L fe |s D Z = |4 y : 1 RABAT br + fus À AL "4 f 7 réat: AN M L] Volume EX. — N° 1 Paru le 15 Octobre 1912 JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L’'ETUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1801 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE Li CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 910125! | 2513 0 IST PARTS DirEecTIOoN ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE & Gi, Éditeurs|- A 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, rue Antoine-Dubois (VI°) a 19142 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an exceptionnelles qu'ils Faber pour nee aux Musso de s exactement déterminés de Coquilles récentes de ie 44: Adresse : Sowerby et Fulton, Kew pe ns, plume et à l’encre de Chine, soit av Wolf sur des papiers préparés spéeia que ces dessins puissent être reprod tement sur zine. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE JOURNAL DE CONCHY LIOLOGIE PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS 4° SÉRIE. — Tome XIV VOLUME LX PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE & C, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (V®) h, rue Antoine-Dubois (VI®) 1912 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 1” Trimestre 1912 DESCRIPTION DE COQUILLES NOUVELLES DE L'INDO-CHINE Par A. Bavay et PH. DAUTZENBERG. (7° Suile) ! STREPTAXIS OPPIDULUM Bavay et Dautzenberg 1909. Streptaris oppidulum Bavay et DauTzENBERG, Journ. de Conch. LVIT, p. 165, pl. IV, fig. 5-8. Var. major nov. var. (PL. I, fig. 1). Très semblable au type, mais plus grande, à côtes moins serrées et moins saillantes : hauteur, 4 ; grand diamètre, 8 ; petit diamètre, 6 millimètres, Habitat : Nui-Hong-Gioi (Thuyen-Quang) (M. De- mange). La plupart des Streplaxis présentent une grande et une petite variété. 1. Cf. Journ. de (C‘onchyliologie, vol. XLVIT, p. 28 et p. 275 (1899). —— vol. XLVIII,p.1o8et p.435 (190). — vol. LI, p. 201 (1903). — vol. LVII, pp. 81, 163, 279 (1909). ho | ENXEA DEMANGEI nov. Sp CPI, Ge. /27 5) Testa parva, solidula, subnilens, pupoidea, anguste sed profunde umbilicata. Spira obtusa anice subhemisphaerico. Anfr. 6 convexi, sutura sat impressa juncli, lente regulari- terque accreli, quarlus quam celeri lalior, inferi sensim altenuali ; ullimus basin versus contractus elcirea umbilicum crislalus ; omnes, praeler primis ? embryonalibus, laevibus, oblique costulati. Apertura triplicata, sublriangularis ; plica palalalis maxima, crassa el descendens; plica parie- lalis valida; plica columellaris quoque valida sed pro- funde immersa. Margo columellaris et margo basalis ambo incrassali, expansi breviterque reflexi. Labrum in medio angulatim recedens ac supra angulum, inter plicas pala- talem et parielalem anguste sinualum. Color pallide lulescens. Altit. 4 mm., diam. maj. ? 1/2 mm. ; apertura 1 1/2 mm. alta, 1 1/4 mm. lala. Coquille petite, assez solide, un peu luisante, pupoïde, un peu obèse, étroitement mais profondé- ment ombiliquée. Spire obtuse et subhémisphérique au sommet, composée de 6 tours, séparés par une suture bien accusée, croissant lentement et régulière- ment. Le quatrième tour est le plus large de tous et les derniers diminuent légèrement et graduellement de diamètre. Le dernier tour est contracté vers la base et pourvu d’une crête autour de l’ombilic. Tous les tours, sauf les deux premiers, embryonnaires, qui sont lisses, sont ornés de costules obliques bien saillantes et régulièrement espacées Ouverture subtriangulaire, arrondie à la base, munie de trois plis : un palatal très grand, épais et descendant, un pariétal médiocre anguleux et marginal, un columellaire fort, mais situé RQ très profondément. Bords columellaire et basal épais, dilatés, étroitement réfléchis. Bord du labre plus étroit que le reste du péristome, rentrant au milieu et pré- sentant, au-dessus du pli pariétal un sinus étroit et profond. De fortes scrobiculations correspondent, sur la coquille, aux plis de l'ouverture. Coloration d’un jaune pâle. Habitat : Recueilli dans l’ilot de la Table (baie d’Along), par les chasseurs indigènes de M. Demange, à qui nous sommes heureux de dédier cette forme inté- ressante. L'Ennea Demangei a une certaine analogie avec l’Ennea calva Dautzenberg (Journ. de Conch., 1893, pl. VII, fig. 1-1 d), mais il s’en distingue par la con- formation de l'ouverture à laquelle l’infléchissement du labre vers l’intérieur donne un aspect subtrian- gulaire. ENNEA ALIENA nov. sp. (PL I, fig. 4,5). Tesla distincte perforala, subcylindracea, sat nitida. Spira mediocris, obtusa. Anfr. 7 1/2 parum convexi : primi duo laevigali, sequentes arcuatim ac oblique tenuiler costulali. In anfr. ullimo costulae primum evanescunt sed in extrema parte se ilerum ostendunt. Sulura impressa ac lenuiler crenulata. Anfr. ullimus basin versus paulu- lum atlenuatus el ad extremitatem ascendens. Apertura semicircularis, marginibus remolis, callo lenuissimo, adnalo ac nitidissino junctis. Perisloma incrassatum breviterque reflexum. Columella subobliqua et superne aliquantum dilalata. Labrum superne emaciatum, bre- viler emarginalum ac versus plicam palalalem unicam angustamque proclive sinulum efformat. Color albus, hyalinus ; peristoma album et opacum. LT ASE Ali. 10 mm., diam. maj. 4 1/2 mm. : apertura 4 mm. alla, 3 mm. lala. Coquille médiocrement mais distinctement ombili- quée et perforée, assez luisante, de forme subcylin- drique. Spire médiocrement élevée, obtuse au sommet, composée de 7 1/2 tours peu convexes : les deux pre- miers, embryonnaires, lisses, les suivants ornés de costules fines légèrement obliques et arquées : ces costules s’effacent complètement sur le début du der- nier tour, mais réapparaissent sur son extrémité. La suture est bien accusée et finement crénelée. Dernier tour un peu atténué à la base, ascendant à son extré- mité. Ouverture semi-circulaire. Péristome épaissi, étroitement réfléchi, à bords largement écartés et reliés par une callosité mince, appliquée et très lui- sante. Columelle un peu oblique et légèrement dilatée au sommet. Labre aminci, brièvement échancré dans le haut, formant un sinus avec la dent palatale unique et étroite. Coloration d’un blanc subhyalin. Péristome blanc opaque. Habitat : Ny-Nham et Nui-Moc (Than-Hoa) Tonkin, recueilli par les chasseurs indigènes de M.V. Demange, qui a tant contribué à nous faire connaître les richesses malacologiques du Tonkin. Par son aspect, cet Ennea rappelle plutôt les espèces du Sud de l'Afrique et des îles Mascareignes, que celles qui nous sont connues jusqu'à présent de l’Indo-Chine et des Indes Orientales. ENNEA FORMICA noOV. Sp. (PL I, Ho16/ 5) Testa parva, cylindraceo-pupiformis, anguste perforata. Spira oblusa. Anfr.&, sulura impressa el conspicue cre- Lt nulala juncti : primi 6 lente, ullimi vero ? magis rapide crescentes, ullimus basin versus atlenuatus, utrinque com- pressus ac cirea umbilicum crislatus. Apertura triplicala, irregulariter cordiformis, marginibus callo lenuissino adnatoque junctis : margo columellaris et margo basalis valde incrassati. Labrum in medio inflexum, superne emaciatum ac valde recedens. Plica palatalis magna, cras- sissima, exclus productla el profunde intrans ; plica parie- talis mediocris, quoque intrans : plica columellaris profunde immersa. Color sordide lutescens, peristoma album. Altit.3 1/2 mm., diam. maj.? mm. ; apertura 1 1/4 mm. alta, 1 1/5 mm. lala. Coquille de petite taille, cylindrique-pupiforme, pourvue d'un ombilic infundibuliforme perforé au fond et présentant une fente latérale. Spire obtuse, composée de 8 tours croissant lentement, mais dont les deux derniers sont sensiblement plus hauts que les précédents. Le dernier tour s’amincit en se prolongeant vers la base et est comprimé latéralement en dedans et en dehors, de manière à former une crête assez aiguë autour de la cavité ombilicale. Une scrobiculation allongée et bien accusée est située derrière le labre et correspond au pli pariétal interne. Les tours embryon- naires sont lisses, mais les autres sont ornés de cos- tules obliques très effacées, qui déterminent cependant une série de crénelures sous la suture. Ouverture irré- gulièrement cordiforme. Bord columellaire et bord basal épais, dilatés et réfléchis. Labre infléchi vers l’intérieur au milieu, puis s’amincissant brusquement et contournant, en se retirant en arrière, un sinus étroit qui est presque fermé en avant par le rapproche- ment du pli palatal et du pli pariétal. Pli palatal fort, épais, saillant et pénétrant dans l'ouverture ; pli parié- nApCEe tal médiocre et terminé dans l'intérieur de l’ouverture par un petit dentelon ; pli columellaire profondément immergé. Coloration d’un gris jaunâtre, péristome blanc. Habitat : Muong-Hum, Tonkin (C' Messager). Var. costulata. Chez cette variété, les costules obliques sont un peu plus apparentes. ENNEA MACRODONTA nov. Sp. (PI. TI, fig. 8, 9) Testa parva, profunde ac pervie umbilicata, parum nitida, subeylindrica. Spira oblusa. Anfr. 6 1/2 regulariter accreli : primi ? leves, celeri costlulis longitudinalibus flexuosis, in medio anfractuum paululum allenuatis ornati ac sulura conspicue crenulala juncti. Anfr. ullimus basin versus paululum compressus el altenuatus. Aperlura sub- triangularis, angulis rotundalis ; peristoma continuum, incrassalum brevilerque reflezum. Columella, extus recla ac verlicalis, inlus in medio lumida et plicam collumella- rem immersam praebens. Margo supera, fere horizontalis, plicam palatalem validissimam sinistrorsumque incurvatam emillit. Labrum superne emacialum ac recedens, sinu- lum efformat et, infra sinulum, valde incrassalum, plicas parielales duo denliformes validasque : superam margina- lem, inferam vero submarginalem ostendit. Margo basalis arcual«. Color albus subhyalinus. Peristoma album et opacum, Altil. 3 mm., diam. maj. 1,3 nun.: aperlura 9/10 mm. alla, 4/5 mm. lata. Coquille petite, pourvue d’un ombilic profond, peu luisante, de forme subcylindrique. Spire obtuse au sommet, composée de 6 1/2 tours croissant régulière- LL ment : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules axiales flexueuses qui s’atténuent un peu sur la convexité des tours. Suture bien accusée, finement crénelée. Dernier tour un peu comprimé et atténué à la base. Ouverture subtriangulaire, arrondie aux angles; péristome continu, épaissi, étroitement réfléchi. Colu- melle perpendiculaire à bord externe droit et vertical, renflée au milieu, du côté interne et portant un pli immergé. Bord supérieur presque horizontal pourvu d'un pli palatal très fort et incurvé vers la gauche. Labre aminci dans le haut et formant un sinus assez grand; il est très épaissi au-dessous du sinus et porte à cet endroit deux plis dentiformes dont le supérieur est marginal. Bord basal arqué. Coloration d'un blanc subhyalin. Péristome blanc opaque. Habitat : Muong Kong (C' Messager). On rencontre des spécimens un peu plus grands que le type et dont l'ouverture est souvent déformée. Nous les considérons comme des variations individuelles, variations qui sont d’ailleurs assez fréquentes dans ce groupe. ENNEA OVULUM nov. Sp, (PISE Lo, 14) Tesla parva, dolioliformis, umbilico mediocri, infundi- buliformi laleraliterque rimato munita. Spira parum elata. Anfr. 6 1/2 sulura impressa el conspicue crenulala juncli : prüni 1 1/2 laevigali, sequentes 3 longitudinaliter costu- lali; in ullimis costulae obsolescunt et in basi omnino evanescunt. Anfr. ullimus pone aperturam leviler serobi- culalus. Apertura fere lriangularis, inferne producta el rotundala. Peristoma incrassalum, reflexum, marginibus remolis sed callo adnato junctis. Columella incrassala plica valida profundeque immersa instructa. Margo supera RAR plicam palalalem crassam profundeque intrantem praebel. Labrum, superne emacialum, sinulum mediocrem satque angustum efformat, infra sinulum denticulum debilem et versus basin plicam parielalem immersam bifidamque ostendit. Color palide succineus. Peristoma album el opacum. Allit. 3 mm., diam. maj. 1 3/4 mm.; aperlura 1 mm. alla, 9/10 mm. lala. Coquille petite, dolioliforme, pourvue d'un ombilic médiocre, infundibuliforme et fendu latéralement. Spire peu élevée, composée de 6 1/2 tours ; les 1 1/2 premiers lisses, les trois suivants ornés de costules axiales peu saillantes, les derniers presque lisses, les côtes s’atténuant beaucoup et s’effaçant même tout à fait sur la base des tours.. Sur le dernier tour, on remarque derrière le labre une légère scrobiculation qui correspond au pli pariétal immergé. Suture bien accusée et nettement crénelée. Ouverture presque trian- gulaire, prolongée et arrondie à la base. Péristome épais, réfléchi, à bords écartés, mais reliés par une callosité appliquée. Columelle épaisse, pourvue d’un pli fort et profondément immergé. Labre aminci dans . le haut, où il contourne un sinus médiocre. assez étroit: au-dessous du sinus, on observe un petit denticule et plus bas un pli pariétal immergé et se divisant en deux à son extrémité. Coloration ambrée pâle. Péristome blanc et opaque. Habitat : That-Khé (C' Messager). On rencontre parfois des individus qui ont les cos- tules plus développées. ENNEA FULTONI nov. Sp. (PISI, AE red) Tesla cylindrica, fusiformis, angustle perforata, superne dt Er MLD L'on ER cute) : Journal de Conchyliologie. 1912. Hs À. Bénard del. Imp.L.Lafontame, Paris. 1. Strepteuis oppidulumBav. el Dautz.var major B&D.x3).| 10,11. Ennea ovulum Bav et Dautz. (x 9). 2,3. Ennea Demangei Bav.et Dautz.(x 9). 12,18... Fultom Bav.et Dautz.(x3). k,5.. ,….ahena Bav.et Dautz. 1x3). 1415... hippocrepis Bav.et Dautz, (x3 6,1. .,. formica Bav.et Dautz. (x 9). 16,17 Pupa ejecta Bav.et Dautz. (x 101). 8,9. macrodonta Bav.et Dautz.- (x 9) 18,19. Systenostoma defixa Bavet Dautz K( NOTE nie altenuala. Spira obtusa. Anfr. 9 1/2 lente crescenltes : prümi ? laevigati, ceteri longitudinaliter sat dense costulati ac sulura impressa el conspicue crenulala juncli. Anfr. ullimus ad extremitatem paululum ascendens. Umbilicus a crisla valde prominente ac superne a sulco impresso limitala circumdalur. Apertura piriformis superne courc- lala. Peristoma sal expansum ulque refleæum lateraliter el inferne incrassalum sed superne in callum adnatum desinens. Labrum superne emacialum ac recedens et ibi sinulum sat profundum efformans. Color pallide lutescens. Peristoma album. Altil. 9 mm., diam. maj. 3 mm.: apertura 3 mm. alla, 2 3/10 mm. lala. Coquille cylindrique-fusiforme, étroitement perforée, atténuée vers le haut. Spire obtuse au sommet, com- posée de 9 1/2 tours croissant lentement : les deux pre- miers lisses. les autres ornés de costules axiales assez serrées, un peu sinueuses, qui déterminent de fines crénelures sous la suture qui est bien accusée. Dernier tour un peu ascendant à son extrémité. Un bourrelet très saillant entoure l’ombilic et est limité, au-dessus, par un sillon qui s'arrête à une certaine distance de l'extrémité du dernier tour. Ouverture piriforme, rétrécie au sommet. Péristome assez largement étalé et réfléchi, épaissi latéralement et à la base, mais s’amin- cissant dans le haut en un callus appliqué. Labre très aminci et rétracté dans le haut, où il contourne un sinus assez profond qui est limité dans le bas par une saillie au-dessous de laquelle le labre s'évase. Coloration d’un blanc jaunâtre. Péristome blanc. Habitat : Trinh-Tuong (C' Messager). On rencontre des individus plus courts et plus ven- trus que le type. Le sillon qui limite la crête circumombilicale et qui 2402 semble étrangler la base de la coquille est très carac- téristique. ENNEA HIPPOCREPIS NOV. Sp. (PAT te re Eno), Tesla cylindrica, rimatla ac perforala, ad apicem atle- nuala. Anfr. 10 : prümi ? laevigali, celeri longiludinaliler regularilerque costulali ac sulura compicua lenuilerque crenulala juncli. Anfr. ullimus poslice compressus et pone aperluram parum ascendens et scrobiculalus. À per-— lura hippocrepiformis, Peristoma continuum, incras- salum alque reflexum, superne emacialum. Margo supera perobliqua, plicam palalalem validissimam, exlus pro- ductam ac profunde intrantem praebel. Plica parietalis immersa in dentem desinens et plica columellaris valida, quoque immersa, aperlurae fauces insupra contrahunt. Color sordide albus. Allit. 8 mm., diam. maj. 2 1/2 mm. ; apertura 2 3 1/0 mm. alla, 2? mm. lala. Coquille cylindrique. atténuée au sommet, pourvue d'une fente ombilicale terminée par une perforation étroite. Spire élevée composée de 10 tours ; les deux premiers lisses, les autres nettement et régulièrement costulés dans le sens axial et séparés par une suture bien accusée et finement crénelée. Dernier tour com- primé postérieurement et présentant, derrière le labre, une scrobiculation qui correspond au pli pariétal im-— mergé, Ouverture en forme de sole de cheval. Péristome continu, épaissi, réfléchi et un peu aminci dans Île haut, où il est presque tout à fait appliqué. Bord supé- rieur descendant obliquement vers la droite et portant un pli palatal vertical très robuste, saïllant au dehors et pénétrant profondément dans l’ouverture. Un pli pariétal immergé, terminé dans le fond de l'ouverture DE par un dentelon et un pli columellaire fort et profon- dément immergé, contribuent à rétrécir le fond de l'ouverture. Coloration d’un blanc sale uniforme. Habitat : Phong-Tho, Tonkin (C Messager). Cette espèce n’est pas sans analogie avec l’£. s/ro- phiodes Gredler, du sud de la Chine, mais elle est plus grande et plus cylindrique. ENNEA microsroma Môllendorff. iSSr. Pupa microstoma MôLLenvorrFr, Jahrb. d. d. Malak. Ges., p. 3r1. 1883. Ennea — MôLLENDORFF, Ibid., p. 277, pl. 10. fig. 10. Cette petite espèce chinoise a été retrouvée aux en vi- rons de Nui-Song-Lin (Tonkin) par M. Demange. ENNEA (ELMA) TONKiNIANA Bavay et Dautzenberg. 1903. Ennea lonkiniana Bavay et DaAuTzENBERG, Journ. de Gonch Alpe 205 pl VITE fie. D Le colonel Messager a récolté de nombreux spéci- mens de cet Ennea dans plusieurs localités du nord du Tonkin et leur examen nous a permis de constater sa grande variabilité. La hauteur de la coquille varie de 7 à 20 millimètres, son diamètre de 3 à 7 1/2 millimètres, sans que ces dimensions soient dépendantes l’une de l’autre, c’est-à. dire qu'on rencontre des exemplaires gros et longs, d’autres gros et courts, d’autres longs et minces, d'autres minces et courts. D'autre part, bien que la costulation soit constante, elle est cependant plus ou moins accentuée ou effacée ; elle devient même parfois obsolète, mais l'emploi d’un grossissement suffisant permet toujours de la découvrir. Ces diverses modifications combinées entre elles De donnent lieu à une série de formes très différentes, bien que conservant toujours les caractères essentiels de l'espèce et elles sont trop nombreuses pour qu'il soit possible d'y voir autre chose que des variations individuelles. SITALA BICINCTA NOV. SP. (PL IL fig. 1-4) Tesla tenuis, subpellucida, parum nilida, imper/foralta ; spira conoidea, sat elata ; anfr. 7 leves, lineis incremenli viæ conspicuis lantum ornali: primi ? convexiusculi, celeri gradali, in medio acule carinali suluraque angustissime marginata junctli. In anfr. ullimi peripheria carina allera, quoque acula, accedil. Basis valde convexa. Apertura sat anguste semilunaris : columella brevis, obliqua, sat crassa ; labrum simplex, arcualum el ubi carinae desinent, sub- biangulatum. Color undique pallide fulvus. Altit. 4 mm., diam. maj. 4 mun. ; apertura 1 1/2 mm. alla, 2? mm. lala. Coquille mince, subpellucide, peu luisante, imper- forée. Spire conoïde, assez haute, composée de 7 tours lisses, ne présentant que des stries d’accroissement peu visibles : les deux premiers légèrement convexes, les autres étagés, pourvus d’une carène médiane aiguë et séparés par une suture très étroitement marginée. Une seconde carène, également aiguë, entoure la péri- phérie du dernier tour, dont la base est bien convexe. Ouverture peu haute, semilunaire. Columelle oblique, courte, assez épaisse. Labre simple, arqué et présentant deux angles très légers là où aboutissent les carènes. Coloration jaune clair uniforme. Habitat : Muong-Hum (C' Messager). Cette espèce a une certaine ressemblance avec notre Journal de Conchyliologie G Reigrier del Imp.L.Lafontaine Paris 1, 2, 3, &. Sitala bicmcta Bav.et Dautz. (x 4) Dee 0e, -muitiyolwis. Davy-et Dautz.(x 5) 9,10, 11,12. Kahella jucunda Bav et Dautz. (x 4) 13 de 16v 0rnatissima Bav.et. Dautz. (x 4) IS EL ET ES 1H subelongata Bav.et Dautz. (x 5) 21,22. Amphidromus Givenchy1 Géret (gr. nat.) PU EU À AE mirandus Bav. et Dautz. (gr nat.) — 13 — S. acutecarinala, maïs sa spire est plus haute et elle possède une carène sur le milieu des tours en plus de la carène périphériale. SITALA MULTIVOLVIS nNOVY. SP: (PL. IL, fig. 5-8). Testa lenuis, subpellucida, nitidula el imperforata.Spira conoidea mediocriter elata. Anfr. 7 conspicue gradali, vix convexiusculi, sutura impressa el angusle marginala juncli : primi leves, celeri striis incremenli lenuissimis tanlum ornati; ullimus in peripheria carina filiformi cinclus. Basis anfr. ullimi valde convexa, strias incre- menti debiles tantum oslendens. Aperlura sal anguste semilunaris, haud obliqua: columella brevis, obliqua, sal crassa; labrum simplex, arcualum et ubi carina desinit, conspicue angulatum. Color undique pallide fulvus. Allit. 2 2/5 mm., diam maj. ? 4/5 mm. :aperlura 1 mm. alla, 1 5/5 mm. lala. Coquille mince, subpellucide, assez luisante, imper- forée. Spire conoïde, médiocrement élevée, composée de 7 tours étagés, à peine convexes, séparés par une suture légèrement marginée. Premiers tours lisses, les autres ne présentant que des stries d’accroissement très faibles. Dernier tour pourvu, à la phériphérie, d’une carène aiguë, saillante, filiforme; base très convexe sur laquelle on n'aperçoit que de très légères stries d'accroissement. Ouverture peu haute, semilunaire ; columelle courte, oblique, assez épaisse ; labre simple, arqué et nettement anguleux à l'endroit où aboutit la carène. Coloration d’un jaune clair uniforme. Habitat : Van-Bu (C' Messager). Cette petite espèce est remarquable par sa spire sur- RS Na baissée, ses tours étroits, nombreux, sa base très convexe et son ouverture peu haute. KALIELLA ORNATISSIMA NOV. SP. (PL. IT, fig. 13-16) Tesla lenuis, trochoidea, sat elala, late ac pervie umbi- licala. Anfr. T convexi, gradali, regulariter crescentes, sulura impressa juncli : primi ? leves, paululum nilentes, celeri vero haud nitenles, oblique et sat regulariler costu- lali. Coslulae subarcualae in anfr. ultimo numerosiores sed mullo debiliores fiunt. Anfr. ullimus carina periphe- riali acula et filiformi munilus; basis radiatim ac confer- lim coslulala. Apertura obliqua, rotundata, marginibus callo lenuissimo, nilenle, adnaloque junctis. Margo colu- mellaris arcuala, tenuis, postice sat expansa. Labrum sim- plex et arcualum. Color undique castaneus. Altit. 4 4/5 mm., diam. maj. 4 1/2 mm.; aperlura 1 1/2 mm. alta, 2 1/4 mm. lata. Coquille mince, trochoïde, assez haute, largement et profondément ombiliquée, composée de 7 tours con- vexes, étagés, croissant régulièrement et séparés par une suture bien accusée. Les deux tours embryonnai- res sont lisses et luisants, les autres, mats et ornés de costules longitudinales très saillantes, assez irrégulières et légèrement arquées. Les costules deviennent plus nombreuses et beaucoup plus faibles sur le dernier tour qui est pourvu, à la périphérie, d’une carène fili- forme aiguë. Base du dernier tour ornée de costules rayonnantes nombreuses, irrégulières, peu saillantes et légèrement sigmoïdes. Ouverture oblique, arrondie; bords reliés par une callosité très mince, appliquée et luisante. Columelle mince, arquée, assez largement di- latée en arrière. Labre simple, arqué. Coloration d’un brun marron uniforme. HV |-vEes Habitat : Trinh-Tuong et Binh-Lu, Tonkin (C' Mes. sager). Cette espèce est remarquable par sa sculpture com- posée de fortes costulations obliques, ainsi que par son ombilic largement ouvert. KALIELLA JUCUNDA NOV. SP. (PLAN Ge" 9-12) Testa trochoidea, sal alla, lenuis, subpellucida el angus- lissime perforata. Anfr. 7 convexi, gradali, regulariler crescenles sulura conspicue marginalajuneti : prümi leves, celeri costulis subreclis ac remoliusculis regulariler ornati : costulae in anfr, ullinmo numerosiores ac debiliores fiunt. Carina acula et vix prominula peripheriam anfr. ullimi cingil. Basis anfr. ullimi nilidiuscula el radialim lenuiler striala. Aperlura semilunaris, haud obliqua: columella brevis, parum arcuala, superne paululum incrassala et ex- pansa; labrum aculum, arcualum et ubi carina desinil leviler angulalum. Color undique fulous. Altit. 4 1/2 mm., diam. maj. 4 1/2 mm.: aperlura 4 1/2 mm. alta, 2? 1/4 mm. lala. Coquille trochoïde, assez haute, mince, subpellucide, très étroitement perforée, composée de 7 tours con- vexes, croissant régulièrement, étagés, séparés par une suturenettement marginée. Tours embryonnaireslisses, les autres ornés de costules presque verticales, assez espacées, régulières et bien saillantes. Sur le dernier tour, les costules sont plus rapprochées et plus faibles. Une carène aiguë borde la périphérie du dernier tour dont la base, presque lisse et plus luisante que le reste de la coquille, ne présente que des stries d'accroisse- ment rayonnantes. Ouverture semi-lunaire, non obli- que; columelle courte, faiblement arquée, un peu épaissie et dilatée dans le haut; labre aigu, arqué, AGE présentant un angle très léger à l'endroit où aboutit la carène Coloration d’un fauve clair uniforme. Habitat : Binh-Lu et Muong-Bo (C' Messager). Cette belle espèce se rapproche du X. subcostulala G. Austen, mais elle s’en distingue par sa taille plus faible, sa forme plus élargie à la base, ses tours plus convexes et plus élagés, sa sculpture bien plus régu- lière et plus saillante. KALIELLA SUBELONGATA NOV. Sp: (PL. Il; fig. 17-20) Tesla elongalo-trochoidea, lenuis, nilidula ac angustis- sime perforala. Anfr. 9, vix convexiusculi, regulariter crescenltes, striis incrementiobliquis tantum ornali et sutura lineari juncli. Anfr. ullimus in peripheria carina filiformi munilus. Basis anfr. ullimi convexiuscula, radiatim striata. Apertura subquadrala : columella brevis, rectiuscula, labrum simplexæ, in medio angulatum. Color pallide fulvus. Allil. 4 mm., diam. maj. 2,6 mm. : apertura 1 mm. alla, 1 2/5 mm. lata. Coquille trochoïde, allongée, mince, un peu lui- sante et très étroitement perforée. Spire haute, compo- sée de 9 tours à peine convexes, croissant régulière- ment, ornés seulement de stries d'accroissement un peu obliques et séparés par une suture linéaire. Der— nier tour pourvu, à la périphérie, d’une carène fili- forme. Base du dernier tour assez convexe, ornée de stries rayonnantes. Ouverture subquadrangulaire; co— lumelle courté, presque verticale; labre simple, angu- leux au milieu. Coloration fauve claire uniforme. Habitat : Trinh-Tuong (C' Messager). AE. Cette espèce est fort voisine du K. elongata Godwin- Austen, de l’Inde, mais l’angle de sa spire est plus ou- vert, elle est aussi plus petite et ne présente pas de stries concentriques sur la région ombilicale. Elle diffère du K. haiphongensis Dautz. par sa forme plus allongée et l’angle de sa spire bien moins ouvert. AMPHIDROMUS MIRANDUS NOV. SP. (PAIE RH 02257271) Testaparum crassa, imperforala, sinistrorsa,ovalo-elon- gala. Spira conoidea. Anfr. 6 1/2 subplani, sutura lineari ac sublilissime crenulala juncli, lineis incrementi irregula- ribus ac strüs lransversis, sub lente eliam vix conspicuis, ornali. Anfr. ultimus allus, inferne protractus. Apertura obliqua, elongalo-ovala superne angulata, inferne subca- naliculala, marginibus callo tenui junctis. Columella valde arcuala, basi torla. Labrum arcualum mediocrilerque ex- pansum. Color viridis, versus apicem lutescens, in anfr. ullimis vero saluralior. Lineae longitudinales adhuc saturatiores in anfr. ullimo ac penultimo, hic illic conspiciuntur. Sulura infra albo angustissime marginata. Peristoma acerrime luteum. Aperturae faux viridula. Altit. 48 mm., diam. maj. 21 mm.; apertura 27 mm. alla, 15 mm. lala. Coquille peu épaisse, imperforée, senestre, ovale- allongée. Spire conoïde, composée de 6 1/2 tours pres- que plans, séparés par une suture linéaire très délica- tement crénelée. Surface ornée de stries d’accroisse- ment irrégulières et de stries décurrentes si fines qu’on ne les distingue que difficilement, même avec l’aide de la loupe. Dernier tour haut, ovalaire, prolongé à la base. Ouverture oblique, ovale allongée, dont les bords 2 er Fes: sont reliés par une callosité très mince; elle est angu- leuse au sommet et se termine à la base en une sorte de canal. Columelle fortement arquée, tordue à la base. Labre arqué médiocrement étalé et non réfléchi au bord. Coloration d’un beau vert passant au jaune paille vers le sommet de la spire et devenant plus foncée sur la moitié inférieure du dernier tour. Des lignes vertes encore plus foncées accompagnent par-ci par-là les stries d’accroissement et on observe sous la suture un filet blanc très étroit. Tout le péristome est d’un beau jaune vif; le fond de l'ouverture est verdâtre. Habitat : Lang-Biang, Annam. Cette espèce se distingue par sa forme très allongée, sa coloration verte et son péristome jaune; la torsion basale de sa columelle, qui détermine une sorte de ca- nal à la base de l'ouverture est aussi très spéciale. Les deux spécimens que nous avons sous les yeux, et dont l’un n’est pas adulte, ont été envoyés de l’Annam à M. le Colonel Messager, en même temps que des Amphi- dromus Bulowi Frühst., dont l'existence dans ce pays se trouve ainsi confirmée. Aussi nous demandons-nous si l'habitat indiqué par Frühstorfer (Sumatra) pour son A. Bulowi n’est pas erroné et si sa seule patrie n’est pas l'Annam. BoysiDis ROBUSTA nOV. Sp. (PL. III, fig. 1-3) Tesla pro genere magna, solidula et lurbinala. Spira conoidea. Anfr. 6 conveæiusculi, sutura impressa juncti : primi leves, celeri strüs incrementi irregularibus ornati. Anfr. ullimus lateraliter compressus et antice valde ascen- dens. Apertura verticalis, subquadrata, marginibus sal expansis, conniventlibus ac callo adnato junctis. Columella perobliqua. Labrum columellae parallelum; margo basalis arcuatus. Plicae parietales ? : supera marginalis, lamelli- À.Béènard del. bap.LLafontaine Paris. 22,3. r robusta Bav.et Dautz. (x 6). 12,19, Pachydrobia Messageri Bav. et DautzKBl, DE ».… … Paviei Bav.et Dautz (x45). 1,15... Kremph Bav. et Dautz.(x 8): 1,8,9. = “RTE Lamothe: Bav.et Dautz. (x 10). s LR ER To A Büttgeriana Mollendortf (x8), 10,11. Pachydrobia Duporti Bav.et Dautz. (x 8) |11,18 Iravadia tenella Bav.ct Dautz. (x 15). 19,20. Clausilia Bouddah Bav et Dautz. (x 2 V2). = 102 formis, profunde intrans et denticulum trigonum dextror- sumque incurvalum emütlens ; infera debilis ac profunde immersa. Plica columellaris submarginalis, profunde in- trans ac lorta. Plicae palatales 3 : supera valida, margi- nalis ac deinde lamellam plicae parielali fere conliguam, in fauce efformans ; media sal valida, infera debilis et ambo profunde immersae. Color pallide fulvus, peristoma album. Ali. 5 mm., diam. maj, 3/4 mm.; aperlura 21/5 min. alla, 2 mm. lala. Coquille de grande taille pour le genre, assez solide, turbinée. Spire conoïde, composée de 6 tours un peu convexes, séparés par une suture bien marquée : les premiers lisses, les autres ornés de stries d’accroisse- ment irrégulières. Dernier tour comprimé latéralement et très ascendant à l'extrémité. Plan de l'ouverture ver- tical par rapport à l’axe de la coquille. Ouverture sub- quadrangulaire, à bords assez étalés, convergents et reliés par une callosité bien limitée. Columelle très oblique; labre parallèle à la columelle ; bord basal ar- rondi. Deux plis pariétaux : le supérieur marginal, lamelliforme pénétrant profondément et émettant un denticule trigone, recourbé vers la droite; l’inférieur faible et profondément immergé. Pli columellaire sub- marginal, se contournant dans l’intérieur de l’ouver- ture. Trois plis palataux : le supérieur fort, le médian assez fort, mais profondément immergé, l'inférieur faible, profondément immergé. Une légère scrobicula- tion correspond, à l'extérieur, derrière le labre, au pli palatal supérieur. Coloration fauve clair. Péristome et plis de l’ouver- ture blancs. Habitat : Phong-Tho (C' Messager). C’est la plus grande des espèces que nous connais- — 20 — sons du genre Boysidia : elle est remarquable par son ouverture qui est verticale par rapport à l'axe de la co- quille, mais dirigée obliquement vers la droite. BoysiprA PAVIEI nov. sp. (PL. LIL, fig. 4-6) Tesla minima, lenuis sed opaca, lurbinala, sal lale umbilicata. Spira pyramidata, apice oblusulo. Anfr. D convexi, sulura conspicua juncli, stlriis incrementi lenuissimis, vixque conspicuis, ornali. Anfr. ullimus ad exælremilalem haud ascendens. Apertura subtrigona, sal obliqua. Perisloma conlinäum, paullo dilalatum. Plicae parielales ? validae, fere aequales : supera lamen aliquan- tulum validior ac marginalis, infera vero paululum im- mersa. Plica columellaris valida, subhorizontalis. Plicae palatales 4 : supera marginalis, celerae immersae ac omnes opacilale perspicuae. Color fuscus: perisloma ac plicae pallidiores. AU. 1 3/4 mm., diam. maj. 1 1/3 mm.; apertura 3/4 mm. alla, 4/5 mm. lata. Coquille de très petite taille, mince, mais opaque, turbinée, assez largement ombiliquée. Spire pyrami- dale, obtuse au sommet, composée de 5 tours convexes, séparés par une suture bien accusée et ornés de stries d’accroissement très fines, à peine visibles. Dernier tour non ascendant à l'extrémité. Ouverture assez oblique, arrondie-subtrigone; péristome faiblement dilaté. Deux plis pariétaux presque égaux, le supérieur étant cependant un peu plus fort et marginal, tandis que l'inférieur est un peu immergé. Pli columellaire fort, à peu près horizontal. Quatre plis palataux : le supérieur marginal, les autres immergés. On aperçoit ces plis par transparence du côté externe. FO: D Coloration brune, avec le péristome et les plis de l'ouverture plus clairs. Habitat : Pac-Kha; Long-Ping (C' Messager). Nous prions M. Auguste Pavie d'accepter la dédicace de cette espèce, remarquable surtout par sa petite taille et sa coloration foncée. BoysiprA LAMOTHEI nov. sp. (PI. III, fig. 7-9) Tesla lenuis sed opaca, lurbinata, anguste perforala. Spira pyramidala, apice obtusulo. Anfr. 5 converi, gra- dali, sulura conspicua juncli, fere leves, striis incremenli, elian sub lente vix conspicuis, lanlum ornati. Anfr. ullimus rolundatus, ad extremilalem ascendens. Aper- lura verticalis, subquadrala, multiplicata. Peristoma incrassalum ac dilatalum, marginibus callo tenuissimo, nilido salque expanso junclis. Plicae parietales 3 : supera marginalis, validissüna, cum plica palatali supera sinu- lum rolundalum efformans: media immersa et lamelli- Jormis : infera debilis ac profunde immersa. Plica colu- mellaris valida. Plicae palatales 5 : supera marginalis el valida, celerae debiles, immersae, extus opacitate conspicuae. Color pallide fulvus ; peristoma album. Altil. 3 mm., diam. maj. ? mm.: apertura 1 1/3 mm. ‘ alla, 1 1/3 mm. lata. Coquille mince mais opaque, turbinée, étroitement perforée. Spire pyramidale, obtuse au sommet, com- posée de 5 tours convexes, étagés, séparés par une suture bien marquée. Surface presque lisse, ne pré- sentant, sur les derniers tours, que des stries d’accrois- sement à peine visibles, même à l’aide de la loupe. D: Dernier tour arrondi, ascendant à l’extrémité. Plan de l'ouverture vertical par rapport à l’axe de la coquille. Ouverture subquadrangulaire, pourvue de plis nom- breux. Péristome épais, dilaté, à bords reliés par une callosité luisante, assez étendue. Trois plis pariétaux : le supérieur marginal, très fort et formant, avec le pli palatal supérieur, un sinus arrondi; le médian im- mergé, lamelliforme; l'inférieur faible et profondément immergé. Pli columellaire fort. Plis palataux au nombre de 5 : le supérieur marginal, fort: les quatre autres faibles, immergés et visibles, par transparence, du côté externe. Coloration d’un fauve clair; péristome et plis de l'ouverture blancs. Habitat : Ban-Lao; Muong-Hum et Muong-Kong (C' Messager). Cette espèce est surtout remarquable par sa forme globuleuse et par la complication des plis de son ouverture. Nous la dédions à notre savant confrère et ami, M. le général de Lamothe. SYSTENOSTOMA DEFIXA nOV. Sp. (PI. 1, fig. 18, 19) Tesla minima, lale ac pervie umbilicala, depresso- . conica, basi valde dilatala. Spira conoidea, mediocris. Anfr. 5 convexi sulura impressa juncli, leves ac lutosi. Anfr. ullimus permagnus, ad peripheriam vix subangu- lalus el versus extremilatem descendens. Aperlura pero- bliqua, paululum soluta, subcircularis, superne compla- nala; peristoma sümplex, continuum ac subdilatatum. Color pallide flavus, versus apicem saturalior. Ali. T nun., diam. max. 1 3/5 mm.: aperlurae diam. 2/5 mm. Coquille de très petite taille, en forme de cône Mon déprimé et dilaté à la base, largement et profondément ombiliquée, l’ombilic laissant voir tous les tours. Spire composée de » tours convexes, séparés par une suture bien nette, croissant régulièrement, sauf le dernier qui est plus convexe que les autres et qui les dépasse en s’étalant largement; il est à peine subangu- leux à la périphérie et bien descendant à son extrémité. Toute la surface de la coquille est terne, lisse, et recouverte d’un enduit terreux. Ouverture très oblique, subcirculaire, un peu détachée. Péristome continu, simple, faiblement dilaté, arrendi, mais aplati dans le haut. Coloration fauve clair, un peu plus foncée vers le sommet de la spire. Habitat : île de la Table, baie d’Along (M. Demange). Cette petite espèce, de même que les deux autres du même genre, décrites par nous', a l'aspect d’une coquille non adulte. Une quatrième espèce, représen- tée par un exemplaire unique et réellement non adulte, ne sera pas décrite pour le moment, mais un examen attentif de ces quatre formes nous amène à croire aujourd'hui que le genre Syslenostoma, que nous avions placé parmi les Hélicéens, appartient plutôt aux Pupidés et qu'il doit être mis dans le voisinage des Hypselostoma et des Boysidia : les Systenostoma seraient, pour ainsi dire, des Boysidix édentules. Ces Mollus- ques vivent sur les rochers et probablement aux dépens des lichens qui les tapissent. BuLIMINUS TONKINIANUS NOV. SP. (PLAIN he 1012, 08.n var: albinal) Testa dextrorsa, anguste perforala, sat solida, subni- lens, elongato-conoidea. Spira elata, apice obtusiusculo. 1. Systenostoma pulverea et S. pauperrima. — Journal de Con- chyliologie, vol. LVII, 1909, pp. 194-195, pl. VIII, fig. 4-8. Anfr. 8 paulum convexi, regulariler accreti, sulura conspicua juncli : primi leves, celeri oblique tenuissime irregularilerque striali et epidermide sericeo induti. Anfr. ullimus dimidiam tleslae altiludinem aequans, ad extremitatem subilo brevilerque ascendens. Apertura perobliqua, subquadrata: peristoma sat expansum, viæ reflexum, marginibus conniventibus ac callo tenuissüno junctis. Columella superne dilalala umbilicum ex parte oblegens. Labrum arcuatum. Color pallide fuscus: peristoma albescens. Ali. 20 mm., diam. maj. 8 mm.: apertura 7 mm. alta, 6 1/2 mm. lala. ; Coquille dextre, étroitement perforée, assez solide, un peu luisante, conoïde-allongée, Spire élevée, obtuse au sommet, composée de 8 tours légèrement convexes, croissant régulièrement et séparés par une suture bien nette. Tours embryonnaires lisses, les autres ornés de stries fines et très irrégulières, revêtus d’un épiderme mince qui leur donne un aspect un peu soyeux. Der- nier tour, formant à lui seul la moitié de la hauteur de la coquille, brusquement ascendant à son extrémité. Ouverture très oblique, irrégulièrement subquadran- gulaire, arrondie à la base. Péristome assez épais, dilaté, à bords convergents, réunis par une callosité très mince. Columelle dilatée au sommet et recouvrant en partie l’ombilic. Labre arqué infléchi dans le haut. Coloration d’un brun marron clair, péristome blan- châtre. Habitat : Phong-Tho (C' Messager), Var. albina nov. var. D'une taille un peu plus forte (hauteur 22 mm.) et d'une coloration blanchâtre sous un épiderme jaunâtre parsemé de taches hydrophanes. C’est cette variété qui a été représentée pl. IV, fig. 1, 2, 5. Journal de Conchyliologie. Vol PLAY Imp L Lafontaine, Paris À.Benard del À. 2 Buliminus tonkinianus BavetDautzvätalbinaBaD«2)| 10, Bulimmus scaber, detail de sculpture (x | D, détail de sculpture (x 8) 44,12... ….macrostoma Bav. et Dautz.(x2 5... clausiliaeformis Bav.et Dautz. (x2) ASE es fe een détail de sculpturel 6. LIBRES SE. detail de sculpture (x8) 4,15. Bulmmopsis varians Bav. et Dautz. (x 2 ). | EE Pre var. brevior tes LÉ PR SEE ete VOL vittata B.et D.(2 DT... scober re et Dautz. (x 2). Mn NS ND f0Sed Let | > RD — BULIMINUS MACROSTOMA nov. Sp. CPRAIV HE CRI Ft) Testa dextrorsa, parum solida, angusle umbilicala. Spira conoidea, apice obtusiusculo, Anfr. 7 1/2 convexius- culi ac sulura conspicua juncli; prümi leves ac tumiduli, celeri sal celeriler accreti, oblique lenuiler irregulariler- que plicali, spiraliler, sub lente eliam vix conspicue lineatr. Anfr. ullimus dimidiam leslae partem aequans. Aperlura perparum obliqua, subquadrata; peristoma incrassalum, dilalaltum, basin versus effusum et subreflezum, margini- bus conniventibus calloque perlenui junclis. Margo colu- mellaris umbilicum ex parle oblegens. Testa epidermide lenui indula. Color fulvus, pone aperluram pallidior, perisloma sor- dide albidum. Ait. 16 mm., diam. maj. 7 nun.: apertura 6 1/2 nm. alla, 4 1/2 mm. lala. Coquille dextre, peu épaisse, étroitement ombili- quée. Spire conoïde médiocrement élevée, un peu ob- tuse au sommet, composée de 7 1/2 tours : lesembryon- naires lisses et un peu renflés, les autres peu convexes, croissant assez rapidement et régulièrement, ornés de plis d’accroissement obliques très fins, irréguliers et de stries décurrentes microscopiqnes finement ondu- lées. Dernier tour occupant la moitié de la hauteur de la coquille. Épiderme mince. Ouverture très légèrement oblique, subquadrangulaire; péristome épaissi, étalé, à peine réfléchi du côté basal, à bords convergents, re- liés par une callosité très mince. Bord columellaire re- couvrant un peu l’ombilic. Coloration fauve, péristome d’un blanc sale. Habitat : Muong-Hum (C! Messager). — 26 — Cette espèce, voisine du B. lonkinianus, s’en distin- gue par sa taille plus faible, son ouverture relativement plus grande, beaucoup moins oblique et par son test plus mince. BULIMINUS SCABER nOY. Sp: (PL IV, fig. 8, 9,10) D Tesla dextrorsa, parum solida, conica, parum elongata angusleque umbilicala. Spira mediocris, conoidea, apice oblusiusculo. Anfr. 7 sal convexi, regulariler accreti ac sulura conspicua juncli; primi leves, celeri plicis incre- menti lenuissimis, obliquis, irregularibus ac stris trans- versis undulalis, sub lente perspicuis corrugati. Anfr. ulti- mus dimidiam teslae alliludinem aequans et ad aperturam breviler ascendens ; peristoma paullo incrassalum et dila- latum, marginibus conniventibus ac callo lenuissimo junc- lis. Margo columellaris fere rectus, umbilicum ex parte oblegens. Color sordide fulvus, peristoma album. Alil. 14 mm., diam. maj. 6 mm. ; apertura 6 mm. alta, 4 min. lala. Coquille dextre, peu épaisse, conique, peu allongée, étroitement ombiliquée. Spire conoïde, médiocre, à sommet un peu obtus, composée de 7 tours assez con- vexes, croissant régulièrement, séparés par une suture bien accusée : les embryonnaires lisses, les autres ornés de plis d’accroissement faibles, obliques, irréguliers et de stries décurrentes fines, serrées, onduleuses, qui déterminent une sculpture délicatement chagrinée, bien visible sous la loupe. Dernier tour occupant la moitié de la hauteur de la coquille et remontant briè- vement à son extrémité. Ouverture située dans un plan à peu près parallèle à l axe, subquadrangulaire; péris- NET peus tome épaissi, un peu évasé, non réfléchi. Bords un peu convergents et reliés par une callosité mince et appli- quée. Bord columellaire un peu dilaté au-dessus de l'ombilic. Coloration fauve grisàtre, péristome blanc. Habitat : Pac-Kha (C' Messager). Cette espèce qui ressemble assez au B. macrosloma, s'en distingue par son ouverture sensiblement moins grande et plus quadrangulaire, ainsi que par sa sculp- ture chagrinée très particulière. BuLziminus CLAUSILIAEFORMIS NOV. SP. (PL. IV, fig. 4, 5, 6) Tesla solidula, sinistrorsa, rimala el angustissime per- forata. Spira conoidea, valde elongata. Anfr. 4, regula- riler accreli, converiusculi, sutura perspicuajunceli : prümi leves, celeri plicis incremenli obliquis, tenuissimis, irrequ- laribus ac striis transversis, sub lente valido tantum cons- picuis, seulpti. Anfr. ullimus 2/5 allhtudinis aequans. Aper- tura obliqua, ovala sinistrorsumque projecta. Perisloma incrassalum, patulum, haud reflexum, marginibus paulu- lum conniventibus et callo sat crasso junctis, inferne magis effusum. Margo columellaris umbilicum ex parle oble- gens. Color sordide fulvus, apertura albescens. Altit. 18 mm., diam. maj. 5 mm.; aperlura 5 min. alla, # mm. lata. Coquille senestre, assez solide, pourvue d’une fente ombilicale qui se termine par une perforation très étroite. Spire conoïde très élevée, un peu obtuse au sommet, composée de 9 tours croissant régulièrement, modérément convexes et séparés par une suture bien nette. Tours embryonnaires lisses, les autres ornés de plis d’accroissement obliques fins et irréguliers, ainsi ESRI que de stries décurrentes microscopiques nombreuses. Dernier tour occupant environ les 2/5 de la hauteur de la coquille. Ouverture oblique, ovalaire, projetée à gauche, péristome épaissi, étalé, notamment du côté basal, non réfléchi. Bord columellaire recouvrant en partie l'ombilic. Bords supérieurs un peu convergents et réunis par une callosité assez épaisse et nettement limitée. Coloration d’un fauve grisätre, péristome blanc. Habitat : Muong-Bo (C' Messager). Var. brevior nov. var. Plus courte et plus trapue que le type. Habitat : Lao-Kai et Muong-Bo (C' Messager). BULIMINOPSIS VARIANS NOV. Sp. (PL IV, fig. 14, 15) Testa solidula, nilida, elongalo-trochoidea et anguste perforata. Spüra elala, conoidea, apice obtuso. Anfr. 7 convexiusculi, sulura lineari juncli ac stris incrementi irregularibus parumque conspicuis ornati. Anfr. ullimus haud descendens, in peripheria antice vix subangulatus, postlice rotundalus, basi, prope perforationem, paululum declivis. A perturaobliqua, subrhomboidea, marginibus callo lenui junclis. Columella parum arcuata, superne dilatata perforalionemque ex parte oblegens. Labrum arcuatum et paululum expansum. Color pallide stramineus, peristoma albidum. Alil. 19 mun., diam. maj. 12 mm.; apertura 9 mm. alta, 7 mm. lala. Coquille assez solide, subtranslucide, luisante, tro- choïde-allongée, étroitement perforée. Spire élevée, conoïde, obtuse au sommet, composée de 7 tours légè- — 29 — rement convexes, séparés par une suture linéaire, ornés de stries d’accroissement irrégulières et peu apparentes. Dernier tour non descendant, à peine subanguleux sur sa face antérieure, arrondi du côté postérieur; base un peu déclive à proximité de la perforation ombilicale. Ouverture oblique, subrhomboïdale; bords reliés par une callosité mince. Columelle faiblement arquée, dilatée dans le haut et masquant en partie la perfora- tion. Labre arqué, un peu dilaté. Coloration d’un jaune paille clair. Habitat : Muong-Bo, Phong-Tho, Gia-Phu (C' Mes- sager). Var. ex colore fusea. PI AVS Be T7) D'une teinte brune foncée, un peu plus claire sous la suture, péristome blanc. Var. ex colore vittata. (PL. IV, fig. 16) D'un jaune paille avec une zone supra-suturale noi- râtre, qui se continue sur la périphérie du dernier tour. Pupa (BIFIDARIA) EJECTA noOV. Sp. (PME So Mr 6 07) Tesla parvula, tenuis ac pellucida, dolioliformis, versus apicem allenuala, angusle perforata. Anfr. à convexi, gradati, regulariler accreli, sutura conspicua angusteque marginatla juncti et oblique lenuissime plicali, plicis eliam sub lente aegre perspicuis. Aperlura fere circularis, su- perne subbiangulata, inferne rolundala; peristoma conti- Auum aliquanto patulum, perparum incrassalum. Apertu- rae fauces quadridentatae : dens palalalis validus ac duplex, parte interna majore, pliciforme, exlerna minore minusque intrante ; dens columellaris horizontalis ; dentes — 30 — parielales duo obliqui, infero majore. Dens minimus in an- gulo columellari infero nonnunquam accedil Color albus, hyalinus. Altit. 2 1/2 mm., diam. maj. 1 1/2 mm.; aperturae diam. 4/5 mm. Coquille petite, mince, pellucide, dolioliforme, étroi- tement perforée. Spire composée de 5 tours convexes, étagés, croissant régulièrement et séparés par une su- ture bien accusée et étroitement marginée. Sculpture consistant en stries d'accroissement obliques, à peine visibles. Dernier tour subanguleux sous la suture, à proximité de l'ouverture. Ouverture presque circulaire, un peu anguleuse de chaque côté, dans le haut, bien ar- rondie dans le bas. Péristome continu, peu épais, fai- blement évasé. Intérieur de l’ouverture garni de quatre dents : l° une palatale double dont la partie interne, pliciforme est la plus grande, tandis que l’externe, plus petite, est aussi moins pénétrante ; 2° une columellaire horizontale ; 3° deux pariétales obliques, dont l’infé- rieure est la plus forte. Une dent supplémentaire, très petite, s’observe parfois à la base de la columelle. Coloration d’un blanc hyalin uniforme. Habitat : Littoral et îles de la baïe d’Along (M. De- mange). Ce petit Pupa est très voisin du Pupa (Bifidaria) ar- migerella Reinhardt, du Japon ; il en a l'aspect général, la taille et la coloration, mais il en diffère par l’ab- sence d’une petite dent palatale à gauche de la dent palatale double, par la forme de cette dernière qui est formée. chez armigerella, de deux plis superposés et non accolés latéralement, par la présence constante d’une dent columellaire inférieure ainsi que d’une petite dent pariétale située au-dessus des deux autres. Notre espèce a été trouvée dans des sables coquilliers — 31 — marins de la baie d’Along; elle s’y trouvait en compa- gnie de Diplommalina, Georissa, Kaliella, toutes petites coquilles terrestres habitant les rochers et qui ont dû être entraînées à la mer par les eaux. Quelques exem- plaires étaient encore assez frais pour qu'on puisse re- garder la coloration blanche comme étant bien celle de la coquille non roulée: le B. armigerella est, d’ailleurs, également blanc. CLausiLrA Bouppan nov. Sp. (PL. IL, fig. 19, 20) Tesla dextlrosa, solidula, subnilens. Spira in medio ventricosa. Anfr. 6 1/5 sulura impressa juncli: primitres convexi, leves, celeriler regqularilerque accreli, quartus et quintus valde inflali, costulis parum obliquis ac sat distan- libus molliter sculpli. Anfr. ullimus protractlus ac valde con- tractus, costlulis maullo conferlioribus ornalus. Apertura ovala, vix obliqua, superne in sinulum rolundaltum desi- nens. Peristoma duplex : exlernum filiforme ab inlerno paullo remotum; inlernum continuum, subeffusum, cras- siusculum alque reflexum. Lamella parielalis supera va- lida, crassa, intus, sub sinulum projecta ; plica columella- ris subimmersa, crassiuscula et ascendens; plica palatalis supera parlim immersa sed lamen perspicua, exlus opa- cilate adspectabilis plicasque palatales secundarias qua- tuor obliquas superans. Lunella inconspicua. Color flavidus, peristoma album. Allit. 15 mm., diam. maj. 4 1/2 mm.: aperlara 4 mm. alla, 3 mm. lala. Coquille dextre, assez solide, un peu luisante. Spire ventrue au milieu, composée de 6 1/2 tours convexes, séparés par une suture bien nette, qui est plus accusée entre les trois ou quatre premiers tours qu'entre les nn ce derniers. Premiers tourslisses, croissant régulièrement et rapidement. Quatrième et cinquième tours hauts et renflés (le cinquième encore plus haut que le qua- trième). Dernier tour également très haut mais beau- coup plus étroit que les précédents et contracté à la base. Les quatrième et cinquième tours sont ornés de costules obliques très peu saillantes et assez espacées tandis que les costules du dernier tour sont plus dé- licates, un peu plus saillantes et beaucoup plus rap- prochées. Ouverture à peine oblique, ovalaire, sinuée dans le haut, bordée d’un péristome double : l'externe filiforme, situé un peu en arrière de l’interne qui est continu, épaissi, un peu dilaté et réfléchi. Lamelle su— périeure forte, assez épaisse, bordant le sinus; pli colu— mellaire assez fort, ascendant. Un pli palatal supérieur allongé et immergé est visible dans le fond de l’ouver- ture et se voitau dehors par transparence; son extrémité surmonte une série de quatre plis palataux secondaires, obliques. Lunelle indistincte. Coloration d’un fauve assez clair; péristome blanc. Habitat: Bac-Cua; Bac-Cau dans l’île de la Table (M. Demange); Chiné (M. L. Duport). Cette curieuse Clausilie a une certaine ressemblance avec Cl. bulbus Benson, des Indes Orientales, maïs elle est dextre, tandis que bulbus est senestre. Nous n’en avons reçu, jusqu'à présent, que des exemplaires morts. ANGYLUS BRENIERI nOV. SP. (PI. V, fig. 15, 16) Tesla parva, lenuis, subpellucida, depresso-conoidea, epidermide lenui induta, striis concentricis sublilissimis ac lineis incrementi aliquot sculpta. Apex in 1/3 testae lon- giludinis, ab exlremitale postica silus. Aperlura elliptica margine simplici. == Color flavidus luto ferrugineo plus minusve obductus. Altit . À mm., diam. maj. 4 mm., min. 3 mm. Coquille petite, mince, un peu transparente, conoïde, très déprimée, ornée de stries concentriques excessive- ment fines et de quelques lignes d’accroissement. Som- met obtus, situé au tiers du plus grand diamètre de la coquille, à partir de l’extrémité postérieure et légère- ment incliné vers la droite. Coloration d’un brun jaunâtre clair plus ou moins recouvert par un enduit ferrugineux. Habitat : Chiné, province de Hoa-Bin, dans un arroyo près de la ferme de Cho-Cay (M. L. Duport). Aucun Ancyle n'avait été signalé jusqu’à présent en Indo-Chine. Celui-ci ressemble un peu à l’Ancylus verruca Benson de l’Inde, mais il s’en distingue par le contour plus régulièrement elliptique de l’ouverture ainsi que par son sommet moins saillant et obtus. Se- lon le désir de M. Duport, nous lui attachons le nom deM.Brenier, inspecteur-conseil des Services agricoles du Tonkin, qui à favorisé les recherches zoologiques et botaniques de notre correspondant. PacayDROoBIA DuportTI n0v. Sp. (PI TI fig to; 111) Testa parvula, solidula, haud nitens, imperforala. Spira conoidea, apice obtusiusculo. Anfr. 6 1/2 celeriler accreti, conveæiusculi, sulura simplice impressaque juncli, fere laevigati, lineas incrementi aliquot lenuissimas tantum præbentes. Anfr. penultimus subinflatus, ullimus versus basin atlenualus et crislam pone marginis columellaris basin ostendens. Apertura semilunaris, expansa et paullo ad dextram provecto. Peristoma continuum, crassum, in angulo supero breviter solulum, in infero valde incrassa- 9 2 RS Se tum, undique duplicatum. Margo sinistra paullo arcuata, dextra semicircularis. Color ex luleo virescens, limo ochraceo plus minusve indulus. Operculum corneum, pellucens, semilunare, nucleo ba- sali. Altil. 4 mm., diam. maj. 1 1/2 mm. ; apertura 1 1/2 mm. alla, 1 mm. lata. Coquille assez petite, solide, mate, imperforée. Spire conoïde, un peu obtuse au sommet, composée de 6 1/2 tours peu convexes, croissant rapidement, ne présen- tant que quelques stries d’accroissement très fines et séparés par une suture simple mais assez accusée. Avant-dernier tour un peu renflé; dernier tour faible- ment atténué vers la base et portant un bourrelet der— rière la base du bord columellaire. Ouverture semilu- naire, un peu proéminente dans le bas et légèrement déjetée vers la droite. Péristome continu, épais, dou- blé, brièvement détaché à l’angle supérieur et épaissi à l’angle inférieur. Bord gauche légèrement arqué; la- bre semi-circulaire. Coloration d’un blanc jaunûtre sale, plus ou moins recouvert d’un dépôt ocracé. Opercule corné, assez transparent, semi-lunaire, à nucléus basal. Habitat : Recueilli par MM. Krempf et Duport, de la Mission scientifique permanente d’'Indo-Chine, dans les parties calmes d’un arroyo, à Su-Yut, près Cho-Bo, sous les pierres et les feuilles mortes. PacHYDROBIA MESSAGERI nOV. Sp. (PI. III, fig. 12, 13) Tesla parva, laevis, haud nitens, subpellucida, imper fo- rala. Spira conoidea, apice obtusiusculo. Anfr. 5 1/2 ce- — 39 — leriler accreti, sutura sümplici sed conspicua juncli. Anfr. ullimus lumidulus. Aperlura semilunaris ; peristoma con- linuum, margine sinistro adnato, dextro arcualo, basali rotundalo et effuso. Color ex albido lulescens, crusta nigricante plus mi- nasve indutus. Operculum corneum, nucleo basali. Allit. 5 1/2 mm., diam. maj. 1 3/4 mm.; apertura 1 1/2 mm. alta, 1 2/5 mm. lata. Coquille petite, lisse et mate, quelque peu transpa- rente, imperforée. Spire conoïde, un peu obtuse au sommet, composée de » 1/2tours croissant rapidement, le dernier un peu renflé. Suture simple mais bien accu- sée. Ouverture semilunaire, arrondie, évasée et proé- minente à la base; péristome épais, continu; bord columellaire oblique, appliqué; labre arqué. Coloration jaunâtre plus ou moins recouvert d’un enduit noirâtre. Habitat : Muong-Hum (C' Messager). PAacayDproBIA KREMPFI nOV. sp. (PAT er ro) Tesla parvula, haud nilens, subpellucida, imperforata sed anguste rimata. Spira conica, apice oblusiusculo. Anfr. 2 1/2 laevigali, celeriler accreli suluraque marginala juncli. Aperlura subtriangularis superne subacule angu- lala, ad basin rolundata et producta. Peristoma parum incrassalum. Color ex albido lutescens. Operculum corneum, pellucidum, nucleo basalt. Alit. 3 mm., diam. maj. 1 3/4 mm. : apertura 1 1/2 nun. alla, ? mm. lala. Coquille petite, mate, un peu transparente, imper- forée, mais pourvue d’une très légère fente ombilicale. Spire conique, obtuse au sommet, com- posée de 5 1/2 tours plans, lisses, crois- sant rapidement et séparés par une suture marginée. Ouverture subtrian- gulaire, anguleuse au sommet, arrondie et proéminente à la base. Péristome peu épaissi. Coloration d’un blanc jaunâtre uni- Opercule de Pachydrobia forme. 2 no " Opercule corné, transparent, à nu- dv. e autz. Gross. 30 fois. cléus basal. Habitat : en compagnie du Pachy- drobia Duporti dans un arroyo à Su-Yut près Cho Bo (Tonkin). PacxyDrOBIA BÔTTGERIANA Môüllendorff mss. (PILOTE hero) Tesla parva, solidula el imperforata. Spira conoidea apice truncalo. Anfr. perstantes 4 convexiusculi, celeriler accreli, longiludinaliler obsolete strigati ac sutura lineari juncli. Anfr. ullimus magnus et subinflatus. Apertura verlicalis, semielliplica, superne angulata, inferne rotun- data. Perisloma continuum, effusum parumque incrassa- lum. Color corneo-virescens. Operculum corneum semielliplicum, nucleo subbasali. Altit. 4 mm., diam. maj. ? mm.: apertura 1 3/4 mm. alla, 1 2/5 mm. lata. Coquille petite, assez solide, imperforée. Spire conoïde, tronquée au sommet. 4 tours subsistants croissant rapidement, peu convexes, présentant des stries axiales obsolètes et séparés par une suture linéaire — 31 — bien nette. Dernier tour grand et renflé. Ouverture semi-elliptique, anguleuse au sommet, arrondie à la base ; péristome continu, dilaté, peu épais. Coloration d’un ton de corne verdûtre. Opercule corné, semi-elliptique, à nucléus sub- basal. Habitat : Hunan (Chine). Nous avons rencontré cette espèce dans la collection Ancey sous le nom que nous lui conservons. L’éti- quette qui l’accompagnait était libellée comme suit : « Hydrobia (decollata Mülldff) Boeltgeriana Môllendorff Hunan — not published. » L'un de nous a fait connaître ! quatre petits Pachydro- bia (brevis, pellucida, elongata, sulcata) du Mékong, qui, de même que ceux que nous venons de décrire, s'écar- tent des Pachydrobia connus jusqu'alors par un test plus mince, une taille plus faible et par le dernier tour non aplati du côté de l’ouverture. Le R.P. Heude avait également décrit dès 1889 ? sous le nom de Delavaya rupicola une coquille de Chine qui nous paraît appartenir au même groupe. Il nous semble qu’il conviendrait de réunir tous ces petits Pachydrobia dans un sous-genre qui conserverait le nom Delavaya et qui comprendrait actuellement : ru- picola Heude, Messageri B. et D., Krempfi B. et D., Du- porti B. et D., brevis Bav., pellucida Bav., elongata Bav., sulcata Bav., et Boellgeriana Môllendorff. 1. Journal de Conchyliologie, XLIIT, 1895, p. 87-89, pl. V, fig. 2-5. (Coquilles nouvelles provenant des récoltes de M. Levayÿ dans les rapides du Haut-Mékong, par A. Bavay.) 2. Heure : Journal de Conchyliologie, 1889, p. 46, et 1890, Notes sur les Mollusques de la vallée du Fleuve Bleu, p.172, pl. XXXIIT, he 18, 910, 10%. JU LA P. Fischer, dans son Manuel de Conchyliologie, dé- clare que legenre Oncomelania de Gredler, établi pour O. hupensis, doit être identifié au genre Pachydrobia, mais nous croyons qu'il peut être conservé comme sous- genre, caractérisé par un test un peu épais et des tours fortement costulés. Le genre Hemibia proposé par Heude pour remplacer Oncomelania uniquement parce qu’il trouve ce nom im- propre, tombe donc en synonyme. Nous ferons d’ail- leurs remarquer que les différentes espèces d’Hemibia de Heude paraissent être à peine des variétés d’O. hu- pensis. Le genre Prososthenia Neumayr, créé pour des fossiles tertiaires de Dalmatie, est certainement aussi très voi- sin des Pachydrobia. IRAVADIA TENELLA NOV. Sp. (PONT E ETES) Tesla parva, solidula, imperforata, subcylindrica. Spira elata. Anfr. 5 1/2 lente accreli ac sulura impressa juncti. Anfr. primus laevis, sequenltes tricarinati ; ultimi duo cari- nis quinque valde eminentibus, rolundalis ac costulis axia- libus filiformibus ornali. Apertura 1/4 allitudinis ae- quans, semilunaris, superne angulata: peristoma conti- nuum, exælus incrassaltum superneque subsolulum. Color albus {sub epider mide ?) Altlit. 2? 3/10 mm., diam. maj. 0, 7/10 mm.; apertura 3/2 mm. alla, 1/2 mm. lala. Coquille petite, assez solide, imperforée, subcylin- drique. Spire élevée, composée de 5 1/2 tours croissant lentement et séparés par une suture bien nette. Pre- mier tour lisse, les suivants pourvus de trois et les deux derniers de cinq carènes saïllantes, arrondies, dont les intervalles sont ornés de costules axiales, filiformes. — 39 — Ouverture semilunaire, anguleuse au sommet, occupant le quart de la hauteur de la coquille. Péristome continu, épaissi extérieurement et un peu détaché dans le haut. Coloration blanche. Aucun de nos exemplaires n'a conservé de trace de l’épiderme. Habitat: baie d’Along. Cette petite coquille est incontestablement un /rava- dia, assez voisin d’/. trochlearis Gould, mais dont elle diffère, non seulement par sa taille beaucoup plus pe- tite, mais aussi par sa forme bien plus cylindrique. Les sables coquilliers recueillis par M. Demange dans la baie d’Along renferment trois espèces d’Zravadia: I. lrochlearis Gould, I. australis Hedley et, enfin, l’es- pèce nouvelle que nous venons de décrire sous le nom de lenella. Les exemplaires d’I. {rochlearis sont tous blancs et complètement dépourvus d’épiderme ; les I. australis, beaucoupimoins nombreux, étaient, en gé- néral privés d'épiderme, mais quelques-uns le possé- daient encore: il est brun et très mince chez cette espèce. On trouve dans ces mêmes sables, avec des coquilles marines très nombreuses, quelques coquilles terrestres appartenant aux genres Diplommaltina, Georissa et Pupa vivant sans doute sur des rochers à proximité de la mer et qui y ont été entrainées par les pluies. On y ren- contre aussi des Auriculidés : Plecotrema, Laimodonta et Melampus, mais, par contre, pas une seule espèce flu- viatile. Cela tendrait à prouver que les /ravadia ne sont pas des Mollusques franchement d'eau douce, mais qu'ils vivent plutôt dans les eaux saumâtres, à l’em- bouchure des rivières et des ruisseaux qui se jettent dans la baie, M. Hedley! estime que les Hydrorissoia du Mékong, décrits par l’un de nous, sont apparentés aux /ravadia, 1. HepLey : Studies on Australian Mollusca, part III, p. 727. FAN sinon même identiques. Nous reconnaissons volon- tiers qu’il existe une grande affinité entre ces deux groupes de Rissoinés, surtout si on ne considère que l'Hydrorissoia elegans Bavay, mais nous ferons remar- quer que l’épiderme des Hydrorissoia est transparent et incolore et que leur test, au lieu d’être sillonné ou caréné dans le sens spiral, est garni de tubercules. Enfin, les Hydrorissoia sont incontestablement des Mollusques d’eau douce tandis que, d’après les explications qui pré- cèdent, nous avons tout lieu de croire que les Zravadia ne vivent que dans l’eau saumâtre. Nous croyons donc que, malgré l’affinité des deux genres, il y a lieu de les considérer comme suffisamment distincts et de les maintenir tous les deux. DiPLOMMATINA DEMANGEI nov, sp. (LINE EE) Testa mediocris, dextrorsa, solidula, haud nitens, pupoidea, in medio inflala, imperforala. Spira superne conoidea. Anfr. 8 convexi, sulura impressa juneti : pri- mus laevigatus, sequentes duo lenuissime ac dense costu- lali, costulae deinde sensim evanescunt. Anfraclus penul- limus valde inflatus, ullimus contractus et ad extremitatem mullum ascendens. Aperlura verticalis. subcircularis ; peristoma continuum, dexlrorsum el infra duplicatum, subpentagonale, superne dilalatum et adnatum. Margo columellaris subrecta, in medio denlem validum intusque in plicam spiraliler ascendentem continuatum. Margo basalis horizontalis ulrinque angulum formans. Labrum arcualum cum margine supera quoque angulum formans. Color sordide ac pallide fulvus, versus apicem saturatior . Allit. 4 mm., diam. maj. 2? mm.: apertura 1 2/5 mm. alla, 1 2/5 mm. lala. Coquille de taille médiocre, dextre, assez solide, Hnp.LLafontame, Paris. , 2. Diplommatna Demangei Bav.et Dautz.(x 10) ié SLR A SNTERE clausihoides Bav.et Dautz.(x 5) TERRES ,_…..…… German Bav.et Dautz (K6) 1 CECI CESSE edentata Bav et Dautz. (K6) LATE EE Re bifissurata Bav.et Dautz. (x 6) 1 pseudogranum Bav.et Dautz. (x 12) 13,14. angulfera Bav.et Dautz.(x 12) Brenieri Bav.et Dautz.(x 6) 1:10: Ancylus + 1? y . UN y Me Ni" à ü À En 4 Lu Ni. ER. D. - + F Letee Eat mate, pupoïde, dilatée au milieu, imperforée. Spire conoïde au sommet, composée de 8 tours convexes, séparés par une suture bien accusée. Premier tour lisse, les deux suivants ornés de costules très fines et serrées qui s’écartent ensuite, s’effacent graduellement et finis- sent par disparaître presque tout à fait sur les derniers tours. L’avant-dernier tour est très renflé et le dernier, contracté vers la base, est très ascendant à son extré- mité. Ouverture verticale, subcirculaire. Péristome subpentagonal, continu, appliqué dans le haut où le bord supérieur s’étale et remonte sur la convexité du tour jusque près de la suture. Bord columellaire per- pendiculaire mais légèrement flexueux vers le bas et armé au milieu, du côté interne, d’une dent bien déve- loppée, coupée horizontalement à sa base et se prolon- geant dans l’intérieur de l’ouverture en un pli spiral ascendant. Bord basal horizontal, formant un angle avec le bord columellaire et un autre avec le labre. Labre arqué formant uu angle avec le bord supérieur. Coloration fauve grisàtre clair, un peu plus foncée vers le sommet de la spire. Habitat : alluvions du fleuve Rouge: Bin-Son; Nui- Gang-Gioi (Thuyen-Quang); Nui-Genh; Nui-Chua-Ba à Ngia-Trang: Nui-Cho-Gia à Doleu; Nui-Genh à Ngia Trang; Than-Moï; Phu-Ly à Chiné; Ba-Den à Doleu (M. Demange). Cette espèce est très abondante dans la plupart des localités mentionnées. Elle à des analogies avec D. Messageri, mais est plus haute et plus conique. Elle ressemble aussi au D. Germaini, mais sa costulation est bien moins accusée, enfin, elle diffère du D. Lemyrei par sa forme plus obèse, sa costulation plus fine et par sa dent columellaire qui descend parallèlement au bord, tandis que celle du Lemyrei se dresse perpendi- culairement sur la columelle. DIPLOMMATINA CLAUSILIOIDES nov. Sp: (PI. V. fig. 3, 4) Testa sat magna, Sinistrorsa, solidula, imperforata et conoidea. Spira versus apicem atlenuata. Anfr. 8 convexi suluraque impressa juncli : primus laevis, celeri oblique sal fortiler ac laxe costulati. Anfr. penullimus aliquantum inflatus, ullimus ad extlremilalem celeriler ascendens. Aperlura subrolunda. Margo columellaris extus rectius- culus, intus, versus basin dente triangularivalido munitus. Peristoma sal crassum, subcontinuum, angustissime duplicalum superne vero simplex alque adnatum. Color aureus, perisloma in margine pallidius sed intus conula aurantiaca comilalum. Ali. T mim., diam. maj. 3 nun.; aperlurae diam., 2 1/2 mm. | Coquille assez grande pour le genre, senestre, assez solide, imperforée, de forme conoïde. Spire atténuée vers le sommet, composée de 8 tours convexes séparés par une suture bien accusée : le premier lisse, les autres ornés de costules obliques assez fortes et espa- cées. Avant-dernier tour un peu plus renflé que les précédents; dernier tour remontant rapidement à son extrémité. Ouverture arrondie mais un peu plus haute que large. Bord columellaire presque perpendi-: culaire du côté externe et pourvu, à l’intérieur, d’une - forte dent trigone située près de la base. Péristome assez épais, subcontinu, étroitement doublé dans toute sa partie libre, mais simple et appliqué dans le haut. Coloration d'un beau jaune d’or; péristome plus clair le long des bords, mais accompagné à l’intérieur d'une zone orangée. Habitat : Muong-Hum (C' Messager). ha — 3 — Ce Diplommalina est le plus grand de ceux qui ont été rapportés jusqu'à présent du Tonkin : il a un peu l’aspect d’une Clausilie très courte et trapue. DiPLOMMATINA GERMAINI NOV. Sp. (PL. V, fig. 5, 6) Testa mediocris, dextrorsa, solidula, imperforalu, conoidea. Anfr. 8 convexi : primus laevis, celeri costulis lenuibus, in anfr. superis approximalis, in ullimis vero remolioribus ornali. Anfr. ullimus prope extremilalem ascendens. Aperlura subquadrala. Margo columellaris subrectus, intus, prope basin dentem sat validum praebel. Peristoma subcontinuum : superne simplex, adnatum ac vie limilalum, in margine basali et labro aulem conspicue duplicalum. Color pallide fulvus;, peristoma paullo pallidius. Altit. 4 3/4 mm., diam. maj. 2? 1/2 mm.; aperlurae diam. 1 1/2 mm. Coquille de taille moyenne pour le genre, dextre, imperforée, conoïde. Spire composée de 8 tours con- vexes : le premier lisse, les autres ornés de costules obliques fines, assez rapprochées sur les tours supé- rieurs, pas plus espacées sur les derniers. Dernier tour ascendant à son extrémité. Ouverture subquadrangu- laire. Bord columellaire assez droit, pourvu, du côté interne, d’une dent subbasale assez forte. Péristome sub- continu, simple, mince, appliqué, à peine limité dans le haut et le long de la columelle, tandis qu'il est nettement dédoublé sur le reste de son contour. Labre formant un demi-cercle avec le bord basal. Coloration d’un fauve clair, péristome un peu plus clair. Habitat : Muong Hum; Pac-Kha (C' Messager), JT OpARESS DiPLOMMATINA EDENTATA NOV. SP. (PINVE Ge) Tesla sinistrorsa, mediocris, solidula, imperforala, ovoi- deo-conoidalis. Spira versus apicem atlenuata. Anfr. 7 : primus laevigalus, ceteri oblique subtiliter ac laxe costulati, coslulis vero in anfr. ullimi allera parte subilo approæi- malis ac fere contliguis. Anfr. ullimus ad extremilalem usque ad suluram ascendens. Aperlura verlicalis, rotun- data; peristoma continuum, superne adnatum, margo colu- mellaris extus subreflexus et inlus, prope basin sat pro- funde parumque distincte dentatus. Labrum sat late duplicalum. Color sordide fulvus. Altit. 5 1/2 mm., diam. maj. 3 nun.; aperlurae diam. 2 mm. Coquille senestre, de taille médiocre, assez solide, imperforée, ovoïde-conique. Spire atténuée au sommet, composée de 7 tours : le premier lisse, transparent, les autres ornés de costules filiformes peu saillantes, écartées, mais se rapprochant brusquement et deve- nant presque contiguës sur la seconde moitié du der- nier tour qui est ascendant à son extrémité, au point de rejoindre la suture. Ouverture verticale, arrondie, déjetée vers la gauche; péristome continu, simple et appliqué dans le haut, un peu réfléchi le long du bord columellaire, épaissi et assez largement dédoublé le long du labre et du bord basal, Columelle émettant vers la base une saillie en forme de dentelon obtus assez immergé. Coloration d’un fauve sale. Habitat : Pac-Kha (C' Messager). Ce Diplommatina, d'une forme assez lourde et trapue, est remarquable par le faible développement de sa dent columellaire et par l’extrémité de son dernier tour qui est très fortement ascendante. DiPLOMMATINA BIFISSURATA NOV. Sp. (PIE ho #0 mo) Tesladextrorsa, mediocris, solidula, imperforala, ovalo- conoidea, in medio inflala. Spira versus apicem paululum allenuala. Anfr. 7 1/2 convexiusculi : primi duo laeves, celeri oblique et sat laxe lenuilerque costulali: costulae vero in anfr. ullimi postrema parle subilo mullo confer- liores fiunt. Aperlura verticalis, irregulariler rotundala, ubi columella el labrum concurrunt angulala ac infra angulum mollissime sinuala. Perisloma triplex : internum superne evanescens, in margine columellari bifissuralum : fissura supera plicae columellari sat valida, descendente ac intrante subjecta; fissura infera in basi columellae sila. Perisloma medianum continuum infra et in labri infera parte partlilum, peristomatem tlertium, in angulo infero internoque aperlurae denticulum emiltentem, format. Color albidus. Altit. 4 mm., diam. maj. 2 1/4 mm.; aperlurae (cum peristomate) diam. 1 1/2 mm. Coquille dextre, de taille médiocre, assez solide, imperforée, ovoïde-conique, renflée au milieu. Spire un peu atténuée au sommet, composée de 7 1/2 tours : deux premiers petits et lisses, les autres médiocrement convexes, ornés de costules assez écartées mais nom- breuses et serrées sur l’extrémité du dernier tour. Ouverture verticale, irrégulièrement arrondie, angu- leuse au point de rencontre du labre et de la columelle. Péristome triple : l’interne, s’effaçant au sommet en s'accolant, est interrompu sur le bord columellaire par REA TON deux fissures : l’une située immédiatement au-dessous d'un pli columellaire médian, assez fort, descendant et pénétrant, l’autre occupant l'angle interne inférieur de l’ouverture, à la base de la columelle. Le second péristome est continu, assez saillant, et se dedouble le long du bord basal et de la moitié inférieure du labre, de manière à former un troisième péristome qui se termine au niveau de l’angle columellaire, par un petit denticule. Coloration blanche uniforme. Habitat : Nat-Son, Cam-Duong, Phong-Tho (C'Mes- sager). Les caractères les plus remarquables de cette espèce consistent dans les deux fissures du péristome interne, la forte dent columellaire qui se transforme en un pli pénétrant, ainsi que dans son triple péristome. DiPLOMMATINA PSEUDOGRANUM nOV. Sp: (PINS Er re) Tesla parvula, pupoidea, in medio inflala, imper/foralta. Spira superne abruple altenuala. Anfr. 6 convexi : pri- mus laevis, cetleri costulis filiformibus, in superis conferlis, in medianis remolis, in ullimo prope aperluram evanescen- tibus sculpti. Anfr. ullimus contractus et ad extremilalem ascendens. Aperlura fere circularis; perisltoma continuum ac duplicatum, superne vero simplex et adnalum, in basi marginis columellaris angulalum. Columella in medio pli- cam dentiformem trigonam, infra transverse sectam, emittit. Color aurantiacus. Altit. 2 1/5 mm., diam. maj. 1 1/4 mm. ; aperturae diam. 1 mm. Coquille petite, pupoïde, renflée au milieu, imper- forée. Spire brusquement atténuée au sommet, com— Es IR posée de 6 tours convexes : le premier lisse, les autres ornés de costules filiformes, nombreuses et serrées sur les tours supérieurs, écartées sur les suivants et dispa- raissant sur l’extrémité du dernier. Dernier tour con- tracté, ascendant à l'extrémité Ouverture à peu près circulaire ; péristome continu assez largement dédoublé, excepté dans le haut où il est simple et appliqué, angu- leux au point de rencontre du bord basal et du bord columellaire. Columelle pourvue, au milieu, d’un pli dentiforme trigone, coupé transversalement à la base. Labre bien arqué. Coloration d’un beau jaune orangé. Habitat : Bin-Son; Nui-Bin (Than-Moï); Nui-Hang- Gioi (Thuyen-Quang), récolté par les chasseurs de M. Demange. Ce petit Diplommaltina est très voisin de notre D. gra- num! dont il a à peu près la taille et la couleur, mais chez le granum la forme est plus renflée, les costules sont plus serrées et l’angle de la base de la columelle est beaucoup plus prononcé. DiPLOMMATINA ANGULIFERA NOV. SP. (PL. V, fig. 13, 14) Testa minima, imperforata, sat elata. Spira irre- gulariter conica. Anfr. 6 1/2-7; primus laevis, sequen- tes 5 convexi, regulariter crescentes, costulis obliquis filiformibus sat approximatis ornati. Anfr. penulti- mus valde dilatatus, in peripheria obtuse angulatus, ac costulis lamelliformibus obliquis paululumque flezuosis sculptus. Anfr. ultimus contractus, in peri- pheria magis arcte angulatus lamellisque quam in 1. Bavay et DAUTZENBERG : Description de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine, Journal de Conchyliologie, LI (1903), p. 225, PL'XT, fie 3, 4: EN E 1 Ues anfr. penultimo adhuc eminentioribus ac versus extremilatem numerosioribus ornatus.Sub lente etiam validissimo, hic illic inter costulas et lamellas, striae transversae debilissimae difficiliter detectuntur. Aper- tura rotundata; peristoma continuum, sat prominens, undique, praeler in latere adnato, strophio lato con- centriceque lamelloso circeumdatum. Dens triangula- ris parum immersus in columellae basi sita. Color ex albido lutescens, plus minusve lutosus. AUtit. 2 3/4 mm., diam. maj. 1 1/4 mm.; aperturae diam. 3/4 mm. Coquille très petite, imperforée, assez élancée. Spire irrégulièrement conique, composée de 6 1/2 à 7 tours : le premier lisse, les trois suivants convexes, croissant régulièrement, ornés de costules filiformes assez rap- prochées, un peu obliques. Avant-dernier tour très dilaté, subanguleux à la périphérie, orné de costules lamelleuses obliques, saillantes, un peu flexueuses et beaucoup plus espacées que celles des tours précédents. Dernier tour contracté, bien anguleux au milieu et orné de costules lamelleuses encore plus saillantes que celles de l’avant-dernier tour et se rapprochant sur l'extrémité. Ouverture arrondie; péristome continu, assez saillant et entouré, excepté du côté appliqué, d'une collerette étalée portant plusieurs lamelles con- centriques. Une dent triangulaire, peu enfoncée, est située à la base de la columelle, Coloration d’un blanc jaunâtre plus ou moins sali par des corpuscules terreux qui adhèrent au test et aux lamelles. Habitat : Ban-Lao (C' Messager). Cette petite espèce appartient au même groupe que le D. Balansai L. Morlet, mais elle est bien plus petite et d’une coloration bién plus claire. Elle ressemble AREAS Alyeaeus costulosus Bawv. et Dautz (x 6) HEC, 100 .,……"Paviel Bav.et Dautz (x 6) 2 La MER FRET …var.minor B.et D. (x 6) 10,11,12,13. …., …. depressus Bav. et Dautz. (x 6) Pause ,.…… fimbriatus Bav. et Dautz. (x 6) HRRMULE à Les ,.. var. simphoilabris B.et D.(x6) fmp. L. Lafontaine, Paris. Liban den La ve 0 b De "e L L i \ l | # L } n , ÿ a , Fr « ‘! 1,4 2 d + F : d EEE Se \ulèp * : a 4 à us À, \ vi y mt j à m ERA le à > CHR À UNE #4 " J ES + ' Re A | Yi 0 ju \ 4 juc en He 2 AO 4 VOL ’ US | TER Fe +1, RE = “É L s . l F4 4H | PA i | Jar er n LerameaTrT { CARE UE. (l ro I] [ ï Let H'Tar " ] FLIO 0 ge également au D. pagodula Bav. et Dautz.' dont elle a la forme générale mais pas les ornements saillants. ALYCAEUS COSTULOSUS nov. Sp. (PL. VI, fig. 1-4) Testa tenuicula, turbinato-globosa, imperforata. Spira dimidiam testae altiludinem occupans. Anfr. 4 1/2 convexi, sutura impressa juncti : primi 2? leves, celeri costellis longitudinalibus obliquis, lamellifor- mibus ac remotis, sub tubulo suturali brevissimo (vix 1 mm. longo), vero confertioribus, ornati. Anfr. ulti- mus 1 1/2 mm. ante extremitatem leviter constrictus. Apertura rotundata. Peristoma vix continuum brevis- simeque duplicatum. Color sordide albus. Altit. 4 mm., diam. maj. 3 1/2 mm.; aperturae diam. 2 mm. Coquille assez mince, turbinée-globuleuse, imper- forée. Spire occupant la moitié de la hauteur de la coquille, composée de 4 1/2 tours convexes, séparés par une suture bien accusée : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules axiales lamelleuses, écartées, sauf sous le tube sutural, où elles sont plus serrées. Le tube sutural, à peine saillant, est très court ; il a à peine 1 mm. de longueur. Dernier tour présentant, à 11/2 mm. de son extrémité, un étranglement très peu prononcé. Ouverture arrondie. Péristome à peine con- tinu, simple et appliqué du côté columellaire, étroite- 1. Bavay et Daurzengerc : Description de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine. Journal de Conchyliologie, LVIL (1909), p. 287, BLOXT, fig. 12, 13, 14. ring ment doublé, mais non épaissi sur le reste de son étendue. Coloration d’un blanc sale uniforme. Habitat : Phong-Tho, Tonkin (C' Messager). Cette espèce est remarquable par ses costules espa- cées, la brièveté de son tube sutural, son étranglement très peu accusé, ainsi que par son péristome non épaissi et doublé seulement du côté du labre et de la base. ALYCAEUS PAVIEI nov. sp. (PI. VI, fig. 5-8) l'esta solidula, lurbinalo-subglobosa, anguste sed pervie umbilicata. Spira mediocriler elata. Anfr. 41/2 converti, gradati, sulura valde impressa juncti : primi 2? leves, celeri costulis lamelliformibus, sub tubulo sulurali forlioribus, ornati. Anfr. ullimus sub tubulo suturali elongalo el immerso, valde tumidus, 3 mm. ab extremitate constrictus, deinde cristam eminentem praebens ac denique, post marginem, gibbosulus. Aperltura rotundata. Peristoma continuum, sat incrassatum ac duplicatum : internum prominens, exlernum recedens, breviler explanalum acuteque marginatum. Operculum normale. Color albus. ALUUE. 5 mm., diam. maj. 6 mm., min. à mm.; aper- lurae diam. 2,5 mm. Coquille assez solide, turbinée-subglobuleuse, étroi- tement, mais profondément ombiliquée. Spire médio- crement élevée, composée de 4 1/2 tours étagés, sépa- rés par une suture très accusée : les deux premiers lisses, les autres ornés de costules axiales un peu lamelleuses, celles qui se trouvent sous le tube ARS RE sutural étant plus fortes que les autres. Tube sutural allongé et immergé dans la suture. Dernier tour très renflé et gibbeux sous le tube sutural, fortement étran- glé à 3 mm. en arrière de son extrémité, puis présen- tant une crête arquée très saillante et enfin une légère gibbosité entre cette crête et le bord du péristome. Ouverture arrondie, péristome continu, doublé : l’in- terne saillant, l’externe étroitement dilaté et tranchant au bord. Coloration blanche uniforme : Habitat : Ban-Lao (C' Messager). Var. minor. (PI. VI, fig. 9.) Ne différant du type que par sa taille plus faible : hauteur 4, diam. max. », min. 4 mm. C'est de l'A. Heudei Bavay et Dautz. que cette espèce se rapproche le plus, mais elle est plus globuleuse, moins déprimée, plus étroitement ombiliquée et le bourrelet qui succède à l’étranglement du dernier tour est bien plus saillant. Nous prions M. Pavie de vouloir bien accepter la dédicace de cette forme intéressante. ALYCAEUS DEPRESSUS NOV. Sp. (PI. VI, fig. 10-15) Testa turbinata, valde depressa, mediocriter sed profunde umbilicata. Spira parum elata. Anfr. 4 su- tura impressa et subcanaliculata juncti; ultimus inflatus 2 mm. ab extremitate leviter constrictus, deinde vix tumidulus. Anfr. primi 2? leves, ceteri costulis longitudinalibus sat remotis, sub tubulo sulurali vero multo debilioribus ac confertioribus et a constrictione usque ad extremitatem anfr. ultimi obsoletissimis ornati. Tubulus suturalis brevis ac minime prominulus. Apertura rotundata. Peristoma continuum, callosum extusque breviter marginatum. Color sordide albus. Altit. 2 mm., diam. maj. 4 mm., min. 5,25 mm; aperturae diam. 1,5 mm. Coquille turbinée très déprimée, médiocrement, mais profondément ombiliquée. Spire peu élevée, com- posée de 4 tours séparés par une suture subcanalicu- lée : les deux premiers lisses, les deux autres ornés de costules longitudinales beaucoup plus faibles et plus nombreuses sous le tube sutural et obsolètes à partir de la constriction jusqu’à l'extrémité du dernier tour. Tube sutural court, très peu saillant. Dernier tour renflé, très légèrement étranglé à 2 millimètres en arrière de son extrémité et ensuite à peine renflé. Ou- verture arrondie. Péristome continu, calleux, étroite- ment marginé du côté externe. Coloration d’un blanc sale. Habitat : Pac-Kha, Tonkin (C' Messager). Par sa taille et sa forme déprimée, l'A. depressus res- semble beaucoup à l'A. diplochilus Müllendorff, de Pérak, mais il en diffère par la sculpture bien plus fine de la région située sous le tube sutural, ainsi que par son péristome moins dilaté et moins nettement doublé, ALYCAENS (CHARAX) FIMBRIATUS NOV. SP. (PI. VI, fig. 15-17) Testa turbinato-depressa, mediocriter sed pervie umbilicata. Spira parum elata. Anfr. 4 convexi, sulura impressa juncti : primi ? leves, ceteri costulis RE longitudinalibus, sub tubulo suturali debilioribus ac confertioribus, sculpti. Anfr. ullimus inflatus, 2 millim. ab extremilate constrictus, deinde tumidus. Tubulus suturalis brevis et emersus. Apertura Subro- tunda, peristoma continuum, callosum; margo colu- mellaris arcuala; labrum fimbrialtum, quadranqgu- latum extusque sat late incrassatum. Color sordide albidus, peristoma album. tenu. dont eme]. MM. TN) 9,29 MM. ; aperlurae diam. 1,5 mm. Coquille turbinée, déprimée, médiocrement, mais profondément ombiliquée. Spire peu élevée, composée de 4 tours convexes, séparés par une suture pro- fonde; les deux premiers lisses, les autres ornés de costules axiales; celles qui sont situées sous le tube sutural étant plus fines et plus serrées que les autres. Dernier tour renflé, nettement étranglé à 2 milli- mètres environ en arrière de l'extrémité, ensuite gib- beux. Tube sutural très court et saillant. Péristome continu, épais: bord columellaire arqué: labre large- ment festonné et bordé du côté externe. Coloration d'un blanc sale. Péristome blanc. Habitat : Pac-Kha (C' Messager). Var. simplieilabris (PL. VI, fig. 18) Chez cette variété, les festons du labre disparaissent presque tout à fait mais on rencontre des individus intermédiaires chez lesquels ces festons sont moins accusés que chez le type et plus que chez la variété. Habitat : Muong-Hum (C' Messager). A NE Cette espèce a une certaine ressemblance avec l’A. fralerculus Bavay et Dautz. (Journ. de Conch., 1900, p. 120, 457; pl. XI, fig. 11-14), mais elle est moins aplatie, son dernier tour est plus renflé, plus fortement étranglé, les costules situées sous le tube sutural sont plus fines que les autres au lieu d’être plus fortes, son ombilic est moins ouvert, enfin, le contour du labre est frangé et polygoné, tandis que celui de l’A./frater- culus. bien que pourvu de plis du côté interne, est presque régulièrement arrondi du côté externe. À .B. et PRE DESCRIPTION D'UN NOUVEL AMPHIDROMUS Par P. GÉRET AMPHIDROMUS GIVENCHYI (DITES ESP 2020) Tesla solida, dextrorsa, nilidula, angustissime perforala. Spira conoidea el elata. Anfr. 7 viæ con- vexi, sulura lineari juncli, striis incrementi approri- matis ac sub lente lantum conspicuis ornali. Anfr. ullimus ovalus. Aperlura ovalo-semilunaris, margi- nibus callo adnalo lenuissimo parumque conspicuo junctis. Columella parum arcuala, rimam umbilicalem maæima ex parle oblegens. Labrum paululum dila- Latum brevilerque reflezum. Anfr. supremts 1/2 albidiprimus punctum apicalem * fuscum minimum ostendens : sequentes ? quoque albidi sed basin versus lulescentes ac superne, infra suluram lineam angustissimam viridique articulatam prae- bens. Anfr. penullimi pars antica el anfr. ullimus lineis longitudinalibus viridibus valde irregularibus, plus minusve confluentibus, el a linea subsuturali zonula transversa alba, cireiler 2 millim. lala se- Junctis ornata. Peristoma album: apertura intus alba. Altit. 40 mm., diam. maj. 17 mm.; apertura Sn oalla, 12 mm. lata. Coquille solide, dextre, un peu luisante, pourvue d'une perforation ombilicale très étroite. Spire conoïde allongée, composée de 7 tours à peine convexes, séparés par une suture linéaire. Surface lisse en appa- LOUE rence, mais montrant, sous la loupe, des stries d’ac- croissement nombreuses qui s’accusent sur les derniers tours. Dernier tour légèrement anguleux dans le jeune âge, mais devenant régulièrement ovale chez l'adulte. Ouverture ovale semi-lunaire. Columelle presque per- pendiculaire, très faiblement arquée, réfléchie au-dessus de la perforation ombilicale qu’elle masque en grande partie. Labre un peu dilaté et étroitement réfléchi Coloration des 5 1/2 premiers tours d’un blanc crème, avec un point apical brun, très petit. Les deux tours suivants deviennent jaunàâtres à la base et pré- sentent au sommet, immédiatement au-dessous de la suture, un liséré décurrent très étroit, articulé de points verts. Sur la seconde moitié de l’avant-dernier tour et sur le dernier, apparaissent des linéoles ou flammules axiales vertes, nombreuses, plus ou moins onduleuses, interrompues ou confluentes. Sur le dernier tour, ces linéoles sont séparées du liséré subsutural par une zone blanche d'environ 2? millimètres de largeur. Péristome et intérieur de l’ouverture d’un blanc ‘pur. Nous ne connaissons pas l'habitat de cette jolie espèce. Elle nous a été communiquée par M. Paul de Givenchy, secrétaire de la Société préhistorique de France et nous sommes heureux de la lui dédier. PA BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology, Structural and Systematic, with illustrations of the Species, by George W. Tryon Jr., continued by H. A. Pilsbry. — Série Il: Pulmonata.— Parties 83 et 841. Dans ces fascicules sont d’abord décrits deux genres nou- veaux d’Amastrin®e : G. Planamastra nov. gen. : coquille discoïde, avec tours embryonnaires aplatis comme ceux de Plerodisceus; ombilic très largement ouvert; péristome sans expansion, bord colu mellaire dilaté, sans lamelle columellaire à aucun âge; anim aux vivipares; type : P. digonophora Ancey, d'Oahu; une forme nouvelle : P. Peaseana, n. sp., des îles Hawaii. G. Armsia nov. gen., coquille à forme de Gonyodiscus, très largement ombiliquée; tours embryonnaires convexes, saillants et striés spiralement ; péristome mince avec une forte expansion, et sans lamelle columellaire; une seule espèce : À. pelasus Ancey, d'Oahu. Vient ensuite le genre Amastra H. et A. Adams, ainsi caractérisé : Coquille ordinairement dextre, dont la forme varie de glo- boso-conique à oblongo-conique, ombiliquée ou imperforée, coloration sombre ou foncée, ou bien claire avec une cuticule sombre, foncée ou jaunâtre; 5 1/2 à S tours; spire et apex coni- ques.Ouverture ovale; lèvre externe sans expansion, souvent épaissie en dedans ; columelle possédant une lamelle spirale qui pénètre sur une longueur d'environ un demi-tour et 1 Deux fascicules in-8, l'un de 112 pages et 13 planches coloriées, l’autre de 172 pages et 20 planches coloriées. — Edités par la Section conchyliologique de l’Académie des Sciences Naturelles de Philadel- phie, 1911. existe à tous les âges; axe légèrement sinueux au-dessus. Animaux vivipares. Mâächoire striée verticalement. Type A. magna. C. B. Ad. Ce genre Amastra se subdivise de la façon suivante : S.-G. Kauaia Sykes : coquille imperforée, biconique ou trochiforme, d’un brun foncé; tours embryonnaires striés spiralement; dernier tour avec une carène périphérique; type : À. kauaiensis Newc. Sect. Armiella Hyatt : dernier tour avec deux carènes; type : A. Knudseni Baldw. S.-G. Cyclamastra Pils. et Van. ; coquille profondément ombiliquée, à forme variable, biconique, globoso-conique ou ovalo-conique ; tours embryonnaires presque lissés ; type : À. cyclostoma Baldw. S.-G. Amastra s. str. : coquille ovale ou oblongo-conique, à fente ombilicale étroite ou nulle; tours embryonnaires aplatis, costulés et carénés; cuticule avec taches ou lignes anguleuses ; type : À. magna C. B. Ad. Sect. Amastrella Sykes : coquille ovale; tours embryon- naires lisses ou striés longitudinalement, non carénés; cuticule mince, sans dessins ; type : À. rugulosa Pease. Sect. Melamastra Hyatt et Pilsbry : coquille ovale ou oblongue; tours embryonnaires lisses ou très finement striés; cuticule ni sombre, ni ornée de dessins; coquille souvent bigarrée : type : À. reliculata Newc. Sect. Paramastra Hyatt et Pilsbry : coquille turriculée ou pyramidale ; tours embryonnaires très finement striés verti- calement, cuticule sans dessin; type : À. spirizona Fér. Sect. Heleramastra Pilsbry : coquille senestre, tours embryonnaires finement costulés ; coloration sombre ou foncée, sans lignes en zigzag; type : A. Hutchinsoni Pease. M. Pilsbry établit la répartition géographique des espèces de ce genre Amastra dans les différentes îles Hawaii : À Kauai, on trouve : 1 Kauaia, 1 Armiella, 3 Cyclamastra, 3 Amastrella, avec une forme nouvelle : À. rugulosa Pse. normalis n. subsp. À Oahu, se rencontrent : 4 Cyclamastra, dont un nouveau À. sola n. sp., 25 Melamastra avec plusieurs formes nou- velles : À. Gulickiana, A. Thaanumi, A. Cookei, A. caputa- damantis, A. subcornea Hyatt et Pilsb. A. æmulator nn.spp., A. textilis Fér. media Hyatt et Pilsb., A. textilis kaipau- pauensis, À. reticulata Newc. dispersa, À. reticulata orientalis Hyatt et Pilsb., À. reticulala errans nn. subspp.; 10 Amas- trella, renfermant comme formes nouvelles : A. semi- nigra, À. porcus nn. spp., À. rubens Gld. corneiformis, A. rubens castanea, A. rubens kahana, À. rubens infelir nn. subspp.; 10 Paramastra, avec deux variétés nouvelles A. turritella Fér. var. aiea et var. waiawa nn. varr.; 1 Hete- ramastre. À Lanai, s’observent : 1 Heteramastra et 9 Amastra s. str. À Molokai, habitent : 1 Cyclamastra, 2 Amastrella, dont un nouveau À. abavus n. sp. ; 14 Amastra s. str., avec plusieurs formes nouvelles : A. violacea Newc. wailauensis n. var., A. nubilosa Migh. macerala mn. subsp., A. pullata Baldw. subnigra n. var., À. Borcherdingi Hyatt et Pilsb. n. sp., A. mucronata Newc. atroflava n. subsp., À. Sykesi n. sp., A. nubifera n. sp., À. nubifera dissimiliceps n. subsp. A. modesta GC. B. Ad. dimissa n. snbsp., À. subobscura Hyatt et Pilsb. n. sp., À. tricincila n. sp., A. elegantula n. sp.; 1 Heleramastra nouveau : À. perversa n. sp. À Maui, il y a : 3 Cyclamastra, dont un nouveau A. mor- ticina n. sp.; D Heteramastra, avec trois formes nouvelles ; A. soror Newc. interjecta et laliceps nn. varr., À. subsoror Hyatt et Pilsb. n.sp.; 15 Amastra s. str., comprenant comme formes nouvelles : À. Baldwiniana n. sp., A. subcrassilabris n. sp., À. makawaoensis n. sp., À. affinis Newc. bigener Hyatt et cinderella Hyatt nn. varr., À. affinis kaupakaluana n. subsp., À. Johnsoni Hyatt et Pilsb. n. sp Enfin, à Hawaïi, vivent : 1 Heteramastra et 6 Amastrella, avec trois formes nouvelles : À. conica Baldw. gyrans Hyatt et kohalensis nn. varr., À. hawaiiensis n. sp. Il yaenoutre 4 Amastra dont l'habitat précis est inconnu. M. Pilsbry passe ensuite à l’examen des espèces du genre Laminella Pleiffer, qui présente les caractères suivants : coquille pyramidale ou ovalo-conique, presque toujours senestre et perforée, lisse ou presque; jaune, blanchâtre ou — 60 — rose, ordinairement rayée longitudinalement ou pointillée de noir; columelle droite, souvent avec des plis accessoires au-dessus d’une forte lamelle columellaire; coquille em- bryonnaire avec 1/2 ou 1 1/2 tour lisse, le reste plus ou moins costulé ou sillonné longitudinalement; animaux vivipares, arboricoles; type : L. gravida Fér. Ce genre comprend 3 espèces d'Oahu, 3 de Lanat (avec une forme nouvelle : L. tetrao Newc. gracilior n. var.), 5 de Maui et 5 de Molokai (comprenant trois variétés nouvelles : L. venusta Migh. vestila H. et P., muscaria et orientalis nn. varr.). Ces 8 genres Leptachalina, Fernandezia, Carelia, Ptero- discus, Planamastra, Armsia, Amastra, Laminella constituent la sous-famille des Amastrinæ, qui forme avec celle des Achatinellinæ, la famille des Achatinellidæ. L'étude détaillée de cette sous-famille est complétée par une introduction où M. Pilsbry expose ses idées sur l’évo- lution et la zoogéographie des Amastrinæ; d’autre part, un appendice renferme les vues théoriques entièrement oppo- sées que concevait, sur les migrations de ces Mollusques, le professeur A. Hyatt, dont les notes manuscrites ont été utilisées par M. Pilsbry pour la rédaction de cette très inté- ressante monographie, formant, à elle seule, le volume XXI du Manual of Conchology. Ed. L. Die Brachiopoden der Deutschen Südpolar-Expedi- tion, 1901-1903, von Paul Eichler !. L'expédition du « Gauss » a recueilli dans l'Antarctique 3 espèces de Testicardines qui, toutes, se sont trouvées nou- velles : Liothyrina antarctica Blochmann, Magellania Joubini Blochm., Macandrevia Vanhæffeni Blochm., et une larve d'un Discinisca . Outre la description détaillée de ces formes, M. Eichler passe en revue tous les Brachiopodes jusqu'ici connus de l’Antarctique et expose les considérations de dis- 1. Extrait de Deutsche Südpolar-Expedition, 1901-1903, Bd. XII, Zoo- logie IV, 21 pages, pl. XLII-XLIV. Berlin, 1911. — 61 — tribution géographique qui résultent de cet examen. Il a pu, de plus, étudier chez Liothyrina antarctica le développement complet des spicules, ce qui n'avait encore pu être fait pour aucune espèce. Ed. L. Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie anté- rieure, par L. Germain. 1° Sur les Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. H. Gadeau de Kerville pendant son voyage en Syrie !. — Dans cette note sont décrites plusieurs formes nouvelles, dont la plupart ont été recueillies en Syrie par M. Gadeau de Kerville : Agriolimax Horsti Germain n. sp., Damas, Succinea Kervillei Germ. n. sp., Damas, Leucochroa (Albea) candidissima Drap. var. subcandidissima Pollonera n. var., Pales- tine, = == — var. subfimbriata Poll. mn. var., Jérusalem, Helix (Euparypha) Seetzeni Koch var. antilibanica Poll. n. var. Antiliban, — _— — var. ereminoides Poll. n. var. Jérusalem, — (Heliomanes) subcandiota Germ. n. sp., environs du lac de Homs, Buliminus (Ena) Louisi Pallarv n. sp., Syrie, — (Petrœus) labrosus Oliv. var. Kervillei Germ. n. var., Beyrouth, Cœæcilioides Kervillei Germ. n. sp., Liban, Vitrina libanica Pallary n. sp., Liban, Limnæa (Radix) lagotis Schrenk var. hidachariyensis Germ. n, var,, Damas. 1. Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, t. XVII, Paris, 1911, pp. 27-32. — 62 — 2° Mollusque nouveaux de Syrie. — Cette note renferme la description des formes nouvelles suivantes : Physa (Physa) syriaca Germain n. sp., Damas, Beyrouth (H. Gadeau de Kerville), Bullinus (Isidora) asiatica Germ. n. sp., Syrie (Letourneux), Bythinia (Elona) hawaderiana Bgt. var. albocincta Germ. n. var., N.-E. de Damas (H. Gadeau de Kerville), Valvata (Cincinna) Gaillardoti Germ. n. sp., Syrie (Gaillar- dot). D'autre part, M. Germain divise le genre Leguminaia Conrad, 1865, en deux sous-genres : 1° les Leguminaias. str., qui ont un test rappelant celui des Margaritanes; 2° les Pseudoleguminaia n. subg., qui ont un test semblable à celui des Anodontes et dont le type est le L. Chantrei Locard. Enfin, il institue le sous-cenre Rhombunio n. subg. pour certains Unio de l’Asie Antérieure, l’U. Rothi Bet., l'U. semi- rugalus Lk., l’'U. homsensis Lea, etc., qui rappellent, par cer- tains côtés le groupe occidentano-européen de l’U. littoralis Lk., mais qui en diffèrent par un ensemble de caractères portant à la fois sur l’animal et sur la coquille. 3° Limaciens nouveaux de Syrie ?. — Cette note est consa- crée à l’étude de quatre Limaciens nouveaux : deux recueil- lis au nord-est de Damas par M. Gadeau de Kerville : Agrio- limax damascensis Germain n. sp., À. nigroclypeala Germain n. sp., et deux autres découverts près de Beyrouth par le frère Louis: A. agrestopsis Pollonera n. sp., A. Pallaryi Pollonera n. sp. 4° Un Bythinella nouveau de la Perse. — M. Dantan a recueilli dans le lac de Ghoum, aux environs de Téhéran, un Bythinella nouveau : B. Dantani n. sp. Ed 1. Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, t. XVII, pp. 63-67. 2. Ibid., pp. 140-143. 3. Ibid., pp. 328-329. él ice ob titi 0 Études sur la faune malacologique terrestre et flu- viatile de l'Asie antérieure : Parmacellidæ et Limacidæ (1° partie), par L. Germain ‘. Ce fascicule est consacré à l'étude des Parmacellidæ et des Limacidæ recueillis par M. J. de Morgan au cours de ses voyages dans l’Asie antérieure, et principalement en Perse. La famille des Parmacellidæ ne renferme que les genres Parmacella Cuvier, 1804, et Parmacellilla Simroth, 1910. Le type du genre Parmacella est le P. Olivieri Cuvier, qui habite les plaines de la Mésopotamie et se retrouve dans le Turkestan; mais avec cette espèce, une autre, qui vit dans les régions circa-caspiennes et le nord de la Perse, à été confondue par plusieurs auteurs : le P. Simrothi n. nom. (= P. Olivieri Simroth, non Cuvier), qui se distingue par la présence de bandes foncées sur la cuirasse et par un appareil vénital différent. A côté de ces deux espèces qui ont deux glandes prosta- tiques, il en existe d’autres qui n’en possèdent qu'une seule; parmi celles-ci, M. Germain fait connaître trois formes nou- velles de Perse : P. Morgani, P. Pollonerai, P. hyrcanensis nn. Spp. Dans la famille des Limacidæ, il donne également une des- cription détaillée de plusieurs espèces nouvelles persanes : Pseudarion (Pollonera, 1911, nov. gen.) Morgani n. sp., animal ayant l’aspect extérieur d’un Arionidé et les carac- tères anatomiques d’un Limacidé, Malacolimax Morgani, M. Toscannei, M. Pollonerai, M. azerbaidjanensis, M. Mecque- nemi nn. Spp. Ed: E. Quinze mois aux îles Kerguelen, par M. Rallier du Baty : Mollusques terrestres, par L. Germain *. Plusieurs exemplaires d’un Limacien très répandu en 1. Extrait du Bulletin de la Délégation en Perse, fasc. Il, 46 pages, pl. I-IV. ror2. 2. Extrait des Annales de l'Institut océanographique, t. II faSC 6), pp. 46-47. Paris, 1971. ER ARE Europe, l’Agriolimax agrestis L., ont été trouvés par M. Ral- lier du Baty à Kerguelen, où cette espèce s’est récemment acclimatée. Ed: L: Quinze mois aux îles Kerguelen, par M. Rallier du Baty : Mollusques marins, par Ed. Lamy !. M. Rallier du Baty a recueilli aux îles Kerguelen 15 espèces de Mollusques marins, toutes déjà connues : 1 Am- phineure, 10 Gastropodes, 4 Pélécypodes. Ed. ’L: Sur quelques Mollusques de la Géorgie du Sud et des îles Sandwich du Sud, par Ed. Lamy ?. Cette note renferme l'étude d’un petit lot de coquilles récoltées dans la Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud, comprenant 10 Gastropodes, dont 3 nouveaux Nalica nigromaculatan. sp., Natica Joubini n. sp., Photinula Lahillei V. Iher. var. carinala n. var., et 2 Pélécypodes. Ed. EL: Deuxièmeexpédition antarctique française (1908-1910) commandée par le D'J. Charcot. Sciences naturelles : Docu- ments scientifiques. — Gastropodes Prosobranches, Sca- phopode et Pélécypodes, par Ed. Lamy. — Ambphi- neures, par Joh. Thiele *. Les Mollusques recueillis par le D' Jacques Liouville pendant la deuxième expédition de M. le D' Charcot com- prennent 19 Gastropodes Prosobranches, parmi lesquels il y a deux coquilles jeunes (Buccinum et Valvatella) spécifi- quement indéterminables et 6 formes nouvelles : Buccinum 1. Extrait des Annales de l'Institut océanographique, t. IT, fasc. 53, pp. 40-45. Paris, 1911. 2. Extrait du Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle, XNIT, pp. 22-27. Paris, 1917. 3. Paris, r911. Masson et Cie, éditeurs. Ouvrage publié sous les aus- pices du ministère de l’Instruction publique, sous la direction de L. Joubin. Fasc. in-4, de 54 pages et r planche. V0 Charcoli n. sp., Cominella (Chlanidota) vestila v. Mart. var. elongata n. var., Sipho Gaini, Cerithium Liouvillei, Naltica Godfroyi, Scissurella petermannensis nn. spp.; 1 Scaphopode; 25 Pélécypodes dont trois nouveaux: Axinus Bongraini, Area (Bathyarca) Gourdoni, Silicula Rouchi nn. spp.; 7 Amphi- neures. Edéral Recherches anatomiques et histologiques sur la ca- vité palléale et ses dépendances chez les Bulléens, par Rémy Perrier et Henri Fischer !. Ce mémoire est consacré à la description monographique de la cavité palléale dans les genres les plus primitifs du groupe des Tectibranches : Acteon, Aplustrum, Scaphander, Acera. L'Acteon lornatilis L., qui est une des formes anciennes de ce groupe, présente déjà, au point de vue de la cavité pal- léale, l’ensemble des caractères des Opisthobranches. Comme chez tous les Bulléens, la fente ou ouverture pal- léale est reportée sur le côté droit de l'animal, en raison de la détorsion, qui est une des caractéristiques essentielles des Tectibranches. Le manteau est partagé par un pli, le pli sulural, en deux lobes, le lobe suprapalléal, qui constitue exclusivement le plafond de la cavité palléale, et le lobe infrapalléal, qui forme la partie postérieure du plancher palléal et qui répond inférieurement à la masse viscéro-pédieuse, à laquelle il se soude. Ce lobe infrapalléal se projette au delà du bord libre de la coquille en une expansion, l'expansion épicochléaire, qui, se développant de plus en plus dans les Tectibranches plus évolués, arrivera, concurremment avec une expansion 1. Extrait des Annales des Sciences naturelles, Zoologie, 9° sér., t. XIV, PP. 1-190, pl. I-IX. Paris, 1911. EE PAS analogue du lobe suprapalléal, à recouvrir partiellement ou même totalement la coquille. La partie postérieure de la cavité palléale se prolonge vers le côté gauche de l’animal (morphologiquement en arrière), en un long et étroit diverticule, le cæcum palléal, indépen- dant du reste du corps ets’enroulant dans la coquille, paral- lèlement au tortillon de la masse viscérale. A l’intérieur de ce cæcum existent deux bourrelets sail- lants, les raphés, organes très remarquables dont la con- stance dans le groupe entier des Bulléens a été mise en évi- dence par les recherches de MM. R. Perrier et H. Fischer; ils suivent le cæcum dans toute sa longueur et se conti- nuent dans la cavité palléale, l’un, le raphé inférieur, sur le plancher de cette cavité, l’autre, le raphé supérieur, sur son plafond; chacun de ces bourrelets, dont l’intérieur est occupé par un sinus sanguin, est surmonté par une carène saillante déterminée par une bande épithéliale ciliée. La branchie, longtemps décrite comme bipectinée, ré- sulte, comme chez tous les Tectibranches, uniquement du plissement d’une lame horizontale, qui n’est qu’un repli du feuillet interne du manteau : elle se divise en deux parties faisant entre elles un angle bien prononcé, une partie postérieure dirigée obliquement d’arrière en avant, une partie antérieure, au contraire, nettement dirigée vers la droite, c’est-à-dire manifestement transversale. L'épithélium qui revêt la branchie présente des caractères extrèmement primitifs : il est remarquable par l’irrégula- rité de sa ciliation, toutes les cellules ne portant pas de cils vibratiles et ces derniers étant seulement disposés par plages isolées les unes des autres; ainsi que MM. R. Perrier et H. Fischer l’ont vérifié d’ailleurs sur le vivant pour d’au- tres Bulléens, les cils vibratiles de la branchie ne jouent qu'un rôle secondaire dans la circulation de l’eau : ce sont les bandes ciliées des raphés qui assurent cette circulation dans la cavité palléale et sur la branchie même. Le cœur, enfermé dans son péricarde, se trouve dans le plafond de la cavité palléale ; il est placé immédiatement au côté gauche du rein. Ainsi que c’est la règle chez tous les Tectibranches, le rein est, lui aussi, logé tout entier entre les deux lames du man- teau : comme chez les Prosobranches et plus spécialement les plus inférieurs, par exemple les Fissurellidés, c’est [une poche large et mince, dont la paroi se plisse intérieurement en formant des lamelles saillantes, de façon à augmenter la surface sécrétante. Tandis que chez les Prosobranches, toute larégion comprise entre la branchie (ou les branchies) et le rectum est unifor- mément couverte de cellules mucipares et constitue la glande à mucus, chez l’Actéon cette glande s'est dissociée en plusieurs plages où abondent des cellules glandulaires, qui sécrètent un mucus abondant. Ces divers massifs glandulaires existant dans le manteau de l’Actéon sont assez nombreux : citons notamment la glande semi-lunaire de Pelseneer, qui est localisée dans la région antérieure du manteau, contre son bord libre, et les glandes raphéennes, situées de part et d'autre de la bande ciliée de chacun des deux raphés. Le genre Aplustrum, dont MM. Perrier et Fischer ont étudié une espèce, l’A. amplustre L., révèle, lui aussi, par la forme et la disposition de ses organes palléaux, une organi- sation très archaïque : il appartient à une famille spéciale, celle des Aplustridæ, qui doit se placer dans le voisinage immédiat des Acteonideæ. La fente palléale est, comme toujours, placée latérale- ment, mais montre une extension un peu plus grande vers la gauche. Au niveau du pli sutural, les deux lobes du manteau, infléchissant légèrement leurs bords en arrière, détermi nent une échancrure très sensible de l’extrémité de ce pli : on à ainsi la première indication d’un sinus cloacal, mais encore peu marqué, en comparaison du développement qu'il prend dans d’autres formes. Le lobe infrapalléal présente une expansion épicochléaire ; déjà un peu plus développée que chez l’Actéon, mais ne recouvrant pas encore une partie étendue de la coquille. LOS :— La cavité palléale assez vaste, mais notablement moins cependant que chez l’Actéon, possède un cœcum palléal extrêmement réduit, mais où on retrouve les deux raphés caractéristiques. Le cœur, tout en continuant à être presque longitudinal, est très rapproché de la portion antérieure du rein et com- mence même à le contourner, disposition qui fait le pas- sage à celle des formes plus évoluées, où le cœur, venu cette fois en avant du rein, aura une direction franchement transversale. Pour le genre Scaphander, MM. Perrier et Fischer ont étudié deux espèces : Sc. lignarius L. et Sc. puncto-striatus Migh. La fente palléale Y est franchement rejetée sur le côté droit. Le pli sutural, qui sépare le lobe suprapalléal du lobe infrapalléal, s'arrête à quelque distance du labre de la coquille et, à partir de ce point, sur une certaine longueur, les deux lobes palléaux présentent un bord libre, compre- nant entre eux une fente qui apparaît ainsi comme un prolongement de la fente palléale : c’est le sinus cloacal par lequel se fait la sortie de l’eau ayant servi à la respira- tion. L'expansion épicochléaire du lobe infrapalléal est volumi- neuse et s'applique par une de ses faces sur l’avant-dernier tour de la coquille. Le cæcum palléal, peu développé chez le Sc. puncto-stria- tus, l’est beaucoup chez le Sc. lignarius, où il s’enroule en même temps que la masse viscérale et parallèlement à elle. Il n'existe chez les Scaphandres aucune région glandu- laire spécialisée méritant le nom de glande à mucus : on rencontre çà et là, dans l’épithélium général du manteau, quelques cellules mucipares, les unes superficielles, les autres profondes. En dehors de ces cellules mucipares relativement clair- semées, les seuls éléments glandulaires sont analogues à — 69 — ceux que Blochmann a décrit chez les Aplysies ; ces glandes de Blochmann, qui offrent un très haut degré de différen- ciation, peuvent se présenter sous deux formes : les unes unicellulaires, qui sont les plus nombreuses chez les Scaphandres et qui persisteront seules dans les autres {pes de Bulléens, les autres pluricellulaires, qui sont moins abondantes et qui n'ont été retrouvées par MM. R. Perrier et H. Fischer chez aucune autre forme. Ces glandes de Blochmann ont incontestablement chez les Scaphandres, pour la défense de l’animal, un rôle iden- tique à celui qu'elles présentent dans les Aplysies, concur- remment avec la glande de Bohadsch. Celle-ci n'existe pas chez les Scaphandres, mais ils ont, par contre, dans le man- teau, une autre glande de défense, la glande intrapalléale, qui paraît spéciale au genre Scaphander et ne se retrouve pas chez les autres Tectibranches. Le genre Acera constitue une famille spéciale, celle des Aceridæ, faisant, dans une certaine mesure, le passage des Bulléens aux Aplysiens, mais rattachée sans hésitation au groupe des Bulléens par MM. Perrier et Fischer, qui ont étudié deux espèces : 4. bullata Müll. et A. soluta Gmel. Nombre de points de l’organisation des Acères sont en rapport avec l’adaptation à la vie dans un milieu vaseux. Le lobe infrapalléal se projette, à la partie postérieure de l'animal, en une expansion épicochléaire qui se replie en dessus, se rabattant sur le labre de la coquille, de façon à obturer, sur toute la moitié postérieure du côté droit, la fente palléale, qui est notablement rejetée en arrière. IL y a ainsi une occlusion relative de cette fente : il ne subsiste comme orifices fonctionnels, qu'un orifice d'entrée anté- rieur, de dimensions restreintes, et un orifice de sortie postérieur long et étroit. Le lobe suprapalléal, se prolongeant de son côté, au delà du labre de la coquille et se recourbant sur la face externe de celle-ci, constitue, lui aussi, une expansion épico- chléaire. Mn, r pos De plus, il existe deux parapodies bien développées qui recouvrent à peu près entièrement la coquille. Arrivés en arrière contre la ligne de suture de la coquille, les bords libres des deux lobes palléaux limitent entre eux un sinus cloacal analogue à celui des Scaphandres et corres- pondant à la fente sulurale de la coquille : cette fente est une solution de continuité existant entre le dernier tour de spire et l’avant-dernier. Par suite de l'existence, au bord sutural, d’une zone où l’incrustation calcaire reste incom- plète, ce dernier tour peut jouer de façon à s’abaisser où à se relever et par là à rétrécir ou à laisser ouverte la fente suturale. Cela se produit grâce à deux muscles spéciaux, les muscles adducteurs qui, par un fait de convergence, ont le même rôle que les muscles de même nom des Lamelli- branches. Les deux orifices de la cavité palléale sont surveillés par des organes sensoriels différenciés : à l’orifice d'entrée, il y a l’osphradium ; à l’orifice de sortie, se trouve un flagellum, le tentacule cloacal, qui est caché dans le sinus cloacal entre les lobes du manteau et dont la structure histologique ré- vèle le rôle essentiellement sensoriel. La cavité palléale renferme directement dans son plafond les organes ordinaires: le cœur, logé dans un très vaste péricarde ; le rein, présentant aussi un développement excep- tionnel; la branchie particulièrement volumineuse; cette branchie des Acères, bipectinée en apparence, est, comme chez tous les Bulléens, le résultat du plissement d’une lame unique. Il existe un cæœcum palléal très développé, bien qu'aucun auteur ne l’ait mentionné, mais au lieu d’être libre, il est adhérent, c'est-à-dire complètement soudé à la masse viscé- rale et il s’enroule avec elle, sans s’en détacher en aucun point; à l'intérieur de ce cæcum, courent les deux raphés palléaux ordinaires. Indépendamment de petites cellules mucipares incluses çà et là dans l’épithélium général du manteau, il n'existe comme éléments glandulaires différenciés que des glandes de Blochmann. —, y Un autre organe glandulaire, qui semble n'avoir jamais été décrit jusqu'ici chez les Acères, est une glande de Bohadsch, homologue de tout point à celle des Aplysies ; bien que constituant une dépendance du pied et étant située en dehors de la cavité palléale, elle dépend physiologique- ment de cette dernière dont elle défend l'entrée. Un mémoire ultérieur comprendra, outre la description des autres formes de Tectibranches, les conclusions géné- rales auxquelles sont arrivés les auteurs. ERA PALÉONTOLOGIE Catalogue descriptif des Fossiles nummulitiques de l'Aude et de l'Hérault, Deuxième Partie, par L. Doncieux!. Cette seconde partie de la description des fossiles nummu- litiques du midi de la France (Languedoc) comprend l'étude des Pélécypodes avec 149 espèces ou variétés, formant la suite des Gastéropodes décrits en 1905. Les Ostrea sont nombreux : l’O. strictiplicata Raulin et Delbos est particulièrement important, ayant fourni plusieurs variétés ; dans le groupe de l’O. edulis se place l'O. bellova- censis à laquelle nous donnerions certainement un nom de variété en raison de l’espacement régulier des lamelles qui n'existe guère dansle type parisien. Quelques espèces semblent par l'allongement de leur charnière comme des types précur- seurs de l’Ostrea crassissima ce sont : O. medianensis Carez, O. Sicardi n. sp., O. præcrassissima n. sp., il y a toute une poussière de petits Alectryonia comme O. Boriesi n. sp., de petits Pycnodonta comme O. Oppenheimi n. sp., de petits Exogyra comme O. Boussaci n. sp., qui sont des espèces très utiles certainement au point de vue stratigraphique. Le G. Dimyaest représenté par D. Richei n. sp. qu'on aurait souhaité voir représenté à l’intérieur. 1. Lyon, 1911. Annales de l'Université, fascicule 30, 242 p., 16 pl., fig. One Pour Plicatula inaequivalvis n. sp., la charnière est mal venue. Chez Spondylus hispanicus n. sp., les côtes épineuses sont séparées par une dizaine de côtes réduites, lisses, serrées; Ces côtes sont plus forteset moins nombreuses dans Sp. Blanquieri n. sp., tandis que les côtes épineuses réduites donnent le Sp. paucispinosus n. sp.; il y aurait à examiner s'il n'existe pas des passages entre ces trois espèces, sans oublier Sp. Bo- riesi n. sp. et Sp. peradherens n. sp. Les figures du Pseudoheligmus dubius nm. sp. ne donnent pas une idée du genre; les Vulsellopsis sont plus certains: V. Douvillei n. sp., V. fabrezanensis n. sp., V. Senessei n. sp., sans être d’une bien meilleure conservation. Il faut être très réservé dans l'établissement des espèces dansle G. Vulsella, car les espèces vivantes sont d’un étonnant polymorphisme ; V. corbarica n. sp., V. Lemeryei n. sp. Les Perna n’ont pas été spécifiés, mais il y a plusieurs Mytilus: M. inflatus n. sp., M. subrimosus n. sp. ; impossible de rien dire des espèces assimilées à celles de Deshayes et non figurées ; toutes réserves sur le Septifer serratus Mellville. Les Arca sont intéressants : À. perangusta n. sp., À. Fagesi n. Sp., À. cuslugensis n. Sp. Citons encore Nucula Bouffeli n. sp., à bord palléal très saillant, N. angusta n. sp., espèce ovale transverse. Les Cardita sont nombreux; quelques-uns sont des espèces déjà décrites par Leymerie en 1846, d’autres sont nouvelles: C. squamosissiman.sp.,C. albasiensis n.sp.,C.Micqueli n. sp. MêmesobservationspourlesCrassatella:nousavons,en outre des espèces anciennes, dont quelques-unes sont fossiles éga- lement dans le bassin de Paris, des formes nouvelles comme: C. cannettensis n. sp., qui est un peu plus couchée que C. subsalsensis n. sp., C. depressa n. sp., C. brevis n. sp., où les valves sont inégalement bombées et les dépressions liga- mentaires bien disparates, C. angusla n. sp., C. corbarica n. sp. Ces Crassatella sont parmi les fossiles les plus carac- téristiques de ce Lutécien du Midi, car nous avons encore : C. rabetensis n. sp., C. obliqua n. sp., C. subequilateralis n.sp., C. Bleicheri n. sp., C. Senessei n. sp. Nous arrivons aux Cardium : C. (Nemocardium) corbari- cum D. sp., comparable au C. Ediwardsi du Thanétien, C. (Trachycardium) Boriesi n. sp., très grosse espèce assez isolée pour le moment, C. quadralum n.sp.,primitivement nommée C. obliquum, mais qui s’en distingue par son côté antérieur plus tronqué, C. Caroli n. sp. Miocardia Cathalai n. sp. est à rapprocher du Cypricardai isocardioides et M. triangularis n. sp. présente le plus grand intérêt par son analogie avec le Cypricardia pectinifera SOW. de l’Auversien et du Marinésien des bassins du Nord. Les Chama sont tout à fait ceux du Lutécien et de l’Auver- sien de Paris. Il convient de faire des réserves sur le classement générique de Libilina inflata n. sp. et L.Mengeli n.sp. dont la charnière est inconnue. Cette impossibilité d'étudier les charnières rend encore extrêmement difficile le classement des Veneridae, comme : Meretrix unilhacensis n. sp., Marcia Lignonin. sp., Diplodonta albasiensis n. sp., D. Boriesi n. sp., D. sphærica n. sp. IL y a des Corbula, un Teredina qui est assimilé au T. perso- nala Lamk, et plusieurs Teredo. Parmi les Lucina, qui sont assez nombreux, il n'y a pas à signaler de nouveautés, mais nous aurions aimé quelques figures. Dans les Tellinidue, il faut citer le genre Boriesia, Doncieux 1910, nov. gen., type Boriesia Cossmanni n. sp. unique espèce :'coquille arciforme à ornements antérieurs rayon- nants, à côté postérieur prolongé, tronqué, comme dans Arca Noe, charnière inconnue; nous engageons M. Doncieux à sacrifier un des exemplaires bivalves qu'il possède pour s'assurer si la position générique parmi les Tellinidae est réellement correcte. Arcomya elongata n. sp. est aussi une forme critique. Le mémoire si important de M. Doncieux se termine par uncatalogue des Échinideset des notes critiquesde M. Lambert sur tout ce groupe :il y a là un gros effort très méritoire. COR AS La Région de Guelma : Étude spéciale des Terrains tertiaires, par J. Dareste de la Chavanne !. La thèse de doctorat de M. Dareste comprend l'étude du nord-est de la province de Constantine, avec les localités principales de Bône, Duvivier, Souk-Ahras, Guelma, jusqu'au massif de Sedrata. Une très grande partie est consacrée à l'étude stratigraphique du Trias, du Lias, du Crétacé, malgré le titre du travail, en empiétant beaucoup sur la thèse de M. Blayac depuis longtemps en préparation. La description du Tertiaire est assez compliquée : l’Éocène de formation marine atteint une épaisseur énorme en conti- nuation stratigraphique ininterrompue sur le Crétacique. L'Eocène inférieur et moyen sont liés, tandis que l’Eocène supérieur avec un faciès de Flysh forme une masse à part qui pourrait bien monter jusque dans l'Oligocène. Cet ensemble Éocène inférieur et moyen se présente en deux facies distincts, disposés en deux bandes parallèles présen- tant une composition complètement différente, à une dis- tance très faible, et on voit bien qu'il y a là une question qui n'a cessé de préoccuper M. Dareste et n'est peut-être pas défintivement résolue. Le faciès du Nord est formé de masses noires avec calcaires phosphatés, à Operculina ammo- nea et Nummulites planulatus, Polypiers, moules de Mollus- ques divers, d’une détermination peu précise. Le faciès du Sud comprend des calcaires gris à silex avec une riche faune associée, qui a été spécialement l’objet des recherches de l’auteur, et, vers le sommet, des bancs à Nummuliles irregu- laris, N. distans avec une lumachelle d’Ostrea. Dans tout cet ensemble, rien ne nous paraît représenter positivement le Landénien et le Sparnacien, mais nous avons un Yprésien (Cuisien) lié au Lutécien avec une faune qui a une très grande analogie avec celle de l'Égypte : à la base, c'est l'étage Lybique; au sommet celui du Mokattam. L'épaisse formation de Flysh, Numidien au nord, Medja- nien au sud, n’a fourni jusqu'ici, comme fossiles, que des 1. Alger, 1910, Bull. Service Carte géol. Algérie, n° 5. D AU fucoïdes. Le Terrain Miocène appartenant à l'étage infé- rieur, dit Cartennien, forme une masse très épaisse, mais très peu fossilifère : l'espèce la plus répandue est le Pecten convezior ; plus haut, il passe à des formations lagunaires et continentales avec des faciès variés; c’est dans l’un de ces horizons qu'on a découvert l’abondante faune d’Helix bien connue avec H. Jobaei, H. Desoudini ; dans un autre horizon, au long des berges de la Seybouse, on a découvert la faune continentale de Cucuron ; enfin les faciès gypseux ont fourni des poissons de genres appartenant encore à la faune afri- caine actuelle. Maintenant que l’auteur a pris bonne con- naissance avec tous ces niveaux, il y aurait intérêt à le voir prolonger ses études à l’est de la même région jusqu'à la Tunisie, par exemple, pour les relier aux coupes qui ont déjà été données de ce pays. Voici quelques-unes des espèces importantes ou nouvelles qui ont été figurées dans une série de belles planches : Cytherea calamensis n. sp. Cardita chmeiettensis Opp. Lucina pharaonum Bell. — Brahimi n. sp. — dhanensis n. sp. — ægyptiaca Fraas. — qurnaensis Opp. — _molkattamensis Opp. Arca zouarensis n. Sp. Xenophora haliaensis n. sp. Mesalia bardonensis n. sp. Turrilella Ficheuri n. sp. — carinifera Lk. Tritonidea Boveti n. sp. Cancellaria Boisvini n. sp. — Bomani n. sp. _— Doncieuxi n. sp. Fusus hipponensis n. sp. Surcula nadorensis n. sp. Lyria Depereti n. sp. — mahonnensis n. sp. Mitra chenienensis n. sp. — Richei n. sp. — aarensis n. Sp. | — Rousseleti n. sp. Drilla numidica n. sp. Un certain nombre d'espèces sont communes avec les sables de Cuise et le calcaire grossier du bassin de Paris, mais le plus grand nombre sont des espèces représenta- tives, appartenant certainement au même âge et aux mêmes N/0 == groupes spécifiques, mais néanmoins séparées comme espèces par des particularités appréciables. G. D. Étude géologique de la Chaîne Numidique et des monts de Constantine, par Léonce Joleaud. La géologie de l'Algérie fournit la matière à de nom- breuses thèses de doctorat : après celle de M. Dareste, voici celle de M. Joleaud qui semble publiéeen même temps que le grand travail de M. Flamand, tandis que celle de M. Blayac va sortir de presse. Nous sommes d’ailleurs rede- vable à M. Joleaud de nombreuses cartes et notes-tant sur l'Algérie que sur la basse vallée du Rhône. Le nom de Chaîne Numidique doit s'entendre d'une chaîne monta- gneuse orientée sensiblement ouest-est, formée de terrains secondaires et tertiaires, et située au sud du massif pri- maire côtier de la Kabylie qui va de Dijidjelli à Bône; les grands plateaux calcaires de Constantine et de Guelma for- ment sa limite méridionale. Les terrains primaires n’ont fourni aucun renseignement paléontologique, le Lias et l’Oolite n’ont donné que des débris à peine suffisants pour permettre d’en établir l’âge, le Jurassique moyen et le Jurassique supérieur manquent, mais le Barrémien et l’Aptien sont remarquablement fossili- fères dans le massif des Djebel Ouach et cette faune a déjà fait l’objet de divers travaux de Coquand, de M. Sayn, etc. Ces deux étages sont si bien liés stratigraphiquement dans cette partie de l’Algérie, qu'il est fort difficile de les séparer. On peut dire, cependant, qu’au point de vue de l’évolution des Ammonites (p. 144), le Barrémien se présente comme la phase préliminaire du Crétacé, tandis que le Valanginien et l’'Hautrivien ne sont que des termes ultimes de la phase Jurassique. Voici les espèces nouvelles de ces couches à petites Am- 1. Thèse de doctorat, Faculté des sciences de Paris, 14 février 1912. Montane, éditeur, Montpellier. RE TE monites pyriteuses : Puzosia ouachensis, Holcodiscus Sayni, Pulchellia Ficheuri, Pulchellia Cirtae, Pulchellia numidica, Parahoplites Haugi nn. spp.; un grand nombre d'espèces anciennes sont discutées, réunies ou ramenées à l’état de variétés d'autres espèces. L'auteur admet que des paquets de Crétacé et de Tertiaire de la zone Numidique plissée ont été charriés sur les pla- teaux de la région de Constantine, faisant rencontrer des lambeaux de faciès peu profond sur des assises plus éten- due et plus calmes de faciès néritique. Il ne s'est pas attaché à la paléontologie du Nummuli- tique, qui n'a d’ailleurs fourni que des éléments en mau- vais état de conservation; ses listes du Neogène sont plus développées : il classe dans le Tortonien ou Sarmatien les couches du Polygone de Constantine à Helix Desoudini, H. Jobae, H. subsenilis qui ont été décrites dans ce Journal. Au dessus et encore dans le Miocène (Sahelien-Pontien), il conviendrait de placer les couches de Condé-Smendou, où Tournouër a indiqué le Melanopsis (Smendovia) Thomasi : on y trouve d’ailleurs les mêmes Helix dentés que dans les marnes du Polygone. Les couches quaternaires sont bien développées, mais leur classification se base mieux jusqu'ici sur l'étude des Vertébrés que sur celle des Mollusques. Des cartes, coupes, figures, contribuent efficacement à l'intérêt de ce gros mémoire bien documenté. (ep) DS Étude stratigraphiqne et paléontologique sur le Nummulitique de Biarritz, par J. Boussac ‘. Le travail de M. Boussac est un chapitre déjà ancienne- ment rédigé faisant partie d’une étude d'ensemble sur le terrain Nummulitique du bassin méditerranéen, que son étendue a forcé l’auteur à publier dans plusieurs recueils. 1. Paris, 1911. Annales Hébert du laboratoire de Géologie de l'Université de Paris, V,95 p., 24 pl. D TeUS Il semblait que tout avait été dit sur la belle coupe géo- logique des falaises de Biarritz, et cependant on peut dire que les études de M. H. Douvillé sur les Nummulites qu'on y rencontre en ont renouvelé entièrement la classification : la note de M. Boussac en consacre les résultats au point de vue de la description des Mollusques et même on peut dis- cuter les modifications qu'elle nous en propose. L'Éocène inférieur manque, la série débute aux gros rochers de Peyreblanque par un poudingue à grosses Nummulites : Nummulites perforatus, N. atacicus, N. Bron- gniarti, qui appartient au Lutécien; en dehors des Foramini- fères et des Echinides, la faune est malheureusement très clairsemée ; 1l y a des Ostrea, Vulsella, Crassatella d’une con- servation déplorable, Pecten Paueri, Spondylus Buchii, Sp. Redlichi, formes du Kressemberg en Bavière, et un gros Pleurolomaria indéterminé. Nous ne voyons pas bien pour- quoi M. Boussac classe cette assise exclusivement dans le Lutécien supérieur : cet important dépôt nous paraît repré- sentier le Lutécien tout entier depuis son poudingue de base avec toute la faune d’Echinides du calcaire grossier inférieur de Paris. Au-dessus de ce calcaire Lutécien apparaissent dans la falaise de la Handia des marnes grises à Nummuliles con- : tortus et N. strialus; dans le gisement principal de la villa Marbella, la faune malacologique est un peu plus nombreuse, mais la conservation laisse toujours à désirer ; à signaler comme espèces nouvelles : Chama marbellensis et Cerithium Gentili; ces couches sont Auversiennes pour M. Boussac, mais les arguments séparatifs du Lutécien sont bien fuga- ces. Nous arrivons à la vaste formation des marnes bleues de la côte des Basques que l’auteur divise en Bartonien ou Priabonien inférieur pour la base et Ludien ou Priabonien supérieur pour les assises supérieures qui sont à peine fossi- lifères : ce sont les couches célèbres à Spirula spirulea et Nummuliles Boucheri. Cette subdivision est toute théorique et basée uniquement, d’après nous, sur une modification dans la profondeur du dépôt : les marnes du Sud correspon- dent à la longue coupe à Pentacrinus et Turbinolia, les mar- nes calcaires à Gastéropodes s’avançent jusqu'à la plage des Le er bains, tandis que le Priabonien supérieur serait représenté uniquement par les couches redressées de la perspective Miramar et des rochers du Cachaou, avec Nummulites Fabiani, N. Rosai, N. Bouilleti. Examinons rapidement cette faune de la côte des Basques qui se trouve groupée ici avec soin, sinon sans lacunes. Voici un aperçu critique des espèces nouvelles ou mal connues : Arca Pellati Tourn. : cette espèce nous paraît plutôt faire partie du G. Pectunculus, la disposition des dents est arquée et non rectiligne:; G. Vasconella Boussac, G. Stalagmium d’'Archiac, non Con- rad, me paraît un groupe de Limopsis {vpe V. aviculoides d’Arch. sp.; Corbula biarrilzensis n. sp., petite espèce trigone; Chama Pellali n. sp. toute petite forme à lamelles tuvau- tées; Teredo Tournali Leym. : il y a lieu de rappeler que les espèces vivantes sont indéterminables sans un examen attentif des valves et que les valves sont inconnues dans la plupart des espèces fossiles ; Collonia biarritzensis n. sp. espèce à vérilier comme genre ; Rissoina biarrilzensis n. sp.; Diastoma biarritzense Opp., ne nous paraît qu'une variété du D. costellatum ; Bitticum lapurdense n. sp. (lisez PI. XT et non pas PL. VD), espèce peut-être à diviser ; Newtonella bajonensis n. sp., douteux comme genre ; Rostellaria Tournoueri n. sp. : les fragments figurés permettent bien difficilement une détermination spécifique ; Nalica biarritzensis n. sp. ; Pyramidella Pellati n. sp.; Morio argensensis n. sp., non figuré ; Latirus Vasconum n. sp., trois plis obliques décrois- sants sur la columelle; Suessonia Vasconum n. sp. : le genre dans lequel cette espèce doit être placée, nous paraît très embarrassant, l'ou- verture étant bien incomplète ; Turricula biarrilzensis n. sp., espèce qui serait très va- Er OUEE riable; pour nous la figure 16 est certainement une espèce distincte ; Mitrolumna bartoniana n. sp. ; Pleurotoma bajonense n. sp. ; Pleurotoma lapurdense n. sp.; Clavatula Chudeaui n. sp. ; C. balnearum n. Sp. ; Drilla Pellali n. sp. ; Drilla biarrilzensis n. sp. ; il nous est malheureusement impossible de nous arrêter sur toutes ces espèces intéres- santes, mais pour nous certainement éocéniques; Ancilla priabonensis n. sp. : les divers échantillons figurés sont bien différents. Les relations de cette faune avec Priabona et le bassin méditerranéen sont incontestables, mais l'assimilation avec Barton, que nous admettons cependant, s'appuie sur des preuves bien médiocres, la présence de Conus dormilor, qui n'est pas d’une identité certaine, et de Bathyloma tlurbida Sol. qui est peut-être encore plus discutable; M. Boussac a oublié Cypricardia (Miocardia) pectinifera Sow., qui est peut-être la meilleure espèce commune, quelques autres espèces ont une vie très longue, ou se présentent comme des variétés peu caractéristiques ; les formes de passage à l’'Oligocène, quoi qu'en dise l’auteur, sont bien peu nom- breuses et sujettes à discussion comme le Daphnella Pfefferi qui est un Borsonia et le Drilla bicingulata dont la variété barloniana, qui n’est pas de Barton, pourrait être érigée en espèce, ces liaisons avec Lattdorf sont bien peu pro- bantes, Si nous passons maintenant au Ludien ou Priabonien supérieur de M. Boussac, nous trouvons une faune absolu- ment réduite avec une seule forme nouvelle : Ostrea Bouilleti n. sp. qui rappelle beaucoup O. Cossmanni G. Doll. d’Au- vers; ce n’est pas avec de si faibles éléments qu'on peut écrire qu'il y a en quelque sorte discontinuité dans l’évolu- tion de la faune entre l’Auversien et le Bartonien, ni affir- mer la continuité du Bartonien et du Ludien. Nous arrivons maintenant à l’Oligocène, les Echinides EAST sont nombreux, mais les Mollusques sont réduits et encore une fois mal conservés; quelques espèces survivent de l'Éocène supérieur comme : Pecten arcuatus, Chlamys biarril- zensis ; une seule espèce est nouvelle : Turritella biarrit- zensis n. sp. : tours arrondis, suture profonde, trois carènes ; toute la belle faune de Gaas est encore à trouver, soit qu'elle soit masquée dans la dépression de la villa Eugénie, soit qu'elle soit effondrée en la profondeur, dans la faille de la perspective Miramar; pas plus hier qu'aujourd'hui, nous ne pensons que les couches de Gaas sont un simple faciès de quelqu'une des couches visibles à Biarritz et il semble bien que M. Boussac accepte aujourd'hui que Gaas doit se placer stratigraphiquement au niveau de la lacune de la villa Eugénie. L'illustration de M. Boussac est excellente, les planches de fossiles comme les vues pittoresques sont un document de première valeur, mais il nous paraît que l’auteur tire des conclusions qui ne découlent pas logiquement de son étude. LE LA The Geology of Cyrenaica, by Prof. Gregory, with Description of Kainozoie Mollusca, by R. Bullen Newton !. La note importante de M. Gregory est bien d'actualité, nous décrivant cette province de l’Est de la Tripolitaine avec une précision jusqu'ici inconnue, Il y a un massif monta- wneux assez élevé, dépassant 2000 pieds, parallèle à la côte méditerranéenne et orienté de l’ouest à l’est, ce massif est un vaste anticlinal de roches de calcaire nummuli- tique qui se relie vraisemblablement aux mêmes couches en Égypte; de part et d'autre, on trouve des molasses sa- bleuses d'âge miocène qui s'étendent beaucoup vers le désert au sud; des terrasses pléistocènes accompagnent tous 1. Londres, 1911. Quart. Journ. Geol. Soc., T. LXVII, p. 573-680; PI: RTE à XLIX. | les rivages actuels. Les relations indiquées avec la Crête nous paraissent, par contre, très douteuses. Il convient, avec M. Newton, de citer du Postpliocène : Cerithium vulgatum,Columbella rustica, Conus mediterraneus, Ostrea edulis, Peclunculus glycymeris, Cardium edule, Mactra stullorum, Jagonia pecten, Loripes lacteus, Cardium tubercu- lalum ; mêmes espèces que dans les plages soulevées de la Tunisie. Les fossiles du Miocène sont nombreux, mais leur état de conservation est mauvais, ne permet pas toujours une détermination précise, et nous sommes surpris que l’auteur ait tenté d'en faire le classement en plusieurs niveaux; il y a : Pecten Zizinae Blank., P. vezzanensis Opp., P. Zitteli Fuchs, P. camaretensis Font., P. scabrellus Lamk., P. Haueri Michl., P. rotundatus Lk., Ostrea crassissima ; il vaut mieux laisser de côté les fossiles appartenant aux autres genres. Dans les couches données comme Priaboniennes et qui pourraient bien être Stampiennes, M. Newton signale Nalica crassatina, Gisortia gigantea, Pecten arcuatus Brocchi, Aequipeclen cyrenaicus mn. sp., diverses Vulsella, Lucina, Corbis lamellosa, laissant de côté les espèces dont la déter- mination est donnée comme douteuse, par exemple Ostrea ventilabrum, qui ne s'accorde guère comme niveau avec le Lucina pharaonis. Ce ne sont encore que les grandes lignes, à plus tard le détail, le Lutécien très puissant n’a fourni que des Nummu- lites et les auteurs n’ont pas retrouvé les Ostrea du Crétacé rappelés par M. Pervinquières, ce qui donnerait à croire que le substratum Secondaire viendrait au jour quelque part dans l’axe de ce vaste dôme Tertiaire. GD: Die Molluskenfauna der Hydrobienschichten des Hessler bei Mosbach-Biebrich, par Carlo Jooss :. M. Jooss a repris l'étude des coquilles des couches à Hydrobies du bassin de Mayence d’après de nouvelles récoltes 1. Wiesbaden, 1gu. Jahrb. des Nassauischen Vereins fur. Naturk., 64 Jahr., p. 50-74. = 199 == faites à Morbach-Biebrich. Quelques espèces sont nouvelles et d’autres n'avaient pas encore élé indiquées dans cet horizon : Glandina cancellata Sandb. ne serait qu’une variété de G. inflata Reuss; un échantillon incomplet est probable- ment le Vitrina splendida Koch.; Archaeoxesta pelecystoma Neuenhaus, 1909, est une espèce nouvelle pour ce gisement; Omphalosagda hydrobiarum n. sp. vient remplacer O. Gold- fussi Th. sp. (Helix) du Landschneckenkalk ; Helix (Klikia) osculum Th. présente des passages qui permettent d'y réunir, à titre de variétés, les H. depressa Sand. et H. Jungi Boett.; pour Hygromia leptoloma À. B., l’auteur reprend le nom plus ancien de H. crebripunctala Sandb.; les nombreuses transformations de H. maguntina Desh. sont exposées en détail; Vallonia lepida Reuss est'une acquisition récente venant des couches plus anciennes; il en est de même du Pupilla impressa Sandb.; Pupilla cupella mut. Lauberi Boett. Isthmia splendidula Sandb.; Vertigo flexidens Reuss.; Île Leucochilus didymodus doit prendre le nom plus correct de L. fissidens Sandb.; Acanthinula hesslerana est nouveau, une espèce très voisine est connue au même niveau (Kasselien) dans le bassin de Paris; Limnophysa kinkelini est une belle espèce, nouvelle, mais nous ne voyons pas bien la nécessité de repècher ce genre Limnophysa abandonné, qui n'est basé sur aucun caractère sérieux; Limnea turrita Klein et Planorbis crassilabris Sandb. sont des acquisitions intéressantes; mais toutes ces additions ou corrections ne font que lier davan- tage les couches à Hydrobia du bassin de Mayence avec celles à Corbicula et à Cerithium qui sont au-dessous, ainsi que nous l'avons récemment expliqué, sans qu'il soit possible d'y si- gnaler l'apparition de formes miocéniques, en parfaite con- firmation de la classification que nous avons proposée de réunir toutes ces assises dans l’Oligocène supérieur ?. GD: 1. G. Dorrrus, Résumé sur les terrains tertiaires de l'Allemagne occiden- tale : le Bassin de Mayence, Bull. Soc. géol. de France, 1910, t. X, p. 282. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. X, Part I, March 1912. Contents : K. H. Jones. Note on the occurrence of Pisidium Lilljeborgii in the Isle of Arran. — E. A. Surru. Note on a large specimen of Anodonta cygnea. — E. R.Syxes. Note on Aphaniloma Locardi Bavay and Mitra biconica SYkes. — B. B. Woopwarp. Fragments of Limestone eroded by Heli- cella caperta. — H. H. BLooEr. On the Anatomy of Species of Cultellus and Azor (PI. 1). — H. B. Preston. Descriptions of new Terrestrial Mollusca from North-West China [Eulota (Cathaica) orestias, E. (Plectotropis) Wardi, Buliminus cas- taneo-balteatus, B. ordinarius, B. oscitans, B. Wardi, B. (Se- rinus) sobrinus, B. (Napaeus) Cookei, Clausilia Cookei, nn. spp.] (Figs.). — H.B. PRESTON. Descriptions of new Helicoid Shells from Cape Colony [Helicarion Coxi, H. knysnaensis, Natalina liliacea, Zingis perlevis, Trachycystis knysnaensis, T. microstriata, T. Coxi, nn. spp.] (Figs). — G. R. Gupe. Note on Viquesnelia of Deshayes from the Miocene (Sarma- tian) of Turkey. — G,K. Gune. Characters of two undescri- bed Land Shells from the Republic of Colombia and a new Genus of Helicoids [Ambages (nov. gen.) Sharmani n. sp., Neocycloltus Peilei n. sp.] (Figs.). —G. K. Gupe. Explanation of the Figures occurring in Westerlund's « Sibiriens Land- och Sôtvatten-Mollusker », 1877.— G. K. Gupe. On two Pre- occupied Specific Namesin Gastropoda.—H.0.N. Snaw. Note on the Genus Aricia of Gray. — J. Cosmo Mezvizz. Descrip- tion of Sistrum oparense n. sp., from the South Pacific. — G. B. Sowergy. Notes on the Shells of Tridacna and descrip- 189 — tion of a new Species [T. acuticoslala n. sp., Philippines] (Fig.). — G. C. Rossox. On a case of presumed Viviparity in Limicolaria. — W. H. Dazz. Note on the Genus Panope Me- nard. — A. J. Juxes Browxe. The Nomenclature of the Veneridæ : a reply to Dr. W. H. Dall. — A. W. SrELFox. The occurrence of Helicella heripensis (Mabille) in Great Britain (PL. ID). — A. W.Srezrox. Notes en some British Non-marine Mollusca (PI. ID). — H. C. Burnue. On the occurrence of Pu- pisoma in South Africa. The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B.lomlin. Vol. XIII, n° 9, January 1912. Contents : J. R. LE B. Tour. Succinea elegans Risso new to the Orkneys. — Cnas. OLpHam. Vertigo angustior Jeff. in Hertfordshire. — J. W. Taycor. Biology of the Mollusca : based chiefly upon a study of one of our commonest species, Helix aspersa.—J. R. Le B.Tomuin. Pisidium Lilljeborgi Cles- sin in the Isle of Skye. — J. E. Cooper. Association of Ancylus fluviatilisand Vellelia lacustris, — W. H.Foxarzand H. OvERr- TON. Pseudanodonta rothomagensis Loc. in Britain. —C. Tu. Criss. Clausiliabidentatam. dextrorsum at Skipton.— J.R.B. MaserieLp. T'estacella in Staffordshire. — H., Overton. On the Occurrence of Clausilia dubia Drap. in Kent. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXV, n° 4, January 1912. Contents : A. E. OrTMANN and BrYANT WaAaLkEr. À New North American Naïad | Arkansia (nov.gen.) Wheelerin.sp.] (PI. VII). — A. E. OrTumanx. The Anatomy of the Naïad Hy- ridella australis (Lmk.) (— Diplodon australis) (Fig.). — V. Srerki. Musculium declive n. sp. [Michigan]. — W.F. CLapp. Collecting from Haddoch on the George’s Banks. — ©. O. Nyzaxper. Limnæidæ of Aroostook County, Maine. — A. À. Hey. Notes on Physa gyrina. Vol. XXV, n° ro, February 1912. Contents : Ca. W. Jounson. Note on the Variation of Strom- — 86 — bus pugilis. — WitTMER STONE. Land Mollusks of Garrett County, Maryland. — HErBERT H. Smirx. Opeas gracile (Hutton) in the United States. — V. Srerxi, Drift Shells from Texas. — S.S. Berry. Note on the Occurrence of a Giant Squid off the California Coast. — Fr. C. Baker. À New Pla- norbis from Michigan [PI. campanulatus Smithii n. var.]. — Notes : E. G. VANATTA, Polygyra Clarkii Bradleyi n. var. ; — J. À. ALLEN, Maine Pearls. Vol. XXV, n°11, March 1972. Contents : H. E. WueeLer. The Mollusca of Monte Sano, Alabama. — W.H. Dazz. New Californian Mollusca [Aeso- pus Goforthi n. sp., Grippina (nov. gen.) californica n.sp., Rochefortia Grippin.sp.]. — L. S. Friersox. Notes on Ano- donta Couperiana and A.gibbosa. — F. A. Sampsow. Polygyra albolabris Alleni Weth. and other Missouri Helices. — Henry M. Edson (Obituary). — Notes : C. W. Jonnson, Modiolus de- missus var. plicatulus Lam. in Brookline, Mass. ; — Geo. H. CLapp, Polygyra laweæ. Le Directeur-Gérant : H. Fiscuer. Imprimerie de J. Dumoulin, à Paris. RAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE ù J. LAMARRE &œ ©" " Rue Antoine-Dubois, PARIS (VI°) — Téléphone : 807-23 F.RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES RÔCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Étudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ EL CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIÈRE | Docteur ès sciences Chargé ae conférences à la Sorbonne; Lauréat de l'Institut. Avec une Préface de M. A. LAGROIX, Membre de l’Institut DEUXIÈME ÉDITION Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans le 0 TA tentes PR A ADM NUE MA ARR ER AG re PP, PT De 1 OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé de conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l’Institut. € élite ie 2h «TI Étude de paléontologie tunisienne. Céphalopodes des terrains à et secondaires. 1 vol. in-4 de 438 pages, avec 158 figures dans le texte …. et r vol: atlas in-4 contenant 27 planches en phototypie. Prix des À AE DE OD DES A RENDENT UE Ge LE. ON Tr 7» L hr Étude géologique de la Tunisie centrale. 1 vol. in-4 de 368 pages, _avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, D A CD A Rd NU Lt Lt) AB fra ———— ——_—_—_—_— RRQ Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum 4 Guide général illustré du Muséum d'Histoire naturelle de Paris 4 1 vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du Muséum, CN a CN RS EE ET | éun (Jules). — La Géographie littorale. 1 vol. in-8 de 234 pages, ; broché}: PO LS bi— L' Evolution comparée des sables. 1 vol. grand in-8 de 124 pages, . avec 4o figures dans le texte et 12 planches hors texte, br. 5 fr. » ce. due _ Cossmanx (M. , Lauréat de l’Institut. — Essai de Paléoconchologie comparée. 9° livraison, 1 vol. in-8, avec 10 RATE hors texte, Nbrocnec JET ee CREER NE les Pitaons DNnBne nie . Para général) TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON ; Pages Description de coquilles nouvelles de l’Indo-Chine, par A: Bavay et Ph. DAUTZENBERG: ES I Description d'un nouvel Amphidromus, par P. GÉRET 955 bibliographie .: 7.135 0 Ne AM eEPRRS 57 Revue des Publications périodiques ...,.:.....2.. Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D AVANCE) : Pour Pariset pour les départements(reçu franco). 2ofr. Pour l'Etranger (Union postale) id. JNaaNR Prix du numéro vendu séparément .......... Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco).. 8fr. Prix de l'index desvolumes XXTàXL id Sfr. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fiscuer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, puyable d'avance, à MM. J. Lamarre et C\, éditeurs, rue Antoine- Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et Paléontologie dont deux ne sont adressés au bureau du Jourmal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d ‘échange | de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- tuilement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Paris. — Imprimerie de J. Dumoulin JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT (LÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1801 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS Da ADMINISTRATION pe pe H. FISCHER J. LAMARRE & Ci, Éditeurs 4, rue Anloine-Dubois (VI) MM. SOWERBY et FULTON + ont honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des facilités exceplionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. Leur maison a été fondée en 186» par le directeur actuel, M. G:#B: Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs-et autres ; aussi est-il le plus considérable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l’attention sur leur longue expérience dans” l’étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru ét con- tinue toujours à s’accroitre si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à mème de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déter- minés,. Leurs catalogues, contenant les noms d’environ 12 020 espèces, sont envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les auteurs sont priés d’exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolf sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits direc- tement sur zinc, JOURNAL DE CONCHYLIOLOGTE 2° Trimestre 1912 DESCRIPTION DE SCALIDAE NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS Par: E: pr Bour*. SGALA (ViciniscaLa ?) minuricosra de Boury, nov. sp. APN ALIP RITES er") S. lesta alba, lenuis, paulum lranslucens, sal fragilis, elongalo-conica, anguste sed profunde umbilicala, sulura sal obliqua, angusla el omnino disjunela: anfract. sumimis: costarum tantum comunissi. Anfracl. embryonales deji- cientes. Sequentes 6, valde convert coslis mediocriler obli- quis, sal dislanlibus, lenuibus, aculis, vir prominulis or- nali, Transversim nonnullae slriae spirales, sal crebre disposilae adsunt. UU. anfract. coslis 217 munilus. Basis convera, funiculo circumbasali omnino destilula. Colu- mella funiculo nullo firmalu. Aperlura rolundata. Peris- loma internum continuum el foliuceum. Perislomaerlernuns tenue. Long. 35 nun.: diam. maj. 17 mun.; all. max. anfr. 1S mm. Habitat. — West Columbia. Type unique : Musée- Zool. de Berlin, n° 302. SN ‘Coquille d'un blanc pur, mince, un peu transparente, -assez fragile, allongée-conique, munie d’un ombilic - étroit, mais très profond, ornée de côtes longitudinales - espacées, filiformes et à peine saillantes. La suture est étroite et complètement disjointe. Les tours ne se tiennent que par l'extrémité des côles qui touchent le ‘tour précédent dans la profondeur de la suture seule- ment. Il en résulte que cette suture à un aspect particu- lièrement étroit et enfoncé. Elle est assez oblique. La proltoconque manque. Les tours suivants, au nombre de six, sont très convexes et ornés de côtes un peu obli- ques, assez espacées, minces, tranchantes, à peine saillantes. Quelques-unes, vers l'ouverture, sont un peu plus élevées — environ Î mm. — et se réfléchissent légèrement à leur partie supérieure. Entre les côtes. on: - distingue sur cette coquille, pas très bien conservée, des traces de sillons transverses assez rapprochés. Le dernier tour. un peu moins grand que le reste de la spire, est orné de 21 côtes. La base est convexe, sans aucune trace de cordon à sa périphérie. Son milieu est occupé par un ombilic étroit, mais très profond, car il arrive presque jusqu’au sommet de la coquille. Il n'y a donc aucune trace de funicule columellaire, puisque les côtes ne se réunissent pas près de la columelle. L’ou- verture est arrondie. Le péristome interne est continu, foliacé et assez apparent. Le péristome externe est peu -développé Les deux sont comme soudés l’un à l'autre. Rapports el différences. Observalions.— Si l'on examine a figure que Kiener donne de son S. costulala, figure reproduite par Tryon (pl. XIT, fig. 59), on voit que notre coquille en diffère : 1° par la suture bien plus profonde, disjointe, moins ouverte; 2” par les côtes bien moins nombreuses; 3° par la forme plus allongée. Si on compte ies côtes visibles sur la coquille de Kiener vue de face, — 89 — on en observe 14; sur la nôtre, vue de la même facon, on n'en compte que 11. Cette coquille est-elle le S. principalis Pallas? Nous ne le supposons pas, car la figure copiée par Tryon n’a aucun rapport avec la forme que nous avons sous les yeux Dans la description donnée par cet auteur, la co- quille est indiquée comme étant étroitement ombili- quée, épaisse, blanche, ornée de stries spirales inégales. Tours à peine en contact. Tous ces caractères convien- nent bien à notre coquille, sauf l'épaisseur du test. Lei, elle est très mince. Quant à la figure, elle semble repré- senter une forme tout à fait différente. La figure de Chemnitz nous montre une coquille absolument dis- tincte de celle de Pallas, reproduite par Tryon. II la donne du reste comme imperforée. La suture ne parait nullement disjointe sur la figure et les côtes sont très nombreuses et parfois variqueuses. Il s’agit peut-être d’un Foliaceiscala n'ayant aucun rapport avec la figure reproduite par Tryon. Nous ne connaissons malheu- reusement aucune coquille pouvant se rapporter avec quelque certitude aux figures de Pallas et de Chemnitz. Môrch dans les « Scalidæ of the West India Is- lands » (1876) cite les deux figures de Pallas et de Chemnitz La diagnose qu'il donne se rapporte à une forme à peine perforée, mince, très faiblement striée et ayant la suture disjointe. Il ne donne que 1 dimensions concordent assez bien, mais non la pro- portion des côtes. Il dit en outre avec raison que la coquille de Kiener a les côtes plus nombreuses, Il se pourrait donc que plusieurs formes aient été confondues sous ce nom, sans compter celle figurée par Sowerby comme S. principalis et nommée S. ducalis par Môrch. Aucune ne semble se rapporter à la coquille que nous étudions et il est préférable de la nommer provisoire- côtes. Les — 90 — ment, en attendant, tout au moins, que la question du véritable S. principalis Pallas puisse être éclaircie. S. (Discosaara) EpGari de Boury, nov. sp. (PL VII, fig. 2, 3) S. esta alba, mediocriler solida, paululum translucida, imperforala, elongalo-conica, longiludinaliler costis cris- patis el transversim funiculis obsolelis ornala; sulura ron alveolala, parum obliqua, valde profunda, sat angusla auriculis costarum parlim occulla. Anfract. embryonal. 1/2 lantum superst., nililus, fusco-albescens : sequentes S 1/2 valde convexi, longiludinaliter costis minime obli- quis, crebris, mediocriler elevalis, parum crassis, valde crispalis ad parlem superiorem erpansis el auriculatis im- pressi. Transversim funiculis lalis el obsolelis instructi sunt: anfraclus ullimus coslis 25, ad funiculum cireum- basalem abruple inlerruplis ornalus: basis parum obli- qua, funiculo circumscripla, concentrice funiculis crebris el undulalis, radialim costulis tenuibus impressa : eolu- mella funiculo obsolelissimo vir firmala. Apertura ovali- subquadrala, antice valde effusa: peristoma duplex, inter- num valde tenue : perisloma exlernum parum crassum el ab ullima varice constilutum. Labrum parum obliquum. Long. 15 mm. : diam. maj. S mm. : all. max. anfract. 7 um. Habitat. — Macclesfield Bank, China Sea, M. Basset Smith legit. Type : Coll. Brit. Nat. Hist. Mus. Londres. [Ce banc est situé entre le Tonkin et l’île Luzon par 300 ou 409 mètres de fond. On y rencontre en abon- dance des coraux et spécialement des Lophohelia (Gra— vier)|. 1. En l'honneur de M. Edgar A. Smith, le savant malacolo- giste du British Natural History Museum de Londres. — 91 — Coquille d’un blanc pur, de taille moyenne, médio- crement épaisse, un peu transparente, imperforée, allongée, conique, ornée de côtes frisées et crépues et de cordons transverses assez gros, mais obsolètes. Su- ture imperforée, peu oblique, très profonde, assez étroite, subcanaliculée, recouverte en partie par l'extré- mité foliacée des côtes. Il reste 1/2 tour embryonnaire lisse, de couleur un peu fauve, Les tours suivants, au nombre de 8 1/2, sont fortement convexes et ornés de côtes longitudinales très peu obliques, assez serrées et pas très élevées, peu épaisses et excessivement crépues. Ces parties crépues rappellent un peu l'ornementation de certains Muricidés et offrent un aspect très gracieux. La partie supérieure des côles se termine par une expansion foliacée, presque subépineuse qui vient recouvrir en partie la suture. Il existe cependant entre l'expansion et la suture un espace assez large qui simule une sorte de canal. Depuis l’épine, les côtes se replient dans le canal en diminuant de hauteur et en s’incli- nant fortement pour aller rejoindre une des côtes des tours précédents. Entre les côtes, on observe de gros cordons décurrents peu apparents, accompagnés de cordonnets secondaires qui occupent toute la surface. Les uns et les autres partent de la base d’une côte pour remonter sur la partie interne de la côte suivante et en alteindre le sommet tranchant, comme chez Îles Elegantiscala avec lesquels les Discoscala ne manquent pas de rapports, mais chez les premiers, il y a des espaces franchement décussés qui n'existent pas ici. On observe, en outre, un très grand nombre de sillons verticaux très serrés qui coupent les cordons trans- verses sans donner à la coquille un aspect décussé : ils sont trop rapprochés pour cela. Le dernier tour compte 23 côtes axiales, qui s'arrêtent brusquement à leur ren- contre avec le cordon qui entoure la base. Celle-ci est ro peu convexe, mais son plan est un peu oblique par rapport à l'axe, et non perpendiculaire. La surface du disque est ornée de costules rayonnantes très fines et noyées dans le test qui correspondent aux côtes, et en outre de cordonnets concentriques fins, réguliers, très serrésetonduleux,coupés par depetitssillonsrayonnants analogues aux petits sillons verticaux des tours. Si on place la coquille la pointe en bas, de manière à ne voir que le disque, on voit qu'il simule une véritable roue d'engrenage, les dents de celle-ci étant représentées par l'extrémité des côtes. La columelle est rectiligne et c'est à peine si l’on observe la trace du funicule qui l'accompagne chez beaucoup de Scalaires. L'ouverture, fortement versante à la partie antérieure de la colu- melle, est quadrangulaire vers la partie columellaire et arrondie dans la région du labre. Le péristome est double, mais la partie interne est réduite à une simple couche vernissée. Le péristome externe, formé par la dernière côte, n’est pas très développé. Le plan du labre n'est pas très oblique par rapport à l’axe de la coquille. Rapports et différences. — C’est la première fois que nous avons l’occasion de voir une espèce vivante appar- tenant au S.-G. Discoscala, aussi son étude est-elle fort intéressante comme terme de comparaison. Nous avons justement en ce moment de splendides individus qui nous ont été communiqués par M. Drevermann, de Francfort-sur-le-Mein, et qui proviennent du Torto- nien de Lapugy en Transylvanie. L’un d’eux est d’une telle fraîcheur qu'on le prendrait presque pour une coquille vivante. L’analogie la plus grande existe entre ces deux formes, mais la coquille vivante se reconnaît facilement de l'espèce fossile par les caractères sui- vants : Le S. Edgari a une forme plus trapue, plus étroite, — 93 — et moins conique. Les mesures prises sur l'exemplaire de Lapugy donneraient pour le même nombre de tours exactement : Long. 21; diam. max. 12 mm., pour le S. scaberrimu, tandis que chez le S. Edgari les mêmes dimensions donnent 15 et 8 mm. La suture est très différente. Chez le S. Edyari, elle est beaucoup moins oblique, plus profonde, beaucoup plus étroite et même subcanaliculée. Les tours sont bien moins élevés, moins anguleux à leur partie supérieure ; ils sont ornés de côtes plus serrées, beaucoup plus crépues, termi- nées par une expansion beaucoup plus forte. Chez l’espèce miocène, cette expansion est bien moins forte et beaucoup plus rapprochée de la suture. Enfin, le cor- don basal est beaucoup moins gros chez le S. Edgari. L’unique échantillon connu nous à élé obligeam— ment communiqué par M. Edgar A. Smith qui a biem voulu nous autoriser à le décrire. Sous-Genre FoLracrIscALA de Boury, nov. subg. Type : S. dubiu Sowerby. S. tesla fragilis. lenuis, translucens, conica, perforal«. Sulura mediocriler profunda. Anfractl. embryonales aculr. Anfracl. normales convexi, coslis axialibus minime ele- valis, valde tenuibus, foliaceis, levier relrocurrentibus. inter coslae funiculi spirales tenues, inaequales, crebres adsunt. Coslae interdum in varices lenues mulanlur. Ult. anfract. funiculo circumbasali destilulus, umbilico an- guslo minime depresso praedilus. Columella funicule omnino destituta Apertura ovalis. Peristoma lenne anlice supra columellam reflexum. Coquille de couleur blanche, fragile, mince, transpa- rente, conique, pourvue d'une perforation ombilicale très réduite. Suture moyennement profonde. Proto— — 14 — conque pointue, probablement styliforme. Tours con- vexes, ornés de côtes axiales très peu élevées, minces, foliacées, très légèrement rétrocurrentes à leur arête externe. Les espaces intercostaux sont ornés de cor- donnets spiraux fins, inégaux, serrés. Les côtes se transforment parfois en petites varices. Le dernier tour est convexe, dépourvu de tout cordon circumbasal et percé en son centre d’un ombilic peu développé, étroit et très peu profond. Pas de funicule columellaire. L'ouverture est généralement ovale et bordée par un péristome mince et peu large. Chez les espèces vari- queuses, ce péristome prend un développement un peu plus grand. Le péristome est formé de deux parties. La partie interne continue, très mince, foliacée, se replie souvent assez fortement sur la columelle et sur le péristome externe. 6 Rapports et différences. — Ce sous-genre a quelques rapports, pour la forme, avec les Delicatiscala de Bourvy. (Type : S. ducalis Môrch == S. principalis Sow., non Pallas), mais celui-ci est totalement dépourvu de cor- dons spiraux et le test est un peu plus épais. Par leur forme, l'épaisseur et la consisiance du test qui n’est pas, à proprement parler, transparent, malgré son extrème fragilité, les Foliaceiscala ont beaucoup d’analogie avec les Cirraliscala de Boury. (Type : S. un- dulalissima Sow.), mais chez ceux-ci, qui sont égale- ment pourvus de cordonnets spiraux, les côtes axiales sont crépues, ce qui n'existe nullement ici. C’est même là le caractère différentiel le plus facile à saisir à pre- mière vue. Les Globiscala de Boury (S. papyracea de Boury), éga- lement très minces, sont beaucoup plus ventrus et ont davantage une forme ovoïde. En outre, chez eux, les cordons spiraux sont remplacés par des stries burinées tr et dans le test et leurs côtes encore plus filiformes sont un peu sinueuses, ainsi du reste que le labre. Ce sousgenre, qui ne comprend que des formes vivantes, n’est représenté que par un petit nombre d'espèces qui vivent particulièrement en Australie, en Nouvelle-Calédonie, dans les îles de la Sonde, aux Phi- lippines. Outre le type, nous citerons le S. immaculala Sow. el deux espèces que nous décrirons en leur temps : S. grossicingulala de Bourv, S. Bougei de Boury. S. (FOLIAGEISGALA) DuBIA Sowerby. CHINESE) 1844. Scalaria dubia SowErBy,Thes. Conchyl.,pl. XXXIIT, fig. 41. Proceed. Zool.Soc.Lond.,p. 15. 1847. — slriala Gray (fide Tryon, 1885) (non De- france, 1827). 1871. — Grayi Nysr, Table synopt. etsynon. g. Sca- lariab ep 11e, 119 (=—S° sinata Gray, non Defrance, 1827.) 1874. — dubia Sow., Reeve, Conch. Icon., pl. VII, f. 45 et pl. X, f. 45 b (et non 75 par erreur). Nous croyons utile de redonner une description d’après le magnifique exemplaire du musée de Berlin. S. lesla alba, fragilis, auguste umbilicala, conico-ven- lricosa, coslis longitudinalibus creberrimis, vir prominulis ornala. Sulura sat obliqua, profunda, late aperla, nullo modo disjuncta nec alveolala. Anfract. embryonales deji- cientes; cæleri 9, primi angustli, sequentes valde convexi, longiludinaliter costis obliquis, irregulariter disposilis, creberrimis, lenuibus, minime prominulis, nullo modo cris- palis, transversimque strüs el funiculis creberrimis im pressi. Ult. anfr., coslis 42 praedilus. Basis valde con- vexa, funiculo nullo circumsceripta. Columella funiculo non Jirmala. Aperlura ovalis, obliqua. Perisloma duplex, valde — 96 — tenue. Internum valde foliaceum, continuum. Externum lenue. Long. 37 nun., 5: diam. max. 17 mum.; all. max. anfr. 19 mm. Habilal. — Port Essington (nord de l'Australie) : Coll. Mus. Paris, n° 1769. — Florès (Océanie) : Goll. Mus. Berlin, n° 299 Exemplaire adulte figuré]. Coquille d'assez grandetaille, blanche, mince, fragile, munie d’un ombilic étroit, conique, ventrue, ornée de côtes longitudinales en forme de lamelles très minces, très peu élevées et très nombreuses. Suture assez oblique, profonde, assez ouverte et nullement perforée. Les tours embryonnaires font défaut, mais doivent être très pointus, d’après la forme des tours qui suivent immédiatement. Les tours normaux sont au nombre de 9. Les 3 premiers sont très étroits et presque subulés. Les suivants se renflent progressivement et les 2 der- niers, surtout le dernier, sont très gros, très élevés et très renflés. Ils sont ornés de côtes longitudinales obliques, très minces, foliacées, coupantes, à peine saillantes, réduites le plus souvent à une sorte de cordon filiforme aigu. Entre ces côtes, on remarque de très nombreux cordonnets décurrents inégaux, tantôt droits, tantôt incurvés, tantôt sinueux, irrégulièrement dis- posés, remontant un peu le long des côtes, mais ne les traversant jamais, ce qui fait que celles-ci ne sont nullement frisées. Par contre, quelques-unes de ces côtes, qui sont un peu plus saillantes que les autres, ont une tendance à être légèrement réfléchies à une très petite distance de la coquille : 1 millimètre environ. Le dernier tour, beaucoup plus grand que le reste de la spire, est, comme nous l’avons dit, très globuleux. Il porte environ 42 côtes dont les 9 ou 10 dernières sont seules un peu plus saillantes. La base est régu- 77 SU RPETER TOR lièrement convexe et dépourvue de tout cordon à sa périphérie. Les côtes se replient dans l’ombilic sans passer au-dessus de lui. Il en résulte que la columelle n'est pas accompagnée d’un funicule. L'ouverture est grande, ovale-obronde, son plus grand axe est assez oblique par rapport à celui de la coquille. Le péristome est double. Le péristome interne est relativement développé, quoique très mince. Il est foliacé et vient s'étaler assez fortement sur la columelle où il forme un large feuillet. Il se replie également sur le péristome externe, très réduit du reste et n’occupant que la région du labre dont le plan est assez oblique par rapport à l'axe de la coquille. Rapports el différences.Observations. — Nous avons eu l'occasion d'étudier récemment le jeune, figuré par Sowerby, et l'adulte représenté dans Reeve. Nous avons pu nous convaincre que les deux coquilles appar- tenaient bien à la même espèce, seulement l'adulte prend un aspect assez différent. Il devient beaucoup plus allongé. Nous ne pensons pas que la coquille figurée par Chemnitz sous le nom de $S. principalis soit la présente espèce, car celte figure montre des varices qui n’existent nullement ici. En tout cas le S. principalis de Chemnitz n'a aucun rapport avec celui de Pallas. Tryon (1885. vol. IX, part. 33, p. 60) dit que l'adulte a déjà été décrit par Gray en 1847 sous le nom de S. striala. Ce nom ayant été employé par Defrance en 1637, Nyst, dans son tableau du genre Scalaria en 1871, propose le nom de $S. Grayi pour la coquilte de Gray, nom qui doit tomber en synonymie de celui de S. dubia adoptée par Sowerby dès 1844. Il nous a malheureusement été impossible jusqu'ici de vérifier l'affirmation de Tryon, n'ayant pu trouver le travailde Gray cité par lui. — 98 — Sous-Genre GLoBiscaA de Boury 1909. Globiscala nov. subg., pe Boury, Journ. de Conchyl., “ol 'LMIT p.255: Type : S. bullala Sowerby. Nous donnons ici la description de ce sous-genre pour lequel nous nous étions contenté d'indiquer le type. S.-G. Globiscala : Testa subalbida, valde lenuis, atta- men paulum opaca, ventricoso-lurbinata, leviler perfo- rala. Sulura parum profunda, nullo modo perforalta. Anfracl embryonales nilidi, cornei, constricli, subulali. Anfr. normales coslis filiformibus, valde parvulis, paulum sinuosis ornali. Transversim lirae in lestà incisae adsunt. UE. anfr. globosus, valde ventricosus majorem partem leslæ componens. Basis ad parltem columellarem umbilico anguslo perforala, et faniculo columellari destiluta. Aper- laura magna, ovalis. Peristoma internum valde lenue, lantum ceratum. Perisloma externum valde tenue. Labrum SinUOSUM. Coquille de taille moyenne, de coloration blanchâtre, très mince et cependant un peu opaque, turbinée, ventrue, légèrement perforée. Suture peu profonde nullement perforée. Protoconque composée de tours lisses, cornés, proportionnellement plus étroits et plus subulés que le reste de la coquille, coniques, pointus. Les tours suivants deviennent immédiatement beau- coup plus larges. Ils sont ornés de côtes filiformes extrè- mement réduites, légèrement sinueuses, ayant tout à fait l'apparence d’un fil posé sur la coquille. Entre les côtes, on remarque des sillons spiraux ondulés, assez serrés, burinés dans le test et peu apparents. Le dernier tour, très globuleux et très ventru, occupe la majeure hit partie de la coquille. Il est percé au voisinage de lx columelle d'un ombilic étroit, peu profond et peu apparent. [n’y a pas de funicule columellaire. L’ouver- ture est grande, ovale plus ou moins arrondie, assez fortement versante, vers la partie antérieure de la columelle. Le péristome interne est réduit àune simple couche de vernis. Le péristome externe est mince. Le labre est légèrement sinueux. Rapports eldifférences. — Les Globiscala diffèrent des Lineoscala, Papyriscala, Liniscala par leur forme plus ovoïde et leurs côtes moins saillantes. Les Dulciscala ont des varices et des cordonnets spiraux. Les Foliaceiscala s’en rapprochent davantage par leur test très mince et opaque, leurs côtes très réduites, mais celles-ci ne sont pas sinueuses et la coquille porte des côordonnets spiraux, tandis que les Globiscala ne montrent que des stries burinées dans le test. Les Globiscala ne sont encore connus que par les deux espèces dont nous allons parler. S. (GLOBISCALA) PAPYRACGEA de Boury, nov. sp. (PL. VII, fig. 5, 6) S. lesla valde fragilis, papyracea, subumbilicala, brevi, conica, lurbinata, subglobosa, Apexr in lypo deficiens. (Anfract. embryonales in spec. juv. 3, nilidi, constricli, colore corneo, constiluli). Sulura mediocriler profundu, nullo modo perforala. Anfract. sequentes 6 converti, con- ligui, longiludinaliler costis, filiformibus, lenuibus, minime prominulis, obliquis, impressi. UUL. anfracl. spira mullo- major, coslis longiludinalibus circiler 20 ornalus. Basis convera nullo modo exlerius carinata. Aperlura ovali- rolundata. Peristoma tenue, duplex, anlice, ad regionem columellarem, subeffusum el paululum incrassalum. Pe- — 100 — ristoma internum continuum et omnino foliaceum. Labrum obliquum vix sinuosum. Long. 20 mm.: diam. max. 12? mm.: all. max. anfr. 13 mm., 5. Habitat. — Province de Natal (Afrique du Sud). — Type : Coll. Dautzenberg, n° 447. — Coll. Mus. Paris, n° 1959, 1960, 1961, 1962, 1963 (M. Burnup.) Coquille très mince, fragile, conique. turbinée, ässez olobuleuse et pourvue d’une fente ombilicale étroite dans laquelle l'extrémité des côtes vient pénétrer. La suture n’est pas très profonde et cependant les tours sont très convexes. Elle est très ouverte et n’est accom- pagnée d'aucune rampe. La protoconque est cassée sur le type, mais elle est conservée sur de jeunes individus de la collection du Muséum. Elle est formée de 3 tours. Les tours suivants sont très convexes el ornés de côtes longitudinales filiformes à peine sinueuses, assez régulièrement disposées sur les deux premiers tours, mais elles ne tardent pas à varier beaucoup dans leur épaisseur. Jusqu'à la moitié du dernier tour, elles sont très obsolètes. filiformes et comme noyées dans le test. Elles sont alors irrégulièrement espacées. En se rappro- chant de l’ouverture, elles se détachent un peu plus du test, mais restent toujours filiformes. Quelques-unes tendent à se transformer en petites varices. Entre ces côtes, sous la surface luisante et comme vernissée, on distingue dans le test des stries burinées excessive- ment fines et très écartées. Le dernier tour compte environ 20 côtes axiales. Sa base est convexe et dépourvue de tout cordon à sa périphérie. Il n’y à pas de funicule columellaire. L'ouverture est un peu ovale et grande. Le péristome est mince, le péristome interne étant réduit à une simple couche vernissée. Il s'épaissit cependant un peu dans la région columel- — 101 — laire et à la partie antérieure de l'ouverture qui est un peu versante. Le plan de l'ouverture est assez oblique. Le labre, à peine sinueux, est plutôt légère- ment concave. Rapports el différences. — Cette espèce appartient au même groupe que le S. bullala dont elle est fort voisine, mais elle s’en distingue par sa forme plus allongée et ses côtes à peine sinueuses, moins appa- rentes et moins régulièrement disposées. Sur les indi- vidus normaux, le dernier tour est proportionnelle- ment moins grand et la suture est plus profonde quoique les tours soient moins convexes que sur la coquille de Sowerbxy. Lorsque nous avons décrit l'espèce nous ne connais sions que l'exemplaire de M. Dautzenberg. Lors de notre voyage à Londres, il nous a été possible d'examiner un certain nombre de très bons individus. Enfin, tout récemmment, M. Burnup a eu l'amabilité de nous en- voyer une série fort instructive comprenant des indi- vidus de divers âges, il résulte de cet examen que la coquille n’atteint pas la taille du S. bullata et que la forme normale est bien celle que nous figurons. Il existe, en effet, des exemplaires plus trapus et plus ramassés qui n’ont pas cependant le facies du S. bul- lala. Le dernier tour est toujours beaucoup plus élevé chez le S. bullata que chez le S_ papyracea. La première espèce a une forme plus ovoïde et son ouverture est beaucoup plus grande et plus ovale que chez le S. pa- pyracea, dont la suture est aussi plus profonde. — 102 — S. (GLOBISCALA) BULLATA Sowerby (PIN 20810) 1844. Scalar a bullala SowEerBy, Thes. Conchyl., vol. I, pl. XXXIV, fig. 87. Habilat. — Y\pe unique, jeune et mutilé, provenant de l'ile Capul (Philippines) : Coll. du British Natural History Museum à Londres. — Mer Rouge, exemplaire adulte et en très. bon état figuré] : Coll. de M. le D' Jousseaume. Cette magnifique espèce, quand elle est adulte, est plus allongée que le jeune âge. Sa suture est relative- ment peu profonde. Elle est très ouverte et nettement perforée. Les tours sont ornés de côtes filiformes assez espacées el fortement sinueuses. La perforation ombi- licale est bien nette. Le dernier tour occupe au moins les deux tiers de la coquille. [l'est percé en son centre d'un ombilic assez étroit. L'ouverture est très grande el ovale. Le péristome est mince et semble discontinu, car le péristome interne est très mince et réduit à une couche foliacée très mince qui épouse les diverses si- nuosilés de l'ouverture, mais que l’on distingue par- failement sur la photographie. Le labre est très oblique et fortement sinueux, ce qui est fort rare chez les Sca- laria. S. (SGALA S. S.) TROCHOIDES de Boury (PI. VILI, fig. 7). 1885. S. trochiformis Macrzan, Nachrichtsblatt Deutschen Malakozool. Gesellschaft, v. 17, p. 25 (non Brocchi, 1814). Long. 8 nun.: diam. maj. 6 mi. : all. max. anfr. 6 mm. Habilat. — Gorée, 20 m., Schlam legit. Musée de Berlin, n° 308 (— 37 066 Maltz.). EXPLICATION DE LA PLANCHE VII . Scala minuticosta de Boury. . Edgari de Boury . dubia Sowerby . papyracea de BouryY. . trochoides de Boury. bullata Sowerby . Vatinæ de Boury. Bulleni de Boury. À b: urnal de Conchyliologie, 1912. PIN 4 Scalariidæ nouveaux ou peu connus — 105 — Coquille d'un blanc un peu grisàätre, peu épaisse, trapue, ventrue, conique, turbinée, étroitement et pro- fondément ombiliquée, ornée de côtes longitudinales minces et tranchantes. Suture peu oblique, assez étroite, disjointe, les tours n'étant réunis que par l'extrémité des côtes. Protoconque en partie cassée et ne comprenant plus qu’un tour lisse. Tours normaux convexes, ornés de côtes longitudinales pas très obliques, assez élevées, minces, tranchantes, légèrement auriculées vers leur sommet, passant au dessus de la suture en s’'infléchis- sant très fortement. Le dernier tour porte 49 côtes qui se recourbent au centre de la base pour pénétrer dans l’'ombilic. Aucune trace de cordon à la périphérie de la base. Les espaces intercostaux paraissent lisses et brillants, mais, en faisant jouer la lumière, on voit très bien des stries décurrentes burinées dans le test, assez nombreuses, inégalement distantes et un peu on- duleuses. Il n’y a pas de funicule columellaire. Ouver- ture pas très grande, arrondie, un peu ovale. Les deux péristomes sont intimement soudés l’un à l’autre. Ils sont minces ct peu développés. A la partie postérieure du labre, on remarque une sorte d’auricule qui vient s'appliquer contre une des côtes du tour précédent. Rapports el différences. — Diffère du jeune $. scalaris par sa forme moins ramassée, ses côtes plus nom- breuses, moins fortes, moins élevées, son ombilic bien plus étroit. Très voisin du S. Coulurieri, de Boury, nov. sp. dont il se rapproche par son ombilic étroit. Cependant les deux formes paraissent distinctes. Le S. {rochoïdes est plus ventru, ses côtes sont plus nombreuses {10 au lieu de 8, pour deux individus du même âge) et lévè- rement auriculées ce qui n'existe pas du tout chez le S. Couturieri, plus élevées, etc. — 104 — Le S. lrochoides présente aussi une assez grande ana - logie avec le n° 365 du Muséum de Paris; mais chez ce dernier : 1° l'ombilic est à peu près fermé et recou- vert par les côtes ; 2°’ la forme est plus allongée, moins trapue, moins ventrue, plus conique, plus pointue. Les côtes sont moins saillantes. Observations. — Le nom de S. {rochi/ormis Maltz. ne peut être conservé, car Brocchi avait depuis longtemps décrit une Scalaire sous le nom de Turbo trochiformis. Nous proposons de le remplacer par celui de S. {ro- choides. S. (GrisposcaLa) Varinx de Boury, nov. sp. (PI. VI, fig. 1). S. lesla mediocri magniludine, sal solida, vix rimala, lurbinata, subventricosa. Sulura mediocriter obliqua, pro- Junda, non disjuncla. Anfr. émbryonales deficientes. Sequentes 6 convexi, ad parlem superiorem angulali, coslis arialibus, crassiusculis sed lamellosis, creberrimis, parum elevalis, valde retrocurrenter reflexis, sed non coalescentibus, ad parlem superiorem auriculatis el obtuse spinosis ornali. Anfracl. funiculis spiralibus creberrimis, lenuissimis transversim ornali. Ut. anfr. costis 19 im- pressus, funiculo basali omnino destlilulus. Basis conveæa in media parle vix rimatla. Columella funiculo valde Jirmmata. Aperlura rolundata. Perisloma duplex ; inler— num continuum crassiusculum ; exlernum ab ultima varice conslitutum, anlice el postice auriculalum. Long. 14 mm., 5; diam. maj. 9 mm, ; all. max. anfr. 9 mm. Terrain. — Lutétien moyen. Localilé. — Vaudancourt (Oise). Type unique : Coll. de M. Giraux. | — 105 — Coquille de taille moyenne, assez solide, présentant une fente ombilicale extrêmement réduite, turbinée, un peu ventrue. Suture pas très oblique, profonde, non disjointe, pas très ouverte. Protoconque cassée. Les tours suivants, qui semblent être au complet, sont au nombre de 6. Ils sont convexes et présentent à leur partie supérieure une rampe très accentuée due à la forme des côtes. Ces côtes axiales sont assez fortes tout en étant lamelleuses ; elles sont très serrées, peu élevées et se replient fortement, c’est-à-dire qu'elles sont très rétrocurrentes, sans pour cela recouvrir complètement la coquille ni se souder entre elles. Elle montrent à la partie supérieure une auricule obtusément épineuse qui se recourbe vers la suture, mais à une certaine distance de celle-ci, de manière à laisser une sorte de canal entre les deux. La surface des côtes montre d’une façon très nette leréseau microscopique enlosange des Crisposcal«. Les espaces intercostaux sont ornés de cordonnets spiraux serrés et d’une finesse extrême. Au premier examen, la coquille paraït lisse, mais si on emploie un grossissement suffisant et si l’on fait jouer convenable- meni la lumière, on en vérifie l'existence d’une façon très nette. Le dernier tour compte 19 côtes axiales. Il est dépourvu de tout cordon circumbasal. La base est convexe et munie en son centre d’une fente ombilicale réduite à un simple sillon situé entre la columelle et le gros funicule en torsade qui la limite du côté opposé. lei, comme chez beaucoup de Crisposecala, la fente est réduite à un simple sillon, mais elle est parfaitement soulignée par la présence du funicule qui vient presque s'appliquer sur le péristome sans cependant le toucher. Ouverture de taille moyenne, arrondie. Péristome- double. Le péristome interne continu est assez déve- loppé et vient se replier sur la columelle contribuant ainsi à masquer la fente ombilicale. Le péristome- — 106 — externe est discontinu et médiocrement développé. Il porte à la partie antérieure de la columelle une oreil- lette formée par l'extrémité du funicule en torsade, et une auricule subépineuse à la partie postérieure du labre. Le plan de l'ouverture est fortement oblique par rapport à l'axe de la coquille. Rapports el différences. — Le S. Valinæ que nous sommes heureux de dédier à Mme Giraux, née Vatin, la femme de notre sympathique collègue et ami qui nous àa communiqué son type, est une des plus jolies espèces de Crisposcala. Par sa forme turbinée et ventrueé, l’atténuation de sa fente ombilicale et son facies, il ne manque pas d’analogie avec le S. junclilamella de Boury, mais ici la forme est encore plus ramassée et bien plus trapue; la suture est moins oblique, plus profonde, plus étroite ; les côtes sont bien plus épaisses, plus fortement repliées sans cependant se souder par places comme chez l’autre espèce. Elles sont bien plus régulièrement disposées. L’angle des tours est coupé encore bien plus carrément. L'ouverture est en propor- tion moins grande. Nous ne pensons pas qu’il s'agisse d’une variété deS. lenuilamella Desh. ou plutôt que notre coquille soit la femelle de cette espèce. ILest regrettable que nous ne connaissions qu'un seul individu, ce qui oblige toujours à quelque réserve, mais son état de conservation est si parfait que nous n’hésitons pas à décrire cette belle coquille. La découverte d’autres exemplaires permettra sans doute de savoir s’il s’agit bien d’une espèce ou simplement d’une question de sexe. — 107 — S. (CRiISPOSGALA) BULLENI de Boury, nov. sp. (PL. VII, fig. 11). S, spirala Enwarps mss., in coll. Nat. Hist Mus. Lond. (non Galeotti). Terrain. — Lutétien. Localité. — Brackiesham Bay (Sussex) : Coll. du Nat. Hist. Mus. Lond. Coll. Edwards, n° 71879. La coquille anglaise n’est pas du tout celle de Belgique, comme nous l’avions cru en 1889 à notre premier voyage à Londres. Un récent examen du type: unique nous a permis de le reconnaître. Quoique très voisine du S. spirala Gal., elle en diffère par ses côtes qui recouvrent beaucoup moins la coquille que cher l'espèce belge. En outre, la rampe n'est pas excavée comme dans cette dernière. Nous sommes heureux d'attribuer à cette rare espèce le nom de notre savant collègue et ami du Nat. Hist. Mus., M. Bullen Newton, qui abien voulu nous envoyer l'excellente photographie qui nous sert ici à figurer l'espèce. (A suivre.) E. pe B. REVISION DES Z/MOPSIS NIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard Lamy Le genre Limopsis Sassi, 1827 (— Trigonocælia, pars, Nyst et Galeotti, 1835, — Peclunculina d'Orbigny, 1844), qui constitue, parmi les Arcacea, la famille des Limopsidæ, voisine des Arcidæ [Arcinæ + Pectuncu- dinæ)\, se caractérise ainsi : Coquille orbiculaire ou ovale, plus ou moins obli- que en arrière, assez épaisse, équivalve, en général 1. Différents autres genres, qui avaient été rangés par certains auteurs dans les Arcacea, sont actuellement placés plutôt dans les Nuculacea : | 19 Genre Glomus Jeffreys, 1876 [non Gistel, 1848] — Pristigloma Dall, 1900 (Nautilus, XIV, p. 44). Ce genre qui constitue, pour M. Verrill et Miss Bush (1898, Rev. deep-water Mall. Atl. C. N. Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 847), une famille distincte, celle des Glomidæ, dans le voisinage des Nuculide et des Ledidæ, comprend 5 espèces de l'Atlantique et 1 du Japon : G. nilens Jeffreys (1876, Moll. « Valourous », Ann. Mag. Nat. Hist., 4°s., XVIII, p. 433), G. Jeffreysi, G. simplex, G. inæquilateral.s, G. sp., G. japonicus E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., D 248, 249029, pl. XXI: fo. 1.2, 5) 2° Genre Cyrilla À. Adams, 1802 — Huzxleya A. Adams, 1860 [non Dyster, 1858]. Dans ce groupe, maintenu comme genre de Ledidæ distinct par Ch. Hedley (1902, Scient. Res. « Thetis », Mem. Austral. Mus., IV, p. 296), ont été placées 5 espèces : A. Adams a fait connaître d’abord le type du genre, C. sulcala (1860, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., V, p. 303), du Japon, puis une 2° espèce, également japonaise, C. decussala (1862, ibid., 3°s., IX, p. 295), mais postérieurement en 1870, il a reconnu, d’après M. Dall (1898, Contrib. Tert. Fauna Florida, pt. IV, p. 598), que celle-ci était un jeune Limopsis ; une 3° forme, signalée de Cali- Î — 109 — subéquilatérale, close, couverte d'un épiderme à poils souvent très longs près du bord ventral. Surface ornée de stries ou de côtes, les unes concentriques, les autres rayonnantes. Crochets médians, opposés, petits, assez aigus, à peine inclinés en avant, séparés par une aréa fornie sous le nom de Nuculina munila Carpenter, a été rap- portée aux Cyrilla par M. Dall (loc. cit., p.602); enfin deux autres espèces ont été trouvées récemment en Australie : C. Dalli Hedley et C. concentrica Verco. 3° Genre Nucinella S. Wood, 1850 — Nuculina d'Orbigny, 1845 [non (Filippi) Porro, 1845] —: Pleurodon S. Wood, 1840 [non Pleurodonte Fischer de Waldheim, 1807]. Ce genre a été rangé dansles Ledidæ par M. Dall, qui lui réunit Cyrilla comme sous- genre, et dans les Nuculidæ par M. Verrill et Miss Bush (189$, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 851); ces auteurs mentionnent comme espèces vivantes, outre N. (Cyrilla) sulcata A. Ad. et N. (Cyrilla) munita Cpr., le N. Adamsi Dall [Pleurudon] (1889, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37, p. 42 ; 1898, Contrib. Tert. Fauna Florida, pt. IV, p. 607, pl. XXIV, fig. 9), du détroit de Floride; le N, ovalis S. Wood, fossile du Crag, a été signalé comme exis- tant encore à l’époque actuelle dans le détroit de Corée par Jef- freys (1879, Journ. Linn. Soc. Zool., XIV, p. 420) et au Cap de Bonne-Espérance par M. E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 230); de cette dernière localité sud-africaine Gould a indiqué également un Nuculina pret.osa (1862, Otia Conchol., p. 170) ; enfin M. Ch. Hedley a décrit un Pleurodon maorianus (1904, Rec. Austral. Mus., V, p. 87, fig. 14), de Nou- velle-Zélande. 4° Genre Phaseolus Jeffreys (1875, in Monterosato, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Palerm., V, p. 4 et p. 11). Ce genre a été créé pour deux espèces de la Méditerranée : Ph. ovalus Jeffr. et Ph. tumidulus Monts. Le genre Silicula, simple syno- nyme d’après Jeffreys, qui a décrit une seule espèce, S. fragilis (879, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z. S. L., p- 574. pl. XLV, fig. 6), de l’Atlantique, serait un sous-genre selon M. Wm. H. Dall, qui a fait connaitre, de la côte occiden- tale de Patagonie, une 2° espèce, Ph. (Silicula) patagonicus (1908, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 392): de cette dernière forme non figurée est proba- blement très voisin un Silicula Rouchi que j'ai décrit parmi les Mollusques récoltés dans l’Antarctique pendant la »° Expédition du D" Charcot (1911, 2° Expéd. Antarct. Franc. du D' Charcot, Réléeyp: p: 30, pl. L, fig. 24-25). 0 étroite creusée à son centre d’une fossette triangulaire peu profonde. Ligament externe, dont une partie, un peu plus épaisse, s'attache dans cette fossette, tandis qu'une partie plus mince s'étend sur le reste de l’aréa. Charnière arquée ou anguleuse, formée d’une série de dents qui est partagée en deux moitiés par une inter-— ruption au centre. Bord interne des valves tantôt lisse, tantôt crénelé. Impressions des muscles adducteurs des valves souvent inégales, la postérieure étant alors plus grande et ayant son bord interne parfois limité par un bourrelet, Impression palléale simple. Plusieurs subdivisions ont été indiquées : À côté d’un 1% sous-genre Limopsis s. str., ayant pour type le ZL. aurila Brocchi et comprenant les es-— pèces à bord interne des valves lisse, M. Sacco, (1896, Moll. terr. terz. Piemonte e Liguria, pt. XXVI, p. 59), tout en reconnaissant l'existence de formes de passage, réunit dans un 2° sous-genre, pour lequel il adopte le nom de Pectunculina d'Orbigny (type L. scalaris Sow., coquille fossile), les espèces qui diffèrent des Limopsis typiques par leur bord interne denticulé et par leur sculpture externe cancellée et granuleuse. M. Rovereto (1898, Note prev. Pelecip. Tongr- Lig.. IE, Atti Soc. Ligust. Sc. Nate "GEO p. 162 et 177) avait créé pour les espèces ornées de côtes rayonnantes, c’est-à-dire étant aux vrais Limopsis ce que les Pectunculus sont aux Axinæa, une section Cosmelopsis (type : L. relifera Semper, coquille fos- sile) : M. Sacco (loc. cit., p. 41) propose de conserver ce nora pour l'appliquer à un 3° sous-genre qui, com- prenant les formes comme L. anomala Eichwald, à costulation radiale moins forte que chez les Pectun- culina, ferait le passage entre ceux-ci et les Limopsis s. Sir. AE 0 es Mais la présence ou l'absence de crénelures sur le bord interne des valves ne constitue pas, pour beau- coup d'auteurs, par exemple M. E. A. Smith (1865, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 257), un caractère de valeur même spécifique, et, quant à la sculpture, ainsi que le fait remarquer M. Wm. H. Dall (1908, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 393), elle varie avec l’âge chez un même individu. Mabille et le D' de Rochebrune (1889, Miss. Scient. Cap Horn. Moll., p. 115) avaient créé un genre * Feliciu voisin des Limopsis et s'en différenciant par l'absence de fossette située entre les crochets. M. Wim. H. Dall (1908, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zoo!. Harv. Coll. Cambr., vol. XLIIF, p. 393 et p: 395) a constaté qu'en réalité, dans le F. Jousseau- mei M. et R., unique espèce de ce prétendu genre, celte fossette existe, mais qu'étant très superficielle, elle peut disparaître par érosion. Félix Bernard (1898, Rech. coq. Lamellibr., Ann. Sc. Nat., 8° s., Zool., t. VIII, p. 107) avait, d’ailleurs, déjà reconnu que ce F. Jousseaumei, lorsqu'il a encore d’assez faibles di- _mensions, est un véritable Linopsis. Il n'y a donc, par suite, qu'à faire rentrer cette espèce dans ce genre Li- mopsis, ainsi que M. Dall l’a montré et comme Je l'ai également admis (1911, Lamy, 2° Expéd. Antarct. Franc. du D' Charcot, Pélécyp., p. 26). Cependant quelques formes assez différentes du lype habituel des Limopsis ont été décrites. Une très petite espèce draguée au large de la Havane, le L. antillensis Dall (1881, Rep. « Blake », Bull. Mus: Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 119; 1886, ibid., XII, p. 237, pl. VIII, fig. 7-7 a), qui déjà exté- rieurement présente des traces d’une coloration bril- BATTRE lante, jaune ou rose, exceptionnelle dans ce genre !, offre une charnière un peu spéciale : en avant des sommets il existe 3 dents perpendiculaires, comme d'ordinaire, au bord cardinal, tandis qu’en arrière d'eux il y a 3 dents allongées, au contraire, parallèle ment à ce bord. D’autres caractères, côté postérieur tronqué, sculpture longitudinale marquée seulement sur la partie inférieure de la coquille et disparaissant vers la région umbonale, bord interne crénelé, per- mettent de rapprocher de cette espèce une forme éga- lement minuscule recueillie à Funafuti (îles Ellice, Polynésie), le L. Davidi Hedley (1899, Moll. of Funa- futi, Suppl., Mem. Austral. Mus., IL, p. 564, fig. 80), mais celui-ci a une charnière comprenant 3 dents semblables de chaque côté des sommets. Un Limopsis de la mer de Behring et du Pacifique Septentrional (îles Aléoutiennes), le L. vaginalus Daïl (1891, Dredg. « Albatross », Proc. U.S. Nat. Mus., XIV, p. 190; 1895 ; ibid., XVII [1894], p. 7143, pl. XX, fig. 3, 6, 7), dont les valves, dans leur région supéro- postérieure, se dépriment de façon à limiter entre elles une profonde cavité externe, possède, par suite, une forme assez particulière pour que M. W. H. Dall (1908, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIH, p. 393) l'ait considéré comme le type d’une nouvelle section Empleconia. Les Limopsis, élant des animaux qui ne sont récoltés que par des dragages à des profondeurs plus ou moins considérables, sont peu répandus dans les collections : le Muséum de Paris n’en possède qu’un petit nombre 1. Une coloration plus ou moins rose s’observerait aussi chez une espèce australienne : L. Loringi Angas (1873, P. Z. S. L., p. 183, pl. XX, fig. 6). — 115 — d'espèces et je suis très reconnaissant à M. Dautzenberg d’avoir bien voulu me communiquer plusieurs formes intéressantes !. Limopsis AURITA Brocchi 1814. Arca aurita Brocem, Conch. Foss. Subap., II, p. 485. 1836-44. Pectunculus — Br., Paixxepr, Enum. Moll. Sic., I, pe 03 IEAper4n 1835-53. — — — DESsHAYEs, Tr. Elém. Conch., II, p. 332, pl. 34, fig. 19-20. 1862. Limopsis == Jerrreys, Ann. Mag. Nat. Hist., DS NS D 0/10: 1863-09. — — — JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. KO, pli IV, He. 3: etfV-mp: F7 DMX io er 1808. Trigonocælia — — Cu. Mayer, Cat. foss. terr. lert., Zurich, III, p. 118. 1878. Limopsis — — p1 MonrErosaTOo, Nuova Riv. Conch. Médit., Atti Accad. Pa- lérme ScmPetti AT, 0 r TAN DS 1878. — — — p1 Moxtrerosaro, Enum. e sinon. Conch. Medit., Giorn. Sc. Nat. ed Econ. Palermo, XII, p. 67. 1870. : = = = JEFFREYS, « Lightning » and « Porcupine » Exp., P. Z. S. L., p- 585. aS8 1. = — — Dazz, Prelim. Rep. Moll. «Blake», Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 118. 1. Parmi les espèces de Limopsis inscrites dans le catalogue de Paetel, III, p. 220, on trouve un L. orbicula Sars, dont je n'ai pu trouver la référence originale, un L. sublœævigata Nyst, qui serait synonyme de L. aurita Brocc., et un L. tenuicostata Rv. : cette dernière espèce est probablement un véritable Pectunculus, le P. lenuicostatus Reeve (Lamy, Rév. Pectunculus, Journ. de Conchyl., LIX, p. 105, pl. II, fig. 3). Jeffreys a décrit un Limopsis pellucida (1859, Ann. Mag. Nat. Hist., p. 12, pl. IL, fig. 6) qui est un Crenella d’après M. de Mon- terosato (1875, Note Conch. Médit., p. 5 ; 1881, Conch. Mediterr., pohc: El, p. 3). sa à d'A 1882. Limopsis aurita Br., E. À. Smrra, Rep. «Challenger ». M Lamellibr., p. 257. 1886. — — — Dazz, Rep. « Blake», Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr. MIS D: 2297 1589. — — — DAUTZENBERG, Contrib. Faune Malac. Açores, p. 78. 1896. == — — Locarp, Rés. Scient. « Caudan », Ann. Univ. Lyon, p. 197. 1897- —= ee — DaurzEeNBERG et H. Fiscner, Drag. « Hirondelle » et « Princesse Alice», Mém. Soc. Zool. France, X, p-1202: 1095. — — — Locarn,. Exp. scient cree vailleur » et « Talisman », Moll. test., II, p. 324,pl. XV; fig. 5-r0: 1095. = — — Vernizz et Busu, Rev. deep water Moll. Atlant. coast N. America, Biv., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 846, pl. LXXV, fig. 3. 190. _ _—— DaurzenBerc et H. Fiscuer, Moll. drag. Ouest Afrique, Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fasc.XXXII. p- 78. Le L. aurila, qui a été décrit par Brocchi d’après des fossiles du Pliocène d'Italie’, et qui existe actuelle- ment dans les fonds de l'Atlantique (Europe et Amé- rique) et de la Méditerranée?, possède une coquille ovale-oblique, assez comprimée, à région postérieure un peu plus grande et plus haute que l’antérieure et à charnière formée d’une douzaine de dents obliques: il différerait du L. minula Phil. surtout par l'absence de crénelures sur le bord interne des valves, maisla valeur 1. Ch. Mayer (1868, Cat. foss. terr. tert. Zurich, III, p. 118) pen- sait que le L. aurila était un fossile qui ne paraissait pasexister dans les mers actuelles, mais que le L. decussata, de la mer Rouge, était peut-être son descendant; il n’existe pas de L. decus- sala et il est probable que c’est un lapsus pour L. cancellata Rve. >. Jeffreys réunissait au L. aurita une coquille du Japon, le L. obliqua A. Ad. (Voir p. 118). FSU me EU _ ÉD RE TR nes Ses Ce Ge LE ntm TS Te à EE spécifique de ce caractère est des plus douteuses, d'après divers auteurs, notamment M. E.-A. Smith. Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » et du « Talisman » (1881-83) à l’ouest du Portugal, du Maroc, du Soudan et aux îles du Cap Vert. — Coll. Locard, 1905 : Golfe de Gascogne. Antibes. Locard, considérant comme forme typique du /. aurila celle qui, figurée par Brocchi, est de taille assez forte et d’un galbe peu transverse, admet les variétés suivantes : Var. minor (1898, loc. cit., p. 324): de taille moitié moindre et de même galbe, mais assez variable. Var. oceanica (1896, loc. cit., p. 198 ; 1898, loc. cit., p. 324): de taille an peu plus petite que le type et d’un galbe un peu moins bombé. Var. obliqua (1898, loc. cit., p. 324, pl. XV, fig. 6): plus oblique que le type. Var. acuta (1898, loc. cit., p. 324, pl. XV, fig. 8): bien oblique, avec un rostre plus ou moins aigu. Var. curta (1898, loc. cit., p. 325, pl. XV, fig. 5): galbe un peu court, faiblement transverse. Var. subrotunda (1898, loc. cit., p.325, pl. XV, fig. 9): galbe court, peu oblique, presque arrondi, très peu rostré. Var. inflata (1898, loc. cit., p. 325): galbe plus renflé. Var. recta (1898, loc. cit., p. 325): moins oblique que le type. M. Wm. H. Dall (1886, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 237) a décrit, de la Jamaïque, une variété paucidentata, à dents plus petites et moins nombreuses (4 + 4) et à sculpture moins accentuée. She Ve M. Verrill avait, en 1885 (Trans. Conn. Acad., VI, p. 440) rapporté au L. aurila comme variété une forme septentrionale américaine (41° lat. Nord) qu'il a, avec Miss Bush en 1898 (Rev. deep water Moll. Atlant. coast N. Americ., Biv., Proc. U. S. Nat. Mus. XX, p. 846, pl. LXXV, fig. 4 et LXXXIII, fig. 4) élevée au rang d'espèce bien distincte, L. profundicola. M. Verrill (48685, Trans. Conn. Acad. VI, p. 441) a également décrit un L. plana (1893, Bush, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., NXIIT, p. 240 et 244, pl. I, fig. 19-20), que M. Dall a rattaché au L. aurila à titre de variété, mais que son auteur (1898, loc. cit., p. 846, pl. LXXV, fig. 5) main- tient avec une valeur spécifique!. Une autre forme du nord de l'Atlantique, le L. tenella Jeffreys (18/6, Moll. « Valourous » Exp., Ann. Mag. Nat. Hist., 4° s., XVIII, p. 433), est, d’après M. W. H. Dall (Moll. « Blake »: 1881, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 118: 1866, ibid., XIE, p. 236), une excellente espèce; plus petite, plus mince que le L. aurila et ornée d’une sculpture plus délicate, elle possèdé un bord cardinal plus droit, plus long, à extrémités rectangulaires, et les dents sont placées obliquement de part et d'autre du sommet, tandis que chez le L. aurila elles ne sont obliques que du côté postérieur, étant au contraire droites du côté antérieur. 1. M. Verrill et Miss Bush (1898, Rev. deep-water Moll. Atlant. Coast North America, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 845, pl. XCII, fig. 2, pl. XCV, fig. 9, pl. XCVI, fig. 1) ont fait connaître encore des côtes américaines de l'Atlantique, sous Je nom de L. sulcata, un autre Limopsis à bord interne non crénelé. — 117 — L. PELAGICA E. A. Smith 1835. Limopsis pelagica E. A. Surrx, Rep. « Challenger », Lamellibr.,p. 254, pl. XVILE, fig. 3-34. 1897- _ — Sm., DaurzengerG et H. Fiscer, Drag. « Hirondelle » et « Princesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 20%. 1898. = transversa. Locarp, Exp. scient. « Tra- vailleur »et « Talisman », Moll. test., II, p.326, pl. XV, fig. xr-x4. Locard a décrit, en 1898, comme espèce distincte, existant dans les grandes profondeurs de l’Atlantique, mais se rattachant par son bord interne lisse au même vroupe que le Z. aurila, un L. transversat, de taille plus grande (36 mm. de largeur transverse), d’un galbe virguliforme bien plus large que haut et à région pos- térieure fortement oblique : la sculpture consiste en petites costulations concentriques assez accentuées el en stries rayonnantes interrompues. Or, en 1885, M. E. A. Smith avait fait connaître, sous le nom de L. pelagica, d’après des spécimens dra- oués au milieu de l'Atlantique, une espèce qui à été retrouvée aux Açores et au large de la côte d'Afrique dans les campagnes scientifiques de la « Princesse Alice » et qui existerait également au Japon: il lin- dique comme très semblable au L. aurila et comme n'étant peut-être qu'une forme grande et mince, œnée de stries d'accroissement plus ou moins élevées et de stries rayonnantes ponctuées superficielles. Il ne paraît pas y avoir de caractère permettant de séparer de ce L. pelagica le L. lransversa de Locard. 1. Cette forme avait été d’abord étiquetée par Locard L. extensa dans les collections du « Talisman » conservées au Muséum de Paris. se Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883) au nord des Acores. L. Cumicr À. Adams 1862. Limopsis Cumingi A. Anaus, P.Z.S.L., p. 229. 1882. — — A.Ad., Dunxer, Ind. Moll. Mar. Japon, P:M297E Jetfreys (1879, P.Z.S.L. p. 589), qui fait remarquer qu'au cours de sa croissance le L. aurila devient forte- ment oblique, lui réu- nitune forme du Japon, le L. obliqua À. Adams (1862, P.Z.S.L., p.229), à bord interne des val- ves de même non cré- nelé. Il identifiait aussi au L. aurila un autre Li- mopsis japonais, le L. Limopsis Cumingi À. Ad. Cumingi A. Ad., à bord interneégalementlisse. Cette dernière synonymie n'est pas admise par M. E. À. Smith (Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 257 et p. 258). D’après un spécimen appartenant à la collection de M. Dautzenberg et figuré ci-dessus, la forme de ce L. Cumingi serait, en effet, ainsi que ledit la description d’Adams, très nettement oblique, à côté antérieur court, à côté postérieurlonget dilaté : de plus, en avant (comme le signale M. Smith), mais surtout en arrière des som- mets, le bord dorsal se creuse, de sorte qu'il existe en ce point, entre les valves, une dépression externe com- parable, bien que moins prononcée, à celle indiquée par M. Dall dans son Z. vaginalus, type de sa section Empleconia. — 119 — Selon À. Adams, au Z. Cumingi ressemble un peu, par la forme, le L. Belcheri mentionné, en 1848, par A. Adams et Reeve (Zool. Voy. « Samarang », Moll., D 20, pl. XXIL, fig. ») comme ayant élé dragué au large du cap de Bonne-Espérance, alors qu'en réalité, d'après une rectification faite, en 1862, par À. Adams (P.Z.S.L., p. 250), il aurait été probablement recueilli dans l'archipel de Corée”. Pasnice EE AS Smith 2894. Limopsis indica E. A. Sur, Nat. Hist. Notes « Investigator », Moll. Ann. Mag. Nat. Hist., 6°s., XIV, p.177, pl-Vthorr 4 1899. — — EASmiTH; 1bid.; XVI, p.15: Le L. indica, de l'Océan Indien, ressemble beaucoup d’après M. E. À. Smith lui-même, au L. pelagica Sm. (ainsi qu’au L. Cumingi), mais sa coquille est revêtue d’un épiderme plus grossier et ses valves, dont le bord interne est lisse, sont plus épaisses. Cette espèce est représentée dans les collections du Muséum par trois exemplaires provenant des environs de Colombo et recouverts du dévôt terreux de couleur rouille signalé pour les spécimens de cette localité par M. Smith, qui a constaté, par contre, son absence sur des échantillons dragués à une grande profondeur au large de l’île Minnikoy (Maldives). 1. Jeffreys (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., X, p. 345) a émis l'hypothèse que ce L. Belcheri Ad. et Rve. était peut-être le Pec- lunculus granulatus Lamarck (Mém. foss. env. Paris, p. 197) fossile Eocène de Grignon. D’après MM. Tate et May, le nom de L. Belcheri a été donné à tort par M'Coy à une espèce d'Australie qui serait une forme voisine des L. mullistriata Forsk. et L. Tenisoni Ten. Wood (voir p. 135). VTT R , — 120 — L. crExaATA À. Adams 1862. Limopsis crenala A. ADams, P.Z.S.L., p. 250: 1882. —— — A. Ad., Dunxer, Ind. Moll. Mar. Japon.; p.297 Le L. crenala est encore une espèce du Japon, que À. Adams dit très semblable par sa forme ovale à son L. obliqua, mais qui s'en HEMMOUE en ayant un bord interne crénelé. Un autre Limopsis japonais, L. oblonga À. Adams (1860, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., N, p. 412) "quie aurait aussi un bord interne crénelé, présenterait un. contour trigone et non ovale. Le L. crenala est décrit comme étant pourvu de rides concentriques et de stries rayonnantes et, à en juger par une coquille de Hong-Kong qui m'a été communi- quée par M. Dautzenberg, il rappellerait beaucoup la description et les figures données par M. E. À. Smith pour son L. Torresi. L. Torresr E. À. Smith 1889. Limopsis Torresi E. À. Smiru, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 255. pl. XVII; fig. 4,41a. 1909. — — . Sm., Heouey. Mar. Fauna Queensland, Australas. Assoc. Adv. Sci., p. 344. Cette petite espèce d'Australie (Queensland) est aussi pourvue d'une ornementation cancellée et elle a éga- lement le bord ventral denticulé intérieurement. 1. Le bord interne des valves est au contraire lisse dans deux autres espèces de la côte est d'Australie : L. Brazieri Angas (187, P.Z.S.L., p. 21 ét p. «or, pl. 1, fig. 84), et :L. dioringi Angas (187954P;: Z.S .L.,p. 185,pl. XX, fig. 6), la °° derpetites dimensions, la 2° Be srande taille. À M. Venco a décrit rous lemmom de L. eucosmos un Limopsis du sud de l'Australie (r911, Hedley,/ool. Res. Fish. Eee « Endea- vour », Moll. Cape Wiles, p. 95). — 121 — Sous ce nom j'ai reçu de M. Ch. Hedley des coquilles qui proviennent des îles Hope (nord-est de l'Australie) : elles ont des dimensions pouvant aller jusqu'à 7 mm.5 de diamètre umbono-ventral et 6 mm. de diamètre antéro-postérieur, c'est-à-dire plus grandes que celles indiquées par M. Smith; elles possèdent une vingtaine de dents (dix de chaque côté) et leur sculpture consiste en côtes longitudinales très fortes et en stries concen- triques faibles. Coll. du Muséum. — Hope Islands, North Queensland (Australian Museum, 1907). Le L. ereclus Hedley et Petterd (1905, Moll. Sydney, Rec. Austral. Mus., VI, p. 224, pl. XXX VIIL fig. 14,15), dragué au large de Sydney, offre une sculpture ana- …logue de plis concentriques croisés par de faibles cos- tules rayonnantes, mais il se distinguerait nettement par les sommets surplombant une aréa cardinale Urès profonde, tandis qu'ils sont peu élevés au-dessus du bord dorsal chez L. Torresi. L. ELacHiSTA Sturany 1901. Limopsis elachista SruRANY, Lamellibr. Rothen Meer. Exped. «Pola», Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, 69 ler Bd., D'208; pl lv, fie: t-f: 1906. —— — Stur., Mezvirs et Srannen, Moll. Per- sian Gulf, Pelecyp., P.Z.S.L., ET, P- 799- j La collection de M. Dautzenberg renferme deux 1. Une coquille australienne décrite par Tate (1SS7, Trans. Roy. Soc. S. Austr., IX, p. 71, pl. V, fig. 6) sous Le nom de Limopsis rubricata appartient, en réalité, au genre Lissarca d'après Verco (xgo7, T.R.S.S.A., XXXI, p. 221), dont l'opinion est partagée par MM. (Gatliif et Gabriel (1908, Proc. Roy. Soc. Victoria, m. s., XXI, p. 390). LA 00 valves de ce petit Limopsis de la mer Rouge et du golfe d'Oman : regardée par M. Sturany comme très voisine du ZL. Torresi, cette forme à bord interne crénelé pré- sente en effel également une sculpture treillissée, d’ail- leurs assez variable, mais où prédomine, au contraire, la striation concentrique, tandis que l'ornementation radiale est plus faiblement marquée. L. mixuüra Philippi 1836-44. Peclunculus minulus Paicrppr, Enum. Moll. Sic., I, p. 63, pl. V, fig. 5 a-b, IT, p. 45. 1863-69. Limopsis borealis Woodward mss., JerrReYs, Brit. Conch., IT, p.164, et V., p:174,pliG Eee 1868. TrigonocæliaminulaPh., On. Mayer, Cat. foss. terr. tert. Mus. Zurich, IT, p. 119. 1879. Limopsis — :— p1 MonTEROSATO, Nuova Riv. Conch. Medit., Atti Acad. Palerm. SC, Lett."Arii, 2015 50VPtpur LOL dE — — G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- veg:,:p. 44, pl Ill Me ie 1878. Eu a p1 Monrerosaro, Enum. e sinon. Conch. Méditerr., Giorn. Sc. Nat. ed Econ. Palermo, vol. XIII, p.07 1070. UE JErFREYS, « Lightning » a. « Por- cupine » Exp. P:7/5%2pne pl. XLVE, fig. 9. 1881. — — — Dazz, Prelim. Rep. Moll. «Blake», Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 119. 1882. — — — VerriLz, Trans. Conn. Acad., V, p. 576. 1885. — — — E. A. Suirx. Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 258. 1880. — — — Dazz, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 236. r 889. = — — DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Açores, p. 78. 1893. — — — Busa, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv, Coll. Cambr., XXIII, p. 255, pl. I, fige. — 123 — 1896. Limopsis minula Ph., Locarn, Rés. Scient. « Caudan », Ann. Univ. Lyon, p. 198. 1SOF. — —. — DaurzEen8EerG et H. Fiscuer, Drag. « Hirondelle » et « Princesse- Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 203. LYON — , — Locarp, Exp. scient. « Travail- leur » et « Talisman », Moll. test.; IT, p. 328, pl: XIV; fig. 30, 302. IS9S. _ — —. — VerriLz et Busx, Rev. deep-water Moll. Atlant. coast N. America, Biv., (Proc: Ur S0Nat Mus XXe DAC SALSA EN AV AGE D ple LXXVIIL, fig. 7. 1906. — — — DaurzeNBEerG et H. Fischer, Moll. Drag. Ouest Afrique, Rés. camp. sc. Prince Monaco, fasc. XXXIT, fig. 78. 1912. — — — DaurzeNBEerG et H. Fiscuer, Moll. mers du Nord, Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fasc. XXXVII, p- 590. Pour les auteurs qui admettent, avec M.E À. Smith, que la présence ou l’absence de crénelure sur le bord des valves ne constitue pas chez les Limopsis un car ac- tère assez important pour justifier une séparation spé- cifique, il y aurait lieu de réunir au L. aurila le L. mi- nula, qui vit également dans l'Atlantique (Europe et Amérique) et dans la Méditerranée f. En effet, L. minula, dont la coquille est ovale, peu oblique, assez renflée, arquée symétriquement des deux côtés (antérieur et postérieur), et dont la charnière comprend 10 ou 12 dents droites ou à peine obliques, se distingue du L. aurila, indépendamment de sa taille plus petite, de ses stries rayonnantes moins accusées et de ses sillons concentriques plus granuleux, surtout 1. Le nom scientifique minula a été déformé, par suite d’une faute d'impression, en munila dans un article de Jeffreys in Annals a. Mag. Nat Hist., 1862, 3° s., X, p. 345. — 124 — par la présence de nombreuses denticulations à l'inté- rieur du bord inférieur des valves. Coll. du Museum. — Finmarken (Norvège); Adria- tique (coll. Petit, 1873) ; dragages du « Travailleur » et M da « Talisman » (1880-83) dans l'Atlantique. — Coll. Locard, 1905 : Tromsü (Norvège), Golfe de Gascogne, Marseille. Jeffreys (1879, P. Z. S. L., p. 585) a rattaché au L. minula une variété angusla (Locard, 1898, loc. cit., p. 328, pl. XIV, fig. 30, 351), étroite et oblique, tronquée « du côté postérieur. À celte variété Locard, qui prend pour typique la forme fossile figurée par Philippi, a ajouté les suivantes : Var. major (1878, loc. cit., p. 328) : mesurant au moins 7? mm. de largeur transverse. Var. recla (ibid.) : complètement droite. Var. obliqua (ibid.) : galbe un peu plus étroit et un « peu plus transverse que le type. Var. depressa (ibid.) : galbe très déprimé avec som- mets peu saillants. Jeffreys avait d’abord décrit comme une espèce dis- tincte qu'il appelait L. borealis Woodward mss. (1863, \ Brit. Conch., II, p. 164: 1869, V, p. 174). un Limopsis norvégien qui avait été identifié par Mac Andrew (1857, Ann. Mag. Nat. Hist., 2 s., XVIF, p. 583) au Peclunculus pygmæus Philippi (1836-44, Enum. Moll. Sic., E, p. 63, pl. V, fig. 5, II, p. 45). Plus tard (4876, Ann. Mag. Nat. Hist., 4°s., XVIIL, p. 434), ilest revenu sur cette opinion et a réuni au L. minula cette forme du nord des Hébrides ct de la Norvège septentrionale. » Par contre, en 1869, c'est un spécimen de Corse que Jeffreys pensait devoir rapporter au L. pygmæa Phil.; 7") (Es qu'il admettait, d’ailleurs, être probablement l'état jeune du L. minula, et ik confirmait cette hypothèse en 1876. En 187», M. de Monterosato (Poche Note Conch. Mediterr., p. ‘) réunissait ce L. pygmæa de Corse à une forme sicilienne pour laquelle ik adoptait le nom de L. anomala Eichwald (1830, Naturh. Skizze Lithauen, p 211; Lethæa Rossica, III, p. 75, pl. IV, fig, 40); l'identité de cette dernière espèce fossile avec le Pect. pygmæus Phil avait été déjà énoncée en 1868 par Ch: Mayer (Cat. foss. terr. tert. Zurich, IE, p. 120). Mais, en 1881, M. de Monterosato (Conch. Mediterr., art. Pl, p. #) admettait que son Z. anomala était diffé- rent de celui de Eichwald et il le faisait synonyme de L. tenuis Seguenza (1876, Atti R. Acc. Se. fis. e mat, Napoli, p. 1). Enfin, en 1882, tout en continuant à considérer sa coquille de Corse comme étant, ainsi du reste que le L. tenuis Seg., simplement un jeune L. minula, Jeffreys (Notes Mediterr. Moll. Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., X, p. 29) a affirmé, d’autre part, Fexistence actuelle dans la Méditerranée du véritable L. pygmæa Phil., connu . seulement jusqu'alors comme fossile pliocène. Le L. abyssicola À. Adams {1862, P. Z. S., p. 230) du Cap de Bonne-Espérance, a été réuni au Z. minula par Jeffreys (1669, Brit. Conch., V, p. 175), dont l'opinion “est partagée par M. E. A. Smith (1885, Rep. « Chal- Jenges », Lamellibr., p. 258). Be L. lala E. A. Smith (1885, ibid., p. 257, pl. XVIII, fig. 7-7a), de la côte nord-est de la Nouvelle-Zélande, est une petite espèce qui aurait une ressemblance con - »sidérable avec le L. minula et s'en distinguerait surtout par sa largeur. — 126 — M. Verrill (1885, Trans. Conn. Acad., VI, p. 44%, 1898, Verrill et Bush, Rev. deep-wat. Moll. Atlant. C. N. Amer., Proc. U.S. Nat. Mus., XX, p. 846, pl. EXXW, fig. 2) a décrit des côtes Atlantiques de l'Amérique Nord, un L. affinis, qui, par son bord interne crénelé, ressem- blerait au L. minula, mais posséderait une forme plus oblique avec une plus grande expansion de la région ventrale. Le L. panamensis Dall (1902, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIV, p. 559 ; 1903, ibid., XXVI, p. 951, pl. 62, fi20# 1908, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 396), du golfe de Panama, serait de même une espèce à bords crénelés, tout à fait semblable au Z. minula, cependant plus petite, plus renflée, plus quadrangulaire, recouverte d’un épiderme pileux noirûtre. D'un contour entièrement différent serait le L. Stimp- soni Dall (1908, loc. cit., p. 396), aussi du golfe de Panama, à bords également crénelés, mais inéquila- téral à région antérieure courte et atténuée, landis que la région postérieure est prolongée. L. crisrarTa Jeffreys. 1876. Limopsis cristala JerrRey, Moll. « Valorous » Exp., Ann. Mag. Nat. Hist., 4° s., XNITT;p48# 1879. — — JerFREys, « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z. S. L., p. 585, pl. XLVI, Ge 1881. — — Jeffr., Darz, Prelim. Rep. Moll. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.: Cambr:, IX) p: rage 1882. — — = JEFFREYS, « Lightning » a. | «Porcupine» Exp., Suppl., P. Z.5.1:, p. 684, 1885. Limopsis cristata Jeffr. var., E. A. Suit, Rep. « Challen- . ger », Lamellibr., p. 525, figs. 1896. — — — Dar, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., p. 237. 1995. Locarp, Exp. scient. « Tra- vailleur » et « Talisman », Molletest CI: p:1320;: Le L. crislala. voisin du Z. minula Phil., s’en dis- tingue par sa taille qui n'’atteint jamais la moitié de celle de cette espèce, par sa forme moins haute et plus arrondie, à région postérieure moins développée, par sa sculpture qui consiste de même en stries rayonnantes et en rides concentriques, mais où ces dernières ne sont jamais granuleuses, par son épiderme plus gros- sier, par ses dents qui sont droites sur les deux côtés, au lieu d’être obliques sur le côté postérieur, et par les crénulations du bord interne, qui sont égales partout, sans être plus grandes sur le côté postérieur. Ce L. crislala est répandu dans tout l'Atlantique nord, en Europe et en Amérique. M. E. A. Smith (1885) a décrit une variété des Ca- naries moins oblique, à côté antérieur plus droit ?. Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » et du « Talisman » (1880-83) dans l'Atlantique. — Coll. Locard, 1905 : Golfe de Gascogne. Le L. Juarezi Dall (1908, Rep. « Albatross », Bull. 2. D'après M. Wm. H. Dall (1886, loc. cit., p. 237), il seraïz possible que certains exemplaires signalés du Yucatan comme étant des L. cristata soient simplement des L, minuta jeunes. 2 I Adams (1850, P- Z. S. L., p. 7, pl. I, fig. ro) a décrit des Canaries un L. concinna, à bord interne crénelé, mais il n’en a donné qu'une figure très insuffisante, ne montrant ni les rides concentriques, ni les stries rayonnantes, mentionnées par la diagnose. — [28 — Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XIE, p. 396, pl. XVII, fig. 8), du golfe de Panama et du large d’Aca- pulco (Mexique), paraît pouvoir être rapproché du L. cristala. Au L. Juarezi ressemble étroitement par l'aspect gé- nérak le L. Diazi Dall (1908, ibid., p. 397, pl. XMIEF, fig. 7), également de la côte Pacifique Mexicaine. Comme forme appartenant au groupe des L. minula et L. cristala, M. Pelseneer (1903, Voy. « Belgica ». Moll., p. 25, pl. VIE, fig. 89-90) a décrit sous le nom de L. longipilosa, un Limopsis de l'Antarctique, qui, autant qu’on en peut juger par la figure, doit se rap procher, en effet de ces deux espèces par son bord interne crénelé !. À ce groupe doitégalement être rattachée une coquille du détroit de Magellan, le L. Perieri P. Fischer (1869, in de Folin et Périer, Les Fonds de la mer, t. I, 2° p., p- 235, pl. XXXI, fig. 2), qui offre ce même caractère du bord interne crénelé, mais qui, avec des sommets aigus. et saïllants, possède un contour ovale, au lieu de la forme orbiculaire du L. longipilosa. L. nimvrezza Mabille et de Rochebrune. 1889. Limopsis hirtella Magizze et DE ROCHEBRUNE, Miss. scient. Cap Horn, Moll., DATE 1906. — — M.etR., Lamy, Expéd. Antarct. Franc: — du D' Charcot, Pélécyp.. p.18. 1O1I. — = — Lamy, 2° Expéd. Antarct: Franc, du D' Charcot, Pélé- cyp.. p. 25,pl. I, fig.18-19-20. 1. Récemment M.J. Thiele (1912, Antarkt. Schneck. u. Musch. in Deutsche Südpolar-Exped., 1901-1903, Bd. XIII, Zool. V, ps 228, pl. &7. fig. 16) à fait connaître, sous l'appellation de L. scabra, une espèce nouvelle antarctique, du mème groupe que L. longipilosa Pels., dont elle différerait par l'existence de siries radiales à l’intérieur des valves. — po Ce Limopsis dont la forme rappelle celle du L. /ongi- . pilosa Pels., maïs avec des dimensions plus grandes et dont le bord ventral est lisse intérieurement, est re- présenté dans les collections du Muséum par les échan- tillons typiques, provenant de Ia baie d'Orange, étudiés par Mabille et le D' de Rochebrune, ainsi que par des spécimens récollés pendant les deux expéditions du D’ Charcot, dans FAntarctique: leur examen montre que cette espèce, couverte d’un épiderme à poils courts et serrés, offre un contour assez variable, tantôt arrondi légèrement trigone, tantôt bien plus nettement orbiculaire. Coll. du Muséum. — Mission scientifique du Cap Horn, 1882-83 : S.—E, de la Terre de Feu, S.-E. de l'ile Scott, baie Orange, baie Bourchier; 1° Expédition Antarctique Française du D" Charcot, 1903-05 : île Anvers; 2° Expédition Antarct. Franç. du D° Charcot, 4908-1910 : île Pétermann. L. Jousseaumer Mabille et de Rochebrune. 1889. Felicia Jousseaumei MagiLce et pe ROCHEBRUNE, Miss. Scient. Cap Horn: Moll., p. 116, pl. -VIF, fig. 9 a-b. 1907. Limopsis grandis E. A. Suiru, Nation. Antarct. Exped. € Discovery » Lamel- br, p°°9, pil ho 7-3 D 1890. _ — Jousseaumei M.etR,, Dazz, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XEIIE, p. 594. IQII. — — — E«my, 2° Expéd. Antarct. Franç. du D' Charcot, Pélé- END. PU: 1912. — grandis Sm., Tureze., Antarkt. Schneck. u. Musch., in Deutsche Südpo- lar-Exped., 1901-1903, Bd. XIIT,-Zool: V7 p: 228, DFE fig. r4a-15. — 130 — Le L. Jousseaumei M. et R.!, du canal du Beagle et de la côte méridionale du Chili, possède une coquille comprimée, oblique, élargie en arrière, qui est ornée de côtes concentriques croisées par des stries rayonnantes et dont le bord interne lisse est épaissi dans la région de l'impression du muscle adducteur postérieur. Le L. grandis Sm.., dragué près du Cercle Antarctique, est une grande forme également aplatie, obliquement ovale, où cette impression du muscle postérieur est limitée par un véritable bourrelet, exagération de ce qu'on observe chez le L. Jousseaumei, auquel cette forme me paraît devoir être rattachée tout au plus comme variété. À cette identité du L. grandis et du L. Jousseaumei M. le D'J: Thiele (1912, loc. cit., p. 228, pl. 17, fig. 14 a-b) a objecté tout récemment que dans cette dernière espèce les sommets seraient un peu plus saillants et la charnière ne serait pas interrompue au milieu ; or, dans les types de Mabille et Rochebrune, il existe parfaitement un intervalle médian dépourvu de dents et il est particulièrement large dans le plus grand échantillon, ce qui indique que, comme dans les Arca, l'étendue de cet espace vide augmente avec l'âge de la coquille et atteint son maximum dans les individus de forte taille répondant à la forme grandis : également, chez ces vieux spécimens, par suite d’éro- sion, les sommets sont moins proéminents que chez les jeunes. La plupart des exemplaires de L. Jousseaumei prove- nant de l’expédition du Cap Horn, 1882-1883, sont d’un brun ferrugineux. Mabille et de Rochebrune ont, dans les collections du Muséum, donné le nom de Felicia 1. Pour cette espèce, dont la fossette ligamentaire est souvent peu visible, Mabille et le D' de Rochebrune avaient créé un genre Felicia, qui doit être supprimé, comme il a été dit p. 1x1. * — 151 — Bernardi (espèce qu'ils n’ont d’ailleurs pas maintenue dans leur Mémoire) à un lot d'échantillons dont la surface corrodée a perdu presque complètement trace de sculpture et qui sont d’une teinte roussâtre très claire : mais dans ce lot il y a des spécimens jeunes qui sont pareils aux individus d'âge semblable du L. Jousseaumei, correspondant eux-mêmes très exac- tement à la figure 7a donnée par M. E. A. Smith, pour un Z. grandis non adulte. Coll. du Muséum.— Mission scientifique du Cap Horn, 1882-1883 : canal du Beagle, Murray Narrows, New Year Sound, baie Orange: 2° Expédition Antarctique Fran- çaise du D" Charcot : dragage près de la Terre Alexandre [°*. D'autres espèces australes, également à bord interne non crénelé, sont aussi à rapprocher du L. Jousseau- Inei?. Le L. marionensis E. À. Smith (1885, Rep. « Chal- 1. Deux espèces, décrites par M. Dall, l’une, L. Mabilliana (1908, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 395), draguée au large de la côte méridionale du Chili, l’autre, L. diegensis (1908, ibid., p. 395, pl. XV, fig. 13 et 15), des parages de la Californie, ressemblent beaucoup, par leur aspect extérieur, au jeune du L. Jousseaumei, mais, la xre avec un profil subquadrangulaire, la 2° avec une coquille oblique ovale, elles s’en distingueraient toutes deux en possédant des bords crénelés. 2. M. Dautzenberg possède, dans sa collection, des spécimens d’un Limopsis de forte taille (diam. antéro-post.: 36 mm.; diam. umbono-ventr.: 30 mm.; épaisseur: 16 mm.), recueillis au large de Capetown par la « Valdivia » ; il est voisin de ces grandes formes obliques en arrière; mais il ne présente pas de bourrelet épaissi à l’intérieur des valves dans la région posté- rieure, el surtout le bord interne est très manifestement crénelé; il diffère aussi du L. Jousseaumei par le fait que la fossette liga- mentaire est nettement délimitée; c'est probablement une espèce non encore décrite. — 132 — lenger », Lamellibr., p. 254, pl. XVIII, fig. 2-2), des parages des îles Marion et Prince Édouard, offrirait un contour très semblable, mais serait plus petit, moins aplati et ne présenterait pas de bourrelet épaissi à l'intérieur des valves. Le L. straminea E. À. Smith (1885, ibid., p. 255, pl. XVIIL fig. 5-54), trouvé entre Kerguelen et Heard Island, serait encore moins grand et peu dilaté pos- térieurement. E ar læviuscula Pelseneer (1903, Voy. « ble » Moll., p. 24, pl. VI, fig. 91-92), de l'Antarctique, est une forme analogue, présentant un bord interne élargi et épaissi au voisinage de l’adducteur postérieur, mais elle offre un contour inéquilatéral très différent, la région postérieure étant ici plus haute, mais faible- ment développée et presque tronquée. L. zoxauis Dall 1908. Limopsis zonalis Dazz, Rep. « Albatross », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLIII, p. 393, pl°MIF, lis. 6 et 0. Un exemplaire de cette espèce du golfe de Panama m'a été obligeamment communiqué par M. Dautzen- berg; d'assez forte taille, de forme oblique, et à bord interne lisse, elle est revêtue d’un épiderme brun, qui présente près du bord une zone concentrique noirâtre, et où des séries de soies épidermiques plus grandes sont disposées en rangées rayonnantes remarquablement développées sur Le côté postérieur. L. muzrisrrrara Forskael 1779. Arca multistriala ForskaEL, Descr. Anim. dti. Orient, p. 123. 1784. —; — Forsk.. ‘Cmemnirz, Conch. Cab., Mit, p. 240, pl. 58, fig. 573: + eu an LOIS, he yet Qu 2 STARS À: nÉV ÉLe. VAE sh — 133 — Arca striala GMELN, Syst. Nat., ed. XJHI, p- 3308. — mullistriata Forsk., BruGuière, Encycl. Méth.,Vers,], p: 118. j . SAWIGNY, Descr. Egypte, :Coq., CCE 1835. Pectunculus mullistrialus Forsk., D. in Lamarck, Anim. s. vert., 2°16d., VI, p.495. tes — — orne Tr: Blém, ERA , pl. XXXIV, fisc. 6-18. = cancellalus REEVE, Pr LR. 88. = Regve, Conch. Icon., 1, Pectun- culus, pl. VII, fig. 59. — mullistriatus Desh., REeëve, ibid., fig. 42. Limopsis Philippit A. Apams, P. Z. S.IL.,®p. 280. _. Woodwardi À. Apams, ibid..,p. 237. = mullistriata Forsk., VarLLanNTt Rech. faune Malac. Suez, Journ. de Conchyl., XTIT , DCE — — — Issez, Malac. Mar. Rosso, p. 88 — cancellatus Rve., AnGas, P. Z. S. L., p. 192. — WoodwardiA.Ad., Duüxker, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 237, pl. XVE, fig. 5-6. — * cancellataRve., E. À. Smirx, Rep. «Challenger », Lamellibr., p. 256. —. mullistriata Forsk., Cooke, Test. Moll. Gulf of Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5°s., XVIII, ‘p. 96. — cancellalaRve., WmreLeGcE, Mar.Invert.Fauna, Pt. Jackson, Journ. Proc. Roy. Soc. N. S. Wales, XXIII, p. 243. SE ne — Mezwiz et Sranpen, Moll. Torres Str., Journ. .Linn. Soc. Zool.. XXVII, p. 188. — Woodwardi A. Ad., Mervircet STANDEN, ibid. , p. rss. — mullistriala Forsk., Srurany, Lamellibr. Rothen Meer. Exped. « Pola »,Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, 67 ter Bd., P+ 290. = — Heovey, Moll. Mast Head (Reef, Queensland, Proc. Linn. Soc. N. S: Wales, XXVI, p. 463. — cancellala Rve., Lynce, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr.,Mém. Acad. R. Sc. et Lett. Danemark, 7° RUE Dr 129" — 134 — Cette espèce bien connue, de contour triangulo-ova- laire sensiblement équilatéral et à bord des valves lisse intérieurement, est répandue dans l'Océan Indo- Pacifique depuis la mer Rouge jusque sur la côte Est d'Australie. Coll. du Muséum. — Baie de Suez (Vaillant, 1904); mer Rouge (Botta, 1839); Périm (D' Jousseaume (1891); hab.» (A. Vayssière, 1907). M. A. Cooke regarde comme étant la forme jeune du L. mullistriala Forsk. le L. cancellata Rve., dont il a pu examiner le type. M. E. A. Smith, de son côté, a conclu, après une minutieuse comparaison, que le L. Philippü, d'habitat inconnu, et le L. Woodwardi, du détroit de Torrès, tous deux d'A. Adams, sont identiques à ce L. cancel- lata Rve. Toutes ces identifications ont été admises par M. H. Lynge. Mais ce nom de ZL. cancellala a été également employé pour désigner des espèces qui seraient différentes. Dans Forschungsreise « Gazelle », 111,11889, von Mar- tens, après avoir cité p. 228 un L. cancellata Reeve, indique p. 266 comme ». sp. un autre Limopsis cancel- lala qui serait donc une deuxième espèce du même nom. Ten. Woods avait appelé aussi primitivement L. cancellala une forme qui constitue une troisième espèce « différente : le L. Tenisoni T. Woods (Voir ci-après). L. TEenisoni Ten. Woods 1869. Limopsis Belcheri M'Coy, (non Adams et Reeve), Ann. Mag. Nat. Hist., XVI, 3°s., p. 114. — 135 — 1870. Limopsis Belcheri Née rProdu Pal: Vict.lTE pl. 19, fig. 8-09. DT. — cancellata Tex. Woops (non Reeve), Proc. Roy. Soc. Tasm. for 1876, p. 156. HO. — : Tenisoni Tex. Woops, ibid, for 1877, p. 56. RU — Belcheri BarLey (non Ad. et Rve.), Sou- thern Science Rec., I, p. 170. 1889. — Bassi E. A. Surru, Rep. « Challenger», Péamelltiore pp 250 pl V IE fie. 6-Ga. HOT. — 2e Tate, Trans. Roy. Soc. South AUSUC AE ASE DEETONS 1887. — Belcheri Tare (non Ad. et Rve), ibid., [LE 104. 1001. — Bassi TAre et May; Proc. Linn. Soc, N. S. Wales, XXVI, p. 437. 1902. — Ten'soni T.Wds., Henzey, Scient. Res. « Thetis», Mem. Austral. Mus. IV, p. 297. 1904. — == = PriTcHarD et GATLIFF, Cat. Mar. Sh. Victoria, Proc. Roy. Soc. Victoria 2%5 XML p.245: 1005. — — —- Heprey et Perrero, Moll. Sydney, RecAustral..Mus., VI p. 214: 07. — — = Heocey, Moll. Narrabeen, Rec. Austral, Mus., VI, p. 287. La forme désignée d’abord sous le nom de L. cancel- lala par Ten. Woods (1577) a élé identifiée par MM. Date et May (1901, Gens. Mar. Moll. Tasmania, Proc. Bun Soc. N. S. Wales, XXVIT, p. 437) au L. multis- lriala ; ils faisaient également synonyme une espèce qui aurait été nommée à tort par M'Coy (1669, Ann. Mag. EE XV, 3 s., p. 111; 1675, Prod. Pal. Vict., Ipl. 19, fig. 8-9) L. Belcheri, bien que n'étant pas celle ainsi appelée par Adams et Reeve!, et ils admet- taient encore comme pouvant être identique le L. Mac- Mr OyLA. Ad. (1662, P.Z.S. L., p. 230 ,1877,P.Z.S.L., p: 671) du détroit de Torrès, qu'Adams déclarait DuLe véritable L. Belcheri A. Ad. et Rve. est, comme il a été dit p. 119, une espèce de l'Archipel Coréen, ressemblant au L, Cum ngi. — 136 — d’ailleurs ressembler beaucoup au Z. mullistriala Forsk Mais,comme l’areconnu postérieurement (1879) Ten» Woods lui-même, ce Z. cancellala T. Wds., auquel, d'après MM. Pritchard et Gatliff, il faut effectivement réunir le L. Belcheri MCoy, est différent du véritable cancellata Rve.: il ne peut donc pas être identifié au L, mullistriala et il forme une espèce distincte, qui doit prendre le nom de L. Tenisoni Ten. Woods (1879). M M. Hedley, qui a étudié le type de cette espèce, em fait synonyme le Z. Bassi E. À. Smith, dont il a pu examiner des spécimens récoltés par le « Challenger »4 Ce L. Tenisoni, dont M. Dautzenberg m'a communi= qué deux exemplaires est une espèce sud-australienne@ très semblable au L. mullislriala par sa sculpture can=« ce'lée! et son bord interne lisse, mais il est de forme transverse, nettement oblique en arrière, et sa charnière n'est composée que d'une quinzaine de dents (au lieu d’une vingtaine). à Plusieurs autres espèces plus ou moins voisines du L. mullistriala Forsk. — cancellata Rve. ont été dé crites : { Le L. Woodwardi, qui lui est identique, a été indiqué du Japon par Dunker. D'après À. Adams, il existeraitl (1862, P. Z. S. L., p. 229), auquel, à leur tour, resse bleraient une 3° forme japonaise, le L. Forskali As Adams (1862, P.Z. S. L., p. 230; E. À. Smith, 189% P.ZS.L., p.433), et une espèce des îles Andamans, le L. compressa G. et H. Nevill (1874, Descr. new Mar: } 1. M. Verco a signalé pour ce L. Tenisoni une variété penelesl vis (1908, Hedley et May, Moll. Tasman., Rec. Austral. Mus®l Nil p'itra) — 1357 — Moll. Indian Oc., Journ. Asiatic. Soc. Bengal, XLIIT, De p.28, pl. I, fig. 47)!. L. PuuILto E. À. Smith 1904. Limopsis pumilio E. A: Surrx, Mar. Shells Port Alfred, Journ. of Malac. XI, p. 45. Cette très petite espèce, à bord des valves lisse inté- rieurement, est caractérisée par son contour symé- triquement triangulaire, par la grande épaisseur de sa charnière et surtout par ses sommets saillants formés par la prodissoconque. qui est séparée de la portion suivante de la coquille par un bourrelet très net sem- blable à celui existant chez les Philobrya. Coll. du Muséum. — Port Alfred [colonie du Cap}, {C* Turton, 1905). Ep. LE 1. Sous ce même nom de L. compressa et postérieurement à G. POH--Nevill, M. W. H. Dall (1896, Proc. U. S. Nat. Mus., XVIII, p- 16; 1908, Rep. « Albatress », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XLHII, p. 394, pl. VII, fig. 3 et S) a décrit comme nouvelle une forme du golfe de Panama, qui, elle, ne serait pas, quant à l'aspect général, différente de L. Bassi, et pour laquelle je propose l’appellation de L. Dalli n. nom, — 138 — A PROPOS DE LA LOI DE PRIORITÉ Par Ph. DAUTZENBERG Dans le Bullelin de la Sociélé Zoologique de France (XXX VII, 1912, p. 80), M. Neveu-Lemaire, se plaçant surtout au point de vue de la zoologie appliquée, dé= plore les changements successifs de noms génériques et spécifiques qui sont constamment introduits dans la littérature scientifique. Il met en lumière les nombreux et graves inconvénients qui résultent de cet état de choses et il termine en souhaitant que la Société Zoo- logique de France prenne l'initiative d’une réforme: judicieuse du code actuel de nomenclature. C’est déjà dans le but de mener à bien cette réforme; qu'une Commission internationale de nomenclature à été instituée. Cette commission, qui fonctionne depuis plusieurs années, a résolu d’une manière satisfaisante et a fait sanctionner par les Congrès un grand nombre: de ses décisions qui ont donné dans la pratique d’ex= cellents résultats, mais il faut bien convenir que l’ap= plication de certaines autres a produit au contraire des: résultats bien différents de ceux auxquels on s'attendait Il peut donc être utile d'élargir le débat et de re- mettre en question certains points qui paraissent avoir été votés d’une façon trop hâtive. Nous ne nous occu= perons pour le moment que de celui qui nous paraît le plus important parce qu’il a mis en échec la Loi de Priorité qui est la base incontestable de toute la no= menclature zoologique. — 139 — Nous voulons parler de la décision prise par le Con- grès de Berlin de limiter à la date de 1758 (date de publication de la 10° édition du Syslema Nalurae) la recherche des noms de Genres et d’'Espèces. C'est là non seulement une violation évidente de la loi de priorité, mais, de plus, une injustice criante à laquelle nombre de naturalistes ne se soumettront jamais mal- gré tous les votes qui ont été ou pourront être émis à l'avenir par des Congrès zoologiques. Comment ad- mettre, en effet, qu'un simple vote puisse faire table rase de toute la littérature scientifique antérieure à la 10° édition du Systema Nalurae? Notre collègue, M. Eug. Simon, a déjà démontré que la date de 1758 est d’ailleurs tout à fait illogique, puis- que les règles de la nomenclature binominale ont été publiées par Linné, dès 1751, dans son Philosophia Botanica et qu’elles ont été appliquées par Linné lui- même, dès 1754, au règne animal tout entier dans un ouvrage intitulé « Museum S*° R°®° M Adolphi Fride- rici, ele. » Il est donc nécessaire, dans l'intérêt de la justice et de la vérité, de remonter, pour la recherche des noms spé- cifiques à la date de 1751, ou tout au moins à celle de 1754. Quant aux noms génériques, ils ne nous paraissent pas pouvoir s’accommoder d’une réglementation aussi étroite. En effet, si Linné a le grand mérite d’avoir rendu le langage scientifique plus clair en établissant la nomenclature binominale, par contre, il est loin d’avoir créé la nomenclature binaire, puisque bien des natu- listes, avant lui, avaient groupé et classé les animaux en genres et espèces. La nomenclature binaire est donc antérieure à Linné, et bien qu'elle ne fût pas toujours, ni même souvent, Dinominale, elle a fourni, avant 1758, d'excellents genres — 140 — qui ont été employés jusqu'au jour où le vote malheu-« reux du Congrès de Berlin a fourni l’occasion de rem- placer une foule de noms génériques bien connus jus-« qu'alors, sous prétexte qu'ils étaient prélinnéens, par des noms plus récents el généralement ignorés. C'est” ce qui nous a décidé à présenter au Congrès de Gratz une demande de revision par le prochain Congrès de zoologie de la décision prise à Berlin en 1904. | IL Beaucoup de naturalistes attribuent la confusion qui | règne actuellement dans la nomenclature zoologique à une application trop stricte de la loi de priorité et proposent d'en atténuer les effets en établissant des listes de noms génériques qui deviendraient intangibless aussitôt qu'ils auraient été ratifiés par un Congrès. Ne serait-ce pas là une nouvelle atteinte à cette mal-* heureuse loi de priorité. Comment ces listes pourraient-elles, d’ailleurs, être établies? Il faudrait, avant d'adopter un nom, qu'il aitm été passé au crible avec le plus grand soin, que sa synonymie ait été établie d’une manière complète, et, une fois ce travail fait, il resterait encore à apprécier la valeur de chaque référence. | Ce serait là un travail de longue haleine qui ne: pourrait être entrepris que par des spécialistes très: compétents; aussi croyons-nous devoir insister sur le: danger qu'il y aurait à prendre actuellement des réso= | lutions qui, tout en paraissant séduisantes et logiques, pourraient présenter, dans la pratique, des iNCONVÉ- nients imprévus. Ph D: Lx. JV Tee) BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land und Süsswasser Mollus- ken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-A Rossmiässler,. Vol. XVIII, fortwesetzt von D'W. Kobelt. — Nouvelle Suite. ne, 2°,3° et 4° livraisons !. Ces fascicules renferment la description des espèces sui- vantes : Lanistes carinatus Oliv., Ampullaria (Pachylabra) ovata Oliv., —— — — kordofana Phil., — — — lucida (Parr.) Phil, _— — Raymondi Bot., — Bourguignati Bill., Hyalina (Meledella n. subg.) Werneri Stur., Petinella herculea Ramb., — Kobelli Lindh., Vitrella gratulabunda W agn., Levantina mahonica Kob., Arionta arbustorum Joachimi Schrüd., Fruticicola (Westerlundia) Fourousi Bgt., = — berylensis depressa n. var., Buliminus (Pelraeus) phazemonicus Hesse, D — Fourousi Bot., Acme Wilhemi Wagn., — Kobelti Wagn. ; 1. Wiesbaden, 1911-1912, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Deux fasci- cules petit in-4°, l'un de 24 pages, l'autre de 16 pages, accompagnés chacun de ro planches coloriées, de toute une série de Limnées : Limnaea homsiana Loc., Limnaea qgeisericola Beck, — lagolopsis Loc., — _ SchirazensiS 22.0 — _axiaca Loc. Busch., — peregriformis Loc., — _ Mmembranacea Porro, — Chantrei Loc., — biformis Küst., — lagodeschina Loc., — ampulla Küst., — Reneana Loc., — lenera Parr., — subpersica Loc., — Sandrii Küst., — Pingelii Beck, — solida Phil., — Holbælli Beck, — gingivala Goup., — Vahlii Beck, — sicula Küst., — Blauneri Shuttl. — glabra var. clavala — vulnerala Küst., West., — microcephala Küst., — fulva Ziegl, — doliolum Küst., — hemisphaerica Mke., — intermedia Lk., — nubigena Bgt. — virens Küst., L. (Tanousia) zrmanjae Brus. ; — effusa Küst., et de plusieurs Naïades : Anodonta seisanensis n. sp. — elachista Bet., Gabillotia pseudodopsis Loc., — Locardi Serv., Unio kungurensis n. sp., — — Chlebnikowi n. var., = —— sylwensis n. var., — — irenjensis n. var., — Roseni n. Sp., — (limosus) annulalus n. var., — lumidus ilekensis n. var., — . armeniacus n. Sp,, — Gregorii n. sp., — stevenianus Kryÿn., — schrenkianus Cless., — 143 — Unio gentilis Haas. — (Aradae var.) cuspidalus Mtrs., 5 == — biparlilus Mtrs., nbiortis Mrs, — biformis Mitrs., — cajicianus Bot., — gargottae Phil. Ed: L. The Limnaeidae of North and Middle America kKe- cent and Fossil, by Frank Collins Baker. Dans cette monographie considérable, l’auteur consacre d'abord un certain nombre de chapitres à la morphologie générale des Lymnaea (coquille, aspect extérieur de l'animal, anatomie générale interne), à leur écologie (conditions générales du milieu, variation de la coquille dans les diffé- rents milieux, locomotion, respiration, estivation, anoma- lies, parasites, alimentation, nourriture pour d’autres ani- maux, reproduction et nidification, sujets d'expériences, durée de la vie), à leur distribution dans l’espace (à l'épo- que actuelle et à la période glaciaire), et à leur distribution dans le temps, avec descriptions des formes américaines fos- siles (2 formes nouvelles : Pleurolimnaea tenuicosta whi- leavesi n. var., Crétacé ; Lymnaea slearnsi Hannibal mss. n. sp., Miocène moyen). Puis il résume l'historique des monographies antérieures et il expose une nouvelle classi- fication des Lymnaea basée àla fois sur les caractères de la coquille, des organes génitaux (forme de la prostate, taille relative et forme du pénis et de son sac) et de la radula : il admet dans la famille des Lymnaeidae deux sous-familles, celle des Amphipepleinae, comprenant les 2 genres Am- phipeplea Nilsson et Cyclolimnaea Dall, dont aucun n'est représenté dans la faune Nord-Américaine, et celle des Limnæinæ renfermant les 7 genres Lymnaea Lamarck, (avec une forme nouvelle : L. stagnalis 1wasatchensis Hem- 1. The Chicago Academy of Sciences, Special Publication, n° 5, 555 pages, avec 58 planches. Chicago,rgrr. L—] , I o , 9 — 144 — phill mss. n. var.), Pseudosuccinea nov. gen., Radix Mont- fort, Bulimnea Haldeman, Acella Haldeman, Pleurolimnaea Meek et Galba Schranck, qui se divise en 5 sous-genres : Galba s. str. (2 formes nouvelles : G. doddsi mn. sp. G. bulimoides cassi n. var.), Simpsonia nov. subg. (type : G. humilis Say ; 2 variétés nouvelles : G. palustris alpe- nensis, G. paiustris blatchleyi nn. varr), Slagnicola Leach (3 formes nouvelles: G. neopalustris mn. sp., G. catasco- pium adamsi n.var., G. alaskensis n. sp.), Polyrhytis Meek et Leplolimnaea Swainson. Enfin, après avoir donné les indi- cations nécessaires pour la préparation et la réeolte de ces Mollusques, il entre dans la discussion systématique des différentes espèces de l’Amérique du Nord : pour chacune d'elles, il étudie la coquille, ainsi que l'animal, lil établit l'extension tant géologique que géographique, et il fait con- naître l'écologie. Ed. L. Observations sur les « Mathildia » de la collec- tion de Folin, par E. de Boury!. La collection du marquis de Folin, conservée au Muséum de Paris, contient un grand nombre de coquilles qui ont été déterminées par ce naturaliste comme des Mathildia. En réalité, deux espèces | seulement appartiennent à ce genre : M. magellanica Fischer, du détroit de Magellan, M. valdeor- nala de Folin, du Sénégal (qui est peut-être le M. retusa Brugnone). Les autres sont des Turbonilla, des Pyrgulina, des Noemia ou mème des Rissoa et des Rissoina. Ed::E> Diagnoses de Scalariidae nouveaux appartenant aux sous-genres Cycloscala et Nodiscala, par E. de Boury°. Dans cette note sont décrites trois espèces nouvelles : Scalaria (Cycloscala) paucilobata n. sp., Nouvelle-Calédo- nie, Australie, Philippines, mer |Rouge. 1, Extrait du Bulletin du Muséum National d'Hisloire Naturelle, t. XVII, pp. 68-69. Paris, 1911. 21010 SND 20e 0e =. EEE S. (Cycloscala) latedisjuncta n. sp., Nouvelle-Calédonie, mer Rouge. S. (Nodiscala) alba n. sp., mer Rouge, Nossi-Bé, Nouvelle- Calédonie. Ed. &. Mollusques provenant des campagnes de F « Hi- rondelle » et de la « Princesse Alice » dans les mers du Nord, par Ph. Dautzenberg et H. Fischer’. Les campagnes du Prince de Monaco dans les parages de Terre-Xeuve et de l'Islande, dans la mer du Nord, sur les côtes de Norvège et du Spitzhberg, ont fourni de nombreux Mollusques : plusieurs variétés intéressantes ont été décou- vertes et deux espèces sont entièrement nouvelles : Bucci- num Richardi et B. Alicei nn. spp. ; signalons également trois changements de nom : Eulima pseudoglabra nom. nov. = E. glabra Jeffr. (non Da Costa), Yoldia norvegica nom. nov.— Ÿ./imatlulaSars(nonSay), Tellina Astrolabei uom.nov. = T. lata Q. et G. (non Gmel.), et la création, dans le genre Sipho, de trois nouveaux sous-genres : Turrisipho (S. undu- latus Fr.), Anomalisipho (S. Verkrüzeni Kob.), Parasipho (S. Krüyeri MüIL.) nn. subgg. D'autre part, plusieurs espèces étant représentées par de nombreux spécimens, il a pu être établi des séries qui ont permis de réunir des formes sou- - vent considérées comme distinctes, par exemple : Veptunea antiqua L. et N. despecta L. Enfin, l'étude précise des affinités de certains Mollusques habitant des contrées éloignées, telles que l'Europe et l’Amérique du Nord, vient confirmer le caractère homogène de la faune malacologique circumpo- laire arctique, {surtout remarquable par l'importance qu'y prend le genre Buccinum. Dans, cette province arctique se rencontrent aussi un grand nombrede formes de la province boréale, à tel point que l’ensemble de ces deux régions 1. Résullats des campagnes scientifiques accomplies sur son yacht par Alberl 1®*, Prince souverain de Monaco. Fascicule XXXVII, 650 pages, avec 11 planches, Monaco, 1912. — 146 — pourrait constituer un vaste district zoologique assez nalurel, Si on compare à cette faune arctico-boréale, lafaune mala- cologique antarctique, on constate les faits suivants : un assez grand nombre d'espèces sont spéciales à chaque pôle ; d’autres ont des affinités avec la faune abyssale largement dispersée au fond des mers ; enfin, quant à certaines for- mes similaires ou identiques désignées sous le nom de bipolaires, qui se trouveraient simultanément aux deux pôles et ne se rencontreraient pas dans des régions inter- médiaires, on à reconnu que, dans un grand nombre de cas, il s'agissait ou d'erreurs de déterminations, ou d'espèces en réalité cosmopolites ; s’il y a quelques formes qui pa- raissent réellement bipolaires, il faut remarquer qu'elles sont extrèmement rares, les espèces représentatives étant bien plus fréquentes que les espèces identiques. Ed.E: The Anatomy of the Slug Cystopelta Petterdi var. purpurea var. nov., by Olive B. Davies ‘. Dans ce travail, l’auteur donne une description complète de l’anatomie (caractères extérieurs, organes de la cavité palléale, appareil génital, tube digestif, système nerveux, organes des sens, glande pédieuse) du Cystopelta Petterdi Tate, espècequi a été signaléeen Tasmanie, dans la Nouvelle Galles du Sud et dans Victoria : il est possible que les for- mes provenant de ces trois régions constituent, en réalité, des espèces différentes, et dès maintenant, M. Davies pro- pose de considérer la forme de Victoria comme une variété distincte sous le nom de purpurea n. var. FA Note sur les Planorbes recueillis par le capitaine F. H. Stewarten Tibet, par L. Germain *. M.F.-H. Stewart a recueilli, dans les montagnes du Tibet, r. Extrait des Proceedings of the Royal Sociely of Vicloria, vol. XXIV, new ser., pp. 331-342, pl. LXIV-LXIX, 19712. >, Extrait des Records of the Indian Muséum, Vol. II, Part. IE, p.117-120. Calcutta, 1909. Î ' à ë H è + NES er re quelques espèces rares de Planorbes et même une forme nouvelle : Planorbis Slewarti n. sp., surtout voisine du PI. saigonensis Cr. et F, Ed:1 Pélécypodes recueillis par M. P. Carrié, à l'ile Mau- rice, par Ed. Lamy!. Cette note renferme la liste d’une cinquantaine d'espèces dont quelques-unes n'avaient pas encore été signalées de l’île Maurice, notamment Melina anomioides Rve., Mytilus pielus Born, Pectuneulus nodosus Rve. ; l’une d'elles consti- tue même une forme nouvelle : Bornia Carriei n. sp. Ed°°U: Sur quelques Mollusques de Sénégambie, par Ed. Lamy°. Danscette note l’auteur établit la synonymie de quelques espces de Sénégambie décrites en 1883, par le D' de Roche- brune (Bull. Soc. Philom. Paris, 5° s., t. VID). Éd:èle Liste des Pectunculus conservés avec étiquettes de Lamarck dans les collections du Muséum de Paris, par Ed. Lamy :. Le Muséum de Paris possède les types de Lamarck, d'un certain nombre de Pectunculus décrits dans les » Animaux sans vertèbres », savoir, neuf espèces vivantes : P. pilosus L., P. marmoralus Gmel., P. violacescens Lk., P. strialularis Lk., P. castaneus Lk., P. pectiniformis Lk., P. pectinalus Gmel., P. radians Lk., P. vitreus Lk., et six fossiles : P. pul- vinatus Lk., P. cor Lk., P. planicostalis Lk., P. transversus Lk., P. nudicardo Lk., P. nummiformis Lk. Éd LE 1. Extrait du Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, PAAVIP Dp x29-199-. Paris, rgrr. 2. Ibid , pp. 316-319. 107 5. Ibid., pp. 431-455. — 148 — Sur la présence du genre Alexia Leach dans l'inté- rieur de la Tunisie méridionale, par P. Pallary !. Les Alexia sont généralement indiqués comme des Mol- lusques vivant sur le littoral. Cependant M. Pallary signale la rencontre d'individus d'A. Cossoni L.-B. à deux kilomètres ouest de Gafsa : il explique la présence de ces animaux dans un habitat aussi central par ce fait que les Alexia sont des Mollusques qui vivent dans les terrains saumâtres, où il y a de la magnésie, et il invoque comme agent de dispersion la possibilité du transport des Mollusques de marais par les oiseaux aquatiques. Ed: Et; Description de quelques Melanopsis nouveaux ou peu connus du Maroc, par P. Pallary ?. Cette note renferme la description de plusieurs formes nouvelles du Maroc : Melanopsis magnifica Bet. var. berkanensis n. var., — vesperlina Bgt. var. major n. var., == Barbini n. sp., avec var. plicala n. var., —— gracilenta n. sp., avec var. minor et major nn. Varr., Lelourneuxi Bgt. var. mallarica et minor nn. varr., neolilhica n. sp., avec var. moderna n. var., — Douttei n. sp., e— mogadorensis n. sp. Ed; L. Étude sur quelques Melanopsis du Sahara et de la Tunisie, par P. Pallary *. M. Pallary étudie dans ce travail quelques espèces du Sahara : Melanopsis saharica Bgt. (avec une variété subcostu- 1. Extrait du Bullelin de la Sociélé d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, 3° ann., n° 6, 3 pages, 1911. 2. Ibid, n° 8, 8 pages, avec 1 planche, 1911. 5. Jbid, 4% ann., n° 1, 9 pages, avec 1 planche, 1972. x " _2@ rt — 149 — lata n. var.), M. mzabica Bgt., M. Cossoni Bgt., M. adrarensis n. sp.,et de Tunisie: M. Latastei Let.-Bot., M. Doumeli Let.- Bgt., M. episema Bgt., M. pseudoferussaci Plry, M. Belonidue Bet., M. tunelana Morl., M. Duveyrieri Let.-Bot., M. olivula Let.-Bgt., M. nobilis n. sp., avec var. minor et allenuala nn. Varr. Pl: Deux Mollusques parasites de Mollusques, par Paul Pelseneer !. Les nombreuses formes de Gastropodes parasites jusqu'ici décrites étaient toutes parasites (internes ou externes) d'Échi- nodermes et, d'autre part, on ne connaissait pas de Mollus- ques qui fussent parasités par des animaux de leur propre groupe. M. Pelseneer a rencontré deux Gastropodes parasites fixés sur le manteau de Lamellibranches : l’un, Angustispira (nov. gen.) Spengeli n. sp., sur Meleagrina margarilifera, l’autre, Odostomia lellinae mn. sp., sur une espèce indéter- minée de Tellina de Ia mer de Chine, Ces deux Gastropodes, possesseurs d’une trompe suceuse, appartiennent aux Strepltoneures Gymnoglosses par le manque de radula, leur coquille turriculée et la forme de leur oper- cule. Mais ils doivent être placés dans le groupe des Pyrami- dellidae tandis que les autres Gymnoglosses à coquille turri- culée déjà connus comme parasites (chez les Échinodermes) se rangent tous dans la grande famille des Eulimidae. Ed. LE. Danmarks Fauna : Landsnegle, par C. M. Steen- berg *. Ce volume, qui fait partie d’un ensemble d'ouvrages sur 1. Extrait des Zootogische Jahrbücher, Supplement XV, rter Bd,, Festschrift zum 60. Geburtstag des Prof. J.-W. Spengel,p. 479-484, pl. 26, 1972. 2. Volume in-18 de 221 pages, avec 1S1 figures. Copenhague, 117. — 150 — la faune du Danemark, est consacré aux Mollusques Gastéro- podes terrestres (Pulmonés et Operculés) de ce pays. Ed On the Mollusea procured during the « Porcupine » Expeditions, 1869-70 : Supplemental Notes. Part IV, by E. B. Sykes |. Parmi les espèces mentionnées dans ce travail, 3 formes: Mitra biconica, Neplunea (Sipho) pertenuis, Buccinum oblitum nn. spp., sont décrites comme nouvelles par M. Sykes, qui donne, en outre, une figure du Neplunea (Sipho) attenuata deffr. Eds Monograph of Helix pisana, by John W. Taylor ?. Cette monographie de l’Helix pisana Müller renferme l'é- tude détaillée de cette espèce: l'historique, la diagnose, la description anatomique, la reproduction et le développement, les mœurs et les habitats, l'alimentation, les usages, les en- nemis, la distribution géologique et géographique, la des- cription de nombreuses variétés el sous-variétés, comprenant six nouvelles formes : dentala, undulala, picla, semifulva, sagillifera nn. varr., sinistrorsum n. monstr. Eds Die So'enogastres der Russischen Polar-Expedition, 1900-1903, von Prof. Joh. Thiele *. Deux espèces de Solénogastres déjà connues ont été re- cueillies par l’Expédition Polaire Russe faite en 1900-1903 ous la direction du baron E. Toll : Proneomenia Sluileri 1. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. IX, pp. 357r- 348. Londres, 19711. ; 2. Extrait de The Monograph of the Land and Freshwater Mollusca of the British Isles, by John W. Taylor, Part XIX, pp. 368-397, pl. XXX-XXXII. Taylor Brothers, Leeds, 1917. 3. Exfrait des Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint- Pétersbourg, VIII sér., vol. XXIX, 4 pages et 1 planche, 19117. LE 2 ET bé Hubrecht et P. thulensis Thiele et permettent à M. Thiele de fournir quelques renseignements nouveaux sur certains détails de l'anatomie de ces animaux. Fd.:L: Die Fauna Südwest-Australiens : Polyplacophora, von Prof. J. Thiele ". L'expédition Hambourgeoise de 1909 au sud-ouest de PAustralie a recueilli r9 espèces de Chitons, qui appartiennent toutes à des genres déjà connus des côtes Australiennes et em général de la faune Indo-Pacifique, mais sans relations avec l'Antarctique; 7 formes sont nouvelles : Lucilina dilecta, Acanthochiles deliciosus, Ischnochiton albinus, Cryploplaxz Michaelseni, _— indifferens, — Harlmeyeri, nn, Cullistochiton recens, spp. [es NN Le Quelques observations sur les Limnaea stagnalis Linné, par L. Vignal !. Dans cette note l’auteur rend compte des observations qu il a pu faire sur la ponte et le développement de Limnées élevées en captivité. IL a constaté également d'intéressantes Modifications obtenues dans la forme de la coquille : le der- nier tour n'est pas allongé, mais globuleux, l'ouverture est beaucoup plus évasée à la partie antérieure et son bord externe est plus sinueux ; la cause de ces modifications provient de la position renversée qu'occupe l'animal en captivité, tandis que dans la nature il rampe avec la coquille sur le dos. Ed, L: 1. Extrait de Die Fauna Südwest-Australiens, Ergebnisse der Hamburger südwest-australischen Forschungsreise, 1905, herausgegeben von Prof, Dr, W. Michaelsen und Dr. R. Hartmeyer, Bd. II, Lief, r1, pp. 397-100, BIOVT, roxr. 2. Extrait de la Feuille des Jeunes Naluralistes, 1911, p. 197-198. IL = 159 2 PALÉONTOLOGIE ‘Monographie des Pectinidés Néogènes de l'Europe: II, Genre Flabellipecten. par Ch. Depéret et F. Roman'. Le groupe ou genre Flabellipeclen a été créé par F. Sacco. en 1897 pour le Peclen flabelliformis Brocchi; il comprend de grandes espèces dont la valve gauche est plano-convexe,« la valve droile peu profonde et la surface ornée d’un grand nombre de rayons. On peut séparer les espèces en quatre groupes : I. — F. Bosniasckii de Stef. et Pant., de l’Astien de Sienne, figuré en 1888; le type montre dans la valve plane des rayons secondaires entre les rayons principaux, mais ces rayons Cor- respondent à des côtes bien formées subégales aux autres . dans la valve concave. Font partie du même groupe: F. nigromagnus Sacco, de très grande taille; F. costisulcatus Alm. et Bof., avec parfois un sillon sur les rayONs ; . F. Larteli Tournouër, 1873, espèce très intéressante du Bordelais, de la Molasse de Gabarret; non encore figurée, cette espèce la plus anciennement connue et du niveau stratigraphi= que le plus ancien, pourrait être regardée comme le vrai type du groupe, dont les autres formes ne seraient considérées que comme des variétés ; F. Almerai n. sp., espèce assez bombée et forte du Rio de Oro; MM. Depérel et Roman observent que les sillons incidents et irréguliers des grosses côtes semblent préparer l’ornemens tation du P. Jacobaeus ; F. bassanensis Oppenheim, Tortonien de Bassano en Vénitie; côtes el rayons assez écartés; F. astensis Sacco, Pliocène de Viterbe, côtes serrées, nom: breuses. Il. — F.Besseri Andrejzowski, espèce très longtemps mal con: 1. Paris, 1910. Mém. Soc. Géol. France, t. XVIII, p. 105-139, PL. XB à XVII 2 — 153 — mue, dont les auteurs donnent enfiñ une bonne figure, d'après un échantillon de la localité même ayant fourni l’exemplaire original; ce n'est pas le P. Besseri de Hoernes, mais c’est le P. Angelicaæe de Dubois et P. sievringensis de Fuchs: cette espèce caractérise le Miocène moyen oriental et n’est pas connue en France; F. incrassatus Partsch, très grande espèce, très confuse ; c'est le P. Besseri de Hoernes, maintenant bien connu par la comparaison en nature de nombreux échantillons d'une foule de provenances depuis le Portugal jusqu'en Orient : F. leytajanus Partsch, espèce moyenne, côtes rondes, nom- breuses et serrées ; F. fralerculus Sow., du Portugal, espèce abondante, un peu renflée au centre, rayons espacés ; PF. tagicus Cotter, espèce ancienne, taillé plus faible, côtes arrondies, régulières ; F. Ficheuri Brives, côtes carrées, espèce imparfaitement délimitée, Burdigalien d'Algérie; F. Hermansenni Dunker, molasse d'Ulm., côtes espacées un peu floues ; F. carryensis Gourret, voisin du F. fralerculus, réclame un supplément d'information ; F. Schweinfurihi Blamk., Miocène d'Egypte, espèce plane et bien squameuse. La fin du travail paraîtra dans une prochaine livraison en cours d'impression, ce qui nous donnera l'occasion d'y reve- nir. GD;: Das Miocän von Eggenburg, par Franz. X. Schaffer!. Le gros mémoire que M. Schaffer a consacré aux Mollus- ques fossiles d'Eggenburg, ne comprend encore que les Pélé- cypodes, Il était très important de reprendre l'étude de la faune miocène d'Autriche par niveaux géologiques et la faune d'Eggenburg peut être considérée comme t\pique 1. Wien, 1910. Abhardl, K. K, Geol. Reichs., Band. XXII, 126 p., 48, pl, fig. DT Je pour le premier étage du Méditerranéen de la Basse-Autriche et des collines de la Moravie. La conservation des fossiles de cet horizon est généralement médiocre; aussi M. Schaffer a-t-il multiplié les figures, de telle sorte que nous pouvons" nous rendre comple des espèces beaucoup plus sûrement que dans l’ancien ouvrage de Hoernes. IL y a peu d'espèces … nouvelles, mais bien des noms de l’ancienne nomenclature sont changés. Ainsi l’ancien Ostrea digiltalina des anciens auteurs autri« chiens devient l'O. edulis L. var. adriatica Lamk. O. lamet- losa Brocchi est conservé comme espèce distincte de l'O edulis, nous estimons cependant que c'en est seulement une variété plus voisine même du type que le var. adriatica, de telle sorte que l’O. Boblayei semble devenir également une variété d’'O. edulis à côtes un peu plus serrées et plus droites. Rien à dire sur l'O. gingensis Schlotheim considéré comme distinct de l'O. crassissima et situé ici au même" niveau statigraphique. L’O. granensis Fontannes est signalé pour la première fois dans le bassin de Vienne, confondu autrefois avec l'O. fimbriala Grateloup, dont les côtes sont. bien plus nombreuses, bifides et rapprochées. L’O. frondosa M. de S. apparaît aussi à Escgenburg, compris dans l’ancienne“ O. digitalina de Hoernes. Pas bien bon, l'O. miocucullata FA Sch., les figures ne sont pas probantes. Nous sommes disposés à réunir son Anomia rugosa n. sp. à notre ancien Anomia Choffali D. C. G. qui présente aussi toute une série de variations. Le Chlamys varia est signalé dans plusieurs localités, il accompagne l’ancien Ch. gloria-maris Dubois fort variable et qui passe par le Ch. lauroperstriala Sacco au Ch. multistrialuss Poli, les limites sont bien indécises. Les deux Hinniles du Miocène français: H. Brussoni et H. Leufroyi ont été découverts dans diverses localités comme Roggendorf et Maissau. Aequipecten scabrellus Lamk. est parfaitement reslitué, lan confusion antérieure était complète. Aequipeclen flabelloidess n.sp., est une petite espèce caractérisée par un rayon plus saillant séparant trois ou quatre rayons médiocres. Aequis .s\ 2 d En - peclen Malvinae de Hoernes n’est en réalité qu'une variété de A. opercularis. D’après les figures données, il se pourrait que certains échantillons du Macrochlamys Holgeri Geinitz soient identi- ques au grand Pecten de la Touraine pour lequel nous avons proposé le nom de P. miocenicus D. D. Nous ne pouvons nous arrêter sur chaque espèce, l'espace nous manque; M. Schaffer distingue parfaitement l’Isogno- mum Sandbergeri Desh., de l’Oligocène de la Hesse, de lJ. Rollei Hoernes, du Miocène de Vienne. Nous avons examiné aussi cette question à la même date. Area umbonata Hoernes (non Lamk.) se décompose et une grande partie passe dans A. biangula Lamk. et ses nom- breuses variétés. La figure de Arca diluvii ne nous semble pas satisfaisante et nous nous demandons si A. mollensis Mayer n’en serait pas une variété. Nous chercherions pour le Pectunculus Fichleli un rap- prochement avec P. cor, mais nous n’en voyons pas avec P, pilosus. . Cardium commune Mayer apparaît clairement comme “une var. du C. edule. Cardium rugosicostatum est nouveau, Quant au nom de C. mioechinatum, il nous semble qu’il a déjà été employé par Mayer; M. Cossmann va éclaircir cette question en publiant les fiches des types de Cardium de Mayer d’après la collection de Zurich. Cardium burdigalinum est l'objet d’une variété nouvelle « grandis » parfaitement justifiée; mais il ne me paraît pas démontré que le C. cingu- latum Goldfuss de l’Oligocène inférieur du Nord de l’Alle- magne soit le même que celui de Loibersdorf. Cyrena eggenburgensis n. sp. n'est connu que par des fragments. Isocardia miotransversa est nouveau. Trapezium Hoernesi n. sp. (Cypricardia Deshayesi Hoernes non Mayer) est une grande espèce bien ornée, mais la char- nière est génériquement douteuse. Cytherea Lamarcki Agassiz, in Hoernes, devient Callista qau- dendorfensis Schff. et le Cytherea pedemontana Agassiz, in Hoernes, prend le nom de Callista chione L. ; Cythereaerycina TEE Lk. doit prendre le nom de Cullista lilacinoides Schff. ; Dosi- nia orbicularis Hoernes n’est autre que le Dosinia exoleta L. Les corrections sont ici très nombreuses et l’auteur développe leur justification en donnant les diagnoses et les références originales. Amialis islandicoides présente toute une série de variétés qui pourraient être prises pour des espèces spéciales si on n'avait pas en main un très grand nombre d’échan- tillons donnant tous les passages. Hemilapes declivis Schff. est peut-être une variété courte du Callistotapes velulus Bast: Le Pholadomya alpina Matheron présente des variations importantes, mais sans aller peut-être jusqu’au P. eggen- burgensis Schff. Il ya dans toutes ces études une somme de travail très remarquable, un rapprochement plus intime de la faune dw Miocène d’Autriche avec les mers chaudes Lusitano-afri- caines actuelles qu’on n'avait cru jusqu'ici, et nous atten- drons avec impatience et favorablement l'apparition des Gastéropodes de M. Schaffer. G. D. Zwei neue miocäne Pleurotomarien, par V.Hilber !. M. Hilber a découvert deux espèces nouvelles de Pleuroto-" maires dans les couches miocéniques de l’Autriche-Hongrie. L'un, Pleurolomaria carniolica, provenant de Teinitz, existant au musée de Laibach, est une grande espèce haute de 72 mm., large de 127 mm., la zone nacrée interne apparaît sur le: test porcelané externe qui est détruit sur la plus grande partie de la surface; l’ombilic médiocrement plissé est orné» de rayons, la forme générale est en somme peu éloignée du PI. gigas Borson. L'autre, Pleurotomaria styriaca, a une hau- teur de 90 mm., sur une largeur de 112 mm., la forme est bien plus élevée que dans l'espèce précédente, les tours sont, plus plats et ornés de stries spirales qui existent également dans la région ombilicale : deux échantillons sont connus; l’un du musée local de Cilli, l’autre au Hof Museum. 1.Wien, 1909. Jahr. der K. K. Geol. Reich., Band 58, p. 621-626 PI, XXIHI:-XXIN. — 457 TE M. Vincent Hilber rappelle les travaux analomiques de MM. H. Fischer et Bouvier et le relevé des échantillons vivants connus par M. Dautzenberg, en faisant de son côté le recensement des espèces fossiles du néogène. G.. D: Nuova specie fossile di Dentalium, par Camillo Crema !, Dans ses recherches géologiques sur la province de Co- senza, M. C. Crea a trouvé un petit Dentalium orné de faibles côtes longitudinales qui a été attribué, en 1844, par “Philippi, au D. incertum Desh., mais qui est en réalité très différent de cette espèce vivante; ayant consulté M. de Mon- terosato, celui-ci lui à annoncé que cette espèce existait déjà dans sa collection sous le nom de Dentalium calabrum. L'es- - pèce n'est pas connue vivante el me peut être confondue non plus avec le D. agile Sars, qui est une espèce faiblement striée et dépourvue de sillons obliques; elle appartient aw Phocène. Gran Fauna malacologica Mariana, par S. Cerulli-Ireli ? La publication des Gastéropodes fossiles du Monte- Mario, près Rome, commence avec la quatrième livraisom et elle se suit dans le même esprit et avec un intérêt con- stant. Disons de suite que les nouvelles familles étudiées paraissent rajeunir quelque peu l'âge de ce célèbre gise- ment : nous avions cru pouvoir le classer dans le Plaisan- cien d’après l'examen des Pélécypodes, mais le très petit nombre de formes éteintes parmi les Gastéropodes nous fait pencher aujourd'hui pour l’Astien, comme l'avait. indiqué depuis M. Gignoux, de Grenoble, après un examen fait sur les lieux au retour d’un voyage géologique dans l'Italie mé- ridionale et en Sicile. 1. Rome rgro. Bolleitt. del R. Comüitato Geol. Italiano, XEI, p: 67-70. fr. 2.. Rise, roro-19rn. Paleontographia Italica, XVI et XVII : Livraison EV,. p.23, à 7o, pl. I-VI; Livraison V, p.. 229 à 244, pl. XXI-XXVI. — 158 — La famille des Dentaliidae a pour principal représentant le D. variabile Desh. qui avait reçu un grand nombre de noms différents et auquel il faut encore très probablement réunir | le D. novemcostalum Lamk. : si cette assimilation était prou- vée, ce nom deviendrait le plus ancien; les autres espèces : D. Michelotti, D. vulgare, D. rectum, sont rares et le D. ru- bescens Desh. est toujours en fragments. On a trouvé Gadinia Garnoti et, dans les Opistobranc ti 4 en outre de l’Acteon tornalilis il y a bon nombre de petites espèces connues : Tornatina oblusa, T. mammillata, T. trun- calula, espèces encore vivantes; une est nouvelle, T. per- striala CG. TI, qui se distingue par divers caractères secon- daires de la dernière espèce et pourrait en constituer peut-être « seulement une variété. Nous passons rapidement sur Volvuula acuminala, Scaphander lignarius, Roxania utriculus, Bullaw hydatis, Bullinella cylindracea ; le Bullinella umbilicata Montg. est une espèce de forme assez variable qui a été subdivisée en un bon nombre de variétés, auxquelles l’auteur paraît M assez disposé à joindre le B. Crossei B. D. D.; par contre, il : établit un B. gigantulina nouveau, de forme bien plus co- nique, et un B. mariana C. [., espèce cylindracée longue. Les Ringicula sont difficiles, surtout depuis les nouveaux travaux dont elles ont été l’objet; outre R. auriculata et sa var. buccinea, il faut tenir compte, surtout au gisement de la Farnesina, du R. ventricosa Sow., qui se subdivise en variétés nombreuses : var. Paulucciae, globulina, Gaudryana, placentina, incrassala. Les Conus sont plus embarrassants et rares : le C. Mercati, non encore cité, a cependant été recueilli authentiquement avec le C. pyrula et le C. pelagicus d’une détermination un peu aventurée,; quant au C. striatulus, il a été déterminé comme C. medilerraneus par la plupart des auteurs précé- dents et il n’y a là aucun type ancien probant. Les Pleurolomidae sont assez nombreux, mais presque tous de la faune actuelle et très rares : Drilla sigmoidea, Bela sep- tangularis, Bela bucciniformis, Mangilia Vauquelini, M. in- distincla, M. Bertrandi, M. costala, M. rugulosa, M. clathrata, M. angusta, Peralotoma reliculala, P. linearis, Raphitoma — 159 — vulpecula, R. nebula, R. atlenuala. Quelques espèces sont meilleures, comme : Peralotoma histrix, Daphnella Romani, D. stria, D. anceps, Raphitoma hispidula, R. submarginala. R. lurgida, R. brachystoma. Le Raphitoma coslulala Kiener, non Risso, devient R. exstriolata. Toutes les figures sont bonnes, très claires, et pourront aider très favorablement à Ja détermination des formes vivantes correspondantes moins bien représentées jusqu'ici par les auteurs. Le Cancellaria cancellata est vivant et fossile ; il en est de même du Marginella clandestina (Cryplospira) qui est l’objet d'une discussion très étendue et intéressante conduisant à l'établissement du sous-genre Cypraeolina nov. subgen. Les Mitra sont rares; à signaler comme nouvelle : M. Fontannesi, petite espèce à spire conique, ‘courte, très voisine du M. pyramidella Brocchi. Les Nassa sont, par contre, abondants : N. mulabilis, N. gibbosula L., espèce reléguée aujourd’hui à l’est de la Méditerranée, N. reticulala, N. musiva Brocchi, forme éteinte, N. limala, espèce rare aujourd’hui; N. varicosa Turton, très ancienne dans l’Atlantique, mais non authentiquement signalée encore dans le Pliocène de l'Italie centrale ; N. aspe- rula, N. angulata, Amycla Semistriata, A. macrodon Bronn. qui est une curiosité. Columbella rustica est représenté par un exemplaire unique. Nous ne pouvons tout mentionner; citons cependant : Typhis tetrapterus, Murex brandaris typiques, M. trunculus typique également et sa varieté conglobala, M. rudis, M. cristatus, M.erinaceus, M. craticulatus, M. squamulatus. Les Triton nodiferus et T. affinis sont toujours là. Les Cassis saburon, Cassidaria echinophora, Ovula spella, Cypraea physis, C. spurca, Trivia europaea, Erato laevis, Cheno- pus pespelecani continuent à donner à la faune un aspect bien récent. Nous allions oublier le Fusus Rigaccii, espècenouvelle, qui n'est peut-être qu'une variété major du Fusus crispus Borson, bonne à distinguer du F. rostratus Olivi. Le F. longiroster est admirablement représenté et Euthria cornea présente toute une série de variétés, dont on aurait fait autant d'espèces — 460 — distinctes, si on ne possédait pas un grand nombre d’échan-« tillons donnant de nombreux passages. Tous mes compliments à M. Cerulli-Irelli pour la méthode bien suivie avec laquelle il continue sa publication. Gi Mollusques du Pampéen de Mar del Plata et Chapal-. malan, par H. von Ihering ‘. Le liste préliminaire de M. v. Ihering sur les Mollusques\ fossiles recueillis. par M. F. Ameghino en 1908 dans les falaises des côtes atlantiques de l'Amérique méridionale à la hauteur dela mer de la Platan'’est pas encore bien nombreuse et appartient à la grande formation Pampéenne qu'om subdi- vise maintenant en plusieurs niveaux. Une espèce terrestre: est nouvelle : Bulimulus Ameghinoi n. sp., et une espèce. marine donne une variété sous le nom d’Olivancillaria « auricularia var. plata 1h. (sub-sp. n.).' L'auteur a profité de cette circonstance pour publier une espèce vivante très intéressante du Brésil Méridional sous le nom Adelomelon indigestus Th., magnifique Volute à dernier … tour très ample, qui n’est pas sans analogie avec diverses espèces Argentines fossiles. G. D. Nouvelles recherches sur la formation Magellanienne par H. v. Ihering*. Au moment même où Mi. v. Ihering faisait paraître son: travail sur les Mollusques fossiles du Tertiaire de l’Argentine, » MM. G. Steinmann et Wilckens publiaient de leur côté um Mémoire sur les coquilles de la même région; sur bien des points, les auteurs ne sont pas d'accord et la nouvelle brochure de M. v. Ihering discute les espèces critiques : ainsi. ilmaintientson Actaeon argentinuslh., 1907, commeidentique: et antérieur à l’Actaeon chilensis Stein. et Wilck. de 1908; . r. Buenos-Ayres, 1908. Anales del Museo nacional. T. XVIL, p. 4297 4138,, fig. 2.Buenos-Ayres, 1909. Anales del Museo nacional. T. XIX, p.27-43. 46 Strutiolarella Ameghinoi tombe devant Struliolaria chilensis Ih., Hemichenopus araucanus S. et W. est un nom dé jà employé par Philippi dans un autre sens el doit prendre le nom de Dicroloma magellanica Wh. ; le Nassa fuegina S. et W. n'est pas un Nassa et devient Cominella Wilckensi Ih. ; le Cominella obesa Philipp: doit être divisé et donne lieu aux C. fuegensis Ih. et C. carminis Th, ; Dosinia meridionalis S. W. (non 1h.) devient D. Wilckensi Ih. ; le Venus navidalis doit passer dans le G. Marcia el Mactra patagonica S. W, (non d'Oxbigny) devient M. Sleinmanni Ih. La faune Magellanienne contient maintenant 6r espèces, dont 37, soit 60 0/0, sont propres à la région de la Terre de Few, 14 0/0 se retrouvent dans le tertiaire du Chili et 5 o/o sont encore vivantes, les relations avec la faune atlantique sont insignifiantes et certainement la communication inter- océanique n'existait plus à ce moment et n'a été rétablie qu'à l'époque quaternaire. GD; . Les coquilles du quaternaire marin du Sénégal, par G. F. Dollfus, avec une Introduction géologique, par A. Dereims . Les coquilles examinées dans cette note ont élé recueillies dans une vaste région sableuse littorale au nord du fleuve Sénéval, depuis le bord de la mer jusqu’à 150 kilomètres à l'intérieur et jusqu'à une altitude de 55 mètres. Ce n’est pas la brillante faune actuelle, mais une faune réduite avec éléments moins tropicaux et qui n’est descendue sur cette latitude qu’au Pléistocène. Sur 60 espèces étudiées, 38 forment un groupe qui a ses racines dans les mers actuelles d'Europe et les assises tertiaires de la même région, 10 ont une ana- logie indiscutable avec la faune américaine, 9 sont nou- velles ou sans caractères précis, 3 sont potamides. Beaucoup de renseignements somt fournis sur la faune de l'Ouest africain et les espèces vivantes et fossiles des archipels atlan- tiques. 1, Paris, r911. Mém. Soc. Géol. France. T. XNIIT, p. 1 à 72, PI. Ex IV. ACIIES 4 Toutes les espèces sont figurées ; pour chacune d'elles on" a recherché le type primitif pour déterminer les variations dont elles sont susceptibles. Une seule espèce est nouvelle : Solariella Dereimsi n. sp., mais d'assez nombreuses variétés ont été établies dans Yelus cymbium, Dosinia isocardia. - - Cardium edule. Une erreur s’est glissée dans les références du Tympano- lomus fuscalus dont quelques-unes se rapportent au Vibex fuscus et dont M. Germain a parlé récemment, (03 Note sur la faune Conchyliologique des Tufs qua- ternaires de la Celle-sous-Moret. (S.-et-M.), par Paul -Jodot . \ Excursions aux carrières de Tufs quaternaires de la. Celle-sous-Moret, par Paul Jodot ?. Faune Malacologique des Limons de Romainville (Seine), par Paul Jouot *. En France, les dépôts quaternaires tuffacés, limoneux, « graveleux ont été étudiés dans ces dernières années dans des notes multiples par MM. Laville, Germain. Jodot, etc. Parmi ces travaux, nous dirons un mot sur la faune des tufs de la Celle-sous-Moret qui avaient été étudiés autrefois par" Munier-Chalmas. Le nombre des coquilles connues est actuellement de 5o, c’est une faune plus humide et plus chaude que celle de la nature actuelle de la même région. Voici le nom des espèces un peu spéciales avec l'indication de celle des formes les plus voisines : . Helix Chouqueli, groupe de H. frulicum. Zoniles acieformis, -— 7. U0LeS. Helix cinctella, — H. limbala. — Foeni, — H. hispida. 1908, À. F. A.S. p. 425-450. . 1907, Bull. Soc. Les Nalur. parisiens. 1910, Bull. Mus. hist. nat. Paris, p. 42-49. © © 4 . . Ge Succinea Fagoli, groupe de %S. oblonga. Cyclostoma lutelianum , — C. elegans. Ces tufs reposent sur une terrasse graveleuse ancienne, élevée, avec ossements d’Elephas antiquus et outils de silex taillés. Les limons de la plaine au Nord de Romainville, vers go mètres d'altitude, n'ont fourni qu'une vingtaine d'espèces qui habitent toutes encore le paÿs quoique connues princi- palement dans les régions plus méridionales, comme Helir nemausensis Bourguignat, qui estune variété de H. variabils. GD: Die Tuffablagerung im Tale der Schwarzen Laaber, par S. Clessin ”. Alluviale Conchylien, welche bei Ausbaggerung des Neuen Umschlaghlafen bei Regensburg gefunden werden, par S. Clessin ?. Eine pleistocäne Conchylienfauna bei Mintrachting, par S. Clessin *. Dans toute une série de petites notes, M. Clessin a examiné les coquilles de la faune quaternaire de la Bavière. C'est d’abord la faune d'un tuf de la Laab noire, affluent du Danube, dont lasource est vers 5730 mètres d'altitude et le confluent à 535 mètres; toute la région est formée de calcaires jJurassiques, le tuf est épais, coupé de grosses concrétions et il surmonte des alluvions anciennes, qui ont fourni des instruments préhistoriques, la localité principale est Ober- valling. Plus de 100 espèces ou variétés ont été recueillies el déterminées; un très petit nombre seulement n’habitent plus le pays et indiquent un climat plus humide que le 1. 1908, Berichte der Natur-Vereins z. Regensburg, XL, p. 1-22 ; 1910, Bd XII, p. 6 roro ibid. XII, p. 1-4. 91910, ibid., XII, p. 8-9. — 164 — climat actuel. Les Limax, Vitrina, Hyalinia, Zonites, Succine sont abondants; les Pupaet Clausilia très nombreux; il faut citer comme formes émigrées : Patula ruderata Studer, Mona- cha carpatica Fer., Xerophila candicans Zgl. Tachea ton* nensis Sandl., Arionta arbustorum. Les espèces fluviatiles qui sont nombreuses sont d’un faible intérêt, il faut citer : Viülrella alligensis Cless. ‘(non Vütrella Swainson — Paulias Bourguignat). On peut placer ces tufs dans l’horizon intergla- ciaire du Pléistocène moyen. Dans une autre note, M. Clessin a examiné les espèces d'un limon tourbeux déposé sur une terrasse quaternaires élevée de 15 à 20 mètres au-dessus du Danube aux environs de Regensburg. Dix-neuf coquilles ont été reconnues qui toutes habitent encore le pays, sauf Valvala macrostoma, qui est une espèce du nord de l’Europe. L'auteur ajoute des détails comparatifs complémentaires sur les autres tufs quaternaires du Wurtemberg etde la Bavière, avec des renvois à la faune actuelle et l'indication de la Bibliographie de la question, la liste est déjà longue avec toutes les notes de MM. À. Weiss, E. Wüst, etc. Enfin une alluvion fossilifère découverte au moment du creusement d’un bassin au fond de la vallée du Danube à Regensburg a mis à découvert une faunule de quarante-cinq espèces dans un gravier grossier à Elephas primigenius tt Cervus tarandus, c'est une faune plus ancienne que celle du limon comme le prouve la présence de Helix arbustorum var. alpestris, H. rufescens var. alluviana, Limnea ovala var, fluminensis, Lithoglyphus naticoides, Nerilina transversalis. Unio balavus. G. D: à — 165 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchoeloegy. Editor : F. R. Le B. Tomlin. Vol. XIIT, n° ro, April 1912. _ Contents : K.H. Jones. Notes on certain Terrestrial and Fluviatile Mollusea from Glengariff, Co. Cork. — Wu. Moss, Robert Cairns (Obituary). — K. H. Joxes. À Note of the occurrence of Pisidium Lilljeborgi Clessin in the Island of Arran. — J. T. MarsnaLz. Additions to « British Concho- logy », Part VII. — J. W. Jackson. Cypraea pantherina (Sol.) Dillw. in Saxon Graves. — M. Jane Loxcsrarr. Additions to the Mollusca of South Devon and the Record of a New Locality for Uncommon Species in North Devon. — M. JaxE Loncsrarr. Notes on the Non-marine Mollusca of Mortehoe. — J. W. Jackson. Pisidium amnicum (Müll.) near Hale, Westmorland. — G. C. Spence. Scalariform Helix aspersa Müller. — Cn. Orpmam. Note on an Colour-Mutation in Hyalinia helvetica Blum. — J. W. Jackson. Jaminia secale (Drap.) near Penrith, Cumberland. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. DATA ANV, n° 12, April 1912. Contents : Junius HENDERSON. Oreohelix Colonies in Colorado. — Bryaxr Warxer. À Revision of the Ancyli of South Africa [Burnupia nov. sect. ; Ancylus caffer Kr. var. nanus, Var. Farquhari, var. capensis nn. vart.; À. mooiensis n. Sp., Transvaal, var. dubiosus n. var.; A. Burnupi n. sp., Natal ; A. Connollyi n. sp., Cape Colony ; A. equeefensis n. sp., Natal; A. fontinalis n. sp., Pretoria; A. vicloriensis ët À. zambesiensis nn. spp., Zambesi]. Lee, — 166 — Vol. XXVI, n° x, May 1972. Contents : H. A. Pirsery. À New Species of Amnicole M [4. Winkleyi n. sp., Maine] (PL 1). — Joux B. HexpERsoON, FR. À Day's Collecting at Antilla, Cuba. — H. BurriINGroN Baker. Notes on Circinaria concava (Say) from Sheboygan Country, Michigan. — Hergert H. Suiru. Rumina decollatæ in Mobile and New Orléans. — V. Srerki. Sphaeriidae, Old and New [Pisidium sphaericum et P. alleni nn. spp., New England, etc.]. — Junrus HENDERSON. Oreohelix Colonies in Colorado (Concluded). — H. A. Prissry. Notes on Shells from Quirigua, Guatemala [Thysanophora Cockerellæ n. sp.} (PI. D. — Notes : E. G. VanaTTA. Bermuda Shells. Vol AVE Ent ee, nine Tor Contents: A. E. OrTMaxx. Cumberlandia [nov. gen.|," a New Genus of Naïades. — H. E.WmeeLer. Addition to the List of Mollusca from Monte Sano, Alabama. — E. G: VanarTrAa. Land Shells of Southern Florida (PI. I). — L. S: Frigrsox. Unio (Lampsilis?) purpuriatus Say. — L. S. FRIER- son. Unio (Obovaria) jacksonianus n. sp., Miss. (PI. IL.) — Notes : W, F. CLapr, Carychium minulum Müll.; — W. EF: CLapr, Opeas clavulinum kyoloense Pils. Nachrichtsblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft. Redigiert von D' W. Kobelt. 43 ler Jahrgang, n° 3, Juli 1917 CAES. R. Borrrerr. Einige Worte zu : Noch einmal « Die. Verwandschaftsbeziehungen der Helix-Arten aus dem Tertiär M Europas » von Prof. Dr. O. Boettger in Frankfurt (Main) (Schluss) [Hessea nov. gen.. Tacheopsis nov. gen., Caucaso- lachea mov. seet., Pseudolachea nov. gen., Apula nov. sect., Trichiopsis nov. sect., Pseudoxerotricha nov. gen.;, & Pseudochlorilis nov. gen.]. — Cars. R. Bosrrcer. Nachtrag zu meinem « Systematischen Verzeichnis der beschalten Landschnecken Deutschlands, Oesterreich-Ungarns und der Schweiz. — Dr. Wicn. Wewz. Die Conchylienfauna des aulluvialen Moores von Seckbach bei Franckrt a. M. =, P. Hesse. Zur Kenntins der Molluskenfauna von Ostrumelien [Unio gentilis Haas n. sp. |. 43 ter Jahrgang, n° 4, October 1911. P. Hesse. Zur Kenntnis der Anatomie von Monilearia phalerata \\. B. — S. CLessin. Neue Acme-Arten |A. parceli- neata n. sp., Schlesien: A. callostoma n. sp., P\rennäen: A. Flachi, A. alta nn. spp., Undorf, obermiocän.]— P. Hesse. GC À. Wersterlund (Nekrolog). — Dr. Wizn. WENz. Fossile Arioniden im Tertiar des Mainzer Beckens [Arion Kinkelini, A. hochheimensis nn. spp.]. — E. Scneruer. Zur Mollusken- fauna Schleswig-Holsteins. — VonLanp. Ein Perlenvorkom- men in 1693. — E. FRIEDEL. Seemuschelkalk. — Pror. Dr. D. Bogrterr. Verzeichnis der von Prof. D' Oscar Boettger herausgesebenen Schriften. — Dr. Haas. Bemerkungen über Jolya Letourneuxi Bgt. (PI. D. — Dr. A. Weiss: Erklärung und tatsächliche Berichtigung. Le Directeur-Gérant : H. FiscHER. Imprimerie de J. Dumoulin, à Paris. 12 _ LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE œœ C"* 4, Rue Antoine-Dubois, PARIS (VI°) — Téléphone : 807-23 E° RINNE 4 ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES î À Ingénieurs et des Étudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ 4 PAR L. PERVINQUIÈRE Docteur ès sciences Chargé de conférences à la Sorbonne; Lauréat de l'Institut. Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l'Institut * DEUXIÈME ÉDITION Un volume in-16 colombier de xx- pat pass avec 45o figures dans le texte et hors texte. Prix . . . . . : te ES 110 ÉRRET D) 4 OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE … Chargé de conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Dr: Lauréat de l’Institut. | Étude de paléontologie tunisienne. Céphalopodes des terrains secondaires. 1 vol. in-4 de 438 pages, avec 158 figures dans le texte et r vol. atlas in-4 contenant 27 planches en RRAOPLNRIE: Prix des 4 pvoiumes brochés 14. ut it 0 0 fr EN … — Étude géologique de la Tunisie centrale. 1 vol. in-4 de 368 pages, - avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, - 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs; D ee 0 due 5e aie ac t0+ 4 fr. Do EE — : 4 Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum fuite général ilustré du Muséum d'Histoire naturelle de Paris F vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du Muséum, D. Le 0... A Gman (Jules). — La Géographie littorale. 1 vol. in-8 de 234 pages, … broché. . . 6 fr. » L— L’Evolution comparée des sables. 1 vol. grand in-8 de 124 pages, avec 4o figures dans le texte et 12 planches hors texte, br. 5fr. » D V ms -Cossmanx (M.), Lauréat de l’Institut. — Essais de Paléoconchologie DU porte. 9° livraison, 1 vol. in-8, avec 10 npanne, hors texte, AR na OMR EE. 3 fr. » TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Description de Scalidae nouveaux ou peu connus, Pare DEBOURY.L EL. en, LR DEAD EN AP SE Révision des Limopsis vivants du Muséum d’ histoire naturelle de Paris, par Ed. LaMx......... RS ee de À propos de la loi de priorité, par Ph. Dé 138 Biblobraphie : ©: Hu anReANUe ENONe RE ER Revue des Publications périodiques .............. Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D AVANCE) : Pour Parisel pour les départements (reçu franco). 2ofr,. | Pour l'Etranger (Union postale) 10: | Nef a aIOne Prix du numéro vendu séparément ...... EN Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco). Sfr. ‘ Prix de l’index desvolumesXXIàXL id : Sfr. S'adresser, pour les communications scientifiques, à. M. H. Fiscuer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi-" chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable” d'avance, à MM. J. LAmARRE et Cie, éditeurs, rue Antoine. à Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Couchyo lee et-# Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au. bureau du Journal: A. j CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange, de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra: tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Paris. — Imprimerie de J. Dumoulin x MET je ns Te LE TE HCDAN Pare fa, TEE le Ka au. = g ie ae ; | è : 4 FRERES 54 2 ge 14 | # \ LX. — N°3 Paru le 31 Mars 1913 de ne : je JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE COMPRENANT L’ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1801 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS Er, - .… TL eY OF CA N où nR Y 0 FL D T7, « «] © Sp \| (APR 24 1913 ) | Ke. & à TFCONIAN per BRIE do moi ® Direcrion ET RÉDAGTION : ADMINISTRATION : MH. FISCHER |J. LAMARRE & Ci, Éditeurs Boulevard Saint-Michel (Ve) | 4, rue Antoine-Dubois (VI) 1912 collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds MM. SOWERBY et FULTON ont l’honneur d'informer MM. les conservateurs de Musées des facilités # exceptionnelles qu’ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens un “exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. à EL, ; | Leur maison a été fondée en 186: par le directeur actuel, M. G. Bu Sowerby, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les 1 s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et. autres ; aussi est-il le plus considérable qui existe, à la fois pour 19 qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l’attention sur leur longue expérience dans. L. l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et con-" | tinue toujours à s’accroitre si rapidement qu'il devient ‘très important | ; de pouvoir faire ses achats dans une maison de confiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déter- | minés, À . V x s ; J 4 Leurs catalogues, contenant les noms d’environ 12 000 espèces, sontm envoyés franco aux conservateurs des Musées et aux clients Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. tement sur zine. . JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 3° Trimestre 1912 DESCRIPTION DE SCALIDAE NOUVEAUX OU PEU CONNUS Par E. pe Bourx. ( Suite !) SCALA (CYLINDRISCALA) ACUS Watson. (PI. VILL, fig. 1.) 1886. Scalaria acus Watson, Rep. « Challenger », Gasterop., pro Mpix Hors, 1909. — fulgens DE Boury mss., in Catal. s.-#. Scalidæ viv. et foss., Journ. de Conchyl., LVII, p. 296. Habitat. — Açores : « Challenger » ; « Princesse Alice », Drag. 71,1 165 mètres (Coll. Musée de Monaco). Nous croyons intéressant de donner une figure très exacte de cette rare et très petite coquille souvent mal interprétée par les auteurs. Nous avons pu comparer la coquille que nous pensions être nouvelle au type même de Watson conservé au Brit. Nat. Hist. Museum et nous avons pu nous convaincre de l'identité absoluede lacoquille de la coll. du Musée de Monaco avec leS. acus, 1. Cf. Journ. de Conchyliologie, LX, p. 87 (1912). 70 qui devient par suite le type de notre sous-genre Cylin= driscala; quant au Scalaria acus assimilé par Jeffreys à l'espèce de Watson, il est tout à fait différent et appar : tient bien, comme nous l’avions supposé, à la coquille” décrite sous le nom de S. vicina Dautzenberg et de: | Boury. Nous ferons observer que la protoconque présente une coloration brun foncé et se détache très nettement de la coquille, | S. (CIRSOTREMA) ZELEBORI Frauenfeld. (PI. VIIL, fig. 2.) 1867. Scalaria (Opalia®) Zelebori Frauenrezr, Novara Expedi tion, Zoologischer Theil., Bd. II, Mollusken, p. 7, tab. La fig. 6. À Habitat. — Nouvelle-Zélande, Le S. Zelebori est presque toujours plus ou moins roulé. Nous croyons intéressant de figurer une coquille que nous considérons comme un jeune individu en | bon état. Il appartient au Musée de Berlin (n° 57) Comme on le voit, les côtes sont ici fortement crépues® ce que laissent du restesupposer les exemplaires rouléss Hutton, après avoir séparé la forme fossile de la Nouvelle-Zélande sous lenom de S. intermedia, Va ensuite réunie au $. Zelebori. Nous pensons que c’est à tort, En comparant la coquille du Musée de Berlin au mas gnifique exemplaire de S. intermedia que. le Muséum doit à la générosité de M. Bonnet, on se rend compte“ que les deux formes sont en effet voisines, mais q e ! le S. intermedia est plus conique. Si, en effet, on mesure” les deux espèces à des endroits correspondant exacte ment, on trouve pour le diamètre de chacune d’elles… S. Zelebori 5 mm., S. intermedia 6,5 mm. Ce dernier ne est donc plus conique, car on avait eu soin de placer les deux sommets sur la même ligne. En outre, la suture du S. inlermedia est plus profonde et plus angu- leuse. L’ornementation et les cordons spiraux ont, par contre, une grande analogie. Les côtes de l’espèce fossile sont peut-être un peu plus épaisses. On ne pourra du reste avoir une certitude suffisante que lorsque l’on aura pu comparer au S. intermedia un certain nombrede S. Zelebori recueillis vivants, c'est- à-dire en bon état. En attendant, il est préférable et sans doute plus conforme à la réalité de séparer les deux espèces. Le S. Zelebori est constamment plus étroit. Le Musée de Berlin en possède un grand nombre d’indivi- dus, malheureusement presque tous roulés, mais aucun n'atteint les dimensions du S. intermedia. En comparant le S. inlermedia aux plus grands indi- vidus du S. Zelebori, on trouve : S. Zelebori: Long. : 24 m.; diam. maj.: 9 mm. ; alt. max. anf. : 11. Côtes : 11. S. intermedia : Long. : 27mm.; diam. maj. 1 mm.; alt. max. anf.: 12 mm. Côtes 12. Cependant le nombre des tours est le même, et les coquilles sont bien d'âge semblable. Du reste, les ca- ractères de la suture semblent s’accentuer avec l’äge. Ainsi chez le S. Zelebori adulte elle est toujours moins profonde et non anguleuse. La coquille a un aspect bien plus grêle. Voici les dimensions et le nombre de côtes de quelque autres exemplaires : Pons: 124024033023" 92 29 20 19. 19, 19, 19 19 DA ST ON OM S.Dt 0,0 8 © 757: 7:30: 720 : 750007 7,0 Mhiibre de Côtes : 14 1 14 13 1312 13 13 14 14 12 13 LAVE S. (CIRSOTREMA) PALLARYI de Boury, nov. sp. (PL. VILL, fig. 3) Scalaria pumicea auctor. (pars, non Brocchi). Habitat. — Mers el Kébir (Algérie), sable vaseux, 18. 21 mètres : coll. Dautzenberg, Type. FA La coquille vivante que l’on rencontre dans la Médi= terranée, où elle est du reste fort rare, a été assimilée | par tous les auteurs au S. pumicea Brocchi, forme dont le nom est cité à chaque instant, mais qui en réalité est assez mal connue duplus grand nombre. Le vrai S. pu micea est exclusivement pliocène. On le rencontre à Biot, en Italie et en Algérie. Nous croyons utile de faire figurer (pl. VIIL, fig. 4 un excellent individu provenant des marnes de Biot et appartenant à M. Cossmann. | Si l'on compare les deux figures, on voit de suite que le S. Pallaryiest plus trapu ; ses tours sont plus larges et plus élevés, sa suture est moins profonde. Enfin l'o 4 verture est plus petite. Le canal qui occupe le milieu de la base est à peine indiqué, tandis qu'il est bien marqué chez l'espèce pliocène. Les varices sont 4 plus fortes chez cette dernière, dont la forme générale est bien plus élancée. Cette espèce semble être le représentant actuel dê tout un phylum qui comprend entre autres le S. Bour 4 | geoisi de l'Helvétien de Pont Levoy et des environs d'Orthez, le S. comilalis de Stef., du pliocène de Sienn , qui n’est peut-être que le jeune du S. expumicea Sacc ai Si on compare ces trois formes extrêmement voisines on observe que les S. Bourgeoist de Boury et S. Pallarÿin de Boury se ressemblent par l'étroitesse de leur disq e. basal, le nombre des côtes et la forme des premiers | tours qui ont moins de côtesque le comilalis chez lequel le premier tour qui doit suivre immédiatement la pro- toconque, est plus gros. Par contre la suture du S. Bourgeoisi est plus oblique que chez les S. comilalis et S. Pallaryi. Les S. Bourgeoïisi et comilalis se ressemblent par la forme de la suture. mais ils diffèrent par le nombre des côtes qui est plus grand sur le premier tour du S. comilalis dont le disque est aussi plus large. En ré- sumé, on aurait : S. Bourgeoisi S. comilalis S. Pallaryi 1 tour : Peu gros avec Plus gros Peu gros avec côtes peu avec côles côtes moins nombreuses. plus nombreuses. nombreuses. Suture : oblique oblique moins oblique Disque basal : étroit large étroit Nous ferons remarquer que chez le S. Pallaryi la rampe suturale estplus accusée, plus crénelée et davan- tage coupée à angle droit que chez les deux autres espèces. Le S. Bourgeoisi est décrit dans les Essais de Paléo- conchologie de M. Cossmann. S. (CIRSOTREMA) PUMICEA Brocchi sp. (PI. VIII, fig. 4) 1814, Turbo pumiceus Broconi, Conch. foss. subap., €. Il, p. 580, tav. VII, fig. 3. Terrain. — Pliocène. Localités. — Plaisantin (Brocchi); Castellarquato, Albenga, environs d’Asti, etc. Biot près Cannes, Sidi- Moussah (Algérie). Le véritable S. pumicea, qui est une forme exclusive- ment pliocène, a été fort mal compris de presque tous DRE ee | les auteurs qui ÿ ont réuni, tout au moins à titre dem variétés, une série d'espèces bien distinctes que l'on rencontre depuis le miocène et aussi d’autres apparte- nant au pliocène. Sans parler du S. subspinosa Grate- loup qui a parfois été considéré, dans les collections tout au moins, comme ne différant pas du S. pumnicea, et du S. sallomacensis de Boury dont nous possédons| . . . r . . | un ancien dessin de Benoist avec la dénomination de S. pumicea, nous citerons les S. pumicea Hoernes, qui n’est autre que notre S. Bourgeoisi de Boury, le S. pu=« micea var. procomilalis Sacco de l'Helvétien, qui est fort ; différent de la coquille de Brocchi, le S. pumicea var. dertonensis Sacco, qui est une excellente espèce, les S. fimbriala Borson et comilalis de Stefani qui ne peu- vent, ainsi que l’a fait M. Sacco, être considérés comme de simples variétés. La coquille vivante que l’on ren contre dans la Méditerranée a toujours été aussi con fondue avec la coquille fossile : c’est notre S. Pallaryi. Nous estimons donc qu’il est utile de donner ici une bonne figure surtout comme terme de comparaison avec le S. Pallaryi, bien que M. Cossmann ait donné également la figure du même individu dans ses Essais. Le magnifique exemplaire que nous figurons est par- faitement conservé et bien adulte. Il provient des marnes de Biot et fait partie de la collection de M. Cossmann, ainsi qu'un second individu également adulte, mais un peu mutilé, recueilli à Sidi-Moussah en Algérie. Le Muséum ne possède qu'un jeune du Plaisancien d'Italie. S. ANGULICINCTA de Boury, nov. sp. (PI. VIII, fig. 5.) S. lesla parva, colore sordido-alba, mediocritler solida,M opaca, imperforata, angusla, elongato-conica, anfractibus 1 in medio angulalis. Sulura valde obliqua, mediocriler. Ë ENE pre us nn sies Nes ES A PE PEAR A RES FE LES Em — 17 Qt profunda, valde aperta. Anfract. embryonales 3 nilidi, paululum inflali. Anfr. sequentes valde convexi in medio angulati, coslis longiludinalibus valde obliquis, crassius- culis, minime prominentibus, reflexiusculis, saluram trans- gredientibus. Inter costas funiculi spirales lati el tenuis- \simi, strisque anguslis separali adsunt. UlE. anfr. costis 22 prædilus. Basis convexa, obliqua, imperforata. Funi- culus columellaris nullus vel vix conspicuus. Apertura ovalis. Perisloma fractum. Long. 6 mm., 5; diam. max. 1 mm., 5; alt. max. anfr. 9 mm. Habitat. — Philippines : Mus. de Paris, n° 1609, Type; Mus. zool. Berlin, n° 471. Coquille de petite taille, de couleur blanc sale, mé- diocrement solide, opaque, imperforée, étroite, allon- vée, conique, à tours anguleux en leur milieu. Suture très oblique, moyennement profonde. très ouverte. Protoconque composée de 3 tours lisses, un peu ren- flés, ayant l’aspect d’un petit Rissoa du groupe des Microsetia. Les tours suivants sont très convexes, fortement anguleux en leur milieu, ornés de côtes axiales, très obliques, assez épaisses, très peu proé- minentes, un peu réfléchies, dont l'extrémité supé- rieure passe au-dessus de la suture et vient s’étaler sur la base de la côte du tour précédent. On observe entre les côtes des cordons spiraux assez larges, mais cependant très fins et visibles seulement à un assez fort grossissement Ces cordons sont séparés par des ‘espaces plus étroits. Le dernier tour compte environ 22 côtes axiales. La base est convexe, oblique et non perforée. La columelle ne semble pas accompagnée d’un funicule. S'il existe, il est tout au moins extrème- ment réduit. L'ouverture est ovale. Le péristome mu- tilé ne peut malheureusement être décrit. Rapports et différences. — Nous ne voyons, parmi les espèces connues actuellement, aucune forme qui puisse être comparée à celle-ci. S. (Rucariscaza) LEVESQUEr de Boury. (PI. VIIL, fig. 6) 1887. Scalaria Levesquei pe Boury, Descript. Scal. nouv. Bass. Paris, p. 49. 1886. — — de Boury, Cossmann, Cat. Ill. Coq. B. P.,p. 142, pl. VI, fig. 8. Terrain. — Cuisien. Localilés. — Guise (anc. coll. de Boury, type de l’es-« pèce); Guise (coll. Ninck, plésiotype); Jaulzy (coll. Bezançon à l'École des Mines). Notre aimable collègue, M. Ninck, vient de nous communiquer un magnifique exemplaire récolté récem-= ment par lui à la gorge du Han. Comme le type n’était pas adulte et ne possédait pas l'ouverture, nous croyons indispensable de donner une nouvelle description et une figure de ce magnifique individu. Nous avons eu soin de faire d’abord cette description et de ne la com-« parer qu'ensuite à celle de 1887. Nous avons eu le plai- sir de constater qu'elles concordaient entièrement, celle-ci ne faisant que compléter quelques points de détail, ou modifiant les données de taille, du nombre“ des côtes du dernier tour, se rapportant à un individu beaucoup plus adulte. Coquille de taille au- dessous de la moyenne, solide, « épaisse, imperforée. allongée-conique, ornée de côtes. axiales pliciformes et de gros cordons spiraux. Suture assez oblique, moyennement profonde, bien ouverte, nullement perforée. Protoconque cassée. Les tours normaux paraissent complets et sont au nombre i 1 de 10 1/2, moyennement convexes et ornés de côtes axiales plus ou moins obliques, peu élevées, épaisses, arrondies, se transformant fréquemment en varices assez fortes. Les espaces intercostaux sont pourvus de cordons spiraux assez gros, avec souvent des cor- donnets intermédiaires. Ces cordons, à leur passage sur les côtes, forment de petites nodosités. La coquille ne montre aucune ponctuation. Le dernier tour porte environ 18 côtes axiales et 6 cordons spiraux princi- _paux. La base est presque plane et limitée à sa péri- phérie par un cordon qui fait une forte saillie en dehors, et qui circonscrit un disque assez épais. Celui-ci est orné seulement de cordonnets sinueux et aplatis, sé- parés par des sillons étroits, le tout en partie noyé dans le disque. Le funicule columellaire est à peine indiqué. L'ouverture n’est pas très grande et obronde. Le péris- tome interne est assez épais, proéminent et lisse. Le péristome externe discontinu et orné de gros cordons transverses, est très épais et formé par la dernière varice qui s'incline en arrière. Le plan du labre est fortement oblique par rapport à l’axe de la coquille. Long. 13 mm.; diam. max. 4 rm.; haut. max. des tours 4 mm., 5. Rapports et différences. — Au premier aspect, celte coquille présente un peu celui d’un très gros S. mar- ginalis des mêmes gisements, mais il en diffère entre autres par ses gros cordons transverses noduleux à leur intersection avec les côtes et par l'absence totale de ponctuations. Il est admirablement choisi pour servir de type au sous-genre Rugaliscala, tel que nous l'avons compris dès le début, mais pour lequel nous avions pris un mauvais type. Ce sous-genre diffère en effet des Pliciscala, dont il est voisin, par l'absence de ponctuations et la présence de cordons spiraux qui — 178 — existent aussi chez les Puncliscala, mais qui, chez ces derniers, sont séparés par des rainures ponctuées, Ils ne manquent pas d’analogie avec les Clathroscala, mais ceux-ci sont réticulés et ponctués. S. (AcriLLA) HEDLEv1 de Boury, nov. sp. (PI. VIII, fig. 7) S. lesla alba, mediocriter elongala, conica. Sutura sa- dis profunda, lale aperta, imper/forata. Anfract. embryo- nales partim fracli (in juv. spec. 3 nilidi.). Sequentes 91/2 conveæi, coslis axialibus minime obliquis, non auriculatis, ad suluram valde inflexis ornali. Inter costas funiculi spirales sal crassi, supra coslas nullo modo ascendentes, parumque elevali adsunt. In anfr. ullimo costæ 23 (2 va- ricæformes). Basis viæ convexa funiculo conspicuo cir- cumscripla, disco radialim tlenuiler costulato et con- centrice funiculis ornalo, prædila. Columella funiculo elongalo firmala. Apertura rotundata, paululum subqua- drangularis. Perisloma inlernum tenuissime foliaceum. Perisloma exlernum crassiusculum, antice subeffusum. Long. 10 mm.; diam. maj. 3 mm., 8; alt. max. anfr. 4 mm., 5. Habilat. — Australie. Type : Musée zool. de Berlin, n° 468 ; un jeune individu : Mus. de Paris, n° 1608. Coquille de couleur blanche, moyennement allongée, - conique, pourvue de côtes minces, tranchantes, peu élevées et de cordons transverses assez gros. Un cordon circumbasal limite un disque bien apparent. Suture assez profonde, largement ouverte, non perforée. Pro- toconque en partie cassée sur le type, mais conservée sur le jeune exemplaire et montrant 3 tours lisses à nu- $ cléus obtus. Les tours suivants, au nombre de 9 1/2, sont convexes et ornés de côtes longitudinales très peu « — 179 — obliques, serrées, minces, tranchantes, peu élevées, non auriculées, s’infléchissant assez fortement au voisinage de la suture, de manière à rejoindre l'extrémité infé- rieure des côtes du tour précédent. Entre ces côtes, on observe des cordons transverses assez gros qui ne remontent nullement sur les côtes. Ces cordons sont peu élevés et séparés par des espaces sensiblement égaux. Le dernier tour compte 23 côtes dont deux, au voisinage du labre, une surtout, se transforment en varices assez épaisses. La base est à peine convexe et circonscrite par un cordon bien net limitant un disque sur lequel passent les côtes pour venir aboutir à la co- lumelle. Ces côtes se recourbent brusquement à leur passage sur le cordon circumbasal et deviennent beau- coup plus petites sur le disque à peu près dépourvu des cordons que l’on observe sur le reste de la coquille. La columelle est accompagnée d’un funicule assez allongé, renflé en son milieu et bien développé. L'ouverture est arrondie, très légèrement subquadrangulaire. Le péris- tome interne est réduit à un feuillet très mince qui se remarque seulement chez le jeune et a été détruit chez l'adulte à l’entrée de l'ouverture. On n'en voit chez ce . dernier que les deux bords. Le péristome externe est discontinu et assez épais. Il porte à peine trace d’auri- cule à ses deux extrémités, la partie antérieure au voi- sinage de la columelle étant un peu versante. Rapports el différences. — Cette coquille ne manque pas d’analogie avec les S. (Resticuliscala) Hirasei, de Boury mss., S. mirabilisculpla de Boury mss., et S. cinc- lisculpta de Boury mss., du Japon, mais ces derniers sont tous dépourvusde disque et de cordon circeumbasal, ce qui permet de ne pas insister sur les autres caractères différentiels. En outre, ici les côtes ne sont pas épi- neuses. — 180 — Observations. — Ce que nous venons dire au sujet du péristome interne est extrêmement important. C’est, en effet, la confirmation absolue des idées théoriques que nous défendons depuis si longtemps, à savoir que beaucoup de Scalidæ, tels que les Acrilla, qui semblent dépourvus de péristome interne en possèdent un en réalité, mais il est réduit à une couche vernissée. Il en résulte que ces coquilles dont l'ouverture ne semble pas posséder le bord continu des autres Scalidæ, ont bien réellement un péristome double, le péristome in- terne étant continu quoique réduit à une simple couche de vernis. Elles appartiennent donc incontestablement à ce genre, dans lequel elles ont du reste été placées depuis longtemps par tous les auteurs. Nous ne pensons pas qu’il y ait la moindre utilité aujourd’hui à les en séparer. Par tous ses caractères, cette espèce nous semble devoir être placée dans le s.-g. Acrilla. Elle pourrait fort bien continuer la série déjà fort homogène des S. cui- sensis, S. gallica, S. Deslongchampsi, S. Vidali, S. Coppü dont elle ne serait que le dernier terme. L’analogie qu'elle présente avec le S. Coppü en particulier est très grande, comme nous venons de le vérifier en compa- rant l’espèce australienne à la coquille fossile d'Italie. S. (Amoa) Taiezei de Boury, nov. sp. (PI. VILL, fig. 8) 1871. Scalaria immaculata Liscnke, Japanische Meeres-Con- chylien, IT, p. 168 (non Sowerby). 1874. — — Liscuke, ibid., III, p. 52. S. lesta fragilis, imperforala, elongato-conica, longitudi- naliler costis numerosis, lenuissimis, filiformibus et trans- versim funiculis crebris et lenuibus ornala. Sulura medio- dl — 181 — criter profunda, valde aperta, parum obliqua, nullo modo alveolata. Anfract superst. 13. Embryonales partim de- ficientes, superst. 1/2, nilidi; sequentes valde convexi, lente crescentes, longiludinaliter costis creberrimis, le- nuissimis, foliaceis, vix prominentibus, filiformibus, ali- quando in varices pariler foliaceas mulatis, ad partem superiorem infleæis el sæ&pe magis expansis, ornali, trans- versim funiculis crebris, inæqualiter disposilis, filiformibus decussati. Ult. anfract. spira minor, costis longitudinalibus circiter 51 et liris transversalibus circiler 15 impressus. Basis mediocriter convexa, radialim costelata, angulo el lira concentrica circamscripla. Aperlura ovali-rotunda. Perisioma duplex, internum continuum valde foliaceum, antice subeffusum, ceralum; peristoma exlernum postice interruptum, varice ultima constilutum. Columella funiculo viæ firmata. Color albus, fuscescens. Long. 22 mm. ; diam. maj. 7 mm.; all. max. anfr. 9 mm. ; diam. apert. 4,5-4 mm Habitat. — Japon : Coll. du Muséum de Paris, n°1952 (Type), 1570, 12:9; Mus. Zool. Berlin, n°73-74. — Philippines : Coll. Mus. Berlin, n° 7». Coquille très fragile, mince, imperforée, allongée- conique, ornée de côtes longitudinales très nombreu- ses, filiformes, minces, foliacées, très peu saillantes et de cordonnets transverses fins et nombreux qui don- nent à la coquille un aspect décussé. La suture, pas très profonde, est par contre très ouverte et nullement perforée. Le sommet de la coquille fait défaut. Il reste 1/2 tour embryonnaire lisse. Les tours suivants, au nom- bre de 11 1/2, sont très convexes et s’accroissent len- tement. Ils sont ornés de côtes longitudinales très nombreuses, serrées, minces, tranchantes, très peu élevées et en quelque sorte filiformes. Ces côtes qui se transforment parfois en varices, également très minces, PA (va mais un peu plus élevées, se courbent à leur partie su- périeure où elles deviennent souvent plus saillantes et forment une sorte d'expansion gaufrée au voisinage de la suture. Entre ces côtes, on remarque des cordons dé-« currents peu développés et nombreux, inégaux. Ils remontent sur la face des côtes qui est opposée à l’ou- verture (face interne). Le dernier tour, plus petit que le reste de la spire, porte environ 50 côtes et 15 cordons transverses. La base est peu convexe, ornée de lamelles rayonnantes qui font suite aux côtes après que celles-ci se sont repliées sur la base. La base est limitée par une partie anguleuse accompagnée d’un cordon qui la cir- conscrit. C’est à peine si l’on observe la trace de cor- dons concentriques noyés dans le test. Le prolonge- ment des côtes axiales vers la columelle est plus visible. L'ouverture estovale, obronde. Le péristome est double. Le péristome interne est continu, très mince et réduit à un feuillet. Le péristome externe est interrompu à sa partie postérieure et formé par la dernière varice. La columelle est accompagnée d’un funicule très peu apparent. Elle est légèrement versante à sa partie anté- rieure. La couleur est d’un blanc légèrement teinté de fauve. Rapports el différences, — Il n'y a guère lieu d’insis- ter sur les rapports et différences de cette coquille très spéciale. On peut seulement faire observer qu'elle est en quelque sorte un diminutif du S. magnifica qui ha- bile les mêmes régions et qui estégalement pourvu d’un cordon basal qu'on ne reconnaît guère sur les figures des auteurs. Elle semble aussi appartenir au même groupe que le S. Mitchelli Dall, des côtes du Texas (golfe de Mexico) dont le Muséum possède un bel exemplaire (n° 394). Cette magnifique et rare coquille, également très fragile, présente bien le même mode d’ornementa- — 183 — tion. Elle est beaucoup plus grande, plus conique et elle offre une coloration brun foncé. Le S. Thielei paraît surtout habiter le Japon où il ne doit pas être d’une excessive rareté, car nous en avons bien vu une vingtaine d'exemplaires. Nous le dédions au savant directeur du Musée malacologique de Berlin qui nous a envoyé en communication toutes les Scalai- res de ce Musée. Nous avons pu observer {Coll. du Musée de Berlin, n° 73 pars) une variété plus étroite que la forme que l’on rencontre habituellement. On doit faire remarquer que cette coquille a parfois été confondue avec le S. immaculala Sow., espèce pour- vue d’un ombilic et ne présentant pas de cordon cir- cumbasal. Ce n'est pas non plus le S. indislincta Sow., qui a quelque ressemblance, mais qui est dépourvu de tout disque. Cette espèce vient de Californie. Il est à noter également que l'apparence de cette coquille est aussi un peu celle des Crebriscala, maïs ces derniers n’ont pas de disque et la surface n'est pas ré- ticulée, bien qu'il y ait des cordons transverses. Le nombre des cordons spiraux et celui des côtes axiales sontexcessivement variables comme chez toutes les espèces pourvues d’un très grand nombre de côtes. S. (FOLIAGEISGALA) GROSSICINGULATA de Boury, nov. sp. (PL. VIII, fig. 9) S. tesla alba, anguste umbilicala, conica, sutura parum obliqua, sat profunda, sat aperta, non perforala. Anfracl. embryonales fracti, sequentes 6 1/2 convexi coslis axia- libus parum obliquis, filiformibus, aculis, vix prominulis, aliquando in varices crassas sed parum elatas mulalis, — 184 — + ornali. Inter costas funiculi transversi regulariler dispo- sili, circiler 12 in penullimo anfraclu adsunt. UIt. anfract. | spiram fere æquans, costis el varicibus 28 ornatus. Colu-"« mella funiculo nullo modo firmata. Apertura ovali-rotun- data. Peristoma inlernum continuum tlenue peristomate exlerno mixlum. Peristoma exlernum parum crassum postice non auriculatum, antice subeffusum. Long. 13 mm. ; diam. maj. 6 mm., 5; alt. max. anfract. 7 mm. L Habitat: — Aimoy (mers de Chine) : Coll. du Musée de Berlin, n° 280, unique. Coquille blanche, munie d’une perforation ombili- cale étroite, conique, ornée de côtes longitudinales fili- formes et de cordons décurrents assez gros. Suture peu oblique, assez profonde, assez ouverte, non perforée. Protoconque cassée. Il reste 6 1/2 tours convexes, ornés de côtes longitudinales peu obliques, filiformes, tran-« chantes, à peine saillantes, se transformant parfois en varices assez épaisses, mais très peu élevées. Ces côtes” ne sont point auriculées. Elles forment simplement une toute petite expansion à l’intérieur de la suture où elles sont moins exposées à l’usure. Les espaces inter- costaux sont ornés de gros cordons transverses très régulièrement disposés, séparés par des espaces à peus près égaux à ces cordons. On en compte environ 12 sur l'avant-dernier tour. Le dernier tour, qui serait sensi-" blement égal au reste de la spire si elle était entière, est orné de 28 côtes dont 2 varices. La base est con= vexe et dépourvue de cordon circumbasal. Les côtes passent sur la base et viennent s’enfoncer dans la per- foration ombihcale qui est extrêmement réduite. La columelle n’est pas accompagnée de funicule. Ou- verture ovale-obronde. Péristome double. Le péristomes interne continu est mince et se soude en quelque sorte — 185 — au péristome interne peu développé et discontinu à sa partie postérieure. [Il n’y a pas trace d’auricule au labre. Le péristome est un peu versant vers la partie anté- rieure de la columelle. Rapports et différences. — Cette coquille a les plus grands rapports avec le S. immaculata du Japon qui a sensiblement la même taille. Il n’y aurait guère lieu de séparer les deux espèces si l’on n’observait que la forme très sensiblement plus conique du S. grossicingulata, mais ce dernier montre des cordons décurrents plus gros que ceux de l’autre espèce. Chez cette dernière, ils sont beaucoup plus étroits que les espaces qui les sépa- rent, tandis qu'ici ils sont égaux. En outre, l'ouverture du S. grossicingulata est plus grande et son axe princi- pal est beaucoup moins oblique que chez le $S. imma- culata. S. (UNDISCALA)UNDATELLA v. Koenen (PI. VIII, fig. 10) «357. Scalaria undatella v. KoenEeN, Das Marine Mitt. Olig. Nord. Moll. Fauna, p. 110, taf. I, f. 15 a-b. Terrain. — Oligocène moyen ou Stampien. Localité. — Hermsdorf: Senckenbergisches Museum, Frankfort-sur-Mein, n° 111. La figure de v. Koenen est assez médiocre et repré- sente un individu mutilé. L’exemplaire que nous avons sous les yeux est également fort incomplet, mais il nous permet de reconnaître qu'il s’agit sans le moin- dre doute d’une forme rentrant dans le s.-g. Undis- tala. On peut noter en outre que la coquille est assez mince, assez fragile, que la suture, pas très profonde. 14 — 186 — est très ouverte et accompagnée d’un cordon qui cor-« respond au cordon circumbasal. Les tours sont con“ vexes et ornés de côtes axiales assez épaisses mais très peu élevées, fortement sinueuses et de cordonnets spiraux. Ceux-ci sont très irrégulièrement disposés,“ assez fins, très nombreux, très serrés, fortement ondu- leux et séparés par des sillons plus étroits, au fond des-« quels on voit souvent un cordonnet secondaire. I! n’existe aucune trace de ponctuations . Le dernier tour. porte 23 côtes axiales. La base, plutôt un peu déprimée,m est circonscrite par un cordon peu élevé, mais asse j gros et assez large. La base est ornée seulement de cordons concentriques encore plus fins que ceux de la coquille. - Nous ferons observer que le S. mirifica P. Fischer; in Locard, appartient très probablement au s.-g. Undis= cala. S. (LAMELLISCALA) SENEGALENSIS Maltzan (PI. VII, fig. 11) 1S85. Scalaria senegalensis MaLTzan, Nachrichtsbl. Deutsch. Ma lakoz. Ges., vol. 15,p. 25. Habilat. — Gorée (Schram), 20 mètres : Coll. du Musée zool. de Berlin, n° 590. Coquille blanche, moyennement solide, conique munie d’une perforation ombilicalesur laquelle passent les côtes et qui est ainsi en partie masquée. Suture profonde, disjointe, alvéolée, les tours n'étant en que $ que sorte réunis que par les côtes. Elle n’est pas très oblique. La protoconque, en partie cassée, est compo" sée de 2 tours lisses. Les tours suivants, au nombre den 5 1/2 sont très convexes etornés de côtes longitudinales lamelleuses, élevées, un peu réfléchies, se suivant très 4 — 187 — régulièrèement d'un tour à l’autre. L'extrémité supé- rieure des côtes forme une sorte d'expansion qui vient se souder à la base de la côte correspondante du tour précédent, de sorte que les côtes forment des rangées ininterrompues du sommet à la base. Il est probable qu'il existe des stries transverses burinées et très fai- bles, mais l’état de conservation ne permet guère de le voir. Le dernier tour compte 7 côtes. La base est con- vexe et dépourvue de tout cordon circumbasal. Les côtes passent au-dessus d’elle et au-dessus de l’ombilic pour venir se réunir à la columelle qui est accompa- gnée d’un funicule en torsade très développé. Ouver- ture petite, ovale obronde. Péristome double. Le péris- tome interne continu, foliacé, est soudé au péristome externe qui n'est pas trop développé, mais présente une forte auricule à la partie antérieure de la colu- melle. Long. 9 mm. ; diam. max. 4 mm., 5; haut. max. des tours 5 mm. Rapports et différences. — Cette coquille à quelque analogie avec certains exemplaires non adultes du S. foliacea du Crag d'Angleterre. Elle présente aussi de nombreux rapports avec une coquille de la collection du Muséum de Paris (n° 357) : S. sp., des mers de Chine, appartenant au s.-e. Lamel- liscala, mais cette dernière est beaucoup plus grande, plus conique. Sa suture est plus ouverte et beaucoup moins cachée par les lames qui s'incurvent pour épouser la courbe formée par la suture, tandis que chez le S. senegalensis elles passent au-dessus sans s'infléchir. Par contre, l'ouverture chez les deux formes a une grande analogie, sauf que la dernière est pour- vue d’un funicule columellaire. — 188 — S. (CIRSOTREMA) MULTIPERFORATA SOwerby (PI. VIII, fig. 12) 1874. Scalaria mulliperforala Sowergy, in REEVE, Conch. Icon., Scilaria, pl. XVI, fig. 125. Habitat. — Black River Bay, île Maurice: Type, Muséen Barclay. — Syngapoore : coll. Tomilin et coll. du Mu séum de Paris, n° 2003. î Nous sommes heureux de pouvoir donner ici une excellente figure de l’exemplaire de la collection Tom lin. Nous verrons à propos du S. Bavayi les caractères qui différencient les deux espèces. S. (Scaza) CoururiErt" de BourY, nov. sp. (PI: VIIT, fig. 13) S. lesta alba, paululum sordida, parum crassa, sub=. translucens, anguste et profunde umbilicala, brevis, conico turbinata, nilida. Sulura parum obliqua, disjuncta Anfracl | coslis solum juncli. Anfr. embryonales partim fracti 1 nitidus lantum superst. Sequentes 5 convexi, costis lon gitudinalibus obliquis, lamellosis, lenuibus, aculis, saln elevaltis, suluram transgredientibus et inflexis ornati. Inter coslas anfr. nilidi sunt el leviler striali. UE. anfr. costs 8 impressus, in umbilicum ingredientibus. Funiculus cire cumbasalis nullus. Apertura ovali-roltundala. Perisloma duplex; internum tenue peristomali exlerno mixlum. Long. 7 mm.; diam. maj. # mm., 5; alt. max. anfre mm, à. Habitat. —? : Musée de Berlin, n° 309. 1, Dédié à M. Couturier, malacologiste, aide-naturaliste aux Musée de Marseille. — 189 — Coquille de couleur blanche, un peu sale, peu épaisse, un peu transparente, étroitement et profondé- ment ombiliquée, trapue, conique-turbinée, lisse, bril- lante, ornée de côtes longitudinales. Suture peu oblique, disjointe. Les tours sont réunis seulement par les côtes. Protoconque en partie cassée, ne montrant plus qu’un tour lisse. Les tours normaux, au nombre de 5, sont convexes et ornés de côtes longitudinales obliques, lamelleuses, minces, tranchantes, assez élevées, pas- sant au-dessus de la suture en s'infléchissant très for- tement. Les espaces intercostaux sont lisses, brillants et ne montrent que quelques stries burinées assez larges mais superficielles, assez difficiles à voir. Il faut faire jouer la lumière pour en reconnaître l’existence, mais alors on les voit assez bien par places. Le dernier tour porte 8 côtes qui se recourbent au centre pour pénétrer dans l'ombilic. Aucun cordon à la périphérie de la base. Pas de funicule columellaire. Ouverture ovale, obronde. Péristome double. Le péristome interne extré- mement mince est soudé au péristome externe qui, lui, est discontinu et ne présente aucune trace d’auricule. Rapports el différences. — Diffère des très jeunes S. scalaris Lin. par son ombilic bien plus étroit, sa forme générale bien moins ventrue, moins trapue, les tours plus élevés. La suture est moins profonde et plus étroite. Les tours sont moins convexes. Les côtes sont au nombre de 8 sur le dernier tour comme chez le S. scalaris juv., mais la coquille étant moins ventrue, elles sont plus serrées. Elles sont,en outre, plus minces et plus tranchantes. Le S. {frochoides de Boury a les côtes plus serrées, plus nombreuses. Il est plus ventru que le S. Coulurieri,. Mais pas autant que le S. scalaris juv.; son ombilic est également très étroit. — 190 — S. (CIRGULOSGALA) ExsPEcTATA! de Boury, nov. sp. (PI. VIII, fig. 14) S. lesla sal solida, imperforata, conica, compacta, bre vis, coslis longiludinalibus prominentibus ornati. Sutura sal profunda, valde aperta, Anfr. embryonalis 1/2 su-, persl., nilidus. Sequentes 5 costis in primis anfract., pa- rum elevalis deinde valde prominentibus, superne defleæis. LA UIL. anfr. coslis 12 ornalus, funiculo basali sal tenui sed conspicuo circumscriplus. Aperturafracta. Long. fragm. 6 mm., 6; diam. maj. 4 mm. Terrain. — Miocène inférieur. Localité. — $t.-Avit: coll. Degrange-Touzin (Type); un fragment : coll. du Muséum. Gette Scalaire appartient incontestablement au sous- genre Circuloscala. Malheureusement, elle est très in-« complète. En voici la description autant qu'elle peut être donnée. À Coquille assez solide, imperforée, conique, trapue, courte, ornée de côtes longitudinales très saillantes. Suture assez profonde, très ouverte, sur laquelle pas-« sent les côtes en s’infléchissant cependant fortement. Il reste de la protoconque 1/2 tour lisse. Les tours sui- vants, au nombre de 5, sont ornés de côtes, d’abord très peu marquées sur les premiers tours, mais pre- nant un grand développement sur les deux derniers. À la partie supérieure, ces côtes sont à peine auri-« culées et légèrement gauchies en forme de cuilleron, mais il faut une grande habitude pour reconnaître, sur le type, ce caractère extrêmement obsolète. On l’observe bien sur le fragment qui ne compte cepen- 1. Exrspeclatus, attendu. — 191 — dant que deux ou trois côtes. L'’extrémité des côtes vient s'appliquer sur celle des côtes du tour précédent. On en compte 12 sur le dernier tour circonscrit par un cordon assez mince, mais bien apparent. Il est impos- sible de donner les caractères de la columelle et de l'ouverture qui sont cassées. Rapports el différences. — Cette rare espèce ne man- que pas d’analogie avec le S. brevicula Desh. du Bassin de Paris. Elle est cependant moins ventrue et ses côtes sont bien plus serrées. L'état de conservation ne per- met pas de reconnaître les stries transverses qui doivent presque certainement exister chez les individus bien frais. Observations. — Il est vivement à désirer que l’on puisse trouver des exemplaires entiers de cette coquil- le dont la découverte dans ces terrains est du plus haut intérêt, car elle comble d’une façon très heureuse l’une des nombreuses lacunes qui existent pour ce sous- genre entre l’éocène supérieur et le pliocène. La forme « deflexa » de l’auricule en cuilleron ne laisse aucun doute sur l'assimilation sub-générique. S. (GYROSGALA) SANDBERGERI Deshayes (PI. VIIL, fig. 15). 1861. Scalaria Sandbergeri DesxaYes, Anim. s. vert. Bass. Paris, 1L;:p- 335, pl... XXIIF, fre 5; 0€ 1911. — — Desh., De Bouryx, Étude s. g. Sca- lidæ viv. et foss., Mon. Gyro- scala, Journ. de Conchyl., vol ENVTIL p.254 RATE, p10: Terrain. — Oligocène moyen ou Stampien. an + CR 00 Localités. — Villepreux (Deshayes), Type : Ecole des Mines de Paris. — Valdbockelheim : Senckenbergisches | Mus., Franckfurta.-Main, Exemplaire figuré, et Muséum de Paris, n° 1955. L'espèce n'existe pas qu’en France. Elle a été retrou- vée dans l’Oligocène de l’Allemagne, d’où nous croyons «« utile de figurer un exemplaire comme terme de com-« + paraison. S. (GYROSGALA) SERIES ! de Boury, nov. sp. (PI. VIII, fig. 16). S. tesla parva, parum crassa, imperforata, conico-tur- «« binala, subventricosa, costis longiludinalibus valde acutis « et crebris ornata. Sutura parum obliqua, sat profunda, costis partim lecta. Anfr. embryonales fracti ; normales. 5, sal convexi, coslis longitudinalibus, parum obliquis, « modice elevatis, aculis, suluram transgredientibus et ad illam inflexis.'Inler'costas lirae in lesla impressae defi-« ciunt. Ult. anfract. costis 13 ornatus. Basis funiculow conspicuo sed parvo circumscripta. Funiculus columellaris. vix conspicuus. Apertura partim fracta, ovali-rotundala.M Long. 4 mm., 8; diam. maj. ? mm., 8: alt. max. anfr. 9 mm. lerrain. — Tortonien. j Localité. — Saint-Jean-de-Marsacq : Collection Max. Neuville, unique, Type figuré. Coquille de petite taille, peu épaisse, imperforée, turbinée - conique un peu ventrue, ornée de côtes axiales tranchantes et serrées. Suture peu « oblique, assez profonde, en partie recouverte par « . les côtes. Protoconque cassée. Tours normaux 5, assez 1. Series, enchainement UT) convexes, ornés de côtes axiales ou longitudinales peu obliques, moyennement élevées, tranchantes, passant au-dessus de la suture vers laquelle elles s’infléchissent pour aller se coller sur la base des côtes du tour précé- dent. Les stries burinées entre les côtes manquent ou du moins ne sont pas apparentes sur le type dont le test paraît absolument lisse et brillant. Elles sont sans doute complètement noyées dans le vernis. Le dernier tour porte 13 côtes. La base est circonscrite par un cordon bien détaché, mais assez petit. Son plan n'est pas très oblique et elle est très peu convexe. Il y a à peine trace de funicule columellaire. L'ouverture est malheureusement un peu mutilée. Elle devait être ovale-obronde avec un péristome interne très mince. Rapports el différences. — Comme pour tous les Gy- roscala jeunes ou de petite taille les rapports et diffé- rences sont assez difficiles à indiquer tellement toutes les mutations de ces coquilles sont voisines les unes des autres. Notre espèce, comparée au S. vasconiensis de Boury, est beaucoup plus turbinée et ventrue. Elle a le test et les côtes plus minces, celles ci étant aussi plus serrées. Le S. miotaurina Sacco est aussi bien moins turbiné. Quant au S. postulala de Boury nov. sp. de l’helvé- tien de Salies de Béarn il est beaucoup plus allongé ; ses côtes sont moins élevées et se recourbent bien davantage dans la suture. Enfin le cordon basal est extrêmement fin. — 194 — S. (CONNEXISCALA) GULTELLICOSTA ! de Boury, nov. sp: (PI. VIIL, fig. 17). S.lesla, alba-cinerea, tenuis, obtecle umbilicala, brevis,« turbinata, globulosa. Sutura satis profunda, parum obliqua, angusla, perforata, coslis parlim oblecta. Anfract. embry- : | onales fracli ; cæleri 2, ullimus valde globosus, majorem« | parlem leslæ componens, coslis longiludinalibus minime obliquis, sat elevalis, tenuibus, valde cullellatis, regulariler ; disposilis suturam tlransgredientibus ornali. Inter costas anfract. nilidi sunt.Ult. anfr. costis 15 prædilus. Basis salu conveæa funiculo circumbasali omnino destilula. Funiculus columellaris nullus. Basis in medio obtecle rimata. Aper- lura rotundata vix ovalis. Perisloma duplex : internum continuum, foliaceum sed valde conspicuum : exlernum tenue ad parlem superiorem auriculatum. Long. fragm. (2 anfr.) 2mm.,3 : diam. maj. ? ; alt. max. ? m.m. ; Habilat. — 3° 40° N Br., 10640” 04 (ouest de Bornéo), M 45 fath. (Cap. Hellvege, 1882) : Musée de Berlin, n° 227 unique. Coquille d’un blanc grisätre, mince, présentant une trace de dépression ombilicale superficielle ou plutôt” une sorte de gouttière située en dehors du péristome, dans la région columellaire, courte, trapue, turbi- e | née, globuleuse, ornée de côtes longitudinales serrées,« très minces et coupantes comme le fil d’un rasoir. Suture assez profonde, peu oblique, étroite, perforée, en partie masquée par les côtes qui passent au-dessus. Protocon- que et premiers tours mutilés. Il ne reste que 2 tours dont le dernier très globuleux constitue la plus grande 1. Côtes coupantes comme un rasoir. ETS M Pue SRI FR 0 da LG — 195 — partie de la coquille. Ces tours sont ornés de côtes lon- gitudinales très peu obliques, assez élevées, minces, tranchantes. se suivant d'un tour à l’autre avec une très grande régularité. Elles passent au-dessus de la suture sans presque s’infléchir à leur passage au-dessus de celle-ci. Les espaces intercostaux sont lisses et bril- lants. Le dernier tour porte 15 côtes. La base est assez convexe, dépourvue de tout cordon à la périphérie, et recouverte en partie par lés côtes qui viennent aboutir à la columelle. Le voisinage de celle-ci, dé- pour vue de tout funicule, montre une sorte de gouttière comme chez le S. continens. L'ouverture est arrondie, à peine ovale et son axe est relativement peu oblique par rapport à celui de la coquille. Péristome double. Le péristome interne, continu, est mince, foliacé, mais très visible car il est d’une teinte plus foncée et plus terne que le péristome externe, ce dernier étant très mince, transparent, large et auriculé à sa partie tout à fait postérieure à son contact avec la coquille elle- même. Il est presque réduit au labre dont le plan est assez peu oblique par rapport à l’axe de la coquille. Un seul exemplaire pas entier, la pointe manque. Il ne reste que 2 tours. Diffère du S. conlinens Melv. par sa forme beaucoup plus trapue et ses côtes plus nom- breuses (15 au lieu de 13). L'ouverture est plus petite et surtout bien moins ovale et plus régulière. Le péris- tome interne se voit très bien sous forme de feuillet mince. Suture profonde. Rapports el différences. — Par la nature de son test mince, ses côtes minces et tranchantes, les caractères de la suture et de l'ouverture, cette coquille a les plus grands rapports avec le S. conlinens Melvill, dont elle diffère par sa forme infiniment plus trapue et surtout par ses côtes plus élevées, plus nombreuses, cachant — 196 — bien davantage la coquille. Cette différence semble encore bien plus grande qu'elle ne l’est en réalité puisque notre coquille ne porte sur le dernier tour qué 2 côtes de plus que le S. conlinens. | Nous reconnaissons que, malgré ces différences trè apparentes, ilconviendra, pour confirmer l'espèce, d’at tendre que la découverte d’autres exemplaires permette de vérifier leur constance, ce qui paraît probable. Le exemplaires assez nombreux que l’on possède du continens présentent, ce semble, des caractères assez constants. (A suivre.) | | E. De B. on pvOLYMORPHISME DE L'UNIO TUMIDUS PHIL. DANS LA MEUSE AUX ENVIRONS DE MÉZIÈRES (ARDENNES) Par H. Carpor D'abondants matériaux, recueillis lors de dragages effectués dans la Meuse au cours de 1911, me permettent de donner une idée assez précise du polymorphisme de l’Unio tumidus Phil. dans les Ardennes. On sait quelle confusion règne dans le genre Unio, au point de vue de la délimitation des espèces. Beaucoup de ces dernières n'ont jamais été figurées par leurs des- cripteurs, et comme les particularités anatomiques ne peuvent fournir aucun critérium pour les distinguer, c'est uniquement la morphologie de la coquille qui doit guider le systématicien. Dans ces conditions, la détermination des échantillons revientsouvent à discer- ner de subtiles différences quantitatives, à apprécier, par exemple, si ungalbe est « ovalaire un peuallongé » ou «ovalaire un peu court », ou encore « assez allongé, un peu élargi ». En ce qui concerne le groupe actuel- lement en question, deux travaux récents de M. L. Ger- main ! ont heureusement ramené, au rang de sim- ples variétés du type {umidus, un certain nombre des prétendues espèces distinguées, d’une manière peu justifiée, par Bourguignat, Locard et d’autres. Cette 1. L. Germai. Note sur quelques Unionidés (Mollusques Pé- lécypodes) de la Normandie (Bull. Soc. Amis des Sc. nat. de Rouen, 1907). Les Unionidés de la faune normande au Musée d'Histoire naturelle d’Elbeuf (Bull. Soc. d'Etude des Sc. nat. d'Elbeuf, 1909). — 198 — note ne constitue donc qu’une simple extension de so U l travail aux formes de la région ardennaise. È Tel qu al apparaît dans les récoltes faites dans | Meuse à Mézières et à Laifour, dans le défilé des Dames de-Meuse, le type moyen et aussi le plus abondant du groupe {umidus est ü. conus Spengl. Autour de lui, on constate un: polymorphisme diffus qui s'étend, d'une part, vers des formes elon- ne e. gala, telles que U. alpes canus Loc., commune et surtout U. lumidus«| Phil.(sens. strict.) assez rare, et, d'autre part, Fic. 1. — Schéma indiquant les quatre vers des formes abbren ; dimensions qui ont servi aux me- viala, U. Heckingi Colb.. | sures. par exemple, curieuses ? forme qui est assez cOmM=, mune. En outre, dans les environs immédiats de Mé=« zières seulement, j'ai récolté U. lacrymiformis Loc.# déjà signalé dans cette localité par Locard. Les principaux caractères qui servent à distinguer les formes dont il vient d’être question sont : le plus ou | moins grand allongement de la coquille, sa forme plus ou moins ventrue, la position de ses sommets. Ces ca ractères peuvent être précisés par des mesures (fig. 1) le rapport de la longueur totale L à la hauteur H es 4 d'autant plus petit que la coquille semble plus courte à: soient, en effet, deux coquilles de même hauteur H l’une courte, de longueur L, l’autre allongée, c’est-à . RE CS e---- pr. . À. Locarr. Les coquilles des eaux douces et saumäâtres de EE (Lyon, 1893-94.) En : = ii dire de longueur supérieure à la première, L + a par L exemple; pour la première, le rapport est H; Pour la L+a fl valeur plus faible dans le premier cas (coquille courte) que dansle deuxième (coquille allongée). De même, le deuxième, ; on voit que le rapport a bien une C 1 re Jdommets plus antetceuts RE ———— A alpecanus PE jerse— Éstoves Gale plus cout FiG. 2. — Les séries reliant les di- verses formes sont représentées par des traits pleins, d'autant plus épais que les échantillons correspondants sont plus ventrus. Kectingi rapport de l'épaisseur transversale E à la hauteur H a une valeur d’autant plus faible que la coquille est plus AE 2 plate; et enfin la valeur de T’ l étant la distance des sommets à l'extrémité du reste postérieur, est d'autant plus petite que l'est grand par rapport à L, c’est-à-dire d'autant plus petite queles sommets sont plus antérieurs. J'ai fait usage de ces caractères mesurables pour mon- trer qu’il est possible d'établir entre les prétendues espèces ci-dessus mentionnées des séries absolument continues. Dans chacune des trois premières séries qui suivent, les échantillons sont ordonnés d’après les va- — 200 — leurs décroissantes du rapport = On peut voir que, par là même, ils se trouvent classés d’une façon He L e . « . . #” L et de T' ce qui revient à dire que, dans ces trois séries, D | approchée par rapport aux valeurs décroissantes de en même temps que la coquille se raccourcit, elle de- | vient de moins en moins ventrue, et à sommets de plus ñ | en plus antérieurs. Les positions respectives des diffé | rentes formes ont été représentées sur la figure 2; en se déplaçant de haut en bas sur le schéma, on rencontre des formes de plus en plus courtes ; en se déplaçant de droite à gauche, des formes à sommets de plus en | plus antérieurs. Enfin, le troisième caractère (coquilles | plus ou moins ventrue) est également représenté sur la figure, par l'épaisseur destraits pleins reliantles diverses | formes, les traits étant d'autant plus épais que les co quilles sont plus ventrues : par exemple, à l'inspection de la figure, on serend compte queles coquilles restent aussi ventruesen passant de {umidus à conus, alors qu'au contraire elles s’aplatissent notablement en passant de conus à Heckingi. 4 1° Série : {umidus-conus. tumidus type. conus type. RS rm RE RES | RES | COS | L/H.1 1,96 |1,94 E/H.|0,72 | 0,73 1,85 | 1,84 | 1,82 | 1,81 |1,798|1,77|1,74la09 —— 0,67 | 0,68 | 0,65 | 0,66 |0,67|0,:1|0,70| L/L.|1,31|1,27 1,29111,22) 1,21 | 1,19 | 1,191 05], 20 |tene Ainsi que le montrent les chiffres et le schéma (fig. 2) | dans cette série, la coquille devient de plus en plus courte, les sommets de plus en plus antérieurs. En e x / Æ | $ ; À — 201 — revanche, l'épaisseur transversale n’augmente pas re- lativement aux autres dimensions. Mais il faut noter que le test devient très pesant chez conus, et le bord inférieur des valves bien moins arqué-convexe. Au début de la série, on peut distinguer la forme tumidulus Loc., simplement très légèrement plus courte que {umidus type. 2° Série : conus-Heckingi. conus type. Heckingi type. TON T:00 0,71 0,09 ——— | — | —— | | —_—_—_—_—]| ———— | ———— | —— Dans cette série, qui continue la précédente, la forme abbreviala va en s’exagérant; les sommets sont encore un peu plus antérieurs ; par contre, la coquille, tout en restant pesante, perd le galbe ventru du conus. Il appa- raît, en outre, un caractère intéressant, qui atteint son maximum dans les formes Heckingi extrêmes : immé- diatement en avant des sommets, les valves s’écartent et ménagent un petitespace ovalaire, recouvert par une dépendance du périostracum. 3° Série : conus type. d. 2 2 (mnnnes | cs | l 1,74 Ds79. HET) 1,71 1,09 1,08 0,71 0,67 0,66 0,6 0,60 0,95 5 2 / ETS ne LD 1,16 1,10 D) 1,14 à — 202 — À partir de conus, on peut encore distinguer une sé- rie secondaire de variation conduisant, comme l’indi- quent les chiffres ci-dessus, à une forme aussi peu ventrue que Heckingi, mais bien moins abbreviata et à sommets un peu moins antérieurs. Cette variété (d), assez fréquente dans les environs immédiats de Méziè- res, ne correspond à aucune des petites formes dé- crites par les auteurs. En prenant encore U. conus pour point de départ, il est possible de suivre trois autres séries. 4° Série : conus-alpecanus. conus type. alpecanus type.||M Re | RS | —— L}H: 67,79 1,74 70 eo 1,84 ï :5b0|NT, 08 EH 20:65 omralo;;2%)0 729074 0,71 0,77 | 0,74 LD 20:76 NAT) 1e TOME /108 MAT 0e | Ter 1,12 | "1070 A l'inverse des cas précédents, on aboutit ici à des” formes plus allongées que conus, moins que {umidus et caractérisées, outre leurs sommets un peu plus anté rieurs que chez {umidus et leur test plus pesant, par un: rostre postérieur large et obtus. . b° Série : conus-lacrymiformis. conus type lacrymiformis type. nn | commen nn | LÉ à PRYES DR er 1,74 1,74 se 1,77 1,71 Eee o;9r 0,69 0,66 0,71 0,73 0,07 LPS ETS 1,10 1,10 1,10 1,07 La forme lacrymiformis se différencie surtout de conuss Eu | LÉ ; J ‘ 5 — 203 — par son rostre postérieur dirigé vers le bas et son bord inférieur sinué ; elle est à peine plus courte que conus et tout aussi ventrue ; en revanche, ses sommets sont notablement plus antérieurs, lacrymiformis étant, à ce point de vue seulement, intermédiaire entre conus et Heckingt. b° Série : il existe des formes manifestement adultes, mais minor d'U. conus qui semblent se rapprocher beau- coup du groupe d’U. batavus Mat.etRack. Ce dernier, qui a les sommets plus postérieurs que conus, le test moins pesant et beaucoup moins ventru, estrelativement peu commun dans la partie de la Meuse dont nous par- lons. Les quelques batavus certains qui s'y rencontrent, semblent se relier, par une série assez continue, à cette forme minor de conus. Les échantillons correspondant au tableau ci-dessous ne sont plus classés selon les valeurs du rapport L/H, mais selon les valeurs décrois- santes de leur longueur totale L. conus type. batavus type RS à es ms | msn | sms | ns | A — | LH: |1,74|1,79/1,84/1,75|1,76|1,77|1,77|1,77/1,79 1,72 1,79 1,50 EH. \0,71/0,70l0,75l0,7210,70l0,68|0,66 0,62 ,66/0,64 0,9|0,59 | LEA n,15!1,13/1,13/1,14/1,101,16/1,15|1,18|1,20|1,15|1,22]1,19 J'ajoute que je possède des coquilles recueillies dans la Meuse de Mouzon à Mézières et déterminées U. se, ua- üeus Cout. par Locard, qui sont identiques, à la taille brès, aux formes intermédiaires entre conus el Heckingi; l'autres, identifiées par le même auteur, à U. malroni- “us Loc. sont manifestement des variétés d'U. lumidus. D'estdire qu'entre certaines formes abbrevia!a de tumidus t le groupe d'U. balavus parait exister une parenté — 204 — étroite, que de nouveaux matériaux permettront, peut être, d'étudier plus en détail. b Il convient de remarquer que les séries en question, tout en indiquant les directions prépondérantes de la variation, sont néanmoins un peu arbitraires. En effet plus de 60 p. 100 des échantillons recueillis au hasard. viennent se placer sans difficulté dans les séries qui. | viennent d’être distinguées ; mais il serait assurément | possible, à l’aide de récoltes assezamples, d'établir en” | tre les diverses variétés des liaisons un peu différentes dés précédentes : par exemple, on pourrait assez aisé À | ment relier {umidus type à Heckingi par une série contis | nue ne comportant aucun échantillon pouvant être dé terminé conus. — Il me suffit d’avoir montré, dans la présente note, qu'il est impossible de considérer UnioM conus, tumidulus, lumidus (sens. strict.), alpecanus, I&M crymiformis, Heckingi comme des espèces élémentaires ou races, ayant des limites définies ; bien au contraires les liaisons étroites qui existent entre ces formes, obli= gent à les envisager comme des simples variétés d un même type spécifique. Concluons donc en disani qu'Unio tumidus est représenté dans la Meuse aux envi rons de Mézières, surtout par des formes ee | allant jusqu'au type extrême Jleckingi. Dans la même 1 région, les formes elongata semblent, au contraire; bien plus rares Ceci me force à reporter leur Pn | à une note ultérieure, ainsi que l'étude des rapports existant entre ces formes et le groupe de l’Unio rostræ tus Lk. dr _ dr, (Travail du laboratoire de Malacologie du Muséum.) H. @ ns Le < ec, RDS PR PR ER — 905 — LES RÉCENTS DRAGAGES MALACOLOGIQUES DE M. LE PROF. ÉMILE YUNG DANS LE LAC LÉMAN Par Jean PIAGET Les importants matériaux préliminaires, dont M. le Prof. Émile Yung a bien voulu me confier l'examen, renferment un certain nombre de formes nouvelles. Je me propose d'en publier ci-après les diagnoses. Le regretté Prof. Forel m'avait déjà communiqué en 1910 quatre variétes inédites, dont deux ont été retrouvées par M. Yung; je donnerai aussi la description des deux “autres. Enfin, je ne saurais trop remercier M. Henri Fischer, dont l’avis m'a été des plus précieux. On sait que six espèces de Mollusques seulement, Sans aucune variété, étaient connues de la faune pro- fonde du lac Léman, les Limnæa profunda, abyssicola et Foreli, le Valvata lacustris et les Pisidiun Foreli et profundum, décrits, soit par Brot, soit par Clessin. Genre LIMNÆA Lam. Dans le 40° volume du « Zoologischer Anzeiger » M. Waclaw Roszkowski a publié un travail préliminaire du plus haut intérêt. S'appuyant principalement sur Panatomie de l'appareil reproducteur, l’auteur conclut que les L. profunda, L. Foreli et L. abyssicola ne sont pas des espèces à conserver : les deux premiers seraient des L. ovata et le dernier, un L. palustris. En outre, il considère avec Forel que la faune abyssale est issue de la faune littorale par voie de migration active ou pas-— = 906 sive. « Les représentants de l'espèce littorale émigrés dans les fonds ne s'adaptent qu'imparfaitement aux. conditions de leur nouveau milieu, ils y végètent durant quelques générations et finissent par dispa raître pour être remplacés par de nouveaux venus. » : Tout en reconnaissant la valeur de certaines asser tions de l’auteur et, en particulier, de son opinion très soutenable sur les affinités des L. profunda!, L. Foreli et L. ovala, je ne puis cependant admettre ses“ : interprétations fondamentales. Rien ne prouve, en effet, que les formes profondes actuelles dérivent des formes littorales actuelles, ou vice versa. Je pense qu 1 s’agit au contraire de transformations beaucoup plus anciennes. | Il me parait Ne que la séparation s'est faite entre formes profondes et formes litton rales dès l'apparition des Limnées dans le lac Léna Les Limnées ancestrales, ayant peuplé dès ces ori gines la totalité des eaux, ont donné, par évolu… tion, dans la faune profonde, les L. Yungi, L. Gbyssi= cola, L. profunda et L. Foreli, en même temps que les mêmes formes ancestrales produisaient parallèlement, par évolution. dans les eaux de surface, les L. stagnalis (et sa var. lacustris), L. patustris et L. limosa, sans que ces deux courants évolutifs aient des rapports entré eux. è Cette hypothèse explique parfaitement la ressem-« blance du receptaculum seminis observée par M. Rosz= koswski chez L. palustris et L. abyssicola, un organe de cette nature subissant évidemment beaucoup moins 4 vs 1. Je ne suis cependant pas convaincu quant à l'origine de cette forme, les figures de M. Roszkowski étant loin de montrer une analogie parfaite. Il faudrait, en outre, savoir ce que l’au teur entend par L. profunda, et avoir à l'appui des dessins de la coquille. LT ee l'influence du milieu queles caractères morphologiques de l'animal, ou que la coquille, ou encore que les orga- nes dont la physiologie est directement modifiée par les conditions extérieures. Considérons maintenant l’ensemble des Limnées évoluées dans les eaux profondes; il est naturel qu'étant soumises à des actions du milieu très uniformes, elles présentent, d'une part, des affinités très étroites entre elles, mais, d'autre part, des caractères spécifiques très constants. Les formes de surface, au contraire, subis- sant des influences extérieures très variables, ont donné naissance à des espèces dont la variabilité est bien plus considérable, mais qui sont aussi plus instables. C'est ainsi que les L. stagnalis et L. lacustris sont très polymorphes et présentent de nombreux intermé- diaires, tandis que les deux formes profondes corres- pondantes Z. Yungiet L. profunda ont des caractères moins divergents et mieux définis. Mais, si les espèces profondes présentent entre elles des affinités bien plus étroites que les espèces littorales, cela tient à un autre ordre d'influence: l’action de l'eau profonde ayant beaucoup moins varié que l’action des eaux de surface — soit à cause de la différence dans les transformations de la nature elle-même, qui est presque immuable dans les profondeurs par comparaison aux régions de surface, soit à cause de la facilité avec laquelle des Limnées littorales chan- gent de milieu, opposée à l’uniformité des conditions ambiantes dans les étendues abyssales — il est pro- bable que l’évolution des espèces profondes à été rela- tivement faible. En d’autres termes, chaque espèce profonde est plus proche de sa forme ancestrale que la forme littorale correspondante. Dans l'hypothèse soutenue par M. Roszkowski, on comprend donc difficilement comment le seul L. ovala — 208 — (sensu striclo) pourrait produire deux formes profondes aussi différentes que les L. profunda et Foreli. On com= prendrait moins encore, en adaptant sa théorie aux. nouvelles Limnées draguées par M. Yung, comment des formes actuelles de surface aussi polymorphes que les L. stagnalis et lacustris auraient pu fournir seule= ment deux formes profondes, L. Yungi et L. profundam) (et même cette dernière serait un ovala), tandis que | par la marche inverse,les choses s'expliquent aisément" Il y a, d'autre part, des particularités curieuses dans la répartition bathymétrique : le L. limosa var. sublilto= ralis qui, par sa coquille, est une forme purement litto=t rale, a été dragué par M. Yung jusqu’entre 30 et 50 mè= tres de fond, tandis que L. Foreli, espèce abyssale, M s'élève jusqu’entre 30 et même 15 mètres devant Morges. d'où me l’a envoyé le Prof. Forel. Seule, la première de ces deux formes suit la loi énoncée d’une manière générale par le grand limnologiste, mais appliquée palm M. Roszkowski aux Limnées profondes connues jus qu'ici, c’est-à-dire que, seul de toutes les formes abys= sales connues jusqu'ici, le ZL. subliltoralis dérive. directement d’une Limnée littorale. (Elle est sans doute identique à la variété draguée par le docteur André» | dans l'extrémité genevoise du Léman, par 40 mètres de | fond, et identifiée par lui au L. contracta Kob.) 4 Il me reste à dire quelques mots d’une particularité de distribution dont la raison nous échappe encore M tous les sous-genres entre lesquels sont réparties nos espèces actuelles indigènes de Limnées ont des repré sentants dans les profondeurs, à l'exception du sous genre Fossaria. On ne trouve, en effet, aucune forme abyssale qui soit comparable au L. {runcatula. | En résumé, je maintiens donc la distinction spécifi= | | que des espèces profondes et des espèces de surface contrairement à l’opinion de l’auteur cité, et j ‘admets La ! | — 209 — qu'à chaque forme profonde correspond une forme littorale ayant même origine ancestrale, conformément au tableau suivant : FORMES LITTORALES FORMES PROFONDES L. slagnalis L. Yungi id. var. lacustris L. profunda L. palustris L. abyssicola L. limosa L. Foreli 1. Limxæa (Limnus) YunGr nov. sp. (PI. IX, fig. 1) Testa parvula, lenuissima, fragillima, sub lente irre- gulariler lenuissimeque striatula, omnino translucens, albida, satis elongata; anfractus 6 valde convexi, leniter accrescentes, spiram regulariler productam el acuminatam formantes; sulura profundissima; apertura rotundalo- ovalis vix 1/2 lolæ allitudinis superans ; columella pene recla, angusta; rima valde aperta. Al. cum spira integra 11-15 mm. alt. cum spira pau- lum erosa 10-12 mm.; lat. 5 1/2-6 1/2 mm. Aperl. 6-7 mm. longa, 4-4 1/2 mm. lala. Animal court et épais, long de 9 mm., large de », tout blanc sale, à téguments presque transparents laissant voir très distinctement le pénis et le foie de couleur rosée, parsemé d'une quantité de petits points blanc-laiteux, les points laiteux sont beaucoup moins abondants sur le haut du corps que sur les côtés, el toujours en plus grand nombre à mesure qu'on se rapproche du pied. Le manteau seul est parsemé de rares points noirâtres. Collier blanc sale un peu plus clair que le dessus du corps, très mince et ne se réflé- pe 21910 chissant pas sur le bord de la coquille. Cou trapu et« très court, de même couleur que la tête. Tête large, « courte et semi-circulaire, ne dépassant qu'à peine 1e bord de la coquille, légèrement grisätre, passablement à. ponctuée de blanc laiteux. Tentacules (pl. IX, fig. 8b)}M très dilatés, triangulaires, très pointus, tout à fait droits sur les bords, formant un angle presque droit avec les côtés de l'animal. grisätres, presque transparents, beau=« coup moins riches en points laiteux que le reste de la : tôle. Yeux tout petits, formés d'un minuscule point noir situé au point d'insertion du tentacule, à la base interne, très apparents, placés sur une faible saillie qui, dans l’eau, est de même couleur que le reste de | la têle mais qui, après un contact de quelques minutes à l'air libre, devient plus claire par l'apparition de nou- veaux points laiteux ; j'ai constaté ce phénomène sur deux individus. Chaperon dépassant le pied en avant de 1 1/2 mm., très large, légèrement échancré dans le milieu, à lobes latéraux très peu saillants, légèrement arrondis, de même couleur que le reste de la tête. Bouche (pl. IX, fig. 7) assez apparente, éloignée de 1/2 ou 3/4 mm. du bord antérieur du chaperon, dans la partie médiane ; elle a une forme intermédiaire entre l’'Y et le T, à fentes antérieures formant entre elles un angle très obtus et valant chacune en longueur un peu plus des 2/3 de la fente postérieure. Mächoire (pl. IX, fig. 6) supérieure assez arquée, légèrement échancrée à son bord supérieur, et à bord inférieur fortement arqué, présentant une forte saillie qui correspond à l’échan- crure du bord supérieur; extrémités légèrement atté- nuées, assez pointues ; mâchoires latérales très minces, pointues aux extrémités, moins longues que la machoire supérieure. Pied séparé du chaperon, très large et très obtus en avant, insensiblement rétréci vers l’arrière, entièrement blanc laiteux, mais plus clair sur les bords, PA fo on Ras ' , F2 RENE Fe sa my >, RATS Aye #7] md CÉ PR SARA PROMIS Re es CETTE € — 211 — présentant à la loupe une multitude de points laiteux sur un fond grisâtre presque transparent; ces points sont moins abondants à la périphérie; côtés peu incli- nés. Queue dépassant à peine la coquille un peu rétré- cie vers l'extrémité qui est légèrement acuminée. Orifice pulmonaire très imperceptible, étroit, non évasé sur les bords, placé près du limbe et bordé de points laiteux plus nombreux qu'ailleurs, de même que le collier. Cet orifice respiratoire ne s'ouvre que très rarement et ne présente jamais qu'une très petite ouverture même quand l’animal fait sortir brusquement tout Pair contenu dans le poumon pour replonger au fond du bocal d’observation. Ces Limnées savent même surnager à la surface, la coquille renversée, en gonflant leur poumon d'air, et, lorsqu'on les agace, lâcher subitement un globule d'air en plongeant en ligne droite. Coquille petite, extrêmement fragile, à peine striée, très finement et très irrégulièrement, tout à fait trans- parente, blanchätre ou faiblement cornée, passablement allongée. 6 tours de spires très convexes, s’accroissant très lentement, formant une spire régulièrement allon- gée et acuminée, les deux premiers tours de spire plus où moins érodés, parfois tronqués, le dernier régulier, non dilaté. suture très profonde. Ouverture ovale, arrondie, occupant à peine un peu plus de la moitié de la longueur totale, l’angle formé au point d'insertion du bord droit est très obtus. Columelle presque droite, mince, à peine dilatée à sa partie supérieure, fente ombilicale très ouverte, mais beaucoup moins chez les Variétés vivant moins profondément. Péristome extrè- mement mince, tranchant, régulier. Habitat. — En face de Cully : 217 m. de fond (trois exemplaires). LOTS EE ci L Var. humilis nov. var. (PL: TX, 7h22) Coquille beaucoup plus petite que le type, corné… jaunûtre, presque transparente, très fragile, beaucoup plus finement et plus régulièrement striée, un peu plus allongée; 4 tours de spires très convexes, s'ac= croissant plus rapidement et moins régulièrement, formant une spire beaucoup plus courte, entière, plus obtuse; suture profonde; ouverture bien plus allongée; ovale, dépassant de beaucoup la moitié de la longueur totale; l’angle formé au point d'insertion du bord droit est beaucoup moins obtus; columelle fortement tordue, beaucoup plus mince, très dilatée à sa partie supérieure ; fente ombilicale étroite, péristome normal* Haut. 6 mm. 1/2; larg. 4 mm. Ouverture longue de. 3 mm. 3/4, large de 3 mm. 1/4. | Habilat. — Entre Lutry et Cully, 30-50 m. de fond. Var. intermedia nov. var. (PI. IX, fig. 3) Animal différant du type par des téguments plus colorés, beaucoup plus tachetés de noir; foie plus CO loré; tentacules (fig. 8 a) beaucoup moins régulière ment triangulaires, obtus, à bords fortement arqués, convexes; pied jaunâtre, mais bordé d’une ligne toute blanche, formée de l’agglomération des points laiteuxy, de même que le limbe. Coquille plus petite que le type, de couleur corné pâle, transparente, très fragile, très finement et irré= gulièrement striée, ramassée, plus obtuse, plus OU moins ventrue; 4-5 tours de spire très convexes, s'ac= croissant plus rapidement, assez régulièrement et for= — 213 — mant une spire plus courte, obtuse, plus conique, entière; suture profonde; ouverture un peu plus arrondie, ovale, occupant un peu plus de la moitié de f 1 la longueur totale Fe ou 1 ; l'angle formé au point d'insertion du bord droit est identique à celui du type; columelle plus ou moins tordue, variable et intermédiaire entre celle du type et celle de la var. humilis, en atteignant, mais plus rarement, ces deux extrêmes; fente ombilicale plus ou moins ouverte, en général peu; péristome normal. Haut. 7-10 mm.; larg. 3 3/4 — 4 mm. 1/2. Ouver- ture longue de 4 à 5 mm. 1/2, large de 3 à 3 mm. 1/2. Habitat. — Entre Lutry et Cully : 30-50 m. de fond. Var. ventriosa nov. var. (PI. IX, fig. 4) Coquille moyenne, environ de la grandeur du type, corné très pâle ou blanchätre, très finement striée comme le type, très ramassée, obtuse et très ventrue ; 4 tours de spire extrêmement convexes, s’accroissant rapidement, formant une spire très courte, obtusé- ment conique, entière ou un peu érodée; suture très profonde; ouverture très arrondie, légèrement ovale, = occupant les di de la longueur totale. L'angle formé au point d'insertion du bord droit est encore plus obtus que chez le type ; columelle très tordue, très mince; fente ombilicale passablement ouverte; péris- tome tranchant, légèrement évasé. Haut. 11 mm., larg. 6 mm. 1/2. Ouverture haute de 7 mm., large de 5 mm. Emo) je à Habitat. — En face de Nyon à 47 m. de tond, et entre Cully et Lutry 30-50 m. 4 De toutes les formes du L. Yungi, cette variété est la plus voisine du L. profunda, mais cependant on. ne connaît pas de formes intermédiaires. Var. acella (PI. IX, fig. 5), Animal semblable au type. 4 Coquille de grandeur normale, très brillante, alors que le type ne l'est qu à peine, très fragile, tout à fait : transparente, vitrée, à peine blanchâtre, très allongée 1 et pointue; 5 tours de spires moins convexes que ceux du type, s'accroissant assez rapidement, formant une spire très pointue, allongée, intacte, régulière; suture À un peu moins profonde que celle du type; ouverture» un peu plus allongée, plus ovale, moins oPiques 7 occupant les — de la longueur totale, l’angle formé au 12 point d'insertion du bord droit est passablement moins obtus que celui du type; columelle assez tordue, d largeur normale, assez dilatée à sa partie supérieure ; M fente ombilicale très petite; péristome très mince,“ tranchant. Haut. 12 mm. ; larg. 5 mm. 1/2. Ouverture haute de 7 mm., large de n mm |/2. Habitat. — Cully à 247 m. de fond. [a] RYLAGR ES nes PRE SAT Equs à Forma nigrita Coquille semblable à celle du type acella, mais un peu plus cornée et à péristome très finement bordé de noir. Animal : tête, cou et pied complètement noir cendré Mere ne" “ Rnb nés RL ns à: + Te Nu ‘En 7 mA pr ru — 215 — unicolore; manteau et limbe gris foncé, également unicolores. Habitat. — Entre Lutry et Cully : 30-50 m. de fond. 2, LiMNÆA PROFUuNDA Clessin 1854. Limnæa stagnalis Bror, Matériaux pour servir à l’é- tude de la faune profonde du lac Léman, in Bull. Soc. Vaud. Sc. Nat., vol. XIII, r'° série, XV, p.rr1, pl. III, fig. 4. 1877. — profunda CLeEssiN, Malak. B1l. XXIV, p. 171, pl. II, fig. 8. 1890. — — Czessin, Moll. F. OEst. Ung. Schw., p- 770, fig. 5o4. Cette espèce n'était représentée dans aucun des maté- rilaux que j'ai reçus, mais je la mentionne pour en faire remarquer les caractères différentiels. La coquille est relativement grande, haute de 15 mm., large de 9 à 10 ; elle est mince et fragile, jaune verdûtre. 41/2 à 5 tours de spire très convexes, s'accroissant plus rapidement que chez l’espèce précédente, formant une spire très courte, conique, assez pointue. Suture assez profonde. Ouverture plus arrondie que celle du £. Yungi ; occupant une beaucoup plus grande partie de la spire entière que chez l’espèce précédente et l’angle for- mé au point d'insertion du bord droit est passablement plus obtus. Comme on le voit, cette Limnée est fort bien carac- térisée et est nettement distincte de la forme la plus ra- massée du L. Yungi, de la var. ventriosa. \ — 216 — 3. Limvæa (LimvopnYsA) AByssicoLA Brot. 1874. Limnæa abyssicola BrorT, Matér., 1°° sér., XV, p. 112, | pl. III, fig. 5-6. "2 1877. — — CLessin, Malak. BI. XXIV, p. 172 pl. II, fig. 9. 4 189 ). — — CLessiN, Moll. F. OEst. Ung. Schx À p. 771, fig. 505. à | Comme lesespèces précédentesle Limnæa abyssicola es une forme très bien caractérisée, assez commune jusqu'à d’assez grandes profondeurs, mais moins variable que le L. Yungi. Elle est remarquable par sa petite taille êt sa forme oblongue cylindrique, à spire large et obtus Æ relativement aux autres espèces profondes. À côté du type, il est facile de distinguer deux variations. Je crois que le vraitype — du moins la forme qu’on rencontre le plus souvent — est la figure 6 B de Brot et non pasdà figure 6 A, ni la figure 505 de Clessin. Ces dernière figures représentent une forme légèrement plus élancé que je désignerai sous le nouveau nom de var. Broliand — Forma éypiea (fig. 5B et 6 B de Brort) Coquille très petite, extrêmement fragile, très fines ment et irrégulièrement striée, très mince, transparente blanchâtre ou corné pâle, oblongue cylindrique, assez allongée, 4-4 1/2tours de spire convexes, s’accroissa assez lentement, formant une spire allongée, obtu large, peu régulière ; le dernier tour assez grand, . gulier ; suture assez profonde. Ouverture allong ovale à sa partie inférieure, occupant plus de la moi de la longueur totale; l’angle formé au point d’inserti du bord droit de l'ouverture est très aigu. Columelle n : 000 VE _ dt À or ee tordue, très étroite, dilatée à sa partie supérieure; fente ombilicale très étroite. Péristome régulier, très mince, tranchant. Hauteur 4-6,5 mm. ; largeur 2,5-3,4 mm. Ouverture 2-2,5 mm. de longueur. Ce type dragué par Forel est signalé par Brot dans le Léman à 30— 100 — 260 m. de fond (et dans Bodan à 25 m.) etpar Clessin à Morges (50 m. de fond). M. Yung me l’a communiqué, recueilli à Nyon (47m.) et entre Lutry et Cully (30-50 m.) Var. Brotiana nov. nom, Variété figurée par Brot (fig. 5 À et 6 A) sans qu'un nom spécial y füt attaché. Clessin choisit comme type une formeintermédiaire entre cette variété et la fig.o B de Brot. La var. Brotiana diffère du type par sa forme plus élan- cée, ovale-acuminée, par ses » tours de spire moins convexes, s’accroissant plus rapidement etformant une Spire obtusément conique, plus acuminée, par sa suture moins profonde, par son ouverture moins haute, occupant juste ou à peine la moitié de lalongueur totale, enfin par sa columelle un peu plus tordue. Elle a les dimensions normales. M. Yung l’a draguée entre Lutry et Cully, par 30- 10 m. de fond. Var. maerostoma nov. var. (PIX fe: -0) Coquille très petite, blanchâtre, transparente, très fragile, extrêmement finement et régulièrement striée, un peu plus allongée que letype; 4 tours despire assez convexes, les premiers très rapprochés, petits mais 10 — 218 — larges et obtus, comme chez le type ; les derniers plus allongés ; suture assez profonde. Ouverture allongée, à peine oblique, arrondie dans le bas, légèrement ovale, atteignant comme chez le typeun peu plus de la moitié de la longueur totale, mais beaucoup moins large; l'angle formé au point d'insertion du bord droit estnor-« mal. Columelle presque droite, très mince et très peu dilatée à sa partie supérieure. Fente ombilicale assez étroite, mais cependant plus perceptible que celle du type ; péristome normal. &. Haut. 6 mm. 1/2;larg. 2 mm. 1/2. Ouverture haute de 3 mm., 7, large de 1 mm., 5. | Habitat. — Entre Lutry et Cully : 30-50 mm. de fond. Cette variété se distingue donc facilement du type et , encore plus de la var. Broliana parsonouverture’allongée et étroite, par sa columelle presque droite, ainsi que par sa fente ombilicale plus apparente. É 4. Limxæa (GuznariA) ForeLi Clessin. 1877. Limnæa Foreli CLessiN, Malak. BI. XXIV, p. 172, | pl. III, fig. 2-4. 1890. — — Czessin, Moll. F. OEst. Ung. Schw.,… P- 772 42" out: , Cette Limnée estsans doute l'espèce profonde la moins bien caractérisée, car elle offre une certaine parenté avec le L. profunda Cless. par l'intermédiaire de la nou velle variété aculi-spirata. Cependant, encore dans ce cas-là, les caractèresspécifiques offrent une stabilité qui est loin de se rencontrer chez les espèces littorales. J'ai | insisté plus haut sur les caractères distinctifs du LM | profunda, et qui font défaut chez la forme de Foreli qui s’'enrapproche leplus. Donc, nous en distinguerons faci-" | lement la f. acutispirata ou plus généralement le L:\ A À — 219 — Foreli, par la suture beaucoup moins profonde et par les tours de spire très peu convexes. En outre, le L. Fo- reli normal et sa var. oblusiformis ont une forme plus grêle, plus allongée et une ouverture beaucoup moins ample. Quant à la var. aculispirala, outre les caractères généraux indiqués elle offre un certain nombre de ca- ractères particuliers que nous verrons plus loin. Var. obtusiformis nov. var. (PI. IX, fig. 10) Variété beaucoup plus petite que le type, plusramassée, très obtuse, très fragile, blanchätre ou jaunâtre, plus ou moins transparente ; 31/2 tours de spire assez con- vexes, mais moins que chez le L. profunda, s’accroissant très rapidement, les deux premiers très petits, très ob- tus et assez convexes ; suture un peu plus profonde que chez le type. Ouverture peu allongée, ovale, occu- pant les : de la longueur totale; l'angle formé au point &’insertion du bord droit est assez obtus. Péri- stome régulier tranchant; fente ombilicale à peine per- ceptible. En outre, la columelle est légèrement plus tordue que chez le type. Haut. 5 mm., 5; larg. 3 mm. Ouverture haute de 3mm., », large de 2 mm. Habilat. — Entre Lutry et Cully : 30 à 30 m. de fond. Var. aeutispirata nov. var. (PIX fig, 11) Coquille rimée, plus petite que le type, très pointue, un peu plus ramassée, fragile, blanchâtre, plus ou moins opaque ; 4 tours de spire moins convexes, s'accroissant — 220 — très rapidement: les deux premiers très petits « formant une spire extrêmement petite mais très « pointue. Suture beacoup moins profonde que chez. le type, mais surtout beaucoup moins que chez le L.. profunda. Ouverture plus ample que chez le type, D allongée, ovale, occupant les 5 de la longueur totale ; l'angle formé au point d'insertion du bord droit est un. peu plus obtus. Columelle un peu plus tordue; péristome tranchant, régulier. Haut. 6,5-7 mm.; larg. 3,5-4,5 mm. Ouvertures haute de 4,5 à 5 mm. ; large de 2,5 à 3 mm. Habitat: — En face de Morges, par 15-30 mètres de «« fond (leg. Forel en 1910 : 2 exemplaires). | 5. LIMNæA (GULNARIA) LIMoOSA (L.) 1912. L. limosa(L.) sensu latissimo Pracer, Journ. de Conchyl., ETX [ro1r], p.027. Var. sublittoralis nov. var. (PLITX, ferme) Cette forme est un curieux intermédiaire entre les Limnées qui habitent la faune profonde et celles de la faune littorale. Elle offre des rapports avec les formes profondes par une certaine fragilité de sa coquille, par la pâleur de son test et probablement par celle de l’ani-« mal. Cependant, sa taille relativement très grande, et les dimensions de son ouverture l'en différencient. Coquille auriculaire plus petite que la var. ampla;s très mince, fragile, transparente ; le test est complète- ment blanc, mais recouvert d'un mince épiderme jau= nâtre ; stries très fines et irrégulières. Spire très courte, dépassant à peine le bord de l’ouverture, assez pointue; — 221 — 4 tours de spire s’accroissant rapidement, assez con- vexes, séparés par une suture profonde. Ouverture très ample mais moins que chez la var. ampla et plus que chez la var. contracta Kob.; l'angle formé au point d'insertion du bord droit est également de grandeur intermédiaire entre ceux de ces deux formes. Columelle peu tordue, très large: péristome peu évasé, simple, plus ou moins tranchant. Fente ombilicale assez ouverte. Haut. 21 mm.; larg. 19 mm. Ouverture haute de 19 mm., 9, large de 16 mm. Elle diffère des limosa à ample ouverture par sa fragi- lité, sa blancheur de test et son épiderme, très mince et très pale. Par sa forme, elle est intermédiaire entre les var. ampla et contractla. La var. sublitloralis n’est, en elle-même, que très peu caractéristique à part les par- ticularités de couleur et de test (qui se rencontrent, du reste, dans la faune littorale) et de l’épiderme, mais je la distingue cependant sous un nom spécial, car il n'est pas concevable qu'à une profondeur de 50 à 20 mètres l'animal n’ait pas suivi les lois de l'adaptation au milieu, lois générales de la faune profonde ; par conséquent cette Limnée doit avoir des téguments plus ternes. très pointillés de laiteux, et une respiration aérienne se transformant en une respiration aqua- tique. Habitat. — Entre Lutry et Cully (30-50 mètres). Genre ANCYLUS Geoffroy 6. ANcyLus (ANCYLASTRUM) FLUVIATILIS Müll. Var. achromata nov. var. (fig. 19). (PI. IX, fig. 13-14) Animal gris jaunâtre, beaucoup plus päle que les formes littorales. — 222 — Coquille ovale, allongée, très fragile, un peu trans- parente, assez convexe sur le devant, concave par derrière, mais très peu convexe sur les deux côtés. Sommet recourbé comme celui du type, mais très rap- proché du bord postérieur, placé sur la ligne médiane de la coquille. Stries plus ou moins bien marquées, distinctes surtout près des bords. Ouverture complète- ment ovale, un peu allongée. Couleur complètement blanche, quelquefois un peu blanchätre-cornée, à peine brillante, sauf à l’intérieur de l'ouverture qui l’est au contraire. Long. 4-7 mm.; larg. 3-5 mm. ; haut. 2,5-4 mm. Habitat. — En face de Morges, draguée en 1910 par le Prof. Forel, par 15-30 mètres de fond (cinq exemplaires). Genre VALVATA Müll. 7. VALVATA (Cincinna) LacusTris Cless. 1874. Valvata obtusa BroT, Matér., 1"° sér., XV, p. 110. 1877. — lacustris Czessin, Malak. Bl., XXIV, p. 177. 1890. —— — CLessiN, Moll. F. OEst. Ung. u. Schw., p. 775, fig. 5o8ë. Il est inutile d’insister sur les caractères spécifiques de ce Valvala, suffisamment mis en évidence par Clessin. Mais la forme que cet auteur a choisie comme type est rare, et doit évidemment se rencontrer de préférence dans les plus grandes profondeurs indiquées « pour l'espèce (100 mètres). Les exemplaires dragués entre 30 et 50 mètres environ sont moins excentriques et se rapprochent plus du V. piscinalis littoral. Sur une douzaine d'individus pêchés en face de Morges que m'a communiqués le Prof. Forel, 4 se rapprochaient du type. — 223 — Auparavant, Brot appelait Valv. oblusa toutes les Val- vées recueillies par Forel dans les lacs Léman et Bodan:; il est fort probable que la forme de ce dernier lac (25 mètres de fond, un seul exemplaire se faisant remarquer par d'assez grandes dimensions) appartient à ma var. Foreli, car Brot ne signale que dans les plus grandes profondeurs indiquées la forme ÉRMNENE, la seule dont Clessin ait tenu compte. Var. Foreli nov. var. (PI. IX, fig. 15) Variété plus grande que le type, moyennement ombiliquée, plus élevée, plus régulière, solide, jaune laiteux, finement et irrégulièrement striée, 5 tours de spire s’accroissant plus rapidement, bien arrondis: suture moins profonde. Ouverture moins arrondie, un peu ovale, mais très obtusément, vers son point de contact avec l’avant-dernier tour de spire. Péristome continu, simple, aigu. Diam. 5-6 mm.: haut. 4-4,5 mm. Cette variété est intéressante par sa position inter- médiaire entre les formes profondes et certaines varia- tions de l’espèce littorale — V. piscinalis — en parti- culier la var. antiqua. Elle en diffère par les mêmes caractères que le type lacustris (sauf la forme de l’ou- verture) mais moins accentués. (Voir Clessin, Moll. F°OEst., etc., p. 775 : Bemerkung.) Habitat. — En face de Morges, à environ 50 mètres de fond fleg. Forel 1910). Entre Lutry et Cully, par 30 à 50 mètres (leg. Yung 1912) : six exemplaires au premier endroit, un seul au second. Lu Var. Yung i nov. var. (PI: IX, fig. F6) Variété un peu plus petite que le type, plus ombili= quée, plus déprimée, solide, jaune laiteux, très fine= ment et irrégulièrement striée. 5 1/2 ou 4 tours de spire s'accroissant très rapidement, arrondis; suture beaucoup moins profonde: ouverture presque tout à fait ronde, relativement plus grande que chez le type Péristome continu, tranchant. Diam. 3-4 mm.: haut. 2-2,5 mm. Habitat. — En face de Morges, à 50 mètres de fond leg. Forel : 3 exemplaires) et entre Lutry et Cully, à (30-50 mètres (leg. Yung : exemplaire.) Genre PISIDIUM C. Pfr. Les nombreux Pisidium de la faune profonde des lacsde l’Europe centrale appartiennentau sous-genre Fossarin@ de Clessin. Mais ils ontentre eux un certain nombre de caractères communs, relevés par l’auteur allemand; qui me semblent devoir servir à constituer une section En outre, cette subdivision serait certainement utile dans un sous-genre aussi nombreux et qui comprend à lui seul plus des 3/4 des Pisidium. 1 Sous-genre Fossarixa Clessin Section CLESSINIA nov. sect. Animal ignolum. Tesla parvula, lenuis, Jr agilis, plus minusve pallida, TPS subgeneris « Fossarina », sed parvuli, parum eminenles. Pellicula tenuissima. Typus : Pisidium profundum Clessin. 8. Pisipium (FOssaRINA-CLESSINIA) YUNGI nov. sp. (PI. IX, fig. 17, 18) Testa parvula omnino elongalo-ovalis. fragillima, valde complanata, nitidissima, opaca, fusco-flavescens ; epider- mis flavescens, virido-nilens. Umbo oblusissimus, vir perspicuus, marginem superiorem non superans, el mar- qini posteriori approximalus. Pars anterior elongala, valde regulariler rotundata, pars poslerior quoque rolundala et brevissima. Margo superior regulariler arcuala ul in- ferior anteriorque: margo poslerior paulo minus regu- laris, post umbonem oblusissime el vir perspicue gibba. Ligamentum breve, angustum. Margarita albida, tenuis. Commissura angustissina, parumarcuala. Dentes cardi- nales parvuli, vix eminentles, internus, oblusissimus, extlernus mullo minor, arcualus: valvæ dextræ dens cardi- nalis unicus arcuatus. Dentes lalerales paulo eminentiores, dextræ duplices, alleræ simplices, anteriores quam pos- deriores vix majores. Long. 2,2-2,5 mm. ; lat. 1,5 mm. Coquille assez petite, tout à fait ovale allongée, très fragile, très aplatie, très indistinctement, finement et irrégulièrement striée, très brillante, opaque, de cou- leur brun jaunâtre: épiderme jaune verdätre, brillant: coquille couverte d'une croûte de vase rougeàtre, des- séchée, surtout à la partie postérieure. Sommets très obtus, à peine distincts, ne dépassant pas le bord supé- rieur et très rapprochés du bord postérieur. Côté anté- rieur allongé, très régulièrement arrondi à son extré- — 226 — Bord supérieur régulièrement arqué, ainsi que le bord» inférieur, assez tranchant, bien en pointe, et que le bord antérieur; le bord postérieur est un peux moins régulier, présentant derrière le sommet une très légère proéminence, très obtuse et à peine visible Ligament court et étroit. Nacre mince, blanchâtre.M Charnière extrêmement mince, peu arquée. Dents | cardinales très petites, à peine saillantes, accolées plus} nence très obtuse, l’externe beaucoup plus petite, arquée. Une seule dent cardinale à la valve droite saillantes, simples à la valve gauche et doubles à l’autre, les antérieures à peine plus grandes que les postérieures. & Habitat. — Entre Lutry et Cully, par 30-50 mètres | de fond. Remarques. — Il est inutile d’insister sur les caractè” res spécifiques de celte nouvelle forme, son test com plètement ovale, aplati et très brillant. la distinguant suffisamment. Tout au plus, offre-t-elle une certaine | affinité avec le P. quadrangulum, cependant bien dis À | tinct. È. Je ne crois pas que, pour toutes les formes profondes de la section Clessinia, il faille attacher à la charnière toute l'importance qu'y a attribuée Clessin. Les subti lités qu’il est porté à décrire sont variables dans une certaine mesure, par conséquent sujettes à caution, el il est bien difficile de retrouver les mêmes minuscules» caractères dans une série d'individus, sans variations. — inappréciables, du reste — qui rendent inutile deu pousser plus loin la description de la denture. La fixité apparente de ces distinctions vient du fait qu'on 997 sacrifie fort peu d'exemplaires pour en étudier à fond la charnière, en vue de la détermination spécifique. Ges caractères sont évidemment d’une grande impor- lance taxonomique, encore dans l’ordre des sous-genres et des sections, mais une trop grande subtilité ne sert de rien dans les diagnoses spécifiques de ces formes profondes, qui ont presque toutes des charnières très minces et sensiblement semblables. Je ne me repré- sente guère un spécialiste, si versé soit il dans les détails de la denture, identifiant avec sûreté des char- nières privées du reste de la coquille, à part quelques formes très caractéristiques comme le Pisidium urinalor, qui n’a pas de dents latérales externes à la valve droite. Par exemple, d’admirables planches — encore manus- crites — de feu M. le docteur P. Godet, représentententre autres des charnières de Pis. occupalum (lac de Neu- châtel, à 65 mètres de fond) déterminées par Clessin lui-même, l'auteur de l'espèce, qui sont fort différentes des figures originales du Bulletin de la Soc. vaudoise des Sciences naturelles ou du Conchylien Cabinet, faites par Clessin. De pareils faits m’empêchent de pousser aussi loin que lui mes descriptions de char- nières. 9. PisipiumM (CLESSINIA) INFIMUM noOV. Sp. (PI. IX, fig. 19, 20) Testa minima, obluse quadrangula, fra. lima, compla- ala, lenuissime el valde indistincte strialula, viæ nilens, barum translucens, albida-flavescens ; epidermis albescens, On nilens. Umbo lalissimus et oblusissimus, marginem Superiorem vix superans, inter mediam concham et mar- jinem posteriorem silus. Pars anterior paulo elongata, >btuse subtruncala, paulum rolundata; pars posterior curta sublruncato-rotundata. Margo superior regulariler — 228 — Ligamentum breve,angustum.Margarila albida, tenuissim Commissura angustlissima, arcuala. Dentes cardinales eminentes, internus forma gibbæ oblusæ, externus mul minor, arcualus ; dens cardinalis valvæ dextræ arcualus Denles laterales mullo eminentiores, valvæ si nistræ simplices, alleræ duplices, anteriores paulo lon giores et posterioribus eminenliores. ù Long. 1.7 1à 247 mètres de fond) — 2.2 mm. 1,3-1,5 mm. Coquille très petite, obtusément quadrangulaire très fragile, aplatie, très finement et indistincteme striée, très peu brillante, un peu transparente, de cou normalement placé entre le milieu de la coquille ete bord postérieur. Côté antérieur peu allongé, obtusémen subtronqué, un peu arrondi: côté postérieur court par un angle très obtus, et perpendiculairement pou } former le bord postérieur, écalement séparé par une È (e] protubérance très peu distincte, mais passablemer MD M Nacre blanchätre et très mince. Charnière très mince, un peu plus arquée que chez le Pis. Yungi. Dents cardi- nales très peu saillantes, accolées plus ou moins obli- quement, l’interne formant une proéminence obtuse, l'externe beaucoup plus petite, arquée. Une seule dent cardinale à la valve droite, très peu arquée. Dents laté- rales beaucoup mieux marquées, plus saillantes, sim- ples à gauche et doubles à droite, les antérieures un peu plus longues et plus saillantes que les posté- rieures. Habitat. — Entre Cully et Lutry, par 30-50 mètres de fond, où l’on trouve rarement le type, el surtout en face de Cully, à 247 mètres, où vit uniquement la forme normale; entre Lutry et Evian, sur un fond de 305 mètres. Remarque. — Chez les individus jeunes, le sommet dépasse à peine le bord supérieur, ce qui les fait vague- ment ressembler au Pisidium Yungi. On distinguera facilement dans ce cas, les deux espèces, par le test, non ou très peu brillant, blanchâtre, subdiaphane, par le sommet plus éloigné du bord postérieur et toujours un peu saillant du Pis. infimum, dont la forme est, du reste, constamment quadrangulaire, quoique plus obtusément dans la variété suivante. Var. noviodunensis nov. var. (DIS Port ;1) Coquille très petite, plus obtusément quadrangulaire, parfois même presque triangulaire, l’anglesituéentreles bords supérieur et antérieur faisant plus ou moins dé- faut,moins fragile, aplatie, à peine plus brillante, moins | transparente, blanchâtre un peu plus laiteuse; épiderme à peine brillant. Sommet semblable à celui du type, | — 230 — dépassant à peine le bord supérieur, situé normalement Côté antérieur non pas plus allongé mais moins sub= tronqué, par conséquent un peu acuminé ; côté posté rieur normal. Bord supérieur régulièrement arqué mais descendant plus rapidement en formant le bord: antérieur, dontil est séparé par un angle plus obtus, à peine distinct. Les autres bords, le ligament, la char= nière et les dents semblables à ceux du type. Nacre) moins mince, à peine plus blanche. Taille normale. Habitat. — En face de Nyon, par47 m. de fond; entre Lutry et Cully (50-50 m.) Remarque — Cette nouvelle espèce et surtout sa vas riété noviodunensis n’ont pas, en-elles mêmes, une forme bien caractéristique, maïs je n'ai pu les identifier à. aucun Pisidium connu, quoiqu’elles soientsurtout vois sines de six Clessinia ; 1° Le P. Foreli Cless. est beaucoup plus ramassé, il a un sommet plus proéminent et est passablement plus: obtusément quadrangulaire, mais surtout beaucoup moins aplati. à 2° Le P. profundum Cless. présente, pour la forme gé- nérale, des affinités avec la var. noviodunensis mais le sommet est bien différent, pointu, très saillant au-des= sus du bord supérieur et moins normalement placé. 3° Le P.occupatum Cless., du lac de Neuchätel, a une” forme générale différente et un sommet rapproché du: bord postérieur. 4 Le P. trilonis Cless., du Greifensee, a un bord supé® rieur moins régulièrement arqué, une partie antérieure: plus acuminée, quoique l'angle qui sépare les bords antérieur et supérieur soit bien marqué. Le sommet est en outre moins obtus, moins saillantet très rappro® ché du milieu de la coquille. à — 231 — 5° Le P. quadrangulum Cless., du lac des Quatre-Can- tons, est bien plus obtusément quadrangulaire, a une partie antérieure plus allongée et un sommet plus éloi- gné du bord postérieur. 6° Il en est de même pour le P. prolongatum Cless., du même lac, qui a en outre un bord supérieur beau- coup moins arqué que le P. infimum. 10. Pisipium (CLESSINIA) GANDIDUM nov. sp. (PIEX Got 29,123.) Testa pro celeris salis magna, acuminalo-ovalis, aller«æ parte satis elongata et obluse acuminata, parum fragilis, parum lenuis, complanata, lenuiter et sub lente perspicue striala,valde nilens, omnino opaca, candida-subflavescens : epidermis albescens, nilens. Umbo latus, oblusus, margi- nem superiorem parum superans, inter mediam con- cham et marginem postleriorem silus. Pars anterior saltis - elongata, parum acuminata ; pars posterior subtruncato- rotundata. Margo posterior satis rapide descendens, gibbam oblusissimam post umbonem formans : margo superior prope umbonem parum recta, inde regulariter arcuala : margo anlerior valde arcuala, acula: margo inferior pa- rum sed regulariter arcuata, bene acuta. Ligamentum an- gustum, breve. Margarita albida, nilens. Commissura angusta, lenuis, salis arcuala. Dentes cardinales parvuli, salis eminentes, internus gibbosus aculiusculus, exlernus minor, arcualus ; valvæ dextræ unus cardinalis, vix arcua- lus. Dentes lalerales mullo eminentiores, lævæ simplices, dextræ duplices, anteriores quam posteriores valde lon- giores. Long. 3,5 mm. ; lat. 2,7 mm. Coquille assez grande relativement aux autres espèces. de la section Clessinia, ovale acuminée, d’un côté pas- sablement allongée et très légèrement en pointe, peu fragile, peu mince, aplatie, finement mais très distinc- tement striée sous la loupe, très brillante, tout à fait opaque, de couleur blanche, légèrement laiteuse; épi-. derme blanc jaunûtre, brillant. Sommet large, obtus, ne dépassant que peu le bord supérieur, normalement" placé entre le milieu de la coquille 'et le bord posté-. rieur. Côté antérieur passablement allongé, très peu en pointe; côté postérieur subtronqué arrondi. Bord postérieur descendant assez brusquement, de manière, à produire une légère bosse, très obtuse, derrière le sommet ; bord supérieur un peu droit près du sommet ; puis régulièrement arrondi. Bord antérieur très arqué, tranchant, bien en pointe. Ligament court et étroit Nacre blanchâtre, brillante. Charnière mince, étroite, assez arquée. Dents cardinales petites, assez saillantess accolées plusou moins obliquement, l’interne en forme: de proéminence peu pointue, l’externe plus petite, arquée ; la valve droite n’a qu’une dent cardinale, à. peine arquée. Dents latérales beaucoup mieux marquées et plus saillantes, simples à gauche, doubles à droites les antérieures passablement plus grandes que les poss térieures. Habilat. — Entre Cully et Lutry, par 30-50 m. de fond (seulement ? exemplaires, mais caractéristiques). É Le Pis. candidum diffère du P. Studeri Cless., par sOn bord supérieur beaucoup moins droit, son côté antérieur plus court, plus arrondi, et par sa taille plus grande. Il se distingue du P. Asperi Cless., par son sommel beaucoup moins proéminent, normalement placé, par Je test aplati et la grande taille. Il est en outre voisin du P. luganense Cless., mais a un côté antérieur plus obtus, un bord supérieur moins régulièrement arqué une couleur différente et un test plus aplati. si — 233 — ERRATA DE L'ARTICLE SUR Les Limnées des Lacs de Neuchâtel, Bienne, Morat et des environs Par Jean PIAGET (1912, Journal de Conchyliologie, LIX [1911], pp. 311-332) Page 315, ligne 15-16, au lieu de « Tête-de-Raux », lire « Tête de Ran ». — ligne 19 (et p. 326, ligne 11), au lieu de « Nidan », lire « Nidau ». — ligne 33, au lieu de « la Tèhe », lire « la Tène ». — ligne 35, au lieu de « de Vally », lire « du Vully ». Page 316, lignes 7 et 8, au lieu de «Saccard » et «Saccardi», lire « Jaccard » et « Jaccardi ». Page 318, ligne 22, au lieu de «Cadrelin », lire «Cudrefin ». Page 328, ligne 23, au lieu de «Convet», lire Couvet». — ligne 27, au lieu de « Préfariger », lire « Préfargier ». 17 — 234 — BIBLIOGRAPHIE Manual of Conchology, Structural and Systematic, witlu illustrations of the Species, by Georges W.Tryon Jr., con- tinued by H. A.Pilsbry. — Série Il : Pulmonata. — Par- tie 85". Ce fascicule débute par l’étude du genre Newcombia Pfeif- fer, qui, en raison de sa coquille sénestre (sauf chez le N. ca- rinella Baldw.),oblongue turriculée, ornée d’une finestriation, à dernier tour embryonnaire nettement rayé longitudinale ment, à columelle droite ou pourvue d’un faible pli, consti- tue un groupe bien spécialisé de Partulinae, ayant pour type: N. plicata Migh. et localisé à Molokai (7 espèces; à signaler : N. canaliculata Baldw. wailauensis n. subsp., N. cinnamo- mea Pfr. ualapuensis n. subsp.) et à Maui (2 espèces). Vient ensuite le genre Partulina Pfeiffer, caractérisé par sa coquille ovalo-conique, ordinairement perforée, présen- tantunefine sculpture de stries spirales ridées, avec des raies: obliques sur les premiers tours, à labre offrant une plus ow moins grande expansion; ce genre qui a pour type P. vir- gulata Migh. et qui comprend de nombreuses espèces à Molo- kai, Lanai, Maui et Hawaii, une seule à Oahu, a été subdivisé: en 4 sections : Partulina s. str., Eburnella Pease, Baldwinia Ancey, Perdicella Pease. La section Perdicella Pease, qui a pour type P. helenaNewe., renferme des coquillesde petite taille, à labresans expansion, à pli columellaire faiblement développé ; elle a pour type le: P. helena Newc., de Molokai, et contient, en outre, 6 espèces de Maui, dont une nouvelle : P. Kuhnsi n. sp. La section Partulina s. str. se distingue par des coquilles. plus grandes, à labre ordinairement pourvu d’une expansion bien marquée, à pli columellaire nettement calleux : on. trouve dans ce groupe 8 espèces de Molokai (à citer : P. Dwighti Newc. concomitans Hyatt n. var.), 1 de Lanaï, 1. Fascicule in-8, de 64 pages et 12 planches coloriées. Édité par læ Section conchyliologique de l’Académie des Sriences naturelles de Phila= Me Aron & . — 235 — 19 de Maui (avec deux formes nouvelles : P. Gouldi Newc. perfecta n. var.; P. terebra Newc. longior n. var.). Ed. Le The West American Mollusks of the genus Amphi- thalamus, by Paul Bartsch!. Le genre Amphithalamus Carpenter, 1865 (— Scrobs Wat- son, 1886) comprenait déjà deux espèces de Californie : A. inclusus Cpr. et A. lacunatus Cpr.; M. Bartsch décrit une 3° espèce de la même provenance : À. {enuis n. sp. Ed. L. New Marine Mollusks from Bermuda, by P. Bartsch ?. Dans cette note sont décrites 4 espèces nouvelles recueil- lies par M. A. Haycock aux Bermudes : Cerithiopsis hero, C. cynthia, C. iontha, Triphoris bermudensis nn. spp. Éd>E The Recent and Fossil Mollusks of the genus Alvania from the West Coast of America, by P. Bartsch?. Le genre Alvania est représenté sur la côte occidentale d'Amérique par 2 espèces fossiles et par 33 formes vivantes, dont 16 nouvelles : A. trachisma, A. iliuliukensis, — californica, — cosmia, — montereyensis, — halia, — profundicola, — ima, — hoodensis, — clarionensis, — galapagensis, — lara, — nemo, — almo, — rosana, — Oldroydæ, nn. spp. et par 2 espèces fossiles : À. pedroana et A. fossilis nn. spp. Ed. L. 1. Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 4x, p. 263-265. 1911. 2. Ibid., p. 303-306, pl. XXVIIL, rorr. 3. Ibid., p. 333-362. pl. XXIX-XXXII. 1977. — 236 — The West American Mollusks of the genus Cingula, by P. Bartsch'!. Aux 3 formes de Cingula déjà connues de la côte Occiden- tale Américaine : C. Martyni Dall, C. Martyni scipio Dall, C. aleutica Dall, M. Bartsch ajoute 3 espèces nouvelles : C. alaskana, C. Katherinæ,C. montereyensis nn. spp. Ed. EL: A new Sepiolid from Japan, by S.S. Berry. L'espèce décrite et figurée dans cette note : Stoloteuthis nipponensis n. sp., de Suruga Bay, appartient à un genre de Céphalopodes connu jusqu'ici seulement par deux espèces : S. leucoptera Verrill, de l’Atlantique-Nord, et S. iris Berry, des îles Hawaii. Ed. L: On the Anatomy of Species of Cultellüs and Azor, by H. H. Bloomer *. M. Bloomer fait dans cette note l'étude anatomique (carac- tères extérieurs, musculature, tube digestif, branchies, sys- tème nerveux) du Cultlellus cullellus L. et de deux espèces d’Azor très distinctes l’une de l’autre, le Solecurtus (Azor) an- tiquatus Pult., d'Europe, et le S. (A.) coarclatus Gmel., du Japon : il arrive à cette conclusion que le sous-genre AzOr (dont l’A. antiquatus est le tyre), différant considérablement du genre Psammosolen Risso (type : S. strigillatus L.) et du genre Solecurtus Blainv. (type : S. legumen L..), peut être élevé, lui aussi, au rang de genre. Ed: Le fonctionnement de la glande génitale chez l'Ostrea edulis (L.) etle Gryphæaangulata |Lam.); la protection des bancs naturels, par J.-L. Dantan‘. Bien qu'hermaphrodite, l’Ostrea edulis L. se comporte 1. Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 41; p- 485-488, pl. XLI. 1972. 2. Extrait de Zoologischer Anzeiger, XXXVII Bd., p. 39-41. 3. Extrait des Proceedings of the Malacological Society, vol. X, p. 10, pl. I. Londres, 19132. 4. Extrait des Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, t. CLV, p. 324 Paris, 22 juillet 1912. — 237 — comme un animal unisexué, puisque les œufs et les sperma- tozoïdes ne sont pas produits simultanément par le même individu. M. Dantan a été amené, par ses observations per- sonnelles, à confirmer que, comme l’avait déjà remarqué P.-P.-C. Hœk, dans une même année, les Huîtres mâles sont toujours plus nombreuses que les femelles. Il tire de ce fait les conclusions suivantes : dans une même période de repro- duction, la glande génitale forme, chez la moitié des indivi- dus environ, exclusivement des spermatozoïdes ; chez les au- tres, elle donne successivement desspermatozoïdes et des œufs ou des œufs et des spermatozoïdes ; d’autre part, les Huîtres qui, vers le milieu ou la fin de la saison, donnent des œufs, avaient préalablement produit des spermatozoïdes ; enfin, les individus qui ont été d’abord femelles deviennent ensuite mâles. Chez le Gryphæa angulata Lk., où les sexes sont séparés, les femelles sontplus abondantes et chacune d'elles paraît don- ner un plus grand nombre d'œufs : c’est là une des causes du très grand développement de cette espèce. La mortalité des larves de l’Ostrea edulis est toujours, sur- tout pendant leur vie pélagique, considérable. Les bancs na- turels ne se renouvelant que fort lentement, il conviendrait de veiller de la façon la plus stricte à leur conservation, dont on ne semble pas avoir compris toute l’importance pour no- tre industrie ostréicole. 12(0 Lei DA On some New Species of Victorian Marine Mollusca, by J. H. Gatliff and C. J. Gabriel!. Ce travail renferme la description, avec figures, de 7 espè- ces nouvelles provenant de Victoria (Australie) : Columbella remoensis, C. franklinensis, Leiostraca Joshuana, Cingulina magna, C. rhyllensis,Cyclostrema microscopica, Saxicavasuba- lata, nn. spp. Ed. L. 1. Extrait des Proceedings of the Royal Society of Victoria, vol. XXIL (n. s.), p. 8-86, pl. XVIII-XIX. Melbourne, 1910. — 238 — Additions to the Catalogue of the Marine Shells of Victoria, by J. H. Gatliff and C. J. Gabriel!. Dans ce mémoire les auteurs ont ajouté 52 noms (y com- pris les 7 formes nouvelles décrites dans le travail précédent) à la liste des espèces de la faune de Victoria, dont le nombre total se trouvait ainsi porté à 919. Ed. L. On some New Species of Victorian Marine Molluscea, by J. H. Gatlif and C. J. Gabriel°. Dans cet article sont décrites et figurées 8 espèces nouvelles de Victoria, dont une constitue un genre nouveau : Aclis pel- lucida, Odostomia Victoriae, Turbonilla portseaensis, Jeffreysia Wilfredi, Lucina Mayi, Edenttellina (nov. gen.) typica, Cuna planilirata, Montacuta nitens, nn. spp. Ed Additions to and Alterations in the Catalogue of Vic- torian Marine Mollusca, by J. H. Gatliff and C. J. Ga- briel *. Ce travail contient l’énumération de 28 espèces :°8 sont les formes nouvelles décrites dans l’article précédent, 12 sont des additions à la faune de Victoria, et 8 rectifications de noms sont proposées : Coralliophila Wilsoni Pritch. et Gatl. — C. rubrococcinea Melv. et Stand., Coralliophila Lischkeana Dkr. — Purpura sertata Hedley, Columbella plurisulcata Rve. — C. filosa Pritch et Gatl., Columbella calva Verco — Pyrene gemmulifera var. Gatliff et Gabriel (non Hedl.). Turbonilla Beddomei Pett. — T. tasmanica Tryon (non T. Woods), Bittium turritelliformis Ang. — Seila allenuata Hedl., Erycina parva Desh. — E. acupuncta Hedl., 1. Extraitdes Proceedings of the Royal Society of Victoria, vol. XXII, p.87-08- 2. Ibid., vol. XXIV (n. s.), p. 187-192, pl. XLVI-XLVIL. 191. 3. Idid., p. 193-200. se Fi Eee ni LT the ax PH : in à - 277: DRE ARE DEL RER os D ge 2 _ — 239 — Cyclopecten favus Hedl. — C. nepeanensis Pritch. et Gatl. Le catalogue de la faune malacologique de Victoria com- prend actuellement 940 espèces. Ed. L. Contributions à la Faune malacologique de l'Afrique équatoriale (Suite), par L. Germain. XXX. Sur quelques Mollusques recueillis par M. le D' Gro- mier dans le lac Albert-Édouard et ses environs!. — Le lac Albert-Édouard possède une faune qui est sensiblement la même que celle du Victoria-Nyanza et il présentait, à une ‘époque relativement récente, une extension plus considérable qu'aujourd'hui. XXXI. Mollusques du lac Tchad et des Pays-Bas du Tchad®. — Cette note renferme la liste des espèces recueillies dans le lac Tchad et les Pays-Bas du Tchad par M. le Lieutenant S. Besnier, d’une part, et par M. le D' Bouilliez, d’autre part. XXXIT. Sur quelques Mollusques de la Guinée française re- cueillis par M. E. Duport*.— Une petite collection de Mollus- ques faite par M. Duport aux environs de Konakry renferme deux espèces nouvelles : l’une, Helicarion Duporti n. sp., est le type d’un sous-genre Granularion n. subg., dont les autres représentants sont particulièrement répandus au Came- roun ; l’autre, Opeas Lemoinei n. sp., présente des affinités avec quelques espèces du Sénégal. XXAXIIT. Description de Mollusques nouveaux de l'Ile du Prince (Golfe de Guinée) et de l'Afrique occidentale. — Dans cette note sont décrites 7 formes nouvelles : 5 proviennent des récoltes faites par M. L. Fea à l'Ile du Prince : Ennea (Sphinctostrema) Joubini, Streptosele Feai, Subulina Feai, Opeas subpauper nn. spp., et dans la Guinée portugaise : 1. Extrait du Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, t. XVII, p. 77-83. Paris, 1912. 2. Ibid., p.. 83-86. 3. Ibid., p. 254-26°, figs. 4. Ibid., p. 318-324, 2 figs. RM rT pes Curvella Gestroi n. sp.; la 6° aétérecueillie par le D' Gaillard, de la Mission Tilho, dans le territoire du Niger : Bythinia Tilhoi n. sp.; la 7° par M. R. Chudeau dansle Niger : Ampul- laria ovata Olivier var. lamellosa n. var. Ed. L. Études préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au cours des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco, par L. Joubin‘. re Note : Melanoteuthis lucens nov. gen. et sp. ‘. — Pen- dant les récentes croisières du Prince de Monaco, il a été capturé dans la mer des Sargasses un Céphalopode Octopode appartenant à la famille des Cirroteuthidæ par ses deux na- geoires fixées latéro-dorsalement sur le sac viscéral et par ses huit bras qui sont réunis par une membrane en forme d'om- brelle et qui portent des ventouses placées sur un seul rang entre deux lignes de filaments ou cirres. Mais il constitue un genre nouveau spécial, en raison de plusieurs autres caractères : il n’y a pas de ventouses sur la partie proximale des bras et il existe un fouet grêle à l’extrémité de chacun d'eux; dans l’intérieur de l’ombrelle se trouve un organe énigmatique asymétrique en forme de papille à la base du premier bras gauche ; le point le plus intéressant est la. présence d’une paire d'organes lumineux placés entre les racines des nageoires, par conséquent dorsalement : cette situation dorsale de ces appareils photogènes est unique parmi tous les Céphalopodes actuellement connus et c'est aussi la première fois que ces organes apparaissent chez des Octopodes. M. Joubin donne à ce Céphalopode si intéressant le nom de Melanoteuthis (nov. gen.) lucens n. sp. 2° Note : Cirroteuthis Grimaldii nov. sp.°. — Il s’agit d’un Octopode pris aux Açores, à 1900 mètres de profondeur : en forme de masse ovoïde, il offre l’aspect d’un sac uniforme sans distinction de région, par suite de l’absence complète de 1. Extrait du Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 220, 14 p- 12 fig., janvier 1912. 2. Ibid, n° 226, 13 p., 7 fig., mars 19712. — 241 — l’'étranglement qui, chez presque tous les autres Céphalo- podes, sépare les bras de la tête et la tête du corps : pourvu de deux nageoires, relativement petites à la partie postérieure du corps, il possède un squelette interne constitué par un demi-anneau cartilagineux en forme de fer à cheval : il appartiendrait, par suite, au genre Sfauroteuthis tandis que l'espèce qui présente avec lui le plus de rapports, le C. plena Verrill, a été placée par M. Hoyle dans le genre Cirroteuthis proprement dit, où ce cartilage interne est en forme de selle ; mais il est probable que ces différences dans le squelette sont tout au plus spécifiques. Ed. L. La Vie dans les Océans, par le D' L. Joubin. Dans cet ouvrage, où l’auteur a résumé l’état des connais- sances actuelles sur les êtres peuplant les Océans et sur leurs conditions d'existence dans les milieux marins, nous nous bornerons à citer, comme relevant particulièrement du do- maine de la Malacologie, les chapitres consacrés à l’étude de la composition des diverses faunes ; on y trouvera condensés d’intéressants renseignements d’abord sur les Mollusques littoraux, avec l'indication des formes les plus caractéristiques pour chacune des différentes zones ou subdivisions suivant lesquelles se fait, le long des côtes, la répartition des êtres vivants, puis sur les Mollusques abyssaux, beaucoup moins nombreux en espèceset en individus, enfin sur les Mollusques pélagiques (Ptéropodes, Hétéropodes, Céphalopodes), qui montrent de curieuses adaptations. Signalons encore, dans le chapitre sur les animaux capables d'émettre de la lumière, ce qui a trait aux Mol- lusques, parmi lesquels on peut, à ce point] de vue, établir trois catégories : 1° ceux chez qui la luminosité est diffuse dans tout le corps : tels sont les Ptéropodes, notamment les Cleodora ; 2° ceux qui ont cette fonction localisée dans des organes spéciaux, mais sansadjonction d'appareils d'optique : 1. Volume in-18,° de 334 pages, avec 45 illustrations dans le texte. E. Flammarion, éditeur, Paris, 1912. — 242 — c’est le cas du Phyllirhoe bucephalum et du Pholas dactylus 3° ceux qui, en plus de la source produisant la lumière possèdent tout un système d'écrans et de lentilles destiné à diriger ou à modifier les rayons lumineux : de semblables appareils photogènes se rencontrent chez les Céphalopodes où ils sont maintenant bien connus grâce aux travaux de Chun, de Hoyle et du Professeur Joubin lui-même. Ed. L. The Nudibranch Family Dironidæ, by F. M. Mac Farland !. L'auteur décrit dans ce travail l’anatomie de Mollusques Opisthobranches Californiens ‘qui constituent la famille nouvelle des Dironidæ nov. fam., ne comprenant qu’un genre, Dirona nov. gen., représenté par deux espèces = D. picta n. sp., et D. albolineala n. sp., leurs mâchoires. ressemblent à celles du Madrella aurantiaca Vayssière, dontils diffèrent sous tous les autres rapports. Ed. E: Coquilles de Cancale : Iconographie et critique de. quelques petites espèces, par H. Martel*. j Dans cette note, M. Martel étudie, avec figures à l'appui, la validité de quelques espèces d’Odostomia. Jeffreys (Brit. Conch., II, p. 124) a cru pouvoir faire tomber Odostomia eulimoides Hanley en synonymie d'O. pallida Montagu, mais cette dernière espèce ne correspond nullement à la description de Hanley et elle est d’ailleurs impossible à identifier par sa diagnose ou sa figure; le nom. i d’O. pallida est donc à abandonner complètement et il faut conserver seulement celui d’O. eulimoides Hanl. D : On doit, d’autre part, considérer l'O. rissoides Hanley. comme ne constituant avec cet O. eulimoides qu’une seule 1. Extrait des Zoologischen Jahrbüchern, Suppl. XV, Bd. 1 Festschrilt, zum 60. Geburtstag des Prof. J. W. Spengel, p. 515-536, pl. XXX- XXXII. 1912. ù 2. Extrait de La Feuille des Jeunes Naturalistes, 41° année, p. 1-4. 1912» — 243 — espèce très polymorphe : les caractères différentiels indiqués par Hanley entre ces deux formes ne sont que peu importants et peuvent probablement s'expliquer par une différence de sexe, les femelles ayant généralement des coquilles plus ventrues et plus trapues que les mâles. Ed. L. Die Antarktischen Schnecken und Muscheln, von D! Joh. Thiele!. Ce très important mémoire est consacré à l’étude des Mol- lusques recueillis par l’Expédition Sudpolaire Allemande (1901-1903); il est accompagné d’une vue d'ensemble sur la faune malacologique antarctique, telle que l'ont fait con- naître, en outre, les autres voyages effectués pendant ces dernières années (« Belgica », « Southern Cross », « Disco- very », « Scotia », Sir Shackleton, D' Charcot [ « Français » et « Pourquoi pas »|, O. Nordenskjüld) : dans ces régions polaires australes, M. Thiele donne le nom d’« Holantarktis » au continent antarctique, il désigne par l'appellation de « Metanktartis » (pour éviter le mothybride « Subanktartis ») lés groupes d'îles, dont les principales sont la Géorgie du Sud, l’île Bouvet, Kerguelen, et il distingue sous la dénomi- nation de « Paranktartis » le district aucklandien et peut- être magellanique. Voici la liste des nombreuses espèces nou- velles décrites dans ce travail : MOLLUSQUES HOLANTARCTIQUES GASTROPODES PROSOBRANCHES Propilidium Pelseneeri, Leptothyra innocens, Puncturella spirigera, Trochaclis(n.gen.)antarctica, Scissurella amoena, Eulima tumidula, Submargarita Strebeli, Rissoa Pelseneeri n. nom. — — similis, R. subiruncata Pels. — mammillala, (non Velain), — unifilosa, — Oovala, Cirsonella extrema, — inflatella, 1. Extrait de Deutsche Südpolar-Expédition, 1901-1903, herausgegeben von E. von Drygalski. Bd. XIII, Zool. V. pp. 185-285, pl. XI-XIX, “. Reiner, éditeur, Berlin, 1912. — 244 — Adeorbis antarcticus, Sublacuna (n. gen.) indecora, — trilirata, Frovina (n. gen.) soror, Trichotropis antarctica, Trachysma tenue, — (?) ignobile, Microdiscula (n. gen.) Van- [hôüffeni, Alaba incolorata, Turrilellopsis gratissima, — latior, Cerithiella erecta, — similis, — superba, Eumeta Strebeli, Cerithiopsilla (n. gen. an subg.) cincla, Eumetula (n. subg.) dilecta, Triforis delicatula, Prosipho similis, — gracilis, — glacialis, GASTROPODES OPISTHOBRANCHES Toledonia striata, Actæon antarcticus, Neactæonina (n. gen.) fragi- [lis, | Galvinella glacialis, Diaphana extrema, Notæolidia rufopicta, Philine alata, Pseudolritonia (n. gen.) Bathydoris clavigera, quadrangularis, nn. spp- Archidoris nivalis, BivALVES Camptonectes (Palliolum) gaussianus, Lima (Limatula) simillima | Prosipho pusillus, — nodosus, — contrarius, — spiralis, — gaussianus, — bisculptus, —— elongatus, Probuccinum costatum, Pareuthria plicalula, Trophon Drygalskii, Marginella hyalina, Harpovoluta(n.gen.)Vanhüf- [feni, Bela striatula, — plicatula, | — glacialis, | Typhlomangelia (?) princi-. [palis, Pleurotomella simillima, — frigida, — annulata, — () deliciosa, nn. Spp.. Aegires albus, | Prodoridunculus (n. gen. gaussianus,. — — ovalis, 10 — 245 — Dacrydium modioliforme, Phylobria tumida, Hochstetteria limopsoïdes, Limopsis scabra, Leda antarctica, — longicaudala, Astarle antarctica, Cardita (Cyclocardia) inler- [media, lellimya ovalis, — gibbosa, Mysella (?) truncata, Mysella (?) frigida, Pseudokellya gradata, Cyamium rotundatum, Plychocardia (n. gen.) Van- hôüffeni, Azxinopsis debilis, Poromya spinosula, Lyonsiella planulata, Cuspidaria infelix, == concentrica, — plicata, nn. spp. MOLLUSQUES SUBANTARCTIQUES GASTROPODES PROSOBRANCIIES Submargarita Studeri, Cirsonella kerguelensis, Odostomia peregrina, Ealoniella hyalina, Rissoa subantarctica, — Sluderiana, — bithynella, — lartetia, —_—. miliaris, — _ (?) observationis, -leffreysiella (n. gen.) nota- [bilis, Turritella frigida, Cerithiopsilla kerguelensis, Cerithiella Werthi, Eumeta ornata, Prosipho pellitus, — cerlus, — propinquus, — pupa, — fuscus, Buccinella (n. gen.) jucunda, Proneplunea (n. gen.) ama- [bilis, oblectus, mn. spp. Bathydomus GASTROPODES OPISTHOBRANCHES Toledonia media, _-- elata, — punctala, Biaphana kerguelensis, Cadlina kerquelensis, Cratena exriqua, nn. spp. BIvALVES Camptonectes (Palliolum) no- [talis, Philobrya lœvis, Philobrya barbata, Lissarca media, — kerguelensis, — 246 — Malletia pellucida. — concenirica, Nucula notobenthalis, — kerguelensis, Recherches zoologiques Opisthobranches de la mer Rouge et du golfe d'Aden, Opisthobranches (suite et fin), Marseniadés. Oncidiidés, par A. Vayssière!. 2° partie : Ce travail, consacré à l’étude de divers Mollusques recueil | lis dans la baie de Tadjourah par MM. jousseaume et Gra- vier, comprend : 1° La description d’un Tectibranche, le Cryptophthalmus olivaceus Ehrenb. ; 2° Une étude détaillée des caractères zoologiques et de l’organisation interne d’une vingtaine de Nudibranches : Hexabranchus prœtextus Ehr., Archidoris staminea Bass. et: Held., Discodoris concinna Ald. et Hanc., — erylhræensis n. sp, Orodoris miamirana Bergh, Gravieria (nov. gen.) rugosa D. Sp., Hallaxa indecora Bergh, Halgerda apiculata Ald. et Hanc., : — Willeyi Eliot, ChromodorisruncinataBergh, — tenuilinearis Farran, 1. Extrait des Annales de la Faculté des Sciences de Marseille, t.. (Supplément), fase, 2, 157 -p., pl. I-XI, 1972. : 1 Tellimya minima. Cyamium commune, — fragillimum, nn ct anatomiques sur les Casella atromarginata Cu. Trevelyana striata Eliot, Plocamopherus indicus à Bergh, Doriopsis punctata Leuck. et Rüpp., — nigro-punctata mn SP. — Jousseaumei n. sp.; — nigra Stimpson, « — rosea n. sp., Phyllidia varicosa Lk., — Dautzenbergi n. sp Fryeria pustulosa Rüpp., Triloniopsis Gravieri n. sp: Bornella digitata Ad. et Rve., 2947 2 3° La description d’un Ascoglosse, le Plakobranchus ocella- lus v. Hass.; 4° L'étude zoologique et anatomique de trois Marseniadés : Marsenia perspicua L. var. ceryle Bergh, Chelyonotus niger Bgh., Djiboutia (nov. gen.) verrucosa n. sp.; 5° Quelques détails sur l’organisation d’un Pulmoné, l’On- cidium (Peronia) Peroni Cuv. Ed. L. PALÉONTOLOGIE Essais de Paléoconchologie comparée : Livraison IX, par M. Cossmann. La neuvième livraison du Traité de Conchyliologie de M. Cossmann est consacrée à la fin des Loxonematacea, car l’auteur pense qu'il faut réunir dans le même cénacle ou groupe de familles : les Mathildiidæ, les Scalideæ et les Turri- tellidæ.' Pour lui, ces familles dérivent des Loxonematidæ des temps primaires au même titre que les Cerithacea et les Melaniacea. Voici le tableau des genres, sous-genres et sec- tions qu'il admet, avec leur type et leur distribution dans les temps géologiques et que nous résumons, ainsi que nous l'avons fait pour leslivraisons précédentes, comme comportant une vue d'ensemble de ces groupes, en accord avec nos con- naissances actuelles. Fam. MATHILDIIDÆ Cossm. nov. fam. Les genres de cette famille nouvelle ont été fort différem- ment appréciés par les auteurs, les uns donnant une grande importance à la déviation de la protoconque,ce qui conduirait à un rapprochement avec les Pyramidellidæ, les autres attri- buant à la forme de l’ouverture et au développement de la Spire une valeur prépondérante et en faisant une simple dépendance des Turritellidæ. En fait, l'indépendance du 1. Paris, 1912 : chez l'auteur, rue Faubourg-Poissonnière, 110. — 216 p., fig. 10, pl. — 248 — groupe est manifeste, il remonte très haut dans le temps, et on doit en faire une famille spéciale, avec : G. Promathildia Andreæ, 1887 : type P. biserta Munster sp. (Cerithium). Lignes d’accroissement arquées, ornemen\ tation granuleuse, ouverture subrhomboïdale, columelle obliquement coupée à la base. Trias à Séquanien. Sect. Teretrinan. sect. : type T. bolina Munster sp. (Turri tella). Section faite d’après un groupe déjà indiqué par M. Kittl dans une étude sur les Gastropodes du Trias : orne mentation spirale, ouverture ovale, columelle faisant un angle à sa jonction avec le contour supérieur. Trias F1 Callovien. 4 Sect. Clathrobaculus n. sect. : type C. zigzag Desh. sp. à (Cerithium). Galbe long et étroit. Lias à Oxfordien. Une espèce reparaîtrait dans l’Eocène qui est le Math. bacillaris. Coss. du Cuisien de Liancourt. 4 G. Mathildia Semper, 1865 : type Turbo quadricarinatus Brocchi. Ouverture arrondie, base perforée, lignes d’accroise sement droites. Albien aux Mers actuelles. L S.-G. Fimbriatella Sacco, 1895 : Cerithium invrieil Michelotti. Galbe conique, base imperforée, ouverture sub: quadrangulaire. Paléocène à Vivant. “4 S.-G. Acrocoelum Coss., 1888 : Math. Bouryi Coss. tous convexes, ombilic en entonnoir. Focène. G. Tuba Lea, 1835 : Tuba allernata Lea. Coquille subgla buleuse, tours et ouverture ronds, ombilic imperforé. Sénon nien à Vivant. Il ne me paraît pas absolument certain qu'oi : doive classer dans le G. Tuba le Turbo sulcatus Pilk., disposition du péristome est trop différente. S.-G. Protuba n.s.-g. : Promathildia intermittens Kittl, du Trias de St Cassian (la véritable figure de cette espèces ; trouve à la page 77). Forme subglobuleuse, tours ronds, ouverture ovale, columelle épaissie. Position encore dou” teuse, étude à poursuivre. È Fam. SCALIDÆ Broderip, 1839 7 Le cadre de cette importante famille a été établi avec ë j Ait concours de M. de Boury, sans cependant que M. Cossmann ait changé son mode de classement en groupes d'’inégale valeur : genres, sous-senres, sections, par une subordination des caractères que M. de Boury hésite à accepter. ÏJ. EUSCALINÆ G. Scala Klein, 1753 : Scalaria pretiosa Lamk. Surface lisse, lamelles droites et minces, non soudées. Espèces vivantes. Sect. Lamelliscala de Boury, 1910: Scal. fasciata Sow. Lamelles obliques, soudées sur les sutures. Vivante. Sect. Turbiniscala de B., 1910 : S. Souverbiei de B. Ni om- bilic, ni auricules. Vivante. Sect. Viciniscala de B., 1910 : S. Pallasi Kiener. Quelques stries spirales, lamelles soudées sur les sutures. Vivante, Section Asperiscala de B., 1910 : S. bellastriata Carp. Cor- dons spiraux, lamelles soudées, épineuses. Plioc. et Viv. S.-G. Crisposcala de B., 1886 : S. crispa Lamk. Stries fines, lamelles obliques, repliées ou épineuses. Lutécien et quel- ques espèces vivantes d'Australie. Il nous semble que le S. spirata Galeotti qui est placé dans cette division méritait une section spéciale en face d’un si grand nombre de créa- tions basées sur des caractères moins tangibles. S.-G. Spiniscala de B., 1910 : S. frondicula Wood. Lamelles réfléchies, épineuses. Miocène-Vivant. Sect. Hirtoscala Monter., 1890: S. Cantrainei Weink. Lamelles réflexes, soudées sur les sutures. Mioc.-Viv. S.-G. Graciliscala de B., 1910 : S. gracilis Sow. Surface décussée, épines près de la suture. Vivante. Sect. Striatiscala de B. 1910 : S. Brugnonei de B. Lamelles non réflexes, spire étagée. Pliocène. Sect. Eburniscala de B., 1910 : S. venosa Sow. Côtes réflexes, non épineuses. Vivante. S.-G. Parviscala de B., 1887 : S. algeriana Weïink. Surface décussée, pas de bourrelet, pas d’auricules, pas d’ombilic. Eocène-Viv. S.-G. Clathrus Oken 1815 : S. communis Lmk. Gros bour- relets, surface lisse entre eux, lamelles soudées en arrière, auricules confluentes. Eocène-Viv. 18 es Sect. Fuscoseala Monter., 1890 : S. tenuicosta Mich. Stries fines, lamelles variqueuses non soudées en arrière. M Mioc.-Viv. S.-G. Hyaloscala de B., 1889 : S. clathratula Adams. Bour- # relet caréné, pas d'’auricule, surface lisse, lamelles fines nom soudées sur lasuture. Mioc.-Viv. : S.-G. Cinctiscala deB., 1910 : S. Antillarum de B. Péristome: épais, cordons spiraux, lamelles, varices, auricules, forme très ornée. Eoc.-Viv. | Sect. Crebriscala de B., 1910 : S. crebricostellata Mayer E. Stries fines, lamelles serrées repliées en arrière sur les sutures. L Mioc.-Viv. G. Subuliscala de B., 1910 : S. Banoni Tour. Spire subulée, stries burinées, lamelles aplaties, subvariqueuses, ombilic. clos, pas d’auricule. Mioc. G. Limniscala de B., 1910 : S. lyra Sowerby. Stries fines, lamelles fines, pas de disque, pas de bourrelet, pas d’auri- cule. Vivante. G. Stenorhytis Conrad, 1860 : S. expansa Conrad. Lamelles. réflexes pliées et soudées sur la suture, un cordon basal É obsolète, funicules spiraux. Olig.-Viv. j; G. Gyroscala de B., 1887 : S. commutata Monts. Surface: lisse, sutures non disjointes, lamelles minces, soudées sur les sutures, un cordon basal. Eoc.-Viv. Sect. Circuloscala de B., 1886 : S. Rogeri de B. Stries fines, « lamelles réflexes non soudées. Paleoc.-Plioc. 4 G. Cirsotrema Moerch, 1852 : S. varicosa Lamk. Disque rayonné, discontinu, sutures disjointes, gros cordon basi- laire, lamelles crénelées. Eoc.-Viv. L Sect. Coroniscala de B., 1910 : S. coronalis Desh. Lamelles : non crénelées, ne se correspondant pas aux sutures. Paleoc.- Viv. : 4 G. Boreoscala Kobelt, 1907 : S. groenlandica Chem. Cordon. basal, traversé par les côtes, pas d’ombilic, un auricule: 3 Mioc. à Vivant. | L IT. ACRILLINÆ G. Acrilla H. Adams, 1860 : S. acuminala Sow. Disque: - “4 — 251 — basal mince, bourrelet étroit, surface couverte d’un treillis de petites lamelles. Maestr.-Viv. Sect. Discoscala Sacco, 1890 : S. scaberrima Mich. Lamelles crépues, sutures subélagées. Eoc.-Viv. S.-G. Foratiscala de B., 1887 : S. cerithiformis Wat. Large ombilic, ni bourrelet, ni auricule. Paleoc.-Viv. S.-G. Littoriniscala de B., 1887 : S. Lapparenti de B. Pas de lamelles, seulement funicules spiraux, ni ombilic, ni auri- cule. Paleoc.-Viv. G. Tenuiscala de B., 1887 : S. Laubrierei de B. Base sillon- née subdiscoïde, péristome discontinu subcanaliculé. Eocène- Vivant. Sect. Cerithiscala de B., 1887: S. primula Desh. Côtes subva- riqueuses, cordons subcarénés. Paleoc. Viv. G. Acrilloscala Sacco, 1890 : S. geniculata Brocchi. Disque basal mince, labre bordé, lamelles fines, stries spirales, varices inconstantes. Eoc.-Viv. S.-G. Bifidoscala Coss., 1888 : S. Lemoinei de B. Côtes bifides, sublamelleuses, une perforation ombilicale, ni bourrelet, ni auricules. Eocène-Oligocène. G. Cavoscala Whitelield, 1892: S. annulata Morton. Disque basal mince, large ombilic, lamelles obliques. Turonien à Paléocène. III. CLATHROSCALINE G. Clathroscala de B., 1889 : S. cancellata Brocchi. Disque basal épais, surface cancellée. Mioc.-Viv. Sect. Undiscala de B., 1910 : S. undosa Sow. Surface irré- gulièrement treillissée. Eoc.-Olig. S.-G. Funis Seeley., 1861 : S. elongata Seeley. Treillis régu- lier, faible bourrelet basal. Albien-Sénonien, G. Confusiscala de B., 1900 : S. Dupiniana d'Orb. Disque sillonné avec fort cordon périphérique, côtes variqueuses, cor- | dons spiraux. Néoc.-Maestr. G. Encycloscala Coss., 1893 : S. cretacea de B. Disque indis- tinct, sutures non bordées, côtés crénelées parles cordons spi- raux. Aptien-luronien, 222 DA G. Pseudo-cochlearia Coss., 1895 : Cochlearia Brauni Klip. Pas de disque, crénelures axiales, galbe pupoïde. Trias alpin. IV. OPALIINAE G. Opalia H. et À. Adams, 1853 : S. australis Lmk. Disque excavé, surface lisse, varices continues, cordon périphérique: Ë | Plioc.-Viv, 4 G. Turriscala de B., 1890 : S. torulosa Brocchi. Double cordon périphérique, péristome très épais, filets spiraux. Olig. Plioc. Sect. Gregorioiscala Coss., 1912 : Bria romeltensis Greg. Côtes noduleuses, varices alignées, stries spirales. Plioc. C. Pliciscala de Boury, 1887 : S. Gouldi Desh. Disque épais, côtes fines, péristome bordé. Eoc.-Plioc. | Sect. Puncliscala de B., 1890 :S. plicosa Phil. Surface ponc- | 1 tuée entre les côtes. Eoc.-Viv. Sect. Nodiscala de B., 1890 : S. bicarinata Sow. Côtes no duleuses. Eoc.-Viv. Sect. Funiscala de B., 1891 : S. Semperi Sacco. Côtes sinueuses, funicules spiraux. Eoc.-Mioc. Sect. Cylindriscala de B., 1909. Cette section qui figure au tableau général, manque dans le texte. Côtes crénelant Ies« sutures. Sect. Torqualiscala de B., 1911 : S. Lamberti Desh. Cette. section, qui figure dans le texte, manque au tableau général Côtes axiales plus ou moins sinueuses, crénelant les sutures, intervalles lisses, disque basal lisse. Eocène. Sect. Contemniscala de B., 1910 : S. interrupta Sow. Ponc tuations spirales, côtes effacées, varices. Eocène. ; G. Dentiscala de B., 1887 : Turbo crenatus Linné. Disque central excavé, sutures profondes, crénelées, variqueuses Paléoc.-Viv. | 1:51 G. Granuliscala de B., 1910 : S. granulosa Q. et G. Disque obsolète, granulations obtuses, côtes effacées. Vivante. 4 S.-G. Crassiscala de B., 1887 : S. Francisci Caillat. Péris tome non bordé, ponctuations en rangée fines. Eoc.-Plioc. G. Claviscala de B., 1910 : S. Richardi Dz. et de B. Disque En — 253 — saillant, sutures bordées, péristome sinueux au sommet. Néoc.-Cénom., et Vivant. V. ACIRSINAE G. Acirsa Moerch, 1857 : S. costulata Mighels. Forme tra- pue, côtes effacées. Formes vivantes. Sect. Plesioacirsa de B., 1910 : S. pelagica Risso (Turritella). Forme longue, côtes obsolètes. Paléoc.-Viv. Sect. Proacirsa Coss., 1912 : S. inornala Terq. et Jourdy (Turrilella). Surface lisse, base sillonnée. Bath.-Callovien. Sect. Hemiacirsa de B., 1910 : S. lamellosa Brocchi. (Turbo). Forme lancéolée, côtes épaissies. Paléoc.-Viv. Sect. Tumidiacirsa de B., 1911 : S. Bezançoni de B. Forme - trapue, sillons spiraux, péristome ovale. Eocène. S.-G. Acirsella de B., 1886 : S. inermis Desh. Côtes obsolètes, sillons spiraux, péristome ovale. Eoc.-Mioc. G. Proscala Coss., 1912 : S. albensis d'Orb. Sutures créne- lées, côtes variqueuses, péristome bordé. Néoc.-Albien. G. Eglisia Gray, 1840 : S. spirala Sow. (Turritella). Spire étroite, côtes spirales. Formes vivantes. Fam. ACLISIDAE Cossm. nov. fam. G. Aclis Loven, 1846 : Alvania supranitida Wood. Spire longue, sillonnée, ouverturearrondie, une perforation ombili- cale. Miocène à Vivant. Sect. Hemiaclis Sars, 1878 : Aclis ventrosa Jeff. Spire lisse. Formes vivantes. Sect. Phaerusa Jeff., 1869 : Aclis Gulsonae Clark. Axe incurvé. Formes vivantes. S.-G. Graphis Jeff., 1860 : Turbo unicus Montagu. Spire costulée ou réticulée, pas de perforation ombilicale. Eocène à Vivant. Sect. lolaea Adams, 1868 : lolaea scitula A. Adams. Spire sillonnée en entier. Espèce vivante. G. Stilbe Jeff., 1884 : Scalaria acuta Adams. Tours anguleux, lisses, perforation peu visible. Vivant. — 254 — Fam. TURRITEÉLLIDAE Clark, 1857 G. Turrilella Lamarck, 1799 : Turbo terebra Linné. Forme étroite, ouverture non versante, stries incurvées vers la suture inférieure. Aptien-Viv. Sect. Zaria Gray, 1849 : Turbo duplicatus L. Forme un peu trapue, tours anguleux. Sénonien-Viv. | S.-G. Haustator Montf., 1818 : Turr. imbricatlaria Lk. Stries. flexueuses vers la suture supérieure, tours plans ou peu im= briqués. Néoc.-Viv. 4 Sect. Peyrotia Coss., 1912 : Turr. Desmaresli Bast. Forme plus trapue, ornements granuleux. Sénonien-Vivant. S.-G. Archimedella Sacco, 1895 : T. Archimedis Brong Stries excavées entre deux saillies prédominantes. Turonien à Vivant. r S.-G. Torcula Gray, 1849 : Turbo exoletus L. Forme étroite, tours excavés, stries sinueuses. Eoc.-Viv. À S.-G. Torculoidella Sacco, 1895 : Turbo varicosus Brocchi: Forme trapue, subcostulée, tours anguleux puis plans. Mio- cène-Viv. G. Mesalia Gray, 1842 : Turritella brevialis Lk. Forme tra: pue, ouverture versante en avant, tours convexes, sillonnés: Turonien à mers actuelles. G. Protoma Baird, 1870 : Turritella cathedralis Rrongn.… Forme élancée, tours plans, ouverture subquadran zulaire échancrée à la base et pourvue d’un bourrelet. Mioc.-\ iv. Fam. VERMETIDAE d’Orbigny, 1840 G. Vermetus Adanson, 1757 : Vermetus Adansoni Daudin. Tubes adhérents sur une plus ou moins grande longueur cloisons transversales, un opercule, une arête columellaires Plioc.-Viv. Sect. Petaloconcha Lea, 1845 : Vermetus sculpturatus Lea: Deux lames columellaires. Mioc.-Viv. 4 S.-G. Bivonia Gray, 1842 : Vermetus triqueler Biv. Pas de. cloisons internes, tube caréné. Eocène-Viv. ns. Te —_ 955 — Sect. Siphonium Browne, 1756 (Moerch, 1859) : Vermetus mazimus Sow. Tube caréné, opercule grand et lisse. Viv. Il nous souvient d’un Siphonium ingens publié autrefois par Colbeau, de l’Eocène de Belgique. Sect. Strephopoma Mœærch, 1860 : Vermelus roseus Q, et G. Spirale déroulée, opercule concave. Viv. Sect. Spiroglyphus Daudin, 1800. Tube incrustant, oper- cule épais. Viv. Peut-être un Annélide. S.-G. Lemintina Risso, 1826 : Lem. Cuvieri Risso. Tube pelo- tonné assez gros, cloisons transversales. Maestrichien-Vivant. Sect. Burtinella Mœrch, 1861 : Serpula turbinata Phil. Tube semi-déroulé, sommet bien spiral planorbiforme ou trochi- forme. Cénomanien à Vivant. G. Vermicularia Lamk., 1709 : Serpula lumbricalis L. Tube non fixé, hélicoïdal, pas de cloisons internes. Facile à con- fondre avec les Serpula. Trias-Vivant. Sect. Provermicularia Kittl., 1899 : Serpularia circumcari- nata Stoppani. Tube connu par fragments seulement. Trias. Sect. Casimiria Vasseur, 1881 : C. conoïdalis Vas. Tours non disjoints. Eocène. Sect. Laxispira Gabb, 1876 : Lax. lumbricalis Gabb. Tours entièrement disjoints. Maestrichien. G. Anguillospira Coss., 1912, nov. gen.: Serpulorbis an- guillinus Desh. Stries annulaires, cloisons internes, tube irrégulièrement déroulé. Eocène. G. Siliquaria Brug., 1789, dans le tableau général ; indiqué sous le nom de Tenagodes Guettard, 1760, dansle texte : type Serpula anguina L. Tube non fixé, fissuré, operculé, orné de costules longitudinales. Trias?, Maestrichien à Vivant. S-.G. Agathirsus Monfort, 1808 : Siliquaria spinosa Lk. Tube épineux, perforations longitudinales en séries. Eocène. S.-G. Pyxipoma Mærch, 1860 : Siliq. mullistriata Desh. Une fissure courte près de l’ouverture, tube plissé en travers. Eocène. G. Cryptobia Desh., 1863 : Cr. Michelini Desh. Tube logé dans des polypiers, lisse, fissures longitudinales. Vivant. Est-ce bien un Mollusque? C’est un habitat semblable à celui du commensal du Pleurodyctium problematicum du Dévonien. Fam. CAECIDAE Gray, 1847 G. Caecum Fleming, 1817 : Dentalium trachaea Mont. Um nucléus spiral caduc, cloisons internes, enroulement sur le même plan, ouverture simple. Olig.-Viv. 4 Sect. Watsonia de Folin, 1879 : Cuecum subannulatum de Fol. Ouverture bordée, costules annulaires. Paléoc.-Viv. Sect. Elephantulum Carp., 1898: Cæc. abnormale Carp.Ou- verture contractée, surface costulée. Vivant. S.-G. Mioceras Carp., 1858 : Caec. cornucopiae Carp. En- | roulement oblique au plan du tube, ouverture contractée. Eocène-Viv. L G. Strebloceras Carp., 18b8 : Caec. Edwardsi Desh. Pas de cloisons internes, enroulement dans un plan oblique, ouver: ture bordée, surface lisse. Il ne nous semble pas que le type” indiqué soit l’espèce désignée par Carpenter. | G. Parastrophia de Folin, 1869 : Parastr. asturiensis de Fol. Nucleus à peine spiral, tube contourné, ouverture élar-" gie. Viv. M . G. Euchilotheca Fischer, 1882 : Vaginella succincta Defr.M Tube ondulé, surface lisse, un peu conique, pas de celoi- sons. Cette coquille avait été considérée autrefois comme appar=M tenant aux Ptéropodes, mais Munier-Chalmas a fait observer que l’existence d’une collerette était inconnue dans les autres Ptéropodes et qu’une place zoologique réelle était encore à trouver ; Berthelin a montré que lorsqu'il y avait deux col lerettes, c’est qu'il y avait deux coquilles emboîtées l’une dans l’autre. La forme de ce collet plat n’est pas dant } connue chez les Moliusques. Cette livraison de M. Cossmann contient comme d'habi-. tude des compléments et corrections aux livraisons anté- rieures. On y trouve l’admission des G. Liopeplum Dall, du Sénonien du Texas, et Doliocassis Dall, de l’Eocène de Clai- born. Puis il y a toute une série de descriptions d'espèces, nouvelles importantes dans les Promathildia, Crisposcala;« Spiniscala, Hyaloscala, Clathrus, Fuscoscala, Stenorhytis,. — 257 — Cirsotrema, avec la collaboration de M. de Boury. On y trouve aussi la figuration d'anciennes espèces du D' Boettger, du Miocène de Kostej en Transylvanie, qui n'étaient guère reconnaissables sur de simples descriptions. Ga: D: Observations sur les Ostréidés : Origine et classi- fication, par Henri Douvillé*, Avant qu'il ne nous donne une vue d'ensemble sur la classification et la phylogénie des Pélécypodes, M. H. Dou- villé nous fournit quelques détails sur le développement des Huîtres. Les Ostrea sont des Lamellibranches très modifiés, il n’y a qu'un muscle qui est le muscle postérieur, pas d'impression palléale, pas de dents à la charnière. Ils descendent proba- blement des Limidés, coquilles libres de la période primaire, les formes du Muschelkalk sont mal connues, et elles appa- raissent déjà formées dans le Rhétien avec les mêmes carac- tères généraux qu'à l’époque actuelle et sous deux aspects : O. sublamellosa Dunker, qui devient le type des Liostrea (H. Douvillé, 1904), et O. Marcignana Martin, à valves plis- sées, qui peut servir de plesiotype au G. Lopha Bolten (= Alectryonia Fischer de W., 1807). Les Liostrea se suivent par une série d'espèces lamelleuses dans tout le secondaire, elles sont plus profondes dans les régions ou les sédiments ont été vaseux et c’est ainsi qu'a pris naissance le G. Liogryphaea Fischer (type O. arcuata); d’autres circonstances de milieu ont fait apparaître des rides marginales dans l’aire ligamentaire et le G. Pycnodonta F. de W. a pris corps avec O. vesiculosa Sow. du Vraconien. Une modification dans le point d'attache de la valve infé- rieure à soumis la coquille à un déplacement relatif du muscle et la forme générale est devenue courbée: c’est l’ori- gine du G. Exogyra Say, dont lesespèces débutent en Europe 1. Paris, rg910. Bull. Soc. géol. de France, T. X, p. 634-645, pl. X et XI. — 258 — avec E. nana Sow. du Callovien et disparaissent à l'aurore du Tertiaire. | À Revenant au groupe des Huîtres plissées, à côté du Lophan typique, il faut placer les espèces courbées très plissées pour lesquelles M. Pervinquière a proposé le nom d’Arctostrea, - ; type O. carinata (ancien G. Rastellum Lister des auteurs prélinnéens). Toute une série de Lopha sont développés dans le Crétacé supérieur et l’auteur fait figurer Lopha Bur- sauxi n. sp., L. Rouri n. sp., de la région de Gafsa, et L. cristatula n. sp., du Maestrichien de Saint-Marcet (Haute Garonne). À partir du Tertiaire, dans tout un groupe, les. côtes se sont atténuées, mais multipliées; les côtes atténuées ont donné l’Ostrea bellovacensis qui est l’ancêtre direct de notre Ostreaedulis ; les côtes accentuées, multiples, ont fourni. O. mullicostata, O. submissa, el c’est toujours la face externe de la valve inférieure qui fournit les meilleurs caractères pour la classification. On connaît d’ailleurs bien des coquilles ostréiformes qui ne sont pas des Ostrea, ainsi les Gyropleura sont des Dimyaires, les Chondrodonta sont des Pinna, les Terquemia sont en rela* tion avec les Spondylus, les Myochama se rapprochent des! Chama, et bien des Vulsellidae ont été pris pour des Ostreis dae, comme dans les Heligmus ; il faut donc bien examiner. le voyage du muscle, la présence possible d’un byssus, la nature du test, etc., avant de décider si on a affaire réelle ment à un Ostréidé. | G. D. On the survival of a Miocene Oyster in recent seas, par Bullen-Newton et Edgard Smith. Les grandes coquitles d'Huîtres dont nous entretiennent. MM. Newton et Smith ont été trouvées dans un limon sas bleux qui formait le sous-sol sur lequel ont été édifiées tout récemment de grandes maisons à Calcutta, l’âge est un 1, Calcutta, 1912. Records Geolog. Survey of India, XLIT, 15 p., 8 plan | ches. — 259 — P'eistocne ou récent, mais on n'avait pas l’idée que cette partie du delta du Gange avait jamais pu être submergée par la mer. Ces Ostrea n'étaient pas isolés, ils étaient accompagnés d’autres coquilles, les unes marines comme : Arca Adansoniana Dunker, et les autres fluviatiles comme : Paludina bengalensis Lamarck et Planorbis eœustus Desh. ; il nous semble qu'il s’agit d’un dépôt d’estuaire, fort au- dessus d’ailleurs du niveau des marées actuelles, et nous hésitons à y voir seulement des coquilles apportées de l’em- bouchure actuelle pour en faire de la chaux, comme l’a suggéré le Colonel Godwin-Austen. Quoi qu'il en soit du gisement, ces grandes Huîtres appar- tiennent au groupe de l’Ostrea canadensis, espèce vivante de l'Amérique du Nord, et encore mieux de l'Ostrea crassissima Lamk., du Miocène d'Europe : il est extrêmement intéres- sant de retrouver dans ces conditions récentes une espèce qui ‘est considérée comme un fossile caractéristique en Europe d’un dépôt néogène ancien. En serrant la question de plus près, les auteurs donnent à l'espèce de Calcutta le nom d’O. gryphoides Schlot. var. cuttackensis n. var. Des recherches bibliographiques leur -ont montré que le nom d’O. gryphoides Schl., 1813, fondé sur des figures sans nom de Fichtel, 1780, était plus ancien que le nom de Lamarck; il s’agit d’ailleurs d'un phylum qui peut se suivre dans les terrains tertiaires de l’Europe depuis l’Ostrea longirostris du Stampien jusque dans le Miocène supé- rieur. Il est curieux de remarquer qu’au moment même où les auteurs anglais publiaient cetteobservation, l’écrivain de cette analyse faisait connaître de son côté à la Société géologique -de France, la découverte de spécimens appartenant au même groupe d’Ostrea trouvés par le regretté Font y Sagué dans la colonie espagnole du Rio de Oro sur la côte ouest d'Afrique et dont ce géologue avait déduit l’âge miocène du dépôt. Or, dans la note à laquelle je fais allusion, j'ai montré, conduit par l'étude d’autres Mollusques accompagnants, que la pré- sence de l’Ostrea gingensis Schlot. var. Saguei n'était pas un caractère miocénique suflisant, parce qu’on connaissait sur Lame les bords du Sénégal actuel des dépôts récents renfermant une très grande Huître possédant presque tous les mêmes carac- tères. J'avais abandonné pour cette espèce le nom d’O. crassis= sima Lamk. pour le nom d’O. gingengis Schlot., 1813, plus: ancien, fondé sur de très anciennes figures de Knorr, il est probable d'ailleurs que ces deux espèces de Schlotheim ne sont que des variétés d’une seule espèce. Ce qu'il y aurait à déduire de cet historique, c’est qu'il s’agit d’un groupe très ancien, remontant probablement au Crétacé et qui s’est déve- loppé largement dans toutes les mers chaudes, au voisinage des côtes, pendant l’époque tertiaire. Une dernière observation, c'est qu'aucune des nombreuses figures données ne nous présente malheureusement pas la sur face externe de la valve gauche, qui est justement caractéris-« tique comme ornementation; la direction des crochets et les | particularités de la charnière n’ayant qu'une valeur secon-=« daire. | GC: 4 I fossili tortoniaui di Quarata nei Monti Livornesi, par G. Trentanove. Les gisements fossilifères des monts des environs de Livourne ont déjà beaucoup occupé les g‘ologues, le Miocène« repose en discordance sur l'Eocène dans les collines moyennes, et descend lentement vers la plaine. L'auteur s’est déjà occupé avec succès des couches du Miocène moyen de Popagna et : de Pafaggio, il décrit maintenant la faune du Miocène supé- N rieur abondante à Quarata et à Gorgo. . Le Clavatula pugilis Doderlin est figuré, ainsi que C. mys=« tica Dod. 4 Mais c’est dans les Nassa qu'on trouvera les formes les plus intéressantes. M. Trentanove distrait du Nassa Dujardinin Desh. toute une série de petites formes qui en diffèrent prin= cipalement par la taille, par la forme de l'ouverture et des. callosités qui l'entourent, ce sont : Nassa Saccoi Trent., Nassa 1, Rome, 1911. Boll. Soc. Geol. Ital., XXX, p. 49-84, pl. IV-V. — 261 — Cocchii Trent., et, dans une autre direction, qui est plus rap- prochée de N. Basterolti, il y a Nassa Maugoni Trent. Il faut noter aussi la découverte du Murex austriacus Tour- nouer (J.C., 1875) qui estle M. Sedgwicki Hoernes, non Miche- lotti : àcomparer au M. pomiformis Eichw., qui serait un nom plus ancien, si l’assimilation était prouvée. Il y a ensuite des figures du Cerithium bicinctum Brocchi, qui nous rappellent étrangement le Potamides pictus Bast. ; le Cerithium luberculiformis Cocconi nous semble très voisin du Potamides Basteroti; par contre, nous sommes heureux de rencontrer de bonnes figures des Cerithium ilalicum Mayer et C. europaeum Mayer. A noter le beau Peclen etruscus de Stef. mss. donné par M. Trentanove sous le nom de P. vigolenensis dans son tra- vail sur Popagna; puis une toute petite variété, très gibbeuse, du Cardium Lamarcki, var. quaralensis n. var., un Venus pseudoscalaris et quelques autres espèces intéressantes pour lesquelles l’auteur renvoie à des figures de Sacco, G D, Mieczaki Miocenske ziem polskich (Mollusca Mioce- nia Poloniae), par W. Friedberg!. Nous avons plaisir à présenter les deux premières livraisons d'un grand travail que M. Friedberg, professeur au Gymnase de Lemberg, va consacrer aux coquilles du Miocène de la Pologne. L'ouvrage est en polonais, mais l’auteur y a introduit dans ses diagnoses latines les renseignements les plus impor- tants ; les références sont nombreuses et les figurations très soignées ; nous perdons cependant l'intelligence de la discus- sion avec les espèces voisines qui s'étend dans bien des pages. Le Miocène de la Pologne était sommairement connu par les anciens travaux de Dubois de Montpéreux, d’Andrjouski, et surtout d’'Eichwald et de Pusch, mais nous n’en soupçonnions 1. Lemberg (We Lwowie) 1911. 1° partie, p. 1-112, pl. I à V. — — 1007-2006 00 pe L1S-240, pl AVI EXIVe — 262 — pas la richesse; ses analogies d’ailleurs sont inlimes avec le À bassin de Vienne et c’est la même faune chaude caractérisant l’étage méditerranéen des Géologues autrichiens. L'ordrezo0- logique suivi est celui de P. Fischer et de Cossmann. # I — Il y a Terebra fuscata Brocchi, T. acuminata Borson, « T. neglecta Mich., T. Basteroti Nyst, T. subcinerea d'Orb. On y trouve toute une synonymie rationnelle et nous constatons que l’auteur a beaucoup diminué par des réunionsle nombre vraiment exagéré d'espèces nouvelles créées par R. Hoernes et Auinger; il manque souvent et malheureusement le renvoi à la création primitive des espèces : c’est utile parce que les « espèces tendent à dévier de plus en plus en passant d’un au- teur à l’autre et que les types anciens ne doivent jamais être perdus de vue. Le nom de Mitra ambigua Friedb. est créé pour le Mitra fusiformis de Hoernes et des auteursautrichiens qui n’est pas celui de Brocchi, mais qui est celui de Pologne. Le M. (Turri- M cula) ebenus Lamk. est aussi variable au Miocène qu’à l’époque actuelle et les formes M. leucozana And., M. striata Eichw., M. laevis Eich., passent comme de simples variétés. Mitran vindobonensis Fried. est établi sur une variété de M. recticosta Bell. qui a paru constante, Mitra cupressina Brocchi est con- firmé. Columbella curta Duj. est une espèce critique et nous con- tinuons à supposer que ce n’est pas l'espèce figurée sous ce nom par Hoernes, le type de Dujardin est bien plus court, les deux formes se trouvent d'ailleurs en Touraine. Colum- bella fallax H. et A. est bien distinct de C. scripta L.; C. subnassoides Fried. avoisine C. semicaudata Bors.; Col. (Anachis) paucicostata Fried. est peu éloigné de C. corrugala mais plus grand, à côtes plus grosses et moins nombreuses. n Conus (Hemiconus) granularis Borson — C. Slachei H. et A., puis Conus Dujardini Desh. apparaît avec ses nombreuses, variétés, le C. exaltatus Eichw. doit lui être rattaché, mais le C. Brezinae H. et A. serait une espèce réellement distincte. Il reste quelque doute sur la détermination du Conus avellana E : Lamk. Toute la série du C. ponderosus Brocc., C. ventricosus Brocc., C. Berghausi Mich. est bien représentée. — 263 — Les Nassa sont nombreux : N. Rosthorni Part., N. Zborzenski Andrz. (N. tumida Eichw), N. coarctata Eichw., très voisin du précédent etqui, par M. volhinica Eich. va rejoindrelegroupe de N. Dujardini Desh. ; la place nous manque pour discuter toutes ces espèces. Nassa colorala Eichw. forme le type d’un groupe costulé très différent, mais non moins difficile; évidemment la var. sarmatica Lask. ne serait pas disparate dans la série du N. reticulata L., telle que M. de Monterosato vient de nous la présenter de divers points de la Méditerranée. Nous avons discuté ailleurs la confusion des N. costulala -Renier et N. costulata Brocchi. Le N. styriaca Auinger, in Hilber, reste douteux, mais N. serraticosta Bronn, N. Notler- beki H. et AÀ., N. Daciae H. et A. sont confirmés; enfin, le N. costulata d'Eichwald, qui n'est aucune des espèces indi- quées sous ce nom, prend celui de N. Eichwaldi Fried. Sous le nom de Dorsanum duplicatum Sow. sont groupées une quantité d'espèces qui ne sont que des variétés et nous avons dans le Bordelais les mêmes modifications; D. Lom- niechii est créé et D. Verneulii d'Orb. est maintenu. Phos Hoernesi Semper est distrait du P. polygonum Hoernes non Brocchi; les variations de Cyllene ancillariaeformis Grat. n’ont pas embarrassé l’auteur, et il a trouvé Ancilla glandiformis et À. obsolela Brocchi en nombre immense permettant d'en suivre les variations. IL. — Cassis Saburon Lam., espèce fort variable, à syno- nymie nombreuse, est aussi commun que C. cypraeiformis Bronn et Oniscia cythara Broc. sont rares. Pyrula condita Brong., P. geometra Bors., P. cingulala Bronn, sont délimités principalement d’après Sacco. Volutilithes rarispina Lam., Lyria taurina Bon., Ranella marginata Mart., R. papillosa Pusch, Triton nodiferum Lam., T. tarbellianum Grat., T. affine Desh., T. heptagonum Broc. sont des espèces caractéristiques mais toujours rares, représentées par un petit nombre d'échantillons et sur les- quelles la discussion est limitée, de bonnes phototypies les représentent. Pour Chenopus pes pelecani L. var. alata Eichw., le nombre d'échantillons recueillis montre que l'espèce au Miocène était — 264 — aussi variable que l'espèce vivante et que c’est bien à tort qu'on lui a attribué des noms différents. Le Ch. Uttingeria« nus Risso reste une espèce indépendante. | Eralo spiralis Dod. n'est probablement qu’une anomalie d’Erato laevis Don., ou du moins de la var. cypraeola Brocc.\ que nous considérons comme excellente. Nous allons plus loin que M. Friedberg et nous sommes disposés à conclure que le G. Eralopsis H. et A. fondé sur un Erato pourvu dé granulations est mauvais, car il a trouvé des Erato cypraeola qui en possédaient de disséminées çà et là. Cypraea amygdalum Br. et Cy. sanguinolenta Gm. sont des formes encore vivantes. Euthria Zejszneri Friedb. ne paraît guère qu'une variété de E. Puschi Andrz., avec canal droit, non encore développé; c'est un genre très difficile et les E. Januszkiewiczi Fried.,« et E. zboroviensis Fried. nous paraissent demander un com-« plément d'informations. 1 Rien à dire sur les Fusus, mais les Murex sont très intéres- sants : quel est au justele M. Delbosi Grat.?Il faudrait joindre au M. confluens Eichw. les M. galicianus Hilber, M. Borni Hoernes et M. granuliferus Grat. Ocinebra zboroviensis FriedM pourrait bien n'être qu'une variété de O. erinaceus L., nous. ne retrouvons pas la description originale du M. austriacus Tournouer, M. tarnopolensis Fried. est nouveau, il est voisin" du M. moravicus H. et A.; les variations du M. (Ocenebra) sublavatus Bast. sont figurées avec succès; mais M. cristatus Broc. est pour nous douteux et le M. holubicensis Fried. s’en. rapproche étrangement. Je suis obligé de passer sur les Pollia pour arriver aux Pleurotoma qui sont extrêmement nombreux. M. Friedberg” cherche à séparer le Clavatula laevigata Eichw., des nom breuses variétés du C. asperulata Lamk. et ses phototypies, nous donnent pour la première fois des figurations sérieuses de l’ornementation des tours embryonnaires:; le C. Susannae H. et A. doit y être réuni. La présence du CI. calcarata Grat reste à prouver et la figure du Cl. Jouanneti Desm. laisse à désirer. Très joli 1e C. Doderlini et sa variété striata Fried. Un, petit Surcula subtrochlearis Friedb. est nouveau, il n’a peut CO ES être pas atteint tout son développement. Drilla boroviensis Fried. est un diminutif un peu élargi du D. strombillus Duj. Il est bien possible que Asthenotoma Heckeli H. ne soit qu'une variété de À. ornata Defr. Après la série énorme de Mangilia et Raphitoma décrite par Bellardi, on pouvait croire qu'il ne s’en trouverait plus aucun nouveau : cependant, M. Friedberg ajoute À. Januskiewiczi, M. perpulchra, Raphitoma Zejsneri, R. Eichwaldi, R. holubicensis, R. Adami. Nous espérons recevoir rapidement la suite de cette belle publication, les groupes les plus difficiles y ont été habile- ment traités. i Ga: — 266 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology. Editor : Se R. LeB. Tomlini Voix nil oc rr July 1912. Contents : J. R. Le B. Tomrin and L. J. SHACKLEFORD, | Descriptions of two New Kpeces of Marginella from San. Thome Island[M. Daulzenbergi, M. Chalmersinn.spp. ]ŒL. IV). | — J.R. Le B. Tour. Land Shells from Largs. — L. E. ADAMS. The ‘Track of Limax flavus L. — J. R. Le B. Toma. Note on Cylindrella aequatoria Morelet. — Ca. OLpHam. Helix cantiana Mont. preyed upon by the Song Thrush. — J. T. MarsHALL: Additions to « British Conchology » [Utriculus Tomlinianus« n. sp.) (PI. V). — E. D. MarqQuanr. New Records for Bed: fordshire. — Cn. OLpnam. Paludestrina Jentkinsiin Hampshire. — Cn. OLcnnam. Lima cinereo-niger in Westerness. — J. E. Cooper. Variation in Liltorina littorea L. — C. E. Y. KEN“ pALL. Some Notes on the New British Land Shell Helicella heripensis Mabille. — W. Dexison RorBucx. Census Authen= tications. The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson: Vol NAN nn, July-r0r2: Contents : MaxwELL Suiru. Notes on the Molluscan Fauna of the Sierra Elvira, Spain (PI. IV). — Bayarp Loc. Lymnæ auricularia near Philadelphia. — H. A. Prissry. À New Oreohelix fromColorado [O. Hendersoni n. sp.|. — F. G. VAN NATTA. Land Shells of Southern Florida (Concluded). —" Marsnazz R. Gaines. À Conchological Museum. -— Notes * James Johnson White (Obituary). — H. B. PREsrON. Unio. silongweensis n. nom. [= U. vicinus Preston, non Lea]. 1 A. À. Hinkcey. New Orleans Mollusca. | Vol. XXVI, n° 4, August 1912. | Contents : Harry Epson, Two New Land Shells from Cali- La e fornia[Sonorellaargusn.sp., Epiphragmophora Dupetithouarsi cuestana n. subsp.|. — L. E. Danrezs. Abnormal Shells (PI. V). — H. À. Przsery and Joux B. HENDERSON, Jr. New Cuban Land Shells : I. Annularia [A. Ramsdeni, A. pseudala- tum Torre, nn. spp.] and Chondropoma [C. carenasense, C. Wilcoxi, nn. spp.|. — C. Hencey and H. A. Picssry. Strange Names for Old Acquaintances. — A. À. HINKLEY. A New Species of Anculosa [ A. minor n. sp., Alabama] (PI. D. — H. A. Picssry and C. W. Jonxsox. À New Floridian Vivi- parus [V. Walkeri n. p.] (PL HD. — Notes : D. D. Baldwin (Obituary). Vol. XXVI, n° 5, September 1972. Contents : H. M. Epsox. Notes on the validity of Helix (Epi- phragmophora) oregonensis Lea [with Note by H. A. Picsery|]. — À. E. OrtTuanx. Lampsilis ventricosa (Barnes) in the Upper Potomac Drainage. — H. W. Wixxey. New England Notes. — C. pe LA Torre. New Cuban Urocoptis of the U. cinerea Group [U. (Gongylostoma) livida n. sp., occulla n. subsp. ; U. (G.) pallidula n. sp.; U. (G.) fortiuscula n. sp.; U. (G.) bacillaris n. sp., exilis n. var.] (PI. VD. — Wu. H. Dar. Note on the Genus Septa Perry (Triton auct.). — Notes : C. W. Jonxsow, Polygyra palliala Say in New England. Nachrich{sblatt der Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft. Redigiert von D' W. Kobelt. 44 ter Jahrgang, n° 1, Januar 1912. Euc. Muzcer. Die Najaden der Mogilnitza. — Dr. W. Ko- BELT. Diagnosen neuer Meladomus [M. (Lanistes) Fultoni n. sp., Victoria Nyanza: M. (L.) senegalensis n. sp., Senegal ; M. libycus Chaperi n. var., Dahomey; M. libycus assiniensis n. var., Assinie, M. Boeltgeri n. sp., Gabun|]. — Dr. W. Ko- BELT. Diagnosen neuer Cyclotiden [Cyclotus (Opisthoporus) bialatus Mlldff. mss., hab.?; C. (Pseudocyclophorus) papuanus Mlldff. mss., Nova Guinea; C. (Ps.) Rollei Mlldff. mss., Key Ins.; C. (Opisthoporus) kelantanensis n. sp., Kelantan]. — Dr. Le Ror. Ueber Chondrula quadridens (Müll.) in der Rhein- provinz, — Dr. Ricaaro Hirsert. Die Molluskenfauna der — 268 — Kurischen Nehrung. — Ew. Wusr. Antwort auf die « Erklä- rung und talsächliche Beric htigung » des Herrn A. Weiss: — Ew. Wusr. Valvata Woodwardi Kennard — Valvata Goldfus- siana Wüst. — Ew. Wuosr. Lithoglyphus pyramidatus v. MIIdff im Deutschen Plistozän. — Hans KaurFmMaAnN. Abnorme Gehäuse der Posthornschnecke (PI. D. — C. H. Jooss. Neué Landschnecken aus dem Obermiocän von Steinheim am Aal= buch in Württemberg [Zoniles (Archaeozoniles) subverticillus Sdbgr. var. steinheimensis n. var., Patula Gottschicki n. sp., Helicodonta (H. s. str.) involuta Thomä var. angitorla n. var. Strobilus subconoideus n. sp., Vallonia coslatæformis n. sp.w Acmopupa n. sp., Pomalias (Rhabdotakra) excellens n. sp} (PI): 44 ter Jahrgang, n° 2, April 1912. Fr. BorcHERDING. — Stephan Clessin (Nekrolog). P. Hesse. Beschreibungen neuer Arten [Theba albocinela n. Sp., Aleppo; Helicigona (Arianta) pelia, Clausilia thracica CL. (Wagneria) Borisi, nn. spp., Philippopel; CI. (Micropontia despotina n. sp., Rhodopegebirge]. — W. A. Linpnozm: Bemerkungen über Schnecken von Irkutsk (Sibirien); Liste der Arten. — Pror. Dr. HeINr. ZwieseLe. Unio pictorum LA in der Schweiz. — A. KôünLer. Dalmatinische Streifzüge [Hyalina (Polita) Wagneri n. sp.]. — Dr. F. Haas. Zusatz zu meinen « Bemerkungen über Jolya Letourneuxi Bgt. ». — Pror. Dr. O. Bogrreer. Eine neue Clausilie [Clausilia (Herilla j bosnica P. var. subinterrupla n. var.] | Le Directeur-Gérant : H. FIscHER. Imprimerie de J. Dumoulin,:à Paris. LD ‘ © mi D OEs © EXPLICATION DE LA PLANCHE VIII . Scala acus Watson . . Zelebori Frauenfeld (juv.). . Pallaryi de Boury. . pumicea Brocchi. angulicincta de Boury. . . Levesquei de Boury. . Hedleyi de Boury. . Thielei de Boury. NE grossicingulata de BourY . undatella v. Koenen . senegalensis Maltzan . multiperforata Sowerby. Couturieri de Boury . exspectata de Boury . Sandbergeri Deshayes. series de Boury. . cultellicosta de Boury. DCE N ESS OS «1 mm © PAS D NN ww ©2 I F pe, : IR D © pp © ot bi [x L. lournal de Conchyliologie, 1912. < PIS-VIEET Scalariidæ nouveaux ou peu connus MI QE 0 À 10, T1. 12. EXPLICATION DE LA PLANCHE IX . Limnæœa Yungi Piaget, type dragué en face de Cully, à 247 m. de fond. . Id. var. humilis Piag., entre Cully et Lutry (30-50 m.). . Id. var. intermedia Piag., entre Cully et Lutry (30-50 m.). . Id. var. ventriosa Piag., entre Cully et Lutry (30-50 m.). . Id. var. acella Piag., en face de Cully : 247 m. Mâchoires du L. Yungi. Bouche fermée du L. Yungi. Tentacules du L. Yungi: a de la var. inlermedia et b du type. . Limnæa abyssicola Brot var. macrostoma Piag., draguée entre Lutry et Cully, 30-50 m. de fond. Limnæa Foreli Gless. var. oblusiformis Piag., entre Lutry et Cully, 30-50 m. Id. var. acutispirata Piag., en face de Morges, 15-50 m. de fond. Limnæa limosa (L.) var. sublittoralis Piag., entre Lutry et Cully, 30-50 m. . Ancylus fluviatilis (Müll.) var. achromala Piag., en face de Morges, par 15-30 m. . Id. Vu de dessus. . Valvata lacustris Cless. var. Foreli Piag., en face de Morges, par 50 m. de fond. . Id. var. Yungi Piag., en compagnie de la précédente. . Pisidium (Clessinia) Yungi Piag., entre Lutry et Cully, 30-50 m. de fond. . Pisidium (Clessinia) infimum Piag., en face de Cully, 247 m. . Id. var. noviodunensis Piag., Nyon, 47 m. . Pisidium (Clessinia) candidum Piag., entre Lutry et Cully, 30-50 m. de fond. F5 LA F tés Fa # Lan " r # PPS À 1 16 v PIRAEX Journal de Conchyliologie, 1012. Mollusques du Lac Léman. Wie at AIRIE le ET LITTÉRAIRE 3. LAMARRE & C' 4, Rue Antoine-Dubois, PARIS (VI) — Téléphone : 807-23 0. 1 hi: F.RINNE $ À ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES k j 1 A L'USAGE DES 4 Ingénieurs et des Étudiants ès sciences naturelles À TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ à PAR : L. PERVINQUIÈRE L Docteur ès sciences È Chargé ae conférences à la Sorbonne; Lauréat de l'Institut. À Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut DEUXIÈME ÉDITION « Un volume in-16 colombier de xx- ie avec 450 figures dans le : texte etihors texte: Prix: 2:41. ". APS ed A LOU Ed EE OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE 0 Chargé des conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l’Institut. Etudes de paléontologie tunisienne. Tome 1°’: Céphalopodes des terrains secondaires. 1 vol. in-4 de 438 pages, avec 158 figures dans le texte, et 1 vol. atlas in-4 contenant 27 planches en phototypie. Preidesdenx/Yolames brochés". "25 (ot 0) OA mellibranches des terrains crétacés. 1 vol. in-4 de VI-352 pages, avec 17 figures dans le texte, et 1 vol. atlas in-4 contenant 23 plan- ches en phototypie. Prix des deux volumes brochés., . : Æ4Qfr. » . Etude géologique de la Tunisie centrale. 1 vol. in-4 de 368 pages, avec 56 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, LEE TROT PRE NAN PRE LE LEP SR ARS En SR PE REC GE Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum 1 Gui généralillustre du Muséum d'Histoire naturelle de Paris 7 vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du Muséum, OA ENTRER SRE EAP RE RE PT CS QU apte LLRRR Aa a Gran (Jules). — La Géographie littorale. 1 vol. in-S de 234 pages, D broché. . . SQ6 Tr D — L’Evolution comparée des sables. 1 vol. grand in-8 de 124 pages, avee 4o figures dans le texte et 12 planches hors texte; Dr: 5 fr.4% A UN NT CT à ANR are | Études de paléontologie tunisienne. Tome 2: Gastropodes et La- TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Description de Scalidae nouveaux ou peu connus (Suite), par E.0E BOURY - ECS TR MORE ::,10109 Polymorphisme de l’Unio Iumidus Phil. dans la | Meuse aux environs de Mézières (Ardennes), par HS CARDOTE SL PRENONS Eee Men NRA 2 Le 197. Les récents dragages malacologiques de M. le Prof. Emile Yung dans le lac Léman, par J. PrAGET. . ., 205 Bibliographie: 244080 GAS A PACA SRE ES 234 Revue des Publications périodiques ............. . 266 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an | PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : PourParisetpourles départements(reçu franco). 20fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. an fr Prix du numéro vendu séparément ....... LT OR Prix de l’Index des volumesI à XX (reçu franco). Sfr. Prix del'index desvolumes XXIàXL id .. S8fr. S'adresser, pour les communications scientifiques, à M. H. Fisouer, directeur du Journal, boulevard Saint-Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à MM. J. Lamarre et Ci, éditeurs, rue SnIQIRe Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. É CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement | scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échanger de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra- "| tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. Paris. — Imprimerie de J. Dumoulin ee LX. — N°1 Paru le 31 Mai 1913 ee JOURNAL ONCHYLIOL OGIE COMPRENANT Rbrupe DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR -H. FISCHER. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS LECTION ET RÉDACTION : | H. FISCHER | J. LAMARRE & C", Éditeurs | Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine Dubois (WI°) 4 e ADMINISTRATION : | 1912 lités exceptionnelles qu ils Sn tent pour fournir es des spécimens Fa an age déterminés de Coquilles V lusques. Ve 4 É & É Leur maison a été fondée en 1860 par le directeur Sowerby. F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis] ii ses us dans une maison à de 0 se de pouvoir n fi déterminés. É Leurs catalogues, contenant les noms d'environ Bull. Soc. Mal. Belg. vol. VI, p. 92(=S" decussata Sowerby, non Lamarck). , — 279 — 1876. Scalaria decussata REEvE, Conch. Icon., pl. XV, fig. 114 (non Lamarck). 1880. — Kobelti Jickezr, Diagnose einer neuen Scalaria, Jahrb. d. Deut. Malak, Gesell., t. VII, P- 292. Habitat. — Mer Rouge. Nous avons pu examiner au British Nat. Hist. Museum plusieurs exemplaires de cette rarissime espèce, entre autres les deux types figurés successivement par So- werby et par Reeve. M. Dautzenberg nons a en outre communiqué un individu très frais et nous avons pu étudier quelques autres exemplaires, mais générale- ment plus ou moins roulés. De cet examen nous con- cluons que le véritable S. arabica est distinct de deux autres formes dont nous allons parler, le S. fimbriolata Melvill et le S. splendida de Boury. Le S. arabica est une coquille assez grande. Si nous examinons le bel exemplaire de M. Dautzenberg, qui n'est pas aussi grand que celui figuré dans Reeve, nous trouvons qu'il est composé de 13 tours. La protoconque est cassée. Les tours suivants, séparés par une suture assez oblique, profonde et bien ouverte, sont très con- vexes. Les côtes axiales peu serrées, paraissent formées d'un seul ou tout au moins d’un très petit nombre de feuillets. Quelques-unes sont un peu plus fortes et constituent de très petites varices. Il faut beaucoup d'attention pour les distinguer. Sur la figure elles sont peu visibles, cependant en examinant l’avant-dernier tour avec une loupe on reconnaît que la cinquième côte en allant de gauche à droite est variqueuse. Le dernier tour porte 26 côtes. L’ornementation spirale examinée sur le dernier tour comprend : un cordon circumbasal bien développé, un petit cordonnet secondaire assez développé, six cordons principaux avec plusieurs petits cordonnets très fins occupant l’intérieur de la — 280 — case formée par les côtes et les cordons principaux: Ces cordonnets secondaires sont accompagnés de stries verticales très fines. Disque basal légèrement concave, orné de 2 cordons concentriques et d’un troisième très. obsolète vers la columelle qui n’est pas accompagnées d’un funicule. L'ouverture est assez grande et arrondie Le péristome interne, quoique peu développé, est fran chement continu. Le labre montre vers le quart de sa partie inférieure un bec peu développé, creusé légère- ment à sa partie intérieure et correspondant à l'extré= mité du cordon circumbasal. Long. : 56 mm. ; diam. max. : 14 mm. ; haut, max des tours : 17 mm. S. (CinsorremA) Bavayi de Boury, nov. sp. (PL. X, fig. 6) S. testa sat magna, albo-cinerea, solida, imper/oratass elongata, valde conica. Sutura sat profunda, valde obliquas Anfr. embryonales fracti; sequentes 8, obliqui, convexi, costis axialibus vix prominulis, plurifoliaceis, valde fimbria tis, ad partem superiorem anguste et acute angulatis ornati Costæ nonnullæ in varices crassas et non regulariter conse« cutas mutantur. Testa costis non omnino tecta. Inter costass funiculi spirales adsunt. Basis sat angusta, concava, funis culo circumbasali crassissimo firmata. Apertura mo dica, ovalis. Peristoma duplex : internum continuum, miti- Habitat. — Nouvelle-Calédonie: Type, Don de M. Bavay, Coll. Mus. Paris, n° 1171. Coquille d’assez grande taille, d’un blanc sale, solide, imperforée, allongée, fortement conique. Suture assez profonde, très oblique. Protoconque cassée. — 281 — Tours au nombre de 8, obliques, convexes ornés de côtes axiales à peine saillantes, plurifoliacées, forte- ment festonnées, terminées à leur sommet par une partie triangulaire, très étroite, compacte, qui vient se placer dans la suture. Un certain nombre de côtes se transforment en grosses varices qui ne se suivent pas régulièrement d’un tour à l’autre. On en compte environ deux par tour. Les côtes ne recouvrent pas complètement la coquille et laissent entrevoir de gros cordons spiraux dans les intervalles. Ces cordons et les espaces intercostaux sont eux-mêmes recouverts d'un réseau de cordonnets spiraux très fins coupés par des stries axiales. La surface des côtes axiales est fortement spongieuse. La base est assez étroite et concave. Elle est limitée par un cordon basal extrè- mement épais formé en partie par un empâtement des côtes qui s'infléchissent fortement à son niveau. A partir de ce point, les côtes deviennent minces et lamelleuses et vont se terminer à la columelle où leur réunion forme un funicule en torsade très épais. L’ou- verture est de taille moyenne, plutôt grande, ovale. Le péristome interne est continu, lisse et très peu épais. Le péristome externe est épais et spongieux. Rapports et différences. — Cette coquille a beaucoup d'analogie avec le S. multiperforata Sowerby et nous avions même hésité à l’en séparer, mais depuis que nous avons obtenu de M. Tomlin deux exemplaires de Singapore dont il a bien voulu nous abandonner un (Coll. Mus. Paris, n° 2003), tous nos doutes se sont levés. Le S. multiperforata semble rester une forme de petite taille. Il est beaucoup moins conique que le S. Bavayi, sa suture est bien moins profonde et moins oblique. Enfin les côtes recouvrent com- plètement la coquille, cachant entièrement les cordons Spiraux et ne laissant entre elles que des perforations plus ou moins arrondies et fort étroites qui justifient, pleinement le nom qui a été choisi. Cette espèce ne paraît pas être excessivement rare en Nouvelle-Calédonie. Nous avons pu en examiner un certain nombre d'individus et la coll. du Muséum: en possède plusieurs, mais ils sont presque toujours jeunes et roulés. Par contre, les individus de grande« taille et bien conservés sont d’une très grande rareté: Nous sommes heureux de dédier cette belle espèce à M. Bavay, ancien pharmacien en chef de la Marine, qui a bien voulu abandonner au Muséum son uniques exemplaire. M. Bavay, actuellement l’un des meilleurs« collaborateurs du Journal de Conchyliologie, nous a appris que cette coquille avait, en quelque sorte, été l'origine de sa vocalion malacologique, ses études. antérieures s'étant portées principalement sur la bota- nique. On voit donc combien est précieuse pour le. Muséum la possession de cet exemplaire pris pour type. Nous avons eu autrefois entre les mains un exems plaire de la collection Rossiter qui mesurait 44 mm: de longueur. S. (AcRILLOSCALA) TENUISCULPTA V. Martens (PI. X, fig. 7) 1882. Scalaria tenuisculpta v. Martens, Gesellschaft der naturfors- chenden Freunde Berlin, p. 107. 1897. — — v. Marrexs, Conchologische Miscellen, Il, in Archiv. f. Naturgeschichte, p. 173; taf. XVI, fig. 18. : Habitat. — Iles du Cap Vert: coll. du Musée zool. de Berlin, n° 76, Type de l’espèce ; Coll. du Muséum de Paris, n° 471. Il faut évidemment rapporter à la coquille de v. Mar- tens quelques jeunes rapportés par M. A. Bouvier. — 283 — Cette forme est-elle différente du S. geniculata Broc- chi ? Bien que la découverte d'individus plus nom- breux soit indispensable pour trancher la question avec quelque certitude, nous sommes convaincu que la coquille vivante est distincte de l'espèce fossile. Les différences, très légères, ne s’observent guère que chez les exemplaires adultes, ce qui n’a pas lieu pour celui du Muséum de Paris. La forme générale du type de v. Martens est bien la même que celle d'un individu de Palerme (Pliocène supérieur) que possède le Muséum de Paris, n° 117, et qui est toutefois un peu plus grand. Voici du reste les dimensions comparatives des deux exemplaires : Type de v. Martens : long. : 22,5 mm.; diam. maj. : Mrum.: alt. max. anfr. : 7,5 mm. Plioc. Palerme : long. : 25 mm. ; diam. maj. : 5 mm. ; MP max. anfr. : 7,5 mm. La suture a la même obliquité, la mème profon- deur, la même ouverture. Elle est également accom- pagnée d'un cordonnet. D’autres individus de l’As- tien montrent sensiblement le même type. Quant à ceux du Plaisancien ils sont un peu plus coniques. Chez tous les exemplaires fossiles les cordons trans- verses sont beaucoup moins marqués, moins sail- lants, moins gros que chez le $S. tenuisculpta. Ils ne sont guère plus gros que les espaces laissés par les stries verticales d’accroissement qui rendent la surface un peu décussée, les petits rectangles étant allongés dans le sens de la hauteur et assez étroits. Chez le S. tenuisculpta les cordons sont beaucoup plus gros que les espaces indiqués ci-dessus. Il en résulte que la coquille ne paraît plus décussée, mais que les cordons prennent un aspect granuleux. Il existe au Muséum de Paris une Scalaire de la col- lection Locard qui ne se rapporte pas aux expéditions mr. du « Travailleur » et du (Talisman » publiées par cet auteur. Nous avons nommé cette coquille S. (Acrillos-« cala) Lamyi (1909, Bull. Mus. Hist. nat., t. XV, n°7, p. 480). Comme nous l’avons fait observer, elle sem distingue des véritables S. geniculata par ses tours moins nombreux, ses côtes beaucoup plus nombreuses, enfin ses cordons décurrents plus fins. Nous avons vus que chez le S. tenuisculpta les cordons étaient au contraire plus gros que chez la coquille fossile. Le nombre des côtes du S. Lamyi est ici encore bien plus grand que celui du S. tenuisculpta qui, à taillem égale, compte un tour de plus comme le vrai S. geni- culata. Nous croyons utile de redonner ici une description détaillée et une figure grossie du type mème de v. Mar tens, que M. Thiele a eu l’obligeance de nous com- muniquer. È Coquille peu épaisse, assez fragile, imperforée, étroite, allongée, conique, turriculée, ornée de côtes longitu dinales filiformes et de cordonnets transverses assez gros. Suture peu oblique, pas très profonde, très largement ouverte, aucunement perforée. Protoconque presque certainement entièrement cassée. Les tours suivants sont au nombre de 12. Les 3 premiers très u étroits, pointus, de coloration fauve, sont à peine pourvus de côtes filiformes excessivement peu déve- loppées. Les tours suivants sont convexes et ornés de côtes longitudinales filiformes, assez obliques et à peine saillantes. Ces côtes se transforment parfois en varices beaucoup plus épaisses, mais peu proéminentes. Côtes et varices sont blanches et ressortent plus ou moins sur le fond de la coquille tantôt blanc, tantôt blanc jaunâtre, tantôt enfin fauve. Entre elles se trouvent des cordonnets décurrents assez gros et rendus un peu granuleux par la présence de stries d’accroissement\ — 285 — obsolètes. Ces cordons sont au nombre d’environ 25 sur l’avant-dernier tour. Entre les cordons principaux on observe un cordonnet secondaire plus petit. Le dernier tour compte 14 côtes dont 2 varices, y com- pris celle du labre. La base est convexe, pas très large et limitée par un cordon circumbasal assez gros et fai- “sant saillie au-dessus du dernier tour. La columelle est accompagnée d’un funicule allongé, extrêmement réduit et en partie masqué par le péristome qui vient se replier légèrement sur la columelle. Le type paraît avoir une perforation ombilicale dont il est question dans la description de v. Martens. Un examen attentif montre que ce n’est qu'une illusion due en grande partie à la présence de la varice qui se trouve en cet endroit. En réalité il n’y a pas de perforation. Ouverture ovale subquadrangulaire. Péristome interne continu “mince, foliacé, mais parfaitement visible. Un observa- teur peu attentif pourrait croire que l'ouverture n'est pas entière, tandis que c'est en réalité le contraire. C'est là une des nombreuses confirmations de notre théorie aflirmant que tous les Scalidæ possèdent un péristome interne continu. Le péristome externe est ici peu développé, dépourvu d’auricule et un peu versant à sa partie antérieure au-dessous de la colu- melle. La portion antérieure de l'ouverture est pres- que rectiligne, entre le labre proprement dit et la columelle Ebns 0922 0; diam.lmax. :-6; haut. max. des “tours : 7,5 mm. Nous trouvons 22,5 au lieu de 23 mm. donnés par v. Martens, cet auteur ayant eu, ce nous semble, tendance à forcer les dimensions. — 286 — S. (ELEGANTISCALA) FIMBRIOLATA Melvill 1897. Scalaria fimbriolata Mezvizz, Descript. of thirty four Species of Mar. Moll. from the Arabian Sea, Per sian Gulf and Gulf of Oman, Mem. and Proc. Manchester Lilt. and Philos. Soc: vol. XLI, part IIL.pxr, pl MEN 1898. — — Mezvizz, Further invest. into Moll. Faune of the Arabian Sea, etc., loc. cit., vol. XE Le part MD 2 DLA EEE Habitat. — Karachi, 1897, jeune ; Muscat, adulte 1898, pl. I, f. 12: Coll. British Nat. Hist. Museum London ; Muséum de Paris, jeune, n° 1706. 4 Nous avons pu examiner à Londres les types de cette espèce, l’une des plus élégantes du genre. Elle a été parfaitement rendue par Melvill, dont la figure montre bien les détails d’ornementation et le bec du labre qui est très fidèlement reproduit. | Elle diffère des espèces précédentes par sa forme un peu plus conique, sa suture encore moins oblique, plus fortement canaliculée et moins ouverte. Les tours som moins élevés et moins convexes. Les côtes sont bie plus fortes et composées d’un grand nombre de feuillets: Il en résulte que les espaces intercostaux sont bieï plus étroits. La figure de Melvill indique une coquille de 52 mm. de Pe Cet auteur dit que le type «41 possède 14 tours. | S. (EcrcanriscaLa) sPLENDIDA de Boury, nov. sp: (PL. X, fig. 8) S. testa alba, sat magna, S. Arabica paulo minor, impei forata, elongato-turrita. Sutura parum obliqua, profunda subcanaliculata, mediocriter aperta. Anfr. embryon deficientes. Sequentes 11 convexi, costis axialibus pauci) liaceis, crispatis, crebris, et a funiculis spiralibus decussati PF impressi. Anfr. ult. costis 32 et funiculis spiralibus ina — 281 — qualibus 8 munitus. Basis funiculo circumscripta, disco concavo et concentrice quinque funiculato præditus. Aper- tura subrotunda. Peristoma parum crassum ad funiculum circumbasalem in canalem externum productum. Long. : 45; diam. maj. : 13; alt. max. anfr. : 15 mm. Habitat. — Ile Maurice : Type figuré, coll. de M. Dautzenberg. Mer Rouge (Brit. Mus. Nat. Hist.). Extrèmement voisine du S. arabica cette magnifique espèce s’en distingue par son ornementation beaucoup plus fine et plus serrée, sa suture plus étroite. Tant que nous n'avons connu que le type nous hésitions à le séparer autrement que comme variété. La cons- tance des caractères de l’ornementation chez les divers individus que nous avons pu étudier depuis, nous démontre qu’il ne s'agit pas d’une simple variété. La principale différence consiste dans la finesse plus grande des côtes qui sont plus serrées. Le péristome porte un petit bec au niveau du cordon circumbasal comme chez le S. arabica. Coquille un peu moins grande que le S. arabica formée de 11 tours. Protoconque cassée. La coquille a même un tour de moins vers le sommet et un autre “vers la base que le S. arabica que nous venons d’exa- Mminer, ce qui donne exactement le même nombre de tours pour deux coquilles de même âge. Nous n'avons Vu jusqu'ici aucun exemplaire atteignant la taille des S. arabica adultes. L'individu que nous prenons pour type semble en effet avoir atteint son maximum de développement. Suture profonde, un peu canaliculée et beaucoup moins ouverte que celle du S. arabica. Elle est aussi un peu moins oblique. Les côtes axiales, moins fortes que chez l’espèce précédente, ont ten- dance à être composées d'un plus grand nombre de feuillets quoique ceux-ci soient peu nombreux. Elles — 288 — * sont beaucoup plus serrées. On en compte 32 au lieu. de 26 sur le dernier tour. Disque plus concave, orné de cordons concentriques plus nombreux que chez le S. arabica, 5 dont 1 petit près de la columelle au lie de 3 en tout. | L’ornementation spirale est fine et serrée. Elle compte : À très petit cordonnet entre le cordon basal et le premier cordon principal, et deux petits entre le cor- don principal supérieur et la suture. En tout 8 au lieu de 7. Malgré cette faible différence ils paraissent beatr coup plus serrés, les tours étant moins élevés. Ces cordons sont beaucoup moins grossiers que chez lé S. arabica. | En résumé, cette espèce se distingue du S. arabita par son ornementation bien moins grossière, plus serrée, sa suture plus étroite et moins oblique, son disque plus concave et orné de cordons plus nom= breux. | S. (PLesioacirsa) Martens1 (1) de Boury, nov. Sp: (PL X, fig. 9) | Testa griseo-lutescens, sat solida, imperforata, elongato> turrita, angusta, paululum conica. Sutura parum obliqua: parum profunda, valde aperta, nullo modo perforata. Am fract. embryonales 2 nitidi; cæteri 10, parum convexi, costis axialibus plicilormibus, valde obsoletis, in ulti 10 anfractu fere evanescentibus impressi ; liris et funiculis spiralibus, inæqualiter dispositis, subundulatis et aliquand subgranulosis ornati. Anfr. ult. forsan costis 23 præ ditus. Basis subplanata, angulo obtuso circumscripta, fun culis concentricis tenuissimis ornata. Columella funiculo vix firmata. Apertura rotunda-subquadrangularis. Peris toma internum fere inconspicuum . (1) Dédié à von Martens. — 289 — à Long. : 16 mm. ; diam. maj. : 4 mm. ; alt. max. anfr.: nm. , ÿ. Habitat. — Japon : Musée zool. de Berlin, n° 118, unique (sub. nom. erron. Acrilla gracilis). Coquille d’un jaune grisätre, assez solide, imper- forée, allongée-turriculée, étroite, légèrement conique, portant des côtes obsolètes épaisses et des cordons transverses séparés par de gros sillons, sur toute la surface. Suture peu oblique, peu profonde, très ouverte, nullement perforée. Protoconque composée seulement de 2 tours lisses ; le premier est arrondi, en forme de bouton et n'est presque certainement pas normal, car généralement les protoconques présentent trois tours. Il faudrait voir d’autres exemplaires, car il se pourrait fort bien qu’elle ait été cassée et réparée ensuite par Vanimal. Nous sommes très porté à le croire. Les tours suivants, au nombre de 10, légèrement convexes, sont ornés de côtes longitudinales pliciformes exces- sivement obsolètes, qui, sur le dernier tour, n'existent plus guère que sur la partie supérieure. On remarque en outre des sillons transverses très inégaux comme largeur, séparés par des espaces formant des cordons aplatis également très inégaux. Tous sont un peu ondu- leux et les cordonnets de la partie supérieure des tours sont rendus légèrement granuleux par le passage des côtes. Sur le dernier tour il semble que l’on compte 23 de ces côtes. Sur l’avant dernier tour du type, les cordons et les sillons transverses sont disposés à peu près de la manière suivante : suture supérieure, environ 9 cordonnets assez fins, un peu granuleux, serrés et séparés par des sillons étroits, puis trois gros cordons, composés chacun de deux cordonnets accolés, séparés par des sillons plus larges que les premiers. La base est presque plane, limitée par un angle obtus, mais — 290 — assez net, à partir duquel les cordonnets concentriques qui ornent cette sorte de disque deviennent très fins. Funicule columellaire à peine indiqué. Ouverture arrondie-subquadrangulaire paraissant discontinue. Le péristome interne, qui théoriquement est continu, se» trouve ici réduit à une simple couche de vernis ce qui empêche d’en reconnaître facilement l'existence et fait paraître l'ouverture non entière. Le péristome externe est assez mince et interrompu à sa partie postérieure. Le péristome se replie légèrement sur la columelle. Rapports et différences. — Cette rare espèce ne manque pas d’analogie avec le S. subdecussata Cantraine. Tou-" tefois son test est plus mince, sa forme est beaucoup plus étroite et plus allongée, plus élancée, enfin les sillons et les cordons décurrents sont plus gros, moins nombreux et moins régulièrement disposés que chez la coquille des mers d'Europe. Ces cordons sont aussi plus bombés chez le S. Martensi. S. (ELeGanriscaLa) Marrer, de Boury, nov. sp. (PI. X, fig. 10) S. testa modica, albo-cinerea, parum solida, elongato- conica, valde acuta, imperforata. Sutura parum obliqua, parum profunda, sat late aperta. Anfract. embryonales par-« tim deficientes, superst. 2 nitidi, acuti. Ceteri 12, parum. elevati, parum convexi, costis axialibus obliquis, mediocriter crebris, minime prominulis, tenuibus, Joliaceis, valde crispa- tis, ad partem superiorem subauriculatis impressi. Inter costas funiculi spirales crassissimi adsunt. Anfr. ult: costis axialibus circiter 36 ornatus. Basis funiculo acuto. circumscripta, disco costulis radiantibus tenuissimis et funiculis concentricis ornato præditus. Funiculus colu- mellaris nullus. Columella antice valde effusa. Aperturæ ovalis. Peristoma fractum. Long.: 12,5 ; diam. maj. : 4; alt. max. anfr. : 4,5 mm: DR Habitat : Golfe Persique. Coll. du Muséum de Paris, n° 14690. Type de l'espèce. Coquille de taille au-dessous de la moyenne, de colo- ration blanc-grisäâtre, peu épaisse, allongée, conique, très pointue, imperforée. Suture peu oblique, peu profonde, assez largement ouverte. La protoconque, dont le nucleus est cassé, compte encore deux tours lisses et pointus. Les tours suivants, au nombre de 12, sont peu élevés, pas très convexes et ornés de côtes axia- les moyennement obliques, serrées, très peu élevées, minces, foliacées, fortement crépues, légèrement auri- culées à leur sommet. Les espaces intercostaux sont occupés par de gros cordons spiraux bien plus épais que les côtes, lesquels remontent sur la partie rétrocurrente des côtes. Les espaces qui les séparent sont plus larges. Ils forment en réalité de petits rectangles limités par les côtes axiales et les cordons spiraux. L'intérieur-de ces petits godets est lui-même orné de petits cordon- nets secondaires très fins ayant l’aspect granuleux. Le “dernier tour compte environ 36 côtes axiales. La base est circonscrite par un cordon peu épais et assez aigu qui limite un disque. A partir du cordon circumbasal le disque est orné de costules rayonnantes très fines en partie noyées dans le disque et faisant suite aux côtes proprement dites. On remarque en outre des cor- dons concentriques très réguliers et assez gros. Le funi- cule columellaire paraît manquer. La columelle est très fortement versante. L'ouverture semble ovale. Le pé- ristome, complètement mutilé, ne peut être étudié. Observations. Rapports et différences. — Autant qu'on peut en juger, cette coquille n'appartient pas aux Acrilla, comme nous l’avions supposé, mais aux Elegan- tiscala. En effet, les côtes fortement crépues, sur Île côté rétrocurrent desquelles remontent les cordons spi- — 292 — raux, les godets intercostaux ornés de cordonnets secondaires granuleux, mais surtout le premier carac- tère qui ne convient nullement aux Acrilla, semblent montrer qu'il s’agit d’un Elegantiscala. Malheureuse” ment, l’ouverture mutilée ne permet pas de voir si le. bec correspondant au cordon basal existe sur le labre: La découverte d'un individu à péristome entier pourra seule nous fixer sur ce point. Il se peut du reste que notre exemplaire ne soit qu'un jeune. En tout cas, sa forme est bien plus conique que celle des S. arabica, S. splendida, S. fimbriolata qui ont les côtes bien moins serrées, et la suture plus profonde. S. (ACRILLOSCALA) CHAMERIACENSIS de Boury, nov. sp« (PL. X, fig. rr) S. testa sat fragilis, imperforata, cylindraceo-conicas apice deficiente. Sutura mediocriter profunda, non alveolata: Anfract. contiqui, convexi, costis filiformibus numerosiss obliquis, sinuosis, atque varicibus nonnullis longitudinaliter impressi. Transversim funiculis crebris, sat incrassatis undulatis sulcati. Inter funiculos lamellæ tenuissimæ adsunts Basis mediocriter convexa, funiculo crasso cireumscripta costis radiatim ornata atque funiculis concentricis impressan Columella funiculo firmata. Apertura ovali rotundata, labro sat obliquo et postice sinuoso. Peristoma duplex“. internum continuum, valde foliaceum, vix conspicuums supra partem columellarem reflexum ; externum interrup- tum et antice subeffusum. Long. fragm.: 25 mm., 5 : diam. mar.: 9 mm.; alt max. anfr.: 11 mm. ; diam. apert.: 5-6 mm. 4] Terrain. — Lutétien. : Ce Localité. — Chamery (Marne) : Coll. Dautzenber, Type unique. — 293 — Coquille peu épaisse, imperforée, conique, subcylin- drique. Sommet cassé. Suture pas très profonde, - dépourvue de toute perforation, et accompagnée d’un gros cordon. Tours contigus, convexes. Il en reste 6. Ornementation composée de côtes longitudinales fili- formes, très peu proéminentes, irrégulièrement dispo- sées, infléchies à leur partie supérieure qui est plus développée et s'étale très obliquement le long du cordon sutural. Ces côtes se transforment souvent en varices plus ou moins développées et disposées sans ordre. L'ornementation transversale se compose de cordonnets onduleux assez développés, convexes, serrés et peu régulièrement distribués. Ils sont plus larges que les intervalles qui les séparent. Ces inter- “alles sont souvent occupés par un petit cordon fili- forme. La surface est en outre ornée de sortes de petites lamelles verticales extrêmement nombreuses, très obsolètes, qui passent par dessus les cordons, mais sont surtout développées dans les espaces subquadran- gulaires formés par les côtes et les cordons principaux. Elles donnent à la coquille un aspect chagriné et légè- rement ponctué, sans qu'il s'agisse pour cela de ponctuations véritables. On compte environ 135 côtes sur le dernier tour. On les compte plus facilement en examinant leur prolongement sur le disque. Quant aux cordons transverses, il peut y en avoir 25 ou 30 sur le dernier tour. La base est légèrement convexe, entourée par un cordon très développé. Les côtes persistent sur la base après s'être repliées brusque- ment et viennent converger vers la région ombilicale. L'ornementation concentrique est la même que l’orne- mentation transversale des tours. La columelle est accompagnée d'une petite callosité. L'ouverture est ovale-obronde, légèrement versante vers la partie antérieure de la columelle. Le péristome, au premier — 294 — abord, paraît simple, mais en réalité il est double: comme chez tous les Scalidæ. La partie interne, conti= nue, est réduite à un feuillet d’une ténuité extrême qui se réfléchit sur la columelle et vient s’étaler sous. forme d’enduit sur la partie postérieure de l’ouverture: Le péristome externe est formé par la dernière costule et est peu épais. Rapports et différences. — Cette rarissime coquille a énormément d’analogie avec le S. geniculata Brocchi Sa taille et sa forme générale sont très voisines. Elles s’en distingue cependant très nettement par ses côtes plus irrégulières, plus serrées, moins saillantes et pan ses cordons transverses bien plus gros et plus serrés L'ouverture semble plus ovale, le péristome moins épais. La suture est moins profonde et accompagnée d'un cordon plus gros. La forme générale paraît aussi un peu moins conique. Pendant longtemps on, n'a connu ce sous-genre que dans le pliocène. Nous. en avons décrit il y a quelques années une espèce miocène, qui n’est même pas très rare dans certaines localités de l’helvétien du Sud-Ouest : S. Degrangei de. Boury. Bættger a trouvé une petite forme dans le torto= nien de Transylvanie et nous faisons connaître ici deux espèces, l’une du Lutécien et l’autre du Bartonien. IL reste donc à découvrir des Acrilloscala dans loligo- cène et dans le miocène inférieur pour avoir la série: complète, ce groupe étant représenté dans les mers actuelles par plusieurs espèces. S. (Brra) uNILATERALIS v. Martens (UE TEA E) 1902. Scalaria unilateralis V. Marrexs, Sitzungsberichte Gesellschs Nat. Freunde Berlin, p. 241. 1903. — — V. Martens, Valdivia Exped., p. 118% lat LV rer à ee — 295 — Long.: 16 mm.,5; diam. max.:5 mm.; haut. max. des tours : 5 mm., 5. Les dimensions données par v. Mar- tens sont 17 au lieu de 16,5, mais cet auteur semble prendre un peu trop fortes les longueurs des coquilles. Habitat. — Nicobar, Station 201 par 805 mètres, Expéd. « Valdivia » : Musée zool. de Berlin, n° 77, Type de l'espèce. — Sidney, 410 fath., « Challenger » : Coll. Tomlin. Coquille solide, imperforée, tordue en avant, étroite, allongée, turriculée-conique, ornée de côtes épaisses et peu saillantes, ainsi que de granulations rectangulaires. Suture peu oblique, peu profonde, très ouverte, nulle- ment perforée, étroitement canaliculée dans le fond et accompagnée à sa partie inférieure par une sorte de ruban. Protoconque cassée. Les tours suivants, au nom- bre de 12, sont très peu élevés, peu convexes et ornés de côtes longitudinales épaisses, arrondies, peu élevées, très légèrement sinueuses. Leur base est déprimée et vient se terminer à une sorte de ruban qui accompagne “la suture. Ce ruban n'est autre que la trace laissée par le cordon circumbasal. Toute la surface est en outre couverte d'un réseau microscopique particulier ce semble au sous-genre Bria. Ce sont des cordons décur- rents fins et serrés, composés eux-mêmes d’une série de granulations ou plutôt de plaquettes rectangulaires, — le sens le plus grand étant celui de l'axe de la co- quille —, assez étroites, serrées, peu convexes, séparées les unes des autres par des sillons. Ces plaquettes imi- tent assez bien les écailles de beaucoup de reptiles, ser- pents, lézards, etc. Elles semblent se correspondre d’un rang à l’autre dans le sens vertical. Ces rangées de pla- ques sont séparées par des sillons transverses ponctués. Toutefois, si on examine la surface à un plus fort grossissement que celui qui nous a servi à faire la des- — 296 — cription précédente, on remarque que les sortes d’écailles qui recouvrent la coquille et paraissent séparées par un sillon, sont plutôt des rubans ondulés comme les tôles On observe en outre toute une série de parties creuses, allongées et elliptiques aux points de jonction des creux d’ondulations ou entre celles-ci. se succèdent d’un tour à l’autre sur le même plan et qu n'existent que d’un côté. Elles semblent caractériser lé sous-genre Bria. On en compte # au-dessous du labre et une autre vers le sommet. Le dernier tour, beaucoug plus petit que le reste de la spire, porte 15 à 16 côtes” La base est aplatie et limitée extérieurement par un cordon extrêmement développé, faisant une forte saillie à la base du dernier tour. Ce cordon circonserit un dis que épais orné d’un très grand nombre de cordons rayonnants très fins et très serrés rappelant en beau coup plus petit l’ornementation des tours. Un largë sillon déprimé divise le disque en deux et limite um funicule columellaire peu apparent, mais très large Ouverture petite et arrondie. Péristome double. Be péristome interne lisse est très visible, assez épais, fai sant à peine une saillie au-dessus du péristome externe sur lequel il se replie. Le péristome externe, presqui réduit au labre, est très épais, très saillant sur le côtt où il est formé par la dernière grosse varice. Sa surface est ornée d'un réseau granuleux rappelant celui quo observe sur le reste de la coquille et plus développé que sur le disque. 4 Rapports et différences. Observations. — Comme aspect: celte coquille ressemble assez à un S. marginalis Desh de grande taille, mais la disposition des varices et lon nementation microscopique sont tout à fait différentes: le S. marginalis étant simplement ponctué. — 297 — Si on compare le S. unilateralis au S. pachya Locard, on voit qu'au point de vue subgénérique, l’analogie est frappante. La torsion de la spire, la disposition des va- rices sur un rang au-dessous du labre, l’ornementation microscopique sont sensiblement les mêmes et ne pré- sentent que des différences spécifiques. Le S. pachya atteint une taille infiniment plus grande. Il est assez souvent roulé et l'ornementation microscopique de- mande une grande attention pour être reconnue, mais on la distingue parfois fort bien, sur le n° 125 du Muséum par exemple. Toutefois, les sortes de plaques qui recou- vrent la coquille ou plutôt les ondulations qui sont rec- tangulaires sur le S.unilateraiis sont plutôt quadrangu- laires chez le S. pachya. Il est impossible de confondre les jeunes des deux espèces. Chez le S. unilateralis, ils sont bien plus étroits. Leurs tours sont bien moins convexes et en proportion moins nombreux, 9 1/2 au lieu de 11. Leurs côtes sont plus fines, plus serrées, plus nombreuses, 15 au lieu de 12. Jusqu'ici, nous ne connaissions que le type unique du Musée de Berlin que M. Thiele nous avait commu- niqué. Nous venons d’en rencontrer un exemplaire plus jeune dans un lot de Scalaires de Singapore queM.Tom- lin vient de nous envoyer. Cet exemplaire est également tordu et montre qu'il s’agit bien là d'un des caractères du sous-genre, puisqu'il est constant. S. EXCRISPA Sacco (PI. XI, fig. 1) 1847. Scalaria crispa GrareLoup, Atlas Adour, pl. XIE, f. 4, (non Lamarck). 1897. — excrispa Sacco, I Moll. terr. terz. Piem. e Ligur., IX>1p-250: Coquille de taille médiocre, peu épaisse, imperforée, — 298 — allongée, régulièrement conique, ornée d’une façon très élégante de côtes minces, foliacées, fines et légèrement épineuses à leur sommet. Suture assez oblique, pro fonde, non perforée, assez largement ouverte et cepen« dant ayant une tendance à être canaliculée par suite d’une petite rampe déclive qui existe entre l’épinee la suture proprement dite. Protoconque cassée sur tout les exemplaires. Un d’eux cependant conserve un tour qui indique presque certainement une protoconqu lisse, conique et pointue. Les tours suivants, au nombre général. Chez les adultes, il peut atteindre 35 et s’abaïs ser jusqu'à 15 sur certaines variétés. Elles sont alor à sante à la partie antérieure de la columelle. Le péristom est double. Le péristome interne est continu et foliacé Le péristome externe est étroit, constitué par la de nière côte et auriculé à sa partie postérieure. Terrain. — Aquitanien. Localités. — Mérignac (Le Pontic) : une quinzaine d'individus, Collections Duvergier, Bial-Neuville, Coss- mann, Peyrot et coll. du Muséum, n° 2048, 2078. — Saint-Avit: Coll. Bial-Neuville. — Type figuré: Méri- gnac (Le Pontic), Collection du Muséum de Paris. Rapports et différences. — Notre coquille se distingue facilement des autres espèces du Sud-Ouest par ses côtes fines et serrées. Elle présente un peu l'aspect du S. pul- chella Bivona, espèce vivante dont elle a les côtes serrées et les fins cordons transverses. Elle est cependant très différente. Le S. pulchella adulte a les tours un peu an- guleux et les côtes non épineuses. Nous ne savons pas encore si ces deux espèces appartiennent au même sous-genre, mais nous le pensons. Il nous a été facile, en examinant la figure 4 de l’atlas de Grateloup, de nous rendre compte que cette figure se rapportait sans hésitation à la présente espèce. C'est “avec raison que M. Sacco lui a donné un nom nouveau, car elle n’a aucun rapport avec le S. crispa Lamarck. L'examen tout récent du type même de Grateloup est venu confirmer entièrement notre manière de voir. S. (DenriscaLA) BERVILLENSIS de Boury, nov. sp. (PL. XL, fig. 2) S. testa minuta, solida, imperforata, elongato-conica. Sutura parum obliqua, profunda, angusta, inferne gradata ét valde crenulata. Anfr. embryonales deficientes. Sequentes 7, parum convexi, superne valde angulati, longitudinaliter “costis axialibus crassis, parum obliquis, parum elevatis, ad “partem superiorem denticulatis ornati, præterea tenuissime punctati. Anfract. ult. costis 11 ad labrum partim evanescen- tibus ornatus. Basis angusta, sat obliqua, subconcava, funi- Culo crasso circumscripta, costis radiantibus destituta. Funi- AE sat crassum, paululum prominulum : externum sat cras- sum, forsan punctatum et ultima varice constitutum. Eong. : 6 mm. ; diam. maj. : 2 mm.,3; Gal" anfr. : 2 mm., 9. Terrain. — Bartonien. L: Localité. — Berville : Type unique, coll. Cossmann: Coquille de petite taille, solide, imperforée, allongée conique, ornée de côtes peu saillantes, épaisses, ter minées à leur sommet par une denticulation pincée Suture peu oblique, profonde, étroite, coupée carré ment à sa partie inférieure qui est fortement denti culée. Protoconque cassée. [Il reste 7 tours peu cons vexes, fortement anguleux à leur partie supérieure ornée de ponctuations très fines, en grande partie eff cées par l’usure. Le dernier tour compte 11 côtes don columellaire est à peine indiqué. Ouverture assez grande et arrondie. Le péristome est double. Le péris ment saillant. Le péristome externe, formé par la det nière varice, est assez épais et très probablemer ponctué. Le plan du labre est assez oblique par ra] port à l’axe. | Rapports et différences. — Cette coquille présente d très grands rapports avec le S. plicata Lamarck (= ma — 901 — ginostoma Baud. Wardi Desh.) dont elle n’est évidem- ment que la mutation. Elle en diffère par sa forme moins renflée, plus régulièrement conique, sa suture plus étroite et moins ouverte, la forme de ses côtes renflées latéralement en leur milieu et plus fortement pincées à leur sommet. Ces côtes sont aussi moins sail- lantes. Quant au S. applanata Coss. et Pissarro, il a au con- traire les denticulations plus aplaties et plus larges. Cette espèce au point de vue de l’évolution est extré- mement intéressante, Car Jusqu'ici on ne connaissait pas de Dentiscala dans le Bartonien. Sa provenance “comme niveau n’est pas douteuse, car elle renfermait parmi le sable qui s’en est échappé un de ces petits Bithinia minces et allongés si communs dans ces cou- ches. Ses caractères parfaitement tranchés écartent toute hypothèse de remaniement. S. (CrassiscaLa) CHEvALLIERI Cossmann (PL. XL, fig. 3) 1888. Scalaria Chevallieri Cossmanx, Catal. Ill. Coq. Bass. Paris, p. 144, pl. VI, fig. 6. Terrain. — Bartonien inférieur ou Auversien. Localité. — Le Fayel : ancienne coll. Chevallier, ac- tuellement coll. Bourdot à l'Ecole des Mines, type. La figure donnée par M. Cossmann laisse à désirer. Elle représente une coquille trop large et trop trapue. Nous jugeons donc utile de redonner une nouvelle figure d’après une photographie du type. Malheureuse. ment la teinte un peu rougeàtre de la coquille n’a pas donné tout le résultat désirable, ce qui est d'autant plus regrettable que la phototypie diminuera encore la valeur du cliché pour les détails. On aura du moins une idée exacte de la forme générale. Si on examine la photo- 3 — 302 — que le nom adopté pour le sous-genre n'est pas tous jours bien approprié. Le S. Francisci Caillat, pris pou type et un certain nombre d’autres espèces, ont le tesl fort épais, mais nous ne saurions actuellement séparer d’autres coquilles à test beaucoup plus mince telles que, les S. Chevallieri Coss., S. annula Desh., d'autant plus que certaines espèces telles que le S. multipunctata de Boury tiennent le milieu entre les deux. On voit donc parl# que l’épaisseur du test n’a subgénériquement qu’une valeur relative et que ce caractère ne suflit pas à lui seul Nous ne connaissons pas actuellement d'autre exem= plaire que le type. S. Tomzini de Boury, nov. sp. (PI. XI, fig. 4) S. testa parva, sordide alba, sat solida, imperforata, bre viconica, subturbinata, paululum ventricosa. Sutura minime obliqua, mediocriter profunda, late aperta. Anfr.embryonales superst. 2 nitidi, conici, paululum ventricosi. Sequentes 5 ven tricosi, valde convexi, costis longitudinalibus, leviter obliquis, minime prominulis, valde crassis, subfoliaceis, externe pauë lulum refleris et subsinuosis ornati. Inter costas funiculi decurrentes validi, circiter 6 in penultimo anfractu adsunt Anfr. ult. costis circiter 16 munitus, nullo modo punctatus et disco omnino destitutus. Columella funiculo sat crassok firmata. Apertura ovalis. Peristoma late circumscriptum À internum tenue, foliaceum, supra externum expansum. Long. : 4 mm. ; diam. maj. : ? mm. ; alt. max. anfr« 2 mm. Habitat. — Singapore : Type, coll. Mus. Paris, n° 1999 ; coll. Tomlin. — 303 — Coquille de petite taille, d’un blanc jaunâtre sale, assez solide, imperforée, trapue, conique, turbinée, un peu ventrue. Suture très peu oblique, moyennement profonde, bien ouverte. Protoconque en partie conser- vée et composée de 2 tours lisses coniques un peu ventrus. Un autreexemplaire mieux conservé dans cette partie montre 3 tours. Les tours normaux, au nombre de 5, sont ventrus, fortement convexes et ornés de 16 côtes axiales très légèrement obliques, très peu éle- vées, très épaisses, subfoliacées, légèrement rétrocur- rentes à leur partie externe et un peu sinueuses. Les espaces intercostaux sont occupés par des cordons spi- raux relativement gros, au nombre de 6 environ sur Pavant-dernier tour, séparés par des espaces plus larges. Le dernier tour porte 16 côtes axiales et environ 10 à 12 cordons spiraux. Il n'existe aucune trace de ponc- luations. Il n’y a ni disque ni cordon circumbasal. La columelle est accompagnée d’un funicule assez déve- loppé. L'ouverture est ovale. Le péristome, bien que la coquille n’ait pas montré de varices auparavant, est largement bordé et en forme de pavillon de cor de chasse. Le péristome interne est très mince, foliacé et s'étale sur le péristomeexterne qui est épaiset en forme de pavillon. Rapports et différences. — Cette jolie coquille, que nous sommes heureux de dédier à M. Tomlin l'éminent directeur du « Journal of Conchology » et qui nous a été donnée par lui, présente au premier coup d'œil une certaine ressemblance avec le S. millepunctata de Boury, espèce fossile du Bois-Gouët, mais, outre que sa taille est infiniment moindre, elle est totalement dépourvue de disque et de ponctuations, que l’on remarque chez la coquille fossile qui par contre ne possède pas de cordons spiraux. On peut à la rigueur la comparer au S. immaculata — 304 — Sow., mais ce dernier est bien plus mince et sa forme est beaucoup plus allongée, ses cordons spiraux bier plus fins, ses côtes bien plus minces et moins saillantes, sa base perforée, sa columelle dépourvue de tout fun cule. S. (SPINISCALA) MERIGNACENSIS de Boury (PI. XL, fig. 5) 1912. Spiniscala merignacensis DE Boury, in Cossmann, Essais de Paléo conch., IX, p.168, pl. 40/42 Nous croyons intéressant de figurer une variété étroite provenant de Mérignac (Le Pontic) : Coll. Mus n° 2042. ; S. (GyroscaLa) posrucara (1) de Boury, nov. sp. … (PL XL fig. 6) S,testa sat parva, parum solida, imperforata, elongato conica, sat angusta. Sutura parum obliqua, mediocriter pra funda, sat late aperta. Anfr. embryon. fracti. Srquentes à mediocriter convexi, costis axialibus lamelliformibus, paru obliquis, parum prominulis, acutis, minime retrocurrente reflexis ornati. Inter costas striæ spirales impressæ in test adsunt. Anfr. ult. costis axialibus circiter 12 prædit Basis funiculo parvulo, minime conspicuo circumscripta Apertura fracta. | Long. fragm.: 5,8 ; diam. maj. : 2,5 ; alt. max. anfre 3 MM. Terrain. — Helvétien. | Localité. — Salies-de-Béarn, près Orthez. Coll. De grange-Touzin. Type unique. Coquille de petite taille, peu épaisse, imperforée allongée-conique, assez étroite, ornée de côtes axiales (1) Postulatus, demandé, attendu. Lu — 305 — peu élevées. Suture peu oblique, pas très profonde, assez largement ouverte. Protoconque cassée. Tours 5, pas très convexes, ornés de côtes lamelleuses peu obli- ques, peu élevées, tranchantes, ayant une légère ten. dance à se réfléchir. Ces côtes descendent dans la suture et ne passent pas au-dessus d'elle pour aller rejoindre celles du tour précédent. Elles se succèdent simplement sans s'appliquer l'une sur l’autre. Entre les côtes on observe des stries burinées très apparentes. Le dernier tour compte environ 12 côtes. La base est circonscrite par un cordonnet à peine indiqué, surtout visible par l'angle que le dernier tour forme à cet endroit. La base est couverte de stries burinées comme le reste de la coquille. L'ouverture est malheureusement trop incom- plète pour être décrite. S. (CeriTiscaALa) LeconTrex (1) de Boury, nov. sp. (PI. XI, fig. 7-8) S.testa minutissima, solida, imperforata, turrita, conica. Sutura parum obliqua, mediocriter profunda, late aperta. Anfr. embryonales fracti. Superst. 4 1/2 mediocriter converi costis longitudinalibus parum obliquis, crassis, parum ele- vatis, funiculis transversis crassis ac decussatis instructi. Anfr. ult. costis axialibus circiter 9 et funiculis spiralibus 3 impressus. Basis obliqua paululum excavata, funiculo cireumscripta, forsan nitida. Apertura fracta. Pong :12,5 ; diam. maj. : 1 mm. Terrain. — Helvétien. Localité. — Charnisay : Coll. Lecointre, Type, et coll. du Muséum, n° 1093. Coquille de très petite taille, solide, imperforée, tur- riculée-conique, ornée de côtes et de cordons spiraux (1) Dédié à feu Mr° la C"* Lecointre, malacologiste, — 306 — sensiblement de mème grosseur. La suture, peu oblique; n'est pas très profonde. Elle est largement ouverte. Le sommet de la coquille est cassé. Le type compte 4 1/4 tours un peu convexes et ornés de côtes axiales peu obliques, épaisses, peu élevées; ces côtes sont coupées par des cordons spiraux à peu près aussi gros que les côtes, séparés par une rainure bien plus étroite. Le dernier tour compte environ 9 côtes et 3 cordons spi: raux. La base, oblique et plutôt légèrement excavée est limitée par un cordon un peu moins gros que les cordons spiraux. Elle est dépourvue de côtes rayon: nantes et semble lisse. L'ouverture mutilée ne pe malheureusement être décrite. Rappôrts et différences. Observations. — Cette petite espèce n’est malheureusement connue jusqu'ici que par un très petit nombre d'individus en mauvais état, mais. très suffisants pour qu’il n’y ait aucun doute sur leur classement subgénérique. Nous n’aurions pas songé à les décrire si la présence d’un Cerithiscala dans l’helvétien n’avait pas présenté un intérêt de tout premier ordre en permettant de com= bler une lacune. Il est regrettable que l’état des échan= tillons que nous avons eus entre les mains ne nous ait pas permis d’insister actuellement sur les rapports et différences. Nous ferons simplement remarquer que ce: groupe assez bien représenté dans l’éocène et dont nous ne connaissons encore que le S. quadricincta v. Kœn. dans l’oligocène, n’avait pas encore été rencontré dans. le miocène. Il existe également une forme dans le plio= cène. Le S. Lecointreæ a bien quelques rapports lointains. avec le S. Munieri de Raincourt, mais ce dernier est bien plus grand, plus conique, ses tours sont plus convexes, sa suture plus profonde, ses cordons trans= verses plus nombreux et bien moins gros, Le S. quan La, Se dricincta v. Kœn., bien plus voisin, est plus conique et a les tours plus convexes. Il porte quatre cordons spiraux au lieu de trois. S. (RupiscaLA) sEcERNENDA de Boury, nov. sp. (PL. XI, fig. 9) S. testa modice magna, parum solida, opaca, imperforata, valde elongata, conico-turrita. Sutura parum obliqua, parum profunda, valde aperta, funiculo munita. Anfr. embryo- males fracti.Sequentes superst. 11, parum elevati, lente cres- centes, sat convexi, costis longitudinalibus crassis, parum obliquis, rotundatis, pliciformibus, paululum inflexis, irre- gulariter dispositis ornati. Testa omnino, etiam costæ, funi- culis spiralibus tenuibus, crebris, attamen valde conspicuis prædita est. Funiculi striis axialibus tenuibus, creberrimis impressi sunt. Anfr. ult. costis 12 ornatus. Basis vir con- cava, funiculo basali angusto sed prominulo circumscripta. Discus costulis radiantibus vix impressus, et funiculis tenui- bus concentricis præditus. Columella atque apertura fractæ. Long. fragm. : 2 mm.,3 ; diam. maj.: 6 mm., 8; alt. max. anfr. circiter : 6 mm., 8. Terrain. — Oligocène moyen : Stampien. Localité. — Freienwalde : Senckenbergisches Museum Frankfurt-a.-Main, n° 110. Coquille médiocrement solide tout en étant opaque, imperforée, très allongée, turriculée, faiblement coni- que, ornée de côtes longitudinales épaisses et de cor- dons spiraux ou transverses assez fins, serrés et nom- breux. Suture peu oblique, peu profonde, très largement ouverte et accompagnée d’un cordon qui n’est que la trace de l’ancien cordon circumbasal. Protoconque cas- sée. Il reste 11 tours peu élevés, à accroissement très lent et assez convexes. Ces tours sont ornés de grosses ŒRT QE côtes axiales peu obliques, arrondies en forme de plis et légèrement courbées dans le sens de leur longueur Ces côtes ne se succèdent pas d’un tour à l’autre d'une façon très régulière. Toute la coquille, y compris les. côtes, est en outre ornée de cordons spiraux ou décur rents bien apparents, mais assez fins et nombreux. IS sont peu régulièrement disposés, séparés par des rai nures tantôt plus larges, tantôt plus étroites que les cor* dons. Toute la surface est en outre ornée de petites stries axiales très fines, très serrées, visibles seulement à um assez fort grossissement et donnant à la coquille un as pect rugueux très élégant. Le dernier tour porte 12 côtes axiales. La base, plutôt un peu concave, est CirCONSCrite, par un cordon étroit, mais saillant, limitant lui- même le disque. Celui-ci montre quelques rayons noyés dans son épaisseur et correspondant aux côtes. Il laisse voir en outre des cordonnets concentriques coupés par de petites stries rayonnantes correspondant aux cordons spiraux des tours, mais encore plus fins et en partie noyés dans le disque. On ne peut décrire la columelle. et l'ouverture qui sont cassées. Rapports et différences. — Cette coquille a beaucoup. de rapports avec le S. recticosta Sandberger, mais elle est encore plus élancée, ses côtes sont moins obliquesh et ses cordons spiraux sont plus saillants et heaucou D | plus fins et plus serrés. Nous ne pouvons pas comparer cette espèce au véri- L table S. rudis Philippi de l’oligocène supérieur, que nous ne connaissons que par la mauvaise figure donnée. par cet auteur. Toutefois, on peut remarquer que la coquille qu'il représente est plus voisine du S. recticosta mais qu’elle est beaucoup plus trapue et plus conique; et a une suture moins profonde. En 1867, von Kœænen (Das Marine Mittel Oligocän Nordd. Moll. Fauna, p. 109, tab. III, f.27) cite le S, rudis des trois niveaux de l'oli- D. — 309 — gocène et figure un individu de Sollingen. Autant qu'on peut en juger, cet exemplaire semble, par sa forme moins allongée qu'ici et tout à fait analogue à celle du $. rec- ticosta Sandb., se rapporter à cette dernière espèce. Il cite le S. rudis Philippi de Freienwalde. C'est probable- ment notre coquille qu'il a eue en vue. En 1891, Sacco donne le nom de var. Kæneni à la forme figurée par von Kæœnen en 1867 et dont nous venons de parler. Nous avons dit qu'elle ne différait sans doute pas du S. recticosta Sandb. —. Nous venons d'examiner tout récemment la bonne - figure donnée par Speyer du S. rudis Philippi (1869 Speyer, Die Conchylien der Casseler Tertiärbildungen, Palæontographica, vol. XVI, taf. XXIV, fig. 3). C'est une coquille très conique assez courte et à ornemen- tation spirale beaucoup moins développée que chez le S. secernenda. S. (HyaLoscaLa) exiLis (1) de Boury, nov. sp. (PI. XI, fig. 10) S. testa modica, valde tenuis, translucens, fragilis, imper- forata. Sutura parum obliqua, modice profunda, valde aperta, nullo modo alveolata. Anfract. embryonales 3 conici. Sequentes 9 valde convert et costis longitudinalibus, foliaceis, valde tenuibus, minime elevatis, creberrimis, ad suturam paululum retrocurrentibus, et minime auriculatis ornati. Anfr. ult. costis 24 munitus. Basis funiculo circeumbasali et disco destituta. Columella funiculo parvo sed attamen conspicuo firmata. Apertura fracta. Long. : 19 mm.; diam. maj. : 4 mm. ; alt. max. anfr.: Dnm., à. Terrain. — Miocène inférieur. (1) Exilis, mince, — 310 — Localité. — Dax (Mandillot) : Type, coll. Degrange- Touzin ; même localité : coll. du Muséum de Paris, n° 2068, donné par M. Degrange-Touzin. Coquille de taille au-dessous de la moyenne, exces- sivement mince, fragile, transparente, imperforée, ornée de côtes longitudinales ou axiales, minces, peu élevées, serrées. Suture peu oblique, moyennement profonde, très ouverte et non alvéolée. Protoconque corrodée composée de 3 tours coniques. Les tours suivants, au nombre de 9 environ, sont fortement convexes et ornés de côtes axiales foliacées, très . minces, très peu élevées, très serrées et légèrement antécurrentes au voisinage de la suture. Elles montrent la trace de très petites auricules à leur partie supé- rieure. Le dernier tour porte 24 côtes qui s’infléchis- sent légèrement à leur passage sur la circonférence de la base qui est cependant dépourvue de tout cordon. On remarque un funicule columellaire très réduit et cependant bien visible. L'ouverture est malheureuse- ment mutilée et ne peut être décrite. Rapports et différences. — Si l'on compare cette rare coquille aux autres Scalaires des mêmes terrains on voit qu'elle n’a guère d’analogie qu'avec le S. excrispa Sacco + (= S.crispa Grateloup, non Lamarck). Elle diffère de cette dernière par son test plus fragile, sa suture beaucoup plus ouverte non accompagnée d'une sorte de couronne épineuse formée par les auricules qui terminent les M côtes. Celles-ci sont également beaucoup moins nom- breuses que chez le S. excrispa Sacco. S. (ACRILLA) SUBCANCELLATA d'Orbigny (PI. XI, fig. 11) 1847. Scalaria cancellata GrareLour, Adour, pl. XII, fig. 11 (non Brocchi 1814). 1852, — subcancellata D'OrBiGxx, Prodr. Pal., III, p. 28, — 311 — Nous croyons utile, pour permettre de comparer cette coquille et le S. phœnix, de donner une figure de cette espèce d'après un exemplaire adulte faisant partie de la collection du Muséum de Paris, n° 101. Chez le S. subcancellata, l'ornementation est beaucoup plus régulière. S. (Lirroriniscaza) TourNouer: Benoist (PI. XL, fig. 12) 1875. Scalaria Tournoueri Bexoisr, Bull. Soc. Lin. Bordeaux, p. 70, pl. L, fig. 5-6. Terrain. — Miocène inférieur. Localités. — Saucats (Pont Pourquey) : Type, Benoist ; coll. Degrange-Touzin. — Saucats (Gieux) : même collection. — Cestas : Exemplaire figuré, coll. Max Neuville, coll. Degrange-Touzin. — Dax (Mandillot) . coll. du Muséum de Paris, n° 2149. La figure donnée par Benoist était si médiocre qu’il était assez difficile de reconnaître l'espèce. Par contre le Muséum possède (coll. Scal. Iconogr., n° 920) un bon dessin de Benoist. Un magnifique individu, qui nous a été obligeamment communiqué par M. Max Neu- ville, nous permet d'en donner une excellente figure et en même temps une description plus détaillée Coquille de taille moyenne, pas très épaisse, mais assez solide et opaque, imperforée, allongée-conique. Suture pas très oblique, pas très profonde, mais très largement ouverte. Protoconque cassée. Il reste 7 tours convexes ornés de lamelles axiales sinueuses, très minces, très peu élevées, complètement noyées dans le test et cependant très faciles à reconnaître. D'autre part la coquille est couverte de gros cordons spiraux ou transverses, épais, arrondis, pas très élevés et séparés par des sillons un peu plus étroits, On compte — 312 — une dizaine de ces cordons sur le dernier tour. Le dernier limite la base qui est à peine convexe et dont la partie extérieure forme un angle assez fort avec la coquille proprement dite. Cette base possède la même ornementation que le reste de la coquille. Pas de funi- cule columellaire apparent. Ouverture ovale, allongée. Péristome très mince. Le péristome interne est réduit à un simple feuillet. Le péristome externe est également très mince. La partie antérieure, située en avant de la columelle, forme une expansion versante assez déve- loppée. Le labre est assez fortement sinueux. L’extré- mité des cordons spiraux qui viennent y aboutir lui donnent un aspect légèrement crérelé. Le plan du labre est sinueux et pas très oblique. Long. : 11 mm. ; diam. ma]. : 45 mm. 5; alt. max. anfr.: 5 mm. Nous avons pu examiner un individu décortiqué qui. montre comme cela a lieu généralement chez les Sca- laires en pareil cas, un ombilic caché habituellement. S. (HemraciRsA) INTNMESCENS v. Kœnen (PL. XI, fig. 13) 1887. Scalaria intumescens v. Koxew, Das Marine Mitt. Olig. Nord. Moll. Fauna, p. 110, taf. I, f. 15. Terrain. — Oligocène moyen ou Stampien. Localité. — Freienwalde : Senckenbergisches Mus. Frankfort-sur-le-Mein, n° 105. Coquille solide, épaisse, imperforée, allongée turri- M culée, faiblement conique, ornée de côtes obtuses et de cordons spiraux. Suture superficielle, très ouverte … et peu oblique. Protoconque et premiers tours cassés. Il reste 8 tours presque plans, ornés de côtes axiales … peu obliques, épaisses, peu élevées. Des cordons spi- raux viennent compléter cette ornementation, Ils sont — 313 — assez gros, mais peu saillants, irrégulièrement disposés, séparés par des gouttières beaucoup plus larges, dans lesquelles on remarque souvent un ou deux cordons secondaires. Ces cordons sont un peu sinueux et pas- sent sur les côtes en y laissant une nodosité presque imperceptible. On observe en outre sur la coquille un très grand nombre de très fines stries verticales qui ne sont pas de véritables stries d’accroissement, mais un mode d'ornementation spécial. La baseest circonscrite, non pas par un cordon, mais par une simple partie un peu anguleuse comme chez beaucoup d'Hemiacirsa. Les côtes s'arrêtent à cet angle et il ne reste plus ensuite que des cordonnets concentriques. On ne peut décrire l’ouverture qui est mutilée, mais on distingue fort bien la partie supérieure du péristome interne qui vient s'appliquer sur la partie supérieure de l'ouverture dont il épouse tous les contours à la manière d'un enduit, Cette coquille ne manque pas d’une certaine ressem- blance avec l'espèce vivante : 3. Vayssierei Dautzenberg décrite récemment. S. (Coroniscaa) Danrer (1) de Boury, nov. sp. (PL. XI, fig. 14) S. testa modica, sat solida, imperforata, parum elongata, valde conica. Sutura parum obliqua, profunda, sat anqusta. Anfr. embryonales deficientes. Sequentes 5 converi costis axialibus parum obliquis, lamellosis, non multifoliaceis, parum elevatis, parum crassis, ad partem superiorem leviter subauriculatis, aliquando in varices crassissimas mutatis, ornati. Inter costas funiculi spirales adsunt. Anfr. ult. costis circiter 18 impressus. Basis funiculo circumscripta. Columella [uniculo sat conspicuo firmata. Apertura modica, (1) En l'honneur de M. Dante Pantanelli, professeur à l'Université de Modène. — 314 — rotunda. Peristoma duplex : internum sat crassum, promi- nulum ; externum valde crassum, ultima varice constitutum et postice obtuse auriculatum. Long. : 21 ; diam. maj. : 11 ; alt. max. anfr. : 7 mm.,5.M Terrain. — Pliocène. Localité. — Orciano. Coll. Dautzenberg, ex coll. Fo=" resti. Type. Coquille de taille moyenne, assezsolide, légèrement déformée et aplatie, imperforée, pas très allongée et fortement conique. Suture pas très oblique, profonde, assez étroite. Protoconque cassée. Tours 5 convexes,« ornés de côtes peu obliques, simples, lamelleuses, peu élevées, peu épaisses, légèrement auriculées vers leur | sommet. Quelques-unes de ces côtes se transforment en varices relativement énormes qui n'apparaissent que sur les deux derniers tours où elles se succèdent obli- quement par paires. On observe entre les côtes axiales des cordons spiraux bien visibles recouverts eux= mêmes, ainsi que les espaces qui les séparent, par un réseau de cordonnets secondaires très fins. Le dernier tour compte environ 18 côtes dont 2 varices. La base” est entourée d’un cordon formé d’une série d’expan sions qui se détachent des côtes et qui sont rétrocur-, rentes. À partir de ce point les côtes se recourbent sur la base qui est plutôt concave, pour aller se réunir à law columelle où elles forment un funicule en torsade assez développé. L'ouverture de taille moyenne est parfaite- ment ronde. Le péristome interne est assez épais et fait\ saillie au-dessus du péristome externe très épais dans la région du labre où il est formé par la dernière varice, obtusément auriculée à sa partie postérieure. Le plan de l'ouverture est fortement oblique par rapport à l'axe” de la coquille. ; \ Te Rapports et différences. — Cette espèce ne manque pas d'analogie avec le S. rhegiensis Seguenza, mais chez celui-ci la forme est bien plus trapue, les varices sont encore bien plus développées et l'ouverture, beaucoup plus petite, est entourée par un péristome externe énorme et fortement auriculé postérieurement. Nous ne pensons pas que ce soit la même coquille, bien que les dimensions 21,5 de longueur et 15 mm. de diamètre soient assez voisines. Enfin la figure de Seguenza mon- tre seulement 3 cordons spiraux tandis qu'ici il y en a 6. Il peut se faire que la découverte d'exemplaires plus nombreux et en bon état conduise un jour à réunir les deux formes, mais le fait nous paraît assez peu pro- bable. Ajoutons que si l’on rapporte les dimensions données par Seguenza à sa figure du 5. rhegiensis on remarque qu’elles ne concordent pas parfaitement. La figure doit être trop ventrue. Le S. Dantei a aussi une très grande analogie avec le S. ranellina Dall de l’Alabama (1896, The Nautilus, vol. IX, p. 111, et 1898, Tertiary fauna of Florida, part IE, pl. XLIT, f. 8 9) qui a sensiblement la même taille et appartient exactement au même phylum, mais chez l'espèce américaine la forme est également plus conique et les varices sont plus minces et plus saillantes. S. (ACRILLA) PHONIX de Boury, nov. sp. (PL. XI, fig. 15) S. testa magna, tenuis, imperforata, elongato-conica. Sutura parum obliqua, sat profunda et late aperta, nullo modo perforata. Anfr. superst. 3 1/2 convexi, costis lon- gitudinalibus filiformibus, valde irregulariter dispositis, sat obliquis, superne antecurrentibus ornati. Costæ funi- culis decurrentibus crassiusculis transversum decussatæ. Anfr. L'HIDE ult. costis circiter 40 vel 50 impressus. Basis subcônvexa, funiculo circumscripta, costis radiantibus et liris concentricis ornata. Apertura fracta. Long. fragm. : 32 mm. ; diam. max. : 15 mm. ; alt max. anfr. : 20 mm. Terrain. — Miocène inférieur. 4 Localités. — Dax (Mainot) : Type figuré, Coll. Coss: mann. — La Brède (Moras), Coll. Degrange-Touzin. Saucats (Lagus), Coll. Bial de Bellerade et quelques. jeunes sommets. — Martillac (Pas-de-Barreau, falun bleu), Coll. Degrange-Touzin. | Coquille de grande taille pour une Scalaire, assez mince, mais non transparente, imperforée, formant un cône très allongé et ornée de côtes filiformes et irré” gulièrement disposées, coupées par des cordons spiraux plus gros que les côtes. Suture peu oblique, assez pro fonde et très largement ouverte, nullement perforée.#Æ ne reste que 3 1/2 tours convexes, ornés de côtes axiales filiformes, très irrégulièrement disposées et assez obli ques ; leur partie supérieure est antécurrente. Ces côtes sont coupées par des cordons spiraux beaucoup plu gros que les côtes. Ils sont de deux sortes. Les princi paux, très gros, coupent les côtes, mais ne passent pas au-dessus et forment avec celles-ci des espaces subquas drangulaires assez réguliers, très apparents et un peu plus hauts dans le sens de l’axe de la coquille. Entre ces cordons principaux l’on remarque un autre cordon- net secondaire plus petit, mais encore plus gros qué les côtes axiales. Ce cordonnet coupe la case rectangus laire en deux parties à peu près égales. Chacun de ces rectangles secondaires ainsi formé est lui-même occupé par un très grand nombre de tout petits cordonnets très fins et un peu onduleux, coupés par de petites stries d'accroissement verticales excessivement fines et serrées: —— 311 — Cette ornementation microscopique donne à la surface un aspect légèrement granuleux. Le dernier tour compte un nombre de côtes axiales qui doit être très variable et qui semble osciller entre 40 et 50. La base est légèrement convexe et circonscrite par un cordon spiral qui n’est guère plus gros que les autres. Le dis- que ainsi limité est orné de côtes rayonnantes faisant suite aux côtes axiales et venant se réunir à la colu- melle.On observe en outre des cordonnets concentriques aplatis, beaucoup plus fins que ceux de la coquille, et coupés eux-mêmes par un très grand nombre de petites stries rayonnantes correspondant à celles de la coquille. Il n’est malheureusement pas possible de décrire l’ou- verture qui est complètement mutilée. Rapports et différences. — Le S. phœnix, qui semble atteindre une taille plus grande que le S. subcancellata d'Orb., diffère de ce dernier par sa forme plus large et plus conique, ses tours plus élevés, sa suture oblique et plus ouverte. Nous estimons que la figure donnée par Grateloup de son S. cancellata, dont d’Orbigny a eu raison de changer le nom, ne s'applique pas au S. phœnix mais bien à l’autre forme qui est plus étroite et à laquelle se rapporte exactement le n° 101 du Mu- séum de Paris (Dax). Nous avons sous les yeux deux autres individus qui nous été communiqués par M. Max Neuville et dont l’un fait maintenant partie des col- lections du Muséum et un troisième, plus jeune, venant de Dax (Moulin de Cabane). Le Muséum possède en outre un dessin original de Benoist étiqueté S. sub- cancellata d'après un individu de Saint-Paul-de-Dax. Ce dernier se rapporte bien, selon nous, à la coquille de Grateloup. Reste à savoir si le S. amæna Phil. var. eosubcancellata Sacco, de Cassinelle, couches considérées comme ton- griennes par les uns et comme miocène inférieur par 4 — 318 — les autres, ne serait pas le S. phœnir. Il en possède assez le facies, quoiqu'il soit encore plus conique que ce der: nier (Sacco, 1891, I Moll. terr. terz. Piem. e Liguria, Al fe55). Enfin la coquille citée de Bonifacio comme S. reticu: lata Michelotti par Locard et Cotteau (1877, Descripts faune terr. tert. moy. Corse, p. 405, pl. 1} 408 serait pas la même espèce. Elle en a tout à fait le facies comme ornementation et comme forme générale, seu: lement la suture est un peu plus oblique. Nous ferons observer à ce sujet que nous avons vu récemment le type dans la collection Péron conservée dans les galeries paléontologiques du Muséum. Or on sait que les cou ches de Bonifacio appartiennent au miocène inférieur: Enfin nous avons sous les yeux un autre fragment de Scalaire provenant du miocène inférieur de Saint-Paul trois-Châteaux qui, malgré son très mauvais état de con* servation, nous donne l'impression d’appartenir à la même espèce. Toutefois la suture est un peu moins profonde. Il est grandement à souhaiter que l'on puisse ren contrer des exemplaires adultes et entiers de cette magnifique coquille. Jusqu’alors une certaine réserve s'impose, bien que la description du S. phænir nous paraisse tout à fait légitime et nous ne pensons pas que notre coquille puisse être considérée simplement comme la femelle du S. cancellata. Son ornementation est trop différente. S. (ELecanriscaLa) Azpricai de Boury, nov. sp. (PI. XI, fig. 16) L4 S. testa valde fracta. Testa mediocriter solida. Sutur! a valde profunda, modice aperta, nullo modo perforata. Anfr valde convexi costis axialibus parum elevatis, parum obiquil parum crassis, crispatis et ad partem superiorem obtuse 19 subspinosis ornati, inter costas funiculis crassiusculis 6 vel 7, supra costas ascendentibus et antecurrentibus impressi. Aliquando costæ in parvulas varices mutantur. Anfr. ult. costis 20 præditus. Basis funiculo circumscripta. Apertura omnino fracta. Long. fragm. : 25 mm. ; diam. maj. : 12 mm. ; alt. max. anfr. circiter : 14 mm. Terrain. — Eocène. Lecalité. — Alabama : Collections de l'Ecole des Mines à Paris, Type unique. Coquille très mutilée, dont il ne reste guère que trois tours, mais dont les caractères sont très tranchés. Le test est médiocrement épais comme chez les autres Elegantiscala. La suture est très profonde et moyenne- ment ouverte. Elle n’est nullement alvéolée. Les tours très convexes sont ornés de côtes très peu obliques, peu épaisses, moyennement élevées et crépues. Ces côtes sont obtusément épineuses vers leur sommet. L’épine est située assez loin de la suture vers laquelle elle se recourbe. Entre les côtes on observe deux sortes de cor- dons transverses : les uns assez gros au nombre de 6 ou 1, les seconds beaucoup plus fins et serrés recouvrant toute la coquille, y compris les cordons principaux. Tous partent de la base de la côte précédente et remon- tent sur les côtes suivantes jusqu’à leur bord externe. Ils se dirigent du côté de l'ouverture, c'est-à-dire qu'ils sont antécurrents. Les côtes deviennent parfois légèrement variqueuses et se composent alors de deux feuillets accolés au lieu de un. On compte environ 20 côtes sur le dernier tour. L'ouverture est cassée. Rapports et différences. — Cette coquille ne manque pas d'analogie avec le S. elegantissima Desh. et appartient incontestablement au même sous-genre. Toutefois, sa sculpture est encore bien plus prononcée. Ses côtes 2980 sont moins nombreuses: 20 au lieu de 23 pour le S. ele gantissima, qui est cependant bien plus étroit. Les cor“ dons transverses, au nombre de 8, sont bien plus apparents et bien plus saillants que sûr l’espèce pari” sienne. Chez le S. elegantissima les cordonnets secon- daires sont bien plus faibles et les cordonnets verticaux. qui les rendent granuleux sont bien plus apparents. Les cordonnets secondaires et les petits cordons verticaux sont à peu près d'égale grosseur. Chez le S. Aldrichi, au contraire, les cordonnets transverses sont très déve loppés, tandis que les cordons verticaux, quoique visi- bles, sont bien moins apparents. Les cavités rectangu= laires formées par les côtes et les cordons transverses principaux du S. elegantissima sont très nets, tandis qu'ils sont plus obsolètes chez le S. Aldrichi. Enfin, la suture de ce dernier est bien plus profonde, ses varices sont moins fortes et son épine est moins rapprochée de la suture. S. (ACRILLOSCALA) TEREBRALIS Michelin 183r. Scalaria terebralis MicHezin, Mag. de Zoologie, p. 34% pl. 34, fig. 1900. S, (Acrilloscala) Degrangei DE Bourx, in Ivoras et PExroT, Scals Faluns Touraine, Act. Soc. Lin. Bor deaux, t. LV, p. 71, pl. Il, fig. 6, 7,8... Terrain. — Miocène moyen : Helvétien. Localités. -— Environs d’Orthez, Sallespisse, répandu, — Salles, rare. — Pont-Levoy, rare. L'examen du Magasin de Zoologie de Guérin que nous. n'avons eu occasion de consulter que tout récemment nous prouve que le S. terebralis n’est autre que la cos quille que nous avons décrite postérieurement sous le nom de S. Degrangei qui, dès lors, tombe en synos nymie. È D'Orbigny a commis une erreur en rapportant au min S. terebralis les fig. 1 et 2 de Grateloup (1847). Ces deux dernières coquilles, ainsi que nous venons de nous en convaincre par l'examen des types eux-mêmes, sont des Scalaria dépourvus de tout cordon basal et rentrant dans le sous-genre Fuscoscala. La description de Michelin est du reste excellente. Il a soin d'attirer l'attention sur le petit cordon qui en- toure la base, mais qui n'est malheureusement pas reproduit sur la figure. L'auteur nous apprend que cette coquille est allongée, subulée, imperforée, à tours contigus, irrégulièrement chargée de côtes et de varices qui sont rares. La diagnose latine indique que les côtes sont très petites. Tous ces caractères sont bien ceux du $S. Degrangei, que l’on rencontre en effet à Salles, localité indiquée par Michelin. S. (PLESIOACIRSA) CLATHRATA Basterot sp. 1825. Melania clathrata Basreror, Descr. Géol. Bass. tert. Sud- Ouest France, p. 36, pl. IV, fig. 12. Nous avons pu examiner un très grand nombre d'exemplaires de cette intéressante coquille, environ une centaine. Quelques-uns sont en très bon état et nous ont permis de constater que la protoconque était lisse et pointue. Les individus que nous avions pu exa- miner en 1884 et que nous avions appelés S. Basteroti, sans les décrire, n'étaient pas complets et nous faisaient supposer que la coquille avait une tendance à ce que le premier tour soit obtus (1884, de Boury, Journ. de Conchyl., vol. XXXII, p. 161). Nous pouvons mainte- nant nous rendre compte que la protoconque est bien lisse et très pointue comme chez toutes les autres espèces de ce sous-genre, en particulier le S. subdecussata Can- traine. S. (NopiscaLA) Scaccan Hærnes 1856. Scalaria Scacchii Hoerxes, Die Fossilen Mollusk. Tert. Beck Wien , p. 450, taf. 46, fig. r2. È M. Dautzenberg nous a communiqué de Pont-Levoy une coquille helvétienne que nous avions d’abord re gardée comme nouvelle. Un examen plus attentif nous fait penser que cette coquille n’est pas différente du S. Scacchii décrit par Hærnes. Nous croyons intéressant de donner ici une descrip- tion détaillée de la Scalaire de Pont-Levoy. Coquille de petite taille, solide, imperforée, allongée cylindracée, peu conique, un peu ventrue. Suture assez oblique, peu profonde, largement ouverte, très légère= ment crénelée. Les tours embryonnaires et le pre mier tour normal sont cassés. Les tours suivants, au nombre de 5, moyennement convexes, sont ornés de côtes axiales peu obliques, légèrement sinueuses; assez épaisses et peu saillantes occupant toute la hau» teur des tours et terminées à leur sommet par une denticulation très peu apparente. Elles sont très légè rement renflées en leur milieu sur le dernier tour, où l’on remarque une varice. La surface est en outre ornée d’une série de lignes ponctuées très fines et très serrées. Le dernier tour porte 14 côtes. La base, dont le plan est très oblique, est limitée par un angle bien visible. La callosité columellaire est assez réduite et obsolète. Ouverture ovale. Péristome interne continu, assez épais, lisse, faisant saillie sur le péristome externe qui est ponctué. Le péristome externe est épais et de l'ouverture est assez oblique par rapport à celui de la coquille. Long. : 5; diam. max.: 2; haut. max. des tours® 3 mm, E. ne B°2 1 9 JD OBSERVATIONS FAITES SUR UN MITRA ZONATA VNEVANY Par A. VAyssiÈRE Professeur à la Faculté des Sciences de Marseille Dans la petite Étude zoologique et anatomique du Mitra zonata que j'ai publiée dans cette Revue en 1901 (Vol. XLIX, p. 71), j'indiquais combien il était difli- cile d’avoir quelques fragments conservés dans l’alcool du corps de l’animal de cette rarissime coquille ; les pêcheurs, d'ordinaire, nettoient la coquille après sa capture, ou la laissent à sec plus ou moins longtemps avant de pouvoir la remettre à un naturaliste. Cette année, grâce à l’obligeance de M. Maschi, de Nice, j'ai pu avoir un individu vivant qui m'a été envoyé le 13 juin et que J'ai conservé jusqu'au 6 août. Pendant toute la durée de sa captivité, ce Mollusque n'a jamais montré une bien grande vitalité, soit que l'animal ait souffert à sa sortie de la mer, soit que le milieu dans lequel je l’ai mis, füt bien différent comme pression de celui dans lequel il habite. Dès son arrivée dans mon laboratoire, je l'ai placé dans un grand cristallisoir contenant au moins cinq litres d'eau de mer qu'on lui a renouvelée tous les deux jours; malgré cette précaution, ce Mollusque, qui vit à une profondeur de 50 à 80 mètres, n'a pu reprendre toute sa vigueur: ainsi, je ne l’ai Jamais vu projeter sa trompe, même partiellement. La diffé- rence de pression me paraît être la principale cause de ce peu de vitalité. = Soupes La coquille de cet exemplaire avait 74 millimètres dé longueur, c'était donc un individu de taille moyenne# la coloration était bien conservée sur toute l’étendue de celle-ci. Quelques heures après avoir été mis dans l’eau de mer, l'animal a sorti progressivement son pied et une partie de la région céphalique: celle-ci se réduisait au mufle proprement dit, c’est-à-dire I siphon et le dessus de la tête, compris les rhinophores: Pendant toute sa captivité, ce Mollusque n’a jamais porté au dehors de sa coquille une plus grande étendue de son corps; il ne m'a donc pas été possible de voir sur cet individu vivant les bords du manteau, comme je les avais observés chez l'individu conservé dans l’alcool que j'ai représenté (fig. 1) de profil dans ma Note de 1901. | La tête formait une masse charnue assez allongée: bombée supérieurement, portant deux prolongements cylindriques, les rhinophores, un peu en arrière dés quels se trouvait le siphon. La coloration généralé de toute cette partie était d'un brun jaunâtre avec petites taches blanches très irrégulières. Cette région est séparée du pied, surtout à droite; par un vaste sillon blanc hyalin, recourbé antérieur rement de haut en bas de manière à arriver sur les bords latéraux de la face plantaire; cette bande blan châtre constitue le sillon sous-palléal. Le siphon offrait un revêtement épidermique brun: jaunâtre, avec lignes circulaires plus foncées, presque A quelques manquants, qui mettaient à nu les tissus sous-jacents d'un blanc hyalin. La face interne du siphon, ainsi que son orifice supérieur, étaient d’un blanc hyalin; cette teinte des tissus, qui pa raissait uniforme à l'œil nu, montrait sous la loupe un mélange de marbrures blanc opaque et de parties très hyalines. Les rhinophores ou tentacules dorsaux présentaient la même coloration que le siphon. C’est vers le milieu du côté externe de ces organes, sur un renflement terminant la moitié inférieure plus volumineuse de ceux-ci, ce qui donne un aspect partiellement tronqué à ces tentacules, que se trouvait l'œil qui formait une petite tache noire au centre d’une aréa très claire. Le pied était sans contredit la partie du corps que l’on pouvait le mieux examiner ; sa face inférieure ou plantaire offrait l'aspect d'un long triangle isocèle dont ie sommet, un peu arrondi, était représenté par l'extrémité postérieure; sa base constituait le bord antérieur avec angles également arrondis. Toute l'étendue de cette face était blanc laiteux mat, sans traces de pigmentation jaune brun ; mais toute sa face dorsale jusqu’au sillon sous-palléal, était vive- ment colorée en brun jaunâtre foncé presque noirâtre. C'était la partie du corps la plus vivement teintée. Si l’on comparait la coloration générale brun-jau- nâtre des téguments de ce Mollusque et celle de la surface de sa coquille dans les deux ou trois premiers tours, l’on constatait une grande similitude entre ces colorations ; d’un côté comme de l’autre, la teinte brun-jaune n’était pas uniforme, sur le fond Jaune se distinguaient une multitude de petites taches brunes donnant à l’ensemble un aspect plus ou moins foncé. Comme je le dis plus haut, je n’ai pu, pendant les deux mois de captivité de ce Mitra zonata, observer la moindre parcelle de son manteau, celui-ci était tou- jours caché par la coquille ; n'ayant pas voulu briser cette dernière à cause de son excellent état de conser- vation, il ne m'a pas été possible de me rendre compte de la coloration de sa face externe. ; Après la mort de ce Mollusque, je n’ai pu retirer le corps, même partiellement ; ce ne sont que de petits débris de la tête et du pied qui sont venus après de nombreuses tentatives. Les observations que j'ai faites avec ces débris contenant la radula, sont venues con- firmer celles que j'ai consignées dans ma petite Étude de 1901 avec dessins à l’appui. C’est donc à ce travail que je renverrai le lecteur pour ce qui concerne lam trompe et la radula. Je terminerai cette Note par la description de quelques détails de la microsculpture de la coquille: Les 6 premiers tours de spire ont des sillons trans verses spiralés constitués, non par une ligne continue de même profondeur, mais par une ligne peu marquée présentant des petits trous très rapprochés ; dans less deux ou trois premiers tours, de teinte blanc jaunâtre, ces sillons ne sont presque pas visibles, ils me parais… sent avoir dû être effacés par le frottement de la pointe de la coquille contre des corps étrangers. Vers le milieu du troisième tour ces sillons deviennent plus nets, ils. sont au nombre de quatre bien accentués avec leurs trous successifs à la surface du quatrième ; ce nombre s'élève à cinq sur le cinquième tour et à six sur le sixième, seulement à la surface de ce dernier les sil lons sont moins nets et certains sont un peu effacés par place. Le septième tour ne possède plus que quatre sillons,… mais il n’y a que les deux supérieurs de réellement. bien visibles; enfin à la surface des derniers tours, 8 à 11, on ne trouve pas de traces continues de ces. sillons même avec l’aide d'une bonne loupe. Ces détails de microsculpture ne sont pas figurés, même dans les meilleurs dessins qui ont été donnés de cette espèce; il est vrai que ces détails sont sou- vent cachés par l'encroûtement ou l'usure du sommet de la majorité des coquilles, les mieux conservées, c'est ce qui m'a engagé à les signaler. Marseille, le 28 décembre 1912. AV: LE Se BIBLIOGRAPHIE Iconographie der Land-und Süsswasser Mollus- Ken, mit vorzüglicher Berücksichtigung der Europäischen noch nicht abgebildeten Arten, von E.-A.Rossmässier, fortgeselzt von B° W. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XVII, 5° et 68 livraisons (1). Dans ces fascicules sont décrites les espèces suivantes de Choanomphalus : Ch. (s. str.) incertus Lindh., — (4choanomphalus) Dybowskianus Lindh., — — microtrochus Lindh., — — Gerstfeldtianus Lindh., — — patulæformis Lindb. ; et toute une série de Naïades : Unio subindentatus Adami, Unio homsensis Lea, — dignatus Lea, — Jauberti Locard, — syriacus Lea, — eucyphus Bgt., — damascensis Lea, — jordanicus Bgt., — delicatus Lea, — lunulifer Bgt., — Mmossulhianus(Parr.)Küst., — zabulonicus (Bgt.) Loc., — orontesensis Lea, — Grelloisianus Bat, — rasus Lea, — ellipsoideus (Bgt.) Loc., — Bourguignatianus Lea, — genezarethanus Loc., — Hueli Bgt., — prosacrus (Bgt.) Loc, — mardinensis Lea, — subtigridis (Bgt.) Loc.,. — kullethensis Lea, — tigridis Bgt., — emesaensis Lea, — bagdadensis Bgt. — orphaensis Lea, (1). Wiesbaden, r9o12, chez C.-W. Kreidel, éditeur. Fascicule peti jn-4°, de 24 pages, avec 10 planches coloriées, F rot Les Lamellibranches de l'Expeédition du « Si- boga », Partie Systématique : KE Pectinidés, par Ph: Dautzenberg et A. Bavay (1). Les Pectinidés sont représentés dans les récoltes du « Siboga » par 44 espèces. 9 sont nouvelles : Pecten (Chlamys) bullatus m. sp., archipel Sulu, — (Cyclopecten) translucens mn. Sp., détroit de Makassar, — — MAICACEUS mm. SP., — Amussium lacteum mn. sp., Halmabheira, ee Ina mn. sp., île Sumbawa, — Weberi n.sp., détroit de Makassar, — zoniferum mn. Sp., — — margaritiferum m. sp., Halmakeira, - texturatum mn. sp., archipel Sulu. Deux changements de noms sont proposés : Pecten (Chlamys) Pelsenecri mn. mom. — P. rugosus Sow. (non Lmk.), Amussium cristatellum mm. mom. — 4. cristatum Bavay (non Brocchi), et deux variétés nouvelles sont signalées pour le P. senatorius Gmelin : var. lilacina et var. articulata nn. varr. Ed. L. Mission Gruvel sur la Cote Occidentale d'Afrique (1909-1910). Mollusques marins, par Ph. Dautzenberg (2). Les récoltes malacologiques faites par M. Gruvel pendant sa campagne de 1909-1910 sur la côte occidentale d'Afrique, entre le Sénégal et l’Angola (Conakry, archipel de Los, Côte d'Ivoire, (1) Monographie LIII b de Uitkomsten of Zoologisch, Botanisch, Oceano- graphisch en Geologisch Gebied verzameld in Nederlandsch Oost-Indië 1899-1900 aan boord H. M. Siboga, uitgegeven door Dr. Max Weber: hx pages, pl. XXVII et XX VIII. Leiden, 1912. (2) Extrait des Annales de l’Institut Océanographique, T. V, Fasc. I, p:1-111, pl. I-III. Paris, 1912. = 530 Dahomey, Gabon, Congo belge, Benguella), comprennent 159 espèces, dont les suivantes, au nombre de 60, sont nouvelles: Terebra Gruveli, Eulimella inanis, Pusionella Haasi, Turbonilla obliquecostata, Pleurotoma torta, — secernenda, — amianta, — Gruveli, Clathurella Haullevillei, e Haullevillei, — Meheusti, — Marteli, — alveolala, | == Canquei, Marginella amazona Bavay, — Bedoti, — gemmula Bav., — Kobelti, — deliciosa Bav., — Buttoni, — ambiqua Bav., — Melvilli, — bivittata Bav., — Joubini, — pallata Bav., — sublilissima, — Gruveli Bav., Pyrgulina sculptatissima, — columnella Bay. — infrasulcala, — aurala Bav., — Jullieni, Nassa (Hima) Fischeri, — Bavayi, Dorsanum terebræforme, — Lamyi (1), Turritella (Haustator) præter- — approximans, missa, — Givenchy, Cæcum bimarginatum, — Germaini (1), Rissoina africana, — connezxa, Adeorbis Bouryi, — Vayssierei, Aclis Beddomei, — obesa, Eulima (Stiliferina) Fischeri, Vitrinella Bushi, Odostomia Thielei, Tinostoma Dalli, | = Gilsoni, _ (Discopsis) Gruveli, — Etiennei. Dentalium Coarti, —_ Lamothe, Lucina Lamothe, d Eulimella Chasteri, Syndesmya Pilsbryi, nn. spp — polygyrata, h 4 (1) Les noms de Pyrgulina Lamyi et P. Germaini ayant été déjà donnés par MM. Dautzenberg et H. Fischer à deux espèces de l’Annam (1€ Journ. de Conchyl., LIV [1906], p. 190, pl. VI, fig. 15, et p. 193, pl. fig. 3-4), M. Dautzenberg propose pour les coquilles recueillies M. Gruvel à Libreville (Gabon) les appellations P. mutata n. 2 (— Lamyi) et P. substituta mn. nom. (— Germaini). 2 — 331 — Mollusques terrestres, par L. Germain (1). Les Mollusques terrestres recueillis par M. A. Gruvel, au cours de son dernier voyage en Afrique Occidentale, appartien- nent presque tous à la famille des Achatinidæ et renferment 3 formes nouvelles : Achatina achatina L. var. minima n. var., Limicolaria numidica Rve. var. ponderosa m. var., L. felina Shuttl. var. Gruveli n. var. Les principaux Mollusques comestibles ou in- dustriels, par A. Gruvel (2). M. Gruvel indique quelles sont, parmi les espèces constituant la riche faune malacologique de la côte occidentale d'Afrique, celles qui sont utilisées, soit par les Européens, soit par les indigènes, tantôt pour l'alimentation, tantôt pour l’industrie, ou bien encore comine ornements divers, monnaies, etc. Il fait con- naitre également les résultats obtenus par quelques essais d'ostréiculture (acclimatement de l’'huître vulgaire, Ostrea edulis L., et amélioration de l'huitre des palétuviers, 0. gasar Adanson) et de mytiliculture au Sénégal. Ed. L. Mollusques terrestres et fMuviatiles recueillis par M. L. Fea pendant son voyage à la Guinée portugaise et à l’île du Prince, par L. Germain (3). La collection réunie par M. L. Fea au cours de ses voyages à la Guinée portugaise et à l'ile du Prince renferme presque exclu- sivement des Mollusques terrestres et fluviatfles : elle apporte d'intéressants documents sur les relations faunistiques de cette île avec le continent africain, et elle comprend plusieurs formes nouvelles : Ennea (Sphinctostrema) Joubini n. sp., Streptostele Feai nm. sp., Subulina Feai m. sp., Opeas Dohrni Gir. var. co- (x) Ibid., pp. 119-131, figs. (2) Ibid., pp. 132-146, figs. (3) Extrait des Annali del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, Ser. 3, Vol. V (XLV), 1912, pp. 335-399, pl. IV. re noidea m. var., Opeas subpauper m. sp., ile du Prince; Opeas Lemoinei et Curvella Gestroi mn. spp., Guinée portugaise. Ed. L. On some New Species of Victorian Marine Mol- lusca, by J. H. Gatliff and €. 3. Gabriel (1). Cette note renferme la description de trois nouveaux Bivalves de Victoria : Montacuta dromanaensis, Condylocardia Chapman Modiolaria rhyllensis, un. spp. Ed. L. Additions to and Alterations in the Catalogue 1 of Victorian Marine Mollusca, by J. H. Gatlif 2 C. J. Gabriel (2). | 24 espèces sont énumérées dans cet article : 5 sont nouvelles. à savoir les trois Bivalves décrits dans la note précédente et deux Jschnochiton : 1. Gabrieli Huli et I. falcatus Hull, mn. SPP.; 2 rectifications de noms sont mentionnées : Diplodonta globulosa A. Ad. — D. striata Hutton, Cardita calva Tate —= Venericardia dilecta Verco (non Smith). Le nombre total! de Mollusques actuellement catalogués comme constituant la faune de Victoria est de 962. à Ed. L. On a New Variety (( var. Bakeri ») of the Marine. Shell «Fasciolaria australasia Perry », by J. H. Gat- liff and C. J. Gabriel (3). Sous le nom de Pyrula australasia, Perry a décrit un Fascio laria australien auquel doivent être rattachés comme var. coro- nata le F. coronata Lamarck et comme var. Bakeri n. var. une forme nouvelle décrite par MM. Gatliff et Gabriel dans cette note. Ed. L. (x) Extrait des Proceedings of the Royal Society, of Victoria, vol. XXW (n. s.), pp. 167-168, pl. IX. Melbourne, 1912. , (2) Ibid., pp. 169-175. 3 (3) Extraitdle The Victorian Naturalist, vol. X XIX, pp. 46-48, pl. IHI-1V. 1914 — 333 — Faune malacologique de la mer Rouge: « Sca- lidæ )», par le D' Jousseaume (1). La famille des Scalidæ, divisée par M. le D' Jousseaume en plusieurs sections, est représentée dans la mer Rouge et la mer d'Aden par des espèces variées et nombreuses, dont les sui- vantes sont considérées par lui comme nouvelles (2) : Section Scalinæ Cycloscala anguina, Perlucidiscala (de Boury nov. gen.) perlucida,- = == harpa, — — lacrymula, Turbiniscala sexcosta, — Fauroti, — adjuncta, — Savignyt, Criposcala Bouryi Jouss., 1894, Graciliscala rostrata, —— histricosa, — Gravieri, — agitabilis, an. Spp. Section Papyriscalinæ Papyriscala margarita, — malhaensis Jouss., 1894, — vallata, — Artimi, Labeoscala (de Boury nov. gen.) perimensis, — — labeo, Innesiscala (de Boury nov.genm.) Innesi, — —- Coutieri, Amiciscala (de Boury nov. gen.) amica Jouss., 1894, (1) Extrait des Mémoires de la Société Zoologique de France, XXIV, pp. 180-246, pl. V-VIL. Paris, 1912. (2) Dans ce mémoire sont également citées 3 espèces nouvelles décrites en 1911 par M. de Boury (Bull. Mus. hist. nat. Paris, p. 329): Cycloscala latedisjuncta, C. paucilobata (et non parvilobata, comme l'écrit M. le D: Jousseaume), Vodiscala alba. [Sa — 334 — Avalitiscala (de Boury nov. gen.) avalites, — — Audouini Jouss., 1894, — — gradilis, -- — Vaillanti, Tenuiscala Deflersi, — optala, Limiscalu Dautzenbergi, Minutiscala minutia, nn. Spp. Section Scaliolinæ Scaliola intermedia, _ elatior, nn. spp. Section Gyroscalinæ Pas d'espèces nouvelles. Section Acrillinæ Acrilla adenensis mn. Sp. .Section Cirsotreminæ Nodiscala Bardeyi, — fusoides, nn. spp. — Bouryi Jouss., 1894 (1). Ed. L. Nouvelles formes de Gastéropodes ectopara- sites, par R. Kœæhler et C. Vaney (2). Ce travail est consacré à l'étude de trois Gastéropodes nou- veaux ectoparasites sur des Etoiles de Mer. 1 Le 1® appartient au genre Thyca dans la famille des Capu- lidés : c’est le Thyca stellasteris mn. sp., trouvé sur le Stellaster equestris, chez lequel il ne produit pas de déformation. Il pos= sède une coquille conique, à sommet fortement enroulé et rejet É (1) Comme il existait déjà un S. (Pliciscala) Bouryi Dall, 1890, M. de Boury (1911, loc. cit., p. 331) a proposé de remplacer le nom de S. (No: discala) Bouryi Jouss., 1894, par celui de S. pupipunctata. 1 (2) Extrait du Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique, 7° ss XLVI, pp. 191-218, pl. IX et X: 1912. : — 335 — à droite, ornée de côtes longitudinales s’entrecroisant avec de fines stries d'accroissement. Il existe dans cette espèce un dimorphisme sexuel très marqué, le mâle étant près de trois fois plus petit que la femelle qui atteint 6 mm. de hauteur. L'animal montre sur la face ventrale un disque de fixation, ou pseudo- pied, au centre duquel s'ouvre la bouche, dépourvue de trompe, et qui est entouré de deux saillies : l’une, antérieure et renfer- mant dans son intérieur une paire d'yeux, est le repli frontal ou tentaculaire ; l’autre, postérieure, mais déjetée sur le côté gau- che et munie de glandes, constitue le pied. Les deux autres formes font partie de la famille des Euli- midés. L'une, l’Eulima equestris mn. sp., est fixée sur le même hôte que la précédente et elle est susceptible de provoquer chez ce Stellaster equestris toute une série de modifications des plaques marginales. Sa coquille, longue de 5 mm., est turriculée et composée d'une dizaine de tours de spire, dont le diamètre augmente graduellement, de sorte qu'il n'existe aucun mucron apical. La région céphalique présente une paire de tentacules assez longs, à la base desquels se montrent deux taches ocu- laires fortement pigmentées, et elle se prolonge en une très grande trompe, légèrement déjetée sur le côté droit, s'insinuant entre les plaques marginales de l'hôte et venant faire saillie dans sa cavité générale jusqu'au voisinage des glandes géni- tales ; cette trompe est munie d'un petit repli en forme de colle- rette, ébauche d’un pseudopallium. Chez cet animal le pied a subi une réduction assez marquée et porte un opercule corné. Tous les individus examinés étaient des femelles. La troisième espèce étudiée, le Mucronalia palmipedis m.sp., vit sur Palmipes rosareus. Sa coquille, haute de 6"", 5, pré- sente huit tours de spire et le sommet se termine par un petit mucron à pointe mousse. En arrière de la partie céphalique qui est munie de deux tentacules, sans trace de taches oculaires, on distingue un pied très réduit portant sur sa face dorsale un petit opercule corné. Entre le pied et la région tentaculaire s'élève une trompe cylindrique énorme, qui est pourvue d'une collerette représentant un pseudopallium peu développé. On observe ainsi les différents stades de transformations du — 336 — pseudopallium : d’abord réduit, autour de la trompe, à une col: lerette, à peine ébauchée chez l'Eulima equestris, bien saillante- chez le Mucronalia palmipedis, il se développe progressivement et arrive à recouvrir peu à peu toute la coquille chez certains Stilifer : le terme ultime de cet accroissement est atteint dans le Gasterosiphon deimatis Kæœhler et Vaney (1), chez lequel le pseudopallium non seulement entoure complètement l'animal, mais encore se prolonge par un siphon qui le met en relation. avec l'extérieur. Le genre Eulima peut être considéré comme la souche des autres Eulimidés parasites, car il offre des espèces qui servent de passage entre les Eulima libres et les autres genres para- sites : Mucronalia, Pelseneeria, Megadenus. Ed. L. Notes synonymiques sur les Amphidesma de Lamarck, par Ed. Lamy (2). Dans cette note sont condensés quelques renseignements“ synonymiques sur les seize espèces réunies par Lamarck dans le groupe artificiel qu’il avait constitué sous l'appellation d'Amphidesma. | k Deux noms nouveaux sont à signaler : Mesodesma pseudocor=« neum Lamy — Mes. corneum (Lamarck) Deshayes (non Poli) et Semele Sowerbyi Lamy— S. purpurascens Sowerby (non Gmelin). Ed. L. Sur les espèces de Lamarck appartenant au genre Mesodesma Deshayes, par Ed. Lamy (3). Ce travail renferme l'étude critique de neuf espèces, qui, créées par Lamarck, sous les noms génériques de Mactra, des Crassatella ou d'Amphidesma, ont été placées avec raison dans les Mesodesma par Deshayes et dont la plupart sont représentées. (1) Voir Journal de Conchyliologie, LIL, 1904, p. 330 et LVI, 1908 Pp. 224. (2) Extrait du Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, t. XNI,« pp. 159-166. Paris, 1912. (3) Ibid., pp. 245-254, fig. — 331 — dans les collections du Muséum de Paris par les types mêmes de Lamarck : Mactra donacia, Crassatella glabrata, Cr. cuneata, Cr. erycinæa, Cr. cycladea, Cr. striata, Amphidesma donacilla, Amph. cornea, Amph. glabrella. Ed. L. Note sur le Mesodesma mactroides Deshayes, par Ed. Lamy (1). Au Mesodesma mactroides Desh., qui est une forme de la côte Atlantique de l'Amérique du Sud, il convient d'identifier le Mesodesma Arechavalettoi (Thering mss.) Pilsbry et le Donacilla solenoides d'Orbigny (non Erycina solenoides King). Ed. L. Note sur le Semele striata Rüppell, par Ed. Lamy (2). Le Cumingia Deshayesiana Vaillant et le Semele fazisa de Gregorio (peut-être aussi le Cumingia occatilla Melvill) sont identiques au Semele (Elegantula) striata (Rüppell mss.) Reeve [Amphidesma|, de ia Mer Rouge. Ed. L. Note sur les espèces rapportées au sous-genre Capsa H. et A. Adams, 1856, par Ed. Lamy (3). Dans leur « Genera » H. et A. Adams ont admis, dans le genre Scrobicularia, un sous-genre Capsa Bosc : parmi les espè- ces qui ont été placées dans ce groupe, soit par eux, soit par divers auteurs, il n'y a que le Thracia trigonalis Ad. et Rve., le Scrobicularia adunca Gld. et le Scrob. rostrata H. Ad. qui soient des Scrobiculariidés, appartenant d’ailleurs tous trois au genre Leptomya A. Adams. Ed. L. (1) Ibid., pp. 312-316, 3 figs. (2) Ibid., pp. 316-317, 1 fig. (3) Ibid., pp. 369-372. — 9338 — Observations sur quelques Férussacidées de 12 Syrie et de L'Egypte, par P. Pallary (1). L Le groupe Calaxis Bourguignat, 1885, ayant pour type le Ferussacia hierosolymarum Roth, dont M. Pallary fait connaître une variété mixta du Liban, est caractérisé surtout par l’exis- tence d'une véritable lamelle, large et peu oblique,qui s'enroule le long de la columelle : or, chez une Férussacie égyptienne considérée jusqu'ici comme un véritable Calaxis, le C. uniden- tatum Jickeli, il n'existe pas de lamelle sur l’axe columellaire et pour cette forme M. Pallary propose une section Pseudoca- laxis mov. seet., dans laquelle il décrit en outre une nouvelle forme Ps. terebellum mn. Ssp., d'Alexandrie, avec une variété edentula. Ed. L. Liste des Mollusques marins des côtes de Syrie, par P. Pallary (2). Cette note renferme la liste des espèces observées jusqu'ici sur les côtes de Syrie : cette faune, où il y a lieu de signaler une variété Louisi m. var. du Nassa Cuvieri Payr., bien dis= tincte du type par sa surface à réticulation saillante, est remar= quable par l'abondance des formes minor. Ed. L. (1) Extrait de La Feuille des Jeunes Naturalistes, 42° année, pp. 1238- 74 (2) Ibid., pp. 171-1974. — 9339 — PALÉONTOLOGIE Gonositoma (Klikia) osculum Thom. und ibhre Verwandten im Mitteleuropäischen TFertiar, par WW. Wenz (!). Cette petite étude phylogénétique est intéressante à mention- ner. Le petit groupe d’AHelix de la section des Gonostoma, auquel l'auteur donne le nom de Ælikia, a pour type une espèce connue depuis longtemps dans l’Oligocène du bassin de Mayence : Helix osculum Thomeæ ; la spire est serrée et comme pupoide, l'ouver- ture elliptique et oblique, elle est pourvue d'un bourrelet ren- versé au bord du labre, l’ombilic est généralement masqué. La première espèce serait le X. præosculina Miller, de l'Oligocène inférieur, donnant naissance dans l’Oligocène moyen et supérieur à K. osculum, K. Jungi Bttg., K. devexa Reuss. Les formes du Miocène sont différentes : K. giengensis Krauss, K. coarctata Klein, X. osculina Sandb., des couches à H. sylvana; il existe des rameaux latéraux comme Æ. labiata Klick et bon nombre de variétés des formes typiques ; l'ombilic, d'abord ouvert, $e ferme complètement, le bourrelet du labre s’amincit, mais les diflé- rences dans la taille ou dépression de la spire se rencontrent dans tous les horizons. RAD Primera notaacerca de la fauna miocenica de Zuluzum (Chiapas), par 6. Enguerrand et F. Ur- bina (2). Le nouveau gisement miocénique découvert par MM. Enguer- rand, Urbina et Coler est situé dans le voisinage de la ville de Palenque, province de Campèche, dans une région jusqu'ici G) Wiesbaden, 1911. — Jahrb. Nass. Vereins Naturh. Wiesbaden, 64 Jahr., pp. 795-101, 1 pl. ; M : (2) Mexico, 1910. — Boletin de la Sociedad Geologica Mexicana, IV, PP. 119-140, 2 pl. LES presque inconnue. Une cinquantaine d'espèces ont été distin- guées, plusieurs ont pu être déterminées d’après les travaux de M. Toula sur l'itshme de Panama, ceux de Guppy sur les Antilles ou diverses notes données par des paléontologues des Etats-Unis, mais, en majorité, les formes sont nouvelles : Tere- bra Coleri, Conus Sierrai, Conus Aguilerai, Drilla Büsei, Mitra Dalli, Nassa Villarelloi, Bittium Toulai, Arca Chavezi; elles sont décrites et figurées. Il faut remarquer que sur les planches les auteurs ont figuré, à titre de comparaison, des espèces amé- ricaines ou françaises, vivantes ou fossiles, qui n'appartien- nent pas au gisement mexicain qu’ils décrivent ; certainement ces comparaisons sont intéressantes, mais elles sont aussi un peu troublantes quand on n'a pas toujours sous les yeux l’ex- plication des planches. Toutefois il est bon, quand on examine une semblable étude, de se reporter à l'embarras qu'éprouve un explorateur pour classer les gisements dans un pays neuî. On pouvait hésiter entre l'Eocène et le Pleistocène, c'est seulement par la comparaison avec les espèces vivantes, en appréciant la proportion d'espèces éteintes, qu'on peut arriver à une juste appréciation de l’âge: on reprend la méthode de Lyell quand il a … divisé les terrains Tertiaires d'Europe en: Eocène, Miocene et Pliocène. Dans le cas présent, les affinités éocéniques et oligo- céniques avec les Etats-Unis ont été insignifiantes, la proportion des espèces disparues est d'autre part médiocre et cependant comme bien des formes voisines de formes vivantes ont semblé distinctes, l'attribution au Miocène a paru rationnelle. Nous espérons que le gisement continuera à être exploréet que MM. Engerrand et Urbina nous donneront plus et mieux. G. D. Æroisième supplément à la description géolo- gique de Ia partie jurassienne de la Feuille VIL de la Carte géologique de la Suisse: Nouvelles observations sur le Sidérolitique et la Molasse oligocène du Jura central et septentrional, par Louis Rollier (1). (1) Berne, 1910. — In-4°, 148 p., # pl. Liv. XXV. — 341 — Révision de la stratigraphie et de la tectonique de la Molasse au Nord des Alpes et de la Molasse subalpine suisse en particulier, par Louis Rol- lier (1). Les mémoires de M. Rollier sont surtout stratigraphiques, mais il s’y trouve un si grand nombre de renseignements sur la paléontologie du Tertaire qu’il est indispensable d'en donner ici une analyse. L'auteur discute la limite inférieure et supérieure de l’Oligo- cène. Il fait redescendre tout le Tongrien dans l'Eocène, et par - contre il classe l'Aquitanien comme Oligocène supérieur, vues qui sont en contradiction complète avec les types des noms qu'il emploie. Il est conduit à remanier l’Aquitanien et à +ubdiviser Helix Ramondi Brongt. en deux espèces : la forme typique est celle d'Auvergne appartenant au Stampien supérieur, de taille réduite, et la forme nouvelle à laquelle l'auteur donne le nom de H. Dollfusi Rollier est de taille plus forte, accompagnant l’Anthracotherium dans la localité du Pech d’Agenelle et pour lui franchement aquitanienne (p. 71). Une planche de plus de cent figures est consacrée aux espèces lacustres et terrestres du Stampien supérieur du Bogenthal ; à signaler : ZLimnea Zieteni Rol. — L. ventricosa Zieten, non Brongt., L. Fôrsteni Rol. — L. crassula Desh. in Fôrsten. Il assimile, avec figures à l'appui, H. rugulosa v. Martens à H. globulosa Zieten, plus ancien. Relativement au Melania (Metamelania) Escheri, M. Rollier dit que la présence de pas- sages entre les types établis par les auteurs ne lui parait pas un motif valable pour tout réunir en une seule espèce, il pro- pose de donner un nom spécial pour chaque horizon géologique : M. grossecostata KI. du Stampien supérieur, M. aquitanica Noul. pour les formes du Miocène moyen, M. turonica pour le Vindo- bonien; M. Escheri restant consacré pour le type de l'OEnin- gien. Une autre planche est employée à représenter les coquilles terrestres et lacustres principales de l’Oligocène de Souabe et du (x) Zurich, 1911. — In-4°, 87 p., cartes, tabl. Band XLVI. bassin de Mayence; l'Helix maguntina Desh., dans un admi- rable état de conservation avec ses bandes colorées, comprend" 62 figures qui font toucher la parenté ancestrale de LH. nemo- ralis : V'H. girundica, qu'on a voulu y mêler, en est très juste ment écarté. Sur la planche III, on trouve les coquilles terrestres et flu- viatiles du Sylvana-Kalk de Souabe, classé dans l’Aquitanien supérieur et dont la faune, très différente de la précédente, est) pour nous incontestablement miocénique ; cinquante-quatreM | figures sont consacrées à H. siloana Klein, en très bel état avec ses bandes, de taille plus forte et à péristome bien difié- 3 rent du maguntina. On ne pourra plus parler de ces espèces sans avoir ces photographies en poses multiples sous les yeux. Dans la planche IV, le Paludina curtisalaricensis est une espèce manuscrite de K. Mayer, enfin figurée, du Miocène de Courtelary. M. Rollier trouve justifié de donner au Pholas dat 4 tylus. L. var. muricala Da Costa, que nous avons figuré de Tous raine, le nom nouveau de P. miocenica Roll. : il donne d’excel= lentes figures d'échantillons trouvés à Sorvilier (Jura Bernois) s'appuyant sur le manque de côtes rayonnantes dans la partie antérieure de la coquille qui existent sur la forme vivante den Da Costa. Quelques autres espèces marines des Sables à Dino- therium du Jura bernois, prouvent que la Molasse de la Suisse n'est pas seulement une formation d'eau douce, mais aussi marine et mixte. GP ! Die unteren Hydrobienschichten des Mainzer… Beckens, ihre Fauna und ihre stratigraphische_ Bedeutung, par W. Wenz (1). Verzeichniss und Revision der tertiàren Land und Susswasser Gasieropoden des Mainzer-Bee= kens, par K. Fischer et W. Wenz (2). _ L'étude du Tertiaire du bassin de Mayence, qu'on croyait te-minée, reprend entre des mains plus jeunes : MM. Wenz el (1) Darmstadt, 1911. — Grossh. Geologischen Landsanstalt, IV, p. 150-184. (2) Stuttgart, 1912. — Neues Jahrb. für M. G. P., XXXIV, p. 431-512 — 343 — Fischer ont découvert dans la région de Hanau des couches qu'ils estiment comme supérieures à celles des couches à Hydrobia visibles à Biebrich-Wiesbaden, et, au point de vue stra- tégraphique, ils ont peut-être raison, mais, lorsqu'ils les classent dans le Miocène supérieur, il nous est impossible de les suivre. Quand on examine la liste des coquilles qu'ils y ont décou- vertes, on n'y trouve que des espèces déjà connues dans les couches inférieures de Wiesbaden ; aucune espèce nouvelle ne vient changer la classification et obliger à les classer dans un horizon supérieur. Nous ne voyons rien qu'une faune appauvrie venant du calcaire à Cerithes (Landschneckenkalk de Hochheim). Il manque aux auteurs de connaître ce qui est vraiment une faune miocène: c’est pour nous toujours de l'Oligocène supérieur (Kasselien), pas encore de l’Aquitanien. Ils se sont cependant donné beaucoup de peine pour faire un recensement complet des espèces terrestres et fluviatiles des couches tertiaires du bassin de Mayence, très voisin de celui publié par l’auteur de cette analyse en 1910 dans le Bulletin de la Société Géologique de France; mais il leur manque d’avoir donné dans un tableau final la dispersion des espèces dans les diverses assises : on aurait vu l’appauvrissement de la faune dans les couches supérieures, appauvrissement que la publication de la nouvelle faune d'Hanau ne fait qu'accentuer, et le manque d’apparition d'espèces nou- velles de caractère miocénique. Une plus intéressante trouvaille est celle qui a été faite dans les couches brunes ligniteuses des environs de Frankfort (Braunkobhlenbildungen) qui n'avaient fourni jusqu'ici que des fossiles végétaux : les auteurs y ont découvert avec M. Fischer à Ginnheim, Bommersheim, Salzhausen l'Hydrobia slavonica, et à Prannheim Prososthenia Schwarzi Neum., Bithinia candida Neum. appartenant au Pliocène moyen et supérieur. G: D: Das ‘Tertiàr zwischen Castelgomberto, Mon- tecchio-Maggiore, Creazzo und Monteviale im Vicentin, par W. Kranz (1). (1) Stuttgart, 1910. — Neues Jahrb. für. Min. Pal. Geol., Beilage Band XXIX, p. 180-268, 3 pl., fig. — 944 — Le tertiaire du Vicentin paraît un champ de travail indéfini : M. Kranz en a repris la stratigraphie et la paléontologie après deux voyages d'exploration et sur les nombreux matériaux accumulés à l'Université de Munich; il n'est pas d'accord avec M. Dal Lago, ni la plupart de ses prédécesseurs. IL fait com mencer l'Oligocène avec les Marnes à Bryozoaires et à Spirulæ spirulea qui surmontent l'étage de Priabona et il y joint le calcaire nummulitique inférieur, horizon de Sangonini à Cardita Lauræ pour constituer son Oligocène inférieur. L'Oligocène moyen contient à la base le calcaire nummulitique supérieur du niveau de Castelgomberto ; les tufs volcaniques, marnes et sables qui en dépendent, avec Natica crassatina, sont abondam- ment fossilifères. L'Oligocène supérieur est formé par la série de Schio, calcaire et marneuse. L'auteur fait une étude très approfondie de certaines espèces importantes, comme : Ostrea gigantica Brander, O. cyathulæ Lk., O. Virleti Desh., Janira arcuata Brocchi, Pecten biar- rilzensis d'Arch.; Pecten crocettinus K. est une nouvelle espèce, (nous aurions écrit P. crocettinensis) ; Lucina Chalmasi Coss. et Lambert de l'Oligocène est en contradiction avec Lucina gigantea Desh. qui est du calcaire grossier : l’auteur n’a pas eu connais- sance de nos observations critiques sur L. dicomanensis, et les variations dans le contour du Crassatella carcarensis Mich. nous font regretter que les charnières ne soient pas connues, Car on pourrait peut-être distinguer plusieurs espèces. L'étude sur les variations du Cytherea incrassata Sow. est à signaler, il ne semble pas jusqu'ici que ces changements soient en relation avec l'horizon stratigraphique ; le Cytherea splendida Mérian, espèce aussi très commune, est très polymorphe et se propage 1 dans bon nombre de niveaux : Cytherea obliquissima Kr. m. sp., des marnes de Schio, en est peut-être une variation ultime. Pholadomya Puschi Gold. irait de l'Eocène au Miocène, c'est à voir de près. "4 Parmiles Gastéropodes : Velates Schmideli continue à surprendre M au voisinage de Trochus Lucasi Brong., Tr.subcarinatus Lamk., « Tr. Asmodei Brong. Quelques espèces restent indéterminées et Hipponyx cornucopiæ Lk. s'étonne de figurer à côté de - Natica gibberosa Grateloup., dont la callosité columellaire rap- — 345 — pelle les Deshayesia. Natica angustata Grat. est le compagnon fidèle du N. crassatina Lamk. Citons encore : Keilostoma minus Desh., Bayania semidecussata Lamk., Diastoma Grateloupi d'Orb., beaucoup de Cerithidæ sur lesquels nous ne pouvons malheu- reusement nous étendre, Strombus radix Brong. Eburna Caronis Brong., tout le groupe du Fusus Noe Lamk., Melongena poly- gonutus Brong., Voluta harpula Lk., Voluta elevata Sow. et Marginella crassula Desh. avec toutes ses variations ; Bulla miliariformis Kranz est nouveau. Nous aurions bien voulu un tableau final de distribution des espèces dans les diverses assises, car des faunes très diffé- rentes sont ici côte à côte, il y a un mélange de formes éocé- niques avec d'autres franchement oligocéniques, qui demande confirmation. Il ne nous paraît pas tout à fait sûr que les marnes à Bryozoaires de la base soient de l’Oligocène, ne seraient-elies pas plutôt bartoniennes ? G: D. The evolution of Inoceramus in the Cretaceous period, par Henri Woods (!). M. H. Woods a détaché en un chapitre spécial l’histoire des Inocerames pendant la période crétacée en Europe, sous une forme moins classique que celle dans laquelle il poursuit son étude générale des Lamellibranches crétacés de l'Angleterre. Certainement les Inoceramus ont apparu dès le Lias, mais ils n'ont pris leur plein développement qu'à l'étage Aptien, leur disparition est brusque, car ils sont inconnus dans le Tertiaire inférieur. On peut les classer dans deux phylums distincts, de marche parallèle, qui donnent des espèces spéciales caractéris- tiques pour chaque étage crétacique. C'est d’abord la filiation de l’Inoceramus Sälomoni, qui com- mence dans l'Aptien et qui aurait donné naissance, dès l’AI- bien, à deux branches par l’Z. concentricus et l’I. sulcatus avec développement prépondérant soit de l'ornementation concen- trique, soit de l’ornementation rayonnée ; il y a dans le Gault du Wiltshire des séries d'échantillons figurés par l’auteur qui 1) Londres, 1912. — Quart. Journ. Geol. Soc., T. 68, p. 1-20, 94 fig. — 346 — montrent la progressive apparition des côtes rayonnantess n'aurait pu le supposer de l'I. concentricus : aussi, quand ces ornements radiants spéciaux disparaissent à l'étage suivant, la tiliation de l'ornement concentrique se retrouve dans l'1. Fe ridgei du Turonien. Le second rameau débute dans le Néocomien avec I. ne0co= miensis par des espèces à ornementation concentrique, peu bombée:, à région postérieure bien développée, qui se suivent dans le Gault etle Turonien sans modifications importantes : là elles bifurquent et donnent soit des espèces aplaties comme 1. Cuvieri, soit des espèces bombées comme 1. Lamarchki. Dans. le Sénonien les variations sont nombreuses et caractéris— tiques : les formes bombées du groupe de l’Z. involutus se modifient dans les diverses zones et conduisent dans l'Emsche“ rien aux 1. inconstans, I. balticus. D'autre part, les espèces” aplaties du groupe de l’I. labiatus arrivent aux I. lingua, TL lobatus, I. cardissoides et un embranchement conduit aux formes à ornementation concentrique et divergente comme I. tuberculatus et I. undulato-plicatus. Ce travail n'a été possible qu’au moyen de collections formi= dables ; car, pour remuer l'amas confus des matériaux anciens il a fallu un eflort exceptionnel, la craie ne fournit le plus sou= vent que des débris fragmentaires d'Inocerames et les spécimens entiers sont de rares exceptions; il y a cependant des diflé= rences si notables entre les deux valves, que, sans la découverte d'individus complets, on ferait bien des erreurs ; des lacunes: existent encore, mais tous les stratigraphes devront recouri au travail de M. Woods et tous les biologistes pourront trouver des exemples de transformation, dans les diverses direc” tions de la forme générale, comme dans celle de l'ornementa= tion particulière. G. D. l Sur l’évolution des Ærigonies, par M. Coss- mann (l). (1) Paris, 1912. — Annales de Paléontologie, in-4”, T. VII, 28 p, h pl. e — 9341 — L'essai de M. Cossmann porte sur un groupe de Pélécypodes pettement circonscrit qui a sa souche très loin dans le passé et qui n'est plus représenté dans le présent que par quelques espèces des Mers Australiennes. C'est dans le Dévonien que nous voyons apparaître le pre- mier terme de la série dans le Genre Cyrtonotus Salter, 1863: la charnière n'offre qu'un emboitement rudimentaire, la dent cen- trale de la valve gauche vient se loger entre deux dents diver- gentes, obsolètes, de la valve droite; les dents latérales ne sont pas développées. Dans le G. Protoschizodus Koninck, 1885, du Carbonifère, les dents latérales commencent à se former. Chez Schizodus King, 1844, du Permien, les dents latérales prennent toute leur importance, on y remarque aussi l'apparition d'une impression musculaire pédieuse spéciale, très rapprochée des muscles antérieurs.Dans le Trias, le G. Myophoria Bronn, 1837, . prend son essor, il remplace les Schizodus disparus : les cro- chets sont courbés à gauche, la charnière devient dissymé- trique, mais les dents sont encore dépourvues de crénelures latérales, les espèces sont nombreuses et déjà bien diverse- ment ornées. Dans le Trias on trouve encore quelques moditi- cations secondaires qui ont amené la création de divers genres, comme Myophoriopsis Wôhrm., 1889, dans lequel les dents externes de la valve gauche sont atrophiées et Myophoricardium Wôhrmann, dont la charnière n'est pas encore bien connue, mais dont la forme générale est subquadrangulaire. Les vraies Trigonia Lamarck, 1799, commencent avec le Lias et présentent aussitôt des modifications d'ornementation très variées: elles sont lisses, ondulées, costulées et bientôt après clavellées dans le Bathonien, gibbeuses dans le Kimeridgien, rugueuses dans le Néocomien, sans qu'il ait été possible à M. Cossmann de trouver une raison et une filiation dans cette exubérance d’ornements ; il y a d'ailleurs de nombreux pas- sages entre ces divers modes de sculpture et aucun fil conduc- teur ne vient aider le conchyliologue ou le stratigraphe. _ Les Trigonies disparaissent d'Europe avec la période créta- cique, mais nous les retrouvons dans le Tertiaire d'Australie, dans l'Eocène {Balcombien) de Victoria et de Tasmanie et M. Cossmann crée pour elles le G. Eotrigonia mn. g., qui cède — 348 — la place à Neotrigonia mn. &., pour les espèces vivantes: Ja grande dent centrale de la valve gauche se creuse avec une ten- dance à devenir bifide pour recevoir une dent nouvelle à surgir sur la valve droite; l’ornementation devient exclusivement rayonnante avec disparition de l'écusson postérieur. En résumé, puisque la question de l'ornementation n'a pu être élucidée, les vues générales se réduisent à un renforce ment progressif de la charnière, à un perfectionnement de Ia fermeture des valves par développement des dents latérales; crénelures et renforcement des dents centrales, developpement des muscles. Les Trigonies sont moins un exemple d'évolution, À qu'un modèle de stabilité pendant la longue période mésozoïque- De bonnes figures sont données des principales espèces fran- çaises et des formes australiennes encore si rares dans nos col- lections. (Cr D). he Onondaga fauna of the Allegheny Region, par KE. M. Kindle (1). Les couches américaines d'Onondaga constituent un horizon paléontologique d’une très vaste étendue, depuis qu'il à été reconnu que la faune calcaire du Nord était remplacée vers le sud par des couches schisteuses de même âge : l'extension géo- graphique s'est poursuivie sur plus de deux mille kilomètres. dans la chaine des Alleghanys, depuis l'Etat de New-York jus= 4 qu’à la Virginie méridionale. L'âge est tout probablement Dévo” nien moyen, les grès d'Oriskany se voient au-dessous, et les schistes de Marcellus règnent assez uniformément au-dessus: Laissant de côté les Bryozoaires et les Trilobites, la faune est principalement formée de Brachiopodes ; sur 36 espèces étudiées, un petit nombre seulement sont nouvelles: Chonetes Buttsi C. rugosus, Leptænisca australis, Pholidostrophia pennsylva- nica; quelques autres formes déjà connues sont parmi les plus, caractéristiques du Dévonien dans tous les pays, comme : Atrypa reticularis, Spirifer acuminatus. (1) Washington, 1912. — Bull. n° 508. United States Geolog. Survey} 116 p., XIII pl. 2: age Les Pélécypodes sont peu nombreux, mais il s'agit d'espèces très étendues dans l’espace et dans le temps, comme: Pulæo- neilo constricta Conrad, Lunulicardium curtum Hall, Pterochæ- nia fragilis Hall, 4viculopecten equilatera Hall, Modiomorpha subalata Conrad, Cypricardinia indenta Conrad ; seulement Nuculites modulatus est nouveau. Les Gastropodes sont peu abondants et mal conservés : Platys- toma turbinata Hall, Platyceras Thetis Hall, Loxonema Hamil- toniæ Hall, Bellerophon Leda Hall, Pleurotomaria crassa m. sp. Enfin tout un groupe de formes sont attribuées à des genres de Ptéropodes, mais non sans réserves expresses : Styliolina, Tentaculites, Bactrites, Coleolus, Styolithes, Enchostoma, Conu- -laria. Trois Céphalopodes seulement sont connus et montrent bien que nos connaissances sont encore précaires sur toutes les formes de la vie existant déjà à celte période ancienne; tout a été figuré et avec succès. GruDi Les Lamellibranches, Gastéropodes, Ptéropo- des, etc., de la faune siluro-devonienne de Liévin (Pas-de-Calais), par M. Leriche (1). Les fossiles très intéressants recueillis dans le fonçage de deux nouveaux puits de la Compagnie des Mines de Liévin, ont été examinés par plusieurs paléontologues : M. Gosselet s'est réservé les Trilobites, M. Ch. Barrois les Brachiopodes, et M. Leriche a conservé tous les autres groupes qui nous touchent de plus près. Sur vingt espèces étudiées, neuf sont nou- velles. Il y a d'abord toute une série de Cucullées : Cucullella lievi- nensis, C. Vaissierei, puis les Ctenodonta : C. Pelveyi, C. Lau renti : les charnières ont été bien difficiles à observer, quand elles ont pu l'être, et la détermination repose presqu'exclusive- ment sur la forme générale, ces espèces sont d'ailleurs voisines de formes déjà connues dans le Silurien supérieur ou le Devo- (1) Lille, 1912. — Mém. Soc. Géol. Nord, p. 37-64, pl. V-IX. — 350 — nien inférieur d'Angleterre. Par contre, la découverte d'échan- « tillons très nombreux da Pterinea retroflezxa Wahlen., vieille espèce suédoise, a permis de prouver qu’on devait réunir à cette forme un grand nombre d'espèces basées sur des modifications de contour insignifiantes, comprenant cinq espèces de Me Coy. qui doivent y être réunies : la charnière reconstituée, a montré des sillons dans l'aire ligamentaire comme dans les Arca et des M dents antérieures et postérieures divergentes comme dans d’autres Ctenodontes; cette relation des Aviculidæ avec les Arcidæ est pleine d'enseignement. Modiolopsis NillssoniHisinger et Grammysia cingulata H. sont des espèces anciennement connues ; Aviculopecten Simoni m. sp. a des affinités dévo- niennes; Leptodomus Morini Leriche nm. sp. a la forme et l’or- | nementation d'un Leda; l'attribution dans la systématique du Goniophora atrebatensis Leriche m. sp. reste bien difficile. 4 Dans les Gastéropodes, il y a deux Bellerophon dont un nou- veau: B. megalomphalus, un Murchisonia govariensis nouveau aussi et deux autres espèces anciennes : Oriostoma funatum Sow. sp., Pyenomphalus helicites Sow. sp., d'affinités silu- riennes. Quelques Conularia restent incertains, voisin de C. quadri- sulcata Sow. et le Tentaculites tenuis Sow. se présente par myriades. | Le maximum de relations de la faune de Liévin est avec les couches supérieures de Ludlow en Angleterre. Mais quelle est 1 la place de cet horizon géologique ? il résulte de recherches tout à fait intéressantes du Prof’ Dorlodot (1) que la limite entre le ; Silurien et le Dévonien n’a jamais été bien fixée par Murchison et les anciens auteurs, et que ce qui était considéré comme Silu- rien supérieur dans l'Ouest de l'Angleterre, était classé comme Dévonien er Belgique ; ainsila faune de Mondrepuits, mieux con- nue,adetrèsgrandesaffinitéssiluriennes.Les coupuresstratigra- phiques correspondent-elles toujours aux modifications paléon- tologiques ? C’est une question toujours renaissante. Il ne nous appartient pas de prendre ici position, mais nous ne pouvons « (1) H. pe Dorcopor, Le système dévonien et sa limite inférieure, Annales Soc. Géol. Belgique, 1912, p. M 291-M 351. xp 25 or D se OS LAN ET or SE js. FF F ; EL re A Da Cr. i … 1 “ Per R ne É | pe que regretter le défaut de précision des types, la mauvaise cir- conscription des étages et des faunes, conduisant à d’intermi- nables débats où l’activité des géologues pourrait trouver un meilleur emploi. É G. D. n DA — 352 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of Lon- À don. Edited by E. A. Smith. Vol. X, Part. II, June 1912. Contents : H. H. Gopwin-AusTEen. Col. R. H. Beddome (Obi- tuary Notice). — M. Connozzy. Note on the existence of two editions of Férussac’s Tableaux Systématiques. — E. A. SmiTu. Note on Pleurotoma (Clionella) bipartita Smith (Fig.). — B.B.. Woopwarp. On the occurrence of Pisidium hibernicum in Sou- thern Sweden. — H. Surer. Note on Lapparia Parki. — R. Bur- LEN NEWTON. On the Lower Tertiary Mollusca of the Fayum Province of Egypt (Presidential Address) [Clavalithes Beadnelli « n. Sp., Melongena Andrewsi mn. sp., Voluta Beadnelli nom. mut. — Turbinella prisca Locard (non Conrad), Turritella 4 Oppenheimi mom. mut. — T. carinifera Desh. (non Lk.)] (PI. ITI-IV). — A. H. Cook. The Distribution and Habits of - Alopia, a sub genus of Clausilia. — A. J. Jukes-Browne. The genus Dosinia and its subdivisions [Phacosoma m. sect.]. — E. A. Smirx. On the generic name to be applied to the Venus islandica Linn. — H. B. PrEsrTon. Characters of three new species of Freshwater Shells from Uruguay | Hydrobia Adamsi, Planorbis levistriatus, Pl. uruguayensis nm. spp.] (Figs.). — H. B. Presron. Descriptions of five new species of Limicolaria from British East Africa [L. alhiensis m. sp. et var. ovata … n.var., L. nakuruana mn. sp., L. nyiroensis n. sp. et var. fla- … vida nm. var., L. (Rebmanniella) percurla m. sp., L. (R). perob" « tusa nm. sp.] (Figs.). — H. HAnniBaL. A Synopsis of the Recent and Tertiary Freshwater Mollusca of the Californian Province, … based upon an ontogenetic classification [Pleurobeminæ et Prop- terinæ mm. sub. ; Margaritana (Pseudunio) Herrei mn. sp., 4 — 393 — Eocene ; Unio transpacifica Arnold et Hannibal m. sp., Eocene ; Migranaja mn. gen.; Limnobasilissa m. subg.; Gonidea Hem- philli m. sp., Miocene; Arnoldina nm. gen. ; Sphærium (Ame- soda) Rogersi n.sp., Eocène ; S. (4.) Catherinæ mn. sp., Eocene ; S. (4.) Andersonianum m. sp., Pliocene ; Corneocycladidæ nm. fam.; Corneocyclas (Pisidium) Meeki m. sp. Eocene ; C. Tremperi n. sp., Mojave System ; Acellinæ mn. subf., Lym- næa Cooperi n.sp., Coast Range System; Lævapecinæ, Latiinæ, Neoplanorbinæ mn. Sub£F. ; Kincaidilla m. subg.; Lanx (Wal- kerola nm. subg.) kiamathensis nm. sp., Klamath System ; Fishe- rola (n. gen.) lancides n.sp., Columbia System ; Zalophancylus (n. gen.) Morani m. sp., Pliocene ; Planorbis (Segmentina) mojavensis mn. sp., Miocene ; Helisoma (Perrinilla m. subg.) cordillerana m. sp., Eocene! (PI. V-VII). The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Con- chologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVI, n° 6, October 1912. Contents : Wm. T. Barrer. Mussel, Shell Beds Need Protec- tion. — V. Srerki. Fresh-Water Mollusea living out of the water. — C. DELA ToRRE. New Cuban Urocoptis of the U. cinerea Group (Concluded) [U. bacillaris albicostulata et sordidula mn. subspp. ; U. (Gongylostoma) stricta, U. (G.) boqueronis, U. (G.) parallela, L'. acicularis U. (G.) camagueyana mn. spp.] (PI. VD. — Notes : E. G. VanarrA, Pleistocene Fossils from Eastern Cuba ; — T. D. A. CockerReLz, Ashmunella Thomsoniana ; — T. D. A. CockerEeLz, The Genera Cryptogirasia and Criptosoma ; — H.B. Preston, Unio (Nodularia) Putzeysi mn. nom.[= U. (N.) subnigra Preston]. Vol. XXVI, n° 7, November 1912. Contents : H. W. Winkcey. Notes on Maine Mollusca. — MaxwEeLLz SMrru. On a Collection of Marine Gastropoda from Aden with Descriptions of New Forms [Terebra Clarkei m. sp., Nassa pulla L. minor mn. var., Cypræa erosa subalba et carmen nn,varr.] (PI. IV). — H. A. PicsBry. Note on a Variety of Polygyra fallax [goniosoma nm. subsp.]. — JUN. HENDERSON. Mollusca from Northern New Mexico. — David Dwight Baldwin — 994 — [Obituary]. — A. W. Hannam. George W. Taylor [Obituary). 2 Notes : H. A. PizsBry, Land Shells of Carthagena, Colombia ; — E. G. VANATTA, Viviparus contectoides in Philadelphia ; — Jun. HENDERSON, Limnæa (Radix) auricularia L. in Colorado. Vol. XXVI, n° 8, December 1912. Contents : Ca. Hepzey. Conchological Chat from London. — H. A. Pizspry. Two New American Land Shells collected by MM. Hebard and Rehn [Oreohelix carinifera m. sp., Montana ;. Holospira mesolia mn. sp., Texas]. — F. A. Sampson. Shells of | Southeast Missouri. — V. Srerki. Sphæriidæ Old and New Pisi- dium fraudulentum w. sp., United States]. — Notes : E. G.. Vanarra, Cincinnatia in the Delaware Drainage. > — 399 — NÉCROLOGIE Mne D. OEurerr. — M° Daniel (Ehlert, née Pauline Crié, vice-présidente de la Société Géologique de France, décédée à Paris le 22 février 1911, dans sa 96° année, a consacré toute sa vie à la science, en constante collaboration avec son mari. De ces deux activités étroitement unies dans les mêmes efforts, comme dans les mêmes convictions, sont issues les publications connues de tous les spécialistes, relatives à la stratigraphie des terrains anciens et à l’étude de nombreux groupes d'animaux fossiles, notamment des Brachiopodes. C'est une œuvre considérable, qu'il ne m'appartient pas d'analyser ici, car elle n’est pas close, et M. Daniel OEhlert en poursuit le développement, avec l’autorité universellement reconnue qui s'attache à son nom. Mme (OÆEhlert possédait de la géologie une science aussi complète que pondérée : les longues courses sur le terrain, autour de Laval, pour l'établissement labo- rieux des feuilles de la carte géologique, l'étude au laboratoire des spécimens récoltés, les recherches dans les bibliothèques, la figuration des fossiles et la rédac- tion, tout cela lui était également aisé. Les habitués du laboratoire de géologie de la Sorbonne ont apprécié sa grande érudition et la netteté de son jugement, ils se souviennent aussi de sa finesse et de sa distinction, dons naturels de son esprit délicat. M"° (ÆEhlert possé- dait en effet l’heureux privilège d’allier à une science — 356 — aussi étendue que discrète le charme et la simplicité de la femme accomplie. | Une longue et étroite collaboration scientifique s'était « établie entre mon père, Paul Fischer, et M. et Mre (ŒEhlert. Le Manuel de Conchyliologie, les Brachiopodes du T'alisman, les Brachiopodes de l « Hirondelle », les Brachio- podes du cap Horn, etc., sont dus aux recherches combi- « nées de ces trois auteurs. Aussi la Direction du Journal. de Conchyliologie est-elle particulièrement frappée par la. grande perte que fait la science en la personne de M'° Daniel OEhlert. H. Fiscuer. x X x Mre la Css P. Lrecomrre. — Le 12 mai 191M4"estn décédée, à l’âge de 56 ans, Mm° Ia Comtesse Pierre: Lecointre, qui depuis plusieurs années s'était occupée avec ardeur des fossiles des faluns de la Touraine. Habi- tant en été sa propriété de Grillemont, située au milieu des gisements les plus riches de la région, elle avait M réussi à former une collection des plus importantes à. laquelle MM. Dollfus et Dautzenberg ont souvent eu recours pour leur travail sur la Conchyliologie du Miocène moyen du Bassin de la Loire. Douée d’une È activité surprenante et d’une rare persévérance, Mn° Le- cointre n'épargnait ni son temps ni sa peine pour … récolter des fossiles : elle passait souvent de longues … heures dans les falunières. Lorsque les conditions cli- matériques ne lui permettaient pas de s'adonner aux » recherches sur place, elle occupait ses loisirs à trier … chez elle les petites espèces contenues dans les sacs de … sable rapportés de ses excursions. Aussi lui doit-on la découverte de nombreuses formes nouvelles intéres- santes. Désirant faire connaître aussi les animaux fossiles. 4 — 391 — autres que les Mollusques dont on rencontre les restes dans les faluns, M®° Lecointre s’est adressée à des spécialistes qui ont entrepris, sur ses matériaux, l'étude des Foraminifères, des Bryozoaires, des Poli- piers, etc., de ce niveau géologique. Dans un volume intitulé : « Les faluns de la Tou- raine », elle a exposé en 1908, d’une manière très claire et très attrayante, l’histoire des « Faluns », non seulement au point de vue géologique et paléontologi- que, mais aussi historique et économique. Nous ne pouvons nous borner ici à faire l'éloge de la femme de science remarquable que fut M"° Lecointre, car nous avons envers elle une grande reconnaissance pour l’intérêt qu’elle n’a cessé de porter à notre travail sur le Miocène du Bassin de la Loire. Non seulement, elle a facilité nos recherches personnelles en nous offrant gracieusement à maintes reprises l'hospitalité au château de Grillemont et en nous accompagnant dans nos excursions, mais elle n'a pas hésité, en outre, à nous confier les spécimens les plus précieux de sa collection, chaque fois qu’ils pouvaient nous être utiles. Tous ceux qui ont connu M"° Lecointre, s'associeront volontiers à l'hommage respectueux que nous rendons à sa mémoire et regretteront comme nous que la mort soit venue l’enlever si prématurément. Ph. DAUTZENBERG. CR. Benoome. — Le 23 février 1911 est décédé subitement, à l’âge de 80 ans, dans sa villa de Sispara, West Hill, Putney (Angleterre), le colonel Richard Beddome, qui s'était livré à la recherche des plantes et des Mollusques lorsqu'il était officier à l'armée des — 358 — Indes, de 1848 à 1882. Depuis sa retraite, il s'était fixé aux environs de Londres, dans une belle propriété où il avait réuni dans de vastes serres de magnifiques collec- tions de plantes exotiques. M. Beddome était surtout connu comme botaniste : il a publié de grands ouvrages sur la sylviculture et sur les Fougères de l'Inde, mais la Malacologie lui doit aussi beaucoup puisque, pendant son long séjour aux Indes, il n’a cessé de récolter des Mollusques terrestres. Beaucoup de ceux-ci étaient nouveaux et ont été décrits par divers auteurs. Pendant. les dernières années de sa vie il s'était spécialisé dans l'étude du groupe si difficile des Cyclophoridés et, dans” les cas embarrassants, on ne pouvait se dispenser de s'adresser à lui pour la détermination des espèces. M. Beddome venait presque tous les ans passer un ou deux mois à Dinard et nous étions heureux d’y ren- contrer cet homme vraiment remarquable et qui avait tant observé : il y avait toujours quelque chose d’ inté- ressant à apprendre lorsqu'on causait avec lui. Aussi sa perte nous est-elle particulièrement sensible. Ph. DAUTZENBERG. D' P. Goper. — Nous avons à déplorer la perte du, D' Paul Godet, décédé à Neuchâtel le 7 mai 1911, à l'âge” de 75 ans. Entraîné dès son enfance vers l’étude des” sciences naturelles par son père, botaniste distingué, ainsi que par le Profr Louis Agassiz, qui s’est acquis. depuis une renommée universelle, P. Godet s’était lié d'amitié avec Shuttleworth et c’est avec ce savant qu'il. commença à récolter des Mollusques dans le but d'étas, blir une faune malacologique de la Suisse. Ce grand. ouvrage auquel il travailla pendant la plus grande. partie de son existence n’a malheureusement pas vu le — 9399 — jour, mais nous avons pu admirer chez M. Godet, à Neuchâtel, peu d'années avant sa mort, les 157 ma- gnifiques planches artistement dessinées et coloriées par lui et qui accompagnaient son manuscrit. Cet important ouvrage a été légué à la Société Helvétique des Sciences Naturelles qui fera, il y a tout lieu de l’espérer, les frais de sa publication. P. Godet ne s’est pas borné à l'étude des Mollusques et il suffit de parcourir la liste de ses mémoires, dressée par les soins de M. Th. Delachaux dans « Verh. der Schweiz. Naturf. Gesellschaft », pour se rendre compte de l'étendue et de la diversité de ses connaissances : on y voit figurer des articles sur les Protozoaires, les Crustacés, les Insectes, les Poissons, les Oiseaux. Voici la liste de ceux qui concernent les Mollusques : 1862. Notes sur les Anodontes du Lac de Neuchâtel. 1866. Monstruosités dans la coquille des Escargots. 1880. Mollusques nouveaux de l’île d'Eubée et des îles grecques. 1892. Une monstruosité remarquable de l'Hélice vigneronne. 1900. Une espèce d'Escargots nouvelle pour la faune neuchätelloise. 1900. Mollusques récoltés par M. le D' M. Jaquet en Roumanie. 1907. Catalogue des Mollusques du canton de Neuchâtel et des régions limitrophes. 1908. Supplément au Catalogue des Mollusques du Jura neuchätellois. 1911. Contributions à l'Histoire naturelle des Naïades suisses : Unio consentaneus Ziegler et ses variétés neuchäteloises. Appelé, en 1894, à diriger le Musée d'Histoire Na- turelle de Neuchâtel, P. Godet put, grâce à ses connaissances variées, mettre en valeur les collections les plus diverses de cet établissement qui est aujour d'hui l’un des plus importants de Suisse. Nous avons eu le plaisir de voir M. Godet à Paris, et de passer en sa compagnie des journées dont nous avons conservé le plus agréable souvenir. Nous avons pu alors apprécier les grandes qualités de cœur el d'esprit de ce savant modeste dont, les années n'avaient pas affaibli un enthousiasme qu'il ne manquait pas de — "360 — manifester joyeusement chaque fois qu'il se trouvait en présence d’une coquille rare ou qui ne lui était pas connue. | Plusieurs animaux ont été dénommés en l'honneur de M. Godet. Parmi les Mollusques, nous signalerons : Trochomorpha Godeti Kobelt, des îles Salomon. Helix Godetiana Kobelt, de l’île dé Naxos. Bulimus Godetianus Kobelt, de l’ile d'Eubée. Limnæa ovata Draparnaud var. Godetiana Clessin, des environs de Neuchâtel. Unio tumidus Retzius var. Godetiana Clessin, du l1@ de Neuchâtel. 4 Cyclostrema Godeti Dautzenberg et H. Fischer, de l’Annam. Ph. DAUTZENBERG. * A. Grancer. — Le 26 avril 1911 est décédé à Bor- deaux, à l’âge de 73 ans, M. Albert Granger, direc- teur des Postes en retraite. Fervent adepte des sciences naturelles, il a rendu service en publiant d'excellents manuels qui sont consultés même par des spécialistes. En 1879, M. Granger a fait paraître un Catalogue des Mollusques marins des environs de Cette. En 1885 et 1886, il a fourni au Musée scolaire Deyrolle deux volumes consacrés aux Mollusques de France. On lui doit éga- lement un volume sur les Cœlentérés, Echinodermes et Protozoaires de France ; un Manuel du Naturaliste, indi-. quant les procédés de récolte et de préparation des. animaux, dans lequel les Mollusques ont leur place ; enfin, son dernier travail, paru en 1899, est un Cata- logue des Mollusques testacés des côtes méditerranéennes de. France. Ph. DAUTZENBERG. M Le P. DE SEPTENVILLE. — Le 26 septembre 1912 est décédé dans sa propriété de La Baule, à l’âge de 76 ans, - Paul de Septenville qui s’est occupé avec passion, pendant de longues années, de la recherche et de l'étude des Mollusques marins de la région du Croisic. On lui doit de nombreux renseignements sur l'habitat de certaines espèces. Une variété de Chlamys (Aequi- pecten) opercularis Linné, lui a été dédiée par M. Ph. Dautzenberg. Ph. DAUTZENBERG. … AT. ne RocueBrune. — Le 23 avril 1912 est décédé à Paris, dans sa 80° année, le D' Alphonse-Amédée Trémeau de Rochebrune. D'abord médecin colonial à Saint-Louis du Sénégal, il avait été ensuite, de 1881 à 1910, assistant de la Chaire de Zoologie (Annélides, Mollusques, Zoophytes) au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Dans son œuvre extrêmement touffue, il a touché à toutes les branches des sciences naturelles. Bien que, comme il le proclamait lui-même, ses préférences fussent pour la botanique, où il a d’ailleurs beaucoup produit, il a publié en Zoologie des travaux aussi bien sur les Mammifères, les Oiseaux, les Reptiles, les Poissons, les Arthropodes, les Vers, les Zoophytes, que sur les Mollusques et il s’est occupé également d’Anthropologie, de Géologie, de Paléontologie. Mal- heureusement, sur des sujets aussi variés, il n’avait que des connaissances insuflisamment équilibrées — 362 — et tout ce qu’il a écrit s’en ressent fâcheusement. En Malacologie, où le devoir professionnel aurait. pu le cantonner, il est l’auteur de toute une série de notes et de mémoires où on trouve quantité de. genres et d'espèces créés par lui, mais dont beau- coup trop sont injustifiés. Ne voulant pas s’astreindre. à des recherches bibliographiques sérieuses, il a cru. nouvelles un nombre considérable de formes déjà biens connues et il a même commis des erreurs de déter-« mination parfois extraordinaires. | De plus, comme il méconnaissait, d’une manière générale, l'intérêt qu'il y aurait à assurer, avec un soin jaloux, la bonne conservation et la mise en valeur des spécimens-types, il a étendu cette regret- table indifférence à ses propres espèces et il est trop souvent impossible de retrouver dans les collections du Muséum les exemplaires originaux des formes qu'il a décrites et dont plusieurs, par suite, resteront énigmatiques. Outre divers mémoires sur les Mollusques fossiles des pays Çomalis (Mission G. Révoil, 1882) et sur ceux | des sépultures du Bas-Pérou, de l’Equateur, de Ian Nouvelle-Grenade (1883-84), il a fait paraître plusieurs" travaux sur les faunes malacologiques de la Sénégambien ‘Bull. Soc. Philom. Paris, 1881-83), de l’Archipel du Cap Vert (Bull. Soc. Philom., 1881 ; Nouv. Archiv. Mu séum, 1881), de la Cochinchine et du Cambodge (Bull Soc. Philom., 1881). Il a également étudié les Mollus ques recueillis au Cap Horn et en Patagonie par la Mission Scientifique de 1882-83 et par M. Lebrun (Bulls Soc. Philom., 1885; Miss. Scient. Cap Horn, 1889) [en collaboration avec J. Mabille], en Basse-Californien par M. L. Diguet (Bull. Mus. hist. nat., 1895; Nouv. Archiv. Mus., 1895), en Afrique par la Mission du Bourg: de Boggs (Bull. Mus., 1904; Mém. Soc. Zool. France,n — 363 — 1904) [en collaboration avec M. L. Germain]. Il a publié encore des descriptions de Chitonidæ vivants et fossiles (Journ. de Conchyl., 1881; Bull. Soc. Philom., 1881-83 ; Ann. Sc. (éolog., 1882; Miss. Scient. Cap Horn, 1889), des études monographiques sur les genres Monetaria (Bull. Soc. Malac. France, 1884), Ceratosoma Nouv. Arch. Mus., 1895) et diverses familles de Cépha- lopodes: Loligopsidæ, Sepiadæ, Eledonidæ (Bull. Soc. Philom., 1883-85), enfin des notes sur les Unionidæ et autres Lamellibranches fluviatiles (Bull. Soc. Malac. France, 1886 ; Bull. Mus., 1903-04), ainsi que sur les Ostrea (Bull. Mus., 1900 ; Mém. Soc. Zool. France, 1905). Beaucoup de ces travaux du D' de Rochebrune ont déjà été l’objet de nombreuses critiques : elles ont été d'autant plus véhémentes que lui-même avait été très rigoureux pour les autres et que, dans ses contro- verses, où la violence était trop souvent un de ses arguments, il n'a pas toujours su respecter les justes limites d’une polémique scientifique. Par esprit de coterie, il avait épousé toutes les que- relles de l’école de Bourguignat et, sans même trop savoir pourquoi, ainsi qu'il finissait par l'avouer et le regretter, il avait emboîté le pas à son acrimonieux shel-de file (1). L'un des derniers survivants de cette école, il était resté seul à supporter tout le poids de la réprobation qu’elle a soulevée et on a peut-être été sèvère à l’excès envers un homme dont les défauts étaient surtout ceux de son milieu. Il n’est que juste de reconnaître le labeur considé- rable où le D' de Rochebrune, doué d’un esprit ori- ginal, malheureusement réfractaire à toute discipline, (1) Bourguignat lui a d’ailleurs consacré un article dithyrambique dans la Revue biographique de la Société Malacologique de France, 1885. # ” TITRE EC. 47e AM ot ne PPT s te 8 TP PNR, ” su Ke Ne TS ‘ a 4 NT — 364 — a dissipé ses forces: il a réalisé, dans le domaine d choses de la nature, le type d’un de ces curieux disparaissent de jour en jour et qui se plaisaien butiner de tous côtés au gré de leur caprice. Ed. Lamy. + LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LX du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Bavay (A.). Fischer (H.). Boury (E. de). Géret (P.). Cardot (H.). Lamy (Ed.). Dautzenberg (Ph.). Dollfus (G.-F.). Piaget (J.). Vayssière (A.). LISTE DES NOUVEAUX ABONNÉS POVENCRNE(PENTE) PEAR NL IR 7, 1. AS Paris. RS RER nee eee st octo se cerise ote 210 ele se Stuttgart. HELORSERN CNE EEE AR Copenhague. TABLE DES MATIÈRES Tome LX Les travaux marqués d’un astérisque * traitent exclusivement de Mollusques fossiles; ceux marqués d’un astérisque entre parenthèses (*) traitent à ta fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux Bavay (A.) et DAUTzZENBERG (Ph.). — Description de coquilles nou- velleside l'Indo-CGhine:17MSuite EE CCR EC CEE TNT CECEEE (*) Bouryx (E. DE). — Description de Scalidæ nouveaux ou peu COANUS Eee ane ste CT DO ee CNED 87, 169, Carpor (H.). — Polymorphisme de l’Unio tumidus Phil. dans la Meuse, aux environs de Mézières (Ardennes)................ DAUTzZENBERG (Ph.). — A propos de la loi de priorité............. —)[VOYEZ BAVAT). 17 LEON NEC ere CEE CPC ETES GÉRET (P.). — Description d’un nouvel Amphidromus ............. Lamy (Ed.). — Révision des Limopsis vivants du Muséum d'histoire naturelle delParis ere. ccrrcerte cree EEE PraGer (J.). — Les récents dragages malacologiques de M. le Prof: Emile Yune danse lac/Léman "+ -c7-- rer VAyYssièRE (A.). — Observations faites sur un Mitra zonata vivant .. Bibliographie Baker (Fr. Collins). — The Limnæidæ of North and Middle Ame- rica Recent and'Fossil 00.60 uleecee Ce Ce CCE LIENS Bartsch (P.). — The West American of the genus Amphithalamus. — New Marine Mollusks from Bermuda... "1". -""tte — The Recent and Fossil Mollusks of the Genus Alvania from the West'Coast'of America "2". -.-ecec crc CCC CEE — The West American Mollusks of the Genus Cingula............ Bavay ((4).—/(Voyez Dautzenberg) EEE Eee Berry (S.-S.). — À new Sepiolid from Japan................... Bloomer (H.-H.). — On the Anatomy of Species of Cultellus and — Diagnoses de Scalariidæ nouveaux appartenant aux sous-genres GybloscalateNodiscalai:.; 44e... 10e RERO * Boussac (J.)]. — Etude stratigraphique et paléontologique sur le Nummulitique de Biarritz * Cerulli-lrelli (S.}]. — Fauna malacologica Mariana * Clessin (S.). — Die Tuffablagerung im Tale der Schwarzen ILÉRIDOR 5010 009 SOS ON ARR RTE RU LU LE — Alluviale Conchylien, welche bei Ausbaggerung des Neuen Umschlaghlafen bei Regensburg gefunden werden * — Eine pleistocäne Conchylienfauna bei Mintrachting........... * (Cossmann (M.). — Essais de Paléoconchologie comparée : PAM S ON RARE TR dur sois les te NEO Sunliévolubiontdes Drisonies .:.:..2:.....:5,0... M * Crema (C.). — Nuova specie fossili di Dentalium................ Dantan (J.-L.). — Le fonctionnement de la glande génitale chez l’Ostrea edulis (L.) et le Gryphæa angulata (Lam.); la pro- ECHOMIAESADANCSANAIUTEIS 2.200 us de dei. metres * Dareste de la Chavanne (J.). — La Région de Guelma: Etude SDÉCIAEN ESA TENTAINSAETHIAINES 00 see. ei Dautzenberg (Ph.). — Mission Gruvel sur la Côte Occidentale d’Afri- quentoco roro) Mollusques marins... .....:..... — et Bavay (A.). — Les Lamellibranches de l'Expédition du « Siboga », Partie Systématique : I. Pectinidés ........... 2 — et Fischer (H.). — Mollusques provenant des campagnes de « l’Hirondelle » et de la « Princesse-Alice » dans les mers du ROC. Feet 8 5 PET RE PET LE ER Re Davies (0.-B.). — The Anatomy of the Slug Cystopelta Pelterdi var. ORDONNÉ ADN AT Sete se à he ee cie cievee los cine meie ann ete * Depéret (Ch.) et Roman (F.). — Monographie des Pectinidés néo- gènes de l'Europe : II. Genre Flabellipecten ................ * Dollfus (G.-F.) — Les coquilles du quaternaire marin du Sénégal, avec Introduction géologique, par A. Dereims .............. * Doncieur (L.). — Catalogue descriptif des Fossiles nummulitiques denAudeletidentHérault:2",Partie,. 2.20... cce * Douuillé (H.). — Observations sur les Ostréidés : Origine et classi- DA OPA eee ete dope se Vannes ef ccfei diais te Eichler (P.). — Die Brachiopoden der Deutschen Südpolar-Expedi- MOTTE OO AS ETES rh encecenc- re cped * Enguerrand (G.). et Urbina (F.). — Primera nota acerca de la fauna Miocenica de Zuluzum (Chiapas)..................... BÉCheAAA)Ee=t(Voyez Dautcenberq} CO CCE ere — (No AAA) CARO TERRE OO RNA OO EN One * Fischer (K.). et Wenz (W.). — Verzeichnis und Revision der ter- tiären Land-und Süsswasser Gasteropoden des Mainzer-Beckens. ne * Friedberg (W.). — Mieczaki Miocenske ziem polskich (Mollusca Miocenia Polôniæ)::22227 me ent Etat tie PE CR ORRE Gabriel (C.-J.). — (Voyez Gatliff, ... ......,. ...... :..1. 1 297,1288e Gatliff (J.-H.) et Gabriel (C.-J.). — On some New Species of Victo- rian Marine MOIIUSCA MERE OR ER RER et 237, 238, — Additions to and Alterations in the Catalogue of Victorian Ma- riné.Mollüsca MIN ERA NN ER RE ENTRER 238, — On a New Variety (« var. Bakeri ») of the Marine Shell « Fascio- lariasaustralasia Perry LCR RCE ME ECO FERRER Germain (L.). — Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie anté- 0 CEA ET OO Do Goo co à - — Etudes sur la faune malacologique terrestre et fluviatilé de l’Asie antérieure : Parmacellidæ et Limacidæ (r'° partie) .......... — Quinze mois aux îles Kerguelen, par M. Rallier du Baty : Mol- lusques terrestres nr MR RER RCE EN EC RE MR PReE — Note sur les Planorbes recueillis par le capitaine F.-H. Stewart en AMbete AURONT CNE MO RENE ET PEN ER — Contributions à la Faune malacologique de l’Afrique équatoriale (Suite): eh ln er ER ee RE RE ETES — Mission Gruvel sur la Côte Occidentale d’Afrique (1909-1910) : Mollusqueskterrestres rec P RME MANN ER EC CEE — Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. L. Fea pendant son voyage à la Guinée portugaise et à l'ile du PrIMCE EUR 5 EU NS RE RE RE RU A FÉPEEPES Gruvel (A.). — Mission Gruvel sur la côte Occidentale d'Afrique {1909-1910} : Les principaux Mollusques comestibles ou indus- ÉTICIS EE PRE CM AR ER EPP EEE * Hilber (V.). — Zwei neue miocäne Pleurotomarien............. * Jhering (H. von). — Mollusques du Pampéen de Mar el Plata et Ghapalmalan 20 Ms RS SR ENTREE * — Nouvelles recherches sur la formation Magellanienne,....... * Jodot (P.). — Note sur la faune conchyliologique des Tufs qua- ternaires de la Celle-sous-Moret (S.-et-M.).................. * — Excursions aux carrières de Tufs quaternaires de la Celle-sous- MODEL. SE RE SN ER RAT A ER EE * — Faune malacologique des Limons de Romainville (Seine)... * Joleaud (L.). — Etude géologique de la Chaine Numidique et des-monts de Constantine. "41- Le MLMMR IC EOMAACPERRERES * Jooss (C.). — Die Molluskenfauna der Hydrobienschichten des Hesslerbei/Mosbach-Biebrich® "#7. "20" 000000r Joubin (L.). — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueils au cours des croisières de S. A. S. le Prince de Monaco. — La Vie dans les Océans..... A AO 00 0 9 cc . Jousseaume (D'}. — Faune malacologique de la mer Rouge: Sca- AEAES TS RS RS RE NE IE PO REREEE * Kindle (E.-M.). — The Onondaga fauna of the Allescheny Region & 26r 332. 3350 3320 33: (mn 63. 63 146 4 239. : 331 33x — 369 -: Kobelt (W.). — Iconographie der Land-und Süsswasser Mollusken von E.-A. Rossmässler, fortgesetztt von D' W. Kobelt. — Nouvelle Suite. — Vol. XVII, 1°, 2°, 3°, 4°, 5° et G° livrai- FC. 6310 ET ADO OR TE ER RP dou puc 141, 328 Kœæhler (R.) et Vaney (C.). — Nouvelles formes de Gastéropodes AOATAUES DSP RE UE oo nue c 334 * Kranz(W.). — Das Tertiär zwischen Castelgomberto, Montecchio- Maggiore, Creazzo und Monteviale im Vicentin............. 313 Lamy (Ed.). — Quinze mois aux îles Kerguelen, par M. Rallier du BAR MOIIUSUESÉMTATINS ES... Se — Sur quelques Mollusques de la Géorgie du Sud et des îles SAUT ONU GREC re Es eue aan: ce ctecinne die sel on se — Deuxième expédition antarctique française (1908-1910) com- mandée par le D'J. Charcot : Gastropodes Prosobranches, Sca- DÉDROUE EC MRElEC POS NL ER ee POUR — Pélécypodes recueillis par M. P. Carrié à l’île Maurice......... — Sur quelques Mollusques de Sénégambie..................... — Liste des Pectunculus conservés avec étiquettes de Lamarck dans lesicollechons duMuséeum'de Paris:..::..........1..... — Notes synonymiques sur les Amphidesma de Lamarck.......... — Sur les espèces de Lamarck appartenant au genre Mesodesma DNS ae ss 4e 0 0 TR MOTOS AR CC De — Note sur le Mesodesme mactroides Deshayes................... ÉRNorcisumieSemelestriataiRüppell, HT see. — Note sur les espèces rapportées au sous-genre Capsa H. et À AGE MES 0 PRO RO TOO SC PE EEE * Leriche (M.). — Les Lamellibranches, Gastéropodes, Ptéropodes, etc., de la faune Siluro-Dévonienne de Liévin (Pas-de-Calais) Mac Farland (F.-M.). — The Nudibranch Family Dironidæ........ Martel (H.). — Coquilles de Cancale : Iconographie et critique de HUIT EST ES PECESL. NN ere loc * Newton (R. Bullen). — The Geology of Cyrenaica, by Prof. Gre- gory, With description of Kainozoic Mollusca............... * — et Smith (Edg.). — On the survival of a Miocene Oyster in ROBOT CUS 0,10 COTE TETE OPA TO D OL DE Ant CR oo Pallary (P.). — Sur la présence du genre Alexia Leach dans l’inté- rende laniumsie méridionale. .:.-:"-2..."2:-c..--ccc — Description de quelques Melanopsis nouveaux ou peu connus du ALTO 2 Le rc MR PRE CON OR PT CA a Ci PE — Etude sur quelques Melanopsis du Sahara et de la Tunisie..... — Observations sur quelques Férussacidées de la Syrie et de l'Egypte — Liste des Mollusques marins des côtes de Syrie ............ : Pelseneer (P.). — Deux Mollusques parasites de Mollusques....... Perrier (R.). et Fischer (H.). — Recherches anatomiques et histolo- giques sur la cavité palléale et ses dépendances chez les Bul- LEGS. SSSR CA PRE OPEN en it ne 65 —, 910 Pilsbry (H.-A.). — Manual of Conchology, etc. Pulmonata. Parties 83, 8h, 8bi ss memes reel TAC LL EEE 57, 28% * Rollier (L.). — Troisième supplément à la description géologique | de la partie Jurassienne de la Feuille VII de la Carte géolo- gique de la Suisse : Nouvelles observations sur le Sidérolitique et la Molasse oligocène du Jura central et septentrional...... — Révision de la stratigraphie et de la tectonique de la Molasse au nord des Alpes et de la Molasse subalpine suisse en particu- * CRomant(K.}. =1(Movez tDepéreti ee EAN ORENERORERE EEE * Schaffer (Fr.-X.].— Das Miocän von Eggenburg................ Smet) AWVoyezNeLtonNR AB) RENONCER Steenberg (C.-M.).— Danmarks Fauna: Landsnegle.............. Sykes (E.-R.).— On the Mollusca procured during the « Porcupine » Expeditions, 1869-70 : Supplemental Notes, PartIV.......... Taylor (J. W.). — Monograph of Helix pisana. -... Thiele (J.\. — Deuxième expédition antarelique française (1908-1910) commandée par le D° J. Charcot: Amphineures............ — Die Solenogastres der Russischen Polar Expedition, 1900-1903... — Die Fauna Südwest-Australiens : Polyplacophora.............. — Die Antarktischen Schnecken und Muscheln................. * Trentanove (G.j. — 1 Fossili tortoniani di Quarata nei Monti Livor- ETES TC I NO DMC 0 1010 5 > 0 à ANUrRbDMNON FN NINVoxEZ NUE TANT) ARENA COMORES Varney \C:). ="(Noyez Kæhler). STI SE CRETE Vayssière (A.). — Recherches zoologiques et anatomiques sur les Opisthobranches de la mer Rouge et du golfe d’Aden, 2° par- tie: Opisthobranches (Suite et fin), Marséniadés, Oncidiidés. . Vignal (L.).— Quelques observations sur les Limnæa stagnalis L... * Wenz (W.). — Gonostoma (Klikia) osculum Thom. und ihre Verwandten im Mitteleuropaïschen Tertiär.............. * —_ Die unteren Hydrobienschichten des Mainzer Beckens, ihre Fauna und ihre stratigraphische Bedeutung................ —"\(Moyez RS LMISCRER EURE. NT PRO EE CNE RE 4 * JVoods (H.'. — The evolution of fhoouet in He Crétacé ns Ven (0 (0 SRE RS RE TN EE A RE 0e à Revue des publications périodiques........... 84, 165, 266 Nécrologie MD OBhlertie NES RM ER RETIRE ? LU a ECS EE PAS HET 6 5 EE SR RE ue à 0 à CR BEdTOMEM ST NAT AL re ee RE CD TERRES D Par Godeli Re RARE PRE RAI RE AREA AO RER , FIRE 34 341 152 153. 258 150: 150 150 151 342 842 PER As CRÉES SSSR SERRE PER EC NE AN US 360 Fe de SET RSR os near en sono 361 ASTRA ROCH ÉDAUNE T5 ets 0 SRE. PR 361 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume ESduronnnalrdeConchyliologie. 2.2 NE 365 Liste des nouveaux abonnés..............:.:2............ 365 Dates de publication des fascicules du volume LX............. 381 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d’un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles ; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles ; les noms sans astérisque sont ceux des Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. ACELLINÆ (nov. Subf.).... ACLISIDÆ (nov. Fam.)..... ACGRILLA (S.-G.) gracilis SOw........ Hedleyi Boury n.sp. phœnix Bouryn.sp. * — subcancellata d'Orb. ACRILLOSCALA (S.-G).... 273, FUNRE bifidolirata Boury n. sp. chameria- censis Bou- YANN NSD CCE Degrangei * Lamyi Boury. tenuisculpta Martin * — terebralis Mich. ALycæus costulosus Bav. et Dautz n°"sp:.° depressus Bav. et Dautz ne sp + diplochilus MIldfr.. fraterculus Bav. et DAUEZ NET CNE fimbriatus Bay. et Dauiz ane espiee — var. simplicila- br:s B. et D. Heudei Bav.et 180, 353 253 291 289 178 315 310 294 272 292 320 284 282 320 49 des ALycæus Paviei Bav. et 32 Dautz. n-Sp. 2 — — var. minor B. et Dauiz 7 51 Auæa Thielei Boury n. sp. 480 AMBAGES (nov. Gen.) ..... 84 AMICISCALA (nov. Gen.)... 333 AmPHipRoMUS Bulowi Frühst. 18 — Givenchyi Géret n.sp.. 55 — mirandus Bav. et Dautz. n. sp. 17 ANCYLASTRUM (S.-G.)......." 221 Ancyzus (G:.).....° MO - 221 — Brenieri Bav. et Dautz. n°-1Sp-27 #1 — fluviatilis Müll...... 2710 — — var. achromata Piag. n. var. ._…221 — 1 verruca Bens--.- 33 ANGUILLOSPIRA (nov.Gen.) 255 ANGUSTISPIRA (nov. Gen.) 149. ANOMALISIPHO (nov.Subg.) 145 APULA {[nov:1Sect-}) "100 166 ARGA‘aUrITA Br... COTÉES 113 — multistriata Forsk...... 132 — “striata /Gmel. 133 ARKANSIA (nov. Gen.)..... 85 ARMSIA (nov. Gen.)....... 57 ARNOLDINA (nov. Gen.)... 353 AVALITISCALA (nov. Gen.). AXINÆA (QG): CCE ERRReS SITE BiripariA armigerella Reink. 30 — ejecta Bav. et D. DOME oO 29 BUDAINEA (GE) ere: - 301 BoREoOSCALA (S.-G.).... . 274 BortEsrA (nov. Gen.).:...... 73 BOXSIDPAN (GS)... 20, 23 — Lamothei Bav. et et Dautz. n.sp.. 21 — Paviei Bav. et Daufzin- sp... 20 _— robusta Bav. et Dautz."n: sp..... 18 BRAS GE) Les. +. 295, 296 | — unilateralis Mart....... 294 BUCCINELLA (nov. Gen.)... 245 Buzimmmnorsis varians Bav. et Dautz nsp'-..128 | — — var. fusca B. et Dautz.... 29 — — var. vittataB. et Dautz.... 29 Buzmnus clausiliæformis Bav. et Dautz. DÉNSDIL CS acc 27 = — var. brevior BrettD".; 28 — macrostoma B. et Dautz. n. sp. 25 — scaber Bav. et Dautgn.sp.… 2b — tonkinianus Bay. et Dautz. n. sp. 26 == — var. albina B. et/Dautz..:.. /24 BURNUPIA (nov. Sect.)..... 165 CAUCASOTACHE A (nov. Sect.). 166 CERITHIOPSILLA (nov.Gen.) 244 CERITHISCALA (S.-G.)........ 306 ” — Lecointreæ Boury n. sp. CHarax fimbriatus Bay. et DAUEIZ- en. Sp... 52 — — var. simplicila- bris B. et D.. 53 Cincinna lacustris Gless. .... CiRcuLOsCALA (S.-G.)......... * — exspectata Boury DSP AE hou CIRRATISCALA (S:-G-).. "00" CirsorrEMA Bavayi Boury RÉ ES 10 9 Cite — multi per forata DOW-r meer ce — Pallaryi Boury MAÉ LT: oo —— pumicea Brocc.. — Zelebombir CLATHROBACULUS (nov. Sect.). CLATHROSCALA (S.-G.)....... CLausiz14 Bouddah Bav. et Dautz. n. sp... — bulbus Bens. ..... CLESSINIA (nov. Sect.).... — candida Piag. ASP Er-hace = — var. noviodu- nensis P. — profunda Cless... — Yungi Piag. n. ConvexiscaALA Cultellicosta Boury n.sp. CORNEOCYCLADIDÆ (nov. Fam.). * CoroniscazA Dantei Boury DE SD Hd Cosmeropsrs:(Sect.)......... CRASSISCALA. (S.-G.).....:.. 4 — Chevallieri Coss. CREBRISCALA (S.-G.):......... CRENELLA pellucida Jeffr.... CRISROSCALA MS. GE)R Eee. ii — Bulleni Boury DÉS SDr are 222 190 190 94 280 188 172 173 170 248 178 31 32 224 231 — 314 — CUMBERLANDIA (nov.Gen.) 166 CyLINDRISCALA (S -G.)....... 170 — acus MVatss.. 169 CYPRÆOLINA (nov. Subg.). 159 CxRILLA (GA) RATE ERA ERRTES 108 — concentrica Verco... 109 NID ATH CAE ER 109 — MMdecussatatA Ad ""04108 RMUNILA OL 109 AS ulcata Ad Een 108 DETAVAVAUS EGH)ER RER 37 — Bœttgeriana NT ERAR Ee 36, 37 — Dbrevis (Bav. ne 37 — Duporti Bav. et Dautz. n. sp. — elongata Bav...... 37 — Krempfi Bav. et Dautz.n-"Sp. 95. 97 — Messageri Bay. ePD'nsp 93% 97 — pellucida Bav..... 37 — rupicola Hde..... 37 _ sulcata Bay... .... 37 DELICATISGALA (S.-G.)....... 94 DEnTISCALA (S.-G.). 209, 274, 278, 301 *_ — bervillensis Boury n. sp... 299 * oo — Billaudeli Mayer. 274 = Gereti Boury n. SPORT AT RE LR 274 — Hotessieri d'Orb. 269 — turriformis Boury n. sp... 2:16 DIPLOMMATINA (G.})....... 31, 39 — angulitera B.etD.n.sp. 47 — Balansai Morl. 48 —. bifissurata B.etD.n.sp. #5 — clausilioides Bet D-n-sp. 42 — Demangei B. et Dautz. NA NSPUES 40 Drecommaria edentata Bav. et Dautz. n. Sp: STE Eh -— Germaini B. et Dautz. n. — granum Bay. 4 et Dautz.... 47 — Lemyrei Bay. j et Dautz. "2 — Messageri Anc. M — pagodula Bay. 4 et Dautz.. 408 — pseudogra- num Bav.et Dautz.n.sp. 46 DIRONA (nov: Gen) 078 242 DIRONIDÆ (nov. Fam.].... 2421 DiscoscaATA IS ECG) EEE RE 93 = Edgari Boury n. CORAN. 90, 93 DJIBOUTIA (nov. Gen.)..... 247 DurcrScAT ANSE Ge) ETES 99 EDENTTELLINA (nov. Gen.) 238 ErecanrTiscaLA (S.-G.). 91,291, 319 È — Aldxichi Bou- TY 1. SD — arabica Nyst.. 278 — fimbriolata Melv. ..... 286 == MarteliBoury 4 318 | — splendida Boury n. sp. 286 Erma tonkiniana Bav. et 4 Dautz.' 2: 1." "CURE at EmPLeconrA (Sect.)...... 112, 118 Exxra aliena Bav. et Dautz. Ti. (SD::: 70 0P ER 3 2. -Calva Dautz 0, PS à. — Demangei Bav. et « Daufz. n, sp. 2 — formica B.et Dautz. : N.' Sp. 50 4 — — var. costulata B. 4 et Dautz. 2 — 5 — Exnea Fultoni Bav. et Dautz. né ÉLIRE 8 hippocrepis Bav. et AU ZEANE SD 10 — macrodonta bav. et AURA TE ISPI Eee 6 = mricrostoma MIIdif.... "11 — ovulum B. et Dautz. EEE LHENEE — strophiodes Gredl.... 11 — : fonkiniana Bav. et D AUREZ Ne caca mue de 11 * EOTRIGONIA (nov. Gen.).. 347 EUMETULA (nov. Subg.)... 244 HenrGAN (GNT RTE... Ait — Bernardi Mab. el ROCHE MER ce 151 _ Jousseaumei Mab. et Rochbr 2° 4447429 FISHEROLA (nov. Gen.).... 353 FOLIACEISGALA (nov.Subg.) 89,99 = dubia Sow. 95 — grossicin- gulata Boury n. SP 183 HOSSARTATS = GAP TL Le 208 FossaRiNA (S.-G.]' .......... 22% — Yungi Piag.n.sp. 225 FROVINA (nov. Gen.) ...... 244 HDSGCOSCADAA SE GA) AM. 321 GEoRIssA (G.)........ 31; 39 GroBiscara (S-Gn) 002. 94, 98 — bullata Son...... 102 — papyracea Bou- EVE SD cer 99 GÉOMUSA ICRA) MR MATE. 108 — imæquilateralis E.Sm. 108 _ japonicus E. Sm.... 108 — Jeffreysi E. Sm... 108 — HATENS TUE TA NE... 108 — simplex E. Sm.. 108 GRANULARION (nov. Subg). 239 GRAVIERIA (nov. Gen.) .... 246 GRIPPINA (noy. Gen.)...... &6 GuznarrA Foreli Cless. ...... 218 GULNARIA limosa DL... CEROSCALAMS 6) PART us — postulata Boury NSP ee RE Sandbergeri Desh. K_ — series Boury n. SD eee HARPOVOLUTA (nov. Gen.) HEMTACIRSA IS = Gr) Re * — intumescens Kæn. HEMIBTA, (GA) RIRE EE HESSEA (nov. Gen.) HUXLE AN GA) RE nr * Hyaroscaca exilis Boury SSP ee HyproBraA Bœttgeriana MIldff. decollata MIIdff... Hyprorissora (G.).... —— elegans Bav... HyxPpseLosroma (G.) INNESISCA LA (nov. Gen.).. IRAVADIA (G.)..... -- australis Hedl...... = tenella Bav. et D. trochlearis GId..... JEFFREYSIELE A (nov. Gen.) KALIELLA (G.)... — elongata G Aust. — haiphongensis Dtz. jucunda Bay. et Dautz. n. sp. ornatissima Bay. et Dautz. n. sp. subcostulata G. Aust : subelongata B. et Dautz. n. sp. KINCAIDILLA (nov. Subg.). LABEOSCALA (nov. Gen.).. LAEVAPECINÆ (nov. Subf.) L'AxmMODONTAN (GA) PER EEE L'AMELISCANAMIS EN) R ER. — senegalensis Malize LATIINÆ (nov. Subf.})...... ÉIMISCATAN ISLE GONE ESS re 220 193 304 191 192 24% 313 312 38 166 108 309 37 40 23 333 245 — 316 — — var. contracta Subg.). 353 — var. sublitto- — compressa Dall..... 137 ralis Piag. n. — compressa G. et H. VAT EE 208, 220 Nevis Pere 136 ovata Dre 205, 207 — concinna H. Ad.... 127 palustris Müll.. 205, 209 — crenata A. Ad. .... 120 profunda Cless. 205,209, —1\ + cristata Jeffr ee . 126 214, 215, 218 — Cumingi A. Ad.... 118 stagnalis Brot... .. 215 — Dailli Lamyn.nom. 137 stagnalis L..... 207, 209 — Davidi HedL....:. 112 — var. lacustris St. 207, = decussata Mayer.... 114 209 — Diaz Dale 128 truncatula Müll.... 208 — diegensis Dall...... 431 Yuagi Piag. n. sp. 206, — elachista Stur...... 121 209 — erecta Hedl. et Pett. 120 — var, acella P — eucosmos Verco.... 120 HAVE 214 _— extensa Loc 417 — var. humilis P. — Forskali A Ad RE 436 DVArL LEE 212 — crandis SM APP E 129 — var.intermedia — hirtella Mab.etRoch. 128 P'Anar er 212 — indica SM ree 119 — var. nigrita P. — japonica A. Ad. ... 436 HÉN AD Are 214 — Jousseaumei Mab.et — var. ventriosa Rochbr.. 111, 129, 134 Bin var ee 213 — Juarezi Dall'-7"°° 127 LIMNOBASILISSA (nov. — læviuscula Pels..... 132 mea (G:).2. ee PA ee 205 | Limxopysa abyssicola Brot . 216 — abyssicola Brot. 205,209, | Limxus Yungi Piag. n. sp.. 209 2160 |} Divopsis (GH) eee 110 — var. Brotiana — abyssicola A. Ad... 1425 Piag/n.wvar...217 — affinis Verr. ....... 126 — var. macrosto- — anomala Eichw. 110,125 ma Piag.n.var. 217 — antillensis Dall..... 111 : contracta Kob....... 208 — aurita Brocc... 410, 113 Foreli Cless. 205, 209, 218 418, 123 — var. acutispi- — Bassi Sn EPP 135 rata Piag. n. — Belcheri Ad. et Rve. 119, VAL VAE 219 : 135 — var. obtusitor- — Belcheri M'Coy. 119, 435 mis Piag. n. — Bernardi Mab. et MAP PME RE 219 ROCHE EEUPREE 131 Jaccardi Maill... 233 — borealis Wodw. 122, 124 limosa LE CUeE 209, 220 == Brazieri Ang....... 120 — var.amplaHartm. 221 — cancellata Mart.... 134 cancellata Rve. 114, 133 cancellata T. Wds. 134 — 311 — Limopsis longipilosa Pels.... 128 ee Loringi Ang... 112, 120 _ Mabilliana Dall.... 131 — Macgillivrayi A.Ad, 135 == marionensis Sm.... 131 — minuta Phil. 114,122,1925 — munita Jeffr....... 123 _— obliqua A. Ad. 114, 118, 120 | — oblonga A. Ad..... 120 — orbicula Sars. ..... 113 — panamensis Dall... 126 — pelagica Sm... 117, 119 — pellucida Jeffr. .... 113 — Perieri P. Fisch ... 128 — Philippii A. Ad... 133 — plana enr... 15013. 116 — profundicola Verr.et BUS ME Sen 116 — pumilio Sm....... 137 pygmæa Phil.. * — retifera Semp... 110 = rubricatalatelnt. 1: 421 — Scabraslhieler 12: 128 *X — SCAIATIS SOW. nt. 410 — Stimpsoni Dall..... 126 — straminea Sm...... 132 = striata Gmel..... 433 — sublævigata Nyst... 113 — sulcata Verr. et BUS AT 116 _ tenella Jeffr....... 416 = Tenisoni T. Wds. 119,134, 136 | — tenuicostata Rv.... 113 — tenuis Seg......... 125 — Torresi Sm.... 120, 122 — transversa Loc..... 117 — vaginata Dall.. 112, 118 = Woodwardi A.Ad. 133,136 — zonalis Dall::...... 432 EineoscArA" (S.-G.).......... 99 Lissarca rubricata Tate.. 121 * LirToriniscALA Tournoueri Ben 09311 multistriata Forsk.119,132 124, 125 MATHILDIDÆ (nov. Fam.). MELAMPUSI (GA) ARR CUT * MELANIA clathrata Bast..... MELA NOTEUTHIS (nov. Gen.) MELEDELLA (nov. Subg.).. MICRODISCULA (nov. Gen.). MIcROSETIA (S.-G 1)... MIGRANAJA (nov. Gen)... Mitra zonata Marr..... 323, NEACTAEONINA (nov. Gen.) NEOPLANORBINÆ (nov. (Subf.) NEOTRIGONIA (nov. Gen.). * NopiscaLa Scacchii Hærn.. NUCINERTAN GA) TE Adamsi Dall maoriana Hedl.... munita Cpr.... ovalis Wd pretiosa Gld...... sulcata A. Ad.... (GARE 4e munila Cpr...... pretiosa Gld ONCOMELANTA (Gr) Te hupensis Gredl. OpazrA Zelebori Fr... PacHYDroBrA (G..) NüucuLINA Bœttgeriana Midff...…. brevis Bav...... Duporti Bav.et Dautz. n. sp. elongata Bav.... Krempfi Bav.et Dautz. n.sp.. Messageri B. et Dautz. n.sp. pellucida Bav... rupicola Hde... sulcata Bav..... PAPYRISCALA (S.-G.)......... PARASIPHO (nov. Subg.).. PECTUNCULINA (G.)...... 108, PECTUNCULUS AIG) auritus Br... 37 37 99 145 110 110 — 418 — Pscruncurus cancellatus Rve 133 * — granulatus Lk. 119 2e minutus Phil.. 122 — multistriatus OA OMS à 133 - pygmæus Phil. 124 — tenuicostatus Ryéesn rt nas 113 PERLUCIDISCALA (now. Gen.) 333 PERRINILLA (nov. Subg.).. 353 PHACOSOMA (nov. Sect.).. 352 PHASEOLUS GS) SP RTE 109 — ovatus Jeffr....... 109 — patagonicus Dall.. 109 _— tumidulus Monts. 109 PiSDIOMA (Ca) EEE "22 — Asperi Cless....... 232 _ candidum Piag. ME SP ALES 231 _ Foreli Cless... 205, 230 infimumPiag.n.sp. 227 — — var, noviodu- _ nensis P. n. VAL er CHAR 229 — luganense Cless.... 232 occupatum Cless, 227,230 _ profundum Cless.. 205, 225, 230 — prolongatum Cless. 231 quadrangulum Gless #2. 2262291 —= Studeri Cless...... 232 — tritonis Cless...... 230 = urinator Cless...... 227 Yungi Piag.n. sp. 225, 229 PLANAMASTRA (nov.Gen.) 57 P£EGOTREMA (G,)2 5... 39 PLesioacirsA clathrata Bast.. 321 — Martensi Boury n. sp. 288 PLEUROBEMINÆ {nov.Fam.) 352 PLEURODON (Ge). FEAT Eee 109 — Adamsi Dall..... 109 — maorianus Held. 109 PLEURODONTE! (Ge) CS Eee PrrGrSCATA [SE GS) RME EP PRISTIGLOMAN (GI) EEE PRODORIDUNCULUS (nov. Gen.) PRONEPTUNEA (nov. Gen.) PROPTERINÆ (nov. Fam.). PROSOSTHENIA (G.)........... PROTUBA (nov. Subg.)..... PSEUDARION (nov. Gen.).. PSEUDOCA LA XIS (nov.Sect.) PSEUDOCHLORITIS (nov. Gen.) PSEUDOLEGUMINAIA (nov. Subg.) (no v. Gen.) PSEUDOTACHEA (nov. Gen.) PSEUDOTRITONIA (now. Gen.) PSEUDOXEROTRICHIA (nov. Gen.) PTYCHOCARDIA (nov. Gen.) PUNGTISCALANS CE) ES Pupa:(G.).444 PANNE armigerella Reinh..... — ejecta Bay. et Dautz. PSEUDOSUCCINEA PxRAMISCALA (S.-Gu)/2 NE ResricuziscALA Hirasei Boury RHOMBUNIO (nov. Subg.).. RissoA., (G) 8e Auberyana d'Orb..... * Runiscaza Secernenda Boury .n-2Sp:-+62FR0P2e RUGATISCALA (S.-G.)........ * — Levesquei Boury SCALA UN (G) SEM acus \Wats: AU APRNSEERE * — Aldrichi Boury n.sp. 318, am@æna "Phil tree var. eosubcancel- lata Sacco.. gradata d'Orb. 269, 271,276 87, 169, 269. 109 177 108 24% 245 352 38 248 63 318 166 624 14% 166 2h 166. 245 178. 39 30 294 114 27% 179 62 175 271 307. 177 176 320 a — 319 — Scaza angulicincta Boury F2 TN SPP ES 174 | aunulaDesh... ….....- 302 applanata Coss. et Piss. 301 arabica Nyst. 278,279,287,292 BAROMSM Eee. eee 2 278 Basteroti Boury....... 321 Bavayi Boury n. sp. 188, 280, 281 bervillensis Boury MS D ne ose das 299 bifidolirata Boury n. OR 272, 273 Billaudeli Mayer.. 274, 278 Bougei Boury......... 95 Bourgeoisi Boury. 172, 174 brevicula Desh.,.,.,... 191 bullata Sow... Bulleni Boury n. sp.. 107 cancellata Brocc....... 310 cancellata Grat. 310, 317, 318 chameriacensis Boury n.sp.... 273, 292 Chevallieri Cossm. 201, 302 cinctisculpta Boury.... 179 Clara tal Bastien te. 321 comitalis Stef..... 172 continens Melv........ 495 Coppii Boury....:.... 180 costulata Knri.#... :. 88 Couturieri Bouay n.sp. 103, 188 crenata L. 270,271, 277,278 crispa Grat.... 297, 299, 310 GHISNAMK rer 297, 299 cuisensis Boury ........ 180 cultellicosta Boury DARSD ES scie cet cet 194 Dantei Boury n. sp. 313,315 decussata Knr......... 375 decussata!LKk.:...:::: 278 decussata Sow. ....... 278 Degrangei Boury.. 294, 320 Deslongchampsi Rainc. MUR ces et 180 98, 101, 102 | SCALA dub Some. 93, 95 ducalis Môrch...... 89, 94 Edgari Boury n.sp.. JU elegantissima Desh, 319, 320 excrispa Sacco.... 297, 310 exilis Boury n. sp... 309 expumicea Sacco..,.... 172 exspectata Boury n. SP sacs En 190 fimbriata Bors. ....... 174 fimbriolata Melv. 279, 286, 292 foliacea. 4.208040: 187 Nrancisci Cale eee 302 fulgens Boury ....... 169 gallica BOUrTy-- 0 180 geniculata Brocc. 283, 284, 294 Gereti Boury n. sp. 274, 276 CTACUIS SON EEE 289 GraVINYSE SOS EEE 95 grossicingulata BOuPynN Sp 10095189 Hedleyi Boury n. sp. 178 Hotessieri d’Orb. 269,271,276 immaculata Lske...... 180 immaculata Sow. 95, 183, 185, 303 indistincta Sow....... 183 intermedia Hutt...... 170 intumescens Kœn., .. 312 junctilamella Boury.. 106 Kobelti Nick PET 279 Kæneni Sacco........ +09 Lamyi Boury. 2. 284 Lecointreæ Boury n. Spas nee 176, 305, 306 Levesquei Boury...... 176 magnifica SOw........ 182 marginalis Desh,..... 296 marginostoma Baud... 300 Marteli Boury n. sp. 290 Martensi Boury n. SPAU sert AR 288, 290 merignacensis Boury.. 304 — 380 — *SaaLa millepunctata Boury. 303 — minuticosta Boury M. SP RER CR A 87 — miotaurina Sacro...., 193 — mirabilisculpta Boury. 179 — mirifica P. Fisch...... 186 — Mitchelli Dall........ 180 — mulliperforata Sow. 188, 281 — multipunctata Boury.. 302 * — Munieri Rainc........ 306 —pAcOVA LOC ee ere 297 — Pallaryi Bouryn sp. 172 — papyracea Boury n. SPA RENE L 94, 99. * — phæœnix Boury n. sp. 911, 317, 318, =} Dlicatan Elo er Cents 300 * — postulata Boury n. SD PTE 193, 304 — principalis Chemn.... 97 — principalis Pall....... 89 — principalis SOw.... "94 — pulchella Biv......... 299 — pumicea Brocc... 172, 173 — — var. dertonensis SACCO FR eee 174 — — var. procomitalis SaCCO. .: - 174 * — pumicea Hœrn........ 174 * — quadricincta Kæn..... 306 =" ranellina Dall......... 315 * — recticosta Sandh... 308, 309 * — reticulata Mich........ 318 * __ rhegiensis Seg........ 315 <= Mrudis Phil Aer 308, 309 — sallomacensis Boury... 174 * — Sandbergeri Desh..... 191 — scaberrima............ # — Scacchii Hæœrn ....... 32 — scalaris Lin. ..... 103, 189 *— secernenda Boury NO ÉD AMOR 307, 309 — senegalensis Maltz..... 186 * — series Boury n. sp... 192 M 1 spiratatdw. 2 eee 107 93": * SCATA Spirata Gal. 1000 107 * — splendida Boury n.sp. 279, 286, 292 — striata Gray........... 95 * — subcancellata d'Orb, 310,311, 317 — subdecussata Cantr. 290, 321 * — subspinosa Grat....... 174 * —__ tenuilamella Desh..... 106 — tenuisculpta Mart. 282, 283, 284 * — terebralis Mich:: "10% 320 — Thielei Boury n. sp. 180 — Tomilini Boury n. sp. 302 — Tournoueri Ben. ..... 311 * __ trochiformis Brocc.... 104 — trochiformis Maltz.... 102 — trochoides Boury n. SD: 3 1 TASER 104 — turriformis Boury n SDr : LLAL OMIS 276 * —__ undatella Kœn........ 185 — undulatissima Sow.... 94 — unilateralis Mart.. 294,297 — vasconiensis Boury.... 193 * ___ Vatinæ Boury n.sp.. 104 — Vayssierci Dautz. 313 — vicina Dautz. et Bou- PV DNS TOR 170 #0 — Vidal BOUry.- 0e 180 #0 War di Desh ie Fee 301 M ZelebonEr ter 0470 ScaLarrA (Voyez Scala). Sisreura (G.).:2.P00Re 0e 109 — fragilis Jet — patagonica Dall.... 4109 — Rouchi Lamy...... 109 SIMPSONIA (nov Subg.)... 14% SiTALA acutecarinata Bav. et Dauftz A0. MEMRRRE 13 — bicincta Bav. et D. ND. SPL -Me PR 12 — multivolvis Bav. et Dautz Un Nepiernr 43 * SPINISCALA merignacensis BoOUry:. 0 304 SrREPTAxIS Oppidulum Bay. et Dautz...... — var. major BMetiDE SUBLACUNA (nov. Gen.)... SYSTENOSTOMA (G.)...... defixa Bav. et Dautz. n. sp. pauperrima B. et Dautz.... pulverea Bav. et Dautz.... TACHEOPSIS (nov. Gen.)... TERETRINA (nov. Sect.).... TRICHIOPSIS (nov. Sect.).. TRIGONOGOŒELIA (G.)....... — AUTILAIBE. -... minuta Phil.. TROCHA CLIS (nov. Gen.)... * TurBo pumiceus Brocc.... a trochiformis Brocc. TURRISIPHO (nov. Subg.).. DNDISCALAN(S EG.) 2.0... .... # undatella Kœn.... — 381 — Uxio alpecanus Loc..... 198, — batavus Mat. et Rack... — conus Spengl...... 198, — Heckingi Colb..... 198, — lacrymiformis Loc. 198, £ — matronicus Loc........ —, ATOS AUS EEE ER — sequanicus Cout....... — tumidulus Loc....201, — tumidus Phil...... 197, VALVATA (GE — lacustris Cless. 205, — var.Foreli Piag. HA NARR eee — — var. Yungi Piag. né VAL. fee — obtusa Brot........ — piscinalis Fér...... — var. antiqua M.. Viciiscaca minuticosta Boury np... WALKEROLA (nov. Subg.). ZALOPH A NCY LUS (nov.Gen.) DATES DE PUBLICATION DES FASCcICULES pu ToME LX N° N° N° N° Le Directeur-Gerant : H. FISCHER. Châteauroux. — Imprimerie Langlois 1, pages 1 à 85, planches I, 11, Il, IV, V et VI, paru le 15 octobre 1912. 2, pages 87 à 167, planche VII, paru le 15 décembre 1912. 3, pages 169 à 268, planches VIII et IX, paru le 31 mars 1913. 4, pages 269 à 381, planches X et XI, paru le 31 mai 1913. EXPLICATION DE LA PLANCHE:X.. à 1. Scala Hotessieri d'Orbieny MR RS COMORES ‘al bifidolirata de Bourÿy.. IS ee EN DR 3... — -Gerétifde BOUrTy:.. 1116020 ENT RETIRE h —=Vturritormissde BOURY Eee Te RC LEUR 5. =, arabica NYSE NO RSS RP ME EP 6. —/.Bavayi de BOULYE 20 ee ne me TL 7. — tenuisculpta v. Martens...... ea ne en CNE 8. —" splendida de Bourÿ.... 720980. MRC TERRE g. = Martensiide/BouTy Mine LEE CRC ‘to. — ‘Marieliide Boury:.1" 20 Fe 00 NIUE RER fr. — (chameriacenéis de Boury ::..21....... "0" Fe 19. — “unilatéralis v. Martens. #10 0 0:00 mn. M ot nm LA CORRE ECO ER EE PES CPC OC . [er] Journal de Conchyliologie, 1912. PL in LS | & n | | | À: à |: | | | ni d à L Scalariidæ nouveaux ou peu connus tn EXPLICATION DE LA PLANCHE XI rHSCAlA EXCTISDA IS ACCO Lee eee ceci CURE air Nbervillensis de BOULV M I TR EE CP EICR SU NChevallièrihOossmanne tete EC AE TE CCR h. —- Tomlini de Boury..... PT RE EE RUE pn=bmerignacensis de BOUrRY VAT. en ee CCE = Mipostulataide Bou ee TRE TE CNE He OMECOIN Ie AeMBOUTYE- --e--e-CE- Ce CPC PCR g.: =" secérnenda de BOUTY. Re. ere CC e rot rexrlis ide BOULES Ce LE CT CCC MRC E CEE ne subcancellata d'OrbDieny. ee Sr A ra = TournouernéBenoist..")47" MERE NERT SERRES RES 18522" intumescentv. Koœnen 2/0 74 M RARES 1H. ,— Dantei de Boury....... M MR Et à En DO Tag —"ph@ænix deiBOuTy .. MEN SARA RE Se cos”. ==. Aldrichi-deBOurY: 0 ARE CENTRE RES ae n. Journal de Conchyliologie, 1912. BI Scalariidæ nouveaux où peu connus XI ES AA . } AN = A4, PAR ” Édouard PIE ETTE sue fort volume in-hk de 112 pages, avec 128 figures dans Le lexle, por- _ trail hors lexle el 100 planches hors texte en couleur dessinées par 7 M3: -Prrcoy. _ Édité chez MASSON et Ci®, 120. boulevard St-Germain, ’aris RSR Prix : 100 francs : A ques que ce regretté préhistorien a entreprises, de: 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les SE d’art et les instru. -ments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de _ Saint-Germain forment une collection d’une valeur scientifique inestimable; elle He quelque sorte la préface. : y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l’'his- toire et [a critique des principales découvertes dues à ses prédécesseurs ; on y tr ve de nombreux aperçus fort intéressants sur les conditions climatériques, la ne, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empèché ; Piette rédiger la AU an il CAD ÉONACRer à la nn générale à cette lacune : er avec certitude | RARE de la FRERES et de la gravure ne la longue … c rée de l'âge de la pierre; il a montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès les temps les. plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, ef des in, terme extrême de | ’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Pielle, toute là filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l'époque grecque. Plus _ lard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que _ par des œuvres enfantines. re des bas-reliefs, des Fee sur 0$, des dessins sur pierre représentant ras nimaux, parfois des figures humaines, on y trouve des représentations d’un art ymbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés Art pendant l’âge du Renne est Pœuvre la plus importante qui a paru depuis longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; elle éclaire d'un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous montre la pr 1ère éclosion sur notre vieux sol national. sera publiée dans une série de volumes, dont l'Art pendant l’âge du Renne est en L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite : l’auteur De Le nom d'Édouart Piette est-universellement connu par les fouilles méthodi. 64 Es . En vente au En du Journal à eh yli BOULEVARD Sainr-Micue, 51, Parts, 5° Ar , : An" CINDEX GÉNÉRAL el SYSTÉMATIQUE. es MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCH YL10LOGIE 1873-1892 SI ve PT Un vol. in-8° de °63 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même Lemps que celle des articles contenus dans les volumes | XXI. à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de. Se MOURENNS décrits ou cités dans le Journal de Conchylioloyie. Prix : 8 francs On trouve également au BUREAU pt Journaz, la Première Partie, parue en 1878, de l’Index général el syslémalique des malières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie. Un volume in-80 de 208 pages d'impression. _ Prix : 8 francs 3 ; ne AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliolôgie reçoivent gratuitement (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spéci- _ fier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° r de 19071). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué : que sur la demande des auteurs et à leurs frais. - £ US NESAN Les manuscrits non réclamés seront délruils après leur publication. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE # ; Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 60 fr. Une demi-page ° — Ée TO fr; ,— — + 8060 Un quart de page — — Gfr.; —" ; —,:v"18fr Ces prix sont réduits de 25 °/, pour les Abonnés. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE J. LAMARRE & C° 4, Rue Antoine Dubois, PARIS (VI*) — Téléphone 807-23 PPSPPPE F. RINNE ETUDE PRATIQUE DES ROCHES À L'USAGE DES Fngénieurs et des Etudiants és-sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ 1 CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIÈRE Docteur ès-sciences Chargés de conférences à la Sorbonne ; Lauréat de l'Enstitut Avec ure Préface de M. A. LAGROIX, Membre de l'Institut Un volume in-16 colombier de xx-936 pages, avec 450 figures dans le OR ES TR ER D ao ane cu vas res cons 16 ir. » EE OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé des conférences de Paléontologie à la Facullé es Sciences de Paris Lauréat de l’Institut Études de paléontologie tunisienne. Tome 1‘ : Céphalopodes des terrains secondaires. 1 vol. in-4 de 438 pages, avec 158 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4 contenant 27 planches en photo- mé Prix des 2 volunies brochés:.:...,.:.6,,:.... 50 fr. » Études de paléontologie tunisienne. Tome 2: Gastropodes et Lamellibranches des terrains crétacés. 1 vol. in-4 de vi-352 pa- ges, avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4 contenant 23 planches en phothoty pie. Prix des 2 volumes brochés. 4Ofr. » Étude géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4 de 368 pages, avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, ONU SR RER CR PRO NA RES PER ETES 15fr. » lCommandameé 4. ANNEE Ancien Surveillant générai du Muséum Guide général illustré du Muséum d'Histoire naturelle de Paris Un vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d'un plan du Muséum, FL CE, SORA PAS ARR EE ER SAR AE PA De A l'fr. 50 GIRARD (Jufes) — “ro à Cac littorale. 1 vol. in-8 de 234 pages, DÉS RAR en TR Me le MES dr tee a Gr. » . — L’Evolution comparée des sables. 1 vol. grand in 8 de 124 pages, avec 40 figures dans le texte et 12 planches hors texte, br. Sfr. » DÉLITS RE OS ARNO AT QE ER Gfr, » + ————— —_—_—— ——_—_——————" " — - -— Ca nie # ; Æ nn re ” x 2 à DEUST: SES 2 4 PRE AIES = mer re i Z ERAELE: 2 > = = 5 | ; te # TABLE DES MATIÈRES | CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Description de Scalidæ nouveaux ou peu connus (Suite), par:E*DE BouRY:.5, 5.2... l'E urir me Observations faites sur un Mitra zona vivant, par A. VAYSSIÈRE....... RE NCET RTE LS RSA Bibliographie .. RUES NO AE à Far ME RE Eù Revue des Publications périodiques. RES RU ve Nécrologie... RER US A er» APRL TE ss SR Liste des Auteurs. ..... RS More MR re Liste des nouveaux Abonnés Re SR 2 NS AO Table des Matières....... D RU re clara NT EE Table par ordre alphabétique... ES Re a ns Dates dé publicahôn #47 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco). 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. SLR Prix du numéro vendu séparément. ............ Se Prix de l'Index des volume: I à XX (reçu franco). Sfr. Prix de l'Index des volumes XXIà XL id. RE cp S'adresser, pour les communications scientifiques. à : M. H. Fiscker, directeur du Journal, boulevard Saint Mi- chel, 51, à Paris (5° arr.), et pour l'abonnement, payable d'avance, à MM. J. LamaRrE et Ci, éditeurs, rue Antoine Dubois, 4, à Paris (6° arr.). IL est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de. Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au Dur reau du Journal. | er CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scientifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gra: tuitement sur la couverture. — Maximum : 4 lignes. - Châteauroux. — Imprimerie Langlois # ; + LS Fou » Æ LE ; 4 ONIAN INSTITUTION L. fe IN LÉ 3 9088 00843 7428 LÉ f Ne \ Ne