nn ane L burid ae PP Lip A AAAAARARRAA AA AA) IN À AAA P Ca ARS AAA EEE PEER AA aAA ca | AAA AAA RTA A\' NC A = Gas) CN AA AAAË/ ARR RARE RARE RER À À | ARAAA NAN 0° | ARRRRARANMN = A A A À AAARAR ARR fr ANR RNA AR AR ARR AA RARARAS NM F ET GES - RS SU PE LEN 2 Le CN APRES RAA never | PA 1 , | à | | & 1902 SIERRA DA ê + peer CR EX LIBRIS 5 William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library RARRARRAAARA ARE à AÉAAA RAA MR AARAAARA AARRARARA A A] PNY RRARAAAARAAARA ARR mine Ne PRÉ an AAA AAA AAA A AAA A AA RARAA AAA ARR RAARAARRA A AARARAARE AAA PRET ARE ARARRRR RER EEE AAA Fr Cann ARARARAËGA AAA PRE LAS PALIER REA ane AE a un FYYNAN AhañAi NT otre 7 lee. : / Nolume EXIE — N° 1 | | Paru le 30 Mai 1914 © © £ JOURNAL DE CONCHN LIOLOGIE COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS ; fe 080 $, PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : | ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4, rue Antoine-Dubois (VIS) 1914 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. | Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. SowERBY, F. L. $S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con- fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Adresse : Sowerby el Fulion, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur dès papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. em Of Mollusks JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE UL 0: … ti Nu (l \ {M à RE JOURNAL DE CONCEHY LIOLOGTE PUBLIÉ DE 1861 À 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. DOLLFUS 4e SÉRIE. — ToME XVI VOLUME LXII TH PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE & Cie, Éditeurs 51, Boulevard Saint-Michel (V°) 4, Rue Antoine-Dubois (VI) 1914 JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 1er Trimestre 1914 RÉVISION DES MESODESMATIDÆ VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard Lamy. Lamarck a appelé en 1818 (Hist. Nat. Anim. s. vert,., V, p. 490) Amphidesma un genre qu'il avait établi dès 1812 (Extrait du Cours de Zoologie, p. 107) sous le nom de Donacille, « parce que l'espèce qu'il connut d'abord avait l'aspect d’une donace » : la forme qu'il avait ainsi en vue est son Amphidesina donacilla qu'il indique lui-même comme synonyme du Mactra cornea Poli. D’après cela, le type du genre Donacilla serait donc le D, cornea Poli, tandis que le genre Amphidesma aurait pour type l'A. variegata Lk. qui est la première espèce citée dans les « Animaux sans vertèbres ». Mais sous l’un ou l'autre vocable, Donacilla ou Amphidesma, il s'agit, comme Lamarck le déclare lui- même, d'un groupe artificiel ; en effet il y réunissait des formes qui appartiennent, en réalité, à des genres très différents (Lyonsia, Thracia, Lucina, etc., etc.); de plus, inversement, il n'a pas reconnu les relations existant entre le Donacilla cornea et des espèces très voisines, qu'il a réparties les unes dans les Mactra, les autres dans les Crassatella. Deshayes, au contraire, a constaté en 1830 (Encycl. Méthod., II, Vers, p. 24 et p. 441) que, parmi les divers hBiSS Amphidesma énumérés par Lamarck, deux, l'A. gla- brella Lk. et l'A. cornea Lk. (non Mactra cornea Poli), offraient une grande analogie avec l'A. donacilla 1LKk., et qu'il en était de même du Mactra donacia Lk. et du Crassatella striata Lk. Il a groupé ces espèces affines, auxquelles il en a joint quelques autres, en un genre Mesodesma, dont 1l à indiqué d'une façon précise les caractères distinctifs (1). Ce genre Mesodesma Deshayes, 1830, auquel il faut donner pour type le Mactra donacia, première espèce citée par cet auteur comme devant être rangée dans sen nouveau genre, est le principal représentant d'une famille, les Mesodesmatidæ, dont voici les caractères : Coquille équivalve, généralement transverse, plus ou moins comprimée, ou bien triangulaire et inéquilaté- rale, à côté postérieur presque toujours plus court que antérieur et brusquement tronqué, ou bien ovale el presque équilatérale ; test épais, porcelané ; surface externe généralement lisse, ornée parfois de stries con- centriques, mais ne présentant jamais de côtes longitu- dinales ; un épiderme corné, luisant, assez solide. Sommets peu saillants et opisthogyres. Un lhgament externe peu développé en général et communiquant, par une forte échancrure à chaque valve, avec un ligament interne, le cartilage ou résilium, qui est lôgé dans une fossette en forme de cuilleron profond, le chondrophore, plus ou moins saillant dans l'intérieur de la valve. ue (1) En 1801 (Syst. Anim. s. vert, p. 120) Lamarck avait admis un genre Paphia, pour lequel il citait deux espèces : P. undulata et P. glabrata, devenues toutes deux pour lui en 1818 (Hist. Nat. Anim. s. vert, V, p. 482) des Crassatella : si la première est bien un Crassatella {= Cr. contraria Gmel.), la deuxième est un Mesodesma, et certains auteurs ont cru pouvoir conserver le vocabie de Paphia pour désigner tout au moins une subdivision des Mésodesmes. Mais, dès 1798, il existait un genre Paphia Bolten, créé pour des Meretrix et des Tapes, * nu Charnière (1). — Dans la valve gauche il existe, de part et d'autre du sommet, une dent latérale antérieure [LA] et une dent latérale postérieure [LP]; en avant du chondrophore, il y a une dent cardinale [2a} plus ou moins épaisse, qui au-dessus de la fossette, est parfois pourvue d’une apophyse postérieure [2 b]; elle esi souvent accompagnée d’une lamelle accessoire [4 b}, qui peut, dans quelques cas, former, en arrière du chondrophore, une saillie épaisse semblable à une forte dent (2). — Dans la valve droite, on trouve deux dents latérales antérieures, l’une ventrale [LAï|, l’autre dorsale [LA], qui peut être obsolète, et, de même, deux dents Schéma de la charnière des Mesodesmatidæ. V.G., valve gauche : 2a et 2b, dent cardinale,; 4 b, lamelle accessoire; LA et LPII, dents latérales. V. D., valve droite : 34 et 3b, dent cardinale; LAx, ZLAIïIr, LP1, LPII, dents latérales. latérales postérieures [LP1 et LPm|; il y a également une dent cardinale constituée par deux branches diver- gentes [3a et 3b] qui, d'après M. Dall, bien dévelop- pées dans les formes éocènes, sont en général faibles chez les espèces récentes et dont la dorsale [3 a] se soude en général à la dent latérale antérieure ventrale [LAï| (1) Pour désigner les dents de la charnière, j'emploierai ici la notation adoptée par F. Bernard (1895, Bull. Soc. Géol. France, 3e s., XXIII, p. 146), en faisant remarquer que la dent numérotée { par erreur dans sa figure 24 doit, d’après son texte même, être notée 3 b. (2) F. Bernard avait cru pouvoir expliquer la présence de cette lame en arrière du chondrophore par un cheminement du ligament : cette hypothèse a été récemment critiquée par MM. Cossmann et Peyrot (1909, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIII, p. 276). URSS tandis que la ventrale [3 b] peut devenir parfois presque obsolète. — Dans les deux valves, les dents latérales sont tantôt allongées et plus ou moins finement striées en travers, tantôt courtes et lisses. Impressions musculaires très nettes, assez grandes, subégales. Impression palléale généralement pourvue d'un sinus postérieur, parfois entière. Les Mésodesmes, qui offrent le plus souvent un aspect donaciforme, si bien que Deshayes les a appelés des Donax à ligament interne (1), différent des Mactra par la plus grande solidité de leur coquille, dont les valves sont relativement plus épaisses, par la petitesse fré- quente du sinus palléal, par le moindre développement de la dent cardinale gauche qui, au lieu de la forme caractéristique en À, est le plus souvent étroite, simple- ment pourvue quelquefois d’une petite apophyse posté- rieure. De plus, tandis que chez les Mactres les siphons sont réunis dans toute leur longueur, chez les Méso- desmes, ces organes sont plus ou moins complètement séparés. Sur l'existence ou l'absence d’un sinus à la ligne d'im- pression palléale, M. W. H. Dall (1895, Proc. Malac. Soc. London, I, p. 209; 1898, Contrib. Tert. Fauna Florida, PEMIV Trans "Wäen' Ur. Mnsi Sc -Philad Volt Pt. IV, p. 910) a établi deux sous-familles : 1° Les Mesodesmatinæ, coquilles cunéiformes, avec un sinus palléal, réparties en 3 genres : Mactropsis, Atac- todea, Mesodesma, ce dernier comprenant 4 sous- genres : Mesodesma s. str., Donacilla, Taria, Paphies ; 2 Les Davilinæ, coquilles arrondies, à ligne palléale entière, groupées en 2 genres : Davila, Anapella. (1) C’est également l'opinion de Félix Bernard (1895, Traité de Paléon- tol., p. 590). La TIR Mais l'inégale importance hiérarchique de ces ditfé- rentes subdivisions me parait inopportune. Si, en effet, on considère les caractères offerts par la charnière, qui sont de valeur supérieure à ceux tirés de la forme, on constate, par exemple, que, si les Donacilla présentent un contour voisin de celui des Mesodesma s. Str. et des l'aria, ils ont une charnière qui est comparable plutôt à celle des Atactodea et dont se rapproche, d'autre part, nettement celle des Davwila. Ajoutons à cela que dans certains cas une espèce donnée ne peut que très diffi- cilement être placée de préférence plutôt dans telle ou telle de ces subdivisions. Je crois donc devoir les regar- der toutes comme de simples sous-genres. Voici la liste de ces groupes entre lesquels se répar- tissent les espèces actuelles (1) : 1° Sous-genre Mesodesma s. str. ( = Ceronia Gray, 1853), type : M. donacium Lk. (= M. chilense d’Orb.). — Coquille donaciforme ou subtrigone, très inéquilaté- Charnière de Mesodesma donacium LK. rale, à côté postérieur beaucoup plus court et tronqué; sinus palléal bien marqué. Valve gauche : dent cardinale longue et étroite [2 a], qui, au-dessus du chondrophore, est munie d’une courte apophyse postérieure [2 b] et qui, (1) En outre, il y a, d’après M. Dall, un genre fossile: Mactropsis Conrad, 1854 (= Triquetra Conrad, 1846, non Blainville, 1818), ayant pour type M. æquorea Conr., qui diffère de toutes les espèces récentes en ce que le ligament et le résilium sont marginaux, le chondrophore étant resté près du bord dorsal et en ce que les dents cardinales sont formées de deux branches subégales. DES NES de plus, est accompagnée d'une lamelle accessoire rudimentaire [4 b]. Valve droite : dent cardinaie formée de deux faibles crêtes parallèles [3 a et 3 b]. Dents laté- rales allongées et finement striées en travers dans les deux valves. 2° Sous-genre Taria Gray, 1853, type : M. Quoyi Desh. (= M. latum Desh. = M. Stokesi Gray). — Coquille sub- trigone ou ovale, très voisine des Mesodesma s. str., s'en distinguant surtout par l'absence de striation trans- versale sur les dents latérales: sinus palléal parfois très LP vG. LPun Lau Las Sb LP VD; Charnière de Taria Quoyi Desh. profond. Valve gauche : dent cardinale [2] avec lamelle accessoire [4 b] encore plus rudimentaire que chez les Mesodesma s. str. et devenue obsolète. Valve droite : dent cardinale formée de deux faibles crêtes 3 a et 3 b. Dans les deux valves, dents latérales lisses, rapprochées du sommet, courtes, quelquefois même très faiblement indiquées. 3 Sous-genre Paphies Lesson, 1830 (— Machæna [Leach mss.] Gray, 1843), type M. Novæ-Zelandiæ Chem- V.G. LPu OLA Charnière de Paphies Novæ-Zelandiæ Chemn. nitz (= M. australe Gmel.). — Coquille ovale, allongée, presque équilatérale; sinus palléal distinct, mais très PTT ME réduit. Valve gauche : dent cardinale épaisse [2]. Valve droite : dent cardinale à lamelle dorsale assez développée [5a], à lamelle ventrale rudimentaire [3 b]. Dans les deux valves, dents latérales rapprochées du sommet. 4° Sous-genre Atactodea Dall, 1895 (= Paphia [pars] Lamarck, 1801, non Bolten, 1798=Eryx Swainson, 1840, non Daudin, 1802, nec Stephens, 1832) (1), type : M. gla- bratum Gmel. — Coquille subtrigone, tronquée en arrière, différant des Taria par sa forme peu allongée, presque équilatérale, les deux côtés postérieur et anté- rieur étant subégaux; sinus palléal bien distinct. Valve gauche : dent cardinale [2] accompagnée d’une lamelle accessoire [4 b|, qui constitue, en arrière du chondro- phore un bord assez saillant, mais qui reste très mince (2). Valve droite : dent cardinale réduite à sa lamelle dorsale [3 a], la ventrale [3 b] étant tout à fait Charnière d’Atactodea glabrata Gmel. rudimentaire. Dans les deux valves, dents latérales courtes et rapprochées du sommet. 5 Sous-genre Donacilla [pars, Lamarck, 1812], Phi- (1) MM. Cossmann et Peyrot (1909, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIIT, p. 277) ont cru devoir rejeter le nom d'Afactodea pour conserver celui de Paphia Lk., bien que sous cette appellation Lamarck ait réuni une Crassatelle et un Mesodesme (voir la note p. 2). (2) K. Bernard (1895, Bull. Soc. Géol. France, 3e s., XXIII, p. 147, fig. 25) indique, pour le Paphia trigona, au-dessus de la dent cardinale 2, une saillie petite et mince, qu'il interprète comme une partie de la lamelle 4 b, mais qui me paraît bien plutôt correspondre à une apophyse postérieure [2 b] de la- dent 2. à 00 lippi, 1836, type : M. corneum Poli (= M. donacilla LK.) (3). — Coquille ayant l'aspect donaciforme des Meso- desima s. str. et des Taria, mais à charnière un peu spé- Ciale; sinus palléal assez profond. Valve gauche : en avant du chondrophore, dent cardinale simple, relativement peu développée [2]; en arrière, une lamelle accessoire [4b] épaisse, très saillante et ressemblant entièrement à la dent latérale postérieure [LP], qui est également forte et courte, tandis que la dent latérale antérieure [LAn] est allongée. Valve droite : dent cardinale double [3 a et 3 b]; dents latérales antérieures [LAtï et LA] parallèles et allongées, la ventrale étant plus épaisse; dents laté- rales postérieures divergentes, la ventrale [LP1] formant Charnière de Donacilla cornea Poli. une grosse dent triangulaire, sillonnée longitudinale- ment, la dorsale [LPin) courte, faible, presque obso- lète. 6° Sous-genre Davila Gray, 1853, type: M. planum Hanl. (— M. politum Gray). — Coquille petite, arrondie, comprimée, avec charnière de Donacilla, mais à ligne d'impression palléale entière. Valve gauche : en avant du chondrophore, dent cardinale grande et proémi- nente [2]; en arrière, lamelle accessoire formant une forte saillie dentiforme |4 b]|; dents latérales : antérieure allongée [LAn], postérieure courte [LPn]. Valve droite : dent cardinale presque obsolète [3 a et 3 b]; dents laté- (1) Le nom de Donacilla donné en 1851 par Gray à un sous-genre de Tellina (1. donacina L.) doit être remplacé pour ce groupe par Mœærella P. Fischer, 1887 [= Mœra H. et A. Adams, 1856 (non Leach, 1815, nec Hübner, 1816)]. RL RE rales antérieures allongées, la ventrale [LAï] plus épaisse que la dorsale [LA]; dents latérales posté- rieures : ventrale courte, saillante, sillonnée longitudi- nalement [LP:|, dorsale rudimentaire [LPr|. o4 ANS Tr RAS NO LEE UD. Charnière de Davila Crassula Desh. 7° Sous-genre Anapella Dall, 189: (— Anapa Gray, 1853, non Gray, 1847) (1), type: M. triquetrum Hant. (= M. Smithi Gray). — Coquille subtrigone, mais, ce qui est exceptionnel chez les Mésodesmes, à côté posté- rieur plus long que l’antérieur, renflée, un peu nacrée intérieurement, avec charnière d’Atactodea, mais à ligne d'impression palléale entière. Valve gauche : en avant du chondrophore, dent cardinale forte et sillonnée lon- gitudinalement [2]; en arrière, lamelle accessoire très faible [#b|; dents latérales antérieure et postérieure Charnière d’Anapella triquetra Hanl. allongées [LA et LPu|. Valve droite : dent cardinale à branche antérieure |3 a] assez forte, à branche posté- rieure [3 b] moins saillante et bordant le chondrophore; (1) M. Dall (189, Proc. Malac. Soc. Lond., I, p. 213) a proposé le nom Anapella, parce que le type sur lequel Gray avait établi en 1847 son genre Anapa est l'Erycina Petiliana Récluz [Poronia] = Lasæa rubra Mtg. D dents latérales ventrales [LAï et LPi] plus proéminentes que les dorsales [LAnr et LP]. M. Dall admet encore une 3° sous-famille, les Ervi- lnæ, comprenant les deux genres Ervilia et Cæcella. Pour cet auteur, en effet, les Cæcella seraient simple- ment des Erviia de grande taille, qui habitent les eaux saumâtres. Le genre Cæcella Gray, 1853, qui a pour type le C. Horsfieldi Gray, se caractérise ainsi : Coquille grande, transverse, oblongue, assez renuée, subéquilatérale; test assez mince; surface externe sculp- 7) Lai 3j LP y, piG. WLPa 2 LAu Charnière de Cæcella Cumingiana Desh. tée de fines stries concentriques; un épais épiderme brun. Sommets plus où moins saillants. Ligament mar- ginal obsolète; cartilage petit, inséré dans une fossette, ou chondrophore, saillante à l’intérieur de la coquille. Charnière voisine de celle des Mésodesmes, mais plus concentrée, ies dents latérales étant contiguës à la dent cardinale. — Valve gauche : dent cardinale triangulaire, sillonnée longitudinalement [2]; dents latérales : anté- rieure petite [LAn|, postérieure allongée [LPn]. — Valve droite : dent cardinale double [3 a et 3 b]; dent latérale antérieure ventrale [LAï] coalescente avec la branche dorsale [3 a] de la dent cardinale; dent latérale anté- rieure dorsale tout à fait rudimentaire [LAin|; dents latérales postérieures : ventrale allongée [LPr|, dorsale peu développée [LP]. DRE 9 QE Impressions musculaires ovales, subégales. Impres- sion palléale avec un sinus bien marqué, mais en général peu profond. Le genre Eroilia Turton, 1822, dont le type est l'E. nitens Mtg., présente les caractères suivants Coquille petite, transversale, oblongue, déprimée, iné- quilatérale, mais, contrairement aux Mésodesmes, à côté postérieur plus long que l’antérieur, test un peu épais; surface externe presque lisse ou concentriquement striée, parfois brillamment colorée. Sommets pelits, assez saillants, un peu opisthogyres. Ligament externe CHPAMNEESEE ES TT v.D. Charnière d'Ervilia castanea Mig. plus ou moins obsolète; cartilage fixé dans un cuilleron, ou chondrophore, triangulaire. Charnière extrèmement concentrée et très réduite comparativement à celle des Mésodesmes (1). — Valve gauche : en avant du chondrophore, deux dents presque égales : par assimilation avec la charnière de Cæcella, on est conduit à les homologuer respectivement, l’anté- rieure, à une dent latérale antérieure [LA], la posté- (1) Deshayes (1839, Tr. élém. Conch., I, p. 302) pensait que le genre Ervilia, tout en ayant ircontestablement des rapports avec les Méso- desmes, en avait plus encore avec les Corbules et qu'il devait tout au moins se placer à la suite de celles-ci: d'Orbigny (1846, Voy. Amériq. mérid., Moll., p. 569) le mettait également dans les Corbulidæ. M. Dall avait d’abord en 1886 (Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Zoo!l. Coll. Cambr., XII, p. 279) rangé ce genre ÆErvilia dans la famille des Semelidæ, mais depuis 1895 il l’a rattaché aux Mesodesmatiaæ. EAN TEE rieure, à une dent cardinale [2] (2); en arrière du chon- drophore, une dent latérale postérieure damelleuse [LPn]. — Valve droite : en avant du chondrophore, une dent cardinale forte [3], subtriangulaire, proéminente; en arrière, une dent latérale postérieure [LP1] diver- gente, plus petite, étroite, peu saillante. Dans cette valve, la dent latérale antérieure est obsolète. Iinpressions musculaires peu profondes, toutes deux semblables et ovales. Impression palléale avec un sinus ovale, arrondi en avant. M. de Monterosato (1875, Nuov. Riv. Conch. Medit., Atti Accad. Palerm: Sc. Læett. Art., 2° s., V, p. 4) a créé un genre Nesis pour une forme, N. prima, qui, voisine des Mesodesma et des Ervilia, possède une charnière différente de celle d'aucun genre connu et qui à été décrite par Locard (1899, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 135). M. de Monterosato a bien voulu me communiquer deux valves dépareillées constituant le type de cette espèce, recueillies à Palerme et mesurant : l’une, 3 mill. 75 x6 mill. 5, l’autre, droite, 2 mill. 75 x 4 mill. 5. D'autre part, le Muséum de Paris possède deux valves également isolées, qui font partie de la collection Locard : provenant d'Oran, elles ont respectivement pour dimensions : l’une, gauche, 5 mill. x 7 mill. 5, l’autre, droite, 4 mill. x 6 mill. 5. Après examen de ces différents spécimens, je crois pouvoir modifier ainsi la description de cette forme : Coquille petite, transverse, ovale à extrémités arron- dies, inéquilatérale, à région antérieure trois fois plus (1) MM. Cossmann et Peyrot (1909, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIII, p. 280) considèrent ces deux dents comme les branches [2 a et 2b] d'une seule dent cardinale lambdiforme. longue que la postérieure (1); test assez solide, lisse et brillant, blanchâtre. Sommets petits, très saillants. Un cuilleron ligamentaire, ou chondrophore, interne. Charnière très spéciale : en avant du chondrophore i] y a, dans la valve gauche, une grande dent cardinale |2| et, dans la valve droite, deux dents cardinales dont la postérieure [3 b] est bien plus développée que l’anté- rieure [34]; pas de dents latérales. En arrière du chon- drophore se trouve, sur chaque valve, une lamelle proéminente extérieurement, qui offre l'aspect d'une nymphe ligamentaire [n {|. Charnière de Nesis vrima Monts. Impressions musculaires grandes et ovales. Impres- sion palléale entière, sans sinus. Tout récemment M. Wm. H. Dall (1911, The Nautilus, XXV, p. 8) a fait connaître un genre nouveau Argyro- donazx, fondé sur une petite forme des Bermudes, A. Haycocki n. sp., qui, semblable, au premier abord, à un Cumingia, se rattacherait aux Mesodesmatidæ : bien qu'ayant un sinus palléal profond et possédant d'ailleurs une charnière assez compliquée, elle se rapprocherait surtout des Anapella. (1) Locard a considéré, au contraire, comme postérieur le côté le plus développé, mais cette interprétation me paraît en contradiction avec la disposition de la charnière. PQ APE Genre MESODESMA Deshayes, 1830. Avant de passer en revue les différentes espèces de Mésodesmes représentées dans les collections malacolo- logiques du Muséum de Paris (chaire de M. le Prof. L. Joubin), je signalerai quelques formes qui ont été considérées comme des Mesodesma et qui appartiennent à d’autres genres ou sont restées énigmatiques : Dans Animal Kingdom de Griffith (1834, Moll., pl. 22, fig. 6) est figuré un Mesodesma ornata Gray, que Reeve a supposé pouvoir être un Crassatella (1842, P. Z. S. L., p. 46, et 1843, Conch. Icon., 1, Crassatella, sp. 17) qui a été signalé récemment des côtes de Mauritanie par M. Daulzenberg (1910, Contrib. faune malac. Afriq. occid., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 171). Lovén (1846, Ind. Moll. Scandin. occid., Kongl. Vetensk. Akad. Fôrhandl., IT, p: 196) a décrit un Meso- desma eriguum, des côtes de Norvège, dont il regardait lui-même la place générique comme douteuse et qui est, d’après Jeffreys (1863, Brit. Conch.. II, p. 210, et 1881, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exped.. P. Z. S. L. p. 698), le Montacuta bidentata Mig. D'Orbigny (1853, in Ramon de la Sagra. Hist. Cuba, Moll., I, p. 238) a donné le nom de Donacilla rosea à une coquille de la Martinique (pour laquelle il renvoie à des figures 39-41 de la planche XXV, qui n'existent pas) : d’après la description, 11 est possible qu'il s'agisse de l'Ervilia nitens Mig. Gould (1853, Rep. Explor. Californ. Raïlroad Routes, Catal. Rec. Shells, p. 330) a cité un Mesodesma rubro- tincta Sowerby (?), de Californie : Carpenter, en 1857, dans son Report on Mollusea W. Coast N. America, p. 284 et p. 352, range dans le genre Semele cette espèce, qu'il attribue à Conrad, et, en 1864, dans son Supple- mentary Report, p. 592, il dit que cette coquille de ‘Gould est peut-être le Semele pulchra Sow. Le Catalogue de la collection Pætel, IT, p. 65 el 66, mentionne un Mesodesma /Ceronia) cordelia Hutt., de Nouvelle-Zélande, et un Mes. {Donacilla) Lamarcki DSh., qui serait une forme Australienne (différente du Dona- cilla Lamarcki Phil. =Mesod. corneum Poli, d'Europe) : je n'ai pu trouver aucun renseignement sur ces deux formes. Sous-Genre MESODESMA 5. str. MESODESMA DONACIUM Lamarck. e 1818. Mactra donacia LAMARGK, Anim. s. vert., V, p. 479. 1830. Mesodesma — Lk., DEsHAYEs, Encycl. Méth., Vers, II, p. 442. 1835. Mactra Ni — DESHAYES, Anim. S. vert., 2e édil., VI, p. 106. 1835. Mesodesma — — DESHAYES, 1bid., p. 133. 1841. — — Desh. REEVE, Conch. System., I, p. 6», pl. XLV, fig. 4. 1842-56. — — _ Haxzey, Cat. Rec. Biv. Shells, p. 38 et 341, pl. X, fig. 56. 1835-46. Donacilla chilensis D'ORBIGNY, Voy. Ameér. merid. Moll., p. 530. 1844. Mesodesma cuneata Portiez et MicHauDp (non Lamarck), Gal. Moll. Douai, Il, p. 206, pl. LXIT, fig. 2. 1844. — donacia Lk., Portez et MicHaAUD, ibid., p. 206. 1853. — — — MôrcH, Cal. Conch. Yoldi, fase. IT, p. 16. 1854. — — — HUPÉ, in Gay, Hist. Chile, Zool., MID D 362 DIE Et 1854. — _ — R&eve, Conch. Icon., VIII, Meso- desma, pl. Il, fig. 11. 1857. Ceronia — — H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., Il, p. 414. 1862. — — — CHENU, Man. de Conchyl., IT, p. %, fig. 341. 1869. Mesodesma — = MARTINEZ Y SAEZ, Moll. Viaje Pacif. Biv. Mar., p. 20, pl. 3, fig. 1. Der. 1874. Ceronia donacia LKk., TAPPARONE-CANEFRI, Malac. Visgg. Magenta, p. 122, pl. IV, fig. 3. 1909. Mesodesma — — DaLzLz, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 161 et p. 2%, pl. 27, fig. 1. 1912. Mactra — — LAMY, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 246. Le Mactra donacia, étant la première espèce citée par Deshayes comme devant être rangée dans les Meso- desma, est le type de ce genre (1). L'unique valve qui a servi à Lamarck pour établir cette espèce, dont il ignorait la provenance, est con- servée, avec son étiquette originale, dans les collections du Muséum de Paris : elle mesure 87 mill. x50 mil. Ce Mesodesma donacium Lk., bien caractérisé par sa forme triangulaire très allongée et par sa charnière dont les dents latérales sont striées transversalement (Voir la figure de la page 5), se trouve au Pérou et au Chili. Si Deshayes (1830) lui a attribué pour habitat la Nou- velle-Zélande, c'est sans doute par confusion avec son M. latum, qui offre un aspect extérieur assez semblable, mais qui, outre un contour triangulo-ovalaire moins étroit et moins allongé, se distingue nettement par ses dents latérales lisses, non striées. D'Orbignvy (1835-46) avait bien reconnu l'existence de deux espèces distinctes, l'une du Chili, l'autre de Nou- velle-Zélande, mais, croyant à tort que cette deuxième était le véritable donacium, il avait proposé le nom de chilense pour la première. Coll. du Muséum. — Type de Lamarck : une valve. Coquimbo (Gaudichaud, 1837); Chili (achat Wright, 1875); hab. ? (coll. Roissy, 1847). (1) Tout en reconnaissant que le Mactra donacia Lk. leur paraissait devoir être placé dans le genre Mesodesma, Potiez et Michaud ont décrit la même espèce comme nouvelle sous l’appellation de Mesodesma cuneata, nom spécifique déja employé par Lamarck pour une espèce très diffé- rente (voir p. 31). At À MES M. LANCEOLATUM Deshayes. 1854. Mesodesma lanceolata DESHAYES DZ SE p 327 1854. — — Desh., REEVE, Conch. Icon., pl. IV, AE 1857. Ceronia — — H. et A. ADpAMs, Gen. Rec. Moll., Il, p. 414. On trouve dans les collections du Muséum de Paris (Achat Wright, 1875), avec le nom de M. lanceolatum Deshayes, une coquille qui correspond très exactement à la figure donnée par Reeve : mais, d’autre part, elle se montre fort semblable à plusieurs spécimens jeunes de M. donacium Lk., qui proviennent de Coquimbo : or, effectivement, c'est surtout par l'habitat que ces deux espèces paraissent différer, si toutefois c’est exactement que Deshayes a attribué pour patrie à son espèce l’Aus- tralie occidentale, habitat dont je n’ai rencontré nulle part confirmation : bien plus, dans la collection Des- hayes, à l'Ecole des Mines de Paris, la coquille men- tionnée comme étant le type du M. lanceolatum porte comme indication de localité « Chili », ce qui tend à appuyer l'hypothèse que cette forme ne serait que le jeune du M. donacium. M. ARCTATUM Conrad. 1830. Mactra arctata ConrAD, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VI, p. 257, pl. XI, fig. 1. 1831. — deaurata ConraD (non Turton), Amer. Mar. Conch., p. 59, pl. 14, fig. 1. 1841. Mesodesma arctata Conr., Gourp, Rep. Invert. Massachus., DOTE E00; 1841. — — Gld., REEvE, Conch. System., I, p. 65, DÉAXIEVEN To; 1543. — — Conr., pe Kay, Nat. Hist. New-York, pt. I, ZOO MOD RS 10 ND I-EXXITXS fig. 288. 1835-46. Donacilla — Conr., p'OrBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 529. 2 1854. Mesodesma arctata Conr., REEvE, Conch. Icon., VIII, Mesod., pl. Il, fig. 8. 1842-56. — — Gld., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 39 et p. 341, pl. IX, fig. 55. 1857. Ceronia — Conr., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., II, p. 414. 1860. — -- —— STIMPSON, Check List Shells North Amer., Smithson. Miscell. Coll., P. 3. 1862. — — — CHENU, Man. Conch., II, p. ?9, fig. 340. 1870. —— — — GouLp, Rep. Invert. Massachus., 2e éd., p. 80, fig. 391. 1873. — — — VERRILL, Invert. Anim. Vineyard Sd., Rep. U. S. Comm. Fish. a. Fisher., p. 679. Le M. arctatum Conr., de la côte Atlantique des Etats- Unis, possède une coquille très inéquilatérale, à côté antérieur allongé et arrondi, à côté postérieur très court et tronqué. Reeve et Gould ont réuni comme synonyme au M. arctatum le Mesodesma subtriangulatum Gray (1828, Wood, Index Testac., Suppl., pl. I, fig. 10). Or celui-ci a été signalé par Gray (1843, Dieffenbach, Trav. New Zealand, II, p. 252) de Nouvelle-Zélande et non pas d'Amérique. Mais surtout, tandis que le M. arctatum est une espèce à dents latérales très fortement striées, ce caractère n’est nullement indiqué sur la figure qui, dans l'Animal Kingdom de Griffith (pl. 22, fig. 4), représente le M. Subtriangulatum et qui, au contraire, laisse sup- poser l'existence d’une charnière semblable à celle du M. latum Desh. (Voir plus loin, p. 23). La synonymie mise en avant par Reeve et Gould ne sauraït donc être acceptée. Coll. du Muséum. — Long Island (Sanderson Smith, 1840); East Port (Richard, 1852); hab. ? (J. Verreaux, 1844; Featherman, 1885). 1822. 1825. 1828. 1834. 1834. 1841. 1842. 1843. 1544. 1853. 1853. 1854. 1857. 1860. 1862. 1863. 1863. 1870. M. DEAURATUM Turton. Mactra deaurata Erycina denticulata Mactra Mesodesma — — Jauresi Joan., -- deauratum Turt., _— Jauresi Joan., deauratum Turt., Ceronia denticulata Mesodesma Jauresi Joan., Ceronia — — deaurata Turt.. Jauresi Joan., Amphidesma deauratum Turt., Mesodesma Jauresi Joan., Ceronia deaurata Turt., TurtoN, Conchyl. Ins. Britann., DA pl ISNS; GrAY, Ann. of Philos., 2e s., IX, D 195: Woop, Index. Testac., Suppl, DIE 09; GRAY, in GRIFFITH, Anim. Kingd., Moll., pl. 22, fig. 2. DE Joannis, Mag. Zool. Guérin, 4e année, pl. 54. GouLp, Rep. Invert. Massachus., Do eos HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells, Da DE Kay, Nat. Hist. New-York, pt. I, Zool., Moll., p. 231. THorPe, Brit. Mar. Conch., p. 53. GrAY, Ann. Mag. Nat. Hist, 2e s., XI, p. 44. Môrcx, Cat. Conch. Yoldi, fasc. NENDAL6: REEvE, Conch. Icon., pl. IT, fig. 14. H. et A. ADpaMs, Gen. Rec. Moll., p. 44, pl. 106, fig. 3. STIMPSON, Check List Shells North America,Smithson Misc. Coll p:1: CHENU, Man. de Conchyl., Il, p. 79, fig. 342. JEFFREYS, Brit. Conch., IT, p. 414. JEFFREYS, ibid., p. 414. GouLp, Rep. Invert. Massachus., 2e éd., p. 81, fig. 39. Le M. deauratum Turt. est également une espèce des côtes Atlantiques de l'Amérique septentrionale, à dents latérales striées, mais sa coquille, à côté antérieur allongé et arrondi, est oblongue, le côté postérieur étant simplement plus court, sans être brusquement tronqué. L'Erycina denticulata a été caractérisé par Gray, en 1825, comme étant à « dentibus lateralibus serrulatis » et cette striation des dents latérales est nettement visible sur la figure donnée par Griffith pour ce Mesod. denti- culatum. Si donc Gould a réuni à tort, ainsi que Reeve, le M. subtriangulatum au M. arctatum, 11 a eu raison d'adopter l'opinion de Hanley, qui faisait le M. denticu- lalum synonyme du M. deauratum. D'autre part, l'identité du M. Jauresi Joannis avec le M. deauratum, regardée comme possible par Hanley, à été admise par Jeffreys et par Gould. Tel que Reeve l’a représenté, le M. Jauresi corres- pond, en effet, très exactement, au M. denticula- tum=—deauratum, en étant moins brusquement tronqué en arrière que l’arctatum et en ayant par suite un con- tour beaucoup plus oblong (1). Maïs la figure originale de Joannis, avec laquelle concordent d’ailleurs absolu- ment des co-types donnés par lui, en 1834, au Muséum de Paris, se rapporte à une coquille qui, au point de vue du développement du côté postérieur, est franchement intermédiaire entre les formes dessinées par Reeve respectivement pour le Jauresi et l'arctatum. Le seul véritable caractère différenciel consiste donc en ce que les stries d’accroissement s'exagèrent en fortes rides chez le Jauresi Joan. = denticulatum Gr. = deau- ratum Turt., tandis qu'elles ne sont que faiblement mar- quées chez l’arctatum Conr. : il n’est, par conséquent, pas impossible que ce dernier soit à rattacher comme variété à l'espèce de Turton. Coll. du Muséum. — Embouchure du Saint-Laurent (de Joannis, 1834 : co-types de M. Jauresi); Saint-Laurent et baie d'Hudson (Largilliert, 1842); hab.? (achat Sowerby, 1912). (1) Rômer (1862, Malak. Blätt., IX, p. 135) a décrit sous le nom de Mesodesma anodontina une espèce d'habitat inconnu, qui, voisine du M. Jauresi Joann., correspondrait surtout, en raison de sa forme peu inéquilatérale, à cette figure de Reeve et qui, par suite, doit probable- ment s'identifier au M. deauratum. dereuite Sous-Genre TARIA Gray, 1853. M. Quoyi Deshayes. 1830. Mesodesma Quoyi DEsHayes, Encycl. Méth., Vers, II, p. #43. 1834-53. _— — DESHAYES, Tr. élém. Conchyl., I, p. 314, pl. 10, fig. 13-14. 1343. —— lata DESHAYES, Mag. Zool. Guér. Mén., 8e sér., 5e année, pl. 80. 1853. Taria Stokesi Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., 2e s., XI, p. 44. 1854. Mesodesma lata Desh., REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 4. 1857. Paphia (Taria) lata Desh., H. et A. ADams, Gen. Rec. Moll. MASDAAlS 1862. — — — — CHenu, Man. Conch., II, p. 78, fig. 338. 1895. Mesod. (Taria) Stokesi Gray, Dazr, Proc. Malac. Soc. London, lof ler 1898. — — — — Dazz, Contrib. Tert. Fauna Florida, Pi. IV, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 912. Le Mes. Quoyi, de Nouvelle-Zélande, rappelle un peu, par son aspect extérieur, le M. donacium Lk., du Pérou et du Chili : cependant il offre un contour triangulo- ovalaire moins étroit et moins allongé. Mais surtout il se distingue nettement par ses dents latérales lisses (Voir la figure de la page 6), tandis qu’elles sont striées transversalement dans l'espèce américaine. Deshayes, qui a fait connaître cette espèce dès 1830 dans l’Encyclo- pédie Méthodique, en a donné d'excellentes figures dans son Traité élémentaire de Conchyliologie. A mon avis, c'est un stade plus âgé de cette même coquille néo-zélandaise que Deshayes a décrit en 1843 sous l'appellation de M. lata (1). Le nom de cette forme (1) La collection de l'Ecole des Mines de Paris possède les types du Mes. Quoyi et du Mes. lata : leur comparaison confirme l'identité de ces deux espèces, qui ont la même charnière, le bord supérieur également convexe et le sinus palléal pareillement très court : tout au plus la forme est-elle plus allongée transversalement chez le M. Quoyi, ce qui a pour effet de rapprocher du bord postérieur les sommets, mais cette diffé- rence disparait si on considère les stades jeunes que les stries d’accrois- sement permettent de délimiter sur le type du M. Lata et qui se montrent de contour semblable à celui du M. Quoyi. RCE adulte, qui est devenue le type du sous-genre Taria Gray, serait, d’après M. Dall, synonyme de M. Stokesi Gray mss. Quant à l'identité du M. latum avec le M. ventricosum, qui a été admise par F. W. Hutton et M. H. Suter, M. E. A. Smith avait antérieurement démontré que ces deux espèces sont distinctes (Voir ci-après, p. 25). Coll. du Muséum. — Nouvelle-Zélande (coll. Roissy, 1847); détroit de Cook et île Stewart (Filhol, 1875). M. SUBTRIANGULATUM Gray. 1825. Erycina subangulata (sic) GrAY, Ann. of Philos., 2e s., IX, D'A185: 1828. Mactra subtriangulata Woo, Index Testac., Suppl. pl. I, fig. 10. 1834. Mesodesma — GRAY, in GRIFFITH, Anim. King- dom, XII, p. 598, pl. 22, fig. 4. 1843. -- —- GRAY, in DIEFFENBACH, Trav. New Zealand, II, p. 252. 1854. _ spissa REEVE, Conch. Icon., pl. III, fig. 18. 1857. Paphia (Taria) spissa Rve., H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., p. 413. 1878. Mesodesma — — HuUTTON, Rév. Coq. Nouvelle-Zé- lande, Journ. de Conchyl., XXVI, p. 48. 1885. Paphia — — HuTron, Rev. Rec. Lamellibr. New Zealand, Proc. Linn. N. S. Wales, IX [1884], p. 519. 1902. Mesodesma — — SUTER, List New Zealand Moll. Trans. New Zealand Inst. XXXIV [1901], p. 221. 1902. Atactodea subtriangulataGr., SUTER, ibid., p. 221. Le Mesod. subtriangulatum Gr. a été figuré dans le Supplement to the Index Testaceologicus de Wood et dans l’Animal Kingdom de Griffith. A ce M. subtriangulatum F. W. Hutton, avec un cer- tain doute, puis M. H. Suter ont réuni le Mesod. spissa Rve. et cela à juste titre, semble-t-il, si on compare les figures données dans Griflith et dans Reeve. EU CURE Gray (1843), en signalant de la Nouvelle-Zélande, ce Mesod. subtriangulatum (1), donne pour référence bi- bibliographique « Erycina subtriangulata Gray, Ann. Pub or tdans iles Ann. ot, Philos! L20S1/21X;)11825, p. 135, ce nom spécifique est écrit « subangulata » et, comme seule indication relative à cet Erycina suban- gulata, on trouve cité en synonymie, avec un point d’in- terrogation, le Crassatella cuneata Lk. Il paraît donc y avoir identité entre subangulata et subtriangulata (2). Quant à l'assimilation avec le Crass. cuneata Lamarck, qui, supposée par Gray, a été affirmée par Hanley (1842), il semble bien qu'il y ait des différences dans la char- nière. À en juger par la figure de Griffith, le Mes. sub- triangulatum possède une charnière semblable à celle du M. latum Desh. : dans la valve gauche, la dent cardi- nale est faible et les dents latérales en sont rapprochées. Au contraire, chez le Crass. cuneata Lk., dont le type est conservé au Muséum de Paris, dans cette même valve gauche, la dent cardinale est très forte et les dents laté- rales en sont notablement écartées. De plus, tandis que, dans ce type de Lamarck, le bord dorsal est convexe en avant et en arrière de la région umbonale, il est, dans le M. spissum, tel que l’a figuré Reeve, concave de part et d'autre des sommets, qui sont, par suite, proéminents. Il n’y a donc pas à identifier au M. spissum Rve.=—sub- triangulatum Gr. le M. cuneatum Lk., qui d’ailleurs se rapproche beaucoup, au contraire, du M. glabrel- lum Lk. (Voir plus loin, p. 33). D'un autre côté Reeve (1841 et 1854), qui a été suivi par Gould (1870), avait cru pouvoir réunir ce M. subtrian- (1) Gray cite aussi une autre espèce qui a le même nom spécifique, le Machæna subiriangulata Leach mss., mais qui est synonyme de Mesod. Novæ-Zelandiæ Chemn. = Chemnitzi Desh. = australe Gmel. (2) Môürch (1870, Malak. Blätt., XVII, p. 106) identifie au Mes. subtrian- gulatum Gray le Mya donacina Spengler (1793, Skrivt. Naturh. Selsk., III, 1, p. 40). RS QU gulatum au M. arctatum Conrad. Mais, chez ce M. arcta- tum, qui d’ailleurs est une espèce américaine, les dents latérales sont striées. Or, ce caractère n’est nullement indiqué sur la figure qui représente dans Griffith le M. subtriangulatum, tandis qu'il est nettement visible dans la figure donnée par le même ouvrage pour une autre espèce, le M. denticulatum que, du reste, Gray indique comme étant à « dentibus lateralibus serru- latis ». C’est donc à meilleur droit que Hanley a rap- proché du M. arctatum non le M. subtriangulatum, mais le M. denticulatum, qu'il identifie au M. deauratum Turt., forme extrêmement voisine de l’espèce de Conrad. La synonymie mise en avant par Reeve et Gould ne saurait donc être acceptée. En fait, le Mes. subangulatum = subtriangulatum — Spissum me semble une forme néo-zélandaise qui est extrêmement voisine du M. latum Desh. — Quoyi Desh. (1) par sa charnière, ainsi que par son sinus pal- 1, M. Quoyi Desh. — 9, M. subtriangulatum Gr. Valves droites. léal court et tronqué à l'extrémité, mais qui a des valves plus épaisses et plus renflées, avec un contour différent : en effet, au lieu d’être trigone, il est subquadrangulaire, (1) Rômer (1862, Malak. Blätt., IX, p. 134) a décrit un Mesodesma Reentsii, de Nouvelle-Zélande, qu'il compare, pour la forme, au Donax elongatus Lk. (1869, Mart. u. Chemn Conch. Cab., 2 éd., Donacidæ, pl. 4, fig. 9-12) et qui, d’après cela, doit être identique à ce M. subtrian- gulatum = spissum. EST UE 22 la région antérieure étant plus large, moins atténuée, et, d'autre part, le bord postérieur est nettement con- cave, tandis qu'il est fortement convexe chez le M. latum. Coll. du Muséum. — Nouvelle-Zélande (du Petit- Thouars, 1839; Filhol, 1875) et plusieurs échantillons sans indication de provenance. N. VENTRICOSUM Gray. 1843. Mesodesma ventricosa GRAY, in DIEFFENBACH, Trav. New Zealand, II, p. 252. 1853. Paphia — Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., 2 s., XI, p. 44. 1874. Taria — Gr., E. A. Smitx, Zool. Voy. « Erebus » a. « Terror », Moll., p. 5, pl. III, fig. G. 1878. Mesodesma — _ HuTrron, Rev. Coq. Nouv.-Zélande, Journ. de Conchyl., XXVI, p. 48. 1885. Paphia _ _ HuTronx, Rev. Rec. Lamellibr. New Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884], p. 519. 1902. Mesodesma — — SUTTER, List New Zealand Moll., Trans. N. Zealand Inst., XXXIV [1901], p. 221. F. W. Hutton et M. H. Suter ont fait synonyme du M. ventricosum Gray le M. latum Deshayes (1843, Mag. Zool. Guer. Men. 2° s., V, Moll., pl. 80). Or Gray, en déclarant (1843) que dans son espèce « the siphonal inflexion does not reach to quite the centre of the disk », indique par là même que ce sinus palléal s’avance toutefois assez loin et d'ailleurs, en 1853, il dit explicite- ment : « siphonal inflection elongate » : M. E.-A. Smith a donc eu raison de s'appuyer sur ce caractère pour regar- der comme distinct du M. ventricosum le M. latum Desh., chez qui ce sinus est très peu profond, avec un sommet tronqué et non arrondi. A ceci s'ajoute encore un autre caractère différenciel signalé aussi par M. Smith : cNbB re chez M. ventricosum la région postérieure présente deux carènes, tandis qu'il n'y en a qu'une, d’ailleurs obtuse, chez M. latum. On ne peut donc réunir, comme l'ont fait Hutton et M. Suter, ces deux espèces, toutes deux de Nouvelle-Zélande. Coll. du Muséum. — Nouvelle-Zélande (achat Sowerby, 1912). M. MACTROIDES Deshayes. 1835-46. Donacilla solenoides D'ORBIBNY (non King, nec Gray), Voy. Amér. mérid., Moll., p. 529. 1854. Mesodesma mactroides DESHAYES, P. Z. S. L., p.336. 1 4. — —— Desh., REEVE, Conch. Icon., pl. II, MIE — — — H. et A. ADpaMs, Gen. Rec. Moll., II, p. 413. 1897. — Arechavalettoi Ihering., PicsBry, Moll. from Uru- guay, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., p. 293, pl. VI, fig. 15-16. 19192 — mMmactroides Desh., Lamy, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 312. Deshayes n'a pas indiqué d'habitat pour son Mes. mactroides, dont il a donné, en 1854, une simple dia- gnose, mais Reeve a cru pouvoir le dire originaire d'Australie. C'est là une erreur : en effet, les collections du Muséum de Paris possèdent plusieurs coquilles qui, correspondant très exactement à la figure donnée par Reeve, sont certainement des M. mactroides et qui ont été rapportées d'Amérique par d'Orbigny en 1834. M. Dautzenberg m'a communiqué également des spé- cimens identiques qui proviennent du Brésil, les uns de Rio Grande do Sul, les autres de Porto de Iguapé (Sâo Paulo), ces derniers lui ayant été donnés par M. von Ihering. 11 n’est donc pas douteux que le M. mactroides SATA. est une forme de la côte Atlantique de l'Amérique du Sud. Or à ces différents exemplaires de M. mactroides j'ai pu comparer une coquille qui, recueillie en 1912 par M. P. Serre à Mar del Plata, sur la côte de la République Argentine, appartient indubitablement à l'espèce décrite en 1897 par M. Pilsbry sous l’appellation de Mes. Are- chavalettoi lhering mss. et signalée précisément de la même localité. Cette comparaison m'a convaincu qu'il s'agissait d’une seule et même forme : par suite, M. Arechavalettoi tombe en synonymie de M. mactroides. D'autre part, les échantillons dont il vient d’être ques- tion comme ayant été donnés au Muséum de Paris par M. d’Orbigny, concordent très bien, par leur taille et contour, avec la description donnée par cet auteur (Voyage dans l'Amérique du Sud) pour une espèce qu'il dit habiter également la côte de la République Argentine (Bahia de San Blas, etc.) et qu'il appelle Donacilla solenoides (1). Il y a d’ailleurs une concordance frappante entre ce que disent respectivement d'Orbigny pour ce D. sole- noides et M. Pilsbry pour le Mes. Arechavalettoi. En effet, selon le savant français, le D. solenoides, long de 74 mill., large de 40 mill., est, par sa forme, voisin du D. chilensis = M. donacium Lk. (2), mais avec la région postérieure moins tronquée et la région antérieure plus large; de même, d’après l’auteur américain, le M. Are- chavalettoi, qui possède exactement les mêmes dimen- sions (74 mill. x 40 mill.), rappelle beaucoup par son (1) Le Catalogue de Pætel (III, p. 64) mentionne des mêmes régions un Ceronia patagonica Dsh., sur lequel je n’ai pu trouver aucun rensei- grement. (2) Comme nous l’avons vu, p. 16, d'Orbigny avait proposé le nom de chilensis parce qu'il croyait à tort que le véritable M. donacium était une espèce de Nouvelle-Zélande. PEN CRUE contour le Mes. donacium, mais il est moins brusque- ment tronqué en arrière et plus large en avant (1). J'admets donc pleinement l'identité du M. mactroides — M. Arechavalettoi avec le Donacilla solenoides d'Orb., mais pour cette espèce qui se distingue, du reste, nette- ment du M. donacium par son sinus palléal très profond, dépassant le milieu de la coquille, il faut adopter le nom de M. mactroides, car, contrairement à ce que croyait d'Orbigny, ce n’est pas l'Erycina solenoides de King. En effet, déjà à première vue, le contour est différent. Tandis que le M. mactroides est une grande forme ovalo-trigone, à sommets très proéminents, très inéqui- latérale, à côté postérieur court et obtusément tronqué, à côté antérieur beaucoup plus long et arrondi, l'Ery- cina solenoides King (1832, Zool. Journ., IV, p. 335) — Mesodesma solenoides Gray (1834, Griffith, Animal Kingd., pl. 22, fig. 1; 1842-56, Hanley, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 39, pl. 10, fig. 3) = Darina solenoides Gray (1853, Ann. Mag.'Nat. Hist, 2° 5. XI p.42; 1858, net Àr Adams, Gen. Rec. Moll, IL p.881 pl Ole 22 1862, Chenu, Man. de Conchyl., 11, p. 60, fig. 244), dont l'habitat est le détroit de Magellan, possède une coquille allongée, subelliptique, de dimensions plus faibles (48 mill. x 22 mill.), à sommets peu saillants, bien moins inéquilatérale, arrondie aux deux extrémités, où les valves sont bâillantes. Mais c'est surtout par la charnière que ces deux espèces se différencient. La charnière du M. mactroides Desh. présente la même disposition générale que celle du M. donacium : cependant il y a réduction dans le développement des (1) Dans le texte de M. Pilsbry, il y a une confusion entre les deux termes « anteriorly » et « posteriorly » : comme le montre sa figure, c'est le côté postérieur qui est tronqué. 00 dents qui sont moins écartées des sommets et plus faibles, surtout les dents latérales postérieures (LP1 et Charniere de Meésodesma mactroides Desh. LP) qui sont lisses, au lieu d'être finement striées en travers. Au contraire, chez l'Érycina solenoides Kg., qui est, dans la famille des Mactridæ, le type du genre Darina Gray, les modifications du plan fondamental de la char- nière mactroïde sont plus accentuées : le chondrophore est beaucoup plus saïllant à l’intérieur de la coquille et les dents sont encore plus petites, plus rapprochées des sommets; dans la valve droite, la crête ventrale 3 b de la dent cardinale, forme une lamelle très mince surplom- Charnière de Darina solenoides Kg. bant le chondrophore et la dent latérale antérieure dor- sale, LA, est rudimentaire. En conséquence, ces différences dans la charnière, jointes à celles de la forme, justifient entièrement la séparation de deux espèces bien distinctes : d’une part, le Mesodesma mactroides Desh. = M. Arechavalettoi Ther. — Donacilla solenoides d'Orb. (non King) et, DS Vs d'autre part, l'Erycina solenoides King. = Mesodesma solenoides Gray = Darina solenoides King. (1). Coll. du Muséum. — Amérique (d’Orbigny, 1834) (2); hab. ? (achat Wright, 1875); Mar del Plata, République Argentine (P. Serre, 1912). M. TRANSVERSUM Desh. 1854. Mesodesma transversa DESHAYES 2.7 Sp. 336! 1854. — — Desh., REEvE, Conch. Icon. pl. I, fig. 2. 1857. Donacilla —= — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 415. Dans les collections du Muséum, j'identifie à cette espèce, d'habitat inconnu, une coquille qui, provenant de la collection Ballot, répond bien par l’ensemble de ses caractères, à la description de Deshayes : son contour est transverse allongé, plutôt ovale que triangulaire, sa coloration est jaunâtre-carnéolée, les sommets sont aigus et très nettement saillants; le sinus palléal est assez profond, semi-ovale, horizontal Coll. du Muséum. — Mers australes (?) (Coll. Ballot, 1887). Von Martens (1880, in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauri- tius, p. 328) cite comme très semblable au Mesod. trans- (4) On ne doit d'ailleurs pas confondre ce Darina solenoides King pour lequel le Dr P. Fischer avait proposé l'appellation de Lutraria Kingi, avec deux autres coquilles ayant reçu également le même nom spécifique : 19 le ZLutraria solenoides Lamarck = L. Ooblonga Gmelin, des mers d'Europe; 20 le Zenalia solenoides Deshayes = Lutraria Des- hayesi Reeve, espèce néo-zélandaise voisine du Z. acinaces Quoy et Gaimard. (2) Parmi les coquilles données par d'Orbigny au Muséum de Paris, il faut noter qu’à côté de ces exemplaires du Mesodesma mactroides Desh., il existe aussi des spécimens qui appartiennent bien au véritable Darina solenoides Kg. et la comparaison de ces deux séries montre nettement les caractères différenciels des deux espèces confondues par d'Orbigny. Ne versum Desh. une coquille qui, nommée par Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 491) Amphidesma cornea et indiquée par lui de l’île de France, puis figurée ulté- rieurement par Delessert (1841, Rec. Coquilles Lamarck, pl. IV, fig. 5 a, b, c), a été rangée par Deshayes dans son genre Mesodesma. Cette espèce de l’ile Maurice ne doit pas être confondue avec le Mesod. corneum Poli [Mac- tra] = Amphidesma donacilla Lk., d'Europe, et j'ai pro- posé pour elle (1912, Bull. Mus. hist. nat., XVIII, p. 161 et 252) le nom de Mesod. pseudocorneum — M. cor- neum Lk. (non Pol). M. CUNEATUM Lamarck. (PI. I : fig. 1, valve droite, face externe; fig. 2, valve gauche, face interne; gross. 1 fois 1/2). 1818. Crassatella cuneata LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 483. 1835. 2 — ki /DEsHAvYES, Anim s. vert, 28 éd. NI. p. 112: 1835. Mesodesma — _ DESHAYES, ibid., p. 133. 1842. — — — HANLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38. 1912. Crassatella — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 248. 1913. — — — LAMY, ibid., XIX, p. 100. Sowerby (1824, Gen. of Shells, Erycina) pensait que le Crassatella cuneata Lamarck était le Donax plebeia Montagu (1803, Test. Brit, p. 107, pl. V, fig. 2), forme Européenne identifiée actuellement par tous les auteurs au Mesodesma {Donacilla) corneum Poli [Mactra]. Or, Lamarck indique pour habitat de son Crass. cuneata les mers d'Australie. Aussi Reeve qui, en 1841, (Conchol. Systematica, L, p. 65), admettait presque l'opinion de Sowerby, l’a-t-11 plus tard reconnue erronée et il a alors, en 1854 (Conchol. Iconica, VII, Mesodesma, Sp. 9), assimilé l'espèce de Lamarck à une coquille de Nouvelle- Zélande qui, d’après la figure qu’il en donne (pl. Il, fig. 9), paraît très voisine du Mesodesma triquetrum NC TUE Hanley et qui, effectivement, a été rangée avec celui-ci par H. et A. Adams (1858, Gen. of Rec. Moll. IT, p. 415) dans le même groupe des Anapa Gray, 1853, non 1847 — Anapella Dall, 1895, caractérisés par l'absence com- plète de sinus palléal. Mais le type du Cr. cuneata est conservé, avec étiquette originale de Lamarck, au Muséum de Paris : c’est un Mesodesma qui est entièrement différent de la forme représentée par Reeve (1) et d’ailleurs, comme il possède un sinus palléal très net, bien que peu profond, ce n’est mème pas un Anapella (2). Hanley, de son côté (1842), avait cru pouvoir identifier au Crass. cuneata le Mesodesma subtriangulatum figuré V.G. Charnière de la valve gauche du Crassatella cuneata LK. dans le Supplement to the Index Testaceologicus de Wood (pl. I, fig. 10 [Mactra]) et dans l'Animal Kingdom de Griffith (vol. XII, p. 598, pl. 22 fig. 4). Mais tandis qu à en juger par la figure de Griffith, le Mes. subtrian- gqulatum montre, dans sa valve gauche, une dent cardi- nale faible, dont sont rapprochées les dents latérales, c’est-à-dire possède une charnière semblable à celle du M. latum Desh., on observe chez le type du Crass. (1) Chenu (1862, Man. de Conch., II, p. 79, fig. 344) a figuré sous le nom d’Anana Cuneata une coquille qui non seulement n’est pas l'espèce de Lamarck, mais qui a même un contour tout autre que celui indiqué par Reeve : c’est, en réalité, le Mesodesma ornata Gray = Crassatella ornatla Reeve. Il ne faut pas, non plus, confondre avec le Crassatella cuneata Lomarck le Mesodesma Cuneata Potiez et Michaud, qui n'est autre que le Mesodesma donacium Lk. = chilense d'Orb. (voir p. 16). (2) Comme on le verra plus loin (p. 62), c’est, parmi les espèces nom- mées par Lamarck. le Crassatella cycladea qui est un Anapella. — 33 — cuneata une disposition un peu différente : dans cette même valve gauche, il y a une dent cardinale très forte, dont s’écartent notablement les dents latérales qui, d’ailleurs, dans les deux valves, sont courtes et proémi- nentes (Voir la figure de la page 32). D'autre part, si on compare le Crass. cuneata au Mesod. spissum Reeve, espèce identifiée avec raison, semble-t-il, par M. Suter au M. subtriangulatum Gr., on constate quelques caractères communs. En effet, le type du Crass. cuneata, recueilli à | « île aux Kanguroos » (Sud de l'Australie) probablement par Péron, est une coquille oblongue (mesurant 20x29 mill. et figurée DS MA-2 M éross dois 1/2)tà/côté postérieur très court et subcaréné, à test solide, blanc crayeux, d’un aspect subfossile : il montre donc, bien que de taille plus faible (1), une certaine ressemblance avec la forme néo- zélandaise représentée par Reeve sous le nom de M. spissa (Conch. Icon., VIII, Mesod., pl. III, fig. 18). Cependant, outre la différence de grandeur, il faut noter que, tandis que dans cette figure donnée par Reeve, le bord dorsal est concave de part et d'autre des sommets, qui sont par suite proéminents, il est, dans le type de Lamarck, convexe en avant et en arrière de la région umbonale. Aussi, bien qu'en l'absence de renseignement positif sur la charnière et sur le sinus palléal du M. spissum il soit diflicile d'apporter à cette comparaison une con- clusion absolument ferme, je crois que le M. cuneatum n'est nullement à identifier au M. spissum Rve. — sub- triangulatum Gr. Au contraire, le type du M. cuneatum me parait, par son contour, par sa charnière, ainsi que par son sinus palléal, petit et presque triangulaire, se rapprocher (1) Ce spécimen a exactement 29 millimètres de longueur, au lieu des 27 indiqués par Lamarck. 3 Les ne beaucoup d’une autre espèce de Lamarck, le Mesodesma glabrellum [Amphidesma] et 11 me semble possible qu'il ne soit qu'une forme plus grande et plus épaisse, ou peut-être même un vieil individu, de ce M. glabrellum, dont les spécimens-types ont été recueillis précisément aussi dans la même localité. Coll. du Muséum. — Type de Lamarck : un individu, île aux Kanguroos (Péron ?) M. GLABRELLUM Lamarck (PI. I : fig. 3, valve droite, face externe: gross. 1 fois 1/2). 1818. Amphidesma glabrella LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 498. 1827. — — Lk., BLAINviLze, Man. Malac., pl. 78, fig. 6. 1830. — — — DEsHaYEs, Encycl. Méth., Vers, Il, p. 24. 1830. Mesodesma Gaymardi (?) DESHAYES, ibid., p. 444. 1835. Amphidesma glabrella Lk., DEsHAYESs, Anim. s. vert., 2e édit. VIEN ELR0! 1835. Mesodesma — — DEsHAYESs, ibid., p. 133 et 134. 1842-56. — — Desh., HAnNLEy, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 39 et p. 341, pl. XI, fig. 6. 1864. — obtusa Crossr et FiscHer, Diagn. Moll. Austral. mérid., Journ. de Con- chyl1., XII, p. 350. 1865. — — CRosSE et FiscHER, Descr. esp. nouv. Austral., Journ. de Conch., XIII, p. 428, pl. XI, fig. 4. 1865. Donacilla — Cr.etF., ANGas, Mar. Moll. South Austral., 1867. — _ Le 1912. Amphidesma glabrella Lk., EMZNSNE D: 1647 ANGAS, Austral. Moll., P. Z. S. L., p. 920. LAMY, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 164 et p. 253. Comme je l'ai dit antérieurement (1912), les types de l’'Amphidesma glabrella Lk. existent dans les collections du Muséum de Paris : ils sont fixés sur deux cartons qui portent, avec des étiquettes de Lamarck, le premier, trois coquilles (mesurant en moyenne 18 x 25 mill.; l’une Nr AE est figurée pl. I, fig. 3, gross. 1 fois 1/2) provenant de |’ «île aux Kanguroos » (Sud de l’Australie), le deuxième, un individu complet et deux valves dépa- reillées, ces trois derniers (ayant environ 16x23 mill.) récoltés dans la même localité par Péron, qui les avait nommés Mactra glabrata. Mais le Mactra glabrata Gmelin = Crassatella gla- brata Lk. = Mesodesma (Atactodea) glabratum Gmel. (Voir p. 41) ne saurait, en raison de sa forme trigone, être confondu avec ces spécimens de Péron qui ont un tout autre contour, subovale, à côté postérieur très court et tronqué : aussi Lamarck les a-t-il considérés comme constituant une espèce différente sous le nom d'Amphi- desma glabrella. Elle est d’ailleurs, elle aussi, ainsi que cela a été reconnu ultérieurement par Deshayes, un Mesodesma, et elle a été figurée très exactement par Blainville (1827) : par sa forme, elle rappelle les Donacilla, mais par sa charnière dépourvue, dans la valve gauche, de toute lamelle accessoire, soit dentiforme, soit mince, en arrière du chondrophore, elle me paraît s’écarter aussi bien des Donacilla que des Atactodea et se rapprocher, au contraire, des Taria. D'après Deshayes lui-même (1835), son Mesodesma Gaimardi (1830) de Nouvelle-Zélande, est peut-être iden- tique à ce Mesod. glabrella. D'autre part, le Mesod. glabrella a aussi très probable- ment pour synonyme le Mesod. obtusa de Crosse et P. Fischer (1864) : si, en effet, on compare la diagnose donnée par ces auteurs pour cette espèce de Port Lin- coin : « testa alba, nitida.. concentrice et minutissime striala ;. margine antico [ti e. postico] truncato- sinuoso.….. » à la description de Lamarck : « testa sub- ovali, alba, pellucida, striis transversis exiguis, latere antico [i. e. postico] breviore truncato », on constate que 0er la forme et la sculpture de la coquille sont les mêmes : il y a également concordance pour les dimensions (47x24 mill.) et pour l'habitat (Sud de l'Australie). D'ailleurs, en définitive, si, comme je viens de le dire, ce Mesod. glabrellum et le Mesod. cuneatum Lk. [Cras- satella|, dont le type provient également de | « île aux Kanguroos », ne sont que deux formes ou deux stades d'âge différent d'une seule et même espèce, c'est le der- nier de ces noms qui a la priorité aussi bien sur gla- brellum que sur obtusum. Coll. du Muséum. — Types de Lamarck : 4 individus et 2 valves dépareillées, île aux Kanguroos (Péron). Victoria [Sud de l'Australie] (achat Sowerby, 1912); Port Phillip [Victoria] (C. J. Gabriel, 1913). Le D' Jousseaume (1895, Le Naturaliste, 17° année, p. 187) qui dit avoir trouvé à Perim le M. obtusa, a décrit sous le nom de Mes. subobtusa une forme d’Aden qu'il admet pouvoir être une simple variété. Le Mes. praecisa Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 338), forme Tasmanienne, dont H. et A. Adams (1858, Gen. Rec. Moll., II, p. 415), ainsi qu'Angas (1865. Mar. Moll. South Australia, P. Z. S. L., p. 647), ont fait un Dona- cilla, paraît, d’après la diagnose de son auteur et la figure de Reeve (1854, Conch. Icon., pl. IV, fig. 31), être également une forme très voisine. M. ELONGATUM Deshayes. 1854. Mesodesma elongatum DESHAVES MP PAS SIT ND SE 1854. — — Desh., .REEvE, Conch. Icon., pl: I, fig. 5 1857. Donacilla ne — H. et A. ADpAMs, Gen. Rec. Moll., IT, p. 415. 1865. — — — ANGAs, Mar. Moll. South Australia, PPZAS ILE D 1027: 1909. Mesodesma — -- Hepcey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 351. Tandis que, dans les formes précédentes, par exemple Lvag. M. cuneatum, la fossette du chondrophore est perpen- diculaire au bord cardinal et nettement saillante à l’inté- rieur de la valve, il existe plusieurs autres espèces où cette fossette est obliquement allongée en avant presque parallèlement au bord dorsal : c’est le cas des M. elon- gatum Desh., M. angustum Desh., M. nitidum Desh. LPi V.G. Charnière de la valve gauche de M. elongatum Desh. Je crois pouvoir rapporter au Mes. elongatum signalé par Deshayes du détroit de Torrès, puis par Angas de la Nouvelle-Galles du Sud et de Tasmanie, plusieurs coquilles de couleur cornée-jaunâtre et de forme inéqui- latérale subquadrangulaire, à côté postérieur court et tronqué, à côté antérieur long et peu atténué vers l’extré- mité (1). Coll. du Muséum. — Australie (Péron et Lesueur, 1803; J. Verreaux, 1844; coll. Dutailly, 1849); île King. M. ANGUSTUM Deshayes. 1854. Mesodesma angusta DESHAYES, P.7. S..10, p.998: 1854. — — Desh., REEvE, Conch. Icon., pl. I, fig. 3. 1857. Donacilla — —- H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Mall, Il, p. 415. Cette espèce, que Deshayes indique du Nord de lAus- tralie, a également le côté postérieur tronqué, mais elle (1) Locard a employé le même nom de M. elongatum pour une espèce européenne très différente (voir p. 56). Le Mes. heterodon Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 337; Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 13), dont les types se trouvent à l'Ecole des Mines de Paris, est une forme ouest-australienne très voisine du M. elongatum Desh., mais chez laquelle le côté postérieur est rostré inférieurement. RC) 0 se différencie du M. elongatum par son côté antérieur, dont le bord supérieur est déclive et qui s’atténue ainsi vers l’exirémité : la coquille est, par suite, triangulaire plutôt que subquadrangulaire, mais également très iné- quilatérale (1). Coll. du Muséum. — Australie. M. NiTiDUM Deshayes. 1854. Mesodesma nitida DESPAVES MEN Z ASE" tp 83 1854. — Desh., REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 6. 1857. Donacilla — — H. et A. ADpams, Gen. Rec. Moll., NDS Cette forme, qui, d’après Deshayes, est Australienne (Sydney et Swan River) (1), est revêtue d’un épiderme corné brillant et elle est, comme le dit Reeve, étroite- 1, M. eiongatum Desh. — 2, M. angustum Desh. — 3, M. nitidum Desh. Valves droites. ment alliée au M. elongatum, mais elle s'en distingue, ainsi que du M. angustum, par sa forme triangulaire moins inéquilatérale, à côté postérieur seulement dé- clive obliquement et non tronqué comme dans les deux espèces précédentes. Coll. du Muséum. — Melbourne (1859); Port-Phillip [Victoria] (C. J. Gabriel, 1913). (1) Le Mes. angulus Deshayes (1854. P. Z. $S. L., p. 337; Reeve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 22), des Philippines, est encore plus inéquilatéral : le côté postérieur étant très brusquement tronqué, les sommets sont tout à fait terminaux. (2) D’après Brazier (1879, Journ. of Conchol., II, p. 118), le Mesodesma nitida (ni même rien de semblable) ne se rencontrerait pas à Sydney. 178 1790. 1793. 1817. 1825. 1825. 1828. 1830. 1830. 1834. 1835. RIRE 9 es Sous-Genre PAPHIES Lesson, 1830. M. Novæ ZELANDIÆ Chemnitz. . Mya Novæ Zelandiæ — australis — atlantica Mactra — Erycina ovata — australis Mactra ovata Paphies (Crassatella) Roissyana Mesodesma Chemnitzi — —— Desh., 1835-46. Donacilla Novæ Zelandiæ Ch., 1841 . Mesodesma Chemnitzi Desh., 1842-56. — — — 1843. 1843 1843. 1847 1853. 1853 . Machæna ovata Leach mss., — subtriangulata Leach mss., . Mesodesma Chemnitzi Desh., ce Novæ Zelandiæ Ch. . Machæna -— — CHEMNiTz, Conch. Cab., VI, p. 30, pl. 3, fig. 19-20. GMELIN, Syst. Nat., ed. NID pet SPENGLER, Skrivt. Naturh. SELS III D 99; DIcLwYN, Descr. Cat. Rec. Sh., p. 141. GrAY, Ann. of Philos., 2°s., IX, p. 135. GRAY, ibid., p. 135. Woop, Index Test., Suppl., Dane aE Lesson, Voy. « Coquille », Zool., II, p. 424, Moll. DIMINUE DEsHAYES, Encycl. Méth. Vers, II, p. 443. Quoy et GAIMARD, Voy. As- trolabe, III, p. 504, pl. 8, fig. 9-11. DESHAYES, Anim. s. vert. ee éd., VI, p. 134. D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid., Moll., p. 529. Rezve, Conch. System. I, p. 64, pl. XLV, fig. 1. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38. GRAY, in DIEFFENBACH, Trav. New Zealand, Il, DA Pbe: GRAY, ibid., p. 252. GRAY, ibid., p. 252. RÉcLUZ, Rev. Zool. Soc. Cuv., X, p. 336. Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., 8e s., XI, p. 44. Môrcx, Cat. Conch. Yoldi, fasc. 11, p. 17. EU 1854. Mesodesma ovalis DESHAYES EP 7 SRE P. 336. 1854. — — Desh., R£EEvVE, Conch. Icon., pl. I. fie Te 1854. — Novæ Zelandiæ Ch., RELVE, ibid., pl. II, fig. 21. 1856. Scrobicularia (Capsa) Chemnitzi Desh., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., II, p. 409. 1857. Mes. (s. str.) Novæ Zelandiæ Ch., H. et A. Apams, ibid. De 18 1Dl-A06-Atiose 1857. — — ovalis Desh., H. et A. ADAMS, ibid., p.414. 1862. Scrobic. (Capsa) Chemnitzi Desh., CxEnu, Man. Conch., II, DO peer 1870. Mya atlantica Spgir., Môrcx, Malak.Blätt., XVII, p. 106. 1878. Mesodesma Novæ Zelandiæ Ch., HUTTON, Rév. Coq. Nouv.- Zélande, Journ. de Con- chyl., XXVI, p. 48. 1879. — aucklandicum v. MARTENS, Silz. Gesells. Nat. Fr. Berlin, p. 37. 1885. Paphia neozelanica Chemn., HuTToN, Rev. Rec. Lamell. New Zealand, Proc. Linn. SOC: ANS AWAlES MIX [1884], p. 519. 1902. Mesodesma Novæ Zelandiæ SuTEr, List New Zealand Moll., Trans. New Zea- land Inst., XXXIV [1901|, D. 281. 1902. — ovalis Desh., SUTER, ibid., p. 281. Le Mesod. Novæ-Zelandiæ, nommé par Gmelin Mya australis et par Spengler Mya atlantica, possède une coquille solide, lisse, ovale, oblongue, presque équila- térale, l'extrémité antérieure étant cependant en général plus allongée : le sinus palléal est réduit à une très légère inflexion; la charnière a été figurée p. 6 (1). Lesson rattachait cette espèce, sous le nom de Rois- sSyana, aux Crassatella où Paphia comme type d’un (1) Une espèce de l'archipel Mergui, le Mesodesma æquilaterum Rœmer (1862, Malak. Blätt., IX, p. 136; 1887, v. Martens, Journ. Linn. Soc. London, Zool., XXI, p. 215, pl. XVI, fig. 6 a-b), qui ressemble beaucoup, par sa forme oblongue subéquilatérale, au M. Novæ-Zelandiæ, s’en dis- tingue par ce fait, que chez elle, c’est l'extrémité postérieure qui est plus allongée et surtout par son sinus palléal s'étendant presque jus- qu'au milieu de la coquille. 20" pes sous-genre « Paphioïde » ou Paphies; ce nom subgéné- rique, datant de 1830, a été conservé avec raison par M. Dall, car il a la priorité sur celui de Machæna Leach. Hanley donne comme étant identique au M. Chemnitzi Desh. = Novæ Zelandiæ Chemn. le Crassatella ovata Wood [Mactra] : c'est peut-être aussi l’Érycina ovata Gray (1825) et, d'après Gray (1843), c'est encore le Machæna ovata Leach mss., ainsi que le Machæna sub- triangulata Leach mss. (2). A ces différents synonymes il faut joindre, selon Hutton et M. Suter, le Mesod. ovalis Desh., et Hutton y ajoute le Mesod. aucklandicum v. Martens. Coll. du Muséum. — Nouvelle-Zélande (Quoy et Gai- mafd, 1829; Leguillou [Voyage de la « Zélée », Expéd. d'Urville], 1839; coll. Roissy, 1847; Filhol, 1875; achat Wright, 1875 (3); coll. Ballot, 1887; de la Seiglière, 1905); île Stewart (Filhol, 1875); Wallis (?) (Arnoux, 1846). Sous-Genre ATACTODEA Dall, 1895. M. GLABRATUM Gmelin. (PL. I : fig. 9, valve droite, face externe; gross. 1 fois 1/2). 1790. Mactra glabraia GMELIN, Syst Nat., éd. XIII, p. 3258. AGE er ARE RER, Encycel. Méth., pl. 257, fig. 3. 1801. Paphia glabrata Gm., LAMARCK, Syst. Anim. s. vert. » p. 120. 1805. Crassatella — _ LaMarcxk, Ann. Mus., VI, p. 408. TT TÉ RAR RER RER RTE AUTE SAVIGNY, Descr. Egypte, Planches, MOll., pl. 8, fig. 5. 1818. Crassatella glabrata Gm., LaMarcCxk, Hist. Nat. Anim. s. vert., V, p. 48. (1) Ce Machæna subtriangulata Leach n'est pas l’'Erycina subtrian- gulata Gray, qui est voisin du M. latum Desh. (2) L’échantillon de cet achat Wright était indiqué de Rio-Janeiro (?) et étiqueté Mesodesma brasiliensis (?). 1824. 1825. 1835. 1835. 1835. 1842. 1853. 1854. 1857. 1862. 1863. 1869. 1870. 1880. 1906. 1909. ro Mactra sulcata Val., Erycina glabrata Gm., Crassalella — — Mesodesma — — Crassatella polita Lk., Mesodesma glabrata Lk., Paphia — 7 Mesodesma — — Paphia — — Mesodesma — == Paphia RCE Mesodesma — —- MM (Paphia) 0, AE . Mesodesma striata . Atactodea glabrata IK., . Mesodesma — — Bory DE SAINT-VINCENT, Encycl. Méth., Vers, 10e Livr., p. 151. Gray, Ann. of Philos., 2e s., IX, D'AISnE DEsxAyEs, Anim. s. vert., 2e éd., Vibsob be DEsHAYES, ibid., p. 133. DESHAYES, ibid., p. 133. HaAnLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38. Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., 2e s., XI, p. 44. R&Eve. Conch. icon., pi. II, fig. 20. H. et A. Anams, Gen. Rec. Moll., SDS pl 4106 Ts dE CHENU, Man. Conch., Il, p. ‘8, fig. 337. DESsHAYES, Cat. Mol. Réunion, D’: IssELz, Malac. Mar. Rosso, p. 53, 247, 257: M’ANDREW, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 446. VON MARTENS, in Môgius, Beitr. Meeresf. Mauritius u. Seychellen, p. 328. Cook, Ann. Mag. Nat. Hist.,5es., XVIII, p. 107. von MarTENs, Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 215. MorLer (non Chemn., nec Desh.), Cat. Coq. Pavie, Journ. de Con- chyl., XXXVII, p. 172. Dazr, Proc. Malac. Soc. London, LD Re1s: Dazz, Contr. Tert. Fauna Florida, PEN, Tr. Wagn- FriInst Sc Philad., III, p. 911. DauTzENBERG et H. FiscHEer, Moll. rec. Blaise Tonkin, Journ. de Conchyl., LIITI, p. 233. : DAUTZENBERG, Coq. d’Ambodi- foutra, Journ. de Conchyl., LIV, p. 29. Lamy, Coq. mar. Madagascar, Mém. Soc. Zool. France, XXII, p. 344. az 1909. M. {Atactodea) glabrata Lk., Lynar, Danish Exped. to Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. et Lettr. Danemark, 7% sér., L'AVÉSD AIS: 1909. Afactodea — — Hepzey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 351. 1912. Crassatella — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 247. 1913. — — — Lamy, ibid., XIX, p. 100. Lamarck a donné en 1801 le nom de Paphia glabrata, puis en 1805 et 1818 celui de Crassatella glabrata à une forme qui est le Mactra glabrata Gmelin, placé par Deshayes dans son genre Mesodesma et devenu aujour- d'hui le type du sous-genre Atactodea Dall (Voir, pour la charnière, la figure de la page 7j. Le type du Crassatella glabrata Lk. (mesurant 23x80 mill.), conservé au Muséum de Paris avec son étiquette originale et représenté pl. I, fig. 9 (gross. 1 fois 1/2) correspond bien à la fig. 3 de la planche 257 de l'Encyclopédie Méthodique, que Lamarck cite comme référence bibliographique (1). Cependant Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 133) dit que cette figure « appartient à une autre espèce voisine ». Mais cela tient à une confusion faite par cet auteur (2) : en effet, il donne comme synonyme au Mesodesma glabratum l'Erycina complanata SOW. Or, tandis que le M. glabratum Lk. possède une (1) On ne doit pas confondre avec ce Mesod. glabratum Gm. [Mactra], espèce trigone à côtés antérieur et postérieur presque égaux, le Mesod. glabrellum Lk. [Amphidesma]; coquille subovale, à côté antérieur nette- ment plus long que ie postérieur (voir plus haut p. 34). (2) C'est également par erreur que Deshayes cite, pour référence bibliographique de cette espèce, le nom de Crassatella polita comme étant celui donné par Lamarck, qui, en réalité, avait traduit l’épithète française « polie » par « glabrata ». Avec ce Mactra glabrata Gmelin = Crassatella glabrata Lamarck = Mesodesma ylabratum (Gmel.) Deshayes, il ne faut d’ailleurs pas. confondre, d’une part, le Mactra glabrata Linné (= Chama lisor Adanson) et, d'autre part, le Mactra polita Chemnitz (= Macira australis Lamarck). coquille trigone à surface externe sillonnée, le M. com- planatum Sow. à une coquille ovale, lisse, recouverte d'un épiderme olivâtre. En se basant sur ces caractères différenciels, Hanley a séparé avec raison, en 1842, ces deux espèces : M. gla- bratum Lk. (Encycl. Méthod., pl. 257, fig. 3) et M. com- planatum Sowerby [Erycina] (Gen. of Shells, Erycina, rer DE D'après Hanley, €e serait aussi ce M. complanatum Sow. que Reeve, par une confusion analogue à celle de Deshayes, a représenté à tort, en 1841, dans son Concho- logia Systematica, pl. XLV, fig. 6, comme étant le M. glabratum. Reeve d'ailleurs a reconnu, en 1854 (Con- chol. Icon., Mesod., sp. 20), qu'il avait fait erreur, mais, pour lui, l'espèce qu'il avait figurée dans la Conchologia Systematica comme étant le M. glabratum, serait en réalité le M. erycinæum Lk. (Voir plus loin, p. 51). Le C* Morlet a nommé M. striatum Desh. des coquilles recueillies par M. Pavie dans le golfe de Siam : l'examen de ces spécimens, conservés au Muséum de Paris, montre que, comme le pense M. Lynge, ce sont plutôt des M. glabratum. M. Lynge identifie également au Mes. glabratum : 1° le Mactra Sulcata Val., appellation attribuée par Bory de Saint-Vincent à la figure 3 de la planche 257 de l'Ency- clopédie Méthodique (1); 2° le Mesodesma mitis Desh. espèce indiquée d'Australie par Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 339; Reeve, Conch. Ilcon., pl. IV, fig. 29) (2) et 3° le Mesodesma Savignyi Jouss., nom donné par M. le D' Jousseaume (1888, Moll. rec. Faurot mer Rouge, (1) Le nom de sulcata a été ultérieurement donné par Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 339; Reeve Conch. Icon., pl. IV, fig. 27) à un Mesodesme, qui paraît, lui aussi, fort voisin du M. glabratum, ainsi d’ailleurs qu'une autre espèce, le Mes. macrodon Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 339; Reeve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 923). (2) Ainsi qu’on le verra plus loin, p. 49, je crois devoir maintenir, le M. mitis Desh. comme espèce distincte. SU ES Mém. Soc. Zool. France, I, p. 206) à une figure de Savigny (Descr. Egypte, Coq., pl. 8, fig. 5 1, 2, 5) rap- portée déjà par Issel au Mes. glabratum. Coll. du Muséum. — Type de Lamarék : { individu. Zanzibar et Seychelles (L. Rousseau, 1841); Madagas- car (coll. Dutailly, 1849; coll. Cloué, 1850; Goulier, 1862); Diégo-Suarez (L. Rousseau, 1841); Tuléar (F. Geay, 1905); ile Maurice (P. Carié, 1913); golfe de Siam (Pavie, 1885); Annam (Ferrand, 1914); Philippines (coll. Baliot, 1887); Nouvelle-Guinée (Duperrev, 1839); Nouvelle-Calédonie coll. Marie, 1871; Balansa, 1872; Leblanc, 1879; Penel, 1903); Australie (coll. Ballot, 1887). M. STRIATUM Chemnitz. (PI. I : fig. 10, valve droite, face externe; gross. 1 fois 1/2). 1782. Mactra striata CHEMNITZ, Conch. Cab., VI, p. 225, pl. 22, fig. 222-223. 1790. — — GMELIN, Syst. Nat. éd. XIII, p.3257. OR nee Ce AUS cn dan . Encycl. Méth., pl. 254, fig. 4. 1818. Crassalella striata Gm.. LAMARGK, Anim. s. vert., V, p. 483. 1824. — — EKk., BORY DE SAINT-VINCENT, Encycl. Méth., Vers, 10 livr., p. 151. 1825. Erycina — — GrAY, Ann. of Philos., 2e s., IX, D°195: 1827. — — _ CrouCH, Illustr. Introd. Lamarck's Conchol., p. 8, pl. IV, fig. 6 a-b. 1830. — — — SOWERBY, Gen. of Shells, pl. 44, fig. 2. 1830. Mesodesma — — DEsHAYESs, Encycl. Méth., Vers, II, p. 443. 1834. — — — Quoy et Gaimarp, Voy. « Astro- labe », III, Moll., p. 508, pl. &, fig. 15-17. 1835. Crassatella — —_ DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., WE o AL 1835. Mesodesma — — DESHAYES, ibid., p. 133. 1810. Crassatella — —- Duro, Moll. Séchelles, Ann. Sc. Nat. Zool., 2e s., XIV, p. 218. 1841. Mesodesma — Desh., REEVE, Conch. System., I, p. 65, pl. XLV, fig. 2. LOT 1842. Mesodesma striata Desh., Haxzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38. 1853. Eryx — Chemn., Môrcx, Cat. Conch. Yoldi, fasc. II, p. 16. 1854. — —"Gmel,…REEVE, Conch Icon. pl'IL-fg.10: 1857. Paphia — — H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Moll., Ip 413; 1859. Mesodesma — Desh., P. Fiscxer, Note faune malacol. Archip. Calédon., Journ. de Conchyl., VII, p. 335. 1867. — — _ MARIE, Observ. qqs. Moll. Nouv..- Calédonie, Journ. de Conchyl., XV, p. 294. 1880. Paphia — Gmel., BRAZIER, Pr. Linn. Soc. N. S. W., IV, p. 389. 1882. — — Chemn., Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon., p.195: 1899. Atactodea — Gmel., HEprey, Moll. Funafuti, Mem. Austral. Mus., IT, p. 503, fig. 55. 1903. Mesodesma — - HipALGO, Estud. prelim. fauna malac. Filipinas, Mem. R. Acad. Cienc. Madrid, XXI, p. 65. 1905. — = — Hip4LzGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, II, p. 263. 1906. Afactodea — — HepLey, Moll. Mast. Head Reef, Queensland, Proc. Linn. Soc. N S. Wales, XXXI, p. 467. 1909. — — _ Hepzry, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. ScC., p. 351. 1912. Crassatella — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XVIII, p. 252. 1913. — = _ LAMY, ikid., XIX, p. 100. Le nom de Crassatella striata a été donné par Lamarck au Mactra Striata Chemnitz, placé par Deshayes dans son genre Mesodesma (1). Dans les collections du Muséum de Paris, deux échan- hllons de Crassatella striata, bien que sans étiquette manuscrite de Lamarck, sont indiqués comme ayant été (1) D'après Môrch (1853, Cat. Conch. Yoldi, fasc. II, p. 16) le Mesod. striatum Chemn. serait le Donax candida Spengler, in Schrœter (1786, Einleit. Conchylienkennt., III, p. 106, pl. VIII, fig. 5); Dunker (1882) fait remarquer que la diagnose de cette espèce concorde cependant assez mal. TE nommés par lui et comme ayant été rapportés d’Aus- tralie par Péron et Lesueur : ils ont une longueur de 23 mill. et 18 à 19 mill. de hauteur (l’un d'eux est figuré prie 10). 2#rass 11015 1/2): D’après les diagnoses de Lamarck, chez le C. striata, il n’y à uniquemené que les « umbones » qui soient «lævigati», tandis que chez le C. glabrata non seulement les « umbones », mais aussi les « nates » sont « glabrati», le reste de la coquille étant, dans les deux espèces, strié concentriquement : on peut se demander avec M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R' Sc. lett. Danemark, 7° s.,0V :p. 219) si lé plus ou moins d’étendue de la région ornée de seulpture est un caractère suffisant pour justifier une séparation spéci- fique. La forme peut paraître également différente : tandis que chez le Mes. glabratum elle est, en général, nette- ment inéquilatérale et triangulaire, le côté postérieur étant rectiligne ou même concave, elle est le plus souvent, chez le M. striatum, presque équilatérale et ovale, le côté postérieur devenant convexe. Mais ces caractères de contour, ainsi que ceux de sculpture, ne sont nets que dans les cas extrêmes et il y a de nombreux spécimens intermédiaires faisant le passage : par suite les M. striatum et glabratum ne peuvent guère être considérés que comme deux variétés d’une même espèce. Coll. du Muséum. — Types de Lamarck (?) : 2 indi- vidus, Australie. Mer Rouge (Fontanier, 1836; Botta, 1837); Philippines (Marche, 1884); Moluques (coll. Petit, 1872); Nouvelle- Guinée; Port-Dorey (Quoy et Gaimard, 1829; Raffray, 1878); Nouvelle-Irlande (coll. Roissy, 1847); Nouvelle- Calédonie (abbé Lambert, 1876); îles Wallis (coll. Du- tailly, 1849); îles Fidji (Filhol, 1876); Tongatabou (Quoy KL ERES et Gaimard, 1829); Nouka-Hiva (Leguillou [Voyage de la «Zélée », Exp. d'Urville], 1839). M. TRIGONUM Deshayes. 1830. Mesodesma trigona DesxayEs, Encycl. Méth., Vers, II, p. 444. 1854. — — Desh., RFEvE, Conch. Icon., pl. III, fig. 19. 1857. Paphia — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., lp #13: Le Mes. trigonum que Deshayes indique, d'après Les- son, d'Australie (Port Praslin), me paraît, tel qu'il a été figuré par Reeve, une forme extrêmement voisine et, tout au plus une variété du M. glabratum (1), chez laquelle le côté postérieur, concave, se prolonge infé- rieurement en une saillie plus ou moins rostriforme. Coll. du Muséum. — Suez (D' P. Fischer, 1870); île Waigiou [Moluques]| (Lesson et Garnot, 1842). M. INTERMEDIUM Deshayes. 1854. Mesodesma intermedia DESHAVES NP ESA IE tp ess: 1854. — — Desh., Reeves, Conch. Icon., pl. II, fig. 17. 1857. Paphia — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 13. 1879. Mesodesma — — BRAZIER, Mar. Shells Fitzroy Isl., Journ. of Conchol., IT, p. 398. 1905. — — — HipALGo, Cat. Moll. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, II, p. 263. 1909. Atactodea — Rve., Heprey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 351. Cette espèce, signalée des Philippines et d'Australie, me parait devoir être aussi rattachée au Mes. glabratum comme variété se distinguant, au contraire, par un dé- (1) Dans la collection de l'Ecole des Mines de Paris, un carton porte même cette double indication de l'écriture de Deshayes : « M. trigona nob., Crassatella glabrata Lmk. ». ds = veloppement très faible du côté postérieur assez brus- quement tronqué. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Comte de Paris, 1847); Philippines. M. miTe Deshayes. 1854. Mesodesma milis DESHAYES, P. Z. S. L., p. 339. 1854. —- — Desh., REEVE, Conch. Icon., pl. IV, fig. 29. 1857. Paphia = — H° et A. Apams, Gen. Rec. Mall. Il, p. 413. 1877. — — — MarraT, List West Afric. Shells, Journ. of Conchol., I, p. 238. 1909. Atactodea —— — Hepzey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 351. Bien que Deshayes indique l’Australie pour habitat de son M. mitis, F. P. Marrat a rapporté à cette espèce une coquille de la côte occidentale d'Afrique. M. Lynge (1909), Danish £xped. Siam, Mar. Lamel- hHbr., Mém. Acad! R:15c. Lett: Danemark, 7% s., V, p. 218) identifie ce M. mite Desh. au M. glabratum Lk. Cependant, d’après la description de Deshayes et la figure de Reeve, le M. mite possède un contour trans- verse plutôt ovale que trigone, à côté postérieur obtus, et présente une sitriation presque obsolète : ces carac- tères me paraissent convenir, dans les collections du Muséum de Paris, à deux coquilles recueillies à Mascate par L. Rousseau (1841) et je crois pouvoir, par suite, les rapporter au M. mite. D'autre part, ces échantillons concordent, sans aucun doute, avec la figure donnée par MM. Melvill et Standen (4906, Moll. Persian Gulf, P. Z. $. L., p. 827, pl. LIIT, fig. 7) pour leur Mes. (Paphia) bahreinense, des îles Bahrein (golfe Persique) et, en conséquence, il me semble fort possible que ce nom soit synonyme de M. mite. 4 Es M. ERYCINÆUM Lamarck. (PI. I : fig. 4, valve droite, face externe; fig. 5, valve gauche, face interne; gross. 1 fois 1/2). . Crassatella erycinæa . Erycina complanata . Mesodesma diemensis . Crassatella erycinæ Lk., . Erycina complanata Sow., . Mesodesma erycinæa Lk., 1841. — glabratum 1841. Crassalella erycinæa Lk., 1842-56. — 1844. Mesodesma erycinæa Lk., 1845. — DiemenüQ.etG., 1854. — erycinæa Lk. 1857: — — — 1862. — — —_ 1884. Mactra diemensis Q. et G., 1912. Crassatella erycinæa Lk., 1913. ss 2 pie complanatum Sow., LAMARCK, Anim. Ss. p. 483. SOWERBY, Gen. of Shells, Ery- cina, fig. 6. Quoy et GAïmarD, Voy. Astrol., III, p. 507, pl. 82, fig. 12-14. DEsHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., ND alte: DESHAYES, ibid., p. 133. DESHAYES, ibid., p. 134. R&EvE (non Gmelin), Conch. Sys- temat., I, p. 65, pl. XLV, fig. 6. DELessertT, Rec. Coq. Lamarck, pl. IV, fig. 4 à, b, c. HaxLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38 et 341, pl. X, fig. 55. Portiez et MicHAuD, Gal. Moll. Douai, Il, p. 206, pl. LXII, fige (1) DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., XI, p. 544. R&EvE, Conch. Icon., VIII, Meso- desma, pl. II, fig. 12 et sp. 20 VETTE MEVE Mmote). H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., Il, p. 414. CHENU, Man. Conch., Il, p. 9, fig. 339: WEINKAUFF, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2e éd., Mactra, p. 97, pl. 20, fig. 11 a. LAMY, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 250. LAMY, ibid., XIX, p. 100. Les types du Crassatella erycinæa, étiquetés par La- marck, sont conservés dans les collections du Muséum (1) Cette figure est médiocre : le seul caractère assez nettement indiqué, permettant de la rapporter au M. erycinæum, est la présence d’un court sinus palléal. ps er de Paris : ils consistent en un individu complet (11 x 16 mill., figuré pl. I, fig. 4-5, gross. 1 fois 1/2) et une valve isolée (9x 13 mill.). Cette espèce, classée par Deshayes dans les Mesodesma, à été figurée par Delessert. D'autre part, Sowerby a représenté sous le nom d’Ery- cina complanata une forme que Deshayes a fait syno- nyme du Mesodesma glabratum (Gmel.) Lk. Mais, tandis que celui-ci possède une coquille trigone, à surface externe, sillonnée, l'espèce de Sowerby est ovale el lisse. En se basant sur ces caractères différenciels, Hanley a séparé avec raison du M. glabratum Lk. le M. compla- natum SOW. Par une confusion analogue à celle de Deshayes, Reeve avait représenté, en 1841, dans son Conchologia Systematica, sous le nom de M. glabratum, une coquille qui n’est pas la véritable espèce de ce nom et qui, pour Hanley, serait, au contraire, le M. complanatum Sow. Reeve, de son côté, a reconnu, en 1854, qu'il avait fait erreur, mais, lui, a identifié son prétendu M. glabra- tum de 1841 au M. erycinæum Lk. Or il semble bien que Hanley et Reeve ont tous les deux raison et que ce M. glabratum Reeve 1841 (non Lamarck 1818, nec Reeve 1854) correspond à la fois au Mes. complanatum Sow. et au Mes. erycinæum Lk., le nom donné par Lamarck, ayant d’ailleurs la priorité pour cette coquille ovale, comprimée, lisse, revêtue d’un épiderme jaune-verdâtre. Deshayes a donné comme synonyme du Mes. ery- cinœum Lk. le Mes. diemensis Quoy et Gaimard. M. Weinkauff a cru pouvoir, sans motif, déclarer cette opinion mal fondée : elle se trouve au contraire pleine- ment confirmée quand on compare aux types de La- marck les coquilles recueillies par Quoy et Gaimard, qui sont également conservées au Muséum de Paris, De ER Coll. du Muséum. — Types de Lamarck : 1 individu et 1 valve. Van Diemen (Quoy et Gaimard, 1829 : types du M. die- mensis); hab. ? (Leguillou [Voyage de la «Zélée », Exp. d'Urville], 1839); Australie (J. Verreaux, 1844). Sous-Genre DONACILLA Lamarck, 1812. M. CORNEUM Polti. . Tellina variegata var. . Mactra cornea . Peronæa ramosa . Donax plebeia . Amphidesma donacilla . Erycina plebeia . Mesodesma donacilla Lk., . Amphidesma — — . Mesodesma = 2 . Donacilla Lamarcki . Donazx elliptica . Mesodesma donacilla Desh., . Amphidesma — LIKE . Mesodesma — — 1844. — — _ . Donacilla — — GMELIN (non Linné), Syst. Nat. ed. XIII, p. 3237. Por, ATestaUtr--SIC-AIPDIEe: pl. XIX, fig. 8-11. Port, ibid., p. 77 et p. 252. MonTaAGu, Test. Brit., p. 107, DIF AVE oUe; LAMARCK, Anim. s. vert, V, p. 490. SOWERBY, Gen. of Shells, Ery- cina, fig. 3. DEsHAYES, Encyel. Méth., Vers, II, p. 444. DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 126. DESHAYES, ibid., p. 133. Pizrppi, Enum. Moll. Sic., I, Do KryNicki. Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62. REZSVE, Conch. Syst., I, p. 65, MRNIVeRS En Portez et MicHAup, Gal. Moll. Douai, II, p. 209. Pæixippr, Enum. Moll. Sic., II, p. 294 THORPE, Brit. Mar. Conch., p. 53. DESHAYES, Tr. Elém. Conch. p' 915: GrAY, Ann. Mag. Nat. Hist. LENS EXT D LE Môrcn, Catal. Conchyl. Yoldi, fase. Il, p.16. 1854. 1842-56. — donacillum Desh., 1857. 1862. 1563-69. Amphidesma corneum Poli 1866. 1867. 1870. 1870. 1872. 1875. 1878. 1881. 1884. 1886. 1391. 1892. 1895. 1900. 1912. TS pee Mesodesma cornea Poli, Donacilla cornea Poli, — donacilla Lk., (non LKk.), Donacilla corneum Poli, Mesodesma — — Tellina radiatula Mesodesma cornea Poli, Amphidesma — — Donacilla 2 =— Mesodesma — — -— donacilla Desh., — cornea Poli, Donacilla =— = Amphidesma donacilla LKk., R£&eve, Conch. Icon., pl. I, fig. 1. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh. p. 39 et p. 341, pl. XI, fig. 39. H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., p. 414, pl. 106, tig. 4. CHENU, Man. Conch., Il, p. #9, fig. 343. JEFFREYS, Brit. Conch., IT, p. 414; V, p. 18. BrusiINA, Contr. Fauna Moli. Dalmati, R. Soc. Zool. Botan. Vienna, XVI, p. 9%. WEINKAUFF, Conch. Mittelm., I, p. 50. BRusINA, Ipsa Chieregh. Conch., DR52: Hibazco, Mol. mar. España, p. 169, pl. XV, fig. 2, 4, 6-13. D1 MonNTEROSATO, Notiz. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 25. DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p. 17. D1 MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., p. 73. JEFFREYS, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z.S. L., p. 923. DI MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 27. Locarp, Prodr. Malac. franç. Moll. mar., p. 404. Danico et Saxpri, Elenco Moll. Lamellibr. Zara, Soc. Hist, Nat. Croat., VI, p. 98. Locarp, Coq. mar. côtes France, p. 269, fig. 248. Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, Il, p. 534, pl. 78, fig. 5-6-7-8. PaLLary, Coq. mar. litt. départ. Oran, Journ. de Conchyl. XLVIII, p. 407. Lamy, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 160 et 252. AR Variétés ex forma. Var. nuculoidea Stossich. 1865. Mes. donacilla var. nuculoidea SrossicH, Enum. Moll. Golfo di Trieste, p. 30. 1870. Mesodesma cornea var. HipaLzGo, Moll. mar. España, DIV RT DR: 1895. D. cornea var. nuculoidea Stoss., Bucqouoyx, DAUTZENBERG , Dorreus, (oc (ci pre pi. *8, fig. 9-10. Var. transversa Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1870. Mesodesma cornea var. HipazGo, Moll. mar. España, pl. XV, fig. 8. 1892. — elongata . Locarp, Coq. mar. côtes France, DrRr0; 1895. D. cornea var. transversa Bucquoy. DAUTZENBERG, DOLLFUS, LOC ACL AD 528 10P TT DITS; fig. 11-12. Variétés ex colore. Var. nigrosignata Danilo et Sandri. 1795. Mactra cornea var. Pori, Test. Utr. Sic., pl. XIX, fig. 9. 1870. Mesodesma cornea var. HipazGo, Mol. mar. España, pl. XV, fig. 12. 1891. M. donacilla Desh. var. nigrosignata Daniro et SANpRi, Elenco Moll. Lamellibr. Zara, Soc. Hist. Nat. Croat., VI, p. 98. 1895. D. cornea var. nigrosi- gnata Brusina, Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cil., p. 538, pl. 78, fig. 13, 14, 15. Var. alboradiata Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1795. Mactra cornea var. POLE MLeSt UT SIC DIRES fig. 10. 1870. Mesodesma cornea var. HipazGo, Mol. mar. España, pl. XV, fig. 4. 1895. D. cornea var. alboradiala Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cit., p. 538, pl. 78, fig. 16. pes Var. nigroradiata Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1795. Mactra cornea var. POLr eTESt UP SICARDI A XIXS Mie) Lie 1870. Mesodesma cornea var. HipazGo, Mol. mar. España, pl. XV, fig. 6. 1895. D. cornea var.nigroradiata Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc: cit," p. 538, pl 78, fig. 17. Var. biradiata Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1870. Mesodesma cornea var. Hipazco, Mol. Mar. España, pl. XV, fig. 8 et 9. 1895. D. cornea var. biradiata Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cil., p. 538, pl. 78, fig. 18. Var. variegata Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1895. D. cornea var. variegata Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc.\cit., p.538; pl. 18;-fig. 19; Var. fusca Monterosato. 1878. Mesod. cornea var. fusca pr MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., p. 73. 1895. D. cornea var. fusca Monts., Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cit., p. 538, pl. 8, fig. 20. Var. crocea Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. 1870. Mesodesma cornea var. HipazGo, Mol. Mar. España, pl. XVE enr 1895. D, cornea var. crocea Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, loc. cit., p. 538. Var. iurida Danilo et Sandri. 1891. Mes. donacilla Desh. var. lurida DaniLo et Sanpri, Elenco Moll. Lamellibr. Zara, Soc. Hist. Nat. Croat., VI, p. 9,8. 1895. D. cornea var. lurida Bru- sing, Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, p. 538, pl. 78, fig. 81. Le Mactra cornea Poli, dont est synonyme, d’après NET Lamarck lui-même, l’'Amphidesma donacilla Lk., est, dans le genre Mesodesma, le représentant du sous-genre Donacilla Lk., et sa charnière a été dessinée p. 8 (1). MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus prennent comme type de cette espèce Européenne la forme figurée par Poli sous le n° 8 : coquille grise ornée de linéoles brunes disposées en zigzags et ils admettent plusieurs variétés : Var. nuculoidea Stoss. : de forme trigone, plus angu- leuse que le type, plus haute en proportion de la largeur et plus inéquilatérale. Var. transversa B. D. D. : plus transverse que le type, plus arrondie et moins tronquée à l'extrémité posté- rieure; sommets plus obtus. Locard a fait de cette variété une espèce distincte sous le nom de Mesodesma elongata (bien que Deshayes eût déjà donné ce nom spécifique à une espèce exotique). Var. nigrosignata Brus. : fond blanc ou gris, avec ou sans linéoles et possédant deux rayons divergents noirs, composés de petites flammules anguleuses. Var. alboradiata B. D. D. : coquille grise avec un large rayon médian blanc. Var. nigroradiata B. D. D. : coquille blanche avec un large rayon médian d’un brun foncé. Var. biradiata B. D. D. : coloration foncée avec deux rayons blancs divergents. Var. variegala B. D. D. : blanche avec des zones con- centriques grises, deux larges rayons divergents jaunes ou rougeâtres et de nombreux rayons étroits, formés de petites flammules noires, répandus sur toute la surface. (1) Ce Mesodesma corneum Poli = Mes. donacilla (Lk.) Desh., d'Europe, ne doit pas être confondu avec le Mesod. corneum (LKk.) Desh. = M. pseudocorneum Lamy, de l’île de France (voir p. 30). Sowerby (1822) et Reeve (1841) donnaient comme synonymes de Mesod. donacilla Lk. le Crassatella cuneata Lk., qui, ainsi qu'on l’a vu plus haut, p. 31, est une espèce australienne. "7 pre Var. fusca Monts. : d’un brun rouge ou noirâtre uni- forme ou avec deux rayons peu apparents plus foncés que la coloration générale (1). Var. crocea B. D. D. : d’un beau jaune d'or. Var. lurida Brus. : entièrement blanche ou d’un blanc sale ou jaunâtre sans rayons ni linéoles. Coll. du Muséum. — Brest; Méditerranée : Toulon, Bône, La Calle, Tarente; Adriatique (coll. Petit, 1873); Mer Noire (Hommaire de Hell, 1843). — Coll. Locard : Brest, Concarneau, Quiberon, Cette, Les Martigues, Marseille, Château-d'If, Saint-Henry, Cap Sicié, Sanary, Bandol, Porquerolles, Saint-Tropez, Saint-Raphaël, Cannes, Cap Corse, Ajaccio, Tizzano (Corse), Naples. Var. transversa B. D. D. — Coll. Locard (sub nom. M. elongata) : Lannion, Postrein (Finistère), Brest, Pau- lilles (Pyrénées-Orientales), Cette, Marseille, Porque- rolles, Saint-Tropez. M. PictTuM Dunker. 1877. Donacilla picta Dunxer, Malak. Blätt., XXIV, p. 68. 1882. — — DunKer, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 195, pl. VII, fig. 7-10. Cette petite espèce japonaise, qui rappelle beaucoup par sa forme, le D. cornea Poli, de la Méditerranée, est, avec celui-ci, un des rares Mésodesmes dont la coquille (1) Ainsi que je l'ai déjà fait remarquer (1914, Rév. Scrobiculariidæ, Journ. de Conchyl., LXI [1913], p. 319), on peut supposer que l’une de ces variétés, ornées de deux rayons ayant une teinte différente de celle du fond, correspond à une forme que Deshayes, en 1830, dans l'Encyclopédie Méthodique (Vers, II, p. 24), a citée sous le nom d’ « Amphidesme bima- culée », comme ayant une grande analogie avec l’Amphidesma donacilla Lk. = Mesodesma cornea Poli et dont il n’a plus fait mention ultérieure- ment dans aucun travail. elle-même, et non seuiement l’épiderme, offre une colo- ration plus ou moins brillante (1). Coll. du Muséum. — Japon (achat Allart, 1876; achat Sowerby, 1912); Philippines (Marche, 1884). 1843. 1853. 1854. 1856. 1857. 1887. 1898. 1898. 1903. 1905. 1909. 1909. Sous-Genre DAVILA Gray, 1853. Mesodesma planum Davila polita (?) Mesodesma plana Hanl. Davila M. (Davila) — polila Gray (mss.?), Hani., — plana Hani., Mesodesma — Dawvila — M. PLANUM Hanley. FHANTEY, (2-22 182017, D:10: GrAY, Ann. Mag. Nat. Hist. 2e sér., XI, p. 44. REEvVE, Conch. Icon., Mesod., DIM O M0; é HaAnLey, Cat. Rec. Biv. Sh. ». 341, pl. XII, fig. 19. H. et A. AnaMs, Gen. Rec. Moll., II, p. 416. v. MARTENS, Journ. Linn. Soc. Pond 200]! XX p215: Dazr, Contrib. Tert. Fauna Flo- rida, Pt. IV, Trans. Wagn. Er. Inst. Sc. Philad., II. p. 918. Dax, ibid., p. 913. HipALGo, Estud. prelim. Fauna malac. Filipinas, Mem. ER. Acad. Cienc. Madrid, XXI, p. 65. Hio4LGo, Cat. Mol. Test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, Il, p. 263. Hepzey, Moll. Hope Isi., North Queensland, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 435. Hepzey, Mar. Fauna Queens- land, Australas. Ass. Adv. Sc., D. 251: Le M. planum Hanl., des Philippines et d'Australie, (1) Le Mesodesma Layardi Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 339; Reeve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 30), espèce de Ceylan teintée de violet surtout intérieurement, paraît appartenir, par son contour, à un tout autre groupe que ce M. pictum, probablement à celui des Atactodea. 0 est le type du sous-genre Davilu (1) et est identifié par M. Dall au D. polita Gray (2). C’est une coquille trigono- ovale, transverse, fortement inéquilatérale, le côté anté- rieur étant plus long que le postérieur; elle est d’une couleur cornée uniforme; la charnière des Davila a été figurée p. 9. Coll. du Muséum. — Philippines (achat Sowerby, 1912); Nouvelle-Irlande (coll. Roissy, 1847); Queensland (C. J. Gabriel, 1913). M. cRASSULUM Deshayes. 1850. Mesodesma munda Gouzpr, Proc. Boston Soc. Nat. EliSts IL pe 218; 1852. — — Gouzp, U. S. Explor. Exp. Wilkes, vol. XII, p. 400 et Atlas, pl. 35, fig. 511 a-b. 1854. — crassula DESHAMES NP EZS SE "D: 5930 1854. — — Desh., REEvzE, Conch. Icon., pl. IV, fig. 26. 1857. Davila — — H. et A. ADpams, Gen. Rec. Moll., p. 415, pl. CVI, fig. 6. 1862. — — — CHENu, Man. de Conchyl., I, p. 80, fig. 345. 1862. Mesodesma munda GouLp, Otia Conch., p. 77. 1862. Mes.(Paphia) — GouLp, ibid., p. 246. 1887. Mes. (Davila) crassulum Desh., v. MaARTENSs, Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 215. 1898. Davila — —— Dazcz, Contr. Tert. Fauna Florida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr. Inst. SCHPNAd NI D 1013 1898. Mesodesma mundum Gld., Dazz, ibid., p. 918. 1903. — crassula Desh., Hipazco, Estud. prelim. Fauna malac. Filipinas, Mem. R. Acad. Cienc. Madrid, XXI, p. 66. (1) Chenu (1862, Man. de Conch., p. 80, fig. 346) a rapporté à tort aux Davila, sous le nom de D. variegata Lk., une coquille, qui est, en réalité, un Semele: l'Amphidesma varicgatum Lk. = Semele obliqua Wd. =Ss. purpurascens Gmel. (2) Comme il a été dit plus haut (p. 43), Deshayes a attribué par erreur à Lamarck ce même nom spécifique de olita pour le Mesod. glabratum Gmel. 0 — 1905. Mesod. crassula Desh., HipaLGo, Cat. Moll. Test. Filipinas, Rev. Acad. Cienc. Madrid, II, p. 263. 1909. Mes. (Davila) — = Lamy, Coq. mar. Java, Bull. Mus. hist. nat., XV, p. 469. 1909. Davila — _— LynGe, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. et Lettr. Danemark," 7eus "12, p. 219. Très voisin du M. planum Hanl., le M. crassulum Desh., également des Philippines, auquel M. Dall réunit le M. mundum Gld, est de contour trigono-orbiculaire, moins inéquilatéral (1) : le test, orné de stries concen- triques plus légères, est un peu moins solide et présente, près des sommets, deux rayons de couleur brunäâtre (2). Coll. du Muséum. — Batavia (P. Serre, 1906). Sous-Genre ANAPELLA Dall, 1895. M. TRIQUETRUM Hanley. 1843. Mesodesma triquetrum HANTEV, PPZNS AL D 101 1853. Anapa Smithi Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., 2 s., XI, p. 44. 1854. Mesodesma triqueira Hanl., R£eve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 28. 1856. — _ — HanLey, Cal. Rec. Biv. Sh., p. 341, pl. XII, fig. 20. 1857. Anapa — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Mall, p. 415, pl. 106, fig. 5. 1865. — — — ANGAs, Mar. Moll. South Austral., PRZMSAES DAC: 1868. — Smithi Gray, WoopwArD, Man. Moll., .p. 485, pl 21e 17: (1) Le Mesod. retusum Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 338; Reeve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 24) que H. et A. Adams (1856, Gen. Rec. Moll., p. 416) ont rattaché aux Davila, a, au contraire, un contour très inéquilatéral, rappelant celui du groupe des M. glabrellum ILxk. (2) Au genre Davila, M. E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamel- libr., p. 82, pl. VI, fig. 1-10) a rapporté, d'ailleurs avec doute, une espèce des îles Kerguelen, Prince Edouard et Marion, le D. umbonala, à ligne palléale presque entière, mais à charnière offrant des différences avec celle du Mes. planum. 1895. Anapella triquetra Hanl., Darz, Proc. Malac. Soc. London, I, 213. 1898. — Smithi Gray, D ID Tert. Fauna Florida, Pt. V, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 913. 1898. — triquetra Hanl., Dax, ibid., p. 915. Le M. triquetrum Hanl., espèce Tasmanienne 1identi- fiée par M. Dall à l’Anapa Smithi Gray (1), est le type du sous-genre Anapella, à ligne palléale entière : c’est une coquille obliquement triangulaire, épaisse, renflée, inéquilatérale, à côté antérieur arrondi, à côté posté- rieur plus allongé, acuminé et pourvu d’une carène obtuse (2); la charnière a été figurée p. 9. Coll. du Muséum. — Sud de l'Australie (achat Sowerby, 1912). M. CYCLADEUM Lamarck. (PI. I : fig. 6, valve droite, face externe; fig. 7, valve gauche, face interne; fig. 8, valve droite, face interne, gross. 1 fois 1/2). 1818. Crassatella cycladea LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 483. 1835. — -- Lk., DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd.. VI Die 1835. Mesodesma — — DESsHAYESs, ibid., p. 133. 1842. — — — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38. 1856. Kellia — — HANLEY, ibid., p. 343. 1854. — cuneaia (?) REEVE (non Lamarck), Conch. leon; DIM 09; 1858. Anapa — _(? H. ef A. Apams (non Lk.), Gen. Rec. Moll., II, p. 415. 1869. _ — (?) ANGAs (non Lk.), Mar. Moll. South Australia, P. Z. S. L., p. 648 . 1912. Crassatella cycladea Lk., Lamy, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p.251. 1913. — _ = Lamy, ibid., XIX, p. 100. Les collections du Muséum possèdent, fixés sur un (1) Tenison Woods (1875, Proc. R. Soc. Tasman., p. 28), a signalé, égale- ment de Tasmanie, une autre espèce du même sous-genre, l’'Anapa tasmanica. (2) Hanley a fait confusion entre les termes « front » et « behind »: c'est le côté postérieur qui est acuminé. NES ES carton étiqueté par Lamarck, un individu complet (mesurant 14x18 mill., figuré pl. 1, fig. 6-7, gross. 1 fois 1/2) et une valve isolée (mêmes dimensions) de Crassatella cycladea, qui proviennent du voyage de Péron dans les mers australes; un autre carton porte deux valves dépareillées (ayant, l’une : 17x21 mil], figurée pl. I, fig. 8, gross. 1 fois 1/2; l’autre : 13 x 16 mill.) de cette même espèce, qui, dépourvues d'’étiquette ma- nuscrite de Lamarck, sont cependant mentionnées comme ayant été déterminées par lui et doivent aussi avoir été recueillies par Péron (1). Tous ces échantillons correspondent fort bien à la des- cription de Lamarck par leur contour trigone, à côté postérieur plus long que lantérieur, leur aspect cycla- diforme (coquille assez ventrue et subnacrée à l’inté- rieur, comme le dit Deshayes), leurs dents latérales allongées et, de plus, ils sont dépourvus de sinus pal- léal : ils appartiennent très nettement à une espèce qui fait partie du sous-genre Anapella : extrêmement voisine du Mes. triquetrum Hanl. = M. Smithi Gray, elle est cependant, semble-t-1l, plus transverse, moins haute, moins acuminée et moins carénée en arrière : par suite, elle offre un contour plutôt ovale que triangulaire; mais il est possible que ces différences n'aient pas la valeur de caractères spécifiques et que le M. triquetrum soit à rattacher comme variété au M. cycladeum. Cette espèce est peut-être aussi identique à la forme néo-zélandaise que nous avons vu avoir été figurée par Reeve (Conc. Icon., pl. II, fig. 9) sous le nom erroné de M. cuneata. On pourrait donc conclure à la synonymie du Mes. cuneatum Reeve (non Lamarck) avec le Mes. (1) Ultérieurement, ce nom paraît avoir été lu « Pérou » et pris, par suite, pour une indication de localité: ceci peut expliquer l'erreur commise par Hanley (1842, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38), qui attribue l’Amé- rique du Sud pour habitat à cette espèce dont il avait cru devoir faire un ÆXellia (1856, Loc. cît., p 343). JON) PR cycladeum Lk., tandis que le véritable Mes. cuneatum Lamarck est, comme je l’ai dit plus haut (p. 33), une espèce toute différente peut-être identique au Mes. gla- brellum Lxk. (2). Coll. du Museum. — Types de Lamarck : 1 individu et 3 valves dépareillées (Péron et Lesueur, 1803). Sud de l’Australie et Tasmanie (achat Sowerby, 1912). Genre CÆCELLA Gray, 1853. CÆCELLA HORSFIELDI Gray. 1853. Cæcella Horsfeldi GrAY, Ann. Mag. Nat. Hist., 2e s., XI, p. 43. 1854. — — Giee DÉSRAVES MEN AZMRS MIE 01895: D’après les diagnoses données par Deshayes (1854), on peut distinguer, parmi les Cæcella, un premier groupe de quatre espèces chez lesquelles le sinus palléal est profond : C. Horsfieldi Gray, C. transversalis Desh. (1), C. oblonga Desh., C. zelandica Desh. (2). Sur ces quatre formes, les deux dernières sont inéquilatérales, avec le côté antérieur plus court, les deux autres sont équilaté- rales : mais l’une, C. transversalis, est « compressius- cula », l’autre, C. Horsfeldi, est « turgidula ». Les collections du Muséum renferment deux coquilles recueillies en Océanie par M. Leguillou (1841), chez lesquelles le sinus palléal est profond, etroit et hori- (4) Sous le nom d'Anapa cuneata, Chenu (1862, Man. de Conch,, II, p. 79, fig. 344) a figuré une coquille qui est différente aussi bien de l'espèce de Reeve que de celle de Lamarck, car c'est, comme je l'ai déja dit, p. 32, le Mesodesma ornata Gray = Crassalella ornata Reeve. (2) Le C. transversalis, d'habitat resté inconnu à Deshayes, a été signalé de Bombay par MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Persian Gulf, ÉRZISNI., D, 842). (3) D'après M. Suter (1902, Trans. New Zealand Inst., XXXIV [1901], p. 221), ce C. zelandica ne serait pas une espèce néo-zélandaise. pue zontal : comme elles sont équilatérales et renflées, je les identifie au C. Horsfieldi (3). CÆCELLA CUMINGIANA Deshayes. 1854. Cæcella Cumingiana DESHAYES, P. Z. S. L.,p. 334. 1856. — == Desh., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., MD 887: 1903. — — — HipALGO, Estud. prelim. fauna malac. Filipinas, Mem. R. Acad. Cienc. Madrid, XXI, p. 60. 1905. — — — Hip4LGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, II, . P. 262. 1909. — — — LYNGE, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lett. Danemark, 7% s., V, p. 226. Dans un deuxième groupe, le sinus palléal est au contraire court : parmi les espèces composant ce groupe, la plupart, C. convexa, C. lata, C. chinensis, C. turgida, C. zebuensis, C. tenuis, sont, d’après Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 333-339) nettement ou presque équilaté- rales : il en signale une seule comme franchement inéquilatérale : le C. Cumingiana, chez qui le côté anté- rieur, plus court que le postérieur, est déclive supé- rieurement. Plusieurs échantillons des collections du Muséum me paraissent pouvoir être identifiés à cette forme. Coll. du Muséum. — Singapour (achat Boubée, 1901); Nouvelle-Calédonie (Marie, 1872; abbé Lambert, 1876). CÆCELLA TURGIDA Desh. 1854. Cæcella turgida DESDAVES-P ZE SIT ND Re 1856. — — Desh., H. et A. ADpaAMSs, Gen. Rec. Moll., Il, p.387, pl'10, fig. 5-54. (1) On trouve à l'Ecole des Mines de Paris, dans la collection Deshayes, sous le nom, paraissant être resté manuscrit, de Cæcella heterodesma Desh., une coquille de Luzon, qui, par sa forme allongée transversale- ment et presque équilatérale, ainsi que par son sinus étroit et profond, paraît fort voisine du C. Horsfieldi. CU DER 1862. Cæcella turgida Desh., CHENU, Man. Conch., II, p. 62, fig. 252. 1903. — — — HipALGo, Estud. prelim. fauna malac. Filipinas, Il, Mem. R. Acad. Cienc. Madrid, XXI, p. 61. 1905. — — — HipazGo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IT, p. 262. A en juger par la diagnose de Deshayes, le C. turgida, à sinus palléal court et à coquille presque équilatérale, mais ayant cependant le côté antérieur un peu plus court, se distinguerait du C. Cumingiana par le fait que ce côté antérieur est largement arrondi et non pas déclive (1). Je crois pouvoir lui rapporter, dans les collections du Muséum, une coquille recueillie en Océanie par M. Le- guillou (1841) et présentant tous ces caractères. CÆCELLA CHINENSIS Desh. 1854. Cæcella chinensis DESHAYES, P:-Z. S"L,,-p. 334: 1856. — — Desh. H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll. II, p. 387. 1869. — — — LiscaKE, Japan. Meer. Conch., I, p. 133, pl. X, fig. 5-6. 1882. — — — Dunxrr, Ind. Moll. Mar. Japon. p. 186. Parmi les Cæcella à sinus palléal court et à coquille presque équilatérale, le C. chinensis est le seul, comme le fait remarquer Lischke, où le côté antérieur est un peu plus long que le postérieur, qui, par contre, est plus large, inversement à ce qui existe d'ordinaire dans ce genre. (1) Si on ajoute que, d'autre part, le côté postérieur est décrit comme atténué et subtronqué, il faut remarquer que la figure 5 d'H. et A. Adams, qui représente le côté postérieur arrondi et l’antérieur tronqué, est en complète contradiction avec la diagnose de Deshayes. DAY: TIM Cotl. du Muséum. — Cochinchine (coll. Ballot, 1887); Nagasaki (achat Sallé, 1870; abbé Vathelet, 1887); Otaru (abbé Faurie, 1886). Genre ERVILIA Turton, 1822. ERVILIA NITENS Laskey. 1801. Mya niîtens LASKEY, Mém. Soc. Werner. Lon- dres 1, D-815, pl eee 1808. — — MonrTaGu, Test. Brit. Suppl., p. 165. 1818. Amphidesma purpurascens LaAMARCKk, Anim. s. vert., V, p. 492. 182. Ervilia nilens Mig., TurTON, Conch. Ins. Brit. Dith,, p. 56, pl. 19, fig. 4. 1825. Amphidesma(?) nitens Mtg., Gray, Ann. of Philos., 2e s., IX, p. 135. 1835. Amphid. purpurascens Lk., DEsHAYEs, Anim. $s. vert., 2e éd., VID MR0; 1842. -— — — HANLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 43. 1842-56. Ervilia nîilens Turt., HAN£EY, ibid., p. 43 el 343, pl. 9; fig. 6. 1843. Syndosmia purpurascens Lk., RécrLuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VI, p. 36. 1844. Ervilia mitens Turt., RécLuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VII. p. 56. 1844. RécLzuz, Mag. Zool. Guér.-Ménev., 2e s., VI, pl. XCVI. 1844. — — — RécLuz, in CHENU, Illustr. Conch., g. Ervilia, p. 3. 1851. — — — Perir, Cat. Coq. rec. Beau Guade- loupe, Journ. de Conchyl., II, D. 425. 1857. — — Mig. H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Mall. IT, p.416, pl. CVI, fig. 7-14: 1886. Dar, Rep. « Blake », Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 279. 1886. — — — LocarD, Prodr. Malac. fr., Moll. mar., p. 405. 1892. , Locarp, Coq. mar. côtes France, p. 210. 1895. — = — DALL, Proc. Malac. Soc. London, 1, p. 813. LYS y Rues 1898. Ervilia nitens Mitg., Dazz, Contr. Tert. Fauna Florida, RENE Trans AWecn Er Inst. Sc. Philad., III, p. 914. 1900. — — — DALL, ibid., p. 998. Deshayes (1839-53 Tr élém:. Conch, 5, p.740; pl. XIV bis, fig. 16-19) plaçait l’'Amphidesma purpuras- cens Lamarck à côté du Cardium rubrum Montagu, dans le genre Poronia Récluz, devenu actuellement le genre Lasæa Leach, et déclarait que cette espèce, indiquée par Lamarck des côtes de France, était de la Nouvelle-Zélande. Mais Récluz, après avoir rapporté, en 1843, l’'Amph. purpurascens LKk. à son genre Syndosmya (1), a affirmé, en 1844, s'être assuré que cette espèce est, en réalité, le Mya nitens Montagu, devenu l'Ervilia nitens de Tur- ton. Cette synonymie a été admise par la plupart des auteurs, notamment Hanley, Locard, M. Dal (2). L’E. nitens, que Montagu, dont l'opinion a été suivie par plusieurs auteurs, notamment par Locard, indiquait des îles Britanniques, est, en réalité, comme l’a reconnu Jeffreys, une espèce des Indes Occidentales : ainsi que le dit M. E. A. Smith, elle est très semblable à l'E. cas- tanea Mtg. d'Europe, mais elle s’en distingue surtout par sa sculpture concentrique assez grossière, treillissée par des stries longitudinales obliques, et sa coloration est différente : blanche en avant, elle présente une zone radiale médiane rose-rougeâtre et elle est teintée de la même couleur en arrière (3). (1) I1 ne faut pas confondre avec cet Amphid. purpurascens Lk. deux véritables Semele qui ont recu le même nom spécifique : 1° le S. purpu- rascens Gmelin [Venus] = Amphid. obliqua Wood [Tellina] (Reeve, Conch. Icon., VIII, Amphidesma, pl. I, fig. 5); 20 l’Amphid. purpurascens Sowerby (Reeve, ibid., pl. VI, fig. 37) que j'ai proposé d'appeler Semele Sowerbyi (1912, Bull. Mus. hist. nat. Paris, XVIII, p. 165). (2) Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p 212 et p. 215) pensait que l'AMmphid. purpurascens Lk. était une toute autre espèce : le Montacuta ferruginosa Mtg. (3) Ainsi que je l'ai dit, p. 14, il est possible que le Donucilla rosea d’Orbigny (1853, Moll. Cuba, II, p. 238), de la Martinique, soit cet Ervilia nitens. PORTES Coll. du Muséum. — Chagres listhme de Panama] (Brondel, 1881); Antilles (coll. Petit, 1873; de la Seiglière, 1905); hab. ? (achat Powis, 1841; coll. Ballot, 1887). M. E. A. Smith (488, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 80, pl. VI, fig. 2-2 b) a décrit un E. subcancellata qui vit dans l’Atlantique depuis les Bermudes jusqu’au large de Pernambuco, et qui, très semblable à l'E. nitens, est pourvu d'une sculpture concentrique plus délicate, dé- cussée, surtout postérieurement, par de fines stries rayonnantes. C'est au contraire sur la région antérieure que l’orne- mentation radiale serait la plus nette chez l'E. concen- trica Gould (1862, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 280; 1862, Otia Conchol., p. 239; 1889, Dall, Rep. « Albatross » Moll., Proc. U. S. Nat. Mus., XII, p. 274; 1902, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX [1900], p. 474, pl. 58, fig. 12), de la Caroline du Nord et des Antilles. Une autre espèce a été signalée de la Caroline du Nord, l'E, maculosa Dall (1896, Nautilus, X, p. 25). ERVILIA CASTANEA Montagu. 1803. Donax castanea MonTaGu, Test. Bril. Il, Suppl. 1er only Ariter mr 1804. — — Mig, MATOoN et RackerT, Trans. Linn. Soc. London, VIII, p. 77. 1822. Capsa _ = TurtToN, Conch. Ins. Brit. Dith., D'H28 D MON TeMSE — — — FLEMING, Bril. Anim., p. 433. 1844. Ervilia _ - RÉcLuz, Rev. Zool. Soc. Cuv., VII, p. 86. 1844. — — _ RécLuz, Mag. Zool. Guér.-Ménev., CSV Di EX CNE 1844. — — — RÉCLUZ, in CHENU, Illustr. Conch., SAETUUIG, UD: 3: 1845. Mesodesma — — THORPE, Brit. Mar. Conch., p. 54. 1856. Ervilia _- — HanLey, Cat, Rec. Biv. Sh., p. 343, 1898. 1900. . Ervilia castanea . Amphidesma — . Ervilia — . Amphidesma — . Ervilia — hr EE Mte., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. IT, p. 416. DrouëT, Moll. mar. Açores, p. 46. CHENU, Man. Conch., Il, p. 80, fig. 347. JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 413, pl. VIII, fig. 1. JEFFREYS, ibid., V, p. 188, pl. XLIII, ele DbI1 MONTEROSATO, Notiz. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 25. D1 MONTEROSATO, Nuov. Riv.Conch. Medit., p. 17. DI MonTEROSATO, Coq. Algérie, Journ. de Conchyl., XXV, p. 29. DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., p. 73. Dpt MONTEROSATO, Conch. zona Abissi, Bull, Soc. Malac. Ital., VI, p. 60. JerFrReys, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp., P. Z: S. L., p. 922. DI MOoNTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 27. E. A. Sir, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 80. LocarD, Prodr. malac. franç., Mall. mar., p. 404. DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Açores, Rés. Camp. Scient. Pc de Monaco, fasc. I, p. 84. LocarDp, Coq. mar. côtes France, p. 270. DAUTZENBERG et H. FIscHER, Camp. Sc. Prince de Monaco « Hiron- delle » et « Princesse-Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 218. LocarD, Expéd. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. Test., Il, p. 223. PaLLarY, Coq. mar. litt. départ. Oran, Journ. de Conch., XLVIII, p. 407. PE ee Var. pusilla Philippi. 1836. Erycina pusilla Paripp1, Enum. Moll. Sic., I, p. 13, DIMATES NE; 1884. Ervilia — DI MONTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medit., p. 27. 1900. — — PaLLary, Coq. mar. litt. départ. Oran, Journ. de Conch., XLVIII, p. 407. 1906. — castanea Mig. var. pusilla Phil., DAUTZENBERG et H. FiscHEr, Moll. Ouest Afriq., Rés. Camp. Scient. Prince de Monaco, Fasc. XXXII, p. 88. L’E. castanea, répandu dans l'Océan Atlantique depuis la Grande-Bretagne jusqu'aux Açores, est orné de rides concentriques et de très fines stries rayonnantes; de couleur jaunâtre sur la moitié antérieure et brunâtre sur tout le côté postérieur, il présente une zone marron allant des sommets à la partie médiane du bord ventral. Récluz donne comme synonymes possibles de l'E. cas- tanea les Tellimya ovata et glabra Brown (1827, Illustr. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. XIV, fig. 19-21) (1). M. de Monterosato, en 1872, et Jeffreys, en 1881, avaient identifié à l'E. castanea l’'Erycina pusilla Phi- lippi (1844, Enum. Mall. Sic., Il, p. 258). Plus tard, M. de Monterosato, en 1884, et M. Pallary, en 1900, (Journ. de Conchyl., XLVIII, p. 407) ont cru devoir maintenir comme une espèce distincte cet Ervilia pusilla Phil. (2), que MM. Dollfus et Dautzenberg (1902, Conch. (1) Petit de la Saussaye (1869, Cat. Moll. Test. Mers d'Europe, p. 45) admet la synonymie du Tellimya ovata Brown avec E. castanea, mais cite (p. 43) T. glabra Brown comme synonyme de Montacuta ferruginosa Mtg. (2) Récluz (1844, Mag. Zool. Guér.-Menev., 2 s., VI, Monogr. Ervilia, p. 22) admettait comme une bonne espèce d'Ervilia l'E. pellucida Mac- gillivray (1844, Hist. Moll. Anim. Scotland, p. 341) = Tellina pellucida Brown (1898, Ill. Rec. Conch. Gr. Brit., pl. 16, fig. 22), mais Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p. 391) dit que ce Tellina pellucida Brown est impossible à reconnaître et que c'est peut-être une forme très jeune de Lucina borealis L. Mioc. Loire, Mém. Soc. Géol. France, t. X, p. 128, pl. VII, fig. 25-33) rattachent à l'E. castanea comme variété plus petite et plus équilatérale que le type. Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883) aux Açores. — Coll. Locard (1905) : Cherbourg, Ber- thaume (Finistère). ERVILIA SCALIOLA lssel. 1869. Ervilia scaliola ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 53 el D'AIDE 1870. — — Iss., M'ANDREw, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 sér., VI, p. 446. 1886. — — — CookeE, ibid., 5e s., XVIII, p. 104. 1888. — — — JOUSSEAUME, Moll. rec. Faurot Mer Rouge, Mém. Soc. Zool. France, ID 20: 1906. —— — —- MELVILL et STANDEN, Moll. Persian GUAM EZNSME ph 82e 1906. — — — E. A. Smirx, Ann. Natal. Gov. Museum, I, p. 66. Cette petite espèce (longue. de 5 mill., d’après Issel) de la Mer Rouge, est ornée de stries concentriques et elle est de couleur rose pâle : en outre, le D' Jousseaume a signalé l'existence, non mentionnée par Issel, d’une bande rougeûtre qui s'étend du sommet au bord infé- rieur de chaque valve. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (D' Jousseaume, 1393). ERVILIA PURPUREA Deshayes. 18... Ervilia purpurea DESHAYES mss., in British Museum (teste E. A. Smith). 1904. — — _(?) Desh., SowerBy, Moll. South Africa, Mar. Invest. South Africa, IV, p. 15. 1906. — — — MELvILL et STANDEN, Moll. Persian CGULAE SZ SAIL D 827 re 1906. Ervilia purpurea Desh., E. A. SMirH, South Afric. Mar. Moll., Ann. Natal Gov. Mus., I, p. 66, pl. VII, fig. 10-11 (sub nom. E. scaliola Iss.). M. E. A. Smith est porté à rattacher l'E. purpurea Desh. à la forme précédente, E. scaliola Iss., qui en serait un stade très jeune. Deshayes n'a pas publié la description de cette espèce (1) : il a seulement donné ce nom à des spécimens conservés au British Museum qui, d'après M. Smith, atteignent une longueur d’une douzaine de millimètres et sont d'une teinte pourpre-brunâtre avec deux ou trois bandes rayonnantes blanchâtres. Cet E. purpurea, signalé de la Mer Rouge, du golfe Persique et de la colonie du Cap, est représenté dans les collections du Muséum de Paris par une série nom- breuse d'exempiaires. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Comte de Paris, 1847; achat Vimont, 1882); Djibouti (D' Jousseaume, . 1893). ERVILIA BISCULPTA Gould. 1861. Ervilia bisculpta GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. Hist,, VIII p.128. 1862. — — GouLp, Otia Conch., p. 166. 1877. — australis ANGAS, P.Z:S. L:, p. do" et p.191, pl. XXVI, fig. 21. 1885. — bisculpta Gld., E. A. SMITH, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 80. 1885. — incolor Desh. mss., E. A. SMiITE, ibid., p. 80. 1906. — bisculpta Gld., Hxpcey, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXI, p. 467 et p. 479, pl. XXXVI, fig. 8. 1909. — — — HepLey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 351. (1) Le Catalogue de la collection Pætel (1890, III, p. 66) cite un Ervilia radiolata Desh., qui ne paraît pas avoir été non plus décrit. Pen e 1909. Ervilia bisculpta Gld., LYNGE, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lett. Danemark, 7 s., V, p. 219, pl. IV, fig. 14-16. 1909. Corbula isomeros Hinds mss., LYNGE, ibid., p. 219. Cette espèce, indiquée du Japon par Gould, a été retrouvée au Siam, aux Philippines, en Australie (Queensland) et aux iles Sandwich. É Sa coquille, sillonnée concentriquement, présente, en outre, aux deux extrémités, une sculpture radiale : elle est blanche ou teintée de pourpre surtout dans la région umbonale. Angas a décrit un Æ. australis, dont il a donné une figure concordant assez mal avec sa diagnose, comme le fait remarquer M. Lynge, et qui a été réuni par M. E. A. Smith à l'E. bisculpta. Coll. du Muséum.— Queensland (Australian Museum, 1907). Deux autres espèces ont été mentionnées du Japon : l’une, l'E. livida, par Gould (1861), Proc. Boston, Soc. Nat. Hist. VII hp. 274862, Otia. Conchol. p: 166); l’autre, l'E. japonica, par A. Adams (1852, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 224; 1882, Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 196). Des îles Sandwich a été signalé par M. E. A. Smith (1885, Rep. « Challenger », p. 81, pl. XXV, fig. 5-5 b) un E. sandwichensis qui se différencie de toutes les autres espèces du même genre par sa sculpture « granoso-can- cellata ». Genre NESIS di Monterosato, 1875. Nesis PRIMA di Monterosato. 1875. Nesis prima p1 MONTEROSATO, Nuov. Riv.Conch. Medit., p. 4 et p. 17. prie 1878. Nesis prima DI MONTEROSATO, Enum. Sinon. Conch. Medit., p. 73. 1884. — — pI MOoNTEROSATO, Nomencl. gen. spec. Conch. Medil., p. 27. 1899. — — Monts. Locarr, Coq. mar. large côtes France, p. 135. 1900. — — — Pazrary, Coq. mar. litt. départ. Oran, Journ.de Conchyl., XLVIII, p. 407, pl. VIII, fig. 20. J'ai, au début de ce travail, p. 13, donné, à propos du genre Nesis, la description de cette espèce et un dessin de sa charnière (1). Coll. du Muséum. — Coll. Locard (1905) : Oran. Ed. L. (1) Une deuxième espèce a été rapportée à ce genre : le Nesis secunda Monterosato (1901, Sacco, Moll. Terr. Terz. Pielmonte e Liguria, Boll. Mus. Zool. Anat. comp. R. Univ. Torino, XVI, p. 119), forme fossile d'Italie. ne UE BIBLIOGRAPHIE Sinistrorsites et dextrorsites teéeratologi- ques, par Ph. Dautzenberg (1). A la séance de l’Assemblée générale de 1914 de la Société Zoologique de France, M. Ph. Dautzenberg a prononcé un discours présidentiel sur l'enroulement tératologique en sens inverse de la coquille chez certains Gastropodes : il a donné une liste comprenant 178 espèces (vivantes et fossiles) sénes- tres actuellement connues chez les formes normalement dextres et 17 espèces dextres observées chez les Mollusques qui sont habituellement sénestres. La sinistrorsité est relativement fréquente chez certaines espèces communes, Helix pomatia, H. aspersa, Buccinum undatum ; elle est au contraire rarissime chez d'autres, par exemple Littorina littorea, dont on ne connaît encore qu'un seul exemplaire sénestre (2). Cette anomalie se présente assez souvent chez certains groupes : elle a été signalée dans beaucoup de familles de Pulmonés terrestres, notamment dans celle des Helicidæ, et quelques cas ont été observés chez les Tænioglosses d’eau douce. Parmi les Mollusques marins on a rencontré des cas de sinistrorsité tératologique presque exclusivement chez les Rachiglosses (surtout Marginella), très rarement chez les Tænioglosses (trois cas) et les Scutibranches (deux cas) : on n'en a constaté aucun chez les Toxoglosses, les Pténoglosses et les Gymnoglosses. De cette liste M. Dautzenberg à éliminé les Planorbes : car, en réalité, ce sont des Mollusques, dont la torsion à 180 degrés vers la gauche fait un animal sénestre, mais cette torsion n'influence pas le sens de l’enroulement de la coquille et celle-ci est bien réellement dextre. Ed: L. (1) Extrait du Bulletin de la Société zoologique de France, t. XXXIX, DD. 50-60, 1914. (2) On connait quatre exemplaires de L. littorea senestris : trois ont été signalés par Jeffreys. Ph. DAUTZENBERG. ee On the occurrence of the sinistral form in Shells of the Sacred Indian Chank, ‘“ Turbi- nella pyrum ’”’ Lin., with a preliminary note on the chief local races, by James Hornell (1). Les spécimens sénestres du Turbinella pyrum L. sont l'objet d'une vénération spéciale pour les Hindous, étant l’un des symboles associés aux dieux Vishnu et Krishna : ils ont une valeur considérable qui, de 60 à 90 roupies (4 à 6 livres), pour des exemplaires imparfaits généralement subfossiles, peut atteindre 400 à 5.000 roupies pour ceux en bon état. Cette circonstance permet d'établir une statistique indiquant la fréquence relative de telles anomalies. Il résulte des recherches de M. Hornell qu'actuellement dans l'Inde il n'existe pas moins de 120 de ces exemplaires sénestres, et, d'après la quantité de coquilles de cette espèce recueillies annuellement, on peut admettre, pour donner une idée de la grande rareté de la forme anormale, la proportion infinité- simale d'une coquille sénestre pour 6 millions 1/4 de normale- ment dextres. Les coquilles des individus normaux de Turbinella pyrum présentent, dans leur forme et leur couleur, des différences si considérables que plusieurs pseudo-espèces ont été admises ; mais, d'après M. Hornell, il n'y a qu'une seule espèce, T. pyrum, pour laquelle il distingue, à titre de races locales, trois types : obtus, moyen, allongé. La variété moyenne, à spire apicale bien proportionnée et à ouverture d'une teinte carnéolée très pâle, est la forme prépondérante, qui se ren- contre sur le littoral du golfe de Manaar et la côte septen- trionale de Ceylan. La variété obtusa, à spire apicale nette- ment raccourcie, les tours apparaissant comme télescopés, et à ouverture d'un rouge-brique foncé, s'observe sur la côte orientale de la Présidence de Madras. La variété elongata, fusiforme, est spéciale aux îles Andaman. Ed. L. (1) Extrait du 1Xe Congrès international de Zoologie tenu à Monaco, 1913, pp. 648-658, Rennes, 1914. Can": > A preliminary note on the preponderant factor governing the cyclic character of the Pearl Fisheries of Ceylon and South India, by James Hornell (1). Les pêcheries de perles à Ceylan et sur les côtes de l'Inde présentent des séries de 3 à 6 années consécutives de pro- duction, séparées par des périodes consécutives de stérilité, qui sont beaucoup plus longues et peuvent atteindre jusqu'à 12 années. La cause qui détermine le caractère cyclique des périodes productives et stériles était restée jusqu'ici un mys- tère, mais l'observation vient de prouver que les poissons prédateurs constituent un important facteur : en général les cycles alternants sont corrélatifs à l'abondance ou la rareté de ces poissons sur les bancs de perles; l'histoire des pêcheries de Ceylan peut, en effet, se résumer en une récurrence de deux périodes successives : 1° abondance des huîtres et accroisse- ment synchronique dans le nombre des poissons, aussi bien pour les espèces qui se nourrissent d'huîtres immatures que pour celles qui attaquent les adultes ; 2 disparition des huîtres et dispersion graduelle des poissons. Ed. L. On Periodicity of Growth in the Shells of Molluscs, by Miss B. Lindsay (?) A. Lamellibranches. — Tous les essais pour estimer l'âge des Mollusques, au moyen des marques qu'il laisse sur leurs coquilles, ont été fondés sur le principe accepté par le Prof. Môbius, qu'un arrêt de croissance a lieu en hiver. Dans une coquille ornée d’une sculpture concentrique, le nombre des rides dans les cercles de croissance successifs est très variable pour différents spécimens : chez la « Coque commune » ce nombre peut être 10, 8, 6, 5, c'est-à-dire habituellement inférieur à 12, chiffre atteint parfois, mais rarement. Etant donné que les cercles de croissance sont (1) Extrait du ZXe Congrès international de Zoologie tenu à Monaco, 1913, pp. 644-647, Rennes, 1914. (2) Ibid., pp. 266-268. 2e généralement supposés représenter approximativement une période annuelle, ce nombre de rides, dans chaque cercle, suggère l'idée d'une périodicité lunaire dans leur genèse : la formation d’une ride mensuelle, avec 4 ou 5 mois d'arrêt de croissance hivernal, donne en effet comme résultat 8 ou 7 rides ; en général, le nombre des rides dans chaque cercle successif est moindre, mais il y a cependant parfois des exceptions, qui correspondent probablement à une année plus chaude. Le nombre des rides décroît constamment dans les derniers cercles de croissance : cette diminution prouve que le Mol- lusque tend, avec l’âge, à rester enfermé dans sa coquille ; aussi, dans les très vieilles coquilles, les cercles annuels pos- térieurs montrent-ils chacun une seule ride concentrique, ce qui indique une activité de croissance seulement pendant un mois d'été ; en effet, les rides concentriques doivent leur exis- tence à une période de plus grande activité dans la vie de l'animal quand le manteau étant sorti et retourné par dessus le bord de la coquille forme un dépôt coquillier constituant une ride saillante. B. Gastéropodes. — Chez les Gastéropodes, on trouve, dans : les espèces les plus ornées, des preuves d'une activité pério- dique comparable aux rides concentriques des Lamelli- branches. Les épines qu'on observe sur le labre de la coquille correspondent à divers prolongements du manteau qui, lors- qu'ils sont sortis, déposent de la substance coquillière ; mais, dans les intervalles de vie passive, de telles saillies ne se forment pas. Quant aux varices, qui sont des épaississements le long du labre, elles sont regardées ordinairement comme correspondant à une phase de repos; mais on peut se demander si elles ne représentent pas également une période d'activité, pendant laquelle le manteau, en extension cons- tante par dessus le labre, produit un épaississement supplé- mentaire. À cause de sa faculté locomotrice, le Gastéropode est moins soumis à l'influence hivernale que le Lamellibranche. Par suite, les marques de l’âge sont souvent obscures ou totale- NO ment absentes chez les Gastéropodes de nos régions. Cepen- dant, parmi ceux des mers chaudes, il y a des cas de crois- sance spéciale qui peuvent apporter quelques indications sur la vitesse de formation de leur coquille. Dans le genre Cassis (C. cornuta L.), à certains intervalles, peut-être annuels, se constitue à la base de la coquille une sorte de plate-forme correspondant à une période d'extension prolon- gée ou fréquente de l'animal. Le nombre des épines qui s'observent entre une de ces plates-formes et la suivante est habituellement inférieur à 12, fait.qui suggère aussi une périodicité lunaire dans la formation de ces épines. Ed. L. Notes on the Evidence of Age afforded by the Growth Rings of Oyster Shells, by Anne L. Massy (|). La valve inférieure ou profonde d'une Huitre montre exté- rieurement une série de lamelles concentriques imbriquées, avec des bords libres plus ou moins définis : chaque lamelle est formée de fines stries concentriques représentant les accroissements par lesquels se fait la croissance de la lamelle. On croit assez communément que l'âge d'une Huitre peut être déterminé en comptant les cercles ou groupes de cercles sur cette valve profonde, chaque groupe de cercles étant sup- posé représenter la croissance d'une année. Souvent, en effet, el c'est probablement le cas typique, on trouve des spécimens où la surface externe de la coquille est divisible en zones de lamelles qui sont des cercles de croissance annuelle, car 1ls correspondent exactement à l'âge connu. Mais, dans d'autres spécimens, les cercles sont plus complexes et Miss Massy est entièrement d'accord avec M. Petersen aflirmant que « certainement les zones de croissance sur les coquilles ont quelque relation avec les périodes de croissance (années), (1) Department of Agricultural and Technical Instruction for Ireland : Fisheries Branch : Scientific Investigations, 1913, no II, 12 pages, pl. I-XI, 1914. Cr ee mais que souvent il n'est pas aisé de déterminer ce rapport avec certitude » : car une Huître de dix-huit mois ou deux étés possède au moins deux cercles, mais peut en montrer jusqu’à cinq ; une de trois étés a au moins deux cercles et peut en présenter six; une Huiître vieille de quatre ans peut avoir seulement trois cercles ou en posséder sept ou huit. Miss Massy, qui a examiné plus de 600 Huiîtres recueillies . dans deux stations ostréicoles de la côte occidentale de l'Irlande, à Ardfry et à Burren, donne de nombreuses photographies d'échantillons d'âges variés, depuis le stade de naissain jusqu'à cinq ans et demi. Dans quelques cas on observe une croissance normale ; dans d’autres, les spécimens paraissent remarquabiement rabougris. Deux types de croissance de coquille sont mis en évidence : le premier montre une coquille avec un très petit nombre de larges cercles correspondant exactement à l'âge connu; le deuxième est représenté par une coquille chez qui la croissance de chaque saison comprend plus d’une lamelle ; fréquemment, d'ailleurs, des spécimens d’un type participent légèrement des caractères de l’autre. Selon M. Petersen, pour les Huîtres du Lim Fjord, un exemplaire d'environ 6 à 7 centimètres est, dans la règle, vieux de trois étés, et les Huitres commencent à croître plus lentement en longueur à 6-7 centimètres : d'après Miss Massy, quelques spécimens de trois et quatre ans mesurent seulement 21 à 22 millimètres de la charnière au bord veniral. Ed. L. L'adaptation des Gastropodes au parasi- tisme, par CI, Vaney (|) M. Vaney s'est proposé, dans ce travail, de faire la synthèse de toutes les données que l'on possède actuellement sur les Gastropodes parasites. Ils se divisent en ectoparasites et en endoparasites. Un premier groupe d’ectoparasites renferme des espèces à coquille conique, en forme de bonnet phrygien, qui se (1) Extrait du Bulletin scientifique de la France et de la Belgique, 7e sér., t. XLVII, fasc. I, 87 pages, 1913. rangent dans le genre Thyca Adams, 1853, de la famille des Capulidæ. Un deuxième groupe est constitué par deux formes à coquille hétérostrophe, qui appartiennent à la famille des Pyramidellidæ, V'Angustispira Spengeli et l'Odostomia tellinæ, trouvées par M. Pelseneer (1912) fixées sur le manteau de Lamellibranches, tandis que tous les autres Gastropodes parasites ont été observés sur des Echinodermes. Les autres espèces ectoparasites ont une coquille turriculée et appartiennent à la famille des Æulimidæ, où elles se rap- portent aux genres Eulima Pisso, 1826, Pelseneeria Kæhler et Vaney, 1908, Megadenus Rosen, 1910, Mucronalia Adams, 1860, Stiifer Broderip, 1832. Le genre Gasterosiphon Kœæhler et Vaney, 1905 (= Ento- siphon K. et V., 1903), qui, tout en étant enfoncé dans son hôte, reste en rapport avec l'extérieur, est une forme de tran- sition entre les ectoparasites et les endoparasites : il doit être rattaché aux Eulimidæ, bien qu'il soit dépourvu de coquille. Les Gastropodes endoparasites sont vermiformes, sans coquille et sans masse viscérale spiralée : ils ne comprennent que les trois genres Entocolax Voigt, 1888, Entoconcha J. Mül- ler, 1852 et Enteroxenos Bonnevie, 1902, groupés dans une même famille, celle des Entoconchidæ. Un nouveau genre endoparasite a été décrit récemment par Mie Randall et M. Heath (1912) sous le nom d'Asterophila, mais il n'appartient pas à cette série des Entoconchidæ. Tout-à-fait à part doit être rangé le genre C{enosculum Heath, 1909, qui offre un mode de parasitisme bien spécial : complètement enfoncé dans la cavité générale de son hôte (un Brisinga), il continue cependant à prendre sa nourriture à l'extérieur ; par sa symétrie nettement bilatérale, 1l se rap- proche des Aspidobranches, Après avoir passé en revue ces différentes formes, M. Vaney fait un résumé des résultats fournis par l'étude de l'anatomie des Gastropodes parasites et, en comparant entre eux les dif- férents organes de ces Mollusques, il recherche les modifica- tions anatomiques en relation avec le degré de parasitisme. 6 PRE 0 ee Au point de vue phylogénétique, il montre que les Gastro- podes ectoparasites sont des Streptoneures adaptés secon- dairement à la vie parasitaire et qu'ils ont une origine polyphylétique ; d'autre part, l'anatomie comparée basée sur l'étude des ectoparasites montre un passage progressif aux formes endoparasites qui sont également des Streptoneures profondément dégradés, comme le confirme aussi l'em- bryologie. Enfin, M. Vaney termine en étudiant les modes de pénétra- tion des Gastropodes parasites dans leur hôte et les modifi- cations qu'ils produisent dans l'organisation de celui-ci. Ed. L. La penetration des Gastropodes parasites dans leur hôte, par CI. Vaney (1). La plupart des Gastropodes ectoparasites se fixent à la surface externe de leur hôte et, avec la série des différentes espèces, on assiste à l'enfoncement progressif du parasite dans les téguments de l'hôte : on a ainsi un premier groupe où la pénétration se fait par la voie cutanée ou tégumentaire et où on passe insensiblement d'ectoparasites à un endopa- rasite, l'Entocolax, qui, lui aussi, pénètre par la voie cutanée. D'autre part, certaines formes, comme l'Eulima distorta, ainsi que deux nouvelles espèces décrites par MM. Schepman et Nierstrasz (1913), le Megadenus Voeltzcowi et le Mucro- nalia variabilis, quoique se rattachant à des genres franche- ment ectoparasites, peuvent pénétrer dans leur hôte par la voie intestinale ou viscérale et émigrer dans l'appareil diges- tif : elles restent d'ailleurs dans la cavité de l'intestin ou de ses dépendances, mais elles nous acheminent vers l'endopa- rasitisme et nous permettent de comprendre comment s’est établie la pénétration des véritables endoparasites comme Enteroxenos et Entoconcha, qui traversent sous la forme larvaire la paroi intestinale pour arriver finalement dans la cavité générale de l'hôte où ils achèvent leur développement. Ed. L. (1) Extrait des Comptes rendus des séances de la Société de Biologie, t. LXXIV, pp. 598-611, 1913. Re Morphologie comparée des Gastropodes parasites, par CI. Vaney (|). L'origine des Gastropodes ectoparasites et endoparasites est polyphylétique et ne permet pas de les disposer en une série linéaire. Cependant leur morphologie met en relief deux séries de modifications : 1° Il y a régression de la plupart des organes viscéraux dont on observe, en général, une sorte de concentration dans les derniers tours de spire du tortillon : la coquille existe encore dans les espèces les moins modifiées, mais elle manque chez la plupart des endoparasites qui sont nus et vermi- formes ; le pied, qui, chez certaines formes, constitue une véritable sole servant à la reptation, est, chez d’autres, réduit à des ébauches, qui finissent même par disparaître ; l'appareil digestif; presque toujours dépourvu de radula, entre en régression et peut se terminer en cœcum ; les ectoparasites ont un cœur et une branchie, mais chez les formes plus évoluées la respiration est essentiellement cutanée ; le sys- tème nerveux et les organes des sens s’atrophient de plus en plus, allant jusqu'à disparaître complètement chez certains endoparasites. Seuls, les organes génitaux ne subissent pas de régression : quelques ectoparasites sont dioiques et cer- taines espèces offrent un dimorphisme sexuel ; d'autres ecto- parasites et les endoparasites présentent un hermaphrodi- tisme secondairement acquis. 2° On observe chez certains parasites le développement d'organes bien particuliers : le pseudopied, sorte de disque de fixation qui ne se présente que chez les Thyca, et le pseudo- pallium, organe bien particulier, qui, simplement ébauché _chez certaines espèces, sous l'aspect d'une collerette autour de la trompe, prend, chèz d’autres, un très grand dévelop- pement et recouvre plus ou moins complètement la masse viscérale. Ed. L. (1) Extrait du 1IXe Congrès international de Zoologie tenu à Monaco, 1913, pp. 486-491, Rennes, 1914. = REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. XI, Part I, March 1914. Contents : L. ST. G. ByNE. On Testacella Maugei in Corn- wall. — B. B. \Woopwarp. Condensation of Moisture within and on glass specimen tubes. — E. A. Sir. Note on Haliotis Sieboldii Reeve. — G. B. SowerBy. Descriptions of new spe- cies of Mollusca from New Caledonia, Japan, and other loca- lities [Natica paucimaculata, N. balteata nn. spp., New Cale- donia ; Natica hilaris, Nassa euglypta nn. Spp., Japan; Vertagus comptus n. Sp., Red Sea ; Anabathron pagodiformis, Dentalium festivum nn. spp., New Caledonia ; Brachydontes granossissima M. Sp., Andaras, South America; Chione euglypta n. Sp., Japan ; Trivia exiqua Gr. var. alba n. var., New Caledonia] (Figs.) — H. B. PRESTON. On a new and remarkable subspecies of Limnæa pereger Müll. from Iceland [L. pereger Sikesi n. subsp.] (Fig. — H. B. PRESTON. Descrip- tion of new species of Land and Marine Shells from the Mon- tebello Islands, Western Australia [Rhagada montebelloensis, R. plicata, Natica ren, Phasianella montebelloensis nn. spp., Turbo foliaceus scabrosus, T. foliaceus Haynesi, T. foliaceus turriformis nn. subspp., Trochus montebelloensis, Siomatia sculplurata, Psammobia ecolorata, Solenotellina Haynesi nn. spp.] (Figs.). — H. B. PRESTON. Characters of new Land and Freshwater Shells from the Naga Hills, Assam | Austenia tigris, Ægista Coeni, A. congener, Vivipara nagaensis, Cyclo- phorus Austenianus, C. Beddomeanus, Pterocyclus Marionæ, Alycæus (Charax) Peilei, Diplommatina frumentum, D. fallax nn. spp.] (Figs.). — ToM IREDALE. The Chiton Fauna of the Kermadec Islands [Parachiton Mestayeræ, Lepidopleurus (Terenochiton n. subg.) subtropicalis, Eudoxochiton perplexzus, E. imitator nn. spp.; Diaphoroplaæ, Poneroplax, Maorichiton, L'eS nn. Subgg.; Plaxiphora (Maorichiton) mixta, 1schnochiton kermadecensis, I. maorianus nn. spp.; 1. kermadecensis var. exquisitus n. var.; Rhyssoplax exasperata, Sypharochiton the- meropis, Onuhochiton Olwceri nn. spp.] (PI. I-I1). — G. K. GUDE. Descriptions of new species of Helicoïds from the Indian Region [Philalania quinquelirata, Thysanota flavida, Plecto- pilis {Chersæcia) kengtungensis, Chloritis (Trichochloritis) Leithi, C. (T.) Theobaldi, Plectotropis nutans nn. spp.] (Figs.). — À. J. JUKES-BROWNE. À Synopsis of the family Veneridæ ÎTinctora, Aphrodora, Periglypta, nn: subgg.] The Journal of Conchoiogy. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol. XIV, n° 5, January 1914. Contents : CHAS. OLDHAM. Vertigo alpestris Alder in Merio- netshire. — H. M. GWATKIN. Some Molluscan Radulæ. — W. GyYNGELL. Conchological Notes from Scarborough. — W. D. RorBuck. Limax tenellus in Surrey. — L. KE. ADAMS. Limnæa pereger Müll. from Dauphiné. — G. C. SPENCE. Note on Ürocoplis (Bactrocopltis) rosea Pfr. — L. E. Apams. Repor- ted Occurrence of Helicigona lapicida Linné and Ena montana Drap. in Ireland. — Epw. COLLIER. Helicigona lapicida Linné in Ireland. — CHAS. OLDHAM. Paludestrina Jenkinsi in Cam- bridgeshire. The Nautilus, à monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVII, n° 9, January 1914. Contents : WW. F. CLapP. List of Land Shells from Swan Island, with Descriptions of five New Species [Drymæus insulæ-cygni, Brachypodella insulæ-cygni, Colobostylus Nelsoni, Chondropoma caribbæum, Lucidella Pisbryi nn. Spp.] (PI. VI). — AXEL OLsson. Notes on Miocene Correlation (PL VI). — Wm. H. Dar. Note on Clementia obliqua Jukes- Browne. — FR. C. BAKER. Northern Idaho Shells. — Notes : WM. G. MAZYCKk, Helix hortensis on White Bull Istand, Me. ; Er — GEO. H. CLaPP, Martyn's Universal Conchologist ; — Wm. G. MAzYCKk, Showalter or Schowalter. Vol. XXVII, n° 10, February 1914. Contents : JAS. H. FERRIS. Camps in the Catalinas and White Moutains of Arizona, with description of a New Ame- rican Land Shell [Ashmunella Pilsbryana n: Sp.] — ZDENKA FRANKENBERGER. Physa heterostropha Say in Europe. — BRYANT WALkEr. Notes on the Ancylidæ of North Africa (PI. VII). — A. HERBERT HALLEN. Poisoning by the Bite of Conus geographus. — Notes : J. B. HENDERSON, Dredge off Key West, Florida ; — E. G. VANATTA, Shells from a Pleisto- cene deposit near Sierra Nueva, Santo Domingo. Vol. XXVII, n° 11, March 1914. Contents : Wm. H. DaLr. Notes on Some West American Pectens. — JUN. HENDERSON. A New Sonorella from the Grand Canyon, Arizona [{S. Betheli n. Sp.]. — BRYANT WALKER. Notes on the Ancylidæ of North Africa (concluded) [Ferrissia platyrhynchus n. Sp., Constantine ; F. Pallaryi n. Sp., Alexan- drie ; Gundlachia L'Hotelleriei (Bourguignat) n. sp., Alexan- drie] (PI. VII). — CALvIN GoopriCH. Union of the Wabash and Maumee Drainage Systems. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Journal de Conchyliologie, 1914. a Il Crassatella cuneata Lamarck X 1 !f2 Amphidesma glabrella Lamarck X 1 Crassatella erycinæa Lamarck X 1 !/: Crassatella cycladea Lamarck X 1 lo Crassatella glabrata Lamarck X 1 1/2 Crassatella striata Lamarck X 1 1/0 [e) [ NI BH l OO Un V9 D O © CPU" Pa nd ne nine CS : IMP. OBERTHUR, RENNES-PARIS —_——#41295-14) DU RENNE PENDANT L'AGE Un fort volume: in-40 de 112 pages, avec 198 figures dans le texte, 4 portrait ! ROrS texte el 100 planches ROTrs. texte, en couleur. RANCE par M. J PILLOY. Edité chez. MASSON et cr, 190, boulev: ard $ Saint-Ger main, Paris £\ LR | Prix : 100 francs | PA NU - diques que ce ‘regretté . préhistorien a entreprises, de 1571 à 1897, ‘dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d’arteet. sires ‘instruments récollés au prix de ces loiïgues recherches et donnés par lui Nu au Musée de Saint-Germain, forment une, eolleetion ‘d'une valeur scientifique ‘inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant Page du Renne est en quelque sorte la préface. ÿ pee + L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite‘: #0 2 lautéur y expose ses idées sur là classification des assises prébistoriques, 6 ; nsi que l'histoire et la’ critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs,; on y trouve ‘de nombreux aperçus fort intéressants Sur les condi- - tions climatériques, la faune, Feéxistence des hommes en ces temps lointains. La mort a empeché E. Pietie de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à là description générale des grottes pyrénéennes et à l'histoire de l'Art. C'est pour suppléer à cette. lacune que ses exécuteurs téstamentaires ont donné un bee court. historique de’ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par Lui dans l'Anthropologie: Ge texle est Complété par : Cia des explications détaillées, des planches, où Piette a fait connaitre les condi 'ORrE, tions. d'âge et de gisement de chaque objeL. Hi #0 ‘L'histoire de l’art prénistorique est des plus captivantes : l'auteur a pu A ES À reconstituer avec certitude l’évolution de là sculpture et.de la gravure pen ce : 4 conforme à ia uature, s'est: épanouie jusqu ‘à un état surprenant de perfection. | dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel +? est venu ensuite, et le dessin, ‘terme extrême de l'abaissement. graduel des AR + reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette is ”touté la filiation, à produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait. à * songer à. l’époque grecque: Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son “déclin. ne s'est plus manifesté. que par. des œuvies enfantines: Fair DAYS “Edouard Piêtte a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à + M. J. -Piloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi jue des objets d'autres proyenances. A coté des sculptures en ivoire ou en, «s bois de renne;. des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins Sur pierre, Bu présentant des ahimAux, parfois des figures humaines, on y trouve Ges, présentations d'un art DRAQne ornemental, ainsi que! des outils M L'Art pendänt. l'âge. du pe est l'œuvre la, is importante qui ait Sart depuis de longues années dans lé domaine dé l’ethnographie préhistorique; ji elle éclaire d’ un jour tout nouveau l'histoire prune de l'Art dont elle, nous tenues dans les dote XXE à: x de Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE | 187 1892 : Sa k Un vol. in-52 de 263 pages d’ apreons comprenant. Hi amie de ‘ ! |auteurs én même térips que celle des arbicles contenus dans les * _ volumes XXI à XL et la table,. ‘par ordre alphabétique, des. Classes, Î -… 2", Ordres, Familles, Sous-Familles, Genrés, Sous-Genres, Séclions eb Le +. » Espèces dé Mollusques décrits ou cités dense le. Journal de Conclir ÿ. ra pa Avions | ne SU PES Prix: : 8 francs. * e ‘On trouve également. au BUREAU DU: JOURNAL, 44 Premiere Dacia | parue en 1878, de l'Index général et syslémalique ‘des -mâtières ! HU contenues dans les bolumes 1 à XX du Jourrul de; Con yRaITes ÿ do 4 a EL ROLE in- de 208 pages. ÉHMAPTEBSIONE Re AS L7 r 0 ESS Es HU Ur in LA Prix : 8 francs à ; À à ; k & He # AVIS PÉSCRRNE HR Les Abonnés au Journal de Ebnchd ba os reçoivent. gratuite. ment -(frais de port exceplés) 25 exemplaires de leurs articles insérés-dans cé Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en. sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) : leur seront: icohiatés | conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901)... Lé coloriage des “planches tirées à part ne sera A rue sur Ja ‘dernarde Ne À auteurs et à leurs frais. 1: | AU DEP LD Les manuscrits non réclamés seront détruits. apres” e Pubica- tion. k et FRONT Pan NP TARIF DES ANNONCES SUR. 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Guide général 1ustré au Muséum a’ Histoire naturelle ae Paris Un vol. in-8° de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du MAUR DOCS Mr Re Le Ar AR ne UE: 0 4 fr. 50 GIRARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages, DO RTE A mn aux à a lue 6 fr. — L'Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8 de 124 pages, avec 40 figures dans le texte et 12;-planches hars:téxles broché... Ras 5 fr. CROSS a Rene As RME OUR Ein aan 22 san EU DD La LV ana 6 fr. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Révision des Mesodesmatidæ vivants du Muséum d'his- | toire naturelle de Paris, par Ed. LAMY. 2 70 a Me 1 Bibliographie. SL SUR MASSE CAASONT RARES 75 Revue des Publications périodiques. ....,............... Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco).... 20 fr. Pour l'Etranger (Union postale) id. Nu SAQMÉE \ Prix du numéro vendu séparément. ............:.. Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. S’adresser : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiscHeR, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (earr.|: Et pour l'abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Cie, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie gt de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. Imp. Oberthür, Rennes=-Paris (1295-14), FÉUT, PSE ES Volume LXIH. — N° 2 Paru le 15 Janvier 1915 “ JOURNAL | CONCHYLIOLOGIE L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 18651 A 189$, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs | | 1, Boulerard Saint-Michel (Ve) 4, rue Antoine-Dubois (VE) MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes d& Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. SOWERBY, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections | des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- | rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. | Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expér ion | dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru | et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très | important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con- fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état el soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12:000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients: Auresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l'encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 2e Trimestre 1914 ÉTUDE SUR LE LITTORINA OBTUSATA ET SES VARIATIONS Par Ph. DAUTZENBERG et H. FISCHER. LITTORINA OBTUSATA Linné. 1678. Nerila ex fusco viridescens, etc. LISTER, Hist. Anim. Angliae, 0 1677 LOS EN de 1678. — fasciatus, etc. LISTER, ibid., p. 165, pl. 3, fig. 12. 1678. — reticulatus LISTER, ibid., p. 165, pl. 3, fig. 13. 1685. — uel cilrinus uel coloris castanei LISTER, Hist. Conch., pl. 607 (Lib. IV, Cap. 5, fig. 39). 1685. — similis fasciatus L1STER, Hist. Conch., pl. 607 (Lib. IV, Cap. 5, fig. 40). 1685. — subrufus lineis undalis rarioribus per obli- quum depictus LISTER, ibid., fig. 41. 1685. — subrufus reticulatus, etc. LISTER, ibid., fig. 42. 1685. — reticulatus minor, etc. LISTER, ibid., fig. 44. 1742. Cochlea marina Terrestrifor- mis laevis citrina GUALTIERI, Ind. Test, pl. 64, fig. N. 1743. Nerita citrinus HERBENSTEIN, Mus. Richleria- num, p. 328. 1743. — — fascialus HERBENSTEIN, ibid., p. 329. 1753. Cricosioma fascialum a.etb. KLEIN, Meth. Ostracol., p. 12, pl. 1, fig25, 26. 1758. Turbo oblusatus LINNÉ, Syst. Nat., édit. X, p. #61. 1758. Nerita litloralis LiNNé, Syst. Nat., édit. X, p. 777. 1761. — — LINNÉ, Fauna Suecica, ed. allera, PA 533: 1764. — — litoralis LiNNÉ, Reisen durch Oeland und Gothland, trad. allem., p. 279. 1767. Nerita Anglicus marinus fuscus PETIVER, Opera I, p. 8, n° 717. 7 1792. 1799. 1800. 1802. 1802. ses . Turbo oblusaltus . Neriüla littoralis . Nerile pois de mer . Turbo obtusalus Lin., . Nerila liltoralis = — Line . Cochlea lunaris Nerilis simil- lima . Turbo obtusalus Lin., — neriloides — oblusatus Lin., . Nerila litioralis Lin., . Turbo neritoides Turbo obtusatus Lin., — neriloides Nerila littoralis Lin., Turbo oblusatus Lin., — neriloides LINNÉ, Syst. Nat., édit. XII, p- 1832. LINNÉ, Syst. Nat., édit. XII, DRTne: Knorr, Collect. de diff. esp. de Cod édtatranc NI: DENIS TI 07 MÜLLER, Zool. Dan. Prodr., p. 242. PENNANT, Brit. Zool., IV, p. 141, pl. LXXXVII, fig. 143, 143. Da CosrTA, Brit. Conch., p. 50, DIN Me MEADI ANT) FABRICIUS, Fauna Groenlandica, p. 402. CaxMwirz, Conch. Cab.,.V, p. 234, pl. CLXXXV, fig. 1854, fig. c a Read SCHRÔTER, Einleit. in die Con- chylienk., II, p. 3. SCHRÔTER (non Linné), Einleit. in die Conchylienk., II, p. 4. ScHRÔTER (non Linné), Conch. Cab., Namen Register, p. 102. SCHRÔTER, Conch. Cab., Namen Register, p. 102. HergstT, Kurze Einleit. zur Kenntn. der Gewürme, II, p. 8. GMELIN, Syst. Nat., édit. XIII, p. 3588. GMELIN, Syst. Nat., édit. XIII, p. 3677. GMELIN (non Linné), Syst. Nat., édit. XIII, p. 3588. GEVENS, Monatl. Belust. im Reiche der Natur, pl. XXVIII, fig. 318-320. Orivi, Zool. Adriatica, p. 169. PuüLTENEY (non Linné), Hutchins Dorset, p. 44. Donovan, Brit. Sh., I, pl. 20, NOTA AN TE Bosc, Hist. Nat. des Coq., IV, piles: Bosc (non Linné), Hist. Nat. des Coq. IV, D: 182 a — 1803. Nerila littoralis Lin., MonrTaGu, Test. Brit., II, p. 467. 1808. — _ _ MATON et RackEeTT, Descr. 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Turbo neritoides 1830. — retusus Lam. 180 — — 1830. — ustulalus 1830. — neriloides 1830. — —- 1534. Liltorina neriloides 1835. Turbo _— 1835 relusus Lam:.. 1836. — neriloides 1838. — retusus Lam. 1838. Lillorina Neritoides 1810. Turbo neriloides 1841 — palliatus Say, 1842. Lilorina arctica 1843. Liliorina Beantü BrowN\, ibid., pl. 46, fig. 24. BROWN, ibid., pl. 43, fig. 14, 15, Al FLEMING, Erit. Anim., p. 318. FLEMING, Brit. Anim., p. 298. MENKE, Malsb. Conch. Samml., D MENKE, Synopsis, p. 45. MENKE, Synopsis, p. 45. MENKE (non Linné), Synopsis, p. 45. COLLARD DES (CHERRES (n0n Linné), Test. Finistère, p. 49. CoLLARD DES CHERRES, Test. Fi- nistère, p. 49. BLAINVILLE, Faune franç., p. 299, pl. 12, fig. 7. BLAIN VILLE (non Lamarck), Faune franç., p. 301, pl. 12, fig. 6. BLAINVILLE (non Linné), Faune franç., p. 300, pl. 12, fig. 8. GEVENS (non Linné), Conch.Cab., édit. Bachmann, p. 67, pl. XXVIII, fig. 318, 319, 320. JoHNSTON (non Linné), Berwick Club, I, p. 269. 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Rossica, Il, Mp." 57, ADI MIE fig. 24-28. MippeNporrFr, Beitr. Malacolog. Rossica, AL Ep: 60, pl VITE fig. 1-5. Forges et HANLEY, Brit. Moll., II, p. 45, pl. LXXXIV, fig. 3-7. FoRBESs et HANLEY, ibid., p. 49, pl. LXXXVI, fig. 2,3: Forges et HANLEY, ibid., p. 91, pl. LXXXIV, fig. 8, 9, 10. M. Sars, Beretn. Zool. Reise, p. 60. M. Sars, Beretn. Zool. Reise, D'AOLE SrIMPSON, Shells of N. England, D‘. Eyron, Dredg. Exp. I. of Man, in Ann. and Mag. Nat. Hist., 24 Ser., X, p. 284. Môürcu, Calal. Yoldi, I, p. 46. Môrcu, ibid., p. 47. PETIT DE LA SAUSSAYE, Calal. Coq. mar. France, in Journ. de Conchyl., III, p. 182. SriMPsON, Invert. of Gr. Manan, D-23- Paicrppr, Handbuch der Conch. und Malakoz., p. 17%. CLark, Brit. mar. test. Moll., p. 347. HaAnLEy, Ipsa Linn. Conch. p. 325, pl. IL, fig. G. HANLEY, ibid., p. 399. Küstrer, Conch. Cab., 2e édit. p. 11, pl, ?, fig. 1-7. 1856 1856 1856. CUS 5 ISA . Lilorina villata Phil., : — limata Lov., — arctica MÜlI., 1856-63. Littorina obtusata, Lin. 1856. — lilloralis — 1857. — = ai 1857. = palliata Say, 1857 — groenlandica var. laevior 1857. -- obtusata Lin., 1858. — lilloralis — 1858. Turbo reltusus Lam., 1858. — Neritoides 1858. Litlorina palliata Say, 1858. — (Neriloides) obtusata Lin. 1859. — — obtusalus — 1859. -- — neriloides 1859. — lilloralis Lin., 1859. — _ —- 1859. — fabalis Turt., 1859. — palliala Say, 1859. — limala Lov., 1859. — litloralis var. fabalis KÜSTER, ibid., p. 13, pl. 2, fig. 8, 9: KÜSTER, ibid., p. 13, pl. 2, fig. 10, de KÜSTER, ibid., p. 15, pl. 2, fig. 14, 15. TROSCHEL, Das Gebiss der Schnecken, I, p. 134, pl. XI, ST OPALA Mac ANDREW et BARRETT, List Moll. obs. betw. Drontheim and the North Cape, in Ann. and Mag. Nat. Hist., 24 Ser., XVII, p. 380. R&eve, Conch. Iconica, pl. VII, fig. 344, 34 b. REEVE, ibid., pl. VII, fig. 314, 31 b. Môürcx, Prodr. Faunae Groenl., p. 8. Mürcu, ibid., p. 8. M. Sars, Bidr. arct. Molluskf. Norges, p. 44, 72. 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Lallorina lilloralis Lin., 1888. 1888. 1888. relusa Lam. obtusa Lin., ustulata palliata Say, obtusata Lin., palliala Say, obtusata Lin., palliata Say, obtusa Lin., palliala Say, obtusata Lin., RON PAETEL, ibid., p. 407 et var. cas- tanea Desh., obtusala Ch. palliata Say. PAETEL, ibid., p. 409. SERVAIN, Calal. Coq. mar. Con- carneau, p. 50. SERVAIN (non Lamarck), ibid. p. 90. SERVAIN, ibid., p. 51. KoBELT, Prodr. Faunae Moll. test. maria europ. inhab. p. 168. KOBELT, ibid., p. 168. PETERSEN, Om de Skalbaerende Molluskers danske Have, p. 86. NoRMAN, Mus. Normanianum, IV, p. 14 et var. neritiformis Brown, orana (sic) Jeffr., pal- liata F. et H., fabalis Turt., aestuari Jeffr. NORMAN, ibid., p. 14 et forma elalior; monstr. coarctala. DaLz,. Prelim. Caltal. mar. Moll., p. 146, pl. 51, fig. 5. CunpALL, Sh. coll. at Tenby, in Journ. of Conch., VI, p.104: GREENE, Dorselsh. mar. Sh., in Journ. of Conch., VI, p. 110. DAUTZENBERG, Liste Moll. Pouli- guen, p. 2. SP. 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La 12° édition ne renferme rien de plus et il n'est question du Turbo obiusatus, ni dans « Fauna Suecica, » ni dans « Museum Ludovicæ Ulricæ. » Hanley, dans son travail « Ipsa Linnæi Conchylia », a représenté, pl. IL, fig. 6, l'exemplaire étiqueté Turbo obtusatus dans la collection de Linné, mais l’a figuré de dos seulement, ce qui rend son appréciation assez difficile. Il en donne toutefois une description détaillée qui permet de reconnaître qu'il s’agit de la forme désignée plus tard par Müller sous le nom de Littorina arctica et par Lovén sous celui de Littorina limata. Il n'y a pas lieu d’attacher une trop grande importance aux termes « tesla lævi » employés par Linné, car Hanley a constaté que le spécimen original de Linné n'est pas lisse, mais bien orné de stries spirales délicates et serrées. Comme cette sculpture ne se distingue d'ailleurs que sous la loupe, on est en droit de supposer que Linné ne l'a pas remarquée ou qu'il ne s’est pas arrêté à un caractère aussi peu apparent. L'interprétation du Turbo obtusatus à laquelle nous nous rallions est encore corroborée par l'habitat indiqué par Linné : «in O. Septentrionali », qui vise évidemment une forme plus septentrionale que le Nerila littoralis pour lequel il dit : « habitat ad Maris Europæi littora ». Bien que Linné ait placé dans deux genres différents le Turbo oblusatus et le Nerita littoralis, ce sont làdeux Mol- lusques si voisins que beaucoup d'auteurs, par exemple le D' Kobelt, n’ont pas hésité à les considérer comme appartenant à une seule espèce. D’autres, il est vrai, les ont admis comme spécifiquement distincts. Nous avons adopté un moyen terme, en regardant littoralis comme 409 = une sous-espèce, ce qui nous facilitera le classement des variations de forme et de coloration. I faut remonter à Fabricius (1780), pour trouver l'origine de la confusion qui a régné depuis entre le Turbo obtusatus et le Nerita littoralis. Cet auteur a, en effet, employé le nom littoralis pour désigner la forme septentrionale. En 1812, Müller ayant constaté cette erreur, à proposé le nom arctica pour remplacer litto- ralis Fabricius (non Linné), mais cette nouvelle appel- lation était superflue puisque le litloralis Fabricius n’est autre chose que l’obtusatus Linné. Lovén a employé, au contraire, le nom de L. obtusata pour la forme méridionale, c’est-à-dire pour le véritable liltoralis de Linné et il a créé, pour la forme septentrio- nale, le nom limata qui tombe donc également en syno- nymie d'obtusata Linné. Dans « British Conchology » Jeffreys a commis à la fois l'erreur de Fabricius et celle de Lovén, en employant l2 nom de L. obtusata pour la forme méridionale et celui de L. littoralis pour la forme : « scandinave, arctique et nord-américaine, connue sous les noms de Turbo palliatus Say, T. expansus Brown, L. arctica Müller et L. limata Lovén. » Nous ferons remarquer, en passant, que le Turbo expansus n'existe pas dans le travail de Brown sur les Mollusques de la Grande-Bretagne et de l'Irlande. S'agirait-il là d’un nom resté manuscrit ? Quoi qu'il en soit, Binney, dans la 2° édition de Gould : Invertebrata of Massachusetts, p. 310, dit qu'il a reçu de Sowerby, sous le nom de Liltorina expansa Brown, une coquille très voisine de Litt. palliata Say. G. O. Sars a réuni au L. palliata Say les L. arctica Müller et limata Lovén, mais il a attribué le nom de L obtusata à la forme relativement méridionale, c’est-à- dire au littoralis. 11 ne cite d’ailleurs cette forme que — 403 — parce que son père, Michael Sars, l’a rencontrée à l’état fossile, mais il ne l'indique pas comme vivant dans le nord de la Norvège. L'habitat actuel du lüttoralis serait limité, au Nord, à Svolvaer (îles Lofoten), d'après le Rev. Canon A. M. Norman. Enfin M. le D' Kobelt, dans son Iconographie, tout en réunissant sous le nom de Latt. obtusata L. le Nerita littoralis Linné, le Turbo retusus Lamarck, le Lit. viltala Philippi et le Latt. neritiformis Brown, admet cependant comme espèces distinctes : 1° L. palliata Say — limata Lovén; 2° L. arctica Müller et 3° L. neglecta Bean. Il suit donc à peu près les errements de Lovén et de Sars. Il serait bien scabreux de se prononcer sur le L. neglecta de Bean qui peut aussi bien être une variété tessellée de Laitt. saxatilis Olivi que de L. obtusata subsp. littoralis. Schrôter et après lui Gmelin, Lamarck, Blainville, etc., ont interprété le Turbo neritoides de Linné comme étant le L. littoralis de Linné, mais on sait aujourd'hui qu'il s'agit là d'une petite espèce bien différente qui à pour synonyme Turbo cærulescens Lamarck. 11 y a lieu de faire figurer le T'urbo ustulatus Lamarck dans la synonymie du Littorina littorea Lin. et non dans celle du L. obtusala comme l'a fait, avec hésitation, il est vrai, M. le D” Kobell. En effet, Lamarck compare son Turbo ustulatus au T. httoreus qui le précède immédia- ment et n'indique comme caractères différentiels que : « outre sa coloration, qui est plus intense, plus rem- brunie que dans le précédent, il est plus épais et n'offre point de lignes fasciculées transverses. Diamètre de la base 10 lignes ; longueur 13 lignes et demie ». La différence de coloration provient uniquement de ce que les spécimens sur lesquels Lamarck a fondé son Turbo ustulatus sont très roulés comme Deshayes lavait 8 — 104 — déjà indiqué et comme nous avons pu le vérifier nous- mêmes au Musée de Genève. Les dimensions indiquées par Lamarck : 27 millim. de hauteur et 20 millim. de largeur à la base, ne peuvent d’ailleurs convenir à aucun spécimen de L. obtusata. Enfin, les deux références citées par Lamarck : d’Ar- genviile et Favanne représentent bien toutes deux un L. littorea vu de dos. DISPERSION GÉOGRAPHIQUE. Le L. oblusata typique vit dans la Mer Blanche, sur les côtes septentrionales de la Norvège (Finmark) et au Groenland. La var. elatior accompagne le type sur les côtes du Finmark et la var. palliata est répandue sur les côtes occidentales d'Amérique, depuis le Golfe du Saint- Laurent jusqu’au Cap Cod. La sous-espèce littoralis est répandue sur les côtes de l'Europe, depuis le détroit de Gibraltar jusqu'aux îles Lofoten et jusqu’en Islande. Il en est de même de sa var. relusa. La var. pachychila semble localisée dans la Manche : nous l'avons recueillie à Wimereux et elle nous a été rapportée de Jersey. La var. compactla se rencontre dans la Mer Baltique et remonte le long des côtes de Norvège jusqu’au Trondhjemfjord. Nous ne connaissons la var. vittata que de Belle-Ile, de l’île de Ré et de la presqu'île de Quiberon. Les citations du Litt. oblusata en Corse et aux Açores sont des plus douteuses. AU — VARIÉTÉS DE FORME DU L. Oblusata. Le L. obtusata, à l'exclusion de la subsp. lütoralis dont nous nous occuperons spécialement plus loin, ne présente que peu de variations de taille et de forme. Nous ne croyons utile de distinguer que les suivantes : L var. élahiori@r OO Sas. 2, var. palliata Say. Jeffreys (British Conchology, V, p. 205, pl. CI, fig. 8), a décrit un Littorina æstuarii dans les termes suivants : « Coquille plus petite que le type, d’un brun verdàtre uniforme (la couleur étant plus ou moins effacée par l’'excoriation ou l’usure de la surface) ; spire plus sail- lante et compacte; ouverture plus contractée, labre non évasé ; sculpture légère et indistincte, excepté chez les jeunes. Longueur 40 millim., largeur 7,5 millim. Vivant sur les bancs de la rivière Deben à Shottisham. Creek, près de Sutton, et à Manningtree, Suffolk. Nous n'avons pas vu cette Littorine, mais, d’après la figura- tion, elle ne nous semble être qu’une race locale appau- vrie du L. obtusala typique. Forma typica. (PI. IX, fig. 1. Hamerfest [Linnæa)). (P1. IL, fig. 2. Vardô [Sp. Schneider). Le type du L. obtusata se trouve fixé par la figuration de Hanley que nous reproduisons ici (fig. 1), ainsi que Fig. 1. — Type linnéen, d’après Hanley. par celle de Forbes et Hanley, British Mollusca, pl. LXXXIV, fig. 8, 9. — C’est une coquille à spire un — 106 — peu conique, dernier tour arrondi, columelle très arquée et peu large, surface ornée de stries décurrentes fines, onduleuses, bien visibles sous la loupe, mais qui s’effacent chez les individus dont la ‘surface est plus ou moins corrodée ou usée. Sa coloration est d'un fauve rougeûtre uniforme. Le L. obtusata typique a été représenté par G. 0. Sars, pl. 9, fig. 9°, 9, sous le nom de L. palliata Say (hauteur 12 millim.), mais ce nom doit être réservé à la forme américaine un peu moins grande et à sculpture moins accusée, que nous considérons comme une variété. Nous possédons le L. obtusata typique de Tromsü (Sp. Schneider, Général de Lamothe), de Hamertest (Linnæa) et de Vardü (Sp. Schneider ; A. M. Norman). Var. ex forma 1, elatior G. O0. Sars. (PI. II, fig. 3. Vardô [Sp. Schneider). 1878. Liltorina palliala Say, var. elatior G. O. Sars, Moll. Reg. arct. Norvegiæ, p. 166, pl. 21, fig. 19. Semblable au type par sa taille (13 millim.) et sa sculpture, cette variété a la spire plus haute en pro portion. Nous possédons une série d'exemplaires qui la relient graduellement au L. obtusata typique. L'exemplaire que nous avons représenté est un peu plus grand que le type : il a 16 millim. de hauteur. M. le D'° Kobelt a reproduit dans son Iconographie (pl. CXII, fig. 7) la figuration de G. O. Sars. Nous possédons la var. elatior du Groenland (Collect. Crosse), de Tromsô (Sp. Schneider) et de Vardü (Sp. Schneider). — 407 — v Var. ex forma 2, palliata Say. (PL. II, fig. 4. Maine [Dr del Prete)). 1821. Turbo palliatus Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philadelphia, Il, p. 240. Le L. palliata ne diffère du L. obtusata typique que par sa faille un peu plus faible, son test un plus épais et sa sculpture plus atténuée. C'est bien ainsi que Hanley l’a interprété puisqu'il donne dans l'ouvrage qu'il a publié en collaboration avec Forbes sur les Mollusques d'Angleterre, pl. LXXXIV, fig. 8, sous le nom de L. palliata, une figure qui se superpose exacte- ment à celle de « Ipsa Linnæi Conchylia. » La seule différence consiste en ce que dans « British Mollusca », la figure est accompagnée d’un trait de dimension qui en réduit la taille. La présente variété a été figurée par Gould : Invert. of Massach., fig. 177 et édit. Binney, p. 310, fig. 378 ; par Philippi : Abbildungen, pl. VII. fig. 24, 25, 26, sous le nom de L. arctica Müller et fig. 27, 28, 29 sous celui de L. pailiata Say. Nous la possédons de la Nouvelle-Angleterre (Crosse, D' del Prete, Norman) ; de Casco-Bay, Maine (Weeks) et de Saint-Pierre-Miquelon (Ed. Marie). VARIÉTÉS DE COLORATION DU L. obtusata (1). Le L. obtusata est un peu moins variable, au point de vue de la coloration, que la subsp. liüttoralis et les nuances y sont moins vives et moins tranchées. Nous avons vu plus haut que le type linnéen est fauve rou- geâtre uniforme (PI. IV, fig. I). (1) Pour les variétés de coloration : se reporter au tableau schématique (planche IV). — 108 — Nous avons classé comme suit les variétés de coloration : \ var. À, lutea nov. var. var. 2, castanea nov. var. var. 3, balteata nov. var. var. 4, ambiqua nov. var. var. 5, ornala Jeffreys. var. 6, lineolata nov. var. var. 7, lessellata nov. var. Var. ex colore 1, lutea nov. var. (PL. IV, fig. I). D'un jaune doré uniforme. Nous n'avons pas ren- contré cette coloration chez le L. obtusata typique, mais nous en possédons des spécimens de la var. ex forma palliata, provenant de Casco-Bay, Maine (Weeks) et de Saint-Pierre-Miquelon (Ed. Marie). Nous avons considéré la coloration jaune uniforme comme typique chez la subsp. littoralis. Var. ex colore 2, castanea nov. var. OAI VS Sen) D'un brun foncé uniforme, parfois presque noir. Celle coloration correspond à la var. fusca Menke (emend.) de la subsp. littoralis. G. B. Sowerby a représenté : Ilustr. Index, pl. XII, fig. 24, un exemplaire de cette coloration, appartenant à la forme typique, comme provenant de Yarmouth ; il le désigne sous le nom de L. obtusata var. ornata = L. palliata, etc. Nous avons sous les veux des exemplaires de la var. castanea apparteñant à la forme typique et provenant de : Tromsü (Général de Lamothe) ; Vardô (Sp. Schnei- der) ; d’autres de la var. ex forma elatior provenant du HU Groenland (Collection Crosse) et de Vardü {Sp. Schnei- der) ; d’autres, enfin, de la var. ex forma palliata pro- venant de Saint-Pierre-Miquelon (Ed. Marie). Var. ex colore 3, balteata nov. var. (PI. IV, fig. IV et PI. IL, fig. 5. Vardô [Sp. Schneider)). Coloration brune avec une bande jaunâtre claire unique sur le milieu du dernier tour. Cette variété correspond à la var. ex colore zonala Menke de la subsp. littoralis. Nous possédons des spécimens de var. zonatla appar- tenant à la var. ex forma palliata, provenant de Saint- Pierre-\Niquelon (Ed. Marie et Baron) et Philippi en a représenté un de la même forme mais chez lequel la bande claire est située plus haut que chez le nôtre. Var. ex colore 4, ambigua nov. var. (PL. IV, fig. V et PI. IL, fig. 6. Hamerfest [Linnæa)). Chez cette variété, il existe une deuxième bande claire sous la suture, mais la coloration brune occupe toute la base de la coquille au-dessous de la bande qui entoure la périphérie, de sorte que la coquille est ornée de quatre bandes : deux claires alternant avec deux foncées. Cette coloration constitue un passage à la var. ornala chez laquelle il existe en outre une zone claire sur la base du dernier tour, de sorte qu’on y voit en tout cinq bandes : trois claires alternant avec deux foncées, ou, si l’on veut, deux bandes foncées sur un fond clair. L'exemplaire que nous avons représenté pl. IL fig. 6, appartient à la var. ex forma elatior. Nous en possédons un autre de la forme typique qui a été recueilli à Tromsô par M. Sp. Schneider. Var. ex colore 5, ornata Jeffreys. (PI. IV, fig. VI et PI. II, fig. 7. Saint-Pierre-Miquelon [Ed. Marie)). Ornée sur un fond jaunâtre de deux larges bandes — 110 — brunes, situées, l’une au-dessus, l’autre au-dessous de là périphérie du dernier tour. Cette variété correspond à la var. ex colore inversicolor de la subsp. littoralis. Jeffreys, en décrivant sa var. ornata, a bien eu en vue une coloration de la forme typique du L. obtusata et non là subsp. litioralis puisqu'il dit qu'elle à la spire plus haute et puisqu'il renvoie aux figures 8 à 10 de la pl. LXXXIV de Forbes et Hanley, qui représentent incontestablement cette forme. Nous ne possédons de la var. ornata que des spécimens appartenant à la var. ex forma palliata. T1s proviennent de Casco-Bay (Weeks) et de Saint-Pierre-Miquelon (Ed. Marie et Baron). : Var. ex colore 6, lineolata nov. var. (PI. IV, fig. VII et PI. II, fig. 8. Hamerfest [Linnæa)). Ornée sur un fond gris clair ou jaunâtre, de nom- breuses linéoles décurrentes brunes, très inégales et dont quelques-unes forment, en se soudant, des bandes ou fascies plus ou moins larges. Cette variété correspond à notre var. ex colore rhabdota de la subsp. littoralis. Nous l'avons constatée chez des spécimens de la forme typique provenant de Tromsü (Sp. Schneider) et de Hamerfest (Linnæa) ainsi que chez des exemplaires de la var. palliata provenant de Caso-Bay (Weeks). Var. ex colore 7, tessellata nov. var. (PI. IV, fig. VIII et PI. IL, fig. 9. Vardô [Norman). 1846. Lillorina limata var lineis fuscis reliculata LOvEN, Index Moll. Scandi- naviæ, p. 88 non relicu- lata Lister). Plus ou moins nettement ou obscurément tessellée de brun foncé sur un fond plus clair. Cette variété — AA — correspond à une variété de coloration de la subsp. hitoralis à laquelle nous avons réservé le nom de reliculata Lister, mais elle est moins nettement carac- térisée, son dessin ne tranchant jamais autant sur le fond de la coquille. Nous possédons des exemplaires de cette variété, appartenant à la forme typique qui a été représentée par Philippi (Abbildungen, pl. VI, fig. 13) et par Kobelt ({conogr., pl. CXI, fig. 8) : ils proviennent de Tromsü (Sp. Schneider) et de Vardü (A. M. Norman). Elle semble beaucoup plus rare chez la var. palliata car nous n'avons rencontré de cette forme que deux individus très jeunes présentant une tessellalion ; ils proviennent de Saint-Pierre-Miquelon (Baron). SubSp. LITTORALIS Linné. (PL. I, fig. 10). , La description originale du Nerita littoralis : « N. testa lævi, vertice carioso. labiis edentulis. Hab. ad Maris Europæi littora scopulos, modiis innumeris variegata, » ne suffit pas à faire reconnaître de quelle coquille il est question. Si nous passons à l'examen des références, nous constatons qu'elles renferment deux erreurs (1), mais que les figures de lister que Linné à voulu dési- gner, bien que fort grossières, permettent de reconnaitre (1) 10 Lister : Hist. Anim. Angl., au lieu de 164, pl. 2, fig. 3, il faut lire : 164, pl. 3, fig. 11, puisqu'il n’est question à la page 164 que de la fig. 11 de la planche 8. 20 Lister : Hist. Conch., au lieu de t. IV, $. 8, fig. 39, il faut lire : Lib. IV, Sect. VI, Cap. 5, fig. 39, où Lister a nommé l'espèce en question « Nerita vel citrinus vel coloris castanei ». La référence de Petiver, n°0 717, citée également par Linné, vient d’ailleurs confirmer ces rectifications puisqu'on y trouve citées correcte- ment les deux figurations de Lister que nous venons de désigner. Hanley : ipsa Linnaei Conch., p. 399, en voulant corriger la première des deux erreurs de Linné, en a commis une autre en indiquant pour Lister : Hist. Anim. Angl. : pl. 2, fig. 11, au lieu de pl: 3, fig. 11. lle — sans hésitation la coquille épaisse, relativement grande que nous avons représentée pl. IT, fig. 10. La subsp. littoralis diffère du L. obtusata par sa taille plus forte, sa spire plus obtuse, son test plus épais, son bord columellaire plus étalé et sa sculpture très alténuée et même souvent tout à fait effacée. VARIÉTÉS DE FORME DE LA SUBSP. littoralis. Cette sous-espèce varie sous le rapport de la taille, de l'épaisseur du test, ainsi que de la forme qui est plus ou moins globuleuse ou transversale. Nous avons distingué les variétés suivantes : 1. minima nov. var. 2, pachychila nov. var. 3. retusa Lamarck. , compacta Jeffreys. 5, vütata Philippi. H va sans dire qu'il existe de nombreux passages entre ces formes et qu'il est souvent difficile de classer certains individus plutôt sous l’un de ces noms que sous un autre. Var. ex forma 1, Minima nov. var. (PI. IT, fig. 11. Kérity, près Paimpol [A. Bavay)). De très petite taille (hauteur 6, diamètre maximum 7 millim.), plutôt globuleuse, très solide. Nous établis- sons cette variété sur deux exemplaires recueillis par notre ami M. A. Bavay dans la localité ci-dessus : ils appartiennent tous deux à la var. ex colore inversicolor (PI. IV, fig. 8), mais chez l’un on observe des traces de réticulation entre les bandes. — 113 — Var. ex forma ?, pachychila nov. var. (PI. II, fig. 12. Wimereux, Pointe aux Oies [Ph. Dautzenberg!]). Cette variété ne diffère de la subsp. litloralis typique, que par l'épaisseur exagérée de son test, son ouverture très ample, son péristome très large et sa columelle largement étalée à la base. Nous l’avons recueillie, à l'exclusion de toute autre forme, à Wimereux : Tour de Croy et Pointe-aux-Oies ; elle nous a aussi été rapportée de Jersey par M”° la Comtesse Ed. de Pas, enfin nous avons rencontré à la Pointe de Rochebonne, près de Paramé, des exemplaires de petite taille qui tendent à s'en rapprocher. Var. ex forma 3, retusa Lamarck. (PL. IL, fig. 13 et 14. Jetée du Pouliguen). 1822. Turbo relusus LaMarck, Anim. sans vert., VIl, p. 48. Lorsqu'on a sous les yeux de nombreux spécimens de la subsp. litloralis, on remarque de suite certains exemplaires plus gros que les autres à spire très dépri- mée, presque plane et dont le dernier four, comprimé latéralement, a un aspect bianguleux. Cette forme a été décrite comme espèce spéciale par Lamarck, mais elle se rattache intimement à la subsp. littoralis par une foule d'intermédiaires : il en est ainsi dans la plupart des stations où nous l’avons observée. Nous avons examiné au Musée de Genève les types du T. retusus de la collection Lamarck : ils ne sont pas très adultes, mais ils appartiennent sans aucun doute possible à la forme que nous avons représentée ici. La var. retusa est très répandue sur les côtes de la Manche. Lamarck l'indique comme particulièrement abondante près de Calais et il cite comme référence la fig. 15 de la pl. 5 de Maton et Rackett (Descr. Catal. of iii British Testacea in Transactions Linnaean Society, VIT, p. 226). On rencontre fréquemment, de la var. retusa, des exemplaires à dernier tour descendant fortement à l'extrémité et qui prennent un aspect subcylindrique tout spécial (voir notre fig. 14). Cette forme a été bien représentée par le D' Kobelt : Iconogr., pl. CX, fig. 18. Brown (Il. Conch. of Gr. Brit. and Irel., pl. 46, fig. 24), a publié sous le nom de Turbo neritiformis une forme analogue, mais avec la spire bien saillante, qui nous paraît une anomalie individuelle plutôt qu’une variété, Car nous n'avons jamais rien rencontré de semblable. La var. relusa est le plus souvent d’une coloration verdàtre tirant plus ou moins sur le brun ou sur le jaune (var. olivacea Dautz. et H. Fischer, pl. IV, fig. 5); on rencontre aussi des spécimens tout à fait jaunes, mais les individus ornés de bandes sont très rares et à bandes peu marquées. Nous possédons la var. retusa de la Charente-Infé- rieure (Lemarié, Déodor), des parages du Croisic!, de la Trinité-sur-Mer (A. Bavay), de Brest (D' Daniel), de Kerléon-en-Guipavas !, du Val-André !, du Guildo!, de Saint-Briac!, Saint-Lunaire!, Saint-Malo et ses environs!, la Guimorais!, Jersey, Saint-Aubin (M Vimont), Dieppe (Madoulé), Flessingue (H. de Cort), Foeroerne, Dane- marck (Lÿnge), du Trondhjemfjord (H. Sell) et de Svolvaer, Îles Lofoten (A. M. Norman). Var. ex forma 4, compacta Jeffreys. (PI. Il, fig. 15. Porsangerfjord, Norvège [H. Sell). 1865. Lillorina obtusala var. compacla JEerFrreYs, Brit. Conch., I, D: La description de Jeffreys est très sommaire : il se borne à dire que cette variété est « plus petite, trapue et tie aussi subglobuleuse. » Ce dernier caractère est, à notre avis, le plus important ainsi que la conformation de la spire qui est très-surbaissée, mais moins aplatie que chez la var. retusa. Sa coloration est le plus souvent d'un brun noirâtre uniforme (var. fusca), parfois aussi jaune orangé ou vert olive; elle est rarement tessellée à l’état adulte et plus rarement encore ornée de bandes. Sa sculpture est plus accusée que celle de la subsp. hitoralis typique et, par ce caractère seulement, elle aurait une tendance à se rapprocher du L. obtusata. A l'état jeune la var. compactla est très souvent tessellée ou linéolée en zigzags, mais cette coloration s'atténue très vite et le dernier tour est presque toujours d'une teinte brune uniforme. Nous avons reçu la var. compacta de diverses localités danoises ‘H. Sell), du Puddefjord (Mission Bénard), du Porsangerfjord et du Trondhjemifjord (H. Sell), ainsi que de Svolvaer, îles Lofoten (A. M. Norman). \ Var. ex forma 5, vittata Philippi. (PI. IT, fig. 16 [var. ex col. typica]. Quiberon [de Boury)). (PI. II, fig. 17 [Var. ex col. fusca]. Heymaey, Islande [H. Sell). (PI. IT, fig. 18 [var. ex col. inversicolor]. Belle-Ile [Collection Tissot). 1848. Litlorina vittata Prirrprr, Abbildungen, p. 62, pl. VII, fig. 11. Coquille de petite taille, bien plus large que haute, à spire déprimée, ouverture ample, columelle débordant largement sur la base du dernier tour. Philippi a donné le nom viftala à cette forme parce qu'il n’en connaissait que des spécimens blanes ornés de deux bandes d'un brun rouge très nettes, situées, l’une au-dessus, l’autre au-dessous de la périphérie du dernier tour. Mais aujourd'hui que nous connaissons des colorations diffé- rentes chez cette même forme, nous regrettons qu'il ne nous ait pas été possible de nous soustraire à l’obliga- — 116 — tion d'employer pour désigner une variété de forme, un nom qui implique l’idée d’une coloration spéciale. Nous nous sommes vu forcés, dans -ces circonstances, de donner à la coloration du type de Philippi un nom différent de vittata el nous avons employé celui d'inver- sicolor. Nous possédons un exemplaire de la var. vittata qui présente la coloration typique de la subsp. littoralis : jaune avec la spire teintée de rose (fig. 16) ; un autre d'unwbrun Moncé uniforme var. WuscaW(e 14) in troisième qui présente des tessellations (var. reticulata); enfin, un spécimen de la var. ex colore inversicolor chez lequel les bandes sont hyalines, jaunâtres, sur un fond blanc opaque. Nous connaissons ia forme viltata de Belle-Isle et de l'Ile de Ré, de Quiberon, de la Turballe et d'Islande. VARIÉTÉS DE COLORATION DE LA SUBSP. littoralis. Coloration typique. (PL. IV, fig. 1). Dans ses différents ouvrages, Linné a cité plusieurs colorations pour son Nerita lilloralis, mais il n’en a indiqué aucune comme typique. Nous avons donc choisi la coloration jaune citron ou doré parce qu'elle a été citée la première par Lister dans son Histoire des Coquilles sous le nom de Nerita citrinus. Ce même nom a été employé par Gualtieri et par Herbenstein. La coloration jaune a été représentée par Knorr : Délices des Yeux, VI, pl. XXII, fig. 8; par Chemnitz : Conch. Cab., pl. CLXXXV, fig. 18541, 18549, 185410; par Donovan : Brit. Shells, pl. XX, fig. 2 (à gauche, en bas dela planche) ; par Gevens : Monatl. Belust., pl. XXVIIT, fig. 319 ; par Blainville : Faune française, pl. 12, fig. 8 — 117 — (sous le nom de Turbo néritoïde) ; par Küster : Conch. Bob r2#édit. pl2 Vies d'AparReeve : Conch Icon. pl. VIT, fig. 34 ; par Sowerby : Illustr. Index, pl. XII, fig. 20, et par Kobelt : Iconogr., pl. OX, fig. 17. Chez cette coloration typique le sommet est souvent teinté de rose. Nous possédons la coloration typique : 1° Chez la forme typique du L. littoralis : de la Cha- rente-Inférieure (Lemarié), des parages du Croisic!, de la Trinité-sur-Mer (Bavay), de Quiberon (H. Fischer), de Brest (Daniel), de l’île de Batz et de l’île de Bréhat (P. Durouchoux), du Val-André!l, de Saint-Lunaire!, Saint-Enogat et Dinard!, des environs de Saint-Malo!, de la Guimorais!, de Cancale!, de Jersey (de Boury, Gh. Cor- donnier), de Granville!, de Cherbourg!, de Flessingue (Mission Bénard), d'Angleterre, de nombreuses localités danoises (Lÿnge et H. Sell), du Christianiafjord (Verkrüzen), de Svolvaer, îles Lofoten (A. M. Norman), de Fiskernaes et de Hekla-Hadu, Groenland (H. Sell). 20 Chez la var. ex forma Telusa, de La Tremblade (Déodor), des parages du Croisic!, de Kerléon en Guipavas!, de toute la région de Saint-Malo!, de Jersey (Ge de Pas), de Granville!, de Querqueville (Dehlinger) et de Svolvaer, îles Lofoten (Norman). 3° Chez la var. ex forma vülata, de Quiberon (de Boury). Var. ex colore 1, aurantia Dautzenberg. (PI. IV, fig. 2). 1893. Littorina obtusata var. aurantia DAUTzENBERG, Liste Moll. mar. Granville et Saint-Pair, p. 9. D'une belle teinte orangée uniforme. Les localités dont nous possédons cette coloration, relativement rare, sont : La Trinité-sur-Mer (Bavay), île de Bréhat (P. Du- — 118 — rouchoux; ; île Harbour ! ; Saint-Servan ! et Chalibert !, à l'embouchure de la Rance ; Port-Picain ! et Svolvaer, îles Lofoten (Norman). Var. ex colore 2, rubens Menke (emend.). (PAIN) 1845. Litlorina obtusala var. testa unicolore rubente MENKkE, Zeitschr. für Malakoz., D: Cette belle variété de coloration d’un rouge vermillon vif a été représentée par Knorr : Délices des Yeux, VI, pl. III, fig. 7, de droite, en haut ; par Chemnitz : Conch. Cab., pl. CLXXXV, fig. 18545; par Gordon, pl: 23, fig. 387. Nous l'avons rencontrée dans la Baie de Saint-Malo : à l’île Harbour, à Saint-Malo et à Paramé, pointe de Rochebonne. Elle nous a été envoyée de Jersey (Corbière) par M. de Boury ; de l’île Dumet par M. Ed. Chevreux et de Hellebock, (Danemark) par M. Schlesch. Var. ex colore 3, fusca Menke (emend.). (PL. IV, fig. 4 et PI. IL, fig. 15, 17). 1845. Lillorinau oblusala Lin. var. testa unicolor fusca Menxe, Zeitschr. für Mala- KOZ 80-099), D'un brun marron uniforme souvent presque noir avec l'intérieur de l'ouverture ordinairement violet. Cette variété a été représentée par Chemnitz : Conch. Cab., pl. CLXXXV, fig. 18546 et 18547; Donovan : Brit. Shells, pl. XX, fig. 2 (à droite, dans le bas) ; Maton et Rackétt : Trans. Linn+S06. NII pl te MSANVARREX forma retusa) ; Blainville : Faune française, pl. 12, fig. 7 (sous le nom de Turbo roussi) et fig. 6 (sous le nom de Turbo retus). Ces deux figures de Blainville représentent la var. ex forma relus«. nl La var. fusca est très fréquente chez la forme littoralis et surtout chez la var. compacta; elle l’est beaucoup moins et jamais aussi nette chez la var. retusa. Nous en possédons un exemplaire de la var. ex forma vittala. Nous avons sous les veux des exemplaires de la forme httoralis typique présentant la coloration fusca, des localités suivantes : Croisic!; La Trinité-sur-Mer (Bavay); Saint-Lunaire !; Saint-Malo et ses environs !; Jersey (Bien detPas, der Boury,. Cordonnier) : Cherbourg |! : Saint-Vaast (Anthony); Ouistreham !; Dieppe (Ad. Doll- fus) ; Svolvaer, îles Lofoten (A. M. Norman). M. Sell nous à envoyé de nombreux exemplaires de la var. fusca appartenant à la var. ex forma compacta ei provenant de diverses localités de la Mer Baltique ainsi que de plusieurs fjords de la Norvège, jusqu'au Trondhjemfjora vers le Nord. Enfin, un exemplaire de la même coloration et de la forme viltata nous à été envoyé par M. Sell : il provient de Hevmaey (Islande). Var. ex colore 4, olivacea nov. var. (Pl. IV, fig. 5 eb Pl. IT, fig. 13, 14: Jetée du Pouliguen). D'une teinte vert olive uniforme tirant parfois sur le brun ou sur le jaune ; péristome plus ou moins teinté de violet. Cette coloration, rare chez la forme littoralis, se présente au contraire le plus fréquemment chez la forme retusa. Elle a été figurée par Brown : Il. Conch. Gr. Brit. and Ireland, pl. 43, fig. 22 (forma retusa) ; par Philippi : Abbildungen, pl. I, fig. 20, et par Küster Ponch. Cab, édit. ep, fig. 6: Nous possédons la var. olivacea chez des exemplaires de la forme littoralis typique, provenant du Val-André !, de la région de Saint-Malo !, de la Guimorais ! et de Svolvaer, îles Lofoten (Norman). Nous avons cette même variété chez la forme relusa du Bassin d'Arcachon (de Boury) ; de la Charente-Infé- rieure (Lemarié), des parages du Croisic !, de la Trinité- sur-Mer (Bavay), de Brest (Daniel), de Kerléon en Guipavas !, du Val-André!, de Saint-Lunaire !, Saint- Enogat !, Dinard !, de toute la région de Saint-Malo !, de Jersey (Cÿ** de Pas, de Boury) ; de Granville !, de Cherbourg !, de Querqueville (Dehlinger) ; de Saint- Vaast-la-Hougue (D' Anthony); de Dieppe (Madoulé) ; d'Angleterre (Jeffreys) : de Flessingue (H. de Cort) ; de Nieuwland, Walcheren (Schepman); de Foeraerne, Danemark (Lÿnge); du Trondhjemfjord (H. Sell); de Svolvaer, îles Lofoten (Norman) et de Heymaey, Islande (H. Sell). Var. ex colore 5, zonata Menke. (PL. IV, fig. 6 et PI. III, fig. 1 [var. ex forma compacta]. Svolvaer, îles Lofoten [Norman)). 1845. Litlorina obtusata var. c. zonala MENKE, Zeitschr. f. Malakoz., p. 56. « Testa semiglobosa, convera, fusca vel viridifusca, fascia singula rufa ; spira subdepressa. Long. 6.9, alt 4, lat. 5 lin. » (Menke). Cette variété brune avec une bande claire unique sur le milieu du dernier tour est fort rare. Nous lui rappor- tons la fig. 21 de la pl. I de Philippi (Abbildungen), chez laquelle la bande claire est située plus haut que chez les spécimens que nous avons vus. Nous possédons la var. zonata de la Pointe de Roche- bonne ! (exemplaire jeune avec bande blanche, appar- tenant à la forme littoralis typique) ; de Svolvaer, îles Lofoten, brune avec bande rougeûtre, appartenant à la var. ex forma compacta, enfin, de Heymaey, Islande (H. Sell), exemplaire jeune, brun à bande jaune, qu'il —— 1 — est impossible de classer dans l’une plutôt que dans Pautre des var. ex forma. Var. ex colore 6, alternata nov. var. (PL. IV, fig. 7 et PI. I, fig. 2. Pointe de Rochebonne). Brune avec deux bandes jaunes, situées, l’une au- dessus, l’autre au-dessous de la périphérie du dernier tour. Nous n'avons pu employer pour désigner celte colo- ration le nom fasciata Menke, parce que cet auteur comprenait, sous cetle appellation, tous les individus ornés de bandes, quelle qu’en fût la disposition. La largeur des bandes est très variable chez la var. alternata, de sorte que l’aspect des coquilles est parfois très différent, bien qu'elles appartiennent à la même variété. Nous avons observé chez certains spécimens une dissociation des bandes qui se divisent plus ou moins obscurément en filets ; dans ce cas on voit aussi, parfois, apparaître de légères lignes décurrentes brunes entre les bandes. La var. alternala a été représentée par Chemnitz Conch. Cab. pl. CLXXXV, fig. 18543; par Küster Conch. Cab., 2° édit., pl. 2, fig. 4 ; par Chenu : Manuel de Conch., I, p. 300, fig. 2110 ; par Dautzenberg : Atlas de poche, pl. 19, fig. 63%. Nous en possédons des spécimens provenant de La Trinité-sur-Mer (Bavay) ; du Croisic!, de Locmariaker (Masse); de Saint-Lunaire!, de l’île Harbour!, de l’em- bouchure de la Rance !, de la pointe de Rochebonne ! et de Svolvaer, îles Lofoten (Norman). Certains exemplaires pourraient aussi bien être classés dans la var. ex forma relusa que dans la forme littoralis typique. re Var. ex colore 7, inversicoilor nov. var. (PEINE TES PTE MNT M Ex OnmME Sn e|e Kérity, près Paimpol). (PI. II, fig. 18 [var. ex forma vültata]. Belle-Ile). (PL UT, fig. 3. La Trinité-sur-Mer). Coloralion : fond clair orné de deux bandes foncées situées, l’une au-dessus, l'autre au-dessous de la péri- phérie du dernier tour : la disposition des bandes est donc l'inverse de celle qui existe chez la variété pré- cédente. Chez la var. alternata la bande supérieure située immédiatement sous la suture est brune, tandis que chez la var. inversicolor cette bande supérieure est claire. Nous avons vu que le nom vittala à été appliqué par Philippi à une variété de forme bien caractérisée : petite, plus large que haute et à ouverture évasée, de sorte que nous avons été forcés de réserver ce nom à cette forme spéciale et de créer un nom nouveau pour la coloration. On peut apprécier par les figures de coloration (pl. IV) que nous donnons de la var. inversicolor, combien est grande la variabilité de nuances qu'elle peut pré- senter. Chez la forme littoralis on rencontre des indi- vidus blancs à bandes brunes, d’autres rougeûtres à bandes brunes, d’autres jaunes à bandes brunes, d’autres d'un fond jaune citron à bandes oranges. Chez la forme retusa, nous avons observé la var. inversicolor chez un exemplaire de la var. ex colore olivacea. Chez la forme vittata la coloration est presque toujours blanche avec deux bandes d’un brun chocolat très nettes; mais nous avons aussi un exemplaire chez lequel ces bandes sont transparentes sur un fond blanc opaque. La var. inversicolor peut encore se combiner avec la var. reliculala : la coquille présente alors deux bandes brunes sur un fond plus ou moins nettement tessellé. Cette coloration a été désignée par Menke dans les termes suivants : « frrorata, fasciis duabus fuscis. » Nous la nommons : inversicolor-reliculata. Nous avons observé cette combinaison chez la forme tvpique ainsi que chez un exemplaire de la forme vittata. Nous possédons la var. inversicolor : 1° De la forme littoralis, des localités suivantes : Bassin d'Arcachon (de Bourv), Pornichet !, Le Croisic!, La Frinité-sur-Mer (Bavay), Saint-Michel-en-Grève (Bavay), Quiberon !, Locmariaker (Massé), Val-André !, ile Har- bour !, Saint-Malo et ses environs !, Granville !, Cher- bourg !, Svolvaer, îles Lofoten (Norman). 2 De la forme vittata : de Belle-Isle (Collection Tissot) et de l’île de Ré. 3 De la forme retusa : de la Pointe de Rochebonne ! Var. ex colore 8, inversicolor-reticulata nov. var. (PL. IV, fig. 10 et PI. II, fig. 7. Chalibert). Nous avons rencontré cette variété chez la forme typique : à la Trinité-sur-Mer (Bavay) ; à la Pointe de Rochebonne !, à Chalibert ! (embouchure de la Rance) et à Rothéneuf !; chez la var. vitlala, à la Turballe ! Var. ex colore 9, rhabdota nov. var. (Pl. IV, fig. 9 et PI. IIL, fig. 4. Iles Lofoten [Norman)). Chez cette variété, la surface est traversée par de nombreuses bandes inégales d'un brun rougeàtre, se détachant sur un fond plus clair. Elle correspond à la var. ex colore lineolata du L. obtusata typique. Nous ne l'avons rencontrée que chez quelques spécimens de la subsp. littoralis provenant des îles Lofoten (A. M. Norman). — 1424 — Var. ex colore 10, reticulata Lister. (PI. IV, fig. 11 et PI. III, fig. 5, 6. Rothéneuf!). Cette variété a été remarquée par lister dès 1678 et il l’avait nommée Nerita reticulatus (Hist. Conch., IV, Sect. VI, cap. 5, fig. 13, 13). Elle est très diversement ornée d’une réticulation plus ou moins régulière, à mailles plus ou moins grandes, confluant souvent en flammules obliques. Ces dessins se rencontrent chez des variélés de teintes brunes, vert olive, jaunes, orangées et rouges et donnent lieu à d'innombrables modifications individuelles. Nous avons vu plus haut qu'ils peuvent se combiner aussi avec la variété inver- sicolor. Le dessin se détache souvent très nettement sur le fond de la coquille, mais il est aussi très souvent à peine plus foncé et, par conséquent, difficile à dis- tinguer. Beaucoup d'auteurs ont attribué à cette variété le nom fabalis, mais le Turbo fabalis a été établi par Turton (1826, Zool. Journ.. Il, p. 366, pl. XIIL, fig. 10), sur une coquille embryonnaire, de 2 millim. de dia- mètre, qu'il est bien téméraire d'interpréter ainsi. Quant au L. Beani de Macgillivray, il est strictement synonyme de fabalis Turton, puisqu'il ne s’agit que d'une substitution de nom, Macgillivray n'ayant pu approuver Turton d’avoir traduit le nom de M. Bean (fève en anglais) par faba, pour lui dédier son espèce. La var. reliculata a été représentée par Lister : Hist. Conch., pl. 607, fig. 42 et 44 ; par Da Costa : Brit. Conch., pl. IN, fig. 7 (à droite, en bas) ; par Chemnitz : Conch. Cab., pl. CLXXX V, fig. 1854°, 1854, 18545; par Donovan : Brit. Shells, pl. XX, fig. 2 (au milieu de la planche, fig. du bas et fig. de gauche, en haut) ; par Pulteney : Catal. Dorsetshire, pl. XVI, fig. 16; par Brown : Elements of ee Conch., pl. 9, fig. 30 ; par Brown : Hlust. Conch. of Gr. Brit. and Ireland, pl. 43, fig. 14, 15; par Philippi : Abbildungen, pl. I, fig. 22 et pl. VII fig. 18 ; par Forbes et Hanley : British Mollusca, pl. LXXXIV, fig, 6, 7 et pl. LXXXVI, fig. 2, 3; par Küster : Conch. Cab., 2° édit. pl: 2, fig. 5: par Sowerby : Illustr. Index, pl. XII, fig. 22; par Dautzenberg : Atlas de poche, pl. 19, fig. 638. Nous possédons la var. reliculata de forme typique, des localités suivantes : Guétharry (Ad. Dollfus), parages du Croisic!, La Trinité-sur-Mer (Bavay) ; Quiberon !, Kerléon en Guipavas !, île de Bréhat (P. Durouchoux) ; Val-André (Lavezzari) ; Saint-Malo et ses environs !, Jersey (C#**% de Pas, de Boury, Cordonnier); Granville !, Cherbourg !, Dieppe (Madoulé); île de Wight (Collect. Haas); Angleterre (Jeffreys); Helgoland (Collect. Tiberi). M. le D' Anthony nous a envoyé de Saint-Vaast-la- Hougue (Laboratoire de Tatihou) un exemplaire bien caractérisé de la var. reticulata chez la forme retusa, où elle paraît fort rare. . On rencontre parfois des spécimens dont la réticu- lation a une tendance à se transformer en chevrons et qui constituent ainsi un passage à la var. ziczac. Var. ex colore 11, ziCzac nov. var. (PI. IV, fig. 18 et PI. IIL, fig. 8, 9. Embouchure de l’Adour [Collection Recluz)). Ornée de linéoles foncées disposées en ziczacs et se détachant sur un fond clair. On remarque, en comparant les deux figures que nous donnons de cette variété, que la largeur des linéoles est très variable. Dans la fig. 9, elles dépassent même, en largeur, les intervalles qui les séparent, de sorte que la coquille pourrait être décrite comme étant ornée de linéoles claires sur fond foncé. — 126 — Brown a représenté : Elements of Conchology, pl. 9, fig. 30, un exemplaire de la var. ziczac. NIONSTRUOSITÉS. A. — Du Littorina obtusaia Linné. Monstr. 1, coarctatum G. O. Sars. (PI III, fig. 10, 11. Vardô .[Sp. Schneider|). 187$. Litlorina palliata, monstr. coarctala G. O. Sars, Moll. Reg. arct. Norv., p. 166, Dire ten; Coquille très allongée, à spire haute, conoïde, com- Fig. 2. — Copie de la fig. de G. O. Sars (Gross. : 2 fois environ). posée de tours pians, le dernier obliquement tronqué à Ja base. Le D' Kobelt, dans son Iconographie, pl. GXII, {ig. 8, a reproduit la figure de Sars. Nous avons reçu de M. Sparre-Schneider les deux spécimens représentés, pl. IL, fig. 10, 11 d’une monstruo- sité analogue, recuéillis à Vardü, mais qui présentent, en outre, une dépression décurrente sur le dernier tour ; leurs sutures sont aussi plus accusées, IIS appar- hiennent à la var. ex colore castanea. yo = B. — DE LA suBse. liütoralis Linné. Monstr. ?, planispira Martel. 1901. Lillorina obtusata Lin., var. aurantia Daulz.,monstr. planispira Marter, Liste des coq. mar. de Cancale, in Feuille des Jeunes Nat., Deal XIIe #7 La coquille qui a été désignée par M. le colonel Martel Fig. 3. — Copie de la fig. de M. Martel. appartient à la var. ex forma refusa, mais elle a la spire bien plus plane. Monsir. 3, contabulatum nov. monstr. (PL. II, fig. 12. Quiberon). Dernier tour s’élargissant vers le haut où règne une carène très accusée, plan au-dessus, spire à peine saillante ; labre anguleux dans le haut. L'exemplaire sur lequel nous basons cette monstruo- sité a été recueilli par l’un de nous à Quiberon en 1907, il appartient à la var. ex colore fusca. Middendortfi : Malak. Rossica, Il, p. 58; pl. VIII, fig. 26, 27, a décrit et représenté sous le nom de forma elatior angulata une coquille qui ressemble beaucoup à notre monstr. contabulatum, mais chez laquelle les premiers tours de spire font saillie sur le dernier. Monstr. 4, Carinatum nov. monstr. (PI. III, fig. 13. La Trinité-sur-Mer [Bavay]. Analogue à la précédente, cette monstruosité a le haut du dernier tour déclive et sa carène est moins saillante. Elle appartient à la var. ex colore olivacea et a été recueillie à La Trinité-sur-Mer par M. Bavay. Monstr. 5, exsertum nov. monstr. (PI. IE, fig. 14. Loco ignoto). Cette monstruosité, qui nous a été envoyée par MM. Sowerby et Fulton, sans indication de provenance, présente une élévation anormale des deux derniers tours. On constate en examinant la coquille que la déformation s’est produite brusquement après le qua- trième tour et à la suite d’une fracture du labre. Nous possédons du Croisic et de Cancale une mons- truosité similaire chez des exemplaires de la forme relusa, mais chez ceux-ci la déformation s’est produite seulement vers la fin de l’avant-dernier tour, de sorte que la coquille à un aspect bien moins scalaroïde. Monstr. 6, umbilicatum nov. monstr. (PL. II, fig. 15. Locmariaker [Masse]. Cette monstruosité de la forme retusa a le dernier tour très descendant et subcylindrique; elle possède une fossette ombilicale très nette. Ph/DetrEie 2 H29 — BIBLIOGRAPHIE Additions to the West American Pyramidellid Moliusk Fauna, with descriptions of New Spe- cies, by Paul Bartsch (|). Ce supplément à la Monographie des Pyramidellidæ Ouest- Américains, publiée en 1909 par MM. Dall et Bartsch dans le « Bulletin 68 of the U. S. National Museum », contient, avec quelques rectifications bibliographiques, la description de plu- sieurs formes nouvelles, la plupart de Californie : Turbonilla (Chemnilzia) ela- | O. (Evalea) thea, rinda, — calliope, T. (Striolurbonilla) dinora, — calcarella, — encella, — callimene, — Bakeri, — cypria Dall et Bartsch, — dracona, — hypatia D. et B., — Cookeana, — Baldridgeæ, T. (Pyrgolampros) gloriosa, — shkidegatensis, T. (Pyrgiscus) Grippi, — Palmeri, — callimene, cassandra, T. (Mormula) scammonensis, | O. (Amaura) Subglobosa, Odostomia (Besla) excolpa, — helena, O. (Chrysallida) heterocincta, — Grippiana, — dicella, — eldorana, — thalia, O. (Scalenostoma) babylonia, O. (Menestho) gloriosa, O. (Heida) Kelseyi, nn. spp. — ercisa, Ed. L. A Zoogeographic Study based on the Pyra- midellid Mollusks of the West Coast of Ame- rica, by P. Bartsch(2). Ce travail, dans lequel sont réunis les renseignements (1) Extrait des Proceedings Of the United States National Museum, vol. 42, pp. 261-289, pl. 35-38, 1912. (2) Ibid., pp. 297-349, p!. 40, 1912. — 130 — relalifs à la distribution des espèces récentes Ouest-Améri- caines de Pyramidellidæ, renferme une liste des différentes formes, avec l'indication des diverses localités où elles ont été rencontrées, et un tableau d'ensemble où est résumée la répar- tition géographique de chaque espèce dans les provinces fau- niques admises par l'auteur pour l'Ouest-Amérique : Province arctique, Subdivisée en arctique s. str., s'étendant des îles Sea-Horse à l'ile Hagemeister (4 espèces appartenant à 2 sous-genres), et en aleutique, embrassant les îles Aléou- tiennes, la péninsule de l'Alaska, la côte continentale et les iles adjacentes jusqu'à Sitka (19 espèces, 5 sous-genres) ; Province nord-lempérée, se partageant en orégonique, de Sitka, Alaska, à Point-Conception, Californie (70 espèces, 14 sous-genres), et en californique, de Point-Conception, Cali: fornie, au cap Saint-Lucas, Basse-Californie (164 espèces, 27 sous-genres) ; Province tropiale, avec trois subdivisions : mazatlanique, du cap Saint-Lucas à Acajutla, Guatemala (75 espèces, 26 sous-genres), panamique, dAcajutla à Aguja-Point, Pérou (46 espèces, 19 sous-genres), galapaganique, constituée uni- quement par les îles Galapagos, dont la faune est absolument distincte (5 espèces, 5 sous-genres). Ed: 41 List of Shelis coliected by Dr. John I. Nor- throp in the Bahamas, identified by Wim. H. Dall (1). C'est une simple liste des Pélécypodes {33 espèces), Gastro- podes terrestres (18 espèces) et marins (58 espèces), Céphalo- podes (1 espèce) recueillis aux Bahamas par le Dr. Northrop. Ed. L. Report on the Brachiopoda obtained from the Indian Ocean by the Sealark Expedition, 1905, by Wm. H. Dall (2). Trois espèces de Brachiopodes ont été recueillis par (1) Extrait de À naturalist in the Bahamas, pp. 99-102, New-York, 1910. (2) Extrait de The Percy Sladen Trust Expedition to the Indian Ocean im 1905, under the Leadership of Mr. J. Standey Gardiner, vol. Il: Transactions of He” Linnean Society of London, 2 s., Zool., vol. XIII, pp. 439-441, pl. 26, 1910. — 151 — M. J. Slanley Gardiner dans un dragage au sud de Saya de Malha Bank (au nord des Mascareignes) : Liolhyrina Sp. indet., XKraussina Gardineri n. Sp., Hemithyris Sladeni n. sp. Ed. L. Notes on « Gundiachia » and « Ancyius », b, Wm. H. Dall (1). M. Dall avait émis en 1904 (Nautilus, XVIT, pp. 97-9$) l'hypo- thèse que Gundlachia est simplement un Ancyÿlus qui, dans des circonstances favorables, a été capable de former un épi- phragme calcaire et de survivre à l'hiver, puis qui, en conser- vant la coquille de la première saison, lui sécrète pendant le second été une continuation agrandie et un peu différente. Des faits observés depuis quelques années sur des antinaux élevés en aquarium par M. John A. Allen, tendent fortement à confirmer cette hypothèse. Il a été constaté que les Gundlachia peuvent se reproduire avant d'avoir atteint l'état complètement adulte et qu'elles passent par trois s'ades : dans un 1% stade, dit « ancyloïde », qui présente une période de moindre activité en mai, la coquille subconique n'a aucune trace de septum; puis, dans un ?° stade, dit seplifère, la base de la coquille est plus ou moins fermée par un septum horizontal, qui apparaît en juillet et en août: enfin, en automne et au début de l'hiver, l'animal commence à former une expansion marginale qui est extérieure au seplum et dont l'axe longitudinal fait un angle avec celui de la coquille ancyloïde, et ce 3° stade, comprenant l'âge adulte, qui est complètement atteint en février ou en mars, est le Gund- lachia. Cette succession de formes d'ailleurs n'est pas invariable chez les spécimens élevés en aquarium, et il parait vraisem- blable que, dans des conditions moyennes, une petite propor- hion d'exemplaires seulement arrive au delà du stade sepli- fère, qui, du reste, n'est lui-même atteint que par une partie des individus ancyloïdes. Ed-°L. (1) Extrait de Th2 American Naturalist, vol. XLV, pp. 175-189, 1911. … — 132 — Report on Landshells coilected in Peru in 1911 by the Yale Expedition under Professor Hiram Bingham, with descriptions of a new Sub- genus, a new Species and new Varieties, by Wm. H. Dall (1). Dans ce {ravail sur une collection faite au Pérou, principa- lement dans l'Urubamba Valley, M. Dall propose un sous- genre Phenacotaxus nov. subg., avant pour type Bulimulus (Atäxus) umbilicatellus Pilsbry et comprenant une section Ataxellus nov. sect., dont le type est : (Bulimus spiculatus Morelet var. ?) A. peclinatus n. sp. ? ; il nomme PBulimulus Tyleri n. n. le Bulimus simplexz Hupé (non Jonas) et il décrit quatre formes nouvelles : Drymæus poecilus d'Orb. var. san- lanensis el (Var.?) percandidus nn. varr., D. Beycerleanus Hupé var. Milchelli n. var., Ilappia Footei n. sp. Ed. L. The Cephalopoda of the Scottish National Antarctic Expedition, by William Evans Hoyie (?. Les Céphalopodes recueillis par le « Scotia » appartiennent presque exclusivement à trois régions différentes : l'Afrique du Sud, l'Amérique du Sud et l'Antarctique, d'où a été rap- portée une forme nouvelle : Polypus Brucei n. Sp., Burdwood Bank, au large de la Terre de Feu. Ed. L. The Marine Mollusca of the Scottish Nationaïi Antarctic Expedition, Part II, by James Cosmo Melvill and Robert Standen |; Dans ce travail, qui est un supplément au mémoire publié par MM. Melvill et Standen en 1907, dans les Transactions of the Royal Society of Edinburg, vol. XLVI, sur les récoltes malacologiques faites pendant l'Expédition Antarctique Ecos- (1) Extrait de Smithsonian Miscellaneous Collections, vol. 59, no 14, DD. 1-12, 1912. (2) Extrait des Transactions of the Royal Society o0f Edinburgh, vol. XLVIII, pp. 273-283, 1912. (3) 1bid., pp. 333-366, pl. I, 1912. — 133 — saise, on trouvera, outre le catalogue complet des espèces de Gastropodes, Scaphopodes et Pélécypodes recueillies par le « Scotia » dans la région Antarctique et aussi à l'archipel du cap Vert, à l'ile de l'Ascension, à Madère, la descriplion de plusieurs formes nouvelles : Chætopleura Brucei Iredale, Scotia Bay, Orcades du Sud, Scissurella eucharista, Burdwood Bank, au sud des iles Falkland, — limora, Scotia Bay, Cyclostrena calypso, Burdwood Bank, — coalsianum, id., — gaudens, id., — méridionale, Scotia Bay, Trichotropis antarctica, Burdwood Bank, Lacuna abyssicola, Antarctique, Rissoa (Onoba) filostria, Scotia Bay, — — paucilirata, Burdwood Bank, Billium Brucei, Antarctique, — burdwoodianum, Burdwood Bank, Cerithiopsis macroura, id., T'urrilella algida, id., Mathilda rhigomaches, id., Turbonilla xenophyes, id., Mitra (Volutomilra) porcellana, Scotia Bay, Savalieria concinna, Burdwood Bank, Retusa antarctica, Scotia Bay, Yoldia profundorum, Antarctique, Cardila congelascens, Burdwood Bank, nn. Spp:, Carditella pallida Sm. var. ducdecim-costala, id., n. var. Ed.E The Brachiopoda of the Scottish National Antarctic Expedition, by J. Wilfrid Jackson (1) Les Brachiopodes recueillis par le « Scotia » proviennent de trois stations : 1° Dans les Orcades du Sud, à Scotia Bay, où a été trouvée (1) Ibid., pp. 367-390, pl. I-II, 1912. US = une forme nouvelle : Liolhyrina uva Brod. var. nolorcadensis n. var.; 2° Au sud des îles Falkland, à Burdwood Bank, où a été rencontrée une forme jeune représentant peut-êire une espèce nouvelle de Terebrulella ; 3 Dans l'Antarctique, au large de Coats Land, où ont été draguées quatre espèces intéressantes : Macandrevia diaman- lina Dall, connu jusqu'ici seulement du golfe de Panama et du Pérou seplentrional, Pelagodiscus allanticus King, forme abyssale cosmopolite, Liothyrina Blochmanni n. sp. et un Hemithyris n. sp. Ed. L. Die Landmolluskenfauna der Tenimber-in- seln, von Paul Ehrmann (|). Ce travail renferme la liste de tous les Mollusques terrestres signalés dans les îles Tenimber, à l'Est de Java, et la descrip- lion de 4 formes nouvelles Xesla Micholitzi MIldif. depressior n. subsp. Trochomorpha planorbis Less. depressior n. subsp., Chlorilis (Austrochlorilis) inflata n. sh. Parachloritis sericata n. Sp. Ce genre Parachlorilis nov. gen. à pour type l'Eulota teli- tecta MIldif. et un sous-genre Neseulola nov. subgen. est pro- posé pour ies Eulota hemisphærica et bilæniata Mlidff. Ed Marine Moiliusker fra Indre Sogn, av James A. Grieg (?). Cette liste de Mollusques recueillis en Norwège, dans le Sognefjord, comprend 68 espèces de Lamellibranches, 6 de Scaphopodes, 7 d'Amphineures et 57 de Gastropodes. Ed. L. (1) Extrait des Sitzungsberichten der Naturjorschenden Gesellschaft zu Leipzig, 38. Jahrg., pp. 32-71, 1911. (2) Extrait de Nyt Magazin for Naturvidenskaberne, B. 51, pp. 27-42, 1913. LS ee The Constitution of the Gastropod Proto- conch :its value as a taxonomic feature and the significance of some of its forms, by H. Leighton Kesteven (i) Dans l'ontogénie de la grande majorité des membres du règne animal, on peut distinguer cinq stades : 1° stade em- bryonnaire ou pré-larvaire ; 2 stade larvaire ou phylem- bryonnaire; 3° période de métamorphose ou stade népionique; 4 stade juvénile ou néanique; s° stade adulte ou éphébique, et, dans quelques cas, il y a 6° un stade de vieillesse ou géron- tique. Chez les Gastropodes on désigne sous les noms « proto- conque » et « apex » les premiers tours de la coquille qui diffèrent de la structure suivante par certains caractères. Cette protoconque peut s'être formée pendant un ou plu- sieurs des stades onlogénétiques, car, dans une protoconque idéale, il faudrait distinguer quatre composantes : 1° la phy- loconque; 2° la véloconque: 3° la népioconque; 4 l'ananéano- corique. La phyloconque (coquille « primitive » de Lankester) est sécrétée par la glande coquiliière primitive chez presque tous les membres du phylum, mais, sauf de rares exceptions, elle tombe à un stade précoce et n'entre pas dans la composition de la protoconque. La véloconque ou nectoconque est la portion de la proto- conque formée pendant le stade véligère durant lequel l'em- bryon mène une vie pélagique (ou le stade équivalent chez les Pulmonés). La népioconque se constitue pendant le stade népionique, mais elle s'observe rarement. Ce stade népionique peut être défini celui pendant lequel certains organes propres à la période larvaire avortent ou tombent : en particulier, chez les Gastropodes il est caracté- risé par l'avortement du vélum qui subit une dégénérescence, mais, dans la majorité des cas, la réduction et la disparition (1) Extrait des Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, vol. XXXVII, pp. 49-82, pl. I, 1912. 10 de cet organe sont très rapides et ne sont pas accompagnées d'autres modifications, si bien que ce stade ne laisse aucune marque conchyliologique et que la népioconque, qui, comme la nectoconque, peut être ou cornée ou calcaire, ne constitue pas un élément reconnaissable de la protoconque : cependant le stade népionique correspond probablement au brusque changement qui si communément indique la séparation de la protoconque et de la vraie coquille. Mais, en définitive, dans la plupart des cas, les premières portions de la vraie coquille sont constituées par l’an&néano- conque, c'est-à-dire ont été formées pendant le début du stade juvénile ou néanique: par suite, c'est à tort qu'elles sont dési- gnées habituellement par le terme « népioniques », on doit les appeler ananéaniques. Quant à la valeur de la protoconque comme caractère taxo- nomique, l'absence, pour les larves véligères, de types définis correspondant aux principales divisions des Gastropodes est une preuve très forte que les facteurs phylogénétiques n’agissent pas sur ce stade de l'ontogénie des Gastropodes, pendant lequel la grande majorité des protoconques se forment : et, en effet, les différences de formes offertes par la nectoconque n'ont aucune signification taxonomique, comme le montre l'exemple fourni par l’apex Sinusigera : cette pro- toconque extrêmement caractéristique non seulement ne se présente pas chez tous les membres d'un même genre (Pur- pura), mais se rencontre sporadiquement au moins dans quatre genres répartis entre trois familles très différentes (Purpura, Coralliophiia, Alectrion, Bittium). Comme pour beaucoup d'Invertébrés, les stades larvaires des Gastropodes paraissent être particulièrement capables de variation sous des conditions qui n'affectent pas l'organisme adulte, si bien qu'il y a des différences marquées dans les larves de forines étroitement alliées : car, par comparaison avec les phénomènes observés dans d’autres groupes d'ani- maux, les variations de la protoconque doivent être en relation avec la taille de l'œuf et de la larve, ainsi qu'avec les condi- tions du milieu (formes d'eaux profondes, formes littorales, degré de salure des eaux, facteurs mécaniques, elc.). — 131 — Les protoconques mamillée, excentrique et renjiée se ren- contrent généralement en relalion avec l'absence de vie péla- gique libre; mais la réciproque n'est pas vraie : l'absence de ces types de protoconque n'indique pas nécessairement un stade véligère libre. La distribution des espèces marines a été déterminée, dans une large mesure, par la longueur de l'existence pélagique du véligère, et, par suite, en tant que la taille de la protoconque, le nombre de ses tours, etc., donnent une mesure de la lon- gueur de la vie pélagique, ce peut être, dans beaucoup de cas, une mesure de cette distribution. En ce qui concerne l’apex hélérostrophe, l'examen des faits montre qu'il n'est limité ni à un genre unique, ni même à une seule famille, et en outre qu'il n'existe pas constamment dans les espèces de plusieurs genres où il a été décril comme un caractère diagnostique (par exemple Eulima); ce caractère hétérostrophe provient de ce que le mollusque subit à l'inté- rieur de sa coquille une torsion causée par la combinaison de deux facteurs : apex initial sénestre et croissance beaucoup plus rapide de la partie dorsale du corps que de la partie ventrale. Quant à l’'ananéanoconque, ou portion constituant le pre- mier ou les deux premiers tours de la vraie coquille, ses caractères peuvent servir à donner un aperçu de l'évolution la plus récente de l'espèce. Dans un appendice à ce travail M. Leighton Kesteven dis- cute la valeur générique du groupe que M. Dall a établi en 190% sous le nom de Septa pour les espèces de Cymatium ressemblant au C. triltonis L.; les caractères différenciels de la radula sont trop faibles pour avoir une importance phylo- génétique; l'opercule a un nucleus subcentral et interne chez certaines espèces, subapical et marginal dans d'autres ; Ja présence d'une coquille néanique n’est ni constante chez tous les Septa, ni limitée à ce groupe. EGP 10* — 138 — Supplément au Catalogue des Mollusques du canton de Neuchâtel, par Jean Piaget (1). Dans ce travail M. Piagel complète par l'indication d’un cerlain nombre de nouvelles stations le Catalogue des Mollusques du canton de Neuchâtel publié en 1907 par M. P. Godet (Bull. Soc. Neuch. Sc. Nat., & XXXIV, pp. 97- 158, pl. 1-11). 11 signale deux formes nouvelles : Virina pellu- cida Müll. var. dubia et Valvata piscinalis Müll. var. subna- licina nn. varr. Ed. L. On a presumed case of induced viviparity in « Limicolaria », by G. C. Robson (?. Chez quelques spécimens vivants de Limicolaria, provenant du Sud-Ouest de l'Uganda et du Congo Belge et appartenant à deux espèces : L. Smithi et une nouvelle, non encore décrite, l'utérus contenait des jeunes bien développés, entièrement libres de toute enveloppe dans l'espèce nouvelle, encore enfermés dans une mince membrane chez le Z. Smithi : il est possible d’ailleurs qu'il s'agisse là d'un cas de viviparité anormale, sous des circonstances exceptionnelles par suite du changement de milieu résultant du passage d’un climat tro- pical à celui d'Angleterre. En outre, M. Robson pense avoir constaté dans certains de ces spécimens un cas de canniba- lisme interutérin, les jeunes s'étant lacérés entre eux. EduE. Note on « Glyptorhagada Silveri » Angas, by G. C. Robson |. L'auteur fait connaître quelle est la coloration exacte de cetle espèce Sud-Australienne. Ed. L. (1) Extrait du Bulletin de la Société Neuchäteloise des Sciences nalu- relles, t. XXXIX, pp. 74-89, 8 figs., 1912. (2) Extrait des Proceedings of the Malacological Sociely, vol. X, pt. I pp. 32-33, 1912. (3) Zbid;, vol. X, pt. IV, p. 265, 1913. —_ Mo On some remarkable Shell Monstrosities, by G. C. Robson ||] L'auteur appelle l'attention sur quelques productions qui, consistant en masses creuses d'aragonilte, paraissent être de nature organique et sont supposées provenir de Tridacna : elles semblent correspondre aux formations irrégulières de nacre connues sous le nom de « blisters » chez l'Huître per- lière. Ed On « Aporemocon », a remarkable new Pul- monate Genus, by G. C. Robson (2? L'auteur décrit dans cette note, sous le nom d’Aporemodon (nov. gen.) Tomlini n. Sp., un Mollusque qui, provenant de Singapour et étant sans doute une forme marine, a une coquille patelliforme rappelant celle des Cocculina ou des Propilidium, mais qui possède une radula ressemblant étroi- tement à celle du genre Vallonia et doit par suite être placé dans les Pulmonés Hélicides. Ed. L. Parasitische und kommensalistische Mol- lusken aus Holothurien, von MM. Schepman und H. F. Nierstrasz (à. Ce travail comprend une partie systématique de M. Schep- man, dans laquelle est décrite la coquille des Mollusques sui- vants parasites sur des Holothuries de Zanzibar : Megadenus Voeltzkowi n. sp., Mucronalia variabilis n. sp., Entovalva mirabilis Voeltz., et une partie anatomique due à M. Niers- frasz, dans laquelle est étudiée l’organisation interne de ces animaux. Ed (1) Zbid., vol. X, pt. IV, pp. 274-276, 1913. (2) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, sér. 8, vol. XI, pp. 495-498, 1913. (3) Extrait de Reise in Ostafrika in den Jahren 1903-1905 von Prof. Dr A. Voeltzkow, Bd. IV, pp. 383-416, pl. 27-30, Stuggart, 1913. = "40 — Die Hautdrüsen bei den Cephalaspidea, von R. Sterner (1). Dans ce mémoire Mie R. Sterner étudie, chez le Gastrop- teron Meckelii, le Philine aperta. VAclæon tornatilis et le Bulla hydatis, les glandes cutanées qui se répartissent en cinq grands groupes : 1° disque céphalique; ? appareil buccal; 3 sole pédieuse ; 4° manteau et cæcum palléal ; 5° glandes éparses dans toute la peau. | Ed. L. Scientific Results of the New Zealand Go- vernment Trawling Expedition, 3907 : Mol- Iusca, Part I : Amphineura, Gastropoda ard Scaphopoda, by Henry Suter (2. Ce travail contient la description de cinq formes nouvelles : Capulus calcareus, Vexillum Waitei, Trophon convexus, Cryplospira (Closia) profunda, Mangilia munda nn. spp. Ed. Dominancy in Nature and its correlation with Evolution, Phylogeny and Geographical Distribution, by John W. Taylor (|; Dans un discours présidentiel à la séance annuelle de l'Union des Naturalistes du Yorkshire, M. John W. Taylor a cherché, en s'appuyant sur l'étude de l'Espèce Humaine, des Plantes, des Arthropodes, des Oiseaux, des Mammifères, des Oligochètes et surtout des Mollusques (Helicidæ), à établir les principes de la « deminanc? » dans la nature : non seu- lement certaines espèces ont la supériorité ou l’ascendance sur les formes voisines, mais, comme conséquences insépa- (1) Extrait du Bulletin de l’Académie des Sciences de Cracovie, série B, Sciences naturelles, pp. 1001-1044, pl. XLVIII-XLIX, 1912. (2) Extrait des Records of the Canterbury Museum, vol. I, n° 2, pp. 1-14, pl. XII, Wellington, 1909, (3) Presidential Address deliverea at the 51st Annual Meeting of the Yorkshire Naturalists’ Union, at the Royal Institution, Hull, 40 pages, 20 mars 1913. rables, les espèces ou groupes montrant de la « dominance » à un haut degré sont les derniers produits de l'activité évo- lutionniste et ces formes les plus vigoureuses occupent les régions les plus favorables où la force créatrice s'exerce le plus fortement, tandis que les espèces plus vieilles et plus faibles sont expulsées et obligées d'’émigrer, ou bien sont contraintes à adopter d’autres moûes de vie. La distribution géographique, dont M. Taylor fait une étude particulièrement compétente chez les Helicidæ, est stricte- ment en harmonie avec l’évolution des espèces et indique clairement l'existence d'une aire d’aclive évolution, qui, dans les conditions actuelles, est localisée dans le Nord et le Centre de l'Europe et d'où sont dérivés originairement les types de vie les plus avancés et les plus progressifs. Quant aux voies suivant lesquelles le monde s'est peuplé et se sont effectuées les migrations, elles ont eu leur direction influencée par la disposition des grandes chaînes de montagne et autres impor- tants facteurs physiques. Ed, L. Descriptions of two new species of « Mar- ginella » from San Thomé Island, by J. R. Le B. Tomlin and LE. J. Shackleford ||). Descriptions of new species of « Margi- nella » and « Mucronalia » from Säo Thomé, by J. R. Le B. Tomlin and L. J. Shackleford (2). Ces deux notes renferment la description de 4 espèces nouvelles de San Thoné, dans le golfe de Guinée : Marginellu Eveleighi, M. Melvilli, M. liparozona, Mucronalia leucophaës nn. Spp. du Notes on some types of « Marginella » in the Marrat collection, by J. R. Le B. Tomiin (5) L'auteur fait remarquer que le Marginella Warrenti Marrai, (1) Extrait du Journal of Conchologu, XIV, pp. 1121912: (2) Ibid., p. 43, 1913. (3) 1bid., pp. 44-45, pl. I, 1913. dont l'habitat véritable reste inconnu, a des affinités avec le grouve avena des Indes Occidentales ; il donne quelques renseignements sur le M. nana Marr. et il établit les syno- nymies suivantes : M. pellicula Marr. mss. = M. lucida Marr., M. ovuloidea Marr. mss. = M. maculosa Kien., M. præcallosa Higgins = M. undulata Ch. abnorm., M. callosa Marr., 1876 — M. carneola Petit, 1851, M. Davisiana Marr. = M. Bellii Sow., M. Keppeli Sykes = M. Tyermani Marr. Ed: L. Description of a new species of « Adeorbis »; by J. R. Le B. Tomilin (1). Dans cette note est décrite une espèce de Singapour Adeorbis plalymna n. Sp. Ed. L. (1) Ibid., p. 42, 1913. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. XI, Part II, June 1914. Contents : A. J. JUKES-BROWNE. A Synopsis of the Family Veneridæ, Part 11 [Salacia nov. subg., Bussina nov. sect., Rhomalea nov. subg., Terentia nov. sect.]. —- E. À SMITH. William Moss (Obituary Notice) — R. B. NEWTON. Robert Bruce Foote (Obituary Notice). — B. B. WoopWaARD. Pisidium vincentianum living in Turkestan. — A. H. COGKkE. Some Points and Problems of Geographical Distribution (Presi- dential Aüdress). — CAESAR R. BOETTGER. Diagnoses of four new Species of Land Shells from German New Guinea [Heli- carion novæguineæ, Hemiplecta papuana, H. sericea, Coliolus Stahlbergij (PI. I). — Tom IREDALF. The genus-name Mar- tensia Semper. — Tom IREDALE. Some more notes on Polypla- cophora, Part I (Lucilina Shirleyi nov. nom.]. — C. HEDLEY and W. L. May. Description of a new recent Pholadomya [Ph. tasmanica n. sp., Tasmania] (Figs.). — H. B. PRESTON. Characters of three new Species of Ennea from Southern Nigeria [Ennea Peilei, E. opoboensis, E. Reesi] (Figs.). — E. A. SMITH. A list of Australian Mactridæ, With a description of a new species [Mactra queenslandica n. sp., Queensland] (Figs.). The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol. XIV, n° 6, April 1914. Contents : J. D. DEAN. Clausilia dubia Drap. at Dover (Figs.). — W. DENISON RorBucr. Census Authentications from the Kelvingrove Museum, Glasgow. — A. E. Boycorr and J. W. JACKsoN. Observations on the Anatomw of Jelicella — 144 — « heripensis Mabille » (Figs.). — IR. STANDEN. William Moss (Obituary Notice) (PL II) — $S. L. PETrY. Snails Shells as Lamps in Italy. — L. E. Apams. Conchological Notes from Portugal. — F, H. SIKES. The Non-Marine Mollusca of Tou- raine. — J. E. CoGrEer. Monstrosities of Tapes pullastra and Mactra stultorum (Figs.). — J. T. MARSHALL. Additions to « British Conchology », Part VII (continued) [Axinus crouli- nensis Jeffr. var. {runcalus n. var.] The Nautilus, a monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVII, n° 12, April 1914. Contents : H. A. PILSBRY. À New Cuban Land Operculate [Ceratodiscus Ramsdeni n. Sp.]. — JAs. H. FERRIss. Notes. — JOHN B. HENDERSON. Cuban Cüllecting : San Diego de los Banos. — OLor O. NyYLANDER. Distribution of some Fresh Water Shells of the St. John's River Valley in Maine, New Brunswick and Quebec. — Notes : G. W. PEPPER, Cerion Sagraianum introduced into South Africa; — T. D. A. COCKE- RELL, Hesperarion Hemphilli maculatus ; — EpWw. E. HAND, Sometimes Localty adds interest to a Shell. Vol. XXVIII, n° 1, May 1914. Contents : WmM. H. Dar. Notes on West American Oysters [Ostrea Fisheri n. nom. (= O0. Jacobæa Rochbr.); O. serra n. Sp.?; O. tubulifera n. sp.] — CH. T. RAMSDEN. New Cuban Species of Urocoptidæ [Urocoplis (Idiostemma) Pilsbryana n. Sp.]. — C. DE LA TorR£. À New Cuban Species of Brachy- podella [B. (Gyraæis) Ramsdeni]. — L. S. FRIERSON. Remarks on Classification of the Unionidæ. — FR. C. BAKER. Mollusks from Magician Lake, Cass and Van Buren Counties, Michigan. — Notes : F. R. LATCHFORD, Valvata piscinalis in Canada; — T. D. A. CockERELI, Some European Mollusca; — J. H. FER- Riss, Rumina decollata in Texas ; — E. G. VANATTA, Land Shells from Sussex Co., N. J.; — H. A. PrcsBry, Note on Circinaria cælata Mazyck. a EXPLICATION DE LA PLANCHE II Litlorina obtusata Linné. Variétés de forme. TRE INTERNET) DICO RE EE Hamerfest (Linnæa). — 2. — (un peu plus grand que le type)... Vardü (Sp. Schneider). 3 CILUOT C- ONSALS Eee Vardd (Sp. Schneider). — ODAITILUS AY. trees Maine (Dr R. del Prete). Variétés de coloration. Fig. 5. balldala nov. var. (forma DICO) RE RRTe Vardo (Sp. Schneider). 6... ambiqua nov. vai. (var. ex forma elatior)...… Hamerfest (Linnæa). — 9. ornala Jeffreys (var. ex forma palliata). Saint-Pierre-Miquelon (E. Marie). — S. lineolala nov. var. (forma HDICO) EE ANA Hamerfest (Linnæa). — 9, {essellata nov.var. (forma ÉD ICO) AR ERREUR Vardô (A. M. Norman). Lillorina obtusata Linné, subsp. littoralis Linné. Variétés de forme. Fig. 10. Rochebonne ! —" A4. AUD BOSS eee re RER minimuéd OV. var. (Var. ex col. inversicolor).…. 12. pachychila nov. var... 13.4. relusa Lamarck (var. EXACOL OC NDAGEU) TEE — 15. compaclà nov.var. (var. EX CO MUSC(H). rer 16. Vältata Philippi (col. ly- DICO) nee Ce 17. vwillala Philippt (var. ex CONNUS CO) EEE — ÏS. villata Philippi (Var. ex col. inversicolor). ….…… Kérity, près Paimpol (Bavay). \Wimereux ! Le Pouliguen ! Porsanger Fjord (H. Sell). Quiberon (de Boury). Sell). Islande (I \ [Heymacy, Belle-Ile (collection Tissol). Journal de Conchyliologie, 1914. PISE Littorina obtusata Linné Ac } Ÿ à Pas Tr PEER he PEL le. EXPLICATION: ‘DE LA PLANCHE I Litlorina oblusala Linné, subsp. tittoralis Linné (suite). Variétés € zonalæ Menke (var. ex forma compacta). allernata nov. var. inversicolor nov. var. rhabdota nov. var... reticulala Lister... inversicolor-reliculata … MICETCION AE ; le coloralion. Svolvaer, iles Lofoten (A.-M. Norman). Rochebonne ! La Trinilé-sur-Mer (A. Bavay). Iles Lofoten (A.-M. Norman). Rothéneuf ! Chalibert ! Bayonne (collect. Recluz). Le Croisic ! \lonsiruosités. 1° du Lulorina Fig. 10,11. Monstr. coarclalum G. "0: /Sars (vardex PelTionG D RSX 2° de la subsp Monstre. contabulalum nov. monstr. (Var. ex COLIS CU) ee CREER Monstr. carinalum nov. monsir. (var. ex col. ONUACER) 20e Monstr. exserlum nov. MONS rer Monstr. umbilicalum nov. monstr. (Var. ex ÉOTIMANT ÉLUS) EEE oblusala Linné. Vardô (Sp. Schneider). . litloralis Linné. Quiberon ! La Trinité-sur-Mer (Bavay). Localilé ? Locmariaker (Masse). Journal de Conchyliologie, 1914. PSI Littorina obtusata Linné Journal de Conchyhologie 1914. Litt.obtusata. Ftypiea Var.Il. lutea — Var.Il.castanea Var. I\.balteata Var.V.ambiqua A î Var VLornata (RER Var VII. limeolata ss = Var ViLtessellata G.Reigmer lith. PLIV. Oubsp. Httorahs. Var 2.aurantia Var.3.rubens Var. Æ&.fasca Var.6. zonata. Var 1. alternata SEE Vax.8 .inversicolor be ONE Var 9.rhabdota vers color reticulata >= à ,ZICZacC Jmp.L.Lafontame, Paris Varietes de coloration du Littorma obtusata . RARES Vol. XXVIII, n° 2, June 1914. Contents : Wm. H. Darr. Notes on some Northwest Coast Acmæa. — #. A. SAMPSON. Postpliocene Shells of Providence and Lupus, Missouri. — N. W. LERMOND. Adäitions to the list of Maine Mollusca. — À. E. ORTMANN. Studies in Najades (continued). — Notes : S. S. BERRY, Another giant Squid in Monterey Bay; — Large Squid on the Oregon coast; — H. HANNIBAI, Note on the classification of the Ancylidæ. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Imp. Oberthür, Renues-Paris (1987-14). L'ART PENDANT L'AGE DU RENNE PAR Edouard PIETTE Un fort volume in-10 de 112 pages, avec 128 figures dans le lexle, 1 portrait hors texte el 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY Edité chez MASSON et Gie, 120, Boulevard Saint-Germain, Paris k: E Prix : 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par ies fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien à entreprises, de 1871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d’art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont 1’Art pendant Vaäge du Renne est en quelque sorte la préface. -. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort à erapêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l'histoire de l'Art. C'est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un Court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l’Anthropologie. Ce texte «est complété par des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique, est des plus captivantes : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre; il a montré que la sculpture, plus conforme à ja nature, s’est épanouie jusqu à un état surprenant de perfection dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l'abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet'art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la ‘filiation, a produit de réels chefs-d”’ œuvre dont la ‘belle expression fait songer à l’époque gretque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, afhsi que des objets d’autres provenances. À côté des sculptures en ivoire où en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés … de motifs gravés. _ L'Art pendant l'âg2 du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru - depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; "elle éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l’Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. dy ; # En vente au Bureau du Journal de Gonchyliologie “4 _ Bourevarp Sar-Micuer, 51, PARIS, 5° Arr. “ INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans lés volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les: . volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et. Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de ConcRus liologie. Prix : 8 francs On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie, | parue en 1878, de l'Index général et syslémalique des matières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie Un volume in-8° de 208 pages d'impression. . Prix : 8 francs 3 AVIS IMPORTANT « Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent graluite- ment (frais de port exceplés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils démanderont en sus de ce nombre (Spécifier sur le manusceril) leur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruils après leur publicu- lion. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page ee FE 10 MES — 30 fr. Un quart de page — — LAB RE RENE —— 18 fr. Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. - LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE 4 J'EAMARRE & C7 4, rue Antoine-Dubois, PARIS (VI). —, Téléphone 8017-25. 4 | F. RINNE . ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES ; A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ PAR L. PERVINQUIÈRE 3 Docteur ès sciences : Chargé de conférences à la Sorbonne: Lauréat de l’Institut, Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l'Institut. ET ILE IeRe MAO LS ER te M Prix Ur AMIE MANU ES nie VAR bas 46 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE Chargé des conférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris Lauréat de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans î D È 1 É tudes de paléontologie tunisienne, TOME I° : Céphalopodes des » terrains secondaires, 1 vol. in-4° de 438 pages, avec 158 figures » dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant 27 planches en photo- Biypie. Prix des 2 volumes brochés........:.................. 50 fr. Etudes de paléontologie tunisienne. TomE II : Gastropodes et » Lamellibranches des terrains crétacés, 1 vol. in-4° de vi-352 pages, avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant … 23 planches en phototypie. Prix des 2 volumes brochés... 40 fr. Étude géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4° de 368 pages, - avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, … 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, 4 2 NP A ORDRE AR EE nent 45 fr. | Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du Muséum. Guide général illustré au Muséum a Histoire naturelle de Paris Un vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du OP DECÉNOL UN) NN RNS Re nr Re DR 4 fr. 50 nano (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages, LS ONE EE EM AE) Ne UE OREA RE RME RE CPR RAES 6 fr. — L'Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8° : de 124 pages, avec 40 figures dans le texte et 12uianches hors'lexte broché...) DIT: Dr VAN ETES. ve» DEN RSA PRE OR EP RO 6 fr. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Étude sur le Littorina obtusata et ses variations, par Ph. DAUTZENBERG et H. FiISCHER. VIDE Bibliographie ji Re ART NS ANNEES NRC Revue des Publications périodiques. ....... AA ee Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) Pour Paris et pour les départements (reçu franco).... Pour l'Etranger (Union postale) Prix du numéro vendu séparément Prix de l’Index des volumes 1 à XX (recu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL ic. S'acresser : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiIsSCuER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5earr.'; Et pour l’abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Ci°, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement seicn- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la Fran couverture. Maximum : 4 lignes. Iinp. Oberthür, Rennes=Paris (1987-14), | | | | | || | | Paru le 5 Juin 1915 JOURNAL | CONGHYLIOLOGIE L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS OF CONnLN 0 PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION : H. FISCHER J. LAMARRE et Cie, Éditeurs d1, Boulevard Saint-Michel (Ve) 4, vue Antoine-Dubois (VI®) 1915 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel, M. G.-B. SOWERBY, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con: fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et soigneusement déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Adresse : Sowerby el Fulton, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins destinés à être insérés dans le texte, soit à la plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ces dessins puissent être reproduits directement sur zinc. 1 Ÿ a. Es JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 3: Trimestre 1914-1915 DESCRIPTION DE COQUILLES NOUVELLES DE L'INDO-CHINE Par A. BAvayY et Ph. DAUTZENBERG. (8° Suile) (1). HELIX (GANESELILA ?) MELLEA NOV, SP. PV fig: 1,2, 3). Testa anguste ac pervie umbilicala, tenuis, pellucens, nitidula aspectu oleaceo, plicis incrementi obsoletis ac stris transversis tenuissinis irregulariter subdecussata. Spira conica, apice obtusiusculo. Anfr. 5 L regulariter accreli, Sutura impressa juneli : primi 2 convert, ceteri superne tumiduli ac deinde concaviusculi ; ultimus in peripheria carina valid et prominula munitus ; basis, infra carinan prounum concaviuscula, deinde valde con- vera. Aperlura subquadrata, marginibus callo tenuis- suno nitenteque junctis. Columella vir arcuata, incras- sata, superne dilatata ac umbilicum fere omnino obte- gens; labrum breviter erpansum et, ubi carina desinit, subangulatuin. Color melleus ; peristoma paula pallidius. É \ (1) CE, Journal de Conchyliologie vol. XLVIL, p. 98 et p. 975, 18S9, æ vol. XLVIII, p. 108 et p. 435/1B0D. = d vol. LI, p. 201, 1903. — — vol. LVII. p. St, p. 163%et°p: 279, 1909. = = vol. LX, p. 1, 1912 11 — 148 — Altit. 13, diam. maj. 91, min. 18 millim., apertura 9 maillim. alta, 13 millim. lata. Coquille pourvue d'un ombilic étroit et profond, mince, un peu transparente, luisante, d'un aspect hui- leux, ornée de plis d'accroissement obsolètes et de stries décurréntes très fines, en partie obliques, qui forment üne sorte de réseau irrégulier confus et peu apparent. Spire conique, obtuse au sommet, composée de 5 1 tours croissant régulièrement et séparés par une suture bien accusée, Deux premiers tours convexes, les autres ren- flés dans le haut et légèrement concaves au milieu ; le dernier pourvu à la périphérie. d’une carène épaisse, saillante mais mousse. Base du dernier tour à peine concave sous la carène, puis très convexe. Ouverture subquadrangulaire, dont les bords sont reliés par une callosité très mince, appliquée, ne se distinguant que par son aspect luisant. Columelle à peine arquée, épaissie, dilatée dans le haut et masquant presque entiè- rement lombilie, Labre étroitement dilaté, subanguleux à l'endroit où aboutit la carène. Le bord basal, arqué, forme un angle assez marqué avec le bord columellaire. Coloration d'un jaune de miel; péristome à peine un peu plus clair. Hab. — Nui-Ba-Dinh, Phu-Ha, Phu-Ly, récoltes de M. V. Demange. Par sa forme générale, sa carène et sa sculpture, celte espèce ressemble beaucoup à l'Helix onestera J. Mabille, mais elle en diffère par sa spire plus surbaissée el sur- tout par son bord columellaire plus incliné, plus épais, largement réfléchi dans le haut, tandis que celui de l'onestera est vertical et très étroit. De plus, FI. onestera est imperforé, tandis que l'H. mellea à un ombilic bien net et profond. PACHYDROBIA (DELAVAYA) PALLIDULA NOV. Sp. (PL V, fig. 4, 5, gross. 7 fois). Testa parva, imperforata, solidula, haud nilens. Spira conica, apice obtuso ; anfr. 5 À celeriter accreti, sutura sunplice sed conspicua junchi; ultimus % testae altitu- dinem efformans. Apertura sat patula, ovato-subpiri- formis, Superne angulata, ad basin rotundata. Peristoma continuum, perpaulo incrassatum ; margo columellaris adnata paululumque reflexa; labrum semicirculare et ad basin ejfusum. Color pallidissime virescens, peristoma albidum. Operculum tenue, pallide corneum ac pellucens. Altit. 3}, diam. maj. 1} millim.; apertura 1 L'inillinr. alta, 1'inillim. lata. Coquille de petite taille, imperforée, assez solide, mate. Spire conique, un peu obtuse au sommet, com- posée de 5 À tours lisses, presque plans, croissant rapi- dement et séparés par une suture simple, mais bien distincte; dernier tour grand, occupant les ? de la hau- teur totale de la coquille. Ouverture assez ample, ovale, subpiriforme, anguleuse au sommet, arrondie à la base. Péristome continu, peu épaissi; bord columellaire arqué appliqué et très légèrement réfléchi; labre semi-circu- laire, s'évasant un peu latéralement et versant à peine à la base. Coloration d'un blanc verdâtre. Opercule corné, mince et pellucide, semblable à celui des autres espèces du même groupe. Hab. — Sous des feuilles, dans un ruisseau issu d'un mamelon rocheux à Hoa-Binh. Sa forme simplement conoïde, ses tours peu con- vexes, l'ampleur de son dernier tour et sa coloration d'un vert très pâle, distinguent celte espèce de ses con- — 150 — génères el spécialement du Pachydrobia Krempji avec lequel elle à le plus d’aflinité, mais dont elle n’a pas la suture marginée. Elle est à ajouter à la liste des Dela- vaya publiée dans ce Journal vol: LX 1912 p.27 BULIMINOPSIS ABBREVIATUS NOV. SP. (PIN is 7 NS 0 EROSS Me TOIS À): Testa turbinata, sal late ac pervie umbilicata. Spira conoidea. Anfr. 7 converi, Sulura impressa juneti : primi leves, celeri oblique tenuissime ac irrequlariter striati ; prüumi sex reqularier accreli, ullimus dilatalus, prope aperluran. perpaulum descendens, basique valde con- verus. Apertura obliqua, fere circularis, marginibus approrüunatis. Peristoma Salt patulum, paulum incras- salu. Umbilicus infundibuliformis, sat profundus. Color griseo-fulous, peristoma albescens. At" 1074 9) diam. 10 1 mmillim., apertura 5 LE millim. alla, 6 1 millim. lata. Coquille turbinée, assez largement et profondément ombiliquée. Spire conoïde, composée de 7 tours con- vexes, séparés par une suture bien marquée ; les pre- miers sont lisses, les autres ornés de stries obliques tres fines. Les six premiers tours croissent régulièrement: le dernier est haut et large, très convexe à la base el descend très légèrement à proximité de l'ouverture. Ouverture oblique, presque circulaire ; péristome un peu épaissi, dilaté, interrompu par l’'avant-dernier tour. Bord columellaire faiblement arqué, dilaté dans le haut où il masque en partie lombilic. Labre arqué. Coloration d'un gris fauve, péristome blanchâtre. Hab. — Thuven-Quang, Tonkin (M. Demange). Cette espèce, remarquable par sa forme raccourcie, à été découverte dans la province de Thuen-Quang par les on le chasseurs de M. Demange : elle constitue un terme extrème de la série des Buliminopsis déjà signalés au Tonkin. I n'en à été recueilli qu'un seul exemplaire. CLAUSILIA DUPORTI NOV. Sp. (PV MID IEEE TOSSM2MIOIS) Testa sinistrorsa, fusiformis, versus basin vero parum allenuata, nitida. Anfr. 8 L'ad 9 converiusculi, requla- riler crescentes, Sulura Lénuiler crenulala june? pituma leves, celeri omnes oblique confertim Lenuiter wrequla- riterque striali. Mperlura verticalis, rotundato-subpiri- formis; perisloma Superne subsolutum, parum patuliun brevilerque reflerum. Lamella supera debilis ac marçi- nalis, lamella coluinellaris valida, marginen haud atlin- gens, lamella subcolumetlaris nulla. Plica palatalis prin- cipalis tenuis, opacitale ertus conspicua, plicæ palatales secundariæ breves, numnerosæ, lunellam simulantes, lunella vero nulix. Color fulous, peristona pallidius. AU. 93, diam. maj. 5,5 millim.; apertura 6 maillon. alta, 4,2 maillon. lala. Coquille senestre, fusiforme, mais peu rétrécie vers la base, luisante. Spire composée de 8 E à 9 tours croissant régulièrement, un peu convexes, séparés par une sulure bien marquée et très finement et irrégulièrement cré- uelée. Premiers tours lisses, tous les autres ornés de stries obliques nombreuses, serrées et inégales. Ouver- ture verticale, arrondie, subpiriforme; péristone un peu détaché au sommet, peu dilaté et étroitement réfléchi. Lamelle supérieure marginale, faible, peu saillante : lamelle columellaire assez forte, n'atteignant pas le bord du péristome, pas de lamelle subcolumellaire. Fi palatal principal assez faible, visible au dehors par transpa- — 452 — rence, plis palataux secondaires nombreux et courts. remplaçant la lunelle qui n'existe pas. Coloration fauve, péristome plus pâle, intérieur de l'ouverture également fauve, un peu plus pâle chez les exemplaires très adultes. Hab. — Daiï-Dong, région de Chiné, Tonkin: cette espèce a été récoltée par M. L. Duport, à qui nous sommes heureux de la dédier. Le Cl. Duporti à une certaine analogie avec le CL. ærostoma B. et D., mais ce dernier possède un sinus bien développé, limité par une lamelle supérieure forte et recourbée: il possède une lamelle subcolumellaire el une lunelle, tandis qu'il est dépourvu de plis palataux secondaires. La forme du C. Duporti est aussi moins renflée et sa coloration est plus foncée. CLAUSILIA FLAVEOLA NOV. Sp. (PL V, fig. 12, 13, gross. 2 fois 4). Testa sinistrorsa, solidula, elongato-fusiformis, nitida. Anfr. 10 convexi, lente regularilerque accreli, sutura sal impressa juncti; ullimus basin versus attenuatus. Anfr. primi 2 leves, sequentes oblique subtilissime striali, striæ vero in anfr. ullimo magis impressæ. Aperlturu ovata, fere verticalis; peristoma continuum, incrassa- tum, sat patulum, breviter reflerum, superne subso- lutum ac inferne paululum recedens. Lamella supera sat valida, marginalis ac sinistrorsum paululum provecta. Lamella columellaris marginem non attingens, oblique ascendens et bipartita, plicam subcolumellarem debilem atque immersam mot occultans. Plica palatalis princi- palis et plica suturalis ambo opacitate extus conspicuæ et oblique intuenti in aperturæ fauces quoque adSpecta- biles. Plicæ palatales secundariæ quatuor breves ac superpositæ. Lunella nulla. HSE Color pallide flavus ; peristoma albescens. . . D Le ro | ee AU. 14, diam. maj. 3 millim.; apertura 3 millinm. alta, 2 inillim. lata. Coquille senestre, assez solide, fusiforme allongée, luisante. Spire composée de 10 {ours convexes croissant lentement et régulièrement, séparés par une suture bien accusée. Dernier tour un peu atténué à la base. Deux premiers {ours lisses, les suivants ornés de stries obliques très superficielles et pou apparentes, qui se rapprochent et deviennent bien plus marquées sur le dernier tour. Ouvérture ovalaire, presque verticale ; péristome continu, assez ample, un peu délaché au sommet, versant à la base et étroitement réfléchi. Lamelle supérieure assez forte, marginale, un peu recourbée vers la gauche. Lamelle columellaire n'attei- gnant pas le bord du péristome, ascendante oblique- ment, bifurquée et masquant le pli subcolumellaire qui est faible et immergé. Pli palatal principal et pli sutural visibles tous deux à l'extérieur, par transparence. On peut aussi les apercevoir dans l’intérieur en regardant obliquement le fond de l'ouverture. Plis palataux secon- daires au nombre de 4, courts et superposés. Pas de lunelle. Coloration jaunâtre très pâle, péristome blanchâtre. Hab. — Thuyen-Quang, Tonkin (M. Demange). Cette petite Clausilie, récoltée par les chasseurs indi- gènes de M. Demange en plusieurs points du Thuyen- Quang, a un faciès européen. AB: eù PH:4D: DESCRIPTION DE DEUX MOLLUSQUES NOUVEAUX PROVENANT DU THIBET Par Ph. DAUTZENBERG. NANINA (XESTA) DEJEANI nov. sp. PLAN fie. 14,15, 46). Testa depresso-turbinata, subsolida, anguste umbili- cata. Spira parum elata, apice obtuso. Anfr. 5 conve.rius- cul, sat rapide ac regulariter accreti, plicis incrementi arcualis, confertis, valde irregularibus obsolete sculpti el sutura parum unpressa juncli. Anfr. ultimus in peri- pheria rotundatus, basi converus. Apertura perobliquu. sSubampla, marginibus callo tenui sed conspicuo junctis. Columella valde obliqua, superne breviter dilatata ct umbilicum ex parte obtegens. Labrum acutum et ar Cualtruonn. Color albidus zonula fusca latissina, Suluramn haud allingente ornatus. ATQT. 18, diam. maj. 30 millün.: apertura 13 maillon. alta, 17 millim. lala. Côquille turbinée, déprimée, assez solide, étroitement ombiliquée. Spire aplatie, convexe, obluse au sommet, composée de 5 tours légèrement convexes, croissant assez rapidement el séparés par une suture peu accusée. Surface présentant des plis d'accroissement obliques, nombreux, très irréguliers et peu saillants, I n'existe pas de trace de sculpture décurrente. Dernier tour arrondi à la périphérie, convexe à la base. Ouverture très oblique, assez ample : bords du péristome reliés par une callosité mince, bien visible : columelle très oblique, brièvement dilatée au sommet où elle masque en partie lombilic. Labre arqué, simple, tranchant. += 155 = — Coloration blanche avec une large zone d'un brun marron, laissant subsister une bande subsuturale blanche. Sur le dernier tour la bande brune descend un peu au-dessous de la périphérie. Nous avons vu deux exemplaires de cette espèce recueillis à Ta-Fsien-Lou par les chasseurs indigènes du R. P. Déjean : ils sont malheureusement en médiocre état el il ne nous est pas possible de nous rendre exac- tement compte de Ta coloration qu'ils devaient avoir à état vivant. I est probable que le fond de la coquille élait jaune et la bande brune très foncée, presque noire. Nous avons attaché à cette espèce le nom du R: P. Déjean: il l’a envoyée à notre excellent ami, M. le colonel Martel, qui à bien voulu nous autoriser à la décrire. et à déposer le tvpe dans la collection du « Journal de Conchyliologie ». CLAUSILIA MARTELI NOV. SD. (PLANETE MIT ANLE Tesla Sinistrorsa, pro genere permagna, solide. parmi nilida, versus apicenr Sensin allenuala et in bast an- quste rhnata, Spira elala. apice oblusulo. Anfr. 13 con- vertusculi, Sulura mediocriler unpressa juneti : pront leves, Sequentes slriis incrementi obliquis parumaque conspicuis ornali. In anfr. ullimo striæ in costulas salt prominulas, superne et inferne confluentes, ulantur. Apertura ovala, Superne sinulum à plica périctali prin- cipali circumseriplum ejformal. Peristoma continuum, incrassatum. breviter solutum el in margine undique refleruwm. Plica parietalis principalis valida, marginalis ac profunde intrans; plica allera quoque marginalis sed multo debilior, a principali remota, non profunde intral. Plicæ. columellares du, marginales, approrimali, ambo profunde intrantes : supera validior. Plicæ pala- mt OS tales opacitale e.rtus perspicuæ : supera valde elongata, secunda multo brevior; inferæ brevissimæ ac coales- centes. Color castaneus, sub Suturan paulo pallidior ; sutura ipsa linea alba angustissima marginala. Apex albidus, Peristoma albuin. ATEL. 40, diam. mar. 8 noillim.; apertura 9 maillim. alta, 7 inillün. lala. | Coquille senestre, de très grande taille pour le genre, solide, peu luisante, atténuée graduellement vers le haut el pourvue à la base, derrière le péristome, d'une fente ombilicale courte. Spire élevée, un peu obluse au sommet, composée de 13 tours peu convexes, séparés par une suture médiocrement accusée : les premiers lisses, les suivants ornés de stries d'accroissement obliques peu visibles. Sur le dernier tour ces stries se transforment en costules bien saillantes qui conflueni dans le haut et dans le bas où elles forment de gros plis rugueux autour de la fente ombilicale. Ouverture ova- laire à peine oblique et un peu versante à la base, se prolongeant dans le haut en un sinus arrondi, limité à droite par la lamelle pariélale principale. Péristome con- Linu, évasé, épais, légèrement détaché et réfléchi sur tout son pourtour. Pli pariétal principal marginal, fort, se prolongeant profondément dans l'intérieur de louver- ture. Un deuxième pli pariélal beaucoup plus faible, marginal, allongé, ne pénètre pas très profondément : il est situé à peu près à égale distance du pli pariétal principal et du pli columellaire supérieur. Les plis colu- mellaires sont au nombre de deux ; ils Sont marginaux et pénètrent profondément : le supérieur est sensible- ment plus fort que l'inférieur. Plis palataux visibles par transparence : le supérieur, très long, débute à une faible distance du bord de l'ouverture et se prolonge sur Mon tout le parcours du dernier tour, de sorte qu'il atteint environ 30 millinètres de longueur; le second pli palatal] est beaucoup plus court, sa longueur ne dépassant pas 6 millimètres. Au-dessous de ces deux plis, on en voit un groupe d'autres, de pius en plus courts, mais qu'il est impossible de compiler parce qu'ils sont soudés entre eux. Coloration d'un brun marron, s'éclaircissant un peu vers le haut des tours où ils sont bordés par une ligne subsuturale blanche très étroite. Tours embryonnaires blanchâtres:; péristome d'un blanc crème; fond de lou- verture brun marron. La région dorsale du dernier tour prend une teinte un peu violacée. Cette belle et grande Clausilie a été recueillie par le R. P. Déjean, à Ta-Tsien-Lou, et nous sommes heureux de la dédier à M. le colonel Martel, qui à bien voulu nous en communiquer cinq exemplaires bien concordants. L'un d'eux, que nous avons choisi comme type, fait actuellement partie de la collection du « Journal de Conchyliologie ». PhD: He er DESCRIPTION D'UN MACULARIA NOUVEAU PROVENANT DU MAROC Par Ph. DAUTZENBERG. HELIX (MACULARIA) PAUL Dautz. nov. sp. Testa inperjorata, parum solida. vir nitidula, glo- boso-depressa. Spira humilis. Anfr. 41 converiusculi sutura tnpressa juneli : primi 2 leves, ceteri rugis obli- quis ac Striis transversis confertissimis undique eraspe- rala. Anfr. ullimus permagnus, antrorsum abrupte des- cendens, in basis pone marginem columellarem valde tumidus. Apertura perobliqua, marginibus approrimaltis el callo tenuissuno et nitente junctis. Columella obliqua el explanata ; labrun arcualum el erpanseunnr. Color fuscus, rugis albis dense conspersus: columella fulvo Uncta; labrum aibo marginatum. Anfr. ullinius zconulis 3 transversis, aliquantum pallidioribus sed per- parum conspicuis cinclus et in basi albidus. AU 19, din. maj. 83 millom.: apertura 12 millin. alta, 22 maillon. lala. Coquille imperforée, peu épaisse, à peine un peu lui- sante, de forme globuleuse-déprimée. Spire surbaissée, composée de 4 L tours légèrement convexes, séparés par une suture bien accusée : les deux premiers lisses, les autres ornés de rides obliques interrompues et de stries décurrentes qui donnent au test un aspect finement cl très irrégulièrement chagriné, Dernier tour très grand, descendant brusquement à son extrémité et très renflé à la base, derrière le bord columellaire. Ouverture très — 499 oblique ; bords du péristome rapprochés et reliés par une callosité mince, appliquée, Iluisante. Columelle oblique, aplatie ; labre arqué et dilaté. Coloration brune, parsemée de nombreuses taches el ponetuations blanches qui occupent le sommet des Helix (Macularia) Pauli Dautzenberg, vu de profil (gr. nat.) et par le sommet (x). rugosités et des stries. Ces taches blanches confluent sur la base du dernier tour qui devient ainsi entièrement blanche. On observe sur le dernier tour 3 ou 4 bandes “décurrentes un peu plus claires que le reste de la coquille, mais elles sont {très peu apparentes, | Hab. — Kebibicha (Maroc oriental), Un seul exem- plaire recueilli par M. le capitaine Faul Martel, à qui pou: sommes heureux de dédier cette forme intéres- sante. Le type appartient à la collection de M. le colonel (Martel, de Cancale. | | 00 Cette espèce se distingue de tous les Macularia algé- riens el marocains que nous connaissons par sa surface chagrinée et dont tous les reliefs sont blancs et se détachent nettement sur le fond brun. PhD: — 161 — BIBLIOGRAPHIE La fécondité de l’Ostrea edulis L., par J.-L. Dantan (|) NM. Dantan qui confirme que, sur le litloral français, la plupart des Huiîtres d'élevage peuvent se reproduire dès lenr première année, a recherché quelle était leur fécondité à diffé- rents àges et il a constaté les faits suivants : une Huître de Î an, mesurant environ 3% mim., peut donner à peu près 100.000 larves: chez celles âgées de ? ans, le naissain augmente considérablement de nombre : en moyenne 247.000 larves : pour des Huitres de 3 ans, augmentation est encore plus inarquée : 725.400 en moyenne. La différenciation sexuelle de la glande génitale à ces divers âges à été également étudiée. La proportion des individus dont la glande génitale fonciionnae dans le sens femelle est très faible chez les Huîtres de 1 an; elle est beaucoup plus élevée chez celles de 2 ans ; mais ce n'est que la 5° année qu'elle se rapproche de la normale, celle-ci étant de 20 à 25 pour 100 environ chez les individus plus âgés. Dans les régions du Nord (Hollande), la reproduction n'a pas lieu d'aussi bonne heure el il en est de même en Krance sur jes bancs naturels. Dub L'Huître portugaise ((Gryphæa anqulata Lam.) tend- elle à se substituer à l’Huître indigène (OUslhia edulis L.)?, par J.-L. Dantan (2. En 1915, dans le bassin d'Arcachon, qui était autrefois le principal centre de production de l'Huître indigène, Ostrea edulis L., les collecteurs des ostréiculteurs ont été envahis par une grande quantité de larves de l'Huître portugaise, (1) Extrait des C'omptes Rendus de l'Académie des Sciences, t. 157, p. 871, 10 novembre 1913. (2) 1bid., t. 158, p. 360, 2 février 1914. 02 = Gryphæa angulala Lk. 11 semble même que cette Gryphée puisse Ss'acclimater et se reproduire jusque dans les eaux brelonnes, duns la rivière d'Auray. Le fait que chez lé Gryphæ&a angulala les œufs se déve: loppent en dehors de la mère, sans aucune protection, sem- blerait mettre IS larves dans une condition d'infériorité par rapport à l'Ostrea edulis qui est vivipare ; mais, une fois la fixation opérée, là croissance des jeunes Gryphées est si rapide qu'elles arrivent à étouffer les O. edulis qui les avoisinent il en résulle ue, sur les points du littoral où les deux espèces sont en cençcurrence, il y a substitution progressive de FHuitre portugaise à l'Huître indigène. Comme les Gryphées se fixent en beaucoup plus gran nombre sur les tuiles de la partie supérieure des cages et ne commencent à se montrer en quantité notable qu'à O0 m. 5€ environ au-dessus des plus basses mers, il suflirait de placer les collecteurs à une hauteur moindre que celles où ils se trouvent habituellement pour voir diminuer considérablement le nombre des Gryphées et pour remédier à une situation qui est devenue désastreuse. RATE Les Moilusques de la baie de Saint-Malo, par Ph. Dautzenberg «| P. Durouchoux ||). MAI. Dautzenberg et Durouchoux compiètent dans ce travail les listes, publiées par eux en 1900 6€ 1906, des Mollusques qu'ils avaient observés dans la baie de Saint-Malo : ils sont arrivés à réunir 238 espèces comprenant # Céphalopodes, 4 Pulmonés marins, 26 Opisthobranches, 115 Prosobranches, 7 Polyplacophores, ? Scaphopodes, St Pélécypodes et 1 Bra- chiopode. Plusieurs formes nouvelles sont signalées : D Goniodoris castanea Ald. et Hane. var. pallida, Polycera quadrilineata Müll var. nigrolineala, Eolis papillosa L. var, albina, (1) Extrait de la Feuille des Jeunes Natluralistes, Ve sér., 432 et 44e ann., suppl., pp. 1-64, pl. I-IV, 1913-1914. " — 163 — Eolis Alderi Cocks. var. albida, Ocinebra erinaceus L. var. mutica et carneola, Lillorina littorea L. var. major, Bissoa membranacea Ad. monstr. biapertum et turritum, Emarginula rosea Bell. var. albina, Astarte triangularis Mig. var. fusca et radiata, Cardium echinatum L. var. alba nn. L'appellation générique Marteliella n. nom. est proposée pour Pherusa Jeffreys, 1869 (non Leach 1813-14). Ce travail est précédé d'intéressants renseignements sur les diverses conditions d'habitat où se rencontrent les Mol- lusques et sur les procédés à employer pour les récolter. Ed. E: Récoltes malacologiques du D' J. Bequaert dans le Congo Belge, par Ph. Dautzenberg ci L. Germain (1). Quelques faits intéressants sont à signaler dans les récoltes de Mollusques terrestres et d'eau douce effectuées au Congo Belge par M. le D' Bequaert : la grande variété spécifique des Enneidæ élroitement localisés, la rencontre du genre Gonyo- discus et surtout la présence de Prosobranches (Cleopatra) à faciès marin. Plusieurs espèces sont nouvelles : Ennea Joubini, Goniodiscus Ponsonbyi, — Bequaerli, — Smithi, LATE. Achatina Schoutedeni, — Jeanneli, Pseudoglessula Lemairei, D — /laullevillei, Prosopeas elegans, N — Coarli, Cleopatra Schoutedeni, | Streptlostele Alluaudi, — hiria, Trochonanina (Martensia ) — Bequaerti, Rodhaini, Melania Bavayi, Zingis Bequaerti, Eupera Bequaerti, nn. spp. (1) Extrait de la Revue Zoologique Africaine, vol. IV, fase. I, pp. 1-73 pl. I-IV, Bruxelles, 1914. 12 | | | — 164 — Deux variétés nouvelles sont également mentionnées : Limi- colaria Martensi Sm. var. albina et Melania tuberculata Müll. var. anomala nn. varr. Un changement d'appellation est proposé : Achatina Put- zeysi n. nom. pour l'A. sylvatica Putzeys (non Pfeiffer). Ed. L. Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Asie Antérieure (Suite), par L. Germain. 6e Nole : Catalogue des Pélécypodes de la Syrie et de la Palestine (1). — Les Pélécypodes, très abondants dans les eaux douces de Syrie et de Palestine, appartiennent aux 4 familles des Unionidæ, des Sphæridæ, des Corbiculidæ et des Dreissensidæ, les genres dominants étant les Corbicula, les Leguminaia et les Unio ; deux formes nouvelles sont à signaler : Unio Barroisi Drouët var. elliptica n. var. et Pisi- dium cedrorum Clessin var. baradensis n. var. Ed. L. Contributions à la Faune malacologique de Madagascar, par L. Germain. I, — Le genre « Clavator » (2). — Les Clavator constituent probablement un genre aberrant de la sous-famille des Steno- gyrinæ; ils comprennent un petit nombre d'espèces localisées à Madagascar, qui sont groupées par M. Germain en deux sous-genres : Clavalor s. Str., ayant pour type Bulimus cla- vator Petit (avec une variété anteclavator n. var.), et Pseudo- clavator n. subg., dont le type est Bulimus Favannei Bru- guière. II. — « Propebloyetia » Germain nov. gen. (3). — L'espèce de Madagascar décrite en 1832 par Férussac sous le nom d'Helix (Helicella) Chastelli et classée en 1855 par Gray ‘dans le genre Nanina, puis en 1861 par von Martens dans le sous- (1) Extrait du Bullelin du Muséum national d'Histoire naturelle, XIX: pp. 469-472, 1913. (2) 1bid., pp. 473-471. (3) 1bid., pp. 477-481, pl. XIX. — 165 — geure Xesta, présente les plus grandes ressemblances avec certains Mollusques des régions orientales de l'Afrique, les Bloyelia de Bourguignat, et doit être placée, au voisinage de ceux-ci, dans un genre nouveau Propebloyelia n. gen. 1 540 LAN LA Origine de la Faune fluviatile de l'Est Afri- cain, par Louis Germain ||) Quelques-uns des nombreux lacs de l'Afrique orientale, le Fanganyika surtout, renferment une faune montrant de nom- breux animaux à faciès marin, dits halolimniques ou thalas- soiques, Moore et plusieurs auteurs ont considéré ce lac comme une ancienne mer jurassique et le groupe halolim- nique comme une faune marine relicte. En réalité, les lacs actuels étaient autrefois beaucoup plus étendus et possédaient entre eux des connexions plus étroites, de sorte qu'il existait alors dans l'Afrique centro-orientale un vaste bassin lacustre; à la suite de phénomènes géologiques importants, chaque lac s’est trouvé isolé et sa faune a évolué par suite des nouvelles conditions de milieu auxquelles les animaux se sont trouvés soumis : en particulier, le Tanganyika, étant de tous les lacs celui qui rappelle le mieux l'Océan, est aussi celui dont la faune malacologique à pris au plus haut degré l'aspect marin, apparence uniquement due à un phénomène de convergence. AE Une nouvelle espèce de Physe du Chili, par L. Germain (2). Cette note renferme la description d'une Physe recueillie par le Prof. C. E. Porter dans les eaux saumâtres de la pro- vince d'Antofagasta : Physa Porteri n. sp., forme voisine du P. chilensis Clessin. Ed. L. (1) Extrait du 2Xe Congrès International de Zoologie, tenu à Monaco, 1913, pp. 559-571, Rennes, 1914. @) Extrait de la Revista Chilena de Historia Natural, XVII, pp. 161-166, 1913. Ho Nudibranchiate Moilusker indsamlede av den Norske Fiskeridamper ‘“ Michael Sars ?, av James A. Grieg (1) Ce travail contient la liste de 28 espèces de Nudibranches recueillis par le « Michael Sars » de 1900 à 1908 dans les mers du Nord. PGNIL., Bidrag til kundskapen om Hardangerfjor- dens fauna, :v James A, Grieg (2). Cette étude sur la faune animale (Mammifères, Poissons, : Ascidies, Mollusques, Brachiopodes, Géphyriens, Pantopodes, Podophthalmes, Isopodes, Cirripèdes, Echinodermes, Antho- zoaires) du Hardangerfjord (Sud de la Norvège) renferme une liste de 86 espèces de Lamellibranches, 5 de Scaphopodes, Tt d'Amphineures, 91 de Gastropodes, # de Céphalopodes et »s de Brachiopodes. Ed. L. Etude sur les gisements de Mollusques comestibles des Côtes de France (Suile), par L. Joubin. Dans ce nouveau travail, M. Joubin étudie la répartiion des Mollusques comestibles le long du littoral de la Méditer- ranée, de Cerbère à l'embouchure de l'Hérault (3), c'est-à-dire sur la côte qui s'étend de la frontière d'Espagne à l'étang de Thau. Ed. Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au cours des Croisières de S. A. S. le Prince de Monaco, par L. Joubin. 3 Note : Mastigoteuthis magna nov. sp. (4). — Pendant une (1) Extrait de Kgl. Norske Videnskabers Selskabs Skrifler 1912, nr. 13, 13 pages, 1913. (2) Extrait de Bergens Museums Aarbok, 1913, nr. 1, 148 pages, pl. I-II, 1 carte, 1913 (3) Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 972, 16 pages, 1 Carte, 15 octobre 1913. ; (4) 1bid., no 275, 11 pages, 1 fig., 1er décembre 1913. Le OT = croisière du Prince de Monaco il a été pris, dans la mer des Sargasses, en août 1905, un très beau Céphalopode apparte- nant au genre Masligoteuthis : dépourvu d'organes lumineux, ce M. magna n. Sp. est la plus grande espèce de ce genre actuellement connue : les bras dont les ventraux sont beau- coup plus grands portent deux rangées de ventouses, et dans la nasse où l'animal fut capturé, on {rouva un lentacule séparé qui parait bien lui avoir appartenu et qui présente une paletie formée de ventouses excessivement pelites imvisibles à l'œil nu. Ed. L. Further records of the Cephalopoda Dibran- chiata of the Coasts of Ireland, by Anne L. Massy (|). Quelques corrections sont nécessaires au travail publié en 1909 par Miss Massy sur les Céphalopodes Ges côtes d'Irlande (Fisheries, Ireland, Sci. Invest., 1907, I) : les exemplaires signalés comime de jeunes Histioteuthis Bonelliana Férussac sont des Calliteuthis Meneghini Verany; le spécimen indiqué sous le nom de Doralopsis vermicularis Rüppell est un Planc- toteuthis exophihalmica Chun ; une espèce rare Teuthowenia megalops est à ajouter à la liste des formes de Grande-Bre- | fagne et d'Irlande. Ed. E; | | Sur la manière dont les Poulpes viennent à bout de leurs proies, des Lamellibranches en particulier, par H. Piéron (2). On sait depuis quelques années que la mort des Crabes JSaisis par des Poulpes est due à l’action toxique de la salive de ces Mollusques. M. Piéron, qui a reconnu que la salive de (1) Brochure in-80 de 12 pages. Department of Agriculture and Tech- Mmicat Instruction for Ireland, Fisheries Branch, Scientific Investigations, 14912, No V, Dublin, 1918. || (2) Extrait des Archives de Zoologit expérimentale et générale, t. 58, Notes et Revue, n° 1, pp. 1-13, 1913. — _ — 168 — l'Octopus vulgaris Lk. a la même toxicité pour le Crabe que celle des autres Céphalopodes, à constaté que le Poulpe ne procède pas par une injection après morsure, mais que la pénétration de la salive se fait par la voie du courant d'eau respiraloire. La salive de l'Octopus exerce également une action toxique sur les Lamellibranches et, pour venir à boul de leur résistance, le Poulpe combine les efforts de traction sur les valves et la salivation : il introduit probablement la salive par l’entrebâillement qu'il réussit momentanément à produire au cours d'un effort de traction et l'action du toxique détermine un affaiblissement du tonus des adducteurs main- tenant closes les valves. Ed. L. The Prosobranchia of the Siboga Expedition. Part V : Toxoglossa, by M. M. Schepman (|). Cette 5° partie des études faites par M. Schepman sur les Gastropodes Prosobranches recueillis pendant le voyage du « Siboga » aux Indes Néerlandaises orientales est consa- crée aux Toxoglosses représentés dans cette collection par 228 espèces (sur lesquelles 127 appartiennent à la famille des Pleurotomidæ, où deux genres nouveaux sont proposés : Cla- vosurcula et Daphnellopsis nn. 88.). 71 formes sont nouvelles : Terebra (Striolerebrum) exiguoides, — — mullisitriala nn. spp., — — undulala Gray var. lævior n. var,, — — liurensis, mnt es UITUO, Conus (Ammirales) filicinclus nn. spp., — (Asperi) mucronatus Rve. var. Sibogæ n, var,, — — delicatus, — — elegans, Pleurotoma (Gemmula) truncala, — — Sibogæ, (1) Fascicule in-40 : pp. 365-452, pl. XXV-XXX, 1 figure dans le texte: Monographie XLIX e of Uitkomsten op Zootogisch, Bolanish, Oceanograæ phisch en Geologiseh Gebied verzamela in Nederlandseh Oost-Indiè 1899: 1900, aan voor H. M. Siboga, uitgegeven door Dr. Max Weber, Leyde, 1913. OO Drillia subanqgusta, — rubidofusca, — - pagodæformis, — Æsopus, — rubrozonala, — rufolinealta, — kwandangensis, — limorensis, — baljanensis, — Sibogæ, — suluensis, — madurensis, Borsonia Smilhi, Ancistrosyrinx pulchella, Surcula Melvilli, — supracostala, — limorensis, — pyramidalis, — brachytoma, — oblusigemmala, — undoSa, — variabilis, — pulchra, — trophonoïidea, — biconica, — celebensis, — MNierstraszi, Clavosurcula (nov. gen.) Sibogæ nn. spp., Mangilia terpnisma Melv. et St. var. abyssicola n. var., — butonensis, — rufostrigala, -— mulligranosa, — septemcostala nn. spp., — — Var. {enuis N. var., — nulticostala, — Savuensis, — crassicingulala, — Halmaherica, — 170 — Lienardia granulifera, — _ perislernioides, Clathurella virgo, — Tufoapicala, Daphnella supracancellata, — elegantissima, — celebensis, — subuloides, — suluensis, — perfragilis, Pleurotomella biconica, — affinis, — gradala, — ceramensis, — clathurellæformis, — exlensæformis, — abbreviata, — pyriformis, — dubia nn. spp., — — var. circumstriala n. var., Spergo Sibogæ, Daphnellopsis (nov. gen.) lamellosa nn. spp. Dans un appendice aux parties déjà publiées de cette mono- graphie, trois espèces nouvelles sont décrites : Cyclostrema euchilopleronoides, Trophon ? floresianus, — — celebensis nn. spp. Ed. L. The Prosobranchia, Pulmonata and Opistho- branchia Tectibranchiata Tribe Bullomorpha of the Siboga Expedition. Part VI : Pulmonala and Opisthobranchia Tectibranchiata Tribe Bullomorpha, by M. M. Schepman (1) Cette 6° et dernière partie comprend 19 espèces de Mol- (1) Fascicule in-40 : pp. 453-494, pl. XXXI-XXXII. Monographie XLIX f, lIbid., Leyde, 1913. me . lusques terrestres et d'eau douce, dont deux nouvelles : Hemi- plecla kangeangensis, Pleclotropis kangeangensis nn. spp., et #1 espèces d'Opisthobranches Tectibranches Bullomorphes, avec 15 formes nouvelles : Relusa Sibogæ, Volrulopsis (nov. gen.) ancillarioides, Meloscaphander (nov. gen.) Sibogæ, Scaphander Sibogæ, — allenualus, — subglobosus, Alys mullistriala, — sublorluosa, — (Alicula) Supracancellata, Dinia truncatula, Cylichna javanicu, — Sibogæ, Haminea dubia, Ringicula titanica, — plicifera nn. spp. Biol IEx On a small Collection of Marine Shells from Henderson Island, by E. A. Smith (|. Dans ce travail sur une collection de coquilles faite par MM. J. R. Jamieson et D. R. Tait à l'ile Henderson ou Eliza- belh, dans le voisinage des Puamotou, on trouve quelques notes sur diverses espèces : Morum ponderosum Hanley, d'habitat resté jusqu'ici inconnu, Lima bullifera Deshayes, qui n'était indiqué encore que de la Réunion, Broderipia iridescens Broderip, de l'Océan Pacifique et de la Réunion, Nalica Dilluwyni Payraudeau, espèce signalée de la Méditerranée, de Sainte-Hélène, des Indes Occidentales, de Maurice et du Paci- tique-Sud, et la description de 4 nouvelles formes : Enginda (1) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, sér. 8, vol. XII PD. 409-415, pl. IX, 1913. rte fuscolineata, Tritonidea difficilis, T. rosacea, Calliostoma roseopiclum nn. spp. Ed. L. Anatomie des Clausilies Danoises : I. Les Organes génitaux, par C. M. Steenberg (|). Celle étude anatomique, où l’auteur donne la description des organes génitaux chez les 10 espèces de Clausilies qu'on trouve dans le Danemark, confirme complètement la classifi- calion établie d'après les caractères de la coquille : ces formes peuvent, en effet, se répartir en trois groupes de la façon suivante : EL — G. Clausiliastra v. Mdff. : CI laminata Mig. II. — G. Pirostoma v. Vest : S.-G. Pirostoma s. str. : P. plicatula Drap., P. linecolata Held., P. ventricosa Drap. S.-G. Auzmicia Brus. : P. bidentala Strôm., P. dubia Drap., P. pumila Ziegl UT. — G. Alinda (Ad.) Bœætig. : A. biplicata Mig., A. plicala Drap. G. Balea Prid. : B. perversa L. Ed. L Note on Harpa (Eocithara) punctata Verco, by Jos. C. Verco (2. L'espèce vivante Australienne nornmée en 1896 (Trans. R. Soc. South Austral., XX, p. 218) par M. Verco Harpa punc- lala, doit être rangée dans la section Eocithara Fischer, 18553, (1) Saertryk af Mindeskrift for J. Steenstrup, XXIX, 46 pp. et 1 planche, Copenhague, 1914. (2) Extrait des Transactions of the Royal Society of South Australia, XXXVII, pp. 446-447, 1913. à laquelle appartiennent également 9 espèces fossiles du Tertiaire Australien décrites par Tale : JL. lenuis, H. pulligera, H. pachycheila, H. abbrerviala, etc. Ed. L. Note on Lasæa scalaris Philippi, by Jos. C. Verco ||) / NI. Verco a observé plusieurs spécimens de Turricula tere- siæ T. Wds. contenant des Lasæa Scalaris Phil. vivants : il se demande si c'est là un fait accidentel ou un cas de prédation par un Gastéropode carnivore ou bien sil s'agit d'une asso- ciation commensale. Ed. L. (1) Extrait des Transactions of the Royal Sociely of South Australia, XXXVII, pp. 448-449. REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology. Edilor : J. R. Le L Tomlin. VO XIV neuve Contents : J. W. JAckSoN. Notes on the Candidula Section of Helicella. — J. T. MARSHALL. Additions to « British Con- chology », Part VIT (continued) [Venus fasciala var. pallida n. var.}. — J. E. A. JorriFrE. Two hitherto unnoticed varielies of Helicella lieripensis Mab. — À, E. Boycorr. The Radula of Hyalinia (PI, I). — A. E. Boycorr. The colonisation of Helix cantiana. in Herelordshire. — J. W. VAUGHAN. Some New tecords from South Wales. — \V, DENISON ROEBUCK. Census Authentications. Vol: XIV, n° 8, October 1914: Contents : G. C. RoBson. Molluscan Rubber Pests. E. A. SmitTH. Note on Bursa (Tulufa) rubeta Bolten = Triton lampas LKk. el auct. [varr. lissostoma, gigantea, tenuigra- nosa nn.] (PL IV). — J, W. JACKSON. Cæcilioides acicula. Vallonia excentrica, etc., in Denbighshire. — A. E. BoycorTr. The Radula of Ayalinia, I : Variation in the Radula of H. helvetica. — J. E. A. JOLLIFFE. Jaminia cylindracea Da C. with two denticles. — J. R. LE B. TOMLIN and L. J. SHACKLE- FORD. The Marine Mollusca of Säo Thomé, I. The Nautilus, à monthly devoled lo the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXVIII, n° 3, July 1914. Contents : BRUCE L. CLARK. The Marine Molluscan Fauna from the vicinity of Bolinas Bay, California. — A. E. ORTMANN. Studies in Najades (continued) [Lexingtonia n. gen.|. — A. C. Billups (Obituary). — Notes : E. G. VANATTA, Modiolus de missus Dillw. and var, granosissimus Sby. le Vol. XXVIII, n° 4, August 1914. Contents : H. A: PizsBry. Shells of Duran, New Mexico {[Pupilla muscorum xerobia n. subsp.] (PI. IT). — Wm. F. CLaAPP. A New Fossil Vitrinella from Boston [V. Shimeri n. sp.] PI. 11). — [. S. FRIERSON. Observalions on the Genus Sym- phynota Lea. — J. B. HENDERSON. Volvidens, New Genus In. 8. — A. E. ORTMANN. Studies in Najades (continued) [Alasminola n. subg., Prolasmidonta n. subg.|, — Notes E. P. CHACE, Possible transportation of Panopea generosa; — À Large Oclopus; — H. W. WINKLEY, Mollusca of Maine. Vol. XXVIII, n° 5, September 1914. Contents : CHARLES T. RAMSDEN. Notes on Some Land Shells of Eastern Cuba [Pleurodonte (Caracolus) sagemon Goodrichi n. subsp., Annularia eburnea Presloni n. subsp., Annularia mayensis Torre et Ramsden n. sp., Urocoptis (Gongylosloma) mayensis Torre et Ramsden n. Sp.]. — HAROLD S. COLTON. Results of a Statistical Study of Variation in the Blue Shells of Pecten nucleus irradians found at Atlantic City, N. J. -— T. D. A. COCKERELL. Some Slugs (Agriolimax) from Guate- mala. — WM. H. DALL. Henry Hemphill (Obituary). Vol. XXVIII, n° 6, October 1914. Contents : H. A. PrzsBRy. À New Species of Leplachatina [L. Cookei n. sp., Oahu]. — Wm. H. DaLL. Notes on West American Emarginulidæ [Puncturella multistriata, P, caryo- phylla, nn. spp., California; P. longijissa n. sp., Bering Seal]. — J. J. RIVERS. À New Form of Bathyloma from the Upper Pleistocene of San Pedro, Cal. [B. Clarkiana n. sp.] (PL IT). — À. E. ORTMANN. Studies in Najades (continued). — CÆSAR R. B&ŒTTGER. « Physa heterostropha Say » in Europe (PI. IT). — Notes : W, L. MC ATEE, Birds transporting Food Supplies. Vol. XXVIITI, n° 7, November 1914. Contents : H. E. WHEELER. The Unione l'auna of Cache River, Arkansas, with Description of a New Fusconaia [F#, selecta n. sp.] (PI IV). — GEo. H. Crapr. À New Polygyra 10 = of the Stenotrema hirsuta Group from Georgia [P. cohullensis n. Sp.] (fig.) — C. MONTAGUE CookE. Description of a New Species of Tornaltellides [T. Pilsbryi n. sp., Oahu]. — E. G. VANATTA. Notes on Ranella lampas of authors. — T. $. OLp- ROYD, A remarkably rich Pocket of Fossil Drift from the Pleis- tocene. — Wm. F. Crarr. The Boston Malacological Club. — Notes : H. A. PrizsBry, Note on Andillean Paleogeography. Vol. XX VIII, n° 8. December 1914. Contents : L. P. GRATACAP. Tertliary Fossils on Long Island, — À. W. HanHam. Notes on Mollusks from British Columbia. — OLOF O. NYrANDER. Fresh Water Shells in Moose River, Somerset County, Maine. — RE) Baker. Correspondence from Japan and China. — DARLING K. GREGER. On the Réten- tion of the Original Color Ornementation in Brachiopods., — Notes : C. W. JOHNSON, Pelricola dactylus SoWerby; — OLOF O. NYLANDER, Limnæa emarginata Mighelsi absent in its Old Localities; — (ro. H. CLaPr, Cochlicopa lubrica in Western Pennsylvania. Journal de Conchylologie. 1914. : PIV. G.Reignier lith. Imp.L.Lafontaine Paris 23 Hehx (Ganesella ?)mellea Bar. & Dautz.genet. 10 11. Clausilia Duporti Bav.& Dautz. x 2 ms Pachydrobia Delavaya)pallidula B&D... x 7 Ta anne Ten ANer Es KDE 8 Buliminopsis abbrenatus Bav & Dautz. x 22 | 141516. Nanina (Kesta) ) Dejeani Dautr. gr.nat. 17.18. Clausiha Marteh Dautz.. gr.nat. | 1 dit — NOUVELLES M. le Professeur WM. H. DArrL informe les Malacologistes que la Smithsonian Institution vient de faire paraitre une Introduction historique et un Index complet pour le Museum Boltenianum (édition de 1798), dans le même format que la réimpression publiée en 1906 par MM. Sherborn et Sykes. Les lecteurs du Journal de Conchyliologie peuvent se pro- curer un exemplaire de cette brochure en s'adressant à The Smilhsonian Institution, United States National Museum, Washington, D. C. Le Directeur-Gérant : H. FISCHER. Imp. Oberthür, Rennes-Paris (1148-15). « PENDANT L'AGE DU RENNE FAR , Edouard PIETTE . Un fol volutie in-40 de 112 pages, ayec 128 figures dans le texte, 1 portrail. hors texte el 100 planches hors texte en couleur dessinées var M. J. PILELOY. Edité chez MASSON et Gi, 120, bouleva d Saint-Germain, Paris ps : 100 francs | Ee nom d'Édouard Piette ést universellement connu par les fouilles métho- $ diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les * grottes préhistoriques les plus importantes des Pÿrénées. Les objets d’art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant | l’âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite : l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs: On y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la. > description générale des grottes pyréneénnes et à l'histoire de l'Art. C'est \ pour suppléer à cétte lacune que ses éxécuteurs: testamentaires ont donné un coùrt historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par > des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les condi. « _ tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu ÿ récon$tituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- ‘ dant la longue durée de l'âge de la pierre; il a montré que la sculpture, plus: } conforme à ia nature, S’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection >: dès les temps les plus réculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel Le ést venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des | : reliefs, est enfin ie dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette toute la filiation, a produit de réels chefs-d’œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque gretque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M.3J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquabks de sa collection, ainsi que des objets d’autres provenänces. A côté des sculptures en ivoire ou en 7 bois de renne, des bas-reliefs, ‘des gravures Sur OS, des dessins sur pierre » représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des … représentations d'un art symbulique ornemental, ainsi que des outils ornés + de motifs gravés. " ‘L'Art vendant l'äg2 du Renne est l’œuvre da plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; elle éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous “montre la première éclosion sur notre vieux sol national. * En sole au Éneu “4 Hourbal dé Conchylio ogie | BouLEvARD Sainr-MIGueL, 51, Paris, 5° AIT Le METTRE INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE les MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL SAUNA Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE | 1873-1892 Un vol. in-8o de 263 pages d'impression, comprenant la table des: auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres,, Sections el Espèces de Mollusques décrits ou cités CRUE: le Journal de Conchyz liologies à Prix : 8 francs » On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie,’ parüe en 1575, de l'Index général el systématique des matières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie | Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) lèeur seront comptés conformément au tarif (voir le n° 1 de 1901). Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la: Mae des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits. non réclamés seront détruits après"leur publica- lion. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 18 fr.; pour 4 Numéros. 50 fr. Une demi-page — 10 fr.; — — 30 fr. Un quart de page — — 6fr.;, — — 18 fr. Ces prix sont réduits de & % pour les Abanhés s tt A 10 TE | LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET LITTÉRAIRE BPERNARRE &'C" #, rue Antoine-Dubhois, PARIS (VI) —_Téléphone 807728 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs et des Etudiants ès sciences naturelles TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ : PAR L. PERVINQUIERE Docteur ès sciences Chargé de conférences à ia Sorbonne; Lauréat de l’Institut, Avec une Préface de M. À. LACROIX, Membre de l'Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans exe telNOnS ex Le ENIEES MUG UUAT on RME eu 16 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE + Chargé des conférences de Paleontologie à la Faculté des Sciences de Paris À Lauréat de l'Institut. | Études de paléontologie tunisienne. TOME 1 : Céphalopodes des terrains secondaires, 1 vol. in-4° de 438 pages, avec 158 figures dans le texte et 1 vol. atlas:in-4° contenant 27 planches en photo- Mon Prr des 2 volumes DrOCHÉS Lu uen 50 fr. E tudes de paléontologie tunisienne. ToME II : Gastropodes et - Lamellibranches des terrains crétacés, 1 vol. in-4° de vi-352 pages, avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° contenant » 23 planches en phototypie. Prix des 2 volumes brochés... 40 fr. Etude géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4° de 368 pages, » avec 36 vues photographiques et 42 coupes ou cartes dans le texte, … 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, À RU in us 45 fr. L Commandant A. ANNET Ancien Surveillant général du \uséum. Guide général illustré au Muséum d'Histoire naturelle ae Paris Jn vol. in-8& de 108 pages, orné de gravures et d'un pee du \ . Muséum, POI DRNTPRe E L dis 4 fr. 50 c GIRARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8° de 234 pages, L dite CDN. RONA EE RME CAS CAR EE … — L'Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8° L de 124 pages, avec 4 figures dans le texte et 4 12 planches hors texte, broché... De à 6 de CNE e Da a PE 5 fr. FE VA OR af SET ON 7 2 ESS AO 1 2 Re eue ns 6 fr. ü $ TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages Description de coquilles’ nouvelles de l’Indo-Chine (8e Suite), par A. Bavay et Ph. DAUTZENBERG........., 147 Description de deux Mollusques nouveaux provenant du Thibet, par Ph. DAUTZENBERG 154 Description d’un Mucularia nouveau provenant du Maroc, par Ph. DAUTZENBERG 158 Bibhobraphié 22. MILLE is RS SR EE RES 161 “Revue des Publications périodiques.................... 174 Nouvelles 177 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco).... Pour l'Etranger (Union postale) id. Prix du numéro vendu séparément Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. S’adresser : : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiscHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5earr.) ; Et pour l’abonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Ci, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d’échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la couverture. Maximum : 4 lignes. Trup. Oberthür, Rennes-Paris (1148-15). JOURNAL CONGHY LIOLOGIE L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, SOUS LA DIRECTION DE CROSSE & FISCHER CONTINUÉ PAR H. FISCHER, DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS 52 YOGI MAY d=15 PARIS DIRECTION ET RÉDACTION : ADMINISTRATION . H. FISCHER | J. LAMARRE et Cie, Éditeurs 51, boulevard Saint-Michel (Ve). 4, rue Antoine-Dubois (VI®) 1916 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an { PR l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées’ de : tacililés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées! des spécimens. sen déterminés de Coquilks récentes es. Mollusques. \ o je Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel. | M. G.-B. SowerBy, F. L. S., eic, et, depuis Lors, elle a | Fe presque toutes les collections importantes qui ont été mises e vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collection des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus ir rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience ve _ dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s’est accru 9 et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con: fiance qui est-à même ide fournir des ne en Don état a REP ERE déterminés. Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12, 000 espèces, sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Cliente Adresse : Sowerby el Fulton,. Kew Gardens, London. C4 En vente ‘au Bureau du Journal de Gonchyliologie A BouLEvVARD SAINT-MICrEr., 51, Pants, D ACTUS = sé AA S ES à IE INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE iles MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCREIEACOTA 1873-1892 Un Fo in-8e de 263 pages d'impression, comprenant la table- des auteurs en ‘même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes; Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections À Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchyf liologie. h Prix : 8 francs né | RE On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie! _ parue en 1878, de l'Index général et systématique des malières Fig contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie Ê Un volume in-8° de 208 pages d'impression. - je TUR » 4 go ne vi à 49 | Prix : 8 francs En» 4 : e u M LE 5 À È ! ; À 5 N À à JOURNAL CONCHYLIOLOGIE 4: Trimestre 1916 524306 X HENRI FISCHER 1865 - 1916 Le Journal de Conchyliologie a fait une grande perte en la personne de son directeur, HENRI FISCHER, qui s’est éteint prématurément à Paris le 19 juillet 1916, à l’âge de 50 ans. Pierre-Marie-Henri Fischer naquit à Paris le 7 no- vembre 1865. Fils et petit-fils de Parisiens qui furent des esprits hautement cultivés et des artistes délicats, il trouvait encore, au foyer même de ses parents, l’atmo- sphère scientifique qui devait influer sur son avenir : son père, le D' Paul Fischer, auteur d'importants travaux devenus classiques, était un savant remarquable dont les belles recherches avaient fait un des maitres de la Malacologie contemporaine. Henri Fischer commença ses études au lycée de Vanves et les termina brillamment au lycée Henri IV. Tout enfant encore, pendant les vacances qu'il passait le plus souvent au bord de la mer, il se plaisait à collectionner des coquilles qu'il cataloguait soigneusement, Mais là ne se borna pas sa curiosité scientifique : peu à peu d’autres branches furent par lui méthodiquement approfondies. C'est ainsi qu'il acquit des connaissances dans le domaine de lAstronomie ; avant même que ses classes fussent 13 =— 180 — terminées, possesseur d'une lunette astronomique qu'il avait obtenue de ses parents, il fouillait le ciel dont la carte lui devenait rapidement familière et, par la lecture d'ouvrages bien choisis, il développait en même temps ses aptitudes pour les sciences exactes. En 1885, Fischer fut reçu simultanément à l'Ecole Polytechnique et à l'Ecole Normale supérieure : il-opta pour cette dernière. Ayant obtenu la licence ès sciences physiques (1887), puis la licence ès sciences naturelles (1888), il conquit en 1889 le titre d'Agrégé de l’Université (sciences natu- relles) et fut nommé Préparateur de Zoologie à l'Ecole Normale supérieure. Il devenait ainsi préparateur d'Alfred Giard qui, depuis 1887, était son maitre vénéré. Henri Fischer sut mettre à profit un contact incessant avec ce vaste cerveau dont bien des idées trouvaient écho en lui. De son côté, Giard appréciait l'intelligence précise et ouverte du jeune naturaliste, le soin qu'il apportait à ses recherches, sa rare probité scientifique et son désimtéressement. Henri Fischer soutint en 1892 une remarquable thèse de doctorat sur la « Morphologie du joie des Gasté- ropodes » et quitta l'Ecole Normale pour la Faculté des Sciences de Paris, où il entra comme Préparateur adjoint de Géologie. , C’est alors qu'il se maria /1893) : il s’unissait à la fille du préhistorien et paléontologiste, Edouard Piette, qui était des amis du D" P. Fischer. Celui-ci était Assistant de Paléontologie au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Son décès survenu en 1893 amena par contre-coup la vacance du poste de Prépa- rateur dans le même service : Henri Fischer l’occupa (1891). Mais une situation qui convenait mieux à son activité scientifique s’offrit à lui quelques mois plus tard: la Faculté des Sciences de Paris posait les bases d’une — 181 — nouvelle organisation d'enseignement des sciences P. C. N. Henri Fischer fut désigné pour créer et diriger l’enseignement pratique de Zoologie. Dans ces fonctions, qui mirent en lumière ses qualités d'organisateur et de professeur, il renouvela jusqu’à ses derniers jours, comme Chef des travaux pratiques, puis comme Maitre de conférences adjoint, un enseignement toujours inté- ressant et bien compris. Il eut à constituer pour ses élèves une série de manipulations dont certaines, par exemple l'étude de l’œuf et des premiers stades du développement des Echinodermes, exigeaient pour être menées à bien une habileté et une persévérance remar- quables, car il s'agissait d'assurer la bonne marche de ces travaux pratiques pour plusieurs centaines d'étudiants dans une ville éloignée des laboratoires maritimes (1). Ses collaborateurs immédiats, envers lesquels il se montra toujours, avec la plus franche cordialité, un ami plutôt qu'un chef, peuvent rendre témoignage des efforts et des soins qui lui ont permis d'organiser ces manipulations. D'autre part, la mort de son père avait aflirmé déli- nitivement la direction des recherches scientifiques d'Henri Fischer. A dater de cette époque il eut à cœur de continuer l’œuvre paternelle, et la science malaco- logique absorba son activité. En 1856, le D' P. Fischer avait pris avec Bernardi la direction du Journal de Conchyliologie fondé en 1850 par Petit de la Saussaye. À partir de 1861, ce recueil fut dirigé par H. Crosse, P. Fischer et Bernardi, puis de 1861 à 1893 par H. Crosse et P. Fischer. A la suite du décès du D’ Fischer, H. Crosse s’adjoignit (1) Pour guider les étudiants pendant leur travail, H. Fischer a rédigé une série de feuilles imprimées, accompagnées de dessins explicatifs, où sont décrits les principaux représentants des divers groupes du règne animal. — 182 — comme collaborateur le fils de son ancien ami. Aucun choix ne pouvait être plus judicieux : car Henri Fischer. qui, après la mort d'H. Crosse (1898), s’assura le con- cours de MM. Ph. Dautzenberg et G.-F. Dollfus, s’est dévoué avec un zèle inlassable à la continuation de cette œuvre : il lui imprima une impulsion nouvelle en y publiant lui-même des mémoires de haute envergure el en faisant appel à de nombreux collaborateurs de France et de l'étranger. Il multiplia les illustrations el réussit, par le talent qu'il avait acquis en photographie, à obtenir des dessinateurs des représentations bien plus fidèles des coquilles et surtout des pelites espèces, en leur fournissant des épreuves agrandies et d'une si remarquable netteté qu'elles ne permettaient aucune fausse interprétation. Les soins qu'il ne cessa de donner à cette importante publication scientifique, aussi bien que les travaux qu'il fit paraitre, lui valurent l'appréciation des savants les mieux autorisés et la Midland Malacological Society le comprit en 1899 au nombre de ses six membres hono- raires, en compagnie des noms les plus illustres. Il avait été aussi élu, pour la période 1905-1907, membre du Conseil de la Société Zoologique de France. Une parte des travaux d'Henri Fischer, dont on trou- vera plus loin l'énumération, consiste en mémoires de Malacologie systématique. Notamment il a poursuivi, avec M. Ph. Dautzenberg, d'importantes recherches sur la faune de l'Indo-Chine et sur les Mollusques recueillis dans les grands fonds de l'Atlantique pendant les campagnes de $S. À. S. le Prince de Monaco. En dernier lieu, avec le même collaborateur, il avail entrepris l'examen des Pélécypodes provenant du voyage du steamer « Siboga » effectué aux îles de la Sonde par les soins du Gouvernement Hollandais : ce travail était 4 = no déjà très avancé lorsqu'il a été interrompu par la maladie qui à fait si cruellement souffrir notre ami. D'autre part, l'œuvre scientifique d'Henri Fischer comprend de nombreux mémoires concernant l'anatomie de divers groupes de Mollusques. Ses observations portèrent d'abord sur des questions relatives à l'embryogénie des Mollusques : les recherches qu'il fit sur le développement et l'anatomie comparée de l'appareil digestif des Gastéropodes eurent pour cou- ronnement sa brillante thèse de doctorat. Plus tard, en collaboration avec M. le Professeur E.-L. Bouvier, il publia sur l'organisation des Pleurotomaires plusieurs notes et deux mémoires considérables qui ont fourni de précieuses données sur la forme ancestrale hypothétique des Gastéropodes. En 1892 il avait commencé, avec son père, l'étude des Céphalopodes capturés au cours des croisières du « Travailleur » et du « Talisman » et il publia en 1907, avec M. le Professeur L. Joubin, un travail d'ensemble sur les Mollusques de ce groupe recueillis pendant ces deux expéditions. De 1908 à 1910, en collaboration avec M. le Professeur Rémy Perrier, il présenta, à l’Académie des Sciences, une série de notes sur divers points de l’organisation des Tectibranches : ces notes étaient les préliminaires d'un important mémoire sur l'anatomie et l'histolegie de la cavité palléale et de ses dépendances chez les Bulléens : la 1° partie, consacrée aux genres les plus primitifs du groupe des Tectibranches, à paru dans les Annales des Sciences Naturelles en 1911 ; la 2° partie, qui devait comprendre la description des autres formes et les conclusions générales, est restée en préparation. Les connaissances approfondies qu'Henri Fischer pos- sédait sur l'anatomie des Mollusques lui ont d’ailleurs permis, dans ses travaux même purement conchylie- ASE logiques, d'éviter des erreurs que les naturalistes exclu- sivement systématistes sont parfois exposés à commettre. L'importance et l'étendue de son bagage scientifique auraient pu porter à l'ambition un esprit moins bien trempé que le sien et autour de lui les voix les plus autorisées déploraient qu'il ne recherchât pas une situation mieux en rapport avec sa valeur ; mais, fidèle à ses principes de modestie, il n’envisagea jamais l'utilité de ses travaux qu’au point de vue de l'avancement des connaissances humaines. C’est à cet idéal qu’il consacra sa vie. Lorsque la Chaire de Malacologie devint vacante en 1903 au Muséum d'histoire naturelle, les titres incontes- tables d'Henri Fischer à être présenté comme Professeur le firent proposer en première ligne par la section de Zoologie de l’Académie des Sciences et en deuxième par l'ensemble de ce corps savant. Dans l’ardeur des compé- titions, Fischer sut, avec la plus complète dignité, s'abstenir de toute polémique et conserver ses habitudes de parfaite lovauté et de haute courtoisie. Sa grande modestie, — seul défaut qu'on lui ait reproché, — son affabilité et sa tolérance voilaient seu- lement, pour ceux qui ne le connaissaient pas bien, Ja solidité de ses convictions et de ses jugements, et l’élé- vation continuelle de sa personnalité vers la plus pure perfection morale. Un esprit fin et délicat s’alliait à sa bonté universel- lement reconnue. Il n'avait pas d'ennemis. Ses amis et ses élèves ne le consultaient jamais en vain : d’un jugement très sûr, il dirigea bien des jeunes vocations. Si l'avancement de la science malacologique, qu’il a marquée de son empreinte profonde, fut l’objet de son principal effort, H. Fischer ne s’en est pas moins conti- nuellement intéressé à tous les progrès. Dans le domaine de la science il n’était guère pour lui de recoins obscurs. — nr Mais ses étonnantes facultés d’assimilation étendaient bien au delà ses connaissances. Il goûtait également les lettres et les arts. Il écrivit d’intéressantes relations de ses voyages. Il s’occupa de musique, d'harmonie, ima- gina une nouvelle portée musicale qui supprimait les complications dues à la diversité des clefs, et composa même quelques jolies pièces qui ne furent jamais connues que de ses proches jusqu’au jour où, à Saint- Etienne-du-Mont, pendant la cérémonie de ses obsèques, l’une d'elles berça son dernier sommeil. En février dernier il faisait paraître dans le journal L'Astronomie une note intitulée « Quelques remarques sur la Vision » : ce fut sa dernière publication. Une heureuse initiative fut prise par lui en 1913 : cette année marquait le bi-centenaire de la naissance de l’astronome Nicolas-Louis de la Caïlle. Par ses soins, un comité se forma sous le patronage des savants les plus en vue : une fête fut célébrée à Rumigny (Ardennes) et une plaque commémorative apposée à la maison natale du célèbre astronome. Puis, en vue de l'érection d'un monument au grand homme, il ouvrit une sous- eription qui trouva écho aussi bien à l'étranger qu'en France. Mais Henri Fischer ne devait pas voir la mise à exécution de cette entreprise : la souscription n’était pas encore complètement terminée quand la guerre éclata. Une autre déception, bien plus amère, lui était réservée du fait de la guerre. Après avoir assuré par ses soins la publication d’un important ouvrage d'ethnographie préhistorique laissé inachevé par son beau-père, Edouard Piette, H. Fischer consacrait, depuis plusieurs années, une partie de ses vacances dans les Ardennes à l'étude d'une inestimable collection de fossiles jurassiques qui, réunie par ce savant paléontologiste et continuée par lui-même, contenait beaucoup de types inédits très — 186 — curieux et des échantillons merveilleusement conservés. Ses premières observations furent publiées en 1909 dans le Journal de Conchyliologie sous le titre : « Sur quelques coquilles fossiles des terrains jurassiques ». En 1914, cet important travail était presque achevé. Quand il Jui fallut, devant l'invasion allemande, quitter Rumignv, Henri Fischer ne pouvait songer, avec les moyens de transport dont il disposait, à emporter ses manuscrits, d'un volume et d’un poids considérables, et force lui fut de les abandonner ainsi que la collection. La perte probable de cet ouvrage, fruit d’un labeur de plusieurs années, et d’une grande portée, lui fut très sensible : il n’y pen- Sail Jamais Sans un serrement de cœur. La guerre Favait surpris dans les Ardennes. Quand la nouvelle ‘énarriva, il l’accueillit avec la confiance et Fespoir quelui dictait son patriotisme éclairé. I se nuit immédiatement à la disposition de l'autorité militaire et ne Cessa, jusqu'à l'invasion, de se dévouer, sans souci de Ja fatigue, pour exécuter jour et nuit les missions de l'armée et seconder l'administration civile, donnant à tous l’éxemple de la fermeté et du devoir. Il fonda une ambulance ‘qui fonclionna par ses propres mayens pendant tout:le mois d'août : ceux de nos braves qui ont été soignés dans cette ambulance et ont eux-mêmes assez véeu pour connaître sa mort l'ont unanimement DIS UD ik DETTE rues Son activité de patriote ne s'arrêta pas après son retour à Paris ‘il ravitailla plusieurs fois les formations sanitaires de l’arrière-front; puis, estimant qu'il ne devait pas se bornér à l’accomplissement rigoureux de son devoir de fonctionnaire, il affaibli sa santé déjà ébranlée en s'occupant avec suite d'une des œuvres de guerre les plus connues et les plus absorbantes (1). (1) Le Secours National, | | VA É i Le \ { Li LA 1 D \ ob " { wr "s + 6 FURINTRS (4 LS i BALE sd! a !! Ü Ces AT et à To rs | SL DA [TA PAT 2 Ha La guerre ne lui ménageait pas les épreuves ; il ne pub les surmonter : une cruelle maladie se déclara. Sans illusion comme sans plainte, il en suivit les progres avec une précision absolue, ia pensée toujours tendue vers la Victoire dont il ne devait pas voir la réalisation. H continua à travailler et à remplir ses fonctions jusqu’au dernier moment, avec une volonté sans défaillance, malgré ses souffrances el l'épuisement complet de ses forces. Sa mort, qui fut digne de sa vie, laisse un grand vide non seulement dans sa famille, mais aussi parmi ses nombreux amis, car tous ceux qui l'ont fréquenté ont pu apprécier son caractère éminemment bon et bienveillant, son esprit large et désintéressé. Les malacologistes sont unanimes à reconnaitre le soin scrupuleux que notre ami apportait dans ses travaux et sa probité scientifique qui n’a jamais laissé la moindre place à des préoccupations étrangères à une recherche consciencieuse de la vérité. Tous regrettent vivement que par une perte aussi prématurée les sciences naturelles soient privées d’un de leurs plus fervents et plus passionnés adeptes. Ph. DAUTZENBERG et Ed. LaMry. LISTE DES PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES D'HENRI FISCHER. Travaux originaux : 1889. Note préliminaire sur le Corambe testudinaria. — Pul- letin de la Société Zoologique de France, {. XIV, p. 379- 581, avec 1 figure dans le texte. 1889. Découverte d’un nouveau type de Mollusques Gastro- podes entoparasites (Entocolax). — Journal de Con- chyliologie, vol. XXXVIT, p. 101-105. 1891. 1891, 1891. 1891. 1891. 1892. 1892. 1892. 1893. 1893. 1893. PE Sur l'anatomie du Corambe testudinaria, — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXII, p. 304-307. Recherches anatomiques sur un Mollusque Nudibranche appartenant au genre Corambe. — Bulletin scienti- fique de la France et de la Belgique, t. XXIIT, p. 358- 398, pl. IX-XII. Sur le développement du foie chez les Nudibranches. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXII, p. 1268-1270. Sur le développement du foie chez la Paludine. — Comptes rendus hebdomadaires des séances et Mé- moires de la Société de Biologie, 9 série, vol. 33, p. 644-645. Note sur quelques nouveaux Mollusques parasites. — Journal de Conchyliologie, vol. XXXIX, p. 5-8. Recherches sur la morphologie du foie des Gastéropodes (Thèse de Doctorat, Paris, 1892). — Bulletin scienti- fique de la France et de la Belgique, t. XXIV, p. 260- 346, pl. IX-XV. Diagnoses d'espèces nouvelles de Mollusques Céphalo- podes, recueillis dans le cours de l’'Expédition scienti- fique du « Talisman » (1883). — Journal de Conchylio- logie, vol. XL, p. 297-300, avec 2 figures dans le texte. (En collaboration avec P. Fischer.) Note sur l’enroulement de la coquille des embryons de Gastéropodes. — Journal de Conchyliologie, vol. XL, p. 309-313. Sur quelques travaux récents relatifs à la Morphologie des Mollusques univalves. — Journal de Conchylio- logie, vol. XLI, p. 5-15. Note sur l'animal du Bulimulus Chaperi. — Journal de Conchyliologie, vol. XLI, p. 32-33, pl. L Note sur quelques points de l'histoire naturelle du genre Eutrochatella. P. Fischer (Trochatella Swainson 1840, non Lesson 1830). — Journal de Conchyliologie, vol. XLI, p. 85-89, pl. III. 1894. 1895. 1896. 1896. 1896. 1897. 1897 1897. 1897. He Note sur le bras hectocotylisé de l'Octopus vulgaris Lamarck. — Journal de Conchyliologie, vol. XLH, p. 13-19, avec 1 figure dans le texte. . Note sur l'animal du Bulimulus pallidior. — Journal de Conchyliologie, vol. XLIIT, p. 137-140, pl. VIT. . Note préliminaire sur le Pterygioleuthis Giardi, Cépha- lopode nouveau recueilli dans le cours de l'Expédition scientifique du « Talisman ». — Journal de Conchy- liologie, vol. XLIII, p. 205-211, pl. IX. Note sur la distribution géographique du genre Corambe. — Journal de Conchyliologie, vol. XLII, p. 235-236. Campagnes scientifiques de S. A. le Prince Albert I® de Monaco. Dragages effectués par l' « Hirondelle » et la « Princesse-Alice » (1888-1895). — Mémoires de la Société Zoologique de France, t. IX, p. 395-498, pl. XV- XXII. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Note sur les coquilles récoltées par M. E. Piette dans la Grotte du Mas d’Azil (Ariège). — L'Anthropologie, t. VII, p. 633-652, avec 4 figures dans le texte. Note sur le bras hectocotylisé et sur le dimorphisme du sépion de Sepia Orbignyana, Férussac. — Journal de Conchyliologie, vol. XLIV, p. 233-236, pl. VIII. Diagnoses d'espèces nouvelles de Pélécypodes. — Bul- letin de la Société Zoologique de France, t. XXII, p. 22- 31. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Diagnoses d'espèces nouvelles de Gastéropodes. — Bul- letin de la Société Zoologique de France, t. XXII, p. 37- 45. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Campagnes scientifiques de $S. A. le Prince Albert I% de Monaco. Dragages effectués par l « Hirondelle » et la « Princesse-Alice » (1888-1896). — Mémoires de la Société Zoologique de France, t. X, p. 139-234, pl. IIT- VII. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Quelques remarques sur les coquilles quaternaires récoltées par M. E. Piette dans la Grotte du Mas- 1807. 1897. 1898. 1898. 1898. 1898. 1898. 1898. 1898. — 190 — d'AZil (Ariège). — Journal de Conchyliologie, vol. XEV, p. 193-202, avec 3 figures dans le texte. Résumé des travaux de M. F. Bernard sur le dévelop- pement de la coquille des Pélécypodes. — Journal de Conchyliologie, vol. XLV, p. 209-224. Sur l'organisation et les aflinités des Pleurotomaires. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXXIV, p. 695-697. (En collaboration avec M. E.-L. Bouvier.) Sur l'organisation des Pleurotomaires. — (Comntes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXXVI, p. 1361- 1363. (En collaboration avec M. E.-L. Bouvier.) Etude monographique des Pleurotomaires actuels. — Archives de Zoologie expérimentale el génfrale, 3e série, vol. VI, p. 115-180, pl. X-XIIL [1898] — Journal de Conchyliologie, vol. XLVIT, p. 77-151, pl. IV-VII [1899]. — Bulletin of the Museum of Com- parative Zoülogy at Harvard College in Cambridg”, vol. XXXII, p. 194-246, pl. I-IV [1899]. (En collabora- tion avec M. E.-L. Bouvier.) Note sur le Pleurolomaria Beyrichi. — Journal de Con- chyliologie, vol. XLVI. p. 218-224, pl. XI. (En colla- boration avec M. Ph. Daulzenberg.) Quelques remarques sur les mœurs des Patelles. — Journal de Conchyliologie, vol. XLVI, p. 314-318. Notes sur la faune du Haut-Tonkin. — III. Liste des Mollusques recueillis par le D" A. P. Billet. — Bulletin scientifique de la France et de la Belgique. t. XX VTT. p. 310-338, avec 1 figures dans le texte, pl. XVII, XVIIT. Description d'une espèce nouvelle de Plectopylis. — Journal de Conchyliologie, vol. XLVI, p. 214-218, avec 6 figures dans le texte [1898]. — Pulletin scientifique de la France et de la Belgique, vol XXXII, p. 329-332 (6 fig.) [1899]. Liste des Mollusques marins recueillis à Guéthary et à Saint-Jean-de-Luz. — Sociélé scientifique el station 1899. 1899. 1909. 1990. 1900. 1901. 1901. 1901. ee ile zoologique d'Arcachon. Travaux des Laboratoires, année 1898, p. 127-136. — Miscellanées biologiques, dédiées au Prof. Giard à l'occasion du XXV® anni- versaire de la fondation de la Station zoologique de Wimereux, 1874-1899, p. 218 229, avec 1 figure dans le texte. Paris, 1899. Note sur la présence du genre Melampus dans le Golfe de Gascogne. — Journal de Conchyliologie, vol. XLVIT, p. 55-06, avec { figure dans'le texte. Note sur l'Helix Iumboldtiana Valenciennes, avec quelques remarques sur le sous-genre Lysinoe et sur la section Odontura. — Journal de Conchyliologie, vol. XLVIT, p. 297-305, avec 3 figures dans le texte. Descriplion d'une espèce nouvelle de Melampus prove- nant du Golfe de Gascogne. — Journal de Conchylio- logi’, vol. XLVIII, p. 66-69, avec 2 fig. dans le texte. Description d'un Mollusque nouveau. — Bulletin de la Société zoologique de France, t. XXIV, p. 207-209, avec 3 figures dans le texte. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) | Rectification de nomenclature (Bathysciadium coslu- latum). — Journal de Conchyliologie, vol. XLVHII, p. #60. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Liste des coquilles recueillies par M. de Gennes à Dji- bouti et Ali-Sabieh, avec la description de plusieurs formes nouvelles. — Journal de Conchyliologi”, vol. XLIX, p. 96-130, avec 9 fig. dans le texte: pl. IV. Observations nouvelles sur l’organisation des Fleuro- tomaires. —- Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t CXXXIT, p. 583-585. (En collaboration avec M. E.-L. Bouvier.) Sur l'organisation interne du Pleurotomaria Beyrichi Hilg. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXXXIT, p. 845-847. (En collaboration avec M. E.-T: Bouvier.) 1902. 1902. 1902. 1903. 1903. 1904. 1904. 1904. 1904. 1905. — 192 — L'organisation et les ailinités des Gastéropodes pri- mitifs, d'après l'étude anatomique du Pleurotomaria Beyrichi. — Journal de Conchyliologie, vol. L, p. 117- 272, avec 26 figures dans le texte, pl. II-VI. (En colla- boration avec M. E.-L. Bouvier.) Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique Centrale. — Recherches zoologiques. — 7e Partie : Etudes sur les Mollusques terrestres et fluviatiles, par P. Fischer et H. Crosse. .— 17° livraison publiée par H. Fischer et Ph. Dautzenberg. — 1 vol. grand in-4° de 74 pages et 6 planches. Paris, 1902. Notice sur les Travaux scientifiques de H. Fischer. — 1 vol. in-4° de 80 p., avec 46 fig. dans le texte. Paris, 1902. A propos du type de l'Helix prunum Férussac. — Journal de Conchyliologie, vol. L [1902], p. 385-386. Description d'un Oliva nouveau provenant des Nou- velles-Hébrides. — Journal de Conchyliologie, vol. L [1902], p. 409-411, pl. VII, fig. 12-13. Mission Pavie, Indo-Chine, 1879-189%5. Recherches sur l'Histoire naturelle de l'Indo-Chine, par A. Pavie, avec la collaboration... etc. — Considérations générales sur les Mollusques, par H. Fischer. — Vol. in-4#, p. 339-349. Paris, 1904. Mission Pavie.…, etc. — Catalogue des Mollusques ter- restres et fluviatiles de l'Indo-Chine orientale, cités jusqu'à ce jour, par H. Fischer et Ph. Dautzenberg. — Vol. in-4°, p. 390-450. Description d'une espèce nouvelle du genre Glandina. — Journal de Conchyliologie, vol. LI [1903], p. 321-322, pl. XI, fig. 10. (En collaboration avec M. C. Châtelet.) Remarques sur le Columbella terpsichore Sowerby et sur l'Euchelus erythræensis Slurany. — Journal de Conchyliologie, vol. LIT, p. 59-60. Liste des Mollusques récoltés par M. le Capitaine de frégate Blaise au Tonkin, et description d'espèces nou- 1905. 1906. 1906. 1907. 1908. 1908. D velles. — Journal de Conchyliologie, vol. LAIT, p. 85- 234, pl. IT-VI. (En collaboration avec M. Ph. Daut- zenberg.) Note sur l'utilisation possible de certaines nacres fluvia- tiles de nos colonies. — 3 p. extr. du Compte rendu du Congrès d'Agronomi’ coloniale. Mollusques provenant des dragages effectués à l'Ouest de l'Afrique pendant les campagnes scientifiques de S. À. S. le Prince de Monaco. — Résultats des Cam- pagnes Scientifiques du Prince de Monaco, fasci- cule XXXII, 1 vol. grand in-4 de 126 p. et 5 planches coloriées. Monaco, 1905. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Liste des Mollusques récoltés par M. H. Mansuy en Indo-Chine et au Yunnan, et description d'espèces nouvelles. —- Journal de Conchyliologie, vol. LT [1905], p. 343-471, pl. VIII-X. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Contribution à la faune malacologique de lIndo-Chine. — Journal de Conchyliologie, vol. LIV [1906], p. 149- 226, pl. V-VITI. (En collaboration avec M. Ph. Dautzen- berg.) . Sur l'habitat du Glandina Lamyi. — Journal de Conchy- liulogie, vol. LIV |1906|, p. 270. (En collaboration avec MAC Châtelet.) . Expéditions scientifiques du « Travailleur » et du « Talisman » : Céphalopodes. — Expéditions scienti- fiques du « Travailleur » et du « Talisman », t. VIT, p. 313-353, pl. XXII-XXV. Paris, 1907. (En collabora- tion avec M. L. Joubin.) Les glandes palléales de défense chez le Scaphander lignarius L. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXLVI, 1e juin 1908, p. 1163-1166. (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Anatomie et histolagie comparées des glandes de Bloch- mann chez les Tectibranches. — Comptes rendus de 1908. 1909. 1909. 1909. 1909. 1909. 1910. 1910. er 0e l'Académie des Sciences, t: CXLVI, 22 juin 1908, p. 1335-1337. (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Liste des Mollusques récoltés par M. Mansuy en Indo- Chine et description d'espèces nouvelles, IF. — Journal de Conchyliologie, vol. LVI, p. 169-217, pl. IV-VIII (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Additions et rectifications : 1° Liste des Mollusques récoltés par M. Mansuy en Indo-Chine ; 2 Contribu- lion à la faune malacologique de l'Indo-Chine. — Journal de Conchyliologie, vol. LVI [1908], p. 252. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Notes sur quelques coquilles fossiles des terrains jures- siques. — Journal de Conchyliologie, vol. LVI [1908], p. 256-270, pl. IX-XI. Sur la figuration des coquilles par les procédés photo- graphiques. — Journal de Conchyliologie, vol. LVIT, p. 106-148, avec 10 figures dans le texte. Sur la cavité palléale et ses dépendances chez les Bulléens. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CXLVIIT, 5 avril 1909, p. 956-959. (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Sur les aflinités zoologiques des Bulléens, d'après les organes centraux de la respiration et de la circula- tion. — Comples rendus de l'Académie des Sciences, t. .CXLVIIT, 28 juin 1909,.p. 1789-1791, avec 2-figures dans le texte. (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Sur le mouvement de l'eau dans la cavité palléale et sur la structure de la branchie chez les Bulléens. — Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. CLI, 4 juillet 1910, p. 102-104 (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Sur quelques points particuliers de l'anatomie des Mol- lusques du genre Acera. — Comples rendus de l'Aca- démie des Sciences, t. CLI, 18 juillet 1910, p. 248-290. (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) > 1910. 1911. 1911- 1911. 1912. 1913. 1914. 1914. He Duc d'Orléans : Campagne arctique de 1907. Mollusques et Brachiopodes. — Fascicule grand in-4 de 30 p. et 1 carte, Bruxelles, 1910. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Recherches anatomiques et histologiques sur la ca- vité palléale et ses dépendances chez les Bulléens (1re Partie). — Annales des Sciences Naturelles, Zoo- logie, Desérie LXIV, p. 1-190 pl IX. Paris, 1911: (En collaboration avec M. Rémy Perrier.) Mollusques et Brachiopodes recueillis en 1908 par la Mission Bénard dans les mers du Nord (Liste préli- minaire). — Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, t. XVIL p. 143-146, avec 1 figure dans le texte. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Mollusques et Brachiopodes recueillis en 1908 par la Mission Bénard dans les mers du Nord (Nouvelle- Zemble, mer de Barents, mer Blanche, Océan Glacial, Norvège, mer du Nord). — Journal de Conchyliologie, vol. LIX, p. 1-51, pl. I. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Mollusques provenant des campagnes de l « Hiron- delle » et de la « Princesse-Alice » dans les mers du Nord. — Résullats des campagnes scientifiques du Prince de Monaco, fascicule XXXVII, 1 vol. grand in-4° de 630 pages, 2 cartes et 11 planches coloriées. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Sur quelques types de Garidés de Lamarck. — Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, t XIX, p. 484-487. (En collaboration avec M. Ph. Dautzen- berg.) Sur quelques types de Garidés de la collection de La- marck existant au Muséum de Paris. — Journal de Conchyliologie, vol. LXI [1913], p. 215-228, pl. VI-VIT. (En collaboration avec M. Ph. Dautzenberg.) Sur l'existence des spermatophores chez quelques Opis- thobranches. — Comples rendus de l'Académie des 14 — 196 — Sciences, t. CLVIII, 11 mai 1914, p. 1366-1368, avec 1 figure dans le texte). (En collaboration avec M. Rémy Perrier). 1915. Etude sur le Littorina obtusata et ses variations. —- Journal de Conchyliologie, vol. LXIT [1914], p. 87-128, avec 3 figures dans le texte, pl. II-IV. (En collabora- tion avec M. Ph. Dautzenberg.) 1916. Quelques remarques sur la vision. — L'Astronomie et Bulletin de la Société Astronomique de France, février 1916, p. 67-69. Travaux en préparalion : I. Mémoire sur les Coquilles Jürassiques récoltées par Ed. Piette et H. Fischer. II. Les Mollusques Pélécypodes de l'expédition du « Siboga ». III. Recherches anatomiques et histologiques sur la cavité palléale-et ses dépendances chez les Bulléens (2° Partie). IV. Sur Cylichna dealbata. Enseignement : Manipulations de Zoologie. — Feuilles grand in-8° comprenant 110 pages d'impression et 250 figures dans le texte, publices de 1894 à 1913. Notices biographiques : L'œuvre scientifique d'Hippolyte Crosse. — Journal de Con- chyliologie, vol. XLVII, p. 10-27, 1899. Notices sur P. Fischer, Félix Bernard, E.-P. Le Sourd, le R. P. J. Hervier, C. A. F. Wiegmann, M. F. Woodward, G. Debeaux, H. Gaudion, J. Bernier, le R. P. Lambert, O. F. von Müllendorff, le R. P. Heude, C. E. von Mariens, Ch. Schlumberger, Ed. Piette (fascicule grand in-8° de 34 p. et 1 portrait, Paris, 1906), C. F. Ancey, Alfred Giard, Ph. François, R. Boog Watson, Mme D. Œhlert, P. Langlois, de Septenville. Notes bibliographiques : Environ 245 analyses bibliographiques publiées de 1897 à 1909 dans le Journal de Conchyliologie. — 197 — RÉVISION DES CRASSATELLIDÆ VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard LAMY. En 1799 (Prodr. nouv. classif. coquilles, Mém. Soc. hist. nat. Paris, p. 85), Lamarck & créé les deux genres Puphia et Crassatella : pour le premier il n'indiquait aucune espèce, tandis que pour le deuxième il citait Mactra cygnea Chemnitz (1782, Conch. Cab., VI, p. 217, De. 207): Ce Mactra cygnea Chemn., qui, très insuflisamment figuré, est resté longtemps une forme énigmatique (188%, Weinkauff, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., Mactra, p. 9) serait, d’après les spécimens-tvpes de Clhiemnitz conservés à Copenhague, en réalité, une espèce du genre Mactra (1903, Dall, Contrib. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., IN, p. 1468). Mais il ne paraît pas douteux que Lamarck l’a interprété tout diffé- remment et qu'il avait en vue, en citant ce nom, non un Mactra, mais un Crassatella, tel que ce dernier genre est actuellement compris : en effet, en 1818 (Anim. s. vert, V, p. 484), il indique dans la synonymie de son Crassatella tumida ce Mactra cygnea Chemn. = Aiactra cygnus Gmelin (1790, Syst. Nat., éd. XIIT, p. 3260) comme correspondant probablement à la figure 3 a-b de la pl. 259 de l'Encyclopédie Méthodique, laquelle représente un Crassatella proprement dit (1). (1) Bien que Lamarck ait créé précisément le genre Crassatella pour séparer des véritables Mactres certaines formes qu'il avait reconnues justement différentes, M. Wm. H. Dall (1898, loc. cit., p. 874; 1903, ibid., p. 1468), en raison de l'indication malencontreuse du Macitra cygnea comme type, rejette le nom générique de Crassatella Lamarck, qu'il considère comme un synonyme de Mactra et le remplace par celui de Crassatellites Krüger (1823, Gesch. Urwelt, Theil II, p. 466). “— 198 — En 1801 (Syst. Anim. s. vert., p. 119 et 120), Lamarck maintient ses deux genres en mentionnant deux Cras- satella, Cr. gibba et Cr. sulcata, et deux Paphia, P. undu- lata et P. glabrata. En 1805 (Mém. foss. envir. Paris, Annales du Muséum, VI, p. 407), il réunit les Paphia au genre Crassatella, qu'il conserve également seul en 1818 dans les Animaux sans vertèbres, V, p. 480 (1). La famille des Crassatelles a été fondée par Férussac (1819, Hist. Nat. Moll. terr. et fluv., I, pp. xxxixret xh}}; qui y réunissait les deux genres Crassatella et Astarte [= Crassina]. Mais chez le premier le ligament et le résilium sont internes, tandis que chez le second :ls sont externes, de sorte que, comme le dit d'Orbigny (1846, Voy. Amér. Mérid., Moll., p. 5717), « les Crassatelles ne sont que des Astartes où le ligament, ayant pénétré en dedans des valves, a pris la place d’une partie des dents, en augmentant la largeur de la fossette cardinale ». Gray, en conséquence (1847, P. Z25S. L., p.494 restreint la famille des Crassatellidæ au seul genre Crassatella (2) ainsi défini : Coquille équivalve ou légèrement inéquivalve, close, transverse, ovalaire ou subtrigone, inéquilatérale, à région postérieure plus longue, attenuée, anguleuse, quelquefois rostrée. Test épais et solide ; valves lisses ou sillonnées transversalement, cette sculpture concen- trique devenant souvent obsolète, excepté près des (1) Comme le Paphia glabrata est en réalité un Mesodesma, certains auteurs ont maintenu le nom de Paphia pour désigner tout au moius une subdivision des Mésodesmes. D'autre part, dès 1798, il existait un genre Paphia Bolten, créé pour des Meretrixr et des Tapes. (2) Depuis lors, dans cette même famille a été placé un 2% genre qui ne comprend que des formes fossiles : le genre Æriphyla Gabb, 1864, chez qui le processus de l’enfoncement du résilium ne fait que commencer. do sommets ; surface externe ornée de taches ou de rayons colorés ; un épais épiderme brun, plus ou moins foncé. Sommets proéminents, légèrement infléchis en avant. Ligament et résilium adjacents et internes, dans une fossette triangulaire peu profonde. D'après F. Bernard (1895, Dével. et Morphol. Coq. Lamellibr., Bull. Soc. Géol. France, 3° s., XXIII, p. 121), chez les Crassatelles, la fossette ligamentaire atteint, pendant longtemps dans le développement, le bord ventral du plateau cardinal, mais, chez beaucoup de formes adultes, elle cesse de s'accroîitre du côté ventral et le ligament n'arrive plus alors au bord du plateau : par suite, dans les Crassatelles, ainsi que le fait remarquer Deshaves (1857, Traité élém. Conchyl., &. IT, p. 111), la fossette ligamentaire est plus courte que le plateau cardinal et ce caractère ne manque pas d'une certaine valeur pour distinguer les Crassa- telles des Mésodesmes, chez lesquels le ligament esl reçu sur un Cuilleron plus ou moins saillant, qui est au moins égal à la hauteur du plateau cardinal. Charnière. — Dans la valve gauche, on trouve deux dents cardinales, et, dans la valve droite, trois, dont la postérieure est plus ou moins rudimentaire ; ces dents cardinales, notamment la médiane [3b] de la valve droite, présentent souvent, sur chacune de leurs faces, de grossières stries transversales ; quant aux dents laté- rales, elles sont, dans les deux valves, mal différenciées et représentent simplement les bords de la coquille. Valve gauche. — Il y a deux dents cardinales diver- gentes [2 et 4b|, dont l’antérieure [2] est en générai la plus développée, mais l’autre [4b] peut également former une forte saillie au-dessous de la fossette liga- mentaire. On observe une dent latérale antérieure [L An] et deux dents latérales postérieures allongées [LP n el L Piv]. — 200 — _ Valve droite. — Il existe trois dents cardinales [3 a, 3b, 5b] dont la médiane [3b] quelquefois striée de chaque côté, est la plus grosse, tandis que là postérieure [5 b], au-dessous de la fossette ligamentaire, est rudi- mentaire, plus ou moins oblitérée par le résilium. On peut admettre deux dents latérales antérieures [L A1 et L Ai] et une dent latérale postérieure lamelliforme BEMPATI Charnière de Crassatella kingicolu Lk. V. G., valve gauche : 2 et ,0b, dents cardinales : L A ET CLrEUTX et LP1v, dents latérales. V. D., valve droite : 3a, 3b et 5b, dents cardinales; L A1ï, L À 111 et LP, dents latérales. Intérieur de la coquille généralement plus ou moins coloré de brun. Bord interne des valves tantôt lisse, ‘ tantôt finement crénelé. Impressions des muscles adducteurs antérieur el pos- térieur de la coquille très profondément creusées. Petite inipression du muscle adducteur antérieur du pied dis- tincte, placée au-dessus de celle du muscle adducteur antérieur des valves. Impression palléale entière. Comme Deshavyes (1857, Tr. élém. Conch., IT, p. 107) le fait observer, étant donné que dans le genre Mesodesma, qui comprend également des coquilles à ligament interne, la sinuosité palléale diminue insensiblement et disparaît presque complè- ri tement dans certaines espèces, il n’est pas étonnant que Lamarck ait confondu parmi ses Crassatelles plusieurs Mésodesmes. tant il existe de ressemblance dans les autres caractères des coquilles. Animal muni d’un manteau à bords libres réunis par une seule suture délimitant un orifice anal séparé. Pied court, triangulaire. Eulamellibranches. Tandis que les Astartidæ vivent en majorité dans les eaux froides des régions polaires ou des zones abyssales, les Crassatellidæ se rencontrent surtout dans les mers chaudes tropicales. Weinkauff (1881, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., Crassatella, p. 1) (1) divisait le genre Crassatella en deux sous-genres : l’un, Crassatella s. str., renfermant les grandes espèces, semblables à ‘Cr. kingicola LKk., à Charnière de Crassatella contraria Gmel. coquille épaisse, avec bord interne lisse ; l’autre, pour lequel il proposait le nom de Crassatina, comprenant (1) D'après le Zoological Record, la monographie du genre Crassatella, dans la 2% édition du Conchylien-Cabinet de Martini et Chemnitz, a été publiée en deux parties : d’abord, en 1881, les pages 1-16 qui seraient de Weinkauff, puis, en 1886, les pages 17-40, qui sont de Kobelt et Lœbbecke. Cependant, une rectification de M. Kobelt, page 33, à propos du Cr. speciosa A. Ad., semble indiquer qu'il est également l’auteur de la page 6 : par suite, dans nos références bibliographiques, nous citerons cette monographie sous les noms (qui figurent d’ailleurs seuls sur son titre) de Kobelt et Lœbbecke — 202 — les petites espèces, telles que Cr. divaricata Chemn. — Cr. contraria Gmel., le plus souvent à coquille mince et aplatie, avec bord interne crénelé ou dentelé. Mais il reconnaît lui-même (loc. cit., p. 4 et 5) qu'il y a des. espèces, comme Cr. foveolata Sow. et Cr. rostrata Lk.. qui, se rattachant par leur bord interne à Crassalina, se placent cependant, à certains égards, entre les deux sous-genres. Aussi M. E.-A. Smith (188$, Rep. « Chal- lenger », Lamellibr., p. 220) juge-t-il inutile cette subdi- vision Crassatina (1). M. Wm. H. Dall (4903, Contrib. Tert. Fauna Florida, Pt. VI, Trans, Wagn. Fr. Inst Sc. Pile de TEL SPEMME p. 1467 et 1475\, qui fait rentrer également ce sous-genre Crassatina WKkf. dans les Crassatelles proprement dites, admet qu'à côté de celles-ci, de contour trigone ou sub- quadrangulaire, à coquille népionique convexe, à dent cardinale postérieure droite [5 b] nette au-dessous de la fossette ligamentaire, à bord interne des valves ordinai- rement crénelé, on peut distinguer une section Scambula Conrad, 1869, pour des espèces, telles que Cr. floridana Charnière de Crassatella Antillarum Rve. Dall et Cr. Antillarum Rve., de forme allongée, à coquille népionique aplatie, à dent cardinale postérieure droite [5 b] obsolète par suite du grand développement du (4) D'après M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1467), Crassatina Weinkauff est synonyme de PachylhærTus Conrad (1869, Amer. Journ, Conch., V, p. 47). — 003 — résilium, à bord interne des valves habituel‘ement lisse (1). C. B. Adams a créé en 1845 (Proc. Boston Soc. Nat. Hist., II, p. 9), sous le nom de Thetis, qu'il a remplacé en 1847 (Gen. Shells Coll. Adams, p. 29 [note]) par celui de Gouldia (2), un genre comprenant deux espèces disparates. La 1" décrite, G. cerina, à laquelle se rattache étroi- tement l'espèce européenne généralement désignée sous le nom de Circe minima Mtg. doit être prise comme tvpe du genre Gouldia, qu'il faut ranger dans la famille des Venerideæ. La 2° espèce citée par C. B. Adams est son Gouldia parva qui, étant une véritable Crassatelle, a été rattaché à ce genre Crassatella comme y constituant, avec d’autres espèces, un sous-genre Crassinella Guppy, 1874 (non Bavle, 1879) [= Eriphyla Dall, 1879, non Gabb, 1864, — Pseuderiphyla P. Fischer. 1887], ainsi caractérisé : Charnière de Crassatella parva C, B. Ad. Coquille de petite taille, très comprimée, de forme subtriangulaire, à région antérieure arrondie, à région (1) D'après Ridewood (in Dall., loc. cît., p. 1475) cette section Scambula se distinguerait aussi par certains caractères anatomiques -offerts par l'animal (forme du pied et disposition des branchies). * (2) Outre le genre Tethys Linné (Nudibranche), il existait déjà un genre Thetis fondé par J. Sowerby en 1826 pour une espèce fossile de Veneridæ. — 04 — postérieure anguleuse, à sommets aigus, subcentraux. Ligament et rés'lium internes. Charnière : deux dents cardinales dans chaque valve [2 et 4 b, 3 a et 3 b]: denis latérales bien développées, la postérieure gauche [L P n) formant une saillie dentiforme derrière le ligament. Rord interne des valves lisse. Dans son genre Crassatella Lamarck admettait, en 1818, 18 espèces, dont 7 fossiles, mais tandis que ces dernières sont bien toutes des Crassatelles, il n’en est pas de même des 11 vivantes ; 6 seulement appartiennent au véritable genre Crassatella : Cr. kingicola, Cr. donacina, Cr. sulcata, Cr. rostrata, Cr. subradiata, Cr. contraria (= Venus divaricata Chemnitz — Venus contraria Gmelin = Paphia undulat& Lamarck [non Crassatella undulata Sowerby)) ; les 5 autres ont été placées avec raison par Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., p. 111 et 133) dans son genre Mesodesma : Cr. glabrata (— Mactra glabrata Gmelin = Paphia glabrata Lamarek — Cr. polita [Lk.] Deshayes), Cr. cuneata, Cr. erycinæa (= Cr. complanata Sow.), Cr. cycladea, Cr. striata (= Mactra striata Chemnitz) (1). (1) Baird a décrit en 1863 (P. Z. S. L., p. 70) un Crassatella esquimalti, de Vancouver, que Carpenter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. Americ., p. 605 et 642) a reconnu être un véritable Astarte. Au contraire l'Astarte fluctuata Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 611 et p. 642 : 1866, Proc. Calif. Acad. Nat. SC., III, p. 209 ; 1870, Moll. West North Amer., p. 97 et p. 128), de Californie. que le Dr Cooper considérait déjà comme un Crassatella, mais que M. E. A. Smith (1881, Journ. of Conchol., Ii], p. 231) rapprochait de l’Astarte esquimalti, est bien, d’après M. Wm. H. Dall (1903, Synops. Astartidæ, Proc. U. $S. Nat. Mus., XXVI, p. 950) le stade népionique d’un Crassatella. Le Catalogue Pætel (1890, III, p. 139) mentionne un Crassatella mar- ginata Cpr., de Californie, sur lequel je n'ai pu trouver aucun rensei- gnement bibliographique. M. le Dr Jousseaume a donné en 1916 au Muséum de Paris une petite coquille triangulaire (longue de ? mm. 5 et haute de 2 mm.) étiquetée précisément « Crassatella marginata Carp.…. Californie ». D'après l'examen que j'en ai fait, il me paraît fort possible qu'il s'agisse de Ia forme embryonnaire appelée par Carpenter Tivela marginata : ce nom, bien que cité également par M. S. S. Berry (1907, Nautilus, XXI, p. 20), serait un nomen nudum d'après M. Dall (1903, Synops. Veneridæ, Proc. U. S. Nat. Mus., XXVI, p. 386), qui le regarde comme désignant un stade très jeune au Tivela Delesserti Deshayes [= Cytherea nitidula Sow. (non Lk.)]. — 205 — Dans'la famille des Crassatellidæ, ont été classés également quatre genres : Cuna Hedley 1902, Cyamio- mactra F. Bernard, 1897, Perrierina F. Bernard, 1897. et Hemidonax Mürch, 1870, dont nous dirons quelques mots à la fin de ce travail. Genre CRASSATELLA £Lamarck, 1799, CRASSATELLA KINGICOLA Lamarck. (PI. VI, fig. 1). 1805. Crassatella kingicola LAMaArcK, Ann. du Mus., VI, p. 408. 1818. — — LAMARCK, Anim. s. vert. V, p. 481. 1827. _ —- EK., Croucx, Nlustr. Introd. Lamarck’s Conchol., p.8, pl. IV, fig. 5 a-b. 1830. — — -- SOWERBY, Gen. of Shells, II, Cras- tella, pl. II. 1830. — — — DEsHAYEs, Encycl. Méth., Vers, Il, pe0: 1835. — — — DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd. p. 109. 1842. — — — REEVE PE ZA SAME" p:142; 1842. — _ — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 35, piton 1843. — — — REEvE, Conch. Icon., I, Crassa- tella, pl: 1, fig. 5: 1843. — — — MExke, Moll. Nov. Holland., p. 39. 1845. — —— — MENKE, Zeitschr. f. Malak. [1844], D: 63: - 1847. —- — — NysT, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2e p., p. 122: 1857. _ — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 485, pl. CXVI, fig. 1 a-1 b. 18S6. _ -— — KOBELT et LOEBBECKE, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2e éd. Crassatella, p. 6, pl. IT, fig. 1-3. 1890. — — —— BraziER, Moll. Merimbula, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, 2e s., IV [1889], p. 749. 1909. 1913. 1805. 1818. 1913. Crassatella = 206 — . Crassatellites ponderosus Gm., kingicola LkK., Var. HEpLey, Stud. Austral. Moll., PI. NID Proc EMmN SOC ENS: Wales, XXIX, p. 198. Verco, Notes South Austral. Mar. Moll., PI. II, Trans. Roy. Soc. South. Austral., XXIX, p. 169. Hepzey, Stud. Austral. Moll., Pt. IS Proc CLIN SOC NS Wales, XXIX, p. 539. VErco, Notes South Austral. Mar. Moll., Pt. VII, Trans. Roy. Soc. South. Austral., XXXI, p. 311. Heprey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 346. LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XIX, p. 101. donacina Lamarck PI. VI fig. 2). Crassatella donacina Miss LAMARCK, Ann. du Mus., VI, p: 408. LAMARCK, Anim. s. vert, 2e éd, VI, p. 110. LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XIX, DALOE Var. cCastanea Reeve. . Crassatella castanea Rve., REEVE, P1Z: SL D 4 HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p: 36, DIM TER: REzveE, Conch. Icon., pl. I, fig. 3. Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2 p., p:. 120. ANGAs, Mar. Moll. South Austira- la PHÉZNS MAIL D: 60 KoBELT et LOoEBBECkE, Conch. Cab., p.29, pl. 1, fig: L'ebpl'VIE HE — 207 — Var. decipiens ieeve. 1841. Crassatella kingicola 1842. 1842. 1886. decipiens —= Rve. REEVE (non Lk.), Conch. Syst. I, DAC ADIENIEINENTE RS RBEVE PR PZASMIE AD; Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 36, DIMRRENO Regve, Conch. Icon., pl. I, fig. 4. MExKkE, Zeitschr. f. Malak. [1841|, D: NysrT,. Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. "R: Belgig., XIV, 2% p...p: 120. BRAZIER, Moll. N. W. Austral., Proc TAnneASOc ANS AVales IX [1884], p. 802. KOBELT et LOEBBECcKkE, Conch. Cab., p. 12, pl: V, fig. 1-4. Var. sSulcata Lamarck. (RIVE 1805. Crassalella sulcata 1818. 1825-27. 1835. 1842. 1842. 1843. 1847. 1847. 1847. 1847. 1851. 0 I. pulchra — Rve., Lamarcki pulchra Rve., sulcata LK., — Blainv., Lamarchi fig. 3). LAMARCK, Ann. du Mus., VI, p. 408 (non Reeve). LAMaARCK, Anim. s. vert., V, p.481. BLAINVILLE, Man. Malac., p. 555. Dl'A73 aio ee DEsHAYES, Anim. s. vert., 2e éd. VIS De AINO RRRVENEEZ ES MES "D:148; HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 36, pl. 12, fig. 18. REEvE, Conch. Icon., pl. III, fig. 16. Nysr, Not g. genre Crassatelle, Bull. Acad. R. Belg., XIV, èe p., DA lers NixST Did An eLe0: NysrT, ibid., p. 128. Nysr, ibid., p. 128. DESHAYES, Tr. élém. Conch., Il, pis: — 208 — 1857. Crassatella pulchra Rve., H. et A. ApaMs., Gen. Rec. Moll., TA 289 Di CV I Aion 1884. -- — — E. À. SMirx, Rep. Zool. Coll. « Alert », p. 107. 1886. — — — KOBELT et LOoEBBEckE, Conch. Cab D Te DINAN EN 1913. — sulcata LK.. LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XIX, p. 102. Var. Cumingi À. Adams. 1818. Crassatella donacina var. b LAMarck, Anim. s. vert., V, p. 481. 1841. — — var. b DELESSERT, Rec. coq. Lamarck, pl. IV, fig. 1a-b. 1842. — — 13124 REEVR PAZ ASIE" D 407 1842. — — — HANzEy, Cat. Rec. Biv. Sh., p.36, DÉMOS ES: 1843. — — — REEvE, Conch. Icon., pl. II, fig. 19. 1847. — —— — Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2e p., p. 122. 1852. = Cumingi A ADAMS NP MZ RS ME ND A ODENlE NM EE 1886. — —— A.Ad., KOBELT et LoEBBECkE, Conch. Cab., p.10; pl'AIN; fete; 1886. — donacina LKk., KOBELT et LOEBBECKE, ibid., p. 20, pl. VIL fig. 4-7, et pl. VIIL fig. 4. Le Cr. kingicola est représenté au Muséum par lexem- plaire original (PI. VI, fig. 1) mesurant, comme l'indique Lamarck, 7 mm. de diamètre antéro-postérieur (et 63 mm. de hauteur), recueilli, en 1803, par Péron el Lesueur à l'ile King, localité dont le nom est écrit sur A coquille même (1). Ce spécimen-type qui est relativement peu inéquila- téral, peu transverse et dont la région postérieure n'est (1) Comme je l'ai fait remarquer antérieurement (1913, Bull. Mus. hist. nat., XIX, p. 101), l'authenticité de cet échantillon-type, et aussi de ceux du Cr. sulcata, ne me paraît pas douteuse, bien que le nom spécifique inscrit sur l'étiquette correspondante soit d'une écriture différente de celle de Lamarck. à — 209 — que faiblement atténuée, a un contour correspondant presque exactement à la figure 1 donnée pour celte espèce par MM. Kobelt et Lobbecke (1886, Conch. Cab. pl. Il). Sous un épiderme brunâtre, il est d'une coloration blanc jaunâtre et les sommets, teintés de rose, sont seuls sillonnés. Au Cr. kingicola M. E. À. Smith (1884, «Alert», p. 107), puis J. Brazier (1890, Proc. Linn.#oc. N. S. Wales, 25. IV, p. 749) ont réuni, comme en étant tout au plus des variétés les Cr. donacina Lamarck, Cr. castanea Reeve, Cr. errones Rve (1), Cr. decipiens Rve, Cr. pulchra Rve, Cr. Cumingi A. Adams (2). M. Ch. Hedley, en acceptant cette synonymie, avait cru pouvoir en 1904 (Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIK, p. 198) identifier, en outre, ce Cr. kingicola au Cr. pon- derosa Gmelin [Venus](1790, Syst. Nat., ed. XII, p. 3280) [= Venus plumbea Chemnitz (178%, Conch. Cab., VIT, p. 61, pl. 59, fig. A-D)} mais, ultérieurement en 1905 (ibid., p. h39) et en 1909 (\ustralas. Ass. Adv. Sc., p. 346), il est revenu sur cette opinion : ce Cr. ponderosu est, en réalité, une forme fossile de Grignon, nommée succes- sivement Cr. gibba (1801, Syst. Anim. s. vert., p. 119) et Cr. tumida (1805, Ann. Mus., VI, p. 408 ; 1807, ibid. BCD 20e 07 a-b 1818; Anim."s, vert V. pe 484) par Lamarck, qui, en raison de l'existence de dente- lures fines sur le bord interne de ses valves, l'avait reconnue distincte du Cr. kingicola. où ces crénelures manquent (3). (1) Je n'ai pu trouver la référence originale de cette espèce. (à Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 88) a émis comme simple hypothèse l’idée que le Chama cordata Linné (1766, Syst. Nat., ed. XII, p. 1138) pouvait être un Crassatella tel que le Cr. kingicola. (3) Dans le Catalogue Pætel (:S90, III, p. 139) est cité un Cr. tumida « Rv. » d'Australie : il s’agit probablement encore du Cr. kingicola qui aura été confondu là aussi avec le Cr. ponderosa Gm. = tumida LKk. — 210 — Le type du Cr. donacina Lk. est conservé également au Muséum de Paris et consiste en un spécimen (PI. VI fig. 2) tixé sur un carton qui, avec le nom spécifique « Cr. donacina » écrit par Lamarck, porte comme indi- cation de provenance « baye des Chiens marins, N'-H%, Péron et compagnie ». Par son aspect général et son contour transverse, cet échantillon ressemble à la forme nommée Cr. decipiens par Reeve : il est netiement inéquilatéral, à région postérieure notablement atténuée : cependant sa colo- ration est jaune brunâtre, sans rayons plus foncés, el surtout ses sommets sont presque lisses : l’ensemble de ces caractères permet de distinguer cette coquille comme variété donacina à rattacher au Cr. kingicola. Lamarck a indiqué, à côté de son Cr. donacina typique « natibus lævibus », une variété b « natibus plicalo- rugosis », qui à été figurée par Delessert (1841, Rec. coq. Lamarck, pl. IV, fig. 1 a-b) : cette variété b, à laquelle correspondent également les coquilles représentées sous le nom de Cr. donacina par Reëeve (Conch. Icon., pl. I, fig. 19), ainsi que par MN. Kobelt et Lœæbbecke (Conch. Cab., pl. 7, fig. 4-7 et pl. 8, fig. 4), me parait plutôt iden- tique à la forme appelée Cr. Cumingi par A. Adams (1). Sous le nom de Cr. castanea, Reeve a décrit une grande coquille qui, par son contour inéquilatéral, sa surface polie et sa coloration uniforme, me semble constituer simplement une forme major de la variété donacina. Le Cr. decipiens, d’abord figuré par Reeve, en 1841 dans sa Conchologia Systematica, pl. XLIV, fig. 5, comme étant le Cr. kingicola typique, en est, lui aussi, (1) Dunker (1882, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 220) pensait que la coquille figurée par Reeve comme C7. donacina était une forme japonaise qu'il a appelée Cr. japonica (Voir plus loin, p. 226). — 211 — une variété qui est d’ailleurs très voisine de la var. donacina : cependant cette variété decipiens Rve., qui a également un contour inéquilatéral, à région posté- rieure atténuée, offre, dans sa coloration, des rayons fencés bruns jaunâtres, et elle est ornée d'une sculpture plissée existant non seulement sur les sommets, mais aussi sur la région antérieure jusque vers le milieu de la coquille. D'autre part Lamarck a décrit un Cr. sulcata dont les tvpes sont représentés au Muséum de Paris par deux échantillons recueillis par Péron à la « baye des Chiens marins ». Par leur contour tronqué en arrière et leur sculpture plissée, ces deux spécimens (1), dont nous avons fait photographier le plus petit pl. VI, fig. 3, correspondent bien, d’une part, à la figure donnée par Blainville (1825- 1827, Man. Malac., p. 555, pl. 73, fig. 4) pour ce Cr. sulcata Lk. (2), mais ils ressemblent, d'autre part, tellement au Cr. pulchra Reeve (1842, P. Z. $S. L., p. 43 ; 1843, Conch. Icon., pl. I, fig. 16) qu'il est impossible de les en séparer. Ils peuvent d’ailleurs être regardés comme constituant par rapport au Cr. kingicola une variété sulcata LK. (— pulchra Rve.) à contour très inéquilatéral, à région postérieure allongée et atténuée, à sculpture plissée couvrant toute la surface de la coquille. Par cette réunion du Cr. sulcata au Cr. kingicola disparaît d’ailleurs une contradiction apparente de Lamarck, qui, après avoir regardé en 1805 (Ann. Mus. VI, p. 409) une coquille fossile de Grignon, son Cr. (1) Leurs dimensions sont respectivement 69 mm. »x 54 mm. et 54 mm. x 41 mm., tandis que Lamarck, dans les Annales du Muséum (VI, 1805, p. 410), attribue à ce Cr. sulcata 60 mm. x 50 mm. (2) On trouve également une bonne figuration du Cr. sulcata Lk. dans les « Mollusques décrits et figurés d’après la classification de Cuvier, Paris 41868055 1pl. AXVIIL Ag). =— 242 — tümida (= Cr. gibbalk, =°Cr-monderost Gmel. = 407 plumbea Chemn.), comme avant pour analogue vivant le Cr. kingicola, la rapprochaiïit en 1818 (Anim. s. vert., V, p. 482 et 484) du Cr. sulcata. A son (Cr. sulcata vivant dans les mers de la Nouvelle- Hollande, Lamarck réunissait comme forme b une coquille fossile des environs de Beauvais. Mais Deshayes (1851, Traité élém. Conchyl., IL p.113 ; 1860; Descnpe Anim. s. vert. Bass. Paris, 1. p. 742) a -montreque 3 espèces différentes de Crassatella ont reçu le nom spécifique de sulcata. La plus ancienne est une coquille de l'argile de Londres figurée par Brander (1766, Fossil Hanton, p. 37, pl. VII fig. 89) sous le nom de Tellina suleata et elle doit conserver seule le nom de Crassatella sulcata (Brander) Sowerby. La 2° est le fossile des environs de Beauvais qui, confondu par Lamarck avec l'espèce vivante, a reçu de Deshaves le nom de Crassa- tella bellovacina. La 3° est la forme actuelle australienne et, comme elle est différente des deux précédentes, Deshayves avait proposé de l'appeler Crassatella Lamareki, nom qui lui avait été d’ailleurs déjà attribué par Nyst (1847). Enfin à son Cr. sulcata Lamarck rattachait encore, comme provenant de l’île aux Kanguroos, une variété €, pour laquelle il renvoyait aux figures 1668-1669 de la planche 172 de Chemnitz (1788, Conch. Cab., X, p. 358). Ces figures qui, d’après Deshaves (1835, Anim. s. verk., 2° éd., VI, p. 101), représenteraient la valve droite d'une grande espèce de Corbule, correspondent, en tout cas, à une coquille dont la partie postérieure s’allonge en une sorte de rostre, et ceci peut expliquer, jusqu'à un éertain point, la confusion faite par Reeve qui a figuré (1843, Conch. Icon., pl. IL fig. 6a-6b), sous le nom de C?. sulcata, une forme qui n'est certainement pas l'espèce ainsi appelée par Lamarck. En effet, tandis que dans la — 213 — coquille représentée par Reeve, l'extrémité postérieure est acuminée, cette région est au contraire, comnie je l'ai dit, tronquée dans les deux échantillons recueillis par Péron. MM. Kobelt et Lœbbecke, en donnant d'excellentes figures (1886, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., p. 33, pl. 8, fig. 1-3) pour une valve appartenant indubita- blement à l'espèce de Reeve, ont, de plus, fait remarquer que celle-ci a le bord ventral des valves crénelé, comme il l'est chez Cr. rostrata Lk., et qu'il était peu probable que Lamarck eñt omis de signaler ce caractère, si celui-ci avait existé chez son Cr. sulcata. Or, vérification faite, _ les deux spécimens originaux étudiés par Lamarck ont ce bord des valves entièrement lisse. Ainsi, ce deuxième caractère vient s'ajouter à celui de la forme différente de la région postérieure pour justifier la séparation complète des deux espèces de Recve et de Lamarck. Nous verrons d'ailleurs plus loin que le Cr. sulcata de Reeve paraît identique au Cr. foveolata Sow., tandis que le Cr. sulcata Lamarck — Cr. Lamarcki Deshayes est, comme il a été dit ci-dessus, une simple forme du Cr. kingicola. Au Cr. kingicola il faut rattacher également le Cr. Cumingi À. Ad. comme constituant une variété qui, très voisine de la var. sulcata Lk. = pulchra Rve., présente un contour moins inéquilatéral, triangulaire, avec som- mets plus saillants, et chez qui la sculpture plissée devient obsolète vers le bord ventral : ainsi que je lai dit plus haut, c’est à cette variété Cumingi que me paraît correspondre la forme figurée sous le nom de Cr. donacina par Delessert, par Reeve, par MM. Kobelt et Lœbbecke. Il est évident d’ailleurs que de nombreux intermé- diaires relient entre elles toutes les variétés du Cr. kin- — 214 — gicola et qu'il est parfois difficile de rapporter à l’une plutôt qu’à une autre un spécimen donné. Collections du Muséum. — Cr. kingicola typique : Ile King (Péron et Lesueur, 1803 : exemplaire-type) ; Tasmanie (achat Wright, 1872): Port Western [Victoria] (CTGabriel" 1913). | | Var. donacina Lk. : Baie des Chiens-marins [Australie] (Péron et Lesueur, 1803 : exemplaire-type). Var. castanea Rve. : Queensland (von Müller, 1894); Australie (D' sousseaume, 1916). Var. decipiens Rve. : Australie (Lorois, 1846 ; de Cas- telneau, 1877 ; coll. Ballot, 1887) ; Swan River (D' Jous- seaume, 1916). Var. Suleata Lk. = Lamarcki Desh. = pulchra Rve: Paie des Chiens marins [Australie] (Péron et Lesueur, 1803 : exemplaires-types) ; Queensland (D' Jousseaume, 1916). à Var. Cumingi A. Ad. : Hab. ? (coll. Ballot, 1837: D' Jousseaume, 1916). 1R. CORBULOIDES Reeve. 1842. Crassatella corbuloides RERVE MP NZAS AE" D 40 1842. = — Rve., HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p.37, pl 42/0815: 1843. — _ REEvE, Conch. Icon., pl. I, fig. 9. 1847. — — — NysT, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 8e p., D'Ae0: 1886. — -- -— KoBELT et LoEBBECKkE, Conch Cab..:p.'3;!pl: L'fg 672: Par sa sculpture plissée, celte espèce australienne ressemble beaucoup au Cr. sulcata Lk. = pulchra Rve. et au Cr. Cumingi A. Ad. : elle a également le bord ventral des valves lisse intérieurement; mais, tandis que nt ue chez ces formes, ce bord ventral est régulièrement arqué jusque dans la région postérieure, ici il présenterait en arrière une sinuosilé légèrement concave qui déter- minerait la formation d'un rostre, d’ailleurs tronqué, mais relalivement étroit. à Col. du Muséum. — Australie (achat Vimont, 1873). Le Cr. lapidea Reeve (1842, P. 7. S. L., p. 43 ; 1843, donch Icon pl: Il fig:-7 184256" Hanlev, Cat: Rec: BW She 0p. 50, pl 10, fig. 59). des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IT, p. 16), est une forme également voisine des précédentes, à sculpture plissée localisée sur la région antérieure qui est arrondie, tandis que la région posté- rieure est subanguleuse (1). A: Adams (1852, P. Z..58. L., p: 90, pl: XVI, fig. 2-2 4) a décrit sous le nom de Cr. obesa une espèce Néo-Zélan- daise (1885, Hutton, Rev. Rec. Lamellibr. New Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884%1, p. 526 ; 1902, Suter, List New Zealand Moll., Trans. New Zealand Inst., NXXIV [1901] p. 222; 1913, Suter, Man. New Zealand Moll., p. 899, pl. 52, fig. 9, a) qu'il dit ressembler un peu au Cr. lapidea Rve., mais qui, avec une région antérieure plus renflée et une région postérieure plus brusquement tronquée, présente, sur toute sa surface, des plis concen- triques bien plus accentués (2). (1) MM. Kobelt et Lœbbecke (1886, Conch. Cab., p. 21, pl. VII, fig. 2-3) ont représenté comme Cr. lapidea une coquille qui paraît plutôt corres- pondre au Cr. corbuloides Rxe. (2) De même, la figure donnée pour le Cr. obesa A. Ad. par MM. Kobelt et Lœbbecke (loc. cit., p. 3, pl. I, fig. 4) ne semble guère pouvoir s’y rapporter. Le Catalogue Pætel (1890, III, p. 138) cite par erreur comme étant synonyme de CT. obesa le Gouldia isabella, espèce identifiée par Hutton lui-même au Cr. bellula A. Ad. — 2416 — CR. ANTILLARUM Reeve. 1841. Crassatella rostrata DELESSERT (non Lamarck), Rec. Coq. Lamarck, pl. IV, fig. 2 a-b et 3 a-b. 1842. — Antillarum REEVE, P.Z: S:L:, p. 1842. — — Rve., HaAnzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 37. 1843. — — REEvE, Conch. Icon. pl. IT, fig. 8. 1847. — — -— Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2e p., p. 120. 1862. — — — CHENù, Man. Conchyl., Il, p. 131, fig. 623. 1886. — — — KOoBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab pr plie 1895. — — _ DaLzL, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 492. 1900. = _ — DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 243. 1903. Crassatellites — — Dazz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., Ill, p. 1475. Celle espèce des Antilles possède une coquille trian- gulaire, rostrée en arrière, à sommets montrant seuls quelques plis, teintée de rouge brun extérieurement et intérieurement, à bord ventral lisse. A son Cr. Antillarum Reeve (Conch. Icon., sp. 8 et Sp. 10) a rapporté avec raison les deux coquilles que Chenu (in Delessert) avait figurées l’une comme le Cr. rostrata LK. typique, l’autre comme en étant une variété, mais qu'il avait reconnues lui-même, dans une note de sa Table alphabétique, constituer une espèce différente se distinguant du véritable Cr. rostrata Lk. par le bord interne des valves non crénelé. Coll. du Muséum. — Hab. ? (coli. Ballot, 1887 : D' Jous- seaume, 1916), dde Ver \ = = ÉertriirestAsAdams"(1852; Pr Z. SNL 6p04),. de La Guayra [Venezuelal, avec sa coquille transverse, arrondie en avant, rostrée en arrière, à sommets ornés de sillons concentriques, paraîil n'être qu’une forme jeune à rapprocher du Cr. Antillarum Rve., si on en juge par la figure donnée par MM. Kobelt et Lœbbecke (1886, Conch. Cab., p. 9 et 37, pl. I, fig. 5), qui font remarquer avec raison que A. Adams a confondu dans sa description les régions antérieure et postérieure. CR. DIGUETI nov. nom. 1832. Crassatella undulata SowErBy (non Lk., nec Say), P. LS AD 50 1842. — — SOW::, RELVE NE ZMS MIE pi 1842. — ——- — HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 37, pl 12 fige 1848. — — — Rezve, Conch. Icon., pl. I, fig. 8 a-b. 1847. — — _ Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad RBelcige XIV 2e pp" p. 188. 1857. — —- — CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. Amer., p. 297. 1886. —— — -- KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab., p. 11, pl. IV, fig. 3. Le Cr. undulata Sow. représente sur la côte Pacifique Américaine le Cr. Antillarum Rve., dont il est tellement voisin que la différence d'habitat est probablement la seule véritable raison à invoquer pour séparer ces deux formes : tout au plus, dans l'espèce de Sowerby, le rostre postérieur est-il un peu moins acuminé et plus brus- quement tronqué, la teinte rouge brunâtre de lintérieur est-elle moins accentuée et moins générale, étant prin- cipalement localisée dans la région postérieure. La même appellation spécifique undulata ayant été employée en 1801 et 1805 par Lamarck, pour le Cr. diva- Re ricata Chemnitz — contraria Gmelin, et en 1824 par Say (Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., IV, p. 142, pl. XL fig. 2) pour un fossile Miocène du Maryland, l'espèce vivante de Sowerbv doit changer de nom : je propose celui de Cr. Diqueti nov. nom. Coll. du Muséum. —- Te Ceralbo [golfe de Californie] (L. Diguet, 1913). CR. GIBBOSA Sowerby. 1832. Crassalella gibbosa SOWEREY 1P-22-S MD" ND 60 1841. — — Sow., R£eeve, Conch. System., I, p. 63. Di XIPIN EN TTE 22 1842. — — — REEVMESPEZAS ME Dr A457 18#2. — —- — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 37, DERR nErnlC 1843. = == == REEvE, Conch. Icon. pl I, fig. 1 a-b. 1846. == — — D'ORB!GNY, Voy. Amér. Mérid., Moll., p. 578: 1847. — = — Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad: R: Belgiq.;-XIVW"220p; D'iee 1852. — — — C. B. Apams, Catal. Shells Pana- ma, Ann. Lyc. Nat. Hist. New- York, V, p. 516. 1857. _ — —- CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 220, ?97, 306. 1863. — _ — CARPENTER, P. Z. S. L., p. 368. 1864. — — _ CARPENTER, Suppl. Rep., p. 537, 620, 669. 1886. —— — _ KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab., p. 8, pl. IL, fig. 3-4, et pr 34) pli fie el 1894. — — — STEARNS, Shells Low. Californ.. Proc. U. S. Nat. Mus., XVII, p. 148. 1909. Crassatellites — — Dar, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXX VII, p. 260, me Le Cr. gibbosa Sow. (1), qui vit aussi sur la côte occi- dentale américaine depuis le golfe de Californie jusqu’à Payta (Pérou), est encore une espèce à bord ventral des valves lisse : c’est une coquille renflée, ornée de plis seulement dans la région umbonale (2) et pourvué posté- rieurement d’un rostre acuminé plus ou moins long, tandis qu'il est ordinairement tronqué dans l'espèce précédente. Coll. du Muséum, -— Guayaquil; hab. ? (D' Jousseaume, 1916). CR. SPECIOSA A. Adams. 1852. Crassatella speciosa AS ADAMS RP ZE See Du: 1856. — Gibbesi TuomEy et HorMEs, Pleioc. Foss. S. Carolina, p. 74, pl. XX, fig. 9-10. 1881. —- antillarum(?) Rve. var. {loridana DALL, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 131. 1886. — speciosa, À, Ad., KOBELT et LOoEBBECKE, Con‘h. Cab; p. 6, pl'Il; Mg. 45 et p: 39: D TIXORNIERRS 1886. — floridana Dazz, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr. XII p-296,pl:VI; fig. 112 1889. — — DaLz, Rep. « Albatross » Moli.. PTOCAUMS ANA TMS eXEIES D: 260, pl. XI, fig.4: (1) Deshayes (1860, Descr. Anim. s. vert. bass. Paris, I, p. 737) cite un Crassatella gibbosa Lamarck : c’est un lapsus pour Cr. gibba, nom attribué d’abord par Lamarck en 1801 (Syst. Anim. s. vert., p. 119) à l'espèce fossile qu'il a appelée ensuite (1805, Ann. du Mus., VI, p. 408) CT. tumida (= Venus plumbea Chemnitz = Venus ponderosa Gmelin.). Enfin, une autre espèce, également fossile, a été nommée C7. gibbosula par Lamarck (1805, Ann. du Mus., VI, p. 410). (2) M. Kobelt a décrit et figuré sous le nom de Cr. acuminata (1885, Nachrichtsbl. Malak. Ges., XVII, p. 185 ; 1886, Conch. Cab., p. 29 pl. VIII, fig. 7) comme provenant de Singapour une coquille qui ressembl!e extré- mement à la forme jeune du Cr. gibbosa. 1980 1889. Crassatella floridana DAEL, "Bill LUS S=Nat > Mus” no 7 NES nl NT MES HN ETS 1903. Crassatellites (Scambula) Gib- besi T. et H, Dar, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn: Fr. Sc. Inst. Philad., III, p. 1474. Le Cr. speciosa, indiqué de la baie de Campêche (1) par A. Adams. se distingue du Cr. Antillarum par les caractères suivants : sa coquille ovale, à sommets un peu aplatis, et à bord ventral des valves lisse, est ornée de plis concentriques couvrant toute sa surface et la région postérieure atténuée forme un rostre très court (2) l'extérieur est jaune brunâtre et l’intérieur varie du rose brunâtre au blanc carneolé. La forme du golfe du Mexique que M. Dall a décrite sous le nom de floridana d'abord (1881) comme variété possible du Cr. antillarum. puis (1886) comme espèce distincte, et qu'il a enfin (1903) réunie à une forme fossile de la Caroline du Sud, le Crassatella Gibbesi Tuomey et Holmes, me paraît entièrement identique à ce CrassatellG speciosa (3). Coll. du Muséum. — Hab. ? (achat Vigné, 1869); St-George [Mexique] (D' Jousseaume, 1916). (1) MM. Kobelt et Lœbbhecke avaient d'abord (Conch. Cab., p. 6) attribué comme habitat à cette espèce la Nouvelle Hollande, indication qu'ils ont rectifiée ensuite (Loc. cit., p. 33). (2) Ainsi que le disent MM. Kobelt et Lœbbecke, A. Adams a confondu dans sa diagnose les régions antérieure et postérieure. (3) M. Dall (1903) fait remarquer que le Venus virginica Gmelin (1790, Syst. Nat., éd. XIII, p. 3294), établi sur la figure 229 (pl. 390) de Lister est une Crassatelle, mais qu'il ne correspond à aucune espèce Américaine récente ou fossile il s’agit probablement d'une coquille d’une autre région que la Virginie. M. Dall (1903, Nautilus, XVI, p. 101: 1903, Synops. Astarlidæ., Proc. U. S. Nat. Mus. XXVI, p. 950, pl. XLII, fig. 2) a signalé du large de Rio de Janeiro un Crassatellites brasiliensis, espèce bien caractérisée, HO Ne nd em ne en cum 1505. 1818. 1824. 1830. 1835. 1842. 1842. 1843. 1847. 1886. 1903. 1906. 1913. CR. ROSTRATA LamarcCk. (PI. VL fig. 4, Crassatella rostrata Macira ES VAS Crassatella _— EE Crassatellites — ss Crassatella — 2 Encyel. Méthod., pl. 253. fig. 8 a-b. LaMmarcx, Ann. du Mus. VI, p. 108. LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 482. BORY DE SAINT-VINCENT, Encycl. Méth., Vers, 10e livr., p. 151. SowErBy, Gen. Shells, Crassa- HAUT NON EME ME DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., MIS De 0 RREVEMP MSA LE MDN AE Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p.36, DIRONMIERIE Rxeve, Conch. Icon. pl. II, fig. 10. Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acadie Pelciq exXIV, 2e1p- D'Leb: KoBreLr et LorBBEckEe, Conth. Cab D DE EM6 DaLz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Er. Inst. Sc. Philad., LI, p. 1475. STANDEN et LEICESTER, Rep. Mol]. Sh.. Ceylon Pearl Ovster Fish. Pt. V, Suppl. Rep. n° XXXVIIT, DAMLOIE LAMY, Bull. Mus. hist. nal., XIX, p.10: Var. jubar Reeve. 1842. Crassatella jubar 1842. 1843. 1847. —— — Rve., REEVE PP. ZAS7E pu HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 37, DIR ASIE 00 R&Eve, Conch. Icon., pl. II, fig. 11. Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq.. XIV. 2 p. D'elre: mn Me 1886. Crassalella rostrata var. KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab., p. 16, pl. VI, fig. 6 (sub nom. jubar). 1886. — jubar Rve., KOBELT ét LOEBBECKE, ibid., p. 19 DIN IE 152819; Comme types du Cr. rostrata, le Muséum possède deux valves opposées, de taille sensiblement égale (environ 39 mm. de diamètre antério-postérieur), mais ne semblant pas appartenir au même individu (la valve droite est photographiée pl. VI, fig. 4) : d’après l'étiquette, où le nom « Crassatella rostrata » est de l'écriture même de Lamarck, elles proviendraient de la collection du « Statouder ». Le Cr. rostrata, dont la région postérieure se prolonge en un rostre acuminé, ressemble beaucoup par son contour au Cr. gibbosa Sow., mais il a le bord interne des valves crénelé. Nous avons vu plus haut que les deux coquilles figurées par Delessert (1841, Rec. coq. Lamarck, pl. IV, fig. 2 a-b et 3 a-b) sous les noms de Cr. rostrata » et de « Cr. rostrata variété », se dis- tnguent aussi de l’espèce de Lamarck précisément par l'absence de ces crénelures et qu'elles appartiennent, par suite, à une autre espèce, - le Cr. Antüllarum Reeve (1). L'indication des Antilles comme habitat, donnée pour le Cr. rostrata par Lamarck dans les Animaux sans vertèbres (V, p. 482), est certainement erronée, ainsi que l’a fait remarquer Reeve (1843, Conch. Icon. pl. II, fig. 10) qui avait recu cette espèce de Ceylan, localité (1) Cette même appellation de Cr. rostrata avait été donnée par Deshayes (1824, Descr. Coq. foss. env. Paris, I, p. 35; 1830, Encycl. Méthod., Vers, II, p. 22) à un fossile du bassin de Paris, mais il a modifié ultérieurement en C. rostralis (1851, Traité élém. Conch., II, p. 114; 1860, Descr. Anim. s. vert. Bass. Paris, I, p. 748) le nom de cette forme, à laquelle celui de Cr. Deshayesiana avait été déjà attribué par Nyst (1847, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgique, XIV, 2% p., p. de pour éviter le double emploi. — 223 — d'ailleurs confirmée (1906, Standen et Leicester, Rep. Moll. Sheils, Ceylon Pearl Oyster Fish., Pt. V. Suppl. Repen KXKVIIE p.191): D'autre part, Reeve a signalé des côtes occidentales - d'Australie un Crass. jubar (1842, P. Z. S. L., p. 44; 1843, Conch. Icon., pl. II, fig. 11). Pour MM. Kobelt et Lœbbecke, et il semble bien qu'ils ont raison, il est très douteux que ce soit une espèce différente du Cr. rostrata, dont l'aire d'extension embrasserait ainsi tout l'Océan Indien : ils ont figuré en effet {1886, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2° éd., Crassatella) sous les noms de Cr. rostrata (p. 5, pl. 1, fig. 6), de Cr. rostrata var. = jubar (Hdbiet.p..40, pl..6, fig. 6)'et deCr-Gubar{(p:419: ptT, fig. 1, 8, 9), quatre individus prouvant que l’on peut facilement passer d'une forme à l’autre et que le Cr. jubar n'est tout au plus qu'une variété richement colorée : car il ne faut pas, d'après ces auteurs, prendre dans un sens absolument restricüf laflirmation de Reeve déclarant que le Cr. rostrata est l'unique grande Crassatelle à bord interne crénelé, et le Cr. jubar présente ce même carac- tère, dont on constate, d'ailleurs, aussi l’existence chez le Cr. sulcata Reeve (non Lamarck) — foveolata Sowerby. Coll. du Muséum. — Hab. ? (exemplaires-types de Lamarek); Ceylan (Landauer, 1870); hab. ? (achat Vigné, 1872 ;D° Jousseaume, 1916). CR. FOVEOLATA Sowerbv. 1842. Crassatella sulcala R&EvE (non Lamarck), P.Z.S.L., p. #4. 1842. — — HANLEY (non Lk.), Cat. Rec. Biv. SN D'Sb MDI le RTE PR 1843. —— —- R£&EvE (non Lk.), Conch. Icon. pl. I, fig. 6 a-b. = 1870. Crassatella foveolata SOWERBY, P. Z. S: L.,p. 249; 1886. — — SO... KOBELT et LorBBECKkE, Conch. Co ee En 1870. — sulcala Rve., KoBezr et LOEBBECKE (non Lk.). Ibid ;1p 43,-pl MIE fe te Reeve a figuré (Conch. Icon., pl. If, fig. 6 a-6 b) sous le nom de Cr. sulcata une forme qui ressemble, par son ornementalion plissée, à l'espèce ainsi appelée par Lamarck, mais qui s'en distingue, comme nous l'avons vu plus haut (p. 212), par la présence d’un rostire acuminé en arrière et par l'existence, mentionnée par MM. Kobelt et Loœbbecke, de crénelures sur le bord ventral des valves ; par contre, en-raison desces deux caracières elle se rapproche du Cr. rostrala LK., dont elle se diffé- rencie par la sculpture. D'autre part, si on compare la coquille représentée comme Cr. sulcata Rve. (non Lk.) par Reeve, ainsi que par MM. Kobelt et Lœbbecke, avec la description donnée par Sowerby pour son Cr. foveolata, des mers de Chine, tout porte à croire que c’est à cette espèce ridée concen- triquement, rostrée en arrière, denticulée au bord ventral, qu'il conviendrait d'identifier la forme que Reeve avail en vue. Coll. du Muséum. — Formose (achat Wrigth, 1872). CR. RADIATA Sowerby. 1825. Crassatella radiala SowErBy, Catal. Shells coll. Tan- kerville, Append., p. 11, pl. I, fig. 2. 1841. — — SOW., Reeve, Conch. System., I, p. 63, D XDIMATE NL 1842. —— _ — RELVE NP ANSMIE TD 40; 1842. -- — — Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p.37, Dl 11e 015: 1843. — —- — R£evez, Conch. Icon., I, Crassa- tella, pl. II, fig. 12. — 225 — 1847. Crassatella radiata Sow., Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R: Belgiq., XIV, £êe p., p- 126. 1886. = — —- KoBezT et LoEBBEcxE, Conch. Cab D END ANS 02; 1887. — — — v. MARTENS, Shells Mergui, Journ. Linn. Soc. Lond., Zool., XXI, p. 208. 1892. — _ = CROSSE et FISCHER, Moll. Siam, Journ. de Conchyl. XL, p. 76. 1906. — — _ MEzviLL et STANDEN, Moll. Per- sian Gulf. P. Z. S. L., p. 814. 1906. Crassalellites — = STANDEN €t LEICESTER, Rep. Moll. Sh., Ceylon Pearl Oyster Fish. PIN Suppl Rep: n2XXXVTII DE AE 1909. Crassatella — —— LyNGE, Danish Exped. Siam, Mar. Lamrellibr. Mém. Acad. R. Sc. Lett. Danemark, 7 s., VEND LOS Var. okbsoleta Preston. 190$. Cr. radiata Sow. var. obsoleta PRESTON, Shells Andaman, Rec. Indian Mus., IL p. 205. Cette espèce, qui a été signalée dans l'Océan Indien depuis la mer Rouge jusqu'au golfe de S:am, possède une coquille triangulaire, pourvue d’un rostre acuminé en arrière et ornée, sur toute sa surface, de rides concen- triques : elle est plus comprimée et de contour beaucoup plus inéquilatéral que le Cr. foveolata, le côté antérieur étant ici très court ; de plus, le bord interne des valves est bien plus finement crénelé. M. Preston (1908, Shells Andaman, Rec. Indian Mus., Il, p. 205) à indiqué aux îles Andaman une var. obsoleta qui diffère de la forme typique par l'absence de rayons colorés. Coll. du Muséum. — Moka (coll. Cloué, 1850); Ceylan (D' Jousseaume, 1916); Océanie (Lallier, 1840); Philip- pines (D' Jousseaume, 1916); hab. ? (achat Wright, 1875). — 226 — CR. JAPONICA Dunker. 1882. Crassatella japonica Duxker, Ind. Moll. Mar. Japon. p. 220. 1886. = == Dkr.., KOBELT et LorBBEckE, Conch. Cab” p',38: 1889. — — T1. SD, SOWERBY, “JOUrN.--Linn.S0c. Pond:#Z001pr9309 DIN fig. 1). 1895. Crassatellites heteroglypta n.n., Pirssry, Cat. Mar. Moll. Japon coll. Stearns, p.133. 1895. : japonica Dkr., PizsBry, ibid:, p.195: Dunker pensait que la coquille représentée par Reeve (Conch. Icon., pl. IL fig. 19) comme Cr. donacina n'était pas l'espèce australienne ainsi appelée par Lamarck, mais que c'était une forme japonaise, qu'il a décrite sous le nom de Cr. japonica. Ainsi que l'ont fait remarquer MM. Kobeltet Lœbbecke ([886, Conch. Cab., p. 39), la Crassatelle japonaise de Dunker est, en réalité, une espèce bien distincte, différant aussi bien du donacina de Reeve que de celui de Lamareck par l'existence de fines crénelures sur son bord ventral. D'autre part, sous ce même nom de Cr. japonica, que, pour éviter le double emploi, M. Pilsbry (1895) a remplacé par celui de Cr. heteroglypta, M. G. B. Sowerby a signalé, en 1889, comme espèce nouvelle, une coquille qui, d'après ses caractères de forme, de dimensions, d'ornementation et de coloration tant externe qu'interne, pourrait bien ètre simplement l'espèce de Dunker. | En tout cas, j'ai reçu de MM. Sowerby et Fulton une Crassatelle japonaise, déterminée Cr. heteroglypta Pilsbry, qui me paraît concorder pleinement à la fois avec la diagnose de Dunker et avec la description de AM. Sowerby, par son contour ovalo-trigone, à région antérieure arrondie, à région postérieure légèrement — 227 — bicarenée et obliquement tronquée, par sa taille (30 x 25 mm.), par sa sculpture de plis concentriques, par son bord interne finement crénelé, enfin par sa coloration qui, brune extérieurement, est intérieurement carnéolée avec impressions musculaires teintées de fauve. Je conclus donc à cette synonymie : Cr. japonica Dkr. — Cr. japonica Sow. = Cr. hetexoglypta Pils. L'examen de trois spécimens de Cr. japonica Dkr. donnés au Muséum de Paris par M. le D' Jousseaume me confirme dans cette opinion. Coll. du Muséum. — Sagami [Japon] (achat Sowerby et Fulton, 1914); Japon (D' Jousseaume, 1916). CR. INDICA E. A. Smith. 1895. Crassatella indica : E. A. Smirx, Nat. Hist. « Inves- tigator », Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist., 6e s., XVI, p. 265. 1906. — — Sm. MELVILL et STANDEN, Moll. Per- San GUIL,/-P 7" SL", p.81 Cette espèce de la mer Arabique possède une coquille assez renflée, arrondie en avant, subquadrangulaire en arrière, ornée de rides concentriques, finement denticulée en dedans au bord ventral. Coll. du Muséum. — Au large des bouches de l'Indus (Kœhler, 1905). CR. NANA A. Adams et Reeve. 1848. Crassatella nana A. ADAMS el REEVE, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 81, pl. XXIII, fig. 2. 16 — 228 — 1886. Crassatella nana Ad. et Rve., KOBELT et LoEBBecKkE, Conch. Cab tn 5 DIN ETER) 1886. — LoebbeckeiKobelt, KOoBELT et LOEBBECKE, ibid., p. 18, pl. 2, fig. 6 et pl. 5, fig-5: Sous le nom de Cr. nana, le Muséum possédait une Crassatelle indiquée d'Australie (?) et j'ai reçu de MM. Sowerby et Fulton, puis de M. le D' Jousseaume des spécimens identiques provenant de Hong-Kong et du Japon. ! Sur ces diverses coquilles, les stries d’accroissement permettent de délimiter des stades jeunes qui concordent en effet entierement avec la figure donnée par Adams et Reeve pour cette espèce des mers de l'Asie orientale” ils ont un contour suborbiculaire à bord ventral régu- lièrement arqué, ils sont ornés de rides concentriques et leur région postérieure anguleuse, un peu plus déve- loppée que l’antérieure, est pourvue d'une carène. Mais, si on considère les individus adultes, on constate qu'ils offrent un contour plutôt subtrigone et que Ie bord ventral, très finenient denticulé en dedans, présente postérieurement, avant d'arriver à la carène, une sinuo- sité un peu concave, délimitant en arrière la formation d’un rostre très court et brusquement tronqué. Par suite, ces coquilles correspondent complètement à la forme, d'habitat inconnu, figurée par Kobelt et Lœbbecke sous l'appellation de Cr. Lœbbeckei. forme qui ne serait donc que l'adulte du Cr. nana (1). Coll. du Muséum. — Hong-Kong (achat Sowerby et Fulton, 1914; D' Jousseaume, 1916); Japon (D' Jous- seaume, 1916); Australie (?). (1) M. Kobelt (1886, Conch. Cab., p. 38) a signalé une concordance très nette qui existerait entre certains jeunes exemplaires de Cr. nana et la diagnose, d'ailleurs insuffisante, que A. Adams (1852, P. Z. S. L., p. 9,5) a donnée pour son Cr. truncata, des mers de Chine. ET ES TT — 229 — CR. ziczaAc Reeve. 1842. Crassalella ziczac RBEVE eZ SALE D 40: 1842. — — Rve., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p.37, 1843. — — Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 1 1847. — — — Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad: FR: Belsciq., XIV, 2e p., p.… 128. 1886. — — — KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab, p- 28, pl. VI, fig. 6. 1905. _ — — HipaLGo, Cat. Mol. Test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- Gb MINE soma 1909. Crassatellites —- — HxpLey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc., p. 346. Dans les collections du Muséum, je rapporte au Cr. ziczac Rve., des Philippines et du Queensland, une coquille mdiquée comme australienne, qui, par la forme subtrigone, arrondie en avant, anguleuse et tronquée en arrière, par la sculpture concentrique, par la présence de taches brunâtres sagittées disposées suivant deux rayons, par la teinte rosée de l’intérieur des valves et par le bord crénelé, correspond entièrement aux figures données pour cette espèce par MM. Kobelt et Lœbbecke. Coll. du Muséum. — Australie. Le Cr. picta A. Adams et Reeve (1848, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 82, pl. XXIII, fig. 6; 1886, Kobeit et Lœbbecke, Conch. Cab., p. 18, pl. VI, fig. 8), des Philippines {1903, Hidalgo, Cat. Mol. Test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, II, p. 16) et du golfe Persique (1906, Melvill et Standen, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L., p. 814) offre de même une forme trigone tronquée en arrière et est orné également de taches brunes disposées en deux séries radiales. — 2350 — CR. SUBRADIATA Lamarck. 1818. Crassatella subradiata LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 482. 1835. — _ Like DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., VESDaltie 1842. — — — REEVE IP EZNSMEND AS: 1842. — — — HaxLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 36, pl. 9, fig.12 et pl: 12 fig. 414 1843. — — — REEVE, Conch. Icon., pl. II, fig. 15 a-b. 1847. — —— — Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2ep., p. 188. 1886. — — ? KOBELT et LOrBBECKE, Conch. Cab=4p. 35 pl IX ie ob: D'après Lamarck, cette petite espèce qui habiterait l'Océan austral, offrirait un peu l'aspect du Mactra striata Chemn. [= Mesodesma striatum Ch.] et formerait presque transition au Crassatella contraria Gmel. Elle est d’ailleurs restée énigmatique et Reeve a repré- senté sous ce nom une forme dont il regardait lui-même l'assimilation comme douteuse. Au Cr. subradiata, du moins tel qu'il a été figuré par Reeve, me paraît correspondre, dans les collections du Muséum, une valve, d'habitat inconnu, qui est ovalo- triangulaire, arrondie en avant et en arrière, sillonnée concentriquement, à bord interne denticulé, de couleur jaunâtre avec rayons discontinus formés de taches brunes sur la région antérieure, blanches sur la région postérieure. Coll. du Muséum. — Hab. ? (coll. Roissy, 1847). CR. AURORA A. Adams et Angas. 1863. Crassalella aurora | A. ApaMs et ANGAS, P.Z' SE, p. 426, pl. XXX VII, fig. 15. 1885. -- — Ad.et Ang., E. A. SMiTx, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 219. ou 1886. Crassatella aurcra Ad. et Ang., KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab Ip RONDE TE 1902. Crassatellites — — HEDbLEY, Scient. Res. Exped. « Thetis », Mem. Austral. Mus., IV, p. 313 (note). Var. Carnea Tate 1891. Crassatella carnea TATE, Trans. R. Soc. S. Austra- lia, XIV, p. 263, pl. XI, fig. 1-1a. 1907. Crassatellites — Tate, VERCO, Notes S. Austral. Mar. Moll., Pt. VII Trans. R. Soc. S. Australia, XXXI, p. 311. Tate reconnaissait lui-même que, par la couleur fauve avec taches d’un rose brunâtre disposées en deux rayons discontinus, par la sculpture concentrique, par le bord interne des valves crénelé, son Cr. carnea, de la côte de South Australia, ressemblait beaucoup à deux coquilles du détroit de Banks (Tasmanie), les Cr. aurora et Banksi Ad. et Ang., ces trois formes n'étant peut-être que des variations d’une seule espèce. M. Ch. Hedley suppose même que la Crassatelle décrite par Tate est probablement synonvme du Cr. aurora. Au contraire, M. Verco pense que ces deux espèces peuvent être maintenues distinctes, parce que carnea serait plus arrondie, la hauteur variant entre les # el les $£ de la longueur, tandis que ESS aurora, à contour ovalo- transverse, elle n’en est que les Z. Quant à Cr. Banksi Adams et Angas (1863, P. Z. S. L., p. 427, pl. XXXVII, fig. 16) ce serait une coquille de forme ovale encore plus oblongue (le rapport précédent n'y étant plus que de région postérieure tron- quée (1). à on (1) M. Verco à rattaché à ce Cr. Banksi une variété angustior (1907, Trans. R. Soc. South Austral., XXXI, p. 312), ° LR Coll. du Muséum. — Var. carnea Tate : St-Vincent’s Gulf {South Australia] (achat Sowerby et Fulton, 1914); South Australia (D' Jousseaume, 1916). À. Adams (1852, P.Z. S. L., p. 95) a décrit sousle nom de Crassatella bellula une espèce néo-zélandaise, restée très rare, à laquelle Hutton à identifié (1885, Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884), p. 526) une forme appelée d’abord par lui Gouldia isabella (1873, Cat. Moll. New Zealand, p. 73) : c’est une coquille trigono-ovale avec de nombreux plis concen- triques et à bord interne finement crénelé (1886, Kobelt et Lœbbecke, Conch. Cab. ,p.-35 (phuX fe 0 PRE Suter, Man. New Zealand Moll., p. 898, pl. 58, fig. 14). Le Cr. simplex Kobelt (1886, Conch. Cab., p. 24, pl. VIX, fig. 10), d'habitat inconnu, offre, de même, un contour trigono-ovale avec nombreux plis concentriques, mais le bord interne n’est pas denticulé. M. Kobelt signale, d'autre part (loc. cit., p. 37), une certaine analogie entre ce Cr. simplex et le Cr. concinna À. Adams (1852, P. Z. S. L.,-p. 95), de la mer de Chine, qui se distinguerait cependant par des caractères de coloration. Malheureusement pour ce Cr. concinna, comme pour deux autres espèces, également de Chine, décrites par A. Adams Cr. obscura et Cr. compta (1852. ibid., p. 9% et 95) les diagnoses originales trop hrèves ne sont accompagnées d'aucune figure. CR. PÆTELI von Maltzan. 1885. Crassatella Pæteli VON MALTZAN, Nachrichtsbl. Deutsch. Malacoz. Gesellsch., XVII, p. 30. 1886. — — Maltz., KoBELT et LOEBBECKE, Conch. Gab’,1p. drplAVIMEe reeliD: 34, pl. IX, fig. 3 et 4a. Ra 1891. Cr. (Crassatina) Pæteli Maltz., DAUTZENBERG, VoOy. « Meli'a » Sénégal, Mell., Mém. Soc. Zool. Erance IV in 588 Ile 9 a. 1910. — — — DAUTZENBERG, Contrib. faune ma- lac "Afrq OccIdE NN AC(. SOC: Linn. Bordeaux, LXIV, p. 172. 1912: — — — DAUTZENBERG, Moll. Miss. Gruvel Côte occ. Afriqg., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 89. Var. Maltzani Kobelt. 1886. Cr. Pæteli M. var. Maltzani KOBELT et LOEBBECKE, loc. cit., p. 34, pl. IX, fig. 4b. Var. guttata Kobelt. 1886. Cr. Pæteli M. var. guttata KOBELT et LOEBBECKE, loc. cit., p. 34, pl. IX, fig. 4c. Cette espèce sénégalaise possède une coquille assez petite, comprimée, trigono-ovalaire, assez transverse, peu inéquilatérale, à sommets aigus, ornée de côtes concentriques nombreuses et à bord interne des valves finement crénelé; l'extérieur est ou bien brun rougeâtre avec taches jaunes disposées radialement, ‘ou bien jau- nâtre avec rayons bruns: l'intérieur présente une teinte brunâtre qui va en décroissant vers les sommets. M. Kobelt a distingué une variété Malizani, de taille plus grande, d’une teinte jaunâtre uniforme en dehors, d’un blanc pur en dedans, et une variété guttata, ornée de rayons bruns et de bandes obliques de même couleur, qui forment un réseau délimitant des taches arrondies jaunâtres. Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) : Canaries, Sénégal, île du Prince (D' Jousseaume 1916 Var, Mallzani Kob. -- Sénégal. — 204 — Le Cr. Knockeri E. À. Smith (1881, P, Z. S. L., p. 491: 1886, Kobelt et Lœæbbecke, Coôonch. Cab. p. 32, pl. VIH, fig. 11), de Whvdah (Dahomev), petite Crassatelle com- primée, transparente, ornée de fortes côtes concen- triques, me paraît ressembler fort aux stades jeunes du Cr. Pæteli. Le Cr. fusca Kobelt (1886, Kobelt et Lœbbecke, Conch. Cab., p. 30, pl. VIIL fig. 8) diffère du Cr. Pæteli par sa coquille plus arrondie, moins inéquilatérale, plus renflée, avec un aspect extérieur d’Astarte. Cette espèce, à laquelle M. Kobelt attribue avec doute la Sénégambie pour habitat, est à comparer avec le Cr. abrupta Sowerby (1904, Mar. Invest. South Africa, IV, p. 10, pl. VL fig. 15), de l'Afrique Australe (Umhloti River Mouth, Colonie du Cap), qui offre également une apparence d’Astarte (1). CR. TRIQUETRA Reeve. 1842. Crassatella triquetra REEVE, P. Z. S. L., p. 46. 1842. — — Rve., Hanrey, Cat. Rec. Biv. Sh., p.37, pl. 10, fig. 54. 1843. —— — R£eve, Conch. Icon. pl. I, fig. 14: 1847. — — — Nysr, Not. g. Crassalelle, Bull. Acad. R. Belgiq., XIV, 2e p., D'128: 1886. — — — KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab., p. 15, pl. VI, fig. 5. 1910. — — — DAUTZENBERG, Contrib. faune ma- lac. Afriq. Occid., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 171. 1912. — — = DAUTZENBERG, Moll. Miss. Gruvel Côte occ. Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 89. (4) M. E.-A. Smith (1905, Nat. Hist. « Investigator », Moll., Ann. Mag. Nat. Hist., 76 s., XVIII, p. %58) a signalé du golfe d'Oman, sous le nom de Crassatellites omanensis, une petite Crassatelle qu'il déclare très sem- blable à ce Cr. abrupta Sow, — 235 — Reeve n'avait pas indiqué l'habitat de cette espèce, mais MN. Kobelt et Lœbbecke pensaient qu'elle pouvait être sénégalaise et M. Dautzenberg a confirmé qu'elle se rencontrait en Afrique Occidentale. Elle présente un contour triangulaire, nettement équi- latéral, une sculpture formée de côtes concentriques et une coloration rose avec flammules rougeûtres (1). Coll. du Muséum. — El Frey fMauritanie] (A. Gruvel, 1908); hab. ? (D' Jousseaume, 1916). CR. ORNATA Receve. 1842. Crassalella ornala REEVE, PES MIE ID MO 1542. — — Rve., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 37, plu? tend; 1843. — — REEvE, Conch. Icon., pl. II, fig. le 1847. —— ovata (sic) — Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad: R:Belgiq., XIV, &° p; p-. 124 {). 1886. — ornata — KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab., p. 16, pl. VI, fig. 4. 1910. — — —— DAUTZENBERG, Contrib. faune ma- lac. Afriq. Occid., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 171. 1912. = —_ — DAUTZENBERG, Moll. Miss. Gruvel Côte occ. Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 88. Dans lAnimal Kingdom de Griffith (4834, Moll., pl. 22, fig. 6) est figuré un Mesodesma ornata Gray : Reeve à (1) MM. Kobelt et Lœbbecke (Loc. cit., p. 16), en comparant à cette espèce le Cr. ornata Rve., mentionnent un CT. trigona mss. : ce doit être un lapsus pour Cr. triquetra. (2) Par suite d’un lapsus, Nyst a déformé l'appellation spécifique Cr. ornata en Cr. ovata, nom déjà employé pour une autre espèce : le Crassatella ovata Wood, qui est un Mesodesma identifié par Hanley (1842, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 38) au M. Chemnitzi Desh. = M. Novæ Zelan- diæ Chemn. rod supposé que ce pouvait être un Crassatella et l'a décrit comme tel (1). Cette espèce présente un contour trigone, francherent inéquilatéral, à côté antérieur arrondi, à côté postérieur plus allongé et obtusément anguleux; elle est sculptée de stries concentriques, ornée de flammules rouge brunâtre, et finement crénelée au bord ventral. Reeve n'indiqua't pas l'habitat de cette espèce : récem- ment elle a été signalée des côtes de Mauritanie par M. Dautzenberg et le Muséum de Paris en possède des exemplaires provenant de l’île du Prince et du Sénégal. Coll. du Muséum. — Mauritanie (Gruvel, 1908); Sénégal (D' Jousseaume, 1916); île du Prince (Capit. Vaine, 18 ?). CR. SOWERBYI nov. nom. 1889. Crassatella acuminata G. B. Sowrrgy (non Kobelt), Mar. Shells South Africa, Journ. of Conchol., VI, p. 156, pl. II, fig. 6. M. H. C. Burnup m'a communiqué sous le nom de C. acuminata Sow. une valve provenant de East London, Cap de Bonne-Espérance : très inéquilatérale, elle est de forme plutôt quadrangulaire que trigone, car elle est en arrière moins acuminée que ne l'indique la figure donnée par M. Sowerby pour son espèce ; elle est de teinte orangée au sommet et brunâtre vers le bord ventral, et elle offre çà et là quelques taches sagittées rouges dis- posées en rangées rayonnantes discontinues. Le nom attribué par M. Sowerby à cette coquille dona- ciforme de l'Afrique australe (Port Elisabeth) ne peut (1) Cette espèce a été figurée par Chenu (1862, Man. de Conch., II, p. 79, fig. 344) sous le nom erroné d’Anapa cuneata Lk. (1914, Lamy, Rév. Mesodesmatidæ, Journ. de Conchyl., LXII, p. 32 et 63), tro) subsister, car, en 1885, M. Kobelt (Nachrichtsbl. Malak. CESR Up 185:"1886; Conen. ab/n#29%pl.-VINE fig. 7) avait fait connaître un Cr. acuminata, de Sin- gapour (1). Je propose d'appeler l'espèce africaine Cr. Sowerbyi nov. nom. En 1878, F.-P. Marrat (List West Afric. Shells, Journ. of Conchol., I, p. 382) avait décrit, malheureusement sans aucune figure, sous le nom de Cr. africana une espèce de l'Afrique Occidentale à coquille trigone, arrondie en avant, subanguleuse en arrière, sillonnée transversalement. Le même nom spécifique a été repris en 1904 par M. G. B. Sowerby (1904, Mar. Invest. South Africa, IV, p. 9, pl. VI, fig. 13) qui a appelé Cr. africana une Cras- satelle de la colonie du Cap (Cape Infanta) présentant une forme comprimée et ovale, à région antérieure arrondie, à région postérieure légèrement anguleuse Pour éviter ce double emploi, je donnerai à cette espèce de M. Sowerby le nom de Cr. capensis nov. nom. (2). Le Cr. crebrilirata Sowerby (1870, P. Z. S. L., p. 249; 1886. Kobelt et Læbbecke, Conch. Cab., p. 382, pl. VII fig. 10), aussi de l’Afrique Australe (Agulhas Bank), me 4) D'après M. Kobelt, son Cr. acuminata se distinguerait de la forme jeune du Cr. foveolata Sow. par un aplatissement des sommets compa- rable à celui qu’on observe dans Cr. gibbosa Sow., et effectivement les figures 7 de la planche VIII du Conchylien-Cabinet pourraient parfai- tement convenir à un exemplaire jeune de cette dernière espèce ouest- américaine. (2) Cette Crassatelle africaine offre une certaine ressemblance avec une espèce de l'archipel Coréen et du Japon, le CT. compressa A. Adams et Reeve (1848, Zool. Voy. « Samarang » Moll., p. 82, pi. XXIII, fig. 10; 1882, Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 220; 1895, Pilsbry, Cat. Mar. Moll. Japon coll. Stearns, p. 135), dont le nom a été changé en Cr. Adamsi par M. Kobelt (1886, Conch. Cab., p. 26, pl. VII, fig. 3), en raison de l’existence d'un Cr. compressa Lamarck (1808, Ann. Mus., VI, p. 410), fossile de Grignon. En Ce parait, par son contour transverse, à région antérieure courte et arrondie, à région postérieure plus longue, anguleuse et obliquement tronquée, ressembler beaucoup au Cr. angulata Sowerby (190%, Mar. Invest. South Africa, IV, p. 9, pl. VI, fig. 16) des mêmes parages , (Umbhlangakulu River Mouth). Ces deux formes, à bord interne crénelé, sont pareillement ornées de fines stries concentriques. Au contraire, outre des stries très fines, on trouve une sculpture concentrique formée de rides assez espacées dans deux autres espèces également de la colonie du Cap entre lesquelles M. Sowerby lui-même a signalé une certaine ressemblance, le Cr. subquadrata Sowerby (1870, P. Z.: $S. L., p. 249; 1886, Kobelt et Lœbbecke, Conch. Cab., p. 31, pl. VIIL, fig. 9), d'Agulhas Bank, et le Cr. tenuis Sowerby (1904, Mar. Invest. South Africa, IV. p. 10, pl. VI fig. 17), du Cap St-Blaize, qui.ont, l’une et l'autre, une coquille comprimée, de contour transversa- lement oblong, arrondi en avant, anguleux en arrière (1). Le Cr. Gülchristi Sowerby (1904, Mar. Invest. South Africa, 1V, p.8, pl. VI, fig. 14), aussi de l'Afrique du Sud (Martha Point), diffère des espèces précédentes par sa coquille ornée de rides plus larges, moins brusquement tronquée en arrière, à bord ventral plus rectiligne. (1) Ces deux espèces rappellent d’ailleurs le Cr. paillida A. Adams et Reeve (1848, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 82, pl. XXIII, fig. 9: 1886, Kobelt et Lœbbecke, Conch. Cab., p. %5, pl. VII, fig. 12), de la mer de Chine, à contour subquadrangulaire et à côtes concentriques notablement espacées. Cette forme et cette sculpture s'’observent également dans une coquille du Japon décrite, bien que n'étant peut-être pas adulte, par M. Kobelt (1885, Nachrichtsbl. Malak. Ges., XVII, p. 186: 1886, Conch. Cab., p. %5, pl. VII, fig. 11) sous le nom de Cr. sublameilata (modifié en sublamellosa dans l'Explication des planches, p. 40) [M. Pilsbry (1895, Cat. Mar. Moll. Japon, coll. Stearns, p. 135) attribue cette espèce à Weinkauff]. Re CR. CONTRARIA Gmelin. 1782. Venus divaricata guinaica ISOL. Paphia undulala 1805. Crassalella 1818. — 1835. —- 1836-44. — 1842. — 1542. — 1843. — 1886. —= contraria = IE divaricata Ch., contraria Gm., Pons Ch. contrariæ LkKk., divaricata Ch., contraria LK., — Gm., divaricata Ch., 1891. Cr. (Crassatina) contraria Gm., 1908. — — 1910. — — divaricata (Ch.) Schr., CHEMNITZ, Conch. Cab., VI, p. 318, pl. 30, fig. 317-318. SCHROLTER, in Chemnitz, Conch. Cab. Namen-Regist., p. 112. GMELIN, Syst. Nat., éd. XIII, p. Te Encycl. Méthod., pl. 259, fig. 2. LAMARCK, Syst. anim s. vert. p. 120. LaMarcK, Anp. du Mus., VI, p. 408. LAMARCK, Anim. s. vert, V, p. 182. DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd., NPD ne D'ORBIGNY, in Webb et Berthelot, Hist. Nat. Canaries, II, p. 106. RPEVE MP 2 AS IE D: 45: HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 36. R&Eve, Conch. Icon., pl. IT, fig. 18. Nysr, Not. g. Crassatelle, Bull. Acad. R. Belgique, XIV, 2e p., p. 120. Nysr Didi Np Mer: DuxkEr, Ind. Moll. Guin. Tams, p. 49, pl. IX, fig. 4-7. CHENU, Man. Conch., II, p. 131, fig. 624. DoxrN, Beitr. Kennt. Seeconch. Westafrika, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., VII, p. 169. KOBELT et LOEBBECKE, Conch. Cab, p. 13;-pl..V, fig. 6-7, DAUTZENBERG, Voy. « Melita » Sénégal, Moll., Mém. Soc. Zool. France, IV p.58: Lamy, Coq. mar. rec. par A. Che- valier, Côte occid. Afric., Bull. Mus. hist. nat., XIV, p. 289. DAUTZENBERG, Contrib. faune ma- lac AriTaOccid Act Soc: Linn. Bordeaux, LXIV, p. 172. —-RA0 — 1912. Cr.(Crassatina) divaricata (Ch.) DAUTZENBERG, Moll. Miss. Gruvel Schr., Côte occ. Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 89. 1915. Crassatelliles contraria Gmel., Lr B. ToMLiIN et SHACKLEFORD, Mar, Moll. Säo Thomé, Journ, of Conchol., XIV, p. 272. Var, Coccinea Daulzenberg. 1891. Cr. contraria Gm. var. coccinea DAUTZENBERG, Voy. « Melila », p. 58. 1915. — — — — Dautz., LE B. TOoMLIN el SHACKLEFORD, Moll. Säo Thomé, p. 272. Sous le nom de Venus divaricata quinaica, Chemnitz a figuré (Conch. Cab., VI, pl. 30, fig. 317-318) une coquille (1) qui a été appelée d'abord par Gmelin Venus contrama, puis par Lamarck successivement en 1801 Paphia undulata, en 1S05 Crassatella undulata (2), en 1818 Crassatella contraria. Celle espèce ouest-africaine, assez peu inéquilatérale, ornée de taches anguleuses brunes ou rougeûtres, à bord interne des valves crénelé, est bien caractérisée par sa sculpture consistant en stries qui, concentriques dans la partie antérieure, deviennent obliques sur la région postérieure. M. Dautzenberg (1891) a distingué une var. coccinea, d'un rouge brique uniforme. Col. du Muséum. — Tes Canaries (achat Landauer, 1870); Mauritanie (Gruvel, 1908); Sénégal (D' Jousseaume, 1916); Dakar (A, Chevalier, 1900): Gambie: île du Prince. (1) Ce nom avait été proposé pour cette forme par Chemnitz, afin de la distinguer de son Venus divaricata (1789, Loc. cit., p. 317, pl. 90, fig. 316), espèce très différente appartenant au genre Crista de Rômer : il tombe en synonymie de Cr. contraria Gmelin,. (2) Sowerby a repris ce même nom de Crassatella unaäulata pour une espèce toute différente, qui est voisine de son Cr. gibbosa et que j'ai proposé plus haut (p. 218) d'appeler Cr. Digueti. = Qi CR. CORRUGATA Adams et Reeve. 1S18. Crassalella corrugala A. ADAMS et REEVE, Zoo!l. Voy. « Samarang », Moll., p. 82, pl. XXII, fig. 7: 1886. - - Ad.etRve, KoBezr et LoëpBEckr, Conch. | CADT ED 27 DAVIS" 1895. -- - Pizssry, Cal. Mar. Moll. Japon coll. Stearns, p. 135. 1906. -— -—- HibazGo, Cab. Mol. Test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- drid, I, p. 16. l _ Cette forme de la mer de Sulu (Philippines) et du Japon est extrêmement voisine du C. contraria Gm. par sa forme subtriangulaire eb par sa sculplure consistant en plis rugueux ondulés : elle s’en distinguerait par son côté postérieur tronqué, légèrement émarginé, el par l'absence d'une bordure brune à l'intérieur des valves. Coll. du Muséum. — Hab. ? (D' Jousseaume, 1916). CR. RHOMBOIDES E., A, Smith. L] 1885. Crassalella rhomboides E. A. Suit, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 219, pl. XVI, fig. 1-1 a. 1902. Crassalelliles - Sm., Heprey, Mem. Austral. Mus., IV, D. 9313. 1909. -- — Hrozey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. SC. p. J4G. Celle espèce appartient à une série de petites Crassa- telles australiennes comprimées et ornées d'une sculplure ridée concentriquement, qu'on peut, comme Pa fait M Ch. Hedley (1902, Mem. Austral. Mus., IV, p. 313), — 242 — répartir en groupes géographiques, dans chacun desquels on trouve associées des formes allongées transversa- lement et des formes courtes. Le Cr. rhomboides Sm. est, dans le groupe du Nord de l'Australie (Queensland). le représentant des formes longues : il possède une coquille quadrangulaire très inéquilatérale, à côté antérieur court et arrondi, à côté postérieur allongé et tronqué : il est orné de lamelles concentriques espacées et est denticulé au bord ventral. Coll. du Muséum. — Queensland (Australian Museum, 190%; G.-J.- Gabriel, 1943). CR. JANUS Hedlev. 1906. Crassatelliles-janus HEpLey, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI- p:1465 et "47 pl: XXXVII, fig. 29-32. 1907. —- _- Hepzey, Rec. Austral. Mus., VI, p. 300. 1909. — = H£epzey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. Sc. p. 346. Cette petite coquille est, au contraire, une forme courte du Queensland : munie également de plis concen- triques espacés, elle se distingue de l'espèce précédente par son contour subtrigone, peu inéquilatéral et par le bord ventral lisse. Coll. du Muséum. — Queensland (Australian Museum, 1907). Le Cr. Torresi E. A: Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 223, pl. XVI, fig. 2-2 a) est aussi une forme courte du Nord de l'Australie : elle présente de même un contour trigone, équilatéral et un bord ventral non FPS DANS RES MS AA mA hd OA ui » Journal de Conchyliologie, 1914. PI. VI Phototypie Catala. - Paris 1. Crassatella kingicola Lk. 2. Crassatella donacina Ek. 3. Crassatella sulcata Lk: 4. Crassatella rostrata Lk. page crénelé, mais les lamelles concentriques espacées dont elle est ornée s'épaississent sur la région postérieure, où elles se prolongent en saillies écailleuses formant une crète sur le bord dorsal. Le Cr. fulvida Angas (1871, P. Z. $S. L., p. 20 et 100, pl. I, fig. 32), de la Nouvelle Galles du Sud, est pareil- lement de contour subtrigone, peu inéquilatéral : mais cette coquille est moins comprimée et elle est pourvue de fortes côtes concentriques plus rapprochées; le bord des valves, indiqué comme simple par Angas, est den- ticulé d'après M. Hedley (1907, Rec. Austral. Mus., VI, p. 300) (1). Le Cr. discus Hedley (1907, Moll. Narrabeen, Rec. Austral. Mus., VI, p. 286 et 300, pl. LVI, fig. 26-27), également de la Nouvelle Galles du Sud, à une forme subquadrangulaire inéquilatérale, où les bords dorsaux antérieur et postérieur se rencontrent sous un angle moins aigu que dans Cr. janus et Cr. fulmida : la sculpture consiste en plis concentriques moins forts que dans ces deux espèces; le bord des valves est lisse. Le Cr. securiformis Hedley (1902, Scient. Res. Exped. « Thetis, » Moll. Mem. Austral. Mus., IV, p. 312, fig. 53; 1907, Moll. Narrabeen, Rec. Austral. Mus., VI, p. 286 et 300) est encore une espèce de la Nouvelle Galles du Sud, mais il offre un contour trapézoide inéquilatéral, plus long, proportionnellement à la hauteur, que les formes précédentes : les bords dorsaux antérieur et (1) D’après Kobelt et Lœbbecke (1886, Conch. Cab., n. 36) la charnière du C7. fulvida, bien que répondant au type général des Crassatelles, se distinguerait en ce que la dent principale, dans chaque valve, présen- terait une apophyse horizontale en forme de cuilleron occupant une partie de la fossetie ligamentaire : il s’agit probablement d’un déve- loppement particulier de la dent cardinale postérieure [5 b] prenant une disposition analogue à celle figurée par M. Ch. Hedley dans son Cuna concentrica (1902, Mem. Austral. Mus., IV, p. 315, fig. 55). 17 postérieur se réunissent sous un angle presque droit : le bord interne des valves est finement denticulé. Enfin, une autre espèce de la Nouvelle Galles du Sud, le Cr. scabrilirata Hedley (1902, Scient. Res. Exp. « Thetis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, p. 314, fig. 54). rappelle beaucoup par son contour allongé très inéqui- latéral le Cr. rhomboides Sm., mais avec une région antérieure plus développée, bien.que courte, une forme moins aplatie, des rides concentriques moins nom- breuses et plus larges, enfin un bord ventral lisse intérieurement. D'après MCh: Hedley (1902 Moc Ve tp618) 140 securiformis est, sous maints rapports, intermédiaire entre deux espèces de la South Australia, le Cr. producta Verco ‘et le Cr. micra Verco (18%, Trans. R. Soc..S: AUSITALS MIX pp: 92 pl l His 2 El pe OS DL MIE plus court que la première et orné de rides plus petites, plus nombreuses et plus serrées, il est plus long et plus aplati que la seconde, dont il diffère, en outre, par le bord interne denticulé. Une autre coquille de South Australia, le Cr. probleema Verco (1907, Trans. R. Soc. South. Austral., XXXI, p.. 945, pl. XXIX, fig. 6-7) est très proché voisinerdu Cr. discus, mais elle en diffère par son contour orbi- culaire à rég'on antérieure se prolongeant en une saillie très nette et à région postérieure arrondie, non tronquée; le bord interne des valves est lisse (1). Toutes ces formes courtes, plus ou moins trigones et à bord interne lisse, doivent probablement être rattachées an sous-genre Crassinella Guppy. (4) Tenison Woods a décrit en 1876 (Proc. R. Soc. Tasman., p. 30) sous le nom de Gouldia tasmanica une coquille qui, d’après W. F. Petterd (1879, Journ. of Conchol., II, p. 354), est le stade embryonnaire d’un Myochama. ne ou CR. PARVA C. B. Adams. 1845. Thetis parva 1845. Astarte mactracea 1848. — Pfeifferi 1853. Crassatella guadalupensis 1855-57. — — d'Orb;, 1857. — == _ 1857. Gouldia = = 1857 — parva C. B. Ad. 1870 — mactracea Linsl. 1872 — Pfeifferi Phil. 1873. — mactracea Gld., 1881. — Pfeifferi Phil. 1881. — mactracea Linsl. 1881. — guadalupensis d'Orb., 1881. — parva C. B. Ad. 1881. Crassatella mactracea Linsl.. 1881. — Pfeifferi Phil. 1881. Cr. (Eriphyla) parva C. B. Ad., 1885. Crassatella — — 1886. Cr.(Eriphyla) — — lunulata Conr. var. parva C. B. Ad., C. B. AnaMs, Proc. Boston Soc. Nat. Hist.,-I,-p. 9: Linsrey, Cat. Shells Connecticut, Americ. Journ. Sc. a. Arts, XLVII, p. 275, fig. Parerppr, Zeitschr. Malakozool., ND: 113%; D'ORBIGNY, in Sagra, Hist. Cuba, Moll.; IL «p::289.: pl. .XXVIL: fig. 24-26. CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan Moll., p. 86 et 549. CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 364. H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Moll., IT, p. 485. H. et A. ADaMs, ibid., p. 485. GouLp, Invert. Mass., ed. 2, p. 128, fig. 442. TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., p. 249. VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi- neyard Sound, p. 685, pl. XXIX, fig. 206-207. FE ASMmH Pl 07 SE. p. 490 et 491. SMITH, ibid., p. 490 et 491. SMITH, ibid., p. 490 et 491. SMITH, ibid., p. 490 et 491. SMitx, Journ. of Conchol., Ill, p. 204. E. A. SMirH, ibid., p. 204. DALL, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 131. E. A. SmirH, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 220. DaLz, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool., XII, p. 259: E. A. E: A: E. A. E. A. DaALz, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37, p. 48. — 246 — 1900. Crassatellites (Crassinella) Lunu- lata Conr. var. parva C. B. Ad., VERRILL et Busx, Addit. Mar. Moll. Bermudas, Trans. Con- nect. Acad, Sc., X, p. 518, pl. CU Ati eeTTe 1902. Crassatellites (Crassinella) gua- delupensis d'Orb., DaLz et Simpson, Moll. Porto-Ri- co, Bull. U. S. Fish. Comm. XX [1900], p. 497. Var. martinicensis d'Orbigny. 1853. Crassatella martinicensis D'ORBIGNY, in Sagra, Hist. Cuba, Moll., II, p. 288, pl. XXVII, fig. 21-23. 1855-57. — — d'Orb., CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan Moll., p. 86 et 549. 1557. Gouldia — — H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., IT, p. 485. 1862. — — — CHENU, Man. Conch., II, p. 130, HO: 1879. Crassinella — — Gurppy, Moll. gulf Paria, Journ. of Conchol., Il, p. 166. 1881. Gouldia — — EAN SMITH 02 (SE FD AU: 1831. Crassatella — — E. A. Sur, ibid., p. 490. 1900. — — — DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, NIIL AD 222: 1902. Crassutellites [(Crassinella) mar- tinicensis d'Orb., DaLz et SiMPsoN, Moll. Porto-Ri- co, Bull. US: Fish:.Comm XX [1900], p. 497. 1903. — — — DaLz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 1468. Cette pelite espèce, de la côte Atlantique des Etats- Unis et de la mer des Antilles, possède une coquille de forme triangulaire, comprimée, avec sommets légè- rement recourbés en arrière, à surface ornée de lamelles concentriques : elle a été décrite par C. B. Adams sous le nom de T'hetis parva et doit être rangée dans le sous- genre Crassinella. ROC VA em M. E. A. Smith réunit à ce Cr. parva les Cr. mactracea Linsi. et Pfeifferi Phil. Il y rattache aussi le Cr. lunulata Conrad [Astarte]| (1834, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VII p. 133; 18:46, Amer. Journ. Sc. a. Arts, IL, p. 393) [= bulunuluta (Conr.) Jay}, mais, pour M. Dall (1903, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 1478), cette forme fossile se distin- guerait par l'absence d’une fine striation radiale qui existerait chez les exemplaires, en bon état, du ©. mac- tracea Linsi. M. Smith identifie aussi au Cr. parva le Cr. guada- lupensis d'Orb. et M. Dall reconnait que, dans un même lot provenant d’une seule localité, on peut trouver des spécimens correspondant non seulement au Cr. parva et au Cr. quadalupensis, mais aussi au Cr. martinicensis d'Orb. et même au Cr. fastigiata Gould [Gouldia| (1862, Proc/Boston) Soc. Nat. Hist.. VIIL1p#282) Moules ces espèces formant une série continue. Cependant, à la grande rigueur, on pourrait conserver le Cr. martinicensis à titre de variété caractérisée par sa forme presque équilatérale, avec les bords dorsaux, l'antérieur comme le postérieur, tous deux rectilignes, tandis que chez le Cr. quadalupensis (= parva), à coquille inéquilatérale. le bord dorsal postérieur, qui est corcave, est un peu plus long que le bord dorsal antérieur qui est un peu convexe (1). Coll. du Muséum. — Long Island (Sanderson Smith, 1839); Colon {D' Fagault, 1914); Cayenne (Pengi, 1882); Batat(P} Serre,11912): Var. marlinicensis d'Orb. : Martinique (D' Jous- seaume, 1916); Bahia (P. Serre, 1912). (1) M. Pilsbry (1897, New Spec. Moll. Uruguay, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XLIX, p. 295) a signalé de l’Uruguay un Crassatella (Erinhyla) maldonadoensis qui différerait du Cr. Llunulata Conr. par le bord dorsal antérieur convexe plus court que le bord dorsal postérieur, et qui, par suite, se rapprocherait du Cr. martinicensis. — 248 — CR. PACIFICA C. B. Adams. 1852. Gouldia pacifica C. B. Apams, Cat. Shells Panama, Ann. Lyc. Nat. Hist. New- Work; V,.p:"499Net545: 1855-57. — -— GABA CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan, Moll., p. 83, 86, 549. 1857. _ — _- CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 247, 278, 306, 364. 1857. — — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., 11, p. 485. 1862. — — — CHENuU, Man. Conchyl., Il, p. 130, fig. 620. 1863. — — -—- CARPENTER, P. Z. S. L., p. 365. 1864. Crassatella — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 544, 552, 615. 1881. Gouldia — — ERASSMILR PE Z SSI DO UE 1881. Crassatella — _ E. A. SMirH, ibid., p. 490. 1903. Crassatellites [Crassinella) paci- fic BA DaLL, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., II, p. 1468. Var. varians Carpenter. 1855-57. Gouldia varians CArPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan Moll., p. 83, 86, 530, 549. 1857. — — CARPENTER, Rep. Moll. W. C. N. America, p. 247, 306, 364, 366. 1857. — — «Cpr., H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll., II, p. 485. 1864. Crassatella — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 544 et 620. 1881. Gouldia = Craie EANSMIrn, PP. Z SIL 1p; 490; 1881. Crassatella — —— E. A. Smrru, ibid., p. 490. Au Cr. parva et à sa variété martinicensis COTTes- pondent, sur la côte Pacifique américaine, deux formes représentatives : La 1", Cr. pacifica C. B. Ad., dont la coquille, com- primée et ornée de côles concentriques espacées, offre ee un contour triangulaire à bord dorsal postérieur plus long et concave, est, d’après Carpenter, l’analogue exx3ct du Cr. quadalupensis ou pourrait même lui être identique. La 2°, Cr. varians Cpr., trigone et équilatérale, avec bord postérieur dorsal rectiligne, n’est séparée que par de petites différences de l’autre espèce des Indes occi- dentales, c’est-à-dire du Cr. martinicensis, qui est inter- _médiaire, par sa forme, entre ces deux coquilles du Pacifique. Coll. du Muséum. — Baie de la Paz [Golfe de Calitornie] (b. Diguet, 1913). Var. varians Cpr. : Baie de la Paz (L. Diguet. 1913) ; Panama (D' Jousseaume, 1916). CR. PLANATA Calcara. 1840. Astarte planata CALcARA, Monogr. gen. Clausilia et Bulimo (teste Monterosato). 1845. — — CALCARA, Mem. foss. Altavilla, p. LANDE ete 1869. Gouldia modesla FA DAMS PAZ RS MIE UD ere: pl:119; 1870. Astarte — H°Ad.; JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist., Ae4S "VIT D-071 1870. Cruss. (Gouldiaj modesta H. Ad, S. Woo, ibid., p. 423. 1870. Crassatella _- — JEFFREYS, ibid., p. 458. 1872. Gouldia planata Calc., DI MONTEROSATO, Notiz. Conch. Foss. Mïte Pellegrino e Fica- PAZAID RD 1875. Crassatella — — DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Mediterr., Atti Accad. Palemn ASC MPetReENTIE SE VO VAS D IE: 1877. pt MONTEROSATO, Catal. Conch. Foss. Mte Pellegrino e Fica- razzi, Boll. R. Comit, Geolog., p. 6. — RAD 1878. Crassatella planata Calc., D1 MONTEROSATO, Enum. e sinon. 4 Conch. Mediterr., Giorn. Sc. Nat. ed. Econ. Palermo, XII, De 1881. — modesta H. Ad., E. A. Suit, Journ. of Conchol. III, p. 204. Sous le nom de Gouldia modesta, H. Adams a décrit une coquille méditerranéenne recueillie dans le golfe de Tunis par Mac Andrew : elle fut d’abord rangée par Jeffreys dans le genre Astarte comme une forme alliée à l'A. excurrens S. Wood ou même pouvant être iden- tique à ce fossile du Crag. Mais S. Wood fit observer que non seulement le G. modesta différait de son espèce, mais qu'il n’est même pas.un Astarte, : il appartient, en effet, au groupe des petites formes trigones qui, placées dans le genre Gouldia C. B. Adams sensu lato, sont en réalité des Crassatella, parmi lesquels elles constituent le groupe désigné actuel- lement sous l'appellation de Crassinella. Jeffreys revint alors sur son opinion et reconnut, avec S. Wood, que le G. modesta devait être classé dans le genre Crassatella. D'autre part, d’après M. de Monterosato, Gouldia modesta est synonyme d’une espèce qui avait été appelée par Calcara Astarte planata et qui devient, par suite, Crassatella planata Calcara (1). Les collections du Muséum renferment des spécimens de cette espèce (une coquille et deux valves isolées), qui ont fait partie de la collection Petit de la Saussaye et qui, provenant des récoltes mêmes de Mac Andrew dans le golfe de Tunis, peuvent être regardés comme des co- types. D'autre part M. de Monterosato m'a obligeamment communiqué deux valves originaires de Tripoli, qu'il (1) D'après le Catalogue Pætel (1890, III, p. 139) il y aurait aussi un Crassatella planata Dkr., de Formose. nd avait recues de Jeffreys, et, à litre de comparaison, une valve fossile de Monte-Pellegrino : à en juger d’après ces divers exemplaires, cette forme ressemble beaucoup par son contour triangulaire et sa sculpture concentrique au Cr. parva C. B. Ad., cependant il faut noter l'existence Charnière de Crassatella planata Calc. de crénelures au bord interne des valves, qui sont de couleur carnéolée avec taches brunâtres (1). Coll. du Muséum. — Golfe de Tunis (Mac Andrew, ex coll.Petit. 1873): Tripoli (M de Monterosato, 1913). Genre CUNA Hediley, 1902. En 1902, M. Ch. Hedley a créé un genre Cuna auquel il à donné pour type une espèce australienne, son C. concentrica, et qu'il a rangé dans Ja famille des Cras- satellidæ ; ce groupe, que M. Dall (1903, Contr. Tert. Fauna Florida, Pt. VI Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., (1) Issel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 73, pl. I, fig. 7) a signalé de la baie de Suez un Gouldia lamellosa qui, d'après R. M’Andrew (1870, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p. 446) et P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., XIX, p. 215) est identique au Tellidora pusilla H. Adams (1870, P. Z. S. L., p. 6, pl. I, fig. 4). VIS III, p. 1180) considère comme un simple sous-genre, présente les caractères suivants : Coquille très petite, trigone, plus haute que longue, en général presque équilatérale, ornée d'une sculpture concentrique ou radiale ; bord interne des valves en général crénelé (1) ; prodissoconque et sommets saillants. Ligament interne, s'avançant dans une échancrure au- dessous des sommets. Dans la valve gauche, il y a deux dents cardinales [2 et 4b] bien développées, surtout l'antérieure [2], et, parmi les dents latérales, la plus nette est une dent antérieure [L A n] formée par le bord de la coquille. Dans la valve droite, on trouve : 1° trois dents cardinales, une antérieure [3 a] faible, parfois obsolète, une médiane {3 b] grande, triangulaire, plus ou moins Charnière de Cuna flava Hedley. bifide et, au-dessous du résilium, une postérieure [5 b] mince, très imparfaitement développée ; 2° deux dents latérales, l’une antérieure [L Ar! l'autre postérieure [LE Pi}, constituées par les bords de la valve. Impression palléale entière. : Excepté une espèce japonaise signalée, mais non décrite, par M. Dall (1903, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., IH, p. 1481), ce genre ne renferme jusqu'ici (4) Chez le (‘una edentata Verco, le bord interne est lisse. nie comme formes vivantes que des coquilles australiennes ou néo-zélandaises, dont voiei la liste (1) : Cuna Atkinsoni Ten. Woods [Kellia] (1877, Proc. R. Soc. Tasman. for 1876, p. 158); C. capillacea Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Paun 0906. N.15.2Wales XX XIV D: 426 ph XXXVT fig. 9-10); C. carditelloides Suter (19118 Rec. Canterbury Mus., I, p. 278; 1913, Man. New Zealand Moll., p. 901, pl. 52, flo 43): C. cessens Verco (1908, Trans. R. Soc. South Austral. XXXII, p. 356, pl. XIV, fig. 4-7); C. comma Verco (1908, ibid., p. 357, pl. XVII, fig. 29-31); C. concentrica Hedley (1902, Scient. Res. Exped. « Thetis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, p. 315, fig. 55); C. delta Tate et May [Carditellal (1900, Trans. R. Soc. South Austral., XXIV, p. 102; 1913, Suter, Man. New Zealand Moll., p. 902, pl. 52, fig. 14 a-b): C. edentata Verco (1908, Trans. R. Soc. South Austral. XXXIT, p357, pl. XIV, fig: 1-3); C. flava Hedley (1906, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI, p. 465 et p. 474, pl. XXXVIII fig. 28); C. hamata Hedlev et May (1908, Moll. Cape Pillar, Rec. Austral. Mus., VII p. 113 et p. 124, pl. XXV, fig. 33-36); C. obliquissima Tate [Cardita] (1887, Trans. R. Soc. SoAUSÉral. LXS p: 10:epl WP e-C 9) C. particula Hedley (1902, Scient. Res. Exp. « Thetis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, p. 316, fig. 56); (1) Une forme décrite en 1908 par MM. Hedley et May (Moll. Cape Pillar, Rec. Austral. Mus., VII, p. 113 et p. 124, pl. XXIV, figs. 29, 32), sous le nom de Cuna compressa, est en réalité un Condylocardia, comme l’a reconnu M. Verco (1908, Trans. R. Soc. South Austr., XXXII, p. 359) et ainsi que l’a admis M. Hedley lui même (1911, Zool. Res. « Endeavour », p. 92). — 254 — C. pisum Hedley (1908, Stud. Austral. Moll., pt. X, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIIIT p. 476, pl. IX, fig. 26-27); C. planilirata Gatliff et Gabriel (1911, Proc. R. Soc. Victoria, XXIV [n. s.], p. 191 et p.-199, pl. XLVIE fig. 13-17); C. præcalva Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 424 pl. XXXVL 2 fig. 5-8). Les collections du Muséum de Paris ne possèdent d'échantillons que de trois de ces espèces : Cuna delta T. et M., C. concentrica Hedl. et C. flava Hedl. CUNA DELTA Tate et May. 1900. Carditella delta Tarte et May, Trans. R. Soc. South. Austral., XXIV, p. 102. 1901. — — Tare et May, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI, p. 434, pl. ; XXVII, fig. 100-101. 1901. — — T.etM., Heprey, Rec. Austral. Mus., IV, p. 23, fig. 5 a-b. 1902. Cuna — — Hepzey, Scient. Res. Exp. « The- tis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, 316. 1904. — — — Hepcey, Rec. Austral. Mus., V, p. 87. 1905. — —— — HepLzey et Perrerp, Moll. Syd- ney, Rec. Austral. Mus., VI, D. 213. 1906. — —— — Hepcey, Trans. New Zealand Inst., XXXVIII [1905], p. 72. 1906. — — — Heprey, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S.. Wales, XXVI, p. 465. 1907. — — — VERCO, Trans. R. Soc. South Austral., XXXI, p. 109. 1907. — _- — Heocey, Moll. Narrabeen, Rec. Austral. Mus., VI, p. 286. Or 1908. Cuna delta T.etM., Heprry et May, Moll. Cape Pillar, Rec. Austral. Mus., VII, p. 113. 1908. — -— — VERCO, Trans. KR. Soc. South Austral., XXXII, p. 356. 1909. — —— = HEpLey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sci, p. 346. 1911. — — — Hrprey, Zool. Res. Fish. Exper. « Endeavour », Rep. Moll., p. 91e 1913. — — —- SUTER, Man. New Zealand Moll., p. 902; pl. 52, fig. d4 a-b. Cette petite espèce d'Australie et de Nouvelle-Zélande possède un contour trigone et présente une dizaire de costules rayonnantes espacées, parfois obsolètes. Coll. du Muséum. — Ile Stewart (H. Filhol, 1875). CUNA CONCENTRICA Hedley. 1902. Cuna concentrica HEDLEY, Scient. Res. Exped. « Thetis », Moll., Mem. Aus- Dal ANUS AIN SD 315 ich: 1905. — — HepLrey, Moll. Cape Byron, Rec. Austral. Mus., VI, p. 42. 1907. — —— Hedl., Verco, Noteg South Austral. Mar. MON Sp Ne Nrans MR SO: South Austral., XXXI, p. 109. 1907. — = = Heprey, Moll. Narrabeen, Rec. Austral. Mus., VI, p. 286. 1908. — — —— VErco, Notes South Austral. Mar. Moll., pt. IX, Trans. R. Soc. South Austral., XXXII, p. 357. 1909. — = — MAY APTOC RSC Ma SMant [1908], p. 54. 1911. — — —— HEpzeY, Zool. Res. Fish. Exper. « Endeavour », Rep. Moll., p. 91. 1913. — — — GATLIFF et GABRIEL, Add. Cat. NMALSSN AVICIORANMETOCARR: Soc. Victoria, XX VI (n.s.), p. 84. AG Je rapporte à cette espèce, de contour triangulaire et ornée de rides concentriques, plusieurs valves qui m’ent été communiquées par M. A. Bavay et qui provenaient de sable coquiilier recueilli en Australie par M”° Le Rat. Coll. du Muséum. — Manly Bay [environs de Sydney} (MER Le Rat, 191%). CUNA FLAVA Hedley. 1906. Cuna flava Heprey, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales XXVI, p. 465 et p. 474, pl. XXXVIII, fig. 28. 1909. — — HxépLey, Mar. Faunx Queensland, \ Australas. Ass. Adv. Sc., p. 346. Cette petite coquille, de forme triangulaire, offre une sculpture consistant en une vingtaine de côtes radiales tuberculeuses. Coll. du Muséum. — Queensland (Australian Museum, 1907). Genre CYAMIOMACTRA F. Bernard, 1897. Le genre Cyamiomactra a été créé en 1897 par Félix Bernard (Bull. Mus. hist. nat. Paris, IL, p. 311) pour une coquille recueillie par Filholï à l’île Stewart, le C. proble- matica, qui offre une forme de Mactra et une charnière analogue à celle des Cyamium. Ce genre avait été placé par M. W. H. Daill. (1899, Proc. U. S. Nat. Mus., XXI, 2p. 876; 1900, Trans. Wagn-"r. Inst. Sc. Philad., IT, p. 1119) parmi les Leptonacea dans la famille des Kelliellidæ. = 26140 M. Ch. Hedley (1906, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXX, p. 540) a émis l'opinion que l'existence d'une ligne palléale entière et la comparaison qu'on peut faire de la charnière avec celle des Cuna sont des motifs suflisants pour classer les Cyamiomactra dans la famille des Cras- satellidæ, où ils se distingueront par les caractères suivants : Coquille très petite, en général transverse et inéqui- latérale, lisse ou ornée de stries radiales: bord interne lisse ou denticulé. Ligament externe : résilium interne dans une fossette très allongée et oblique. Dans la vale gauche, la charnière est formée : 1° d’une dent cardinale [21 bifide en forme de A, suivie postérieu- rement d'une forte lamelle saillante [4 b] qui précède la fossette ligamentaire (1) ; 2° d’une dent latérale anté- rieure [L A 11], très proéminente à son début, et d'une dent latérale postérieure [L P n| allongée. Dans la valve Charnière de Cyamiomactra laminifera Lamy. droite, la charnière comprend : 1° deux dents cardinales [3 a et 3 b] divergentes et soudées supérieurement: 2°, de chaque côté, deux dents latérales [L À 1 et L Am, LP: et LPin! allongées, peu nettes. Impression paliéale entière. A côté du C. problematica F. Bernard, viennent se ranger deux espèces que M. Hedley a décrites sous le (1) On observe une lameile accessoire semblable derrière la dent cardinale gauche lamkdiforme dans: plusieurs Mactra. ni nom de C. communis et C. nitida, cette dernière reconnue depuis par lui identique à Kellya balaustina Gould. Il considère également comme devant rentrer dans ce genre Cyamiomactra le Cyamium mactlroides Tate et May et très probablement le Cyamium denticulatum E. Smith. Enfin, J'ai fait connaître, parmi les Mollusques recueillis par les deux Expéditions antarctiques du D' Charcot, un C. laminifera, ce qui porte à six le nombre des espèces de ce genre actuellement connues. CYAMIOMACTRA PROBLEMATICA F. Bernard. 1897. Cyamiomactra problematica F. BERNARD, Lameliibr. île Ste- wart, Bull. Mus. hist. nat., III. D HESNEEe: 1899. — — Bern., DaLr, Synops. Leptonacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXI, p. 876. 1900. — —— — Dazz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., Ill, p. 1119. 1906. _ _ — Heprey, Stud. Austral. Moll., IX, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXX [1905], p. 540, pl. XXXI, fig. 7-8. 1913. _ _ — SurTer, Man. New Zealand Moll., p. 899, pl. 52, fig. 10 a-b. Cette espèce néo-zélandaise est de forme inéquilatérale, à région antérieure atténuée et légèrement acuminée, à région postérieure plus haute el subquadrangulaire; elle a le test orné seulement de stries d'accroissement et le bord interne des valves lisse; elle est de couleur jaune avec leinte rosée vers les sommets. M. H. Suter (1911, Rec. Canterbury Mus. I, p 277; 1913, Man. New Zealand Moll., p. 900, pl. 52, fig. 11) a dis- tingué une variété truncata de forme courte subira- pézoidale. Coll. du Muséum. — Types de F. Bernard : île Stewart (Filhol, 1896). 1900. 1901. 1902 190%. 1906. 1906. 1907. 1908. 1909. — 259 — CYAMIOMACTRA MACTROIDES Tate et May. Cyamium mactroides Cyamiomactra (IEIANTE TATE et May, Trans. KR. Soc. South Austral., XXIV, p. 102. TATE êt May, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI, p. 433, pl. XXVII, fig. 103. Heprey, Scient. Res. Exped. « Thetis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, p. 321. PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R. Soc. Victoria, XVII (n. S.), D. 228. : Heprey, Stud. Austral. Moll., IX, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, NN PE D MS AIEDI EX XXI fig. 9-10. Heocey, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn: Soc. N. $: Wales, XXXI, p. 465. VERCO, Notes South Austral. Mar. Moll., pt. V,. Trans. R. Soc. South. Austral., XXXI, p. 108. GATLIFE et GABRIEL, Addit. Revis. Catal. Victor. Mar. Moll., Proc. R. Soc. Victoria, XXI (n. s.), p. 387. HepLey, Mar. Fauna Queensland, Australas. Ass. Adv. SC., p. 347. Cette coquille, de Tasmanie et du sud de FAustralie, est plus renflée, moins transverse, moins inéquilatérale que la précédente; elle est ornée de stries radiales et a le bord interne des valves denticulé; elle est également blanchâtre, avec sommets teintés de rose ou de brun. Coil. du Muséum. — Sydney (Australian Museum, 1907). CYAMIOMACTRA COMMUNIS Hedlev. 1906. Cyamiomactra communis HxpLey, Stud. Austral. Moll., IX, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXX 11905], p. 541, pl XXXI, fig. 11-13. 18 CEE 1907. Cyamiomactra communis Hedl., VEerco, Notes South Austral. Mar. Moll., V, Trans. R. Soc. South Austral., XXXI, p. 108. 1908. — = -- GaTLirr et GABRIEL, Addit. Revis. Catal. Victor. Mar. Moll., Proc. RASoG Victoria xXXIN NAS p. 388. Cette espèce sud-australienne possède une coquiile transverse plus allongée et plus inéquilatérale que le C. problematica, à région antérieure longue et un peu acuminée, à région postérieure courte et arrondie; elle a un test orné de stries radiales opaques et un bord interne denticulé; elle est blanchätre, colorée de rouge brun vers les sommets. Coll. du Muséum. — Sydney (Australian Museum, 1907). Une autre coquille australienne qui, par sa forme assez courte, pointue en avant, tronquée en arrière, et par son test lisse, rappelle le C. problemalica, mais est plus renflée, avait été décrte en 1908 sous le nom de Cyanuo- mactra nitida par M. Ch. Hedley (Stud. Austral. Mus. X, Proc. Linn. Soc: N. S. Wales,-XXXII, p.477, pl EX fig. 19-20) : il a reconnu tout récemment (1913, Stud. Austral::.Moll: -XT = Proc :21inn. Soc NS PME XXXVIIT, p. 268; 1915, Stud. Austral. Moll., XI: ibid;, XXXIX, p. 699, pl. LXXVII, fig. 2-3) que cette forme est absolument identique au Kellia balaustina Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIIL, p. 33), qui doit par suite prendre le nom de Cyamiomactra balaustina Gould (1). (1) Antérieurement, en 1202, M. Ch. Hedley (Scient. Res. Exp. « Thetis », Moll., Mem. Austral. Mus., IV, p. 322) avait fait de ce Kellia balaustina Gld. un synonyme de Lasæa scalaris Phil. — 261 — CYAMIOMACTRA LAMINIFERA Lamy. 1906. Mactra {/Heteromactra) lami- nifera Lamy, Lamellibr. Expéd. Char- cot, Bull. Mus. hist. nal., XI, p. 45. 1906. Cyamiomactra laminifera Lamy, Moll. Orcades du Sud, Bull. Mus. hist. nat.,.XII, p. 121 {en note). 1906. -- — Lamy, Expéd. Antarct. Franc. du Dr Charcot, Pélécyp., p. 11, pl. [, fig. 10-11-12. 1908. — - Lamy, Hepzey, Stud. Austral. Mus., Pt. X, Proc. Linn. Soc. N. S. Wa- les, XXXII, p. 472: 1910. — Lamy, Miss. Antarct. Charcot, Pélécyp., Bull. Mus. hist. nat., XVISOD: 480: 1911. — = Lamy, Moll. Sandwich du Sud, Bull. Mus. hist. nat., XVII, p. 26. Lamy, 2 Expéd. Antarct. Franc. du Dr Charcot, Pélécyp., p. 18. LOATE — — Le C. laminijera (1) est une espèce antarctique, de taille plus grande (10 mm. de long) que les autres formes du même genre; c’est une coquille ovalo-oblongue, à bord interne lisse, ornée seulement de stries d’accroissement, avec une carène descendant vers le bord postérieur; elle est de couleur blanche sous un épiderme gris olivâtre. Coll. du Muséum. — Iles Booth Wandel et Wincke (1 expédition du D' Charcot, 1905): île Petermann et Shetlands du Sud {2° expédition du D' Charcot, 1909); Sandwich du Sud (Lahille, 1910). (1) M. J. Thiele (1912, Deutsche Südpolar-Exped., 1901-1903, Zool., V, p. 231 et 270) regarde comme synonyme le Diplodonta incerta E.-A. Smith (1907, Nation. Antarct. Exped. « Discovery », Lamellibr., p. 4, pl. III, fig. 5-5 4). — 8262 — CYAMIOMACTRA DENTICULATA E. A. Smith. 1907. Cyamium denticulatum E. A. Suit, Nation. Antarct. Exped. « Discovery », Lamel- DT. D 3, DOUTE AND 1908. Cyamiomactra (?) — Sm., HEDbLEY, Stud. Austral. Moll., X, Proc. Linn. Soc: N. S. Wales. XXXII, p. 477. 1910. Cyamium _ — Lamy, Miss. Antarct. Charcot, Pélécyp., Bull. Mus. hist. nat., XVI MD 5607 1911. _ — — Lamy, 2 Expéd. Antarct. Franc. du Dr Charcot, Pélécyp., p. 19. Cette espèce, également antaretique, à coquille orbi- culaire ornée de stries radiales, à bord interne denticulé et de couleur jaunûâtre, offre, en miniature, l'aspect d'un Cardium : sa charnière composée, dans la valve gauche, de trois dents, dont la médiane est bifide, et, dans la valve droite, de deux, dont l’antérieure est bifide (4), a fait ranger par M. Hedley cette forme dans les Cyamio- mactra. Coll. du Muséum. —— Port Lockroy (2° expédition du D' Charcot, 1909). Genre PERRIERINA Félix Bernard, 1897. Le genre Perrierina est représenté par une seule espèce, P. taxodonta, pour laquelle il a été établi en 1897 par (1) Par comparaison avec les figures données ci-dessus pour le C. lami- nifera, la dent médiane bifide de la valve gauche correspondrait à 2, et les deux autres à 4b et L At, tandis que les dents de la valve droite représenteraient 8 a et 3 b. M. J. Thiele (1912, Deutsche Südpolar Exped., 1901-1903, Zool., V, p. 231, pl. 13, fig. 20) a décrit sous le nom de Cyaimium rotundatum une forme voisine du C. denticulalum Sm. et il place également dans le genre Cyamium le C. laminifera Lamy : mais chez le Cyamium antarcticum Phil., type de ce genre, la charnière est différente, car, dans la valve gauche, la dent. cardinale [2] n’est pas lambdiforme et elle n'est pas accompagnée postérieurement d'une forte lamelle saillante [4 b]. pe F. Bernard (Bull. Mus. hist. nat. Paris, IIL, p. 312) d’après des spécimens recueillis par Filhol à l'île Stewart. C’est une petite forme à ligament interne et à charnière ressemblant beaucoup, dans sa partie centrale, à celle des Cyamiomactra (valve gauche : une dent cardinale [21 bifide en forme de A suivie postérieurement d’une lamelle saillante 4 b] qui précède la lossette ligamentaire, Charnière de Perrierina taxodonta F. Pernard. une dent latérale antérieure [L An} très proéminente, une dent latérale postérieure [L P 1]: valve droite : deux dents cardinales [5 a et 3 b] divergentes et soudées supé- rieurement, des dents latérales antérieure [L A 1m] et postérieure [L Pix] peu développées): mais, en outre, dans chaque valve, de part et d'autre de ces dents nor- males, il existe une série de lamelles (5 ou 6) formant des crénelures dentiformes sur le bord de la coquille. Ce genre Perrierina était rattaché par F. Bernard, avec doute, ainsi que Cyamiomactra, aux Mactridæ. I] à été placé par M. Dall (1899, Synops. Leptonacea, Proc. U.S. Nat. Mus.. XXL p. 876; 1900, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad. IT, p. 1118 et 1165), parmi les Leptonacea, à la suite de la famille des Leptonidæ, à côté des genres Lasæa et Myllita. M. Suter (1913, Man. New Zealand Moll., p. 900) le range, avec Cyriomactra, dans les Crassatellidée. 22 Dar PERRIERINA TAXODONTA F, Bernard. 1897. Perrierina laxodonta F. BERNARD, Lamellibr. île Ste- wart, Bull. Mus. hist. nat., III, DAS IR SITE 1899. — -— Bern.. Dar, Synops. Leptonacea, Pros. N U. S. Nat. Mus., XXI, p. 876. 1900. — — -- Dazz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. InstSc: Philad., III, p. 1118 et 1165. 1913. _ — — SuTEr, Man. New Zealand Moll. p- 900, pl. 52, fig. 12 a-b: Cette petite coquille néo-zélandaise est de forme oblongue, allongée en arrière, de couleur jaune pâle, plus où moins teintée de rose surtout vers les sommets. Coll. du Muséum. — Types de F. Bernard : île Stewart (Filhol, 1876). Genre HEMIDONAX Môrch, 1870. HEMIDONAX DONACIFORMIS Spengler. 1782. Cardium medium L. var. CueMmnirz, Conch. Cab., VI, pl. 16, fig. 165. 1782. — donaciforme Spengler, CHEeMNirz, ibid., p. 171. 1786. — = —— SCHROETER, Einleit. Conch., III, p. 68, II, pl. VII, fig. 14. 1790. — medium £ GMELIN, Syst. Nat., éd. XIII, p. 32/7. 1790. — donaciforme Schr., GMELIN, ibid., p. 3247. 1792. — — — BRUGUIÈRE, Encycl. Méthod., Vers, I Opr214 1799. — donaceum SPENGLER, Skrivt. Naturh. Selsk., VID re 1815. — donaciforme Schr., Woop, Ind. Test., p. 27, pl. V, fig. 38. 1817. —- —— —— DizzwyN, Descr. Cat. Rec. Sh., p. 114. 1818. Donax cardioides LAMARCK, Anim. s. vert., V,p: 550. 1830. 1834. 1834. 1835. 1841. 1842. 1842. 184%. 184%. 184%. 1857. 1870 1870. 1870 1872. 1875 1876. 1876. 1887. 1897 australiense re Or Donax cardioides LkK., Cardium donaciforme Schr.. Donax cardioides IK., Cardium donaciforme Schr., donaciforme Schr., Si Adacna [Didacna) australien- s'Rve., — donaciformis . Cardium {Fragum) Schr., . Donax (Serrula) pictus Cardium donaceum Spglr., . Donax (Hemidonax) donaci- formis Spglr., Hemicardium ([Fragum) d2- naciformis Spglr.. . Donacicardium donaciformis . Cardium SChre australiense Rve., Hemidonaz donaciformis Schr., Spglir., Dresxayes, Encycl. Méth., Vers, IT ADAO0S Quoy et GAIMARD, Voy. « Astro- labe », Zool., III, p. 495, pl. 81. fig. 17-19. SowErBy, Conch. Illustr., Car- dium, p. 6, fig. 27. DESHAYES, Anim. s. vert., 2e éd. VI, p. 246. DELESSERT, Rec. coq. Lamarck, pl. 6, fig. 14 a-b-c. HanLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 82. HANLEY, ibid., p. 144. REV PEN SM AD Abe Reeves, Conch. Icon., Il, Cardium, DAVIS REEVE, ibid., fig. 25. H. et A. Apams, Gen. Rec. Mall. IT, p. 460. H. et A. Apaws, ibid., p. 460. CHenv, Man. de Conchyl., Il, MA GTA RôüMmer, Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2e éd., Cardiacea, p. 109. pl.-4, fig. 13, pl. 14, fig. 16-17. TrYoN, Americ. Journ. of Con- chol NL 23 pl ARRE Ir Môrcx, Malak. Blätt., XVII, p. 120. Môrcu, ibid., p. 181. Tryon, Americ. Journ. of Con- Cho VIT MD Me 7e v. VEsr, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., IT, p.. 324. v. VEST, ibid., Il, p: 290: VAAVEST, Aid D 201 pl AIO LEE 1 a-b. P. Fiscer, Man. de Conchyl., où nrKD}ILe v. MARTENS, in WEBER, ZO01l. Ergebn. Reise Niederl. Ost-Ind.. IVSSDROL 66 1900. Hemidonax donaciformis Spglr., DaLLz, Contr. Tert. Fauna Florida, Trans. Wagn. Fr. Inst'_Sc: Philad., II, p. 963. 1901. — — Schr., Darz, Synops. Cardüdæ, Proc. US Nat Ms KNXIIL p.36: 1903. Donax cardioides Lk., PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R. SOC NICOLE IS XVII D AU 1906. Hemidonax Hepzey, Stud. Austral. Mus., Pt. IX, Proc. Linn. Soc. N. S. Wa- les, XXX [1905}, p. 540. 1909. — donaciforme Schr., Hxprey, Moll. Hope Isl.. Proc. PInn SOC NN SAW IES, XXXIV, p. 425. 1914. Donax cardioides Ek., Lamy, Bull. Mus. nat. hist. na!.. XX, p. 340. Six coquilles, groupées par trois sur deux cartons étiquetés de ja main de Lamarck Donar cardioides, représentent dans les coïilections du Muséum de Paris l'espèce décrite sous ce nom en 1818 dans les « Animaux sans vertèbres », t. V, p. 550. Ces spécimens, recueillis par Péron et Lesueur (1803) à l’île St-Pierre-St-François (Australie), mesurent respectivement : 13x19; 13,5 x 19; 16e DAT X 2 M0 06-1052 Hanley (18:2-56, Catal. Rec. Biv. Shells, p. 144) a signalé la grande ressemblance qui existe entre ce Donaxr cardioides TK. et le Cardium donaciforme Spengler (1782, Chemnitz, Conch. Cab., VI p. 171: 1786. Schrœæter, Einleit. Conch., II, p. 68) [= Cardium dona- ceum Spengler (1799, Skrivt. Naturh. Selsk., V, 1, p. 37)]. Or, en effet, comme le montre la comparaison des iigures données, d'une part, pour l'espèce de Lamarck par Delessert (1841, Rec. Coq. Lamarck. pl. 6, fig. 14 a, b, c), d'autre part, pour celle de Spengler par Chemnitz (1782. loc. cit., pl. 16, fig. 165), par Schræter (1786, loc. cit., II. pl. VIL fig. 14), par Sowerby (1834, Conch. Illustr., Car- dium, p. 6, fig. 27), par Reeve (1844 Conch. Icon. Il, Cardium, pl. V, fig. 25) et par Rômer (1869, Mart. u. Chemn. Conch, Cab., 2° éd., Cardiacea, pl. IV, fig. 13, et 1 et pl. XIV, fig. 16-17), ces deux formes constituent cer- {ainement une mème espèce, qui, par raison de priorité, doit prendre Île nom spécifique donaciforme (1) et à laquelle il convient de rattacher, ainsi que l’a fait Rômer (1869, loc. cit., p. 110), le Cardium australiense Reeve (1844, loc. cit, pl. V, fig. 24) à titre de variété tout au plus. Quant à la place générique de ce Lamellibranche, elle est restée assez ambiguë. Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 246), dont l'opinion a été acceptée par Hanley (1842-56, loc. cit. p. 8), faisait remarquer que ce n'était probablement pas un Donax, l'impression palléale ne présentant pas de sinus postérieurement et la charnière ressemblant plutôt à celle du Cardium medium L. Ce rapprochement avait déjà paru si évident à Chemnitz (1782, loc. cit. p. 171) et à Gmelin (1790, Syst. Nat., éd. XII, p. 3247) qu'ils considéraient le Cardium donaciforme comme étant une simple variété du C. medium. Cette place parmi les Cardiidæ a été maintenue par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll.,.Il, p. 460) et par Chenu (1862, Man. de Conchyl., II, p. 112, fig. 529), qui rangeaient ce C. donaciforme dans le genre Adacna Eichwald et dans le sous-genre Pidacna Eichw., puis par Rômer (1869, oc. cit. p. 109) et par Tryon (1872, Americ. Journ. Conchol., VII, p. 271) qui le classaient dans le sous-genre Fragum Bolten, enfin par W. v. Vest (1875, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., IT, p. 324; 1876, ibid. IIT, p. 290), qui le regardait comme le type d’un genre spécial Donacicardium. Mais, en 1870, Môrch (Malak. Blätt., XVII, p. 121) a fait de cette forme, à laquelle il identifie avec raison le Donar (Serrula) pictus Tryon (1870, Amer. J. Conch., VI, p. 23, (4) MM. Pritchard et Gatliff (190%, Proc. R. Soc. Victoria, 2% s., XVI, p. 119) ont conservé l'appellation de Donax cardioides. — 268 — pl. L fig. 1), le type d’un sous-genre particulier, Hemi donax, et l'a remise dans le genre Donax. M. Wm. H. Dall (1901, Synops. Cardiidæ, Proc. U. S. Nat. Mus, XXII, p. 385) pense également que ce genre Hemidonar appartient probablement aux Donacidæ. C'est aussi dans le voisinage des Donacidæ qu'il était rangé par P. Fischer (1887, Man. de Conchyl., p. 1101), mais comme constituant, avec le genre Tancredia Lycett, la famille spéciale des Tancrediüdæ. Enfin, plus récemment, M. Ch. Hedley (1906, Stud. Austral. Moll. pt. IX, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXX [19051, p. 540; 1909, Moll. Hope Isl., tbid., XXXIV, p. 425) a attribué à ce genre aberrant Hemidonax une tout autre position svstématique : il croit qu'il est appa- renté au genre Cyamiomactra F. Bernard et que, pareil- lement à celui-ci, il peut trouver place dans la famille des Crassatellitidæ. Mais aucune ressemblance ne me paraît exister, au point de vue de Ja charnière, entre l'Hemidonax dona- ciformis et les Cyamiomactra ou les Crassatella et, au contraire, si on compare la charnière de cette espèce avec celle d'un Donaxr appartenant, comme le D. denti- culatus L., au sous-genre Chion Scopoli, on est frappé de leurs grandes analogies, ainsi que le montrent les figures ci-jointes. Dans ces deux formes, en effet, le ligament est en majeure partie externe, fixé sur des nymphes [n {] qui, à l’intérieur des valves, ont une apparence dentiforme, mais il présente une faible portion interne insérée dans une petite fossette; de plus, la disposition des dents est très semblable. Chez l'H. donaciformis, dans la valve gauche, on trouve une seule dent cardinale [2] épaisse, triangulaire, un peu bilide, une dent latérale antérieure 1 nn [L Au] et une dent latérale postérieure [LP]: dans la valve droite, il y a deux dents cardinales [3 a et 3 b! petites, en forme de crêtes convergentes vers le sommet, Charnière d'Hemidonax donaciformis Spglr. deux dents latérales antérieures [L Ar et LA], dont la plus ventrale [L A1] est réunie à la dent cardinale antérieure [Sa] et deux dents latérales postérieures [L Pret LP] Les différences offertes par le D. denti- culatus consistent simplement en ceci : 1° dans la valve gauche, on observe une 2° dent cardinale [4b]; 2° dans l valve droite, la dent cardinale postérieure {3,b; es bien plus grosse que lantérieure [3 4]. 7 G. LPu LAu A LP: VA Charnière de Donax dentirulatus L Je crois donc qu'on peut maintenir lffemidonax dona- ciformis Spglr. [= cardioides Lk. — australiensis Rve. = pictus Trvon] dans les Donacidæ, où il se distingue essentiellement par l'absence de sinus palléal. — 210 — Coll. du Muséum. — Ile St-Pierre-St-François [Aus- iraliel (Péron, et -Lesueur, 1803 types du -Donrar cardioides LK.). Port du roi Georges (Quoy et Gaimard, 1829); Port- Dorey [Nouvelle-Guinée] (Quoy et Gaimard, 1829); Nou- velle-Guinée (Duperrey, 1839); hab. ? (Powis, 1841; coll. Roissy, 1847). [6 2 Lam BIBLIOGRAPHIE The Recent and Fossil Mollusks of the Genus « Rissoina » from the West Coast of America, by Paul Bartsch (|) Ce travail renferme la descriplion des espèces de Rissoina se rencontrant sur la côte Occidentale Américaine - elles sont au nombre de 38, dont 22 sont nouvelles Rissoina @xcolpu, Californie, golfe de gisna, Panama, favilla, cap San Lucas, mazatlanica, g. de Cal- fornie, helena, Pérou. io, Galapagos, dina, id., peninsularis, Cap San Lucas, Adamsi, Panama, Townsendi, Basse Ca- lifornie, Barthelorwi 1d., Rissoina lapazana, g. de Ca- lifornie, histia, 1d., Burragei, 1d., nereina, fornie, Basse Cali- pleistocena, pleistocène, San Diego, californica, Californie. mericana, Mazatllan, cieo, Californie, cerrosensis, Basse Ca: lifornie, Dalli, Californie, coronadensis, 1id., spp. nn. A signaler également un changement de nom : Rissoina (Folinia) signæ nov. nom. pour Rissoa insignis de Folin, 1867 (non Adams et Reeve, 1850). Ed. L. (1) Extrait des Proceedings of the Uniled Siates National Museum, vol. 49, pp. 33-62, pl. 28-33, 1915. — 272 — The Philippine Land Shells of the Genus « Schistoloma », by Paul Bartsch (|). Schistoloma Kobelt, 1902 [= Coplocheilus Gould, 1862 (non Amyot et Serville, 1843)] est un genre de Cyclophoridæ des Philippines, que M. Bartsch divise en deux sous-genres 1° Schistoloma s. Str., renfermant deux espèces : S. alta Sow. (avec quatre nouvelles sous-espèces mindorocnsis, romblo- nensis, Sibuyanensis, pygmæa nn. Subspp.) et S. Mcgregori Bortsch (avec deux nouvelles sous-espèces fablasensis, Webbi, nn. SUbsSpp.): 2° Iololoma nov. subgen., ne comprenant qu'une espèce S. Quadrasi Hid. (avec une nouvelle sous-espèce coronensis n. subsp.). Ed. L. Description d’une « Helix » nouvelle du Sud de la Chine, par A. Bavay (2). Cette note contient la description d'une forme nouvelle trouvée par le R. P. Cavalerie à San Chouen, dans le sud de la Chine : Helix (Chloritis) Cavaleriei n, sp. ÉAUME Les Nacres fluviales du Tonkin, par A. Bavay (3). M. Bavay donne, d'après M. V. Demange, des renseigne- ments intéressants sur ce qu'est devenue au Tonkin l'indus- trie des nacres fluviales, dont les exportations atteignent actuellement pour ce pays plusieurs centaines de tonnes. Ed. L. (1) Zbid., pp. 195-204, pl. 51. (2) Extrait du Bulietin du Muséum national d'histoire naturelle, XIX, pp. 603-604, pl. XXI, 1913. (3) Ibid., XX, pp. 346-348, 1914. CT on Les prétendus nématocystes des Pleuro- phyllidiens (Moll. nudibr.), par L. Cuénot (1). Les recherches de $S. Wright (1858), Glaser (1903), Grosvenor (1903), Cuénot (1907), ont prouvé que les nématocystes observés chez les Eolidiens ne leur appartiennent pas en propre et proviennent des Cœælentérés dont ces Mollusques font leur nourriture. R. Bergh a signalé l'existence de sacs à nématocystes sur la bordure du nofœum des Pleurophyllidiens : M. Cuénot a reconnu que ces formations ne renferment ni enidoblastes ni nématocystes : ce sant des glandes assez singulières dont les cellules fabriquent des corps allongés qui n'ont qu'une gros- sière ressemblance avec les filaments urticants des Cœlen- lérés. Ed. L. Notes on the « Semelidæ » of the West Coast of America, including some new species, by Wm. F4. Da11 12). Dans ce travail sont indiquées plusieurs espèces nouvelles : Semele sparsilineata n, sp.=S. variegata Hupé (non Lamarck), Chili, —. rupicola n. sp. = S. rupium Carpenter (non Sowerby), golfe de Californie, — reqularis n. sp., golfe de Californie, — pacifica n. sp., Californie, Abra pacifica n sp., Mexique, — lepocana n. sp., Basse Californie, — Palmeri n, sp., Panama. | 11e DRE (1) Extrait des Archives de Zoologie expérimentale et générale, t. 54, Notes et Revue, n° 1, pp. 14-18, 1914. (2) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Phtiadelphia, 1915, pp. 925-928. COR The Anatomy of « Caryodes Dufresnyi » Leach, by Olive B. Davies (|). Cette note renferme l'étude anatomique (caractères exté- rieurs, cavité palléale, organes reproducteurs, appareil di- gestif) du Caryodes Dufresnyi décrit primitivement par Leach comme un Helix. Ed.s1 A new FPearly Freshwater Mussel of the Genus « Hyria » from Brazil, by EL. S. Frierson 2.) Cette note renferme la description d'une forme nouvelle du Brésil : Hyria amazonia n. sp., qui parait constiluer un terme de passage entre les genres Hyria et Diplodon Ed. L. Littoral Marine Mollusks of Chincoteague Island, Virginia, by John B. Henderson and Paul Bartsch (3). Dans ce travail contenant une liste d'espèces recueillies à Chincoteague, sur la côte Atlantique de Virginie, plusieurs formes nouvelles sont décrites Epilonium virginicum, Turbonilla (Pyrgiscus) powhatani, — — pocahontasæ, toyatani, virginica, Odostomia (Chrysallida) toyalani, (Evalea) virginica, - pocahontasæ, 1) Extrait des Proceedings of Royal Society of Victoria, vol. XXVII (n. S.), pp. 19-24, pl. IV, 1914. (2) Extrait des Proceedings of the Unitea States National Museum VOL "47: 263 DL 10/07 (3) Zbid., vol. 47, pp 411-421, pl. 13 et 14, 1914. — 215 — Triphoris pyrrha, Diasioma virginica, Cerithiopsis (Cerilhiopsis) virginica, nn. spp. Ed. L. Rediscovery of Pourtales’ Haliotis, by John B. Henderson (|). Le comte Pourtalès avait dragué en 1869 dans le détroit de Floride un spécimen d'Haliotis qui, détruit en 1871 avec les collections de W. Stimpson dans le grand incendie de Chicago, fut décrit de mémoire en 1881 par M. Wm. H. Dall sous le nom d'A. Pourtalesi. M. Henders n a retrouvé en 1911 un nouveau spécimen de celte espèce, qui est le seul représentant du genre sur la côte Atlantique Américaine, et il en donne une description détaillée. Quant à une forme des Galapagos assimilée par M. Dall en 1889 au H. Pourtalesi, elle constitue une espèce très distincte que M. Henderson propose d'appeler 17. (Padollus) Dalli nov. nom. Ed. EL. Mollusca .: 1° from the Great Australian Bight ; 2° from North and South of Gabo Island, by Ch. Hediley (2). Ce travail renferme la description de quelques Mollusques recueillis au Sud de l'Australie, les uns dans la Grande Baie Australienne : Charonia nodifcra Lk. var. euclia n. var. Ancilla coccinca n. sp. et Latirus aurantiacus Verco, 18%, pour lequel M. Hedley propose la création d'un genre Alti- vasum nov. gen., les autres dans les parages de l'île Gabo : Cassidea stadialis n, sp. [= C. turgida Hedley, 1903 (non (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 48, 1915, pp. 659-661, pl. 45-46. (2) Extrait de Biological Results of the lishing Experiments carried on by the F. I. S. « Endeavour ». 1909-14. (Commonwealth of Australia, Department of Trade and Customs), Vol. Il, Pt. 2, pp. 69-74, pl. VITI-XII. Sydney, 1914. 19 re Reeve)], Argobuccinum retiolum n. sp. et une forme qui, décrite comme type d'un genre nouveau, Foramelina (nov. gen.) Ccrempla n, sp., est alliée aux Melina, mais présente dans la valve droite, pour le passage du byssus, une perforation médiane, comme les Anomia. Ed.-L. Description of a new recent « Phoiadomya » (Ph. tasmanica), by €. Hedley and W. L. May (1). Cette nouvelle forme, Pholadomya lasmanica n. sp., draguée au large de Port-Arthur, Tasmanie, se distingue par son côté antérieur très court. Ed. L. Zoology of New South Wales : The Marine Invertebrates, by Ch. Hedley (2). Dans cet article M. Hedley montre combien la vie marine est riche à la fois en individus et en espèces sur la côte de la Nouvelle-Galles du Sud : notamment, pour les Mollusques marins, un millier de formes sont connues des environs de Sydney, où, en particulier, ont été dragués les premiers repré- sentants vivants de Trigonia et où l'abondance des coquilles vides de Spirula prouve que dans ces parages on a les plus grandes espérances de rencontrer l'animal vivant. A cette latitude, en effet, une faune septentrionale, ou Solan- dérienne, se superpose à une faune méridionale, ou Péro- nienne ; mais cette dernière peut être considérée comme fon- damentale : elle s'étend d'ailleurs jusqu'en Tasmanie et elle rencontre au détroit de Bass d’autres éléments composant la faune Adelaïdienne ; en outre, un courant chaud puissant, le Notonectien, dirigé vers le sud et comparable au Gulf Stream, amène des formes tropicales le long de la cûle. Ed: L. (1) Extrait des Proceedings of the Maiacological Society, vol XI, D. 132, 1914. (2) Extrait de New South Wales Handbook, British Association for the Advancement of Science, 1914, pp. 353-362. — 211 — An Ecological Sketch of the Sydney Beaches (Presidential Address delivered to the Royal Society of N. S. Wales), by C. Hedley (1) M. Ch. Hedley s’est proposé de donner, dans ce travail, une esquisse de l'écologie des plages de Sydney, c'est-à-dire des relations que les organismes marins qui s'y rencontrent pré- sentent les uns avec les autres eL avec les conditions exté- rieures : nature des sédiments constituant le fond (galets, sable, vase, récifs), température, salinité, marées, influence des faunes étrangères sur la faune locale, variations du climat, modifications se produisant avec le temps (certaines espèces jadis rares devenant actuellement abondantes, ou inverse- ment), changement dus à des épidémies ou à des accidents, passage de la vie marine à la vie terrestre, etc. Il passe ainsi en revue un certain nombre de faits intéressants, dont plu- sieurs empruntés au domaine de la Malacologie. Ed. L. Studies on Australian Mollusca, Part XII, by C. Hediley (2). Dans ce mémoire plusieurs espèces nouvelles sont à signaler : Leda dasea, Solecurtus tenerior, — eleclilis, Liolia botanica, — narlhecia, Charisma (n. g.) compacla, Poroleda spathula, Acmæa mufria, Arca strabo, | Obtortlio lutosus, Cralis (n. 8.) progressa, Cerithium Tomilini, Joannisiella subquadrala, Polinices ephebus, Neolepton novacambrica, Marginella malina, Erycina Helmsi, Drillia commenticus, Panopæa angusta, Daphnella aculeola, (4) Extrait du Journal of Proceedings of the Royal Society of N. S. Wales, vol. XLIX, pp. 1-77, avec 88 figures dans le texte et pl. I-VII, 1915. (2) Extrait des Proceedings of the Linnean Society of New South Wales, vol. XXXIX [1914], pp. 695-755, pl. LXXVII-LXXXV, 1915. — 278 — Glyphostoma alliteratum, Zafra avicennia, Duplicaria ballina, — almirania, Mitra volucra, — debilis, — acromialis, Murex permæstus, Engina gannita, l'hais crassulnata, Arcularia particcps, Siphonaria virgulala, — pilala, Retusa Iredalecana nn. spp. Pyrene felina, Plusieurs formes intéressantes sont également figurées Poroleda ensicula Angas, Marginella translucida Sow., Modiola pulex EkK., — inconspicua SOW., Codakia pisidium Dkr., : — Angasi Crosse, Kellia balaustina Gld. (type), | Glyphostoma bicolor Angas, Lepton concentricum Gld. | Maculotriton gracilis Sow., (type), Arcuaria tasmanica T. Wds., Subemarginula radiata Gld. | Nassa oplata Gld., (type), Zafra regulus Sow., Gibbula Strangei A. Ad., — Darwini Angas, Elenchus exiguus Gld., — Smithi Angas, Petterdiana Brazieri Smith, — Atkinsoni T. Wds., Cerithium lacertinum Gld. — lurida Hedley, (type), Kalydon vinosus LKk., Bittium elongatum Sow., Ringicula denticulata Gld. M. Hedley décrit encore une variété nouvelle : Arcularia cælata À. Ad. var. torresiana n. var. Il modifie en ÆEumontrouziera le nom Montrouziera Sou- verbie, 1863 (non Bigot, 1860) et il fait connaître 3 genres nouveaux : {° Cratis nov. gen., ressemblant, d'une part, à Phi- lobrya et, d'autre part, à Limarca; 2 Charisina nov. gen., voisin de Liolia ; 3 Nodopelagia, nov. gen., ayant pour type Peristernia Brazieri Angas. Enfin il établit un certain nombre de synonymies : Macrocallista Sophiæ Angas=Cytherea hebræa Smith(non Lk.), Cytherea hebræa Lk. = C. varians Han}, Montfortia subemarginala Blv. = Emarginula emarginala BV. (non Rve.), = ÆE. australis. Q.ret-G, ee Montfortia aspera Gld. = E. radiata Gl., Gibbula Strangei A. Ad. = G. Dacostana Preston, Liotia botanica n. sp. = L. clathrata Ang. (non Delphinula clathrata Rve.), Acmæa inradiata Rve. = À. crucis T. Wds., Acmæa mixla Rve. = Patelloidea flammea Q. et G. (pars), — Patella jackSoniensis Rve. (non Lesson), Helcioniscus variegalus BIV. = Patella tramoserica Chemn. (mon Martyn), = P, jacksoniensis Lesson, — P. diemenensis Phil, : = P. antipodum Smith, Petterdiana Brazicri Smith = Ammnicola positura Petterd., Biltium granarium Knr. = Cerithium lacertinum Gld., Cymatium australasiæ Perry = Trilon olearium Angas (non L.), 1 acChoIS EU: Marginella Maugeana nom. mut. — M. gracilis May (non C. B. Adams), Arcularia conoidalis Desh. = Nassa cremata Hds., — N. ravida A. Ad. Arcularia semigranosa Dkr. = N. nigella Rve., N. oplata Gld., — N. Munieriana Crosse, N. jaclisoniana Ang. (non Q. et G.), Arcularia particeps n, sp. = N. suturalis Forbes (non Bucc. suturale LK.), N. intermedia Ang. (non Frauen- feld), = N. glans Prit. et Gat. (non Bucc. glans L.), Zafra Dariwini Ang. = Columbella lentiginosa Rve. (non Hds.), Zafra almiranta n. sp. = C. lentiginosa Braz. (non Hds.), Murex permæstus n. sp. = M. monachus capucinus Chemn., — M. capucinus Knr. (non Lk.), Thais crassulnata n. sp. — Ricinula fiscellum Rve. (non Murex fiscellum Gmel.), Siphonaria virgulata.n. sp. = S. funiculata Ang. (non Rve.) Ed. L, Il Il — 280 — Mollusques et Brachiopodes de la croisière 1912 du « Pourquoi-Pas ? » dans les mers du Nord, par Ed. Lamy (1). Pendant la croisière d'été 1912 faite par le « Pourquoi-Pas ? » dans les mers du Nord, M. Ed. Le Danois a recueilli 3 espèces de Brachiopodes, 1 d'Amphineures, 2 de Gastropodes Opistho- branches, 24 de Gastropodes Prosobranches et 34 de Pélécy- podes. Ed. L. Mollusques testacés et Brachiopodes de la croisière 1913 du « Pourquoi-Pas? » dans l'Atlantique et dans les mers boréales, par Ed. Lamy (2. Les collections faites par M. Ed. Le Danois, pendant la croi- sière 1913 du « Pourquoi-Pas ? » renferment 5 espèces de Bra- chiopodes, 2? d’Amphineures, 3 de Gastropodes Opisthobran- ches, 31 de Gastropodes Prosobranches, 2? de Scaphopodes et 4 de Pélécypodes, provenant, les unes, du golfe de Gascogne et du sud des Iles Britanniques, les autres, des Feroë, de l'Islande et de Jan Mayen. Ed TL: Notes sur les espèces Lamarckiennes de « Garidæ », par Ed. Lamy (3). Ces notes ont pour objet de préciser quelles sont les espèces de Garidæ qui, décrites sous les noms génériques de Solen, Sanguinolaria, Psammobia, Psammotæa, sont représentées actuellement dans les collections du Muséum de Paris par les types mêmes de Lamarck munis de leurs étiquettes originales, Ed, L. (1) Extrait du Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, XIX, DD. 21-24, 1913. (2) 1bid., pp. 593-603, 1914. (3) Extrait du Bulletin du Muséum national d'histoire naturelle, XX, pp. 19-95 et pp. 57-65, 1914. — 281 — Notes sur les espèces du genre « Mactra » décrites par Lamarck, par Ed. Lamy (1) Dans ces notes on trouve des renseignements sur un certain nombre d'échantillons étudiés par Lamarck : il a décrit dans les « Animaux sans vertèbres » 33 espèces de Mactra : les collections du Muséum de Paris possèdent, pour 18 de ces formes, des types munis d'étiquettes manuscrites de Lamarck et, pour 6 autres, des spécimens indiqués comme ayant été déterminés par lui. Ed. L. Notes sur les espèces rangées par Lamarck dans ses genres « Donax » et « Capsa » (1818), par Ed. Lamy (2). Ces notes sont relatives aux échantillons qui, dans la collec- tion du Muséum de Paris, ont été rapportés par Lamarck aux Donax Linné, 1758, et Capsa Lamarck, 1818 [non 1799, nec Bruguière 1797] (=Iphigenia Schumacher, 1817), et dont plu- sieurs n'ont pas été explicitement signalés par V. Bertin dans sa « Révision des Donacidées du Muséum » (1882). Ed: L. Notes on Moilusca collected in the North-: West Falklands by Mr. Rupert Vallentin, with Descriptions of Six new Species, by James Cosmo Meilvill and Robert Standen (5). Les collections malacologiques de M. R. Vallentin sont par- ticulièrement intéressantes, car elles ont été faites sur la côte nord-ouest de la plus occidentale, et jusqu'ici la moins explorée, des deux îles Falkland ; elles renferment six formes nouvelles : Savatieria Bertrandi, Limopsis Hardingi, Brachyo- (1) Ibid., pp. 127-135 et pp. 239-247, 1914. (2) Ibid., pp. 286-292 et pp. 338-345, 1914. (3) Extrait des Annals and Magazine of Natural History, Ser. 8, vol. XIII, pp. 110-136, pl. VII, 1914. re A dontes (Hormomya) Blalkcanus, Cyamium (Cyamionema nov. subg.) decoratum, Sphærium Vallentinianum, Mya antarctica nn. spp. Eddie Sur l'existence de spermatophores chez quelques Opisthobranches, par Rémy Perrier et Henri Fischer (|) MM. R. Perrier et H. Fischer ont constaté la présence de spermatophores dans la poche copulatrice de divers spécimens appartenant à Haminea hydatis L. et H. arachis Quoy et Gaimard. Ces formations ne paraissent pas générales chez les Tecti- branches : elles n'ont jamais été observées dans aucun autre genre, ni dans Scaphander notamment, ni même dans Bulla, pourtant si voisin de Haminea. L'existence de spermatophores, qui n'avait jamais été encore signalée chez les Opisthobranches, est un nouveau caractère de rapprochement reliant ces Mollusques aux Pul- monés. Ed. L. L'espèce mendélienne a-t-elle une valeur absolue ? par Jean Piaget (2) Dans celte note M. Piaget s'est proposé d'établir que, pour la constitution des espèces, l'isolement est un facteur plus important que l'hérédité mendélienne : c'est lui qui, dans la formation des faunes des grands étangs saumâtres (fauna relicta), des faunes insulaires et des faunes cavernicoles, pro- duit des variations d'abord fluctuantes, puis héréditaires et devenant des espèces absolument authentiques : en particu- lier, les distributions bathymétriques dissemblables qui em- (1) Extrait des Compies Rendus de l'Académie des Sciences, t. CLVIIT, PP. 1366-1369, 11 mai 1914. (2) Extrait du Zoologischer Anzeiger, XLIV, pp. 328-331, 1914. eg ee pêchent les croisements et les périodes de reproductions qui sont différentes maintiennent les Limnées abyssales isolées des formes littorales, ce qui permet de les considérer comme spécifiquement distinctes. { HOT Manual of the New Zealand Mollusca, by Henry Suter (|). Dans le « Manual of the New Zealand Mollusca » publié en 1880 par F. W. Hutton étaient énumérées 595 espèces, mais comme 148 ont été reconnues ultérieurement ne pas appar- tenir à la faune néo zélandaise, ce nombre devait être ramené à 447 : or, dans le nouveau Manuel de M. Suter, sont citées 1079 espèces, auxquelles il faut joindre 108 sous-espèces ou variétés, ce qui donne un total de 1187 formes distincles : on voit dans quelle proportion considérable se sont accrues nos connaissances malacologiques sur celte région et combien est utile un pareil ouvrage où sont réunies des descriptions restées jusqu'ici éparses dans divers recueils. D'ailleurs non seule- ment toutes les espèces néo-zélandaises d'Amphineures, de Ptéropodes, de Gastropodes (Aspidobranches, Pectinibranches, Opisthobranches, Pulmonés), de Scaphopodes, de Pélécypodes et de Céphalopodes sont décrites, mais des tableaux dichoto- miques facilitent la détermination des genres et des espèces. Plusieurs noms nouveaux sont à signaler Lævilitorina bifasciala n. sp., Odostomia stygia n. nom. = O0. marginala Murdoch et Suter (non. C. B. Ad.), — Murdochi n. nom. = 0. proxima Murd. (non de Folin), Euthria litlorinoides Rve. subsp. costulala n. subsp., Mitrella Websteri n, nom. = Columbella compta Webst. (non Broun, nec Lischke), Tornatina Murdochi n. nom. = Cylichna simplex Murd. et Sul. (non A. Ad.), (1) Un volume in-8 de 1120 pages. Wellington, 1913. — 284 — Endodonta monoplax n. sp., Laoma Celia Huit. subsp. levis n. subsp., — — — subsp. alboviridis n. subsp. Cadulus Huttoni n. sp., Anomia Hutloni n, sp., Lissarca exilis n, sp., — pisum A, Sp., Phiobrya modiolus n. sp., Pecten transenna n, sp., Ostrea Talei n. nom. = O0. hippopus Tate (non LK.), Modiolarca acrobeles n. sp., — Smüihi n. nom. = M. bicolor E. A. Smith (non v. Mart.), Montacula triquetra n. sp., lhyasira olagoensis n. sp., Lasæa neozelanica n. sp., lellina eugonia n. nom. = T. angulala Hutton (non Gmel.), — Huüttoni E. A. Smith var. sterrha n, var., — urinaloria n. Sp., Thracia transenna n, sp. M. Suter donne, en appendice, la liste des Mollusques ter- restres et d'eau douce introduits en Nouvelle-Zélande et la description des Brachiopodes Néo-Zélandais. ; Cet ouvrage doit être accompagné d'un atlas de planches devant paraître ultérieurement. Ed. L. — 285 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London. Edited by E. A. Smith. Vol. XI, Part III, September 1914. Contents : A. H. CookE. On a Sinistral Monstrosity of Pur- pura lapillus L. — B. B. Woopwarp. Occurrence of Chondrula quadridens Müll. in Britain. — A. S. KENNARD and B. B. WoopWaRD. On Helix (Macularia) Ogdeni n. sp., from the Pliocene (Red Crag) of Ramsholt, Suffolk (Figs.) — E. W. BoWwELL. On the Radulæ of the British Helicids, Part IV (Figs.). — E. W. BOoWwELL. On the Radula and Maxilla of Oxy- styla undata Brug. (Fig.). — H. C. FULTON. Description of new species of Melania from Yunnan [M. scrupea n. Sp. et var. debilis n. var., M. vulluosa n. sp.], Java [M. intrepida n. sp.|, and the Tsushima Islands [M. tsushimana n. sp.| (Figs.). — H. C. FULTON. Description of a new species of Strophocheilus (Borus) from Peru [S. (B.) indigens n. sp.] (Fig). — G. K GUDE. Description of a new Helicoid from South Australica [Helicella (Candidula) Mayeri n. sp.] (Figs.) — G. K. GUDE. On the relative claim to priority of the names Helix fruticum Müller, and H. carduelis Schulze. -— Tom IREDALE. On some Invalid Molluscan Generic Names [Hedleyella n. nom. (= Panda Albers, non Van Heyden), Verconella n. nom. (= Penion Fischer, non Penium Phil). — Tom IREDALE. Description of a new species of Cassidea [C. Royana n. sp., Kermadec Group} (Fig.) — C. R. BŒTTGER. On Sulcobasis concisa Fér. and its nearest allies (PI IV-V). Vol. XI, Part IV, March 1915. Contents : J. H. ORTON. On the Extension of the Distribu- tion of the American Slipper-Limpet (Crepidula fornicata) in the English Coastal Waters. — F. H. Sikes. Note on the Land and Freshwater Shells of Texel and Terschelling. — A. H. — 286 — CookE. The Geographical Distribution of Purpura lapillus L. — H. O. N. SHaw. Descriptions of Colour Varieties of Conus quercinus Hwass [var. albus n. var., Aden] and Cypræa La- marcki Gray [var. phyllidis n. var., Aden]. — A. S. KENNARD and B. B. WoopwaRp. On the Non-marine Mollusca of a Post- Pliocène Deposit at Apethorpe, Northamptonshire. — G. B. SOWERBY. Descriptions of five new species of Mollusca of the genera Drillia [D. præclara n. sp.], Marginella [M. Carhwrighti n. sp.], Apicalia [Mucronalia exquisita n. sp.], Plesiotrochus [P. ceylonicus n. sp.] and Ringicula [R. truncata n. sp.], all from Ceylon; also Notes on the genus Plesiotrochus (Figs.). — R. BULLEN NEWTON. On some Molluscan Remains from the Opal Deposits (Upper Cretaceous) of New South Wales [Cyre- nopsis australiensis, C. (?) elongata, Unio Jaqueti, U. white- cliffsensis, nn. spp.] (PI VI, Map and Figs.). — H. C. FULTON. Molluscan Notes [Helicina Milleri n. nom. = trochiformis Miller, non Sow.]. — H. C. FuLron. Description of a supposed new species of Placostylus [P. (Callistochgris) subroseus n. Sp., Viti Islands] (Fig.). Vol. XI, Part V, June 1915. Contents : R. BULLEN NEWTON. Obituary Notice : À. J. Jukes- Browne. — A. H. CookE. Presidential Address : The genus Clausilia : a study of its geographical distribution, with a few notes on the habits and general economy of certain species and groups. — A. S. KENNARD and B. B. WoopwaARD. On Heli- cella (Candidula) crayfordensis n. sp., from the Pleistocene Deposits of South-Eastern England (Figs.). — E. W. BOWELL. On the Mounting of Radulæ for Microscopie Examination PI. VII). — E. W. BoweLzr, Note on Hygromia hispida var. nana Jeff. (Fig.). — C. DAVIES SHERBORN and ALEXANDER REY- NELL. Notes on Swainson's « Exotic Conchology ». — E. A. SMITH. On Ranella leucostoma Lamarck [Charonia poecilos- toma n. sp., Cape Cclony]. — G. C. Crick. Note on Naulilus mokattamensis A. H. Foord, from the Eocene of Egypt [PI VIII and Figs.]. — Tom IREDALE. Some more Misused RE 25e Molluscan Generic Names [Skencopsis n. gen., Julesena n. nom. (— Acolus Jukes-Browne, non Fœrster)]. — Tom IRE- DALE. En Humphrey’s Conchology. Mol KT Par VE Ausust 11s: Contents : H. B. PRESTON. Marginella Shacklefordi nom. nov. for M. eburnea Preston 1906, non Lamarck. — G. C. CRICK. On a Dibranchiate Cephalopod (Plesioteuthis) from the Litho- graphic Stone (Lower Kimmeridgian) of Eichstädt, Bavaria (PI. IX). — J. R. Le B. Tom. Description of a new species of Peltatus from British East Africa [P. polystephes n. sp.] (Figs.). — GK. Gupe. Descriplion of a new species of Dyakia [D. venalor, n. sp., Borneo] (Figs.). — H. C. FULTON. Descrip- tions of new species of Streplaxis [S. Gudci n. sp., Tonkin], Planispira [P. suba!'acta n. sp., West Celebes], and Chlorilis [C. verrucosa n. sp., Tenimber Group] (Figs.). — H. C. FULTON Molluscan Notes, II. — A. E. Boycort. Note on the Duct of the Spermatheca of Hyalinia excavata (PI. X). — Tom IRE- pALE. Notes on the names of some British Marine Mollusca [Novaluna n. rom. (= Neomenia Tullberg, non Billberg), Chas- leria n. gen., Cremula n. gen., Zastoma n. nom. (— Brachys- tomia Monterosato, non Brachystoma auct.), Burkillia n. gen., Idasola n. nom. (= Idas Jeffreys, non Mulsant), Brocktonia n. gen.]. — E. A. SMITH. À list of the known species of Clau- silia from China. The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. Tomlin. Vol. XIV, n° 9, January 1915. Contents : J. N. KENNEDY. Fluviatile Mollusca from Port Patrick. — J. PR. Le B. TomriIN and L. J. SHACKLEFORD. The Marine Mollusca of Säo Thomé, I (concluded) [Rhodinoliolia n. gen., Strigilla polyaulaz n. nom. = Tellina senegalensis Hanl. (non Gmel.)}]. — A. E. BoycoTT. Dextral Specimen of Clausilia bidentata. —— J: Cosmo MELvirt. Obituary Notice : — 288 — A. J. Jukes-Browne. — B. BryAN. Large Arion atér var. rufa and Testacella scutulum at Stoke-on-Trent. — W. GYNGELL. Helicella virgata m. sinistrorsum near Scarborough. Vol. XIV, n° 10, April 1915. Contents : J. R. LE B. TomIN. Note on Marginella perla Marrat and Pusionella recurvirostris Marrat. — E. W. BoweLL. Note on the Radula of Pyramidula rupestris Drap. (Fig). — J. R. LE B. ToMLIN. Obituary Notice : James Ma- dison. — A. W. STELFOX. À Cross between typical Helix aspersa and var. exualbida : its results and lessons. — A. E. BoycortT. The Radula of Hyalinia, LI : The Radular Charac- teristies of Hyalinia helvetica from different localities (Figs.). — À. E. BoycoTrT and J. W. JACKSON. A further Note on Pig- mentation in Helicella gigaxii. — A. H. CookE. Liltorina lit- torea L. : a doubtful record. — J. E. A. JozriFre. Note on Helix horlensis var. fascialba Taylor. — C. OrpHAM. White Varieties of Helicella gigaxü. — C. OLDHAM. Reversed Helix aspersa in Carnarvonshire. — J. R. LE B. TOMIIN and L. J. SHACKLEFORD. The Marine Mollusca of Säo Thomé, II : Des- criptions of a New Genus {Tropidorissoia n. gen.] and Five New Species [Tropidorissoia taphrodes, Liiostraca diauges, Syrnola thomensis, Odostomia pithus, Turbonilla pyrgidium : nn. spp.] (PI V). — J. R. LE B. Tom. Note on Turbonilla phrikalea Watson. — W. DENISON ROEBUCKk. Census Authen- tications. Vol. XIV, n° 11, July 1915. Contents : J. R. LE B. ToMLIN. Description of a New Ris- soina [R. miltozona n. sp., Lifu] (Fig.). — J. C. MELVILL and R. STANDEN. Description of a New Variety of Cypræa vario- laria Lk. [var. amiges n. var.]. — J. T. MARSHALL. Additions to « British Conchology », Part VII (continued) [Lacuna diva- ricala var. imperforata n. var.]. — W. DENISON ROEBUCK. Obi- tuary Notice : William Cash (PL VII). — H. C. FULTON. A List of the Recent Species of Spondylus Linné, with some Notes and Descriptions of Six New Forms [S. Reevei n. nom. = hys- NUE tryx Rve. (non Bolten) ; S. Sowcrbyi n. nom. = digilatus Sow. (non Perry) ; S. imperialis Chenu var. purus n. var.; S. eleclus n. sp., hab.?; S. Lamyi n. sp., hab.?.]. — E. A. Surrx. Note on Tellina splendida of Anton [Strigilla Tomlini n. nom. — T. splendida Hanley (non Anton)}. — Tom IREDALE. The Nomenclature of British Marine Mollusca. — J, F. MUSHAM Additions to the Land and Freshwater Mollusca of Wigtown- shire. — L. E. Apams. Conchological Notes from Chile and Brazil : H. B. PRESTON, List of the Mollusca and Descriptions of Six New Species [Astyris caletæ, A. Lioneli, nn. spp., Chile; Liltoridina limosa, L. Lioncli, L. faminensis, L. angustiarum, nn. spp., Straits of Magellan] (PI. VI). Vol. XIV, n° 12, October 1915. Contents : H. C FULTON. A List or the Recent Species of Spondylus Linné, with some Notes and Descriptions of Six New Forms (concluded) [S. depressus n. sp., New Caledonia ; S. igneus n. Sp, hab.?; S. Smithi n. nom. = radula Rve. (non Lk.); S. gravis n, sp., hab.?; S. lredalei n. sp., Kermadec Islands]. — A. J. ARKELL. Tentacular Abnormality in Helix nemoralis (Fig). — J. R. LE B. TOMLIN. A New Variety of Columbella misera Sow. from Japan [var. nigromaculata n. var... The Nautilus, à monthly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XX VIII, n° 9, January 1915. Contents : C. W. JoaNsoN. Further Notes on the Olividæ. — E. G. VANAITA. T wo New Varieties of Valuata [V. tricarinata Say infracarinata et basalis nn. varr.) (Figs.) — J. B. HEN- DERSON. Land Shells from Varadero (Cardenas) Cuba. — A. E. ORTMANN. Studies in Najades. Vol. XXVIII, n° 10, February 1915. Contents : J. H. Ferniss. Our New Mexican Expedition of 1914, — C. W. Joanson. Further Notes on the Olividæ. — on 0 me H. SELLERS COLTON. On Classification in General and the Genus Lymnæa in Particular. — H. SELLERS COLTON. A Pro- visional Key to the Subgenera and Species of North American Lymnæids. Vol. XX VII, n° 11, March 1915. Contents : BRYANT WALKER. On Paludina coarctata and incrassala Lea [Camp’loma Lewistii n. n. = Melantho coarc- tata Binney]. — GEo H. CLAPPr. Polygyra inflecta mobilensis n. var. — VW. FI. Darc. The Earliest Notice of a Species of Gundlachia. — À. E. ORTMANN. Studies in Najades (continued). — Notes : C. W. JOHNSON, Helix hortensis from a Maine Shell Heap ; — G. H. CLaAPP, Cæcilioides Gundlachi Pfr. in Florida ; — G. H. CraPr, Bulimulus Schiedeanus Pfr. in Texas ; — W. F.° CLapr, Viviparous UÜrocoptidæ; — H. A. PILSBRY;, Gundlachia or Navicella ? Vol: XXVIIT, n° 12, April 1915: Contents : CHAS. T. RAMSDEN. On some New Cuban Land Shells [Urocoptis (Arangia) scobinata Torre et Ramsden n. Sp., Diplopoma Torrei n. sp.] (PI. VI). — J. B. HENDERSON. Microceramus longus n. sp. [Cuba]. — GEo. H. CLAPr. Des- cription of a New Species of Vertigo, with Notes on other Forms [V. alabamensis n. sp. et subsp. conecuhensis n. subsp., Alabama] (PI. VI). — WM. H. DALL. A New Species of Modio- laria from Bering Sea [Musculus phenax n. sp.] — WM. G. Mazyck. Oliva lilterata Lamarck. — BRYANT WALKER. Pleu- robema missouriensis Marsh. — A. E. ORTMANN. Studies in Najades. — Notes : E. G. VANATTA, Gonidea angulata Lea ; — E. P. CHACE, A Repaired Shell. Vol: XXIX. "noi, May 0: Contents : H. A. PiLsBry. The Japanese species of Blan- fordia. — ARTHUR D. Howarp. Some exceplional cases of breeding among the Unionidæ. — The Dall Banquet. ee Vol. XXIX, n° 2, June 1915. Contents : H.-A. PrrsBrY and JAS. H. FErnriss. The New Mexican Expedition of 1914 : Ashinunella [A. tetrodon n. sp.! (PL I). — JonN B. HENDERSON. The Sierra de Cubitas, Camaguey, Cuba. — JOHN A. ALLEN. Shells of Put-in-bay Island, Lake Erie. — FRANK C. BAKER. On the Classification of the Lymnæids. Vol. XXIX, n°3, July 1915. Contents : GEO. H. CLaPp. Vitrea crypltomphala n. sp., with notes on the indentata group. — C. H. BATCHELDER. The native Oysters of Oyster River, Durham, N. H. — H. A. PILSBRY and JAs. H. FERRiIss. The New Mexican Expedilion of 1914 : Ashmunella (continued) [A. {elrodon mutator et inermis nn. subspp., A. Danielsi n. sp... — Notes : C. W. JOHNSON, Viviparus malleatus Reeve in Massachusetts; — Fr. C. BAKER, Camp’loma Lerisi Walker in INinois. Vol. XXIX, n° 4, August 1915. Contents : BRYANT WAIKER. Apical characters in Somato- gyrus, with Descriptions of three new Species. — H. A. PrzsBRY and JAS. H. FERRISS. The New Mexican Expedition Of 1914 : Ashinunella (concluded) TA. Danielsi dispar n. subsp.]. — C. H. BATCUELDER. Migration of /lyanassa obsoleta, Lito- rina litorea and Liüorina rudis. — Fr. C. BAKER. Mollusks from Berrien County, Michigan. — H. A. PILSBRY. À new subspecies of Oreohelir Cooperi [O. Cooperi Berryi n. subsp.|. Vol. XXIX, n° 5, September 1915. Contents : BRYANT WAIKER. Apical characters in Somato- gyrus, with Descriptions of three new Species (continued) [S. Wheeleri, S. amnicoloides, S. crassilabris, nn. spp.]. — Wm. H. Darz. Notes on the West American Species of Fusinus [F. porticus, F. centrifugus, F. {?) Orcutti nn. spp.]. — L. S. FRIERSON. Lasmigona subviridis Conrad redivivus. — Notes : E. G. VANATTA, Lymnæa (Pseudosuccinea) columella Say in Oregon 20 ie Vol: XXIX, n° 6, October 1915. Contents : W. A. DaLr. Notes on American Species of Mac- trella [M. clisia n. sp, West Mexico] — A. E. ORTMANN. Studies in Najades {continued). — E. G. VANATTA. Notes on Oliva [O. peruviana LK. var. subcastanea n. var., O. bulbosa Bolt. var. immaculala n. n. = var. alba Johns. (non EK.), O. ispidula L. var. gratiosa et var. algida nn. varr., Olivella biplicata lapillus n. var., O. Blanesi Ford var. albata n. n. — var. alba Ford (non Marr.)]. — Notes : E. P. CHACE, Healix pisana Müll. in California. Vol. XXIX, n° *, November 1915. Contents : H. A. PrrsBry. À New Indian Species of Pupil- lidæ !Bijidaria (Bensonella) landurensis n. sp., India]. — BRYANT WAIKER. Unio viridis Conrad. — W. H. Over. Mol- lusca of South Dakota. — Notes : L. S. FRIERSON, On the Genus Harmandia ; — BRYANT WALKER, Habits of Eupera ; — E. G. VANATTA, Venezuela Shells ; — C. W. JoHNsON, Helix hortensis, near Edgartown, Martha’s Vineyard, Mass. ; — T. D. A. CocKkERELL, Slugs in California ; — T. D. A. CocKe- RELI, T'ethys (Neaplysia) californica Cooper; — T. D. A. CockERELI, The Solenopsidæ [= Solenomorphidæ n. nom.]. Vol. XXIX, n° 8 Becember 1915: Contents : Bavarp LoNG. An occurrence of Paludestrina salsa in New Jersey. — IRANK C. BAKER. Pleistocene Mollusks from Illinois. — DARLING K. GREGER. The Gastropoda of Payne County, Oklahoma. —— W. H. Over. Mollusca of South Dakota (concluded). — E. G. VANATTA. Pupoides inornalus n. Sp: [S. Dakota]. — Notes : F. R. LaTcHFoRD, Littorina littorea a Fish. — 2935 — LISTE des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LXII du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. Bavay (A.). Fischer (H.). Dautzenberg (Ph.). Lamy (Ed). AVIS La publication du Journal de Conchyliologie s’est trouvée interrompue par suite de la guerre et en raison de la longue maladie de son regretté Directeur HEexrt FISCHER. Son existence même eût élé gravement compromise si MapaMe HENRI FISCHER n'avait manifesté la volonté d'en ‘assumer la charge et le désir d’en voir reprendre ia pullicalion aussi {66 que possible. Elle . espère que d’ici peu d'années ses lils seront en état, après avoir terminé leurs éludes, de continuer l’œuvre de leur père et de leur grand-père et qu'ils pourront prendre également en mains la direction de ce recueil. En attendant, avec le concours de M. Ed. Lamy, nous avons fait paraitre Je présent, fascicule qui termine le tome LXIL[, commencé en 191%, et nous allons tâcher de composer bientôt un nouveau volume. Nous espérons être aidés dans nos efforts par nos confrères qui pour- ront nous envoyer des mémoires ou des notes. Ph. DAGUTZENBERG et G.-F. DOoLLrts. 20? … TABLE DES MATIÈRES TOME LXII Les travaux marqués d'un astérisque * traitent exclusivement de Mol- tusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux. Pages Bavay (A.) et DAUTZENBERG (Ph.). — Description de coquilles nou- vellesadentliindo- Chine EME NSTILE RE RER eme eee 147 DAUTZENBERG (Ph.). — Description de deux Mollusques nouveaux provenant du ADRIDOR 2.220 ane ee CUT 151 —— Description d'un Macularia nouveau provenant du Maroc. 158 — el KIScHER (H.) — Etude sur le Lillorina oblusala el ses VACATIONS ME RME RE CR CA Eee Eee cE D ed den. 87 = VOOR AVAN) PEER EEE EC LE Le 147 FrsCane (H.) (Voyez DAUTAENBERG)E LS PRE RPC PAR PAS S7 Lamy (Ed. — Révision des Mesodesmatidæ vivants du Muséum d'istoire naturelle rtde MEANS PAPERS Nr EEE 1 -— Révision des Crassatellidæ vivants du Muséum d'histoire naturelle. dé Paris RE LE TARA En MAR T RE RE N 197 Bibliographie. Bartsch (PJ — Additions to the West American Pyramidellid Mollusk Fauna, with descriptions of New Species... 129 — À Zoogeographic Study based on the Pyramidellid Mollusks otlhe NVesLiCOAS NOM AIMELICA RE 129 — The Recent and Fossil Mollusks of the Genus « Rissoina » fromithe AVES ICOASOIRAMIETICA ET ee 211 — ‘The Philippine Land Shels of the Genus « Schistoloma »....…. PA — (Voyez Henderson) …. RL de MÉRITE NP AE 2 D RENE 274 Bavay [A.). — Description d'une « Ielix » nouvelle du Sud de la Chine MER RE RSS te EE TRS PE 272 —=WIesiNacres uvViales AATONRIDE SR ec ee D Pages Cuénot !L.). — Les prétendus nématocystes des Pleurophyllidiens * AGIT UOTE) MER RE RER EST SA D oc cet 213 Dal (Wm. H.). — List of Shells collected by Dr. John I. Northrop inate BAUME Se RS eee ee eee 130 — Report on the Brachiopoda obtaine d from the Indian Ocean DATE Seat ExXDEM HONOR EEE. 30 Notes om cGUNAlac hi MANU NC AMCTIUS DS M PE Ne 131 — Report on Landshells coilected in Peru in 1911 by the Yale Expedition under Professor Hiram Bingham, with des- criptions of a new Subgenus®# a new Species and new NAMIBIE eue sante een nt ent ren eee M Sn T0 N Cee 132 Notes on the « Semelidæ » of the West Coast of America, IMC EÉSONIE MEN SN ECICS.CR MMARER PR EPPREN EEE RPC Cre PTE) Dantan (J. L.). — La fécondité de l « Ostrea edulis » L:................ IG — TL'Huitre portugaise (« Gryphæa angulata » Lam.) tend-elle à se substiluer à l'Huitre indigène (« Ostrea edulis » L.)?.. 161 Dautzenberg (Ph.). — Sinistrorsités et dextrorsités tératologiques. 75 — et Durouchour (P.). — Les Mollusques de la baie de Saint- MALO SRE TRS Lena Bus ARENA M Re 162 — et Germain (L.). — Récoltes malacologiques du Dr J. Bequaert dans le Congo Belge... SA ME MORT 163 Davies (Olive B.). — The Analomy of « Caryodes Dufresnyi » EAN SR ER ee EE 814 DUNOUChOUTAPI A Voyez Date CNDEN) "ERP REPARER 162 Elirmann (P.). — Die Landmolluskenfauna der Tenimber-Inseln. 134 SCENE PENTIER) Ed ie ne 282 Frierson (L. S.). — A new Pearly Freshwater Mussel of the genus RAY PA MITOMPR ALI NN PE Germain (L.). — Mollusques terrestres et liuviatiles de j'Asie Anté- rieure (Suite) ce nent Lee Rene ce ere 16% — Contributions à la Faune malacologique de Madagascar... 164 — Origine de la Faune fluviatile de l'Est Africain..." 169 Une nouvelles espèce dePhyse Au CNI 165 AIN ONE MD TUTAENDERT) PRE ten nn ere EC EE EPL 163 Grieg (1. A). — Marine Mollusker fra Indre Sogn..….....…… RAR 134 — Nudibranchiate Moilusker indsamlede av den Norske Fis- Kkeridamper rt oMIChaeIS Ars Rem ee. 165 — Bidrag til kundskapen om Hardangerfjordens fauna..........…. 166 leaiey (Ch.). — Mollusca : 19 from the Great Australian Bight: 20 from North and SoutMoMGabo Island" re PT) -— Zoolgy of New South Wales : The Marine Invertebrates... 276 -_— An Ecological Sketch of the Sydney Beaches (Presidential INAUITESS) Re RR T Ares et een LED 0 e11 SITES ONMAUS TE NanAMIOLIUS CU Par EXTERNE NT 211 rte Hedley {Ch.) et May (W.L.).— Description of a new recent « Phola- domya MP IATAISMANEANRS) ER NE Henderson (J. B.). — Rediscovery of Pourtales « Haliotis ».......…. — et Bartsch (P.). — Littoral Marine Mollusxs of Chincoteague ISand Vire inia rs AM TR rt eee eee Iornell (J.). — On the occurence of the sinistral form in shells of the Sacred Indian Chank, « Turbinella pyrum » Lin., with a preliminary note on the chief local races... FRA — A preliminary note on the preponderant factor governing the cyclic character of the Pearl Fischeries of Ceylon Rad SOU die NAT TN RS Hoyle (W. E.). — The Cephalopoda of the Scolüush National ANÉATCUC EXPEON RNA MAP NC ER es Jackson H. W.!. — The Brachiopoda of the Scottish National AT ATGUC EXD TION EAU ARE PAT ART AN AR PR ner L Joubin (L.). — Etude sur les gisements de Mollusques comestibles des Côtes der PrancentSile) Msn PR EN ER Re — Etudes préliminaires sur les Céphalopodes recueillis au cours des croisières de $. A. S. le Prince de Monaco (Suite) Kesteven (IH. Leighton). — ‘The Conslitulion of the Gastropod Protoconch : its value as a taxonomie feature and the SLCMICANCEMOSOMENOIMISMORMS A ERP RE Lamy (Ed. — Moilusques et Brachiopodes de la croisière 1912 du « Pourquoi-Pas ? » dans les mers du Nord... — Mollusques testacés et Brachiopodes de la croisière 1913 qu «-: Pourquoi-Pas? » dans l'Atlantique et dans les mers Daréales 25 ML ee RARE — Notes sur les espèces Lamarckiennes de « Garidæ ».......…… — Notes sur les espèces du genre « Mactra » décrites par LOMATCK EEE 5e: bee so iters sieste ue ie ne te — Notes sur les espèces rangées par Lamarck dans ses genres CDonaao ne LE C AN SAMDNISIS) RARE ERP ER AR RRRTN ER Lindsay (Miss B.) — On Periodicily of Growth in the Shells of Molluscs .…… Le dre PER eee RTE LUS DE MCE LP dr te MO OR Massy ‘Anne L.). — Notes on the Evidence of Age afforded by the Crowih Rings CONS IERISNElISRERR — Further records of the Cephalopoda Dibranchiala of the Coasts oftireland Re EE ee RO NE MOYEN) AN oO Ye ACER RE RER Re Melvill (. C.) et Standen (R.). — The Marine Mollusca ol the Scottish National Antarclic Expedition, Part Il... — — Notes on Moilusca collected in tie Nord-west Falk- lands by Mr. Rupert Vallentin, with Descriptions OÙ SX NEW, SDEDIES MAR A RER ee PR RATE 16 251 OO NES ITU AA EAN OYEZ TS CREDIONNE RARE ER RL Le Perrier (Rémy) et Fischer (lienri. — Sur l'existence de sperma- tophores chez quelques Opisthobranches "Mr Piaget (1.). — Supplément au Cataiogue des Mollusques du canton de Neuchâtel PR PLANS LAN EU | SRE — L'espèce mendélienne a-t-elle une valeur absolue ?..............…. Piéron (H.). — Sur la manière dont les Poulpes, viennent à bout de leurs proies, des Lamellibranches en particulier... Robson (G. C.). — On a presumed case of induced viviparity in RMICOIAR RD M URSS PPT Ce nr RATIO CR — Note on « Glyptorhagada Silveri » Angas..............,.........… — On some remarkable Shell Monstrosities..…........................…. — On « Aporemodon » à remarkable new Pulmonale Genus... SCHLO CIO NL SIN) AV OYEZ ONU) ER Eee Schepman (M. M.). — The Prosobranchia of the « Siboga » Expe- dihone Part VS MIOXOHOSSA LE MEN EE RER nee — The Prosobranchia, Pulmonata and Opisthobranchia Tecti- branchiata Tribe Bullomorpha of he « Siboga » Expedi- tion, Pari VI : Pulmonala and Opisthobranchia Tecti- PÉANnCHALA = ED BUMOMOLDRA RE — et Niersirasz (H. F.). — Parasitische und kommensalistische MOUSE AUS EADIONUEENEE MARS ERR Smith (E. A.) — On a small Collection of Marine Shells from HendersonmlSla rl CR AR TN Er Sander) Noyer MeIIDESESRE RRE RR 11322 Steenberg (C. M.). — Anatomie des Clausilics Danoises : IL Les CrEAneST GÉNIE RE ME EE ere re Lan 2e CRU Slerner (R.). — Die Hautdrüsen bei den CC de de PA dre Suter (II.). — Scientific Results of the New Zealand Government Trawling Expedition, 1907 : Mollusca, Part I : Amphi- neura, (GASTTOPOTN ANA SE APRODO NU — Manual of the New Zealand Mollusca.....:........................ Taylor (J. W.). — Dominancy in Nature and its correlation with Evolution, Phylogeny and Geographical Distribution... Tomlin {!. R. Le B.). — Notes on some types of « Marginella » inatine MALTA COLECL ONE AM RCE — Description of a new species of « Adeorhis »................… — et Shackleford (L. dI.). — Descriptions of two new species .. of « Marginella » from Säo Thomé Island... — — Descriptions of new species Of « Marginella and NMErONnANa ATOME SAIOMINOMENE RE V'aney (Cl.). — L'adaptation des Gastropodes au parasitisme...…..……. — La pénétration des Gastropodes parasiles dans leur hôte... — Morphologie comparée des Gastropodes parasites... — 298 — Pages Verco (J. C.). — Note on « Harpa (Eocithara) punctata » Verco.…. 172 —INOtetOn: cast a sCalaris » PNIIDpI PR Te 173 Revue des publications périodiques... ............... S4, 143, 174,285 Nouvelles 22 etes nn RAA SEA Re ES SO ET 177 Nécrologie. HexRt FISCHER (1865-1916). — I. Notice biographique par Ph. Daul- RENDENT REED TE 179 II. Lisle des publications scientiliques d'Henri Fischer... 187 Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume LXII UT OU MO INAEMCONeRUNOIONERERRE PERRET pere 203 Dates de publication des fascicules du volume EXIF. .... ........... 308 2500 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d'un astérisque * se rapportent à des Mollusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles: les noms sans asté- risque sont ceux de Mollusques vivants. Les noms en caractères italiques se rapportent à des Mollusques cités dans la Bibliographie. Pege: ADAC\XA australiensis Rve... 265 — donaciformis Spglr…. 265 ALASMINOTA (n. Subg.).….. 1% ALTIVASUM (n. Gen.)......…. 215 AMPITIDESMA (G.) 0... [l — bimaculata Dsh....…..… 5 — .castanea Mio... 69 = cornea LKR. GI —“"HEOrMEA POIL... 53 — dcaurata Turt........……. 19 — donacilla Lk...…. Ses? — glabrella LK...….. 2, 34, 3 nr ITEM MIS nee 66 — obliqua Wd.........:..…… 67 — purpurascens Lk....……. 66 — purpurascens SOW....…. 67 — Variegata Lk.........… 150 ANAPA MISE CS) acer 9 32 — cuneata Chenu 32, 63, 235 — cuneata Rve...........…. 61 SIN GT rer 60 — ftasmanica T. Was... 61 — triquetra Hanl...….......… CO ANAPELLA (S.-G:).... 4, 9; 32: 60 — cycladea Lk.........:.....… 6I RSI Gr nr ne 61 — triquetra Han]... Sn) APHRODORA (n. Subg.)..…. 89 APOREMODON (n. Gen.) 139 ARCYRODONAE (A) Ame re 13 —"HaycOGkKiI Dal." 13 ANSTAE DEMO) ne 198 — esquimalti Baird... 204 Pages. *ASLARLIE exCcurrens S. Wd... 250 LUC CDR RE 204 — maclracea Linsl...…......… 245 modestar FH. Adi... 249 — Pfeifferi Phil... 245 — planata Calc... 249 ATACTODEA (S.-G.)......…. PE Lil — erycinæa Lk.............…. 20 — glabrata Gm..……. PAS DE REED — intermedia Desh...…....….: 48 + MIS NDESN ee rates 49 ST A OM rec ee Ab — Ssubtriangulala Gr... er —(trigona Desh....... 48 ADANELLUS NM rSet) 132 BASSINANMeSeCt.).. 5. 143 BROCKTONIA (n. Gen.) 287 BuLIMINOPSIS abbreviatus BAVACIRDAULzEn ESD 1950 BURKIELIAN (NN Gen)" 287 CECELPAN (CA) RER ER 10 NC — cçchinensis Desh... 6%, 65 — Convexa Desh:......2 64 — Cumingiana Desh. 10/262/0065 — heterodesma Desh..…... 64 —. Horsfeldi Gray... 10, 63 tata DES Nr. sr 64 — oblonga Desh:..….:.......… 63 — ltenuis Desh.............:.… 64 — transversalis Desh...……. 63 — turgida Desh......……. 64, 69 — Zzebuensis Desh........… 64 Pages. CkcELLA zelandica Desh....……. 63 Capsa castanea Mig... 68 — Chemnitzi Desh........… 40 CarpirA obliquissima Tate... 253 CARDITELLA delta T. et M. 1." 953, 254 CARDIUM australiense Rve.… 265 — donaceum Spglr.......…. 264 — donaciforme Spglr……… 264 NETUMUIE 70e 264, 267 = LUDLUTANIES 2... 6? CRRONAM SEC) RER ER 5] AT CHAR (CONIT:....---.... 18 — cordelia Hutt..........:.… do — deaurata Turt........….… 19 — denticulata Gr..........… 19 —_—1(0naGiA kr 15 —Jauresi Joan... 19 — Janceolata Dsh........… 7 — patagonica Dsh......…. 27 CHAMA cordata L........:........ 209 — lISOr CATANS ER ete 43 CHARISMA (n. Gen.) 277, 278 CHASTERIA (n. Gen)... 287 CIRCE Minima Mig... 203 CEAUSILIA ærostoma Bav. et D'AUTRE pétasse 152 — Duporti Bav. et Dautz. : ATEN OA AR SLA UE SE a doi — flaveola Bav. et Dautz. TMS Dane sn Rte ne 152 —. Marteli Dautz. n. sp... 155 CLAVOSURCULA (n. Gen.) 169 CONDYLOCARDIA compressa Ha Sel MER A PRE ARE LE" 203 CoRBULA isomeros Hds.....…. 73 CRASSATELLAU(G)700 197, 201 — abrupta :SOW.:....... 234 — acuminalta Kob. 210-846-0837 — acuminata Sow.......….. 236 — Adamsi Kob.............…. 237 —, africana Marr........…… 237 — africana Sow............…. 237 angulata Sow........…… 238 CRASSATELLA Anlillarum Rve. Pages. 202, 216, 222 — var. floridana Dalle 219, "220 aurora Ad. et Ang... 230 — var. carnea Tate 231 Banksi Ad. et Ang... 231 — var. angustior NErCON RES 231 bellovacina Desh.....……… 212 bellula A: Ad... PAR bilunulata (Conr.) Jay 247 brasiliensis Dal]... 220 capensis Lamy n.nom. 237 Carmen sTaite nr mer 231 castanea Rve...…… 206, 210 compianata Sow..: 50, 204 compressa A. Ad... 231 GOMPrESSA IE. 200 231 COMPTA AIEAUI ETES 232 COnCINNA AMPATEEES 238 contraria Gmel. 2,202,204,218, 230,239, 241 contraria var. Coccinea D'AU tr Rene 240 corbuloides Rve.......……. 214 COrA AR ETAT PTE 209 corrugata Ad. et Rve. 241 crebrilirata Sow.......….. 237 Cumingi A. Ad. 20: Ce lDINPIS cuneata Lk. 23, 31, 56, 204 cycladea Lk.…. 32, 61, 204 cygnea (Chemn.) Lk..….. 197 decipiens Rve...... 207, 210 Deshayesiana Nyst...…… 28 Digueti Lamy n. nom. 217 tels: discus Hedl......… 243, divaricata Chemn. 202, 218, donacina Deless.. 207, donacina Lk. 20%, 206, donacina Rve..….. 207, ERDONES AVES et 240 244 239 210 210 210 209 204 Tr He “ WT Te EE À “ — 301 — Pages. CRrAssATELLA esquimaiti Baird. 20% EuAs —fastigiatas Gld.2.. 247 ses — floridana Dal. = 202,219," 220 EE — HUGUES IAMODE ee 204 — foveolata Sow. = à UPS MR 831 re — UNIT ATEN eee 243 ee A HUSCANNODE rem, 234: = — gibba Lk...…... 198. 209, 219 Æ hibbhest ner. 12192290 RE — gibbosa (Lk.) Desh...…… 219 3 — gibbosa Sow. 2180219, 222037 220) PL — LIDPOSUIA MER EEE 219 LE = CICRNIS MASON 238 ie — glabrata Lk. # 35, 41, 198, 204 ns - guadalupensis d'Orb. 245 h — heteroglypta Pils.:...…. 226 FA NICE AS M enr 287 — “isabella Hutt....……. 21516282 ANS Bel Pc 242 +: — japonica Dkr..… 210, 226 2 — :japonica SOW............. 226 Dar Er ANC .e.re 22120, 028 a — kingicola Lk. 201, 20%, 205, 208 F NN EE castanea ir VEN: 206, 210 HA — — var. Cumingi A. PS AIT 208, 213 ca — — Var. decipiens an RvenMEn te 20 el on — — Var. donacina ken ka 206, 210 TE — — var. sulcata Lk. LY 207, 211 re — kingicola Rve....." 207," 210 = — KNOCKETINE SM. 234 Ta IE VIS AMADEUS 217 —Lamarcki Desh.. 207, 212 = — Lamarcki Nyst...…. 207, 212 —."Japidea ARVET 5. 215 = — Lœbbeckei Kob...:.....… 228 — — lunulata Conr..…......…… 247 — Pa SATELLA maclracea Linsl. maldonadoensis Pils…. mar ginatalCpr... martinicensis d’'Orb. MICTA AVENCON mnodesta” He Ad"... nana Ad: ef Rve.… omanensis E. Sm....…… ornata (Gr.) Rve. ovala (Rve.) < OMAN ET A, PACITICANCEB MAT". var. varians Cpr. MA z Re ee var. guttata KoP. var. Maltzani ROM RME pallida Ad. et Rve….… parva C. B. Ad. 203, 245, Pæleli — var. martinicen- SISRAOTNE T2 PelliemePhil "7227 Dicta ATMEIRVE CA planata Calc... 249, planata ADI rer plumbea Chemn.. 209, polita (Lk.) Desh... 43, ponderosa Gm. 206, 209, probleema Verco....….. producta Verco........… pulchra Rve. 207, 211, radiata SOW............... — var. obsoleta. PrÉSES RT rhomboides E. Sm. 241, TOSMANSMDES NE "Fe rostrata Deless..……. 216, rostrata Deshi "#3" ta (i Lo 19 9 1 CRASSATELI:A rostrala EKk. ADR ee RTS el Re = rOSlrata var jubar RME ER Tee el 2e — scabrilirata Hedl. .:..…. 243 — securiformis Hed]. 243, 244 — SNpDIex AND Eee 232 — Sowerbyi Lamv n. MOT UNE 290 Ron — speciosa A. Ad. 201, 219, 220 _striatas Ike. 2, 45,204 — sublamellata Koh... 238 — sublamellosa Kob....…… 338 — subquadrata Sow.....…… 238 — Subradiata Lk..….. 20%, 230 — sulcata Blainv...….......… 207 culcata Brand. .. Ale - sulcata Lk. 198, 204, 207, 208, 211 — sulcata Rve.…. 212,223, 221 —-DLONUIS OS OMES rm. 238 Ines ESS. 242 ris ONnAMROD 2 239 UTIQUELTA RVE.. 23/4 — TUNCATA AT A7. 228 — tumida Lk. 197. 209,212. 219 — fumida Rve...…..........…… 209 —. undulata Lk. 198, 217, 239 — undulata Say... 218 — undulata Sow. 204, 217,240 —MVArIAns NODr A MAA. 248 — virginica Gmel.........……. 220 — | ZiCZAaC RvVe.. ALU 229 CRASSATEMPETES CS EME 197 — (voyez Crassatella). CRASSATINANIS EG) RE 201 CRASSINELLA (S.-G.). 203, 244, 246 GRATISC(N. "Gen-) 7 271, 218 CREMULA (n. Gen.) 287 CUNAS UC) FRERE 204, 251 —. Atkinsoni T. Wds..... 253 — capillacea Hedl.....…....… 2b3 — carditelloides Sut.....……. 253 Pages. CUNANCESSENS VerCO..... 2. 253 — comma Verco..….:......….. 293 — compressa H. et M... 253 — concentrica Hedl. 243-051 254 0200 — delta T. et M... 253, 254 — edentata Verco.….. 252, 253 — flava Hedl....…...……… 209: 890 — hamata H. et M... 253 — “obliquissima Tate" 253 — particula Hedl..........…. 253 = pisumaHedl 7. 254 — planiliraba Galt.et Gab:25% — præcalva Hedl......…...…… 254 CYAMIOMACTRA (G.).... 004 2506 — balaustina Gld..... 258, 260 — communis Hedl.. 258, 259 — denticulata E. Sm. 258, 262 —“incerta ES... 261 — Jaminifera Lamy. 258, 261 — mactroides T. et M. PDO MED — mnitida Hedl.......…. 258, 260 — problemalica Bern. 256, 258 — — var. lruncaba SUN PE RRCEEE 258 CYAMIONEMA (n. Subg.).. 282 CyamIuM antarcticum Phil. 262 — denticulatum E. Sm. 258, 262 — Jaminiferum Lamy... 262 — mactroides T. et M. 258, 259 — rotundatum Thiele....…. 262 CYTHEREA nitidula Sow.....…… 204 DAPIHNELLOPSIS (n. Gen.) 1% DariNA solenoides Kg... 28, 30 DAVILAM SEC) ER ES RES OS, — crassula Desh.......…. QUE =— Aplane AFAnlEE PERTE 28 =" DOI GT ET CEE DS — Tétusar Desh. "Pr. 60 UMPONALA SM NE 60 — variegata Lk.........,., p9 — 30 P:£2e DErAvAyA pallidula Bav. et DattznAspr ee rue 149 DIAPHOROPLAX (n. Subg.. 85 DrpacxA australiensis Rve.… 265 — donaciformis Spglr..……. 265 DrrLoponrA incerta E. Sm.… 261 DoxAcicArpIuM donaciforme SDL ETES. CA Te 265, 267 DONACILLAN (SE CENT 52 — angusta Dsh...…..........…… 37 = Horelatd COM 151 — chilensis d'Orb.…. 1507 cornea Poll #18 "31 052 — elongata Dsh............… 36 —MLamarcki DS... 15 — Lamarcki Phil... LOIS bdd HSE. 38 — Novæ Zelandiæ Ch... 39 — DODUSANCr ELA." 34 ne DICDA D KT. rene 57 — -præcisa Ds... 36 = TTOSeMdiOrDi 11e 67 —— solenoides d'Orb.. 27, 29 — lransversa Dsh.......……… 30 Doxax candida Spglr........… A6 — cardioides Lk..... 265, 266 — castanea Mig... GS — denticulatus L............ 268 —“elliptica Kryn...........… 5è — “elongata, Ike. 24 DICLUS CLR re 209 RU — plebeia Mig... SNRDe ÉRIPHYLA ((G)2.207 195, 203, 245 — ljunulata Conr...........…… 247 — maldonadoensis Pils.. 247 — parva C. B+ Ad: 249 BRUDAN IG) SEC 1H CE — australis Ang... 73 — bisculpta Gld....… TR 3 — castanea Mig. LEMNGTAES ET D — concentrica Gld........…. 68 SIA br BTE ER 70 — incolors Deshi.....1....…. 72 — isomeros Hds...........… 13 = JAPON A AG". 73 3 — Pages. EN ANA MN (IEEE RCE 73 —_ MAGUlOS Dar... 68 — nitens Mtg:. 11, 14, 66, 67 PHONE ARE TE ÿ = MpalliCI MB 70 —. purpurascens Lk...:... 67 — purpurea Desh...…..… IRMRTE 7 PUS MRANNIEER AREAS 70 _radiolata Des" 770 MroScaROrDe- er 14,167 sandwichensis Sm....…. 73 SCANOlA MES EN ENRS Are —“ 118 0 lle PANNES 43 ee ce INoNS ANR —MTOSITAAUN Al AA UE 221 licatum 1. — striata Ch... 45, 204, 230 monstr. ….. 128 — subtriangulata . Wd.….. 22 — — — var. viltata Ph, — sultan 42 10%, 15, 109 | \ficrropsis (A) PRES fe, 5 tn ni is MAN TE T RR NO neOONT ec 0 à 5 MT MENT E 125 MACULARIA Pauli Daulz. n. n ÉTUQTieS zonata Ne SD ER Eten M er 158 RE ve ee ee Fe MAORICHITON (n. Subg). 85 Lratya RS Le MARTELIELLA (n. Gen:.)..… 163 ue Re 126 MELOSCAPHANDER (n. G.) 171 VAT ClATIOL SAS ML) LUCE AR EU : — peconica- Sn... 94 ler RUT NI eee 102. 11 —…CAUIAETUMARONM.- 40 casailis LOL ne Name etes à o = 'nstula a te. MOLLUE CRE 103 — angulus Desh........….. 35 D Huittata Pi... GRAINE MN NE AC EE RES St PucinA-borealis EL... 70 Doi nodon un RME 20 LurrartA Deshayesi Rve..…… 30 — arctatum Conr. 17, &0; 24 —_ Kingi Ra bi RER 20 — Arechavalettoi Pils. 27, 29 = oblonga GI. ..:m18 30 — atlanticum Spglr.....… 40 __ solenoides Lk..........… 2 — aucklandicum v. Mart. 41 Neræus (Gene 6 — australe Gm.….. 6,23, 40 — Novæ Zelandiæ Ch... 39 — bahreinense Melv. et RP ovala lLeache ee SCT SUP EN ARE 49 — subtriangulata Leach. — bimaculatum Desh..……. 57 Das AO DAT — brasiliense coll. Mus. 41 MactrA arctata Conr...…..…… 17 — candidum Spglr....…. 46 — atlantica Dillw.….…… 39 — Castaneum Mig... 68 Æhausiralis alerter 43 — Chemnitzi Desh. — cornea Poli...……. lle 058 R3, 4l, 235 — cygnea Chemn......…. 197 — chilense d’'Orb... 5, 16, 32 — cygnus Gmel....….......…… 197 — complanatum Sow. — deaurata Conr.........…. 17 44, 50, 204 — deaurata Turt..…........... 19 — tcordelia Huit... 15 —_ dJenticulata (Gr... 19 — corneum LKk....….. RE LE ET Pages NESObESMA corneum Poli. SSII De ST — — var. alboradiata B'rDMD Re 54 — — var. biradiata BED AIDER 55 — VAT. ICTOCEAS D: D'AD EME 55 — — var. fusca Monts 55 _ var Jura D: CLASSE ARE 55 —— — var. nigroradiala BAD De 55 — — var.nigrosignata DÉMELIS PER 54 — — var. nuculoidea Sp our ae dicsenee b4 == — var. transversa BD ADeR. b4 — — : var variegata BDD 55 crassulum Desh...... 959 — cuneatum Chenu... 32, 63 — cuneatum Lk. 23131: 33,436, b0..63, ve): — cuneatum Pot. et Mich. 16,82 — cuneatum Rve......…… 62 — cycladeum EKk. 22-101 A6 me U: —_dleduraAlUMACONr 17 — deauratum Turt. 19, 20, 24 — denticulatum Gr. 190 NEZ —\ diemense O'‘et G.: 50 — donacilla Lk. HÉROS EE NS — donacina Spglr........…. ê donacium ELk. 2 DOTE — ellipticum Kryn.:..… 5e — elongalum Desh.…. 36, 38 elongatum Loc... dt O0 — erycinæum LK. 44, 50, 204 — ‘exiguum LOV:......... 1% ES MrsoprsMA Gaimardi Desh.. 25 glabratum Gm. 2,7, 35, 41, 44,48, 49; 51, 204 glabrellum Lk. 23,234, 96,149, 60, 0065 heterodon Desh........….… 37 intermedium Desh....…. 48 TAUTESLIN een 20 ÉartarckiaDeshe 2770 15 nnarc ki NIIEe "er JR 52 lanceolatum Desh....……. 17 latum Desh. GONE SARA AS 245) PANATIMDES tee 5S macrodon Desh......…. 44 mactroides Desh. 2680: Mot DMLE ND ES Ne 4, 49 MUuNnAUMGId. D) neozelanicum Huit... 40 LIU DESN ENS 38 Novæ-Zelandiæ Chemn. 6,122 908095 obtusum Cr. et F.....…. 35 ornatum Gray 1326) 000288 ovale Desh.......… RME à A1 OPA GTA ERP 41 OVALUMNEEACR MN Al OVALUNTMNNICE EE 41, 235 patagonicum Desh..…..…. 81 DICOUMIMND KT EPS 57 planum Han]... CH SE plebeium Mtg....…… So politum Gray... Se RTS politum Lk.…. 43, 59, 204 præcisum Desh..... 36 pseudocorneum Lamy 31 ,)0 Quoyi Desh:.:…… CRISE radiatulum Brus.....……… D3 ramosum Poli..."..... 58 Reentsii Rôm...........… 24 retusum Desh...... 60 roseumad'Orb: + 67 — 307 — Pages. Pages. Mesopesma Roissvanum Less. 40 PACHYDROBIA Krempfi Bav. — rubrotinctum Conr..….…. 14 CT DONNEES RER 150 — Savignÿi Jouss..….....………. 4 — pallidula Bav.et Dautz. — Smithi Gray... 9,60," 62 I SD AREA 2 A RE 149 — solenoides Kg. 28, 29, 30 PACENMIERUS CREER 202 — solenoides d’'Orb.. 27, 29 BAPHTAN IC) Reed 2e LOT — spissum Rve.… 22, 24, 3 — bahreinensis M. et St. 49 — Stokesi Gray... OMR — glabrata Gm. striatum Chemn. 2, 4l, 198, 204 2, 44, 45, 47 2071, 2ë0 — intermedia Desh.....…… 48 —. SÉTiatum MOrI. 42 mn lAlA ND ES Dee 21 — subangulatum Gray. MAIS DES NUE. 49 CE PC UNE CITE TES 59 — subobtusum Jouss...……. 26 — neozelanica Ch... 40 — sublriangulatum Gray. nt LODISSOURVE MAS eee eè 182022232232 31 SPA AO PANNE 46 subtriangulalum Leach US ONU) ESF TEE 1 ts 23: "41 — undul&ta Lk. — sulcatum Desh.....…....…. 4 2, 198, 204, 239 —. sulcatum Val... 44 — ventricosa Gr... 29 — tasmanicum T. Wds..… 61 PAPHTSA SENS EUET 6 2 99 — , transversum Desh.....…. 30 — Novæ Zelandiæ Ch... 6 — trigonum Desh...…… FEaUTS —— Royssiana Less... 40 — triquetrum Hanl. PARACHLORITIS (n. Gen.) 134 IMSIACOR EE PPRIGEMPTAN (nee SUbE) eee 5 — umhonatum Sm.......… 60 PERONA:A ramosa Poli.......…. 52 — variegatum Gm......…… 52 PERRIERINA (G.)............. 204, 262 — variegatum Lk......... 59 — faxodonta Bern... 262, 264 MENUICOSNN CTA nee. 0e PHENACOTAXUS (n. Subg.). 138 Mon (SG near” 8 | PORENOPLAX (n. Subg.). 85 NICERLTAN(SECA RER S PoroNtA Petitiana Récl.....:... 9 MoxracurA bidentata Mtg.…. 14 PROLASMIDONTA (n.Subg.) 175 — ferruginosa Mig... 67, 70 PROPEBLOYETIA (n. Gen.) 165 Miarlantic con Spelr een 3) PSEUDORIPHY EAN (ER) ere 203 AUS MOIS MONNIER er 39 PSEUDOCLAV ATOR (n. — donacina Spglr.........… 23 SUDE:) Le RSR TRE Re 164 HAOILENSMIENSI RER ES 6 RHODINOLIOTIA (n. Gen.) 287 — Novæ Zelandiæ Ch... 39 RHOMALEA (n. Subg.)......… 143 MIMOCHANTAPESD PP RAS 244 SAACTAN (NM Sub!) "7 143 NaANINA Dejeani Dautz. n. sp. 154 SCANBUT AM (SEC) EE ONE 202 NESEULOTA (n"Sube.). 134 SCROBICULARIA Chemnilzi NDSIS UC) enr JRTS: DES es ER RRre 10 — prima Monts... 1RTMTE SEMELE Obliqua Wd..........…. 59 — secunda Monts... 7 — pulchra Sow.…..........… 14 NODOPELAGIA (n. Gen.) 278 — purpurascens Gm. 59, 67 NOVALUNA (n. Gen.) 281 — rubrotincta Sow.....…. 14 F 1 AA à mx — 308 — Pages Pages. SEMELE Sowerbyi Lamy... 67 DELDIS SGA EEE RER 203 SERRULA picta Tr... 265, 267 =. parve ) ConBs AL Ra SKENEOPSIS (n. Gen.) 287 | TINCTORA (n. Subg:).…...….… 85 SOLENOMORPHIDÆ (n. Tiveca Delesserti Desh...…...…. 204 AT PE NE MAILRR Ce 2 |, : Cpr........… 204 PQ RTOUETRA A CT) NE Ee Li SPACE Qui Duran US SOA GE PARANIS EC) APP RERANN" (RC OA : ré À AS TurBo cærulescens Lk.......… 103 — angusta Desh..…........ . Re 102 — cuneala Lk Re 2 DT a 80. 12% elongata Deshi......…..…. 36 D AUD one 102 ERP re — neritiflormis Br... 114 RS RE A PT eritnies 0 103 nr Hactroie Den. eA — neritoides -Schr….......… 88 HUIT MDESHE ee 38 RE A nee ss, 100 —MAOuoyi Desh... Gateil __ palliatus Say. 80, 102, 107 MISDISSAMEVET cree creer 88 __: retusus. ÏK.... 89, 103, 113 ee HOIDREST OT de eè Re a à 90 — Subtriangulaia Gr... e A D IN er 103 — lransversa Desh.…..….. 3 VENUS contraria Gmel.. 204, 240 — ventricosa Gr... 29 | -__ divaricata Chemn. 20%, 240 Pecbimya gslabra, Br... 10 plumbea Chemn.. 209, 219 — ovala Br... G — ponderosa Gmel.. 209, 219 TELLIDORA pusilla H. Ad... Ro —"pUTPUTASCENS GT... 67 FELLiNA donacina L......….… ô > AV OiNICA MGM eee 220 — pellucida Br... 10 | VERCONELLA (n. Gen.) 285 — radiatula Brus.….…..……. 53 || VOLVIDENS (n. Gen.) 175 — sulcata Brand... 2 | VOLVULOPSIS (n. Gen)... 171 — variegata Gm........… 52 | Xusra Dejeani Daulz. n. sp. 154 TERENOCHITON (n. Subg). 84 | ZASTOMA (n. Gen.) 287 HBRENUIANNEMSectR)E 143 ZENATIA açinaces Q. et G....: 30 ALDEIVIS Ga) er Lente 203 — solenoides Desh........…. 30 DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES pu Tome LI. N° 1, pages 1 à 86, planche I, paru le 30 mai 1914. No 2, pages 87 à 145, planches Il, IIL et IV, paru le 15 janvier 1915: No 3, pages 147 à 177, planche V, paru Je 5 juin 1915. N° 4, pages 179 à 308, planche VI, paru le 15 février 1917. La Directrice-Gérante : Mme H. Fiscuer. Mes TR Te M, | : PR + Lei ur - d” Tan … ” + “d < 4 a Ê ; 1 F2 x a m = n = Æ 2 < | ; ol 2 ; o 7. [®] ONE ‘ h = © É & z Sy S [ ; | À è s : FA no” 6. / . + r €. { Wd F4 A S ER" tte à ue. d Li - \MARRE & Gi, Éditeurs 4. Rué Antoine-Dubois, PARIS (VI) 2 , { » JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE Comprenant l'étude des Mollusques vivants et fossiles Fondé en 1850 par PETIT DE LA SAUSSAYE f Publié de 1861 à 1898 par CROSSE et FISCHER -et de 1899 à 1916 par H. FISCHER, Ph. DAUTZEXBERG et G. F. DOLLFUS Continué par MADAME H. FISCHER Ë Sous la direction scientifique de Ph. DAUTZENBERC, G. F. DOLLFUS et Éd. Lamy ‘ M publication du Journal de Conchylivlogie s’est trouvée interrompue : par suite de la guerre et en raison de Ja longue maladie de son regrétté | Directeur Henri FISCHER. \ | ds Son existence même eût été gravement éompromise Si MADAME HENRI fe FISCHER m'avait manifesté la volonté d'en assumer la charge et le désir d'en voir reprendre ia publication aussi tôt que possible. Elle espère que d'ici peu d'années ses fils seront en état, après avoir terminé leurs études, de continuer l'œuvre de leur père et de leur grand-père et qu'ils pourront prendre également en mains la direction de ce recueil. En attendant, avec le concours de M. Ed. LaMy, nous avons fait paraître le présent fascicule qui termine le tome LXIF, commencé en 191%, el nous allons tâcher de composer bientôt un nouveau volume. Naus espérons être aidés dans nos efforts par nos confrères qui pour- ront nous envoyer des mémoires ou des notes. { À Ge er Ph. DAUTZENBERG et G.-F. DoLLFUS. 1 "4 : PENDANT LAGE DU REANE | FAR ( 14 Edouard PIETTE Un fort volurne in-40 de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrait hors texte el 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J: PILLOY. _ Edité chez MASSON et Gie, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix : 100 francs Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles métho- diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1571 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et ies instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui at au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série. de volumes dont l’Art pendant l'age du Kenne est en quelque sorte la préface. é L'introduction. de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l'histoire et la critique des principales découvertes dues à ses prédé- cesseurs: on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, La faune, l'existence des hommes en Ces temps lointains. La mort a empéché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la x description générale des grottes pyrénéennes et à l'histoire de l'Art. C'est: pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné üun court histurique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précéacmment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par des expiicatiuns détaillées des planches, où Biette à fait connaître les condi tions d'âge et de gisement de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l'auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- dant la longue durée de l’âge de la pierre; il a montré que la sculpture, plus conforme à ia nature, s'est épanouie jusqu'à un état surprenant de periection”. des les temps es plus recuiés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel est venu ensuite, et lé dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des réliets, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grace à Piette toute la filiation, à produit de réels chefs-d’œuvre dont là belle -expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son déclin ne s'est plus manifesté que par des œuvres enfantines. Edouard Piette a fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi que des objets d'autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des représentations d'un art symbulique ‘ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l’'âg? du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru depuis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; FE elle éclaire d’un jour tout nouveau l’histoire primitive de l'Art dont ee nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national: LS oi. LAMARRE & ce 4, rue Antoine- Dubois, PARIS (VI). —_Télépnone 8017-28 F. RINNE ÉTUDE PRATIQUE DES ROCHES A L'USAGE DES Ingénieurs. et des Etudiants ès sciences naturelles 7: ÿ TRADUIT, ADAPTÉ ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉ É PAR , L. PERVINQUIERE as 5 Docteur ès sciences Chargé de conférences . à ia "Sorbonne; Lauréat de l’Institut, Avec une Préface de M. A. LACROIX, Membre de l’Institut. Un volume in-16 colombier de xx-956 pages, avec 450 figures dans M PRE OL NOTE TOR APR nn. di. 03 ed ne ru ccitae en #6 fr. OUVRAGES DE L. PERVINQUIÈRE 4 Chargé des canférences de Paléontologie à la Faculté des Sciences de Paris ER 4 Cane de l'Institut. y) 4 ONE 1 à Études de paléontologie tunisienne. TOME IT : Céphalopodes des | terrains secondaires, 1 vol. in-4° de 438 pages, avec 158 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4 contenant 27 planches en photo- typie. Prix;des 2 volumes: brochés........,.....A1 A2. 50 fm Études de paléontologie tunisienne. ToME II : Gastropodes et - Lamellibranches des terrains crétacés, 1 vol. in-4° de vi-352 pages, : avec 17 figures dans le texte et 1 vol. atlas in-4° es RL N) | 23 planches en phototypie. Prix des 2 volumes brochés..…. 40 fr. Etudé géologique de la Tunisie centrale, 1 vol. in-4° de 368 pages, avec.36 vues photographiques:et 42 coupes ou cartes dans le texte, 3 grandes planches hors texte et une grande carte en couleurs, DOG ES CR SR AT AR PR Mlle ere ee 15 fr. nt | Commandant A. ANNET " \Ancien Surveillant général du Muséum. Guide général illustré du Muséum d'Histoire naturelle ae Paris Un vol. in-8 de 108 pages, orné de gravures et d’un plan du NHSCUNR DEOMRER ERA Re LR NAN 4 fr. 50 : EE ———_— GrrARD (Jules). — La Géographie Littorale, 1 vol. in-8 de 234 pages, RRQ DOC SRE. ER Ne rate ses ere fr. — L’Evolution comparée des sables, 1 vol. grand in-8 de 124 pages, avec 4 figures dans le texte ct 12 planches hors texte, broché... esse Sfr. . Cartonné ARS FES LE DRE OEN Ees POP 6 fr TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Pages HENRL EISCHBR BOSS TI IDIL SE TE ee 179 liste des publications scientifiques d'Henri FISCHER.. 187. Révision des Crassatellidæ vivants du Muséum d'Histoire naturelle de’ Paris, is Édouard Lamy. ."1.). 4.27 497 ABB OS PADAIE.S ET ANS Lan NN RARE peurs NOR EURE 271 Revue des Publications périodiques. .....:............ 285 Biste, des AUEUTS ESS AU NOR RER UE ee 295 Table :des Matieres tr RUE ne Le AN RES PRE 2 294: Table par ordre alphabétique... ES LEUR ‘299 Dates: de: pubhtation: 46h MERS ee 308 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an. PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco) . IN 'ADAR Pour l'Etranger (Union postale) LOG Na RATES Prix da numéro vendu séparément En Entrer 6 fr. Prix de l’Index des volumes I à XX (recu franco)... 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL: ùd.: Sfr. S’adresser : Pour les communications scientifiques, à M. H. FiIscHER, directeur du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5earr.); Et pour lPabonnement, payable d'avance, à MM. J. LAMARRE et Ci°, éditeurs, rue Antoine-Dubois, 4, à Paris (6° arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Cenchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplairés sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES L Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur Ja couverture. Maximum : 4 Renes- Jmp. Oberthür, Rennes-Paris (3963-16). | D. 1 ê Ce NES er dE CL à ’ l 1? ra "'aAîA Ann RATE AE A, Q@ AAAAA CA FN a pan 2À AAA AAA AA FA Qu AAA NA a AL AAA AA ARRAA AA ANA ANA APARALAN NAN NN RARE ANA Mans We — Re " \ AAA | ! n)=) nina AAA ARAAAPR RAA APE ARR RAR 2 A Aa AA SATA | | anAA AA / AREA aan An AA RARE = A2 W'ala Yale al". AAA ACRA à Es RAR RAR AR ARR RARE ES ARR RER IR Rae |