure oblique forme, au milieu, une saillie anguleuse dont le sommet s’avance vers l’échancrure de la lame antérieure. Un autre exemplaire jeune, reçu de MM. Sowerby et Fulton, possède deux séries d’armatures : la première ne différant de la seconde que par sa taille un peu plus faible. Ma supposition que l’interruption de la lame pariétale de l’exemplaire précédent n’est qu’une anomalie, se trouve ainsi confirmée. 2. — PLEcTOPYLIS BAVAYI nov. sp. PI. VI, fig. 2e, 2b, 2c Coquille dextre, déprimée - conoïde, pourvue d'un ombilie médiocre, profond. Coloration cornée claire. Sur- face supérieure très finement striée et treillissée par des stries spirales microscopiques. Base du dernier tour lisse et luisante. Spire déprimée, sommet obtus,suture linéaire. Huit tours et demi, aplatis, croissant lentement et régu- lièrement ; le dernier arrondi à la périphérie et au-dessous, est anguleux autour de lombilic et descend un peu à l'extrémité. Ouverture oblique, semi-oÿvale. Péristome épaissi et brièvement réfléchi, à bords distants reliés par — 201 — un pli flexueux peu saillant qui limite la callosité et émet un denticule saillant, court et ascendant. Ombilic médiocre, à parois très abruptes. | Armature pariétale (fig. 24) consistant en deux fortes lames convergentes au sommet : la postérieure, en forme de croissant, émet, en arrière, à son extrémité supérieure, un pli horizontal court ; l’antérieure est très forte, arquée, tronquée au sommet et très épaisse à la base où elle est pourvue d’un pli horizontal postérieur assez allongé ; au dessus de son extrémité supérieure, on rencontre un pli horizontal court qui n’est séparé de la lame que par un trés léger intervalle. Armature palatale (fig. 2°) composée de sept plis : Le premier faible, horizontal ; les quatre suivants forts, semi circulaires, arqués, descendant obliquement et dirigés en arrière à leur extrémité inférieure ; le 6° court, faible, oblique, situé près de l’extrémité postérieure du 7 qui est horizontal, plus mince ; mais plus long que les autres (1), Diamètre max.18, min. 151/2 millim.; haut. 10 millin, Habitat. That Khé (le type); secteur de Nac-Ri. (1) C’est par erreur que le septième pli a été représenté aussi court dans la fig. e; il est, en réalité, plus long que les autres, — 202 — Le PI. Bavayi, allié aux PI. Giardi et PI. congesta, est intermédiaire entre ces deux espèces. Il diffère du premier par son sommet plus obtus, ses tours d’un accroissement plus lent, sa base polie, son ombilic anguleux et par son dernier tour moins descendant à l'extrémité. Il peut être distingué du Pl. congesta par sa spire plus élevée, son ombilic moins ouvert et son péristome moinsdilaté. Enfin, il diffère de ces deux espèces par son armature pariétale qui possède un pli postérieur à l'extrémité supérieure de la lame postérieure, tandis que le pli horizontal n’est séparé que par une échancrure de la lame antérieure, alors qu'il lui est soudé chez le PI. congesta et qu'il est, au contraire, entièrement libre chez le PI. Giardi. L'arma- ture palatale de la présente espèce se distingue par l’exis- tence d’un pli supplémentaire, situé entre les plis qui correspondent au 5° et au 6° chez les Pl. congesta et PI. Giardi. 3. — PLECTOPYLIS TENUIS nOV. Sp. PI. VI, fig. 32, 3b, 3c Coquille dextre, discoïde, largement ombiliquée, d’une couleur cornée claire, mince, subpellucide. Surface supé- rieure finement striée et légèrement treillissée par des stries spirales microscopiques. Base du dernier tour lisse et luisante. Spire déprimée, conoïde, sommet obtus, suture bien accusée. Six tours de spire croissant lentement, un peu convexes au-dessus, subanguleux à la suture; arrondis au-dessous. Dernier tour un peu dilaté à proxi- mité de l’ouverture, descendant très légèrement à son extrémité. Ouverture oblique, formant les 3/4 d’une circon- férence. Péristome faiblement épaissi et étroitement réflé- chi ; bords convergents réunis par un pli à peine visible, — 203 — dépourvu de tout épaississement et qui limite une callosité très mince. Ombilic modérément ouvert et profond. Armature pariétale (fig. 34) consistant en trois lames : la postérieure forte, en forme de croissant, descend obli- quementen arrière ; l’antérieure forte,verticale, donne nais- sance, à son extrémité supérieure, à un pli bien développé qui en est séparé par une légère échancrure. Ce pli, dilaté triangulairement, est tronqué à son extrémité inférieure. Au dessous de la lame verticale, on rencontre un pli hori- zontal plus faible et libre. a d e RE 21Q 7% ns LEE sl Armature palatale (fig. 3°) composée de 6 plis : le 4er mince, horizontal, le 2e long, ascendant obliquement vers l'ouverture, sa partie postérieure étant forte et élevée, tandis que sa partie antérieure s’atténue graduellement. Les 3°, 4e et 5e plis sont courts, élevés, semi-circulaires et descendent obliquement en arrière ; Le 6e pli, faible, mince et un peu plus allongé, descend obliquement en arrière. Diamètre max. 14, min. 41, haut. 6 millim. Habitat. Cho-Ra (le type); environs de Bac-Kan ; envi- rons de Cho-Moi. Par son aspect extérieur le Pl. tenuis ressemble au Pl. multispira, de Chine ; mais il est plus grand, l’enroule- ment de ses tours n'es! pas aussi serré et son test est plus solide. Quant à l'armature, elle est remarquablement diffé- rente : la pariétale est alliée à celle du P{. Françoisi ; mais dans cette espèce-là la lame antérieure, au lieu d’être ver- — 204 — ticale, descend obliquement vers l’ouverture et le pli supérieur est libre. L’armature palatale est celle du type tonkinois habituel; mais diffère par son second pli allongé et atténué antérieurement, ainsi que par son pli inférieur oblique et non horizontal. Le spécimen de Bac-Kan est un peu plus déprimé et n’a que 12 millim. de diamètre max. 4. — PLECTOPYLIS FISCHERI nOV. Sp. PI. VI. fig. 4, 4b, 4e, Coquille dextre, discoïde, largementombiliquée, cornée, mince, subpellucide, finement costulée au-dessus de la périphérie, lisse et luisante au dessous ; intérieur de l’ombilic finement costulé et treillissé par des stries spirales. Spiré déprimée, sommet proéminent, suture faible. Sept tours de spire croissant lentement, aplatis au- dessus, arrondis sur les côtés et au dessous. Dernier tour descendant à l’extrémité. Ouverture oblique, en forme de croissant. Péristome légèrement épaissi et réfléchi, bords convergents, sans aucun pli ni épaississement pariétal, mais pourvu, près du bord supérieur, d’un denticule très faible. Ombilic large et profond. Armature pariétale (fig.44), consistant en deux fortes lames : la postérieure descendant obliquement en arrière; l’antérieure verticale, très forte, émettant, en avant, à chaque extrémité, un pli allongé et, en arrière, un pli inférieur court. Armature palatale (fig. e) composée de sept plis : le {er faible, court, horizontal, le 2° long, obliquement ascen- dant vers l'ouverture : la partie postérieure de ce pli est forte et élevée, tandis que sa partie antérieure s’atténue graduellement. Les 3°, 4° et 5e plis sont plus courts que le précédent, élevés, semi-circulaires et obliquement ascen- dants vers l’ouverture ; le 6e pli est court, droit, oblique et situé au-dessous de la moitié postérieure du pli précédent; — 205 — le 7e pli est horizontal, aussi long que le 2° et atténué vers l’ouverture. Diam. max. 16, min. 13; haut. 6 1/2 millim. Habitat. Environs de Bac-Kan. Le PI. Fischeri est allié au PL. tenuis; maïs il est plus grand, sa spire est plus deprimée, son dernier tour descend un peu plus à l'extrémité, son ombilic est plus large et le denticule pariétal situé près du bord supérieur de louver- ture manque chez le PI. tenuis. Dans l’armature pariétale, les plis supérieurs et inférieurs, qui sont libres chez le PI. tenuis, sont au contraire soudés à la lame antérieure chez le PI. Fischeri. Les 3, 4° et 5e plis palataux sont plus sinueux que chez le PI. tenuis et il existe en outre chez le PI. Fischeri un long pli horizontal, près de la suture inférieure, qui manque totalement chez le PI. tenuis. Fig. 4 J'ai nommé cette nouvelle espèce en l’honneur de M. H. Fischer, l'éditeur actuel du Journal de Conchyliologie. Dans un second exemplaire, mesurant : diam. max. 15; min. 12 1/2, haut 61/2 millim., le 7e pli palatal est un peu plus court et ne se prolonge pas autant du côté antérieur que chez le type. — 906 — 5. — PLecroPpyLis EMIGRANS von Môllendorff PI. VE, fig. 59, 5b, 3e. Coquille dextre, discoïde, largement ombiliquée, d’un ton corné foncé, mince, subpellucide, finement striée : les trois premiers tours sont délicatement costulés, les autres pourvus de cordons spiraux très ténus sur la face supé- rieureetdans l’intérieur de l’ombilic. Ces cordons s’effacent sur le dernier tour qui est finement treillissé, sur la région périphérique, par desstries spirales. Spire aplatie,sommet un peu saillant, suture bien accusée. Sept tours et demi, légèrement convexes au-dessus, renflés au-dessous, crois- sant lentement et régulièrement, le dernier dilaté vers l’ouverture et descendant brièvement à l’extrémité. Ouver- ture semi-ovale, oblique. Péristome un peu épaissi et étroitement réfléchi; bords reliés par un léger pli flexueux qui limite la callosité pariétale. Armature pariétale (fig. 51) composée d’une lame forte, en forme de croissant, infléchie en arrière à son extrémité inférieure, et de 4 plis horizontaux libres, équidistants: situés en avant de la lame : le {tret le 3 assez courts, le 2e plus long et le 4° plus court que les trois autres. Armature palatale (fig. 5°), composée de 6 plis courts : le {er mince et horizontal, les 4 suivants plus forts, plus élevés et descendant obliquement en arrière, le 68 mince et horizontal. Diam. max. 18; min. 1%; haut. 6 millim. 5 Habitat. Bac Kan (le type); Secteur de Nac-Ra ; Baie d’Along. « Depuis que cette diagnose a été établie par moi, M. le Dr von Môllendorff a publié sous le nom de Plectopylis emigrans (Nachrichtsbl. der Deutschen Malakoz. Gesells- chaît, 1901,p . 75), un Plectopylis nouveau qui est identique — 207 — à celui que j'avais décrit, ainsi que j'ai pu m'en assurer par l'examen de l’exemplaire type que M. von Müllendorff a eu l’amabilité de me communiquer. J'ai remarqué que ce type n’est pas tout-à-fait adulte, le pli bordant la callo- sité pariétale élant à peine formé ; sur les quatre plis horizontaux qui devraient exister en avant de la lame pariétale, un seul, le 4°, est présent, les trois premiers font défaut. D’autre part, on observe, entre les 5° et 6° plis palataux, un léger denticule allongé, situé près de l’extré- mité postérieure du dernier, ce qui n’a pas lieu dans l’exemplaire figuré. » Ce Plectopylis très intéressant constitue un terme de passage avec les espèces chinoises. Par son contour, il ressemble beaucoup au PI. pulvinaris, qui, toutefois, est dépourvu de cordons spiraux et possède un ombilic moins profond. Par son armature pariétale, le Pl. emigrans est allié au PI. laminifera ; mais, tandis que ce dernier possède, en avant de la lame en forme de croissant, deux plis hori- zontaux accompagnés d'un ou deux denticules intermé- diaires, le Pl. emigrans possède quatre plis horizontaux. D'un autre côté, l’armature palatale présente les caractères des espèces tonkinoises et ressemble à celle du PI, Giardi. Le spécimen de la Baie d’Along est décortiqué, plus petit que le type et ne mesure que 16 1/2 millim. Des — 208 — quatre plis pariétaux horizontaux libres, le 3° fait défaut. Il est intéressant de remarquer cette curieuse coïncidence, que dans les l’lectopylis chinois auxquels notre espèce res- semble, le nombre des plis ou denticules pariétaux, situés en avant de la lame oblique, est également variable. 6. PLECTOPYLIS ANCEYI NOV. Sp. PI. VI. fig. 64, 6b, Ce. Coquille dextre, discoïde, profondément et largement ombiliquée, d’une couleur cornée foncée ou ochracée, très finement et régulièrement costulée et treillissée par des cordons spiraux. Spire déprimée, sommet obtus, suture profonde. Six tours de spire un peu convexes,croissant len- tement et régulièrement, le dernier un peu infléchi à l'extrémité. Ouverture cordiforme., oblique. Péristome assez épais et réfléchi, bords distants reliés par un pli flexueux bordant la callosité pariétale. Bord pariétal pourvu d'un denticule oblique situé près du pli pariétal. Armature pariétale (fig. 61) consistant en deux lames verticales : l’antérieure tronquée dans le haut et pourvue, dans le bas, d’un support antérieur court; la postérieure descendant obliquementet émettant en arrière, à son extré- mité supérieure, un pli court. Armature palatale (fig.6e) composée de six plis : le supé- rieur très court, faible et horizontal ; le 2e plus long et plus fort, presque horizontal; les 3°, 4° et 5° descendant oblique- ment en arrière ; le 6e court et horizontal. Tous ces plis sont reliés à leur extrémité postérieure par un pli trans- versal faible. Diam. max., 8 ; min. 61/2 ; haut. 3 1/2 millimètres. Habitat. Bac-Kan (le type); secteur de Nac-Ri; entre Cho-Moi et That-Khé. — 209 — Un exemplaire de Bac-Kan mesure: diam. max. 9 1/2; min. 74/2; haut. 4 millim. et possède un demi-tour de plus que le type. J'ai reçu un 38 spécimen de M. C.F.Ancey, à qui je dédie cette espèce, la plus petite connue des for- mes tonkinoises du genre Plectopylis. Miss Linter a bien voulu m'envoyer un certain nombre d'exemplaires jeunes, dont l’armature ne diffère de celle des spécimens SOS que par ses dimensions. © à Le Pl. Anceyi est allié aux Pl. Giardi et PI. congesta ; mais il diffère de ces deux espèces par l'absence de plis pariétaux horizontaux et par la présence d’un pli transver- sal reliant les plis palataux, caractère qu’il partage avec le PI, Françoisi. Fig. 6 7. PLECTOPYLIS PERSIMILIS nOv. sp. PI. VI, fig. 7a, 7b, Te. Coquille dextre, profondément et largement ombiliquée, d’une coloration cornée brun foncée, un peu plus pâle du côté de la base, finement striée et treillissée par des lignes spirales microscopiques qui s’accusent davantage sur la base. Spire déprimée-conoïde: sommet saillant ; suture linéaire. Huit tours de spire un peu aplatis au-dessus, arrondis sur les côtés et au-dessous, anguleux autour de l’ombilic, croissant lentement et régulièrement. Le dernier tour, deux fois plus large que l’avant dernier, descend brièvement à l’extrémité. Ouverture oblique, subcordi- — 210 — forme. Péristome brun, fortement épaissi et rétléchi; bords reliés par un pli fort, saillant, flexueux, qui limite la callosité pariétale et présente une légère échancrure à son point de jonction avec le bord supérieur de l’ouverture. Bord pariétal pourvu d’un pli court, fort, saillant et obli- quement ascendant. Armature pariétale (fig. 74 et 7e) consistant en une lame verticale forte, épaisse, pourvue à sa base, de chaque côté, d’un fort pli. Au-dessus de cette lame, on observe un pli horizontal libre qui s'étend à égale distance de chaque côté. Une seconde lame en forme de croissant, forte, mais moins épaisse, descend obliquement et est située derrière la première. Armature palatale (fig. 74 et 7!) composée de six plis : le 4:r faible, horizontal, les 2°, 3° et 4° descendant oblique- ment en arrière : chacun de ces plis étant un peu plus grand et un peu plus oblique que le précédent ; le 5e pli, le plus grand de tous, est environ deux fois aussi long que le 4°; il est presque vertical et pourvu d’un petit denticule près de son extrémité inférieure ; le 6° pli est court, mince et presque horizontal. — 211 — Diam. max., 48 ; min., 15 ; haut., 8 1/2 mill. Habitat. Environs de That-Khé. C’est avec une certaine hésitation que je décris cette espèce d’après un spécimen unique, surtout parce qu'il se rapproche sensiblement du P[. congesta par son aspect extérieur. Cependant, comme les armatures sont, dans certaines limites, toujours constantes dans ce groupe d’Hélicéens et comme la coquille en question présente une conformation bien différente de celle de ses alliés, je me crois autorisé à la regarder comme un représentant d’une race spécifiquement distincte (1). Le PI. persimilis diffère du PL. congesta par son dernier tour moins descendant, par sa base plus raboteuse et pré- sentant une sculpture spirale plus distincte. Son ombilic est anguleux et ses parois sont plus abruptes ; enfin la dent pariétale de l’ouverture est plus courte et plus oblique. Il se rapproche du P{, Giardi par son armature pariétale (la lame postérieure est plus développée que chez le PL. congesta), ainsi que par la présence d’un pli horizontal libre, au-dessus de la lame antérieure. Toutefois, cette lame antérieure est verticale chez le P{. persimilis et simi- laire, en cela, à celle du P{. conjesta. Dans l’armature pala- tale, la principale différence d'avec les espèces voisines, consiste dans le 5° pli qui est presque vertical et presque deux fois aussi grand que le 4°. PLECTOPYLIS CONGESTA Gude. Habitat. Entre Bac-Kan et Nac-Ri; environs de Bac- Kan ; That-Khé. (1) Pendant l'impression de ce travail, j'ai reçu un deuxième spécimen de la même espèce, qui concorde parfaitement sous tous les rapports avec le type décrit ci-dessus, GK G — 212 — Deux spécimens de That-Khé, reçus de MM. Sowerby et Fulton, sont intéressants parce que leur taille est infé- rieure à celle du type : ils n’ont,en effet, que 14 1/2 millim. de diamètre maximum, leur ombilic est plus étroit, leur spire est plus déprimée, leurs tours sont plus aplatis dans le haut et plus nettement anguleux à la suture; enfin, leur sculpture spirale est plus prononcée. PLecroPpyLis VILLEDARYI Ancey. Habitat. Tots de la baie d’Along. Un spécimen unique mesurant 19 millim. de diamètre maximum. Il ne possède pas le denticule pariétal supérieur qui a été mis en évidence par M. Pilsbry (Manual of Conchology, VIIT, 1893, pl. 43, fig. 39) et que j'ai reproduit, dans le Science Gossip N. S. IV, 1897, p. 139, fig. 60P. Un spécimen provenant d’une autre source, est égale- ment dépourvu de denticule. G. K:°%; — 213 — DESCRIPTION DE DEUX BULIMULIDÉS NOUVEAUX PROVENANT DU PÉROU par PH. DAUTZENBERG. PERONÆUS 10C0sENsIS Dautzenberg. PI. VII, fig. 1, 2. Peronæus iocosensis, Dautzenberg, Journal de Conchyl. 1901, vol. XLIX, p. 131. Coquille peu solide, allongée, pourvue d’une fente ombi- licale très courteet étroite. Spire atténuée vers le sommet, composée de 11 tours peu convexes, séparés par une suture bien marquée : les premiers lisses, les autres ornés de côtes longitudinales arquées, irrégulièrement onduleuses, assez espacées el granuleuses. Ouverture petite, à bords disjoints. Columelle droite, à peine réfléchie. Labre simple, tranchant au bord. Coloration d’une fauve clair, parsemé de taches et de flammules longitudinales brunes, irrégulières. Sommet de la spire teinté de gris noirâtre. Cette espèce est surtout remarquable par la sculpture de ses côtes longitudinales qui sont divisées en séries de granulations un peucomme celles du Peronaeus pustulosus Broderip ; mais chez l’iocosensis, les granulations ne sont visibles que sous la loupe et cette espèce a d’ailleurs une forme tout à fait différente. — 214 — PEeroNæus BAERI Dautzenberg. PI. VII, fig. 3, 4. Peronæus Baeri Dautzenberg, Journal de Conchyl. 1901, Vol XLIX, p. 131. Coquilleassez solide, très allongéeetturriculée, pourvue d’une fente ombilicale étroite. Spire composée de 11 tours peu convexes, séparés par une suture bien marquée. Tours embryonnaires lisses, subtransparents ; les suivants opaques, ornés de costules longitudinales très faibles, un peu obliques et devenant encore moins accusées et moins régulières sur les derniers tours. Ouverture petite, à bords disjoints : bord columellaire droit, à peine réfléchi. Labre simple, tranchant au bord. Coloration d’un blanc de lait passant à une teinte légè- rement bleuâtre vers les tours supérieurs. Sommet de la spire brun-corné. Columelle teintée de violet noirâtre. On observe en outre sur les tours des flammules longitudi- nales d'un brun roux, très irrégulièrement distribuées et variant beaucoup en intensité. Péristome blanc jaunâtre ; fond de l’ouverture fauve. Cette espèce, que nous dédions à M. Baer qui l’a décou- verte à locos en compagnie de la précédente, se rapproche, par sa formeallongée, du groupe des Geoceras (G. cuspidatus Morelet, etc.); mais le nombre de ses tours n’est que de 11, tandis que les Geoceras en possèdent constamment de 15 à 20. D'autre part, sa coloration la sépare nettement de tous les Peronueus que nous connaissons. Pa. D. — 215 — DESCRIPTION D'UN BULIMIDÉ NOUVEAU, PROVENANT DE LA NOUVELLE CALÉDONIE Par Px. DAUTZENBERG et J. BERNIER Genre Leucocxaris Pilsbry, 1900 Ce groupe, établi comme section des Placostylus par M. Pilsbry, nous semble suffisamment caractérisé pour mériter d’être élevé au rang de genre spécial. LEUCOCHARIS PORPHYROCHILA NOV. SP. PI. VI, fig. 5, 6. Testa solida, anguste umbilicata. Spira conico turrita. Anfractus 6 convexiusculi suturaque impressa juncti ; ultimus dimidiam testae altitudinem superans. Anfr. primi punctis impressis subtilissimis seriatimque ordinatis, sub lente valido tantum conspicuis sculpti ; sequentes plicis incrementi parum prominentibus ornati. In duobus anfr. ultimis, plicae vali- diores fiunt et a striis transversis valde irregularibus secantur. Apertura ovata et obliqua. Peristoma late expansum, margi- nibus callo adnato junctis. Columella intus torta, extus umbilicum obtegit. Labrum reflexum ac versus basim late dilatatum. Color sordide albus. Apertura intus late fusco picta extusque breviter albo marginata. Altit. 43 millim., latit. 22 millim. Apertura, cum peristo- mate 23 millim. alta . 16 millim. lata. eg | | ECS Coquille solide, étroitement ombiliquée. Spire conique, élevée, composée de six tours médiocrement convexes, séparés par une suture bien marquée : le dernier occupe plus de la moitié de la hauteur totale de la coquille. Tours embryonnaires ornés de petits alvéoles ponctiformes disposés de manière à former un réseau très-fin, visible seulement à l’aide du microscope; les tours suivants sont garnis de plis d’accroissement irréguliers et peu développés au début; ces plis s’accusent sur les deux derniers tours où ils sont rencontrés par des sillons décurrents très-irréguliers et assez espacés qui rendent la surface comme martelée. Ouverture ovale oblique. Bords du péristome un peu convergents et reliés par une callosité appliquée. Bord columellaire largement étalé au- déssus de la région ombilicale. Columelle pourvue d’un pli ascendant en spirale. Labre étroitement réfléchi au bord et largement étalé, surtout vers le bas de l’ouverture. Coloration externe d’un blanc jaunâtre uniforme. Péristome largement bordé, à l’intérieur, de brun marron foncé et étroitement marginé de blanc. Ce Leucocharis, dont quelques exemplaires ont été apportés récemment au Musée de Nouméa, constitue une découverte fort impor- tante pour la faune néo-calédonienne. On ne connaissait, en eflet,jusqu’à présent,que deux espèces du même groupe : Leucocharis Pancheri Crosse et L. loyaltyensis Souverbie. Celle que nous décrivons aujourd’hui est d’une taille plus forte, son test est beaucoup plus épais et son ouverture plus oblique ; enfin, sa coloration toute spéciale rappelle celle de certains Bulimulus de l'Amérique méridionale tels que B. Lobbi Reeve. Pa. D. et J. B. ÉpELr, — SUR DEUX DÉFORMATIONS OBSERVÉES CHEZ DES PLACOSTYLUS DE LA NOUVEULE-CALÉDONIE Par PH, DAUTZENBERG. PLACOSTYLUS PORPHYROSTOMUS Pfeiffer, monstr. (PL. VIL, fig. 7). Chez cet individu, les trois premiers tours sont enroulés normalement, tandis que les deux derniers présentent, vers le haut, une carène bien accusée. La lésion qui a produit cette modification du test est bien visible sur la face latérale de la coquille, mais ne peut s’apercevoir sur la coquille vue de face, telle que nous l’avons représentée. Un cas tératologique tout-à-fait semblable a été signalé par M. Crosse chez un Placostylus fibratus Martyn (Journal de Conchyliologie, t. XXIX, 1881, p. 341, pl. XI, fig. 3) : la seule différence consiste en ce que la lésion s’est produite plus tôt chez le fibratus, de sorte qu’il à les trois derniers tours carénés. Habitat. La Foa (Nouvelle-Calédonie); notre collection. PLAcosTYLUSs FIBRATUS Martyn, var. insignis Petit, monstr. | (PI. VIH, fig. 8). Le Placostylus que nous représentons ici affecte une forme scalaroïde nettement accusée ; mais en examinant — 218 — la coquille, on constate que cette déformation ne s’est produite qu'après le quatrième tour et à la suite d’un accident. Jusque-là, l’enroulement était, en effet, parfaite- ment régulier et ce n’est qu’à partir de la lésion (au point L. de notre figure), que la suture s’est accusée et descend rapidement. l Le spécimen dont nous nous occupons est intéressant parce qu'il possède un tour de plus que la forme normale de la var. insignis; son pli columellaire est aussi très développé. Habitat. Nouvelle-Calédonie (notre collection). Pa. D. — m9 — NOTES CRITIQUES ET SYNONYMIQUES SUR QUELQUES MOLLUSQUES, par M. C.-F. ANCEY SUITE) (1) XVIII. ENNEA oBEsA, Gibbons Dans son ouvrage intitulé : « Catalog der bisher bekannt gewordenen Südafrikanischen Land-und Süsswasser- Mollusken », Wien, 1898, p. 14, M. le Dr L. Sturany place E. zsanquebarica, Morelet (Journ. de Conch., 1889, p. 10, pl. [, fig. 7.) au nombre des espèces appartenant à la faune du Sud de l’Afrique, alors qu'il est originaire du Zan- guebar comme son nom l'indique. Le nom forme d'ailleurs double emploi avec E. obesa, Gibbons, qui, ayant la priorité, doit être conservé (voir v. Martens, Beschalte Weichtiere Deutsch-Ost-Afrikas, 1897, p. 13). La localité de port Elisabeth est entièrement erronée. XIX. ENNeA (sect. Excisa, d’Aïlly) Le terme sous générique employé par M. Adolf d’Ailly (Contrib. à la connaissance des moil. terr. et d’eau douce du Kaméroun, in : Bihang till K. Svenska Vet.-Akad. Hand. Bd. 22) est défectueux à cause de sa forme adijective ; cependant il n’y aurait pas là un motif suffisant pour le (1) C. f. Journ. de Conchyliologie, Vol. XLIX, 1901, p. 138. = 920 — rejeter si les espèces en faveur desquelles il a été institué possédaient des caractères suffisants pour en justifier la création. Malheureusement, tel n’est pas le cas, l’échan- crure supérieure du bord droit, qui est à peu près le seul signe distinctif, existant à des degrés différents chez beau- coup d’Ennea, actuellement répartis dans diverses sections. La section Ercisa est donc inutile à mon avis et peut être supprimée avec avantage. XX. EnnEA iNconsPicua, Morelet (1) Cette espèce, décrite à l’origine comme appartenant au genre Bulimus,est bien un Ennea de même quele B. exiquus, du même auteur (2). J'ai déjà eu l’occasion de mentionner le fait, mais si j'y reviens c'est pour signaler l'identité complète de l'espèce avec Ennea (Edentulina) longula, E. A. Smith (Proc. Zool. Soc. London, 1893, p. 643, fig. 2) qui provient également de Mayotte où elle a été recueillie par E. Eudel. Le nom proposé par M. Smith doit donc passer en synonymie. XXI. ENNEA BOURGUIGNATIANA, Anc. Dans son important ouvrage sur les mollusques terrestres et fluviatiles de l’Afrique orientale allemande (Beschalte Weichtiere Deutsch-Ost-Afrikas, 1897, p. 23), M. le Dr Ed. von Martens mentionne ce nom comme inédit et le place en synonymie de E. subringens, Crosse (Journ. de Conch., 1886, p. 184, pl. 1, fig. 3) — Ennearingens, Crosse (Journ. de Conch. 1885, p. 311), non H. Ad. Le nom que j'ai imposé à l’espèce a été publié dans le journal Le Naturaliste, 1886, p. 292, et doit être conservé. (1) Journ. de Conchyliologie, 1881, p. 6, pl. IX, fig. 4. (2) Ibid, p. 7, pl. IX, fig. 6. XXII BurimuLus LAcrIcoLOR, Sowerby. Ce Bulimulus est décrit depuis longtemps, mais est fort peu répandu. Sa patrie est demeurée inconnue, mais ayant examiné avec soin le nucléus des deux individus que je possède, j'ai trouvé qu'il était pourvu de coslutations longitudinales semblables à celles qui existent chez le Bul. pallidior Sowerby, et qui caractérisent les Bulimulus de la section Sonorina, Pilsbry. Cette section appartient à la faune de la Basse-Californie,du Nord-Ouest du Mexique, et une espèce, le Bul. pallidior, s'’avancerait vers le Sud jusque dans la République de Costarica, d’après M. Dall (1). J'ai donc tout lieu de supposer que le Bul. lacticolor vit en Basse Californie ou sur la côte Mexicaine baignée par le golte de Californie. La surface de la coquille est densément treillissée, ce qui lui donne un éclat particulier et un peu huileux. XXIIL. BuLziMuLus coNNIvENS, Pfeiffer. L. Pfeiffer a décrit le Bulimus connivens comme prove- nant du Sénégal, d’après des sujets de la collection Largil- liert, mais cette indication, reproduite par les auteurs, repose sur une erreur. Il est au contraire avéré qu'il vit beaucoup plus au sud, sur la côte occidentale d'Afrique et sur le littoral du Benguéla, d’où j'en ai reçu des exem- plaires rencontrés en compagnie du Buliminus (Rachis) Ferussaci, Dunker. Le faciès est bien plutôt celui de certains Bulimulus du Pérou et de la Bolivie que des Buli- minus de la section des Cerastus propre à l'Inde et à l'Afrique tropicale. Son nucléus est dépourvu de sculpture (4) Proc. U. S. National Museuïn, 1893, p. 640. Parmi les espèces du groupe énumérées par M. Dall, figure une espère du Costarica, décrite comme nouvelle sous le nom de B. Zeledoni. Il y a lieu d'exa- miner si ce n’est pas un double emploi du B. Josephus Angas. — 222 — appréciable, comme chez le B. derelictus, et je suis disposé à le classer dans son voisinage, en attendant qu’une étude anatomique comparative vienne confirmer ma manière de voir. Les tours embryonnaires des Cerastus sont lisses également, mais les formes africaines de ce genre s’écar- tent davantage du type sud-américain, auquel paraît appartenir le Bul. connivens. Il est évident qu’on n’a mis ce dernier parmi les Cerastus que par suite de l’idée pré- conçue que des Bulimulus ne pouvaient exister en Afrique: or, comme je l’ai avancé (Journ. de Conch., 1901, p. 14 on peut se demander, en présence des espèces de l’île Sainte-Hélène et de certaines autres du sud de l’Afrique si cette conception est bien exacte et s’il ne faut pas voir là des représentants ou plutôt des vestiges d’une faune ancienne ayant-une origine antarctique. XXIV. Burimuzus (DRYMÆUS) MACULATUS, Lea. Je ne crois pas trop m’avancer en concluant à l'identité, déjà pressentie par M. W. G. Binney, du Bul. maculatus Lea, décrit de Carthagena (Colombie) et du Bul. Dormani, W. G. Binn., de Floride. Ayant reçu récemment un Bul. maculatus, je n’ai pu voir aucune différence appréciable qui permit de le distinguer de mes nombreux B. Dormani. Comme pour le B. multilineatus, Say, qui habite à la fois la Floride et le Vénézuéla, il faut croire que le B. macu- latus a été importé dans la péninsule, où il s’est acclimaté, sans se trouver aux Antilles. C’est là un fait de disjonction assez curieux. XXV, NERITINA CASTANEA, Rousseau. C'est sous ce nom que Rousseau dans le texte du « Voyage au Pôle Sud », a décrit (p. 63) la coquille des îles Samoa, publiée par Mousson (Journ. de Conch., 1869, — 223 — p. 373, pl. XV, fig 8) sous le nom de Neritina (Clithon) propinqua. La description primitive est assez maigre, mais la figure donnée par Hombron et Jacquinot dans l’Atlas ne laisse subsister aucun doute, aussi faut-il restituer à l’espèce le non plus ancien de N. castanea. XXVI. NERITINA RIVULA, Rousseau Une observation analogue doit être faite en ce qui concerne N. chrysocolla, Gould, qui est identique à N. rivula (loc. suprà cit. p. 63)., Ces identifications ont, je crois, échappé à tous les auteurs qui ont à peu près relégué dans l’oubli l’ouvrage précité. XXVII. Barayaxis Layarpi, Ad. et Angas Comme l’a démontré Paul Fischer (Journ. de Conch., 1883, p. 98), le type du genre Cœliaris, Ad. et Angas, est bien le C. eriqua, Ad. et Angas, qui est d’ailleurs un double emploi du Balea australis, Forbes, et qui provient du Nord-Est de l’Australie et non des îles Salomon, ainsi qu’on l’a prétendu par erreur. Me basant sur cette démons- tration que je crois juste, j'ai institué pour le Cœliaris Layardi, qui n'appartient pas au même groupe, un genre nouveau sous le nom de Bathyaxis (1). Cette manière de voir n’a pas été partagée par M. Pilsbry, qui persiste à considérer le Cœliaxis Layardi comme le type du genre et qui, à l'exemple de M. Ch. Hedley, place le C. australis dans le genre Perrieria, Tapp-Canefri, dont il me paraît différer beaucoup. Pour les raisons qui m'ont amené à la création du genre Bathyaxis, je me reporte à l’article du Dr Fischer cité ci-dessus. (1) The Conchologist’s Exchange, 1887, p. 39. me pe XXXVIIL G. Lecnaproisia, Anc. Etant donnée l'existence d’un genre Horea, Bourg. éta- bli pour le Melania Tanganyicensis, E. A. Smith (voir : Icon. Malac. Tanganyika, pl. XI, fig. 28-29, p. 27-28, 1888, et Histoire Malacologique du lac Tanganika, p. 161, 1890. note 1), j'ai jugé utile de rebaptiser lé Rissoa (Horea) Pon- sonbyi, E. A. Smith (1), qui appartient à un genre différent. M. le Dr Ed. von Martens (2) n’a pas adopté le nom que j'ai donné,alléguant que l’'Iconographie de Bourguignat n'ayant pas été mise en circulation, le travail de M. E. A. Smith avait l’antériorité sur le premier des travaux ultérieurs, où suivant lui le nom de Horea, Bourg. aurait été proposé pour la première fois d'une manière régulière, afin de passer dans le domaine de la science. Cette supposilion n'est pas exacte, car des exemplaires de l'Iconographie ont été distribués dès son apparition et j'en dois un à la libéralité de l’auteur. Elle figure dans les catalogues de vente de libraires scientifiques, de sorte que ce n’est pas là un travail inédit. On doit donc en tenir ‘compte, et attribuer au genre Horea, Smith, considéré d’abord par son auteur comme une subdivision des Rissoa, la désignation de Lechaptoisia, Anc. (Bull. Soc. Zool. de France, 1894, p. 29). La coquille qui est le type du g. Lechaptoisia, rappelle beaucoup par sa forme générale et sa sculpture le Rissoa lactea de nos côtes, mais je suis porté à croire que ses afi- nités la rapprochent des Lavigeria et Paramelania. L'oper- cule en est inconnu. (1) Ann. Mag. Nat. Hist. (6) IV, 1889, p. 175. (2) Beschalte Weichtiere Deutsch Ost-Africas, 1897, p. 211. XIX. TomicHIA VENTRICOSA, Sowerby. Ayant eu l’occasion de comparer des individus de cette espèce reçus de feu M. E. L. Layard et récoltés par lui, dont la détermination, du reste, ne semble pas douteuse, avec la coquille nommée par M. Chaper Hydrobia ealedonensis (4), et dont je possède des individus authentiques, je n’ai pu parvenir à voir de différence entre elles. Le nom de M. Cha- per doit donc céder la place à celui de Tomichia ventricosa, beaucoup plus ancien. La troncature n'existe que chez les sujets tout à fait adultes, tandis que les jeunes ont la spire aiguë au sommet. XXX. CaRINIFEX PONSONBY1, E. A. Smith (2). Cette forme californienne qui constitue peut-être une simple variété de Carinifex Newberryi, W.G. Binney,mollus- que extrêmement variable, de même que le curieux fossile si polymorphe, Planorbis multiformis, n'a pas été, je crois mentionnnée par les auteurs américains qui se sont occu- pés des coquilles fluviatiles de leur pays. I faut remarquer que la figure donnée par M. Smith représente un Mélanien et pas du tout le Carinifex Ponsonbyi, ce qu'il est aisé de constater. Il n’est pas douteux pour moi que le Planorbis multiformis soit un véritable Carinifex. Je possède des Cari- nilex Newberryi, du lac Walker, Nevada, qui ont exacte- ment la même forme que certains de ces soi-disant Pla- norbis. (A suivre.) CF -PAR (1) Bull. Soc. Zool. de France, T. X, 1885, p. 6, pl. XL, fig. 6. (2) Proc. Zool. Soc. London, 1875, p. 536. — 226 — DIAGNOSES DE QUELQUES COQUILLES NOUVELLES PROVENANT DU MAROC, Par Paul PALLARY. NASSAa TINGITANA Pallary. Testa pro genere valde elongata. Spira exserta. Anfr. 8 : primi 3 leves, ceteri costis longitudinulibus validis striisque transversis impressis sculpti. In anfr. penultimo costae 9 striaeque à numerantur. Apertura parva, supern angulata, inferne in caudam brevem desinit. Labrum intus sulcatum extusque marginatum. Color undique saturate [ulous. Altit. 10, latit. 31/2 millim.; apertura 3 1/4 millim. alta, 2 millim. lata. Habitat. de 12 à 21 en rade de Tanger, sur les fonds sablonneux; plus rarement sur la plage. HeLix (XEROPHILA) DAURAE Pallary. Testa solidiuscula, subglobosa, mediocriter sed pervie umbilicata. Spira obtusa. Anfr. 5 1/2 convexi, sutura im- pressa juncti : primus levis, ceteri longitudinaliter costulati. Costulae in 2? anfr.ultimis validiores. A pertura parum obliqua. Columella paululum reflexa; labrum acutum intusque margi- natum. Color pallide fulous, fusco fasciatus ; costulae albi- cantes. Anfr. primus nigricans. Apertura intus roseo mar- ginata. Altit. 10, diam. max. 8 millim. Habitat. Le ras Daura, sur la route de Larache à Rabat (M. Vaucher). | Cette espèce se rapproche de l'A. Jaylii Paladilhe; mais elle est plus petite, sa spire est plus élevée, son ouverture moins grande et son ombilic moins large. Hezix (XEROPHILA) VAUCHERI Pallary. Testa solidiuscula, globoso-depressa, sat late et pervie umbilicata. Spira obtusissima. Anfr. 5 1/2 — 6 sat rapide crescentes, suturaque subimpressa juncti. Anfr. ultimus dimidiam testae altitudinem superans, antice breviter vix descendens, medio subcarinatus. Anfr. primus levis, ceteri irregulariter costulati. Costulae in anfr. ultimo validae, approrimatue et, ubi carinam transgrediuntur, crispatae. Costulae in basi, praecipue cirea umbilicum tenuiores fiunt. Apertura perobliqua; columella valida paululumque reflexa ; labrum acutum, intus marginatum. Color pallide fulvus, inter costulas magis saturatus. Anfr. ultimus lineis transversis fulvis 4 ornatus. Apertura albo intus marginata. Altit. 12, diam. max. 16 1/2 millim. Apertura 7 millim. alta, 9 millim. lata. Habitat. de Safi à Mazagan et route de Mogador à Safi, dans les terrains sablonneux (M. Henri Vaucher). Se rapproche de l’H. finitima Morelet ; mais son test est strié, son ombilic plus étroit et sa carène moins accusée. MELANOPSIS MOUREBEYENSIS Pallary Testa crassissima, striis iongitudinalibus tenuissimis pli- cisque incrementi irregularibus ornata. Spira elata et turrita. Anfr., 7 1/2, Sutura parum impressa juneti : primi 4 lente, ceteri vero rapide erescentes et infra suturam contabulati. Anfr. ultimus medio contractus, in peripheria carinam vali- dam nodosamque praebet. A pertura obliqua, superne angulata, inferne emarginata. Columella valde callosa basique truncata; labrum solidum ac flexuosum. Color, sub epidermide olivaceo sordide albus. Aperturae faux castanea ; labrum albo margi- natum . Altit. 95, latit. 15 millim. Habitat. Oued Mourebeï, sur la route de Merrakech (M. Vaucher). Se rapproche des M. Graellsi et subgraellsi, du Sud de l'Espagne. PSE NOUVELLE LISTE DES PÉLÉCYPODES ET Dee BRACHIOPODES FOSSILES DU MIOCÈNE MOYEN DU NORD-OUEST DE LA FRANCE, Par G. Dozzrus et Ph. DAUTZENBERG Les études que nous poursuivons depuis plusieurs années sur la faune malacologique des faluns de la Tou- raine et, d’une manière générale, sur celle du Miocène moyen du Nord-Ouest de la France (1), nous ont amenés à faire une revision des Pélécypodes et des Brachiopodes de (1) G. Dollfus et Ph. Dautzenberg — Étude préliminaire des coquilles fossiles des Faluns de la Touraine (Extr. Feuille des Jeunes MAR ARAIER Paris, 1886 — broch. in 8° de 28 pages. — G. Dollfus et Ph. Dautzenberg — Descriptions de a var des Faluns de la Touraine (Extr. Journ. de Conchyl.) Paris, 1888 — broch. in 8 de 27 p. et 2 planches lithographiées. — G. Dollfus — Une coquille remarquable des Faluns de l’Anjou (Extr. Bull. Soc. Et. Sc. d'Angers) Angers, 1888 — broch. in 8° de 34 p. et 4 pl. en photolypie. — G. Dollfus et Ph. Dautzenberg. — Description d’une nouvelle espèce de Chlamys des faluns de l'Anjou (Extr. Bull. Soc, Sc. Nat. de l'Ouest de la France) — broch. in 8 de 3 p. et 1 pl. en phototypie, A ER bolltus et Ph. Daulzenberg — Sur quelques coquilles TE nouvelles ou mal connues des faluns de la Touraine (Extr. Journ. de Conchyl:\ Paris, 1899 = broch. in & de 26 p. et { pl.en phototypie. . — G. Dollfus — Les faluns de: la Touraine (Extr. du Livret-Guide du VIIIe Congrès international de Géologie) Paris, 1900 — broch. in 8° de 30 p. « RC DU — Des derniers mouvements du sol dans les bassins de la Seine et de la Loire, Congrès Géol. international, Paris, 1900, p. 544-560 (Carte de l'extension des faluns). PES UPS ER de ce niveau, comme prodrôme à une publication détaillée et iconographique que nous préparons sur le même sujet. Dans la nouvelle liste que nous présentons aujourd’hui, nous avons réduit la synonymie aux références essen- tielles et à la citation des figurations qui nous ont paru le plus satisfaisantes ; nous avons laissé de côté toute discus- sion, toute explication de nos vues personnelles, les réservant, de même que la description des formes qui nous paraissent nouvelles, pour notre travail ultérieur. La faune des faluns présente dans son ensemble une telle unité, que la mention des localités ne nous à paru nécessaire que pour les espèces qui n’ont été rencontrées jusqu’à présent que dans un petit nombre de gisements. Ayant eu l’occasion d'examiner dernièrement la collec- tion formée par M. Ivolas, professeur à Tours, et qui appartient aujourd’hui à Madame la Comtesse Lecointre, nous avons pu apprécier les additions et corrections que MM. Ivolas et Peyrot (1) ont apportées à notre liste de 1886 et quelles sont celles de ces modifications qui nous ont paru acceptables ou celles que nous avons cru devoir éliminer. PELECYPODA CLAVAGELLIDÆ 1. Clavagella turonica (Desh. mss.) Dollfus et Dautzenberg. 1886. Clavagella turoniensis (Desh. mss.) DOLLFUS et DAUTZENBERG, Étude prélim., p. 4. (1) Ivolas et Peyrot. — Contribution à l'Étude Paléontologique des faluns de la Touraine. /Extr. Actes Soc. Linnéenne de Bordeaux). Bordeaux, 1900, - Vol. in-8 de 156 p. et 3 pl. en phototypie. — 231 — -Manthelan (Collect. Ecole des Mines); Ferrière (Collect. Lecointre), Mirebeau ! TEREDINIDÆ. 2. Teredo sp. 1859 ? Teredo norvegica Spengler HOERNES. Foss. Moll. Wien IF, p. 8, pl. 1, fig. 7. Moule interne, dans la collection Lecointre. PHOLADIDÆ. 3. Pholas Dujardini Mayer. 1858. Pholas Dujardini MAYER. Journal de Conch., p.236. (non figuré). 4. Pholas dactylus Linné, var. callosa Cuvier. 1758. Pholas dactylus LINNÉ. Syst. Nat., édit. X, p. 669. 4817. — callosa CUVIER. Règne Animal, pl. CXIII, fig. 1. 1896. — dactylus Lin., var. callosa Cuvier BUCQUOY, DAUTZENBERG et G. DOLLFUS. Mollusques du Roussillon, II, p. FLbE pl. 87, fig. 6, 7. 5. Barnea palmula Dujardin (Pholas). 1837. Pholas palmula DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 44, pl. XVII, fig, 3, 3°. 6. Triomphalia Bonneti Dollfus et Dautzenberg. 1899. Triomphalia Bonneti DOLLFUS et DAUTZENBERG. — 232 — Journal de Conch., p. 220, pl. IX, fig. 7-8. Pontlevoy, Mirebeau. 7. Aspidopholas Fayollesi Defrance (Pholas). 4826, Pholas Fayollesi DEFRANCE. Dict. d’'Hist. Nat. XXXIX, /p5908 10 4837. Pholas dimidiata DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 44, pl. XVIII, fig. 1. GASTROCHÆNIDÆ. 8. Gastrochaena lata Dollfus et Dautzenberg (Rocelläria). 1886. Rocellaria lata DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 4. 1888. Rocellaria lata DOLLFUS et DAUTZENBERG. Journal de Conch., p. 267, pl. XII, fig. 6. Pontlevoy. SOLENIDÆ. 9. Solen siliquarius (Deshayes) Dujardin. 1837. Solen siliquarius (Deshayes) DUJARDIN. Mém. Tou- raine, p. 45. 1843. Solen burdigalensis DESHAYES. Traité Elém. de Conch., p. 104. 1877. Solen burdigalensis Desh. BENOIST. Monogr. in Actes Soc. Linn. Bordeaux, tome 31, p. 324, pl. XXI, fig. 7, 8, 9. — Solen vagina Auct. (non Linné). — 933 — 10. Ensis Rollei Hoernes (Solen). 1859. Solen Rollei HOERNES. Foss. Moll. Wien, IE, p. 15, pl. 1, fig. 14. MM. Ivolas et Peyrot ont décrit sous le nom de Pharus Benoisti un fragment d’une très petite coquille qu’il est difficile d'apprécier. 11. Solenocurtus Basteroti Des Moulins (Solen). 1832. Solen Basteroti DES MOULINS. /n Actes Soc. Linn. Bordeaux, V, p. 105. 1837, Solen strigilatus DUJARDIN (non Linné). Mém. Tou- raine, p. 45. 1877. Solecurtus Basteroti Des M., BENOIST. Monogr. in. Actes Soc. Linn. Bordeaux, p. 329, pl. XXII, fig. 9, 140. Le Solenocurtus antiquatus Pulteney (= coarctatus Gmelin), a été indiqué de Touraine par Deshayes (in Lyell); mais cette provenance n’a pas été confirmée. MyibÆ + 12. Sphenia anatina Basterot (Saricava). 1825. Saricava anatina BASTEROT. Tert. du Sud-Ouest, p: 92. 1859. Saxicava anatina Bast. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IT, p. 26, pl. IL, fig. 2. 13. Sphenia Brocchii Dollfus et Dautzenberg. 1886. Sphenia n. sp. conf. Mya elongata Brocchi DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 5. — 234 — 1888. Sphenia Brocchii DOLLEUS et DAUTZENBERG Jour- nal de Conrh., p. 265, pl. XII, fig. 5. Pontlevoy, Mirebeau. 14. Saxicava arctica Linné (Wya). 1767. Mya arctica LINNÉ. Syst. Nat., édit. XII, p. 1148. 1898. Saxicava artica Lin. B. D. D. Moll. du Roussillon, IE, p. 589, pl. 86, fig. 1-4. 15. Saxicava rugosa Linné (Mytilus). 1767. Mytilus rugosus LINNÉ. Syst. Nat.,édit. XII, p. 1156. 1898. Saricava rugosa Lin. B. D. D. Moll. du Roussillon, IT, p. 597, pl. 86, fig. 12-14. Bossée. 16. Thracia pubescens Pulteney (Mya). 1799. Mya pubescens PULTENEY. Catal. Dorsetsh., p. 27. 1850. Thracia pubescens Pult. WOOD. Crag Moll., IE, p. 259, pl. XX VI, fig. 4e — {a. Doué, Chazé-Henry. 17. Panopæa Menardi Deshayes. 1825. Panopaea Faujasi BASTEROT (non Ménard). Mém. Géol. Bord., p. 95. 1828. Panopaea Menardi DESHAYES. Dictionnaire class. d’Hist. Nat., XIII, p. 22. 1837. Panopaea Menardi Desh. DUJARDIN.Mém.Touraine, p. 4ÿ. 1859. Panopaea Menardi Desh. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p. 29, pl. 2, fig. 1, 2, 3. — 235 — 18. Pandorainæquivalvis Linné (Solen), var. margaritacea Lamarck. 1758. Solen inaequivalvis LINNÉ. Syst. Nat., édit. X, p. 673. 1801. Pandora margaritacea LAMARCK. Syst. des Anim. sans vert., p. 136. 1898. Pandora inuequivalvis Lin., var. margaritacea Lk. B. D. D. Moll. du Roussillon, IT, p. 728, pl. 98, fig. 7-10. Bossée, Mirebeau. 19. Pleurodesma Mayeri Hoernes. 1859. Pleurodesma Mayeri HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 44, pl. VIIL, fig. 32 - 34. 20. Pleurodesma Moulinsi Potiez et Michaud (Byssomia). 1844. Byssomia Moulinsi POTIEZ et MICHAUD. Galerie de Douai, Il, pl. LX VIEIL, fig. 10, 11. 21. Basterotia Woodi Deshayes (Poromya) 1857. Poromya Woodi DESHAYES. Anim. sans vert. Bassin de Paris, I, p. 251. 1859. Basterotia corbuloides MAYER in HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 40, pl. 3, fig. 11. 22. Corbula revoluta Brocchi (Tellina). 1814. Tellina revoluta BROCCHI. Conch. foss. Subap., IF, | p. 516, pl. XII, fig. 62 - 6». 23. Corbula carinata Dujardin. 1837. Corbula carinata DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 37. — 236 — 1859. Corbula carinata Duj. HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 36, pl. 3, fig. 8 - 8e. MM. Ivolas et Peyrot ont assimilé au Corbula Basteroti Hoernes {Foss. Moll. Wien., pl. 3, fig. 104 - 10:) des Cor- bules inéquivalves de Touraine qui, à notre avis, peuvent à peine être regardées comme une variété du C. carinata. Le véritable C. Basteroti est une espèce équivalve tout à fait différente et qui nous est inconnue en Touraine. 24. Corbula (Agina) gibba Olivi (Tellina). 1792. Tellina gibba OLIVI. Zoologia Adriatica, p. 101. 1850. Corbula striata WOOD (non Walker). Crag. Moll. IH, p. 274, pl. XXX, fig. 3. 1896. Corbula gibba O1.; B. D. D. Moll. du Roussillon, II, p. 578, pl. 85, fig. 1 - 6. 25. Corbulomya turonica Cossmann (emend). 1824. Corbula complanata DESHAYES (non Sowerby).Coq. Îoss. Env. de Paris, I, p. 50, pl. VII, fig. 8, 9. 13, 14,45. 1837. — — DUJARDIN (non Sowerby).Mém. Touraine, p. 46. 1886. Corbulomya turonensis COSSMANN. Catal. Ill. coq. foss. Bassin de Paris, I, p. 30. MACTRIDÆ. 26. Eastonia rugosa Chemnitz (Mactra). 1782. Mactra rugosa CHEMNITZ. Conch. Cab., VI, p. 236, pl. 24, fig. 236. 1837. Lutraria rugosa DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 45. - Pontlevoy, Manthelan. 1867. - — 237 — 27. Eastonia mitis Mayer. Eastonia mitis MAYER. Catal Musée Zurich, 2e cahier, pp. 25, 48 (non figuré). Manthelan, Louans. 1818. 1867. 4758. 1818. 1896. 1782. 1818. 1837. 1825 28. Eastonia crassidens Lamarck (Lutraria). Lutraria crassidens LAMARCK. Anim. sans vert., V, p. 471. Eastonia turonica MAYER. Catal. Musée Zurich, 2me cahier, pp. 26, 4) (non figuré). 29. Lutraria Jlutraria Linné (Mya). Mya lutraria LINNÉ Syst. Nat., edit., X, p. 670. Eutraria elliptica ROISSY in LAMARCK. Anim. sans vert., V, p. 468. — lutraria Lin.; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 566, pl. 83, fig. 1-6. 30. Lutraria oblonga Chemnitz (WMya). Mya oblonga CHEMNITZ. Conch. Cab., VI, p. 27, pl. 2, fig. 12. Lutraria solenoides LAMARCK. Anim. sans vert., V, f p. 468. — — Lk. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 4ÿ. 31. Lutraria sanna (Basterot ?) Hoernes. . (2) Lutraria sanna BASTEROT. Mém. géol. Bordeaux, cp. 94, pl VIL, fig. 13, 13». — 238 — 1859. Lutraria sanna (Bast.) HOERNES. Foss. Moll. Wien, IE, p. 56, pl. 5, fig. 5a-5c. Les figurations de cette espèce dans l’ouvrage de Hoernes ne concordent pas bien avec les figurations origi- nales de Basterot. 32. Mactra turonica Mayer. 1859. Mactra turonica MAYER in HOERNES. Foss. Moll. Wien IL, p. 65, pl. 7, fig. 92, 9h. 1867. (?) — terminalis MAYER. Catal. Mus. Zurich, 2e cahier, p. #1 (non figuré). 33. Mactra helvetica Mayer. 1867. Mactra helvetica MAYER. Catal. Mus. Zurich, 2e cahier, pp. 18, 42 (non figuré). C’estle Mactra Adansoni Tournouër,mss., (non Philippi). 34. Mactra corallina Linné (Cardium). 1758. Cardium corallinum LINNÉ.Syst. Nat., edit. X, p.680. 1896. Mactra corallina Lin. ; B. D. D. Moll. du Roussillon, IT, p. 547, pl. 80, fig. 4 à 8 ; pl. 81, fig. 1 à 10. C’est le Mactra stultorum (Lin.) auct. Il n’est pas pos- sible, vu l’état défectueux des échantillonsde Touraine que nous avons pu examiner, de déterminer à quelle variété du M. corallina ils appartiennent. 35. Mactra subcordiformis Dollfus et Dautzenberg, n. sp. 1867. Mactra cordiformis MAYER (non Deshayes, in Reeve, 1854). Catal. Mus. Zurich, 2€ cahier, pp. 18, 40 (non figuré). — 239 — L’assimilation de cette espèce de Touraine au Mactra cordiformis Deshayes (Reeve Conch. Icon., pl. IL, fig. 6), espèce exotique de la faune actuelle, nous paraissant diffi- cile à admettre, nous proposons de lui attribuer le nom de subcordiformis. 36. Mactra oblonga Millet. 1866. Mactra oblonga MILLET. Paléont. de Maine-et-Loire, p. 600, N° 174. 1878. Mactra emporitensis ALMERA et BOFILL. Moll. Plioc. de la Catalogne, p. 153, pl. IX, fig. 7. Manthelan. 37. Mactra (Spisula) subtruncata Da Costa (Trigonella). 1778. Trigonella subtruncata DA COSTA. British Concho- logy, p. 198. 1804. Mactra triangula RENIER. Tavola alfabetica, p. 6, No 83. 1896. Mactra (Spisula) subtruncata Da C.; B. D. D. Moll. du Roussillon, IE, p. 559, pl. 82, fig. 1-9. Nous n’avons trouvé dans les faluns de Touraine aucune trace du Mactra Basteroti Mayer. Les Mactra sulcatina Mayer et nucleiformis Mayer, espèces non figurées, nous sont inconnues. 38. Syndesmya alba Wood (Mactra). 1801. Mactra alba W.WOOD. Trans. Linn. Soc. VI, pl. XVI. fig: 9-12. 1886. Syndesmya tenuis DOLLFUS et DAUTZENBERG (non Montagu) Étude prélim., p. 5. 1898. Syndesmya alba Wood ; B. D. D. Moll. du Roussillon, IT, p. 702, pl. 97, fig. 1-4. — 240 — Pontlevoy, Bossée. 39. Ervilia pusilla Philippi (Erycina). 1836. Erycina pusilla PHILIPPT. Enum. Moll. Sic. LE, p. 43, pl. E, fig. 5. TELLINIDÆ. 40. Gastrana fragilis Linné (Tellina) 1758. Tellina fragilis LINNÉ. Syst. Nat., edit X, p. 674. 1818. Petricola ochroleuca LAMARCK. Anim. sans vert., V, p. 508. 1837. Petricola ochroleuca Lk. DUJARDIN Mém. Touraine, p. 47. 1898. Gastrana fragilis Lin. ; B. D. D. Moll. du RousSillon, IF, p. 684, pl. 93, fig. 6-10. Le G. Dujardini Mayer (Journal de Conchyliologie, 4897, p. 137, pl. IV, fig. 1, 1*) est fondé sur un exemplaire déformé du G. fragilis. HA. Gastrana laminosa Sowerby (Petricola). 1827. Petricola laminosa SO WERBY. Mineral Conch..pl. 573. 1337. Petricola abbreviata DUJARDIN. Mém. Touraine, p.47. 1897. Gastrana corbiformis MAYER. Journ. de Conch., p.136, ol: N6ée7: 28 1897. Gastrana bombycoides MAYER. Journ. de Conch., p. 139, pl. V, fig. 3, 3. Les Gastrana corbiformis Mayer et bombycoides Mayer sont établis sur des exemplaires de laminosa déformés par suite de leur développement dans des trous creusés par d’autres Mollusques perforants. — 241 — 42, Psammobia (Gari) affinis Dujardin. 1837. Psammobia afjinis DUJARDIN. Mém.Touraine, p. 47, pl. XVIIL, fig. 4. [l'est fort probable que les Psammobia de Touraine cités sous les noms de Ps. fürüensis Chemnitz, uniradiata Broc- chi et muricata Brocchi, doivent être rapportés à l’affinis. 43. Psammobia (Psammocola) Labordei Basterot. 1825. Psammobia Labordei BASTEROT. Mém. Géol. Bord., p. 95, pl. VIL fig. 4. . Le Louroux, Paulmy. 4h. Tellina (Tellinella) serrata Renier. 1804. Tellina serrata RENIER. Tavola alfabetica, p. 5. 1814. — — Ren. BROCCHI. Conch. foss. subap. IE, p. 510, pl. XII, fig. 1. Pontlevoy. 45. Tellina (Moerella) donacina Linné. 1758. Tellina donacina LINNÉ. Syst. Nat, édit. X, p. 676. 1898. — (Moerella) donacina Lin.; B. D. D. Moll. du Rous- sillon. Il, p. 648, pl. 91, fig. 13, 14. 46. Tellina (Peronaea) strigosa Gmelin. 1757. Chama vagal ADANSON. Voyage au Sénégal, p. 232, pl. 17, fig. 19. 1790. Tellina strigosa GMELIN. Syst. Nat., édit. XII, p. 3239. 1837. — — Gm. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 48. — 242 — 4859. Tellina strigosa HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 83, pl. 8, fig. 82-8c. Il y a lieu, croyons-nous, de rapporter à cette espèce toutes les citations du fellina planata Lin., en Touraine 47. Tellina (Capsa) lacunosa Chemnitz. 41782. Tellina lacunosa CHEMNITZ. Conch. Cab., VI, p. 92, pl. 9, fig. 78. 4859. Tellina lacunosa Ch. HOERNES. Foss. Moll. Wien, Honor pl UE. L-1 Le type et la var. minor. 48. Tellina (Arcopagia) ventricosa Marcel de Serres (Corbis). 1829. Corbis ventricosa MARCEL DE SERRES. Géol..terr. tert. Midi, p. 446, pl. VI, fig. 2. 4831. Tellina corbis BRONN. Italiens Tertiärgeb., p. 94. Bossée (Collect. Lecointre), Manthelan (Mayer). 49, Tellina (Arcopagia) crassa Pennant. 4777. Tellina crassa PENNANT. Brit. Zoo!l. IV, p. 73, pl. XLVIII, fig. 28. 1859. Tellina crassa Penn.; HOERNES. Foss. Moll. Wien, II, p. 94, pl. 9, fig. 4% - 4e. Nous ne savons rien du Tellina elliptica Brocchi, cité par MM. Ivolas et Peyrot. 50. Macoma cumana 0. G. Costa (Psammobia). 1829. Psammobia cumana O. G. COSTA. Catal. Sist. pp. XIV, XX, pl. I, fig. 74 - 7. 1898. Tellina (Macoma) cumana Costa; B. D. D. Moll. du : Roussillon, Il, p.676, pl. 89, fig. 14-21. Manthélat (Collections Lecointre et Bonnet). — 243 — DOoNACIDÆ 51. Donax laevissimus Dujardin. 1837. Donax laevissimus DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 49 (non figuré). 52. Donax affinis Deshayes. 1842. Donax affinis DESHAYES. Traité Elém. de Conch., p. 452. 4859. — intermedius HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p: 102, pl. 10, fig. 42 - 44. Bossée, Semblançay. Nous n'avons rencontré dans les faluns de Touraine, ni le D. gibbosulus Mayer, ni le D. transversus Deshayes. VENERIDÆ 53. Venerupis irus Linné (Donax). 1767. Donax irus LINNÉ. Syst. Nat., edit. XII, p. 1128. 14893. Venerupis 1rus Lin. ; B. D. D. Mall. du Roussillon, II, p. 438, pl. 67, fig. 9 à 18. Pontlevoy, Bossée. 54. Lucinopsis (Lajonkaireia) Lajonkairei Payraudeau (Venerupis) 1826. Venerupis Lajonkairei PAYRAUDEAU. Moll. de Corse, p. 36, pl. I, fig. 11, 12. 1836. —— decussata PHILIPPI Enum. Moll. Sic., I, p. 22, pl. IN, fig. 5. Pontlevoy. = gi »5. Petricola lithophaga Retzius (Venus). 1786. Venus lithophaga RETZIUS. Mém. Acad. Roy.Turin, IL, p. 11-14, fig. 1, 2. . 1893. Petricola — Retz.; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 445, pl. 67, fig. 20-28. Ferrière, Paulmy. Le Cypricardia affinis Deshayes, nérgié de Touraine par Deshayes (in Lyell), n’a pas été retrouvé dans ce gise- ment. 56. Tapes (Callistotapes) vetulus Basterot (Venus). 4825. Venus vetula BASTEROT. Mém. Géol. Bord., p. 89, PL. ONE Te 4837. — rotundata DUJARDIN (non Linné, nec Lamarck, nec Brocchi). Mém. Touraine, p. 51. 57. Tapes (Pullastra) pullastra Montagu (Venus). 1803. Venus pullastra MONTAGU. Test. brit., p. 125. 1893. Tapes pullastra Mont.; B. D. D. Moll. du Rousillon Il, p. 402, pl. 61, fig. 1-14, pl. 62, fig. 1 et 3-14. Pontlevoy, Ferrière. 58. Tapes (Amygdala) decussatus Linné (Venus) 1758. Venus decussata LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 690. 1893. Tapes (Amygdala) decussatus Lin.; B. D. D. Moll. du Rousillon, IF, p. 430, pl. 65, fig. 1-8; pl. 66, fig. 1-8. Ë sd: Paulmy, Manthelan. “DS 59 Venus (Omphaloclathrum) clathrata Dujardin. 1837. Venus clathrata DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 52. 1862. Venus clathrata Duj. HOERNES. Foss. Moll., Wien, IT, p. 125, pl. 13, fig. 3a - de. 60. Venus (Ventricola) verrucosa Linné. 1758. Venus verrucosa LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 685. 1893. Venus verrucosa Lin.; B. D. D. Moll. du Roussillon, II, p. 363, pl. 57, fig. 1-8. Mirebeau! Les exemplaires cités de Paulmy par MM. Ivolas et Peyrot ne sont pas fossiles : nous avons pu nous en assurer en les examinant dans la collection de Mre la Comtesse Lecointre. 61. Venus (Ventricola) versatilis Dollfus et Dautzenberg. 1886. 1388. 1859. 1860. 1888. Bossée, Manthelan. Venus versatilis DOLLEUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 6. Venus versati is DOLLEFUS et DAUTZENBERG. Journal de Conch., p. 262, pl. XIE, fig. 4-4c. 62. Venus (Ventricola) burdigalensis Mayer. Venus Burdigalensis MAYER. Journ. de Conch., p.298. Venus Burdiyalensis MAYER. Journ. de Conch., pl.V, fig. 4. Venus excentrica DOLLFUS et DAUTZENBERG (non Agassiz). Journ. de Conch., p. 264. 63. Venus (Ventricola) casina Linné var. asthena nov. var. 1758. Venus casina LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 685. 1837. np = Venus casina DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 51. La forme de Touraine diffère sensiblement du Venus casina typique : c’est une coquille plus arrondie, moins épaisse, à lamelles moins développées et qui n'atteint jamais la grande taille des spécimens actuels. 1852 1860. 1862. 1864. 1837. 1837. 1850. 1886. ATP 64. Venus (Ventricola) circularis Deshayes. Venus circuluris DESHAYES. Traité Elém. de Conch., p. 993. Venus praecursor MAYER in HARTUNG (non Bronn). Açores, p. 122, pl. XIX, fig. 8. Venus praecursor (Mayer) HOERNES (non Bronn). Foss. Moll. Wien, Il, p. 126, pl. 14, fig. 5-9. Venus Bronni MAYER. Foss. v. Madeira, etc., p. 18. 65. Venus (Chamelaea) cothurnix Dujardin. Venus cothurnix DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 51 (non figuré). 66. Venus (Clausinella) Basteroti Deshayes. Venus casinoides DUJARDIN (non Basterot). Mém. Touraine, p. 51. Venus Basteroti DESHAYES. Traité élém, de Conch., p. 565, pl. XX, fig. 5, 6. Venus (Clausinella) scalaris DOLLFUS et DAUTZEN- BERG (non Bronn). Étude prélim., p. 6. 67. Venus. (Timoclea) ovata Pennant. Venus ovata PENNANT. Brit. Zool., IV, p.97, pl. LVI, fig. 56. — 247 — 1893. Venus (Timoclea) ovata Penn. ; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 377, pl. 59, fig. 12-23. 68. Venus (Mercenaria) Dujardini Hoernes. 1837. Venus rudis DUJARDIN (non Poli). Mém. Touraine, p. 52, pl. XVIIL fig. 6. 1862. Venus Dujardini HOERNES. Foss. Moll., Wien, II, p. 120, pl. 13, fig. 42 - 4c. Vous avons éliminé le Venus plicata Gmelin, qui n’a pas été trouvé authentiquement en Touraine: on lui a sans doute assimilé des spécimens de Venus casina. Quant au Cytherea erycina Lamarck, il n’a pas non plus été trouvé dans nos faluns. 69. Meretrix (Callista) pseudopedemontana nom. subst. D. et D. 1837. Cytherea affinis DUJARDIN (non Broderip, 1835). Mém. Touraine, p. 50. 1845. — pedemontana AGASSIZ (non Lamarck). Iconogr.coq.tert.,p.38, pl. 8, fig. 1-4. 1862. — — Ag. HOERNES (non La- marck). Foss. Moll. Wien, II, p.151, pl, 17, fig: 12.44,2, 3 4; pl. 18, fig. 4 4,1 b, 2, 3, 4. 70. Meretrix (Pitar) rudis Poli ( Venus). 1795. Venus rudis POLI, Test. Utr. Sic. IF, p. 9%; pl. XX, fig. 15, 16. 1818. Cytherea venetiana LAMARCK. Anim. sans vert., VE, p. 569. 1837. — — Lk. DUJARDIN. Mém.Touraine, p. 50. — 248 — 1893, Meretrix (Pitar) rudis Poli. ; B. D. D. Moll. du Rous- sillon, H, p. 330, pl. 53, fig. 1-11. 7E: Meretrix (Pitar) vindobonensis Mayer (Venus). 1858 . Venus Vindobonensis MAYER. Journal de Conch., p. | 86, pl. IV, fig. 5, 5. 4862. Venus Vindobonensis HOERNES. Foss. Moll. Wien, 1, p. 435, pl. 15, fig. 8 5-8 €. Thenay, Bossée, Le Louroux. 72. Gouldia minima Montagu (Venus). 4803. Venus minima MONTAGU. Test. Brit., p.121, pl. IH, fig. 3. 4893. Gouldia —. Mont.; B. D. D. Moli. du Roussillon, : IL, p. 335, pl. 39, fig. 24-35. Bossée, Genneteil. 73. Dosinia exoleta Linné (Venus). 1758. Venus exoleta LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 688. 1893. Dosinia exoleta Lin. ; B.-D.-D. Moll. du Roussillon, IE, p. 340, pl. 54, fig. 1-11. 74. Dosinia lupinus Linné (Venus). 1788. Venus lupinus LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 689. 4799. Venus lincta PULTENEY. Catal. Portland, pl. I, fig.14. 4837. Cytherea lincta Pult. DUJARDIN. Mém. Touraine, "© p. 50. 1893. Dosinia lupinus Lin.; B.-D.-D. Moll. du Roussillon, I, p. 347, pl. 55, fig. 1-11. Nous n’avons rencontré ni l’Arthemis minutula Mayer, ni l’Arthemis Adansoni Philippi, cités par MM. Ivolas et Peyrot. NS PS — 249 — UNGULINIDÆ 75. Ungulina unguiformis Basterot (Clotho). 1825. Clotho unguiformis BASTEROT. Mém. géol. Bord., p. 92, pl. VII, fig.6. Mirebeau ! 76. Diplodonta rotundata Montagu (Tellina). 1803. Tellina rotundata MONTAGU. Test. Brit., p. 71, pl. I, fig. 3. i, 1865. Diplodonta rotundata Mont. HOERNES. Foss. Moll., Wien, If, p. 216, pl. 32, fig. 3a-3e. 71. Diplodonta trigonula Bronn. 1831. Diplodonta trigonulu BRONN, Italiens Tertiärgeb., p. 96, pl. 3, fig. 2. 1865. Diplodonta trigonula Bronn HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p. 218, pl. 32, fig. 4, 4 b. LUCINIDÆ 78. Lucina incrassata Dubois. 1825. (?) Lucina scopulorum BASTEROT (non Brongniart). Mém. géol. Bord., p. 87. ©4831. — incrassataDUBOIS ne MONTPÉREUX.Conch. foss, du Plateau Wolhyni-Podolien, p.58, pl. VI Ug. 4,2,0. 1837. — scopulorum DUJARDIN (non Brongniart). ; Mém. Touraine, p. 49. ‘1865. — incrassata Dub. HOERNES. Koss. Moll. Wien, II, p. 225, pl. 33, fig, 13-19. — 250 — 79. Lucina (Loripes) Dujardini Deshayes. 1837. Lucina lactea DUJARDIN (non Linné). Mém. Tou- raine, p. 49. 4850, — Dujardini DESHAYES. Traité Elém. de Conch., p. 783. 1865. — — Desh. HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 235, pl. 33, fig. 7. 80. Lucina (Loripes) Michelottii Mayer. 1858. Lucina Michelottii MAYER. Journal de Conch., p. 75, pl. I, fig. 5 81. Lucina (Loripes) fragilis Philippi. 1814. Venus edentula BROCCHI (non Linné). Conch. foss. subap. Il, p. 552. 4836. Lucina fragilis PHILIPPI. Enum. Moll. Sic., I, p. 34. 1850. (?) — ‘bhullula REEVE. Conchologia Iconica, pl. X, fig. 35. Bossée (Collect. Lecointre) 82. Lucina (Loripes) dentata Defrance. 1823. Lucina dentata DEFRANCE. Dictionnaire des Sc. Nat. XXVII, p. 275. 1823. — — Defr. BASTEROT. Mém. Géol. Bord., | p. 87, pl. IV, fig. 20. Pontlevoy, Bossée, Genneteil. 83. Lucina (Myrtea) spinifera Montagu (Venus). 1803. Venus spinifera MONTAGU. Test. Brit., p. 577, pl. 17, fig. 1. — 251 — 1825. Lucina hiatelloides BASTEROT. Mém. Géol. Bord., p. 87, pl. V, fig. 13. 1837. — — Bast. DUJARDIN. Mém. Touraine, p.49. 84. Lucina (Codokia) Haidingeri Hoernes. 1865. Lucina Haidingeri HOERNES. Foss. Moll. Wien., I, p. 222, pl. 32, fig. 2: - 2°, Le Louroux, Ferrière. MM. Ivolas et Peyrot (Contrib. Et. Pal. Touraine, p. 116, d’accord avec M. Mayer, assimilent le L. Haidingeri au Luci- na miocaenica Michelotti {ex-parte : fig. 3, 3’, tantum); mais il suffit de jeter un coup d'œil sur ces figurations pour constater que leur charniere est tout à fait différente de celle de l’Æaidingeri. 85. Lucina (Divaricella) ornata Agassiz. 1831 Lucina divaricata DUBOIS DE MONTPÉREUX (non Linné). Conch. foss. du plateau Wol- hyni-Podolien, p. 57, pl. VE, fig. 12. 1837. -— — DUJARDIN (non Linné). Mém. Tou raine,p 49. 1845. — ornata AGASSIZ. Iconogr.Coq. tert., p. 64. 1865. — — Ag. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL p. 235, pl. 33, fig. 6: ,6». 86. Lucina (Linga) columbella Lamarck. 1818. Lucina columbella LAMARCK. Anim. sans vert., V, p. 543. 1882 45 — Lam. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 48. 1845 — Basteroti AGASSIZ. Iconogr. Coq. tert., p. 56, pl. XI, fig. 13-27. — 252 — 1865 Lucina columbella Lam. HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 231, pl. 33, fig.5. 87. Lucina (Linga) Agassizi Michelotti (Cardium) 4839. Cardium Agassizi MICHELOTTLI. Brevi Cenni di Bra- chiop. ed Acefali in Ann. del Regno Lomb. Venet., V, p. 17. | 1847. Lucina Agassizi MICHELOTTI. Deser. foss. mioc. Italie AA pl. IV, fig. 4,5, 7. 88. Lucina (Jagonia) reticulata Poli (Tellina). 1795. Tellina reticulata POLI. Test. Utr. Sic. II, p. 48, pl. XX, fig. 14. 1898. Jagonia reticulata Poli; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 635, pl. 90, fig. 8-14. Manthelan, Bossée, Mirebeau. 89. Lucina (Jagonia) exigua Eichwald. 1830. Lucina exigua EICHWALD, Naturhist. Skizze von Lithauen, etc., p. 206. 1850. Lucina decorata WOOD. Crag Moll. IL, p. 141, pl. XIF, fig. 62 - Gp. 1853. Lucina exiqua EICH WA LD. Lethaea Rossica, II, p.83, DAV ASS Bossée (collection Lecointre). Le Lucina rostriformis Mayer in Ivolas et Peyrot (Con- trib. Ét. Pal. Touraine, p. 104, pl. I, fig. 17) estétabli sur un exemplaire tellement défectueux qu’il nous est impossible d'admettre cette espèce dans la liste des espèces de nos faluns. La coquille que nous avions indiquée de Touraine, d’après l'autorité de Hoernes, sous le nom d’Axinus trans- — 253 — versus Bronn, doit être éliminée jusqu'à nouvel ordre, car nous n’en avons découvert aucune trace, ni dans les gisements, ni dans aucune collection. 90. Digitaria digitaria Linné (Tellina). 1767. Tellina digitaria LINNÉ. Syst. Nat:,edit. XII, p. 1120. 1850. Astarte — : Lin. WOOD (ex parte). Crag. Moll. IL, p. 190, pl. XVIL, fig. 8° (tantum). 91. Digitaria burdigalensis Deshayes (Woodia) 1850. Astarte digitaria WOOD, ex parte(non Linné). Crag Moll,,L, p,.190, pl. XVII, fig,:,81 (tantum). 1860. Woodia burdigalensis DESHAYES. Anim. sans vert. Bassin de Paris, I, p. 791. ERYCINIDÆ 92. Kellyia suborbicularis Montagu (Mya). 1803. Mya suborbiculuris MONTAGU. Test. Brit, pp. 39, 964, pl. 26, fig. 6. 1850. Kellia — Mont. WOOD. Crag Moll., IL, p.118, pl. XII, fig. 8b. Pontlevoy.… 93. Kellyia sebetia O0. G. Costa (Cyclas). 1829. Cyclas sebetia O. G. COSTA. Catal. Sist., pl. IT, fig. 6. 1836. Bornia corbuloides PHILIPPI. Enum. Moll. Sic., I | p. 14, DL EGg. 15. 4850. Lepton deltoideum WOOD. Crag Moll., Il, p. 115, pl. XI, fig. 93-94. , — 254 — 94. Lepton complanatum Philippi (Bornia). 1836. Bornia complanata PHILIPPI. Enum. Moll. Sic., I, p. 14, pl. L, fig. 14. Pontlevoy, Mirebeau. 95. Montacuta truncata Wood. 1850. Montacuta truncata WOOD. Crag Moll., I, p. 127, pl. XIL fig. 16. 96. Scintilla transversa Dollfus et Dautzenberg (Erycina) 1886. Erycina transversa DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude. prélim., p. 6. 1888. Scintilla . — DOLLFUS et DAUTZENBERG Jour - nal de Conchyl., p. 276, pl. XII, fig. 3. Pontlevoy. L’exemplaire d’après lequel nous avions mentionné l’Erycina Basteroti dans notre liste de 1886 ayant été égaré, nous n’avons pu vérifier sa détermination. ASTARTIDÆ 97. Crassatella (Crassitina) concentrica Dujardin. 1837. Crassatella concentrica DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 46, pl. XVIII, fig. 2. 1899. Crassatella (Crassitina) concentrica var. semilaevis SACCO. I Moll. terz. del Piemonte e della Liguria, XVII p. 30, pl. VII, fie 19: Nous considérons les Crassatella manthelaniensis, bos- seensis et paulmyensis de M. Mayer comme des variétés de cette espèce polymorphe. Le Crassatella moravica Hoernes, — 2955 — cité également de Touraine par Hoernes, nous paraît difié- rer du concentrica ; mais nous ne l’avons jamais rencontré dans nos faluns. 98. Astarte scalaris Deshayes (Crassina). 1831. Crassina scalaris DESHAYES. Encycl. Méth., Il, p.78. 1837. Astarte — Desh. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 50, pl. XVII, fig. 52-5c. Nous regardons aujourd’hui l’Astarte solidula Deshayes comme une variété du scalaris. 99. Astarte Burtini Lajonkaire (emend). 1822. 4starte Burtinea LAJONKAIRE. Mém. Soc. Hist. Nat. Paris, I, p. 129, pl. 6, fig. 4. 1830. Crassina striatula DESHAYES. Magasin de Zoologie, pl. 10. 1850. 4starte Burtini Laj. WOOD. Crag Moll., IT, p. 188, pl. XVII, fig. 52-54. Brigné, Coutigné. 100. Goodallia triangularis Montagu (Mactra). 1803. Mactra triangularis MONTAGU. Test. Brit., p.99, pl. 3, fig. 5. 1850. Astarte — Mont. WOOD. Crag. Moll., IL, p. . 173, pl. XVII, fig. 109-104. Ponlevoy, Bossée. CARDITIDÆ. 101. Cardita calyculata Linné (Chama). 1758. Chama calyculata LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 692. 4892. Cardita — Lin. ; B. D. D. Moll. du Roussillon, IT, p. 227, pl. 38, fig. 12, 13, 17, 18. — 256 — 1900. Cardita elongata INOLAS et PEYROT: (non Bronn.) -Contrib. Ét. Pal. Touraine, p. 93. 102. Cardita crassa Lamarck. 1819. Cardita crassa LAMARCK. Anim. sans vert., VI,p. 27. 1862. — crassicosta HOERNES (non Lamarck). Foss. Moll. Wien, IL, p. 264, pl. 34, fig. 14,15. Nous regardons le Cardita sorortula Mayer comme étant le jeune âge du C. crassa. 103. Cardita Auingeri Hoernes. 1865. Cardita Auingeri HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p. 275, pl. 36, fig. 8-8. 104. Cardita (Cardiocardita) turonica Ivolas et Peyrot. 1837. Cardita affinis DUJARDIN (non Sowerby, 1832).Mém. Touraine, p. 54, pl. XVIIL, fig. 9. 1900. Cardita turonica IVOLAS et PEYROT. Contr. Ét. Pal. Touraine, p. 115. 105. Cardita (Cardiocardita) monilifera Dujardin. 4837. Cardita monilifera DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 55, pl. XVIIL fig. 11. Le Cardita mutabilis Mayer, in Ivolas et Peyrot (Con- trib. Et. Pal. Touraine, p.94, pl. IL, fig. 7.) nous paraît établi sur un exemplaire déformé du C. monilifera. - 106. Cardita (Venericardia) laevicosta Lamarck (Venericardia). 1818 Venericardia lævicosta LAMARCK. Anim. sans vert., V, p. 611. POV ENTER EEE ER WT — 251 — 1900. — Jouanneti, var. Mayeri IVOLAS et PEYROT. | Contrib. Ét. Pal. Touraine, p. 94, pl. III, fig. 3, 4. var. rusticana Mayer. 1861. Cardita rusticana MAYER. Journ. Conch., p. 361. 4900. — — May. IVOLAS et PEYROT. Contr. Ét. Pal. Touraine, p. 94. 107. Cardita (Venericardia) alternauns Dujardin. 1837. Cardita alternans DUJARDIN. Mém.Touraine, p. 55, pl. XVIII, fig. 12. 1900. — antiquata IVOLAS et PEYROT (non Linné). Contrib. Ét. Pal. Touraine, p. 98. Bossée, S'e-Catherine de Fierbois. 108. Cardita (Glans) trapezia Linné (Chama). 1767. C'hama trapezia LINNÉ. Syst. Nat, édit. XIE, p. 1138. 1892. Cardita (Glans) trapezia Lin.; B. D. D. Moll. du Rous- sillon, LE, p. 231, pl. 38, fig. 21-25. 109. Cardita (Glans) Oironi Mayer. 1861. Cardita Oironi MAYER. Journal de Conchyl., p. 359. LS US ROSREES —. : MAYER. Journal de Conchyt., pl. VI, fig. 8. 110. Cardita (Glans) aculeata Poli ((hama). 1793. Chama aculeata POLI. Test. Utr. Sic., II, p. 122, pl. . XXIII, fig. 23. : 4836. Cardita — Poli PHILIPPI. Enum. Moil. Sic., I, -p. 54, pl IV, fig, 18. — 258 — Brigné (Renauleau), collection Dumas. Les Cardita rudista Lamarck, senilis Lamarck, Beraudi. Mayer et gallicana Deshayes appartiennent à la faune du Miocène supérieur de l’Anjou et n’ont pas encore été recueillis authentiquement en Touraine. Les Cardita San- dae Mayer et Partschii Goldîfuss ont également échappé jusqu’à présent à nos recherches, 111. Coripia nuculina Dujardin (Cardita). 1837. Cardita nuculina DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 55, pl. XXII, fig. 13. 4850. Curdita corbis var. nuculina WOOD. Crag Moll., LL, p. 168, pl. XV, fig. 2°, 2b. 112. Coripia exigua Dujardin (Cardita). 1837. Cardita exigua DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 55, pl. XVII, fig. 178, 17». 113. Coripia Boisteli nov. sp., 1901. Se distingue des deux espèces précédentes par sa sur- face grossièrement treillissée. CHAMIDÆ APTE Chama gryphoides Linné. 41758. Chama gryphoides LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 692. 4837. — echinulata DUJARDIN (non Lamarck). Mém. Touraine, p. 59. 1892. — gryphoides Lin.; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 307, pl. 50, fig. 1-4. Les Chama cités par MM. Ivolas et Peyrot sous le nom de Chama austriaca Hoernes, sont de vrais gryphoides. — 259 — 115. Chbama garmella de Gregorio. 1837. Chama lazarus DUJARDIN (non Linné). Mém. Tou- raine, p. 58. 1884. Chama gryphoides L. var. garmella DE GREGORIO. Studi su Talune Conch., etc., p. 206. 1886. — macerophylla DOLLFUS et DAUTZENBERG (non Chemnitz). Étude prélim., p. 7. 1899. — garmella Greg. SACCO. I Moll. del Piemonte e della Liguria, XXVII, p. 63, pl. XIII, fig. 12-16. Espèce constamment plus grande que le Ch. gryphoides et ornée de lamelles foliacées. 116. Chama laminosa Millet. 1866. Chama laminosa MILLET. Paléontographie de Maine- et-Loire, p. 607 (non figuré). N'a été rencontréjusqu'’à présent qu’à Coutigné et Brigné. 117. Chama gryphina Lamarck. 1819. Chama gryphina LAMARCK. Anim. sans vert., VI, p.92. 1892 — — Lam.; B. D. D. Moll. du Roussillon,Il, p. 311, pl. 50, fig. 5-8. CARDIIDÆ 118. Cardium turonicum Mayer. 1837. Cardium echinatum var. minor DUJARDIN (non Linné). Mém. Touraine, p. 53. 1900. — turonicum MAYER in IVOLAS et PEYROT. Contrib. Êt Pal. Touraine, p. 115, pl. ILL, fig. 13, 16. — 260 — Var. clavata Hilber. 1879. Cardium clavatum HILBER. Neue Conch., etc., p. 38, pl. VL, fig. 8,8», 9. 1900. — turomicum var. grundensis IVOLAS et PEYROT, Contrib. Ét. Pal. Touraine, p. 116, pl. IL, fig. 14, 15. Var. Barrandei Mayer. 1862. C'ardium turonicum HOERNES (non Mayer). Foss. Moll.Wien IL, p. 188, pl. 27, fig, 3, 3. 1900. — Barrandei MAYER in IVOLAS et PEYROT. Contrib. Ét. Pal. Touraine, p.97, E, pl. ILE fi8: 9, 10, 14, 42. 119. Cardium Andreae Dujardin. 1837. Cardium Andreæ DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 53, pl. XVIIL, fig. 84, 8b. 1886. ee manthelaniense DOLLFUS et DAUTZEN- BERG. Étude prélim., p. 7. 1088 : 19772 2 DOLLFUS et DAUTZEN- BERG. Journal de Conchyl., p.257, pl. XII, fig. 2. : 120. Cardium (Parvicardium) papillosum Poli. 1791 Cardium papillosum POLI. Test. Utr. Sic., Il, p. 56, pl. XVI, fig. 2, 3,4. 1892 — — Poli; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 273, pl. 44, fig. 9-15. 121. Cardium (Plagiocardium) hirsutum Pronn. 1831 Cardium hirsutum BRONN. Italiens Tertiärgeb., p.104. — 261 — 4862. Cardium hirsutum Bronn. HOERNES. Foss. Moll. Wien, Il, p. 190, pl. 26, fig. 6-9. Ferrière. 122. Cardium (Cerastoderma) edule Linné. var. rotundata Dujardin. 1758. Cardium edule LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 680. 4837. — rotundatumDUJARDIN.Mém.Touraine, p.53. 4892. — edule L. var. LamarckiReeve; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p, 294, pl. 47, fig. 8, 9, 10. 123. Cardium (Cerastoderma) arcella Dujardin. 1837. Cardium arcella DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 53, pl. XVI, fig. 72, 7b. Pontlevoy. 124 Cardium (Papyridea) ponteleviense Mayer. 1868. Cardium ponteleviense MAYER. Journal de Conchyl., p. 189, pl. VII, fig. 5. Pontlevoy, Mirebeau. 125. Cardium (Trachycardium) multicostatum Brocchi. 1814 Cardium multicostatum BROCCHI. Conch. foss. subap., IE, p. 506, pl. XIII, fig. 2. 1862. ee — Br.; HOERNES. Foss. Moll. . Wien, Il, p. 179, pl. 30, fig. 7a-7c. 126. Cardium (Trachycardium) gallicum Mayer. 1866. Cardium gullicum MAYER. Journal de Conchyl., p.72, pl. I, fig. 3. — 262 — 127 Cardium (Divaricardium) discrepans Basterot. 1826. Cardium discrepans BASTEROT. Mém. Géol. Bord., p. 83, pl. VI, fig. 5. 1837. — — _ Bast. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 92. 1862. — — Bast. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p.174, pl. 24, fig. 1-5. 1900. — lyratum IVOLAS et PEYROT (non Sowerby). Contrib. Ét. Pal. Touraine, p. 99. Manthelan. 128. Cardium (Divaricardium) aquitanicum Mayer. 1858. Cardium aquitanicum MAYER. Journal de Conchyl., p. 89, pl. IV, fig. 9. 1862. — pectinatum HOERNES (non Linné). Foss. Mol]. Wien, Il, p. 175, pl. 24, fig. 6, 7. Bossée, Brigné. Les Cardium aequale Mayer, Michelottii Mayer, girundicum Mayer et leognanense Mayer, in Ivolas et Peyrot, n’ont pu être identitiés. ARCIDÆ 129. Arca Noe Linné (emend.) 1758. Arca Noae LINNÉ. Syst. Nat., édit. X, p. 693. 4837. — umbonata DUJARDIN (non Lamarck). Mém. Touraine, p. 56. ke 1891. — Nue Lin. ;B.D. D. Moll. du Roussillon, !, p.174, pl. 30, fig. 1-G. Nous rattachons à cette espèce, à titre de simple variété, la forme de Touraine désignée par divers auteurs sous le nom d’Arcaimbricata (Bruguière). >» times dt à) nie ne Res à 1853. 1857. 1837. 1865. 1868. 1837. 1861. 1888. 1758. 1868. 1891, 1868. — 263 — 130. Arca Okeni Mayer. Arca Okeni MAYER. Catal. Molasse Suisse. — — MAYER. Journal de Conchyl., p. 185, pl. XIV, fig. 7, 8. 131. Arca (Anomalocardia) turonica Dujardin. Arca turonica DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 57, pl. X VIIL, fig. 16. — — Duj. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IE, p. 332, pl. 44, fig. 22-2e, — firmata MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3° cahier, D:+70: 132. Arca (Anomalocardia) umbonaria Mayer. Arca Breislaki DUJARDIN (non Basterot). Mém. Tou- raine, p. 97. Arca umbonaria MAYER. Journal de Conchyl., p. 363. Arca umbonaria Mayer DOLLEUS et DAUTZENBERG. Journal de Conchyl., p. 253, pl. XI, fig. 7, 73. 133. Arca (Barbatia) barbata Linné. Arca barbata LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 693. — variabilis MAYER. Catal, Mus. Zürich, 3 cahier, pp. 28, 86. Area (Barbatia) barbata Lin.; B. D. D. Moll. du Rous- sillon, II, p. 182, pl. 32, fig. 1-8. 134. Arca (Barbatia) polymorpha Mayer. Arca polymorpha MAYER. Catal. Mus. Zurich, 36 cahier, pp. 34, 93. — 264 — 1868. Arca petricola MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3 cahier, pp. 39, 94. 135. Arca (Fossularca), lactea Linné. 41758. Arca lactea LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 694. 1891. (Fossularca) Lin.; B D. D. Moll. du Roussillon, I, p. 185, pl. 37, fig. 1-6. 136. Arca (Acar) clathrata Defrance. 1816. Arca clathrata DEFRANCE. Dict. des Sc. Nat., II, suppl. p. 115. 4825. — — Defr. BASTEROT. Mém Géol. Bord., p.49, pl. V,-f8:12. 1837. — squamosa DUJARDIN (non Lamarck), Mém. Touraine, p. 56. 137. Arca (Acar) Vincenti Cossmann. 1837. Arca rudis DUJARDIN (non Sowerby, 1824, nec Deshayes, 1826). Mém. Touraine, p. 56. 1868. — scabrosa MAYER (non Nyst). Catal. Mus. Zurich, 3° cahier, p. 80. 1892. — Vincenti COSSMANN. Catal. II]. foss. Paris, 5 fasc., p. 39. Nous croyons que l’Arca bohemica Reuss (pl. U, fig. 13), n'est qu’une variété de petite taille de l’A Vincenti. Les Arca anceps Mayer et alata Dubois, in Mayer, n’ont pas été retrouvés et leur présence en Touraine demande à être confirmée. Il en est de même de l’Arca (Anomalocar- dia) girundica Mayer décrit d’après des spécimens du Bordelais. = 265 — 138. Pectunculus (Axinea) Deshayesi Mayer. 1837. Pectunculus glycymeris DUJARDIN {non Linné). Mém. Touraine, p. 57. 1865. — pilosus HOERNES (non Linné). Foss. Moll. Wien, IE, p. 316, pl. 40, fig. 14, 1; 98; 20; 1868. _ Deshayesi MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3° cahier, pp. 53, 114. 139. Pectunculus (Axinea) pusillus Dujardin. 1837. Pectunculus pusillus DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 57, pl. XVIII, fig, 14. 1868. — turonicus MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3° cahier, pp. 42, 103. 1868. (?) — angustus MAYER. Ibid., pp. 42, 102 (non figuré). 1868. (?) — saucatsensis MAYER. Ibid., pp. 42, 104, (uon figuré) 140. Pectunculus (Axinea) textus Dujardin. 1837. Pectunculus tertus DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 58, pl. XVIIL, fig. 15. 1895. — vartücostatus MAYER. Journal de Conchyl., p. 152, pl. VII, fig. 6. 141. Pectunculus (Pseudaxinea) violacescens Lamarck. 1819. Pectunculus violacescens LAMARCK. Anim. sans vert., NT, D--07 1819. — cor LAMARCK. Ibid., p. 55. 1837. — — Lam. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 58. — 266 — 1868. (?) Pectunculus gallicus MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3e cahier, pp. 47, 107. 1891. — violacescens Lam. ; B. D. D. Moll. du Rous- sillon, Il, p. 205, pl. 36, fig. 1-4. __ Parmi les nombreux exemplaires de Pectunculus que nous avons récoltés en Touraine, nous n’avons pu en rencontrer un seul se rapportant bien au P. obstusatus Partsch, du Bassin de Vienne. 142. Limopsis (Pectunculina) recisus Defrance. 1826. Pectunculus recisus DEFRANCE. Dict. des Sc. Nat., XXXIX, p. 224. 1868. Trigonocælia Semperi MAYER. Catal. Mus. Zurich, 3 cahier, p. 58, 121. 1857. Pectunculus semiauritus DESHAYES. Traité Élém. de Conchyl., p. 22, pl. 34, fig. 25-27. Nous n'avons pas rencontré le Limopsis anomala Eich- wald, cité de la Touraine par M. Mayer. NucuLinÆ. 143. Nucula nucleus Linné (4rca). 1758. Arca nucleus LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 695. 4891. Nucula — Lin.; B. D. D. Moll. du Roussillon, IL, p. 210, pl. 37, fig. 15-21. 144. Nucula sublaevigata Dollfus et Dautzenberg. 1886. Nucula sublaevigata DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1888. — — DOLLFUS et DAUTZENBERG. Journal de Conchyl., p. 255, pl. XII, is. 4; — 267 — 145. Yoldia longa Bellardi. 1865. Leda pellucida HOERNES (non Philippi, 1836). Foss. Moll. Wien, Il, p. 303, pl. 38, fig. ÿa-5e, 1875. Yoldia longa BELLARDI. Monogr. Nucul. Piem., p. 22, fig. 17. Manthelan, St-Catherine, Gennetiel. 146. Leda fragilis Chemnitz (4rca). 1784. Arca fragilis CHEMNITZ. Conch. Cab.,VIL, p. 199, pl. 55, fig, 546. 1844. Nucula commutata PHILIPPI. Zeitschrift für Malakoz., DOIGE. 1891. — fragilis Ch.;B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 215, pl. 87, fig. 26-31. Var. sublaevis Bellardi. 1875, Leda sublaevis BELLARDI. Monogr. Nucul. Piem., p. 20, fig. 13. | Var. Seguenzae Bellardi. 1875. Leda Segquenzae BELLARDI. Monogr. Nucul. Piem., p. 28, fig. 13. 147. Leda (Lembulus) pella Linné (Arca). 1758. Arca pella LINNÉ. Syst. Nat., edit, X, p. 693. 1819. Nucula emarginata LAMARCK. Anim. sans vert., VI, p. 60. 185700 — Lam. DUJARDIN. Mém. Touraine, p- 58. 4891. Leda (Lembulus) pella Lin. ; B. D. D. Moll. du Roussil- lon, Il, p. 218, pl. 37, fig. 32-35. — 268 — UNIONIDÆ 148. Unio Frerei Dollfus et Dautzenberg. 1886. Unio Frerei DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. Thenay, Pontlevoy, Bossée. Il y aura peut-être lieu de réunir cette espèce à l'Unio flabellatus Goldfuss (Petrefacta Germ., pl. CXXXIT, fig. 42, 4b.); mais l’état des exemplaires que nous possédons ne nous permet pas de le faire aujourd’hui. MYTILIDÆ 149. Dreissensia alta Sandberger (Dreissenia). 4837. Mytilus Basteroti DUJARDIN (non Deshayes). Mém. Touraine, p. 59. 1874 Dreissenia alta SANDBERGER. Land-und Süsswasser Conchylien der Vorwelt, p. 518, pl. XXVI, fig. 1, 42. 150. Mytilus fuscus Hoernes. 1867 Mytilus fuscus HOERNES. Foss. Moll. Wien, II, p. 357, pl. 45, fig. 15. 1886. — edulis DOLLFUS et DAUTZENBERG (non Linné). Étude prélim., p. 8. 151. Mytilus reductus Dollfus et Dautzenberg. 1886. Mytilus reductus DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1888. — — DOLLFUS et DAUTZENBERG. Jour- nal de Conchyl., p. 252, pl. XI, fig. 9. Pontlevoy, Paulmy. — 269 — 152. Mytilus Ivolasi Dollfus et Dautzenberg. 1900. Mytilus aquitanicus IVOLAS etPEYROT (non Mayer). Contrib. Et. Pal. Touraine, p. 91. Bossée, Manthelan, L’assimilation de cette petite espèce de Touraine au Mytilus aquitanicus Mayer, qui atteint 20 centimètres de longueur, ne nous paraissant pas acceptable, nous propo- sons de la nommer M. Ivolasi. Nous n’avons pas rencontré jusqu’à présent le Mytilus Haidingeri Hoernes, ni le Mytilus Michelianus Matheron, indiqué de Touraine par P. Fischer. 153. Modiola barbata Linné (Mytilus). 4758. Mytilus barbatus LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 705. 1890. Modiola barbata Lin. ; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 151, pl. 27, fig. 1-4. Pontlevoy. Il nous paraît difficile d'admettre, pour le moment du moins, le Modiola semilunaris Mayer (Journal de Conchyl., 1894, pl. VI, fig. 3), établi sur un exemplaire unique, en mauvais état, et qui, d’après la figuration, semble plutôt appartenir au genre Mytilus. 154. Modiolaria costulata Risso (Modiolus). 1826. Modiolus costulatus RISSO. Europe Méridionale, IV, p. 324, pl. XI, fig. 165. 1890. Modiolaria costulata Risso; B. D. D. Moll. du Roussil- lon, Il, p. 168, pl. 29, fig. 23-28. Pontlevoy. Nous éliminons provisoirement les Mytilus exustus L. et Modiola biformis Reuss que nous avions déterminés d’après des spécimens défectueux et dont l’assimilation n'est pas certaine. — 270 — 155, Lithodomus lithophagus Linné (Mytilus). 1758. Mytilus lithophagus LINNÉ. Syst. Nat., edit., X, p.705. 1890, Lithodomus — Lin.; B. D. D. Mall. du Roussillon, Il, p. 160, pl, 28, fig. 12-15. Pontlevoy, Ferrière. 156. Pinna sp. Nous pouvons signaler la présence du genre Pinna dans les faluns de Touraine, d'après un fragment de la collec- tion Lecointre. AVICULIDÆ. 157. Meleagrina Bourgeoisi Tournouër. 1874. Meleagrina Bourgeoisi TOURNOUER. Journal de Con- chyl., p. 302, pl. IX, fig. 9. Pontlevoy. 158. Meleagrina Studeri Mayer. 1837. Meleagrina sp. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 59. 1866. Avicula phalaenacea HOERNES (non Lamarck). Foss. Moll. Wien, Il, p. 377, pl. 52, fig. 1-4. 1894. Meleagrina Studeri MAYER. Journal de Conch., p.120. 159. Avicula transitoria Dollfus et Dautzenberg. 1886. Aviculu transitoria DOLLEUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1888. — — DOLLEUS et DAUTZENBERG. Journal de Conchyl., p. 73, pl. XI, fig. à. st — 160. Prasina Lecointreae nov. sp. Ferrière Larçon (2 valves dans la Collection Lecointre). Petite coquille de forme arrondie, moins transverse que le Pr. borbonica actuel et à lunule moins excavée — dia- mètre umbono-ventral 9; diam. antéro-post. 10 millim. PECTINIDÆ. 161. Radula lima Linné (Ostrea). 1758. Ostrea lima LINNÉ. Syst. Nat., edit. X, p. 699. 1819. Lima squamosa LAMARCK.Anim.sansvert.,VI,p.156. 1837. — — Lam. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 59. 1888. Lima Grossouvrei DOLLEFUS et DAUTZENBERG.Jour- nal de Concyhl., p. 249, pl. XL, fig. 4. 1888. Radula lima Lin.; B. D. D. Moll. du Roussillon, II, p. 51, pl. 11, fig. 1,2. 1894. Lima Griseti MAYER. Journal de Conchyl., p. 118, pl. V, fig. 2. 162. Radula (Mantellum) inflata Chemnitz (Pecten) 1784. Pecten inflatus CHEMNITZ. Conch. Cab., VIT, p. 346, pl. 68, fig. 649. 1837. Lima inflata Ch. DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 57. 1886. — (Goossensi DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1888. — — DOLLEFEUS et DAUTZENBERG. Jour- nal de Conchyl., p. 247, pl. XIE, fig. 3. 163. Radula (Mantellum)Loscombei Leach,in Sowerby (Lima). 4830. Lima Loscombii LEACH in SOWERBY. Genera of rec. and foss. shells, IE, pl. 6, fig. 4. — 272 — 1850. Lima Loscombii WOOD. Crag Moll., IE, p. 45, pl. VI, fie. 12-1°: Ferrière. 164. Pecten subbenedictus Fontannes. 1837. Pecten benedictus DUJARDIN (non Lamarck). Mém. Touraine, p. 60. 1838. — — POTIEZ et MICHAUD (non Lamarck). Galerie de Douai, IF, p. 71, pl. 48, fig.6. 1867. — Beudanti HOERNES (non Basterot). Foss. Moll. Wien, p.379. 1878. — subbenedictus FONTANNES. Bassin de Visan, DOS RUE Ge. 4, 1€ — praebenedictus TOURNOUER mss., in collect. Univ. Cath. Manthelan, Doué, Auverse, Noyant, Chazé-Henry. 165. Pecten subarcuatus Tournouër. 1874. Pecten subarcuatus TOURNOUËR. Faluns de Sos et Gabarret, pp. 17, 47. 1882. — Besseri HILBER (non Andrejowski). Neue Con- chyl. der Molasse Ungariens, p. 30, pl. IV, fig. 3, 4. 1900. — Dunkeri IVOLAS et PEYROT (non Mayer). Contr. Ét. Pal. Touraine, pp. 88, 89. 1900. — Fuchsi IVOLAS et PEYROT (non Fontannes). Contr. Ét. Pal. Touraine, p. 89. 166. Pecten solarium Lamarck. 1819. Pecten solarium LAMARCK. Anim. sans vert., VI p.179. 1837. — — Lam. DUJARDIN. Mém.Touraine, p.60. — 278 — 1882. Pecten Tournali BARDIN (non M. de Serres). Et, Pal. terr. mioc. Maine-et-Loire, p. 34. L'espèce figurée par Hoernes comme Pecten solarium n'est pas celle que Lamarck a décrite sous ce nom. 167. Chlamys (Pallium) Apollo Dollfuset Dautzenberg. 1896. Chlamys (Pallium) Apollo DOLLFUS et DAUTZEN- BERG. Bull. Soc. Sc. Nat. de l'Ouest VI p; 1.,,pl.E. Chazé-Henry (Collection H. Saget). 168. Chlamys multistriata Poli (Ostreu). 1795. Ostrea multistriata POLI. Test. Utr. Sic., I, p. 164, pl. XX VIII, fig. 14. 1886. Hinnites pusio (Linné) DOLLEUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1889. Pecten (Chlamys) multistriatus Poli; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p.104, pl. 16, fig. 1-4. 169. Chlamys (Aequipecten) opercularis Linné (Ostrea). 1758. Ostrea opereularis LINNÉ. Syst. NaL., edit. X, p.698. 1889. Pecten (Aequipecten) opercularis Lin.: B. D. D. Moll. du | Roussillon, IF, p.72, pl. 48, fig. 1, 2. Pontlevoy, Genneteil. 170. Chlamys (Aequipecten) scabrella Lamarck (Pecten). 1819. Pecten scabrellus LAMARCK. Anim. sans vert. VI, p. 183. | 4831. — Malvinae DUBOIS DE MONTPÉREUX. Conch. foss. du Plateau Wolhyni-Podolien, p. 74, pl. VILL fig. 2. — 274 — 1837. Pecten scabrellus Lam. {re variété, DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 60. 1838. — — GOLDFUSS Petr. Germ. Il, p. 62, pl. XOV, fig. 58, 5b. Var. ventilabrum Goldfuss. 1837. Pecten scabrellus Lam., 2" variété, DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 60, 4838. — ventilabrum GOLDFUSS. Petr. Germ., I, p. 67, pl. XCVII, fig. 23-24, Var. laevigata Goldfuss. 1837. Pecten scabrellus Lam., 3°° variété, DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 60. 1838. — laevigatus GOLDFUSS. Petr. Germ., IL, p. 68, pl. xovn, fig. 63-64, Var. triangularis Goldfuss. 1838. Pecten triangularis GOLDEUSS. Petr. Germ., Il, p.61, pl. XCV, fig. 2a, 2b. 171. Chlamys (Aequipecten) assimilata Millet (Pecten). 1854. Pecten assimilatus MILLET. Paléontogie de Maine-et- Loire, p. 171. 1866. — — MILLET. Paléontographie de Maine- et-Loire, p. 30, n° 224. Noellet, Chazé-Henry, Challain. Espèce voisine du scabrella, mais plus petite et à côtes plus nombreuses et inégales. k 172. Chlamys (Manupecten) fasciculata Millet (Pecten). 1854. Pecter fasciculatus MILLET. Paléontologie de Maine- et-Loire, p. 171. — 275 — 1866. Pecten fasciculatus MILLET. Paléontographie de Maine-et-Loire, p. 30, n° 222. 1867, — Reussi HOERNES (non d’Orbigny, 1847). Foss. Moll. Wien, IL, p. 407, pl. 64, fig. 1. Brigné, Tigné, Coutigné. 173 Chlamys (Manupecten) Puymoriae Mayer (Pecten). 1857. Pecten Puymoriae MAYER. Journal de Conchyl., p. | 371. PB, = — Mayer BARDIN. Mém. Soc. Agr. Sc. et Art. d'Angers, p. 9, pl. unique, fig. 34, 35. 1882. — Nolani BARDIN. Mém. Soc. Agr. Sc. et Art. d'Angers, p.14, pl. unique, fig. RU À Pontlevoy, Savigné, Auverse, Mirebeau. 174. Chlamys (Manupecten) Aldrovandi Defrance (Pecten). 1825. Pecten Aldrovandi DEFRANCE. Dictionnaire des Sc. Nat. XX VIIL, p. 256. 1882. — — Defr. BARDIN. Mém. Soc. Agr. Sc. et Art. d'Angers, p. 11, pl. unique, fig. 44, 4B, Doué, St-Georges, Tigné, Aubigné, Brigné. La présence du Chlamys varia Linné, que nous avions cité dans notre étude préliminaire, n’a pas été confirmée. 175. Hinnites crispus Brocchi (Ostrea). 1814. Ostrea crispa BROCCHIL. Conch. foss. subap., I, p.567. 1821. Hinnites Cortesianus DEFRANCE. Dictionnaire des Sc. Nat.. XXI, p. 169, pl. 86, fig. 1, 12. 1829. — Dubuissoni J. SOWERBY (non Defrance). Mineral Conchology, pl. 601. — 276 — Doué, Noellet, Mirebeau, Auverse. 176. Hinnites Dubuissoni Defrance. 1821. Hinnites Dubuissoni DEFRANCE. Dictionnaire des Sc. Nat., XXI, p. 170. Cette espèce se distingue de la précédente par sa forme plus élargie et par son test plus épais. La Chevrolière, Touvois, Noyant, Noellet. SPONDYLIDÆ 177. Plicatula ruperella Dujardin. 1837. Plicatula ruperella DUJARDIN. Mém.Touraine, p. 61. 1867. — — Duj. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IT, p. 427, pl. 67, fig. 62,6 b. 178. Plicatula mytilina Philippi. 1836. Plicatula mytilina PHILIPPI. Enum, Moll. Sic., I, p. 86, pl. VI, fig. 1. 4837. — cristata DUJARDIN (non Lamarck). Mém. Touraine, p. 61. 4847. — Mantelli MICHELOTTI.Terr. tert. Ital. Sept., p. 83, pl. IL, fig, 40. 4867. — mytilina Ph. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p. 425, pl. 67, fig. 52-54, 179. Spondylus gaederopus Linné (Ostrea). 1764. Ostrea gaederopus LINNÉ Mus. Ludovicae Ulricae, p. 510. 1888. Spondylus gaederopus Lin.; B. D. D. Moll. du Rous- sillon, If, p. 45, pl. 10, fig. 1-4. — 271 — 180. Spondylus crassicosta Lamarck. 1819. Spondylus crassi-costa LAMARCK. Anim. sans. vert, VI, p. 193. 1807. — crassicosta Lam. HOERNES Foss. Moll. Wien, Il, p. 429, pl. 67, fig. 74-74, Mirebeau, Genneteil. OSTREIDÆ. 181. Ostrea Boblayei Deshayes. 1837. Ostrea Boblayei DESHAYES. Exp. Sc. de! Moreé, p.122, pl. XXII, fig. 6, 7. 1886. — edulis var. lamellosa DOLLEUS et DAUTZEN- BERG. Étude prélim., p. 8. 1887. — Boblayi Desh.; B. D. D. Moll. du Roussillon, Il, p. 14, pl. 3 fig. 1-5. 1900. — princeps et var. IVOLAS et PEYROT (non Wood). Contr. Ét. Pal. Touraine,p.87. 182. Ostrea (Cubitostrea) frondosa M. de Serres. 1829. Ostrea frondosa MARCEL DE SERRES. Géogn. des terr. tert., p. 137, pl. V, fig. 5, 6. 1886. — digitalinaDOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 8. 1897. — (Cubitostrea) frondosa de S.; SACCO. I Moll. terz. del Piemonte, part. XXIIL, p.12, pl. IIL, fig. 38-52. 183. Ostrea (Crassostrea) crassissima Lamarck. 1819. Ostrea crassissima LAMARCK. Anim. sans vert., VI, p. 217. 218 — 1837. Ostrea virginica. DUJARDIN (non Lamarck). Mém. | Touraine, p.61. 4870. — crassissima Lam. HOERNES. Foss. Moll. Wien, IL, p. 455 ;: pl! 81, fig. 1; pl. 82, fig. 4522 ADI SI RD ENS. Var.” gingensis Schlotheim. 1813. Ostrea gingensis SCHLOTHEIM in Leonhard’sTaschen- buch, VII, p. 72. 4870. — —. Schl. HOERNES. Foss. Moll. Wien, I1,-p.462; pl. 76; pl. 71, 8.122 al 10H00 1P DE 70" T1, 2 Di OÙ, es Le 184. Ostrea (Ostreola) saccellus Dujardin. 1837. Ostrea saccellus DUJARDIN. Mém. Touraine, p. 62. 1886. : —: undata DOLLEUS :et DAUTZENBERG et auct, (non Lamarck). Étude prélim., p..9: 1897. — (Ostreola) Forskali SACCO (non Chemnitz).I Moll. terz. del Piemonte, part. XXIIT, p. 16, pl. V, fig. 1-3, 9, 11, 12. M. Mayer a décrit en 1894 dans le Journal de Conchylio- loÿgie, pl. V, fig. À, un 9strea costatospinosa qui nous parait fort voisin de l’ O. saccellus. ANOMIIDÆ 185. Anomia burdigalensis Defrance. 1816. Anomia burdigalensis DEFRANCE. Dictionnaire des } DL Sc. Nat. IL, suppl., p. 67. s: 4837. — ephippium DUJARDIN (non Linné). Mém. Touraine, p. 62. 7 1897. Anomia ephippium var. rugulosostriata SACCO. I Moll. terz. del Piemonte, part. XXII, . p. 34, pl. X, fig. 18-23. 1900. — . striata IVOLAS et PEYROT (non Brocchi) | Contrib. Ét. Paléont. Touraine, p. 88. BRACHIOPODA ; 186. Terebratula Hoernesi Suess. 1828. Terebratula perforata DEFRANCE (ex parte). Dict. des Sc. Nat., LIIT, p. 151. — Hoernesi SUESS in DREGER, Tert. Brach. Wien, p. 188, pl. I, fig. 1-4; pl. IL, fig. 41, 12. Louans (Collect. Lecointre) ; Noellet, Noyant-la:Gra- voyère, Chazé-Henry. 187. Rhynchonella Nysti Davidson 1874. Rhynchonella Nysti DAVIDSON.Tert. Brach. Belgium, in Geol. Mag. I, p.165, pl. VIE, fig.17. Savigné, St-Saturnin, St-Emy. 188. Cistella transversa Dollfus et Dautzenberg. 1836. Argiope transversa DOLLFUS et DAUTZENBERG Étude prélim., p. 9. 1888 Cistella — DOLLFUS et DAUTZENBERG. Journal de Conchyl., p. 246, pl. XE, fig. 2-2c. Pontlevoy. — 280 — 189. Thecidea mediterranea Risso. Var. acuminata Dollf. et Dautz. 1826. Thecidea mediterranea RISSO. Eur. Mérid., IV, p. 394, fig. 183. 1886. — acuminata DOLLFUS et DAUTZENBERG. Étude prélim., p. 9. 1888. — — DOLLFUS et DAUTZENBERG. Journal de Conchyl., p. 260, pl. IE, fig. 1. 190. Crania abnormis (Defrance) Deshayes. 1836. Crania abnormis (Defrance mss.) DESHAYES, in Lamarck, Anim. sans vert., 2e édit., VII, p. 304. 1847. — Hüninghausi MICHELOTTI. Terr. tert. Italie Sept., p. 79, pl. I, fig. 23, 24. Mirebeau, St-Saturnin, St-Grégoire, St-Emy. 191. Discina multiradiata nov. sp. Pontlevoy. Petite espèce à test corné, pourvue de nombreuses cos- tulesrayonnantes, se rapprochant du Disciniscastella Gould, du Japon. GirD: EPA CD: — 281 — BIBLIOGRAPHIE ———— Manual of Conechology, Structural and Systematic, with illustration of the Species, by George W. Tryon Jr., continuation by (Manuel de Conchyliologie structurale et systématique, avec les figures des espèces, par George W.Tryon Jr., continué par) H. À. Pilsbry. — Série IT : Pulmonata: — Partie LIIT (1). Le fascicule récemment paru commence le XIVe volume de la deuxième série du grand ouvrage publié par M. le prof. Pilsbry. L'auteur y continue la description du genre Amphidromus, dont il étudie les sous-genres Beddomea et Pseudopartula. Le premier sous-genre, proposé par Nevill, comprend cinq formes de l’Inde méridionale et de Ceylan. Le second, créé par Pfeifier, renferme trois espèces habi- tant Java, Sumatra et Bornéo. L'auteur passe ensuite en revue d’autres genres d’Heli- cidae à coquille allongée, et qui avaient été pris tout d’abord pour des Bulimidés ou pour des Bulimulidés : le genre Draparnaudia Montrouzier contient cinq espèces de Nouvelle-Calédonie, et des Nouvelles Hébrides ; l’une d’elles D. Crossei, provenant de la Nouvelle-Calédonïe, est nou- vellement décrite par M. Pilsbry; une autre, D. Theobaldia- nus Gassies, reçoit le nom nouveau D. lifuana, à cause de l'existence d’un B. Theobaldianus décrit antérieurement par Benson. Le sous-genre nouveau Dolicheulota, appartenant au genre Eulota, est proposé par le savant professeur de Phi- (4) Philadelphie, 1901. Edité par la Section conchyliologique de l’Acadé- mie des Sciences de Philadelphie. Fascicule in-8°, comprenant 64 pages et 45 planches coloriées. — 282 — ladelphie, pour le Bulimus formosensis H. Ad. et le B. Swin- hoei Pfr. L’anatomie de ces deux espèces est inconnue ; mais elles se rangeront probablement, suivant l’auteur, près des Euhadra ; il faudrait alors changer le nom de la seconde espèce, déjà donné à un Euhadra; mais le nouveau nom proposé par M. Pilsbry, E. Swinhoeana, nous paraît trop peu modifié pour que la confusion soit évitée. à Le genre Calycia H. Adams se place, par son organisa- tion anatomique, parmi les Zonitidae ; il comprend trois espèces de la Nouvelle-Guinée. | M. Pilsbry cite également les deux espèces du genre Bocourtia de Rochebrune, dont il n’existe aucune figu- ration. Le fascicule contient une deuxième partie qui com- prend l'énumération d'espèces américaines de Bulimu- lidae appartenant à la sous-famille des Odontostominae et réparties dans les genres Macrodontes, Odontostomus, Anc- tus, Tomigerus, Anostoma. Ces genres, suivant M. Pilsbry, doivent être placés parmi les Bulimulidés à cause de plusieurs caractères anatomiques, notamment la brièveté du rein. Dans le genre Macrodontes, les M. paulistus Pilsbry et von Ihering, M. Dautzenbergianus Pilsbry, M. degeneratus Pilsbry, sont figurés pour la première fois. Le genre Odontostomus, dont l'étude termine la livraison, comprend les subdivisions Moricandia, Plagiodontes, Bonnanius, Scala- rinella, Cyclodontina, Bahiensis, Odontostomus, Spixia. Certaines de ces espèces n’ont jamais été figurées, de sorte que leur classification n’est pas aisée. - Les conchyliologues sauront gré à M. le Professeur -Pilsbry d’avoir éclairei bien des points douteux de l’histoire de ces Mollusques, soit par des recherches anatomiques inédites, soit en complétant la description des types originaux. : | H. FiscHer. A revision of the Limnaea of Northern Illinois, by F. Collins Baker (1). Ce travail de M. Collins Baker est la révision des 9 espèces de Limnaea qui se rencontrent dans la partie nord de l'Illinois. Une planche représente les principales varia- tions de chaque espèce ; l’auteur figure pour chacune d’elles les dents de la radule et donne la liste synonymique ainsi que la distribution géographique et géologique. H. FISCHER. Thedigitations of the mantle in Physa, by (les digitations du manteau chez les Physa, par) F. Collins Baker (2). L'auteur étudie dans cette note les variations indivi- duelles des digitations de la partie du manteau réfléchie sur le bord pariétal de la coquille, chez six espèces améri- caines du genre Physa. Ces variations sont très grandes et ne peuvent pas servir à différencier les espèces. H. FiscHER. Description of a new Speeies of Limnaea by (Description d’une espèce nouvelle de Limnaea, par) F. Collins Baker (3). | Cette note contient la description de Limnaea Woodruffi n. sp., du lac Michigan; c’est une forme à (4) Br. in-8° de 24 pages, avec 1 planche en similigravure et 43 figures dans le texte. Extrait des Transactions. of the Academy of Science of . St. Louis. Vol. XI, no 1, 4901. (2) Brochure in-8° de 4 pages et 2 planches zincographiées. Extrait du Bulletin of the Chicago Academy of Sciences, vol. II, n° IV, 1901. (3) Brochure in-8° de 2 pages, avec une figure dans le texte, Extrait du Bulletin of the Chicago Academy of Sciences, vol. II, no IV, 1901. — 984 — spire très courte, voisine des L. catascopium et L. emar- ginata. H. FiscHer. List of marine Mollusea of Coldspring Harbor, Lozg Island, with deseriptions of one new Genus and two new Species, by (Liste des mollusques marins de Coldspring Harbor, Long Island, et description d'un Genre nouveau et de deux espèces nouvelles de Nudi- branches, par) F. N. Baleh (1). Les Mollusques marins signalés par M. Balch en ce point de la côte atlantique des États-Unis sont au nombre de 83 espèces réparties dans 63 genres. Notons la présence du Littorina littorea qui s’y est bien acclimaté. Les deux espèces nouvelles décrites par l’auteur sont Polycerella Davenportii n. sp. et CORAMBELLA (nov. gen.) depressa n. sp. Le genre nouveau Corambella diffère principalement du genre Corambe par l'absence d’échan- crure postérieure au notaeum, par ses rhinophores dépourvus de lamelles et par la radule. Deux espèces, Astarte castanea et Astarte quadrans doivent être éliminées de cette liste, car l’auteur lui-même les a rayées sur le tirage à part que je dois à son obli- geance. H. Fiscuer. (1) Brochure in-8° de 30 pages, avec une planche phototypée. Extrait des Proceedings of the Boston Society of Natural History, vol. 29, n° 7, 1899. — 285 — Reisen im Archipel der Philippinen von Dr Semper. Wis- senschaftliche Resultate. Siebenter Band, Malacologis- che Untersuchunger. von (Voyage dans l’Archipel des Philippines, par le D' Semper. Résultats scientifiques, 7e volume. Recherches malacologiques par le) D' R. Bergh. Vierte Abtheilung. Dritter Abschnitt (4 partie, 3° divi- sion). Bullacea. Erste Lieferung (1re livraison) (1). Le nouveau fascicule où M. le professeur R. Bergh continue la série de ses belles recherches anatomiques et systématiques est consacré aux genres Bulla (B. ampulla et var. nebulosa et Adamsi, B. media), Haminea (H. hydatis, H. natalensis, H. fusca, H. rotunda, H. cymbalum, H. ara- chis), Cryptophthalmus (C. smaragdinus), Smaragdinella (S. viridis, S. glauca), Aplustrum (A. velum, A. physis, A. aplustre, A. albocinctum, 4. undatum) et BULLASTRA Bergh. nov. gen. Ce nouveau genre est incomplètement décrit par l’auteur, qui n’a eu à sa disposition qu'un seul exemplaire provenant du Musée de Berlin. La coquille est mince et rappelle celle des Velutina ; la cavité branchiale est petite et la branchie paraît manquer ; l'extrémité pos- térieure du pied est allongée et aplatie. Cette curieuse forme, dont la position systématique n’est pas précisée, et qui n’est peut-être même pas un Bullidé, a reçu le nom de Bullastra velutinoides Bergh. n. sp. H. FiscHEr. (1) Wiesbaden, 1901. Fascicule in-4° édité avec luxe, de 47 pages d'impression, avec 4 planches gravées sur cuivre. — 286 — A third report on helicoid laud-Shelis from Japan and the Loo-Choo Islands, by (troisième note sur des coquilles héliciformes du Japon et des iles Liéou- Kiéou, par) &. K. Gude (1)... Ce travail de M. Gude est une addition à une série de notes antérieurement publiées par lui sur la faune malaco- logique du Japon et des îles Liéou-Kiéou. Quelques corrections sont faites par l’auteur : certaines espèces par exemple, décrites d’abord comme des (anesella, passent dans le genre Trishoplita. La liste de ces additions et corrections concerne 53 espèces, dont plusieurs sont figurées pour la première fois {Microcystina nanodes Gude, M. labilis Gould, M. velata Gude, M. ceratodes Gude, M. sulcata Gude, Kaliella pagoduloides Gude, K. crenulata Gude, Sitala elata Gude, Pyramidula pretiosa Gude, Macrochlamys Hirasei Gude, Trishoplita Tosana Gude, T. Da Costae Gude, T, cretacea Gude, T. commoda À. Adams, Plectotropis conica Gude, P. kiusinensis Pilsbry, Eulota grata, var. zonata Gude). Plusieurs formes nouvelles sont décrites: var.carinata de Trishoplita Goodwini ; var. decussata de T. cretacea ; var. tumida d’Eulota (Aegista) Friedeliana; var. zonata d’Eulota grata. L'auteur termine son étude par la liste complète des formes nommées dans ce travail et dans les précédents. H. Fiscaen. (4) Br. in-8 de 11 pages et 3 planches zincographiées. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. IV, 1901. TT Notes on some known species of Pleetopylis, and descrip- tion of a new variety of Plectopylis plectostoma, Bens. ; by (Notes sur quelques espèces connues de Plectopylis et description d’une variété nouvelle de Plectopylis plectostoma, par) &. K. Gude (1). Cette note de M. Gude complète son travail d'ensemble sur les Plectopylis. Trois formes qu'il a pu examiner, P. jovia, P. Schlumbergeri, P. Villedaryi ont presque la même armature interne ; l’auteur les conserve cependant comme espèces distinctes. P. lepida est figuré, ainsi que son armature, pour la première fois. Enfin la variété nouvelle exserta de P. plectostoma est décrite et figurée. H. Fischer. Description of a new Species of Chloritis from the Loo-Choo Islands, by (Description d’une espèce nouvelle de Chloritis des îles Liéou-Kiéou, par) &. K. Gude (2). Le Chloritis (s. str). oshimana, décrit dans cette notée de M. Gude, est une espèce nouvelle provenant d’Oshima (une des îles Liéou-Kiéou) et ressemblant au C. cheratomorpha de la Nouvelle-Guinée. Le genre Chloritis n'avait pas encore été signalé en ce point. H. FiscuEr. Liste des coquilles marines, terrestres et d’eau douce recueillies aux environs de Caneale, par H. Martel (3). (1) Brochure in-8° de 3 pages et 2 figures dans le texte. Extrait du Journal of Malacology, vol. vin, 1901. 12) Br. in-8° de 2 pages, avec 4 figures dans le texte. Extrait des Annals and Magazine of Natural History, sér. 7. Vol. VIT, 1901. (3) Deux br. in-8°, de 13 et 8 pages, accompagnées de 2 planches = phototypées. Extrait de la Feuille des Joe Naturalistes. n° 356 (1900), 365 et 369 (1901). — 288 — M. le colonel Martel a étudié pendant de longues années la faune malacologique de Cancale et de ses environs. La liste qu’il vient de publier présente donc de grandes garanties d’exactitude. L'auteur a constaté la présence de 150 mollusques testacés marins parmi lesquels certaines espèces très intéressantes, telles que le Lyonsia norvegica. L'étude des Mollusques terrestres’et d’eau douce n’a pas été complètement achevée et 30 espèces seulement sont cataloguées. Deux planches représentent des monstruosités de Clathurella, Ocinebra, Littorina, des variétés de Gibbula, Pectunculus, Tapes (variétés nouvelles punctulata de Pectunculus glycymeris, variétés nouvelles Dautzenbergi et lilacina de Tapes aureus), ainsi que des valves droites d'Anomia ephippium dont la perforation est plus ou moins obturée par un empâtement secondaire. H. FIscHER. Monographie de la famille des Pleurobranehidés, par A. Vayssière. — Deuxième et dernière partie (1). M. le Professeur Vayssière termine dans cette publi- cation son intéressante monographie de Pleurobranchidés dont nous avons rendu compte dans un volume anté- rieur du Journal de Conchyliologie. Après avoir ana- lysé le récent travail de M. le Prof. Bergh sur le même sujet, l’auteur étudie successivement les genres Osca- niopsis, et Pleurobranchaea ; il élimine de la nomenclature des Pleurobranchidés les genres Haliotinella, Gymnotoplax Pleurobranchillus et Oscaniella. L'étude faite par M. Vayssière comporte, pour la plu- (4) Br. in-8° de 85 pages et 6 planches lithographiées. Extrait des Annales des sciences naturelles, 8 série, t. XII. — 289 — part des espèces, des descriptions et des figures anatomi- ques fort intéressantes. Les formes énumérées sont les suivantes : Genre Oscaniopsis : O0. Amboinei Vayssière, figuré pour la première fois ; 0. compta Bergh. Genre Pleurobranchaea : P. Meckeli Leue; P. capensis Vayssière, figuré pour la première fois ; P. maculata Quoy ; 90 fr. Un quart de page » » (OST TS RIENS) » . 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 °/, pour les Abonnés. JOURNAL DE = CONCHYLIOLOGIE 4 Trimestre 1901 DESCRIPTIONS DE COQUILLES NOUVELLES PROVENANT DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE par Ph. DAUTrzENBERG RHYTIDA BERNIERI nOV. sp. PI. VIII, fig. 1, 2, 3. Testa suborbiculata, tenuis sed solidiuscula, subpellucida, late ac pervie umbilicata. Anfr. 4 sat rapide crescentes, parum convexi, sutura impressa sejuncti, rugis obliquis validis sculpti. Anfr. ultimus haud descendens superne sulcum trans- versum, & Sutura remotum ac inferne, paullo infra periphe- ram, carinam eminentem praebet. Testa, praecipue inter sul- Cum et carinam, oblique malleata, in basi vero radiatim irre- gulariter corrugata. Apertura subquadrata, marginibus con- vergentibus. Labrum acutum declive basim versus subangula- tum. Columella arcuata paululum incrassata atque refleæa. Color fulous flammulis aliquot radiantibus ac lineolis transversis 4 ornatus. Altit. 8 mil. Diam. maj. 11 millim., min. 10 millim. Coquille suborbiculaire, mince ; mais assez solide, un peu transparente, largement et profondément ombiliquée. — 9300 — Spire déprimée, composée de 4 tours peu convexes qui s’accroissent rapidement et sont séparés par une suture bien marquée. Dernier tour ne descendant pas à l’extré- mité. Sculpture composée de costules longitudinales nom- breuses, saillantes, arquées, un peu onduleuses et dirigées dans le sens de l’accroissement. Sur le dernier tour, ces côtes sont coupées par un léger sillon décurrent situé assez loin de la suture et on remarque en outre un cordon bien saillant qui entoure la base, un peu au-dessous de la péri- phérie. Enfin les côtes sont interrompues sur le dernier tour et surtout dans la région comprise entre le sillon et le cordon formant carène, par des dépressions dirigées obliquement dans le sens opposé à l’accroissement.La base: du dernier tour est garnie de costules rayonnantes irrégu- lières qui pénètrent dans l’ombilic. Ouverture oblique subquadrangulaire.Bords du péristome convergents. labre simple, déclive, un peu anguleux au point où aboutit la carène. Bord columellaire arqué, faiblement épaissi et à peine réfléchi. Coloration d’un faune corné, orné de quelques flam- mules rayonnantes brunes, étroites, plus ou moins mar- quées et de linéoles décurrentes de la même nuance ; on en observe quatre sur le dernier tour: la première est située iout contre la suture et se prolonge sur les tours précédents, la seconde accompagne le sillon décurrent, la troisième souligne la carène, enfin, la quatrième contourne la cavité ombilicale. Ces linéoles sont bien visibles dans l’intérieur de l’ouverture. ; Habitat. Cette espèce vient d’être découverte à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie) et nous a été communiquée par M. J. Bernier, directeur du Musée de Nouméa, à qui nous nous faisons un plaisir de la dédier. Nous en avons examiné 8 exemplaires qui concordent bien sous tous les rapports. Le R. Bernieri ressemble au Rhytida Ferrieziana Crosse par sa forme générale, mais il se distingue à première vue — 301 — de cette espèce ainsi que des autres Rhytida de la Nouvelle- Calédonie par sa sculpture compliquée et tout-à-fait spé- ciale. LEUCOCHARIS PORPHYROCHILA Dautzenberg et Bernier, Var. RUBICUNDA NOV. Var. PI. VIIL, fig. 6 L’exemplaire que nous représentons aujourd’hui pro- vient de Houaïlou, de même que le type, et nous est com- muniqué par M. Bernier. Tandis que la coloration externe du L. porphyrochila est blanche, celle de la var. rubicunda est d’un rouge carnéolé sur les 2-3 derniers tours. Le som- met de la spire est d’un gris rosé, avec une bande subsu- turale étroite plus foncée. Le péristome est teinté de brun foncé du côté interne, comme chez le type ; mais son bord externe est rosé au lieu de blanc. PLACOSTYLUS HOUAILOUENSIS nov. Sp. PI. VII, fig. 4, 5. Testa solida, ovato-acuminata, imperforata. Anfr. 6 1/2 convexiusculi, sutura impressa et subcrenulata juncti. Anfr. ultimus paullo gibbosus, antice arcuatim ascendens. Anfr. primi tenuissime corrugati, ceteri longitudinaliter irregula- riter plicati, ac transtersim plus minusve malleati. Apertura ovato-auriformis, parum obliquu, marginibus callo adnato nitidissimoque junctis. Labrum mediocriter incrassatum, brevissime reflexum ac Superne subsinuatum. Columella fere recta,parum dilatata,superne tuberculum sat validum praebet. In speciminibus senioribus callum marginis columellaris dentem quoque parum eminentem emittit. Color, sub epidermide fulvo-castaneo obscure et irregu- lariter multifasciato, roseus vel aurantiacus. Anfr. primi butei. Peristoma album vel pallide carneolum. Aperturae faux vivide castanea. Le "A0; Longit. 76; diam. maj. 37 millim. Apertura 46 millim. alta, 26 millim. lata. Coquille solide, de forme ovale, acuminée au sommet, imperforée. Spire composé de 6 ‘/2 tours un peu convexes, séparés par une suture bien marquée et finement crénelée. Dernier tour un peu renflé et gibbeux vers la gauche, dé- crivant à son extrémité un arc ascendant. Surface finement chagrinée sur les tours embryonnaires, ensuite irréguliè- rement plissée dans le sens de l’accroissement et plus ou moins malléolée transversalement. Ouverture ovale auri- forme, peu oblique. Bords du péristome reliés par une callosité appliquée très-luisante. Labre médiocrement épaissi, à peine réfléchi au bord et présentant, vers le haut, un léger sinus. Columelle presque verticale, pourvue en haut d’un tubercule court mais saillant et aplati. On observe aussi, chez les exemplaires bien adultes, un faible dentelon sur le milieu de la callosité columellaire. Coloration d’un gris rosé ou orangé, sous un épiderme marron, orné de nombreuses linéoles transversales plus foncées et de quelques lignes longitudinales de même nuance qui marquent des périodes d’accroissement. Les trois ou quatre premiers tours sont teintés de jaune. Péris- tome très luisant, blanchâtre, plus ou moins teinté de rose carnéolé. Intérieur de l’ouverture d’un brun marron très- vif et brillant. Habitat. Houaïlou (Nouvelle-Calédonie), communiqué par M. Bernier. Nous en avons vu 5 exemplaires. De tous les Placostylus de la Nouvelle-Calédonie, décrits jusqu’à ce jour, c’est du kanalensis Crosse, que cette forme se rapproche le plus ; mais elle en diffère par son dernier tour moins comprimé d'avant en arrière, par son ouver- ture moins dilatée, par sa dent columellaire plus proémi- nente et séparée du bord columellaire par une échancrure bien marquée. Enfin, le dentelon de la paroi columellaire est situé plus bas. Ph. D. — 303 — DESCRIPTIONS DE CERITHIDÉS NOUVEAUX par L. ViIGNAL CERITHIUM DAUTZENBERGI nOV. Sp. PI, VIIL, fig. 11, 12 T'esta solida, elongato-conoidea. Spira turrita, acuminata. Anfr. 12 superne subexcavati, inferne paululum inflati, obsolete longitudinaliter plicati ac infra medium funiculis transversis 2 approximatis regulariterque tuberculatis ornati. Sutura linearis parum conspicua. Testa undique transversim tenuissime striata sub lente quoque videtur. In anfr. ultimo, sat magno, carina valida, tuberculata, basim cingit. Basis parum convexa, funiculum subcrenulatum praebet. Varix valida aperturae opposita. Apertura subrotundata, superne canaliculata, inferne in caudam brevem leviterque refleram desinit. Columella rectiuscula callo sat crasso superneque dentato munita. Labrum arcuatum, intus denticulatum, extus ab ultima varice marginatum. Color undique lutescens. Long. 37, diam. maj. 18 millim. Coquille solide, allongée. Spire conoïde, turriculée, acuminée au sommet, composée de 12 tours séparés par une suture linéaire peu accusée. Les tours sont légèrement convexes à leur partie supérieure, un peu renflés dans le bas, ornés de plis longitudinaux arrondis, obsolètes et, sur la moitié inférieure, de deux cordons décurrents qui portent des tubercules un peu épineux disposés en séries très régulières. Toute la surface est couverte de stries — 304 — décurrentes fines et serrées, visibles seulement à l’aide de la loupe. Sur le dernier tour, qui est relativement grand, un troisième cordon très développé et également tuber- culeux entoure la base. Une grosse varice est opposée à l'ouverture. Base peu convexe, portant, à proximité du cordon formant carène, un funicule assez fort et légèrement crénelé ; on observe autour du canal deux autres funicules faibles. Ouverture assez grande, arrondie, terminée au sommet par une gouttière et à la base par un canal court, légèrement réfléchi. Columelle presque verti- cale pourvue d’une callosité qui se termine dans le haut par un fort dentelon qui limite la gouttière. Labre arqué un peu polygoné, denticulé à l’intérieur et bordé à l’exté- rieur par la dernière varice. Coloration d’un gris jaunâtre uniforme. Habitat. Ile des Pins (Nouvelle-Calédonie), récolte de M. Bougier. En plus de l’exemplaire typique que nous venons de décrire, M. Dautzenberg nous en a communiqué un autre qui ne diffère que par sa forme un peu plus élancée et par sa coloration plus fauve. Les deux rangées de tubercules qui ornent la partie ‘inférieure des tours, donnent au C. Dautzenbergi un aspect bien particulier qui le distingue nettement de tous ses congénères. CERITHIUM BAVAYI, NOV. Sp. É PI. VILL, fig. 7, 8. Testa parva, solida, spira conoidea. Anfr. 9-10 convexius- culi, sutura canaliculata juncti, in medio subangulati, funi- culis transversis numerosis ac subgranosis ornati, varicibus pluribus obsoletis muniti. Apertura ovato-rotundata, superne canaliculata, inferne in caudam brevissimam recurvamque desinens. | Color albidus, in basi anfr. ultimi flammulis fuscis irrequ- — 305 — laribus, plus minusve approximatis depictus. Long. 11, Diam. maj. à millim. Coquille petite, solide. Spire conoïde, composée de 9 à 10 tours un peu convexes, séparés par une suture étroi- tement canaliculée, ornée de cordons décurrents fins et nombreux, faiblement granuleux. L'un de ces cordons, situé au milieu des tours, est plus développé et les rend légèrement auguleux. Ouverture arrondie, terminée au sommet par une gouttière étroite et, à la base, par un canal très court, recourbé en arrière. Columelle un peu arquée pourvue d’une callosité appliquée qui se termine dans le haut par un léger pli qui limite la gouttière. Labre arqué, lisse à l’intérieur et bordé extérieurement par la dernière varice. Coloration blanche, ornée à la base, autour du canal, d’une large bande composée de flammules brunes plus ou rapprochées. Habitat. Nouvelle-Calédonie (Collections Bavay et Daut- zenberg). Var. denticulata. Chez cette variété le cordon qui déter- mine l’angle des tours est garni de petits tubercules épineux. Le C. Bavayi appartient au groupe des C. lacteum Kiener, zebrum Kiener, papillosum Sowerby, Maillardi Crosse, etc. CERITHIUM MUSCARUM Say. Var. PROTRACTA, NOV. Var. PI. VIII, fig. 9, 10. Nous devons à M. Dautzenberg la communication de cette varité qui se distingue du type par sa forme plus allongée, ses varices plus nombreuses, ses granulations plus développées et plus arrondies et, enfin, par sa sculp- ture décurrente moins accusée entre les cordons. L. V. — 306 — DESCRIPTIONS DE COQUILLES NOUVELLES RAPPORTÉES DU PÉROU PAR M. BAER par Ph. DAUTZENBERG HELix (LABYRINTHUS) BAERI, nov. sp. PL EX, 684,23 Testa solida parum nitens, orbicularis, obtuse carinata, utrinque convexa, late et profunde umbilicata. Spira depressa apice obtusa ; anfr. 6 convexiusculi, sutura impressa juncti, sat lente et regulariter crescentes, costulis radiantibus arcua- tis, superne irreqularibus et conspicuis, in basi anfr. ultimi vero obsoletis, sculpti. Tota testa minutissime granulosa. Anfr. ultimus antice deflexus. ante labrum constrictus et basi scro- biculatus. Apertura ringens, fere horizontalis. Peristoma incrassatum, continuum, undique expansum, refleæum et ab anfr. penultimo breviter solutum. Lamella parietalis valida, paululum sinuosa et a margine disjuncta. Margo basalis den- tem valde eminentem plicas 2 divaricantes emittentem prae- bet. Margo columellaris callosus, inferne denticulum obtusum efjormat. Color saturate castaneus in carina pallide fulvo limbatus. Peristoma album extusque albo lutescente marginatum ; aper- turae faux castanea. Longit. 20, diam. maj. 47, min. 40 millim.; apertura 16 millim. alta, 25 millim. lata. Coquille solide, peu luisante, obtusément carénée, con- vexe au dessus et au dessous, largement et profondément sed — 307 — ombiliquée. Spire déprimée, obtuse au sommet, composée de 6 tours assez convexes, séparés par une suture bien accusée, croissant assez lentement et régulièrement, ornés de costules arquées qui s’atténuent sur la base du dernier tour. Lorsqu'on examine la coquille à la loupe, on constate que toute sa surface est couverte de granulations très fines. Dernier tour contracté en arrière du péristome, des- cendant fortement à l'extrémité. Ouverture auriforme, grimaçante, presque horizontale. Péristome calleux, con- tinu, dilaté, réfléchi et un peu détaché de l'avant-dervier tour, pourvu d'une lamelle pariétale forte, allongée, légè- rement sinueuse qui prend naissance un peu en deçà du bord. Bord basal émettant une dent saillante qui porte au sommet deux lamelles nettement divergentes. Une scrobiculation profonde située derrière le péristome cor- respond à cette dent. Bord columellaire présentant une callosité marginale allongée qui se termine en avant par un dentelon obtus, arrondi. Cette callosité est également accompagnée du côté externe par une scrobulation. Coloration d’un brun marron foncé, avec une bande fauve clair entourant la périphérie et accompagnée, sur la base, d’une zone rougeûtre assez nettement limitée. Péristome luisant, d’un blanc pur ; intérieur de l’ouverture marron. Habitat. Rio Mixiollo, province Huallaga, Pérou. Récolte de M. Baer, vu 11 exemplaires. Cette belle et grande espèce se rapproche de l’Helix Raimondi Philippi par la conformation de son ouverture ; _mais elle est plus grande, son test est plus solide, ses tours sont plus convexes, sa suture est plus accusée, la carène de son dernier tour est obtuse et non aiguë, enfin son péristome est blanc, tandis que celui de l’Helix Raimondi est brun livide. | — 308 — DRYMAEUS JOUSSEAUMEI nov. sp. PI. IX, fig. 4, 5. Testa solida, ovato-elongata, nitidiuscula, angustissime perforata. Spira exserta, acuminata. Anfr. 7 convexiusculi, sutura simplici et subundulata sejuncti. Anfr.primi 3 tenuis- sime clathrati, ceteri costis longitudinalibus confertis irrequ- lariter sculpti. Apertura ovata, marginibus callo tenuissimo virque conspicuo junctis. Labrum late expansum breviterque refleæum. Columella subtorta ; margo columellaris superne adnatus ac umbilicum fere omnino obtegens. Anfr. primi pallide violacei, [ascia subsuturali albida ornati. Ceteri sordide grisei flammulis violacescentibus plus minusve obscuris et punctis albidis valde irregulariter depicti. Apertura intus violaceo vivide tincta. Peristoma albomar- ginatum. Long. 50, diam. maj. 22 mill.; apertura 25 millim. alta, 18 millim. lata. Coquille solide, de forme ovale allongée, assez luisante, très étroitement perforée. Spire élevée, acuminée, com- posée de 7 tours médiocrement convexes, séparés par une suture simple et légèrement ondulée. Trois premiers tours très délicatement treillissés ; les autres garnis de costules longitudinales nombreuses et irrégulières. Ouverture ovale. Bords reliés par une callosité très mince, à peine visible. Labre largement dilaté, refléchi au bord. Colu- melle un peu tordue. Bord columellaire dilaté, appliqué dans le haut et recouvrant presque complètement la per- foration ombilicale. Premiers tours d’une teinte violacée claire ; les autres d'un gris sale, ornés de ponctuations blanchâtres ainsi que de flammules et de taches violacées très irrégulières et plus ou moins effacées, Intérieur de l’ouverture d’un beau violet. Péristome bordé de blanc. — 9309 — Habitat. Rio Mixiollo Province Huallaga, Pérou. — Récolte de M. G. A. Baer. La sculpture et le système de coloration sont presque identiques chez cette espèce que nous dédions à notre savant confrère le Dr Jousseaume, et chez le Bulimulus (Drymaeus) expansus Pfeiffer; mais le Dr. Jousseaumei est de beaucoup plus allongé, son ouverture est bien plus étroite, sa columelle est moins tordue, etc. Le Bulimulus eversus Mousson, de Bogota, est plus largement perforé que le nôtre ; son bord columellaire est plus long, enfin il est orné de stries longitudinales très fines et onduleuses et non de costules. Nons avons sous les yeux trois exemplaires bien concor- dants sous tous les rapports. DRYMAEUS SCOLIODES NOV. Sp. PL. IX, fig. 6,7 Testa sat solida, parum nitida, profunde rimata. Spira elata. Anfr. 6 1/2: convexiusculi, sat rapide crescentes et sutura simplici sejuncti. Anfr. primi tenuissime clathrati; ceteri striis incrementi arcuatis, parum conspicuis impressi. Anfr. ultimus magnus, prope ayerturam arcuatim ascendens et carina valida, basim concavam circumdante munitus. Aper- tura perobliqua, infra protracta et obtuse angulata, margi- nibus callo tenui adnatoque junctis. Labrum late expansum, vix reflexum. Columella obliqua, expansa, umbilicum obte- gens. Anfr. primi roseotincti et fascia subsuturali alba ornati ; 2 ultimi pallide fulvi, strigis longitudinalibus fuscis latius- culis plus minuste numerosis ac interruptis et irregulariter albolineatis fulgurati. Basis anfr. ultimi concolor rosea. Labrumn extus roseo late marginatum. Long. 63, diam. maj. 22 millim.; apertura 25 millim. alta, 18 lata. — 310 — Coquille assez solide, peu luisante, pourvue d’une fente ombilicale ouverte et profonde. Spire élevée, composée de 6 tours 1/2, légèrement convexes qui s’accroissent assez rapidement et sont séparés par une suture simple. Pre- miers tours paraissant lisses lorsqu'on les observe à l'œil nu; mais possédant en réalité une réticulation fine visible seulement à l’aide du microscope. Tours suivants ornés de stries d’accroissement irrégulières, arquées, peu appa- rentes. Dernier tour grand, décrivant à son extrémité un arc ascendant et pourvu autour de la base, qui est concave, d’une carène forte et saillante. Ouverture très grande, for- tement déjetée vers la droite, prolongée et obtusément anguleuse à la base. Bords reliés par une callosité mince, appliquée. Labre largement dilaté, à peine réfléchi au bord. Columelle oblique, dilatée au-dessus de la fente ombilicale et déterminant à sa naissance une impression transversale nettement accusée. Coloration des premiers tours, rosée, avec une bande subsuturale blanche. Tours suivants d’un fauve clair, orné de flammules longitudinales larges, irrégulières, plus ou moins nombreuses et plus ou moins interrompues. Sur chacune de ces flammules, on observe des linéoles ondulées d’un gris bleuâtre. Base du dernier tour d’une teinte rosée, sans flammules. Une large bande rose borde la face externe du labre. Péristome d'une teinte violacée claire. : Habitat. Rio Mixiollo, province Huallaga, Pérou. — Récolte de M. Baer. Vu deux exemplaires. Par la conformation de son ouverture, par sa carène et sa base concave, cette belle espèce rappelle le Bulimulus (Zaplagius) auris-leporis Bruguière,du Brésil; mais elle s’en éloigne considérablement par sa sculpture et par sa colo- ration qui a de l’analogie avec celle des Bulimulus flexuosus Pfeiffer, murrinus Reeve, etc. — 911 — BuLimuLus (ATAXUS) HUAYABOENSIS nov. sp. PI. IX, fig. 8, 9; var. 10, 11 Testa elongato-conica solidiuscula, profunde umbilicata. Spira elata, apice acuminata. Anfr. 7 {/2 parum convexi. sutura Subcrenulata juncti; primi 2 leves, ceteri rude et valde irrequlariter plicati striisque transversis, plicas secan- tibus, versus basim anfr. uitimi magis conspicuis, sculpti. Anfr. ultimus infra dilatatus et circum basim concavam obtuse angulatus. Apertura elongata obliqua vel subobliqua, lateraliter compressa. Labrum simplex, acutum. Columella rectiuscula paululumque eversa. Color sordide griseus. Apertura intus fulva et prope margines fusco late limbata. Long. 24, diam. maj. 10 millim. Apertura 10 1/2 milllim. alta, 5 millim. lata. Coquille allongée, assez solide, profondément ombi- liquée. Spire élevée, acuminée, composée de 7 {/2 tours peu convexes, séparés par une suture légèrement crénelée; les deux premiers lisses, les autres ornés de plis longitu- dinaux grossiers, très irréguliers et de stries décurrentes assez espacées qui déterminent des incisions sur les plis. Ces stries sont obsolètes sur le milieu du dernier tour et s’accusent au contraire vers sa base. Dernier tour élargi vers le bas. Base concave plus ou moins étendue et bordée d’une carène obtuse, mais bien développée. Ouverture plus ou moins oblique, très allongée, étroite, comprimée laté- ralement. Labre simple, tranchant, non réfléchi. Columelle presque rectiligne, légèrement réfléchie. Coloration externe d’un gris sale uniforme. Ouverture teintée de fauve dans le fond et largement marginée de brun foncé. Habitat. Huayabo (Marañon) Pérou, à 2000 m. d’altitude. Récolte de M. Baer. Vu 9 exemplaires, — 312 — Cette espèce se rapproche des Bulimulus (Ataæus) infun- dibulum Pfeiffer et tubulatus Morelet ; mais sa taille est plus forte, sa sculpture plus grossière et plus irrégulière ; son ouverture est beaucoup plus allongée, son ombilic moins ouvert, etc. 2:34 Var. attenuata (PI. IX, fig. 11). Chez cette variété, l’ombilic est beaucoup plus étroit, le dernier tour ne s’élargit pas vers la base et l’ouverture est tout-à-fait verticale. Long. 23, diam. maj. 7 millim. Var. rudis (PI. IX, 10). Plus trapue et moins oblique que le type, cette variété est ornée de plis longitudinaux plus grossiers et plus saillants. Long. 20, diam. maj. 8 millim. AMPULLARIA BAERI nOv. sp. PI. IX, fig. 12, 13. Testa solidiuscula, subdiscoidea, late ac pervie umbilicata, Spira breviuscula, apice acuminata. Anfr. 5 {fe convexi, sat rapide crescentes, sutura profunde et late canaliculata juncti, striis incrementi irregqularibus et striis transversis tenuis- simis, sub lente valido vix conspicuis, ornati. Anfr. ultimus valde depressus, versus aperturam paululum descendens. Apertura subcircularis, marginibus approximatis calloque adnato junctis. Labrum plus minusve eversum et acute margi- natum. Columella arcuata, paululum reflexa. ; Color fulvus ; lineis transversis virescentibus parumque conspicuis fasciatus.Peristoma rubro sanguineo intenso margi- natum. Aperturae faux livida, transversim fusco fasciata. Operculum corneum, fuscum. Longit. 28, diam. maj. 32, min. 26 millim. ; apertura 20 millim. alta, 17 millim. lata. Coquille assez solide, subdiscoïde, largement et profon- dément ombiliquée. Spire peu élevée, acuminée au sommet. 5 !/: tours convexes, croissant assez rapidement, — 313 — séparés par une suture profondément et largement canali- culée. La surface est ornée de stries d’accroissement irré- gulières, peu développées ; mais dont l’une est parfois accompagnée d’un rebord saillant formant varice (c’est le vestige d’un ancien péristome). Sous un fort grossissement, on parvient à peine à distinguer des stries décurrentes extrèmement fines. [Il existe aussi parfois des malléa- tions sur le dernier tour. Dernier tour très déprimé, un peu descendant à l’extrémité. Ouverture subcireculaire à bords rapprochés et reliés par une callosité appliquée. Labre et bord basal plus ou moins évasés, tranchants ; columelle régulièrement arquée et légèrement réfléchie. Coloration d’un fauve jaunâtre sur lequel se détachent à peine des bandes transversales verdâtres. Péristome étroitement bordé de rouge carminé vif ; fond de l’ouver- ture d’un roux livide clair sur lequel se détachent assez nettement les bandes décurrentes. Opercule corné, brun foncé. Habitat. Rio Mixiollo, province de Huallaga, Pérou. Récolte de M. Baer. Vu plusieurs exemplaires. Cette espèce est d’une forme bien plus déprimée que les Ampullaria glauca Lin., luteostoma Swainson et autres du même groupe. Elle est aussi constamment plus petite et plus mince de test ; enfin, elle se distingue par son péristome presque continu, arrondi et marginé de rouge carmin, Ph. D. — 314 — DIAGNOSES DE QUELQUES COQUILLES NOUVELLES PROVENANT DU MAROC par Pauz PaLLary (Suite) (1) Fusus crassus Pallary Testa elongato-turrita, crassissima. Anfr. 8 convexi, sutura impressa juncti, costis longitudinalibus validis, nume- rosis (13 in anfr. ultimo), parum obliquis, funiculisque transversis, approrimatis, costas transgredientibus, sculpti. Cauda elongata primo recta, deinde sinistrorsum retrorsum- que inflexa, apertura ovata marginibus callo adnato niti- doque junctis. Columella arcuata, inferne torta. Labrum intus plicatum. Color lutescens, fasciis duabus rubiginosis cinctus. Altit. 28, diam. maj. 42 millim.; apertura 9 millim. alta, 4 millim. lata. Habitat. Tanger. Cette forme a des affinités avec le Fusus rostratus ; mais elle en difière par ses plis longitudinaux plus nombreux, son Canal plus court, sa coloration plus foncée, son ouver- ture plus allongée, moins arrondie, etc. Elle ne pourrait guère être regardée comme une variété maxima du F. pulchellus, puisque celui-ci n’est qu’une forme minor du F. rostralus. OcixeBriNa Epwarpst Payraudeau Var. APiCULATA Pallary A typo (Payraudeau, PI. 3, fig. 19) differt forma magis elongata, funiculis longitudinalibus haud tuberculatis cos- tisque numerosioribus. (1) Cf. Journal de Conchyliologie, vol. XLIX (1901), p. 226. PT — 919 — Altit. 19 diam. maj. 9 millim. Habitat. Tanger, sur les rochers à marée basse. MESALIA PULCHELLA Pallary Testa minuta, tenuis, valde elongata, turrita, subopaca. Spira sat acuminata. Anfr. 9 1/2 sutura lineari, impressa juncti striisque transversis. 5 ornati. Apertura subovata superne quam inferne paullo angustior. Peristoma simplex subcontinuum. Columella arcuata. Labrum productum, acute- marginatum. Color albidus, versus apicem fulvotinctus. Longit. 4 */4, diam. maj. 2 millim. Habitat. Tanger. Var. ex colore fusca Pallary. Entièrement brun-roux. Var. ex forma varicosa Pallary. Avec une ou deux varices. Cette forme ne peut être comparée qu’au Mesalia varia Kiener ; mais elle est d’une taille bien plus faible et d’une forme plus étroitement allongée. GiBBULA TiNGIraNA Pallary Testa tenuis anguste et profunde perforata. Spira turbi- nata, conica. Anfr. à 1[e sutura marginata juncti : primi leves, ceteri paullo infra medium acute carinati, supra cari- nam declives, infra vero fere recti. In anfr. ultimo carina altera validior basim convexam concentriceque funiculatam cingit. Apertura rotundata, intus margaritacea. Columella arcuata ; labrum acutum. , Color ex albo, fusco, rubro et viride variegatus. Car inae albidae fusco articulatae. Longit. 3, diam. maj. 3 millim. Apertura 2 millim. alta, 2 millim. lata. Habitat. Tanger, sur les pierres, dans la zone des marées. Var. ex-colore nigra Pallary. D’une coloration noire uniforme. P,LP: — 316 — OBSERVATIONS CONCERNANT LES « CONSIDÉRATIONS SUR LES FAUNES MALACOLOGIQUES DES PARTIES AUSTRALES DU GLOBE PAR M. C.-F. ANCEY » (!) par HENRY SUTER L'excellent mémoire de notre savant confrère d'Algérie met une fois de plus en évidence la grande compétence de M. Ancey, en matière de coquilles terrestres et fluvia- tiles. Il présente pour moi le plus grand intérêt, puisque j'étudie depuis quatorze ans les mollusques de la Nouvelle- Zélande. On me pardonnera donc d’oser publier quelques remarques sur ce sujet. L’anatomie des coquilles de Ste-Hélène pour lesquelles M. Pilsbry a établi la section Helenoconcha du genre Endodonta, étant inconnue, je pense que cet auteur a eu raison de ne pas les réunir aux Thaumatodon bien que la ressemblance de quelques espèces soit très grande. Les caractères des coquilles sont généralement confirmés par l’anatomie, mais il peut y avoir des exceptions. : Quant au Patula quinquelirata Smith, il faut se souve- nir que cette espèce a été placée par M. Pilsbry dans le genre Polygyratia (s. str.), ce qui me semble tout à fait suffisant pour le moment et rend superflu le nom Ridleya proposé par M. Ancey. Nous ne connaissons en effet pas du tout l’anatomie du genre Polygyratia. La distribution géographique de ce genre aura une grande importance le (A) Journ. de Conch., vol. XLIX, pp. 12-33. = 7 —< jour où des études anatomiques auront prouvé que Poly- gyratia s. str. et Coxia sont réellemest des sous-genres de Polygyratia, le premier habitant Amérique du Sud, le second vivant à la Nouvelle Guinée et a Neu-Mecklenburg (Nouv.-Irlande). Je ne puis partager l'opinion de M. Ancey qui veut que le genre Endodonta appartienne à la faune antarctique. Ce genre est sans doute polynésien et il est probable que la Nouvelle-Zélande a reçu ces formes d’une région voisine de la Polynésie. D’après mes recherches, la Tasmanie ne pos- sède que deux espèces d’Endodonta et quant aux espèces de l’Australie et de la Nouvelle-Calédonie, placées actuel- lement dans ce genre, je crois que l'étude de leur anatomie prouvera un jour que la plupart d’entr’elles devront être placées dans le genre Flammulina. Je suis heureux de partager l'opinion de M. Ancey, au sujet des affinités très grandes des Amphidoxa, Stephanoda, Flammulina et Trachycystis, et il me semble probable que ces genres proviennent d’une souche commune. C’est là que nous avons la vraie faune antarctique ! Le capitaine F. W. Hutton, notre savant distingué, a reconnu le premier la ressemblance entre les Flammulina de la Nouvelle Zélande (surtout F. zebra, Le Guillou et F. crebriflammis, Pfr.) et les deux espèces d’Amphidoxa de Juan Fernandez, ayant placé nos espèces dans le genre Amphidoæa, en 1883 (1). Mais nous rencontrons ici la même difficulté que pour les Helenoconcha et les Thauma- todon ; l'anatomie des espèces de Juan Fernandez est . inconnue. Ce fait, ainsi que la distribution dans des con- trées très éloignées, peuvent seuls motiver que les espèces australasiennes soient séparées des Amphidoæa sous le nom de Flammulina, v. Mts. Nous ne savons rien non plus de l’anatomie des formes (1) Hutton, Trans. New Zeal. Inst. vol. XVI, page 198. —:318 — typiques des Stephanoda, ainsi que M. Ancey l’a fait obser- ver. Quant à l’Helix Hookeri, Reeve, des îles Kerguelen, il est évident que d’après les caractères de la coquille, de la mâchoire, de la radule etdes organes reproducteurs, il peut tout aussi bien être classé parmi les Flammulina que parmi les Stephanoda. La radule a beaucoup de similitude avec celle de Flammulina corneo-fulou Pir. (1), la dent centrale et les dents latérales ne possédant que des mésocones. L'opinion que la Nouvelle-Zélande aurait été reliée à une partie de la Polynésie, a déjà été émise en 1872, par le capt. F. W. Hutton (2) et cet auteur suppose que Ja réunion de ces terres a eu lieu pendant la période de l’'Eocène. C'est alors que la Nouvelle Zélande aurait reçu les Endodonta, Tornatellina, etc., de la Polynésie. Je ne connais point de Flammulina de la Polynésie proprement dite, mais nous rencontrons ce genre dans notre colonie, la Tasmanie, l'Australie centrale et orientale, l’île de Lord Howe, l’île Norfolk, la Nouvelle-Calédonie et même une espèce dans l’île Ponapé, l’une des Carolines : Flammulina nigrescens MIIfi. Cette petite espèce a tout-à-fait l’appa- rence d’une coquille néo-zélandaise, et sa radule, de même que sa mâchoire, confirment sa position géné- rique (3). C’est une découverte très intéressante et impor- tante, prouvant que la faune antarctique est très ancienne. Quant au Placostylus de la Nouvelle-Zélande, j'en par- lerai plus tard dans un petit mémoire, où je compte prou- ver que nous avons reçu ce genre de l'ile de Lord Howe, et non de la Nouvelle-Calédonie. Le Flammulina aucklandica, Le Guillou, n’est pas limité aux îles Auckland, mais vit aussi aux iles Chatham. L'animal de cette espèce n'ayant jamais été examiné, ilest (1) Suter, Trans.Nerw Zeal. Inst. vol. XXIV, pag. 287, PI. XX, fig. 7. (2) Hutton, Trans. New Zeal. Inst, vol. V, pp. 227, 256. (3) Suter Journ. of Malacology, vol. VII. pp. 107-109. — 319 — impossible de dire si elle appartient au sous-genre Thalas- sohelix ou Therasia. Je ne doute guère que nous puissions un jour réunir les sous-genres 4/lodiseus et Phenacohelix aux Rhytidopsis de la Nouvelle-Calédonie, et je suis tout-à-fait d'accord avec M. Ancey pour ce qui concerne nos Connaissances des coquilles de cette colonie, mais nous ne savons que très peu de chose de leur anatomie. Je ne vois pas pourquoi M. Ancey émet un doute sur l'identité générique des Melanopsis de la Nouvelle-Calédonie, etc., et de ceux du bassin méditerranéen. Il faut se rappeler ce que P. Fischer dit dans son Manuel de Conchyliologie: que ce genre date de la Craie, qu'il est très répandu dans le Tertiaire d'Europe et se montre aussi dans le Tertiaire d'Amérique, d’où les Melanopsis ont aujourd’hui disparu. Je possède dans ma collection une espèce (M. helena, Meder) de Java, et Paetel en mentionne deux espèces (M. behni Réeve et M. brasiliensis, Moric.) du Brésil ; mais je n’ai pas vu ces dernières. M.Anceya raison d'établir un sous-genre pour les espèces néo-zélandaises du genre Lagochilus. Maïs le nom Murdochia qu'il propose ne peut être admis, car MM. Kobelt et Moel- lendorff avaient déjà publié, pour le même groupe, le nom de Cytora qui a done la priorité. La radule et la forme du pied prouvent d’ailleurs qu’il s'agit bien de Lagochilus. Je ne pense pas qu’il soit prudent d'éliminer de la liste des mollusques de la Nouvelle-Zélande les deux espèces Palaina chordata, R. et Paxillus peregrinus, Gould, pour la seule raison qu’elles n’ont pas été retrouvées depuis qu’elles ont été décrites. Il n’est, en effet, pas facile de trouver les Diplommatinidae, et il se peut fort bien que personne n’ait fait des recherches dans la partie de notre colonie où elles ont été découvertes. Les localités indiquées par Strange et U. S. Explor..Exped. sont presque toujours correctes. Il y a deux ans, on aurait pu, par la même == 860 raison, éliminer l’Omphalotropis vestita Pf., mais j’en pos- sède aujourd’hui un spécimen, probablement le premier trouvé depuis que l’espèce fut décrite par Pfeifier en 1855. Je ne suis pas entièrement convaincu que le genre Paryphanta se trouve en Tasmanie. L’Helix brunonia, Johnston (1), qui habite l’île King, dans le détroit de Bass, est peut-être un Paryphanta, car l’auteur dit qu'il res- semble au P. atramentaria de Victoria, mais je crois que l’anatomie de cette espèce est inconnue. M. Ancey donne une nouvelle preuve de son grand savoir en appelant l’attention sur les Unio cafer, Krauss et vaalensis, Chaper, de l’Afrique Australe, comme se distin- guant des espèces du genre Diplodon, Spix. En eftet, M. Simpson les a classés dans le genre Nodularia, Con- rad (2), estimant que la seconde espèce n’est qu’une variété de la première. M. Ancey rappelle (p. 25) son genre Pseudampullaria substitué en 1898 à Brazieria, Petterd (non Ancey) (3), mais je ferai remarquer à M. Ancey que M. Brazier avait proposé dès 1896 (4) le nom Petterdiana pour le genre en question ; type Ampullaria tasmanica, T.-Woods, ce nom doit donc être accepté. Quand M. Ancey parle de Potamopyrqus vivant dans l’île de Lord Howe, en Nouvelle-Calédonie, aux îles Viti et en Australie, il faut se souvenir que nous ne possédons pas de preuve scientifique que les espèces qu'il a en vue appartiennent à ce genre, bien que ce soit très probable. Les deux espèces de l’île de Lord Howe sont connues sous le nom générique de Bythinella (5), celles de la Nouvelle- (1) Johnston, Proc. Roy. Soc. Tasmania, 1887, page 75. (2) Simpson, Synopsis of the Najades, 1900, p. 825. (3) Ancey, Bull. Mus. Marseille, vol. 1, p. 148 (1898). (4) Brazier, Proc. Roy. Soc. Tasmania, 1894-95, p. 105 (1896). (5) Hedley, Records of the Austral. Museum, vol. I, n° 7 (181), pp. 143-144. — 321 — Calédonie sous celui d’Hydrobia, etc. Aussi longtemps que la radule de ces diverses espèces ne sera pas connue, on n’aura pas de preuve qu’elles soient des Potamopyrgus. Je ne sais si les radules des espèces de l’Amérique tropicale et de l’Afrique occidentale sont counues, mais le fait men- tionné par M. Pilsbry, que le P. spinosus, C. de P., est vivipare (1), prouverait qu'il s’agit réellement d’un Pota- mopyrgus. M. Pilsbry est si positif à l'égard du genre que je ne doute pas qu'il ait examiné la dentition d’un bon nombre de ces espèces. Pour compléter la distribution géographique du genre Isidora (— Bulinus) on pourrait encore ajouter les îles Hawaïi, les Antilles, l'Afrique Australe et le périmètre de la Méditerranée. Ce doit être par erreur que M. Ancey cite (p. 27, note {) pour Gundlachia le mémoire de M. von Ihering, Trans. New Zeal. Inst. 1891, vol. XXIV, p. 434, car ce genre n’est mentionné nulle part dans cette publication. Il y a beaucoup de similitude dans la distribution des genres Melanopsis, Isidora, Gundlachia, Potamopyrqus et on pourrait ajouter de la famille des Laomidae, comprenant les genres Laoma et Punctum ; le premier vivant en Nouvelle-Zélande, en Tasmanie et en Australie, le second dans l'Amérique du Nord, l'Europe et l’Asie septentrionale. D’après ce que je viens de dire il est évident que l’in- suffisance de nos connaissances sur l’anatomie des mollus- ques en question rend plus ou moins hasardées les théories relatives à la distribution des terres d'autrefois. En terminant, je désire féliciter M. Ancey d’avoir entrepris l’étude d’une question aussi importante ; son travail est des plus intéressant, en raison de l'autorité incontestable qui s'attache à son nom. Auckland, juillet 4901. HS. (1) Pilsbry, Proc Acad. Nat. Sci. Philadelphia, 1891, p. 327. — 9322 — RECTIFICATION D'UNE ERREUR DE DÉTERMINATION par M. Cu. Mayer-Eymar En établissant, à l’occasion d’un nouveau mémoire sur le Tongrien d'Egypte, la synonymie complète de la Natice la plus commune de cet étage, je viens de découvrir,à mon grand étonnement, que Deshayes d’un côté et Messieurs Cossmann et Lambert de l’autre, ont appliqué à une autre Natice, du même étage, des noms qui doivent passer dans la synonymie de l’espèce vulgaire. Je veux dire et je vais prouver, que le N. Nysti de Deshayes n’est pas le N. Nysti de d’Orbigny et que le N. Achatensis de MM. Cossmann et Lambert, synonyme de l’espèce de Deshayes, n’est par conséquent pas du tout le N. Achatensis de Recluz, mss. En effet, si nous allons d’abord à la source du N. Acha- tensis voici ce que de Koninck en dit,page 9 de son mémoire sur les fossiles du Tongrien 1, B (l’argile de Boom) de Baesele, etc. : « La coquille présente un ombilic dont l'ouverture est assez variable et obstruée par une callosité assez grosse, en forme de bourrelet décurrent, oblique et médiane ». Or qu'est-ce que ce bourrelet décurrent dans l’ombilic sinon un funicule ? Eh bien, de l’avis de MM. C. et L., leur N. Achatensis n’en offre jamais trace. Quant au N. glauci- noides de Nyst ou Nysti de d’Orbigny, qui provient aussi de l’argile de Boom, le dessin qu’en donne l’auteur belge, à bien le regarder, implique absolument la présence d’un funicule dans l'ombilic, comme du reste il y en a un aussi dans N. glaucinoides de Sowerby, synonyme du N. labellata de Lamarck. La Natice distinguée pour la première fois par Deshayes et figurée dans son dernier ouvrage sous le nom fautif de N. Nysti, se rapporte en réalité au N. conomphalus Sand- berger, espèce figurée dans « Conchylien des Mainzer — 323 — Tertiärbeckens, pl. 13, fig. 3 », mais non décrite et ensuite reniée par cet auteur. J’ai ici, de cette forme, un grand nombre d'exemplaires du Ligurien I (Oligocène inférieur) du nord de l'Allemagne ; deux spécimens du Bartonien I de Barton et, sous le nom de N. tenuicula Desh., un exem- plaire du calcaire grossier de Chaumont et un de Chaussy. Le musée de Zurich en possède encore neuf exemplaires provenant du falun de Weinheim, où cette espèce n’est pas rare. Je propose d'en rétablir la synonymie comme suit : NATICA CONOMPHALUS, Sandberger. 1863. Natica conomphalus Sandberger, Conchylien des Mainzer Tertiarbeckens, pl. 43, fig. 3. 1843. Ampullaria mutabilis Nyst, Belg. I, p. 408, pl. 37, fig. 14 (non Solander). 1863. Natica Nysti Sandb., Maïnz., p. 164 (pp. min.) (non d’Orb.). 1866. Natica Nysti Desh., Anim., ILE, p. 39 (excl. syn.), pl. 69, fig. 1, 2 (non d'Orb.). 1866. Natica tenuicula Desh., Anim., IT, p, 37, pl. 67, fig. 23-25. 1871. Natica Nysti Spey., Cassel (Palæontogr.), p. 78 (p. p.), pl. 13, fig. 1, a-e (non d’Orb.). 1884. Natica Achatensis Cossm. et Lamb., in M.S. g. Fr. p. 134 (excel. syn.) (non Recluz). 1891. Natica Achatensis. Kœn., Unterolig., p. 581 (p. p.), pl. 41, f. 1, 4 (non Recluz). L'espèce un peu variable selon le gisement, quant à la taille qu’elle atteint, quant à l'épaisseur du test, quant à la forme des tours et quant à la largeur de l’ombilic, se dis- tingue nettement de la Natice qui l'accompagne, non seu- lement par le manque de funicule ombilical, mais aussi par la forme de la lèvre de cet ombilic, lèvre constituée par une lamelle à peu près droite et pointue, tandis que la plaque du funicule a, chez l’autre espèce, la forme d’un crochet d’abord droit, puis recourbé vers l’ouverture. M. E. — 924 — VARIÉTÉS LES SOCIÉTÉS MALACOLOGIQUES (SUITE (1) La Société Malacologique de France La Société Malacologique de France a eu pour point de départ une publication assez ancienne : les Annales de Malacologie du Dr G. Servain, journal fondé à Paris en 1870 et qui s’est trouvé entravé dès sa naissance par les événements politiques. Il fut repris par son fondateur en 1884 et fusionna bientôt avec le Bulletin de la Société Malacologique de France que venait d'organiser Bourgui- gnat. Il convient donc d'examiner les travaux publiés dans les Annales de Malacologie avant d’entreprendre l'étude des conditions d’existence et de publication des travaux de la Société Malacologique de France. Annales de Malacologie Tome I (1870, p. 1 à 339). Desnayes. — Description de quelques animaux de la famille des Trochidés des côtes de l’Algérie. — Cet article est extrait des nombreux matériaux inédits préparés par Deshayes pour la publication de sa erande faune marine de l’Algérie et dont le premier volume, contenant la première partie des Pélécypodes, a été seul publié. Les espèces traitées dans la présente note (1) Cf, Journ. de Conchyliologie, vol. xx, 1904, p. 37. — 9325 — sont : Trochus turbinatus Born, Trochus articulatus, Lk., Trochus divaricatus L., Tr. minutus Chem., Tr. conulus L., Phasianella pullus, Sow. (L). À. DE SAINT-SIMON. — Description d'espèces nouvelles du midi de la France. — Quatre espèces, non figurées. J. Revnes. — Hélice nouvelle du département de l’Hé- rault : Helix Lamalouensis. J.-B. BOURGUIGNAT. — Aperçu sur la faune malacologi- que du Bas-Danube. G. SERVAIN. — (Catalogue des coquilles marines recueillies sur la côte de Granville. — Un catalogue plus complet sur le même sujet a été publié par M. Ph. Daut- zenberg en 1893 dans le Journal de Conchyliologie. Les trois travaux qui suivent sont importants pour l'étude des Limaciens : J. MaBiLe. — Les Limaciens français. Pauz Massor. — Les Testacelles françaises. CH. PENCHINAT. — Des Parmacelles et des Daude- bardies françaises. D. A. ParaDiLtE — Etude monographique sur les Paludinidées françaises. — Travail intéressant, malheu- reusement sans figures ; la classification générale est la suivante : Opercule affleurant le D. Opercule corné. Vivipara. bord du péristome E. Calcaire. Bithinia. 4 F. Coquille lisse, ventrue, sommet aigu. Amnicol«. G. Coquille lisse, sommet obtus. Opercule profondément Paludinella. enfoncé H. Coquille longue, diaphane. Hy- drobia. I. Coquille longue, encroûtée. Pa- ludestrina. J. Coquille à renflements extérieurs. Belgrandia F. ANCEY. — Catalogue des Mollusques marins du cap Pinède, près de Marseille. — Comprenant 130 espèces. PE A. LETOuRNEUx. — Excursions malacologiques en Kabylie et dans le Tell oriental. — Vingt-six espèces nouvelles ; celles figurées sont : Bulimus Bourquignati, B. kabylianus, B. cirtanus, Pupa eucyphogira, Clausilia numidica, Helix zonitomaea. fc Munier-CHaLmas. — Micellanées paléontologiques. I. Faune fluvio -lacustre d’Auzas. — Terrain Garumnien, Leymeria (nov. G.) type : L. Heberti Mun.-Ch. PI. VIT, p. 18-20, qu'il faut probablement réunir au L. neritoides, PI.VIL, p. 14-17, famille des Neritinidae. Melanopsis garum- nica M.-Ch., plusieurs Cyrènes non figurées. G. Veluinia M.-Ch., type Natica cepacea Lk. Eocène ma- rin. G. Tournoueria M.-Ch. type: Tour. Matheroni Mun.-Ch. PI.VIL, fig.1, 3, calcaire de Rognac à Lychnus, famille des Auriculidae ? Le travail de M. Munier s'arrête ici, p. 358, mais la planche figure encore, sans descriptions, Cylindrel- lina Briardi, Briardia Velaini, B. Servaini. Le Dr Servain n’a pu obtenir de M. Munier la fin de son travail. Ici s’ar- rêtent aussi les livraisons antérieures à la guerre. La seconde partie du volume commence p. 339, en janvier 1884, et comprend les travaux suivants : G. SERvAIN. — Excursions malacologiques en Bosnie, aux environs de Serajewo et aux sources de la Bosna. C.-F. Ancey. — Contributions à la faune malacologi- que Indo-Thibetaine. — Région encore presqu’inconnue au point de vue malacologique. Pas de figures. Tome IT (1884-1886). BourGuIGNAT. — Histoire des Mélaniens du Système européen. -— Il admet les genres suivants : Melania, Mela- nella, Bugesia, Fagotia, Microcolpia, Melanopsis, p. 1 à 168. TI n’y a aucune figure, le nombre des espèces nouvelles est très considérable, la manière dont l’auteur comprend l'espèce est clairement indiquée par la comparaison qu’on peut faire avec les travaux du Dr Brot sur le même sujet. Le seul Melania Hollandrei Fér. est subdivisé en 10 espèces. Le G. Melanopsis compte suivant lui, pour la seule région Européenne et circa-Méditerranéenne 97 espèces que le D' Brot réduit à une vingtaine, c’est un émiettement insaisis- sable, sans méthode, qui hérisse la science de difficultés et en paralyse les progrès. FaGorT. — Contribution à la faune malacologique de la Catalogne.— Diverses espèces nouvelles, pas de figures. Louis Roue. — Nouvelles recherches sur les mollus- ques du terrain lacustre inférieur de la Provence. Recensement de 61 espèces dont une dizaine sont nou- velles et figurées sur deux planches intéressantes ; un bon nombre d’autres ne sont ni décrites ni figurées. COuTAGNE. — Description de quelques Clausilies nou- velles de la faune française. — Cinq espèces non figurées. C.-F. Ancey. — Une excursion malacologique sur le versant atlantique du Honduras. — Une vingtaine d’es- pèces terrestres non figurées. G. MaBiLce. — Étude monographique du G. Concholepas. — Trois planches, huit espèces nouvelles qui ne nous paraissent guère que des variétés du Concholepas peruviana. CH. PERROUD. — De l'influence du régime des eaux sur les variations malacologiques. — Observations sur l’île Jaricot dans le Rhône, au sud de Lyon, à la suite de diverses inondations. Société Malacologique de France La Société malacologique de France a été fondée à Paris le 1 janvier 1884 par J.-R. Bourguignat, elle a disparu après sa mort survenue le 3 avril 1892. Cette Société se per- sonnifiait en Bourguignat lui-même comme il est facile de s’en convaincre par la lecture des statuts qu'il avait rédigés. Aucune cotisation n’était demandée, et le Secré- taire-général Bourguignat, nommé à vie, supportait les — 328 — frais de toutes les publications.On ne pouvait d’ailleurs faire partie de la Société sans son assentiment et tous les manus- crits étaient soumis à une censure sévère ; l’article 16 dit expressément : « Il ne sera délivré aucune épreuve aux » auteurs, toutes seront revues et corrigées par les secré- » taires ». Autant dire que cette Société était organisée dans un but déterminé et comme une œuvre personnelle de son secrétaire-général. Il s'agissait bien en effet de pro- pager et de défendre une école malacologique dont les principes et les tendances sont nettement exposés dans un travail que nous examinerons plus loin, et qui a reçu du nom de son fondateur le titre de « Bourguignatisme », tendant à multiplier indéfiniment les espèces jusqu’à leur confusion totale. Lors de ses débuts au Muséum, au contact des Paléon- tologistes comme Alcide d’Orbigny , d’Archiac, nous trouvons en Bourguignat un partisan convaincu de la fixité, de l’immuabilité de l’espèce ; il conserva cette manière de voir jusque vers 1880, époque à laquelle il trouva commode d’adopter les idées Darwiniennes qui paraissaient excuser sa méthode de multiplication des formes en lui donnant une apparence scientifique. On peut lire dans la préface de son étude sur les « Acéphalés du système Européen » les développements explicatifs de sa pensée, Partisan convaincu de l’invariabilité de l’espèce, il arrivait à la nier n’ayant voulu admettre au- cune variabilité dans sa manifestation. Toutes les modifi- cations, même les plus minimes, comme les changements les plus évidents produits par les conditions extérieures, étaient pour lui motifs à la création d'espèces nouvelles, il n’admettait aucun passage, aucune forme intermédiaire et créait indéfiniment des noms nouveaux sous les pré- textes les plus futiles. Il en était arrivé dans les dix der- nières années de sa vie à prouver l’inanité des limites dans lesquelles il prétendait circonscrire les espèces en donnant successivement des noms différents à des spéci- mens identiques qui lui étaient soumis. Ce qui rend inadmissible la manière de voir de Bour- guignat et de ses adeptes, c’est qu’ils se refusaient à saisir les raisons qui isolent l’espèce et quil’unissent à la variété ; ils n’admettaient aucun passage . Bourguignat suppri- mait de propos délibéré tous les -spécimens de transition : lorsqu'on lui remettait un stock un peu considérable d’une espèce recueillie au même lieu et à la même époque, il en formait des groupes, réunissait les individus identiques, en gardait trois ou quatre spécimens et détruisait tous les autres échantillons. Son jardinet de St-Germain-en-Laye serait curieux à explorer à cet égard : il y rejetait tout ce qui lui déplaisait, c’est-à-dire tous les individus difficul- tueux ou critiques. Fort attaché au régime impérial, ayant quelque peu souffert des désastres causés par la Commune en 1871, comme son voisin Tournouër, il ne pardonnait pas à la République et avait résolu de suspendre la publication de ses recherches scientifiques jusqu’à sa chute. Longtemps il maintint sa résolution, mais le régime républicain durant toujours, il finit par reprendre ses travaux et toute son activité vers 1878. D'autre part il apportait dans la discussion une violence, une acrimonie, qui ne devrait jamais trouver place dans _des questions scientifiques. Il faisait de toute objection une question personnelle et sa rancune poursuivait à tra- vers les années et sur tous les terrains ceux qui ne parta- geaient pas ses opinions. Est-ce à dire que Bourguignat était dépourvu de toutes qualités ? Non certes. Il était doué d’un coup d'œil très pénétrant , c'était un observateur très exercé , il avait réuni une bibliothèque malacologique très remarquable et il la connaissait très bien. Il aimait les coquilles avec passion, avec une passion souvent mal éclairée qu’il cher- — 330 — chait à faire partager à tous ceux qui l’entouraient. Cette passion doit lui faire pardonner beaucoup dans ce journal consacré à la conchyliologie, mais elle l’emportait trop loin ; voulant toujours créer du nouveau, du transcendant, il n’aboutit qu’à produire des œuvres outrées qui n’amenè- rent dans la science malacologique que confusion, discus- sions pénibles, dégoût et abandon. Il arriva ainsi à un résultat inverse de celui qu’il s'était proposé. La situation qu’il a créée est telle que la malacologie européenne est abandonnée aujourd’hui par la plupart des naturalistes, l’entrée du sanctuaire étant devenue si diffi- cile que personne n'ose s’y aventurer. Cette science ne reprendra sa marche progressive que lorsque quelque savant courageux, comme M. Coutagne, par exemple, aura fait passer en synonymie des milliers d’espèces inutiles créées par Bourguignat, lorsqu'il aura fait justice des exagé- rations colossales, des aberrations inimaginables entassées pendant ces trente dernières années. Il faut souvent plus de courage pour démolir que pour édifier, les suppressions ne se font pas sans difficultés, on craint d’avoir laissé échapper un caractère différentiel, on hésite à tracer la limite des variétés. Il faudra, par l'examen des types conser- vés au Musée de Genève, fouiller dans l’amas de ces pseudo- espèces pour décider ce qui appartient à la variété et ce qui n’est même pas admissible comme tel. Il n’y a que peu de figures dans les travaux de Bourguignat, parce qu'il ne trouvait pas, disait-il, de dessinateurs capables de repro- duire les distinctions subtiles qu’il appréciait ; en réalité il ne figurait pas parce qu’on eût trop facilement reconnu au premier coup d’œil que la plupart des espèces qu’il établissait n’étaient fondées sur aucun caractère suffisant et se rapportaient à des formes déjà connues. Il faisait même soutenir par un ami, M. Locard, ce paradoxe étrange que la figuration était non seulement inutile, mais le plus sou- vent dangereuse et blämable. L'influence et l’autorité qu’il — 331 — exerçait étaient si grandes qu’on retrouve dans presque toutes les publications de la Société Malacologique son style, ses antipathies, ses méthodes ; quelle que soit d’ail- leurs la signature placée à la fin des diverses notices, il usait et abusait de l’article du règlement que nous avons cité et qui donnait tout pouvoir au secrétaire général. Bulletin de la Société Malacologique de France Tome I (1884). Le premier volume des publications débute par une profession de foi signée des membres fon- dateurs, et renfermant un résumé des théories de Bour- guignat sur l’Espèce, dans lequel on peut lire les lignes suivantes : « Se basant sur la nature, sans idées précon- » çues, après avoir fait table rase de toutes les définitions, » il convient d'élever au rang spécifique toute forme se » distinguant de ses voisines au moins par trois caractères, » et de rejeter à celui de variété toute autre séparée par » un nombre inférieur de signes différentiels. » L'auteur ajoute : « Cette méthode met à néant toute » discussion ». Nous le croyons sans peine et nous pensons qu'il suffit de publier de pareilles théories pour les voir s'effondrer devant le spectacle de la nature qui n’a point compté les caractères. A. Locarp. — De la valeur du caractère spécifique en malacologie. — Cette note importante n’est qu'un dévelop- pement des idées de l'école tout entière, c’est là qu’on trouvera développée la théorie dont nous avons déjà parlé : « Que si l’espèce nouvelle appartient à un genre déjà » connu dans lequel soit le type, soit toute autre forme, » est déjà convenablement figurée, une figuration nouvelle » n’est point indispensahle, bien mieux dans certains cas » elle peut être nuisible ou inutile à la bonne interprétation » scientifique de l’espèce. » (C’est l’auteur qui souligne les ‘ mots que noùs mettons en italiques). « La nouvelle école, — 932 — » ajoute-t-il, ne fait donc en somme que rétablir une sorte » d'équilibre scientifique dans la malacologie. » En effet, elle s’est efforcée de pulvériser uniformément toutes les espèces et de désorganiser la méthode Linnéenne dans toutes ses parties. DE ROCHEBRUNE. — Monographie des formes appartenant au G. Monetaria. — L’auteur délimite 16 espèces de Mone- taria dont 10 soi-disant nouvelles et figurées sur deux planches. La plus grande confusion règne encore sur la distribution géographique de ces différentes formes, il est probable que ce ne sont que des variétés d’une seule espèce ou de deux espèces au plus; comme ces coquilles sont employées souvent comme monnaies par les nègres, elles se trouvent dispersées souvent fort loin de leur habitat réel. Aucune de ces formes n’a encore été authen- tiquement trouvée vivante sur les rivages de l’Europe ou de l'Afrique du Nord. Une grande partie des noms nouveaux proposés paraissent se rapporter à desexemplaires jeunes. ou décapés. WALTER INNES. — Description de deux Helicidae nou- velles d'Abyssinie. — Dont une Vitrine et un Bulime! Pauz FaGor. — Etude sur les Helix xerophilliennes des groupes cisalpina et svadana. — Pas de figures. BouRGUIGNAT. — Description du nouveau genre Sesteria. — Type S. (rallandi, n. sp., paraît appartenir plutôt à la famille des Buliminidæ qu’à celle des Clausilidæ, indi- quée par l’auteur ; provient du Diarbékir. Ê Jues Magize. — Description de quelques nouvelles espèces d’Helix de l’île de Madagascar. — 14 espèces non figurées. Juzes Ray. — Description de deux Bithinies nouvelles du département de l'Aube. B. gravida, B. ardussonica (non figurées). C.-F. ANcEy. — Mollusques inédits ‘du système Euro- — 333 — péen, — Vingt Hélicéens nouveaux, non figurés, princi- palement d'Algérie. Dr SERVAIN. — Vivipares des environs de Hambourg. — L'auteur admet sept séries et treize espèces, dont cinq nouvelles, sans donner aucune figure. BourGuIGNaT. — Nouvelle Vivipare française et liste des espèces constatées en France. — Elles sont divisées en six groupes et onze espèces, la forme nouvelle est le V. impe- rialis, Bourg. non figurée. J. PEcHauD. — Anodontes nouvelles de France. — Quatre espèces non figurées. A. Locarp. — Matériaux pour servir à l’histoire de la Malacologie française : I. Espèces françaises du groupe de l’Helix obvoluta. II. Sur les variations de l’Helix Desmou- linsi. III. Description d’une nouvelle Valvée française (V. Macei Bourg. mss.) Dr HAGENMULLER. — Clausilie et Valvées nouvelles du Nord de l'Afrique. Dr JoussEAUME. — Monographie des Triforidæ. — L’au- teur divise les espèces de cette famille en deux séries: celles qui possèdent trois ouvertures et qui sont réparties dans les G. suivants: Trituba, Triforis, Iniforis, Mastoniæ- foris. Celles qui ne possèdent que deux ouvertures et qui se divisent dans les Genres : Stylina, Metalepis, Inella, Mastonia, Euthymia, Viriola, suivant les détails de leur forme ou de leur ornementation. G. GALLAND.— Histoire des Brephulus de l’Asie-Mineure. — C’est un nouveau genre séparé des Buliminus et qui a pour type Helix Tournefortia Fér. Sept espèces nouvelles sont indiquées, aucune n’est figurée. A. LETOURNEUX. — Excursion malacologique dans l’île de Santorin. — Vingt espèces découvertes, neuf sont décla- rées nouvelles ; aucune n’est figurée. CorRADO Carici. — Description de quelques nouvelles . Helix de l’île de Sicile. — Neuf espèces, non figurées. — 334 — Louis Rouze. — Description de quelques coquilles fos- siles du calcaire du Cengle, de Rognac (B.-du-R.). — Voici la liste des onze espèces décrites et figurées dans cette note intéressante : Melania Kohleri. Ampullaria Dieulafaiti. — Gourreli. Cyclophorus Heberti. — Penoti. — Sollieri. — Matheroni. Megalomastoma elegans. Melanopsis Munieri. Lychnus Marioni. Paludina Mazeli. WALTER INNÈs. — Recensement des Planorbes et des Valvées de l'Egypte. — L'auteur annonce vingt-deux Pla- norbes dont dix-huit nouveaux ; douze Valvées, dont cinq nouvelles. Pas de planches : l'Egypte avait été bien mal étudiée avant lui. Le FRÈRE FLORENCE. — Etude sur l’Helir Terveri. — Le type de Michaud est démembré en trois espèces. P. Facor. — De la Synonymie. — L'auteur combat l’in- troduction des synonymes douteux dans les références et descriptions et donne comme exemple la nomenclature de Helix Terveri ; il paraît admettre comme espèces spéciales toutes les descriptions qui en ont été données par les divers auteurs. Tome II (1885) BourGuiGNar. — Monographie d’un nouveau genre d’Acephalé du lac Tanganika. — Genre Grandidieria, type Unio Burtoni Wood, 1859. Sept espèces étaient signalées, l’auteur en ajoute trois nouvelles, elles se réduisent pro- bablement toutes à une seule. L'auteur annonce qu'il faut faire passer ce genre dans la famille des Cyrénidae, ce qui est tout à fait contestable, puisqu'il s’agit de coquilles nacrées dans lesquelles on observe encore des traces de plis, etc. J. PorriEr. — Recherche anatomique sur Halia Priamus — 3939 — Risso. — La position de celte rare coquille restait incer- taine malgré une première dissection faite par P. Fischer. L'auteur a reconnu, après un examen très soigneux, une organisation anatomique offrant une grande analogie avec le Buccinum undatum, quant à la disposition du système nerveux, de l’appareil génital, du système vasculaire. De toutes façons, il faut laisser ce genre dans la famille des Buccinidae. L’échantillon étudié avait été pêché vers cent mètres de profondeur à l'embouchure de la Gambie. Trois planches reproduisent les dessins anatomiques. A. Locarp. — Matériaux pour servir à l’histoire de la Malacologie française. 1V. Description de quelques Hélix xerophilliennes nouvelles. — Dix espèces sans figures. V. Note sur Limnea intermedia et L. marginata Mich. — Ce ne sont que des variétés du L. limosa L. E. MarGiter. — Notes malacologiques sur quelques espèces de France. — C’est l’indication de l'extension, dans la Lozère et l’Aveyron, de quelques petites espèces qu'on avait cru confinées dans les Alpes et les Hautes-Pyrénées. G. RevoiL. — Espèces nouvelles de la vallée de l’Ouebi, côtes des Comalis. — Achatina Milne-Edwardsiana, Mela- domus Duveryerianus, belles espèces figurées. Le G. Mela- domus doit être abandonné, car le G. Lanistes Montfort 1810 est plus ancien ; la raison donnée par Bourguignat pour rejeter le nom de Lanistes n’est point valable : il dit que ce genre tombe en synonymie d’un genre Lanistes Humphrey (1797) plus ancien, mais si l’on se reporte au Museum Calon- niaoum d’Humphrey, p. 43, on trouve seulement le nom de Mytilus lanatus pour le Mytilus discors, nom très diffé- rent et sans emploi générique. Le nom de Lanistes conserve donc toute sa valeur. H. BerTHier. — Meladomus Letourneuxi. — Espèce nou- velle de Lanistes d'Egypte, figurée. B, BizcoTTe. — Recensement des Ampullaires du con- — 336 — tinent africain, avec la diagnose d'espèces nouvelles. — Dix-neuf sont citées dont cinq nouvelles. C.-F. Ancey.— Nouvelles contributions malacologiques: I. Mollusques de l'Empire Chinois. Il. Sur différentes espèces africaines. — Nous relevons la création du G. Tomostele pour Achatina muscola A. Morelet, et des observations critiques sur la faune malacologique de l'Ile de Socotora et d’Abd-el-Goury telle qu'elle a été établie par H. Crosse ; le G. Guillainia Crosse serait syno- nyme du G. Rochebrunia Bourg. créé quelques mois auparavant. . A. GRANDIDIER. — Description de quelques espèces nouvelles et observations critiques sur divers Mollusques du centre de l'Afrique. — Notes critiques des travaux de Smith et de Crosse avec la description et la figure du Lèmi- colaria Bourguignati qui paraît devoir rentrer dans le G., Livinhacia Crosse, 1889, et ne s'éloigne guère spécifi- quement du L. nilotica Pfeifter. XAVIER CHARMES. — Unionidae des environs de Baga- moyo (Zanguebar). — Cinq espèces nouvelles qu’il eût été bien intéressant de voir figurer, et qui restent comme non avenues. F, GiNEsTE. — Mollusques des eaux minérales des P yré- nées françaises et du bassin sous-pyrénéen. — Liste des coquilles des eaux minérales ou minéralisées, avec rappel des anciennes espèces ou variétés signalées par le géologue Nerée Boubée, vers 1830. F GuENoT. — Description d’une Limnée souterraine des Pyrénées. — L. spelaea n. sp. de la grotte des Espeluges, près Lourdes, non figurée ; serait voisine du L. Laveda- nica, Bourg. V. GirauD. — Description du nouveau genre Bourqui- gnatia du lac Tanganika.— Type B. imperialis, Gir., n. sp. A. LETOURNEUX. — Etude sur la faune malacologique de la Dalmatie, de la Croatie et des régions voisines. — Deux — 331 — Clausilies et huit Pomatias sont indiqués comme nouveaux mais sans figuration. D: R. Scarôper. — Notice sur quelques Unionidae alle- mands de l’Elbe et des environs de Halle-sur-Saale. — Vingt- huit espèces d’Unio et d'Anodontes sont en question, huit sont annoncées comme nouvelles et déterminées suivant la méthode de mensuration préconisée par Bourguignat. G. GALLAND. — Description de quelques formes nou- velles du groupe de l’Helix quttata. — Quatre espèces sont décrites, deux sont figurées : H. Sesteri, H. minivista. FRÈRE EuTaymE. — Description de quelques mollus- ques exotiques nouveaux, principalement de Port-Elisabeth (Cap de Bonne-Espérance) et de Nouvelle Calédonie. — Neuf espèces sont décrites. P. Fagor. — Etude sur les espèces du groupe de l’Helix carascalensis. — Création de deux espèces nouvelles, non figurées, d’une forme dont on avait déjà extrait trois espèces. J. DA SILVA E CASTRO. — Unionidae nouveaux du Portu- gal. — Rencensement de 27 espèces dont 17 inédites, qui sont délimitées par la méthode de mensuration de Bour- guignat. P. HacenMuLLEer. — Nouveaux Limaciens du système européen. — Création de quatre genres nouveaux : G. Tetraspis, type T. Letourneuxi Hag. Ouverture ronde sub- centrale dans le bouclier céphalique. G. Delavieleusia, type D. Bourquignati Hag. Ouverture latérale. Ces limacelles proviennent des alluvions du cap de Garde en Algérie. Les cinq espèces en question pourraient bien être fondées sur un simple polymorphisme d’une forme unique. 6. Faudelia, type F. Letourneuxi Hag. sp. Mèmes limacelles dont le nucleus est excentrique. G. Chancelia type C. Letourneuxi sp. ; Hag. même limacelle pourvue d’une échancrure anté- rieure, peut-être seulement une déformation tératologique. ALPH. MILNE-Epwanps. — De la faune malacologique des — 338 — Iles Açores. — Relevé de la faune malacologique terrestre avec des considérations sur son origine. Cette faune dépour- vue d'éléments fluviatiles ou lacustres a un caractère mon- tagneux, même alpestre, il semble que ce soit une faune résiduelle, un îlot conservé sur quelque piton d’une haute chaîne montagneuse submergée. Trente-six espèces sont spéciales, une vingtaine paraissent avoir été introduites par l’homme. G. SERVAIN. — Unios et Anodontes du lac de Zürich. — Trente-quatre espèces sont étudiées, la plupart déclarées nouvelles et décrites suivant la méthode du secrétaire général. A. T. pe ROCHEBRUNE. — Sur quelques lamellibranches nouveaux provenant du Congo et de ses tributaires. Cheli- donura Roch. (nov. G.) type Spatha (Mutela) hirundo v. Mar- tens, 1881. Addition d’une espèce : C. arietina Roch. qui ne paraît différer en rien du type. Huit autres Unionidae non figurés sont nommés. Zairia (nov. G.) Roch. Type Z. disciformis Roch. n. sp. non figuré. Nous sommes absolument sans renseignements sur cette nouvelle coupe d’Unionidae, et sur les cinq espèces qu'elle comporte. C. F. AncEy. — Essai monographique sur les Buliminus de l’Asie centrale russe et de l’Afghanistan. — Notes sur vingt-sept Buliminus nouveaux ou mal connus et trois Rumina, pas de figures (p. 15 à 64, supplément p. 329-339). Juzes Magie. — Description de Vivipara nouvelles du lac Ta-Li. — Les cinq espèces décrites paraissent devoir se réduire à deux, les Vivipara Delavayi, V. Francheti, V. tropidophera ne nous semblent pas dépasser les limites du polymorphisme que nous connaissons chez les Palu- dines. E. Bouvier. — Contributions à l’étude des Prosobran- ches ptenoglosses. — Mémoire important d'anatomie qui conduit l’auteur au groupement suivant des familles : — 339 — ( Cyclobranches. Patella, Acmea, Lepeta. Scutibranches, : 4 £ FE È ( Aspidobranches. Fissurella, Haliotis, Turbo, Nerita. Tenioglosses. dialyneures. Littorina, Solarium, | Scalaria. zygoneures. Turritella, Vermetus, Ctenobranches. thin. Rhachiglosses. Buccinum, Murex, y joignant les | Toxiglosses. “A. Locarb. — Matériaux pour servir à l’histoire de la Malacologie française. VI. Sur les espèces françaises du groupe de l’Æelix striata. — Trois espèces nouvellement créées sans qu’on puisse apprécier les différences qui les séparent du type. BouRGUIGNAT. —- Les Tiphobies du lac Tanganika. — Il extrait trois espèces du Tipholia Horei Smith, basées sur des caractères si médiocres que le simple examen de la planche où elles sont figurées permet de juger de leur inutilité et de la nécessité de leur réunion, ce sont : T. longirostris, T. Jouberti, T. Bourquignati. À. Borizz. — Contributions à la faune malacologique de la Catalogne. — Indication de cinq Helix et Pupa nouveaux, non figurés. P. FaGor. — Promenades malacologiques dans le sud de la France. — Stations nouvelles d’espèces déjà connues dans les départements de l'Ariège, Haute-Garonne, Pyré- nées Orientales, Aude. A. LetTourNeux. — Étude sur la faune malacologique de la Dalmatie, de la Croatie et des régions voisines. — Discussion du (Tr. Tanousia Bourg., 1881, type Limnea Zrmanjæ Brusina. A. Locarp. — Etude critique des Tapes des côtes de France. — Il constate 26 espèces qui sont figurées en partie sur deux planches, un grand nombre sont indiquées comme nouvelles, mais basées sur des modifications si légères qu’elles peuvent à peine suffire à constituer des — 340 — variétés. Les Tapes texturatus et T. lucens nous paraissent de bonnes espèces. Nous serions heureux si ce rappel de tant de travaux pouvait provoquer quelques éclaircissements sur nombre de formes restées énigmatiques, et sur tant d'observations incomplètes. ŒAla (4 suivre). G.-F. DoLLrus. Sur une nouvelle variété de CHLAMYS OPERCULARIS par Ph. DAUTZENBERG. M. Paul de Septenville, du Croisic, nous communique quelques Chlamys (Aequipecten) opereularis Linné, prélevés sur un lot de trois à quatre mille exemplaires provenant d’un même dragage effectué au commencement du mois d'octobre dernier au delà de Belle-[le et un peu au Nord, par 175 à 200 mètres de profondeur. M. de Septenville, qui a pu examiner ce lot entier lorsqu'il a été apporté au Croisic, a été frappé de l’uniformité de ces Chlamys sous le rapport de la forme aussi bien que de la coloration. Ainsi qu'il l’a observé, ils sont tous sensiblement plus obliques que ceux rapportés habituellement par les pêcheurs dans nos ports de l'Océan ; ils ont tous les oreil- lettes petites ; leur valve gauche est constamment très bombée au centre, enfin leur coloration est entièrement blanche, sauf quelques marbrures rougeâtres qui ornent le voisinage des sommets sur la valve gauche. Par leur obliquité, ces Chlamys rappellent une forme méditer- ranéenne bien connue ; mais chez laquelle le test est tou- jours plus mince, la valve gauche moins convexe et les oreillettes plus développées. Nous proposons d'attribuer à l’intéressante variété que M. de Septenville vient de nous faire connaître, le nom de var. Septenvillei. PhD; — 941 — BIBLIOGRAPHIE Manual of Conehology, Structural and Systematic, with illustration of the Species, by George W. Tryon Jr. continuation by (Manuel de Conchyliologie structurale et systématique, avec les figures des espèces, par George W. Tryon Jr., continué par) H. A. Pilsbry. — Série IT : Pulmonata. — Parties LIV et LV. Partie LIV (1). — M. le Professeur H. A. Pilsbry continue dans cette livraison, l'étude du genre Odontostomus, com- prenant, en outre des subdivisions étudiées dans le précé- dent fascicule, les sous-genres Scalarinella, Spixia (type 0. Spiri, d’Orbigny, avec beaucoup de variétés ; le nom nouveau Spixia pyriformis est proposé par l’auteur pour 0. Doeringii Kobelt 1882, non Kobelt 1878), et Plagio- dontes. Le genre Hyperaulax, créé assez récemment par l’auteur, a pour espèce typique l’H. Ridleyi Smith, dont il faut rapprocher les formes fossiles H. floridanus Conr. (= B. longævus Ancey}), H. heilprinianus Dall, H. Stearnsii Dall, H. americanus Dall. Ce genre comprend en outre la section Bonnanius (2), que l’auteur avait rapportée tout d’abord (voir le fascicule LIII) au genre Odontostomus. Le genre Tomigerus, constitué par quatre espèces, se relie aux Plagiodontes d’une part et aux Anostoma d’autre . part. Ce dernier genre, si curieux, se compose de cinq espèces habitant le Brésil. (1) Philadelphie, 1901. Edité par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences de Philadelphie. Fascicule in-8° comprenant 64 pages (65 à 128) et G planches coloriées (16 à 24). (2) Cette section, dédiée au naturaliste italien Bonanni, doit être orthographiée : Bonannius et non Bonnanius. 2 ae Ce fascicule se termine par un appendice renfermant diverses additions ou corrections relatives aux genres suivants de Bulimulidae. Genre Strophocheilus : Ce genre comprend l’espèce nou- velle S. calus, du Brésil, et les deux variétés nouvelles Kronei von Ihering et iguapensis Pilsbry, de S. Pilsbryi von Ihering. Le sous-genre Borus, classé dans le genre précité, contient 5 formes du Brésil nouvelles ou tout récemment décrites : S. yporanganus, von Ihering et Pilsbry, du Brésil ; var pergranulatus de S. Bronni Pîr. S. fragilior vonlhering ; S.Sanctaepauli v. Ih.et Pils., S. paranaguensis, Pils. et v. Iher. Citons enfin, dans le sous-genre Thaumastus, S. granocinctus, nouveau nom proposé poùr Bulimus filocinctus Rolle, non Reuss. Partie LV (1). — L'’appendice commencé dans la livrai- son précédente se Continue dans ce fascicule. Genre Plekocheilus. Citons, parmi les espèces placées dans ce genre par M. H. A. Pilsbry, l’Euritus argenteus Jousseaume et l'E. Couturesi Ancey, récemment décrits. Une espèce nouvelle est décrite, le Plekocheilus pipe- ratoides, de Colombie. Genre Auris, comprenant le sous-genre Gonyostomus. Genre Xenothauma : suivant M. H. A. Pilsbry, ce genre très spécial, ne renfermant qu'une espèce, X. Baroni Fulton, doit être placé parmi les Bulimulidæ, près des Scutalus. Genre Bulimulus. Parmi les nombreuses additions ôu corrections faites à ce genre, nous signalerons les sui- vantes : B. simpliculus Pfr. et B. pruinosus Sow. sont con- sidérés comme synonymes, d’après l'examen de nouveaux spécimens ; B. (Scutalus) Steerei du Pérou, B. dentaxis, du Pérou, B. (s. str.) stilbe, du Brésil, (1) Fascicule in-8°, comprenant 64 pages (129 à 192) et 15 planches coloriées (22 à 36). = Ja = B. (Protoglyptus) haematospira (du Pérou ?) sont des espèces nouvelles ou tout récemment décrites par l’auteur. Genres Neopetraeus et Oxychona. Genre Drymueus. Nous y signalons quatre formes nou- velles : D. cognatus, de Colombie, D. succinea, des bords de l’Amazone, var. montanus de D. roseatus, D. sanctaemarthae, de Colombie. Genres Porphyrobaphe, Oxystyla, Bothriembryon, Placos- tylus, Amphidromus. Genre Odontostomus, avec une espèce nouvelle du Brésil, ©. gemellatus Ancey. Cet appendice se termine par l’énumération de diverses espèces douteuses de Bulimulidæ. Après cette mise à jour nécessitée par les travaux récents de conchyliologie, M. H.-A. Pilsbry poursuit l'étude des Gastéropodes Pulmonés et aborde la famille des Cerionidæ, comprenant l’unique genre Cerion, Bolten (= Strophia Albers, non Meigen), dont les espèces sont remarquablement polymorphes, et qu’il est difficile, en tenant compte de l’anatomie, de réunir aux Pupidæ. D’après les dispositions des lamelles de l'ouverture, l’au- teur admet la division du genre en 4 sous-genres conaus : Cerion s. str., Strophiops, Diacerion, Eostrophia, le premier ne contenant que l’espèce typique C. uva. Nous sommes heureux de voir le savant professeur de Philadelphie, poursuivre avec un effort aussi soutenu, la révision des Pulmonés terrestres. H. FiscHer. — 344 — Iconographie der Land-und Süsswasser -Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten von E.-4. Rossmässler, fortgesetzt von (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces euro- péennes non encore figurées, par E.-A. Rossmässler, continuée par) Dr W. Kobelt. — Nouvelle suite. — Neuvième volume. — Troisième et quatrième livrai- sons (1). M. le D: Kobelt fait œuvre extrêmement utile en four- nissant dans cet important ouvrage la révision des espèces mal connues ou non figurées. La nouvelle livraison com- prend quatre formes nouvelles : Helix (Pomatia) oes- treichi, d'Albanie, H. (Levantina) Naegelei, de Cili- cie, variété cilicus de Buliminus detritus et variété minor de B. Raddeï. En outre, les espèces suivantes, qui n'avaient jamais été figurées, sont exactement représentées et décrites : Helix (Campylaea) kiralicoeica Kimakovicz, H. (C.) Crombezi (Millière) Locard, H. (Pomatia) salomonica Naegele, H. (P.) Fathallæ Naegele, H. (Euomphalia) Floeri- ckei Kobelt, H. (Levantina) mardinensis Kobelt, 4H. (Isaurica) praecellens Naegele, H. (Macularia) grossularia Martens, H. (Jacosta) subsuta Martens, Buliminus ( Amphiscopus ) eudorinus Naegele, B. (Brephulus) Narcissei Galland, Clau- silia Staudingeri Boettger. D’autres espèces enfin, repré- sentées dans cette iconographie, sont l’objet de remarques fort intéressantes. H. Fiscaer. (1) Wiesbaden, 1901, chez C -W. Kreïidel, éditeur. Fascicule petit in-4° de 32 pages d'impression, accompagné de 10 planches coloriées. Prix : 16 marks. — 345 — Synopsis of the Lueinaeea and of the american species, by (Synopsis des Lucinacea et des espèces américaines de ce groupe, par) William Healey Dall (1). Ce mémoire du savant conchyliologiste américain com- prend la révision des familles : Thyasiridae, Diplodontidae, Lucinidae, Corbidae et Cyrenellidae. Le nom générique : Thyasira Leach (in Lamarck 1818) est repris, pour rem- placer celui plus connu mais plus récent d'Arinus, J. So- werby 1821 (non Axina Kirby 1817). Les espèces améri- caines appartenant à la famille des Thyasiridae sont au nombre de 28 vivant sur la côte orientale (24 Thyasira, 2 Axinopsis et 2 Leptaxinus) et de 11 vivant sur la côte occidentale (9 Thyasira et 2 Axinopsis). La famille des Diplodontidae comprend les genres : Diplodonta, Ungqulina, Felania et Joannisiella; mais parmi eux, le genre Diplodonta est seul représenté dans les mers américaines par 13 espèces sur la côte orientale et 9 sur la côte occidentale. La famille des Lucinidae comprend les genres : Codakia, Lucina, Loripes, Myrtaea, Phacoides et Divaricella que M. Dall examine successivement, Les Codakia (2) (comprenant le sous-genre Jagonia) sont au nombre de 6 sur la côte orientale et de 4 sur la côte occidentale. Les formes décrites et figurées comme nouvelles sont : variétés filiata Dall et recurvata Dall de Codakia (Jagonia) orbiculata ; Codakia (Jagonia) portoricana Dall, de la côte orientale. Quant aux espèces de la côte occidentale, elles sont toutes nouvelles. Ce sont : Codakia colpoica Dall, Codakia (Jagonia) mexi- cana Dall; Codakia (Jagonia) galapagana Dall et Codakia (Jagonia) chiquita Dall. (1) Extr. Proceedings United States National Museum, vol. xxtm, 1901. Brochure in-8° de 57 pages et 4 planches noires. (2) Ce nom générique, dérivant du « Codok » d’Adanson, doit ètre orthographié Codokia. — 946 — Le genre Lucina qui à pour type le Lucina edentula Linné ne renferme que 3 espèces américaines de la côte orientale, parmi lesquelles Lucina phenax Dall est nouvelle et une seule espèce de la côte occidentale. Le genre Loripes comprend deux espèces déjà connues et provenant de la côte orientale. Le genre Myrlaea renferme 4 espèces de la côte orien- tale dont Myrtaea (EULOPIA, sous-genre nouveau) sagrinata Dall est décrite pour la première fois. Le genre Phacodes Blainville, 1825 — Lucina Lamarck 1801 (non Lamarck 1799) — Dentilucina P. Fischer, com- prend, en plus de la section typique, les sous-genres Here Gabb, avec les sections PLEUROLUCINA Dall (sect. nouv.) et Cavilucina P. Fischer ; LUCINISCA Dall (nouv. sous- genre) ; Miltha H. et A. Adams, avec la section Pseudomil- tha P. Fischer ; LUCINOMA Dall (nouv. sous-genre) ; CALLUCINA Dall (nouveau sous-genre) avec la section nouvelle : EPILUCINA Dall; PARVILUCINA Dall (nouv. sous-genre) avec la section nouvelle : BELLUCINA Dall; ? Prolucina Dall, 1886. La répartition géographique des espèces américaines du genre Phacoides est de 18 sur la côte orientale et de 19 sur la côte occidentale. Parmi les premières, M. Dall men- tionne comme nouvelles : Phacoides (Callucina) ber- mudensis Dall; Phacoides (Parvilucina) crenella Dall; Phacoides (Bellucina) amiantus Dall et parmi celles de la côte occidentale : Phacoides (Cavilucina) lamprus Dall; Phacoides (Lucinoma) heroicus Dall ; Phacoides (Parvilucina) approximatus Dall, Le genre Divuricella est divisé en trois sections : Diva- ricella sensu stricto, POMPHOLIGINA Dall (nouv. section), type : Lucina gibba Gray, de l'Afrique occidentale, et BOURDOTIA Dall (nouv. section), type : Lucina Bourdoti Cossmann, de l’Eocène parisien ; de plus, le sous-genre Lucinella Monterosato est conservé pour la petite espèce — 347 — européenne (divaricata Linné— commutata Philippi). Deux espèces déjà connues sont citées de la côte orientale et deux autres dont une nouvelle : Divaricella perpar- vula Dall, de la côte occidentale. Famille Corbidae. — Un Corbis a été signalé par Môrch comme vivant aux Antilles, et d’autre part Carpenter a décrit une coquille jeune de la côte de Mazatlan comme pouvant appartenir au même genre; mais, jusqu’à pré- sent, il n’y a pas lieu d'admettre ces renseignements comme exacts. La famille des Cyrenellidae, comprenant le seul genre Cyrenoida, est représentée dans les mers d'Amérique par deux espèces déjà connues et provenant de la côte orien- tale. Le mémoire de M. Dall, dont nous venons de retracer les grandes lignes, est fort important et permet de grouper d'une manière rationnelle de nombreusès formes qui avaient été jusqu’à présent plus ou moins mal interprétées. Px. DAUTZENBERG. Studies on Australian Mellusea, part IT by (Etudes sur des Mollusques d'Australie, 3 partie, par) C. Hedley (1). Ce travail, qui fait suite à deux prédédentes brochures publiées par M. Hedley est très substantiel. 11 contient des observations sur divers Mollusques déjà connus, les figu- rations de plusieurs espèces qui n’avaient jamais été repré- sentées et enfin la description de formes nouvelles, savoir : -Mathilda Rosae Hedley ; Leuconopsis inermis Hedley; Stenothyra australis Hedley; Iravadia aus- tralis Hedley ; Callomphala globosa Hedley ; Endo- (4) Extr. Proceedings of the Linnean Society of New-South Wales, 1900, part IV. Brochure in-8 de 12 pages, avec figures de texte et 1 planche noire. — 948 — donta concinna Hedley ; Chlamys fenestrata Hed- ley (1). M. Hedley constate en Australie la présence du Blau- neria Leonardi Crosse, décrit d’après des spécimens de Nouvelle-Calédonie. C’est une acquisition nouvelle, tant au point de vue de l’espèce que du genre auquel elle appartient. C’est avec raison que l’auteur transporte dans le genre Hydatina le Mollusque décrit par Beddome sous le nom d’4kera tasmanica. P. DAUTZENBERG. Some new or ünligured australian shells, by (quelques coquilles d'Australie nouvelles ou non encore figurées, par) Charles Hedley (2). Les formes nouvelles décrites ici par M. Hedley, sont : var. depressa Hedley de Thersites gulosa Gould ; Philo- brya Tatei Hedley ; Periploma micans Hedley ; Sarepta ? tellinaeformis Hedley. Quatre espèces de Tenison Woods et une de MM. Tate et May sont figurées pour la première fois. Ph. DAUTZENBERG. (1) Le nom de Chlamys fenestrata ne peut être conservé pour l’espèce décrite par M. Hedley, car il existe un Pecten fenestratus Forbes, de la faune européenne, qui appartient à la section Propeamussium du même genre Chlamys. Nous proposons donc de nommer l'espèce aus- tralienne Chlamys Hedleyi (Ph. D.). (2) Extr. Records of Australian Museum, vol. IV, n° 1, 29 Mars 1901. — Brochure in-8° de 6 pages avec figures de texte. = #49 — Obras Malaeologieas de (Œuvres Malacologiques de) J.-G. Hidalgo. — Entrega 5° ; Atlas, entrega 4-5 (1). Cette suite de la grande publication de notre savant confrère contient la fin de la Monographie des Hélicéens des îles Philippines (pages 161 à 632), accompagnée d’une série de planches en phototypie, remarquablement exécu- tées et sur lesquelles les espèces du genre Cochlostyla sont groupées suivant leurs affinités. Nous y trouvons en outre les pages 593 à 608 de la 3m partie concernant les Mollus- ques recueillis par la Commission scientifique envoyée dans l'Amérique Méridionale par le Gouvernement espa- gnol. L'Atlas comprend 46 planches hors texte représen- tant des coquilles des Philippines. Nous faisons des vœux pour voir paraître bientôt la suite de cet excellent ouvrage. Les fascicules actuellement publiés renferment déjà 2.108 pages de texte et 196 plan- ches. Ph. DAUTZENBERG. Bidrag till Kännedomen om ELand- och Sétvattengas- tropodernas utbredning i FKinland, af (Contribution à la connaissance de la dispersion des Gastéropodes ter- restres et d’eau douce en Finlande, par) A. Luther (2). Ce travail, fort soigné, comprend un catalogue des 101 espèces de Gastéropodes terrestres et d’eau douce connus actuellement en Finlande. Des renseignements abondants et précis sont fournis sur leur habitat et leur distribution géographique dans ce pays. Dans son introduction, l’au- (4) Volume grand in-8° de 488 pages et Atlas de 46 planches en phototypie.— Madrid, 1901. (2) Extr. Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennica XX, Helsing- fors, 1901. Volume in-8° de 125 pages et 1 carte, — Jp teur fait l’histoire de la littérature malacologique de la Finlande et il compare sa faune avec celle des régions limitrophes. Ph. DAUTZENBERG. a Verzeiechniss der Land - und Süsswasser mollusken der Umgebungen Revals, von (Catalogue des Mollusques terrestres et d'eau douce des environs de Rewel, par) A. Luther (1). Ce catalogue énumère 65 espèces dont 14 n'avaient pas encore été signalées dans l’Estland (Esthonie). Ph. DAUTZENBERG. The Mollusea of the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea...,etc., with descriptions of new species, by (Les Moliusques du Golfe Persique, du Golfe d'Oman et de la Mer Arabique..., etc., avec descriptions d'’es- pèces nouvelles, par) James Cosmo Melvill et Robert Standen (2). Aucun travail d'ensemble n’avait encore été publié sur la faune malacologique de cette région. Les récoltes effec- tuées depuis 4893 jusqu'en 1900 par M. F. W. Townsend ont permis aux auteurs du présent mémoire de combler cette lacune pour ce qui concerne les Céphalopodes, les Gastéropodes et les Scaphopodes. Ils nous promettent la publication prochaine des Pélécypodes des mêmes parages. Comme il fallait s’y attendre pour une région aussi peu explorée, le nombre des Mollusques nouveaux découverts (1) Extr. Acta Societatis pro Fauna et Flora Fennica XX, Helsing- fors, 1901. Brochure in-8° de 16 pages. (2) Extr. Proceedings of the Zoological Sociely of London, 18 juin 4901. — Vol. in-8° de 434 p., 1 pl. coloriée et 3 pl. noires. — 391 — par-M. Townsend est d’autant plus important que ses recherches ont été faites avec le plus grand soin et qu'il n’a nullement négligé les espèces de petite taille. Voici la liste des espèces décrites comme nouvelles : Cyclostrema ocrinium M.et St.; Cyclostrema quadricarinatum M. et St.; Scala (Clathrus) glo- riola M. et St. ; Aclis callotropis M. et St.; Aclis enilda M. et St. ; Natica (Eunatica) tranquilla M. et St.; Trichotropis Townsendi M. et St.; Rissoa (Apicularia) charope M. et St.; Rissoa (Manzonia) petronella M. et St. ; Rissoa (Alvania) alveata M. et St. ; Rissoina sceptrum-regis M.et St. ; Rissoina (Rissolina) pseudo-scalaris M. et St. ; Rissoina (Phosinella) parchalis M.etSt.; Fenella tanyspira M. et St., ARGYROPEZA (genre nouveau) divina M. et St.; Adeorbis placens M. et St., et var. compla- nata M. et St.; Bittium atramentarium M. et St.; Triforis idoneus M. et St.; Mathilda zmitampis M. et St.; Eulima styliferoides M. et St. ; Syrnola mekranica M. et St.; Turbonilla (Pyrgostelis) charbarensis M. et St.; Turbonilla linjaca M. et St. Turbonilla stegastris M. et St.; Odostomia litiopina M. et St.; Odostomia major M. et St.; Coralliophila rubrococcinea M. et St.; Colum- bella (Mitrella) agnesiana M. et St; Columbella (Mitrella) alizonae M. et St.; Columbella (Mitrella) astolensis M.etSt.; Columbella (Mitrella) noma- dica M. et St.; Columbella (Seminella) melitoma M. et St.; Columbella (Seminella) phaula M. et St.; Columbella (Seminella) selasphora M. et St.; Columbella (Seminella) Townsendi M. et St.; Aesopus Urania M. et St.; Nassa (Alectryon) collaticia M. et St.; Nassa (Alectryon) eranea M. et St.; Nassa (Alectryon) idyllia M. et St.; Nassa (Niotha) angriasensis M. et St.; Nassa (Niotha) — 392 — Sturtiana M. et St.; Phos Gladysiae M. et St.; Mitra (Cancilla) lalage M. et St.; Mitra (Turricula) caliendrum M. et St; Mitra (Costellaria) malcol- mensis M.etSt.; Mitra (Costellaria) pasithea M. et St. ; Mitra (Pusia) Blanfordi M. et St. ; Marginella (Cryptospira) Mabellae M. et St.; Conus (Lepto- conus) clytospira M. et St.; (belle espèce qui devra peut-être tomber en synonymie du Conus Milne-Edwardsi Jousseaume) ; Drillia alcyonea M. et St. ; Drillia athyrma M. et St. ; Drillia circumvertens M. et St. ; Drillia clydonia M.et St. ; Drillia omanensis M.et St.; Drillia prunulum M. et St. ; Drillia tasconium M.et St. ; Drillia topaza M. et St. ; Mangilia averina M. et St. ; Mangilia myrmecodes M.etSt.; Mangilia phaea M. et St. ; Mangilia pulchripicta M. et St.; Mangilia terpnisma M.etSt.; Clathurellathalia M. et St.; Cythara Edithae M.etSt.; Cytharatyphonota M. et St. ; Daphnella Cecillae M. et St.; Daphnella evergestis M.et St. ; Daphnella receptoria M.etSt.; Daphnella Veneris M.et St. ; Daphnella xyloïs M. et St.; Cancellaria (Trigonostoma) agalma M. et St. ; Tornatina crithodes M. et St. ; Tornatina zoë M.et St.; Cylichna crenilabris M. et St.; Cyclina Faoensis M. et St. ; Cadulus euloides M. et St. La faune du golfe Persique et des mers environnantes comprend actuellement, d’après le travail de MM. Melvill et Standen : 1 Céphalopode, 870 Gastéropodes Prosobran- ches, 46 Gastéropodes Opisthobranches, 5 Ptéropodes et 13 Scaphopodes, soit, en tout, sans compter les Lamelli- branches, 935 espèces. Ph. DAUTZENBERG. — 393 — New Japanese Marine, Land- and Fresh-water Mollusea, by (Mollusques nouveaux du Japon, marins, terrestres et d’eau douce, par) Henry A. Pilsbry (1). Ce travail renferme la description de coquilles japo- naises nouvelles, découvertes par M. Hirase ; on y trouve également les figurations des espèces marines décrites dans une brochure que nous signalons plus loin (voir page 356). Les formes nouvelles décrites ici et figurées sont : var. articulata Pilsbry de Daphnella fragilis Reeve ; Mitra (Costellaria) hizenensis Pilsbry ; Mitra (Cos- tellaria) Vanattai Pilsbry ; Tritonidea submen- keana Pilsbry ; Euthria hokkaiïidensis Pilsbry ; Buccinum Hirasei Pilsbry ; Cerithium Chemnit- zianum Pilsbry ; Syrnola baclllum Pilsbry ; Eulima Dunkeriana Pilsbry ; Eulima luchuana Pilsbry ; Assiminea angustata Pilsbry ; Nerita Marten- siana Pilsbry : var. tristis Pilsbry de Nerita helicinoides Reeve ; var. laevicostata Pilsbry de Leptothyra rubra ; Solen roseomaculatus Pilsbry ; var. sculpturata Pilsbry de Petricola cyclus Pilsbry; Tellina (Merisca) pristiformis Pilsbry ; var. hokkaïidonis Pilsbry de Buliminus Reinianus Kobelt; var. ponderosa Pilsbry, de Mandarina mandarina Gray ; var. awajiensis Pilsbry de Trishoplita Dacostae ; var. strigata Pilsbry de Trisho- plita Goodwini Smith ; Kaliella subcrenulata Pilsbry; Kaliella lioderma Pilsbry ; Kaliella harimensis Pilsbry ; Omphalotropis japonicus Pilsbry; var. _ japonica Pilsbry de Bithynia striatula Benson ; Sphae- rium inutilis (sic) Pilsbry ; Corbicula Sadoensis Pilsbry ; Corbicula awajiensis Pilsbry. (4) Extr. Proceedings Academy of Natural Sciences of Philadel- phia, juillet 1901, publié le 23 août 1901. Brochure in-8° de 24 pages et 3 planches en phototypie. == ge — Parmi ces espèces, le Buccinum Hirasei est remarquable par sa rampe subsuturale excavée qui le fait ressembler étonnamment au Chrysodomus pericochlion Schrenk. L’au- teur est revenu sur son appréciation de la coquille à laquelle il avait donné le nom de Columbella polynyma. 1] considère aujourd’hui cette forme comme une variété du Columbella misera Sowerby, à laquelle elle se relie par la variété californica Reeve également trouvée au Japon par M. Hirase. M. Pilsbry rattache aussi son Lima Hirasei au Lima hians Gmelin, comme simple variété. Ph. DAUTZENBERG. The Land Mollusks of the Loo-Choe Islands : Clausiliidae, by (Les Mollusques terrestres des îles Lieou-Kieou, par) Henry A. Pilsbry (1). M. Pilsbry a étudié avec soin dans ce travail toutes les Clausilies connues jusqu'à présent comme provenant authentiquement des îles Lieou-Kieou. Elles sont au nom- bre de onze espèces, toutes spéciales à cet archipel. Cinq d’entr’elles appartiennent à un groupe qui n’a encore été rencontré dans aucun autre pays et pour lequel l’auteur propose la section nouvelle : Luchuphaedusa. Les espèces qui composent cette section sont toutes nouvelles et ont reçu les noms de : callistochila Pilsbry ; nesio- thauma Pilsbry ; oshimae Pilsbry : pseudoshimae Pilsbry et mima Pilsbry. Parmi les Hemiphædusa, les Clausilia crenilabium Pilsbry et munus Pilsbry, sont également décrits comme nouveaux. Les planches qui accompagnent ce mémoire représentent non seulement les espèces en grandeur naturelle : mais aussi des agrandis- (4) Extr. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, juillet 1901, paru le 23 août 1901. Brochure in-8° de 16 pages et 2 planches noires. — 356f 1 sements des ouvertures, des coupes qui mettent en évi- dence la structure des lamelles internes et des figures des clausilium. Ph. DAUTZENBERG. New Laud Mollusea from Japan and the Leo Choo Islands, by(Mollusques terrestres nouveaux provenant du Japon et des Iles Lieou-Kieou, par) Henry A. Pilsbry (1). Ce travail est exclusivement consacré à la description de 14 espèces nouvelles récoltées récemment par M. Hirase. Ce sont : Trochomorpha Gouldiana Pilsbry; Macro- chlamys fragilis Pilsbry : Macrochlamys Gudei Pilsbry ; Kaliella borealis Pilsbry; Eulota (Euhadra) oshimae Pilsbry; Chlorites eucharistus Pilsbry ; ce nom est antérieur d’un jour (!l) à celui de Chlorites oshimana attribué par M. Gude à la même espèce; Suc- cinea Hirasei Pilsbry; Cyclophorus Hirasei Pilsbry; Pupinella oshimae Pilsbry; Diplommatina turris Pilsbry ; Diplommatina saginata Pilsbry; Diplom- matina oshimae Pilsbry ; Diplommatina luchuana Pilsbry ; Diplommatina septentrionalis Pilsbry. Ph. DAUTZENBERG. (4) Extr. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia. Juin 1901, publié le 31 juillet 4901. Brochure in-8° de 10 pages. — 396 — New Mollusea from Japan, the Loo Choo Islands, Formosa and Philippines. by (Mollusques nouveaux provenant du Japon, des Iles Lieou-Kieou, de Formose et des Philippines, par) Henry A. Pilsbry (1). Ce mémoire contient les descriptions de 21 espèces et de 9 variétés de Mollusques, provenant principalement des récoltes de M. Y. Hirase au Japon et aux Iles Lieou-Kieou. En voici l’énumération : 1° Ile Formose, var. amblytropis Pilsbry, d'Eulota succincta A. Adams ; Eulota sargentiana Pilsbry ; var. cinctus Pilsbry, de Lamprocystis spadix Schmacker et Bôttger. 2° Ile Panay, Philippines, récolte de M. J.-B. Steere, Vitrinoconus Mollendorffi Pilsbry. 3° Iles Bonin : Succinea ogasawarae Pilsbry et Succinea punctulispira Pilsbry. 4°Tles Lieou-Kieou : var. luchuana Pilsbry, de Peris- ternia ustulata Reeve; var. luchuana Pilsbry d’Echinella Cumingi Philippi; Patella luchuana Pilsbry; Tapes phenax Pilsbry. 50 Japon : var. frater Pilsbry ; de Chrysodomus intersculptus Reeve; Turbonilla varicifera Pilsbry ; Cantharidus (Phasianotrochus) Hirasei Pilsbry ; Cantharidus bisbalteatus Pilsbry; Clanculus gem- mulifer Pilsbry; var. ater Pilsbry, de Clanculus microdon A. Adams ; Clanculius hizenensis Pilsbry ; var. brun- neus Pilsbry d’Euchelus ruber A. Adams ; var. basili- ratum Pilsbry de Chlorostoma argyrostomum Gmelin ; var. signata Pilsbry, d’Acmaea Heroldi Dunker ; Oni- thochiton Hirasei Pilsbry ; Cryptoplax japonicus (4) Extr. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, Mars 1901, publié le 6 Mai 1901. — Brochure in-8 de 18 pages. — 357 — Pilsbry ; Cryptoplax rhodoplax Pilsbry ; Petricola cyclus Pilsbry ; Venus Hirasei Pilsbry ; Tapes pla- typtycha Pilsbry ; Donax kiusiuensis Pilsbry; Ana- tina impura Pilsbry ; Lima Hirasei Pilsbry ; Arca (Scapharca) nipponensis Pilsbry. Enfin, le nom de Columbella polynyma Pilsbry est proposé pour l’espèce japonaise assimilée par Dunker au Columbella misera Sowerby et par M. von Martens au Columbella japonica Reeve. L'auteur annonce que ces formes nouvelles seront figu- rées dans un travail ultérieur. Ph. DAUTZENBERG. New species of Mollusks from South Afriea and Burma, by (Espèces nouvelles de Mollusques provenant de l'Afrique Australe et de Birmanie, par) Henry 4. Pils- bry (1). Quatre espèces sont décrites comme nouvelles et figu- rées dans ce travail. Les deux premières : Vivipara henzadenzis Pilsbry et Ampullaria Winkleyi Pilsbry proviennent d’une récolte en Birmanie, due au Rév. H.-W. Winkley ; les deux autres : Donax Bertini Pilsbry et Fossarus capensis Pilsbry ont étéenvoyées de l’Afrique Australe par M. J.-C. Malone. Ph. DAUTZENBERG. (1) Extr. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phila- delphia, février 1901, publié le 2 mai 1901. Brochure in-8° de 3 pages et une planche noire. — 398 — New marine Mollusks, by (Mollusques marins nouveaux, par) G. Vanatta (1). Ce travail est consacré à la description de six espèces et d’une variété nouvelles, de provenances diverses, savoir: Haminea zanzibarica Vanatta, de Zanzibar ; Atys Sharpi Vanatta, de St-Martin (Antilles); Tornatina bermudensis Vanatta, des Bermudes ; Lucina (Diva- ricella) Dalliana Vanatta, de l'Afrique australe ; Luci- na (Divaricella) Huttoniana Vanatta, de la Nouvelle- Zélande; Venus (Anomalocardia) Malonei Vanatta, de l'Afrique australe et, enfin, une variété solidior de l’'Haminea succinea, provenant des Indes occidentales. Toutes ces formes sont figurées. PH. DAUTZENBERG. Due nuovi Mollusehi fossili dell’ isola d’'Ischia, e revi- sione delle speeie esistenti nella marna dell’ isola stessa, par le Dr Raffaello Bellini (2). La marne pleistocène étudiée par M. R. Bellini avait été examinée avant lui par Scacchi, Philippi et Fonseca (1870), mais il y a découvert beaucoup d’espèces qui n’avaient pas encore été signalées. Ses conclusions sont les suivantes: I. Toutes les espèces trouvées vivent encore dans le golfe de Naples, à l'exception de Crassopleura elegans Sw. et Cassis (Semicassis) inarimensis n. sp. IT. Les espèces qui habitent les rivages sont très rares. (1) Extr. Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, february 1901. — Brochure in-8 de 6 pages et une planche noire. (2) 1900. Bollettino della Soc. Zool. italiana, série II, vol. FI, pp. 149- 162. — 30) — III. Les espèces vivant dans les fonds rocheux sont abondantes. IV. Abondance maximum des espèces vivant dans les fonds sableux. V. Toutes appartiennent à la zone littorale ou à celle des laminaires, quelques-unes sont coralligènes. VI. Beaucoup d’espèces communes à l’état fossile sont rares actuellement ou présentent une taille plus faible. VII. Les espèces pélagiques manquent complètement. Le Cassis inarimensis est voisin de C. undulata L., la figure qui le représente est bien médiocre. Natica acuminata Bell. n. sp. est signalé comme voisin du À. sordida Swainson. En tout 187 espèces. G. Dorrus. Observations sur quelques coquilles erétaciques recueillies en France, par M. M. Cossmann. Ire Partie. Association française. Congrès de Carthage, 1896, 27 p., 2 pl. IIS Partie. Association française. Congrès de Nantes, 1898, 8 p., 1 pl. Ille Partie. Association française. Congrès de Boulogne- s/Mer, 1899, 8 p., 2 pl. IVe Partie. Association française. Congrès de Paris, 1900, 16 p., 2 pl. Les diverses notes que nous allons analyser se rappor- tent à une série d’espèces qui parvinrent à M. Cossmann _ au cours de sa vaste étude sur la classification générale des Mollusques fossiles et vivants et qu'il poursuit par cahiers sous le titre insuffisant d'Essais de Paléoconcho- logie comparée. De nombreux paléontologues et collec- tionneurs lui envoient leurs fossiles nouveaux ou critiques, et tout ce qui est crétacique et qui ne peut entrer dans le — 360 — travail général de classification, fait l’objet d’une notice sans préoccupation de gisement, de localité ou de place zoologique. I. — Actaeon subjunceus Coss., Santonien-Sou- graigne. Acteonella laevis Sow. sp. (Volvaria) Sénonien-Vilverdre. Trochactaeon Renauxianus d’Orb. sp., Sénonien-Lau- radel. Trochactaeon giganteus Sow. (Tornatella) var., Turonien- Le Bausset. Ringinella Gosseleti Coss., Albien-Wignehies. Olygoptycha ? Grossouvrei Coss., Santonien-Sou- graigne. Retusa Jollyi Coss., Turonien-Monthiers. Roxania Peroni Coss., Santonien-Sougraigne. Terebra? cingulata Sow. sp. (Fusus) Santonien-Sou- graigne. Le genre ne peut être exactement fixé, on ne connaît pas l’ouverture entière. Genre Pholidotoma Coss. n. g., type Fusus sub-hepta- gonus d’Orb., 1850, = F. heptagonus Sow., 1831, non Lamk., 1803, Turonien de St-Cyr (Var). Un sinus sutural écarte complètement cette forme des Fusidae pour la faire ren- trer dans les Pleurotomidæ, l’ornementation est cependant celle d’un Fuseau. Mitra cancellata Sow. (genre douteux), Turonien-St-Cyr. Latirus nitidus Zekeli sp. (Fasciolaria), Santonien- Sougraigne. Potamides cingillatus Zek. sp. (Cerithium), Turonien- St-Cyr. P. crebriformis Zek. sp. (Cerithium), Turonien-St-Cyr. Pyrazus corbaricus Coss. (ouverture inconnue), San- tonien-Sougraigne. Pirenella Munsteri Kefer. sp. (Cerithium), Sénonien- Bausset. — 361 — Turritella Vibrayeana d’Orb., Albien-Wignehies. s LÀ Fititoni Munst., Sénonien-Le Bausset. T. microrhaphium Coss., Turonien - Rapre - court. Encycloscala abbreviata Barrois et de Guerne, Turonien- Uchaux. Solarium moniliferum Michelin, Albien-Wignehies, prend une très grande extension géographique. Genre Nummocalcar Coss. n. g., type Solarium poly- gonium d’Archiac, Bathonien. Diffère des vrais Solarium par l’ombilic non caréné avec ouverture flexueuse ou échancrée sur le contour basal. Nummocalcar pustulosus Coss., Aptien-La Bedoule. Paryphostoma tabulatum Zek. sp. (Eulima), Sénonien- Le Plan (Aude). Crepidula Janeti Coss., Sénonien-Beauvais. Natica lirata Sow., Sénonien-Le Plan (Aude). Ampullina Uchauxiensis Coss. Natica lirata d’Orb., non Sowerby. Turonien-Uchaux. Neritopsis allaudiensis Coss., Turonien-Allauch. Turbo ? arenosus Sow., Senonien-Le Bausset, Turbo ? Michaleti Coss., Aptien La-Bédoule. Delphinula? granulata Zek., Turonien d’Allauch. Trochus ? Barremensis d’Orb., Aptien-La Bédoule. L'ouverture de toutes ces espèces est mal connue, ce qui rend leur attribution générique assez douteuse. Calliostoma dievarum Coss., Turonien-Valmy. Solariella turonica Coss., Turonien-Raprécourt. Dentalium uchauxiense Coss., Turonien-Uchaux. » Lamberti Coss., Turonien-Gizaucourt. Tous ces rapprochements entre les espèces de Gosau décrites par Sowerby (1836) et Zekeli (1852) avec celles du Sénonien du Midi de la France sont fort importants. Il. — Euryptycha ovoides Coss., Turonien-St-Cyr. Cerithium Cureti Coss., » » — 362 — Cerithioderma Fortini Coss., Cénomanien-Octeville. Tuba praecursor Coss.,Turonien-St Cyr. Turritella medioexcavata Coss., » » Fitioni Gold. » Melania subcorrugata Coss., Sénonien-Le Revest. Solarium moniliferum Mich., Cénomanien-Octeville. Discohelix Cureti Coss., Néocomien-Parouvier. Natica trochisca Coss., Turonien-St-Cyr. Delphinula tenuiradula Coss., » Collonia pilula Coss., » Dentalium octevillense Coss., Cénomanien-Octeville. Une grande partie de ces espèces sont malheureusement fondées sur des échantillons uniques, souvent même fort incomplets qui ont donné des phototypies détestables. III. — Harpagodes Pelagi Brongt. sp. (Strombus) Urgonien-Orgon, etc., Aptien de la Perte du Rhône. Il est nécessaire d'adopter ce genre Harpagodes Gill, 1898, car l'aile n’est ni celle d'un Strombus ni celle d’un Pterocera. Les espèces suivantes s’y rapportent : Harpagodes Desori Pictet et Camp., Néocomien-Vandeuvre. H. Beaumontianus d’Orb., Urgonien-Orgon. Genre Centrogonia Coss. n. g. type C. Cureti Coss. n. sp. Voisin des Purpurina, columelle non excavée pourvue de deux gros plis ; labre non sinueux. Urgonien-Orgon. Pseudomelania ? pachymorpha Coss , Urgonien- Orgon. Littorina ? Urgonensis Coss., Urgonien-Orgon. Delphinula ? obsoleta Coss., » » Ouvertures mal connues, classement douteux, échan- tillons uniques, collection Curet. IV. — Toutes les espèces de cette brochure provien- nent, ainsi que l’a exposé M. Ed. Pellat, d’une couche à Orbitolina discoidea qui est supérieure aux couches typi- ques à Rudistes de l’Urgonien à Orgon (Bouches-du-Rhône) et qu'il faut faire passer dans l’Aptien inférieur : Ovac- — 363 — teonia Urgonensis Coss.; Trochacteon Boutillieri Coss.; Tornatina Jaccardi Pict. et Camp. sp. (Bulla); Tornatina Peroni Coss.; Bulla ? Cureti Coss.; Sulcoacteon ovoi- deus Coss.; Cerithiella { ureti Coss.; Itieria Pellati Coss.; Turritella Provencali Coss.; Pseudomelania leptomor- pha Coss. sp. ; Pseudomelania Urgonensis Coss. ; Am- berleya Cureti Coss. ; Straparollus Pellati Coss.; Neri- topsis Pellati Coss. ; Pileolus Urgonensis Pict. et Camp; Pileolus Michaillensis Pict. et Camp.; Phasianella Proven- cali Coss.; Ataphrus reductus Coss.; Collonia? Cureti Coss. ; Solariella Pellati Coss. ; Trochus Provencali Coss. Il y encore beaucoup à faire dans ces faunes, ainsi le Delphinula obsoleta appartient certainement au même genre que Neritopsis Pellati. Il faut quelque bonne volonté pour reconnaître les genres Straparollus, Ataphrus, etc. dans les figures et échantillons qui nous sont présentés. Gustave F. DoLLrus. Contribution à l'Étude paléontologique des Faluns de Touraine, par J. Ivolas et A. Peyrot (1). Cette publication assez étendue de MM. [volas et Peyrot, comprend principalement l’énumération des espèces non signalées antérieurement dans les faluns de la Touraine, avec la description de formes nouvelles. On y trouve aussi des observations critiques, une liste d'espèces déjà connues, et enfin des considérations stratigraphiques sur ces faluns. | Diverses parties de ce travail ont été examinées en détail par MM. Dollfus et Dautzenberg, dans un article publié ici même (Journal de Conchyliologie, vol. XLIX, p. 229) et (4) Brochure in-8 de 155 pages et 3 planches phototypées. Extrait des Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, tome LV, 1900. — 364 — auquel nons renvoyons le lecteur; nous nous bornons donc à donner ci-après la liste des espèces nouvelles et des noms nouveaux proposés dans la présente brochure. Alexia Raouli Mayer-Eymar ; var. pontileviensis Iv. et P. d’Actaeon papyraceus Bast.; Raphitoma minutula M.-E. ; R. Mangilii M.-E. ; Fusus Sorelae M.-E.; F. Cossmanni M.-E.; Euthria saucatsensis Benoist mss. ; Columbella gracilis M.-E.; var. striolata Iv. et P. de Columbella semicaudata ; Columbella (Anachis) amaena M.-E.; C. (A.) majuscula M.-E.; C. (A.) baccifera M.-E. ; Coralliophila Fischeri M.-E.; Sandbergeria varians M.-E.; Cerithiopsis quadrilineata M.-E.; Solarium Ivo- lasi M.-E.; Narica minima M.-E.; Sigaretus Ivolasi M.-E. ; Adeorbis (?) cristatus M.-E. ; Scalaria robustula M.-E.; S. Lyelli M.-E.; Acirsella (?) peregrina M.-E.; S. falunica de Boury; S.crebicostellata n. sp.; S.Ivolasi de Boury ; S. Peyroti de Boury ; S. Degrangei de Boury; S. pontileviensis de Boury ; S. perminima de Boury; Gibbula Detaillei M.-E.; var. Mayeri Iv. et P., de G. maga; G. Peyroti M.-E. ; Calliomphalus mionectus M.-E.; var. minuscostata M.-E. d'Ostrea princeps; var. Mayeri de Venericardia Jouanneti; Cardita mutabilis M.-E.; Car- dium Barrandei M.-E. (nom. subst.) : var. obtusicosta M.-E. de Cardium leognanense ; Arthemis minutula M.- E.; Pharus Benoisti Iv. et P. ; Lucina rostriformis M.-E.; Mitra Dujardini Iv. et P. (nom. subst.); Eulima Dautzenbergi Iv.et P.(nom. subst.); Calliostoma Mayëri Iv. et P. (nom. subst.) ; Cardita turonica Iv. et P. (nom. subst.) H. FIsCHER. — 365 — Elenco dei Mollusehi fossili di Milazzo in Sicilia, par le Dr Giuseppe de Stefano (1). Le gisement de Milazzo en Sicile est bien connu depuis Philippi, cependant de nouvelles recherches ont permis d'augmenter singulièrement le nombre des espèces de coquilles découvertes, la liste en est portée aujourd hui de 57 à 148, parmi lesquelles il faut signaler [a présence de Hinnites Ercolianianus Cocc.; Tapes vetula Bast.; Hinnites crispus Phil.; Dosinia Basteroti Agas.; Natica submamillaris d’Orb.; Mitra scrcbiculata Broc.; Conus pyrula Broc., formes anciennes qui rattachent ce dépôt Pleistocène au Pliocène propre. G. DoLLrFus. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES —— Proceedings of the Malacologieal Society of London, edited by B. B. Woodward. Vol. IV, n° 6. Contents : E.-A. Smirx. A list of the known forms of Volutidæ from South Africa, with descriptions of two new species of Voluta from Natal [Voluta Ponsonbyi et V. (Lyria) Queketti nn. spp., figurées]. — S. KENNARD and B. B. WOODWARD. Note on the occurrence of Planorbis Stræmii, Westerlund, in the holocene deposits of the Thames Valley. — H.-B. PRESTON. Description of (1) 1900, Bollett. delle Soc, Zool. Italiana, série 2, vol. I, pp. 163- 168. — 366 — Cymbiola Mangeri, a supposed new species from the Falkand Islands (avec figure). — S. I. DA COSTA. Descriptions of new Species of Land-Shells from central aud South Africa (pl. XXIV) [Drymaeus chiriquiensis, D. obliquistriatus, D. cylindricus, D. Elsteri, D. subven- tricosus, D. exoticus nn. spp.; Drymæus expansus, var. perenensis n. var.; Strophocheilus (Dryptus) indentatus, Neocyclotus coiombiensis, N. caucaensis nn. spp.]. — W.T. BLANFORD. Notes on Ariophanta, Xestina, Nilgiria, and Euplecta, with lists of species (pl. XXV) [Ariophanta canarica, À. heteræa, A. Gassii, Euplecta transfretata, E. Agastyæ, E. malabarica, E. binoyaensis, E. 1æ vis, E. verrucula, E. fluctuosa, E. granulifera, E. mucroni- fera, E. oribates, nn, spp.]. — R. ASHINGTON BULLEN. Pleistocene Mollusca from the raised beach deposits of Perim island. — Note on a dibranchiate Cephalopod from the London clay of Sheppey (fig.). — E R. SYKES. Des- cription of Onithochiton (?) isipingoensis n. sp., from South Africa (figure). — E. R. SYKES. Description of Helicina pelewensis, n. sp., from the Pelew islands (figures). — H. H. GODWIN AUSTEN. On the anatomy of Helix politissima Pfeiffer, of Ceylon, and its position in the Ariophantinæ (pl. XX VI). [Ravana nov. subg., proposé pour cette espèce]. — Ordinary Meetings [observations sur le système nerveux de Nucula, sur l'opercule de Rapa papyracea, sur Cyclophorus, Volutilithes, Tiphobia Horeï, Limnaea elodes, sur Voluta musica el son opercule, sur un grand Conus prometheus du Sénégal, sur Otostomus inglorius]. — Index to vol. IV. — 367 — The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry et G. W. Johnson. Vol. XV, n° 5, september 1901. Contents : J. B. HENDERSON, Jr. A new jamaican Adamsiella [A. Jarvisi n. sp., figurée]. —H. von IHERING. The Unionidæ of North America. — R. E. C. STEARNS. An abnormal Chiton. — 0. A. CRANDALEL, The american Physæ [Physa Walkeri n. sp.]. — W. H. DALL and P.BARTSCH. A new californian Bittium [B. californicum n. sp.]. — F. C. BAKER. Limpnaea auricularia in America. — Colonel Orestes A. Crandall [notice nécrologique du]. Vol. XV, n° 6, October 1901. Contents : H. A. PILSBRY. Land Mollusks of the Nor- theastern group of the Loo Choo Islands. [Ganesella tane- gashimae, G. Adelinæ, Diplommatina yakushimae nn. spp. ; Ennea Iwakawa, var. nov. yakushimae]. — BRYANT WALKER. A new species of Strophitus [S. Wrightianus, n. sp., fig.]. — Dr. V. STERKI. New Pisi- dia [Pisidium affine, P. Sargenti, nn. spp.]. — O0. A. CRANDALL. The american Physæ. — General notes : T. D. À. COCKERELL. Lucapina crenulata. ‘T. D. A. COCKERELL. Navanax inermis. E M. GAYLORD. Epi- phragmophora Kelletii. Vol. XV, n° 7, November 1901. Contents : C. T. SIMPSON and J. B. HENDERSON. A new land operculate from Haiti [CERATODISCUS (nov. Gen.) solutus n. sp., fig.]. — T. H. ALDRICH. A texan oil . well Fossil. — W. A. MARSH. Description of a new Unio from Missouri [Pleurobema missouriensis n. sp.]. — L. S. FRIERSON. A new Unio from Texas [Quadrula lana- nensis np. sp., fig.]. — C. T. SIMPSON. On the classifica- tion of the Unionidae. — Mrs. M. BURTON WILLIAMSON. How Potamides (Cerithidea) californica Hald. travels. — — 368 — General notes : H. W. WINKLEY. Goniobasis in Massa- chusetts. H. A. PILSBRY. Truncatella on Guadalupe Islands. C. F. ANCEY. Cypraea citrina Gray. The Journal of Malacology, edited by W. E. Collinge. Vol. VII, n° 3, Sep!'ember 20 th., 1901. Contents : A. VAYSSIÈRE. Notice sur le professeur de Lacaze-Duthiers. — E. R. SYKES. Malacological notes : 6° On a new species of Helicina from Kangean Island [Helicina Rollei n. sp., fig.] ; 7° The value of the name Ctenopoma [RHYTIDOPOMA nom. nov]; 8 Note on Cecina manchurica, — H. SUTER. Note upon Trophon umbili- catus, Tenison Woods. — W. E. COLLINGE. On the ana. tomy of the Vitrina irradians of Pfeifter (pl. V, and VI). — W. E. COLLINGE, Note on the anatomy of Apera Burnupi, E. A. Smith (fig.). — C. KF. ANCEY. On the genus Ashmu- nella Pils. et Ckll., with anatomical notes, by R. MUR- DOCH (pl. VII). T. D. A. COCKERELL. Three new Nudi- branchs from California [Coryphella Cooperi, Facelina Stearnsi, nn. spp. — Notes : T. D. A. COCKERELL. Limax nyctelius Bgt, in Washington.T. D. A. COCKERELL. Psam- mobia ferroensis var. pallida. — Proceedings of the Mid- land malacological Society. —— Nachrichtsblaté der deutschen Malacozoologisechen Gesellschaft. Redigirt von Dr W. Kobelt. No 9 u. 10. September-Oktober 1901. Dr W. DYBOWSKL. Studien über die Binnen mollusken des Amur-Gebietes. [Helix fruticum, var. nov. asiatica et europaea ; H, Gerstfeldtii n. sp.]. — C. T. SIMPSON: — 369 — Synopsis of the Naïades, or Pearly fresh water Mussels. — E. Von MARTENS. Diagnosen neuer Arten [Buliminus (Rhachis) Fülleborni, Bulimus icterostomus nn. spp.].— P. V. GREDLER. Drei neue Land- Conchylien aus China [Patula sanctimonialis, Hypselostoma hupeanum, Clau- silia hensaniensis, nn. spp.|. No 11 u, 12. November-Dezember 1901. W. A. LINDHOLM. Beiträge zur Kenntniss der Weich- thierfauna Süd-Russlands [Trichia rubiginosa, var. nov. planulata, Chondrula tridens, var. nov. tenuilabiata, Neri- tina fluviatilis, var. nov. sarmatica]. — T. DI MONTERO- SATO. Eine neue italieniscie Hochgebirgschnecke [Xero- phila vigiliana n. sp.]. — 310 — ERRATA Pages 213 et 214, au lieu de pl. VIIL lisez pl. VII. LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume XLIX du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Ancey (C. F.). Gude (G. K.). Bavay (A.). Le R. P. Heude. Bernier (J.). Mayer-Eymar (Ch.). Choffat (P.). Pallary (P). Dautzenberg (Ph.). Suter (H.). Dollfus (G.). Vayssière (A.). Fischer (H.). Vignal (L }. LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS HE CU ch RAR PROPRES TT Bordeaux. Del PEER) 2 TS ne Viareggio. Done CAS PIS ES Rene ce à Nouméa. BAD DOrTAL ET TT A Châteauroux. CGRDORUR, Des ac p lis Paris. Lamy) ASrES.. Paris. Museo Civico di Storia Natal Milan. DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES DU TOME XLIX N° 1, pages 1 à 76, planches I et Il, paru le 30 mars 1901. N°2, — 77 à 196, planches III à V, paru le 7 juillet 1901. N°3, — 197 à 298, planches VI et VII, paru le 14 octobre 1901. N°4, — 299 à 390, planches VIII et IX, paru le 28 avril 1902. TABLE DES MATIÈRES Tome XLIX Les travaur marqués d'un astérisque * traitent erclusive- ment de Mollusques fossiles ; ceux marqués d’un astérisque entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles. Ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux (*) Ancey (C. F.). — Considérations sur les faunes malacologiques des parties australes du Ho APE AMENER LEE 42 — Études sur la faune malacologique des îles Sad tien begbemianlss uen re 492 — Notes critiques et synonymiques sur quel- ques Molfusqueéss amies Mist th °498;-219 Bavay (A.) et DAUTZENBERG (Ph.). — Description de deux Unio et d’un Corbicula nouveaux provenant de l’Indo-Chine. . . . . d) BERNIER (J.). (Voyez DAUTZENBERG) . . . . . 215 * Cuorrar (P.). — Espèces nouvelles ou peu connues du Mésozoïque portugais . . . . . 149 DAUTZENBERG (Ph.). — (Voyez Bavay) . . . . ds) — 3172 — DAUTZENBERG (Ph.). — Note sur le Voluta (Mamil- Jana) mamilla Gray . (Voyez Dozzrus). Diagnoses de deux Riads nouveaux du Pérou . Description de deux Bu ubdés nouveaux’ provenant du Pérou. et BERNIER (J.). — Description d un Bull midé nouveau, provenant de la Nouvelle- Calédonie . DAUTZENBERG (Ph.). — Sur deux déformations observées chez des Placostylus de la Nouvelle-Calédonie . (Voyez DoLLFus). Descriptions de coquilles DOVE prove- nant de la Nouvelle-Calédonie. Descriptions de coquilles nouvelles rappor- tées du Pérou par M.'BAER. Sur une nouvelle variété de Rés es oper- cularis. * DoLLrus(G. jet DaurzenserG (Ph. } Dépoodies du Tympanotomus lignitarum Eichw. dans le miocène du Bolderberg en Belgique. * Dozzrus (G.) et DAUTZENBERG (Ph.). — Nouvelle liste des Pélécypodes et des Brachiopodes fossiles du Miocène moyen du Nord-Ouest de la France . FiscHer (H.). — Liste des eee RÉ cnetlités par M. de Gennes, à Djibouti et Ali-Sabieh, avec la description de plusieurs formes nouvelles . GupE (G. K.). — Sur une UE ka à Pb toniis du Tonkin, avec la description de six espèces nouvelles 131 215 229 96 197 — 313 — Heupe (le R. P.). — Observations sur la faune con- chyliologique de l’Annam . ; 39 * Mayer-Eymar (Ch.). — Rectification dune erreur de détermination 322 PALLARY (P.). — Diagnoses de liée “ae nal nouvelles provenant du Maroc. . . 226, 314 SUTER (H.). — Observation concernant les Consi- dérations sur les faunes malacologiques des parties australes du globe, par M. C.F. Ancey . su uno fe tai 0410 VAYSsIiÈRE (A.). — Étude zoologique et anatomique de la Mitra zonata, Marryatt 77 ViGNaL (L.). — Descriptions de Cérithidés nou- veaux . 303 Bibliographie S. A: S. Albert I‘" Prince de Monaco. — Notes de Géographie biologique marine. 2450 Ancey (C. F.). — Some notes on the non-marine Mollusean fauna of the Hawaïian Islands, with diagnoses of new species. 157 Andreae (A.). — Landschnecken aus Central ni Ostasien 157 Baker (F. C.). — The “Fer Per æ the Ghicaes Area 158 — A revision of the Far of oies Ii nois 283 — The digitations of the anti in Pen, 283 — Description of new Species of Limnaea, 283 Balch (F. N.).— List of marine Mollusca of Colds- pring Harbor, Long Island, with descrip- tions of one new Genus and two new Species 284 — 314 — (*) Bellini (R.). — Due nuovi Molluschi fossili dell” isola d'fschia, e revisione delle specie esistenti nella marna dell’ isola stessa. Bergh (R.). — The Danish Ingolf Expedition. Nudibranchiate Gasteropoda — Ergebnisse einer Reise nach dem Pacific (Schauinsland 1896-97). Die RU. branchier . < — Reisen im Archipel de Pipe von Dr Semper. Wissenschaftliche Resultate. Siebenter Band. Malacologische Untersu- chungen. IV Abth. IIT Abschn. Bullacea. I. Lieferung Bordaz (G). — Liste des quriies rééiéilligs : à T Martinique : Brasil (L). — Faune marine e 1 région de li sur-Mer. Mollusques. ; ; Byne (L.-S.-G.).— On the forms of État pu- teolus . À : * Chatelet (G.). — bsétqtté mots sur la Lnible ds Saint-Geniès-de Colmas et de St-Laurent- des-Arbres. Collinge (W.-E.). — Noteonthe shéthy of Zonites Rollei Kobelt. 3 Aie — On a collection of Slugs oi South Africa, with ex in of some new species : — Description of à new species of Véronicella from the Fiji Islands — Note on Gaeotis Douvillei de Morgan — On the anatomy of certain Agnathous Pulmonate Mollusks. : — Description of a new species of RENE from China 398 48 49 161 181 99 — 379 — (*) Cort (H. de). — Quelques observations intéressant la faune malacologique du Congo. * Cossmann (M.).—Sur la découverte d’un gisement palustre à Paludines dans le terrain Bathonien de l'Indre Ni PRE * — Note sur les Gastéropodes du gisement Bathonien de Saint-Gaultier (Indre). * — Seconde note sur les Mollusques du Batho- de Saint-Gaultier. * __— Mollusques éocéniques de ss Loire. jui. rieure, T. 9, fasc. IV x 7 — el Pissarro. — Faune éocénique du Cons tin. — Mollusques ; * Cossmann (N.). — Observations sur nice coquilles crétaciques recueillies en France . (#) Dall (W.-11.). — Synopsis of ihe Family Cadiida and of the North American Species . (*) — Synopsis of the Family Tellinidae and of the North American species . È * — Contributions to the tertiary Fauna of Florida, with especial reference to the silex-beds of Tampa and the pliocene beds of the Caloosahatchie River. (*) — Synopsis of the Lucinacea and of the american species. ‘ : Dautzenberg (Ph.) et Durouchoux (P.). — A à malacologique des environs de Saint- Malo Dautzenherg(Ph.). — Crotières du dachi Chiens dans l’Atlantique, Mollusques. Durouchoux (P.). — (Voyez Dautzenbergq) . Gredler (V.). — Zur Conchylien Fauna von China. HIS LIT I SEEN AR < Sa ES 163 — 316 — Gude (G.K.). — Notes on the Genus Sesara Alb. with Descriptions of two new Forms. — Description of a new Variety of Isomeria subcastanea Pfr . — Description of new dr of le ad SHEMS. FAN EE ARCHOS — Description of two new species of Helicoid land Shells — Athird report on helicoid de Shells fist Japan and the Loo-Cho Islands — Notes on some known species of Plectopylis and description of a new variety of Plec- topylis plectostoma Bens . — Description of a new species of Chloritis from the Loo-Choo Islands. Hedley (C. H.). — Studies on Australian Mollusea, à Qi Li Ci Perl Ponant: nd ATEN VER Peel | — Some new or unfigured australian shells . Hidalgo (J. G.). — Obras Malacologicas. Entrega Ja, Atlas, entrega 4-5 1hering (H. von). — On the south american species of Mytilidae . * Jvolas (J.) et Peyrot (A.). — Contribution à l'étude paléontologique des Faluns de Touraine. Joubin (L.). — Résultats des campagnes scientifi- Kobelt (} ques accomplies par Albert Ier, Prince de Monaco, etc. XVII. Céphalopodes prove- nant des campagnes de la Princesse Alice (1891-97) V.). — Iconographie der La ne Süss- wasser - Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten von E. A. Ros- smässler, fortgesetzt von D' W. Kobelt — Neue Folge — IX. Band. 3 u. 4 Lief . o4 o4 168 286 348 349 168 170 344 PTS NT 7 TN Éd ie it à + — 311 — Luther (4.).— Bidrag till Kännedomen om Land- och Sôütwattengastropodernas utbred- ning i Finland . : — Verzeichniss der Land- und Saut Mollusken der Umgebungen Revals. Martel (H.). — Liste des coquilles marines terres- tres et d’eau douce recueillies aux envi- rons de Cancale . Ë dielvill (TJ. C.).— Description of Butiifhlté Hate fieldi n. sp. from Parana, Brazil . — elE. R. Sykes. — Note on a second collection of marine shells from the Andaman Islands, with descriptions of new forms of Terebra. à — etR.Standen.—The NUS of ihe PRrÈrAl Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, etc. Nelli (D' Bindo). — Fossili Miocenici dell’Appen- nino Aquilano a Péron (E.). — Études faléodidiogtques sur ts terrains du département de l'Yonne, Céphalopodes et rs de l’étage Néocomien *_ Petitclerc (P.).— cHhtéputiéne à | Étude ét be cien dans le Nord de la Franche-Comté . *_ Peyrot (A.). — (Voyez lvolas). Pilsbry (H. A.). — Manual of COREMOICes de Pulmonata. Parties LI, LIT, LIL, LIV et ENV br ul. AU IOD, 281; — New 1e Se Mitins: Land-and Fresh- water Mollusca . — The Land Mollusks of the Eüd: Ghdd tie Clausiliidae — New Land Mollusca pi PTE Ed the Loo-Choo Islands. 349 390 291 363 941 393 394 399 — 318 — Pilsbry (H. A.). — New Mollusca from Japan, the Loo-Choo Islands, Formosa and Philip- pines . — New species of Re rire er Pi and Burma Putzeys (D'). — Diagnoses sue due nouvelles provenant de l'Etat Indépendant du Congo . Reinhardt (DT 0.) — dune dr Weichthiere der ProvinzBrandenburg, zweite Ausgabe. Richard (Dr J.). — Exposition Universelle de 1900. — Principauté de Monaco. — Les cam- pagnes scientifiques de S. A. S. le prince Albert 1‘ de Monaco Stefano (G. de) — Elenco dei Molluschi tossili di Milazzo in Sicilia RATE LTÉE Sturany (R.). — Expedition S. M. Schiff « Pola » in das Rothe Meer. Zoologische Ergeb- nisse. — XIV. Lamellibranchiaten des Rothen meeres He — Diagnosen neuer éand à aus dem Rothen Meere. — W.-A. Obrutschew's A sa PRET aus Hochasien — Ueber ein Massengesr rs von ENangiass Exemplaren durch Dr Zdekauer . Sykes (E.-R.). — On the genus Acavus Mont. — On Despæna cinnamomea n. sp. — Non marine Mollusca of Norfolk and Phillip Islands. — Digesta malacologica n° 1. — + Stars of the American Journal of Conchology, 1865-1872 . — Malacological notes 175 177 178 — 319 — Vanatta (G.). — New marine Mollusks. 398 Vayssière (A.). — Monographie de la famille des Pleurobranchidés à 288 — Etude comparée des Oniahobrnends des côtes françaises de l'Océan Atlantique et de la Manche avec ceux de nos côtes méditerranéennes 289 (*) Woodiward (M.-F.). — On the alé Lee ot Matua ancilla, Neptuneopsis Gilchristi and Vo- lutilithes abyssicola. 290 Variétés Les Sociétés malacologiques : Société royale malacologique de Belgique, par G. Dollfus. LE Né La Société malacologique de "Péénee: td par eG, Doilfus. ur ta Sur une nouvelle variété de Cane ie par Ph. Dautzenberg 340 Nouvelles Nomination du D J.-G. Hidalgo à la chaire de Malacologie de Madrid et au poste de Directeur du Musée de Madrid 194 Mise en vente des collections paléontologiques de Ph. Matheron. 194 Revue des publications périodiques 187, 295, 365 Nécrologie Mort de MM. Ph. Matheron, E.-L. Layard, A. F. Marion, le R.-P. J. Hervier, H. Drouët, A. Milne- Edwards, J.-H. Graive, D. Guestier, E. de Sélys-Longchamps 64 Errata Liste des Auteurs qui ont Concouru à ia rédac- tion du volume XLIX du Journal de. — 380 — Conchyliologie. Liste des nouveaux Abonnés . Date de la publication des fascicules du vol. XLIX 370 370 370 370 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d’un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles; ceux marqués d’un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles ; les noms sans astérisque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. * Acar (voyez Arca). . . . . 264 ACROSTERIGMA (nov.Sect.) 16% AcusTA despecta, Gray . . 141 * AEQUIPECTEN (voyez Chla- AVS PNR de oct Euhell 273 (*) AERETICA (n. Sect.) , . . 184 AFERULUSA (GE)... 4e à 145 * AGINA gibba, Olivi. . . . . 236 AMPHIDOXA. (G.) . . . . 20, 317 AMPHIDROMUS æiengensis, LAMorlet ee. 159 — xiengsensis L. Morlet, (EPP CR TUE 156 (*) AMPHILEPIDA (nov.Sect.). 185 AMPHIPEPLEA (G.) . . . , . 24 AMPULLARIA Baeri, Daut- zenberg n. sp. . . 312 * AMYGDALA decussatus Lin. 244 ANCILLA acuminata Sow. . 98 ANISODONTA cadelonica, P. HiSCher ee ee. …, 129 ANISOLOMA (nov. Sect.) . 141 * ANOMALOCARDIA girundica, Mayer et : 264 * — turonica, Mayer. . . 263 * — umbonaria, Mayer. . 263 * ANomIA burdigalensis Defr, * ArRCA alata, Dubois. . . * X XX XX * * *k XX * * X XX *K %X * * anceps, Mayer. . . barbata, Lin. . . .. bohemica, Reuss. . , clathrata, Defr. . . girundica, Mayer . Hankeyana, Reeve. . imbricata, Brug. . lactea, Lin. . . . . Okeni, Mayer. . polymorpha, Mayer. retusa, Lam. . . . turonica, Duj.. . . umbonaria, Mayer. . Vincenti, Cossmann . ARCOPOGIA Crassa, Penn. ventricosa, de Serres. ARCHITECTONICIDÆ (Fam. nom. nov.) ARGYROPEZA (nov. Gen.). ARMANDIA (Ge) etre ARMANDIELLA (nov. G.). * ARTHEMIS Adansoni, Phil. . minutula, Mayer . . 278 264 264 263 26% 264 264 428 262 264 262 263 263 128 263 263 264 242 242 166 391 144 144 248 248 — 382 — AsaPgis deflorata, Lin. . . 130 BuzimuLus(G.) helena Quoy. 15 * AsPIDOPHOLAS Fayollesi, De- — huayaboensis, DANCE AN ANR 232 Dautzenberg n. sp. 311 * AsTARTE Burtini, Lajonk . 255 — infundibulum Pfeiffer. 312 #_ — sçalaris, Desh. . . - 255 — Josephus, Angas. . . 221 * — solidula, Desh. , , : 255 — lacticolor, Sowerby . 221 * — triangularis, Mtg.. . 255 — maculatus, Lea . . . 222 Araxus huayaboensis, — tubulatus, Morelet. . - 312 Dautzenberg n. sp: 311 — Zeledoni, Dall. . , . 221 ATTHILA (nov. G.) . .. . 49 BULLASTRA (nov. G.). . . 285 ATTHILIDÆ (nov. Fam.) . 49 * CALLISTA pseudopede- ArTys cylindrica, Helbling 98 montana, Dollf. et AURICULELLA perpusilla, Dautz., (nom. subst.). 247 SIDLLD Te En 138 — umbonella, Lam. , . 130 — Westerlundiana, Anc. 137 * CALLISTOTAPES vetulus, Bas- AUSTROCYCLUS (G.). . . . . 147 LéFOL UNE 24 244 * AvicuLa transitoria, Dollf. CALLUCINA (nov. Subg.) . 346 pt Dante. 2255 240 CALOPLISMA (G.) . . . . . . 148 * Axinus transversus, Bronn. 252 CAMPYLOCATHAICA BALDWINIA (nov. G.). 137, 157 (nov. Subg.) . . . 158 * BarBarTiA barbata, Lin. . . 263 CANTRARUS rubiginosus, — decussata, Sow. , . 129 REVERS ASC 100 * — polymorpha, Mayer. 263 * Capsa lacunosa, Chemn . . 242 * BaRNEA palmula, Dujardin. 231 * CARDIOCARDITA (voyez Car- BASTEROTIA caledonica, P. QIA.S TS 46e eat 256 PISChEL ET à 07 129 CARDITA aculeata, Poli. . , 237 — caledonica, var. diji- — alternans, Duj. . . . 257 boutiensis, H. Fis- — Auingeri, Hoernes, . 256 Cher Rp yards 129 — calyculata, Lin. , , . 255 * — Woodi, Desh.. . . . 235 — PCrassa, Fame 256 Barayaxis Layardi, Ad. et — laeviscosta, Lam. . . 256 Anpas. 2. 223 — monilifera, Duj . . . 256 BELLUCINA (nov. Sect.). . 346 —. Oironi, Mayer. . ... 257 BONANNIUS (Cr). 2 022 341 — trapezia, Lin . . ... ,%57 * BOURDOTIA (nov. Sect.) . 346 — rusticana, Mayer . . 257 turonica, Iv. et Peyr.” 256 CarDIUM Andreae. Duj. . . 260 Buziminus Hirasei, Pilsbry. 138 — Moreletianus, Anc. . 129 KO OK XX KO K À OK OK OK À À OK XX K K Æ *X % * — reticulatus, Reeve. . 138 — Barrandei, Mayer, . 260 — Revoili, Bourg. . . . 139 — aquitanicum, Mayer, 262 ME SYEIACUS Ne ane, 134. —" arceHa,, Duj:. ::. "261 BuzimuLus (G.) (voyez aussi — clavatum, Hülber. . . 260 Drymaeus). . . . . 16 — discrepans, Bast. . . 262 — auris-vulpina, D — edule, Lin. . . . . . - 261 — connivens, Pfeifier. . 221 — gallicum, Mayer. . 261 — Dormani, Binney . . 222 — hirsutum, Bronn. , . 260 * CarDiumM multicostatum, Brocchi — papillosum, Poli. — rotundatum, Dui. . — Ponsonbyi, Smith. * CENTROGONIA (nov. Gen). * CERASTODERMA (voyez Car- dium),/-2#8# CERASTUS Connivens, Pfr. CERATODISCUS (n. Gen.). CERITHIUM adenense, Sow. — Bavayi, Vignal n.sp. — cœruleum, Sowerby. mi- nima, H. Fischer var. et Vignal n. var. — clypeomorus, — columna Sowerby. — Dautzenbergi, nom. nov. — muscarum, Say, var. protracta Vignal — petrosum, Wood, . _ — var. Gennesi, H. Fischer et Vignal — rostratum, Sowerby. var. — turritum Sow., Pfefteri, Dunk. — Yerburyi, Smith, . . _CHAMA austriaca, Hoernes. — garmella, de Greg. . * La * — gryphina, Lam. + — * * — laminosa, Millet. . CHAMELAEA cothurnix. Duij . — ponteleviense, Mayer. — turonicum, Mayer. . CARINIFEX Newberryi, Binn. Jous - seanmealunté Cotteaui Peron . . . Vi- gnalin-spi, — erythraeonense, Lam. — Gustavi, G. Dollfus gryphoides, Lin, . . — 9383 — 261 260 261 261 259 225 225 362 261 221 367 | 109 | 304 109 109 112 108 59 303 108 59 305 111 411 112 108 110 258 259 259 258 259 246 * * *X *# *X * * * * * * * CHERSODESPOENA (nov. SEC RU ue Cuzamys Aldrovandi, Defr. — Apollo, Dollf. et — assimilata, Millet . . — fasciculata, Millet. . — fenestrata, Hedley. . — Hedleyi, Dautz. np. — multistriata, Poli . —. opercularis, Lin. . . — opercularis, Linné, var, nov. Septen- villei, Dautz. . — Puymoriae, Mayer. — scabrella, Lam. Fe vaLid In. PEU CisTELLaA tranversa, Dollf, et CLancuLzus Gennesi, H. Fischer”'nSp' 08 0x — pharaonius Linné . . CLausiLiA Boissieri. CLAUSINELLA Basteroti, DESRe Ne Tan CLAVAGELLA turonica (Desh. | Dollf. et Dautz. . CLAVATOR (CS) RERO CopoxiA Haidingeri, Hoernes CoœLriaxis Layardi, Ad. et ANA NE ANNE CoLuMBELLA albinodulosa , Gaskoin. — Fauroti, Jousseaume, Conus Cuvieri, Crosse. CORAMBELLA (nov. G.). . CoRBIGULAT (GG) ME: -— Messageri, Bavay et Dautzenberg n. sp. CorBuLa Basteroti, Hoernes, — carinata, Duj. . .. — gibba, Olivi. . . . . — revoluta, Brocchi. CorBuLoMyaA turonica,Cossm., — 384 — * CoripraA Boisteli, Dollf. et * Donax laevissimus, Duj. . 243 Daufz: DsS1%15 0 058 DOLICHEULOTA (nov. Fer exieun,, DUEs- RU REATES Subgr)1enthsee Les 281 *% — nuculina, Duj. . . . 258 DORIDOXA (nov. G.) , . . 49. * CRANIA abnormis, Defr. . 280 DORIDOXIDÆ (nov. Fam.}). 49 * CRASSATELLA bosseensis, * DosiniA exoleta, Lin, . . . 248 MENÉS RER EE 254 #. —;, Jupinus, Lin. : 1212 248 * — concentrica, Duj. . . 254 * DreissensrA alta, Sandb, : 268 * — moravica, Hoernes. . 254 Drym4Aeus Dormani, Binn . 222 *%* — manthelaniensis, —- expansus, Pfeiffer. . 309 MAVEr sir en - 254 — Jousseaumei, Daut- # — paulmyensis, Mayer. 254 zenberg n. sp. . . 908 * CRassATINA concentrica,Duj. 254 —. maculatus, Lea , . . 222 * CRASSOSTREA Crassissima, — scoliodes, Dautzen- Lame: LATE berg #, sp. : 1: . … 9309 * CUBITOSTREA Ode A DUBIOTEUTBIS (nov. G.). 172 SERTES. Le. 277 * EasroniA crassidens, Lam. 9237 Cyccopaorus Doherltyi, Ful_ * ° —yumitis Mayer] . 237 (RE PE te 5 *1 —Jrugosa; Chen, . . "230 — sericatus, Ancey . : 145 Enpoponra (G.)... . . 17, 317 CyPRAEA annulus, Linné. . 106 — Stroudensis, Cox. . 145 — ‘caurica, Linné. .,.… 4105 ENGiNa mendicaria, Linné . 100 — pantherina, Soland. 105 Ennea Bourguignatiana, An- CYTORA AG AMEN M on 319 ice Fra dis. 220 DiapEMa angulosa, Ancey . 147 — inconspicua, Morelet. 220 — carolinarum, v. Müll. 147 —. longula, Smith , . . 220 (*) DICRANODESMA (nov. — obesa,Gibbons. . . . 219 SUDE ee “100 — ringens, Crosse . - . 220 * DicitariA burdigalensis, — subringens, Crosse.. 220 DES 2 et. 253 — anguebarica Morelet. 219 = Cdieitasia, LinL.,.1.,.203 * Exsis Rollei, Hoernes . . . 233 DINOCARDIUM (nov. (*) EPILEPTON (nov. Sect.). . 186 SEL ER ve 124 164, 185 EPILUCINA (nov. Subg.). . 346 * DrpLoponTA rotundata, Mon- * ErviLiA pusilla, Phil. . . . 240 CAUSE LT ns 249 * Eryana Basteroti. . . . . 254 * — trigonula, Bronn. . . 249 EUCATHAICA (nov. Subg.): 158 Dipsas herculeus, Midden- Eucuanis caledonica, P. Fis- dont: Spa a ta) chef - af . 129 * DIsCINA Multiradieta, EULOPIA (nov. Subg. 346 Dollf.etDautz.n.sp. 280 EuLora connivens, Pfeiffer. 142 Discinisca stella, Gould, . 280 — despecta, Gray. . . . 141 * DivARICARDIUM (voyez Car- EUMGDIOLUS (Subg. nom. Oum dti 262 mdv.prbinr Ta . 169 * DIvVARICELLA ornata,Agassiz. 251 EUMYTILUS (Sulg. nom. * Donax affinis, Desh. . , . 243 naye}ird LR pi a 142 169 — 385 — ExCISAU/ (secte )E.. 0.8 AE (*) FELANIELLA (nov. Sect.). FENELLA cerithina, Philippi. FLAMMUEINA (C.). . . . 20, aucklandica , Le GUIOTR MERE" — nigrescens Molldff, . * FossuLaARcA lactea, Lin . . (*) FRETUM (G. nom. nov.). . Fusus crassus, Pallary n. MN LIOSUAEUS EME. «ee GaLATEIA Duponti, Dautz. . FEGART AIRIS DU} Ne. (*) GARUM (sect. nom. nov.) . * GasrRANA bombycoides, MAVerr en corbiformis, Mayer. . Dujardini, Mayer fragilis, Lin. . laminosa, SOW . . * GASTROCHAENA lJata, Dolli. ERDAUUZ SE RAP GASTRODONTELLA (nov.G.) GiBBuLA tingitana, Palla- DVORMEDe pee * GLANS (voyez Cardita). . . GLEseuLa conifera Reeve, . * GoopaLLiA triangularis, Mtg. * GouLpia minima, Montagu. (*) GRAMMATODONAX (n.Sect.) Happia sandwicensis, Pfr. HeLENocoNcHA (Sect.). . 17, HeLiceLLa apiculiformis, An- ee LL RE ARE à à melolontha, Sbutt. . HELICINA rostrala, Morelet. Hezix Baeri, Dautzenberg D'MSD PERTE) DRE Daurae,Pallary n.sp. Hookeri, Reeve . . — mryristica, Shutt. . . Raimondi, Philippi. . — Vaucteri, Pallary * = % He e 219 187 120 317 318 318 264 176 314 31% 163 241 183 240 240 248 240 240 232 191 315 257 21 248 183 14% 316 143 142 145 306 226 318 143 307 HemicycLa myristica, Shutt. HEMIsToMIA (G.). . . . . . HET A BASE) RENTE ANNE * Hinnires crispus, Brocchi. * — Dubuissoni, Defrance. HORAIRE) MANS Va HyproBia caledonensis, Cha- INDRELLA (nov. Subg.). . ISIDORAN( GS APE TE CIRE : * JAGoNIA exigua, Eichw . . * — reticulata, Poli . JANTHINA janthina, Lin, . (*) KELLIOLA (nov. Sect.). . * KeLzyia sebetia, Costa, . . * suborbicularis, Mtg. LaByrixTHus Baeri, Daut- zenberg n. sp. LAGOCHILUS (Cr) RE Ten. * LAJONKAIREIA Lajonkairei, PAPE rm re L'ECHAPTOISIA TG NL PME LepA fragilis, Chemn. . . DEA, AD re, — Seguenzae, Bellardi. sublaevis, Bellardi. . LEMBULUS pella, Lin. . . Lerron complanatum, Phil. LEucocHaRIS porphyrochi- la, Dautzenberg et Bernier n. Sp. . porphyrochila var. rubicunda Dautz. LEUCOTAENIUS (G.) . . . . . LimicoLarIA oviformis, An- (HN ra SE fée AE ad Limopsis anomala, Eichw. . MECISUS DélT 7 e LinGa Agassizi, Michel. . . — columbella, Lam. . . Liraopomvs lithophagus, PA Te Ta I 9 Loripes (voyez Lucina),. Lucina Agassizi, Michel... . XX *X X *X * 143 26 145 275 276 224 229 294 321 252 252 120 186 253 253 306 24 243 224 267 267 267 267 267 254 * Luca columbella, Lam. kK OK À k EX € À OK € XX * déntata:, Defr, 55.2. Dujardini, Desh. .. exigua, Eichw. . . . fraguiss Pi AE Haïidingeri, Hoernes . incrassata, Dubois. . Michelottii, Mayer. . miocaenica, Michel.. — ornata, Agassiz , . . reticulata, Poli . . . rostriformis, Mayer . spinifera Montagu, LUCINISCA (nov. Subg.) LUCINOMA (nov. Subg.). . Lucinorsis Lajonkairei, Payr Lurrania lutraria, Lin. . oblonga, Chemn. . . sanna (Bast.) Hoern . Macoma cumana, Costa . . Macrra corallina, Linné. . cordiformis, Desh . . helvelica, Mayer, . . oblonga, Millet , . . stultorum (L.) auct.. subcordiformis, Dollf. et Dautz. n. subtruneta, Da Costa. turonica, Mayer. . . MamiLLana mamilla, Gray. (*) MANCIKELLIA (nov. Sect.) * % ManrTeLLum (voyez Radula). ManNUPECTEN (voyez Chla- VS INSEE Ce Re MARGINELLA Gennesi, H. Fischer n:-sp..: MeLampeuslividus,Deshayes. MELANIA tanganyicensis, Spthr sis RAT tuberculata Müll. . . MELaNopsis mourebeyen- sis, Pallary n. sp. MELEAGRINA albina, Lam. . 224 113 228 125 * — 386 — MELEAGRINA Bourgeoïisi , FOR ETIIrA RE: 270 — margarilifera, Lin. . 125 * — Studeri, Mayer . . . 270 * MELONGENA Ccornuta. , . 33 — paradisiaca, Martini. 100 MENON (nov.G.) .. . . . 51, 52 * MERCENARIA Dujardini, Hoëgrnes 4 UT 247 * MerRErTRIX pseudopede- montana, Dollf. et Daulz. nom. subst. 247 Æy-— Qrudis Poli.stiuuer ts 247 * — vindobonensis, Mayer. 248 (*) MERISCA (n. Sect.). : .+ . 183 MesaLia pulchella, Pallary nissan LS 01e * MESOSPIRA (nov. G.). . . 56 METOSTRACON (nov. G.) . 187 MirrA Santangeli, Maravi- Enr ete D LAN IE — zonata, Marryatt. 77 * MooioLa barbata, Lin. . 269 # = biformis, Reuss. , . 269 * — semilunaris, Mayer. 269 * MopioLarra costulata, Risso. 269 * MoERELLA donacina, Lin. . 241 * MonTACuTA truncata, Wood. 254 KO # *X *% *X MURDOCHIA (nov. Sect.). 24, 319 MurEx anguliferus, Lam. cyclostoma, Sowerby. ramosus. Linné . . . Myceropus (G.) . MYrTEA spinifera. Mtg. . MyriLzus aquitanicus,Mayer. exustus, Lin. . fuscus, Hoernes. . Haïdingeri, Hoernes. — Jvolasi, Dollifus et Dautzenberg nom. SAbSEA LT Tr ERT Te — Michelianus, Mathe- LORAA THEN IREL e — reductus, Dollf. et Dates re 103 103 102 35 250 269 269 .. 268 269 269 269 Nassa coronata, Bruguière. pullus, Linné . . . . tingitana, Pallary NSP - * Narica achatensis, Recluz . * * * conomphalus, Sand- DONnERESR RS RE mamilla, Lin. . . . . NystiDeshi NaurTiLus pompilius . . . NeriraA albicilla, Lin. . , Rumpbhii, Recl. . . . undata, Lin. NERITINA Castanea, Rous- — SAULT. 204 Moto chrysocolla, Gould. . propinqua, Mousson, rivula, Rousseau . NesonA (Gas 14e * NucuLa nucleus, Linné, . sublaevigata, Dollf, et Dautz., . * NUMMOCALCAR (nov. Gen). * OCHETOCHILUS (nov. G.). OciNEBRA Edwardsi, Payr. var. nov. apicu- lata, Pallary . . * OMPHALOCLATHRUM clathrata OMPHALOTROPIS angulosa, AMONT. ESA LUN Ney 1e MORTILAA RP RR. L (*) OROBITELLA (nov. Sect.). OsTREA Boblayei, Desh. . . * * X * costaltospinosa, crassissima, Lam . frondosa, de Serres gingensis, Schloth. . saccellus, Duj.. , OsTREOoLA saccellus, Duj . . PazuiumM Apollo, Dollf. et PanDora inaequivalvis, Lin. PanoparA Menardi, Desh, . — 981 — 101 100 PapuiINA Barnaclei, Smith . * PAPYRIDEA ponteleviense (*) PARALEPIDA (nov. Sect.). * PARVICARDIUM papillosum , PARVILUCINA (nov Subg.). ParuLa quinquelirata, Gould tnur 24, * PECTEN laevigatus, Goldf. . * — solarium, Lam. . . . * — subarcuatus, Tourn . * — subbenedictus, Font. # — triangularis, Gold. . # — ventilabrum, Gold. . * PECTUNCULINA recisus Defr. * PecruncuLus Deshayesi, — pusillus, Duj. . . . . MLEX ENS LENS 2 Te — violacescens, Lam. . * PERONAEA strigosa, Gmelin. PERONAEUS Baeri Dautzen- bergnsp##.1134; — iocosensis, Dautzen- x *X * 152 261 185 260 346 316 319 274 272 272 272 214 274 266 265 265 265 265 241 berg n. sp:v. . 431, 243 (*) PERONIDIA (Sect. nom. NOV) 4 FUME 183 * PerTricoLa lithophaga, Retz. 244 PETTERDIANA (Cr.)#202. . 320 PHASIANELLA variegata, Lin. 121 PHILONESIA (G.) . . . . . . 136 * Pnozas dactylus, Linné. . . 231 * — Dujardini, Mayer . . 231 * — palmula, Dujardin, , 231 * PHOLIDOTOMA (nov.Gen.). 360 (#) PHLYCTIDERMA (nov. Sect) ral: 187 (*) PHYLLODINA (n. Sect.). . 183 DE DNNAN (GO) ARE ne 270 — cochlearis, H. Fis- cher, \nA sp PA 126 AAPITAR TUUIS, POLE CR 247 * Prrar vindobonensis, Mayer 224 art PLacosryLus fibratus, Mar- LYC MORE ER RE — houailouensis, Dautzenberg n. sp. — kanalensis, Crosse, . — porphyrochila, Dautzenberg et Ber- niérn"sp;!."1 — porphyrostomus Pfr. * PLacrocarpiuM hirsutum, PLaNaxIS Savignyi, Desh, . PLAnispiRA cyrtopleura, Pfr. (*) PLATYDONAX (n. Seet.). . PLecropyzis Anceyi, Gude D MSDp A4 CRUEL — Bavayi, Gude, n: sp. —. congesta, Gude . — emigrans, Molldff. D SD MARS, Te D ,SDUR LR AA NON — Fischeri, Gude np, — persimilis, Gude n. SpIR LEE 0" — tenuis, Gude n. sp. — Villedaryi, Ancey . . * PLeuropesma Mayeri, Hoer- *%* — Moulinsi, Pot.et Mich. PLEUROLUCINA (nov. Subg iris PLEUROXIA MG) RENE IMES Le * PricaTuLza imytilina, Phil. . *. =- ruperella, Duj. :: : PLIOCATHAICA (nov. SUbDgs) CRE. 2 Paiyponra erythraea, Broc- CHLOBNCHPOME ANA POLYGYRATIA (G.) . . Eu POMPHOLIGINA (nov, Sectit. CNMIECANT 245, — 388 — 158 122 317 346 PorTaMipes palustris, Lin. . PoTAMOPYRGUS (G.). , . . * PrasiNA Lecointreae, Dollf. et Dautz, n. RTE A D nd ea 254 cata PsaMMoBiaA affinis, Dujard. färôensis, Chemn:. . Labordei, Bast.. , : — muricata, Brocchi. . — uniradiata, Brocchi . * PsammocoLa Labordei, Bast. (*) PSAMMACOMA (nov Sect.). (*) PSAMMOICA (nov. Sect.). . (*}. PSAHMOTRETA(nov.Sect.). PSEUDAMPULLARIA (G.). . . PSEUDONEAERA (nov. G.). Pupa debilis, Mousson, . . — Ponsonbyana, Morelet. Palin — pyramidula, Sykes. . * PuLLASTRA pullastra, Mon- TEA RD + PE APT D Purpupa hippocastanum ame PATES (*) PYTHINELLA (nov. Subg.). * RapuLa inflata, Chemn. . Mit lime fin 18 SE ne * — LoscombeiLeach. . . RAVANA (nov. Subgen.). . * RaynCHoNELLA Nysti, Dav. Ravrina Bernieri, Daut- zenberg n. Sp. . . — Ferrieziana, Crosse. . RHYTIDOPOMA (nom. subst ) RicINULA anaxeres, Duclos. — cariosa, Wood — concatenata, Lam. . — ricinuloides, Q. et G. RIDLEYA (nov G.).. RissoinA Bertholleti, Aud. 2 | IRISSOL TAUPE —. spirata, SOW,. . . . . (*) ROMBERGIA (n.Sect.). . . SALINATOR (nom. nov.). . * * * = * * 17, 112 320 271 211 241 241 341 241 241 184 183 18% 320 179 140 140 140 244 103 186 271 271 271 366 219 299 300 368 104 104 103 105 3416 114 117 113 18% 52 | SAMEAN (NOT Gr. ere * SaxiIcAVA arctica, Linné, . * — rugosa, Linné * Sacrn'riLLA transversa, Dollf, CP DAUEZ 0 (*) SCISSULA (n. Sect.). (*) SCROBICULINA (n. Sect ). (*) SEMELINA (n. Sect.) SEPTIFER Kraussi, Küster. . (*) SERRIDENS (Subg. nom. ROVER EAU re SIMPULIDAE (Fam, nom. NOV) PM - de SEREUS (Ov EU |. DA A: SOLENOCURTUS antiquatus, Pulteney . — Bastcroti, D de ulins. * SPHENIA analina, Basterot. x * — Brocchii, Dollf. et Dautz ne. 1, À * SpisuLaA subtruncata, Da Costa * * SPONDYLUS crassicosta, Lam. — gaederopus, Lin. STEPHANODA :(.). STROMBUS brins Che UV OPA ANNEE — floridus, Lam. — gibberulus, Linné, — tricornis, Lam. . . * SyNDESMYA alba, Wood, SYNDROMUS (nov. Sect.). * Tapes decussatus, Lin, * — pullastra, Montagu. # — vetulus, Basterot . * TELLINA crassa, Penn. * — dogacina, Linné. , * — Jacunosa, Chemn. . . = platatas inst * — serrata, Renier . . * — strigosa, Gmel. . * x TELLINELLA serrata Renier. SOLEN siliquarius (Desh.) — ventricosa, de Serres. — 389 — 50 23% 23% 254 183 183 183 127 TEREBRALIA palustris, Lin . * TEREBRATULA Davidsoni, Haime: + me — Hoernesi, Suess, . . — Radstockiensis, Dav. — Ribeiroi, Choffat. . . — Thomarensis, Choffat. TEREDOnorvegica, Spengl. . THAANUMIA (nov. G.). . . TuecipEa acuminata, Dollf, etADAULZ ANRT — mediterranea, Risso. THRacIA pubescens,Pulteney TimocLea ovata, Penn. . . TomicxiaA ventricosa, Sow. ToRiNIA variegata, Gmel. . TRACHYCARDIUM (voyez Car- Kk x * * * x # *X * * TrAcarcysris (Ge) 00 TRICHOMYA (nov. Subg.). TripaAcNA rudis, Reeve. . . (*) TRIGONIOCARDIA (nov. SecÉ Re Are * TrioMPHALIA Bonneti, Dollf. EhDaAUtA TASER Tur8o Hemprechi, Troschel. TurricuLa melolontha, Shutt. * Tympanoromus lignitarum, Eichw. * UNGuLINA unguiformis, Bast. Univecatier, (Kite — Cumingi, Lea. . . . —- Douglasiæ, Gray. . * — flabellatus, Goldi. * — Frerei, Dollf. et Dautz. — Fruhstorieri, Ba- vay et Dautzenberg NEA SD: em codes — gladiolus, Heude. . . — Grayanus, Lea. , . . — Messageri, Bavay et Dautzenberg n. sp. — polystictus, Heude. . — vaalensis, Chaper. . — verrucosulus, Heude, 280 23% 246 225 113 261 917 169 429 185 * VENERICARDIA (voyez Car- ditagts TT % VENERUPIS: IPUS Le 5 | :°: * VENTRICOLA (voyez Venus). * VENUS Basteroti. Desh, . . * * *X # x * — burdigalensis, Mayer. == Casina, Lin./var. asthena, Dollf. et Dautz; tn. Var. — circularis, Desh. . . =ciathrata DU..." — cothurnix, Duj.. . . — Dujardini, Hoernes . LILLE. — imp. LE BIGOT Freres. — 390 — 256 243 246 245 245 246 245 246 246 * Venus ovata, Penn. . . . 246 #% — plicata, Gmelin. . 246 * — verrucosa, Lin. . . 245 * — versatilis, Dollf. et Dautz;rs02gs ee 245 VozuTA mamilla, Gray. . . 140 * Woopra (voyez Digitaria). XErRoPHILA Daurae, Pal- HF SD ARE 220 — Vaucheri, Pallary n. PR MR AEn . 227 * YoLpia longa, Bell. . . . . 267 PACE \ A V1 aan mari Gosager] autzenber vay et Dautz Ce . D AT Journal de Conchyliologie, 1901. PEER Voluta (Mamillana) mamilla, Gray. l'hototypie Berthaud ie, 1901. log rlio + V [04 ai de Conch Journ 1 FRE à ST PRE EEE TELE IE RS A Var;ssière LE GET: / a À - D: mo Monroco- Paris. ts F Journal de Conchyliologie. 1901. PCTV De G. Pilarski 27, rue de Coulmiers, Paris 1, 2.- Rissoina spirata, Sow. X 2 9. - Cerithium Yerburyi, Smith, var. 3, 4. - Rissoina Rüissoi, Audouin K 7 djiboutiensis, nov. var, X 3 5, 6. - Rissoina Bertholleti, Aud. X 3 10. - Marginella Gennesi, n. sp. X 16 7. - Cerithium petrosum, Wood, var. 11, 12 - Clanculus Gennesi, n. sp. X 4 Gennesi, nov. var. 13. - Pinna cochlearis, n. sp. X 1/2 8. - Cerithium cæruleum Sow., var. minima, nov. var. Journal de Conchyliologie. 1901. PLV De G. Pilarski 1, 4 - Terebratula Ribeiroi, Choffat s.- Terebratula cf. Ribeiroi, Choffat F ' L. é | N È ; ) : ÿ} y è Lt * \ F. ; + gare C —. A CS | À ! m :"% [l / È _. CRI L : h CARS EAN. use 71 | NL, Men it L'nebs Média Journal de Conchylologie. 1901. Sheppard, del IE MISE Eee UE Dautzenbergi Gude Bavayi Gude tenuis Gude 7. Plectopylis D Imp. Monrocq_Paris PI ie Fischeri Gude RE -emigrans Müllendorff L. SE CNRER SUTRRAERERS AnceYyi Gude persimilis Gude # Rx Journal de Conchyliologie 1901 , BETE Shepjpard, del. Imp. Monrocg Paris. eronaeus locosensis Dautzenberg +2 LhPEGa Dautzenberg lacostylus porphyrostomus Pfeiffer, monetr. LP . Leucocharis porphyrochila Dautzenberg et Bernier P PRESS are fibratus Martyn, var. insignis Petit, monstr. Journal de Conchyliologie, 1901. PI. VII. et) € + » ” Là ré En Lo | AS St Li n ‘422 à ee De G. Pilarski phot. et imp. 27, rue de Coulmiers Paris 1, 2, 3. Rhytida Bernieri Dautzénberg. - AT: Placostylus houailouensis Dautzenberg. 6 Leucocharis porphyrochila Dautz. et Bern. var. rubicunda. Ee Cerithium Bavayi Vignal. 9, 10. » Vignal. TT,NI2, » Dautzenbergi Vignal. Journal de Conchyliologie, 1901. PLARE: De G. Pilarski phot et imp. 27, rue de Coulmiers Paris F F i 1, 2, 3. Helix (Labyrinthus) Baeri Dautzenberg. AS Bulimulus (Drymaeus) Jousseaumei Dautzenberg. 6,17 » » scoliodes Dautzenberg. 8,9 » (Ataxus) huayaboensis Dautzenberg. 10. » » » var. rudis Dautzenberg. II. » » » var. attenuata Dautzenberg. 12, 13. Ampullaria Baeri Dautzenberg. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BouLevarD Sainr-Micher, 51, Paris, 5° Arr. 2 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873 - 1892 Un vol. in-8° de 263 pases d'impression, comprenant la table des auteurs, en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous- Familles, Genres, Sous-Génres, Sections et Espèces de Mollusqu: s décrits ou-cilés dans le Journal de Conchyliologie. Prix : S francs. On trouve également, au BUREAU pu JouRNAEL, la Première Partie, parue en 1858, de l'/Ader général el systématique des matières con- tenues dans les colunies ! & XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8 de 20S jazes d'impression, Prix : $S francs. M. H. B. PRESTON a l’honneur d'annoncer à MM. les amateurs de Conchy- liologie qu’il possède à présent plusieurs milliers d'espèces de Coquilles qu’il désire vendre très bon marché. Il enverra sur demande, franco de port, des listes d'espèces, avec les prix. Tous les échantillons sont en fort bon état et correcte- ment déterminés; les localités d'origine sont exactement indiquées. M. H.B. PRESTON accepte aussi des échanges de coquilles contre des espèces qu'il ne possède pas et il fait des euvois à condition à MM. les amateurs et aux Musées. S'adresser à H. B. PRESTON, F. Z. S., Conchologist, 3, Sydney Terrace, Fulham Road, LONDON, S. W. ex LA TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON < PAGES Descriptions de coquilles nouvelles PRES de la Nouvelle- Calédonie . « + « Ph. DAUTZENSERG 299 Descriptions de Cérithidés ‘nouveaux. ES 6 LE VIEN SU Descriptions de coquilles nouvelles rapportées ‘du Pérou par M Baer. . . Ph. DAUTZENBERG 306 Diagnoses de q: elques coquilles nouvelles provenant du Maroc ÉUATTESRRES : APSPALTARY O1 Observations concernant les « Considérations sur les faunes mala cologiques des parties australes du globe », par M. C.-F. Anceæ H. SurerR 316 Rectification d’une erreur de délermination , C. Mayer Evmar 322 Variétés. — Les Sociétés ARE (Suile) ; la Société Mala- clozique de France. . . . G. Docrrus 324 —_ dE une nouvelle variété de Chlamys opereularis Ph. DAUTZENB:RG 340 BIDAULT NS TE Ta Er DORE RENE Etratd. "22. EEE Se nn oies EC Te ei NOEL 2870 Liste des auteurs . : - PR ER ET MEN ER AN ER TE den Ce TL Liste des nouveaux abonnés De ne 0e EU NUL DE NP EN A ENT NE Dates de publions, ES Re LEE Table dés matières. . . PC OT Rae ME 1e SE RENTE Table par ordre alphabétique. BA! à fat 00 2e MONTE TA MONT AU E 4e Journal paraît par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco)..... 16 fr. Pour l'étranger (Union postale) id. 18 Prix du numéro vendu séparément ©? 4,2% 1. Mo et D AE Prix de l’Index des volumes 1 à XX (reçu franco).. .. 8 fr. . Prix de l'index des volumes XXI à XL id. 8 S'adresser, pour l'abonnement, payable d'avance, et pour les comMmu- nications scientifiques, à à M. H. Fiscuër, directeur du Journal, boulevard St-Michel, 51, à Paris, 5° Arr., chez qui on trouvera les volumes précé- demiment publiés dans les quatre séries du Journal de Conchyliologie et les 2 Index (Ecrire franco). >= 11 est rendu compte des ouvrages de Oo o te et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journaï. CORRESPONDANCE ET ÉCHANGES M. F. Hocker (Gotha, Thüringen, Waltersbäus. Str. 11) désire échan- ger contre des coquilles récentes de France les espèces suivantes des sables pleistocènes (interglaCiaires) de Thüringe: Zonites verticillus Fér. var. praecursor Weiss, Tachea tonnensis Sandb , Campylaea -- canthensis Beyr., Vertigo Moulinsiana Dup., Cionella tridens Palh., Acme polila Hart, Belgrandia marginata Mich. LILLE. — Imp. LE BIGOT Frères. ! vu dr l A rit a j | MN) NT Û LT I! (l Ü mn 3 ul ü ï À ( N'REd, } ù |A A } f Ê IN Hi 1e ! 1 ( AL TE : \ ti 1 CE CA POS L'URSEErRS LOLERAT Na) UMR Non FAUM ip LARGEUR l RL de } fé RADEON" PT une A Well É d4 AT do, née à rs th APAEA CL y ne pres rpm Lab 4 eat Le md me Lier TU Lé ‘] u D > \ QO SAN E æ A O PAS N nn a z an ë DS an LA is n nn f/" o € I Ne) PQ, ZX re) % ATEN A/S)" Ed | = SN ; + E = SNI_NVINOSAUNS, START EIERARVES" SMEENSSNENC INR & : & : ST = We = < on = 3 = 3 o e o à O A 5) Z 2 Z l ES , SMITHSONIAN _INSTITUTION LNOINLILSNI _NVINOSHLINS S3I4vug FA O _ O = + le) — Me) _ œ % A = ME = 7 AN NX € E y > us cale 4 3 D mi È E Fu F = un = un Fi LSNI_ NVINOSHLIAS SSTEVES RTC LTBRARLES, SMITHSONIAN < £ = NK = £ 'E = ‘8 QN = . ÿ à G ; 2 WW S A dE 2 E NX © = 5 HA DCS 3 = à n . IES SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI NYINOSHLNS S3 1#v4g un Z : > SX Fe .8 _ 8 NN = Zi 7 < 3 NN € D ; K = =. CA O ms Æ ur J Z | 9 $ 2) LSNI _NVINOSHLINS _S314V#411 LIBRARIES. SMITHSONIAN_ INSTITUT œ fs — œ — œ 7 NS Es pe) de , À AN ve E D La ss m * m LL m | ES, SMITHSONIAN INSTITUTION NOILNLILSNI RENE EE 1#vVug = EE = Om, D — F2 K = A an N 8 NY = : 8 Po S NN À O , Sa ; NZ = AS 2 Ê PT PU = = à “se = = =: LSNI _NYINOSHLINS S314V49171 LIBRARIES INSTITUTIC = > n = on un ui 77] pe a. œ ee Fz. 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