REP OCX El ue PM IR rh: Hu « dE : ere ES et PA FRITES ER A CET A ane Er EN La A 4 2-4 5 2 CPE MIA SANS RDS DS Rp CHAPEAU CARNECLS VX À MA Eu ES LAN xs in GA Ars DR AE. DA 8 nn +. M GR, 5 At D AR ET EE ès A La GéarTsaue Let rh. FL 2 20 LP x PAT PCR AE QAR ERA UR Je RCE EME AR EN PAR D É 0 De “ Re ee 28 6.0 nec e ses < LLA Xl à LAECCrE Res VOS RETIENS D ER RER CERTES RO ARR PE ERP $ RE EX EEE LE D DAS T DÉCRET AvrE 222" > EURE EEE LORS eu FE 5. 28. PRO TV ETS AA 24 EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library Dr D TNT Volume LIL. Nc I Paru le 17 Juin 1904 JOURNAL DE ONCHY LIOLOGIE COMPRENANT L'ETUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSI (y & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDAGTION : ADMINISTRATION . H. FISCHER F. R. pe RUDEVAL, Editeur 51, Boulevard Saint-Michel (V*) | 4, Rue Antoine Dubois ({VI®) 190% Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an. L MM. SOWERBY à& FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la Collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier, dont ils envoient sur demande des séries en communication. Ils attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues (contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique), imprimés sur beau papier, avec deux colonnes par page et une large marge; chacun d'eux renferme un index : ils constituent donc des répertoires fort commodes et au courant de la science. Envoi franco aux Conservateurs de Musées et aux Clients. Cette maison, fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby, reçoit des commandes de coquilles de presque tous les principaux Musées du monde. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d'espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. 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Il y a peu à ajouter à la préface de notre dernier travail sur le Maroc. Le Professeur von Martens à publié dans le Nachricht. der deutsch. Malak. Gesell. ns 7 et 8, 1900, p. 121-123, une courte note : Ueber einige Landschnecken aus dem süduwestl. Marokko, énumérant les récoltes du Pasteur Kleinschmidt et mentionnant deux espèces nouvelles : le Xeroleuca sub- suta et le Macularia grossularia. À cela seulement se réduit l'apport bibliographique depuis la publication de notre étude de 1898. (4) Voir Journ. Conchyl., 1880, p. 5, et 1898, p. 49. Lente Dans les derniers mois de 1900 et dans les premiers de 1901, M. Gaston Buchet, chargé de mission par le ministre de l’Instruction publique, a parcouru le Nord-Ouest du Maroc, entre Tanger, Arzila, Tétouan et Ceuta. Ce natu- raliste a fait de nombreuses récoltes malacologiques dont l'étude n’a pas encore été entreprise. Au commencement de 1901, M. Henry Vaucher, qui accompagnait un touriste anglais dans une exploration de l'Atlas marocain, a fait une abondante moisson de Mollusques terrestres dont plusieurs offrent un grand intérêt. Nous avons donné dans le n° 4 du Journal de Conchyliologie de 1901, les diagnoses de quelques espèces nouvelles provenant de ce voyage. Enfin, en août et septembre 1901 nous avons nous même visité à nouveau Mélilla et parcouru la zone comprise entre Arzila, Tétouan et le détroit de Gibraltar. Nous avons envoyé notre chassseur indigène à Chéchaouen d'où il nous à rapporté des espèces fort intéressantes. Ce sont surtout les environs de Tétouan qui ont le plus spécialement attiré notre attention. Nous avons pu faire des observations très curieuses sur la dispersion des espèces suivant la nature du terrain. C'est ainsi que dans la zone des poudingues dévoniens au Sud, on ne trouve absolument aucun Mollusque; en remontant vers le Nord- Ouest on arrive à la faille dans laquelle coule l'Oued Kitan et qui marque la séparation des poudingues au Sud et des calcaires et grès au Nord. A Zarka (S-0.) la cascade tombe d’une falaise de marbre où l'on trouve les premières Hélices et des Melanopsis. A partir de là en remontant dans les Beni H’'osmar on trouve dans les rochers en plus ou moins grande abon- dance des Helix tetuanensis, H. ruprestis et Pupa tingitana. Dans la vallée de l'Oued Tétouan, sur les argiles sableuses, on trouve en abondance l'Helix Emmae. Sur les collines du Nord (Ouled Ras, dj. Darsa, Beni Salem) les Macularia Mr MERS abondent; aux environs immédiats de Tétouan, dans les jardins, les Helix Coquandi et pisana pullulent et lorsque l'espèce -est soumise à un excès d'humidité on trouve des cas fréquents d'albinisme (1). Dans le cimetière on récol- tera les H. subscabriuscula et sicanoides qui semblent être cantonnés dans la portion orientale de la côte. Nous avons beaucoup d'additions et un certain nombre de rectifications à faire à notre premier supplément. Cela nous à permis d'établir un nouveau catalogue de la faune malacologique du Maroc beaucoup plus étendu et plus correct que celui que nous avons publié en 1898. *# % %* PARMACELLA DEsHAYESI Moquin Tandon. 1898. Parzary. Supplément, p. 98. Nous avons trouvé à Mélilla des limacelles très épaisses de cette espèce. Le pasteur Kleinschmidt a envoyé au Muséum de Berlin des exemplaires d'une Parmacelle provenant d'Ahmar et de Doukkala que le professeur von Martens (Nachr. Malak Gesel., 1900, p. 121) rapporte à cette espèce. Genre VAUCHERIA VAUCHERIA TINGITANA Pallary. (PL. IL, fig. 2, 3. 4) Nous établissons ce nouveau genre pour un limacien dont nous ne connaissons que la limacelle et que nous avons recueilli nous même en 1901 dans l’un des abris du cap Spartel. MM. Carlo Pollonera de Turin et W. Collinge (1) Cette observation est en contradiction avec ce qu’avance Porro qui dit que l’albinisme prédomine lorsque la chaleur très forte est dépourvue d'humidité, ou dans les pays très froids. L'albinisme, ajoute- t-il, est, au contraire, très rare là où la chaleur se trouve combinée à l'humidité, ce qui est précisément le cas du climat de Tétouan. (Voy. Rev. Zool. Soc. Cuvier, 1842, p. 3). NRA de Birmingham, dont la compétence pour cette catégorie de Mollusques est incontestable, ont reconnu les affinités de ce genre avec les Parmacelles, mais n'ont pu l'identifier avec aucun des genres existants. Nous créons donc le genre Faucheria en l'honneur de M. Vaucher pour rappeler les services que ce naturaliste a rendus à la zoologie du Maroc. Les caractères du genre se confondent avec ceux de l'unique espèce connue jusqu'à ce jour et dont voici la diagnose : Testa crassa, convero-depressa, elongato-triangularis late- raliter utrinque arcuata. Pagina supera ab apice usque ad dimidiam testæ longitudinem levis, deinde striata et plicis longitudinalibus obsoletis sculpta. Pagina interna cretacea, alba, superne acutissime augulata et striis incrementi ornata. Margo basalis etmargo sinistrorsus leves. Impressio muscularis cireularis profunde excavata pone marginem dextram sita. Animal : Inconnu, mais de la taille d’une grande Parmacella Deshayesi d'après les dimensions de la limacelle. Limacelle : Coquille épaisse, allongée, convexe, déprimée, de forme triangulaire, à côtés courbes. Surface supérieure lisse depuis le sommet jusqu'au milieu de la hauteur environ, la partie inférieure présente une série de stries d'accroissement parallèles au bord inférieur; ces stries sont recoupées par des plis longitudinaux très faibles. Surface inférieure d'un blanc crayeux, bord supérieur très anguleux présentant des stries d'accroissement,; bord inférieur et bord gauche lisses. Impression musculaire forte, profonde, formant un cercle bien délimité tangent au bord droit. Long. 20 1/2mm,-larg. maxima 11, épais. 43/4mm, « Le caractère qui sépare la limacelle du cap Spartel de toutes celles que je connais, c'est qu'elle est à nucleus laté- ral droit, tandis que celles des Parmacella, Testacella, Limax et toutes celles que je connais à nucleus latéralsont ton ds + dés Lo ce à nucleus latéral gauche, ce qui porte l'ouverture vers la droite. En un mot votre limacelle est une limacelle sénestre tandis que toutes les limacelles que je connais (à nucleus latéral) sont dertres. « Votre coquille ne peut donc rentrer dans aucun des genres connus par moi et je crois que vous pouvez en faire un genre nouveau. «Enfin ses dimensions sont plus fortes que celles de nos plus grands limaciens, par exemple le L. Doriae, excepté l'individu colossal figuré par Bourguignat. » (C. Pollonera, in litt.). HyaLiNIA DRrAPparNAUDI Beck. 1898. PaLLary. Supplément, p. 60. Chechaouen (ou plutôt : Ech chaouen). HYALINIA (CRYSTALLUS) VITREOLA Bourguignat. 1880. Zonites vitreolus B. in SERvAIN : Mollusq. Espag. et Portugal p. 27-28. Cette petite Hyaline diffère de sa congénère algérienne Hy. apalista B. par son ombilic plus ouvert. On la trouve dans les alluvions de l'Oued el H’alk que l'on confond le plus souvent avec la Souani. LEUCOCHROA. 1898. PaLLary. Supplément, p. 61. Nous possédons du Maroc quelques Leucochroa très cu- rieux que nous avons récoltés sur les plages algériennes, parmi les épaves entraînées par les courants. Malheureu- sement la plupart de ces espèces sont en exemplaires uniques de sorte que, vu la grande variabilité des formes de ce genre, nous préférons nous abstenir de les décrire avant d'avoir de nouveaux matériaux à notre disposition. Parmi ces Leucochroa un exemplaire offre une analogie frappante avec le L. Boissieri Charpentier, de la Palestine, un autre à test finement chagriné paraît être intermédiaire entre les L. Debeauxi Kob. et baetica Rssmir. Enfin un troisième ne diffère de L. Mayrani que par son test abso- lument lisse. LEUcOCHROA DEBEAUXI Kobelt. 1898. PazLary. Supplément, p. 61 Outre la variété minor P. qui est la plus abondante à Mélilla, j'aiencore trouvé desexemplaires typiques comme ceux de Nemours et un seul sujet sénestre. HELIxX (PATULA) RUPESTRIS Draparnaud. 1898. Parcary. Supplément, p. 62. Tétouan (Zarka, bou Smelal) sur les troncs d'arbres et sur les rochers. HEL1IxX (VALLONIA) PULCHELLA Müller. 1898. PazLary. Supplément, p. 62. Sur les bords des marais de Charf Lakäal (Vaucher). Je l'ai recueilli à Aïn Zeïtoun. HELIX (GONOSTOMA) COLUMNAE Ponsonby. 1898. PazLary. Supplément, p. 65-66. Tétouan, à Zarka et dans le vallon de l'Oued Kitan. Nous avons trouvé dans cette localité une variété minor mesurant : long. 12-13, larg. 11-12, haut. Gmm, HELIX (FRUTICICOLA) REVELATA Férussac. Djebel Kébir près Tanger (M. Vaucher). Les exemplaires de Tanger ne diffèrent de ceux du Sud de l'Espagne que par leur taille un peu plus faible. HELIX (FRUTICICOLA) AGARDHI Pallary. 1898. PaALLary. Supplément, p. 70., Charf Lakàäab, bois de chênes lièges, dans les crevasses (M. Vaucher). HeLix (EUPARYPHA) pISANA Müller. 1898. ParLary. Supplément, p. 74. Les exemplaires provenant de Chéchaouen sont de petite taille et ont tous le péristome d'un blane pur. J'en possède un exemplaire sénestre. Var. alba. Lorsque l'espèce fréquente les lieux humides elle est fréquemment atteinte d'albinisme : la coquille est alors d’un blanc porcellané avec des dessins grisâtres. Tanger, Tétouan, Chéchaouen. Var. Bonnelli P. (PI. Il, fig. 12) Nous avons trouvé en abondance à Tétouan une variété de grande taille, très globuleuse, à ouverture grande, bien ronde, à ombilic recouvert, mesurant de 20 à 21mm de long. sur 16-18 de hauteur. Cette variété se rapproche de l'Helix djerbanica L. et B. (1), mais elle n’a pas ses tours carénés ni le der- nier subanguleux, C'est probablement la variété de l'Helix pisana qui atteint les plus grandes dimensions. HELIX (XEROPHILA) SUBMOESTA Mabille. (PI. JIL, fig. 11, 12) 1880. Helir Reboudiana MoreLer, Faune p. 40, n° 53 (non B.) 1898. PazLary. Supplément, p. 76. Chyst (Beaumier). Nous avons dans notre collection, provenant de la col- lection Crosse, des exemplaires de Chyst dénommés H. Reboudiana par Morelet. C'est ce qui nous permet d'affirmer qu'il s'agit bien de l'Helix submeæsta. La figure que nous avons donnée de cette espèce dans notre Supplément (pl. V, fig. 15) est tellement incorrecte que nous en donnons une nouvelle figuration d'après des exemplaires de Mogador. Variété globulina P. (PI ILE, fig.13,14) Nous possédons de Casablanca une variété que nous devons à l'obligeance de (4) Prodr. Malacol. Tunisie, p. 86-87. _Hote M. H. Vaucher et qui diffère du type par son test plus globuleux, ses stries plus grossières et son ombilic plus ouvert. Var. minor P. Long. 6, larg. 5, haut. 4mm, HeLix (XEROPHILA) IAE Pallary. 1898. PazLary. Supplément, p. 78. Le «Promontorium nigrum » d'où provient cette espèce est indubitablement le Cap Negro ou Negron près de Tétouan. HELIX (XEROPHILA) PAULINAE Pallary. 1898. PazLary. Supplément, p. 78-79. M. Vaucher a trouvé une variété de cette espèce à Arzila. HELIX (XEROPHILA) REDASSIANA Pallary. (PL. L fig. 4, 5) Testa globosa, tenuis, subtilissime striata; cinereo-pallens, fascia longitudinali nigra circa ad 1/3 superiorem ultimi an- fractus posita, tribusque fascis aliis clarissimis inferne ornata. Spira obtusa in tholum producta. Apex minutus, fuscus. Anfr. 6, convexi, sutura, in tribus prioribus parum impressa, magis autem in quarto et quinto anfractu disjuncti. Ultimus 1/2 totae altitudinis œquans, leviter ad aperturam descendens. Apertura ovalis latior quam altior, valde obliqua. Peristoma exile, intus callositate alba incrassatum. Columella partim supra umbilicum extensa, deinde ad peristomatem valde inflera. Umbilicus modicus, margine columellari par- tim obtectus. Coquille globuleuse à test mince très finement strié. Coloration d'un gris clair orné d'une bande longitudinale noire située au tiers supérieur environ du dernier tour et au-dessous de trois autres bandes très claires presque effacées. Spire obtuse en forme de dôme. Apex petit, brun. 6 tours convexes séparés par une suture peu mar- — 13 — quée sur les trois premiers tours, mais plus accentuée au quatrième et au cinquième tours. Dernier tour égalantles autres réunis, descendant légèrement à l'ouverture. Ouver- ture ovale, plus longue que haute, très oblique. Péristome mince, bordé à l’intérieur par une callosité blanche. Colu- melle s'étalant en partie sur l'ombilic et s’infléchissant fortement vers le péristome. Ombilic médiocre recouvert en partie par le bord columellaire. Dimensions : long. 14, larg. 12 1/2, haut. 11mm, Habitat : Aïn Redassi, Imi Tala dans l'Atlas (M. H. Vau- cher). Nous avons à signaler un exemplaire d'une variété d'un blanc pur dont l'avant dernier tour est subcaréné. Cette espèce offre quelque ressemblance avec l'H. euphor- cella Pechaud v. minor mais elle en diffère par sa taille plus faible, sa forme moins globuleuse, son sommet de couleur brune alors qu'il est noir dans /1. euphorcella, son ouverture plus allongée. L’H. redassiana offre également par sa coloration, sa striation et sa forme globuleuse une certaine analogie avec les Helix Berlieri et lacertarum du Sud oranais et avec l'H. Aradasi Benoît du Sud de l'Italie. Cette espèce peut enfin être considérée comme une forme exagérée de l'H. chadiana dont elle offre tous les caractères extérieurs. HELIx (XEROPHILA) CHADIANA Pallary. (PL. IL, fig. 9, 10) 1898. PazLary. Supplément, p. 87-88. M. H. Vaucher à rapporté de Amezmiz et de l'ouad Guiser sur la route de Merrakech des exemplaires encore plus grands que la variété major et qui peuvent servir d'intermédiaires entre cette espèce et l'H. redassiana. REA! (Aus Hecix (XEROPHILA) CHERIFIANA Pallary. (PL. I, fig. 10, 11 ) 1898. PazLzary. Supplément, p. 75-76. Cette espèce dont le classement nous avait embarrasse appartient au groupe des Æ. hierocontina W.. et Langloisi B. de la Palestine. C'est là encore un rapprochement qui vient confirmer une fois de plus l'hypothèse émise par Paladilhe en faveur de la similitude des deux faunes. Les deux figures que nous avons données dans notre supplément (pl. V, fig. 14) ne rendant pas d'une facon satisfaisante les caractères de cette espèce, nous les faisons publier à nouveau d'une facon plus correcte. Hezix (XEROPHILA) Nisscer Pallary. (PI. I, fig. 1, 2) Testa globosa, ponderosa, solida, striata; alba, fasciis fuscis prominentibus, articulatis secundum suturam ornata ; in ulti- mo anfractu, sex fasciæ numerantur : superior lata, ceteræ arctæ et parallelæ. Labrum intus speciosum vinaceum colorem exhibet. Spira parum producta, conoideo-subdepressa. Apex minutus, fuseus, nitens. Anfr. 6, vix convexiusculi; penulti- mus subcarinatus, ultimus perfecte globosus, quam ceteri major rapide descendens. A pertura oblonga, secundum longitudinem producta. Peristoma valde obliquum, acutum, intus labiatum. Columella incurvata, antice valde. inflera. Umbilicus parvus, a margine columellari partim obtectus. Coquille globuleuse, solide, striée. Coloration blanche sur laquelle se détachent des bandes brunes articulées le long de la suture; sur le dernier tour, ces bandes sont au nombre de six : la supérieure large, les autres formées de bandes étroites et parallèles. L'intérieur du labre est d’une belle couleur lie de vin. Spire peu élevée, déprimée, en forme de dûme. Protoconche petite, d'un brun foncé bril- nus lant. 6 tours très peu convexes ; l'avant dernier subcaréné, le dernier parfaitement rond. Dernier tour plus grand que tous les autres, descendant brusquement. Ouverture oblongue s'allongeant dans le sens de la hauteur, Péris- tome très oblique, tranchant, bordé à l'intérieur par un rebord. Columelle courbe, très infléchie en avant. Ombilie petit, recouvert en partie par le rebord columellaire. Dimensions : long. 16, larg. 1%, haut. 11 1/2mn, Habitat : Charf Aïn Meskini sur la route de Merrakech (M. Vaucher). Cette espèce est remarquable par son ouverture allon- géequidonneàla coquilleuneformenettementexcentrique. On peut la rapprocher sous ce rapport de l’Helir cherifiana dont elle diffère par sa forme plus globuleuse, son test plus grossièrement strié, son ombilie plus ouvert et sa coloration. Nous nous faisons un plaisir de dédier cette hélice à notre ami M. Nisslé en remerciement de l’aide qu'il nous a souvent apportée dans nos recherches d'histoire natu- relle. Hezix (XEROPHILA) CASTRIESI Pallarv. (PI. II, fig. 2, 3) Testa nitens, globosa, tenuis, striis subtilibus levibusque or- nata; fusea maculis prominentibus fuscioribus zonulisque albidis cincta. Spira elata, conoidea. Aper minutus, fuscus. Sutura depressa. Anfr. 6, admodum convexi, rapide crescentes ultimus 1/2 totae altitudinis œquans, elongatus, repente ad peristomatis initium descendente, inde excentrica aperturæ for- ma. Apertura subovata, superiori parte ad instar tecti pro- tensa, inde valde obliqua. Margo columellaris umbilicum er parte obtegens ac oblique descendens. Peristoma limbo ru- bro violaceo vividissimo et nitidissimo intus incrassato. Umbi- licus auqustus. Coquille brillante, globuleuse, à test mince orné de — 16 — stries fines mais superficielles. Coloration d'un brun foncé sur lequel se détachent des bandes blanches et des macu- latures plus foncées. Spire élevée, conoïde. Apex petit, brun foncé. 6 tours bien convexes, se déroulant rapide- ment. Suture déprimée. Dernier tour égalant la moitié de la hauteur totale, allongé, descendant brusquement à la naissance du péristome, ce qui donne à l'ouverture une forme excentrique. Ouverture ovalaire, à partie supérieure avançant en forme de toit, ce qui rend l'ouverture très oblique. Bord columellaire s'étalant sur l'ombilic qui est en partie recouvert et descendant obliquement. Péristome bordé à l'intérieur par un rebord d'un rouge vineux très vif et très brillant. Ombilic étroit. Dimensions : long. 18 1/2, larg. 16, haut. 14mm, Habitat : Route de Merrakech (M. H. Vaucher). Cette espèce ne peut être comparée qu'à l’Helix euphor- cella de l'Ouest algérien dont elle diffère par son ouverture plus allongée, son dernier tour plus descendant et sa spire encore plus conoïde, Nous dédions cette hélice à M. de Castries, le géographe bien connu dont les travaux sur le Maroc rendent tant de services aux explorateurs de cette contrée. HELix (XEROPHILA) FoucauüLpr. Pallary. (PL. II, fig. 4, 5) Testa globosa, tenuis, nitens, subtiliter leviterque striata ; albida, zonulis prominentibus maculisque rufis cincta. Spira depressa, quamvis in tholum producta sit. Apex exiquus, rufulus. Anfr, 6, admodum convexi, lente crescentes; ultimus 3/4 totæ altitudinis æquans. Sutura vir impressa. Apertura subovata, longior quam latior, parum obliqua. Peristoma funiculo rosea intus incrassatum. Columella leviter dextror- sum inflexa. Umbilicus a margine columellari partim obtectus. Coquille globuleuse, mince, luisante, ornée de stries fines et superficielles. Coloration blanche sur laquelle se détachent des bandes et maculatures brunes. Spire dépri- mée en forme de voûte. Apex petit, brun vif. 6 tours bien convexes à croissance lente. Suture à peine marquée. Dernier tour égalant les 3/4 de la hauteur totale, non descendant. Ouverture ovalaire, plus longue que haute, peu oblique; péristome épaissi à l’intérieur par un bour- relet de couleur rose. Columelle légèrement courbée vers la droite. Ombilic étroit en partie recouvert par le bord columellaire. Dimensions : long. 17, larg. 13, haut. 12 1/2mm, Habitat : Ouled ben Sebàa sur la route de Merrakech à Mogador (M. H. Vaucher.) Cette espèce difière de l'Helir globuloidea Terver par ses tours supérieurs plus unis et par son ombilic plus étroit. Elle diffère de l'A. Castriesi par sa spire déprimée, son dernier tour non descendant, son ouverture moins excen- trique et moins oblique. C’est pour nous un devoir de dédier cette Hélice à M. de Foucauld, l'explorateur qui a le plus fait jusqu'à ce jour pour la connaissance de la géographie du Maroc. Hezix (XEROPHILA) AHMEDI Pallary. 1898. Pazzary. Supplément, p. 80-81. 1 La forme typique a été retrouvée par M. Vaucher à Arzila ainsi que les deux variétés des colorations : fusca P. et alba P. Nous avons aussi de Rabat une autre variété à ombilic plus étroit. HeEzix (XEROPHILA) JAYLEr Paladilhe. 1880. Felix colomiesiana MoreLer, Faune du Maroc, p. 42 (non B.) à 1898. PaLzLary. Supplément, p. 81, 82 et 83. RS QE 1903. Kogezr — Iconographie N. E., X, p. 15-16, pl. 276 f A7 L'espèce s'étend depuis la plage de Tétouan jusqu'à Mogador et peut-être au delà. C'est bien cette forme qui a été désignée sous le nom de À. colomiesiana par Morelet comme le prouvent des exemplaires ainsi nommés par lui-même provenant de la collection Crosse et que je possède aujourd'hui. L'Helix colomiesiana doit vraisemblablement être élimi- née de la faune du Maroc. Hezix (XEROPHILA) DAURAE Pallary. (PI. I, fig. 44) 1901. Helix Daurae PaALLARY, in Journ. Conchyl., p. 226. Coquille globuleuse, aussi haute que large, striée, à tours bien convexes et bien séparés; test d’un brun sale orné de fascies d’un brun plus foncé. Spire convexe à sommet petit, lisse, noir. 5 1/2 tours bien convexes, nettement séparés les uns des autres par une suture dé- primée. Dernier tour bien rond avec un sentiment d'apla- tissement au bord supérieur.Ouverture très peu oblique, labre tranchant, épaissi intérieurement par un bourrelet de couleur rose. Ombilie moyen, bien ouvert, profond. Dimensions : Long. 10-11, larg. 9-10, haut. 8-9 1/2mm, Habite le ras Daura sur la route de Larache à Rabat (M. Vaucher) Affinités avec Helix Jaylei Paladilhe mais de taille plus petite, à spire plus élevée, à ouverture moins grande, à ombilice moins large. HELIX (NEROPHILA) ERYTHRÆA Westerlund. 1889. Helir erythræa W., Fauna palaearct., p. 179. 1893. Helix erythræa Kogezr, Iconogr., p. 67 fig. 1072. CR Fi VA Var. halophila Debeaux (in W. Fauna pal., p. 179). Tétouan. Var. turbinata Pollonera mss. (PI. I, fig. 12, 13) à spire élevée. Tétouan. Ces deux variétés ne diffèrent des formes correspon- dantes d'Oran que par leur ombilie un peu plus étroit. HeLix (XEROPHILA) SUBAPICINA Mousson. 1898. Helir Bucheti MaBizre, Notit. malacol., p. 88. 1898. PazLary. Supplément, p. 85. Ainsi que nous l'écrivions dans notre supplément l'H. Bucheti ne diffère guère de l’'Helix subapicina. Aussi nous décidons-nous à considérer seulement l'H. Bucheti comme une simple variété de l'A. subapicina. Dans ses Remarques sur la faune terrestre du Maroc (in Jahr .Malak. Ges. 1875, p. 98) le Professeur von Martens identifie les variétés « Webbii et & Bertheloti Lowe de l'Helix lancerottensis Webb à l'H. subapicina de Mousson. Hezix (XEROPHILA) EMMAE Pallary. (PL. I, fig. 15) 1898. Pazcary. Supplément, p.88. L'espèce est commune à Tétouan dans les ravins et les collines qui bordent l'oued Tétouan : on la trouve en abondance sur les palmiers nains et les lentisques. C'est une forme du groupe de l’unifasciata Poiret mais qui varie beaucoup dans sa taille et sa coloration. Certains exemplaires ressemblent à un Helir ericetorum de dimen- sions restreintes. Dans d'autres l'ouverture présente des variations qui pourraient permettre de créer des espèces distinctes si l’on recevait les exemplaires isolés; certains individus ont l'ouverture de forme à peu près carrée. Le coloris est également très variable et ressemble sous ce rapport à celui de l'Helir oranensis. ppp ee A H£Lix (XEROPHILA) SUBLALLEMENTI Pallary. 1898. Pazzary. Supplément, p. 88-89. Var. Davidsoni P.(PI. I, fig. 8, 9). Plus grande, à tours supérieurs moins convexes, à test plus lisse, à carène encore plus obtuse, à ombilie à peine plus large. Coloration d'un blanc pur. Long. 12 1/2, large 10 1/2, haut 10mm, Du dj. Bouzergon Mentzouga sur la route de Mogador (M. Vaucher). Cette variété est dédiée à l'explorateur Davidson. HELix (XEROPHILA) EUMAEUS Lowe. 1860. F1. eumaeus Lowe, in Linn. Proc. Soc. Zool. p. 198. 1880. JT. dumivaga MorEeLeT, Faune p. 43. 1898. IT. alsia (non B.). MaBizee, Notit. malacol. p. 84. 1898. JT. alsiella PArtarY. Supplément, p. 69, pl. VIL fig. 3. Une étude plus attentive des diagnoses des Helix eumaeus, dumivaga et alsiella nous à convaineu de l'identité de ces trois espèces. Les différences signalées par Morelet ne portent que sur la grandeur de l'ombilic qui serait plus étroit dans l'A. dumivaga; il reconnaît qu'il y à concordance absolue pour tout le reste des caractères. Or on sait que l'ombilice peut parfaitement varier dans une même espèce en plus ou en moins. Il faut tenir compte aussi que l'espèce n'ayant pas été figurée, Morelet a pu in- terpréter un peu trop rigoureusement les termes de Lowe. En tout cas l'exemplaire que nous avons fait figurer corres- pond très bien à la diagnose de Lowe, même comme grandeur de l'ombilic, d'après la comparaison que nous en avons faite avec l'Helir armillata. Nous ajouterons que l'Hel. eumaeus offre aussi beaucoup d'analogie avee l'H. stellaris Lowe, de Madère, mais qu'il n'a pas l'ouver- ture bordée comme ces deux espèces. Enfin, c'est probablement par suite d'un lapsus que Lowe écolsns dommitlt néteth D asté AO rapproche l'H. eumaeus de l'H. apicina, car la forme la plus approchée est plutôt l'H. conspurcata. HeLix (XEROPHILA) VAUCHERI Pallary. (PLVE GE a) 1901. Helir Vaucheri PazLary, Journ. Conchyl. p.227. Coquille déprimée, subcarénée, à test mince très forte- ment strié; sommet petit, d'un brun très clair. 5 1/2- 6 tours s'enroulant rapidement, suture assez faible, der- nier tour très gros, plus haut que la moitié de la hauteur totale, descendant à peine sous la carène. Coloration d'un fauve clair sur lequel se détachent (sur le dernier tour seulement) quatre fascies d'un brun plus clair. Stries profondes, crispées sur la carène, devenant plus fines en dessous et s'atténuant autour de l'ombilie. Ombilic assez large (2 1/2mm), très profond, laissant voir le sommet par transparence, légèrement recouvert par le bord columel: laire. Ouverture très oblique, subcarénée, bordée par un bourrelet blanc. Bord columellaire s'étalant légèrement sur l'ombilie. Dimensions : long. 16-16 1/2, larg. 15, haut. 12mm, Haut. ouvert. 7-7 1/2, larg. ouvert. 8-9mn, Habite entre Safi et Mazagan dans les terrains sablon- neux. — Route de Mogador à Safi. Affinités avec A. finitima Morelet, mais à test plus forte- ment strié, à ombilie plus étroit, à carène moins accusée, à sommet plus déprimé. Nous sommes heureux de dédier cette espèce à M. Henry Vaucher à qui nous sommes redevable de la majeure partie des matériaux de cette étude. HELIX (XEROPHILA) ARGONAUTULA W. et B. 1894. Helir Renati DAUTZENBERG, in B. S. Z. F. p.17. 1898. PazLary. Supplément, p. 93-9%. —HDDUSE = Il faut réunir l'Helix Renati à H. argonautula : V'identité des deux espèces ne souffre pas la moindre discussion. On pourra rapprocher cette espèce de l'A. syrensis dont elle est l'équivalent dans la faune occidentale. HELix (XEROPHILA) MELILLENSIS Pallary 1898. PaLzLary. Supplément, p. 92-95. 1903. Kogezr. Iconographie N. F., X, p. 12, pl. 274, fig. 1762. Hezix (XEROPHILA) suBsuTA E. V. Martens. (PI. IL, fig. 45, 16, 17) 1900. Xeroleuca subsuta V. MaRTENS, in Nachr.Malak. Gesell. n°s 7 et8, p. 125. 1902. Xerophila subsuta, in Kosezr, Iconogr. N.F.,IX. p. 53 pl. 258, fig 1673. « Testa peranguste umbilicata, subconico-lenticularis, sub- tiliter rugulosa, pallide griseo flavescens, saepius maculis fuscis subquadratis supra carinam picta vel basi unifasciata ; anfr. 5 1/2 subplani, spiram obtuse conoideam formantes, ultimus ad carinam dilatato expansus, carina acuta, subirre- gularis, antice vir descendens, infra prope carinam paulum excavatus dein versus umbilicum leviter contexus; apertura securiformis, sat obliqua, extus acuminato-rostrata, peris- tomate recto, acuto, margine supero stricto, infero bene arcuato. « Diam. maj. 19-20 1/2; minor 17-18, alt. 7 1/2-8 1/2; apert. diam. 8 1/2-10. lat (alt. obliqua) 7-8mn. » (Martens). Coquille en forme de dôme, à test mince, profondément mais assez étroitement ombiliquée, très finement striée, d'une coloration gris fauve avec des maculatures brunes le long de la suture et au dessous une fascie foncée bien nette et trois autres plus étroites et plus pâles entourant l’'ombilic, 5 1/2 tours, faiblement convexes, spire obtuse, conoïde ou plutôt ovoïde; dernier tour à carène très E pn'ese aiguë, largement dilatée et assez régulièrement ondulée. Ouverture allongée, très aiguë. Bord externe s'insérant immédiatement sous la suture, très oblique, rectiligne d’abord, puis légèrement ondulé à la carène. Bord infé- rieur très arqué; péristome simple, tranchant. Cette jolie espèce, l'une des formes les plus originales de la faune du Maroc, a été recueillie par le pasteur Kleinschmidt à Bouslaffen à un jour de marche au Nord- Ouest de Merrakech. La figuration que nous en donnons est celle du type. M. le professeur von Martens à eu l’obligeance de nous envoyer de très beaux dessins de cette coquille d'après l'original du Kônigl. Zoologisches Museum de Berlin. Ainsi que le fait remarquer M. von Martens, cette espèce offre une certaine ressemblance avec l'Helix Doumeti B. (Lacosteana Morelet) de la Tunisie, mais outre sa taille plus faible et son ombilie plus étroit, elle diffère encore par d'autres caractères. HELIX (XEROPHILA) CYCLOSTREMOIDES Sowerby. (PI. I, fig. 6, 7) 1898. PaLLary. Supplément, p. 96. M. Vaucher a recueilli en abondance cette très curieuse espèce à l’oued Guisar et à Charf Aïn Meskini sur la route de Merrakech. Dans les exemplaires qu'il à rapportés, la carène supérieure est moins régulière que dans la figure donnée par Sowerby. La taille de cette espèce atteint jusqu'à 18mm, de longueur. Hezix (XEROPHILA) TERRESTRIS Pennant 1898. PazLary. Supplément, p. 97. Nous avons proposé d'éliminer cette espèce de la faune du Maroc en nous basant sur une inexactitude de Bour- “DR guignat qui affirmait que cette espèce vivait à Tanger et à Ceuta. Mais, depuis, nous avons eu l'occasion de recueillir sur la plage des Andalouses des exemplaires de cette espèce avec H. alabastra, microzaffarina dont l'habitat marocain n'est pas douteux. Nous pensons donc qu'il convient de maintenir l'A. terrestris dans la faune du Maroc bien que nous ne puissions préciser encore son habitat. HeLuix (IBERUS) OLCESEr Pallary 1898. PazLary. Supplément, p. 99-100. 1903. Hemicycla? Olcesei. KoseLr, Iconographie N. F., p. 1-8., pl..273, 49, 1755: Hezix (IBerus) Wegert Kobelt. 1898. PaLLary. Supplément, p. 100, 101. La première indication bibliographique indiquée pour cette espèce est inexacte : il faut lire : Kobelt, Nachrblatt. XII, 1881 (au lieu de 1886). A la page 101 nous disons que cette espèce a été rééditée en 1881, c'est 1882 qu'il faut lire. Voici d'ailleurs la synonymie de cette espèce : Helix platycheloides Kobelt, Nachr. bl. d. malak. Ges. 1881 V. 13 p. 130 (nec Sandberger esp. fossile.)-Jabrb. d. malak. es. V.8 p. 332 pl. 10 fig. 4-6.-Iconogr. N. F. v. 1 p. 23 n°57. Helix Weberi Kobelt, in Rossmæssler Iconogr. N. F. v. 3 p. 4.-Martini-Chemnitz, Conchyl. Cab. ed. 2, v. XII, pl. 210 fig 7-8.-Westerlund, Fauna palæarct. Binnenc. Il p.177. Bien que cette rectification ait été faite l’an d'après, Bour- guignat a feint de l’ignorer et dans le manuscrit des Excurs. malac. de Pechaud il propose le nom de Hosemarica (Voy. Supplément p. 169) qui n'a aucun motif légitime de subsister. À la variété globuloidea il faut ajouter la variété depressa (PL. IL, fig. 1) qui est beaucoup plus déprimée que le type. Elle a comme dimensions : long. 22, larg 19, haut 13mn, le type mesurant {7mm de hauteur. Sur les roches calcaires au dessus de la pièce d’eau de Zarka (Tétouan) HELIX ([IBERUS) TETUANENSIS Kobelt 1898. PaLzzLary. Supplément, p. 102. L'espèce abonde dans les Beni Smelal sur les roches calcaires; les exemplaires de cette localité sont plus petits que le type. On peut comparer cette forme à l'H. Scherzeni de Gi- braltar. Section MARMORANA. Dans toutes nos précédentes publications nous avions adopté le nom de Macularia pour le groupe des Hélices dont nous allons nous occuper, suivant en cela l'exemple de la majorité des malacologistes actuels. Mais dans une excellente étude au sujet de quelques rectifications de nomenclature parue dans le Nachrichtsbl. malak. Gesellsch. (nos 11-12, nov. déc. 1900, p. 175-178) le Dr Môllendorff rétablit ainsi qu'il suit la synonymie de ce groupe : Marmorana Hartmann 1842 sect. Helicogenae. Archelir Albers 1850 ex. part. Archelir Môrch 1852. Otola M. T. 1855 (non Beck 1837) Macularia Martens 1860(non Albers) Otala Pilsbry 189%. HELIX (MARMORANA) ATLASICA Mousson 1898. PaLzzary. Supplément, p. 102-103. Var. serarnaensis Pallary, (PL. IL, fig. 6) plus grande que le type, à spire très déprimée, presque plane et à avant dernier tour subcaréné. — Serarna (M. Vaucher). es; Var. agagourensis Pallary (PI. IL, fig. 7), moins glo- buleuse, à spire plus déprimée que le type (mais bien moins cependant que la var. serarnaensis) à dernier tour bien moins gros que dans le type et la variété précédente, à coloris plus vif et complètement différent. Long. 22, larg. 18, haut. 12mm, — Acagour (M. Vaucher). Hezix (MARMORANA) SOLUTA Michaud. 1898. Pazrary. Supplément, p. 103. Des îles Zaffarines (M. Vélain). L'espèce est extrêmement commune sur la frontière algérienne, mais elle devient plus rare en avançant vers l’ouest : nous en avons trouvé quelques exemplaires à Mélilla. Var. subvanvinequiae Pallary (PL IL, fig. 10, 411) à bouche très étroite. Les individus à spire déprimée ne diffèrent pas sensiblement de l'A. Vanvincquiae Crosse du Miocène algérien. Rare à Mélilla, cette variété paraît plus commune dans l'intérieur, car nous en possédons de nom- breux exemplaires trouvés sur les plages de l'Algérie avec des Hélices bidentées. HELIX (MARMORANA) BEAUMIERI Mousson. Var. demnatensis B. sp. (PI. L, fig. 19) 1898. ParLary. Supplément, p. 168. Forme allongée servant d'intermédiaire entre le groupe de l’atlasica et celui du praedisposita : c'est une coquille déprimée, à tours bien convexes, à suture linéaire, à dernier tour remontant, à bords convergents. Long. 25, larg. 21, haut. 15mm d’après un exemplaire de la collection Hagenmüller, déterminé par Bourguignat (Musée de Marseille). Quant à la variété Graellsopsis B. sp. (1), elle ne difière pas de la forme typique de l'Helix Beaumieri qui est très globuleuse. HELIX (MARMORANA) GROSSULARIA E. v. Martens. (PI. II, fig. 18, 19) 1900. Helix (Macularia) grossularia E. v. MARTENS, in Nachr. der deutsch. Malak. Ges. p. 122-123. 1902. KoBezrT, Iconographie N. F. IX. p. 52-53. pl. 258, fig. 1671. « Testa imperforata, globosa, laevis, opaca, fuscescens, punctis albis incrassatis et fasciis parum distinctis rufofuscis 4 picta; spira convexo-depressa, apice obtuso, laevigato ; anfr. 4 1/2 convexiusculi, sutura superficiali juneti, ultimus supra et infra subaequaliter inflatus, antice valde deflexus ; apertura perobliqua, subelliptica, parum excisa peristomate leviter patulo, crassiusculo, flavido-albido, intus fusco limbato, marginibus appropinquatis, externo valde arcuato, marg. _columellari stricto, non expanso, fusco, sulco impresso limi- tato; margine parietali fusco. Diam. maj. 19, minor. 15, alt. 12; apert. diam. 10, lat. incl. peristomate 9 1/92mm » (E. v. M.). Cette espèce a été découverte par le pasteur Klein- schmidt à Drenkat à deux jours au Sud de Merrakech et les figures que nous en donnons ont été exécutées d’après le type conservé au Musée d'histoire naturelle de Berlin grace à l'extrême obligeance de M. le professeur Martens que nous sommes heureux de remercier ici. (1) 14878. Spec. nov. mollusc. 2° cent. n° 129. 1898. Pallary. Suppl. p. 168 (nom seul). ER HELIX (MARMORANA) BLEICHERI Paladilhe. (PL I, fig. 46,17) 1880. MorELeET, Faune p. 17. 1883. PEcaauD, Excurs. malac. p. 61-62. Les figures originales publiées par Paladilhe sont telle- ment mauvaises qu'il est impossible de se faire une idée de l'espèce d'après elles. Comme l'écrit Bourguignat « la Bleicheri est... une Hélice non encore représentée, et qui ne peut être connue que par sa description, qui, il faut l'avouer, n'est pas facile à comprendre. » L'exemplaire que nous faisons figurer répond absolu- ment au type de Paladilhe. On remarquera que les tours supérieurs sont parfaitement lisses comme d'ailleurs dans toutes les formes du groupe lactea. Paladilhe « a mal rendu sa pensée lorsqu'il dit : «Les quatre premiers «tours carénés auprès de la suture, qui est très superficielle «et presque recouverte par la carène. » Cela signifie sim- plement que les tours, à peine convexes sont méplans-tecti- formes et séparés par une suture tout à fait linéaire, analogue à celle des galena et eugastora. I n'y a pas de carène visible, je puisle certifier. » (B. in Pech. loc. cit. p. 62). L'Helix sphaeromorpha B. ne diffère guère du Bleicheri que par sa forme encore plus globuleuse. Var. tenuis Pallary (PL. I, fig. 18) : à test très mince et à bord columellaire absolument édentule et rectiligne. Les exemplaires que nous possédons de cette variété proviennent de l'ouad Ouarne dans l'Atlas d'où ils ont été rapportés par M. Vaucher. HeLix (MaRMoRANA) Lucast Deshayes. 1898. PaLLary. Supplément, p. 107. Var. riffensis Pallary (PI. IL fig. S, 9). Nous avons trouvé à Mélilla au pied du dj. Gourougou de nombreux 0) exemplaires d'une belle variété caractérisée par sa taille plus grande, son labre épais, son péristome plus des- cendant, presque rectiligne et plus infléchi, enfin par son bord columellaire plus épais et le denticule plus fort. Dimensions : long. 36, larg. 28, haut. 19mm, Cette variété dérive incontestablement du Marmorana Lucasi, mais ses différences sont si nombreuses qu'il serait plus rationnel de la considérer comme espèce distincte. On peut rapprocher la variété riffensis : 1° De l'Helix simocheila B., du Sud-Est de l'Espagne, qui en diffère par sa coloration, son péristome plus évasé, encore plus infléchi, son ouverture plus large, à bords plus convergents, enfin par son denticule mousse placé au milieu du bord columellaire. 20 De notre Helir praelongata, qui en diffère par sa taille plus petite, son dernier tour encore plus descendant, son coloris bien distinct, son ouverture plus courte, plus étroite et enfin par le denticule columellaire plus robuste, placé plus près du bord externe que de la paroi ombilicale. HELix (MARMORANA) SEGUYI Pechaud. 1898. PaLzLary. Supplément, p. 108. Outre la station de la pointe Malabatta, nous pouvons indiquer celle des Ouled Ras près de Tétouan. Il est donc probable que l'espèce se trouve dans tout le massif de l’'Audjera. HeLiX (MARMORANA) PRÆbDisposirAa Mousson. 1898. Pazcary. Supplément, p. 109. Ouad Aouerne (M. Vaucher). HELIX (MARMORANA) RERAYANA Mousson. 1898. PazLary. Supplément, p. 109. Agagour (M. Vaucher). EN HELix (MARMORANA) ZAFFARINA Terver (non auct.) Le nom de cette espèce est un exemple de la légèreté avec laquelle bon nombre de malacologistes acceptent la tradition sans vouloir se donner la peine de rechercher le type d’après le texte originel. Si nous consultons l'ouvrage de Westerlund : Fauna palaearet. Helix p. 430, nous voyons indiqué pour l'Helir zaffarina : (Beck) Terver et comme référence : Beck, Zndex moll. Prince. Christ. Fred. 1837, p. 39. Bourguignat dans sa Malacologie de l'Algérie X. p. 119, donne la même référence, mais p. 121, il ajoute : «l'Helix zapharina de Beck a été découverte par Berthelot dans les îles Zaflarines, près de la côte algérienne de la province d'Oran. » Terver, in Catalogue mollusques terr. poss. N. Afrique, 1839 p. 12, écrit: « H. de Zaffarine. — H. zaffarina, nobis. « Cette espèce, découverte par M. Berthelot, dans les îles Zaffarines, sur les côtes de Barbarie.….. », et page 13 : «J'ai cru convenable de conserver à cette espèce le nom que lui donna M. Berthelot dans un travail qu'il a préparé sur les îles Zaflarines. » Enfin si nous recherchons ce nom de za/ffarina dans Beck, nous le voyons tout simplement cité p. 39, sous le n° 13 des Helicogena ainsi que suit : 13. H. zapharina Webb et B.! t. f. 1. Zapharin. Et c’est tout! L'espèce était donc encore manuscrite lorsque Terver a publié son catalogue en 1839 deux ans après l'Index de Beck. Nous avons vainement cherché dans les publications de Webb et Berthelot l'indication de cette Hélice. Ainsi donc, de l'aveu de Beck et Terver, ce nom de zaffarina était formellement appliqué par Berthelot à une espèce des îles Zaffarines. Or M. Vélain qui a exploré en LEE 7 HER. détail les îles Zaffarines à publié en 1847 dans les C. R. A.S. une note sur la Constitution géol. des îles voisines du littoral de l'Afrique où nous copions ce passage : « La faune actuelle comprend : H. xanthodon et soluta, Mich. La première de ces deux espèces est surtout en telle abondance, qu'en certains points les îles dénudées du Roi et du Congrès paraissent toutes blanches. Je n'ai pu y trouver un seul H. zaffarina, Beck. Cette espèce, qui y a été souvent citée, pourrait bien avoir été confondue avec les grandes variétés de l'Helix ranthodon. » (p. 72). De l'exposé que nous venons de faire nous pouvons donc conclure : 1° Que nous ne savons pas quelle était l'espèce que Berthelot avait en vue. 20 Que l'espèce nommée zaffarina et figurée par Terver n'est pas l'espèce de Berthelot puisque la zaffarina de Terver n'existe pas aux Zaffarines d’après les constatations de M. Vélain. 30 Que ce nom de zaffarina ayant été improprement appliqué à une autre espèce il serait nécessaire de supprimer purement et simplement ce nom de la nomenclature. 4° Cette solution est d'autant meilleure que de l'avis de la majorité des malacologistes l'Helix zaffarina de Terver n'est qu'une variété unicolore de l'Helix Dupoteti du même auteur. 99 On devra done remplacer ce nom d'Helix zaffarina par celui de Helir Dupoteti, Terver, var. alba. P. Hezix (TACHEA) Coquaxpr Moulet. 1898. PazLary. Supplément, p. 120. Var. subearinata P. Var. albina P., fréquente dans les endroits humides ; très commune autour de Tétouan, MRC Var. tenuis P. (PL II, fig. 14, 15). A Chéchaouen cette espèce est plus fragile, à test plus translucide, à coloris plus délicat que les exemplaires des environs de Tanger et de Tétouan. Nous en faisons la variété tenuis. Dimensions : long. 16-22, larg. 14-19 1/2, haut. 11 1/2- 15 mm, Gn trouve dans cette variété les mêmes motifs de colo- ration que dans le type. HeLix (POMATIA) AsPERSA Müller. 1898. PazLary. Supplément, p. 120. On trouve à Tétouan et à Chéchaouen la variété minor dont plusieurs exemplaires présentent la particularité d'être subcarénés. BuLimiNUs puPpA Bruguière. 1898. PazLary. Supplément, p. 121. M. Vaucher a récolté cette espèce à Rabat et à Casablanca. COECILIANELLA BRONDELI B. 1856. Cœcilanella Brondeli B., in. Amén. malac. I, p. 144, pl. 10, fig. 12-14. 1864. C. ,Brondeli. B. Malac. Alg. If, p. 113, pl. 8, fig. 13-15. Nous avons trouvé dans les alluvions de l'estuaire de l'oued el H’'alk (Souani) une variété du C. Brondeli caractérisé par l’enroulement irrégulier de ses premiers tours de spire et par l'avant dernier et le dernier tour plus hauts. FEerRussACIA MABILLEI Paladilhe. 1898. PazLary. Supplément, p. 124-125. M. Vaucher a encore récolté cette espèce à El Adir près Larache et le pasteur Kleinschmidt à Doukkala. SUCCINEA TINGITANA Pallary. 1898. PaLLary. Supplément, p. 125-126. Cette espèce appartient au groupe des S. longiscata Morelet et elegans Risso, mais elle diffère de ces deux formes par son dernier tour plus enflé, ses premiers tours plus élevés et plus infléchis. M. Vaucher a trouvé sur les bords des marais de Charf Lakâab une variété plus étroite que le type. LIMNÆA MAROCCANA Pallary. (PL. HI, fig. 1) 1898. PazzLary Supplément, p. 128. La diagnose que nous avons donnée en 1898 n'est: pas complète : nous n'avons pas indiqué la coloration du péristome et de la columelle qui est d'un rouge brun et nous n'avons pas donné non plus les dimensions de cette belle espèce. Elle mesure : haut. 12-1Amm, et long. 4 1/4-5mm, Notre chasseur indigène nous en a rapporté de très beaux exemplaires de Chéchaouen, ce qui précise son habitat et nous permet également d'en donner une figuration meil- leure que celle du Supplément (pl. VII, fig. 8). PLANORBIS SPiRORBIS Müller. I faut ajouter cette espèce à la faune du Maroc. Notre chasseur nous en a rapporté plusieurs exemplaires de Chéchaouen où on la trouve avec Limnæa maroccana et L. truncatula. CYCLOSTOMA (ERICIA) ELEGANS Müler. 1898. Pazcary. Supplément, p. 101. Var. tingitana Pallary {PI IE, fig. 5). Cette variété est caractérisée par sa forme trapue et sa spire déprimée très courte. Haut. 13 1/2, larg. 10mm, 3 a —— Trouvée par M. Ad. Koch sur la plage Beni Saf avec d'autres Hélices marocaines charriées par les courants. CYGLOSTOMA (LEONTA) MAMILLARE Lamarck. 1898. PazLary. Supplément, p. 133. C'est à tort que j'ai dit que cette espèce ne s'étendait pas au delà de la frontière algérienne. Je l'ai récoltée à Mélilla où elle n'est pas rare, mais ,par contre, je ne l'ai pas trouvée à Tétouan où Bourguignat indique sa présence. ? BITHYNIA TENTACULATA Linné. L'espèce est citée de Mogador par Krelinger in Verzeichn. der deustch. Binnenconchyl., mais cette citation est plus que douteuse. MELANOPSIS MAROCCANA Chemnitz. 1898. PaLLary. Supplément, p. 140. Malgré le soin apporté par Bourguignat dans la recherche des types des Mélaniens du système européen, son œuvre offre encore quelques lacunes qui feront l'objet d'un travail spécial de notre part. Pour cette fois nous nous contenterons de préciser le type du Melanopsis maroc- Cana. Sous le nom de Buccina maroccana, Chemnitz mentionne (Conchyl. Cabinet. t. XI, 1795, p. 285 et fig. 2078 à 2083) trois coquilles offrant entre elles des différences. assez tranchées mais que cet auteur réunit « par amour de la concision ». Les deux premières figures (2078-2079) sont assurément celles qu'il faut considérer comme représentant le type de l'espèce. Or ce type est assez différent de celui qui a été adopté par Bourguignat (Mal. Alg. pl. XV fig. 12 à 14 seul.). C'est une forme globuleuse, de grande taille (haut. 31, larg. 46m.) à tours lisses, ornée de deux fascies — 99 — violacées et enfin à bord externe très peu dilaté, tandis que le type de Bourguignat est plus petit, plus étroit et a l'ouverture plus haute. La variété major de Bourgui- gnat (Malac. Alg. pl. XV fig. 17-18) répond au vrai type comme taille mais non comme forme. Seule de toutes les figures de la planche XV, la figure 23 donne l'aspect du type, mais la taille est plus faible et l'ouverture trop haute. On pourrait cependant l'admettre comme variété minor. Le vrai type du H. maroccana provient des environs de Mogador (1) mais il est néanmoins assez rare au Maroc et plus encore en Algérie d'où nous ne le connaissons guère que de la Sikkak près Tlemcen. Les formes figurées par Bourguignat (pl. XV. fig. 12, 13, 14, 17 et 18) sont au contraire assez communes et nous proposons de les distinguer du M. maroccana de Chemnitz par l'appellation de M. algerica. Quant aux figures 2080 et 2081, elles représentent incontestablement le Mel. hammamensis de Gassies, et Bourguignat (Hist. Mél. p.152) cite les fig. 2080 et 2083 comme s'appliquant à son Mel. magnifica. MELANOPSIS LAEVIGATA Lamarck. 1898. Pazzary. Supplément, p. 137. Type. — Lamarck in Anim. sans vert. VI (2) p. 168-169 mentionne ainsi le Melanopsis laevigata : « M. testa ovato conica glabrä, castanea; anfractibus senis, ad spiram contero planiuseulis ; ultimo spira longiore ». «€ Melania buccinoidea Ov. Voy. pl. 17, E. 8. (4) Lowe (in Proc. Linn. Soc. Zoology, 1860, p. 182) précise même l'habitat : dans la source du Jardin de l'empereur (sultan) et dans la rivière de Mogador « mais comparativement rare ». Il rapporte les fig. 2078-2079 de Chemnitz au M. Dufouri de Férussac avec lequel cependant il n’y a pas de comparaison possible, l'espèce de Chemnitz est ventrue, à sommet plutôt obtus, à tours non déprimés, tandis que celle de Férussac est allongée, très aiguë et surtout à tours fortement déprimés par un profond sillon infra sutural. ÉNARE « Melanopsis laevigata Encyelop. pl. 458, 1.8. « Habite dans les rivières des îles de l’Archipel. Mon cabinet. Quoique glabre on y remarque des costules longitudinales obsolètes. Olivier lui donne 8 tours, longueur 9 lignes ». Il est inutile, pensons-nous, pour ne pas compliquer la question, de mentionner ici les citations qu'ajoute Deshayes dans la 2° édition. Il est plus logique de nous en tenir pour l'instant au seul texte de Lamarck. Quoique Lamarck cite d'abord le Wel. buccinoidea, il convient de remarquer que ce nom n'a été publié qu'en 1804, tandis que le M. laevigata l'était depuis 1792. C'est donc bien ce nom qui a la priorité. Lamarck est bien excusable d'avoir cité en synonymie de son espèce le NW. buccinoidea, car à son époque le genre Melanopsis était encore fort mal connu. Des auteurs plus récents, Comme Férussac et Deshayes qui ont eu plus de matériaux, ont tellement embrouillé la classification des espèces de ce genre que personne n'osait en entre- prendre une révision. Bourguignat est le premier qui se soit enfin décidé à donner à ces espèces leurs limites primitives. Dans sa diagnose Lamarck dit bien clairement «€ testa.…. glabrä » et la figure de l'Encyclopédie qu'il cite, représente en effet une coquille lisse. On est done surpris en lisant après ce passage contradictoire € quoique glàbre on Y remarque des costules longitudinales obsolètes! ». Il est donc nécessaire pour fixer avec rigueur le type de s'en tenir à la diagnose. Nous savons bien, pour l'avoir constaté plusieurs fois au Maroc, que le JM. lacvigata se costule plus ou moins : d'après les milieux. Nous ne saurions avancer que cela se passe également dans les îles de l'Archipel. Peut être bien que les individus à « costules longitudinales obsolètes » que Lamarck a eusen vue appartiennent à uneautre espèce. La forme typique de AL. laerigata, à test lisse et à péris- tome rectiligne, vit à l'oued Salem Gharbia, l'oued Sultan Monala sur la route de Larache, l'oued Seit Melli entre Casablanca et Merrakech où elle a été récoltée par M. Vau- cher. Var. obesula P., plus petite mais bien plus ventrue que le type. De l’Aïn bou Smelal près de Tétouan. Var. costulata P. Temslott, dans les canaux (M. Vau- cher). Var. subeostulata P., avec quelques costulations obso lètes surtout sur les premiers tours. — Sriratzel Cromfel sur la route de Rabat à Casablanca; Temslott, dans les canaux; Agagour dans l'Atlas (M. Vaucher). MELANOPSIS BUCCINOIDEA Olivier. 1898. PaczLary. Supplément, p. 143. Typique dans un oued sur la route de Rabat à Casa- blanca (Vaucher). Var. dilatata P.-de Mélilla, Rabat, Merrakech. Var. subeostata P.— Bouzergou Mentzouga sur la route de Merrakech à Mogador (Vaucher). MELANoOPsISs Durourt Férussac 1898. PaLzLary. Supplément, p. 143. Ainsi que le prévoyaient Morelet (Faune, p. 68) et Bourguignat (Mélaniens p. 113) cette espèce vit effective- ment au Maroc. Nous la possédons de Tétouan et de Temslott. Var. minor B. — rio Martil à Tétouan. Nous connaissons encore une variété avec quelques costulations supérieures que M, Vaucher à trouvée à Tems- lott, dans les canaux, MELANOPSIS GUIRAOI Bourguignat. 1884. M. (iuiraoi B. — Hist. des Mél. du Syst. europ., p. p. 108-109. M. Vaucher a observé une variété de cette espèce à test orné de flammules brunes dans l'oued Borma chez les Oulad Aguig sur la route de Merrakech. Quelques exem- plaires sont très corrodés et certains offrent absolument la forme du A. trifasciata de la Nouvelle Zélande. MELANOPSIS COSTELLATA Férussac. 1898. PazLzary. Supplément, p. 144-145. Oued H'asad Fedalla sur la route de Rabat à Casablanca (M. Vaucher). MELANOPSIS MAGNIFICA Bourguignat. 1898. PaLLary. Supplément, p. 144. Oued Drada sur la route de Fez (M. Vaucher). Cette espèce dérive de M. Guiraoi B. qui est assez répandu dans le centre du Maroc et que l’on a probable- ment confondu avec le M. hammamensis. Les exemplaires que nous possédons ne laissent aucun doute sur cette filiation. Bien que nous rapportions nos exemplaires au M. magnifica, on ne peut guère affirmer l'identité absolue, car ces exemplaires ont au moins autant d'affinité avec le M. sevillensis qu'avec le magnifica : leur taille est plus faible, leurs côtes sont plus nombreuses et ils n'ont pas l'avant-dernier tour cylindrique comme le type du M. magnifica. De plus, M. Vaucher nous a rapporté de Mechra Kredar deux autres variétés également différentes du type du M. magnifica : l'une a ses côtes bordées supérieurement par une rangée de nodosités très fortes, — 39 — dans l’autre variété, au contraire, les nodosités manquent ou sont à peine accusées. MELANOPSIS TINGITANA Morelet, 1898. PazLaRY. Supplément, p. 146-147. Temslott, dans les canaux. Dans la critique que nous avons faite de cette espèce, nous avons rapporté à des variétés du M. laevigata ou du M. buccinoidea les formes costulées de Tanger, tandis que nous considérions comme le vrai type de l'espèce les formes du Sud. En cela nous étions du sentiment de Morelet lui-même qui écrit (p. 72) : « les premiers spécimens que j'ai reçus de Tanger diffèrent sensiblement FES sous ce rapport, de ceux qui vivent à Mogador et, plus au Sud, dans les eaux d'Agadir. Ceux-ci me paraissent constituer le véritable type de l'espèce. » Morelet mentionne aussi à la page suivante la variété que nous avons décrite sous le nom de Bucheti : « À deux journées de Mogador, sur la route de Maroc on trouve, dit-il, dans un ruisseau une forme remarquable par la contraction prononcée du dernier tour, au-dessous de la suture. Les sujets sont de grande taille, avec une costulation grossière et très saillante. » Ce sont bien là, en effet, tous les caractères que nous avons fixés à la variété Bucheti. Malheureusement la figure 6 de la pl. IX rend très faiblement ces caractères que nous.avons toujours trouvés très constants dans les exemplaires que nous avons vus. Il y à peu de temps, nous trouvant chez un amateur de Marseille, nous remarquämes un très bel exemplaire de cette variété dans laquelle se trouvait un Pagure et qui était étiqueté : Nassa nov. sp. Plage de Mogador! (Commt Gaudion). Je n’eus pas de peine à démontrer l'erreur à l'amateur, qui m'expliqua que cette coquille lui avait été remise avec un lot d'espèces CPE marines par cet excellent commandant Gaudion, et qu'il n'avait pu l'assimiler à aucune des nombreuses Nasses connues. Pour la peine de mes explications, j'obtins d'emporter cette variété que je conserve avec grand soin dans ma collection avec le Pagure qui y avait élu domi- cile! Lowe (in Linn. Proc. Soc. Zool. 1860, pp. 180, 181) avait déjà observé cette espèce qu'il mentionne comme forme b. de la sous variété major du M. cariosa : (« b. — turriculée allongée; côtes plus irrégulières et serrées 16-20. « Principalement dans la rivière même, mais aussi dans la source du Jardin de l'empereur, avec la sous var. 1, abondante. Souvent emportée par les crues et entassée, pâle et blanchie sur la plage entre Mogador et l'embouchure de la rivière. Coquille quelquefois courte et ovalaire mais plus fréquemment turriculée acuminée, plus mince de test et plus claire ou plus pâle que la sous variété 1, habituellement blond corné ou jaunâtre, avec des traits ou lignes longitudinales onduleuses plus foncées et fauves et plus ou moins pellucides; souvent passant au jaune paille pâle, et prenant un brillant poli, comme ver- nissé, mais rarement s'épaississant et devenant opaque. » MELANOPsiS MOUREBEYENSIS Pallary. (PI. IL, fig. 8.) 1901. Melanopsis mourebeyensis Pazcary, Journ. Conchyl. p. 228. Coquille à test épais, orné de stries fines et superfi- cielles, à tours anguleux et scalaires; spire composée de 7 tours et 1/2: les quatre premiers s'enroulant lentement, les trois autres descendant rapidement, avant dernier et dernier tour ornés d'une carène noduleuse. Ouverture de forme triangulaire; bord columellaire formé par une . à 48 bit fit 2 LRU Y AVE callosité très épaisse d'un blanc pur, séparé du labre par une fente, bord externe légèrement plissé, descendant verticalement puis se courbant pour rejoindre le sinus columellaire qui est épais. Les jeunes individus ont leur test orné de bandes lon- gitudinales d'un brun fauve sur un fond gris verdatre. L'opercule de cette curieuse espèce ne diffère en rien de celui des autres Melanopsis. Haut. 25, larg. {9mn, Oued Mourebeï sur la route de Merrakech (M. Vaucher). On ne peut guère rapprocher cette espèce que des . M. Graellsi et subgraellsi du Sud de l'Espagne. VALVATA MAROCCANA Pallary. (PL I, fig. 6, 7.) Testa pygmaea, depressa, supra leviter subconvexiuscula, pallide corneo albidula; anfr.3 converis ultimo maximo, sutura impressa. Apertura rotundata. Umbilicus parvus. Coquille à surface déprimée, spire peu haute, trois tours bien convexes, le dernier très grand, suture dé- primée. Ouverture bien ronde, ombilie étroit. Coloration couleur de corne, quelquefois brun foncé. Dimensions : long. 1/10mm, larg. 3/4mm, haut. 2/3mn, Le V. maroccana appartient au groupe du F. compressa Locard. Il offre le plus d'analogies avec le V. Delevieulesae Hag., de la Seybouse. Ce n'est qu'en 1884 que le regretté D' Hagenmüller (1) a signalé pour la première fois des Valvées dans le nord- ouest de l'Afrique. En juin 1898 M. Vaucher nous à adressé quelques petites Valvées trouvées par lui dans l'Aïn Azena à Schella près Rabat : cela porte à cinq le nombre des espèces de ce genre connues jusqu'à ce jour dans tout le Moghreb. (4) in Bull, Soc, mal, France juin 1884, 1, pp. 212-216, Hi" ue SPHAERIUM MAROCCANUM Pallary. 1898. PazLary. Supplément, p. 150. Marais de Larrache (M. H. Vaucher) UN10 LITTORALIS Cuvier. 1898. PaLLary. Supplément, p. 150. Dans les oued Drada et o. Mourebeï. (M. Vaucher) Var. minor, de Merrakech (M. Vaucher) Uxio DurtuiDeshayes. 1898. PaLzLary. Supplément, p. 151. M. Vaucher a rapporté de l'oued Drada une série d'Unios qui appartiennent incontestablement au groupe de FU. Durieui. Parmi ces exemplaires, les uns ne diffèrent en rien de la forme typique, d'autres ont le bord postérieur fortement tronqué comme dans les espèces du groupe du pictorum, d'autres enfin se rapprochent assez de l'U. littora- lis. Chez les uns les lamelles latérales sont plus écartées que dans les autres et les dents antérieures sont moins dé- veloppées et moins écartées.. Nous nous bornons simple- ment à signaler ces différences sans les distinguer par des noms spéciaux. Notre Supplément de 1898 mentionnait 263 espèces dont 199 terrestres et 64 aquatiques, le catalogue que nous joignons à ce travail en énumère 400 dont 303 terrestres et 97 aquatiques et il y a tout lieu d'espérer, d’après les dernières trouvailles de MM. Buchet, Kleinschmidt et Vaucher, que ces nombres ne sont pas définitifs. Nous avons signalé deux genres non encore trouvés au Maroc, dont un nouveau: Vaucheria, et le genre Valrata. I reste encore à découvrir des espèces des genres: Carychium, Hagenmülleria, Acme, Pomatias et Lhotelleria qui doivent certainement exister dans ce pays. Nous avons définitivement exclu les genres Alexia et Peringia de la faune terrestre. Enfin comme nous l'indiquions déjà en 1898, la rareté des Leucochroa, des Buliminus et des Cyclostoma, l'absence des Ferussacia lamellifères, des Anodontes, l'abondance des formes des groupes des Xeroleuca et Jacosta et la localisa- tion des Hélices marmoréennes à bouche noire distinguent la faune marocaine de la faune algérienne mais sans lui donner, pour cela, un caractère spécial. INVENTAIRE DE LA FAUNE MALACOLOGIQUE DU MAROC EN 1903 Amalia gagates Drpd. — Tétouan, Cap Spartel (Grasset). (reomalacus numidicus B. — Cap Spartel (Grasset). » Moreleti Hesse. — Tanger (M. Ponsonby). Limax Deshayesi B. — Mogador (M. Buchet). Testacella bisulcata Risso. — Tanger, Cap Spartel. » Maugei Fér. — Tanger. Vaucheria tingitana Plry. — Cap Spartel. Parmacella Deshayesi M. T. — Mélilla, et autres localités. » dorsalis Mssn. — Atlas marocain. Vitrina maroccana Mabille. — Sidi Adamsech (M. Buchet). Hyalinia tetuanensis Kobelt. — Tétouan. » ignari B. — Tétouan. » maroccana Plry. — Mélilla. » Draparnaudi Beck (== lucida Drpd). — Tétouan, Ouazzan, Chechaouen. var. Blauneri Shuttl. — Tanger (Ponsonby). ei, de Hyalinia vitreola B. — Aluvions de l'oued el H'alk à Tanger psatura B. — Casablanca (Mousson), Mogador (Buchet). eustilba B. — Tanger (M. Ponsonby). Leucochroa candidissima Drpd. — Frontière algérienne. » baetica Rssmlr. — Sous (Beaumier) » Debeauri Kob. — Front. Alger. Ksar Adjeroud Mélilla. var. minor P. — Mélilla. » saharica Deb. — Sud Maroc. Helix (Punctum) pygmaea Drpd. — Tétouan, Tanger. ) (Patula) rupestris Drpd. — Tétouan, Tanger. (dj. Ké- bir). (Fallonia) pulchella Müller. — 0. Isly Tanger, Charf Lakâab (Aïn Zeïtoun). (Acanthinula) aculeata Müller. — Tanger. (Gonostoma) Tarnieri Morelet. — Tétouan, Tanger. var. minor et major P. » Walkeri Ponsonby. — Dj Esmir. » Anna, Paladilhe. — Tanger. » lenticularis Morelet. — Tétouan, Tanger. var, major P. — minor Morel. » calpeana Morelet. — Ceuta. » Columnae Ponsonby. — Ceuta (dj.el Ha- cho). var. minor Plry. — Tétouan. » probata Mabille. — Sidi Adamsech (M. Buchet). » lenticula Férussac. — Localités diverses. » maroccana Morelet. — Tétouan. var. minor, conica, explanata P. » supracostata Kob. — Tétouan. » Alinae Pallary. — Tétouan. (Fruticicola) revelata Férussac.—Tanger(M. Vaucher). » Agardhi Pallary. — Tanger, Charf La- kâab, Arzila, Larache (M. Vaucher). » lanuginosa de Boissy. var. major P. — Tétouan, US — Helir (Fruticicola) semirugosa Kob. — Tétouan, Tanger. ) — ) )») )) — TZ )) )) » » var. major, depressa, minor P. (Eremina) Duroi Hidalgo. — Rio de Bra (Sahara), Cap Blanc (Cte de Dalmas). var. haploa W. (Euparypha) planata Chemnitz. — Mogador, Cap Sim, Melha (M. Buchet). var. erythrostoma (Phil.) Pfr. var. calliostoma Adams et Reeve. » Dehnei Rssmilr. — Sud Maroc. var. erythroniria B., thlipsa W., alba Ma. bille, subdentata Férussac (sp.) — Sud maroc. » pisana Müller. — Local. diverses. var. catocyphia B. — Dermoi. Servain. — Radesiana Marès. — Donneli P., Té- touan. — alba, Tétouan, Chéchaouen, Tanger. — alboranensis W. B., Moga- dor (Lowe). (Xerophila) submaesta Mabille. — Chyst (Beaumier), Mogador (MM. Buchet et Ponsonby). var. globulina P. — Casablanca (M. Vau- cher). var. minor. P. » taeniata Westerlund. — Ouest Maroc. (M. Ponsonby). var. limitata W.— Larache (M. Vaucher). D Tae Pallary (— Richardi Ponsonby non Férussac). — Cap Négro près Tétouan. » Paulinae Pallary. — Tanger, Arzila. » Berlieri Morelet. — Dj. Sidi el Abed (M. Doumergue). » lacertarum B. — Est marocain. » chadiana Plry. — Temslott, Merrakech, Mogador (M. Ponsonby). var. major P. » redassiana Plry. — Aïn Redassi, Imli Tala dans l'Atlas (M. Vaucher). Nes Helix (Xerophila) camerataMousson.— Mogador, Seksaoua (M. Ponsonby). acompsia B. — Ksar Adjeroud. var. acompsiella Ancey. panurqa B. — Tanger (Pechaud). — Ouazzan (M. Ponsonby). — Arzila. mauretanica B. — Frontière algérienne. globuloidea Terver (— piratorum Kob.). — Ouchda, Tanger (coll. Bourgui- onat). cherifiana Pallary. — Merrakech (Olcese). Nisslei Pallary. — Charf Aïn Meskini (M. Vaucher). Castriesi Plry. — Route de Merrakech (M. Vaucher). Foucauldi Plry. — Ouled ben Sebâa (M. Vaucher). Ahmedi Plry.—Tanger.— Rabat (Chella) (M. Vaucher). var. fusca P., alba P. Jaylei Paladilhe. — Tanger, El Arrach. var., Meknès (Bleicher). Daurae Plry. — ras Daura (M. Vaucher). erythraea Westerlund. var. halophila Deb. Tétouan. var. turbinata. — Pollonera (mss). — Tétouan. Lemoinei Debeaux. — Est Maroc. Adolfi Pfeiffer. — Maroc (Servain). cespitum Drpd. var., Est Maroc. inversa W. — Mogador. meridionalis Parreyss. — Tanger. Alberti Kobelt. — Mogador, Doukkala, Ahmar (Kleinschmidt). apicina Lamarck. — Tétouan, Tanger, Rabat, Casablanca, Sidi Adamsech. = Te Helir (Xerophila) subapicina Mousson. — Tout le littoral. ») (Jacosta) var. Bucheti Mabille. — Sidi Adamsech (M. Buchet). (— lancerottensis W. et B. var. Webbi et Bertheloti Lowe). Emmae Pallary (— Heynemanni Kob. non Pfeiffer). — Tétouan. sublallementi Plry. Mélilla. var. Davidsoni P. — dj. Bouzergon Mentzouga (M. Vaucher). tarifensis B. — Tanger. specialis B. — Tanger. var. minor. — Tanger, Cap Spartel. Reboudi B. — Localités diverses. Warnieri B. — Tanger (M. Ponsonby). submeridionalis B. — Tanger. Cottyi Morelet. — Casablanca. WelschiPlry.—Merrakech (M. Ponsonby). Vatonnei B. — Tanger. gibilmanica Servain. — Tanger. eumaeus Lowe (— dumivaga Morel. — alsiella Plry). — Chyst (Beaumier), Mogador (Lowe, Ponsonby), Sidi Adamsech (Buchet). conspurcata Drpd. — Mélilla, Tanger, Casablanca (Vaucher). longipila Mousson. — Dj. Hadid. Vaucheri Plry. — Safi. Mazagan. finitima Morelet. — Cap Cantin. sigensis Kobelt. — Adjeroud. melillensis Plry. — Mélilla. argonautula W. et B.(— Renati Daut- zenberg) — Casablanca. Oualidya (M. Schlumberger). irus Lowe. — Mogador. cyclostremoides Sowerby. — Metul (M. Ponsonby}, Ouad Guisar, Charî Aïn Meskini (M. Vaucher). Re: Helix (Xeroleuca) conopsis Morelet. — Cap Cantin, Sidi Mehammed el Mehdi (M. Vaucher). ) subsuta v. Martens. — Bouslafien (M. Kleinschmidt). » turcica Chemnitz. — Sud-Ouest Maroc. » mogadorensis B. — Mogador, Melha, 0. Ida (M. Buchet). (Jacosta) degenerans Mousson. — Sud-Ouest Maroc. var. validior Mousson. » mograbina Morelet. — S-E Maroc. (Turricula) hesperidum Morelet. —Tezaraoult. » pumilio Chemnitz. — Mogador. var. fusca P. » terrestris Pennant.— Est Maroc. » psammicola Mabille. — Sidi Adamsech (M. Buchet). » pyramidata Drpd.— Localités diverses (B). ) numidica M. T. — Ourika, Tanramt. » duplicata Mousson. — Mogador. (Cochlicella) conoidea Drpd. Var. occidentalis P. — Tout le littoral. » acuta, Müller. — Partout. var. Terteri Mssn. — S-0. Maroc. ) barbara L. — Local. diverses. (Iberus) subscabriuscula B (— sultana Morelet). — Tétouan. » culminicola Kobelt. — Dj. Andijéra. ) viola Ponsonby. — Dj. Andjéra, Checha- ouen. var. depressa P. » Olcesei Pallary. — Chechaouen (Olcese). ) Weberi Kobelt (— platycheloides Kob). — Tétouan. var. globuloidea P. et depressa P. ) sicanoides Kobelt. — Tétouan. var. polita, unifasciata, Zonata. P » Béttgeri Kobelt. — Tétouan. var. tetuanensis Kob. 0 Helir (Marmorana) atlasica Mousson. — Dj. Reraya. ) var. agagourensis P. — Agagour (M. Vaucher). var. sernanica P. — Sernana (M. Vau- cher). Beaumieri Mousson. — Demnata, Derma, Ourika, Sernana. var. demnatensis B. var. minor Morel. var. major Morel. grossularia V. Martens. — Drenkat (M. Kleinschmidt). soluta Michaud. — Adjéroud. — Les Zaffarines (Vélain). var. alabastrites, Mich. rar. subranvincquiæ Pallary. — Mé- lilla. atlantica Pallary — lactea auct. (non Müller). — localités diverses. var. sevilliana (Grat.) Mousson. galèna B. — localités diverses. myristigmæa B. (olim punctata, auct.) — localités diverses. axia B. — Tanger, Chechaouen, Fez. Bleicheri Paladilhe. — Nord du Maroc. var. subconica, candida, subcarinata Palad. var. tenuis Pallary. — Agagour. (M. Vaucher). sphaeromorpha B. — Tanger, Rabat, er: ahmarina B. — Anq el djemel. agenna B. — Merrakech. Ibrahimi B. — Anq el djemel. prælongata Pallary. — Rift? plesiasteia B. — Anq el djemel. var. minor B. — 90 — Helix (Marmorana) Lucasi Deshayes. — Oued Kiss (de Lariolle), Mélilla. var. ghazzouana, Deb.— Sidi Merzouk. var. Mmarmorata B. — De Tanger à Meknès (Bleicher). var. riffensis P. — Mélilla. Galiffeti B. — Ras el Aïn des Beni Mattar. alybensis Kobelt. — Tanger, Ceuta. Sequyi Péchaud. — Tétouan, Tanger. hieroglyphicula Michaud.— Ksar Adje- roud. beguirana Debeaux.— Dj.Sidi el Abed (M. Doumergue). praedisposita Mousson. — 0. Reraya, O. Aouerne (M. Vaucher). sticta B. — Sud Maroc. azorella B. — Sud Maroc. rerayana Mousson. — 0. Reraya, Dem- pate, Agagour (M. Vaucher). var. sparsa W. var. major. P. lamprimattria, B. — Dj. Takreda. alcyone Kobelt. — Sud Maroc. Dupoteti Terver. — Mélilla. * var. alba P. — zaffarina auct. speiratopa Péchaud. — Beni Aïad. euglyptolena, Péchaud. — Adjéroud. Brevierei Péchaud. — 0. Mouilah, O. Kiss (de Lariolle). arichensis Debeaux.— Dj.Sidi el Abed (M. Doumergue). var. crassidens, Debeaux. var. catodonta. B. labettrana Deb. — Dj. Sidi et Abed. microzaffarina Pallary. — Est Maroc. abrolena B. — Iles Zaffarines. var. minor, microstoma, albidula B. O1 — Helix (Marmorana) ema B. — Zaffarines. — ) — ) var. albinos, major B. ranthodon, Anton. — Iles Zaffarines (M. Vélain), Beni Mattar. mea B. (= arabica Terver). — Ouchda. Doubleti Péchaud. — Ouchda, Oued Kiss. odopachya B. — Sud Est Maroc. anoterodon Péchaud. — 0. Mouilah. Burini B. — Chott Tigri. surrodonta B. — Chott Tigri. alabastra, Péchaud. — Beni Iznaten. subjobaeana Kobelt. — Chotte Tigri. romalaea B. — Beni Mattar. brocha B. — Beni Mattar. tigriana Gervais. — Chott Tigri. dicallistodon B. — Tambelt. stereodonta B. — Oglat Monça. var. sublaevis W. Seignettei B. — Oglat Monça. mattarica, Let. — Beni Mattar. Aidae, Pallary. — Est Maroc. var. minor P. (Tachea) Coquandi. Morelet. — N. - 0. maro- Cain. var. nemoraloides, Nahoni, depressa Kobelt. var. subcarinata. P., gracilis. P. — Ché- chaouen. var. ex Col. albina, Tétouan, Tanger. (Pomatia) aperta Born. — Riff (Coquand). )) aspersa Müller. — Localités diverses, Fez. var. Baudoni Paladilhe. — Meknès. var. minor. — Tétouan. var. crispata. — O. Kiss. percallosa B (= vermiculosa + Morelet). — Tézaroualt, Hir. var. cretacea, M. Sr RS Buliminus pupa L. — Moulouïah B. — Rabat, Casablanca (M. Vaucher) ) » Sidi Adamsech (M. Buchet). Pupa (Lauria) cylindracea. P. Costa ( = umbilicata Drpd.) Melilla, Tétouan, Tanger, El Arrach, Mo- gador. (Torquilla) lusitanica Rossmässler. — Tanger (?) » calpica W. — Dj. Andjera (M. Ponsonby). » tingitana Kobelt. — Tétouan. var. Algesirae Kob. — Tétouan. (Granopupa) granum Draparnaud. — Tanger. (Pupilla) muscorum Müller. — Chott Tigri. (Isthmia) minutissima, Hartmann — Tanger. Pupa (Alaea) antitergo Draparnand. — Charf Lakàab (M. Vaucher). Clausilia maroccana B. — 0. Isly. Stenogyra (Rumina) decollata L. — Localités diverses. » ) )) — — ) ») var. Mmarima, minor, conica, B. var. major PÎr. var. maura. Crosse. var. fusca Pallary. — Tétouan. var. saharica Deb. — Sud Maroc. Cionella (Zua) lubrica, Müller (= cylindrica, auet.) 0. Isly. (Ferussacia) (Hypnophila) maroccana Mousson. — 0. Reraya. folliculus Gronovius. — Tétouan, Tanger. 2 var. abbreviata Lowe. — Mogador (Lowe). B var. producta Lowe. — Rabat (Lowe). Moreleti Pallary. — Casablanca, Mogador. Vescoi B. — Localités diverses. var. lanceolata B. Forbesi B. — Alcazar. amauronia B. —.: Tanger. amblya Férussae. — Tétouan, Tan- ser, Mogador (M. Ponsonby). Cionella (Ferussacia) extrema W. — Merrakech (M. Pon- sonby. » » ruricola Lowe. — Mogador. » » ennychia B. — Rabat, Casablanca, Mogador. ) » Mabillei Paladilhe. — Tanger, El Arrach, Doukkala. var. elongata, compressa, minor P. » » debilis, Morelet, — Tanger. Caecilianella Brondeli? B. — Tanger. Succinea (Amphibina) debilis Morelet. — Tanger. » » monalconensis Let. var. major. — 0. Tessout. Succinea (Amphibinea) tingitana, Pallary.— Tétouan, Tan- ger, Charf Lakäab. Limnaea (Lymnus) stagnalis L. var. Vaucheri, Deb,— Charf Lakâal, Larache. » (Gulnaria) ovata Drpd. — Tétouan, Tanger, Re- rarya, Tamarut. var. subcostulata Deb. — Tanger. » ) peregra Müller. — Mogador, Merra kech. » (Limnophysa) palustris Müller. — Tanger. » ) maroccana Pallary. — Chechaouen. » (Fossaria) truncatula Müller. — Localités diverses. var. minor B. Physa (Bulinus) acuta, Draparnaud. — Mogador (M. Pon- sonby). var. minor B. — Localités diverses. » » Manoï Benoit. — Nord Maroc. ) » subopaca Lamarck. — Tétouan, Tanger. var. minor. — Rio de Oro (Mélilla). » » Souanica Paladilhe. — Tanger Physa (Isidora) contorta Michaud. — Mogador. var. truncata Ferussac. — Tétouan, Tan- ger. var. Brocchii B. forme minor, — Tétouan Tanger, HU Planorbis (Coretus) metidjensis Forbes. — Nord Maroc. var. Aclopus B. » » Dufouri Graells. — Tanger (M. Pon- sonby). ) (Tropidiscus) subangulatus Philippi. — Localités diverses. » » spirorbis Müller. — Chechaouen. » » annulatus Pallary. — Cap Spartel, Ancylus (Ancylastrum) simplex Buc'hoz, var. costata Férus- sac. — Tanger. » » gibbosus B. — Mélilla, Cap Spartel. ) ) striatus. Quoy et Gaimard. —Tama- rut. » » costulatus Küster. — Tétouan. » » Sp 01cese): Cyclostoma (Ericia) elegans Müller. — Tétouan. var. tingitana Pallary. — » » mauretanicum Pallary. — Oued Kiss. » (Leonia) mamillare Lamarck. — Mélilla. » » scrobiculatum Mousson. — Mogador, Dj. Hadid (Reiss), Melha, Sidi- Adamsech (M. Buchet). Bithynia tentaculata Linné. — Mogador (Krelinger). Paludinella (Hydrobia) gracilis Morelet, — Tanger, Casa- blanca. » (Pseudamnicola — Amnicola auct. partim) simi- lis Draparnaud. — Casablan- Ca. » » lanceolata Paladilhe. — Tétouan, Tanger. » ) Dupoteti Forbes. — Mogador. » ) sp? — Charf Lakâab. Melania tuberculata. Müller. — Sous, Chott Tigri. Melanopsis praemorsa L. var. major P. — Tétouan. ) prophetarum B. — Tétouan, Fez. » laevigata Lamark. — Tétouan, Tanger, Fez, O. Salem Gharbia. Oued Sultan Mona- la, O. Seit Melli (M. Vaucher). ne Melanopsis laevigata var. minor P.— Tanger. Tétouan, Fez. var. costulata P. — Tanger, Temslott (Vaucher). var. subcostulata P. — Sriratz et Crom- fel, Temslott, Agagom (Vaucher). var. obesula P. — Aïn bou Smelal. (Té- touan). buccinoidea Olivier. — Tétouan, Fez (olcese). var. dilatata P. — Mélilla, Tanger, Rabat, Merrakech (M. Vaucher). var. subcostata P. — Bouzergon. Mentzonga (M. Vaucher). episema B. — Dj. Takreda. pseudoferussaci Pallary. — Tétouan (Zarka). var. Vaucheri P. — Fez, Temslott (M. Vaucher). maroccana Chemnitz. — Tétouan, Tanger, El- Arrach, Fez. var. minor P. — Tétouan. algerica Pallary (— maroccana, B. non Chem- nitz) Sud:0. Maroc. var. major, media,minor B.— Tétouan. mauretanica B. — Tanger, Mogador, Meknès. var. lacvis B. Seignettei B. Sidi Yousef, O. Nfis. var. pulchella B. Mourebeyensis Pallary. — 0. Mourebey (M. Vau- cher). subscalaris B. var. major B. — Fez. scalaris Gassies. — Oued Moulouïabh. hammamensis Gassies. — Casablanca (Mousson). 0. Sbou, Fez. Mohammedi B. — Agadir, Mogador. Dufouri Férussac. — Temslott (M. Vaucher). var. minor B. — Tétouan. acutespira B. — 0. Sbou. Letourneuxi B. — Oued Moulouïah, vespertina B. — Ouchda, DE Melanopsis Guiraoi B. Var. — Oued Borma (M. Vaucher). » magnifica B. — Fez, Oued Drada (M. Vaucher). » costellata Férussac. — Ouazzan, 0. H'asad Fedalla (M. Vaucher). » _microstoma B. — O. Moulouïah. » Pechaudi B. — O0. Moulouïah. » heliophila B. — Aïn Chair. » _ tingitana Morelet. — Mogador, Temslott et cours d'eau du S.-0. du Maroc. var. Bucheti. Pallary. — 0. Ida ou Guert (M. Buchet). var. major Pallary. — 0. Ida ou Guest, O. Aït Ouadil. (M. Buchet). » Maresi B. — O0. Namous. » Sp.? .— Ourika. Valvata maroccana Pallary. — Aïn Azena (Rabat) (M. Vau- cher). Neritina numidica Recluz. — Tétouan. ») maroccana Paladilhe. — Meknès. » tinginata Pallary. — Tétouan. Pisidium pusillum Jennyns. — Tétouan, Tanger. ) casertanum Poli. — Tanger. var. Lumsternianum Forbes. Sphaerium maroccanum Pallary.— Tanger, Charf Lakâab, Larache. Unio littoralis Cuvier. — Tétouan, Mogador, 0. Drada. O0. Mourebeï (M. Vaucher). var. Fellmanni Deshayes. — O0. Ida (M. Buchet). var. Bucheti Pallary. — O0. Ida. var. minor. — Merrakech (M. Vaucher). » Letourneuxi B. — Tétouan. » Durieui, Deshayes. — Mogador, 0. Ida (Buchet), O0. Drada (M. Vaucher). var. tetuanensis Kob. (sp.). O. Tétouan. — 97 — INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 4795. — J. H. Caemxirz. Neues systematisches Conchylien Cabinet, XI° vol., p. 164, 280, 281, pl. 196 (fig. 1888-1889), 209 (fig. 2063-2069), 210 (fig. 2078-2083). 1818. — J. C. MEGERLE VON MüaLreLp. Beschreibung einiger neuen Conchylien. Magazin der Gesellschaft Naturforschender Freunde zu Berlin. VIII, p. 7 pl. 1. fig. 10. 4846. — E. A. RossmassLer. Diagnosen einiger neuen Binnen-Mollus- ken. Zeitschrift fur Malakozoologie HI, p. 173. 4850. — (R. A. Paicippr mss). L. PFEIFFER — Beschreibungen neuer Landschnecken. Zeitschr. f. Malak. VIT, p. 84. 1854. — A. Morezer. Notice sur quelques Hélices recueillies dans le Midi de l'Espagne et au Maroc par M. Tarnier. Rev. et Mag. de Zoolo- gie, p. 614-623. 1860. — R.T. Lowe. A list of the Shells observed or collected at Mogador and in its immediate environs during a few day’s visit Lo the place in April 1859; vith notes and observations. Journ. of the Proc. Linnaean Soc. Zoology. V, p. 169-204. 1863. — J. R. BourGuiGnarT. Mollusques nouveaux, liligieux où peu connus. 1864. — J. R. BourGuIGnar. « Des espèces du Maroc ». Malacologie de l'Algérie, t. IT, p. 318-320. 1864. — A. MoreLet. Description de coquilles inédites. Journ. Conchyl. XI, p. 155. 1873. — A. Mousson. Diagnosen neuer Mollusken West Marocco. Malak. Blatter. XXI, p. 149-157. 4874. — A. MoreLer. Description d'une Hélice nouvelle du Maroc. Journ. Conchyl. XXII, p. 179. 1874. — A. Mousson. Bemerk. über die von Hern D' von Fritsch und D' Rein aus West Marocco (1872) zurückgebrachten Land und Süsswasser Mollusken. Jahrb. deutsch. Malak. Gesellsch. 1, p. 1-16 et 81-106, pl. I, IV et V. 1875. — E. von Martens. Bemerk. über marokkanische Landm. Jahrb. deutsch. Malak. Ges. I, p. 97-102. 1875 — M. Scuepmax. Over Leucochroa degenerans Mouss. en Helix mograbina Morel, en hunne plaats in het Systeem. Tijdschr. Nederl. Dierk. Vereenig. 2. Deel. p. 1-6. 1875. — A. Paranicue. Étude sur les coq. terr. et fluv. rapportées du Maroc par le D' Bleicher. Revue et mag. de Zoologie II, p. 74-101, pl. IX. 1876. — A. Morecet. Description de trois Hélices du Maroc. Journ. Conchyl. XXIV, p. 375. 1876. — A. LErourNEUx. Malacologie du Maroc. Bull, Soc. climat, d'Alger. XII, Cp 1879-1903. — W. Kogezr. Iconographie d. Land.-u. Süsswasser Mollusken, neue Folge. 1880. — A. Morezer. La Faune malacologique du Maroc. Journ. Conchyl.. XXNTII, p. 5-83. 1881. — W. Kogerr. Reisebriefe, Nachr. deutsch. malak. Gesellsch. XII], p. 130-131, 149-159, 165-178. 1881. — W. Kosezr. Die chemalige Landverbindung zwischen Mau- ritanien und Spanien. Jahrb. deustch. Malak. Ges. VI, p. 278. Inem Zoologischer Anzeiger. IV. p. 522. 1881. — W. Kogerr. Die mauritanischen Jberus. Jahbr. deutsch. Malak. Ges. NII, p. 327-336. pl. 10. 1882. — W. KoBezr. Diagnosen neuer Arten. Nachr. deutsch. Malak. Ges. XIV, p. 122-123. 1882. — W. Kogezr. Diagnosen neuer arten.Jahrb. deutsch. Malak. (es. IX. p. 68 et 71. 1883. — J. Pecnaun. Excursions malacologiques dans le nord de l'Afrique. 1884. — P. Hesse. Nacktschnecken von Tanger und Gibraltar. Malu- kozoo!l. Blatter VII, p. 9-17. 1884. — J. R. Bourauianar. Histoire des Mélaniens du système européen, p. 110. 114, 152, 153, 161, 163. 1886. — J. Hipaco. Espèce nouv. d’Helix du Maroc. Journ. Conchyl. XXXIV, p. 152. 1888. — C. A. WESTERLUND. Spec. et var. nonnullas minus cognitas vel novas. Bull. Soc. Malac. Fr. p. 57-60. 1888. — G. B. Sowergy. Descript. of sixteen new spec. of shells. Proc. Zool. Soc. of London p. 2, pl, 11. 1889. — W. KoBezr. Ein neuer Jberus aus Marocco. Nachr. der deutsch. Malak. Gesell. XXI, p. 12-1#. 1889. — W. KogeLr. Diagnosen neuer Arten, idem, p. 140-141. 1889. — C. A. WesrerLunD. Fauna der in dér Paläarctischen Region lebenden Binnenconchylien. 1892. — C. A. WESTERLUND. Spicilegium malacologicum. Verh. Zoo- log. botan. Gesell. Wien XLII, p. 43. 489%. — Pn. DaurzeNBerG. Descript. d’un Hélicéen nouv. prov. de la côte occid. du Maroc. Bull. Soc. Zool. France XIX, p. 17-18. 1897. — J. Mamiee. Notitiæ malacologicæ. Bull. Soc. Philom. Paris t. IX, (1896-97) n° 2, p. 78-103. 4897. — P. PazLary. Première contrib. à l'étude de la Faune mal. du N. O. de l'Afrique. €. R. Ass. franc. avanc. Sc. I, p. 556-563, pl. V. 1898. — P. Pazzary. Deux. contrib. à l'étude de la Faune mal. du N. O. de l'Afrique. (Suppl. à la Faune malacol. du Maroc de A. Morelet). Journ. Conchyl. XLVI, p. 49-170, pl. V-IX. 1900. — E. von Martens. Ueber einige Landschnecken aus dem südwestl. Marokko. Nachr. deutsch. Malak. Gesellsch. Juli-Aug. 1900. p. 121-123- 1901. — P. Parrary. Diagnoses de quelques coq. nouv. prov. du Maroc. Journ, Conchyl. XLIX, p. 226-228. P:°P. min Éd astlns — 99 — REMARQUES SUR LE COLUMBELILA TERPSICHORE SOWERBY ET SUR L'EUCHELUS ERVYTHREENSIS STURANY par H. Fischer. En lisant un travail fort intéressant publié l'an dernier par M. le D'R. Sturany (1), et où se trouvent les descrip- tions d'une série de formes nouvelles de la mer Rouge, j'ai été frappé de la ressemblance des figures de deux espèces avec des spécimens dont j'ai publié l'étude en 1901 (2). L'Euchelus erythræensis, décrit par l'auteur comme espèce nouvelle, page 266, et figuré pl.V, fig. 6, est rigou- reusement identique au €lanculus (Gennesi, défini par moi-même (loc. cit. p. 123, pl. IV, fig. 11 et 12) : la com- paraison du texte et des figures ne peut laisser aucun doute à ce sujet. Le nom proposé par M. Sturany doit donc tomber en synonymie de Clanculus (rennesi, forme déjà figurée sans nom par Savigny (3). L'espèce décrite et figurée d'autre part sous le nom de Columbella (Anachis) terpsichore Sowerby, par M. Sturany {p. 248, pl. V, fig. 4* À!) ne difière en rien de l'Attilia Fauroti, Jousseaume (Mém. Soc. Zool. France, tome E, p. 177, 1888), dont j'ai représenté un spécimen authentique dans le travail cité plus haut (Journ. de Conch. p. 102, fig. 7, 1901). Le type du Columbella terpsichore à été décrit par (1) Expedition S. M. Schiff Pola, in das Rothe Meer XXII. Gastro- poden des Rothen Meeres. Ce travail est analysé plus loin, page 85. (2) Liste des coquilles recueillies par M. de Gennes à Djibouti et Ali- Sabieh, avec la description de plusieurs formes nouvelles, Journal de Conchyliologie, vol. XLIX. p. 96, pl. IV, 1901. (3) Description de l'Égypte, His. Nat. Planches, tome 2°, Coquilles, pl. IT, fig. 3-1 et 1”, Be; Sowerby (4)comme des Antilles, mais cette dernière espèce | est plus ventrue, ses côtes longitudinales sont plus sail- lantes et divisées dans le sens de la hauteur de manière à former deux tubercules; la coloration est très différente, le fond est blanc avec des linéoles longitudinales brunes en zig-zag irréguliers, interrompues de manière à former des fascies décurrentes plus ou moins nettes. Enfin la base du bord columellaire présente chez les exemplaires bien adultes de petits tubercules dont il n'y a pas trace chez le véritable C. Fauroti. JE HE de (4) Thesaurus Conchyliorum, t. T, p. 126, pl. 38, fig. 99, 4847, DNS BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchologv, Structural and Systematie, with illustrations of the Species, by George W. Tryon Jx., continued by FH. A. Pilshbry. Série Il : Pulmo- nata. — Volume XVI, comprenant les parties 61, 62, 65, 6%, et 64 a (1). Partie 61 (2). — Dans ce fascicule qui commence un nouveau volume de ce grand ouvrage, M. Pilsbry continue l'étude des Urocoptidæ par celle du genre Anoma Alb., de la Jamaïque, à coquille renflée et polie, avec péristome discontinu en haut. Ce genre, où les dents latérales de la radula ont deux cuspides à bord tranchant découpé en scie, comprend trois groupes : 1° Groupe de l'A. tesselata C. B. Ad : espèces fusiformes avec le dernier tour strié de côtes en arrière et effilé, à carène basale ordinairement forte. Formes nouvelles : A. Adamsi n. sp., A. Jarvisi n. sp., A. nitens Chitty var. Simpsoni n. var. 2 Groupe de l'A, splendens (Menke) Pfr : coquille effilée aux deux bouts, lisse et polie, excepté certaine striation extrêmement fine sur la dernière partie du dernier tour, ouverture oblique, bien plus longue que large. Forme nouvelle : A. levis C. B. Ad. var. balteata mn. var. 30 Groupe de l'A. solida C. B. Ad : coquille conique en haut, renflée en bas, avec dernier tour nettement arrondi (plutôt que eflilé) et une carène plutôt étroite, souvent (1) Philadelphie, 4903 et 1904. Édité par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie. (2) Fascicule in-8° de 64 pages et 18 planches coloriées. HOME indistincte; dos du dernier tour strié de côtes. Forme nouvelle : À. nigrescens C. B. Ad. var. leucostoma n. var. M. Pilsbry examine ensuite le genre Brachypodella Beck, dont l'anatomie fait l'objet d'une planche où sont figurés les organes génitaux, le système nerveux, les pièces masticatrices, ete. Il n'ya pas, pour la coquille, de carac- tère commun à toutes les formes de Brachypodella, qui permette de séparer ce genre de toutes les espèces d'Uro- coptis : la principale différence entre les deux groupes tient à la structure de la radula, dont la gaine est ici énormément allongée. Ce genre Brachypodella se divise en plusieurs sous- genres : S.-G. Brevipedella nov. subg. : coquille cornée, mo- dérément renflée, tronquée, striée de côtes serrées, fines, et égales; dernier tour un peu anguleux en bas, très peu libre; sommet avec côtes verticales délicates; axe simple, grêle et presque droit; Haïti, Cuba, Porto-Rico; type B. imitatrir n. sp., Haïti. S.-G. Amphicosmia Pils. ét Van. : Brachypodella à axe entouré par deux lamelles spirales saïllantes subé- sales, dentées ou crénelées; base de la coquille carénée ; Haïti, type : B. salleana Pfr. S.-G. Strophina Môrch : coquille renflée, base caré- née; axe très épais et fort, avee deux cordons spiraux bas et lisses; Haïti; une seule espèce : B. Laterradii Grat., avec une var. strophina n. var. S.-G. Liparotes nov. subg. : coquille renflée, fusiforme, striée; un petit nombre de tours (12-13); dernier tour anguleux ou arrondi en bas; sommet lisse; axe grèle et presque droit; Haïti; type : B. obesa Weïnl. et Mart. (1). S.-G. Siphonolæmus mov. subg. : coquille petite; cou (1) M. Pilsbry a proposé ultérieurement {dans une note de la Partie 6%) le nom de B. obesula mn. n. pour ce Cyl. obesa W.et M., non C. obesa C. B. Ad. WE ml — 63 — cylindrique, arrondi ; sommet substrié; axe grêle et droit Est de Cuba; une seule espèce: 5. minuta (Gundl.) Pfr. S.-G. Gyraxis mov. subg. : coquille grèle, fusiforme, cou médiocre ou long; axe en tire-bouchon dans les der- niers tours; sommet lisse; Est de Cuba, Haïti; type : B. brooksiana (Gundl.) Pfr. M. Pilsbry met dans un groupe à part le PB. gouldiana Pfr, avec sa variété sericata m. var: cette forme de Haïti est une coquille à long cou et à axe légèrement enroulé mais à sommet orné de côtes, et sa véritable place systé- matique ne peut être fixée, sa dentition n'étant pas connue. Partie 62 (1). — M. Pilsbry poursuit dans cette livraison l'étude du genre Brachypodella, d'abord par celle de la Section Brachypodella s. str., qui a pour caractères le dernier tour renflé à la périphérie, fortement caréné en bas, le tour apical peu élevé, l'axe grêle, droit, ou avec une petite lamelle spirale, et qui comprend trois groupes : 4° Groupe du B. Morini Morelet : espèces répandues depuis le Sud-Est du Mexique jusqu'à la Trinité, avec tours apicaux ornés de côtes ou de stries et une faible la- melle axiale. 2 Groupe du PB. antiperversa Fér.: espèces des Caraïbes et de Curaçao, avec tours apicaux lisses et axe droit ou tordu. 30 Groupe du B. pallida (Guild.) Pfr. : espèces de Haïti, Porto Rico, îles Vierges et Sainte-Croix, avec tours apicaux munis de côtes et axe droit, ou à peu près. Quant aux espèces de la Jamaïque, qui appartiennent au genre Brachypodella et qui sont toutes caractérisées par leur tour initial très élevé, elles se repartissent en quatre sous genres où sections. 1 Sect. Geoscala Pils. et Van. : coquille petite, sculptée de côtes continues ou interrompues; dernier tour forte- (1) Fascicule in-8 de 6% pages et 13 planches coloriées. eut ment caréné en bas; tour apical très élevé; axe mince et droit; type : B. seminuda C. B. Ad. 20 S.-G. Simplicerrir mov. subg. : coquille ornée de fines stries; lours apicaux élevés; dernier tour subangu- leux ou un peu caréné en bas, bientôt libre ; axe grêle et droit; ouverture presque circulaire; type : B. inornata C. B. Ad. 30 S.-G. Mychostoma Alb. : coquille en forme de colonne blanche, finement striée, axe droit, épais et muni de deux plis plus ou moins distinets; type : B. alba C. B. Ad., avec variétés nouvelles c0$ mn. var., minima mn. var., striata n. var., occidentalis mn. var.; une espèce nouvelle : B. dimi- nuta (Ad.). mn. sp. 49 S.-G. Apoma Beck : coquille sénestre cylindrique effilée, blanche, couverte de stries obliques et serrées ; dernier tour caréné en bas, non libre; ouverture plus longue que large; axe très grêle, sinueux dans les der- niers tours; type : B. Chemnitziana Kér.…. M. Pilsbry passe ensuite à l'examen du genre Pineria Poey qui, ayant pour type P. beathiana Poey, de l'île des Pins, constitue un phylum dérivé du trone Urocoptide parallèlement aux Brachypodella : a principale modifica- tion consiste en ce que la coquille à perdu l'extension du dernier tour en avant, si caractéristique des Urocoptidæ, et en ce qu'elle présente un péristome discontinu, qui est largement interrompu en haut. Le genre Wacroceramus Guilding se rapproche surtout des Anoma, auxquels il ressemble par sa coquille dont la spire s'effile rapidement et par son péristome incomplet : les dents de la radula sont plus nombreuses et beaucoup plus petites que chez les autres Urocoptinæ. Dans ce genre on trouve : d'abord des espèces de Porto Rico et des îles à l'Est, se partageant en groupe du M. microdon Pfr. et groupe du H. signatus Guild.; puis, des espèces de Haïti, comprenant : 1° le groupe du W. lineatus Brug. (formes 00 = nouvelles : M. signatus var. salleanus n. var., M. Richaudi Petit var. lineatistrigatus n. var., var sublineatus n. var., M. Gabbi n. sp.); 2 le groupe de M. tenuiplicatus Pfr. (avec var. Suwiftianus n. var.). Partie 63 (1).— Les espèces de Haïti du g. Macroceramus renferment un 3 groupe, celui du M. klatteanus Bland., où on peut citer une espèce nouvelle, M. subeylindricus n. sp. Enfin, ce genre comprend encore des espèces de Cuba, réparties en groupes du M. Pazi (Gundl.) Pfr., du M. pupoides Pfr. et du M. canimarensis Pfr. M. Pilsbry expose ensuite les caractères de la sous fa- mille des Microceraminæ, basée sur le genre Hicroceramus Pils. et Van.: la mâchoire est la même que chez les Uro coplinæ, mais, outre des différences dans la radula, à dents nombreuses disposées en rangées transversales presque rectilignes, la coquille, semblable par sa forme et son mode d'ornementation à celle des Wacroceramus, S'en dis- üngue en ce que les tours du nucléus, lisses dans ces derniers, sont ici munis de côtes verticales. Sauf dans une espèce de Cuba, le . amplus (Gundl.) Pfr. constituant un sous-genre particulier, Spiroceramus Pils. et Van, où il est entouré par une mince et large lamelle médiane, l'axe, solide et imperforé, est grêle et droit dans les autres Microceramus, qui constituent les 3 groupes du H. (Gossei Pfr. (avec var. proridentia n. var., Bahamas) du H. elegans (Gundl.) Pfr. (forme nouvelle : M. Petitianus Orb. var. perconicus n. var., 0. de Cuba) et du W. costellaris (Gund.) Pfr.; tandis que les espèces de ces deux derniers groupes sont exclusivement de Cuba, celles du 1° se rencontrent aux Antilles et sur le continent américain. Après les Urocoptidæ, M. Pilsbry étudie la famille des Megaspiridæ, dont, au point de vue anatomique, on ne connait guère que la mâchoire et la radula, d'ailleurs (1) Fascicule in-8°, de 64 pages, et 45 planches coloriées. 06 — semblables à celles des Helicidæ, Eucalodiinæ et Clausi- liidæ. Mais par leur coquille les Wegaspiridæ se séparent de toutes ces formes, comme également des Pupidæ. Cette coquille longue et grêle est composée de nombreux tours, dont le dernier, ou le précédent, a sa cavité obstruée par des lamelles sur l'axe et souvent aussi sur les parois pariétale et externe. Comme différences avec la plupart des Urocoptidæ, il n'y à pas ici de cordon ou carène cor- respondant à la base de la coquille et la lamelle columel- laire se jette sur la lèvre et est visible par devant. Les Megaspiridæ que M. Pilsbry pense s'être différenciées de leurs alliés, les Clausiliidæ, dans l'Hémisphère Nord de l'Ancien Monde, pendant les temps Mésozoïques, com- prennent actuellement # ou 5 genres, de distribution géographique variée 19 G. Callionepion Pils. et Van., Sud du Brésil : coquille avec 9-10 tours ; apex entier, dont les deux premiers tours et demi sont granuleux; columelle avec un simple pli dans le dernier tour; pas d’autres lamelles internes; type: C. Theringi Pils. et Van. 20 G. Megaspira (Lea) Jay, Centre et Sud du Brésil : co- quille à tours nombreux (16 à 20, et plus); tours apicaux striés verticalement ou presque lisses; spire entière chez l'adulte; péristome discontinu, à extrémités largement séparées; lamelles axiale et pariétale pénétrant dans plu- sieurs tours, cette dernière dentelée; des nodosités baso- axiales développées radialement; pas de plis palataux; type: M. Ruschenbergiana Lea; formes nouvelles : AL. elatior Spix var. robusta n. var., var. gracilis n. var. 30 G. Eomegaspira mov. gen., Eocène, bassins de Paris et de Londres : coquille de 15 à 22 tours; lamelles seule- ment dans le ou les deux derniers tours; trois lamelles sur l'axe; lamelle pariétale non sinueuse; pas de barrières radiales ; plis palataux développés, du moins dans l'espèce typique, #. erarata (Michaud) Desh. RAT. 40 G. Perrieria Tapp. Can., O0. de la Nouvelle Guinée : coquille sénestre, imperforée ; spire tronquée chez l'adulte; ouverture sans lamelles visibles extérieurement; péris- tome entier, continu, adhérent; type : P. clausiliæformis Can. 90 S-G. Cœælocion nov. subg., E. du Queensland (Aus- tralie) : coquille dextre, ombiliquée, avec une lamelle interne sur la paroi pariétale, deux lamelles axiales et un pli palatal; sommet tronqué; péristome indépendant du tour précédent; type P. australis Forbes. Partie 64 (1). — Cette livraison contient d'abord l'Index des Urocoptidæ et Megaspiridæ. Puis M. Pilsbry aborde l'étude de la famille des Achati- nidæ par la description du genre Pseudachatina Alb., dont les caractères sont les suivants:coquille imperforée, oblon- goturriculée ou pyramidale, solide et opaque, d'ordinaire grossièrement plissée; cuticule fibreuse plus ou moins complètement fugace; apex obtus et plutôt grand, le 1° tour orné d'une spirale serrée, le tour suivant couvert de rides ou de granulations; ouverture oblique, ovale, beau- coup plus petite que la demi-longueur de la coquille; lèvre externe dilatée ou réfléchie; collumelle obliquement tronquée à la base. Ce genre, qui a pour type FA. Downesii (Gray) Sow., est répandu dans l'Ouest de l'Afrique équa- toriale (Cameroun et Gabon) et on y trouve comme formes nouvelles de cette région: P. pyramidata Kob. var. kobeltiana n. var., P. Daillyana n. sp. Le genre Atopocochlis Crosse et Fisch. ne comprend qu'une seule espèce de l’île de San Thomé (golfe de Guinée) l'A. exarata Müll., à coquille bulimiforme, imperforée, diaphane, grossièrement striée, avec columelle non tron quée à la base et péristome fortement réfléchi. Le genre Pseudotrochus H. et A. Ad., nom qui doit être (1) Fascicule in 8° de 137 pages. substitué à celui de Perideris Shuttl. (1856), jusqu'ici employé, mais préoccupé par Brandt (1835) pour une Holothurie, se distingue d’Atopocochlis par sa coquille presque lisse, où on constate pour la lèvre externe absence totale même d’une tendance à l'expansion. Il appartient à l'Afrique Occidentale, de Liberia au Gabon, et a pour type le P. alabaster Rang; à citer comme forme nouvelle : P. Moreletianus Desh var. pallidior n. var. Le genre Perideriopsis Putzeys, qui a pour type le P. umbilicata Putz., renferme des coquilles, de l'État Indé- pendant du Congo, richement colorées, qui diffèrent de celles des Pseudotrochus par leur axe perforé et leur fissure ombilicale ouverte. Le genre Limicolaria Schum., qui a la radula, les organes génitaux, le rein des Achatina et dont la coquille a la même coloration, en diffère en ce que la lèvre collumel- laire, réfléchie en haut n’est pas tronquée à la base, mais est continue avec le bord basal. Ce genre, dont il faut éliminer un certain nombre de formes, comme le L. Rervoili Bgt., qui, par la présence d'organes péniaux accessoires, se rattachent à la série Buliminoïde, comprend 71 espèces réparties en Afrique, 1° dans l'Ouest (du Sénégal à Angola), 20 dans la vallée du Congo, 3° dans le Nord-Est (Haute- Égypte, Abyssinie, Somaliland) et 4° dans l'Est (région orientale des Grands Lacs). Ces espèces sont d'ailleurs difficiles à séparer, la forme générale, la sculpture et la coloration étant très variables dans toute une série de spécimens de la même localité. On trouve comme nouveautés parmi les formes Africaines de l'Ouest : L. agathina n. sp., L. Tryonina n. sp., L. lucalana n. n. (pour L. jaspideus Morelet, 1866, non 1863), L. felina Shuttl. var. zebra nm. var. ; et parmi celles de l'Est : L. Stulhmanni Mart. var. Smithin. var., L. longa n. sp., L. sahurata E. A. Sm. var. chromatica n. n. (pour L. colorata var. saturata E. Sm..) — 69 — Le genre Burtoa Bourguignat (mars 1889) [= Livinhacia Crosse (avril 1889)], de l'Est de l'Afrique tropicale, res- semble à Limicolaria par sa columelle non tronquée chez l'adulte, mais il a la forme largement ovalo-conique des Achatina typiques et la bouche dépasse la moitié de la longueur totale de la coquille; d’ailleurs, par la sculpture de l’apex, il se relie plus étroitement aux Achatina qu'aux Limicolaria. Aucune forme de Burtoa ne montre trace des bandes colorées obliques ou en zigzag si générales chez les Achatina, Limicolaria, ete. Au type, B. nilotica Pîr., M. Pilsbry rattache comme variété Grandidieri n. n. le B. Bourquignati Grand. Le genre Metachatina n. gen., dont les deux espèces M. Kraussi Pfr. et M. Planti Pfr. appartiennent à l'Afrique- Sud (Natal), se distingue de B. nilotica par sa spire plus longue, avec nucleus bulbiforme, sa sculpture finement granuleuse, ses flammules : il descend du véritable type Achatina, dont il a, dans ses stades jeunes, l'axe imper- foré, courbe et tronqué d'une facon abrupte : avec la croissance, ces caractères se perdent rapidement et l'aspect Bulimoïde apparaît. Avec la description de ce genre se termine le volume XVI de la belle et utile publication de M. Pilsbry, comprenant donc la fin des Urocoptidæ, les Megaspiridæ et le début des Achatinidæ. Partie 64 «a (1).— Dans cette livraison, qui complète ce volume XVI, et constitue une introduction à l’étude des Urocoptidæ, M. Pilsbry résume les principaux traits de leur morphologie générale, les caractères de leur évolu- tion, les données de leur distribution géologique et géographique et l'histoire de leur classification. Il établit ensuite pour les genres de cette famille, comprenant les trois sous-familles des Eucalodiinæ, des Microceraminæ et (1) Fascicule in-8° de 40 pages et 22 planches coloriées, — 70 — des Urocoptinæ deux clés analytiques, basées l’une sur les caractères naturels (radula), l’autre artificielle sur ceux de la coquille. Cette analyse montre, une fois de plus, quelle impor- tante contribution M. Pilsbry continue à apporter à l'ensemble des connaissances scientifiques sur les Mol- lusques Pulmonés. Ed. L. Synopsis of the Family Astartidæ, with a Review of the American species, by W. IH, Dall (1). Le groupe des coquilles bivalves qui compose cette famille est d'origine ancienne : les Crassatellitidæ s'en sont détachés dans le Mésozoïque supérieur et ont pris leur forme définitive dans l'Eocène. Le principal caractère par lequel les deux familles se séparent, est basé sur le liga- ment qui chez les Astartidæ est externe aussi bien que le résilium, tandis que chez les Crassatellidæ cet organe est séparé du résilium, ce dernier, sauf dans Eriphyla, étant profondément enfoncé. Dans Eriphyla le processus ne fait que commencer, mais les autres caractères de la coquille sont si proches de ceux de Crassinella que ces deux formes doivent évidemment être associées dans la même famille. Chez Lirodiscus, de la famille des Astartidæ, le résilium est séparé du ligament, mais reste toujours externe, tandis que les autres caractères sont liés à ceux d'Astarte, de façon analogue à ceux qui réunissent Eriphyla à Crassinella. Chaque famille à ainsi un groupe exceptionnel et périphé- rique. Les subdivisions des Astartidæ, qui sont principalement (1) Brochure in-8° de 19 pages et 2 planches. Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol, XXVI, 1908, * k D dÉ atriters ESA; [TRS fondées sur le plus ou moins grand développement des dents cardinales et sur les modifications de la sculpture externe, sont les suivantes : G. Lirodiscus Conrad, G. As- tarte Sow. (sections: Astartes.s., Tridonta Schum., Neocras- sina Fischer, Rictocyma Dall, Ashtarotha nm. seet., (Gonilia Stol., Digitaria S. V. Wood, Crenimargo Cossm.), Subg. Goodalia Turton (sect. : Microstagon Cossm.). Parmi les espèces américaines, M. Dall donne des figures pour : Astarte polaris m. sp., Alaska ; À. Alaskensis, n. sp., Mer de Behring; A. Bennettii n. sp., île Bennett; A. (Lau- rentiana var?) soror n. sp., Groenland; À. subæquilatera var. Whiteavesii n.var., golfe de Saint-Laurent; A. liogona n. Sp., delta du Mississippi; À. vernicosa n. sp., Icy Cape (mer Arctique); A. (Rictocyma) Esquimalti Baird, îles Aléoutiennes; Venericardia crassidens Brod. et Sow., Iey Cape. Ed. L. Review of the Classitication of the Cvrenacea, Dy MW. H. Dall (1). En traitant des Cyrenacés dans le Mémoire sur les fos- siles tertiaires de Floride, en cours de publication par le Wagner Institute of Science, M. Dall a constaté que leur nomenclature et leur classification étaient dans un état de confusion déplorable : il donne ici un synopsis indiquant l’ordre qu'il a adopté pour les deux familles des Cyrenidæ et des Sphaeriidæ. Il propose comme divisions nouvelles : dans la 1°, Miodontopsis nev.gen.(type Cyrena media Sow.), Corbiculina nov. seet. (type Corbicula Angasi Prime), Felli- nocyclas nov. seet, (type Cyrena tellinella Desh.), Cyreno- (1) Brochure in-8° de 4 pages. Extrait des Proceedings of the Biolo- gical Society of Washington, vol, XVI, février 4903, PAST NE donax mov. seet. (type C. formosana Dall), Profischeria nov. seet. (type Fischeria Delesserti Bernardi); dans la 2e, Cyclocalyr nov. seet. (type Pisidium Scholtzii Clessin), Cymatocyclas nov. subgen. (type P. compressum Prime), Tropidocyclas nov. subg. (type P. henslowianum Sheppard). Ed. L. L'origine parasitaire des perles d'après les recherches de M. G. Seurat. — Sur la produetion volontaire des perles fines ou margarose artificielle, par M. A. Giard (1). La question de l'origine parasitaire des perles a récem- ment suscité de nouvelles recherches, et nos lecteurs ont été mis au courant, dans le précédent fascicule, d'un intéressant travail de M. Jameson sur ce sujet. Dans la première des deux notes énumérées ci-dessus, M. le Professeur Giard fait connaître des observations inédites de M. Seurat, faites dans l’île Mangareva (archipel des Gambier).Ce voyageur rappelle qu'on trouve dans ces régions, à côté de l'Huître perlière typique, une espèce de petite taille, très commune le Margaritifera panasesae Jameson : or il a observé que toutes les parties du corps de l'Huître perlière sont infestées par un parasite que, d'après les dessins communiqués par M. Seurat, M. Giard a reconnu être un scolex de Cestode: ce Cestode, à une seule ventouse terminale et à rostre inerme, appartient à la famille des Monobothria et semble voisin des genres Cyathophyllus et Acrobothrium, c'est-à-dire de formes qui vivent dans nos pays sur des Poissons d'eau douce. Le (1) 2 brochures in-8° de 4 et 2 pages, avec 4 figures dans le texte, extraites des Comptes-rendus des séances de la Société de Biologie, t, LV. (Séance du 31 oct, 1903). — 73 — parasite découvert par M. Seurat paraît être le premier représentant marin de ce groupe peu connu de Ces- todes. On voit que M. Seurat, de même que MM. J. Hornell et W. A. Herdmann, attribue la formation des perles à un Cestode : il est vrai que le Cestode observé par M. J. Hornell dans les Huiîtres perlières de Ceylan et qui s'enkyste ensuite dans un poisson du genre Balistes appar- tient à un genre bien différent, allié aux Tetrarhynchus : mais ces différences spécifiques n'ont qu'une importance secondaire et il est probable que les perles de la mer Rouge sont également causées par des Cestodes. M. le professeur Giard fait remarquer à ce propos que si le Meleagrina albina Lam. émigré depuis le percement de l'isthme de Suez dans la Méditerranée est une forme moins perlière que la forme typique, ce n'est pas une raison pour qu'il en soit toujours ainsi, car les parasites ne suivent pas toujours immédiatement leurs hôtes dans leurs migrations. La seconde note contient des remarques personnelles de M. Giard sur la production artificielle des perles. L'auteur rappelle que l'idée de produire artificiellement des perles en infestant de parasites certains bancs na- turels a été émise pour la première fois en 1857 par Mæbius et Humbert : mais ces auteurs ne connaissaient pas le parasite, qui n'a été vu que plus tard, en 1873, par Garner chez la Moule. Le banc de Moules perlières dé- couvert à Billiers (Morbihan) en 1894 par le baron d'Ha- monville a servi plus tard aux observations de R. Dubois (1901) et de L. Jameson qui en ont retrouvé le parasite, un Distome de sous genre Brachycælium analogue à celui qui produit chez les Donax et les Tellina de petites for- mations perlières étudiées par M. Giard en 1897. On voit qu'il s'agit dans ces cas d'un Trématode et non d'un Cestode comme chez les Huîtres perlières. Rien ne 2 TE prouve done que le parasite des Moules perlières pourrait s'adapter aux Méléagrines et y produire des perles. M. Giard signale la complexité d'un tel problème et fait observer notamment que pour infester avec succès les Huîtres perlières avec un parasite déterminé, il faudra acclimater en même temps dans la région les animaux (Poissons ou Oiseaux) où le parasite achève son dévelop- pement et se reproduit. Ces différentes observations de M. Giard contribueront à éclaircir une question fort intéressante et qui est actuel- lement à l'ordre du jour. HSE. A classified List of the Helicoid Land Shells of Asia, by G. K. Gude. Part IV, V, VI (1). Dans ces trois nouvelles parties de sa liste systématique des Hélicoïdes d'Asie, M. Gude énumère les formes des ré- sions suivantes : l'Arménie, la Transcaucasie, l'Asie mi- neure (avec ses îles: Chios, Samos, Nikaria, Kalymnos, Kappari, Kos, Nisyros, Symi, Rhodes, Kharki, Karpathos, Sokastro, Kaxo, Armathia, Chypre), la Syrie (y compris la Palestine), les Indes Orientales (moins la Birmanie) |{Siam, Cochinchine, Cambodge, Poulo-Condor, Annam, Tonkin,] et dans la Malaisie, la Péninsule Malaise (Malacca, Singa- pour, Riouw, Johore, Salang, Perak, Penang, Queda, Poulo- Lankawa, Kelantan, Ligeh, Nawng Chik, Jalor), le groupe des îles Samui, Sumatra, Java (Madura, Bawean, Popoli, (1) Part IV, br. in-8° de 18 pages. Extrait du Journal of Malacology vol. IX, 1902. Part V, br. in-8° de 42 pages, Extrait du Journal of Malacology vol, X, 1903, Part VI, br, in-8° de 18 pages et 1 planche, Extrait dudowrnal of Malcaology vol. X, 1903, ile des Princes, Krakatao, Poulo-Sungian, île Christmas), Bornéo |[Palawan, jalabac, Mangsi, Panalingoan, Busu- anga, Banguey, archipel de Sulu (Sibutu, Bilatan, Tawi- Tawi, Bongao, île Sulu), Labuan, Tiga, Karemon, Poulo- Laut, groupe des îles Natuna(Natuna lagrande, Sirhassen)|. Plusieurs coquilles nouvelles de Malaisie sont décrites et figurées dans la partie VI: Dyakia smithiana n. sp., Su- matra; Planispira quadrifasciata Le G. var. halmaherica n. var., Halmaheira; Chloritis (Trichochloritis) tabularis n.sp., Sumatra; Helicostyla (Calocochleas) talautana n. sp., Talaut. Ed. L. Description of new forms of Helicoid Land Shells, by G. K. Gude (1). Les 6 formes décrites et figurées dans ce mémoire sont : Labyrinthus Baeri Dautz. var. diminuta mn. var., Pérou; Thersites (Badistes) meridionalis n. sp., Sud de l'Australie; Leptarionta venusta n. sp., Panama; Xesta Dicipana n. sp., Java; Guppya Fultoni n. sp., ile Cocos (Pacifique); (ranesella procera Gude, Tonkin. Ed. L. À synopsis of the genus Streptaxis and its allies, by G. K. Gude (2). Le genre Streptaxis J. E. Gray comprend 165 espèces, répandues dans les régions chaudes de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique du Sud et réparties dans huit sections : (1) Brochure in-8° de 5 pages, et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. V, Part 4, avril 1903. (2) Brochure in-8° de 44 pages, et 1 planche, Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol, V, Part 3, octobre 1902, LS TOR Eustreptaxis Pir., Discartemon Pîr., Artemon Beck, Strem- matopsis J. Mab., Imperturbatia Martens, Colpanostoma Bourgt., T'ayloria Bgt, Micrartemon MNAff. M. Gude propose pour le Harconia gibbosa Bgt (non Pîr.) le nom S. Marconi nom. nov.; il figure plusieurs espèces qui ne l'avaient pas été jusqu'ici: S. gibbosus Pîfr., S. Anceyi J. Mab., S. Sinuosus Pîfr., S. diplodon Mldff, S. Leonensis Pîr., S. eburneus Pîr. et S. subbulbulus MNdf; pour cette der- nière forme du Siam, qui a été décrite par le D' Von Môllendorff comme une variété de S. Siamensis Pfr., M Gude publie une courte diagnose, car il la considère comme devant être élevée au rang d'espèce. : Deux genres voisins, Happia Bgt et Scolodonta Düring, renferment, le 1er, 13 espèces, confinées dans l'Amérique du Sud, et, le 2, 17 espèces, dont 15 dans l'Amérique du Sud, 1 au Tonkin et ! aux îles Comores. Ed. L. Additions to the genus Streptaxis, by G. K. Gude (1). Dans ce supplément à son Synopsis du g. Streptaris, M. Gude complète quelques points de bibliographie, et donne des figures pour 3 espèces non encore représentées (S. obtusus Stol., S. Thebawi Godw.-Aust. et $S. porrectus Pfr.); enfin il décrit et figure aussi quatre formes nou- velles : S. Da-Costæ n. sp. Nouvelle Grenade, $S. Prestoni n. sp. Siam, S. latior n. sp. Inde, S. pleurostomoides n. sp. Inde. Ed:°1LS (4) Brochure in-8° de 6 pages, et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol, V, Part 5, juin 1903, Morphologie de Tridaena elongata et de Hippopus, par H. de Lacaze-Duthiers (1). Dans ce travail posthume, publié par les soins de M.L. Boutan, H. de Lacaze-Duthiers a montré, par l'application de la loi des connexions, que, pour expliquer les déforma- tions apparentes des Tridacnidés, il n'est pas nécessaire de supposer, avec M. Vaillant, un retournement de l'animal dans sa coquille ou, avec M. Grobben, une torsion du sac viscéral. Chez ces Mollusques, les crochets des valves sont au voi- sinage du byssus, c'est-à-dire que le pied est placé tout proche de l'articulation du ligament. Si on pose l'animal la bouche en haut et regardant en avant, on trouve, du côté antérieur, un peu au-dessus du pied et en face de la bouche (alors qu'ils devraient être en arrière et sur le dos), les crochets, la région cardinale et la lunule, qui forme dans la Tridacne un orifice très caractéristique par le rapprochement des deux valves et est remplacée par une simple fente chez l'Hippope, où le byssus est nul ou très caduc. Ces rapports très particuliers avaient conduit à cette interprétation que l'animal, par un mouvement tournant, avait rapproché des organes habituellement situés dans des régions opposées de son corps. Mais, chez beaucoup d'Acéphales, des déformations, peut-être plus considérables que celles qu'éprouvent Îles Tridacnidés, se remarquent, à chaque pas, surtout dans l'étude des types aberrants de ce groupe : on y voit se produire des accroissements de parties excessifs qui déforment complétement l'animal, et dont Lacaze-Duthiers donne de nombreux exemples (Pinnanobilis, Taret, Anomie, Arrosoir). (4) Brochure in 8° de 114 pages, avec 10 planches coloriées. Extrait des Archives de Zoologie Expérimentale et Générale, 3° série, Vol. X, 1902. PA, es De même, pour lui, les anomalies que présentent les Tridacnidés, dont il a étudié deux représentants, le Tridacna elongata de la Mer Rouge et un Hippopus du détroit de Torrès, sont les conséquences du développement exagéré de quelques organes, qui semblent avoir déplacé des par- üies dont les rapports intimes restent cependant les mêmes. Si on prend l'animal seul, dépouillé de sa coquille, il offre toutes les dispositions habituelles des Acéphales nor- maux : mais le manteau etles branchies ont eu leurs bords, ordinairement libres, soudés par des membranes, soudure qui a donné naissance à une sorte de labyrinthe fort com- pliqué. Ce manteau, démesurément développé, présente des conditions qui se reproduisent dans la coquille seerétée par lui et amènent l'inversion des crochets et de la lunule. : Les crochets et la région cardinale de la Tridacne sont poussés, transportés par un développement excessif des viscères vers la région qu'ils occupent. Déjà, chez l'Huître, la région cardinale est très exactement non plus sur le dos de l'animal, mais au-dessus de sa bouche : il y a eu là un déplacement évident et fort considérable. Si la région cardinale se déplace, la lunule, qui est au-dessus d'elle, etles crochets, qui sont près de chacun de ses côtés, doivent les uns et les autres la suivre, et c'est, en effet, ce qui arrive. La région cardinale est allée plus loin chez la Tridacne que chez l'Huître ; au lieu de rester supérieure, elle est descendue en avant de la bouche, le corps restant fixe, dans la position normale. Tout s'explique par la marche rapide du développement des organes dans un sens, et l'arrêt des progrès dans la région cardinale; celle- ci, en retard, a été dépassée ou a semblé s'être déplacée ; puis sa position relative a paru modifiée par le grand accroissement du manteau. Dans la Tridacne, le dévelop- pement des viseères superposées à accru la hauteur du diamètre vertical, si bien que la bouche se trouve en — 19 — contrebas, et que la région cardinale, qui aurait dû être dorso supérieure, est descendue en avant. L'animal n'a donc pas eu à se tourner dans sa coquille : c'est le man- teau qui, en s'étendant, a causé l'apparence de déplace- ment. Lacaze-Duthiers résume ainsi ses conclusions : l'animal des Tridacnidés est un Acéphale normal dans toutes ses parties viscérales, seul le manteau et la coquille qu'il produit sont, dans un point de leur étendue, démesuré- ment développés et masquent les dispositions normales que la loi des connexions rétablit. Ed. L. Organisation et morphogénie des Fridaenidés, par R. Anthony (!). Après Lacaze Duthiers, M. Anthony a reconnu égale- ment que les Tridacna et les Hippopus ne sont pas retournés dans leur coquille et n'ont subi aucune torsion. Il oriente ainsi l'animal des Tridacnidés : la position de la bouche détermine l'extrémité antérieure, celle de l’anus l'extré- mité postérieure; le bord qui rejoint la bouche à l'anus en passant par le cœur est le bord dorsal, celui qui rejoint la bouche à l'anus en passant par la cavité palléale est le bord ventral. Étant admis ce mode d'orientation, dans lequel la coquille n'entre nullementen ligne de compte, on constate que chez les Tridacnes les rapports des organes entre eux sont les mêmes que chez tous les autres Acé- phales. Les Tridacnidés, n'ayant qu'un seul muscle adducteur, le postérieur, doivent être comparés à des animaux chez (1) 3 pages in-4, avec fig. Extrait des Comptes Rendus de l’Aca- démie des Sciences, Paris, 4‘ février 1904. AT lesquels l'adducteur antérieur a disparu totalement ou en partie, tels que les Mytilus ou les Dreyssensia : comme ceux-ci, ils possèdent la bouche en face des crochets et le cœur reporté en arrière du ligament. D'ailleurs, le Tri- dacna appartient à un phylum bien différent de celui de la Moule. Par les caractères de ses branchies et des dents de sa charnière, il se rapproche en effet des Cardium, auxquels il se rattache par les Byssocardium et les Litho- cardivm, formes fossiles nettement mytiloïdes et hétéro- myaires. L'Hippopus est un type récent plus évolué provenant des Tridacnes. Ces deux genres se difflérencient des autres formes à convergence mytiloïde par le raccour cissement de leur axe antéro-postérieur et l'allongement de leurs axes dorso-ventral et transversal. Au lieu de former des agglomérations comme les Myti- lidés, les Tridacnes, fixés par leur byssus, vivent et se développent à une certaine distance les unes des autres. M. Anthony pense pouvoir attribuer à ce mode de vie et à l'action de la pesanteur s'exerçant sur une masse aussi considérable l'aplatissement, l’étalement de ces animaux. Chez les Hippopus, l'étalement est plus accentué (augmen- tation du diamètre transversal} et le byssus devenu inutile chez un animal à base si étendue à disparu chez l'adulte. Ed. L. Sur le prétendu genre Savignyarea Jousseaume (Lamel- libranche) par Ed. Lamy (1). M. le D: Jousseaume a décrit en 189 dans le Naturaliste sous le nom de Savignyarca savignyarca une coquille d'Aden, qui, d'après lui, ne se rapporterait à aucun groupe (1) Brochure de 2 pages in-8°. Extrait du Bulletin du Muséum d'Histoire Naturelle, 1903, n° 3. oi connu. Il en avait donné une dizaine d'échantillons au Muséum de Paris. L'examen de ces spécimens a permis à M. Lamy d'identifier cette forme à l'Arca (Barbatia) obli- quata Gray (non Reeve), signalée précisément d'Aden, cette même année 1891, par M. E. A. Smith. La forme arquée en croissant, regardée par le D' Jousseaume comme caractéristique, est celle indiquée dans la figure d'A. obli- quata que l’on trouve dans la monographie du g. Arca du Dr Kobelt. La disparition des dents médianes dans la charnière, simple effet de la croissance de la coquille, est, d'autre part, un des caractères attribués par Koch à son A. carditæformis, synonyme, d'après Philippi, d'A. obli- quala. HUE Sur une variété de l'Area rhombea Born, par Ed. Lamy (2). Lamarck a fait, au sujet de l'A. rhombea Born, une double confusion : la forme qu'il désignait sous ce nom était, en réalité, comme le prouve une coquille étiquetée par lui dans la collection du Muséum de Paris, l'A. Deshayesi Hanley, et, d'autre part, la véritable espèce de Born cor- respond, ainsi que l'a reconnu Reeve, à ce qui était pour Lamarck sa variété à d'A. granosa. Cette confusion a probablement la cause suivante : tandis que l'A. rhombea a été décrite par Born comme ayant le bord postérieur court et tronqué, Chemnitz, au contraire, attribue à cette espèce sur ce bord postérieur (pour lui antérieur) un angulum prominulum. Or il existe dans la collection du Muséum une Arche de très grande taille qui possède les caractères de l'A. rhombea, mais dont le bord postérieur (2) Brochure de 5 pages in-8°, avec figs. Extrait du Bulletin du Muséum d'Histouwe Naturelle, 1903, n° 8. Pa APE présente en son milieu un angle saillant. M. Lamy regarde cette coquille qu'il identifie à celle de Chemnitz, sous le nom de pseudogranosa nm. var., comme n'étant qu'une variété d'A. rhombea, car il a observé, entre ellé et l'espèce typique de Born, des formes de passage où le bord posté- rieur est simplement arrondi comme dans la figure donnée par Reeve (Conch. Icon., Arca, sp. 12). HR: Ricerche intorno alla struttura delle larve libere dei Gasteropodi Opistobranekhi, nota del D' G. Mazza- relli (1); M. le Prof. G. Mazzarelli publie dans cette note de nouvelles recherches sur l'organogénie des larves libres d'Opisthobranches, question qu'il étudie avec succès depuis plus de dix ans. L'auteur se propose de faire connaître l'anatomie topographique fondamentale de la larve; constatant que l'observation sur le vif et l'étude des coupes sériées ne fournissent pas des résultats sufli- samment complets, il a conduit ses préparations de la manière suivante : les larves, recueillies avec une pipette dans le récipient où elles ont éclos, sont introduites dans un tube à essai contenant de l’eau de mer. On verse ensuite lentement quelques gouttes d'une solution de chlorhydrate de cocaïne à 20/0 faite avec de l’eau de mer. Peu à peu les larves sont engourdies et se rassemblent au fond du tube. Après une heure en moyenne, on peut observer Commodément les larves, encore vivantes, et bien étalées, mais dont les mouvements sont extrêmement (1) Brochure in-8°, de 18 pages, avec figures dans le texte. Extrait des Rendiconti del R. Ist. Lomb. di anama. Une espèce du Canal de Mozambique, l'A. donaciformis Reeve, doit, pour Carpenter, Lischke, Kobelt, Dall, vrai- semblablement rentrer encore dans la même synonymie. Ch. Mayer, lui aussi, à joint cet A. donaciformis à l'A. divaricata et à V'A. gradata pour les identifier tous trois à l'A. clathrata Defr. et constituer ainsi une espèce émi- nemment polymorphe, dont il regarde ces trois Arches de Reeve comme de simples variétés reliées si intimement entre elles qu'on ne peut les séparer dès qu'on à une série d'exemplaires un peu nombreuse. Enfin l'A. pusilla Sowerby est une forme égale- ment très voisine qui, d'après Carpenter (1855) pourrait être réunie à l'A. gradata comme variété naine, tandis que Hutton (187$), qui l'indique de la Nouvelle-Zélande, (4) 4. pholadiformis C. B. Ad. est, d’après Carpenter (1863), fondé sur un exemplaire anormal d'A. gradat«. De Cu l'indentifie à l'A. donaciformis, dont Reeve: la rapprochait d'ailleurs (1). I ne semble guère possible de ne pas souscrire à ces diverses identifications, toutes ces formes passant si com- plètement les unes aux autres qu'en l'absence d'indication de localité ilest souvent extrêmement difficile de rapporter un échantillon donné à telle ou telle de ces espèces si voi- sines. On doit done admettre qu'il s'agit là d'une espèce cosmopolite, dont le domaine d'extension embrasse toutes les mers chaudes, et à laquelle on devra conserver le nom le plus ancien d'A. plicata. M. Dall (1886) identifie en outre toutes les formes pré- cédentes à l’A. reticulata de Chemnitz et de Gmelin. Cette espèce, déjà soupconnée distincte par Lamarck, a été con- sidérée comme différente de l'A. squamosa — domingensis et comme voisine de l'A. Helblingi par Deshayes qui l'indi: que des mers de l'Inde, tandis que d'après Chemnitz elle paraît se trouver aux Indes Occidentales. De fait, dans la collection du Muséum, ce sont simplement des exem- plaires d'A. Helblingi, rapportés des mers de l'Inde, de Chine et de la Nouvelle-Hollande, que l'on trouve étiquetés A. reticulata à une époque contemporaine de Deshayes. Mais ce ne saurait être là la véritable espèce de Chemnitz, car, s'il est exact qu'il la dit ressembler à l'A. Helblingi, la figure qu'il en donne s'oppose à toute confusion entre les deux formes. Je ne crois pas, non plus, devoir accepter l'opinion de M. Dall, car, dans la collection du Muséum, j'ai rencontré, provenant, il est vrai, de la Nouvelle-Calédonie et mélan- (1) I est intéressant de noter ici que la collection du Muséum ren- ferme 4 coquilles identiques à cet À. pusilla, rapportées en 1803 de l'ile King par Péron et Lesueur :elles son étiquetées A. rudis Lmk d'une écrilure contemporaine de Lamarck, bien que cette espèce ne figure pas dans l'Histoire des animaux sans Vertèbres. [Ce nom d'A. rudis a été repris par Deshayes pour une tout autre espèce fossile, voisine de l’A. Helblingi.] — 147 — gées d'ailleurs à des exemplaires d'A. plicata, des coquilles évidemment voisines, mais de forme subquadrangulaire, de coloration jaunâtre et dont la sculpture, au lieu d'être grillagée comme dans ceux-ci, me paraît correspondre, sinon au texte de Chemnitz, du moins précisément à cette figure publiée par lui (pl. 54, fig. 540) pourson 4. reticulata : les côtes, en effet, parmi lesquelles s'en intercalent çà et là d'autres plus petites, sont formées de tubercules arrondis, etelles sontséparées par de profondssillonsquine sont pas traversés par des stries concentriques saillantes ; il n'existe donc pas là ces interstices carrés ou oblongs que l’on observe entre les nodosités pointues des Arches du groupe d'A. plicata. L'autonomie de l'A. reticulata me semble done devoir être maintenue (1). A. PISOLINA Lamarck. (PI. V, fig. 6, 7.) Lamarck dit de cette coquille, dont le Muséum possède trois exemplaires de la Nouvelle-Hollande étiquetés par lui, qu'elle est nacrée à l'intérieur. C'est probablement en raison de ce caractère que le D' Kobelta peine à croire qu'il s'agisse d'uneArehe. Mais il faut, en réalité, entendre sim- plement par là que l'intérieur des valves est luisant comme il l'est dans l'A. lactea, dont, ainsi que le mentionne égale- ment Lamarek, l'A. pisolina se rapproche par la coupe. Elles appartiennent en effet toutes deux à la section Fossularca Cossmann, que M.Dall réunit au sous-genre Acar, touten lui attribuant le caractère distinctif suivant : tandis que, chez les Acar typiques, le ligament lancéolé en arrière, occupe seulement la partie postérieure de l'aréa, dont il laisse, par (1) Tout récemment (avril 1904) M. Ch. Gravier a rapporté de Djibouti, et également en même temps que des spécimens d’A. plicata, deux Arches qui répondent pleinement à la description ci-dessus d'A. reliculata (Bull. Mus. hist. nat. Paris, 1904, n° 5, p. 269) me ie suite, la partie antérieure nue, chez les Fossularca il est situé directement entre les crochets, un espace libre subsistant devantet derrière lui. Ce groupe des Fossularca renferme un certain nombre de formes, chez lesquelles la sculpture consistetoujours en côtes rayonnantes, quelquefois simplement çà et là, parfois au contraire alternativement plus fortes et plus faibles, et en stries concentriques généralement plus fines que les côtes. L'A. lactea L., des mers européennes, caractérisé par un grand ligament couvrant plus de la moitié de l'area, est de forme extrêmement variable, avec ses deux variétés à peine distinctes: 4. Quoyi Payr., de contour allongé et à carène nette, et A. (iaimardi Payr., plus globuleux. Quant à l'A. ery- thraea, de la Mer Rouge, plus petit et comparativement plus allongé, ilest à peine différent, d’après Issel lui-même, l’auteur de cette variété. L’A.striata Reeve, recueilli à Suez par Mac Andrew, est également synonyme pour MM. Buc- quoy, Dautzenberg, Dollfus et pour M. Cooke (1886). L'A. lactea a été signalé du Natal par Krauss (1848) qui indique chez les jeunes un ligament bien plus petit que l'aréa. C'est également par l'étroitesse du ligament que l'A. afra Gmelin, correspondant au Jabet d'Adanson, du Sénégal, et trouvé par Dohrn (1880) au cap Vert, se distingue, d'après ce dernier auteur, de l'A. lactea, dont il se rapproche beaucoup, surtout de la var. (raimardi. L'A. ÀAdamsi (Shuttlew.) Smith, des Indes Occidentales, que M. Dall (1886 et 1898) fait synonyme de l'A. cœlata Conrad, est aussi, par son apparence, très voisin de l'A. lactea, mais s'en différencie bien par ce que ses côtes sont formées de simples traînées d'ampoules creuses. Sur la côte Pacifique de l'Amérique Centrale, on trouve encore un très proche parent de l'A. lactea, VA. solida Sow.,quis'en sépare également par la petitesse du ligament et qui, à côté de la variété fortement renflée, figurée par ro Reeve et correspondant à la variété Gaimardi de l'espèce européenne, présente d'après le Dr Kobeltune variété plus longue et plus plate. C'est à cette dernière que l'on peut, à mon avis, identifier très probablement l'A. Digueti de J. Mabille (1895), de la Basse Californie. Enfin il existe aux Philippines tout un ensemble de formes du même groupe etc'est parmi elles qu'il faut ranger l'A. pisolina. En particulier, FA. seulptilis Reeve est une coquille blanche sous un épiderme brunäâtre, qui, d'après ses caractères indiqués par M.E. A. Smith (ISST) (bord ventral très faiblement sinueux, petit ligament rhombique situé entre les crochets sur une aréa assez large, surface des valves grillagée par suite de l'existence de petites nodosités aux points d'intersection des stries d'accroissement con- centriques et des côtes rayonnantes qui manifestent, en outre, une tendance à être alternativement plus fines et plus grosses) peut être l'A. pisolina de Lamarck, bien que celui-ci, dont nous avons fait figurer un des trois spéci- mens typiques pl. V, fig. 6. 7, soit de taille plus faible. Comme autres espèces des Philippines, ayant aussi une aréa assez large, un petit ligament losangique entre les crochets (1) et des côtes rayonnantes, ça et là plus fines, rendues granuleuses par les lignes de croissance, il y à l'A. symmetrica Reeve et l'A. zebuensis Rve. Mais l'A. symmetrica, que l'on doit, ainsi que le ditavec raison M. E. A.Smith (188%), faire correspondrenon à la fig. 117, mais à la fig. 120 de Reeve, se caractérise par sa teinte verdâtre. Quantàl'A.zebuensis, que M. Cooke (ISS6) réunit à l'A. lactea, (1) Les À. {enebrica Rve et A. olivacea Rve, tous deux également des Philippines et rangés par Ch. Mayer dans le groupe d’A. lactea, ont un grand ligament, étroit, surtout allongé en arrière des crochets et strié transversalement. L’A. minuta Reeve, encore des Philippines, se différencie par sa forme orbiculaire et parait à M. Kobelt très voisin de l'A. pectunculot- des Scacchi. — 150 — bien que Reeve lui attribue un petit ligament, et qui est pour Smith une variété de l'A. symmetrica, il se distinguerait, d'après ce dernier, par la position plus antérieure des crochets et par sa sculpture moins accentuée. L'A. aceræa Melvill et Standen (1899-1900), du détroit de Torrès, est évidemment voisin de ces formes. A. TORTUOSA Linné. La collection du Muséum renferme, avec étiquette de Lamarck, un exemplaire de cette espèce de la Mer Rouge et de l'Océan Indien, type des Parallelipipedum Klein — Trisis Oken, dont M. Dall fait une simple section du sous- sgenre Barbatia. A. SEMITORTA Lamarck. Le Muséum possède un échantillon, nommé par Lamarck, de cette espèce, connue d'Aden (E. A. Smith IS91), de l'Océan Indien, du Golfe de Siam (Crosse et P. Fischer), des Philippines, du Nord de l'Australie («Challenger»). Dans l'Hist. Nat. des Animaux sans vertèbres, Lamarck l'indique de Tasmanie (Péron); cette localité parait douteuse au Dr Kobelt et à M. Smith. A. MYTILOIDES Brocchi. Dans la collection du Muséum, deux échantillons vus par Lamarck, lun de Plaisance, l'autre d'Asti, représentent cette forme fossile, si bien caractérisée par sa surface lisse, ornée seulement de stries obsolètes, que M. Ch. Mayer (186$) rangeait dans le groupe d'A. scapha et dont MM. De Stefani et Pantanelli (1878) ont fait le type de leur sous-genre Soldania. —— A5t — A. scAPHA Meuschen. Sous ce nom, avec l'étiquette de Lamarck, la collection du Muséum renferme un grand et bel individu, long de 1L em., décrit ainsi par Deshayes : cette coquille est assez mince, blanche, et les côtes, surtout celles du côté anté- rieur, sont étroites, fort saillantes, et toutes sont divisées en deux parties égales par un sillon étroit, presque aussi profond que les intervalles des côtes. Mais, comme le dit Deshayes, aucune des figures de Chemnitz et de l'Encyclo- pédie, citées par Lamarck, ne représentent cette forme. Le nom d'A. scapha ne peut d'ailleurs lui être conservé, caril a été appliqué par Meuschen (in Gronovius, 1781, Tab. F, fig. 13) à une tout autre espèce, caractérisée expressément, pour cet auteur, par l'absence d'incisures sur l'aréa ligamentaire, tandis qu'il en existe de très nettes chez la coquille de Lamarck. Du reste l'examen de celle-ci montre qu'elle est identique à la figure d'A. secticostata de Reeve (sp. 38), dont elle n'est en effet qu'un spécimen décoloré. Une autre Arche, fossile de Timor, faisant partie de la collection du Muséum, à été étiquetée A. scapha par Lamarck. Elle présente de même des sillons sur l'aréa ligamentaire, ce qui la distingue, elle aussi, de l'A. scapha Meuschen. Par ses 40 côtes dont les antérieures sont divisées par un sillon profond, elle est très semblable, sinonidentique, à l'A. erythraeensis (Jonas) Dkr, qui, comme le dit Dunker (185$), rappelle, par la disposition des côtes, l'A. secticostata et, d'autre part, si cet auteur la place dans les Barbatia, le Dr Kobelt la dit, au contraire, très proche parente d'A. scapha. La collection du Muséum renferme aussi deux coquilles dont l'étiquette de la main de Lamarck porte A. scapha var. b. Mais ce doit être par suite d'une transposition d'étiquette. Ce sont, en effet, deux exemplaires de PA. trapezia Deshayes (— A. lobata Reeve). Or Deshayes, qui a créé son espèce (1840) après avoir eu sous les yeux les types de Lamarck, n'aurait pas manqué de mentionner l'identité de ces deux échantillons avec cet À. trapezia. ce qu'il n'a fait nulle part et ce qui permet de croire que cette substitution d'étiquette lui est postérieure. D'autre part, il y a une raison plus péremptoire de l'impossibilité de considérer ces deux spécimens comme appartenant à la variété b de Lamarek : ils ont toutes leurs côtes sans aucun sillon,tandis que de la diagnose même de Lamarck, indiquant que cette variété best à « costis pluribus indi- visis », il résulte qu'une partie de ses côtes sont bifides. Au contraire ce caractère d'avoir un certain nombre de côtes divisées et plusieurs qui ne le sont pas, s'observe dans trois autres Arches étiquetées également A. scapha par Lamarck et je pense done que ce sont celles-ci qui correspondent effectivement à sa variété b. D'ailleurs, en réalité, ce sont, toutes les trois, des représentants de l'A. maculosa Reeve (1). Cette dernière espèce à été identifiée avec raison par Hanley (1855) et par M. E. A. Smith (1891) à l'A. antiquataL., caractérisé d'après Deshayes, par l'absence de sillons sur l'aréa cardinale et dont l'exemplaireoriginal, figuré par Hanley, se rapproche de la fig. 87 C de Gual- tieri. Il semble, du reste, à M. E. A. Smith (1891) très pro- bable qu'une série étendue de spécimens montrerait que les À. antiquata L. et A. scapha Meusch. doivent être réu- nis. Reeve signale deux caractères distinetifs : le nombre et l'ornementation des côtes. Il Y aurait environ 30 côtes chez l'A. antiquata et 33 chez l'A. scapha; VA. maculosa en posséderait 36; mais Linné en indique 3% chez l'À. (1) Elle avait été ainsi nommée par Reeve sous l'impression que des taches existant sur le côté postérieur constituaient un bon caractère spécifique, mais M. E. A. Smith (1891),qui a examiné avec soin le typede Reeve, a reconnu que les soi-disant taches sont simplement des frag- ments d’épiderme restés sur les côtes. nn pr antiquata et la figure de Meuschen en laisse voir 35 chez l'A. scapha, ceci prouvele peu de valeur dece premiercarac- tère. On peutindiquerledeuxièmede la façon suivante :com- me lemontrenten particulierlesfiguresde Hanley (pl. IL, fig. 4; pl. IV, fig. 3), tandis que les côtes antérieures présentent un sillon trèsnet chezl'A.antiquata, elles sont divisées chez l'A. scapha par un trait médian fin, souvent accompagné de deux traits latéraux : chaque côte se trouve ainsi dans cette espèce, partagée en quatre costules, coupées d'autre part par les stries d'accroissement fines et serrées, ce qui détermine une réticulation très délicate (1). Ceci est évi- demment identique à la description et à la figure données par Adanson (1757) de son Anadara du Sénégal avec ses 35 cannelures longitudinales tantôt rondes, tantôt aplaties, qui paraissent quelquefois divisées en deux par la moitié et traversées par un grand nombre de petits filets extré- mement fins. Maisen réalité l'importance de ce sillon, fendant ainsi les côtes antérieures, qui, d'après cette des- cription même, n'est pas constant, ne doit pas être exa- gérée et je crois qu'on peut se rallier complètement à l'avis de M. E. A. Smith : c'est du reste l'ancienne opinion de Chemnitz, qui ne distinguait pas ces deux espèces l'une de l'autre. A. DILUVIH Lamarck. (PL. V, fig. 8.) Le nom d'A. antiquata L. devant être réservé à une forme exotique, celui d'A. diluvii à été maintenu par Weinkauff (1880), malgré Jeffreys (1879), puis par MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, pour une espèce méditerranéenne, appelée à tort À. antiquata par Poli. (1) Je ferai remarquer que ce mode de sculpture des côtes est celui indiqué par Reevecomme spécial à son A. Hankeyana, et qu'il ne saurait done suffire à lui seul à caractériser cette espèce. = 454 = M. de Monterosato (1880) et M. Locard (1898), de leur côté, lui ont restitué la dénomination d'A. Poli qui lui avait été donnée par M. Mayer (1868) (1). Sous le nom d'A. diluvii, Lamarck, lui, ne comprenait, dans la 1re édition de l'Hist. Nat. Anim. s. Vert., que des formes fossiles tertiaires. Il distinguait dans cette espèce deux variétés dont l’une aurait été inéquivalve, mais cette variété ne saurait être conservée, car, en réalité, comme l'a déjà constaté M. G. Dollfus, elle a été établie par Lamarck sur un échantillon un peu écrasé chez lequel, par suite de la compression, l'une des valves déborde sur Fautre. Cet échantillon, rapporté de Plaisance par Cuvier et présentant 33 côtes, ne doit donc pas être séparé des formes équivalves constituant l'autre variété de Lamarck pour laquelle il indique précisément 32 à 36 côtes et qui est représentée dans la collection du Muséum par trois valves isolées, deux de Turin et une de Sienne. Tous ces spécimens, du tertiaire d'Italie, étiquetés de la main de Lamarck et dont l'un est figuré pl. V, fig. 8, sont longs, en moyenne, de 55"mn et ont un grand nombre de sillons fins sur l’aréa ligamentaire. Deshayes a attribué à ce dernier caractère une valeur spécifique, et il a donc élabli sur son existence une espèce distincte qu'il n'a du reste pas nommée et à laquelle doit être conservé le nom d'A. diluvii. En fait, à ces échantillons observés par Lamarck, paraît correspondre comme forme vivante médi- terranéenne, la variété grandis dont M. de Monterosato a fait (1) Jene crois pas qu’on puisse en tout cas adopter l'opinion de M.A. de Gregorio (1884), pour qui ce nom tomberait en synonymie devant celui de A. latesulcata Nyst (1843), qu’il modifie d’ailleurs incidemment en latecostala : en effet, tandis que Nyst dans sa diagnose dit son es- pèce distincte de l'A. diluvii par ses côtes écartées et ses sillons larges, il représente au contraire dans sa figure (pl. XVIII, fig. 8) une coquille à larges côtes et à sillons intercostaux étroits : or l'A. diluvii, que fi- gure également Nyst (pl. XX, fig. 3) a des côtes arrondies et saillantes, de même largeur que les intervalles qui les séparent. 195 = une espèce distincte sous le nom d’A. corbuloides : en effet, la forme de leur coquille presque équilatérale, à côté posté- rieur arrondi et non tronqué obliquement, à région anté- rieure haute et non décurrente dans le bas, le nombre de leurs côtes (33), leur aréa présentant de nombreux sillons longitudinaux presque parallèles dont l'angle de courbure est très faible, tous ces caractères sont précisément ceux de l'A. corbuloides d'après MM. de Monterosato, Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, Kobelt, Locard. D'autre part, Deshayes a modifié la diagnose de Lamarck en y introduisant ces mots «area sulcis tribus quatuorve instructa » et cela lui a permis de définir ainsi une autre espèce pour laquelle il a choisi comme type la coquille de taille plus petite, existant aussi actuellement dans la Médi- terranée, et à laquelle il a cru devoir réserver le nom d'A. diluvii. Cette 2 forme vivante, qu'il devient, au contraire, nécessaire d'appeler A. Poli, se différencie, outre ses dimensions plus faibles (30 à 40 mm delong), par son bord postérieur obliquement tronqué et par lenombre, 25 à 27, de ses côtes. Enfin une valve unique, étiquetée aussi par Lamarck À. diluvii, est indiquée comme provenant de Touraine. Or Deshayes mentionne une 3 espèce «se trouvant particu- lièrement dans les faluns de Touraine et se distinguant par un angle postérieur et la surface cardinale lisse et sans sillons ». Mais d'après Dujardin, cette Arche, qui a reçu de lui le nom d’A. turonica, & pourrait bien être sim- plement une variété de FA. diluvii, car les caractères qui la distinguent sont extrêmement variables » : notamment, « la facette du ligament présente souvent plusieurs sillons ondulés ». En tous cas, le fait que cette coquille est « pos- tice subangulata », le nombre des côtes, 26 à 28, la taille, LS à 20 lignes, sont autant de caractères qui lui sont com- muns avec la moins grande des deux formes vivantes Méditerranéennes. — 1956 — A. ANTIQUATA Linné. Quant à ce que Lamarck désignait sous le nom d'A. antiquata, l'échantillon conservé au Muséum et provenant de Porto Rico (Maugé 1797) montre que c'est bien l'espèce qui à été reconnue par Deshayes comme distincte du véri- table À. antiquata Linné et qui a été nommée A. Deshayesi par Hanley (1855), pour qui elle correspond à la fig. 70 de la pl. 236 de Lister. Elle est caractérisée, selon Deshayes, par la surface cardinale sillonnée en losanges; d'après Reeve, elle a l'extrémité postérieure comprimée avec ten- dance à devenir auriculée; enfin, comme le dit Philippi, elle se sépare en outre, par le nombre de ses côtes (25 à 28) de l'A. antiquata qui en à 31 à 34. À. AURICULATA Lamarck. Reeve mentionne que chez l'A. Deshayesi Hanl. l'extré- mité postérieurecompriméea tendance à devenir auriculée. Ce fait, également signalé par Kobelt, du développement d'une aile postérieure avec encoche au dessous, se rencontre en effet chez de jeunes exemplaires. Mais ce caractère est plus accentué chez l'A. auriculata, comme le montre aussi bien le type de Lamarck existant dans les collections du Muséum que celui figuré par Delessert (1841, pl. 11, fig. 12). Dall fait de l'A. auriculata un Scapharca etle D'Kobeltun Argina. Mais M. von Ihering (1895) a fait remarquer avec raison que les valves ne sont pas égales comme chez les Scapharca et que l'aréa n'est ni nulle ni étroite comme chez les Argina : il n'y a donc aucun motif pour séparer subgénériquement cette espèce de l'A. Deshayesi, dont elle est assez voisine et près de laquelle on doit la grouper. Ho A. RHOMBEA Born. Born (1780, p. 90) donne pour caractères à cette espèce, répandue dans l'Océan Indien, depuis Ceylan jusqu'en Chine : une coquille cordiforme, 26 côtes, des sommets écartés, une aréa découpée par des lignes dessinant des losanges concentriques, Il indique comme références la fig. 75, pl. 244, de Lister et la fig. 2, pl. XIV, P. 6, de Knorr: la figure de l’auteur anglais, qui est la plus précise, repré- sente une Arche à «striis admodum dentatis », à crochets très saillants, et à bord postérieur tronqué. Au contraire, Lamarck attribue à l'A. rhombea, tel qu'il le définit, des côtes sans tubercules; ceci est en contra- diction d'abord avec la fig. 3 de la pl. 307 de l'Encyclo- pédie Méthodique, mentionnée par lui, mais surtout avec la figure de Lister. D'autre part, la fig. 87 À de Gualtieri, indiquée aussi par Lamarck, ne peut convenir pour l'espèce de Born, car la coquille qu'elle représente a des sommets peu saillants et un bord postérieur très oblique. Enfin la fig. 44 N de Rumphius se rapporte à une Arche à bord postérieur très développé, et à côtes lisses. Or, d'après les figures 12 de Reeve et 5 et 6 de la pl. 16 de Kobelt, comme d'après celles de Lister et de Knorr, l'A. rhombea de Born est, en réalité, une coquille subéquilaté- rale, blanche, tachée de couleur rouille pâle; elle possède de 26 à 27 côtes, dont les antérieures et, principalement sur la valve gauche, les médianes sont noduleuses; les crochets sont médians, écartés et extrêmement proémi- nents; l'aréa ligamentaire est large et rhomboïdale; il existe une carène aiguë et le bord postérieur est très peu oblique et tronqué (1). (1) Ces caractères, d’après Philippi (1851) suffisent à séparer l'A. rhom- bea proprement dit, dela variété b indiquée par Chemnitz (pl. 56, fig. 553 b) pour cette forme et dont Philippi a fait l'A. Chemnitzi, des Indes Occidentales, qui se distingue par sa coquille plus petite, inéqui- valve, très inéquilatérale, avec sommets situés au tiers de la longueur, à carène tout à fait obtuse et à bord postérieur prolongé obliquement. 4 — 458 — L'A. rhombea de Lamarck ne peut donc être l'espèce à laquelle Born a attribué ce nom. Effectivement, dans la collection du Muséum, ce que l’on trouve portant le nom de rhombea écrit de la main de Lamarck, est un spécimen typique, de grande taille, de l'A. Deshayesi provenant de Porto-Rico (M. Maugé, 1797). J'avais d'abord pensé à une transposition possible d'étiquette. Cependant, à propos de l'A. auriculata, Lamarek dit qu'elle tient de l'Arche rhom- boïde : or, ceci ne peut s'appliquer en aucune facon à l'A. rhombea de Born, qui ne ressemble en rien à l'auriculata ; ce rapprochement se justifie par contre très bien pour l'A. Deshayesi qui, ainsi nous l'avons vu, est en effet voisin de l'A. auriculata. C'est done là un argument pour admettre que Lamarck à pu réellement, comme l'indique l'échan- tillon du Muséum, prendre pour l'A. rhombea un A. Deshayesi, auquel convient, en outre, également le caractère d’avoir des côtes sans tubercules. Cette erreur de Lamarck paraît d'ailleurs, n'avoir été qu'un écho de Chemnitz : car celui-ci fait observer que l'A. rhombea a beaucoup de con- formité avec sa fig. 549 (Tab. 55) correspondant à une variété d'A. antiquata : or la coquille représentée dans cette figure n'est précisément autre qu'un A. Deshayesi. Nous allons voir, du reste, que le véritable À. rhombea de Born a été confondu par Lamarck avec l'A. granosa L. A. GRANOSA Linné. Il yaurait, d'après Lamarck, 3 variétés de cette espèce. Parmi les figures citées par lui pour sa variété à (iere édition de l'Hist. Nat. des Animaux sans vertèbres), la seule précise est justement la fig. 75, pl. 244, de Lister qui, ainsi que nous venons de le voir, est, d'après Born lui- méme, l'A. rhombea. Aussi Deshayes, dans la 2° édition de l'ouvrage de Lamarck, at-il transféré à l'A. rhombea la citation de cette fig. 75. Il a cru devoir la remplacer, pour The la variété a de granosa, par celle de la fig. 79. Or cette fig. 79 de Lister (pl. 242 et non 244) représente une espèce de Campêche qui, d'après les notes additionnelles de l'auteur anglais (in Chemnitz, vol. VIE, p. 219), se distinguerait de la fig. 78, pl. 241, (se rapportant, celle-ci, à un véritable granosa) par les crochets situés plus latéralement et l'aréa beaucoup plus large, sillonnée de stries ondulées. Mais cette coquille inéquilatérale à des sommets peu saillants, ce qui est en contradiction formelle avec la diagnose de Lamarck. En effet, pour ce dernier, cette variété à se différencie par l'existence de 25 à 26 côtes et de grands crochets. Ce sont d'ailleurs les caractères de l'A. rhombea et, par suite, Reeve, dont l'opinion est partagée par le Dr Kobelt, a été conduit, avec raison, à admettre que cette variété a de granosa était bien décidément l'A. rhombea de Born (1). Au contraire, la variété b, pour laquelle Lamarck indique comme références les fig. 78, t. 241, de Lister et 557, Tab. 56, de Chemnitz, est le véritable À. granosa, de l'Océan Indien et des côtes de Chine, qui se distingue par sa coquille ovale, équivalve, peu inéquilatérale, avecsommets assez saillants, 18 à 20 côtes à tubercules distants, et aréa présentant des sillons assez irréguliers. Quant à la variété c, la seule dont le Muséum possède (1) Sous le nom d’A. rhombea, on trouve, dans la collection du Muséum, deux Arches, de la côte de Malabar (M. Dussumier, 1835), dont le bord postérieur, au lieu d’être tronqué, est arrondi ou même anguleux en son milieu : dès lors, la coquille prend un contour subqua- drangulaire, surtout très accentué dans un 3° échantillon, de prove- nance inconnue, que l’on ne peut d’ailleurs séparer des deux précédents, bien que, en raison de sa forme allongée, il rappelle, par l'aspect de son profil, plutôt un granosu : il s’en distingue cependant facilement, parce que l’aréa a sa partie antérieure plus longue et acuminée et au contraire sa parlie postérieure plus courte et plus élargie, tandis que c'est l'inverse chez le granosa. Je regarde ces formes, qui apportent une certaine justification à la confusion faite des deux espèces par Lamarck, comme constituant une variété d’A. rhombea, pour laquelle j'ai proposé le nom de pseudogranosa (Bull. Mus. hist. nat- Paris, 1903, n° 8, p. 393.) — 160 — des échantillons vus par Lamarck, au nombre de 3, provenant du voyage ducapitaine Baudin, elle renfermedes formes à sommets peu saillants et dont la coquille est très longue proportionnellement à la hauteur. Mais, ainsi que le fait remarquer Reeve, qui regarde, avec raison, cette variété €, comme étantégalementle même vrai À. granosa, le caractère indiqué par Lamarck, d'avoir les crochets plus rapprochés, tient simplement à une question d'âge, les coquilles étant dans ce cas plus jeunes. Ces 3 individus, appartenant à la variété c, sont d'ailleurs identiques aux figures données par Philippi pour son A. oblonga, de Mergui, qui était, selon lui, très caractérisé par sa forme et sa sculpture, mais qui, déclaré par Dunker (IS5S) très variable dans plusieurs de ses caractères et voisin de l'A. granosa, peut en réalité lui être réuni (1). Comme, d'autre part, d'après le Dr Kobelt, cet 4. oblonga est également très voisin et peut être une simple forme locale de l'A. nodifera Martens, du golfe de Siam (syno- nyme de l'A. paucigranosa de Dunker (1858) d'après cet auteur lui-même), la validité de cette dernière forme, en tant qu'espèce distincte, devient elle-même douteuse. L'A. corbicula Gmelin a été probablement fondé aussi sur de jeunes À. granosa. En effet, Gmelin, qui l'indique des îles Nicobar, cite comme références les figs. 558 et 559 de Chemnitz (pl. 56), or cette dernière, d'après Chemnitz, se rapporte à un granosa minor. Il est à noter d'ailleurs que, tandis que Lamarck, qui le signale en plus du cap de Bonne Espérance, dit cet À. corbicula sans piquants, il renvoie, pour lui, aux figures 68 (t. 234%) de Lister et 559 de Chemnitz, qui montrent des côtes si bien tuberculeuses que Bruguière. avait nommé A. aculeata l'Arche représentée dans la (1) Une petite espèce du Japon, qui différerait des formes jeunes des A. oblonga et granosa par le nombre (22 à 23) et la sculpture des côtes a été décrite par Dunker (1858 et 1882) sous le nom d’A./Anomalocardia) pulchella, bien qu'il existat déjà un 4. /Acar) pulchella Reeve. — 161 — figure de l’auteur allemand. Je ne sais pourquoi le Dr Kobelt tout en reconnaissant n'avoir pu identifier l'espèce, en fait un Barbatia, d'autant plus que Gmelin lui-même la dit « granosæ affinis ». Enfin l'A. cuneata Reeve (sp. 37), que cet auteur indique de Zanzibaren insistant, comme caractère important, sur la très grande largeur de l'aréa ligamentaire, entrainant un écartementconsidérable descrochets, ressemble beaucoup, du moins par la figure de profil qu'il en donne, à l'A. gra- nosa, et a du reste le même nombre de côtes. En tout cas, les spécimens qui portent ce nom dans la collection du Muséum et qui proviennent d'Australie et de Ceylan, sont simplement des échantillons de granosa (1). À. SENILIS Linné. Le Muséum possède, avec étiquette de Lamarck, un spécimen de cette coquille bien connue de la Côte Ouest d'Afrique, et qui constitue une section (Senilia) d'Arnadara pour P. Fischer, de Scapharca pour M. Dall. Cette espèce est indiquée par Lamarck comme se rencontrant aussi aux Indes Occidentales, mais c'est là un habitat qui, d'après de Dr Kobelt, n'a jamais été confirmé. A. INÆQUIVALVIS Bruguière. La collection du Muséum renferme deux échantillons ainsi nommés par Lamarck, l'un à 28 côtes, l'autre à 31. On peut observer dans ces exemplaires le fait intéressant signalé par Reeve, que dans les espèces inéquivalves d'Arches la plus grande valve à une sculpture plus différenciée que la plus petite : les côtes sont en effet (1) C’est par confusion avec l’Arca {s. str.] cunealis Rve (sp. 87) que le D' Kobelt dit cet A. /Anomalocardia) cuneata Rve être une variété du polymorphe 4. tmbricata de M. E. A. Smith. 2,169, 2 eranuleuses sur la valve gauche et lisses sur la droite. Bien que paraissant pouvoir se rapporter à l'A. Cecillei Philippi, ils sont cependant trop jeunes pour pouvoir être identifiés d'une façon précise, étant donné d'ailleurs que, comme le dit M. Kobelt, les Scapharca de la mer indo-chinoise cons- tituent un groupe d'une extrême variabilité. A. BRASILIANA Lamarck. (PL. V, fig. 3.) A propos de cette espèce du Brésil fortement inéquivalve, Philippi (1842) a remarqué que Lamarck, ne faisant pas mention, dans sa courte diagnose, de l'inégalité des valves, n'avait dû avoir en sa possession aucun exemplaire complet. On ne trouve en réalité au Muséum, avec l'éti- quette äe Lamarck, que deux valves isolées, toutes deux du côté droit, dont l'une est représentée pl. V, fig. 3, Elles suflisent cependant à lever les doutes de M. E. A. Smith (in Kobelt) sur la légitimité de l'espèce (1). Si on s'en rapportait à la figure qu'en donne le D' Kobelt (tab. 27, fig. 3et 4), l'A. brasiliana, de la mer des Antilles et des côtes du Brésil, serait une forme nettement définie, à laquelle, d'après des échantillons absolument conformes de la collection du Muséum, on pourrait attribuer les caractères suivants : coquille très inéquilatérale avec partie antérieure plus développée et arrondie et partie postérieure raccourcie et, au contraire, tronquée; la moitié antérieure du ligament est plus grande que la postérieure; sur les 28 à 30 côtes, que présente cette Arche, les 10 côtes antérieures, dans les deux valves, sont plus larges et munies de tubercules en forme de rides (1) L'A. ChemnitziPhil., qui pourrait être, selon M. Smith, l'A. brasi- liana de Lamarck, est une espèce voisine qui, d’après M. Dall, fait partie du même groupe, constituant, pour lui, la section Cunearca, mais quiest plus petite et à bord postérieur prolongé obliquement (voir la note de la page 157). = 00e transversales extrêmement serrées les unes contre les autres; quant aux côtes postérieures, toujours lisses, elles sont dans la valve gauche (la plus grande) larges et séparées par des intervalles étroits, et dans la valve droite plus étroites avec des intervalles aussi larges qu'elles. D'autre part, l'A. incongrua Say est une forme très voisine, des Indes Occidentales, qui pourrait être carac- térisée ainsi : elle est au contraire peu inéquilatérale; les deux moitiés de l’aréa ligamentaire sont presque égales; les deux valves, qui ont chacune 2$ côtes, ont une sculp- ture différente : dans la valve droite (la plus petite), les côtes sont à peine plus larges que leurs intervalles et, tandis que les antérieures et les postérieures présentent des tubercules allongés transversalement, mais distants les uns des autres, les médianes sont lisses; dans la valve gauche, les côtes sont bien plus larges, puisqu'elles ont le double de leurs intervalles, et elles sont toutes munies de tubercules, sauf parfois celles qui avoisinent immédia- tement la carène, M. le D’ Kobelt et également M. von Ihering (1895) regardent par suite l'A. incongrua comme une espèce bien distincte. Mais d’abord, il faut noter que, selon M. von lhering lui même, la valve gauche de l’A. brasiliana serait munie de tubercules sur toutes ses côtes; ce qui Ôte déjà de l'importance aux caractères distinetifsénumérés ci-dessus. Ensuite, le fait signalé par M. Dall (1898) qu'au Texas on trouve l’A.incongrua mélangé avecl'A. brasiliana typique tend ausssi à faire admettre, avec cet auteur, que que ce pourraient être deux variétés d’une même espèce. Dès lors, l'A. brasiliana, tel que nous l'avons défini plus haut, ne se distinguerait, somme toute, que par l’efface- ment de plus en plus marqué des tubercules sur les côtes postérieures des deux valves et serait simplement une variété à tubercules moins saillants et plus serrés les uns contre les autres. Or la comparaison des deux valves ARE gauches, éliquetées par Lamarck comme A. brasiliana, avec de jeunes exemplaires faisant partie d'une série d'A. incongrua, reçue de la Caroline du Sud par le Muséum en 1839, montre, en effet, une identité complète entre les deux formes. Par suite, l'A. brasiliana de Lamarck doit être considéré eomme synonyme de l'A. incongrua Say, le premier nom devant d'ailleurs seul subsister par raison de priorité. En ce qui concerne la forme figurée par M. Kobelt, on peut la conserver à l'état de variété, du reste facile à distinguer (1). Ep. L. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 1757. — ApaxsoN (M.). Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages 4827. — AupouIx (V.). Explication sommaire des planches de Mol- lusques de l'Egypte et de la Syrie, publiées par J. C. Savigny, Descrip- tion de l'Egypte, t. XXII. 1873. — BaïRp (A.) in BRENCHLEY (J. L.). Jottings during the Cruise of « Curaçao » among the South Sea Islands (1865). 1780. — Borx (I. von). 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La partie consacrée aux Mollusques est rédigée par plu- sieurs auteurs: on y trouve tout d'abord (pages 332 à 339) une introduction de M. A. Pavie, faisant connaître les conditions dans lesquelles les récoltes malacologiques ont été effectuées, l'usage alimentaire des Mollusques en Indo- Chine, l'emploi des coquilles comme ornements, comme monnaies, ete., et la répartition géographique des genres caractéristiques, d'après le catalogue dressé en 1891 par le Dr P. Fischer. Dans un 2° chapitre (pages 339 à 349), M. H. Fischer a réuni quelques notions générales sur lembranchement des Mollusques, destinées à donner aux lecteurs non spécia- (1) In-#, pages 332 et 450, pl. XIX à XXII, coloriées. Paris, chez E. Leroux, 1904. — 169 — listes une idée de l'anatomie, de la classification et de la biologie de ces animaux. Le 3 chapitre (pages 351 à 385), est la reproduction des descriptions d'espèces nouvelles disséminées dans plusieurs articles que le regretté commandant L. Morlet avait fait paraître dans divers volumes du Journal de Conchyliologie : nous devons savoirgré à M. Pavie deles avoir rassemblées et groupées suivant l'ordre conchyliologique. Quatre planches coloriées reproduisent les figurations originales de l'auteur. Une dernière partie (pages 386 à 450) renferme le Cata- loque des Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Indo-Chine orientale, cités jusqu'à ce jour. Ce travail, dû à MM. H. Fis- cher et Ph. Dautzenberg, est basé sur le catalogue publié en 1891 par P. Fischer; il a été mis au point en tenant compte de toutes les recherches postérieures ainsi que de nombreux renseignements inédits puisés principalement dans les collections du commandant Morlet et de M. Daut- zenberg. Les auteurs, après avoir réuni de nombreuses espèces, à titre de variétés, à d'autres plus anciennement décrites, citent encore environ 910 espèces distinctes; ce chiffre donne une idée de la richesse de la faune malaco- logique de notre colonie. Ce catalogue donne les références bibliographiques de chaque espèce, grâce à des numéros qui renvoient à l'index bibliographique général publié à la suite, contenant le titre de tous les ouvrages renfermant des documents sur la faune malacologique, terrestre et fluviatile de la région considérée. Ce travail qui a demandé de très longues recherches préparatoires, peut donc rendre detrès réels services aux conchyliologues.Ilestaccompagné de la liste des 11#espèces marines recueillies par M. A. Pavie et qui n'avaient pas encore été citées en Indo-Chine. La publication des résultats de la Mission Pavie fait époque dans l'histoire de nos colonies indo-chinoises : les nombreux volumes déjà parus constituent en eflet une véritable Encyclopédie où le lecteur trouvera tout ce qui concerne l'ethnographie, la littérature, l'histoire, la géo- graphie, et l'histoire naturelle de cette riche région, que M. A. Pavie a contribué, plus qu'aucun autre explorateur, à nous faire connaître sous tous ses aspects. Ed. L. Iconographie der Land-und Süässwasser-Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-A. Rossmäss- ler, fortgesetzt von Dr W. Kobelt. — Nouvelle suite. — Vol. X. — 5° et Ge livraisons (1). Outre plusieurs espèces de Buliminus et de nombreuses variétés d'Helir notamment de Tachea atrolabiata, T. len- coranea, T. nemoralis, T. sylratica, on peut citer, parmi les formes décrites et figurées dans ces deux dernières Hvrai- sons de l'ouvrage de M. le D' Kobelt, les Mollusques sui- vants : Helir (Iberus) circeja nm. sp., cap Circe; H. (Iberus) melii n. sp., id.; Macularia punctata var. maurulan. var., prov. d'Oran; M. Dupotetiana Terver var. scissilabrum n. var., id., var. microstoma, n.var., id., var. zaffarinoides Debeaux, id.; M. hieroglyphicula var.compactan. var., id.; Helix radiosa forma angustefasciata mn. £., Constantinople; H. SalisiMabille (?), Liban; Zonites Anthesi n. sp., Pergame (Asie Mineure); Helir (Helicogena) pomacella Parr. var. at- talus n. var., Bosphore, Pergame; Ericia elegans var. cor- sicana n. var., Corse; E. mauretanica Pallary, Algérie, Maroc; Leucochroa insularis Bôttger, île Cerigotto; L. Liedt- kei n. sp., Sahara oranais; L. rugosa Pallary, prov. d'Oran. d Avec ce fascicule qui termine le dixième volume de la (3) Wiesbaden, 1903, chez C. W. Kreiïdel, éditeur. Fascicule petitin-4° de 29 pages, accompagné de planches coloriées, — 111 — suite de l’Zconographie de Rossmässler, M. le Dr Kobelt annonce la fin de cette publication considérable : elle sera complétée prochainement par un volume qui comprendra des répertoires alphabétique, critique et systématique et un exposé, accompagné de cartes, de la distribution géo- graphique des Mollusques dans la faune européenne. On ne saurait trop remercier M. le Dr Kobelt d'avoir su mener à bien l'œuvre extrêmement utile qu'il avait entre- prise depuis 1875 et qui lui à permis de faire connaître tantd'espèces, soitnouvelles, soit insuffisamment connues, faute jusqu'ici de figures précises. Ed. L. Au sujet d'un petit groupe de Mollusques pulmonés terrestres operculés, pourvus d'un eanal aérifère logé dans le test, par À. Bavav (1). M. Bavay a signalé dès 1873 comment s'effectue chez les Ampullaires la respiration pulmonaire, étude qui à été reprise depuis par MM. P. Fischer et E. L. Bouvier. Chez les genres Opisthoporus, Spiraculum, Rhiostoma et Alycæus, tous appartenant au groupe des Cyclophoridés, c'est dans la coquille de ces Mollusques terrestres operculés que l’on rencontre des dispositions spéciales qui permettent à l'animal de respirer l'air en nature, quand l'opercule calcaire ou corné elot hermétiquement la coquille. Dans Spiraculum, un tube placé sur la suture en arrière de l'ouverture permet la communication de lFanimal avec l'air extérieur malgré l'occlusion de la coquille. Dans Opisthoporus, c'est une disposition très analogue. Dans (1) Brochure in-8°, de # pages. Extrait du Bulletin de la Société Zoologique de France, tome XXVIIT, 1903. Rhiostoma, le dernier tour est disjoint et l'ouverture est incisée à sa partie supérieure et munie d'un tube imparfait dirigé en arrière. Dans Alycæus, la coquille présente un petit canal ouvert dans l'intérieur du test, derrière le péristome et que l'on aperçoit en dehors, couché le long de la suture; ce canal sutural extérieur, qui occupe une longueur plus ou moins grande suivant les espèces n'est pas continu, mais bien formé par des cloisons succes- sives, de sorte qu'il ne prend probablement l'air qu'à travers ses parois perméables. M. M. Bavay et Dautzenberg, en étudiant des Mollusques terrestres du Tonkin (1), ont rencontré toute une série de petits Cyclophorides qui présentent, eux aussi, un canal aérifère, mais disposé d'une très singulière façon. Ce canal est caché dans l'épaisseur des parois suturales de la coquille sans que rien trahisse sa présence à l'extérieur. Il s'ouvre dans l'intérieur de la coquille par un pore percé tout près de l'ouverture et dans sa région suturale. Il suit les tours de la spire sous la suture; il va en s'atténuant et disparaît vers la fin du 3 tour sans doute au point d'inser- tion de la coquille embryonnaire sur l'ensemble des tours adultes. Il n'est donc pas ouvert à l'extérieur, mais sa paroi supérieure formée par le bord de la suture est vraisemblablement perméable. L'existence de ce canal aérifère est sans doute nécessitée par l'habitude qu'a l'animal de garnir sa coquille et l'opereule lui-même d'un enduit de terre très adhérente. En raison de la présence de ce canal aerifère caché, M. M. Bavay et Dautzenberg eussent désiré proposer pour ces coquilles le nom géné- rique de Cryptaulus, mais M. 0. von Môllendorff avait déjà établi pour elles le genre Plathyraphe, ainsi appelé à cause de la large suture qui réunit les tours adultes. Ed. L. (1) Journ. de Conchyl., 1903, vol. LI, n° 3, p. 231. MATIERE Récolte malacologique de M. Wevers dans le sultanat de Sambas (Bornéo), par Ph. Dautzenberg (1). Les espèces recueillies par M. Weyers dans le Sultanat de Sambas (Bornéo), de novembre 1899 à juillet 1900, sont au nombre de 10 : Nanina (Macrochlamys) hyalina v. Mart. Sitala angulata Issel, Amphidromus Weyersi n. sp., Opeas achatinacea Pîfr., Cerithidea obtusa Lmk., Omphalotropis carinata Lea, Neritina piperina Chemn., N. (Dostia) crepi- dularia Lmk., Modiola subsulcata Dkr., M. sambasensis n. sp. Ed: LL: Notes on the Type Specimen of Loligo eblanae, by W. E. Hovyle (2). M. W.E. Hoyle donne la description, avec figures, du Céphalopode nommé Loligo eblanae en 1841 par Robert Ball. (Proc. R. Irish Acad., vol. 1), et il conclut à l'identité de ce spécimen avec la forme appelée Todaropsis Veranyi par Girard (Ceph. Portugal, Jorn. Sci. Lisboa, 1889) : cette dernière espèce doit, par suite, conformément aux régles de la nomenclature, prendre le nom de Todaropsis eblanae. Éd: (1) Brochure in 8 de 6 pages, avec figures. Extrait des Annales de la Société royale Zoologique et Malacologique de Belgique, tome XXXVII, Bruxelles, 1903. (2) Brochure in-8°, de 10 pages, avec 1 planche. Extrait de Memoir and Proceedings of the Manchester Lilerary and Philosophical So- ciely, vol. #7, Part. III, 1905. 7 — 174 — Ridewood W. G : On the strueture of the Giülls of the Lamellibranchia, by À. D. Imms (1). Cette note est un compte rendu d'un mémoire de M. W. G. Ridewood (Phil. Trans. Roy. Soc. 1903 ser. B. vol. 195) sur la structure des branchiesdes Lamellibranches. Cet au- teur a été conduit par ses recherches à proposer la classi- fication suivante. Un {°* ordre, les Protobranchia,correspond exactement à celui de Pelseneer. Mais les Pseudolamelli- branchia sont supprimés. En effet, un 2 ordre, les Eleutherorhabda, où les filaments branchiaux voisins sont réunis par des faisceaux de cils, comprend d'abord les Filibranchia, ensuite les Pectinidae, les Spondylidae et les Dimyidae et aussi les Aviculidae, dont M. Ridewood re- tranche toutefois les Pinna. Un 3° ordre, les Synaptorhabda, oùles bordsinterlamellaires desfilaments voisinssont reliés par du tissu cellulaire, renferme d'abord précisément les Pinnidae, et avec eux les Ostreidæ et les Limidæ, puis les Eulamellibranchia, et enfin, comme simple sous-ordre (Poromyacea), les Septibranchia. Ed. L. L'évolution des Mollusques par Aug. Lameere (2). Dans un discours prononcé le 8 février 1903 à l'assemblée générale de la Société Royale Malacologique de Belgique, M. Lameere a retracé à grands traits l'évolution des Mollusques, qu'il répartit, avec M. Pelseneer, en cinq classes : Amphineures, Gastropodes, Scaphopodes, Lamel- libranches, Céphalopodes. (1) Brochure de 2 pages in-8°. Extrait du Journal of Malacology, vol. X, 1903. (2) Brochure in-8° de 17 pages. Extrait des Annales de lu Société Royale Malacologique de Belgique, t. XXXVIII, 1903. — 175 — L'ancêtre de tous les Mollusques était un animal rampant sur la face ventrale épaissie en pied; il avait la bouche en avant et un anus à l'extrémité postérieure du corps; une expansion du tégument dorsal constituait un manteau qui débordait l'animal de toutes parts; sur le dos se voyait une série de plaques calcaires disposées métamériquement. Sous le rebord du manteau étaient logées deux paires de branchies que leur aspect à fait nommer cténidies. Le système nerveux comprenait deux ganglions SUpra@æsO- phagiens cérébroïdes d'où partaient en avant une paire de troncs labiaux passant sous l'œsophage, et deux paires de troncs postérieurs, les troncs palléaux, externes et inner- vant le manteau, les trones pédieux en rapport avec le pied, de nombreuses commissures réunissant ces troncs transversalement. Ce type a donné naissance à deux descendants. Il y a d'abord l'Amphineure qui a conservé le système nerveux primitif et l'anus à l'extrémité du corps. Sous la forme de Polyplacophores, il possède encore huit plaques dorsales, mais il y a plusieurs caractères de spécialisation : entre autres, c'est la perte de la paire postérieure de branchies; mais, phénomène curieux, en avant et en arrière de l'unique paire de cténidies subsistantes, s'est développée toute une série de branchies accessoires secon- daires. Sous la forme d'Aplacophores, l'Amphineure se présente comme ayant perdu les plaques dorsales:; le pied et le manteau sont réduits ou nuls : l'organisme à pris l'aspect d'un ver. Aux Amphineures on peut opposer l'ensemble de tous les autres Mollusques, groupement auquel Hatschek a donné le nom de Conchifères. Le second descendant du Mollusque primordial diffère de l'Amphineure en ce qu'il n'a plus l'anus à l'extrémité du corps : l'anus s'est rapproché de la bouche, le dos s'étant bombé pour permettre à l'animal de se loger dans nina une coquille qui est d'une seule pièse. Le système nerveux s'est perfectionné : sur le trajet des troncs palléaux et pédieux les cellules se sont concentrées en ganglions pédieux et pleuraux ; les anciennes commissures transver- sales ont disparu, à l'exception d'un petit nombre qui ont pris une grande importance : une commissure postérieure réunissant les troncs palléaux et renflée en ganglions viscéraux, une commissure s'étendant du ganglion pleural au ganglion pédieux, enfin une commissure partant des troncs labiaux, se dirigeant en arrière au-dessous du tube digestif et constituant la commissure stomato-gastrique. A son tour, ce Conchifère primordial a donné deux descendants, l’un qui est resté rampant, l'autre qui est devenu pélagique, le Céphalopode. Ce dernier est représenté dans la nature actuelle, sous une forme vraisemblablement peu différente de sa struc- ture première, par le Nautile qui a conservé deux paires de branchies. Avec la succession des périodes géologiques la coquille, d'abord recouverte par le manteau, ainsi qu'on le voit chez la Spirule, est devenue peu à peu interne et a dégénéré chez les Bélemnites, les Seiches et les Poulpes, En même temps, le Céphalopode, perdant une paire de branchies, de Tétrabranche qu'il était, est devenu Di- branche. Quant à celui des Conchifères, qui a continué à ramper sur sa sole ventrale, et qui est l'ancêtre commun des Lamellibranches, des Scaphopodes et des Gastropodes, Pelseneer lui a donné le nem de Prorhipidoglosse. Cet animal, qui a, lui aussi, perdu une paire de cténidies, a donné naissance d'une part à l'ancêtre commun des Scaphopodes et des Gastropodes, lequel est resté mono- valve, d'autre part à l'ancêtre des Lamellibranches. L'Acéphale est un Mollusque qui s’est mis à labourer le sol pour y trouver sa nourriture. Son corps s'est comprimé latéralement, le manteau à débordé fortement le corps EP ES — 177 — sur les côtés; la coquille à continué à couvrir le manteau et elle s'est scindée en deux valves qui sont restées réunies par un ligament élastique. Bien abritée dans la coquille, l'unique cténidie de chaque côté a subi un singulier perfectionnement que l’on peut suivre chez les Proto- branchiés, les Mésobranchiés et les Métabranchiés (Eula- mellibranchiés et Septibranchiés). Le Prorhipidoglosse, monovalve et rampant, a évolué, une dernière fois, en deux sens différents pour donner d'une part le Scaphopode, d'autre part, le Gastropode. Le Scaphopode est un Prorhipidoglosse fouisseur qui s'est allongé en ver. Tous les Mollusques précédents ont conservé la symétrie bilatérale primitive du Mollusque primordial. Mais au moment où le Prorhipidoglosse rampant va passer au type Gastropode, il acquiertune asymétrie caractéristique. Il se produit une torsion latérale qui, tout en amenant l'anus en avant, le déplace vers la droite, et le sac viscéral, avec la coquille qui le recouvre, s'enroule ventralement; mais l'enroulement ne pouvant se maintenir dans un même plan, la spire fait peu à peu saillie du côté origi- nairement gauche qui est devenu topographiquement droit. Tous les organes, constituant ce qu'on appelle le complexe palléal: cténidies, ganglions viscéraux, etc., qui se trouvent dans le voisinage de l'anus, conservent leurs rapports primitils et voyagent avec lui, et cette révolution amène forcément une torsion de la commissure viscérale qui est restée autour du tube digestif (chiastoneurie). C'est cette organisation que l’on retrouve, parmi les Streptoneures ou Prosobranches, chez les Aspidobranches (Docoglosses et Rhipidoglosses), qui le plus souvent ont conservé des caractères primitifs. Mais chez les Pectini- branches, une spécialisation prononcée de l'animal s'est produite : tous les organes morphologiquementgauches du complexe palléal et devenus topographiquement droits — 178 -— ont disparu : leur unique cténidie, située à gauche, n'est plus bipectinée. Les Euthyneures (Opisthobranches et Pulmonés) sont des Rhipidoglosses hermaphrodites qui ont perdu la cténidie située à droite, mais leur branchie qui est bipec- tinée est plissée. Tels sont les caractères d'Actaeon qui est le plus inférieur des Opisthobranches et qui a conservé la chiastoneurie. Chez les autres Euthyneures, une détorsion s'est produite en même temps qu'un élargissement qui a ramené l'anus et les organes qui l’avoisinent un peu en arrière. La cténidie n'existe plus chez les Nudibranches, dont le manteau et la coquille ont disparu, qui ont acquis des branchies nouvelles et qui ont récupéré parfois une symétrie bilatérale secondaire apparente. Chez les Pulmonés, la cténidie a également disparu et le plafond de la cavité palléale est transformé en poumon. Les formes primitives des Pulmonés ont un habitat terrestre ; mais beaucoup de ces Mollusques ont envahi les eaux douces et ont parfois acquis une branchie nouvelle; par un phénomène d'adaptation très remarquable, il y en a d’autres qui sont redevenus marins. Enfin par une modi- fication anatomique tout aussi curieuse, il ÿ à un Limacien terrestre, Janella Schauinslandi, dont la cavité palléale émet des diverticules ramifiés qui rappellent jusqu'à un certain point les trachées des Insectes : ce Trachéopulmoné est celui de tous les Mollusques qui est allé le plus loin dans l’évolution morphologique. Quant à leur origine, les Mollusques descendent des Annélides, dont ils sont une forme spécialisée et dont ils possèdent la larve trochosphère caractéristique : ils constituent une division de l'ensemble constitué par les Annélides, les Rotifères et quelques autres vers, ensemble qui peut porter le nom de Trochophores. Ed. L. Vitrea Rogersi n. sp., A British form hitherto misi- dentified with Helix glabra Studer and Hyalinia helre- tica Blum, by B. B. Woodward (1). M. T. Rogers trouva en 1870, dans le Cheshire, une forme de Vitrea qui fut identifiée à l'Helir glabra Studer par le Dr Gwyn Jefireys, suivant en cela Dupuy et proba- blement Moquin Tandon. Il s'agit d'une coquille si étroi- tement alliée à V. alliaria Miller, que les deux iormes semblent avoir été généralement confondues; elle a été aussi rattachée à la V. helvetica Blum. Mais, en réalité, elle n'appartient à aucune espèce connue jusqu'ici et doit recevoir un nom spécial. M. Woodward propose celui de V. Rogersi n. sp. Il publie la diagnose de cette nou- velle espèce, dont il décrit aussi la radule et, afin de faciliter la comparaison, il donne, en même temps, des figures correspondantes pour les V. alliaria et helretica. Ed. 12 PALÉONTOLOGIE Das Unterdevon zwischen Marburg A. L. und Her- born (Nassau), par M. Kari Walther (2). La partie paléontologique du travail de M. Walther sur quelques couches du dévonien inférieur (Coblentzien) du Nassau mérite qu'on s'y arrête quelque peu, ce n'est pas, que le nombre des espèces nouvelles soit considérable, (1) Brochure in-8, de # pages, avec une planche. Extrait du Journal of Conchology, mars 1903. (2) Stuttgart, 1903. — Neues Jahrb. für M. Géol. Pal. Part. XVII, p. 1-7, 3 pl., 1 carte. — 180 — mais on y trouve un examen critique développé sur beau coup d'espèces déjàconnues. Iyatoujours dans ce dévonien inférieur, gréseux etschisteux, denombreux Aviculopecten, Avicula, Limoptera, Pterinea, Gosseletia qui forment une phalange typique. Puis des Nucula, Nuculana, Cteno- donta bien reconnaissables à leurs charnières, quelques Myophoria, qui semblent former passage et famille avec les genres moins connus de frosocælus, Goniophora. La posi- üon du G. Grammysia reste obscure comme celle du petit genre Puchiolia qui avait été autrefois, rapproché des Car- dium. Cardiola pectinata n. sp., avec Conocardium rhena- num, termine les Lamellibranches. [n'y a qu'un Pleurotomaria (striata Gold.), un Hurchiso- mia (polita Maurer) maisles Bellerophons sontabondants : B.sphæricus Waltherest nouveau. Le Conularia fimbriata n. sp., et les renseignements surles Tentaculites et Hyolithes ne nous apportent aucun document sérieux sur ce groupe obscur. Comme toujours dans ces dépôts les Brachiopodes oc- cupent une place prépondérante, de nombreuses variétés sont acceptées et nous paraissent plus heureuses que la création d'espèces nouvelles. A côté du Spirifer subeuspida- ts, typique, on relève les var. humilis, lateincisa, tenuicosta, alata. Spirifer Nerei Barr. est une espèce critique qu'il faut éclaircir par comparaison avec les formes voisines; Sp. daleidensis Stein, Sp. arduennensis Schn. sont particu- lièrement caractéristiques. Lorsqu'il s'agit d'une espèce qui passe d'un étage dans un autre avec un changement d'importance médiocre, cette modification dans le temps n'est plus une variété, mais une mutation, et M. Walther écrit avec raison Orthis cireularis Sow. mut. transfuga : le type est du Silurien et le passage dans le Dévonien entraine un changement trop peu important pour motiver la création d'une espèce, mais assez manifeste pour néces- siter une désignation spéciale; Orthis tectiformis n. sp., en — 181 — diffère par sa forme nettement plus bombée et saillante. La présence de Pleurodictyum problematicum est un repère stratigraphique qui aide à comparer les autres espèces. G. DoLLruSs. Un représentant paléozoïque des Crassatellitidae (Schizodus planus) par N. Yakovlew (1). L'auteur ayant découvert des échantillons, parfaitement conservés, du Schizodus planus Golowkinsky du Permien de Russie à pu établir que cette espèce devait être rap- portée du G. Crassatellina Meeke et des Crassatelles en général. [Il constate la présence d’un écusson, d'une lunule, d'un ligament interne, de deux dents cardinales diver- sentes dans chaque valve, d’une dentlatérale antérieure el d'une dent latérale postérieure dans la valve droite qui sont remplacées dans la valve gauche par des sillons:; sinus palléal simple, net, bien arrondi, les deux emprein- tes musculaires sont bien marquées, assez grandes et situées immédiatement au dessous du plateau cardinal. Surface couverte de sillons d'accroissement concentriques bien réguliers, forme générale prolongée du côté postérieur. Le Crassatellina plana est connu sur une grandeétendue, car on en possède des échantillons des gouvernements d'Ar- kangel, Vologda, Kasan. La planche est bonne et donne tous les détails désirables, cegenre ne peut plus rester au voisinage des Trigonidæ comme on l'avait cru jusqu'ici. GED (1) Pétersbourg, 1902. Bull. comité géologique, € XXI, p. 755-760, 1 pl. ner ne Revisione della Fauna a Mollusehi della dolomia principale di Lombardia, par Annibale Tom- masi (1). Ce travail fait suite aux études anciennes des Stoppani, Stabile, de Hauer, qui se sont donnés tant de peine pour établir la faune des calcaires dolomitiques du Trias de la Haute Italie : ces fossiles généralement mal conservés sont une énigme perpétuelle et ce n'est que par une persévérance digne de tous éloges qu'on est arrivé à grouper dans quelques musées italiens des séries déter- minables. Voici les espèces nouvelles et les éléments les plus caractéristiques de cette faune. Pecten Imaniae Varisco sp. mss., P. Ferreri Varisco mss., P. Egidii Venantii Tom. n. sp., Gervilleia exiliis Stop. sp. (Avicula), G. Salvata, G. Gemmellaroi Tom. n.sp., (1. Maria- nii Tom. n. sp., Modiola(?) humilis Tom. n. sp., Hyoconcha Cornalbæ Stop. sp., M. radians, M. Taramelli Tom. n. sp., Cucullaea Porroi Tom. n. sp., Macrodon rudis Stop. sp. M. Songavati Stop. sp., Myophoria Balsami Stop. sp. M. prolira Tom. n. sp., M. Caroli Rivai Tom. n. sp., Mega- lodon Gumbeli Stop., M. complanatus, Dicerocardium Jani Stop., D. Curionii Stop. Parmi les Gastéropodes : Worthenia Songarati Stop. sp., W. pusilla Stop., W. Stoppanii Tom. n. sp., W. Inzini Stop., Schizogonium (?) Escheri Stop., Straparollus Inzini Stop., Neritopsis Marionii Stop., Purpuroidea Taramelli Stop., Amauropsis longiuscula Stop. sp., c'est une quaran- taine d'espèces, une pauvre mais intéressante faunule comme dit M. Tommasi. C'est surtout au point de vue géné- rique que la nomenclature de Stoppani était à modifier: il est impossible de dire qu'elle soit encore arrivée à un stade (1) Pise, 1903. — Palaeontographia italica, t. IX, p. 95-124, 3 pl. in 4°. Mere définitif, tous ces Gastéropodes anciens sont mal connus dans leurs rapports phylogénétiques et chaque gisement nouveau offre des indications nouvelles; tous ces Pélécy- podes représentés par des moules et dont les charnières sont si rares ontété vingt fois changés de genres sans que leur place zoologique certaine ait pu être acceptée sans serupules; de tels travaux montrent le progrèset le labeur indéfini, toujours renaissant, des paléontologues. CD: Description de la faune des Couches de Pereiros (Portugal) par M..J. Bochm (1). Cet article est la reproduction très améliorée d'une étude publiée à Berlin en 1901 par le même auteur sur des fossiles recueillis par M. P. Choffat dans l'Algarve, qui ap- partiennent à la partie inférieure du Lias désignée souvent comme Étage Hettangien. Bon nombre d'espèces sont nou- velles, leur conservation est assez bonne et elle permet de faireremonterassez haut dans la série des tempsgéologiques bon nombre de genres qu’on ne supposait pas avoir apparu si anciennement. Il faut citer : Patella Delgadoi J. B., Neritopsis Alqarbien- sis J. B., Coelostylina algarbiensis J. B., C. gracilior J. B., Cotrunnda-J.-B;,.CÆChoffati:3:7B% Oonacasta. J3:B., Katosira Pimenteli JS. B., Boehmia exilis J. B., Cylindrobul- lina coarctata J.B., C. Sharpei J. B., C. subfragilis J. B., Le genre Boehmia a été créé par M. Cossmann pour rem- placer un genre ÆEphyra Boehm 1901, non Péron et Lesueur 1809. (4) Lisbonne, 1903. — Communications de la Commission du Service Géologique du Portugal, t. V,48 p.,3 pl. — AS — Dans les Pélécypodes nous relevons Dimyodon ungulatus J. B., Harpax meridionalis J. B., (H. spinosus Dumortier non Sowerby), Avicula Capellinii J.8B., Pteroperna Camoensi J. B., Gervilleia conimbrica Choffat sp. G. ventrosa J. B., Wodiola lusitanica J. B., Unicardium minus J. B., Proto- cardia Choffati J. B., Le G. Isocyprina Roeder fondé pour crouper d'anciennes Cyrènes ou Cypricardes des auteurs est fort intéressant, d'excellents échantillons montrent que la dent cardinale ligamentaire est pectinée et certai- nement un grand nombre de Cypricardes du secondaire devront passer dans cette division : Zsocyprina Heeri Choffat sp. I. Seebachi J. B., I. praerupta J. B., I. percrassa J. B., 1. scapha J. B., les genres Tancredia et Teniodon sont douteux, Homomya cuneata J. B., demande vérification. On comparera avec intérêt ce travail avec celui de M. Cossmann sur l'Infralias de la Vendée publiéau Bull. de la Société géologique de France d'après les trouvailles de notre confrère M. Chartron. On trouvera toutes les indica- tions stratigraphiques désirables dans une note de M. Choffat qui suit celle de M. Boehm et qui est intitulée: l'Infralias et le Sinémurien du Portugal avec nombreux tableaux de la distribution des espèces. GED Note sur l’Infralias de la Vendée et des Deux- Sèvres, par M. M.Cossmann (1) Nous avons analysé l'an passé (3° trimestre 1903) la première partie de ce travail renfermant la description des (Gastéropodes, cette seconde note est consacrée aux Pélécypodes et présente un intérêt équivalent. Les espèces (4) Paris, 1904. — Bull. Soc. Géol. France, 4° f., t. LI, p, 497-544, 3 pl. CRE nouvelles sont : Plicatula obsoleta, Chlamys Chartroni, 11 nous paraît bien difficile de considérer les Pseudamussium comme un sous-genre des Chlamys dont le type est le P. Islandicus; Lima Vendaeensis, (rervilleia rhombica en comprenant ce genre comme l'a fait M. F. Frech dans unenote récente. (rervilleia (Cultriopsis) falciformis, Mytilus Chartroni, Modiola deflericardo, Parallelodon Chartroni, avec une diseussion très importante sur les groupes d’es- pèces qui relient les Cucullaea aux Arca. Leda Vendaeensis Cardinia lucinæformis, Opis alata très curieuse espèce pourvue d’une gouttière anguleuse postérieure prolongée, elle appartient aus. genre Opisoma ; Astarte Chartroni, cette espèce qui avoisine certaines formes tertiaires, est un intéressant exemple de permanence à travers les temps et les lieux ; Zsocyprina pulla, Cyprina Boonei, fortes réserves à faire au point de vue générique, Trapezium occidentale, Cardüum (Nemocardium) Chartroni, Dentilucina lunulicara, Dentilucina tenuilimata, Arctomya tenuitesta. La faune compte actuellement 70 espèces, elle s’est enrichie par les recherches de l'abbé Boone qui a exploré avec un zèle infatigable le gisement de Sainte Pézenne près de Niort (Deux Sèvres). Les planches ne sont pasexcellentes, il s'en faut:ces bival- vescouleur foncée viennent mal en phototypie, les charnie- res difficiles à dégager rendent aussi les déterminations génériques délicates. L'analogie maximum reste avec l'Hettangien de la Moselle tel qu'il a été anciennement décrit par Terquem. Un seul Brachiopode à été trouvé, M. Douvillé lui attribue le nom de Terebratula punctata Sow. var lata n. var. — 186 — Les Ammonites du Département de FYonne, par Dom. Aurélien Valette (1). La liste de M. Valette est un très bon travail, bien plus important que ne l'indique son titre modeste; l'auteur a relevé le présence de 189 espèces d'Ammonitidæ dans les divers étages secondaires du département de l'Yonne, et il a cherché à les grouper zoologiquement dans les nombreux genres entre lesquels le grand genre ancien Ammonites a été démembré. Il a donné les caractères détaillés et discutés des familles et des genres avec renvoi pour chaque espèce aux ouvrages qui les ont figurés. Dans une seconde partie l'auteur reprend chaque espèce dans des listes stratigraphiques établies pour chaque hori- zon, del’Hettangien à Psiloceras planorbis jusqu'au Sénonien à Acanthoceras Neptuni.L'albien à lui seul a fourni31 espèces. Il résulte de cette ventilation que les genres d'Ammonites occupent des niveaux caractéristiques et suflisent souvent même à donner une information importante sur le terrain dans lequel on les rencontre, les espèces restent confinées dans le même étage et les caractérisent parfaitement. Il n'y a pas d'espèces nouvelles et il faut signaler les impor- tantes communications faites à l'auteur par M. Péron. GED; Materialien zur Kenntniss der unter eretacischen Ammoniten fauna von Central und Nord-Russ- land, par N. A. Bogoslowsky (2). Le gros travail de M. Bogoslowsky est établi sur ses (1) Auxerre, 1903. — Bull. Soc. Sciences de l'Yonne, 1* semestre 1903, p. 39 à 100. (2) Pétersbourg, 1902. — Mémoires comité géologique, nouvelle série, n° 2, 162 p. in-#4°, 18 planches. lo récoltes personnelles dans la Russie centrale et sur les matériaux rapportés par M.Tschernyschev de son expédi- tion dans le bassin de la Petchora au Nord de la Russie. Il nous présente une faune abondante de Céphalopodes, échelonnés depuis les couches Jurassiques supérieures (Portlandien-Tithonique) jusqu'à l'Albien. On constate en Russie de nombreux passages entre la faune du Jurassique supérieuret celle du crétacé inférieur, entre le Portlandien et le Néocomien (Berriasien), les genres comme: Hoplites, Olcostephanus, Aucella, Oxynoticeras constituent une liaison incontestable fortintéressante. L'auteur critique vivement les groupes découpés du grand genre Ammonéen Olcoste- phanus tels que M. Pawlov les a préconisés en 1891 Simbirskites, Polyptychites, Craspedites et Virgatites qu'il considère comme fondés sur des caractères n'ayantaucune valeur générique mais plutôt sur des données stratigra- phiques et sur une filiation qui n'a pas été confirmée. Voici une listedes espèces figurées par niveaux géolo- giques : Portlandien (Volgien inférieur) : Olcostephanus virgatus, Perisphinctes sythicus, P. dorsoplanus. (Volgien supérieur) Olcost. Kaschpuricus, O.subditus, Orynoticeras subclypeiforme, O. catenulatum. Berriasien (horizon de Riasan) : Hoplites rjasanensis, H. hospes, Olcost. supra subditus, O. spasskensis, Valanginien (inférieur) : Olcost. stenomphalus, O. clemen- tianus. Oxynoticeras Marcoui. (niv. supérieur) : Olcosteph. Keyserlingi, OL. hoplitoides, OL. cf. bidichotomus, Hoplites aff. Arnoldi. OL lejanus, O. expansus. Barremien et Hautri- vien : Olcost. versicolor, Olc. umbonatus, O. discofalcatus, O. Decheni. Aptien : Hoplites Deshayesi. Albien : Hoplites dentatus, Amm. Kerenskianus. Un certain nombre d'espèces sont restées indéterminées. Dans la région de la Petchora la série commence seule- ment au valanginien. Plusieurs figures, souventune planche entière, sont consacrées à une seule espèce, l'auteur paraît avoir été prudent dans la création de formes nouvelles. GIE Ueber die Kreide formation in Sud Amerika und ihre Beziehungen zu anderen Gebieten, par M. W. Paulcke (1). Les matériaux actuellement recueillis au Pérou et au Chili permettent de se rendre compte de la présence du crétacé inférieur dans l'Amérique Méridionale, cette faune possède même une analogie très grande avec celle de la région Méditerranéenne; pour beaucoup d'espèces il ne s'agit que de modifications ne dépassant pas la race. Voici les principaux types de la faune du Pérou qu'on peut rapprocher de lAlbien : Ostrea Nicaisei Coquand, Exogyra africana Coq. var. peruana Paulcke, Erogyra arie- tina Rœmer var. diceratina Steinm., Æ. Olissiponensis Sharpe, E. Reissi Stei. n. sp., Trigonia crenulata Lamk.. var. pernana Paulcke, Vola quinquecostata Sow.,Tissotia- Fisheuri Gross. (pro parte), Lenticeras Andii Gabb, Placen- ticeras attenuatum Hyatt. Dans le Neocomien du Chili on a trouvé les types suivants : Terebratula tamarindus Sow., T. collinaria d'Orb., Pecten discors Philippi emend., Cucullea brevis d'Orb., Lucina plicatocostata d'Orb., Trigonia longa Agass., T. progonos Paulcke, T. Nepos Paulcke, T. Delafossei Bayle, T. transitoria Steimn., Hoplites ef. Noricus Ræm., Crioceras ci. Duvali Lév.. Je ne crois pas nécessaire de dis- cuter avec l’auteur si cette faune est plus Hautrivienne que Barremienne, il me paraît qu'à cette distance la grande division de Néocomien peut suflire. J'appellerai 1) Stuttgart, 1903. — NeuesJahrb. fur M.Geol. Paleont., Part. XVI, p-252-512, 2 pl. — 189 — seulement l'attention sur une espèce nouvelle très intéres- sante le Trigonia progonos qui par sa forme transverse, la disposition dégagée de sa charnière suggère un rappro- chement inattendu entre les Trigonia et les Leda, le test est également nacré, une échancrure cardinale centrale pro- fonde sépare les dents en deux séries latérales qui sont également pectinées et dont les dépressions sont sembla- blement disposées en chevron. Ce sont des analogies dont il est impossible de ne pas tenir hautement compte dans la classification; M. von Martens avait déjà signalé ce rapprochement sans avoir sous les yeux les figures nou- velles de l'intéressant travail de M. Paulcke, elles nous paraissent aujourd'hui s'imposer. ÉD: The Mollusea of the Buda Limestone, par M. G. . Burbank Shattuck (1). Le calcaire de Buda dans le Texas était resté malconnu, plusieurs explorations dirigées dans le but d'en grouper la faune ont abouti à une récolte et à une revision d'en- semble à laquelle ont participé les meilleurs paléonton- logues des États-Unis. Parmi les Céphalopodes, une seule espèce était décrite: le Nautilus texanus Schumard (mieux teranensis); trois espèces nouvelles sont ajoutées qui ont une réelle impor- tance stratigraphique, ce sont: Nautilus Hilli Shat., Barroi- siceras texanum Shat., B. Hyatti Schat. Dans les Gastéro- podes qui sont très rares, il faut citer Pleurotomaria Stantoni mn. sp., Turritella Budaensis n. Ssp., Harpagodes Schumardi nm. sp., grosses espèces fort intéressantes. (4) Washington, 1903. — Bull. U. S. Geol, Survey, n° 205, 40 p., 27 pl. 6 AI Parmi les Pélécypodes le Pecten Roemeri Hill est remar- quable, il a l'ornementation à côtes fortes et le contour polygonal d'un Janira. Nous n'avons qu'une médiocre confiance dans les déterminations rapportées à des espèces de Sowerby ou fondées sur les moulages. Le Gervilliopsis invaginata White demande confirmation sur deséchantillons plus complets, lesfragments attribués à un Modiolanous pa- raissent plutôt se rapporter à quelques Inoceramus. Gryphaea mucronata Gabb. est une espèce représentative intéressante de notre Ostrea vesicularis. Exogyra Clarki n. Sp., nous paraît une véritable Ostrea, Cardium budaensis n. sp., n'est pasfortéloignéde C. productum Sov, finalement citons : Cardium Vaughani n. sp., Pholadomya Roemeri n. Sp., Homomya austinensis n. sp., H. vulgaris n. sp., Anatina austinensis n. sp., À. terana n. sp., toutes réserves sur l'attribution de ces formes au genre Anatina. Ces formations crétacées inférieures du Texas ou série de Comanche, bien caractérisées auprès de la ville d'Aus- tin, nous semblent pouvoir se paralléliser avec le crétacé supérieur d'Europe et vraisemblablement avec la base du Sénonien. GD: Chondrodonta (Ostrea) Joannae Choffat in den Schi- osischichten von Gorz, Istrien, Dalmatien und der Hercegovina, par R. Hæœrnes (1). Nous avons déjà appelé l'attention sur le curieux genre Chondrodonta (Journ. Conchyl. 4er trim. 1903, p. 64); depuis cette époque M. Douvillé à complété les renseignements qu'il avait donnés au compte rendu sommaire de la Société géologique par une note développée publiée au Bulletin {1} Wien, 1902. — Sitzungb. Akad. Wissen., EXT, 18 p., 2 pl. P,4pP — 191 — (4e série, t. IT, p.134) et de toutes parts la même forme a été reconnue. Parmi les matériaux des collections de l'Université de Graz, M. Hoernes à trouvé des fossiles du même genre provenant de l'horizon des Schistes calcareux de Schio et originaires des localités de Pinguente en Istrie et de Dal près Gürz. Ces échantillons avaient été classés sous les noms de Ostrea aff. Munsoni Hill et de Pinna ostreaeformis Kutterer 1896, ils paraissent carac- tériser pour les géologues autrichiens la formation crétacée du sud des Alpes. Les échantillons bien conservés, sont très rares, ce quiexplique l'incertitude de la classification générique antérieure, on n'avait ordinairement sous les yeux que de vastes plaquettes où les échantillons accumulés offraient de longues empreintes flabelliformes, plissées, étroites. M. Schnarrenberger a découvert la même espèce dans la craie des Abruzzes et M. Virgilio dans celle de Bari (Pouilles) de telle sorte que la découverte de M. Choffat a mis sur la trace d'un horizon paléontologique d'une immense étendue et d'une très grande importance pour le bassin méditerranéen, car au Portugal le Chondrodonta Joannæ est accompagné d'une série de formesquifixentson niveau au Turonien supérieur incontestable. Le muscle pénétrant de la charnière indique un passageentre les Mono- myairesetles Dimyaires comme le fait observer M. Hoernes, et déjà Chenu dans son manuel de Conchyliologie a rappelé un ancien genre Amphidonta Fischer de Waldheim, 1829, ayant pour type l'O. Humboldti et O. Blainvillei auxquelles on peut ajouter O. denticulata Born dans lesquelles on observe sous le crochet de la charnière, très enfoncée, une impression musculaire conique tout à fait opposée à l'impression musculaire subcentrale ordinaire étendue. LU PE à etre Recueil d'Etudes paléontologiques sur la Faune crétacique du Portugal. — 3 Série : Mollusques du Sénonien à faciés fluviomarin, — 4° Série : Espèces nouvelles ou mal connues, par Paul Chofiat (!). La Paléontologie du Portugal fait de grands progrès; beaucoup des publications de la Commission du Service géologique du Portugal sont d'un intérêt général et oc- cupent les savants du monde entier. La faune fluvio- marine du Sénonien que nous présente M. Choffat n'était connue antérieurement que de gisements fort restreints du Midi de la France et des Alpes autrichiennes. Citons : Bulimus Gaudryi Choff. n. sp. : c'est une grosse espèce dont l'ouverture est encore mal connue mais qui n'est probablement pas un vrai Bulimus. Cerithium Vidali Choff. : autant qu'on peut en juger par l’ornementation, c’est probablement un Potamides. Pyrgulifera Franciscoi Ch., Melania Dollfusi Chof. ; cette dernière espèce n'appartient pas au groupe des Melania véritables. Toutes ces corrections génériques proviennent évidemment de ce que les genres ont été établis malheu- reusement d'une manière inversée, en partant de la faune vivante, tandis qu'il aurait fallu descendre des groupes anciens vers la faune actuelle. Aussi il ne faut pas craindre lorsqu'on s'attaque à une faune déjà lointaine dans le passé de créer des genres nouveaux, et de grouper les espèces qu'on y rencontre sous des noms Spéciaux sans chercher à s'inspirer des derniers termes contemporains plus ou moins analogues qui les ont très postérieurement suivis dans le temps. Hydrobia Vasconcellosi Chof., Paludina Munieri Chof., (1) Lisbonne, 1901-1902. — Commission Géol. du Portugal, tom. I fin. p. 89 à 172. 18 pl. in 40. — 193 — Neritina Wenceslasi Chof., Pholas (Martesia) Vasseuri Chof., Glycimeris Saportai Chof., Cyrena Marioni Chof., Ostrea subacutirostris Chof. La description d'espèces nouvelles ou mal connues est faite dans l'ordre zoologique. Il y a de très beaux Opis- thobranches fossiles au Portugal comme Actaeonella Delqa- doiChof., A. zouparriensis Chof., Trochactæon crisminensis Choîf., T. Cossmanni Chof. : Fusus Peroni Chof., n’est pas pour nous un Fusus; Chenopus Servesensis Chof., n'est pas un Chenopus, c'est avec doute d'ailleurs que l'auteur classe le Dolium Arnesensis d ans les Dolium et Chenopus Ouremensis dans les Chenopus. Les Nerinella Algarbiensis Ch. sp. sont tout à fait remarquables comme taille et comme abondance, Nerinella Alcantarensis Chof., Nerinea ouremensis Chof., N. Beirensis Chof.. Il y a toute une série de Vatica de belle taille, Purpurina Falloti Chof., Nerita Antonii Chof., N. Mathiasi Choîf., Pileolus Heberti Chof. Passant aux Pélécypodes nous signalerons Pleuromya Servesensis Chof., Anisocardia Hermitei Chof., espèce im- portante comme stratigraphie, Astarte Leviathan Chof. dont le genre reste douteux, Fimbria Sharpei Chof. Nous avons ensuite d'excellentes figures d'espèces d'Hippuritidæ fort abondantes et très intéressantes au vallon d'Alcantara près Lisbonne où nous en avons recueilli avec l'auteur il y a quelque vingt ans : Biradiolites cornu-pastoris Desm., B. Arnaudi Chof., Sphærulites lusitanicus Bayle. Le genre Vola. (Klein 1753) ou Janira (Schumacher 1817) renferme une longuesérie depuisle Vola Neocomiensis de l'Hautrivien, Vola Morrisi du Vraconien, V. quinquecostata du Cenomanien et du Turonien, V.regularis du Senonien. Les espècesnouvelles sont : Vola Lapparenti, V. Stefanoi, cette dernière espèce est certainement une forme représentative du Pecten Rœmeri Hill, du crétacé du Texas dont nous avons parlé antérieurement. Ge- Di 494 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology, Edited by W. E. Hoyle. Volume x1, n° 2, april 1904. Contents : Dr R. Bezzini. The Freshwater Shells of Naples and the Neighbourhood [Limnæa truncatula Müll. var. nea- politana n. var., Valvata piscinalis Müll. var. parthenopæa n, var.]. — J. W. Jackson and Cas. H. Moore. Further observations on the Molluscan fauna of Grange-over-Sands, Lancs. and district. — J. Davy Dean. Note on the Land and Freshwater Shells of Lancaster. — E. D. MARQUAND. Imper- forate Haliotis tuberculata. — R. STANDEN. Report on the Wirral Peninsula Ramble. — W. H. Dazz. Notes on the Genus Ampullaria. — W. WairWwEeLz. Helir cantiana Monta- gu, at Tooting Common, Surrey. — Epw. CoLriER. Land Shells at high altitudes. — J. WizLiaMs VAUGHAN. À contri- bution towards a list of the Land and Freshwater Mollusea of Breconshire and Radnorshire. — L. ST. G. BYxE. The type of Cypræa caput-anquis Phil. — Enw. Cozzier. Helir nemoralis m. sinistrorsum in Switzerland.— The seventieth birthday of H. Strebel. — Proceedings of the Conchological Society of Great Britain and Ireland. The Journal of Malacology, Edited by W. E. Collinge. Volume x1, n° 1, april 1904. Contents : HuGx Fuzrox. Note on Thersites (Hadra) Bel- lendenkerensis Braz., and Beddomæ Braz. — HuGx FULTON. A Critical List of the Sphærospira Section of Thersites [Th. Lessoni var. lutea n. var., Queensland; Th. concors — 195 — n. sp., id.| (PL. 1). — H. Overrox. Notes on the anatomy of the generative organs of Ariophanta Juliana Gray (figs). — W.E. CozunGe. Notes on Slugs and Slug like Molluses : 5, On a new and interesting genus of Slugs. 6, Arion sub- fuseus from the Orkney Isles. 7, Absence of the male gene- rative organs in Arion hortensis Fér. — Proceedings of the Midland Malacological Society. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Volume xvir, n° 12, april 1904. Contents : Bryaxr WaLker. New species of Somatogyrus LS. Hinkleyi n. sp., Alabama; S. constrictus n. sp., id. ; S. nanus n. sp., id.; S. umbilicatus n. sp., id.; $. coosaensis n. Sp., id.; S. obtusus n. sp., id.; S. crassus n. sp., id.; S. georgianus n. sp., Georgia; S. pennsylranicus mn. sp., Pennsylvania; S. virginicus n. sp., Virginia; S. Pülsbryanus n. sp., Alabama] (pl. v). — H. A. PicsBry. A new Subspecies of Polygyra tridentata [discoidea nm. subsp., Southern Indiana]. — Cu. W. Jonxsox. Description of two new Tertiary Fossils [Cancellaria rapella n. sp., Miocene, North Carolina; Linearia? divaricata n.sp., Eocene, Texas]. (figs). — General Notes : Occurence of Zinc in Fulgur. Volume xvur, n° 1, may 190%. Contents : W. J. Raymoxp. Two new Species of Pleuro- toma from California [Pl (Genota) Stearnsiana mn. sp., PI. (Antiplanes) catalinæ n. sp.]. — H. A. PicsBry and Y. Hirase. Descriptions of new Japanese Land Shells [Eu- lota (Plectotropis) pannosa var. awashimana mn. var., E. (Plectotropis) shikokuensis subdivesta n. subsp., E. (Ae- gista) eminens nm. sp., E. (Aegista) mimula var. goniosoma n. var., Punctum elachistum n. sp., P. apertum n. sp., Zo- nitoides chishimanus n. sp., Macrochlamys chaunax n. sp., — 196 — M. cerasina shinanoensis n. subsp., Tornatellina monodonta n. sp., Carychium nipponense n. sp., Alycæus oshimanus n. Sp., Stenothyra formosana n. sp., Melania hahajimana n. sp., M. libertina var. gigas n. var.]. — W. H. Dazz. A singular Eocene Turbinella [T. (Psilocochlis nov. subg) Mc Callie n. Ssp., Georgia]. — F. CozziNs Baker. New varieties of American Limnæa. [L. reflera var. iowaensis n. var., Ili- nois; var. crystalensis nm. var., id.; var. hemphilliana n. var., Minnesota], — General Notes : P. Bartscx, Limax maximus L. in California; — H. A. Prisery, Notice of six new Species of Unio from the Laramie group. Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaît, Redigirt von Dr W. Kobelt. 36ter Jahrgang, n° 2, april 1904. Dr W. KogeLr. Streifzüge in Süditalien (Fortsetzung). — Dr W. Kosezr. Diagnosen neuer Murella-Arten (Forts.) [W. Mingardi n. sp., Mt Bulgheria; M. consigliana n. sp., Val di Diano ; M. lucana Westerl., Mt® Pollino; M. lucana tenetensis n. var., Mi Pollino; M. lucana mormannensis n. var., Mormanno; M. sirinensis n. sp., Mt Sirino]. — O. Gozpruss. Beiträge zur Molluskenfauna Schlesiens. — W. A. Dazz. Die Systematik der Cyrenacea [Traduction du travail analysé dans le fascicule précédent, p. 71} — Dr H. MEeNzEL. Zweineue Arten von Valvata Muller (Gruppe Cincinna Hübner) [V. (Cincinna) andreana n. sp. und var. latior n. var., diluviale Susswässerablagerung in Hanno- ver; V. (Cincinna) Geyeri n. sp., Bayern]. — D: O. Boerr- GER. Neue Clausilia aus dem oberoligocæn Landschnecken- kalk von Hochheim [Cl (Laminifera) Fischeri n. sp.]. — D: W. Kogecr. Museum Loebbeckeanum. — Dr W. KOBELr. Eine Stenogyra aus Turkestan [St. Retteri Rosen mss.]. — Dr W. Kogecr. 1berus Montfort und Otala Schum. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie a BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51, PARIS, 5e Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL > DESCONCHYLIOIOGIE 1873-1899 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : 8 francs. On trouve également, au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : & francs. PESPRCSEREERE LLO ERREUR RECEPTOR GET PRE SEL MER UE JET ETATS ADR ARTE APN ET PAS TION CPR IT PAU S AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le colo- riage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication. PRSEPRE DRE PET SRE TEEN UN ESRI D ESN EE ENT ET PRE PPS BUS EN ET RETE LC CRE AMEN ERSREMPMUE T2 E EN TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr. ; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page » » AUTRE) » = 30Mr; Un quart de page » » Or EN) » AISNE: Ces prix sont réduits de %5 °/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Études critiques sur la nomenclature avec examen des genres Pectunculus et Glycimeris, par Ph. DAUTZENBERG et G. FDOÉLRES SE ETS LR RE EN EPA TRS E PR AE ENERRe QE 109 Étude zoologique de l’'Archidoris stellifera H. von Jhering, pAT AV AVS SIRET ARE M ER AE STE OM RS ER AN STARS 123 Liste des Arches conservées avec étiquettes de Lamarck dans les collections du Muséum de Paris, par Ed. LAMY............... 132 biographies. Tr Mer A VERTE RAR PAR re EE 168 Revue des Publications périodiques......... Lire Ps D CE 194 Le fascicule précédent (Vol. LIT, n° 1) & paru le 17 juin 1904. Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco) ....... 16 fr. Pour l'Étranger (Union postale) (0 RE EN NE EE 18 fr. Prix du numéro vendu /Séparément re RER RES 5 fr. Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco) ........ 8 fr. Prix de l'Index des volumes XXTaà XL 4d m0. 0x 8 fr. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à M. F. R. DE RUDEVAL, éditeur, rue Antoine Dubois, #4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléon- tologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique , ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Ecole professionnelle d’Imprimerie, Noisy-le-Grand (S.-et-0.). Volume LI]. Nc 3 Paru le 25 Octobre 1904 JOURNAL DE CONCHN LIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION . H. FISCHER F. R. De RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel (V*) 4, Rue Antoine Dubois {VI®) 190% ie, RP ART U Le Journal parait par trimestre/ét \ôime un * fhnnre par an. MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier. D'après un dénombrement fait au 1er mars 1904 cette collection comprenait 64 meubles renfermant 1205 tiroirs et 28 vitrines pour les grands échantillons. Nombre des Gastéropodes terrestres (inoperculés) 7.123 — — — (operculés) :. . 2.179 —— — marins et d'eau douce . . 9.777 — des Pélécypodes et Brachiopodes . . . . . 3.309 Fotal: Here mer eat 00 es Ils attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d'espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London, (Maison fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby) A VENDRE Coquilles du Japon marines, terrestres et fluviatiles Echantillons en bon état; détermination exacte d'après les: travaux de M. Pilsbry; localités précises, Catalogue envoyé sur demande. Pour les commandes employer de préférence la langue an- glaise. S'adresser à M. Y. HIRASE Shimochoja-Machi, Karasumaru. Kyoto, Japon. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 3 Trimestre DESCRIPTIONS DE QUELQUES NOUVELLES ESPÈCES DU GENRE PECTEN ET RECTIFICATIONS Par A. BAvaAy. (PI. VI). CHLAMYS HIRASEI n0%. spec. (BI ES feite 2) Testa subcrassa, parum convexa, æquilateralis, fere æqui- valvis, lateribus perlongis, margine brevi, undulato. Auriculæ ingentes, subæquales, productæ, triangulares, valva supera converior, tredecim aut quatuordecim costata ; costæ rotundatæ, parum eminentes, quam interstita valde majores nec omnino regulares; costæ valvæ inferæ minores, interstitia major«. Sinulus trapeziformis. Color fusco-purpureus, spadiceo marmoratus, aut luteo- griseus, in valva dextra pallidior. Dim. testæ : alt. : 40 mm, lat. : 40 mm, çrass, : 12 mm, id. auricularum : lat. : 28 mm, Habitat : mare japonicum. —1498— Var. 5, ecostata (PI. VI, fig. 7, 8) : costis omnino evanidis. Coquille assez épaisse équilatérale, presque équivalve, à côtés très allongés, à bord court et ondulé. Les oreillettes sont grandes, subégales, dilatées et trian- gulaires, les antérieures sont les plus grandes, elles sont costulées, sauf l'oreillette postérieure de la valve infé rieure. La valve supérieure plus convexe est ornée de 13 à 14 côtes arrondies, peu proéminentes, plus larges que les intervalles qui les séparent; ces côtes sont un peu irrégu- lières et leur relief varie beaucoup d'un individu à un autre. Sur la valve inférieure les côtes sont plus petites que les intervalles. Le sinus trapèzilorme est assez marqué. Appareil cardinal formé d'un seul repli : le supérieur, l'inférieur est à peine indiqué. La couleur de la coquille est brune plus ou moins pour- prée et plus ou moins foncée, marbrée de jaune ou de blanc sale; elle est plus pâle sur la valve inférieure. Var £. Dans cette variété les côtes ont complètement disparu. Habite le Japon où elle à été récoltée par le naturaliste Y. Hirase de Kyoto. Le Muséum de Paris en possède plusieurs exemplaires recueillis par Allart. Le Muséum d'Amsterdam et plusieurs collections particulières le possèdent également. Cette espèce comme P. ambiquus appartient au groupe des Chlamys tranquebaricus, singaporinus, pica. CHLAMYS AMBIGUUS ANO0©. spec. (PL. VI, fig. 15, 16.) Testa crassiuscula, regulariter flabelliformis, subæquila- tera, subcontexa, margine crenulato. Auriculæ subæquales, latæ, superne dilatatæ, in valva supe- — 199 — riore costulatæ, in valva infera auricula antica modo costulata, postera lævigata. Valxa supera costis tredecim ornata; costæ e lateralibus ad medium. latitudine crescentes, eminentes, paululum rotun- datæ, biangulatæ, sublævigatæ; interstitia sicut costæ ad medium crescunt, costas latitudine æqualant, concentrice squa- mulis minimis striolata. | Sinus subprofondus, ascendens, extus haud dilatatus. quin- que dentatus. Color valvæ superæ ertus griseo nigrescens, albo spadiceoque maculata, costa media sublateralesque duæ pallidiores, intus nigro-violaceus, albo maculatus; valoæ inferæ albus, fusco violaceo maculatus, intus albus. Dim. testæ : alt. : 40 mm ; lat. 43 mm, id. auricularum lat. : 28 mm, Hab. : mare sinense boreale. Coquille un peu épaisse, régulièrement flabelliforme; les côtés antérieur et postérieur subégaux, bord des valves crénelé. : Oreillettes grandes, presque égales, celles de la valve supérieure légèrement costulées ainsi que l’'antérieure de la valve inférieure, l'oreillette postérieure de cette valve res- tant lisse. Valve supérieure ornée de treize côtes, peu convexes, mais bien saillantes et latéralement anguleuses. Ces côtes croissent en largeur depuis les côtés jusqu’au milieu du limbe, elles sont lisses à peine marquées de lignes concen- triques; les intervalles égaux aux côtes, croissent comme elles des côtés vers le milieu de chaque valve; ils sont ornés de lamelles concentriques fines, nombreuses et très peu élevées. Les côtes et les intervalles sont fort atténués à l'inté- rieur des valves; celles-ci sont crénelées sur les bords. Le sinus assez profond, ascendant, peu évasé à l'entrée, est pourvu de cinq dents. — 200 — Appareil cardinal formé sur la valve droite de deux replis, un supérieur très allongé, un peu renflé en son mi- lieu, un inférieur bordant la fossette ligamentaire peu marqué. Couleur de la coquille gris foncé, taché de blanc et de jaunâtre sur la valve supérieure dont la côte médiane et deux latérales sont toujours plus pâles; à l'intérieur cette valve est violacée et tachée de blanc. La valve inférieure est blanchâtre tachée de *iolet ou de jaunâtre au dehors, blanche à l'intérieur. Cette jolie espèce de Pecten provient de Chine, elle appar- tient comme P. Hirasei au groupe des Chlamys pica, singa- porinus, tranquebaricus, Cumingii. Chaque valve, en raison de ses côtes assez larges, a l'aspect d'une valve inférieure peu convexe d’une coquille du S.genre Pecten, Belon, d'où le nom d'ambiquus. La collection du Muséum de Paris n'a reçu que des valves dépareillées, mais parfaitement fraiches; plusieurs sont encore couvertes de Balanes non érodés et telles enfin que des coquilles qui auraient été rejetées par les indigènes après que ceux-ciauraient mangé l'animal. CHLAMYS WILHELMINÆ n0®. Sspec. (PI. VI, fig. 13, 14). Testa tenuis, subpellucida, parum convera, æquivalvis, inæ- quilateralis, latere postico quam antico longiore, margine sim- plici, valde elongato. Auriculæ inæquales, anticæ multo majores, posticæ parvulæ, margine supero inflexo, margine externo latus anticum valra- rum continuante. Valra sinistra ad apicem paululum convexa, obsolete radia- tim et confertim costulata, valoa dextra costulis magis distinc- tis ornata ad latus anticum obsolete subnodosis. op Sinulus trapeziformis in imo satis amplus. Color albus, valva supera maculis perpaucis, violaceis, mi- nimis ornata, valea infera immaculata. Dim. majores testæ : alt. : 27mm, lat. : 24mm, crass. : 6mm, Dim. auricularum : lat. : 13m, Coquille mince, un peu pellucide, équivalve, inéquila- térale, à côtés très inégaux, le postérieur beaucoup plus long que l'antérieur; bord des valves simple, très déve- loppé. Oreillettes très inégales, les antérieures de beaucoup les plus grandes, les postérieures petites et à bord supérieur un peu tombant, leur bord latéral continue presque le côté postérieur des valves. Valve gauche un peu convexe vers le sommet, munie de costules radiales très peu saillantes mais nombreuses et assez serrées; valve droite à costules plus distinctes et devenant un peu noduleuses vers le bord antérieur. Sinus trapéziforme, ample vers le fond. Appareil cardinal à peu près obsolète; un seul repli: le supérieur visible et à ses extrémités distales seulement. Le ligament externe se déplace en laissant une aire liga- mentaire accrescente. Couleur d'un blanc pur avec, sur la valve supérieure, quelques très menues taches violettes très peu nombreuses, valve inférieure d'un blanc immaculé. J'ai recu cette espèce de l'Archipel calédonien et parti- culièrement des Iles Loyalty (M. Bouge). Le Muséum de Paris la possède également de Nouvelle Calédonie, mais les exemplaires qui m'ont été soumis par le Musée d'Ams- terdam comme provenant des Moluques sont de beaucoup les plus grands et les plus beaux. C’est un de ceux-ci qui est figuré comme type (PI. VE, fig. 13, 14). Cette raison jus- tifie le nom donné à cette très gracieuse espèce. Var. 5, maeulata (PI. VL fig. 3, 4): maculis violaceis nu- merosis. — 202 — CHLAMYS WEBERI NO. Spec. (PL VI, fig. 5,6.) Testa mediocris fere æquilateralis, subæquivalris, valva supera paululum convexa, infera converior. Auriculæ valde inæquales, posteriores minores extus oblique sectæ, incumbentes, costulatæ; anticæ latæ, costulis novem ad decem ornatæ, margine denticulato. Valvæ costulatæ, costulæ quinque ad novem et triginta, parvæ sed perdistinctæ, rotundatæ, inæquales, interstitia latiora inæ- qualia, subtile granuloso impressa, ad marginem sicut costulæ cristulis concentricis, minimis numerosisque ornata. Sinulus mediocris, altus, haud profundus. Color valvæ superioris sordide albus, nigroalboquemaculatus, maculis nigris, parvis irregularibusque plus minusve albo cinctis, color valræ inferæ sordido albus. Dim. alt. 20mm, lat. 17mm, crass. 5mm Hab. : Cost. Africæ occidentalis. Coquille de taille médiocre, à peu près équilatérale, à valves subégales, la supérieure peu convexe, l'inférieure ou droite plus convexe, les côtés sont courts, le bord inférieur très longuement arrondi. Les oreilles sont très inégales, les postérieures plus petites, obliquement coupées à leur bord latéral, ont leur bord supérieur un peu tombant, elles sont costulées : les antérieures larges, à bord libre denticulé, sont munies d'une dizaine de costules. Les valves sont ornées de petites côtes, au nombre de 99-939, étroites, mais fort distinctes, arrondies, inégales un peu squamuleuses, séparées par des intervalles plus larges qu'elles et finement gravés de points enfoncés; vers la marge côtes etintervalles sont traversés par de nombreuses et fines crêtes concentriques. Le sinus est médiocre, assez haut mais peu profond. Deux replis cardinaux sur chaque oreillette de la valve — 203 — droite, les supérieurs bien marqués, les inférieurs égale- lement et atteignant à peu près le milieu de la longueur des supérieurs. Couleur de la valve supérieure blane sale taché de noir et de blanc mat; chaque tache noire, petite et irrégulière plus ou moins entourée de blanc; valve inférieure d'un blanc sale parfois tachée de brun pâle. Vu deux individus 1° le type en ma collection et de provenance inconnue, 2° un autre individu plus petit mais très frais recueilli à Durban par M. Max Weber directeur du Muséum d'Amsterdam qui me l'a communiqué et à qui je dédie cette espèce. — Ce Pecten ressemble au P. madreporarum, mais il s'en distingue bien par sa parfaite régularité de contour, par la plus grande convexité de ses valves, par ses costules bien marquées, assez saillantes même et enfin par sa microsculpture analogue à celle d’un jeune P. islandicus. CHLAMYS JOUSSEAUMEI nO®. Spec. (PI. VI, fig. 9, 10.) Testa tenuis, parum convera, æquivalvis, valde inæquila- teralis, latere postico longiore, margine crenulato. Auriculæ mediocres, inæquales, costulatæ, posticis minimis ; Valva sinistra septem et viginti ad triginta costulis ornata ; costæ anqustæ sat eminentes, squamulis brevibus ad marginem munitæ; initerstitiæ quam costæ multo latiora, strigis radia- libus perminutis ornata, cristae incrementi raris concen- tricisque ad marginem munita ; valva dextra sinistræ simillima. Sinulus mediocris, trapeziformis, brecis. Color valvarum pallide rosaceus. Dim. testæ : alt. : 22 mm, lat. 18 mm, crass. : 5mm, Id. auricularum : lat : 10mm, Hab. : mare japonicum. Coquille mince, peu convexe, équivalve, très inéquila- or térale, le côté postérieur plus long, limbe un peu dejeté, bord des valves crénelé. Oreillettes médiocres, très inégales, costulées, les pos- térieures les plus petites. Valve gauche avec 27 à 30 costules assez élevées, mais étroites et ornées surtout vers le bord de courtes squa- mules, les intervalles beaucoup plus larges que les côtes sont ornés de très fines stries radiales. Costules et stries sont traversés par de rares crêtes d'accroissement concen- triques, vers le bord libre des valves seulement. Valve droite très semblable à la gauche. Sinus médiocre trapèziforme peu profond. Appareil cardinal formé de deux replis sur chaque oreillette de la valve droite, le supérieur très marqué, l'inférieur beaucoup plus court, tous deux striés en travers. Couleur des valves rose pâle, les côtes ont une coloration un peu plus foncée. Cette jolie coquille à été rapportée du Japon au Muséum de Paris par M. Allart en 1876, je l'avais tout d'abord rencontrée dans la collection du Dr Jousseaume. CHLAMYS CYTHEREUS nO®. spec. (PI. VI, fig. 11, 12) Testa crassiuscula, subinflata, rotundata, æquilateralis, inæquivalris. Auriculæ latæ, productæ, fere æquales, costulatæ ; Valva supera converior, sexdecim costata; costæ tricari- natæ, carinibus lateralibus præcipue squamulosis ; interstitia costas æquantia, uni vel biseriatim dense squamulosa; valvæ inferæ sculptura superioris simillima; valvæ intus sulcis et costis parum eminentibus ornatæ. Sinulus parvulus, triangularis, tridentatus. — 205 — Color testæ extus albo-rosaceus, purpureo marmoratus, intus purpureo-rosaceus, in valva dextra pallidior. Dim: Alt: : teste 28 mir” lati528 mR) Crass. : AT mu Id. auricularum : lat. : 22 mm, Hab. : Oceanum pacificum. Coquille un peu épaisse, arrondie, un peu renflée, équi- latérale, inéquivalve. Les oreillettes larges, dilatées, costulées, triangulaires, sont presque égales, les antérieures sont cependant un peu plus développées transversalement. La valve supé- rieure, plus convexe, est munie de seize côtes tricarènées dont les carènes sont munies de squamules peu nom- breuses, plus rares encore sur la carène médiane; les intervalles plus étroits que les côtes sont ornés de une ou deux rangées radiales d'écailles fines et serrées qui remontent un peu latéralement le long des côtes. La valve inférieure est sculptée comme la supérieure. A l'inté- rieur des valves les côtes et les sillons sont peu accusés. Sinus petit, triangulaire, tridenté. Appareilcardinalformé, sur la valvedroite, de deux replis sur chaque oreillette, le supérieur très mince et visible à son extrémité distale seulement, l'inférieur longuement développé, l'intervalle entre eux strié en travers. Couleur externe d'un blanc rosé marbré de pourpre, l'intérieur est de couleur pourprée dans la valve gauche, plus pâle dans la droite. Ce petit Peigne fort élégant se rapproche des P. exasperatus et leucophæus, il en diffère par le nombre moindre de ses côtes, par leur ornementa- tion plus délicate, et surtout par l'appareil cardinal qui, au lieu d'être vigoureusement accentué, est ici presque obsolète et ne comporte guère qu'un seul repli bien accusé : l'inférieur qui, peu élevé, s'étend assez longuement paral- lèlement au bord supérieur de la coquille. Vu un seul exemplaire dans la collection du Muséum de Paris. Il a été rapporté de Taïti par M. Neboux. — 206 — RECTIFICATIONS Dans un précédent numéro de ce journal, Vol. L, 1903, page 403, à propos du Pecten (Chlamys) Coudeini, il a été dit que Pecten Lamberti Souverbie était un Crenipecten, c'est Dentipecten qu'il faut lire. J'ai constaté depuis que P. Coudeini vivait bien sur les côtes de Nouvelle Calédonie. Il vit aussi aux Moluques; le Musée d'Amsterdam nous en a communiqué un fort bon exemplaire de cette dernière provenance. Dans le même article, page 399, Pecten (Chlamys) Vescoi est décrit comme étant une espèce. L'examen des riches matériaux du Muséum de Paris m'a permis de reconnaître qu'il s’agit seulement d'une variété très appawvrie du Pecten opercularis Linné. La nomenclature en ce qui concerne cette forme doit donc être modifiée ainsi qu'il suit : Pecten (Chlamys) opercularis Linné var. : Fescoi Bavay. AE, Ha DESCRIPTION D'UN AMUSSIUM NOUVEAU DRAGUÉ PAR LE S/ZBOGA DANS LA MER DE CELEBES Par PH. DAUTZENBERG et A. BAvay. AMUSSIUM SiIBOGAI Dautzenberg et A. Bavay. Testa suborbicularis, epaululum inæquilateralis, tenuis ac pellucida, antice posticeque longe hians. Valra supera quam infera paullo convexior. Margo dorsalis posticus declivis, sat rectus, anticus vero arcuatus et cum marqinem ventralem gra- datim confluens. Margo ventralis regulariter rotundatus, 4/5 peripheriæ occupat. Valva supera extus striis concentricis approrimatis parum- que regularibus tenuiter sculpta. Si testa sub lente valido ins- picitur, striæ quoque radiantes tenuissimæ irregulariterque canteriatæ detectuntur. Valva infera extus striis concentricis quam in valva supera tenuioribus sculpta; striæ radiantes [ere nullæ, sed sub lente valido undique tenuiter corrugata videtur. Valræ superæ pagina interna lævis ac nitens, costis radian- tibus 7 validis, angulatis, a margine ventrali valde subsidenti- bus ibique paululum incrassatis munita : costæ laterales, id est antica et postica, quæque a costulis tribus fere contiquis in tu- berculumque desinentibus constat : costula media tubercula vero duo præbet. Valvæ inferæ pagina interna costis radiantibus quam in valva supera paullo latioribus munita. Auriculæ parvæ in valoa supera quam in supera perspicue minores. Lopsre Color succineus, radiis fuscis, costas internas pelluciditate monstrantibus, ornatus. Pagina interna in medio lactescens ; margo pallealis autem succinea ac translucida. Color valxæ infernæ pallidior. Coquille suborbiculaire, un peu inéquilatérale et oblique, mince, transparente, longuement baillante en avant et en arrière, à oreillettes relativement petites. Bord dorsal court, presque rectiligne et assez distinct du côté posté: rieur, arqué et se reliant insensiblement, du côté antérieur, avec le bord ventral qui est très développé, régulièrement arrondi, et occupe les 4/5 du périmètre de la coquille. Surface externe de la valve supérieure ornée de nom- breuses lignes concentriques très délicates, assez serrées, Fig. 1. — Valve supérieure vue du côté externe. irrégulièrement espacées; cette valve est, en outre, entiè- rement couverte d'une très fine microsculpture campto- nectique composée de stries rayonnantes disposées de manière à former une sorte de réseau à mailles chevron- nées. Sur la valve inférieure, les lignes d'accroissement sont — 209 — moins marquées, la microsculpture camptonectique a presque complètement disparu; mais on observe sous un Fig. 2. — Valve inférieure vue du côté externe. fort grossissement que toute la surface est très finement chagrinée. La valve supérieure présente, sur sa face interne, sept Fig. 3. — Valve supérieure vue du côté interne. côtes à section triangulaire qui n'atteignent pas, à beau- coup près, le bord ventral : elles n'occupent guère que les — 210 — 4/5 de la hauteur de la valve; les deux côtes extrêmes, c'est-à-dire l’antérieure et la postérieure, sont composées chacune de trois costules très rapprochées et terminées par un empâtement formant un petit nodule et la seconde de ces costules présente deux nodules successifs situés à une courte distance l’un de l’autre, de telle sorte que l’en- semble figure une forte côte munie de quatre nodules, ou apophyses, inégalement distants. La deuxième côte anté- rieure est très rapprochée de la première, tandis que les quatre suivantes divergent à égale distance et sont termi- nées chacune par un léger empâtement. Sur la face interne de la valve inférieure, les sept côtes sont plus larges que celles de la valve supérieure; mais Fig. 4. — Valve inféricure vue du côté interne. moins saillantes; la postérieure présente aussi quatre. nodules portés par trois costules secondaires; mais la côte antérieure est composée d'un faisceau de cinq costules secondaires dont la longueur va croissant de dehors en dedans et qui sont terminées chacune par un nodule. La deuxième côte antérieure est très rapprochée du premier groupe de costules. ot -— L'espace occupé dans la valve droite par les côtes internes est revêtu d’un enduit opaque et porcelané tandis qu'une zône marginale assez large reste mince et transparente. Les oreillettes sont très petites, égales, obtusangulaires ; mais l'ensemble des deux oreillettes de la valve supérieure est sensiblement moins large que l'ensemble des oreillettes de la valve inférieure. Il n'existe aucune trace de sinus byssal. L'appareil cardinal, très simple, est formé d’un seul repli peu saillant qui s'étend, de chaque côté, sous le ligament. Couleur de la valve supérieure d’un jaune d’ambre, marquée de sept rayons divergents bruns qui n'atteignent pas le bord ventral et correspondent aux sept côtes in- ternes. Couleur de la valve inférieure d'un jaune beaucoup plus pâle avec sept rayons bruns dans le voisinage du sommet et passant ensuite à un ton jaune doré. Diamètre umbono-ventral 48, diamètre antéro-posté- rieur 50, épaisseur 7 1/2 millimètres. Largeur des oreil- lettes de la valve supérieure 12 millimètres, de la valve inférieure 16 millimètres. Cette belle espèce a été draguée dans la mer de Celebes par le Siboga, à une profondeur de 289 mètres (Station 12, 1450lat Sud;195%, 15/longit: Est). Par sa coloration, ainsi que par sa taille etses caractères internes, elle est intermédiaire entre les Amussium des eaux peu profondes et ceux franchement abyssaux, sans qu'on puisse la rapprocher d'aucune espèce déjà connue. Les formes qui s'en éloignent le moins sont les Amussium Watsoni E. A. Smith et A. Jeffreysi E. A. Smith, qui pro- viennent des mêmes parages. PhD; et247"8B. ADDITION A LA FAUNE MALACOLOGIQUE DU GOLFE DE GABÈS Par Paul PArLLARY. La faune du Golfe de Gabès a déjà fait l’objet de plusieurs mémoires dont voici l'énumération : 1879. MonTeRosATO. Notizie intorno ad alcune conchiglie delle coste d'Africa, in Boll. Soc. Mal. Ital. t. V, p.219: ISS3. DAUTZENBERG. Liste des coquilles du Golfe de Gabès, in Journ. Conch., pp. 1-2. IS91. BoucHon BranpbEeLY. Les pêches maritimes en Algérie et en Tunisie, in Rev. Se. Nat. appl., pp. 96-97. 1893. DaurzeNBEeRG. Littorinenouvelle des côtes de Tunisie, in Journ. Conch., pp. 5-6, pl. I, fig. 4, 5. 1895. DAUTZENBERG. Mollusques recueillis sur les côtes de la Tunisie, in Mém. Soc. Zool. France, pp. 363-373. 1896. E. Vassez. Sur la pintadine du Golfe de Gabès. A.F.A.S. pp. 458-466. IS9S. E. Vassez. La pintadine de Vaillant, et l’acclimata- ion de la mère-perle sur le littoral tunisien, in Rev. Tunis., pp. 3-16. Nous devons aussi mentionner les Mollusques du Roussil- lon, de MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus, l'Enumera- zione e sinonimia et la Nomenclatura generica e specifica de M. de Monterosato, et notre Addition à la faune conchylio- logique de la Méditerranée, dans lesquels sont énumérées, décrites et figurées plusieurs formes nouvelles de cette loca- lité si curieuse. Cependant, malgré l'importance de ces diverses contri- butions, il s'en faut de beaucoup que la faune du Golfe de 01 Gabès soit entièrement connue, comme le prouvent les récoltes faites à Gabès par M. Edmond David, interprète judiciaire, et à Sfax par M. Bédé, attaché au Laboratoire de Géologie du Muséum. Les coquilles recueillies par ce dernier naturaliste pro- viennent toutes de la plage comprise depuisle Port neuf et la Gare jusqu'au nord de la ville, d'une part, et de la bor- dure de l'ilot dit de Madagascar placé à l'entrée du Port; cet ilot qui n'a à peine qu'un hectare de superficie voit tripler sa surface à marée basse, et c'est alors qu'on peut y faire de très fructueuses récoltes. Le sable coquillier de la rade de Sfax est très riche; M. Koch, qui, avec une inlassable patience, en a opéré le tri, a trouvé qu'un litre contenait 174.286 coquilles : ce qui est facile à comprendre, car l'envoi qui nous a été fait par M. Bédé, n'était pas à proprement parler du sable; l'élé- ment pierreux y était en très faible proportion. En réalité c'était un magma de coquilles brisées ou pulvérisées dans lesquelles on trouvait en grande abondance d'autres coquilles de petite taille, déjà un peu décolorées par leur exposition à l'air et à la lumière, mais en général assez bien conservées. Les espèces dominantes dans ce sable sont : Loripes lac- teus, Bittium exiquum, Rissoa spongiarum, R. paradora, Phasianella speciosa et Pirenella tricolor, qui, à elles seules, forment pius des 2/3 des coquilles récoltées et qui indiquent une faune d'estuaire ou d'eau faiblement saumâtre. Nous croyons, d'après l'étude des matériaux rapportés par M. Bédé, pouvoir assurer que l'exploration des fonds du large donnerait des résultats extrêmement fructueux et intéressants. Dans ce travail, nous allons tout d'abord décrire les formes nouvelles que nous avons trouvées dans les envois de MM. David et Bédé, à l'exception des Cerithium qui seront décrits par M. de Monterosato dans un travail spécial. — 214 — Nous mentionnerons également quelques observations relatives à ces formes nouvelles et à d’autres encore peu connues; et enfin, nous indiquerons les espèces signalées pour la première fois dans cette localité. De sorte que notre travail servira de complément aux catalogues de MM. Daut- zenberg et de Monterosato, dont nous avons donné plus haut la bibliographie. CARACTÈRES GÉNÉRAUX DE LA FAUNE DU GOLFE DE GABÈS L'étude approfondie que nous avons faite des espèces du solfe de Gabès (et de Sfax, en particulier) nous a permis de faire plusieurs remarques : 1° L'abondance des Pélécypodes indique des fonds sablon- neux. M. de Monterosato qui a fait une étude spéciale des Cerithium est arrivé à la même conclusion : fonds sablon- neux garnis de zostères. 20 La présence de Gastrana, Loripes, Syndesmia, Scro- bicularia, Pirenella, Bittium, etc., indique déjà des eaux saumätres. De plus toutes les coquilles, ont le test mince ce qui prouve que l’eau est fortement saumätre. 30 D'une manière générale tous les Gastropodes ont la coquille bien plus allongée que dans les formes similaires du reste de la Méditerranée. Cette tendance à l'allongement de la spire est un caractère bien constant et bien spécial à la faune du golfe de Gabès. no Toutes les coquilles colorées sont remarquables par la vivacité de leurs couleurs (1). (4) MM. de Monterosato (1879) et Dautzenberg (1883) ont déjà appelé l'attention des naturalistes sur les phénomènes particuliers de coloration des espèces du golfe de Gabès. 5 Enfin les cas d’albinisme et les déformations sont extrêmement communs surtout chez les Pélécypodes. RETUSA DILATATA Pallary, nov. sp. (PI. VIL, fig. 8.) Testa convoluta, tenuis, solidiuscula, subpellucida, versus apicem truncata, superne cylindrica, in media parte coarctata, basi valde dilatata. Spira parum concaxa, anfr. tribus vel quatuor conspicuis et sutura impressa disjunctis. Anfr. ult. striis incrementi numerosis confertisque ornatus. Apertura producta, piriformis, superne anqusta, basi valde dilatata. Labrum simplex, sinuosum, in media parte inflerum. Margo columellaris totam aperturae longitudinem occupat. Colu- mella arcuata, basi distorta. Altit. 6, latit. max. 3/4 mm. Le Retusa le plus commun sur le littoral algérien est le R. sémisulcata Philippi (En. Moll. Sic., I, p. 193, pl: VIT, fig. 19) caractérisé par son test allongé, à peine déprimé dans son milieu, de # mm. de haut, sur 1/2 de large. Cette forme est assez variable ; elle est plus ou moins haute (var. major, et minor), plus ou moins large (var. stricta, Pallary), plus ou moins transparente (var. pellucida Monterosato) : la bande translucide de la base manque souvent, etles costu- lations sont elles-mêmes plus ou moins hauteset descendent parfois jusqu'à la base de la coquille (var. carinensis de Gregorio). On trouve, rarement dans la Méditerranée, mais plus fréquemment dans l'Océan, une forme très apparentée, le R. truncatula Bruguière, qui ne diffère du semisuleata que par sa taille un peu plus forte et plus solide, son test piri- forme, et ses stries plus épaisses et flexueuses. nl C'est de cette espèce quese rapproche le plus la nouvelle forme que M. Bédé a récoltée assez abondamment à Sfax et que nous avons nommée À. dilatata. Elle est caractérisée par sa grande taille (c’est le plus grand des Retusa connu jusqu'à ce jour dans la Méditerra- née), sa forme trapue, ses stries d'accroissement courbes qui se montrent sur toute la longueur de la coquille, son test franchement excavé vers le milieu de la hauteur, et enfin surtout par son ouverture extrêmement dilatée. Le type mesure 6 mm. de hauteur, et son plus grand diamètre est de 3 1/4 : ce sont là les dimensions des échan- üllons les plus communs mais il y a lieu de considérer, sous le rapport de la taille, une variété minor qui n'a que 3/4mm.dehauteuretune var. maïor quiatteint 7 mm. 1/2. RETUSA SEMISULCATA Philippi. Assez rare dans les sables de Sfax. Tous les exemplaires appartiennent à la var. strieta Pallary, caractérisée par sa forme étroite. Dimensions : haut. 3 3/4, diam. 3/4 mm. Nous avons également à signaler une var. minor de cette forme étroite. RETUSA MINUTISSIMA (Martin) Monterosato. Espèce peu connue quoique bien caractérisée par sa forme courte et par sa largeur. Rare à Sfax, CYLICHNA UMBILICATA Montagu. Rare également dans les sables de Sfax. = 217 — CONUS MEDITERRANEUS Bruguière. Var. imelus de Gregorio. Curieuse variété de forme, dans laquelle la spire, au lieu d'être régulièrementconique, présente, à partir de la carène du dernier tour, d'abord une partie méplane ou mieux de forme conique extrême- ment surbaissée et déprimée, correspondant à la partie supérieure du dernier et de l'avant dernier tour, puis une partie franchement conique et aiguë, constituée par le reste des tours qui sont anguleux, étagés : de telle sorte que l’ensemble de la spire a un profil sensiblement concave. Pour une hauteur totale de 14 mm. la spire n’a que 3 mm. de hauteur, le plus grand diamètre de la coquille étant de 7 1/2 mm. le cône spiral présente donc un surbaisse- ment de 2/5. De Gregorio (Studi su taluneconch. medit. viv. e foss., p.356) dit : «se distingue facilement par l'allure particulière de la spire qui est très courte, enfoncée en dedans, avec les premiers tours saillants en forme de petite protubérance conique et un peu pointue {submucronata). Toujours de petite dimension. — Méditerranée, zône des éponges. » Mais M. de Gregorio a tort de rapprocher cette forme du C. striatulus Brocchi dont il peut être regardé, dit-il, comme la forme vivante. Le profil de la spire est bien différent dans les deux formes, ainsi que l’on peut s'en assurer par les figures de Brocchi. Malgré ce rapproche- ment qui pourrait induire en erreur, M. de Monterosato nous affirme que notre variété de Sfax est, sans contredit, ex visu typi, le-C. imelus de de Gregorio. Var. alticoniea Pallary. Très jolie forme à sommet élevé bien conique, dans laquelle la coquille semble cons- tituée par deux cônes accolés par la base, le plus long en bas, le plus court en haut. Les tours de spire sont faible- ment anguleux, quelquefois, mais rarement, plans ou peu convexes. —1218 — Philippi (En. Moll. Sic. I, pl. 42, fig. 17, 18, 20) a bien représenté cette variété. GINNANIA TAPRURENSIS Pallary, nov. sp. (PI. VIL, fig. 1.) Testa fusiformi-turrita. Anfractus 7; apicales 2 laeves; normales 5, convexi, costis longitudinalibus striisque decurren- tibus ornati; anfr. ult. dimidiam testam æquans. Costæ eleva- tæ, plicilormes, interstia æquantes ; striæ confertæ, subtilissime in interstiis sculptæ. Margo columellaris vix obliqua. À pertura oblonga. Cauda brevissima. Labrum acutum, suturam versus sinum manifestum ostendens. Color subfuscus. Alt. 7 1/2 mm., latit. 2 1/2. Coquille allongée, turriculée, oblongue. Tours légère- ment convexes, faiblement méplans à leur partie supé rieure, munis de côtes longitudinales fortes, saillantes, régulièrement espacées et de stries décurrentes fines et nombreuses qui passent sur la convexité des côtes. Ouver- ture peu haute, formant le tiers de la hauteur totale; canal ouvert, court. Columelle à peine tordue. Labre tranchant, bordé extérieurement par la dernière côte longitudinale et montrant à l'angle supérieur la dépression caractéris- tique des Pleurotomes. Coloration fauve ou roussâtre avec une bande d'un brun foncé le long de la suture. Haut. 3 mm. à, larg. 2 mm. ÿ. Var. recticosta P., à côtes longitudinales droites, à tours plus gros. Var. albina P., d'un blanc de lait pur, à test translucide. Assez commun dans les sables de Sfax. Cette espèce diffère du PI. brachystoma Phil. (En. Moll. Sic. I, 169, pl. 26, f. 10) par sa forme plus étroite, plus allongée, par ses côtes plus nombreuses etses stries décur- rentes plus serrées, par son bord columellaire moins oblique. Elle se rapproche encore plus par sa sculpture et — 219 — par son galbe de l'espèce fossile PL. Maggiorei Phil. (loc. cit. 11,175. pl. 26, f. 21), mais elle en diffère par sa taille plus élancée, son dernier tour moins large et son ouverture moins haute. GINNANIA NANA SCacchi. Var. ex col. albida P. — Dans les sables de Sfax. HOMOTOMA MIRABILIS Pallary, nov. sp. (PI. VIL, fig. 2.) Testa tenuis, fusiformis, turrita; spira acuminata. Anfrac- tus 7; apicales 2; normales 5, converi, gradati, sutura obli- qua impressaque juneti, costis longitudinalibus funiculis que transversis cancellati; funiculi quam costæ graciliores ; funicu- lorum costarumque junctura spinosa. In anfractuum summo costæ longitudinales sat longe a sutura initium habent, unde inter suturam primumque funiculum area planiuscula striis longitudinalibus obsoletis seulpta nascitur. Anfr. ult., cauda erclusa, spiram æquat. Cauda recta, longa, aperta. Apertura ovata. Columella recta. Labrum acutum intus strias funiculis respondentes exhibet. Color albidus. Alt. {mm 1/2, lat. 4. Coquille très élancée, fusiforme, turriculée. Spire élevée à sommet aigu. Tours convexes pourvus de côtes longitu- dinales lamelleuses, espacées, étroites, élevées, et de cor- dons décurrents plus petits déterminant une lamelle épineuse à chaque point d'intersection. Ouverture ovalaire allongée, un peu moins haute que la moitié de la coquille. Columelle droite, légèrement tordue à la base, canal assez long. Labre arrondi, mince, non plissé, échaneré au bord de la suture. Coloration d’un brun roux sur lequel la réti- culation se détache en blanc. Haut. totale 9mm 1/2; haut. ouvert. 4 1/2. Cette espèce peut être rapprochée de À. horrida, Monte- =: 99g 22 rosato — 1. pungens Monterosato (non Bellardi) B.D.D : mais elle en diffère par sa taille plus élancée, ses tours plus détachés, ses cordons longitudinaux plus nombreux, ses cordons décurrents plus minces et surtout par sa sculpture plus lamelleuse. Sfax. HOMOTOMA BRACTEATA Pallary, not. sp. (PI. VII, fig. 4.) Testa subfusiformis, turrita, spira acuminata. Anfractus 6 ; apicales 1/2 læves; normales 4 1/2, gradati, convexi, costis longitudinalibus et funiculis decurrentibus cancellati, sutura profunda juncti; anf. ult. ventrosus. Costæ prominentes gra- ciles, quam interstitia dimidio angustiores; funiculi propin- quiores, eriliores ; junctio costarum funiculorumque lamellam parvam squamosam profert, quæ et in cauda, 4 tuberculorum series efformant. Apertura subovata. Margo columellaris pau- lum arcuata. Cauda breviuscula, aperta. Labrum rotun- datum, intus incrassatum den tatumque. Color albidus. Alt. 13 mm., lat. 6 mm. Coquille turriculée, ventrue, à sommet acuminé. Tours convexes, pourvus de côtes longitudinales rapprochées, élevées, et de cordons décurrents parallèles, élevés, déter- minant une lamelle à chaque point d'insertion; suture pro- fonde. Ouverture égalant la moitié de la hauteur (ouv. 41/2, haut. 9). Columelle tordue à sa base. Canal court. Labre arrondi, très convexe, épaissi et plissé à l'intérieur, très échancré à son sommet. Coloration blanche. SIax. PHILBERTIA PAPILLOSA Pallary, n0%. sp. (PI. VIT, fig. 3.) Testa producta, fusiformis, turrita; spira elata acumi- nata. Anfractus 7: apicales 2 læves; normales 5; convexi, numerosi, angusti, elati, costis longitudinalibus ac funiculis decurrentibus lamellosis cancellati, sutura profunda junc- ti; anf. ult. spiræ longitudinem superans. À pertura subovata. Columella recta. Cauda sat longa, aperta. Labrum rotundatum, intus incrassatum dentatumque; sinus suturalis angustus, valde conspicuus. Color flavicans, maculis albidis distinctus. ANT mms lat: 51/2: Coquille allongée, fusiforme, à section profonde; spire élevée; 7 tours : dont 2 apicaux lisses et 5 normaux con- vexes, cancellés par de nombreuses côtes longitudinales et des funicules décurrents lamelleux. Hauteur du dernier tour supérieure à la longueur de la spire. Ouverture sub- ovale; columelle droite. Canal assez long, ouvert; labre arrondi épaissi et denticulé à l'intérieur, sinus sutural étroit mais bien marqué. Couleur d'un jaune sale clair, avec des taches blanchâtres. Siax. ManGiLziA Kocat Pallary, nov. sp. (PI. VII, fig. 5.) Testa producta, turrita. Anfractus à ; apicales 1 1/2 læves; normales 3 1/2 paulum convexi, prope suturam suban- qulosi, costis longitudinalibus, striisque decurrentibus ornati ; anf. ult. dimidiam testam superans. Costæ numerosæ elatæ, paulum obliquæ, undatæ; interstitia duplum costarum latitu- dinem æquantia, conferta strisque transversis subtilibus sculpta. Apertura subovata, producta. Cauda brevis, valde aperta. Margo columellaris fere recta. Labrum extus intusque crassum, dentem obsoletum prope suturam ostendens. Color albicans fasciis tribus fuscis parum conspicuis ornatus. Aler mm lat-2;1/2; Coquille élevée, oblongue, très turriculée. Tours supé- rieurs presque cylindriques, se terminant par un plan | 1S 22 — faiblement incliné le long de la suture. Côtes étroites, lamelleuses, droites ou légèrement obliques sur les pre- miers tours, faiblement réfléchis sur le dernier. Intervalles des côtes ornés de stries fines, serrées, très délicates, for- mant comme un tissu fibreux qui ne se voit bien que sur les exemplaires très frais. Ouverture étroite, allongée, à bords parallèles, formant la moitié de la hauteur de la coquille. Labre épaissi, comprimé, muni à son sommet d'un sinus peu distinct. Coloration générale blanchâtre sur laquelle se détachent trois bandes d'un brun clair à peine visibles, placées l’une, étroite, à la base, la seconde, un peu plus large, au milieu du dernier tour et la troisième suturale étroite. La forme la plus voisine est HW. costata Donovan ; mais elle en diffère par sa taille plus élancée, ses côtes plus minces et surtout par ses tours supérieurs plans le long de la suture. Cette espèce offre de nombreuses variations portant tant sur la taille que sur la forme. Assez commune dans les sables de Sfax (M. Bédé). CLATHROMANGILIA (?) STRIGILATA Pallary, nov. sp. (PI. VII, fig. 6.) Testa oblonga, turrita. Anfractus 5; apicales 1 1/2; nor- males 3 1/2, converi, costis longitudinalibus funiculisque decurrentibus ornati. Costæ prominentes, quam interstitia paulo angustiores, usque ad caudæ extremitatem product ; funiculitransversi plurimi, eriles, æquidistantes, areas intercos- tales instruentes, costasque superantes. Sutura undata. À per- tura producta. Cauda brevissima, aperta. Margo columellaris areuata. Labrum exrtus intusque incrassatum, haud dentatum ; sinus suturalis impressus. Color albus. Alt. 4-5 mm., lat. 2-2 1/4. —. 223 — Coquille fusiforme. Tours convexes ornés de cordons longitudinauxetdestries décurrentes équidistantes passant sur les côtes. Ouverture oblongue, arrondie; canal très ouvert; columelle faiblement inclinée sur la gauche. Labre simple, replié en dedans et pourvu au sommet d'un sinus peu profond. Coloration d’un blanc pur un peu hyalin. Ouverture un peu moins haute que la moitié de la hauteur de la coquille. Nous n'avons trouvé, ni dans notre collection, ni dans les ouvrages que nous possédons, aucune espèce qui puisse être rapprochée de celle-ci. Son caractère principal est d'avoir une sculpture composée de côtes longitudinales et de cordons décurrents, qu'on ne peut mieux comparer qu'à celle du Cancellaria cancellata où du C. similis. L'ou- verture a tous les caractères de celle des Mangilia dont elle se distingue par son ornementation cancellée ; mais par sa protoconche elle se rapproche bien plus des Leufroyia. Sfax. GIBBERULA TURGIDULA Monterosato. et var. minor P. Non encore signalé dans le golfe de Gabès. L'espèce n'est pas rare dans les sables de Sfax. GIBBERULA CLANDESTINA Brocchi. Cette forme est assez commune dans les sables de Sfax. La var. minor Monts. y est particulièrement abondante. MITRA TRICOLOR Gmelin. De la zône des éponges, nous avons des variétés à test presque lisse où les côtes sont à peine marquées et d'autres roue à côtes très espacées ressemblant plutôt à des plis qu’à de vraies costulations. Nous avons aussi de Sfax des exemplaires remarquables par leur gracilité, leur forme plus allongée, leur coloration plus pâle, leurs costulations plus longues, les plis s'étendant jusqu'aux deux tiers du dernier tour et les sitries basales se continuant avec les plis columellaires. Ces caractères concordentavec ceux dela var. pallida Issel (in Ann. Mus. civico Genova, 1878, p. 419 et fig. in text.). Quoique ce nom ne soit pas très approprié, il doit cependant rester acquis. Cette variété concorde également avec le Mitra erilis Locard. UrROMITRA EBENUS Lamarck. Var. Plicatuliformis Locard. Cette variété n'est pas rare dans les sables de Sfax elle est remarquable par sa forme élancée et ses côtes serrées. Bien que l'auteur l'ait décrite comme provenant des côtes de Provence, il est très probable qu'il y a erreur de localité, car elle semble localisée dans le Golfe de Gabès. MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus ont donné, dans les Moll. du Rous. pl. 16, fig. 3-4, une bonne représen- tation de cette forme sous le nom de Mitra ebenus var. plicatula Brocchi. Mais la plicatula de Brocchi est plus enflée et ses costulations sont moins serrées. M. Kobelt l'a également bien figurée dans son Icono- graphie, pl. 41, fig. 17-18. M. Locard (Coq. mar. France, 1892, p. 49) indique comme dimensions : haut. 19 à 21, diam. 5 à 5 1/2 mm. Ce sont là les dimensions des plus grands exemplaires. Il faut donc créer une var, minor pour la forme la plus habituelle à Sfax qui atteint : haut. 13-14 1/2, diam. 4-5 mm. PSEUDOFUSUS RUSTICULUS Monterosato. (PL. VIL, fig. 13.) 1879. Fusus rusticulus, Monts., in Boll. Soc. Malac. Ttal. p. 227. On observe dans le Ps. rusticulus les mêmes variations que dans le Ps. rostratus : certains exemplaires ont les tours bien ronds; d’autres, au contraire, les ontfortement anguleux. Le type du Ps. rusticulus est fortement caréné « toujours caréné et à sculpture épineuse, » Monts. Il est done l'équivalent du Ps. rostratus var. carinata Monts. (Coq. mar. Oran, p. 267. f. 2). M. Locard a donné dans l'Atlas de l'Expédition du Travailleur et du Talisman, pl. 16, fig. 26-30, une figuration erronée de cette espèce, comme on peut s'en assurer par la comparaison de notre figure. Nous proposons pour l'espèce figurée par M. Locard le nom de Pseudofusus Locardi. Quant à la figuration donnée par M. Kobélt (Europ. Meeres Conch., pl XV, fig. 10-11) elle est médiocre et ne permet pas la reconnaissance de l'espèce. POLLIA BICOLOR Cantraine. Var. elegans Pallary. — Elle diffère de la forme typique par sa taille plus élancée, par ses tours moins serrés et par sa suture excavée qui rend la spire un peu scalariforme. Haut. 10-11 1/2; diam. 4-5 mm. EUTHRIA CORNEA Linné. Var. ex colore articulata Pallary. — Le système de coloration de cette variété est assez remarquable pour être mentionné. Il se compose de deux bandes blanches — 996 — articulées de points brun foncé, placées l'une le long de la suture et l’autre à la partie médiane du dernier tour, et d'une troisième bande constituée par une série de taches blanches située à la base du dernier tour au dessus du canal. Dans les autres tours, la bande suturale est seule visible. Toutes ces bandes se détachent sur un fond roux vil. Des éponges de Gabès. Nassa FERUssAGI Payraudeau subsp. ARCUATAPallarv, nov. subsp. (PI. VII, fig. 10.) Coquille ventrue, fortement costulée; sur les premiers tours les côtes sont arquées, sur le dernier elles sont flexueuses. Les côtes et les intervalles sont sillonnées par des stries décurrentes qui déterminent une réticulation moins prononcée que celle du N. reticulata, dont notre espèce a le faciès. L'ouverture est faiblement comprimée du côté du labre; le mode de coloration est semblable à celui du N. subdiaphana. Haut. 16; diam. 8 mm. SIax. Nassa FEerussacr Payraudeau subsp. ExIGUA Pallary, nov. subsp. (PI. VIL, fig. 44). Coquille petite, ovale, trapue, à tours peu convexes, ornés de côtes longitudinales serrées, arquées sur les pre- miers tours, flexueuses sur le dernier; les plis descendent jusqu'au canal columellaire. La coquille est entièrement ornée de stries décurrentes fines etrapprochées. Ouverture = Doi ovalaire, un peu moins haute (4 mm.) que la moitié de la hauteur totale (9 mm.). Canal fortement échancré. Colu- melle courte peu arquée. Labre faiblement denticulé à l'intérieur et épaissi extérieurement. Coloration d’un gris roux elair uniforme. Péristome blanc. Forme encore plus trapue, à côtes plus serrées et plus flexueuses que la var. turgida, B.D.D. €. IL, p. 55, pl. 11, fig. 33. Sous le rapport de la sculpture elle se rapproche davantage de la var. tenuicosta B.D.D., mais sa forme est plus courte et plus globuleuse. Haut. 7 1/2, larg. 4 1/2 mm. Nassa MUTABILIS Linné. Parmi les exemplaires de cette espèce que nous avons recus de M. Bédé, on remarque des individus de taille assez grande (haut. 25 mm.), les uns à test mince, les autres à test très épais et par suite très pesants. La partie inférieure du dernier tour est aussi plus ou moins modifiée par la présence ou l'absence d'un sillon externe qui contourne la base de la columelle. D'autres exemplaires sont très globuleux, fortement ventrus (haut. 18, diam. 13 mm.), à spire extrêmement réduite; ils diffèrent de la var. globulina Locard par leur .Spire courte et leur diamètre plus grand. Nous en faisons la var. eurta Pallary. Enfin la variété la plus remarquable et la plus constante est une forme de petite taille (haut. 13, diam. 7 mm.), appartenant par conséquent à la var. minuseula Pallary, étroite, très haute, à spire aiguë, allongée, fortement tur- riculée, à suture méplane. La coloration spirolineata Monterosato se remarque dans toutes ces formes. (Vide Kobelt, Iconogr., pl. 22, fig. 16, p.124). Lo es AMYcLA CORNIGULUM Olivi subsp. BEDEI Pallary, nov. subsp. (PIN ARE) Testa plus minuste producta; spira acuminata. Anfrac- tus 5, converiusculi; prümi læves aut vix costulati ; ultimus cos- tulas longitudinales parum prominentes et basi evanescentes ostendit. Apertura ovalis. Cauda aperta, mediocriter incisa. Columella arcuata, vix basi plicata. Margo columellaris sat incrassata, conspicua, cireumscriptaet adnata.Labrum acutum, intus læve, extus paulum callosum. Color pallide flavus maculis flammulisque fuscis ornatus. Alt. 16-18 1/2, latit. 9 mm. Nous ne possédons malheureusement que deux exem- plaires de cette forme, l'un très allongé, l'autre plus trapu. Ce dernier représente le type, tandis que le premier cons- titue une var. elongata. L'A. corniculum est en pleine expansion dans la Méditer- ranée, où il a donné naissance à plusieurs formes dérivées, bien constantes, dont l'étude serait à entreprendre. Sur les bords du détroit de Gibraltar, il atteint son maximum de développement ; la coquille est très haute, très épaisse, for- tement ventrue et très vivement colorée; mais on trouve déjà des formes de passage à l'A. Pfeifferi Philippi. Celui-ci domine au delà du détroit, le long des côtes d'Espagne et de Portugal, sur la côte marocaine, aux Acores et aux Canaries, et présente également des variations de forme, de taille, et d'ornementation identiques à celles de l'A. cor- niculum. Or, dans le Golfe de Gabès, nous constatons une modifi- cation absolument identique. L’A. corniculum perd complè- tement ses caractères pour se transformer en une coquille beaucoup plus grosse, légèrement costulée, exagérant en un mot les caractères de la var. costata de l'A. Pfeifferi. C'est cette coquille que nous avons appelée subsp. Bedei. Pong MITRELLA SPELTA Monterosato. (PI. VII, fig. 20.) 1890. Mitrella spelta Monterosato : Conchiglie delle pro- fundita del mare di Palerme, p. 25, note. Espèce du groupe du 47. scripta, Linné, mais plus grande et à test translucide. Sfax, Gabès. MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus (Holl. du Rouss., 1, p. 74) ont raison d'écrire que « les Colombelles médi- terranéennes ne sont pas encore suffisamment connues pour qu'il soit possible d'établir aujourd'hui leur détermi- nation définitive ». Il y a, en effet, beaucoup de formes qui auraient besoin d'être étudiées de près. Le groupe du W. scripta, en parti- culier, contient plusieurs types différents qu'ilest difficile de distinguer par une simple description. La forme typique du Murer scriptus est figurée par Kiener (Coq. vir. Buce., £. 5, 6. Buccinum corniculatum Lamarck) ainsi qu'il résulte de l'examen fait par Hanley du type de la collection de Linné ; le C. Gervillei, Payraudeau est facile à reconnaître par la figure des Moll. de Corse; le C. Crosseana Recluz, n'est qu'un C. (rervillei orné d'une série de points à la périphérie, et dont la dent columel- laire n'est autre chose qu'une concrétion calcaire n'appar- tenant pas à la coquille. (Voir Bellini, Holl. mar. di Capri, p.99}; le C. Brisei et le C. decollata Brusina peuvent être fixés avec assez de certitude grâce aux figurations de Brusina, des Mollusques du Roussillon, et de Kobelt; le Witrella vulpecula Monterosato a été décritet figuré par nous in Cog. mar. Oran, p. 279, pl. VI, fig. 8; le Mitrella coccinea, Philippi (En. Moll. Sie., T, p.225) est — 230 — indiqué par M. de Monterosato comme spécifiquement identique au C. Brisei Brusina ; le Mitrella pediculus Scacchi a été décrit par M. de Monte- rosato et figuré par Kobeltdans son Zconogr. marine (pl. 40, fig. 11, 12) où sont également figurés les Mitrella svelta Monterosato (pl. 39, fig. 12-15) et M. acuta Monterosato (pl. 40, f. 7, 8) aussi de la faune des éponges. Cette énumération est encore incomplète; car nous pos- sédons de plusieurs localités de la Méditerranée d'autres Mitrella qu'on ne peut rapporter aux espèces que nous venons de mentionner. A l'exception du M. vulpecula, toutes les autres espèces font partie de la faune du Golfe de Gabès. MUREX TRUNCULUS Linné. Var. buccinoïdes Pallary. Cette variété s'écarte considérablement du type du M. trunculus, en ce que la surface est tout à fait mutique comme chez le M. conglobatus Michelotti, mais avec un aspect tout différent. La var, buccinoides est plus turricu- lée; ses tours sont plus renflés, plus détachés les uns les autres, plus lisses aussi; le dernier tour notamment est parfaitement convexe et non subanguleux : elle rap pelle en un mot la forme des Buceins. Toute la surface du test est ornée de cordons décurrents granuleux, fins, serrés, intercalés parallèlement entre d'autres plus gros et régulièrement espacés. Les cordons longitudinaux que l’on observe dans le H. conglobatus (1), font absolument défaut, ou ne sont tout au plus re- (1) Ou pour être plus précis, dans M. propeconglobatus Bellini ainsi qu’il résulte de la comparaison faite par ce naturaliste entre la forme méditerranéenne et le type du 4. conglobatus existant au Musée Royal Géologique de Turin {Voy. Fauna.… di Capri, pp. 99-100. — in Bollet. Soc. Natur, Napoli. V. XV. 1901). — 231 — présentés que par quelques traces peu saillantes. Les varices ou restes des anciens labres ne sont pas tubercu- leuses comme dans le M. trunculus. Sfax. OCINEBRINA BLAINVILLEI Payraudeau. Var. graeilis Monterosato.(—M. Blainvillei, var. gracilis). Forme plus petite et plus étroite que la var. inermis (Phi- lippi, Enum. Moll. Sic., I, pl. XI, fig. 25). Var. hirsuta Pallary. — Variété de la taille et de la forme de la précédente, mais à tours épineux. OCINEBRINA EbwaRpst Payraudeau. Var. hispidula Pallary (PI. VII, fig 18.) Cette forme est assurément apparentée à l'O. Edwardsi Payraudeau, dont elle diffère par sa taille plus grande, sa spire plus élevée, ses tours plus anguleux ornés de stries décurrentes plus nombreuses et plus saillantes, enfin par son labre plus épais et fortement denticulé. PURPURA HÆMASTOMA Linné. Un exemplaire de grande taille, à tubercules gros et coniques, provenant de Sfax. DoLiuM GALEA Linné. Nous devons à l’obligeance de M. Edm. David deux exemplaires de petite taille de cette espèce, provenant de Djerba. one CYPRAEA PYRUM Gmelin. Var. ex colore : undata Pallary. — Cette variété de colo- ration est remarquable par ses bandes longitudinales brunes ondulées et parallèles qui se détachent sur le fond plus clair de la coquille. Elle nous a été adressée de Adjim (Djerba) par M. Edm. David en même temps que d’autres exemplaires de la forme typique remarquables par le vivacité de leur colora- tion. CYPRAEA LURIDA Linné. Beaux exemplaires de la forme trapue,qui,comme ceux de C. pyrum, proviennent d'Adjim. PIRENELLA CONICA Blainv. subsp. TRICOLOR Pallary, nov. subsp. Testa imperforata, turrita, conico-pyramidata. Anfractus 7-8, angusti, in parte media parum concavi, tuberculorum ordi- nibus tribus cincti; tubercula superiora inferioraque ordinorum rotundata et fere ejusdem amplitudinis, in media parte pro- ducta et graciliora; in ult. anfr. ordo inferior bifissus. Basis funiculis duobus decurrentibus cingitur. Sutura impressa, parum undulata. Apertura subquadrangularis. Cauda valde brevis, aperta, subreflexa. Anfractus fasciis tribus fulvoflaxes- centibus, atris, ac ex albido cæruleis balteati. Basis fusca. Alt. 15 mm., diam. max. 5 1/2. Le Cerithium conicum, tel qu'il est figuré dans la Faune Française de Blainville pl. 6A, fig. 10, et décrit p. 158, est une coquille «d'un gris verdâtre ou blanchâtre, dont les tours sont ornés de 3 ou # rangées de tubercules égaux. » La figure porte en effet 4 rangées de tubercules de même srosseur sur les six derniers tours. — 233 — Notre subsp. tricolor diffère de ce type par 3 rangées de granulations seulement, dont la supérieure et l'inférieure sont à peu près de même grosseur, tandis que la médiane est beaucoup plus faible; les tubercules de celle-ci sont allongés ovalaires; ceux des autres rangées sont arrondis. Parfois sur le dernier tour, la rangée inférieure se dédou- ble. Le rang supérieur est d’un brun jaunâtre, le médian noir et l'inférieur blanc bleuâtre ou grisätre : ce qui justifie bien le nom de tricolor que nous lui donnons. Ce mode de coloration est le plus général, mais il n'est pas toujours constant. Parfois la bande noire manque et alors les deux rangées inférieures sont blanches : parfois la bande inférieure devient noire, de telle sorte que le système de coloration ne se compose plus que d'une rangée brune et de deux noires : dans d'autres enfin, c'est la bande supérieure qui devient noire, les deux autres conser- vant leur coloration. L'étude que nous avons faite des Pirenella fossiles et actu- elles du Nord de l'Afrique, nous a permis de constater que dans les formes africaines, les rangées de granulations sont au nombre de 2 ou 3, tandis qu'elles sont au nombre de # ou » dans les formes des côtes méridionales de l'Europe. Ainsi que nous l'avons dit plus haut, le Pirenella tricolor est excessivement commun à Sfax où il forme le tiers environ des coquilles récoltées. VERMETUS. Dans sa monographie des Vermets de la Méditerranée, (1892), M. de Monterosato signalait dans le Golfe de Gabès les espèces suivantes : V. subcancellatus, var. vermiculina Monterosato. var. tubulosa Monterosato. Bivonia granulata, var. spongicola Monterosato. var. discoidea Monterosato. MU ee Bivonia granulata, var. repens Monterosato (Ile de Lampe- dusa). var. ercurrens, Monterosato. Serpulorbis intestinum Lamarck, = selectus Monterosato. var. ramosa Monterosato. A cette liste il faut ajouter : Bivonia granuluta, var. minor. Vermetus verrucosus Monterosato. » giqas Bivona. » horridus Monterosato. Tous quatre de Sfax. TENAGODES oBTUSA Schumacher. Cette espèce paraît être commune dans les éponges. Nous avons pu en remarquer des groupements considérables à l'Exposition des Pêcheries dela Tunisie en 1900. Nous en possédons de beaux exemplaires appartenant à la var. ex colore rosea Monterosato, qui nous ont été envoyés de Gabès par M. Edm. David. RISSOA MONODONTA Bivona. Var. auriformis Pallary. (PI. VII, fig. 11.) De taille plus faible que le type; le dernier tour est pro- portionnellement plus gros; le labre plus évasé rappelle davantage celui du À. auriscalpium. La coquille est plus grèle, la spire plus effilée que dans la forme typique. RissoA SsPONGICOLA Monterosato. (PI: VII, fig. 12:) Espèce très commune à Sfax et bien caractéristique. Elle présente les variétés suivantes : — 235 — Var. ex forma minor Pallary, de taille plus petite. » » eurta Pallary, de taille courte (moins cepen- dant que la var. minor), trapue, dernier tour plus ventru; labre plus évasé. » ) aeutalis Pallary, à spire aiguë, élancée. Var. ex colore punetatissima Pallary : toute recouverte de petits points brun rouge, disposés très régulièrement en rangées décurrentes et longitudinales, équidistantes dans les deux sens; ces rangées sont plus ou moins nom- breuses et toujours plus visibles sur le der- nier tour. NATICA MACILENTA Philippi. Rare à Sfax. NATICA INTRICATA Donovan. Forme typique. Sfax. Var. ex colore alba. D'un blanc de lait pur. ACTÆOPYRAMIS BULINEA Lowe . Var. tenuis Pallary. (PI. VII, fig. 7.) Forme à test mince, translucide, très fragile, finement mais nettement striée dans le sens de la spire. La var. tenuis de l'A. bulinea ne peut être comparée qu'à l'A. striata Danilo et Sandri; mais cette dernière espèce est plus grande; son test est plus épais, les stries décur- rentes moins marquées, tandis qu'on observe des stries longitudinales qui manquent dans notre forme; le pli co- lumellaire est aussi plus marqué; enfin elle est moins élancée et ses tours sont plus convexes. — 236 — L'Actacopyramis striata Danilo et Sandri est vraisem- blablement la même espèce que le Turbo striatus de Brocchi pl. 6, f. 7). Elle possède un nom qui n'est pas douteux, celui de Parthenia bulinea Lowe, de Madère (Proc. Zool. Soc. 1840., p. 40) qui a été adopté par M. de Monterosato {in Boll. Soc. Malac. Ttal. p. 254,) sous le nom de Menestho bulinea. Cet auteur le mentionne dans son Enum.e Sin; p.31, sous le nom de Y. dissimilis Tiberi et dans Nom. gen. e spec., p. 84 sous celui de bulinea : mais la synonymie qu'il donne tendrait plutôt à faire adopter les noms de striata et d’'elongata déjà donnés antérieure- ment par Brocchi et par Philippr. Le type du genre Parthenia de Lowe est précisément cette espèce, mais ce nom générique ne peut être conservé, le nom de Parthenia ayant été appliqué antérieurement à une classe de Diptères et à une section d'Helir. M. de Monterosato dit que cette espèce est coralligène, tandis que la nôtre est littorale. Elle est asSez rare dans les sables de Sfax où à cause de sa fragilité, il est diflicile de l'avoir en bon état. TURBONILLA STRICTA Pallary, nov. sp. (PI. VIL, fig. 17.) Testa aciculata, solidula, nitidissima ; spira turrita. Anfrac- tus 10 1/2; apicales 1 1/2 larves, normales 9, contexi, lente accrescentes, sutura profunda juncti, costis obliquis confer- tissimis paulum arcuatis, in anf. ult. infra peripheriam abrupte desinentibus, interstitiis laevibus costarum latitudinem aequan- tibus sculpti; anfr. ult. postice quam penultimus paulo latior, altitudinis test 1/5 parum superans. À pertura truncato-ovata, parva. Margo columellaris labrumque fere parallela, columella stricta, tir contorta recte descendens: labrum regulariter arcuatum, simplex.— Color albus, nitidissimus. Alt. 4.-4 1/2 mm; diam. 1, ST Coquille allongée, étroite, solide, luisante,à spire turri- culée. Tours très convexes, croissant lentement, à suture profonde et très peu oblique. Côtes arquées, obliques, fortes et serrées; sur le dernier tour les côtes s’atténuent à la périphérie. Le dernier tour égale le cinquième de la hauteur totale. Ouverture ovalaire du côté extérieur, mais rectiligne du côté columellaire. Columelle rectiligne, légèrement tordue. Labre régulièrement arrondi, simple. Coloration d'un blanc porcellané brillant. Il est bien difficile de rapprocher cette forme si carac- térisée par ses tours convexes (qui donnent à la spire une apparence scalariforme) desautres Turbonilla déjà connus. TURBONILLA MIRIFICA Pallary, nov. sp. (PI. VII, fig. 16.) Testa tenuis, fragilis, turrita; spira producta, acuminata. Anfractus 10; apicales 1 1/2 laeves; normales 8 1/2, plano- convexi, costis longitudinalibus rectis, numerosis, ad sutu- ram incurvis, quam interstitia fere dimidio angustioribus, striisque decurrentibus confertissimis et vir conspicuis ornati. Sutura profunda. Apertura mediocris subquadrangularis. Margo columellaris recta, vix vel haud intorta. Labrum ‘simplex, rotundatum, sculptura externa introrsum pellucente. — Color albidus. Alt. 6, lat 1-1 1/2 mm. Coquille allongée, à test mince, fragile. Spire turriculée comprenant 10 tours plano convexes ornés de côtes longi- tudinales légèrement flexueuses le long de la suture et séparées par des intervalles de largeur double. Dernier tour subcaréné à la base des costulations, lisse sur le reste. Stries décurrentes très serrées, à peine visibles. Suture profonde.Ouverturesubquadrangulaire. Bord columellaire droit, à peine tordu. Labre simple arqué, laissant voir par — 238 — transparence la sculpture de la surface. — Coloration blanche. Cette espèce doit être rapprochée du T. striatulaL, dont elle diffère par sa taille plus faible, son test plus mince, sa forme plus étroite, par le manque de varices, par ses costulations moins larges, plus nombreuses et plus arquées. Peu commun dans les Sables de Sfax. TURBONILLA TENUIS Pallary, nov. sp. (PI. VII, fig. 19.) Testa parva, turrita, elata, subhyalina; spira acuminata ; apex obtusiusculus. Anfractus 10 1/2 ; apicales 1 1/2 heteros- trophi, laeves ; normales 9 convexiusculi, regulariter crescentes, costis longitudinalibus paulum obliquis, tenuibus, rotundis, confertis, interstitia aequantibus, ad ult. anf. peripheriam evanescentibus ornati. Sutura impressa, undata. Anf. ul. rotundus, cum apertura tertiam totæ testæ partem aequans. Apertura parva, subquadrata, in fauce sculpturam externam pelluciditate ostendens. Marge columellaris concava; columella recta, plana. Labrum rotundum, simplex, angulo recto cum columella conjunctum. Color albus. Alt 5 1/4, lat. 1 1/5 mm. Coquille petite, gracile, turriculée, subhyaline; spire acuminée; apex obtus. 10 1/2 tours plans ou à peine convexes, croissant régulièrement, côtes longitudinales rectilignes, peu obliques, fines, ténues, arrondies et serrées, s'arrêtant sur la périphérie du dernier tour. Suture bien marquée, onduleuse, peu oblique. Dernier tour ar- rondi. Ouverture petite, subquadrangulaire montrant par transparence la sculpture extérieure. Bord inférieur concave. Columelle droite. Labre arrondi, simple, formant un angle droit à sa jonction avec la columelle. — Colo- ration d'un blanc hyalin. no Espèce qu'on peut rapprocher du T. densecostata Phil., mais de forme plus étroite, à stries encore plus serrées et droites. Assez commun dans les sables de Sfax. TURBONILLA RUFA Philippi. Un magnifique exemplaire complet provenant des sables de Sfax. EULIMA PRAEGURTA Pallary, nov. sp. (PL. VI, fig. 15.) Testaturrita, acutiuscula, solidula, nitidissima, subpellucida;: spira paulum incurva. Anfractus 8 1/2 contiqui, planiusculi, sutura tenui sed distincta juncti, lente crescentes, ultimus paulo major. Apertura ovalis, in summa parte acuta: margo columellaris callosa. Labrum arcuatum, rotundatum. Color eburneus. Alt. 5 mm. latit. 2, mm. Cette espèce diffère de Æ. Stalioi Brusina (V. Jeffreys, P.Z. S. 1886, pl. 28, fig. 3) par sa taille légèrement plus faible, son sommet plus aigu, sa spire plus incurvée, sa forme bien plus ventrue et sa columelle plus rectiligne. Elle diffère de Æ. Petitiana Brusina (—Eul. polita v. brevis B. D. D., pl. 21, fig. 16.) par sa forme légèrement courbée et non droite, par ses tours plus convexes et par son avant dernier tour moins haut, ce quirend l'ouverture plus basse. Il existe une var. minor P. GIBBULA UMBILICARIS Linné. Var. coniea Monterosato. — Nous possédons un exem- plaire de cette variété d’un brun rougeûtre clair uniforme, og" = dont le dernier tour est orné le long de la carène par une bande blanche très étroite. Var. intermedia Pallary. — C'est une variété de petite taille (haut. 9 mm. diam. 9 1/2) de forme très conique, à ombilic étroit, s'approchant assez de la var. minor. GIBBULA GUTTADAURI Philippi. Variété un peu déprimée à carènes supérieure et infé- rieure plus accentuées; la carène basale, surtout, plus large que dans la forme typique. (Cfr. Philippi, En. Moll. Sic; IL, pl. IL, fig. 1.) Cette espèce ayant été dédiée à l'abbé Guttadauro (voir Aradas et Benoit, in Conch. viv. mar. Sic. p. 10) la véri- table orthographe serait Guttadauroi. CLANCULOPSIS JusSsIEUI Payr. subsp. pEBILIS Pallary, nov. subsp. Testa subglobosa, crassiuscula, lucens ; spira conoidea, pau- Lum depressa. Anfractus 4-5, convexi, striis confertis subtilibus decurrentibus sculpti : aliæ longitudinales subtiliores obliquæ magis ad suturam incisæ, strias decurrentes decussant. Anfr. ult. rotundus, ad basin converus striisque validis umbilicum cingentibus sculptus. Columella vix arcuata, bidentata. Labrum crassum, rotundatum, intus plicatum. Color omnino fuscus, fere niger. Alt. 8, lat. max. 9 mm. Coquille subglobuleuse, peu épaisse, brillante, spire conoïde déprimée : 4-5 tours convexes ornés de stries décurrentes très fines recoupées par d'autres plus fines, longitudinales, obliques. Dernier tour arrondi, convexe à la base. Ombilic largement ouvert, profond, fortement crénelé sur le bord, et entouré de trois forts sillons concen- MO triques. Columelle presque droite, bidentée. Labre épais, plissé intérieurement. Couleur brune presque noire. La forme typique est d'un brun foncé presque noir, uniforme; mais nous avons des exemplaires d'un beau rose clair constituant la var. rosea et d'autres, bien plus rares, d'un blanc de lait constituant la variété de colo- ration alba. TROCHOCOCHLEA TURBIFORMIS Von Salis. Var. evoluta Pallary. - La var. evoluta diffère du T. turbiformis typique (Moll. du Rouss pl. 49, f. 1 à 10, > excel.) par sa forme plus régulière, ses tours plus convexes, plus fortement striés, par son ombilic plus ouvert et enfin par sa coloration blanchâtre ornée de marbrures violacées semblables à celles du T. mutabilis. Il y a, du reste, des variations de coloration à bandes articulées de jaune clair et de rouge violacé comme dans le T. turbiformis. GIBBULA TURBINOIDES Deshayes. Nous possédons deux exemplaires de cette espèce qui présentent la particularité d'avoir une double défor- mation de l'ouverture; l’une se trouve au point précis où la suture se termine et où elle provoque une espèce de gouttière de dehors en dedans dans le haut du labre qui se trouve ainsi détaché du corps de la coquille, le long de la suture, de manière à former une sorte de sinus aigu. La seconde se trouve à l'endroit où le péris- tome rencontre la région ombilicale, et consiste en une souttière qui va du dedans en dehors, c'est-à-dire en sens inverse de celle du labre, et qui rend celui-ci évasé en ce point. Par suite de cette double déformation, le dernier 8e = tour, vu de profil, semble se détacher du corps de la coquille. JUJUBINUS (MONOTROCHUS) UNIDENTATUS Philippi. Le type (Philippi, En. Moll. Sic. IT, pl. 25, f. 8; p. 150.) est une forme de 1!mm. de haut sur 5 1/2 de diam. max. (AI. 5", lat. vix 3"), à tours bien étagés, l'inférieur étant en retrait sur le supérieur (anfractibus sub-imbricatis) et finement striés spiralement (obsolete transversim striatis). Les exemplaires que nous avons de Sfax et de Gabès présentent plusieurs variations non encore signalées : 4° Var. major Pallary, — haut. 12 1/2mn, larg. 6. 20 Var. sealata Pallary, — à tours fortement excavés et à cordon sutural plus gros que le type. Elle ressemble au J. Monterosatoi B. D. D. mais en diffère par sa forme plus élancée, ses tours plus minces, par sa coloration et surtout par le pli basal. 30 Var. propeaequistriata Pallary, — à base large, à test épais, à cordon sutural fort, à tours plans et à surface granuleuse semblable à celle du J. Matoni Payraudeau. Nos exemplaires ne diffèrent du J. aequistriatus Montero- sato que par leur columelle tordue à la base absolument comme dans l'unidentatus : la forme, la couleur et la sculpture sont absolument identiques à celles du J. aequi- striatus. JUJUBINUS SERICEUS Monterosato. Très jolie forme à reflets chatoyants du groupe de J. Striatus Linné, mais en différant par sa taille plus petite, sa forme plus allongée, ses tours convexes ornés de stries fines et granuleuses, et par l'absence du gros cordon sutural. Des éponges de Gabès. DES Le J. sericeus a été figuré in Moll. du Rouss. pl. 43, ?. 20- 25 (non J. elenchoides. Monterosato). Il présente plusieurs variétés de forme et surtout de coloration. JUJUBINUS FRATERCULUS Monterosato. Forme curieuse par ses cordons anguleux, ses tours faiblement excavés, ornés de stries fines. Le type est jaune clair orné de fascies longitudinales brunes: les cordons de la base et la suture articulés de linéoles et de points bruns. Var. er col. fuseoviolaeea, d'une teinte lie de vin foncé. Le J. scabriculus Monterosato est de taille plus faible, à base un peu plus large et moins anguleuse, à cordons décurrents plus forts présentant dans leurs intervalles une réticulation plus saillante que dans l'espèce précédente où on ne l’aperçoit d'ailleurs que rarement. La distinction entre les deux espèces est fort difficile. ._PECTUNGULUS LINEATUS Philippi. Cette espèce a été bien caractérisée par M. de Monte- fosato (in Mat. Sie. 1892) : « les exemplaires adultes ont un diamètre qui va jusqu'à 55 mm; ils sont parfaitement plats et orbiculaires. L'intérieur est blanc ou rougeûtre..… mais ses valves sont très minces en comparaison des autres espèces et la charnière montre un plus grand nombre de dents. La coloration est variable : tantôt elle simule celle du vrai glycimeris, les taches apicales forment l'étoile habituelle, anguleuse, parfois d'un beau pourpre. C'est une forme très nette. Elle difière du pilosus par les carac- tères suivants : «1° forme lenticulaire, jamais oblique ; «20 dépression en aplatissement ; «30 minceur des valves; CT ie «40 intérieur blane ou légèrement taché de rouge ». Nous ajouterons encore un caractère important qui a échappé au savant conchyliologue méditerranéen : c'est que cette forme est celle qui a les sommets les plus petits. Nous ne connaissons que deux références iconogra- phiques; la première est celle de Philippi (En. Moll. sic. 1, pl. V, fig. 4) qui représente une valve jeune vue de dos, et la deuxième est : Moll. du Rouss. Il, pl. 34, fig. 3, 4. L'espèce est abondante à Sfax où M. Bédé l'a trouvée associée au P. violacescens qui est plus rare. En plus de la forme orbiculaire, qui caractérise le type, nous en avons d’autres de- plus grandes dimensions (diam. umbono- ventral 51-62 mm; diam. anterio-postérieur 51-60 mm;) qui sont très transverses et qui, par ce caractère, méritent d'être distinguées du type. OSTREA LAMELLOSA Brocchi. M. Edm. David nous a envoyé de Gabès un magnifique exemplaire de cette espèce mesurant 13 centimètres de diamètre antério-postérieur. SPONDYLUS GAEDEROPUS Linné. Les divers échantillons que nous possédons de cette espèce présententdes variationsextrêmement importantes. La plus remarquable de ces formes (var. lamellosa Pallary) est caractérisée par de nombreuses lamelles distinetes, minces, plus ou moins flexueuses, allongées et spatuli- formes (plus larges au sommet qu'à l'insertion). Cette forme ne présente que des lamelles spatuliformes sur les deux valves, plus nombreuses toutefois sur la valve droite que sur la gauche. Elle provient de Djerba et semble avoir été libre, car elle ne porte aucune trace d'adhérence. M. Koch possède un exemplaire de cette forme, provenant de — D — Port Saïd, et dont la valve porte en creux l'empreinte d'une coquille bivalve sur laquelle elle avait été fixée. On serait tenté de croire que cette forme est spéciale à la partie orientale de la Méditerranée, S'il n'y avait pas des exem- plaires de Beni-Saf présentant ce même caractère de lamelles spatuliformes toutefois un peu moins prononcé. Une autre forme ne présente que des pointes disposées en séries longitudinales ou rayonnantes (var. horrida B.D.D— aculeata Philippi non Chemnitz). Cette forme correspond au type Linnéen, car il est incontestable que Linné a eu en vue pour cette espèce une forme épineuse; la brève dia- gnose originale, en effet, dit: (S. testa subaurita SDiNOSA », etquoique la majeure partie des référencesiconographiques se rapporte à des espèces exotiques ( ainsi que l'a fait observer Hanley, Zpsa Linn. Conch., p. 82) il faut bien remarquer que toutes ces fiqures représentent des formes épineuses. C'est donc la forme aculeata Philippi que Linné a eu en vue pour son type. D'autres exemplaires appartiennent à la var. mirta Koch et Pallary, dontlasculpture se compose en partie de lamelles larges et ondulées( var. foliosa | occupant toute la longueur de la coquille (B. D. D. pl. 10. f. 5) et en partie de pointes (v. aculeata). Un exemplaire de Port-Saïd que possède également M. Koch, a la valve gauche de la var. lamellosa et la valve droite de la var. mirta : les lamelles continues n'existant que sur Ja partie fixée de la valve. Dans d’autres, encore, iln'y a plus que quelques rares Saillies de pointes plus ou moins allongées, et la sculpture se composealors d'une alternance de cordons fins, écailleux et de côtes plus ou moins fortes avec les pointes saillantes (B. D. D, pl. 10. f. 4) qui mènent à la var. inermis Monts. Enfin une dernière série présente des valves dont la sculpture se compose également de cordons fins, mais où sont soudées en petit nombre des pointes et des lamelles très longues absolument comme dans le Sp. americanus fi — 286 — Lamarck. Martyn donne, pl. 54, une très bonne figuration de cette variété d'après un exemplaire méditerranéen sous le nom d'Ostrea spinosa que l'on peut parfaitement conser- ver pour cette variété. MELEAGRINA SaviGNyiI Monterosato. MM. Dautzenberg et Vassel ont donné d'intéressants détails sur cette forme si commune à Gabès; mais personne n'avait encore signalé son existence à Sfax où M. Bédé l'a recueillie sur les chaînes des bouées. LITHODOMUS LITHOPHAGUS Linné. Var. minor Pallary. Dans les masses de Mélobésies à Sfax. CARDIUM TUBERCULATUM Linné. Var. alta Pallary. — Cette variété est caractérisée par sa forme élevée par suite de son étroitesse. Elle ne compte que 21 côtes et mesure : diamètre umbono-ventral 38mm; diamètre antéro-postérieur 395mm; le côté postérieur est fortement tronqué. MERETRIX CHIONE Linné. Var. er colore alba. Bien que cette espèce soit très commune dans toute la Méditerranée, elle n'avait pas encore été signalée dans le golfe de Gabès. SOLEN MARGINATUS Pennant. Var. minor Pallary. — Forme très courte, ne dépassant | È 1 | guère 7 à 8 centimètres, de même que les exemplaires de Tanger. Assez commune à Gabès d'où M. Edm. David nous en à adressé plusieurs exemplaires. LORIPES LACTEUS Poli. Le Loripes lacteus est extrêmement abondant à Sfax, et l'on peut observer de fréquentes déformations consistant surtout en des encoches plus ou moins profondes du bord ventral. MEGAXINUS UNGUICGULINUS Monterosato mss. (PI. VII, fig. 21, 22, 23.) IlLest bien surprenant que le Megarinus (1) transversus Bronn ait été si longtemps maintenu dans le genre Lucina dont il diffère cependant à tant d'égards : sa charnière abso- lument dépourvue de dents cardinales, sa lunule excavée, son sommet contourné et aigu sont autant de caractères qui l'écartent du genre Lucina. Le type du Megarinus transtersus est fossile, mais il existe aussi dans la Méditerranée où on le trouve dans la zône coralligène. C'est d'ailleurs une espèce rare. Or, nous avons reçu de Sfax une forme qui est assez différente pour en être séparée. Elle diffère du transtersus par sa forme plus haute, son bord antérieur plus court, ét par la fossette de la lunule plus profonde, ainsi qu'on peut s'en convaincre par l'examen des figures de Philippi (£n. Moll. Sic., 1, pl. 4, fig. 2). De plus l'habitat de ces deux formes est bien différent; la première est coralligène, comme nous venons de le dire, la seconde est littorale. (4) Megaxinus, Brugnone, in Boll. Soc. Malac, Ital. Vol. VI, 1880, p. 146, — type Lucina transvrersa Bronn. —_ 48 — M. de Monterosato nous propose de nommer cette seconde forme : Megaxinus unguiculinus. Dans le golfe de Gabès et en particulier à Sfax où il est relativement commun. On le trouve encore à Alexandrie (M. Pachundaki), à Lampeduse et en Crète; M. de Monte- rosato la possède fossile du quaternaire de Larnaca (Chypre) et de Santa-Flavia (Sicile). Nous avons observé chez le M. unguiculinus des indivi- dus à bord ventral festonné, comme chez le Loripes lacteus, mais dans une proportion bien moindre. 2919, BIBLIOGRAPHIE Reisen im Archipel der Philippinen von Dr C. Semper. Wissenschaftliche Resultate. Neunter Band.Malacolo- gische Untersuchungen von D'R. Bergh.— Sechs- ter Theil. Erste Lieferung. Nudibranehiata (1). Voici la liste des Nudibranches dont la morphologie et l'anatomie sont étudiées par M. le Prof. R. Bergh dans ce nouveau fascicule de son grand ouvrage et qui appar- tiennent respectivement aux familles et aux genres sui- vanis : CLADOHEPATICA. Æolidiidæ : Æolidiella Bgh. : Æ. faustina Bgh., Tasmanie. Cratenidæ : Cuthona Alder et Hanc. : C. (?) bicolor n. sp., Japon. Tergipedinæ : Galvina Ald. et Hanc. : G. exigua Ald. et Hanc., For- mose. Coryphellidæ : Coryphella Gray : C. californica n. sp., Californie. Janidæ : Janolus Bgh. : J. hyalinus Ald. et Hanc., Atlantique. Tethymelibidæ : Melibe Rang : M. pellucida n. sp. Etat de Washing- ton. Dotonidæ : Doto Ok : Doto sp., Formose. Dendronotidæ : Dendronotus Ald. et Hanc. : D. Dalli Bgh., Alaska. Do UE Bgh., Wladivostock. hidia Mck. : P. californica Cpr., Orégon. — Linguella Blainv : L. variolosa n. sp., Chine. Tritoniidæ : Tritonia Guv. : Tr. incerta n. sp., Pacifique. — _ Tr. gigantea n. sp., Alaska. — Marionia Vayss. M. arborescens Bgh, Philippen. Es = D. Pleurophyllidiidæ : Pleurophy (1) Wiesbaden, 1904, C. W. Kreidel, éditeur. Fascicule in-#, de »9 pages, avec # planches gravées sur cuivre. OU HOLOHEPATICA. Archidorididæ : Archidoris Bgh. : A. violacea n. sp.. Nouvelle-Zé- lande. _ — A. nanula n. sp., id. — _— Archidoris sp., id. — Homoiodoris Bgh. : H. Nov. Zealandiæ n. sp., id. — Slaurodoris Bgh. :S.verrucosa Cuv., Caroline-Sud. — Atagema Gray : À. carinata Q. et G., Nouvelle-Zé- lande. — Alloiodoris n. gen. : A. marmorata n. sp., Tasmanie. — Peronodoris n. gen. : P. cancellata n. sp., Paci- fique. Discodorididæ : Discodoris Bgh. : D. amboinensis Bgh., Pacifique. . dubia nm. sp., Tasmanie. . dubia var., id. . noth«a Bgh., Porto Rico. . (?) egena n. sp., Tasmanie. Ed. L. SÉSISIS Rib variation in Cardium, by F. Collins Baker (1). Ce mémoire est une contribution à l'étude de la varia- tion que peut offrir la sculpture de la coquille chez les Pélécypodes, en prenant comme exemple le g. Cardium, représenté par plusieurs centaines de spécimens apparte- nant à trois espèces : C. robustum(—magnum), C. isocardia, C. muricatum. C. magnum est le moins variable, €. muri- catum l'est le plus, et C. isocardia semble intermédiaire entre les deux autres. Il ressort de cette étude que le nombre des côtes n’est pas un bon caractère sur lequel on puisse baser la séparation des espèces. Ed. L. (4) Brochure in-8° de 8 pages, avec figs. Extrait de The American Naturalist, vol. XXXVII, juillet 1903. 051 — On the origin and function of the fourth aperture in some Pelecvpoda, by H. H. Bloomer (1). On a dit que l’origine du 4° orifice palléal correspondait à une fente rudimentaire pour le byssus. Si on peut expli- quer ainsi la présence de cet orifice chez certains Pélécy- podes, les observations de M. Bioomer sur les Solen l'ont conduit à cette conclusion que chez d’autres l'origine est totalement différente, et qu'en outre chez ceux où la première théorie peut s'appliquer, cet orifice a, dans cer- tains cas, été utilisé depuis pour une tout autre fonction. D'après cet auteur, en effet, Solen vagina est une forme plus primitive que Ensis ensis et E. siliqua, Cultellus pellu- cidus se tient entre S. vagina et E. siliqua, et Ceratisolen lequmen se place entre S. vagina et S. pellucidus. Or dans S. vagina il n'y à pas de 4° orifice; dans C. legumen, non plus, mais les surfaces dorsale et ventrale de l'orifice des- tiné au passage du pied portent une frange de tentacules et s'étendent en arrière; chez C. pellucidus, le 4° orifice pa- raît être représenté; chez E. ensis et E. siliqua, cet orifice, très nettement distinct, est situé plus postérieurement, au centre de la surface ventrale. Au point de vue morpholo- gique, on peut tirer de ceci les conclusions suivantes : d'abord, une partie de l'orifice pour le pied s'est spéciali- sée par le développement d'une frange de tentacules, en- suite cette frange s'est étendue postérieurement et les parois palléales sont devenues coalescentes, en séparant le 4 orifice de la fente pédieuse; enfin le 4 orifice s’est déplacé graduellement de plus en plus en arrière, jus- qu'à atteindre une position favorable pour sa fonction, qui serait double : chez E. ensis et E. siliqua, il servirait, d'après les expériences de M. Bloomer, d'organe accessoire pour amener la nourriture à la bouche et aussi d'orifice (1) Brochure in-8°, de 3 pages. Extrait du Journal of Malacology, vol. X, 1903. Lapo de sortie pour rejeter l’eau etles matières étrangères, cette dernière fonction étant probablement secondaire. Tandis que chez E. ensis et siliqua le 4° orifice est une ouverture elliptique bordée de chaque côté par une rangée de tentacules, au contraire, chez Lutraria elliptica et Thra- cia papyracea, où il est petit et situé à la partie antérieure et ventrale des lobes du manteau, il n'a pas de frange ten- taculaire, n'est employé que pour le rejet de l'eau, sans jouer aucun rôle dans l'apport des particules alimentaires, et son origine remonte apparemment à une période diffé- rente et plus reculée. Ed: L: The anatomy of Pharella orientalis Dunker and Tage- lus rufus Splenger, by H. H. Bloomer (1). L'auteur décrit, chez ces deux formes, les caractères extérieurs, la musculature du manteau et du pied, le tube digestif, l'appareil circulatoire, enfin le système ner- yeux. Ed. L. Some remarks on the Genera Damavantia Issel, Collingea Simr. and Isselentia Cllge., by W, E, Collinge (2). Dans cette note, relative à des Mollusques limaciformes de Bornéo et qui est une réponse au lieutenant-colonel Godwin-Austen, l'auteur maintient d'abord la validité du Damayantia carinata Clge., comme espèce distincte du D.dilecta 1ssel. (4) Brochure in-8° de 8 pages, avec 1 planche. Extrait du Journal of Malacology, vol. X, pt. IV, 1903. (2) Brochure in-8° de 4 pages. Extrait des Proceedings of the Mala- cological Society, vol. VI, mars 1904. D D'autre part, en ce qui concerne le Damayantia Smithi Cllge etGodw.-Aust., l'examen destroisspécimensétiquetés dece nom au British Museum, a montré à M. Collinge que leur détermination était erronée: deux de ces exemplaires doiventêtre rangés dans unautregenre proposé par l’auteur en 1901 et prendre le nom d’Isselentia globosa. Quant au 3° échantillon, son étude anatomique prouve qu'il doitêtre transféré dans le g. Collingea, créé en 1898 par le Pr Simroth pour le Microparmarion Strubelli de Java. Or, dansle travail dû à la collaboration de MM. Collinge et Godwin-Austen, où est décrit le Damayantia Smithi (Proc. Zool. Soc., 1895), ce qu'on trouve figuré sous ce nom par M. Godwin-Austen c'est ce représentant du g. Collingea, tandis que l'animal disséqué par M. Collinge, de son côté, était, lui, un indi- vidu d'Isselentia globosa. On doit done remplacer dans la nomenclature Damayantia Smithi par Collingea Smithi CNge et Godw.-Aust. PAE: Report on the non opereulate Land mollusea,by W.E, Collinge (1). ° M. Collinge étudie dans ce mémoire une collection de Mollusques terrestres non-operculés, faite par MM. Annan- daleet Robinson, en 1901 et 1902, dans la péninsule malaise. Il décrit cinq formes nouvelles: Damayantia minima n.sp., Perak; Parmarion malayana n. sp., Nawngchik; Hemi- plectasalagana v. Mart. var. Martensi n. var., Nawngchik ; Amphidromus perakensis Kult. var. globosus Fult. n.var., Jalor; Atopos marimus n. Ssp., Nawngchik. Dans ce travail sont fournies, en outre, d'intéressantes données sur l'ana- tomie de plusieurs de ces Mollusques. En particulier, (4) Fascicule petit in-4#° de 14 pages, avec 3 planches. Extrait des Fasciculi Malayenses, Zoology, vol. 1, 1904. ro l'étude anatomique a conduit l'auteur à faire passer l'Heli- carion Lowi de Morgan dans le genre Nilgiria Godw. Aust. Ed. L. Diagnoses of new Species of Mollusks from the Santa Barbara Channel, California, by W. H. Dall (1). M. Dall donne dans cette note les diagnoses de plusieurs espèces nouvelles draguées par MM. H. N. Lowe et J. H. Paine dans le canal de Santa Barbara près de l'île Catalina : Actæon (Rictaxis) Painei, Clathurella Lowei, Mangilia Fan- cheræ, Mitra Lowei, M. dolorosa, Murex (Ocinebra) Painei, Lunaria draconis, Macromphalina californica, Scala Sawineæ, Ischnochiton biarcuatus nn. spp. Ed. L. Notes on the Genus Ampullaria, by W. H. Dall (2). C'est en 1797 dans le Museum Calonnianum, simple cata- logue de vente pour la collection de M. de Calonne publié par le marchand G. Humphrey, qu'on trouve pour la première foisles coquilles dece genre distinguéesdes Helir, Planorbis, ete : elles y sont désignées sous le nom de Pomus avec une liste de cinq espèces, sans diagnoses ni figures, dont une seule est identifiable, le P. ampullacea, de Chine, pour lequel on trouve cité comme synonyme Helix ampullacea Linné. En 1798 dans le Museum Boltenianum, où on trouve sinon des diagnoses, au moins des indications bibliographiques suffisantes des auteurs précédents, Bolten a proposé l'appellation de Pila pour l'ensemble des formes corres- (1) Brochure in-$° de 6 pages. Extrait des Proceedings of the Biolo- gical Society of Washington, vol. XVI, december 1903. (2) Brochure in-8& de 6 pages. Extrait du Journal of Conchology, vol. 11, avril 1904. — 259 — pondant à l'Helix ampullaceal.. En 1799 Lamarck (Prodrome) donna le nom générique d'Ampullaria à cette dernière espèce dont le type original a été figuré par Philippi, dans sa monographie des Ampullaria, sous le nom d'A. Linnæi, mais pour laquelle on doit conserver le nom d'ampullacea : c'est d’ailleurs une coquille asiatique à opercule calcaire. Or comme en 1801 Lamarck (Syst. Anim. s. vert) a com- plété sa diagnose par ces termes € muni d'un opercule corné), il faut définitivement réserver le nom d'Ampullaria aux espèces à opercule corné et maintenir celui de Pila Bolten à celles dont l'opercule est calcaire. C'est un fait singulier que les formes de l'Ancien Monde sont ou dextres avec un opercule calcaire ou sénestres avec un opercule corné : ces dernières sont exclusivement africaines, les premières étant africaines ou asiatiques. Au contraire, les espèces américaines sont toutes dextres avec un opercule corné : la plupart proviennent des régions caraïbes ou méridionales. Dans les montagnes de la Colombie, de l'Équateur et du Pérou, on trouve un petit groupe de formes à columelle calleuse et à ombilic fermé par un bourrelet calleux : M. Dall propose pour cette section, dont le type est l'Amp. columellaris Gould, le nom _de Limnopomus nev. seet. Voici d'ailleurs quelles sont les subdivisions admises par M. Dall dans le groupe des Ampullaires : G. Pila Bolten. Type Helix ampullacea L., Asie. S.-G. Saulea Gray. Type : Helir Vitrea Born, Sierra Leone. G. Ampullaria Lmk. Type : Nerita urceus Müll., Missis- sippi. Sect. Ceratodes Guild. Type : Planorbis cornu-arietis Lmk., Sud-Amérique. Sect. Limnopomus nev. seet, Type: Ampullaria colu- mellaris Gid., Pérou. — 256 — Sect. Pomella Gray. Type : Amp. megastoma Sow., La Plata. S.-G. Asolene d'Orb. Type : Helix platæ Maton, La Plata. G. Lanistes Montf. Type : Cyclostoma carinatum Oliv., Afrique. S.-G. (?) Meladomus Swains. Type : Mel. bulimoides Sw., Afrique. Ed. L. Synopsis of the Genera, Subgenera and Sections of the Family Pvramidellidae, by W. H. Dall and P. Bartseh (1). Dans cette famille des Pyramidellidae, comprenant des formes qui apparaissent dans le Crétacé, sont nombreuses au Tertiaire, et atteignent leur complet développement dans la faune actuelle, il faut, en l'absence de différences anatomiques, s’en tenir à la forme, à l’'ornementation et aux plis de la columelle comme caractères distinetifs pour les différentes sections, bien que du reste on trouve entre elles des intermédiaires. MM. Dall et Bartsch admettent 4 genres : Pyramidella Link (type : Trochus dolabratus L.), Turbonilla Risso (type: T. typicaD.etB.=T. plicatula Risso, non Turbo plicatulus Scacchi), Odostomia Fleming (type : Turbo plicata Mont.), Murchisonella Môrch (type : M. spectrum Mürch.) Le genre Pyramidella se subdivise en 24 sous-genres ou sections dont 11 nouveaux : Milda nov. subg. (type : Obe- liscus ventricosus Quoy,) Voluspa nov. subg. (type : Pyr. auricoma Dall), Callolongchaeus nov. subg. (type : Pyr. jamaicensis Dall), Ulfa nov. subg. (type : Pyr. Cossmanni (4) Brochure in-8° de 16 pages. Extrait de Proceedings of the Biolo- gical Sociely of Washington, vol XVII, février 1904. — 251 — hom. nov. — Syrnola striata Cossm.), Tropaeds mov. subg. (type : Pyr. subulata À. Ads.), Vagna nov. subg. (type : Pyr. paumotensis Tryon), Cossmannica nov. seet. (type : Pyr. clandestina Desh.), Orinella (subg.) nom. nov. (type : Orina pinguicula A. Ads.), Sulcorinella nov. subg. (type : Pyr. dodona n. sp.), Iphiana nov. subg. (type Syrnola rubra Pse). Le genre Turbonilla comprend 21 sous-genres, dont 5 nouveaux : Saccoina nom. nev. (type : Spica Monterosatoi Sacco,) Visma nov. subg. (type : Eulimella tenuis Sby.), Lancella nom. nov. (type : Turbonilla elongata Pse.), As- munda nov. subg. (type : Chemnitzia turrita C. B. Ads.), Baldra nov. subg. (type : Turb. Archeri n. sp.) Le genre Odostomia renferme 40 sous-genres ou sections dont 10 nouvaux : Vilia nov. subg. (type : Od. Pilsbryi n. sp.), Folinella nov. subg. (type : Amoura anguliferens de Fol.), Besla nov. subg. (type : Chrysallida convera Cpr.), Egilanov. subg. (type : Chrys. lacunata Cpr.), Haldranow. subg. (type : Chrys. photis Cpr.), Iridia nov. subg. (type : Parthenia armata Cpr.), Evalina nov. subg. (type : Odost. americana n. sp.), Stomega (sect.) nom. nov. (type : Odost. conspicua Ald.), Heida nov. subg. (type : Syrnola caloosa- ensis Dall), Lysacme nov, subg. (type : Chrysallida clausili- ‘lormis Cpr.) Ce travail se termine par les diagnoses des nouvelles espèces prises comme types de 4 des nouveaux sous-genres précédents : Pyramidella dodona n. sp., Floride; Turbonilla Archeri mn. sp., Singapour; Odostomia Pilsbryi n. sp: Singapour; O. americana nm. sp., Californie, Ep. L. LPS A classilied List of the Helicoid Land Shells of Asia, by G. K. Gude.— Part VITet Part VIIT (Conclusion) (1). M. Gude achève dans ces deux brochures sa liste systé- matique des Hélicoïdes d'Asie en énumérant les formes de Célèbes, des petites îles de la Sonde (Bali, Lombok, Sumbava, Sumba, Flores, Timor, etc.), des Moluques, des îles Aru, Kei, Mysol, des groupes Waïgiou, Serwatty, Tenimber. Un index bibliographique termine ce travail. Ep. L. Scientific Results of the Frawling Expedition of. H M, C. S. « Thetis ». Mollusea, Part, Il : Scaphopoda and Gastropoda, by Ch. Hedley (1). L'auteur crée trois nouveaux genres de Gastropodes : un dans les Rissoidæ, Epigrus nov. gen. (type Rissoa ischna Tate), allié au g. Scrobs; un dans les Pyramellidæ, Myxa nov. gen. (type 1. eresa n. sp.), différant du g. Niso par l’'apex héterostrophe; un dans les PBuccinidæ, Fascinus nov. gen. (type Æ. typicus n.sp.), se rattachant au g. Hindsia. I figure les espèces australiennes suivantes : Dentalium Thetidis n. sp. C. pyrum Lmk. var. Thomsoni D. virgula n. sp. Braz. Scissurella australis n. sp. Pedicularia stylasteris n. sp. Cocculina meridionalis n. sp. Crossea carinala n. sp. Minolia arata n. sp. Vermetus Waitei n. sp. Liotia tasmanica T. Woods var. | Solarium maxinrum Philippi. Scalaris n. var. Omalaxis meridionalis n. sp. L. disjuncta n. sp. Mathilda decorata n. sp. Cyclostrema inscriptum Tate. Rissoina cretacea T. Woods. Lotorium pumilio n. sp. Scrobs pyramidatus n. sp. Cassidea turgida Reeve. Epigrus ischinus Tate. (1) Part VIT, brochure in-8° de 16 pages; Part VIIT, br. in-8° de 8 pages. Extrait du Journal of Malacology. Vol. X, 1903. (1) Brochure in 8° de 76 pages, avec figures dans le texte et 3 planches. Extrait des Memoirs of Australian Museum, IV, Part 6 octobre 1903. — 259 — E. Verconis Tate. Eulima munita n. sp. Leiostraca Lodderæ Hedley. Pseudorissoina exiqua n. sp. Turbonilla scalpidens Watson. Syrnola macrocephala n. sp. Myxa exesa n. sp. Odontostomia nugatoria n. sp. Marginella Klemblensis n. sp. M. lævigata Brazier. M. stilla n. sp. Fusus Waitei n. sp. Siphonalia maxima Tryon. Fascinus lypicus n. sp. Murex damicornis n. sp. Trophon simplex n. sp. Typhis Syringianus n. sp. Purpura serlala n. sp. Pleurotoma vepratica n. sp. Bathyloma biconica n. sp. Leucosyrinx recla n. sp. Drillia dilecta n. sp. D. nenia n. sp. D, prosuavis nom mut (— D. suavis Smith.) D, multilirata Smith. D. tricarinata T. Woods. Daphnella vestalis n. sp. D. Brenchleyi Angas. D. Angasi nom. mut. sculptilis Angas). D, Brazieri Angas. Tornatina exserla n. sp. VFoluula rostrata A. Adams. V. tragula n. sp. Cylichna Thetidis n. sp. C, protumida n. sp. Philine teres n. sp. ÉD: EdiT: Descriptions of sixty-eight new Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman, and North Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, 1901-1903, by J. Cosmo Melvill and KR. Standen (1). Dans ce mémoire, sont décrits et figurés les nombreux .Gastropodes suivants, la plupart de petite taille, recueillis par M. Townsend, principalement dans le golfe d'Oman. Emarginula undulata nm. sp. Golfe d’'Oman. E, Camilla n. sp., Golfe d'Oman. Cyclostrema henjamense n. sp., Golfe Persique. C, Supremum n. sp., Golfe Persique. C. annellarium n. sp., G. d'Oman. C. prominulum n. sp., G. d'Oman. C. euchilopteron n. sp., G. d'Oman. Liotia romalea n. sp., G. Persique et G. d’'Oman. L, echinacantha n. sp., G. Persique et G. d'Oman. Enida persica n. sp., G. d'Oman. (4) Brochure in-8° de 36 pages et # planches. Extrait des Annals and Magazine of Natural History, Ser. 7, Vol. XII, septembre 1905. — 260 — Euchelus Townsendianus n. sp., G. Persique et G. d'Oman. Solariella zacalles n. sp., G. Persique et G. d'Oman. Calliostoma thrincoma n. sp., G. Persique et G. d'Oman. Leptothyra rubens n. sp., G. d'Oman. Trichotropis pulcherrima n. sp., G. d'Oman. Solarium {Torinia) cerdaleum n. sp.,G. Persique. S. abyssorum n. sp., G. d'Oman. Fluxina Dalliana n. sp., G. d'Oman. Homalaæis cornu-Ammonis n, sp., G. d'Oman. H. rotula-catharinea n. sp., G. d'Oman. Cerithium verecundum n.sp., G. d'Oman. Scissurella ætheria n. sp., G. d'Oman. Fossarus {Couthouyia) unicarinalis n.sp., mer d'Arabie. Adeorbis axiotimus n. sp., G. d’'Oman. Erato recondita n.sp., G. d’'Oman. var. (vel sp?) kaplochila nov., G. d'Oman. Eulima decagyra n. sp., G. d’'Oman. Rissoina isosceles n. sp., G. d’'Oman. R. {Zebina) registomoides n. sp., G. d’'Oman. Eulimella carmanica n. sp., G. d’'Oman. Syrnola mussandamica n. sp., G. d'Oman. Mormaula persarum n. sp., G. Persique et G. d’Oman. Actæopyranmis lætitia n. sp., G. Persique. A. brevicula n.sp., G. Persique. Pyrgulina manoræ Melv., G. d'Oman. Scala {Constantia) intertexta n.sp., G. d’'Oman. Nassa [Alectryon) himeroessa n.sp., G. d'Oman. Tritonidea Sowerbyana n. sp., G. d'Oman. Metula daphnelloides n. sp., G. d'Oman. Murex [Ocinebra) Marjoriæ n. sp. G. Persique. Peristernia corallina n. sp., G. Persique et G. d’'Oman. Mitra {Costellaria) diacon«ulis n. sp., G. Persique. Marginella {Glabella) alchymista n. sp., G. Persique et G. d’Oman. var. chrysalchyma nov., G. Persique et G. d'Oman. var. leucalchyma nov., G. Persique et G. d'Oman. Terebra helichrysum n. sp. G. Persique. Pleurotoma/{Genmaula)navarchus n.sp., G. Persique et G. d'Oman. Drillia dives n. sp., G. Persique et G. d'Oman. D. philotina n. sp., G. Persique. D. continua mn. sp., G. Persique. D. granatellu n. sp., G. Persique et G. d’Oman. D. lithoria n. sp., G. Persique. D. audax n. sp., G. d'Oman. Mangilia comideleuca n. sp., G. Persique. Clathurella opsimathes n. sp., G. Persique. C. Sykesii n. sp., G. d'Oman. — 261 — C. quisquilia n. sp., G. Persique. Daphnella {Pleurotomella) nereidum n. sp., G. d'Oman. D. (Pleurotomella) Amphitrites n. sp., G. d'Oman. D. thygatrica n. sp., G. d'Oman. D. 1hia n. sp., G. Persique et G. d’Oman. D. buccinulum n. sp., G. d’'Oman. D. epicharta n. sp., G. d'Oman. D. hedya n. sp., G. Persique. D. Euphrosyne n. sp., G. d'Oman. Cythara elegantissima n. sp., G. d'Oman. Cancellaria {Trigonostoma) luscinit n. sp., mer d'Arabie. Kleinella sympiesta n. sp., G. d'Oman. Cylichna {Mnestia) bizona A. Adams, G. d'Oman. C. jecoralis n. sp., G. Persique et G. d’Oman. Retusa omanensis n. sp., G. d'Oman. Atys flavotirens n. sp., G. d'Oman. Mathilda carystia n. sp., G. Persique. Solariun (Torinia) admirandum n. sp., G. d'Oman. Ed'E; Descriptions of twenty-three species of Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, dredged by E. F. W. Townsend, in 1903, by J. Cosmo Melvill (1). Ce travail de M. Cosmo Melvill comprend la descrip- tion, avec figures, de 23 nouvelles espèces de Gastropodes, dont la plupart ont été draguées par M. Townsend dans le Golfe d'Oman en avril 1903. Voici la liste de ces formes appartenant en majorité aux Pleurotomideæ : Lotoriun {Colubraria) concinnaltum mn. sp., golfes Persique el d'Oman. Ballia {Pseudotrombus) strenaria n. sp. golfes Persique et d’'Oman. Columbella (Astyris) agatha n. sp., golfes Persique et d’Oman. Scala {Acrilla?) cophinodes n. sp., golfes Persique et d'Oman. Aclis bellista n. sp., golfes Persique et d’Oman. Rissoa {Scrobs) columen n. sp., golfes Persique et d’'Oman. Cyclostrema gyalum n. sp., golfes Persique et d’Oman. (1) Brochure in-8° de 10 pages et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. VI, mars 1904. Fossarus /Couthouyia) quinquecarinalis n. sp., golfes Persique et d'Oman. F. (Couthouyia) thelacme n. sp., golfes Persique et d’Oman. Turbonilla angustissima n. sp. golfes Persique et d'Oman. Syrnola ambagiosa n. sp., golfes Persique et d’Oman. Eulimella gedrosica n. sp., golfes Persique et d’Oman. E. venusta n. sp., mer d'Arabie. Fenella xanthacme n. sp., golfes Persique et d’Oman. Ancistrosyrinx orientis n. sp. golfes Persique et d'Oman. Pleurotoma trypanodes n. sp.. mer d'Arabie. Mangilia bathinis n. sp., golfes Persique et d’'Oman. M. ecphora n. sp. golfes Persique et d’'Oman. M. (Glyphosltoma) pycnochila n. sp., golfes Persique et d'Oman. Clathurella amphiblestrum n. sp., golfes Persique et d'Oman. C. epitvantha n. sp., golfes Persique et d'Oman. C. Hedleyi n. sp., golfes Persique et d’Oman. Philine Sykesii n. sp., golfes Persique et d'Oman. Éd On Berthaïs, à proposed new Genus of Marine Gas- tropoda from the Gulf of Oman, by J. Cosmo Melvill (1). M. Cosmo Melvill regarde le petit Gastropode du golfe d'Oman, déerit par lui et par M. R.Standen dans le travail analysé plus haut p. 260, sous le nom de Scala (Constantia) interterta nm. sp., comme le type d'un genre nouveau, Berthaïs nov. gen : cette coquille, dont le nucléus ressem- ble à celui du g. Aclis, se distingue des Scala ou Constantia par sa sculpture régulièrement décussée, ou réticulée avec légères nodosités aux points d'intersection des stries lon- gitudinales et spirales. Comme le suppose M. E. A. Smith, il est presque certain que l'Onoba egregia A. Adams, du Japon, doit être aussi rattaché à ce nouveau genre. 1 28 ANAL PR (1) Brochure in-8° de 3 pages, avec figures. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. VI, mars 1904. — 2635 — Note upon Oliva gibbosa Born, and its limits of varia- tion, by J. Cosmo Melvill (1). Cette coquille, signalée de Ceylan, des îles Andaman,de Maurice, de l'archipel Mergui et des Philippines, est placée par certains auteurs dans le genre Olivancillaria et est considérée par d'autres comme un Agaronia.Elle présente, au point de vue de la coloration et du dessin, outre une monstruosité mediocincta, trois variétés flavescens, fulqurans et candicans. Ed: Expédition Antarctique Belge : Résultats du voyage du S. Y. Belgica en 1897-1898-1899, sous le comman- dement de A. de Gerlache. — Rapports Scientifiques. — Zoologie : Mollusques (Amphineures, Gastro- podes et Lamellibranches) par P. Pelseneer (2). La première partie de ce travail contient la détermina- tion systématique des Amphineures, des Gastropodes et des Lamellibranches, qui ont été rapportés par l'Expédi- tion Antarctique, organisée et dirigée par le Commandant de Gerlache, et qui comprennent: 1° des espèces Magella niques, recueillies dans les détroits de la Terre de Feu, au nombre de 26; 2° des espèces Antarctiques renfermant 4 formes littorales : Nacella ænea Martyn var. polaris Homb. et Jacq., détroit de Ger- lache. Lævilittorina elongala n. sp., id, Cyamium subquadratuin n. sp. id. Tergipes antarcticus n. sp., dans la banquise. (1) 2 pages in-$° avec fig, Extrait des Proceedings of the Malacolo- gical Society, vol VI, mars 1904. (2) Fascicule in-4° de 85 pages, avec 2 cartes et 9 planches. Anvers, 1903. — 264 — 29 formes côtières ou fondicoles : Leptochiton Belqicæ n. sp., 500 m. Proneomenia Gerlachei Pels., id. Paramenia cryophila Pels., id. Scissurella euglyptla n. sp., 459 à 569 m. Propilidium sp., 500 m. Tharsis globosa n. sp. id. Margarita lamellosa n. sp., 459 m. Cyclostrema decussatum n. sp., 500 m. C. liralulum n. sp., id. C. humile n. sp., 459 m. Circulus perlatus n. sp., 480 m. Capulus subcompressus n. Sp, 550 m. Rissoa {Setia) inflala n. sp., 480 m. R. {Selia) columna n. sp., id. R. {? Ceratia) subtruncatla n. sp., 550 m. Larve de Streptoneure, 500 m. Sipho antarclidis n. sp., 350 et 569 m. Leda ecaudata n. sp., #10 à 500 m. L. oblonga n. sp., 459 à 2800 m. Bathyarca sinuata n. sp., 400 à 460 m. Adacnarca nilens nov. gen. et n. sp., 500 m. Limopsis læviuscula n. sp., 400 et 460 m. L. longipilosa n. sp., 400 à 569 m. Philobrya sublæris n. sp., 550 m. Dacrydium albidum n. sp., 400 m. Pecten (Hyalopecten) pudicus Smith, 400 m. P. Racovilzai n. sp., 350 à 460 m. Callocardia lævis n. sp., 400 et 550 m. Cuspidaria fragilissima Smith, 550 m. et formes planctoniques : larve de Streptoneure tenioglosse, 100 et 200 m. Limacina antarctica (Hooker) Woodw., 200 à 569 m. Clio sulcata Pfefter, 250 et 350 m. Spongiobranchæa australis d'Orb., Pacifique oriental, 500 m. Une deuxième partie du mémoire est consacrée à la morphologie de certains de ces Mollusques : M. Pelseneer y fait connaitre plusieurs points de l'anatomie des formes suivantes : Tonicia fastigiata Gray. Adacnarca nilens n. sp. Proneomenia Gerlachei Pels. Philobrya sublæris n. sp. Paramenia cryophila Pels. Mytilus magellanicus Chemn. Néoméniens en général. M. infumatlus Mab. et Rochbr. Scissurella englypha n. sp. Modiolarca trapezina Lmk. Photinula violacea King. Lasæa rubra Montagu. Nacella ænea Mart. var. mügella- | Pseudokellya cardiformis Smith nica Gmel. nov. gen. Propilidium sp. Enfin une troisième partie est relative à la biogéogra- phie. C’est d'après les conditions thermiques de l'atmos- phère vers le niveau de l'Océan et surtout de l'eau de mer à la surface, que M. Pelseneer délimite, au point de vue zoologique, la grande région marine polaire Australe : il voit dans la ligne des minima de + 4°, #4 C (— 400 F) pour la température superficielle des océans, la meilleure limite Nord de cette province zoologique polaire qui com. prend ainsi les îles australes dont les faunes malacolo- giques montrent des relations évidentes entre elles et englobe, en même temps, la pointe méridionale de l'Amé- rique (Sud de la Patagonie et Terre de Feu) : 1l propose : d'ailleurs de faire passer cette limite, sur les côtes améri- caines, approximativement un peu au Nord de 508$. et plus au Nord à l'Ouest qu'à l'Est. Cette province très étendue se divise en zônes antarc- tique et subantarctique. Il semble rationnel, tant au point de vue biologique que géographique de limiter la zône «antarctique » au continent présumé (Antarctide ou An- tarctica), c'est-à-dire aux terres australes à l'intérieur du cercle polaire, avec les pointes de ce continent faisant saillie en dehors et les îles immédiatement voisines qui n'en sont séparées que par de faibles profondeurs : cette définition s'accorde plus ou moins avec la limite d'exten- sion maxima de la banquise : toutes les terres comprises dans cette étendue sont couvertes de neige congelée ou glaciers perpétuels jusqu'au niveau de la mer, tandis que — 966 — dans la zône « subantarctique » le niveau d'extension ex- trème du glacier est beaucoup moins bas : à Kerguelen, par exemple vers 300 m. Tandis que la circumpolarité ou l'unité de la faune marine littorale est infiniment vraisemblable dans la région antarctique, il n'en est plus de même dans la région subantarctique qui se subdivise en plusieurs dis- tricts : le district magellanique (Amérique du Sud), celui de la Géorgie du Sud, le Kerguelenien, l'Aucklandien. La faune littorale de l'antarctique doit surtout être comparée à celle de la Sud-Amérique, de la Géorgie du Sud et de Kerguelen et on constate alors que les formes antarctiques littorales connues présentent avec les espèces subantarctiques des analogies véritables. Quant à la faune fondicole ou côtière de l’antaretique, tandis que sa ressemblance est nulle avec celle de la région subantarctique, elle est, au contraire, très grande avec la faune abyssale plus ou moins cosmopolite : la nature franchement et même exclusivement abyssale de cette faune côtière antarctique ressort pleinement de l'examen des Mollusques. Les basses températures abyssales universelles sont en effet atteintes, dans les eaux antarc- tiques, à peu de distance de la surface : or cette uniformité de température étant la condition la plus favorable à l'ex- tension des espèces, les formes des profondeurs remontent de la sorte, dans les régions polaires, vers les rivages jusqu'à un niveau où les animaux «( côtiers » se trouvent encore placés dans des conditions ( abyssales ». On a pendant longtemps attribué à la faune abyssale une origine polaire : il faut au contraire dire que c'est la faune côtière polaire, sans relations génétiques avec les organismes polaires littoraux, qui est d'origine purement abyssale. Enfin, si on compare la faune polaire australe (antarcti- que et subantarctique) avec la faune polaire boréale, on voit que la plupart des genres de Mollusques supposés GR — bipolaires ont déjà été rencontrés dans les régions tem- pérées ou tropicales, et que la faune malacologique marine antarctique et subantarctique ne montre d’analogies bipo- laires ni pour les formes littorales, ni pour les formes pélagiques. Ed. L. A new Japanese Pleurotomaria, by H. A. Pils- brvy (1). Dans cette note, accompagnée d'une planche, M. Pilsbry décrit et figure une nouvelle espèce de Pleurotomaria, PI. Hirasei n. sp., provenant de Kashiwajima, province de Tosa, Japon. Cette coquille ressemble par la forme et ses caractères généraux au Pl. Beyrichi, mais, tandis que les cordons spiraux de la sculpture sont, chez ce dernier, beaucoup plus largement espacés et faiblement granuleux, ils sont, dans la nouvelle espèce, rapprochés et présentent des granulations serrées. Ed. L. Mexiean Land and Freshwater Mollusks, by H. A. Pilsbry (2). Dans ce travail, qui comprend surtout les matériaux recueillis par M. S. N. Rhoads dans deux expéditions au Mexique en 1893 et 1899, M. Pilsbry figure un grand nombre de formes de l'Amérique Centrale, parmi lesquelles les suivantes sont décrites comme nouvelles : Thysanophora Fischeri n. sp., Tamaulipas. T. Tatei Pils., Nicaragua (— Helix blakeana Tate). (1) 4 page in-8° et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Aca- demy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. LV, 1903. (2) Brochure in-8° de 30 pages et 8 planches. Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, 1903 (paru le 30 janvier 1904). — 268 — Epirobia {Gyrocion nev. subg.) mirabilis n. sp., Nuevo Leon. Omphalina Martensiana n. sp., Guatemala. O. montereyensis vicloriana n. subg., Tamaulipas. Guppya micra n. sp., Michoacan. Pyramidula victoriana n. sp., Tamaulipas. Glandina huingensis n. sp., Michoacan. G. victoriana n. sp., Tamaulipas. G. delicata n. sp., Tamaulipas. -— alticola n. subsp., Nuevo Leon. G. oblonga tamaulipensis n. subsp., Tamaulipas. Salasiella minima n. sp., Orizaba. S. subcylindrica n. sp., Nuevo Leon. Spiraxis (?) borealis n. sp., Nuevo Leon. Leptinaria tamaulipensis n. sp., Tamaulipas. Anoicola Tryoni n. sp., Nicaragua. Helicina zephyrina Ducl. var. dientensis n. var., Nuevo Leon. Schasicheila Vanattai tricostala n. subsp., Tamaulipas. Sphærium jalapensis n. sp., Vera Cruz. S. {Musculium) novoleonis n. sp., Nuevo Leon. Ed. L. Descriptions of three new Species of Olivafrom the Si- boga-Expedition, by M. M. Schepman (!). Cette note renferme les diagnoses de trois formes dont les figures, ainsi que la comparaison avec les espèces voi- sines, seront données ultérieurement : Oliva rufofulgurata n. sp., baie de Bima, côte de Nouvelle Guinée, etc.; O0. dubia nm. sp., détroit de Madura, îles Key; O. ceramensis n. sp., côte de Céram. Ed'Æ (4) Brochure in-8° de 3 pages. Extrait de Tijdschr. d. Ned. Dierk. Vereen.(2) DI. VII. Afl. 2. — 269 — PALÉONTOLOGIE Catalogue eritique de la collection Defrance econ- servée au Musée d'histoire naturelle de Caen, par MM. A. Bigot et Matte (1). Deslonchamps à raconté dans ses études sur les Brachio- podes dans quelles circonstances la collection du vieux paléontologue Defrance était venue s’échouer dans la gare de Caen après la guerre de 1870; depuis lors, bien souvent les chercheurs ont eu besoin de recourir aux types décrits dans le Dictionnaire des Sciences Naturelles etontde- mandé à M. Bigot à la Faculté des Sciences la communica- tion de ces anciens documents si intéressants à élucider; avant d'en pouvoir donner les descriptions et les figures, M. Bigot et son préparateur M. Matte ont tenu à nous donner dans la présente Note un aperçu critique des échan- tillons entre leurs mains, cette note est relative à la plus orande partie de Pélécypodes, en tout 120 espèces, mais un erand nombre de types n'ont pu être retrouvés et nous en sommes réduits trop souvent, maintenant encore, à des hypothèses basées sur les échantillons les plus communs qu'on rencontre dans les localités typiques qui sont men- tionnées. G. DOoLLFUSs. Revue des grandes Ovules ou Gisortia Jousseaume, par Charles Mayver-Evmar (1). Il y a beaucoup à ajouter à l'ancienne description des Ovules de l'Eocène faite par Th. Lefèvre à Bruxelles en 1878. (1) Caen, 1903. Bull. Soc. Linn. Normandie., 5° série, t. VI, p. 152-185. (1) Zurich. 1904. — Vierteljahrssch. Naturforsch. Gesel. in Zurich, XLIX, p. 35-39. res Voici la liste actuelle des espèces connues : l. Ovula (Gisortia) Orbignyi M. E. — Globiconcha ovula d'Orb. Cénomanien de la Dordogne. 2, Ovula (Gisortia) depressa J. Sow. sp. Éocène inférieur : Bavière, Égypte. Éocène moyen du Belouchistan, Éocène supérieur d'Égypte. : 3. Ovula (Gisortia) Hantkeni Heb. et Mun.; Éoc. infér. Vicentin. Éoc. moy. Perse, Vicentin. #. Ovula (Gisortia) postalana Opp. em. Éoc. infér. Monte- Postale. 5. Ovula(Gisortia) gigantea Munst. sp. (Conus).Éoc.infér. Vicentin. Éoc. moy. Belgique, Bassin de Paris, Égypte, Suisse, Bavière, Crimée. 6. Ovula (Gisortia) tuberculosa Duclos, Éoc. infér. Soisson- nais, Éoc. moy.Inde. 7. Ovula (Gisortia) Chevalieri Cossm. = 0. Gisortiensis Desh. (pars) calcaire grossier inférieur de Paris. 8. Ovula (Gisortia) Deshayesi Gray sp., Éoc. moy. Angle terre et Inde. 9. Ovula (Gisortia) Schlaginweiti M. E., espèce nouvelle d'Hala et du Belouchistan. 10. Ovula (Gisortia) gisortiensis Passy, calcaire grossier de Gisors (Eure). 11. Ovula (Gisortia) Bellardü Desh.; Éoc. moy. et supér. : Égypte, Alpes Maritimes. 12. Ovula (Gisortia) Hoernesi Heb. et Mun.; O. gigantea var. Hoernesi Lefeb. Éoc. moy. Vicentin. Nous formulerons quelques réserves sur l'attribution générique de la première espèce; tout le groupe paraît nettement Éocènique. Gp. | | | — 211 — Nummulitische Dentaliiden, Fissurelliden, Capuli- den und Hipponiciden Aegyptens auf der geo- logischen Sammlung in Zurich, par K. Mayer Evmar (1). La série stratigraphique se complète de plus en plus en Égypte et M. Mayer-Eymar nous résume les nombreux horizons qu'il distingue comme préface à une revue de quelques espèces de Mollusques de l'Éocène et de l'Oligo- cène. Au dessus des couches crétacées daniennes à Roudai- reia Auresana et Drui on découvre des marnes jaunes qui sont Thanetiennes ou Suessoniennes à Cyprina scutellaria Lm. Puis un Londinien qui à été méconnu par le service géologique anglais d'Égypte. Mais c'est le Parisien surtout qui paraît développé, M. Mayer en établit un parallélisme si détaillé avec les couches des environs de Paris qu'il serait bien fait pour surprendre, si nous ne savions l'éten- due des connaissances de l’auteur sur Ia stratigraphie parisienne et une science pratique que les autres écri- vains ne peuvent posséder. Le Bartonien à été reconnu dans l'Oasis de Siwabh, le Flych paraît manquer, le Tongrien a été repris, à plusieurs reprises déjà, par M. Mayer, et nous avons eu quelques réserves à faire sur l'attribution de sa faune à celle de Vieux-Jonc en Belgique, mais le Tongrien Il ou Stampien et l'Aquitanien ne présentent pas de difficultés, la présence de Leda Deshayesi, espèce caractéristique du Rupelien de la Belgique et de l'Allemagne du Nord, est particulièrement remarquable. Voici les espèces mentionnées. Dentalium absconditum Desh., D. breviforme M.-E. in J. C. 1903, D. Brongniarti Desh., D. circinatum Sow., D. grande (1) Zurich, 1903. — Vierteljarh. Natur. Gesel. in Zürich, XLI, p. 271-286. SR Desh., D. incertum Desh., D. lucidum Desh., D. Michelotti Hoœr., D. precursor M.-E., in J. C. 1903, D. striatum Sow., D. substriatum Desh., D. sulcatum. Lamk. La place nous manque malheureusement pour discuter ces espèces, il y aurait par exemple des réserves à faire sur D). MichelottiH. des couches Miocènes de Vienne retrouvé ici dans le Parisien du Mokattam. Fissurella acuticostata M.-E., in J. Conch. 1903, F. italica Def., Emarginula fenestrata Desh., Calyptraea Beyrichi M.-E. in J. Conch. 1903, C. Chinensis L., C. lamellosa Desh., C. pectinata M.-E. in J. Conch. 1903, C. striatella Nyst, Crepidula Kahirensis M.-E. in J. Conch. 1903, C. Cossmanni M.-E. in J.Conch. 1903, C. indigena M.-E. in J. Conch. 1903, Hipponix cornucopiæ L., H. dilatatus Desh., H. spirirostris Desh., Mitrularia Dillwyni Gray (MW. Boutilleri Cossmann). Beaucoup de ces fossiles sont malheureusement représen- tés par de très mauvais moules qui en rendent la déter- mination encore quelque peu incertaine. G. D. Pteropodenmergel in den Alttertiarenbildungen von Buda-Pest, par Em. Lorenthey (1). M. Lôrenthey après avoir examiné la littérature des Ptéropodes en Autriche-Hongrie, en Italie, etc., annonce la découverte d’une espèce nouvelle dans les couches de l'oligocène des environs de Buda-Pest. Ce Valratella oligocaenica n. sp. est voisin du V. bellero- phina Segu. et du V. imitans Gabb., enfin le VF. Atlanta Mürch qui appartient peut-être au même niveau, découvert en Danemark, est différent, l'espèce n'est malheureusement pas figurée. G:D: (1) Budapest, 1903 Foldtani Kozlony, XXXII, p. 520-524. — 2713 — L'Étage Redonien, gisement de Saint-Clément-de- la-Place, par Olivier Coufïon (!). La petite note par laquelle M. Couflon débute dans l'étude de la paléontologie est destinée à faire mieux con- naître un très curieux gisement de falun supérieur situé à Saint-Clément près d'Angers, (Maine-et-Loire). Ces faluns qui ne forment que des lambeaux isolés dans l'ouest de la France sont supérieurs, sont un peu plus récents que les faluns de la Touraine, leur type esta Apigné près Rennes d'où vient le nom d'étage Rédonien ou Miocène supérieur. L'auteur à reproduit les diagnoses de Millet de la Turtau- dière données dans sa Paléontologie de Maine-et-Loire pour les espèces qu'ilsupposaitnouvelles, en y ajoutant quelques notes fournies par diversauteurs plus récents. Bon nombre d'espèces de Millet qui n'ont pasété figurées restent néan- moins en suspens et il serait désirable que M. Couffon qui a eu connaissance de ces types puisse en donner la figuration photographique générale, la planche qui accom- pagne son catalogue ne remplit pas les conditions néces- saires. Les Mollusques sont au nombre de 156 espèces. Pettinidi nuovi o poeo noti di terreni terziari ita- liani, par M. R, Ugolini (2). M. Ugolini s'étant déjà antérieurement occupé des Pec- ten du Neogène, de nombreux matériaux lui ont été com- muniqués comme à un spécialiste, cependant plusieurs des espèces nouvellement créées auraient besoin d'être confirmées par la découverte de meilleurs exemplaires. se Ainsi Chlamys (Hinnites) Bononiensis n. sp. n'est connu que par un fragment de valve gauche. Chlamys (Aequipecten) transversa n. sp. est du groupe du Pecten scabrellus. Pour Chlamys (Aequipecten) improvisa F. et T., nous avons quel- ques réserves à faire pour le passage de cette espèce parmi les Aequipecten. Chlamys (Flexopecten) anatipes n. sp. est très voisin de P. proteus L. de l'Adriatique. Pecten (Amussiopecten) De Stefani n. sp. est une espèce subdiscoïde; le Pecten planariae Simonelli demande à être comparé en natu’e avec le P. benedictus Lamk. ; Pecten Joss- lingi Smith var. superprofundus n. var. serait le P. subbe nedictus Dep. et Rom., une erreur d'impression renvoie aux figures l*et 1” de la planche VII au lieu de fig. 2 et 2°: il me paraît bien l'espèce de Sowerby in Smith 1847. J'aurais rapproché le P. vigolenensis Sim. du P. subar- cuatus Tour. dont il ne paraît différer que par le nombre un peu moindre de ses rayons; le rapprochement du P. grandiformis n. sp. avec le P. maximus vivant ne me parait pas évident comme à M. Ugolini. C'est une étude qui sera surtout utile à consulter pour la bonne appréciation des anciens types de la Molasse de Sardaigne de Meneghini et de celle de l'Ile de Pianosa par Simonelli. Gap: Mémoire sur les Mollusques fossiles terrestres, fluviatiles et saumâtres d'Algérie par M. Paul Pallarvy (1). Nos connaissances sur les Terrains tertiaires continen- taux de l'Algérie étaient déjà nombreuses, mais très dis- persées, M. Pallary les a heureusement groupées en y ajoutant une pelite série de gisements nouveaux et d'espèces complémentaires. (1) Paris, 1901. Mémoires Soc. Géol. France — Paleontologie, 4° IX 21#p;"Apl: ? = Tate Dans une première partie l’auteur décrit les terrains dans leur ordre géologique, dans la seconde partie il reprend l'étude de tous les débris de Mollusques fossiles d'après leur ordre zoologique, etil termine par des considérations d'ordre géneral qui doivent appeler sérieusement l'atten- tion. Toute cette faune continentale depuis le miocène a peu variéet elle s'est moins modifiée que la faune marine contemporaine, cette faune a les rapports les plus intimes avec la faune vivante algérienne et se trouve dans des con- ditions de filiation évidente, il ne s'y mêle aucune espèce africaine de la faune saharienne du Sud et la barrière semble avoir été depuis le Néogène aussi infranchissable pour la faune malacologique qu'elle estencore aujourd'hui. La faune aquatique s'est transformée bien plus rapide- ment que la faune terrestre. Il y a lieu de considérer à part les dépôts oligocènes et en premier lieu les dépôts Tongriens à Helir bidentées décrites originairement dans ce journal, en 1861, par Crosse, et dontla position géologi- que n'a été réellement fixée qu'en 189% par M. Ficheur, on les connaît à Berrouagahia (Alger), El Kantara, Mila, Rouached (Contantine). Il n'est pas sûr que Helix (Lucerna?) Thomasi Pallary appartienne à ce niveau (Boghar). L'Aquitanien est à peine plus riche comme nombre d'espèces, mais elle sont toutes différentes; les Helix ont été tous décrits par Bourguignat ; on signale la présence du Potamides Lamarcki dans le Caleaire de Terni et du Potamides Basteroti au puits de Karoubé, espèces bien connues en France et qui y sont considérées comme d'âge différent. Au Miocène la faune se poursuit sans devenir abondante, le Cartennien qui forme l'horizon inférieur donne quelques espèces nouvelles : Helix (Tachea) altarensis Pal., Limnaea subperegra Pal., Ancylus præelongatus Pal., Paludestrina Rocæ Pal., Melania Bleicheri, Melanopsis (Smen- dovia) Doumerquei, ee sont les Marnes de Lamoricière, et les Argiles de Smendou. LG Un retour des Helir bidentées aurait été constaté dans l'Helvetien à Ajdir, nous pensons volontiers qu'il s'agit d'une erreur stratigraphique ou d'une fausse détermina- ion, les échantillons étant à l'état de moules. Même observation pour la faune donnée comme Torto- nienne à l'Oued Zitoun et Amamra; il vaut mieux ne pas parler non plus du gite de Renault: si la détermination du Planorbis solidus et de sa variété Mantelli est exacte, ces meulières doivent descendre dans l'Aquitanien, Nous abordons avec le Pliocène, un champ plus vaste : il ya, à la base, une série de calcaires lacustres très développés dans laquelle on trouve déjà le Leucochroa candidissima, comme espèces nouvellesily a: Helir {Fruticicola) afasiana, H. (Ibe- rus) Boulei, Succinea Thomasi, Limnaea cirtana, Planorbis Doumerguei, P. Saddaritanus, Bithinia Gaudryi, B. Thomasi, Unio Tournoueri, nn. spp., les gisements sont à Mascara, Constantine, Aïn el Bey. Plus haut règnent les Grès à Helir (Astien) principale- ment développés dans la province d'Oran, puis à Carnot (Alger) et au cap de Garde près Bone; la faune est très exactement celle de l'Algérie actuelle, à peine si on peut mentionner quelques espèces nouvelles : le Rumina atlanti- ca Pal. qui ne nous paraît qu'une variété major du Rumina decollata Vivant, le Cyclostoma Mauretanicum qui est bien du groupe du C. elegans, sinon identique, l'Helir Milsomi Hag. espèce manuserite in Pallary. Le Pliocène supérieur de M. Pallary est représenté par une faune d'estuaire, découverte aux environs d'Oran au Puits Karoubi par M. Bleicher et décrite en partie déjà par M. Paladilhe, les espèces nouvelles sont : Pseudamnicola Severinæ et P. Pequignoti, Potamides subconicum, Melanopsis acuminata, Neritina Gentil, Corbicula numidica, C. Thoma- si, nn. spp. Cette position comme Pliocène supérieur reste en discussion. Les coquilles du Pleistocène se répartissent en trois © —! CS | groupes : celles qui accompagnent l'Elephas atlanticus dans ses gisements, celles qui se rencontrent dans les alluvions des anciens cours d'eau du Sahara septentrio- nal, celles enfin qui sont de l’âge relativement récent de l'Elephas africanus. M. Pallary classe dans le Pliocène les alluvions sahariennes de Riskra à Leucochroa Tissoti sur lesquelles on voit qu'il manque de renseignements. La première période est caractérisée par une faune chaude, à Mélanopsis et à Corbicules, elle correspond aux dépôts marins des plages soulevées à Strombus bubonius, lesespèces nouvelles sont : Hyaliniadjelfaensis, Helix Mathildæ, R. ouari- zanensis, Pseudoamnicola Thevenini nn. spp. La phase à vastes alluvions de caractère diluvien est relativement froide et comprend bon nombre d'espèces francaises comme Succinea oblonga, Limnæa stagnalis, L. auricularia, elle se retrouve jusque dans le sud et n'a guère fourni de nouveautés : Limnæa Ksouriana, Helix Berthæ, H. Mauricei, nn. spp. Enfin la phase à Elephas africanus est une faune de réchauffement et de sécheresse qui confine à la faune actuelle, on y observe le retour d'une partie de la faune à Elephas atlanticus qui avait émigré au sud, comme les Mélanies, les Mélanopsis et les Corbicules, nous ne voyons comme espèce nouvelle que le Helanopsis Dautzenbergi qui n'est basé que sur des caractères bien fugaces, le polymor- phisme des Mélanopsis étant bien connu. En résumé, au point de vue spécial qui nous occupe, le nombre d'es- pèces réellement nouvelles n'est pas considérable et certaines sont bien discutables. G. D. Rissoidi neogeniei della provineia di Messina, par M. Luigi Seguenza tils (1). La monographie des Rissoidae publiée par M. L. Se- (1) Pise, 1903. — Paleontographia italica, vol. IX, p. 35-60, 1 pl. in-40. a 6 gœuenza avait été longuement préparée par son père de regrettée mémoire. Il n'est pas superflu de donner la liste complète des espèces qui sont décrites, car elles sont le plus souvent aussi bien encore vivantes, que fossiles dans les couches Neogènes de la Sicile et réparties dans de nombreux sous-genres créés pour la plupart par M. de Monterosato. Genre Rissoa (sensu stricto) : À. variabilis Muhlf., R. ventricosa Desm., R. acerosa Monts. mss., À. oblonga Desm., À. auriculata Monts. mss. S. Genre Apicularia Monts : A. similis Scacch, A. costu- lata Alder. S. Genre Rissostomia Sars : R. gravitellensis Aradas. S. Genre Zippora Leach : Z. auriscalpium Lin. S. Genre Persephona Leach : P. violacea Desm., P. port phera Leach. S. Genre Massotia B. D. D. : M. lactea Mich. S. Genre Sabanea Leach : $S. simplex Phil., $S. plicatula Risso, $S. Targionii Appelius mss., S. pulchella Phil., S. seminuda Seg. n. sp., S. subradiata Seg. n. sp., S. Mylen- sis SeS. n. sp. S. Genre Pusillina Monts., P. pusilla Phil., P. Lavallei SeS. n. Sp. S. Genre A/vania Risso : A. Montaqui Payr., A. rugosula Aradas, À. peloritana A. et B. S. Genre Alvaniella Sacco : A. Lanciae Cale. S. Genre Acinus Monts : A. cimex Lin., À. calathus Forbes et H., À. reticulatus Mont., A. hispidulus Monts., À. bicingulatus Seg., A. pseudocimer Seg. n. sp., A. tenuicos- tatus Seg., À. Gerionius Brus., A. subcrenulatus Schw., A. Venus d'Orb., À. solidulus Seg. S. Genre Acinulus Monts. 1902 mss. type Rissoa cimi- coides Forbes., A. Coccoi Seg., A. dubius Seg. S. Genre Acinopsis Monts : À. cancellata D. C., À. hirta Monts. — 2179 — S. Genre A/vinia Monts : A. Weinkauffi Schw., A. dacty- lophora Phil., A. diadema Dod., 4. seabra Phil., A. cla- thrella Monts. mss., À. circumcincta Seg., A. gemmulata Se. S. Genre Alcidia Monts. : À. spinosa Monts. S. Genre Manzonia Brus. : M. scalaris Dub., M. costata Adams. S. Genre nouveau Taramellia — Flemingia Jeff. 1885 non Koninck 1881. : T. Zetlandica Mont. S. Genre Actonia Monts. : A. Testae Aradas, 4. elegantis- sima Seg., A. subsoluta Aradas, A. granulosculpta n. sp. Genre Cingula (sensu stricto): C. semistriata Mont., C. be- niamina Monts. S. Genre Setia H. et A. Adams : $S. fusea Phil., S. cono- idea Monts. mss., S. obtusispira Seg., S. soluta Phil., $. pul- cherrima Jeff., S. pygmaea Mich., S.'Scintiana Aradas et B. S. Genre Microsetia Monts. : M. fulgida Adams, M. micro- metrica Seg. S. Genre Cingulina Monts. : C. obtusa Cant. S. Genre Pisinna Monts. : P. punctulum Phil. S. Genre Peringiella Monts. : P. nitida Brus. Genre Barleeia Clark : B. rubra Mont. B. decipiens Monts. Genre Rissoina d'Orb. : R. Bruquieri Payr. Il est seulement regrettable que M. Seguenza s'en soit tenu comme référence aux seules citations siciliennes, les renvois mêmes aux descriptions et figures originales ont été omises, il en résulte que son travail est tout à fait incomplet pour ceux qui n'ont pas à leur disposition une immense bibliothèque et toute vérification ou toute cri- tique est impossible; à l'inspection de sa planche il semble que la plupart des espèces données comme nou- velles ne sont que des variétés d'espèces déjà connues, on a l'impression du« déjà vu ». Ge D? 7 ee Sul piano Siciliano nella Valle del Crati (Calabria), par M. C. Crema (1). L'étage Sicilien est considéré par les uns comme le terme supérieur du Pliocène et par les autres comme le termeinférieur du Pléistocène, c'est un terme detransition, ce n'est pas un faciès de l’un ou l’autre terrain. M. Crema ne tranche pas cette question mais les documents paléon- tologiques qu'il apporte sont destinés à en favoriser la solution, les fossiles examinés ont été recueillis dans la province de Cosenza dans des lambeaux marneux dispersés a des altitudes diverses. La faune comprend 190 espèces, parmi lesquelles quelques-unes sont nouvelles, et de plus l'auteur a accepté quelques formes créées par M.de Monte- rosato bien qu'elles nous paraisssent de simples variétés d'espèces déjà connues. Mytilus herculeus Monts, n'est qu'une variété du H. gallo- provincialis car les caractères des crochets plus aigus et plus recourbés se retrouvent dans des formes incontestables du M. galloprovincialis. Le Pectunculus glycymeris de l'Atlantique serait authenti- quement présent. Cardium Lamarcki Reeve serait une bonne espèce et non pas une variété du C. edule, ce que nous admettons bien difficilement. Cardium obliquatum Aradas serait une bonne espèce à distinguer du C. papillosum. Un petit échantil- lon de Cyprina islandica a été découvert, il ferait pencher la balance de la classification vers le Pleistocène. Callios- toma igneus Monts. in Sturany a été détaché du Trochus exasperatus. La figuration du Gibbula di Stefanoi n. sp. est insuffisante. Rissoia puella Monts. nous paraît à peine une variété du R. pulchella Phil. Scalaria Sormanii n. sp. est une espèce (4) Rome, 1903. — Bollett. com. Geol., n° 3, 30 p., 2 pl. — 281 — voisine de S.communis mais à spire plus aiguë et costules: plus développées. Turritella tricarinata Br., var. pliorecens Monts. a les tours arrondis comme dans 7. Communis, mais trois cordons bien marqués, espèce éteinte. Turritella breviata Brug. var. abystronica n. var. est une forme caractérisée par la pré- sence de deux cordons seulement sur chaque tour, la variété est bien plus étroite et plus menue que le type qui est figuré également. Dans Pyramidella (Actæopyramis) Aprustica mn. sp. la spire n'est pas connue entière, le pli à la base de la colu- melle indiqué dans le texte n'est pas visible sur la figure. Il nous est impossible d'admettre le dépècement du Cerithium vulgatum admis par M. Crema : C. intermedium Req., C. tortuosum Monts (in Locard), C. protractum Biv., C. haustellum Monts, et nous demandons un supplément d'information sur le C. Di-Blasii Monts. dont l'ouverture n'est pas connue, espèce fondée par M. de Monterosato en 1890 et non encore figurée. Chenopus pes-pelecani L. var. alterutra Monts. 1890 se distingue par ses digitations courtes et peu aiguës, elle nous parait représenter surtout des exemplaires très âgés. Fusus rostratus Olivi var. latiroides Monts.,est une forme intermédiaire entre la var. raricostata del Prete et la var. strigosa Lk. Nous ne pouvons discuter ici toutes les espèces de ce catalogue important qui témoigne déjà de recherches actives qui seront certainement poursuivies et améliorées. Ge D. — 282 — Sul Pecten subelavatus Cantraine ed il Pecten Estheris Crema, par M. C. Crema (1). M. C. Crema a étudié quelques fossiles provenant des marnes pliocènes de la vallée de Vezza près Viterbe. Parmi des spécimens du Pecten subclavatus Cantraine espèce peu connue et souvent confondue jusqu'ici avec le P. septemra- diatus. Mull., il a trouvé un Pecten nouveau auquel il a donné le nom de P. Estheris et qui diffère des autres formes du groupe parce qu'il a sa valve gauche aplatie et munie d'une dépression plus ou moins prononcée dans la région apicale. Le bord palléal n'a pas la tendance pixoïde du Pecten inflexus Poli. Malgré la planche, qui est bonne, il serait indispensable d'avoir en main des échantillons de cette nouvelle espèce pour en apprécier la valeur réelle. 6: D: (1) Rome, 1903. — Bollett. R. comitate geologico, n°2, 10 p., 1 pl. — 283 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacologieal Society of London. Edited by E. A. Smith. Volume vr, n° 1, March 1904. Contents : E. Cazior. Note on the Dispersal of Mollusca. — EÆ, A. Smrrn. Note on the Epiphragms of Thaumastus Sangoæ and T. bitæniatus (figs). — S. I. Da Cosra. Descrip- tions of new Species of Land-Shells from Central and South America | Strophocheilus (Eurytus) auriformis n. sp., Colombie; S. Miersi n. sp., Brésil; Drymaeus multispira n. sp., Bolivie; Glandina bogotensis n. sp., Colombie; Streptostyla costaricensis n. sp., Costa Rica; Neocyclotus .panamensis n. sp., Chiriqui] (PI. 1). — G. B. SowerBy. Descriptions of Dolium magnificum n. sp. [Mer de Chine] and Murex multispinosus mn. sp. [Philippines] (figs). — W.E. CozziGe. Some Remarks on the Genera Damayantia Issel, Collingea Simr. and Zsselentia Clige. — E. R. Sykes. Descriptions of two new Species of Melania Îrom the New Hebrides [M. Morti, M. cingulifera nn. spp.] (figs). — G. C. Crick. Description of a Nautiloid, Pleuronautilus pul- cher n. sp., from the Carboniferons Rocks of England (PI. n). — E. A. Surrx. Description of a new Species of Cassis [C. (Semicassis) fortisulcata n. sp., îles Hawaii] (fig.). — E. R. Syxes. On the Mollusca procured during the « Porcupine » Expeditions, 1869-1870. Supplemental Notes, Part I [Retusa Marshalli n. sp., Cylichna obscura n. sp.] (PL. m1). — R. H. Burxe. Notes on the Nervous System of the Pelecypoda (figs). — H. H. GODWIN-AUSTEN, On the Genus Eurystoma of Albers (Type vittata Müller), 2988 its Anatomy and Reference to other Indian Species (PI. 1V). — J. Cosmo MELviLz. Descriptions of twenty-three Species of Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman, and Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, in 1905 [Voir la liste de ces espèces plus haut, p. 261]. (PL v). — J. Cosmo MELvILL. On Berthais, a proposed new Genus of Marine Gastropoda from the Gulf of Oman (figs). — J. Cos- Mo Mezvizz. Note upon Oliva gibbosa Born andits limits of variation (fig.). — A. S. KENNARD and B. B. WoobwaRp. On the specific identity of Vivipara diluriana Kunth and V. clactonensis S. S. Wood. — E. A. Sir. Descriptions of new Species of Ena [E. (Cerastus) lagariensis n. sp.], Pseu- doglessula [P. Prestoni, P. gracilior nn. spp.] and Subulina LS. lagariensis n. sp.] from British and German East Afri- ca (figs). The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Volume xvur, n° 2, June 1904. Contents : C. W. Jonxsox. On the generic position of Teredo fistula H. C. Lea (figs). — W. J. RAYMOND. À new species of Pleurotoma from the Pliocene of California [enota Riversiana mn. sp.]. — BRYANT Waiker. Notes on Eastern American Ancyli, I. — C. F. Axcey. Notes on a few Shells [Clausilia Pilsbryana nom. nov. — CI. Oscaria- na Pils.; Terebra histrio Desh.; Natica Prietoi Hid.; Dry- maeus nubilus Prest. = D. Recluzianus PÎr. var. Martensia- nus Pils.|. — Notes : T. D. A. CockERELL, Snails and Slugs in the New International Encyclopædia ; — T. Van HYNING, A new collector in the field; — E. G. VANATTA, Additional notes on Limar maxrimus L. in California ; — H. A. PILSBRY, Note on Venus arakana Nevill; — H. W. WiNKLEY, A dis- torted Oyster. Le Directeur-Gérant : H. FiscHER. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SAINT-MICHEL, 951, PARIS, 9e Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8 de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : 8 francs. On trouve également, au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, parue en 1878, de l’Indexæ général et systématique des matières con- tenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-8° de 208 pages.d'impression. Prix : 8 francs. D nn 5, D à 4 4 CCE. RU fe Ste PNR 2 ANSE M CUS ME UN ENT DÉS NME ASE RE ASE ST RES AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ent (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles isérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en us de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront omptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le colo- .iage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication. SR EEE ERREURS RTE OT PETER LUTTE 5 RO NET EN ARS PERTE EE TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr. ; pour # Numéros. 50 fr. Une demi-page » » 10: fr:520) ) Hors Un quart de page » » (5) D EE Me) » MAISDITe Ces prix sont réduits de %5 °/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Descriptions de quelques nouvelles espèces du genre Pecten ét-rectHiications: par A PBAVANIT RSC RENE AN Een SET 197 Descriplion d’un Aussi nouveau dragué par le Siboga dans la mer de Célèbes, par Ph. DAUTZENBERG et A. BAVAY .... 207 Addition à la faune malacologique du golfe de Gabès, par PAPADLARV A RTE RE RE RCE RE Met PAM ER TN LIRE TE 212 1bOerTaphie tee OR Pet SANS RTE AR Eee 249 Revue des Publications périodiques."2 42244402 283 Le fascicule précédent (Vol. LIT, n° 2) a paru le 17 septembre 1904. Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco) ....... 16 fr. Pour l'Étranger (Union postale) 01 AU PORT AU 18ÿrr: Prxkdumumerovendu'Séparemente- PP PRE CREER 5°fr, Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco) ........ 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. ........ 8 fr. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l’abonnement, payable d'avance, à M. F. R. DE RUDEVAL, éditeur, rue Antoine Dubois, #4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléon- tologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique , ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Ecole proiessionnelle d’Imprimerie, Noisy-le-Grand (S.-et-O.). bpébits 5 VA: We) Volume LI. No # Paru le 25 Décembre 190% JOURNAL DE CONCHXLIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE: CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS DIRECTION Er RÉDACTION : ADMINISTRATION . H. FISCHER F. R. DE RUDEVAL, Éditeur 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine Dubois {VI°) Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an. MM. SOWERBY à FULTON ont l'honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées et les amateurs de coquilles, qu'ils ont en vente la collection de coquilles la plus belle et la plus considérable du monde entier. D'après un dénombrement fait au 1er mars 1904, cette collection comprenait 64 meubles renfermant 1205 tiroirs et 28 vitrines pour les grands échantillons. Nombre des Gastéropodes terrestres (inoperculés) 7.493 — — — (operculés) ... "2.179 — — marins et d'eau douce . 917 — des Pélécypodes et Brachiopodes . . . . . 3.309 MOULE GEL 0 PET Se Ils attirent spécialement l'attention sur leurs catalogues contenant les noms d'environ 12.000 espèces classées suivant l'ordre scientifique. Nous faisons volontiers des échanges avantageux contre les espèces que nous recherchons, particulièrement, contre des spécimens d'espèces nouvelles. Détermination des spécimens. — Achats de collections. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. (Maison fondée en 1860 par M. G. B. Sowerby) A VENDRE Coquilles du Japon marines, terrestres et fluviatiles Échantillons en bon état; détermination exacte d'après les travaux de M. Pilsbry; localités précises. Catalogue envoyé sur demande. Pour les commandes employer de préférence la langue an- vlaise. S'adresser à M. Y. HIRASE Shimochoja-Machi, Karasumaru. Kyoto, JAPON. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 4° Trimestre 1904. VARIATIONS ET CAS TÉRATOLOGIQUES CHEZ LE MUREX BRANDARIS LINNÉ Par Ph. DAUTZENBERG. (PIAVTIT) Le Murex brandaris est sujet à de nombreuses variations. Dès 1758, Linné en avait remarqué trois qu'il désignait sous les lettres x. 5, 7: mais sans indiquer laquelle devait être choisie comme type de l'espèce. Nous sommes d'avis d'adopter comme tel, ainsi que nous l'avons proposé dans les « Mollusques du Roussillon », la forme 8 de Linné, basée sur la figure 282 de Bonanni et sur la fig. F de la planche 30 de Gualtieri, qui porte, sur le dernier tour, deux rangées d'épines bien développées, et qui est de beaucoup la plus fréquente. Cette forme a été représentée par Kobelt : Zco- nographie der europäischen schalentragenden Conchylien, pl. I, fig. 1,3, 8; par M. le Dr Hidalgo : Moluscos Marinos, pl. 12, fig. 3, 4, par Tryon : Manual of Conch. struct. and syst., pl. 21, fig. 196, 197, 198, par nous mêmes dans les « Mollusques du Roussillon » pl. L, fig. 2, 3, etc. Les épines sont parfois très allongées et effilées, comme dans l’exemplaire représenté par M. Kobelt, pl. I, fig. 3; mais ce caractère ne nous parait pas assez important pour motiver la création d'une variété. — 286 — Var. robusta n0v. var. Nous proposons ce nom pour désigner la forme chez laquelle les épines sont réduites à l'état de gros tubercules coniques, courts. Cette variation citée par Linné sous la lettre ;. d’après les figurations de Bonanni (3, pl. 281) et de Rumphius (pl. 26, fig. 4), a été également bien représentée par M. Kobelt : pl. I, fig. 2, 4 et par M. Hidalgo : pl. 13, fig. 1. Var. coronata Risso (Europe méridionale IV, p. 190, pl. VI, fig. 78) — Murex brandariformis Locard (Prodrôme, 1SS6, p. 159, 560 et Coq. mar. d'Europe, p. 97). Chez cette forme, les tubercules de la rangée inférieure ont complè- tement disparu; ceux de la rangée supérieure sont forts et courts. Il existe de bonnes figurations de cette variété dans la Faune française de Blainville (pl. 4”, fig. S); Hidalgo : Mol. mar., pl. 11°, fig. 7,8. Nous en possédons un spécimen bien caractérisé recueilli à Ras Dimas (Tunisie). M. Locard en érigeant bien à tort, à notre avis, cette forme au rang d'espèce, dit (Prodr., p. 560), qu'elle cons- titue une « forme de passage entre le groupe du W. bran- daris etcelui du 17. erinaceus ! Nous devons avouer que notre perspicaeité ne va pas jusqu à apercevoir la moindre ana- logie entre cette forme et le Murer erinaceus. Var. mutiea Monterosato. Dans cette variété, le rang supérieur de tubercules disparaît à son tour. Voir Kobelt, Iconogr. pl. I, fig. 6. Var. trifariospinosa Frauenfeld, 1869 (Rhinacantha trifariospinosa) = var. trispinosa Bucquoy, Dautzenberg et G. Dollfus, 1882 — Murex trispinosus Locard (Prodrôme pp. 158, 559). Cette forme, relativement rare, portant trois rangées d'épines sur le dernier tour, était déjà connue de Linné qui l'a indiquée comme variation z. Elle à été repré- sentée par Chemnitz : Conchylien Cabinet, pl. 164, fig. 1574, par Blainville : Faune française, pl. #, fig. 9, par M. Kobelt pl. L, fig. 7. Nous la possédons du Roussillon, de Toulon, de Mahon (Hidalgo) et Frauenfeld l'a indiquée de Gibral- tar. Nous avons représenté pl. VITE, fig. 1, l'exemplaire de Mahon, de notre collection. Var. quadrispinosa nov. var. Nous ne connaissons de cette variété, qui possède quatre rangées d'épines sur le dernier tour, que le seul exemplaire recueilli à Mahon par M. le Dr Hidalgo, et dont il a bien voulu se déssaisir en notre faveur ce qui nous à permis de le représenter aujour- d'hui, pl. VI, fig. 2. Var. diplacantha nov. var. (pl. VII, fig. 3). Cette variété est remarquable par la présence, sur le canal, de deux rangées d'épines, tandis que le W. brandaris n'en à ordi- nairement qu'une seule. Elle tendrait, par ce caractère, à se rapprocher du M. cornutus Linné, du Sénégal; mais tous ses autres caractères sont rigoureusement ceux du brandaris de sorte qu'il ne nous est possible de voir là qu'un cas exceptionnel. Nous remarquons d'ailleurs que chez le M. cornutus les deux rangs d'épines du canal sont bien plus espacés. Monstr. torta. Nous avons représenté pl. VIE, fig. #, un exemplaire de M. brandaris provenant de Saint-Raphaël {collection Mollerat), qui nous à été obligeamment offert par M. Ed. Claudon et chez lequel le canal est tordu de telle sorte que, dans le haut, sa fente se présente du côté anté- rieur de la coquille, qu'au milieu, cette fente règne du côté dorsal et que vers la base elle s'ouvre dans le plan trans- versal. Nous possédons un Fusus marmoratus Lamarck, prove- nant de Suez, qui présente exactement la même torsion du canal. Monstr. devians. Chez l'exemplaire de cette déforma- tion que nous représentons pl. VII, fig. 5, le canal, au lieu d'être dirigé dans l'axe longitudinal de la coquille, est for- tement dévié vers la gauche (lorsqu'on regarde la coquille du côté de l'ouverture). Nous ne connaissons pas la prove- nance de cet échantillon. PhD: — 288 — NOTES CRITIQUES ET SYNONYMIQUES Par C. F. ANcEY (suite). XXXI — VITRINA COMORENSIS Pfeiffer. Vitrina comorensis Pfeiffer, in : Proc. Zool. Soc., 1856, p. 325 et in : Novitates Conch., I, p. 99, n. 469, "pl. 28; Î. 4-5. L'examen des échantillons typiques déposés dans la col- lection du British Museum, m'a permis de constater que cette espèce supposée provenir de l'île Mayotte, était basée sur des sujets jeunes de l'Helix aperta Born. J'ai fait part de mon observation à M. E.-A. Smith, à l’une de mes visites à l'établissement national anglais. Les échantillons auraient été recueillis par M. Cloué, mais il est certain qu'ils pro- viennent de l'Europe méridionale et non des Comores. J'en ai trouvé d'absolument identiques dans le midi de la France. On remarque chez eux des séries de points opaques dans la direction des lignes d'accroissement et qui indiquent des dépôts de matière calcaire plus considérables que sur les parties avoisinantes de la coquille, qui est généralement très mince. Le sens critique de l'éminent auteur de la Monographia Heliceorum viventium, L. Pfeiffer, se manifeste quand, dans son grand ouvrage, il remarque la grande ressemblance entre le Vitrina comorensis et l'Helir aperta, mais il a été trompé par une erreur d'habitat. En réalité, il y a identité parfaite et le nom de Vitrina comorensis doit disparaître, l'espèce devant être éliminée de la faune de Mayotte. _ XXXII. — RHvyribA BERAUDI Gass. Helix Beraudi Gass., Journ. de Conch. VIT, 1858, p. 68; Faune N. Caléd., p.33, pl. 1, fig. 18. La faune malacologique de la Nouvelle-Calédonie, à pré- sent bien connue dans ses caractères généraux, offre de l’'analogie avec celle de Ia Tasmanie et cette analogie se manifeste principalement par la coexistence de certains genres de forme hélicoïde dans les deux contrées. Il n'y aurait done rien d'étonnant à ce que le Rhytida bisulcata Pfeiffer (Helix bisuleata Pfr., Proc. Zool, Soc., 1852, Chemn. Ed. 11, Helix, n° 1096, pl. 161, f. 3,5) fût une espèce tas- manienne, comme cela a été aflirmé. Mais il y a lieu de remarquer qu'elle n’a pas été retrouvée par les nombreux naturalistes qui ont parcouru la Tasmanie et que, d'autre part, le Rh. Beraudi, espèce néo-calédonienne assez rare, n'en diffère absolument pas. C'était l'avis de mon regretté ami et correspondant, M. E.-L. Layard et la comparaison des descriptions et des figures ne peut me laisser de doute à cet égard. Il faut par conséquent, adopter le nom de Pfeiffer et reléguer en synonymie celui de Gassies qui lui est de beaucoup plus récent. (Postérieurement à la rédac- tion de la présente note, M. Ch. Hedley a opéré la même réunion... Voir : Proc. Linn. Soc. N. S! Wales, 4902, part. %, p. 604). XXXIII — STREPTAXIS PARADISCUS von Môllendorff. Streptaris paradiscus von Môll. Nachr. d. deutsch. Malak. Ges. 1900, p. 117. L'auteur insiste sur quelques caractères qu'il a reconnus à son espèce et sur lesquels il s'est cru autorisé à se baser pour la distinguer du Str. (Discartemon) discus Pfeiffer (Pr. Zool. Soc. 1851; Chemn. Ed. I, Helix, pl. 145, Î. 15-17) — 290 — de provenance inconnue. J'ai étudié le type du $S. discus au British Museum et lui ai reconnu précisément ceux qui ont attiré l'attention de l’auteur allemand. Comme, d'autre part, ma collection renferme deux individus du S. para- discus, de Tourane (Annam), acquis de M. Frühstorfer, absolument semblables à ce S. discus, je dois conclure à l'identité, malgré l'insuffisance de la description de Pfeif- ier. L'angulosité du dernier tour notamment est la même, quoique Pfeiffer ne la mentionne pas. Pour la connaissance des caractères il faut se référer à la description de M. von Môllendorff qui est très exacte, plutôt qu'à celle de Pfeiffer qui est moins complète. XXXIV. — STREPTOSTELE HOREI E. A. Smith. S. Horei Smith, Ann. et Mag. Nat. Hist., 1880, p. 95. Cette espèce, décrite d'après un exemplaire unique ren- contré dans la région du Tanganyika, n'a pas été figurée, mais a été bien décrite, de sorte que j'ai été amené à me demander si l'Ennea albida Putzeys, de Nyangwé, dans le Manyéma (1), n'était pas un double emploi de Streptostele Horei. Ma visite au British Museum, en octobre 1901, m'a donné lieu de constater que je ne m'étais pas trompé. L'espèce devra donc porter le nom de Horei Smith, de beaucoup antérieur, mais on peut se demander si, en rai- son de l'étroite analogie qui existe entre cette coquille et les Ennea auriculata Morelet, Martensiäna Morelet, ete., qui appartiennent au groupe des Elma, elle ne serait pas mieux placée dans ce sous-genre que parmi les Streptostele. En tous cas, le S. Horei se rapproche également du $. fasti- giata Morelet, de l’île du Prince. (1) Ennea albidu, Putzeys, in : Bull. Soc. Roy. Malacologique de Belgique, 1899, p. LVI (4), fig. 5-6. = 90 — XXXV. — PAPUINA UNICOLOR Pfeifter: Helixr unicolor Pfeiffer, in : Proc. Zool. Soc., 1845, p. 64; Chemn., Ed. IT, Helix, n° 345, pl. 61, fig. 1-3. Cette coquille, encore très rare, n'est guère représentée dans les collections que par des individus frottés ou usés et dépouillés d'épiderme. On a prétendu, à cause d'une certaine ressemblance plus apparente que réelle avec les Ampelita de Madagascar à dernier tour caréné, que c'était une espèce malgache appartenant à ce groupe et cette opi- nion à été partagée par le savant H. A. Pilsbry (Guide to the Study of Helices). M. Hugh Fulton, de Londres, à appelé mon attention sur les caractères de l'Helir unicolor et m'en à montré un exemplaire portant comme indication de localité : Waï- giou. Cette donnée m'a amené à mieux examiner l’'exem- plaire que je possède. Je suis maintenant convaincu que c'est un Papuina et que la localité de Waïgiou est proba- blement exacte. L'espèce doit être rangée dans le voisinage des formes déprimées et fortement carénées appartenant à la faune de la Papouasie (P. Pennantiana, ete.). I ne faut pas confondre la présente coquille avec le P. unicolor Gude (Journ. of Malac., 1903, p. 92) quiest le P. lanceolata var. unicolor v. Müll. Cette coquille, de l'ile d'Obi, a été rebaptisée P. pseudolanceolata par M. Dautzenberg et doit porter ce nom. XXXVI. — PaPpuInaA BARNACLEI E. A. Smith. Helir (Merope) Barnaclei Smith, Ann. Nat. Hist. (4), XX, p. 242; Papuina Barnaclei Sykes, Fauna Hawaïiensis, Vol. IF -1900;:p:292. L'habitat de ce Papuina a été longuement discuté. Malgré les affirmations répétées au sujet de l'habitat hawaïien de l'espèce, j'ai fini par conclure (Journ. de Conch. 1901, p. 132 et suiv.), qu’il y avait lieu d’exelure la coquille dont il s'agit de la faune hawaïienne, à laquelle elle est certainement étrangère. Cette conclusion a été confirmée depuis par l'examen des types de P. Barnaclei. Cet examen m'a démontré qu'il y a idendité absolue entre le P. Barnaclei et la variété trichroa v. Mart. (1) du Papuina Alfredi Cox, qui provient de la Nouvelle Irlande. J'ai fait part de mon observation à M. Smith, qui en a reconnu le bien fondé. D'ailleurs, lui-même avait inscrit derrière le carton où étaient fixés ses types, une note reconnaissant l'identité possible des deux coquilles. Voilà done un point de synonymie qui paraît définitivement tranché. Reste la question de savoir si à une époque quelconque le P. Alfredi var. trichroa a pu être trouvé à l'état vivant dans l’île Hawaii. J'ai pensé tout d'abord, suivant en cela l'opinion de M. Baldwin, que l'auteur de la découverte, ayant fait des recherches sur divers points du globe, avait pu commettre une erreur en mélangeant les étiquettes de ses coquilles. Cela à pu se produire, cependant je ne se- rais pas éloigné de croire à une acclimatation accidentelle, la colonie de P. Alfredi var trichroa ayant depuis complè- tement disparu. Ce qui donne une apparence de vérité à cette assertion c'est que l'un des naturalistes les plus actifs ayant exploré l'Archipel Hawaïien, m'écrit à la date du 21 décembre 1901. « En 1893 ou 189%, je me suis procuré un spécimen unique d'une espèce de Papuina d'un naturel, à Honolulu. Il me soutint énergiquement qu'il provenait de l'ile d'Hawaii, mais ne put me dire de quelle partie de l'île. J'ai mis la coquille dans ma collection, en faisant suivre la localité du signe : ? Quelques années après, le Prof. Pilsbry me demanda par lettre si je pouvais le renseigner (1) Concholog. Mittheilungen, p. 5, pl. 2, fig. 8-10. RU au sujet du P. Barnaclei. Ma coquille s'accordait avec la description de celui-ci en quelques points, mais s’en écartait en d'autres, de sorte que je lui envoyai mon exemplaire qui me fut retourné avec la mention: Papuina Alfredi Cox var. trichroa von Martens! C'est là tout ce que je sais sur P. Barnaclei Smith. » (D. Thaanumi). XXXVII. — EunaprA PRIMEANA Crosse. Helir Primeana Crosse, Journ. de Conch. XII, 1864, p: 284; XIV,.1866, p. 57, pl. 1, fig. 3. L'examen du type de cette espèce, conservé dans la collection du Journal de Conchyliologie, et que j'ai pu étu- dier, grâce à l'obligeance des directeurs de ce Recueil, m'a démontré que l'Helir Primeaña de Crosse est un individu de grande taille, fortement anguleux et de teinte unifor- me, de l'Euhadra connitens Pfeiffer, espèce commune aux îles Loochoo et très variable. Je suis persuadé que l’on trouvera tous les passages réunissant cette forme au type du connivens. L'assimilation qu'a faite l’auteur de son elir Primeana, à l'Helix Pallasiana de Pfeiffer, ne peut se justifier que par des rapports superficiels. En réalité l'Helir Pallasiana, — qui ne paraît pas exister à l'état vivant, — est allié au groupe des Handarina, mais en raison de son ombilic, de son test déprimé et de ses autres caractères conchyliolo- giques, M. Pilsbry a constitué en sa faveur un groupe spécial sous le nom de Boninia. Il y a lieu d'examiner si ce groupe ne se rallie pas directement à celui des Manda- rina par des espèces telles que 1. exoptata Pilsbry, et M. Hirasei Pilsbry, qui sont ombiliquées. — 294 — XXXVIIE — TROCHOMORPHA HIDALGOIANA Crosse. Helix Hidalgoiana Crosse, Journ. de Conch. XI, 1864, p: 283; XIV. 1866, p. 56, pl. 1, fig. 2. Il faut rapporter cette coquille dont j'ai vu le type, au T, Zenobia Pfeiffer (Proc. Zool. Soc. 1863, p. 527) qui est an- térieur. Il ne peut y avoir de doute sur la synonymie ci- dessus et le nom proposé par Pfeiffer doit être conservé pour l'espèce. Je ne serais pas éloigné de voir aussi dans le T. eudora Angas (Proc. Zool. Soc. 1869, p. 47, pl. 2, f. 8) un autre synonyme de T. Zenobia Pfeifter. Mes spécimens, qui proviennent de l’île Uji (Archipel Salomon), ne me pa- raissent pas sensiblement différer de l'espèce de Pfeiffer; ils sont peut-être un peu plus fortement carénés et les tours, en particulier le dernier; sont légèrement moins convexes. Ces caractères ne sont pas réellement spéci- fiques. XXXIX. — THERSITES CAILLETI Crosse. Helix Cailleti Crosse, Journ. de Conch. XII, 1864, p. 285; XIV, 1866, p. 59, pl. L fig. 5. Comme l'a supposé, avec doute il est vrai, M. H. A. Pilsbry (Manual of Conchol., Ser. Il, vol. IX, p. 131), il s’agit ici d'un double emploi de l'espèce connue sous le nom de Thersites qulosa Gould (1) (— coriaria Pieifier) (2), coquille australienne bien caractéristique de certaines parties de la colonie de Nouvelle-Galles-du-Sud. Mon-opi- nion, corroborée par celle de l’auteur américain, est basée sur l'étude de l'individu qui a servi à la description origi- nale. Il en est de même pour l'espèce suivante et sa variété. (1) Helix gulosa Gould, in : £xped. Shells 1851, p. 64, pl. 3, fig. 43. (2) Helix coriuria Pfeifter, in : Zeitschr. für Malak., 1847, p. 155 ; Chemn., Ed. Il, Helix, no. 742, p. 120, fig. 1-2. SOIT RE XL. — THEersires MABILLEI Crosse. Helix Mabillei Crosse, Journ. de Conch. XIE, 186%, p. 285; XIV, 1866, p. 60, pl. E, fig. G. Ainsi que la précédente, la présente coquille est décrite comme provenant de l'Océanie. Cette désignation géogra- phique est très vague et demande à être précisée. Elle est pourtant exacte et aurait dû mettre en garde les auteurs contre l'application du nom de #. Mabillei à une forme in- dochinoise sans doute très différente, même générique- ment. Dans son ouvrage cité plus haut (p. 20%), M. Pilsbry place cet H. Mabillei parmi les Eulota asiatiques. C'est là une erreur. La forme typique doit être rapportée à lHelir corneo-virens Pfeiffer (Zeitschr. für Malak., 1851, p. 25), attribué à tort à la faune des îles du Cap Vert, tandis que c'est un Thersites, provenant de la Nouvelle-Galles du Sud. Le Th. Mulgoæw Cox, s'en rapproche considérablement et je ne vois guère de différences appréciables permettant de distinguer spécifiquement les exemplaires que je possède. Quant à la soi-disant variété subordonnée par Crosse à son H. Mabillei, je crois qu'il faut y voir un double emploi de l'Helix Jervisensis Quoy (1), également de l'Australie, 1 XLI. — PLANISPIRA (TRACHIOPSIS) DELESSERTIANA Le Guillou. Helix Delessertiana Le Guillou, Rev. Zool. 1842, p. 138 — Helix Taranaki Gray, New Zealand, pl. LE, fig. 6-7. On sait depuis longtemps que les deux appellations mentionnées ci-dessus sont synonymes et que l'indication de la Nouvelle-Zélande comme patrie de l'Helix Taranaki est tout à fait erronée. Le nom donné par Gray, emprunté à la géographie de la Nouvelle-Zélande, consacrerait, s'il n'était postérieur à celui de Le Guillou, uneerreur de dis- (1) Voy. Astrolabe IT, p. 126, pl. 10, fig. 18-21. — 296 — tribution, le groupe des Trachiopsis ne vivant pas dans cette région de l'Océanie. En définitive, c'est dans les parages du détroit de Torrès, au Nord-Est de l'Australie, qu'est localisé l'Helir Delessertian«. Il faut voir dans l'Helir leucolena Crosse (Journ. de Conch., XV, 1867, p. 447), indiqué par erreur comme provenant des îles Viti, sous la foi de renseignements inexacts fournis par le marchand naturaliste Bryce Wright, la grande forme habituellement regardée comme une variété du type. C’est celle qui a été ultérieurement décrite par Brazier (Proc. Zool. Soc., 1871, p. 640) comme une espèce distincte sous le nom d'endearourensis. Mes exemplaires ont été recueillis dans l'île du Mont Adolphus, au Nord du Queensland. Je ne puis les séparer en aucune façon du type de l'AHelix leucolena que j'ai examiné dans la collection du Journal de Conchyliologie. Quant à la coquille plus petite, figurée par M. Crosse, comme variété de son Helix leuco- lena, il y a lieu de la rapporter au type de Helir Delesser- tian«. XLIT. — Hezix (EREMINA) DiLLWYNIANA Pieifier. Helix Dilhecyniana Pfeiffer, Proc. Zool. Soc., 1851; Chemnitz, Ed. II, Helix, no. 911, pl. 140, fig. 13-14. Cette espèce, dont l'habitat était inconnu de l'auteur, à été plus tard considérée comme identique à l'Helix deser- torum Forskâl. Parmi les auteurs modernes, Kobelt et Pilsbry notamment se sont rangés à cette opinion. Je ne puis, pour mon compte, la partager. Il suffit d'examiner attentivement la figure de Reeve, pour être convaincu qu'il s'agit de tout autre chose; quoique la spire n'y soit pas représentée, je crois pouvoir affirmer que l'Helix Dillhwyniana est bien la même coquille que l'Helix Duroi Hidalgo (Journ. de Conch., 1886, p. 152, pl. 8, fig. 1), du versant atlantique du Sahara. Le nom de l'auteur espagnol Mr 0ÿT 2 étant postérieur doit être relégué en synonymie. Le test, chez cette Hélice, est tantôt d’un blanc uniforme, tantôt orné de bandes d'un gris brun. La base de l'ouverture a, à l'intérieur, une apparence caractéristique, bien rendue dans la figure donnée par Reeve. XLIIT. — PLEURODONTE (ISOMERIA) NEOGRANADENSIS Pfeiffer. Helix neogranadensis Pfeiffer, Proc, Zool. Soc. 1845, p. 64. Ma collection renferme un individu bien caractérisé de cette rare espèce. Il provient de l'ancienne collection Boivin et a probablement été recueilli par Goudot sur le mont Quendiu, à une grande altitude, dans les Andes de la Nouvelle-Grenade. Il ne ressemble que fort peu à celui qui a été décrit et figuré sous le même nom par Kobelt dans les suites du grand ouvrage de Martini et Chemnitz (p. 69%, pl.19$, fig. 5-6), et quiaété recueilli sur le territoire de la République de l'Équateur. Je ne sais même s'il appartient au même groupe des Zsomeria. Dans tous les cas, il convient de lui donner un nom et je propose pour lui, celui de Pleurodonte Gudeana, qui rappelle le nom d'un malacologiste anglais très distingué, bien connu du monde savant par ses utiles publications sur les Hélicéens. XLIV. — HELIX DESIDENS Rang. Helix desidens Rang, in : Guérin, Rev. et Mag. de zool., 1854, p. 48. Le nom de l'Helir desidens ne figure pas dans le Nomenclator Heliceorum viventium, de MM. Pfeiffer et Clessin, et quoique décrit et acquis à la science depuis longtemps, ce Mollusque n'est pas très répandu dans les collections. Dans le Manual (vol. IX, p. 181), Pilsbry le range parmi les Euwrycampta, section du genre Cepolis, avec l'Helix Bonplandi et d'autres espèces similaires des Antilles. Une pareille assimilation ne me parait pas justifiée. Parmi les espèces américaines je ne vois que l'Helix Sumichrasti Crosse et Fischer (Journ. de Conch,, XXI, 1873. p, 265) dont la forme générale, la nature du test et les principaux caractères tirés de la coquille soient analogues. M. Pilsbry (loc. suprà cit., p. 199) le classe dans le groupe des Trichodiscina v. Mart., quoique l'Helir coactiliata Fér., qui en est le type, lui ressemble assez peu. Il subordonne ce même groupe au genre Epiphrag- mophora. Peut-être, en effet, les Trichodiscina ne consti- tuentils qu'un sous-genre des Epiphragmophora, mais les Helir desidens et Sumichrasti semblent s'en éloigner davantage. À mon avis, ils constituent un groupe spécial que je nommerai Discolepis et dont je prendrai comme type H. desidens Rang, de la Martinique. Ce groupe est caractérisé par une coquille mince, déprimée, ombiliquée, à spire déprimée ou plane, à test mince, corné, fauve, pourvu de squamules ou de tubercules squamuliformes allongés et à péristome légèrement épaissi à l'intérieur, peu réfléchi, dont les bords sont assez distants ou conver- cents (chez l'Helir Sumichrasti). Le type de l'Helir ancylochila Crosse (Journ. de Conch. XVI, 1868, p.176; XVII, 1870, p.101, pl. 1, fig. 1); de localité inconnue, est en tous points identique à l'Helir desidens. Dans le Manual de Pilsbry (p. 209), cet Helix ancylochila est considéré comme un Plectotropis! J'ai été en mesure d'étudier le type dans la collection du Journal de Conchyliologie, ainsi que ceux des autres espèces de M. Crosse énumérées au cours de ce travail. XLV. — XESTA sparsa Mousson. Nanina sparsa Mousson, Journ. de Conch. VI, 1857, p. 1595 1.6, fig. Æ. Avant examiné le type du Nanina sparsa, j'ai été à — 299 — même de constater qu'il ne différait nullement de la forme de l'île Saleyer assimilée par M. Smith au Nanina fulvizsona Mousson (voir Annals and Magazine of Natural History, 1896, p. 145, pl. X, fig. 2-2 b). Je soupçonne que le savant auteur anglais n'a pas consulté la description et la figure originale de N. sparsa, sans cela il n'aurait pas hésité à reconnaître que certaines variétés de l'île Saleyer (une en particulier, que j'ai acquise de MM. Sowerby et Fulton) n'étaient autres que le N. sparsa. J'ignore jusqu'à quel point le véritable N. fulvizona est apparenté à ce dernier, mais l'exemplaire de ma collection reçu de M. Frühstorfer comme fulvizona et provenant de Célèbes est plus lisse et semble en différer. Le N. sparsa est sans doute la même chose que N. rareguttata, dont il ne se distingue apparemment que par la coloration. XLVI. — OPHIOGYRA (SYSTROPHIA) CALCULINA Pfeiffer. Helix caleulus Pfeiffer, Proc. Zool. Sor., 185%, p. 146; Revue, Conch. icon. N° 1371, pl. 195 (non Helix calculus Lowe); Helix calculina Pfeiffer, Mon. Helic. viv. IV, p. 99. Je possède des exemplaires concordant exactement avec la description de l'Helir calculus et semblables à ceux de la collection du British Museum. Ils constituent l'état jeune de l'Helix heligmoidea d'Orb. (Synopsis, p. 2, Voy. Amér. mérid., p. 237, pl. 23, fig. 1-4). Cette espèce, quand elle est encore immature, a le dernier tour anguleux à la partie supérieure et à la base autour de l'ombilic. XLVIT. — BuzimiNus Bieri Ancey. Buliminus Bieti Ancey, Ann. de Malacol., 1884, p. 394. Dans un récent et important ouvrage sur la Malacologie terrestre et fluviatile de l'Asie centrale et de la Chine occidentale (Annuaire du Musée zoologique de l'Acad. de — 300 — Saint-Pétersbourg, 1902, p. 349), M. le D' von Müllendorff a réuni mon espèce au Bul. Gredleri Hilber (Sitz. Ber. Ak. Wis. Wien 88, 1883, p. 16, pl. V, fig. 7), décrit peu aupa- ravant. Je ne connais pas ce dernier, mais la figure donnée par Hilber montre que sa coquille est beaucoup moins cylin- drique que la mienne, que par suite sa formeestentièrement différente (les tours supérieurs chez le B. Bieti forment un petit cône obtus) et que le péristome est bien moins étroit et plus largement étalé. I s'agit sûrement de deux espèces distinctes. Mes spécimens de B. Bieti sont de la province de Setchuen, aux environs d'Yerkalo, tandis que le B. Gredleri est de Panto, dans l'Ouest du Yunnan. Quoique, en somme, les deux localités ne soient pas fort éloignées, il y a lieu d'en tenir compte. Beaucoup de Buliminus de la Chine occidentale habitent des régions montagneuses, où leurs aires de dispersion sont très-limitées. Presque tous sont extrêmement localisés, comme on le verra en consul- tant l'ouvrage précité. XLVIIL — STrRoPHOCHEILUS MABILLEI Crosse. Bulimus Mabillei Crosse, Journ. de Conch. XV, 1867, p.497, pl 6; gx. D'après la représentation de cette coquille; 1l est assez difficile de percevoir ses véritables caractères et de se prononcer sur son compte, mais grâce à M. Dautzenberg, j'ai pu étudier le type ou l’un des types de l’auteur (je ne sais si c'est celui qui a été figuré); or il m'a été impossible de voir aucun caractère suffisant pour distinguer le B. Mabillei au Bul. pulicarius de Reeve (Conch. icon., Bulimus, n° 267. pl. 42) commun en Colombie. Comme cela est à supposer, le B. pulicarius varie pour la taille, l'intensité de la coloration et pour le degré de torsion de la columelle. Le Bul. Mabillei est un individu de petite taille, de colora- tion foncée mais dont le péristome est plus pàle que chez mr né — 301 — le type et dont l'axe columellaire est moins fortement plissé. Ces différences ne sont pas spécifiques et elles ont peu d'importance. XLIX. — STROPHOCHEILUS DALMAST Dautzenberg. Plecochilus Dalmasi Dautz., Mém. Soc. Zool. Fr. 1900, pe lole pl lX; f9; 1, La localité de cette espèce n'ayant pas été indiquée, il est utile de la faire connaître, d'après un renseignement ver- bal donné par l'auteur. Elle provient de Santa-Marta, en Colombie. L. — BuriMuLus PALLIDIOR Sowerby. Bulimus pallidior Sowerby, Proc. Zool. Soc., 1833, p. 72; Conch. ill., fig. 39, 44. Les anciens auteurs signalent cette espèce comme ori- ginaire de l'Amérique du Sud où elle n'existe pas. Plus tard elle à été reconnue comme étant de la Basse-Cali- fornie et Dall signale sa présence dans la République de Costa-Rica. En examinant les coquilles du British Museum, J'ai constaté que les exemplaires (sur lesquels à sans doute été basée la description) sont collés sur une tablette qui porte l'indication CC. America » comme localité. Is ont donc été selon toute vraisamblance recueillis par feu Cu- ming dans l'Amérique Centrale, peut-être dans la Répu- blique de Costa-Rica, et non dans l'Amérique du Sud. Cette rectification confirme la localité attribuée par Dall au B. pallidior, en dehors des limites de la Basse-Californie qui paraît être sa véritable métropole. LI. — BurimuLus PLuro Crosse. Bulimus Pluto Crosse, Journ. de Conch. XVIX, 1869, p. 422; XIEX 1871: -p:62%pl.2, fig, 4: , — 902 — Le type de cette coquille, qui ne provient sans doute pas du Pérou proprement dit, mais plutôt de la Bolivie ou du Nord de la République Argentine, ne se distingue pas du B. Tupacii d'Orb. (Synopsis, p. 16, voy. Amér. Mérid., p. 292, pl. 38, fig. 1-5). Le nom de B. Pluto est donc syno- nyme de l'espèce de d'Orbigny. LIT. — Burimus acus Pfeifier. Bul. acus Pfeiffer, Proc. Zool. Soc., 9 déc. 1851; Chemn., éd. IE, Bulimus, n° 365, pl. 69, fig. 12-14. Je crois, étant donnés les caractères assignés par l'au- teur à cette petite coquille et la localité indiquée, qu'elle doit appartenir au genre Cœælostele, découvert d'abord dans l'Inde, puis en Arabie, et dont enfin plusieurs formes ont été ultérieurement rencontrées par le Dr Servain à Séville, dans les alluvions du Guadalquivir. LILL. — BuoLiMuLUs NuciFoRMIS Petit. Bulimus nuciformis Petit, Journ. de Conch., 1853, p. 365, pl.:XI MEET: Un individu typique, étudié dans la collection du Jour- nal, m'a paru appartenir à l'une des nombreuses formes du Bul. nux, Brod., qui est éminemment polymorphe. Il m'est, par conséquent, donné de partager le sentiment de M. R. E. C. Stearns qui, dans son travail d'ensemble sur la faune malacologique des îles Galapagos, subordonne le PB. nuciformis au B. nur, à titre de variété. L'exemplaire que j'ai examiné n’a pas l'aspect luisant du B. incrassatus Pfeiffer, avec lequel j'avais été tenté de le réunir, à en juger par la figure publiée dans le Journal de Conchyliologie. Sur un fond marron, on aperçoit des rides saillantes de teinte jaune et les autres caractères sont ceux du B. nur. Au contraire j'estime que, sans posséder d'exemplaires 4 de la ét — 303 — intermédiaires, il est téméraire de réunir les B.incrassatus et B. nur. La nature du test, la sculpture et Ia consistance me semblent différentes et le premier a le péristome légè- rement évasé. Le B. nur à été trouvé dans les îles Charles (ou Floriana) et Chatham. LIV. — ODONTOSTOMUS INFLATUS Wagner. Pupa inflata Wagn., in Spix, Test. bras., p. 20; Clausilia pupoides Spix, ibid., pl. 1%, fig. 4. M. le Prof. H.-A. Pilsbry a justement restitué à cette espèce le nom qui doit lui revenir. En lui reconnaissant une distribution géographique très vaste le savant auteur du Manual a également constaté qu'elle offre un certain degré de variabilité et quel Od. sutilabris Pfeiffer, distingué spécifiquement par les auteurs modernes, en est une forme extrême. Je professe, pour ma part, une opinion semblable. Tout récemment j'ai reçu de M. Hugh Fulton communica- tion d'exemplaires qui constituent indubitablement une autre variété, que je ne trouve pas signalée. Je la désigne- rai sous le nom de var. costulata Anc. Les particularités de l'ouverture et l'ensemble sont ceux de l'O. inflatus, mais cette variété est remarquable par sa surface costulée, sou- vent d'une manière très apparente. Le plus grand exem- plaire a 10 tours de spire, une longueur de 27m, une largeur de 9 1/2nm et la hauteur de l'ouverture de 9 1/2mn ; un autre, le plus fortement costulé à 9tours, une longueur de 21 1/2mn, un diamètre de 8 1/4mm et une ouverture de Smm, Il y a deux vestiges peu apparents de petits denti- cules au-dessus de la grande dent médiane du bord droit. Ces deux exemplaires appartiennent à M. Fulton. Le troi- sième que je prends pour type de la var. costulata et qui fait partie de ma collection, présente les dimensions sui vantes : Long. 21 1/2mm, diam. 7; haut. de l'ouverture : 73/4mm, . — 904 — A la base existent quatre denticules : deux égaux, rap- prochés vers la droite et deux autres également rappro- chés, placés vers la gauche et dont le plus éloigné de la columelle est le plus petit. Enfin un quatrième individu, de taille un peu inférieure, offre une sculpture plus lisse et l'ouverture n'est pourvue que de deux forts denticules à la partie interne du bord extérieur, l'un vers le milieu du bord droit et l’autre à la jonction de ce bord avec la base. Il mesure : Long. 20 1/2mn, diam. 7, long. de l'ouvert. 7 1/2mn. Une autre forme, très remarquable, dont je ne connais qu'un exemplaire mort et décoloré, obtenu du regretté M. Marie, mérite d'être signalé sous le nom de var. incras- sata Anc. Sa longueur est de 28mm, son diamètre de 12 et la hauteur de l'ouverture, péristome compris, de 11mm, Elle est d'un port plus robuste, beaucoup plus renflé et plus ovoïde que le type; ses stries sont fines, sur les tours inférieurs on aperçoit de fines lignes spirales constituées par des stries superficielles très rapprochées, le test est plus épais et le péristome calleux, très encrassé. Les bords sont réunis par une forte callosité et les incisions du pé- ristome sont très marquées, l'inférieure surtout. Il y à quatre dents dans l'intérieur du bord droit; celles de la base sont moyennes, égales et équidistantes; celles du bord droit, au contraire, sont très inégales, l'inférieure étant de beaucoup la plus grosse; le pli columellaire est carré, contourné, linguiforme; le pariétal est tordu, si- nueux, plus allongé vers l'intérieur que chez les exem- plaires que je considère comme typiques. Elle provient du Brésil. LV. — AURICULELLA PULCHRA Pease. Auriculella pulchra Pease, Journ. de Conch. XVI, p. 346, pl. XIV, fig. 6 (1868). Les spécimens envoyés à M. Crosse par l’auteur lui- + dix 309 — même sont des sujets de grande taille de l'Auric. auricula Fér. De semblables se rencontrent, vraisemblablement avec d'autres de dimensions moindres, dans l'île d'Oahu, et dans les mêmes localités. L'Auriculella auricula et sa variété de grande taille (— A. pulchra Pease) vivent dans les montagnes de la portion centrale ou moyenne et dans celles de l'Est de l'île, tandis que l'A. obliqua Anc. provient de la chaîne de Waïanae, située à l'Ouest (Baldwin). LVI. — LimicozariA HipazGotr Crosse. Limicolaria Hidalgoi Crosse, Journ. de Conch., XV, 1867, p. 446; XVI, 1868, pl. VI, fig. 1. M. Crosse dit avoir eu sous les yeux deux exemplaires semblables de ce Limicolaria remarquable par sa forme renflée, qui s'écarte sensiblement de celle de ses congé- nères. Celui qui est conservé dans la collection des types du Journal, porte sur l'un des premiers tours une cassure à la suite de laquelle la coquille, réparée par l'animal, s'élargit de manière à présenter l'aspect anormal décrit plus haut. Il pourrait done ne constituer qu'une exception. Reste à savoir si le deuxième individu offrait les mêmes particularités. LVIT. — GisBus UvULA Deshayes. Gibbus uvula Desh., Cat. Moll. Réunion, 1863, p.92, pl. 11 fig. 5-6. En examinant avec attention le Pupa canaliculata Crosse, (Journ. de Conch. XE, 1863, p.388 :X VI, 1869, pl. 12, fig. 6). j'ai observé que la suture décrite comme canaliculée ne l'était que par suite d’une érosion du test, assez curieuse d'ailleurs. Si l'on fait abstraction de ce caractère, dont on ne saurait tenir compte, le Pupa canaliculata ne diffère nullement du Gibbus uvula Desh., de la Réunion. — 306 — LVII. — SUCCINEA LAUTA Gould. Succinea lauta Gould, Proc. Bost. Soc. VI, feb. 1859, p. 422; OtiaConch. 101 ; non Succ. lauta v. Martens, Ostasien, 1867, p. 34, pl. 22, fig. 20. La Succinée décrite par Crosse (Journ. de Conch. XV, 1867, p. #47, XVI, 1869, p. 187, pl. 6, Ï. 2), sous le nom de S. Wrighti Crosse, ne doit pas être une espèce chinoise, mais bien plutôt japonaise. Rien de semblable ne figure dans les catalogues des Mollusques chinois publiés par Ed. von Martens, V. Gredler et O0. Müllendorff. Je ne vois dans le S. Wrighti qu'un double emploi du $S. lauta Gould, qui se trouve au Japon et vit aussi sur le territoire de l'Amour (Græser). LVIII. — Herx NewrTont Nevill. Helix Newtoni Nevill, Journ. As. Soc. Bengal, XE, pl. 2. 1871, -p:6. Nanina (Rotula?) Newtoni Nevill, Hand-List of Moll. Ind. Museum, Calcutta, 1878, p. 44. M. le Dr Pilsbry (Manuai of Conchology, vol. IX, 1894, p.38), classe cette coquille de l'île Maurice dans le genre Phasis qui renferme des formes africaines continentales presque exclusivement de l'extrémité méridionale du continent. Ce rapprochement ne me semble pas justifié, car l'espèce en question se rattache sans contredit à des formes des îles Mascareignes pourvues sans doute d'un pore muqueux, telles que les Helix Caldwelli Benson, Vinsoni Desh. (— setiliris Bens.). Paulus Mor. etc. Elles n'appartiennent pas à la même famille que celles du genre Phasis, mais se rapprochent davantage du groupe nommé Erepta par Albers, dont le type est l'Helix stylodon. Je crois Cependant qu'elles doivent en être exelues, l'ombilie, l'aspect de l'ouverture, le péristome, la nature du test et — 307 — la sculpture n'étant pas les mêmes et je propose pour elles un nouveau groupe, désigné dans ma collection sous le nom de Ctenoglypta. LIX. — STREPTAXIS (ARTEMON) ROLLANDI Bern. Streptaxis Rollandi Bernardi, Journ. de Conch. AS57, DL Dla6, fe 0: L'exemplaire, qui a servi à la description est déformé, par suite d'un accident survenu à l'animal au début de la croissance, de sorte que la forme générale n'est pas celle qu'aurait eue la coquille normalement développée. Je considère le S. Rollandi comme identique à l’une des espèces brésiliennes du groupe $S. costulosus, Pir. LX. — VirriNA KePPELLI Pfeiffer. Vitrina Keppelli Pfeiffer, Zeitsch. für Malak., 1853, p. 51. Tout le monde sait aujourd'hui que cette espèce n'est pas néo-calédonnienne et elle est exclue de tous les cata- logues traitant de la faune de notre colonie. Je crois que c'est celle qui a été décrite plus tard de l'archipel Kermadee, sous les noms de Vitrina ultima, Mousson (Journal de Conch. XXI, 1873, p. 110, pl. 7, fig. 1) et de Vitrina kermadeensis Smith (Ann. et Mag. Nat. Hist., apr. 1873). Si, comme je le crois, mon appréciation est exacte, il faut conserver pour l'espèce le nom donné par Pfeiffer, qui a une anté- riorité de vingt ans sur les deux autres. LXTI. — CLausiLra Bocxi Sykes. Clausilia Bocki Sykes, Proc. Malac. Soc., Vol. 1, 1895. p. 263. fig. 1. Sans vouloir en rien préjuger de l'identité de cette forme avec le CL. Paviei Morlet, décrit dans ce recueil et — 308 — qui ne provient d'ailleurs pas du Yunnan, je veux insister sur la grande ressemblance des deux coquilles, évi- demment très voisines. N'ayant pas à ma disposition d'exemplaires du Cl. Paviei, je ne puis me prononcer sur son compte. LXIL. — COLOBOSTYLUS ANDREWSÆ Ancey. Cyclostoma Andrewsæ Ancey, Ann. de Malacol., 1886, p. 251. Cette coquille, placée à tort par Kobelt et Müllendorf parmi les Chondropoma, dont elle n'a pas l'opercule, est un véritable Colobostylus. L'opercule est semblable à celui des espèces de la Jamaïque, comme je l'ai dit dans ma description, aussi je ne comprends pas l'erreur des auteurs allemands. Le Colobostylus Andrewsæ à été trouvé dans l'île d'Utilla (Golfe de Honduras) par M. C.T. Simpson. et non sur la terre ferme. LXIIL. — OMPHALOTROPIS POECILA Ancey. Omphalotropis pæcila Ane,, Le Naturaliste, 2 série, 1890, D: 42: Cette espèce de Vate (Nouvelles-Hébrides), voisine de l'O. annatomensis Pfeiffer, est certainement la même que l'O. varians v. Moll. (Nachrichtsbl. d. Deutschen Malak. Ge- sellschaft, {S97, p.166), décrit septans plus tard. M. le Dr von Môllendorff ne paraît pas avoir eu connaissance de ma pu- blication, car l'O. pœcila n'est pas mentionné, non plus que les 0. Garretti et O. setocincta, dans le catalogue des Mollusques terrestres operculés qu'il a publié avec la col- laboration de M. le D' Kobelt. LXIV. — PupiNa BEDDOMEI Ancey. Pupina Beddomei Anc., Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, 1895, p. 379; ibid., 1897, pl. XXX VI, fig. 9-6. — 309 — Il ne peut y avoir le moindre doute sur la parfaite iden- tité du Pupina miokoana v. Môll. (Nachr. d. d. Malak. Ges., 1897, p. 39) avec celui que j'ai décrit deux ans auparavant. LXV. — HELICINA PLICATULA Pfeifter. Helicina plicatula Pfeiffer, Proc. Zool. Soc., 1848, p. 123. Chemnitz, Ed. Il. n° 3, p. 15, pl. 8, fig. 36-39. Je ne vois aucune raison pour ne pas réunir à l'Helicina plicatula, Yespèce que M. Crosse à baptisée du nom d'Heli- cina euglypta(Journ. de Conch., XXI, 1874, p. 119, 171, 204, pl. 4, fig. 4). LXVI. — MasCARIA BIFASCIATA Sowerby. Megalomastoma bifasciatum Sowerby, Thes. Suppl, n° 198, p. 167, pl. 31 B, fig. 322-323. Je crois que cette espèce ne provient pas de Guayaquil, comme on l'a prétendu, mais bien de Madagascar où vivent ses congénères. Je ne serais même pas surpris que les exemplaires ayant servi à la description originale soient en réalité des sujets dépourvus d'épiderme du Y. litturata, de Morelet. M. le Prof. Ward m a envoyé sous ce nom, un individu en cet état et je lui trouve la plus grande ressem- blance avec le 1. bifasciata. LXVII. — CycLopHorus AToMus Morelet. Cyclophorus atomus Morelet, Journ.de Conch., 1882, p.14, pl APS TT. L'auteur à donné de cette minuscule espèce une descrip- tion non seulement insuflisante, mais encore inexacte en l'aflirmant dénuée de toute sculpture; à l’aide du micros- cope on observe de très fines stries d'accroissement obliques et en dessous il y a des lignes spirales peu accentuées, il — 9310 — est vrai, mais dont il est bon de faire mention. Les parti- cularités importantes de la forme n'ont pas été notées et la figure ne les fait pas ressortir. La coquille qui, à l'œil nu, rappelle en effet un peu le Vallonia pulchella de nos contrées, quoique M. Morelet eût pu, à plus juste titre, appliquer la même remarque à une autre espèce des Comores {Cyclophorus microscopicus) est un Ditropis voisin du D. Whitei, Braz., de l'ile Fitz-Roy (Côte du Queensland), mais beaucoup plus lisse. Il existe au dessous de la périphérie du dernier tour un angle bien apparent et qui persiste jusqu'à l'ouverture. Celle-ci, oblique, est anguleuse à la base et à la partie externe; elle est sinueuse à la columelle, ainsi qu'au bord droit dont la portion antérieure est régulièrement arquée en avant, et à la jonction du bord droit à la base. Ces sinuosités se retrouvent chez l'espèce australienne. Dans le Catalog der gegenwäürtig lebend bekannten Pneumo- nopomen publié en 1897-99 par MM. Kobelt et von Môllen- dorff, l'espèce n'est pas mentionnée. LXVIIL — CYcLOosTOMA MONILIATUM Morelet. Cyclostoma moniliatum Morelet, Journ. de Conch., ASS, p:22, DL'X; 8. "7. J'ai à signaler de cette jolie espèce une variété intéres- sante (var. hæsmastoma, n.) dont le péristome est d'un rouge de sang au lieu d'être blanc. Elle provient de Mayotte. M. Fulton m'a également communiqué, comme provenant de Madagascar où elle aurait été recueillie par M. F. Sikora une autre forme de même coloration que le type, mais plus grande et dont le péristome, vu de profil est moins fortement sinueux. —— al: — LXIX. — PapuiNa sEcaNSs Hedley. Papuina secans Hedley, Proc. Linn. Soc. New South Wales, 1894, p. 389, pl. XX V, fig. 8, 9. Papuina Linteræ v. Môllendorff, Nachr. d. deutsch. Malak. Ges., 1897, p. 30.— Martini et Chemn., Helir, IV, p. 840, pl 222, fig. 1-2. J'avais déjà noté l'identité probable des deux espèces, en comparant les exemplaires du Papuina Linteræ que je possède à la figure donnée par Hedley de son Papuina secans. Ayant eu l'occasion d'examiner au British Museum un individu de Papuina secans, cédé par M. Hugh Fulton, je me suis convaincu de cette identité. À vrai dire, le type du Papuina secans présente un péristome moins épaissi et moins largement étalé que mes P. Linteræ, mais je ne puis attribuer ce moindre développement qu à l'âge, tous les autres caractères étant les mêmes. Il faudra donc placer en synomymie de P. secans, le nom de P. Linteræ v. Môll., publié trois ans plus tard. LXX. — PLEURODONTE (GONOSTOMOPSIS) AURIDENS Rang. Helix auridens Rang, in: Guérin Mag. de Zool. 183%, p. 49. — Chemn. Ed. IL. Helix, n°. 373, pl. 64, fig 1-3. Il est intéressant de signaler une variété de cette espèce bien connue, variété qui pourrait constituer une forme spécifique distincte si des exemplaires plus nombreux étaient connus. Pour le moment, un seul, de provenance inconnue étant en ma possession, je me borne à indiquer les différences. La coquille est de taille inférieure (haut. 7, diam. 11 1/2 mm), plus luisante, mais peut-être cela est-il dû à un certain frottement. La spire dont les tours sont plus convexes et séparés par une suture plus profonde, en compte un demi de moins. Elle est plus plane et ne devient convexe que par suite de la descente graduelle du — 312 — dernier tour à partir de sa moitié antérieure, l'ombilic est plus recouvert par l'expansion columellaire, le denticule basal est presque entièrement effacé, enfin la surface offre des tubercules allongés et sétigères, ressemblant à ceux de l'Helir desidens, beaucoup plus distants que ceux de l'auridens. J'attribue à cette forme remarquable le nom de var. oligotricha. LXXI. — EpiPHRAGMOPHORA REMONDI Tryon. Helix Remondi Tryon, Proc. Ac. Nat. Sc. Phila., 1863, pe 281-pl2; ed: Helir (Leptarionta) Verrilli Ane., The Conchol. Exch. T, p. 63. C’est sur la foi de M. Tryon lui-même, de qui je tenais un exemplaire étiqueté : Helir Carpenteri Newcomb — Remondi Tryon, Coronado Isl., Lower California, que j'ai décrit comme une espèce distincte de l'Helir Remondi, la coquille que j'ai nommée f. Verrilli. J'avais, dès lors, supposé que Tryon avait appliqué le nom de Remondi à la coquille connue autrefois sous le nom de Carpenteri Newc. à cause de l'Helix Carpenteriana Bland, quiétait antérieur. Celle que j'ai cru inédite, n'ayant que peu de ressemblance avec l'Helix Carpenteri des îles Coronado, forme apparentée à l'Helir Traski, mais possédant une sculpture spirale beaucoup plus marquée, provient de Ventanas, État de Durango, Mexique. Il faut avouer que sa diagnose correspond très bien à celle de l'Helir Remondi donnée par MM. Crosse et Fischer, dans leur grand ouvrage sur la Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale, mais ces auteurs, sur les indications de leurs devanciers sans doute, car ils n'avaient pas sous les yeux d'exemplaires authentiques, ont mentionné comme loca- lités : Cinaloa, Trinidad et Moleje (Basse-Californie). Or il est peu vraisemblable qu'elles soient toutes exactes el 313 — je croirais plutôt que l'Helix Remondi Tryon, (= Verrilli Anc.,) espèce encore extrêmement rare, est cantonné, au Mexique, dans les États de Cinaloa et de Durango (Forrer). Il est possible qu'il se retrouve en Basse-Californie, mais cela demande confirmation. Quant à son existence aux États-Unis, elle est peu vraisemblable et si M. W. G. Binney le mentionne, c'est qu'il a confondu les Helix Carpenteri et Remondi. On ne sait au juste ce qu'est l'Helir Carpenteri, la forme des îles Coronado ne concordant pas avec la description originale ni avec la figure. Parmi les savants américains, quelques-uns ont cru pouvoir subordonner à l'Helix Carpenteri, à titre de variété, l'Helir indioensis Yates, de la région désertique avoisinant le Rio Colorado. M. Yates lui-même fait de son indioensis une variété de l'espèce de Newcomb. Il n'y a, d'autre part, rien de commun entre l'indioensis et la coquille des îles Coronado. Les investigations des malacologistes américains n'ont pas apporté beaucoup de lumière pour permettre de se reconnaître dans une telle confusion. Pour commencer, il me paraît utile de reproduire la description latine de l'Helix Remondi relevée dans le grand ouvrage de MM. Crosse et Fischer et de la comparer à celle de l'Helix Verrilli. Helix Remondi Tryon. Helix Verrilli Ancey. « Testaangusteumbilicata, tur- « Tesla utrinque convexa, de- « binato-globosa, tenuis, vix | « pressiuscula, sat minute wmbi- « Striata, sub oculo armato mi- | « licata, subopalino-albida, sub- « nule punclata, epidermide te- | « hyalina, in medio ultimi zona « nuissima induta, pallida cor- | « angusta fusca cincta. Spira « nea, zona angusta caslanea | « depresso-contexa, Sunmimo ob- « circa peripheriam ornala. An- | « tuso, nitido, lævigato. Anfruc- « fractus4convexiuseuli, ultinrus | « tus fere 41/2, modice et regula- « rotundatus, vix descendens, basi « riler accrescentes, convexi, Su- « converus, circu umbilicumsub- | « turatmpressalinearique divisi, « angulatus. Apertura rotunda- | « Suprà (apice exceplo) granis « lo-lunaris; peristoma leviter | « breviter piligeris regulariter in — 314 — « expansum et reflemum, margi- | « quincunciis dispositis, infrà « mibus distantibus: » « evanidis præditi; embryonali « Diam. maj. :17,min.:15, alt.: | « magno, haud papillatim pro- « 12 mil, « ducto, Subtus regulariter con- « vexo, nitido {Striis incrementi « tir perspicuis sculpto), ad aper- « turam leviter paulatimque an- « lice ascendente. Apertura Subo- « bliqua, emarginato-circularis, « ad,basin prope columellam obs- « cure angulata. Peristoma te- « nuiler expansum, ad columel- « Lam latius reflexum, album, « umbilicumprofundum ex parte « Subobtectans, » « Diam. 17 1/2, min. 15 1/4, alt. | « 11 2/5 mill. M. W. G. Binney, à qui j'avais autrefois communiqué le type de l'Helix Verrilli, avait déclaré qu'il différait de toutes les Hélices des Etats-Unis et avait décliné le soin de la décrire, s'étant limité à la faune malacologique de son pays. Il est donc certain qu'il ne connaissait pas l'Helir Remondi ou qu'il le supposait synonyme d'Helix Carpenteri Newc. LXXIL — STROPHOCHEILUS ARGENTEUS Jousseaume. Euritus argenteus Jouss. Bull. Soc. Philom. Paris, 1900, p. 41, pl. 1, f. 20-21. Je possède un sujet beaucoup plus grand que le type et qui doit en constituer une var. major. (Long. 30mm, diam. 16, long. de l'ouv. 18 1/2mm). [1 a été recueilli avec le type, à une altitude considérable, (4000 mètres), dans la Cordillère de Mérida, Vénézuéla. LXXIIT. — CycLorus MICRON Pilsbry. Cyclotus (2) micron Pilsbry, The Nautilus, 1900, p. 120. Dans l'état actuel de nos connaissances, cette petite han vas Fe — 9315 — espèce ne saurait rentrer dans aucune des nombreuses subdivisions créées aux dépens de l’ancien genre Cyclotus. L'aspect général est celui d’un très petit Procyclotus, mais je crois que les éléments qu'y introduisent MM. Kobelt et v. Müllendorff sont quelque peu hétérogènes et qu'il y à lieu de séparer les P. Sieversi, Bourquignati et Herzide ceux de l’'Extrême-Orient. Dans tous les cas, le C. micron ne saurait être associé au C. campanulatus Mart. Son opercule est bien particulier, son péristome simple, sa coloration d'un blanc hyalin uniforme. En conséquence j'institue pour lui un nouveau groupe que je propose de nommer Nakadaella, en l'honneur d’un habile collecteur japonais à qui la science est redevable de la connaissance de la faune malacologique du groupe de Bonin et d'autres portions peu connues de l'Empire du Japon. LXXIV. — DipLoMMATINA AESOPUS, Bavay et Dautzenberg. Diplommatina æsopus Bav. et Dautz., Journ. de Conch., 1903; p:227; pl XE fis.7,, 68: Si j'en juge d'après la figure et aussi d'après la descrip- tion, n'ayant pas d'échantillons sous les yeux, cette espèce aberrante appartiendrait à la section des Leucarinia, qui est une subdivision du genre Arinia. La présence du cenre Arinia au Tonkin est intéressante et n'avail pas encore été signalée; une autre espèce de la même section vit beaucoup plus au Nord, dans l'ile de Goto au Japon (A. Japonica Pils. et Hir). Les espèces les plus méridio- nales d'Arinia proviennent de Florès, de Bornéo et de l'ile Talant (Malaisie) mais la métropole du genre est l'Archipel des Philippines. LXXV. — Genre GEOTHAUMA Crosse. Le groupe si original et si remarquable des Opisthostoma — 316 — contient des formes qui s'écartent tellement des types primitivement décrits qu'on ne saurait s'étonner, en pré- sence de celles qui sont aussi aberrantes que les 0. gran- dispinosum G.-Aust. et 0. mirabile Smith de voir un auteur proposer pour elles un genre distinct. J'estime, avec M. Smith, que dans l'état actuel de nos connaissances, cette coupe ne peut être maintenue. À mon avis, et con- trairement à l'opinion de MM. Kobelt et von Môüllendorf qui dans leur Catalog der gegenwartig lebend bekannten Pneumonopomen, ont multiplié à l'excès les subdivisions, le genre (reothauma ne peut être même conservé à titre de section, car les espèces épineuses ou lamelleuses se relient par des intermédiaires à celles du sous-genre Plectostoma H. Ad., dont la sculpture est moins développée. Quant au sous genre Euopisthostoma de MM. Kobelt et von Müllendorfi, si on juge utile de le conserver pour les Opisthostoma typiques, il est synonyme de Gyrostropha Anc., institué pour les O. Perakensis G.-A. et Nevill, et O. Paulucciæ Crosse. 'AUT — 917 — BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land und Süsswasser-Mollusken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E. A. Ross- mässler, fortgesetzt von Dr W. Kobelt. Nouvelle suite — Vol. XI (Register) (1). La belle et utile publication poursuivie magistralement et sans relâche par M. le D' Kobelt depuis près de trente ans, devait prendre fin avec ce onzième volume, mais nous sommes heureux d'apprendre, en lisant l'intéressante préface de l'auteur, qu'il s'est décidé à entreprendre une troisième série, qui lui parait nécessaire pour combler bien des lacunes de l'histoire des espèces figurées anté- rieurement. Espérons que l'appel adressé par ce travail- leur infatigable aux conchyliologues européens, sera en- tendu, et que ceux-ci lui communiqueront largement des matériaux d'étude inédits ou critiques. Après la préface, l'auteur consacre de longues pages à la distribution géographique des Mollusques dans la région paléarctique et fait connaître l'extension des divers genres, sous-genres et espèces dans cette région : c'est là une étude fort intéressante, que l'on suit facilement grâce aux cartes très instructives qui accompagnent le volume : une de ces cartes, par exemple nous met sous les yeux la distribution des espèces du groupe de Tachea nemoralis. La deuxième partie du volume commence par la classi- fication des genres de Mollusques paléarctiques; viennent ensuite des observations sur la systématique et des rectifi- (1) Vol. gr. in-8 de 342 pages, accompagné de 6 cartes lithographiées Wiesbaden, 1904, chez C. W. Kreidel, éditeur (prix : 36 marks). 3 DIS — cations nécessitées par les progrès de la nomenclature pendant la publication des volumes antérieurs. Le lecteur trouve ensuite un index, par ordre systéma- tique, de toutes les espèces figurées, avec le renvoi à la tomaison et accompagné d'une série de rectifications. L'ouvrage se termine par un deuxième index, par ordre alphabétique, contenant tous les synonymes. Ce volume, qui rendra les plus grands services aux conchyliologues, a été composé avec un soin minutieux par M. le Professeur W. Kobelt auquel nous devons une réelle reconnaissance pour la facilité nouvelle qu'il ap- porte ainsi à l'étude de la malacologie paléarctique. HF: Ueber den wissenschaîftlichen Wert der Schnecken- und Muschelschalen, Von Pr Dr 0. Boettger (1). Cet article sur la valeur scientifique des coquilles des Gastropodes et des Bivalves reproduit un discours prononcé par le Dr Boettger, le 21 mars 1904, à l'occasion de l'exposi- tion de la collection conchyliologique de M.von Müllendorf. La coquille des Mollusques, outre son rôle évident de défense contre les ennemis extérieurs, et de protection contre la dessiccation, permet également à l'animal d'y déposer les sels calcaires amenés par la nutrition dans ses organes, dont la calcification avec l'âge se trouve ainsi évi- tée. Les couleurs variées qui ornent souvent les coquilles, parexemplechezles Conus,et qui, étant, pendant la vie, ca- chées sous un épiderme brunâtre, ne paraissent avoir au- cune signification, sont aussi des dépôts chimiques destinés à empêcher l'autointoxication. Chez les Gastropodes terres- (1) Brochure in-8° de 10 pages. Extrait de Bericht der Senckenbergis- chen Naturforschenden Gesellschaft in Frankfurt a. M. 1903. — 319 — tres des zones désertiques du Nord de l'Afrique, de l'Arabie et du Pendschab, la coquille est de couleur blanche: tout dé- pôt de matière colorante de teinte foncée à la surface de la coquille eût été mortel pour l'animal en déterminant une augmentation dans l'absorption des rayons calorifiques : aussi n'est ce pas extérieurement, maissur la paroi interne qu'il existe un revêtement d'un vernis noir brillant, qu'on peut observer dans des centaines d'espèces blanches d'Helix et de Clausilia. Les coquilles donnent de précieux renseignements sur la biologie de l'animal auquel elles appartiennent : L'habitat dans une localité déterminée et le milieu se tra- duisent en effet sur elles par des caractères précis faciles à reconnaitre quand on est habitué à les observer et qui permettent même de faire cerlaines prévisions quand on a étudié un groupe à fond. Le climat, le sol, la nourriture et tous les autres facteurs externes actifs modèlent sans cesse la forme de la coquille, et de celle-ci inversement on peut déduire des conclusions sur ces différents agents. M. Boettger cite à ce propos plusieurs moyens de défense de Gastropodes tropicaux : autotomie chez des espèces d'Helicarion des Philippines; mimétisme (épiderme hydro- phane) chez les Cochlostyla ; revètement d'humus ou d'argile chez les Chloritis et les Helicina, avec présence d'un canal aérifère pour la respiration; ete. Les coquilles fournissent aussi d'importants documents à l'étude de la distribution géographique. Par exemple, des îles comme Palawan où il existe seulement une ou quelques espèces de Cochlostyla, doivent être rattachées à Bornéo, où ce genre est très rare, bien qu'elles fassent politiquement partie des Philippines, où il est au con- traire très abondant. De même un fait très instructif est la séparation qui existe en Asie entre les territoires fores- tiers du Sud caractérisés par l'extension du genre Clausilia- — 920 — Phaedusa comprenant un millier de formes et les steppes du Nord avec leurs centaines d'espèces de Buliminus. La valeur des genres de Mollusques terrestres au point de vue de la solution des problèmes de distribution géogra- phique est inégale. Les uns, pour la plupart les plus grands, se montrent localisés et permettent les conclusions les plus certaines pour les migrations actuelles ou passées. Les autres, en majorité les petits et les minuscules, trans- portés par l’eau et par le vent, ont une expansion cosmo- polite. L'importance des formes d'eau douce pour ces questions de distribution est moins grande, en raison de leur plus grande plasticité, qui existait déjà dès les plus anciens temps géologiques. Si les Gastropodes et les Bivalves vivant actuellement en Chine ou aux Philippines descendent d'ancêtres autre- ment conformés, on ne saurait poser comme un axiome que ces ancêtres doivent avoir véeu sur le même sol et dans le même pays. Pilsbry a soutenu en effet cette théorie que tous les Mollusques vivant en Amérique sont issus de formes primitives américaines et que les espèces d'Europe n'ont aucune parenté avec celles d'Asie ou d'Océanie et encore moins avec celles d'Amérique. Pour montrer combien cette thèse est fausse, il suffit de rappeler, par exemple, que pour 70 espèces de Conus des couches Mio- cènes du Bassin Austro-Hongrois, à une seule exception près, il existe, dans les mers tropicales actuelles, des formes très proches parentes qui doivent être regardées comme leurs véritables descendants. M. Boeltger termine en combattant l'objection, non jus- tifiée selon lui, que la comparaison des coquilles ne suflit pas toujours pour les Gastropodes terrestres à déterminer le genre auquel appartient l'animal. Ed::5; — 921 — On the Variation of the Shell of Pecten irradians Lamareck from Long Island, by €. B. Davenport (1). L'examen des coquilles de Pecten irradians Lmk., prove- nant de trois localités de l'État de New-York : Cold Spring Harbor, Cutchogue et Long Island, à permis à M. Davenport d'étudier la variation du nombre des côtes sur les deux valves dans cette espèce et l'a conduit, entre autres conclu- sions, aux suivantes : La valve droite ou inférieure du P. irradians a, pour une moyenne qui est d'environ moitié, un sillon ‘de plus que la supérieure, parce que, sur la valve droite, la série formée par l'alternance des côtes et des sillons montre une tendance prédominante à finir par un sillon. La valve droite est moins variable que la gauche et ce résultat concorde avec le fait que la valve droite des Pectens est généralement plus (archaïque » que la gauche : elle répond moins aux variations des conditions du milieu et la coquille jeune est mieux conser- vée sur cette valve droite que sur la gauche. Il ya une légère tendance à une production excessive d'individus multiradiés ou à une suppression sélective de ceux qui sont pauciradiés, et le P. irradians semble évoluer vers une augmentation du nombre de ses rayons. Les diverses monstruosités de ce Pecten s'expliquent ou comme des auto-adaptations à des accidents, ou comme des cas par- ticuliers représentant des conditions typiques dans des espèces voisines. Ed. L. Comparison of some Peetens from the East and the West Coasts of the United States, by C.B. Davenport (2). Une cause importante de variation chez deux lots d'ani- maux pris dans deux régions distinctes réside dans des (1) Brochure in-18, de 15 pages avec figs. Extrait de The American Naturalist, vol. XXXIV, n° 407, November 1900. (2) Brochure in-4° de 14 pages, avec une planche en couleurs. Extrait du Mark Anniversary Volume, Article VI, 1903. - ee de conditions physiographiques dissemblables : une nouvelle preuve en est fournie par la comparaison, faite par M. Da- venport, dela variabilité de deux lots de Pectens ayant des affinités étroites et provenant de localités (l’une sur la côte Est, l'autre sur la côte Ouest des États-Unis) dont l'histoire géologique et les conditions physiographiques actuelles sont très différentes. Le {er lot était composé de Pectens re- cueillis dans la Floride aux environs de Tampa et apparte- nant aux espèces P. gibbus L. et P. dislocatus Say, qui sont reliées au P. irradians du Nord par une série d'intermédiai- res:aussi M. Dall donne:t-il à toutes ces formes le nom de P. gibbus en y comprenant la forme de Tampa sous le nom de P. gibbus var. dislocatus où mieux var. gibbus. Le 2 lot provenait de San Diégo, Californie, et était formé de co- quilles identiques au P. ventricosus Say, espèce nommée aussi P. tumidus et P. cireularis. M. Dall considère le P. ventricosus du Pacifique comme l’analogue du P. dislocatus Say. Pour M. Davenport, il y a plus qu'une analogie entre ces deux espèces : car, d’après l'aspect général, la coloration et les proportions des co- quilles des deux lots, il conclut que les Pectens de Tampa et ceux de San Diego ont d'étroites relations et que dans les mêmes conditions de milieu leur variabilité doit être la même : par suite, toute différence considérable de varia- bilité est probablement dueà une différence dans l'action du milieu. L'existence de formes si étroitement reliées ensemble, bien que séparées par une aussi grande distance, s'explique par le fait, maintenant bien démontré, qu'il y avait, pen- dant les temps Miocènes, jonction entre l'Océan Pacifique d'une part, la Mer des Antilles et le Golfe du Mexique d'autre part : le P. irradians-gibbus-ventricosus était à cette époque une seule et même espèce. Sous maints rapports, tels que les détails de la colora- tion et le nombre des côtes; les Pectens de Tampa et de MG ha er 4 hu ait San Diego se ressemblent d'ailleurs plus étroitement que ceux de Tampa et de Cold Spring Harbor (New-York). Ce- pendant M.Dall place ces coquilles de Cold Spring Harbor et de Tampa dans une même espèce, tandis qu'il laisse celles de San Diego dans une autre, probablement en raï- son de l'existence d'intermédiaires entre les Pectens de l'Atlantique et de leur absence entre ceux de Tampa et de San Diego. De l'étude faite, dans ce mémoire, par M. Davenport de la variabilité que présentent le nombre des côtes, le demi- diamètre transversal des coquilles et la symétrie de la valve droite, il résulte que, pour toutes les proportions qu'il a mesurées, les Pectens de San Diego se montrent de 50 0/0 à 100 0/0 plus variables que ceux de Tampa. Si l'on considère le rapport existant entre les causes de variation et ce qu'on sait des différences présentées par l'histoire géographique de ces deux régions, on peut en conclure ceci: la variabilité plus grande des Mollusques de San Diego est due au milieu actuel qui, étant plus varié, tend à faire dévier certaines coquilles dans un sens et cer- taines dans un autre, et aux récents changements des con- ditions physiographiques qui ont été favorables aux indi- vidus les plus capables d'adaptation et ont ainsi donné naissance à une race plastique dont les divers individus sont facilement modifiés par les milieux existant actuelle- ment à San Diego. D'ailleurs, d'une facon générale, l'ex- trème variabilité des espèces aquatiques de la côte du Pacifique est une preuve des grands changements physio- graphiques que cette côte a subis. — 324 — Quantitative Studies in the Evolution of Pecten. III — Comparison of Pecten opercularis from three loca- lities of the British Isles, — by €. B. Davenport (1). L'auteur étudie encore dans ce travail un cas de variation séographique. Il a examiné trois lots de coquilles apparte- nant àune même espèce,le Pecten opercularis, etrecueillies sur trois points des côtes de la Grande Bretagne (dans le Firth of Forth, dans la Mer d'Irlande et dans la Manche près du phare d'Eddystone). Il a comparé méthodiquement leurs dimensions (diamètre dorso-ventral, antéro-posté- rieur et transversal). I a constaté que ce P. opercularis pré- sente une symétrie bilatérale très nette : la valve droite ou inférieure est ici la plus plate, tandis qu'elle est la plus convexe chez les P. marimus et P. irradians. H a étudié les variations des oreillettes et celles que peut offrir la colora- tion. Il a observé des monstruosités dues soit au dévelop- pement d'organismes étrangers sur la coquille, soit à la présence de côtes anormales. De tous ces faits résulte que ces trois lots d'individus d'une même espèce provenant de trois localités distinctes se sont montrés différents par leur taille, leurs proportions et le nombre de leurs côtes, et, si on range ces trois lots dans un ordre a b c dans lequel a et c sont les extrêmes géographiques, on trouve que ce sont aussi les extrêmes biologiques. Ce mémoire de M. Daven- port constitue donc encore un nouveau et intéressant document pour l'étude des variations géographiques, dont l'importance est si grande dans la question de l'origine des espèces. Ed. L (4) Brochure in-8, de 35 pages. Extrait des Proceedings of the Ame- rican Academy of Arts and Sciences. Vol. XXXIX, n° 6, november 1905. Sd Loue Controverses transformistes, par Alfred Giard (|). Ainsi que l’auteur l'explique dans la préface, ce volume est la réunion d'articles publiés par lui dans le cours de ces trente dernières années, et disséminés dans diverses revues scientifiques aujourd'hui en partie disparues. Le savant professeur de la chaire d'Évolution des êtres orga- nisés nous dévoile dans ces lignes toutes les difficultés qu'il eut à vaincre, les luttes qu'il dût soutenir pour faire passer dans l'enseignement supérieur en France les idées si fécondes de Lamarck et de Darwin. Le lecteur y trou- vera bien des vues originales de l’auteur devenues pour la plupart courantes aujourd'hui; et pourra apprécier le rôle fort important qu'il a joué dans l'extension des théories transformistes à la fois par l'appoint de ses idées nouvelles, et par son enseignement convaincant, basé sur une remar- quable érudition. Les divers paragraphes de ce livre, indépendamment de l'importance des problèmes généraux soulevés, intéresse- ront spécialement aussi nos lecteurs, car de nombreux exemples cités sont empruntés à l'Embranchement des Mollusques. Le premier chapitre est consacré à l'histoire du transfor- misme;un deuxième traite de l'embryologie et de l'origine des Vertébrés : nous y trouvons les longues discussions qui se sont élevées à propos des Tuniciers, groupe zoologique longtemps rapproché des Mollusques dans le sous-embran- chement des Molluscoïdes. Dans le troisième chapitre, est développée une critique fort intéressante des différents principes appliqués par les auteurs à la classification du règne animal : on verra aux prix de quelles discussions les Molluscoïdes, comprenant les Brachiopodes, les Tuni- ciers et les Bryozoaires, ont été supprimés comme groupe- (4) Un vol. grand in 8°, 179 pages et 21 fig. dans le texte. Naud, édi- teur, Paris 1904, : — 9326 — ment naturelet dissociés d'une manière plus conforme aux progrès de l'embryogénie; l'auteur y expose aussi sa théorie de la nécrobiose phylogénétique, suivant laquelle les masses graisseuses qui servent d'éléments nutritifs de ré- serve dans les embryons dont l’éclosion esttardive, doivent être interprétées comme le résultat d’une dégénérescence d'organes présents dans les larves de certaines formes voisines, à éclosion précoce et à embryogénie plus expli- cite; ce chapitre se termine par la classification proposée par le professeur Giard en 1876, modifiée en 1878, et en 1889 : elle est fondée principalement sur l'embryogénie et complétée au besoin par l'anatomie de l'adulte. Je ne ferai allusion ici qu'à la partie de cette classification fort intéressante qui concerne les Mollusques : ceux-ci sont placés avec les Annélides, les Bryozoaires, les Rotifères et quelques autres groupes, dans le phylum des Gymnotoca caractérisé par la larve trochosphère libre. Ce groupement des Gymnotoca, dont la définition première est due incon- testablement à l’auteur, à d'ailleurs été repris plus tard sous d'autres noms, par divers zoologistes qui ont été frappés comme M. Giard, de la ressemblance étroite des larves trochosphères des Bryozoaires, des Brachiopodes, des Annélides polychètes et des Mollusques et des affinités de ces larves avec les Rotifères. Quand aux Tuniciers, ils sont définitivement rapprochés des Vertébrés. Le quatrième chapitre traite des facteurs de l’évolution; le cinquième développe le principe de Lamarck et l'héré- dité des modifications somatiques, et renferme une allu- sion à l’une des conceptions les plus originales de l'auteur, la castration parasitaire c'est-à-dire l'étude des modifica- tions si curieuses des caractères sexuels des animaux sous l'influence des parasites. Le sixième estconsacré aux phénomènes deconvergence : l’auteur rappelle notamment les ressemblances extérieures acquises par des animaux parasites appartenant aux nb ue; — 921 — groupes zoologiques les plus différents (Entoconcha parmi les Mollusques, Sacculina, etc., parmi les Crustacés); il cite d'autre part les Mollusques limaciformes qui ont le même aspect général bien qu'ils comprennent des formes très différentes de Pulmonés terrestres. Le professeur Giard aborde enfin tout particulièrement l'étude de con- vergences dues à la vie pélagique et dont on connaît les effets si curieux : transparence du corps, développement des organes des sens, réduction du tube digestif, phosphores- cence fréquente, etc., et attire l'attention sur la ressem- blance des larves de Lamellaria avec certains Hétéropodes adultes (Atlanta). Le dernier chapitre est relatif aux animaux dysdipleures, c'est-à-dire à ceux dont l'organisation primitivement sy- métrique est devenue asymétrique. Ces considérations sont d'autant plus importantes pour l'étude des Mollusques, que chez nombre de ceux-ci une asymétrie poussée à l'extrême est la règle, et que cette asymétrie se manifeste de très bonne heure dans leurs larves. Je ne puis donner ici qu'un très court apercu des théories fort intéressantes réunies dans ce livre, dont cette analyse sommaire ne peut fournir qu'une idée très incomplète puisque tous les points étrangers aux Mollusques en sont systématiquement exclus. Je renvoie donc le lecteur à l'étude détaillée de ces différents chapitres, quenousdevons savoir gré à M. lé professeur Giard d'avoir fait réimprimer, en les présentant dans un ordre didactique qui les met encore mieux en valeur. ÉRSEX Les précurseurs des idées modernes sur l’origine des perles, par Alfred Giard (1). L'auteur de cette note courte mais instructive met en (1) Feuille des Jeunes Naturalistes, IV° série, 34° année, n° 399, p. 44- 49, 1904. 1 évidence plusieurs points fort intéressants de l'histoire des perles : il prouve, en discutant le chapitre écrit sur ces précieuses productions par Rondelet dans son {listoire entière des Poissons, que leur véritable origine a été soup- connée dès l'antiquité : en contradiction avec l'opinion courante qui considérait les perles comme les os d'un Mollusque (d'après Charus de Mytilène), ou bien encore comme des gouttes de rosée absorbée par des coquilles voisines des Huitres (suivant Pline), Athénée nous a en effet rapporté dans son Banquet des sophistes les observa- tions du naturaliste navigateur grec Androsthène qui avait visité l'Inde : (les perles croissent dans la chair des coquilles comme des grains ou petites glandes dedans la chair des pourceaux... En France on l'appelle ladrerie des pourceaux.. Comme donc ces grains croissenten la chair des pourceaux, ainsi les perles en la chair des coquilles, c'est à scavoir d'humeur grosse é visqueuse, toutesfois clere é nette... ete. » (Rondelet, la seconde partie de l'Histoire entière des Poissons, p. 40). M. le Professeur Giard fait remarquer combien il est surprenant que près de deux mille ans avant les recherches modernes qui attribuent la formation des perles à des scolex ou vésicules embryonnaires de Cestoaes (voyez l'analyse publiée dans ce volume, page 72) un naturaliste grec ait précisément comparé les perles aux scolex de Taenia solium qui causent la ladrerie du porc, et il rend justice à la perspicacité de Rondelet qui a donné la préférence à la conception d'Androsthène et l'a ainsi tirée de l'oubli. L'auteur relate ensuite les observations de Bohadsch qui en 1761 observa des concrétions perlières dans Ja coquille d'une Aplysie et opposant ce fait à l'opinion de Pline, considéra les perles comme analogues aux calculs qui se forment dans les liquides de l'organisme (calculs vésicaux, bézoards, etc.). — 929 — Après avoir cité quelques travaux plus récents, M. Giard conclut en considérant les noyaux perliers comme «des galles animales dont le producteur est généralement voué à la destruction dans le cas où le Mollusque parasité n'est pas dévoré en temps opportun par un prédateur servant d'hôte définitif au parasite, c'est-à-dire dans le cas où la galle peut achever sa transformation en perle fine ». HE L’épithélium secréteur des Perles ar Alfred 9 Giard (1). L'auteur établit dans cette note qu'il résulte soit de ses recherches personnelles (C. R. Soc. Biologie 1897, p. 956; DR USE ESS ar AT SC. Cong: d'Ajaccio. 1901; t. 1. p. 150) soit de celles de W. A. Herdman et J. Hornell, et de Lyster Jameson, que les perles sont formées tantôt dans une poche de l'ectoderme (perles ampullaires), tantôt dans des sacs clos : mais dans les deux cas la perle est secrélée par une couche cellulaire épithéliale qui, même lorsqu'elle est complètement séparée de l'ectoderme, provient cependant de ce dernier, soit par suite d’une invaginalion épithéliale (cas général chez la Pintadine), soit par suite d'une immigration de quelques cellules de l'épithélium entraînées à l'intérieur par le parasite et se multipliant ensuite pour former le kyste (cas fréquent chez la Moule). HET Sur la synonymie de la petite Pintadine de la Méditerranée, par Alfred Giard (2). La petite Pintadine, dont M. E. Vassel a le premiersignalé (A) Comptes-rendus des séances de la Sociélé de Biologie, t. LV, p. 1618-1619. Décembre 1903. (2) Comptes-rendus des séances de la Société de Biologie, t. LVI p. 255-258. Janvier 1904. — 330 — la présence dans la Méditerranée, a recu les noms les plus divers : M. A. Giard signale vingt-et-une références concernant cette espèce, et après discussion admet provi- soirement pour elle le nom de Avicula occa Reeve 1857 (Conch. Icon. fig. 24), mais avec la restrietion qu'il faudra reprendre le nom Meleagrina albina Lamarck s'il est prouvé ultérieurement que l'espèce en question, signalée par Jameson au nord et à l'est de l'Australie, s'étend également au sud, c'est-à-dire dans la région indiquée par Lamarck comme la patrie de son M. albina. Citons, parmi les principaux synonymes admis avec certitude par M. Giard : en premier lieu les figures 8 et 9 de la planche 11 de Savigny (Description de l'Égypte (A); puis Avicula occa Reeve 1857, À. radiata (Desh.) Vail- lant 1865, A. varia Dunker 1872, Meleagrina Savignyi Monterosato (non À. Savignyi Desh.). HUE Entosiphon deimatis, nouveau Mollusque parasite d'une Holothurie abyssale, par R. Kæbhler et C. Vaney (2). MM. Kœbhler et Vaney ontobservé deux jeunes individus d'une Holothurie abyssale (Deima Blakei Théel) de l'Océan Indien, qui renfermaientchacun comme parasiteinterneun Gastropode. Ce parasite est formé d’un renflement ovoïde, prolongé en deux tubes diamétralement opposés dont l’un très court, le siphon, débouche au dehors sur la face ventrale de l'Holothurie parasitée, tandis que l'autre, allongé et plus ou moins circonvolutionné, la trompe, s'ouvre à son extrémité distale dans le canal marginal du Deima. Dans le renflement ovoïde on trouve le corps d'un (1) 11 convient d'ajouter à la liste des références la citation que j'a faite moi-même dans ce recueil, vol. XLIX p. 125 (1901). (2) Brochure en-8° de 20 pages avec une planche. Extrait de la Revue Suisse de Zoologie, t. I, Genève, 19083. — 331 — véritable Gastropode dont le tortillon est formé par quel- ques tours de spire. Ce Gastropode, fixé sur le canal mar- ginal de son hôte par sa trompe considérablement allongée, a done son corps enveloppé d'une sorte de coque qui, morphologiquement, peut êtrecomparéeau pseudopallium d'un Stilifer, et ce pseudopallium, qui ne serait qu'une expansion céphalique de l'animal se prolonge à sa partie supérieure par le siphon quimet en relation le parasite avec l'extérieur. Dans la cavité pseudopalléale est disposée une masse d'œufs qui seront ensuite rejetés à l'extérieur par le siphon, et contre la paroï interne du pseudopallium on rencontre une coquille rudimentaire qui ne serait pas l'homologue de la coquille ordinaire des Gastropodes, mais une production secondaire. Les auteurs font l'étude successive du tube digestif, de l'appareil génital herma- phrodite et du système nerveux relativement complexe et constitué par une série de ganglions dont la disposition rappelle celle d'un Streptoneure. Parmi les Gastropodes parasites actuellement connus les uns ectoparasites (Mucronalia, Thyca et Stilifer), les autres endoparasites (Entocolar, Entoconcha et Enterorenos) le genre le plus voisin est l'Entocolar. Sauf le g. Thyca qui appartient à la famille des Capulidæ, toutes ces formes doivent être placées dans la famille des Æ£ulimidæ, dans laquelle MM. Kœæbler et Vaney rangentle parasite découvert par eux, comme type d'un nouveau genre, sous le nom d'Entosiphon deimatis. Ed'1 Notes on Prosobranchiata, n° | : Lotorium, by H. Leighton Kesteven (1). L'ensemble des espèces que Tryon (Man. of Conch.) ran- geait dans les sous-genres Triton (s. str.), Simpulum, Cyma- (1) Brochure in-8° de 42 pages avec 1 planche. Extrait des Proceedings of the Linnean Sociely of Neiw South Wales, 1902, Part. IE. — 332 — tium et Gutturnium, constituent pour M. Kesteven un genre naturel dont le type est le Murer lotorium L. et auquel, après discussion de la synonymie, il attribue le nom de Lotorium Montfort, de préférence à ceux de Tritonium Bolten, A quillus Montfort, Triton Montfort, Septa Perry et Lampusia Schumacher; par suite, il adopte, pour la famille à laquelle appartient ce genre, l'appellation de Lotoriidæ Harris. = Pour le groupement des espèces du g. Lotorium, l'auteur s'estservi, dans ce travail, des caractères conchyliologiques et embryologiques, en particulier de ceux fournis par la protoconque : il décrit les apex de 22 espèces vivantes et de 10 fossiles ; à propos de ces dernières, il remarque que le caractère prédominant des formes australiennes est celui d'un groupe en voie d'extinction et que les espèces -européennes ont le facies des espèces récentes, ce qui indique une plus grande antiquité pour les fossiles aus- traliens. Les caractères étudiés par M. Kesteven lui ont permis de constater que des espèces très semblables au point de vue conchyliologique ont des apex semblables, sans qu'il s'en suive, d'ailleurs, que des espèces dissemblables à ce même point de vue aient des apex dissemblables. Ces caractères ont conduit l'auteur aux conclusions sui vantes pour la classification. Si on élimine L. clandestinum Lmk. qui doit être transféré dans le g. Apollon, toutes les autres espèces énumérées par Tryon comme étant des Simpulum, des Cymatium et des Gutturnium, forment une première section. Si, d'autre part, du groupe Triton s. str. de Tryon on retire L. subdistortum Lmk (dont la place reste incertaine) et L. Parkinsonianum Perry et si on y ajoute L. ovoideum Tate, on a une deuxième section. Enfin, ce L. Parkinsonianum (— L. fusiforme Kiener) constitue, avec quelques espèces du Tertiaire Australien, une troi- sième section. Mais aucune de ces sections ne lui parais- sant mériter d'être érigée en sous genre, M. Kesteven — 333 — préfère proposer pour les espèces du g. Lotorium, la divi- sion en groupes suivante : 1. Groupe typique du LZ. lotorium L. 2. Groupe du L. costatum Born. 3. — L. cingulatum Lmk. 4. — L. pileare L. 2 —- L. labiosum Wood. 6. — L. cynocephalum Link. 1: — L. tuberosum Lmk. 8. : — L. trilineatum Rve. D — L. gibbosum Brod. 10. — L. vespaceum Lmk. 8 be — L. Quoyi Rve. 12. — L. convolutum Brod. 13 — L. Parkinsonianum Perry. * 14. — L. tritonis L. Ed. L. Notes on Prosobranehiata, n° Il : Littorinacea, by H. Leighton Kesteven (1). Les Littorinacea ont, dans leur ensemble, les caractères anatomiques suivants: 1° un osphradium nettementavorté; 2° des branchies simples; 3° un assez grand développement de la glande à mucus; 4° de petites glandes salivaires: »° une grande masse buccale; et 6° une radula longue et uniforme. On peut ajouter une ressemblance générale dans l'appareil digestif et le système nerveux, ainsi que l'absence de pénis. C'est probablement à l'influence du milieu, ces animaux vivant hors de l’eau, qu'il faut attri- buer la dégénérescence de l'osphradium, devenu d'un faible usage, et la simplicité des branchies, due à la même cause, (1) Brochure in 8° de 17 pages et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Linnean Society of New South Wales. 1902, Part IV. £ — 394 — ainsi que le développement de la glande à mueus, qui sert à assurer la fermeture de la coquille pour empêcher l'évaporation. M. Kesteven admet dans les Littorinacea 4 familles : 1e Les Littorinidae contiennent tous les genres indiqués par le Dr P. Fischer dans son Manuel, à l'exception des Fossarina [que M. Kesteven a montré dans un mémoire précédent (analysé ici, Journ. de Conch., 1903, p. 185) être un Trochidé|, des Risella et des Echinella. 2 Les Risellidæ forment une famille créée pour les deux senres Risella Gray et Risellopsis Kesteven. L'auteur décrit l'anatomie de Risella melanostoma, dont il étudie les carac- tères extérieurs, l'osphradium, les branchies, la glande à mucus, letube digestif, la néphridie, l'appareil circulatoire le système nerveux, les organes génitaux. C'est par la forme particulière de ces derniers que se caractérise cette famille : chez le mâle il n'y & pas de sillon spermatique comme dans Littorina, mais un prolongement antérieur du canal déférent en tient lieu et le sperme passe à travers le pénis; chez la femelle une différence aussi importante consiste dans un ovipositor semblable à celui qui existe chez Strombus et Pterocera. Le g. Riscllopsis, créé par l'auteur en 1903, est placé ici en raison de ses caractères conchyliologiques, l'opercule et la dentition étant les seuls points connus de son anatomie. 30 Les Modulidæ ne renfermaient jusqu'ici que le genre Modulus Gray. M. Kesteven propose d'y ajouter Echinella Swainson et l'easiella Nevill. Le g. Echinella, qui comptait d'après H. et A. Adams seulement 3 espèces : E. coronaria Lmk. E. granulata Swaïins. (nomen nudum) et E. Cumingii Phil. est caractérisé surtout par l'existence d'un opercule polygyré et, en outre, plusieurs espèces ont une dent à la base de la columelle : malgré l'absence de cette dent, la présence d'un opercule multispiré chez le lectarius spinulosus Phil. conduit M. Kesteven à regarder } Mens — 399 — cette forme comme un Echinella, et il pense qu'il en est de même des T. bullatus Mart. et T. tectum-persicum. Quant au g. Peasiella proposé par Nevill comme sous genre de Risella pour le Trochus tantillus GId., il se place à côté du ge. Modulus en raison de sa dentition et sourtout de son opercule, qui est polygyré, tandis qu'il est paucispiré chez Risella. L'Echinella (aidei Montrouzier, synonyme d'après M. Hedley de Trochus conoidalis Pease, est aussi un Peasiella. 49 Les Nassopsidæ ne comprennent qu'un genre, Nassopsis Smith, avec une seule espèce, N. nassa Woodward : c'est un des représentants de la faune Halolimnique du lac Tanganyika,et son anatomie à été faite très complètement par M. J. E. S. Moore Ed:°:E. Notes on Prosobranchiata, n° III : The Neanie Shell of Melo diadema Lmk., and the Definition of the Nepio- nie Stage in the Gasteropod Molluse, by H. Lei- ghton Kesteven (1). L'examen de la coquille néanique de Melo diadema Lmk et des apex de plusieurs autres Volutes a conduit M. Kesteven à cette conclusion que probablement la forma- tion de la structure adulte à l'intérieur de la capsule ovulaire est commune à beaucoup de Volutidæ, sinon à tous. Chaque capsule ovulaire est entièrement remplie par un individu qui comprend une protoconque de trois tours et demi et un demi tour offrant la structure adulte. Il est probable que cette protoconque s'est formée à l'intérieur d'une coquille originelle cornée. Ce dépôt calcaire d'une coquille primitive cornée, quand il à été formé postérieu- (1) Brochure in 8° de 10 pages. Extrait des Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, 1903, Part I. — 330 — rement au stade veligère, est désigné par M. Kesteven sous le nom de pseudoprotoconque par opposition à la véri- table protoconque, qui est secrétée antérieurement à ce stade véligère, ou pendant sa durée. L'ordre d'apparition des plis columellaires concorde complètement avec le schéma donné par M. Dall pour leur origine phylogénique. Le 1° formé est l'antérieur, qui chez Melo est simplement une accentuation du bord columellaire et qui apparaît sur la protoconque quand il existe seulement deux tours. Le dernier pli produit, le 4, est le postérieur : il avorte ensuite graduellement après la formation de cinq tours et généralement il a disparu au moment où il y à 6 tours et demi complets. La structure qui suit la protoconque chez M. diadema est regardée comme néanique et, bien qu'il n'y ait pas de différenciation externe, les stades néaniques sont nette- ment définis par la conservation du 4° pli. Le stade népionique (bréphique ou silphologique) chez les Mollusques Gastropodes à été défini par Buckman et Bather comme celui qui succède aux stades embryon- naires et pendant lequel n'apparaissent pas les caractères spécifiques. Le stade suivant, néanique (néologique), était celui durant lequel des caractères spécifiques et tous les autres traits de morphologie présents chez l'adulte apparaissent et effectuent leur développement. Mais, en réalité, chez les Gastropodes, dans le stade désigné jusqu'ici comme népionique (bréphique), des caractères spécifiques sont généralement reconnaissables : c'est-à-dire qu'à ce stade les différentes espèces d'un genre donné sont déjà différenciées l'une de l'autre. Ceci s'explique par le fait que, dans cette classe, le véritable stade népio- nique est très transitoire et, dans la plupart des cas, ne laisse pas de traces conchyliologiques. Aussi convient il, d'après M. Kesteven, d'adopter les définitions suivantes : — 937 — Les stades embryonnaires se terminent par le stade véligère (phylembryon). Le stade népionique est si peu étendu qu'il est généralement méconnaissable et (proba- blement) au point de vue conchyliologique, il est comme non existant : c'est d'ailleurs le stade pendant lequel les organes larvaires dégénèrent et disparaissent. Enfin le stade néanique, durant lequel les caractères adultes apparaissent et effectuent leur développement, passe en général si insensiblement au stade éphèbique suivant, que c'est seulement dans quelques cas qu'on peut définir sa limite extrême. La première structure adulte de la coquille est, d'ailleurs, indubitablement néanique, comme l’est aussi la pseudoprotoconque. Les recherches de l'auteur lui ont permis de découvrir trois types très distincts de transition entre la structure de la coquille embryonnaire et celle de la coquille néani- que : 1° La structure embryonnaire n'est que faiblement, ou pas du tout, définie par rapport à la subséquente. Exem- ples : Melo indicus, Lotorium Abbotti, la plupart des espèces de Triphora. 20 11 y a un brusque changement de la structure embryonnaire à la suivante. Ceci se présente chez toutes les espèces récentes de Lotorium. 30 Une varice se produit à la fin de la protoconque avant le commencement de la structure néanique. C'est le cas de la plupart des Murer. Si on se rappelle que la glande coquillière primitive est distincte de l’aréa qui secrète la coquille adulte ou secon- daire, il est probable que dans le fer type, parallèlement à une cessation graduelle de l'activité fonctionnelle de la glande coquillière primitive, il y a un commencement gra- duel d'activité secrétoire des cellules épithéliales du man- teau et de la masse visicérale. Dans le 2° type, il est vraisem- blable que pendant le stade népionique qui est légèrement — 338 — prolongé, il y a un arrêt complet dans la formation de la coquille et que la glande primitive cesse sa fonction avant que débute d'une manière brusque le fonctionnement de l'’aréa secrétant la coquille secondaire. Dans le 3 type, il est supposable que durant le stade népionique (pendant le- quel il doit y avoir généralement une pause plus ou moins longue dans le développement du Mollusque) la sécrétion de la coquille se fait par le bord libre du manteau : la varice peut être regardée comme une trace conchyliolo- gique laissée par le stade népionique. M. Kesteven termine ce mémoire par les conclusions suivantes : 1° Le stade népionique se définit comme celui pendant lequel se produit, d'une manière générale, l'avortement des organes larvaires et, en particulier chez les Gastro- podes, la dégénérescence et la disparition du velum. 20 Là où il ne se produit pas de varice à la fin de la coquille embryonnaire, il ne subsiste chez le Mollusque aucune trace du stade népionique. Eb:2E; Descriptions of twenty-eight species of Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, 1900-1904, by J. Cos- mo Melvill (1). Dans cette nouvelle contribution à l'étude de la faune malacologique du Golfe Persique et des mers voisines, M. C. Melvill continue (2) à faire connaître les formes dra- guées par M. Townsend en majeure partie dans une même station très riche du Golfe d'Oman : (1) Brochure in-8° de 12 pages et 1 planche. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, Vol. VI, n° 3, septembre 1904. (2) Voir précédemment p. 259 et suivantes. PR Voici la liste des espèces décrites dans ce travail : Cyclostrema eumares n. sp., G. d'Oman. C. eupoielum n. sp., id. Ethalia jucunda n. sp. id. — var. carinulata nm. var. id. Basilissa {Ancistrobasis) compsa np. Sp., id. Scissurella Jacksonti n. sp. id. Cerithium anembatum n. sp. id. C. pervicax n. sp., id. Bittium caudatum n. sp., id. Trifora concatenatla mn. sp., id. Turbonilla inæqualis mn. sp. id. T, microperone n. sp., id. T. recticostata n. sp., id. Mucronalia oxytenes n. sp., id. Mitra Townsendi n. sp., G. Per- sique. Pleurotoma/{Oligotoma) patricia n. sp. G. d'Oman. P.{Surcula) halicyria n. sp. id. Clathurella Polyhymnia n. sp., id. Mangilia adamantina n. sp. id. M. Aglaia nm. sp., G. Persique. M. apollinea n. sp., G. d’'Oman. M. barbiton n. sp., id. M. callistephana n. sp. id. M. koweitensis n.sp.,G.Persique. Daphnella den. sp., G.d'Oman. D, Lucasti n. sp., id. Aclæon pulchrior n. sp., G. Per- sique. Retusa bysma n. sp.,G. d'Oman. Cylichna pithiscus n. sp.. id. Ed. L. Résultats des campagnes scientifiques du Prince de Monaco, Fasc. XX VI : Mollusques Hétéropodes pro- venant des campagnes des yachts Hirondelle et Princesse A lice (1885-1903), par A. Vayssière (1). Les Hétéropodes, ainsi appelés par Lamark en 1812 et nommés Nucléobranches par Blainville en 1825, constituent un sous ordre de la classe des Gastéropodes : ce sont des Prosobranches monotocardes adaptés à une vie pélagique. M. Vayssière subdivise ce groupe en deux : une première section, les Ptérotrachéacés, comprend les deux familles des Carinariidés et des Firolidés; une deuxième section, les Atlantéacés, ne renferme que la famille des Atlantidés. Parmi les formes décrites dans ce mémoire, qui est accom- pagné de nombreuses figures relatives à leur morphologie (1) Fascicule in-4° de 65 pages, avec 6 planches. Monaco, 1904. — 940 — et notamment à la constitution de leur radula, il faut citer comme nouvelles : Carinaria mediterranea Pér. et Les. var. oceanican. var., C. Grimaldiin.sp.,C. pseudo-rugosa n.sp., Cardiapoda Richardi n. sp., Firola Souleyeti n. sp., F. Ge- genbauri n. sp., Firoloida Kowalewskyi n. sp. Ed. EL. PALÉONTOLOCIE Essais de Paléoconchologie comparée par M. Cossmann. 5° Livraison (1). Si nous sommes quelque peu en retard pour analyser la cinquième livraison du grand travail de M. Cossmann, c'est que nous avons tenu à en fournir un tableau développé comme nous avons fait pour les livraisons précédentes. Celle ei comprend sept familles importantes : MURICIDAE, PURPURIDAE, CORALLIOPHYLLIDAE, TRITONIDAE, CASSIDIIDAE, DOLIOLIIDAE, CYPRAEIDAE. L'auteur à cherché avant tout des groupements naturels fondés sur l'ensemble des caractères, et sans attribuer à ceux-ci une valeur égale dans toutes les familles. Il sépare nettement les Muricidae des Purpuridae en se basant sur les caractères suivants pour la seconde famille : canal plus court, columelle aplatie sur sa face antérieure, surface non muriquée. Famille MURICIDAE Fléming. Cinq sous-familles : 1. MURIGINAE, opercule à nucleus apical. Genre : Murer (Pline) Linné 175$, type W. brandaris (4) Paris, décembre 1903, 216 p., 9 pl., figures. — 941 — L. Canal droit et long, varices nombreuses, épines sur le Cou. Section : Haustellum Klein 1753, ty. M. haustellum L., varices peu nombreuses, pas d'épines sur le cou. Le plesiotype figuré M. submuticus Desh., est bien éloigné des vrais Haustellum, il nous paraît qu'il y a une erreur d'interprétation, aucune figure ne donne une juste idée du type originel. S. Tubicauda Jouss. 1879., ty. M. brevispira L., trois varices très épineuses, épines enroulées sur le cou. Tous ces groupes ne remontent pas dans le temps au delà du Miocène. Sous genre : Pteropurpura Jouss. 1879, ty. P. macropterus Desh., Canal variqueux, médiocre, varices continues. S. Alipurpura Bayle 1884, ty. N. acanthopterus Lk., varices discontinues, épineuses en arrière. S. G. Chicoreus Mont. 1S10, ty. M. ramosus L. Canal long, incurvé; trois varices foliacées (Olig. Viv.). S. Euphyllon Jous. 1879, ty. HW. monodon Sow. Longues digitations frisées (Oligocène. Vivant). S. Inermicosta Jous. 1879, ty. A1. fasciatus Sow. Pas de digitations, une seule côte intercalaire (Mioc. Viv.). G. Naquetia Jous. 1879. Deux côtes intercalaires. Pas de représentants connus à l'état fossile. G. Muricantha Swaïin. 1840, ty. M. radir L. Canal incurvé, court, sept à huit varices épineuses (Eoc. Viv.). S. Farartia Jous. 1879, ty. M. breviculus Sow. Quatre à six varices épineuses, canal parfois fermé (Eoc. Viv.). S. l'oirieria Jous. 1879, ty. M. zelandicus Q. et G. Six à huit varices épineuses, canal ouvert (Eoc. Viv.). Je laisse de côté les G. Hexaplex et Homalocantha qui ne sont connus qu'à l'état vivant. M. Cossmann critique et abandonne un très grand nombre des genres créés par M. Jousseaume et considérés comme superflus. G. Muricopsis B. D. D. 1882, ty. Murex Blainvillei Payr. Six — 942 — à dix varices crépues, canal assez long, tordu, columelle pourvue de plis dentiformes (Paleocène. Vivant). S. Odontopolys Gabb. 186%, ty. O0. compsorhytis Gabb. Trois varices et des côtes intercalaires (Eocène des États-Unis) ; groupe encore douteux. Sous-Famille IT. OGENEBRINMAE, opercule à nucleus laté- ral. Genre Ocenebra Leach in Gray 1847, type M. erinaceus L. Canal court, tours anguleux, six à huit varices muri- quées (Mioc. Viv.). S. Ocenebrina Jous. 1879, ty. M. aciculatus Lk: Varices arrondies, surface finement muriquée (Eoc. Viv.). S. G. Vitularia Swaïin. 1840, ty. M. miliaris Gmel. Canal court, côtes granuleuses (Mioc. Viv.). S. Lyropurpura Jous. 1879, ty. Murer crassicostatus Desh. Trois varices et côtes intercalées, continues, obliques (Éocène de Paris); figure médiocre. S. G. Pterorhytis Conrad 1868, ty. P. umbrifer Cnrd. canal assez long, quatre à six varices ailées (Mioc. Viv. US G. Hadriania B. D. D. 1882, ty. H. craticulatus Br. Canal long, infléchi, dix à douze varices. Le profil pl. I, fig. 10 représente le M. textiliosus. Lamk, et non le W. craticu- latus qui est seulement figuré sous le n° 9. S. G. Pseudomurex Monter. 1872, ty. M. bracteatus Broc. Canal court, carène spirale écailleuse (Mioc. Viv.); figure médiocre. S. G. Hexachorda Coss. n.s. g. type Murer tenellus Mayer. Canal court, six varices. Il est impossible de reconnaitre l'espèce de Mayer figuré au Journal de Conchyliologie en 1869 dans la figure de M. Cossmann; c'est une espèce plus grêle à cordons spiraux passant sur les côtes et sur les varices (Olig. Viv.). G. Urosalpinx Sümp. 1869, ty. Fusus cinereus Say. Costules non muriquées, canal court, ouvert. La position de ce Me. ne ode C éue Dan Te. — 343 — genre estencore douteuse dans la classification (Éoc. Viv.). G. Eupleura H. et A. Adams 1853, ty. Ranella caudata Say. Deux varices superposées, canal long, surface can- cellée (Éoc. Viv.). Sous-famille IT. TROPHONINAE, opercule à nucleus subla- téral. Genre Trophon Montf. 1810, typ. T. magellanicus Gmel. varices nombreuses, labre simple, surface muriquée (Espèces vivantes.) S. Xanthochorus Fish. 188%, ty. X.ranthostoma Broderip. Un indice de dent au labre, surface non muriquée. (Formes australes depuis le Pliocène). La valeur générique de cet appendice dentiforme n'est pas démontrée. S. G. Trophonopsis B. D. D. 1882, type. T. muricatus Montagu. Labre crénelé, ni bourrelet ni ombilic basal (Éocène. Vivant). G. Aspella Môrch 1877, ty. Ranella anceps Lamk. Six varices en pyramide tordue, surface trellissée. Il est impos- sible dadmittre le rapprochement du Murer scalaroides Blainv. avec le type de Lamarck. Sous-famille IV. TYPHINE, tubulures de communications spiniformes. Genre Typhis Montf. 1810, ty. Murex tubifer Brug. Quatre varices distinctes, canal court, varices épineuses (Paleoc. Viv.). Sect. Typhina Jous. 1879, ty. Ty. Belcheri. Sow. Varices crénelées (Eocène. Vivant.) Sect. Laevityphis Coss. 1903, ty. Ty. coronarius Desh., Varices libres. À rapprocher sinon à joindre aux Lyro- typhis. S. Typhinellus Jous. 1879, ty. Ty. Sowerbyi Brod. Varices ailées (Miocène et vivants). G. Haustellotyphis Jous. 1879, ty. Ty. Cumingi Brod. Canal long et droit, varices crénelées (Formes vivantes seulement). RU G. Cyponochilus Jous. 1879, ty. Typhis arcuatus Hinds. Quatre varices lisses; canal court, infléchi (Oligo. Viv.). G. Lyrothyphis Jous. 1879, ty. Typhis cuniculosus Nyst. Six varices libres, forme buccinoïde (Oligocène seulement.) G. Pterotyphis Jous. 1879, ty. Typhis pinnatus Brod. Trois varices, Canal ailé, varices foliacées (Formes vivantes.) _ Sous-famille V. Rapaxiæ. Opercule à nueleus latéral, coquille fusiforme. G. Rapana Schum. 1819, ty. B. bezoar L. large ombilic, canal contourné, forme bulbeuse (Viv.) S. Ecphora Conrad 1843, ty. Fusus quadricostatus Say. Fortes carènes spirales. — Stenomphalus Sandb. 1863 (Olig. Mio). S. Latiaris Swain. 1840. {y. Pyrula Mawae Gray. Spire épineuse, formes vivantes. G. Pseudorapa Holzap. 1888, ty. Murex pleurotomoides Muller, ombilic étroit, forme fusoïde (Sénonien d'Aix- la-Chapelle). La place de ce genre dans la clasification est encore loin d'être fixée, le labre est découpé, les costules sont axillaires, etc. Famille PURPURIDAE. Surface ni muriquée, ni variqueuse, canal court ou nul, columelle aplatie sur sa face antérieure. Genre Purpura Brug. 1789, type P. persiea L. Columelle simple, pas de canal; espèces vivantes seulement. Sect. Plicopurpura Coss. nom subst. = Purpurella Dall 1892, non Robineau 1853, ty. P. columellaris Lk. Espèces vivantes. Sect. Planithais Bayle in Fischer, ty. P. planospira Lk. Viv. S. G. Stramonita Schum. 1817, ty. P. hemastoma L. Canal rudimentaire, faible torsion columellaire (Mioc. Viv.). Sect. Thalessa H. et A. Adams 1853, ty. P. hypocastanum Lk. Viv. Sect. Trochia Swainson 1840, ty. P. cingulata L. Viv. | z à L IL 4 PRIT TT NN OP PE NP El “ £ è — 349 — S. G. Polytropalicus Rovereto 1899, ty. P. lapillus L. — Polytropa Swa. non Defr. Columelle un peu coudée avec bourrelet basal (Plioc. Viv.). Sect. Cronia Adams 1853, type P. amygdala Kiener. Viv. Sect. Agnewia Ten. Woods 1877, 1y. P. typica Dunker. Viv. G. Cymia Moerch 1864, ty. Cuma tectum Wood — Cuma Swa., 1840 non Edwards 1828. Un plicolumellaire médian, columelle infléchie (de l'Oligocène aux mers actuelles). G. Jopas H. et À. Adams 1853, ty. Purpura serta Brug. Un pli antérieur, columelle gonflée au milieu. (Mio. Viv.). Sect, Pinaxia Adams 1853, ty. P. coronata Adams (Viv.). S. G. Taurasia Bellardi 1882, ty. Purp. subfusiformis d'Orb, Un canal, plusieurs plis columellaires médians (Mioc. du Piémont). La position systématique de ce genre ne nous parait pas certaine. G. Verilla Swaïi. 1840, ty. P. vexillum Chem., columelle infléchie, spire courte, formes vivantes. G. Acanthina F. de Wald. 1807, ty. Buccinum monodon. — Monoceros Lamk. non Schneider. Une épine en avant, sur le labre (Apparition dans le Miocène. Mers australes). S. G. Chorus Gray 1847, ty. Monoceros giganteum Lesson, Forme générale piruloïde (Formes vivantes australes). G. Ricinula Lamk 1812, type Murex ricinus L. Columelle plissée (Formes vivantes seulement). Sect. Sistrum Mont. 1810, ty. Purpura morus Lk. Spire élevée, denticules labiaux (Eoc. Viv.). G. Concholepas d'Anger. 1757, ty. C. peruvianum Lk. Co- quille déroulée, canal nul, columelle excavée (Mioc. Viv.). Toute cette famille est d'origine récente, un genre douteux remonte à l’'Eocène, toutes les formes du Juras- sique ou du Crétacé qui lui ont été attribuées appartiennent àa un tout autre groupe et se rapprochent plutôt des Cerithiidæ. 11 y a lieu de distinguer les genres pourvus de plis réels provenant de cordons columellaires internes spiraux ascendants, des genres où c'est seulement l’orne- — 346 — mentation externe recouverte par un enduit columellaire qui simule des plis au bord interne de l'ouverture. Famille CORALLIOPHILIDAE. Genre Rhizochilus Stenstrup 1850, type À. antipathicus SL. Pas d'opercule, formes coralligènes vivantes. G. Coralliophila H. À. Adams 1853, ty. Purp. neritoidea Lk. Un opercule à nucleus latéral, canal court (Olig. Viv.). Sect. Coralliobia H. À. Adams 1853, ty. Cor. fimbriata Ad. Spire courte, ouverture élargie, formes vivantes. S. G. Galeropsis Hupé 1860, ty. G. Lavenayana H. Nous pouvons ajouter que ce genre publié dans le Magasin et Revue de Zoologie (p. 125-12$ ; pl. 10, fig. #) est représenté par une petite espèce capuliforme de 3 mill. ornée de stries rayonnantes, pourvue d'une faible ondulation à la base de la lame interne. Le type paraît égaré, le genre demande confirmation. Miocène du Bordelais. G. Leptochilus Ruppel 183%, ty. L. striatus R. Viv. G. Magilus Mont. 1810, ty. M. antiquus M. Viv. G. Rapa Klein in Bolten. Tout ce genre dans Bolten (p. 148) est basé sur le Bulla rapa Gmelin, et pour des: espèces vivantes. Famille TRITONIDAE. G. Tritonium Link. 1807, ty. Murex tritonis L. Canal tronqué, columelle ridée, varice diamétrale. M. Coss- mann à reconnu que le nom générique de Tritonium était impossible à maintenir pour ce type, ayant été plu- sieurs fois employé antérieurement dans un autre sens, mais il ne s'est pas senti le courage de le remplacer. Depuis la publication de cette livraison de ses Essais, il lui a substitué le nom de Eutritonium Coss. in litteris 1904. Mais il nous paraît qu'il faut avoir le courage complet et qu'il est indispensable de rentrer dans la vérité histo- rique. La grosse coquille de la Méditerranée qui est 22% v 4; — 941 — employée encore aujourd'hui par les marins comme cornet d'appel, et que la Mythologie mettait aux lèvres des Tritons, avait le nom de Bucein; c'étaitle Buccinum tri- tonis etil n'y à pasaessayer dans la langue scientifique de remplacer ce mot certain, historique, ainsi consacré et en usage par aucun autre, c'estaller contre toute réalité et c'est comme sion entreprenait de changer le nom de l'Ostrea ou du Murer. La faute remonte à Linné qui a méconnu la véri- table signification du nom de Buccinum et qui l'a attribuée à une espèce du Nord inconnue des Anciens à laquelle Muller a imposé dès 1776 le nom de Tritoniumundatum. (— Septa Perry 1811). S. G. Lampusia Schum. 1817, ty. Murex pilearis L. Canal un peu long, columelle ridée (Mioc. viv.). (= Simpulum Klein in Môrch 1852 non Fabricius 1822.) Sect. Sassia Bell. 1871, ty. Triton Apenninicum Sassi. Columelle semi-ridée (Paleoc. Viv.). Des formes paral- lèles se poursuivent des deux côtés de l'Atlantique depuis l'Oligocène. Sect. Aquillus Mont. IS10, ty. Murer cutaceus L. Colu- melle lisse. Plioc. Vivant. (— Cabestana Bolten). S. G. LotoriumMont. 1810, ty Murex lotorium L. Canal long, forme muricoïde. Viv.(— Cymatium Bolten in Moerch 1852). Sect. Linatella Gray 1857, ty. Triton Poulseni Moerch. Viv. S. G. Ranularia Sehum, 1817, ty. Triton clavator Chem. Canal long, columelle plissée (Éoe. Viv.). S. G. Austrotriton n.s. g.Coss., type Triton radialis Tate, Canal long, columelle excavée. Éocène et Oligocène d'Aus- tralie. L'ouverture n’est pas d'un Triton. G. Colubraria Sch. 1817, ty. Murex maculosus Gml. Colu- melle coudée et plissée (Éoc. Viv.). Il faut placer ici ce genre omis au tableau général. G. Plesiotriton Fischer 1884, type Cancellaria volutella Lk. Canal court, columelle plissée, varices presque diamé- trales (Eocène du bassin de Paris). — 318 — G. Semitriton Coss. n. g., ty. Plesiotriton Dennanti Tate Columelle bi-plissée (Eocène d'Australie). G. Persona Mont. 1810, tv. Murex anus L. Varice ortho- conale, canal recourbé, columelle ridée (Éoc. Viv.). (— Distortrix Link 1807). G. Hindsia H. A. Adams 1850, ty. Buccinum niveum Gml. Varices indistinctes, canal oblique, columelle plissée (Pliocène de l'Inde, formes vivantes). G. Hilda Hoerneset Auinger 1884, ty. H. transylvanicaH. et A. Varice labiale seulement, canal court, columelle ridée (Miocène de Lapugy). S. G. Monocirsus Coss. 1889, ty. Triton carinulatus Coss. Canal assez court, columelle lisse (Eocène de Chaussy). G. PrieneH. À. Adams 185$, tv. Triton scaber King. Varices irrégulières, canal court, columelle lisse (Viv.). S. G. Fusitriton Coss.n.s. g., ty. Triton cancellatus Lk. Canal allongé, contourné, columelle sinueuse (Pliocène et mer de Californie); position encore discutable. S. G. Trachytriton Meek 186%, ty. Triton vinculum H. et M. Canal peu allongé, columelle droite (Sénonien du Dakota). Mauvaise figure d'un mauvais échantillon, diagnose à compléter et à remanier. G. Ranella Lamk 1822, ty. Ranella gigantea Lamk. Canal long, varice diamétrale, pas de fente ombilicale (Éoc. Viv.). 11 ne nous reste aucun doute sur la légitimité de ce type générique. Sect. Biplex Perry 1811, ty. Ranella pulchra Gray (Viv). S. G. Argobuccinum Klein 1753, in Hermansen 1846, ty. Murex argus Gmel. Canal court, une fente umbilicale (Plioc. Viv.). G. Apollon Montf. 1810, ty. Ranella granifera Lk. Une couttière échancrée à la suture (Éoc. Viv.) Sect. Pseudobursa Rovereto 1899, ty. Murex bufonius L. Viv. S. G. Bufonaria Schu. 1817, ty. Ranella spinosa Lk. Canal PT OT Pr — 349 — long, échancrure profonde (Plioe. Viv.). (— G. Bursa Bolten 1798). Sect. Aspa H. A. Adams 1853, ty. Ranella marginata Gm. Échancrure prolongée sur la suture (Mioc. Viv.). G. Tutufa Jous. 1881, ty. Murex lampas L. Canal court, Columelle ridée, varice non diamétrale (Viv.) S. G. Crossata Jous. 1881, ty. Ranella ventricosa Lk. Viv. columelle lisse. Il nous est impossible de faire ici un exa- men critique de toutes ces divisions etsubdivisions, mais nos réserves sont nombreuses. M. Dall, dans une note toute récente, que nous analy- serons ultérieurement, a fait un examen critique très sévère de la famille des Tritonidae qu'il a divisée en trois sous-familles : Ranellidae, Septidae, Colubrariidae. donne une valeur de premier ordre à la présence de l'échancrure anale et, contrairement à Lamarck, fait passer la consi- dération de la varice au second plan, modifiant de fond en comble la classification de M. Cossmann; il nous paraît qu'il sera bien difficilement suivi. Famille CASSIDIDAE Herm. Genre Cassidea Brug. 1789, type Buccinum cornutum L. Canal court, varice orthogonale, columelle plissée (Éoc. Viv.). Sect. Levenia Gray 1847, ty. Cassis coarctata Gray (Viv.) S. G. Semicassis Klein (Moerch}, ty. Buccinum saburon L. Varice labiale seulement, columelle ridée, labre cré- nelé (Éoc. Viv.). Sect. Casmaria H. A. Adams 1857, ty. Cassis pirum Lk. Columelle carènée, labre lisse (Tertiaire d'Amérique et d'Australie.) G. Bezoardica Sehu. 1817, ty. Buccinum glaucum L. Canal nul, varice orthogonale, columelle plissée (Viv.) S. G. Cypræicassis Stuchbury 1837, ty. Buccinum rufum L. pas de varices, ouverture cypræiforme (Plioc. Viv.). 2 350% G. Cassidaria Lk.1812, ty. Buccinum echinophorum L. Canal long, recourbé, columelle carénée en avant (Éoc. Viv.). G. Sconsia Gray 1847, ty. Cassidaria striata Lk. Canal court, droit, columelle ridée (Olig. Viv.) M. Cossmann y réunit les G. Galeodosconsia et Morionassa Sacco. G. Oniscia Sow. 1824, ty. Strombus oniscus L. Une échan- crure basale seulement, spire saillante (Viv.) Sect. Oniscidia Swain 1840, ty. Oniscia concellata Sow. Columelle intfléchie (Olig. Viv.). S. G. Pachybathron Gask. 1853, ty. P. marginelloideum Gask. Spire retuse, ouverture cypræiforme (Viv.). Famille DOLIOLIIDAE H. et A. Adams. G. Dolium Lk. 1801, type Buccinum galea L. Pas de canal, columelle tordue, labre mince (Plioc. Viv.), Figuration tout à fait insuffisante. L'auteur y réunit Simplicodolium Galeodolium, Tuberculodolium Sacco. S. G. Eudolium Dall 1899, tv. Dolium Crosseanum Monter. Columelle sinueuse, labre épais (Olig. Viv.). S. G. Malea Valence. 1833, ty. Buccinum pomum L. Colu- melle plissée, labre crénelé(Mioe. Viv.). G. Pirula Lamk 1799, ty. Bulla ficus L. canal long, colu- melle lisse, labre mince (Paleoc. Viv.). J'ai toujours peine à voir classer les Pirules au voisinage des Dolium, tout les en distingue, le canal, la columelle, le labre, le test : certainement il y a encore ici un perfectionnement pos- sible. Toutes ces dernières familles ont une origine relative- ment récente, un très petit nombre de sections remontent à l'Éocène, la majorité des formes débute dans le Miocène et se propage dans les mers actuelles qu'elles atteignent presque toutes. Famille CYPRAEIDAE Flem. Genre Cypraea Linné 1758. type C. mappa Lk. Pas de — 351 — canal, surface lisse, ouverture peu arquée (Viv.) (= Ara- bica Jouss., Porcellana Herm., Talparia Troschel). Sect. Mauritia Troschel 1863, ty. C. mauritiana L. Ouver- ture arquée, fossette et dépression plissées (Viv.). Sect. Mandolina Bayle in Jouss., ty. Cypr. gibbosa Borson non L. (C. polysarea Coss.) ni fossette ni dépression colu- mellaire (0ligo-Mio.) Sect. Trona Jous. ISS#%, tv. Cy. stercoraria L. Gouttière déviée sur l’'apex (Olig. Viv.) Sect. Bernaya Jous. 1884, ty. Cy. media Desh. Fossette et dépression columellaires lisses (Paleoc.-Viv.) (— Luria Jous., Proadusta Sacco). Cette section doit pour moi se confondre avec la précédente. Sect. Cavicypraea Coss. 1895, ty. Cy. leporina Ek. (— Basterotia Jouss. non Hoernes). Gouttière et fossette profondes (Olig.? Miocène). Sect. Naria Gray 1859, ty. Cy. irrorata Gray. Spire cachée, ouverture linéaire (Viv.). Sect. Erronea Trosch. 1863, ty. Cy. errones L.. Spire creusée, ouverture dilatée (Viv.). Sect. Adusta Jous. 188%, ty. Cy. onyx L. Ouverture dilatée, columelle sans fossette ni torsion (Olig. Viv.). Sect. Zoila Jous. 188%, ty. Cy. Scotti Brod. (Viv.) Extré- mités échancrées, columelle lisse. Sect. Umbilia Jous. 1SS4, ty. Cy. umbilicata Sow. Spire creusée, gouttière recourbée (Éocène et Vivant en Amérique et en Australie.) Groupe encore hétéro- sene. Sect. Siphocypraea Heilp. 1887, ty. Cy. problematica Heïlp. Ouverture longue, très courbe, gouttière spirale (Plioc. Amérique.) S.G. Luponia Gray 1832, ty. Cy. Algoensis Gray (Viv.) Surface non vernissée, spire visible, ouverture élargie. Sect. Gaskoinia Roberts 1870, ty. Cy. edentala Sow. (Viv.) Crénelures des bords presque effacées. — 339 — Sect. Eocypraea Coss. n. seet., ty. Cy. inflata Lk. Spire involvée, columelle sublisse, droite (Eoc. Viv.). Sect. Austrocypraea Coss. n.seet., ty. Cy. contorta M'Coy. Coquille renflée, spire visible, fossette crénelée (Oligocène d'Australie.) Sect. Cypraeoglobina Greg. 1880, ty. Cy. parvulorbis Greg. Spire invisible, columelle échancrée, plis allongés (Eoc.- Mioc.) — Luponorula Sacco. S. G. Monetaria Troschel 1863, ty. Cy. moneta L. (Viv.) Surface vernissée, gibbosités périphériques. Sect. Erosaria. Troschel 1863, ty. Cy. erosa L. (Viv.) Spires visibles, crénelures dorsales (Plioc. Indien) Sect. Cypropterina Greg. 1880, ty. Cy. Ceciliae de Greg. Spire invisible, forme lenticulaire (Eocène du Vicentin). Sect. Ponda Jous. 188%, ty. Cy. achatina Solander. Ouverture déviee en avant (Vivant). S. G. Cypraeovula Gray 182%, ty. Cy. Capensis Gray. Surface sillonnée, ouverture déviée, spire visible {(Eocène des États-Unis. Forme représentative au Cap.) S. G. Trivia Gray 1832, ty. Cy. europaea Montagu. Une rainure dorsale, forme globuleuse, ouverture arquée. Ce sous-genre absorbant quatre genres de M. Jousseaume jugés inutiles (Eoc.-Viv,) Sect. Semitrivia Coss. n. seet., ty. Trivia erugata Tate, forme cylindracée, ouverture étroite (Oligocène d'Aus- tralie.) G. Pustularia Swain. 1840, ty. Trivia cicercula Gml. Sur- face pustuleuse, ouverture non déviée, columelle simple (Éocène à mers actuelles). Sect. Nuclearia Jous. 1884, ty. Cy. nucleus L. (Viv.) Ouver- ture arquée, élargie, columelle crénelée. S. G. Zpisa Jous. 1884, ty. Cy. Childreni Gray (Viv.). G. Rhynchocypraea Coss. 1898, ty. Cy. lororhyncha Tate. Canal et rostre recourbés, ouverture sinueuse (Tertiaire d'Australie.) — 393 — G. GisortiaJouss. 188%, ty. Ovula Gisortiana Passy. Cana. et rostre échancrés, columelle tordue (Éocène d'Europe.) G. Calpurnus Montf. 1810, ty. Ovula verrucosa L. Canalet gouttière aboutissant à un tubercule (Viv.) G. Amphiperas Gronov. 1781, ty. Bulla ovum L. (Viv.) Canal et gouttière rostrés, labre crénelé, spire involvée. S. G. Simnia Leach in Risso 1826, ty. Simnia patula Leach. Forme ventrue, labre simple peu épaissi (Plioc. Viv.). Sect. Neosimnia Fisch. 188%, ty. Bulla spelta L. Columelle droite, gouttière distincte du rostre (Olig. Viv.). Sect. Radius Montf. 1810, ty. Bulla volva L. (Viv.). Colu- melle longirostrée aux deux bouts. Sect. Crithe Gould 1860, ty. C. atomaria Gould (Viv.) base plissée, forme non figurée encore douteuse. G. Cyphoma Bolten 1798, ty. Cy. gibbosa L. (Viv.) Canal et gouttière tronqués, surface carénée. G. Transovula Gregorio 1880, ty. Ovula Schefferi Greg. Surface lisse, labre épais, crénelé ( jocène de Vicentin.) G. Pedicularia Swain 1840, ty. P. Sicula Sw (Viv.). Sur- face striée, labre mince, lisse (début dans le Pliocène). G. Erato Risso 1826, ty. Erato laevis Don. Spire saillante. columelle lisse, tordue (Olig. Viv.). S. G. Eratopsis Hoernes et Auinger 1S80, ty. E. Barrandei, Spire visible, surface et columelle plissées. (Éocène-vivant) Toute cette multitude de formes est peu ancienne, ces études montrent une fois de plus la liaison qui unitinti- mement déjà le Miocène à la nature vivante. L'Oligocène est une faune appauvrie, de transition, dont les affinités sont plutôt avec l'Eocène. Mais la grosse lacune, le point délicat, c'est la relation du Crétacique avec le Tertiaire. Le Paleocène se relie très nettement à l'Éocène, mais la faune de Gastéropodes littoraux de la Craie nous manque toujours. Les études de MM. de Morgan et Douvillé nous font croire que peut-être un jour l'étude paléontologique de la Perse nous apportera des éléments pour combler cette lacune. Mais nous ne pouvons qu'admirer en atten- dant le superbe épanouissement de la faune actuelle ; ce qu'il nous manque à connaître dans ce sens, ce sont les faunes Miocénique et Pliocénique de l'Inde, de l'Indo- Chine et de l'Afrique qui nous réservent certainement bien des surprises. Comme toujours M. Cossmann donne à la fin de sa livraison des notes complémentaires et des corrections afférentes aux livraisons précédentes. Nous savons qu'il supprime le G. Erechoptychia fondé sur le Cancellaria Conradiana Dall qui, étudié plus complètement, rentre dans les Cancellaires typiques. Quelques espèces nouvelles sont décrites, elle sont suivies d’une table à deux colonnes des noms cités qui ne comprend pas moins de dix pages. La livraison suivante est en cours d'impression. Tous nos compliments à M. Cossmann pour son énergie. G. DOLLFUS. Die obercarbonischen Brachiopoden des Ural und des Timan, par M. T. Tschernyshew (1). Le travail de M. Tschernyshew est trop vaste pour que nous puissions en donner une analyse développée, et trop important pour que nous le passions sous silence. Il à été établi sur des matériaux très nombreux recueillis sur une longue bande du côté occidental de l'Oural depuis le gou- vernement d'Orenbourg au Sud jusqu'aux collines du Timan au Nord. La série stratigraphique est la suivante : Permo-Carbonifère. . . Couches d'Artinski. (1) Pétersbourg, 1902. — 2 vol., in 40, texte 750 p. Russe et Allemand. Atlas 63 pl., Mém. Comité Géologique, tome XVI, 2° part. — 399 — Calcaire à Schwagerinia. Couches à Productus Cora. Carbonifère supérieur. Couches à Omphalotrochus Whit- neyi. Calcaire à Spirifer Marcoui Waag. Carbonifère moyen. . . Calcaire à Spirifer mosquensis. La faune entière s'élève à 213 espèces de Brachiopodes sur lesquelles 152 apparaissent comme nouvelles. Ils se répartissent en 32 genres dont voici la classification. Les genres les plus nombreux en espèces sont les G. Dielasma quirenferment les anciennes Terebratules, G. Camarophoria dont les spécimens découverts bien conservés montrent les cloisons comme très prolongées, G. Spiriferina, G. Spi- rifer, G. Martinia, G. Productus. Les planches en phototypie sont excellentes. Genres de Brachiopodes du Carbonifère supérieur de Russie : Terebratulinae …. “ He Fais ; LE l Hemiptychina Wa. Centronellinae . . . . Notothyris Wa. ( Aulacothyris Doux. °! Waldheimia King. Thecidiidæ. . . . . . Keyserlingina n. g. { Rhynchonella F. de W. lerebratuloidea Wa. Pugnax Hall. et CI. Uncinulus Bayle. Rhynchopora King. Waldheimiinæ Rhyynchonellideæ . ET ES Gt Camarophoriinæ . . . Camarophoria King. Athyridæ ee RCE Athyris d'orb: Retzidae . . . . . . Hustedia Hall et C. Spiriferina d'orb. Spiriferidae . . . :4 Spirifer Sow. Martiniopsis Wa. — 996 — Martinia M. Coy. Reticularia M. C. Ambocælia Hall. Streptorhynchus King. Derbyia Wa. Meekella W. et J. Orthotheta F. de W. Rhipidomella OEhT. Schizophoria King. Orthotichia H. et C. Chonetes de K. Productus Sow. Aulosteges Helm. Proboscidella OEhl. Marginifera Wa. Tegulifera ? Schel. Martiniine. Strophomenidæ . Orthidæ Chonetinæ . D ÉR S Productinae Le G. Keyserlingina est nouveau, type Thecidium filicis Keys., la découverte d'échantillons bien conservés a permis de constater la présence d'une lame septale symé- trique filiforme, méandriniforme, étendue, de valeur certainement générique. Parmi les espèces décrites, il en est toute une phalange qui sont caractéristiques du Carbonifère en général et qui fixent bien l'étage même de la faune comme : Athyris Roissyi, Spiriferina laminosa, Spirifer striatus, Productus Konincki; mais à côté il existe une autre série bien plus longue de formes qui ne se rencontrent guère dans l'Europe Occidentale et qui caractérisent le Carbonifère supérieur dans son faciès marin. Pour en trouver l'homo- logue il faut chercher dans l'Inde (Salt Range et Himalaya) dans les régions polaires, au Spitzherg et à l'Ile des Ours, au Canada, dans divers points des États-Unis du Nord et jusqu'en Bolivie d'après les anciens travaux d'Alc. d'Orbigny. Quelques lambeaux ont été récemment signalés Te en Carniole et plus récemment encore au Sud de l'Algérie dans la région d'Igli. Les couches à Schwagerina sont spécialement riches en Brachiopodes, puis viennent celles d'Artinsk et finalement celles à Productus Cora. DoLLFUS. Pseudoceratites of the Cretaceous par Alph. Hyatt(l). Le travail du regretté Prof. Hyatt, dont M. Stanton a assuré la publication, est une revue très importante de ces Ammonites de la Craie à cloisons très simplifiées qui rappellent les Ceratites du Trias. On comprend qu'un semblable sujet ait tenté un naturaliste comme Hyatt qui a cherché pendant tout le cours de sa vie les preuves de la doctrine de l'évolution dans le domaine de la Paléonto- logie. Esprit brillant, philosophe aimable, c'est un des premiers parmi les purs savants que Îles États-Unis aient produits, l'influence dont il jouissait était considérable et sa mort est une perte réelle pour la science et pour son pays. Peut-être il aurait remanié encore la classification qui a été livrée à l'impression, car elle est déjà sensible- ment différente de celle qu'il a donnée pour les Céphalo- podes dans l'édition américaine du Manuel de Paléontologie de Zittel; mais, telle qu'elle est, elle nous paraît singulière- ment étendueet nous pouvons être surpris combien les Etats Unis eux-mêmes ont fournis d'éléments nouveaux et intéréssants dans cette évolution des Céphalopodes crétacés ; les espèces du reste du mondeentrent dans son cadre général, mais ne sont pas figurées. L'ordre des Pseudoceratitæ est lui-même divisé en trois- sous ordres : (1) Washington 1903. Monogr. U. S. Geol. Survey, XLIV 4° 352 p. 47 pl. — 998 — 1. Mammatida, la coquille est pourvue d'une quille ven- trale anguleuse unique, simple ou tuberculeuse. IT. Cosmoceratida, la coquille est pourvue d'une quille ventrale arrondie ornée de 3 rangs de tubercules plus ou moins développés. [IT Mantelloceratida, la région ventrale plus ou moins anguleuse est pourvue de deux rangées de tubercules parallèles, symétriques. Il est impossible de parler ici de toutes les espèces, nous donnerons seulement les familles, les genres et leurs types. 1. — Fam. Mojsisovicsidæ : G. Mojsisovicsi Stein, type 1. Durfeldi Stein, espèce encore obscure. Craie du Pérou. Fam. Buchiceratidæ : G. Buchiceras Hyatt. ty. B. lilobatum Hyatt. Crétacé sup. du Pérou; G. Rœmeroceras H., ty. R. Gabbi H. Pérou. Fam. Pseudotissotiidæ : G. Pseudotissotia Péron, x. P. (ral liennei d'Orb. G. Choffaticeras n. g. H., type C. BarjonaiChoffat. Turo- nien de Portugal. S. Hemitissotia Péron, ty. H. Cazini Péron. S. Plesiotissotia Péron, ty. P. Michaleti Péron. Fam. Tissotiidæ : G. Tissotia Douvillé, type F. Tissoti Bayle. Crétacé d'Algérie, G. Subtissotia nm. g. Hyatt, type S. inflata Peron. G. Metatissotia n. g. Hyatt, ty. M. Fourneli Bayle. G. Paratissotia n. g. Hyatt, ty. P. Grossourrei Peron. G. Heterotissotia Peron, typ. {. neoceratites Peron. Fam. Sphaenodiscidæ : G. Indoceras Noetling, type I. Beluchistanense Noe., G. Libycoceras H., type L. Ismaele Zit. G. Sphaenodiseus Meecke, type S. pleurisepta Conrad. Ici commencent à apparaître les espèces des États-Unis en un groupe important appartenant au Campanien. Fam. Eulophoceratidæ : G. Tegoceras n. g. Hyatt, type T. Mosense d'Orb. — 999 — G. Lenticeras Gerhardt, type L. Andii Gabb. G. Paralenticeras H., type P. Sivecrsi Gerh., G. Eulophoceras H. n. g., type E. Natalense H. nm. sp. Crétacé du Cap. Fam. Coilophoceratidæ : G. Platylenticeras H., type P. heteropleurum Neum et Uhls. G. Coilophoceras n: g. Hyatt, type C. Colleti H. nm. sp. Nouveau Mexique. Il. — Fam. Cosmoceratidæ : G. Vascoceras Chof., type V. Hartti Hy., G. Tolypeceras n. g. H.ty.T. Marcousanum Pict. etCamp. G. Barroisiceras Gross. type B. Desmoulinsi Gross. (B. Ha- berfellneri var). IL. — Fam. Mantelliceratidæ : G. Metasigaloceras n. g. H., ty. Amm. rusticum Sow., G. Pseudo-Aspidoceras n.g. Hyatt, ty. P. footeanum Sto- liczka. G. Diadochoceras H., ty. D. nodosocostatum d'Orb. G. Pedioceras Gerh., type P. Cundinamarcæ Geh. G. Douvilleiceras Gun., ty. 4. mamillare d'Orb. G. Schluetericeras n. g. H., ty. À. nodosoides Schluter. G. Sharpeiceras n. g. H., ty. A. laticlavtius Sharpe. G. Acamposoceras n. g. H.,ty. A. bochumense Schl. G. Mantelliceras n. g. H,, type 4. Mantelli Sow. Tous ces genres sont créés pour des espèces bien connues de la craie Cénomanienne et turonienne d'Europe. Fam. Metoicoiceratidæ : G. Metoicoceras n. g. H., type 1. Swallovi Shumard. craie du Texas. Fam. Heinziidæ : G. Heinzia Sayn. type Pulchellia provin- cialis d'Orb. sp. G. Carstenia m. g. Hyatt, type C. galeatus d'Orb. Chili. G. Gerhardtia n. g. H., type G. galeatoides Karsten. Fam. Pulchelliidæ : G. Nicklesia H. n. g., type Pulchellia pulchella Nick. G. Süubpulchellia n. g., H. ty. P. Œhlerti Nick. — 960 — G. Psilotissotia H., type Pulchellia Chalmasi Nick. G. Pulchellia Uh]., type. P. Nicklesin. sp. Hyatt. G. Lopholobites H.. type. Neolobites Cotteaui Nicklès. Fam. Xnemiceratidæ : G. Knemiceras Bôhm, ty. A. Syriacus V. Buch. Fam. Engonoceratidæ : G. Protengonoceras Hyatt, type, A. pederalis Gabb.Mexique. Crétacé, . G. Engonoceras Neum., type A. belviderensis Cragin. Série de Comanche dans le Kansas. G. Neolobites Fischer, type A. Vibrayana d'Orb., G. Metengonoceras n. g. Hyatt, type A. inscriptum n. sp. H., Crétacé inférieur, Texas. Fam. Placenticeratidae : G. Placenticeras Meeck, type A. qguadalupae Rœmer. (Rivière Guadalupe, Craie du Texas). L'A. Syrtale Morton appartient au même groupe. Espèces nombreuses dans le Crétacé supérieur de l'Ouest américain. G. Diplacmoceras Hyatt, type A. bidorsatum Rœmer. On peut se demander si tous ces genres sont bien utiles, si cette classification n’est pas plus systématique que naturelle, sommes-nous assez fixés sur la valeur des caractères pour créer des séries parallèles dans de grands groupes immuables. Rien n'est dangereux comme de vouloir retrouver toutes les cases dans un tableau à plusieurs entrées, car siles grandes entrées sont mal choisies, le système tout entier artificiellement élaboré s'effondre en une poussière qui masque pour longtemps tout nouveau travail de groupement rationnel; ainsi les Engonoceras sont à l'autre bout de la classification des Sphenodiscus et cependant ils ne diffèrent entre eux que par des distinctions dans les tours embryonnaires que nous sommes le plus souvent impuissants à percevoir. Les classifications doivent s'appuyer sur la distribution géogra- phique et sur la phylogénie, aucun élément ne doit être négligé dans une question aussi difficile, et M. Sayn dans ai st hdidinistitl — 361 — son analyse du même ouvrage dans la Revue critique de Paléozoologie a relevé bien des contradictions. G-1D: Zur Kenntniss alttertiarer Faunen in Ægypten. (1 Lieferung) par Dr P. Oppenheïm (1). M. Paul Oppenheim auquel nous devons des travaux paléontologiques déjà très importants à entrepris la description des Mollusques du tertiaire ancien d'Égypte d'après les récoltes variées faites par Schweinfurth, Zittel, Blankenhorn, Mayer Eymar, etc. Il nous paraît cependant que, malgré les travaux très précis de M. Mayer-Eymar, on ne peut considérer encore l'échelle stratigraphique de l'Éocène d'Égypte comme définitivement établie, et surtout qu'on aurait tort d'y vouloir rechercher l'homologue exact de toutes les petites couches de l'Éocène parisien. L'Étage Lybique correspond en gros au Thanétien, au Sparnacien et à l'Yprésien. Les couches de Mokattam près du Caire sont à paralléliser avec le Lutécien, plus haut la position des couches de Siouah est douteuse, elles sont peut-être Bartoniennes, peut-être Priaboniennes, aussi M. Oppenheim leur donne simplement le nom d'Étage intermédiaire. Ce premier fascicule comprend l'étude des Bivalves : Monomyaires, Hétéromyaires, Homomyaires et Siphonés intégropalléaux. Les Ostrea jouent un rôle important dans le Tertiaire d'Égypte, l'auteur a décrit 31 espèces dont trois sont nou: velles, mais il en supprime ou réunit un bien plus grand nombre : au milieu d'une foule d'espèces manuscrites ou non figurées de M. Mayer-Eymar, il a fait des suppressions importantes. Il distingue quatre groupes qu'il aurait pu porter aisément à cinq. (1) Suttgart, 1903. Paleontographica, XXX, 40, 164 p. et 17 pl. — 362 — [. — Ostrea (Exogyra) eversa Mell. Forme Thanétienne à Paris, Lybienne en Égypte, mais peu caractéristique, puisqu'elle se retrouve dans le {Priabonien suivant M. Oppenheim et que nous pouvons ajouter qu'elle est fort difficile à distiguer de l'O. lateralis Nil. du Crétacé supérieur. IL. — Ostrea (Gryphœa) pharaonum n. sp., (absorbant O. Escheri, O. Gumbeli, O. Kaufmani M. E.) il n'est pas sûr que O0. Whitehouse M. E. soit différente, cette forme parcou- rerait tout le tertiaire d'Égypte et il y aura lieu de revenir certainement sur son compte. II. — Ostrea (s. stricto) rectan. sp., bien ra a iden- üfier d’après la seule figure, elle ne paraît pas en eftet bien distincte de O. Fraasi M. E. qui est une bonne espèce, elle s'éloigne beaucoup de l'O. elegans Desh., du bassin de Paris, qui jouerait un rôle important dans le Tertiaire du bassin du Nil. Je crois qu'il y aurait lieu de faire une section spéciale pour les formes longues et étroites qui aboutissent à l'O. canadensis vivant et dont l'O. Roncanensis Partsh in Zittel peut être considéré comme le type ancien. 0. mendax n. sp., fondé sur de faibles débris, aurait pu être laissé de côté. O. Aschersoni M. E. ne fait pas partie du groupe, elle est du groupe de l'O. edulis typique. Je déclare 0. Queruniana tout à fait impossible à préciser d'après les figures. IV. — Ostrea(Alectryonia) Clot Beyi Bell. Est-ce réellement un Alectryonia? Nous savons quelles difficultés on éprouve à délimiter les Ostrea, à trouver de bons individus; ni les jeunes individus ni les vieux specimens ne sont utilisa- bles. Ne vaut-il pas mieux s'abstenir que de créer des noms comme Ô. Riebecki M. E. pour des spécimens dépourvus de tout caractère”? Le Dimya internostriata Gmb. sp. (Vulsella), des Alpes de Bavière, se retrouve au Mokattam. Le Carolia placunoides Cantr. est spécial au Lutécien. Le : mis à DÉS — 909 — Citons comme espèces nouvelles : Pecten Cailliaudi n. sp., les deux exemplaires figurés sont bien différents dans l'écartement de leurs côtes; P. Cairensis nm. sp. côtes nombreuses, lames concen- triques serrées. Lima (Limatula) Cœlestini n. sp. jolie petite espèce d'un groupe encore vivant ; Lima Schaeinfurthi, L. Ramses, L. Mokattamensis nn. spp.,ces trois espèces fondées sur des échantillons uniques en mauvais état sont bien discu- tables. Plicatula Schceinfurthi mn. sp., P. variolosa mn. sp. charnières inconnues. Spondylus perhorridus n. sp., je le distingue mal du Sp. aegyptiacus Newton; Sp. Nilin.sp., intéressante forme, quelques rayons seulement sont épineux, Les Vulselles sont fort abondantes : sur 12 espèces, sept sont déclarées nouvelles : V. contracta, V.lignaria, V. Môle- hensis V. Schweinfurthi, V. Eymari, V. Aegyptiaca nn. spp. Le polymorphisme de ce genre est bien connu. [ne faut pas oublier que M. de Grégorio à pu faire sur une poignée d'échantillons de la Mer Rouge qu'il supposait Méditerra- néens dix-sept espèces en deux groupes pour la seule Vulsella vulsella Lin. sp. (Mya). V. Ehrenbergi est tout à fait mauvais comme Ÿ. angulosa M. E. Mytilus thebaicus M. Cleopatrae, M. Antonii. Lithodomus (?) inustus, L. Mokattamensis, L. Fraasi, Modiolaria Fraasi intéressante espèce transverse nn. spp.; le temps nous manque pour les discuter toutes. Nucula Moeridis, Cucullea dimehensis, Arca subplanicosta Opp. (4. planicosta Fraas non Desh.), A. tethys, A. uni- formis, A. Figari, A. Russeggeri (bien mauvais), 4. Saidensis (non figuré) nn. spp. Pectunculus pyramidarum, P. aegyptiacus mn. spp., mau- vais échantillons qui rendent toute comparaison avec les échantillons du bassin de Paris bien inutile. — 304 — Limopsis thebaica mn. Sp. un échantillon, charnière inconnue. Les Cardites sont très nombreuses : 19 espèces, dont 14 sont nouvelles : Cardita Newtoni (très bonne), C. pha- raorum (voisine de C. acutcostata Lamk.), €. Mokatta- mensis, C. Fajumensis ; (ces deux espèces sont probablement de simples variétés, c'est le C. aegyptiaca Mayer non Fraas) [M. Oppenheim crée pour ce groupe la section Cossmannella, n.seel., caractérisée suivant nous par ses côtes rayonnantes dont chacune est déployée en éventail, la forme générale prolongée en bec, la charnière est plus ou moins droite ou couchée.} Cardita Schweinfurthi, C. paroxyta, C. canis, C. Russeggeri, C. Hofana, C. Chmietensis, C. Saurensis, C. Fraasi, C. Blanckorni n. spp. Viennent ensuite les Crassatelles, lesnouvellessont : Cras satella fajumensis (bonne forme), C. incurvata (représentée par un très mauvais échantillon), C. duglensis, C. Frauscheri (bien médiocre) nn. spp.;C. Lejousin'est peut-être pasune Crassatelle. Chama Schveinfurthi n. sp., est basé sur de petits échan- tillons dans un état déplorable ; Ch. Sintensis, un échantillon sujet à révision. M. Oppenheim divise la grande famille des Lucinidæ en 8 genres et 33 espèces, il y comprend les Corbis : 1. Axinus Schweinfurthin. sp., grande et bonne espèce de l'étage lybique et du Makattan. | Il. Lucina (sensu st.) pharaonis Bellardi, nombreux syno- nymes, nombreuses localités. HT. Pseudo-miltha sub Caillati nm. sp., espèce très plate. IV. Dentilucina Mokattamensis, D. Rai, espèces peut-être à réunir quand on aura des matériaux plus nombreux, D. polythele, D. edita, D. Nokbaensis un seul gros moule, D. immanis même observation, D. Sesostridis, D. Calliste, D. Blanckhorni, D. Qurnaensis, D. Fourtaui, D. Fajumensi petites espèces de comparaison difficile. Je doute forte- — 365 — ment de l'attribution de la fig. 8, pl. XIT au L. gibbosula Lamk. V. Cavilucina bipartita Def. assimilation douteuse, nous vivons d'ailleurs sur une vieille figure de Deshayes qui est bien médiocre. VI. Divaricella dedalea n. sp. VIT. Diplodonta corpusculum n. sp. VIIL. Corbis laxilamella M. E. in Zittel, fragment bien mauvais. La livraison se termine par les espèces suivantes: Cardium desertorum n. sp., C. infidele M. E. mss. bien fâcheux échantillons. Corbicula Blanckhornin. sp., groupe de C. fluminalis mais à côtés concentriques en échelons réguliers, espacés. Cyprina Aegyptiaca m. sp., unique. Gastrana? Bellardi M. E. l'ornementation est celle d'un Tapes. Anisocardia Mayeri n. sp., moule à confirmer. Nous n'avons pas ménagé nos critiques, elles sont les mêmes que nousavons adressées à beaucoup d'autres auteurs : jusqu'à quel point est-il profitable à la science de décrire des échantillons uniques, incomplets, on peut dire méconnaissables, pourquoi devancer les découvertes futures, s'exposer à des corrections et des critiques cer- taines”? C'est néanmoins dans l'ensemble un grand pas de fait dans nos connaissances sur l'Éocène de l'Égypte, mais on sent trop qu'un labeur plus grand encore sera nécessaire pour que nous puissions arriver à des conclusions strati- graphiques et phylogénétiques satisfaisantes. (D: — 306 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacologieal Society of Lon- don. Edited by E. A. Smith. Volume vi, n° 2, june 1904. Contents : E. A. SuirH. Some Remarks on the Mollusca of Lake Tanganvyika [Stanleya rotundata n. sp.; Burtonilla nov. gen. (type : Turbonilla terebriformis Smith)] (figs.). — E. A. Surrx. Description of a new species of Opisthostoma from Borneo [0. Beddomein. sp.]|(fig.). — W. A. WEBSTER. New Mollusca from New Zealand [Laoma (Phrirgnathus) Francesci n. sp.3; L. (Phrixgnathus) elaiodes n. sp.; Endo- donta (Charopa) ochra mn. sSp.; E. (Charopa) chrysaugeia n. Sp.; £. (Charopa) alloia n. sp.|(figs.). — R. ASHINGToN BuzLen. Descriptions of new species of non-marine shells from Java [Corbicula subrostrata mn. sp., Vivipara Rouyeri n. sp., Lagochilus obliquistriatus n. sp., Melania varia and à new species of Corbicula from new South Wales [C. faba nm. sp. (PI vi). — E. R. Sykes. The Ha- waïan species of Opeas |O. Henshawi n. Ssp., O. Prestoni n. Sp. var. Hawaiiensis nm. var.]. — G. K. Gupe. Report on a small collection of Helicoids from British New Guinea Euplecta Pratti nm. sp. (figs.). — C. F. ANcEy. On some non-marine Hawaïian Mollusca [Succina Kuhnsi n. sp.; S. casta Anc. var. orophila nm. var. et var. Henshawi n. var.s S. tenerrima mn. sp., et var. coccoglypta n. var.; S. apicalis n. sp.; S. tetragona n. sp.; S. quadrata n. sp.; Microcystis rufobrunnea n. sp.; Kaliellia Thaanumi n. sp.; K. lubricella nm. sp.; Vitrea Hawaiiensis n. sp.; Auriculella — 367 — malleata mn. sp.; A. canalifera nm. sp.; Partulina physa Newe. var. phaeostoma n. var.; Amastra luctuosa Pfr. var. sulphurea mn. var.sz Carelia turricula Migh. var. azona n. var.; C. fuliginea Pfr. var. suturalis mn. var.s Nesopupa Baldiwini n. sp.; N. plicifera n. sp.; N. Thaanumi n. sp.; N. Wesleyana n. sp.; N. Kauaiensis n. sp.; Lyropupa clo- thratula nm. Ssp.; L. carbonaria mn. sp.; L. microthauma n. sp.; Helicina Baldiwini n. sp., H. dissotropis n. sp. : H. suleulosa n. sp.] (PE vu). Volume vi, n°3, september 190%. Contents : R. H. BURNE. Summary of the discussion upon two questions of nomenclature. — H. H. Gonwix- AUsTEN. Note on Damayanta Smithi Cllge et Godw- Aust. — G. C. Crick. On à new form of Carboniferous Nautiloid {Amphoreopsis paucicamerata) from the Isle of Man (PI. vin). — K. HURLSTONE JoNESs and H. B. PRESTON. List of Mollusca collected during the Commission of H. M. S. « Waterwitch » in the China Seas, 1900-1903. with descriptions of new species [Eulota globosa, Limnæa Mars, L. (Gulnaria) Whartoni, L. (Gulnaria) shantungensis, L. (Gulnaria) Pettiti nn. spp., Shantung; Assiminea Nor- buryi n. sp., Lin Chao; Pecten (Chlamys) Farreri mn. sp., Shantung] (figs.). — E. R. Sykes. Notes on the Genus Anoma Alb. |A. fuscolabris var. Pilsbryin. var., Jamaïque] (PL. 1x). — H. Surer. New Land Shells from New Zealand [Rhytida duplicata nm. sp., Endodonta (Charopa) transenna m. sp. Laoma (Phrixgnathus) Moellendorfi Sut. sinistr.. Realia turriculata Pir. n. subsp. lepida] (figs). — J. Cos- MO MELvizz. Descriptions of twenty-eight species of Gas- tropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, 1900-1904. [Voir 12 liste de ces espèces plus haut, p.3 38] (PI. X). — J. Cosmo MeLvizz. Conus coromandelicus Smith, its probable affinities and systematic position in the family Conidæ (figs). — — 908 — G. B. Sowergy. Descriptions of six new species of Marine Mollusca from the Collection of the late Admiral Keppel [Triphora princeps n. sp., hab.?; T. Smithi n. sp., hab.?; Marginella (Cryptospira) robusta n. sp., Ascension Island ; Murex (Pteronotus) exquisitus n. Sp., hab.?; Yoldia Keppe- liana n. sp., hab.?; Carditaumbonata n.sp., Sierra Leone] (figs). — E. A. Surru. Note on .Voluta Brazieri Cox (fig.). — C. N. E. Euor. On the Doris planata of Alder and Han- cock. — J. H. PoxsoxBy. Description of a Helicoid Land- Shell (Xanthomelon Bednalli n. sp.) from Central Australia (figs). The Journal of Conchology. Edited by W. E. Hoyle. Vol. 11, n° 3, july 1904. Contents : Rev. Caxon HorsLey. The Land Shells of Majorca. — Frep TayLor. Report on the Droylsden Ram- ble. — H. Beesron and C. E. WriGur. The Land and Fre- shwater Mollusca of Ifracombeanddistrict:supplementary List. — B. B. Woopwarp. The British Species of Vallonia. — R. SranDex. The Zebra-Mussel (Dreissensia polymorpha Pallas). (figs.). — B. R. Lucas. Notes on Isle of Man Mol- lusca. — J. W. Horszey. Fish and Paludestrina Jenkinsi.— Proceedings of the Conchological Society of Great Britain and Ireland, april 43-mai 11, 1904. — C. E. WricuT. Suc- cinea oblonga Drap. var. alba mn. var. — F. B. JENNINGS. Helir pomatia m. sinistrorsum in Surrey. The Journal of Malacology, Edited by W. E. Collinge. Vol. XI, n° 2, july 1904. Contents : E. A. Smirx. On a collection of Marine Shells from Port Alfred, Cape Colony [Drillia thetis, D. subcon- tracta, D. albonodulosa, D. praetermissa, D. nivosa, Clathu- — 909 — rella crassilirata, Glyphostoma siren nn. spp.; Daphnella (?) sulcata Sow. ; Mangelia Alfredi, Ancilla albozonata, A. Reervei, Fusus cingulatus, Terebra suspensa, Columbella (?) pyrami- dalis nn. spp.; Mitromorpharolra Sow. n.var.; Marginella punctilineata Sm.; M. munda, M. pura, M. differens, M. dulcis, M. pseustes, Purpura texturata nn. spp.; P. castanea Kn. ; Nassa pæcilosticta, Bullia trifasciata, Natica napus, N. deci- piens, Rissoina Alfredi, Rissoa perspecta, R. conspecta, Eulima distincta, Eulimella nivea, E. minor, Turbonilla gemmula, T. decora, Trifora fuscescens nn. spp.; T. fuscomaculata n. Sp. etn. var.; Ÿ. convexa, Ethalia africana, Cynisca forticostata nn. spp.; Retusa truncatula Brug.; Ampulla- rina africana, Cultellus decipiens, Semele capensis, Theora ovalis, Tellina regularis mn. Spp.; Macoma littoralis Kr.; Lucina despecta, L. valida nn. spp.; Loripes clausus Phil. ; Lepton fortidentatus, Fellimya similis, Cardita (?) minima, Carditella laticostata, Hochstetteria Velaini, H. limoides, Modiola tenerrima, Limopsis punulio, Lima perfecta nn. spp.| (PL. IT et IT). — G. K. Gupe. Note on Corilla erronella Nev. ms. (figs.). — W. E. CozinGe. Description of a new species of Ariunculus from Algeria [A. Pallaryin. sp... — D.F. HEYNEMANNX. Some RecentSlug Papers.— Notes : A. H.CookE: Note on Testacella haliotidea Drap.; — W.E. CoLiNGe : Note on a Parmacella Deshayesii Moq. Tand. The Nautilus, à monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry andC. W. Johnson. Vol. XVII, n° 3, july 1904. Contents : BRYANT WaLkEr. Notes on Eastern American Aneyli, H (pl I). — G. H. Crapr. À New Omphalina from Alabama [0. Pilsbryi n. sp.]. — T. van HyxixG. A Mollus- can Stampede.—H. A. PizsBry and Ÿ. HirAse. Descriptions of New Japanese Land Snails [Eulota (Euhadra) irrediviva Bec que n. sp., E. (Aegista) tokunoshimana n. sp., E. (Plectotro- pis) pressa n. sp., E.(Aegista) Friedeliana var. vestitan. var. et var. goniosoma n. var., E. (Aegista) kobensis var. per- tenuis nm. var. et var. koshikijimana n. var.]. — R. E,. C. STEARNS. Limaxr maximus and other Slugs in California. Vol. XVIII, n° 4, august 1904. Contents : A. A. Hixkzey. List of Alabama Shells collec ted in october and november 1903 | Viviparus contectoides Binn. n. var., Amnicola n. Sp... — Dwicar BLaney. The Land Shells of Ironbound Island, Maine. — C. W. JoHNsox. Notes on some Cape Cod Mollusca. Volume xvin, n°5, september 190%. Contents : Jas. H. FerRiss. Southwestern Shells [A smu nella Walkeri n.sp., New Mexico; Oreohelir Clappi n. sp., Chiricahua Mts}. — A. A. Hixkzey. List of Alabama Shells collected in october and november1903.—R.E.C. STEARNS. The Cambridge Natural History : Errata corrected. — H. A. PicsBry. Plectopylis in the Riukiu Islands [PI (Sini- cola) Hirasei n. sp.]. — H. A. PizsBry. A new Lower Cali- fornian Sonorella [S. Lohri lioderma n. subsp.|. — General Notes : West American Shells; — FRANKk BuRxs : À new locality in South Carolina for recent and fossil Mol- lusks. Volume xviur, n° 6, october 1904. Contents : T. H. Azbricu. À new Oyster from the Eocène of Alabama [Ostrea arrosis n. sp. — FR. COLLINS BAKER. New American Lymnæas. 11 | Lymnæa decollata oronoensis n.var., Maine; L. Randolphin. sp., Alaska|.—S. N. Rnoaps. A glimpse at the Shell Fauna of Delaware. — Notes and News : F. W. Kezsey, À peculiar Haliotis; — New Cave- Snails. — 911 — Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaît, Redigirt von Dr W. Kobelt. J6ter Jahrgang, n° 3, juli 1904. Dr W. Kogezr. Streifzüge in Süditalien (Fortsetzung). — Dr R. Srurany. Ueber einige von Herrn G. Paganetti-Hum- mler entdeckte Hôhlenschnecken {Serrulina Collasi n. sp., Korfu; Coryna biarmata Bttgr. Hercegovina; Pholeoteras (n. gen.) euthrix n. sp., Hercegovina| (figs). — Dr R. Sru- RANY. Ueber Kreta-Mollusken [Clausilia (Albinaria) Holtzi n. sp., Candia| (figs). — Dr O0. BorrrGer. Eine neue Form der Paludinidengattung Emmericia im Mainzer Becken LE. francofurtana n. ?., untermiocänen Corbiculaschichten in Frankfurt a. M.]. — C. A. JENSEN und C. SELL. Beiträge zur Kenntniss der Molluskenfauna Dänemarks. — Kleinere Mitteilungen : Helix lucorum Müll; — Euparypha pisana am Kap; — Arianta arbustorum auf Neufundland; — Zink in Schnecken; — Eine merkwurdige Abnormitat von Helir pomatia. — AMALIE KoBELT. Verzeichnis der in den Bänden 1-35 des Nachrichtsblattes enthaltenen Arbeiten. NÉCROLOGIE Le R. P. HEUDE. — Pierre Marie Heude naquit dans l'arrondissement de Fougères le 25 juin 1836. Il étudia de. très bonne heure l'Histoire naturelle, et en particulier les Oiseaux, les Mollusques et les Insectes; il s'était adonné également à la Botanique et avait réuni un herbier pendant des excursions aux environs de Vals et aux environs de Vannes. Entré dans la compagnie de Jésus en 1856, il s'embarqua onze ans plus tard pour la Chine, et débarqua à Chang-Haï le 9 janvier 186$. Son projet, dont il avait arrêté les grandes lignes avant son départ, était d'explorer la vallée du Yang-Tsé-Kiang et d'y faire des récoltes zoologiques et botaniques : après deux mois d'études préliminaires dans les collections déjà réunies à Zi-Ka- Wei, il partit en barque pour Tcheng-Kiang; de là il ex- plora successivement tous les points du Yang-Tsé-Kiang, jusqu'au lac Poyang inclusivementet revint à Negan-K'ing pour y établir un centre de missions. Ce voyage avait été accompli au prix des plus grandes fatigues, mais au moins le P. Heude fut accueilli partout avec bienveillance par les populations. Il n'en devait pas être toujours ainsi : et dès l’année suivante le missionnaire naturaliste eut à compter avec les mandarins, principalement avec Li- Hung-Tchang. A cet époque, ce dernier, et un autre mandarin, Ma-Sin-1, luttaient contre les Tchang-Mao à l’aide des troupes européennes ils parvinrent à les écraser et à raffermir la dynastie. Les services des Euro- péens n'avaient pas été gratuits, mais bien récompensés, comme à l'ordinaire, par de sérieuses concessions, que Li-Hung-Tchang eut certainement à cœur, car il ne cessa — 313 — par la suite de susciter aux barbares occidentaux et à leurs missions toutes les difficultés imaginables. Le P. Heude par de nombreuses et actives démarches put parer à bien des dangers; mais la situation s'étant aggravée sous l'influence de quelques meneurs, il fut littéralement assiégé le 3 novembre 4869 dans la résidence de Ngang- King et ne dut son salut qu'à l'arrivée d'un vapeur qui le ramena à Chang Haï. Le mandarin Ma Sin-[, alors vice- roi du Kiang-Si et du Kiang-Sou, n'avait pas trempé dans ces désordres : favorable aux Européens, il put même obtenir de légitimes réparations : on lui doit aussi d'avoir empêché, peu de temps après, un massacre d'Européens en envoyant ses soldats une heure avant le signal convenu; mais le principal instigateur s'était enfui à Tien-Tsin où il prit en juillet 1870 une revanche éclatante : consul, missionnaires, sœurs, etc. furent massacrés, et Ma-Sin-I lui-même fut tué, très probable- ment avec la complicité du gouvernement chinois, qui supprimait ainsi le seul obstacle qui endiguait la haine farouche de Li-Hung Tchang. Cette digression dans le domaine de l'histoire chinoise était utile pour montrer dans quelles tristes circonstances et au milieu de quelles luttes sanglantes le P. Heude com- mencçaitses fructueuses explorations, il lui fallait une âme fortement trempée et une vraie passion de l'étude pour persévérer dans l'exécution de son projet. Ses voyages se continuèrent sans relâche : dans l'hiver 1874-75, il visita la vallée de la Han, (Province de Hou-pé) et une partie du Hou nan. Cependant ses collections s'accumulaient : il putles déposer en 1883 dans le musée de Zi-Ka-Wei aménagé à cet effet, et où il installa même des animaux vivants. L'année suivante, le P. Heude vint passer quelques mois en Europe, et séjourna à Paris, Londres, Anvers, Leyde, Bruxelles. Il repartait en avril 1885, s'arrêtait à — 914 — Saïgon, et visitait ensuite les Philippines; il y revenait en 1892, explorant au retour les environs de Hong-Kong, En 1894-95, nouveau voyage aux Philippines, retour par Singapour, Saïgon, Tourane, Hanoï et le Tonkin. Deux ans plus tard, il visite le Japon, puis de nouveau, en 1899, parcourt le Tonkin, la Cochinchine et le Laos, pousse une pointe à Batavia, et revient en 1900 par l'Annam, la Cochinchine et le Laos. La dernière lettre qu'il nous écrivit, parue en 1901 dans ce journal, était précisément relative aux observations faites dans ce trajet. Tous ces voyages avaient le plus grand intérêt pour un naturaliste aussi passionné, à cause des affinités de la faune zoologique de toutes ces régions, mais le désir de s'instruire toujours davantage lui avait fait dépasser la limite des forces physiques, et sa constitution, pourtant robuste, avait été si gravement atteinte par cette dernière exploration, qu'il dut entrer, en juillet 1900 à l'hôpital d'Hanoiï. Au premier moment de répit il revint par Hong Kong, à Zi-Ka-Wei qu'il ne devait plus quitter. La maladie n'avait pas ébranlé les fermeté de son caractère, el son seul regret était de ne plus pouvoir publier : (A quoi bon vivre,si je ne puis plus travailler ». Ce fut une de ses dernières paroles, il mourut le 3 janvier 1902. Les publications du P. Heude sont nombreuses : ses premières notes sur la faune chinoise parues en 1874, sont relatives à la Conchyliologie et ont vu le jour dans ce recueil : ce sont des diagnoses de Bivalves recueillis dans les cours d'eaux de la province de Nangking : en 1885, il décrivait dans ce même périodique le genre Rathouisia, appliqué à un curieux Limacien. Les volumes suivants contiennent une série de diagnoses préliminaires d'espèces figurées dans ses ouvrages d'ensemble connus de tous les zoologistes, les Mémoires concernant l'Histoire naturelle de l'Empire chinois dont les fascicules relatifs aux Mollusques ont été publiés de 1882 à 1890 et la Conchyliologie fluviatile 37 2 de la province de Nangking comprenant dix fascicules. Je crois intéressant de faire connaître les dates d'apparition de ce dernier travail telles qu'elles ont été inscrites par le Dr P. Fischer sur son exemplaire, en complétant les lacunes à l'aide des références de la belle révision des Naiïades de C. T. Simpson (1) : is fascicule pla VITE, 1875: — 2e, pl. IX. à XVE 1877. — 3, pl. XVII à XXIV (sans date; 1877 d'après C. T. Simpson). — 4€, pl XX V à XXXII, 4878. — 5, pl. XXXII] à XL (sans date; 1879 d'après C. T. Simpson). — 6, pl. XLE à XLVIIT, 1880. — 7e, pl. XLX à LVI (sans date; 1881 d'après C. T. Simpson). — &, pl. LVIT à LXIV, 1882. — JE DIR EX A EX XH 1885: "106, Cycladides.pl'Taà VITE ISS3. Ces ouvrages se font remarquer par le soin extrème apporté par l’auteur à leur exécution : tous les dessins des Mémoires, remarquables d'exactitude, sont l'œuvre du P. Rathouis, et l'on peut s'étonner qu'une aussi belle publication ait pu être menée à bien avec les seules res- sources de l'imprimerie de la Mission, à Chang-Haï. Divers naturalistes ont reproché au P. Heude d'avoir créé certaines espèces qui tombent en synonymie : le reproche serait fondé si l'auteur lui-même n'avaitpris les devants et prévenu les lecteurs, dans sa préface, qu'il était prêt à tenir compte des droits de priorité qu'il aurait du méconnaître, par suite de la pénurie de livres dont il souffrait. Ses récoltes conchyliologiques étaient si nombreuses que bien des espèces, n'ayant pu être publiées à temps, lui échappèrent; mais les lettres qu'il écrivait à Crosse nous montrent en revanche de quelle joie s'illu- minait son ardent patriotisme, chaque fois qu'il faisait connaitre une forme intéressante avant les conchylio- (1) C. T. Simpson, Synopsis of the Naïades.. ete. Proc. N.S$S. Nat. Mus., 1900, p. 501-104%. D 'aRuees logues étrangers, auxquels ilrendait d'ailleurs pleinement justice. Le P. Heude a bien mérité de la science zoologique en général par l'avance énorme qu'il a imprimée à la con- naissance de la faune chinoise : le nombre considérable des Mollusques nouveaux qu'il a dévoilés, ses descriptions et ses figurations d'une remarquable précision, lui assurent la reconnaissance des zoologistes (1). Nous souhaitons que cet éminent naturaliste trouve un digne continuateur et que la belle collection qu'il a créée à Zi-Ka-Weï soit non seulement préservée, mais encore enrichie : son importance est telle, que beaucoup de conchyliologues éprouvent le vif regret de ne l'avoir jamais contemplée : peut-être la série des types serait-elle mieux placée en France, où elle rendrait les plus grands services pour la solution de problèmes concernant les espèces difficiles : une pareille mesure contribuerait grandement à parachever l'œuvre d'un savant dont la Compagnie à laquelle il appartenait peut-être justement fière. H. FiscHER. (1} Beaucoup d’espèces et un genre nouveau (Æeudeia Crosse) lui ont été dédiés. LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LIT du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. Ancey (C.-F.). Fischer (H.). Bavay (A.). Lamy (Ed.). Dautzenberg (Ph.). Pallary (P.). Dollfus (G.-K.). Vayssière (A.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS BOMSEDIE A" AUTRE Tambour RACINE SEE ME TP AUTÉ. Saves (De) er AC Fonbeauzard'(H® Garonne) SECRET M ER IorenCe: DATES DE PUBLICATION DES KFASCICULES pu TOME LII N°1, pages 1 à 108, planches L,ITetIIl, paru le 17 juin 1904. N°2, pages 109 à 196, planches! V et V, paru le 17sept. 190%. N°5, pages 197à 28%, planches Vlet VITE paru le25 oct. 1904. N° #, pages 285 à 398, planche VITE, paru le 25 déc.1904. — 318 — TABLE DES MATIÈRES ToME LI. Les travaux marqués d'un astérisque * traitent exclusivement de Mollusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux. ANCEY (C.-F.). — Notes critiques et synonymiques (Suite) . NS DER re ; BAvAY (A.). — Descriptions de quelques nouv cles espèces du genre Pecten et rectification . — (Voyez DAUTZENBERG). RCE DAUTZENBERG (PH.). — Variations et cas tératologi- ques chez le Murex brandaris Linné. es — et Bavay (A.). — Description d'un Amussium nouveau dragué par le Siboga dans la mer de Célèbes . cie AU DR RE cn LR ANe — et Docerus (G.F.). — Bud critiques sur la no- menclature avec examen des genres Pectunculus et Glycimeris. Ra TEL DozLrus (G.F.) (Voyez DAUTZENBERG). . . Fiscuer (H.).— Remarques sur le Columbella Ter- psichore Sowerby et sur l'Euchelus erythraænsis Sturany. te 4 IEEE (*) Lamy (Ep.). — Liste de ne hes conservées avec étiquettes de Lamarck dans les collections du Muséum de Paris 288 197 207 285 109 109 D9 132 gpa es | PALLARY (P.). — Quatrième Contribution à l'étude de la faune malacologique du Nord-Ouest de l'Afrique PR MS A 2 A Êe — Addition à la faune Re du Solte de Gabès. Se AS DOUTE ee Em AŸ à VayssièRE (A.). — Étude zoologique de FArchidoris stellifera H. von Ihering. Bibliographie. Anthony (R.). — Organisation et morphogénie des Tridacnidés PA VER PTE EED ACER EE Baker (F. Collins). — Rib variation in Cardium Bartsch (P.) (Voyez Dall.) DEAR TR Baxay (A.). — Au sujet d'un petit groupe de Mol- lusques pulmonés terrestres operculés, pourvus d'un canal aérifère logé dans le test . . . . . . Bergh (Dr R.). — Reisen im Archipel der Philippi- nen von DrC.Semper.Wissenschaftliche Resultate. — Bd. IX. — Malacologische Untersuchungen.— Gter Theil. {te Lief. Nudibranchiata. as * Bigot (A.) et Matte. — Catalogue critique de la col- lection Defrance conservée au Musée d'histoire naturelle de Caen PAS ter : : * Boehm (J.). — Description de L faune des Lou Fe de Pereiros (Portugal) EMULE Boettger (D O.). — Ueber den wissenschaîftlichen Wert der Schnecken und Muschelschalen. * Bogoslowsky (N. A.). — Materialen zur Kenntniss der untercretacischen Ammoniten- fauna von Central und Nord-Russland. CARE Bloomer (H. H.). — On the origin and function of the fourth aperture in some Pelecypoda The anatomy of Pharella orientalis Dunker and Tagelus rufus Splenger. 19 290 256 171 19 269 183 J1S 186 251 252 — 380 — * Burbank Shattuck(G.). — The Mollusea of the Buda Limestone. . L'OTAN EP NERO RERSE TN * Choffat (P.). — Recueil d'études paléontologiques sur la Faune crétacique du Portugal. — 3° Sé- rie : Mollusques du Sénonien à facies fluvio- marin. — 4° Série : Espèces nouvelles ou mal connues. SMTP ns CIO DIET HEURE. LE ME Collinge (W. E.). — Some remarks on the Genera Damayantia Issel, Collingea Simr. and Isselentia Cllge : d ; ee — Report on the non oercee na Molluse A\£ * Cossmann (M.). — Note sur l'Infralias de la Vendée et des Deux-Sèvres. . Get SE RTS EP *— Essais de Paléoconchologie comparée. 5° Li- ne Dee te NES ECTS PNR NEN * Couffon (0.). — L'étage Redonien, gisement de Saint-C a, de la Place. * Crema (C.). — Sul piano Siciliano te Yale del Crati (Calabria) AE *— Sul Pecten subelavatus Cantine à ik Pect ten Estheris Crema À : Dall (W. H.). — Synopsis of the Hans Ra with a Review ofthe American species. — Review of the Classification of the Cyrenacea. — Diagnoses of new Species of Mollusks irom the Santa Barbara Channel, California. — Notes on the Genus Ampullaria . SU — and Bartsch (P.). — Synopsis of ee Genera, Subgenera and Sections of the Family Pyrami- dellidæ . ; x Dautzenberg (Ph.) de eZ Abo) Live — Récolte malacologique de M. Weyers ane le sultanat de $ de (Bornéo) Daxenport (C. B.). — On the Variation of the Shell of Pecten A Lmk from Long Island. 1S9 280 282 — 981 — — Comparison of some Pectens from the East and the West Coasts of the United States. … 321 — Quantitative Studies in the Evolution of Peters HT — Comparison of Pecten opercularis from three localities of the British Isles . 324 Fischer (H.) (Voyez Paxie.). OP MARS Giard (4.). — L'origine parasitaire de perles, d'après les recherches de M. G. Seurat. — Sur la production volontaire des perles fines ou mar- garose artificielle 12 — Controverses transformistes RP RS Ne 2, — Les précurseurs des idées modernes sur l’origine des perles. ARR MT ET 927 — L'epithélium sécréteur dés er 329 — Sur la synonymie de la petite Pintadine de la Méditerranée 3 929 (rude (G. K.). — A D inedil, istof He Helicoid Land Shells of Asia. Part. IV, V, VI, VIl and VIII (Con- CASIO PAM Eu MUR EE RS nt a SAS — Description of new forms of Helicoid Land Shells. AT RES PA MES RE A OU LE 15 — À synopsis of the genus Streptaxis and its allies . RATE PME A 9: HAN a 1) — Additions to ie genus Streptaxis 76 Hedley (Ch.). ne Expedition of JL. M. C. si « Thetis ». Mollusca, Part IT : Scaphopoda and Gastropoda. . 258 * Hœrnes (R.). — Chondrodonta (Ostrea) Joannæ Choffat in den Schiosischichten von Gôrz, Istrien, Dalmatien und der Hercegovina. Te Ne 1 |) Hoyle (W. E.). — Notes on the type Specimen of Loligo eblanæ . SAP (7 * Hyatt (A.). — Pseudceratites of the CALE LIN OO Imms (A. D.). — Ridewood W. G. : On the structure of the Gills of the D 174 1 Kesteven (H. Leighton). — Notes on Prosobranchiata, n° 1 : Lotorium. : : — Notes on Do Le n° IL : ons o es — Notes on Prosobranchiata, n° III : The Neanic Shell of Melo diadema Lmk., and the Definition of the Nepionic Stage in the Gasteropod Molluse. Kobelt (D: W.). — Iconographie der Land-und Süss- wasser-Mollusken mit vorzüglicher Berücksich- tigung der Europaïschen noch nicht abgebildeten Arten, von E. A. Rossmässler, fortgesetzt von D: W. Kobelt. — Neue Folge. — Bd. X, 5 u. 6 et und Bd:XL\{Register) NU NEAEUE Koehler (R.) et Vaney (C.). — Entosiphon deimatis, nouveau Mollusque parasite d'une Holothurie abyssale. Set Lacaze-Duthiers (H. de) ne UE Dridaean elongata et de Hippopus Lameere (A.). — L'évolution des ne Lamy (Ed.). — Sur le prétendu genre Savignyarca Jousseaume (Lamellibranche). — Sur une variété de l'Arca rhombea Born. * Lorenthey (Em.). — Pteropodenmergel in den Alt- tertiarenbildungen von Buda Pesth * Matte (Voyez Bigot). * Mayer-Eymar (C.). — Revue des grandes Ovules ou Gisortia Jousseaume. ee * — Nummulitische Dentaliiden, Fibre ions Ca- puliden und Hipponiciden Aegyptens auf der geo- logischen Sammlung in Zurich . Mazzarelli (D: G.). —Ricerche intorno alla struttura delle larve libere dei Gasteropodi Opistobranchi. Melvill (J. Cosmo). — Descriptions of twenty-three species of Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, dredged by F. W. Townsend, in 1903. 391 999 917 269 — 383 — — On Berthaïs, à proposed new Genus of Marine Gastropoda from the Gulf of Oman. er — Note upon Oliva gibbosa Born and its limits d variation É ARE — Descriptionsoftw Fe ne D UE from the Persian Gulf, Gulf of Oman and Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, 1900-1904. — and Standen (R.). — Descriptions of sixty-eight new Gastropoda from the Persian Gulf, Gulf Of Oman, and North Arabian Sea, dredged by M. F. W. Townsend, 1901-1903 . Morlet (L.) (Voyez Pavie). * Oppenheim (D: P.). — Zur Kenntniss alttertiarer Faunen in ie 52 , Pallary (P.). — Mollusques ne par ï n Innes Bey dans le Haut Nil . LEA NAN * — Mémoire sur les Mollusques fossiles, terrestres fluviatiles et saumâtres d'Algérie . AE * Paulcke (W.). — Ueber die Kreide formation in Sud Amerika und ihre Beziehungen zu anderen Gebieten Pavie (A.), Morlet (L.), Dautzenberg (Ph.) et Fischer (H.). — Mission Pavie. Indo-Chine 1879-1895. Études diverses. —IIL. Recherches sur l'Histoire naturelle de l’'Indo-Chine orientale, par A. Pavie. — Mollusques. RS PME DT Re Pelseneer (P.). — Expédition Antarctique Belge : Résultats du voyage du S. Y. «Belgica » en 1897- 1899-1800 sous le commandement de A. de Ger- lache. — Rapports Scientifiques. — Zoologie : Mollusques (Amphineures, Gastropodes et La- mellibranches). AE 2e 0 MON RO AE ENrE Pilsbry (H. A.). — Manuel of Conchology, etc. Série Il. Pulmonata. Volume XVI(parties 61, 62, 63, 64 et 644). 262 263 338 168 263 6 — 384 — — À new Japanese Pleurotomaria. 3 — Mexican Land and Freshwater Mollusks . Schepman (M.). — Descriptions ofthree new Species of Oliva from the Siboga-Expedition. * Sequenza (L.). — Rissoidi neogenici della provin- cia di Messina . Standen (R.) un Melvill) RENTE Sturany (D R.). — Expeditionen S. M. Schïiff « Po- lapin ne Meer. — Gastropoden des Rothen Meeres . 1 AOP ERREUR ee Re RER AR NE ONE * Tommasi (A.). — Revisione della Fauna a Mollus- chi della dolomia principale di Lombardia. * Tschernysherw (T.). — Die obercarbonischen Bra- chiopoden des Ural und des Timan . L * Ugolini (R.). — Pettinidi nuovi o poco noti di ter- reni terziari italiani . * Valette (Dom. 4.). — Les Norte de dans ment de l'Yonne. Vaney (C.) (Voyez Kochler). UE Mes RU © Vayssière (A.). — Résultats des campagnes scienti- fiques du Prince de Monaco, Fase. XX VI : Mol- lusques Hétéropodes provenant des campagnes des yachts «Hirondelle » et « Princesse Alice » (1885-1903) * Walther (K.). — Das ru à A tn Nr burg A. L. und Herborn (Nassau). DRE Woodward (B. B.). — Vitrea Rogersi n. sp., A Bri- tish form hitherto misidentified with Helix gla- bra Studer and Hyalinia helvetica Blum . * Yakovlew (N.). — Un représentant paléozoïque des Crassatellitidae (Schizodus planus) . 939 179 179 181 — 389 — Revue des publications périodiques. SS, 194, 283, 366 Nécrologie. BARS EN LU cos Re, SP ee RENAN 9% RER R RSnTt), Ve A M a Re raene 96 AS DEN TIGE MR ERA 99 NRC D TAMMAS ANS URI 100 PabsonmMollendorft: 5" LAPS ES ST R 106 RARE CHERE RS RES LEE RAA RE NE Liste des auteurs qui ont concouru à la rédac- tion du volume LIT du Journal de Conchyliologie. 371 3 Liste des nouveaux abonnés. Dates de publicationdesfasciculesdu volumeLIl 377 — 386 — TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE * Les noms marqués d'un astérisque se rapportent à des Mollusques fossiles ; ceux marqués d'un astérisque entre paren thèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mol- lusques fossiles ; lesnoms sans astérisque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. * ACAMPOSOCERAS (nov. ARCA avellana Lk . gen). 359 — barbata L. . ACTAEOPYRAMIS bulinea Lo- * — barbatula Lk . We var. *4—Nbiangula Ek- 0." tenuis — brasiliana Lk . . . . PIE 0000 255 — brasiliana Rve. . -— striata Dan. — bullata Rve . . . et San:- 1 239 — cancellaria Lk. . ADACNARCA (nov.gen.) . 264 — candida Gm. su ALLOIODORIS (nov. gen.). 250 — cardiiformis Sow . . AuussiuM Sibogai Dautz. — Cecillei Phil. et Bav. n. sp. . 207 — Chemnitzi Phil. . 157, AMYycLa corniculum Olivi * — clathrata Def... . subsp. Bedei —“Cœlata CON Plry n. subsp... 228 — complanata Chemn. . — — var. — constricta Dkr. elongata — corbicula Gm . . . PITVE- 26% 29228 — corbuloides Mont. — Pieifferi1 Phil "20228 — corculum Môrch. . — — var. COS- — cunealis Rve. . . Lata ee M ImA DS — cuneata Rve. . ANAcHis terpsichore Sow. 59 — decussata Sow. . 140, Arcaaceræa Melv.etStand. 150 | — Deshayesi Hanl . — aculeata Brug. . . 160 — Digueti Mab. . — Adamsi(Shutt. Smitt 148 | © — diluvii Lk. - — afra Gm. RTS — divaricata Sow. . — antiquata L. . . 152, 156 — domingensis Lk . — arabica (Forsk.) Phil. 134 — donaciformis Rve . — auriculata Lk . . . . 156 — dubia Baird. 136 137 138 159 162 164 140 13% 159 16% 162 162 143 148 139 134 160 154 16% 133 161 142 156 149 153 143 143 145 144 ArcA erythræa Issel. — erythræensis (Jonas) DD — fasciata Rve. — fusca Brug . — Gaimardi Payr. . — gradata Gray . — granosa L. — granulata Phil. . — Hankeyana Rve . — Helblingi Brug. . . — hyantula Desh. —— imbricata Brug . . — inæquivalvis Brug. — incongrua Say. — jamaicensis Gm . — Kraussi Phil. . . . . — Jactea L. . . 134, — lima Rve . — lobata Rve. . Se — maculata Sow. 13%, — maculosa Rve . — Martensi Dkr . — minuta Rve . — mutabilis Sow. — mrytiloides Br. . — navicularis Brug. . — nivea Chemn . — nodifera Mart . — nodosa Wood . — Noe L. — nova Mab . — oblonga Phil. . — olivacea Rve. — ovata Gm. — ovata Rve. ; — paucigranosa Dkr . — pectunculoides Se . — pisolina Lk.. — pistachia Lk. — plicata Chemn. — Polii Mayer . . — pusilla Sow . — Quoyi Payr . . — reticulata Chemn . — retusa Lk. . — rhombea Born. — 387 — 148 151 137 137 148 145 158 141 153 139 155 133 161 163 140 133 148 140 151 137 152 134 ARCA rosea Mus. Francf. . ETUIS RAP RENTE — scapha Meusch . — scapulina Lk . . — sculptilis Rve . — secticostata Rve. — semitorta . . . — senilis L. . . 4 SNA tai LE OMAN - solida Sow. . . — squamosa Lk. . — Striata Rve . — sulcata Lk. . — symmetrica Rve. — tenebrica. Rve — tetragona Poli. — tortuosa L. . . — trapezia Desh . — trapezina Lk . — turonica Dui. — umbonata Lk . — ventricosa Lk . — venusta Dkr.:. — Zebra Swains . : — zebuensis Rve. . . ARCHIDORIS marmorala . . — stellifera von Ihering. ARINIA japonica Pils.et Hir. ASHTAROTHA (nov. sect.) ASMUNDA (nov. subg.) . . ArTiLIA Fauroti Jouss. . . 140, AURICULELLA auricula Fér. —— obliqua Anc. — pulchra Pease * AUSTROCYPRÆA" (nov. sect.) . * AUSTROTRITON (nov. subg). BALDRA (nov. subg.). . . BERTHAIS (nov. gen.) . . BESLA (nov subg.) . . Birayxia tentaculata L . BivonrA granulata var. dis- coidea Mis . var.exçcur- rens Mts. #° Brvoxa granulata var. minor Piry. —- — var.repens Mts . — — Var. spon- gicola Mts. BREVIPEDELLA (nov subg.). Buccina maroccana Chemn. Bucanum corniculatum Lk. Buziminus Bieti Anc.. . . Gredleri Hilb. . pupa Brug . . . Buzmuzus (Voyez Bulimus) BouniMus acus Pr." incrassatus Pfr. Mabillei Cr . . nuciformis Petit MRUXIPTOU EU. pallidior Sow . Pluto'Or Mme pulicarius Rve. — Tupacii d'Orb . BURTONILLA (nov. gen.). CAECILIANELLA Brondeli B. CALLOLONGCHAEUS (nov. subg.) . tuberculatum L. var altaPliry. CARSTENTIA (nov. gen.) . CERITHIUM conicum BIlv . . CHama glycimeris Belon. . — glycimeris Rondelet. CaLauys ambiguus Ba- Vay n. Sp. Coudeini Bav . Cythereus Bav. n.sp. Hirasei Bav.n. sp. var. CARDIUM ecostata. Jousseaumei Baye HN Sp: Lamberti Sow . opercularis L.var Vescoi. Bay. — 388 — Cuzamys VescoiBav. . . . Weberi Bav.n. sp. Wilhelminae Bav. n. Sp. var. maculata . .. * CHOFFATICERAS (nov. re no) ee CLaxcuLoprsis Jussieui Payr. subsp debi- lis Plry n. SUDSD var. alba FAR var. rosea BIEVERE CLancuLzus Gennesi H. CLATHROMANGILIA Strigi- lata PIry- n.sp. CLausiLiA Bocki Sykes. . . Paviei Morl . . : CŒLOCION (nov. Subg. |). * COILOPHOCERAS (nov. gen.). Andrewsæ Anc . . CoLuMBELLA Brisei Brus. . Crosseana Recl . . decollata Brus . Gervillei Payr. Terpsi- chore Sow . Coxus mediterraneus Brug. Var.alti- - conica Plry. - CoLoBOSTYLUS Coxus mediterraneus var. imelus Greg. CORBICULINA (nov. sect). COSSMANNELLA (nov. sect.) COSSMANNICA (nov. sect.) CrysraLLus vitreola Bet. . CTENOGLYPTA (nov. sect). CYCLOCALYX (nov. sect.). CycLopnorus atomus More- let . = microscopi CUS : Andrewsæ Anc. — elegans Müll . — — var. tin- ginata Plrven: VAT — mamillare Lmk. moniliatum Mor . CYcLOosSToMA var. h:e- masto- ma Anc . campanulatus Mart . — micron Pils. . CMAT-OICYCLASE nov: subg). CycLorus CyrR«&aA lurida L . pyrum Gm. var. undata Plry. CYRENODONAX (nov.sect). DiPLoMMaTINA aesopus Bav. et Dautz. . DiscARTEMON discus Pfr . . DISCOLEPIS nov. sect . Drrroris Whitei Braz. . Doruiuu galea L. EGILA (nov. subg.). ENxEA albida Putz — auriculata Morelet. —: Martensiana Mor. . — 9389 — ENTOSIPHON (nov. gen.). * EOCYPRÆA (nov. sect.). . EOMEGASPIRA (nov. subg.) F2 EPIGRUS (nov. gen.). . . EPIPHRAGMoPpHoRA Remondi Tryon . EREMINA Dillwyniana Pfr . Ericra elegans Muüll. var. tingi- tana Plry n. var. erythræensis SEULE EunaAprA connivens Pfr . —— Primeana Crosse. Eucima Petitiana Brus — polita var. brevis BAD ADEE — præcurta Plry n. SD var. mi- nor Plry . — Stalioi Brus. EUCHELUS * EULOPHOCERAS (nov. gen.). EuParyPHA pisana Müll. . — — var.alba Plovine var . == — var. Don- nelli Plry n. var. Euryrus argenteus Jouss . EUTHRIA cornea L. var. articulata Plry EVALINA (nov. subg.). . FASCINUS (nov. gen.) . . FErussAcIA Mabillei Pal. . FOLINELLA (nov. subg.) . FrüuricicoLa Agardhi Plry. — revelata Fér . FUSITRITON (nov. subg.). Fusus marmoratus Lk — rusticulus Mts . 330 302 66 258 312 296 23 Il GEOTHAUMA GL)ES EEE * GERHARDTIA (nov. gen.), GIBBERULA clandestina B . — turgidula Mts . _— — Var. mi- nor P, GIBBULA Gutladauri Phil . — turbinoides Desh. — umbilicaris var. co- nica Ms. var. in- terme- dia Plry. GiBBus uvula Dash . GINNANIA nana Scac. . var. albida Pire — taprurensis Plry n. sp. var. albi- da Pr" var. recti- costa P. GLYCIMERIS (G). , à GonosromA Columnæ Pons. GONOSTOMOPSIS auridens Rang . GYRAXIS (nov.subg.). GYROCION (nov. subg.). . HALDRA (nov. subg.). HEIDA (nov. subg.). . HELICINA euglypta Cr. ... — plicatula Pfr. HELIx Agardhi Plry . — AhmediPlry. — alsia Mab. — alsiella Plry. — ancylochila Cr. — aperta Born. . — Aradasi Ben. . — argonautula W.et B. — armilläta Lowe. . . — aspersa Müll. : .. — atlasica — auridens Rang. var oligo- tricha Anc. Mouss. — 390 — 916 329 223 223 Heux Beaumieri Mouss var demnatensis D Le re teerdense — — var. græll- sopsis B. . . — Beraudi Gass. . . — Berlieri Cr. . — bisulcata Pfr. — Bleicheri Pal. — Bonplandi Lam. . . — Bucheti Mab. . CALE Cr EE calculina Pfr. . —ICAlCUIU SIP ITEM — Caldwelli Bens. . . — Carpenteri Newc.. — Carpenteriana Bland . — Castriesi MAS DAFT — chadiana Piry. — cherifiana PIry . . . — coactiliata Fér. . . — colomiesiana Mor. . — Columnæ Pons. -— conspurcalta . — Coquandi Mor. var albi- na P.n. Varie var. sub- carina- AN P'en: VIdire var. te- nuis P. n. var. — corneo virens Pfr. . — cyclostremoides SOW. — Dauræ Piry: — DelessertianaLeG. . — desertorum Forsk.. — desidens Rang . .. — Dillwyniana Pfr.. — djerbanica L. etB.. — Doumeti B. . Piry HELIx — 991 — dumivaga Mor. .. 20 Dupoteti Terver. . 31 Duroi Hid. . 296 Bonne tPIry. 00019 endeavourensis HPrazsie 1.201 200 erythræa West. . . 18 — var. halo- phila Deb. 19 — var. turbi- nata Poll. 19 eumæus Lowe. . . 20 euphorcella Pech. 13, 16 finitimar Mo 0021 Foucauldi Plryn. SD Se dO) globuloidea Terv. . 17 grossularia v. Mart. 27 heligmoidea d’'Orb. 299 Hidalgoiana Cr. hierocontina W. . 14 LA eRPIRy AP ER 12 indioensis Yates. . 313 JaylelWPalad RS Jervisensis Quoy. . 295 lacertarum Bgt. . . 13 lancerottensis Webb 19 — NETIRE Ber- thelo- ti Lo- Were 19 — Var. Web- Hire Lowe 19 Langloisi Bgt. . . . 14 leucolena Cr. . 296 Lucasi Desh. var riffensis Plry n. VE A PR Ne An 20 MAD RONA EN 205 melillensis 22 Mulgoæ Cox. . . 295 neogranadensis Pfr. 297 Newtoni Nev. . . . 306 Nissleiï Plry n.sp. 14 Plry. Heuix Olcesei Plry. — oranensis Morl. . . — Pallasiana Pfr .. . — Paulus Mor. . — Paulinæ Plry. . . . — pisana Müll . . var. Don- nelli PIlry. . . . — platycheloides Kob . — prædisposita Mouss. — prælongata Plry . . — Primeana Cr. . . — pulchella Müll . . . — Reboudiana Mor . . — redassiana Plry n. Sp. — Remondi Tryon. . . — Renati Dautz. — rerayana Mouss. . . — revelata Fér . — rupestris Drap. — Seguyi Pech. . — setiliris Bens. — simocheila B. . — soluta Mich . . var. sub- vanvinequiæ Plry n. var. — sphæromorpha B. . — — var. tenuis Plry n. VAT MANU — stellaris Lowe . . — So don ra LEE — subapicina Mouss. . — sublallementi Plry . var. Davidsoni Plry n:Var Er ue — submæsta Mab. . . var. glo- bulina Plry n. VAT var. mi- nor Plry n. var. . — subsuta v. Mart. . . — Sumichrasti Cr.etF. © = > © NN NN ND _ _— = © © D DO & — 992 — HELIx Taranaki Gray . . . 295 JuJuBiNus unidentatus var. =cibiterrestris (Penn 023 maior Plry . 242 — tetuanensis Kob. "125 — — var. = MUNTAaSKIINENWE RE NAOI2 propeæ- AAUICDIOT Pr NP 201 quistriata — unifasciata Poiret. . 19 PIrY ST 20-000 222 eV auchert PIry Een a21 — — var. Ver nilNrANCEMN EM scalata Plry. 242 — Vinsoni Desh. . . . 306 | *KEYSERLINGIA (noy.gen). 355 NV eDERIEROD MENT LANCELLA (nov. subg.). . 257 —= — var. de- LEONrA mamillaris Lmk. . 34 pressa Plry n. LEprarIONTA Verrilli Ane . 312 VAI TR QE NE °° N2L LEucocuroA baetica Rssmilr. 10 —Vxanthodon Ant "31 — BoissieriCharp 9 —zaffarina Terver "30 — Debeauxi Kob. 10 * HEXACHORDA {nov.subg.). 342 LimicoLaRiA HidalgoiCrosse 305 Homoroma bracteata LIMNæA maroccana Plry. . 33 PIryin-e5pn 450,220 LIMNOPOMUS (nov. sect.). 255 — horrida Mts . . 220 LIPAROTES (nov. subg.) . 62 — mirabilis Lirnopomus lithophagus L. BIrymASp 0219 var. minorPlry 246 = pungens Mts. . 220 LoripEs lacteus Poli. . . . 247 Hy4ALiNrA Draparnaudi Beck. 9 Lecrxa transversa Bronn . 247 — vitreola Bgt . 9 LutraRia elliptica Lk. . . 116 IBERUS Olcesei PIry. . . . 24 LYSACME (nov. subg.). . . 257 te tUANENSIS KODI 0025 MAGULARTA (SECL.) 0 NO Ve DeRITRODE NE URL MacuLARIA grossularia v. _ — var. de- Mart . . 27 pressa Plry n. Maxparixa exoptata Pils . 293 Var MTS 24 — Hirasei Pils . . 293 IPHIANA (nov. subg). . . 257 MaxGiLrA costata Don. . . 222 ISOMERIA neogranadensis — Kochi Plry n. PICTURES ME ERRE0 7 SPEEN- TL 221 IVIDTA (noy.'subg.). : …. : 957 | * MANTETLTICERAS! (now. JUJUBINUS æquistriatus Mts 242 gen.) 9359 — elenchoides Mis. 243 MARMORANA (sect.) . : © "1 25 — fratereulus Mts. 243 MarMmorAnA atlasica Mouss. 52 — — var. — — Yar.aga- fuscoviola- g o u- Cea PIRE ES rensis — Matoni Payr . . 242 S Plry n. — Monterosatoi B. VAT OR 2 DIDIER 242 — — Var. se- — scabriculus Mts. 243 rarna- - sericeus Mts . . 242 ensis _ SA ULRN RO Plry n. — unidentatus Phil 242 Var 020) MARMORANA Beaumieri Mouss.var. deéempnaten - sis B . var. Gra- ellsopsis Bi: — Bleicheri Pal . var. te- nuis Plry n: var . — grossularia V. Mart. — Lucasi Desh. . = — riffensis — prædisposita — Mouss . . — rerayana Mouss. — Seguyi Pech. . . — . soluta Mich. . var. sub- vanvince- quiæ Plry n. var _— zaflarina Terver. MascariA bifasciala Sow. — litturata Mor . MEGALOoMAsroMA bifascia lum Sow. transversus MEGAXINUS Bronn. . LATE — unguiculinus Ms: : MELAnopsis buccinoidea Oliv. — var. dilata Pnvarr var. sub- costata P. n. var. — costellata RÉCENT — 993 — 37 38 # # x MELANopsis Dufouri LE YEE var. mi- nor B . Graellsi Villa. -- Guiraoi Bgt . _ hammanensis GASSWNE _ lævigata Lmk. — Var. costulata PANAVATUE — — Var o©- besu- la P.n. var . — — var.sub- costula- ta Pen: Var — magnifica Bgt. — maroccana Chemn mourebeyen- SISNPITYAEEE — sevillensis Grat — subgraellsi . . — tingitana Mor. —— trifasciata Gray MELEAGRINA Savignyi Mts. MExEsTHo bulinea Lowe. . -- dissimilis Tib. —elongata Phil — striata Br. . MERETRIX chione L. var. alba Plry. MERoPE Barnaclei Sm. METACHATINA (nov. gen.) METATISSOTIA (nov.gen.) * METENGONOCERAS (nov. gen.}:# METOICOCERAS (nov. CO) PERTE MILDA (nov. subg.). . . . MIODONTOPSIS (nov. gen.) 37 = 1 41 38 98 3) 97 37 Mrrra exilis Loc . — _trieolor Gm . var. pallida | SRE MirRELLA acuta Mts. . — coccinea Phil . : — pediculus Scae . — seripta L. — . spelta Mts . — vulpecula Mts. . Murex brandariformis Loc. — brandaris L. var. COTO- nata Ris- SOMME TTE — monstr. devians var. di- placan- tha Dautz nAVare var. muti- ca Mts. . var. qua- drispi- nosa Dautz n. var . Var ro- busta Dautz n. var : monstr. torta . var. trifa- riospinosa Frauen- feld . var. tris- pinosa B. DID use — cornutus L. Sn conglobatus Mich. . —= erinaceus. . — > propecongloba- tus Bell 287 280 seriptus L . — trispinosus Loc. — trunculus L. var. buccinoides PIE Mya glycimeris L. . — siliqua Chemn. MEXA: (nov. gen.) 0 NAKADAELLA (nov. sect). NaniINa fulvizona Mouss. . — Newtoni Nev . . — rareguttata Mouss. — sparsa Mouss . . Nassa Ferussaci Payr. subsp. arecua- ta 2PIryemnt subsp. . — — subsp.exi- gua Plry n. subsp. var. tenui- costa B.D.D . var. turgida BDD — mutabilis L. var. eurta PIry. . var mi- nuseulaPlry var globu- lina Loc . var. spiro- lineata Mts. — reticulata L. — subdiaphana Biv . Narica intricata Don . var alba PI VER — macilenta Phil . . + ONROGKRPE)S TA nIoNSe gen.). OGINEBRINA Blainvillei Payr. . var. gra- cilis Mts . . ID D D © CO D IN © Or © Où «] 239 239 9399 231 231 OciINEBRINA Blainvillei Payr. var. hir- suta Plry = Edwardsi Payr.var. hispi- dula Plry Oponrosromusinflatus Wagn. var. cos- tula- ta Anc. var. incras- sata AMC — sutila- bris Pirate OMPHALOTROPISannatomen- SISCPITAE = Garretti AMC — poecila Anc. = setocincta AnC. — varians MIldf. OPxioGyrA Calculina Pfr . OPISrHosTOoMA grandispino- _ sum G.- Aust . — mirabile Smith. . — Pauluccia e Cr Vel — Perakensis G:A.et Nev . . ORINEELA (nov. subg) OsTREA lamellosa Broc . — 399 231 303 307 303 308 908 908 908 209 916 916 916 916 257 244% OSTREA spinosa Mart . . . PaANopEA Aldrovandi Mén . PapuiNa Alfredi Cox var. Dre RTO AMEN, Mart . — BarnacleiSm . . — lanceolata Pfr. var. unicolor MIldaf. — Linterae Mlldfi . — Pennantiana Pfr. — pseudolanceolata Dautz. , — secans Hedl. . — unicolor Gude. . — : unicolor Pfr. * PARATISSOTIA (nov. gen.) PARMACELLA Deshayesi Moq. Tande PARTHENIA bulinea Lowe . ParuLa rupestris Drap . . PecrEeN (Voyez Chlamys) PECTUNCULUS (G.). . . PEcruncuLus lineatus Phil. — violacescens Ke Ed PERONODORIS (noy.gen.). PHILBERTIA papillosa PIry nn. Sp... PHOLEOTERAS (nov. gen.) PIRENELLA conica BIv subp. tricolor n. subsp . PLANIsPIRA Delessertiana Let: PLANORBIS spirorbis Müll . PLEURODONTE Gudeana Anc. — neo gr a na- densis BEM — auridens Rang . PoLcia bicolor Cantr. var elegans Plry . Pomarra aspersa Müll. . . Procyccorus Bourguignati. — Her 2 ut — Sieversi PROFISCHERTA (nov.sect) * PSEUDO-ASPIDOCERAS (nov. gen). . Pseuporusus Locardi Plry n. nom. . — rostratus var. carinata Mts — rustieulus Mts. 22 PSEUDOKELLYA (nov.gen.) : PSILOCOCHLIS (nov subg) Pupa canaliculata Crosse. — inflata Wagn. . .. PurixA Beddomei Anc. . . — miokoana Mlldfi. . PurpurA hæmastoma L. . RerusA dilatata Plry n. SD RE end — minutissima (Mar- tin)Mts. — semisuleata Phil. . -— — var. carinen- sis Greg — — var. pel- lucida Mts _ — var stri- cta Plry. — trunecatula Brug. RHiNAcANTHA trifariospinosa Fr. Ravyripa Beraudi Gass. bisulcata Pfr. Rissoa monodonta Biv. var Fr. à auriformis Plry — spongicola Mts. . . _ _— var. aeu- talis PIry = —— var. eurta Plry . _ var mi- nor PITyY. — 396 — 92 919 915 31 72 196 905 303 308 909 231 215 215 286 289 280 286 23% 23% 235 239 239 Rissoa spongicola Mts var. # # A punctatissima Plry. Roruza Newtoni Ney . . . SACCOINA (nov. subg.). . SCHLUETERICERAS (nov. gen). SEMITRITON (nov. subg). * SEMITRIVIA (nov. sect.) . SERPULORBIs intestinum Lk — selectus Ms . — var. ramosa Mts. * SHARPEICERAS (nov. gen) SIMPLICERVIX (nov.subg) SIPHONOLÆMUS (nov. subg). SOLEN mMmarginatus Penn. var. minor Plry SPHÆRIUM maroccanum PIry ee SPONDYLUS americanus Lk. = gæderopus L. . — - var. aculeata Phil. var. foliosa B. D. D. — — Var. horrida B. D. var. inermis Mts. — var. lamellosa Plry — — var. mixta Koch . var. spinosa Plry. STOMEGA (nov. sect.). . . SrREPTOxIS Costulosus Pfr. discus Pire = paradiscus MIldff. . — Rollandi Bern. STREPTOSTELE fastigiata Mo- LeleLESMEN — Horei Sm . 23) 906 257 909 J4S 9392 234 23% 234 STROPHOCHEILUS argenteus Jouss . . _- Dalmasi Dautz — Mabillei Cr * SUBPULCHELLIA (nov. gen). * SUBTISSOTIA (nov. gen.). SUCCINEA elegans Risso . — lauta Gld . — longiscata Mor. . — tingitana Plry. _ Wrighti Cr . SULCORINELLA (no. subg.) . SysrRopuiA Calculina Pfr . Tacnea Coquandi Mor. . —, var. al- bina P. n. var. — var.sub- earinata P. n. VAL ARE — —— var. te- nuis P. n. var. TEGOCERAS (nov. gen.) . PELLINOICACLA'S!(noY: sect.). TENAGODES obtusa Schum . Var. TO- sea Mts . Tuersires Cailleti Cr . — coriaria Pfr. — gulosa GId . _ Mabillei Cr. TOLYPECERAS (nov. gen.) Traciopsis Delessertiana Le G. : TrRocococnLeA mutabilis . —— turbifor- mis v. Sal. var. evo- luta Plry. TRocHomorPHAeudora Ang. = Hidalgoiana CENP 270 — Zenobia Pfr TROPAEAS (nov. sube.). « . 914 301 300 399 990 99 306 99 93 306 294 29% 291 ne (nov. subg.) TurBo striatus Broc. TurBonILLA densecostata Phil . _ mirifica Plry n.sp. — rufa Phil. —— striatula L . — stricta PIry n. sp. — tenuis Piry n. sp. subeg.). TROPIDOCYCLAS ULFA (nov. Unio littoralis — Durieui Desh. UromiIrrA ebenus Lk. — — var. mi- nor Plry. — — var pli- cealula Br. Cu. — — var pli- catuliformis Loc VAGNA (nov. subg.). VALLONIA pulchella. . .10, VALVATA marocecana Plry n. sp. VAUCHERIA (nov. gen). VauceRIA tingitanaPlry DS VERMETUS gigas Biv. — horridus Mts. — subeancellatus var. Mts. _- subcancellatus tubulosa var. vermicu- linaMts. = VOrTUCOSUS Mts : VILIA (nov. subeg.). VISMA (nov suhe.). VITRINA comorensis Pfr. — Keppelli Pfr. — kermadecensis Sm — ultima Mouss. VOLUSPA (nov. subg.). 288 907 907 307 256 NERopHILA Ahmedi Plry. argonautula W. et B: Castriesi Plry DASD chadiana Plry . cherifiana Plry. cyclostremoides SOW. Dauræ Plry . Emmæ PIry . erythræa West. — var. halophila Deb — var: turbinata Poll eumaeus Lowe. Foucauldi Piryen-#Sp-2.- Iæ Piry . Jaylei Palad . melillensis Plry NissleiïPlryn. SD NES UE Paulinæ Piry. . — 398 — XEROPHILA redassiana PIeynSpe subapicina Mouss . ! sublallementi PIRE var. David- soni Plry n. var . . submæsta Mab. — var.glo- bulina Plry n. VAPEUR — var. mi- nor Piry n: var subsuta v. Mart. terrestris Penn. Vaucheri Plry . XEsra sparsa Mouss. Zonires vitreolus Bot. Le Directeur-Gérant : H. FiIscHERr. 12 19 11 12 DD 23 21 208 9 le professionnelle d'Imprimerie ï (GR Fit P3 ME { ; ri ; oisy-le-Grand (Seine-et-Oise) ; LA sù" 4 TE NE ON En A CNE HP journal de Conchyliolo ge. 1904. PL 15 Imp.L .Lafontame , Paris 12,13, Helx (Kerophila) erythræ a Westerlund var turbinata Pollonera l, 2, Helx(Kerophila)Nissle Pallary LA ri …… Naucheri Piry ea JeDare Plry B5,., ……redassiana Plry Penny MER …cyclostremoides Sowerby 1617, IMarmorana) Bleicher: Paladilhe n°: L. De sublallement Piry var. Davidsom Pryl' 18, ALT ET LAN CURE var tenus Plry : A1 .Cherifiana Plry PET MAP 2e Beaumien Moussonvar demnatensis B. sp. journal de Conchylhologie. 190% ET 10 11 12 18 14 15 ERemy del. & th Imp.L Lafontame, Paris 1, Helix (Tberus) Weber: Kobelt var depressa Pallary 1, He IMarmorana) atlasica Mousson var agafourensis Piry 3, (Xerophila) Castriesl Pry 8,9, Lucasi Deshayes var riffensis Plry DD, Foucault Phey 10,41, soutalichaudvar subvanvincquiæ Plry 6, (Marmorana allasica Mousson var serarnaensisiy| 12, ,. (Euparypha) pisana Muller var Donnelh Plry 3, 1#,19, Hehx ( Tacheal Coquandi Morelet var. temis Plry ——— Journal de Conchyhologie. 1904 ILE ii 13 E Remy,del.& hi. À Limnæa maroccana Pallary Imp.L.Lafontaine,Panis 9,10,Hehx Xerophila) chadiana Plry 24, Vaucheria 14, submoesta Mabille 5, Cyclostoma (Ericia) elegans Miller var tingitanalr ALTO OR ete Dr TEE Re var dlobulina ry 62, Valvata maroccana Plry DAb17, ..…subsuta v. Martens. 8, Melanopsis mourebeyensis Pry 1819, (Marmorana) grossularia v. Mart Journal de Conchylologie.. 1904. RARVE [#4 À Vayssière, del Imp. L. Lafontame, Pans E Remy, hth Archidoris stelhfera H_von Jheriné. Journal de Conchyliologie. 1904. PLAN 1,2. — Arca avellana Lamarck. 9. — Arca sulcata Lmk. 3. — A. brasiliana Lmk. 10. — À. sinuata Lmk. 4,5. — À. trapezina Lmk. 11. — À. umbonata Lmk. 6,7. — À. pisolina Lmk. 12. — A. retusa Lmk. 8. — A. diluvii Lmk. Phototypie Berthaud, Paris, * » ND Journal de Conchylologie..1 9CÆ. E Remy, del. & lith 1,2. Chlamys Hirase Bavay | 9,10 3,4 ,… Milhelmne Bavvar.maculata. | 11,12 DO Nelen Dar 13,14. 1,8... Hrase Bav.var ecostata. . |15 16. Là L< KR © ; à # hip.L. Lafontaine, Paris Chlamys Jousseaumei Bavay. Gythereus Bavay. Wihelmnæ Bavay. ambifuus Bavay. [] -h Journal de Conchyliologie. 1904. ; | AAA | : E.Remy,del.& lith. my. L.Lafontame, Paris: | 1 Ginnania taprurensis Pallary. 11, Rissoa monodonta Biv. var. auriformis Pry. 2, Homoïoma mirabiis Pley. 12, Rissoa sponficola Monterosato. 3, Philbertia papillosa Plry. 13, Pseudofusus rusticulus Monteros. Æ Homotoma bracteata Plry. 1k, Nassa Ferussaci Payr. subsp. exifua Plry. ne Koch Plry. D, Eubma præcurta Plry. 2 6, Clattromanglia sirigilata Plry. 16, Turbonilla mirifca Plry, 1, Astæopyrams bulmea Lowe. 11, Turbomlla stricta Plry. | 8, Retusa dilatata Plry. 18, Ocmebrna Edwards: Payr var. mspidula Plry. 9,Amycla cornicuium Hi subsp. Beder Plry. 19, Turbonilla tennis Plry. 10,Nassa Ferussaci Payr. subsp. arcuata Plry. 20, Mitrella spelta Monteros. 212220) Megaunus ufuiculinus Monteros. de Conchyliologie. 1904. PI VIN ie 2 3 A. 5 Phototypie Berthaud, Paris Murex brandaris Linné var. trifariospinosa Frauenfeld. » » » var. quadrispinosa Dautzenberg. » » » var. diplacantha Dautzenberg. » » » monstr. torta. » » » monstr. devians. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51, PARIS, 5e Arr. INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Do JOURNAL DE CONCHYLITOLCOCTE 1873-1899 Un vol. in-8 de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL, et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- liologie. Prix : & francs. On trouve également, au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, parue en 187%, de l’Index général et systématique des matières con- tenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie.. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs. RE SR RE PR TT PRO NOR RER RER PE ET 1 ES PSE SEE DOS MON ENT ONSE SRRNENSORNER VIENT DE PARAITRE chez C. W. KREIDEL, éditeur, Wiesbaden, ALLEMAGNE ICONOGRAPHIE DER LAND UND AUENNWANNER MOLLUNKEN mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europaïschen noch nicht abgebildeten Arten, von EE. À ROSSMAESSLER FORTGESETZT Von NW r ECO B'ENLTE. Neue Folge. Bd. XI (Register) 1 vol. gr. in-8° de 342 pages, accompagné de 6 cartes lithographiées PTUL SE ARR one DATE EEE nee 36G narks TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr. ; pour # Numéros. 50 1 Une demi-page » ) AOT- 00 ) . 30 Un quart de page » ) OFFRE) » + 100 Ces prix sont réduits de 25 °/, pour les Abonnés. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Variations et cas tératologiques chez le Mureæ brandaris L., par PAS DA TAENBERGUS RE TEL IRD SR Re PRES 285 Notes critiques et synonymiques, par C. F. ANCEY (Suite).... 288 BIDAOOTapUIes ES REVENUS REP SRE STE ME PT 317 Fevue des Publications PÉTOques er UN LE RER 306 IN CLONE ER A TEE RENTE AE ED ET RS RER EN SRE 312 Fiste dés ADNETS PEN NO RTE Lei Le OA EE 377 Listeides nouveaux aDONNES 2 4 M2 EN ne, +200 TAC 377 Dates dé pubhba tin es. AM RTE TS LEE VENEN SERRES 917 Table des matières er SET PET NU RIGRREENE 978 Table/parordre alphabéliqué"s 2 AN A URI AT 980 Le fascicule précédent (Vol. LIT, n° 3) « paru le 25 octobre 1904. Le Journal parait par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L’ABONNEMENT [PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco) ....... 16 fr. Pour l’Étranger (Union#postale) SEE DR 48 fr. Prix du numéro vendu séparément... 4410. Dr Prix de l’Index des volumes:T à XX (reçu franco) ........ 8 fr. PrixidePindex des yolumes XXI KEVE AMEL NERE 8 fr. S’adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. FISCHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, À Paris (5° arr.), et pour l’abonnement, payable d'avance, à M.F. R. DE RUDEVAL, éditeur, rue Antoine Dubois, #4, à Paris (6e arr.). 11 est rendu compte &es ouvrages de Conchyliologie et de Paléon- tologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. \ CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. — Maximum : k Vjones 4 lignes. Ecole professionnelle d’Imprimerie, Noisy-le-Grand (S.-et-0.). SNA he our : AA 1 : La OU = NOT L | | NL 4 Lt (a Qu | 1 DRE N IN 0 IL L : h RUN vi TS 1 | ; | us | F Û D 1 | À ï | Ê DOI : : Der 0] di { [l . ; A EU ï T 0 \ ‘ Le Û | nn . dr no t l L ol 1 Pa ' Û . tn 1 L 1 : 0 \ n | ° ñ | ° Û 1 ñ ° 1, Ti Q] ï : l L n l F AT ; ° ûl | | ; n] jt : D il rl 0] L “0 € ' 1 lu | : [l À L t ! 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