9 4 , \ PNR] RACE SUR SENS NS LEARN ; : DURE a+ NORATOR IE 4 4 » ds L V: Ÿ nn d F OL ATEN) x ‘ 0 sis CIC ñ 4 { A Kite À CUS ' | ; AN n Pret © e > © > © D © © US © © > à & à à & à Z à … SCA — 193 — Phædusa Beresowskii n. sp., Se-tchouen. Ph. Potanini n. Sp., Se-tchouen. Upeas amdoanum n. sp., Kan-sou. Limnaea cucunorica n. Sp., Kou-kou-noor, Kan-sou. L'auteur crée également dans le genre Buliminus 6 nou- veaux sous-genres : Pupinidius n.subg. (type : B. Pupinidius n. Sp.), Petræomastus n. Subg. (type : B. eudeanus Ancey) ; Holcauchen (1) n. subg. (type : B. sulcatus n. sp.) ; Clau- siliopsis n. subg. (type : B. szechenyi Bttg) ; Lophauchen n. subg. (type : B. cristatellus m. sp.) ; Coccoderma n. subg. (type : B. granulatus Mlldf). Il est à noter qu'aucun Buliminus ne dépasse la ligne de partage des eaux du Huang Ho. Quant au Thibet, tel que le limitent ses frontières politiques, en général aucun Pulmoné n’y est encore connu. Du reste, la limite méridio- nale du terrain du loess, qui est extrêmement défavorable à la vie des Pulmonés partie par son substratum géologique, partie par ses longues périodes de sécheresse, constitue une séparation tranchée entre les territoires qui sont pauvres et ceux qui sont riches en ces formes de Mollusques. Ed. Lamy. Description d’une nouvelle espèce de Lartetia, par Arnould Locard (2). Il s’agit d’une coquille trouvée par M. F. Mazauric (1} Nous regrettons de voir l’auteur déroger aux règles de la nomenclature qui exigent que les noms de genres et d’espèces aient une désinence latine. Il serait préférable à notre avis de remplacer le nom Holcauchen par Holcauchenus ou Holcauchenia et le genre Lophauchen par Lophauchenus ou Lophauchenia. La RÉDACTION. (2) Nimes, 1901, Brochure in-8° de 3 pages avec figures dans le texte. — 194 — dans la grotte de Trabuc, près Mialet (Gard), avec d'autres Mollusques, dont M. Locard publie la liste. Elle appartient, dans le genre Lartetia Bgt. de la famiile des Melanidæ, au groupe du L. diaphana Mich et se distingue de toutes les espèces déjà connues en ce que son ombilic, au lieu d’être réduit à une simple fente plus ou moins accusée, est arrondi, très profond, un peu évasé à la naissance et mème légèrement infundibuliforme : d'où le nom de L. umbilicata n. Sp., que lui donne M. Locard. Ed. Lamy. Observations sur les Mollusques Testacés Marins des côtes de Corse, par Arnould Loecard (1). La faune malacologique marine des côtes de Corse, telle qu’elle résulte d’explorations du littoral et de dragages atteignant jusqu’à une centaine de mètres de profondeur, est très riche et très variée : elle comporte un total de 720 espèces, comprenant : 7 Ptéropodes chassés du large, 485 Gastropodes, 5 Scaphopodes, 223 Lamellibranches, et en plus 11 Brachiopodes. Toutes les espèces de cette faune qui ne renferme aucune forme autochtone, vivent actuelle- ment, à l'exception de quelques-unes d'Italie et de Sicile, sur les côtes de Provence et du Golfe de Gènes, depuis Marseille jusqu'à Livourne. Il faut, de plus, noter que par son allure côtière très mouvementée, la Corse se prête admirablement au développement des diverses formes malacologiques. Une particularité importante de cette faune est l'exis- tence en Corse, à côté des formes, absolument normales, identiques à celle du continent, d’une grande quantité de (1} Brochure in-8° de 9 pages. Extrait des Comptes-rendus de l'Association Française pour l'Avancement des Sciences. Congrès d’Ajaccio, 1901. — 195 — formes ou variétés minor chez un nombre considérable d’espèces. C’est, du reste, aussi bien pour les animaux que pour les végétaux, un fait général bien reconnu aujour- d’hui que les espèces qui vivent dans une ile ont une tendance à être plus petites que les espèces similaires du continent le plus voisin, et cela non seulement pour les formes terrestres ou des eaux douces, mais même pour la faune marine. Pour M. Locard, deux causes principales semblent militer en faveur de cette sorte de dégénérescence de la faune locale. La première peut être attribuée à la constitution pétro- graphique des fonds : il y a en effét en Corse prédominance des roches primitives siliceuses sur les formations calcaires qui fournissent seules en abondance aux Mollusques Testacés les éléments constitutifs dé leur enveloppe. D'autre part, actuellement la faune malacologique Corse est complètement isolée de la faune continentale voisine par la grande profondeur des eaux et par la nature même des fonds Méditerranéens formés d’une vase jaunâtre peu favorable au développement de la vie. Or, dans une faune insulaire ainsi abandonnée à ses seules ressources, les êtres, se reproduisant uniquement entre eux, sans sélection préalable, finissent par s’abâtardir et s’atrophier : dans ces conditions, il peut donc se produire des formes de taille moindre que le type normal, qui acquerront avec le temps un degré de fixité suffisante pour constituer des variétés minor bien définies. Mais la similitude de la faune Corse avec la faune con- tinentale voisine et l’absence d’espèces autochtones prou- vent qu’à un certain moment ces deux faunes ont dû se confondre, et, en effet, M. Depéret a démontré qu’il existait à l’époque Pliocène un trait d'union entre la Corse et le continent français. Ed. Lamy. — 196 — Troisième contribution à l’étude de la faune malacolo- gique du Nord-Ouest de l'Afrique, par M. P. Pallary (1). Les formes décrites et figurées dans cet article sont : Leucochroa octinella Bgt var. rugosa mn. var., Helix (Eupa- rypha) pisana Müll. var. subplanata n. Var., H. (Campylæa) schlaerotricha B. var. depressa mn. Var., H. (Xerophila) Jugurthæ n. sp., H. (Xerophila) Reboudi B. var. major- dentata H. (Xerophila) Reboudi B. ex. senestre, H. (Xero- phila) trarensis nm. sp., 4H. (Pomatia) aspersa Müll. var. chottica n. var., Ferussaccia yeffriana n. sp., Neritina mau- retanica n. sp., N. mauretanica var. tessellata n. var.; enfin une variété de Cyclostoma (Leonia) mamillare Lmk. var. parva n. var. n'est pas représentée. Ed. Lamy. (1) Brochure in-8 de 5 pages avec 1 planche. Extrait des Comples- rendus de l’Associalion Française pour l'avancement des Sciences. Congrès de Paris, 1900. _— trs fi tnt — 197 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Malacology, edited by W. E,. Collinge. Vol. IX, n° 4, December 1902. Contents : E. A. Sir. Description of a new species of Gomphina from New Zealand [G. maorum n. sp.| (figs). — H. Surer. On the Systematic Position of Patella kermade- censis Pilsbry (pl. VIII). — G. K. Gupe. À Classified List of the Helicoid Land Shells of Asia. Part IV (VIII, Arme- nia. IX, Transcaucasia. X, Asia Minor : A, Mainland; B, Islands of Asia Minor, Chios, Samos, Nikaria, Kalymnos, Kappari, Kos, Nisyros, Symi, Rhodes, Kharki, Karpathos, Sokastro, Kaxo, Armathia ; GC. Cyprus. XI, Syria). — W. E. CoLziNGE. Some notes on the Genus Prisma Simroth [P. Smithi n. sp., Nouvelle Guinée] (pl. IX). — W. E. CozziNGe. Further Notes on the Amalia carinata Risto. — H. H. BLzoomer. Tlhie Anatomy of the Bristish Species of the Genus Solen, Part IV (pl. X). — W. E. CoziNGE. Obi- tuary : A. 0. Kowalevsky ; O0. Collett; J. G. Cooper. — Notes : I. D. A. CockeRELL : Physavirgata mut. alba nov., Arizona ; — W. E. CozuiNGE : Limax marimus L., in the Hawaïian Islands. The Nautilus, à monthly devoted to the interest of Con- chologist. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XVI, n° 8, December 1902. Contents : BRYANT WaLxer. Surface Sculpture in — 198 — Ancylus. —3.B.HENDERsoN and C. T. Simpson. À New Haïtien Chondropoma (C. superbum n. sp.) (fig.). — Dr V. STERkI. Some Notes on the North American Calyculinæ, with new species (Calyculina Hodgsonii n. sp. Albion, Ill., C. Ferrissii n. sp. Oklahoma). — W. H. DaLz and P. Barrscx. A New Rissoa from California (R. Kelseyi n. sp.). — G. W.H. SoELNER. Vitrea Draparnaldi Beck, in Washington, D. C. — T. D. A. CocerELL. Notes on Limnaea. Vol. XVI, n°9, January 1903. Contents : T. H. Azpricu. New Species of Tertiary Fossils from Alabama, Mississipi and Florida | Pleurotoma (Drillia) Caseyi n. sp. Miss., Cypraea nuculoides n. sp. Miss., Alab , Clavilithes columbaris n. sp. Miss., Alab., Fissuridea infrequens n. sp. Miss., Ovula symmetrican. Sp. Miss., Latirus elaboratus n. sp. Alab., Chama monroensis n. sp. Alab., Pecten (Pseudamusium) subminutus n. sp. Miss., Verticordia Dalliana n. sp., V. Sotoensis n. sp. Miss., Alab., V. quadrangularis n. sp., Cancellama bifoliata n. sp. Floride] (pl. IT etIV).— W. H. Dazr. À New Crassa- tellites from Brazil (C. brasiliensis n. sp.). — F. C. BAKER. Shell collecting on the Mississipi. — T. D. A. COCKERELL. A New Fossil Ashmunella (A. thompsoniana pecosensis n. subsp. Nouveau Mexique). — E. G. VanarrTa. Notes on some Shells from North Carolina (Omphalina Rugeli oxy- coccus n. var.). -— Notes : W. H. DaLc. Hawaïian Physidæ. — T. D. A. CocxereLL. Pyramidula strigosa concentrata. Vol. XVI, n° 10, February 1903. Contents : Morron J. Ecron. Notes on Pyramidula El- rodi Pils. (figs). — A. C. Bizcups. Adaptation of Mollusks to Changed Conditions. — H. A. PizsBry and Y. HiRAse. New Land Shells of the Japanese Empire {Eulota (Euhadra) sadoensisin.sp., E. (Plectotropis) kiusiunensis var. oshimana n. var., Ganesella noloensis n. sp., G. cardiostoma var. kogaensis n. var., Chloritis echizenensis n. sp.]. — T. D. tire A. CockERELL. Note on Tritonia Palmeri Cooper. — T. D, A. CocKeRELL. ‘Some Homonymous Generic Names. — General Notes : H. A. PizsBry. Zonitoides arboreus Say in Japan. Vol. XVI, n° 11, March 19083. Contents : BRyanp WaLKker. On the Specific Validity of Campeloma Mitesii Lea (pl. V). — A. C. Bizzups. The Land Shells of Calhoun Falls, South Carolina. — H. A. Pics” BRY and YŸ. Hirase. New Land Shells of the Japanese Empire (Helicina sadoensis n. sp., Alycœus harimensis var. sadoensis n. var., Macrochlamys perfragilis var. shiko- kuensis n. var., Microcystina higashiyamana n. sp., Buli- minus andersonianus var. echigoensis n. var.,). — H, A. PizsBry. Helicina japonica and related forms. — T. H. AL- pRICH. À New Conus from the Tertiary of Florida [C. wal- tonensis n. Sp.) (figs). Vol. XVI, n° 12, April 1902. Contents : R. E. C. SrEarns. Mollusks Occuring in Southern California. — H. A. Piissry and Y. Hirase. Descriptions of New Japanese Land Shells [Chloritis tosanus n. Sp., Eulota (Coelorus) cavitectum n. sp., Tri- shoplita lischkeana var. hizenensis n. var., T. mesogonia var. shikokuensis n. var., Arinia japonica n. sp.] — Illus- trations of Some Japanese Land Shells [espèces figurées dans une planche d’un « Catalogue of Land Shells of Japan, to be had of Y. HiRASsE », joint au présent numéro|. — S. H. Hamizton. Habits of Acanthopleura granulata. — S. R. RoBEerTs. Temple Prime (nécrologie). — 200 — Nachricätsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, Redigirt von Dr W. Kobelt. N° 1 u. 2, Januar-Februar 1903. A. ProTz. Zur Binnenmolluskenfauna der Provinz Ost- preussen. — Dr W. DyBowsky. Zur Kenntniss der Ostsibi- rischen Landschnecken. — E. Wirricx. Beitrag zur Kenntniss der alt-alluvialen Fauna in Mainthal. — Huco DE Cort. Ueber den Handelswerth und den Grad der au- genblicklichen Seltenheit der Pleurotomaria Beyrichi. — D. F. HE£YNEMANx. Simroth : die Nacktschnecken des Rus- sischen Reiches. — M. M. ScxEpMan. Neritina subocellata (Marts.) Schepm. — H. Rozze. Einige neue Binnenmol- lusken von den Molukken /Planispira Buelowi n. sp. Batjan, Miratesta schmalziana n. sp. Obi, A meria obiana n. Sp. Obi.). — NAëGeLe : Kleinere Mittheilungen (Helix pomatia L.). N°3 u. 4, März-April 1903. Dr W. Kogezr. Diagnosen neuer Cerastus-Arten (Ceras- tus Amaliae n. sp. Schedama, C. Ellerbecki n. sp. Ginir, C. Moellendorfii n. sp. Schoa, C. daroliensis n. sp. fl. Daroli). — D: W. Kogezr und D' O. von MÔLLENDORFF. Catalog der Familie Buliminidæ. LILLE. — IMPRIMERIE LE BIGOT FRÈRES, 4 : L | En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SaiNT-MicHEeL, 51, Paris, 58 Arr. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUEDES MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873 - 1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs, en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous- Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchyliologie. Prix : S francs, On trouve également, au BUREAU Du JourNAL, la Première Partie, parue en 1878, de l’{!ndex général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression, Prix : S francs. M. P. GERET, Conchyliologiste a l'honneur d'informer MM. les Abonnés et Lecteurs du Journal de Conchyliologie, qu'il vient d'ouvrir, à Paris, un comptoir de Conchyliologie et de Paléontologie. Ayant acquis d’impor- tantes collections de coquilles vivantes, et possédant en magasin plus de 18.000 espèces de tout premier choix, M. GERET est à même de fournir aux amateurs et collectionneurs ce qui lui sera demandé. Des listes, par genre, avec prix à la pièce, seront envoyées, à toute personne qui en fera la demande, ainsi que les listes d’arrivages, dès leur réception. Envois à condition sur demande à MM. les collectionneurs et conservateurs de musées. S'adresser à M. GERET, 76, Faubourg Saint-Denis. Paris. Pour Paris et pour les départements (reçu franco)..... 16 fr. Pour l'étranger (Union postale) id. 18 Prix du numéro vendu séparêment . . . . . . LE SO PSS DIRE CE Prix de l'Index des volumes 1 à xx (reçu franco).. .. 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXI à XL id. 8 . Les EE TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON PAGES Faune Malacologique terrestre des Iles Cocos dans l'Océan Paci- fique,. par: M2 CAF RANCE T 20 Re en rte OT Faune Pliocénique de Karikal (Inde Han) par M.CossmanN. 105 Bibliographie." .2# 200 NO Re CAEN UE Che Re 174 Revue des Publications périodiques . . :. . 0... 197 Le fascicule précédent (Vol. LI, n° 1) a paru le 21 Juin 1905. Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscuer, directeur du Journal, boulevard St-Michel, 51, à Paris, 5° Arr., et pour l'abonnement, payable d'ävance, à M. En Lamy, Avenue de Pare de Montsouris, 16, à Paris, 14 Arr. Il est rendu compte des ouvrages de Cogchyliologiet de PAcontolaste dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. - CORRESPONDANCE ET ÉCHANGES Dans la préface du Dictionnaire Conchyliologique de Turton, on trouve cité le nom de la ville de Conchylion. Nous désirerions savoir où se trouve cette ville? P. PALLARY. Eckmühl-Oran. LILLE. — imp. LE BIGOT Frères. « Volume LE — N° 3% JOURNAL. CONCIYLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS & FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898. SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS A PARIS CHEZ H. FISCHER, 51, BOULEVARD St-MICHEL (5° Arr) Dépôt à Londres, chez MM. Wicciams et NoRGATE, 4, Henrielta Street, Covent-Garden, — à Edimbourg, chez MM. Wizciaus et NoRGATE, 20, South Frederick Ntreet. 1903 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an, MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier, dont ils envoient sur demande des séries en communication. Is attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues (contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique), imprimés sur beau papier, avec deux colonnes par page et une large marge ; chacun d'eux renferme un index : ils constituent donc des répertoires fort commodes et au courant de la science. Envoi franco aux Consercateurs de Musées et aux Clients. | UTez Cette maison, fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby. reçoit des commandes de coquilles de presque tous les principaux Musées du monde. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d'espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. Adresse : Sowerby et Fuülton, 15, Station Parade, Kew Gardens, London. & ; E : = Ê En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BouLEvaARD SAIiNT-MicHEL, 51, Paris, 99 Arr. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTEMATIQUEDES MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs, en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous- Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusqués décrits ou cités dans le Journal de Conchyliologie. Prix : S frances. On trouve également, au Bureau pu JourNAL, la Première Partie parue en 18378, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 205 pages d'impression, Prix : S francs. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 3° Trimestre 1903 DESCRIPTION DE COQUILLES NOUVELLES DE L'INDO-CHINE par A. Bavay et Ph. DAUTZENBERG (3° suite) (1) STREPTAXIS (EUSTREPTAXIS) COSTULATUS V. Môllendori Var. subecostulata v. Môllendorff (PI VIP, 1017, 9) 1901. Strepturis (Eustreptaxis) costulatus Môl]. subcostulatus subsp. Môllendorff. Diagn. neuer von H. Frühstorier in Tongking gesammelter Landschnecken, ?n Nachrichts- blatt der deutschen Malakoz. Gesellsch., p. 65. Habitat. — Lang-Son, Than-Moi, Monts Mauson (Frühstorfer), abondamment répandu dans tout le Haut- Tonkin (C! Messager). Cette variété diffère du costulatus typique par ses côtes moius développées et s’effaçgant même complètement sur les deux derniers tours. (1) Cf, Journal de Conchyliologie, vol. XLVII, p. 28 et p. 275, 1899. idem, vol, XLVIII, p, 108 et p. 435, 1900. — 902 — Var. edentula Bavay et Dautzenberg (PLWIL 627.:8;19) De même taille que la var. subcostulata et aussi peu sculptée, cette variété se distingue par la disparition du pli pariétal. Habitat. — That-Khé et Bac-Kan (C! Messager). Var. major Bavay et Dautzenberg (PI. VIN, fig. 4,5, 6) Difière de la var. subcostulata par sa taille beaucoup plus forte (haut. 8, diam. 1! millim.). Sa sculpture est la même. Habitat. — That-Khé (Cl Messager). STREPTAXIS (ODONTARTEMON) CRISTATELLUS, VOn Môllendorff (PTE Re MOI) 1901. Streptaxis (Odontartemon) cristatellus von Môlleudorfi. Diagn. neuer von H. Frühstorier in Tongking gesam- melter Landschnecken in Nachrichtsblatt der deutschen Malakoz. Gesellschaît, p. 66. Habitat. — Monts Mauson (Frühstorfer) ; Cho-Ra, Cao- Bang, Bac-Kan et That-Khé (CI Messager). Nous faisons figurer cette espèce qui n’était connue que par la description de M. von Müllendorff. Elle est surtout caractérisée par son dernier tour fortement biscrobiculé derrière le péristome et présentant, entre les deux scrobi- culations, une crête élevée, courte. Son ouverture est trigone et grimaçante. La forme typique est fort petite : altit. 2, diam. 5 mill. 8 — (Müllendorff) ; mais nous avons rencontré quelques indi- vidus encore plus petits, qui ne dépassent pas 4 millim. de diamètre. Par contre, la dimension de la plupart des spécimens rapportés par M. Messager dépasse sensiblement celle du type : ils ont 6 et même jusqu’à 7 millim. de diamètre: STREPTAXIS (ODONTARTEMON) MABILLEI Bavay et Dautzenberg (PI. VII, fig. 13, 14, 15) Testa sat tenuis, pellucida, oblique ovata, tumida, et per- [orata. Spira conoidea. Anfr. 6 convexi, sutura impressa sejuncti. Primi 2 leves, reteri costis longitudinalibus nume- rosis, parum arcuatis, sat validis regularibusque ornati. Costae in anfr. ultimi regione ventrali tantum evanescunt. Anfr. ultimus antrorsum devians, post labrum biscrobiculatus angulariterque productus. Apertura triangularis, obliqua et ringens. Peristoma expansum atque reflexum. Margo columel- laris lamellam parietalem validam contortam profundeque intrantem emittit. Lamella supera, cum labro continua, sinu- lum ovalem efformat. Margo basalis dentem transversum latum paululumque recedentem praebet. Labrum superne sinuatum, medio incrassatum et dente sat valido ac immerso munitum. Color albido hyalinus ; peristoma lactescens, opacum. Altit. 5 diam.7 millim. ; apertura 3 millim. alta, 4 millim. lata. Coquille assez mince, pellucide, obliquement ovale, renflée et perforée. Spire conoïde, composée de 6 tours convexes, séparés par une suture bien accusée. Deux premiers tours lisses, les autres ornés de nombreuses costules longitudinales peu arquées et régulièrement espacées, qui ne disparaissent que sur la région ventrale du dernier tour. Dernier tour dévié vers la droite, étranglé derrière le péristome par deux scrobiculalions profondes ue entre lesquelles s'élève une crête courte. La scrobiculation supérieure détermine une saillie légèrement anguleuse du labre. Ouverture triangulaire, oblique, grimaçante. Péris- tome épais, dilaté et réfléchi. Bord columellaire pourvu d’une lamelle pariétale forte, tordue et pénétrant très pro- fondément dans l’ouverture. Une autre lamelle oblique, située plus haut, est reliée au bord supérieur du labre et contourne avec lui un sinus arrondi. Bord basal pourvu d’une dent transversale large, un peu immergée. Labre sinueux dans le haut, épaissi et pourvu au milieu d’une dent immergée, forte. Coloration d’un blanc hyalin. Péristome blanc opaque. Habitat. — Cho-Ra, Bac-Kan, That-Khé (CI! Messager). Cette espèce se rapproche beaucoup du Streptaxis cris- tatellus v. Môüllend. par la conformation de son ouverture ; mais elle est plus grande et sa surface est bien costulée, excepté sur la région ventrale du dernier tour, tandis que chez le cristatellus elle est presqu’entièrement lisse et ne présente que de légers plis le long de la suture. La cavité ombilicale est un peu plus large chez le Mabillei et se termine, au centre, par une perforation plus ouverte. ENNEA (ELMA) TONKINIANA Bavay et Dautzenberg (PLVAIT is .472) Testa tenuis, subhyalina, conico-cylindracea, curvato rimata et anguste perforala. Spira conoidea, parum elata, apice obtuso. Anfr. 7 1/2 sat convexi, lente et subregulariter crescentes, sutura impressa ac crenulata juncti : primi laevi- gati, sequentes costis longitudinalibus flexuosis, paululum arcuatis et sub suturam magis conspicuis ornati. Costulae in 2 anfr. ultimis fere evanidue. Anfr. ultimus ad aperturam ascendens. Apertura subquadrata, ad basim rotundata, superne angulata, marginibus remotis, callo tenui adnatoque — 205 — junctis. Peristoma incrassatum et reflerum. Columella recte, Labrum flexuosum, ad insertionem valde tenuatum et ibi a sinulo profundo emarginatum. Color hyalino-albus : peristoma album et opacum. Altit. 11, diam. 5 1/2 millim. Apertura 5 millim. alta, 3 1/2 millim. lata. Coquille mince, subhyaline, peu allongée, pourvue d’une fente ombilicale arquée qui se termine par une per- foration étroite. Spire conoïde, peu élevée, obtuse au sommet, composée de 7 1/2 tours assez convexes, croissant lentement et assez régulièrement, séparés par une suture bien accusée et finement crénelée. Premiers. tours lisses, les suivants ornés de costules longitudinales flexueuses, un peu arquées et plus développées sous la suture. Ces costules s’effacent presque complètement sur les deux derniers tours. Dernier tour ascendant à l'extrémité. Ouverture subquadrangulaire, à bords non convergents, reliés par une callosité mince et appliquée. Péristome épaissi et réfléchi au bord. Columelle perpendiculaire, courte, masquant en partie la cavité ombilicale. Labre flexueux très aminci au sommet où il contourne un sinus profond. Coloration d’un blanc hyalin. Péristome blanc opaque. Habitat. — Bac-Kan et Cho-Moï (C! Messager). Cette espèce diffère de l’E. Messageri par sa forme beau- coup plus large, plus ovoïde, plus trapue, ainsi que par les costulations bien développées qui ornent la surface, entre l'embryon et les deux derniers tours. Chez certains exemplaires la spire est un peu plus allongée que dans la forme que nous avons choisie comme type. ENNEA (ELMA) MessaGert Bavav et Dautzenberg (PI, VIil, fig. 3, 4) Testa tenuis, Subhyalina, nitida, angustissime perforata, — 206 — elongato subeylindrica, ad apicem attenuata et obtusa, ad basim paululum dilatata. Anfr. 7 convexiusculi sutura anguste marginata sejuncti, lineis incrementi parum conspi- cuis ornata. Anfr. ultimus sat elongatus, ad aperturam ascen- dens. Apertura edentula, ovata, fere verticalis, basi leviter recedens, marginibus haud conniventibus. Columella brevis. incrassata ; labrum flexuosum, incrassatum et ad insertionem a sinulo profundo emarginatum. Color hyalino albidus : peristoma lacteum. Altit. 19, diam. maj. 4 millim., apertura 5 millim. alta, 3 millim. lata. Coquille mince, subhyaline, luisante, très étroitement perforée, de forme allongée subcylindrique, atténuée et obtuse au sommet, un peu élargie à la base. Spire élevée, composée de 7 tours légèrement convexes, séparés par une suture étroitement marginée. Surface lisse, ne pré- sentant que des lignes d’accroissement obliques, peu appa- rentes. Dernier tour assez allongé, ascendant à l’extrémité. Ouverture ovale, presque verticale, non dentée, à bords non convergents. Péristome épaissi et étroitement réfléchi. Bord columellaire court, épais; labre arqué, sinueux, épaissi jusqu'à proximité de l'insertion où il s’amincit brusquement, s’infléchit en arrière et contourne un sinus bien apparent. Coloration d’un blanc hyalin ; péristome blanc opaque. Habitat. — Bac-Kan (C1 Messager). Cette jolie espèce, découverte par M. le Cl Messager à qui nous sommes heureux de la dédier, rappelle par sa forme générale et par son sinus très accusé, l’Ennea(Elma) incisa Morelet, de Mayotte,mais elle est un peu plus cylin- drique, son test est plus solide, son péristome est plus épais, enfin, elle ne possède pas de crénelures subsuturales. ere ENNEA (DIAPHORA) DENSECOSTULATA von Môllendorfi. (PI. VIIL, fig. 5. 6. 7) 1901. Ennea (Diaphora) densecostulata von Môllendorff. Diagn. neuer von H. Frühstorfer in Tongking gesam- melter Landschnecken in Nachrichtsblatt der Deuts- chen Malakoz. Gesellschaît p. 66. Habitat. — Lang-Son (Frühstorfer) ; environs de That- Khé (C! Messager). Nous représentons aujourd’hui cette espèce qui n’était pas encore figurée. MIcROGYSTINA MESSAGERI AncCey. (PI. VIII, fig. 8, 9, 10) Testa tenuis, subhyalina, nitida, angustissime sed distincte aperteque perforata, conoideo-depressa. Spira modice elevata, obtusiuscula. Anfr. 5 1/2 convexiusculi, sutura appressa parumque profunda discreti lineis spiralibus confertis sub lente valida tantum conspicuis, apice excepto, instructa. Anfr. ultimus initio vir obtuseque angulatus, basi depressus. A per- tura leviter obliqua, lunata, semiovalis, marginibus distan- tibus. Margo columellaris subincrassatus, tantisper expansius- culus ; labrum acutum. Color fulvo corneus, vertice pallidior (Ancey). Altit. 2 1/4, diam. maj. 3 3/4, min. 3 1/2 millim. Coquille mince, subhyaline, luisante, très étroitement mais distinctement perforée. Spire conoïde, médiocrement élevée, un peu obtuse au sommet, composée de 5 1/2 tours assez convexes séparés par une suture peu profonde : les premiers lisses, les autres ornés de stries décurrentes extrêmement fines et visibles seulement à l’aide du micros- cope. Dernier tour non descendant, à peine obtusément = — anguleux au début, déprimé à la base. Ouverture peu oblique, semiovale, à bords non convergents. Bord colu- mellaire faiblement épaissi et très légèrement dilaté. Labre simple, tranchant. Coloration d’un fauve corné, plus clair au sommet de la spire. Habitat. — Bac-Kan (CI! Messager). Cette petite espèce varie sous le rapport de l'élévation plus ou moins grande de la spire. SITALA ACUTECARINATA Bavay et Dautzenberg. (PI. VIIL, fig 11, 12, 13) Testa tenuis, subpellucida, nitida, anguste perforata, tro- chiformis. Spira turrito-conica. Anfr. 8 converi, regulariter crescentes, sutura valde impressa juncti, striis incrementi minime conspicuis et carina elata, acutissima, sursum brevis- sime reflera, paullo infra medium anfractuum sita, ornati. Anfr. ultimus haud descendens, infra carinam valde converus. Apertura lunata. Columella brevis, recta paululumque ineras- sata. Labrum acutum et ubi carina marginem attingit, sub- angulatum. Color hyalino albidus. Altit. 5, diam. 4,8 millim.; apertura 1,8 millim. alta, 3 millim. lata. Coquille mince, subpellucide, luisante, étroitement perforée, trochiforme. Spire conique élevée, composée de 8 tours convexes, croissant régulièrement, séparés par une suture profonde, ornés de stries d’accroissement extré- mement faibles et d’une carène élevée très aiguë, dont le bord est étroitement réfléchi vers le haut. Cette carène est située un peu au dessous du milieu des tours. Dernier tour non descendant à l'extrémité, très convexe au-dessous de la Carène. Ouverture semi-lunaire, à bords non conver- — 209 — gents, reliés par une callosité très mince et appliquée. Columelle courte, verticale, un peu épaissie. Labre tran- chant et subanguleux au point où aboutit la carène. Coloration d'un blanc hyalin, la carène est un peu plus opaque. Habitat. — Haut-Tonkin (C! Messager). Cette curieuse coquille ne peut être comparée qu’au Sitala bilirata Gredler (Zur Conchylienfauna von China, in Jahrbücher der deutschen Malakozoologischen Gesells- chaîft, XI, p. 141, pl. 3, fig. 1.); mais elle s’en distingue par l’absence de la seconde carène qui borde la suture chez le bilirata, ainsi que par son dernier tour plus haut et bien plus convexe à la base. KALIELLA TONGKINGENSIS von Môllendortff (PEN Se 041%, 1916, 14) 1901. Kaliella tongkingensis Müllendorff Diagnosen, neuer von H. Frühstorfer in Tongking gesammelter Lands- chnecken, in Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoo- logischen Gesellschaft, p. 70. Habitat. — Haut-Tonkin (C! Messager). Cette espèce a été décrite par M. von Müllendorti d’après des spécimens recueillis par H. Frübstorfer dans les Monts Mauson (Tonkin), mais elle n’a pas encore été figurée. Var albina Bavay et Dautzenberg Habitat. — Haut-Tonkin (C! Messager). Ne diffère du type que parisa coloration d’un blanc hyalin. — 210 — KALIELLA HAIPHONGENSIS Dautzenberg 1893. Kaliella haiphongensis Dautzenberg. Mollusques recueillis au Tonkin, par le Capitaine Em. Dorr, in Journ. de Conch., XLI, p. 163, pl. VIIL, fig. 2, 2e, 2. Habitat. — Cette espèce recueillie aux environs de Haïphong, par M. le Capitaine Dorr, a été retrouvée dans la région de Bac-Kan et de That-Khé, par M. le CI Messager. KALIELLA ORDINARIA Ancey CPL VEL tre AS A0) Testa tenuis, parum nitida, angustissime et semiobtecte perforata. Spira sat elata ; conoidea, lateribus converiusculis, apice obtuso. Anfr. 6 convexiusculi, lente et regulariter cres- centes, Sutura anguste marginata sejuncti et oblique minutis- sime Sstriati. Anfr. ultimus superne convexo-declivis, medio carina filiformi acutula cireumdatus, infra converus et con- centrice minutissime striatus. Apertura parum obliqua, lunata, extus anqulata. Peristoma acutum, marginibus remo- tis, columellari anqguste expanso, tantisper incrassatulo, vix arcuato, fere recto. Color undique corneo-fulvus (Ancey). Altit. 3 1/2, diam. maj. 3 1/9, min. 3 millim. apertura 1/4 millim. alta, 1 3/4 millim. lata. Coquille mince, peu luisante, pourvue d’une perforation _ombilicale très étroite et à moitié recouverte par l’expan- sion du bord columellaire. Spire assez élevée, conoïde, à sommet obtus, composée de 6 tours convexes, croissant lentement et régulièrement, séparés par une suture étroitement marginée. Surface ornée de stries obliques extrêmement fines, visibles seulement à l’aide du micros- cope. Dernier tour pourvu d'une carène périphérique fili- A — forme, à base convexe et ornée de stries concentriques nombreuses, encore plus délicates que les stries obliques qui règnent sur la partie supérieure du tour. Ouverture peu oblique, semi-lunaire. Columelle un peu épaissie, très légèrement arquée. Labre simple, tranchant,anguleux à l’endroit où aboutit la carène. Coloration d’un fauve corné uniforme. Habitat : Van Bu, Tonkin Occidental (Dr R. Bavay); Haut-Tonkin (CI Messager). Cette espèce diffère du Kaliella haiphongensis Dautzen- berg par sa forme plus surbaïssée, son sommet plus obtus, ses tours plus convexes et la base du dernier tour plus convexe. Boysipra MessaAGERI Bavay et Dautzenberg (PIX ie. 1, .2,.9,4) Testa tenuis, opaca, profunde umbilicata. Spira pyrami- data, turrita, apice obtuso. Anfr. 5 converi, sutura valde impressa sejuncti, transversim subtiliter, undulato-striatuli ; ullimus paululum ascendens. Apertura obliqua, rotundata et quinqueplicata. Peristoma continuum, late erpansum. Plica parietalis valida lateraliterque compressa et subtorta ; plica columellaris valida, plicae palatales tres : media validior. Color fulvo-corneus. Peristoma albescens. Altit. 2 9/3, diam. 2 millim. : apertura 3 1/10 millim. alta, 3 1/2 millim. lata. Coquille mince, opaque, profondément ombiliquée. Spire pyramidale, turriculée, obtuse au sommet, composée de 5 tours convexes séparés par une suture très profonde et ornés de stries décurrentes microscopiques, nombreuses et légèrement onduleuses. Dernier tour très faiblement ascendant à l'extrémité. Ouverture oblique, arrondie, armée de cinq plis. Péristome continu largement évasé. Pli pariétal très fort, comprimé latéralement, un peu sinueux et moins immergé que les autres. Pli columel- laire fort; plis palataux au nombre de trois : celui du milieu plus fort que les deux autres. Coloration fauve cornée; péristome blanchâtre. Habitat. — Haut-Tonkin (C1 Messager). Cette espèce est semblable au Boysidia Gereti par sa forme générale et par sa sculpture microscopique ; mais elle en diffère par son ouverture plus ronde et par les plis qui la garnissent : ils sont plus forts, plus saillants et il en existe trois au lieu d’un seul sur la paroi interne du labre. Boysipia GERETI Bavay et Dautzenberg (PIAX fie. 5, -6,275%8) Testa tenuis, subpellucida profundeque umbilicata. Spira pyramidata, turrita, apice obtuso. Anfr. 5-6 convexi, sutura valde impressa sejuncti, transversim subtiliter undulato Striatuli ; ultimus haud ascendens. Apertura obliqua, trans- versim subrotundata et triplicata. Peristoma continuum lateque exrpansum. Plica columellaris immersa ; plica' parie- talis quam columellaris validior lateraliter compressa sed marginem haud attingens : plica palatalis debilis, brevis et immersa. Color pallide corneus. Peristoma et plicae albescentes. Altit. 3 1/9, diam. maj. 2 7/10, min. 2 3/10, miilim. : apertura 1 1/3 millim. alta, 1 3/5 millim. lata. Coquille mince, subpellucide, profondément ombili- quée. Spire pyramidale, turriculée, obtuse au sommet, composée de 5-6 tours convexes, séparés par une suture très profonde et ornés de stries décurrentes microscopi- ques nombreuses et légèrement ondulées. Dernier tour non ascendant. Ouverture obliquement arrondie, un peu ob transversale, pourvue de trois plis. Péristome continu largement dilaté et étalé, non réfléchi au bord. Pli colu- mellaire immergé, médiocre ; pli pariétal comprimé latéralement, plus fort et plus saillant que le pli columel- laire, mais n’atteignant cependant pas le bord du péris- tome ; pli palatal faible, court et immergé. Coloration d’un ton corné clair. Péristome et plis de l’ouverture blanchâtres. Habitat. — Haut-Tonkin (Cl Messager). CLAUSILIA AUREGANI Bavay et Dautzenberg (PIERRE OI 0%) 1887. Clausilix Fargesiana Mabille (non Heude). Sur quel- ques Mollusques du Tonkin, in Bull. Soc. Malac. de France, IV, p. 111 1899. Clausilia Fargesiana Bavay et Dautzenberg (non Heude). Descr. Coq. de l’Indo-Chine, in Journal de Conchyliologie, XLVIL p. 45, pl. IL, fig. 6, Ga. 1902. Clausulia Dautzenbergi Môllend. Mss in Sykes (non L. Morlet). On tonkinese Clausiliae, in Proc. Malac. Soc. of. London, V, p. 191. esta sinistrorsa, solida, nitidula, imperforata, oblongo- fusiformis. Spira decollata. Anfr. superstites 6-7 convexiusculi confertim oblique tenuistriati, regulariter crescentes ac sutura parum impressa sejuncti. Anfr. ultimus inferne paululum attenuatus. Apertura verticalis, oblique subpiriformis. Peris- toma remote duplicatum : internum, quam externum vali- dius, continuum, crassum, expansum atque reflexum ; exter- num, si concha adversa fronte aspicitur, ab interno occultatum. Lamella supera valida, marginalis, introrsum attenuata ; lamella infera marginem haud attingens, crassa spiraliterque ascendens ; plicae columellares et subcolumellares nullue ; plica palatalis principalis debilis, profunde immers« et ertus opa- — 214 — citate conspicua, plicae palatales secundariae duo breves, obliquae, ertus quoque perspicuae lunellamque brevem et falciformem superantes. Color castaneo-fuscus vel violaceo-fuscus ; peristoma duplex album ; pars contigqua anfractus ultimi pariter albescens. Altit. 82, diam. 10 millim.; apertura 9 millim. alta, 8 millim. lata. Coquille sénestre, solide, peu luisante, oblongue-fusi- forme, imperforée, ne présentant qu’une indication de sillon ombilical. Spire tronquée. Les 6 ou 7 tours persis- tants sont légèrement convexes, croissent régulièrement et sont séparés par une suture linéaire peu accusée. Sur- face ornée de stries d’accroissement obliques, régulières et serrées. Dernier tour faiblement rétréci à la base. Ouver- ture verticale, obliquement subpyriforme. Péristome double : l’antérieur plus fort que le postérieur (dont il est séparé par un espace d'environ 2 millimètres), continu, épais, étalé, un peu détaché et réfléchi au bord; le posté- rieur est complètement masqué par l’antérieur lorsqu'on regarde la coquille du côté de l’ouverture. Lamelle supé- rieure forté, marginale, atténuée dans le fond de l’ouver- ture ; lamelle inférieure un peu immergée, forte, montant en spirale. Pas de plis columellaires ni subcolumellaires. Pli palatal principal faible, profondément immergé et visible par transparence sur la région dorsale du dernier tour. Deux plis palataux secondaires courts et obliques situés au-dessus d’une lunelle courte et falciforme. Ces plis de même que la lunelle sont indiqués sur la surface externe de la coquille par des traits blanchâtres. Coloration d'un brun marron foncé ou d’un brun violacé. Péristomes blancs ainsi que l’espace qui Îles sépare et la portion terminale du dernier tour. Habital. — Entre Lang-Son et That-Khé. Il n’est pas possible de conserver à cette espèce le nom de Cl. Dautzenbergi proposé par M. von Müllendorfi, à cause de l'existence d’une autre Clausilie du Tonkin décrite antérieurement sous le même nom par le Comman- dant L. Morlet. Nous sommes heureux de la dédier à M. le Dr Auregan, médecin de la marine, qui aida M. le C1 Mes- sager dans ses recherches au Tonkin. Le CI. Auregani est remarquable par l’épaisseur de son test et par son péristome double. Il a beaucoup de rap- ports avec le Cl. Fargesiana Heude,avec lequel nous l’avions confondu à l'exemple de M. Mabille; mais il diffère de cette espèce par son péristome plus épais, son dernier tour moins haut, sa coloration brune et non jaune-verdâtre, etc. M. l'rühstorfer a recueilli des spécimens de cette espèce un peu plus ventrus et d’une coloration rouge clair. CLAUSILIA DUELLA J. Mabille. (PFAX, fig42,; 13, 14) 1887. Clausilia duella Mabille. Sur quelques Mollusques du Tonkin, x Bull. Soc. Malac. de France, IV, p. 115. 1899. Clausilia duella Mab. Bavay et Dautzenberg. Descr. de Coq.de l’Indo-Chine, in Journ. de Conch., XLVIE, p. 46. La diagnose originale de cette espèce ayant été établie par M. J. Mabille d’après un spécimen unique et un peu aberrant, peut donner lieu à une certaine confusion, Cet exemplaire type qui nous a été obligeamment montré par M. Mabille est de taille faible et ne possède pas le denti- cule qui existe chez tous les spécimens rapportés par M. le C! Messager et qui est même parfois double. Ce denticule n’est représenté dans le type que par un léger épaississe- ment. De plus, les plis palataux qui sont bien visibles par transparence chez les spécimens de M. Messager ne se voient guère chez le type. Dans ces circonstances, il nous a semblé utile de publier — 216 — ici une description plus complète et plus précise qui à été faite par notre savant confrère M. Ancey : Testa imper/orata, oblongo subcylindracea, truncata, ad apicem leviter attenuata, solida, subnitida, sub lente irrequ- lariter et oblique striati, striis pone suturam plerumque ramosis. Anfr. superstites 7, superiores convexiusculi, inferi {ere plani, sutura lineari simplicique discreti, ultimus cylin- draceo-oblongus, basi attenuatus, haud dilatatus, dorso non cristatus sed striis profundis incisis, ad basim confluentibus sculptus. Apertura vix obliqua, integra, oblonga, sursum ad sinulum valde angulato-attenuata. leristoma continuum, solutum, obtusum, anguste incrassatum et expansiusculum, reflexum, extus duplicatum. Lamellu supera magna promi- nens, {ere verlicalis, cum plica principali, longissima, mar- ginem attingente, sinulum ovalem fere clausum efformans ; Lamella infera initio subflexa, postea oblique et spiraliter. intrans, incrassatu, supera intus approximata, subcolumel- laris magna, obliqua, conspicua, marginem tamen haud attingens. Plica principalis longissima, extus emersa, secun- dariae 3 minores quarum ? primae obliquae, infera autem parva, lamelliformis, inferne longe biramosa.Praeterea plicae 2 in palato observantur, quarum infera parum prominens, supera autem valida ; plicae principali parallela. in ipso peristomate denticulum simulans, plerumque a plica sejunctus. Color castaneus, vel pallide fulvus. Peristoma albescens (Ancey). Altit. 22, diam. 5 millim.; apertura 5 1/2 millim. alta, 4 millim. lata. Coquille imperforée, oblongue, subcylindrique, tron- quée, légèrement atténuée vers le haut, solide, un peu luisante, ornée de stries obliques fines et irrégulières qui sont le plus souvent ramiliées près de la suture. Sept tours persistants : les supérieurs un peu convexes, les inférieurs presque plans, séparés par une suture simple, linéaire; le dernier cylindrique, oblong, atténué à la base, — 217 — non dilaté, ne présentant pas de crête sur sa partie dor- sale; mais marqué dans cette région de stries profondes et confluentes à la base. Ouverture à peine oblique, entière, oblongue, fortement atténuée et anguleuse dans le haut, vers le sinus. Péristome continu, détaché, obtus, étroite- ment épaissi et un peu évasé, réfléchi et doublé en dehors. Lamelle supérieure grande, proéminente, presque verti- cale, formant avec le pli principal très long et qui atteint le bord du péristome, un sinus ovale, presque clos; lamelle inférieure d’abord un peu flexueuse, puis oblique, montant en spirale, épaissie et se rapprochant, vers le haut, de la lamelle supérieure ; lamelle subcolumellaire grande, oblique, bien visible, n’atteignant cependant pas le bord du péristome.Pli principal très long, émergé; trois plis secondaires plus petits, dont les deux premiers obliques; l’inférieur petit, lamelliforme, longuement bifur- qué à sa partie inférieure. On observe en outre deux plis sur la paroi palatale : l’inférieur peu proéminent, le supérieur fort, parallèle au pli principal et terminé, sur le péristome, par un denticule, la plupart du temps séparé du pli. Coloration brun-marron ou fauve clair; péristome blanc-livide. Habitat. — Long-Phoiï (Cl Messager). L'absence de denticule sur le péristome, sa présence ou sa duplicature, ne paraissent constituer que des varia- tions individuelles. On peut néanmoins reconnaître deux variétés; l’une d’une coloration fauve claire, l’autre d’un brun-marron. Chez cette dernière, la taille est plus forte, le denticule à une tendance à se doubler et le péristome est plus nettement dédoublé. — 218 — SPIRAXIS PILSBRYI, AnCey (PME is 40,216) Testa subsolida, imperforata, elongato turrita, parum micans. Spira valde producta, longeque attenuata, apice magno et obtuso. Anfr. 11 convexiusculi : primi laevigati, ceteri striis longitudinalibus confertis, parum obliquis, irre- gularibus et ad suturam plicosis ornati. Sutura impressa et propter plicas lacerata. Anfr. ultimus oblongus, basi subatte- nuatus. Aperltura distincte obliqua, oblonga, superne atte- nuata, marginibus remotis calloque nitido junctis. Columella initio arcuata, postea incrassata et verticaliter truncato- plicata. Labrum arcuatum, acutum sed crassiusculum, attamen haud labiatum. Color virescente corneus (Ancey). Altit. 33 ; diam. 8 millim. ; apertura 7 millim. alta, 3 millim. lata. Coquille assez solide, imperforée, allongée, turriculée, médiocrement luisante. Spire très élevée et atténuée, à sommet grand et obtus, composée de 11 tours légèrement convexes : les premiers lisses, les autres ornés de stries longitudinales peu obliques et se transformant en plis sous la suture qui est bien accusée. Dernier tour oblong, faible- ment atténué à la base. Ouverture bien oblique, assez haute, atténuée et anguleuse au sommet. Bords écartés, reliés par une callosité luisante, appliquée. Columelle arquée dans le haut, épaissie et un peu tordue à la base qui se termine par une troncature presque verticale. Labre arqué, aigu, légèrement épaissi, mais non marginé. Coloration d’un fauve corné un peu verdätre. Habitat. — Bac-Kan et That-Khé (Cl Messager). Cette espèce se distingue du Spiraris permira par sa forme plus cylindrique, plus étroitement allongée, son ouverture moins haute et son péristome moins épais. — 219 — SPIRAXIS PERMIRA, Ancey (PAG ne 1718; 19720) Testa solida, imperforata, elongato-turrita, oleoso-micans. Spira regulariter conoideo attenuata, apice obtuso. Anfr. 10 regulariter crescentes, sutura impressa sejuncti : primi laevigati, ceteri striis incrementi obsoletis, ad suturam vero distinctioribus ornati. Anfr. ultimus haud ascendens, infra attenuatus. Apertura distincte obliqua, irregqulariter ovalis, utrinque angustata, superne angulata. Columella crassa, paululum arcuata, deinde contorto-plicata, fere verticaliter truncata et cum basiangqulum efformans. Labrumincrassatum, obtusum, subpatulum, marginibus remotis, callo valido adna- toque junctis. | Color virente-corneus ; apice paululum pallidiore ; peris- toma album (Ancey). Altit. 32, diam. 10 millim. ; apertura 10 millim. alta, * 7 millim. lata. Coquille solide, imperforée, peu luisante, allongée, turriculée. Spire élevée, régulièrement atténuée, obtuse au sommet, composée de 10 tours convexes croissant régulié- rement et séparés par une suture bien accusée. Tours embryonnuires lisses ; les suivants ornés de stries d’accrois- sement obsolètes, mais un peu plus visibles sous la suture, Les tours supérieurs sont plus convexes que les inférieurs qui sont plano-convexes Dernier tour non ascendant à l'extrémité, atténué à la base. Ouverture oblique, régu- lièrement ovale, rétrécie aux deux extrémités, anguleuse dans le haut. Bords non convergents, reliés par une callo- sité appliquée. Columelle épaisse, un peu arquée, tordue et tronquée presque verticalement à la base où elle forme un angle avec le bord basal. Labre arqué, épaissi à l’inté- rieur, un peu évasé, — 220 — Coloration fauve cornée un peu plus claire au sommet. Péristome blanc. Habitat. : That Khé (C! Messager). Cette espèce se rapproche beaucoup -du Sp. mira Gredler (Jahrb. der deutschen Malakoz. Gesellschaft, 1894, p. 146, pl. 3, fig. 3), du Hunan ; mais son ouverture est plus ample, sa columelle moins arquée, moins brusque- ment tronquée, etc. Var. multiplicata ANCEY. (BL.IX, fig. 21, 22). Habitat. Phi-Mi (C! Messager). Diffère du type par sa surface beaucoup plus fortement striée ou plutôt plissée longitudinalement. PROSOPEAS MACILENTUM Ancey. (PL IX, ue 29,2%). Testa fragilis, subpellucida, nitida, subulata, angustis- sime ac fere verticaliter subrimata, sub lente striis incrementi confertis arcuatisque sculpta. Spira longa, paulatim atte- nuata, apice obtuso, sat magno et laevigato. Anfr. 10 plano- conveæxi, sat rapide crescentes, sutura impressa, minutissime et parum regulariter crenulata sejuncti. Anfr. ultimus cylindraceo-oblongus, basi attenuatus, haud ascendens. Apertura verticalis, oblonga, superne et inferne angustata, basi recedens. Columella vix arcuata, subincrassatula, usque ad aperturae basim prolongata, haud truncata. Margo colu- mellaris elongatus et supra rimam anguste dilatatus. Labrum acutum antice rotundatum et productum. Color pallide griseo-corneus (Ancey). Altit. 15 1/4, diam. 3 1/4 millim.; apertura 4 millim. longa, 2 millim. lata. — 224 — Coquille fragile, subpellucide, luisante, subulée, pour- vue d’une fente ombilicale très étroite et presque verticale. Surface ornée de stries d’accroissement nombreuses et arquées. Spire élevée s’atténuant graduellement jusqu’au sommet qui est obtus, un peu renflé et lisse. Dix tours de spire plano convexes, croissant assez rapidement, séparés par une suture bien accusée, délicatement et peu régu- lièrement crénelée. Dernier tour allongé, subcylindrique, atténué à la base, non ascendant. Ouverture verticale, oblongue, rétrécie au sommet et à la base, rétractée vers le bas. Columelle à peine arquée, légèrement épaissie, prolongée jusqu’à la base de l’ouverture, non tronquée. Bord columellaire étroitement réfléchi au dessus de la fente ombilicale. Labre simple, tranchant. Coloration d'un fauve corné pâle. Habitat. Bac-Kan (C! Messager). Cette espèce est surtout remarquable par sa forme subulée, très allongée. DiPLOMMATINA BaALAxsAI L. Morlet. 1886. Diplommatina (Palaina) Balansai L. Morzer. Diagn. Moll. terr. et fluv. du Tonkin, p. 5. 1886. Diplommatina (Palaina) Balansai L. Morrer. Coq. rec. au Tonkin par Jourdy, in Journ. de Conch. XXXIV, p. 261, 284, pl. XII, fig. 1, 124». Habitat. Haut-Tonkin (C! Messager) : Haïphong (Dorr.), les parois des grottes calcaires de la montagne de l'Elé- phant, sur les stalactites (Jourdy). Var. robusta Bavay et DAUTZENBERG. (PEN he 1/23 4) Habitat. Haïphong (Dorr.); Haut-Tonkin (Cl Messager). aa) Cette variété est plus grande et beaucoup plus large en proportion que le type (haut. 3,8 millim., diam. 2, 4 mill., au lieu de : haut. 3 millim., diam. 1,3 mill.), l’avant-der- nier tour est très renflé et dépasse sensiblement le dernier en largeur, son ouverture est plus ample, entourée d’un péristome plus épais et plus dilaté. On serait disposé, en ne regardant que les formes extrêmes, à les considérer comme appartenant à des espèces différentes ; mais l'examen d'une série importante démontre clairement que toute séparation serait arbi- traire, aussi bien pour la var. robusta que pour les sui- vantes. Var. elata Bavay et DAUTZENBERG (PIX 6 410). Habitat. Haut-Tonkin (Cl Messager). Plus grande et beaucoup plus allongée que le type (haut. 4, 5 millim. ; diam. 1, 8 millim.), cette variété ne présente qu’un renflement à peine sensible de l’avant- dernier tour. Var. intermedia Bavay et DAUTZENBERG (PIS 1456) Habitat. Haïphong (Dorr.) ; Haut-Tonkin (C! Messager). Intermédiaire entre les deux variétés précédentes, celle-ci est plus courte et a l’avant-dernier tour plus dilaté que la var. elata, tandis qu’elle est plus allongée et a l’avant-dernier tour moins dilaté que la variété robusta (haut. 4 millim., diam. 2 millim.). DiPLOMMATINA BELONIS von Môllendorff. (PES he 09,10, 11/12)! 1900. Diplommatina Belonis von MôLLENDORFF, zur Binnen- mollusken-Fauna Annams IIT, in Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaîft, p. 137. Habitat. Haut-Tonkin (C! Messager). Cette espèce, qui n’a pas encore été figurée, est remar- quable par sa forme élancée, son avant-dernier tour très renflé et ses costules longitudinales bien développées, espacées et presque verticales. Les spécimens du Haut-Tonkin, rapportés par M. le CI Messager, ne diffèrent de ceux de Tourane, décrits par M. vou Môüllendorfi, que par leur taille plus forte et qui atteint parfois 3,6 millim. de hauteur {au lieu de 2,4 millim.). DIPLOMMATINA DEBILIS Bavay et Dautzenberg. (PIX Get AE) esta parva, dextrorsa, solidula, imperforata, elongato turrita. Anfr. 8 convexi, sutura valde impressa sejuncti, requlariter crescentes, anfr. penultimo quam ultimo vix tumi- diore. Anfr.primi leves, ceteri costis longitudinalibus angustis, sat remotis, arcuatis perparumque obliquis ornati. Apertura subcireularis ad basim recedens. Peristoma continuum, incrassatum brevissimeque reflexzum. Columella dente vix conspicuo armata. Labrum extus duplicatum (externum ab interno recedens). Color pallide fulvus. Altit. 21/3, diam. 4/5 millim.; apertura 1/2 millim. alta, 3/5 millim. lata. Coquille de petite taille, dextre, relativement solide, = SM = imperforée, allongée. turriculée. Spire très élevée, com- posée de 8 tours bien convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture très accusée. Avant-dernier tour à peine plus renflé que le dernier. Tours embryonnaires lisses ; les autres ornés de costules longitudinales étroites, assez espacées, un peu arquées, presque perpendiculaires. Ouverture subcirculaire rétractée à la base. Péristome continu, un peu épaissi et très étroitement réfléchi. Bord columellaire pourvu d’un pli à peine visible. Labre arqué dédoublé du côté externe. Coloration d’un fauve clair uniforme. Habitat. Bac-Kan (C! Messager). Espèce remarquable par sa petite taille, sa forme turriculée et son péristome dédoublé. DiPLOMMATINA (SINICA) MESSAGERT Ancey (PIRE he: 4102) Testa solidula, parum nitida, imperforata, ovata et medio ventricosa. Anfr. 6 1/2 sutura impressa sejuncti : primi leves, sequentes confertim suboblique et minutissime costulati. Cos- tulae in dorso penultimi et in ultimo anfr. evanescentes. Spira ventrosa, supra conico-attenuata. Anfr. penultimus ad dorsum et sinistrorsum pertumidus ; ultimus valde attenuatus et longiuscule ad aperturam ascendens. Apertura verticalis, ad basim attamen tantisper subrecedens et angulis duobus armata. Columella recta, plicam obliquam validam et intran- tem praebet. Peristoma duplicatum ad basim biangulatum : internum incrassatum, callum nitidum in ventrem compla- natum anfr. ultimi effusum marginesque jungentem emittit ; externum horizontaliter patens. Color pallide corneus. Peristoma paullo pallidior (Ancey). Altit. 3 1/2 diam. 2 1/3 millim. : apertura, cum peristo- mate, 1 4/5 millim. alta, 1 9/10 millim. lata. — 225 — Coquille assez solide, peu luisante, imperforée, de forme ovale, ventrue au milieu. Spire conique, atténuée au som- met, composée de 6 1/2 tours convexes, séparés par une suture bien accusée Tours embryonnaires lisses, les sui- vants ornés de costules nombreuses un peu obliques et très délicates. Ces costules disparaissent sur la région dorsale de l’avant-dernier tour ainsi que sur le dernier. Avant-dernier tour très renflé du côté dorsal et à gauche. Dernier tour très atténué, ascendant vers l'ouverture. Ouverture verticale ; mais cependant un peu rétractée à la base, arrondie dans le haut et présentant, dans le bas, deux angles saillants, situés, l’un à la base de la columelle, l’autre vers le milieu du bord basal. Columelle verticale, pourvue d’un pli oblique, fort et profondément pénétrant. Péristome double : l’interne épais et s’étalant sur la région ventrale du dernier tour en une callosité luisante nettement limitée ; l’externe dilaté horizontalement. Habitat. Bac-Kan et That-Khé, H:-Tonkin (C1 Messager). Cette curieuse espèce se distingue par son avant-dernier tour remarquablement renflé ainsi que par les angles de son péristome. Mais il convient de remarquer que l’angle du bord basal s’atténue chez certains exemplaires et devient même parfois obsolète. DIPLOMMATINA GRANUM Bavay et Dautzenberg (PI. XI, fig. 3, 4). Testa dextrorsa, solidula, imperforata, ovato-pupoidea. Spira conoidea. Anfr. 6 converiusculi, sutura parum impressa sejuncti requlariterque crescentes ; penultimus quam ultimus paululum tumidior. Anfr. primi leves, ceteri longitudinaliter tenuissime confertim costulati. Apertura rotundata ; peris- toma duplicatum : internum callosum et continuum ; exter- num dilatatum, ad columellae basim angulatum et a pariete columellari emarginatum. Margo columellaris rectus, dentem validum emittit. Color pallide fulvus ; peristoma albescens. Altit. 3, diam. 2 millim.: apertura 1 2/5 millim. alta, 4 2/5 millim. lata. Coquille dextre, assez solide, imperforée. de forme ovale- pupoïde. Spire conoïde, assez acuminée au sommet, com- posée de 6 tours un peu convexes, séparés par une suture peu profonde, croissant régulièrement : l’avant-dernier à peine plus renflé que le dernier. Tours embryonnaires lisses, les autres ornés de costules extrêmement délicates, nombreuses et visibles seulement sous un fort grossisse- ment. Ouverture arrondie. Péristome double: l’interne calleux, continu; l’externe dilaté, anguleux à la base de la columelle. Bord columellaire vertical pourvu d’une forte dent trigone. Coloration d’un jaune pâle ; péristome blanchâtre. Habitat. Haut-Tonkin (C! Messager). Cette espèce a une certaine ressemblance avec le D. Messageri: elle est de même taille et sa sculpture est aussi délicate ; mais tandis que les costules disparaissent sur le dernier tour du Messageri, elles persistent sur ce tour chez le granum. L’avant-dernier tour, qui est à peine plus renflé que le dernier tour chez le granum, l’est au contraire extré- mement chez le Messageri. Enfin, le contour externe du péristome est polygoné chez le Messageri tandis qu'il est arrondi chez le granum. En comparant le D. granum au D. Lemyrei, on remarque qu’il est plus petit, plus pupoïde, plus trapu, que sa spire est plus courte et a un tour de moins, que ses tours sont moins convexes, plus hauts, etc. DiPLOMMATINA LeMyrer Bavay et Dautzenberg. (Pl °XT fg.19, 6) Testa dextrorsa, solidula, imperforata, elato-turbinata. Spira conica, apice paululum attenuato et subacuto. Anfr. 7, convexi, sutura impressa sejuncti : primi leves, ceteri oblique dense ac subtiliter costulati. Anfr. penultimus quam ultimus vix tumidior. Apertura rotundata. Peristoma dunlicatum : internum continuum, callosum ac prominens; erternum expansum et subreflerum, a pariete columellari late emarqi- natum. Columella recta plicam intrantem validam emittit. Color pallide corneus ; peristoma albidum. Altit. 4, diam. 9 millim. : apertura 1 1/2 millim. alta, 1 1/4 millim. lata. Coquille dextre, assez solide, imperforée, turbinée. Spire élevée, conique, un peu atténuée au sommet, com- posée de 7 tours convexes, séparés par une suture bien accusée. Tours embryonnaires lisses, les suivants ornés de costules obliques nombreuses. Avant-dernier tour à peine plus renflé que le dernier. Ouverture arrondie. Péristome double : l’intérieur calleux, continu, un peu saillant, l'extérieur dilaté est très légèrement interrompu par la paroi columellaire et se termine à la base de la columelle par un prolongement anguleux. Columelle verticale, pourvue d'un pli pénétrant bien développé. Coloration cornée claire ; péristome blanchâtre. Habitat. That-Khé (C! Messager). Nous prions M. Le Mvre de Villers, d'accepter la dédi- cace de cette forme qui est caractérisée par sa spire régu- lièrement conique et sa sculpture très peu accusée. DIiPLOMMATINA AESOPus Bavay et Dautzenberg. (PIE fe 7, 8). Testa dextrorsa, solidula, anguste rimata, pupæformis. — 228 — Spira obtusissima. Anfr. 5 converi, costis longitudinalibus lamellosis remotis arcuatisque ornati : primi regulariter crescentes ; ultimus deflexus et alte ascendens penultimum fere omnino obtegit. Apertura ampla et circularis. Peristoma duplicatum : internum continuum et callosum ; externum a pariete columellari late emarginatum, alibi expansum et incrassatum. Columella arcuata, edentula : labrum arcuatum. : Color hyalino-albidus : peristoma album et opacum. Altit. 3 1/2, diam. 2 1/2 millim. : apertura 1 1/2 millim. alta, 4 1/2 millim. lata. Coquille dextre, assez solide, pourvue d'une légère fente ombilicale, de forme pupoide très courte. Spire très obtuse au sommet, composée de 5 tours convexes ; les premiers croissent régulièrement : mais le dernier est fortement dévié et remonte de manière à envelopper presque complètement l’avant-dernier. Surface ornée de costules longitudinales étroites, lamelliformes, arquées, assez espacées. Ouverture ample, circulaire, péristome double : l’interne continu calleux, l’externe largement interrompu par le bord columellaire, épaissi et dilaté sur le reste de son étendue. Columelle arquée, sans pli : labre bien arrondi. Coloration d’un blanc subhyalin uniforme : péristome blanc opaque. Habitat. That-Khé (C! Messager). Le D. aesopus est remarquable par sa forme pupoide, obtuse, ainsi que par son dernier tour dévié et très ascen- dant. HELICOMORPHA SCALARIOIDES Bavay et Dautzenberg. (DLL 6. 9,40, 411542). Testa dextrorsa, parva, tenuis, pellucens, turbinata, sat late ac pervie umbilicata. Spira parum elata, apice obtuso. Anfr. 5 : primi leves, lateraliter devexi (heterostrophes), ceteri convert sutura impressa sejuncti et costis longitudina- libus lamelliformibus eleganter requlariterque ornati. Aper- tura circularis. Peristoma duplicatum : internum continuum ac prominens ; externum tenue breviter expansum et versus umbilicum delibatum. Operculum testaceum circulare, mul- tispiratum, nucleo centrali, costulis spiralibus parum cons- picuis ornatum. Color hyalino-albidus. Altit. 3, diam. 2 3/4 millim. ; apertura 1 1/2 millim. alta, 1 1/2 millim. lata. Coquille dextre, petite, mince, transparente, turbinée, pourvue d’un ombilic bien ouvert et très profond. Spire peu élevée, obtuse au sommet, composée de cinq tours convexes, étagés, séparés par une suture profonde. Tours embryonnaires lisses, couchés latéralement par rapport à l’axe d’enroulement des tours suivants (hétérostrophes). Tours normaux ornés de côtes lamelliformes, faibles et nombreuses sur les premiers, mais s’écartant et devenant craduellement fortes et élevées sur les derniers. Ouverture circulaire. Péristome double : l’interne continu et un peu saillant ; l’externe mince, étroitement étalé et échancré par le dernier tour. Opercule testacé circulaire, translu- cide, multispiré, à nucléus central : chaque tour est bordé d'une petite crête. Coloration blanche transparente, uniforme, Habitat Haut-Tonkin, rare (C! Messager). Ne pouvant faire entrer cette espèce d’une manière satisfaisante dans aucun des genres de Cyclophoridés connus, NOUS proposons pour elle le nouveau genre Messa- geria, caractérisé par une coquille dextre, à tours em- bryonnaires inclinés sur l’axe et à tours normaux ornés d'une sculpture lamelleuse, rappelant celle des Scalaria. Ce genre trouvera sa place dans le voisinage du g. Diplom- matina. Il rappelle, en effet, certaines espèces sénestres ie du sous-genre Palaina (Dipl. Quadrasi v. Müll., D. saæicola v. Müll.) qui possèdent également un embryon hétéros- trophe et une sculpture lamelleuse ; mais il s’en éloigne nettement par sa coquille dextre et par l’accroissement régulier des tours, sans aucune atténuation du dernier ni aucun renflement de l'avant-dernier. PUPINA BRACHYSOMA Ancey (PL X, fig. 15, 16). Testa tenuis, nitidissima, abbreviata, ovato-subeylindrica ; spira globoso-ovata, supra conoideo-attenuata, obtusula. Anfr. 5 vix converiusculi, sutura callosa, parumque distincta sejuncti ; ultimus perparum distortus, antice breviter ascen- dit. Regio ventralis vix complanata. Apertura circularis. Peristoma obtusatum, subincrassatum, basi antrorsum por- rectum, superne recendens, in anfr. penultimum levissime prolongatum, cum lamella parietali crassa et triangulari, sinulum ovalem supraque apertum efjicit. Canalis basalis valde obliquus, longiusculus, a lingua columellari valida limitatus, extus in foramen oblongum desinit. Color pallide rufescens ; peristoma albidum (Ancey). Altit. 5 1/2, diam. 4 millim.; apertura vix 2 millim. alta, 2 millim. lata. Coquille mince, un peu transparente, très luisante, ovale-subcylindrique. Spire conoïde, atténuée au sommet, composée de 5 tours légèrement convexes, séparés par une suture calleuse peu distincte. Dernier tour grand, peu dévié, remontant très brièvement à l'extrémité; région ventrale à peine aplatie. Ouverture circulaire un peu pro- tractée à la base. Columelle arquée, pourvue, dans le haut, d'une callosité triangulaire saillante, limitant, avec le som- met du labre, un sinus ovale et, dans le bas, d’une callosité linguiforme triangulaire bien développée, qui borde un — 231 — canal basal oblique et se prolongeant en‘arrière, où il se termine par une échancrure ovale bordée d'une crête. Labre bien arrondi, faiblement épaissi. Coloration d’un ton corné rougeâtre clair et subhyalin. Péristome blanchâtre. Habitat. Haut-Tonkin (CI! Messager). Genre PLATYRHAPHE von Môllendorff Ce groupe, établi d’abord comme une section du genre Cyclotus (v. Müllendorft. Die Landschnecken-Fauna der Insel Cebu in Bericht der Senkenberg. Naturîf. Ges. in Frankfurt a. M,, 1890, p. 267), a été élevé par son auteur et par M. Kobelt au rang de genre en 1897 dans leur impor- tant catalogue des Pneumonopoma actuels (Nachrichtsblatt der deutschen Malakoz, Ges., p. 115). La valeur du genre Platyrhaphe se trouve confirmée par l'existence d’un caractère qui n’avait pas été remarqué et qui nous paraît bien autrement important que les autres sur lesquels le groupe a été fondé. Nous avons, en eftet, en examinant la plupart des 30 espèces citées par MM. Kobelt et Môüllendortfi, constaté la présence d’un petit canal aéri- fère aplati, logé dans l’épaisseur du test de la région sutu- ale, qu'il suit en remontant très haut, sans que rien décèle sa présence à l’extérieur de la coquille. Ce canal se termine dans l’intérieur de l’ouverture, un peu en arrière du bord, en un pore ovale. De plus, toutes les espèces dont nous avons pu observer des spécimens frais, ont la coquille ainsi que l’opercule recouverts d’une couche de terre agglutinée, très adhé- rente. Chez certaines d’entr’elles, telles que P. leucacme, Lowi, hunanus, latecostatus, cette enveloppe terreuse est très épaisse et forme sur les tours de véritables carènes : ces coquilles ont alors l’aspect de certains fourreaux de ie larves d'insectes, tels que ceux des « Helicopsyche », les tours embryonnaires seuls restant à découvert. Nous croyons pouvoir déduire de ces faits que l’habitude d'enduire leur coquille d'humus agglutiné existe chez toutes les espèces du genre Platyrhaphe et qu’elle est liée à la présence du canal aérifère dissimulé dans le test. Dans ces conditions nous proposons de compléter comme suit la diagnose du genre : « T. parva, unicolor, plerumque lutescens, spiraliter lineo- « lata, sutura profunda, peculiariter applanata, plerumque « rudius striata, apex mamillaris, anfractus ultimus saepe « subsolutus. (Von Müllendorff.) — Testa humo plus minusve copiose induta, canali ærifero tenui, complanato, in pariete forato, sub suturam condito, longe spiraliter ascendente et prope aperturam in porum apertum desinente munita. PLATYRHAPHE sORDIDA Pfeifier. (PI: DORRiIES 13, 14) 1855. Cyclostoma (Cyclotus) sordidum Preirrer, Proc. Zool. Soc. of. London, p. 103. 1863. Cyclotus sordidus Pfr. Reëeve, Conch. Icon, pl. IX, fig. 52. Cette espèce n'ayant été que fort incomplètement décrite par Pfeiffer et par Reeve, nous croyons utile d'en préciser ici la diagnose. Testa solidula, profunde umbilicata, conoideo-depressa, costulis longitudinalibus tenuissimis, prope suturam vero magis conspicuis ac liris spiralibus confertis tenuissime sculpta, Anfr. 4 1/2 convexi : primi mamillati ac oblique impositi ; ceteri celeriter accrescentes suturaque impressa sejuncti. Anfr.ultimus paululum descendens ac vix dilatatus. Cesta epidermide tenui induta humoque adhaerente obducta. Eos — Apertura rotundata, subobliqua. In aperturae fauce tubulus compressus, Suturam sequens, conspicitur. Peristoma inte- grum, subincrassatum et ad suturam paululo inflerum. Color, sub epidermide pallide lutescente sordide albus. Operculum ignotum. Diam. maj. 9 ; min. 8 ; altit. 7 1/2 millim. Coquille assez solide, profondément ombiliquée, conoïde, déprimée, ornée de costules longitudinales très faibles ; mais un peu plus développées et légèrement lamelleuses à proximité de la suture, ainsi que de cordons décurrents nombreux, extrêmement délicats et visibles seulement à l’aide de la loupe. Spire médiocrement élevée, composée de 41/2 tours. Tours embryonnaires formant un mamelon saillant, posé un peu obliquement par rapport à l’ensemble des tours suivants. Ces derniers croissent rapi- dement et sont séparés par une suture bien accusée mais pas très profonde. Dernier tour très peu descendant à l'extrémité et très faiblement dilaté. Ouverture arrondie assez oblique, très légèremen, infléchie au niveau de la suture. Péristome double peu épais. On observe dans l’intérieur de l’ouverture un tube aplati qui suit la suture. Opercule inconnu. Coloration d'un bianc sale uniforme, sous un épiderme jaunâtre. La surface est, de plus, recou- verte d’une couche d’humus adhérente. Habitat. Haut-Tonkin (Cl Messager). PLATYRHAPHE LEUCACME V. Môllendorfi. CPI ee 1916) 1901. Plathyraphe leucacme MôLLeNDorFrr, Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, p. 80. « TT, late et aperte umbilicata, depresse turbinata, solidula, « sat distanter costulato-striata, luteo-cornea, opaca. Spira — 234 — « gradata apice mucronato, obliquo, glabro, albido. Anfr. « 5 teretes, ad suturam profunde impressam plicatuli, ulti- « mus sat descendens, ad aperturam brevissime solutus. « Apert. valde obliqua, cireularis ; peristoma brevissime « expansum, haud labiatum, superne breviter excisum. Oper- « culum normale, extus valde concavum, anfractus lamellis « membranaceis fragilibus convergentibus muniti. » (v. Môl- lendorfi). In aperturae fauce tubulus compressus, suturam sequens, conspicitur. Tota testa crusta humi crassa et bicarinata obtecta. Operculum quoque humo extus indutum. | Diam. maj. 10, min. 8 ; altit. 7 millim. Coquille largement ombiliquée, de forme turbinée déprimée. Spire peu élevée, composée de 4 1/2 — 5 tours convexes : Les deux premiers, formant le nucléus embryon- naire, sont ornés de stries décurrentes très délicates et disposés en forme de mamelon saillant, placé un peu obli- quement par rapport à l’ensemble des tours suivants. Ces derniers, bien convexes, croissent rapidement et présentent des plis longitudinaux plus nombreux et plus développés à proximité de la suture. Suture assez profonde. Dernier tour descendant et légèrement dilaté. L'ouverture est circulaire et son plan est oblique par rapport à l’axe de la coquille ; elle présente une légère inflexion au niveau de la suture. Péristome continu, légèrement épaissi, surtout du côté du labre, et très faiblement évasé. On observe dans l’intérieur de l’ouverture un tube aplati qui suit la suture. Test d’un blanc sale recouvert d’un épiderme fauve. Une couche d’humus très épaisse et présentant deux carènes décurrentes, recouvre les trois derniers tours. Opercule concave du côté externe et muni d’une lame spirale très mince et fragile, très élevée sur les tours de la périphérie : il en résulte que l'opercule semble pourvu d’un large anneau marginal saillant, entourant une — 239 — cavité infundibuliforme. L’opercule, de même que la sur face de la coquille, est revêtu d’une épaisse couche d’humus. Après la mort du Mollusque, la coquille se dépouille d’abord de son enduit terreux ; sa surface est alors uni- formément salie par une mince couche de terre adhérente. Plus tard, l’épiderme tombe à son tour et la coquille reste nue et blanchâtre. Dans cet état, elle a un aspect fort différent de celui qu’elle présentait alors qu’elle était habitée par le Mollusque. L’opercule se modifie également : sa lame spirale tombe et l’on ne voit plus qu'une trace aréolée qui en indique la place. Habitat. Haut-Tonkin (C! Messager). PLATYRHAPHE VATHELETI Bavay et Dautzenberg. (PI XE he:17, 18). Testa solidula, profunde umbilicata, turbinato-depressa, costulis longitudinalibus irregularibus lirisque transversis ornata. Anfr. 4 1/2 convexi : primi 2 mamillati et oblique imposili; ceteri sutura impressa sejuncti, sat lente crescentes. Anfr. ultimus parum descendens et subdilatatum. Apertura obliqua, rotundata, ad suturam subangulata sed haud inflexa. Peristoma continuum, simplex, haud eflusum nec incrassatum. Color sub epidermide lutescente humoque induto sordide albus, versus upicem vero fuscescens. Operculum extus spira- liter sculptum et areolatum, humoque indutum. Diam. maj. 6 ; min. 5 ; altit. 4 millim. Coquille de petite taille, assez solide, profondément ombiliquée, de forme turbinée-déprimée, ornée de cos- tules longitudinales irrégulières et de cordons décurrents nombreux. Spire composée de 4 1/2 tours convexes : les deux premiers qui composent l’embryon, forment un mamelon saillant, assez luisant et posé obliquement par rapport aux tours suivants. Ceux-ci, séparés par une — 236 — suture bien marquée, croissent assez lentement. Le dernier descend fort peu et est à peine dilaté. Ouverture oblique, circulaire, un peu anguleuse mais non échancrée au niveau de la suture. Péristome continu, non évasé ni épaissi. Coloration d’un blanc sale, passant graduellement au brun-marron vers le sommet. Epiderme jaunâtre recouvert d'un enduit terreux. Opercule orné, sur sa face externe, d'une ligne spirale élevée, mais non lamelleuse, et de nom- breuses stries rayonnantes arquées qui partagent la surface en nombreux petits losanges dont les dimensions s’accroissent du centre à la périphérie. La surface de l’opercule est revêtue d’un enduit terreux. Habitat. Baie d’Along, Tonkin. Cette espèce a été récoltée par feu l’abbé Vathelet, aumônier de la marine. AB;>et Pa D; BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology. Structural and Systematie, with illustrations of the Species, by George W. Tryon Jr. continuation by (Manuel de Conchyliologie structurale et systématique, avec les figures des espèces, par George W. Tryon Jr., continué par) H. A. Pilsbry. — Série II : Pulmonata, — Parties LIX et LX. Partie LIX (1). — M. Pilsbry poursuit, dans ce nouveau fascicule de sa belle publication, la description du genre Urocoptis Beck. L'examen du {er sous-genre, Urocoptis s. str., compre- nant des espèces de la Jamaïque, se continue, pour la 2e section, Urocoptis s. str., par l’étude du groupe de VU. cylindrus Chemn. et du groupe de l’U. nobilior C.B. Ad., et se termine par celle d’une 3° section, Bactrocoptis Pils., à coquille de petite taille avec axe simple droit ou légè- rement sinueux, et ayant pour type U. rosea Pîr. var. montana C. B. Ad. Le 2% sous-genre, Autocoptis Pils., dont le type est l’U. monilifera Pfr. renferme des formes d'Haïti, à radula avec dent centrale beaucoup plus développée et à axe droit ou modérément tordu, autour duquel tourne une lamelle accessoire, se continuant au-delà de sa terminaison infé- rieure et parfois plus ou moins complètement unie à cet axe. Le 3° sous-genre, Arangia Pils. et Vanatta, comprend (1) Philadelphie, 1903. Édité par la Section conchyliologique de l'Académie des Sciences de Philadelphie. Fascicule in-8° comprenant 80 pages (129 à 208) et 22 planches coloriées (34& à 55). — 238 — des formes de l'Est de Cuba et de l’île Gonave (Haïti), à dernier tour caréné inférieurement et à forte lamelle spirale, simple et lisse, tournant autour de l’axe. Il a pour type l’U. Sowerbyana Pîfr., dont une variété nouvelle est décrite et figurée : var. montetoronis nm. var. Le 4e sous-genre, Idiostemma Pils. et Van., ayant pour type l'U. uncata Gundl. et appartenant à l’Est de Cuba, est caractérisé par l’axe ou bien armé de paires de crochets ou nodosités plates (groupe de l’U. uncata) ou bien entouré d’une large bande calleuse ou d’un double cordon portant des nodosités obliques ou petites côtes (groupe de VU. geminata Pfr.). L'U. interrupta Gundl., de l’Est de Cuba, forme, à lui seul, une section particulière, Maceo Pils. et Van., se distinguant par l'existence, au milieu de chaque tour, d'une forte lamelle axiale simple, dont le bord arrondi est finement crénelé. Le 5e sous-genre, Cochlodinella Pils. et Van., correspond à des coquilles de l’Ouest de Cuba et du Sud de la Floride, petites et minces, fusiformes ou subcylindriques, avec axe grêle et droit, arqué seulement dans le dernier tour ; le type est l’U. poeyana Orb., qui comprend une variété nouvelle, var. lacteoflua n.var. Le 6° sous-genre, Gongylostoma Albers, a pour type l’U. elegans et est caractérisé par une ou plusieurs lamelles axiales spirales, dont l’inférieure a sou bord libre, au moins dans les tours supérieurs, découpé en dents ou pourvu d’épines dirigées radialement et plus ou moins vers l’ou- verture. Il comprend les sections suivantes : 40. Section Fibricutis Pils. : axe avec une lamelle épi- neuse ; une seule espèce : U. scabrosa (Gundl.) Pfr., Est de Cuba. 2. Sect. Sectilumen Pils. et Van. : deux lamelles axiales subégales, la supérieure en forme de cordon, l’inférieure tranchante et épineuse, avec des lamelles accessoires dans 2 "290 — le tour intermédiaire ; espèce unique : U. ornata (Gundl.) Pfr., Est de Cuba. 3°. Sect. Esochara Pils. et Van. : deux lamelles axiales, l’inférieure dilatée en une large plaque ; Ouest de Cuba ; type : U. strangulata Poey. 4, Sect. Pycnoptychia Pils. et Van.: 3 à 8 lamelles axiales spirales, croissant en grandeur de la supérieure à l’inférieure qui est la plus large; Ouest de Cuba; type : U. Humboldtiana Pfr., avec une variété nouvelle, var. peraf- finis n. var. 50. Sect. Paracallonia Pils. : trois lamelles axiales sub- égales dans les tours médians ; Ouest de Cuba; type : U. albocrenata (Gundl.) Pfr. 6°. Sect. Callonia Crosse et Fischer : trois lamelles axiales, dont la supérieure la plus large ; coquille sculptée de larges côtes creuses; Ouest de Cuba; type : U. Elliotti Poey. 7°. Sect. Liocallonia Pils. : trois lamelles axiales, dont la supérieure la plus large ; coquille simplement striée ; Ouest de Cuba ; type : U. vincta. Cette section renferme une espèce nouvelle, U. oligomesus n. sp. Partie LX (1). — Dans cette livraison, l’étude du sous- genre Gongylostoma finit par l’examen des formes compo- sant les trois dernières sections. 80. Sect. Gongylostoma $.str. : une ou deux lamelles spi- rales, l’inférieure denticulée au moins dans les tours supé- rieurs: parfois, une courte lamelle plus petite entre les deux autres; Ouest de Cuba; type : U. elegans Pîfr. Cette section comprend plusieurs groupes : a. Groupe de l’U. crispula Pfr. : coquille munie de côtes, de coloration uniforme ou avec les côtes claires sur un fond sombre : deux lamelles axiales. (4) Fascicule in-8°, comprenant 115 pages (209 à 323), une carte et 10 planches coloriées (56 à 65). oi b. Groupe de l’U. elegans Pfr. : coquille striée ; axe avec deux ou trois fortes lamelles. A signaler comme formes nouvelles : U. elegans Pfr. var. subelegans n. var., U. laval- leana Orb. var. trinidadensis n, var. c. Groupe de l’U.angustior (Wright) Pfr.: coquille petite; deux lamelles axiales, bien plus faibles que dans le groupe précédent; parfois, un troisième cordon, court et bas, est intercalé. Dans ce groupe, il y a une espèce nouvelle : U. fraterna n. Sp. d. Groupe de l’U. capillacea Pfr. : coquille petite, grêle, avec armature axiale réduite à une simple lamelle ou filet spiral. 90, Pour un certain nombre d’autres groupes, M. Pilsbry conserve la section Tomelasmus Pils. et Van., tout en aban- donnant la définition primitive (1898) : car, d’une part, la réduction des lamelles à une seule sub-basale se rencontre dans des phylums variés, et, d’autre part, si ces groupes sont alliés les uns aux autres plus qu'aux espèces des autres sections, ils sont si hétérogènes qu'on ne peut en donner pratiquement une diagnose générale. A. Groupe de l’U. torquata Morelet : coquille plutôt longue, de coloration claire, avec une bande basale brune plus ou moins distincte ; dernier tour adhérent ou libre seulement sur une faible étendue ; axe droit au-dessus d'une seule lamelle sub-basale dentelée ; Ouest de Cuba. B. Groupe de l’U. cærulans Poey : coquille irrégulière- ment marbrée de blanc sur un fond corné ou brun et avec une série de perles subsuturales blanches ; une ou deux lamelles axiales ; carène basale indistincte : Ouest de Cuba. On trouve ici plusieurs formes nouvelles : U. Hidalgoi Arango var. brevicervir mn. var., U. Gonzalezi mn. Sp., U. Joaquini n. sp., U. discors Poey var., lagunillensis n. var. U. diaphana (Wright) n. sp. c. Groupe de l’U. trilamellata Pfr.: coquille opaque, avec stries claires sur un fond purpurin ou brun ; ouverture — 241 — brunâtre intérieurement : axe avec 2 à 3 lamelles, dont l’inférieure est la plus large ; Ouest de Cuba. D. Groupe de l’U. pruinosa Morelet : coquille brune avec stries sombres bordées de blanc ; carène basale distincte ; axe avec deux lamelles subégales : ile des Pins. E. Groupe de l’U. ventricosa (Gundl.) Pfr. : coquille irré- gulièrement marbrée, presque lisse, à suture plane ; axe fort avec un cordon bas au-dessus de la lamelle sub-basale ; Est de Cuba. F. Groupe de l'U. Wrighti Ptr. : coquille rayée de stries blanches et cornées, longue et extrêmement grêle, géné- ralement à dernier tour libre et descendant en un long cou ; axe avec une simple lamelle spirale, plus ou moins épineuse ; Centre et Est de Cuba. Une espèce nouvelle : U. baculum n. sp. 100. Sect. Tetrentodon Pils. [— Trachelia Pfr. (in part.] : axe avec un ou deux plis très faibles, à spirales non créneléés ; Matanzas, la Havane, Bahamas ; type: U. plicata Poey. Formes nouvelles : U. ischna n. sp.; U. Rugeli Shuttl. var. euglypta n. var. Ensuite, M. Pilsbry passe à l’étude de deux genres de la Jamaïque, Spirostemma et Anoma, qui diffèrent du g. Urocoptis par leurs dents radulaires qui sont extrêmement petites et très nombreuses et dont les cuspides ont leur bord tranchant découpé en scie. Mais tandis que le genre Anoma a une coquille plus ou moins renflée et fusiforme, luisante, souvent rayée de bandes ou de stries, avec un axe droit en haut, souvent légèrement tordu et calleux ou tronqué en bas, et avec un péristome interrompu, l’ouver- ture étant tronquée en haut, le genre Spirostemma Pils. et Van. se différencie par les caractères suivants : coquille en forme de colonne, largement tronquée au sommet ; colo- ration brune ou rouge sombre; dernier tour avec une forte carène déterminant une aréa basale concave ; axe grêle, tordu en tire-bouchon dans le dernier tour (ou er de davantage) où il adhère aux parois latérales de la coquille, et n'étant jamais ni épaissi, ni tronqué en bas ; ouverture arrondie en haut, péristome continu. M. Pilsbry distingue le groupe de S tenella C. B. Ad. où dans l’ouverture se voit d’en dessous un faux ombilic sous l’aspect d’une grande cavité, et le groupe de S. Dunkeri Pfr. où ce faux ombilic n'existe pas ou ne se montre que comme un petit orifice. L'auteur crée un nouveau nom S. bellevuensis mn. n. (pour Cylindrella propinqua Vend.) et une espèce nouvelle S. ipswichensis n. Sp. Enfin ce fascicule renferme un appendice où se trouve décrit un nouveau genre, le g. Archegocoptis mov. gen., qui appartient, dans la famille des Urocoptidae, à la sous- famille des Eucalodinae et qui, ayant pour type Cyl. crenata Weinl. et Mart., se caractérise ainsi : coquille en forme de colonne, largement tronquée, en pente rapide au som- met ; axe grêle et droit, imperforé; mâchoire striée, non plissée, radula normale du type Hélicide. x Cette livraison LX, qui termine le volume XV de l’im- portant ouvrage de M. Pilsbry, est accompagnée, outre les planches, d’une carte de la Jamaïque montrant la dis- tribution des Urocoptis dans cette île. En. Lamy. Notes on a Speeimen of Amphitretus obtained in the Sagami Sea, by (Notes sur un spécimen d’Amphitretus provenant de la mer de Sagami, par) KE. Fjima and S. Ikeda (1). Il s’agit d’un très remarquable Octopode, d'apparence (4) Brochure in-8° de 17 pages avec 1 planche en couleurs et figures dans le texte. Extrait des Annotationes Zoologicæ japonenses. Vol. IV, Tokio, août 1902. or gélatineuse, capturé dans la mer de Sagami en février 4897 et reconnu par MM. Ijima et Ikeda comme étant un représentant du genre Amphitretus Hoyle, peut-être de la seule espèce encore connue 4. pelagicus, trouvée aux îles Kermadec par le « Challenger ». Un curieux Octopode avec des yeux télescopiques et présentant, dans l’aspect général, une ressemblance frap- pante avec Amphitretus, a été également recueilli dans lAgulhas-Stream par l’expédition de la « Valdivia ». Ce genre constitue, à lui seul, d’après Hoyle, une famille dis- tincte, celle des Amphitretidæ ; il possède le caractère, unique parmi les Céphalopodes, d’avoir le manteau fusionné avec le siphon sur la ligne médiane, de sorte qu'il y a deux ouvertures branchiales pour la cavité pal- léale, d’où le nom générique. MM. ljima et Ikeda donnent une description de leur spécimen, à l'état frais et après conservation dans le liquide de Flemming et l’alcool ; ils font connaître quelques points de l’organisation interne et sont d’accord avec Hoyle pour regarder Amphitretus comme constituant une famille spéciale ; celle-ci est proba- blement alliée étroitement au genre Alloposus Verrill, et elle semble se rapprocher des Octopodidæ, par son orga- nisation, plus qu'aucune autre famille de Dibranchiaux à huit bras. Ep. Lamy. An annotated Catalogue of Shells of the Genus Partula in the Hartman Collection belonging to the Carnegie Museum, by (Catalogue annoté de coquilles du genre Partula, de la collection Hartman, appartenant au Carnegie-Museum, par) Herbert H. Smith (1). La principale richesse de la collection conchyliologi- (4) Brochure in 8° de 65 pages. Extrait des Annals of the Carnegie Museum, vol, 1, 1902. | 12 = que du Dr William T. Hartman, acquise récemment par le Carnegie-Museum, consiste dans une magnifique série du genre Partula, comprenant 83 bonnes espèces, 50 variétés nommées et environ 20 hybrides : elle renferme en tout 1647 spécimens, parmi lesquels presque tous les types du D' Hartman. A la liste de ces coquilles, M. H. H. Smith a joint un catalogue du genre Partula dressé par M. Andrew Garrett, probablement vers 1881, ainsi que plusieurs extraits de lettres de ce dernier, qui offrent de l'intérêt pour le genre Partula. En. Lamy. The Luminous Organs of Pterygioteuthis margaritifera a Mediterranean Cephalopod, by (Les organes lumineux de Pterygioteuthis margaritifera, Céphalopode de la Méditerranée, par) W. E. Hoyle (1). M. W. E. Hoyle, ayant eu à sa disposition un exem- plaire d’un rare Céphalopode de Messine, l’Enoploteuthis margaritifera de Rüppell, rapporté récemment avec raison par le Dr Pfeffer au genre Pterygiateuthis H. Fischer, a reconnu, que les organes lumineux de ce Mollusque peuvent être divisés en 4 groupes : l°les organes oculaires formant une série de neuf verrues saillantes sur la surface ventrale de chaque globe oculaire et couvertes par la peau ; 20 deux organes Siphonaux, situés précisément au-dessous du bord postérieur du siphon et visibles seulement quand le manteau a été fendu ; 3° deux organes branchiaux, placés exactement chacun à Ja base d’une des branchies et recou- verts également, à l’état naturel, par le manteau ; 4 les (1) Brochure in-8° de 14 pages, avec figures dans le texte. Extrait de Memoirs and Proceedings of the Manchester Literary and Philo- sophical Society. Vol. 46, Part, VI, 1902. organes abdominaux répartis en deux systèmes, le {er de trois organes, situés dans la cavité palléale tout contre le bord antérieur de la glande nidamentaire et dont le médian est un peu plus grand que les latéraux, le 2e de deux organes, disposés, l’un en avant de l’autre, à l’extré- mité postérieure de la cavité palléale sur la ligne médiane. Tous ces organes sont bien lumineux : car, d’une part, le Pr Chun a observé à bord de la «Valdivia », la production de lumière dans un Céphalopode, chez lequel il existe une disposition très semblable d'organes, et, d’autre part, la structure telle que la fait connaître M. Hoyle dans le pré- sent travail, rappelle celle précédemment décrite par le P' Joubin dans l’Histioteuthis Ruppelii. En. LaMy. On a Intrapallial Luminous Organ in the Cephalopoda by (Sur un organe lumineux intrapalléal chez les Céphalopodes, par) W. E. Hoyle (1). Parmi les Céphalopodes recueillis par M. Agassiz, pen- dant l'expédition de | (Albatross », il y en a un, apparte- nant au genre Pterygioteuthis H. Fischer, qui possède sur la paroi ventrale du corps, à l’intérieur de la cavité palléale, un groupe d'organes qui ne paraissent pas avoir été décrits Jusqu'ici, savoir : une paire de corps piriformes immédiatement derrière l’entonnoir, et un organe médian entre les bases des branchies. Leur structure histologique conduit forcément à admettre qu'ils sont phosphorescents, ce qui est confirmé par la présence d'organes semblables, mais plus nombreux, chez l'Enoploteuthis margaritifera et par les observations faites, à bord de la « Valdivia », chez une forme étroitement alliée. En. Lamy. (1) 1 page in-8. Extrait des Ferhandlungen des V, Internationalen- Congresses zu Berlin, 1902, — 246 — Détermination du Pectuneulus de Naples qui possède des hématies à hémoglobine, par L. Cuénot (1). Griesbach et Knoll ont signalé l’existence, dans le liquide cavitaire, d’hématies à hémoglobine chez le Pectunculus glycimeris L, qu’ils avaient étudié tous deux à Naples ; mais il y avait erreur de détermination : ce Pectunculus de Naples était en réalité le P. violacescens Lam. Au contraire, dans le véritable P. glycimeris, chez des individus provenant de Roscoff ou d'Arcachon, M. Cuénot n’a pas trouvé la moindre hématie à hémoglobine ; le liquide cavitaire de cette espèce est incolore et ne renferme que des amibocytes, comme du reste celui des P. pilosus L. (Banyuls) et bimaculatus Poli (Naples). Ep. Lamy. Illustrations and Descriptions of New, Unfigured, or Imper- fectly known Shells, chiefly American, in the U.S. National Museum, by (Figures et descriptions de Co- quilles nouvelles, non figurées ou imparfaitement connues, surtout Américaines, du Musée National des États-Unis, par) W. Healey Dall (1). Ce travail constitue une utile contribution à l'icono- graphie des Mollusques d'Amérique, et il renferme, outre les diagnoses d’un grand nombre de formes nouvelles, d’intéressantes notes de systématique, en particulier pour les Chrysodominæ. L'auteur fait de Meretrix texasiana le (1) Brochure de 2 pages in-8°. Extrait du Zoologischer Anzeiger.Bd, XXV. Juillet 1902 (2) Brochure in-8 de 68 pages et 14 planches. Extrait des Proceedings of the U. S. National Museum, vol. XXIV, 1902. Poe type d’une nouvelle section Agriopoma nm. Seet. et il crée deux nouveaux genres de Gastropodes Toledonia n. gen. et Antistreptus nm. gen. Voici la liste des espèces nouvelles. GASTROPODES Conus Stimpsoni n. sp., détroit de Floride. Daphnella eugrammata n. sp., la Havane. Actaeon breviculus nm. Sp., Ca- lifornie. Toledonia perplexa mn. Sp., dé- troit de Magellan. Pleurotoma piona mn. Sp., mer de Behring. PI. thalaea n. sp., Californie. Pl. santarosana mn. sp., Cali- fornie. Pl. callicesta n. Sp., Acapulco (Mexique). Tritonofusus Herendeeni n. Sp. mer de Behring. Volutopsis trophonius n. Sp., mer de Behring. Antistreptus magellanicus n. sp., détroit de Magellan. Trophon pelecetus n. Sp., Pata- gonie. Boreotrophon Maclaini n. Sp., ‘ Groenland. B. kamchatkanus n. Sp., Kam- chatka. B. (Stuarti var. ?) Smithi n. sp., Californie. B. peregrinus mn. sp., Cali- fornie. B, Behringi nm. Sp., mer de Behring. B. pacificus n. sp., Océan arc- tique, mer de Behring. B. tripherus n. sp., Washing- ton, Orégon. B. alaskanus nm. Sp., mer de Behring. B. mazatlanicus n. sp. Maza- tlan (Mexique). B. panamensis n. sp., golfe de Panama. B. avalonensis mn. sp., Cali- fornie. B.rotundatus n. sp., mer de Behring. Trophonpinnatus n.sp.,Basse- Californie. Typhis martyria n. sp., golfe de Californie. Litorina atkana mn. sp., îles Aléoutiennes. Solariella carlotta n. sp., îles de la reine Charlotte. (ranesa? panamensis mn. Sp., golfe de Panama. ET) US Lepidopleurus mesogonus m. L. luridus n. sp., golfe de sp., îles de la reine Char- Panama. lotte. L. farallonis n.sp., Californie. L. halistreptus nm. Sp., Aca- Ischnochiton Stearnsi n. sp., pulco (Mexique). Californie. I. sarcosus nm. Sp., Basse-Cali- fornie. PÉLÉCYPODES Crenella megas nm. Sp., golle Cetoconcha scapha mn. Sp., de Panama. golfe de Panama. Limopsis panamensis mn. Sp., golfe de Panama. BRACHIOPODES Terebratalia Hemphilli nm. Sp., Crania patagonica n. Sp., ar- pliocène de Santa Bar- chipel de la Mère de Dieu bara. (Chili). E p. Lamy. Synopsis of the Family Veneridae and of the North Ame:- rican recent Species, by (Synopsis de la famille des Veneridae et des espèces récentes de l'Amérique du Nord, par) W. H. Dall ({). La famille des Veneridae représente le point culminant de l’évolution des Pélécypodes, par la beauté de leur colo- ration, la variété de leur sculpture, l’étendue de leur (1) Brochure ïin-8° de 78 pages et 5 planches. Extrait des Pro- ceedings of the U. S, Nalional Museum. Vol. XXVI, 1902. — 249 — distribution géographique et bathymétrique. Sur 137 espèces américaines connues, deux seulement sont com- munes aux côtes Ouest et Est de l'Amérique du Nord. La faune tropicale renferme 121 espèces dont 66 occidentales et 55 orientales : sa limite méridionale se trouve à l'Ouest près de Payta (Pérou) et descend à l'Est au moins jusqu’à Rio de Janeiro ; sa limite septentrionale est, pour l'Ouest, à peu près la Pointe Conception (Californie) et, pour l'Est, au large, la latitude du cap Hatteras et, sur la côte, le cap Canaveral. La faune tempérée comprend 18 espèces, dont 14 occidentales et 4 orientales : sa limite septentrionale, sur la côte Ouest, atteint la latitude desiles Pribilof et, sur la côte Est, peut être placée près de l'ile du cap Breton, bien que, sur ce côté du continent, en raison des courants polaires, les espèces arctiques descendent plus au Sud. Au point de vue géologique, quoiqu’on puisse reconnaître leurs ancêtres dès le Crétacé supérieur ou l'Éocène inférieur, il n’y a pas de véritables Veneridae, au sens strict, apparaissant avant le Tertiaire. M. Dall admet 4 sous-familles : les Dosininae (genres : Dosiniopsis Conrad, Dosinia Scopoli, Cyclina Deshayes, Clementia Gray); les Meretricinae (genres : Grateloupia Des- moulins, Transennella Dall, Tivela Link, Sunetta Link, Gafrarium Bolten, Lioconcha Môrch, Macrocallista Meek, Amiantis Carpenter, Meretrix Lamarck, Callocardia A. Adams, Pitaria Rômer, Cytherea Bolten, Saxidomus Conrad) ; les Venerinae (genres : Cyprimeria Conrad, Thetironia Sto. liczka, Mysia Lamarck, Cyclinella Dall, Chione Megerle, Anomalocardia Schumacher, Venus Lamarck, Marcia Fis- cher, Paphia Bolten, Liocyma Dall, Venerupis Lamarck); les (Gemminae (genres : (remma Deshayes, Parastarte Conrad, Psephidia Dall). Il décrit et figure comme formes nouvelles américaines : pour les espèce de l'Est, Transennella Stimpsoni n, sp. Floride, Tivela abaconis n, sp. Bahamas, T. nasula n. Sp. — 250 — Colombie, T. brasiliana n. Sp. Brésil, Callocardia (Agrio- poma) zonata n. Sp. Caroline du Nord, Cytherea | Ventricola) strigillina n. sp. Floride, C: (Ventricola) callimorpha n. sp: Barbades, Chione Mazyckii n. sp. Caroline du Nord ; pour les espèces de l'Ouest, Clementia solida mn. sp. Mexique, Callocardia catharia m. sp. Golfe de Panama, Pitaria tome- ana n. sp. Chili, P. (Lamelliconcha) callicomata mn. sp. Golte de Panama, Cytherea (Ventricola) Magdalenae nm. sp. Basse Californie, Cyclinella Singleyi n. Sp. Mexique, Chione (Liro- phora) Schottii n. sp. Golfe de Panama, C. (Lirophora) obli- terata n. sp. Golfe de Panama, C. (fimoclea) pertincta n. sp. Galapagos, Venus apodema n. sp. Golfe de Panama, Paphia (Protothaca) staminea Conrad var. sulculosa nm. var. Basse Californie, Psephidia ovalis n. sp. Californie. Ep. Lamy. Descriptions of new Helicoid Land Shells from Japan, by (Descriptions de nouvelles coquilles terrestres Héli- coides du Japon, par) G. K. Gude (1). Cette courte note renferme les diagnoses, sans figures, de deux coquilles Japonaises : l’£Eulota (Ægista) mimuloïdes n.sp., voisin d’Ægista mimula, et le Chloritis (Trichochlo- rites) pumila nm. Sp., qui est la troisième espèce du genre trouvée au Japon, où ont déjà été signalés C. oscitans et C. fragilis. Ep. Lamy. Descriptions of two new Heliceid Land Shelis, by (Des- criptions de deux nouvelles coquilles terrestres Héli- coïdes, par) @&. K. Gude (1). Ces deux nouvelles formes, dont M. Gude donne les (1) 1 page in-8°. Extrait de Proceedings of the Academy of Natural M of Philadelphia, 1901. (2) 2 pages in-8, avec figures. Extrait de Annals and Magazine of Natural History, sér. 7, vol. X, octobre 1902. — 251 — diagnoses, avec figures seulement pour la première, sont : 1° une espèce du Japon, Eulota (Euhadra) Gereti mn. sp., intermédiaire entre E. luna Pils.et E. Editha A. Ad.; 2 une coquille de Than-Moi (Tonkin), Ganesella procera n. sp., appartenant au même groupe que G. phonica Mab. et G. eximia Mdlf. En. Lamy. A classified List of the Helicoid Land Nhells of Asia, by (Liste systématique des coquilles terrestres Hélicoïdes d'Asie, par) G. K. Gude, Part. I, LE, [EE (1). M. Gude s’est proposé, dans une série d’articles, de dresser la liste de tous les Hélicoïdes connus d’Asie. Mais, le catalogue de ces Mollusques terrestres ayant déjà été publié pour les Philippines par le Dr Müllendorff (Abh. Naturf. Gesell. Gôürlitz, 1898) et pour le Japon par M. Gude lui-même (Proc. Malac. Soc. Lond., 1900) et ceux de l’Inde (y compris la Birmanie et Ceylan) devant faire l’objet d’un mémoire ultérieur du Dr W. T.Blanford, dans un prochain volume de « Fauna of India », ces trois régions ont été laissées de côté dans le présent travail, dont les parties I, Il, III embrassent l’Empire Chinois (Chine proprement dite, Thibet, Turkestan oriental, Mongolie, Corée, Chusan, Formose, Hong-Kong, Hainan), la Russie d’Asie (Turkestan occidental, Sibérie), l'Afghanistan, le Kurdistan, la Méso- potamie, l'Arabie, la Perse. Une espèce nouvelle est décrite et figurée, le Macrochlamys coeligena n. sp., des monts Tian- Shan (Turkestan russe), voisin du M. sogdiana. Ep. LAMy. (1) Part. I, br. in-8° de 11 p. Extrait du Part. Il, br. in-8° de 9 p. ( Journal of Malacology. Part. III, br. in-8& de 8 p., avec fig. Vol. IX, 1902. se Description of a New Species of Chloritis from New Guinea, by (Description d’une nouvelle espèce de Chlo- ritis de la Nouvelle-Guinée, par) G&. K. Gude (1). La nouvelle espèce, décrite et figurée dans cette note, le Chloritis (Sulcobasis) Prestoni, n. sp., de la Nouvelle- (ruinée anglaise, est proche parente de (. Rehsei Mart. Ep. Lamy. On the systematie position of Patella Kermadecensis Pilsbry, by (Sur la position systématique de Patella Kermadecensis Pils., par) H. Suter (2)- L'examen de la radula et le fait que les branchies for- ment un cercle complet ininterrompu en avant, conduisent M. Suter à ranger ce Mollusque des îles Kermadec, près de la Nouvelle-Zélande, dans la section Ancistromesus Dall du sous-genre Patella L. (s. str.). Ep. Lamy. Some Notes on the Genus Prisma Simroth, by (Quelques notes sur le genre Prisma Simr., par) W. E. Collinge (3). M. Coilinge ayant pu examiner, dans la collection du British Museum, trois exemplaires du genre Prisma, créé par Simroth pour un certain nombre de Vaginules, a (1) 1 page in-8°, avec figures. Extrait du Journal of Malacology, Vol. IX, 1902. (2) Brochure de 1 page in-8° et 1 planche. Extrait du Journal of Matacology, Vol. IX, 1902. (3) Brochure de 3 pages in-8°, avec une planche en couleur. Extrait du Journal of Malacology, Vol. IX, 1902, RSI ne reconnu qu'ils appartenaient à trois espèces différentes de la Nouvelle-Guinée: P prismatica Tap. Can., P. Heyne- manni Simr., P. Smithi n. Sp. Il donne des figures de ces formes et conclut qu’il y a lieu de distinguer ce genre Prisma, d’une part, des Veronicella, et, d'autre part, des Atopos Simr. et Rathouisia Heude. Ep. Lamy Further notes on Amalia earinata Risso, by (Nouvelles notes sur Amalia carinata Risso, par) W. E. Collinge (1). A côté de l’Amalia Sowerbyi Férussac, M. Collinge affirme l’existence, en Irlande, de l'A. carinata Risso, car la synonymie de ces deux espèces, confondues ensemble par le D' Scharfi, ne saurait être admise. Ep. Lamy. On the non-opereulate Land and Fresh-water Molluses. collected by the Members of the « Skeat Expedition » in the Malay Peninsula, 1899-1900, by (Sur les Mollusques terrestres et d’eau douce non-operculés, recueillis par les membres de la « Skeat Expedition » dans la Péninsule Malaise, 1899-1900, par) W. E, Collinge (1). Cette collection comprend 29 espèces réparties en 22 genres, dont un, 4topos Simroth, non encore signalé de la Péninsule Malaise, et trois nouveaux, Paraparmarion nov. gen. Apoparmarion nov. gen. Cryptosemelus nov. (1) 1 page in-8. Extrait dun Journal of Malacology. Vol. IX, 1902. (2) Brochure in-8° de 25 pages avec 3 planches, dont 2 doubles, Extrait du Journal of Malacology, Vol. IX, 1902. — 254 — gen. rangés quant à présent dans la famille des Girasiidae. Il y a {1 espèces nouvelles : Streptaxis Sykesi n. sp., Etat de Jalor, S. striatula n. sp. Ligeh,4poparmarion Partridgii n. sp. Perak, Paraparmarion elongatus n. sp: Perak, Cryp- tosemelus gracilis n. sp. Nawng Chik, Hypselostoma Laid- lawi n. sp. Jalor, Atopos Sarasint n.'sp. Jalor, 4. Harmeri n. sp. Kelantan et Ligeh, À. rugosus n. sp. Jalor, A. punc- tata n. sp. Jalor, 4. Laidlawi n. sp. Gaboing. Toutes ces espèces sont figurées et l’auteur a complété son travail par des données anatomiques sur les organes génitaux, le tube digestif, les muscles spéciaux, etc., chez un certain nombre de formes : Apoparmarion Partridgii Coll., Girasia pequensis Theob., Hemiplecta Humphreysiana Lea, Amphi- dromus perversus L., Atopos Sarasini Coll. En. Lamy. On some species of Slugs collected by M. H. Frühstorfer, by (Sur quelques espèces de Limaciens recueillis par M. H. Frühstorfer, par) W. E. Collinge (1). Réservant pour plus tard l'étude anatomique, l’auteur publie seulement les figures représentant l’extérieur des espèces suivantes qu’il a décrites en 1901 (Journ. of Malac. VIII) : Microparmarion bruneopallescens (Annam), Phila- mycus Fruhstorferi (Japon), P. dendriticus (Tonkin), Vero- nicella Fruhstorferi (Tonkin). V. himerta (Tonkin). Ep. Lamy. (1) Brochure in-8° de 2 pages et 1 planche en couleurs. Extrait du Journal of Malacology. Vol. X. 1903. — 255 — Notes on Slugs and Slug-like Molluses, by (Notes sur des Limaciens et des Mollusques Limaciformes, par) W. E. Collinge (1). 4° Sur le Limax umbrosus de Philippi. — L'identité générique et spécifique de ce Mollusque était jusqu'ici des plus douteuses : Lessona et Pollonera (Monog. dei Lima- cidiltal. 1882) en faisaient un synonyme de Limax flavus L., dont d’autres auteurs le croyaient une variété. D’après M. Collinge, qui a pu en étudier un spécimen, le simple examen montre qu’il est très distinct de L. flavus et la dissection permet de le rapporter au genre 4malia Moq. 20 Sur une espèce d’Arion de Nouvelle-Zélande. — Il s’agit d’un exemplaire d’Arion, d'Auckland, qui par ses caractères externes appartient au groupe du subfuscus, mais que M. Collinge n’a pu rapporter à aucune espèce connue de ce genre, dont le seul représentant signalé jusqu'ici en Nouvelle Zélande est l’A. fuseus O. F. Müll. 30 Sur la dispersion d’une espèce de Microparmarion. — M. Collinge signale comme un bon exemple de distribution géographique purement artificielle le fait d’avoir reçu de Kew trois exemplaires d’une nouvelle espèce de Micro- parmarion, trouvés en réalité dans des plantes venant de Sarawak (Bornéo). 4o Variations dans la frange pédieuse de l’Arion empi- ricorum. — Des observations ayant porté pendant cinq ans sur plusieurs centaines d'individus, ont permis à M. Collinge de constater de très nombreuses variations de couleur dans la frange pédieuse de l’Arion commun. Ep. LaMy. (1) 2 pages in-8°. Extrait du Journal of Malacoloyy, Vol. X, 1903. 2, = Land-und Süsswassersehneeken aus Zentral-und Osta- sien, von (Coquilles terrestres et fluviatiles du Centre et de l'Est de l'Asie, par) Prof. Dr 4. Andreae [1). Ce mémoire reproduit d’abord,sans changement ou avec quelques additions, un travail qui, paru en mai 1900 dans les Mittheilungen aus dem Roemer-Museum in Hildesheim, n° 42, a été analysé précédemment ici (Zourn. de Conchyl., vol. XLIX, 1901, p. 157), et où sont traités les sujets suivants : 40 subdivision du g. Cathaïca ; 2° phénomènes de convergence des Eulotides d'Asie et des Hélicides d'Europe : 3 diftérentes variations de Campylocathaica Przewalskii v. Mart.; 4° comparaison de la faune des coquilles terrestres du loess en Chine et en Europe. L'auteur donne ensuite la liste des espèces recueillies dans l’Asie Centrale et en Chine par le Pr Futterer, avec la description de plusieurs formes nouvelles : Cathaica (Eucathaica) subtilistriata nm. sp., chaîne des Tsing-Ling ; C. (Pliocathaica) orythia v. Mart. var. conira n. var. N.-E. du Thibet ; — — var. unifasciata n. var.,bassin du Tarim; — pulveratrix v. Mart. var. strigillata n.var.,N.-E. du Thibet. nodulifera v. Mart.var. bizona n. var., prov. Kan-sou, N.-E. du Thibet ; C. (Xerocathaia) Ohlmeri n. sp., O. de la prov. Kan-sou ; — Holdereri n, Sp., N.-E. du Thibet : _ — var. globosa n. var., N.-E. du Thibet ; (1) Brochure petit in-4 de 4$ pages, avec figures dans le texte et 4 planche. Extrait de : Dr K. Futterer « Durch Asien », Bd. III, Berlin, Dietr. Reimer, 1902. C. (Pseudiberus) Futtereri n. sp.,chaîne des Tsing-Ling; Limnaea (Gulnaria) lagotis v. Schrenck var. striata p. var., bassin du Tarim, désert du Gobi, O. de la prov. Kan-sou, Koukou- nor ; — — Var. compressa nm. var. bassin du Tarim: — — var. elongata n. Var., bassin du Tarim ; Valrata (Cincinna) piscinalis Müll., var. kukenurica n. var., Koukou-nor. Les Pisidium ont été déterminés par M. S. Clessin, qui fait connaître six espèces nouvelles : Pisidium supinoïides mn. sp., Koukou-nor ; P. ovale n sp., bassin du Tarim, désert du Gobi; P. Futtereri m. sp., Koukou-nor, chaîne des Tsing-Ling, N.-E. du Thibet ; P. kükenurense n. sp., Koukou-nor ; P. obliquatum nm. Sp. bassin du Tarim, Koukou-nor, N.-E. du Thibet : P. lateumbonatum n.sp., Koukou-nor, N.-E. du Thibet. En. Lamry. As Melanias do Brazil, por (Les Mélanies du Brésil, par) H. von Ihering (!{). Les Moilusques étudiés par M. le Dr von Thering dans ce travail, qui est accompagné de clefs dichotomiques pour la détermination des espèces et de considérations sur leur distribution géographique et géologique, appar- (4) Mémoire de 230 pages. in-8° avec ficures. Revista do Museu Paulista, publicata por H. von Thering, vol. V, 1902. Sao Paulo (Brésil). — 258 — tiennent aux genres Sphæromelania Rovereto, Doryssa Brot et Hemisinus Swainson. L'auteur décrit et figure 3 formes nouvelles : Doryssa Schuppi nm. sp. Rio Grande do Sul, D. rirosa mn. sp. Paranapanema, Æemisinus tenuilabris Reeve var. draguayna n. var. Araguaya. Ep. Lamy. Obras Malacologieas de (OŒEuvres malacologiques de) J. G. Hidalgo. — Estudios preliminares sobre la fauna malacologiea de las islas Filipinas (Études prélimi- naires eur la faune malacologique des îles Philippines). — Atlas (Suite) (1) et Tome IT, Fascicule I (2). Les nouvelles livraisons de l’Atlas de M. Hidalgo con- tiennent des planches, d’une exécution toujours aussi parfaite, dont les figures représentent de nombreuses espèces appartenant aux genres Cochlostyla, Helix et Amphi- dromus. Quant au volume de texte, il constitue la 6° livraison des Obras Malacologicas de l’auteur et il est consacré aux Mollusques marins des Philippines : il renferme en effet le commencement de l'étude des Pélécypodes, parmi les- quels on trouve comme formes nouvelles : Machæra Qua- drasi n. sp., Mindanao ; Tellina Taalensis m. sp. Luzon : T. Quadrasi n. sp. Mindanao : Lioconcha castrensis L. subsp. notabilis n. subsp. D'autre part il y a à signaler les noms nouveaux suivants : Tellina Panayensis nom. mut, pour T. truncatula Hanley non Sow., Caryatis Reeveana nom. mut. pour Cytherea citrina Sow. — Dione striata Reeve ; (4) Deux livraisons in-4°, composées : l’une, de 45 planches en noir ; l’autre, de 45 planches en couleurs Extrait des Memorias de la Real Academia de Ciencias exactas, fisicas y naturales de Madrid, Tomo XIV, 1901. (2) Fascicule in-4, de 405 pages. Extrait des mêmes Memorias, Tomo XXI, 1903. dia r7 Cypricardia Sowerbyi nom. mut., pour C. oblonga Sow. ; Cardilia Reeveana nom. mut., pour C. inermis Rve., non Deshayes ; Tridacna Lamarcki nom. mut , pour T. gigas Lmk. non Linné ; T. Reevei nom. mut., pour T. elongata Rve. non Lamarck. (M. Hidalgo avait également proposé pour le Psammobia pulchella Reeve, non Lamarck, le nom de P. Bertini, maïs il a reconnu que celui de P. Reevei, ayant été donné antésieurement à cette espèce par Martens, devait lui être substitué). L’excellent ouvrage de M. Hidalgo est appelé à rendre les plus grands services, car, grâce à une bibliographie très complète, l’auteur a pu élucider, avec beaucoup de soin, la synonymie des différentes espèces qu'il passe en revue. En. Lamy. Expéditions scientifiques du Travailleur et du Talis- man pendant les années 1880, 1881, 1882, 1883. — Opistobranehes, par A. Vayssière (1). Le nombre des Opisthobranches recueillis pendant la campagne scientifique de 1883 du Talisman a été fort peu considérable en espèces aussi bien qu’en individus de chaque espèce. Les animaux récoltés que décrit M. Vays- sière, et pour lesquels il fait connaître d’intéressants détails anatomiques, appartiennent aux espèces suivantes : Berthella Edwardsi Vayss., Pleurobranchæa Meckeli Leue, Discodoris Edwardsi nm. sp. (côte atlantique du Maroc), Doriopsilla areolata Bergh, Phyllidiopsis Berghi mn. sp. (golfe (1) Fascicule in-# de 51 pages, avec 3 planches. Extrait de l’ouvrage publié sous les auspices du Ministère de l’Instruction publique. Masson et C°, éditeurs. Paris, 1902. = "40 de Gascogne), Marionia Blainvillea Risso, Scyllæa pela- qica L. M. Vayssière a étudié en même temps quatre autres Mollusques provenant des dragages de la même expé- dition : d’abord trois Prosobranches, comprenant un War- senia pellucida Verril et deux Craspedosoma hespericum Drouët et Morelet: ensuite un Hétéropode, qui constitue une espèce nouvelle : Pterotrachæa Talismani mn. sp. (côte Ouest du Maroc). Trois planches, contenant une quarantaine de figures zoologiques et anatomiques, accompagnent ce Mémoire. Evo. Lamy. PALÉONTOLOGIE TERRAIN PRIMAIRE The Carboniferous Ammonoids of America par M. James Perrin Smith (1). L'analyse du gros travail de M. J. Perrin Smith, pro- fesseur à l’Université de Stanford (Californie),est malaisée, car tout ce qu’il nous dit serait nécessaire à reproduire, le sujet est extrêmement vaste ; on a trouvé en Amérique, soit dans une localité, soit dans une autre, une série de faunes typiques qui permettent de présenter un tout complet de l’histoire des Céphalopodes fossiles ammonéens depuis le Dévonien et le Calcaire carbonifère le plus infé- rieur jusqu’au Permien. Les localités de Kinderhook, Marshall, Waverly ont donné la faune du Tournaisien d'Europe. Les couches d’Osage ou Burlington-Keokuk (Louisiane) ont fourni des espèces du Viséen à Productus giganteus. (1) Washington 1903. Monograph.United States. Geological Survey. Vol. XLII,, 212p., 29 pl. — 201 — Sainte-Geneviève et Saint-Louis Chester (Indiana et Kentucky) peuvent être parallélisés avec les couches à Goniatites du Westphalien de Chockier en Belgique, niveau du Posidonomya Becheri. Les couches houillères inférieures propres semblent correspondre au calcaire à Fusulines et on a trouvé dans cet horizon à Morrillton, dans l’Arkansas, un niveau à Paralegoceras de transition. Les localités où la faune stéphanienne à Gastrioceras à été découverte sont nombreuses dans l'Illinois et la vallée du Mississipi. Enfin le Permien à Medlhcottia est mainte- nant découvert à Wichita, Baylor, etc., dans le Texas, quelques-unes des espèces de Wichita étant identiques à des espèces de l’étage d’Artinsk en Russie, du calcaire à Fusulines de Sicile et du calcaire moyen à Productus de l'Inde. Ces bases stratigraphiques établies, M. Smith a examiné les diverses classifications proposées pour les Ammonoides du primaire supérieur, il recounait que la meilleure est jusqu'ici celle proposée par M. Haug, professeur à la Sorbonne, mais il y apporte quelque changements pour la disposer d’une manière plus phylogénétique. Il ne se fait pas d'’illusion d’ailleurs sur la valeur réelle de ces arbres généalogiques, qui seront vingt fois remaniés sans qu'on puisse jamais prétendre arriver à une vérité défini- tive, trop de lacunes resteront toujours dans nos connais- sances. Ce qui rend dans tout le groupe une classification si difficile, c’est que nous ne sommes pas fixés sur la valeur des caractères ; un classificateur se base sur la longueur de la chambre viscérale, sur l’écartement des cloisons, un autre donne une importance prépondérante à la forme sinueuse des cloisons, un dernier à l’ornemen- tation générale. En réalité il est impossible de baser une classification sur un seul caractère. L'auteur n'a fait aucune distinction entre les Goniatites et les Ammonites, car il n’en subsiste réellement aucune, la plus ou moins grande simplicité des cloisons n’est pas constante dans les groupes naturels, etc. Il propose 45 familles et 66 genres, dont 24 seulement appartiennent au carbonifère, et 89 espèces dont 16 nouvelles. Voici l’'énumération des familles avec celle des genres principaux qu’elles renferment : Les cinq premières familles sont presque exclusivement dévoniennes : 1. Fam. 2. Fam. 3. Fam. 4. Fam. 5. Fam. 6. Fam. 7. Fam. S. Fam. 9. Fam. 10. Fam. 11. Fam. 12. Fam. 13. Fam. Bactritidae.— Bactrites Sandb. Le B. carbonarius, n. sp. Smith, forme non enroulée, droite, passe dans le carbonifère inférieur, ce serait la souche de tous les autres genres. Clymenidae. — Clymenia Gumbel. Anarcestidae. — Anarcestes Mojsis., Mimoceras, Parodoceras, Prolobites, Sporadoceras. Agoniatitidae. — Agoniatites, Meek, Tornoceras. Gephyroceratidae. — Gephyroceras Hyatt, Tima- nites, Nomismoceras, Pseudonomismoceras. Lecanitidae. — Lecanites, Mojsis., Xenaspis, Xeno- discus, Paralecanites. Beloceratidae. — Beloceras Hyatt., Probeloceras, Prodromites Smith et Weller. Pronoritidae. — Pronorites Mojsis., Paraproleca- nites, Sicanites, Medlicottia. Noritidae. — Darelites Gem., Schuchertites n. g. Smith, type S. Grahami n. sp. Prolecanitidae. — Prolecanites Mojsis., Paracel- tites ? Sandbergoceras ? etc. Hungaritidae. — Hungarites Mojsis., Otoceras, Griesbach. Glyphioceratidae. — Glyphioceras Hyatt., Priono- ceras, Pericyclus, Goniatites, (Gastrioceras, Paralegoceras, Schistoceras. Aganididae. — Aganides Monti., Munsteroceras, Gonioloboceras, Dimorphoceras. F rés — 263 — 14. Fam. Popanoceratidae. — Popanoceras Hyatt, Aga- thiceras, Adrianites, Stacheoceras. 45. Fam. Cyclolobidae. — Cyclolobus Waagen, Hyattoceras Gem., Waugenoceras, Schumardites Smith, n. g., type S. Simondsi n. Sp. Les deux dernières familles offrent des genres presque exclusivement Permiens. L'illustration est excellente, certaines planches ont une valeur artistique en dehors de leur intérêt scientifique. Les paléontologues du monde entier devront recourir aux descriptions de M. Smith, car il ressort bien qu’à ces âges anciens la faune du globe paraît avoir présenté une unité qui a disparu depuis, faisant place à une distribution par provinces spéciales qui se localisent de plus en plus. G. DoLLrus On some Proterozoie Gasteropoda which have been referred to Murehisonia and Pleurotomaria, with description of new Subgenera and Species. Par Miss Jane Donald (1). Depuis la création du G. Murchisonia par d’Archiac et de Verneuil, en 1841, pour des Turritelles paléozoïques, ce groupe a été peu étudié et il est cependant facile d’y tracer des subdivisions basées principalement sur la structure du labre. Le groupe typique Murchisonia est caractérisé par une échancrure à bords parallèles située au milieu du bord externe, cette échancrure laisse sa trace sur les tours, par une bande spirale pourvue d’une ornementation spéciale. Dans les groupes voisins on trouve un labre simplement sinueux ou faiblement entaillé (1) Londres 1902. Quart, Journ. Géol, Soc. Vol. 58, p. 313-339, 1 pl, dont la dépression centrale est marquée dans les tours supérieurs par une Carène, par deux Carènes, ou par une bande plus ou moins définie. La difficulté d'observation est très grande, car dans les Gastéropodes primaires, les détails de l'ouverture et même ceux de l’ornementatlion sont rarement bien conservés, souvent aussi les lignes d’accroissement sont frustes et ne donnent pas une physionomie exacte du contour même de l'ouverture. Il est parfois enfin difficile de décider si le labre est réellement entaillé ou seulement ondulé ; il y a des passages entre ces caractères et on a pu discuter quel était le plus ancien. MM. Ulrich et Scofield ont cousi- déré le sinus simple comme plus aucien que l'entaille, et pour eux; le G. Aaphistomina fondé sur le Pleurotomaria Laurentina Billings doit être considéré comme le type primitif, cependant le G. Schizolopha Ulrich du terrain ordovicien possède déjà une eutaille profonde. M. Koken a groupé les genres différemment, distinguant les formes allongées des formes trochoïdes et il à créé les groupes des Sinuata et Trochomorpha. I résulte aussi des études de Miie Jane Donald que les formes allongées avec un sinus ou une faible encoche ont précédé celles à fente véritable. Elle établit comme suit la classification des espèces anglaises qu’elle a eu la possibilité d'étudier : Fain. MuRCHISONIDAE Koken. Genre Murchisonia. M. Dudleyensis n. sp. Coquille bien turritelliforme, pourvue d’une bande spirale plane au centre des tours qui parait bien marquer la place d’une entaille profonde. Section Goniostropha OŒhlert. G. elegans Sollas sp. 1899 (Murchisonia). Coquille turritelliforme, deux carènes spirales au milieu des tours, encadrant un sillon étroit et profond, tours concaves. Nov. sub. gen. Cyrtostropha, type C. Corallii Sowerby sp. (Pieurotoma). Coq. turritelliforme, tours convexes, stries d’accroissement peu obliques, une encoche est bien — 265 — définie par leur déviation centrale. Les espèces à placer dans cette section sont les suivantes: Cy. scitula mn. sp., C. bicincta M'Coy, Sp. (Murchisonia), C. torquata M’Cov, C. obscura Portlock, sp. (Loxonema), C. robusta n. sp., C. ordovix n. Sp. Dans le genre Hormotoma Salter, dont Mike Donald a déjà parlé antérieurement, nous trouvons la création du nouveau sous-genre Goniospira type G. filosa n. sp. Coquille turritelliforme, tours peu convexes, bande spirale cen- trale lisse, bande supérieure et inférieure à stries d’accrois- sement formant un profond chevron. G. Turritoma Ulrich, type ZT. acrea Billings. Tours nombreux, aplatis, un peu convexes en dessus, concaves en dessous, bande située à la partie inférieure : T. polita, D. Sp., T. pinguis, n. Sp. G. Lophospira Whitfield, type Murchisonia bicincta — M. Milleri Hall. Les espèces européennes à y placer sont les suivantes : L. angulocincta Salter sp. (Murchisonia) Tours angu- ‘ leux, étagés, plans, sinus situé très bas. L. borealis n. Sp., coquille trochoïde qui paraît bien distincte de la précédente génériquement. L. variabilis n. sp. (Murchisonia girogonia) Horne et Peach 1899 (pars), à joindre génériquement à la précédente. Fam. PLEeuRoTOMARHDÆ d’Orb. G. Pleurotomaria Detr. nouv. sous-genre Palæoschisma. Type P. Girvanense mn. sp., coquille trochoïde à échancrure profonde, bords anguleux, stries d’accroissement obliques, concaves en dessus, arron- dies et convexes en dessous. Fam. TURRITELLIDAE. G. Aclisina de Kon. 4. obscura n. sp. Coquille turritelliforme, tours convexes, présentant trois cordons spiraux. Toutes ces espèces sont du Silurien britannique. II importe de rappeler (1) que Ml J. Donald a déjà publié (1) 1898. Quart. Journ, Geol. Soc. Vol. 54, p. 45-72, pl. LH à V. 1899, — — Vol. 55, p. 251-272, pl. XXI et XXII, — 266 — deux notes sur le même sujet et nous regrettons quelque peu de voir son talent très réel et ses recherches très soi- gneuses, aboutir à la création de sections et de genres si multipliés, basés sur des caractères très secondaires, d’après des spécimens souvent uniques, le plus souvent mal conservés. Si nous nous reportons au travail de 1898, nous constatons que par leurs tours embryonnaires, hété- rostrophes, les Aclisina ne sont pas des Turritella, mais viennent se classer auprès des Mathilda. Le sous-genre Aclisoides doit rentrer dans les Murchisonia, il est fort loin des Aclisina. Quant au G. Microtoma, il est impossible à classer pour le moment, ce n’est ni un Aclisinidae, ni un Mur- chisonidue, c'est un Mélanien dans le sens général du terme. Pour nous, le G. Hormotoma Salter créé pour des espèces à suture étrauglée, de forme plus élancée, n’est réellement qu’une section. G. DoLLrus. TERRAIN SECONDAIRE Note sur l’Infralias de la Vendée et spécialement sur un gisement situé dans la commune de Simon-la- Vineuse, par C.Chartron (Stratigraphie) et M.Cossmann (Paléontologie) (1). La faune des Gastéropodes de l’Hettangien est toujours intéressante à reprendre, car les matériaux bien conservés sont terriblement rares; M. Cossmann a très habilement profité des éléments qui lui ont été confiés par M. Chartron. Les Opisthobranches ont donné deux espèces nouvelles: Cylindrobullina peracuta mn. Sp., C. bulloïdes n. sp.; d'autre part, la récolte d'échantillons nombreux a permis la réunion (1) Paris, 1902. — Bull. Soc. Géol. de France, 4 série, tome II, p. 163-203. — 2 pl. en photot. — 267 — en une seule espèce des Orthostoma trugida, O. triticum, O. frumentum de Terquem qui passent dans le G. Striact- eonina Coss. Dans les Nerineidae et Cerithidae, les espèces nouvelles et genres nouveaux sont les suivants : Cerithiella Welshi n. sp., Endiataenia Terquemin. Sp. genre nouveau, aspect des Eulima du Tertiaire, pas de bandes suturales, l’ouverture offre un très léger bec à la base de la ligne qui joint le labre à la columelle. Paracerithium acanthocolpum n. Sp., type d’un genre nouveau, bec très court, tours étagés, varices subspirales; autres espèces : P. Moorei, B. Sp., P. Chartroni mn. Sp., P. loxocolpum mn. Sp., Protoceri- thium quinquegranosum nm. sp. Ce nouveau genre n'offre aucun becou canal basilaire, cependant la spire, l’orne- mentation, les relations avec les genres précédents, obligent à grouper les espèces qui s’y rapportent à la même famille, c’est l’ornementation d’un Bittium vivant et l’ouverture d’un Eulima ; ajoutons : Procerithium ploco- phorum nm. sp., P. Vendacense, P. potamidulum. Les espèces suivantes rentrent dans des Genres déjà publiés : Exelissa infraliasica, Promathildia semele, P. terebralis, Cœlostylina paludinoides, C. Chartroni, C. mamil- lata, C. elatior, C. mesaliæformis. On peut être embarrassé dans quelle famille classer : Ampullospira infraliasica, Pseudomelania Chartroni, P. miliacea, Eucyclus tectiformis, Ataphrus planilabium. Le G. Endianaulax est nouveau : type E. planicallosum Coss., coquille qui aurait été classée dans les anciens Turbo, à ouverture arrondie, oblique, pourvue d’une cal- losité columellaire en croissant. N. G. Chartronia, type €. digoniata Coss. Spire courte ; se distingue du Genre précédent par son labre polygoné et son épaississement columellaire médiocre. Sur quarante-deux espèces de Gastéropodes considé- rées, vingt-six sont nouvelles; le maximum d’affinités est avec l'Hettangien de la Moselle. — 268 — M. Cossmann n’a pas hésité à adopter ou à créer pour tous ces anciens Gastéropodes des Genres nouveaux, car il lui a paru impossible de les laisser dans des Genres déjà connus, créés, le plus souvent, pour des espèces actuelles, qui en sont si éloignées dans le temps. Nous pensons que c’est à bon droit qu’il faut créer les coupures génériques spéciales pour les formes anciennes, sans se préoccuper de leur filiation postérieure; ce sont, le plus souvent, des analogies superlicielles incomplètes, malheureuses, qui ont fait rapprocher les Genres jurassiques des Genres tertiaires, et c'était vraiment une nomenclature à reprendre. G. DoLLrus. Monographie géologique et paléontologique des Cor- bières orientales, par M. L. Doncieux (1). La thèse de M. Doncieux est considérable parce que le côté paléontologique en a été particulièrement soigné. La faune de chaque étage depuis le Lias jusqu'à la Molasse à été analysée avec soin et a fourni pour la plupart un con- tingent d'espèces nouvelles. La région étudiée forme l’extrémité orientale du département de l’Aude jusqu’au cours de l’Orb, entre la Montagne Noire et la Méditerranée. L’Iniralias, qui est la couche la plus ancienne étudiée, ne renferme pas grand chose en dehors de l’Avicula contorta. Le Charmoutien contient: Pecten æquivalvis, Gryphaea cymbium ; le Toarcien: Hildoceras bifrons, Belemnites tripar- lilus ; il ne saurait y avoir d'incertitude pour ces horizons. Au-dessus la série sédimentaire offre une lacune considé- rable, car c’est l’Aptien qui succède en transgression, il (1) Annales Universilé dé Lyon. Fascicule 11, Lyon, 1903, in-8° 404 p., 7 pl., 1 carte, 69 croquis. — 269 — renferme les couches caractéristiques avec Hoplites Deshayesi, Plicatula placunea ainsi qu'une zone à Rudistes où dominent : Polyconites Verneuili, Horiopleura Lamberti : les Foraminifères sont : Orbitolina conoidea, O. discoidea ; les couches si discutées du Massif de la Clape appartiennent au même étage. L’Albien à fourni à Fontcouverte une faune remar- quable par le grand nombre des échantillons et leur bonne conservation : il convient de citer : Mesalia Fontcou- vertensis nm. Sp., Delphinula Leoncei n. Sp., je ferai quelques réserves sur les noms de genres appliqués à la plupart des espèces de la liste donnée, rien n’est moins sûr que la présence des Murex, Mesalia, Cerithium, Delphinula, Scalaria véritables dans le Crétacé inférieur. Le Cénomanien est sous la forme de poudingues, avec couches ligniteuses qui ont fourni la même faune saumâtre étudiée aux environs de Marseille par M. Repelin, comme : Cassiope (Glauconia) Renauvi d'Orb. var. cenomana Rep., Turritella elegantissima Rep., Acteonella Repelini Doncieux, Anomia Fonfroidensis n. Sp., on trouve aussi à ce niveau Orbitolina concava espèce caractéristique. l Le Turonien, qui n’est pas encore franchement marin, est mal représenté, et la faune des grands calcaires Séno- niens est surtout une faune de Rudistes : Hippurites denta- tus, H. resectus, Radiolites Sauvagesi, nombreux Cyclolites. Nous arrivons aux assises qui présentent le plus de nouveauté, aux couches d’eau douce de Thézan, Ripaud, Montsecret renfermant des Bauria, Vivipara, Cyclophorus, Diplommatina, c’est la faune de Rognac ; or, comme tout à côté, dans l’Ariège, ces mêmes calcaires sont surmontés par des calcaires marins à Micraster Tercensis, force nous est aussi de rattacher les couches à Bauria au Crétacé supérieur, au Danien. Dans les Corbières, au-dessus de couches à Bauria et séparées par un poudingue épais, on trouve un autre — 270 — calcaire d’eau douce à Physa prisca qui a été classé par M. Doncieux dans le Thanétien. A cette Physa prisca bien connue dans le calcaire de Montolieu vient s’ajouter dans des couches fluvio-marines intercalées entre Pujol et Vente-Farine toute une faunule nouvelle du plus grand intérêt : Potamides Siegfriedi n. Sp., Lampania Brunnhildæ n. Sp., Melanoïdes Thezannensis mn. sp. Ampullina Farinensis n. Sp. ; c’est un monde précurseur du Sparnacien. Il faut écarter délibérément Eburna Aff. Caronis Brongt. M. Doncieux a eu de la peine à séparer l’Yprésien du Lutécien inférieur, ce sont des couches marines générale- ment nummulitiques qui renferment également une faune fluvio-marine indiscutablement liée à celle de Cuise du bassin de Paris, après vérification faite par M. Cossmann, ce sont par exemple : Lampania subacuta d'Orb., L. bise- rialis Lamk., Cerithium pireniforme Desh. Puis viennent une foule d'espèces nouvelles des mêmes groupes : Pota- mides melaniaeformis, P. atacicus, Cerithium Figarolense, Tiaracerithium lategranulosum, T. flemuoso-costatum, T. Cossmanni, Potamides Richei, P. Depereti, P. castellinoides, Cerithium Romani. Nous pensons que Tritonidea aff. axesta Bayan peut être rapporté au T. lata Sowerby. La place nous manque pour discuter convenablement cette faune de Coustouge, car on trouve en même temps, à la base, Natica brevisptra Ley., N. longispira Ley. 4 lveolina subpyre- naîca, Flosculina melo et vers le sommet Velates Schmideli, Nummulites atacica, N. Ramondi. De telle sorte que le rapprochement paléontologique se fait définitif entre la Série tertiaire inférieure du Midi de la France et celle typique du Nord. Dans l’Eocène moyen, le Lutécien moyen et supérieur sont représentés par un calcaire lacustre à Planorbis pseudo-ammonius, Bulimus Hopei et Strophostoma lapicida. L’Oligocène est représenté par un Aquitanien gréseux et marneux, d'étendue très différente; on y trouve : Helix — 271 — Ramondi, H. Tournali, Hydrobia Dubuissoni, la flore terrestre est admirablement développée à Armissan et il est à noter que certaines couches de la base, que nous pourrions considérer comme Sannoisiennes, ont fourni : Cerithium plicatum, Striatella Nystr, Nystia Bu Chasteli var., Potamides Submargaritaceus. Le Miocène marin est concordant sur les couches aquitaniennes ; le Vindobonien, à l’île Sainte-Lucie, renferme : Pecten Tournali, Ostrea crassissima ; l’'Helvétien dans le massif de Moussau a donné : Pecten Fuchsi, Proto rotifera, Cerithium bidentatum. Le Pliocène n’a rien fourni de remarquable. Mais peu de régions de la France ont pu jusqu'ici fournir une série aussi variée sur un espace relativement aussi restreint, en apportant à la classifi- cation générale, soit une lumière nouvelle, soit une confir- mation décisive. G. DoLLFus. Etude géologique sur la Tunisie centrale, par M. L. Per- vinquière (1). Bien que le travail de M. Pervinquière soit presqu’ex- clusivement stratigraphique, nous pouvons en dire quel- ques mots, parce qu’il fixe la position dans le temps et dans l’espace d’assez nombreux Mollusques. Dans le système triasique, formé d’argiles bariolées gypsifères avec calcaires dolomitiques, dont la position n’a pu être précisée que depuis peu dans l’Afrique du Nord, l’auteur n'a trouvé comme espèces déterminables que : “Myophoria Goldfussi Alberti, et Ostrea (Actryonia) Montis Caprilis Klipstein. (1) Direction des Travaux publics de la Tunisie. Paris, 1903, 1 vol. in-4°, 360 p., 3 pl. de coupe, 1 carte coul. Le Lias est peu développé et le Jurassique moyen paraît faire défaut. Le Jurassique supérieur, Oxfordien à Phyllo- ceras a été reconnu à Zaghouan, le Portlandien avec Lyto- ceras à Klob, et la zone supérieure ou Berriasien a donné fort rarement une série d’Hoplites. Par contre, le système crétacique est fort développé. Le Néocomien au Nord de Mrhila a fourni Erogyra Couloni, E. Minos. L'Aptien est étendu, il est lié à la base avec le Néocomien supérieur comme en Espagne, et au sommet avec l’Albien par un groupe de fossiles qui est commun à tout ce Crétacé inférieur, comme : Plicatula placunea, Alectryonia rectangqularis Rœm., Isocardia nasuta Coq., Nerinea aptiensis Pictet et Camp., Natica Larteti Landerer, Hoplites fissicostatus Phill., Douvilloceras Martini d’Orb. L'auteur classe dans l’Albien Mortoniceras inflatum Sow., qui se trouve accompagné par Acanthoceras Milleti, Belemnites minimus Lister. Certainement nous avons là ces mêmes couches de passage entre l’Albien et le Cénomanien discutées en Europe et pour lesquelles M. Renevier a créé le terme de Vraconien. Le Cénomanien est énorme, il est possible d'y recon- naître trois faciès, l’un septentrional avec Scaphites aequalis, Turrilites costatus, Belemnites minimus, un autre central avec Exogyracolumba-minor, Er. Mermeti Coq., Er. Olyssipo- nensis Sharpe, Cardium Hillanum Sow.; enfin au sud du pays on découvre spécialement : Cardium Coquandi Seg., Alectryonia carinata Lk., Cyprina africana Coq., Voluta Gerangeri d’Orb. ; les fossiles sont nombreux et variés. Le type du Turonien peut être pris à Mrhila, il ren- ferme Inoceramus labiatus Schl., Cardium productum Sow., Tylostoma Cossoni Th. et Pér.. Neoptychites Rollandi, Neop- tychites cephalotus Courtiller 1860 (= N.telinga Stolicz.1864), nombreux Céphalopodes complètement distincts du Céno- manien ou du Sénonien. = op Le Sénonien est fort épais et fort étendu, ce sont des marnes noires ou des calcaires compacts, on y trouve le plus fréquemment : Ampullina bulbiformis Sow. (— Natica Gervaisi Coq.), Ostrea dichotoma Bayle, O. Boucheroni Coq., Tissotia Tissoti Bayle, Hemitissotia Morreni Coq., Bostrycho- ceras polyplocus Rœm., Mortoniceras teranum Ræœm. La série monte très haut, car, on y rencontre même Baculites Faujasi. Beaucoup d’espèces sont restées indéterminées. Passant au Tertiaire, M. Pervinquière classe dans l’'Eocène inférieur les calcaires à phosphates, à Nummu- lites et à dents de Squales, les fossiles paraissent avoir été détruits dans ces couches par des infiltrations postérieures, car on y trouve seulement quelques grosses espèces : Ostrea bogharensis, O. gigantea? peut-être aussi Thersitea ponderosa. Mais est-ce bien là de l’Eocène inférieur? Aucune bonne raison n’en est donnée et, comme plus haut, l’auteur admet un Eocène moyen simplement parce que la série estcontinue et que l’Eocène inférieur et supérieur lui paraissent certains. nous sommes en droit de faire nos réserves. Cet Eocène moyen a fourni les mêmes grandes Ostrea, puis: Carolia placunoides Cantr., Ostrea punica Coq., Thersitea Coquandi. Il faut rappeler que ces grandes huîtres ont été autrefois confondues avec ©. crassissima, ce qui avait conduit à donner au Miocène une étendue énorme qu'il est loin de posséder. Quant à l’Eocène supérieur de M. Pervinquière, il se pourrait que ce fût de l’Oligocène inférieur, c’est la faunule de Biarritz pour le peu qu’on en connaît: Pecten Biarrit- zensis, Nassa Caronis, Janira arcuata, Pholadomya Puschi Gold., espèce fort importante répandue dans l’Appennin. Le Miocène est représenté en Tunisie par des grès à Pecten converior Alm. et Bof., plus haut d’autres grès à P. Fuchsi Font., P. Gentoni Font. ; il nous semble qu'avec le très petit nombre d’espèces déterminées, il est impossible de subdiviser correctement ce Miocène ; il y a encore bien — 274 — à faire de ce côté. Le Pliocène offre un faciès terrestre à Helix Desoudini et plus haut le Pleistocène donne des alluvions et des tufs à Leucochroa candidissima. En résumé cette grosse thèse représente une somme de travail consi- dérable et montre que l’auteur sait ce qu’il faut pour bien faire, espérons qu’il n’abandonnera pas la plume et le marteau et que sa première œuvre, comme il est arrivé pour beaucoup de ses confrères, ne sera pas aussi sa dernière. G. DoLLFus. Le Crétacique de Condueia, par M. Paul Choffat (1). Le fleuve Conducia débouche dans l’océan Indien un peu au Nord de la colonie portugaise de Mozambique; diverses indications anciennes avaient fait connaître la présence de fossiles en cet endroit: des recherches spé- ciales, faites par les soins du gouverneur, M. Marques da Costa, firent recueillir d'énormes blocs de rochers, qui furent apportés à Lisbonne et dans lesquels on découvrit des Ammonites d’une taille tout à fait remarquable, qui ont fait l’objet du Mémoire de M. Choffat. Il ya au premier rang le Pachydiscus Conduciensis, qui devait dépasser un mètre en diamètre et trente centi- mètres en épaisseur; les côtes tuberculeuses sont pourvues d’épines élancées, qui dépassent vingt centimètres de lon- gueur, productions puissantes qui donnent à penser que l'animal de l’Ammonite n’a jamais enveloppé sa coquille comme celui de la Spirule, mais qu’il devait se rapprocher du Nautile, qui peut s'y rétracter presque complètement. On trouve dans les mêmes blocs : Belemnites minimus (1) Contribution à la connaissance géologique des colonies portu- gaises. Lisbonne, 1903 ; in-4°, 30 p.; 9 pl., dont 2 doubles, Lister, Lytoceras Sacya Forbes, Turrilites Bergeri Bourgt., Puzosia latidorsata Mich., Desmoceras Beudanti Brongt. var. Petersi Choftat, Acanthoceras laticlavium Sharpe var. Moçambiquensis Choffat, Acanthoceras Marques-Costai Ch. n. Sp. Nous pensons que c’est avec raison que M. Choffat classe cette faune dansle Vraconien, cet étage intermédiaire entre l’Albien et le Cénomanien, mais dans lequel les affinités cénomaniennes sontcertainement prépondérantes. On sait que des couches fort analogues ont été découvertes à Madagascar et que M. Paul Lemoine, notre jeune confrère de la Société géologique, a été les étudier sur place. G. DoLLrFus. Observations sur quelques Coquilles erétaciques recueil- lies en France, par M. Cossmann (1). M. Cossmann continue la publication d’espèces nou- velles fossiles aussitôt qu'elles lui parviennent, il réserve celles appartenant au crétacique pour en faire l’objet d’une note annuelle publiée par l'Association française. Voici la liste des espèces examinées cette année avec leur niveau géologique et les localités dont elles proviennent : Actaeonella olivaeformis Meissonnier mss. Garumnien, Ariège. Actaeonella conoïideu Matheron sp. (Mitra !) Coniacien, du Var. Eriptycha ovoides Coss. Nouvelle figuration, Coniacien, du Var. | Ringicula Verneuili d’Arch., pour comparaison, Santo- nien, de l’Aude. (4) Paris, 1902, 4ssocia. franc. Montauban, XXXI (5° article), 19 p., 2 planches, — 216 — Ringicula Grossouvrei Coss., espèce globuleuse, Santo- nien, de l’Aude. Ringicula Michaleti Coss., espèce ovale, conique, Morna- sien, du Var. Acteonina corbarisensis Coss., coquille fusoïde, Santo- nien, de l’Aude. Mesorhytis crenata Coss., mitriforme, ornée; Morna- sien, du Var. Mesorhytis distensa Coss., fusiforme, étagée, Santonien, de l’Aude. Cryptorhytis Dumortieri d’Arch. sp. (Fusus) Néotype de l’Aude. Cryptorhytis Leymeriei d’Arch. sp. (Fusus) Néotype, de l’Aude. Cryptorhytis subrenauxiana d'Arch. sp. (Fusus) Néotype, de l'Aude. Tritonidea (Cantharulus) loricata Zekeli sp. (Tritonium) Sougraigne (Aude) conforme à l’espèce de Gosau. Rostellaria®? plicata Sow. 1831 (Chemintzia Pailletteana d’Orbigny) Bains de Rennes. Coniacien inférieur: ce n’est certainement pas une Rostellaire, ouverture inconnue. Palaeatractus harpularius Coss. Genre de Gabb, aspect du Fusus ficulneus de l’Éocène. Sougraigne (Santonien). Potamides furcatus Zekeli (Cerithium) Sougraigne. Potamides acuminatus Zekeli sp., trois rangs de tuber cules, même localité. Potamides reticosus Sow. sp. (incl. C. pustulosum Sow.). Potamides distinctus Zekeli sp., costules sillonnées. Il est très intéressant de retrouver à Sougraigne (Aude) tant d’espèces de la craie de Gosau en Autriche. Cerithium hyperacrum Coss. Coniacien, Le Beausset. Cerithinum climacophorum Coss. Sougraigne, une seule carène, spire courte. Cerithium Grossouvrei Coss. Sougraigne, deux carènes. Turritella Bauga d'Orb. plésiotype. Mornasien, du Var. ro Turritella varusensis Coss. Tours arrondis, Coniacien, Le Beausset. Turritella Fittoni Munst., plésiotype, Sougraigne. Turritella proteiformis Coss. Tours sillonnés, Sougraigue, Turritella Peroni Coss.; costules subnoduleuses, Sou- graigne. Turritella Michaleti Coss.; spire étirée, Le Beausset. Glauconia provincialis d’Orb. sp. (Turritella) incl. Turr. excavata d'Orb., spire obtuse, tours sillonnés, Le Beausset. Il n'y a qu'à rendre hommage à l’énergie de M. Coss- mann qui mène de front tant de travaux importants perfectionnant la conchyliologie pour tous les terrains. G. Docrrus. TERRAIN TERTIAIRE Zweiter Beitrag zur Binnen Conchylienfauna des Miocäns von Oppeln in Schlesien, par Prof. D' A. Andreae (1). Dans cette seconde note sur les coquilles terrestres du Miocère d’Oppelu,en Silésie, l’auteur a décrit un nombre assez grand d’espèces nouvelles, pour la plupart figurées dans le texte, en relevant également les espèces antérieu- rement décrites par Reuss en Bohème, par Boëttger, Sandberger, etc., dans les autres régions miocènes de l’Allemagne. En y joignant les trouvailles faites dans la marne de Kæniglich-Neudorf, on est en face d’une faune assez nombreuse et assez brillante pour pouvoir en déduire quelques considérations importantes; elle indique une température sub-tropicale et ses affinités sont par ordre successif : {avec les iles de l’Atlantique, 2° avec l’Afrique (1) Mitleilung. aus dem Roemer Museum. Hildesheim, n° {8, décembre 1902, 31 p in 4° tig, Voir Journal de Conchyl. vol. LI, p. 71. — 278 — du Nord, 3 avec les Antilles. D’après les affinités avec le bassin de Mayence, où s’intercalent des couches marines, elle se classe comme Miocène inférieur. Cependant, si on s’en rapporte aux constatations récentes de M. Rollier sur la Molasse de la Bavière, elle appartiendrait, à tout le moins, au Miocène moyen. Les ossements de Vertébrés signalés jusqu'ici en Silésie ne peuvent éclairer la ques- tion. Voici le sommaire des espèces nouvelles ou particu- lièrement caractéristiques. Daudebardia precursor And. Nous pensons qu’il vaudrait mieux écrire Audebardia, le genre est dédié à d’Audebard de Férussac, et nous savons que dans la création des noms sénériques, il n’y a pas à tenir compte de la particule, quand elle est purement nobiliaire, nous écrivons Archiacia, Orbignya, etc. ; ce qui fait que Hartmann en 1821 et que quelques auteurs ont pu s’y tromper, c’est que pendant la période révolutionnaire d’Audebard a orthographié son nom Daudebard, tout comme le chevalier de Lamarck a signé ses travaux le citoyen Lamarck. Oleacina (Salsasiella)fossilis mn. Sp., Archaeozonites conicus n. sp., Hyalinia(Polita) Miocenica n. Sp., Hyalinia (Gyralina) Rœmeri n. sv., le s. g. Gyralina est nouveau, il est fondé pour des Hyalinia striées spiralement et transversalement. Hyalinia (Vitrea) procristallina n. sp., Strobilus Bættgeri n. sp., Pseudodonta (Galactochilus) silesican. sp., c’est l'Helix oppelinensis de Michael, nomen nudum, publié quelques mois avant le travail de M. Andrea, belle espèce, peu éloignée de l’Helir pomiformis du calcaire de Hocheim. Ce sous-genre Galactochilus est fort voisin du G. Luquilla des Antilles. Azeca Frechi m. sp., Coryna oppelinensis nm. Sp., Leucho- chilus Ferdinandin. sp., Planorbis Gürichin. sp., Adelopoma Martensi nm. Sp. _ L'étude de ces faunes terrestres présente toujours de grandes difficultés et il faut remercier l’auteur d'y avoir donné tant de soins, G. DoLLFus. Notes sur quelques fossiles des faluns de la Touraine (Helvétien inférieur) et des environs d’Orthez. (Helvétien supérieur), par M. A. Peyrot, professeur au Lycée de Tours (1). Cette note est un supplément aux travaux antérieurs de l’auteur, publiés en collaboration avec M. [volas. Voici la liste sommaire des espèces examinées, soit entièrement. nouvelles, soit non indiquées jusqu'ici en Touraine ou en Béarn : Ringicula costata Eichw. sp. (Marginella) Mirebeau. Mangelia Duperayi, m. Sp., Bela (Buchozia) filosa Dui. sp. (Columbella), espèce jusqu'ici mal décrite, mais M. Peyrot peut être assuré qu'aucune des deux espèces de Buchozia que nous avons signalées en 1886 n’est semblable à l'espèce de Dujardin que nous connaissions très bien. Cancellaria excassidea Sacco, Orthez. Mitra (Thala) pupa Duj. Mitra obsoleta = Ivolas, non Brocchi). Nassa subecostata Bellardi (Orthez). Nassa Miqueli n. sp. Orthez (bien voisine de N. reti- culata). Dorsanum simplex Duj. (D. baccatum var. simplex Duij.). Dorsanum galliculum Mayer (D, Deshayesi Mayer, non Drouet). Cyllene Deshayesi Bast. sp. Var. mov. turoniensis Pey. Euthria Guibei m. sp. (conf. Euthria Saucatsensis Benoist). Typhis Wenzelidesi Hoernes, Mirebeau. Acanthina angulata Duj. sp. (Purpura), description nouvelle ; nous ne pensons pas que l'adoption du G. (1) Feuille des Jeunes Naturalistes. Paris, 1903. 33° année, n° 388, 11 p., 1 planche en héliogravure, Voir aussi : Les Faluns de la Touraine, Sociélé de Géographie de Tours (18° année), 1901, p. 53 à 66. os Acanthina, pour cette espèce, soit réellement justifiée, ce Genre a été fondé pour des formes propres à l'Amérique Méridionale, qui ont une épine arrondie très forte à la base du labre, bien différente de l’ondulation de l’espèce de Touraine. Stossichia planaxoïdes Desm. sp. (Rissoia nouveau pour la Touraine). Scalaria perminima de Boury (Mesalia ascaris Iv. et Pey.). Trochus expunctulatus Peyr. (Tr. punctulatus Duij. non L.). Tectura Pissarroi Pey. n. Sp., et var. Nucula Degrangei n. sp. (Orthez). M. Peyrot est un travailleur très érudit et dans le champ si vaste de la paléontologie tertiaire nous sommes heureux de le voir apporter son concours au perfectionnement de la connaissance de la belle faune des Faluns. G. DoLLFus. Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et des régions voisines. I. Genre Pecten, par MM. Ch. Depéret et Fr. Roman (1). Les grands Pecten sont de beaux et bons fossiles, caracté- ristiques, car ils paraissentrigoureusement cantonnés dans les divers niveaux géologiques, la monographie commencée par MM. Depéret et Roman est un appoint précieux à la Stratigraphie du Tertiaire supérieur.Les auteurs admettent quatre genres : I. Pecten Belon, 1553 (Vola Klein 1753, Janira Schu- macher 1817) type P. Jacobaeus L. 1L. Flabellipecten Sacco 1897, type P. flabelliferus Brocchi. LH. Amnussium Rumphius 1711, type P. cristatus Brocchi. IV. Chlamys, Bolten 1798, type P. varius Linné. (1) Paris, 4902. Mém. Soc. Géol. de France, t. X, n° 26, 74 p., vin pl., 93 fig. — 281 — Dans la première partie de leur travail comprenant le G. Pecten, les auteurs ont délimité 6 groupes : 1. Groupe de P. subarcuatus Tournouër 1893. Il est à remarquer que MM. Dollfus et Dautzenberg ont donné à cette espèce, en 1886, dans une première note sur les coquilles de la Touraine, le nom de P. Besseri Andrej., trompés par un travail d'Hilber qui avait mal interprété Andrejowski, depuis ils ont rectifié cette manière de voir et adopté le nom imposé par Tournouër. Au même groupe appartient P. Fuchsi Font,, mais ce nom ne peut être conservé car 1l a été employé par von Hauer, dès 1850, dans un autre sens, il convient de lui faire prendre le nom de P. styriacus Hilber (melius P. styria- censis). Quant au P. cristato-costatus Sacco, il ne diffère des précédents que par des nuances et il semble que ce ne sont là que des variétés semblables à celles qui séparent les Pecten vivants de l'Océan de ceux de la Méditerranée. A noter P. Sequenzai Dep. et Rom., qui est le P. pumilus Seg. 1877, non Lamk. 1819; reste à savoir si le P. Labnae Mayer 1876 ne serait pas identique, ce qui rendrait inutile la correction de MM. Depéret et Roman. 2. Groupe du P. Beudanti Bast., caractérisé par ses lamelles concentriques, type à Leognan; l’espèce désignée sous ce nom dans le bassin de Vienne paraît diflérente et prend le nom de P. pseudo-Beudanti D. et R.; au même niveau en Espagne et en Algérie, on trouve le P. contexior Alm. et Bof., à côtes plus rapprochées. Parfois, les espèces de ce groupe prennent des sillons et nous arrivons au P. Kochi Locard, qui n’est qu’une variété du P. Beudanti pour M. Sacco. Le P. Reghiensis(P. Mac-Phersoni Bergeron) a une ornementation plus fine; P. Fraasi Fuchs à des sillons rayonnants entre les côtes. 3. Groupe du P. Hornensis Dep. et Rom. (P. Rollei Hærnes 1870, non Stoliczka 1866; le nom est tiré de la loca- lité typique de Horn; il se distingue du P. Beudanti par ses = psp côtes rectangulaires. Puis il faut citer P. Pharaoni Dep. et Rom. (P. conjux Fuchs, non Sow.)et P. valentinensis Font. 4. Groupe du P. benedictus Lamk. Deux espèces ont été confondues par Lamarck sous ce nom; l’une, du Pliocène du Roussillon, est devenue le type pour MM. Depéret et Roman ; l’autre, provenant de Doué en Anjou, du Miocène, est devenue le subbenedictus Font. nommé aussi P. præbe- nedictus Tour. mss. C'est le P. medius Sacco non Lamk. Le P.erythræensis Sowerby n'appartient pas à la faune européenne, c’est une espèce de la mer Rouge découverte dans les plages soulevées de la baie de Suez. Du même groupe : P. corsicanus m. Sp. (melius corsicasensis) — P. benedictus Locard non Lamk. P.Uriniensis Abich (P.benedictus Abich 1857, non Lamk). P. Josslingi Sow. in Smith. = P. lychnulus Font. P. Tietzi Fuchs, côtes aiguës; P. Paulensis Font., les exemplaires typiques sont si mal conservés qu’on ne peut pas dire si cette espèce ne rentre pas simplement dans le P. benedictus. P. revolutus Michel. (P. Calabra Seg.=—P. Pomeli Brives). 5. Groupe du P. aduncus Eichwald, côtes larges, inter- valles étroits, pas de lamelles concentriques d’ornementa- tion, voisin du P. inflatus Millet, côtes aplaties au bord palléal. P. Dunkeri Mayer, les échantillons figurés ne se ressem- blent pas complètement. P. Vigolensis Simonelli = P. convexo-costatus Abich. 6. Groupe du P. Jacobæus L., comprenant P. Jacobæus typique, côtes à pic,.nettement saillantes. P. Grayi Mich., espèce plus étroite, pourvue de lamelles transverses. P. grandis Sow., rayons plus nombreux. P. Westendorpi Nyst et West. rayons groupés en faisceaux. P. complanatus Sow., costules peu prononcées. — 283 — Quelques espèces ont été omises par MM. Depéret et Roman, comme P. Apollo D. et D., P. Ponzii Meli, etc. Nous nous empressons de signaler à ce propos qu'une erreur de mise en page du tirage à part d’une « Nouvelle liste des Pélécypodes du Miocène moyen de la Loire », publiée dans ce journal (1901), a fait transposer les pages 45 et 46 et paraît nous avoir fait considérer le P. scabrellus comme un synonyme de P. solarium, tandis qu’il s’agit du P. Tournali Bardin (non Marcel de Serres), etc. On voit par tous ces détails combien était utile le tra- vail de comparaison et de discussion auquel les auteurs se sont livrés. [ls ont eu entre les mains les espèces typiques, et à défaut des échantillons mêmes des auteurs, des spéci- mens de la même localité et du même horizon, ils ont travaillé non pas sur «es figures, mais sur des collections étendues et leurs phototypies paraissent devoir donner de toutes ces espèces une image définitive, ce qui est un résultat exceptionnel dont il faut grandement les féliciter. G. DoLzFus. Conehyliologie dun Miocène moyen du bassin de la Loire, par MM. 6. F. Dollfus et Ph. Dautzenberg (1). Les auteurs ont commencé la description détaillée des espèces dont le Prodrome a paru en 1901 dans ce journal. Après une description géologique assez étendue des gise- ments des faluns de la Touraine, du Blésois, de l’Anjou et de la Bretagne qu’ils ont tous visités, ils ont repris la partie paléontologique qui comprend la description et la figure des trente-trois espèces suivantes : Clavagella Brocchii Lamk., Teredo sp., Pholas Dujardini Mayer, Barnea palmula Duj., Pholas dactylus var. muricata Da Costa, Triomphalia Bonneti D. et D. Aspidopholus rugosa Brocc. var. “ (1) Paris, 1902. Mém. Soc. Géol. France, t. X, fase. I, 4°, 106 p., 5 pl Lab Fayollesi Defr., Gastrochæna lata D. et D., Solen siliquarius Desh., Ensis Rollei Hoernes, Pharus saucatsensis Desmoul., Solenocurtus Basteroti Desmoul., Sphaenia anatina Bast., Sph. testarum Bonelli, Saxicava urclica L., S. rugosa L., Glycymeris Menardi Desh., Corbula revoluta Brocc., C. Coc- conii Font., C. Basteroti Hoernes, C. carinata Duj., C. gibba Olivi, Corbulomya turonica Coss., Pleurodesma Mayeri Hoernes, Basterotia Woodi Desh., Thracia pubescens Pult., Pandora inaequivalvis L., Eastonia rugosa Ch., E. mitis Mayer, ÆE. crassidens Lamk., Lutraria oblonga Gmel., L. lutraria L., L. sanna Bast. Les planches exécutées par Sohier sont fort bien venues, le fascicule II comprenant les genres Mactra et Tellina esten cours d'impression. Quelques critiques ont été déjà adressées aux auteurs qui ont été amenés à faire certaines modilications à la redaction du fascicule suivant ; ils donneront aux réfé- rences une moindre etendue et accorderont plus de place à la description des espèces. Nous pensons cependant qu'une liste de références un peu longue est d’une grande utilité, chaque mot y à sa valeur et dispense d'un long commen- taire. La date d'indication des travaux cités nous révèle le progrès successif de la science et, comparée aux dates précédentes et suivantes, elle nous dit dans quelle mesure les auteurs ont pu prendre connaissance ou apprécier les opinions de leurs devanciers. La nomenclature employée est un indice des éludes critiques de l’auteur ; le titre de l'ouvrage lui-même contient ordinairement le nom des pays où le fossile a été trouvé et le niveau géologique qu'il occupe. Sans doute, il existe dans les travaux cités des erreurs de détermination, des méprises, mais leur publication seule peut devenir la source d’une correction nécessaire ; tout ce qui surprendra comme niveau ou comme localité appellera une vériication qui constiluera un nouveau — Ut progrès, les listes synonymiques ne témoignent-elles pas de ces perpétuelles améliorations ? De quel droit considérerions-nous nos confrères des autres pays comme moins bien informés, ettiendrions-nous leurs études en suspicion ? Ne fait-on pas maintenant de bonne paléontologie dans presque tous les pays du monde ? G. DoLLFUSs. I Brachiopodi dei terreni terziarii del Piemonte et della Liguria, par Fred. Sacco (1). Ce travail de M. Sacco est la suite naturelle de son grand ouvrage sur les Mollusques tertiaires du Piémont et de la Ligurie, dont nous avons analysé, l’an passé, le dernier fascicule. Le nombre des Brachiopodes décrits n’est pas considé- rable, mais ils sont bien intéressants ; en voici la liste : Crania abnormis Defrance (C. Hæœninghausi Michel.), se trouve aussi dans le Miocène de l’Ouest de la France. Hemithyris bipartita Brocchi sp.. H. plicato-dentata Costa, H. Brocchii Mich. Les deux lobes sont inégaux. Mais ce phénomène, assez fréquent dans certaines espèces, ne paraît pas avoir un caractère spécifique ; il est impossible de se prononcer sur H. deformis Seg. qui paraît basé sur un accident tératologique de la même forme. H. parvillima Sacco (an forma juv. ?) Terebratula Scillae Seg. C’est une forme longue de T. ampulla Brocchi qui se rapproche de T. perforata Defrance du Pliocène du Nord. Terebratula ampulla Broce. M. Sacco admet, avec raison, que cette forme est distincte du T. grandis Blum, de l'Oligocène de l'Allemagne du Nord, il y joint Ter. compla- (1) Turin, 1902. — 40 p. in-8°, six planches. — 286 — nata Broc. comme une variété ; il nous semble que c’est aller bien loin, car il s’agit ici d’une forme nettement transverse dont il aurait fallu nous montrer les passages. Tereb. sinuosa n. sp., espèce longue qui serait le dernier terme de la T. bisinuata de l'Eocène parisien. Ter. Taurolata Sacco n. Sp.; espèce trigone, encore mal connue. Ter. Voglini. Mich.; espèce tongrienne, bien distincte. Liothyrina vitrea Gm. sp.; espèce difficile, qui donne tout un groupe : L. eoventrosa Sacco, L. Galeottina Dav., L. oligovitrea Sacco. L. Rovasendiana (Rovasendai?) Sacco; elle est cousine de T. Voglini. Les L. miocenica Mich., L. sphenoïdea Phil., L. eoparvacuta Sacco, laissent encore à désirer. L.anceps Mich.,exemplaire unique, égaré, est une espèce à abandonner. Terebratulina caputserpentis L. Ceci est une immense espèce pour M. Sacco, qui y réunit bien des formes, qui nous paraissent devoir mériter un nom spécifique propre ; nous rétablirions comme espèces : T. flabelloides Sacco, T. granosa Ponzi, T. taurinensis Seg., T. tauroparvula Sacco. Par contre, nous n’aurions pas parlé de T. eominima Sacco, qui est trop mal représenté (Bartonien). Le T. tauroirregu- laris Sacco ne se sépare guère de la variété #agnicosta Sacco. Mukhlfeldia truncata L. sp. (4Anemia); belle espèce, assez variable, car, sous le nom de M. oblita Mich., il existe des échantillons presque lisses. Platydia anomioides Scacchi sp. Megathyris decollata Chem. sp. C’est tout un groupe par le développement inégal des côtes rayonnantes; ici encore, nous aurions accepté plusieurs variétés comme espèces : M. pertransversa Sacco, M. eoinflata Sacco, M. raricostata Sacco ; elles auraient été fondées sur d'aussi bons motifs que le M. mioglobosa Sacco. — 987 — Cistella costulata Seg. Ce n’est peut-être qu’une variété du C. cuneata Risso, espèce vivante ; de même, C. luevis Seg. n’est probablément pas distinguable de C. lunulifera Phil., des mers de Sicile. Cistella eogassinensis Sacco est une espèce bartonienne intéressante, mais certaines autres de l’Oligocène sont réel- lement trop imparfaites pour pouvoir porter un nom. Thecidea (Lacazella) mediterranea Risso, var. testudi- naria Mich., forme importante, assez variable, souvent dissymétrique, répandue dans les faluns de la Loire. Nous espérons que la santé de M. Sacco lui permettra de nous donner une table générale, avec corrections et dis- tribution définitive des espèces dans les diverses assises. G. DoLcrus, Historia de las Osfras Argentinas, par M.H.vonïhering (1). Une description nouvelle des Ostrea du territoire de la République Argentine et de la Patagonie était un travail fort utile, car la distinction des diverses espèces de ce genre peut conduire à une classification stratigraphique décisive des couches à ossements de vertébrés dont la succession est en ce moment l’objet de discussions fort vives. Voici la liste des espèces étudiées par M. Ihering avec indication de leur niveau : Gryphaea (Amphidonta) pyrotheriorum Th. 1897, caracté- ristique de la section inférieure de la formation guarana- tique. Gryphaea (Amphidonta) consors Th. n. sp. Grande espèce triangulaire, solide, sans côtes, couches à Pyrotherium. Voisine de O0. biauriculata Lamk. (1) Anales del Museo nacional de Buenos Ayres. vir, 1902, p. 109- 123, fig. — 288 — Ostrea quaranatica Th. 1899, guaranatique supérieur. Ostrea Ameghinoi Ih. n. sp., petite espèce du groupe de la flabellula Lk. couches à Pyrotherium. Ostrea Hatcheri Ortmann 1897 (0. percrassa 1h.), forma- tion patagonienne (non O. ingens Zittel). Côtes trans- verses lamelleuses élevées. Ostrea Philippii Ort. 1897 (0. Bourgeoisi Phil., non Rem.), formation santacruzienne (Groupe de l’O. canadensis Lk.). Ostrea patagonica d'Orb. 1842 (0. Ferrarisi d’Orb.), formation de Entrerios del Parana et de Tehuelche. Ostrea Alvaresi d'Orb. même formation que la précé- dente. Une seule espèce, O. puelchana d’Orbigny, est actuellement vivante sur les côtes de la Patagonie. Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur ce sujet quand M. Tournouër fils aura étudié les matériaux qu'il est allé recueillir dans l'Amérique du Sud. G. DoLLrus. cat. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacologieal Society of London. Edited by B. B. Woodward. | Vol. V, n° 4, April 1903. Contents : B. B. Woopwarp. On the Nepionice Shell of Melo indicus Gmel, — E. R. Sykes. Note on à Monstrosity of Rissoia parva, Da Costa (fig.). — Miss Lerrice DiGBy. Preliminary Note on the Anatomy of the Genus Cataulus. — BB. Woopwarp. Note on the dates of publication of Gray’s « Catalogue of Pulmonata » and of Moquin-Tandon’s «Hist. Nat. Mell. Terr. Fluv. France ». — G. K. Gupe. Description of some new forms of Helicoid Land-Shells [Labyrinthus Baeri Dautz. var. diminuta var. nov., Pérou; Thersites (Badistes) meridionalis n. sp., Australie-Sud : Leptarionta venusta n.sp., Panama ; Xesta Dwipanan.sp., Java ; Guppya Fultoni n. sp., île Cocos (Pacifique), Gane- sella procera Gude, Tonkin] (pl. VIT). — S. Pace. Note on the Genus Pseudamycla. — R. Murpocx. On the Anatomy of Paryphanta urnula Pîr., with notes on P. Hochstetteri Pfr. and Rhytida Greenwoodi Gray. — W. T. BLANFORD. Notes on Mr. W. M. Daly’s Collections of Land and Fresh- water Mollusca from Siam [Ampullaria Dalyi n. sp. (vel A. turbinis Lea subsp. Dalyi), Melania binodosa n. sp. (vel M. spinatae subsp.), Paludomus siamensis n.sp.](pl. VIT. — G. C. Cricx. Note on Dr. J. E. Gray’s Type-Specimens of Jurassic Ammonites from India. — G. C. Crick. On Ammonites robustus (R. Strachey mss) H. F. Blanford, from — 290 — the Himalayas (fig.) [Juvavites (Griesbachites) Stracheyi n. Sp., J. (Anatomites) expansus n. sp.]. — H. H. Gonwin- AusTex. On the Anatomy of two Land Molluses | Helica- rion (?) Willeyana and H.(?) Woodwardi n. spp.] from New Britain and Lifu, Loyalty Islands, collected by Dr. A. Willey, in 4895 97 (pl. IX). — R. H. Burne. On the Renal Organs of Nucula nucleus L. (pl. X). Vol. V, n° 5, June 1903. Contents : B. B. Woopwarp. Note on the generic name Buliminus.-— E. À. Smira. Note on an abnormal specimen of Argonauta argo (fig.). — E. A. Surru. Note on Vitrina Baringoensis Sm.— H. H. Gopwin-AusTeN. Further Des- cription of the Animal of Damayantia carinata Cllge, showing its similarity to D. Smithi Cllge et G.-A., with remarks on this Genus of Issel, Collingen of Simroth, and Isselentia of Collinge (pl. XI).— R. ASHINGTON BuLLEN. Notes on the Pleistocene non-marine Mollusca at Portland Hill ; and Holocene non-marine Mollusca from 4° West Harnham, Wilts : 2° Harlton, Cambridgeshire ; 3° the Down above Durdle Barn Door, Dorset ; and 4° Folkestone. — A. S. Kexxarp and B. B. Woopwarn. On the Occurrence of Neritina Grateloupiana Fér. (hitherto misidentified as N. fluvialitis) in the Pleistocene Gravels of the Thames at Swanscomb. — G. K. Gupe. Additions to the Genus Streptaris [S. Da-Costae n. sp., Nouvelle-Grenade ; S. Prestoni n. sp., Siam ; S. latior n. sp., Inde; S. pleuros- tomoides n. sp., Inde] (pl. XII). -— E. A. Smirx. On Xylophaga praestans n. sp. from the English Coast (figs.). — C. N. E. Error. Notes on some new or little-known members of the familly Doridiidae [Doridium Gardineri n. sp., Pacifique-Sud ; D. reticulatum n. sp., Afrique- Est ; Chelidonura varians n. sp., Zanzibar ; C. (?) hirun- dinina var. punctata n. var. Zanzibar; C. philinopsis n. sp. Zanzibar] (pl. XII). — KE. R. Syxes. Description of HOME Cerastus Dinshawi n. sp., from Aden, with a note on Otopoma clausum Sby, and O0. Yemenicum Brgt (figs). — H. B. Presron. Descriptions of two supposed new species of Cyathopoma [C. Peilei n. sp.. Inde ; C. (Jerdonia) serendibense n. sp., Ceylan] (figs). — A. KroGx. On Shells floating on the surface of the Sea. The Journal of Malacology, edited by W. E. Collinge. Vol. X, n° 1, March 1903. Contents : E. R. Syxes. Malacological Notes : 13, The Value of the name Rhodina, de Morgan (Plicaxis nov.gen.) 14, Description of Leptachatina Henshawi n. sp., Hawaii. 15, On the name Cataulus. — H. B. Presron. Supposed New Species of Helicina and Bulimulus from Costa Rica [H. gemma n. sp., B. (Drymaeus) nubilus n. sp.]. —"G.K. Gupr. A Classified List of the Helicoid Land Shells of Asia. Part V (XII, Further India : A, Siam ; B, Cochin- china ; C, Cambodia ; D, Pulo Condore : E, Annam: F, Tonkin). — W. E. Collinge. On some Species of Slugs col- lected by Mr. H. Fruhstorfer (pl. 1} — W. E. CoLLiNGe. Notes on Slugs and Slug-like Molluses : 1, On the Limar umbrosus of Philippi. 2, On a species of 4rion from New Zealand. 3, On the dispersal of Wicroparmarion, sp. 4, Va- riations in the Foot-fringe of Avion empiricorum. — H. Overrox. The Molluscan Fauna of Warwickshiré. —— The Nautilus. à monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XVII, n° 1, May 1903. Contents : Morron J. Ezrop. Montana Shells. (Pyrami- dula strigosa Gld var. alpina n. var.) — W. J. Rayon. —.992 — Writings of J.G. Cooper on Conchology and Palaeontology. — General Notes : À new British Vitrea. Vol. XVII, n° 2, June 1903. Contents : BryanT Warker. Notes on Eastern American Ancyli |Lævaper sect. nov., Ferrissia sect. nov.] (pl. I). — T. H. Azoric. Two new Species of Eocene fossils from the Lignitic of Alabama [Umbraculum (Eosinica) elevatum n. Sp., Gastrochæna striatula n. sp.] (figs.) — V. Srerkr. New Pisidia | Pisidium ohioense n. sp. (Ohio); P. mainense, Michigan]. — A. C. Brzcups. À proposed Study of Gonio- basis. The Journal of Conchology. Edited by W. E. Hoyle. Vol. 10, n° 10, April 1903. Contents : J. R. Le BRocKTON TomuiN and E. D. Mar- QUAND. The Land and Freshwater Shells of the Channel Islands (concluded). — A. Mavyriezp. Notes on the Land and Freshwater Mollusca of East Suffolk. — J. E. Cooper. Helir pisana var. alba Shuttl. in Guernsey. — S. S. PEARCE. The Association of Helix nemoralis and H. hortensis. — R. WEeccx. The Association of Helix nemoralis and H. hor- tensis in Ireland. — W. WaiTrweL. Surrey and Sussex East Records. — J. W. Jacxson. Notes on the Miller’s Dale Ramble. — J. R. Le BrocKkToN ToMLIN. Vertigo Heldi in Ireland. — F. Taycor. Report on the Bardsley Ramble. — B. B. Wopwarp. Vitrea Rogersi n. sp., a British form hitherto misidentified with Helir glabra Studer and Hyali- nia helvetica Blum. (pl. VD. — R. WeLca. Clausilia bidentata and Balea perversa in Ireland. — C. H. Moore. Occurrence of Vertigo alpestris at Holker, Lancs. — E. A. Smrra. Des- criptions of New Species of Land Shells from Central mt. téhitiétahartnt + à nn Africa [Ennea unilirata n. sp., Uganda ; E, commoda n.sp., Uganda ; E. insolita n. sp., Uganda ; E. prodigiosa n. sp., Uganda ; E. columella n. sp., Uganda ; Pyramidula (Gonyo- discus) ugandana n. sp., Uganda ; P. (Gonyodiscus) inutata n. sp., Uganda ; P. (Gonyodiscus) lamellifera n. sp., Uganda ; Martensia Percivali n. sp., Kilima-njaro ; Limicolaria keniana n. sp. Afrique Orientale Anglaise ; Subulina uncta n. sp., Afrique-Orientale Anglaise ; S. Dohertyi n. sp., Uganda ; Opeas lenta n. sp., Uganda ; O. venusta n.sp., Uganda] (pl. 1V). — J. Cosmo MELvILL. The Genera Pseudoliva and Macron. Vol. 10, ne 11, July 1903. Contents : J. C. Mezvizz. The Genera Pseudoliva and Macron (concluded) [Sylvanocochlis nov. gen.] (fig.). — J. W. HorsLey. l'urricola terrestris and Helix viryata. — CH. PanNELL, Jr. Additional Notes upon the Land and Freshwater Mollusca of Surrey. — L. E. Apams. Foreign Distribution of Helix virguta, H. caperata, and other British Mollusks. — R. WeLca. Pockets of Land-Shells, Bann- mouth Dunes, Portstewart.—J.C. MELviLLand R. STANDEN. The Genus Scala (Klein) Humphrey, as represented in the Persian Gulf, Gulf of Oman, and North-Arabian Sea, with descriptions of new species [Scala amathusia n. sp., Charbar ; S. calidea n. sp., Mascate ; $S. cerdanta n. sp., solfe d'Oman ; S. continens n, sp., golfe d'Oman;S. deifica n. sp., golfe d’Oman ; S. eclectica n. sp., Inde ; S. Emuliae n. Sp., Inde ; S. goniophora n. sp., golfe d'Oman ; $. Laidlawi n. sp., Mascate]. = Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologisechen Gesellschaft, Redigirt von D' W. Kobelt. No5u. 6, Mai-Juni 1903. Dr W. Kogezr and Dr O. von Môzcenporrr. Catalog der Familie Bulimidae (Schluss). — Dr O0. Bosrréer. Ueber die tertiären Landschnecken aus der Gattung Vallonia im Mainzer Becken und über einen neuen Landschnecken- Fundpunkt im Untergrunde von Frankfurt a. M. — Dr W. DyBowski. Fauna der Binnenmollusken Littauen's : I, Familia Cycladidue Clessin. — O0. Woazserenr. Nachtrag zur Molluskenfauna von Montenegro und Nord-Albanien (Pomatias arnautorum v. MIE, n. sp.).— O0. WOHLBEREDT. Neue Fundorte für Helix pomatia L. — Dr W. KogeLr. Diagnosen neuer Arten | Zonites Anthesi n. sp., Pergame, Asie-Mineure ; Helix (Iberus) circeja n. sp., San Felice Circeo ; H. (Iberus) melii n. sp., San Felice Circeo]. — Dr W. Kogezr. Diagnose eines neuen Conulinus (C. tener, Molu). L 2 AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuitement (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur séront comptés conformément au tarif {voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclæmes seront détruits après leur publication TARIF DES TIRÉS A PART (Faire la demande sur le manuscrit) mm 2) 25exempl. | 50 exempl, | 75 exempl. | 100 exempl, Farc) UC. f. c. fc. Une feuille entière. . . 6 75 8 75 10 80 1215 Trois quarts de feuille. 5 75 7 45 9 05 10 50 Une demi-feuille, 4 75 6 05 7 45 8 40 Un quart de feuille . . . k 05 5 40 645 710 Un huitième de feuille. 3 » & 05 475 40 N. B. — — Un supplément de prir sera compté aux auteurs qui désireront des lirés à part imprimés sur le nouveau Dapier, en usage depuis Le 1% janvier 1900. Le prix d’une couverture spéciale imprimée avec titre est de 3 fr, Le prix des planches n’est pas compris dans ce tarif. Prix approximatifs : 8 à 20 fr. le cent pour les planches noires; 25 à 45 fr. le cent pour les planches coloriées. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des cravons Wolf sur des papiers préparés spé- ciaux, afin que ces dessins puissent être repro- duits directement sur zinc. .TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour # Numéros. 50 fr. Une demi-page » » LOTS ) . 90 fr. Un quart de page » » GNÊE. 327) » 18 Tr Ces prix* sont réduits de 25 /, pour les Abonnés, +é *F) me LE" L TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON PAGES Description de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine, par A. Bavay et Ph. DAUTZENBERG (3° suite). . . Re te x de ee À Bibliogæaphie. . … . LÉ a rare Rae EE TRE Sd ë Revue des Publications D ÉDORS ERA EPS PT RUE Pat ee AD VE Le fascicule précédent (Vol. LI, n° 2) a paru le 18 Septembre 1905. Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an. Pour Paris et pour les départements (reçu franco)..... 16 fr. Pour l’étranger (Union postale) id. 18 Prix du numéro vendu séparément ; . , . ._. . , . . . Dfr. Prix de l’Index des volumes E à XX (reçu franco)... CNE SUEES Et PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. 8 14 = pe 2 S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fischer, 4 directeur du Journal, boulevard St-Michel, 51, à Paris, 5° Arr., et pour “4 l'abonnement, payable d'avance, à M. Ep. Lamy, Avenue re Parc de à Montsouris, 16, à Paris, 14° Arr. D à Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de pheEtoIege 20 dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. 4 4 * RER 2 Ë 4 1 LILLE. — imp. LE BIGOT Frères. A | à ja Volume LE. — N° JOURNAL CONCIT LIOLOGEE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS & FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & 6. DOLLFUS A PARIS CHEZ H. FISCHER, 51, BOULEVARD St-MICHEL (5° Arr.) Dépôt à Londres, chez MM. WizcraMs et NORGATE, #, Henriella Street, Covent-Garden . — à Édimbourg, chez MM. WaizcraMs et NorGaTE, 20, South Frederick Street. 1903 { Le Journal paraît par << ar et forme un volume par an, { MM. SOWERBY et FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier, dont ils envoient sur demande des séries en communication. IIS attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues (contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique), imprimés sur beau papier, avec deux colonnes par page et une large marge ; chacun d'eux renferme un index : ils constituent donc des répertoires fort commodes et au Courant de la science. Envoi franco aux Conservateurs de 2 Musées et aux Clients. Cette maison, fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby, reçoit des commandes de coquilles de presque tous les principaux Musées du monde. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d’espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. Adresse : Sowerby et Fulton, 15, Station Parade, Kew Gardens, London. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SainT-MICHEL, 51, Paris, 5e Arr. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUEDES MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs, en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous- Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchyliologtie. Prix : S francs. On'trouve également, au BUREAU pu JourNAL, la Première Partie parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes I à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 20$ pages d'impression, Prix : S francs. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 4° Trimestre 14903 ÉTUDES SUR LA FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES SANDWICH Par M. C. F, ANcEy (5° Partie) ADDITIONS AUX ESPÈCES DÉJÀ SIGNALÉES COMME APPARTENANT AU GENRE TORNATELLINA TORNATELLINA APERTA, Pease. L2 Tornatellina aperta, Pease, in: Proc. Zool. Soc., 1864, p. 673; Schmeltz, in: Cat. Mus. Godeffr. V, p. 90; Garrett, in : J. Ac. Phil. 1884, p. 83, et in Bull. Soc. Malac. Fr., 1887, p. 31. « Testa oblongo-conica seu oblonga, tenuis, fusco-cornea, » imperforata ; anfr. 6 convexis, ultimo in medio depresso, » quartam partem longitudinis subæquante : apertura ovata, » subauriformi; lamella parretali compressa ; columella callo » contorto subcoarctata. » (Pease). Long. 4 1/2, diam. 1 3/4 mill. — 296 — Cette espèce, très aisée à reconnaitre et qui n’a d’ana- logies qu'avec le T. Peaseana, Garrett, desîles de la Société, paraît largement répandue parmi les îles de cet Archipel et se trouve également, ainsi que l’a constaté feu A. Garrett, dans celui de Cook et dans le groupe des Marquises. M. D. D. Baldwin a rencontré le T. aperta à Waïalua, dans l’île d'Oahu. Les individus recueillis ne diffèrent en rien de ceux de l’ile d’'Huaheine, qui proviennent de M. Garrett et qui se trouvent dans ma collection. TORNATELLINA BALDWINI, Anc. . (PI. XI, fig. 4, 2). T. Baldwini, Anc., in : Bull. Soc. Malac. de France, 1889, p. 238 ; Sykes, in : Fauna Hawaïiiensis, Mollusca, p. 380 (1900). Aux localités indiquées pour cette espèce, apparem- ment répandue dans tout l’archipel Hawaïen, quoique peu fréquente, il faut ajouter les suivantes : Hawaii (Thaa- num), Kaupakalua et Keanae, Maui (Baldwin), Kauai (Baldwin). L’exemplaire d’Oahu qui a servi à la description n’était pas tout à fait développé. L’espèce, à l’état adulte, est un peu plus grande, compte un tour de plus et la spire devient un peu plus allongée. Les caractères de l’ouverture sont persistants. TORNATELLINA MACROMPHALA, AncC. (PI. XII, fig. 3, 4). Testa conico-turbinata, tenuis, cornea, nitidula, aperte et profunde umbilicata (umbilicus pro genere magnus, cireu- — 297 — laris), lineis incrementi tenuiter notata. Spira producta, ambitu perfecte conoïdea, apice minuto. Anfractus 6 - 6 1/4 lente et requlariter crescentes, vix convexiusculi, sutura sim- plici divisi, ultimus brevis, dilatatus, saccatus, haud anqu- latus. Apertura brevis, parva, fere recta, superne oblique truncata, lamina parietali parva vel saltem mediocri prædita. Columella tumida, plicas 2? transversas volventes gerens (in statu juvenili perspicuis, in adultis plus minusve obsoletis, præsertim inferiore, interdum fere prorsus evanidis). Peris- toma simplex, margine columellari dilatato-expanso. Long. 23/4, diam. 1 3/4, alt. apert. { mill. Kaupakalua, Maui, Keanae, également dans l'ile de Maui ; Tantalus, près Honolulu, Oahu (Baldwin). Var. produeta, Anc. Testa typo multo major. Spira magis elongata, conico- producta, anfractus 7 1/2-8. Columella supra tumida, biplicata. Long. 3 1/2 - 4, diam. 2, alt. apert. 4 1/5 mill. Kipu, île de Kauaiïi (Baldwin). Espèce remarquable, quand elle est complètement développée, par son dernier tour renflé à la base et par l'amplitude de l’ombilic. Les jeunes individus sont plus étroitement perforés et ont les plis columellaires, qui sont faibles et disparaissent presque parfois chez l'adulte, bien apparents, quoique petits. TORNATELLINA CINCTA, AncCey. (PI. XIL, fig. 5, 6) Testa elongato-conica, minute umbilicata, tenuis, fulvida, in ultimo anfractu zona albescente plus minusve distincta, mediana cinctus. Spira elongata, conica, rectilinearis, apice minuto,obtusiusculo. Anfractus 8 plani, sutura lineari divisi, fere lœvigati, quasi suboleoso-micantes, arcte spirati, regulari- - 298 — ter lenteque crescentes,ultimus initio præsertim obscure angu- latus, breviusculus, sat abrupte attenuatus. Apertura obliqua, in medio parietis lamina compressa, valde prominente, albida, tenui volventeque armata. Columella acute biplicata, recta, plicis obliquis, subæqualibus, marginem attingentibus. Peris- toma simplex, acutum, rectum, ad columellam supra umbi- licum in trianguli elongati forma expansum, marginibus remolis. Long. 5, diam. 2 1/2, alt. apert. 2 mill. Makawao (partie Est de Maui); Oahu (Baldwin) ; Molo- kai (Baldwin); Hawaii (Thaanum); vallée d’Iao, Maui (Thaanum); Kaupakalua, Maui (Baldwin). Cette coquille, de forte taille pour le genre, est sans doute répandue dans tout l’archipel Hawaïien, bien que sa présence n’ait pas été constatée encore dans l’île de Kauai, la plus occidentale, ni dans celle de Lanaiï, où elle existe vraisemblablement. Désireux d’éclaircir la question de son identité avec le T. Newcombi, Pîr., j'en ai soumis des indi- vidus à l’examen de M. Edg. A. Smith, du British Museum, où sont déposés les types de Pfeiffer. Ce savant m'a fait connaître que le T.cincta en diffère par une lamelle parié- tale et des plis columellaires plus robustes, un ombilic plus étroit et un dernier tour plus anguleux. La forme que J'ai rapportée au Newcombi ne m’est connue que de l’ile d'Oahu, aux environs d’Honolulu. TORNATELLINA ABBREVIATA, Anc. (PL. XIL, fig. 7, 8) lesta obeso-ovata, tenuis, plus minusce pellucidu, nitida cel subsericeo-nitens, lœte vel fusco-cornea, minute sed pro- [unde et aperte perforata. Spira conica, apice minuto, obtu- siusculo. Anfractus 6 1/2, regulariter crescentes, subplanulati seu minime convexi, Sutura levi; ullimus obesus, subsaccatus, — 299 — rotundatus (statu juvenili tantum angulo cinctus). Apertura subobliqua, irregulariter ovalis, suprà angulata, lamina alba compressa parietali valida instructa et plicis columellaribus 2 minutis oblique volventibus (infera majore, prima interdum obsoleta) armata. Peristoma simplex, acutum, ad columellam tantum dilatato-expansum. Long. vix 4, lat. 2 1/2, att. apert. 1 3/4 mill. Kaupakalua, ile de Maui. Le T. abbreviata, qui appartient au groupe du T. umbi- licata, Anc., de la partie occidentale de Maui, est plus renflé que ce dernier et sa lamelle pariétale, quoique robuste, est moins développée. C'est une espèce assez grande, periorée, à spire conique composée de six tours et demi presque plans séparés par une suture peu pro- fonde. Le dernier est renflé, bien arrondiet n’est anguleux qu’à l’état jeune. Les deux plis columellaires sont petits, mais distincts à cette période; ils sont moins développés chez la coquille adulte, et le supérieur, qui est peut-être un peu moins saillant, tend parfois à s’effacer. La perforation petite, de forme circulaire, est cachée en dessus par une étroite expansion du bord columellaire. TORNATELLINA HENSHAWI, Anc. (PI XIE, fig 9/40) Testa oblonga, conico-turrita, tenuis, nitida, læviguta, fusco-cornea, minute perforata. Spira elongata, conica, recti- linearis vel lateribus vix convexis, summo minuto, obtu- siusculo. Anfractus 7 1/2, lente accrescentes, subplani, sutura appressa, superficiali discreti, ultimus abbreviatus, rotun- datus, initio obscure vixque angulatus, basi converus. Aper- tura obliqua, rotundato-emarginata, lamella parietali modica et plicis obliquis duabus æqualibus columellæ armata ; colu- mella anguste supra perforationem dilatata. Peristoma sim- plex, acutum, rectum, marginibus remotis. — 300 — Long., 5, diam. Hab. Hamakua, Hawaïi (H. W. Henshaw); Olaa, Hawaii (D. Thaanum). Coquille assez allongée, en cône turriculé, mince, lui- sante, lisse, d’un brun corné, étroitement perforée. Spire allongée, régulièrement conique, à contours presque droits, parfois très légèrement convexes, à sommet petit, peu obtus. Tours au nombre de 7 1/2, à croissance lente et régulière, presque plans, séparés par une suture fort peu oblique, tout à fait superficielle ; le dernier, arrondi, très faiblement anguleux à son origine, convexe à sa base, peu développé en hauteur. Ouverture oblique, échancrée-par l’avant-dernier tour, bien arrondie extérieurement, pourvue d’une lame pariétale moyenne et de deux petits plis obliques et égaux à la columelle, qui est droite et étroite- tement évasée, laissant cependant ouverte la perforation qui est bien visible en dessous. Espèce voisine de T. abbreviata, mais bien plus allongée et possédant un plus grand nombre de tours. Elle est, pour ainsi dire, intermédiaire entre cette dernière coquille et T. Newcombi, Pfr., T. cinctu, Anc., mais diffère de ces deux formes par ses tours plus serrés et, en outre, de la pre- mière, par son ombilic plus étroit, ses tours plus nom- breux, sa taille plus grande, etc.; de la seconde, par ses plis et lamelles moins forts, son dernier tour très peu ou pas du tout anguleux à l’origine et son ombilic encore plus petit. TORNATELLINA CONFUSA, Sykes T.confusa, Sykes, in : Fauna Hawaïiensis, Mollusca, p. 380, 1900. Retrouvée en assez bon nombre dans le district de Puna, ile Hawaïi (D. Thaanum). — 301 — TORNATELLINA CYLINDRICA, Sykes (PL. XII, fig. 11, 12) T. cylindrica, Sykes, loc. suprà cit., p. 381, pl. XI, fig. 28. Cette petite espèce, décrite comme provenant de Kauaï et d'Oahu, se rencontre également à Kaupakalua, île de Maui (Baldwin). TORNATELLINA PEPONUM, Gould Pupa peponum, Gould in : Proc. Boston Soc. Il, 1847, p. 197; U. S. Expl. Exped., Mollusca, pl. VIL, fig. 104, 104 d. — Tornatellina peponum, Gld., in : Sykes, loc. suprà Cit. p. 382. Le véritable 7. peponum, tel qu'il a été défini par M. Sykes, paraît largement répandu dans l’Archipel. C’est une coquille mince, de teinte claire, à columelle inerme, qui, dans le jeune âge, est cependant pourvue d’un petit denticule aigu. A cette période, le pourtour en est angu- leux, principalement au commencement du dernier tour. La spire est conique, peu allongée et la lame pariétale est assez faiblement développée. Outre les îles d’Oahu et d'Hawaïi, cette petite espèce se trouve aussi dans celles de Maui et de Kauaï (Baldwin). TORNATELLINA OBLONGA, Pease T. oblonga, Pease, P. Z. S. London, 1864, p. 673; Binnevy. Ann. Lyc. N. Y. XI, p. 190 (radula). Déjà signalée du district de Manoa (Oahu), cette espèce — 302 — se retrouve à Kapuulena (île de Maui). Largement répandue dans un grand nombre d'îles de la Polynésie. TORNATELLINA PROCERULA, Anc. (PI. XIL, fig. 13, 14) Testa e grege T. PEPONI, sed robustior : oblonga, tenuis, subpellucida, cornea, lineis incrementi exilibus obsolete notata aperte perforata (perforatio minuta sed distincta). Spira elongato-conoidea, obtusiuscula. Anfractus 6 convexiusculi, regulariter et sat lente crescentes, ultimus regulariter ovatus, haud angulatus. Apertura oblonga, sublunata, superne atte- nuata, leviter obliqua. Paries lamina mediana parvula ins- tructa. Columella inermis, sed tumidula. Peristoma acutum, margine sinistro in trianguli forma expanso. Long. 3 1/2, diam. 2, att. apert. 1 1/3 mill. Kaupakalua, île de Maui (Baldwin) Cette espèce est évidemment très rapprochée du T. pepo- num, de Gould, ou du moins de celle à laquelle le nom ancien de peponum a été appliqué par M. Sykes. Cet auteur a, en effet, démontré sans peine que Gould avait réuni trois formes distinctes sous le même nom, attribuant ainsi au T. peponum une extrême variabilité. Ainsi que je l'ai indiqué précédemment, le nom de peponum doit être réservé à l'espèce perforée, mince, à columelle sans pli et à à lamelle pariétale médiocrement développée, Le T. procerula décrit ci-dessus est plus grand, d’un port plus robuste, quoique possédant à d’autres égards des caractères semblables. A l’état jeune le T. pepo- num a un denticule columellaire aigu, qui disparaît avec l’âge. Cette particularité n’a pas été observée par moi chez son congénère, Ph — 303 — TORNATELLINA SUBANGULATA, AncC. (PI. XIL, fig. 15, 16) Testa oblongo-conica, tenuis, nitidula, pallide cornea, pel- lucida, lineis incrementi inconspicuis, aperte umbilicata (um: bilicus cylindricus, haud latissimus). Spira requlariter conica, apice sat minuto obtusulo. Anfractus 6 converiusculi, sutura lineari,ultimus oblongus,basi attenuatus et obscure rotundato- compressus, initio plus minusve subangulatus. Apertura subo- bliqua, utrinque angustata, in pariete lamina mediocri vol- vente præditus. Columella subtumida, inermis, late dilatatu. Long. 3, lat. 1 3/4, att. apert. 1 1/3 mill. Hab. Kaupakalua, île de Maui (Baldwin), Je crois utile, malgré l’hésitation dans laquelle m’a d’abord laissé l’examen de cette forme, de la caractériser, car elle ne me semble pas se confondre avec le T. peponum, la seule espèce à laquelle j'aie à le comparer. Elle en dit- fère par sa spire très régulièrement conique, bien qu'’assez allongée, l’angulation généralement distincte du début du dernier tour, sa base atténuée, ce qui retrécit l’ouverture en cet endroit et la fait paraître plus ou moins anguleuse, enfin son ombilic bien ouvert et cylindrique, bien que n’atteignant par les dimensions de celui du T.macromphala, caché lors qu’on regarde la coquille de face par une large dilatation de la columelle. Celle-ci est plus ou moins renflée, mais constamment inerme, même à l’état jeune. TORNATELLINA TEREBRA, AnC. (PI XIE 5047 18) Testa elongata, terebriformis, tenuis, pellucida, nitens, lœte cornea, lineis incrementi levibus et confertis sub lente impressa, minute perforata. Spira valde producta, regulariter conoideo- — 304 — attenuata, apice minuto. Anfractus 7-7 1/4, arcte Spirati, convexiusculi, sutura subimpressa. Apertura parvula, subo- bliquatula, trunrato-ovalis, lamina parietali sat parva serra- taque insignis. Columella plicis duabus in adultis vix perspi- cuis, oblique voltentibus munita. Peristoma acutum, rectum, margine columellari minute dilatato-expanso. Anfractus ulti- mus abbreviatus, rotundatus, subsaccatus. Long. 2 2/3, lat. 1 ; alt. apert. 3/4 mill. Kaupakalua, Maui (Baldwin). J'avais tout d’abord assimilé cette remarquable espèce au T. Perkinsi (Sykes, Fauna Hawaïiensis, 1900, p. 382, pl. XL, fig. 14), découvert dans l’île de Kauaï par M. Perkins, et qui lui ressemble par sa forme très allongée. M. Sykes, à qui j'ai adressé un exemplaire de T. terebra, m'a fait connaître que les deux espèces étaient différentes. Le T. terebra offre une particularité très curieuse : la lame parié- tale a la forme d’une scie dont les denticulations très aiguës et spiniformes se dirigent en avant et sont très régu- lières et remarquablement fortes pour une aussi petite coquille. La columelle des individus incomplètement adultes est pourvue de deux plis qui deviennent très peu apparents chez l’adulte. La spire semble être plus aiguë que chez sa congénère et les tours peut-être encore plus serrés, quoique les dimensions soient plus petites. Cette espèce parait constante dans ses Caractères. Elle est peu abondante. TORNATELLINA PYRAMIDATA, ANC. (PI. XII, 19, 20) Testa conoideo-turrita, tenuis, nitens, lœte rufo-cornea, aperte sed minute perforata, vir, sub lente, lineis incrementi notata. Spira producta, elongato-conoidea, apice obtusius- culo. Anfractus 6 1/2-7 lente crescentes, sutura fere horizon- — 905 — tali impressaquediscreti,convexi, ultimus ovatus, breviusculus, haud dilatatus, basi parum attenuatus. Apertura parva, irre- gulariter ovalis, superne oblique subtruncata, fere recta, lamina parietali mediocri compressaque armata. Columella leviter tumida, dilatata, inermis vel obsolete suprà uniplicata. Peristoma simplex, margine columellari latiuscule expanso. Long. 2 2/3, lat. 1 1/4, alt.-apert.:vix 1 mill. Hab. Olaa, Hawaïi (D. Thaanum). Obs. — Columella in junioribus intus plicis 2 acutis validis instructa, infera majore. Je ne vois aucune espèce à laquelle je puisse réunir le l. pyramidata, petite coquille allongée rappelant par sa forme genérale les T. cylindrica Sykes et gracilis, Pease, quoique la spire soit plus régulièrement pyramidale et conique. La lame pariétale est médiocrement forte et la dilatation columellaire légèrement renflée chez l'adulte, porte à la partie supérieure un pli très peu accentué et tendant à s’effacer. Chez les sujets jeunes, au coutraire, on observe deux forts plis columellaires dont l'inférieur est le plus saillant. La coloration est d’un rouge corné assez clair. La spire compte de 61/2 à 7 tours à croissance lente et son sommet est légèrement obtus. TORNATELLINA MACROPTYCHIA, AnC. (PI. XII, fig. 21, 22) Testa conico-ovalis, fulvo-cornea, subsericeo-nitidula, lineolis incrementi confertis microscopicis notata,minutissime perforata. Spira conica, fere 2/3 totius testæ adæquans, apice minute obtuso. Anfractus 5-5 1/4, convexi, regulariter cres- centes, sutura impressa, ultimus sat abrupte ovatus, parum attenuatus. Apertura subobliqua, truncato-subrotunda; laminis validis albis coarctata, scilicet : una parietali maxima volventi et columellaribus duabus acute productis, horizonta- — 306 — libus, infera majore. Peristoma acutum, anguste ad colu- mellam in trianguli forma expansum. Long. 2, diam. 1 1/5, alt. apert. 3/4 mill. Kaupakalua, Maui (Baldwin). Cette petite espèce, d’une teinte fauve-cornée, est très particulière. Ses puissantes lamelles sont toutes plus développées que chez n'importe laquelle des Tornatellina des îles Sandwich. Ce caractère m'a fait supposer un ins- tant qu'il s'agissait d’une coquille n'ayant pas atteint tout son développement (car chez beaucoup d'espèces de ce genre les lamelles sont plus fortes à l’état jeune qu’à l’état adulte et celles de la columelle disparaissent alors ou s’affaiblissent), seulement le nombre des tours semble indiquer le contraire ; d’autre part je suis dans l’impossi- bilité de rapporter le T. macroptychia à une espèce quel- conque déjà connue de l’archipel. La lame pariétale est extrêmement développée et des deux columellaires très saillantes et horizontalement placées, l’inférieure est la plus grande. La perforation est étroite et recouverte en dessus par l'expansion du bord collumellaire. TORNATELLINA FUSCA, AncC. (PI. XIL, fig. 23, 24) Testa late ovato-conoidea, imperforata, mediocriter tenuis, vel solidula, fulvo-cornea, striolis incrementi tenuiter ins- tructa. Spira conica, obtusa, brevis, dimidium testæ æquans. Anfractus 4 1/4 convexi, sutura haud profunda, ultimus magnus, ovatus. Apertura ampla, irregulariter ovata, superne attenuata, distincte obliqua. Lamina parietalis alba, magna, compressa, valde prominens sed brevis, scilicet mox desinente. Columeila processu calloso planoque, T. APERTAE instar insi- gnis, callo superne subtorto, inferne oblique truncato. Long. 3 1/4, diam. 2 1/5, alt. apert. 1 3/4 mill. — 307 — Olaa, Puna, Hawaïi (Thaanum). Celle des Tornatellina Hawaiiennes qui est la plus voisine de la /usca est sans contredit l’aperta, mais la pre- mière est plus robuste, plus solide, de coloration beaucoup plus foncée et possède une spire plus franchement conique. Elle atteint aussi des dimensions plus fortes et les lamelles, quoique similaires, sont différentes. Chez certains sujets jeunes, on observe en outre, :— caractère remarquable et qui n’existe pas chez l’aperta, — deux plis dentiformes parallèles dans l’intérieur du bord droit. La lamelle parié- tale est blanche, saillante, comprimée, mais ne s'étend pas loin dans l’intérieur. La columelle est munie d’une dilatation calleuse très marquée et plane, sinueuse et ana- logue à celle de l’aperta, tordue à l'insertion, denticulée et largement tronquée à l’extrémité. Pease a décrit sous le nom de T. dentata (Proc. Zool. Soc. London, 1871, p 460) une espèce de la même localité qui m'est inconnue. Il ne la figure pas et sa description, très-insuffisante, ne concorde pas en tous points avec celle de la coquille que je viens de décrire, de sorte que je me crois autorisé à la publier comme nouvelle. Les spéci- mens de Puna mentionnés par M. Sykes (loc. suprà cit., p. 381) et peut-être les autres doivent appartenir à cette forme. CSC RAT — 308 — DESCRIPTION DE COQUILLES FOSSILES | DES TERRAINS TERTIAIRES INFÉRIEURS (Suite) par C. MaAyYER-EyMa (1) 177. PLicaTuLA PEGori Mayer-Eymar (PI. XII, fig. 4) Testa ovata vel ovato-rotundata leviter obliqua, paulum convexra, subtenuis, multicostata. Costæ radiantes. 30-40, tenues, depressæ, subæquales, etsi dichotomæ, lineis incrementi crebris tegulatæ. Auriculæ angustæ. Dentes cardinales longi. — Long. 28, lat. 25 millim. Coquille ovale ou ovale-arrondie, légèrement oblique, peu convexe, assez mince, ornée de trente à quarante côtes rayonnantes étroites et déprimées, presqu’égales quoique dichotomes. De nombreuses stries d'accroisse- ment découpent ces côtes en des séries de petites tuiles légèrement épineuses. Oreillettes étroites. Dents cardi- nales allongées. Du groupe des Pl. echinulata Desh. et intuscrenata Cossm., cette belle Plicatule se distingue de cette dernière, dont elle a presque la forme, d’abord par sa taille beaucoup plus forte, puis par sa forme plus large, enfin par ses côtes du double plus nombreuses. Il n’est pas utile de la comparer à l’autre espèce. Je me fais un devoir et un plaisir de dédier cette remarquable Plicatule à M. Pégot, instituteur au Plan, près de Cazères (Haute-Garonne), auquel on doit la décou- (1) Conf. Journ. de Conchyliologie, vol. 46, p. 225, 1898. — 309 — verte, sur le territoire de sa commune, du Montien supérieur à coquilles nombreuses et bien conservées. C’est encore ce zélé géologue qui a découvert, vis-à-vis et en bas du gisement montien, dans un talus fraîchement constitué, une petite faune de Mollusques, représentant celle de la glauconie grossière du Parisien inférieur. Nous y avons en effet trouvé ensemble, en plus d'un Spondylus cf. tenuispina et de plusieurs Chama calcarata et Corbula gallica, de nombreux exemplaires du Solen rimosus et du fossile que je viens de décrire. Or, la marne grise, légère- ment glauconieuse, qui contient cette faunule, est évidem- ment superposée aux rochers de Londinien supérieur, qui affleurent près de son gisement. 178. CarpiuM BRONNI Mayer-Eymar Testa parva, cordata. Valvæ maxime inæquilaterales, carina subacuta bipartitæ, utroque latere costis radiiformibus, paucis, ornatæ. Latus anticum depressum, converiusculum, dorso inæquuliter arcuatum ; posticum compressissimum, fere planum. Umbones paulum prominentes, recurvi et oppo- siti. — Long. 15, alt. 7, crass. 13 millim. Coquille de petite taille, sensiblement cordiforme. Valves extrèmement inéquilatérales, divisées par une carène presque tranchante, ornées de chaque côté de quel- ques côtes larges et obtuses. Côté antérieur déprimé, peu convexe, irrégulièrement arqué sur la Carène; côté postérieur extrémement comprimé et à peu près plan. Crochets peu proéminents, recourbés et opposés. A peu près de la taille et de la forme du C. carinatum Bronn, du Tongrien inférieur de Castelgomberto, ce petit Lithocardium s’en distingue, à première vue, par sa forme plus étroite, due à l’aplatissement complet du côté posté- rieur, ainsi qu'au petit nombre et à la largeur de ses côtes déprimées. — 310 — Parisien supérieur du Mokattam et du Wadi el Fih, en Egypte. 179. CaRDiTA ALIFORMIS Mayer-Eymar (PI. XIII, fig. 8) Testa transversa, longiuscula, ovato-subcuneata, modice convera, valde inæquilateralis. Umbones tumidi, paulum oblique recurvi. Latus anticum breviusculum, rotundatum ; posticum elongatum, leviter declive et compressum, extremi- ate oblique truncatum ; inferum late arcuatum. Costæ radiantes 13-15, distantes, basi crassæ, leviter tripartitæ, in parte media elevatæ, posticæ tenues, secantes, omnes tenue nodulosæ ; interstitia plus minusve angusta, transversim striatula. — Long. mar. 33, lat. 20 millim. Coquille transverse, un peu allongée, ovale-cunéiforme, médiocrement convexe, très inéquilatérale. Crochets bombés, recourkés un peu obliquement. Côté antérieur un peu court, bien arrondi; postérieur allongé, légère- ment déclive et comprimé, tronqué obliquement à son extrémité ; inférieur en arc très ouvert. Côtes rayonnantes au nombre de treize à quinze, distantes, épaisses à leur base, légèrement divisées par deux sillons et élevées en leur partie moyenne, celles de l’arrière minces et trau- chantes, toutes légèrement noduleuses ; leurs interstices étroits, finement striés en travers. Très voisine du C. ægyptiaca, qu'elle accompagne dans toute l’épaisseur du calcaire grossier nilotique, mais un peu moins commune, cette espèce s’en distingue par sa taille d’ordinaire trois fois plus forte et par sa forme moins triangulaire et plus allongée. Ses crochets sont aussi sensiblement plus épais; enfin ses côtes sont un peu moins espacées et plus tranchantes. Ayant, dès 1887, dénommé et inscrit cette Cardite dans — Jhb — les catalogues des collections géologiques de Zurich, je profite de l’occasion que me donne le présent article, relatif à des Gastéropdes dont je publie la liste d'autre part, pour m'assurer le droit de propriété au sujet du nom de j'ai donné à l’espèce. 180. CARDITA TUBULICOSTA, Mayer-Eymar (PI. XIII, fig. 5) Testa suborbicularis, paululum obliqua, modice convexa, valde inœquilateralis. Umbones prominentes, turgiduli, oblique recurvi. Latus anticum brevissimum, rotundatum ; posticum modice elongatum, sublus declive-subarcuatum, extremitate subtruncatum. Costæ radiantes paucæ (12-14), distantes, angustæ el elevalæ, tubuloso-rarisquamosæ : primæ sœpe crassisquamosæ ; ultimæ paucispinosæ. — Long. max. 47, alt. 15 millim. Coquille presque orbiculaire, tant soit peu oblique, médiocrement convexe et très inéquilatérale. Crochets proéminents,assez forts et obliquement recourbés en avant. Côté antérieur très court et arrondi; postérieur médiocre- ment allongé, déclive en arc très ouvert, obtus à son extrémité. Côtes rayonnantes peu nombreuses {de douze à quatorze), distantes, étroites et élevées, portant de petits tubes plus ou moins longs, terminés par une écaille ; les premières souvent chargées de grosses écailles ; les der- nières munies de quelques épines. Du petit groupe des C. abyssicola Hinds et pro/unda Desh ,cette Cardite remarquable s’y distingue par sa forme beaucoup moins convexe et par ses côtes peu nombreuses et distantes, ornées de tubulures beaucoup plus longues et moins nombreuses que chez l'espèce de l’éocène parisien. Non rare à plusieurs niveaux dans le calcaire grossier supérieur des environs du Caire. 31% — 181. DENTALIUM BREVIFORME Mayer Eymar Testa elongato-conica, vix arcuata, aperturam versus subvelociter dilatata,antice vel ex toto longitudinaliter obsolete striata. Apertura lata et rotundata. — Long. circ. 50, lat. 6 millim. Coquille en cône allongé, à peine arquée, grossissant assez rapidement, légèrement striée en long, au moins vers le sommet. Ouverture large et arrondie. La comparaison attentive des deux demi-moules incom- plets que je viens de décrire avec les trois Dentales du même groupe dont j'ai des exemplaires sous la main me permet de les distinguer, à coup sûr, comme une espèce à part. Celle-ci, en effet, est encore moins arquée que ses trois voisines et, de plus, elle croît sensiblement moins rapidement en largeur, moins même que le D. ubsconditum. Elle est du reste, ce qui, à vrai dire, est sans importance, un peu plus ancienne que ses trois congénères, vu qu'elle provient du Londinien supérieur, couches C, de la mon- tagne de Siout, en Egypte. 182. DENTALIUM PRAECURSOR Mayer-Eymar Testa teres, elongata, angusta, paulum arcuata, costis longitudinalibus crassulis, crebris, raro inæqualibus ornala. Striæ transversæ tenues, satis crebræ, simulate obsoletæ. — Long. cire. 55, lat. 7 millim. Coquille de coupe arrondie, allongée el étroite, peu arquée, munie de côtes longitudinales assez fortes, serrées et presque toutes égales, que traversent de fines stries d'accroissement, assez rapprochées, mais paraissant obso- lètes. Quoique je ne puisse fonder cette espèce que sur un fragment de seize millimètres de long, mais à têt assez — 913 — bien conservé, force m'est de la considérer comme nou- velle, vu qu'elle se distingue de sa plus proche voisine, le D. grande, par un nombre de côtes beaucoup moindre et que, d’un autre côté, elle n’a pas les fortes stries d’accroissement qui ornent à un si haut degré, le D. Castel- lanense, des étages Bartonien (Biarritz), Ligurien (D. nobile M.-E., de Haring ; D. Trautscholdi Kœn.) et Tongrien (Castellane) d'Europe. Quant aux Dentales à grosses côtes égales, du Néogène, je ne vois guère que le grêle D. fossile qui s’en approche. Parisien inférieur de Hélouan et supérieur du Wadi el Fih, en Egypte. 183. PATELLA FAGILIS Mayer-Eymar Testa basi subcircularis, concentrica, paulum elevata. Costellæ radiantes numerosæ (circ. 60), tenuæ. crebræ, irre- gulariter alternantes, lineis incrementi crebris minutissime granulosæ. Apex centralis. — Long. 11, lat. 9, alt. 4 millim. Coquille à base presque ronde, à structure concentrique, peu élevée, ornée d'une soixantaine de petites côtes rayonnantes, serrées et irrégulièrement alternantes, ren- dues finement granuleuses par des stries d’accroissement. Cette petite Patelle est sans doute voisine du P. Defrancei du calcaire grossier parisien, mais elle s’en sépare par sa forme encore plus arrondie et plus déprimée, ainsi que par ses côtes plus nombreuses et moins inégales. Parisien supérieur du Djebel Schweinfurth, Egypte moyenne. — Unicum. 184. FISSURELLA AcurICOosrA Mayer-Eymar (PCR HS. 7) Testa ovalis, elevatau, apice per duas tertias postico, — 914 — abrupto, foramine parvulo. Costæ radiantes majores distantes, altæ et angustæ, subacutæ, intermedia una, minores nullæ, vel una vel duæ; omnes sulculis concentricis distantiusculis, regularibus, tenuiter tegulato-squamosæ. — Long. 18, lat. 10, alt. 7 millim. Coquille ovale, assez haute, à sommet placé aux deux tiers en arrière et abrupt de ce côté, muni d’une ouver- ture assez petite. Côtes rayonnantes majeures distantes, élevées, étroites et assez aiguës ; côte intermédiaire dis- tincte ; costules ou nulles, ou uniques, ou doubles ; toutes traversées par des sillons réguliers, un peu distants qui les divisent superticiellement en autant de petites tuiles écailleuses. Voisine tout au plus du F. denudata, du calcaire gros- sier inférieur, cette espèce remarquable s’en distingue tant par ses côtes principales plus élevées et par les intermé- diaires moins nombreuses, que par ses lignes d’accrois- sement moins serrées et par son foramen tout petit. Par certains caractères de son ornementation, elle rappelle aussi le F. græca, mais elle a une forme bien différente. Parisien supérieur du Djebel Schweïinfurth, localité d'Egypte où les fossiles sont pour la plupart d’une conser- vation parfaite. 185. CALYPTRAEA BEyricat Mayer-Eymar (PI. XILL, fig. 6) Testa parva, altruscula, irrequlariter conica, busi circu- laris, obsolete paucispirata. Anfractus distinctiusculi, longitudinaliter striatuli ; ultimus ad aperturam transversim . bi — vel tri = costatus. — Lat. 7, alt. 5 millim. Coquille de petite taille, sensiblement haute, irrégu- lièrement conique, à base circulaire. Tours peu nombreux, assez distincts, légèrement striés en long; dernier tour — 919 — offrant vers l’ouverture, deux ou trois plis longitudinaux arrondis. Je distingue provisoirement cette Calyptræa du C. chi- nensis, qui l'accompagne en Egypte, à sa forme plus conique, à ses tours mieux marqués, à ses stries spirales et aux gros plis que ces stries forment en s’approchant de l'ouverture, Bien qu’elle soit fort rare, j'espère que de nouveaux spécimens viendront confirmer mon apprécia- tion de ses caractères. A propos du C. chinensis, déjà peu rare dans l’Eocène moyen d'Egypte, je ferai la remarque nécessaire, que, si Deshayes avait su qu’il était commun et encore petit dans lAquitanien inférieur de Léognan et de Saucats, il aurait hésité à en séparer son C. labellata, du Tongrien supérieur d'Ormoy, qui lui ressemble en tous points. Parisien inférieur du sud du Wadi el Fih et du Wadi abou Chonchaa près d’Hélouan. 186. CALYPTRAEA PECTINATA Mayer-Eymar (PI. XIIL, fig. 3) Testa magnitudine, forma atque mutabilitate C. APERTAE sive TROCHIFORMI similis, sed costellis radiantibus numerosis, crebris, irregulariter alternantibus, leviter undulosis et obsolete granulosis, ornata. — Diam. raro usque ad 35, alt. usque ad 30 maillim. Coquille tout-à-fait semblable au C. aperta ou trochi- formis, quant à la taille, la forme et la variabilité, mais s’en distinguant constamment par son ornementation. Ses tours sont en effet couverts de petites côtes rayonnantes, serrées, irrégulièrement alternantes et légèrement ondu- leuses, que découpent à peine en granulations de nom- breuses stries d’accroissement. Voici, j'espère, une espèce intéressante ! Que dis-je ? — 916 — une espèce : ce n’en est pas plus une, que ce n’est une variété du C. aperta. C’est évidemment une race à part, sœur de cette dernière, et dont l’origine par mutation nous est tout aussi inconnue. Or, si, dans ce cas, — et il doit y en avoir beaucoup de semblables — notre terminologie binaire se trouve de fait en défaut, elle ne saurait pourtant être modifiée, sans ouvrir la porte à la confusion, par suite de l’impossibilité de distinguer toujours sûrement la race de la variété de l’espèce. Notre unique ressource reste donc de traiter comme espèce toute forme qui n’est pas liée à telle autre par de nombreux individus et dont en même temps, les caractères distinctifs offrent une certaine importance, au point de vue de l’évolution. Très commune en Egypte, du bas en haut de l’étage du calcaire grossier, le C. pectinata apparaît là-bas dès le Londinien supérieur et se retrouve dans le Bartonien infé- rieur de Budjack en Ukraine. 187. CRepIDULA KanHiRENsIs Mayer-Eymar Testa parva, oblonga, trregulariter convera, spatuli- formis : postice dilatata, antice angustata, lateribus leviter arcuata. Apex tumidulus, incurvus. — Long. 11, lat. 8 millim. Coquille de petite taille, oblongue, irrégulièrement convexe, de la forme d’ure spatule, c’est-à-dire, élargie en arrière et rétrécie en avant, les côtés n’étant que faiblement arqués. Surface finement striée en travers. Sommet assez fort et recourbé. Cette petite coquille, à l’état de moule et de contre empreinte, se revèle après un examen attentif, comme la devancière du Cr. gibbosa, des terrains tertiaires supé- rieurs et de l’époque actuelle. Dire en quoi elle en difière n’est pas possible, vu son état de conservation et la varia- bilité du type. Néanmoins, je pense qu'il vaut mieux l’en — 317 — séparer que de l’y réunir avec doute, vu que celui-ci n'apparait que dans l'étage aquitanien. Parisien supérieur (II, «a, «) du pied nord du Mokattam, au Caire. 188. CREPIDULA Cossmanni Mayer-Eymar (PI. XII, fig. 2) Testa parva, subovalis, paulum oblique depressulu, leviter inœquilateralis, læviuscula : striis incrementi majoribus paucis, irregularibus. Apex pæne terminalis, crassulus, incur- vus. — Long. 14, lat. 11, alt. 5 millim. Coquille de petite taille, presque ovale, assez déprimée en sens légèrement oblique, sensiblement inéquilatérale, à peu près lisse, n'étant couverte que de faibles stries d’accroissement, dont quelques-unes, plus fortes, sont irré- gulièrement espacées. Sommet presque marginal, un peu fort et bien recourbé. La grande ressemblance de cette espèce avec le Capulus dilatatus Desh. (Parmoph.), tel que cet auteur l’a fait figurer, m’a porté à l’inscrire comme du même genre, dans ma deuxième liste des Gastéropodes nummulitiques d'Egypte, page 225 du « Vierteljahrsschrift » de la Société. d'Histoire naturelle de Zurich, année 1903. Informé depuis par M. Dautzenberg que mon fossile était très voisin (en quoi différent ?) d’un Crepidula récent du Sénégal, je me hâte de rectifier ma première détermination, et cela avec d'autant plus de certitude, que mon espèce a l'habitat ordinaire des Crépidules libres. Elle se trouve en effet en empreintes très nettes sur le dos des gros moules corres- pondant à la surface intérieure du test des Ampullina hybrida, si communs dans le calcaire glanconieux ou Parisien I, a, du Caire, — 318 — 189. CREPIDULA INDIGENA Mayer-Eymar (ALEXTIT EM) Testa oblonga, oblique conica, lateraliter compressa, dorso irregulariter arcuata, ad apicem angusta et inflexa, in nucleo utroque latere infra apicem sulco profundo septi testacei , interni consentaneo instructo. Apex acutus, ultraterminalis, rostriformis. Superficies concentrice irregulariter striata radiatimque striatula. — Long. 20, lat. 12, alt. 9 millim. Coquille oblongue, en cône oblique, comprimée des deux côtés, à dos irrégulièrement arqué, rétrécie et courbé vers le sommet, offrant, à l’état de moule, deux sillons latéraux qui se réunissent sous le bec et correspondent nécessairement au septum testacé de la coquille. Sommet pointu, dépassant le bord de la base. Surface couverte de stries et rides concentriques irrégulières et de fines stries rayonnantes. | Trompé par la ressemblance de cette espèce avec le Capulus singularis, du Parisien inférieur de Chaumont, je l’ai attribuée au même genre, prenant certaines empreintes latérales irrégulières de mes moules pour des traces de l'impression du muscle en fer à cheval des Cabochons. - C'est encore à M. Dautzenberg que je dois la rectification du nom de genre de mon fossile. Celui-ci, malheureusement toujours à l’état de moule, est, comme la liste citée l’indique, assez répandu dans le Parisien des environs du Caire et non rare surtout au rocher dit de Beyrich et à la fontaine de Moïse. 190. MeLanopsis SERRENSIS Mayer-Eymar. (PI. XIIL, fig. 9) Testa elongato-turrita, solidula. Spira prælonga. Anfrac- — 319 — tus 10-12, angustiusculi, gradati, ad suturam anticam cons- tricti, transversim obsolete striati, costis 8-9 in anfractu, crassis, Sæpe autem coarctatis, ad Suturam posticam nodoso- subspinosis ; anfractus ultimus brevis, subcylindraceus, costis in medio leviter constrictis, ad canalem et columellam evanes- centibus. Apertura parva, ovato-acuta, in canalem latiuscu- lum, incurvum, exiens. Columella æqualiter subangusta, satis arcuata. — Long. mar. 28, lat. 8 millim. Coquille allongée, turriculée, assez solide, à spire très longue. Tours au nombre de dix à douze, un peu étroits, en gradins, rétrécis près de la suture antérieure, obscuré- ment striés en travers, ornés de huit à neuf grosses côtes, souvent pourtant pincées, noueuses et légèrement épineuses au dessus de la suture postérieure. Dernier tour court, sensiblement cylindrique, à côtes légèrement étranglées au milieu et disparaissant vers le canal et la columelle. Ouverture petite, ovale-pointue, passant à un canal assez large et tordu. Columelle régulièrement étroite et médio- quement arquée. Par sa forme contabulée et ses grosses côtes noduleuses à la suture, ce joli Melanopsis se rapproche du M. costata Olivi, des eaux douces de la Syrie, mais il est beaucoup plus long et n’a pas la columelle aussi courbe que l’espèce récente. C’est, tant que je sache, le premier Melanopsis de ce type rencontré dans les terrains tertiaires inférieurs. Remarqué par un chasseur du village de la Serre, grâce à son abondance à fleur de sol et dans la marne qui le contient, sur un espace de quelques mètres, en plein Londinien inférieur, l’endroit où il se trouve a été montré à M. Pégot, l’instituteur du Plan, et ce zélé géologue m'y a ensuite conduit et aidé à en faire une bonne récolte. M.-E. — 320 — CLASSIFICATION DU TERTIAIRE DU BASSIN DE VIENNE EMPLOYÉE PAR LE PROFESSEUR MAYER-EYMAR, 1903 ÉTAGES SOUS-ÉTAGES II. ANponiN | A. B. Premier Loess (Poussières du ASTIANUM Epoque chaude Sahara et de volcans du Midi ?) (Pliocène de Lyell) | 1. TAB1ANON | 1° époqueglacière. Nappes de graviers Époque froide du pied nord des Alpes. Lacs actuels. B. Couches du Belvédère.‘ Pontique.” Graviers anciens de Vienne. A. Couches d’Inzersdorf.‘* Meotique.” (Mio-pliocène) Couches à Congéries inférieures. k MESSANIANUM | II. MATÉRIN I. BILLOW1TZON| ‘‘Sarmatique.”‘* Couches à Cérithes. ? Il. STEINABRU- NIN DFRTONIANUM Bassin réduit ‘“ Tégel” (Marne) Jaune d’Enzesfeld, Gainfahrn. Conglomérat de Leitha sup’. \ B. ‘‘ Tégel ” supérieur, sableux et I. BApenon | Caillouteux de Voeslau. Bassin ample | A.Marneargileuse de Baden, Voeslau, (Miocène supérieur) Karlskrone, etc. B. Calcaire et conglomérat infér. de EEE Leitha. Molasse de Neudorf hongrois. DEAN A. Molasse de Meissau Hühnaring ? inférieure à dents de Squales, de Neudorf. Sables de Niederkreuzs- tetten, Weinsteig, etc. (Miocène moyen) I. GRUNDON b] Calcaire d’eau douce d’Ameis, Lignite de Niederkreuzstetten-gare. a) ‘‘* Schlier ” Marne à Ptéropodes, Aturia, Solénomyes. MAGUNTIANUM IT. SAUCATSIN 1858 (Mivcène inférieur) B Couches de Gauderndorf. A. Couches de Loibersdorf, à Cardium Kübecki. I. LÉOGNANON TT, Ô Couches de Molt, un peu saumâtres. IL. MÉRIGNAKIN| — {Roche de Sternberg). 2 Étage Cattique. ” (Cassel, Merligen, I. BazasonN Tôltz-Waitzen, Klausenburg!) (Ero- dé ou couvert près Vienne). AQUITANIANUM Il . « Pis (Oligocène supérieur) ie DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE GLANDINA. par H. FiscHER et C. CHATELET. GLANDINA LAMYI, nOv. sp. (PI. XIEL, fig. 10) Testa albida, solidula, spira elongata, vix convera, [ere conica. Anfractus 9 1/2 : primi 3, apicem obtusum effor- mantes, laeves el nitidi; sequentes leviter convert, sutura profunda discreti, plicis incrementi irreqularibus, prope suturam fortioribus sed paucioribus instructi. Anfractus ultimus haud descendens, subcylindricus. Apertura dimidiam partem altitudinis aequans, supernè contracta, infernè paulu- lum rotundata ; marginibus callo tenui junclis. Columella valdè intorta, basi profundè emarginata. Coquille blanchâtre, assez épaisse, élancée, à spire élevée, à peine convexe, presque conique. Toufs au nombre de 9 1/2; le sommet obtus de la spire est constitué par les trois premiers tours lisses et polis ; les tours suivants, légèrement convexes et bien séparés par une suture enfoncée, sont ornés de plis d’accroissement irréguliers, un peu onduleux, bien développés près de la suture, plus nombreux et plus faibles sur la moitié inférieure du tour. Dernier tour non descendant, plus haut que la moitié de la hauteur totale, subcylindrique. Ouverture égalant la moitié de la hauteur totale, fortement rétrécie vers le haut, un peu arrondie vers le bas. Région columellaire recou- verte d'une callosité mince, fortement tordue et profon- dément incisée à la base. — 322 — Hauteur totale 82 mm. ; largeur maximum 29 mm. ; hauteur du dernier tour 55 mm.; hauteur de l’ouver- ture #1 mm. L’exemplaire unique que nous faisons figurer pl. XIII, fig. 10 provient sûrement du Mexique, mais il nous est impossible d'en préciser davantage l’origine. Cette belle et grande espèce que nous dédions à l’un des rédacteurs du Journal de Conchyliologie, M. Édouard Lamy, peut être comparée au Glandina Liebmanni Pfeiffer (1) ; mais cette dernière forme a le sommet plus obtus; ses plis d'accroissement déterminent de véritables crénelures sur la suture; enfin la columelle est bien moins arquée que chez le Gl. Lamyi. HPretiése: (1) Pfeiffer. Zeitschr. fur Malak., vol. IUT, p 159, 1846. Voir aussi : Fischer et (rosse, Rech. Zool. Mexique, etc., 7e partie, I, p 119. — 323 — DE L'IDENTITÉ D’UNE ARCHE FIGURÉE PAR SAVIGNY (ARCA PHARAONIS P. FISCHER) AVEC L’A. EHRENBERGI DUNKER par En. Lamy. Parmi les Arches figurées par J.-C. Savigny dans les Planches de Mollusques de la Description de l'Egypte (1817) la forme représentée dans la figure 9 (1. 2. 3) de la PI. 10 a été rapportée par V. Audouin, dans son Explication sommaire de ces planches (1827), à l'A. antiquata Linné. M. L. Vaillant (Recherches sur la faune malacologique de la baie de Suez, Journ. de Conchyl., 1865), a fait remar- quer que cette dénomination ne saurait être acceptée pour cette coquille qu’il déclare, par contre, assez voisine de l’4. radiata Reeve. A. Issel, de son côté (Malacoloyia del Mar Rosso, 1869) identifia l’Arche représentée par Savigny à l'A. scapha Chemnitz. Enfin, sur cette même figure le Dr P. Fischer (Sur la faune conchyliologique marine de la baie de Suez, 2% article, Journ. de Conehyl., 1871) fonda (avec un point d'interrogation, il est vrai) une espèce nouvelle, l'A. Pha- raonis, qu'il dit différer de l’A. scapha par ses côtes moins nombreuses (24-29) et non divisées par un sillon. Or, ces deux caractères conviennent pleinement à la coquille de la mer Rouge décrite par W. Dunker sous le nom d’A. Ehrenbergi ([Novit. Conchol. 1868, p. 116, Tab. XXXVIII, fig. 17-18), et d’autre part, il suffit de comparer à la figure citée de Savigny celle que l’auteur allemand donne de son espèce pour conclure qu’elles mr. représentent toutes deux une seule et même Arche. Il est d’ailleurs surprenant que Issel qui, dans son mémoire, mentionne, parmi les coquilles de la mer Rouge, l’existence aussi bien à l’état fossile qu'à l’état vivant, de l’A. Ehren- Lbergi, ne se soit pas aperçu de son identité avec la forme figurée par Savigny. Tout est semblable : contour général, nombre et sculpture des côtes, disposition de l’aréa liga- mentaire. De cette identité, qui, du reste, n’a pas encore été signalée, du moins à ma connaissance, il résulte donc que l’A. Pharaonis tombe en synonymie de l'A. Ehrenbergi, ce dernier nom ayant la priorité. Tandis que l’A. scapha, aussi bien que l’4. antiquata (= 4. maculosa Reeve), sont caractérisés tous deux, le 4er d’après Meuschen {son véritable auteur), le 2° suivant Deshayes, par l’absence d’incisures sur l'aréa liggmen- taire, cet A. Ehrenbergi, au contraire, appartient au groupe de ces Arches, telles que l'A. Deshayesi Hanley, où cette aréa présente des sillons plus ou moins losangiques. L'espèce de Dunker rappelle surtout par sa forme allongée j’A. secticostata Reeve (1), dont elle se distingue d’ailleurs par ses côtes : car, alors que dans l’espèce de Reeve on trouve de 34 à 40 côtes profondément divisées en deux par un sillon très net, il n’y a ici que 24 à 29 côtes entières, qui sont couvertes de rides transversales très rapprochées, particulièrement développées sur la valve gauche. L’4. Ehrenbergi est déclaré par le D' W. Kobelt (Die Gattung Arca. Syst. Conch. Cab., Bd. VIII, Abth. II, 1891), je ne sais trop pourquoi, très proche parent de l’A. nodifera Martens (— 4. paucigranosa Dkr) : par son ornementa- tion il rappelle plutôt l’4. radiata, auquel M. Vaillant le comparait donc avec raison. Cette dernière espèce, dont Dunker (Index Mollusc. mar. Japon., 1882), en l’indiquant du Japon et de la Chine, a proposé de changer le nom en (4) M. W.-H. Dall réunit à cette espèce l’4. floridana Conrad. — 925 — A4. Philippiana (1), n’est pas elle-même sans présenter quelque ressemblance avec certains exemplaires de l'A. corbuloides Monterosato, forme méditerranéenne voisine d’autre part des 4. diluvii Lmk et A. Polii Mayer, toutes ces espèces ayant en outre pour caractère Commun l’exis- tence d’incisures sur la surface cardinale. EdEtre . (4) Le D: Kobelt a donné une excellente figure de cette Arche (loc. cil., tab. 25, fig. 1-2). — 326 — BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land-und Süsswasser-Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-4. Rossmässier, fort- gesetzt von (Iconographie des Mollusques terrestres et fluviatiles, avec étude particulière des espèces euro- péennes non encore figurées, par E.-A. Rossmässler, continuée par) Dr W. Kobelt. Nouvelle Suite. — Vol. X. — 1re, 2e, 3e, 4e livraisons. {re et 2e Livraisons (1). — Dans les deux {res livraisons du volume X de cette si utile publication, M. le Dr Kobelt décrit et figure comme formes nouvelles: Campylæa Wieder- mayeri M. Sp. (— C. phalerata var. subglacialis Gredler in litt.), Tyrol : Helir (Pomatia) ligata var. amandolæ n. var., Abruzzes ; H. (Iberus) Gauri n. sp., Sorrente; H. (Iberus) potentiæ mn. Sp., Basilicate ; H. {Iberus) Basili- caitæ mn. Sp., Basilicate ; H. {Iberus) Wullei nm. sp., Mt Alburno. En outre, parmi les coquilles représentées exactement pour la {re fois, on peut citer : Campylæa Apfel- becki Stur., C. Pentheri Stur., C. olympica Roth, Helix (Tachea) triangula Naegele, H.(Pomatia) dorylæensis Naeg. in litt., Xerophila (Jacosta) Mortilleti Pallary in litt., X. (Striatella) rhabdota Stur., Spelæoconcha Paganettii Stur., Buliminus (Petræus) Kotschyi var. gracilior Naegele in litt. Pour le genre Unio, on trouve, entre autres, figurées une forme jeune d'U. sinuutus Lam., et deux formes qui se rencontrent dans le Tage, près de Tolède : U. littoralis (4) Wiesbaden, 1903, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in 4° de 32 pages, accompagné de 10 planches coloriées. taginus et U. Requienii taginus. Enfin, mentionnons deux espèces du lac Baïkal : Pisidium (Fluminina) maculatum Dybowski et Sphærium ssorense DYb. 3 et 4° livraisons (1). — Elles comprennent encore un certain nombre de coquilles du lac Baïkal : Prsidium (Fossarina) trigonoides Dyb., P. (Fossarina) Raddei Dyb., Sphærium (Cyrenastrum) Koroiniewii Dyb., S. (Scaldiana) Westerlundi Dyb., Pisidium (Eluminina) baicalense Dyb., Sphærium (Corneola) baicalense Dyb. Parmi les autres formes figurées, citons : Chondrula Kollyi Retowski ; Buli- minus (Brephulus) biplicatus Ret. ; Macularia (Lukasii subsp.) riffensis Pallary ; Macularia jourdaniana Bourg. (plusieurs variétés dont deux nouvelles, var. lellæ n. var., et var. {afnensis n. Var.) ; M. kebiriana var. minor Pall. ; M. myristigmæa (deux variétés) ; enfin plusieurs variétés d’Iberus surrentinus Ad. Schmidt (var vallicola nm. var. var, picentinus M. VaAT., Var. CO7viNuSs D, Vaï., Var. wpinus n. var., var. planicola n. var., var alticola n. var., var. meridionalis nm. Var.), d’I. corrugatus (Zgl.) Rôssm. et d’I. signatus Fér. En. Lamy. The Census of the British Land and Freshwater Mollusea by (Recensement des Mollusques terrestres et fluviatiles de Grande-Bretagne, par) Lionel E. Adams (2). Ce recensement très complet des Mollusques terrestres et d’eau douce dans l’Angleterre, le pays de Galles, l’Ecosse et l'Irlande, consiste en un ensemble de tableaux montrant la distribution de chaque espèce dans les différents dis- tricts de ces contrées, tels qu’ils ont été délimités par (4) Wiesbaden, 1903, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule petit in-4 de 16 pages. accompagné de 10 planches coloriées. (2) Brochure in 8° de 21 pages, avec une carte. Extrait du J/ournul of Conchology, vol. 10, 1902, = M. Hewett Cottrell Watson pour l’étude de la flore, et qui correspondent d'ailleurs, sauf certaines modifications, aux comtés anglais. Ce qui donne une grande valeur au travail de M. L.-E. Adams, publié par ordre de la « Con- chological Society of Great Britain and Ireland », c’est que tous les spécimens nécessaires pour établir ces tableaux ont passé sous les yeux de l’auteur. Ep. Lamy. Notes on some further malformed specimens of Auodonta cygnea L., by (Notes sur quelques nouveaux spécimens déformés d’Anodonta cygnea L. par) H. H. Bloomer (1). Il s’agit de deux spécimens d’Anodonte, où, à la suite de la fracture d’une valve, chez l’un il y a eu déformation du lobe correspondant du manteau et des palpes labiaux du même côté, et chez l’autre ce sont les branchies qui ont soufiert les plus grandes lésions, tandis que les lobes du manteau paraissent être restés normaux. En. Lamy. The anatomy of the British species of the genus Solen, by (L’anatomie des espèces anglaises du g. Solen par) H. H. Bloomer. Part. IV (2). L'auteur poursuit, dans cette note, l'étude anatomique de g. Solen par celle du S. pellucidus, Penn., dont il décrit les caractères extérieurs, la musculature, le tube digestif, le système nerveux, l'appareil circulatoire. Ep. LaMy. (4) Brochure in-8 de 1 page et une planche. Extrait du Journal of Malaeology, vol. IX, 1902. (2) Brochure in-8° de 4 pages et une planche. Extrait du Journal of Malacology, vol. IX, 1902. — 929 — Classifieation of the British species of the genus Solen L., by (Classification des espèces anglaises du g. Solen L., par) H. H. Bloomer (1). L'auteur expose, dans cette note, les conséquences qui résultent, pour la classification, de ses recherches sur l’anatomie des différentes espèces du genre Solen. Il résume d’abord les principaux caractères ,qui distinguent du S. ensis les S. siliqua et S. marginatus, et ceux qui séparent de ces deux-ci le S. pellucidus. D'autre part, les différences anatomiques entre le S. vagina L., type du g. Solen, et les S. ensis et siliqua empêchent de mettre dans ce même genre ces deux dernières formes, qui constituent d’ailleurs deux espèces bien distinctes et non deux variétés, et qui doivent être rangées dans le g. Ensis Schumacher. Quant au S. pellucidus qui, à côté de caractères communs les uns avec le S. ensis, d’autres avec le S. vagina, en possède de propres, il ne peut être classé ni dans le g. Solen, ni dans le g. Ensis : on l’a placé dans le g. Cultellus Schum., mais sur ce point M. Bloomer ne peut se prononcer, n'ayant pu étudier le C. magnus, type du genre. Il considère $S. vagina comme une forme plus primitive et E. ensis et E. siliqua comme des formes plus spécialisées : C. pellucidus occuperait un rang intermédiaire entre S. vagina et E. siliqua. D'ailleurs aucune de ces espèces ne dériverait directement d’une des autres. Ep. Lamy. The anatomy of certain species of Ceratisolen and Solecurtus, by (L’anatomie de certaines espèces de Ceratisolen et Solecurtus, par) H. H. Bloomer (2). (1) Brochure in-8° de 5 pages. Extrait du Journal of Malacology, vol. X, 1903. (2) Brochure in-8’ de pages et 1 planche. Extrait du Journal of Malacology, vol. X, 1903. — 930 — Après l’anatomie des espèces du g. Solen, M. Bloomer étudie celle du Ceratisolen legumen L., dont il fait connaître également les caractères extérieurs, la musculature, le tube digestif, le système nerveux, l'appareil circulatoire ; il fait la même étude pour le Solecurtus strigillatus L., et décrit la morphologie externe du S. candidus dont la struc- ture interne est semblable à celle du strigillatus. À Ep. Lamy. On the genus Gemma Deshayes, by (Sur le g. Gemma Desh., par) W. H. Dall (1). La petite espèce, décrite en 1834, par J.-G. Totten sous le nom de Venus gemma et pour laquelle Deshayes a créé le g. Gemma, nom auquel Perkins a substitué à tort celui de /ottenia, renferme deux formes, dont M. Dall fait des sous-espèces. L’une, G. gemma subsp. Tottenii Stimpson, s'étend du Long Island Sound au Labrador. L'autre, G. gemma subsp. purpurea Lea, est répandue du Jupiter Inlet (S.-E. de la Floride) au cap Cod. Le Cyrena purpurea de H. C. Lea (1842) est, en fait, un jeune spécimen de cette sous-espèce méridionale, et le Venus manhattanensis de Prime (1862) en est une variété blanche et comprimée. La forme méridionale fortement sculptée de G. purpurea a été inexactement rapportée aux Parastarte sous le nom de P. concentrica mss. D'ailleurs le genre Parastarte Conrad, est le plus voisin de Gemma : il en diffère par le sinus palléal obsolète et par l'absence de la dent cardinale posté- rieure gauche. Gemma est représenté sur la côte Pacifique par le g. Psephis Carpenter, nom qui, étant préoccupé pour un Lépidoptère, doit être remplacé, pour M. Dall, par celui de Psephidia mom. nov. Ces trois genres forment (1) Brochure in-8 de 6 pages. Extrait du Journal of Conchology, vol. 10, octobre 1902. — 331 — daus les Veneridæ la sous-famille des Gemminæ, caracté- risée surtout par leur petite taille et leur viviparité : c’est un groupe exclusivement américain, représenté dès l’Oli- gocène. Ep. Lamy. Synopsis of the Carditacea and of American species, by (Synopsis des Carditacés et des espèces Américaines, par) W. H. Dall (1). Ce mémoire renferme un résumé des groupes compris dans les Carditacés et des espèces pour lesquelles on à indiqué comme habitat les côtes Atlantique et Pacifique d'Amérique. Les Carditacés qui, comme le montrent la paléontologie, l'anatomie et l’'embryogénie, sont intimement reliés aux Crassatellitidæ, Astartidæ et Chamidæ, se divisent en Cardi- tidæ, à ligament et résilium externes et réunis, et en Condylocardiidæ, où le résilium est enfoncé et où la charnière est à un état de développement toujours plus ou moins imparfait. Les Carditidæ comprennent deux sous-familles : 1° les Carditinæ : g. Cardita Brug. (section : Cardita s. s., Curdi- tamera Conr., Glans Meg.), subg. Bequina Bolt., g. Veneri- cardia Lamk., subg. Cardiocardita Ant., subg. Cossmannella May.-Eym., subg. Cardites Link (sections : Cardites s. s., Cyclocardia Conr.), subg. Pleuromeris Conr., subg. Ptero- meris Conr., subg. Miodon Carp., (2) subg. Neocardia Sow., (4) Brochure in-8 de 21 pages. Extrait des Proceedings of the Aca demy of Natural Sciences of Philadelphia, novembre 1902. (2) Le nom de Miodon ayant été employé antérieurement par Duméril pour un Poisson, M. Dall propose d’appeler Miodontiscus nom. nov. le genre de Carpenter. Il est aussi d’avis de remplacer pour une section de Terebra le nom, également préoccupé, d’Acus par celui d’Oxymeris nom. nov. [Note de M. Dall dans un mémoire ultérieur (Synopsis of the Family Astartidæ, Proc. U. S. Nat. Mus., vol. XXVI, 1903, p. 951)]. = SRE g. Calyptogena Dall ; 20 les Thecaliinæ : g. Thecalia H. et A. Ad., g. Milneria Dall. Les Condylocardiidæ renferment : g. Erycinella Conr., subg. Carditella E.-A Smith, subg. Candiopis a Sinb g. Condylocardia Bern. Parmi les formes américaines, M. Dall décrit comme espèces nouvelles (1) : Venericardia (Cyclocardia) armilla n. sp., Golfe du Mexique; V./{Cyclocardia) moniliata nm. sp., Rio Janeiro; V. (Cyclocardia) Gouldii n. sp. Californie ; V, (Cyclocardia) incisa n. sp., Unalashka ; V. (Cyclocardia) Stearnstii Dall. [— V. ventricosa Gould, ex parte], Puget Sound ; V. {Cyclocardia) alaskana Dall [— V. borealis Conrad, ex parte], mer de Behring ; Cardita (Glans) sulcosa nm. Sp. hab ? Ep. Lamy. On the Origin of Pearls, by (Sur l’origine des perles, par) H. Lyster Jameson (2). La plupart des théories sur la production des perles ont admis que le «nucleus », quelle que puisse être son origine, est la cause directe de la sécrétion d’une vraie perle et que celle-ci se présente comme le résultat du travail du mollusque pour revêtir de carbonate de chaux un corps irritant. Les plus récentes hypothèses peuvent être ainsi groupées : les perles sont : 4° des concrétions du fluide formant la coquille (Réaumur, 1717) ; 2° de la substance coquillière déposée autour de corps ou de concrétions d’origine interne (Küchenmeister in part., 1856; von Hessling, 1858 ; Pagenstecher, 1858) ; 3° formées autour d’un œuf avorté ou mal placé (Home, 1826; (1) Ces espèces nouvelles de Venericardit sont figurées dans les planches du même mémoire mentionné ci-contre. (2) Brochure in-8° de 27 p. avec fig. et 4 planches. Extrait des Proceedings of the Zoological Society of London, 4 mars 1902. — 333 — Kelaart, in part., 1857); 4° sécrétées pour revêtir un grain de sable ; 5° le résultat d’une blessure ou perfora- tion de la coquille ; 6° causées par un parasite (Filippi et autres) : 7° formées dans une ampoule au milieu des tissus (Hessling, 1858 : Diguet, 1899). Plusieurs auteurs ont admis la possibilité de deux ou de plusieurs de ces causes. La théorie du « grain de sable » est sans aucun doute due surtout à une confusion des véritables perles avec les ampoules ou excroissances perlières de la coquille. Il y a, en effet, une distinction nécessaire à établir entre : 1° les concrétions, calcosphérites libres qui se rencontrent parfois, chez beaucoup de mollusques, dans les tissus connectifs ; 2° les ampoules, excroissances internes de la coquille, causées par l’introduction de corps étrangers entre celle-ci et le manteau, comme le savent faire depuis longtemps les Chinois, ou par la sécrétion d’une cicatrice de nacre pour clore une perforation ; et enfin 3 les véritables perles. Un grand pas dans la vraie voie a été fait quand Filippi a découvert, en 1852, la connection entre les perles et la présence du Distomum duplicatum chez l'Anodonta : il à admis aussi que d’autres parasites pouvaient à l’occasion causer la production de perles, par exemple l’Afax ypsilo- phorus van Ben. ; Küchenmeister (1856) a associé également l'existence des perles chez Margaritana margaritifera à celle des larves de cet Hydrachnide. L'influence des para- sites dans la formation des perles à été admise par Môbius (1857), Kelaart (1859), Thurston (1894), Garner (1871), Comba (1898). R. Dubois (1901), a trouvé que la production des perles chez Mytilus edulis était due aux larves d’un Distome qu’il a appelé Distomum margaritarum. Sa description de la « désagrégation » des perles formées et de la libération, pour répéter leur cycle évolutif, des parasites qui forment leurs nuclei, est tout-à-fait en désaccord avec les expé- riences de M. Jameson. Suivant R. Dubois, qui présup- — 334 — pose apparemment que le Trématode peut en général survivre à une complète calcification, il n'y a que certaines perles qui, par la mort du Distomum, échappent à cette désagrégation annuelle et parviennent ainsi à de plus grandes dimensions. M. Jameson avait antérieurement constaté que chez Margaritifera margaritifera L., M. maxima Jam., Pinna nigrina Lamp. Hippopus hippopus L. et Tridacna gigas Lam., quelques perles ont leurs nucléi formés par les Trématodes, mais que d’autres ne contiennent qu’un petit nombre de granules jaunâtres. Il en est de même chez Mytilus edulis, forme dont M. Jameson a fait choix pour le présent travail : il a étudié en particulier une colonie de moules perlières du petit port de Billiers (Morbihan) dans l'estuaire de la Vilaine. Les perles consistent en une ou plusieurs couches de substance coquillière (conchyoline) enfermant un nucleus central et formées dans un sac clos enfoui dans les tissus. Ce sac, dans lequel la perle est contenue, a été mentionné d’abord par von Hessling (1858), puis par Diguet (1899). II est composé de cellules épithéliales physiologiquement et histologiquement identiques à celles qui forment l’épi- derme externe palléal sécrétant la coquille : ce qui explique la similitude de structure des couches de la coquille et celles qui constituent la perle. Ce sac se forme d’abord autour d’un parasite qui exerce probablement une excitation spécifique. Chez Mytilus edulis et plusieurs autres formes, ce parasite est une larve de Trématode, mais il est probable que d’autres parasites peuvent provoquer chez certains mollusques la production de sacs pareils. Le parasite ne.devient pas nécessairement le nucléus de la perle, il peut s’échapper du sac avant la calcification. Le parasite qui cause la formation de ce sac et par suite de la perle chez W. edulis et dont M. Jameson fait Has connaître l’organisation et l’évolution, est la larve d’un Distomide, le Leucithodendrium somateriæ Levinsen, qui, à l’état adulte, était primitivement indiqué comme habitant l'intestin du Canard Eider (Somateria mollissima L.) du Groenland, mais que M. Jameson a retrouvé à Billiers dans la Macreuse (Œdemia nigra L.). M. Jameson à observé, également à Billiers, des larves très semblables dans des sporocystes chez Tapes decussatus (dans le Lancashire ce premier hôte est le Cardium edule) et il a pu prouver ensuite expérimentalement l'infection du Mytilus par ces sporocystes. Cet exposé très complet, fait par M. Jameson, de l'histoire du parasite, cause indirecte de la production des perles chez la Moule commune, montre dans quelle direction scientifique doit être cherchée, pour d’autres Mollusques, la solution du problème de l’origine des perles précieuses. Ep. Lamy. On the Identity and Relationships of Bueeinum dermes- toideum Lam. :Pseudamyela nov gen., by (Sur l’iden- dité et les relations de Buccinum dermestoideum Lam. : Pseudomycla nov. gen., par) S. Paee (1). Le Buccinum dermestoideum a été décrit d’abord par Lamarck et représenté ensuite, sous ce nom, par Kiener. Mais Lamarck et Kiener ayant par erreur mentionné comme habitat la Méditerranée, cette figure a été à tort rapportée, par les auteurs postérieurs, à Nassa cornicula Olivi. La même espèce, figurée par Sowerby et Reeve sous le nom de Columbella dermestoides, a été indiquée, tout aussi inexactement, des Indes Occidentales. Angas, le premier, a reconnu que la coquille représentée par Kiener était en (1) Brochure in-8° de 5 pages, avec fig. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. V, Part. 3, octobre 1902. — 336 — réalité une forme d'Australie, mais il a adopté pour elle le nom de Columbella lineolata Pease mss., sous lequel elle est surtout connue par les collectionneurs. Pease, de son côté, regardant l’espèce de Lamarck comme identique au Buccinum corniculum d'Olivi, a renommé la coquille Australienne Columbella maculosa, nom souvent altéré en maculala. Enfin certains spécimens sont souvent entrés dans diverses collections sous le nom de Columbella tessel- lata Gaskoin. ; Tous les auteurs se sont trouvés d'accord pour classer ce Mollusque d'Australie parmi les Columbellidæ, ce qui se justifie complètement au point de vue de la coquille. Mais l’examen des caractères extérieurs de l’animal et de sa radula ont prouvé d’une manière concluante à M. S. Pace qu'il fallait éloigner cette forme aussi bien des Columbel- lidæ que des Nassa et des Bullia : comme il n’est possible de la ranger dans aucun genre établi ; il propose pour elle la création du g. Pseudamycla nov. gen. qui se placerait plutôt dans les Pisaniineæ. En. Lamy. Alcune osservazioni sulla distribuzione ipsometriea dei Mollusehi terrestri nell’ isola di Capri, per (Quelques observations sur la distribution hypsométrique des Mol- lusques terrestres dans l’île de Capri, par) R. Bellini (1). Dans cette ile beaucoup de mollusques terrestres vivent dans des aires d'extension limitée et d’autres sont plus ou moins uniformément distribués, dans l’espace ou en altitude ; mais le premier fait qui frappe est le suivant : les espèces uniformément distribuées sont communes à toute (1) Brochure in-8° de 3 pages. Extrait du Monilore Zoologico Ita- liano, Anno x, 1991. — 331 — l'Italie, à la plus grande partie de l’Europe et des autres continents, ou ont au moins dans diverses latitudes des formes représentatives : c’est-à-dire que ce sont les espèces qui, vivant dans différents climats, peuvent aussi vivre à différentes altitudes, la distribution dans l’espace coïnei- dant avec celle en altitude. Les autres, propres exclusi- vement à Capri et à l'Italie méridionale, vivent dans des aires limitées, caractérisées par des conditions spéciales de climat, de sol, et de flore : la localisation est d’autant plus restreinte que les formes ont une distribution géogra- phique plus limitée et les exemplaires ont des dimensions d'autant plus grandes qu'ils vivent à un niveau plus bas. Enfin, un fait lié à la susdite localisation est la conforma- tion de la coquille qui varie avec l'altitude selon la loi suivante : la forme propre et les caractères de la coquille restant constants, dans chaque genre les espèces les plus acuminées sont celles qui vivent à une altitude plus grande ; un exemple démonstratif en est fourni par Îles espèces du genre Helir, dont les 3 types, coquilles lenti- culaire, déprimée, conique, habitent les 3 zones hypso- métriques dont il va être question, le type lenticulaire dans la zone la plus basse et le type conique dans la plus élevée. M. Bellini distingue en effet dans l’ile de Capri 3 zones hypsométriques malacologiques : 1° Zone du Rumina decollata et du Cyclostoma apenninum, entre Île niveau de la mer et 120 mètres ; 2 Zone des Helir elata et surrentina entre 120 m. et 245 m.; 3° Zone des Biliminus et des Pupa, entre 245 m. et 618 m. La raison qui détermine ces localisations et ces modi- fications des espèces est un peu complexe, car plusieurs facteurs y concourent. M. Bellini est porté à admettre que _les différenciations légères de la coquille sont dues à la diversité de la nourriture, lorsque dans une aire restreinte vient à manquer la plante préférée du mollusque. Egale- ment les Mollusques vivant à une faible altitude ont un — 338 — développement organique plus grand, en raison de la plus grande richesse de la flore. En second lieu interviennent les données climatériques, et la cause qui fait varier la hauteur de la spire avec l’alti- tude, trouverait son explication dans la pression atmos- phérique : la tendance héliotropique de la spire dans la coquille des mollusques terrestres varierait en raison inverse de la pression atmosphérique, qui, si le fait est prouvé avec certitude, devra être considérée comme un de ces facteurs biologiques, qui, agissant constamment, déterminent des variations continues dans les organismes qui peuplent la superficie du globe. Ep. Lamy. Contribuzione alla conoscenza della Fauna dei Mollusehi marini dell’ isola di Capri, pel (Contribution à la con- naissance de la faune des Mollusques marins de l’île de Capri, par le) Dr R. Bellini (1). La faune de la mer de Capri est riche et variée : elle comprend 5 Céphalopodes, 8 Ptéropodes, 278 Gastropodes [entre autres : Fusus (Pseudofusus) pulchellus Phil. - var. curta Mn. Var., Murex (Muricantha) trunculus L. var. prope- conglobata nm. var., Turbonilla gracilis Phil. var. scalari- formis n. var.}, 5 Amphineures, 4 Scaphopodes, 86 Pélé- cypodes et 8 Brachiopodes. M. Bellini admet la succession suivante de zones bathymétriques : 1v Zone subterrestre (caractérisée par Littorina meritoides) ; 2 Zone littorale à faciès rocheux (avec Patella cærulea) jusqu’à 4 ou 5 m.'; 3° Zone des Laminaires (avec Trochus,Rissoa,Murex, Dolium) entre 5 et 40 m. environ; 4° Zone des Algues corallines (avec Pectunculus glycimeris et Cardium echinatum ; Éponges (1) Brochure in-8 de 37 pages, avec fig. Extrait du Bollellino della Sociétà di Naturalisti in Napoli, vol. xv, 1901. — 3939 — et Ascidies) entre 40 et 80 mètres ; 5° Zone des Coraux et des Brachiopodes : a, partie supérieure avec Brachiopodes, Chlamys Testae, C. similis, Pleurotomes, Cérithes, petits bivalves, Brvozoaires et débris, entre 80 et 150 mètres ; b, partie inférieure : boue à Foraminifères, Oculina virginea, caryophyllæ, de 150 m. jusqu’à 500 et plus. La majeure partie des formes malacologiques vivent dans la zone des Laminaires et dans celle des Corallines ; les espèces coral- ligènes sont moins abondantes et les littorales sont en nombre encore plus restreint. L'ile de Capri, par suite de sa position géographique centrale, synthétise les faunes extrêmes du bassin Méditerranéen. Ep. Lamy. [ Mollusehi del Lago Fusaro e del Mar Morto nei Campi Flegrei, per (Les mollusques du lac Fusaro et de la Mer Morte dans les Champs Phlégréens, par) R. Belliui (1). Le lac Fusaro, le lac Lucrin, la Mer Morte, le lac d’Averne dans la région des Champs Phlégréens constituent un milieu d’un haut intérêt pour les zoologistes, en raison des terrains volcaniques qui les entourent. M. Bellini a principalement exploré le lac Fusaro connu dans l’histoire de l’ostréiculture et la Mer Morte près de Misène. Les Mollusques qui habitent ces localités appartiennent à la zone littorale (faciès boueux). Ils sont très abondants en nombre, mais appartiennent à peu d'espèces ; ils sont remarquables par la coloration sombre de la coquille, qui est incrustée des dépôts de l’eau. L’abondance des individus fait tort à leur taille, et il y a des variations et des diftéren- ciations très accentuées, dues aux conditions spéciales de l’eau. Le nombre des espèces récoltées par M. Bellini (4) Brochure in-8 de 8 pages, avec fig. Extrait du Bollettino della Società di Naturalisti in Napoli, vol. xvi, 1902. — 340 — s'élève à 66, parmi lesquelles il y a plusieurs formes nouvelles : Trochochlea Castriotæ n. Sp., Gibbula (Magulus) ardens v. Salis var. acutispira n. Var., G. umbilicaris L. var., Acherusiæ n. Var., Cardium (Parvicardium) eriquum Gm. var. paludosum n. Var., et var. minimum n. var., Gastrana fragilis L. var. rarilamellosa n. var. ED. Lamy. Revision des Sepiolidæ, par L. Joubin (1). Laissant de côté les Sepiadarii de M. Appellôf, M. Joubin divise les Sepiolidæ, où l’hectocotylisation n’intéresse que les premiers bras dorsaux (un ou deux), en trois groupes : 1° Sepiolini Appellôf (non Steenstrup) : bord dorsal du manteau soudé à la tête; pas de cartilage adhésif nuchal. Genres : Sepiola (Rondelet) Leach., (8 espèces). /nioteuthis Verrill (7 esp.), Microteuthis Ortmann (1 esp.), Stoloteuthis Verrill (1 esp.), Promachoteuthis Hoyle (1 esp.). 2 Heteroteuthinæ Appellôf : bord dorsal du manteau libre ; bouton nuchal adhésif présent seulement sur la partie antérieure de la nuque; en arrière le manteau et la nuque sont soudés ; ombrelle bien développée. Genres : Heteroteuthis Gray (non Verrill) (2 espèces, dont une nou- velle H. Weberi n. Sp., expédition du Siboga). Nectoteuthis Verrill (1 esp.). 3° Rossiæ Appellôf : manteau et nuque non soudés entre eux; bouton nuchal complet ; bras dorsaux hecto- cotylisés. Genre Rossia Owen : sous-genres : Rossia (5 espèces), Franklinia Norman (4 esp.), Semirossia Steens- trup (2 esp.). En. Lamy. (1) Brochure in-8e de 66 pages, avec fig. Extrait des Mémoires de La Société Zaologique de France, Tome xv, 1902. — 341 — Eine subtropische Oasis in Ungarn, von (Un oasis suhtro- pical en Hongrie, par) S. Brusina (1). Dans les sources chaudes de Bischofsbad près Grosswar- dein (Hongrie), se sont maintenus, depuis le Tertiaire, comme derniers survivants d'un oasis subtropical, pour la flore, le Nymphæa thermalis DC. et, pour la faune, le Mela- nopsis Parreyssi Mühlf. A côté de cet unique Mollusque actuellement vivant, on trouve, dans cette localité, une faune éteinte, infiniment riche, de coquilles, appartenant à des espèces fossiles jusqu'ici inconnues de Melanopsis Fér. et de Neritina Lam. En effet, à côté du Melanopsis Parreyssi Mühlf., forme récente et fossile, qui a été très souvent confondue à tort avec le M. costata Fér. et qui comprend une variété scalaris Parr., M. Brusina décrit plusieurs espèces nouvelles, toutes uniquement fossiles, qui sont d’ailleurs très polymorphes et où il distingue, par suite, de nombreuses variétés : M. Themaki w. Sp., (forme typique : plicatula ; variétés : unifilosa, bifilosa, trifilosa, carinata, megalostoma), M. Sikorai n. sp. (forme typique : megaotyla ; variétés : siminina, unifilosa, bifilosa), M. Hazayi n. sp. (forme typique : contracta : variétés : elongata, megalotyla, unifilosa, bifilosa, carinata), M. Frans- ciscæ M. Sp., M. Vidovici n. sp. (forme typique : tenuis ; variété : plicatula), M. Tothi u. sp. (forme typique : rugo- sula : variétés : unifilosa, bifilosa, trifilosa, quadrifilosa, multifilosa, unicingulata, bicingulata), M. Staubi n. sp., (forme typique : carinata ; variété : costulata). Une Néritine, qui doit être identifiée complètement au Neritina (Theodoæus) Prevostiana Partsch, se rencontre également à Bischofsbad, mais seulement à l’état fossile, bien qu’elle soit encore vivante dans d'autres localités de Hongrie. Dans cette espèce, dont, à côté de la forme (1) Brochure in-& de 21 pages. Extrait des Mitleilungen des Natur- wissenschaftlichen Vereines für Steiermark, Graz, 1902. — 342 — typique atra, il existe une variété vivante hungarica Küst, M. Brusina distingue, pour les fossiles, deux formes : Adelæ n. form., et Gizelæ mn. form. comprenant chacune un type serralilinea et des variétés violacea, rosea et candida. Ep. LAMy. — 343 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Aunales de ia Société Royale Malacologique de Belgique, Bruxelles. Tome XXXVI, 1901 (paru le 30 septembre 1902). PH. DAUTzENBERG. Description de trois Mollusques nouveaux provenant de l'Etat Indépendant du Congo (Achatina Marteli n. sp., Melania Liebrechtsi n. sp., Unio Briarti n. sp.), (pl. I). — M. Cossmann. Appendice n° 3 au Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’Eocène des environs de Paris [Corbula Plateaui n. sp., Gradilucina nov. sect. (type : Lucina tabulata Desh.) ; Kellya infraeo- cænica N. Sp.; Crentimargo nov. gen., C. inæquicrenata n. Sp.; Dimya Bonneti n. sp.; Houdasia nov. gen., H. splendens n. sp., Syrnola plicifera n. sp., S. Pissarroi n. Sp., Anisocycla brevispirata n. sp., Scala Tunioti n.sp., Sigaretus cupuliformis n. sp., Narica Bonneti n. sp., Sola- rium Bonneti n. sp., Lacuna grandis n. sp., Paludomus sincenyensis n. Sp., Bayania liancurtensis n. sp., Tritonidea cantharoides n. Sp., Parvisipho Plateaui n. sp., Melongena præcursor n.sp., M. Marcellini n.sp., Mitra Bonneti n.sp., Sveltella Plateaui n. sp., S. Bonneti n. sp. Hemiconus giganteus n. sp., Surcula pluriplicata n. sp., Pleurotoma pourcyensis n. sp., Drillia tenuicrenata n. sp., D. passa- loides n. Sp., Raphitoma sapicurtensis n. sp., Peratotoma brevissima n. Sp., P. Bezançoni n. sp., Ringicula lignita- rum n. Sp., Limnæa Bonneti n. sp., Helix Bonneti n. sp., H. Margaritæ n. sp., H. Girauxæ n. sp.; Nautilus Staadti n.sp.; Cistella Thioti n. sp.] (pl. II-VIT). — Huco pe Corr. De la valeur marchande et du degré de rareté actuel de — 344 — Pleurotomaria Beyrichi. — P. Dupuis et Dr Purzeys. Diagnoses de quelques espèces de coquilles nouvelles et d’un genre nouveau provenant de l'Etat Indépendant du Congo, suivies de quelques observations relatives à des espèces déjà connues (Perideriopsis formosa n. sp., Pseudo- glessula humicola n. sp., P. diaphana n. sp., Subulina Martensi n.sp., Ceras nov. gen., C. Dautzenbergi n. sp. C. manyemaense n. sp., Streptaris translucidus n. Sp., S. Gaudioni n.sp., Trochozonites trifilaris n. sp.,T. percos- tulatus n. sp., Succinea pseudomalonyx n. sp.), (figs.) — E. VinceNrT. Panopæa Honi Nyst. Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by B. B. Woodward. Vol. V, n° 6, October 1903. Contents : J. H. Van Srone. Note on the embryonic shell of Planorbis (figs). — A. ReyneLz. Note on the occur- rence of Planorbis marginatus Drap. and Limnæa pereger Müll. in the Post-Pliocène of Bognor, Sussex. — W. T. BLanrorp. Note on the supposed locality « Sulgranees », whence Dr. J.-E. Gray’s type-specimens of Indian Jurassic Ammonites were said to have been obtained. — G. B. Sowergy and H. C. Furrow. Note on a specimen of Fistu- lana clava Lamk. perforating a shell of Mitra interlirata Reeve (pl.'XVI, fig. 8-9). — F. G. BrinGMan. On the want of a knowledge of the animals of the genus Oliva as a means to the determination of the species. — E. R. Syxes. Notes on some British Eulimidæ [Eulima Collinsi n. sp., Guernsey; E. platyacme : om.nov., (pour E solüla Jeffreys) pl. XIV). — E. A. Smira. À list of Species of Mollusca from South Africa, forming an Appendix to G. B. Sowerby's « Marine Shells of South Africa » [Siphonaria nigerrima n. sp., Natal: S. tenuicostulata n. sp., Natal ; Orynoe — 345 — natalensis n. sp., Durban; Terebra Loisæ n. sp., Natal; T. casta nov. var. natalensis; Marginella fallax n. sp., Colonie du Cap ; Massa natalensis, Natal; Latiaris rosaceus n. Sp., Colonie du Cap; Purpura pura n. sp., Natal; Sistrum squamiliratum n. sp., Natal; Bittium quadricinc- tum_n. sp., Durban : Natica Burnupi n. sp., Durban ; Turbonilla similans n. sp., Afrique-Sud ; Clanculus mixtus n. Sp., Port-Elizabeth ; Dentalium regulare n. sp., Port Shepstone ; Kellia natalensis n. sp., Durban ; Corbula rugifera n. sp., Natal] (pl. XV). — R. BuzLEN NEWTON. Notes on some Jurassic Shells from Borneo, including a new species of Trigonia [T. Molengraaffi n. sp.] (pl. XVI, figs. 1-7). — J. C. Mezvizz and E. R. Syxes Description of Marginella lateritia n. sp., from the Andaman Islands (fig.) ——— The Journal of ialacology. Edited by W. E. Collinge. Vol. X, n° 2, June 19083. Contents : J. Cosmo MELvizz. A Revision of the Colum- bellidæ of the Persian Gulf and North Arabian Sea, with description of C. Calliope n. sp., Bombay (fig.). — H. H. BLoomEer. The Anatomy of certain species of Ceratisolen and Solecurtus (pl. Il) — H. H. BLoomer. Classification of the British species of the genus Solen L. — H. H. BLOOMER. On the Origin and Function of the Fourth Aperture in some Pelecypoda. — G. K. Gupe. A Classified List of the Helicoid Land Shells of Asia. Part VI (XIE, Malay Archi- pelago : A, Malay Peninsula; B, Samui Group; C, Sumatra; D, Java ; E, Borneo) [ Dyakia Smithiana n. sp , Sumatra : Planispira quadrifasciata Le G. var. halmaherica nov. var., Halmaheira ; Chloritis (Trichochloritis) tabularis n. sp., Sumatra ; Helicostyla (Calocochleas) talautana n. sp., Talaut] (pl. IH). — H. Surer. On à new Genus and species of the Family Phenacohelicidæ [| Ranfurlya Constanceæ nov. — 346 — gen. et ». sp., Auckland Islands] (pl. IV). — E.R. Syxes. Descriptions of new Land Shells from the Austro-Malayan Region | Xesta sulcatula n.sp.,Obi; Planispira (Cristigibba) albopicta n. sp., Halmahera ; Papuina callosa n. sp., Hal- mahera ; P. wallaceana n.sp., Waïigiou; P. pyrqus n. sp., id.; Leptopoma diplochilus n. sp., id.; L. (Leucoptychia) lamellatum n. sp., id. ; Palaina Ponsonbyi n. sp., id. ; Omphalotropis waigiouensis n. sp., id.; Helicina varians n. Sp., Santa Cruz Islands]. — Notes : A New Irish Vertigo (V. Heldi Clessin). Vol. X, n° 3, October 1903. Contents : G. B. Sowergy. Descriptions of new species of Nassa [N. optima n. sp., N. W. Australia] Purpura [P. Eudeli n. sp., Gorée}, Latirus |L. singularis n. sp., hab. ?], Voluta [V. Dohrni n. sp. — V. dubia Dohrn ; V. (Lyria) planicostata n. sp., hab. ?], Conus [C. Boubeeæ] n. sp., hab ?], Stomatellu |S. exquisita . Sp., hab. ?] and Spondylus [S. occidens n. Ssp., Philippines; S. Reesianus n. sp., Moluccas] (pl. V). — E. R. Syxes. Notes on, with Illustrations of Austro Malayan Land Shells (pl. VI), — W. E. CozuinGe. Contributions to a knowledge of the Mollusca of Borneo. Part I. [Damayantia Simrothi n. sp., D. rugosa n. Sp., Collingea eranna n. sp., Parmarion Shelfordi n. sp., Atopos Shelfordi n. sp.,] (pl. VIL et VI). — G. K. Gupe. A Classified List of the Helicoid Land Shells of Asia. Part VII (K, Celebes; G, Lesser Sunda Islands; L, Mysol; M, Waigiou Group; N, Serwatty Group ; O, Tenimber or Timor Laut). — Huen Furron. Figures and Descriptions of supposed new species and varieties of Ennea [E. oleacea n. Sp., German East Africa], Macrochlamys [M. bathycharax Godw.-Aust. = M. subcon- vallata n. sp.; Port Blair}, Cochlostyla !C. delicata n. sp., hab. ? |, Strophocheilus (Borus) [S. separabilis n.sp., Peru ?|, Odontostomus (Moricandia) |0. toleratus n. sp,, Brazil}, — 947 — Leptopoma [L. placidum n. sp., S. Flores Island: £. albicans n. Sp., Sumba Island], Cataulus [C. connectens n. sp., Ceylon ; C. Greeni var. robusta n. var., Ceylon], Copto- cheilus [C. perakensis n. sp., Perak] and Tropidophora [T. perfecta n. sp., Madagascar; T. plurilirata n. sp., Cape Colony] (pl. IX). — Notes : E. R. Sykes. On the name Lima elliptica Jeff. (L. Guynirom.nov.); — H.H.BLOOMER: On à malformed specimen of Ceratisolen legumen L. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XVII, n° 3, July 1903. Contents : Bryant Wazker. Notes on Eastern American Ancyli (Ancylus Kirklandi n. sp., Michigan) (pl. I). — H. A. PizsBry and Y. Hirase. Descriptions of New Japanese Land Shells (Japonia sadoensis n. sp., Chloritis tosanus n. Sp., Kaliella xenica n. Sp.) — A. A. HINKLEY. À pro- posed Study of Goniobasis. — D. D. Bazpwix. Descriptions of New Species of Achatinellidæ from the Hawaïian Islands (Amastra Henshawt n. sp., À. saricola n. sp., À. senilis n. Sp., 4. Jossilis n. sp.). — Notes : H. A. PrzsBry : A New Pleurotomaria (P. Hirasei n. sp.) ; — T. D. A. COCKERELL : Ashmunella Thomsoniana Cooperæ. Vol. XVII, n° 4, August 1903. Contents : W. H. Dazz. Two New Mollusks from the West Coast of America (Sigaretus Noyesii n. sp., golie de Panama; Tonicia Arnhrimi n. sp., Galapagos). — F. C. Baker. Pleistocene Mollusks of White Pond, New Jersey. — Mrs M. Burton WizcraMsox. On Cataloguing a Collection of Shells. — V. Srerki. New North American Pisidia (Pisi- dium Ashmuni n. sp., New Mexico ; P. Danielsi n. sp., Indiana). — H. A. PicsBry and Y. Hirase. Notices of New Japanese Land Shells [£Eulota (Euhadra) euterpe n. sp., — 348 — E. (Plectotropis) marginata n. sp., E. (Aegista) Friedeliana var. peraperta n. var., E. (Plectotropis) conomphala n. sp., Hirasea planulata n. sp., Kaliella incensa n. sp., K, hari- mensis var. sadoensis n. var.] — General Notes : H. A. PizsBry : Land Shells of Curaçao. Vol. XVII, n° 5, September 1903. Contents : L. S. FRiERsoN. The Specific Value of Unio declivis Say (pl. IT). — W. H. Dazz A New Species of Metzgeria (M. californica n. sp.) — H. A. PicsBry and Y. Hirase. Notices of New Land Shells of the Japanese Empire [Eulota (Euhadra) quaesita var. decorata n. var. E. (Euhadra) connivens var. diversu n. var., E. (Euhadra) submandarina var. miyakejimana n. var. et var. nüji- mana n. var., Ennea invakana var. oshimana n. var., Tornatellina kitaiwojimana n. sp., Kaliella præalta var. izushichitoensis n. var., K. nesiotica n. sp., Sitala nitji- mana n. sp.] — W. H. Dazz. Note on the family Septidæ. — C. F. ANcEY. On some new Land Mollusca from Middle America (Streptostyla Sumichrasti n. sp., isthme de Tehuantepec ; S. clavulata n. Sp., Amérique centrale). — F. C. Baker. À partial list of the Marine Mollusks of San Salvador, Bahamas. — Notes : H. A. PizsBry : The Use of the Generic Name Helicostyla ; H. A. PirsBry : Notes on Polyplacophora of the Conchylien Cabinet. Vol. XVII, n° 6, October 1903. Contents : W. H. Dazz. À new Genus of Trochidæ (Stylo- bates nov. gen., $. œneus n. sp., Hawaïian Islands). — P. W. Janvis. Distribution of Jamaican Species of Colobos- tylus (avec carte). — H. A. PizsBry. À new Jamaican Colobostylus (C. Nuttii n. sp.). — HERBERT N. Lowe. Notes on the Mollusk Fauna of San Nicholas Island. — H. A. Pizsrry. New Japanese Marine Mollusks [Phasa- niella tristis n. Sp., Gibbula afjinis var. cognata n. var., G. vittata n. Sp., G. incarnata n. sp., Monilea (Rossiteria) = Sig nucleolus n.sp., Clanculus gemmaulifer var. pallidus n.var.|. — General notes : H. A. PizsBry : Helix hortensis at Perce, Gulf of St-Lawrence. Fhe Journal of Conechology. Edited by W. E. Hoyle. Vol. 10, n° 12, October 1903. Contents : J. C. MELVILL and R. STANDEN. The Genus Scala (Klein) Humphrey, as represented in the Persian Gulf and North-Arabian Sea (concluded) [S. melior n. sp., India ; S. rissoinæformis n. sp., Gulf of Oman; S. Sykesii n. Sp., Gulf of Oman ; $, thelcteria n. Sp., Persian Gulf ; S. Townsendi n. sp., Mekran Coast; S. {Opalia) renicima n. Ssp., Mekran Coast; S. {Cirsotrema) corolla n. Sp., Gulf of Oman ; S. {Cirsotrema) mammosa n. sp , Gulf of Oman ; S. (Cirsotrema) optima n. sp., Maskat]. — E. A. SMirk. Note on Macron trochlea. — B. B. Woopwaro. List of British non-marine Mollusca (Enidæ n. n., Vertiginidæ n.n.). -— J. W. Bazpwin. The Land Shells of the Turton District. — E. A. Smirx. À new species of Modiola from Malacca (M.Evansi n. sp.). a — Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaft redigirt von D' W. KoBeLr. N° 7 u. 8, Juli-August 1903. E. von Martens. Neue Meer-Conchylien aus den Samm- lungen der deutschen Tiefsee-Expedition | Voluta (Fusivo- luta nov. subgen.) anomala n. sp., Somaliküste ; Pleu- rotoma (Gemmula) gemmulina n. sp., Sumatra; Pleurotoma (Gemmula) rotatilis n. sp., Somaliküste ; P. (Brachytoma) subsuturalis n. sp., Somaliküste ; P. (Perrona) subspirata n. sp., Grosse Fischbai (S.-W. Afrika); P. {Leucosyrinx) vepallida n. sp., Somaliküste; T'yphis transcurrens n.sp., — 390 — Zanzibar-Kanal ; Nassaria teres n. sp., Nikobaren; Ancil- laria hasta n. sp., Agulhas-Bank (S. Afrika) ; Scalaria unilateralis n. sp., Nikobaren ; Collonia bicarinata n. sp., Agulhas-Bank (S. Afrika) ; Solariella infralævis n. sp., Somaliküste; S. biradiatula n. sp., Dar-es-Salam (Ost- Afrika); Puncturella (Cranopsis) æthiopica n. sp.,Zanzibar- Kanal; P. analoga n. sp., Kerguelen ; Ringicula æthiopica n. Sp., Somaliküste ; Actæon (Leucotina) æthiopicus n. sp., Pemba-Kanal (Ost. Afrika) ; Scaphander cancellatus n. sp., Sumatra]. — Henrik SELL. Beiträge zur Kenntniss der Molluskenfauna Dänemarks {Limnæa (Gulnaria) peregra Müll. var. costellata n. var., Valvata (Cincinna) piscinalis Müll. var. dilatata n. var.]. — Dr W. Kogecr. Unsere Kenntniss der Fauna europæa. N° 9 u. 10, September-October 1903. Dr W. DyBowskxi. Bemerkungen über die gegenwärtige Systematik der Süsswasserschnecken. — Dr W. Kogezr. Diagnosen neuer Arten {Leucochroa Liedtkei n. sp., Orane- sische Sahara ; {berus circejus n. sp., Circejo (Italien) ; I. Melii n. sp., Circejo ; Pomatia Frivaldszkyi n. sp., hab. ? ; P. Dickhauti n. sp., Palästina ? ; P. Sieversi n. sp., Caucaso ; P. Blumi n. sp., Gheuzneh Ciliciæ; Helir (Hel- cogena) pseudopomatia n. sp., Cheikli Syriæ; H. Helico- gena) critica n. sp., hab. ?]. — Bon ©. von Rose. Zur Kenntniss der Molluskenfauna der Stadt Charkow und ibrer nâchsten Umgebungen. — Dr 0. von MÔLLENDORFF. Neue Landschnecken von Niederländisch Indien (Insel Roma bei Alor) [Chloritis romaensis n. sp., Xestina rugo- sissima n. Sp.]. — H. Rozze. Neue Amphidromus - Formen [4. Waterstraati n. sp., Palawan ; 4. lævus Müll var. romaensis n. var. Insel Roma, var. kissuensis n. var. Insel Kissu ; inconstans Fult. var. gracilis n. var., Insel Roma]. — 3951 — LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LI du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Ancey (C.-F.). Fischer (H.). Bavay (A.). Géret (P.). Caziot (A.). Lam v (Ed.). Chatelet (C.). Lavezzari (M.). Cossmann (M.) Mayer-Eymar (C.). Dautzenberg (Ph.). Vignal (1.). Dollfus (G.-F.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS Australian Museum . . . . .: .: Sydney N.-S. W. Public Library ofthe Museum. . . Adelaïde (South Australia). Geological Survey of India . . . . Calcutta. DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES pu ToME Li. N° 1, pages 1 à 96, planches I et IT, paru le 21 juin 1903. N° 2, pages 97 à 200, planches III à VE, paru le 18 sept. 1903. N°3, pages 201 à 29%, planches VIT à XI, paru le 15 mars 1904. N° 4, pages 295 à 369, planches XII et XITT, paru le 28 avril 1904. — 392 — TABLE DES MATIÈRES TomME LI Les travaux marqués d'un astérisque * traitent exclusi- vement de Mollusques fossiles ; ceux marqués d'un astérique entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles ; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux ANCEY (C.-F.). — Nouvelles remarques sur les faunes australes du globe. — aune malacologique terrestre de l ile es To dans l'Océan Pacifique 2 — Etudes sur la faune do de iles .. wich. 5e partie : Additions aux espèces déjà signalées comme ARpRSEna au genre Torna- tellina È PRE Re LP Bavay (A.)et Morse (Pa. — Decenin de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine (3° suite). Cazior (A). — Sur le genre Bauria. CHATELET (C.) (Voyez FISCHER). E 3 * CossMANN (M.). — Faune pliocénique de Karikal (Inde française) DAUTZENBERG (PH.) (Voyez Bavay) . HE — Coutribution à la faune malacologique terrestre et d’eau douce des îles Obi et Iolo . : Fiscer (H.) et CaaTeLer (C.). — Description dre espèce nouvelle du genre Glandina. RSRr GERET (P.). — Variété nouvelle de Cypraea provenant de la Nouvelle-Calédonie. 39 97 = LAMY (Ep.) — De l'identité d’une Arche figurée par Savigny (A4rca Pharaonis P. Fischer) avec l’4. Ehrenbergi Dunker LAvezzARI (M.). — Liste de cn diilbe écueillies au Val-André (Côtes-du-Nord) . * MAYER-Eymar (C.). — Description de Codtillée fossiles des terrains tertiaires inférieurs (suite). ViGNaL (L.). — Sur les variétés du Cerithium zebrum Kiener Bibliographie Adams (L.-E.). — The census of the British Land and Foch alé Mollusea. à * Andreae (A.). — Untermiocäne (Landschnecken- mergel bei Oppeln, in Schlesien — Land-und Süsswasserschnecken aus DantrA fa Ostasien. à ET à — Zweiter Beitrag zur Éinnen Conte Ledtiine des Miocäns von Oppeln in Schlesien . Bellini (R.). — Alcune osservazione sulla distribue zione ipsometrica dei Molluschi terrestri nell’isola di Capri. — Contribuzione alla conoscenza delle Fes de Molluschi marini dell’isola di Capri — I Molluschi del Lago Fusaro e del Mar Morto neï Campi Flegrei . Bergh (R.). — Reisen im ehipel de Philppiten von Dr Semper. Wissenschaîftliche Resultate. 17 Band. Malacologische Untersuchungen : 4e Abth. 4er Absch. Ascoglossa. Aplysiidæ — The Danish Expedition to Siam 1899-1900. LI. Gas- teropoda opisthobranchiata . ue : Bloomer (H. H.). — Notes on some further nt. med specimens of Anodonta cygnea L. 399 189 190 328 — 394 — — The anatomy of the British EE of the genus Solen — Classification of the British A Debibe of the genus Solen : — The anatomy of Le species ot Ceratisoten Er Solecurtus . : * Bocttger (0.). — Zur Rain den Fe re Mittelmiocaenen Schichten von Kostej im Krasso Szôrenyer Komitat * Boistel (A.). — Quelques coupes du He de LÉ Bresse dans l’Anse du Bas-Bugey Sn (*) BrusinaiS.).— Eine subtropische Oasis in Ungarn * Chartron (C.) et Cossmann (M.). — Note sur l’In- fralias de la Vendée et spécialement sur un gisement situé dans la commune de Simon-la- Vineuse. ST ie PRE APRETREE * Choffat (P.). — Le Crétacique de Conducia. Collinge (W. E.).— Some Notes on the Genus Prisma Simroth. ONE Fer À — Further notes on Amalia carinata Pet — On the non operculate Land and Fresh water Molluses, collected by the Members of the «Skeat Expedition » in the Malay Peninsula, 1899-1900. — On some species of Slugs collected by M. H. Frühs- torfer — Notes on Slugs ni hope Monuses : * Cossmann (M.). — Sur quelques grandes Vénéri- cardes de l’Eocène. * — (Voyez Chartron). * — Observations sur quelques Goanilies caciques recueillies en France. SP PEARL EC * Cotter (Berkeley). — Sur les Mollusques terrestres de la nappe basaltique de Lisbonne : Cuénot (L.). — Détermination du De ue de Naples qui possède des hématies à hémoglobine. — 3959 — Dall (W. H.). — Illustrations and Descriptions of New, Unfigured, or Imperfectly known Shells, chiefly American, in the U. S. National Museum — Synopsis of the Family Veneridae and of the North American recent Species. — On the genus Gemma Deshayes. ; — Synopsis of the Carditacea and of Nate species . Dautzenberg (Ph.) Voyeé Dollfus) PUS * Depéret (Ch.) et Roman (Fr.). — Monographie des Pectinidés néogènes de l’Europe et des régions voisines |, Genre Pecten. PRES LEARN va * Dollfus (G. F.) et Dautzenberg (Ph.). — Conchyliolo- gie du Miocène moyen du bassin de la Loire. * Donald (Miss J.) — On some Proterozoic Gastero- poda which have been relerred to Murchisonia and Pleurotomaria, with description of new Subgenera and Species . À * Doncieux (L.).— Monographie sobSgique ec salée: tologique des Corbières Orientales. Fulton (Huyh). — Descriptions of new Species of Ampelita and Tropidophora from Madagascar * Gentil (L.). — Esquisse stratigraphique et pétrogra- phique du bassin de la Tafna (Algérie) Gude G.K.). — Descriptions of new Helicoid Land Shells from Japan. — Descriptions of two new Helicoid and Shells — A classified List of the Helicoid Land Shells of Asia, Part. I, IL, II — Description of a new Species of Chloritis Fo New Guinea Hedley (Ch.). — Studies on Marat Noise Part V et VI — Notes on Tasmanian Soncnblees — 356 — — Scientific Results of the Trawling Expedition of H. M. C.S. «Thetis ». Mollusca, part I : Brachio- poda and Pelecypoda. — À new Australian Volute. dit tt CE Hidalgo (I. G.). — Obras Malacologicas : Estudios preliminares sobre la fauna malacologica de las islas Filipinas, Atlas (suite) et Tome II, Fasc. I . * Hoernes (R.). — Neue Cerithien aus der Formen- gruppe der Clava bidentata (Defr.) von Oisnitz in Mittelsteiermark . 1 *— Congeria Oppenheimi und Hilberi, neue Forinen der Rhomboidea Gruppe aus den oberen pontis- chen Schichten von Kôünigsgrad . * — Uber Limnocardium Semseyi Halav. und Vé wandte Formen aus den Oberen pontischen Schichten von Kônigsgrad . À Hoyle (W. E.). — Two Points in Noniedeliture È — The Luminous Organs of Pterygioteuthis marga- ritifera, a Mediterranean Cephalopoda — On à Intrapallial Luminous Organ in the Cepha- lopoda RM TDR LOS ES Mie (H. von). —- As Melanias do Brazil — Historia de las Ostras Argentinas. ljima (I.) et Ikeda (S.). — Notes on a Sséinen ot Amphitretus obtained in the Sagami Sea. Ikeda (S.) (Voyez Ijima) . : Jameson (H. Lyster). — On the Origin # Peariele Joubin (L.). — Révision des Sepiolidæ. Pr * Kennard (4. S.) et Woodward (B. B.). — The post- pliocène non marine Mollusca of the South of England. set PRE ER IES RP Kesteven (H. Leighton). — The Protoconchs of certain Port-Jackson Gasteropoda — Thesystematic position of the Genus Fosse ina A. Adams and Angas, and of Fossarina varia Hutton 181 183 80 LR Kobelt (W.). — Iconographie der Land-und Süss- wasser Mollusken, mit vorzüglicher Berücksich- tigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E. A. Rossmässler, fortgesetzt von Dr W. Kobelt. X Band. 1, 2, 3 u. 4 Lief . 9326 Locard (4.). — Description d’une nouvelle espèce de Lartetia . 193 — Observations urlée M Olbenes Restaces Mano des côtes de Corse. 194 * Miller (K.). — Die Sehnechene una dé Stsinher mer Obermiocäns . 75 * Miquel (T.). — Géologie des terrains tertiaires . l'Hérault : Une journée d'exploration à Un quier à 76 Môllendorff (0. ni — on HS ans West china und Centralasien, IL . 190 Pace (S.). — On the Identity and nt ohShise ot Buccinum dermestoideum Lam. : Pseudamycela nOV. gen. 330 Pallary (P.). — Troiciène hip ut à l'étude de la faune malacologique du Nord-Ouest de l'Afrique RS Ne UT ARE RES NE TO * Péron (A.). — Etudes paléontologiques sur les Terrains du département de l’Yonne . ; 63 * Pervinquière (L.). — Etude géologique sur la Tuni- sie centrale. HOUR a 271 * Peyrot (A.). — Notes sur quelques fossiles des faluns de la Touraine (Helvétien inférieur) et des environs d’Orthez (Helvétien supérieur) . CUIR Pi) Pilsbry (H. 4.). — Manual of Conchology, ete. Pul- monata. Index des Pulmonés Bulimoïdes et Par- Les EVIL ENINE PERSERE ENUL . 1.7) (61:1474,997 Roman (Fr.) (Voyez Depéret). : 280 * Sacco (Fr.). — Sul valore stratigrafico delle grandi Lucine dell’ Appennino . 71 = 98 = * — [ Brachiopodi dei terreni terziarii del Piemonte et della Liguria Smith (Herbert H.). — An au HOtAtEA Cao of Shells of the Genus Partula in the Hartman Col- lection belonging to the Carnegie Museum . * Smith (J. Perrin).— The Carboniferous Ammonoids of America. HT en URSS * Stanton (1. W.) — Chondrodonta, a new genus of Ostreiform Mollusks from the Cretaceous, with descriptions of the Genotype and a new species. Stearns (R.). — The fossil fresh-water shells of the Colorado desert, their distribution, environment and variation . ; Suter (H.). — On the Land Monge of Little Barriét Island à — List of the Fe essieu in F. W. Hutton’e s Manual of the New Zealand Mollusca, with the Corresponding Names used at the present time. — Description of a new Species of Separatista from New Zealand ; — On the systematic position Gif Patella Mer arte censis Pils . CR AE OPA ELLE à à Vayssière (A.). — Expéditions scieutifiques du 1ra- vailleur et du Talisman pendant les années 1880, 1881, 1882, 1883 : Opistobranches . Vincent (E.). — Contribution à la Paléontog te de l’Eocène belge : Céphalopodes dibranchiaux. Walker (Bryant.) Voyez Wright). * Woodward (B. B.) (Voyez Kennard) LE Wright (Berlin Hart) et Walker (Bryant). — Check List of North American Naïades i * Yoshiwara (S.). — On a.apparently New- SRbcis of Argonauta from the tertiary of Izumo . 285 64 — 1399 — Variétés Les Sociétés malacologiques (suite) : La Société malacologique de France (fin), par G. Dollfus . 48 Revue des publications périodiques 88, 197, 289, 343 Nécrologie Mort de MM. G. Debeaux, H. Gaudron, R. Tate, A. Hyatt, O. Collett, J. Cooper, A. Wetherby. . 90 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume LI du Journal de Conchyliologie . . 351 Liste des nouveaux abonnés - = …- -: . . 391 Dates de publication des fascicules du volume LE 351 — 360 — TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d'un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles ; ceux marqués d’un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles : les noms sans astérisque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. ACHATINELLA (G.) . . . . . ACTAEON affinis Ad.. . . * — Pilsbryi Cossm. . (*) AGARONIA acuminata Lmk. AGRIOPOMA (n. secL.) . . ALBERSIA Obiensis v. Mart. — omissa Dautz. — pubicepa v. Mart. — Waterstraati (Rolle) Mlldff. * ALocospiRA tornata Cossm. H'AISD NE AMPULLARIA Compacta Reeve * AmycLa dimorpha Cossm. NA SD- AU UPS crassicostata Cossm. n. Sp. . . ANCILLA ampla Gmel. . (*) — candida Lmk. (#) — cinnamomea Lmk — Junghubni Martin — TankervilleiSwain- * ANACHIS tornata Cossm. — Vernedei Sow. . ANCILLARIA (voyez Ancilla). * ANEURYSTOMA Morgani _ Cossm.n.sp. 2 : i ANTISTREPTUS (nov.Gen.) APOPARMARION (nov. Gen.) . ARCA antiquata L. . . .. — diluvii Lmk. . . .. — Ehrenbergi Dkr. — floridana Conrad . . maculosa Reeve, — nodifera Mart. . . . — paucigranosa Dkr. . — Pharaonis P. Fisch. — Philippiana Dkr. . . EG MAVeCE RE — radiata Rve. . . . . — scapha Chemn. . . . — secticostata Rve. . . ARCHEGOCOPTIS (nov. Gen.) . * ASTHENOTOMA pannus Bast. is — terebralis Cossm.n.sp. ATILTA UC.) * — simplex Martin .. AURICGULELLA (G.) BALEA (G.) — Africana Mellv. et era het etienne MOBAUXIAN(C)E RE — Allardi Caziot . . . * 39 37 * Bauxia Boulayi Caz. à Caz. * — Bourguignati * — bulimoides Mathe- LONANE X — — var. necra Caz mere: * — — var. Pellati Caz — disjuncta Math . . Rouleana Caz. — vivipariformis Caz. (*) BEzoarpica glauca L. . . . (#] — strigata Gmel. BoysiprA Gereti Bav et Dautz. n. sp. . — Messaseri Bav. et Dautz. n. sp. BuLziMiNus durus Spix. — heterotrichus Mo- ricand — Ridleyi Smith BULINUSUGA) RER — Artensis Gass. — diaphanus Gass. . — junceus Gould. . . * *X * — Panayensis Pfr. — Souvervianus Gass. 12 Wall GoxX: NE, « BYTHINELLAU (Ge) ENT CRE * CALYPTRAEA aperta . . . . e — Beyrichi Mayer-Eymar DSP EEE ds — chinensis . a — labellata Desh. . — pectinata M.- E. n.sp. 5 — trochiformis (*) CANGELLARIA asperella Lmk. — bifasciata Desh. _— crenifera Sow. —— crispata SOW. . * — Dufouri Grat, . elongata SOW. . - hystrix Reeve. — melanostoma SoW. — 361 — 44 103 103 102 103 103 103 44 915 314 315 915 315 315 105 108 110 108 108 108 i11 106 * Canci LLARIA tjibaliungen- sis Martin, — Verbeeki Martin (*) CANcILLA circulata Kiener. (*) — flammea Quoy. . CANIDTAN (Cr) RE * CaPpuLus dilatatus Desh. | — singularis . . CaRDITA abyssicola Hinds. — aegyptiaca . . — aliformis Mayer- Eymar n. sp. . . profunda Desh, . . tubuiicosta M.-E. * CarDiuM Bronni M.-E. n. SD ER = 720 > — carinatum Bronn. CasMaria (voyez Cassis). * Cassis Bonneti Cossm. n. SD RE ee — glabrata Dunk. . . * — Herklotzi Martin. . — torquata Rve. . CERAS! (nov. Gen.) . . . . CERITHIDEA Cornea - A. Ad. CERITHIUM aspersum Desh. — Crossei Desh. — delectum A. Ad. . — dilectum C. B.Ad. — Janthinum Gould . — Maillardi Crosse. . — zebrum Kiener. . var. aspersa Desh. var. atte- nuata L. Vignal on. var. var. bili- neata L. Vrn:cvar: var. Cine- rea LAVE DAVAT EE var. dilecta C.-B. Ad! * * x *X * * = * En 109 106 123 123 43 317 318 311 310 310 311 311 309 309 162 163 163 163 344 * * CErirHiuM zebrum var.ma- eulata L. V. n. var. var.Maillar- di Crosse. var. multi- maculata E'Vtn.var. var. nivea L.V.n.var. var. Orna- ta L. V.n. var. var. pul- chra L V. n'AVar var rosea L.V.n.var. var. sticta L.V.n.var. var. trifas- ciata L.V. nivar.- var. trili- neata L. V.n. var. Var. uni- maculata L.V.n.var. CHARTRONIA (nov. Gen.). CaLorirTis obiana (Rolle) Mlldff . . Waterstraati (Rolle) Mildff CHONDRODONTA (nov. Gen.). bicrenata Cossm. n. sp. costicrenata Cossm. karikalensis Cossm. . . CLAUSILIA Auregani Bav. et Dautz. n. sp. Dautzenbergi Mlldaf CLATHURELLA — 362 — 24 26 26 22 CLausiLiA Fargesiana Mab. CLAUSILIOPSIS (nov. subg.). . COCCODERMA (nov.subg.). CocHLosTYLa pubicepa v. MATE Coenasus! (Ge) EE CoLuMBELLA atrata Gould. ligula Duclos . minor Scacchi. simplex Mertin CoLuMBELLOPSsIs (G.) Conuzus sp. ? v. Mart. CosTELLARIA (Sect.) . . CosToaAnaA: His (G:} 1 : : : . CRENIMARGO (nov. Gen.). CREPIDULA Cossmanni Mayer-Eymar n. SDF A gibhosa : indigena M.-E. DSpD- MA: Kahirensis M.- E. n. sp. CRYPTOSEMELUS * -— * (nov. Gen ). cuneata Cossm. n. Sp. glandina Velain lachryma l'eeve tectiformis Cossm. * CyoLosromMa Baylei Math. . “ = bulimoides Ma- therop. disjuncta Math. guttatum Pfr. sordidum Pfr. CyccorTus batjanensis Pfr. NAIU 12) A REMISES Bernsteini v. Mart. guttatus Pfr var. codonostoma MIA suluanus Smith. . CYLLENE Oweni Gray . . . . plumbea Sow. * CRYPTOSPIRA (*} * === * * * CYLLENE Varians Cossm, n. Sp. S CYPRAEA asellus L. var. bi- taeniala Geret DA VAD Eu de CYRTOSTROPHA (nov. SUD) CxroR AG ER AE DENTALIUM cond breviforme Mayer-Eymar D'ÉSDee pee Castellanense fossile L. Gm . grande Desh, . nobile M.-E, praecursor M.-E. n. sp. — Trautscholdi Koenesre densecostulata MIA: DIPLOMMATINA Aesopus Bav.et Dautz. nASD: Balansai L. Mor- RO ALT. Balansai var. elata Bav. et Dautz. n. var. Balansai var. in- DIAPHORA termedia Bav. et Dautz.n.var. Balansai var.ro- busta Bav. et Dautz. n. var. Belonis MIldff debilis Bav. et Dautz. n. sp. . granum Bav.et Dautz. n. sp. . Lemyrei Bav.et Dautz. n. sp. . Messageri An- CEVITD-ISD Quadrasi v.Müll. saxicola v. Müll. — 363 — 134 Drrsaccus (voyez Eburna). (*) EBurna canaliculata Schum. (* * * semipieta SOw. . . — spirata Lmk. ) — ValentinianaSwains ELASMOCENTRUM (nov. Subg.) ELma (voyez Ennea). ENDIANAULAX (nov. Gen.) ENDIATOMA quadricincta Cossme en ENbLODONTA ((G.) ‘ Onslowi Anc. . Stroudensis Cox ENIDAE n. n. ; ENNEA densecostulata Ma incisa Morelet. . . . Messageri Bav. et Daulz. n.sp. . tonkiniana Bav. et Dautzen sp" ERATOIDEA Bonneti Cossm. karikalensis Cossm. n. sp. EUSTRFPTAxIS (voyez Strep- taxis). * Eurariorusus burdigalensis * FISSURELLA Bast. inopinatus Cossm. n. Sp. NES FERRISSiIA (nov. sect) FICULA pamotanensis Mar- CINE ET 2e acuticosta Mayer-Eymar MÉSDE EE e denudata . . . DrAaeCa FLAMMULINA (G.). . . nigrescens V. MOI CSS PAT ED PCT NC FRICKELLA (G.) FUSIVOLUTA (nov. Subg.) Fusus afer Gmelin. — Blosvillei Desh. inconstans Lischke . * (*) (#1 — 364 — Fusus menengtenganus MAT EN EREER RE perplexus Adams. . Novae - Hollandiae Reeve . ; GIBBERULA Angasi Bies 2 cuneataCossm. n. Sp. glandina Vélain tectiformis Coss- mann . . GLABFLLA Curta Suw. gibbosa J''uss. marginata Born. oligoptycha Coss. prunum Gmel Lamyi H. Fis- cher et C. Cha- telet n sp. Liebmanni Pfeif- fer. . Me GRADILUCINA (nov. Sect.) GUNDLACHIA (G.). Gurpya Hopkinsi Dall. . pacifica Pfr GYRALINA (nov. Subg.). HAPLOCYON (nov. Subg.). HEgrA Bonneti Cossm. . . HELENOCONCHA (G.) . . . HELICARION (G.).'. HELIcINA obiana Mlldff parva Sow. HELICOMORPHA scalarioi- des Bav. et Dautz. HS RP HEzix albula Le Guillou. batchianensis Pfr. bifrons Lowe dispar Braz. . . . . expansa Pfr. . Groulti Dautz. . Kurri Pir.var.obien- sis Dautz, n. var. lanceolata Pfr. . Liedtkei (Rolle) MIlaff obiensis Dautz. var. minor GLANDINA 98, 98, CUS ACT ME Hezix obie: sis v. Mart. . . omissa Dautz. . oualanensis Pease. pacifica Efr. — piliscus v. Mart. . . pollodonta d’Orb, . . polygyrata Born. pompilia Shutt . . . pruinosa MIldff . . — pseudolanceolata Dautz- nn Asp. pubicepa v. Mart. . quadrifasciata Le Guil'ou var. Rol- lei MIIdf. — rhynchostoma Pfr. . stephanophora Desh. subdisjuneta d’Orb. . — ternatana Le Guillou. VILTEANRÉT PEER HEMISINUS A (CR) HERcORHYNCHUS (S.-G.) . . HinpsiaA acuminata Rve . . nivea Gmel. . — ljemoroensis Mar- DITES EUR se Le Hinia colpophora Cossm. D. SP. — karikalensis Coeem, HOLCAUC HEN (nov.Subg.) HOUDASI41 (nov. Gen.) . HyproBia (G.). HYPERAULAX (G..) JANULUS G.) KALIELLA sa Lite ile; tete Konaensis Sykes. — ordinaria Ancey SDS EE — tongkingensis Gina mors co — tongkingensis var.albina Bav. et Dautz. n. var. RELTEDA NC) RES LAEVAPEX (nov. sect.) . . 210 210 209 134 292 LAGOCHILUS (G.). À (*) LarRuNeuLUS canaliculatus SCHUM . — occlusus Cossm.n.sp. (*) — valentinianus SW Dee LEPTINARIA (G.) . — Cumingiana Pfr —— Martensi Dall. — 365 — 137 46 102 102 Lepropomaaltius Dautz.n.sp. 16 * — Baylei Math. . -- fulgurans Dautz n. sp... * _—- fuscostriatum Sandb . . 3 _— menadense v. Martens — vitreum Lesson — vitreum var.fas- ciata v. Mart. — vitreum var.in- termedia v. Mart. . — vitreum var.ma- culata v.Mart. 98 15 15 LIOCENTRUM (nov.Sect.). 63,174 LOPHAUCHEN (nov.Subg.) Luna fibula Reeve. MACARONAPÆUS (G.) . . Man&Gizta Fairbanki Nevill. — hexagonalis Rve. — Houdasi Cossm. DAUSDI TETE, MARGINELLA Angasi Braz. ii — Bonneti Cossm. _— Dijki Mart. . . * — Kkarikalensis Cossm. n. Sp. — margarita Kie- OMR ENT — miliaria L. . . % — oligoptycha Cossm. . — striata SOw. . * MEGALOMASTOMA disjunetum Math. . 193 29 40 169 169 168 121 117 121 MELANIA anthracina v. d. Busch...". — coarctata Lmk. . = crenulata Desh. . . — glans v. d. Busch. — bastula Lea . — monile Mousson . _— recta Lea . setosa v. d. Busch. — testudinaria v. d,. Busch (*)} MELANoPSsIs (G.) ... . . . * * (66) * *X — acicularis Fér. — brasiliensis — costata Olivi. . — Esperi. — helena Meder . = serrensis May.- Eymar n. sp. MELONGENA oOctocostata Cossm. n. sp. — pallida Brod. et SOW : — proterformis Cossm. n. Sp. MericA asperella Lmk. . . — Verbeeki Martin. . MESSAGERIA (nov. G.) . . MicrocysrINA Messageri Ancey n. sp MICROLIOTIA (nov. Gen) MIODONTISCUS (nom.nov.) (*) Mirra circulata Kiener (*) * * * — filaris L . — flammea Quoy . MiTRELLA (G.). . Murpocxia (S.-G.). Murex Bonneti Cossm. n. SP. . HONTE — Diarti Cossm. n.sp. — infratubulatus Cossm. n. sp. — ternispira Lmk. . . — Verbeeki Mart. MuricinEa (voyez Murex). Muricopsis (voyez Murex). NaniNA citrina L. 19 NaniNa obiana MIldff . pacifica Pfr. NaPÆus (G.). . . * Nassa Bonneti Cossm. coilpophora Cossm. n sp 2e — corniculum Olivi UE — costulata Bronn. — crenulata Reeve . Cumingi Ad. #* — dimorpha Cossm. n. Sp ve (*) — gemmulata Lou 2 * — karikalensis Cossm. n. sp. Munieriana Crosse . muricata Q. et G. MUTADIISEE Se 00 nivea Ad * — ovum Cossm. n. an — Roissyi Desh. — signata Dunk. — siquijorensis Ad. * — Verbeeki Martin . . N'ASSARTA (CG) EE (*) NeocyYLINDRUS irisans Lmk.. (*) — mustellina mnkee NeosuBurina Martensi Dall. NERITINA bicolor Recluz . var. sub- punctata Recluz cornea L. . — pulligerau turrita Chemn. variegata Lesson, NESOPUPAN(S--C) EE NIGRITELLA pacifica Pfr . — ternatana Le Guillou. . Nioraa gemmulata Lmk. . NOSSIS (nov. Gen.). . . . Noraus (G.). . . OCHRODERMA (G.) . . . . . — Cumingianum Pfr — Martensi Dall. . = fi Ac ODON FARTEMAN cris{atellus Mlldfi. Mabillei In et Dautz n,. Sp. : * Oriva cheribonensis Martin — episcopalis Lmk guttata Lmk. . irisans Lmk mustellina Lmk .. peruviana Lmk, . porphyria L. — rufula Duclos. . (*) OLIVANCILLARIA acuminata Lmk . . cheribonensis Martin . (*) — subulata Lmk OpPEas gracile Hutton. . 44, junceum Gould subula Pfr OXYHERIS (nom. nov }). . PALAINA (S.-G.) . 5 Balansai L. MoLlet PapuiNa Groulti Dautz . . lanceolata Pfr. uni- color MIldff . obiensis Dautz var. minor. . . Are piliscus v. Mart,. . pseudolanceolata Pautz. n. sp. pseudosatsuma MITA rhynchostoma Pfr. obiana MIIdff . PARAPARMARION (nov.G.) PARYPHANTA (G.). * PATELLA Defrancei. æ — facilis Mayer- 2 EYmMarmsp… PATULA (G.). — quinquelirata Smith * Pexiox heptozodesCossm. n. Sp. * PERIDIPSACCUS (*) * — occlusus Cossm. n. sp. 99, 203 111 1142 112 113 112 112 112 113 114 - 111 114 100 102 99 391 230 221 12 ul 14 12 253 4 313 313 PERSON\ anus EL. . . . . cancellina Roissy . metableta Cossm. ne Spaem: + PETRAEOMASTUS (nov. Subg.). * Pros macrostoma Cossm. * = roseatum Hinds . Woodwardianum for- Des vase a pus PIruLA decussata Wood * — merengtengana Mar- (HN AM ER CAPE ESS (9: — reticulata Lmk ... . PLacosryzus bovinus Brug. PLANISPIRA Kurri Pir. var. obiensis Dautz n. var. Liedtkei Mliaff pruinosa Mlldff quadrifasciata Le Guillou var. Rol- lei Mlldff. - Rollei Mlldfi PLATYRHAPHE {G.) -— bunanus. latecostatus . . leucacme Mildff Loire sordida Pîfr Vatheleti Bav. Dautz. n. sp. . PLEUROPOMA obiana Mlidfi . * PLICATULA echinulata Desh. (Rolle) ER mnt ere * — _iniuscrenata Coss- DANS Æ — Pegoti Mayer- Eymar n. sp. PLICAXIS (nov. Gen.). . . . POLYGYRATIA (G.) PoramopyrGus (G.) . . PRONUCULA (nov. Gen.) PRosoPEAS macilentum Ancey (D. Sp. . .PSEPHIDIA (nom. nov.) — 367 — 160 159 PSEUDAMNYCLA (nov.Gen.) * PSEUDONOBA (nov. Gen.) PreRocyYcLus baljanensis Pfr var. Berns- teini v. Mart. pruinosus v.Mart. octocostata Cossm. n. sp. proteiformis Cossm. n. Sp. . Pupa peponum Gould . . . PupiNa brachysoma An- CEVAN A SD Re PUPINIDIUS (nov. Subg.). Pyrass Verreauxi/Pfr * PuGiLinaA * = (*) RANELLA bilubercularis BTOC à — karikaienceis Cossm. n. sp. . * _ Junghubhni Martin (1) nobilis Reeve. RANFURLYA (nov. Gen.) . * RAPHITOMA crenicostata Cossm. n. Sp. RHINUS (GE re RIDE YA! (Ge) EE | (*) RIMELLA cancellata Lmk. . * = Margaritae . Cossm. n_ sp. . n — tjilonganensis Mar- HUE TS Dee RISELLOPSIS (nov. Gen.). ROSTELLARIA Curvirostris Em (*) IUSUREE 1. k — Javana Martin * SCHUCHERTITES nov. Gen.) * SCHUM:RDITES (nov.Gen). (*) SEMIcassis glauca L. decussata L. strigata Gmel. . SEPTURIA Sanquisuga Reeve SINIc\ Messageri Ancey n, Sp. G margaritula Desh. bantamensis Mart. . heptozodes Cossm. n. sp. — spadicea Reeve SITALA aCutecarinata Bav.et Dautz. n.sp. — bilirata Gredler. . . * SoLipuLA Pilsbryi Cossm. , (*) SPARELLA Cinpnamomea Lmk (*) SPARELLINA candida Lmk . SPIRAXIS permil‘a Anc. n. Sp var.mul- tiplicata Anc. n. VAL DE OA — Pilsbryi Anc. n.sp. SPIROCOPTIS (nov. Sect.) STAZZANIAN (Gr) STENOGYRA juncea Mouss. . — novemgyrata Mouss. : — Tuckeri Pfr. . . = Upolensis Mouss. * STENOSEPI4A (nov. Subg.). STENOTHYRA fortis Mousson. STREPTAXIS Costulatus Mlldfi var. edentula Bav. et Dautz. n. var. — costulatus var. major Bav. et Dautz. n. var — costulatus var. subcostulata Mlldafi — cristatellus MIldff — Mabillei Bav. et Dautz. n. sp. * STREPTOCHETUS (S.-G.) . * STREPTOPELMA (S.-(5.) . * SIPHONALIA (*) STREPTOSIPHON Couderti PEUR, NS * — macrospira Cossm. n. sp. — porphyrosto- ma Ad.et Rve — 368 — 202 SrroMBUs fusiformis Sow. 165 — Isabella Lmk. var. Thersites Martin. 165 * — karikalensis Cossm. n. sp. . 164 (*) — variabilisSwainson 165 STYLOBATES (nov. Gen.). 348 SuCaINEA globispira v. Mar- tin; 100, 103 * SveLTIA Morgani Cossm. NS SDS RARE 107 SYLVANOCOCHLIS (nov. Gen.). 293 * TELcasco Verbeeki Martin . 142 THAUMATODON (G.). - . . . LA TOLEDONIA (nov. Gen.). . 247 TORNATELLINA (G.) : 145 — abbreviata An- CEYINEUSD. 16208 — aperta Pease. 45,295 — Baldwini Anc. . 296 — cincta Anc.n.sp. 297 — confusa Sykes. . 300 — Cumingiana Pfr.98,102 — cylindrica Sykes. 301 — dentata Pease. . 307 — fusca Anc. n.sp. 306 — gigas v. Mart. . 100 — gracilis Pease. 305 — Henshawi Anc. D'SpDAER ER 299 — macromphala AnC. D. Sp. 296 — macromphala var. producta AnceM'Avar te M207 — macroptychia AnC. D. Sp. 305 — Newcombi Pfr. . 293 — oblonga Pease 45,301 — Peasana Garrett. 296 — peponum Gould. 301 — Perkinsi Sykes . 304 — Pittieri v. Mart. 98,102 — procerula Anc. NSPAAMES ue 302 TORNATELLINA pyramidata Tupicca Cumingi Jonas . . Anc. n.sp. . . 304 | (*) — spirillus L. . 127, —MOsiMplex.. 045 Tupicuza (voyez Tudicla). — subangulata TURBINELLA pirum L Anne Sp 00 IN) _ rapa Gmel, . — terebra Anc.n. * TurricuLAlirocostata Cossm. SP TEE 303 — modesta Reeve . — umbilicata Anc. 299 TYPHINELLUS (voyez Typhis). * TRIGONOSTOMA crispatum * Typuis tetragonialtus Sow. .. 108 CossMENMEsp sf — tjibaliungense * — tetrapterus B:onn. Martin 7100 VENUS marica L. . ie — Bonneti VERTIGINIDÆ n. n. . Cossm. n.sp. 110 VerTiGo cocosensis Dall. 98, TROGHOCOCHLEA turbinata — rugosula Sterki . Born 29 — variolosa Gould. . TrocaoMorPHaA ternatana Le VirriNa fumosa Pfr . . . . Guillou. . . 7 — Milligani Pfr . — ternatana var. XEsrA obiana MIldff. . . . subterna- * ZEuxis Bonneti Cossm, . tana Dautz. 7 — 369 — LILLE. — IMPRIMERIE LE BIGOT FRÈRES, 129 129 130 130 124 124 154 154 29 349 103 103 103 44 CR ps SAñOE Nail so F QE TS TN an | ai oi État sn 3 GER el HMS Sen De. DEA ES Hrudraes NUS euh : O7 Ki FRA M ÉPRNTET ARTS BENER | LÉ ., GYOMAIMANENRRE Se ra FIRMES 1 125 M PAUSE CLS ARE ELA RADEUTER FRS TRUE PR: sons ATR EE PT HG A EH CNRS tee PAL 1 TN EN REA ne rares + pu EEE he EX ge F8 AOL ÉUAAY PALETTE *ehnran ‘os RE HAE CAT! MO TAN TE | Ét SDL (EE ce DIT MA HASEITIA Ge Sen PACEn GR AR RP COPRSITEL RS ET RSR OUEN ” JUNE AMEN) RE PRE PR pe ‘f DANS ET al Re he . ARE LIT APPORTÉE me £ OT T _ + à PA RATEN ea La RP a UU EE : NS RS LOIRE TRUE Le n 3 NE Nu lient 5 TX) southern 50 PTE sh rap #AUAX Le” | ETS VOTE RENTE _— Le ” 21 = to KE L ip A 4 Le: à _ — Der TN] > vis [2 ri UT Fi Fe 2 LU nr ; £ Lx : RU ET, TR NQ-ONE S ù LE ads = er. Ar IrE br = “ MT À "Gr « 42 PAT mb pe? à, | PRESS CURE FT | ES cap Er TE Cas ' 4) % . = * r = - : te vi tue ue E er FROLSAEN % SR d' = LE SEPT Ds e- = Le PT S TELUS UN Le > cp L e ô # "o . k e! ; he NeR ESA 24 ’ 1" LL S Lee 2 ] LE - Par L = ne w ? LL r363 * $ { TS 3 ne + | NOR , A reprend aore in ne - : à EST PSOUTErRUN TAN RIAD 2e EE - LE Ar L \ Er £s RATE A NS RS L MEL Aa A LE ra ve] CARE TS PAR DER LE NIR HT DE 2 EXPLICATION DE LA PLANCHE I Cette explication doit être substiluée à la légende inexacte placée au bas de cette planche. Fig. 1, 2. — Papuina (Albersia) obiensis von Martens. Fig. 3, 4, 5. — Helix (Papuina) piliscus von Martens. Fig. 6. =, — = — var Minor. Fig. 7, 8,9, — — — Groulli Dautzenberg, Fig. 10, 11. — Leptopoma fulquräns Dautzenberg. Fig. 12, 13. — —— allius Dautzenberg. Fig. 14, 15. — Trockomorpha (Nigritella) lernatana Le Guillou, var. Sublernatana Dautzenberg. Journal de Conchyliologie. 1903. PRE, E Remy, del Împ. Monrocq_ Paris 1,2 Helix (Albersia) omissa, Dautzenberg | 2,8,9-Helix (Papuina) Groulti, Dautzenber. 3,45 d?.(Papuina) obiensis,_… qe | 10 1] - Leptopoma fulgurans de 6 1 d° —- de = = de --, Var minor 12,13 Ge altius, EPL 1E 15. Trochomorpha Subternatana, Dautzenberg UT D CAE - 4 y dE % 7n ñ fs 1! En Ÿ DR ee ; ru An AR Journal de Conchyliologie. 1905 ele E.Remy del Tmp. Monrocq_ Paris. Variétés du Cerithium zebrum, Kiener. /grossies) 1,2. 3,4 5,6. 7 8,9. 10,11. 12,13. 14,15. 16. 17,18. 19,20. 21. 22,23. EXPLICATION DE LA PLANCHE III — Cancellaria (Merica) asperella, Lamk — Sveltia (Aneurysltoma) Morgani, Cossm. — Trigonostoma crispalum [Sow.] — Cancellaria (Merica) Verbceki, Martin — Trigonositoma tjibaliungense, Martin — Trigonostoma Bonneti, Cossm : — Oliva (Neocylindrus) mustellina, Lamk. . — Ancilla (Sparella) cinnimomea, Lamk, — Oiiva cheribonensis, Martin — Ancilla (Sparellina) candida, Lamk. — Oliva (Neocylindrus) irisans, Lamk. ; — Olivancillaria (Agaronia) acuminala [Lamk.] — Ancilla (Alocospira) {ornala, Cossm. 3/2 3/2 3/2 3/2 3/2 3/2 1/1 1/1 1/1 3/2 1/1 1/1 3/2 Journal de Conchyliologie. 1903. EPREL Clichés et Phot. Sohier et Cie. Faune pliocénique de Karikal. : a D'UN TAN CV FE 245046; an ENS PTT ti LACS see DTA res EXPLICATION DE LA PLANCHE IV 1,6. — Marginella (Eratoidea) Bonneti, Cossm. . . . . . 3/1 2,3. — Marginella (Eratoidea) karikalensis, Cossm. . . ,. . 3/1 4,5. — Marginella (Glabella) oligoptycha, Cossm. . . . . 3/2 7,8. — Cryptospira (Gibberula) tectiformis, Cossm. . . . . 2/1 9,10. — Cryptospira (Gibberula) cuneata, Cossm . . . . . 6/1 11-42 2=%Mitra (Cancila)t flamme Que NS 2 493. Mitra(Gancillal*circulata, *Kiener "171 14. — Cryptospira (Gibberula) glandina {Vélain] . . . . . 6/1 15 16-=Srurriculalirocos tal COSS 271 17,18. — Fusus perplexus, Adams . . IS SAR li 19. — Tudicula spirillus [Linné| . . ro ME Te 71 20. — Euthriofusus inopinatus, Cossm SE NE OR RIT RO 72 21. — Streptosiphon macrospira, Cossm. . … à: - … … "11 22 = Streptosiphon CoudentitiPetil NN 171 23. — Siphonalia (Penion) heptozodes, Cossm. . . = had 24" —"Raphitoma crenicostata, Cossm, 4/1 25 INaSSa ou, ACOSSM AMEN UE CNE RENE A RES 72 26. — Melongena (Pugilina) proteiformis, Cossm. . . . . 1/1 Journal de Conchyliologie. 1903. PTE Clichés et Phot. Sohier et Cie. Faune pliocénique de Karikal. EXPLICATION DE LA PLANCHE V 1,2. — Melongena (Pugilina) octocostata, Cossm. 3. — Phos macrostoma, Cossm. 4,5. — Nassa (Hebra) Bonneti, Cossm. 6,7 — Nassa (Hinia) colpophora, Cossm. 8,9. — Nassa (Telasco) Verbeeki, Martin. : 10. — Melongena (Pugilina) proteiformis, Cossm. 11. — Nassa (Niotha) gemmulata, Lamk. 12,13. — Nassa (Amycla), dimorpha, Cosm. 14 15. — Anachis crassicostata, Cossm. 16,17. — Nassa (Hinia) karikalensis, Cossm.. 18,19. — Atilia simplex, Martin 20,21. — Ranella karikalensis, Cossm 22,23. — Ranclla margaritula, Desh. 24. — Latrunculus canaliculatus [Schum.]. 25. — Latrunculus (Peridipsaccus) occlusus, Cossm 26,27. — Murex Bonneti, Cossm. 3/2 1/1 3/1 3/1 2/1 1/1 4/1 3/2 3/1 1/1 2/1 1/1 1/1 1/1 1/ 1/1 Journal de Conchyliologie, 1903. Ps Ve Clichés et Phot. Sohier et Cie. Faune pliocénique de Karikal. 9. 10,11. 12,13. 14,15. 16,17. 18.20. 21,22, 23. 24,25. 96,27. 28. 29,30. gumténe EXPLICATION DE LA PLANCHE VI Murex (Muricidea) infratabulatus, Cossm. Hindsia tjemoroensis, Martin. Persona metableta, Cossm. : Murex (Muricopsis) Diarti, Cossm. . Typhis (Typhinellus) tetragoniatus, Cossm Semicassis (Bezoardica) glauca ? [Linn.] Semicassis (Bezoardica) strigata [Gmelin] Pirula reticulata, Lamk. Strombus karikalensis, Cossm. Rimella cancellata [Lamk.] Cassis (Casmaria) Bonneti, Cossm. Cyllene varians, Cossm. Rimella Margaritæ. Cossm,. Asthenotoma terebralis, Cossm. Rostellaria fusus, Linn. Mangilia Houdasi, Cossm, Clathurella bicrenata, Cossm. Strombus cf. variabilis, Swains. Journal de Conchyliologie, 1903. Clichés et Phot. Sohier et C'e. Faune pliocénique de Karikal. Journal de Conchyliologie- 1903. PI VIL EST 2 CENT VAN E Remy, del. et lith JmpL Lafenlame, Paris Lu Coton ES 123 _Streptaus (Eustreptaxis) costulatus v Môllendorff var subcostulata v Mollend el D a ee Nan major Bavay et Dautz. 112. .. , …. (Odontartemer! cristatellus von Mollendorff CLS …………… Mabillei Bavay et Dantzenberg. + RENE edentula Bavay et Dautz rc =-me----------e- Journal de Conchyliologie.. 1903. PL VI — co E.Reéemy, delet hth. Imp.L.Lafontaine , Pans 11572 Eunea (Elma) tonkimana Bavay et Dautze nberg LL CRE es RTE Messager do et Dautzenber SAËR A TEnats à (Diaphora) D von Môllendorff RONDE Microgys tna Mess sagert Ancey AA Sitala acutecarinata Bavay et Dautzenberg 1415,16,17. Kaliella Ch une von Mollendorff 18 ,19. ., -ordinaria Ancey Fe Remy del. et lith 12,3, #4 Boysidia BONES Nr RE 9,10,11, Clausiha DAME ALES à 15,16. Spiraxis MONO US LA DORA. SRE 23,24 Prosopeas ni -U d Pi Messageri Bavay et eretl regani.Bavay et uella Mabille sbryi Ancey _permira Âncey : var muluplicata Anc IX acilentum Ancey Trap L.Lafontame ,Paris Dautzenberg œ = © Bavay et Dautzenberd Dautz enb ET 4 S A\7 Give J 1 de Conchylioloaie. 1908. 8 1 dn100 412 DRARQNE L D £ var.elata Bavay et Dautz ur. Delonis von Mollendorff A LR RO Para debihs Î 15,16. Pupina bracl Journal de Conchylologie. 1903. POUE mp L.Lafontame , Paris E.Remy, del & hith. HAPRRE Diplommatina … Messager: Pe Bavay et Dantzenberg ge HD EAN SR PRATPE MEE ae RAS Bavay et Dautzenber ON ee te ee AL ÉNRENS Nu Bavay et Dautzenberg DS SR PASSE ER ST Aesopus PRE Bavay et Dautzenberg 9,10 11,12. Helicomorpha scalarioides sn et Dautzenberg 43, 14 Une “sSordida…..#Pfeifier SO ne RE ER RE ro EU von Mollendorff IDE PR SR -Vatheleti…... Bavay et Dautzenberé. E.Remy, del. &hth. _ Tornatellina Baldwin Ance ….macromphala Ancey OMR Ancey .abbreviata Ancey ….Henshawi .. Ancey eylmdrica … Sykes Journal de Conchyliologie..19 03: HPNTE Xnp.L. Lafontaine, Paris . 13,14. Tornatellina ..procerula ... Ance rome 5 ANPAIB AN re S AO AD EME RE RER ILE ?Subangulata Ancey .terebra .…... Ancey ……pyramidata Ânce macroptychia Ancey PR AIS CAN SE Ancey Journal de Gonchylologie JUS: FLEX 7 8 a E.Remy, del & lith. imp. L.Lafontaine Paris. 1e Grepidula indigena Mayer - Eymer. | 6. C alyptraæa Beynehi.M_E. 2._-Crepidula Cossmann.M_E. 2._ Fissurella acuticosta M_E. 5.-Calyptræa pectinata.… M._F. 8._ Cardita aliformis LLNCRE 9 Æ ._Plicatula Pegoti. Ms. .- Melanopsis serrensis.. ME. 5. Cardita tubuhcosta….M._E. | 10.- Glandina Lamyi H. Fischer ‘et C. Chatelet. AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuitement (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication TARIF DES TIRÉS A PART (Faire la demande sur le manuscrit) 25exempl. | 50 exempl. | 75 exempl. | 100 exempl. f. c: f.: C3 fc. fc Une feuille entière. . . . . . 6 75 875 | 10 80 1215 Trois quarts de feuille. . . .| 575 7 45 905 10 50 Une demi-feuille. . . .,. . . 4 75 6 05 7 45 8 40 Un quart de feuille . ..... .| 405 5 40 645 710 Un huitième de feuille. . . . 3 ») 4 05 Var) 5 40 N. B. — — Un supplément de prix sera compté aux auteurs qui désireront des tirés à part imprimées sur le nouveau papier en usage depuis le 1 janvier 1900. Le prix d’une couverture spéciale imprimée avec titre est de 3 fr. Le prix des planches n’est pas compris dans ce tarif. Prix approximatifs : 8 à 20 fr. le cent pour les planches noires; 25 à 45 fr. le cent pour les planches coloriées. Les auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spé- ciaux, afin que ces dessins puissent être repro- duits directement sur zine. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » LOTS » . 30 fr. Un quart de page » » (119 4 SV) » SSI Ces prix sont réduits de 25 c/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON PAGES Études sur la faune malacologique des îles Sandwich, par M. C. F. Ancey (5° Partie) . 295 Description de coquilles fossiles des terrains tertiaires inférieurs (Suite), par C. MayrR-EyMar . Description d’une espèce nouvelle du genre Glandina, par H. Fis- CHER et. C. CHATELET . De l'identité d’une Arche figurée par Savigny (Arca Pharaonis P. Fischer) avec l'A. Ehrenbergi Dunker, par Ed. LAMY . . .. Bibliographie Revue des Publications périodiques Liste de draveou ae Te. uveaux abonnés re Dat li ière Table pary6 dre bande Le fascicule précédent (Vol. LI, n° 3) a paru le 15 ur. 1904. Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco) Pour l'étranger (Union postale) } du numéro vendu séparément Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. FiscHER, directeur du Journal, boulevard St-Michel, 51, à Paris, 5° Arr., et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. En. Lamy, Avenue du Parc de Montsouris, 16, à Paris, 14° Arr. Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. LILLE. — imp. LE BIGOT Frères. RARE ME A Au “AA A AT D TR terTe 1 " VAE 1 Mr Na x 1 ji) Fi LU ni ui . ni ü 4 FOI (a | Hu ni nus ni | LU 14 L Au se 14 CRC RUE Lattes 2 ns sr LEA eh ÉTEINT DC CNT SA TRUC Aus 4 Ce ñ PTE rs RE «3 \ ML) 088 00836 3152 ! L4 ‘ MY UMTS à a Ê ‘ ‘ + i i LR Ra TER PA VEN i Ê LU OT ALAT AL SV ‘ ‘ \ \ Ù {