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Les LS en ANS NA AAAAAAAA A AA A AAA A AARE \ A RAAAAAAR RAR RAA AAA En ont COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 a 1898, PAR CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 À 1916, Par H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY PARIS DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION À Mne H. FISCHER Î | 51, Boulevard Saint-Michel (Ve) 1929 p «…} î _ Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an TR AU Nr ? PA MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des, facililés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées pe des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de. Mollusques. Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel ra. M. G.-B. SowEerBy, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis * presque toutes les collections importantes qui ont été mises en vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collections Fr des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. Is attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience à dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru | L | et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très do important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et M soigneusement déterminés. À Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, À sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Ÿ Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins. destinés à étre insérés dans le texte, soit à 1a plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que #° sur zinc: | TO LRANYE DE = CONCHYLIOLOGIE “ JOURNAL CONCHY LIOLOGIE PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, PAR CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 À 14916, PAR H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY 4e SÉRIE. — ToME XIX VOLUME LXV PARIS DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : | Mwe H. FISCHER 1, Boulevard Saint-Michel (Ve?) 1920... JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1e" Trimestre 1920 RÉCOLTES MALACOLOGIQUES DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE SEPTENTRIONALE DU MAROC Par Paul PALLARY. Notre æmi, le capitaine Paul Martel, a eu Foccasion de manifester son aclivité au Maroc durant les quatre séjours qu'il y fit, de 1909 à 1918. Les trois premiers, de 1909 à 1914, comme lieutenant à la 1" batterie du 2° groupe d'artillerie d'Afrique. Le’ Wdernier, depuis 191% "commen capitaine, au 10° groupe stalionné à Fès. Afin de permettre la reconnaissance facile des loca- lités citées dans la présente notice nous allons résumer très brièvement les itinéraires parcourus par notre ami : 1° En mai-Juin 1909, le lieutenant Martel rayonna dans la région d'Oudjda (plaine des Angads), le massif des Beni Znassen et les environs de Ras el Aïoun des Beni Mattar (Berguent); 2° En juin 1910, il revint dans la région d'Oudjda et les Beni Znassen. Il poussa jusqu’à l'embouchure de la Moulouïa et la plaine des Triffas; 3° Du 21 avril 1911 au 20 juillet 1914, il prit une part active à toutes les opérations qui se déroulèrent dans le Maroc oriental et qui aboutirent à l'occupation de Taza LME ARS par la colonne Baumgarten en mai 1914. En voici som- mairement le détail : En 1911, il fil partie de la colonne Toulée qui quitta Taourit pour aller au secours de Fès par la Moulouïa et Taza. Les menaces allemandes empêchèrent la colonne de dépasser la rive droite du fleuve. Après plusieurs com- bats elle occupa Merada et Debdou. En 1912, il participa aux opérations qui se déroulèrent dans la plaine du Mahrouf aux cours desquelles furent occupés Mahiridja et Kebibicha (combats), bou Yacoubat, Aïn bou Meçad, Guercif, Safsafat, Rechida et la gada de Debdou. De janvier à avril 1913, il fil divers déplacements à Oudjda, Port Say, plaine des Triffas et recoupa dans les deux sens, N.-S. et E.-0., l'important massif des Beni Znassen. Il rapporta de cette tournée les photographies stéréoscopiques, si intéressantes pour l’ethnographie, qui furent admirées, la même année, à la section maro- caine de l'exposition de Gand. En mai, ce sont de nouvelles opérations ayant pour centre Guercif qui aboutissent aux combats de Sanghaf et Nekhila contre les Beni bou Yahi, à la lisière de la zone espagnole. Le 10 mai, occupation de Mcçoun et quelques jours après, combat d’Aïn el Arba (sur l’oued Mcoun, en amont). Au cours de tournées de police dans la plaine de Tafrala, le lieutenant passa à Mokta Debdeba, Mahiridja, Rechida, Aïn Timeshrout (gada de Debdou) et Sidi Youssef. De décembre 1913 à janvier 1914, le lieutenant Martel se rendit dans l'extrême sud oranais sur l'oued Guir par Colomb Béchar (1). (1) De la région de Béchar notre ami a rapporté le Melanopsis neoli- thica et ses variétés moderna et turriculata. Nous ne les avons pas comprises dans l’énumération qui suit, ce territoire n'étant pas terre marocaine, ln) roi — En 1914, il participa aux tournées de police dans la plaine de Tafrata (au N. de Debdou) et autour de Nekhila, puis fit parlie de la colonne Baumgarten qui occupa Taza, le 10 mai. C'est à cet officier qu'on doit les pre- mières photographies de la ville. Quelques jours après, il prit part aux combats de Sidi Abdallah, Bou Ahmeur et de la casbah des Beni M’'Gara sur le cours inférieur de l’oued Innaouen. Enfin, le 18 juillet, le hHeutenant Martel quittait le poste de Bab Merzouka sur l'Innaouen, à la fondalion duquel il avait contribué. Rentrant alors en France, avec trois citations, il pensait pouvoir jouir tranquillement, en Bretagne, d’une convalescence de deux mois bien méritée après de si laborieuses campagnes. Mais, après deux jours seulement passés auprès de ses parents, il dut repartir pour la grande guerre, Com- mandant, comme lieutenant, une batterie de 75 et y prit une part brillante, comme l’attestent la Croix de guerre, celle de la Légion d'honneur et le grade de capitaine acquis vaillamment dans l'Est. En janvier 1917, notre ami fut de nouveau envoyé au Maroc. Il débarqua le 11, à Casablanca; le 16, il était à Fès et il en partait le 20 mars, allant sur Taza avec le groupe mobile de Fès, lequel, joint à celui de Taza, cons- titua la colonne chargée d'opérer contre Abd el Malek, un agilateur à la solde des Allemands qui nous créa quelques difficultés dans la région au nord de Taza ; comme on le voit, son repos avait été bref! L'ilinéraire fut le suivant : partant de Fès, le groupe passa à Aïn Kansara, Souk el Arba de Tissa, Zrarka, Oued Amelil, Camp Desroches et entra à Taza par Mek- nassa tahtania. : La colonne fut immobilisée à Taza durant six jours par des pluies persistantes. Enfin, elle put repartir el / passa à Aïn bou Kellal, djebel bou Mihiris où il y eut combat, Souk el Häd des Gueznaïa et le 6 avril, après un combat sérieux, elle prit et détruisit le camp d’Abd el Malek sur l'oued Ouizert (haut oued Mçoun). Puis ce furent des tournées de police par Souk el Djemäa des beni F’'tah, dar hadj el Hamâäda, Souk el Häd des Gueznaïa, Souk el Tleta des Ouerbà et Souk esl Sebt où s’engagea le combat du 16 avril. Les opérations terminées, la colonne se disloqua et le groupe mobile de Fès reprit le chemin de l’ouest par le Camp Desroches, lOued Amelil, Marnissv, Souk el Arbà de Tissa et, enfin, arriva à Fès, le 23 avril. Le temps de laisser soufller les hommes et les ani- maux, de remettre le matériel en -étal, et, le 11 mai, le groupe mobile repartait pour opérer dans le Moyen Atlas à peine pénétré jusqu'alors, en effectuant les étapes suivantes : Sefrou, El Menzel, Dar Khellock où eut lieu un premier combat. Passant ensuite aux Aït Ibrahim, près de Sefrou et Anocçeur, le G. M. occupa Tazoula (60 kilomètres environ au sud de Sefrou) où il engagea un second combat au col de Tagnagneït, Le poste de Tazouta une fois construit, le retour se fit par Bessabis, Sefrou et Fès (19 juin). Chose rare dans nos annales africaines, la même colonne repartait, en plein été, le 1” juillet; xpour4la région où elle venait d'opérer. Du 1% juillet au 16 août, nos vaillants troupiers par- coururent les mêmes élapes et occupèrent Scourra sur l’oued Guigou (haut oued Sebou) où se livra, le 8 juillet, par une température torride, un très violent combat. Enfin, un déplacement de très courte durée vers le nuilieu de septembre, dans la région de Meknès, permit au Capilaine Martel de parcourir les environs de l’an- lique Volubilis et de Moulaï Idriss du Zehroun. + * * Il semble extraordinaire qu'un oflicier ait pu, avec les mulliples devoirs d'un service en tampagne, les dangers d'un pays insoumis, et la rigueur de la saison, trouver le moven de s'occuper encore de recherches scientifi- ques! Et cependant, il faut bien s'incliner devant la réalité des faits et rendre hommage à l’activité et au dévouement de tels hommes. Et les Allemands qui pen- Saient avoir à faire à une race dégénérée, incapable d'énergie. Quelle haute leçon pour eux! En résumé, la zone explorée par le capitaine Paul Martel comprend loute la région qui s'étend des fron- hières algérienne et espagnole au 8° de longitude ouest et la partie septentrionale du Moven Atlas. Les cueillettes faites au cours des halles el séjours ont été des plus importantes. La région.du Moyen Atlas était, peut-être, plus terra incognita que certains districts de l'Afrique centrale. Aussi les nouveautés abondent- elles dans les récoltes de notre ami. Déjà Paladilhe, puis nous, avons signalé les rapports élroits que présente la faune de la Svrie et Palestine avec celle du Maroc. Les découvertes du capitaine Martel ne font qu'accentuer ces analogies par la trouvaille d’un groupe de grosses Hélices, à tours supérieurs carénés, comparables aux Levantina de la Palestine. La faunule terrestre de Fès est fort peu variée, et rela- tivement peu intéressante : on n’a guère à signaler de cette région que le banal Euparypha pisana, quelques petites Xérophiles et une petite race d'Archelir faux nigra. Mais la faune aquatique est remarquable par sa richesse et sa diversité, surtout dans le groupe Mela- PAPE ES nopsis. Je crois même pouvoir avancer qu'il y à peu de localités où les espèces de ce genre soient aussi nom- breuses el aussi variées. Depuis plus de trois ans, je reçois d’un autre corres- pondant, à qui je suis lié par une amitié déjà ancienne, NI. Ricard, inspecteur du Service des Beaux-Arts à Fès, de très importants envois de Melanopsis de cette localité, qui, joints à ceux que je dois au zèle du capitaine Martel, ont permis de me faire une idée très précise de la répar- tition de ce genre dans la région de Fès. Les envois que j'ai reçus de mes deux amis, ont été, pour moi, d'une très grande importance. Ce n’est pas par unités où par {rois ou quatre exemplaires que j'ai reçu les espèces, mais par séries nombreuses, parfois par centaines! Grâce à cette libéralité, j'ai toujours pu me rendre un compte exact des tvpes nouveaux et les choisir en toute sûrelé. Lorsqu'on n’a affaire qu'à un petit nombre d'individus isolés, 11 n’est pas toujours facile de choisir un type par- fait, mais lorsqu'on dispose de séries nombreuses, l’ana- lyse des caractères est bien plus facile, et bien plus facile est, par suite, le choix du type et celui des variétés : on peut alors mieux préciser leurs limites respectives et fixer les coloralions les plus caractéristiques. C’est ainsi que, grâce à de très copieux envois de Melanopsis de Fès, J'ai pu très facilement isoler les diverses formes de celte région, chose que je n'avais réussi à faire avec des envois antérieurs mais bien moins nombreux. - Je ne veux pas étendre plus longuement ces prélimi- naires, ne voulant pas abuser de l'hospitalité du Journal de Conchyliologie. J'insisterai, d’ailleurs, au cours de cette notice, sur les conditions particulières d'habitat ou de dispersion. Le classement des cueillettes de 190% à 1914 a été fait partie par moi, partie par M. Daulzenberg, qui a décrit, 1 ici même, en 1915, une remarquable espèce : l’Helix Pauli. J'ai revu cette série qui fail partie de la collection du colonel Martel, de Cancale, à qui je suis heureux d’ex- primer mes sentiments de bien vive gratitude, et j'ai étudié les récoltes qui proviennent du deuxième séjour de notre ami. En 1918, j'ai publié dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, les diagnoses des espèces nouvelles dans le but de prendre date, alors que la publication du J. de C. était suspendue. Il ne me reste plus qu'à remercier bien chaleureuse- ment mes sympathiques correspondants pour les impor- tants services qu'ils ont rendus à la Malacologie du Maroc, et exprimer l’espoir qu'ils pourront nous pro- curer de nouveaux et précieux documents. Famille ALBEIDÆ Genre ALBEA PALLARY (— Leucochroa auct. non Beck, nec Albers). ALBEA CANDIDISSIMA Draparnaud. 1805. Helix candidissima DrAParNAUD. Hist. Moll. Fr., p. 89, pl. V, fig. 19. 186%. Zoniles candidissimus. var. BourGuiIanat, Malac. Alg., I, pl. minima Vienne eut Exemplaires petits, comme ceux de Provence. Route de Sefrou à El Menzel. Aït Brahim. Mechera ben Amar. Tazoulta. Exemplaires de taille un peu plus forte entre Meknassa et Sidi bel Kacem au sud-ouest de Bab Moroudi. Bee en Var. maxima Pfeiffer. 1864. Zoniles candidissimus Var. BourGuIGNarT, Malac. Alg., pl. V, mixUma (SD NA 7e Entre Safsafat et Bou Yacoubal. Var. Scourra. Oud]da. Je rappelle ici que jai dû modifier le nom de Leu- cochroa sous lequel ce genre était connu. En effet, Beck avait groupé sous cette appellation surtout des Xéro- philes à test blanc et à ombilie largement ouvert. Le type du genre est H. albella, puis suivent : {1 turcica, fili- mnargo, explanata, limbata. Dans ces conditions, 1l ne m'a pas paru que celte section avait été spécialement instituée pour l'A. candidissima, mais surtout pour ce groupe de Xérophiles à test craveux qui a reçu, depuis, le nom identique de Xeroleuca. Le nom de Calcarina M. T. répond exactement au groupe que nous envisageons puisqu'il a précisément pour type l'A candidissima. Mais ainsi que je lai indiqué dans ma notice D), après von Martens du reste, ce nom de Calcarina avail été préemployé,” dès 1826, par d'Orbigny, pour un groupe de Foraminifères. J'ai donc été amené à proposer le nouveau nom d’Albea qui se substitue ainsi à Calcarina. Von Martens (Die Heliceen, ed. 2, p. 78) a bien“eu connaissance de ce double emploi, mais il a modifié si complètement la liste des Leucochroa que celle quil donne n’a plus que de très lointains rapports avec celle de Beck. En réalité, il en résulte que legenreZeu- cochroa von Martens est très différent du genre Leu- cochroa Beck. C'est pourquoi nous nous sommes crû suflisamment autorisé à substituer un nom nouveau au lieu et place de celui de von Martens. (1) Les Calcarina du N.-0. de l’Afr., 1910, p. 111. SEAT Et même si l'indication fournie par Hermannsen est exacte, c’est-à-dire si la section Xerophila, Held, 1837, a vraiment pour type A. pisana Müller, il conviendra d'adopter le nom de Leucochroa Beck pour remplacer celui de Xerophila (auct. non Held) puisque celui-ci serait alors synonyme d'Euparypha Hartmann, 1810. ALBEA MARTEL Pallary. (PL. IL, fig. 16.) 1918. Albea Marteli PALLARY, Bull. hist. nat. Afr. nord, p. 137-138. Coquille très finement chagrinée, en forme de dôme surbaissé, à tours très convexes, séparés par une dépres- sion subsuturale. Apex assez gros, déprimé, lisse, entouré par une suture enfoncée, 5 tours et demi très convexes, se déroulant lentement. Avant-dernier tour portant à sa partie inférieure un faible sillon péri- phérique. Dernier tour non descendant, sauf à l'insertion où le bord péristomal s'infléchit brusquement sur une très faible longueur. Partie inférieure d'un blane pur, lisse, ne porlant que quelques stries divergentes. Ouverture très oblique, très large, à bords épais, non réfléchis, à bord externe anguleux, à bords inférieur et supérieur très arqués. Bord columellaire très arqué également. Dimensions : diam. ant. post., 19-20 mm. ; transv., 17-18 mm.; hauteur, 13-15 mm. Habitat : Mechera ben Amar. Tazouta. Forme tenuis P. — A test plus mince, ce qui tient pro- bablement à un habitat moins calcaire. Scoura. Bessabis, dans le Moyen Atlas. Ce qui caractérise cette Albée, c’est : 1° sa sculpture très finement chagrinée comparable à celle de l'A. bætica AIDE Rossmir.; — 2° la dépression suturale qui borde les tours que l’on retrouve également dans À. cariosa Olivier; — 9° l'ouverture fortement dilatée. Aucune des Albées nord- africaines n'offre cette triple association de caractères. Toutes les Aïlbées du groupe cariosula, Mayrani, Debeauxri, etc. (auquel appartient la présente) portent sur le dernier tour une véritable carène périphérique qui manque dans cetle forme. Notre espèce s’en distingue encore par son sommet plus déprimé et ses tours plus convexes. ALBEA CORRUGATA Pallarvy. 1917. Altbea Mayrani v. corrugala Parcary, J. de C., p. 130. Zegzel. Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen. Kebibicha. Famille HELICIDÆ Sous-Famille HELICINÆ Genre GONOSTOMA Held. (TONOSTOMA LENTICULA Férussac. 1822. Helix lenlicula Férussac, Tabl. systém., p. 37, no 154. 1864. — _ BourGuIGNAr, Malac. Algér., I, pl. 16, fig. 34-36. Aïn Sfa. Merada. Taza. Tazouta. Les exemplaires. récoltés par le capitaine Martel sont bien conformes à la figuration donnée par Bourguignat. Gette espèce est très répandue dans tout le nord de l'Afrique. Elle s'étend jusqu'au Grand Atlas où elle est en contact avec une forme très voisine : G. Huloti Plry. LE | TES GUONOSTOMA COLUMNÆ Ponsonby. 1890. Helix columnæ NOBEMICONDE ANNEE CD 70; fig. 662. Cordon de crue de loued Melloulou à Guercif. Celte espece doit se retrouver dans le massif mon- tagneux qui est au nord de Taza, car M. Lecointre m'a soumis un exemplaire des tufs de Taza. Le lieutenant Brunot me l'a adressé de la Kaläa des Sless. Mon fils l'a trouvé en beaux exemplaires vivants aux Zaïeltes, à ? kilomètres de Sidi Abdallah, poste situé lui-même à 30 kilomètres ouest de Taza et à Bou Hellou encore plus au S.-0. Le G. columnaæ s'étend donc de la région de Tétouan Jusqu'à Taza, c’est-à-dire qu'elle a une extension beau- coup plus grande que les.G. Tarnieri, marocana et lenthi- cularis. Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que du massif de l'Andjéra, entre Ceula et Tétouan. Genre EUPARYPHA Hartmann. EUPARYPHA PISANA Müller. 1771. IHelix pisana Mürzer, Verm. terr. Hist., Il, p. 60, n° 255. 1864. — _ BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, pl. KKVI IS 1 an; 1912. — — J. W. Taycor, Monog. of HI. pi- sanu. Guercif. Taza. Fès. Espèce très commune dans tout le nord de l'Afrique où elle présente un nombre considérable de variations dues à sa véritable domesticité. Elle est, en effet, un com- mensal de tous les jardins. DEN DAT Sous-Famille HÉLIOMANES Férussac. Genre XEROPHILA Held. XEROPHILA ANFLOUSIANA Pallary. (PI. I, fig. 18, 19) 1913. Xerophila anfjlousiana Par cary, Bull. Muséum Hist. Nat., p. 361, 362. Tazouta. Espèce pilifère, du groupe conspurcata Drpd., psara Bget., mesquiniana PIrv., eumæus Lowe. XEROPHILA TAKANDOUTIANA Pallarv. (PL. IL, fig. 17.) 1913. Xerophila (?) mendicula var. takandoutiana Parrary, Bull. Muséum, p. 362. Tazouta {Moyen Atlas). Le groupe du X. polytrichia Ancev et mesquiniana Pirv. est répandu au Maroc : dans les Beni Znassen et le Grand Atlas où vivent les X. takandoutiana et Thomson. Ce sont des coquilles de forme discoïdale, pilifères, à poils très courts el denses. Le type est figuré d’après un exemplaire de Dar Anfious (Grand Atlas). XEROPHILA LECOINTREI Pallary. 1918. Xerophila dissimilis PazcaAry, Bull. Soc. Hist. Nat: Afr. nord, p-1#1: 1918. — Lecointrei PALLARY, J. de C:;"D-103, DI-"LI fig. 18, 19. Cette Xérophile n'est pas rare autour de Taza. Outre le capitaine Martel, MM. Lecointre, Gay, Luck RENE SRE et mon fils l'ont récoltée dans cette localité. Sa forme dis- symétrique rappelle Theba obstructa Férussac, de la Syrie. La coloralion normale est d'un blanc brillant, mais jen possède un exemplaire zoné à la manière du X. Sphérita. , J'avais d'abord décrit cette espèce sous le nom de X. dissimilis, mais M. Dautzenberg m'a fait observer, avec raison, que l'emploi de noms spécifiques qui ont déjà figuré dans d’autres groupes d'Hélicéens peut pré- senter de sérieux inconvénients lorsque, par suile de modifications dans les groupements, le même nom peut se trouver répété dans la même section générique ou subgénérique. J'ai donc modifié le nom primitif de dissimilis, déjà employé dans le genre flelir {mais non dans les Xéro- philes) en celui de Lecointrei en l'honneur de M. G. Le- cointre, mon collégue de la Mission d'exploration scien- üfique du Maroc, à qui Je suis redevable de matériaux malacologiques de la région de Taza. NEROPHILA APICINA LamarcKk. 1822. Helix apicina PAMARCK, Anim. .s..vert., NI, p. L GEO (0/26 1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Aig., I, p. 198, pl. XX, fig? 15 à 20. Taza. ? NEROPHILA INVERSA Westerlund. 1888. Helix inversa \VESTERLUND, Bull. Soc. Malacol. France, pp. 59-60. 1898. — — PALTARY Jde pp. 84859; pl..V, fig: 10*et pl. MI, fig. 4 Je possède, provenant de Fès, trois Xérophiles jeunes qu'il m'est difficile, par suite, de nommer avec précision, mais qui rappellent beaucoup le X. inversa. DOE t/que XEROPHILA MERADANA Pallary. 1919. Xerophila edrissiana var. PazLARY, J. de C., p. 60, pl. I, meradana fig. 12, 13. Merada. XErROPHILA COTTYI Morelet. 1864. Helix Cottyi MoRrELET, J. de C., p. 153. 1880. — — MoreLeT, J. de C., p. 40, pl. II; fig. 4. Taforalt. Guercif. Cette espèce n'était connue, jusqu'à ce jour, que de la station originale d'Oudjda. XEROPHILA EUPHORCELLA (Pechaud) Bourguignat. 1885. Helix euphorcella LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, Prod, mal. Tunisie, pp. 66, 67. 1901. Xerophila euphorcella v. major PaLLARY, Mém. Soc. Géol. France, Di Mpl RAM Var. menzeliana P. Je rapporte à X. euphorcella deux exemplaires d'El Menzel dont la spire est plus déprimée que dans les exemplaires du Sig, mais qu'il me paraît impossible de dissocier de celte espèce autrement qu'à titre de variété. L'ouverture est légèrement teintée de rose dans cette variété et la éoloration générale de la coquille est d’un brun roux très clair. Elle est de même taille que la variété major du type. Le capilaine Boilel nous a adressé de Midelt, dans le bassin supérieur de là haute Moulouïa, des exemplaires tout à fait semblables à ceux d'El Menzel. NEROPHILA GLOBULOIDEA Terver. 1839. Ielix globuloidea Terver, Calal. Molil. nord Afr., p'er0 pelle 5er A5 x 1883. Helhx piratarum KOBELT, Iconogr. N. F., fig. 185- 126. 1889. — Moneriana Bgl. mss., \WESTERLUND, Fauna paläart., pp. 185, 186. Zegzel, Taforalt, Aïn Sfa, Foum Sefrou (Beni Znassen). — Kebibicha. XEROPHILA MAURETANICA Bourguignat. 1580. Heliz mauritanica BOURGUIGNAT, in SERVAIN, Et. Moll. Espagne, p. 107. Bessabis, dans le Moyen Atlas. Confronté avec des échantillons de la station originale de Tlemcen, je ne trouve guère d’autres différences que la spire plus déprimée et la teinte rose du bord columel- laire. Tous les autres caractères sont identiques. A Guercif, le capitaine Martel a trouvé une variété un peu différente de celle de Bessabis. XEROPHILA ZNASSENENSIS Pallarv. 1918. Xerophila znassenensis PATTARY, BUIL Soc Hist._ Nat. Afr. nord, p. 139. 1918. -- —— PARPAR DATE AD NES DIAIRT fig. 4, 5. Berkane. Cette espèce abonde à Berkane surtout dans les touffes de diss. Elle est commune dans le massif des Beni Znassen. A Taforalt, j'ai trouvé, en abondance, une forme minor qui rappelle le X. Heynemanni Kob. de Tétouan. NEROPHILA GUERCIFIANA Pallary. 1918. Xerophila gquercijiana Parranyx, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 140. 1919. —- — ESA deNC DD (652 60 DIE Ie 20721; Guercif (Maroc oriental). ° LAS XEROPHILA LEMOINEI Debeaux. ISS2. Helix Lemoinei KoBEeLT, Jahrb. Malak. Ges., p. 69, 1882. — -— KoBeLT, Iconographie, N. F., fig. 129. Var. major P. — Mesurant 18 mm. de grand dia- mètre. Entre Safsafat el Bou Yacoubat. Le X, Lemoinei est très caractéristique de la zone des hautes steppes. Il s'étend de Géryville à Aïn Sefra-Tiout jusqu'à la Moulouïa. Ses variétés sont assez nombreuses et encore assez mal connues, Mais il est digne de remarque qu'à mesure qu'on va de l'est à l’ouest les variétés prennent plus d’ampleur au point de vue de la taille. Ainsi à Géryville, on n’ob- serve que des formes ninor; le type est dans la zone moyenne (sebka Naûma), et plus à lest (Berguent, El Aricha) on a des variélés beaucoup plus grandes. Enfin, dans la portion orientale du bassin supérieur de la Mou- louïa, on observe la variété major, c'est-à-dire, la déri- vation extrême au point de vue de la taille. XEROPHILA MARTELI Pallary. (Pl TNGE 89, 10) Coquille déprimée quoique bombée en dessus et en dessous, mince, très finement striée. Coloration d’un brun {rès clair uniforme sur la partie supérieure, ornée de quatre bandes très étroites encer- clant Pombilic. Spire déprimée. Protoconque lisse, d’un brun foncé. Six tours {rès convexes, séparés par une suture crénelée, ornés de stries très denses et rugueuses, presque lamelli- formes. Sulure saillante, crénelée, bordée, à l’intérieur, par une faible dépression qui se poursuit jusqu’à lou- = AT verture. Avant-dernier tour bien arrondi, portant en son milieu, un cordon crénelé qui se poursuit jusqu'au bord externe de louverture. Dernier tour non descendant. Partie inférieure très finement striée. Ouverture arrondie, peu oblique, à bords traänchants, portant une gouttière en son milieu, produite par le cordon carénant. Columelle cintrée, s’étalant à peine sur lombilie. Ombilic large, montrant nettement l'enroule- ment des tours. Dimensions : diam. antéro-post., 19 mm.; transv. 18 mm.; hauteur, 11 mm. Habitat : Entre Safsafat et Bou Yacoubat, dans la plaine de Djezirat, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Debdou. Cetle remarquable espèce peut être rapprochée de notre X. arabophila (A. F. A.S., 1897, IT, pl. V. fig. 9, 16, 20). Mais sa laille est moindre et sa spire est plus déprimée. Le X. arabophila porte aussi un cordon caré- nant, mais moins épais ; l’ombilie est aussi moins ouvert, eic. Le X. finitima Morelet (J. de C., 1880, pl. IT, fig. 2) du cap Cantin, peut aussi lui être comparé. Mais cette espèce est plus lisse, son ombilic est moins ouvert, les deux derniers tours sont seulement carénés, mais ne portent pas de cordon comme le X. Marteli. XEROPHILA MULUCHAENSIS Pallarv. 1918. Xerophila muluchaensis PALLARY, Bull. Soc. Hist: Nat. , Aîfr. nord, pp. 13)-140. Coquille à test déprimé, solide, opaque, gravée de stries bien marquées. Coloration d’un blanc pur tant en dessus qu’en dessous. Spire très déprimée, à apex sail- lant. Protoconque petite, d’un brun noirâtre. 6 tours les premiers formant saillie, les deux derniers très peu 2 EC 2 convexes en dessus, mais très larges. Avant-dernier tour subceréné; celte carène obtuse disparaît à la fin du der- nier tour. Dernier tour comprimé, légèrement des- cendant. Ouverture très oblique, oblongue, comprimée légère- ment à la partie supérieure. Péristome mince, non bordé mais portant quelques cannelures internes. Columelle peu oblique, très araquée, S’étalant très peu sur Fombilie. Ombilic moyen, montrant l’enroulement des tours. Dimensions : diam. ant.-post., 16 mmi.; (ransv., {4 num.; hauteur, 10 mm. Habitat : Merada. Taza. Aïn bou Mecad. Celle espèce est le représentant marocain du À. can- dida Porro du sud de l'Europe. Même taille, même colo- ration, mème forme de l'ouverture et de l'ombilic. Mais l'espèce marocaine a le test plus grossièrement strié et l'avant-dernier tour subcaréné. Du X. znassenensis elle diffère par son ombilie bien moins ouvert, son test plus grossièrement strié et son auverture encore plus dilatée en hauteur. Elle parait dériver du X. edrissiana avec qui elle offre beaucoup d'analogies sous le rapport de la nature du test, de la striation et de la forme des tours. Mais elle est de moilié plus grande et la carène au lieu d'être médiane est plus rapprochée du bord supérieur. Enfin, la spire est plus saillante : sous ce rapport elle rappelle le À. eremophila Boissier, de l'Egypte. XEROPHILA DEBACKERIANA Pallary. (Pl NT, fig: 5,6) Coquille déprimée, mince, très finement striée. Coloration blanche, avec, sur les premiers tours, quelques pelites maculatures brunes. Spire déprimée. Apex saillant, brun foncé. 6 1/2- 7 tours. Les cinq premiers peu convexes, {rès finement 0 siriés, se développant lentement et séparés par une suture bien imprimée. Avant-dernier tour bien arrondi, à sculpture plus grossière, très vaguement anguleux. Dernier tour horizontal, descendant seulement brusque- ment à l'ouverture. Ouverture peu oblique, bien arrondie, à labre mince, bord columellaire peu arqué, presque droit et à peine déversé sur l’ombilic. Ombihe large, montrant l'enroule- ment des autres tours. Dimensions : diam. ant.-post., 18-20 mm.; transv. 1617217, 472 mm.-hauteur, 12:12 1/2 mm. Taza. Cette belle Xérophile que nous dédions à la mémoire du regretté commandant Debacker, tué devant Taza, est remarquable par son test strié el sa spire émergente. Elle est comparable au X. muluchaensis, mais elle diffère par sa taille plus grande, sa striation plus accusée, ses tours plus arrondis, ses tours supérieurs plus élevés. XEROPHILA BOGUDIANA Pallary. 1918. Xerophila bogudiana PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 140. 1918. — — PARTARY TTC AD 070 DIITl fig. G. Scoura. La forme typique est fréquente autour de Tarzout du Guigou, où l’a découvert le capitaine de Saint-Martin. Le capitaine de Cadoudal nous l'a adressé de T'irboula, non loin de ce poste, où elle ne parait pas rare. Sous-genre XÉROLEUCA Kobelt. NEROLEUCA MOGRABINA Morelet. 1852. Helix mograbina MorELET, J. de C., p. 62, pl. I, fit. 11-12. 1864. — — BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, p. 276, pl. 31, fig. 46. me 3erguent. Taforalt. Merada. Entre Safsafat et Bou Yacoubat. Aïn bou Mecad. Commune sous les pierres. La limite politique du Maroc, à l’est, marque aussi la limite d'expansion orientale de cette Xérophile. | M. Barbin l’a trouvée à Zoudj el Bral, sur la frontière | même, mais elle ne dépasse pas ce point. XEROLEUCA BRULARDI Pallarv. Var. Claveli Piry. 1918. X. Brulardi Plry. var. Claveli PaArLary, Bull. Soc. Hist Nat: Afr. nord, p. 145. 1918. = — PALLARY, Jde LC; "p' 6821 fig. 16. Mcoun. Safsafat. Cette variélé est caractérisée par lampleur de son dernier four et sa spire conique, élevée. Diamètre majeur, 15 mm. Haut., 13 1/4 mm. . Var. Bergeroni Plry. 1J1S. À. Brulardi Plry. var. Bergeronr PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 14. 1918. _ — PADTARY, Jde UC, DD: 202108 "DIE NL MINE Mçoun. L] Genre COCHLICELLA Férussac. COCHLICELLA BARBARA Linné. 1758. Helir barbara LINNÉ, Syst. nat. éd. Xp. On réunit sous le même nom de C. barbara (ex acuta | auct.) des formes assez différentes. Or, à première vue, il saute aux yeux qu'il y a au moins deux groupes bien PP) RES tranchés : dans l’un, la coquille a les tours de spire plans, ce qui fait qu'elle forme un cône uni très allongé de la base au sommet. Dans l’autre, les tours de spire sont, au contraire, très convexes, ce qui rend la coquille turriculée. Auquel de ces deux groupes s'applique le nom de bar- Lara ? Hanley (Ipsa Linn. Conchyl., p. 38%) indique trois références positives pour le ivpe linnéen : 1° Sa provenance algéroise; > Son identité avec la figuration du Bul. acutus donnée par Draparnaud:; 3 Elavec la figure 24, pl. IT, des Moll. de France, de Gras. Or, par un heureux hasard, ces trois références coïn- cident! Les deux figures de Draparnaud (pl. IV, fig. 29, 30) représentent des exemplaires à tours convexes. La figure 24, pl. IE des Moll. de France, de Gras, se rapporte à un sujet à tours bien convexes. Enfin, les exemplaires d'Alger sont également à tours convexes. Il est donc bien acquis que la forme typique du Cochli- cella barbara est celle à tours turbinés, scalariformes. On peut citer comme bonnes références conformes au C. barbara linnéen : 1837. Bulimus aculus Rossmässier, Iconog., V et VI, pl. 28, iig. 378. 1841. = arliculatus LAMARCK, in DELESSERT, Rec. coq. Lamarck, pl. 28, fig. 8. 1864. Helix acuta BouzGuiIGNar, Mal. Alg., I, pl. XXXII, fig. 42 à 46. En somme, la grande majorité des références se rap- porte bien à l'espèce linnéenne. Nous n’en connaissons qu'une seule qui se rapporte à la forme à tours plans que nous isolons comme : Var. raphidia. —- Coquille allongée comme celle dm ND) Re CLS C. barbara, mais à tours bien plans, sauf les deux der- riers qui sont légèrement convexes. Elle est commune au Maroc : Mogador, Safi, Casa- blanca, Larache, Tanger. Le capitaine Martel nous l’a procuré de Marnissy et de Fès. Nous ne connaissons qu'une seule référence salisfai- sante de cette variété : 1855. Helir acuta MoquiN-TANDON, Hist. Nat. Moll. France, pl. XX, fig. 32. Le Turbo turricula marocanus de Chemnitz, XI, pl. 209, fig. 2063, 20641, se rapporte bien à cette forme, malgré le peu d’exactitude de la figuration qui représente deux individus à tours disjoints. Mais à Safli, 11 n'y a que des raphidia de très grande taille qui constituent une excellente variété marocana Chemn. (sp.). COCHLICELLA ACUTA Müller. 1774. Helir acuta MüLLErR, Verm. hist., p. 100. 1864. — barbara BouRGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 32, tig. 36 à 41. Aïn Sfa. Taza. Mernissy. Fès. Var. obesa Plry. 1918. C. acula Müll. var. obesa PaLLARY, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 144. 1918. — — PALLARY Mlle MD b0 DIEU fig. 1. Tazouta. KI Menzel. Il est curieux de signaler que, sauf dans ces deux loca- lités, on ne trouve que la forme ordinaire de l'espèce. Celle-ci s'étend très au sud dans le Maroc. Le capitaine Boitel l'a trouvé à Midelt et le capitaine Schmitt à Rich dans une station encore plus méridionale. Sous-genre ALABASTRINA Kobelt. ALABASTRINA ALABASTRITES Michaud. 1833. Helix alabastriles MicHaup, Cal. - tesf. vivants Alger, fig. G6-. 1864. — — BoTyRGUIGNAT, Malac. Alg., p. 130, pl. XIIL, fig. 18. à 21. Kebibicha. ALABASTRINA SOLUTA Michaud. 1833. 1lelix soluta MicHauD, Cat. test. Alger, p. 3, fig. 9-10. 1964. — _ BOURGUIGNAT, Mal: Alg, 1, pp. ISA DIN EE te RATE Kebibicha et entre Safsafat et Bou Yacoubat. Dans les Beni Znassen, surtout dans la bordure nord, cette espèce offre une grande diversité dans son orne- mentation et sa coloration. On observe très communément les variétés ex colore plumbea el brunnea, dans les modes suivants : quinquefasciata, cinq bandes d’un brun très foncé, presque noires. C’est le mode typique. quadrifasciata Ancev, quatre bandes dont la plus large provient de l’accolement de deux bandes supé- rieures. On observe encore ce même mode, mais à bandes très étroites d'un brun foncé. bifasciata Bgt., deux bandes inférieures seulement ; toute la partie supérieure étant d’un blanc pur. Ces deux tonalités forment un contraste très harmonieux. Ces variélés sont communes à Cherâa, Taforalt, Aïn Sfa. Les variétés ex forma sont les suivantes : Pi se Var. globulosa Plry. Forme beaucoup plus ventrue que la variété hemis- pherica Kobelt (Icong., fig. 1908-1909) qui ne diffère pas sensiblement du type. Var. minor Plry. Son plus grand diamètre n'excède pas 20 mm. Berkane. Var. subvanvincquiæ PIry. 1963. A.soluta Mich.v.subvañrinequæ PALLARY, J. de C., pl. I, fig. 10 ile 1903 — — PALLARY, Iconogr. N:.R,, -X fr: 1912. Rare à Berkane. Entre Safsafat et Bou Yacoubat. Cette variété est caractérisée par l’étroitesse de son ouverture qui rappelle /1. Vanvincquiæ Crosse, du Mio- cène constantinois. Var. ruia PIry. 1918. A solula Mich. var. rufa Parrary, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 148. Cette variété remarquable par l’uniformité de sa déco- ration est ornée de cinq bandes rousses parallèles for- mant deux groupes : le groupe supérieur qui comprend trois bandes étroites et le groupe inférieur qui n’en compte que deux, plus larges et plus distantes. Le capitaine Martel a recueilli cette variété à Tazouta. Scoura et Bessabis, dans la partie inférieure de la boucle du haut Sebou. D'autre part, le capitaine Schmitt nous l'a également adressée, en nombreux exemplaires, de Foum Zadel, col a mu PEU entre Rich et Ksar es Souq et de Tizi n'Firest, col au sud de Tiallalin. Il est donc très probable que cette variété est largement répandue dans tout le bassin de la Moulouia. Dans A. Pallaryi et A. hieroglyphicula, on observe de pareils groupements de bandes avec une coloration identique. Dans un exemplaire de Bessabis l'ouverture est très dilatée par opposition à la variété subvanvincquiæ. Section TINGITANA Pallary. TINGITANA MINETTEI Pallary. (PAP NS- 1416) 1917. Archelix (?) Minetlei PArraRY..J. de GC; p; 130,131, pl: Votes: Le type mesure 28 mm. de grand diamètre et provient de Tarzout du Guigou, où il a été découvert par le capi- taine Minette de Saint-Martin. Le capitaine Martel l’a trouvé, en abondance, à Tazouta, à l'est d'Anoceur, où il se cache sous les pierres, Tingitana Minettei Plry dans les fentes et les trous de rochers: il doit donc être répandu dans tout le djebel Tafraout et probablement aussi dans le koudiat Zràa. L'aspect général est semblable à celui d'I. subsca- RENDEE briuscula Bgt. — sultana Mor. Mais, dans cette dernière, la coquille est plus mince, l'ouverture est blanche et présente une fente ombilicale constante. Tandis que les Archelix sont diurnes et vivent sur les végélaux, les Tingitanes sont essentiellement nocturnes et pétrophiles. L'animal du T. Minetlei est blanc hyalin avec une bordure orange peu étendue sur les deux côtés de la partie antérieure. Le groupe Tingitana est lhomologue du groupe Levantina de la Palestine. Le T. Minettei présente des variations importantes : Var. major (pl. [, fig. 2), atteignant 35 mm. de diamètre antéro-postérieur. Var. elata (pl. I, fig. 3), très conique, haute de '19- 20 mm. pour un diamètre majeur moyen de 34 mm. Var. minor (PI. I, fig. 1), ne mesurant que 24-26 mm. de grand diamètre. Outre sa petite taille cette variété esl remarquable par son dernier tour plus renflé, à carène obtuse. Elle semble se rattacher à T. gharbiana. La variété minor est commune au col de Tagnaneït. Var. depressa (pl. I, fig. 4), à partie supérieure très déprimée, plane et à suture frangée. Var. cristaria {pl. I, fig. 5), à spire turriculée, bordée par une crêle saillante qui longe la suture. Var. ex colore zonata (pl. I, fig. 6), à partie supérieure marbrée de taches brunes et blanches, et à partie infé- rieure ornée de deux étroites bandes circulaires brunes. FINGITANA GHARBIANA Pallary. 1917. Archelix gharbiana PALLARY, J. de C., pp:131-198/1pl; V, fig. 1546, Var. major Piry: (pl. I, fig: 9). Bessabi15. TINGITANA ANOÇEURENSIS Pallary. (PIE -Ne Van) 1918. Tingilana anoçeurensis ParLary, Bull. Soc. Hist. Nat. Afr. nord, p. 14. Coquille conique globuleuse, mince, finement striée. Apex blanc et lisse où d’un brun très clair; le reste de la coquille d’un brun clair, presque blanc en dessous. Spire bombée. Cinq tours très convexes, se déroulant lentement. Suture marginée. Avant-dernier tour très ventru portant en son milieu une carèné obluse, s’atté- nuant sur l'ouverture. Dernier tour descendant brus- quement. Ouverture ovalaire, très oblique, d’un brun foncé sauf le rebord externe el la paroi ombilhicale qui sont blan- -châtres. Péristome simple, très peu réfléchi. Bord colu- mellaire arqué, orné en son milieu d'une excroissance peu sallante. Dimensions : diam. ant.-post., 28-30-29 mm.: (ransv., 23-25-24 mm.; hauteur, 21-26-20 mm. Habitat : Anoceur, à 20 kilomètres environ au sud de Sefrou. Bessabis. L'animal est court, grèle, de couleur très claire : la partie antérieure présente une bordure safranée. Il est plus gros, la partie antérieure, et surtout les tentacules, sont plus noirs. La zone safranée qui borde la partie anté- rieure est plus claire que dans T. Minetter. Cette espèce diffère encore du T. Minetlei par sa forme plus globuleuse, ses tours plus ventrus, sa carène très réduite, son ouverture très régulière, non comprimée el son test plus lisse. Rene TINGITANA MANGINI Pallarv. Coquille à spire conique, à test mince, orné de stries obliques granuleuses. Cinq tours 1/2 : protoconque grosse, lisse, d’un gris très clair, embrassant deux (tours; les deux suivants plans, marginés à la suture, l’avant- dernier et le dernier très convexes, anguleux à la péri- phérie. Partie inférieure bien convexe, plus lisse que la partie supérieure. Coloration : fond grisàtre,; sur lequel sont fixées deux bandes articulées, d'un brun foncé sur les premiers tours : la bande supérieure, plus étroite que l'inférieure, est formée de taches en forme de guillemets successifs. La bande inférieure borde langulosité et n’est pas pleine mais est marbrée de taches claires. Enfin la partie infé- rieure de la coquille est ornée de deux bandes pleines et peu larges parallèles aux autres. Dernier tour descendant brusquement mais à une faible distance de langulosité. Bord extérieur non réfléchi. Ouverture ovalaire légèrement anguleuse à l'extrémité de la carène obtuse. Bord columellaire très faiblement saillant en son milieu. Coloration de l'ouver- ture d'un brun châtain clair. Dimensions : grand diam., 22-27; petit diam., 17 1/2- 23.42; hauteur, 16 1/2-19 mm. T'ingitana Mangini Plry. Habitat : Col de Begnanas, entre Almis du Guigou et Anoceur. Cette espèce est comparable à T, anoçeurensis, mais AO LL elle en diffère par sa spire plus conique, son test plus mince, son labre moins denticulé et plus mince eb son coloris différent. La partie inférieure rappelle par sa forme et sa coloration celles de l'A. liasana 0). Nous dédions cette belle Hélice au Général Mangin dont on connaît le rôle glorieux au Maroc et dans le nord de la France, en remerciement de l'appui qu’il nous a donné lors de nos recherches dans le sud du Maroc. TINGITANA BESSABISANA Pallary. (PL 1, fig. 10, 11, 12) 1918. Tingilana bessabisana PALLARY. Bull: Soc. …Hist:Nat: Afr. n., p. 145. Coquille globuleuse, mais à spire déprimée, à test mince, très finement strié. La coloration est d'un blanc pur sur lequel se déta- chent : à la partie supérieure, deux zones décurrentes de maculatures brunes et, au-dessous, deux bandes étroites d'un brun foncé. Spire déprimée; les premiers tours en forme de cône très surbaissé. Apex petit, blanchâtre, luisant. Six tours : les quatre premiers plans, à suture marginée, à sculp- ture très finement treillissée. Les deux derniers très ventrus, vaguement subcarénés, à suture non marginée. Dernier tour descendant brusquement à son extrémité. Ouverture presqu'exactement circulaire, très oblique, à bord externe très peu réfléchi, d’un brun foncé. Péris- tome simple, mince, d’un blanc pur sur le bord externe. Bord columellaire recliligne épaissi en son milieu par un denticule. Dimensions : diam. ant.-post., 29-33 mm.; transv., 25- 21 mm., hauteur, 20-22 mm. (1) {n Bull. Soc. hist, nat. Afr. n., 1918, pp. 146-147, n°9 31, PU; Habitat : dans le Bessabis, à l’est d'Anoçeur. Aït Ibrahim. Variété er Jorma : angulosa, portant une carène obtuse sur l’avant-dernier tour. Variété er colore : concolor, d'une teinte gris clair uniforme. Cette espèce à l'aspect: général d'un Archelir. Sa colo- ration rappelle celle des A. Seguyana et Jourdaniana et son ouverture est semblable à celle de À. Dupoteliana. Mais sa forme générale et surtout ses tours marginés la rapproche bien davantage du T. tingilana. Et je ne serais pas surpris que celte dernière forme ne se rattache, à son tour, à A. Seguyana dont les premiers tours, toute- fois, ne sont plus marginés. Le T. bessabisana diffère du T. anoceurensis par sa coloration, ses derniers tours encore plus arrondis et son ouverture plus exactement circulaire. TINGITANA TINGITANA Paladilhe. 1875. Ilelix linmgilana PALADILHE, Rev. et Mag. de Zool., p. 78-79. 1917. Archelix slessica PATLARY. Je deNC D 138 MDINE HEANNREOU? 1918. T'ingilana tingitana PALLARY, J'AdelCEMD' 25255 ADI TRÈS: Souk el Arba de Tissa. Meknès, djebel Zehroun. Var. er forma : minor. major — slessica. globulosa, de forme presqu'exactement sphérique el qui mériterait bien mieux que l'Archelix ainsi nommé par Bourguignat, le nom de sphæromorpha. Var. ex colore : pullata. punctulata. interrupta. TINGITANA PAuULI Dautzenberg. 1915. Helix (Macularia) Pauli LL. DAUTZENBERG, J. de C., p. 159 et fig. Col de Kebibicha. Ce col relie, par le djebel Melha, la plaine du Mahrouf à bou Yacoubat sur la Moulouïa. Cette espèce est vraiment une Tingitane, car les pre- miers tours sont bordés. Elle offre beaucoup d’analogies avec notre T. orientalis © du vallon de Zegzel (Berkane), mais elle en diffère essentiellement par l'absence de den- ticule sur la paroi columellaire et ses premiers tours plus déprimés formant un dôme parfait. Toutefois, l’ornementation des deux derniers tours est très sem- blable dans les deux espèces. Genre ARCHELIX Albers. Le genre Archelx, tel qu'il existe actuellement, com- prend quatre groupes : 1° Le groupe A. faux nigra Chemnitz, caractérisé par la couleur foncée (palissandre), comme vernissée, de l'ouverture. 2° Le groupe À. punctata Müller, dont les espèces ont en général, l'ouverture colorée en châtain clair. Dans ces deux catégories les jeunes exemplaires ne sont pas carénés ou ne le sont que très faiblement : encore l’angulosité m'affecte-t-elle que lavant-dernier tour. 3° Le groupe A. hieroglyphicula Michaud, dont la bouche est également colorée en châtain clair, mais dont le péristome n’est pas replié, ni le bord columellaire (1) Tingitana orientalis Pallary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 1918, p. 145-146, Reir: CRUE aussi fortement denticulé. La coloration de la coquille est plus vive et plus riche dans cette série. Les jeunes sont très fortement anguleux (à carène aiguë). Peut-être sera-t-il nécessaire d'établir des subdivisions dans ce groupe qui ne me parait pas bien homogène dans sa constitution actuelle. 4 Le groupe A. Dupotetiana Terver, à labre mince et réfléchi, à coloration terne, à bord columellaire den- ticulé, à ouverture colorée en brun châlain très clair et parfois bidentée. 1€ phénomène de la bidentation est exclusive à ce groupe. M. Paul Hesse à indiqué dans liconographie de Kobelt (1911) quels sont les caractères anatomiques qui différencient ces divers groupes. ARCHELIX FAUX NIGRA Chemnitz. AE D RAA RE nee LISTER, Hist. Syn. Meth. Con- chyl., pl. 1058, fig. 1-2. 1786. Helix faux nigra CHEeMNirz, Conchyl. Cabinet, IX, fig. 127-128. (PE LCOTUM GMELIN, Syst. Natur., p. 364, n° 110. 1817. Otala alomaria SCHUMACHER, Essai nouv. syst. hab. vers test., p. 191. 1837. Helix lactea XOSSMÂSSLER, Iconog., I, pl. 22, fisc. 302 a, d, e. 155 — RossMÂsSLER, Iconog., IT, pl. 64, fig. S02, 803. 1882. — — KOBELT, ACONOSEN I MIDI fig. 67, GS. 1882 NBIeicient KOoBELT, Iconog. N. F., I, pl. 8, fig. 70. Ë 1883. — axia BOURGUIGNAT, in PECHAUD, Ex- Curs.mmalac.; DD: 19 et 0). Taza. Bab Moroudij. Sefrou. Tocolocida, près de Volu- bilis. Moulaï Idriss du Zehroun. Var. unicolor-alba Plry. — De petite taille, à test très blanc, mais à ouverture vernissée. æ SC Merada. Var. minor. Fès. Meknès. Var. Guercif. Merada. Fès. Dj. Zehroun. Les variétés ne sont pas toujours faciles à caractériser dans cette espèce très polymorphe. ARCHELIX SPHÆROMORPHA Bourguignat. 1883. Hielir Sphæromorpha 3OURGUIGNAT, in PRCHAUD, Excuts. malac., p. 03. 1898. — — PALLARY, Je. de C., p. 104; pl: MIT, fig. 8: Souk el Arba de Tissa. Fès. Moulaï Idriss du Zehroun. Sefrou. Exemplaires tout à fait semblables à ceux dont j'ai donné la figuration, comme forme, taille et ornemen- tation, c’est-à-dire, ornés de quatre bandes. Ce mode de coloration est le plus habituel. Toutefois, Bourguignat indique que celle du type est semblable à celle de la figure 72 de la planche VIIT de l’Iconographie. Mais celte coloration est exceptionnelle, tandis que celle composée de quatre bandes brun foncé est très fré- quente. En plus de ce mode de coloration, on peut noter les suivants : albicans, allant du blanc pur au brun très clair (café au lait); quinque-fasciata, avec cinq bandes étroites d’un brun très foncé; | lineolata (pl. IIT, fig. 7), avec des linéoles décurrentes claires. Les variétés ex forma sont les suivantes : minor = Bleicheri Paladilhe (), très rare; (1) V. J. de C., 1904, p1. I, fig. 16-17. depressa, à spire très déprimée, ce qui rend les der- niers tours très renflés: subangulata, à avant-dernier lour anguleux. Celle variété parait être en corrélation avec le mode de colo- ralion albicans. ARCHELIX AHMARINA Bourguignat. 1883. Helix ahinarina BouRGUIGNA?, in PECHAUD, Excurs. malac., p. 61. 1898. — — Par.Lary, J. de C., pp. 104-105, pi VII. fig. 10. Taza. Col de Touahar. Bab Moroud]. Fès (typique). Sefrou. Dar Khelloch. EI Menzel.: C’est, avec l'A. 1brahimi, le plus grand des Archelix du groupe faux nigra. Il est très répandu dans le sud- ouest du Maroc, notamment dans la banlieue de Mogador. Var. minor PIrv., Fès. ARCHELIX IBRAHIMI Bourguignat. 1883. Ilelix Ibrahimi BOuURGUIGNAT, in PrCrrAup, Excurs. malac., p. 5S. 1898. — — PALLARY, J. de C., pp. 105-106, pl. NT RE Guercif, Taza. Bab Moroudj. El Menzel. Aït Ibrahim: Entre Meknassa et Sidi bel Kaçcem au S.-0. de Bab Moroud], notre ami a trouvé une forme intermédiaire entre la présente espèce et l'A, ahmarina. Sa spire émer- gente est bien celle de l'A. Jbrahimi, mais sa coloration est identique à celle de l'A. ahmarina. Var. minor, Fès. Il est à remarquer que les gros Archelir du sud du Maroc (A. ahmarina, Ibrahimi, derenica) ne sont pas den- ticulés ou ne le sont que très faiblement. LD qu ARCHELIX.PRÆLONGATA Pallary. 1897. Ilelix prælongala PATEARV ATEN AMSENIT D:+560; DAVID 5-0: 1898. — —- PART ERdeRC pe DIAVIITS fig. 9. Alluvions de la Moulouïa à Guercif. L'habitat de cette belle espèce, remarquable par la descente excessive du dernier tour qui rend le labre presque horizontal, n’est pas encore fixé avec certitude. Elle paraît provenir de la lisière sud du Riff. ARCHELIX RIFFENSIS Pallary. 1903. Macularia (Lucasi subsp.) rif- fensis PATLARY, ICOnog., X, fig. 1822; 1523. 190%. Helix Lucasi var. riffensis ParLARy, J. de C., pp. 28, 29, pl. IL, fig. 8, 9. Cherâa. Berkane. Taforalt. L'espèce est localisée entre Mélilla et la frontière algé- rienne qu'elle n’atteint pas. Mais, tandis que l'A. Lucasi a pour habitat une bande littorale très étroite, entre Mostaganem et Nemours, l'A. rifensis pénètre plus avant dans l'intérieur puis- qualvit à Tâtoralt, au centre ‘du massif des Beni Znassen. ARCHELIX PUNCTATA Müller. Var. melanostoma P. Hesse. 1911. A. punctala Müll.v.melanostoma Messe, Iconographie, p. 39. Celle variété que J'ai trouvée en abondance à Tétouan est très curieuse parce qu'elle a absolument la livrée de l'A. galena Bgt., tandis que l'ouverture à la teinte noire caractéristique du groupe À. faux nigra. Or, lélude RE anatomique de l’animal prouve que cette forme doit être rattachée à l'A. punctala et non à l'autre. Bien que nous n'ayons pas étudié au point de vue anatomique les Archelir collectés par le capitaine Martel, nous croyons pouvoir considérer comme appar- tenant à cette variété, d’après le coloris de la surface (ainsi que je lavais d'ailleurs pressenti pour les exem- plaires de Tétouan), des individus provenant de Sefrou et d’Aït Ibrahim. il est très probable que certains exem- plaires de Tanger, de Larache, d'El Ksar, de Sidi Abdallah (près Taza), etc., devront également être rap- portés à cette variété lorsque l'étude de l’animal sera connue, ARCHELIX POLITA Gassies. 1856. Felix lactea var. I polita Gassies, Desc. coq. Mayran, p. 7. 1880. — lucentumensis JOURGUIGNAT, În SERVAIN, Moll. : Espagne, p. 34. 1903. — punclala v. maurula KoBELT, lconographie, IT, fig, 10. Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen. C’est le géant du groupe punctata. Je le possède encore de Taourirt. Une variélé remarquable par ses tours étagés vit dans la plaine du Mahrouf (J. de C., 1917, p. 137-138). L'habilat de cette espèce s'étend donc de la Tafna à la Moulouïa. ARCHELIX PALLARYI Koch. 1914. llelix Pallaryi KoBeLr, Iconog., fig. 2790. 1914. Archelix Pallaryi PALLARY, Nachr. d. Malak. Ges., DMC ME; Zegzel. Taforall. Oued Tagma. Kebibicha. RSR UN ARCHELIX XANTHODON Anton. 1839. Helix æanthodon RossMÂssLer, Iconog., I, fig. 563. 1841. — — WaGxer, Reisen der Regentsch. Alg.-Atlas, pl. XII, fig. 8. Cherâäa. Taforalt. Oued Tagma (Beni Znassen). L'A. ranthodon est une espèce encore peu connue qui a élé mal interprétée par Bourguignat dans sa Malacologie de l’Algérie, I. pl. 14, fig. 10 à 16. Les exemplaires ainsi ligurés se rapportent à À. abrolena. La fig. 14 reproduit un sujet albimos. Bourguignat (in Pechaud, loc. cit, pp. 75 et 81) est bien revenu sur $a première OPInlON, mais pour imposer le nouveau nom d'ema qui fait donc double emploi avec celui d'abrolena. Le type figuré par Rossmässler est de petite laille et relativement rare. La variété major Plry. est, par contre, très commune dans les steppes du Maroc oriental. Elle y est fréquemment bidentée. ARCHELIX ALABASTRA Pechaud. 1883. Helix alabastra : PrcHAuD, Excurs. Malac., pp. 83- 89. 1897. — — PAPA RVAPANMEMANSS TETE C2: pl. V, fig. 24-25. Le capitaine Martel n’a pas eu l'occasion de trouver des exemplaires typiques, c’est-à-dire d'un blanc pur. Tous ceux que j'ai examinés appartiennent à la nouvelle variété zonata. Var. zonata Plry. — Cette jolie variété ne diffère guère du type que par la présence constante de quatre bandes rousses sur les derniers tours. Merada. Mokta Debdeba. Aïn bou Mecad. Entre Saf- safat et bou Yacoubat. Le lieutenant Saby m'a également envoyé cette variété + de Guettara-Mahiridja et M. Chaymarac du poste même de Mahiridja où elle est confondue avec l'espèce type. Je la possède encore de Taourirt et de Safsafat. Enfin, le capitaine Boitel me l’a adressée d'un affluent de la rive droite de la Moulouïa situé entre Midelt et Ksabi, à 30 kilomèlres environ de Midelt, avec une gracile sous- variété minor, dans le bassin supérieur de ce fleuve. En somme, cette variété parait avoir une aire d’ex- tension beaucoup plus étendue que la forme admise pour type. Genre POMATIA Beck. Sous-genre POMATIELLA Pallary. POMATIELLA MELANOSTOMA Draparnaud, An XII. Helix melanostoma DRAPARNAUD, Hist. Nat: Moll. France, p.91 pl'Wie23: 186%. — — BourGuiGNat, Malac. Alg., L pl. 7, fig. 11-14. Var. albina Piry. Port Say. Cette espèce est en voie d'extinction en Oranie. La station de Port Say, sur la frontière algérienne, est nouvelle. Jusqu'ici, je ne connaissais cette espèce que du quadrilatère Mostaganem-Mascara-Le Sig-Oran. Genre CRYPTOMPHALUS Agassiz. CRYPTOMPHALUS ASPERSA Müller. 1774. Helix aspersa MÜrLLER, Verm. Hist., p. 5), no 253. 183%. — — RossmässrEer, Iconog., V et VI, pl. 2, fig. 294. 1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 8. fig. 4 et 5. A) ne A " A _ Scoura. _ L'espèce est très répandue dans tout le nord de _ l'Afrique. Au Maroc, elle est surtout localisée dans le Tell. | : * L Genre CANTAREUS Risso. CANTAREUS APERTA Born. 1780. {elix aperta Borx, Mus. Vindob., pl. XV, fig. | ; 19-20. 1864. — — | BourGuiGNar, Malac. Alg., IL pl. | VII, fig. 1 et 2. Aïn Sfa, dans les Beni Znassen. (A suivre). - \ 4) 2 A à 12 | 2 2 D FOR TRETN CON RER TRE 77 D NOTE ON THE NAME MARGINELLA GRACILIS BYAIER SERBE TOMEIN-. M. Cossmann has recently suggested (Journ. de Conchyl., LXIV, p. 157, footnote) that his name Margi- nella Sacyi may replace that of M. gracilis Fuchs, if these two species prove Lo be identical. It 15, therefore, well to point out that in 1899 M. Cossmann himself pro- posed the name M. Fuschi (Essais Paléoconch. Comp., IT, p. 91) to replace A. gracilis Fuchs. Four different species in this genus have been des- cribed as gracilis, viz. : M. gracilis C.-B. Adams, 1850. M. gracilis Edwards, 1854 = subgracilis Redfield. M. gracilis Fuchs, 1869 — Fuchsi Cossmann. M. gracilis May, 1911 = Maugeana Hedley. For references see Proc. Mal. Soc. Lond., XII, p. 269, and XIII, p. 52. FR UE BST dre FAUNULE MALACOLOGIQUE MARINE DU VAL-ANDRÉ (Côtes-du-Nord) Par Ph. DAUTZENBERG En 1903, notre confrère, M. M. Lavezzari, a publié dans le Journal de Conchyliologie, tome LI, p. 29, une liste des coquilles du Val-André et il a donné d'intéressants détails sur la topographie de cette localité. Il nous à fourni récemment des renseignements précis sur l’en- droit où il a découvert quelques espèces qu'il ne nous a pas été possible de retrouver : il s’agit d'un banc de sable, situé à l’ouest de la chaussée qui relie, à basse mer, la plage du Val-André à l’ilot du Verdelet. L’am- plitude des marées n’a pas été suftisante pendant notre séjour, de juillet à septembre 1919, pour nous permettre l'accès de ce banc sur lequel M. Lavezzari a récolté vivants deux Mollusques de lOcéan Indien : Venus marica Linné (6 exemplaires) et Lucina fibula Reeve (1 exemplaire). Bien que la détermination de ces deux espèces soit absolument certaine, nous nous sommes abstenus de les inscrire dans la faunule du Val-André, car nous supposons qu'elles ont dû être introduites acel- dentellement. 11 y aura lieu de voir par la suite si eiles se sont définitivement acclimatées. | C'est encore sur le même banc que M. Lavezzari a récolté vivants le Donar variegatus et le Mactra glauca qui ne figurent pas dans nos récoltes. Il a pu y constater l'existence, en grand nombre, du Dentalium vulgare dont nous n'avons recueilli qu'un seul individu vivant, et des Nucula nucleus et Corbula gibba, dont nous n'avons rapporté que des coquilles vides. po el M. Lavezzari a bien voulu revoir avec nous sa collec- lion et cel examen nous à amenés à reconnaître qu'il Y avait lieu d'effacer trois des noms qui figurent sur sa liste, savoir : 1° T'rochocochlea turbinata, ramassé vide sur le quai du port de Dahouët dans du sable déchargé par des bateaux venus sur lest, de la Méditerranée ; 2° Venus fasciata et Ensis siliqua dont la citation est due à des erreurs d'identification. Par contre, M. Lavezzari à omis de mentionner dans sa liste le Calliostoma granulalum dont il nous a montré plusieurs beaux spécimens recueillis vivants dans une zone inférieure à celle que nous avons-pu atteindre. I en est de même du Meretrix /Callista) chione Linné et du Solenocurtus scopula Turton. En tenant compte de ces rectifications, le nombre des espèces citées dans la liste de 1903 est de 97, tandis que celle que nous publions aujourd'hui, en contient 165. Cet accroissement est dû surtout au triage des petites espèces dans les cordons Httoraux. CEPHALOPODA *OcTOoPUS OCTOPODIA Linné. Moins abondant que dans la baie de Saint-Malo, dans les anfractuosités des rochers et sous les gros blocs de pierre. *[ROSSIA MACROSOMA Delle Chiaje. Récolté vivant dans les mares, entourées de prairies de zostères. *LOLIGO VULGARIS Lamarck. Nous n'avons pas rencontré ce Mollusque, cité par M. Lavezzari, ni le L. media Linné que nous avons pêché dans la baie de Saint-Malo. *SEPIA OFFICINALIS Linné. Les pêcheurs de Dahouët rapportent fréquemment ce Mollusque dans leurs filets. Nous en avons trouvé quelques spécimens rejetés sur la grande plage du Val-André. î GASTEROPODA PULMONAT A ALEXIA MYOSOTIS Draparnaud. Débris dans les cordons liitoraux. LEUCONIA BIDENTATA Montagu. Rare dans les cordons littoraux. OTINA OTIS Turton. Très rare. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux. OPISTHOBRANCHIAT A NUDIBRANCHIATA *Doris pILOSA Müller. Rare sous les pierres; au Verdelet. *POLYCERA QUADRILINEATA Müller. Rare sous les pierres, au Verdelet. *EoLis (ÆOLIDIA) PAPILLOSA Linné. Rare sous les pierres, au Verdelet. *EOLIS (ACANTHOPSOLE) CORONATA Forbes. Rare sous les pierres, au Verdelet. TECTIBRANCHIATA ACTEON TORNATILIS Linné. Quelques exemplaires jeunes dans les cordons littoraux. TORNATINA (RETUSA) TRUNCATULA Bruguiète. Assez commun dans les cordons Httoraux. TORNATINA (RETUSA) OBTUuSA Montagu. Plus rare que l'espèce précédente dans les cordons littoraux. *HAMINEA NAVICULA Da Costa. Un exemplaire vivant, de grande taille et quelques jeunes dans les prairies de zostères du Verdelet. bn ne PHILINE APERTA Linné. Quelques coquilles sur Ja grande plage du Val-André. PHILINE CATENA Montagu. Rare dans les cordons lit- (oraux. PROSOBRANCITIAT A *MANGILIA COSTATA Donovan. Très rare, vivant sur les zostères, au Verdelet. Exemplaires vides dans les cordons littoraux. HÆDROPLEURA SEPTANGULARIS Montagu. Rare dans les cordons litioraux. *CLATHURELLA PURPUREA Montagu. Rare, vivant sous les pierres, au Verdelet. *CLATHURELLA LINEARIS Montagu. Plusieurs exemplaires vivants sous les pierres, au Verdelet. Ce Mol- lusque est un peu moins rare au Val-André que dans les parages de Saint-Malo. *RAPHITOMA NEBULA Montagu. Rare, vivant sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet. *RAPHITOMA ATTENUATUM Montagu. Plus rare que le R. nebula : nous n’en avons trouvé qu'un seul exemplaire vivant, sur les zostères. RAPHITOMA STRIOLATUM Philippi. Nous n'avons pas ren- contré cette espèce dont M. Lavezzari a recueilli un bel exemplaire au Verdelet, dans le cordon littoral. *BUCCINUM UNDATUM Linné. Nous n'en avons recueilli vivants que des individus très jeunes, sous les pierres. On rencontre souvent des coquilles adultes rejetées sur les plages, mais presque tou- jours en très mauvais état. *DONOVANIA MINIMA Montagu. Vivant sous les pierres, au Verdelet. Peu commun. fr *NASSA (HINIA) RECTICULATA Linné. Extrèmement com- mun. On en voit de véritables troupeaux circulant à basse mer sur le sable recouvert d'une couche d'eau peu épaisse. Nous n'avons pas vu au Val- André la var. mamillalta Risso (= nitida Jeffreys) qui est spéciale aux eaux saumâtres. *NASSA (HIMA) INCRASSATA Strôm. Commun sous les pierres à basse mer, où il vit en colonies parfois très peuplées. *Var. ex f. minor B. D. D. De très pelite taille. Nous avons rencontré des individus dont la hauteur ne dépasse pas 7 millimètres, alors que la taille habituelle est de 12 à 15 millimètres. Var. ex col. La coloration qui peut être considérée comme typique consiste en un fond fauve clair avec trois bandes décurrentes plus foncées sur le dernier tour. *Var. ex. col. fusca Scacchi, d’un brun foncé uni- forme. | *Var. ex col. rosacea Risso. Cette variété d’un beau rouge vermillon, sans bandes, est peu commune. *Var. ex col. lutescens Scacchi. D'un jaune d’or uni- forme. Encore plus rare que la var. rosacea. *Var. ex col. fasciata Monterosato. Noirâtre avec une large bande blanche occupant le milieu au dernier tour. Assez commune. *NaAssA (HimMA) varicosA Turton = pygmæa Lamarck. Vivant sous les pierres, au Verdelet. Beaucoup plus rare que le N. incrassata. *OCINEBRA ERINACEUS Linné, var. tarentina Lamarck. Commun, vivant à basse mer, sous les pierres et sur les rochers. Ainsi que nous l'avons expliqué (Les Mollusques aarins de la baie de Saint-Malo, p. 19), l'O. erina- RE ceus typique, est la forme méditerranéenne repré- sentée par Knorr (Délices des veux, IV, pl. XXUI, fig. 3), qui diffère de la var. tarentina par ses cordons décurrents plus saillants. *Var. ex f. major nov. var. D'une taille plus forte que la var. tarentina typique. Elle atteint 45 à 48 milli- mètres de hauteur. Relalivement fréquente sur les rochers. Var. ex col. La coloration lypique est d’un fauve rougeûtre uniforme. *Var. ex col. cingulifera Lamarck. Fauve avec une zone blanche étroite sur l'angle supérieur des tours. *Var. ex col. fasciata Dautzenberg. Ornée d’une large bande bhanche sur le milieu du dernier tour et d’une autre, plus étroite, à proximité de la base de la coquille. À *Var. ex col. fusca Dautz. D'un brun foncé uniforme. *Var. ex col. candida Dautz. Entièrement blanche. *OCINEBRA (OCINEBRINA) ACICULATA Lamarck. Assez commun sous les pierres, au Verdelet. *PURPURA (POLYTROPA) LAPILLUS Linné. Très commune sur tous les rochers de la région, cette espèce y varie peu sous le rapport de la forme, mais y présente de nombreuses variétés de coloration. *Var. ex f. imbricata Lamarck. Chez cette variété, les lignes d’accroissement sont accompagnées de squamules qui rendent la surface rugueuse. *Var. ex f. celtica Locard. Spire élevée et canal plus allongé que chez la forme typique. *Var. ex col. lactea Daulz. Entièrement blanche, commune. *Var. ex col. fulva Hidalgo — aurantia Dautz. d'une teinte fauve ou orangée uniforme. Assez rare. # MNT *Var. ex col. citrina nov. var. Jaune citron uniforme. Rare. *Var. ex col. castanea Hidalgo. Brun marron foncé, parfois presque noir. Peu commune. *Var. ex. col. cærulescens nov. var. Gris bleuûtre. ASsez COMMUNE. *Var. ex col. bizonalis Lamarck. Blanche, avec trois bandes colorées situées, l’une sous là suture, la deuxième au milieu et la troisième sur la base du dernier tour. Ces bandes sont tantôt brunes, tantôt d'un beau jaune orangé, parfois aussi olivètres ou noires. Lamarck en choississant, pour cette variété, le nom bizonalis a regardé les bandes colorées comme étant la nuance du fond de la coquille et les deux intervalles comme étant des bandes blanches. *Var. ex col. monozonalis nov. var. Chez cette’ jolie variété la coquille est entièrement brune, presque noire et ne présente qu'une seule bande blanche très étroite sur le dernier tour. Nous n'en avons trouvé qu'un seul exemplaire. *Var. ex coli. filosa Gmelin — lineolata Dautz. Getle variété dont la surface est ornée de nombreuses lignes décurrentes brunes, où plus rarement orangées, à été décrite comme espèce spéciale par Gmelin. Le fond est tantôt blanc, tantôt plus ou moins teinté de fauve, de brun, ou de QTIS bleuâtre, ce qui donne lieu à des aspects assez différents. Les lignes sont souvent rapprochées par paires. Assez commune. *Var. ex col. mixta nov. var. Nous donnons ce nou- veau nom à une jolie coloration représentée par Kiener (Iconogr., pl. 31, fig. 11). Elle possède ENRS les bandes de la var. bizonalis et, entre ces bandes, les lignes de la var. filosa. Assez rare. *CYPRÆA (TRIVIA) ARCTICA (Solander in Hwass, Mus. Calonn.) Pulteney. Un seul exemplaire vivant recueilli au Verdelet, sous une pierre. Les coquilles vides sont rares dans les cordons lit- toraux. Var. europæa Montagu. Rare dans les cordons Ht- toraux. *BITTIUM RETICULATUM Da Costa. Commun sur les z0s- tèeres el sous les pierres. *CERITHIOPSIS TUBERCULARIS Montagu. Très rare, vivant sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet. *Var. nana Jeffreys. Un peu moins rare que la forme typique, cette variété est plus obèse et constam- ment de très petite taille. *CERITHIOPSIS PULCHELLA Jeffreys. Un seul exemplaire vivant sur les zostères. Très rare dans les cordons Httoraux. *CÆCUM TRACHEA Montagu. Un seul exemplaire roulé. Cordon littoral. *CÆCUM (BROCHINA) GLABRUM Montagu. Commun dans les cordons littoraux. *LITTORINA LITTOREA Linné. Très commun, vivant sur les zostères, les rochers et les pierres. *Var. ex f. vulgaris Sowerby = brevicula Jeffreys = Litt. Sphæroidalis Locard. Forme globuleuse, à spire courte. Var. ex col. La coloration tvpique est d’un brun marron, avec des linéoles décurrentes noirâtres. *Var. ex col. sanguinea Daulzenberg et Durouchoux. D'une teinte rouge carminée uniforme. ME Var. ex col. balteata Dautz. et H. Fischer. Une coquille vide recueillie sur la plage. L’exemplaire sur lequel nous avons basé la var. balteata (Camp. Scient. Prince de Monaco, p. 186), est brun avec une bande blanche située au-dessus du milieu du dernier tour, tandis que chez celui que nous avons recueilli au Val-André, cette bande se trouve au- dessous de la périphérie. LITTORINA SAXATILIS Olivi. Cette espèce, relativement peu abondante au Val-André, n'y atteint pas une grande taille. Nous l'avons surtout recueillie sur les rochers de la pointe qui sépare la plage du Val-André du port de Dahouët. Nous n'avons ren- contré que les variétés suivantes : *Subsp. rudis Maton, var. rudissima Bean. *Var. ex col. fusca Dautz. et H. Fischer. *Var. ex col. fulva Monterosato. *Var. ex col. lutea Dautz. et Durouchoux. *Var. ex col. albida Dautz. *Var. ex col. miniata Dautz. et H. Fischer. *Var. ex col. zonaria Bean. *Subsp. jugosa Montagu. Var: ex col. fusca Dautz. et H. Fischer. *Subsp. nigrolineata Gray. *Var. ex col. compressa Jeffrevs. LITTORINA (MELARAPHE) NERITOIDES Linné. Il ne nous a pas été possible de découvrir ce Mollusque vivant. Nous n'en avons rencontré que trois exemplaires roulés dans les cordons littoraux. *LITTORINA (NERITOIDES) OBTUSATA Linné, subsp. litto- ralis Linné. Commun sur le Fucus vesiculosus : c’est la coloration typique, jaune citron ou jaune d'or qui domine. PRO. *Var. ex col. aurantia Dautz. Jaune orangé uniforme. *Var. ex col. fusca Menke. Brun foncé uniforme. *Var. ex col. reticulata Dautz. et I. Fischer, couverte d'une réticulation brune sur un fond brun clair ou rougeàtre. Var. ex col. rhabdota Dautz. et H. Fischer, ornée de linéoles décurrentes brunes : un exemplaire vide. *Var. ex col. inversicolor Dautz. et H. Fischer, fond Jaunâtre avec deux bandes brunes. *Var. ex f. retusa Lamarck, plus grande et plus glo- buleuse que le Type, à spire très déprimée. *Var. ex col. olivacea Dautz. et H. Fischer. Vert olive uniforme. Cette coloration est presque toujours celle des exemplaires de la var. retusa, la colo- ralion typique {jaune) est rare chez cette forme. *Var. ex f. vittata Philippi. Un exemplaire de la colo- ration typique (jaune). *LACUNA PUTEOLUS Turton. Un seul exemplaire vivant sur des algues. *LACUNA PALLIDULA Da Costa. Peu abondant sur les Fucus et sur les zostères. *LACUNA ViNCTA Montagu. Rare sur les zostères. *Var. canalis Montagu. Unicolore, sans bandes. Moins rare que le type, sur les zostères. *SKENEIA PLANORBIS Fabricius. Très rare vivant sur les zostères et peu commun dans les cordons lit- toraux. *RISSOA LABIOSA Montagu. Très commun vivant sur les zostères. Le 12. labiosa est généralement rattaché comine variété au R. membranacea Adams, mais l'espèce d'Adams est si obscure qu'il nous parait préférable d'adopter le nom labiosa qui s'applique incontestablement à la forme qui vit sur les côtes de Bretagne. EE *Var. ex col. pallida Dautz. Coloration très claire, presque blanche. *Var. ex col. fusca Dautz. Coloration brune foncée. *RissoA Guerin Recluz. Peu abondant sur les zostères et sous les pierres. *Var. ex col. albina Dautz. et Dur. Rare, sur les zostères. *RissOA (TURBELLA) PARVA Da Costa. Commun sous Îles pierres et sous les zostères. *Var. ex col. fuscata Brown. Coloration brune foncée. *Var. ex f. interrupta (Adams) Donovan. Celte petile jorme, dépourvue de costules longitudinales, est beaucoup plus abondante sur les zostères que le R. parva typique. *RISS0A (PERSEPHONA) LILACINA Recluz. Commun sur les zostères. *Var. ex f. minor Dautz. Vit mélangée à la forme typique. *Var. ex col. paliida Dautz. Cette coloration, d'un blanc jaunâtre, se rencontre chez la forme typique, ainsi que chez la variété minor. *R1ISSOA (MASSOTIA) LACTEA Michaud. Commun, vivant sous les pierres enfoncées dans Île sable vaseux. *R1SSOA (MANZONIA) COSTATA J. Adams. Assez rare vivant sous les pierres; assez commun dans les cordons Httoraux. *RissoA (ONOBA) STRIATA J. Adams. jommun vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux. *R1SSOA (CALEODINA) CARINATA Da Costa. Vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux. Rare. R1SSOA (CINGULA) CINGILLUS Montagu. Bien que cette espèce ne soit pas très rare dans les cordons li- LENEN E toraux, nous ne sommes pas parvenus à la trouver vivante. RISSOA (CINGULA) SEMISTRIATA Montagu. Nous n’en avons {rouvé que trois exemplaires dans les cor- dons littoraux. *RISSOA (SETIA) FULGIDA J. Adams. Vivant sur les zos- - tères, au Verdelet. Peu abondant. BARLEEIA RUBRA (J. Adams) Montagu. Rare dans les cordons littoraux. PERINGIA ULVÆ Pennant. Peu commun dans les cordons littoraux. TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA Linné. Très rare dans ies cordons littoraux. Var. lævigata Risso. Cette forme, dépourvue de cos- tules axiales, est beaucoup plus commune dans les cordons littoraux que la forme costulée. CALYPTRA CHINENSIS Linné. Assez commun vivant sur les pierres et sur des valves de Pélécypodes. *LAMELLARIA PERSPICUA Linné. Un exemplaire vivant, sur une pierre, au Verdelet. Coquilles vides très rares dans les cordons littoraux. NATICA (LUNATIA) CATENA Da Costa. Nous n’en avons rencontré que quelques coquilles roulées sur la plage. NATICA (LUNATIA) NITIDA Donovan. Trois exemplaires de la coloration typique, blanche, dans les cordons littoraux. *Var. Alderi Forbes. Deux exemplaires vivants sur la plage, au Verdelet, et quelques coquilles vides dans les cordons littoraux. En suivant la classification du Manuel de Conchyliologie de P. Fischer, nous avons employé, Su Ne jusqu'à présent, le nom de section Naticina Guil: ding. Mais le type indiqué par Guilding pour Naticina est le N. lactea Guilding qui appartient au même groupe que le N. mamilla Linné, pour lequel Montfort avait déjà créé, en 1810, le genre Polinices. Le nom Naticina tombe donc en synonymie de Polinices et ce groupe comprend des coquilles porcelainées, très épaisses, à spire conique et possédant un gros funicule ombilical terminé par une callosité très forte qui s'étale sur le bord columellaire et remplit parfois complète- ment la cavité ombilicale. Le N. catena et nilida ne possèdent pas de funi- cule dans l'ombilic et appartiennent au même groupe que le N. heros Say, pour lequel Gray à proposé, en 1847, le nom Lunatia que nous adoptons aujourd'hui. *ADEORBIS SUBCARINATUS Montagu. Assez commun, vivant sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux, au Verdelet, en compagnie des Rissoa lactea, Striala et carinata. SCALARIA COMMUNIS Lamarck. Nous n'avons pas ren- contirét'celle. espèce : qui. at+été “trouvée: par M. Lavezzari. CIONISCUS UNICUS Montagu. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux. EULIMA INTERMEDIA (Cantraine) Jeffreys. Fragments dans les cordons littoraux. EULIMA INCURVA Renier. Trois exemplaires dans les cordons littoraux. ODOSTOMIA PLICATA Montagu. Assez fréquent dans les cordons littoraux. ODOSTOMIA RISSOIDES Hanley. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux. M el ODOSTOMIA ALBELLA (Lovén) Jeffreys. Quelques exem- plaires dans les cordons lttoraux. ODOSTOMIA UMBILICATA Alder. Trois exemplaires dans les cordons littoraux. ODOSTOMIA TÜRRITA Hanley. Trois exemplaires dans les cordons Httoraux. ODOSTOMIA DECUSSATA Montagu. Dix exemplaires dans les cordons littoraux. AURICULINA OBLIQUA Alder. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux. NŒMIA DOLIOLIFORMIS Jeffreys. Plusieurs exemplaires dans les cordons littoraux. *PYRGULINA INTERSTINCTA Montagu, var. terebellum Phi- lippi. Rare vivant sur les zosières. Assez commun, vide, dans les cordons littoraux. PYRGULINA SPIRALIS Montagu. Quelques exemplaires dans les cordons littoraux. *TRAGULA FENESTRATA (Forbes) Jeffreys. Un seul exem- plaire vide dans le cordon littoral. EULIMELLA ACICULA Philippi. Deux individus dans les cordons littoraux. TURBONILLA LACTEA Linné. Cordons littoraux, un bel exemplaire. TURBONILLA RUFA Philippi. Cordons littoraux, un fragment. *PHASIANELLA PULLUS Linné. Pas très abondant sur les zostères. Le Ph. pullus à été indiqué par Linné comme habitant la Méditerranée. M. de Monterosato a considéré les spécimens de l'Océan Atlantique comme appartenant à une espèce différente et il leur a attribué le nom de Phasianella picta Da Costa. Mais il ne nous est pas possible d'accepter Pd tete RTS cette manière de voir, car il existe de nombreux exemplaires des côtes de Bretagne qui ne diffèrent sous aucun rapport de ceux qui proviennent des côtes de Provence, d'Algérie, et d'autres points de la Méditerranée. *Var. picta Da Costa. Le T'urbo pictus de Da Costa est une forme plus allongée, à spire plus haute que le Ph. pullus typique, qui peut être admise comme variété. Jeffreys l'a désignée sous le nom de var. oblonga. Elle est aussi fréquente au Val- André. Var. ex col. Il est difficile de déterminer quels sont exactement le dessin et la coloration du Ph. pullus typique, car Linné n'a indiqué aucune rélé- rence pour cette espèce. Toutefois, les termes : « picta varie fasciis mactulisque purpurascentibus fuscis, albidisve », suffisent pour reconnaitre qu'il s'agit de coquilles présentant un dessin compliqué et une coloration variée. Gmelin, dans la 13° édi- tion du Systema Naturæ, à ajouté, comme réfé- rence, deux figures de Born (Test. Mus. Cæs. Vindob., pl. XII, fig. 17, 18), assez grossières, mais qui justifient cependant l'interprétation suivante de la diagnose linnéenne : « Coquille ornée sous la.suture de flammules blanches, ombrées de brun vers la gauche; deux séries décurrentes de taches blanches, articulées de brun régnant, l'une sur la périphérie, l'autre plus près de la base, les inter- valles des flammules et des taches étant couverts de ponctuations ou de linéoles obliques ». Les variétés de coloration sont extrêmement nombreuses, mais nous n'avons à mentionner ici que celles que nous avons observées au Val-André. *Var. ex col. pulchella Recluz. Cette variété ne pos- PAS sède ni flammules, ni taches; toute sa surface est garnie de nombreuses linéoles très obliques. *Var. ex col. millepunctata Monterosato. Egalement dépourvue de flammules et de taches, mais par- semée de nombreuses ponctualtions. *Var. ex col. flammea von Salis Marschlins (Reisen ins Kônigreich Neapel, p. 337, pl. VII, fig. 114) = var. bicolor B. D. D., etc. Chez cette variété, les fHammules subsuturales descendent jusque vers la base de la coquille. *Var. pallida nov. var. Nième dessin que celui du Ph. pullus typique, mais d'une coloration très pale, souvent même à peu près effacée. *Var..albina Monterosato. Entièrement blanche ou jaunätre, sans aucune trace de dessin. *GIBBULA MAGUS Linné. Commun sur le sable vaseux de la plage du Verdelet. *Voar.. ex, {/producta’B: D. D. Forme très élevée; "à ombilic presque fermé. Un seul exemplaire. *Var:rex .{. obsoleta B: D. D. Sans tubércules au sommet des tours. *Var. ex col. alba Jeffreys. D'un blanc Jaunâtre sans dessin. *Var. ex. col. griseola nov. var. D'un gris cendre foncé, traversé par des cordons décurrents composés de ponctuations alternativement noires et blanches; base ornée de flammules grises obliques, étroites et rapprochées. *GIBBULA (STEROMPHALUS) CINERARIA Linné. Commun sur les zostères et sous les pierres. *Var. ex f. elatior. Grande ei haute. *Var. ex col. variegata Jeffreys. Assez rare. AT es *GIBBULA (STEROMPHALUS) UMBILICALIS Da Costa = ? Tro- chus obliquatus Gmelin — Trochus umbilicatus Montagu. Commun sur les rochers et les pierres. *Var. imperforata Dautzenberg. Plus rare que le type et vivant à un niveau plus bas. *TROCHOCOCHLEA LINEATA Da Costa. Très commun sur tous les rochers. *CALLIOSTOMA CONULOIDES Lamarck. Commun sur les rochers aux basses mers de grandes marées: *CALLIOSTOMA GRANULATUM Born. Plusieurs beaux exem- plaires trouvés vivants à très basse mer par M. Lavezzari. Nous n'avons pas rencontré cette espèce. *CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) EXASPERATUM Pennant. Rare sous les pierres. Coquilles vides dans les cordons httoraux. *CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) STRIATUM Linné. Très commun sur les zostères. CYCLOSTREMA NITENS Philippi. Un exemplaire dans les cordons littoraux. *HALIOTIS TUBERCULATA Linné. Assez commun sous les grosses pierres, au Verdelet. *FISSURELLA MAMILLATA Risso. Un seul exemplaire vivant sous une pierre, au Verdelet; deux coquilles dans les cordons littoraux. Cette espèce est bien plus rare au Val-André que dans les parages de Saint- Malo. *EMARGINULA FISsURA Linné. Nous en avons récolté une vingtaine d'exemplaires vivants sous les pierres, au Verdelet, mais nous n'avons trouvé aucun E. rosea Bell. Dans la région de Saint-Malo, c'est au contraire l'E. rosea qui vit dans la zone des 5 + en Laminaires et nous n’y avons rencontré l'E. fissura que dans des dragages au large. *ACMÆA VIRGINEA Müller. Commun .vivant sous les pierres, au Verdelet. *PATELLA VULGATA Linné. Extrêmement commun sur tous les rochers du littoral. *Var. ex f. conica Brown = elevala Jeffreys = hypsi- lolera Locard (ex parte). Forme haute. *Var. ex col. secernenda Dautzenberg. Commune sur les rochers. Se distingue par sa coloration brune noirâtre à l'extérieur et d’un vert olive foncé à l'intérieur. *Var. ex col. communis Brown = picla Jeffreys. Ornée de rayons rouges. *PATELLA INTERMEDIA Jeffreys. Commun sur tous les rochers. *PATELLA DEPRESSA Pennant, var. athletica Bean. Commun dans les mares des rochers, à mi-marée et sur les rochers à très basse mer. *Var. ochracea Dautz. et Durouchoux. Teintée -de jaune ocre à l'intérieur. POLYPLACOPHOR A *LEPIDOPLEURUS CANCELLATUS Sowerby. Assez commun à très basse mer sous les pierres, au Verdelet. *ISCHNOCHITON (TRACHYDERMON) CINEREUS Linné = mar- ginatus Pennant, Très commun sous les pierres, dbasse IMET *CHITON (HANLEYA) scABRIDUS Jeffreys. Très rare à très basse mer sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux. MLEÛ == *ACANTHOCHITES FASCICULARIS Linné. Très rare. Nous n'en avons recueilli que deux exemplaires sur les pierres, à basse mer. *ACANTHOCHITES DISCREPANS Brown. Assez commun sous les pierres, à basse mer. SCAPHOPODA *DENTALIUM VULGARE Da Costa. Très rare vivant dans le sable à très basse mer. Coquilles vides peu com- munes dans les cordons littoraux. PELECYPODA *OSTREA EDULIS Lanné. Très rare. Nous n’en avons ren- contré qu'un seul individu vivant, jeune, fixé sur une pierre couverte de Balanes. Les valves roulées ne sont pas rares sur les plages. *ANOMIA EPHIPPIUM Lainné. Vivant en abondance sur Îles pierres. On en trouve aussi de volumineux paquets composés de nombreux individus fixés les uns sur les autres, rejetés sur les plages. *Var. cepa Linné. Diffère de l’A.-ephippium typique par sa coloration violacée. LIMA (LIMATULA) SUBAURICULATA Montagu. Valves dans les cordons littoraux. Rare. *CHLAMYS VARIA Linné. Vit attaché aux pierres par son byssus. Assez commun. *CHLAMYS (ÆQUIPECTEN) OPERCULARIS Linné. Très rare. Nous n’en avons recueilli que deux exemplaires vivants. *PECTEN MAXIMUS Linné. Un exemplaire jeune vivant dans une prairie de zostères, au Verdelet. Valves isolées rejetées sur les plages. NON *MyYTrILUS EDULIS Linné. De nombreuses colonies de ce Mollusque garnissent les rochers de tout le Hitto:al. Comme toutes les Moules qui vivent sur les rochers, celles du Val-André sont petites et rabou- gries; leurs valves sont épaisses et presque tou- jours plus ou moins érodées chez les individus adultes. On rencontre ensemble des individus de la forme typique étroite el allongée el d’autres dilatés du côté dorsal qui constituent la variété galloprovincialis Lamarck. Certains exemplaires très vieux ont le bord ventral concave, les crochets écartés, el peuvent être rapportés à la variété unci- nala Bucq. Dautz. Dollf. MODIOLA BARBATA lLanné. Rare. Nous n'en avons recueilli que quelques exemplaires vides et des valves rejetées sur les plages. MODIOLA ADRIATICA Lamarck. Très rare. Nous n'en avons trouvé que des valves. *Var. radiata Ilanley. Plusieurs spécimens recueillis à basse mer dans le sable coquillier. *MODIOLARIA DISCORS Linné. Très rare sous les pierres à basse mer. *ARCA (FOSSULARCA) LACTEA Linné. Très Commun sous ies pierres à basse mer. Ce Mollusque est beau- coup plus abondant, dans la zone littorale, au Val- André que dans les parages de Saint-Malo. Cer- tains exemplaires, de grande taille, atteignent IS millimètres de diamètre antéro-postérieur. PECTUNCULUS (AXINÆA) GLYCYMERIS Linné. Très rare. Nous n’en ayons rencontré qu'un exemplaire jeune, vide. *NUCULA NUCLEUS Linné, var. radiata Forbes et Hanley. Exemplaires vides et valves dans les cordons lit- — 61 — toraux. Récolté vivant, en nombre, par M. La- vezzari. #*MONTACUTA BIDENTATA Montagu. Rare vivant sous les pierres. Les exemplaires vides et les valves abon- dent dans les cordons littoraux. *LASÆA RUBRA Montagu. Assez abondant dans les byssus des moules et parmi les Balanes. NEOLEPTON CLARKIE Clark. Assez commun dans les cordons littoraux : exemplaires complets el valves. #CARDIUM (ACANTHOCARDIA) ECHINATUM Linné. Assez sou- vent rejeté vivant sur la plage, à très basse mer, après les gros temps. #CARDIUM (PARVICARDIUM) NODOSUM Turton. Exemplaires jeunes et valves dans les cordons littoraux. #Var. lutescens Dautz. et Durouchoux. CARDIUM (PARVICARDIGM) EXIGUUM Gmelin. Quelques valves dans les cordons littoraux. #CarDIUM (CERASTODERMA) EDULE Linné. Peu commun dans le sable des plages. #*CARDIUM (LÆVICARDIUM) NORVEGICUM Spengler. Exem- plaires de différents âges rejetés sur les plages à très basse mer. *Var. pallida Jeffreys. Blanche, sans taches, sous un épiderme gris jaunâtre. #MERETRIX (CALLISTA) CHIONE Linné. Plusieurs exem- plaires jeunes recueillis par M. Lavezzari sur un banc découvert à très basse mer. *DosiniA EXOLETA Linné. Assez rare sur la plage, au Verdelet. #Var. omnino-albescens Poli — albo-sordida Scacchi — unicolor-alba Hidalgo. Entièrement blanche, sans flammules. po re *Var. interrupta B. D. D. Valves ornées de deux rayons composés de taches plus ou moins inter- rompues en chevrons. *VENUS (VENTRICOLA) VERRUCOSA Linné. Vivant dans le sable vaseux. Exemplaires vides rejetés sur la plage. Le Verdelet. *VENUS (TIMOCLEA) OVATA Pennant. Rare vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. *TAPES RHOMBOIDES Pennant. Cette espèce est remar- quablement abondante, rejetée sur la plage au Verdelet. On y rencontre de nombreuses et jolies variétés de coloralion. *Var. ex f. sarniensis Turton. Cette variété qui se distingue par sa forme courte et haute, est nlus commune que le T. rhomboides typique. Nous n'avons pas rencontré au Val-André la variété elongata Jeffreys, qui est au contraire plus allongée transversalement et dont le bord dorsal, plus déclive donne à lextrémité postérieure de la coquille un aspect légèrement acuminé, mais nous en avons recueilli en 1891 un exemplaire bien caractérisé à Binic. Le T. rhomboides est bien plus commun au Val- André que dans la baie de Saint-Malo. La description de Pennant indique comme colo- ration typique : « pale brown color variegated ». *Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, sans dessin. *Var. ex col. fulva Locard. D'une teinte fauve uni- forme. *Var. ex col. radiata Locard. Ornée de deux rayons blancs plus ou moins interrompus qui partent des crochets et s'élargissent jusqu’au bord ventral. you *Var. ex col. marmorata Locard. Diversement marbrée et tachée de brun sur un fond blanchâtre. *Var. ex col. roseotincta nov. var. Teintée de rose surtout dans la région des crochets. Celle teinte rose existe aussi souvent chez les trois -variétés précédentes. *Var. ex col. semiferruginea nov. var. Des taches d'un brun ferrugineux ou orangé sont disposées en zones concentriques irrégulières. *TAPES (PULLASTRA) PULLASTRA Montagu. Commun, vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. Montagu a si bien décrit celte espèce qu'il ne peut y avoir le moindre doute sur son identité, bien que la figuration du Conchylien Cabinet, indiquée comme référence, représente une espèce exotique. La première figure satisfaisante à été donnée par Pulteney (Dorsetsh., pl. I, fig. 8). Elle a la surface parsemée de nombreuses petites ‘taches allongées et nous paraît devoir être re- gardée comme représentant la coloration {ypique. *Var. ex f. perforans Montagu. Décrite comme espèce spéciale, mais c’est tout au plus une variété, car il ne s’agit que de déformations provenant de ce que le Mollusque, au lieu de vivre dans le sable, s’est développé au milieu de colonies d’'Hermelles. Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche, sans dessin. *Var. ex col. lutea Locard. Fond jaune avec quelques taches peu apparentes et parfois aussi sans taches. Assez rare. *Var. ex Col. violacea Locard. D'un gris violacé. Très rare. - *Var. ex col. maculosa nov. var. Ornée sur la région postérieure de taches brunes irrégulières plus ou ee LU moins disposées en chevrons, (out le reste de la coquille étant d’un blanc immaculé. *Var. ex col. lyrata Locard, 1886 — catenata B. D. D. semblable à la var. maculosa, mais présentant en outre trois rayons divergents sur les régions _ médiane et antérieure des valves. *Var. ex col. dissimilis nov. var. Chez celte variété, la valve droite est entièrement blanche, mais, sur la valve gauche, une tache brune étroite règne le long du bord postérieur. *TAPES (PULLASTRA) AUREUS Gmelin. Commun; vit dans les mêmes conditions que le 7. pullastra. Le Venus aurea a été basé par Gmelin sur la tigure 249 (pl. 404) de Lister, qui représente une coquille ovale, de taille moyenne (diam. umbono- ventral 22 mm., diam. antéro-post. 27 mm), ornée d'un dessin compliqué, composé de linéoles brun noirâtre qui s’entrecroisent irrégulièrement en chevrons, et de quelques rayons peu apparents, formés de taches irrégulières foncées. *Var. ex f. major, de grande taille. Les exemplaires que nous avons recueillis au Val-André ont 26 x 36 mm., mais celte taille est surpassée par le spécimen du Croisic sur lequel nous avons établi la var. major et qui a 29 x 38 mm. *Var. ex col. albida Dautz. Entièrement blanche. *Var. ex col. fulva nov. var. Fauve, avec des ponc- tuations et des rayons à peine visibles. *Var. ex col. partita Dautz. Blanche, avec l'extrémité postérieure des deux valves largement teintée de brun foncé. *Var. ex col. semipartita nov. var. Valve droite entièrement blanche, valve gauche ayant l'extré- on — mité postérieure ornée d'une large tache brune. Un exemplaire. *Var. ex col. simulans nov. var. Jolie variété qui pré- sente sur la région postérieure le même dessin composé de taches brunes irrégulières qu'on observe chez la variété maculosa du T. pullastra. *TAPES (AMYGDALA) DECUSSATUS Linné. var. ex f. fusca Gmelin. Moins commun au Verdelet que les T. pullastra et aureus. Le type du Venus fusca Gmelin est d’une colo- ration brune uniforme. *Var. ex col. albida B. D. D. Entièrement blanche. *Var. ex col. lutea nov. var. D'un jaune d’or uniforme, ou ayant des zones concentriques plus claires bordant les lignes d’accroissement. On voit parfois quelques petites taches brunes peu apparentes sur la région postérieure. *Var. ex col. varians B. D. D. Diversement tachetée ou marbrée de gris sur un fond blanchâtre. *Var. ex col. radiata B. D. D. Ornée de rayons bruns plus ou moins interrompus. *THYASIRA FLEXUOSA Montagu. Vivant dans le sable vaseux sous les prairies de zostères. Les valves isolées sont abondantes dans les cordons littoraux. *DONAX vVITTATUS Da Costa. Très commun rejeté sur la grande plage du Val-André. *Var. ex f. atlantiça Hidalgo. Cette variété qui se ren- contre avec le D. vittatus typique, a la région pos- térieure traversée par des sillons obliques qui forment un treillis par leur croisement avec les stries rayonnantes. *Var. ex f. magna Damon. De grande taille, attei- gnant 45 millimètres de largeur. *Var. ex col. lactea Martel. D'un blanc uniforme à l'intérieur et à l'extérieur. *Var. ex col. aurea nov. var. Test jaune d'or à l'in- térieur et à l’extérieur. La coloration typique de cette espèce est blan- châtre avec des zones concentriques violettes qui accompagnent les lignes d’accroissement. 1/1n- térieur des valves est violet, liseré de blanc sur les bords. *DONAX (CAPSELLA) VARIEGATUS Gmelin. Nombreux exemplaires recueillis vivants par M. Lavezzari sur un banc de sable que nous n'avons pu visiter, aucune marée n'ayant été assez forte, pendant notre séjour, pour le mettre à découvert. *GARI (PSAMMOCOLA) DEPRESSA Pennant. Vivant dans le sable vaseux ; commun, rejeté sur les plages, au Verdelet. *Var. ex col. lactea Jeffreys. Entièrement blanche. *Var. ex col. flavescens Réquien. Fond jaunâtre avec des rayons roses. *Var. ex col. cærulescens Réquien. Fond violacé, irré- gulièrement mouchelté de blanc. Région des som- mets teimtée de violet foncé. *SOLENOCURTUS SCOPULA Turton., Un exemplaire recueilli vivant sur.la plage par M. Lavezzari (Collect. Lavezzari). PHARUS LEGUMEN Linné. Beaux exemplaires, de grande taille, rejetés sur la grande plage du Val-André, après les tempêtes. CULTELLUS PELLUCIDUS Pennant. Fragment dans le cordon littoral. *Ensis ENsis Linné. Vit enfoncé dans le sable; coquilles vides rejetées sur la plage. Commun. Or La citation de l'Ensis siliqua dans la liste dé M. Lavezzari provient d’une erreur. Celle espèce doit donc être supprimée. *SOLEN MARGINATUS Pennant. Commun vivant dans le sable; coquilles rejetées sur la plage. *MACTRA CORALLINA Linné var. atlantica B. D. D. Extrêmement commun, rejeté vivant sur la grande plage du Val-André. *Var. cinerea Montagu. Coloration cendrée sans rayons, également commune. *MACTRA GLAUCA Born. M. Lavezzari a recueilli un exem- plaire vivant de cette espèce et quelques valves sur un banc de sable qui n’émerge que lorsque les marées descendent plus qu'elles ne l'ont fait pen- dant notre séjour au Val-André. *NIACTRA (OXYPERAS) SOLIDA Linné. Commun vivant dans le sable à basse mer, au Verdelet. *Var. truncata Montagu. Avec la forme typique, mais plus rare. *MACTRA (OXYPERAS) SUBTRUNCATA Da Costa. Très com- mun vivant dans le sable de la plage. *LUTRARIA LUTRARIA Linné. Vivant dans le sable des plages. De nombreux exemplaires vides sont rejetés sur la grande plage du Val-André, après les tempêtes. *LUTRARIA OBLONGA (Chemnitz) Gmelin. Plus rare que le précédent, ce Mollusque a été récolté vivant par M. Lavezzari, mais nous n’en avons trouvé qu'un exemplaire vide et des valves. *SPHENIA BiNGHAMI Turton. Rare vivant sous les pierres au Verdelet (Lavezzari). Nous en avons rencontré des spécimens vides dans les cordons littoraux. C’est cette espèce que M. Lavezzari à citée par ST EE erreur sous le nom de Saricava rugosa, comme nous avons pu le constater sur les exemplaires de sa Collection. *CORBULA GIBBA Olivi. M. Lavezzari a trouvé ce Mol- lusque vivant en grand nombre sur un banc de sable qui n'émerge qu'aux très fortes marées. Nous n'en avons récolté que des valves isolées dans les cordons littoraux. PHOLAS DACTYLUS Linné. Fragments dans les cordons littoraux. *BARNEA CANDIDA Linné. M. Lavezzari nous en a montré dans sa collection de nombreux spécimens qu'il a recueillis, 11 y a une dizaine d'années dans un banc de glaise qui restait à sec pendant les fortes marées. Cette glaise est maintenant recouverte par une couche de sable et nous n'avons plus trouvé que quelques valves de B. candida dans les cordons httoraux. *LORIPES LACTEUS Linné. Vit dans le sable vaseux, sous les prairies de zostères du Verdelet. Ses valves sont très nombreuses dans les cordons littoraux. *LUCINA BOREALIS Linné, var. ex f. minor Dautzenberg. Vit en compagnie du Loripes lacteus et du Thya- stra flexuosa dans le sable vaseux des prairies de zostères, mais est beaucoup plus rare. Le type du L. borealis est une grande forme dont . l'habitat actuel comprend la Norvège, l’Ecosse, l'Angleterre, l'Irlande, la Méditerrante et lAdria- tique (de Monterosato) et les Acores (Prince de Monaco). Sur les côtes occidentales de France, nous en avons ramassé des valves au Pouliguen, M. de Boury l’a trouvé à Arcachon et le D' Daniel en a récolté de magnifiques exemplaires morts, | — 69 — mais intacts dans des dépôts vaseux de la rade de Brest où ce Mollusque ne vit plus maintenant. Sur les côtes de la Manche, nous n'avons jamais rencontré que la var. minor. *TELLINA (TELLINULA) SQUALIDA Pulteney. Très rare vivant dans le sable vaseux, au Verdelet. *TELLINA (ANGULUS) FABULA Gronovius. Exemplaires vivants et morts rejetés sur la grande plage du Val-André. TELLINA (MŒRELLA) DONACGINA Linné. Deux exemplaires complets et quelques valves dans les cordons lil- toraux, au Verdelel. *ARCOPAGIA CRASSA Gmelin. Peu commun sur la plage, au Verdelet. Le type de cette espèce est orné de rayons rouges. *Var. ex col. albida Jeffreys. Entièrement blanche. Moins rare que la coloration typique. *\ACOMA TENUIS Da Costa. Très abondant, rejeté sur la grande plage du Val-André. La coloration typique de cette espèce est rose clair avec des zones concentriques d’un rose vif. *Var. ex col. alba O.-G. Costa = albida de Montero- sato. Entièrement blanche. *Var. ex col. aurantia de Monterosato. Orangée claire avec des zones concentriques plus foncées. *Var. ex col. carneola nov. var. D'une teinte carnéolée claire avec un rayon rose limitant la région postérieure. *Var. ex col. pudibunda de Monterosato. Blanche, avec une large tache d’un rose vif sur la région qui entoure les crochets. *Var. ex col. maculata nov. var. Semblable à la Le De variété pudibunda, mais avec une tache orangée remplaçant la tache rose. MACOMA BALTHICA Linné. Une seule valve roulée ramassée au Verdelet dans le cordon littoral. SCROBICULARIA PLANA Da Costa. Quelques valves roulées recueillies sur la grande plage du Val-André. SYNDESMYA ALBA Wood. Très rare. Nous n’en avons trouvé que quelques valves dans les cordons lit- toraux. *PANDORA INÆQUIVALVIS Linné. Peu commun. Beaux exemplaires rejetés vivants el morts sur la grande plage. THRACIA PAPYRACEA Poli. Valves isolées peu nombreuses dans le cordon littoral. PH RSR) es RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard LAMY. \ (1=Partie). La superfamille des Lucinacea à élé subdivisée par M. Wm.-H. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIIT, p. 780) en 5 familles : Lucinidæ, Cor- bidæ, Thyasiridæ (ou Cryptodontidæ), Diplodontidæ (ou _Ungulinidæ), Cyrenellidæ. Famille des LUCINIDÆ La famille des Lucinidæ offre les caractères suivants : Coquille équivalve, suborbiculaire ou ovale, peu iné- quilatérale, plus ou moins aplatie, non nacrée. Surface externe ornée de stries ou de lamelles concen- triques croisées quelquefois par des côtes rayonnan({es moins accentuées. Epiderme mince. Chez beaucoup d'espèces, 1l existe, sur chaque valve, deux sillons ou plis radiaux, plus ou moins profonds, parfois obsolètes, qui partent du sommet, l'un du côté antérieur, l’autre du côté postérieur, et qui délimitent deux régions appelées les aréas dorsales antérieure ou buccale et postérieure ou anale. Sommets petits, rapprochés, peu saillants, obliques en avant. AA he Lunule en général petite, presque toujours nettement circonscrite, profondément déprimée, asymétrique, plus développée dans la valve droite, sur laquelle elle forme souvent une saillie dentiforme s’adaptant à un alvéole dans la valve gauche. Corselet plus ou moins distinctement délimité. Ligament et résiium habituellement réunis, allongés, marginaux, plus où moins enfoncés, recouverts par les bords du corselet el devenant même, mais rarement, complètement internes. j Nymphes aplaties. La charnière est extrêmement variable : d’ailleurs, elle peut non seulement différer dans divers spécimens d’une même espèce, mais se modifier chez un seul individu, dont les dents, d’abord très nettes, deviennent avec l’âge graduellement obsolètes (1), Normalement, sur chaque valve, on observe deux dents cardinales [2 a et 4b; 3a et 3b] divergentes, obliques en arrière, dont la plus interne [2 a, 3 b] est bifide, et 11 y a, tañt en avant qu’en arrière du sommet, une dent latérale, double à gauche [L Arr et L Av; LPxet LPiv], simple à droite [LA:ï, LP:]6),, l'an térieure [L Ar et LA ; LA r| rapprochée des car dinales, la postérieure |L P 11 et L P iv; LP 1] en étant au contraire éloignée. Quelquefois les dents latérales font défaut et il y a seulement des dents cardinales : même fréquemment la dent cardinale antérieure droite [3 a] est rudimentaire ou disparait, quand la lunule forme une dépression très 4 (1) Je remercie très cordialement M. Ch. Richard d'avoir bien voulu exécuter, sur mes indications, les dessins qui, dans ce mémoire, repré- sentent les charnières des divers types de Lucinacea. (2) Comme le fait remarquer M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1349), ce doit être par un lapsus pennæ que F. Bernard (189%, Bull. Soc. Géol. France, 3e s., XXIII, p. 123) attribue, au contraire, des dents latérales doubles à la valve droite. RES profonde ne permettant plus à cette dent de se déve- lopper. Impressions musculaires écartées et inégales : l'an- térieure allongée et étroite, se prolongeant obliquement en dedans de la ligne palléale ; la postérieure plus arrondie el placée plus haut dans la valve (1861, Des- hayes, Journ. de Conchyl., IX, p. 326). Impression palléale entière, large, souvent déchi- quetée, submarginale. Intérieur des valves orné de ponctuations qui corres- pondent à des points d'attache du manteau. Bord interne des valves en général lisse ou parfois faiblement denticulé. La famille des Lucinidæ renferme les genres Lucina (Bruguière) Lamarck, Pseudomiltha P. Fischer, Loripes Poli, Miltha H. et A. Adams, Phacoides Blainville, Myrlæa Turton, Codokia (Scopoli) P. Fischer, Divaricella von Martens et un genre de position incertaine, Vati- cinaria Dall. Un certain nombre de formes ont été placées parmi les Lucines, bien qu'appartenant à d’autres familles : Le Lucina bipartita Philippi (1836, Enum. Moll. Sicil., I, p. 32, pl IL, fig. 21) est, d'après l'auteur lui-même (845, Abbild. Conch., IL, p. 60, Astarte, pl. I, fig. 9), un Astarte, synonyme d’ailleurs d'A. (Gonilia) calli- glypta Dall. Le nom de Lucina digitalis a été donné par Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 544) au Tellina digitaria Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 677) qui est, en réalité, un Astarte, tvpe de la section Digitaria S. Wood, 1853 — Woodia Deshayes, 1858, et qui a également pour Synonyme Lucina curviradiata Nyst (1845, Descr. Coq. foss. terr. tert. Belgique, p. 137, pl. IL, fig. 12 a-r\. 6 DR Quant au Lucina digitalis Krebs [non Lk.] (1864, west Indian Mar. Shells, p. 105), ce paraît être, d'après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 816), le Tellina (Strigilla) pisiformis Linné (1758, Syst. Nal., ed. X, p. 677). C’est également à cette espèce Linnéenne que Philippi (1846, Abbild. Conch., Il, p. 93) assimile 1e Lucina pisi- formis Thorpe (1844, Brit. Mar. Conch., p. 75) at le Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., IL p. 10) | De même, ainsi que l’a reconnu Deshayes (1830, Encycl. Méthod., Vers, Il, p. 372; 1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 209 et 227), le Tellina carnaria Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 676), placé par Lamarck (1818, Anim. s. vert, V, p. 541) dans les Lucina, est bien une Telline qui est le type du genre Strigilla. Comme je l'ai fait remarquer (1915, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p.136), il est vraiment surprenant de constater que la même confusion ait été encore faite par Locard : dans sa collection, actuellement au Muséum de Paris, on trouve, parmi les Lucines des côtes de France, toute une série online de cette Telline (d’ailleurs exotique) éliquetés Lucina mirabilis @, nom qu'il avait proposé (1892, Coq. mar. côtes France, p. 314) pour remplacer celui de Lucina carnaria primitivement employé par lui (1886, Prodr. malac. franç., Moll. mar., p. 465). Le Lucina balauslina Payraudeau (1826, Cat. Moll. Corse, p. 43, pl. I, fig. 21-22) est le Tellina balaustina Linné. Le Lucina cristata Récluz (1842, Rev. Zool. Soc. Cuvier., V, p. 270; 1843, Mag. Zool. Guérin-Menev., (1) Ce nom spécifique a été repris par M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 173) pour une nouvelle espèce : Zucina (Phacoides) pulchella, du golfe de Siam. (2) IL existait déjà un ZLucina mirabilis Dunker (1865, Novit. Conch., livr. IX, p. 77, pl. XXVI, fig. 7-9)=L. Voorhoevei Deshayes, RIRE Me Moll., pl. 60) est un T'ellidora voisin du T. Burneti Brod. et Sow. (1900, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1037) ou même identique (1857, Carpenter, Rep. Moll. West Coast North America, p. 203 et 245) U). Le Lucina lutea Lamarck (1818, Anim. s. vert, V, p. 544), de l’île de France, a été figuré par Delessert (1841, Rec. Coq. Lamarck, pl. VE, fig. 9 a-c) : von Martens (1880, in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 322) a reconnu que c'était un Scintilla, qu'il regarde comme pouvant être la même espèce que le Sc. pisumn Sowerby (1806, Thes. bonch., II p.178; pl.235,: Mg: .545b;:, 1874; Reeve; Conch. Icon., XIX, Sciniilla, pl. VI, fig. 47 a-b), égale- ment de l'île Maurice. Le Lucina Deshayesi d'Orbigny, de certaines collec- lions anciennes, est Je Myllita Deshayesi Recluz [Erycina] (1844, Rev. Zool. Soc. Cuvier., VIL p. 325; 1850, d'Orbigny et Récluz, Journ. de Conchyl., I, p. 292, pl. XI, fig. 12-14) {non Bornia (Pythina) Deshayesiana Hinds|. Le Lucina undata Lamarck (1818, Anim. s. vert., V, p. 543) = Venus unddta Pennant (1777, Brit. Zool., p. 95, pl. 55, fig. 51) est, d’après Lamarck lui-même, le type du genre Mysia Leach, qui à pour synonyme Lucinopsis Forbes et Hanley, et qui fait partie de la famille des Veneridæ. Le Lucina caduca Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg. Neapol., p. 6) est également ce Lucinopsis undata Penn. Le Lucina oblonga Philippi (1856, Enum. Moll. Sieil., I, p. 34) et le Loripes ellipticus Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg. Neapol., p. 5) correspondent à une seule et même espèce, le T'ellina elliptica Scacchi (1833, Oss. Zool., IE, p. 14), type du genre Scacchia Philippi (184%, Enum. MollSicil., Il,.p.27, pl. XIV, fig. 8). (1) Le nom ZLucina cristata a été repris par E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 175, pl. XIII, fig. 3-34) pour une espèce Australienne, PAS Re Issel (1869, Malac. Mar Rosso, p. 85, pl. I, fig. 10) a établi un genre Elathia pour une coquille du golfe d’'Akaba, l'E. Arconalü, qui posséderait une charnière semblable à celle du Cardita sulcata Brug., mais devrait cependant être rangée dans la famille des Lucines : cette forme, qui reste énigmatique, constitue pour P. Fischer (1887, Man. Conchyl., p. 1184) un genre incertæ sedis. Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII, p. 82, pl. I, fig. 10-11} à imparfaitement décrit et imsufi- samment représenté sous le nom d’Austriella sordida une coquille Australienne d’eau saumâtre; il rapportait cette espèce aux Unionidæ, cependant, d’après l'aspect de la figure, Tryon (1884, Syst. Conch., III, p. 211) a supposé qu'il pouvait s'agir d'une forme Lucinoïde, et E.-A. Smiih (1895, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13) l'a même identifiée au Lucina Philippinarum Hanley [= corrugata Desh.}]; néanmoins M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1360) regarde la véritable position de ce genre comme demeurant incertaine. Plusieurs autres espèces ont été rapportées aux Lucina, mais elles sont trop insufiisamment décrites pour qu'il soit possible de préciser à quel genre ou sous- genre il convient de les rattacher plus particulièrement : Lucina (?) antarctica Philippi (1856, Malak. Blätt., IT, p. 166), du détroit de Magellan. Lucina caribæa d'Orbigny (1857, P. Fischer, Cat. Coq. rec. Beau, Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIIT, p. 501) : ce paraît à M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) un nomen nudum. Lucina carnosa Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 4-6), du Natal. Lucina citrina Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 5), d'habitat inconnu. Lucina crassilirata Tate (1887, Trans. R. Soc. South Australia, IX, p. 67, pl. IV, fig. 2), de South Australia. Lucina elongata Nils Odhner (1919, Contr. faune malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XII, p. 26, pl. IL, fig. 19), de Tamatave. Lucina OErstedti Môürch (1878, Poulsen, Catal. West Indian Shells, p. 15), des Indes occidentales : c'est pro- bablement, d’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 814), un nom manuscrit. Lucina paupera Tate (1892, Trans. R. Soc. South Aus- tralia, XV, p. 129), de South Australia. Genre LUCINA ({s. str.) Lamarck, 1799. Le nom générique Lucina, employé par Bruguière en 1797 sur les planches 284, 285 et 286 de l’Encyciopédie Méthodique, a été adopté en 1799 par Lamarck qui a pris pour type le Venus edentula Linné = ? Lucina ovum Reeve. Ce genre, qui a comme synonyme Anodontia Link, 1807, se caractérise ainsi : Coquille plus ou moins grande, suborbiculaire, renflée, presque équilatérale; valves assez minces, ornées de stries ou de lamelles concentriques. Aréas dorsales antérieure et postérieure obsolètes. Sommets peu proéminents et infléchis. Lunule courte et profonde. Pas de corselet. Ligament et résililum plus ou moins profondément enfoncés dans un sillon oblique du bord cardinal, mais sans être enfermés. Nymphes ligamentaires peu saillantes. Charnière complètement édentule, toutes les dents étant obsolètes. PT es Impression musculaire antérieure longue. Bord des valves entier. Ce genre se subdivise en deux sections : 1° Section Lucina s. str., type L. edenitula L. — coquille habituellement grande. Lunule étroite, longue, bien limitée. Ligament nettement externe, inséré sur une nymphe formé par l'épaississement du bord cardinal. Impression musculaire antérieure longue. 2° Section Loripinus, proposée par M. de Monterosalo en 1883 pour le Lucina fragilis Phil. -— Coquille petite, bombée, mince. Lunule large, courte, obtusément limitée. Ligament presque entièrement interne, enfoncé dans une rainure étroite et profonde. Charnière sans dents, parfois munie, sur la valve droite, d’une saillie dentiforme sous le crochet, mais sans aucune fossette sur la valve gauche. Impression musculaire antérieure courte et large. LUCINA EDENTULA Linné Forma ovum Reeve. 1758. Venus edentula LINNÉ (non Lamarck), Syst. Nat., éd. X,:p. 699. ‘ 18%. Lucina -— ] ES Parapri, Zeitschr. f. Malak., !I, ! DA 1847. Paicippr, Abbild. Conc., Il, p. 205. 1848. — fjragilis Krauss (non Phil.), Südafris. Moll., DD: 1850. — ovum Rexve, Conch. Icon., VI, Lucina, DAVIS Re 1850. — tumida R&EVE, ibid., pl. V, fig. 22. 1855. Venus edentula L., HaxLeY, Ipsa Linn. Conch., p. 7%. 1857. Loripes — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 469. 1857. — “ovum Rve. H. et A. ADpaAMSs, ibid., p. 469. 1957. _- tumida Rve., H. et A. ADpams, ibid., p. 469, 1862. 1865. 1867. 1869. 1906. 1906. 1909. 1909 ni) — Lucina edentula L., — gylobosa Loripes ovum Rve., Lucina (Loripes) globosa 70. Loripes lumida Rve., . Lucina (Anodonlia) globosa — edentula TL. _ globosa . L. (Anodontia) edentula L., . Loripes globosus . ATinus == . Cryplodon — . Lucina edentula L., . Lucina globosa Cryptodon — Lucina edentula L., . L.(Thyasira)— es CHENU, Man. Conch., If, p. 121, fig. 581. VAILLANT (non Chemn.), Rech. faune malac. Suez, Journ. de Conchyl., XIII, p. 116. ANGAS AB ZMNSUMIE Rp :0920: IssEz (non Chemn.), Malac. Mar. Rosso, p. 85. Mac Anpr£w, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p. 448. VON MaARIENS (non Forskal), in Môbius, Beitr. Meeresf, Mauri- tiUS, p.388: Duxxer, Int. Moll. Mar. Japon., p. 216, pl. 8, fig. 78. A.-H. CookE (non Forsk.), Test. Moll. Suez, Ann. Mäg. Nat. HIS MN 5e S EVITI 10199 VON MARTENS, Shells Mergui, Journ. Linn. Soc. Zool., XXI, 1p'raretmel); JOUSsEAUME (non Chemn., Moll. rec. Faurot Mer Rouge, Mém. Soc. Zool. France; 1, p: 210: G.-B. Sowergy (non Forsk.), Mar. Shells S. Africa, Journ. of Con- chol VIe D el HepLex (non Forsk.), Moll. Funa- futi, Mem. Austral. Mus., II, p. 498. DALL, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 802. STURANY (non Forsk.), Exp. « Pola », Lamellibr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, UD CMDMESE JHevrey (non Forsk.), Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXI, p. 465. Lauy (non Forsk.), Lamellibr. Tuamotu, Bull. Mus. hist. nat, XII p.213: Hepzey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347. LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr.. Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, % s., V, p. 167. 1909 1915 1915. 1916. 1857 1872. 1833 1897 1905. 1850 1857. 1870. 1886 1916. . L. (Thyasira) ovum Rv2., . Lucina 7. Lucina . Loripes globosa edentula L., LYNGE, ibid., p. 168. BarTscx (non Forsk.), Rep. Tur- ton coll. S. Afric. Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, p. 194. LAMY, Espèces Lamarckiennes de Lucina, Bull. Mus. hist. nat. XXI, p. 134. — —f{.ovum Rve., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 145. Var. Philippiana Reeve. edentula TL, Philippiana — Rve, . Toripinus — — . Lucina . Lucina . Lucina edentula L., Philippiana Rve. Paizrppr, Abbild. Conch., II, Lu: cina, pl. I, fig. 1. REeSvE, Conch. Icon., pl. V, fig. 23 a-D. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., Il, p. 469. TRrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 90. pi MONTEROSATO, Conch. litt. Me- ANA SIC AIR VON MARTENS, Süss. u. Brackw. Moll. Indisch. Archip., in WE- BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- derl. Ost. Ind., IV, p. 889;"pl° XI, fig. 12. HipaALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, See, AOL Var. pila Reeve. pila Loripes — Rve., — edentula L. v. pila Rve., Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig. 24. H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll;, II, p. 409. *Mac -AnprEw, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 49 S., VI, p. 448. A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat: Hist, 515" NII AD-209; Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 147. des AR ee Philippi a défini comme Lucina edentula une espèce qui, par sa couleur entièrement blanche, son plateau cardinal très étroit, son impression musculaire anté- Charnière de Lucina edentula Linné (valve gauche). rieure courte et très divergente vers l’intérieur des valves, se distingue nettement de la forme des Antilles qui a été figurée sous le même nom par Chemnitz (1784, Conch. Cab., VII, pl. 40, fig. 427-429), bien qu'étant, en réalité, le Tellina chrysostoma Meuschen W. Cette coquille décrite par Phihppi est d’ailleurs iden- tique à celle appelée par Reeve Lucina Philippiana el M. Lynge assimile ce L. Philippiana Rive. = edentula Phil. à l'espèce Linnéenne des Indes Orientales qui porte ce dernier nom spécifique (). D'autre part, Hanley pensait que ce L. edentula Linné [Venus] est probablement la forme désignée par Reeve comme L. ovum. Reeve, en effet, a décrit et figuré plusieurs Lucines édentules à coquille plus (fumida, pila) ou moins (ovum, Philippiana) renflée, avec lunule bien (ovum) ou mal /tumida, Philippiana) indiquée, lancéolée (ovum) ou (1) De même que Chemnitz, Lamarck a confondu avec le L. edentula L. le Z. chrysostoma Meusch. : cependant, comme on le verra plus loin, on trouve, dans la collection du Muséum de Paris, parmi des spécimens déterminés par lui, un individu qui, par tous ses caractères, est bien un véritable L. edentula L. (2) Au contraire M. Dall tient le L. Philippiana Rve.= edentula Phil. pour différent de l’espèce Linnéenne et l’identifie à une coquille des Antilles appelée LZ. Schrammi par Crosse : mais cette assimilation ne me paraît pas acceptable (voir p. 86). CET: 0 PER ovale (fumida, pila) et constituant une concavité très nette (pila) ou à peine prononcée (ovum). Or, L. ovum et L. Philippiana, sauf en ce qui concerne la taille, me paraissent inséparables : le contour, sub- rosiré en avant, est le même, le bord dorsal, en arrière des sommets, présente une direction semblablement rectiligne formant avec le bord postérieur un angle presque droit, la concavité de la lunule est également très faible ou nulle. Je considère donc ovum et Philippiana comme deux formes de taille inégale, ou deux stades d'âge différent, à rattacher à une même espèce qui est répandue dans tout l'Océan Indien et qui peut être assimilée au L. eden- lula Linné ®),. Les individus de dimensions moyennes (diam. ant.- post. : 50 à 20 mm.), comme on en observe, par exemple, dans la Mer Rouge, correspondent plutôt à l'ovum de Reeve. Au contraire, le nom de variété Philippiana Rve. pourra être réservé aux spécimens de très grande taille (60 à 70 mm. de diamètre), tels qu’on en trouve notam- ment en Nouvelle-Calédonie. Le L. tumida Rive. me paraît également pouvoir être réuni au L. edentula — ovum Rve., car il présente des caractères similaires dans sa forme générale et dans la disposition de sa lunule ®. Il en est de même pour la (1) D'après M. Lynge, la forme de Port-Elisabeth (Cap) désignée par Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 5) sous le nom de Z. fragilis Phil. est ce L. edentula. A cette même espèce doivent également être rapportées des coquilles de l'Océan Indien confondues par beaucoup d'auteurs avec le Venus globosa Forskal qui, comme l’a reconnu aussi M. Lynge (Loc. cit., p. 175), est, en réalité, un Diplodonta, auquel est identique le D. Savignyi Vaillant. (2) Le Catalogue Paetel (1890, IIT, p. 127) cite un Loripes tumidus A. Ad., du Mexique : je ne possède aucun renseignement sur cette espèce. Il existe, par contre, un Diplodonta tumida H. Adams, de la Mer Rouge. DRAÇT" "SRE coquille des îles Tonga décrite par Gould sous l'appe- lation de L. vesicula (1850, Pr. Boston Soc. N. H., ILE, p. 255). Seul, L. pila Rve. se distingue par ses valves plus globuleuses, par son bord dorsal déclive en arrière des sommets et se raccordant avec le bord postérieur suivant un angle obtus, enfin par sa lunule fortement déprimée, formant une concavité très nette. Cependant, étant donné qu'il existe des spécimens intermédiaires, il est possible que pila soit à considérer comme une simple variété. Dans la collection du Muséum de Paris, Valenciennes a attribué les noms restés manuscrits de L. Matthæi, L. Eydouri, L. Bottæ à trois formes de Lucines édentules qui doivent être identifiées, la première, au L. ovum Rve. — edentula L. et les deux autres à la variété pila Rve. Philippi a décrit (1847, Zeitschr. f. Malak., IV, p. %6 50) Abbrid. Conchs; TE, p. 101; plIl fig. 1) sous le nom de L. bullata un Lucina $s. str. qui paraît n'être qu'un L. edentula voisin de la variété pila Rve., mais à région antérieurement atténuée. | Coll. du Muséum. — Forma ovum Rve. : une coquille déterminée à bon droit par Lamarck L. edentula; — Mer Rouge : Suez, Massaouah, Djibouti, Aden (D°' Jous- seaume, 1916); Nossi-Bé (L. Rousseau, 1841); île Maurice (Mathieu, 1836 : type du L. Maltthæi Valenciennes mss.; coll. Petit, 1873; P. Carié, 1911); cap de Bonne-Espérance (Verreaux, 1842) ; Philippines (D' Jousseaume, 1916) ; Nouvelle-Calédonie (Marie, 1871 ; Balansa, 1872 ;: abbé Lambert, 1876; coil. Caiïlliot, 1892; D' Jousseaume, 1916); Tuamotu (L.-G. Seurat, 1906) ; Marutea (L.-G. Seurat, 1906); Tongalabou (Smithsonian Institution, 1866): hab.? : de Hell, 1846; coll. Cloué, 1859). Var. Phiippiana Rve. — Philippines: Nouvelle-Calé- donie. (abbé Lambert, 1876; D' Jousseaume, 1916); hab.? (Verreaux, 1872). » SERA Var. pila Rve. — Mer Rouge (Botta, 1837 : type du L. Botiæ Valenciennes mss.); Suez (Vailiant, 1904 ; D' Jousseaume, 1916) ; Zanzibar (L. Rousseau, 1841) ; Seychelles (L. Rousseau, 1841); Moluques (Meder, 1842); Philippines (Eydoux, 1836 : type du L: Eydouxi Valen- ciennes mss.) ; van Diemen (Quoy et Gaimard, 1829) ; hab.? (coll. Cloué, 1850; coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 19106). LUCINA PICTA H. Adams. 1870. Loripes picla H. Apams, Shells Red Sea, P.Z: SAIS ADIAT OR 1870. — — H. Ad, Mac ANpREwW, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p.445. 1870. — hirla (sic) H. Ad. von Martens, Zoolog. Record, p. 174. 1886. Lucina picta H. Ad., Cook, Test, Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIÏIL, p: 99: 1 1916. — — _ Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus.“histnat XXII, p.127 On trouve dans la Mer Rouge d’autres Lucines éden- tules, qui, ayant, avec le même contour et le même aspect que le L. edentula, une taille assez faible (seule- ment une dizaine de millimètres), sont parfois teintées par des rayons discontinus d'un fauve très pâle : elles correspondent, par suite, à la forme décrite par H. Adams sous le nom de Loripes picta W. M. le D' Jousseaume a fait remarquer que cette der- nière coquille, dont la coloration, visible seulement chez les individus très frais, disparait après un certain temps, paraît bien voisine du L. bullula Reeve (rapprochement suggéré aussi par A.-H. Cooke) et du L. fragilis Phil. ®. (1) Ce nom a été déformé en Z. hîirta par von Martens dans le Zoolo- gical Record de 1870, p. 174. (2) On verra plus loin qu'effectivement le Z. bullula Reeve (1850, Conch. Icon., pl. X, fig. 35) est, pour certains auteurs, une espèce de l'Océan Indien et, pour d’autres, un synonyme du ZL. fragilis Phil., de la Médi- terranée. TEE de Il semble bien, en tout cas, que sauf la taille et la coloration, d’ailleurs fugace, aucun caractère ne per- metle de séparer spécifiquement le L. picta du L. eden- tula et que, par suite, ce pourrait en être également une variété : dans picta, en effet, comme dans edentula, le ligament est plutôt externe el inséré sur une nymphe formée par l'épaississement du bord cardinal, tandis que dans L. fragilis Ph., il est presque interne et enfoncé dans une rainure étroite (). Coll. du Muséum. — Suez (D' Jousseaume, 1916). LUCINA SCHRAMMI Crosse. 1876. Lucina Schrammi CRossE, Journ. de Conchyl., XXIV, p. 166. 1878. — — Crosse, ihid., XVI, D. 328, pl. X, fig. 6. 1883. Loripinus — (Cie DI MONTEROSATO, Conch. iitt. Medit., Nat. Sicil., INT, p. 91. 1885. Cryplodon barbatus E.-A. SMirH (non Rve.), Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 190. 1901. Lucina Philippiana DaLr (non Rve.;, Synopsis Luci- NAGE}APTOCALESANat ANUS: XXII, p. 802. MÉENE Nd repré entr tTés0-eConch Icon apl. NV fig. 23 a-b) sous le nom de L. Philippiana une forme (1) Dans son mémoire sur les Mollusques recueillis par le Dr Faurot dans la Mer Rouge (1888, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 210). M. le Dr Jousseaume mentionne, comme provenant des plages soulevées de l’île Cameran, plusieurs valves qu'il rapporte au Lucina globularis Lk. : dans des notes manuscrites qu'il a bien voulu me communiquer, il range cette espèce dans les ZLoripes (auct., non Poli), en même temps que les L. picta H. Ad., globosa auct. (non Forsk.), pila Rve., tumida Ryve.: il s'agit donc certainement d’une forme édentule, c’est-à-dire d’un Lucina s. str. (Lamarck, 1799, non 1801) et il est probable que la forme que M. Jousseaume a eue en vue est une simple variété de l’edentula. — Au contraire, le véritable L. globularis Lk. est un Diplodonta. D’après la façon dont H. Adams comprend, lui aussi, le groupe des Loripes (auct., non Poli), son Loripes decussata (1870, P. Z. S. L., p. 7) de la Mer Rouge doit être également une espèce édentule : la figure qu'il en donne attribue à cette coquille une forme bien spéciale, et d'autre part la sculpture serait décussée. M RATES dont il n'indiquait pas l'habitat, mais qu'il pensait être celle figurée par Philippi (Abbild. Conch., pl. I, fig. 1) comme L. edentula. Aussi a-t-elle été identifiée avec raison par M. Lynge à cette espèce Linnéenne des Indes orientales. Au contraire, pour M. Dall, le L. Philippiana Rve. = edentula Phil. (non L.) est la coquille des Antilles appelée L. Schrammi par Crosse (, Grâce à l’obligeance de MM. Ph. Dautzenberg et H. Kischer, j'ai pu examiner, dans la collection du Journal de Conchyliologie, le type de ce L. Schrammi : cette espèce, bien distincte d’ailleurs du L. chrysostoma Meusch. par sa coloration blanche à l'intérieur comme à l'extérieur, se différencie par sa coquille subanguleuse, el non arrondie, de chaque côté du bord cardinal et surtout par son ligament qui est développé, en arrière des sommets, sur toute la longueür de ce bord dorsal, tandis que, dans la forme figurée par Philippi et par Reeve, il n’occupe que la moitié de celte étendue. LUCINA CHRYSOSTOMA Meuschen. 1784. Venus edentula CHEMNITZ (non JLinné), Conch. Cab., VII, p. 34, pl. 40, fig. 47- 429. 1787. Tellina crysostoma MeuscueN, Mus. Gevers., p. 482. 1792. Venus edentifla GMELIN (non I.), Syst. Nat., éd: XIII, p. 3280. 1807. Anodonlia alba Link, Beschr. Rostock Sammi., P. 90. 1818. Lucina edentula ; LAMarck (non [.), Anim. s. vert., V, p. 540. 1830. — — Desuayes (non L.\, Encycl. Mé- thod., Vers, II, p. 372, (1) Une jeune valve, en mauvais état, recueillie aux Bermudes par le « Challenger » et déterminée par E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 190) comme Cryptodon barbatus Rve. [Lucina] a été reconnue postérieurement par lui (1901, in Dall, Synopsis Lucinacea, p. 789 et 802) pouvoir appartenir à un exemplaire de ce L. Philippiana. 20e 1835. Lucina edentula 1845. — chrysostoma (Meusch.), 1850. — edentula 1853. — — 1853. Loripes chrysostoma Meusch., ,1857. — — ns 1869. Lucina = _ 1872. Loripes edentula 1878 — chrysostoma Meusch., 1886. Lucina edentula 1900. — -- 1901. —- chrysostoma Meusch., 1901. — — _ 1903. — — 1915: — edentula Lk., DEsHAYEs (non L.), in LAMARCK, Anim. s. vert... 2e160:, VI, Mp: 224. HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv. SD D: PaizipPi, Zeitschr. f. Malak., II, p. 181. Pairippr, Abbild. Conch., II, p. 206, Lucina, pl. I, fig. 3. R&eve (non L.), Conch. Icon., pl. IDNTENCE C. B. Apams (non L.), Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., D. 244. D'ORBIGNY (non L.), in SaGrA, Hist. Cuba, Moll:, II, p. 299. Môrcm, Cat. Conch. Yoldi, Il, p. 32. H. et À. ApamMs, Gen. Rec. Moill., IT, p. 409. Preirrer, Conch. Cab., Vencracea, p. 266, pl. 20, fig. 8-10. ‘Trvon (non L:), Proc. Acad. Nat. SemPntad eXNIVE AD 80: ARANGO, Contr. fauna malac. Cuba, p. 257. nt HKILPRIN (non L.), Trans. Wag- ner Fr. Inst, I, p. 102: DAUTZENBERG (non L.), Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 258. DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Muüs., XXIII, p. 802. DaLz et SiMPsox, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 492. Dazz, Tert. Fauna Florida, p. 1354. Lamy (non L.)}, Bull. Mus. hist. nat, XXI, p. 134. Le L. chrysostoma Meuschen [Tellina], des Indes occi- dentales, a été figuré par Chemnitz sous le nom de Venus edentula L., mais il se distingue de cette espèce Lin- DU Se néenne par la coloration orangée de l'intérieur des valves, par le plateau cardinal très large, par la cicatrice Charnière de Zucina chrysostoma Meuschen (valve droite). musculaire antérieure allongée el s'écartant peu de la ligne d'impression palléale. Lamarck, faisant la même confusion que Chemnitz, a attribué aussi, dans les « Animaux sans vertèbres » l'appellation de Lucina edentula à cette coquille des Antilles de couleur « jaune d’abricot en dedans ». Or, il a étiqueté L. edentula, dans la collection du Muséum de Paris, deux cartons comprenant trois indi- vidus. Deux de ces spécimens, l’un, décapé, mesurant 63x57 mm., l’autre, ayant 44 mm. de largeur comme de hauteur, sont effectivement des L. chrysostoma. Mais le troisième échantillon, plus pelit, 34x31 mm., est, au contraire, un véritable L. edentula, car, par Sa coloration entièrement blanche, son plateau cardinal étroit, son impression musculaire antérieure courte et divergente vers l’intérieur des valves, il correspond bien à la défini- tion donnée pour cette forme par Philippi. Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées à tort par Lamarck L. edentula. Beaufort [Caroline du Nord] (Sanderson Smith, 180); Cuba (P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba (de Boury, 1913) ; Jamaïque (coll. Ballot, 1887) ; hab. ? (coll. Cloué, ? 1850 ; Musée des Colonies, 1900 ; D' Jousseaume, 1916). RO D'après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796, 802, 803), le Lucina edentuloides Verrill (1870, Amer. Journ. Sc. Arts, XIX, p. 226), qui serait peut être le L. capax Car- 5 penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. Amer., p. 593), est une forme du golfe de Californie rappelant beaucoup le L. chrysostoma, mais à sommets plus rap- prochés du centre des valves, el le Loripes bialata Pilsbry (1895, Cat. Mar. Moll. Japan. coll. Stearns, p. 133, fig.), du Japon, est également une espèce très semblable, où les sommets sont tout à fait médians. Le Lucina malum Reeve (1850, Conch. Icon. pl. V, fig. 26), des Philippines, ressemble aussi beaucoup au L. chrysostoma par Son contour suborbiculaire, sa coloralion jaune, et sa charnière édentule. LUCINA (LORIPINUS) FRAGILIS Philippi. 1814. Venus edentula BrGccHI (non Linné), Conch. foss. Subapenn., II, p. 552. 1829. Tellina gibbosa O.-G. Cosra (non Linné), Catal. Sistalest Sicile Dre 1836-44. Lucina fragilis Pæixiepr, Enum. Moll. Sicil., I, p. SAT ND. 25: 1836. Loripes gibbosus SCACCI (non Gmel.), Catal. Conch. Regn. Neapol., p. 5. 1845. Lucina fragilis Pricippr, Zeitschr. f. Malak., IT, p. 181. 1848. — — Phil. Drsutayes, Explor. scient. Algérie, Mol}. Acéph., pl: LXXIX, fig. 5-7. 1867., — laclea WeEiNKAUFE (non L.), Conch. Mil- telm’;.1, p-165: 1867. — bullula (Rve. ?), Hipazco, Cat. Moll. test. mar. Espagne, Journ. de Conchyl., NPD 157 1869. — lactea Prxirrer (non L.), Conch. Cab. Veneracea, p. 28, pl. Æ, fig. 3. 1870. — fragilis Phil., HipALGo, Mol. mar. España, p. 146, pl. 74, fig. #4. 1872. Loripes — ee p1 MowrerosaTo, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 23. : 4 LA 0e 1875. Loripes fragilis Phil., DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. : Conch. Medit., p. 13. 1877. — — — DI MONTEROSATO, Conch. Civita- vecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, p. 413. 1877. Di MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol:, p. 5. 1878. pI MONTEROSATO, Enum., e sinon. Conch. Medit., p. 69. 1881. — — — JerFREYs, Moll. « Lightning » a. CAPOTCUDINEM EXD PPS p. 700. 1883. Loripinus — — pi MonNrErosATO, Conch. lilt. Me- dit, Nat. Sicil., Il, p.91: 1884. DI MONTEROSATO, Nom. gen. e. SDÉCANDAE 1886. Lucina — — LocArD», Prodr. malac. franc. È Moll. mar., p. 463. 1892. — — —— Locarp, Coq. mar. côles France, p. 314. 1898. - Locarp, Exp. Scient. « Travail- leur » et « Talisman », Moll. test., Il, p. 28. 1898. — — — Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, Il, p. 626 et 805. 1901. L.(Loripes)— — DorLrus et DAUTZENBERG, Pélécyp. Mioc. N.-0. France, Journ. de Conchyl., XLIX, p. 250. 1901. L. {Loripinus) — Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p.802: 1966. —— — — DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll. drag. Ouest Afriq., Rés. Camp. Sc. Pce de Monaco, fasc: XXXII, p. 91. 1917. Loripinus — — pi MonTErosaro, Moll. Tripolita- nia, Boll. Soc. Zool. Ital., 3e s:, INMpD'wT: Le Lucina fragilis Phil. — gibbosa Scacchi est une coquille méditerranéenne peu commune, qui à été ren- contrée aussi dans l'Atlantique, aux îles du Cap Vert. Cette espèce se distingue nettement du L. lactea Poli, car elle est plus renflée, plus transparente et plus petite; Lg: AE c'est d’ailleurs le type de la section Loripinus Monte- rosato : les valves sont minces el très convexes, 11 n’y à pas de dents à la charnière el le ligament est presque interne dans une rainure étroite. Coll. du Muséum. — Marseille (D' Jousseaume, 1916): Corse (D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 1905 : Saint-Tropez, Saint-Raphaël, CGivita-Vecchia, Oran, ATZeW. . BENL vhullula Reeve" (180 FConch:%Icon:;1EDI2XK, fig. 35) 4), qui, pour E.-A. Smith (1885, Rep. « Chal- lenger » Lamellibr., p. 189) et M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168), est une espèce de l'Océan Indien (Port Essington, Amboine, Siam) D, a élé considéré par d’autres auteurs, MM. Hidalgo (1867), de Monterosato (1877, 1878, 1883), Dollfus et Dautzenberg (1901), Dall (1903), Dautzenberg et H. Fischer (1906) comme un synonyme du L. fragilis de la Méditerranée &). (1) Reeve (1850, Loc. cit., pl. X, fig. 58) a signalé de l’île Maurice un L. ovulum, qui à également une charnière édentule et dont il reconnaît lui-même la ressemblance avec L. bullula : d'après Angas (1867, P. Z. S. L., p. 926) ce pourrait être le jeune du L. tumida Rve. Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) a confondu ces deux formes ovulum et tumida avec le L. globularis Lk., qui est un Diplodonta. (2) E.-A. Smith place cette espèce dans le genre Cryptodon Turton= Axinus Sowerby : il lui compare une forme du nord des îles de l’Ami- rauté, qu'il décrit sous le nom de Cryplodon: Watsoni (1885, Rep. « Challenger », p. 188, pl. XIV, fig. 1-1 4) et qui doit être également un Lucina s. str. De même, une espèce des îles Fidji, ornée de lignes rayonnantes d'un rouge pâle et appelée par E.-A. Smith (1885, ibid. p. 191, pl. XIV, fig. 4-4 4) Cryptodon rufolineatus, paraît être aussi un ZLucina s. Str. (3) Pleiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 273) réunit aussi au L. fragilis la forme figurée par Reeve pl. X, fig. 35, mais il en déforme le nom en bullaba : cette appellation L. bullata avait été déjà employée par Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. II, fig. 1) pour un Lucina s. str. qui paraît n'être qu'un ZL. edentula L., de taille moyenne, à région antérieure particulièrement atténuée. Enfin Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 1-3) a donné à un Diplodonta de Ceylan le nom de D. bullata. 5 Ne Von Martens (1876, Conch. Westafrika, Jahrb. Deutsch. Malak. Ges., IL, p. 246) a signalé de l'Afrique occidentale un Lucina sp. extrêmement voisin du L. fragilis Phil., qui a été décrit par M. Dautzenberg (1910, Contr. faune malac. Afriq. occ.. Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 149,-pl: IV, fig..13-14; 1912, Miss. Gruvel-côte*oce: Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, fasc. IIT, p. 99) sous le nom de Lucina subfragilis. Une petite.espèce de Porto-Rico, décrite par MM. Dall et Simpson (1901, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish xomm.,.XX, p. 492; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 803 et 823, pl. XL, fig. 3), le Lucina phenar, qui, par ses côtes concentriques espacées, offre l’aspect extérieur d'un jeune Phacoides pensylvanicus L., ressemble, d'autre part, beaucoup à un Loripinus par ses valves minces renflées et par sa charnière édentule, mais, en raison de son ligament externe, c’est bien un Lucina $. str. Genre PSEUDOMILTHA P. Fischer, 1887. Le genre Pseudomiltha P. Fischer, 1887, dont le type est le L. gigantea Desh. [Eocène], a une coquille subor- Charnière de Pseudomiltha floridana Conrad (valve droite). biculaire offrant la forme extérieure des Phacoides, mais les dents de la charnière sont entièrement obsolètes. MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. Aqui- laine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 251) insistent, en outre, sur ce fait que le bord dorsal présente en arrière du crochet, sur toute la longueur de l'aire liga- mentaire, une interruption caractéristique qui laisse le ligament à découvert. Ce genre à charnière complètement édentule se dis- tingue de Lucina s. str. par l'existence de nymphes liga- mentaires très saillantes. Je lui rattache la subdivision suivante : Section Megarinus Brugnone, 1880, type : Lucina lransversa Bronn. — Coquille anguleuse en avant, à charnière édentule, à lunule excavée, à sommets contournés et aigus. — Ce groupe est, d'après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 784), très voisin de Thyasira s. str. : le test est plus solide, le ligament et le résilium profondément enfoncés, mais non internes, sont supportés par de longues nyvmphes plus saillantes que dans les Thyasira (piques, mais il existerait des passages insensibles encre les espèces des deux groupes. Au contraire, P. Fischer (1887, Man. de Conchyl., p. 114%) fait de Megarinus une sub- division de Lucina s. str., tandis que MM. Cossmann el Peyrot (1911, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 268) le regardent comme une simple section du genre Miltha : mais c'est plutôt des Pseudomiltha qu'il me parait se rapprocher. PSEUDOMILTHA FLORIDANA Conrad. 1833. Lucina floridana CONRAD, Amer. Journ. Science, XXIIT, p:344. 1872. Loripes — Conr., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p:89. 1886. — — — HEtLPRIN, Trans. Wagner Fr. Inst 1D108: 1901. Phacoides [Pseudomiltha) — — Darr, Synops. Lucinacea, Proc. U: S: Nat. Mus., XXIII, p. 809. 1903. — — — Dazc, Tert. Fauna Florida, p. 1378. LL pas Cette espèce de la Floride et du Texas possède une coquille orbiculaire, aplatie, ornée de stries d’accroisse- ment assez grossières et recouverte d’un épiderme papyracé jaune pâle : elle a une charnière complètement édentule et elle est rangée par M. Dall dans le groupe des Pseudomiltha. Coll. du Muséum. — Floride (D' Jousseaume, 1916) ; Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] (Beau, 1857); hab.? (coll. Petit, 1873). Le Lucina barbala Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IV, fig. 16 a-b), avec sa coquille aplatie, à stries d'accroisse- ment grossières, à épiderme fibreux peu épais et à dents de la charnière presque obsolètes, me parait extrême- ment voisin où même identique. En 1885, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamel- libr., p. 190) faisait du L. barbata Rve. un Cryptodon et lui rapportait une valve recueillie par le « Challenger » aux Bermudes. Mais, d’après M. Dall (1901, Synopsis, p. 789), Smith est revenu sur son opinion et cette valve appartiendrait à un exemplaire jeune entrainé de L. Phi- lippiana Rve. (ou plus probablement de L. Schrämmi Cr., comme il a été dit ci-dessus, p. 86). En tout cas, L. barbata est une forme probablement édentule, se classant soit dans les Lucina s. str., soit plutôt dans les Pseudomiltha. C'est donc à tort que von Martens (1880, in Môübhius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321), puis M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168) ont assimilé le L. barbata au L. clausa Ph., chez qui Philippi indique des dents latérales bien développées, notamment du côté antérieur, et qui, ressemblant beaucoup au L. lactea Pol, doit être un Loripes W. (1) Une autre espèce, le Lucina anatinelloides Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IV, fig. 19), des Indes Occidentales, qui ressemble également par son aspect extérieur aussi bien au L. floridana qu'au L. clausa, et pour es | OR Le Lucina tellinoides Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IX, fig. 56), de la côte Occidentale Américaine (depuis la Basse-Californie jusqu'à Guayaquil), avait d’abord été placé par M. Dall en 1899 (Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 245) parmi les Diplodonta s. Str., mais en 1901 (Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus. XXIII, p. 812) 1l l'a considéré comme un Pseudomiltha très semblable au P. floridana Conr., mais plus élégant, avec un épiderme jaune brillant 4). PSEUDOMILTHA CORRUGATA Deshayes. 1840. Lucina Martini BARTHÉLÉMY, mss., in Coll. Mus. Paris. 1843. — corrugala . DEsHAYES (non Dunker), Mag. Zool. Guérin-Menev., Moll., pl. 82. 1850. — Phihippinarum Hanl.,, Rexve, Conch. Icon., pl. IV, fig. 18 a-b. 1856. — — HANLEY, "Cat. Rec. Biv. Sh., p. 348, pl. XIV, fig. 18. 1857. Loripes o — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll. IT, p. 469. 1872. -— —- — TryON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 90. 1887. Lucina (Anodontia) — — VON MARTENS, Shells, Mergui, Journ. Linn. Soc. Lond., Zool., XXI, p. 174 et 209. 1895. Cryplodon — — E.-A. Smitra, Nat. Hist. « Investi- gator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13. 1897. Lucina _ — von MARTENS, Süss u. Brackw. Moll. Indisch. Archip., in WE- BER, Zool. Ergebn. Reise Nie- derl. Ost. Ind., IV, p. 229, pl- XI, fig. 3-4. laquelle aucun renseignement n'est donné sur la charnière, est placé de même par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 469) dans les Loripes. (1) Avec ce L. tellinoides, Carpenter paraît d’ailleurs avoir confondu une espèce différente, le Felaniella sericata KRve. (voir plus loin). = 00e 1901. Lucina corrugata Desh., Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814. 1905. — -- — HipALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, HE. 09; 1909. _ — — H£pLey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. SC., p. 347. 1918. — — — Hrpzey, Moll. N. West. Austr., Proc. R. Geogr. Soc. Australa- tia, 1916-17, p. 4. Le Lucina corrugata, que Deshayes croyait être de Californie, appartient, en réalité, à la faune Indo- Pacifique (Mergui, Singapour, Philippines, Queens- land) : c’est, en effet, la forme appelée par Hanley L. Phi- lippinarum 0). La collection du Muséum renferme un exemplaire de cette espèce qui a été rapporté de Sumatra en 1840 par le capitaine Martin et qui a recu de Barthélémy, alors directeur du Musée de Marseille, le nom, resté manus- crit, de Lucina Martini. Cette espèce possède une coquille quadrangulaire, ornée d’une sculpture concentrique consistant en rides lamelleuses régulièrement espacées. Elle à une charnière édentule et elle a, en conséquence, été placée par H. et A. Adams dans le groupe des Loripes (auct. non Poli) = Lucina s. str. (Lamarck, 1799) : en raison de l'existence de nymphes très sail- lantes, elle me paraît se rattacher plutôt au genre Pseudomiltha. Elle a, pour synonyme, selon E.-A. Smith (1895, Nat. Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13), la forme énigmatique appelée Austriella sordida par Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII p. 83, pl. I, fig. 10-11). (1) Le nom Lucina corTrugata a été employé à nouveau par Dunker (1882, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 216, pl. 8, fig. 9-11) pour une espèce Japonaise différente. 2 Op te D'autre part, von Martens (1887, Journ. Linn. Soc Lond. Zool., XXI, p. 174), a rattaché, comme variété naine, à ce L. Philippinarum Hanl. un L. induta Sto- liczka 4), de Port Canning [près Calcutta}. Coll. du Muséum. Sumatra (Bathélémy, 1840: co- F tvpe du L. Martini Barth.); Philippines (D' Jousseaume, 1916); Manille (Liautaud, 183); Tahiti (Duperrey, 1839). PSEUDOMILTHA (MEGAXINUS) TRANSVERSA Bronn. 1825. Lucina yibbosula 1832. — transversa 1836-44. -- me 1853. Diplodonta lævis 1870. Lucina transversa 1872. Cryplodon — 1872. Loripes 12: 18%. Lucina nu 1877. Axinus (?) — 1878. Loripes — {SS0. Megaxinus — 1886. Lucina = Gr BasrEroT (non Lamarck), Descr. géol. bassin tert. S.-0. France, Mém. Soc. hist. nat. Paris, II, Dao BRON\N, Ergebn. naturh.-ükon, Reïs., Il, p.603: Paripri, Enum. Moll. Sicil., I, p. RO Di INTER Cle D26: Porrez et MicHaAup, Gal. Moill. Mus. Douai, II, p. 205. Eicaxwarp, Lethæa Rossica, III, DAS DIV PATITENTe Hœres, Tert. Moll. Wien. Beck., DÉMO 0220 MDIMRRNIV TL Me a-d. TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad.;-XXIV/ "p.192: pt MoxrErosATo, Not. Conch, foss. Mt Pellegrino, p. 23 et 36. DI MontTERoSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p. 14. DI MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol., p. 6. pr MonreERosATO, Enum. 6 sinon. Conch. Medit., p. 69. 3RUGNONE, Boll. Soc. Malac. Ital., VI, p. i46. Locarn, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 464. (1) L'appellation Lucina induta a été reprise par M. Ch. Hedley (1907, 363, pl. LXVI, fig. 11-12) pour une tout autre Rec: Austral. Mus., VI, p. forme Australienne. LE. EE Or 1891. Megaxinus lr'ansversus Br., pr Monrerosaro, Moll. foss. qua- tern. S. Flavia, Nat. Sicil., X, Do: 1892. Lucina — — LocARD, Coq. mar. côtes France, D:0919: 158 — — Bucouox, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, I, p. 805. 1904. Megaxinus — -- ParLary, Add. faune malac. g. Gabès, Journ. de Conchyl., LIT, p. 247. Var. appendiculata Locard. 1898. Lucina (Loripinus) appendiculata LocArp, Exped. Scient. « Tra- vailleur » et « Talisman », Moll. test., II, p. 2%, pl. XIII, fig.5- 1e. Locard a décrit sous le nom de L. appendiculata une espèce draguée par le « Talisman » dans les parages des Canaries et du Cap Vert : d'assez grande taille (environ 35 mm), elle ressemble par son aspect extérieur au L. lactea Poli, elle en diffère par son contour à région antérieure plus ou moins rostrée et surtout par sa charnière dépourvue de dents : en raison de ce dernier caractère Locard la plaçait dans le groupe des Loripinus, mais, comme le ligament est inséré sur une nymphe sail- lante, elle se rapproche plutôt des Pseudomiltha. Cette forme me paraît d'ailleurs une simple variété major du Lucina transversa Bronn (), à coquille angu- leuse en avant, à sommets saillants incurvés en avant, à lunule très profonde, à charnière édentule, à impression musculaire. antérieure linéaire et oblique. Cette espèce tertiaire, vivant actuellement dans la zone (1) Le nom de Lucina transversa a été employé à nouveau récemment par E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc. Malac. Soc. London, XII, p. 18. pl. I, fig. 9-10) pour une espèce des Philippines qui est voisine de L. (Myrlea) fabula Rve. ES: ESS coralligène de la Méditerranée, a été rangée successive- ment par M. de Monterosato dans les Axinus (1877) et dans les Loripes (1872 et 1878), puis elle a été prise par Brugnone (1880) pour type de son genre Megarinus. qui comprend également une espèce littorale du golfe de Gabès, le M. unguiculinus Monterosato mss. (1904, Pal- lary, Journ. de Conchyl., LI, p. 247, pl. VIL fig. 21-23). Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883) aux Canaries et au Cap Vert (types du L. appendiculata Locard). Genre LORIPES Poli, 1791. HncGnre. Loripes wocréépar Polti, ‘en01791, [non Schweigger, 1820] pour son Tellina lactea (= Lucina lucinalis Lk.), a été adopté par Oken en 1815, puis par Cuvier en 1817, et il a pour synonymes Ligula Menke, 1830 [rion Montagu, 1803], Lucinida d'Orbigny, 1846, el T'hyalira (pars) Leach, 1847 [non Hübner, 1816]. Il se caractérise ainsi : | Coquille suborbiculaire, renfiée ou comprimée, mince, à sculpture faible consistant en stries concentriques. Aréas dorsales antérieure et postérieure en général assez peu nettement indiquées. Une lunule assez profonde, étroite et allongée. Ligament obsolète, presque ou complètement interne. iésilium séparé du ligament et complètement interne, profondément enfoncé dans une fossetle qui coupe 9bli- quement le plateau cardinal. (1) Gray (1847, P. Z. S. L., p. 195) distingue trois genres réunis par Leach sous le nom Thyatira : 10 Thyasira Leach, 1817 [=Thyatira Leach, 1819=Thialtisa Leach, 1819] = Cryptodon Turton=Axinus Sowerby : type Thyasira flexuosa Mig. 20 Thiatira Leach, 1S19=Phacoides Blainville: type Venus spuria Gmelin —=Phacoides borealis L. 30 Thiatisa Leach, 1819=Loripes Poli: type Loripes lacteus Poli. —— 400 — “harnière portant à gauche deux dents cardinales [2 a et 4b] el à droite une seule dent cardinale [3 b], lar- térieure de ce côté étant habituellement absente. LAr VADE Charnière de Loripes lacteus Poli. V.G., valve gauche : 2a et 4b, dents cardinales; ZA1rr et LArv, dents latérales. V.D., valve droite : 3b, dent cardinale; ZAr, dent latérale. Dents latérales : antérieures [L A 11, L A 1v, L A 1,] par- fois rudimentaires, souvent obsolètes, postérieures habituellement absentes. Impression musculaire antérieure à digitalion longue el étroite. | 3ord des valves lisse. LORIPES LACTEUS Poli (non Linné) = LUGINALIS Lamarck. 1791. Loripes in T'ellina lactea Porr (non Linné), Test. utr. Sicil., S lip: 795. Tellina lactea Pozr (non L.), ibid., Il, p. &; pl: XV, fig. 28-29. OS ee lee CAR Pre anne Encycl. Méthod., Vers, pl. 286, fig: 1 a-c. 1799. Tellina laclea Poli, PuzTENEY, Cutal. Dorsetsh., p. 29: 1813. — — — PuLTENEY, ibid., 2e-éd., p. 30, pl Venise IS NTOTULES MERE OKEN, Lehrb. Naturg., III, Zool., jo aile 1817. Cuvizr, Règne Animal, Il, p. 482. ISIS. Amphidesma lucinalis LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 491. 1818. Lucina lactea (L.) Poli, LAMARCK, ibid., p. 542. 1822. — — — TurroN, Conch. Dith. Bril., p. 112, DL AIT ATEN ZE: 1822. — leucoma TürTON, ibid., p. 113, pl. VIL fig: » S. 1825.42: | Amphidesma) pellucida BLaAINvILLE, Man. Malac., p. 551. Pa * a" L 4 k 1826. 1528. 1830. 1S36-4 1842. 184%. 1847. 1847. 1548. 1818. 1849. 1850. PCR — 101 — Lucina lactea LK., Loripes — -- Lucina amphidesmoides tactea LK., — Poli, Loripes Thyalira — — Thiatisa (sic)— — Lucina — — — lactoides — laclea TK; — leucoma Turt. 1857. Loripes lactea auct., 1863-69. — = _ 1867. 1867. . Loripes Lucina leucoma Turt., lactea (L.) auct., (L.). Poli, PAyRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. A1. Fcrmic, Hist. Brit. Anim. p. 430. DesxayEes, Encycl. Méthod., Vers, HER Paiiprei, Enum. Moll. Sicil., I, p. SH I DENeS. Haxzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 6. PotiEz et MicHaup, Gal. Moil. Nius. Douai, p. 205. LrAcH, în Gray, Ann. Mag. Nat. HIS XXE ner CAMP S AE MD M0 D£sxayes, Explor. Scient. Algérie, Moll. Acéph., pl. LXXVIIT, fig. 6-7. Desxaves, ibid., pl. LXXX, fig. 1-4. MippeNporrr, Beilr. Malac. Ros- sica, Mém. Acad. Imp. Sc. St- . Pétersbourg, 6° s., VI, p. 566. DesHaAYEs, Tr. élém. Conchyl., I, PE OA Mie al REerve, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 41. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IL p.409, pl 4e TN ab: JurrreYs, Bril. Conch., II, p. 233, DE VE Rte NE en MCE Eole XXXII, fig. 44 a. WEINKAUkF, Conch. Mittelm., I, p. 167. HIDALGO, Cat. Espagne, Journ. p. 41. Prerrrer, Conch. Cab., Vencra- cea, p: 274, pl. 2, fig. 46. HipaLGo, Mol. mar. España, p. 146, pl. 74, fig. 5. TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lat NUIN ED AU; Di MONTEROSATO, Not, Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 28. DI MONTEKOSATO, Nuov. Conch. Medit., p. 13. DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 69. Moll. test. mar. de Conchyl., Riv. — 102 — 1881. Loripes lacleus (L.) auct.. JerrReys, Moll. « Lightning » a. KPOTCUPINE) EXD PAZ AS AI p. 700. 1883. — — b1 MoNTrrosaTO, Conch. litt. Me- dits INat Sicile IE 00 1886. Lucina leucoma Turt., Locarp, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 402. 1891. Loripes lacteus (L.) auct., DI MONTEROSATO, Moll. foss. qua- tern. S. Flavia, Nat. Sicil.;X, DR: 189. Lueina leucoma Turt., LOCARD, Coq. mar. côtes de France, p. 313, fig. 293: 4 oo LocaRp, 1bid., p. 313. 1898. : — jeucoma Turt. Locarp, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. Test., IL, p. 281. 1898. Loripes lacteus (L.) Poli, 3UCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEFUS, Moll. Roussillon, I, p. 621, pl: LXXXIX, fig. 1-9. 1901. — lucinalis LK.. Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 803: 1903. — _ — DaLL, Tert. Fauna Florida, p: 1356. 1912. Lucina = — JuRESs BROWNE, Proc. Malac. Soc. Lond:; X,; p.814: TO MENT ACLEQN (PO) IEK A UTAMY, Bull Mus hist mat,/%/P ‘ DAME D D'une part, Lamarck a rapporté le Tellina lactea Linné (1758, Syst. Nal. ed. X, p. 676) à deux espèces différentes : son Amphidesma lucinalis (1818, Anim. s. vert, V, p. 491) et son Lucina lactea (ibid., p. 542). D'autre part, tout en mentionnant dans la synonymie de ce Lurina lactea le Loripes lacteus Poli (1791-95, Test. Utr. Sicil., I, p. 31; Il, p. 46, pl. XV, fig. 28-29), il cite également ce même Loripes dans celle d’une troisième espèce : son Amphidesma lactea (An. s. vert., V, p. 491). Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 293; 1869, Act. Soc..Linn. Bordeaux, XXVII, p. 54), qui a vu les iypes des trois espèces dans la collection Lamarck, déclare que l’une, l'Amphidesma lactea Lk., est un Scrobicu- —.103 — lariidé (D, mais que les deux autres sont bien des Lucines : 1° L'Amphidesma lucinalis ® aurait été, en effet, basé sur un exemplaire de Tellina lactea Poli, forme que Récluz juge distincte de l'espèce Linnéenne de ce nom et qu'il fait, à tort, synonyme de Lucina Desmaresti Payr. 2 Le Lucina lactea Lk. est identifié par Récluz au Tellina lactea Montagu (1803, Test. Brit., p. 70, pl. I, fig. 4) qu'il regarde aussi comme différent de celui de Linné et pour lequel il propose l'appellation de Lucina (oripes) Gervillei [= L. antiquata Récluz, non Sowerbv}, mais qui doit être réuni à l'espèce de Poli. D'ailleurs, bien que cela ne soit pas mentionné dans les « Animaux sans vertèbres », un carton de la collection du Muséum de Paris a été étiqueté par Lamarck Lucina lactea var. b : il porte deux valves et un individu complet, indiqués comme provenant de l’île Saint-Pierre-Saint- François (Australie), c’est-à-dire probablement du voyage de Péron et Lesueur. Or, si la coquille entière, mesurant 23,9 x 23 mm., est exotique et me paraît devoir être rap- portée au Lucina clausa Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. IL, fig. 2), les deux valves isolées qui ont pour, dimensions respectives, l'une gauche, 17 x 16, Pautre droite, 17 x 17 mm., sont des spécimens de Loripes lacteus Poli, d'Europe. (1) Récluz identifiait cet Amphidesma lactea Lk. au Scrobicularia Cottardi Payr. En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus l’ont assimilé au Diplodonta rotun- data Mig. Mais M. Dautzenberg m'a communiqué une note manuscrite qu'il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type de l'Amph. lactea est probablement un Syndesmya alba Wd., c'est-à-dire, sinon le Scrob. Cottardi, en tout ças un Scrobiculariidé, conformément à l'opinion de Récluz. (2) Blainville (1825, Man. Malac., p. 551) à donné le nom de ZLucina (Amphidesma) pellucida à la forme représentée dans les figures 1 a-c de la planche 286 de l'Encyclopédie Méthodique, qui sont citées comme référence iconographique par Lamarck pour son Amphidesma lucinalis. or Quant au nom de Lucina lactea Linné |[Tellina|, Récluz le réservait pour une forme qu'il assimilait au Lucina fragilis Philippi [= Loripes gibbosus Scacchi]. En réalité, le Tellina lactea Linné est très difficile à élucider, la description Linnéenne étant beaucoup trop incomplète. Schroœter (1786, Einleit. Conchyl., IIT, p. 147) a cité pour référence la figure 125°de la planche XITTAUE Chemnitz (1782, Conch. Cab., VI, p. 130), qui indique une coquille possédant une dent cardinale dans la valve droite, et Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), tout en reconnaissant que le type Linnéen est insuffisamment défini, regarde comme possible qu'il ait été représenté dans la collection de Linné par un petit exemplaire de Venus globosa (Forskal) Chemnitz (1784, Conch. Cab. VIi, p,. 36, pl. 40, fig. 430-431) : aussi M. Dall (1903, Terb. Fauna Florida, p. 1356) admet-il que le T. lactea L. est ce Diplodonta globosa Forskal. Philippi, de son côlé (1836-44, Enum. Moll. Sicil., I, p. 34; IL, p. 25) considère le T'. lactea L. comme étant identique à une autre espèce, son Lucina fragilis, opinion adoptée par Récluz, puis par Weinkauff (1867, Conch. Müittelm., L p: 165). Mais MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IL p. 627) ont montré que ce L. fragilis est, en tout cas, différent de la forme Méditerranéenne décrite et figurée par Poli sous le nom de Tellina (Loripes) lactea, qui a pour synonyme, d’après Forbes et Hanley (1853, Hist. Brit. Moll., IL p. 57), le Lucina leucoma Turton (1822, Conch. Ins. Brit., p. 113, pl. VII, fig. 8) el pour laquelle M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1356) propose d'adopter l'appellation de Loripes lucinalis Lk. Enfin, le Lucina Desmaresti Payr. est encore une coquille distincte, d'après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus. —_— DE — Il y aurait donc quatre espèces à ne pas confondre ( : ij° T'ellina lactea Linné = Diplodonta globosa Forskal; 2° Lucina lactea (Récluz) Weinkauff — L. gibbosa Bocacc. — Lfragilis Phil: 3° Lucina Desmaresti Payraudeau:; 4° Tellina lactea Poli — Lucina lucinalis Lk. = L. leu- coma Turt. Cetle dernière espèce, Lucina lactea Poli (non Linné). qui a pour autre synonyme Lucina amphidesmoides Desh. ®, est le type du genre Loripes Cuvier. C’est une coquille assez solide et opaque, revêtue d’un épiderme fibreux très mince. Elle se rencontre dans la Méditerranée et dans lOcéan Atlantique depuis la Grande-Bretagne jusqu'aux Canaries ®). MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus prennent pour forme typique du L. lactea celle qui a été figurée par Poli; 1ls lui réunissent le Z. elata Locard et admettent quatre variétés : (1) Le nom de Lucina lactea a été employé à nouveau par A. Adams (1855, P. Z. S. L., p. 2%5) pour une coquille Australienne appartenant au genre Phacoides : afin d'éviter le double emploi, M. Tate (1897, Trans. R. Soc. South Austral., XX, p. 48) a proposé d'appeler ZL. lacteola cette autre espèce, à laquelle il assimile le L. concentrica Ad. et Ang. (non Lk.). (2) D’après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 228, note), il a nommé en 1830 (Encycl. Méthod., Vers, II, p. 375) Lucina amphidesmoides l'espèce connue sous l'appellation de Lactea, tandis qu'il réservait ce dernier nom pour le Diplodonta rotundata Montagu. (3) M. G. B. Sowerby (1889, Journ. of Conchol., VI, p. 155) avait affirmé que cette espèce serait assez abondante au Cap de Bonne-Espérance, où se seraient rencontrés des spécimens semblables à ceux d'Angleterre. Mais, d’après des mémoires ultérieurs (189, Mar. Shells South Africa, P. 61; 1897, ibid., App., p. 26), M. Sowerby aurait confondu avec le L. lacteus (qu'il identifie d'ailleurs à tort au L. fragilis Phil.) une forme bien distincte, le L. clausus Phil. D'autre part, parmi les Lucines recueillies dans la Mer Rouge par M. le Dr Jousseaume, j'ai observé un Loripes lacteus (1916, Bull. Mus. hist, nat., XXII, p. 149), mais ce spécimen est absolument unique et sa présence peut être considérée comme accidentelle. 8 — 106 — Var. lactoides Deshayes : plus arrondie, plus globu- _leuse, plus mince, à ligament plus court; Var. angulata Monterosato : à contour subanguleux du côté postérieur; Var. lenticularis Monterosato : bien arrondie, lenli- culaire; Var. tumida Brusina : renflée, avec stries d’accroisse- inent bien visibles et un peu lamelleuses. Récemment, M. de Monterosato (1917, Moll. Tripoli- tania, Boll. Soc. Zool. Ital., 3° s., IV, p. 6) a indiqué une var. squarrosa de la Hola Le Coll. du Muséuin. — Deux valves déterminées par Lamarck Lucina lactea var. b. Manche (coll. Petit, 1873); Saint-Vaast; Saint-Pol-de- Léon (coll. Petit, 1873); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873); La Rochelle; Portugal (Barboza, 18 ?) ; Méditerranée (D' Jousseaume, 1916) ; Etang de Berre (coll. Petit, 1873) ; Antibes (coll. Petit, ru Nice; Corse (coll. Pelit, 1873); Naples (coll. Petit, 7); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, nn Syracuse (D' Jousseaume, 1916): Sfax (Pallary, 1901); Brevilacqua [Adriatique] (coll. Petit, 1873); Corfou (Olivier, 18 ?); île de Crète (Rollin, 1846); Mer Noire (L. Rousseau, 1837); Mauritanie (A. Gruvel, 1908). — Coll. Locard, 1905 : Cancale, Brest, Concarneau, Qui- beron, Les Sables-d'Olonne, Arcachon, Saint-Jean-de- Luz, Cette, Etang de Thau, Etang de Berre, golfe de Fos, Marseille, Sanary, Saint-Henri, La Seyne, Toulon, Por- querolles, Cannes, Ajaccio, Calvi Livourne, Naples, Oran, Sfax. LORIPES DESMARESTI Payraudeau. 1826. Lucina Desmaresi PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p. 4L, pl. I, fig. 19-20. 1848. — luteola DESHAYES, Explor. scient. Algérie, pl. LXXVII, fig. 1-4. — 107 — 1863. Loripes lacteus auct. var. Des- maresti Payr., 187. — — auct. var. Des- maresli Payr., 1883. — Desmaresti Payr., 1892. Lucina — Pa 1808. Loripes == ses 1917. = == = JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 233. TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 90. pI MONTEROSATO, Conth. litt. Medit., Nat. Sicil., III, p. 90. Locarp, Coq. mar. côtes France, D'r918: Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, II, p. 627, pl. LXXXIX, fig. 10-13. b1 MonrerosaTo, Moll. Tripolila- nia, Boll. Soc. Zoolog. Ital., s. VOIE DE Le L. Desmareshi Payr., dont M. de Monterosato fait synonyme le L. luteola Desh., se distingue du L. lactea Poli par sa coquille plus grande, plus aplatie, à surface lisse et brillante, de coloration blanche ou jaunûtre. Coll. du Muséum. — Corse (Payraudeau, 1827 : type); Ajaccio (D’ Jousseaume, 1916); Djerba [Tunisie] (Pallarv, 190%); hab.? (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 Saint-Henri, Toulon, Porquerolles, Saint-Tropez, Saint- Raphaël, Ajaccio, Oran. LORIPES GLAUSUS Philippi. . Lucina clausa Phil. . Loripes lacteus clausus Phil., 1901. — — — (? Pairtppr, Zeitschr. f. Malak., V [1848], p. 151. Pririppr, Abbild. Conch., IN, p. 101, Luücina, pl. IT, fig. 2. IssEL, Malac. Mar Rosso, p. 81. VON MaARTENS, in Môgius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321. E.-A. Smitrx, Zool. Coll. « Alert », p. 508. SOWERBY (non L.}, Mar. Shells South Africa, p. 61. SOWERBY, Mar. Shells S. Africa, ADD., D. e0- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 80 ct 824. ne le 1904. Loripes élausus Phil., E.-A. Smrrx, Mar. Shells Port Al fred, Journ. of Malac., XI, p. 40. 1906. — — — E.-A. SmiTH, South. Afric. Mar. Moll., Ann. Natal Gov. Mus., I, p. 67. 1915. — — — Bartscx, Rep. Turton coll. S. Afric. Mar. Moll. Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, p. 19%. | 1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 150. Var. galli-caput Jousseaume. 1916. Lucina galli-caput Jouss. ms., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 150. Le L. clausa Phil. est une forme très voisine du L. lactea Pol : il possède des dents cardinales obsolètes, mais des dents latérales bien développées surtout du côté antérieur et le ligament, complètement invisible extérieurement, est logé dans une fossette obliquement descendante. C’est un Loripes et, comme on l’a vu plus haut, je pense que c’est à tort que von Martens en a fait synonyme le L. barbata Rve., qui, avec un aspect exté- rieur tres semblable, est un Lucina vrai ou un Pseudo- miltha. Sowerby a cité de Port Elizabeth (Cap) en 189 le Loripes lacteus L., qui, pour lui, avait comme synonyme L. fragilis Phil., mais il a identifié postérieurement (1897) cette forme sud-africaine au L. clausus Phil. Le L. clausus est, en effet, une espèce connue du Natal et des Seychelles 4) : elle a été aussi indiquée de la Mer (1) E.-A. Smith (1914, Ann. Natal Govern. Mus., III, p. 5, pl. I, fig. 14-16) a signalé du Sud-Est de l'Afrique (Port Shepstone) un autre Loripes, L. Burnupi, à coquille atténuée vers les sommets et ayant, par suite, un contour plutôt subtriangulaire. — 409 — Rouge par Issel, et je lui ai rapporté (1916) une forme de Djibouti pour laquelle M. le D' Jousseaume avait pro- posé, dans sa collection, le nom de Lucina galli-caput Lucina galli-caput Jousseaume (type : valve gauche). et dont le type, figuré ci-dessus, me paraît constituer tout au plus une variété, de contour un peu spécial, avec aréa dorsale postérieure très développée. Ainsi que je l'ai dit plus haut, Lamarck a étiqueté, dans la collection du Muséum de Paris, « Lucina lactea var. b » un carton qui porte deux valves et un individu complet indiqués de lîle Saint-Pierre-Saint-François (Australie) : tandis que les deux valves isolées sont sim- plement à rapporter au Loripes lacteus Poli, d'Europe, lancoquille entière, qui est exotique, et peut-être Aus- tralienne (?), me semble identique à un Lucina clausa Phil. Cette espèce a été, de plus, signalée, par M. Dall, de Belize sur la côte du Honduras anglais (mer des Antilles), mais avec un point d'interrogation : car il fait remarquer que cet habitat est douteux et que la seule valve recueillie dans cette localité pouvait avoir été apportée par un navire venant de l'Afrique occidentale. Cependant, dans la collection Petit de la Saussaye, actuellement au Muséum de Paris, on trouve un spé- cimen et une valve que je ne puis rapporter qu’au L. clausus et qui sont indiqués précisément du Hon- duras : s'agit-il là aussi d’une erreur de provenance? — A1) — Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée à tort par Lamarck Lucina lactea var. b. Zanzibar (L. Rousseau, 1841); Madagascar (Goudot, 1831); Diégo-Suarez (L. Rousseau, 1841); Cap de Bonne- Espérance (Dussumier, 1836); Knysna [Cap] (Verreaux, 1812); Honduras [?] (coll. Petit, 1873). Var. galli-caput Jouss. — Djibouti {D'° Jousseaume, 1916 : type). LORIPES ABERRANS Dautzenberg. 1910. Loripes aberrans DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Afriq. acc., Act. Soc. Linn. Bor- deaux, LXIV, p. 152, pl. IV, fig: 15-17. 1912. — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 101. Le L. aberrans Dautz. de la côte Occidentale d'Afrique, ressemble au L. lactea Poli : il en diffère par sa taille plus petite, sa forme moins arrondie, plus trigone, ses sommets plus saillants et surtout par le bord interne des valves finement crénelé. Par sa charnière à dents car- dinales (une à droite, deux à gauche) bien développées, à dents latérales obsolètes, à fossette ligamentaire pro- fondément immergée, cette espèce appartient bien au genre Loripes. Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; Sénégal (D' Jousseaume, 1916). LORIPES CONTRARIUS Dunker. 1846. Lucina contraria Dunxker (non 1882), Zeitschr. f. Malak., IIl, p. 27. 1853. — - Duxker, Index Moll. Guin. Tams, p. 54, pl. NIIT, fig.d-3;: 1900. L./Myrtea— Dkre DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 256. 1910. Loripes contrarius Dkr., 1911 1912. LE "contraria DAïTzENBERG, Contr. faune ma- lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 151. : DorLrus, Coq. quatern. mar. Sé- négal, Mém. Soc. Géolog. France, Paléont., XVIII, p. 56, pl. iV, fig. 13-16. DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afrig., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 101. Dunker, de la côte Occidentale d'Afrique 4), est une petite espèce orbiculaire bien carac- térisée par son ornementation qui consiste en fins cordons onduleux transverses, mais obliques par rapport aux lignes concentriques d’accroissement. Dans la charnière, où les dents cardinales et latérales sont bien développées, le ligament est interne et inséré dans une fossette obliquement descendante : par suite, celle espèce qui a été rangée par Pætel (1890, Cat. Conch. Aron. TEE. D: MAC. Dollfus (1914, loc. cit. .p. 51) prétérerait placer dans les Codokia, est plutôt un Loripes. 125) parmi les Myrtea et que Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908); baie du Lévrier (L. Gain, 1913); îles Bissagos (L. Gain, 1913). LORIPES FISCHERIANUS Issel. . Lucina Fischeriana Iss., IssrL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 et PS QU AEE EME Mac ANorew, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 447. P. Fiscxer, Faune conch. Suez, Journ. de Conchÿl., XIX, p. 215. A.-H. Cooke, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIII, p. 98. (1) Après avoir décrit en 1846 et 1853 cette forme Africaine, Dunker a employé à nouveau en 1882 (Index Moll. Mar. Japon., p. 215, pl. 13, fig. 12-14) cette même appellation Lucina contraria pour une espèce Japonaise qui doit, par Suite, changer de nom. HR 1901. Lucina Fischeriana Iss., STURANY, Exp. « Pola », Lamel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 285. 1916. Loripes — -- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 151: La forme décrite par Issel sous le nom'de L. Fische- riana est la plus abondante de toutes les Lucines de la Mer Rouge ® : elle possède une coquille arrondie, un peu transverse, subinéquilatérale, convexe, translucide, ornée de stries concentriques ondulées et de plis rayon- nants en général peu marqués ®, obsolètes au milieu des valves, plus développés sur la région antérieure; le bord des valves présente des denticulations corres- pondant à ces plis radiaux. Contrairement à ce que dit Issel, la charnière n'est nullement celle du L. borealis L., qui est un Phacoides : ses figures elles-mêmes montrent que le ligament est complètement interne dans une fossette profonde et il y a deux dents cardinales à gauche, une à droite : c’est la disposition qu'on observe dans le L. lactea Poli = luci- nalis Lk., type du genre Loripes Poli, et le L. Fische- riana appartient done à ce groupe. Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez, Djeddah, Souakim, Massaouah, Hodeidah, Aden, Dji- bouti (D' jousseaume, 1916). LORIPES ERYTHRÆUS Issel. LE er ERRe RARE RO A CALE PE SAvIGNY, Descr. Egypte, Planches, Moll., pl. VII, fig. 8 1-3. 1869. Lucina erythræa Issez, Malac. Mar. Rosso, pl. 84 el RO DIEM EAU (1) J'ai reçu en 1910 de M. Preston, sous le nom de L. ceylanica, des exemplaires de la même espèce recueillis à Trincomali. (2) Comme le fait observer P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., .XIX, p. 215), ces plis sont surtout évidents chez les individus très frais. Mb 1869. Lucina Crosseana [ssrr.. ibid., p. 255, pl. IT, fig. 3. 1870. — elegans H. ApAMs, Shells Red Sea, P.7Z. SALES Mo TOILE 1870. — — H. Ad., Mac AnNprew, Pep. Moll. Test. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e s., VI, p. 448. 1S71 — erythræa Iss., P. Fiscer, Faune conch. Suez, Journ. de Conchyl., XIX, p. 216. 1886. — elegans H. Ad., A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIII, p. 9%. 1916. Loripes erythræus Iss., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 152. L'examen d’une très nombreuse série rapportée de la Mer Rouge par M. le D' Jousseaume me porte à croire que L. erythræa Issel, L. Crosseana Issel et L. elegans H. Adams sont différents états de la même espèce. Issel (1869) a établi son L. erythræa sur les figures 8 de la planche VII de Savigny, qui représentent une coquille presque orbiculaire, ornée de granulations disposées en files rayonnantes et en rangées concentriques; mais il fait remarquer que dans ces figures le contour est trop arrondi et la strialion longitudinale trop forte. En réalité, L. erythræa est une petite coquille arrondie, à région antérieure subcireulaire et à région postérieure subtronquée, pourvues chacune d’une dépression radiale plus ou moins nette; la sculpture rappelle beaucoup celle de la plupart des Semele : elle consiste en fines stries rayonnantes visibles seulement à la loupe, croisées par des côtes concentriques saillantes, lamelleuses, minces, flexueuses, çà et là interrompues. Chez les spécimens très Jeunes, à sommets extrême- ment proéminents, les côtes lamelleuses sont fortement développées et l'emportent de beaucoup sur la striation rayvonnante : c’est le stade correspondant au L. Cros- seana Issel (1869). Dans les exemplaires adultes, auxquels s'applique la description donnée par H. Adams (1870) pour son — 114 — L. elegans, les deux systèmes d'ornementation prennent presque la même importance, ce qui donne à la coquille un aspect treillissé se rapprochant des fig. 8 de Savigny. Mais l'usure peut faire disparaître les lamelles concen- triques saillantes et les valves se montrent alors striées surtout radialement, comme l'indiquent les figures données par Issel pour le L. erythræa. Enlin,* dans les échantillons très roulés, toute orne- mentation s’efface et la coquille offre une surface lisse et porcelanée. En ce qui concerne la charnière, à dents cardinales bien développées et à dents latérales obsolètes, le liga- ment est complètement invisible extérieurement et logé dans une fossette obliquement descendante : ceci conduit à placer le L. erythræa = Crosseana = elegans dans la genre Loripes Poli. Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837): Suez, Djeddah, Souakim, Massaouah, Perim. Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 1916). LORIPES CONCINNUS H. Adams. 1870. Lucina concinna H. Apams, Shells Red Sea, P. Z. SU, D: MOD IX TIEN TITRES 1870. — — H. Ad. MacG ANDREW, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 S., VI, p. 448. ISS6. — —— — A.-H. Cookx, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s., LIL: pr he 1916. Loripes — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII! p. 151. Le L. concinna H. Ad., de la Mer Rouge 4), est une petite espèce (8 à 9 mm.) arrondie, presque équilatérale, (1) L'appellation de ZLoripes concinna a été employée, postérieurement à Adams, par Hutton (1885, Trans. New Zealand Inst., XVII [1884], p. 322) pour une espèce Néo-Zélandaise, qui, ayant un ligament partiellement externe, me parait être plutôt un Phacoides. dc 50 avec sommets renflés et saillants : sa sculpture consiste en côtes rayonnantes, plus ou moins obsolètes sur le milieu de la coquille, divergentes vers le côté antérieur et vers le côté postérieur, rendues squameuses par des stries concentriques serrées. Quant à la charnière, le ligament est logé profondé- ment dans une fossette oblique et, par ce caractère, cette espèce se rattache aux Loripes (,. Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Aden (D' Jous- seaume, 1916). 4ORIPES ASSIMILIS Angas. LORIPES ASSIMILIS Angas. 1867. Loripes assimilis ANGASMPAZASNIE "p.010 eLL020; D ARIEINMTICES" 1879. Lucina icterica TEN. Woops (non Rve.), Proc. R. Soc. Tasmñan. [1877j, p. 53. 18$5. Luc. [Loripes ?] jacksoniensis E-A. Smrrx, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 185, pl. XIII, fig. 11-11 db. 1908. Codakia — Sm., Hevrxy et May, Moll. Cape Pillar, Rec. Austral. Mus., VII, p. 114. 1912. Loripes assimilis Ang., HepLey, Rec. Austral. Mus., VII, D'182: 1918. Lucinida — — Heorey, Check-List Mar. Fauna N. S. Wales, Moll., Journ. R. Soc. N. S. Wales, LI [1917] p. 18. Le L. jacksSoniensis Sm., d'Australie (Port Jackson), est une coquille arrondie, globuleuse, presque équilatérale, ornée de stries concentriques d’accroissement et de lignes rayonnantes extrêmement fines presque obsolètes: il y à une forte dent cardinale à droite et deux à gauche: (1) M. J.-C. Melvill (1899, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s., IV, p. 98, pl. II, fig. 8) a décrit sous le nom de Zucina angela une forme de Gwadur (mer d'Oman) qui paraît bien voisine par son contour et sa sculpture, mais qui serait un Codakia. — 116 — le Hgament est complètement interne dans une fossette oblique: le bord interne des valves est finement crénelé . D'après M. Ch. Hedley, cette espèce est synonyme de L. assimilis Angas et ce pourrait être aussi la forme men- tionnée comme L. icterica par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman. [1877], p. 53) @). Coll. du Muséum. — Nouvelle-Calédonie (abbé Lam- bert, 1876; D' Jousseaume,- 1916). Reeve a donné en 1853 le nom d'Amphidesma icterica à une espèce, d'habitat inconnu, qu'il avait d’abord placée en 1850 parmi les Lucina (pl.'X, fig. 60 a-b), en faisant observer qu’elle possédait une fossette ligamen- taire obliquement enfoncée, c'est-à-dire disposée comme chez le Loripes lacteus Poli — L. leucoma Turton. D'après M. Ch. Hedley (1912, Rec. Austral. Mus., VILLE p-. 133}, 16’ {Ype de L. icterica n'existe pas au British Museum et, en tout cas, l'espèce Australienne appelée Loripes icterica par Angas (1867, P.Z.S. L., p. 926) et par MM. Melvill et Standen (1899, Journ. Linn. Soc: Zool., XXVII, p. 200) est le L. Ramsayi KE. Sm. Quant à la forme Tasmanienne identifiée à icterica par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman., [1877|, p. 53) ce semble à M. Hedley être le L. assimilis Ang. (4). (4) E.-A. Smith compare cette espèce au L. parvula Gould qui est un Codaïia identique à L. pisidium Dunker. IL a signalé (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 186, pl. XILI, fig. 12-124) des îles Fiji un Lucina (Loripes) Gordoni qui, ressemblant étroitement au L. jacksoniensis, offre une striation radiale encore moins distincte. (2) C’est. en effet, à ce L. assimilis Ang. que me paraissent être assi- milables des coquilles de Glenelg (South Australia) qui m'ont été obli- geamment communiquées par M. J. de l'Eprevier sous le nom de TAATOLENICEE (3) M. Dall avait donné en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 135) le nom de L. icterica à une forme du golfe du Mexique, qu'il assimila en 1886 (Rep. « Blake » Moll., ibid, XII, p. 265) au L. lenticula Reeve, mais qu'il a reconnu en 1901 (Synops. Lucinacea, p. 799 et 821) être, en réalité, une espèce distincte appelée par lui Codakia cubana. — Mi — Les collections du Muséum de Paris renferment une valve droite d’une coquille de Tasmanie qui à été déter- minée Loripes icterica Rve. en 1906 par Miss Mary Lodder, du Muséum dé Launceston : cette valve possède une dent latérale antérieure et une dent cardinale très nettes, mais la fossette ligamentaire n'est pas obli- quement interne, elle est marginale comme chez L. borealis L. et, par ce caractère d’un ligament par- tiellement externe, ce spécimen me parait pouvoir cor- respondre au Loripes concinna Hutton [non H. Adams] (1885, Trans. New Zealand Inst., XVIF[188%|, p. 323; 19056, Hedley, tbid., XXXVIII [1905|, p. 73; 1913, Suter, Man. New Zealand Moll., p. 912, pl. 63, fig. 8), qui serait donc plutôt un Phacoides (1. LORIPES RAMSAYI E.-A. Smith. i867. Loripes icterica ANGAS (nün Rve.), P. Z. S, L:, p 926. 1885. Lucina Ramsayi E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 174, pl. XIII, fig. 2-2 b. 1899. Loripes icterica MezvizL et STANDEN, Rep. Mar. Moll. Torres Str., Journ. Linn. Soc.-Lond.-Zool.,--XXVMII, p: 20Ù. 1912. — Ramsayi Sm. Hepcey, Rec. Austral. Mus., VII, D'11933: 1918. Lucinida — — Huprey, Check-List Mar. Fauna N. S. Wales, Moll., Journ. R. è Soc. N. S:-Wales, LI 1917], p. 18. Le L. Ramsayi Sm., de Port Jackson, est une espèce arrondie, ornée de côtes concentriques serrées, dont les intervalles offrent un aspect ponctué dû à l'existence de très fines stries rayonnantes. (1) Le Loripes concinnus H. Adams (1870, P. Z. S. L., p. 791, pl. XLVIII, fig. 14), de la Mer Rouge, est, au contraire, un véritable Loripes. — 118— Le ligament étant complètement interne dans une fossette, cette espèce se rattache aux Loripes. D’après M. Hedley, c’est cette espèce qui a été men- tionnée comme L. icterica par Angas (1867) et par MM. Melvill et Standen (1899). Coll. du Muséum. — Mosman'’s Bay [Australie] (L.-G. Seurat, 1906). E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. « Alert », P. Z. S. L., p.44, pl. V, fig. 5) a signalé du détroit de Magellan un Loripes pertenuis. D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 588) a décrit sous le nom de Lucinida cryptella une coquille du Brésil qu'il a figurée (pl. 8%, fig. 18-20) avec l’appel- lation Lucina brasiliana. Philippi (1830, Abbild. Conch., III, p. 102, pl. IL, fig. 3), qui a identifié à cette espèce son Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak. V, p. 150) W, a fait remarquer que ce sous-genre Lucinida, à ligament entièrement interne, coïncide complètement avec Loripes Poli. Ce nom générique Lucinida a été repris tout récem- ment par M. Ch. Hedley (1917, Stud. Austral. Mol}, Pt. XIIL Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XLI [1916], p. 683, pl. LI fig. 38-39) pour une espèce nouvelle d'Australie, le Lucinida hilaira, qui, par son aspect général, res- semble au Lucina perobliqua Tale (1892, Trans. R. Soc. S. Austral., XV, p. 128), de South Australia. D'autres Loripes ont été indiqués d'Australie : Loripes Cumingianus Frfid. (1890, Pætel, Catal. (1) Cette synonymie, d'abord non admise par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui (1903, Tert. Fauna Florida, pt. VI, p. 1355). — Il ne faut pas confondre d'ailleurs avec cette espèce le Diplodonta braziliensis Mittre=D. punclata Say. (2) M. Tom Iredale (1915, Trans. New Zealand Inst., XLVIT [1914], p. 488) est également d'avis que le nom de Lucinida doit être préféré à celui de Loripes. . 1e : Le, = M9 Conch. Samml., Il, p. 127), sur lequel je n’ai pu trouver aucun renseignement Lucina (Cryptodon) plicifera A. Adams (1855. P.7Z. Br. p.229), espèce. deBornéo. qui ressemble à un Cryplodon — Thyasira par l'existence d'une dépression radiale aussi bien sur le côté antérieur que sur le côté postérieur, mais dont la charnière, au lieu d'être éden- tule, présente une dent latérale antérieure sur chaque valve (1885, E.-A. Smith, Rep. « Challenger » Lamellibr., ne 191). Loripes Haddoni Melvill et Standen (1899, Rep. Mar. RO Morres "Sir Journ. ini. Soc." Lond., Zool., BAVIL'p.200; pIZX, fig. 12). Gould (1862, Otia Conchol., p. 170) a signalé de Loo Choo (au sud du Japon) un Loripes rotata. Enfin, E.-A. Smith (1899, New Spec. South Afric., HurnrotConchol., IX, p: 251;pl. V, fig. 12-13) a décrit un Loripes rosacea, de l'Afrique du Sud [Durban|, bien caractérisé par sa couleur rose pâle et par l'inégalité de ses valves, dont la droite est tout à fait plaie . Genre MILTHA H. et A. Adams, 1857. Le genre Miltha H. et A. Adams, 1857 (= Milthea Meek, 1876), qui a pour type Lucina Childreni Gray, se carac- térise ainsi : Coquille inéquivalve, solide, large, habituellement comprimée, valves parfois diversement convexes, ornées (1) Il n’en est pas question notamment dans le travail publié par von Frauenfeld sur les Mollusques de l’Expédition du « Novara » (1868). (2)}"_ Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 6) avait déjà fait connaître de la même région (Natal) un Lucina Trosea. D'autre part, Krynicki (1837, Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62) a cité un Loripes roseus Andr, comme synonyme du Tellina solidula TK. {[=T. balthica L.]. VAN de stries ou de lamelles concentriques. Bord dorsal non interrompu sur toute la longueur de l'aire lHigamentaire. Aréas dorsales antérieure et postérieure pas nettes. Une dépression plus où moins profonde, plus ou moins bien limitée sur la région anale. Lunule très petite, étroite, déprimée. Pas de corselet. Ligament et résilium profondément enfoncés, mais non internes. Charnière : dans chaque valve deux dents cardinales Charnière de Miltha Childreni Gray. [2 a et 4b, 3a et 3b], dont l’antérieure gauche [2 a] et la postérieure droite [3 b] sont lambdiformes et parfois complètement bifides ; dents latérales obsolètes ou absentes. Impression musculaire antérieure prolongée. Bord des valves entier. MILTHA CHILDRENI Gray. 1825. Lucina Childrenæ GrAY inon Carpenter), Ann. Phi- lo5:, IX; p. 136. SOS CIE GRAV/ZO0l Tour AIS peer 1826. — —— (EEE SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, pl. ISPIRErN 2 1828. Tellina — — Woon, Ind. Test. Suppl, pl I, fee 1841. Lucina — — REEvE, Conch. System., I, p. 8&. Di ACIXS AE: 8 1842. — — — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh:, p.79. — 121 — 1850. Lucina Chiüdreni Gr., Ruxve, Conch. Icon., pl. Ill, fig. 1 1857. L. /Miltha)— — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. II, p. 468. 1862. — — —— CHenu, Man. Conch., IT, p. 120, fig. 579. 1901. Phacoides {[Miltha] — Darz, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806 et 812. 1903. — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1361 et 1377. 1905. — — — Dazcr, Nautilus, XVII, p. 10. Le L. Childreni Gr., qui est le type du sous-genre Millha, possède une grande coquille aplatie elliptique, ornée de stries concentriques croisées par de fines lignes rayonnantes. Broderip (1835, Transact. Zool. Soc. London, I, p. 301), puis Reeve, dans l'introduction de sa Monographie du genre Chama (1846, Conch. Icon., IV), signalent que le Lucina Childreni offrirait ce caractère exceptionnel de pouvoir, comme certaines Chames, être dextrorse ou sinistrorse : dans cette espi ce, en effet (1850, Conch. Icon., MI, Lucina, sp. 12), il y a une valve aplatie qui serait tantôt la gauche, tantôt la droite, tandis que la valve opposée est convexe. L'habitat « Brésil », indiqué par Reeve et par Hanley, a été confirmé en 1905 par M. Dall qui Pavait d'abord, en‘1901, considéré comme erroné, par suite d’une confu- sion avec une espèce Pacifique, le Miltha Xantusi. Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912). Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 552 et 620) avait, en effet, appelé L. Childreni une coquille du golfe de Culi- fornie, pour laquelle M. Dall (1905, Nautilus, XVIII, p. 111) a proposé le nom de Phacoides (Miltha) Xantusi : elle se distingue par une taille, plus petite, une forme plus arrondie et plus équivalve, un ligament plus court, 9 nt je une sculpture ràdiale plus ou moins bifurquée, une lunule excavée et non saillante comme chez L. Childreni, auquel elle est rattachée comme sous-espèce par M. von Ihering (1907, Moll. foss. tert. Argentine, Anal. Mus: nac. Buenos-Aires, XIV, p. 531). Dans le sous-genre Miltha doit être rangée une troi- sième espèce vivante, le Lucina Voorhoevei Deshayes (1857, Journ. de Conchyl. VI, p. 106, pl. II, fig. 1) c'es une grande coquille qui est très voisine d’un fossile du Bassin de Paris, le Miltha Cuvieri Bayan (1873, Etud: coll. Ecole Mines, fasc. IT, p. 128) = L. Defrancei Des: hayes {non d'Orbigny) ® : elle a pour habitat la côte de Mozambique, d’après F. von Heukelom (1866, Journ. de Conchyl., XIV, p. 39), qui lui a identifié avec raison Ie Lucina mirabilis Dunker (non Locard) (1865, Novit. Conchol., Livr. IX, p. 77, pl.-XXVL fig. 7-9) @ Ed. L. {A suivre). (1) D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 585) a nommé L. Defranciana l'espèce fossile du Bassin de Paris, confondue par Lamarck avec L. divaricata et appelée L. pulchella par Agassiz. (2) Locard à employé le même nom, £. mirabilis, pour une forme tota- lement différente qui n'est autre que le Tellina carnaria Linné (voir plus haut p. 74). — 123 — BIBLIOGRAPHIE Report on the Cephalopoda obtained by the F. 1. S. « Endeavour » in the Great Australian Bight and other Southern Australian Locali- ties, by S. Stillman Berry ||). Les 104 Céphalopodes recueillis pendant les expéditions de l « Endeavour » entre l'ile Gabo (Victoria) et le cap du Nalu- raliste (Australie occidentale) appartiennent à 13 espèces, dont ) nouvelles : Enoploteuthis gataras, Calliteuthis miranda, Loligo Etheridgei, Rossia (AusStrorossia nov. Subg.) australis, Sepia Hedleyi, — Dannevigi, — chirotrema, Opisthoteuthis (Teuthidiscus nov. subg.) pluto, — persephone, nn. Spp. Ed. E. A Check-List of the Marine Fauna of New South Wales, Pari |, Moliusca, by Ch. Hediey (2. Plusieurs noms nouveaux sont à signaler dans ce cala- logue : Myrtaeu bolanica nom. mut. — Tellina Brazieri Sowerby, 1883, non 18069, Gomphina fulgida n. sp., Pseudarcopagiu bolanica n. Sp. = Tellina decussala Angas, non LKk., (1) Extrait de Biological Results of the Fishing Experiments carried on by the F. I. S. « Endeavour », 1909-14 (Commonwealth of Australia, Department of Trade and Customs), vol. IV, pt. 5, pp. 203-298, pl. LIx- : EXXXVIII. Sydney, 1918. (2) Supplement to Journal of the Royal Society of New South Wales, vol: LI [1917], 120 pages. 1918. 9 * Anabalhron contabulatum lene n. nom, Frauenfeld, 1867, Novara Exped. Moll., pl. LL, fig. 20 b, lrivia cælatura n. nom. = Tr. avellanoides Hedley, non Me Coy, Asthenotoma sublilinca n. nom. — Pleurotoma violacea Angas, non Hinds, Daphnella botanica n. nom. = Pleuroloma fragilis Rve. (non Desh.), Lepsiella botanica n. nom. — Purpura neglecta Angas, non Michelotti, Bullaria bolanica nom. mut. = B. australis Gray, non l'érussac. Dans la famille des Rissoidæ M. Hedley élablit un genre {llenuata nov. gen. ayant pour [ype le Rissoa integella Hedley, 1904; dans les Thaididæ (— Purpuridæ) il propose l'appella- lon Provexiilum n. nom. pour Vexilla Swainson 1840 (non Vexillum Bolten, 1798), et dans les Turridæ {= Pleurotomidæ) il admet 10 genres nouveaux : Austlrodrillia nov. gen., lype : Pleurolomu Angasi Crosse, Epideira — — Clavalula striata Gray, Etrema — — Glyphostoma Aliciæ Melv. et Stand., Exonnilus — — Mangelia lutaria Hedley, Guraleus — — Mangelia picta Ad. et Ang., Hermidaphne _ — Pleurotoma Souverbiei Smith, Inquisilor — — Pleurotoma Sterrha Watson, Macteola — — Purpura anomala Angas, Nepolilla — Daphnella bathentoma Verco, Scabrella _- — Daphnella versivestita Hedley, Ed. L. Moiiusca from North-Western Australia, by Ch. Hediey (||. Dans ce travail sur les récolles malacologiques faites par le Dr H. Basedow dans l'Australie occidentale, en particulier dans (4) Extrait des Proceedings of the Royal Geographical Society of Australasia, South Australian Branch, Session 1916-1917, 21 pages, pl. XLI. Adélaïde, 1918. = 425 — les îles de l'Archipel des Boucaniers, trois espèces nouvelles sont décrites : Tellina piratica, Eucithora Basedouwi, Bullinus SiSUTNIUS, NN. Spp. Ed. EL. Zur Kenntnis der Homologien des Bivalven- schliosses, von Nils Hj. Odner (1). Dans ce travail M. Odhner étudie la charnière des Trigo- niidæ, des Unionidæ, des Cyrenidæ et des Sphaertüidæ. Félix Bernard raltachait la charnière des Trigoni& au type lucinoïde et considérait celle des Cyrenidæ comme représen- tant un type particulier, le lype cyrénoïde. D'après M. Odhner, Trigonia est voisin du type cvrénoïde, mais il s'en sépare par le caractère important de n'avoir pas de dents latérales antérieures ct par suite il doit être considéré comme un 9° type particulier, le type trigonioïde. On y observe dans la valve droite : 1° une dent cardinale antérieure (34); 2° une forte dent cardinale principale (1) ; 3° une dent qui doit ètre considérée comme la réunion d'une cardinale (3b) et d'une latérale (1) ; # une dent latérale posté- rieure externe ou dorsaie rudirmentaire (/11). Dans la valve gauche on trouve : 1° une petite dent cardi- nale antérieure (24) : 2° une dent cardinale principale triangu- laire (2b) divisée en deux /schizodonte) : 3 une crête peu élevée (M) qui s'étend contre le bord postérieur de cette grosse dent schizodonte et qui est, non pas une vraie dent latérale provenant des lamelles primaires du plateau cardinal, mais une simple formation marginale, d'où son nom de dent pseudo. latérale ou marginale ; 4° une véritable dent latérale posté- rieure dorsale (11). Chez les Uniondæ on peut établir une formule dentaire, qui, par l'intermédiaire des Trigonodus, se relie étroitement à celle des Trigontüdæ, car, en faisant appel à ces derniers, on explique l'origine phylogénétique de la dent latérale posté- rieure interne qui existe dans la valve gauche des Unionidæ cette dent interne ou ventrale, considérée par Bernard comme (1) Extrait de Geologiska Féreningens i Stockholm Fôrhandlingar, Bd. 40, H. 5, pp. 562-590. Mai 1918. — 126 — une véritable dent latérale, représente la dent accessoire pseu- dolatérale où marginale (M). tandis que la dent ®xterne ou dorsale est une vraie dent latérale (11). Chez les Cyrenidæ, qui se sont vraisemblablement déve- loppés en partant des Myophoriopis, la charnière peut aussi êlre dérivée de celle des Trigontidæ : notamment la présence d'une dent /{ dans la valve droite est un caractère commun à ces deux familles. Chez les Sphipriid, qui lirent leur origine des Cyrenidæ, la charnière doit être considérée comme une différenciation d'un stade embryonnaire précoce. M. Odhner arrive à cette conclusion que le type cyrénoïde, avec dent { et dents latérales antérieures, n'est pas primitif, mais est une formation secondaire par rapport au type trigo- nioïde avec dent {, maïs sans ces dents latérales. En conséquence, les données fournies par le développement ontogénétique de la chiarniere concordent avec celles résultant soit des observations de conchyliologie comparée, soit des recherches anatomiques : elles conduisent à admettre que les Unionidæ et les Cyrenidæ ont une origine phylogénétique commune et dérivent d'ancêtres trigonioïdes. Ed. L. La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » et laccliimatation des Helix maritimes en milieu rudéral, par le D' Ph. Riel (|). [ existe actuellement à Lyon une colonie d'Helir du groupe variabilis. Les conditions de milieu où elle vit confirment la réalité du caractère méridional de cette colonie, mais elles montrent, en outre, l'importance de l'intervention d'une autre influence : ces elir, qui appartiennent à 43 espèces ou formes et qui sont introduits par le transport des marchandises venant du Midi, vivent exclusivement dans des {terrains vagues encombrés de débris de toutes sortes : or la flore qui accom- pagne cette colonie est non pas méridionale, mais exclusive- (1) Extrait des Annales de la Société Linnéenne de Lyon, t. LXV, DD. 31-51, 1918. mt ment rudérale : les plantes sur lesquelles vivent ces Helix sont des especes qui, maritimes (halophiles) à leur lieu d'ori- gine et accidentellement déracinées, prospèrent admirable- ment en milieu rudéral. Ed. L. Note on « Ederttellina typica » Gatliff and \ Gabriel, by Jos. C. Verco (|. Cette forme, que M. Hedley était porté à considérer comme la coquille interne d'un lectibranche, est bien un Bivalve, mais le nom Ædentiellina est peu approprié, car, aussi bien dans la valve gauche que dans la droite, il existe une dent antérieure très nette. Eds Notes on South Australian Marine Mollusca, with Descriptions of New Species, Part XVI, by J,. C. Verco (?) Ce travail donne l'énumération des espèces appartenant aux genres Cypræa, Trivia et Erato trouvées sur les côtes de l'Australie du Sud et de l'Australie Occidentale en remontant vers le Nord jusqu à Fremantle 10 ED (4) Extrait des Transactions of the Royal Socicty 0f South Australia, vol. XL, pp. 596-597, 1916. (2) Ibid., vol. XLII, pp. 139-151. 1918. ea REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Malacological Society of London, [dited by B. B Woodward. Vol. XIIT, Parts I and IL, August 1918. Contents : À. H. CookE. On the radula of the genus Acan- thina G. Fischer [Acanthinucella n. subg., Necrapana n. Subg.]| (Figs.). — A. FH. CookE. On the taxinomic position of Zemira H. et A. Adams (Fig.). — A. S. KENNARD and B. B. Woop- VARD, On the occurrence in England of Hygromya odeca Locard (= Helix limbala Drap., 1804, non Da Costa, 1778). — J. R. LE B. TOMLIN. On Siliquaria Wilmanæ n. sp., from South Africa (F1gs.). — H. OvErroN. Note on a while specimen of Ena montana Drap. — G. K. Gupr. Description of two new species of Land Mcllusca [Khasieila Fulloni n. sp. \ssam; Plectotropis chondroderma var. Subinilala n. var. : ionkin] (Figs.). — G. K. Gure. On Everetlia klemmantanica n. sp., from Borneo (Migs.) — W. T. Erriorr. Note on the malacophagous propensities of Helix nemoralis EL. — JUN. HENDERSON. On the North American genus Oreohelix. —- ALEX. REYNELL. On the dates of issue of the parts of Forbes and Hanley's «-History of British Mollusca ». — A. REYNELL. The « Index Testaceologicus » of W. Wood and $S. P. Hanley. — Tom IREDALE. Molluscan nomenclalura] problems and solu- lions, n° 1 [Dotona, Laskeya, Collonista, Talopena, Korovina, Forskalena, Enignionia, Amiyclina, Pyreneola, Propebela, Calceolata, Colicryptus, Ajrocominella, Burnupena, Euthrena, Japeuthria, Syntagna, Damoniella, Muricodrupa, Teretianax, nn. gen.]. — J. R. LE BROCKTON TOMLIN. À systematic list of the fossil Marginellidæ (Presidential Address). — 129 — The Journal of Conchology. Editor : J. KR. Le B. Tomlin. Vol. XVI, n° 3, January 1920. Contents : J. C. Mecvizz. Note on Cypræa Bernardinæ Preston. — E. CoLLiEer. Reminiscences and Practical Hints on Collecting. — GEv. C. SPENCE. Brachypodella nidicostala n. sp. from Venezuela. — J. R. Le B. TomMzuN. Four New Marine Species from South Africa [Bullia tenuistriala, Columbella apicibulbus, Cylichneita bistriala nn. spp., Port Alfred; Mar- ginelia walvisiana n. sp, Walvis Bay] (Figs.). — KR. WINCK- WORTH. The Marine Mollusca of Sussex. — A. GARDINER. SUC- cinea oblonga Drap. — H. E. Quick. Notes on the Anatomy and Reproduction of Paludesirina Stagnalis. — H. E. QUICK. Parthenogenesis in Paludesirina Jenkinsi from Brackish Water. The Nautilus, à quarte:ly devoled lo the interests ol Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXXIIT, n° 5, January 1920. Contents : CALVIN GOODKICH. Goniobasis of Ohio. —- CH. W. JOHNSON. Some large specimens of Argonauta (PI If). — H. A. PrcsBry. Some Auriculidæ and Planorbidæ from Panama [Detracia Zetleki, Phytia brevispira, Planorbis isthinicus nn. Spp.] (Figs.) — A. A. HINKIEY, Guatemalan Notes. — V. SrErKkI. Scme Notes on Philomuycus. — VW. H. CLarPp. The Shell of Philomycus carolinianus Bosc [Ph. Rushi n. sp., Ohio] (l'igs.) — J. J. GOUVEIA. Climalic conditions as indicated by land shells on the Island of Oahu. — J. M. OSTER- GAARD. À New Cypræa from Hawaï [C. pacijica n. sp.] (PI. I). — H. A. PicsBry Review of the Thysanophora plagioptycha group. (Figs.) — E. G. VANATTA. Land Shells of Maine. — BRYANT \VALKER. Ancylus obscurus Haldeman and species referred to it [Ferrissia ;Lævapezx) Dalli n. sp., Florida]. — Wm. H. Da. A New Species of Mitra from California [M. Orcutlli n. sp. — JuNIüSs HENDERSON. Changes in Westein Molluscan Faunas. — Notes : J. H. BLake, Fluke in Philo- mMyCUs. La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER. À JTET re Fi nt « te à ei GR EN: et Has Es AE Hit NT Gus [Re ei Ans L rigsts 16 # hp! * } AT "+ ne] \ Po LE C2 FR ATEA Cu PARAIT RE Re) ‘si Vi Ah y Fee Bi Re Re nt Hal ant) à M te No E $ SUIS E TR Rene ARGAÉ o PA FA. HAT 0. ut Ÿ LENS L PAU PATATE ri 4 ve A" ARE NT EEE pi Ten LANCE ni NP Don "à ARR FRS "Da . [ WA TT RE à LA EXPLICATION DE LA PLANCHE I Fi. 1... Tinailana Minettei Plry., var. minor P., de Tagnagneit. DURE _- _ var. major P., de Tazoula. NET — — var. elala P., de Tazouta. (DE tu — -- var. depressa P., de Tazouta. Do — — var. cristaria P., de Tazouta. CR — — var. zonala P., de Tazouta. FOIRE _ anoceurensis Plrv., type, d'Anoceur. Fe Lérasd ie — — de Bessabis. LR ER — gharbiana Piry., var. major P., de Bessabis. HORS = bessabisana Plrv., type, de Bessabis. HA Tr — — des Aît Brahim. DA rrre —- — (montrant l'ouverture) de Bessabis. Toutes ces figures sont grandeur naturelle. ournal de Conchyliologie, 1920. P. Pallary, phot Coquilles du Maroc Imp. BTE Catala frères, Paris rmmnitense pee ben haee re re mt EXPLICATION DE LA PLANCHE II TOR Neritina Marteli Plry., types, de Fès. DIS — diedida Piry., types, de Tazouta. 6... Ena (Mauronapæus, Marteli Plry., type, de Tazouta. DRE see — — csassenensis Plry.. tvpe de Taforalt Sa 10. Succinea tingitana Pilry., var. d'Aîït Brahim. 11... Ferussacia Marteli Plry., type, du camp Desroches. IR — atlasSica Plrv., de Tazouta. las — — var. d’Aït Taleb. IVAREAERS _ — type, de dar Anflous. 15... Orcula tinaitana Plry., type, de l'oued Ouerrha. JM RATER Albea Marteli Plry., type, de Mechera ben Amar. des mes Xerophila takandouliana Plry., type, de Dar Anflous. 1 MO — anflousiarna Plry., d'Aguergour. A l'exception de la figure 16 qui est grandeur naturelle, toutes les autres sont grossies deux fois. Journal de Conchyliologie, 1920. P. Pallary, phot. Coquilles du Maroc Imp. Catala frères, Paris. ot Hs dt Fig. EXPLICATION DE LA PLANCHE TITI 1à4... Unio Marteli Plry., types de Fès. DO. Xerophila Debackeriana Pirv., type, de Taza. Tes … Archelix sphæromorpha Rgt. var. lineolata P. de Fès. 8à10... Xerophila Marteli Plry., type, de Bou Yacoubat. Toutes ces figures sont grandeur naturelle. fournal de Conchyliologie, 1920. PL. III 10 _ P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris. Coquilles du Maroc IMP. OBERTHUR, RENN ES-PARIS (1383-20). | ( HY! ( 0 LA L UE G PUBLIÉ, DE 1861 4 1898, par CROSSE & FISCHIEIER | er, De 1899 à 4916, par | _H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE _ Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY Ja r “hi ‘UYAVIS IMPORTANT s 54 Ru se trouve obligée de demander aux Abonnés $ d'accepter la majoration suivante, devenue : indispensable pour ) permettre de continuer, avec le 65° volume, la publication du … plus ancien recueil consacré aux études malacologiques De À partir du 4% janvier 19920, lé prix de labonnement . au Journal de Conchyliologie sera porté à 30 francs pour. 4 a France et à 32 francs pour l'Étranger. | La PARIS : Direction, RÉDACTION ET ADMINISTRATION M: H. FISCHER 51, Boulevard Saint-Michel (V:) lion. # Em vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BOULEVARD SAINT-MicnEez, 51, Paris, 58 Arr. ! INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES | Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 1873-1892 l Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, ! Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections ei Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy-" liologie. à Prix : 8 francs À On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie," parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières“ contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie.… Un volume in-8° de 208 pages d'impression. à Prix : 8 francs EE EEE ER SRE PR DRE SRE ES PRE COS A QUE RIRE TERRE ER TS EE SORT PUS EE CERN LIRE EURE RER EST T0 | AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite ! ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles” ! insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu’ils demanderont en sus ! de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés” conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne Sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica | TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE. 21 Une page enticre pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 ÎfEN | Une demi-page — —- 15 mit — 45 Îr.0 Un quart de page — —— 9 fr: — — 21 fr | Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. \PENDANT L'AGE DU RENNE «54 $ PAR Edouard PIETTE . Prix à 100 francs : rottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et s instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui ïu Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique — inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant “l'âge du Renne est en quelque sorte la préface. L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite : l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, “ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- » tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné um court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par “des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi- ons d'âge er de gisement de chaque objet. ‘ bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur 05, des dessins sur pierre “ représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des de motifs gravés. . L'Art pendant l'agz du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru puis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; le éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous aire la première éclosion sur notre vieux sol national. représentations d’un art symbulique ornemental, ainsi que des outils ornés d NY ne N * w 1 w {t An Ne HR k F $ VEAUr L AE F3 mn JACUUN Le nd # 16 ; à Aù ke { # vy ANS TABLE DES MATIÈRES $ CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON a Pages e \ « . . Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans la partie LM du Maroc (fre partie), par P. Ÿ PAETA RS RS A ie RP ER NT NL CR DEAR ; ; Note on the name Marginelle gr D by J.-R. Le B. MONBMINRE SE NS rue RL MR EU VAN AL CR RTS 2 Lo 40 , | | Faunule malacologique marine du Vol Augre (Côtes-du- { Nord), par Ph. DAUTZENBERG:.:2..: 4.4: ON EE ee A à A Ce des Lucinacea vivants du Müséum d'histoire naturelle de Paris (4° partie), par M. Ed. LaMy..... 71 | ‘'{ Bibliographie ........ AUS PA NÉS ne RENE JR RM Ar .* AE Revue des Publications périodiques.................2. 11288 Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an L PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) Pour Paris et pour les départements (reçu franco) .:.:"30"fr; 5h Pour l'Etranger (Union postale) id. Lu SEE: Prix du numéro vendu séparément. ............... 9Ér Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... 8 fr. Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. tr. SR S’adresser : Pour les communications scientifiques et pour l’abonne- ment, payable d'avance, à Mme H. Fischer, directrice du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.). Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien- tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |" faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la M couverture. Maximum : 4 lignes. Le Imp. Oberthür, Rennes-Paris (1383-20). Paru le 20 Novembre 1920 JOURNAE 9 IONAL MU CONCEYLIOLOGTÉ COMPRENANT L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 4 1916, PAR H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY PARIS DIRECTION, RÉDACTEON ET ADMINISTRATION : Me H. FISCHER 1, Boulevard Saint-Michel (Ve) 1920 Le Journal paraît par trimestre. MM. SOWERBY & FULTON ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des. facilités exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées | des spécimens exactement déterminés de Coquilles. récentes den! Mollusques. _ Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel“ M. G.-B. SOWwWERBY, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle à at presque toutes les collections importantes qui ont été mises en Î vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections 1 ; des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- : f rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. ï | Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru" # soigneusement déterminés. ÿ et continue toujours à s’accroître si rapidement qu'il devient très, | important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con: À fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état etu à Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, : sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. k EE PTIT RP LISE T DR 7, 2. Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins” destinées à être insérés dans le texte, soit à la 1 plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons $ Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ÿ | ces dessins puissent être reproduits directement” sur zincC: joua | CONCHYLIOLOGIR : . E 1 2e Trimestre 1920 4 1 L | RÉCOLTES MALACOLOGIQUES à DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE 4 SEPTENTRIONALE DU MAROC % (Suite). 14 & | ‘4 Par Paul PALLARY. Sous-Famille PUPINÆ “4 Genre ENA Leach. Section MAURONAPÆUS Kobelt. 4 " MAURONAPÆUS ZNASSENENSIS Pallary. (PI. IL, fig. 7.) “1918. Buliminus znassenensis PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. ‘# nord, p. 149. CE Coquille perforée, trapue, acuminée, subconoïde, d'un ER - brun foncé avec quelques petites maculatures claires, à #4 test orné de stries très fines et très obliques. Spire peu Ÿ allongée. Apex gros, lisse et saillant. Six tours très con- 4 … vexes, croissant régulièrement, séparés par une suture ‘4 | _enfoncée. Dernier tour plus grand que le tiers de la — 132 — hauteur totale, très peu oblique à l'insertion, Ouverture de forme elliptique, à bord mince, très peu réfléchi. Bord columellaire blanc, élalé sur la paroi ombilicale. Hauteur, 10 1/2 mm.; grand diamètre, 4 1/2 mm. Aïn Sfa. Taforalt. Taza. Les exemplaires de Taza ont la spire un peu plus allongée. Gette espèce comparable aux Bulüninus Berthieri Bgt. el cartennensis Letourneux en diffère principalement par sa forme trapue et ses tours très bombés. Nous adoptons le nom d'Éna pour ce genre au lieu et place de celui de Buliminus couramment employé parce qu'il existe, dans la nomenclalure, un genre Bulimina d'Orbigny 1826 (Foraminifères) qui prime Bulimina Ehrenberg 1831 (Mollusques). Ena d’ailleurs date de 1820 etil est très surprenant qu'on ne l'ail pas adopté de préfé- rence à celui de Buliminus. MAURONAPÆUS MARTELI Pallary. (PL. II, fig. 6) 1918. Buliminus Marleli PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, p. 148. Coquille allongée, à apex saillant; sept tours très peu convexes, ornés de Stries obliques très fines, suture un peu enfoncée. Avant-dernier et dernier tours aussi hauts, à eux deux, que tous les autres. Dernier tour peu des- cendant. Ouverture déjetée vers la droite, peu oblique, ovalaire, à bords réfléchis. Columelle un peu oblique, s’étalant peu sur la fente ombilicale qui reste visible. La coloration est semblable à celle des autres Buli- iminus de ce groupe. Hauteur, 13 mim.: grand diamètre, 5, mm. Habitat : Tazouta (Moyen Atlas). Cette espèce appartient également au groupe des b. HD todillus, cartennensis, znassenensis. Mais elle diffère de ces formes par sa taille allongée, ses tours très plans et son ouverture plus inclinée vers la droite. La forme la plus approchée est le B. chareius Begt., mais notre espèce est un peu plus trapue. On peut donc considérer le . Marteli comme intermédiaire entre les B. chareius et cartennensis. Nous possédons cette même espèce de Rar el Maden, dans les Traras, Comme ses congénères, c’est une forme montagneuse. Section MASTUS (Beck) Kobelt. MASTUS PuPA Linné. 1758. Ilelix pupa Link, Syst; Nat. éd. X,-p.#773: 1864. Bulimus pupa BOURGUIGNAT, Malac. Algs., IT, pl. 2, fig. 33 à 44. Merada (Maroc oriental). Espèce très répandue dans tout le nord de l'Afrique. Genre ORCULA Held. ORCULA TINGITANA Pallary. (PESTE 5) 1918. Orcula tingilana PazLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, p. 149. Coquille allongée, à partie moyenne tronconique, à sommet sphérique, à partie inférieure plus étroite que la partie supérieure. Sommet lisse, très obtus. Tours con- vexes, séparés par une suture imprimée et gravés de stries obliques, fines, dirigées de gauche à droite. Dernier tour plus étroit que les autres. Bord externe de l’ouver- ture vertical, formant un arc convexe en son milieu, 1! — 494 — Ouverture ovalaire, ornée sur la paroi pariélale, d’une lamelle oblique. Bord columellaire d’abord rectiligne à l'insertion puis très courbé à la partie inférieure. Fente ombilicale bien apparente. Hauteur, 7 mm. 5: diamètre, 5 mm. Habitat : Bords de l’oued Ouerrha (L' Brunot). Le capitaine Martel nous en a adressé un exemplaire roulé de l’oued Leben à El T’nine em Mernissy, à huit kilomètres environ de Souk el Arba de Tissa. Mais il est probable que cet exemplaire à été charrié par l’oued d’un babitat plus septentrional. Nous espérons qu’on le décou- vrira dans le Riff. Cet Orcula est, jusqu'à présent, le seul qui aït été signalé comme vivant dans le nord de l'Afrique. Mais on en connaît des représentents fossiles : Pupa ectina Bgt., et amblya Bgt. (1). Toutefois, notre espèce se distingue facilement de ces dernières par sa partie supérieure plus élargie. En Orient, le représentant de ce groupe est l'O. Scyphus Friv. et, en Europe, l'O. doliolum Brug. (2) dont on peut considérer l'O. fingitana comme une race infra-méridionale. Nous devons toutefois faire observer que le groupe n’a pas été encore signalé ni dans le midi de la France, ni en Espagne. Nous ne croyons pas cependant à un fait de disjonce- tion, mais seulement à l’imperfection de nos connais- sances sur la faune de la péninsule ibérique. Genre GRANOPUPA Bôttger. GRANOPUPA GRANUM Draparnaud. 1801. Pupa granum DrAPARNAUD, Tab]. Moll., p. 59. 1805. — — DRAPARNAUD, Hist. Moll. France, pl. 3, fig. 45-46. (1) Paléontol. des Mollusques terr. et fluv. de l'Algérie, pl. IV, He MAMAN (2) Rossmässler, Iconographie, V et VI, pl. 23, fig. 398. — 135 — IS64. Pupa granum BOURGUIGNAT, Malac. Alg., Il, DNIPMIE ANS Tazouta avec la variété ininor. Cette espèce est répandue dans tout le nord de l'Afrique depuis l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge et depuis la Méditerranée jusqu’au Sahara. Sous-Famille STENOGYRINÆ Genre RUMINA Risso. RUMINA DECOLLATA Linné. 1758. Helix decollata LINNÉ, Systema Natur., éd. X, or ve 1864. Bulimus decollatus BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II, Ho ufis brand Fès. Var. saharica Debeaux. 1901. Rumina decollata FL. var. DEBrAUXx, in PALLARY, Mém. Soc. saharica Géol. France,-IX, pl: Ill fig. 31: Tazouta. Je possède de Safsafat des exemplaires de petite taille à test élégamment strié dans le sens de la hauteur. J'ins- Hitue pour ces exemplaires la variété striatula. Genre FERUSSACIA Risso. FERUSSACIA ATLASICA Pallary. (PIS 6e 12 RE) 1913. Ferussacia allasica PaLLARY, Bull. Muséum Hist. nat., p.87: Taza. Tazouta. Aït Taleb. Aït Brahim. Cette espèce s'étend donc depuis le Grand Atlas jus- qu'au Rüff. — 490 — FERUSSACIA AMBLYA Bourguignal. IS64. Ferussacia amblya BourGuliGNaAr, Malac. Alg., II, p. 40, pl. HI, fig. 13 à 15. Guercif. FERUSSACIA VESCOr Bourguignat. 1864. Ferussacia Vescoi BOURGUIGNAT, Malac. Alg., p. 18, pl. II, fig. 22 à 25. Aïn Sfa. Taforalt, Fès (dar Mahrès). FERUSSACIA MARTELI Pallary. (PILE ot) Coquille petite, comprimée, translucide, d’un blanc jaunâtre hyalin. Apex petit, peu saillant, mamelonné. Le tour suivant plus haut, les deux derniers très hauts, à profil convexe, séparés des tours supérieurs par une suture très oblique. Cette suture est bordée sur toute sa longueur par une rainure inférieure qui forme une rampe étroite. Ouverture peu haute, moins haute que la moitié de la hauteur totale. Ouverture pyriforme, à bord externe très peu convexe. Columelle à peine tordue à son extré- mité inférieure, lisse. Hauteur, 8 1/2 mm.; grand diamètre, 3 mm. Camp Desroches, à 20 kilomètres nord-ouest de Taza. Parmi les Férussacies figurées par Bourguignat dans sa Malacologie algérienne, seul, le F, ennychia, pl. IV, fig. 17, peut être comparé à notre espèce, mais l'ennychia a le sommet plus saillant, son bord gauche plus plan, son ouverture plus dilatée et le bord externe de l’ouver- ture un peu plus convexe. Par sa forme comprimée le F. Marteli se rapproche davantage du F. Mabillei Paladilhe du nord-ouest du Maroc (Tanger-Larache). Mais notre espèce est plus EU élancée. ses derniers tours plus étroits et le bord externe de l'ouverture n'est pas convexe comme celui du Mabillei. Famille SUCCINIDÆ Genre SUCCINEA Draparnaud. Section AMPHIBINA Hartmann. SUCCINEA TINGITANA Pallary. (PL. IX, fig. 8,9, 10.) 1808. Succinea lingilana PAITARVA TC IC. Den, DL vx; * fie ur Fès, dans une séguia entre dar Debibagh et le Mellah. Echantillons plus petits que ceux de Tétouan. Aït Brahim. Aït Taleb. Les spécimens de ces deux dernières localités ne sont pas absolument typiques. Ils offrent une analogie bien plus grande avec le S. amphibia Drpd. qu'avec le S. Pjei]- feri Rssmir. Je profile de cette circonstance pour signaler le peu de similitude des figures du S. Pjeijieri de Bourguignal IMalac. Alg., I, pl. IIL fig. 26-28) avec celles de. Ross- mässler (Iconog., I, pl. I, fig. A6). Famille LIMNÆIDÆ Sous-Famille LIMNÆINÆ Genre LIMNÆA Lamarck. Section GULNARIA Leach. LIMNÆA VULGARIS Pfeiffer. An XII. Limneus ovalus var. DRAPARNAUD, Hist. : Nat: « Moll: France, p. 50, pl. IE, fig. 33, — 138 — 1821. Limnaeus vulgaris C. Przirrer, Land Schneck., p. S0, pl: 4, fig. 22. 1855. Limnaea limosa Moquix-TAxpON, Hist. Nat. Moll. France, pl. XXXIV, fig. 12: 1864. Limnaea limosa var. vulgaris BourGuIGNaT, Malac. Alg., II, DINENTIEE 0: 1901. Limnaea ovata var. vulgaris PArLLARY, Mém. Soc. Géol. France, DAMON: Var. minor PIry. Taza. Fès. C'est à tort que l’on emploie encore le nom de limosa pour désigner cette espèce. L'Helix limosa de Linné est très probablement une Succinée ou une Bythinie ou une ! autre Limnée (1). | Le L. limosa de Chemnitz est le L. balthica de Linné et quant au L. limosa des autres auteurs il se rapporte au L, ovata de Draparnaud. Toutefois, on ne trouve dans le nord de l'Afrique qu'une forme réduite qui répond mieux à l'espèce décrite par Pfeiffer qu’à celle de Draparnaud. Section FOSSARIA Westerlund. FOSSARIA TRUNCATULA Müller. 1774. Buccinum truncatulum MüLLEer, Verm. Hist., Il, p. 130. 1863. Limnaea truncalula 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., II, pl. XI; fig. 8 à 13. Bab Moroudj. Fès. Var. minuta Draparnaud sp. 1803. Limneus minulus DRAPARNAUD, Hist. Moll., pl. II, fig. 5-7. Aït Brahim. () Voir Hanley, Ipsa Linnaei Conchyl., pp. 386-287, — 139 — Sous-Famille PHYSINÆ Genre PHYSA Draparnaud. PHYSA SUBOPACA Lamarck. 1819. Physa subopacu LAMARCK, Anim. S. vert, VI, 2, p. 157. ARS = Décessert, Recueil Coq. Lamarck, DISAIS: ISG4. — _ BourGuiIGNaAT, Malac. Alg., II, DOI Eep rer (0) et var. minor Piry. Foum Sefrou et Aïn Sfa (Beni Znassen). Fès. Cette espèce n'est pas facile à distinguer des Physa acuta Drpd. var. minor et P. souanica Paladilhe. Sous-Famille ANCYLINÆ Genre ANCYLUS Geoffroy. Section ANCYLASTRUM ANCYLUS COSTATUS Férussac. 1822. Ancylus costatus Férussac, Dict. class. Hist. Nat., p. 346. 1864. = — BouRGuUIGNAT, Malac. Alg. II, p.191; pl. XIT, fig. 7 et: 8: Fès. Ordre des OPERCULATA Sous-Ordre GEOPHILA Famille CYCLOSTOMIDÆ Genre LEONIA Gray. LEONIA MAMILLARIS Lamarck. 1822. Cyclostoma mamillaris L'AMARCK, Anim." s. verts, 6: p. 147, n° 20, F — 410 — 1833. Cyclostoma Vollzianum Micuaup, Cat. test. viv. Alger, p. 10, fig. 21-22. ISA. — mamullaris Diressertr, Rec. Coq. .Lamarck, plie) fs. 0; 1864. = mamillare 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., Il pp. 212-214, pl. XIII, fig. 21 à 26. Var. turriculata Plry. —— Diffère de la forme typique, dont nous donnons ci-dessus des références iconogra- phiques, par sa spire allongée, scalariforme. Gette variété est exclusive dans le Moyen Atlas. Tazouta. Scoura. Sous-Famille HYDROBIINÆ Genre PSEUDAMNICOLA Paulueci PSEUDAMNICOLA Sp. ? Le capitaine Martel à recueilli; entre Tagnagneït et Fazoulta, un Pseudamnicola qui n'estni le P, sonilis Drpd. ni le P. Dupoletiana Forbes. Les tours sont étagés plus régulièrement que dans ces deux espèces et le dernier tour est moins ventru. Les Amnicoles nord-africaines sont encore si mal connues que je n'ose considérer l’espèce de Tazoula comme nouvelle. Genre MELANOPSIS Férussac. NIELANOPSIS RICARDI Pallarv. (BAIN ER GE M/S ET) 1918. Melanopsis Ricardi ParcLarY, Bull. Soc. Hist. nat: Afr: nord, p. 190. Tes! solide, opaque, lisse. Spire courte el aiguë, mais rarement intacte (les premiers tours sont presque tou- jours érodés) ce qui rend le sommet subobtus, Huit tours 2 — 141 — à croissance régulière, séparés par une suture faiblement oblique. Avant-dernier et dernier tours cylindriques, le dernier très grand, égalant plus des deux tiers de la hauteur totale. Ouverture ovalaire à la base, très rétrécie à la partie supérieure. Bord externe très légèrement comprimé sous la suture, très peu arqué à la partie inférieure et descen- dant plus bas que la columelle. Columelle cintrée. Sinus profond. Coloration : fond brun clair ou noirâtre sur lequel se détachent les trois bandes caractéristiques du genre. Dimensions : exemplaire intact : hauteur, 15 mm.; grand diamètre, 5 3/1 mm.; exemplaires érodés : hauteur, 13 1/2-14 mm.; grand diamètre 5 1/%# min.-6 mm. Habitat : Fès, dans les séguias (M. Ricard). Ras el Mà, à 16 kilomètres de Fès (Cap. P. Martel). Aïn Chkef au sud-est de Fès et de dar Debibagh, Dans les séguias et Jardins de bou Jeloud. Aïn Allou (Fas el Bâli). Bassin du Musée. Séguias du quartier du Douh. Médersa Attarine. Nous prions notre bon ami, Prosper Ricard, inspecteur des Beaux-Arts à Fès, à qui nous en devons la première trouvaille, de bien vouloir accepter la dédicace de cette jolie Mélanopside. Cette espèce se distingue de toutes les formes nord- africaines et même espagnoles par sa forme cylindrique et sa spire courte dont on ne connait aucun autre exemple Jusqu'à ce jour. Var. major (pl. II, fig. 7), haute de 20 mm., à spire plus eflilée. Aïn Allou ({P. Ricard). Par sa forme élancée cette variété rappelle les Micro- colpia. Le M. Ricardi avait anciennement une dispersion plus grande qu'actuellement car Je lai trouvé, fossilisé, dans les berges de l'Oued Zà, à Taourirt, c’est-à-dire à plus de 200 kilomètres à l’est de Fès. — 142 — MELANOPSIS ACUTULA Pallary. (PI. IV, fig. 8, 9.) Coquille lisse, enflée, à spire courte, à dernier tour très ample. Coloration d’un brun verdâtre sur lequel se détachent quelques linéoles brunes longitudinales. Proto- conque courte, lisse, à tours plans non étagés. Les tours suivants portent une rampe très oblique peu accusée. Dernier tour très haut, égalant les trois quarts de la hauteur totale, peu descendant. Ouverture pyriforme ; labre simple, non déprimé. Base dilalée; columelle très peu tordue. Bord externe descendant ün peu en dessous de l'extrémité de la columelle. Hauteur, 20-25 mm.; grand diamètre 10-12 mm. Dans un bassin entre le Mellah et le pont; vers Dar Mahrès (cap. Martel), Bahlil, 28 kil. au sud de Fès (Ricard). Cette espèce est caractérisée par sa coquille lisse, très renfiée, à tours marginés, à ouverture très dilatée mais non déprimée sous la suture. Elle se rapproche du véri- table M. marccana CGhemn., mais son dernier tour est bien plus haut (dans ce dernier il n’est que la moitié de la hauteur totale), ses tours supérieurs sont, par suite, bien plus réduits et plus aigus. Enfin, le labre n’est pas déprimé sous Ja suture. Le capitaine Martel a recueilli dans l’oued Defali, sur la route de Sefrou à Fès, à la hauteur de Bahlil, une variété assez remarquable de cette espèce. Elle ressemble beaucoup au véritable M. prophetarum Bgt. de Syrie que nous croyions avoir retrouvé à Tétouan. Toutefois, il en diffère assez pour ne pas être confondu : dernier tour moins haut, columelle moins tordue, spire marginée. — 143 — MELANOPSIS COMPACTA Pallary. (PL. IV, fig. 10, 11) Coquille lisse, ventrue, à test épais, à sommet court el aigu. Tours renflés; dernier tour descendant. Ouverture égalant la moitié de la hauteur totale. Labre non déprimé ni dilaté, à peine descendant sous la columelle. Intérieur de l'ouverture orné d’une large bande d’un brun foncé. Columelle peu cintrée, épaisse, ornée d’une callosité à sa partie supérieure. Hauteur, 24 mm.; grand diamètre, 18 1/2 mm. Aït Taleb sur le Sefrou près d’el Menzel, avant l’oued Sebou. C’est une forme globuleuse, à test épais, lisse, à spire très courte, à bord externe non dépr'iné sous la suture. Les jeunes sujets ont le sommet styloide, quoique très court et le dernier tour très enveloppant. Nous n'avons malheureusement qu'un très petit nombre d'exemplaires de cette curieuse Mélanopside. Cette espèce se distingue aisément de ses congénères par sa forme pyramidale, plutôt que ventrue, son test épuis, son ouverture plus allongée en hauteur, le bord inférieur du labre est bien plus descendant que dans les espèces voisines. MELANOPSIS EXCORIATA Pallary. (PL..IV, fig. 20, 21, 2.) Coquille ventrue, lisse, d’un brun foncé (castanea) à sommet aigu, mais toujours rongé (visible seulement dans les jeunes sujets), à dernier tour très dilaté. Tours séparés par une suture bordée et légèrement en retrait ce qui rend les tours un peu étagés; sous la suture est une rampe très oblique et étroite. Partie moyenne de RE l'avant-dernier el dernier tours faiblement déprimée. Der- nier tour égalant les deux tiers de la hauteur totale, très dilaté el descendant à peine sous l'extrémité de la colu- melle, Columelle d'un blanc porcellané. Hauteur, 20-22 mm.; grand diamètre, 12-12 1/2 mm: Aït Brahim. Tazouta. El Menzel (cap. Martel). M. Ricard m'a adressé encore cette espèce de l’oucd Raba, à Agouraï. Cette Mélanopside dont l'étude m'a fort embarrassé est comparable au M. Barbini de Sidi Yahia (près Oudjda) et du M. Wagneri Roth de Smyrne. C’est une forme assez élancée (quand elle est intacte, ce qui est très rare), à spire très courte, à dernier tour très ample. La surface de la coquille est lisse dans le type. Le dernier lour est très haut; le bord externe est légèrement plissé sous la suture. Var. minor, El Menzel. V'ar. Semisulcata. -_— \ dernier tour orné de gros plis espacés, non noduleux à l'insertion. Aït Brahim. Var. festiva (pl. IV, fig. 21, 22). — Dans cette variété les deux derniers tours sont décorés de côtes plus fines dont le sommet porte de très faibles nodosités. Aït Brahim. Dans ces deux dernières variétés on distingue nette- ment les trois bandes mélanopsidiennes. MELANOPSIS BARBINI Pallary. 1911. Melanopsis Barbini PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, pp. 3-4, pl. I, fig. 4-5. Sidi Yahia, près Oudjda. C'est la station originale. — 145 — MELANOPSIS MARTELI Pallary. (PIN ER) Coquille très globuleuse, de teinte claire, à tours supé- rieurs ornés de plis robustes et espacés qui s'étendent sur la partie supérieure des deux derniers tours. Proto- conque lisse, courte et trapue. Partie supérieure des tours faiblement déprimée. Les costulations, épaisses et droites, sont au nombre de onze sur le dernier tour. Bord externe mince, non déprimé, descendant à peine au niveau de l'extrémité de la columelle. Columelle épaisse, fortement tordue, ornée d’une crète basale. Hauteur, 28 mm.; grand diamètre, 15 mm. Près de Taforalt (cap. Martel). Oued Cherâa à Berkane (Pallary). Celte grande espèce est caractérisée par sa forme ventrue comme le M. marocana Chemn., sa teinte claire, ses tours supérieurs non étagés. Le test est plissé de grosses côles espacées, bien plus fortes que dans le M. maurelanica Bgt. et le M. Pechaudi Bet. qui n'est d'ailleurs qu’une forme à costulation plus développée que le M. maurelanica. MELANOPSIS MAROCANA Chemnitz. 1795. Buccina maroccana CHzMnirz, Conchyl. Cab., XI, p. 285, fig. 2078-2079. 1904. Melanopsis marocana PALLARY, J. de C., pp. 34-35. Typique à Taza, dans l’Innaouen d’où me l'ont égale- ment rapporté MM. Lecointre, Luck et mon fils. Dans cette forme le bord externe n’est pas déprimé Sous la suture ou ne l’est que très faiblement contrai- rement à ce qu’on observe dans le M. algerica. Var. ampla. — De taille plus réduite (d’un tiers), mais à dernier tour plus haut, plus ample. 11 Tazouta. Var. media (pl. IV, fig. 14). — De couleur claire, avec les trois bandes génériques, à spire courte et effilée, à labre très peu sinueux. Taza. Fès (dar el Maghzen). MELANOPSIS LÆVIGATA Lamarck. 172. Melanopsis laevigata EANARCGK, ANIME. S-NETL NII pp. 168-169 et Encyclopédie, pl. 458, fig. S. [Sb4. — -— BOURGUIGNAT, Malac.” Alg'; "Ir pl. KNT,. fig:.15ebt18: IST. _ praerosa Kogscr, Iconog., VII, fig. 18%, ISSL, 1882, 1886 (seules). ISS 1. —- lacvigala BourGUIGNAT, Hist, Mélan., p. Sa. Aïn bou Mecçad (Maroc oriental), exemplaires nom- breux et bien caractérisés. Sefrou, rare. Var. minor PIlry. — Aïn Zliten (Fès el bàh). Aïn Hara- zem, 12 kil. à l’est de Fès (35°). Il nous à paru que la variété manor élait spéciale aux caux chaudes. MELANOPSIS PSEUDOFERUSSACI Pallary. IS,S. Melanopsis pseudoferussaci PALLARY, J. de C., p. 139, pl. IX, fig. 11-12. 1910. — — NOBELL, AICONOL., INT ANNE pl. 406, fig. 2335, 2336. Fès : oued Zehoun, fraction de loued Fès, en dehors des murs en aval de Fas el Bâli. (Très bonne station). — Dib Kacçem. Var minor PI pi UNE" MAS EL 6) Fès : source près de la ferme proche du pont neuf, à dar Mabrès. Sidi Harazen (source chaude). Moulaï Idriss du Zehroun, source sulfureuse chaude. El Menzel, rare. Fazouta. — 147 — Var. major Piry. Aït Brahim. MELANOPSIS ALGERICA Pallary. (— M. marocana auct. non Chemnitz). IS04. Melanopsis marocanda BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II, pl XV, ‘fig 12,413; 14; 17 et.18: 1904. — algerica PAEPAR METIER D): Aïn bou Meçad. Mestigmeur. EI Menzel. MELANOPSIS FÂSENSIS Pallarv. (PL. IV, fig. 1. Coquille haute, lisse, à partie moyenne presque cylin- drique. Protoconque aiguë, mais peu élevée; les tours suivants étagés et séparés de la sulure par une rampe large et peu oblique. Ouverture un peu plus haute que la moitié de la hauteur totale. Bord extérieur bien cambré, dilaté à la partie inférieure, déprimé sous la suture. Parkie inférieure dépassant l'extrémité de la colu- melle. Coloration générale brun clair avec quelques rares linéoles longitudinales peu visibles. Hauteur, 25-28 1/2 mm.; grand diamètre, 12 1/2- 15 1/2 mm. Taforalt. Aïn Sfa. Fès (Ras el Mà). À Fès, M. Ricard a précisé les stations suivantes Dar Batha, jardin public de bou Djeloud, séguias de dar el Maghzen, séguias en dehors de bab sidi bou Jida. Cette Mélanopside offre des caractères communs aux M. Scalaris Bgt., hammamensis Gassies et scalaris Gassies. Mais elle se distingue aisément de ces trois formes. C'est celle espèce que Bourguignat rattache au M. sub- Scalaris comme variété major {Hist. Mélan., p. 108). LENS Var. zebrina. — Orné de linéoles et de bigarrures longi- tudinales foncées sur un fond jaune brun elair. Sefrou. Var. cristata (pl. IV, fig. 13). — On trouve souvent des exemplaires dont l'arète est débordante et forme un rebord saillant, aigu, Chemnitz a figuré celte variété dans son Conchyl. Cab., X, fig. 2080, 2081. ÈS: » Var. minor. — Hauteur, 20-21 mm. Dar Batha. MELANOPSIS VESPERTINA Bourguignal. ISS:. fMelanopsis Lesperlina BourGuiGNaT, Hist. Mélan., p. 124. 1911 — — ParLarY, Bull, Soc. Hist. nat. Afr. NORANDASMDIMIEMTEE Sidi Yahia près Oudjda. (Localité originale). Var. Seignettei Bgl (sp.). ISS0O. M. Maresi KoBeLr, Iconogr., VII, fig. 188%. ISS4. M. Seignetli BourGuiIG\aTr, Hist. Mélan., p. 103. 1911. M. Seigneltei PALTARVEMOCMCLEADIMIENTIEERES Sidi Yahia. Var. major PIry. 1911. AM. Seignetlei Bgl. var. major PaLLary, loc. cit. fig. 3. Oudjda. MELANOPSIS GRACILENTA Pallary. INT1. Melanopsis gracilenta PaLLarY, Bull. Soc. His. nat. Afr. nord, p. 4, pl. L‘hg.419; 20; Sidi Yahia. MELANOPSIS TORQUILLA Pallary. (PIN NS 792025.) Coquille trapue, presque cylindrique, d'un brun jau- nâtre foncé; orné de trois bandes peu larges, la troisième, très peu visible. Protoconque très courte, presque tou- jours érodée. Avant-dernier et dernier tours bordés, à leur partie supérieure, par un cordon épais sous lequel règne une dépression très accusée de deux millimètres au plus le largeur. Dernier tour très haut, égalant les deux tiers de la hauteur de la coquille. Ouverture faible- ment dilatée à la base, déprimée sous le cordon infra sutural. Bord columellaire d'un blanc pur. Hauteur, 20 mm.: grand diamètre, 10 mm. Ras el Mâ de Fès. Var. minor, avec la forme {ypique. Cette espèce est très facile à distinguer des nombreux Melanopsis de la région de Fès: c'est une forme lisse, de couleur brun verdâtre (ou jaune verdâtre), avec les trois bandes habituelles, à spire tres courte et aiguë el dont les deux derniers tours sont ornés à leur partie supérieure d'un cordon, bordé en dessous, par un sillon décurrent très accusé. C'est le seul Melanopsis qui présente ce double caractère concomitant. Le M. Guiraoi Bgt., du sud de l'Espagne, est l'espèce qui se rapproche davantage de celte forme parmi les vivantes. Elle offre une analogie assez grande avec le M. cylin- drica Stoliczka des terrains néogènes de la Hongrie. MELANOPSIS DouTrer Pallary. 1911. Melanopsis Doutlei ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord Di ee 21000; Fès, en de nombreux points : c’est l'espèce dominante, Le type est très abondant à Meknès, D — 150 — Var. major. — 27 mm. de hauteur. La Makina. Var. Iævis. — A test lisse. Oued Masmouda. Ruisseau de Bab Hadid. Var. decorata (pl. IV, fig. 2). — La Makina. A orne- mentation assez dense, comprenant une dizaine de costulations sur le dernier tour : costulations qui portent toutes une nodosité à leur sommet. La Makina. Dar Batha. Jardin de la Résidence. Oulba, jardins longeant les murs de Fas el Bâli. La variété decorata peut être confondue avec le M. Edrissiana de cette même localité. Mais outre que les habitats paraissent être différents, cette variété a toujours les nodules plus saillants et l'ouverture plus ample. Le bord externe est largement dilaté en avant. Enfin la partie supérieure de ses derniers tours est moins large. Var. decorata minor. —- Nous possédons de cette sous- variété des exemplaires qui n'ont que 15 mm. de hauteur. Var. perornata (pl. IV, fig. 3). — A spire plus allongée, à dernier tour moins trapue, à ornementation plus dense. Cette variété a quelque ressemblance avec M. Maresi Bet., du sud-oranais. Mais ce dernier ne porte aucune ornementalion nodosiforme. Oued Fès, à 1.500 mètres en amont de la ville. On observe tous les passages de la forme semi-cos- tulée qu'est le type à la variété perornata. Celle-ci, par sa costulation très dense, rappelle M. costellata Fér. et marque la limite extrême de variations de cette espèce. MELANOPSIS EDRISSIANA Pallarv. (PIN ent) 1918. Melanopsis Edrissiana PazLary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, p. 151. Coquille épaisse, opaque, d’un brun jaunâtre sur lequel = JE = se détachent les trois bandes mélanopsidiennes, ornée de grosses côtes espacées (dix sur le dernier four à partir de la naissance de l'ouverture) à peine obliques de droite à gauche, arquées à leur base et ornées à la partie supé- rieure d'une petite nodosilé. Spire courte, étagée, à sommet aigu, mais presque toujours rongé. Six tours, les premiers très petits et saillants, les autres étagés en gradins. Les tours supé- M. Édrissiana Plry. rieurs sont noduleux; avant-dernier tour peu élevé, méplan supérieurement avec une rangée de nodosités formant couronne. Suture d’abord linéaire, puis prenant une direction très descendante, séparée de la rangée de nodosités par une rampe inclinée. Dernier tour très grand, égalant les trois quarts de la hauteur, convexe à la partie moyenne surtout sur le bord gauche. Ouverture très dilatée, comprimée sous la rangée nodosale et à bord inférieur très large, montrant à l'inté- rieur les trois bandes génériques. Columelle très cintrée, courte, robuste, à base descendante du côté apertural. Hauteur, 23-24 mm.; grand diamètre, 13-15 mm..; petit diamètre, 10-12 mm. Habitat : Ras el Mâ et Fès (MM. Martel et Ricard). — Aïn Chkef. Cette belle Mélanopside doit être rapprochée du M. pleuroplagia Bet. du sud de l'Espagne (Hist. des Mélan., pp. 155, 156). Nous nous sommes même servi d'une partie de la description de cette espèce pour carac- = Joe tériser la présente. Mais, d’après les figures du type de la collection Bourguignat que nous avons sous les yeux, l'espèce marocaine se distingue nettement de la forme espagnole par sa taille plus forte, ses côtes plus espacées et surtout par le gonflement de ouverture aussi accentué que celui du V. obesa de Gassies. Du M. sevillensis Grateloup, elle diffère par ses costu- lations moins nombreuses, plus épaisses et plus espacées et par son ouverture bien plus dilatée, Le bord externe est très cambré tandis qu'il a des tendances à se rappro- cher de la verticale dans le sevillensis. Dans cette dernière, les nodosités que portent chaque costulation à sa naissance sont si serrées qu'elles forment parfois une véritable crête. Dans l'espèce de Fès ces nodo- sités sont à peine saillantes et bien espacées. Le M. Edrissiana se distingue des variétés costulées du VW. Douttei, par son sommet plus obtus, ses nodosités à peine saillantes, manquant même souvent et par son labre moins dilaté. t MELANOPSIS MAGNIFICA Bourguignal. 1884. Melanopsis magnilica OURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 152: 1898. -- — PALrARY, J. de C., p. 144, pl. VII, fon: 1910. — _— KoBELT, Iconog. N.F., XV, pl. 406, No Med. 2008: 1911. _ — PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. AO PDA M2 ND AENE-STAERRE Berkane. Fès. Cette espèce a une répartition assez étendue car on la trouve à la frontière algérienne (Berkane et Berguent), à Fès et dans l’oued Drada (1). Ainsi que l’a bien vu Bourguignat, le caractère prin- cipal de ce Melanopsis réside dans la forme cylindrique (1) Ou O. Dredar (ou Derdar) au sud-est de la route de Rabat à Casa- blanca, chez les Korifla, —, 153 — de l’avant-dernier tour, A Fès, on observe très nettement cette particularité (figure ci-dessous). À Berkane elle esl plus rare : dans cette station les coquilles ont le dernier four notablement plus élargi à la base. Enfin à Berguent, on trouve associées à la forme typique la variété berka- nensis, à costulations flexueuses et la variété à base plus élargie. M. magnifica Bt. Un autre caractère important et très constant est l'absence de nodosités à la naissance des costulations. Le V. magnijica paraît bien être la forme initiale du \/. Lelourneurt. Var. serira. -— De petite taille, ne mesurant que 19 mm. de haut. comme stations précises de cette espèce à Fès, je peux indiquer les points suivants d'après les cueillettes de MM. Martel et Ricard : Jardin publie de bou Jeloud, oued Masmouda, avant son entrée à Fàs el bâli. MELANOPSIS LETOURNEUXI Bourguignat. 1884. Melanopsis Letourneuri BOURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 116. 1898. — — PAITARY. Jde C., pp 143; 14%, DVI fe 6: 1911. —- — var. maltarica PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, pp. 5, 6, fig. 13 à 17, serguent. SDS Le type est de petite taille (16-18 mm.) {1) et est excep- honnel à Ras el Aïoun des Beni Mattar. On trouve communément des exemplaires beaucoup plus grands, à sillon décurrent plus accusé; j'en ai fait la variété mattaric«. Avec le \. Lelourneuxri ville M. magnilica et sa variété berkanensis. Nous avons même de bonnes raisons de supposer que la présente espèce dérive du M. magnifica. Famille NERITIDÆ Genre NERITINA Lamarck. NERITINA MARTEL: Pallary. (PLANETE Re 1918. Nerilina Marteli PALLARY, Bull. Soc. Hist: nat. Afr. nord p.151. Coquille de forme conique mais à spire peu saillante. Trois tours et demi peu ventrus, se déroulant rapidement, ornés de linéoles onduiées ou en zizgags très denses d’un brun roux foncé, se détachant sur le fond porcellané du test. Dernier tour grand, bien convexe et formant à lui seul les 3/4 de la hauteur totale de la coquille. Ouver- ture oblique, formant un ovale régulier incliné vers la base plutôt qu'allongé horizontalement et blanche; péris- tome mince. tranchant. Opercule solide, brillant, jaune roux clair. Hauteur, 8-9 mm.; longueur maximum, 7-7 1/# mu. Fès, à Ras el M, à 18 kil. ouest-sud-ouest : source de loued Fès, sur la route de Fès à Meknès. Var. ex colore. — Le type est orné de linéoles en zig- zags d’un brun roux foncé. (1) D'après les deux exemplaires de la çÇollection Bourguignat, au Musée de Genève, J’en dois les photos à l’obligeance du Dr André, Var. marmorata. — Taches noires en forme de damier. Var. nigra. — D'un noir brillant et de taille légèrement plus réduite. — Fès (dar Mahrès). et var. violacea, rubra, lutea. La trouvaille de cette Néritine dans le nord de l'Afrique étail assez inattendue : elle se rapproche, en effet, des N. quadianensis Morelet et valentina Graëlls dont elle diffère par sa spire moins allongée et ses tours non EXCAVÉS. On peut le comparer encore au N. jordanica Sowerby, mais le N. Marteli ne présente pas la dépression décur- rente que l’on observe également dans l'espèce syrienne. De plus, la suture chez le N. jordanica descend plus brus- quement à proximité de louverture et entin la base de celle-ci est plus tronquée et moins arrondie que chez le Marteli. 1 NERITINA DJEDIDA Pallarv. (PATENTS PS) Coquille de pelite taille, semi-globuleuse, opaque, lisse, d'un beau noir brillant. Spire très peu saillante et presque toujours érodée, Trois tours très convexes ; le dernier très grand. Ouverture bien arrondie, à intérieur de couleur blanc bleuâtre. Bord columellaire un peu excavé en son milieu. Hauteur, 4 1/2 mm.; grand diamètre, 6 mm. Tazouta. Aït Brahim (Moyen Atlas). M. Ricard l’a encore recueilli dans l’oued er Reha, à Agouraï. Cette espèce diffère de M. numidica tel qu'il est figuré par Bourguignat dans sa Mal. alg. (vide infra) par ses premiers tours plus élevés, son avant-dernier plus globu- leux, plus large, et son ouverture un peu moins arrondie. D'EI Menzel, le capitaine Martel nous a rapporté des to exemplaires jeunes d'une Néritine dont la coloration et l’'ornementation sont semblables au N. Marteli, mais dont la forme se rapproche du N. djedida sans toutefois être identique. Il serait désirable d'avoir des sujets adultes pour précisér la spécification de cette Néritine. NERITINA NUMIDICA Recluz. IS41. Nerilina numidica tECLUZ, Rev. et Magas. de Zoolo- gie, p.342. ISA, — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., “II, P'R60 MD MIE Me5 M AReSS Aïn Sfa, dans les Beni Znassen, au sud. Celle espèce se retrouve dans la station voisine de Sidi Yahia. Elle est assez commune dans les sources de l'Oranie (Hammam Chigueur, Aïn Tellout, Aïn Ténikrent, Aïn Tizi). On peut donc en conclure que cette Nériline est localisée dans l'Algérie occidentale jusqu'à la Moulouïa. Famille UNIONIDÆ Genre UNIO Relzius. Uno Durietr Deshayes. 1847. Unio Duriecui DEsHAYES, Hist. nat. Moll. Algér., \tlas, pl. CIX, fig. 5-8. 1864. — —- BOURGUIGNAT, Malac. Alg., IT, pl. XIX, fig. 4a 8. Taza, oued Innaouen. Uno MarTeLI Pallary. (P1. IL, fig. 1 à 4) 1918. Unio Marleli PALrLARY. Bull. Soc. Hist. nat. Afr. nord, pp. 151, 152. Coquille épaisse, de forme un peu trigone, très inéqui- latérale, Bord antérieur ovale; bord postérieur tronqué pe : très obliquement, deux fois plus allongé que l’autre; bord palléal à peine courbe. Crochels gros, obtus, ornés de: points saillants, situés au quart de la longueur du côté postérieur. Surface lisse sur laquelle se détachent quelques rides sur la partie supérieure du bord postérieur où anal au voismage du bord dorsal. Läa charnière comprend : pour la valve droite une lamelle latérale haute, rectiligne et une grosse dent cardi- nale trilide, striée, très saillante aussi. Pour la valve gauche une grosse dent cardinale rugueuse divisée en deux : la partie antérieure creuse, la partie postérieure saillante formant une très petite pyramide triangulaire. Les deux lamelles latérales sont bien écartées et nette- ment rectilignes. Les impressions musculaires sont relativement petites: le sinus palléal est parallèle au bord ventral dont il n’est distant que de 3 à 4 mm. Diamètre antéro-post., 46 mim.; diamètre umbono- ventral, 30 mm.; diamètre transversal, 21 mm. Habitat : La Makina, à Fès. | Ce petil Unio du groupe littoralis (vel rhomboideus, umbonatus) en est bien distinct par sa forme tronquée. Aucune espèce nord-africaine et espagnole ne peut lui être comparée. Genre MARGARITANA Schumacher. MARGARITANA MAROCANA Pallary. (PL. V, fig. 1-2 : type, de Fès.) 191$. Margarilana marocana ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. MOrA AD MIN Coquille allongée, épaisse, à sommets très déprimés et lisses. Partie antérieure bien arrondie et un peu allongée, — 158 — Les crochets situés entre le 1/3 et le 1/4 de la longueur totale. Partie postérieure très allongée; bord dorsal légè- rement élevé; bord postérieur tronqué et très allongé. Bord ventral presque rectiligne, incurvé dans sa partie médiane ce qui provient de ce que les valves portent une dépression vers leur milieu. A l'intérieur, la valve gauche présente une dent cardi- nale bifide, fortement crénelée et une lamelle latérale très haute, fimbriée, séparée, par une dépression trian- gulaire, d'une lamelle bien saillante soudée au bord dorsal dont la sépare un léger sillon. Impression musculaire antérieure à peu près circu- laire sur le bord antérieur, tronquée sur ie bord de la dent cardinale. L’impression musculaire postérieure est elliptique. L'impression palléale est parallèle au bord inférieur. Dans la valve droite la dent cardinale forme une petite pyramide fortement striée; ces stries s'étendent sur le plateau cardinal. La lamelle latérale est épaisse et très striée également. | L'intérieur des valves porte des impressions punceli- formes. La nacre est d'un blanc azuré (rès brillant, 1risé dans l’angle postérieur. La dépression umbono-ventrale ressort en relief dans l’intérieur. Diamètre antéro-post., 105 mm.; umbono-ventral, 20 miIm.: épaisseur (diam. transv.), 33 mm. Les crochets se projettent à 30 mm. du bord antérieur sur le diamètre antéro-postérieur. Habitat : l’oued Fès. M. de Monterosato n'a communiqué un très bel exem- plaire de sa collection qui lui a été offert par le général de Boccard avec l'indication de provenance : Uad Aïn Zurach {Maroco). Il est très probable qu'il s'agit d'Aïoun Zouhegh, d'où sort l’oued Nja entre Ras el Mâ de Fès et la station d’Aïn Chkef dans la direction de Meknès. .+É Cette espèce est incontestablement un Margaritana, comme le prouvent : l'épaisseur des valves, les sommets lisses, la courbure du bord inférieur, l’obliltération de la lamelle latérale supérieure, les dents latérales striées, les ponctuations de la surface interne. Le capitaine Martel a recueilli une centaine, au moins, de ces Margaritanes, qui toutes sont très constantes dans leur forme. On observe seulement que la majeure partie de ces exemplaires ont la nacre d’un beau rose violacé semblable à celle des Spatha. La coloration blanc bleutre est moins commune. On peut rapprocher l'espèce marocaine du M. sinuata Lmk. et du M. elongala Lmk. Le M. marocana se distingue très nettement du M. sinuata par sa forme moins haute, plus allongée, par la dépression médiane des valves moins accentuée, par ses valves plus bombées ce qui rend supérieur le diamètre transverse dans l'espèce marocaine, par le bord antérieur excavé sous les crochets, tandis qu'il l'est très peu dans M. sinuata; par son bord postérieur plus anguleux, par la lamelle latérale inférieure bien plus épaisse que la supérieure, tandis qu'elles sont à peu près égales dans M. sinuuta, par les dents cardinales moins épaisses, par le sinus palléal s’incurvant davantage: sur le bord posté- rieur’. Les différences avec M. elongata sont aussi nom- breuses. Extérieurement le M. marocana est plus allongé, son bord dorsal est plus élevé, le bord antérieur est plus elliptique, la dépression médiane des valves est plus accentuée. A l'intérieur, la dent cardinale postérieure est plus accentuée sur la valve droite et les lamelles postérieures sont bien plus accusées dans les deux valves que chez le M. elongata. Toutefois, l'ensemble des caractères communs feraient — 160 — rapprocher le 1. marocana du M. elongata plutôt que du sinuala, L'espèce marocaine se classe très bien entre ses deux congénères, Jusqu'à ce Jour le groupe n'avait pas été signalé dans le nord de PAfrique. Toutefois, le M. elongala se irouve au Portugal et en Espagne (1), lt Lt (1) Vide Locard, Conchyl. portugaise, p. 211, et Drouet. Unionidae de l'Espagne, p. 165. F2" — 161 — UN MOLLUSQUE NOUVEAU DE FRANCE PAT A BAVAN. ASSEMANIA OSTIORUM HOU. SD. T'esta parva, corneofusca, üinperforala, breviter conica, anfractibus 6; anfractus ullimius dilatatus, 4,5 altitudinis lestæ æquans; spira parva, haud acula. Aperlura.ovalis superne acula, margine dexlra tenui, margine sinistra ullino anfractu applicala, riman umbilicalem claudente; operculum semicirculare, tenue, pellucens. Dim. tesiæ: alt. maxima 5 mm.; lat. 3 mm. sæpe minor. Habitat : oStia rivulorum in süru « Bassin d'Arcachon » dicto. Coquille petite de couleur de corne brune, non per- forée, de forme courtement conique; six fours de spire, Assemania ostiorum A. Bavayÿ (grossi 7 fois). dont l'inférieur dilaté mesurant à lui seul les 4/5 de la hauteur de la coquille. La spire qui le surmonte est fort courte et non aiguë. Ouverture ovale, aiguë au sommet, à bord droit tran- chant, à bord gauche appliqué sur le dernier tour où son émail s'épaissit sur la région ombilicale. 12 Lin Cpercule corné clair, demi-cireulaire, mince et pellu- cide. Celle espèce est assez voisine de À, Grayana Jeffreys. Elle s'en distingue par sa taille plus courte, par le nombre moindre des tours de spire, six au lieu de sept, el surtout par sa spire courte et non aiguë. Je l’ai trouvée assez abondante à l'embouchure des ruisseaux qui se jettent dans la partie nord du Bassin d'Arcaehon, entre Taussat et Arrès, surtout à Andernos. Elle se tient au bout des tronçons des tiges sur les souches des roseaux brisés qui garnissent les berges. Elle me parait très différente de forme et de taille de A. Eliæ Paladilhe des eaux saumâtres océaniques, très différente aussi des À. sicana Brugnone et A. litlorina Della Chiaje signalées par Locard des eaux saumâtres du liltoral méditerranéen. Je ferai remarquer que bien que vivant à lembou- chure des ruisseaux, notre À. ostiorum ne doit pas être considéré comme un mollusque absolument aqualique, car il paraît fort actif à l'air et occupé de la recherche de sa nourriture alors que les bords qu'il habite ne sont plus inondés. I serait plutôt amphibie. Je crois qu'il en est de même ‘de À. Grayanu. A. B. SABLES LITTORAUX DE MADAGASCAR MARGINELLES Par A. Bavay. Dans les sables littoraux recueillis à Madagascar, au sud de Fort Dauphin, entre Faux Cap et Cap Sainte- Marie, par M. le Heutenant d'infanterie coloniale Decarv, jai trouvé deux Marginelles de petite taille qui m'ont paru appartenir à des espèces nouvelles, et avec quel- ques autres espèces du même genre connues comme habitant ces parages, plusieurs formes, espèces ou variétés moins communes, non encore signalées dans celte région. Ces sables du sud sont riches, particulièrement en Rissoinées, et parmi celles-ci domine /raadia troch- Learis GId. que j'ai rencontré assez abondant dans la baie d'Along au Tonkin. Cette espèce doit se trouver sou- vent entre ces deux stations. Elle est plus rare dans le Pacifique. D'autres sables recueillis par M. Decary dans ‘la baie de Diégo-Suarez, à la Pointe des Sables, renfer- ment moins de Rissoinées, mais récèlent de nombreux exemplaires d'Assemania, quelques Truncatella, ete. TI est clair que des ruisseaux viennent là apporter leur tribut. Les Marginella intéressants rencontrés dans les sables du sud sont: M. pulchella Kiener, var. minor. semblable aux individus provenant de la côte sud d'Australie, mais de taille plus petite d'un tiers. M. Lantzi Jousseaume, var. rosea, de la taille des plus grands individus de la Réunion, localité qui à ee fourni le type blanc de l’espèce; les spécimens de Mada- gascar sud sont entièrement colorés en rose avec le sommet de la spire et deux bandes plus pâles sur le dernier tour. M. pumila Redfield — borbonica Jousseaume, var. rosea. A la Réunion, où cette espèce n'est pas rare, les spéci- mens sont blancs ou d'un fauve très pâle. La variété de Madagascar sud est d'un rose assez foncé. La rencontre de ces deux variétés roses dans cette région du Fort Dauphin me paraît être un fait à noter. M. (Volvaria) amydrozona Melvill, signalé par l’auteur de l'espèce dans le Golfe Persique, se trouve aussi à Madagascar sud en même temps que l'espèce suivante qui lui ressemble quelque peu. M. (VOLVARIA) DECARYI nov. sp. Testa parva pellucens, cylindrica, ad basin attenuala, spira converiuscula, apertura perlonga; margo dextra cujus pars super apicém rolundalum teslie transgre- ditur, in Supera parte emaciata, in media recla incrassa- taque, in infera emaciala et obliqua; marginis sinistrips media pars recta, Supera convera, imfera oblique bipli- cata, plica infera majore. Color testæ sordide albus. Dim. testæ : alt. 2 mm. 4 lat. 0 mm.,"8. Habitat : Madagascar in arenis. Coquille petite, transparente, cylindrique, amincie à sa partie inférieure; ouverture très longue; la spire est un peu convexe, mais l'extrémité supérieure du bord droit dépasse sensiblement le sommet arrondi de la coquille. Le labre épaissi dans toute sa partie médiane, qui est droite, s’amincit dans sa partie supérieure forte- ment arrondie en voûte et aussi dans sa partie inférieure nu: es un peu oblique. Le bord droit de la coquille, rectiligne dans sa partie médiane, convexe dans sa partie supé- Margimella Decaryi A. Bavay (grossi 14 fois). rieure, est plus légèrement courbé dans sa partie infé- rieure. Le bord gauche est, lui aussi, fortement convexe à sa partie supérieure, rectiligne au milieu et un peu oblique dans sa moitié inférieure. Celle-ci porte à sa base deux plis obliques dont l'inférieur est plus marqué. Il n'a été trouvé que trois exemplaires de cette petite espèce. Je suis heureux de la dédier à M. Decary qui a recueilli les sables qui l'ont fournie. Cette espèce a sensiblement la forme de M. dactylus Lk., et elle appartient au même groupe. Outre sa taille beaucoup moindre, elle en diffère par la présence de deux plis seulement sur la columelle, au lieu de quatre que montre M, dactylus. Elle est aussi bien voisine de M. amydrozona Melvill qui vit dans les mêmes purages. Elle en diffère par sa taille trois fois moindre et par la présence de deux plis seulement au lieu de trois dans amydrozona dont les extrémités sont aussi plus atténuées. MARGINELLA DELPHINICA NOD. Sp. Testa parva, biconica, Spira conica, lertiam partem A testæ formans, apice obtuso; anfractus 4 1/9, primi duo lvigati, Sequentes arialiter sulcati, Ssulci 16-17 in A6 = ultimo anjractu, parum effossi, latiusceuli, ad basin deleti. Aperlura obliqua 2/3 longiludinis teste æquans, in imo dilatata Subsinuata: labrun incrassatum., ertus margi- natum, intus —lævigatum., Superne Ssinualum; margo sinistra quadriplicata, plicæ validæ, obliquæ, dimidiam partem marginis sinistræ occupantes, plici inferiores duæ crassiores, longioresque. Dim. testæ : alt. 3 mm; lat. 1 mm. 5. Habitat: Madagascar in arenis. Coquille petite, biconique; spire conique à sommet un peu obtus: elle occupe un tiers de Ja hauteur totale, de la coquille: celle-ci est formée de 4 1/2 tours, les deux premiers sont lisses, les suivants sont sillonnés Marginella de'phinica À. Bavay (grossi 14 fois). dans le sens de l'axe; les sillons sont assez larges, mais peu. profonds, ils s'effacent sur la base du dernier (our qui en compte 16 à 17. L'ouverture oblique occupe les 2/3 de la hauteur totale de la coquille: elle se dilate à sa partie supérieure en un léger sinus. Le labre est épaissi, marginé extérieure- ment, lisse à sa partie interne. Le bord gauche porte quatre plis qui occupent la moitié de sa longueur, ces plis sont assez forts, les deux inférieurs plus épais et plus allongés: couleur blanche, — 167 — Cette petite Marginelle ressemble beaucoup à M. sul- cata d'Orbigny, des Antilles et de la côûle orientale de l'Amérique du Sud. Elle en diffère par sa taille un peu plus grande, par le sommet de la spire moins obtus el surtout par son labre lisse, landis que celui de M. sulcata porte des dents assez fortes qui décroissent de haut en bas. Les sillons sont très analogues dans les deux espèces. Le nom de delphinica rappellerait le Fort Dauphin au sud de Madagascar ; c'est dans les parages de ce fort que fut trouvée cette Marginelle. EXTRA EXTRA Jousseaunie. (Diagnoses des coquilles de Mollusques nouveaux, par le Dr Jous- SEAUME, in Bullelin de la Sociélé philomalhique de Paris, 8 série, tome VI, pages 98-101, année 1894.) Dans les sables de la même région, j'ai rencontré un exemplaire jeune de cette singulière Marginellidée dé- crile par M. Jousseaume sous le nom de Extra extra. Je songeais à en donner la figure, quand l'auteur eut l'ama- LA Brtra extra Jeussenume (a, grossi 30 fois; B grossi 35 fois). bililé de m'en communiquer deux cotypes avec l'auto- risation de les figurer. C’est un de ces types provenant de Perim, qui sert de modèle aux figures ci-dessus. Malgré la parfaite précision de la diagnose j'ai pensé se — 168 — qu'un dessin exact compléterait la connaissance que l'on peut avoir de cette étrange petite coquille. Il y à lieu de noter que lexemplaire trouvé par moi dans les sables de Madagascar sud, est, bien que jeune, aussi haut que les exemplaires adultes de Perim, mais qu'il est beaucoup plus étroit. Les tours s'enroulent donc les uns autour des autres sans s’accroitre beaucoup en hauteur. AB: 160 — RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard LAMwY. ? ) 1119 \ (2° Partie.) Genre PHACOIDES Blainville, 1825. Le genre Phacoides Blainville, 1825 | = Lucina Lamarck, 1801, non 1799, = T'hyatira (pars) Leach, 1847 = Egraca (pars) Leach, 1852] (1), qui a pour tvpe Venus jamaicensis Spglr. = T'ellina pectinata Gmel. a les caractères suivants : Coquille suborbiculaire, solide, comprimée, blanche, ornée de lamelles ou de stries concentriques el ayant souvent une scupture radiale ou oblique. Sur chaque vaive, un sillon radial, partant du sommet et se dirigeant obliquement vers l'arrière, détermine une aréa dorsale postérieure ou anale, quelquefois très martquée. Lunule creuse; corselet bien distinct. Le ligament est externe et visible sur le bord dorsal: il S'insère sur une nymphe étroite et allongée. Charnière : généralement, dans chaque valve, deux dents cardinales divergentes [2 a et 4 b, 3 a et 3 b] : dent cardinale antérieure droite 3 a parfois peu visible sur le bord lunulaire; dans la valve droite, une dent laté- rale antérieure L Ar et une postérieure LP 1; dans la (4) M. Tom Iredale (1915, Proc. Malac. Soc. London, XI, p. 302), consi- dérant Phacoides comme un nom vernaculaire, propose de le remplacer par Dentilucina P. Fischer. 13 — 170 — valve gauche, deux dents latérales antérieures [L A 11 ete L A iv! et deux postérieures [LP x et L PV] : les dents Charnière de Phacoides jamaicensis Spengler. ventrales LA et LP sont moins saillantes que es dents latérales de la valve droite. Impressions musculaires rugueuses, lantérieure se prolongeant à l'intérieur de la hgne palléale par une digi- ‘lation. I. Sous-genre Phacoides s. sir. — Dentilucina P. Fis- cher, Evpe : Lucina peclinata Gmelin = L. jamaicensis Spengler. — Coquille lentiforme, convexe, ornée de stries ou de lamelles concentriques. Aréas dorsales antérieure et postérieure fortement marquées et bien limitées. Dents cardinales obsolètes chez ladulle, dents latérales bien développées. A ce sous-genre peuvent être rattachées plusieurs sections : Section Lucinisea Dall, 1901, type : L. nassula Conrad. — Coquille lentiforme, blanche, à sculpture très élégante réticulée et muriquée. Aréas dorsales antérieure et posté- rieure bien marquées. Dent cardinale antérieure droite obsolète. Section Callucina Dall, 1901, type : L. radians Conrad [Miocène]. — Coquille orbiculaire, ornée de filets concen- triques, avec une faible sculpture radiale. Aréas dorsales obsolètes, Charnière avec une dent cardinale dans chaque valve : dents cardinales antérieures droile et gauche, 3 4 # Re et 2 a, atrophiées par la lunule asymétrique développée surtout sur: la \alie drüite; denis latéra:es très faibles ou absentes, Bord interne des valves crénelé. Section Æpilucina Dall, 1901, type : £. californica . Conrad. —- Coquille vénériforme, tonvexe, avec sculpture congentrique. Aréas dorsales obsolètes. Charnière avec toutes les dents développées. Bord interne des valves entier. IF. Sous-genre Lucinoma Dall, 1901, type : Lucina Jilosa Simpson. — Coquille ordinairement grande, lentiforme, blanche, ornée de lamelles ou de stries concentriques, pourvue d'un épiderme nel. Dans chaque valve, deux 14 LAn . Charuière de Phacoides (Lucinoma) borca.is L'nné. dents cardinales développées, dont l'antérieure gauche [2 a] et la postérieure droite [3 b} sont. habituellement bilides. Dents latérales obsolètes ou absentes. Bord interne des valves entier. HT. Sous-genre {ere Gabb, type : Lucina Richtofeni Gabb {[Miocènei. — Coquilie solide, très globuleuse, à sculpture concentrique forte, interrompue par des sillons rayonnants. Aréas dorsales antérieure et postérieure très nettement marquées. Crochets saillants. Lunule profon- dément enfoncée. Dent cardinale antérieure droite | 3 4] et aussi dent cardinale antérieure gauche 2 «4 atrophiées par la lunule très creuse, les autres dents bien dévelop- pées. Dents latérales doubles [L A x et L'A1iv, LP et ca ie ee L Piv] sur la valve gauche. Impression musculaire anté- rieure à digilation assez longue. A ce sous-genre se rattachent les sections suivantes. : Section Linga de Gregorio, 1885, type : L. columbella Lk.[Miocène|.- Coquille plus où moins globuleuse, ornée de lamelles concentriques. Aréas dorsales bien limitées. Charnière de Phacoides (Linga) pensylvanieus Linné. Lunule cordiforme, n'atrophiant ni la dent ceardinale anté- rieure droite 3 à, ni surtout la dent cardinale antérieure gauche 2 4, qui est, au contraire, bien développée. Dents latérales doubles sur là valve gauche. Impression muscu- laire antérieure à digitation longue et large. Section Pleurolucina Dal, 1961, type £L. leucocyima Dall. — Coquille très haute et présentant, en plus des lamelles concentriques, un petit nombre de larges côtes radiales. Charnière de Here. Impression musculaire à digilation courte. ; Section Cavilucina P, Fischer, 1887, type L. sulcala Lk. [Eocène|. — Coquille pelile, comprimée, siriée con centriquement. Aréas dorsales plus où moins nettes. Lunule pelle et souvent très profonde, dénrimantle bord cardinal et faisant saillie à l’intérieur. Denis cardinales plus où moins obsolètes. IV. Sous-genre Parvitucina Dal, 1901, Lype : Lucina tenuisculpla Carpenter, — Goquille petite, renflée, sou- vent inéquilalérale; sculpture plus ou moins réliculée, mais non muriquée. Dents petites, mais toutes habi- PE” à tuellement présentes: dents talérales simples sur les deux valves. Impression musculaire antérieure avec digitation Charnière de Phacoides (Bellucina) Semperianus Issel. réduite à une large ellipse dont le contour externe se confond avee la ligne palléale. Bord interne des valves finement crénelé. M. Dall admet dans ce sous-genre deux sections : Section Parvilucina s. str., type : L. tenuisculpta Cpr. -— Sculpture faible; aréas dorsales peu nettes où 0bso- lètes. Section Bellucina Dal, 1901, type : L. eucosnia Dall — pisum Rve. — Semperianà Issel. — Sculpture forte; aréas dorsales très marquées. PHACOIDES JAMAICENSIS Spengler := PECTINATUS Gmelin. 1685. Pectuneulus subluleus Lister, Hist. Conch. [pl. 300! fig. 137. 178. Venus jamaicensis Spengler, CHeMnirz, Conch. Cab., VIT, p. 24, pl. 39, fig. 405-109. 17%. Tellina peclinala GMEzIN (non C. B. Adams, nec Carpenter), Syst. Nat., éd. XIIT, p-"#3230. 1795. — Scabra CHemnirz, Conch. Cab., XI, p. 208, pl. 199, fig. 1943-194% (non Lucinq scabra LK., nec Rve.). NE do bee PRES Encycl. Mélhod., Vers. pl. 284, Miele: IS15. Tellina peclinata Gma. \Woop, Gen. Conchol., p. 169. 1815. — scabra Chemn., \Voop, ibid., p. 18#. IS17. Venus jamaicensis Spglr., DILAWMN,. Descr. Cat -_Rec..Shr; I, p. 193 ri 1817. Tellina scabra Chemn., 1818. Lucina jamaicensis Chemn., 1825. — scabra — 1825. L. [(Phacoides) jamaicensis — 1826. Lucina — — 1828. Tellina peclinata Gm., 1830. Lucina jamaicensis Chemn.. 1535 —— — BIS 1841 —— —- — 1842 — —. _- 1842 — scabra Chemn., 184% — _ jamaicensis Chemn., 1846. — — — 1850 — _ —- 1850. — funiculata 1852 _- — Rve., 1852 jamaicensis Chemn.. 1853 - — AIRE 1557 — funiculala Rve.. 1857. — jamaicensis Spglr., 1862. — _ [Ares 1869. — _ Spglr., 1869. — Scabra Chemn., 1872. — jamaicensis Chemn., 1886. — funiculata Rve.. 1887. Dentilucina jamaicensis Lk., 1901. Phacoides pectinalus Gmel., DiLLWwYN, ibid., p. 96. LAMARCK, Anim. s. Verl., V, p.539. Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. BLAINVILLE, Man, Malac., I, p. 550. SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, DIM Woop, Ind. Test: Suppl:,-pl."I1VS fig. 44. Désnayrs, Encyel. Méthod., Vers, TD: 379) DESsHAYESs, in LAMARCK, Anim. s. Vert. ed VI D. 28: Rerve, Conch. System., DIMM IHANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #: Hanzry (non Lk.), ibid., p. 78. Poriez et MicHAUD, Gal. Moll. Mus. Douai, I1, p. 202. D:82! D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid,, Moll., p. 583. REV M ConCh MICOR: MDI MIS oO 0: Reëve, ibid., pl. VIT, fig. 40. C. B. Apams, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol.. p.2##. C. B: ADaMs, ibid., p. 245. D'ORBIGNY, in SAGRA, Ilisl: Cuba, NO AIEApD'eRese I. el À. Apams, Gen. Rec. Moll.: II, p. 467. H. et A. ADaMms, ibid., p. 467, pl. 118, fig. 4-44. CHENu, Man. Conch., II, p.119; fig. 266. Preitrrer, Conch. Cab., Venera- CELAD 25 IMDIMISNEMIERE PFEIFFER, ibid., p. 277, pl. 42; fig. 15-16. TRYON, Proc. ACad._ Nal’"Sc Philad., XXIV, p.83. Dazr, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 265. P. Fiscxer, Man. Conch., p. 1143. Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 805 ot 807. = 175 = 1901. Phacoides pectinaltus Gmel., DazL et Simpsox, Moll. Porto Rico Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 493. 1903. = — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1363. 1907. — — — Hinxzey, Nautilus, XXI, p. %0. 1915. Lucina jamaicensis Spglr., Lanty. Bull. Mus. Hist. nat., XXI, D'192: Dans la collection du Muséum de Paris, trois cartons ont été étiquetés par Lamarck Lucina jamaicensis: Ils portent respectivement : le un exemplaire avant pour dimensions 51 x 48 mm., provenant de Rio-Janeiro (1817) et présentant des lamelles peu marquées; le 2°, un indi- vidu de taille plus grande, 72 x 6% mm. qui est orné de lamelles bien développées et qui peut, par suite, COrres- pondre à la variété D « scabra » de Lamarek; le 3, deux coquilles, au contraire, plus jeunes, mesurant 35 x 26,5 et 27 x 24,5, recueillies par Péron (Voyage de Baudin) et indiquées par Lamarck comme appartenant à sa variété € «intus exrtusque candida ». Cette espèce qui est le Venus jamaicensis (Spengler) Chemnitz (1784. Conch. Cab., VIT p. 24, pl. 39, fig. AO8- 09) et qui a pour synonymes Île Tetltina scabra Chemnilz 795. ibid. XI. p. 208, pl. 199, fig. 1948-194%) [non Lucina scabra Lamarck] (1) et le Lucina juniculuta Reeve (4850, Conch. Icon., pl. VII, fig. 40), est, d'autre part, iden- tique, d’après M. Wm. H. Dall (1901, Synops. Lucinacea, p. 807) au Tellina pectinata xmelin (1790, Syst. Nat. éd. XIII. p. 3236) [non Lucinu pectinata C. B. Adams, nec Carpenter (2)!, qui est le type du genre Phacoides Blain- ville. C’est une grande coquille suborbiculaire, quelquefois transversalement ovale, déprimée, peu épaisse, ornée de stries lamelleuses et généralement teintée d'orangé, sur- (1) Le Lucina scabra Lamarck est le LZ. muricata Spengler. (2) Le L. pectinata C.-B. Adams constitue une forme voisine du Jagonia orbiculata Montagu, et le L. pectinata Carpenter est le J. mexicana Dal. PER re tout à l'intérieur : elle se trouve dans la mer des Antilles et sur la côté américaine, de la Floride à l'Üruguay (L): Coll. du Muséum. — Quatre coquilles déterminées par Lamarck L. jamaicensis. 3elize [Honduras] (Bocourt, 1875): Antilles (coll. Ballot, 1887); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913) ; Guadeloupe (Beauperthuis, 1841): Martinique (Chaffanjon, 1885; D' Jousseaumie, 1916); Cayenne (D' Jousseaume, 1916); Rio-Janeiro (Dupré, 1812); Bahia (Castelneau, 1853): Olinda (d’Abbadie, 18 ?); hab.? (coll. X01SSV, 1847). PHACOIDES ARGENTEUS Reeve. 1830. Lucina virginea {?) DEsnayes, Encyel. Méthod., Vers, ar) 1835. — — DEsHAyESs, in LAMARCK, Anim. S. vert., 2e éd., VI, p. 234. 1342. — — Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #7. 1850. — argentea Resve, Conch. Icon., pl. IE, fig. 6. 1850. — sulcala Rezve (non Lamarck), ibid.. pl. IV, fig. 20. IST MN ATENIeA RTE", H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll;, Il, p. 467. 1857. — sulcala H. et A. ApaMs, ibid., p. 467. 1901. Phacoides {(?} sulcata Rve., DarL., Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p.503 ct S14. Le L. argentea Rve., qui ressemble exlérieurement au Loripes clausus Phil, possède une coquille orbiculaire et aplatie, qui est ornée de fines rides concentriques; les dents de la charnière sont faiblement développées el réduites à des callosités peu saillantes; le ligament est tout à fait marginal et visible extérieurement : c’est un Phacoides. ÿ (1) Dans le Catalogue Pætel (1890, III, p. 126) on trouve rangé parmi Îles Lucina Lamarck, 1801, c’est-à-dire parmi les Phacoides, un L. Reeveana Recluz, du Mexique. [Le nom de Lucina Reevei a été donné par Deshayes (1863, Cat. Moll. Réunion, p. 19, pl. III, fig. 8-9) à une coquille de Ja Réunion, qui est un Jagonia.] ride E.-A. Smith (teste Dall, 1901, Synopsis, p. 814) réunit à cette espèce des Moluques le Lucina Suleata Rve (non Lk.) (4). d'habitat inconnu. Il me paraît extrêmement probable d'ailleurs que cette espèce est aussi la coquille d'Amboine décrite en ‘1820 par Deshayes sous le nom de Lucina virginea comme voisine du L. radula Mig. [= borealis L.] mais plus grande et se distinguant par la lunule, le corselel et la charnière : de plus, « Pimpression musculaire antérieure Charnière de l’hacoides argenteus Reeve (valve droite). présente cette particularité remarquable de remonter sur une partie du bord cardinal sur lequel elle creuse une fosselte oblongue » : or ce caractère est très net dans les exemplaires que je crois pouvoir rapporter au L. argen- lea Rve. et, par suile, ce dernier nom tomberait en syno- nymie de L. virginea Desh. Coll. du Muséum. — Te Bourou [Moluques] (Duperrey, 1859): Moluques (Meder, 1842); hab. ? (Eydoux, 1832). PHACOIDES DAUTZENBERGI N. Sp. lesta lrigono-orbiculata, compressa, ad latera exca- vela, parum inæquilaleralis, postice producta et oblique (1) Le L. sulcata Lamarck (1805, Annales Muséum, VII, p. 240) est ua fossile du Bassin de Paris: Phacoides (Cavilucina, sulcatus TK. (1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 805). Lé- SEE St LL #Q = "1148 — inclinata, alba, ab umbonibus utrinque sulcata : area dorsalis antica lined impressd separata, area dorsalis postica major depressionc lald disrreta. Valvæ concen- trice rugis distantibus ‘ad viginti) funiculatæ; interstitia rugarum stris concentricis et lineis subtilibus radian- hibus decussata. Epidermis cornes, tenus, flava. fugax. Umbones prominuli, antrorsum incurvati. Lunula im- _pressa. Ligamentum infossuim. In valrà dexträ, duo dentes cardinales, posticus crassior et bijidus, duo dentes laterales, anticus validior;: in valr4ä Sinisträ duo dentes cardinales, anticus bifidus, posticus angustus, dentes laterales minuti. Impressiones musculares conspicuæ. Diam. antero-post. : 80 mm.: diam. wmbono-ventr. 29 mm ecraSs. 2010 mm: Coquille triangulo-orbiculaire, aplalie, à bords anté- rieur el postérieur excavés, peu inéquilatérale, mais se prolongeant et s'inclinant en arrière, présentant une aréa dorsale antérieure séparée par un sillon très net ef une Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy (valve gauche, grossie de 1/3). aréa dorsale postérieure plus grande, délimitée par une large dépression radiale. La surface externe est ornée d'une vingtaine de rides cncentriques espacées, dont RU les intervalles offrent des stries concentriques et de très fines lignes radiales. Couleur blanche, sous un épiderme corné jaune, mince el caduc. Sommets assez saillants, inclinés en avant. Lunule déprimée. Ligament enfoncé, mais visible dorsalement. La charnière de la valve droite LA Charnière de Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy. comprend deux dents cardinales [5 a et 3 bl uont Ja poslé- rieure [5 b], plus forte, est bifide, et deux dents latérales [L A: à LP ri, dont l’antérieure [L A1] est la plus sail- Jante: dans la valve gauche, il y a deux dents cardinales [2 a et 4 b], dont l’antérieure [2 a] est bifide et la posté- rieure [{ b] lamelliforme, el les dents latérales [L A 17 et B'Arv,; L P 11 et L P 1v] sont faibles. Les impressions mus- culaires sont bien marquées, l’antérieure sans digitalion vers l’intérieur des valves. Je prie M. Ph. Dautzenberg de \ouloir bien accepter la dédicace de cette espèce établie sur un seul échan- tillon d'habitat inconnu : elle rapelle le L. dentijera Jonas, mais la coquille est moins transverse et lorne- mentation concentrique consiste en rides arrondies el non en lamelles saillantes. PHACOIDES DENTIFER Jonas. / 1846. Lucina dentifera Jonas. Zeitschr. f. Malak., 111, p. 17. 1847. — — Jon., Pairiepr, Abbild. Conch., It, p.206, pl. I, fig. 4. 1800: © — — — RUBVE, (CONCh ICONS pl NTI fig. 10 a-b. LA — 180 — 1857. Lucina denlifera Jon. H. et A. Apams., Gen. Rec. Moll., II, p. 467. IS62. — - — CHenv, Man. Conch., p.119; fig. 568. 186). _ — VAILLANT, Rech. faune malac. Suez, Journ., de Conchyl., XII p. 116. . 1861), — — IsseL, Malac. Mar Rosso, p. 82. TS: ee = — Mac ANDREW, Rep. Test. Moll Suez; Ann. Mag. Nat. Hist, 4e s., VI, p. 447. 1871. = -— —— P. Fiscuer, Faune conch. mar: Suez, Journ. de Conch., NIK; n Da10: ISSG. = = _ A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 55% XVIIT; p.98. 1901. — _ — STURANY, Exped. « Pola », Lamel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K: Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.284 1905. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per SAN GULE NP 2 MSN ND ISLE 1916. Phacoides — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus "Elist nat XXII p-"152 Le L. dentifera Jonas, décrit et figuré par Philippi, esl une coquille de la Mer Rouge, trigono-orbiculaire, dépri- mée, ornée de lamelles concentriques dentelées et for- mant des écailles saillantes sur le bord postérieur (1). Par les caractères de sa charnière, à ligament externe et visible sur le bord dorsal, cette espèce appartient au senre Phacoides s. Str. (2). Coll. du Muséuin, — Suez ‘Lefebvre, 1837; Vaillant, 190%:ccoil. Vassel, 1904): Suez, Djeddah. Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 1916); Madagascar (coll. Cloué, 1850). (1) Le Lucina cristata Récluz, auquel Philippi compare cette espèce, est un Tellidora (voir plus haut, p. 74). (2) Comme le fait remarquer Issel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 82), Vaillant (1865. Journ. de Conchyl., XIII, p. 116) a, par erreur, rapporté au L. dentifera les figures 12 de la planche VIII de Savigny, qui repré- sentent L, Semperiana Iss. Re PHACOIDES GEMMA Reéere. 1850. Lucind gemana REEvE, Conch. Icon., pl. XI, fig.6#. 1597. — ORNE H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll., Il, p. 467. 1Sù2. — _- — CAENU,. Man Conche, p.149; lig. 567. ASRT. — — — VON MARTENS, Shells Mergui, Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 209. DD — — — Iipazco, Cat. Mol. test. Filipnas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 10. Cette espèce de l'Océan Indien (Archipel de Mergui, Philippines) est voisine du L, dentifera Jon. : sa coquille pourvue d’expansions aliformes déterminées par deux sillons radiaux, l’un antérieur, l’autre postérieur, esl ornée également de lamelles concentriques se prolon- geant par des écailles sur les côtés (1). Coll du Muséum. -— Chine (D' Jousseaume, 1916). Dans le genre Lucina Lamarck 1801 (non 1799) = Pha- coides Blainvile, H. et À. Adams (1857, Gen. Rec. Mall. IL. p. 467) placent encore le Lucina bicornis Reeve (1850, Conch. Icon. pl. Il, fig. 8), espèce des Philippines, qui ressemble au Ph. jamaicensis, et un Lucina enarginata Barth., sur lequel je n'ai pu trouver aucun renseigne- ment. Iles probable que le Lucina pamela Melill et Standen 2906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L.. p.-8i6, pl. LV; (ig. 6) du golfe Persique, cité par ces auteurs!à la suite {1) Récemment E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc, Malac. Soc. London, XII, p. 18, pl. I, fig. 4-6) a signalé des Philippines un Lucina euglypla, qui, par la présence d'une dépression déterminant sur la région postérieure des valves une expansion aliforme, possède quelque ressemblance avec le L. gemma, mais qui s'en distingue par l'existence de costules radiales entre les lamelles concentriques. Te de L. borealis et de L. deniifera comme une Lucine ayant une charnière normale, est probablement aussi un Pha- coides (1). PHACOIDES (LUCINISCA) MURICATUS Spengler. 1795. T'ellina imbricata Caemnrrz, Conch. Cab., XI, p. 207. 1495. — muricala Spengler, CHEMNIrZz, ibid., p. 209, pl. “199, fig. 1945-1946. ATOS RL CE ARR RE ER CE Mie TE Encycl. Méthod., Vers, pl'«285;, fig. » a-c. | {%98. T'ellina muricula SPENGLER, Skrivt. Naturh. Selsk., IV, p. 120. 1515 0 — Spglr.. Woop, Gener. Conchol., p. 185. 1817. — — —— DIzLwYN, Descr. Cat. Rec. Sh°4 p. 9%. 1818. Lucina scabra LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 542 (non T'eitina scabra Chemn., nec Dillw., nec Gray). 1830. — — LK., DEsHAyEes, Encycl. Méthod., Vers, 110880! 1839. — - — DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s: véri., esséd., VI, p.887: 1842. — muricala Chemn., HAnLEy, Cat. Rec. Biv. Sh., p.“b: ISSU. — scabra LKk., RuEve (non Chemn.), Conch. Icon., pl. VIII, fig. 45. 1590. —— muricala Chemn., R£EvE, ibid., pl. VIT, fig. 46. 11852: — scabra Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p.247. 1552. — Scobinala RÉcLuz, Journ. de Conchyl., I, DR D EX OO 0E 1558. — muricala Chemn., Pgrir, Suppl. Cat. Coq. Guade- loupe, Journ. de Conchyl., IV, p. #14. 1853. — — — D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Moll., II, p. 298. 1857. L. (Myrtea) — Spglir., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll.; II, p.468. (4) M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist 7e S., IV, p. 98, pl. IT, fig. 9-9 4) a signalé du golfe Persique et de la mer d'Oman un Cryptodon victorialis qu'il décrit comme présentant une grande dent cardinale dans la valve droite et qu'il a postérieurement (1906, P. Z. S. L., p. 815) rapporté au genre Loripes : mais, d'autre part, il cite comme formes alliées les L. pensylvanica L. et L. jamaicensis LK. qui sont des Phacoides, et c'est effectivement de ceux-ci que cette espèce parait se rapprocher par son aspect extérieur. + 183 — 1857. L. {Myrlea) seabra LK.. H. et À. ADpaMs, ibid., p. 468. 1857. Lucina — — P. Kiscner, Cat. Coq. rec. Beau Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIII, p. 501. 1S62. — — — CHENG, Man. Conch., Il, p. 120, lig. 575-577. 169. Jagonia niuricala Chermn.. Réczuz, Mélang. malac., Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 40. 1869. Lucina —— -—— PrEtrrer, Conch. Cab., Vencracea, p. 276, pl. 42, fig. 7-8. 1872. L. (Codakia) scobinala Récl., TrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 87. * 1872. Myrlea muricala Chemn., TRYON, ibid., p. 88. "886. Lucina scabra LK., Dazz, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 265. 1906. L.(Myrlea— — DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, NITEID 856: 1901. Phacoides [Lucinisca) muri Dazz, Synops. Lucinacea, Proc. catus Spgir., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 809 et 812. 1901. Phacoides (Lucinisca: muri DALL et Simpsow, Moll. Porto Rico, catus Spglr., BULLE SA EiSh Comm XX p. 494. 1903. Phacoides (Lucinisca) muri DALz, Tert. Fauna Florida, p. 1373. calus Spglr., {Ul». Lucina Scabra LK., Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI, p. 136. La forme représentée dans les figures 1945-1916 du Conchylien Cabinet est le Tellina imbricata Chemnitz = T. muricata Spengler, qui devient actuellement le Pha- coides /Lucinisca) muricatus Spglr. Elle a reçu de Lamarck le nom de Lucina Scabra, et ne doit pas être confondue avec Tellina scabra Chemnitz (non Lk.), que nous avons vu, plus haut, être le Venus jamaicensis Chemn. = Lucina peclinata Gmel. Ce L. muricata Spglr. est une coquille suborbiculaire, comprimée, ornée d’une sculpture cancellée où les côtes radiales sont prédominantes et deviennent épineuses surtout sur les régions antérieure et postérieure des valves. RE 226 à "AR — C'est une espèce de la Floride et des Antilles : sa pré- sence sur la côte Pacifique Américaine n'a jamais été authentiquement constatée, car M. Dall pense qu'une valve de Mazatlan identifiée par Carpenter (1855-57, Cal. Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 98) au L. muricata, doit probablement être rapportée au L. fenestrata Hinds. Coll. du Muséuin. — Aniilles (de la Seiglitre, 1905); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Amérique (D'Jousseaume, 1916); hab.? (coll. Cloué, 1850). PHACOIDES (LUCINISCA) NASSULA Conrad. I8:6. Lucina nassula Coran, Proc. Acad: Nal St Philad., III, p. 24. [846 . — = CoNRAD, Amer. Journ. Sc:;-n°s MD [SG . — lintea CoxrAD, Amer. Journ. of Conchol.. TE RS IPSDI EN NESTIENNTE 1872. L. iCodakia! lintea Conr.…. TRYON. Proc. Acad. Nat. Sc. Phr lad., XXIV,, p.86. 1872. —- nassula — TRYON, ibid.. p. 87. ISS5. Lucina — — DALL Bu NUS MGEOI MSIE # no 2%, p. 149. 1559. — —- — Bus, Trans. Conn, Acad. Sc., VE p. 478. 1889. — lintea Conr., * : DALL, Bull. U. S. Nat., Mus.;, n°97 DD 1901. Phacoides [Lucinisca! nas- Dazz, Synops. Lucinacea, Proc. sula Conr., U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.S0b et 808. 1903. Phacoides (Lucinisea) nas- Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1372. sula Conr., Il existe dans l'Atlantique Américain (cap Halleras, golle du Mexique, Cuba) un autre Lucinisca : le L. nas- sula Conrad, auquel M. Dall réunit comme synonyme le L. lintea Conr. et qui possède une coquille lentiforme, ornée d'une sculpture réticulée (1). (1) Lechmere Guüppy (1879, Journ. of Conchol., II, p. 165) a cité sous le om déformé de Lucina nasuta [sic] Conrad une forme du golfe de Paria, qui, d'aprés M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 799 et +508) est le Jagonia orbiculata Mtg. HE Coll. du Muséum. — Antilies (Musée des Colonies, 1900) (1). PHACOIDES (LUCINISCA) FENESTRATA Hinds. 184%. Lucina fenestrala Hixps, Zoo!l. Voy. « Sulphur », II, Moll., p. 66, pl. XIX, fig. 2. 1857. — — Hds., CarPENTER, Rep. Moll. West Coast North America, p. 207, 297, 308. 1901. Phacoides [Lucinisca) fenes- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. tralus Hds., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811. 1909. Phacoîdes [Lucinisca) fenes- Dazz, Shells Peru, Proc. U. S. tratus Hds., Nat. Mus., XXXVII, p. 262. Cette espèce se rencontre sur la côte Pacifique Améri- caine, de la Basse-Californie au Pérou, et, comme on vient de le voir, c’est vraisemblablement une valve de celte espèce que Carpenter a signalée de Mazatlan sous le nom de L. muricata Ce L. fenestrata Hds. est une coquille orbiculaire, apla- lie, émarginée supérieurement en avant el en arrière, à sculpture cancéllée formée de côtes rayonnantes très serrées el de lamelles concentriques, avec tubercules aux points d'intersection (2). Coll. du Muséum. — Californie (D' Jousseaume, 1916). PHACOIDES (LUCINISCA) NUTTALLI Conrad. 1837. Lucina Nuttalli ConrAD, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VIT, p. 255, pl. XX. fig.2. 1842. — —— Conr., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79. 1856. - CARPENTER, P. Z: S'IL, p.818: 1857. — — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast North America, p. 197, 307, 351. (1) M. J. de l'Epreviecr ma obligeamment communiqué plusieurs spécimens de la Floride. 6 (2) M. Dall compare avec raison à cette espèce le Lucina ochracea Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VIIL, fig. 44), forme d'habitat inconnu, qui à été classée par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) dans les Myrtea. 14 = 188 — 1864. Lucina Nultalli Conr... 1569. Jagonia — == 1894. Lucina -- —- 1901. Phacoides [Lucinisca] Nul- talli Conr., 1903. Phacoides {(Lucinisca] Nut- CARPENTER, Suppl. Rep., p. 59% et 642, RÉGLUZ, Mélang. malac., Act. Soc Linn. Bordeaux, XXVII, p. 41. ST£ARNS, Shells Lower California, Proc. U.' S: Nat: Mus.. XVI D'1249; DaLzL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 812: DALL, Tert. Fauna Florida, p.133. talli Conr., Var. centrifugus Dall. 1901. Ph. [Lucinisca, Nuttalli Conr. DaALL, Synops. Lucinacea, p. SI2 var. centrijuqus el 828, pl. XXXIX, fig. 13. Cette espèce Calfornienne (de Santa Barbara au golfe de Californie), qui est dans le Pacifique lanalogue du P. nassula Conr., possède une coquille lenticulaire, légè- rement comprimée, ressemblant au L. muricata Spglr. (1), mais à sculpture cancellée plus délicate et plus régulière, avec lamelles concentriques saillantes. M. Dall à admis une variélé centrifuga dans laquelle les lamelles concentriques sont très espacées et garnies de petites épines. tandis que la sculpture radiale n'est pas modifiée. Coll. du Muséum. — Californie, San Diego (D' Jous- seaume, 1916). PHACOIDES (LUCINISCA) VENUSTUS Philippi. 1847. Lucina venusla Puicippr, Abbild. Conch., Il, p.206, Lucina, pl. I, fig. 2. 1850. — _ Phil., REEVE, Conch. Icon., pl. II, fig. 19. 1855. L./Myrlaea) Strangei ASMADAMS, PEZMS MIE SD E20) 1857. — — AÀ.Ad., H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll., IT, p. 468. 1857. _ venusla Phil., H. et A. ApaAMs, ibid., p. 468. (1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 88) identifiait méme le Z. Nuttalli à ce L. muricat«. 10 — 1872. L. /Myrtaca, venusta Phil., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 89. 188). Lucina —- — MorLeT, Journ. de Conchyl. XXXVII, p. 173. 1905. — _ — IlibALGo, Cat. Mol. test. Filipinas, 2ev. R. Acad. Cienc. Madrid, IDE 1909. L./Codakiu, — — LynGe, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, ? s., V, p. 169. 1909. Codakia Slrangei A. Ad. Hepcey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347. 1913. Myrlaea venusta Phil., Hrpcey, Stud. Austral. Moll., PPEXIMPTOC ANR SOCANRS: Wales, XXXVIIT, p. 266, pl. XVI, fig. 10. M. Hedley (1913), après examen du type de L. Strangei A. Adams, fait cette forme synonyme du L. venusta Phil. Cette espèce de Philippi a été signalée du golfe de Siam, des Philippines et d'Australie : elle possède une coquille orbiculaire, presque équilatérale, ornée de côtes rayonnantes qui sont rendues granuleuses par des stries concentriques et qui deviennent plus fortes sur les régions antérieure el postérieure des valves. Cette coquille, rangée par H. et A. Adams dans les Myrtea et par M. Lynge dans les Codakia, me parait plutôt devoir être classée parmi les Phacoides dans le voisinage du L. muricata Spgir. Coll. du Muséum. — Golfe de Siam ‘Mission Pavie. 1835); hab. ? (D' Jousseaume, 1916). PyACOIDES (ÉPILUCINA) CALIFORNICUS Conrad. 1837. Lucina californica ConNrap, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VII, p. 855, pl. 20, fig. 1. 1856. — artemidis CARPENTER, PO Z NS MIE RD Re DI et 218. 1857. — californica Conr., CARPENTER, Rep. Moll. West Coast, North America, p. 197, 234, 307, 351. — 188 — 1857. Lucina arlemidis CARPENTER, ibid., p. 227, 308, 642: 1864. — californica Conr.…. CARPENTER, Suppl. Rep., p. 536, 539, 540, 000, 665. ISG4. — arlemidis CARPENTER, ibid., p. 642. IS: = calijornica Conr.. RYON, Proc. Acad. Nat: Sc.PhE ad NXINE TD 82 1894. — — — SIEARNS, Shells Lower Calilor- ni, (Proc U. LS ANAT NIMES XMIT, p. 149: 1901. Phacoides{Epilucina)— — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.506 et S13. 1903. — — — — DALz, Tert, Fauna Florida, p. 1381. 1907. — — — — Berry, Nautilus, XXI, p. 20. Carpenter a reconnu lui-même, en 1864 que son Lucina artemidis pouvait èlre le jeune du L. calijornica Conr. Cette espèce Californienne, qui est, parmi les formes vivantes, le seul représentant de la section ÆÉpilucina Dall, possède une coquille orbiculaire qui offre Faspect extérieur d’un Semele; la sculpture est formée de corüons concentriques: la lunule constitue sur la valve droite une saillie dentiforme correspondant à une dépression dans la valve gauche; les dents cardinales et latérales sont proémimentes; le bord interne des valves est lisse. Coll. du Museum. — Californie. La section Callucina Dall s. str. (1901, Svn. Lucinacea, bp. SU6) à pour type le Lucina radians Conrad (1841, .Amer. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 347) = L. radiata Conrad (1845, Foss. Medial Tert., p. 70, pl. XL, lig. 3) (1) de la Caroline du Nord, de la Floride, des Bermudes et de Porto-Rico (1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 809 et 82%. XATUTT pl. Xi. 119. 8). 4) Le Lucina Tadians Deshayes (1843, in Melleville, Ann, Sc. Geolog., p. 34, pl. 1. fig. 13-14)=L. Subradians d'Orbigny (1850, Prodr. Paleont., IT, bp. 305) est un Diplodonta fossile de France appartenant au groupe des Felaniell«. s SE Ce NE Dall (1901, ibid., p. 810 et 825, pl. XXXIX, fig. 5) a rapporté aussi à cette seslion une autre forme des Ber- mudes, son Phacoides {Callucina) bermudensis, qui ressemble un peu au Ph, radians, mais est entièrement dépourvu de toute sculpture radiale et possède une lunule proportionnellement plus longue, plus étroite, et moins profondément déprimée., Il pense que cette espèce pourrait ètre le Lucina lenticula Reeve (août 1850, Conch. Icon., pl. XI, fig.:67) [non Gould] (1), que H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) plaçaient parmi les Myrtea. M. Dall indique encore {1901, loc. cit., p. 806) comme appartenant au même groupe un EL. concentrica « Reeve », landis que le Catalogue Pætel (1890, ITT, p. 125) cite un L. concentrica « Ad. et Rv. » d'Australie : il s'agit probablement du £ucina concentrica Adams et Mngas [non Lk.] (1863, P:Z. S. L., p.426, pl. XXXWVII, iig. 19) (2), du golfe Saint-Vincent {South Australia], que Tate (1897, Trans. R. Soc. South Austral, XX, p. 48) fait synonvme de son L. lacteola = L. lactea À. Adams [non Run MS55., P. 7.5. 1.:p. 225): PHACOIDES (LUCINOMA) FILOSUS Stimpson. 1841. Lucina radula GouLp non Montagu), Rep. mverl. Massachus., éd. I, p. 69. 1843. — contracta DE Kay (non Say). Zool. New Work, Moll:, p.214 pl. XXVII,; fig. 275. 4) Ce n'est pas en tout cas l'espèce qui a été cataloguée comme L. lenticula par M. Dall en 1886 dans le Rep. « Blake » Moll. (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll., XIT, p. 265) et qui est le Codakia cubana Dall. Quant au ZLucina lenticula Gould (juin 1850, Proc. Boston Soc. Nat. HiSt.. EII. p. 256; 1852, U. S. Explor. Exp. Wilkes, Moll.,, p. 413, pl. 36, fig. 528 a-b [Sub nom. Cyclas lenticuiu]), c'est une espèce douteuse dont l'habitat reste incertain (Rio Janeiro?) et dont le type est perdu : aussi est-ce avec un point d'interrogation que M. Dall le mentionne dans les Phacoides (1901, Syn. Lucinacea. p. M0). (2) Le, Lucina concentrica Lamarek (1506, Annales Muséum, VIT, p. 243) est un fossile du Lutétien, == 490 — 1851. Lucina filosa STIMPSON, Shells New England, DE 1870. — — St., GouLzp, Rep. Invert. Massachus., éd. IT, p. 98, fig. 404. 1872. —— — — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- AT EXNINE ND 185 1873. — — — VerRILL, Rep. Invert. Anim. Vi- neyard Sound, p. 686, pl. XXIX, fig. 212: 1889. — — — DALL, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37, D: SU DIMITRI 1590. _ — — SIEARNS, Proc. U. S. Nat. Mus,, XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 5-6. 1901. Phacoides {Lucinoma) filosus St., DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806; 809, 824, pl. XL, fig. 11. 1903. — — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1362. 1907. Lucina — — H. F. CARPENTER, Nautilus, XXE p. 47. Le L. filosa Stimps., confondu par Gould avec le L. radula Mtg., par de Kay avec le L. contracta Say (1) el par Jeffrevs avec le L. borealis L., habite les eaux froides ou les grandes profondeurs de l'Atlantique Américain (du Maine à la Floride). Cette coquille lenticulaire, ornée de lamelles concen- triques, est le type du sous-genre Lucinoma. D'après M. Dall, elle se distingue par les caractères suivants les côtés du sillon étroit et profond dans lequel s’insère le ligament, s'élèvent perpendiculairement de chaque côté de celui-ci en formant une crête saillante et il en esi de même, à un degré plus faible, pour les côtés de la lunule. Coll. du Muséum. — Hab. ? (Prof. Ed. Cope, 1868). Dans l'Atlantique Américain (Massachusetts et Caro- line du Nord) vit également une forme ayant d'étroites (1) L. contracta Say (1824, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., IV, p. 145, pl. X, fig. S) est une espèce du Miocène du Maryland et de la Virginie, qui ressemble plus au ZL. annulata Rve. Au Pacifique qu’au Z. filesa Stimps. de l'Atlantique, LUS aflinités,' le Phacoides (Lucinoma) blakeanus Bush [Lucina] (1893, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XXIIT p. 231, fig.; 1901, Dall, Synopsis Luci- nacea, p. 809), mais plus quadrangulaire, avec lamelles plus espacées, cicatrice musculaire antérieure plus courte, sillons ligamentaire et lunulaire moins profonds. D'autre part, sur la côte Pacifique Américaine, se rencontrent quatre espèces de Lucinoma : 1° Lucina annulata Reeve (1830, Conch. Icon., pl. IV, fig. 17; 1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813 el 824, pl. XL, fig. 10), forme de l'Alaska et de la Californie très voisine du L. filosa, mais chez laquelle, au contraire, la surface du ligament se trouve au niveau des côtés du sillon où il est contenu, ou même les dépasse, et la lunuie est également peu profonde (1).— M. Dall identifie à celte espèce L. borealis Carpenter [non L.] (864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, p. 611, 643, 682), L. acuti- hneata Cpr. [non Conrad] (ibid., p. 643 et 679) (2), L. acu- tilirata (sic) Cpr. (ibid. p. 611) e t L. filosa Dall (1870) Inon Stimpson |. 2° Lucina æquizonata Stearns (1890, Proc. U. S. Nat. Mus., XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 3-4; 1901, Dall. Synopsis Lucinacea, p. 813, pl. XLI, fig. 2-3), espèce Californienne bien caractérisée par sa forme subquadrangulaire. 3° Phacoides (Lucinoma) heroicus Dall (1901. Synopsis Lucinacea, p. 812 et 828, pl. XLI, fig. 1), forme abyssale de l'Ouest du Mexique et du golfe de Californie voisine du Ph. æquizonatus, mais beaucoup plus grande et moins quadrangulaire. ° Lucina lamellata E.-A. Smith (14885, Rep. « Chal- lenger » Lamellibr., p. 173, pl. XIII, fig. 1-1 b ; 1901, (1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p, 8) identifiait ce L. annuiata Rve. au L. californica Conr. (2) Le véritable Z. acutilineata Conrad (1849, Wilkes Explor. Exp. Geol., p. 7%5, pl. XVIII, fig. 2 4-b) est une espèce miocène de t'Orégon. 19 Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813), espèce de la côte acci- dentale de Patagonie et du détroit de Magellan décrite d'abord comme un Diplodonta (1881, Zool. Coll. « Alert », BAND pl We M EME) PHACOIDES (LUCINOMA) GAINI n, sp. Testa Subquadrato-orbicularis, Subæquilateralis, com- pressa, alba, Sub epidermide flavidä, utrinque radiatim sulcata : area dorsalis antica lined impressä separalta, area dorsalis postica angulo oblusissimo discreta. Lamellæ concentricæ numerosæ, sat distantes, erectæ, ad latera elevatiores et squamulis tenerrimis (aliquando ablatis) productæ, Superjiciem ornant; interstitia lamel- larum striis concentricis et striis radiantibus erilissimis tenuiter decussata. Lunula profunde impressa. Apices prominentes, antrorsum incurvali. Ligamentum injos- sum. Cardo in valva dextra dente unico bifido munitus, in valva sinistra dentibus duobus instructus. Impres- siones musculares conspicuæ, antica prolongala. Diam. antero-post. : 12 mm.; diam. umbono-ventr, 12 mm.; crass. unius valvæ : 2 mm. (2). Coquille orbiculaire, à bord dorsal postérieur rectiligne, presque equuatérale, aplatie, blanche, sous un épiderme jaunâtre : elle présente une aréa dorsale antérieure séparée par un sillon très net et une aréa dorsale posté- rieure délimitée par une dépression radiale faiblement marquée, La surface externe est ornée de nombreuses lamelles concentriques assez espacées et élevées qui, sur les aréas dorsales antérieure et postérieure, se prolongent (1) I1 y a d'’étroites ressemblances entre cette forme Magellanique et une espèce de la Mer d'Oman : le Lucina bengalensis E.-A. Smith (189,4, Nat. Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist. 6OLS XIV DA 171): (2) Ces dimensions sont celles de la valve droite figurée ci-dessous, .. À : LI — 498 — en écailles très délicates, qui sont parfois brisées: les intervalles de ces lamelles offrent une sculpture décussée lormée de stries concentriques el de très fines stries radiales. Lunule profondément déprimée, Sommets saillants inclinés en avant. En arrière des sommets les bords des valves s'élèvent en forme de crêles limitant Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy. (Valve gauche grossie environ 3 fois. — Valve droite grossie 2 fois.) (1) une dépression au fond de laquelle se trouve le ligament. On observe, sur la valve droite, une seule dent cardinale bifide [3 b| et, sur la valve gauche, deux dents cardinales 2 a et 4 b]; il n’y a pas de dents latérales. Les impres- Charnière de Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy. sions musculaires sont bien marquées et l'antérieure se prolonge par une digitation oblique en dedans de la ligne d'impression palléale. Cette espèce est représentée, dans les collections du Muséum, par plusieurs valves isolées recueillies par M. L. Gain (1913) en Afrique occidentale : trois valves droites et une gauche dans le chenal entre Soga el (1) Ces valves appartiennent à deux individus différents, — 194 — Rouban (îles Bissagos) et une valve gauche au large de Konakry {Guinée Française). Cette forme qui, par ses lamelles squameuses, rappelle un peu le L. dentifera Jonas, de la Mer Rouge, se rap- proche plutôt des Lucinoma par sa charnière. PHACOIDES (LUCINOMA) BOREALIS Linné, 1685. Pectunculus subfuscus LISTER, - Hist:_COrnCh. "pl 2081 fig. 129. 1766. Venus borealis LINNÉ (non Gmelin, 17%), Syst Nat., éd. XII, p. 1134. 178%. Cognala Veneris pensylvanicæ CnEemnrrz, Conch. Cab., VIT, p. 16, pl. 38, fig. 399. 184. Venus exolela æquilatera CHEMNITZ, ibid, p. 22, pl. «38; fig. 406 (1). OS DU GMELIN, Syst. Nat., éd. XII p. 3284. 1803. Tellina radula MoxraGu (non Gould). Test. Bril., p. 68, pl. à, fig. 1-2. 1801. Venus albida 2ENIER, Tav. alfab. Conch. Adrial., D'A\iLE ISti. — circinnala 3ROCCut (Ron Linné), Conch, foss. Subapen., IL, p. 55?, pl. 14, fig. 6. ISIS. Lucina radula Mig. LaAMaARCK. Anim.s. vert, V,p"5418 [SRE Turron, Conch. Insui. Brit.. p.116. 1822: 1— alba TURTON, “ibid. ," p.114 PIN fig. 6-7. 1823. — cireinala DEFRANGE, Dict. Sc. Nalur: XXVII, p. 275. 17 antiquata SowerBy, Miner. Conch. Gr. Brit. pl bo pe 1830. — radula IK., Dresnayes, Encycl. Méthod., Vers, NÉE 1830. — affinis EicuwaLzp, Naturh. Skizze: Li thauen, p. 206. 1831. — circinaria Dupois DE MONTPÉREUX (non Lk.), Conch. foss. plat. Wolh.-Pod., p. 56, pl. 6, fig. 4-7. 1835. — radula LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. vert., 2e éd., VI, p. 285. ti) La figure 404 seule correspond au Dosinia exoleta I. [Venus]. Quant aux figures 412-414 (pl. 39) rapportées par Chemnitz au Venus borealis I. elles représentent plusieurs espèces différentes d’Astarte, — 195 — 1826-44. Lucina radula TK.. Paiippr, Enum. Moll. Sicil., I, Den DNPNGS AMEL D 025? 1844. — jlandrica Nyse, Descr. coq. {oss. terr. tert. Belgique, p. 127, pl. 6, fig. 6 a-b. HS&4. — radula LK., Porxz et MicHAUD, Gal. Mofl. Mus. : Douäi, p. 203. 1846. — borealis L., Lové\x, Ind. Moll. lit. Scandin. OCR male 1847. Thyatira radula Mig., LEACH, in GrAY, Ann. Mag. Nail. Hist EXD ere 1847. — spuria Gmn.. GCRAVAP 7 SAIS ED 10) 1843-50. Lucina — — DEsxAYESs, Tr. élém. Conch.,.I, PORD IDEEN 1850. — Lborealis L.. Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 13 et 14. 1852. — radula Mig. Leacn, Synops. Moll. Gr. Brit. p. 310. 1852. Egraca — — LEACH, ibid., p. 310. 1855. Venus — —- Haxcey. Ipsa Linn. Conch., p. 7%. 1857. Lucina — _ H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.. IT, p. 404. 1863 69. — —- — Juxereys, Brit. Conch., Il, p. 242, DL Vie 5: D:179, pl XKXIT, fig. 7. 1807. _— = Hinazco, Cat: Moll. tesl: mar. Espagne, Journ. de Conchvl., NN NT US: 186$. - Môrcu, Faun. Moll. Insul. F&- roëns., p. 29. 1869. — — — Præirrer, Conch. Cab., Venera- CET ID RG DIU ETIEEE 1870. — — Hipazco, Mol. mar. España, p.146, DITES ions Re. — — — TryYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- OS ENV Dee 1872. — — — p1 MoxtTEROsATO, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 24. 1875. — — — DI MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p, 13. 1877. — _ — p1 MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Comit. Geol An 5: 1837. Venus circinnata Brocc.. pr MONTEROSATO, ibid., p. 5. 1878. Lucina borealis L., G. O. Sars, Moll. Reg. Arch. Nor: veg., p. 58. RS. — — — ni Montrerosaro, Enum. e Sinon. Conch, Medit., p. 69, > — 196 — 1881. Lucina borealis T.., Jerrreys, Moll. « Lightning » a: « Porcupine » Exp., P. Z.S p. 701. 1883. — _ —- DAxtEL, Journ. de Conchyl., XXXT, p. 250. 1SS6. _- — — LocarD, Prodr. malac. francs Moll. mar., p. 461. 1591. — — — pi MONTEROSATO, Moll, foss. qua- tern. S. Flavia, Nat. Sicil.; xs DS 1S® - = Locarp, Coq. mar. côtes France, D'o13, 0.202 1897. — _ — DAUTzENBERG et H. FiscrEr, Drag, « Hirondelle » et « Princesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, Dos IDE IRON. — ignola Locarp, Exp. Scient. « Travail leur » et Talisman », Moll. test., Il, p. 276. pl. XI, fig 2427 1809. — borealis L., Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 148. 1906. —_ — — DAUTZENBERG et H. Fiscarr, Moll: drag. Ouest Afrique, Rés. Camp: Sc. Prince de Monaco, fase XXXII, p. 89: k Lay, Bull. Mus: Hist.-nat., NI p-135; 115. — radula Mig Le Tellina radula Montagu (1803, Test. Brit., p. 68; pl. 2, fig. 1-2), placé avec raison par Lamarck parmi les Lucina, est un Phacoides identique, d'après Hanley (1859, Ipsa Linn. Conch., p. 77), au Venus borealis Linné (1766, Syst. Nat., éd. XII, p. 1134) (1), qui a également comme synonymes Venus spuria Gmelin, Venus circinnala 3rocchi, Lucina alba Turton, etc. (2). (1) Linné indique pour référence une figure de Lister (167$, Hist, Anim. Angl., pl. 4, fig. 23) représentant en réalité, comme l’a fait remarquer Loven (1846, Ind. Moll. lit. Scandin. occ., p. 192), le Scrobicularia planda Da Costa. (2) Selon MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. du Rous: sillon, II, p. 638), la coquille Européenne à laquelle Lamarck a donné le nom de Lucina reticulata serait probablement ce L. borealis LE. Le Tellina pellucida Brown (1828, III. Rec. Conch. Gr. Brit. pl. 16; fig. 22), regardé par Macgillivray (1844, Hist. Moll. Anim. Scotland, p. 341) et par Récluz (1844, Mag. Zoo]. Guér.-Ménev., 2e s., VI, Monogr, ee — 197 — Le L. borealis est une coquille suborbiculaire, plus ou Moins bombée, ornée de nombreuses et fines stries lamel- leuses concentriques (1). Il a été signalé d'Islande, d'Europe, de l'Amérique Nord- Est (?), de Ténériffle et même du golfe Persique (par MM. Melvill et Standen |1906, Moll. Persian Gulf P. Z. S. L., p. 814])) et des Philippines (par Reeve et M. Hidalgo M905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IT, p. 9] (2). Locard (1898, Expéd. « Travailleur » et « Talisman », Ip. 276, pl. XI, fig. 24-27) a fait du Lucina borealis indiqué de Brest par le D' F. Daniel (1883, J. de Conchyvl,, XXXI, p. 290) une espèce distincte sous le nom de L. ignola : d'après lui, L. borealis Linné s’en différencierait par son galbe arrondi en forme de verre de montre el par la présence d’un sillon s'étendant du sommet à la base de la région postérieure. Pour pouvoir comprendre ce que Locard veut dire par là, il faut examiner les échantillons qu'il à étudiés dans les collections du « Travailleur » et du « Talisman » conservées au Muséum de Paris. On constate alors avec étonnement que les coquilles provenant soit du dragage 2 du « Talisman » dans le golfe de Cadix soit du littoral de Saint-Vincent (Cap Vert), qu'il a déterminées comme L. borealis L. et qui offrent effectivement une forme bombée, avec un sillon apico- Ervilia, p. 22) comme une bonne espèce d'Ervilia, est, d'après Jetfreys (1863, Brit. Conch., II, p. 391), difficile à reconnaître, mais pourrait être une forme très jeune de Lucina borealis L. Le Lucina contracta (Say) Conrad, cité par Pfeiffer comme synonyme de ZL. borealis, est une espèce différente appartenant au Miocène d’Amé- rique. (1) Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p. 243) a distingué deux variétés depressa et gibba. (2) Une espèce du Nord de l'Australie, le Lucina simplex ‘Reeve (1850, Conch. Icon., pl. III, fig. 11), rangée par H. et A. Adams dans leur genre Lucina-—Phacoides (1857, Gen. Rec. Moll.. II, p. 467), ressemble également beaucoup au £L. borealis. ph — 198 — postérieur, sont en réalité des L. {Linga) Adansom d'Orb, = columbella auct. Au contraire la valve qui est le type du L,. ignota et qui à été recueillie dans le dragage 19 du « Travailleur » apparlient à un véritable L. borealis L. (1). On arrive done à cette double synonymie : 1° L. borealis Locard (non Linné) = L. Adansoni d'Orb., 2° L. ignota Locard = L. borealis L. 1 Coll. “du Muséum. — Iles Feroë (coll. Prince Charles Bonaparte, 1869); Norvège (Robert, 1840); Suède (Malm, 1862): Lysekil (D' Jousseaume, 1916); Grande-Bretagne; Brest (coll. Ballot, 1887); La Rochelle; Méditerranée (coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Martigues (coll. Petit, 1873); Ajaccio (D' Jousseaume, 1916); Messine; Palerme. — Coll. Locard, 190% : Port-Bail, Lannion, Brest, Lorient: MM. Dautzenberg et H. Fischer (1906, Moll. drag: Ouest Afriq., Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fase: XXXII, p. 90, pl. V, fig. 1-5) ont signalé du Cape un Phacoides (Lucinoma, vestita qui se distingue du Ph. borealis par sa laille plus faible, sa sculpture concen- trique plus fine, non lamelleuse sur le milieu des valves, sa lunule plus profonde, son bord cardinal large et plan du côté postérieur. PHACOIDES (LINGA) PENSYLVANICUS Linné. 1758. Venus pensyluanica Linné, Sysl. Nat., éd. X, p. 688. 1780. — — Poe Born, Test. Mus. Caes. Vindob., D'ARNDINENTIES: 1784. — - _ Caemnirz, Conch. Cab., VII, p. 12, pl. 37, fig. 394-395. (D ne Er AT A SEA ARE RENTE Encycl. Méthod., Vers, pl. 284 fig. 1a-c. (1) Cependant Locard a étiqueté exactement L. borealis L. quatre autres petites valves provenant du dragage 2 du « Talisman » dans le golfe de Cadix. _ 1869. 186). 1372. 1900. 1901. 1901. 2:1005. 1915. 1916. Cette espèce. . Lucina Phacoides{Here)— Lucina pensylvanica L., — 199 — grandinala speciosa pensylvanica Rve., speciosa Rve., pensylvanica L., speciosa Rve., pensylvanica 1 speciosa Rve.. ds Cuviir, Règne Animal, II, p. 482 LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 540. SowerpyY, Gen. Shells, Lucina, pl Alt io er Desrayes, Encycl. Méthod., Vers, No en). DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. vert., 2e éd., VI, p. 223. HaANzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p: #5. Portez et MrcHAuD, Gal. Moll. Mus. Douai, p. 201. Reeve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 29. R£Eve, ibid., sp. 29 (note). R£sve (non Rogers), ibid., pl. VI, TDR: C. B. ApamMs, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p. 246. D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Moll., IT, p. 300. H. et A. Anams, Gen. Rec. Moll., IT, p. 467. FH. et A. ApaMs, ibid., p. 467. CHENU, Man. Conch., Il, p. 119. fig. 570. Issu, Malac. Mar Rosso, p. SI. Pretrrer, Conch. Cab., Venera- GE&; p.04, pl 19/ñg. 10; TRYON, Proc. Acad. Naf. Sc. Phi- Jad., XXIV, p. 83 (excel. synon.). DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie », Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII; p-1898: DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. US. Nat. Mus., XXIIF, p. 807. DAïr et SIMPSON, Moll. Porto- Rico, Bull. U. $S, Fish Comm., XX, p. 495. Dazr, Tert. Fauna Florida, p. 1368. Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI, p. 134. Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. Hist. nat., XXII, p. 153 (note 3). dont Lamarck a déterminé, dans la collection du Muséum de Paris, un spécimen mesurant ee ##x 45 imm., rapporté de l'ile Saint-Thomas par Maugé (expédition Baudin), est le Venus pensyloaniea Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688) (1) : elle a comme syno nymes Lucina grandinata Reeve (1850, Conch. Icon., Lucina, sp. 29) et L. speciosa Reeve (ibid.,'-pl"M lig. 32), et elle doit être rangée, parmi les Phacoides, dans ze sous-genre Here Gabb. C'est une coquille très globuleuse et entièrement blanche, ornée de lamelles concentriques wespacées eb caduques : elle se rencontre sur la côte Atlantique des Etats-Unis et dans la mer des Antilles (2). Coll. du Muséum. — Un spécimen déterminé par Lamarck : île Saint-Thomas (Maugé, Expéd. Baudin). Antilles (Homberg, 1811); La Havane (P. Serre, 1910} Jamaïque (D' Jousseaume, 1916); Martinique (A. Rous- seau, 1812; Chaper, 1885); hab. ? (Featherman, 1885). Reeve (1850, Conch. Icon. pl. VI, fig. 32) a cité la Men Rouge comme localité pour une coquille qu'il a décrite sous le nom de Lucina Speciosa, tout en retonnaissant sa ressemblance très étroite avec le L. pensyloanica L. mais, comme l’a fait remarquer M. le D' Jousseaume (1916, Lamy, Bull. Mus. Hist. Nat., XXII, p. 153), aucun des naturalistes qui ont exploré la Mer Rouge n’a signalé (4) Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) a fait remarquer que le Venus pensylvanica du « Museum Ulricae » (1764, p. 504), étant une coquille bordée de violet, est évidemment une forme tout à fait différente, peut-être un Cyrenda. 3rocchi (1814, Conch. foss. Subapen., p. 551) a assimilé au L. pensyl- vanica une coquille fossile qui est le L. orbicularis Deshayes [non L.] (1836, Exp. scient. Morée, III, p. 95, pl. 22, fig. 6-8). (2) Le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, pl. I, fig. S) est une espèce incertaine, à la fois en ce qui concerne l'habitat et les caractères : c'est, peut-être, d'après M. Dall (1901, Synopsis, p. 796 et S07) un jeune de ce Ph. pensylvanicus XL. Il ne faut pas confondre cette forme avec le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f, Malak., LIT, p. 20), ni avec le Lucina obliqua Recve (1850, Conch. Icon., pl. VIE, fig. 42), qui est une variété du /agonia orbiculata Mig. — ot — celle forine, de sorte que l'habitat indiqué par Reeve doit être mis en doute (1). Une autre espèce de Reeve, le Lucina virgo (1850, Conch. Icon., pl. VI fig. 28), signalée par C.-B. Adams 1852, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p. 247) des Indes occidentales, a été réunie par Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) au Ph. pensylva- nicus. Pour M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 807), c'est une forme orientale bien distincte : elle a été indi- quée par Tausch (1884, Jahrh. Mal. Ges., XI, p. 188, fig.) des îles du Cap Vert, c’est-à-dire de la même région que le L. columbella auct. — Adansoni d'Orb. auquel elle ressemble, en effet, beaucoup, comnie l’admettait Reeve lui-même. PHACOIDES (LINGA) AURANTIUS Deshayes. 1784. Venus pensylvanica (pars, Cuemnrrz, Conch. Cab., VII, p.14, pl. 37, fig. 396. 1830. Lucina auranltia Drsrayes, Encycl. Méthod., Vers, Il, p. 384. 1835. — —- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s. vert., 8e éd., VI, p:. 236. 1836. — — DESHAYES, in Cuvier, Règ. Ani- mal, Moll., pl. 104, fig. 1-1 a. 1842. — —— Desh., HANLEy, Cat. Rec. Biv., Sh., p. 77. 1850. — — —- Regve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 31. 1852. — — _ C. B. Apams, Cat. Lucinà West Indian, Contrib. Conchol., p. 244. 1657. - - H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll.. IT, p. 467. 1869. - Pretrrer, Conch. Cab., Venera- |: CeG, p.809, pl. 19, fe..6-7. 1901. Phacoides [Here] aurantia Desh., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 808. Cette coquille des Antilles et peut-être aussi des Açores, confondue par Chemnitz avec le Lucina punctata Linné (1) Le nom spécifique speciosa avait d’ailleurs été employé dès 1836 par Rogers (Trans. Amer. Phil. Soc., n. S., V, p. 333) pour un Jagonia du Miocène de Virginie. 15 ü — 202 — [Venus], ressemble au L. pensylvanica L., mais se recon- naît à sa coloration blanche dans lä région umbonale et orangée vers les bords. | Coll. du Muséum. — Antilles (Hornberg, 1841); Guade- loupe (D' Jousseaume, 1916); Saint-Thomas (coll. Pelil, 1873; de la Seiglière, 1905). Aux Antilles et dans le golfe du Mexique se trouve également un autre Phacoides : le Ph. (Here) sombre: rensis Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 264; 1899, Proc. U. S. Nat. Mus., XIL p. 263, pl: XIV, fig. 43; 1908 Synopsis Lucinacea, p. 808), dont la coquille très globu- leuse, couverte de lamelles concentriques saillantes, ressemble en miniature (environ 6 mm. de diamètre) au Ph. Adansoni d'Orb., du Sénégal. Sur la côte Pacifique Américaine, M. Dall signale deux espèces d’Here 1° Lucina {Here) Richtofeni Gabb (1866, Paleont. Cali- forn., IT, p. 29, pl. VII, fig. 49 a-b; 1901, Daill, Syn. Luce nacea, p. 805, 810, 827, pl. XL, fig. 7-9), espèce pliocène vivant actuellement dans le golfe de Californie et avant pour forme jeune le Lucina excavata Carpenter [non d'Orbignyl] (1) (1853-57, Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll, p. 98; 1857, Rep. Moll. West Coast North Amer., p. 248 et 308). 2 Lucina mazatlanica Carpenter (1855-57, Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 99 et 530); 1857, Rep. Moll. W: Coast N. Amer., p. 248 et 308; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, (1) Le Lucina excavata d'Orbigny (1850, Prodr, Paléont., II, p. 241) est le Cytherea excavata Morton (1834) du Crétacé du New-Jersey. D'autre part, d'après M. Dall, la forme déterminée dans la plupart des collections Ouest-Américaines comme L. excavata est, non pas l'espèce de Carpenter, mais le Ph. {Cavilucina; lamprus Dall. p. 811), de Mazatlan, qui paraît allié au P. sombrerensis de l'Atlantique. — 205 — PHACOIDES (LANGA) ADANSONI d'Orbigny. 1826. Lucina columbella (Lk.) auct., SowerBy, Gen. Shells, Lucina, DST EE 10: 1630 — —- — Desxayes, Encycl. Méthod., Vers, IT 0.283: 1835. _- — _- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. &. vert., 2e éd., VI, p. 230. 1539. — Adansoni D'ORBIGNY (non Reeve), Mol. Cana- ries, Il, p.107, pl. 7, fig. 26-27. 1843-50. — columbella (Lk.) auct., DEsHAYES, Tr. élém. Conch., I, SSD. D See C0 DIE; fig. 4-6, 1550. — — — R&EvE, Conch. Icon, pl. VI, fig. 30. 1853. — — — Dunxer, Ind. Moll. Guin. Tams, p. 54. 1842-56. — —- — HANLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 77 et 348, pl. IX, fig. 2. 1857. — _ — H. et A. Apams, Gen: Rec. Moll., IT, p.467. 1885. — — _ E.-A. Smirx, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 173. 1555. Linga — — pk GREGORIO, Bull. Soc. Malac. Hal x pere 1901. Phacoides (Here) Adansoni Dar, Synops. Lucinacea, Proc. d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 807. 1910. L.{Linga) columbella (Lk.) auct., DAUTZENBERG, Contr. faune malac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bor- deaux, LXIV, p. 150. 1912. — — — DAUIZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 100. La coquille vivant actuellement au Sénégal, et aussi aux Antilles, à laquelle d'Orbigny à donné le nom de L. Adansoni (1), était identifiée complètement par Deshayes au L. columbella LKk. des faluns de Touraine : (1) I1 ne faut pas confondre avec cette espèce le L. Adansoni Reeve= senegalensis Rve., qui est un Diplodontu. & — 204 — pour MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. Aquitaine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 323), elle serait probablement une mutation de cette espèce fossile, qui appartient au groupe des Linga dans le genre Pha- coides. Très globuleuse et fort épaisse, cette coquille est ornée de nombreuses lamelles concentriques, fragiles el caduques. Nous avons vu plus haut que cette forme bombée, pour: vue d’un sillon apico-postérieur, a été confondue par Locard avec le L. borealis L: (tandis qu’il regardait la véritable espèce Linnéenne de ce nom comme consti- tuant une nouvelle espèce sous lappellation de L. ignola) (4). Coll. du Muséum. — Canaries (coll. Petit, 1873); Cap Vert (de Cessac, 1874); Mauritanie (A. Gruvel, 1908): Sénégal (Eudeloux, 1835: À. Gruvel, 1908; D' Jousseaume, 1916): îles Bissagos (L. Gain, 1913): hab. ? (Roussel, 1841: Coll, Cloué, 1850). A PHACOIDES (LINGA) DESPECTUS E.-A. Smiüth. IS02, Lucina coltumbella SOWERBY (non Lk.), Mar. Shells South Africa, p. 61. 190%. — despecla E.-A. Sir, Mar: Shells Port Alfred, Journ. of Malac., XI, p. 40. 1906. — — E.-A. SmMir, South Afric. Mar. Moll., Ann. Natal. Gov. Mus,., PADAUE 1915. Phacoides — Sin., BARTSCH, Rep. Turton “Coll "N; Afric. Mar. Moll., Smilhson. Inst, U. S. Nat: Mus-Bull 91° D'Al5e (1) Deshayes à signalé des mers de Sumatra un Lucina vitrea (4844, Mag. Z001. Guérin-Ménev., 2e s., VI, pl. 106) et un L. gibbia (184%, ibid., DL. 107) qui paraissent être des Phacoiîdes : tous deux sont ornés de stries concentriques, mais le premier possède des valves aplaties et transpa- rentes, tandis que le second à une coquille convexe se rapprochant -du L. columbella + — 205 — Cette espèce, de Port Alfred, est voisine du Ph. Adan- soni d'Orb. = columbella (LKk.) aucl., mais sa coquille plus mince est ornée de sitries concentriques plus serrées et offre une coloration rose. Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur- ton, 1905). PHACOIDES (PLEUROLUCINA) UNDATUS Carpenter. IS6. Lucina undala CARPENTER (non Lk.), P. Z. S. L., Deer 1901. Phacoides {Pleurolucina) un- Dar, Synops. Lucinacea, Proc. data Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811 et 826, pl. XXXIX, fig. 14. 1909. Lucina /Phacoides) undala Cpr., LAMY, Pélécyp. Diguet g. Califor- nie. Journ de lConchyl,NIENIT, P. 239. Le Lucina undata Carpenter (non Lamarck) (1), du golfe de Californie, est une coquille convexe dont toute la surface est ornée de rides concentriques serrées : en avant il y a une grande lunule, puis la partie médiane des valves présente quatre côtes rayonnantes très larges, enfin la région postérieure constitue une expansion ali- forme : chaque valve se trouve ainsi divisés en six parties. Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1905), Panama {D' Jousseaume, 1916). Ce L. undata appartient à la section Pieurolucina Dal, qui a pour type le Lucina leucocyma Dall (1886, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. (1) Le Lucina undata Lk.= Venus undata Pennant est, d'après Lamarck lui-même, le type du genre Mysia Leach=ZLucinopsis Forbes et Hanley, qui fait partie de la famille des Veneridae. D'autre part Stoliczka (1871, Cretac. Pelecyp. South India, Mem. Geol. Surv. India, III, p. 257, pl. XIII, fig. 14) a donné le nom de Lucina undata à une petite espèce du Crétacé de l'Inde, dont la coquille, à aspect de Diplodonta, est oxnée de stries concentriques presque obsolètes, eine Cambr., XII, p. 264; 1889, Proc. U. S. Nat’Mus” XII, p. 263, pl. XIV, fig. 6-7; 1901, Syn. Lucinacea, p. 805 el 808), espèce de l'Atlantique Américain (Caroline du Nord et Cuba) à petite coquille blanche, dont la surface pré- sente quatre larges côtes arrondies. PHACOIDES (CAVILUCGINA) TRISULCATUS Conrad. 1841. Lucina trisulcata Conrap, Americ. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 346. 1846. — — Conrap, ibid., 2e s., I, p. 404. 1843. — multistriala Conrap, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., I, p. 307. 1862. Codakia — Conrap, ibid., XIV, p. 577. 1901. Phacoides [Cavilucina) tri- Darr, Synops. Lucinacea, Proc. sulcatus Conr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.808: 1903. Phacoides (Cavilucina) tri- Darr, Tert. Fauna Florida, p. 1370. sulcatus Conr., Var. blandus Dall. 1901. Phacoides [Cavilucina) tri- DarLzL et Simpson, Moll. Porto- sulcatus Conr. var. blandus Dall, Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX D. 403 pl 58 MISES 1901. Phacoides /Cavilucina) tri Darr, Synopsis Lucinacea, p. SOS. sulcatus Conr. var. blandus Dall, Le Lucina trisulcata Conr. typique est un fossile du Miocène de la Caroline du Nord. | Quant à la forme vivant actuellement dans l'Atlantique Américain, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, qui a - été désignée sous ce nom, elle constitue, pour M. Dall, une variété blandus, dont la couleur est d'ailleurs variable, blanche, jaune ou orangée. C'est une coquille subtriangulaire, oblique, plus haute que large, à sommets postérieurs et à surface ornée de fines stries concentriques, avec trois ou quatre sillons plus profonds, qui semblent correspondre à des arrêts de croissance. Coll. du Muséum. — Hab. ? (1). (4) Dans la collection du Muséum, certains des échantillons de L. trisulcata proviennent du Musée des Colonies et ont été trouvés rt — PHACOIDES (CAVILUCINA) LINGUALIS Carpenter. 1864. Lucina lingualis CARPENTER, Ann, Mag. Nat. Hist. 3e s., XIII, p. 314 1864. — — CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, p: 618. 1901. Phacoides {Cavilucina) lin- Dar, Synops. Lurinacea, Proc. gualis Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811 et 827, pl. XXXIX, fig. 7. D'après M. Dall, cette espèce est sur la côte Pacifique (golfe de Californie et Mexique) l’'analogue du Ph. trisul- calus. Coll. du Muséum. — Basse-Californie (1. Diguet, 1914). PHACOIDES (CAVILUCINA) PROLONGATUS Carpenter. 1855-57. Lucina prolongata CARPENTER, Cat. Reigen Coll, Ma- zatlan, Moll., p. 100. 1837. — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast North America, p. 248 et 308. 1901. Phacoides [Cavilucina) pro- Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. longala Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811. Le Ph. prolongatus Carp., du cap San Lucas, constitue pour M. Dall une forme en miniature du Ph. lingualis : elle lui paraît s’en distinguer par sa laille plus faible, par son contour plus oblique et proportionnellement plus haut, avec sommets plus proéminents (1). Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914). probablement aux Antilles. Mais d'autres étaient mentionnés comme recueillis aux Séchelles par Dufo (1840 : cette indication est très vraisemblablement erronée et due à une confusion d’étiquette. (1) Le Lucina inconspicua E.-A. Smith (1890, P. Z. S. L., p. 30%, pl. XXII, fig. 6), de Sainte-Hélène, rappelle, par son aspect extérieur, le L. prolon- gata Cpr.: c’est également une coquille striée concentriquement, plus haute que large, à sommets aigus recourbés en avant, PHACOIDES (CAVILUCINA) LAMPRUS Dall. 1901. Phacoides (Cavilucina) lamprus DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 808; 811, 827, pl. XXXIX, fig. 9: Le Ph. lamprus, qui d'après M. Dall, est le Lucina excavata de la plupart des auteurs (non d'Orbigny, nec Carpenter) (1), est une espèce du gœfe de Californie à coquille dosinioïde, orbiculaire et solide, avec petite lunule développée surtout sur la valve droite : la sculp- ture est formée de fins cordons concentriques et de microscopiques stries radiales; le bord inférieur des valves est très finement crénelé; la couleur varie du blanc à l'orange. Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914); hab. ? (D' Jousseaume 1916). PHACOIDES (CAVILUCINA) FIELDINGI H. Adams. IS70. Lucina Fieldingi H. Apams, Shells Red Sea, P.Z; SE, 1p. 1916 PI XEVIDIEATERIE 1870. — — HA, Mac ANDREWw, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat: Hist, 48 S., VI, p.448: 1886. — — A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez, Ann. Mac. Nat._Fist Nous XVIII, p-"98. 1916. Phacoides [Cavilucina) Fiel- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. dingi H. Ad., Mus. Hist. nal., XXIT, p.193: Le Lucina Fieldingi H. Adams, de la mer Rouge, est une coquille arrondie dont, en général, le côté antérieur est subanguleux et le côté postérieur circulaire; l’orne- (1) L. excavqta Carpenter (1855-57, Cat. Mazatlan Moll., p. 98) est le jeune du Ph. /Here) Richtofeni Gabb (voir plus haut, p. 209). Quant au L. excavata d'Orbigny (1850, Prodr. Paléont., IL, p. 241) c'est une forme du Crétacé des Etats-Unis décrite par Morton (1834) comme Cytherea, ED mentation consiste en côtes concentriques serrées et en stries rayonnantes tellement fines que la Sculpture con- centrique est seule apparente à Pœil nu. Cette espèce, ayant un ligament marginal et visible extérieurement, est un: Phacoides et comme, par son contour, sa Sculpture, sa lunule, sa charnière, elle se rapproche beaucoup du Ph. trisuleatus Conrad var. blan- dus Dall, des Antilles, elle peut être rangée, À côté de celui-ci, dans la section Cavilucina (1). Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Djibouti (D' Jousseaume, 1916). PHACOIDES (CAVILUCGINA) VALIDUS E.-A, Smith. 1904. Lucina valida E.-A. SMmirH, Mar. Shells Port Alfred, Journ. of Malac., XI, p.40; pl, fig: 19: 1906. -— — E.-A. SMmirm, South Afric. Mar. Moll., Ann. Natal Gov. Mus.. I, p. 67. 1915. Phacoides— Sm.. 3ARISCH, Rep... Turion" coll: \fric. Mar. Moll., Smilhson, Inst. US Nat. Mus.. Bull: 91, p. 104. Cette petite espèce, de Port Alfred [Colonie du Cap}, à coquille subpiriforme, ornée de lignes rayonnantes très fines et de stries concentriques serrées, avec deux ou trois sillons indiquant des périodes d'arrêt dans la croissance, était rangée par E.-A. Smith dans le même groupe que le L. pecten Lk. : ce serait donc un Jagonia; elle me paraît plutôt être voisine du Ph. trisulcatus Conr. et, par suite, se rattacher également aux Cavilucina. Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur- ton, 1905). 4) De ce ZL. Fieldingi me parait pouvoir être rapprochée une espèce du golfe de Siam, le Lucina (Phacoides) Dalli Lynge (1909, Danish EXp. Siam., Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 7% Ss., V, P. 171. pl. III, fig. 9-12), qui se caractérise surtout par la présence d'au moins deux dépressions radiales sur le côté antérieur, — 210 PHACOIDES (PARVILUCINA) CRENELLA Dall. 1857. Lucina multilineata (?: Tuomey et HoLMESs, Pleioc. Foss. S'ACar ol" p'M01 Di eN\ITITIR fig. 16-17. 1889. — crenulala DaLz (non S. Wood, nec Conrad), BulL U/ SNat /MUS "nor p. 50. 1901. Phacoides (Parvilucina) crenella Dar, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 810 et 825, pl. XXXIX, fig. 2. 1903. Phacoides {Parvilucina) mul Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1384. lilineatus T. et H."?\, Le L. crenella Dall est une forme vivante de l’Atlan- tique Américain (Virginie, Floride, Cuba), qui a été con- fondue avec le L. crenulata Conrad (1834) (1840) (1), fossile miocène, tandis qu'elle est probablement identique avec L. multihineata Tuomey et Holmes, forme pliocène et pleistocène. C'est une coquille renflée, équilatérale, à ornementa- tion concentrique formée de fins cordons, à sculpture radiaie faible et souvent même presque enticrement obso- lète, à bord interne de valves crénelé. Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud] (D' Jousseaume, 1916). Le Ph. crenella a pour analogue dans le Pacifique le Phacoides (Parvilucina) approrzimatus Dall (1901, Syn., Lucinacea, p. 813 et 828, pl. XXXIX,. fig. 4), du golfe de Californie, petite espèce ornée de nombreuses costules radiales et de lignes concentriques faibles et espacées; en remontant vers le nord, on trouve une variété chez laquelle les costules radiales tendent à devenir obsolètes sur le milieu des valves, la sculpture concentrique étant alors plus saillante. (4) Le L. crenulata S. Wood (1850, Crag Moll. Biv., p. 140, pl. XII, fig. 7) est aussi une autre espèce fossile distincte, ds. nr ll — Dans le Pacifique septentrional, de la Californie à l'Alaska, se rencontre une autre espèce de taille plus grande, le Phacoides (Parvilucina) tenuisculplus Car- penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America, p. 602, 611, 642; 1865, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 806 et 828, pl. XI; 1909. PHACOIDES (BELLUCINA) SEMPERIANUS Issel. He 5). ERA ae 0 Jo DOS CERTES RS 1$50. Lucina pisum 1857. : — — Rve. 1861. L. (Myrtea) seminula 1862. — = 1869. Lucina Semperiana 1871. _ _ Iss., 1885. — — — 1885. L. (Codakia] pisum Rve., 189$. Lucina pisum 1898. L. |Cyclas) Semperiana 1ss., 1901. Phacoides [Bellucina eucosmia 1901. Lucina pisum Rve., 1903. Ph. 1Bellucina) eucosmia 1905. Lucina pisum Rve., 1909. Phacoides eucosmia Dall., SaviGNy, Descr. Egypte, Hist. Nat. Planches, II, Coquilles, DIAMANT REEvVE (non Sow.. nec d'Orhb., nec PMAMÉNCLMICON, DIX fig. 66 a-b. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., IP D 267: Goucp (non Desh., nec Smith), Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 3%. Gour.p, Olia Conch., p. 174. Issez, Malac. Mar Rosso, p. S2. P. Fiscuer, Journ. de Conchyl., END Al E. A. Smrrx, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 181. E. A. Smir, ibid., p. d81: MELvILL et STANDEN (non Phil.) Mar. Moll. Madras, Journ. of Conchol., IX, p. ®. MELviLL et STANDEN, ibid., p. 85. Dazr, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806. DazL, ibid., p. S16. Dazr.,, Tert. Fauna Florida, p. 1362. HiparGo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid. AD ALU Hgprey, Moll. Hope Isl., Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 426, pl. XXXVII, fig. 16. Hepcey, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc, Adv. SC., p. 347, He 1909. L. {Phacoîdes] pisum Rve.. LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Letlr. Danemark, 7 s., V, p.172. 1909. - Semperiana 1ss., Lany, Coq. mar. Geay Madagas- car, Mém. Soc. Zool. France, XXII, p. 345. 1919. . — N. Opaner, Contr. faune malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XIT, 0 Oh L'appellation de Lucina pisum a été employée quatre fois pour des espèces différentes : 1° En 1836 par Sowerby (Trans. Geolog. Soc. London, 2e s. IV, p. 241, pl. 16, fig. 14) pour un fossile Cénoma: nien qui doit conserver ce HnOM ; 2 En 1841 par d'Orbigny (Paléont. franc., Terr.-Crét,, Atlas, II, pl. 281, fig. 3-5) pour une forme Néocomienne dont il a changé le nom en L. Cornueliana (ibid., vol. TI, p. 116): 3 En avril 1850 par Philippi (Abbild. Conch., I p. 105, pl. IE fig. 9) pour un Divaricella de Mazatlan que M. Dall a proposé de nommer D. perparvula; 9 En août 4850 par. Réeeve (Conch-"Icon "pie lig. 66 a-b) pour une coquille de Port-Essington el de SINLapour. D'après E.-A. Smith, ce L. pisum Rve. constitue avec L. Semperiana Issel et L. seminula Gould un groupe de trois espèces qui ont une forme {très semblable avec une forte dépression sur le côté postérieur des valves, mais- qui différeraent par le développement de leur sculpture cancellée. Tandis que dans L. Semperiana et L. seminula les costules radiales seraient moins fortes que les rides con- centriques, elles seraient dans L. pisum aussi et même plus développées que celles-ci; mais les figures données par Reeve pour ce L. pisium montrent nettement la prédo- Minance des rides concentriques sur les côtes radiales = 919 — et je crois qu'on peut accepter l'opinion de P. Fischer qui identtiait le L. pisum Rve. au L. Semperiana, nom attri- bué par Issel à la coquille figurée par Savignv, pl. VII men12. D'autre part M. Dall fait L. Serinula Gid. synonyme de L. pisuin Rve., pour lequel, sans tenir compte de Fassi- muilation faite par le D' Fischer, il propose le nom spéci- lique d'eucosmia. M. Hedley admet cette opinion de M. Dall, mais il regarde le L. seminula de E. Smith comme différent de l'espèce de Gould et il propose pour lui le nom de rugosa. Le L, pisum Rve. — Seminula Gould (4; = Semperiana Issel = eucosmin Dall, répandu dans l'Océan Indien, depuis la Mer Rouge jusqu’en Australie, est une coquille cordiforme, globuleuse, atteignant une taille de 7 mm. à région antérieure courte et à région poslérieure pour- vue d'un sillon. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez (coll. Vassel, 1904); Suez, Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 1896-1916); Tuléar (Geay, 1905); Ceylan (D' Jousseaume, 1916): Philippines (D' Jousseaume, 1916). PHACOIDES (BELLUCINA) RUGOSUS Hedlev. 1885. Lucina (Codakia) Seminula E. A. Smira (non Deshayes, nec | Gould), Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 180, pl. XII, fig. 5-5 &. LOU —" "/Phucoites;": — LyY\GEe, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad: R. $c. Lettr. Danemark, %s.. V, p.174. 1909. Phacoides rugosus HEpzeYy, Moll. Hope Isl.. Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, XXXIW, p. 427, pl. XXXVII, fig. 17. (1) Le nom de ZLucina Seminulum avait été attribué dès 1S5S par Deshayes (Descr. Anim. s. vert. Bass. Paris, I, p. 673, pl. 44, fig. 5-8) à un fossile du Bassin de Paris. — 214 — 1917. Phacoides rugosus Hedl., N. ODHaNER, Res. Swedish Scient. Exp. Australia, K. Svenska Ve- tensk. Handl., LIT, p. 24. Nous avons vu que le nom de Lucina Seminulum, déjà employé par Deshayes (1858) pour un fossile du Bassin de Paris, à élé donné par Gould en 1861 à une forme de Hong-Kong réunie par M. Dall au L. pisun Reeve (nos Phil.): Quant à la coquille figurée par E.-A. Smith comme L. seminula, elle constitue une espèce distincte pour M. Hedley, qui a proposé de l'appeler L. rugosa. C'est une petite coquille Australienne, dont la taille ne dépasse pas 2 mm. 5, et qui est peu convexe, inéquilaté- rale à région antérieure plus développée et concave près des sommets : les rides concentriques y sont beaucoup plus fortes que les côtes radiales. Coll. du Muséum. — Chine (D' Jousseaume, 1916 Queensland (Australian Museum, 1907). M. Ch. Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 427, pl. XXXVITL fig.18) a signalé également du Queensland un Phacoides spera- bilis, chez lequel, au contraire, la sculpture concentrique est plus faible que la radiale. Il y à aussi prédominance de l’ornementation radiale chez le Lucina {Phacoides) pulchellu Lynge [non C.-B. Adams, nec Grzybowski] (1909, Danish Exp. Siam, Mém. AC. R. Sc. Lettr. Danemark, % s., V, p. 173, pl. I, fig. 13-15) (1), petite espèce du golfe de Siam appartenant au même groupe que le L. Semperiana, mais en différant par l'absence de forte dépression sur le côté postérieur. (1) Le Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. IT, p. 10) est le Strigilla pisifornis L.; le Lucina pulchella Grzybowski (1899, Neues Jahrb. f. Miner. Geol. u. Palaeont., XII, bp. 610) est un fossile tertiaire du Pérou. — 215 — PHACOIDES (BELLUCINA) LAMOTHEI Daulzenberg. 1912. Lucina Lamothe DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afrig., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p.100, pl. IT, fig. 50-54, 1915. - _- Dautz., LE B. TOoMLIN et SHACKLEFORD, Mar. Moll. Säo Thomé, Journ. of Conchol., XIV, p. 2%. M. Dautzenberg a signalé de la côte occidentale d'Afrique sous ie nom de L. Lamothei une petite coquille qui ne peut être comparée qu'au L.pisum Rve. [= Sem- periana Issel] : mais sa forme est moins globuleuse et sa sculpture, consistant en lamelles concentriques qui sont séparées par des intervalles ornés de costules rayon- nantes, est moins forte. Coll. du Muséum. — Rio Grande [Guinée Portugaise| (L. Gain, 1913). PHACOIDES (BELLUCINA) CANCELLARIS Philippi. 1846. Lucina cancellaris Pauippr, Zeitschr. f. Malak., Hi, Id ile 1895-57. — — Phil., CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zallan Moll., p. 99 et 534. 1557. — — _- CARPENTER, Rep. Moll. West Coast North America, p. 224, 248, 308. ISGL. CodakialCtena;— —- Mürcx, Malak. Blätt., VII, p. 201. 186%. Lucina — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 620. 1901. Phacoides (Bellucina) can- DaLr, Synops. Lucinacea, Proc. cellaris Phil., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814 et 829, pl. XXXIX, fig. 11. 1903. Phacoides ([Bellucina) can- DaLz. Tert. Fauna Florida, p. 1387. cellaris Phil., Cette espèce, de la Basse-Californie, est élégamment sculptée d’un petit nombre de côtes rayonnantes apla- lies, séparées par des intervalles étroits et croisées par des costules concentriques filiformes qui passent par- — 216 — dessus les intervalles; sur l'aréa dorsale postérieure, il y a des nodules lamelleux proéminents. Le Ph. cancellaris a pour analogue sur la côte Atlan- lique (de la Caroline du Nord au Brésil) le Phacoides . (Bellucina) amiantus Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 810 et 826, pl. XXXIX, fig. 10) [—=Lucina cosiata Holmes, 1860 (non d'Orbigny, 1846, nec Tuomey ctl Holmes.,.1855,. nec. Gabb. 1873), P:.PI. Fosses 1tar0ie pe 2S, pl. VI, fig. 2] qui possède une evquille plus trans- verse, avec des côtes ravonnantes plus nombreuses (environ 12) et des costules concentriques filformes plus serrées vers le bord ventral. Je rapporte au Ph. cancellaris plusieurs valves qui, dans la collection de M. le D' Jousseaume, élaient indi- quées comme provenant de Charleston (Caroline du Sud) : mais celle indication me paraît erronée, car elles ressem- blent beaucoup plus à la figure donnée par M. Dall pour le Ph. cancellaris qu'à celle du Ph. amiantus. Genre MYRTEA Turton, 1822. Le genre Myrtea Turton, 1822 | = Ortygia\Brown, 1827 = Cyrachæa Leach (1847), 1852], dont le type est Venus spinifera Montagu, a les caractères suivants : Coquille allongée, ovale ou subrectangulaire, un peu comprimée, à surface ornée de lamelles concentriques qui, par leur rencontre avec les carènes limitant la lunule et le corselel, rendent le bord dorsal épineux. \réas dorsales antérieure el postérieure obsolètes. Lunule lancéolée, creuse, plus large sur la valve gauche que sur la droite; corselelt long et étroit. Ligament et résilium assez profondément insérés dans une rainure dans le corselet, sans être internes. Dans la valve droite, il y à une simple dent cardinale IE [3 b], la dent cardinale antérieure étant normalement absente, et deux dents latérales proéminentes [LA 7 et L Pl. Dans la valve gauche, on trouve deux dents cardi- Charniere de Myrtea spinijera Montagu. nales [4 b et 2 a] et les dents latérales TL A 11 et LA 1v; LP et LP iv] sont à peine indiquées et fréquemment obsolètes. Impression musculaire antérieure à digilation assez courte. Bord interne des valves entier. M. Dall admet dans ce genre deux sections : Section Myriæa s. str., type : L. spinijera Mig. — Coquille de taille modérée, avec une ornementation uni- quement concentrique. Section Eulopia Dall, 1901, type : L. sagrinata Dall. — Coquille petite, avec sculpture vermiculée et radiale entre les lamelles concentriques plus fortes. MYRTEA SPINIFERA Montagu. 1803. Venus spinifera MoxraGu, Test. Brit., p.577, pl. 17, II LE 1822. Myrtea — Mig., Turron, Conch. Insul. Britann., D'1193: 1825. Lucina hiatelloides Basreror, Descr. géol. bass. tert. S.-0. France, Mém. Soc. Hist. nat PArIS IL D: 187% DIN, fig. 13. 1836. — — Bast., Paizippr, Enum. Moll. Sicil., I, n° 32: 1842. — spinifera Mig., Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 16 1 A8 — 1844. Lucina Spinifera Mig., L — Spinosa (sic) 7. Cyrachaea spinifera Mig., 1543-00. Lucina — == 1843-50. — lupinus 1590. — sSpinifera Mig., 1550. — hialelloides Phil., 1892. Cyrachaea spinifera Mtg., 1557. L.{Myrteu, — 231 1863-69. Lucina == ee 1872. Myrlea — te 1881. Lucina — = 1595. _ ae LC PEN ee 1901. Myrlaea _ — TARA D - 115 1 HRMIES L " Le Venus spinifera Mig. (1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) donne comme ornala Goldfüss autre synonyme Astarte D. 195, pl. 135, fig. 9).. — Lucina hiatelloides Bast. = L. Spinosa Phil. (1), qui est le type du genre Myrtea Paiztppi, Enum. Moll. Sicil., Ii, D129: Pairippi, ibid., p. 268 et 270. LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat. His, XX DE 7e DESHAYES, ‘Tr. élém. Conch:,M1; 26. D.,11D. 784061 NL DIRES fig. 3-5. DEsHAYES (non Brocchi)}, ibid., Explic., planches, p. 11. R&EvE, Conch. Icon, pl. MIE fig. 39. : R£EVE, ibid., pl. X, fig. 39 b. LsAcH, Synops. Moll. Gr. Bril., p. 314. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll., Il, p. 468. Jerrreys, Brit. Conch., IL, p.240; V, p. 1%, pl. XXXII, fig. 6-6a. TRrYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 88. JsFFREYs, Moll. « Lightning » a. POrCupine "EXD NP WASME p. 701. Locarp, Prodr, malac. Moll. mar., p. 462. Locarp, Coq. mar. côtes France, p. 312. E.-A. Suirx, Nat. Hist. « Investi- galor », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6e s., XVI, p. 12. BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEUS, Moll. Roussillon, Il, p. 805. | Locarp, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 148. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat., Mus., XXIII, p. 805. DaALL, Tert. Fauna Florida, p. 1356. DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll. drag. Ouest. Afriq., Rés. Camp. Sc. Pce de Monaco, fasc. XXXII, p.91: franc.’ (1844, Petref. German, II, 4 21010 — Turton, possède une coquille ovale, transverse, compri- mée, ornée de stries concentriques lamelleuses, serrées, devenant épineuses sur le bord postérieur (1). Cette espèce vit dans la Méditerranée et dans l'Océan Atlantique, depuis les côtes de la Norvège jusqu'aux îles du Cap Vert : elle a été, de plus, signalée par E.-A. Smith (1895) comme avant été draguée au large de Trincomali (Ceylan). M. de Monterosato (1878, Enum. e Sinon. Conch. Medit., p. 69) donne, avec un point d'interrogation, comme synonyme du L. spinifera le Venus Duminyi Requien (1848, Cat. Coq. Corse, p. 24) et il admet une variété minor, qui serait le Venus Busschaerdi Requien (Gibid., p. 24). Mais, d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1893, Moll. Roussillon, IL p. 386), ces deux espèces de Requien constituent à peine des variétés du Venus fasciata Da Costa. Coll. du Muséum. — Bohusland (Malm, 1862); Lysekil (D5. Jousseaume, 1916); Angleterre (Forbes, 18 ?; Damon. 1867; coll. Petit, 1873); Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873); Le Croisic (coll. Petit, 1873); Méditerranée (coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Marseille, Corse (D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Palerme; Adriatique (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905 Belle-Ile, Cette, Marseille, Sanarv, Toulon, Saint-Raphaël, Antibes, Nice. « (1) Brusina (1864, Conch. Dalmat. ined. Atti Soc. Zool. Botan. Vienna, XV, p. 37) a signalé de Brevilacqua [Dalmatie] un Lucina tenuilamella, * qu'il reconnaît lui-même avoir l'aspect du L. Spinifera Mtg. M. R. Sturany (1896, Zool. Ergebn. « Pola », Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIII, p. 16, pl. I, fig. 22) à, d'après une unique valve droite _ recueillie à Alexandrie, décrit un Lucina amorpha, qui pourrait paraître un exemplaire déformé de Z. spinifera Mtg., mais ce serait une espèce distincte : le contour est tout autre, la lunule est étroite et profonde, la région postérieure présente un pli enfoncé correspondant à une sinuosité du bord ventral comme dans le genre Axinus et il y a environ 66 stries concentriques (au lieu d’une quarantaine). — 280 — Le genre Myrtea, qui n'a aucun représentant sur la côte Pacifique de l'Amérique, comprend quatre espèces Est-Américaines (1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 801 : 1° M. lens Verrill el Smith [Loripes] (1880, Amer. Journ. Sc. XX, p. 400; 1880, Proc. U. S. Nat. Mus., IIT, p: 400); du Massachusetts, des Antilles et du Brésil (1); 20 M. compressa Dall [Loripes| (1881, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 135; 1886, ibid., p.266; pl. XIV, fig, 2:4889, Bull. U. S. Nat”Mus/\n#31°p°"e pl. XIV, fig. 2), des Antilles, qui pourrait n'être qu'une variété très transverse et comprimée du M. lens; 3° M. pristiphora Dall et Simpson (1902, Moll. Porto- Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX [19001], p. 493, pl. 55, fig.4-6), des Antilles; 4° M. sagrinata Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 265; 1889, Proc. U. S. Nat. Mus., XII, p. 263, pl. XIV, 6814}, de la Floride et du Yucatan, pris par Dall pour type de sa section Æulopia (1901, Syn. Lucinacea, Proc. U. S. Nai. Mus., XXIIT, p. 804 et 805). Avec cette dernière espèce M. Dall associe le L. (Myr- tea) fabula Reeve (1850, Conch. Icon., pl. XI, fig. 69), des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, XIII, p. 10). Une autre forme des Philippines, qui serait voisine de ce L. fahula, a été décrite récemment par E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines. Proc. Malac. Soc. London, XIT, p. 18, pl. I, fig. 9-10) sous le nom de Lucina trans- versa [non Bronn|]. Tate (1887, Trans. R. Soc. South Australia, IX, p. 96) (1) I1 existait déjà un Lucina lens Rômer (1841, Verstein. Norddeutsch. Kreide Geb., p. 73, pl. IX, fig. 14), du Crétacé d'Allemagne, et un Lucinda lens H. C. Lea (1845, Trans. Amer. Phil. Soc., IX, D. 14, pl. XXXIV, fig. 19), du miocène de Virginie, qui, d'ailleurs, est synonyme de Phacoides (Parvilucina) crenulatus Conrad, NOT Ar lan a indiqué également d'Australie ce L. fabula Rve et il en faisait synonyme le L. Brazieri Sow. : M. Ch. Hedley (1902, Scient. Res. Exp. « Thetis » Moll. Mem. Austral. Mus., p. 319) regarde ces deux assertions comme dou- teuses et il tient pour distinct le L. /Myrtea) Brazieri Sowerby [ellina] (1883, P. Z. S. L:, p. 31, pl. VIL fig. 2), de la Nouvelle-Galles du Sud, qu'il propose (1918, Journ. R. Soc: N. S. Wales, LT [1917], p. 18) d'appeler Myrtea botanica (1). MM. Gatliff et Gabriel (1911, Proc. R. Soc. Victoria, n.s., XXIV, p. 189 et 199, pl. XLVII, fig. 8-12) ont signalé de Victoria [Australie] un L. (Myrtea) Mayi, qui est une forme alliée au L. Brazieri, bien qu’en différant par l’exis- tence d'une sculpture radiale et par des lamelles plus tranchantes. M. Ch. Hedley (1911, Zool. Res. « Endeavour », Moll., p. 9 et 99, pl. XVII, fig. 5-8) a décrit un Myrtea bractea, de South Australia, qui est une espèce voisine des W. Brazieri et Mayi, mais plus renflée, avec des côtes con- centriques plus serrées eb sans ornementation radiale. D'autre part, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 175, pl. XIILfig. 3-3 à) a fait connaître, d'après une unique valve droite, un Lucina cristata (2), du Nord de l'Australie : M. Ch. Hedley (1909, Mar. Fauna Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347) a fait de cette espèce un Codakia; mais, en raison de la sculpture, qui consiste en stries concentriques serrées devenant lamelleuses sur le côté postérieur, et surtout à cause de la constitution de la charnière qui, dans la valve droite, ne présente qu’une seule dent cardinale, avec une dent latérale de part et d'autre, je crois que cette forme serait mieux placée dans les Myrlea. (4) IL ne faut pas confondre, en effet, cette espèce avec le Tellina Brazieri Sowerby (1869, Conch. Icon., XVII, pl. LV, fig. 323). (2) Le nom de ZLucina cristata avait été donné dès 1842 par Recluz à une espèce qui est un Tellidora, — 222 — C'est également au genre Myrtea que M. Ch. Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc N. $. Wales, XXXIV, p. 428) rapporte une espèce du golfe de Siam, de la Nouvelle-Guinée et du Queensland qui a été décrite par E.-A. Smith sous le nom de Lucina (Loripes) deside- rata (1885, Rep. « Challenger », p. 185, pl. AIIT, fig. 10- 10 a; 1909, Lynge, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 171) et qui ressemble à un Cryptodon = Thyasira par l'existence d’une dépression radiale sur le côté postérieur. Plusieurs Myrltea ont été indiqués du Japon par A. Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p.225 M. gibba, M. reticulata, M. Jimbriatula, M. lamellata, M, plicatula, M. obesula, M. decussata, M. circinata, M. delicatula : toutes ces espèces sont restées inconnues à Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon, p. 217). A. Adams a également décrit (1865, P. Z. S: E:,p..225) un L. {Myrtea) Layardi de Cevlan. Ed. L. (A suivre). FT — 3b$ — BIBLIOGRAPHIE Report on the Turton collection of South African marine Mollusks, with additional notes on other South African Shells con- tained in the United States National Museum, by Paul Bartsch ||). Ce travail renferme l'étude des collections faites en 1902, 1904, 1905 et 1911 par M. le lieutenant-colonel W. H. Turton à Port-Alfred (Colonie du Cap) et de quelques autres coquilles sud-africaines, comprenant notamment les types d'espèces de Gould recueillies au cap de Bonne-Espérance par W. Stimpson, en 1853. Voici la liste des formes nouvelles : Slyliola ajricana, Mangilia dina, Acleocina Smilhi, — _ gisna. Cylichna africana, nisga, Haminea alfredensis, helqa, Ringicula Turloni, = Benjanuni, 1. africa, aralu, Cylindrobulla Turloni, Conus lavendulus, —— eUCOSMi, herilda, — alfredensis,. — nympha, Clionclla Sybarilica, — hummerosda, — nereid, Cylthara ima, — elisabelthæ, Daphnella alfredensis, — Turtoni, Clavatula haliplex, — halistrepta, :— helena, Drillia Signa, — lara, — halidoma, (1) Smithsonian Instilution, Donovania Stimpsoni, Cancellaria Dalli, Marginella eucosmia, = UGOSINI, — Turtoni, — cleo, lepta, National United Slates Bulletin 91, pp. I-XII, 1-305, pl. 1-54, 1915. Museuin, — D0ù — Marginella alfredensis, Pyramidella (Orinella) ima, — almo, — (Aclæopyramis) norna, Milra helena, — (Syrnola) pyrrha, — ima, — — )'OJANEs — carifa, - — larpeia, Fasciolaria alfredensis, nn.spp.,| — —— hera, Cominella porcata multilirata |Turbonilla (Plycheulimella) n. subsp., eTrnd, — alfredensis, — (Pselliogyra) adaba, Euthria Turloni, — (Strioturbonilla) Secura, Colubraria aljredensis, — (Pyrgolampros) angea, Bullia æpynota, — (Pyrgiscus) helena, — . lard, =" —A\OSSA, — aljredensis, — -— lritonia, — almo, nn. spp., . — zenobia, Columbella (Seminella) alfre-| — - nait, densis n. subsp., = — tejunta, — (Anachis) io, — — 4apSa, Murex alfredensis, — (Cingulina) aglaia, Sistrum alfredensis, — callista, Epilonium africanum, (Careliopsis) carifa, aglaia, — (Mormula) cijara, Acrilla thalia, Odostomia{Odosiomella)farica, Graphis africana, — (Egilina) Turloni, Melanella carifa, — (Pyrgulina) arfica, - icafra, -—— (Miralda) agana, alfredensis, — _ (Menestho) carija, — . … 10; V,! — — Tijaca, — farica, — — ficara, thalia, — (Evalea) æthra, — asser, — — ge, — acrifa, AC, — cifara, — — ACTE, - irafca, —— _ {Odostonica) irajca, Subeulima magnifica, —— — icafra, nn. spp., Niso alfredensis, Eugyrina gemnifera lepta n: Pyramidella (Orinella) africana | subsp., — — alfredensis, Nictylochus alfredensis, és Annplhiperas Snithi, Triphoris atea, — helena, — … Smilhi, — elsa, — miilda, — oreada, CO ITICONT, — capensis, — madrid, — sabila, — ning, NO, Cerilhiopsis (Cerilkiopsis) {redensis, ernu«, nine, — — nisaba, — — saba, Seila aljredensis, — africand, — Smilhi, Eumeta bia, Turritella Slimpsoni, nn. spp., Littorina africana tryphena n. subsp., Cithna africana, Alabina alfredensis, — africana, Diala africana, — capensis, — almo;° Heliacus africanus, Nodulus ajricanus, Sabanæa pyrrha, — thalia, Amphilhalamus Turtoni — africanus, = — 225 — Alvania nemo, — aljredensis, — “iii on ml 4 101 Rissoina calia, CUCOSMTL: Microselia gisna, AE; mo helQt, UT Barlevia Smilhi, Fenella almo, Assiminea capensis, Nalica Slimpsoni, — alfredensis, — _ africanda, — nemo, — saldontiana, Vanilioro africana, Phasianella africana, Leptothyra africana, —— carmine«, — _ alfredensis, Clanculus alfredensis, Gibbula thalia, CC ILCTU -—— aglaia, — MmCdUuSa, — rifaca, Calliostoma eucos mia, africana, Cynisca gloriosa, — alfredensis, africana, Teinostoma alfredensis, Vitrinella rifaca, — cifara, — ficara, 17 — 9) À ln Vitrinella facira, —_ {Docomphala) arifca, ‘yclostrema aifredensis, un fu ‘yclostremella farica, _— africand, Caporbis (nov. gen.) ajricanu, Pondorbis mov. gen.) alfreden- sis, Discopsis aljredensis, — africana, Turtloni, Leplogyra africun«, Haliotis alfredensis, Puncturella africana,nn: SPR:; Dinoplax gigas alfredensis n: subsp., Barbalia aljredensis, cafrid, Atrina aljredensis, Hochstelteria aljredensis, param oœat, Phiobrya ajriCanu, Lima ujricanda, Crenella aljredensis, \Modiolaria ajrican«, im, Cuna concentricu, Vencricardia african«, Condylocardia 10, Carditopsis alfredensis, Digitaria africana, Bo Diplodonta africana, almo, Felaniella alfredensis, Ungulina alfredensis, Scintillu Turtoni, Erycina alfredensis, — ima, — carifa, — rifaca, Bornia farica, — arfica, -_ {Pythina) africana, Rochejortliæ enora, — CLS, TU, helena, — 10, — farma, Lasea Turloni, Circe alfredensis. Anomalocardie dfredensis, nn: SPP; Fellina abinellu alfredensis n: subsp., Abra africanx, Theora alfredensis, Solen aljrecdensis, Eastonia african«, Mactra aljredensis, Pholus aljredensis, nn. spp: Ed. L. Contribution à la faune malacologique de Madagascar, par Nils Hj. Odhner (1) M. W. Kaudern, de Stockholm, à recueilli en 1911-12 à (1) Extrait de Arxiv for Zoologi, utgifvet sakademien, vol. XII, n° 6, DD. 1-52, pl. 1-4. of K. Svenska Vetenskap- Stockholm, 1919. if Madagascar 200 espèces de Mollusques marins, dont plusieurs nouvelles : 7? provenant de la côte Nord-Ouest (Majunga) Diplodonta subcostata, Siphonaria madagascariensis, Scintilla symmetrica, ISchnochilon rufopunctatus, Donax elegans, Acanthochiles aberrans, nn. Pyramidella (Elusa) subgla- spp. bra, et 10 de la côte Est (Tamalave et Fénérive) Nucula Tugosa, Cirsotrema Soror, Yoldia divaricala, Ovula insculpta, Lucina elongala, Mitra (Turricula) interpunc- Donax productus, tata, Phasianell& zigzaq, Choneplax indicus nn. spp. Minolia variegata, Le genre Choneplax n'était connu jusqu'ici que dans les Indes Occidentales. Parmi quelques formes terrestres capturées à Tamatave, deux sont nouvelles : Nanina (Xesla) hova n. sp. et Vaginula ocellata n. sp.; en même temps que cette dernière a été trouvé le V. elegans Heynemann et ces deux Vaginules appar- tiennent à un groupe nouveau Vallicaulis n. subg. du genre Eleutheracaulis Simroth. Enfin dans une grotte funéraire aux environs de Catsèpe (près Majunga) quelques fossiles ont été recueillis, dont trois formes nouvelles : Ampelila bizonalis, Cyclotus mamillaris, Omphalotropis auralta nn. Spp. Mollusca of the Southwestern States : The Black Range, New Mexico, by H. A. Pilsbry and J. H. Ferriss (1). La faune malacologique du Black Range, qui se trouve à la limite des Grant et Sierra Counties dans le Nouveau-Mexique, (4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. LXIX, pp. 83-107, pl. VII-X, 1917. M = 228 — est caractérisée par un grand développement des Ashmunella, l'absence des Sonorella, la présence des Oreohelix Metcalfei, O. Swopei, O. Cooperi et, sur les parties élevées, par une abondance de petites coquilles canadiennes, Vertigo, Pupilla, Vitrina, Thysanophora Ingersolli. Plusieurs formes nouvelles sont à signaler : Ashmunella ietrodon fragilis n. subsp., — — animoTuUmMm — — Cockerelli n. Sp., — — peroblusa n. subsp. — = argenticola un — Binneyi n. Sp., —- mendaxz — Oreohelix Swopei == — Metcalfei concentrica n. subsp., — _ radiata — — — acutidiscus = — hermosensis — — — cuchillensis — Pupilla Blandi nithodes ENT Marine Molilusks of Hawaïi, I-I (1) et IV-VII (2), by Henry A. Pilsbry. L'étude des Mollusques provenant de ses récoltes person- nelles et de celles de M. D. Thaanum, de M. Fr. Stearns, du Professeur Wm. Alanson Bryan et de Mrs. Bryan, a conduit M. Pilsbry à faire la revision des espèces de Hawaïi appar- tenant à quelques groupes : les Phasianellidæ, les Tecti- branches, les Melanellidæ (— Eulimidæ), les Pyramidellidæ, les OStreidæ, et à décrire plusieurs formes nouvelles : Phasianella variabilis Pse. kahoolawensis n. subsp., — — trizonalis n. mut., (4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. LXIX, pp. 207-230, pl. XIV-XV et 13 figs. dans le texte, 1917. (2) Zbid., vol. LXIX [1917], pp. 309-333, pl. XX-XXII et 34 figs dans le texte, 1918, 5: og — Phasianella Bryani n. sp., — mololkïaiensis n. sp., — Thaanumi n. sp., Alcyna Kuhnsi nr. sp., == — huinerosa n. subsp. — liapioianiæ n. sp., — _ Subangulala PSe. flammulata n. var., — — virgala n. subsp., Pupa (= Solidula) Thaanumi n. sp., Acteocina honoluluensis n. sp., Atys Kuhnsi n. sn., — COrTnula n. Sp., Haminea aperta Pse. oahuensis n. subsp., — curla À. Ad. tomaculum n. subsp., Melanella (= Eulima) Thaanumi n. sp., = Robillardiana n. sp. file Maurice |, = Cumingi A. Ad. medipacijica n. subsp., — vafra n. nom. (= infleza Pse. non Blainv.), = pisorum n. nom. (= exilis Pse non Gabh) files Viti}, == kahoolawensis n. sp., == Bryani n. sp., mimus n. Sp., = kanaka n. sp., — ima n. sp., = Letsonæ n. sp., — lunala n. sn., Subularia delicala n. sn., Turbonilla (Chemnitzia) obleclamentum n. sp., =: Es kahoolawvensis n. sp., — (Turbonilla) kauaivnsis n. sp., + (Evalelta) Elizabethæ n. sp., — = laysanensis n. sp., — {Lancella) viliensis n. sp., — — — clavus n. subsp., Odostomia (Odostomella) patricia n. sp., = (Chrysallida) Stearnsiella n. sp., — {Miralda) syrtites n. sn., <+ — Paul-Bartschi n. sp. "0 Odostomia {Miralda ?) pupu n. Sp., ‘Evalina) waikikiensis n. sn., — haleivensis n. sp., eclecla n. Sp., — — -— nemaloderma n. subsn., (Cyclodosltomia) sula n. sp., — LelSonæ n. Sp., == ‘Odostomia) kahoolawensis n. sp., — — loxocephala n. sp., — Gulichki n. sp., — (Nesiodostomia) prima n. Sp., _- — secundu n. sp., — — terlia n. Sp., = — quarla n. Sp., Strombus hawaiensis n. sp., Nerilina Bryanæ n. sp., Ostrea Bryani n. sn., — sandwichensis Sow. margarilæ n, subsp. [fossile], Tellina (Scutarcopayia n. sect.) Elirabelhæ n. sp., — eæculla Gld. hawaiensis n. subsp., Codakio Thaanimi n. se. Ed RE On the generic position of « Sonorella wol- cottiana » Bartsch, by H. A. Pilsbry (|). L'étude de l'appareil génital du Sonorella wolcottiana con- duit M. Pilsbry à ranger dans le genre Micrarionta cette espèce de Palm Springs (Californie) qui paraît appartenir à un groupe qui, par adaptation à un milieu aride, a pris l'apparence des Sonorella désertiques. Ed. L. 4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Pliitadelphia, vol LXX, pp. 139-140, 1918. A PTE REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Proceedings of the Maiacological Society of London, Edited by B. B. \Woodward. Vol. XIII, Parts II and IV, April 1919. Contents. : J. R. LE B. TOMEIN. À Systematic list of the fossil Marginellidæ (Concluded) [M. microglaphyra, Orlmanni, pari- siensis, Seguenzæ, transnominala, trochiscus, thomensis, Bar- nardi nn. nom., li. cineracea Dall var. tetraplycla n. n.] (Fig.). — J. Cosmo MELvILL. Descriplion of Balhyloma regnans n. sp., from the Indian Ocean (Fig.). — J. C. MELvILL. Description of Morumn præclarum n. sp., with remarks on the recent species of the genus (Fig.). — H. SuTer. Biological notes on Alcithoë H. et A. Adams (Figs.) — G. B. Sowergy. Notes on Magilus and its allies, substituting the generic name Magilopsis n. n. for Leptoconchus Lamarcki Deshayes. — H. ©. N. SHAW. Note on à unpublished reprint of a paper by J. W. Brazier published in the « Sydney Mail », 2nd december 1871. — R. BULLEN NEWTON. On Raelomya n. g., a new genus of Pelecypoda, from fhe lertiary rocks of Egypt and Southern Nigeria (PI. I). —" W. T. Wggsrer. Notes on the red variety of Planorbis corneus L. and some cther freshwater Mollusca. — A. S$S. KENNARD and B. B. WoopWaRp. On the first discovery in England of Helicodonta obvrotutt Müll — A. REYNELL. Wood's « Index testaceologicus », Supplementary Note. — A. H. Cooke. The radula in Thais, Drupa, Morula, Concho- lepas, Cronia, lopas, and the allied genera (Figs.). The Nautilus, à quarterly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXXIII, n° 4, April 1920. Contents : JAs. H. FERRISS. The Navajo Nation. — ARTHUR JACOT. On the Marine Mollusea of Slaten Island, N. Y. — GEO. AE de CR CS OR td 7 Gun, 7 Évs — 232 — H. Crapr. Vitrea (Paravitrea) mullidentala and lamellidens (PL I). -— JUNIUS HENDERSON. The Nomenclature and syste- inatic positions of some North American fossils and recent Mollusks. II. — FRANK C. BAKER. À new Planorbis from Illi- nois [PI pseudotrivolvis n. sp. — IFRANK C. BAKER. À new form of Amnicola [A. Winkleyi Leighloni n. var.] from the Ohio Pleistocene deposits with notes on a Physa from the same formation. — L. G. FRIERSON. Lasmigona viridis Rali- nesque, 1820. — S. STILLMAN BERRY. T'urrilidæ versus Tur- ridæ. —- J. R. LE B. TOMLIN. On certain of Link's names in the Mitridæ [Mitra adornata, M. polymorpha nn. nom.] — Mrs. Ipa S. Orproyp. New Species of West Coast Shells [Tri- tonalia Fraseri n. sp., Vancouver Island, Pecten Kincaidi n. Sp., P. islandicus pugelensis n. var., Puget Sound] (PI. IV). —- GEO. H. CLarr, Herbert Huntington Smith (Obituary). — Notes : GEO. H. CLapP, Vertigo ovala and V. Hebardi in Flo- rida ; — C. W. JoHNsON, Liüorina irrorata Say ; — C. W. JOHNSON, Fasciolaria papillosa Sow.; — Fr. C. BAKER, Physa Smithiana n. nom. for Physa Smithü; — JUN. HENDERSON, Anodontoides Ferussacianus Lea. La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER. Hinp. Oberthur, Rennes-Paris (3746-20). 14 PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par Ru” | CROSSE & FISCHER fe hi 4 ‘48 PT 5 ET, DE 1899 À 1916, PAR H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F, DOLLFUS de CONTINUÉ PAR De MADAME H. FISCHER a SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY AVIS IMPORTANT 3 En raison de l'élévation persistante des frais d'impression, pr qui sont actuellement plus que triplés, la Direction du Journal * de,Conchyliologie se trouve obligée de demander aux Abonnés . d'accepter la majoration suivante, devenue indispensable pour permettre de continuer, avec le 65° volume, la publication du ‘ha Foie recueil conAaCre aux études malacologiques : è A partir du 4er janvier 1920, le prix de l’abonnement he 180 au Journal de Conchyliologie sera porté à 30 francs pour ol France et à 32 francs pour l'Étranger. NA LR E on | PARIS , RÉDAGTION ET ADMINISTRATION Mu: H. FISCHER 1 cn Boulevard Saint-Michel (V®) INDEX GÉNÉRAL et SYSTÉMATIQUE des MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE } 1873-1892 | MAG Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections ei Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy- +, liologie. ‘ SARA Le Prix : 8 francs F2 2 g On trouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première Partie parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières "44 contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchyliologie Xl Un volume in-8& de 208 pages d'impression. | Prix : 8 francs AVIS IMPORTANT à Les Abonnés au Journal de Conchyliologie reçoivent gratuite- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus # de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais. : à Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica- "4 lion. x 4 ë TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour # L: NurhEo 79 fr. Une demni-page -- _ 15 fr, — — LE À Un quart de page — a dr = CH à Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. » À À a EXPLICATION DE LA PLANCHE IV BIG Me Melanopsis fâsensis Plry., Lype, de Fès. PER ES — Douttei Plrv. var. decorata P., de Fès. SE où — — var. perornata P:,-de“Fès: 4 à 6... — Ricardi Plry., types. dewres: Tree — VAT CMUIOMAP- RUE ÈS: Snletoots — acutula Plry., types, de Fès. ADS: -- compacta Plry., type, d’Aït Taleb. ILES — — juv., d’Aït Taleb. 1 = Marteli Plry., type, d'Aïn Sfa. 1 ASE — fâsensis Plry. var. cristata, de Fès. PEER — marocana Chemn., var. media P., de Fès. 1hP re - pseudoferussaci Plry. var. minor P.,. de Fès. foret — pseudoferussaci Plry. var. minor P. d’Aït Brahim. 17 à 19. — Edrissiana Plry., types, de Fès. POP _ excoriata Plry., type, d’Aït Brahim. 21-22 … _ — var. fesfiva P., d'Aït Brahim. PR) 0e — torquilla Plry., lypes, de Fès. CORRE — — juv., de Fes. Toutes ces figures sont grandeur naturelle. Journal de Conchyliologie, 1920. P. 14 23 24 25 Imp. Catala frères, Paris. 20 21 22 P. Pallary, phot. | Melanopsis du Maroc FA Journal de Conchyliologie, 1920. PL. 2 P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris. Margaritana marocana Plry L ASE RE fi | li Le MN We i PEN: 11 Ce LAN IN PT FAR: À à L'ORRTE #4 p8 fie 4 ODA PAR OPA RAS ES SR _F4 . À PENDANT L'AGE DU RENNE PAR Edouard PIETTE Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrail 1 hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY. * Edité chez MASSON et Gi, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix : 100 francs …._ Le nom d'Édouard Piette est universellement connu par les fouilles métho diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les … grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui “au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique — inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l’Art pendant “L'âge du Renne est en quelque sorte la préface. _ L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite “l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, m ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- - cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains. La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la - description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un “court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art - publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par …_ des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les condi- … tions d'âge et de gisement de chaque objet. " … r'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu ” reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen- — dant la longue durée de l'âge de la pierre; il à montré que la sculpture, plus conforme à la nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection dès les temps les plus reculés de l'humanité: le bas-relief, plus conventionnel “est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette … toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son … déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines. . A | Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur dues à M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi …que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre “représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des “représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés de motifs gravés. L'Art pendant l'âag2 du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru puis de longues années dans le domaine de l'ethnographie préhistorique; éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous Mosrenire éclosion sur notre vieux sol national. TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans la partie septentrionale du Maroc (Suite), par P. PALEARNS EME PAR Un Mollusque nouveau de France, par: A:'BAVAY NUS Sables littoraux de Madagascar. : Marginelles, par A. Bavay naturelle de Paris (2° partie), par Ed. Lamy......... Bibliographie #4 ice Le se rie ee AR TR Revue des Publications périodiques tete po ete ie fee letle 1e le relate te Le Journal paraît par trimestre. PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : Pour Paris et pour les départements (reçu franco)... Pour PEtranger (Union postale) id. ste pete Se le nel es MST Prix de l’Index des volumes I à XX (reçu franco)... Prix de l’Index des volumes XXI à XL id. Ë v": S’adresser : Pour les communications scientifiques et pour l’abonne-. ment, payable d'avance, à Mme H. FISCHER, directrice du: Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.). | Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de > Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau || du Journal. CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien= tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |" faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur Ja couverture, Maximum : 4 lignes. té Imp. Oberthür, Rennes-Paris (3746-20), JOURNAL Le." SIONAL MUS . ee COMPRENANT L’'EÉTUDE DES MOLLUSQUES VIVANTS ET FOSSILES PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, PAR CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 À 1916, PAR . FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DORE CONTINUÉ PAR nn MADAME H. FISCHER SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Me H. FISCHER 514, Boulevard Saint-Michel (Ve) 1921 Le Journal paraît par trimestre. 1°" Lot : Une collection de Mollusques terrestres et fluviatiles d'Europe. | VA Belle série dont les 9/10‘ sont délerminés ; le reste pouvant être très facilement classé avec les échantillons déterminés. *#04 Gelte collection, à laquelle ont contribué la plupart des malaco- à logistes enrenom : Michaud, Hagenmüller, Locard, Letourneux, Fagot. Ancey, Drouët, etc. (pour la France), Del Prete, de Stefani, de Mon- terosato, Pollonera, etc. (pour l'Ilalie), Hidalgo, Miquel, Rosello 3% (pour l'Espagne), est toute emballée, prête à être expédiée. D BREST 3.000 francs S'adresser à M. PAUL PALLARY, à ECKMUHL, ORAN (Algérie) 7 RES * L Û PR En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie 1 BOULEVARD SAINT-MICHEL, 51, Paris, 5° Arr. % | ‘. a \ A AINTÉ {Tr UV QMÉ CAT A Ÿ TE | F1 INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES À Contenues dans les volumes XXI à XL ‘à | Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE (1873-1892) | Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table LE des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans i | les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des % Olasses, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jour- Fr: | nul de Conchyliologie. A | Prix : 8 francs \2 On !trouve également au BUREAU pu JOURNAL, la Première par À lie, parue en 1878, de l'Index général et Systématique des ma- lières contenues dans les volumes L à XX du Journal de Conchy= liologie. Un volume in-8° de 208 pages d'impression. RES Prix : 8 francs à TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE MR gp 2 rar ps Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 fr Une demi-page — — LEE ARAPRE ER — 45 Un quart de page — — Jr Ues prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 3° Trimestre 1920 RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard Lamy. [8 Partie.; Genre CODOKIA Scopoli, 1777 (emend.) Scopoli, en 1777, a donné au Chama Codok Adan- son—=? Venus orbicularis Linné le nom de genre Coda- kia, qui à été rectifié en Codokia par P. Fischer (1887, Man. de Conchyl., p. 1143) et qui a pour synonymes Len- tillaria Schumacher, 1817 ! déformé en Lenticularia par Gray, 1847, et en Lintellaria par Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, 1898], Orbiculus Megerle von Mühlfeld, 1811 [non Orbicula Lamark, 1799] et Antilla de Gregorio, 1885 [non Antillia Duncan, 1864]. Ce genre se caractérise ainsi : Grande coquille solide, suborbiculaire, relativement comprimée, à sculpture plus ou moins distinctement treillissée, formée de stries concentriques et de sillons #ayonnants; valves blanches extérieurement et colorées intérieurement surtout vers le bord. MT Pas d’aréas buccale et anale. Sommets petits. Lunule déprimée très petite. Pas de corselet. Ligament et résilium grands, profondément enfon- cés entre les valves, s'attachant sur des nymphes. fhibles, aplaties, presque horizontales; le ligament est revêtu d'une couche externe calcaire et il est masqué- à l'extérieur par le rebord du contour dorsal. Charnière portant sur chaque valve deux dents car- dinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], non bifides, dont l’anté- Charnière de Codokia o0rbicularis Linné. rieure dans la valve droile [3 a] est souvent supprimée: chez l'adulte à cause de l’excavation formée par la lunule. ! Deux dents latérales antérieures dans la valve gauche [LA 11 et LA 1v], une seule à droite [LA 1]. Pas. de dents latérales postérieures ou seulement des traces : [LPur et LParv, LPr|. Impression musculaire antérieure à digitation large et peu allongée. Bord des valves entier. A côté des Codokia se place le sous-genre Jagonia Récluz, 1869 [= Clena Mürch, 1860 (non Ctenia Lepelle- lier et Serville, 1825)], qui a pour type le Pectunculus Jagon Adanson et qui se caractérise ainsi Coquille plutôt petite, assez légère, suborbiculaire . fréquemment renflée, inéquilatérale, à côté antérieur: plus allongé, à sculpture treillissée, dont l’ornementa- tion radiale est habituellement plus prononcée que dans Codokia. Sommets saillants. Lunule relativement grande. Corselet non distinct. Ligament et résillum externes sur une nymphe étroite; le ligament n’est pas revêtu de matière calcaire. Charnière ide Codokia (Jagonia) jagon Adanson. Charnière portant sur chaque valve deux dents cardi- nales. Dents latérales antérieures saillantes et dents laté- rales postérieures distinctes, plus marquées que dans Codokia. Bord interne des valves habituellement crénelé. CODOKIA ORBIGULARIS Linné. 1757. Chama codok ? ADANSON, Hist. nat. Sénégal, Coq. D225, pl. 16, .fig.,3. 1758. Venus orbicularis LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 688. 1767. — tigerina (pars) LINNÉ, Syst. .Nat., ed. XII, p. 1133 et 1134. 1818. Cytherea — [ee LAMARCK, Anim. s. vert, V, p- 984. 1842. Lucina = Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 1850. — tigerina REEVE (non IL. nec Sowerby, nec Carpenter, nec Deshayes), Conch. Icon., pl. I, fig. 3. 1852. — exasperata C. B. ADAMS (non Rve.), Cat. Lu- cina West Indian, Contr. Con- chol., p. 244. 1852, — tigerina C. B. ApaMs, ibid., p. 247. DR LR D'ORBIGNY (non L.), in SAGRA, Hist. Cuba, Moll,, I, p. 297. HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 13. GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 282. GouLp, Otia Conchol., p. 239. 1853. Lucina tigerrina 1855. Venus tigerina L. (pars), 1862. Lucina pusilla ASC == TS punctata PouLSsEN (non L., nec Say), Ca- tal. West India Shells, p. 15. 1885. L. (Codakia) tigerina E-A. SMITH (non LL), Rep.” « Challenger » Lamellibr, DATE 1900. — — DAUTZENBERG (non L.), Crois. : « Chazalie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XII, 1p. 268. DALL et SimpsON, Moll. Porto- Rico, Bull. U. $. Fish Comm, XX [19001], p. 491. 4901. Chama codok Adans. DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 798. 1901. Codakia orbicularis L. DALL, ibid., p. 799. 1901. Codakia orbicularis L., 1903. — = DALL, Tert. Fauna Florida, p. 1347. 1915. Cytherea tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 199. Ainsi que le fait remarquer Hanley (1855, Tpsa Linn. Conch., p. 73), Linné, après avoir regardé (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688) une forme tropicale, le Venus orbi- cularis, comme une espèce distincte, l’a ensuite (1766, Syst. Nat. éd. XII, p. 1134) à tort réunie à son Venus tigerina (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688; 1766, ibid., éd. XII, p. 4133 et 1134), de l'Océan Indien. D'ailleurs, sous l'appellation de Lucina tigerina, trois formes de localités différentes, mais appartenant toutes au genre Codokia Scopoli, ont été confondues : 1° le L, ligerina Linné [—L. exasperata Reeve], de l'Océan Indo-Pacifique; 2° le L. colpoica Dall, du golfe de Cali- fornie; 3° le L. orbicularis Linné, des Antilles. in particulier, dans la collection du Muséum de Pa- ris, Lamarck a étiqueté Cytherea tigerina trois cartons comprenant quatre spécimens : or, si l’un de ces échan- Aro er, CA \ = WTA #00 05 + dE Ê d 5, 0e tillons, qui a 90X78 mm. et qui appartient à sa variété [3], doit être identifié au Lucina exasperata Reeve, c'est- à-dire au véritable ZL. tigerina Linné, les trois autres individus, mesurant respectivement 48X43 (1), 92X73 (2), 81X72 mm., me paraissent être des L. orbicularis L. Ce nom de Z. orbicularis Linné (3) à été, en effet, réservé par M. Dall (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 799) pour une coquille des Antilles, qui est proba- blement (1903, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1345) aussi la forme du Sénégal appelée Chama Codok par Adan- son (1757, Hist. nat. Sénégal, Coq., p. 223, pl. 16, fig. 3). Le L. orbicularis se caractérise par sa forme trans- versalement oblongue, par sa sculpture décussée où les côtes rayonnantes sont prédominantes et qui, sur l’aréa dorsale, devient plus fine et souvent épineuse, enfin par sa lunule courte, cordiforme, très déprimée (4). 2 Coll. du Muséum. — Trois coquilles déterminées par Lamarck Cytherea tigerina. Bélize [Honduras] (Bocourt, 1875); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (Beauperthuis, 1841; coll. Petit, 1873); Martinique (Beau- perthuis, 1841); Bahia (P. Serre, 1912) ; hab.? (coll. Roissy, 1847; Künckel d'Herculais, 1894; de la Seiglière, 1905; D' Jousseaume, 1916). I1 existe dans le golfe du Mexique un autre Codokia que M. Dall avait assimilé en 1881 (Bull. Mus. Comp. (1) Pour cet exemplaire, Lamarck ajoute cette annotation « coquille accidentellement difforme » : la valve gauche présente, en effet, une dépression submédiane donnant lieu à un pli saillant sur la valve droite. (2) Ce grand individu porte l'indication « var. [2] », variété caracté- risée par Lamarck comime « ênlus penitus. alba »,. (3) L’appellation L. orbicularis a été employée de nouveau par Des- hayes (1836, Exp. IScient. Morée, p. 95, pl. 22, fig. 6-8) et par Sowerby (1837, Trans. Lond. Geol. Soc., IV, p. 341, pl. 16, fig. 13) pour deux autres espèces qui sont des coquilles fossiles, (4) D’après (M. Dafll, le Z. pusüla Gould est Je stade népionique de ce L. orbicularis. 28 — Zool. Harv. Coll. IX, p. 185) au Lucina icterica Rve., puis en 1886 (Rep. « Blake » Moll. ibid., XII, p. 265) au L. lenticula Rve., mais dont il a fait en 1901 (Synopsis Lucinacea, p. 799 et 821, pl. XLII, fig. 4), sous le nom de Codakia cubana, une espèce distincte, à coquille petite et mince, avec une sculpture obsolète. CODOKIA DISTINGUENDA Tryon. 1855-57. Lucina (Codokia) tige- (CARPENTER (non (L., nec Reeve), rina Cat. Reigen coll. Mazatlan Moll., p. 96. 1855-57. — punctata CARPENTER (non L., nec Say), ibid.,.p:.97: 1 1857. L. (Codakia) tigerina (CARPENTER, Rep. Moll. West Coast North America p. 248, 282, 308, 363. pe 1857. Lucina punctata CARPENTER, jibid., p. 187, 232, 248, 307, 351, 352. 1864. — tigerina CARPENTER, Suppl. Rep., p. 577 et 667. QU 1864 — punctata CARPENTER, ibid., p. 561. 1872. L. (Codakia) distinguenda . TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc, Phi- lad., XXII, p. 130, pl. 6, fig. 3: è 1881. Lucina — [Tr.] P. Fischer, Man. Conch:, p.469. 1894. — tigerina STEARNS (non L.), Shells Lower California, Proc. U. S. Nat. Mus., XVII, .p. 149° 4895." — _ MABILLE (non L.), Moll. Basse : Californie, Bull. Soc. Philom. Paris; 8457 2VIL Sn 0; 1901. Codakia colpoica DaLL, Synops, Lucinacea, Proc. Ü. S..Nat. Mus., XXIII,.p: 79%, 801, 821, pl. XLI, fig. 4. 1909. L.(Codakia) — Dall., LAMY, Pélécyp. Diguet g. de Ca- lifornie, Journ. de Conchyl, LVII, p. 238. M. Dall (1901) à attribué l'appellation de L. colpoica à la coquille du golfe de Californie confondue par Car- penter avec le L. tigerina L. Mais Tryon (1872) avait déjà proposé le nom de Z — 239 — {Codakia) distinguenda pour cette espèce qui est dans la province Panamique la forme représentative du L, tige- rina de la mer Caraïbe, c’est-à-dire du L. orbicularis L. Le L. colpoica=—distinguenda ressemble beaucoup à , 1844. Cytherea — — PorTrEz et MicHaUD, Gal. Moll. Mus. Douai, II, p. 230. "à 1850. Lucina exasperata REEVE, Coneh. Icon. pl. I, fig. 4. 1855. Venus tigerina L. (pars), HANLEY, Ipsa Linn. Conch., P. TS 1857. L. (Codakia) — — Rve., : H. et À. ADAMS, Gen. Rec. Moll. 1 II, p. 468. 4 1851. — tigerina L. H. et A. ADAMS, übid., p. 468. x 41862. — exasperata RVe., CHENU, Man. Conch., p. 12, fig. 518 et 80. 4863. Lucina tigerina L., Desuayes, Cat. Moll. Réunion, La p. 19. — 240 — 1872. L. (Codakia) tigerina L., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phil., XXIV, p. 87: 1880. L. (Lentillaria) tigrina (sic) Von MARTENS, in Môgius, Beitr. 1h a Meeresf. Mauritius, p. 321. 1884. L. (Codakia) exasperataRve., E.-A. SMITH, Zool. Coll. « Alert »,. p. 507. 1886. Lucina -— — A, H. Cook, Mol. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., XVIII, pa 99: L 1893. — == — DAUTZENBERG, Faune malac. Sé- chelles, Bull. Soc. Zool. de: France, XVIII, p. 84. 1ROTEU EE — — SoweErBy, Mar. Shells South. Africa, App., p. 26. 1899 — -— — HEebLeY, Moll. Funañfuti, Men Austral. Mus., IT, p. 496. 1901. Codakia tigerina L.. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798. et 801, 1905. Lucina exasperata Rve., HibALGO, Cat. Mol. test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- drid, II, p. 10. 1906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr, Tuamotu, Bull. Mus. hist. nat., XII, p. 212. 1906. Codakia = = HEDLEY, Mol. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. N. 5. Wales, XXXI, p. 465. 1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Australl. Assoc. Adv. Sc... p. 347. 1909, L.(Codokia) — —— Lamy, (Coq. mar. Madagascar, Mém. Soc. Zooïl. France, XXII, p. 344 1915. Lucina tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 159. 1916. Codokia — L., LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull. Mu. hist. nat., XXII, p. 183. 1916. — — Gualterii Jous- seaume mss., LAMY, ibid., p. 183. D'après M. Dall, le nom spécifique de L. tigerina L. [Venus] doit être conservé à l'espèce de l'Océan Indo- Pacifique appelée L. exasperata par Reeve. Nous avons vu que, parmi les spécimens du Muséum de Paris déterminés par Lamarck comme Cytherea tige- — 241 — rina (1), un seul (mesurant 90X78 mm.) correspond bien à la description donnée par lui pour sa variété [3] « Lesta exasperata, subgranosa » el doit être, par suite, identifié à ce Lucina exasperata Rve., c'est-à-dire au véritable L. tigerina Linné. Cette espèce, suborbiculaire et convexe, à une sculp- ture décussée où les rides concentriques granuleuses sont aussi développées que les côtes rayonnantes, ce qui donne à la surface de la coquille un aspect treil- lissé. Elle a été représentée par Gualtieri (1742, Index Test. Conch.) dans la figure A de sa planche 77 : aussi M. le D' Jousseaume lui avait-il attribué dans sa collection le nom de Codokia Guallerii mss. Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée par Lamarck Cytherea tigerina. . Mer Rouge (Lefebvre, 1837; Botta, 1837; achat Por- tier, 1842); Massaouah, Kamaran, Djibouti, Aden, Pé- rim (D' Jousseaume, 1916 : type du Lucina Gualtierii Jouss. mss.); Seychelles (Dufo, 1840; Rousseau, 1841; A. Fauvel, 1907); Zanzibar (Rousseau, 1841); Nossi-Bé (Boivin, 1853); Madagascar (Texor de Ravisi, 1853; Douillot, 1872); île Maurice (P. Carié, 1911); Océan In- dien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie {Balansa, 1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876; coll. Cailliot, 1892; D' Jousseaume, 1916); Gambier (coll. Pelit, 1873); Mangareva (L. G. Seurat, 1906). CODOKIA RUGIFERA Reeve. 1835. Lucina rugifera REEVE, P. Z. S.iL., p. 68. 1850. — — REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 1. 1842-56. — — Rve. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79 et 348, pl. 9, fig. 45. {1) Ce Cytherea tigerina Linné, que Deshayes (1826, Dict. class. hist. nat., IX, p. 5830) a démontré être une Lucine, ne doit pas être confondu avec le Cytherea tigrina Lamarck (Anim. s. vert., V, p. 579), forme voi- sine du C. castrensis Linné. Eee 1857. L. (Codakia) rugifera Rve., H.et À. ADAMS, Gen. Rec. Mol. Il, p. 468. 1867. — — — ANGAS, P. Z. S.1L., p. 926. 1906. = — — MELVILL ef STANDEN, Moll. Per- sian Gulf, P, Z.S, L., p. 845: 1918. Codakia — — HEDLEY, (Check-List Mar, Fauna N.$S. Wales, Moll., Journ. R, Soc. N. S. Waïles, LI [1917], p. 18. Le L. rugifera Rve. présente une sculpture décussée aussi développée que chez le L. exasperata, mais sa coquille est plutôt aplatie et sa coloration est blanche avec zones concentriques fauves. Reeve indique la Nouvelle-Hollande comme habitat de cette espèce : la collection du Muséum renferme un échantillon indiqué comme « trouvé sur le sable à Bondi Bay », localité que je n’ai pu préciser, mais pro- bablement aussi Australienne. Coll. du Muséum. — Bondi Bay [?] (Verreaux, 1840); hab.? (achat Wright, 1870). CODOKIA INTERRUPTA Lamarck. 1818. Cytherea interrupta LAMARCK, Anim. s. vert, V, p: D84. 1835. -— —— LX., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, s. vert, 2° éd, VIP ele: 1835. Lucina tigerina var. DESHAYES, ibid., p. 318 (note). 1842. — — Desh. var. interrupta LK., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 1843-50. Cytherea interruptaLk., CHENU, Ilustr. Conch., pl. XI, fig. 1-1b. 1850. Lucina — — REEVE, Conch. Icon., pl. IT,.fg: 5 ab . : 1857. L. {Codakia) = — Het À. ApamsS, Gen. Rec. Mol, II, p. 468. 1869. Lucina tigerina L. var in- PFEIFFER, Contch. Cab., Venera- terrupta LkK., cea, p. 260. 1870. Codakia änterrupta Lk. MAG ANDREW, Rep. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4-5, VI, p. 448. — 243 — 1885. L. (Codakia) interrupta Lk., E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » | Lamellibr., -p. 179. : 1886. Lucina — — A. H. Cook, Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVIII, DR 0: JE — — STURANY, Exp. « Pola » Lamrel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 289. MAO0S — — HibALGO, (Cat. Mol. test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienic. Ma- drid, IL, p. 10. 1906. Codakia — — HepLeY, Moll. Mast Head Reef, / Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXI, p. 469. ‘41909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Austr. Assoc, Adv. Sc, p. 347. 1915. Cytherea — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 199. 1916. Codakia — — HEDLEY, Prelim. Index Mall. West. Austral., Journ. R, Boc. West. Austrai., I [1915], p. 12. Deshayes (1835, Anim. s. vert. 2° éd., VI, p. 318) à reconnu que le Cytherea interrupla Lamarck est une Lucine, mais il la considérait comme une variété Séné- galaise du Lucina tigerina Linné [Venus]. _ Reeve (1850, Conch. Icon. Lucina, pl. I, fig. 5) rejette cette dernière opinion, qui à été acceptée par Pfeiffer (1869, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2 éd., Veneracea, _p. 261), et fait, avec raison, de cette forme une espèce distincte vivant dans le détroit de Torrès. Chez ce L. interrupta la sculpture consiste en stries -concentriques fines et serrées, coupées par des sillons rayonnants inéquidistants (1). Coll. du Muséum. — Seychelles (J. Verreaux, 1844; (1) Les figures 1 4-b de la planche 279 de l'Encyclopédie Méthodique Sont citées par Lamarck d'abord (Anim. Ss. vert, V, p. 584) pour 1e Cytherea interrupla, puis {ibid., p. 600), avec point d'interrogation, pour Je Venus Dombeyi. 4 3 — 244 — Boivin, 1853); Nossi Bé (D' Jousseaume, 1916); Moluques. (Meder, 1842); Nouvelle-Calédonie (coll. Caïlliot, 1892; D' Jousseaume, 1916); îles Fidji (Filhol, 1876); hab.? {Amiral de Hell, 1846; Pornain, 1887). CopoKkIA PUNCTATA Linné. 1758. Venus punctata LINNÉ, Syst. Nat., éd. X, p. 688: 1784. — = D CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p.. 15, pl. 37, fig. 397-398. APAOTE LIER An Re TS SN Re Encyel. Méthod., Vers, pl. 277,. fig. 3 a-c. 1817. Lentillaria punctata L., SCHUMACHER, Ess. nouv. syst. habit. Vers test., p. 148. 1818. Cytherea = = LAMARCK, Anim. s. vert, V, p. 914. 1826. Lucina == = SOWERBY, Gen. Shells, Lucina,. pl. I, fig. 1. à 1826. — — — DESHAYES, Dict. class. hist. nat... IX, p:-091 1830. — = _ DESHAYES, Encyci. Méthod. Vers, II, p. 384. 1835. Cytherea — _- DESHAYES, in ILAMARCK, Anim. S. vert., 2 éd., VI, p. 319. 1841. Lucina _- — REEVE, Conch. System. p. 82,. « | pl. LIX, fig. 1. 1 (VAE — _- HANLEY, Cat. Reic. Biv.-Sh., p. 717. 1844. Cytherea — = POTIEZ et MicHAUD, Gal. Moll. Mus. Douai, IL p. 223. 1847. Codakia —- — GRAY PYZ"SAL p.196 1843-50. Lucina — — DESHAYES, Tr. élém. Conch, I, 2 pp. 795, pl: 46, .fig..4-3. 1 1850. REEVE, Conch. lcon., pl. I, fig. 2. 1859. Venus — — HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 19. 1857. L. (Codakia) — — H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Mol... Il, p. 468. | 1863. Lucina = DESHAYES, Cat. Mol. Réunion, | p. 19. | 1869. — — = ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 254. | 1 ee 42 PFEIFFER, Conch. Cab., Vencra= « | cea, p. 262, pl. XIX, fig. 8-9. | 1880. L. (Lentillaria) — —— VON MARTENS, in MôBius, Beitr. . Meeresf. Mauritius, p. 321. Di 4884. L. (Codakia) — — E.-A. SMITH, Zool. Coll. «Alert», | p. 508. | À ; | ETA ‘4 | , | — 245 — 1889. Lucina. punctata L., MORLET, Cat. Coq. rec. Pavie Siam, Journ. de Conchyliol. XXXVII, p. 173. S00m = — HepLeY, Moil. Funafuti, Mem. Austral. Mus., II, p. 496. 1901. Codakia — —- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S.-Nat. Mus., XXI, p. 198. 1905. Lucina —— — HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Ciene. Ma- drid, III, p. 10. 4906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull. Mus. hist. nat., XII, p. 212. 1909. — —— — LYNGE, Danish Expedit. Siam, = Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 1° s. V. p. 169. 1915. Lucina — — LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 160. Le Cytherea punctata Lk. [= Venus punclata Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688)], dont la collection du Muséum de Paris renferme deux spécimens déterminés par Lamarck (ayant l’un 71*X69 mm. et l’autre, qui est un « individu poli », 65X57 mm.), a été “econnu égale- ment par Deshayes (1826, Dict. class. hist. nat, IX, p. 531) pour une Lucine. C’est une forme Indo-Pacifique dont la coquille subor- ‘biculaire offre une surface extérieure lisse, ornée seu- lement de sillons étroits, moins nombreux et plus espa- -cés sur la partie médiane : l’intérieur des valves est d’un beau rose sur le bord et jaunâtre au centre avec un grand nombre de ponctuations (1). Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées par Lamarck. Zanzibar (Rousseau, 1841); Seychelles (Rousseau, 1841: À. Fauvel, 1907); île Maurice (P. Carié, 1911); (1) Hanîey (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) émet l'hypothèse que 1e Venus incrustata Linné (1758, (Syst. INat., ed. X, p. 688) a été établi pro- ‘bablement sur un individu malade et poli d’un Lucina appartenant au groupe tigerina, peut-être d’un L. punctata L. — 246 — Océan Indien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie (Beaudoin, 18.? Marie, 1872; D' Jousseaume, 1916); îles Fidji (Filhol); iles Gambier, Marutea du Sud (L.-.G Seurat, 1906). CopokiA COMPACTA : E.-A. Smith. 1890. Lucina (Codakia) compac- E.-A. Suit, Mar. Moll. St-Hele- ta na,. P. Z. 6.1k:, Lp.4304 Cp XXI fe Cette petite espèce de Sainte-Hélène possède une: coquille équilatérale, faiblement globuleuse, de couleur blanche ou d’un jaune-citron pâle, ornée d’une sculp- ture cancellée très fine, presque invisible à Fœil nu, for- mée de stries serrées, les unes concentriques, les autres rayonnantes. Coll. du Muséum. — Sainte-Hélène (Cne Turton, 1892). CODOKIA (JAGONIA) JAGON Adanson. 1757. Pectunculus jagon ADANSON, Hist. natur. Sénégal, Cog., p. 245, -pl. 18, fig. 3: 1790. Venus eburnea GMELIN, Syst. nat, ed. XIII, p. 3292. 1808. — orbiculata MONTAGU, Test. Brit. Suppl. p. 42, pl. 29, fig, 7. 1818. Lucina pecten S LAMARCK (non auct.), Anim. s. vert. N/D 013, 1822. Cyprina orbiculata TURTON, Conch. Ins. Britann.. p. 138. 1835. — pecten LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, S. vert., 2° éd., VI, \p. 230: 13,4 PRE a — DELESSERT, Rec. Coq. Lamarek, pl. VI, fig. 8 a-c. 1842-56. — — — HANLEY, Caït. Rec, Biv. Sh., pr et 348, pl. XIIT, fig. 4. 1853. ==: == — DUNKER, Ind. Moll. Guin. Tams, * a P- 954: 1857: L.(Codakia)—" — H. et A. Apams, Gen, Rec. Mol. II, p. 468. RP - s | 1869. Jagonia jagon Adans,., RécLUz Mélang. malac., Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 39. 1891. — — — DAUTZENBERG, Voy. « Mlelita » Moll., Mém. Soc. Zool. France, e IV, p. 49. 1901. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. lata Mtg., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 198. 1901. Jagonia orbiculata Mtg. var. orbiculata Mtg., Dar, ibid., p. 799. 1910. L. (Jagonia) pecten LK,. DAUTZENBERG, Contr. faune ma- D... lae. Afriq. oce., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 151. 1912. — — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte oûc. Afriq., Moll. mar. Ann. | Inst. Océanogr., V, p. 100. 1915. Codakia(Jagonia)— — Le B. TOoMLIN et SHACKLEFORD, : | Mar. Moll. Saô Thomé, Journ. | of Conchol., XIV, p. 275. 1915. Lucina ARR LauY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, < p. 158. Le Pectunculus jagon Adanson, pris par Récluz (1869) | pour type de son genre Jagonia, est une coquille Séné- » galaise, qui à été nommée par Lamarck Lucina pec- « ten (1). M. Dall (1901) l'identifie au Venus orbiculatla Mon- tagu (2) qui est, pour lui, une espèce répandue aux Acores et au Sénégal, d'une part, aux Antilles et sur la côte Est d'Amérique, d'autre part. I1 déclare toutefois qu'elle est très variable et il y dis- tingue quatre variétés : orbiculala Mtg., filiata Dall, imbricatula C. B. Adams, recurvata Dall. Il reconnait d’ailleurs (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1351) que cer- taines de ces variétés sont susceptibles d’être élevées au rang d'espèces. Or la forme orbiculata typique qui est la seule obser- vée sur la côte Occidentale d'Afrique et qui correspond, . (1) Comme le dit P. Fischer (4887, Man. Conch., pp. 1143), ce Jagon - dAdanson est le Lucina eburnea Gmelin [Venus] (non Desh., nec Rve.). — . (2) Le nom de Venus orbiculata a été employé par Nyst pour une espèce tertiaire de Belgique, RASE par suite, au Jagon d’Adanson, est aussi la seule chez laquelle les côtes rayonnantes sont divergentes vers les régions antérieure et postérieure du bord ventral et elle se dis‘ingue nettement par ce caractère qui n'existe pas dans les autres variétés : on est donc amené à partager l'opinion de Récluz, qui considérait ce Jagonia jagon comme une espèce bien distincte des autres Jagonia des Antilles. Ce J. jagon Adans.=orbiculata Mig.=pecten Lk. (4) a été confondu par beaucoup d’auteurs, Philippi, Des- hayes, Reeve, etc., avec le Lucina reticulata Poli, de la Méditerranée, mais il s'en distingue, d’après M. Buc- quoy, Dautzenberg, Dollfus (1898), par sa coquille moins transverse, plus solide, avec une sculpture plus grossière : les côtes rayonnantes sont fortes, peu nom- breuses, bifurquées partout vers la moitié de la hau- teur : en avant et en arrière, elles sont divergentes vers le bord ventral comme paraît bien l'indiquer la figure donnée par Delessert (1841) pour le L. pecten Lk. et, par ce caractère, cette forme Sénégalaise, qui, selon M. Dall, se rencontrerait aussi en Amérique, depuis la Caroline du Nord jusqu’au Brésil, se montre très semblable au L. divergens Phil., de l'Océan Indien. Il faut d’ailleurs noter que le L. jagon Adans.=pec- ten Lk. et le L. reticulata Poli = decussata Costa se trouvent l’un et l’autre non seulement aux Canaries, ainsi que le disent MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus, mais aussi au Gabon (2). Coll. du Muséum. — Cap Vert (de Cessac, 1874); Séné- gal (A. Fauvel, 1907); Gabon (Vincent, 1890). (1) A l'exemple ide RécCluz, je reprends l’appellation J. jagon, d'autant plus volontiers que L. pecten 'LK. a prêté à ide nombreuses méprises et que le nom L. orbiculata Mtg. peut être trop facilement confondu avec L. orbicularis WL. À (@\ M. Dautzenberg (1910) identife au Z. pecten ILk. le Lucina exiqua Eichwald (1853, Lethæa Rossica, IT, p. 83, pl. V, fig. 1), fossile Miocène “©t Pliocène. ñ ST SOS PEN PP PU SU sn nie ÉÉ tu onde à | R 4 9 1 1 l | — 249 — CopokiA (JAGONIA) IMBRICATULA C. B. Adams. sinlt ni olelelh ain is oise lohe lets) e oies, ce 4818. Lucina squamosa 1845. — imbricatula 1850 — pecten 1850 — occidentalis 1853. — imbricatulaC.B. Ad, 1856. Lucina occidentalis Rve. 4857. L. (Codakia) imbricatula C:BSA; (Codakia) occidentalis Rve., 4857. Lucina pecten [Rve.] 4857. L. 1869, Jagonia squamosa Brug. 4872. L. (Codakia) imbricatula CB. Ad. 4879. Lucina nasuta 4890 L. (Codakia)imbricatula CB. Ad., 4890. 4900. Z. (Codakia) occidentdlis Rvrei., 4901. Jagonia orbiculata Mtg. var. imbricatula IC.B. Ad. 4901. Codakia (Jagonia) orbicu- lata Mig. Encycl. Méthod., Vers, pl. 285, fig. 3 a-c. LAMARCK (non ILKk., 1806, nec Conrad), Anim. s. vert, V, D. 542. C. B. ADpaAMS, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., Il, p. 10. IREEVE (non Lk.), Conch. Icon. Sp. 34. REEVE, Conch. Icon, pl. VII, fig. 34 et 35.a-b (errata). PETiIT, Suppl. Cat. Coq. Guade- loupe, Journal de Conchyl. EVE ere HANLEY, Cat. p. 348. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll. II, p. 468. Rec, Biv. Sh. H. et A. ADAMS, ibid., p. 468. CARPENTER, Rep. Moll West Coast North America, p. 364. P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau Guadeloupe, Revue GColoniale, XVIII, p. 501. RÉGLUZ, Mélang. malac., Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII p. 40. TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 86. GuppY, Mar. Invert. Fauna gulf Paria, Journ. of Conchol. I, p. 165. Œ.-A. SMITH, Mar. Moll. St. He- lena, P. Z.S. IL.,1p.. 318. E.-A. Smirx, Mar. Moll. Ascen- sion, P. Z. S. IL., p. 320. DAUTZENBERG, (Crois. « (Chaza- lie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 251. DaLL, Synopsis Lucinacea, Proc. U. $. Nat. Mus., XXIII, p. 800. DaLL et SimpsON, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX [1900], p. 491. 2 — 250 — 1903. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Tert. Fauna Florida, lata Mig. : p. 1350. 1915. Lucina squamosa LK., LAMY, Bull, Mus. hist. nat., XXI, p. 194. Var. filiata Dall. 1847. Lucina pcctinata C. B. ApAMS (non Gmel, nec: Carp.), Proc. Boston Soc. Nat. Hist., II, p. 228. 1850. — obliqua REEVE (non Desh., nec Phil), Conch. Icon. pl. VIII, fig. #2. 1892. — pectinata IC. B. ApAMs, Cat. Lucina West. Indian, Contrib. Conchol., p. 245. 1857. L. (Codakäa) obliqua Rve., H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll, II, p. 468. 1869. Jagonia pectinula (sic) C.B. RÉCLUZ, Mélang. malac., Act. Ad., Soc. Linn. Bordeaux, XXVII. p. 41. 1885. Lucina pecten E.-A. SMITH (non Lk.), Rep. « (Challenger » Lamellibr., D: 1Mi92 1900. — reticulata VERRILL et BUSH (non Poli), AG dit. Mar. Molll Bermudas, Trans. Connect. Acad. Sc., X,- p. 519. 1901. Jagonia orbiculata Mig. var, filiata DALL, Synops. Lucinacea, p. 800. Var. recurvata Dall. 1901. Jagonia orbiculata Mig. var. recurvata DaALL, Synops. Lucinacea, p. 800. Pour les Jagonia des Antilles Récluz admettait 4 es-- pèces : J. squamosa Bruguière, J. muricata Chemnitz,. J. pectinella C. B. Adams, J. pectinula C. B. Adams : ce: dernier nom est évidemment un japsus pour pectinata. Le Lucina muricata (Spengler) Chemnitz = L. scabra: Lamarck (non Chemnitz) est, comme nous l'avons vu: plus haut, p.182, un Phacoides du sous-genre Lucinisca.. Le Lucina pectinella C. B. Adams (1852, Cat. Lucinaæ L # He Tire West Indian, Contrib. Conchol., p. 246) est, d’après M. Dall qui l’a figuré (1901, Synopsis Lucinacea, p. 800; 1901, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. $. Fish Comm., XX, p. 492, pl. 58, fig. 9), une petite espèce bien distincte des autres Jagonia par l'absence de dent car- dinale antérieure droite et il se rattache peut-être aussi aux Phacoides plutôt qu'aux Jagonia. La dénomination de Lucina squamosa a été attribuée successivement par Lamarck (et non par Bruguière) à deux espèces différentes appartenant d’ailleurs, l’une et l’autre, au groupe des Jagonia. En 1806 (Ann. Mus., VII, p. 241; 1808, ibid., XII, pl. 4?, fig. 10), il avait appelé Lucina squamosa une forme fos- sile de l’Oligocène du Bassin de Paris, laquelle doit conserver ce nom (1). En 1818, dans les « Animaux sans vertèbres », V, p. 542, il donne cette même appellation à une coquille vivante que Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI, p. 228, note) pensait pouvoir être le Lucina reticulata (Poli) Payraudeau. Mais, tandis que l’espèce de Poli est Méditerranéenne, celle de Lamarck correspondant aux figures 3 a-c de la planche 285 de l'Encyclopédie Méthodique, est, comme l’a fait remarquer Philippi (1850, Abbild. Conch., IT, p. 104), une forme exotique, à laquelle Récluz identifie le L. imbricatula C. B. Adams et le L. pecten Reeve (non Lk.) — L. occidentalis Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VIT, fig. 34 et 25 a-b), des Antilles : elle correspond donc à la variété imbricatula admise par M. Dall pour le L. orbi- culata Mig. Ayant considéré le Jagon du Sénégal comme distinct, nous ferons de cette forme des Antilles une espèce sous (1) Conrad a employé le nom de Lucina squamosa 1840, Foss. Med. Tert., P. 38, pl. XX, fig. 1) pour une forme fossile des Etats-Unis, qui est le Codakia (Jagonia) speciosa Rogers. le nom de L. imbricatula C. B. Ad. [= L. squamosa La- rarck, 1818 (non 1806, nec Deshayes) = L. pecten Rve. (non Lk.) = L. occidentalis Rve.] (1). Elle sera caracté- risée par ses côtes fortes, subsquameuses, mais non divergentes (2). D'autre part, Récluz dit que le L. pectinata C. B. Ad. (dont il déforme le nom en pectinula) ressemble beau- coup au L. squamosa Brug. = imbricatula CG. B. Ad, mais il le rapproche aussi du L. obliqua Rve., et la figure donnée par Reeve pour cette espèce représente très bien, d'après M. Dall, sa variété filiata (3) : nous rattacherons done au L. imbricatula cette variété filiata Dall [= L. pectinata C. B. Adams (non Gmelin, nec Carpenter) — L. obliqua Reeve {non Defrance, nec Goldfuss, nec Phi- lippi)] (4) qui est une forme des eaux profondes, depuis la Floride jusqu’à Cuba, et qui est caractérisée par son contour oblique, ainsi que par sa sculpture peu accen- tuée, consistant en côtes rayonnantes non divergentes et en stries concentriques très fines. Enfin le L. imbricatula aura pour autre variété la var. recurvata Dall, du détroit de la Floride, à coquille plus renflée, avec côtes rayonnantes se recourbant en are dans la région dorsale pour venir rencontrer à angle droit le bord de la coquille. (1) (Le ZL. nasuta Guüuppy (1879, Mar. Invert., Fauna gulf Paria, Journ. of Conchol., IT, p. 165) serait la même espèce, d’après M. Dall qui pense dailleurs que ce nom est une erreur pour L. nassula Conrad (forme très différente appartenant au genre Phacoides). (2) A ce L. imbricatula (C. B. Ad. (= pecten Rve. — occidentalis Rve.) E.-A Smith (1890, P. Z. S. L., p. 313 et 320) a identifié une forme des îles de Sainte-Hélène et de l’Ascension. \ (3) Deshayes (1863, Cat. Moll. Réunion, p. 20) a identifié, au contraire, au L. obliqua 'Rve. une coquille de la Réunion. (4) L'identité du L. obliqua Rve. avec de L. pectinata Ad. a été admise par M. Verrill et Miss Bush (1900, Trans. Connect. Acad. SC., X, p. 549). Quant au L. obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, Lucina,- pi. II, fig. 8), M. Dal (1901, Syn. Lucinacea, p. 807) suppose que c’est peut-être un stade jeune de L. pensylvanica L. Le L. obliqua Defrance ((1823, Diction. Sc. Nat., XXVII, D: 275) et le L. obliqua GoWfuss (1841, Abb. Beschr. Petref. Deutsch. II p.:228 DI. 146, fig. 14) sont des espèces fossiles, As se fe n …. Ar ei ou 8 Re Li se LUS de e jé ande imttEitich etre dt inbiipln intact int ue dus à — 253 — Coll. du Muséum. — Colon (D' Jousseaume, 1916); Antilles (D° Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll. Petit, 1873); Bahia (P. Serre, 1912); hab.? (Audouin et Edwards, 1828; coll. Petit, 1873; Musée des Colonies, 1900; D’ Jousseaume, 1916). CopokiA (JAGONIA) MEXICANA Dall. - 4850. Lucina fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. pl. VII, fig. 33 (tantum). 1855-57.— pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C. B. Ad.), Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan Moll., p. 98. 1856. — bella CARPENTER (non Conrad), P, Z. S. L., p.248. 1857 — = (CARPENTER (non Conrad), Rep. Moll. West Coast North Ame- riCa, D. 107, 294,1307..8941. 1857. — fibula Rve. (pars), CARPENTER, ibid., Pp. 187. 1857 — pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C. B. Ad.), ibid., p. 248, 308, 364. 1861. Codakia (Ctena) pectinata Carp., MôrcH, Malak. Blätt., VII, p. 201. 1864. Lucina (Ctena) pectinata CARPENTER, Suppl. Rep., p. 537. 1864. — bella CARPENTER (non Conr.), ibid. p. 616, 642, 665. 1901. Codakia(Jagonia) m’ricana DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., p. 801 et 822, pl. XL, fig. 16. 1909. Lucinaæ = — LAMY, Pélécyp. g. Californie, Journ. de ‘€Conchyl., LVII, pD'239: Le nom de Jagonia mexicana à été donné par M. Dall à une forme du golfe de Californie : le Lucina pectinata Carpenter (non Gmelin, nec C. B. Adams) = L. fibula Rve. pars — L. bella Carpenter (non Conrad). Cette espèce ressemble beaucoup au L. imbricatulu C. B. Ad. : cependant la sculpture est plus régulière, plus élégante, et surtout la lunule est plus étroite, plus longue, moins déprimée. à — 4. PERL PT Hg a a ts pe | SAT — 254 — Coll. du Muséum. — Colombie (coll. Petit, 1873); Basse Californie (L. Diguet, 1905). Deux autres Jagonia ont été signalés du Pacifique Américain : 1° Codokia (Jagonia) galapagana Dall (1901, Syn. Luci- nacea, p. 801 et 823, pl. XL, fig. 4), des îles Galapagos, qui, par ses côtes radiales un peu annelées et fasciculées vers le bord, se distingue facilement du J. mexicana à. côtes entières; 2° C, (Jagonia) chiquita Dall (1901, ibid., p. 801 et 833, pl. XL, fig. 3), de Basse-Californie, qui est le plus petit (une dizaine de millimètres) des Jagonia Ouest-Améri- cains et dont la coquille, à contour suborbiculaire, est ornée de côtes filiformes, les unes concentriques, subla- melleuses, assez serrées, les autres radiales, fines, sou- vent presque obsolètes. YODOKIA (JAGONIA) DIVERGENS Philippi—BELLA Conrad. 1837. Lucina bella CONRAD (non Carpenter), Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VII, p"294 ph MO Mn ete 1848. — fibula ADAMS et REEVE, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 89, pl. XXIV, fig. 5. 1850. — divergens PuHiLrppr, Abbild. Conch.,, Il, p. 103, pl. IL, fig. 4. 1850. — fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. VI, Lucina, pl. VII, fig. 37 et 38 (fantum). 1850. — ramulosa GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., IIL, p. 255. 1852, — — GouLp,U.S.Explor. Exp. Wilkes, Moll., p. 415, pl. 36, fig. 523 a-b. 1855. L, (Codakia) munda À, ADAMS, P: Z::5, L.,p 220, 1857. — fibula Ad. et H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll. Rve., II, p. 468. 1857. — ramulosa Gld., H. et A. ADAMS, ibid., p. 468. 1861. Lucina fibula Ad. et Rve., DUNKER, Moll. Japon. p. 28. : 4 Léa. ss 4862. L. {Codakia) ramulosa 4863. Lucina Reevei 4869. Jagonia bella Conr., 4869. Lucina Reevei 4870. Codakia — 4871. Lucina divergens Phil. 4871. — — — 1872. L. (Codakia) bella Conr., 4874. Lucina divergens Phil. 4877. L. (Codakia) fibula Rve., 4880. L. (Lentillaria) divergens Phil. 4880. = Reevei Desh., 1882. L.(Codakia) divergens Phil. 4886. Lucina fibula Rve., 1889. ZL. (Lentillaria) divergens Phit., 1891. Lucina divergens Phil, 14899. — — — 4901. — fibula Rve., 4901. Codakia (Jagonia) bella Conr., 1904 — bella Conr., 4904 — delicatula — 255 — GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246. DESHAYES, ICat. Moll. Réunion, p. 19, pl. III, fig. 8-9. RÉCLUZ, Mélang. malac., Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 41. ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 et 255. Mac ANDREW, Rep. Moll. Test. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 4°, NI, (p. 448. VON MARTENS et LANGKAVEL, Do- num Bismark., p. 63. LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch,. NP D.192: TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, tp. 66. LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch. II, p. 106. ANGAS, P: Z SNL, p.492: VON MARTENS, in MôBIus, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321. VON MARTENS, ibid., p. 321. DuxKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon. p. 216. A. H. Cooke, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s., XVIII, p- 99: VON MARTENS, Shells Mergui, Journ. Linn. Soc. Lond., Zoo!l. XXI, p. 209. P. FISCHER, Coq. Ig. Persique, Journ. de (Conchyl., XXXIX, p. 230. HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem. Austral. Mus. IL, p. 491. STURANY, Exp. « Pola », Lamel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 29. DALL, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798. PizsBrRY, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., LVI, p. 555. PrLsBrY, ibid., p. 959, pl. 41, fig. 15-16. — 256 — 14905. Lucina fibula ve, - HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-— nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- drid, IL, :p. 10. 1906. Loripes (Codakia) diver- Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull. gens Phil. Mus. hist. nat., XII, p. 213. 1906. Lucina (Codakia)fibula Rve., MELVILL et STANDEN, Moll. Per— sian Gulf, P. Z. S. L., p. 815: 1906. Codakia bella Conr., HeDLeY, Moll. Mast Head Reef, Proc. Linn. Soc. IN. S. Wales, XXXI, ip. 465. 1909. — Reevei Desh, ‘HEDLeY, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 426. 1909. — bella Conr. HeDLeY, Mar. Fauna Queens- land, Austral. Assoc. Adv. Sc. p. 347. 1909. — Reevei Desh. HEDLEY, ibid., p. 347. 1909. L.(Codakia)divergens Phil, LYNGE, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, "1° ss. Me Pa 10; 1916. Cod. (Jagonia) — — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull. $ Mus. hist. nat., XXII, p. 184. 1918. Codakia bella Conr., HEDLEY, Check-List Mar. Fauna N.S. Wales, Moll., Journ. Roy. Soc. N. S. Wales, LI [1917]; Dale En 1837, Conrad {Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VIH, p. 254, pl. 19, fig. 11) à décrit un Lucina bella d’après des spécimens qui auraient été trouvés par Nuttall à San Diego (Californie) : M. Dall (1901, Synops. Lucinacea, p. 798) pense que ces échantillons avaient été, au con- traire, « probablement » recueillis aux îles Sandwich et que L. bella à pour synonyme Z. divergens Phil., du Pacifique. Mais l'identité de ces deux espèces est regar- dée comme douteuse par M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p .170). Quant à la forme Californienne que Carpenter appe- las «alt Te lait L. pectinata (non Gmelin, nec C. B. Adams) et qu'il adméttait pouvoir être le L. bella, elle est assimilée par M. Dall à son Jagonia mezxicana. D'autre part, sous l’appellation de L. fibula, Adams et Reeve ont représenté en 1848 (Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 5) une coquille de la Mer de Chine identique au L. divergens Phil.; mais en décri- vant cette espèce en 1850, dans la Conchologia Iconica, Reeve lui à réuni une forme de la Colombie occidentale ; par suite, tel qu'il l’a alors figuré dans la planche VII de cet ouvrage, ce L. fibula correspond, comme le dit M. Dall (1901, loc. cit., p. 799, 801 et 822) en partie (fig. 33) au L. mericana et en partie (fig. 37 et 38 a-b) au L. divergens : le nom de L. fibula s'applique donc à ces deux espèces différentes et, de plus, la diagnose publiée par Reeve est, ainsi que l’a fait remarquer von Martens (1899, Journ. Linn. Soc. Zool., XXI, p. 209), postérieure de quelques mois à la description donnée par Philippi : en conséquence, il est préférable d'adopter la dénomina- tion de divergens Phil. pour la forme de la Mer de Chine : elle est d’ailleurs répandue dans tout l'Océan Indo-Pacifique, depuis la Mer Rouge jusqu'aux Tua- motu (1). Ce L. divergens Ph. à également pour synonymes, d’après M. Dall (1901, loc. cit, p. 791), L. ramulosa Gould (1852) et, selon M. Lynge (1909, loc. cit., p. 170), L. (Codakia) munda A. Adams (1885) (2). Enfin, d’après A.-H. Cooke (1886, Ann. Mag. Nat. Hist. 1) C’est probablement à cette espèce que se rapporte la forme Sud- Africaine appelée ZL. (Codakia) pecten LKk. par Sowerby (1897, Mar. Shells South Africa, App., p. 26). (2) M. Hedley (1913, Stud. Austral, Moll., Pt. XI, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXVIII, p. 267) déclare Île Codakin munda A. Adams impossible à identifier, car il m’a pu trouver au British Museum auçur exemplaire de cette espèce, qui n'a jamais été figurée. — 258 — 5 s.. XVIII, p. 99), ce sont des L. fibula de la Mer Rouge qui ont été déterminés par Mac Andrew (1870, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 448) L. Reevei Desh. et il semble bien que réellement la forme de la Réunion décrite sous ce dernier nom par Deshayes (1863, Cat. Moll. Réunion, p. 19, pl. XXX, fig. 8-9) comme ayant des côtes dichotomisées, divergentes en avant et en arrière, est aussi à assimiler au L. divergens Phil. (1). Cette espèce de Philippi possède en effet une coquille -orbiculaire à sculpture décussée très forte, où les côtes rayonnantes incurvées se dichotomisent à une distance ‘plus ou moins éloignée du bord, et sont divergentes sur les régions antérieure et postérieure des. valves (2). Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez, Djeddah, Souakim, Massouah, Périm, Aden, Djibouti (D' Jousseaume, 1916); Seychelles; Madagascar (Boi- vin, 1853); île Bourbon (Maillard, 1863; Vassal, +869); Mascate (Leclancher, 1844) ; Philippines (D' Jousseaume, 1916) ; Manille ; Japon (D° Jousseaume, 1916) ; Nou- (1) Une autre forme de la Réunion décrite par Deshayes (1863, Loc. cit., P. 20, pl. XXX, flg. 4-7), le L. minuata (ou plutôt minula, comme ce nom est correctement écrit p. 144 du même ouvrage), paraît encore extrê- amiement voisine : en tout cas, L. Maillard, qui avait recueilli les co- quilles étudiées par Deshayes dans ce travail, a donné au Muséum de Paris une Coquille étiquetée « Z. minuta? », qui n’est autre qu’un exem- “plaire de L. Reevei. — L’appellation Lucina minuta avait (déjà été em- ployée par Deshayes en 1824 (Descript. coq. foss. envir. Paris, p. 104, æl. XVII, fig. 15-16) pour une petite coquille fossile. y (2) La forme représentée par Savigny dans les figures 9 {-4 de sa planche VIII (1817, Descr. Egypte, Planches Moll,) est probablement un Stade jeune soit de Z. tigerina L., soit plutôt de L. divergens.Phil. M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s.,, IV, D. 98, pl. IT, fig. 8) a signalé de Gwadur (Mer d’Oman) un Z {Codakia) angela allé au L. fibula Al. et Rve., mais en différant par sa forme plus orbiculaire et presque équilatérale et par ses côtes divergeant du milieu ides valves vers le côté antérieur. 1 Tssel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 85) signale de la Mer Rouge un ÆLucina Rüppelli « Reeve », dont il fait un Codakia; M. le Dr Jousseaume, dans ses notes manuscrites, attribue cette espèce à « Rœmer » : je n'ai pu trouver de renseignements sur cette forme dans aucun ouvrage. Il en est de même pour un Z. (Codakia) insculpta Raeve qui est cité Par H. et A. Adams dans leur Genera (D. 468) et dont il n’est fait aueune mention dans la Conchologia Iconica. | | | — 259 — à elle-Calédonie (Marie, 1871; abbé Lambert, 1876; L.-J. Bouge, 1912; D' Jousseaume, 1916); îles Gambier (coll. Petit, 1873) ; Tuamotu, Marutea (L.-G. Seurat, 1906) ; îles Sandwich (Ballieu, 1875); hab.? (Gaudichaud, 1837; Powis, 1842). e CopoxiA (JAGONIA) RETICULATA Poli — DEGUSSATA Costa. 4798. Tellina reticulala Pozr (non Linné, nec Chemnitz, nec Lamarck), Test. Utr. Sicil., II, p. 48, pl. XX, fig. 14. » 4826. Lucina — Poli, PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Gorse, p. 43. 14830, — squamosa Desxayes (non [Lk.), Encyclap. Méthod., Vers, II, p. 376. 4833. .— — Desxayÿes (non Lk.), Expl. Sc. Morée, III, p. 95. 41834 — yecten (pars) p'ORBIGNY (non [Lk.), Hist. nat. Canaries, Moll. p. 108. . 4835. — squamosa Desuayes (non Lk.), in La- MARCK, Anim. s. vert. 2e éd. VI, p. 228. 1836-44. — pecten Purzippr (non Lk.), Enum. Moll. ni Sicil., I, p. 31, pl. III, fig. 14; 4 ; II, p. 24. …_ 41842, — squamosa Haney (nan Lk.), Cat. Rec. Biv. n Sh., p. 16. 4843. — decussaia O. G. Cosra, Cat. Test. viv. Mare Taranto, Atti R. Accad. St Napoli, V, p. 23, Pl. I, fig. 4 a-b. «184%. — pecten (pars) PorTrez et MicHauD, Gal. Moll. ee. Mus. Douai, p. 203. —…._ 1848. — — Desxayes (non Lk.), Exp. scient. ; ; Algér., Moll. Aceph., pl. LXXXI, . fig. 1-3. — 1843-50. — — Desxayes (non Lk.), Tr. élém. ns Conch., I, 2 p., p. 185. 4850, — reticulata Poli, Purippr, Abbild. Conch., IT, s p. 404, Lucina, pl. Il, fig. 6. 1850. — pecten Parzræpi (non Lk.), ibid., p. 104. 4850. — _ REeve (non Lk.), Conch. Icon. & Ù RAT pL'X; NE. 08. _. a 3 ; SE | + » ! — 260 — 1856. Lucina pecten. HANLEY (non Lk.), Cat. Rec. Biv." Sh., p. 348, pl. 14, fig. 17. 14867. — =. HipALGO (non Lk.), Cat. Moll._ test. mar. Espagne, Journ. de: Conchyl., XV, p. 157. 4 1867. — reticulata Poli, HipALGO, ibid., p. 43. 1869. Jagonia — — RÉCLUZ, Mélanges malac., Act Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 40. 1870. Lucina — — HIDALGO, Mol. mar. Espâna, p- 146, pl fig | 1872. L. (Codakia)— = TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi=" | lad., XXIV, p. 87. 1 1872. Lucina ——— — DI MONTEROSATO, Not. Coneh. foss. Mte Pellegrino, p. 38. 1875. L.(Jagonia)— = DI MONTEROSATO, Nuova Riv. |! Conch. Medit., p. 44 1871. _— — — DI MONTEROSATO, (Cat Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. (Geol., p. 5. 1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conech. Medit., p. 69. | 1886. Lucina -— — LOGARD, Prodr. malac. franç” Moll. mar., p. 464. 4 GR 2 ze Pa. LocaRD, Coq. mar. côtes France, | D. 314, fig. 29%. 1898. Jagonia —- —— BucQuoY,DAUTZENBERG,DOLLFUS, Moll. Roussillon, I, p. 635, pl. XC, fig. 8-14. 1901. Codakia (Jagonia) decus- DALL, Synops. Lucinacea, Proc sata ‘Costa, U. S. Nat..Mus., XXIII, p. 198: 1917. Jagonia decussata Costa, Dr MONTEROSATO, Moll. Tripoli= tania, Boll. Soc. Zool. Ital SUP AVOlEAIN END AE Le véritable Tellina reticulata Linné (1767, Syst. Nat, éd. XII, p. 1119) est une forme restée incertaine, que M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 991) regarde comme une espèce orientale. | D'autre part, sous le nom de Lucina reliculata“ Lamarck (1818, Anim s. vert, V, p. 542) paraît avoir confondu deux espèces, ainsi que l’a fait remarquer Deshayes (1836; Anim. s. vert., 2° éd., VI, p.227": ? — 261 — è $ ‘L'une, qui correspondrait à la figure 118 de Chemnitz (1782, Conch. Cab. VI, p. 124, pl XII) citée par Lamarck, serait un Amphidesme des Antilles : aussi “Philippi (1850, Abbild. Conch., II, p. 104) et M. Dall (1901, Synops. Lucinacea, Proc. U.S. Nat. Mur., XXII, | p. 798) ont-ils fait du Lucina reticulata Lamarck une espèce de Semele (S. proficua Pult.). L'autre serait une Lucine Européenne dont l'identité “demeure douteuse : d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IT, p. 638), ce serait pro- bablement le Lucina (Phacoides) borealis Linné, et, en “out cas, ce n’est certainement pas le Lucina (Jagonia) reticulata Poli [Tellina]. -Quant à ce Tellina reticulata Poli (non Linné, nec “Chemnitz), qui est le Lucina reticulata de Payraudeau, “«’e’t une espèce Européenne bien reconnaissable, ornée “de côtes nombreuses, fines, bifurquées seulement sur les régions latérales, mais elle doit être désignée, d’après EM: Dali (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798), sous l'appellation de Jagonia decussata O. G. Costa. …_ Comme on l’a vu plus haut, le L. ypecten Lamarck {= L. orbiculata Montagu — L. jagon Adanson], con- fondu avec ce L. reticulata (Poli) Payr. par beaucoup “d'auteurs, est un Mollusque exotique (Sénégal) tout à fait différent de l’espèce de Poli [— pecten auct. (non D Lk.)] : celle-ci habite surtout la Méditerranée et les côtes océaniques de France, bien qu'elle ait été signalée aussi aux Canaries et même à San Thomé (1). —… MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent pour Ce J. reticulata Poli deux variétés de coloration : flavida “et cœrulans Monterosato (1878, Enum. e sinon. Conch. edit. p. 59). RE 1) Dans ces localités Africaines, elle vit donc en compagnie (Au véri- UE : “tablé L. pecten LKk — L. jagon Adans., ainsi que nous l'avons fait re- marquer plus haut. Coll. du Muséum.— Arcachon (coll. Petit, 1873); Agdex St-Raphaël; Cannes (coll. Petit, 1873); Antibes (Gay, 1860; coll. Petit, 1873); Corse (Payraudeau, 1827); Ajac-- cio (D' Jousseaume, 1916); Naples (Coëta, 1852); Sicile: (coll. Petit, 1873); Palerme (de Monterosato, 1872); Adriatique (coll. Petit, 1873); Cherchell (de la Seiglière,. 1905); Gabon (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard,. 1905 : Arcachon, Hendaye, Banyuls-sur-Mer, Palavas, Cette, Marseille, Sanarv, St-Henri, Porquerolles, St-- Tropez, St-Raphaël, Canne”, Ajaccio, Bastia, Tizzano,, Oran, Beni-Saf, Sfax (1). CODOKkIA (JAGONIA) COSTATA d’Orbigny. 1846. Lucina costata D'ORBIGNY (non Tuomey et Hol-- mes, nec (Gabb), Voy. Amér.. mérid., Moll., p. 586. 1847 — ornata C. B. ADAMS mss. (non Agassiz,. 1845, nec Reeve, 1850) [feste: Dal]. 1850. — textilis PHicippr (non Guppy), Abbild.. Gonch., IT, p. 104, Lucina,. pl. IL, fig. 7. 2 1850. — Antillgrum REEVE (non Gabb), Conch. Icon. . pl. X, fig. 37. | 1852. — — Rve, C. B. Apams, Cat. Lucina West” | Indian, Contrib. Conch., p. 2438. 1853. — costata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist, Cuba, | Moll., II, p. 296, pl. XXVIL tig. 40-42. 1857. L. (Codakia)Antillarum Rve., H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.. II, p. 468. 18957. Lucina — — P. FISCHER, Cat. Coq. rec. Beaw Guadeloupe, Revue Coloniale,- XVIII, p. 501. — DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zoo]. Harv. Coll.. Cambr., XII, p. 264. 1886. — — (1) Comme je l'ai dit plus haut, on constate, en consultant la collection de Locard, que la soi-disant espèce 1des côtes ide France nommée SsuC- Cessivement par lui Lucina carnaria (1886, Prodr. malac. franc., Moll. MAT., P. 465), puis Lucina mirabilis (1892, Coq. mar. côtes France, tp, 314): est le S{rigilla carnaria Linné, des Indes Occidentales. £ — 263 — 1900. L. (Myrtea) costata d'Orb., DAUTZENBERG, Crois, « (Chaza- lie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIIT, p. 256. 1901. Codakia (Jagonia) costa- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. ta d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXII, p. 800. 1901. Codakin (Jagonia) costa- DALL et SIMPSON, Moll. Porto ta d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX, p. 492. Le L. textilis, considéré déjà par Philippi comme se rapprochant du L. costafa. d'Orb., lui est réuni par: M. Dall, qui admet pour autres synonymes L. Antillarum Reeve et L. ornata C. B. Adams mss. (non Agassiz, nec: Reeve) (1). Le L, costata d'Orb. est une coquille cunéiforme, ren- flée, ornée de côtes rayonnantes fasciculées, souvent alternativement plus grandes et plus petites, croisées. par de fines stries concentriques (2). C’est une espèce de l'Atlantique Américain, depuis la Caroline du Nord jusqu’au Brésil. Coll. du Muséum. — Floride {coll. Petit, 1873); An- tlles (de la Seiglière, 1905; D' Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba {de Boury, 1913) ; Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] ; Martinique (Rousseau, 1842; D' Jousseaume, 1916); Bahia (P. Serre, 1912). Près du J. costata d'Orb. M. Dall (1901, Synopsis Luci- (1) L. ornata Agassiz, 1845, «est un fossile miocène (d'Europe; L. ornala Reeve, 1850, est un Divaricella de l'ile Maurice. , D'autre part, le nom de L. costata a été donné : 1° par Tuomey et Holmes (1856, Pleioc. Foss. S. Carol., p. 60, pl. XVIII, fig. 12-18) à une forme Miocène des Etats-Unis, devenue le Phacoides Tuomeyi Dall (1903, flert. Fauna Florida, p. 1385, pl. 52, flg. 1); 2° par Gabb (1873, Geol. St-Domingo, p. 251) à ‘un fossile Oligocène de la Jamaïque qui est le fagonia textilis Guppy [non Phil.] (1896, Proc. U. S. Nat. Mus., XIX, p. 326, pl. XXX, fig. 1). Enfin une autre forme Oligocène (de la Jamaïque, rattachée par GuppY Lomme variété au L. pecten et ‘appelée L. Antillarum par Gabb (1873, doc. cit., p. 251) est, pour M. Dall, une espèce distincte, sous le nom de- Jagonia Vendryesi (1908, Tert. Fauna Florida, p. 1348, pl. 52, fig. 4). 1 (2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philaid., XXIV, p. 87) avait -crw - pouvoir assimiler ce L. costata A'Orb. au L, tigerina LL. : ce rappro- Chement est inexplicable. GR nacea, p. 800 et 822, pl. XXXIX, fig. 6; 1905, Tert. Fauna Florida, p. 1351) place une petite espèce de Porto Rico, intermédiaire entre les Jagonia typiques et les Parvi- lucina, le Codakia (Jagonia) portoricana à coquille plus renflée, avec une sculpture plus fine et plus uniforme. Une forme des Bermudes, qui paraît également appar- tenir au même groupe a été décrite par Verrill et Miss Bush (1900, Addit. Mar. Moll. Bermudes, Trans. Connect. Acad. Sc, X, p. 518, pl. LXIIL, fig. 12-13) Sous le nom Lucina nux, déformé en L. lux dans le Zoological Record for 1900 (Moll., p. 88) : c’est une petite coquille obliquement ovale, plus haute que large, à sculpture cancellée, formée de stries concentriques croisant une douzaine de côtes radiales, fréquemment dédoublées, qui sont séparées par des intervalles pourvus de trois à cinq fines costules. Le L. (Codokia) quadrata Angas (1877, P. Z. $. L, p. 176 et 192, pl. XXVI, fig. 24), des environs de Sydney, e & une coquille très inéquilatérale, qui est ornée de très fines stries concentriques et de larges côtes rayonnantes aplaties et chez laquelle le bord Ra EUnE des valves ne présente pas de denticulations. Le L. (Codokia) hawaïiensis E. A, Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 183, pl. XIII, fig. 8-8 a), des iles Sandwich, rappelle par sa forme le L. quadrata Ang., mais il offre une sculpture différente, les stries concenhiques étant plus espacées et les côtes rayon- nantes plus distinctes, et surtout il possède des denticu- lations sur le bord interne des valves. Le L. (Codokia) levukana E.-A. Smith (1885, « Chal- | lenger », p. 181, pl. XIII, fig. 6-6 a), des îles Fidji, se distingue également du L. quadrata par le bord des valves finement denticulé : c’est une petite coquille (2 à. 3 mm.) à contour oblique, à région antérieure formant -995-— une large expansion et à sculpture concentrique plus <éveloppée que la radiale. Le L. (Codokia) congenita E.-A. Smith (1885, « Chal- lenger », p. 182, pl. XII, fig. 7-7 a), du Nord de l’Aus- tralie, ressemble beaucoup à levukana, mais avec la formé moins oblique, l'expansion du côté antérieur moins grande, les côtes concentriques plus développées, les denticulations du bord interne moins nombreuses et plus fortes. M. Ch. Hedley (1899, Moll. Funafuti, Mem. Austral. Mus., III, p. 497, fig. 51) a décrit comme forme voisine de congenita un L. (Codakia) oblonga de Funafuti et du Queensland. Le L. (Codokia) fijiensis E.-A Smith (1885, « Chal- lenger », p. 184, pl. XIII, fig. 9-9 a), des îles Fiji, se dif- férencie de levukana en ce que c’est, au contraire, la sculpture rayonnante qui e°t plus accentuée que la con- centrique. Selon M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamel- libr., p. 171), très près de ce L. fijiensis se place le L. pisi- dium Dunker (1860, Malak. Blätt., VI, p. 227; 1861, Moll. Japan, p. 28, pl. III, fig. 9), forme Japonaise et Austra- lienne (1915, Hedley, Proc. Linn. Soc. N. $S. Wales, LXXIX, p. 699, pl. 79, fig. 25-28) à laquelle Lischke (1871, Japan. Meer. Conch., II, p. 132) identifie le Lucina (Coda- kia) parvula Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. His, VIII, p. 36; 1862, Otia Conchol., p. 174). Trois autres espèce: de Codokia ont encore été dé- crites : L. (Codakia) ambigua Brazier ‘1898, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIII, p. 272), de Victoria; L. (Codakia) minima Tenison Woods (1876, Proc. R. Soc. Tasman., p. 162), du golfe de Siam, de Singapour, d'Australie (Victoria) et de Tasmanie, auquel M. Lynge 3 = 966 = (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p: 171) iden— tifie le L. (Codakia) Tatei Angas a P. Z::5:1L:,:p1868: pl. 54, fig. 19)5 L. (Codakia) tumida Preston (1907, Ann. Soc. R. Malac. Bruxelles, XLI, p. 73, fig.), des Philippines (1). Genre DIVARICELLA von Martens, 1880. Le genre Divaricella von Martens, 1880 [ = Cyclas Mürch, 1853, non Lamarck, 1799, = Egraca\(pars) Leach, 1852], qui a pour type Lucina angulifera v. Mart. = or- nata Rve., se caractérise ainsi : Coquille plus ou moins orbiculaire et généralement assez convexe; valves ornées de stries divergentes angu- leuses à double inflexion. Aréas dorsales antérieure et postérieure habituelle- ment absentes. Lunule petite et profondément déprimée, asymé- trique, plus développée dans la valve droite. Pas de corselet. Deux dents cardinales dans chaque valve. Dents latérales variables : antérieures ordinairement faibles, mais présentes et cituées près des cardinales; postérieures obsolètes dans quelques espèces. Impressions musculaires lucinoïdes. Bord interne des valves crénelé. Ce genre se subdivise en 3 sections : , Section Divaricella s. str., type : L. angulifera v. Mart. — Coquille suborbiculaire, subglobuleuse, subéquilaté- rale, ornée de stries faisant un angle sur une ligne radiale partant des sommets. Aréas dorsales pas indi- quées. Sommets pas nets. Ligament et résilium réunis, (1) Le nom spécifique fumida avait été déjà employé par Reeve pour: un Lucina s. str., d'habitat inconnu, et peut-être par A. Adams pour Un. Loripes (voir p. 82). — 267 — profondément enfoncés dans un sillon, mais non in- ternes. Deux dents cardinales [2 a et 4 b; 3a et 3 b] dans chaque valve. Dents latérales variables : les anté- rieures faibles plus ou moins rapprochée” des cardi- noles, les postérieures éloignées et habituellement obso- lètes. Section Pompholigina Dall, 1901, type: L. gibba Gray. — Coquille extrêmement renflée. Aréas dorsales indiquées. Ligament externe. Dents cyclodontes. Bord interne non crénelé. Section Lucinella Monterosato, 1883, type : L. commu- tata Phil = divaricata L. — Coquille semblable à Diva- ricella, mais ligament obsolète et résilium complètement interne dans une fossette oblique comme dans Semele. DIVARIGELLA QUADRISULGATA d'Orbigny. 1782. Tellina divaricata CHEMNITZ (non Linné), Conch. Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129. IL OA ARR IARRNE EN EEE Encyel. Méthod., Vers, pl. 285, fig. 4 a-b. 1815. Tellina divaricata Woop (non L.), Gener. Conchol., P. 195, pl. 46, fig. 6. TOATOURE — (pars) DILLWYN (non L.), Deser. Cat. Rec. Sh., I, p. 102. 1818. Lucina — (—) LAMARCK (non L.), Anim. s. vert. ND pAAE 1824 — — Uk, SAY (non L.), Journ, Acad. Nat. Sc. Philad., IV, p. 148. ST — — — DESHAYES (non L.), in LAMARCK, Anim. &. vert, 2% éd, VI, p. 226. 1841. — —— — GOULD (non L.), Rep. Invert. Massachus., ed, I, p. 70. 1942 00, — — (pars) HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv. Sh:, p. 75. 1846. — quadrisulcata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584. 1850. L. (Loripes) — d'Orb., MôrcH, Cat. Conch. Kierulf, p. 23. Te 1851. Lucina sirigilla — amçcricana — Conradi — quadrisulcata 1853. Cyclas — 1851. L. (Cyclas) divaricata 1863. Lucina quadripartita (ap- sus) 1869. Lucina quadrisuleata d'Orb. 1812: L. — dentata (Cyclas) — 1873. Lucina — 1873. Cyclas —— 1878. Lucina quadrisulcata d'Orb. 1883. 1883. 1883. 1883. 1885. 1886. L. — commutata Dunker mss., — americana C.B. Ad, — divaricata LXK., — quadrisulcata d'Orb., — strigilla Stimps. — quadrisulcata d'Orb., (Divaricella) quadrisul- cata d'Orb., STIMPSON, Sheils New England, DE e C. B. Apams (non Defrance), Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conch., p. 248: D'ORBIGNY, Prodr. Paléoni. TT, D: AE VpDI MR EE eSO D'ORBIGNY, ên SAGRA, Hist. Cuba, Moll.,: p. 294, pl "XXMIT, fig. 34-36. MôrcH, Cat. Conch. Yoldi, I, p- 32. H. et A. ApaMmsS (non L.), Gen. Rec. Moll., Il, p. 467. CHENU {non L.), Man. Concb. Il, p. 120, fig. 572. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 286. PFEIFFER, Conch. Cab., Venera- cea, p. 268, pl. 42, fig. 1. GouLp (non Wood), Rep. Invert. Massachus., ed. Il, mp. 99, fig. 405. TRYON (non Wd.), Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 85. TRYON (non Wd.), Amer. Mar. Conch, p. 169, pl XXXTI/, OUT : VERRILL (non Wd.), Rep. Invert. Anim. Vineyard Sd.,, p. 686, pl. XXIX, fig. 211. ARANGO, Contr. fauna malac. Cuba, p. 256, ARANGO (non Phil.), ibid., p. 256. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, VIII, p. 229. BRAZIER, ibid., p. 229. BRAZIER, ibid., p. 229. BRAZIER, ibid., p. 229. E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 171. DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 266: ar pdd sé — 269 — 1889. L. (Divaricella) quadrisut- DALL, Bull. U. 8. Nat. Mus, n° cata d'Orb. 317, p. 90. 1900. L. {(Divaricella) quadrisul- DAUTZENBERG, Crois, « Chaza- cata d'Orb., lie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XIII, p. 256. 1901. Divaricella quadrisulcata DALL, Synops. Lucinacea, Proe. d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 815. 1901. Divaricella quadrisulcata DALL et SimpsON, Moll. Porto d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX, p. 49%. 1903. Divaricella quadrisulcata DALL, Tert. Fauna Florida, dOrb., p. 1389. 1915. Lucina divaricata LK., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 139. Sous l'appellation de Tellina divaricata Chemnitz à figuré une forme plus grande et moins convexe que la véritable espèce Linnéenne de ce nom : c'est le Divari- cella quadrisulcata d'Orbigny, qui se rencontre dans la mer des Antilles et sur la côte Américaine depuis le Massachu etts jusqu’au Brésil. La même confusion a été faite par Lamarck : en par- ticulier, dans la collection du Muséum, il à déterminé Charnière de DivariceNa quadrisulcata d'Orbigny. comme L. divaricata une coquille d'aspect subfossile, qui, correspondant aux figures de l'Encyclopédie Métho- dique (pl. 285, fig. 4 a-b) citées par lui et ayant la taille qu’il indique (30 mm. de largeur), est un spécimen de ce L. quadrisulcata d'Orb. Chez cette espèce de d'Orbigny, les valves convexes et ornées de stries divariquées assez écartées sont pour- vues de 4 sillons rayonnant sur la région antérieure; — 270 — la lunule est asymétrique et plus développée sur le côté droit; il y a dans la valve droite un petit denticule latéral [LA 1] qui est rapproché des dents cardinales et qui s'adapte entre deux tubercules [L A 11 et L A 1v] sur la valve gauche; la cicatrice musculaire antérieure est courte; le bord interne des valves, qui paraît lisse à l'œil nu, est pourvu de fines crénelures. | Coll. du Muséum. — Une coquille subfossile déter- minée par Lamarck L. divaricata. Beaufort (Sanderson Smith, 1840) ; Charleston (D' Jous- seaume, 1916; Antilles (D' Jousseaume, 1916) ; La Havane (P. Serre, 1910); Bahia (Duyrivel, 1841; coll. Petit, 1873; P. Serre, 1912); hab.? (Featherman, 1885). DIVARICELLA ORNATA Reeve. 1850. Lucina ornata IREEVE (non Agassiz, nec C. B, Adams), Conch. Icon., pl. VAI, fig. 48. 1857. L. (Cyclas) — Rve. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll. TND 261: 1869. L. quadrisulcata d'Orb. var. PFEIFFER, (Conch. Cab., Venera- A (7), cea, p. 269. 1870. L. (Cyclas) quadrimacula- Mac ANDREW, Rep. Mol]. Test, ta (lapsus) Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 448. LR: 1871. Lucina ornatissima P. FiscHER (non d'Orb.), Faune conch. Suez, Journ. de Con- chyl., XIX, p 246 1877. L. (Cyclas) ornata Rve., ANGAS, P. Z. S. IL, p.192: 1880. L. (Divaricella) angulifera von MARTENS, in MôBius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 324, pl. XXII, fig. 14-14 a. 1883. Lucina ornata Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VIII, p. 229. 1884, L. (Divaricella) ornata Rve., E.-A. SmiTH, Zool. Coll. « Alert », p. 103. 1885. Lucina _— — E.-A. Surr, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 1717. 1886. — quadrisulcata d'Orb., A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist, 5°,8, XVIII, p. 98. — 211 — 4897. L. (Divaricella) quadrisul- SOWERBY, Mar. Sh. South Afri- cata d'Orb., Ca, ADP. p. 26. -4901. — — — STURANY, Exp. « Pola », Lamel- : libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, [LXIX, p. 285. 1901. Divaricella angulifera Mart., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 844. 1903. — ornata Rve;, DALL, Tert. Fauna Florida, Pp. 1387 et 1388. 1909. — angulifera v.Mart., HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Austral. Ass. Adv. Se. … p. 347. 1916. D. quadrisulcata d'Orb. f. Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. ornata Rve., Mus. hist. nat. XXII, p. 185 et 187. 1916. Divaricella angulifera Mart., HEDLEY, Prelim. Ind. Moll. West. Austral., Journ. R. Soc. West. Austral., I [1915], p. 12. 1918. _— — — “HEDLEY, Moll. IN. West. Austr. Proc. R. Geogr. Soc. Austra- lasia, 1916-17, p. 4. 1919. Lucina — — NN. ODHNER, Contr. faune malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XII, p. 26. Une coquille de la Mer Rouge a été identifiée au L. quadrisulcata d'Orb. par Mac Andrew (1) et par M. Stu- rany (2) : j'ai montré (1916) que, contrairement à l’avis du D’ Jousseaume, il n’y a là aucune erreur de détermi- nation. En comparant des individus recueillis dans la Mer Rouge et aux Seychelles avec de nombreux exem- plaires provenant de Cuba et de Bahia, j'ai constaté chez les uns comme les autres l’existence des mêmes carac- tères et je ne peux donc que me ranger sur ce point à l'opinion d’A.-H. Cooke (1886) qui admet l'identification . (1) Ainsi que le dit A. H. Cooke, le nom quadrimaculata employé par (Mac Andrew est certainement un lapsus. (2) C’est évidemment la même forme pour laquelle P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., XIX, p. 216) renvoie À la figure 47 a de Reeve 11850, Conch. Icon., pl. VIII) tout en l'appelant L. ornatissima d'Orb, : mais, d’après ce que d’Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584) jdit de son espèce, ce nom est bien plutôt synonyme de L. Macandreæ H. Adams, ainsi que l’a supposé E.-A. Smith. — 272 — de cette forme de la Mer Rouge avec le L. quadrisulcata d'Orb. des Antilles. Par contre, il est dans l’erreur quand il affirme qu'il y à identité également avec L. Cumingi A. Ad. et Ang. : cette dernière espèce offre des caractères nettement dis- tinctifs, ainsi que nous le verrons plus loin. En conséquence, quelque surprenante que puisse paraître cette conclusion, la forme de la Mer Rouge et des Seychelles s'éloigne notablement de ce L. Cumingti qui a pourtant une distribution géographique plutôt ana- logue et se rapproche complètement du L. quadrisul- cata, d'habitat bien plus différent (1). Toutefois, comme le nom de L. angulifera à été attri- bué par von Martens (1880) à une espèce de la Mer Rouge, des Seychelles, de Maurice et de la Nouvelle Galles du Sud, dont la description, malheureusement trop insuffisante, peut cependant s'appliquer à la forme: qui nous occupe et comme, d'autre part, il est synonyme, d’après E.-A. Smith (1855, Rep. « Challenger » Lamel- Hbr., p. 177) et M. Dall {1901, Proc: :U.:S.:Nat. Mus., XXIII, p. 814), de L. ornata Reeve (1850, Conch. Icon. pl. VIII, fig. 48) (2), peut-être y aurait-il lieu de con- server cette appellation d’ornata Rve. pour cette coquille Africaine, à titre de simple forme géographique de L. quadrisulcata d'Orb. (3) ? Coll. du Muséum. — Mer Rouge, Suez (D' Jousseaume, 1916); Seychelles (Rousseau, 1841). (4) Von Schrenck (1859-67, Reis. Amur-Land, II, Zool. Moll., p. 519) & identifié au L. quadrisulcata d'Orb. une espèce de la Manche de Tartarie. (2) Le nom de L. ornala avait été employé antérieurement : 1° par Agassiz (1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc. Nat eV P. 64) pour un fossile miocène d'Aquitaine, auquel Deshayes (1850, Tr. élém. (ConCh., I, 2e p., p. 784) a cru pouvoir identifier une forme vivante. du Sénégal; 20 par C. B. Adams (1847, mss., {este Dall) pour une espèce- des Antilles, qui est le Jagonia costata d'Orb. (3) Pfeiffer (1869, Conch. Cab Veneracea, p. 269) rattachait (d’ailleurs. déjà, bien qu'avec doute, au L. quadrisulcata 1e L. ornata comme va- riété A. EP G.-B. Sowerby (1897, Mar. Sh. S. Africa, App., p. 26) a adopté le nom de L. quadrisulcata pour une coquille- Sud-Africaine assimilée par E.-A. Smith (1903, Proc. Malac. Soc. London, V, p. 399) à une espèce que Vanatta (1901, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., LIII, p. 184, pl. V. fig. 10-11) a décrite sous le nom de L, (Divaricella) Dal- liana comme se distinguant du L. quadrisulcata d'Orb. par l'existence d’une bande lisse dans la région où les stries présentent leur angle de divergence : mais ce caractère, ne s’observant que dans les exemplaires com- plètement adultes, correspond peut-être simplement à ‘un phénomène d'usure, et alors il s'agirait encore de la forme précédente. Une autre espèce de l’Afrique du Sud désrile par: G.-B. Sowerby le L. {Divaricella) l'ratula (1889, Journ.. of Conchol., VI, p. 155, pl. I, fig. 5; 1892, Mar. Shells South Africa, p. 61, pl. IL, fig. 63) a également le bord crénelé, mais les stries sont extrêmement fines et à peine visibles à l'œil nu. Enfin . d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584) a mentionné un-L. sechellensis, à coquille trans- verse assez courte, tronquée aux deux extrémités ef ornée de côtes larges et élevées, mais il lui attribue un bord entièrement lisse, caractère par lequel celte espèce se rapprocherait, au contraire, du L. Cumingi. DIVARICELLA EBURNEA Reeve. 1850. Lucina eburnca REEVE (non Gmelin, nec Des-- hayes), Conch. Icon. pl, VII. , < fig. 49. 1855-57. — — Rve,. CARPENTER, Cat. Reigen coll. Mazatlan Moll., p. 101. 1857. L.(Cyclas)— —— H. et A. Apaus, Gen. Rec. Moll. ; IT, p.467. 1857. Lucina —- — CARPENTER, Rep. Moll. West. Coast North America, p. 187. 248, 308. — 274 — 1864. Lucina eburnea Rve., CARPENTER, Suppl. Rép. p. 537 : et 620. ARAUE 1869. — quadrisulcata d'Orb. PFEIFFER, Conch. Cab. Venera- var. B, cea, p. 269. 14883. —. eburnea Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VIII, p. 229. 1501 — — — E.-A."SmiTH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 178. 1894. L. (Divaricella) dentata STEARNS (non Wood), Shells Lower California, Proc. U. S. Nat. Mus., XVII, p. 148. 1901. Divaricella eburnea Rve., DALL, Syvnops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 845. Pfeiffer rattachait le L. eburnea Rve., du Pacifique Américain, comme variété au L. quadrisulcata d'Orb., des Antilles (1), et E.-A. Smith ne trouve aucun tarac- tère bien précis permettant de les séparer : la forme et la convexité de la coquille, la lunule, la sculpture, la dentition, les fines crénelures du bord des valves sont tout à fait semblables. Cependant M. Dall maintient les deux espèces dis- tinctes : le L. eburnea aurait une lunule plus courte, plus large et cordiforme, des dents latérales bién déve- loppées à tout âge, une sculpture plus arquée (2). Coll. du Muséum. — La Paz (Môrch, 1869) ; Chili {Neveu-Lemaire, 1903). ne Un autre Divaricella de la côte Pacifique Américaine (de Mazatlan à Acapulco), le D. perparvula Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 815 et 829, pl. XXXIX, fig. 8) — Lucina pisum Philippi [non Sow., nec d'Orb., nec Rve.] (1) Sowerby (1897, Mar. Shells South Africa, APD., p. 26) identifie. le L. eburnea Rve. à la coquille Sud-Africaine qu’il nomme L. quadrisul- cala d'Orb. (2) Comme le dit P. Fischer (1887, Man. Conchyl., p. 1443), il y'a un Lucina eburnea Gmelin [Venus], qui est le Jagon d’Adanson. D'autre part il existe aussi un Lucina eburnea Andrzejowski (1885, Deshayes, Bull. Soc. (Géol. France, VI, p. 3%M), qui est un fossile ter- tiaire de Podolie, et un Loripes eburnea Conrad (1847, Proc. Acad Nat. SC. Philad., III, p. 293), de l’Eocène du Mississippi. AG ds (1850, Abbild. Conch., IF, p. 105, pl. I, fig. 9) (1), est une petite espèce (8 mm. de diamètre) qui se distingue des stades jeunes du L. eburnea par une coquille plus ren- flée et par des stries plus espacées. DIVARICELLA DENTATA Wood. 4815. Tellina dentata Woop, Gener. Conchol., p. 195, pl. 46, fig. 7 (non Lucina den- tata Defrance, 1823). 1817. — DILLWYN, Descer. Cat. Rec. Sh, Tp:1103. 4825. Lucina divaricata var. ? Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. 1842, — — var. den- tata Wd. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76. 1846. — serrata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid, Moll., p. 584. 1848. — Chemnitzi Puaizippr, Zeitschr. f. Malak., V, "a De ON LS 4850. — divaricata REEVE (non L. nec Chemn.), | : Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47. 4852. — Chemnitzi Phil. C. B. Apams, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conch., p.244. 4852.- — pilula C. B. ApaMs, ibid., p. 244. 1853. — serrata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Mol, Il, p. 295, pl. XXVI, fig. 37-39. 4883. — dentata Wd. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N, S. Wales, VIII, p. 229. 1883. — Chemnitzi Phil. BRAZIER, ibid., p. 229. 1883. — pilula C.B. Ad. BRAZIER, ibid., p. 229. 4883. — serrata d'Orb. BRAZIER, ibid., p. 229. 1885. — dentata Wa. E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 177. 41889. L. (Divaricella) dentata Wd., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus, n° 37, p. 50, pl. LILI, fig. 6. 1900. — — —— MDAUTZENBERG, Croïs. « Chaza- x lie » Moll. Mém. Soc. Zool. , France, XIII, p. 2957. 1901. _— — — Dar, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus.,-XXIII, p. 815. (1) Pour les L. pisum Sow., d’Orb., Rve., voir plus haut, p. 2#2. 7976. Sous le nom de L. divaricata Reeve a représenté (1850, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47) une coquille qui, différente: à la fois des deux espèces appelées ain”i par Linné et par Chemnitz, est le Lucina dentata Wood [Tellina] — [, serrata d'Orbigny = Chemnitzi Philippi = pilula: C. B. Adam, des Antilles (1). Chez ce L. dentata (2), qui offre une sculpture très. semblable au L. quadrisulcata d'Orb. et qui a également une cicatrice musculaire antérieure courte, il n'existe: qu'un seul sillon sur le côté antérieur, il n’y a, à droite: comme à gauche, aucune trace de denticule antérieur et le bord de, valves est pourvu de larges dents correspon- dant aux stries divergentes (3). Deshayes, dans son Traité élémentaire de Conchy- liologie (1843-50) a figuré pl. 16, fig. 9-11, sous le nom de: Lucina divaricata Lk. (explic. planche:, p. 10) rectifié par lui en L. dentata (Wood) Desh. (2° p., p. 796), une- forme qu'il mentionne de Nouvelle Zélande et qui, d’après cet habitat, serait plutôt le L. Cumingi A. Ad. et Ang. : mais l'existence d’un bord des valves crénelé: et l'impression musculaire antérieure dessinée courte- (bien que décrite comme allongée) laissent supposer qu'il s’agit bien du L. dentata et que l'indication de: localité est erronée. Coll. du Muséum. — Antilles (B” de Vielcastel, 18.2) ;: zuba (D Jousseaume, 1916); hab.? (Featherman, 1885). (1) Brazier (1883, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VIII, p. 229), qui réunit au L. dentata, comme espèce unique, presque tous les Divaricalla,. lui assimile en particulier un Lucina Lamarcki Dunker, des Antilles. (2) ‘Le même nom spécifique Lucina dentata a été employé par De- france (1823, Diet. sc. natur., XXVII, p. 275) pour un fossile de Pontle- voy et par Basterot (1825, Mém. Soc. hist. nat. Paris, If, p. 87) pour un: fossile de Dax. (3) E.-A. Smith (1885) regardait comme étant peut-être synonyme «de- L. dentata le L. strigilla Stimpson (1851) que M. Dall (1901), d’après. l'examen du type, identifie au L. quadrisulcata d’Orpb. 1843. Lucina divaricata 41863. L. (Cyclas) Cumingi 41865. Lucina Cumingi Ad.et Ang, 1873. — divaricata 4877. L. (Cyclas) Cumingi Ad. et Ang., 1878. Lucina divaricata 1880. — — 41883. — Cumingi Ad.et Ang. 1884. L. (Divaricella) Cumingi Ad. et Ang. 4885. L. (Divaricella) Cumingi Ad. et Ang. 4885. Lucina dentata 1904. Divaricalla Cumingi Ad. et Ang. 41906. 10e 1913. 1918. — 277 — DIVARICELLA CUMINGI A. Adams et Angas. in DIEr- Zealand, GRAY (non Lamarck), FENBACH, Trav. New IT ‘p. A. ADAMS et ANGAS, P. Z. S. L. p. 426, pl. XXXVII, fig. 20. ANGAS, Mar. Moll. South, Aus- tral., P..7.S,.;.p. 691: HUTTON (non Lk.), Cat. Mar. Moll. New Zealand, p. 74. 251. ANGAS,°P: 7°1S.,1%., p.192: HUTTON (non Lk.), Rév. Coq. Nouv. Zélande, Journ. de Con- CV XXI p "51 HUTTON {non Lk.), Man. New Zealand Moll., p. 155. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, VIII, p. 229. E.-A. Suit, Zool. Coll. « Alert», p. 508. E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 177. HUTTON (non Wood), Rev. Rec. Lamellibr. New Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884], p. 525. HUTTON, Ind. Faunæ N. Zea- jandep 92: HEDLEY, Res. Dredg. ‘Contin. Shelf New Zealand, Trans. N, Zeal. Inst., XXXVIII, p. 73. HEDLEY, Zool. Res. « Endea- vour », Moll., p. 92. SuTER, Man. New Zealand Mol]. p. 913, pl. 58, fig. 18. HEDLEY, Check-List Mar. Fauna N. S. Wales, Moll., Journ. R. Soc. N. S. Wales, LI [1917], p. 18. Var. Huttoniana Vanat{a. 4901. L. (Divaricella) Huttoniana VANATTA, Proc. Acad. Nat. Se. Philad., LIL, p. fig. 14-15. 184, pl. V, 1913. D. Cumingi Ad. et Ang. var. SUTER, Man. New Zealand Moll., Huttoniana Van. p. 914. Le L. Cumingi, trouvé à Ceylan, en Australie et en Nouvelle-Zélande, est, à l’état adulte, la plus grande espèce du genre Divaricella : elle offre, comme le dit. E.-A. Smith, des caractères absolument distinctifs : sa coquille orbiculaire, presque équilatérale, à côté anté- rieur arrondi, à côté postérieur tronqué et quadrangu- laire, présente une lunule étroite lancéolée et un liga- ment externe; il y a, dans la valve droite, un denticule latéral antérieur [L Ar] assez écarté des dents cardi- V.D. nales; la cicatrice musculaire antérieure est très allon- gée; le bord interne des valves est entièrement lisse. M. Suter (1913) rattache au D. Cumingi le L. (Divari- cella) Hulloniana Vanatta comme variété beaucoup moins globuleuse, à texture plus délicate, avec des som- mets moins élevés et une longue lunule étroite. Coll. du Muséum. — Nouvelle-Irlande (Quoy et Gai- mard, 1829); Australie (J. Verreaux, 1844); Nouvelle- Zélande (H. Filhol, 1875); hab.? (D' Jousseaume, 1916). DIVARICELLA MACANDREÆ H. Adams. 1870. Lucina (Cyclas) Macan- H. ApaMs, Shells Red Sea, P. Z. dreæ S. L., ,p. 194 0pT XVII fig. 15. Lin) is. —. 219 — 1870. Lucina (Cyclas) Macan- MAC ANDREW, Rep. Test. Moll. dreæ H. Ad. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 4e s., NI, p. 448. 1885. Lucina Macandreæ H. Ad, E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 177. 1896 0 — — — A.-H. COokE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5 6. XVIII, p. 99. 1888. Cyclas — - JOUSSEAUME, Moll. rec. Faurot Mer Rouge, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 210. 1901. Lucina — — STURANY, Exp. « Pola », Lamel- | libr. Roth. Meer., Denksehr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 284. 1909. Divaricella — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Austral. Assoc, Adv. Sc... p. 341. 1916. — = — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull, Mus. hist. nat., XXII, p. 187. ‘Le L. Macandreæ H. Ad., du golfe de Suez et lu Queensland, est regardé par E.-A. Smith (1885) comme pouvant être identique au L. ornatissima d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mér., Moll., p. 584), forme insuffisam- ment décrite de l’île de France (1). Cette espèce a des sommets assez élevés, une lunule un peu grande, une dent simple assez grosse dans la valve droite, une cicatrice musculaire antérieure large. Elle est surtout bien caractérisée par ses côtes diver- gentes nombreuses, assez étroites, granuleuses ou den- telées, fortement saillantes, séparées par des sillons très profonds et divariquées suivant un angle très aigu (environ 25°). Coll. du Muséum. — Massaouah, Kamaran, Djibouti (D' Jousseaume, 1916). (1) Nous avons vu pilus (haut (p. 271) qu’on me peut guère accepter l'opinion de P. Fischer (1871, Journ. de (Conch., XIX, p. 216) qui fait correspondre à la figure 47 à ide Reeve ce L. ornatissima d'Orb., à côtes divergentes très élevées et formant chacune une forte saillie séparée par un profond sillon. | — 280 — DIVARICELLA IRPEX E.-A. Smith. 1585. Lucina 'Divaricella) irpex E.-A. SMITH, Rep. « Challenger », Lamellibr., p. 176, pl.. XIIX, fig. 4-44. Cette espèce du Nord de l’Australie est la seule qui soit voisine du L. Macandreæ : elle se distingue surtout en ce que l’angle de divergence des côtes y est beaucoup moins aigu, Car il atteint environ 45°. Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916). DIVARICELLA (LUCINELLA) DIVARICATA Linné. . Tellina divaricata digitaria J. = 3. Cardium arcuatum 8. Lucina divaricata L. (pars) 2. Strigilla divaricata L., 29, Cardium discors . Lucina divaricata LK., 9. Tellina digitaria 1829. 1830. dy Lucina divaricata (pars) 1835. 1836-44— commutata trifaria divaricata L., commutata Phil. LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 671. Por (non L.), Test. Utr. Sicil., p. 47, pl. 15, fig. 25. MONTAGU, Test. Brit, p.85», Di LTPANENRe LAMARCK, Anim. S. vert, VW, p. 541. TURTON, Conch. Insul. Britann,, PAU: DE GERVILLE (non Mtg.), Cat. Coq. Manche, p. 18. PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p42: O. G. ‘COSTA (non L.), Cat. Sist. Test. p'12%22; O. G. COSTA, ibid:, p. 14, 22: DESHAYES, Encyel. Méth., Vers, II, p. 376. DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S. vert., 2° éd., VI, p. 226. Puizrppr, Enum. Moll. Sicil., I, p.32, pl. IT, fig. 15; Il,-p. 85. KRYNICKI, Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79. POTIEZ et MIcHAUD, Gal. Moll. Mus. Douai, Il, p. 198. MIDDENDORFF, Beitr. Malac. Ros- sica, III, Mém. Acad. Imp. Sc. Saint-Pétersbourg, 6° s., VI, p. 566. "FE A ST de ue dE Er A ef fhovere à — 281 — 1850. Lucina commutata 4850. — . arcuata Mig. 4852. — divaricata L., 4852. Egraca — — 14855. Tellina — == 4856. Lucina undularia 1857. L. (Cyclas) arcuata Mig. 1863-69. Loripes divaricatus L.. 1867. Lucina — — 1869. — = Dee 4870. — _ Li 1870. Cyclas — — 4872. L. (Cyclas) — LE 4872. Loripes — —- 2819: — — — PuiLippr, Abbild. Conch. II, p- 105. REEVE, Conch. Icon, pl. XI, fig. 61. LEACH, Synops. Moll. Gr. Brit. p: 311; LEACH, ibid., p. 311. HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 44. S. Woop, Crag Moll., p. 844. H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll. ITE, p.467. JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 285 ; V, p: 119, pl. XXXII, fig. 5. HiIDALGO, Cat. Moll. test. mar. Espagne, Journ. de Conchyl. XV,“ p.-48. PFEIFFER, Conch. Cab., Venera- cea, p. 210, pl. 42, fig. 12-44. HiDALGO, Mol. mar. Espana, p. 147, pl: 74, fig. % STOLICZKA, Cretac. Pelecyp. S. India, Mem. Geol. Surv. India, ID 252: TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 85. DI MONTEROSATO, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 23 et 38. DI MONTEROSATO, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 13. 4875. Lucina pellucida Caruana DI MONTEROSATO, ibid., p. 13. 18717. Loripes divaricatus L., JRITIRNE — — 4881. Loripes — - 4883. Lucineila commutata Phil. DI MONTEROSATO, Conch. Civita- vecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, p. 413. DI MONTEROSATO, (Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol., p. 5. pi MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 69. JEFFREYS, Moll, « Lightning » a « Porcupine » Exp. P. Z. SOI DEA lOUr p1 MONTEROSATO,Conch. litt. Me- dit., Nat. Sicil., III, p. 91. p1 MONTEROSATO, Nomenc]. gen. e spec., p. 18. 4 — 282 — 1886. Lucina commutata Phil, LOCARD, Prodr. malac. franç: Moll. mar. p. 463. 1891. L. (Divaricella) — — Di MONTEROSATO, Moll. foss. quatern. S. Flavia, Nat. Sicil.. X, De. ; 1892. Lucina — — LOCARD, Coq. mar. côtes France. p. 314. 1898. — — — LOcARD, Exp. scient. « Travail-- leur » et « Talisman », Moll. test. II, p. 280. 1898. Divaricella divaricata L.. BUCQUOY,DAUTZENBERG,/DOLLFUS,. Moll. Roussillon, II, p. 629, pl. XC, fig. 1-7. 1901. D. (Lucinella) — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 815. 1915. Divaricella — — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD, Mar. Moll. Sâo Thomé, Journ. of Conchol., XIV, p. 275. Le Tellina divaricata Linné (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 677) est une Lucine Européenne, qui est le type du sous-genre Lucinella Monterosato et qui à pour syno- nymes Tellina digitaria Poli (non Linné), Cardium arcuatum Montagu (1), Lucina commutata Philippi, L. trifaria Krynicki, L. undularia S. Wood, L. pellucidæ Caruana. Nous avons vu plus haut qu'avec cette espèce Lamarck a confondu une forme vivante de l'Atlantique Améri- cain, qui avait été figurée par Chemnitz (1782, Conch.. Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129) sous ce nom de Tellina divaricala, mais qui, plus grande et moins convexe, est le Lucina quadrisulcata d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584) : en particulier dans la collection (1) Le Cardium arcualum Mtg a été identifié par quelques auteurs à l’Astafle (Digilaria) digitaria Linné [Tellinal, mais Jeffreys (1879, Jour. Of Conchol., IT, p. 3) s’est assuré, par l'examen du type, que cette es- pèce de Montagu est le Divaricella divaricata Linné, auquel Poli a donné à tort le nom de Tellina digitaria. — Quant au Cardium discors- Mig., assimilé aussi par certains auteurs au Tellina divaricata L., ce n’est autre chose, suivant “AM. Bucquoy, Dautzenbeng, Dollfus (1898, MOIL. Roussillon, T1, p. 633) que le Tellina (Strigilla) pisiformis Linné, des Antilles, me | s OR du Mu éum, une coquille déterminée par Lamarck L. divaricata, est un individu de ce Divaricella quadri- sulcata d'Orb. D'autre part, Lamarck, en 1806 (Mém. foss. envir. Paris, Ann. Mus., VII, p. 239), regardait comme l’ana- logue parfait du L. divaricata une Lucine fossile du Bas in de Paris reconnue bien distincte par Agassiz (1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc. Nat., VII, p. 64), qui l’a appelée L. pulchella. Quant à la forme figurée par Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VII, fig. 47) sous le nom de L. divaricata, c'est encore une autre espèce : le Lucina dentata Wood [Tellina] — L. serrata d'Orbigny, des Antilles. Le véritable Lucina divaricata Linné, qui se trouve dans la Méditerranée et dans l’Atlantique depuis l’An- gleterre jusqu'aux Canaries (1), et mêmie à San Thomé (Le B. Tomlin et Shackleford, 1915), possède une coquille arrondie, bien renflée, ornée de stries flexueuses qui descendent obliquement du milieu de la coquille en se courbant vers chaque côté : 1l y a une fossette liga- mentaire tout à fait interne et courte en arrière des sommets, ce qui à motivé l’adoption de la section Luci- nella Monterosato. . MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Rous- sillon, I, p. 634, pl. XI, fig. 6-7) admettent une variété elata, plus haute en proportion de sa largeur. Coll. du Muséum. — Brest (D' Jousseaume, 1916); Carnac (Bévalet, 1835); Loire-Inférieure; Méditerranée (D' Jousseaume, 1916); St-Raphaël; Corse (D' Jous- seaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. {1) Cette espèce a été mentionnée par Tenison Woods de la Tasmanie et de l'Australie du Sud, indication fort probablement erronée due à une confusion avec une autre ferme. sp. es Locard, 1905 : Brest, Concarneau, Piriac, Sanary, Por- querolles, St-Raphaël, Oran. Chemnitz a repréenté dans la figure 130 du Conchy- lien-Cabinet (1782, VI, pl. 13) comme variété de son Tel- lina divaricata (non L.) une coquille soi-disant des Indes Occidentales, qui a été assimilée par Hanley (1842, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78) au Lucina sphæroides Conrad (1831, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VI, p. 262, pl. 11, fig. 9-10) d'Afrique et par Reeve (1859, Conch. Icon. pl. IX, fig. 54), puis par Pfeiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 270, pl. 42, fig. 2) au Lucina gibba Gray (1825, Annal- Philos., IX, p. 136) (1), qui a été indiqué de l'Afrique occidentale - par Marrat (1877, Journ. of Conchol. I, p. 238). Ce L. gibba Gr., de l'Afrique occidentale, a été pris par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) pour type de sa section Pompholigina dans le genre Divaricella. Genre VATICINARIA Dail. E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr. p. 189 et 192, pl. XIV, fig. 2-2 a et fig. 5-5 a) a rapporté au genre Cryptodon Turton=Arinus Sowerby=Thya- sira Leach deux Pélécypodes abyssaux, à charnière édentule, le Cr. Moseleyi, du milieu de l'Atlantique méridional, et le Cr. luzonicus, des Philippines : en se basant sur les caractères anatomiques étudiés par M. Pelseneer, M. Dall (1907, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 830) a proposé de les consi- dérer comme formant un genre particulier Vaticinaria qui s’éloignerait des Thyasiridæ et des Diplodontidæ et (1) Le même nom spécifique a été employé par A. Adams pour un Myrtea du Japon, M. gibba (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 295). D'autre part, sous de nom de Lucina gibbia Deshayes (1844, Mag. Zoo!. Guérin-Menev., 2 s., VI, pl. 107) a fait connaître une coquille de Su- matra qui paraît être un Phacoides voisin du L. columbella LK. — 285 — devrait plutôt être rattaché à la famille des Lucinidæ, dont il constituerait un représentant dégénéré par la vie abyssale. Dans ce groupe M. Ch. Hedley admet que pourrait être rangée également une forme draguée à l’est de Sydney et décrite par lui sous le nom de Lucina induta (1907, Rec. Austral. Mus., VI, p. 363, pl. LXVI, fig. 11-12) (1). Famille des CORBIDÆ Ce groupe, qui ne renferme que le genre Corbis Cuvier, est étroitement allié aux Lucinidæ, dont il dif- fère par la coquille épaisse et transversalement ovale. xenre CORBIS Cuvier, 1817. Le genre Corbis Cuvier, 1817 [— Gafrarium (pars) Bol- ten, 1798, = Fimbria Megerle von Mühlfeld, 1811, non Bohadsh, 1761, — /dothæa Schumacher, 1817, non Fabri- cius, 1793], qui à pour type le Venus fimbriata L., pré- ente les caractères suivants Coquille équivalve, ovale, transverse, subéquilatérale, bombée, épaisse, close, non épidermée, ornée d’un réseau formé de lamelles ou de sillons concentriques et de stries rayonnantes. Crochets saillants, rapprochés. Lunule ovale, lancéolée, assez profondément creusée. Corselet déprimé, allongé, étroit. Ligament en partie externe, en partie enfoncé entre les bords du corselet. Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents cardinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], courtes, épaisses, iné- gales, et de deux dents latérales, l’antérieure [L A 1, (1) L’appellation Lucina induta avait été déjà employée par Stoliczka (1887, von Martens, Journ. Linn. Soc. Lonid. Z001., XXI, p. 174) pour une forme voisine du L. Philippinarum Hanl. — corrugata Desh, — 286 — LA 1] assez proéminente et rapprochée des cardinales, la postérieure [LP 11, LP1] très allongée. Charnière de Corbis fimbriata Linné. Impressions musculaires inégales, écartées, l’anté- rieure ovale, inclinée en dedans, mais non prolongée à l'intérieur de la ligne palléale, la postérieure plus courte, subarrondie. Impression palléale simple, profonde. Un sillon oblique ‘dans la cavité umbonale. Bords crénelés ou denticulés. CORBIS FIMBRIATA Linné. AO SD, RS PAM ET ER ER TER, LISTER, Hist. Conch., pl. 1056, fig. 1. 4758. Venus fimbriata LINNÉ, Syst. Nat. ed. X, p. 687. 1780. — — L., BorN, Test. Mus. Caes. Vind., p. 69, pl. V, fig. 4. 1784. — — — CHEMNITZ, Conch. Cab., VI, p. 3, fig. 8 et p. 52, pl. 43, fig. 448- 449 ® ATOTATR SEA NOR EE ANRT AE Encyel. Méthod., Vers, pl. 286, fig. 3 a-c. 1811. Fimbria magna MEGERLE VON MüHLFELD, Entw. neu. Syst. Schalthierg., p. 52. 4817. Idothæa perforata SCHUMACHER, Essai nouv. syst. habit. Vers test. p. 161, pl. 18, fes, 1817. Corbis fimbriata L., CUVIER, Reg. Anim., p. 481. 1818. — — — LAMARCK, Anim. s. vert, V, p. 536. 1852. Lucina — — BLAIN VILLE, Man. Malac., p. 551, pl. 72, fg."4. 1826. Corbis — — SowerB, Gen. Shells, Corbis, DIT. 1905. 41909. 4915. Le RES . Corbis fimbriata LKk., . Fimbria . Gafrarium — 2. Corbis . Fimbria 2. Corbis C'av., DESHAYES, Encyel. Méthod., Vers, II, p>6° DESHAYES in LAMARCK, Anim, s. vert, 2° éd., VI, p. 218: REEVE, ‘Conch. System. I, p. 81, pl. LVII. s HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 74. GRAY, P° 2° STL.,1p. 14195: H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll. II, p. 470, pl. 114, fig. 3-3 a. ICHENU, Man. (Conch., Il, p. 122, fig. 584. PFEIFFER, Conch, Cab., Venera- CEGUD 218 pl 21, fig. 1-2: z SowEerBY,in REEVE,Conch. Icon. XNIII, «Corbis, pl. I, fig. 1. HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem. Austral. Mus., II, p. 497. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXI, p. 816. HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma- drid, II, p. 9. HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Austral. Ass. Adv. Se. P- 341. LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p.433. Cette espèce de Polynésie possède une coquille trans- versalement ovale, à sommets presque centraux, renflée, épaisse, blanche, parfois rose pâle ou orangée : ur les côtés, ornée de rides transversales onduleuses, lamel- leuses dans le jeune âge, et de côtes rayonnantes iné- gales, s’effaçant vers le bord ventral et séparées par des intervalles pourvus de stries longitudinales assez fines. Coll. du Muséum. — Un exemplaire déterminé par Lamarck. È Iles Andaman (D' Jousseaume, 1920); Nouvelle-Calé- donie (Balansa, 1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876 (1) ; coll. Ballot, 1887; coll. Caïlliot, 1892; D' Jousseaume, (1) Cet échantillon était étiqueté Corbis rugosa Jousseaume. ee 1920) ; îles Fidji (H. Filhol, 1876); Tonga-Tabou (Quoy et Gaimard, 1829). CoRBIS ELEGANS Deshayes. 1836. Corbis elegans DESHAYES,in (CUVIER,Règ. Anim. . Moll:; pl 102, fig.4: 1841. — Sowerbyi REEVE, P. Z. $S. iL., p. 85. 1841, — — REEVE, Conch. Syst, I, p. 81, pi. LVIII. 1842. — — Rve. HaNLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 75. 1843-53. Corbis elegans DESHAYES, Tr. élém. Conch., I, 2° p., p. 800 et 803, pl. 15, fig. 7-9. 1843-50. — — Desh, ICHENU, Illustr. Conchyl., Corbis, pl nefiern2: 1857. — Sowerbyi Rve. H. et A. ApaMs, ibid., p. 470. 1872. Corbis — _— SOWERBY in 'REEVE, Conch. Icon., XVIII, Corbis, pl. I, fig. 2 a-b. 1905. — elegans Desh., HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi- nas, Rev.iR. Acad. Cienc. Ma- drid, ILENp-19; 1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens- land, Austral. Assoc. Adv. Sc... p. 341. Deshayes identifie à son Corbis elegans le C. Sowerbyi Reeve (1841), tandis que Sowerby (in Reeve, Conch. Icon., sp. 1) fait de l'espèce de Deshayes une variété du C. fimbriata. Cette forme des Philippines et du Queensland est une coquille blanche, teintée radialement de rose, subéqui- latérale, à côté antérieur un peu plus long et plus large: que le postérieur, ornée de nombreuses lamelles con- centriques séparées par des intervalles pourvus de stries rayonnantes. Coll. du Muséum. — Iles Aroe [près de la Nouvelle- Guinée] (Meder, 1842); Australie (achat Wright, 1873). Quatre autres espèces de Corbis ont été décrites : — 289 — Gafrarium (Corbis) cælatum A. Adams (1853, P, Z. S. L., p. 69), des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 9). Gafrarium (Corbis) scitulum A. Adams (1853, P. Z. 5. L., p. 70), de Puerto Gallaro (île de Mindoro, Philip- pines). Corbis despecta Hedley [Chione] (1904, Stud. Austral. Moll., Pt. VIII, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIX, p. 193, pl. X, fig. 35-38; 1911, Zool. Res. Fish. Exper. « Endeavour », Moll., p. 100), de la Nouvelle Galles du Sud : coquille très petite (3 mm.), ovalo-triangulaire, équilatérale, dépourvue de sculpture radiale, ornée d’une vingtaine de lamelles espacées dont les intervalles sont pourvus de stries concentriques microscopiques. Corbis percostata Hedley (1911, Zool. Res. « Endea- vour », p. 92 et 99, pl. XVII, fig. 9-12), de South-Aus- tralia : coquille petite (4 mm.), allongée transversale- ment, inéquilatérale, ornée d’une trentaine de côtes concentriques, lamelleuses, saillantes, rerrées. Famille des THYASIRIDÆ. La famille des Thyasiridæ ou Cryptodontidæ ren- ferme des coquilles trigones, arrondies, qui sont habi- tuellement pourvues d’une dépression radiale posté- rieure et dont la charnière est complètement édentule ou présente, dans la valve droite, une pseudo-dent car- dinale obsolète (1). Cette famille comprend trois genres : Thyasira Leach (= Axinus J. Sowerby — Cryplodon Turton), Lepta- æinus Verrill et Bush, Axinopsis G. O. Sars (2). (1) Le genre Montacuta a des branches lucinoïdes et des digitations hépatiques semblables à celles de Thyasira. (2) Le genre Megaxinus, établi par Brugnone pour le Lucina trans- versa Bronn et considéré par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, D. 784 comme très voisin de Thyasira, a été placé par P. Fischer, puis par MM. Cossmann et Peyrot dans les Lucinidæ (voir plus haut, p. 93). E, Genre THYASIRA Leach, 1818. Le genre Thyasira Leach, in Lamarck, 1818, — Thya- tira (pars) Leach, 1847 (non Hübner, 1816) (1) [= Axinus J. Sowerby, 1821 (non Azxina Kirby, 1817) = Cryptodon Turton, 1822 (non Conrad, 1837) — Bequania Leach, in Brown, 1827 — Ptychina Philippi, 1836 — Clausina Jef- freys, 1837 (non Brown, 1827) — Conchocele Gabb, 1866], qui à pour type Tellina fleruosa Mtg., se caractérise ainsi : Coquille arrondie ou subtrigone, inéquilatérale, sub- globuleuse, tantôt mince, tantôt subsolide, lisse, blanche, terreuse. 1 Surface des valves présentant sur la partie postérieure | une ou deux dépressions qui s'étendent des crochets aux bords de la coquille, mais qui, dans les formes jeunes et les espèces minuscules, sont fréquemment obsolètes ou | -absentes. | Sommets petits, aigus, courbés en avant. Une petite lunule large, courte, subovale, parfois indistincte, mais très souvent profondément déprimée, plus développée dans la valve droite où elle forme une saillie dentiforme s'adaptant dans un alvéole de la valve gauche. Ligament et résilium juxtaposés et unis, allongés et subégaux, le premier visible extérieurement, le second logé entre les bords des valves dans un sillon du bord Cardinal. Pas de nymphes ligamentaires. Charnière complètement édentule : il existe seule- (1) Le nom générique écrit Thyasira par Lamarck, et déformé en Thia- tyra, Thiatira, Thiatisa, devrait, comme l’a fait Leach (1847, Gray, Ann. Mag. Nat. Hist., XX, p. 272), être orthographié Thyatira [Ouorerpa, Thya- tire, ville de Lydie] : mais, sous cette forme correcte, il a été employé, antérieurement à Leach, par Hübner pour un Lépidoptère. — 291 — ment, dans certaines grandes espèces, la petite pseudo- Charnière de Thyasira flexuosa Montagu (valve droite). dent formée par la saïllie de la lunule. Impressions musculaires superficielles, allongées, lucinoïdes. Ligne palléale entière. Bord des valves simple. Ce genre se subdivise en trois sections 1° Section Thyasira s. str., tYpe T. flexuosa Mtg. — ‘Coquille avec aréas dorsales, l’antérieure, plus ou moins marquée, la postérieure sillonnée ou plissée, également plus ou moins distinctement (1). 2° Section Philis P. Fischer, 1861, comprenant une ‘seule espèce : P. Cumingi P. Fischer (1861, Journ. de Conchyl., IX, p. 346, pl. XVI, fig. 8-9; 1887, Man. de ‘Conchyl., p. 1098), des Moluques. — Cette coquille, chez qui la lunule est profondément excavée et se prolonge à l’intérieur pour constituer une fossette en forme de cuil- Jleron subsphérique, est reliée aux autres Thyasira par (1) Weinkauff (1867, Conch. Mittelm., L, p. 172) a donné le nom d'Axinus abyssicolus au Kelia abyssicola Forbes (1844, Rep. Moll. Ægean ‘Sea, p. 192) : cette forme, regardée par deffreys comme un stade très ÿeune ‘de d’Isocardia cor L., est une espèce bien distincte, qui appartient au genre Kellyella M. Sars et dont le nom tombe en syno- nymie de KX. müiaris Philippi (1912, Dautzenberg et H. Fischer, Moll. « Hirondelle » et « Princesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fasc. XXXVII, p. 431). Deux espèces abyssales placées par E.-A. Smith dans le genre Cryp- todon, Cr. Moseleyi et Cr. Luzonicus, ne sont pas, en réalité, des Thyasi- -ridæ, mais ont été rangées par M. Dall dans un genre particulier, Vatici- naria; qui se-rattacherait plutôt à la famille des Lucinidæ (voir plus haut, D. 284). des espèces intermédiaires (1901, Dall, Synopsis Luci- nacea, p. 784). 3° Section Axinulus Verrill et Bush, 1898, type : 4. brevis V. et B. — Coquille petite, ovale ou oblongue, à aréas dorsales obsolètes. — Le genre Axinodon Verrill et Bush, 1898 (type : À. ellipticus V. B:), paraît à M. Dall (1901, Loc. cit., p. 784) ne différer par aucun caractère essentiel. THYASIRA FLEXUOSA Montagu. 1801. Venus sinuosa (?) 1803. Tellina flexuosa 1818. Amphidesma fletuosa Mtg., 1818. Thyasira Leach, 1818. Lucina Sinuata 1819. Tellina fletuosa Mig. 1822. Cryptodon — 1835. Amphidesma flexuosa Mig. 1835. Lucina sinuata 1836-44. Ptychina biplicata 1840. Cryptodon bisinuatus sinuosa 1849. Avinus sinualus 1846. fletuosus Mtg., 1847. Thyatira 1847. Thyasira 1843-50, Lucina angulata (pars) 1850. [leæuosa Mig. DOoNOvAN (non Pennant), Nat. Hist. Brit. Shells, II, pl. XLII, fige. MonTAGU, Test. Brit., p. 72. LAMARCK, Anim. S. vert, Ne p. 492. LAMARCK, ibid., p. 492. LAMARCK, ibid., p. 543. TURTON, Conch. Dict., p. 177. TURTN, Conch. Dith. Ins. Brit p. 121, pl. VIT, fig. 9-10. DESHAYES, in ILAMARCGK, Anim. 8. vert., Ra éd, VI, p.128. DESHAYES, ibid., p. 230. Puizippr, Enum. Moll. Sicil., I, D'AIDE S. Woop, Ann. Mag. Nat. Hist.. NT prRAN HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 11. THorpPE (non Rômer), Brit. Mar. Conch., p. 74. Purzrppr, Zeitschr, f. Malak. II, DEA LOVÉN, Index Moll, lit, Sceandin. occident. p. 192. LEACH, in GRAY, Ann. Mag. Nat. Hist.,. XX, p. 272. GRAY, P. Z. S.L,, p.195: DESHAYES, Tr. élém. Conch, I, 2 pp: 180! REEVE, ‘Conch. fig. 20 a-b. Icon, pl. XI, 4 1853. Cryptodon bisinuatus 418517. fletuosus 41862. | 4863-69. Arinus _ 4864. Cryptodon | 4868. Thyatira 4872. Cryptodon 4873. | 1878. Avinus » 1881. sus Mig. . ATinus . Cryptodon . ATINUS . Thyasira = — 293 — | 1 Mig. . Cryptodon (Atinus) fleæuo- . Cryptodon fl:ruosus Mte., Woop,. Crag Moll, Il, p. 134, pl. XI, fig. 20 a-b. H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll. M, p. 470, pl. 114, fig, 2-24. CHENU, Man. Conch., Il, p. 121, fig. 583. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 247, DIN TR ET ONE Vin An Ts pl. XXXIIL, fig. 1-1 a. CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W. Coast NN. Amer., p. 611, 643, 682. MÔRCH, Faun. p. 38. TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi- lad:, XXIV, p. 91. HuTron, Cat. Mar. Moll. New Zealand, p. 75. G.'0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- veg., p. 59, pl. 19, fig. 4 a-b. JEFREYS, Moll « Lightning » a. « Porcupine » Exp. P. Z. S. D pari0e DunKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon, p. 218. E.-A. SuirH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 192. DaLL, Rep. « Blake » Moll. Bull. Mus. Comp. Zoo!l., XII, p. 267. LOCARD, Prodr. malac. franc. Moll. mar. p. 466. P. FiscHer, Man. Conch., p. 1098, pl. XIX, fig. 7. LOCARD, Coq. mar. côtes France, p. 316, fig. 29%. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, IX [1894], p: 725. LocarDp, Exp. Scient. « Travail- leur » et « Talisman », Mol. test., II, p. 288. BucouoY, DAUTZENBERG,DOLLFUS, Moll. du Roussillon, II, p. 805. LOcaRD, Coq. mar. au large des côtes de France, p. 148. Dar, Syrops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 784. Moll. Island, — 294 — 1902. Axinus fleæuosus Mig. 1903. Thyasira 1906. Rte 1911. 1913. LKk., 1914. Amphidesma 1915. Lucina sinuata (Mtg.) Lk., 1918. Thyasira flexuosa Mtg., LAMY, HEpLEY, Scient. Res. Exp. « The tis », Mem. Austral. Mus., IV, p. 320. DALL, Tert. Fauna Florida, p. 1339. HEDLEY, Res. dredg. Contin. Shelf New Zealand, Trans. N. Zealand Inst., XXX VIII [1905], p. 13. DAUTZENBERG et H. FISCHER,. - Mol. Miss. Bénard Mers du Nord, Journ. de Conchy1., LIX,. p. 42. HEDLEY, Zool. Res. « vour » Moll., p. 92. SUTER, Man. New Zealand Moll.. p. 919, pl. 63, fig. 11. Rév. Scrobiculariidæ, Journ. de Conchyl., ILXI, [1913], p. 322. Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI, p. 157. HEDLEY, Check-List Mar. Fauna N. S. Wales, Mall. Journ. R. Soc. IN. S. Wales, LI [1917]. DAME Endea-- Après avoir d’abord (Anim. s. vert., V. p. 492) placé le Tellina fleruosa Maton et Rackett (1807, Trans. Soc. Linn. London, VII, p. 56) parmi les Amphidesma, Lamarck cite à nouveau (loc. cit, p. 543) cette espèce comme étant synonyme de Tellina sinuaia Montagu mss., qu'il range dans le genre Lucina. En réalité, sous les noms d'Amphidesma flexuosa et de Lucina sinuata, il s’agit effectivement d’une seule et même forme, le Tellina flexuosa Montagu (1803, Test. Brit., p. 72), qui, comme l'indique Lamarck lui-même, est le type du genre Thyasira Leach et est devenue, par suite, pour les auteurs modernes, Thyasira flexuosa Mtg. La même espèce a aussi. pour synonymes Pty- china biplicata Philippi (1) et Cryptodon bisinuatus- S. Wood (2). Elle possède une coquille trigone-arrondie, plus haute- que longue; le côté antérieur est obliquement tronqué et forme un angle presque droit avec le bord dorsal, la région postérieure présente un large sillon partant du crochet et il y en a parfois un deuxième, plus faible et peu net, près de l’aréa ligamentaire. Cette espèce est répandue dans la Méditerranée et dans l'Atlantique, aussi bien du Spitzberg aux Açores: que du Groenland au golfe du Mexique; de plus, elle a été signalée au Japon (3), en Australie, en Tasmanie et en Nouvelle-Zélande (4). Jeffreys a décrit deux variétés polygona et rotunda. La variété polygona, où les valves présentent trois ou quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con- (1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conch., I, @e p., p. 780) a identifié au Ptychina biplicata Ph., vivant dans la Méditerranée, l’Arinus angulatus- J. Sowerby (1821, Min. Conch. Gr. Brit., IV, p. 11, pl. 315), fossile ter- tiaire. (2) M. Dall (1904, Synopsis Lucinaceñ, p. 784) donne comme autre synonyme Venus sinuosa Donovan (1801, Brit. Bh., II, pl. XILII, fig. 2) : mais, d’après MM.\Bucoquoy, Dautzenberg, (Dollfus (1898, Moll. Roussillon, . II, p. 391 et 744), cette coquille de Donovan semble être, ainsi que le dit Jeffreys (1881, (P. Z. S. L., p. 702), le Thracia distorta Montagu [Mya]. Quant au Venus sinuosa Pennant (1877, Brit. Zoo, IV, p. 95, pl. LV,. fig. 51 À) il est fort douteux : pour certains auteurs €’est une monstruo- sité \du Tapes aureus Gm. ou (du T. pullastra Mig. var. perforans Mig. . pour d’autres c’est une déformation du Lucinopsis undata Pennant. (3) Plusieurs autres espèces japonaises te Cryptodon ont été décrites par A. Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° &., IX, p. 227) : C. japonicus, C. manchuricus, C. oblongus, C. plicatus!, C. sulcatus, C. {Clausina) sub- quadratus, C. (Clausina) suborbicularis; elles n’ont pas été retrouvées par Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon., p. 217). (4 Une autre espèce Néo-Zélandaise a été décrite par M. H. Suter (1913, Man. New Zealand Moll., p. 919, pl. 53, flg. 8) : le Thyasira ota- goensis, chez qui l'extrémité antérieure est beaucoup plus longue que la postérieure, tandis qu’elle est la plus courte chez flexruosa. Cooper (1864, Carpenter, Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 611) a appliqué le nom de Cryptodon flexuosus à une forme de Cata- lina Island [Californie], que M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 790) regarde comme pouvant être son Th. barbarensis [Cryptodon] (1889, Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. VIII, flg. 9), du golfe de Californie. En même temps que ce Cr. flexuosus, Carpenter a signalé de la côte Ouest-Américaine (1864, Suppl. Rep., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad. Nat.iSc. Philad., XVEH, p. 57) un Cryptodon serricatus, de Vancouver. er PR tour anguleux, est regardée par M. Dall comme syno- nyme de T. trisinuata d'Orb., qui est une espèce bien distincte. La variété rotunda, qui ressemble par son contour à l’'Axinopsis orbiculata Sars, mais qui ne pos- sède pas de dent cardinale, constitue également une bonne espèce : le Thyasira rotunda Jeffr. (1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 787), forme abyssale de l’Atlan- tique septentrional. Locard a admis, en outre, des variétés major, minor, elongata, exrcavata. M. Sturany a figuré une variété striata à forte stria- tion transversale. Enfin l'Axinus Sarsi et l'Arinus Gouldi de Philippi présentent avec le T. flexuosa des différences si peu importantes qu'ils ne sont pour plusieurs auteurs que des variétés. Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume, 1916); Nouvelle-Zemble (Ch. Bénard, 1908); Lysekil [Suède] (D' Jousseaume, 1916); Angleterre (Damon, 1856; coll. Petit, 1873); Granville (Audouin et Edwards, 1828); Tarente (Costa, 1852); dragages du « Travail- leur » (1880-82) dans le golfe de Gascogne, à l’ouest du Portugal et du Maroc. — Coll. Locard, 1905 : Cattegat, Brest, Royan, Cap Breton, St-Raphaël. ñ THYASIRA Sarsr Philippi. 1845. Atinus Sarsi PuiLippi, Krit. Bemerk. Trochus u. Aævinus, Zeitschr. f. Malak., Ip 191 1846. - — —. Phil, LOVÉN, Index Moll. lit. Scandi- Nav. OCC:, .p.14028 1850. Lucina —- Lov. REEVE, ‘(Conch. Icon, pl. IX, fig. 52, 1857. Cryptodon Sarsi Phil. H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Mol!. IT, p. 470. 1868. Thyatira — — MôrcH, Faun. Moll. Insul. Fæ- TÜANS, D 229; — 297 — 1878. Avinus Sarsi Phil, G. 0. SarsS, Moll. Reg. Arct. Nor- veg., p. 60, pl. 19, fig. 5 a-b. 1879. — NoRMAN, Journ. of Conchol., I, p. 43. 1880. Cryptodon — — VeRRILL, Proc. U. S. Nat. Mus,, III, p. 399. 19014. Thyasira — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786. 41912. —— — — DAUTZENBERG et H. FIiSCHER, Drag. « “Hirondelle » et « Princesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fase. XXXVII, p. 486. Le Th. Sarsi qui se rencontre au Spitzberg, en Nor- vège, en Islande et au Groenland, se distingue, selon MM. Dautzenberg et H. Fischer, du T. flexuosa Mig. par sa taille plus forte (pouvant atteindre 20 mm. de hau- teur), par sa forme moins trigone, plus arrondie et par la présence de deux plis distincts, au lieu d’un seul, sur la région postérieure de chaque valve. Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume, 1916); Norvège (coll. Petit, 1873); Bergen (D° Jous- seaume, 1916); Bohusland (Malm, 1862). M. Verrill avait, en 1880 (Proc. U. S. Nat. Mus, III, p. 399), identifié au T. Sarsi une valve recueillie au cap Cod [Massachusetts] qu'il a reconnu postérieurement être un stade jeune d’une espèce distincte, le T. insignis [Cryptodon] (1898, Verrill et Bush, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 785, pl. XCL, fig. 1-2). Une autre espèce du Massachusetts et'de la Nouvelle Ecosse, le Th. plana Verrill et Bush [Cryptodon] (1898, loc. cit., p. 788, pl. LXXX VIII, fig. 3-4; 1901, Dall, Synop- sis Lucinacea, p. 786) ressemble au jeune du T. Sarsi, sans atteindre la taille de l’adulte. — I] ne faut pas con- » — 298 — fondre avec cette coquille Américaine l’Axinus pla- natus Jeffreys (1882, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., X, p. 29} de la Méditerranée. De la côte Est des Etats-Unis ont été signalées deux autres espèces : le Th. ovoidea Dall [Cryptodon] (1889, Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. XIV, fig. 3 ; 1901, Synops- Lucinacea, p. 785) de la Caroline du Nord, et le Th. pli- cata Verrill [Cryptodon] (1885, Trans. Conn. Acad., VI, pp. 437 et 450; 1898, Verrill et Bush, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 786, pl. LXXXIX, fig. 6), de Marthas Vineyard. — Il existait déjà un Cryptodon plicatus A. Adams, du Japon. THYASIRA GouULDI Philippi. 1841. Lucina flezuosa GOoULD (non Mtg.), Rep. Invert. Massachus. ed. I, p. 71. fig. 52. 1845. Arinus Gouldi PuiLrppi, Zeitschr. f. Malak., II,, Du. 1847. Tyatira hyalina BECK mss. (fide Mürch). 1891. Thyasira Gouldi Phil. STIMPSON, Shells New England. DNANE 1857. — — —_— MôRCH, Moll. Grünlard, in Rink's: Greenland, IT, p. 91. 1857. _— hyalina Beck, MôRCH, ibid., p. 91. 1857. Cryptodon Gouldi Phil. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll.. Il, p. 470. 1871. == == = GouLp, Rep. Invert. Massachus... ad. IT, p. 100, fig. 406. 1873. — — — VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi-- neyard Sd., p. 686, pl. XXIX,. fig. +243; 1879. Thyasira — — MÔRCH, Prodr. Faun.Moll. Grœn-- land., p. 131. 1877. Atinus —- — E.-A. SMITH, Ann. Mag. Nat. His£:,. 4e s., XX, p=141: 1878. — — — G. 0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor- veg., p. 60, pl. 19, fig. 6 a-b. 1885. Cryptodon — — E.-A, SMITH, Rep. « Challenger ». Lamellïibr., p. 194. 1889. — — ee DazLz, Bull. U. S. Nat. Mus, n° 37, p. 50, pl. LVIII, fig. 2. — 299 — 1898. Axvinus Gouldi Phil. LOCARD, Exp. Sc. « Travail- leur » et « Talisman », Mall. test., IT, p.292. 1901. Thyasira — —- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786: et 790. 1912. — — —— DAUTZENBERG et H. FISCHER, Moll. « Hirondelle » et « Prin- cesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc. Prince de Mo- naco, fase. XXXVII, p. 485. . Le T. Gouldi Phil. diffère du T. flexuosa Mtg. par la taille plus faible, la forme plus oblique, les deux plis de la région postérieure plus courts, la lunule convexe, enfin par la présence d’un léger sillon sur la région antérieure. Cette espèce vit à la fois dans l'Atlantique, de la Nor- vège au Portugal et du Groenland au Connecticut (1), et dans le Pacifique, de la Mer de Behring à Puget- Sound (2). Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916) ; dragages du « Travailleur » (1881) à l’ouest du Portugal. THYASIRA BONGRAINI Lamy. # 1910. Axinus Bongraini. LAMY, Pélécyp. Miss. Charcot, Bull. Mus. hist. nat, XVI, p. 389. 1911. — — LAMY, 2° Expéd. Antarct. Franç. du D' Charcot, Pélécyp., p.17, EE ed à Fe il sise dé Se init dns (4) M. Verril et Miss Bush (1898, Proc. U. IS. Nat. Mus. XX, p. 798, d pl. XCI, fig. 5-6) ont décrit un T7. equatis [Cryptodon], de la Nouvelle Ecosse et de la baie de Chesapeake, qui ressemble un peu au T. Gouldi, mais qui est moins long proportionnellement à la hauteur, possède une forme assez renflée, équilatérale et ne présente qu’une seule ondulationr postérieure faible. (2) Une autre forme Pacifique, vivant du golfe de l'Alaska À Puget Sound et se rencontrant également dans le tertiaire de Californie, est le Th. bisecta Conrad [Venus] (1849, Geol. Wilkes Expl. Exp., p. 724, pl. XVII, fig. 10; 1904, Dal, Synopsis Lucinacea, p. 789 et 817, pl. XL, fe, S et XLII, flg. 5; 1919, Nautiius, ds — 301 — Lucinacea, p. 790 et 819, pl. XLII, fig. 6), diffère de fue- giensis par sa taille plus petite, sa forme plus élevée, avec sillon radial postérieur situé plus près du bord ventral. T'HYASIRA TRISINUATA d’Orbigny. 1853. Lucina trisinuatla D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Moll, II, p. 300, pl. XXVI, fig. 46-49. 1857. Cryptodon — d'Orb.,, H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll. II, p. 470. 1857. Lutina fleruosa ? P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIII, p. 501. 4857. —— trisinuata d'Orb., P. FISCHER, ibid., p. 501. 1863, Axinus fleæuosus var. po- : lygona JEFFREYS, Brit. Conch., II, p, 248. 1872. Cryptodon obesus VERRILL (non G. O. Sars), Amer. Journ. Se., IN, p. 287, pl. VII, fig. 2° 1873. — —— VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi- neyard Sd. p. 9509 et 687, pl. XXIX, fig. 214. 1874. El en: VERRILL, Trans. Connect, Acad., IE: ns AL Li fe:-11: 1880. — —- VERRILL, Proc. U. S. Nat. Mus., III, p. 399. 1882. — — VERRILL, Trans. Connect. Acad. V,. p.569: 1884. — — Verr. JEFFREYS, Rep. 54 Meet. Brit. | j Assoc. Adv. SC. p. 993. à 1889. 722: 58 s2 Dau, *BUIL NU" SSNat. VMS, | n° 37, p. 50, pl. LVIIL, fig. 42. 1901. Thyasira trisinuata d'Orb., DALL, Synops., Lucinacea, Proc. U. S. Nât. Mus., XXUI, p. 786 et 790. 1901. — — — DALL et SIMPSON, Moll. Porto s Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX, p. 49. 1908. 2 = = DALL, Tert. Fauna Florida, p. 1311. La forme que Jeffreys (1863) rattachait au T. [leruosa Mtg. comme variété polygona et à laquelle il réunissait — 302 — (1884) le Cryptodon obesus Verr. (1), est identifiée au Lucina trisinuata d'Orb. par M. Dall, qui admet encore comme synonyme possible le Lucina flexuosa Beau (2). Ce T!. trisinuata se rencontrerait dans la Méditerra- née, dans l'Atlantique, depuis le Labrador jusqu'à la Martinique, et également dans le Pacifique, sur les côtes de l'Alaska et de la Corée. Dans cette espèce les valves présentent trois ou quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con- tour anguleux. Coll. du Muséum. — Dragages du « Travarlleur » (1880) au nord de l'Espagne. Tout récemment (1916, New Northwest America Bi- valv., Proc. U. S. Nat. Mus., LILI, p. 409) M. Dall a signalé de Californie un Th. tricarinata. Antérieurement (1901, Synops. Lucinacea, p.790 et 818, pl. XXXIX, fig. 12 et 13) il avait indiqué des mêmes parages un Th. exrcavata, pourvu également de trois rides radiales bien marquées, et il a décrit (1901, loc. cit., p. 790 et 818, pl. XXXIX, fig. 3) une forme analogue du Chili, le Th. fomeana. THYASIRA GRANDIS Verrill. 1885. Cryptodon grandis VERRILL, Moll. New England, Trans. Connect. Acad. Sc., VI, p. 436, pl. XLIV, fig. 22. 1881. — obesus DALL (non Verrill), Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Mus. Cambr., IX, p. 136. 1886. —— pyriformis DALL, Rep.Moll. « Blake », Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 267. (1) G. O. Sars (1878, Moll. Reg. Aret. Norveg., p. 61, pl. 19, fig. 7 a-b) a assimilé à l’Arinus obesus une forme de Norvège (Vadsæ) que M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1314) regarde comme une espèce distincte. (2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) avait cru pouvoir réunir ce L. trisinuata d’Orb. au L. pensylvanica LL. — 303 — 1889. Cryptodon piriformis DaALL, Rep. Moll. « Albatross », Proc: U:.S:. Nat: /Mus. XI]; p. 263, pl. XIV, fig. 1. 1889: : = grandis Verr. et Sm., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus. n° 37, p. 90, pl. XLVI, fig, 22. 1896. Schizothærus grandis Verr. LocarD, Résult, Scient, Camp. et Sm., « Caudan », Ann. Univ. Lyon, p. 180. 1897. Axinus piriformis Dall, DAUTZENBERG et H. FISCHER, Drag. « Hirondelle » et « Prin- cesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p .214. 1898. Schizothærus grandis V.et LocarD, Expéd. Scient. « Tra- Sm., vailleur » et « Talisman », Moll- test, Il, p. 222. 1898. Cryplodon — VERRIL et BusH, Revis. deep. Wat. Moll. Atlant. N. Amar. Proc. U::5. Nat: Mus., XX, p. 185. 4899. Schizothærus grandis V. et LOGARD, Coq. mar. au large des Sm., côtes de France, p. 136. 4901. Thyasira grandis Verr., DALL, Synops. Lucinacea, Proc. ; U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 785. 4915. Schizothærus grandis LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI, (Verr.) Loc. DrNA0 1918. Schizothærus grandis Lamy, Révis. Mactridæ, Journ. (Verr.) Loc. de Conchyl., "LXIII [1917], p. 380. Locard à rapporté à la famille des Mactridæ sous le nom de Schizothærus grandis une forme de l’Atlan- tique (golfe de Gascogne et Ouest du Sénégal) qu'il iden- tifiait au Cryptodon grandis Verrill, de la côte Améri- | sa’ forme plus oblique, sa région postérieure moins développée. 1881. 1898. 1899. 1901. 1912, — 310 — THYASIRA (AXINULUS) EUMYARIA M. Sars. . Avinus eumyarius Thyasira (Arinulus) myaria Sars., eu- M. Sars, Bidr. Christiania FjorŒ Fauna,- Îl,, pi ‘84 pliene fig. 7-10. HipaALGOo, Mol. mar. Espana, p. 146. pr MONTEROSATO, Not. Gonch. foss. Mte Pellegrino, p. 24. Dr (MONTEROSATO, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 14. JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 4e 5, XNIII, p. 492. pr MONTEROSATO, (Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R, Comit. Geol., p. 6. br MONTEROSATO, Enum. e Sinon. _Conch. Medit., p. 69. G. O0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor— veg., p. 62, pl. 19: fig. 9 a-b: DI MONTEROSATO, Conch. zona: abissi, Bull. Soc. Malac. Ital.. VI, p. 58. JEFFREYS, Moll. « Lightning »: a « Porcupine » Exp, P. Z- SA D 108: LOCARD, Prodr. malac. franc. Moll. mar. p. 467. DAUTZENBERG et H. .FISCHER,.. Drag. « Hirondelle » et « Prin— cesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 215. LocaRD, Exp. Scient. « Travail leur ».et « Talisman », Moll. test IL p.293: LOocARD, Coq. mar. au large des. côtes de France, p. 150. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 188. Thyasira (Leptaæinus) eu- DAUTZENBERG et H. FISCHER, myaria Sars., Drag. « Hirondelle » et « Prin- cesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc. Prince de Mo- naco, fase. XXXVII, p. 489. L'Axinus eumyarius Sars est placé par M. Dall dans — 311 — la section Azinulus et par M. Melvill dans le sous— genre Leptarimus. Cette espèce, qui, d’après MM. Dautzenberg et H. Fis- cher, se reconnaît à ses impressions musculaires cou- vertes d’un dépôt calleux opaque, visible par transpa- rence à travers le test, possède une coquille très renflée, subtrigone, à région antérieure arrondie, à région posté- rieure subanguleuse et dépourvue de plis; elle ressemble un peu, par sa forme, à l’A. croulinensis, mais elle est plus longue et non oblique, avec sommets plus pointus- et plus saillants. Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » (1880) dans l'Atlantique. L’A. intermedius Monts., qui est pour Jeffreys (1881, P. Z. $. L., p. 703) le stade jeune d’une variété d’eumya- rius, diffère, d’après M. de Monterosato, de l’espèce de Sars par sa forme ovale, équilatérale et par son test plus. mince. THYASIRA (AXINULUS) TORTUOSA Jeffreys. 1881. Axinus tortuosus JEFFREYS, Moll. « Lightning » a C“POrCUPINE EXD. P 2: S. L., p. 102, pl. LXI, fig. 6. 1886. — — Jeffr., LOCARD, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 467. D 1R081 7 — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra- vailleur » et « Talisman »,. | Moll. test., II, p. 290. 1899. — — — LOCARD, Coq. mar. au large côtes France, p. 149. Cette espèce, draguée au large de la côte Atlantique Espagnole, possède une coquille transverse à bord ; Lé « 12 . LA . - antéro-dorsal fortement concave, à région antérieure ee plus large et presque deux fois plus longue que là pos- térieure, qui est courte et atténuée (1). Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur .» (1880) au Nord de l'Espagne : individus déterminés par Jeffreys. TayAsIRA (AXINULUS) SUBOVATA Jeffreys. 1881: Avinus subovatus à JEFFREYS, Moll. « Lightning » a « Porcupine » Exp. P. Z. S. L., p. 704, pl. LXI, fig. 8. 1882. Cryplodon — Jeffr., VERRILL, Trans. Connect. Acad, V, p. 5170. 1886. Axvinus -— — LOCGARD, Prodr. malac. frane. Moll. mar., p. 467. 1898. Arinus — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra- vailleur » et « Talisman », Moll. tést., II, p. 295. 4899. — — .— LOCARD, Coq. mar. au large côtes France, p. 150. Cette coquille, de petite taille, diffère de l’A. ferrugi- nosus Forbes par son contour cunéiforme transverse qui la rapproche de l'A. {ortuosus Jeff. : mais le bord -antéro-dorsal est fortement déclive à partir du rommet et non concave; la région antérieure est allongée et atténuée, la région postérieure est courte et plus haute (2); les sommets sont proéminents. | Cette espèce existe dans l'Atlantique depuis les Feroë jusqu’à l'Ouest du Sahara et sur la côte Américaine (New England). Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur » (1880) au Nord de l'Espagne : une valve déterminée par Jeffreys. (1) M. Verrill et Miss Bush (1988, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 792, pl. LXXXVI, fig. 3-4) ont décrit un Axinulus pygmaeus qui ressemble- rait beaucoup à l'A. fortuosus Jeffr., mais s’en distinguerait par sa région postérieure plus anguleuse, et son bord antéro-dorsal horizontal : pour (M. Dall (1901, Syn. Lucinacen, p. 788) cet 4. pygmaeus à l'appa- rence d’une coquille népionique et est peut-être le jeune de l'A. ferru- ginosus Forbes, : (2) Jeffreys paraît avoir confondu les côtés antérieur et postérieur. — 313 — THYASIRA (AXINULUS) GYELADIA S. Wood. 1850. Kellia cycladia S. Woop, Crag. Moll. Biv., p. 122, pl. XI, fig. 4 a-b. 4858. Poromya subtrigona JEFFREYS, Ann. Mag. Nat, Hist., 3-5, D. 42» Dl Il, tip 4: 1863-69. Kellia cycladia Wd., JEFFREYS, Brit. Conch, II, p. 228; V, p. 179, pl. XXXII, fig. 3. 4872. — — — DI 'MONTEROSATO, Not. (Gonch. foss. Mte Pellagrino, p. 23. 1875. Axinus — — DI MONTEROSATO, Poche Note Conch. Medit., p. 9. 4875. — —— — DI (MONTEROSATO, Nuov. Riv. Conch. Medit., p. 14. 4876.71 — — — JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 4° s., XVIII, p. 491. 18717. — — — DI MONTEROSATO, (Cat. (Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 6. 1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 69. 1881. — En — DI MONTEROSATO, Conch. Medit., II, Nat. Sicil., p. 3. CAUSE — ns JEFFREYS, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp. P. Z, S. L., p. 104. 1889. — — — DAUTZENBERG, (Contrib. Faune malac. Açores, p. 84. 1897. — — — DAUTZENBERG €t H. FISCHER, Drag. « Hirondelle » et « Prin- cesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 215. 1898._— — — LocARD, Exp. Scient. « Travail- leur » et « Talisman », Moll. test., II, p. 295. 4901: Thyasira (Axinulus) cycla- DALL, Synops. Lucinacea, Proc. dia Wd., U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 788. Var. orbicularis S. Wood. 1850. Kellia orbicularis S. Woop, Crag. Moll., Biv. p. 120, pl. XII, fig. 9 a-c. 1856. Scacchia — S, Woop, Suppl. Crag. Mol. ._p. 18, pl. IX, fig. 9. 4877. Axinus — Wid,, FRIELE, Jan Mayen Moll, Nyt. Naturv., XXII, p. 3, pl. I, le fig. 3 a-c. 1881. — cycladius Wd, var, ( orbicularis Wd., JEFFREYS, P, Z. S. L., p. 704. _6 — 314 — L'A. cycladius Wd. (1) est une forme intermédiaire entre l'A. tortuosus Jeffr. et l’A. subovatus Jeffr. : de taille plus forte que celle de ces deux coquilles, il a la région antérieure aussi développée que celle de l’4. tortuosus, mais plus grande et surtout plus haute que celle de l’A. subovatus. Jeffreys (1863, Brit. Conch., IT, p. 228) a identifié lui- même son Poromya subtrigona au Kellya cycladia Wd. et il regarde aussi comme étant la même espèce, ou tout au plus une variété, l'Axinus orbicularis Wd. [Kellia] que Friele pensait pouvoir être l’Axinopsis orbiculata. G. O. Sars. M. de Monterosato a admis deux variétés albida et sulphurea. Cette espèce a été draguée dans la Méditerranée et dans l’Atlantique, des Shetland aux Açores. Coll. du Muséum. — Marseille, Palerme (coll. Locard,. 1905). Parmi les formes rapportées par M. Verrill et Miss Bush à leur sous-genre Azxinulus, qui a pour type À. brevis V. et B. (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. Amér., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 790, pl. LXXXIX, fig. 7-8) (3) du Massachusetts et de la Caroline du Nord, M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p.786, 787, 788) con- sidère comme un véritable Thyasira s. str. l'Axinulus- inequalis V. et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XC, fig. 1-2), de la Nouvelle-Ecosse et du Massachusetts, qui est dis- tinctement plissé en arrière, il trouve que l’'Axinulus (1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 93) pensait que- ce Kellia cycladia Wd. était peut-être identique au Scacchia ovata Phil. D'après (M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, D. 788) l’Arinulus ellipticus Verrill et Rush [Axinodon] (1898, Proc. U. 8. INat. Mus., XX, p. 796, pl. XC, fig. 5-6, et pl. XCII, fig. 1) est une espèce voisine de cet À. cy- cladius Wd. 2) D’après M. Dall, le Cryplodon obsoletus V. et B (1898, loc. eit… P. 739, pl. LXXXIX, fig. 1-2) est identique à cette espèce. he — simplexz V.et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4), du Maine et du Massachusetts, à l’aspect d’une coquille népionique, qui n’appartient peut-être même pas à cette famille, et, quant à l'Arinulus pygmæus V. et B. (1898, loc. cit., p. 792, pl. LXXXWI, fig. 344), de la Nouvelle- Ecosse et du Massachusetts, ce serait également un stade népionique, peut-être du Thyasira ferruginosæ Forb. Par contre, 1l rattache aux Azxinulus l'Axinodon ellip- ticus V..et B. (1898, loc. cit., p. 796, pl. XC, fig. 5-6 et XCIL, fig. 1), du Massachusetts, qui a été décrit d'après un spécimen unique et qui est une forme voisine de l'A. cycladius Wd. I place également dans ce même groupe, comme une espèce bien distincte se rencontrant au large de la Flo- ride, dans l'Atlantique Nord et dans la Méditerranée, l'A: succisus Jeffr., qui était pour Jeffreys (1881, Moll. « Lightning » à. « Porcupine » Exp., P. Z.S. L., p. 703) une variété de son Axinus incrassalus. Enfin M. Ch. Hedley (1907, Res. deep-sea invest. Tas- man Sea, Rec. Austral. Mus., p. 363, pl. LXVI, fig. 4-5) a décrit un Thyasira (Arinulus) albigena, de Sydney. Gould (1861, Proc. Boston, Soc. Nat. Hist., VIII, p. 35; 1862, Otia Conchol., p. 173 et 174) a fait connaître deux Cryptodon du Cap de Bonne-Espérance : C. subradiatus et C. polygonius. : Trois espèces du même genre ont été signalées des mers de l'Inde par E.-A. Smtih : Cr. investigatoris (1895, Nat. Hist. « Investigator »,Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13, pl. I, fig. 6-6 a), dragué au large de Colombo (Ceylan) (1), (1) Cette espèce a été également signalée de l'Afrique du Sud par M. Sowerbÿy (1904, Mar. Investig. South Africa, IV, p. 12). — 316 — Cr. acuticarinatus (1895, ibid., p. 14, pl. IL, fig. 7-7 a), dragué au large de Trincomali (Ceylan), Cr. omanensis (1906, ibid., 7° s., XVIII, p. 257), du golfe d’'Oman. Genre LEPTAXINUS Verrill et Bush, 1898. Le genre Leptarinus, Chez qui la coquille est sem- blable à celle d'Axinulus, mais possède, en outre, des dents latérales bien développées, a été établi par Verrill et Miss Bush (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 796, pl LXXXIX, fig. 3-5) pour leur L. minutus, espèce draguée sur la côte Atlantique de l'Amérique Nord. M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 789) rapporte à ce groupe l’Axinus incrassatus Jeffreys (1876, Ann. Mag. Nat. Hist., 4° s., XVIII, p. 492; 1881, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp. P.Z.S. L., p. 703, pl. LXI, fig. 7) : c’est une très petite coquille, plus ou moins triangulaire, fortement inéquilatérale, à région antérieure plus longue et largement arrondie, à région postérieure très courte et tronquée, avec un sillon peu profond rayonnant du sommet; de fines crénelures ont été indiquées par Jef- freys sur la moitié postérieure du plateau cardinal, mais elles appartiendraient probablement, d'après M. Dall, au provinculum de la coquille embryonnaire. Jeffreys rattachait à son espèce une variété succisa, à côté postérieur plus brusquement tronqué, mais, selon M. Dali, c'est une espèce bien distincte se rangeant parmi les Axrinulus. Genre AXINOPSIS G. O. Sars, 1878. Le genre Axinopsis, qui était rangé par G.-0. Sars dans la famille des Ungulinidæ (— Diplodontidæ), offre les caractères suivants : mor V7. Ne TEL al ' — 317 — Coquille petite, Suborbiculaire, inéquilatérale, un peu renflée, plus ou moins solide, blanche. Pas de dépression dorsale postérieure. Sommets dirigés en avant. Ligament étroit, marginal, interne. Dans les différentes espèces d'Arinopsis la saillie dentiforme formée sur la valve droite par la lunule, et s'adaptant à un alvéole de la valve gauche, présente une “série de modifications graduelles aboutissant à la cons- titution d'une dent bien développée chez les formes les plus spécialisées, qui paraissent avoir de véritables dents cardinales, bien que non comparables dans leur origine à celles de la plupart des Pélécypodes. Impressions musculaires ovales allongées. Ligne palléale simple. Le type de ce genre est l’Axinopsis orbiculatus G.-0. Sars (1878, Moll. Reg. Arct. Norveg., p. 63, pl. 19, fig. 11 a-d), qu'il ne faut pas confondre avec Axinus orbicu- latus (Seg.) Jeffr. — granulosus Jeffr. : c’est une petite coquille orbiculaire à bord antéro-dorsal fortement con- cave : le bord cardinal offre un épaississement denti- forme, très saillant à l’intérieur de la valve droite et plus allongé dans la valve gauche (1). A ce même genre ont été rapportées quatre autres espèces : 1° Axinopsis sericatus Carpenter [Cryptodon] (1864, Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 602 et (4) Verrill et Miss Bush (1898, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 794, pl. XCII, fig. 5-6) admettent une variété inequalis, de forme un peu oblongue, avec région antérieure prolongée. Les mêmes auteurs (1898, ibid., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4) ont décrit un Axinulus simplex qui ressemble beaucoup par son contour à l'Ari- nopsis orbiculatus, mais avec un bord antéro-dorsal convexe : pour M. Dall cette forme présente l’aspect d’une coquille népionique, qui n’appartient peut-être même pas à cette famille, VOTRE PR EN EP EN — 318 — 643; 1865, Proc. Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57; 1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p.791 et 819, pl. XL, fig. 2), des îles Aléoutiennes et de Californie; 2° Axinopsis cordatus Verrill et Bush (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat, Mus., XX, p. 795, pl. XOVII, fig. 5-6), de Marthas Vineyard et de la Caroline du Nord; 3° Axinopsis viridis Dall (1901, Syn. Lucinacea, p.791 et 819, pl. XL, fig. 1), du Japon septentrional, du détroit de Behring et de Californie; 4° Axinopsis debilis Thiele (1912, Antarkt. Schneck. u. Musch., Deutsche Südpolar. Exped., Bd. XIII, Zool. V, p. 232, pl. 18, fig. 25), de l'Antarctique (Gauss-Station). (A suivre. Ed. L. ne mm me — 319 — NOTE SUR DES COQUILLES SUBFOSSILES DE GIBRALTAR Par Paul Fiscer. M. l'abbé Breuil m'a communiqué (pour les déter- miner) des coquilles de Molusques trouvées par lui dans un tuf moustérien de Gibraltar et ayant servi de nour- riture aux hommes préhistoriques. Elles appartiennent à cinq espèces terrestres ou marines Mytilus galloprovincialis Lam. ? Meretrix chione L. (fragments). , Patella vulgata L., présentant la forme élevée et la PNR PT +7 sculpture qu'elle affecte généralement dans l'Océan, en Bretagne par exemple. Helix marmorata Fér. et Helix balearica Zglr., avec des formes intermédiaires montrant une fois de plus qu'il y à lieu de considérer ces deux espèces comme devant être réunies en une seule. Rumina decollata L., d'une variété sensiblement allongée. - Toutes ces formes sont encore actuellement vivantes | dans la région de Gibraltar. ban: à a 7 : ; — 320 — ni: BIBLIOGRAPHIE Land-Mollusken von Celebes, von G. Bollinger (1). Ce travail est consacré à l'étude des Mollusques terrestres recueillis par le D' P. et le D' F. Sarasin pendant leur voyage à Célèbes en 1902 et 1903 : il renferme la descrip- Æion de dix formes nouvelles Cyclotus (Pseudocyclophorus) carinornatus n. sp, Alycæus (Stomacosmethis n. subg.) Sarasinorum n. sp. — porcilliferus n. sp. Macrochlamys planorbiformis n. sp. Nanina (Xesta) citrina L. var. olivacincta n. var. — (Hemiplecta) Wichmanni $S.$S. var. fuscominuta n. Var. Obba papilla Müll. forma konawensis n. f, | Planispira zodiacus Fér. var. tuba Albers forma rubida n. f.. | Amplidromus centrocelebensis n. sp., | Succinea celebica n. sp. Ed. L. Notes on « Chrysodomus » and other Mollusks from the North Pacific Ocean, by W. H. Dall (1). M. Dall divise la famille des Chrysodomidæ en 13 genres : G. Chrysodomus Swainson, avec section Sulcosipho Dal et sous-genre Barbitonia Dall, G. Searlesia Harmer, G. Ecphora Conrad, G. Colus Bolten, avec sous-genres Latisipho Dal et Ano- malosipho Dautzenberg et H. Fischer, G. Siphonorbis Môürch, G. Kryptos (Jeffreys) Dautzenberg et H. Fischer, (1) Extrait de la Revue Suisse de Zoologie, vol. XXVI, pp. 309-340. pl. 11. Genève, 11948. (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum. VO}, 54, pp. 207-934, 1918. — 321 — G. Plicifusus Dall, avec sous-genres Retifusus Dall, Lati- fusus Dall, Microfusus Dall et section Helicofusus Dall, . Exilia Conrad, . Volutopsius Mürch, . Pyrulofusus Môrceh, . Beringius Dall, . Liomesus Stimpson, . Ancistrolepis Dall, avec section Japelion Dall. La description de plusieurs formes nouvelles de Gastro- podes et de Pélécypodes accompagne ce travail : Turris (Crassispira) rugitecta, Basse Californie, Plicifusus (Retifusus) scissuratus, Japon, — (Aulacofusus) rhyssoides, id. = (Latifusus) wakasanus, id. Colus (Latisipho) lepidus, îles Kuril, — (Limatofusus) tahwitanus, Washington, Searlesia constricta, Gorée, Ancistrolepis latus, id. Siphonalia lubrica, Japon, nn. spp. Buccinum glaciale var. parallelum, îles Kuril, n. var. Boreotrophon restra, Japon, ne echinus, id. Anachis Bartschiti, Mazatlan, Lepeta (Cryptoctenidia n. nom.— Cryptobranchia Mid- dend. [non Gray]) lima, Japon, Venericardia {Cyclocardia) Morsei, Japon, == Hirasei, id., nn. spp. À QE À & à Ed. L. Notes on the Nomenclature of the Mollusks of the Family « Turritidæ », by W. H. Dall (1). Dans ce travail, M. Dall détermine d'abord quels sont les types originaux et par suite les caractères des genres sui- vants appartenant à la famille des Turritidæ = Pleuroto- midæ : (1) Extrait des Proceedings o[ the United States National Museum, vol. 54, pp. 313-333, 1918. Lens "4 “Turris (Rumphius, 1704) Bolten, 1799, Clavatula Lamarck, 1801, Clavus Montfort, 1810, Turricula Schumacher, 1817, Mangilia Risso, 1826, Drillia Gray, 1838, Melatoma Swainson, 1840, Moniliopsis Conrad, 1865. Ancistrosyrinz Dall, 1881, Gemmula Weïinkauff, 1876, Bela (Leach mss.) Gray, 1847, Bathytoma Harris et Bur- rows, 1891, Aforia Daïll, 1889, Borsonella Dall, 1908, Cythara Schumacher, 1817, Clathurella Carpenter, 1857, Caälliotectum Dall, 1889. Puis il donne une liste critique de tous les noms qui ont été appliqués aux diverses subdivisions de cette famille et il indique un certain nombre de changements d’appellations devenus nécessaires : Pleurotoma sello n.n.= biseriata E. Sm. (non Conr.), == æsara — —asperulata E. Sm. (non Lk), — aglaia — — crassa E. Sm. (non Edw.), _ agatho — —=flexuosa E. Sm. (non Munst.), — alcippe — — parilis E. $Sm. (non Edw.), — amymone — —=parva E. Sm. (non Conr.), = antiope — —recta E. Sm. (non Ant), — arethusa — —=reticulosa E. Sm. (non Edw.), — roseotincta — —=roseobasis Pils. (non E. Sm.), — berenice — — Sspinosa E. Sm. (non Defr.), — clymene — —tenella E. Sm. (non Mayer), == enna — —unifasciata E. Sm. (non Desh.), — glauce — — ventricosa E. Sm. (non Desh:), La biologie des huîtres et l’industrie ostréicole, par J. L. Dantan (1). Dans cette note qui reproduit une conférence faite à la | Société scientifique d'Arcachon, l’auteur expose l’organisa- (1) Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 341, 16 pages et 3 N- gures dans le texte. Monaco, 1918. Ed. L. ÿ à ! M ". ECTS -tion et Ja biologie de l'Ostrea edulis L. notamment en ce qui concerne la nutrition, la reproduction, la récolte du naissain, l’engraissement et la nécessité de reconstituer les bancs naturels. Ed. L. Report on Mollusca from elevated marine beds, « Raised beaches », of Mc Murdo Sound, by Ch. Hed- ley (1). Dans ce travail, M. Ch. Hedley donne la liste des coquilles subfossiles recueillies par M. R. E. Priestley dans les plages soulevées du détroit de Me Murdo (Antarctique ‘Terre Victoria) : elle comprend 8 espèces de Lamelli- branches et 22 de Gastéropodes, dont 3 nouvelles : Turbc- _ nilla polaris, Trophon Priestleyi, Retusa frigida, nn. spp. Ed. L. Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland, bv ‘Ch. Hedley (1). L'Huître des rochers d'Auckland est l'Ostrea cucullata Born : c’est probablement l'espèce décrite et figurée par Suter dans son Manual of New Zealand Mollusca sous les noms d'O. corrugata et d'O. glomerata. C'est une forme tro- -picale, qui s'étend au nord jusqu'au Japon et à l’ouest jus- qu'à l'Inde : elle est exploitée économiquement dans la Nou- velle Galles du Sud et le Queensland. En Nouvelle Zélande elle est à l'extrême limite de sa distribution et doit lutter dans ces mers froides contre des conditions défavorables. D'après Brazier, la transplantation peut transformer l'O. -cucullata en O. subtrigona. Ed. L. ({) Extrait de British Antarctic Expedilion, 1907-9, of Sir E. Shac- kleton, Geology, vol. II, Part V, pp. 85-88, avec 3 figures dans 1e texte. London, 1919. - (4) Extrait de The New Zealand Journal of Science and Technology, wol. II, pp. 365-366. Wellington, 1919. — 324 — A review of the Australian Tun Shells, by Ch. Hed- ley (1). M. Ch. Hedley répartit (les espèces Australiennes du genre Tonna Brunnich, 1772, — Dolium Lamarck, 1801, en trois groupes 1° Coquilles de forme mince : T. perdix L. et T. canali- culata L.; 2° Espèces à labre denticulé et réfléchi : T. costata Menke, 1. parvula Tapp.-Can. et T. sulcosa Born; 3° Espèces à dabre simple tranchant : T. ampullqcea Phil, T. cerevisina n. sp. [— Dolium voriegatum Rve., nor Lk.] (avec var. haurakiensis n. var.), T. Cumingi Reeve, T, picta Schepman, T. tetracotula n. sp. et T. variegatta Lamarck. Ed. LE: British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition, 1910 : Brachiopoda, by J. Wilfrid Jackson (1). L'Expédition de « Terra Nova » en 1910 a recueilli 10: Brachiopodes appartenant à deux régions distinctes : 6 sont des formes de la Nouvelle Zélande et 4 espèces proviennent. de Antarctique (Mer de Ross) : l’une de ces dernières, pri- mitivement décrite sous le nom de Rhynchonella Racovitzai Joubin, est le type d’un nouveau genre Compsothyris ; d'autre part Magellania sulcata E.-A, Smith tombe en syno- nymie de M. Joubini Blochmann. Ed. L. (1) Extrait des Records of Australian Museum, vol. XIT, p. 329-336, pl. XXXIX-XLIV. Sydney, 1919. (1) British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition, 1910, Natural His- tory Report, Zoology, vol. II, n° 8, pp. 177-202, pl. I, printed by Order of the Trustees of the British Museum, 1918. 5 ET, REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B. "Tomlin. Vol. XVI, n° 4, August 1920. Contents : W. D. RorBucx. Census Authentications, — A. H. COOKkE. « Ground » Clausilias. — A. T. Hopwoop. Note on Conus chytreus Melvill (PI. II). — H. C. HUGGINS. Notes on Kentish Mollusca. — J, W. TAYLOR. The Land and Freshwater Mollusca of Audruicq, Pas-de-Calais. — Edito- rial Notes. — A. K. LaAwsoON. Vitrea and Pyramidula des- troyed by Ants. — R. WiINCKWORTH. Loligo vulgaris Lam. in British Waters. — J. Davy DEAN. Occurrence of Physa gyrina Say in Great Britain. — H. BEEsTON. The non-ma- rine Mollusca of Llanidudno and district. The Nautilus, à quarterly devoted to the interests ‘of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXXIV, n° 1, July 1920. Contents : Jas. H. FERRISS. The Navajo Nation (Conelu- ed). — N. M. GRIER. On the erosion and thickness of shells of the fresh-water Mussels. — Wm. H. DALL A new Alaskan Chiton [Schizoplar multicolor n. sp, Bering ‘Sea]. — GEo. H. CLapp. A new species of Pyramidula from Alabama [P. picta n. sp.] and notes on P. cumberlan- diana with new varieties [alabama, columba nn. varr.]. — IRWIN SPALDING. Achatinella hunting in Northwestern ‘Oahu. — WM. H. DaLz. Turritidæ vs. Turridæ. — E. G. Vanarra. Land Shells from Beaver County, Pennsylvania. — Notes : L. E. DANIELs, Shells from Jamestown, North Dakota; — W. J. CROZIER, Sex-correlated coloration in Cht- ton tuberculatus; — E. G. VANATTA, Shells of Orlando, Flo- rida. NOUVELLES The Smithsonian Institution vient de faire paraître som Bulletin 112 : Summary of the marine shellbearing Mot- lusks of the Northwest Coast of America, from San Diego;. California, to the Polar Sea, mostly contained in the Collec- tion of the U. S. National Museum, with illustrations of hitherto unfigqured species, by WM. H. DALL. Les lecteurs du Journal de Conchyliologie peuvent obtenir- gratis un exemplaire de cette brochure en s'adressant à. The Director of the U. S. National Museum, Washington. D. .C. M. le Général DE (LAMOTHE vient de nous offrir, pour la. collection ‘des types du Journal de Conchyliologie, le seul exemplaire connu de l'Helir Chairi sénestre (fossile d'Hau- terive) qui a été décrit et figuré dans ce recueil en 1908. (p. 119). La Directrice-Gérante : M°° H. FISCHER. Imp. Rennaise, 16 rue de Penhoët. PENDANT L'AGE DU RENNE PAR EpoUARD PIETTE Un fort volume in-4° de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrait hors texte eb 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY. Edité chez MASSON et Ci, 120, boulevard Saint-Germain, Paris Prix : 100 francs — E. Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles Mmétho- sa diques que ce regretté préhistorien .a entreprises, de 4871 à 1897, dans les grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et les instruments récoltés au prix (de cès longues recherches et donnés par lui au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes (dont l'Art pendant lPâge du Renne est en xjuelque sorte la préface. ’ L'introduction (de cet ouvrage est imprimée telle que Piette la écrite Ë l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques, ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi- tions climatériques, la faune, l'existence «des hommes en ces témps lointains. > Ja mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait ronsacrer à la W: description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de lArt. C'est _. pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un . court historique (de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. (Ce texte est complété par : 7 PS explications détaillées (des planches, où Piette à fait connaître les condi- tions d'âge «et de gisement (de chaque objet. L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de da gravure pen- > dant. la longue durée ide l’âge ide la pierre; il a montré que la sculpture, plus … confonme à da nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant ide perfection dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel + est venu ensuite, et le dessin, terme extrème de l’abaissemept graduel des » reliefs, est enfin de dernier en date. Cet ant, dont nous suivons, grace à l'iettw à t1outé la filiation, a produit de réels chefs-d’œuvre dont la belle expression fait … songer à l'époque grecque. Plus tard, dans Les temps néolithiques, l’art à son déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines . % Edouard Piette,a fait flgurer dans les belles planches en couleur dues à M:J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi que, des ‘objets d’autres provenances. A côté des sculppures en ivoire, ou en > bois de renne, (des ‘bas-relifs, des gravures sur os, des idessins sur pierre 168) représentant des animaux, parfois ‘des figures humaines, on y trouve des 2 . représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés \" de motifs igravés. L? Art pendant l'âge du Renne est l’œuvre la plus importante qui ait paru _ depuis ‘de longués annéés dans le domaine de l’ethnographie préhistorique; : elle éclaire/d’un jour tout nouveau l'histoire primitive ide l’Art dont elle nous montre la première éclosion sur notre vieux sol national. | Revue des Publications périodiques............ 1 PEER ; TABLE DES MATIÈRES CONTENUES DANS :CETTE LIVRAISON Y, “ Révision des Lucinacea vivants du Muséum d'histoire naturelle de Paris (3° Partie), par Ed. LAMY ..:... HR Notes sur des coquilles subfossiles de Gibraltar, par Paul BIS CHR UE Pan PRES PILE AA Ses Bibliperaphies St Mie Re de NOUVelleR 2 POP EE AT SE TERRE CNRS : Le Journal paraît par trimestre RU Rene PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) : | | PS Pour Paris et pour les départements (recu franco). .,. 30fr. Pour l'Etranger [Union postale) ( id. ) 32 fr. Prix du numéro vendu séparément...... FAT) VASTE ES Rte) RU Prix de l'index des volumes I à XX (reen franco). ... 8fr. ‘ Prix de l’Index des volumes XXI à XL ( ASTRA ET RER ENRES S’adresser : Pour les communications scientifiques et pour l'abonnement, payable d'avance, à Me H. FisceR, directrice du Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5° arr.) » Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau | du Journal. | CORRESPONDANCES ET ÉCHANGES | Jacques LEFÈVRE, Poste restante, ÆRio- de-Janeiro, Brésil, désire entrer en relations avec collectionneurs conéhylio: | / logues pour leur faire des envois de coquilles terrestres et flaviatiles du Brésil. AE 2 , Rennes: Li die > RASE RAS : 4 hé SE Bret RE à HAUTE pD Paru le 20 Octobre 1921 | , “ - - - À À E \ & à | CONCHYLIOLO À COMPRENANT || L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES $ R VIVANTS ET FOSSILES { | PUBLIÉ, DE 1861 A 1898, Par \ ! CROSSE & FISCHER ET, DE 1899 4 1916, PAR H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS CONTINUÉ PAR = MADAME H. FISCHER | ù | SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE | #4 à Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY | ll ' | ft | È 4 | ? | | F. € PARIS 10XS DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Me H. FISCHER | 51, Boulevard Saint-Michel (Ve) œ 192: 248 Le Journal paraît par trimestre. En vente au Bureau du Journal de Conchyliologie BouLevarD SaiNT-MicHeL, 51; Paris, 5° ATT. INDEX GÉNÉRAL ET SYSTÉMATIQUE DES MATIÈRES Contenues dans les volumes XXI à XL x Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE (1873-1892) Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous- Genres, Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jour- nal de Conchyliologie. Prix : 8 francs Onitrouve également au BUREAU DU JOURNAL, la Première par- lie, parue en 1878, de l'Index général et systématique des ma- tières contenues dans les volumes 1 à XX du Journal de Conchy- liologie, Un volume in-8° de 208 pages d'impression. Prix : 8 francs RE CE PT EE ER D PPT CNE EP AR PE PSE A PNEUS AVIS IMPORTANT Les Abonnés au Journal de Conchyliologie recoivent gratuile- ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés confnrmément au tarif. Le coloriage deS planches tirées à part ne sera effectué qué sur la demande des auteurs et à leurs frais. Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication. TARIF DES ANNONCES SUR LA COUVERTURE Une page entière pour 1 Numéro. 27 fr.; pour 4 Numéros. 75 fr. Une \demi-page — — 15 fr; — — 45 fr. Un quart de page — —— 9 Tr; — — PAT RE à" Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés. ES RCE EE 2e Xe. cr] _æ "0 D à JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE 4 Trimestre 1920 DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE D'OLEACINA PROVENANT DU CHIRIQUI Par Ph. DAUTZENBERG OLEACINA (GLANDINA) FOUCGHERI n. sp. (PINCE TIE 1780) Testa ovalo-elongata, cornea, tenuis, fragilis, nitidis- sima et pellucida. Spira obtusa; anfr. 5 converiusculi, sulura simplice juncti, lævigati (lineis incrementi pa- rum conspicuis tantum munili). Anfr. ullimus versus aperturam a dimidia involutionis parte descendit. Apertura vix obliqua, piriformis, dimidiam tLotius testæ altitudinem paululum superans, superne angu- lata, ad basin rotundata, marginibus callo tenuissimo adnatoque junctis. Columella subrecta, perpaulum ar- cuata, in basi anguste ac oblique truncata. Labrum simplex regulariterque arcuatum. Color fulvus; anfr. primi et columellæ basis satura- tiores. Sutura linea fusca angusta inferne marginala; labrum linea fusca angustissima intus circumscrip- um. — 328 — Altit. 22, diam. maj. 11 millim. — Apertura 12 millim. ee alta, 5 2 millim. lata. Coauille ovale-allongée, cornée, mince, très luisante et transparente. Spire obtuse au sommet, composée de cinq tours légèrement convexes, séparés par une suture simple. Surface lisse, à l'exception de lignes d’accrois- sement peu visibles et irrégulières. Dernier tour occu- pant, du côté dorsal de la coquille, les deux tiers de la hauteur, descendant vers l'ouverture à partir de la moitié environ de son enroulement, Ouverture à peine oblique, piriforme, dépassant un peu la moitié de la hauteur totale de la coquille, angu- leuse au sommet, arrondie à la base. Bords de l’ouver- ture reliés par une callosité très mince, appliquée, un peu moins luisante que le reste du test. Columelle presque droite, à peine un peu arquée, étroitement et obliquemment tronquée à la base. Labre simple, régu- lièrement arqué. Coloration d’un fauve doré, plus foncée au sommet de la spire et sur la base de la columelle. La suture est accompagnée, au-dessous, d’un filet brun foncé étroit et le labre est aussi bordé, du côté interne, d’un filet sem- blable. Habitat. — Le spécimen unique recueilli au Chiriqui par M. Boutet, nous a été aimablement offert par M. l'abbé Foucher, à qui nous nous faisons un plaisir de dédier cette intéressante espèce. C'est de l'O. Underwoodi Preston, du Costarica (An- nals and Mag. of Nat. Hist., 6th Ser., XX, 1897, p. 212, pl. VI, fig. 9), que l'O. Foucheri se rapproche le plus, mais il est bien plus mince et plus luisant, sa forme est plus allongée et plus ovale, son dernier tour, plus haut, est bien ovale et ne s’élargit pas vers le bas; sa colu- _ — 329 — melle est moins arquée et plus faiblement tronquée à la base. L'O. chiriquiensis Da Costa (Proc. Malac. Soc. of Lond. IV, p. 66, pl. VII, fig. 2), est une coquille plus épaisse que la nôtre, moins luisante, très finement costulée lon- gitudinalement et possédant une striation décurrente microscopique. Sa coloration est aussi plus claire, la columelle est blanche et le labre est bordé de blanc. PhD; pe” — 330 — DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE TRIVIA Par Ph. DAUTZENBERG TRIVIA COSMOI n. sp. (P1. VI, fig. 3, 5) Testa abbreviata, subglobosa, solida, superne aliquan- tum nitidula, costis transversis circiter 30, a sulco dor- sali angusto haud interruptis ornata. Spira omnino o0c- cultata. Testa ad extremitates utrinque non profunde emarginata. Aperltura angusta; margo columellaris in- fra medium paululum excavatus; labrum regulariter arcualum et extus marginatum. Color superne et prope aperturam albus, basis vero roseo circumdata. Longit. 7 %, latit. 6, altit. 5 2 millim. Habitat. — Mahé (Séchelles). 4 exemplaires adultes. Coquille très courte, subglobuleuse, épaisse, solide, un peu luisante du côté dorsal, mate sur les côtés et la base, ornée de côtes transversales. On en compte une trentaine le long du sillon; sur les côtés de la coquille il vient s’en intercaler quelques autres, mais ensuite quelques unes des côtes sont confluentes à proximité des bords de l’ouverture où l’on ne compte que 23 crénelures du côté du labre et 21 du côté columellaire. Sous une forte loupe, les intervalles des côtes paraissent très déli- catement chagrinées. Le sillon dorsal, étroit, bien marqué, n’interrompt pas les côtes transversales. — 331 — Spire entièrement masquée. Extrémités de la coquille peu profondément échancrées. Ouverture étroite. Bord columellaire un peu excavé dans sa moitié inférieure. Labre régulièrement arqué, dépassant très faiblement le haut et le bas du bord columellaire, bordé du côté externe par un bourrelet nettement limité. Coloration blanche sur la région dorsale et le long des bords internes de l'ouverture; extrémités de la coquille, bourrelet externe du labre et bord columellaire teintés d’une belle nuance rose carnéolée. Cette jolie espèce, bien caractérisée par la teinte rose qui entoure sa base m'a été envoyée il y a déjà long- temps par un missionnaire. N’ayant pu l'identifier à aucune des espèces connues, je l’ai communiquée à MM. Melvill et Button qui se sont beaucoup occupés des Cypræidés. Ils m'ont confirmé dans l'opinion qu'il s'agissait bien d’une espèce nouvelle. Je me décide donc à la décrire aujourd’hui en priant M. Cosmo Melvill d’en accepter la dédicace ainsi que mes remerciements. Ph. D. CAS TÉRATOLOGIQUES CHEZ QUELQUES GASTÉROPODES Par Ph. DAUTZENBERG MARGINELLA SUAVIS ET CONUS VENTRICOSUS SENESTRES Dans un très important travail sur les variations des Mollusques (1), notre éminent confrère M. Pelseneer vient de publier une liste des Gastéropodes normalement dextres, chez lesquels on a constaté des cas de sinis- trorsité, Cette liste comprend 193 noms, mais ce nombre doit être réduit à 190 par suite des suppressions sui- vantes : 1. Helix myristigmea Bourguignat. Créé par Bourgui- gnat pour remplacer Helix punctata Müller (non Born). Mais l'espèce de Müller date de 1774 tandis que celle de Born n’a été publiée qu’en 1780. Le nom punctata Mül- ler doit donc subsister et myristigmea tombe en syno- nymie. 2. Ferussacia subcylindrica Linné (Locard) fait double emploi avec Cionella lubrica Müller. D’après Hanley et plusieurs autres naturalistes le subcylindrica de Linné est un Truncatula. 3. Turbinella pirum Gmelin est synonyme de Turbi- nella rapa Linné, les deux noms ayant été basés sur les mêmes références de Gualtieri et de Rumphius. Par contre, nous pouvons ajouter aujourd’hui deux noms à la liste de M. Pelseneer : 1. Marginella suavis Souverbie dont nous possédons (1) Les variations et fleur Hhérédité chez les Mollusques, par Paul Pelseneer, Bruxelles 1820. 1 vol, in-8° de 826 p. avec nombreuses figures. — 333 — un exemplaire provenant de Lifou, récolté par le R. P. Lambert. La coquille citée par M. Pelseneer sous le nom sous le nom de Voluta aurantia Lk. appartient au genre Marginella. 2. Conus ventricosus Gmelin, var. mediterranea Hwass. M. A. Bressier, de Marseille, vient d’avoir la grande amabilité de se dessaisir en notre faveur d’un exemplaire senestre (Figuré PI. VI, fig. 6) dragué vivant, par faible profondeur, à L'Estaque. C'est la première fois que la sinistrorsité a été observée dans le genre Conus. | On remarquera que nous employons le nom ventri- cosus Gmelin pour l’espèce méditerranéenne désignée habituellement sous celui de mediterraneus. Nous avons été amené à cette substitution par des recherches biblio- graphiques qui nous ont démontré que le Conus ventri- cosus Gmelin, établi en 1790 sur deux excellentes figures de Kämmerer (Cabinet Rudolstadt, p. 91, pl. VI, fig. 3, 4), est incontestablement la grande forme du Conus de la Méditerranée. Le nom mediterraneus publié par Hwass dans la ?° partie du tome II de l'Encyclopédie Métho- dique datant de 1792 comme l’ont démontré MM. Sher- born et Woodward (Proc. zool. Soc., 1893, p. 583), est donc plus récent et ne peut être conservé qu’à titre de variété, pour la forme commune, plus petite, ayant le dernier tour plus conique et les bords latéraux presque rectilignes. Alors même qu’on n’admettrait pas la rectification de nomenclature que nous proposons, il serait encore im- possible de maintenir le nom mediterraneus pour l’es- pèce, car il est inscrit dans l'Encyclopédie sous le n° 90 et trois pages après le Conus franciscanus Hwass, qui ne s'applique qu'à un état un peu différent de la même espèce. — 334 — DÉFORMATION SCALARIFORME CHEZ DEUX ESPÈCES DE CYPRAEA L'exemplaire de Cypræa annulus Linné que nous représentons pl. VI, fig. 7, 8, a la spire saillante, ce qui lui donne, surtout du côté dorsal, l’aspect d’une Margi- nelle. Chez les Cypræa annulus et moneta jeunes, la spire est plane et les tours embryonnaires seuls sont légèrement en relief; les coquilles adultes ont la spire si complètement recouverte par l'émail du dernier tour qu'on ne peut en apercevoir la moindre trace. Le Cypræa arabica Linné que nous figurons pl. VI, fig. 9, 10, a aussi la spire très saïllante, mais ce n’est qu'à partir du quatrième tour que la suture descend brusquement et détermine la scalariformité. On remarquera que chez les deux déformations que nous venons de signaler, les bords de l’extrémité posté- rieure de l’ouverture sont soudés de manière à suppri- mer complètement le canal. PhD: he. — 335 —- : RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Par Edouard Lamy (4 Partie.) Famille des DIPLODONTIDÆ ou UNGULINIDÆ. La famille des Diplodontidæ ou Ungulinidæ renferme: des coquilles Iucinoïdes, en général suborbiculaires, rarement irrégulières, chez qui l'impression du muscle adducteur antérieur est continue avec la ligne palléale et les dents latérales de la charnière sont peu nettes ou absentes. Cette famille comprend trois genres : Diplodonta Bronn (1), Ungulina Daudin, Joannisiella Dall. Genre DIPLODONTA Bronn, 1831. Le genre Diplodonta Bronn, 1831 (non Diplodon Spix, 1827) [= Mysia Brown, 1833, non 1827 (non Leach in Lamarck, 1818, non Mysea Billborg, 1820) — Egeria, pars, Leach, 1833 (non Roissy, 1805) — Mysia, pars, Leach, 1847 (2) — Glocomene, pars, Leach, 1852 — Cycla- (1) Le genre Taras établi par Risso pour une espèce fossile, T. anti- quatus (1826, Hist. Nat. Europe mérid., IV, p. 344, pl. XII, fig. 167) paraît à M. Dall (1901, -Synops. Lucinacea, p. 791) être un Diplodonta chez lequel la dent cardinale postérieure de la valve gauche a été brisée «et la dent correspondante de la valve droite a été prise pour une dent latérale adjacente. (2) Le Mysia undata Leach, in Lamarck, 1918, est Je Lucinopsis undata Pennant. A côté de cette espèce Leach (1847, in Gray, Ann. Nat. Hist., XX, p. 272) plaçait un Mysia Montagui qui est probablement son Glocomene Montaguana (1852, ISynops. Moll. Gr. Brit., p. 313), qui & pour synonymes à la fois le Diplodonta rotundata Mig. et le Luci- nopsis undata. — 336 — dicama Valenciennes, 1854 = Mittrea Gray, 1857], qui a pour type D. lupinus Brocchi = rotundata Mtg., présente les caractères suivants Coquille équivalve, suborbiculaire, équilatérale, par- faitement close, lisse ou striée concentriquement, avec épiderme peu net. Nn lunule, ni écusson circonserits. Ligament externe et résilium unis, submarginaux, supportés par une nymphe plus ou moins proéminente. Plateau cardinal se prolongeant par une rainure seu- lement en avant. Charnière ayant sur chaque valve deux dents cardi- nales inégales, l’antérieure de la valve gauche [2 a] et la postérieure de la valve droite [3 b] étant sillonnées ou bifides. Charnière de Diplodonta rotundata Montagu. Dents latérales peu nettes ou absentes. Deux impressions musculaires placées contre le pla- teau cardinal, grandes, ovales, inégales (l’antérieure étant plus allongée), continues avec la ligne palléale sans former de saillie à son intérieur. Ligne palléale simple. Aréa palléale souvent striée radialement. Bord interne des valves lisse. D’après M. H, Douvillé (1912, Classification des Lamel- libranches, Bull. Soc. Géolog. France, XII, p. 451) une différence analogue à celle qui distingue les Crassatella des Astarte existerait entre les Diplodonta et les Mactra : — 997 ce qui sépare ces deux derniers genres c'est seulement le ligament marginal chez Diplodonta et interne chez Mactra; mais déjà dans Diplodonta on voit le cartilage du ligament s’enfoncer bien plus profondément dans le plancher cardinal qu’il ne le fait habituellelment, de sorte que le ligament est déjà à moitié interne ; cette modification du ligament entraîne en même temps la suppression de la dent 4 b. Aux Diplodonta s. str. peuvent être rattachées plu- sieurs subdivisions : 1° Sous-genre Phlyctiderma Dall, 1899, type : D. se- miaspera Phil. — Coquille semblable à Diplodonta sauf ‘que la surface, en plus de la sculpture d’accroissement est ponctuée, pustuleuse ou subréticulée. ? 2° Sous-genre Sphærella Conrad, 1838, type : D. sub- vexa Conrad [Miocène]. — Coquille grande, striée con- centriquement. Une apparence de lunule indiquée par un sillon. Sur chaque valve, deux dents cardinales, la dent cardinale postérieure droite [3 b] beaucoup plus transverse et plus grande que chez les Diplodonta typiques. Impression musculaire postérieure éloignée du plateau cardinal et à extrémité supérieure remontant au- dessus de l'extrémité ventrale de l'impression anté- rieure (1). | (1) Ce sous-genre Sphærella ne comprend que deux espèces : 1° Le type, qui est un fossile miocène de Virginie : Sphærella sub- vera (Conrad (1838, Foss. media. tert. form., p. 18, pl, 10, fig. DIR Erycina subconvera d'Orbigny (1852, Prodr. Paléont., III, p. 115) [non Lucina subvexa Conrad, 1848); 20 Une forme vivant dans Îles eaux profondes de l'Atlantique Amé- ricain (Massachusetts, Caroline du Nord) : D. (Sphærella) Verrilli Dal :(1899, Synopsis Diplodontidæ, p.'245; 1900, Tert. Fauna Florida, p. 1180; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 792 et 795} = Diplodonta turgido Verrill et Smith (1881, Trans. Conn. Acad., V, p. 569, pl. LVIII, fig. 42; 1889, Dall, Bull. U. S. Nat. Mus.,, n° 37, p. 52, pl. XLV, fig. 10-11, pl. LXIV, — 338 — 3° Sous-genre Felania Récluz, 1851, type : Venus dia- phana Gm.— Coquille sublenticulaire, légèrement trans- verse, équilatérale, mince, épidermée. Sommets petits. Lunule petite, mais nettement circonserite. Ligament externe en contact marginalement avec un grand rési- hum inclus dans une dépression du plateau cardinal. Deux rainures en prolongement du plateau cardinal, l’une en avant, l’autre en arrière. Charnière de Diplo- donta. Impressions musculaires ovales, oblongues, subégales, la postérieure plus étendue que l’antérieure. Impression palléale sans sinus (contrairement à l’opi- nion de Récluz). Cette subdivision, qui'est tout au plus un sous-genre de Diplodonta, ne paraît renfermer, comme le fait remarquer M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179), que les deux formes citées par Récluz : F. diaphana et F. rosea. Les autres formes qui avaient été rapportées à ce groupe constituent un sous-genre bien distinct qui à. recu de M. Dall le nom de Felaniella et dont voici les caractères : 4° ÉD UENES Felaniella Dall, 1899, type : D. usta Gould. — Coquille comprimée, moins équilatérale que: Diplodonta, lisse extérieurment, avec un épiderme très net, habituellement foncé. Ligament externe occupant une 1° fossette dorsale reliée au sommet de la valve par: une rainure; résilium envahissant la nymphe et déter- fig. 136, pl. LXV, fig. 135) [non Sphærella turgida Conrad, 1848]. — Au contraire, (le D. turgida Conrad [Sphærella] (1848, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., 2e 8., I, D. 124, pl. XII, fig. 23), fossile Tertiaire du Texas et du Mississippi, n’est pas un Sphærella, mais un Diplodontæ SU SUTS — 339 — minant la formation d'une ?° fossette peu profonde sur le plateau cardinal. Charnière de Diplodonta. Charnière de Diplodonta (Felaniella) sericata A. Adams et Reeve, Par la disposition de ces fossettes ligamentaires, le sous-genre Felaniella se rapproche beaucoup des Ungu- dlina. Le Catalogue Pæte] (1890, IIL, p. 129) cite deux espèces de Diplodonta, sur lesquelles je n’ai pu trouver aucun renseignement : D. leucotina Hanl., de Bergen, D. do- lata Ph1., de « M. ind. » Trois espèces décrites par Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 33; 1862, Otia Conch., p. 171) sans aucune figure, restent également insuffisamment con- nues : Mysia abbreviata, de Hong-Kong, M. figlina, du Japon, M. dolabrata, du Cap de Bonne Espérance. - Sous le nom de Diplodonta incerta E.-A. Smith (1907, Nation. Antarct. Exped. « Discovery », Lamellibr., p. 4, pl. I, fig. 5-5a) a décrit une espèce Antarctique, que M. J. Thiele (1912, Deutsche Südpolar. Exped., 1901- ‘ 1903, Zool., V, p. 231 et 270) fait synonyme de Cyamio- | mactra laminifera Lamy. L'espèce de l'Atlantique Américain décrite par … M. Wm. H. Dall en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. * Coll. Cambr. IX, p. 136) sous l'appellation de Diplodonta pilula à été rapportée ultérieurement par lui (1886, Rep. MRC jus « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool., XII, p. 274, pl. VIIL, fig. 13; 1902, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX [1900], p. 496) à son genre Vesicomya. E.-A. Smith (1881, Zool. coll. « Alert », P. Z. S. L, p. 3%, pl V, fig. 1) a donné le nom de Diplodonta lamel- lata à une coquille de la côte Occidentale de Patagonie, qui est un Phacoides d’après M. Dall (1901, Synops. Lucinacea, p. 813) (1). DIPLODONTA ROTUNDATA Montagu. 1685. Pectunculus tenuis LisTER, Hist. Conch., pl. 297, fig. 134. 1803. Tellina rotundata MONTAGU, Test. Brit., p. 11, pl. IT ñe03;: 1813. —- —— Mig. PULTENEY, Cat. Dorsetsh., p. 30, pl. V, fig. 8. 1814. Venus lupinus BRoCCHI (non Linné), Conch. foss. Subapenn., Il, p. 553, pl. XIV, fig. 8. 1822. Lucina rotundata Mtg., TURTON, Conch. Dith., p. 114, pl. This 1828. Psammobia — — FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 438. 1830. Lucina lactea DESHAYES, Encycl. Méthod., Vers, II, p. 374 (non Tellina lactea Linné, nec Poli). 1832. Diptodonta lupinus Brocc., BRONN, Ergebn. naturh.-ükon. Reis., Il, p. 485 et 604. 1836-44. — — — Puizippi, Enum. Moll. Sicil.,, I, D. SAS QD 22 1836. == dilatata Puizippl> ibid. p. 31, pl. IV, fig. 7. 1842. Lucina rotundata Mtg., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76. 1844. Diplodonta — — Paizippr, Enum. Moll. Sicil., Il, p. 24. 1847. Mysia Montagui LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat. HIST OX MDEenr RE 1847 — rotundata Mig. GRAYP 714521 "D#109 (1) Le genre Diplodontina, créé par W. Stempell (1899, Fauna Chi- Lensis, 11, Zoolog. Jahrbüch., Suppl. Bd. V, p. 232, pl. 12, fig. 18-19) pour une «coquille (du Chili «D. tumbesiana), est voisin de Kellya et Lasæa : il appartient à une tout autre famille, celle des Erycinidæ. et) it, PORT le | dr $: Fat Nr: ” — 341 — 1843-50. Lucina rotundata Mtg., DESHAYES, Tr. élém. Conch., 1 2° p., p. 185 et 793. LA 1850. — — — REEVE, Conch. Icon. pl. VII, fig. 36. 1852. Glocomene Montaguana. LEACH, Syn. Mall. Gr. Brit. (pars) p. 313. 1857. Mysia lupina Brocc., H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Moll., TD ATR: 1897. — rotundata Mtg., H. et A. ApaMs, ibid., p. 473, pl. 114, fig. 6 a-b. 1858. Diodonta Bartleci JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 3° 84/1, p.43, pl. II, fig. 2 1862. Diplodonta rotundata Turt., CHENU, Man. Conch.,, p. 1923, fig. 591. 1863-69. — — Mig. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 254, DONS MR CV" D: 180; nl XXXIII, fig. 4-4 a. 1867. — — — HIDALGO, Cat. Moll. test. mar. Espagne, Journ. de Conchyli., XV, p. 44. 1870. — — — HiDALGO, Mol. mar. España, p. JADE ANNE ME 1872. Mysia = — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi- lad., XXIV, p. 94 1872. Diplodonta — — DI MONTEROSATO, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 24 et 38. 1875. — = — DI MONTEROSATO, Nuova Hiv. Conch. Mpgdit., p. 14. 1877. — == == DI MONTEROSATO, Cat. Conch. foss. Mte Pellegrino, Boll. R. Com. Geol., p. 6. 1878. = ae — 1 MONTEROSATO, Enum. e sinon. Conch. Medit., p. 69. 1881. = = — JEFFREYS, Mall. « Lightning » a. ) « Porcupine » Exp. P. Z.Ss. L., p. 704. 1886. — — — LOGARD, Prodr. Malac. france. Moll. mar., p. 459. 1888. — —= — CARAMAGNA, Bull. Soc. Maïlac. Ital., XIII, p. 138. } 1892. — — — LocarDp, Coq. mar. côtes France, p. 315, fig. 295. 1896. — — — SHOPLAND, Journ. Bombay N. H. Soc., X, p. 233. 1898. — — — LOCARD, Exp. Se. « Travailleur » et « Talisman », Moll. test. II, p. 283. Je mer 22 1898. Diplodonta rotundata Mig., BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, Moll. Roussillon, II, p. 391, 627, 804. 1906 —- — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per- sian Gulf, P. Z*S01;;p:. 816: 1906 — == == DAUTZENBERG et H. FISCHER, Moll. drag. Ouest Afriq., Camp. Sc. Prince de Monaco, fase. XXL IDE 1910. — — — DAUTZENBERG, Contr. faune ma- lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV, p. 139. 1912. _ — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 94. 1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 188. Var. subrotunda Issel 1869. Diplodonta subrotunda Issez, Maiac. Mar. Rosso, p. 253, DANSE 1916. D. rotundata Mtg. var. Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXII, subrotunda Iss., p. 188. Le Venus lupinus Brocchi (non L.) (1) est identifié au D. rotundata Mig. par Jeffreys (1869, Brit. Conch., V, p. 180), par M. de Monterosato (1877, Cat. Conch. foss. M'e Pellegrino, p. 6), ainsi que par MM. Cossmann et Pevyrot (1911, Conch. Néog. Aquitaine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 241) : il est, au contraire, une variété distincte pour M. Cerulli-Irelli (1909, Fauna malac. Mariana, p. 173) (2). | D'après Jeffreys lui-même, son Diodonta Bartleei est un stade jeune du D. rotundata. Quant à la forme figurée par Locard sous le nom de, D. intermedia Biondi (3), elle ne paraît guère être plus (1) Le Venus lupinus Linné est un Dosinia. (2) M. Dal (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179) regarde aussi le D. lupinus Brocc. comme une espèce fossile inconnue à l'état vivant. (3) Le Diplodonta intermedia Biondi (1859, Atti Accad. Gioënia, XIV, p. 117; a d’aillcurs été trèe diversement internrété : Jeffrevs (1881, — 9343 — qu'une variété et il semble bien en être de même du D. Berghi Dautzenberg et H. Fischer (1897, Drag. « Hirondelle » et « Pcesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 216, pl. VI, fig. 22-25) (1). Le D. rotundata Mig. — dilatata Phil. est une coquille convexe, mais en général peu renflée : la région anté- rieure, subanguleuse dans le haut, est plus courte et plus atténuée que la région postérieure qui est arrondie et très large; le bord dorsal est concave en avant des som- mets et rectiligne en arrière d'eux : par suite, les deux valves se joignent suivant un contour polygonal. Cette espèce se trouve dans la Méditerranée ef dans l'Océan Atlantique où elle a été signalée depuis l’An- gleterre jusqu'à Madère, aux Canaries, à l’archipel du Cap Vert et sur la côte Occidentale d'Afrique (2). P. Z. S. L., p. 705) le fait synonyme de D. trigonula Bronn = apicalis Phil. et Pætel (1890, Cat. Conch. Sammi., III, p. 129) l’assimile au Lucina fragilis Phil., tandis que M. de Monterosato (1872, Not. Conch. foss. Mte Pellegrino, p. 24 et 38; 1875, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 14) le considère comme une espèce bien distincte correspondant au D. tupinus Philippi [non Brocchi, nec Bronn] (1844, Enum. Mol. Sicil., II, D, 258). 1) D'après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert, 92e éd., VI, p. 228, note), c’est le D. rotundata Mig. qu’il avait nommé en 1830 dans l'Encyclopédie Méthodique (Vers, II, p. 375) Lucina lactea. En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, MM, Buc- quoy, Dautzenberg, Dollfus ont admis d'identité du D. rotundata Mtg. avec l’'Amphidesma lactea Lamarck. Mais M. Dautzenberg m'a com- muniqué une note manuscrite qu’il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type de d'Amphid. lactea est probable- ment un Syndesmya alba Wood, c’est-à-dire un Scrobiculariidé. ReQluz, de son côté (1843, Rev. Zool. Soc. Cuwv.,. p. 293; 1869, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXVII, p. 53), avait déjà affirmé, après examen du type, que l’Amphid. lactea LK. était identique au Scrobicularia Cottardi Payr. (2) De la côte occidentale d'Afrique deux autres Diplodonta ont été signalés : D. circularis Dunker (1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 28; 1853, Ind, Moll. Gun. coll. Tams, p. 55, pl. VIII, fig. 11-43), de Benguela; D. auriculata Sowerby (1905, Proc, Malac. Soc. London, VI, p. ?81, fig. 2), de Sierra Leone, qui est caractérisé par le fait que de bord postérieur rectiligne présente une oreillette très nette, mais qui, Sous tous les autres rapports, se montre tellement semblable à D. rotun- data qu'on pourrait croire à une monstruosité, si plusieurs exem- plaires n'avaient pas été observés. 2 — 344 — D'autre part, MM. Shopland (1896, Journ. Bombay N. H. Soc., X. p. 233), Caramagna (1888, Bull. Soc. Malac. Ital., XIII, p. 138), Melvill «et Standen (1906, P. Z. S. L., p. 816) lui ont assimilé une forme de la Mer Rouge et de la Mer d'Oman : or, effectivement le D' Jousseaume m'a communiqué de très nombreux spécimens provenant de Suez, d'Aden, de Djibouti, etc., qui offrent tous les carac- tères du D. rotundata (1). Parmi les exemplaires de cette région, certains bien: qu'inséparables spécifiquement du D. rotundata, ont um contour plus arrondi et paraissent correspondre à la figure donnée par Issel pour son D. subrotunda, qui, dès. lors, serait à considérer comme une simple variété. Coll. du Muséum. — Angleterre (coll. Petit, 1873; coll. Ballot, 1887); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); Le Pou- liguen (D' Jousseaume, 1916); Pornichet; Corse. — Coll. Locard, 1905 : Concarneau, Belle-Ile, Le Pouliguen, Por- nichet, Calvi, Oran. Dragages du « Travailleur » (1882) près des Canaries. et du « Talisman » (1883) dans le golfe de Cadix, à l’ouest du Sahara, et aux Açores. Pointe de Cansado [Mauritanie] (A. Gruvel, 1908); îles. Bissagos (L. Gain, 1913). Suez (Lefebvre, 1837; Letourneux, 1880; D° Jous- seaume, 1916); Souakim, Massaouah, Périm, Aden, Dji- bouti (D' Jousseaume, 1916); Mascate (Leclancher, 1844). Var. subrotunda Issel : Suez, Souakim, Massaouah,. Aden {D' Jousseaume, 1916). (1) Sous de nom de Diplodonta lateralis, ÆE.-A. Smith (1878, Phil. Trans. R. Soc. London, CLXVIII, p. 482, pl. LI, fig. 7-7 a) a décrit, d’après un spécimen unique provenant ‘(de l’île Rodriguez (à l’est de l'île Maurice), une coquille qui, par sa forme très peu globuleuse, atténuée en avant, élargie et arrondie en arrière, paraît extrèmement. voisine du D, rotundata. — 945 — DIPLODONTA ORBIGULATA de Monterosato. 1896. Diplodonta orbiculata DI MONTEROSATO mss. in Collect. 1898. — — Monts., Locarp, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. test., II, p. 285, pl. XIV, fig. 8-11. 1899. — Orbicula (sic) Locarp, Coq. mar. au large des Monts. côtes de France, p. 148. Var. labelliformis Locard 1898. Diplodonta labelliformis LOCARD, Exp. Sc. « Travailleur » et « Talisman », Moll. test. IT, p. 284, pl. XIII, fig. 13-17. Le Diplodonta orbiculata Monterosato, figuré par Locard d’après une valve draguée par le « Talisman » dans le golfe de Gascogne, est reconnaissable à sa forme un peu transverse, par suite plutôt ovalaire qu’orbicu- laire, à son contour régulier et symétrique, la région antérieure étant presque aussi développée que la pos- térieure. Locard à également décrit un D. labelliformis du golfe de Cadix, chez lequel les valves ont un contour subpolygonal transverse et sont partagées chacune en trois zones par deux carènes très obtuses partant du sommet : ce me paraît être une simple variété de l’orbi- culata. Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman « (1883) dans le golfe de Gascogne. Var. labelliformis Locard : Dragages du « Talisman » (1883) dans le golfe de Cadix. DIPLODONTA GLOBOSA Forskal. 1758. Tellina lactea (7?) LiNNÉ (non Poli), Syst. Nat., ed. X p.610. 1775. Venus globosa ForskaL, Descript. Anim. Itin. Orient., p. 122. 1784. — — Forsk. CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p. 36, pl. 40, fig. 430-431. 1707 NL DONNE RARE Arr ABATLRU SEE ARRETE I OENT 1824. Lucina heteroclita 14825. —- globosa Chemn, 4827. — edentula 1842. —— globosa Chemn., 1855. Tellina lactea L., 1863. Lucina globosa Gray, 1865. Diplodonta Savignyi 1869. — — Vail., 1869. Lucina globosa Forsk., 1870. Diplodonta Savignyi Vail., 1858-70. — bullata 1871. — Savignyi Vail. 1886. — — — 1891. — = = 1892. Loripes globosus Forsk., 1901. Diplodonta Savignyi Vail. 1903. Tellina lactea L., 1903. Diplodonta globosa Forsk., 1905 — Savignyi Vail. 1905 = 2 Dur — 346 — Encyel. Méthod., Vers, pl. 285, fig? 4. SAviGNY, Descr. Egypte, Planches Moll., pl. VII, fig. 7 1-5. BORY DE SAINT-VINCENT, Encyel. Méthod., Vers, 108 livr., p. 154. Gray, Ann. Philos., IX, p. 136. AUDOUIN (non Linné), Expl. pl. Moll. Savigny, Descr. Egypte, NOTE MONTE HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 42. DESHAYES, Cat. Moll. Réunion, p:n21S se VAILLANT, Rech. faune malac. Suez, Journ. de Conchyl., XIIT, p. 117 et 124: ISSEL, Malac. Mar Rosso, p. 81, 293, 308. PFEIFFEer, Conch. Cab., Venera- cca, p. 267, pl. 20, fig. 11-12. Mac ANDREw, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. HMS PONT AEDEALTESS | DuxkER, Novit. Conch., p. 76, pl. | 26, fig. 1-3. P. FISCHER, Faune conch. mar. Suez, Journ, de Conchyl., XIX, p. 216. A.-H. CookE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag Nat Hist.,. 1008 XVIII, p. 99. P. FiScHER, Coq. g. Persique, 1 Journ. de Conchyl., XXXIX, p. - 229. SowErBY, Mar. Shells South Afri- ca, p. 64, pl'IV, fig191: STURANY, Exp. « Pola », Lamel- libr. Roth. Meer., Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 285. DaLLz, Tert. Fauna Florida, p. 1356. DALL, ibid., p. 13956. SrurANY, Nachrichtsbl. Deutsch. Malak. Ges., XXXVII, p. 139. ANTHONY, Moll. Tadjourah, Bull. Mus. hist. nat. XI, p. 491. ne A 1909. Diplodonta globosa Forsk., LyNGr, Exp. Danish Siam, Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 7 s., V, = pe 179. 1916. -— — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus.. hist. nat., XXII, p. 189: Ainsi que M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, p. 175) l’a établi, d'après les types, faisant partie de la collection Spengler et conservés au Musée de Copenhague, le Venus globosa Forsk., de la mer Rouge, est un Diplo- donta : il présente, en effet, comme le dit Chemnitz, qui l’a figuré (1784, Conch. Cab., VII, p. 36, pl. 40, fig. 430- 431) (1), deux dents à chaque valve. C'est cette espèce qui a été représentée par Savigny dans les figures 7 de sa planche VIIT et qui a été nommée par Vaillant Diplodonta Savignyi (2). D'autre part, M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1356) admet que le Tellina lactea Linné (1758) est ce Diplodonta globosa Forsk.: en effet, d’après Hanley (4855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), il serait possible que le tvpe de cette espèce Linnéenne, très insuffisamment décrite, ait été représenté dans la collection de Linné par un petit exemplaire de Venus globosa Forsk. (3). Ce D. globosa, auquel M. Lynge identifie le D. bullata Dkr., de Ceylan, est une coquille orbiculaire, un peu transverse (surtout chez les individus encore jeunes), fortement globuleuse, à région antérieure arrondie et (1) Ce sont très probablement ces dessins de Chemnitz qui ont servi de modèles pour les figures 1 4-b de da planche 285 de l'Encyclopédie Méthodique : Bory de Saint Vincent (1824, Encydl. Méthod., Vers, 10° livr., p. 154) a proposé pour la coquille quilles représentent 1e nom Lucina heteroclita qui tombe donc en synonymie de D. globosa, (2) Quant à la forme complètement édentule identifiée au V. globosa Forsk. par des différents auteurs qui ont étudié la faune dde la Mer Rouge, nous avons vu plus haut (p. 82) que C'est un Lucina s. str,, qui peut être assimilé au L. ovum Rve. — edentula L. (3) Ce Tellina lactea Linné serait donc bien distinct du Tellina lactea Paoli, qui est le type du genre Loripes el qui a pour synonyme Lucina lucinalis LKk. — 348 — presque aussi développée que la postérieure, à bord dorsal convexe en avant comme en arrière des sommets: la ligne de jonction des valves est donc très nettement ovale (1:21) té Les exemplaires de taille moyenne ressemblent beau- coup au D. orbiculata Monterosato et, parmi de nom- breux échantillons rapportés de la Mer Rouge par le D' Jousseaume, il s’en rencontre même un dont les valves ont un contour très transverse et sont divisées chacune en trois zones par deux Carènes extrêmement obtuses : ce spécimen est donc fort analogue au D, label- liformis Locard. Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez (L. Vaillant, 1904 : types du Diplodonta Savignyi Vail.); Suez, Aden (D' Jousseaume, 1916); golfe de Tadjourah (Ch. Gravier, 1904). DIPLODONTA TUMIDA H. Adams. 1870. Mysia tumida H. ApaAmMSs (non Conrad), Shells Red2Sea, 2.12 VS L/2pD 40 IE pl. XL VIII, fig. 16. 1870. — — H. Ad, Mac ANDREW, Rep. Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist. 4e s., NI, p. 448. 1886. — -- A.-H. (CO0KkE, Test. Moll. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s. XVIII, p. 99. 1916. Diplodonta tumida H. Ad, Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull. Mus. hist. nat., XXII, p. 190. (1) Il est fort probable que d'espèce du golfe Persique et de la mer d’'Oman, à contour cireulaire et équilatéral, appelée Diplodonta holo- sphæra par M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann., Mag. Naï. Hist., 7e s., IV, p. 99, pl. IL, fig. 11) est identique, Au contraire, une autre fonme des mêmes régions, décrite par M. J.-C. Melvill (1898, Moll. Fauna Arabian Sea, Mem. a. Proc. Man- chester Lit. a Phil. Soc., XLII, p. 32, pl. 2, fig. 11) sous de nom de Diplodonta genethlia, se distingue par sa coquille oblique à sommets saillants et incurvés. — 349 — H. Adams à signalé de la Mer Rouge sous le nom de Mysia tumida une coquille renflée, nettement inéquila- térale, à région antérieure très courte et arrondie, à région postérieure plus longue et plutôt quadrangulaire, à sommets proéminents : il lui attribue une sculpture décussée, formée de fines stries, les unes rayonnantes, les autres concentriques. M. le D’ Jousseaume m'a communiqué plusieurs spé- c, 226) Diplodonta globulosa, mais dont H. et A. Rn (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 469) ont fait un Loripes. M. Hedley (1913, Stud. Austral. Mus., Pt. XI, p. 267), qui n’a trouvé au British Museum aucun spécimen de cette espèce, d’ail- leurs non figurée, la déclare méconnaissable (1), tandis (4) D’après Angas (1867, P. Z. S. IL., p. 927), ce Mysia globulosa A. Ad. aurait ressemblé au Diplodonta janeirensis Rve. — 352 — que MM. Gatliff et Gabriel (1912, Cat. Victorian Moll. Proc. R. Soc. Victoria, n. s., XXV, p. 172) lui identifiaient le D. striata Hutton. Hutton (1878, Révis. Coq. N°" Zélande, Journ. de Con- chyl., XX VI, p. 51; 1885, Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884], p. 525) a donné ce nom de Diplodonta striata à une forme Néo- .Zélandaise que Reeve, tout en la rangeant parmi les Di- plodonta, avait appelée Lucina novo-zelandica, malgré l'existence antérieure d’un Diplodonta zelandica Gray. Ce D. striata Hutt. — novo-zelandica Rve. (non Gr.) a une coquille globuleuse, inéquilatérale, pourvue de rides concentriques un peu irrégulières, mais distinctes, lamelleuses près des bords. DIPLODONTA ZELANDICA Gray. 1835. Lucina z°landica GraY, Cat. Shells, in YATE, AcC- count of New Zealand, Ap- pend., p. 309. 1842. — zelanica (sic) Gr. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78. 1843 — _ zelandica GRAY, in DIEFFENBACH, Trav. New Zealand, II, p. 256. 1843. — inculta GouULD, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., III, p. 255. 1852. — SE GouLp, U. S. Expl. Exp. Wilkes, Moll., p. 412, pl. XXXVI, fig. 924 a-b. 1862. Mysia — GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246. 1 zelandica Gr. HuTTON, Cat. Mar. Moll. Zealand, p. 79. 1874. Diplodonta — _ E.-A. SmiTx, Zool. Voy. « Ere- bus » à. « Terror », Moll. p. 6, pl. 3, fig. 8. 1877. — tasmanica TEN. Woops, Proc. R. Soc. Tas- man. [1876], p. 158. 1878. ui Zelandica Gr. HurTon, Rev. Coq. Nlle Zélande, Journ. de Conchyl, XXVI, Do 1 1880. — _— — HUTTON, Man. New. Zealand Moll., p. 156. 4 a à Er FR — 353 — 4885. Mysia neozelanica (sic) Gr., HUTTON, Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand, Proc. Linn. Soc. N.S. Wales, IX, [1884], p. 525. 1901. Diplodonta tasmanica Wd., Tare et May, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXVI, p. 432, Di 27 De 02: 41904. — zelandica Gr. HEDLEY, Stud. Austr. Moli., Pt. VIRP Proc Uinn. Soc: "N"S: Wales, XXIX, p. 196. 1907: — = = SUTER, Trans. N. Zealand Inst. XXXIX, p. 261. ‘1908. — = _ HEDLEY et May, Moll. Cape Pil- lar, Rec. Austral. Mus., VII, p. 114. 1015: — — — SUTER, Man. New Zealand Moll. p. 917, pl. 63, fig. 10. Contrairement au D. novo-zelandica Rve.— striata Huit. le Diplodonta zelandica Gray [Lucina], qui, d’après M. Hedley (1904) et M. Suter (1913), a pour synonymes Lucina inculta Gould et Diplodonta tasma- nica Ten.-Woods, possède une coquille lenticulaire, assez peu convexe, subéquilatérale, munie seulement de fines lignes d’accroissement : elle est de couleur blanche, quelquefois légèrement carnéolée. Cette espèce se trouve en Nouvelle-Zélande, Tasmanie æt Australie. Coll. du Muséum. — Hab. ? (Hombron et Jacquinot [Voyage de l’« Astrolabe », Expéd. d'Urville], 1841). Le Diplodonta amboinensis E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 199, pl. XIV, fig. 12-12 a), -du golfe du Siam et des îles Moluques, est également “une forme ayant d’étroites affinités avec le D. rotundata Mtg., ainsi que l’a reconnu M. Lynge (1909, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 174). Le Diplodonta subgranulosa E.-A. Smith (1885, « Chal- Jenger », p. 195, pl. XIV, fig. 7-7 a), des Philippines, est re une petite espèce caractérisée par sa forme très inéqui- latérale, beaucoup plus étroite en avant qu’en arrière et. par sa sculpture très finement granuleuse, qui lui donne un aspect chagriné. Une autre espèce des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IN, p. 11), décrite par L. Rousseau (1854, Voy. Pôle Sud, « Astrolabe.» et « Zélée », V, p: 116, pl. 26, fig. 3-3 d) sous le nom de Cycladicama luciniformis Valenciennes (Cat. Mus.), ressemble, d’après von Martens (1887, Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 174), par ses caractères extérieurs, aux Lucina Philippinarum Hanl. et Lucina induta Stoliczka, mais possède des dents distinctes, tandis que la charnière est édentule dans ces deux formes. Le D' P. Fischer (1860, Journ. de Conchyl;,, VIII, p. 376, pl. XIII, fig. 3) a décrit un Diplodonta pacifica, de l'Océan Pacifique, qui, selon lui, serait très voisin de ce €. luciniformis Val. ou peut-être même identique. Du Nord de l'Australie (Cape York) E.-A. Smith a signalé quatre petites espèces, dont trois ont un contour arrondi : L'une, D. corpulenta (1885, Rep. « Challenger », p. 196, pl. XIV, fig. 9-9 a), possède une coquille globuleuse à région antérieure plus haute et plus obtuse que la pos- térieure ; Les deux autres ont, au contraire, la région posté- rieure plus largement développée que l’antérieure, mais la coquille est assez globuleuse chez D. subglobosa (1855, loc. eit., p. 197, pl. XIV, fig. 10-10 a) (1), tandis qu’elle (1) Le nom de subglobosa avait été donné antérieurement par C. B. Adams (1847, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., II, p. 298) à un Lucina amé- ricain, qui, d’après M. Dall (1899, Journ. of Conchol., IX, p. 244), est le: Diplodonta punctata Say. LA ÉRÈLE — 355 — est plutôt comprimée chez D. scalpta (1885, loc. cit. p. 196, pl. XIV, fig. 8-8 a), qui est orné de rides filiformes opaques et présente, à l’intérieur des deux valves, un sillon peu profond sur le bord dorsal antérieur. Enfin, la 4 espèce, le D. conspicua (1885, loc. cit, p. 198, pl. XIV, fig. 11-11 a), est remarquable par son contour subtriangulaire, avec sommets aigus, et par . l'existence de denticules, sur le bord interne des valves, au nombre de cinq à neuf vers le milieu du côté anté- rieur et de trois à cinq sur le côté postérieur, d’après M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, Mar. Lamellibr. p. 175), qui indique cette forme également dans le golfe de Siam. Deux autres espèces du Queensland ont été encore décrites par E.-A. Smith : Diplodonta subcrassa (1884, Zool. Coll. « Alert », p. 104, pl. VII, fig. I-I 1), du détroit de Torrès; Diplodonta sublateralis (1884, ibid., p. 104, pl. VIT, fig. K), également du détroit de Torrès (1). Dans la même région se rencontrent encore : Diplodonta ethima Melvill et Standen (1899, Rep. Moll. Torres Str., Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXVII, p. 197, pl. 11, fig. 17-17 a), du détroit de Torrès; Diplodonta Adamsi Angas [Mysia (Felania)] (1867, P. Z. S. L., p. 910, pl. XLIV, fig. 9), de Port Jackson. D'après MM. Gatliff et Gabriel (1912, Proc. R. Soc. Victoria, n. s., XXV, p. 173) le Diplodonta jacksoniensis Angas [Mysia (Felania)] (1867, P. Z. 5. : Es, De 080; pl. XLIV, fig. 10), de Port Jackson et de Port Western, (1) L'espèce primitivement décrite par E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. 4 Alert »,.P. Z. 13. L., D. 38, pl. V, fig. 1-1C) Sous le nom de Diplo- donta lamellata est, d’après M. Dal (1901, Synops. Lucinacea, D. 813), un Phacoides. — 306 — diffère de cette dernière espèce par sa forme oblique, sa couleur rose-chair pâle et son plateau cardinal plus. large. Des Mers de l'Inde plusieurs espèces ont été signa-- IÉes Mysia indica Deshayes (1857, H. et A. Adams, Gen. Rec. Moll. II, p. 473), de l'Inde; Diplodonta Nevilli Sowerby (1905, Ann. Mag. Nat. Hist. 7°:s., XVI, p. 195), de Ceylan; D. insulsa Preston (1908, Rec. Indian Mus., II, p. 207). des îles Andaman; D. satparaënsis et D. barhampurensis Preston (1915,. Rec. Ind. Mus., XI, p. 302), de l’Inde orientale. DiPLODONTA ORBELLA Gould. 1851. Lucina orbella GouLp, Proc. Boston Soc. Nat. HIS END VENT 90: 1856. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, P. Z. S. L., p. 202° et 218. | 1857. Lucina —- GouLp, Journ. Nat. Hist. Soc. Boston, VI, p. 395, pl. XV,. fig. 3. 1857. Diplodonta — Gld. CARPENTER, Rep. Moll. West. Coast North America, p. 197, 227, 229, 232, 284, 308, 349,. 391,392. 1862. L. (Diplodonta) orbella GouLp, Otia Conchol., p. 212. 1864. Mysia (Sphærella) tumida CARPENTER (non H. Adams). Conrad mss., Suppl. Rep. p. 526, 544, 592,. 643, 645. 1864. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, ibid., p. 526, 536, 540, 544, 592, 627, 643. 1894. == — STEARNS, Shells Lower Califor-- nia, Proc. U. S. Nat. Mus; XVII, p. 149. 1899. — —— —— DALL, Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 245. 1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida, p.… 1189. — 397 — 1901. Diplondonta orbella, Gld., DALL, Synops. Lucinacea, Proe. U. S. Nat. Mus., XXII, p. 795. 1907. = —= == BERRY, Nautilus, XXI, p. 20. 1907. = = == M. Suiru, Nautilus, XXI, p. 56. 1909. == == = LAMY, Pélécyp. g. Californie, Journ. de Conchyl., LVII, p. 238. Le D. orbella Gld. avait d’abord (1855-57, Cat. Mazatlan Moll., p. 102) été confondu par Carpenter, sous le nom de D. semiaspera Phil., ävec d’autres espèces apparte- nant au sous-genre Phlyctiderma, mais postérieurement (1864) il l’a reconnue comme une espèce distincte à coquille lisse et plus grande. Cette forme, qui à pour synonyme Mysia tumida Conrad (non H. Adams) (1), se rencontre sur la côte: Pacifique Américaine, depuis l'Alaska jusqu’au golfe de Californie. Lischke considérait comme une variété une forme: Japonaise qui constitue une espèce différente, le D. japo- nica Pilsbry. Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1894). D’après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 795) on peut comparer à ce D. orbella le Diplodonta subrugosa « Philippi » : en réalité cette espèce, de localité incon- nue, est de Dunker (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 183; 1858, Novit. Conch., p. 15, pl. IV. fig. 10-12). Une autre espèce Ouest-Américaine (Californie, Ma- zatlan, Panama, Acapulco), le Diplodonta subquadrata Carpenter (1855, P. Z. S. L. p. 230; 1857, Rep. Moll. W. () Le Diplodonta tumida H. Adams [Mysia] est une forme de la Mer Rouge (voir plus haut, p, 349). D'autre part Temple Prime (1860, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, p. 345) range, avec point d'interrogation, dans Je genre Cyrenella Deshayes — Cyrenoida Joannis un Mysia tumida Nutt. 41850, Jay, Catal. Shells, 6d. IV, p. 33), d'habitat inconnu. — 358 — Coast N. America, p. 287 et 308; 1864, Suppl. Rep., p. 260), est plus comprimée et plus mince que le D. orbella Gld. et offre un contour différent (1). DIPLODONTA INCONSPIGUA Philippi. J 1845. Diplodonta inconspicua Puizippr, Wiegmann's Archiv. Naturg., XI ter Jahrg., Bd. I, p. 93. 1848-54. — — Phil. HUPÉ, in Gax, Hist. Chile, Zool. VIII, p. 357, pl. VIII, fig. 4. 1857. Mysia — — H.et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll, IT; p. 473! 1899. Diplodonta — — STEMPELL, Fauna Chilensis, II, Zoo!l. Jahrbüch., Suppl.-Bd. V, DA 1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. $ U:S. Nat. Mus., XXIII, p.796. 1909. = — — DaALL, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p: 263. Celte espèce du Chili possède une coquille suborbi- culaire, renflée et globuleuse, assez épaisse, inéquilaté- rale, à côté antérieur très court, à côté postérieur plus long et régulièrement arrondi, recouverte d’un épiderme grossier Jaunâltre. Ë Coll. du Muséum. — Chincha [Pérou] (coll. Petit, 1873); Chili (Gay, 1840); Coquimbo (coll. Petit, 1873); île Chiloé (Gay, 1840). D’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796), le D. inconspicua à pour forme analogue dans le Pacifique (1) D’après M. Dall (1904, Syn. Lucinacea, p. 795), Carpenter à pris par erreur dans sa description pour une dent latérale de bord du plateau cardinal excavé et c’est probablement cette espèce qu'il a voulu désigner sous le nom de D. undata ‘dans son Catalogue des Mollusques ‘de Mazatllan (1855-57, p. 103). ï I ne faut confondre avec ce D. subquadrata Cpr. ni le D. sub- quadrata Gabb (1873, (Geol. St Domingo, p. 252), fossile tertiaire de Saint-Domingue (Antilles) pour lequel M. Dall à proposé Je nom de D. Gabbi Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1183), ni le Joannisiella Subquadrata Hedley, d'Australie. — 309 — Nord (îles Aléoutiennes) le D. (Torelli Jeffreys var. ?) aleutica Dall (1901, ibid. , P. 795 et 820, pl. XLII, fig. 8 DiPLODONTA TORELLI Jeffrey ysS. 1876. Diplodonta Torelli JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist. 15 45, X VII, (D: 1408: 1901. == — Jeffr, Dar, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII, p.196. DAUTZENBERG @t H. FISCHER, Moll. « Hirondelle » «et « Princesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. sc. Prince Ce Monaco, fasc. XXXVIII, p. 484, pl. XI, fig. 29-33. sISUITE — — Le Le D. Torelli Jeffr., auquel M. Dall rattache son D. aleutica, diffère du D. rotundata Mtg. par les caractères suivants : taille plus forte, test moins épais, forme sub- quadrangulaire, plus transversale, valves moins. ren- flées, nombreuses stries concentriques serrées, parfois «onfluentes, ligament plus fort et plus saillant, et sur- tout épiderme gris-verdâtre, à reflets soyeux. Coll. du Muséum. — Spitzherg (Normand, 18. ?). A ce D. Torelli Jeffr. ressemble un peu, d'après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 793), le Lusina leucophæota Reeve (1850, Conch. Icon. pl. X, fig. 59), qui, d'autre part, serait probablement (1901, ibid., p. 794) identique au Diplodonta Portesiana d'Orbigny [Lucina] (4846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 586,.pl. LXXXIV. fig. 12-13), du Brésil, tandis que, pour Stempell (1902, Fauna Chilensis, IL, Zool. Jahrb., Suppl.-Bd. V, p. 233), cette espèce de Reeve est synonyme du D. inconspicua Phil. _— 360 — DIPLODONTA PUNCTATA Say. 1822. Amphidesma punctata . SAY, Journ. Acad. Nat. Sc. Phi-- lad., II, p. 308. 1846. Lucina quaraniana D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid.. MOD MO S0 nl EATAEXENTN ES fig. 10-11. 1847 — subglobosa C. B. ApaMS (non E.-A. SMITH), Proc. Boston Soc. Nat. Hist. IT, p. 298 (nomen nudum). 1848. — venezucelensis DUNKER, Zeitschr. f. Malak., V, p. 184. 1850. — jancirensis REEVE, Conch. Icon. pl. VIIL. fig. 43. 1850. Diplodonta brasiliensis MiTTRE, Journ. de Conchyl., I, p. 240, pl. XII, fig. 1-5 (non. Lucina brasiliana d'Orb., nec L. brasiliensis Phil.,). 1852. Lucina jancirensis Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West Indian, ‘Contribut. Conchol. p. 245. 1854. Diplodonta Philipp HUPÉ, in Gay, Hist. Chile, Zoo!l, VIT NDS 9 TT ADI er RSE 1857. Mysia brasiliensis Mitt., H. et A. ApAMs (non Phil.), Gen. Rec. Moll., II, p. 473, pl. 114, fig. 6 a-b. (1). 1857. —— janeirensis Rve., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. | 1857. — subglobosa C. B. Ad., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. 1857. — venezuelensis Dkr., H. et A. ADAMS, ;bid., p. 473. 1857. Mittrea brasiliensis Mitt., M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V, PINS5 pl S506 ele | 1858. Diplodonta venezuelensis DunKker, Novit. Conch., p. 15, pl. IV, fig. 1-9. (4) Comme lTlindique la légende ‘de cette planche 114, la coquille- représentée par H. et A. Adams est celle figurée par Mittre en 1850 dans le Journal de Conchyliologie (I, pl. XII, fig. 4) et n’est pas le Lucina brasiliensis Phil. = brasiliana d’Orb. Avec ce Diplodonta brasiliensis Mittre (1850) il ne faut pas, en effet,. confondre Lucina brasiliana dOrb., nom sous lequel d’Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid.) a figuré, pl. 84, fig. 18-20, la coquille qu’il a décrite en l’appelant Lucinida cryptella (p. 558). Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 102, pl. II, fig. 3), qui fait remarquer que ce sous- genre Lucinida coïncide complètement avec Loripes Poli, identifie d’ail- leurs Son Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 150) à cette espèce de d’Orbigny «et cette synonvmie, d’abord non admise par- M. Daïll (1901, Syn. Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui (1903, Tert. Fauna Florida, pl. VI, p. 1355). ay, or En RPM ASE ENRr CES ) EUR, SN 4 ù 1 NT Cave 4 ie ju 361 > 1862. Diplodonta brasiliensis CHENU, (non Phil.), Man. Conch Mitt., p. 193, fig. 590. , 1881. — Venezuelensis Dkr., DALL, Bull. Mus. Comp. Zoo! Harv. Coll. Camb., IX, p. 136. 1881. — orbella GABB (non Gould), Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., 2 s., VIII, P. 376. 1886. —" venezuelensis Dkr., Dar, Rep. « Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Camb., XII, p. 263. 1889. Mysia pellucida. HEILPRIN, Bermuda Is]. Proc Acad. Nat. Sc. Philad., XLI, p.: 179-190, pl. 17, fig. 3. 1899. Diplodonta punctata Say, DaLL, Synops. Diplodontidæ Journ. of Conchol., IX, P. 244. 1899. Lucina guaraniana d'Orb., DALL, ibid., p. 246. 1900. Diplodonta punctata Say, Da, Tert, Fauna Florida, p. 1187. 1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 793 et 795. 1909. — = _ DALL, Shells Peru, Proc. U. S. | Nat. Mus., XXX VII, p. 263. Le D. punctata Say a, d’après M. Dall, de nombreux synonymes : D. quaraniana d'Orb., D. venezuelensis Dkr., D. janeirensis Rve., D. brasiliensis Mitt., D. sub- globosa C. B. Aid. (1), D. Philipp Hupé, D. pellucida Heilprin. Cette espèce, qui doit son nom spécifique à des ponc- tuations visibles, en général, à l’intérieur des valves, possède une coquille peu globuleuse, qui, souvent presque orbiculaire chez le jeune, est chez l'adulte atté- nuée en avant, plus large en arrière : elle est ornée de lignes d’accroissement et, en outre, de stries radiales microscopiques. Elle se rencontre à la fois dans l'Atlantique, du Cap (1) Ce nom Diplodonta subglobosa a été repris postérieurement par E.-A. Smith (1885, Rep. « Chaïlenger » Lamellibr., p. 197, Pl. XIV, fig. 16-10ea) pour une petite espèce du Nord de l'Australie. — 362 — Hatteras (Caroline du Nord) à Rio de Janeiro et dans le Pacifique, de l’île Chiloé au détroit de Magellan. Coll. du Muséum. — Brésil (coll. Petit, 1873); Bahia (P. Serre, 1912); hab.? (Musée des Colonies, 1900). DIPLODONTA NUCLEIFORMIS Wagner. 1838. Mysia nucleiformis WAGNER, Journ, Acad. Nat. Sc. Philad., VIIL, p. 52, pL. I, fig. 4. 1845. Loripes elevata ConRAD, Foss. Med. Tert., p. 73, ç DIRES 1845. Cytherea sphærica H. C. LEA, Trans. Amer. Phil. SOC, 2 15 IX SD 24 DIE fig "22. 1858. Diplodonta elevata CONRAD, Proc. Acad. Nat. Sc: Philad., IX, p. 166. 1875. Mysia carolinensis CONRAD, in KERR, Rep. Geol., N. Carol. App. p. 21, pl. 4 fig. 6: 1899. Diplod.nucleiformis Wagn., DALL, Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol. IX, p. 244. 1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida, p. 1185. 1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S: Nat. Mus., XXIII, p. 193. 1902. — — —= DaALL et SIMPSON, Moll. Porto- Rico, Bull. U. S. Fish Comm. XX [1900], p. 495. Cette forme miocène et oligocène de l'Est des Etats- Unis, dont M. Dall fait synonymes Loripes elevata Conr., Cytherea sphærica Lea et Mysia carolinensis Conr., vit actuellement au Cap Hatteras, à Porto Rico et à Saint Thomas. C'est une espèce suborbiculaire, globuleuse, solide, lisse, de taille moyenne, n’offrant d’ailleurs aucun carac- tère bien distinctif. Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912). Cond de it KEY — 363 — DIPLODONTA PATAGONIGA d'Orbigny. 1842. Lucina patagonica D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid., Paléont., p. 161. ASAOMRE = D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid., Moll., p. 587, pl. LXXXIV, fig. 16-17. 1899 — — d'Orb., DaLz, Synops. Diplodontidæ, Journ. of. Conchol. IX, p. 246. 1901. Diplodonta — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 794. LOUE —= == — VON IHERING, Moll. foss. tert. Argentine, Anal. Mus. nac. Buenos-Aires, XIV, p. 452. Cette espèce, qui se rencontre depuis Rio-Janeiro jus- qu’à la baïe de San Blas [Patagonie], se reconnaît à sa, coquille transverse, elliptique, inéquilatérale, à côté antérieur court et rétréci, à côté postérieur plus déve- loppé et arrondi : elle est ornée de rides concentriques irrégulières. Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny, 1834). DiPLODONTA APICALIS Philippi. 1836-44. Diplodonta apicalis Puizrepr, Enum. Moll. Sicil., 1, D: 21; plAV. fe t6 IL D 24: 1836. Lucina trigona Scaccx1, Cat. Conch. Regn. Nea- DOl = D-16: 1857. Mysia apicalis Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. Ip. TS: 1857. — trigonula . H. et A. Apams (non Bronn), ibid., p. 473. 18795. Diplodonta trigonula pr MONTEROSATO (non Bronn), Nuova Riv. Conch. Medit. 1871. — — Dee pi MONTEROSATO (non Bronn), Conch. Civitavecchia, Ann... Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX, 1878. — apicalis Phil. p. 413. pr MONTEROSATO, Enum. e Sinon. 1878. — trigonula auct., Conch. Medit., p. 70. pr MONTEROSATO (non Bronn), ibid., p. 70. Lu "offpes 1881. Diplodonta trigonula auct., JEFFREYS, Moll. « Lightning » a. « Porcupine » Exp. P. Z. S.L. p. 705. 1885. — apicalis Phil. E.-A. SMITH, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 200. 1886. —— — — LOCARD, Prodr. malac. franc. Moll. mar., p. 460. 1892. — NT LOCARD, Coq mar. côtes France, p. 319. 1897. —— — — DAUTZENBERG et H. FISCHER, Drag. « Hirondelle » et « Prin- cesse Alice », Mém. : Soc. Zool: ‘France, X, p.216: 1898. — — — BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS, . Moll. Roussillon, II, p. 804. 1900. D. (Felaniella) — — DALL, Tert. Fauna Florida, p. 1180. Le D. apicalis Phil. était pour Hoœrnes (1870, Foss. Moll. Wiener. Beck., II, p. 218) le stade jeune d’une forme miocène, le D. trigonula Bronn (1832, Ergebn. naturh.-ükon. Reis. IT, p. 485 et 604) : MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néogén. Aquit., Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 247) le regardent comme étant tout au moins une race amoindrie, à l’époque actuelle, de celte espèce fossile, qu'ils placent, en raison de sa char- nière très normale, dans les Diplodonta s. str., tandis que ce serait, d’après M. Dall, un Felaniella. Jeffreys (1881, P. Z. S. L., p. 705) cite comme syno- nymes du D. trigonula Br. = apicalis Ph. le Lucina tri- gona Scacchi (1836, Cat. Conch. R. Neapol., p. 6), le Lucina astartea Nyst (1845, Descr. coq. terr. tert. Bel- gique, p. 121, pl. 3, fig. 4) et le D. intermedia Biondi (1859, Atti Accad. Gioënia, XIV, p. 117). Coll. du Muséum. — Corse (D' Jousseaume, 1916) ; Naples (Tiberi, in coll. Petit, 1873); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 1905 : Livourne, Palerme. —140) 1 DIPLODONTA JOUSSEAUMEIL n. Sp. Testa trigono-orbiculata, tenuis, valde ventricosa, alba sub epidermide tenui griseo-flavd, inequilateralis, latere antico breviore, attenuato, superne valde decti vi, latere postico excavalo, margine ventrali arcuato ; carina ab apice decurrens depressionem posticam separal. Valvæ striis incrementi concentrice notatæ. Umbones prominuli, antrorsum incurvati. Lunula nulla. Ligamen- tum breve, angustum. Cardo dentibus centralibus duo- bus munitus, quorum unus bifidus et magis prominens, posticus in valva dextra, anticus in sinistra. Impressio- nes musculares conspicuæ. Diam. antero-post. : 20 mm.; diam. umbono-ventr. : Lmm.:erass.:15.mm.. 5. Coquille triangulo-orbiculaire, mince, très renflée, blanche sous un mince épiderme jaune-grisâtre, iné- quilatérale, à côté antérieur court et rétréci, avec bord supérieur déclive, à côté postérieur excavé, à bord ven- tral arqué; une carène descendant du sommet sépare, sur chaque valve, une dépression postérieure. La sur- face externe présente seulement des stries d’accroisse- ment. Sommets un peu saillants, inclinés en avant. Pas de lunule. Ligament court et étroit. Charnière normale de Diplodonta, avec deux dents centrales dont l’une, qui est la postérieure sur la valve droite et l’antérieure sur la valve gauche, est bifide et plus saillante. Impressions musculaires bien marquées. Cette espèce, de l'Afrique Occidentale, est représentée dans les collections du Muséum par une valve droite {16X14X6 mm.) provenant de l'ile du Prince (coll. Rang, 1837), par une coquille de petite taille (13X12X9 mm.) recueillie dans l'estuaire du Gabon (D° Jousseaume, 1916) et par un individu plus grand (20 X 17: X 45 mm eo AE d'habitat inconnu (D°' Jousseaume, 1916), qui a servi de type pour la description ci-dessus. Diplodonta Jousseaumei Ed. Lamy (grossi de 4). Cette forme se distingue nettement des autres Diplo- donta par la dépression de sa région postérieure déter- minant une concavité sur le bord de la coquille : le seul Diplodonta offrant quelque analogie est le D. auriculata Sow., mais celui-ci est décrit comme fort semblable au D. rotundata Mig., tandis que le D. Jousseaumei offre un contour différent surtout par la région antérieure courte et rétrécie. De l'Afrique du Sud (Port Alfred) ont été signalées. par M. Bartsch deux espèces à coquille transverse, mince, semi-translucide, avec une sculpture concen- trique bien. marquée et une très fine striation radiale : Diplodonta africana (1915, Rep. Turton coll. S. African. Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91, p. 195, pl. 47, fig. 5, pl. 53, fig. 9-10) et D. almo (1915, ibid., p. 195, pl. 47, fig. 1, pl. 54, fig. 2). DipLODONTA (PHLYGTIDERMA) SEMIASPERA Philippi. 1836. Diplodonta semiaspera Puicippr (non Carpenter, nec Dunker), Wiegmann’s Archiv. Naturg.. I; biL225, pi fig. 2 a-d. 1845. Lucina granulosa C. B. ApaAMs, Proc. Boston Soc. N'a ME STS ALI NDER0 Lun el 0 Lea f "F3 b! FC LJ — 367 — 1846. Lucina semireticulata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid, (pars) Moll., p. 585. 1846. Diplodonta semiaspera PuiLippr, Abbild, Conch. II, p293: : 1852. Lucina granulosa C. B. Apams, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol. p. 249. 1853. — semireticulata (pars) D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Mol IT, p297 1853. Diplodonta granulosa DUNKkER, Zeitschr., f. Malak., X, DÉMMIRElE 1857. Mysia semiaspera Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. IT, p. 473. 1889. Diptodonta — = DALz, Bull. U. S. Nat. Mus, n° ds Das 1899. D. (Phlyctid ma) scnüas- Dar, Synops. Diplodontidæ, DETUP IT, Journ. of Conchol., IX, p. 245. 1900. D. (Phiyct dzrma) semias- Dazz, Tert. Fauna Florida, pera Piil., p. 1180 et 1188. 1901. v. (Phlyctidcrma) semias- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc. pera Phil. J. S: Naät. Mus., XXIII, p. 192 £ et 194. Le D. semiaspera Phil., espèce de la côte Atlantique Américaine, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, est le type du sous-genre Phlyctiderma caractérisé par une sculpture pustuleuse : il a pour synonymes, d’après M. Dall, Lucina granulosa C. B. Adams et Diplodonta granulosa Dunker (1). Sous l'appellation de D. semireticulata, d'Orbigny (1846) réunissait avec ce D. semiaspera des Antilles une forme de l'Argentine qu’il a figurée et à laquelle, par suite, M. Dall réserve la dénomination de D. semireti- culata. D'autre part, Carpenter a d’abord (1855-57, Cat. Maza- tlan Moll., p. 102) compris sous le nom de D. semiaspera un ensemble complexe de diverses espèces, D. orbella (1) Pour Lischke (1871, Japan. Meer. Conch., II, p. 135) ce D. granu- losa Dunker était une variété très petite et un peu plus aplatie de D. semiaspera. LH Gid., D. semiaspera Phil, D. semireticulata d’Orb. D. cælata Rve., et il a admis une variété discrepans qui est indéterminable; plus tard (1864, Suppl. Rep., p. 544) il a reconnu que D. orbella Gld. est une espèce distincte qui est lisse, et, quant aux Phlyctiderma du Pacifique, M. Dall admet deux espèces, son D. semirugosa et le D. cælata Rve. Enfin Dunker a appelé D. semiaspera une coquille Japonaise qui est une espèce distincte, le D. japonica Pilsbrv. Le véritable D. semiaspera Phil., des Indes Occiden- tales, est une petite coquille globuleuse, dont la sculp- ture consiste habituellement en pustules ou granules séparés. Coll. du Muséum. — Haïti (Ricord, 18 ?); Santiago de Cuba (de Boury, 1913) ; La Trinidad (P. Serre, 1915) ; Cayenne (Pengi, 1882); Bahia (P. Serre, 1912). DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRETICULATA d'Orbigny. 1846. Lucina scmir:ticulata D'ORBIGNY (non 1853), Voy. Amér.mérid., p. 9585, pl. 84, fig. 7-9. 1864 — semireflecta (lapsus) KREBS, West Indian Mar. Shells, p: 105: 1899. D. (Phlyctiderma) platensis DALL, Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol. IX, p. 245 et 246. 1900. D. (Phiyctiderma) semire- DALL, Tert. Fauna Florida, ticulata d'Orb.. p. 1180. 1901. D. (Phlyctiderma) scmire- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. ticulata d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.194; 1907. D. semiaspera subsp. sSemi- VON IHERING, Moll. foss. tert. reticulata dOrb., Argentine, Anal. Mus. Nacion. Buenos-Aires, XIV,.p. 452. Ainsi qu'il vient d’être dit, cette coquille de l’Argen- tine était confondue par d’Orbigny avec le D. semias- pera Phil., des Antilles, mais c’est plus spécialement elle qu'il a figurée sous le nom de D. semireticulata. er: — 369 — Cette forme, que M. von Ihering considère comme une sous-espèce de semiaspera, est plus grande, moins globuleuse, avec une sculpture offrant plutôt l’aspect d’une réticulation. Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny, 1834). Trois autres espèces de la côte Est-Américaine sont rangées par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 794) dans le sous-genre Phlyctiderma : 1° Lucina soror C. B. Adams (1852, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p. 247) = Lucina kiawahensis Holmes (1858, Post-P1I. Foss. S. Carol., p. 29, pl. 6, fig. 5), forme du pleistocène de la Caroline du Sud et vivant actuellement à la Jamaïque et sur les côtes du Texas; 2° Diplodonta (Phlyctiderma) puncturella Dall (1899, Synopsis Diplodontidæ, p. 245 et 246; 1900, Tert. Fauna Florida, p. 1183, pl. 45, fig. 26), des Antilles (Jamaïque, Porto-Rico, Saint-Thomas) (1); 3° D. (Phlyctiderma) notata Dall et Simpson (1901, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 495), de Floride et de Porto-Rico. DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRUGOSA Dall. 4857. Diplod. semiaspera (pars) CARPENTER (non Phil), Cat. Rei- gen Coll. Mazatlan Moll., p. 102. 14857. — — (—) CARPENTER, Rep. Molll West Coast North America, p. 224, 248, 297, 308, 363, 366. 1899. D. (Phlyctiderma) semiru- DALL, Synops. Diplodontidæ, gosa Journ..of Conchol., IX, p. 246. 1901. D. (Phlyctiderma) semiru- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc. gosa U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. (1) Cette espèce ne doit pas être confondue avec un fossile Au mio- <ène de Virginie, le Lucina punctulata H. C. Lea (1845, Amer, Phil. 1S0c., 2 s., IX, p. 240, pd. 34, fig. 18), qui est également un Phlycti- «derma. — 310 — Parmi les diverses formes confondues par Carpenter- sous l’appellation de D. semiaspera (1), M. Dall admet. comme première espèce de Phlyctiderma habitant le Pacifique, du golfe de Californie à Panama, une coquille pour laquelle il propose le nom de D. semirugosa et qui, plus globuleuse que le D. semiaspera des Indes Occi- dentales, offre une sculpture différente. Coll. du Muséum.— Basse Californie (L. Diguet, 1914). DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) GÆLATA Reeve. 1850. Lucina cælata REEVE, Conch. Icon., pl. VI, fig. 27 a-b. 1897. Mysia — Rve., H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll., Il, p. 413: 1857. Lucina — -- LiSCHKE, Japan. Meer. Conch.. Il, p. 136. 1899. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Diplodontidæ, Rve., Journ. of Conchol., IX, p. 246. 1901. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Lucinacea, Proc. Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 196. 1909. Diplodonta cælata Rve., DALL, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXX VII, p. 263. Cette forme, rangée déjà par Reeve (1850, Conch. Icon., Lucina, sp. 27 et sp. 36) dans les Diplodonta, constitue dans le Pacifique une deuxième espèce de Phlyctiderma plus méridionale (Baie de Guayaquil), qui diffère du D. semirugosa Dall par son ligament presque interne, sa taille plus grande et sa sculpture plus grossière. Coll. du Muséum. — Payta [Pérou]. (1) A son D. semiaspera Carpenter rattachait une variété discrepans- (4855-57, Cat. Mazatlan, p. 103), de Mazatlan, qui, d’après M. Dall (1899, Synopsis Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 797); est une forme indéterminable. D'autre part, Carpenter (1857, Rep. Moll. West Coast North America, p. 366) indique comme forme Ouest Africaine, correspondant au D. semiaspera le Diplodonta circularis Dunker (1853, Index Moll. Guin. Tams, Pp. 55, pl. VIII, fig. 11-13), de Benguela. — 311 — DiPLODONTA (PHLYCTIDERMA) JAPONICA Pilsbry. 41867. Diplodonta sp. LISCHKE, Malak. Blätt., XIV, 0 Sly 1871. —— orbella LIiSCHKE (non Gould), Japan. Meer. Conchyl. II, p. 133. 1882. — semiaspera DUNKER (non Phil. nec Cpr.), Ind. Moll. Mar. Japon., p. 218. 18955 = japonica PizsBrY, Cat. Mar. Moll. Japan coll. Stearns, p. 130. 1900. D. (Phlyctiderma) japonica Da, Tert. Fauna Florida, Pise p. 1180. 1901. D. (Phlyctiderma) japonica DALL, Synops. Lucinacea, Proc. Pils., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. En 1867 Lischke avait signalé de la baie de Yedo un Diplodonta sp. allié à D. cælata Rve. et en 1871 il ratta- chait cette coquille Japonaise comme variété au D. or- bella Gld. et la tenait pour différente du D. semiaspera Phil., tandis que Dunker adoptait ce dernier nom. Pour M. Dall (1901), cette espèce appelée par Dunker D. semiaspera est le D. japonica Pilsbry. Coll. du Muséum. — Japon (D' Jousseaume, 1916). DIPLODONTA (FELANIA) DIAPHANA Gmelin. 1754. Chama felan ADANSON, Hist. nat. Sénégal, Cod 2rAplLA6 exe 1790. Venus diaphana GMELIN, Syst. Nat, ed. XIII, p. 3292. 1843-50. Chama felan Adans. DESHAYES, Tr. élém. Conchyl. T2PEpD-Vp- 16228 1843-50. Cyclina — = DESHAYES, ibid., p. 626. 1850. Lucina Adansoni REEVE (non d'Orb.), Conch. Icon., pl. IX, fig. 51. 1850, — senegalensis REEVE, ibid., sp. 51 (errata). 4851. Felania diaphana Gmel., RÉCLUZ, Journ. de Conchyl. II, De MAR DL OUT RUE IREUERE rosca RÉCLUZ, ibid., p. 12, pl. IL, fig. 10-12. 1857. Mysia (Felania) diaphana H. et A. ApaAMS, Gen. Rec. Moll. Gmel., 120413. 1857. Mysia (Felania) rosea Récl., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. 1862. Felania rosea Réel. CHENU, Man. Conch., Il, p. 124, fig. 592-593. 1862. — diaphana Gmel., RôMER, Malak. Blätt., VIII, p. 31. AUDI == == DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie » Moll., Mém. Soc. Zool. France, XII, pe 251: 1901. — — a DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S: Nat. Mus., XXII], p.192: 1910 — —- DAUTZENBERG, Contr. fauna ma-- lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. L Bordeaux, LXIV, p. 139. 1911. D. (Fclania) — — G. F. DoLLrus, Coq. quatern. mar. Sénégal, Mém. Soc. Géol. France, Paléont., XVIII, p. 56, pl. IV, fig 11-12. 1911. Felania —- — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte- occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 94. Le Chama felan du Sénégal est une grande coquille orbiculaire blanche sous un épiderme mince corné bril- lant, le plus souvent avec une teinte ferrugineuse au milieu de valves : la surface du test bossuée est ornée de fines stries concentriques. Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; Baie du Lévrier (L. Gain, 1913); Sénégal (D' Jousseaume, 1916) ; Gambie (Eudeloux, 1835) ; Guinée (D°' Jous- seaume, 1916) ; Conakry (Dybowski, 1896) ; Gabon (Aubry-Lecomte, 1853; D' Jousseaume, 1916); îles Bis- sagos (L. Gain, 1913). (4) MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Pertian Gulf,,P. Z. S. L., p. 816) ont cru pouvoir identifier au Felania diaphana une coquille de Karachi (Mer d’Oman). Le Diplodonta Gruneri Dunker (1846, Zeitschr f. Malak., III, p. 28; 1853, Ind. Moll. Guin. coll. Tams, p. 55, pl. VIII fig. 14-16), que Paëetel (1890, Cat. Conch. Samml., III, p. 130) range parmi les Felania, ne semble guère pouvoir se distinguer du F. diaphana. De même, de Lucina friabilis Reeve (1850, Conch, Icon., pl. IX, fig. 57), placé par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 473) dans le sous-genre Felania, à côté du F. diaphana Gm,., paraît, en effet, fort voisin de cette dernière espèce et, en raison de sa couleur « 7osaceo- alba », pourmait correspondre au F. rosea RécCluz, simple synonyme \e- diaphana. — 313 — Six autres espèces ont été décrites comme des Fela- nia, mais sont peut-être des Felaniella : Felania subradiata Sowerby (1892, Mar. Shells South. Africa, p. 62, pl. II, fig. 73) de Port Elizabeth (Colonie du Cap); Felania minor Sowerby (1903, Ann. Mag. Nat. Hist., 78, XII, p.501), du Japon; Diplodonta (Felania) crebristriata Sowerby (1905, Ann. Mag. Nat. Hist., 7° s., XVI, p. 191), de Ceylan (?); Diplodonta (Felania) Annandalei, chilkaënsis et ovalis Preston (1914, Rec. Indian Mus., X, p. 307-308), de l'Inde. DIPLODONTA (FELANIELLA) CANDEANA d’Orbigny. 1853. Lucina Candeana D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba, Moll., II, p: 299, pl. XXVII, fig. 43-45. ; 1857. — — d'Orb., CARPENTER, Rep. Molll West Coast North America, p. 364. 1857. 0 — — — P. Fiscuer, Cat. Coq. rec. Beau Guadelcupe, Revue Coloniale, XVIII, p. 501. 1899. D. (Felanäella) Candeana DALL, Synops. Diplodontidæ, d'Orb., Journ. of. Conchol., IX, p. 244. 1901. D. (Felaniella) Candeana DALL, SYnops. Lucinacea, Proc. d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, jp. 194.. Le Lucina Candeana d'Orb., de la Floride, des Antilles et du Brésil, est un Diplodonta rangé par M. Dall dans son sous-genre Felaniella. C’est une coquille ovale-arrondie, comprimée, blanche, mince, à côté antérieur court, étroit, subtronqué, à côté postérieur allongé et arrondi, ornée de fines stries con- centriques très régulières. — 374 — Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud] (D' Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago | de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll. Petit, 1873). DIPLODONTA (FELANIELLA) SERICATA À. Adams et Reeve. 1848. Lucina sericata 1850. — cornea 1850. — nitens 1850. — sericata 1859-57. Diplodonta serricata (sic) Rve. (?) 1857. Felania serricata Rve., . Lucina (Mysia) cornea Rve., . Felania tellinoides 017. Mysia (Felania) cornea Rve., nitens sericata . Felania serricata (sic) Rve., 1860. 1861. tellinoides Rve. Ungulina (Felania) cornea Rve., 1863. Felania tellinoides 1864. 1864. 1894. serricata Rve. D.(Felania) — 1899. D. (Felaniella) cornea Rve., 1899. 1899. sericata nitens A. ApaMsS et REEVE, Zool. Voy. « Samarang », Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 6. REEVE, Conch:" Icon, pl. IX fig. 25. \ REEVE, ibid, pl. IX, fig. 50. REEVE, ibid., pl. IX, fig. 55. CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma- zatlan Moll., p. 104. CARPENTER, Rep. Moll. West Coast North America, p. 248, 308, 364. =: CARPENTER, ibid, p. 187. CARPENTER, ibid., p. 308. (CARPENTER (non Rve), ibid. p. 308. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll, Il, p. 473. H. et A. ApAMS, ibid., p. 473. H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. CARPENTER, Check (List Shells N. | ,Amer. West Coast, Smithson. Miscell. Coll. p. 4. | CARPENTER, ibid., p. 4. MôürcH, Malak. Blätt., VII, p. 201. CARPENTER (non Rve), Shells Pa- nama, P7Z4S "I, D. 800. | CARPENTER (non Rve.), Suppl. Rep., p. 537, 668. CARPENTER, ibid., p. 544. STEARNS, Shells Lower Califor- Ia, Proc AU S:0Nat AMUSS XVII, p. 149. | DALL, Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 245. DALL, ibid., p. 246. DALL, ibid., p. 246. câls — 375 — 1901. D. (Felaniella) sericata. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796. 1909. Diplodonta — — DaLz, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 263. Sous le nom de Lucina sericata, Adams et Reeve ont figuré en 1848 (Voy. « Samarang » Moll. p. 80, pl. XXIV, fig. 6) une coquille qu'ils signalaient des Philippines ; puis Reeve l’a décrite en 1850 dans la Conchologia Ico- nica sans aucune mention de localité. Il considère alors cette espèce comme formant, avec son Lucina cornea, du golfe de Nicoya, et ses L. nitens et tellinoides, de la baie de Guyaquil, un genre voisin de Diplodonta par l'existence d'une dent bifide, mais carac- térisé par la présence d’un épiderme corné brillant. M. J. G. Hidalgo (1905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 11) confirme l'habitat indiqué par Adams et Réeve, mais, étant donné qu'il fait de cette coquille des Philippines un Lucina et non un Diplodonta, il est probable qu'il à eu en vue une tout autre espèce. Carpenter, au contraire, regarde le L. serricata (sic) comme une forme Ouest-Américaine (1), mais, après avoir admis en 1857 (Rep. Moll. W. Coast N. America, p. 364) qu'il y aurait peut-être lieu de l'identifier au L. Candeana d'Orb., des Antilles, il dit en 1864 (Suppl. Rep. p. 544) qu’elle semble se rattacher au même genre Miltha que le L. Childreni. Ainsi que le fait remarquer M. Dall (1901, Synops. Lucinacea, p. 812), Carpenter paraît donc avoir con- fondu deux espèces : L'une, qui serait le L. tellinoides Rve., appartiendrait au genre Pseudomiltha et ressemblerait beaucoup au (1) Carpenter (1864, Suppl. Re@p., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57) a repris le même nom spécifique pour un Cryptodon [= Thyasira] : Cr. serricatus, de Vancouver. — 376 — Ps. floridana Conrad, de l'Atlantique (voir plus haut, p. 95). L'autre, voisine du L. Candeana, serait un Felaniella : M. Dall lui réunit les L. cornea et nitens Rve., et l’assi- mile au L. sericata Rve., qui serait donc une espèce du Pacifique Américain, et non des Philippines. Ce L. sericata est une coquille orbiculaire, un peu plus haute que longue, inclinée obliquement sur le côté pos- térieur, mince, comprimée, striée concentriquement, blanche, semi-pellucide et couverte d’un épiderme corné brillant, olivâtre-pâle. Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1914); Mazatlan (D' Jousseaume, 1916); hab. ? La section Felaniella a été créée en 1899 {Synops. Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 244) par M. Dall, qui a pris pour type le Mysia (Felania) usta Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 31 ; 1862, Otia Conchol., p. 170), du Japon. Outre les D. apicalis Phil, Candeana d'Orb., sericata Rve., il a placé dans cette section trois espèces vi- vantes (1) : 1° Le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 20 (2), = Lucina calculus Reeve (1850, Conch. Icon., pl. XI, fig. 68), du Pacifique Américain [du cap Saint-Lucas à Guayaquil] (1899, Dall, Synopsis: (1) Dans de groupe des Felaniella, M. Dal (1901, Syn. Lucinacea. p. 810) place le Lucina radians Deshayes (1843, in Melleville, Ann. Sc. Geolog., p. 34, pl. 1, fig. 13-14) qui est un Diplodonta fossile de France appelé Lucina subradians par d’Orbigny (1850, Prodr. Paleont.,. IT, p. 805) : il existait en effet déjà un Lucina radians Conrad (1841, Amer, Journ. BC, XLI, p. 847 — Lucina radiata Conrad (1845, Foss. mediall. tert., p. 70, pl. XL., fig. 3), qui est un Phacoides vivant actuel- lement ‘à Porto-Rico (1902, Dall et Simpson, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 494). (2) Ce Diplodonta obliqua Philippi 41846) ne doit pas être confondu avec le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, pl. II, fig. 8), forme d'habitat incertain (Amérique Occidentale ?) et de caractères insuffisamment définis, qui, d’après M. Dall (1901, Synopsis LE — 311 — Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 796); 2° Le Lucina Vilardeboæna d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 587, pl. 84, fig. 14-15), du Brésil et de l'Argentine (1899, Dall, Syn. Diplodontidæ, p. 244; 1901, Syn. Lucinacea, p. 794) (1); 3° Le Diplodonta (Felaniella) artemidis Dall (1909, Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 156 et 263, pl. 28, fig. 8), du Pérou. Enfin M. Bartsch (1915, Rep. Turton coll. S. Afric. Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91 p. 195, pl. 48, fig. 5, pl. 53, fig. 7-8) a rapporté au même groupe une coquille de Port Alfred (Afrique du Sud) qu'il a décrite sous le nom de Felaniella alfredensis. Genre UNGULINA Daudin, 1802. Le genre Ungulina Daudin, in Bosc, 1802 = Clotho Basterot, 1825, non Walckenaer, 1805, non Faujas de Saint-Fond, 1808, dont le type est U. rubra (Daudin) Roissy = oblonga Lamarck, offre les caractères sui- vants : Coquille équivalve, suborbiculaire (devenant avec Lucinacea, p. 796 et 807), pourrait être un jeune de Phacoides pen- sylvanicus L. — Quant au Lucina obliqua Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VIII, fig. 42), c’est le Jagonia orbiculata Mig. var. filiata Dail. D'autre part, Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 32; 1862, Otia Conchol., p. 171) a décrit un Mysia obliqua, de Loo Choo (Sud du Japon), qu’il regarde lui-même comme pouvant être un très petit spécimen de Cyrenoida coreensis Adams et Reeve (1848, Zool, Voy. « Samarang », Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 14). Tryon, après avoir admis (1872, Proc. Acad. Nat. Sç. Philad., XXIV, p. 93) cette assimi- lation. au C. coreensis Ad. et Rve., a cru devoir néanmoins (ibid., p. 94) proposer pour €e M. obliqua Gld. (non Phil.) le nom nouveau de M, Gouldi. (4) M. von Ihering (1907, Mol, foss. tent. Argentine, Anal. Mus. Nac. Buenos-Aires, XIV, p. (290 et 383) réunit à cette espèce un fossile nominé par Borchert Diplodonta platensis (1901, Molluskenf. Parana- Stufe, NeueS Jahrb. Miner. Geol. u. Pal., p. 46, pl. IV, fig. 4-6) [non Dall] et lui rattache comme var. camaronesia une forme tertiaire de Patagonie. — 3178 — l’âge parfois longitudinale), subéquilatérale, close, irré- gulière, Surface lisse ou ornée de stries d’accroissement, Epiderme plus ou moins épais. Sommets petits, un peu saillants, tournés en avant. Aucune trace ni de lunule, ni de corselet. Ligament externe formant, en arrière de la nymphe, une expansion qui revêt une 1" fossette reliée par une rainure au sommet de la valve. Résilium grand, interne, envahissant la nymphe et reposant dans une ?° fossette peu profonde qui s'étend vers le bord ventral du plateau cardinal et atteint la dent 4 b, dont le développement se trouve même empêché dans certains individus. Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents cardinales, petites, inégales, divergentes, dont l’anté- rieure à gauche [2 a] et la postérieure à droite [36] sont bifides. Pas de dents latérales. Charnière de Ungulina rubra (Daudin) Roissy. Impressions musculaires grandes, subégales, longues, très étroites, écartées, l’antérieure ne se détachant pas de la ligne palléale. Impression palléale simple, submarginale. Bord des valves simple, lisse, mince, tranchant. Animal vivant dans des trous de rochers. { UNGULINA RUBRA (Daudin) Roissy. 1782. Tellina cuncata Spengler, CHEMNITz (non d'Orb.), Conch. Cab., VI,.p. 135, pl. 13, fig. 131. 1802. Onguline laque Daudin, Bosc, Hist. nat. coq., III, p. 77, pl'20; fe. 1-2. s ’ : pe: % = LC ES ds ti 1805. Ungulina 1818. = 1818. — 1830. —— 1832. — 1835. —= 1835. = 1842. = 1843-50. — — 9379 — rubra Daudin, oblonga transversa — LES oblonga = transvecrsa — rubra Daud., 1843-50. Lucina oblonga IXKk., 1853. Ungulina 1857. — rubra Roissy, transversa Lk rubra Daud., , oblonga Lk., rubra Daud., —, Roissy, Cuneata Spgir., rubra Roissy, 5 e DE Roissy, in Sonnini-Buffon, Hist. Nat. Moll, VI, p. 375, pl. LXVI, fig. 4. LAMARCK, Anim. s. vert, V, P. 487. LAMARCK, jbid., p. 487. CUVIER, Règne Anim. III, p. 149. DESHAYES, Encyel, Méthod.. Vers, Il, p. 665. DESHAYES, in LAMARCGK, Anim. Se vert.,.2° éd., VI, D'122: DESHAYES, ibid., p. 122. DUVERNOY, Ann. Sc. Natur., 2 8., XVII, p. 110, pl. 5 B, fig. 1-3. DESHAYES, Tr. élém. Conch., I, 2e p., p. 811, pl. 15, fig. 11-14. DESHAYES, ibid., Expl. planches, p. 10. DUNKER, Ind. Moli. Guin. Tams, P. 56, pl. VIII, fig. 20-22. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll P. 471, pl. 114, fig. 4-4 a. H. et À. Apams, ibid., p. 471. M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V, P. 35, pl. 356, fig. 3. CHENU, Man. Conch., II, p. 122 fig. 586. HIDALGO, Cat, Moll. test. mar. Es- Pagne, Journ. de Conchyl., XV, p. 159. HIDALGO, Mol. mar. España, p. 147, pl. 49, fig. 77. DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon. Conch. Medit., D'10: DI MONTEROSATO, Coq. Maroc. Journ. de Conchy1. XXX VII, P. 24. DALL, Synops. Lucinacea, Proe. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792. DALL, ibid. P. 793. DAUTZENBERG, Centrib. faune ma- lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Borceaux, LXIV, p. 139. DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte OCC. Afriq., Moll. mar. Ann. Inst. Océanogr., V, P. 94. C' — 380 — Lamarck a donné à l'Ungulina rubra Daudin le nom d'U. oblonga et il reconnait lui-même que son U. trans- versa, dont le type (mesurant 21 Xi8mm> est au Muséum, n'en est qu'une variété. M. Dall est d'avis de reprendre pour celle espèce le nom spécifique cuneata Spengler. M. de Monterosato (1878 et 1889) donne comme autres synonymes Modiola sinuata et M. ovata Calcara (fos- siles d'Altavilla). Cette espèce, qui se trouve sur les côtes occidentales d'Espagne, du Maroc, du Sénégal et de Loanda (1), pos- sède une coquille de forme très variable, tantôt orbicu- laire, tantôt subtransverse, quelquefois longitudinale la couleur externe passe, suivant les individus, d'un brun rougeâtre au brun le plus foncé ; l’intérieur des valves est d’un rouge de laque. Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ; Sénégal (Rang, 1837; Amiral de Hell, 1846; coll. Ballot, 1887; D' Jousseaume, 1916); Dakar (A. Chevalier, 1900); Gorée (coll. Petit, 1873). UNGULINA ALBA Rang. 1802. Ungulina alba RANG, Atlas Moll. pl. 44, fig. 1-2 [teste Tryon|]. 1853. — — Rang, Dunker, Ind. Moll. Guin. Tams, p. 56, pl. VII, fig. 17-19. 1857. — — — H. et A. ApaAMs, Gen. Rec. Moll., IL pra | 1872. — — — TRYoN, Proc. Acad. Nat. Bc. Phi- lad., XXIV, p. 92. 1871. — — — MaRRAT, Journ. of Conchol. I, p. 238. 1880. — = —= DonrN, Seeconch. West Africa, Jahrp. Malak. Ges., VIT, P. 169. e dans les Indes Occidentales a été signalée par Conrad (4833, Amer. Journ, SC., XXIII, p. 345), mais elle n’a jamais été confirmée et peut être regardée comme insuffisamment établie, ainsi que ie dit M. Dall (1901, Synopsis Lucinaeea, p. 793). (1) La présence de cette espèc — 381 — 1891. Ungulina alba Rang, DAUTZENBERG, Voy. « Melita » Moll., Mém. Soc. Zool. France, IV, p. 48. 1912. — — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte occ. Afriq., Moll. mar., Ann. Inst. Océanogr., V, p. 94. 1945 — — — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD, Mar. Moll. Säo Thomé, Journ. of Conchol., XIV, p. 274. Cette espèce, qui vit sur la côte Ouest d'Afrique, du Sénégal à Loanda, se distingue de U. rubra par sa colo- ration blanche (1). Coll, du Muséum. — Sénégal (Rang, 1837; Amiral de Hell, 1846 ; coll. Cloué, 1850 ; Tessier, 1860 ; D' Jous- seaume, 1916) ; Gorée (coll. Petit, 1873) ; Conakry (Dybowski, 1896) ; Gabon (coll. Ballot, 1887) (2). Genre JOANNISIELLA Dall, 1895. Le genre Joannisiella Dall, 1895 — Joannisia Dall, 1895 (non Monterosato, 1884, nec Kieffer, 1894), qui a pour type Cyrenella oblonga Sow., renferme des formes d’estuaire qui possèdent une charnière de Diplodonta, {1) Outre les U. oblonga TK. et transversa LK., Duvernoy (1842, Ann. Sc. Natur., 2 s., XVIII, p. 1143) a mentionné, comme faisant partie de la collection du Muséum de Paris, une 3e espèce, U. Rangü, repré- sentée par de petits exemplaires décolorés et sans épiderme : il s'agissait probablement de spécimens d’'U. alba. (2) Avec l’appellation d’'Ungulina luticola, Valenciennes (1846, Voy. « Vénus », Atlas Zool., pl. 24, fig. 5) a figuré une coquille qui, d'après Carpenter (1864, Suppl, Rep. Moll. West Coast North America, p. 529), pourrait être un très mauvais exemplaire (de Petricola robusta Sowerby (1834, P. Z. iS. L., p. 47), de Panama, tandis que, pour M. Dalll (1900, Tert. Fauna Florida, p. 11455), cest un spécimen usé de Petricola car- ditoides Conrad. M. Bartsch (14915, Rep. Turton coll. $S. Afric. Mar. Moll., Smithson, Tnst. U. :S. ‘Nat. Mus., Bull. 91, p. 196, pl. 43, fig. 1-2, pl. 54, fig. 1 et 10) a rapporté au genre Ungulina, sous le nom d’U. alfredensis, une coquille de Port-Alfred (Colonie du Cap) à contour transverse et à surface externe chagrinée : mais les figures qu’il donne pour la char- nière de cette espèce ne paraissent aucunement justifier cette position générique. NT po avec un résilium profondément immergé : il y a, dans chaque valve, deux dents cardinales [2 a et 4b ; 3a et Charnière de Joannisiella oblonga Hanley, 3 b], non soudées en haut, dont la plus grande [2 a, 3b] est bifide. JOANNISIELLA OBLONGA Hanley. 1842-56. Cyrenoida oblonga HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,. p. 303, pl. 15, fig. 6. 1854. Cyrenella — Sow. mss., DESHAYES, iP. Z. S. L., p. 340. 1857. Mysia nt — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll. IT pas: 1860. Cyrenella — — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, p. 346. 1895. Joannisia — — DALL, Contr. Tert. Fauna Flo- rida, Trans. Wagn. Fr. Inst. Sc. Philad., III, p. 546. 1895. Joannisiella — — DaLr, Nautilus, IX, p. 78. 1901. —- — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792. 1909. D. (Joannisiella) oblonga. LyNGE, Danish Exped. Siam, Mar. Hanl. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 7 s; V, p'4n6: Cette espèce des Philippines a été prise par M. Dall pour type de son genre Joannisiella : elle possède une coquille ovale à région antérieure courte et régulière- ment arrondie, à région postérieure subquadrangulaire et pourvue d’une dépression radiale. Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843; Baër, 1900). — 383 — JOANNISIELLA CUMINGI Hanley. 1842-56. Cyrenoida Cumingi HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,. p. 353, pl. 15, fig. 5. 1857. Mysia — Sow., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll. IT, p. 473. à 1860. Cyrenella — — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, p. 345. D’après Hanlev lui-même, cette espèce, également des Philippines, à la même charnière que le Cyrenoida oblonga : elle doit donc être rangée aussi dans les Joqgi- nisiella. Elle possède une coquille subovale, recouverte d’un épiderme jaune pâle, à région antérieure atténuée et subanguleuse avec bord dorsal oblique, à région posté- rieure arrondie avec dépression radiale à peine indi- quée (1). Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843). JOANNISIELLA SPHÆRICULA Deshayes. 1854. Cyrenella sphæricula DESHAYES, P. Z.(S. L., p. 340. 1857. Mysia — Desh., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll. DEMO Ter 1867. — = ANGAS PE 7 SM DO 2e 1872. — — — CTRYON EP rOC ALAN ASC PIN lad., XXIV, p. 95. 1904. Diplodonta — — . PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R. Soc. Victor. 2215, XVII, p. 224. 1906. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per- sian Gulf, P.Z. S:L:, p. 816- 1906. Joannisiella — — HEDLEY, Stud. Austral. Moll., Pt. IX MProC CIN SOC ANS Wales, XXX [1905], p. 544 pi. XXXII, fig: 18-24. 1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queensland, Austral. Ass. Adv. SC. p. 347. , (1) Deshayes (1825, Descr. coq. foss. «envir. Paris, I, p. 146, pl. XXII, fig. 12-13; 1850, Tr. élém. Conch., I, 2 p., p. 818, pl. 14 bis, fig. 10-12) a décrit comme ayant beaucoup d’analogie avec le C. Cumingi une coquille fossile du Bassin de Paris, le Cyrenella lucinoides Desh. [Venus], qui a plutôt la forme du Joannisiella sphæricula Desh. — 384 — 1918. Joannisiella sphæricula HEDLEY, Check-List Mar. Fauna Desh., N. S. Wales, Moll., Journ. R. Soc. IN. S. Wales, LI [1917] D'49; Cette espèce Australienne (Queensland et Victoria), à coquille mince, renflée, revêtue d’une épiderme brunâtre, a été classée par M. Hedley dans le genre Joannisiella. Coll. du Muséum. — Nouvelle Zélande [?] (D' Jous- seaume, 1916). Au genre Joannisiella appartiennent également deux espèces ayant d’ailleurs une forme très semblable au J. sphæricula : 1° J. moretonensis Deshayes [Cyrenella] (1854, P. Z. S. L., p. 341; 1913, Hedley, Stud. Austral. Mus., Pt. XT, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXVIII, p. 267, pl. XVI, fig. 11-15), du Queensland et de Bornéo (1); 2° J. subquadrata Hedley (1915, Stud. Austral. Mus. Pt. XII, ibid., XXXIX {1914}, p. 699, pl. LXXX, fig. 33-36), du golfe de Carpentarie. Famille des CYRENELLIDÆ. Cette famille, qui ne renferme que le genre Cyrenella Deshayes — Cyrenoida Joannis, comprend des formes d'eaux saumâtres à coquille de Diplodonta, mais avec une charnière tout à fait spéciale. (1) Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 340-341) a décrit comme appar- tenant au genre Cyrenella quatre autres formes : C. Philippinarum Sow. mss. et C. pisiformis Desh., des Philippines, C. Lenticularis Desh. d'habitat inconnu, C. senegalensis Desh., du Sénégal. Quant au Cyrenella alata Adams et Reeve [Cyrenoida] (1848, Zoo!l. Voy. « Samarang » Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 12, ide Corée et ‘du Japon, MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L., p. 816) font ‘de cette espèce un Diplodonta. RE POSE ESS EN RE = LR SSS, ct D de Le — 385 — Genre CYRENOIDA Joannis, 1835. Le genre Cyrenoida Joannis, 1835 = Cyrenella Des- hayes, 1835 — Cyrenoides Sowerby, 1839 = Cyrenodonta H. et A. Adams, 1857, dont le type est C. Dupontæ Joann., possède les caractères suivants (1) Coquille équivalve, parfaitement close, suborbiculaire, Subéquilatérale, renflée, mince, faiblement striée con- centriquement, couverte d’un épiderme brunâtre ou jJau- nâtre. Crochets dirigés en avant, souvent érodés. Lunule non circonserite. Corselet dans quelques espèces grand et limité par un angle obtus. Ligament externe allongé enveloppant un résilium plus petit, appuyés sur des nymphes très aplaties et -obliques. En avant des sommets, la charnière comprend des lamelles cardinales [une à gauche (2 + LA :r), deux à droite (3+LA 111 et 1+LA 1) dont la plus ventrale est plus Charnière 1de Cyrenoida Dupontæ Joannis courte et plus comprimée] allongées en forme de 7, cha- cune représentant en puissance une latérale et une car- dinale qui n’atteignent jamais le stade de différencia- (1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conchyl., I, 2° p., p. 814) réclame la priorité pour Cyrenella, qui remonterait à 1833; cependant en 1835 (Mag. Zooï. Guérin, VIII, pi. 70) il donne « mai 1835 » comme la date où ce nom aurait paru dans les Procès-verbaux de la Société Philoma- thique ‘de Paris, maïs ceux-ci ne semblent pas avoir été jamais publiés, tandis que Cyrenoida Joannis est de juin 1835 (Mag. Zool. Guérin, VIII, pl. 64). tion. Il n’y a absolument aucune indication de dents latérales postérieures (1). Impressions musculaires grandes, allongées et écar- tées. Ligne d'impression palléale entière. Bord interne des valves mince, simple et tranchant. CYRENOIDA DUPONTÆ Joannis, 1839. Cyrcnoida Dupontia 1835. Cyrcnella sp. 1839. Cyrenoides Dupontia Joan. 1843-50. Cyrenella Dupontiana DE JOANNIS, Mag. Zool. Guérin, VIII, pl. 64. DESHAYES, jibid., pl. 70. SoWwERBY, Conch. Man., p. 37 et. 149 eme DESHAYES,; Tr. élém. Conch,., I, Joan. 2° p., p. 817, pl. 14 bis, fig. 13- 19 1856. Cyrenoida Dupontia Joan., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells, PU892,Dl Mb SITE H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moli., II, p. 453, pl. 111, fig. 5 a-b. TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII, p. 346. 1897. — — — 1860. Cyrenella — —- 1862. — == —= CHENU, Man. Conch., Il, p. 106, fig. 482. 1887. — Dupontiæ — P. FISCHER, Man. Conch., p. 1096, DINAN ES A0! DaLL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817. Dupontæ — Dazz, Tert. Fauna Florida, p. 1335. 1901. Cyrenoida Dupontia — 1903. — Cette espèce, qui habite les eaux douces du Sénégal, possède une coquille orbiculaire, renflée, d’un blanc (4) D’après F. Bernard (1895, 1re Note devel. coq. Lamellibr., Bull. Soc. (Géolog. France, 3e s. XXIII, p. 124), dans dla valve gauche la partie courte et verticale de la lamelle serait, semble-t-il, assimilable à 20, la partie longue et horizontale à 2 a, en prolongement d’une dent LA; il admet même l'existence d’une dent 4 b peu développée, correspondant probablement à une saillie extrêmement faible visible seulement chez cercatns individus: dans la valve droite la lamelle ventnale correspondrait à 1, en continuité avec LA 1, et la lamelle dor- sale représenterait 3 a et 3 b. — 387 — bleuâtre à l’intérieur et d’un blanc jaunâtre à l'extérieur, avec un épiderme brun foncé. Coll. du Muséum. — Sénégal (Robert, 1836; coll. Bal- lot, 1887); Gabon (coll. de Folin, 1896); Rivière Ma- yumba. | D’Aïlly (1896, Contr. Moll. Kameroun, Bihang K. Svenska Vet. Akad. Handl., XXII, p. 131, pl. V, fig. 24- 30) à fait connaître sous le nom de Cyrenella rosea une forme du Cameroun différant du C. Dupontæ par la taille beaucoup plus petite.(15X13 mm.), par les dents relativement très grandes et par la couleur rose dont sont teintés les sommets. Von Martens (1891, Sitzungsber. Gesellsch. Naturf. Fr. Berlin, p. 18) a également décrit, mais dans une simple diagnose, un Cyrenoida rhodopyga du Congo. CYRENOIDA AMERICANA Morelet. 1851. Cyrenoides amçericanus MORELET, Test. Noviss. Cubae, ; TÉNp 026: 1854. Cyrenella -— Mor., SHUTILEWORTH, Diagn. neuer Moll., n° VII, Mittheil. Na- turf. Gesellsch. Bern, p. 163. 1857. Mysia _ — H. et À. ApAMS, Gen. Rec. Moll,, Mo ATX 1860. Cyrenrlla —- — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIT, p. 345. 1890. En D — CROSSE, Faune malac. terr. fluv. Cuba, Journal de Conchyl, NXXXVIIL p 328: 1901. Cyrenoida am'ricana Mor. DALL, Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817. 1901. — — — DALL et SimPsoN, Moll. Porto Rico, Bull. U. S. Fish Comm. NORD LORD OS RERO: Cette espèce de Cuba et de Porto-Rico possède une coquille plus transverse que le C. Dupontæ, avec une — 388 — charnière plus délicate et des sommets moins saillants. Coll. du Muséum. — Cuba (P. Serre, 1910) (1). M. Dall (1896, Nautilus, X, p. 52; 1901, Synopsis Luci-. nacea, p. 817 et 829, pl. XLII, fig. 7) a signalé de Géorgie: et de Floride un Cyrenoida floridana à coquille plus. petite, plus délicate et moins quadrangulaire que C.. americana. Ed. L. (1) I ne faut pas confondre avec cette espèce le Mysia americana Conrad (1838, Foss. medial. tert. form., p. 30, pl. 16, fig. 2), que M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1186) fait synonyme de Diplo- donta acclinis Conrad, du Pliocène de Floride : il regarde d’ailleurs cette forme fossile comme différente du ZLucina americana Defrance- (1823, Diet. Sc. Natur., XXVII, p. 276), auquel elle était identifiée par: Bronn (1848, Index palæont., I, p. 769) et par d’Orbigny (1852, Prodr. de Paléont. III, p. 117). — 389 — BIBLIOGRAPHIE Two new Land Shells of the « Epiphragmophora Traskii » Group, by Paul Bartsch (1). Ces deux formes nouvelles sont l'Epiphragmophora cuya- macensis Lowei et l'E. Traskii isidroensis nn. subspp., de Californie, Ed. L. New Marine Shelis from Panama, by P. Bartsch (2). Cette note renferme la description de cinq Mollusques nouveaux recueillis à Panama par M. J. Zetek : Cylichnella Zeteki, Odostomia (Chrysallida) Zeteki, Heliacus pana- mensis, Discopsis panamensis, D. argentea nn. spp. Ed. L. A new West Indian fossil Land Shell, by P. Bartsch (3). Cette coquille fossile recueillie par M. Th. de Booy à Sainte-Croix (Antilles) est un Pleurodonte appartenant à la section Caracollus : PI. Debooyi n. sp. Ed. L. New Land Shells from the Philippine Islands, by Paul Bartsch (1). Il s’agit d'une petite collection faite à Makabenga (Luzon) et comprenant, outre une espèce très rare, Chloræa gmeli- niana Pfr., sept formes nouvelles : Cochlostyla lignaria aguinaldoi n. subsp. — macrostoma vizcayana — — carinata lunai — (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, vol. 54, pp. 528-524, pl. 83. 1918. (2) Ibid., pp. 571-575, pl. 88. (3) 1bid., pp. 605-606, pl. 93. : (4) Ibid., VOI. 55, pp. 301-307, pl. 18-20, 1919. EE — \ Cochlostyla luzonica makabengana n. subsp. — domingoi n. sp. — schadenberzgi ilongata n. subsp. Leptopoma maubanense makabengana — Ed. L. « Onchidiidæ » from Australia and the South-Wes- tern Pacific Islands, by Rex. W. Bretnall (1). L'auteur passe en revue dans ce travail les Onchidiidæ de Nouvelle-Guinée, d'Australie et de Polynésie, en ‘indiquant les caractères extérieurs et anatomiques : il décrit ainsi 15 espèces d'Onchidium, 4 d'Oncis, 1 d'Onchidella, 1 d'On- chidina. Ed. L. Descriptions of new species of Chiton from the Paci- fic coast of America, by W.-H. Dall (2). Dans ce travail sont décrites les formes nouvelles sui- vantes Lepidopleurus (Leptochiton) ambustus, Santa Barbara, — — lycurgus, Catalina Island, — — Oldroydi, Monterey, = == agesilaus, détr. de Magellan, == == nicomedes, (Chili méridion., Nuttallina allantophora, Los Animas Bay, === magdalena, Basse (Californie, Ischnochiton marmoratus, Monterey, — Bryanti, Californie, — brunneus, San Diego, — listrum, id. — Ritteri, Alaska, — eæanthematus, détroit de Magellan, — ophioderma, Panama, (1) Extrait des Records of the Australian Museum, Vol. XII, pp. 303- 328, pl. XXXVIIL. Sydney, 1919. à (2) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, VOl. 55, pp. 499-516. 1919. — 391 — Æschnochiton acelidotus, détroit de Magellan, — mariposa, golfe de Californie, — Berryi, Monterey, — (Stenoplar) æthonus, Basse Californie, — Cooperi acutior Cpr. mss,., ee (Radsiella) æthonotus, golfe de Californie, — eucosmius, Basse Californie, == venezius, Californie, ? Chætopleura lactica, Californie, Callistochiton acinatus, id. + celetus, id. — æpynotus, Puget Sound, = cyanosus, Californie, — chthonius, id, — Fisheri, îles Aléoutiennes, — duncanus, Galapagos, Mopalia chloris, Californie, — goniura, Alaska, — celetoides, id. — (Semimopalia n. subg.) grisea, Terre de Feu, Acanthochitona angelica, golfe de Californie, Tonicia mixta, id. — pustulifera, Californie, nn. spp. Ed. L. Descriptions of new species of Mollusks of the family « Turritidæ » from the West Coast of America and adjacent regions, by Wm. H. Dall (1). Ce mémoire contient la description de nombreuses es- pèces de la famille des Turritidæ [— Pleurotomidæ] com- prenant des formes : 1° de la côte Ouest des Etats-Unis de- puis l'Océan Arctique jusqu’à San Diego (Californie); 2° du golfe de Californie et de Panama; 3° de la côte Occidentale Sud-Américaine et des îles Galapagos : (1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum, wol. 56, pp. 1-86, pl. 1-24. 1919. 5 — 392 Turricula libya, B°* Cali- fornie, Turricula {Knefastia) nigri- cans, id. Turricula (Surcula) laysa- nica, îles Hawaï, Turricula (Surcula) panthea, Panama, Turricula (Surcula) lavinia, Mexique, Leucosyrint (?) galapagana, Galapagos, Leucosyrinx amycus, Ca- lifornie, Leucosyrinx Kincaidi,Alaska, Cymatosyrinx hespera, Pa- nama, Cymatosyrinæ elissa, id. (?) lalage, g. de Californre, Cymatosyrinx (?) ferminia- na; B‘° Californie, Cymatosyrinx (?) Palmeri, g. de Californie, Cymatosyrinx idothea, troit de Magellan, Cymatosyrinx hecuba, g. de Californie, Elæocyma ianthe, id. attalia, Mexique, arbela, B°°° Cali- fornie, halocydne, Cali- fornie, æolia, g. de Gali- fornie, abdera, Panama, ægina, g. de Cali- fornie, dé- Elæocyma (?) ærope, B°* Cæx lifornie, Clathrodrillia paziana, id. limans, g. de- Californie, castianira, Ca- lifornie, ænone, B°°° Ca- lifornie, callianira, id. andromeda, id. (Carinodrillia n. sect.) ha- lis, id. (Carinodrillia) alcestis, g. de: Californie, (Carinodrillia’ thestia, id. (Carinodrillia\ halipleæa, B°** Californie, Clathrodrillia (?) (Kylix) al- cmene, g. de Californie, Clathrodrillia (Kylix) cyone, Mexique, Crassispira erigone, Panama, eurynome, Mexi- at- — que, Crassispira candace, g. de (Californie, Crassispira dirce, Panama, nephete, id. epicasta, id. Bridgesi, id. bacchia, B°°° Ca— fornie, Crassispira tepocana, id., arsinoe, id. | pere — 393 — Crassispira (?) amathea, Me: xique, Crassispira (?) martinensis, g. de Californie, Moniliopsis Grippi, Califor- nie, Suavodrillia Willetti, Alas- ka, Bellaspira melea, Panama, Hædropleura (?) melita, g de Californie, Cryptogemma polycaste, Oré gon, Cryptogemma chrysothemis, Californie, Cryptogemma calypso, id. cymothoe, id. quentinensis, B°** Californie, Cryptogemma antigone, Ca- fornie, Cryptogemma adrastia, id. Antiplanes agamedea, B°° Californie, Antiplanes kamchatica, mer de Behring, Antiplanes bulimoides, id. litus, Californie, abarbarea, id., briseis, id. hyperia, id. amycus, id. amphitrite, id. barbarensis, id. nychia, id. omphale, id. nicoli, id. Borsonella | Borsonella rhodope, id. Lora (1) pitysa, id. (?) halitropa, détroit de Magellan, brachis, Galapagos, antipoda, détr. de Ma- gellan, Healyi, Oc. Arctique, popovia, mer de Beh- ring, lawrenciana, id mitrata, id. pavlova, id. chiachiana, îles Aléou- tiennes, alitakensis, id ct > equatorialis, Equateur, pribilova, Oc. Arctique, inequita, m. de Beh- ring, surana, Californie, nazanensis, îles Aléou- tiennes, — monterealis, ‘Califor- nie, — quadra, Îles Aléou- tiennes. diegensis, Californie, — lotta, British Colum- bia, — kyskana, tiennes, miona, Alaska, regulu®, Californie, Liütkeni, Alaska, sirta, Californie, althorpensis, Alaska, îles Aléou- (1) Lora Gistel, 1848 = Bela (Leach mss.) Gray, 1847. PER NN ARUE oP — 394 — Lora tenuissima, id. — colpoica, Orégon, Pieurotomella herminea, Ca- lifornie, — thalassica, Oré- gon, — oceanida, Pana- ma, Glyphostoma adana, B°* Ca- lifornie, — adria, id. — partefilosa, g. de Californie, — sirena, Galapa- 280$, —- cymodoce Cali- fornie, Philbertia hesione, id, — helena, g. de Ca- lifornie, — doris, id. == (?) dione, id., —- ephædra, Pana- ma, — æthra, B°* Cali- fornie, — dictynna, id, — scammoni, 1d., — telamon, g. de Ca- lifornie, En ægialea, B°* Cali- fornie, — (Nannodiella) na- na, g. de Cali- fornie, — (Nannodiella) fra- ternalis BE Californie, Phitbertia (Nannodiella) phy- lira, Panama, 2 (Nannodiella ?) amyela, id. — hilaira, g. de Ca- lifornie, =— trichodes, ma, Mangilia (Clathromangilia) rhyssa, g. de Californie, Mangilia (Kurtziella) cyrene B°°* Californie, — Kurtziella) danae, g. de Californie, Pana- — (Kurtziella) hebe, Californie, == (Kurtziella :) beta, id. — nunivakensis, m. de Bebhring, — _ ænoa, Californie, — : philodice, id. — patagoniensis, Pata gonie, — eriopis, Alaska, — granitica, id. — althorpi, id, — _ carlottæ, British Co- Jumbia, — evadne, Californie, — eriphyle, id, — hermione, Galapa- 80s, — laodice, Equateur, — cesta, Californie, — Newcombei, Van- couver, — (2) dejanira, B‘*° Ca lifornie, sir À — 395 — Mangilia (?) eurybia, id, Daphnetlla Bartschi, id. Cytharella aculea, Californie, — louisa, id., — quadriseriata, g. de Californie, — hippolita, B°*° Ca lifornie, — verdensis, id. = (?) janira, Cali- fornie, = electra,g. de Cali- fornie, — niobe, Panama, — amatula, Califor- nie, Cytharella phætusa, B°°° Ca- lifornie, Cytharella (Agathotoma) pyr- rhula, id. — (Agathotoma) eu- ryclea, id. — (Agathotoma) pe- nelope, id. — (Agathotoma) ca- marina, Galapa- 808, — (Agathotoma) phryne, Panama, Taranis panope, Equateur, — zeuxippe, Galapa- DS nn. SPP. Quatre variétés nouvelles sont également signalées : Leucosyrinx persimilis blanca, Orégon, Antiplanes amphitrite beroe, Californie, Lora tenuilirata cymata, mer de Behring, Mangilia (Kurtziella) arteaga Roperi, Californie, nn. varr. Ed. L. The « Lingulidæ » of the Queensland Coast, by T. Harvey Johnston and Otto S. Hirschfeld (1). Les espèces de Lingula qui se trouvent sur la côte du Queensland sont au nombre de cinq : L. tumidula Reeve, L. hians Swainson (= L. hirundo Rve.), L. exusta Rve,. L. murphiana King et L. Bancrofti n. sp. qui, par ses carac- tères anatomiques et par ceux de sa coquille, se montre étroitement alliée à L. murphiana et à L. rostrum Shaw (= L. anatina Lk.). Quant à cette dernière espèce de Shaw, qui ‘habite les Philippines, il n'y a pas de données authen- tiques sur sa présence en Australie. Ed. L. (4) Extrait des Proceedings of the Royal Society of Queensland, vol. XXXI, pp. 46-82, pl. I-II et 8 figs. dans lle texte, 1919 L: 996 = A Systematic List of the Fossil « Marginellidæ », by Jd.-R. Le Brockton Tomlin (1). Dans ce catalogue des espèces fossiles de Marginellidæ plusieurs noms nouveaux sont proposés : M. microglaphyra n. nom. = brevis Sacco (oct. 1890), non Kæœnen (mars 1890), M. Ortmanni — —olivella Ortmann (1902), non Reeve (1865), M. parisiensis — —cylindracea Deshayes (1865), non Da Costa (1778), M. Seguenzæ — —ovulæformis Seguenza (1880), non ovuliformis d'Orbigny (1842), M. transnominata — —=ovum Schafhäutl (1863), non Gmelin (1791), M. trochiseus — — brevispira Oppenheiïm (1906), non Sacco (1890), M. cineracea Dall var. tetraptycta n. n.—= var. quadripli- cata Bôse (1906), non Risso (1826). En outre, M. Tomilin signale que dans la liste des Margi- nellidæ vivants publiée par lui en 1917 (Proc. Malac. Soc. London, XII, p. 242-306) deux changements de nom sont à effectuer : M. thomensis n. nom.=— Dautzenbergi, Toml. et Shackl. (1912), non Cossmann (1896), M. Barnardi —— = Taylori Shackleford (oct. 1916), non Olsson {juillet 1916). Ed. L. Two new Shells from Hayti, by E.-G. Vanatta (2). Ces deux nouvelles espèces Haïtiennes sont l'Odontosagda Abbotti n. sp. ressemblant aux O. Hilli Pfr. et O. Blandi Weinl. et l’'Obeliscus Abbotti n. sp., comparable à l'O. Swif- tiana Pfr. Ed. L. (1) Extrait ides Proceedings of the Malacological Society of London, vol. XIII, pp. 41-65. 1919. (2) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of Philadelphia, vol. LXX, pp. 237-238. 1918. — 397 — REVUE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES The Nautilus, a quarterly devoted to the interests of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson. Vol. XXXV, n° 2, October 1920. Contents : A. A. HINKLEY. Guatemala Mollusca [Strobi- dops Strebeli guatemalensis, Ampullaria Lattrei chamana, nn. subspp.; Schasicheila Walkeri, Pachycheilus Pottsianus, nn. Spp.]. — BRYANT WALKER. Anson A. Hinkley (Obituary). — $. STILLMAN BERRY. Turritidæ vs. Turridæ. — EDWARD S. Morse. On the occurrence of Pyramidula rupestris in Maine (Figs.). — ARTHUR JACOT. Notes on Marine Mollusca about New York City. — FR. COLLINS BAKER. Animal life in Lœss deposits near Alton, Illinois, with descriptions of two new varieties of Land Shells from the same deposits [Polygyra multilineata altonensis, P. profunda pleistoce- nica, nn. varr.]. — $. STILLMAN BERR . Note on a preoccu- pied generic name in Cephalopods [Acruroteuthis n. nom. = Acroteuthis Berry, 1913]. — FR. (C. BAKER. Notes on a small collection of Shells from Alaska. — Notes : DARLING K. GRE- GER, Notes on certain Brachiopod Genera; — DARLING K. GREGER, Chapadella n. nom.=Brasilica Clark, 1913; — GEo. H. CLapp, Zonitoides nummus in Indiana, — 398 — NÉCROLOGIE M. CANQUE, fonctionnaire des Colonies (Contributions et. Enregistrement), à sa mise à la retraite en 1900, était venu se retirer à Marseille, Il avait rapporté de la colonie, où il avait demeuré fort longtemps (Iles de la Société), de- nombreuses coquilles. Au moment de retourner dans cette colonie, ne le cli- mat. était très favorable à sa santé, il avait donné en dé-- cembre 1912 au Muséum d'Histoire Naturelle de Marseïlle- une collection d'environ 400 eeRéees de coquilles bivalves. et univalves de ces îles. Il est mort dans l’une d'elles (Raïatea) au début de 1919). A. VAYSSIÈRE. 1l “ % É. 7 Fr. à 7 Lamy (Ed). des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LXV du \ Bavay (A). : | : Dautzenberg (Ph.). | Fischer (P.). | L£; ol ! LISTE = JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE. . 10 CPE Pallary (P.). “Le Tomilin (J.4R. Le B.). r= Vayssière (A.). ji. ; = d — 400 — TABLE DES MATIERES ToME LXV Les travaux marqués d’un astérisque * trailent exclusivement de Mol- dLusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*) traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques vivants. Articles originaux BAvAY (A.). — Un Mollusque nouveau de France............ 161 — Sables littoraux ‘de Madagascar : Marginelles.. 463 DAUTZENBERG (Ph.). — Faunule malacologique m'arine du | Val André (Côtes-du-Nord) .............. 41 — Description d'une mouvelle espèce d'Oleacina provenant du (Chiriqui .............,..... 827 — Description d'une espèce nouvelle de Trivia... 330 — Cas tératologiques chez quelques Gastéropoides. 382 FISCHER (P.). — Note sur des coquilles subfossiles de Gibral- AD NEA RTE As le het eee OC PER DE LE ETS 819 Lamy (Ed.). — Révision des Lucinacea vivants du Muséum d'histoire naturelle de Paris........ 114, 169, 283 et 335 PALLARY (P.). — Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans la partie septentrionale du Maroiw. 1-et 131 ‘TOMLIN (J.-R. ILE B.). — Note on the name Marginella gra- CUS Le he ARR TS SEE CE CE LEE 40 Bibliographie Bartsch (P.). — Report on the Turton collection of South African Marine Mollusks, with additional mioites on other South African Shells contained in the United States National Museum ...:............ 223 — Two new Land Shells of the « Epiphragmophora Traski me IGTOUDEA: es de er LS RENE 389 — New Marine Shells from Panama.......:......., 889 * — À new West Indian fossil Land Shell............ 389 — New [Land Shells from the Philippine Islands.... 389 Berry (S. Stiüllmann). — Report on the Cephalopoda obtained — 401 — by the F.I.S. « Endeavour » in the Great Australian Bight and other Southern Australian Localities... Bollinger (G.). — Land Mollusken von Gelebes............ Bretnall (R. W.). — « Onchidildæ » from Australia and the South Westhern Pacific Islands... ............. Dall (W. H.). — Notes on « Chrysodomus » and other Mol- lusks from the North Parific Ocearm.............. — Notes on the Nomenclature of the Moïllusks of the ATV RUE NET Rte Ne steel ee (Ve — Descriptions of new species of Chitons from the Pacific COASPS MATE PICAETE ne eee ie Mate ele ie — Descriptions of mew species of Mollusks of the family « Turritidæ » from the West Coast of America and SA ACE TEA ERNO NT SN RME CL PR RER. Dantan (J. L.). — La biologie- des Huîtres ‘et l'industrie os- DD É LCD CREATED Sep LR PA EN D'EPNISS AE) UN OVER ENST) TERRES Ne Hedley (Ch.). — A Check-List of the Marine Fauna of New South Wales, Part I, Mollusca................. — Mollusca from North-Western Australia. ......... — Report on Mollusea from elevated marine beds, « Raï- sed beaches », of Me Murdo Sound ............ — Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland.. — A review of the Australian Tun Shells............ HirsSCh CAO. SN ANOTEZ TONNSÉONT I. AN ER Jackson (J. W.).— British Antartie ( « Terra: Nova » ) Expe- Idition, 1940: Braichiopoda -........::............ Johnston (T. Harvey) et Hirschfeld (O0. S.). — The « Lingur- ldæ » of the Queensland Caost................ Odhner (Nils Hj.). — Zur Kenntnis der Homologien des Bivalvenschiosses LME EE — Contribution à la faune malacologique ‘de Maïda- RÉ CETENER does Do ED PR CE Be Doc Pilsbry (H. A.). — Marine Mollusks of Hawaii, I-III et IV-VII. — On the generic position of « Sonorella wolcot- EN NG PS MALE ELEC D RO RE le À — et Ferriss (J. H.). — Mollusca of the Southwestern States : ‘The Black Range, New Mexico ........ Riel (D' Ph.). — La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » et l'acclimatation des Helix maritimes en milieu ru- CR MN on 00 oi Cie 00 CN PE ASS TRE * Tomiin (J. B. Le B.). — A Systematic List of the Fossil te IM AIGLE SR DER ne ca riens ce ele Ne ch Vanatta (E. G.). — Two New Shells from Hayti.......... Verco (J. C.). — Note on « Edenttellina typica » Gatliff AC AID PIE EN PSM COM ER ee NET — Notes on South Australian Marine Mollusea with des- 423 820 890 320 82 390 391 322 227 123 124 323 323 324 395 — 402 — ‘ criptions of New Species, Part XVI............. . 12% Revue des publications périodiques........ 128, 231, 325, 397 Nouvelles .....:::..-...4.4.. Hart PTE ee à CD UE à 1326 Nécrologie : M: ‘Canque :........:--+e- nest norte 398- Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume LXV du Journal de Conchyliologie..........-.-.-ette 399: Dates de publication des fascicules ‘du volume LXV....... 43% TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE Les noms marqués d'un astérisque * se rapporte fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthès nt à des Mollusques es (*) se rapportent à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles; les noms sans asté- risque sont ceux de Moltusques vivants. Les noms en caractères italiques se TaPpor dans la Bibliographie. pages ACANTHINUCELLA (nov. SUD TR ter" 128 ACANTHOCARDIA echinata L. 61 ACANTHOCHITES discrepans Brown. 99 — fascicula- TS Are 59 ACANTHOPSOLE coronata HORDE CET re 43 AcMæA virginea Müll. .... 58 ACRUROTEUTHIS (nov. GET) ere Maure 397 AcrTæon tornatilis L. ...... 43 ADEORBIS subcarinatus Mtg. 53 _ÆoipiA papillosa L. ..... 43 _ÆQUIPECTEN opercularis L.. 59 _ALABASTRINA alabastrites Miche... 23 — soluta Mich..... 23 — soluta var. bifas- ciata Bgt..... 23 = soluta var. glo- bulosa PIry.… 24 — soluta var. he- misphærica Kob. 24 _—— soluta var. mi- nor PIry .... 24 — soluta var. qua- drifasciata Anc. 25 — soluta var. rufa EME MINE Did re JADE — soluta var. sub- vanvincquiæ PIrVEerr cure 24 ALBEA albella Dr. ........ 8 — bætica Rossm....... 1 _— candidissima Dr..... 1 — — var. Mma- xima Pfr. 8 ALBEA cariosa Ol.......... — cariosula Mich. _— corrugata Plry..... TÆDepeariTRODieer- — explanata Müll. .... — filimargo Rm. ...... = AimbhatatDr ee ere — Marteli Plry ....... — Lt: tenus sp... — Mayrani PIry....... — furcica Ch. ........ ALEXIA myosotis Drap..... AMPHIDESMA flexuosa Mtg.… _— Jactea Lk. 102, 243, hucinalis ke" _— pellucida Blv. 100, — punctata Say:... AMYCLINA (nov. Gen.).... AMYGDALA decussata L..... ANGYLUS costatus Fér..... ANGULUS fabula Gron. .... ANODONTIA alba Link...... ——. edentula L........ — globosa Mrits..... __ Philippinarum Hanl. ANOMIA ephippium L. ..... — —, yar-cepa L. ANTILLA (Gr.) "mm ce ARCA lactea L............: ARCHELIX abrolena ....... __ ahmarina Bgt..... __ alabastra Pech.... _— alabastra var. zO- nata PIry...... _— derenica Bgt. .... _— Dupotetiana Terv.. — emma Bgi. ........ _— faux nigra Chemn. 5, 31, tent à des Mollusques cités ARCHELIX — 404 — Pages faux nigra var. faux nigra var. uni- color-alba P.….. galena Bgt. .:.... gharbiana Plry... hieroglyphicula Mich Ibrahimi Bgt...... Jourdianana liasana PIlry Lucasi Desh. ..... Minettei Plry Pallaryi Koch. 25, polita Gass. ..... prælongata Plry.. punetata Müll. 31, punetata var. mlela- nostoma Hse.... ….... ….... riffensis Plry.:... Seguyana Pech….. slessica Pilry..... sphæromorpha Bgt. sphæromorpha var. albicans P.... sphæromorpha var. depressa P..... sphæromorpha var. lineolata P..... sphæromorpha var. sphæromorpha var. quinquefasciata Perte sphæromorpha var. subangulata P.. xanthodon Ant.... ARCOPAGIA Crassa Gmel..... — crassa var. albida JéfEP SRRRREe ASSEMANIA Eliæ Pal........ Grayana Jieffr..... littorina D. Ch.... ostiorum Bav. n. sicana Brug. ..... 33 32 39 26 31 34 30 29 39 25 36 33 Pages ASTARTE Calliglypta Dall.. 73 — digitaria L'Ar 1. 282 #14, ornataiGoldf. 4, 218 ATTENUATA (nov. Gen.).. 124 AURICULINA Obliqua Ald.... 5% AUSTRIELLA sordida T. Wds. 16, 96: AUSTRODRILLIA (nov Gen.) ‘124 AUSTROROSSIA (nov.Subg.) 123 AXINÆA glycymeris L..... 60 AXINODONN(CHE EE. RES 292 — «ellipticus V. et B: 14, 0349 AXINOPSIS (G.) ...... 289, 316 — Cordatus V. et B... 318 —} Ydebilis: Th 07 318 — orbiculatus (Sars. 305, 814, . 317 — _ orbiculatus var. ine- qualis V. et B... 817 — ASELICATUSTOpr.-.N. 317 — ww wiridis Dalle." 318 AXINULUS (SCT) RCE RL EE: 292 —.“ibrevis V. et B:....0917% — cycladius Wd..... 313 — elliptieus V. et B.. , 314 —. 338 — Adamsi Ang.…..... 399 — Annandalei Prest... 373 — chilkaensis Prest... 313 — crebristriata Sow... 373 — diaphana Gmel. 338, 371 — jacksoniensis Ang.. 355 — minor SOW......... 313 — ovalisPrest........ 313 —, rosea Récl. 338;/371, 372 — sericata Rve........ 314 — subradiata S0oW.... 313 — tellinoides Cpr..... 314 — US CITE ERNEZ 316 FELANIELLA (S.-G.)... 338, 316 — alfredensis Bartsch. 377 —n apicalis Phil... 364 — artemidis Dall..... 371 — Candeana d'Orb... 373 — cornea Rve....... 314 — obliqua Phil....... 316 — nitens Rve........ 314 — sericata Ad. et Rve. 95 7 USAGE res 338 — Vilardeboæna d’Orb. 377 FERUSSACIA amblya Bgt... 136 — atlasica Plry.... 135 — ennychia Bgt... 136 — Mabillei Pal.... 136 — Marteli Plry... 136 — subcylindrica L. 332 —_ LONESCOLMBET.. « 136 FIMBRIA (G.) ....... a 001285 — magna Mühlf..... 286 Pages FISSURELLA mamillata Ris- CIO RACE NS ARTE 2 Er 51 FORSKALENA (nov. Gen.). 128 FossarIA truncatula Müll.. 138 FOSSULARCA lactea L...... 60 GAFRARIUM cælatum A. Ad. 289 — fimbriatum 'L.... 287 — seitulum A. Ad.. 289 GALEODINA carinata Da C... 01 Gar1 depressa Penn...... 66 — depressa var. cærules- CENSRRETREE TC Re 66 — depressa var. flaves- LENS AE eee 66 — depressa var. lactea EE D SN PPT EL CS 66 GIBBULA Cineraria L...... 96 — cineraria var. ela- Hors Deere ee 96 = cineraria Var. va- riegata Jeftfr. "56 ED ACUS AI ere 56 — magus var. alba AE RON E 56 — _magus var. griseo- la Dautz. n. var. 56 — magus var. 0bso- leRAtB DE DR 56 — Mmagus Var. pro- ducta B. D. D... 58 — umbilicalis Da C... 57 — umbilicalis var. im- perforata Dautz. 517 GLANDINA Foucheri Dautz. D SD ere es 321 CLOCOMENFA(COERRERE 339 _- Montaguana Leach.. 335, 841 GONILIA Calliglypta Dall.. 73 GONOSTOMA columnæ Pons. 11 — HUIO HP Ir Ye CN 10 — lenticula Fér.... 10 — lenticularis Mor. 141 —- marocana Mor... 11 — Tarnieri . Mor... 11 GRANOPUPA granum Drap. 134 e pages GURALEUS (nov. Gen.) .. HÆDROPLEURA septangula- TIME ES CRE TE CET CE HALioTis tuberculata L.... HAMINEA navicula Da (C.... HANLEYA scabrida Jeffr.... HELIX acuta Müll........ — ahmarina Bgt......… Halabastra Peche" — alabastrites Mich.... — aperta Born......... — apicina Lk........4. maspersa Muller. "te Noms emonronec — balearica Zen -cr MDArTDARAMIEEE Te 1. — Bleicherei Pal.. — candidissima Drap... — “columnæ Pons... CO VIEMOR EE. Ce AE COLANANIEE EE ET —