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I

-^ O l^ R N A I. Des

Pour ; . ,

L'ANNÉE M. DCCVl"^

^'^onde Partie,

Pis- ii!

t,T X I 1. O U R N A L DES AVANS.

Du Lundi 7. Juin M. DCCVl.

le vcRiibus Reguni Fnnconim Diplo- nuiibus, & aite fccerneiidi .imîqiu Di. plomataveraàralfîs, Difceptaiio feoin- daad R. P- D. Joannim Mahilknium Mo. nachum Bencdiainum. AuâoreP.BAR- THOLCMiEo G EX MON Societatis ]e- fu Presbytero. C'cft-à-dire : Sicùtide Dif fertttlhn Jur Us anclennei Chartres des RmV Je Framt , a- far la manière dt difimgHer Ut . ■vruye! à'a-jic Ui ft^jfti , airtjfieau R. P. D. JeanMabiUon Reli^iiux BtnnâitUn , parlt R.P. BwtUelemy Germon df U Cemf'agnie de 3cy»f. . A Paris chez Claude Rigaud , nicdeUmi-pE. i7oe.iniî.pàgg.409.

r^^^^i ErTE fcconde'DilTcnaiionn'eft

',-■ ' : iiluinsmodefte, nimoinsfor-

: I i moins ^legame que la )ire~

-o, donc noua avons rendu

.'i.i^'iê dans lepiTmier JourtvaV

t i'aance i.'Of. iePcreGcrmoa Ce tAa'int

4j z i'i-

^2377^

»

, J 0 t> « » » l.

bord, maiseniefmes ircs-honnétes, Ja 'lamaiiierc dont 1c Fere Maljilloii l'a ci'^iic dansiii Iléponfe^ enruiteilp^irtageron Ou- vrage en quatre panics. D.iris lapreniiete, îldficnciles raifons genevulcs qu'il nvoj't ap- portées pour iei\dtt (iiCpe&i delautreté les tîirt* qaeDom Mabiljon nous a donnez (otnmeules pi cees indubitable:. DansUfc- conde, il examine enpartiailicr les Char- tres de l'Abbaye de S. Deuys. Danslatroi- C^me, il confirme par de ooiivelies rcflc- ^ionS'CC qu'il avoit avancé contre des Ti~ q^ae lePereMabillon a fait ^ravei-. Il iploye la dernière partie a rcimer certai- t confeqoences que Cou adverfaîre avoit '(îesdeCi peeraiercDiiTeriation," Toutce- eflfuivi i'aac Appendice fur quelques Ma-*

S.Auguftin. Noire Auteur ayant îuvii^DomMabillon prouver la vérité des titres qu'il a produits '"■^sfa Diplomatïouej ce f^avani Benedidin ^ "ouvc f.\ demande fort di-raifonimble Le re Germon foutient qu'ellecft juile ; voicy fes principales rai fous, i. Le Père Mabil- lon attache à ces titres un privilège (ingu- lier i c'eft fur ces titres qu'il établît Ton Art ; il les donne au Fnbliccoinine des modelles qui doivent fervir â faire connoitre tous les trc enétat de juger s'ils K vrais ou faux. Celafuppofé, tiotraAu- jr croit que ce Perea Érand tort de nous màitf ce 9111 le prévient Ufoit en iavcucde

^^K;[)ic>:cs , & de noui envier b connoinânco

^^BE ineriie particulien^u'îl y reconnaît. Si

^^^Rhs n'ont pas des araderes de veij'iii plui

' iDarciucx, iilus indubitables, queksniui'cs

aocîrnnei Clianres, obreire-t-il, c'dlinu-

, liJïinent qu'on nous les propare pour uio-

klles; li elles en ont, ilcllâ propos detl^

'r ces caractères. Un témoin qu'p^

iduiroit en juRjce comme le moiieUe ^H

$ lut tëiuoins >,{u nioiide. ne Tcroit açi

t poiut reçu en celle qualiié, juP*

u'oo cfitcxpofé auïjugesfur quel

Ql on luy aiirîbueroit im avantage

jxiraordiiuii'e. ï. U cfl du devoir de ce-

f^tjili pmend cnfcignet un Ait, de faire

'r que les tegle^ au'iL donne font liires,

I laiit que ces règles paroiiront incenai-

i, l'Art ne pourrai palier oue pour un amaa

Sconîeffaiires. Or, ^lonle PeteCermonai

fiire voir que les règles de la DiplomaiïqiM^

font Vàm, & prouver la vérité des Titrnri

H dont il i'agic , c'cft la même chofe, pni^

K^l^llet font uoiqucincnt fondées fur ces li-

^^K. Doni Mabillon ne peut donc pa.s fe

^^bcnlcr dece foia. Dans lesprocès, on

^^^Kuatciue de la probabilité , Se un AAe

^^^Sife pour véritable tandis que la fauiletc^

' n'en t& pfU deaionvce^ mais loifqu'il cft

i]LielUoii d'un Alt , il liui de la ccriitude.

^, Cequï rend encore les preuves que l'oiv

H^cmande acïeil;iir(;s c'fjl , recnavi^HG no-

■tJtuuur, /eguadadiabtcde CccWqvi'

ij6 Journal

ie font écoulez depuis le temps des Vioîs, dont les Titres concédez portent le nom , jufqu'à prefem. Pour s'aflurerquoceîAéles font aufli anciens qu'ils le parotflènt , il faut autre chore que des yeux. On y voit de Vi- ^corcc, du parehemjti, des carafteres bar- bares & à demi efTaccz, une certaine dM^ te. Bec maistout cela fe trouve auflidani^l des Titres in comefta blême ni faux, lefàuflèié de pièces qui fembleni auflî atl-f ciennes que celles qu'on fuppore véritables , fournit une quatrième raifon au F. Germon. On f^aii qu'ilya cuauirefbïi un très-grand nombre de iiiuflaires : le! Clercs, les Moi- nes, les Notaires , ;lc3 femmes mfmcs fe mÈloîent dt; faire de feux Afles, ainlî que Dora Mabillon l'avoue j il y en avoit dans prefque toutes les Archives, Comment les Jiftinguer d'avec les.vrais, fi on ne donne de nouvelle» règles pour cela î Celles qu'on a tirées fort de l'orthi^raplie Si. du ftile , foit de l'expérience 5c de In pénétration des An- tiquaires, ne paroiflcnt nullement folidesà netre Auteur. Il remarque une orthographe,

l'écrire différente dans des Ti-

itli

fort peu éloignées. Cette différence ns peut f^ire naître que desToup^onsdefavan- tageuxi Se d'ailleurs, il efl clair quefiona des règles à Tormerpour la connoiffance des Titres , i\ ftut les appufet tuv des çkces

D E I s Ç A T A M ï. î)7

femblables lu unes aiu autres. Si de l'ao- themicitéderquellesonne pulfle pas railba- nableairni douter. A IVgard dercxperien*' CE Scétla.rzeflâté des Aaùt[iitùrtË , lePci« Germon eft pcrTuadr qu'eilrsne les mènent pas à eouveri de l'impofture, qiioy ou'en dife Dom Mabillon ; il demande a cet habi. le Connoiilèui' , s'il n'a pas luy-mcmc ctc furpris , & s'il n'ell iamais arrive eu* du Aàei qu'il avoît déclarez ircs leeiri. mes 6c tres-vrais , ayeac été tronvez ïàiuc Se fijppofez >

Le Pore Germon compare les Archives de S.I>enii auxHïftorii^nsdesNaiiuiis Se des Familles les plus cclebces. Plus les Taiit foni ^lc»i|nezdenous, plus ils approchent delà Fable, Gc ce ([ite les Auteurs profanes ont écrit de la première origine des peuples , u'efl pour l'ordinaire qu'un tiiTu de (iâioni. Ou voit conduit cette corn parai foi] : c'efl. aux ptus aucicns Titres des Archives de S* Denis que notre Auteur en veut dans cette lêcoode partie defa DiUertation, c'eft piin- dpalemeni aux pièces qui partent les noms des Rois de la première race. Le PeieDoi!. blet, & le Pcte Mabillon, ont recueillil'un apcès l'autre. Se publié un grand nombre de et* pièces. Si Icspremîeres fanifaullësou tncEitaincs, il paroitditHcilede nepasdoii- Mr de la verîic des dernières qui ont cié ci < r^ du même lieu : ii on en douce , cu.\<L^e Miàité peut avoir l'an de Dom MaViWo^'*. ■w Aa 4 <^

1

Or , que la plupart des plu; anciennes t _c(ï du Recueil dvi Père Doublet foientM

cevtaines, c'ed ce que notre Aulcur fatrepreod de montrcï dans quatre chapi- ' . Nous n'en rapporterons qu'un Exem- Le premier Titre de ce Recueil ell une Miaiion (àiteâ l'EglifedcS.Denyspar une mme appelléeThcoJetrudc oiiTiieodile, quaranteiroidéracannéeduRoy Clot:ii- k. ». Il eft paiJé djns cette pièce de l'^ièi Dadan cp- dis Friru , & Thcodile y ailùre que les legs qu'on faifoit ài'EglifedeS.De- liys, on Tes Jaifoît par lettres, Bt non par Tcftament, parce que lelii itoit la cotiiume dulieu. Or, fclon notre Auieur, ilcftftux qu'il y aitcuduregncdeClotaireU.un Ab- b^ Se des Moines a S. Denys. Cela fe prou- , ve & par une donation de Dagobert fîls de Lçiotaire, dans laquelle il ne tait mention rcjue diiClergé & des pauvres; Se par le té- Pwoignage de l'Hiftoricn anonyme de Dago- ' beti, qui allure qu'avant ce Triocc, c'eft-à- dire du temps de Cloiaire Se dn Tes prede- celTeurs, l'Ealife deS Denys n'ttoit qu'une Chapelle feculiere à la nomination de l'£vc- que de Paris. Il n'ell pas moins faux , con- tinue notre Auteur, querousClotaîrelI. la. coutume fîit denefâiredeslegsàl'Eglifede S. Denys que par Liirres -, témoin l'Ordon- nance de ce Prince, produite par Dom Mte billon même, oij Clotaîre conttnne noMM aiènimt Ir Tejlamim d'un Marchand QOI||

S8S Sç*VANS. JSj

mi^Jean, i[ui avoit hiffï une partielle Cet biens â l'EgKre de S. Denys. te Père Ger- mon dans au auive Ouvrage , serait dcja flpjiliqucàinonirei' t)ue les âutcms des trois liccuejls (]ui ont cté ûîcs des anciens titre* rfe S. Deoys, s'accordent alTez mal eufcni- ble. II avoiiobjedérjue l'Anonyme n.iyant trouvé de (on t^oips qu'un petit nombre d'Aâcs écrits fbus les Rois Merovinajenï, on neconceyoit p;isp.irciue! moyen lePere Doublet en avoït découvert tant d'ai dans ^e« mêmes Archives, r Etre Mabillon en avoit encore i plus gr.ind nombre. Ce Père a <]iie l'Anonymeâc Doublet, Ibic [ gence , Toit par quelqu'auirc raifon , nV vùîcm pas fait une retherche'aflez tKiSfT Notre Auteur comUit cette réponfo pardi verfei réflexion^ , & foiitient que ces ^eu* Autourf n'ont in3n>iuénydediligenceiiy de bonne v-olonlé. Il remarque enfuiie, ciua leurs Recueils difFerent l'un de l'autre " deccluy du Père Mabillon, même par port aux Titres qui traitent de la m chore , Se entre lefquels devroîi par fequeiu fa trouver la ïoafoi-micc la j yàtfAÏK.

La troi(irnie_ partie de cet Ouvrage lans (jiiiîculié la plus iniportanic. "" dcfend fortement tout ce i^u'on avol (C tlans la' première DiiTertation contre Les- (KitKtpales Ciames lies Rois Mero\ii\nwr\a A**

■eo Journal

it Carlovingiens. Comme Dom Mabillon :n les donnant au Public les a dcclaices II ndiibiubles , qu'il eu a fait le fondement Je fon Art, l'opinion qu'on doit avoir de Wt Art , dépend de !a manière dont elles ont ou attaquées ou dcfendues. Il n'y a pas moyen d'expofer dans un Extrait tous >es points de fctie difpuie, nou^ nous con- tenterons d'en toucher deux. L'Abbaye de 'i: Denys eft obligée de fon exemption à GlOvis 11. qui fit lâ-deiTus une Ordonnant ce, dans une grande alTemblce d'Evfqnes Se de Grands du Royaume, qui Te tinta Cliclii. On eft en peine de cette Ordon- nance. On en lit une dans le Moine ano- nyme ! on en lit aulHune dans le Père Ma- Billon. Notre Aiueur prétend que l'Ordon- nance de Clovis que l'Anonyme a vûo dans les Archives de S. Denys,' n'eft point la ' " t Mabillon y a

redes s exordes. 11 les foup- ;onne l'une & l'autre de fauiTetc. La foufi rription de Sulpice Archiivêque de Bour-- Its, qui étoitmort long-temps avant l'AP Temblce de Clichi, luy découvre la faulTe- decelle deTAnonyiiie. Mais fi l'Anony- me a fuivi un lâux titre , il ne l'a fuivi fans loutc que parce que le véritable avoii déjà lifpnni; d'oi'i le Père Germon conclut tiu'il i'y a JM5 d'jppaience que Dom Mabillon

même que

■rouvée. Ce qui luv donne lieu de le ci

:'eft ui

, & la diifert

^

r.iit rMTOUVc Soo ans aprts. Il airaque en- ' (orc d'une «nie façon le Ti'ire produit pat ce ("gavant Homme. Clovïs daiw fon Ott ilonnanfe de Clktii oe fît que confirmor S'ateoiption tjue S, Landry Evcqiie de Paris avoii aeeordte à l'Abbaye de S. Denyi. Si* donc le Titre dit Père Mabillon n'cft point conforme aupivRe^c donn^ ^ar ce Prélat, s'il ne lait pas nieniion des mêmes chofeï^ ce Titre n'eft pas la véritable Oidonnance de Clovis. Or il y a une grande difleren- < «, remarque notre Auiear, entre les mai- ticrej fur lerquellcs roulent ces deux AAer, ' Dan» celuydcraint Landry, il eft parle faint Clircme , des fainiN Huiles, !t ijea £ccl«n3(1it|uc> dépendans de l'Abbayc} & dans celuy dn Perc Mabillon , il eft partf de totiie attire chofc, (çavoir des Fermes. des Serfs, desCaliccs, des Croix, despa^ mnens d'Autels, Se. Cedernicr Afle m ■peut donc p.isêirc regardé comme un iitri qui confirme le premier.

Nous ajouterons à cet Exemple une non- Telle objeftion c|ue le Père Germon ^it a, fon adverfairc fur ie Tcftament deVandei m!re 8c d'Ercliamberte. Par cetAae,Van.' demtre&ErcUambcne fr-ntprefeni àl'Egli- ft tic s. Germain ad Bafilica Demnt Gtrma- W, d'une certaine ferme , .Ct de qnriqiiej" autres iwines â l'Eglift de S. Vincent oi ' S. Germain Ad Bafilkam Damne Vlntcnli i»Mi G^'JifH/ti, Par tes àtax EgHfesà^â

56î J o u s W * L

Germain , le Père M.ibillor. , d'accord avec notre Auteur, cmeiid celle de S. Germain l'Amerrois, & celle de S. Germain des Prez, Le Teftanient eft datt^ de la 17. aiinife de Thien ) fils de Clovis 11. Celte pièce eft faiifle, dit notre Auteur , Ci i'Egli- fc de S. Germain l'Auxerrois n'éioit pas en- core bâtie temps de Thierri. Or il eft ceriain qu'elle ne l'étoit pasj 8c bien loin je l'êire alors, elle n'a eic bâtie c|ue iroû ceiu ani après. L'Epoque de ce Bâtiment &du Monaftete qui y cloit joint, n'eft ni obfcure ni incertaine ; le Tçavant M. Valois Ta trouvée dans Helgalde ou Helgauld con- temporain du Roy Robert, Ce Moine dit pofitivement que le Roy Robert fit coof- TTiiirc dans Paris le Munaftere de S. Ger- main l'Auxerrais. Ce qui ne confirme pas Eu ce témoignage d'Helj^alde , c'cll le fî- ice de tous les Ecrivains Ecdefiaftiques tjni ont précédé le Roy Robert; il n'y en 3 aucun qui tjfTe mention de ce Monalle- ce, Dom Mabillon luy-mêniene cite dans fes Annales que le Teftameni de VanJcml- te qui fait juftement le (ujci de la dilpute. Or loui le monde fçait, continue le Père Germon» que leRoy Robei'i vîvoit vers le . commencement de l'oni'.iéme fiecle , Bc ' Tbieni fur. la fin du fepiiëme, 11 n'y a doi'c i«s moyen de Ce perfuader que Van- dei..>'re Se Erchamberic ayentdonnc par un 'ïcft^Mf^w jl4(|4>(l$^Ja Aiit'^^im aaai»

hBLoy Ttiietrj , une ferme à l'Egl CetniaiDrAuxerrots: ceiiire elldonchiiii LePerc Cermonyavoit déiadonncd'au aiteinici; il examine ïcy les réponfesdu Fi te Mabilion. i,

La dernière uariie de ceite DifTcrtatioi renferme une efpece d'Apologie. Au |l ^ ment du Père Mabillort , notre Auteur e un téméraire , il viole le droit public & p _ , ciculier , il rend fufpefts tous les andeak j titrcl, il n'attac|ue pasmoînslesLîvrescitWl Us Cbaittes. Le Père «Sermon r^ponct ir tous tes reproches avec autant de politeSe que de force ; 3c fair voit fur-tout , mie bien loin de vouloir détruire l'autorité des ancien» Livres roamifcrits en décriant cer-

C'eit ce qu'il juOi-fie par un alTcz grawB

noinbic d'exemples : après quoyil s'appfl

i^ue a prouver qtie les Livres peuvent niMM

pbs aifement fc confcrvec que les Tînewfl

Sa principale raifon eft qu'un Titre ne Sgi

I, trouvant qu'en un feul endroit , fe perd tOtt*

lours fetij rellôurce lorfqu'i! vient a petit j

1 au lieu que les copies d'un manufcrit étant

-L recandues dans ajverfes Bibliothèques, il

E^^B,«>mii)e impoiCble qu'il n'y ail toujours

^^^W^BC exemplaire qui fe conferve.

^^^■>'j^pMj/(''r qui lerinine cet Ouvrage cft

^^^Bt^cc de petit Traite dîvifé en c\n<\

^^^pitre); O/i rcojiip.ire d'aboid les sxcvnr

^^V A^ 7 ç\û

s Livres ai

■\ prix (fue Ici i laÎE , 3Joute-t:-« laniirchitf foient Cpreciei ne s'enfuit pas qu'ils foient preferafa aux imprimez lui'fiju'il s'^igit de rétablin texte. La raifon de ceU eft qu'il -"" point d'impriini! qui ne rEprefente u nufcril, on même pliifieurs, AmerljacW qui le premier mit fous la pr '^ ' " vres de S. Augultin , confulia manuf«jis qu'il put trouver en France, I Alleinagne, 8t en Italie. Erafine qui ? une autre Edition de S.AugLiftin, exanif' auflï plufieurs manufcrits. Florentin Bw Eoin qui prefîda à la première Edition Paris , la régla fur les plus anciens exe Enfin les DoiYeurs de Louvj

; de manufcrits , à tous «i

fiir-tout quand ils s'afCOI

Le Pore Germon Hiit enfuite obft

ver ([u'il eft quelquefois dangereux d'ajoi

ter trop de foy aiw manufcrits i 3c il:tppu|

cette remarque fur des Exemples. Les 31

E Hérétiques faliifioieni tes Livres «

X Jt fain

que l'on découvre kyt t Auguftin , fclon le te- lar , fut corrompu vers le luiiicD au neuvicme llecle ; les partifans de GotheCçaic, & de Rairauinc Moine de Corbie, furent les Auieurs de cette falfiti- cition. Le pallâge de Hinciiiar mérite d'ê- : les Réflexions que

plulîeurs Un de CCI moignage d

B Amer

nyti

ieftdeladsr- e Père Germon r fuivi le ma-

(Icrit cotrompu, & de l'avoir fuivi dans ■droit mbne .ou Hinonar avoit décou- I une faulTeté manifcfte. Notre Auieur t ce petit Traité par «uelques obferva- « générales qu'il fait fur les manufei'iis Corbie, que les Benediûins ontconful- avec tant de foin, & dont ils ont fait G grand ufage dans leur nouvelle Edî- 1 de S. Augufiin. X^ plupart de cei t^ijlnplaires ont été écrits dans le neuviè- me ficelé , c'cfl-à-dire au temps de Ra- I uamne zélé parcifan de Goiliefcalc. Ceiie M)ue peut rendre ces manufcriis d'autant I Wpea», que Hincmar dépeint lU*. e, & les autres Sénateurs de Gort le, comme d'infignes falfîfîcâteurs, '■■ beite DiilènaiioQ n'elV pas un Ouvrage bn puitTeméprifei'; elle mérite uneRc- ■-' Uefl de l'intérêt Public de k^.

$6S J o u ti N A t

Père Mabillon de foatenîr unAfttjUi luyii coùt^ tant dt peine h former. D'aitleur*î' le Tort de pkificiirs Ouvrage* cor.fiderable^ & le jugetneiit .-[u'on en doit portei- , dl pendcnr en tjudcpie manicro «u fucc^i i*^ cette dirpuce. Si on croyait avoir raifoitt douter oe l'auiiienticité des Titres dont' s'agit, il efl irlair qu'on fecroiroii aufli ( droit d'eftimer beaucoup nioins qu'on I fait les Hiftoires i^ui font fond<!es fut o Titres. Telle cft. p.ir exemple, Vuififi de VAbbivji V.oyslc S. Deays en Ffanct , doM nous avons rendu compte dans le x. ' nal de «tle année. Dom Filibieo : entrer dans cet Ouvrage la Ciiai'trede Theo- deirude, la Donation d'Ecoiicn par Dagi bcrt , celle de Crouy , l'Ordonnance -e Clovis U.dc laijuelle nous avons parW.i . pteftiue toutes les autres pièces que lo PeïÉ Germon attaque . & qui luy paroiflèut o faulTes ou douicufas.

Letfa ai Mr. . . . à Mr. . . . Aattur ù ta iheje fui conclut tjtuleVin dcRhtitBsr^ plus agréable ^ f tut ja'mijue leVin deBaui gogvu. A P.iris, la i. Février i^o&Bk»^ chure.in^.'p. ij, •*

DA N s le vin. Journal de cette anncCj nous avons parlé d'une Lenreccria te TurleVin de Boiirgo[;ne par Mf J<?5ajjj)î Mededn dcBeaunc. Ce Medeciir

y frelenii roOnuei' par des ai'eumcM taez de rAftrononiic , de b Phyfiquc, & da rHiftoi(c,(|uc c'eft i«m traire ment t|u'oii a _oK romenir dam lesEiolej de Médecine de , ^ ; le Vin de Rheims étojt plus table 5c plus fain que le Vin de BoLir-

oity une Réponre à la Lertie du Me- dcBeaune : on y fuit pei à pied cet ir. On rommence d'aboi'd par plai- 'Ciu ce(]uc M. de Salins a dit i]ue les

de Rheims cioient les cadets des Vin*

de&jurgogDe; tjue c'^toieut dcDOuveauK- venus, dont la réputation moderne n'avoit eu d'aucTe fondement que le crédit de deux Minières ; qu'ainll ces Vins ne dévoient I pai entrer en lice avec les Vins de Bour- gogne dont la reputaâan eft ancienne; Vins qui ont l'honneur de paj^ les Entrde!^ à Pa- Ni le Regnêde Charles V. & dont un 1 ïerrc â propos par Erafme, fçutgaran- lir de !a p^e ce grand perfonnage. Oji plaifanic encore fur une raifon d'Aftrono- ~ *e allouée par M. de Salins. C'ell-Ià , ~)njUn point efTemlel auquel, Mrs. les _M«(ns de Champagne , vous n'avez W-rtrc iamais penfé. S^avez-vous hîeit "' ^aut (rois degrez & demi, & je mhien de minutes , que vos Vi>- fb\ci ne foient aullîprès du Cercle Equj- Mal t_ que ceux de liom;gOBne en ûvaïn. V Ai-aiqae ! U calcul eft lafte-.

r

ifiï J O U R N A-L

Se M. de Snlins le cadet, (jui a meilleure TÛe que fon aîoi?, vient de prendre la hau- teur d« uns S( des autres. Conunenc i'i- tonner aprèi cela, poutfuit l'Auteur de la Reponfe , faute de chaleur Se de iioleil les Vins de Khtisn» font aulli mauvais que rafTureM. deSalins; c^eft-a-dire, s'ils font fi acidei & G peu vineux ; s'ils n'ont tout au plus que la force de provoquer les uri- nes, fans pouvoir ni ichauiFer ni nourrir ; fifonyvoit unefî erandequamtié deinuci- bges qui en empêchent la fermemaiion , en terniffenc ia couleur, enfin les rendent fiijets às'cngraîflerBc â tourner en eau i\a- moindre agitation : bien différents en cela des Vins de Bourgogne, qui croiffant dans nn climat ptusvoilindu Cercle Eqiiinoftial, 3c n'ayant par confequenc point de princi- pes oui ne foient^iOBs par excellence. Ce Ecifient d'eux-mêmes par le moyen de ira fels , & u'oni pas plutôt paUe par Is preDuir , (ju'ils (ont en état d'affronter la mer Bc la tourmente , pour aller fouienir l'honneur des Vins de France dans les Cours les plus reculées. Audi, ajoiiie-t-on , li. ëe Salins prétend qu'il y a autant de diffé- rence entre le Vin de Bourgogne 8c cctuy do Champagne , que Stace en metioit entre l'Enéide Se fon Pocme,

îiet tu dhinam Xxéida tenta , Sed iongc Je^ttere , ci'-vijlipafempiradafa. De forte, comme on le remarque icy.

DSI SfAVAN!. }6f

(lu'il fc faut bien donner de garde de tom* . parei les Vins de Rheîins à ceux de Beat»- . (le-i à Vins dont le Cardinal de Bonzi} iiaûque le rappone M. de Salins, regala ' le Grand Maréchal Sobieski, Ce toute fk Cour, lorfciue ce Maréchal fut couroDni Roy de Pologne; à des Vins dont unW chand deBeaune ent ordre d'envoyer b ne provifion à Venifc au Provediteur ' neta! Morofiai, lorfque ce Provediteur Ion ïe(our de la conquête delaMorée, traî»'' ta leSenat, & tous les Nobles de cette R«* vubjicjuci àdeiVins, en un mot, dont!*. Matordome du Pape metious les ans un an tfcle dedépenfc fur fes comptes pour la bow chedeSa Sainteté, J

On remarque iey oue M, de Salin un beuveur d'eau tel que le déclare l'ApJ probaieiir de Lettre , eft aflez bie; ttuit des proucflès du Vin de Bourgogne mais on 3)ouie en recompenfe qu'il ne fijai pas toutes lei Foires de Cliamp3r;ne, flf. qu'il ne connoit ni le Vin de Rheims, nf teluy qui en a écrit.

Oa divife icy fa Lettre en trois article* dîffcreos; en inveAives , en fierions dans . Ses Utin, Sa en mauv^iïs raifonnemens.

Quant aujc inveftives, on le relevé a(Ii bien fur ce qu'il traite l'Auteur de la Tha- fe foutenue àRheims, d'homme obfrur. VÎr HÛUitts ntmirrii, Ct tjui n'a tici\ vu c\vic Sot^ fDjj. On Itiy apprend tjuc ce boi\CA\awi-

1

i70 Journal

pcRoîs, comme il l'appelle, Catnfaniiitni- nimi -v^",. 8t cju'il veut t.iire palier pour un homme qui n'cft jamais Airti de Cliam- pagne , a néanmoins voyage en Allema- gue, en Efpagne, en Italie : Qu'à Romr, il a éri dix ans Mededn de M. le Cardinal, & de M. le Duc d'Efttées ; ciii'il s'y efl diftio- guc par de fçavaniesDiflerEaiians avec Mrs. Lancizi Se Sinibaldi , fie par des cures con> fîder;ibles> On luy ajoute cjne ceb^^n Cham- fenois ett tres-connu à !a Cour & à Paris, il a commerce avec les premiers de fi Profeflîon.

On vieJit cofuîte à l'evnmcn des faits alléguez dans la Leiira On s'eionne d'a- bord que M. deSaliosaii □& avancerqu'on meiioit tous les ans fur les comptes du Maî- tre d'Hôtel du Pape iftic certaine foniina pour du Vin de Bourgogne : il pourroit etrevray, dit.on, ciuequelcjue PapcBour- guignoi) , auroit fait de fan temps tranf- porter àRoiiie du Vin de Boui^ogne, com- me le Cardinal Antoine y en taifoit venir de Champagne ; mais on. demande ce que (ela conclut ?

. On n'en demeure pas , on vapports l'Extrait d'une I^iite ecrîie fur ce (i^ei ' II. d'Oflobrc 170). par M. de la Chai ConruI de la Nation Fran^oifei lequel dans celle Lente , qu'il a parle au CiU__ jrier&auMaiire d'Hôtel du Pape, qui Ij oat 4ît çae Sa âainieic u'atheioit de V'^

â : ^

ÙKin^ers que ceux qui vcnoient à Rif^M grande , & qu'on ne Hêpenroic pas uik fol ] pouv en faht venu' deqiicique fijys que ioh , bien loitid'y avoir des fvniis poHrd^J Vîji ileUcurgi^ne, 3(c,

Voit)- un autre point foi' lequel levé pas moins M. de Salins : un i oit il i .ippi'it qiie le Vin de Rheîn ma en credii par «ieux de nos Minières, Mnfe des Vignes qu'ils avoient en Cham- ^ pjgtic. Tout 1e moude f^ait que l'un de | ces KUnlfttes n'yaismaîs polTedéatiainau- I TIC douiAÎne qae In Terre deLouvoJs, doA i le revenu ne conlîAe qu'eu bois ; l'imre y avoit fi peude vignes, qu roi'tiàire injure à fa mémoire decr cela eût ctc capable de Je détourner)

. ' du monde, de fon applicai" tax alfaitcs del'Eiat.

Le Vin deChampagne, diiM. deSalïn^^ ne tbu<I~re ni la mer , ni la loug tranfpoit 3

. I fu cbarrois; aune fait , dit-on, qui n'cftl paipliis veriuble, témoin les lîx douzaïneî j de âacons de Vins de Rheims , que M. h-J Ctqutï de Touloufe , a la tin de la Caanl pagne de 1702. laifla à M. de VauvraylHiJ , tendant de Provence. Ces flacons, ^prïu aVoitéic trois mois enmer, & avoir fogM W plus d'une Ibis la tourmente, fureni tnn| rez cxccUens, fans avoir rien perdu de leifl i de leur couleur. On nous fait ta| rquw icy, guï^aflè mcompavaUemcff

'tV J o O » » « L ^

plus de Vin de Champagne .en Aogleter l'e , en Allemagne , en Dannemark, & dans loue le Nord, que de Vin de Bour-

Qiioy qu'il en foîi , il eft certain , dil noire Auteur , que depuis qu'on a trouve Je fccret de tirer le> Vins au clair, onine- neroic \ts Vins de Champagne au bout du sioude, qu'ils fc confervcraiearauiïî long- temps que ie Vin de FaJecne, & le vieux HaOique.

On n'oublie' pas de remarquer icy ce que U. de la Haye rapporte dans fes Voyagee: Oue paUaiii la Ligne , & ayant fur foa bord toutes fonesdE Vins, celuydeRheims

litez , ce qui n'arriva point aux aut

M. Tavernier aiTure qu'il a toujourkJ prefent de Vin de Champagne a wins qu'il avoit l'honneur de fa Voyageur moderne a dit à notre Autei^ ^Vofrliù à Siam, Se à Surinam. EtCa . fia croyons les Gazelles, M.dc la Feuilti- •Ak n'a envoyé par pcefent au Duc de Sa- i»oye que du Vin de Ciiampagne. Ce» [•temples font voir s'il eft vcay que les Slins de Champagne ne fotent pas irauffor-

'- Pour ce qui eft du temps que les Vini de Ciiampagne mettent à l'cclaircir , on

fait

DES > ^ A V A N S. j7J

fait Toir que c'cft fans fondement que M,

de Salins en conclut, qu'îis font inférieur^ 4UJC Vim de itom-gogne. Les Vins de Bris! j'cclairciflènt plus vite que les Vin Chanipjgae 3c de Boutgogne j eft-ce uoQ roniéqtience que les Vins de Brie foieo^ meilleurs! Au contraire, il eft vray dédi- re que les Vins font d'autant plus exquis, qu'ils demeurent plus long-temps en mar^ Se qe'tls font plus lents à fermenter & aie Purifier: c'eft ce que nous remarquons dani les atïrviei chaudes St feches, ou les Vina Ae Clunipagne , quoy que meilleurs, na Ibnt ne^itimoins pivincs que vers Noe^ On ne doit donc pas regarder comm dcr^ut dsnf les Vins de Champagne fermenter plus lentement, puis que c'eftde' U qu'ils deviennent plus chauds de vin, <pe t'accimonic de leurs fels s'adoucit, que leur (ève eft plus fine, 11 eft vrw <|u*oo peut conclure de que le* Vins i Cbgunpagne abondent en parties oleagïneus Tesi niais ces parties y font It neccfiaires. tiae moins il s en perd parla fermentation,

K' Il ils font agréables àl'odorat Ccaugoiît, ) Vins de Bourgogne au contraire , ache- vant plutôt leur fcimentaiion & leurdefe- atioo , en deviennent plusgroflîers, à (c de l'^vaporation de ce qu'ils pourroient! avoir de fabtil : de vient que leur co*.' eft d'un rouge jaunâtre, cette caii\enE ivam être que l'effet de la teïïc ,

57+ Journal

fdsj 8c dei ibutfres greffiers dont ilifi

Ail regard du tartie que M. de Salins ctre plus abondant dans lesVfnsdcCha pagne, c]ue dans ceiix de Beaune, on ' obrervcc à ce Médecin, qu'il ne lefouvt

degrez Se demi plus près du Soleil t Rheims , puis qu'il ell conftant que

Vins dfs pays chauds renferment plus

A cette occalîonoii remarque, qu'il f: bien diftinguer letartregroflîer qut s'itti à la niperricie intérieure des tonneaux, i tjui tombe avec la lie, d'avec k tartre | lubie qui demeure dans !c Vin; ce que i de Salins fembleavoir confondu. Maisqu tons cette philofophie. Se ces termes d' cole, pour veuic à des chofes moins t nuyeulcs.

M. de S. Evremond , dans une Leti adrcflee à un de Tes amis, luy recomma de de n'cpa^çncr aucune dépenfa pour 3VC des Vins de Champagne î Ayez-en, Il ■dit-il , fuflîez-vous a deux cens lieuës ) Paris. Il n'y a point de Province, com iiuc-t-il , qui fournifTc de plus excelle Vins pour toutes les failbns, que la Chou pigne i elle nous fournît les Vins d'A'i d'Avenay , d'Ha^tvilIiers iufqu'au Crii temps; de Silleri, & de Tailli, pour i| fc/te Je i'dnnife , 5t au delà. Xeon/ C

D ( s s Ç * V A N >. <7,

ittles Qoint, François I. & Henry VIII. >y d'Angltttfï», ne mirent pas indit^r.e eux de mêlera leurs plus grands Tainscc- ry d"aTOfr dti Vin d'Ai. C'eft le pluj luriî We toute fenieur de rerroîr, ccJuj'qiiî irgoùde plus exquis. ht.deS. Evr^mand auie qu'il inertroitvolonrierf avec ces He- s, Henry IV. i^ui Ce faifoir appcller Sci- ear d'Ai , & de Gonelfe i honneurqu'il j pas Tait à Beaune, ni à Voinay, On ajoute àcepadàge de M. de S Evre- on&, aa trait d'Kiftoire aCTez plaifant. ' eatediS ijiy de Bolieme&des Romains. •/m venu « France pour c]ueli.]ue nego- aiioti ar«c Charles VI. fe tendit à Rheiiut I mois de Mars en 1397. Qiiaod il fut tns «lie Ville, il en trouva le Vin fi bon, l'il s'en enyvra plus d'une foisj 8c qu'un mrr s'éiani mis par la liors d'état d'entrer 1 négociation , il oima mieux accorder : <{u'on luy demandait , que de cefTer un HTOcnt de boire du Vin de Rheims,[Hif- in anonyme de Charles VI. | Si l'on veut acotc une auion'ié d'un homme naturel & E ban goût , noire Auteur nous cite M. de une, c|ui dit : *^ Ci$i ^Ifje pie/trt à Rheimi, lynf"»'" ii" i'hunumr de la Francfi v'tamfctr t'.impeittt, (j- Us Batft -

^ . V eèieify/oKl abonàaita.' i du M. Je salins, il v :i pou â'ùv-

ilf- Journal

nérs cillé le Sieur Mathieu Foui'nîer, alor* Sachelier en Médecine , foutint dans les Ecoles de Médecine de Paris , que le Viit de Rheiius caufoit lu goûte. Nôtre Au- leur répond ]à-deirus,(|ueM. Faurnier peut dire tout ce qu'il lui plaira ; que par bon- lieur (a Tliefe ne donne pas la goûte. Oo ajoute que le Vin de Rheims 3 ét^ célèbre à fon tour dans les Ecoles de Paris en 1677^ par M. Laurenceau fous la prefîdence do M> de Revclois, & que la concluHon de la Thefc éioit : F.Tie Vinwn sMmenfe em- Tiium faluberritnum.

Au relie, cette Lettre cft écrite d'unflj. ]e aifé 3c naturel , qui, en rend la leûiire fort agréable.

7>eàJions Sammmres duPahu'i, pur ùràreAU . -^^abm^ue, illufirées deligleii7tli'piufia$ri ^^jjlrrSti de la Cour de Parltnuni Je Bardeaux.

\ joiàcn Aiiocat m ladite Ceur, tiam/ilU ^£dilien , revue , torrigée , ^ aitgmentit du» grand nombre de Decijiom K^d'Arriti recueiliii des Mimaires de flnfieurs iUufira ^Stnaieun de ce Parlement. A Bordeaux dicK ' " Guillaume Boude, 1706. infbl.pagg. jjî.

^ £ Livre fut itnprimt! la première foîi 67 (avec des Note» de l'Auteur.

Clé réimprimé depuis en 16S9.

lins y rien ajouier ni changer. La irgificme S.4U

O . . s , A V .

Edition qui paroïi aiijourd'lii memce j'ungrand nombre d'Arrétj. Oa a ajoute IdAernarques det|iieli]uc Avocars, (jui felônt niuchez à n nouvelle J urifpnidcnte du Pailemem <îft Bordc:iiiic , Tes difièrens ufages ou fa coït* _&rinîlé avec celle des autres Parlcmens't. lî^fene ûu'if ft rencontre deux avantage». liîdcrable» dans ce nouveau Recueil : )Ç' % une augmentation de plus de loitii : & le fccond , e(l une expolîcii des maximes générales Se partîfulieces Faricnicni de Bordeaux.

Les tjueftions tjuc nous qui meriicm le-plus d'aticmitin, font les qui coacernem lesacquèis faits peni le mariage, lors qu'il n'a point été (lipu- k de focieré , ou qu'il y a eu focieté ftl>' pulée dans le contraâ de mariage. Celles qui regardent l'agencement ou les gaine nuptiaux , pour f^avoîr de quelle mauien' il eIÎ permis d'en dirpofer. La praiiqA^ du Parlement de Bordeaux, cùVonnefuit' point la dirpolîtion de la Lay jiffiJuls .npt- âbl^e les Créanciers antérieurs au marï>^ «e de la femme , de dénoncer leuc hypo* t^que, à la différence du Parlement ào Touloufe, cette Loy eft inviolablement ofafervce. Plufieurs nouvelles decifions pcnic. la dot des femmes. Il y a nuffi des ma^ mes importaniM louchanc les don:iÛQns , par nippon à /'ti/âge du PaiAcmctvt àt'Boï Ub s àtaxxï

r

fft JotlItMAl OIsSç.WANS.

^eaux , fur l'inllnuation pour les bien tuez dans Ton lelTort.

1^ fnineure queflion de la contrilnl à la légitime , y cft auflî dccidce en

K e/î de maxime & d'ufitge , ^ue Ihti le Ugltimnire ne îrcuve pas f\ Uginme £heredui de fei père tjr mère, ^ i\H» pour foumtffeiTient de fa légitime , ty 'celU rem il ifi ebUgé di s'adreffer aux drmatairei item', H deit tommcncir par Us derniers m CéU d'infiiffifanct -Lenir eemre les autre naiairis , c aitaytaM toHJonrs lis dm Saut ce eat, ceux qui font eettdamnet. parfBHrnîJfemem de légitime , ne doivent ttrkt que depuis CaHior) faite in fuppler uun legîiimx.

Les tJfànccs de la Province de Sain ge,y fom expliquées cnplulièursendr

On y voit en abrégé ce qui efl con en de longs Traitez fur le taii des fu. lions legiiimes oureftaiiiemaires.des I tiiutions Se d'inlliiutions d'Iiei-i lier par iraft de mariage , lefquelles (ont vaij entre noblet, & rejeciées c divers Arrêts qui font i -matières de mariage, de tutelle, de prefcription , de cautionnement

Hles lont vaij s entre rotud ntervenus dal tutelle, d'iaJ onnemcnijl

m

U R N A L DES

SÇAVANSÎ

Do Londy 14. Juin M. DCCVI.

[rwA V it » ^oom , fis /yinliûUi , fis 1 à^nt.; la ■L'rêi'HiERoci.Es, i^fis

mmtntMrts fur la Vin de Pyihagsre,

riiatUs fur Us manuftrii! , nr craduiii ta Ttanfois ', ivcc dei Semarques. Par M, D A c I E K Gariit dt! livrts du Cab'mit Koy. A P.tris dicz Rigaud , rue de la, I Harpe. 17*6. init. z. VolUl.Vol.paj " *î!î.lI.Vol,pagg.43I.

I E Livre ell divilc en deux TamM

Le pteinîcï Toine comprend la vie

f de PythasorcircsTyiiiboleSi la vie

Rëvocles, St lè'sVei-s nommez pour Icwr

Rlknce Ver» d'or, ou Vers dovei. \k.

rond Totne tonthni le Comincntaue

1U> î 4'Wv«

l

jîo Journal

d'HicrocIes fur ces iwfmcï Vers, avec Remarques de M. Dacier Car ces Coittfi 11 ïioit }iifte (|iie ce ftjnvant . iprSs avoir travaillé fur Platon foia de faire connoitrc les fourcci oit

1 main des Ouvrage

udiiion Se b venu [>aroi(renc rgalen

Pyihagorc éioit originairs de S

Cependant il naquit à Sidon enSytia

père ayant entrepris ce voyage poiw

. à rOiade de Delphes; ce fnt vers J Olynipi,-idE. 11 cioic d'un fan^ illufti au fentimEnt de plufieurs Etnvains

- roif fon origine des anciens Rois de' quoy que la tbrtuacde fon père eût rapporc aTcc la noblelTe de Maifû premières études ftirent coiidu ^^ certain Hermodamas, l'un des defô de ta Ci-cophiie , dont le nom a [

" cu'à nous avec le nom d'Homère, fcjj Plaion parle dans le Livre x. de la Re bliijue, Pythagore avoit à peine diic-l ans, que l'dnvie de voyager luy fit qui Ton pays. 11 commenta fes voyagef. l'IUe de Syros, poury voir Pherecyjril tameux. Pliiloibplie , qui le premûM f ayeus a parlé iietiement fur l'immofl de l'ame. 11 pallâ enfuîte à Milet,™ vit Thaïes Se Anaximandre; deMilet -don, & de Sidon en Egvpic. La curie Çw'V'j' avoii conduit j hi <\u'iV "j deiw

DE» s ç A V A N s. iS'fl'^

vingt-(inq ao* entiers, fl fut Initié 1 nous les rayftere» des Egyp''^"*" âtilyac-- quit ce fooilt de connoi(Tnncej qu'il em- ploya depuis pour l'établi (Tcmcni defaSec» te, Qoand il fut fatîsfait de fcs recherches, il paflàen ChaM^e poui-yen faire de ooii- vellci. II vil auffi rifle de Crète, it L*. cedemone, lieux célèbres ; l'un par lesloise de Mînos, Tauire par celles de Lycurgoe. Potycrace s'ctoir rendu maître de Samos, il en avwcoppriméla liberté; de forte que Sydi9gor«, au «tour de fcs voyages, trou- va ton pays fous la puiflànce d'un Tyran. La IjgeSè Se la tyrannie n'ont pas grani commerce enfemble. Pythagore alla s'éta- - blir à Croione, ville (ituéedans cettepac- i tic de l'Italie, qu'on appelloit ancienne- ment la grande Grèce. 11 la choitlt pat fire/erence ï toutes les autres Villes, pour X bonté de fon climat. Se parce qu'il te- carda comme un objet digne de Tes foins, U reformaiion des Croioniates , qui fem-- bloieni avoir oublié leur ancienne vertu, pour s'abandonner au dereglenieat-

H. Dacier entre icydans un grand détail des fagHconfeils que leur donna Pythago- re, & de tottt ce qu'il mit en oeuvre pour drtricher ce champ qui devoit devenir fcr- ifle tn toutes {brtes de vertus. Kous ren- voyons le Leflei:r au Livre même : les pré- ceptes, pour être utiles , ne Aoivem ^î,^ être abr^ez , 3c nous ne ferions t^e Xts

J 0 U » H «x^^H 'alTbiblir en leiii' ôtnnt leur jul^^tmA^'i cy d'jiileurs de qtioy remplir la eatk Âei Stavans , & leur apprendre (onii on peut ne pas fuivre toitioiira les ro batiueS) 6c ï'ouvrir de nouveaux cher pbur parvenir à ta connofllànce de la \ ti. Le nombre tjuaiernaire eft célèbre rai les Pyihagoricieas. Us juroicncpai Juy qui le premier leur avoît appris ce n ire myftericux , Si il n'y a rien doni ayent parlé avec plus de vcneracion. Aombrei fclon M.Dacier, n'efl: aucrei fc que le nom dn {oavernin Etre^ & s'écrit en Hébreu avec <]ua[rc let»cs , fnm tftragi'i'mmatoa ^eovah. Or ce nor gnifiant proprement , Saiirte de tout et <i ref« i'&i't, a donnt oceafion à tout ce ÎM Pyihngorirfens tjui font venus dep oni débite louchant Tes proprieiea.St' vertu:!. Leur cna'itre l'avoit apprisouc les Livres de Moyfe, on dans !e coromi des luifs. Car M. Dacier , après les P de l'£glire , fait venir de la comme d' foiirce divine ces lumières vives & bril tes, ces grands principes de rebgioq & morale que nous- voyons avec admirai dans les écrits des anciens Pbilofopha». certaiaement, II le quaternaire eft IM "^cmJnh, les Pythagoriciens ne peuvqli| voir eu que des Juifs. un

iors que Pvthagore a parle de la tcinpfyclioCcjïi n'a pas voulu tYM'oaljl

B J s î A V A N s. 5*î

t CCIte'propolîiian , que Ici ;iincs rfaSeotdaasle corps des bott^, "', aufeniioienc d'Hiciodcsô; (]u*imam3niu«ciug]uaiiqi>e , panr faire emrndi-e que ks lent les hommes & les ab- it dans fiiiio- e façon de pafler figui'ifc , fur i& ta lettre, St dsns ce Cens lit- cua des principaux dugmes de agotieienne. L'Aulcur pouc t explication, cite un endroit ■bcneil, Ifqocl à 1.1 tin de fou iftaie (tu Monde , s'exprime en ;ieK.iri,{oit cornme fabuleux lOiit l'dâiiioit fnr le paiîâge de nos jcs corps de béies. M. Dacicc !ine e'iùigné de croire qliel'cn- de* principes de Pytliagore , le , l'opimcrH des nouve:iiiN Pliilo- : les Ijêies font de piu-es maclii- ^aÇc pas qiK et Pliilorophe fc de rien manger i]ui eût envie, ibtien. d'Orphée, de laquelle il U.l'HippolyK d'Euripide, Il \, que ii MJ1S im facriticcPy- ( auj( Dienv des figures d'ani- eu d'immoler des aniciiauwc- liuc moins pour refpccter Icuc ir mcnagtr la dépenfe , & don- me» l'exemple d'une fimçUci- fderwit les Dieux. De U v\r.i\\ J3b j

,S4 1 ovn i#.^H^^H

encore que M. Djcier eiRcnd « ^^Mf

AbJien!X.-vBiii des animaux, non d'uiH linence qui regarde la uaurriiure , ■l'un comuierce ordinaire (jue les perft raifonnables doivcni éviter ci'mitreienîi Jes hommes que leurs pallioiis ont ir rang des béces.

Les Pythagoriciens ont étij fameu: le filencc qu'on leur faifoit obferver dant les premières années; ncanmoîr relàclioii quclquelbîs de cette Tevcri' ^veur de ceux en qui l'on croycJt vo dirpolliions i n'abufer pas de la pa Porphyre a même cru que le filciice moins une épreuve parmi eux , qu*iH fi«i de forte qu'il y avoir tel difcipl B'éioit jamais rt^uairaiier dePhiloft Si quelqu'un , par efpri! de libertîr ^andonnoit la Seâc, & Te rcdoiuioi volupiez qu'elle condamne, on luy-j des obfcquia comme aun mort, " ^riseoit tort ferieufemenc un vi

Fytbagore a connu ce grand pr Phyfique. doni l'on s'cft fait tant <f neur en ces derniers lempsj f^avoir. In matière cd une en Iby , & que les ferentes configurai ions de Tes parties, ment ce qu'on appelle les élément. ]e premier obfervc l'obliquité du Zodia & que l'étoile du foir appelles Venus /j luàiie que J'ccoilc du malin v^

U 9-lf'..S ç ■m T A w *. ' "Vtf Lucifct î ce <)i|i fert à expliquer le revttf d'une belle médaille frappée par ceai d«, Samos , en l'honneur de l'Empereur Com- mode ] Se dont M. Dacier a otat te fron- . tifpifc de fon ouvrage. On y voie Pyih»- eore une bagueitcdansla raaindroiie, aflif devant un globe celefte, fur lequel illcni- ble IJÎre quelque obfcrvation. Il lient dp' la gaucho , ta ha^ jture , fymbolc de la dfJ viniié. On lit autour ces' paroles rir©*- rorHCCAMIDN. CeftàPyihagoiequ'oat doit le niot de e«e-^i« , pour lignïfîer ht Monde , l'UnîrETj ^ on luy doit auQî celu^ de Philofophe, qui n'étoit point en ufagi avant luyj le premier définit leMondcpi( la beauté , l'ordre , la reE^ularité , qui rki gnent'dans toutes tes parties dont il e^ compofc} & dans l'autre en appelant 1m^ '*'■- aatt MMieur, de Ufa^ffft , (carc'eiHB E du mot Grec) il adoucit ce que la 9 Aeftgt qui étoit en ufàcE avant lu^^ inte'Â l'efprtt de trop faftucux, Pyilti^ gore s'Attacha aufli à l'étude de la medcc^ " ne t on fi^ii jurqu'où il porta fon applica- tion à la Géométrie, Se on luy fait hon- neut d'avoir trouvé les proportions harmQ- ni'quet. On n'cft pas afluré qu'il ait )*• mais rien écrit ; fes difciples, qui avoient ponr dûflrine un refpea religieux, oift ' pris foin de la tianfmettre à la pofleriié , romme Platon 6tXenoplioii nous oiutow- ftrvè Iw ffniiiuciia de Socrate , tu.\i w' avoVt

vifië après iuy que le fouvenir de ver-

'-'■ Mais les Pyihasoriciens n'onr peut-être

s redonne les o[.'inions de but Maure

ï pures & nu(iUimp!cs qu"iUlesavoictit

K^ues de û boudie , comme ort te peui

" ger par l'opinion de M. Da«iei' fur IsMe-

mpfj'chofc , & fur le Quaternaire. Pytha-

: muiinic a Metapont il t'croiirctli^

t fe dérober à la fureur de quelque»

"" ' "es. Il pouvoit avoir alors 80 oa

. Oa ne fi;aii piiB bien s'il fur tut

i diDlciir d'une émeute, ou fiafliese'

^ temple ries Mufcs nn'il axoit dioili

zile, il y puit par h' faim. '

i-;Sa Sefte s'eiendït fort loin , 8c il y cat

les Fytbagoriciens prefque pav-toiit ; mais

I -tt)n école ne fiibâna qae iufrju'à la mon

e le Gmnd : carce lue a\oistfae

V<0idit de l'Académie & du Lvcée y adieiH),

T «d'obrcui-cir ccluy de la Seachalique..* ^■

[^^■lUagore étoic fonJateui'.

' -* i^es fymboles font „dcs fentenccj c _

p^let-Sc comme des énigmes , qui fousHi __

y-veloppe de termes ilmplt» 9e iiniiirel*-,

(■prerenient à l'écrit dos verîtez aiialog^

j- qucs qu'on luy veut enfetgner, " Tel<

' X de Pylhagorç. Nous en rappor-

juelques-uiis avec l'explicaitoriKlc

ier. édor,ex.. ajfii » , c'efl-â-diwi

h; adotei tranquillement, fcftns iiMpaiiea.-

ec lout le lûifir que dem.-inde une

e iîl'iQa. Du t«iips d'Homerb

Nequjiicz point la viequeparrordnj ;a qui voiift a mis en ce monde. A^ 1

qu'il vous rappelle liiy-mcmc, Nr

f^»at le paà) , donnez libi^ralemem I refervc, Ne forten point l'imugt yi» Jltr V9ITC anntau ; yo\w dire, qu'il Ëiut pas piofaiier le itoin de Dieu, cil parlant â tout propos, & devant : Je monde. " M.Dader aloutequc tcfcnlë peut rcgardcL' le rclpcâ qu'on

Dieu . dont il ne Ciut pas mêler le iaat les adlions profanes tic la vie; me à peu pris que /bus un Eitipe- omaia "c'ctoii un trime capital de «rdans un lieu deshoonète l'image ?iiiKe gravce fur un anneau , ou fut

pièce de œoiuioye. " , . On trouve

^m^Uff^ , à.cela prcs qu'il y en a

»

J O l, ,1 >.- . t

licien .ivec un aitire Hiecocles, q l'Empire de Dioclcticn , cxerçoit medie rOffice de Juge, & qui p de fa cruauté envers les Clirciiens it d''Ale)iandi'ie. Car il

peifccmoic à outrance. Selon toute pai'cnces , celuy dont nous avons I meniaire fur les Vers dorez , et d'Hillacime en Carie , & vivoic temps aprcs le Gouverneur d'Alexai tït quelque temps le métier d'Athl fuite de quoy ayant abandonne ie; ces du corps, il fe livra tout ecti tudc de 1.1 PhiloropKîe « M. Dacie nne grande force 3 cette découva: la comparaifon qu'il fait <ie ces de rocles, fie par la dilTerence qu'il « entre les intcurs &. les opinions.^ de l'auirc. It y employé aulli ' ' tirées de la Clironologie. Les Vêts qui 'fiuillaiit li me, &qui font la maiieredulii vray'fcmblablenient pourAuieui des anciens dilciples de Pytliagt ciec les donne à Lyfis le pree ^ pauiinondas. Stanley ne f^ait' donner de ces cinq Auteurs, L] ' laiis , Ardiippus , Lylîdes

L'Ou\rage d'Hicroclw eft itnJJ taire fur chaque Veirs (n pviû

île roBtléftns, &où il wpliquela X de PythagotB qui y eft contenue, voindes hommes y font traitez, fait ppori à Dieu, 6c aux fubftanccs fii- -es.que les Ancien» nommoîent De.

foit par rapport aux antres hommes ai nous fomines attachez par les h'etis lature, ou par le» engagemens de la , fort par rapport à eux-mêmes & à lâion de leur ame. Hieroclcs rc- ■ar-tout une grande lumière fur les jes de Pythagore . & pour un hom- i s'cft mis tard à la méditation des

élevées, les progrès qu'il y a^ faits gnes d'admiration. Ce qui plaît au- ■X efprita éclaires , c'eli de rctroii- m cet Ouvrage les femimensdePla- juoy tiwc fur le principe de la Morale

dans la République, Hicroclrs n'ait é li loin que ce Philofophe, 3c qu'il lème condamné légèrement. Dacier prévient une obieûion qu'on It luy faire ; & qui paroic toute na- . :^ ce qu'Hieroctct ayant étrit dC-

i90 J O U K S ft L

dogmes, parce qu'il n'y a quel) gioii Cbreiienne quipuiHè dono" ritdble fens des principes putlez ., Livres Scdnns les traditions dts Jfli La traduaion de M. Dacier tSS m mandable par la claric, la tbrce, ficJ gance : il 3 f^u trouver dans le looii'l Tangue de quoy donner du iour à de* fes qui par elles-mêmes pleines d'obftj éioienc ebfcurcîes encore par les tau texte & par celle) des traduAîoas. Livre dont la matière n'cû pas dijai 4a porcce de tout le monde , ttoïc d J'une iaiÎDitc de fautes, que perlbn^J voit (ori'igifes & qui ledc^guroicE .Dicr point ; 5c bien qu'il y en i Editions , celle d'Aurifpa imprinieej joue en 1474, & celle de Jcj "^ .publiée fur la fin du leizicnit leinipiimée en Angleterre, avec qiq remarques de Cafaubon le Bh , |ama ^vrnge ti'a otfert à la fagaciic des CriQ de qUD y. s'exercer plus utileiui cîer en a corrige les Tauics, '^e lies heui'euies rcAiiutions , i;eflexions propres , ou par le moyqi .excellent manufcric de Floreti ' -Salvîni bomme d'un rare me {pai'ùculiei' du ffavant Abbé Ecnaudoj

.hes avec foin. M. l'Abbé Rcnaudot ,si/i1i frète l'Edition de Courti'

D E I 5 î ^ V ^ N 1. .9,

rrcâtons en inai^e , tirées des inEilleurs anufcrUs, &qui font pCElque louicscon- aiëes par ratuy de Florence.

Avec CM fécoun , & l'art de s'en fcrvi'r iHtaieat , M. D:icier a rendu au texte Hierocles tome la perfeâion qu'il ivoîc

(bnir des mains de l'Auteur. 11 oc relie HT qu'à le réimprimer tout de nouveau; Je Publie feroit fort redevable à M. Da- te > II après avoir dann<f la iradufUon Hwtode* , il en dooQOJt un texte cot-

Aux Commenta ires d'Hieroeles, M. Da- }r a ieùat des Remarque; , qui contien- et avec le» piincipalei correflions du •eç j les ^clairciflëmens necefiàïret fur le is'de* Vers, &Air celuy du Commenta- ir- Mot» n'en dirons rien îcy depluspar- ■■tiiet ; car oturc que nous en avons dit dqnc cliofe dans u vie de Pyihagor«, nr itne feule obfervation , il tâudroit re- imer au texte , en examiner fouvent la lie & l.t rediiiuion , pailcr du Conimcn- re d'Hîerocks, & de la réflexion de M. cier , ce qui nous meneroit trop loin nr un Jonrnal. Nous pourrons feole- ?nt aflùrer t)ue les perfonncs qui aiment

bonnes mccurs & la f^ne érudition , y itverom abondammo'nt de quoy fatisfai- l'un & l'entre de ces goûts.

Y, & la Pcctacc', ïow.

r gemi

:c avec lOttt \

(o'ia & toute la noblelTe qu'ellei tem. Dans ^'Epicre , M. DaderllE fonds de Ton Auteur, l«s principuH fur tfioy portent les juftes é]ogtà M Tos auquel cet Ouvrage eft conâdl dacs !a Préface , entre beaucoup 4" reindrqii3Ètes , il donne une iufte l'Ac-idertiis Royale <Jes Médaille* Infctipiions. Du refts, il y protneif blier en peu de temps toutes le£ >, Plutarqiie, & eiuuiie (es Moral* .. à-tour avec les Dialogi: " " à c|iToy ie Public ne p^

indifi

equc

de t

ailler

plii»tj«rt t Ouvia-ie dcj ms de donocr

rôbligation rAcademie i liielquc VAUX ordi

criptionE

en particuli de l'Academie.

Le fécond. Se qui eft achevif i ttïduaion du Manuel d'Epiaei

des Diffèrtations (cnlciTie des ma :s-inftrudives , rées de l'oubli

tres-noblcs , dignes d'être fonr, " Apres avok parlé du Livi

J ''' pour Jt l'" ^li>raire Ivu ' »

*'■*«? 7'/" «,"2v *""»

jÇt J O U R N A L Jl

Therefc, un pour la Fèce (J'unjl

un pom- U PiofdEon B.BligN Nouvelle Converiie. i J

Od remai'quc dans tous tes SJ lour llngulier , des .expceŒoa| brillantes, un feu, une énergie, uouveroîi pas aifcinciic ailleura irur fait pareille une imaginatiqi & en même temps C rapide da;^ vemens , cju'on craint d'abord qw comme la plupart des autres pq c caraâere, ïuict àiuanquer coi I fe raffiiri

tefle.

c Toi-dre

i-il fuï

.l'il fait, tiire! cjui lie fcs penTées les UD^ autres. -^

Dans le Sermon pour la Féte^i il entreprend de prouver que iion des Gemils =tl à la vecic^

e }Oyc,

.■elle e

frajeur pour cous. C'eft une il, que Dieu iait pour glorifii gile , mais n'eft-cc point ai transférer > Voîcy comme il p quêtes que l'Eglife a faites lu Dés L'origine du Cbriftianifing ^ aée, & TertulBen ont moatrf glife éioit déjà plus étendu^., Empire même qui fe vantoit.t feul tout l'IIniveis. Les H.egi|t{ ., gu & inaccefliblcs du Notdij

kl ■. . *t * Va «

Il «faire à (fc.;„ * " s. ,_,i

IP J O C K N At ^

me (]u'ellcs femblent décider de qnc ce qu'il leur faut pour cire le ii'umcns de fes deffcîns. Ainfi l' me s'agite , mais Dieu le mené. Qui Tont ccux-cy tjui volent comt î, nu^es î Vents portez-les fur vos Que le MJJy , ((Ue rOn'ent , q Ifles incannues les attendent. Se : gardent en filencc venir de loin... f, Toicy ces nouveaux Conqucrani ,, viennent fans armes excepté laCrc j. Sauveur. Ils viennent, non pour ver les richeflcs , & répandre le des vaincus, mais pour oftrii leur pre fang & communiquer le trcfc lefte. Peuples qui le* vues venir, le fut d'abord voire furprîfe , fl j, peut la reprefentcrî

Selon toutes les apparences, ce Se fijt prononcé pour la première fois d; temps que les AmbafTadeurs de Sia toieni à Paris. ,, Pénétrant & ati Obfervateurs qui nous montrez ur fi exquis , (leur dit notre Auteur plaçant icy fort babiletnenc t du Roy,l fidèles Minifti-es , du lieu ou Te Soleil fe levé lufcui luy il fe couche, pour voir T rapporte* votre Souverain) i vos yeux.ont vu: Ce Royaume i non, comme la Chine, par une muraille , mais pat une «Viû'n.« d<

D E s s î A V A N s, J97

■ces fonifices, nui en rendent les fcon- tieres inacccŒbles : certe iiiaie{lé douce Se pacifique qui règne au dedans;* mais tut'tout ente pïeic qui cherche bien pins à hite régner Dieu que l'hommc> Scadie par nos hifloïres la poUcrké ia

f

ius reculée, que l'Indi re aux pieds de Louu les iicneues ae rAnroM, en reconnoifTance de l'Evan- gile reçu par fes foins. Encore n"eft-ce pas aOez de nos Hilloiiess faOe le Ciel ^ qu'un )(nu parmi ces peuples , les pères , aiteodris dîienc à leurs enfans pour les I inAruirei Autrefois , dans un liccie fa- I voriCi de Dieu, un Roy nomme Louis, I )3bux d'étendre les conquêtes dejEsus- , Ch&ist bien loin au delà des lîennei, , fit palTer de nouveaux Apôtres aux In- ^ des i c'eft par que nous fomnies , Chrétiens i & nos Ancêtres coururent , d'un bout de l'Univers à l'autre , pour , voit la fàgelTe, la gloire, & la piété * qui étoient dans cet homme mortel. " Ll rcvolutiOii qui eH arrivée à Sîam dé- plut que ce Sermon ell fait , nous don- fe lieu de craindre que les defirj du 'fedicateuï ne foîeni pas lî-iôc accom- >\is.

Rien n'eft plus touchant que ce qu'il raconte des nouvelles Eglifes fur la fîn de ion premier Point, j. , dit-U, ot^ u touit pour baifcr tes pieds d'un ïictte. I c^\.wna

sy

i>

»y

59Ô JUUtt.Ni\l-

qunnd il pafle j on reciiei foin , avec un cœur afïamé t jufqu'nux moindres parcelles ( ,, rôle de la vérité qui fort de f\ 3, on attend avec impatience fy toute la femaine le jour du ! y, tous les frères dans un faim j, donnent tendrement le baifer n*ctant tous enfemble qu*un y, qu^une ame. , on croit vc les travaux , les voyages , le dés Apôtres avec la ferveur d< 3, naifTantes .... ce qui tSt icy comme excefïîf, comme ii ble , ce qu*on ne peut croire fur la foy des Hiftoires des temps , eft la pratique extei adluelle de ces £glifes. êi ,, tien^ & ne plus tenir à la te mcme chofè. on n*ofe 11 ,j ces Fidèles enfl.immez nos tiec tiens d'Europe , de peur que < pie contagieux ne leur apprcnn la vie, & à ouvrir Leurs <^Ur yes empoifonnces du fîedc. ] yy le dans fon intégrité fait cncor toute fon imprefîion naturelle. y, me des pauvres ijienhêureux , ,5 gez qui trouvent la joyc dan ,j mes , & des riches qui craig voir leur confolation en ce mo ^j milieu entre le Cecle & Jesu

^K Set.

^^Rjpour DOUS taire craintlre que PPRnoiu la tby, tanilis que Dieu WT'I tam Nations éloignées. devam les yeux la reprob^ifon B , & la defolïuon des Eglifes de de l'Afrique , & de ceice partie >ie M ,9ri obeii au Turc. Que font- devcnuei , dit-il , ces tâincufes %f d'Alexaodïie , d'AndocIie , de Talem, de CoiiHantiuoplc , qui en mi d'innombrables fous elles i Ceft : liecles, les it éioaSi les plus

prononcé ces oracles qui ■Ht àernf llement [ c'eft-li tjue rc- - avec msfefté la fainte difcipline, riMprcs lequel nous foupirons en ■■bMie terre éroît arrorée du Tang

rca J O U R N AL

fiiqne ^ &c. *' Il s*ctcnJ cnfuite fui Hercfies des derniers (îeclcs, de fur la ruption dts moeurs } & après avoir me combien elles font fatales à la Relie îl parle ainll de Tim pieté : Desr ^, mes profanes ôc téméraires ont fra les bornes , & ont appris à doute ,, tout. C'eft ce que nous entendons j^ les jours ; un bruit fburd d'impiété i ,, frapper nos oreilles, & nous en a' y, le coeur déchiré. Après s*ctre con ,^ pus dans ce qu'ils connoi(7ènt, iJs i 3, phement enfin ce qu-i!s ignorent : . dige refervé à nos jours ; Tinihruf ^, augmente^ & la foy diminue. L*ir ^, dulité , quoyr que timide , ' n*eft 3, muettes elle fçait fegliiïèr dans les ,y verfhtions, tantôt fous des raillerie! 3, venimées, tantôt (bus des qucflion yy Ton veut tenter J. C. . . . Chacun i che dans la voye de fbn propre con chacun ingénieux à fe tromper , ft y, une fau(Iè conscience... Le déreglen ,, ne fe contente plus d*ctrc toléré, il ,4 être la règle même , & appelle e yy tout ce qui s'oppofe à luy.

On ne s'attend pas fans doute , nous donnions de même l'Extrait mitres Sermons qui font dans ce Volu Ce qu''on vient de lire peut faire juger vcftc} tout eft de même goût. Nous a ravns feukmcnt que la dcvnicre pièce

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60ï J O B H N * l

de toutes les maladies des os> J â telles qni arrivent aux parrisï ne Te cooiente pas de décrire le Jont il parle , il i-appono tncoré rfei dont on peut fe Tervir pour i Il remarque que certaines mala4 viennent quelquefois moins de pariiculiei'c de l'oSjque de l'acn qui ai-rofent tout le corps. 11 pri lors il n'y a point de remèdes pour guérir l'os: que cependarit chofe peut être utile en cesoccal le mercure doux ; ]'arce que le j cela de propre , qu'il corrige F fucs , &c qu'il relout les matft paiflès. L'Auteur avertit, qu'il 1 ner ic^ de manière qu'il n'exci: falivation , mais rculcmeni la JÔrie qu'il fepare doucemcni Iq d'avec le liquide même. Four ~ a qu'à mêler une dore un p mercure doux, avec de la ihe^ ccne manière ; Prenez Mercure i zc grain.': : Tberiaque d'Ândroi quante grains : mêles le tout, nez au malade. Faites luy 'ooirt.^— un verre de la ptifânne (uivauteà Prenez Racine de Fecafîiesi 1 D'Angélique , deux onces, D'imperatoire une once. De feuilles deTuflîIagc & de 4/c chacune deux poignées.

ind cela kia réduit a <:|iiaTre Y ungroi Se demy de Tel de

Itial Dofteur ta Médecine k uTe a 8c M. Petit Mjjtre Cliii'urgien 1, ODC tfvrit depuis peu fut les ma- de DSI noiu avons fait t'Extrait Ûvra dam le premier 9c le xnxiu. al it Viaaiz dernière : ce font icy à rèl lu mêmes matières , nous n'o- tJ «battre , de peut d'ennuyer les -- - -^--î feulement quels

3 « El I f L T S B R I oilter Anatoinî' , hoceft Mechodus brevls, tàcilïs ne jiîcua , ai'tifîcîolô Se compendiafe hu-

jrtneidendi cadavcra. Editîo tjuarta. ^■jted Rhenum. Apud Guillelmum

J ou 11 N Al ^^

ti pour la Fête d'un Martyr, j I h ProfEQion Rcljgieufo d'u^

Rmarquc dans tous ces Sermons a ■guliei- , des expretlioas vives \ ti Teu , une énergie qu'on | 15 aifcmeni ailleurs. L'Om

temps rapioe daas Ce$ mq in craint d'abord qu'il ne iôl e la plupart des auues pcrfa^oes^ [aâere, fujet amanquer cgnirekjn mais on fe ralTure aifémenE ai a wtaaijne Tordre qu'il fuit , les ra! liens qu'il f^iic , 3c le rapport u [ui lie Tes penfces les unes avec

is le Sermon pour la Fête des X

reprend de prouver que 1

'es Gentils ca à la verrt. e, mais qu'elle eA auili un fujetfl r pour nous. C'eft une auvn, F e Dieu fait pour glorifier Ton Ë« mais n'eft-ce point aufli poi ï Voicy comme il parle des

:s que. l'Ëglire a lâiies fur l'îdoji l'origine du Chriûianifine , , Bi TeriuUien ont montré i : ^loit déjà plus étendue i

m pu

rtlnîvers. Les Itegii & inacceûibles du Nord,

toit d'él

AI, Se lei nourriciers de l'fgli- ila vertbiem le fang. " Enfuite /twc fur les paj*! les armes n'avoient pas pénétré ; Rc- «onrinue-t-il , ces peuples Iwr- M ârent tomber l'Empire Ro- Dieu les a mulripliez & tenus Ve , pour punir Rome p.iyenne tée du fang des Martyrs. Il lie la bride, & le monde en ell mais en retiverfanc cet Empi- fe loumettem à celuy du Sau- lut enfemble niinïAres des ven- , 8c objeiE des mifericordes fans tr, " Paflàni apris cela aflèz fur les grandes Converlîons ar- le dixiime fiecle, fiedcdont, on exagère trop Ie9 malheurs , relies des derniers temps. Mais l-ia depuis deux Cèdes, s'écrie- ea Régions iramenfes qui s'ou- ■ui â coups un noiiveiiu mondç n l'.iQci^ , & plus gratiij que ordex-vens bien de croire qu'u- DdJgicafc découverte ne Toit due Htdace des lionimei. Dieu i\<:

Cans humaines, \oïS m^-

XIIV.

J O U R N A

DES

SCAVA

i

Du Lnndy ïi. Juin M. DCCTJ

cS. Jacques. 1706.

1IQ.UE les Napolitf "

VX'^onno"" Philippe procUmaiion rolemndle , les Àlkf ne deferpcrerent pas àe Ici pouvoir e ger à palTet fous l'oUeïlTanec de l"A Hue d'Auiriche ; Ae ils voulucent rur[ dre leur fidelitc par une intrigue , > la Retacion fait 1e fujec de cet Oi ge.

L'Empereur n'ignoroit m s l'ans ment que confcrvoienc pour luy les C ': quelques Familles du premier

JoIÏRMAL Dl!«Sç*VAN(. 607

Celât d'Avaloï Marquis del Vafto ne cd^ foit de folliciKT ec Prince d'envoyer det Troupes poiirfe failîr deNaplcs, Se il luf répondoit de raife^ion des HabJuiw. François Cactano Prince de la Cafcrte^ riTivic de propre maïn au cominence< ment de l'année 1701. au Prince de Liclw- teflein , Couverneur de l'Archiduc ; <

les plus forts, du dcllr qu'il avait de don. oet de» preuves éclatâmes de Ton zcle pour fcrfi'cc de l'Empereur. Les efperaRcei de la Mailbn d'Autriche étant donc réveil- lées, le Confeil de Vienne comment 4 former dans le Royaume de Naples, 1* plan d'une coniuraiion.

Le» Con'iurez envoyèrent à Rome Jeaa Caraffe frère du Conue de Policaflco, Oc Charles de Sangi'o fiere du Comte de fain- le Lucile. CaraiFe , 5c Sangto , éic tous deux Officiers dans les Tionpes rEmperciir, & d'une tgale confiJeratioii (Unï Naplei parmi la NoblelTc , Bc parmi le Peuple i mais ils avoîeni un génie bien différent. Caiaffe vain & indifcret, fài; foie valoir avec hauteur dans toutes les AÀcinbUes il fe trouvoit, les droits de la Maifon d'Autriche. 11 avott écrit im- pTudenuncnt à Antoine Ton frcre raiurel» 4'<BgagCr le Comte de Policaflro leur (i'e- '~' ki-le fatii de l'Emiiereur. ^ïv^Ol'|^« Ce >

en informa le Viccroy , qui ic .... le champ nu Duc d*Uceda Ambaflade Roy d'Êf pagne auprès du Pnpc. Auteur ne nous apprend point quelh iures on prit là-defliis à la Cour d gne. Celles que prirent les Conjun rent d'envoyer CnrafFe à Vienne, p défaire d uïi homme peu propre à dans un projet qui demandoit un H fecrct.

Sangro, plus profond & plusrufë doit en public toutes Cônes de ci aux Efpagnols , pendant qu'il traîf crctement avec les Allemans. II 'l dans leur parti Jérôme & Jofeph C dcuK frères : le premier cnticremcr le fécond chargé de crimes, & er d'un aflTaffinat 'qui l'a voit obligé fuir de Naples,& de fe jettcr dai ricature pour fc (au ver des mains tice. ^, Jamais homme, dit no -. rien, ne rnflcmbla en fa pcrf '•'-• ' nroprcs à former

. V A K î. aa0 delTcin d'en gcp^

voyage à Naple^^

: débaucher-

.je nombre, JjUgagBa fes . _ ^fHi nircnt Barthélémy Grimaldi Duct ^Plefe iba ci^tilln , & lan complice daflj^ ^■iSâiEaac dont noiis venons de parleff ^ Jranifoig Spinelli , ec Maltiia CarafTc. C^ deux dcrniert furent dans k fuiic , Ui pli/f grands mobiUi ili U C(m;uralioa. „'\

Jofèpli Capece Kt enruiteululîcurs voya- ge! â Vienne ooat rcglev Us condiiioiM det Coa'iurez. Il etoit sniré en negoiiaiion fiir ce fuiet à Reine avec le Cniiite de LaaAtt^, & le Cardinal Grimani , m^u Je Traîié fut conclu â Vienne dans .0 Confeil de J'Emperciir ; & on convtlVJ que l'Archiduc fei'oic Ton rejout d^ofU ., Naplcat qu'il ne fwoit aucune parc 4e » l'autoriié, 3c d«s en^filoi^ publics aux £(ranQai'« , Se ci<i« les Coii'iurez auroienc pour \c prix de l«ur fidélité a l.i Mai- jofl d'AuiriclK) fcdvaic , le Prince i/i Caïerie, Fundii le Marquis del Vafto, ' le Moniferrai; Spinelli, Tare me ; 0|>1 pece, Noia; le Mjr<[i;is de RotiaQQvJ Saierne; Sangro, Cozence ; tes< Carat' fca , la l'rinci^ani^ de Siigliano , le Prince de Macliîa Gamba.Coiia , autre la PrincÎMUté de Porablin , la Cliargç de Grand Maréchal de Camp ; 8c Grî- nuldi, celle de Grand Ecuyci' du Royau- u mc> de forte, reniarciue VKuveui , c^c Ce (,

I

jj ces ofncreux Defenfeurs de la Patrie, >, ces illudrcs Proiefleurs du Droit pi»b!iV, I, qu'ils difoient haotemenr avoht été yto- r, lez, n'nvoient en vue que leitri tiHe- j, rèis particuliers; & tju'après avoir par- ,, ngi le Royaume, ils confcmotem àre- 1} cevoii' un Maître , 9c à appeller l'ArcllM j, duc pour luy' donner le vain titre '<^H ,, Roy. " ^a

- Comme l'entreprife ^toit délicate &il^9 ne conduite diflicile , on jugea à proptM dant ce Confeii d'en charger François ïtC- fignec Bourguignon d'origine , qui avoit donné en diverfes accafîons des preHvesde l^ti habileté, de foti expérience, & do Tôt enrage.

Avant qu'il partit pour Rome , on laj recommanda fort de Te défier de François Caralfe Prince de Belveder, & de* Créa- tures du Cardinal Cantelmi Archevêque de Naplts, qui avoknt marqué leut fid» Kté fit leur attachement pour Philippe V..

Ceux des Conjurez qui étoient rcâei ^' Naplcs fe irouvoient fouvent dan Ton de Spinelli , & chercboient enfem les moyens les plus propres â al •rprits, 8c à émouvoir le Peuple fbienc tous les jours répandre fourden des bruks defavantaeeux aux Roy d'Espagne ; Se ils poulTci mre jurqii'à dire que les Grands rav4| «baDiionaii . Jk s'étoitnc décbrcz

^4

l'Empereur. Lu chofes en ceoieni d^ia ve- nties a ce point, que quelques mutjni i'iC- fembloient dans les carrefours & dan« (ibueUi tl' l'y iUrifiaieat htiHUmenl à ter it n«m J'Jmptriimx.

(/ne pariie du Clci^d Séculier Se Rea lier n'ciQÏi poi d>tii9 une dirpolïtîi tjvor^blc pour le Couver nemei». wr , dan$ lefThiimaitx de la Pmiline*, l fâii c?- U deuctUT de U deminaiien dt U Mi^i^ (on lî'Autricht, tt onpcicnoit avec le*« leur» pliis odieufes les mœurs, gouvetaenicnc des Trsn^oU. Il y ei même tfai privèrent de la pariicipaiio SKremeiH ceux qui n'ccoutoient pas rablcment leu» difcours fedîtieux. Enfînk, malgfc les foiiu que prenoiem let Magil^ trais 6t l'Archevêque, pour éclairer la cotK.l <kukc des Dctlbane) fiiCpcâes , le mal pre>'*d uait tous les foiln de nouvelles forces.

Pa/mî ccf mouvemens , le bruit d'ur (<4(tion prochaine Te répandit dam Naple» La crainte de quelque grande revoluuo^ iioic laarqu^e , ^it notre Hiftorien, fnt_ totu lef vilages. L'AmbalIàdeur d'Efpagutt 1 éCTîïii au V'iceroy, queSaflignei étoii pat^JB ti de Rome, & luy manda ce qui fedifoit , publiquement de la Conjuration dans cette Ville. Cet avis obligea Joièph de Medi>. i rit Rceeni de la Vicairîe, de faire vilîier toute» )e« naits les lioielleties , & de faite «uvrlr louiet les Lettres du ÛeHa^ei vut- Ce 7 \i\U.

eu Journal

blic. On arrêta le» Paras Jean ViDena, & François Torres , lui' de fortes preuves qu'ils trempoient dans la conrpiration,

Salîignet, Sangro, fitCapecc etoientar- rîvez à Naples, & le temps la Cooiu< ration dcvoît éclater avoir été ûxè au cin- quième d'Oâobre; mais les Conjures ]'a_ Tsncerent au 22. de Septembre , ■firayez éts précautions que prenoît kViceroy. Ili avoieHt ikO'ein de le poignarder , & de fe fâillr enfuitc du Château ncut, qui eAune Citadelle trei-fortc ; ils étoicni perfuidez

- Me la Ville reÛanc Tans rhef& hnt di-Ân- «, fc dé(:1areroj[ bien-iûi pour eux. Ainâ >le ti. de Septembre, à l'ennéo de la nuit, Ub Te trouvèrent en arniet dans trois car- fOlTcs, près de la Pomaine de Médina, qai .eft dans le quartier de la Citadelle, Le,

.Viceroy y devoit paOêr on carrolTe, fans train Se fans fuite à deux heures de nuit. Son Cacher , qu'ils avoicnt fiiborne , Ici on avoir avenis; & ils «oient conveniu^

' «|Ue dans le temps (pi'un nomme Nicobf lUrpela autoit arrêté le cUrrolTe . en faifif- Atit les rtnes des chevaux , on devait le Jetter fur le Viceroy, Dautres ConjureB

. ^ient entrez dans la Citadelle, fous di-

i ' Vers prétextes 1 ils s'e'toient charçec. d'en «âàlliner le Gouverneur, 3c de fc rendre tti.nitres de la Place , au premier coup de pîftûlet qu'ils cnttndroient tirer , &<iuiiïe- Toii itt9 h lignai de la mort du Vicetov. Ma

DS'S SÇAVAKS. 6lB

Mais la Conjuration étoit dé\^ découverte. Jofeph Maflià Garde des armes de la Cita- delle , qui étoit convenu de les diftribuer aux Conjurez , voulant prévenir tous les fbupçons^ les avoit tirées de TArfcnal , ôc ponces dans la Boutique d'OAavc Nico- dcme Armurier de la même Citadelle , fow petexte de les faire nettoyer. Il dtfcou- vrit indifcrctement àTArmurier Tctat delà Conjuration 5 ccluy-cy en avertit le Doreur Nicolas fon frere>qui en informa le Vicc- roy. MaQ'a fut arrête > Ôcon apprit de luy tout le détail de Tentreprife. Notre Hif- torien dit que les Napolitains eurent lieu d'attribuer l'hcureufè découverte de cette confpîration , à la proteâion dont (nint Janvier honore la Ville dcNaples, quice- Icbroit alors le Miracle de la liquefaélion du fang de ce Saint. Il rapporte que le 24. de Septembre fuivant , dans le moment qu'on eut remporté un avantage confîdc- rable contre les Conjurez , le fang parut liquéfié, quoy qu'on l'eût vîi dans (on état ordinaire de coagulation au commencement du combat.

Le Viccroy déliberoit dans le Confeil fur les mefurcs qu'il falloit prendre pour di'lîiper la Conjuration , quand le Duc de Popoli arriva. Ce Seigneur , remarque l'Hiftoricn , palToit pour avoir un i^rand ll'ns , un jugement folide , & beaucoup d'cY- pciicncc dans la difciplinc miliiaiic, \\ C\t.

tl'aliord confîderer que l'heure marquée pat les Conjurez approchant, on paurroïcëtre furpris, li l'on tardoic davantage à remet- tre en déftoTe, 8c à les prévenir. 11 pria le Viccroy île vouloic bien fc repolër fur luy de toutes chofes ; & comme II jugeoù qu'il n'y avoit plus rien à craindre pour la vie du Vîceroj, il ne penlà plus tju'aiw moyens de détendre Se de conlervei h Ci- tadelle.

Les Conjurez s'apperçurent par le diai^ nemenc qn'il apporta dans ladifpolîtiood* ta Gai'de , cjue la Caiw>ration cioii d^coi^ verte. Sallignet leur fît d'abord entendre que la fetile reCource qui leur teftoit étoit la fiiiie; mai» Cataffe , 8c lorcph Capece ' Ces deux Chefs reiourne-

aifon de Salïïgnet , d'oii iU à exciter le Peuple. Les au- tres Conjurez fe rcpandiient dans la Ville, & faifant des acclamations en raveiir l'Empereur , ils publioien» l'abolition dci taxes 6c des impots g il y en eut, qui à II faveur de la nuit , firent paiTci- Sal%n ' pour l'Empereur iuy-mème; d'autrci i foient que c'ctoitl'Archiducj tUdétailloIeD avec beaucoup d'aiFeâation les noms & Il qualiicz des principaux Conjurez qui M voient en catrolTe. Le Prince de Macfaq paroilToit à cheval , & donnoit les ordg

*.IOUS. ,t

^^'•iCc Prince , dan» la dernière pxvte .i

Ben»

Catalogne , aïoit eu k commandement d'un Régiment Italien d'infâm viilcz, alors Viirerov de Naples, le reg: â.int dci <c iEinps-i.1 comme un homi furpeft. & tomme l'auteur des pl.iinies lits luuniiures du Peuple dan* tomes □ccalîons, avoît tti bien ^Te de t'cloigr fous un titre fpccienit d'honneur. Dans (outs de celte guêtre , le Prince de Mi chia eut occalîon de ^ire avec !g Prine^ de Datinflat Viceroy de Catalogne , d<l liaifons , qu'il entretint depuis , après ' mon du feu Roy d'Efpagne. On dit m me que ce Viceroy s'ctoic engagé de li faire envoyer un dctachement de i'Arn» de l'Empereur, pour fe faifir de Naplesf^' cretemeoi ou à force ouverte. D'autral prétendent ({n'il n'étoit entré dans la CoM> iuniion , Et D'en ctoît devenu undesChefv que par lei prcSaotei foUicitations de Sj ' ~ netli.

Quoy qu'il «t fort, le Prince deMachîai à U tête des Eebetks , fit rompre les Pr foui, 6c groflit le; Troupes de ceux qu' en tira. Par fes ordres, les Conjurez on ler«nt le Palais de la Vicairie , 3c reduil rent en cendres tous les Rcgillres publics Quelque défenfe qu'on eût taiie de piller, le Duc de Tclefe ne laifla pas d'abandon^ ncT k U fiireur duSoIdat,la maifon de Phi- ^ lippe Vigna-Plana Fifcal de la Vicairie. uùit mcœe lemas Malicia 6t. TVa«^'

6r6 J o u

CaraiTe fe railîrem de la Tour de (àtntC

Claire ; & les amrei Conluiee Te ieiiereiU

dan» b Tour de Taint Lauï«iit, itt'y Vh tranelievent. Ctpend.iilt In phlpai-t dcf R»- voliez voyant (|iie tout lei cfforii qu'en avotc {aies pour exciter le peupla n'avuinc aucun fuccâi , coniinene»ient il fn il/coii- rajter. Msia le Prince cJc MachJa lei nia, en leur promettant de leiirlivrerdani tr»ia jours toutci les caiirct de> Banhiuiarst & il fil publier c\ae dani U infime lompi on metiroii le feu aux maironsdeFSeigneurt (qui n'avoient pas voulu fo dcclaw pow l'Empereur , Si que tous leurs effois ft- loient abandonnez au pïil.ige'

Le Viccroy prcnoit les raefure» les plni }uAe* 8c les plus convenables i la fîiuatioD des afTeii'es. It faîlbif an-êter dans Inin inailônG tous ceux <)u'il pouvoît découwll avoir trempé dans la Confuraiion. Il poDl devant le Palais deux Compaj-nies do Cl- valeiie, avec lesTroupeaSCpagnoles tirfat des Galei-ei de Sicile. U donna une C mitlîon à Jérôme Aquaviva Duc d'^ pour commander dans le< deux Pro d* l'Abi'ull'e, qui cunflnent à l'Etat I liaflique , 9c pour t'opporer aux de( que pourrojent avoir Hir ces Provincvs, Comte do Laml>eig . & le Car^i'ial G

0 r.r

c de la C4l

1 exAgeroii beaucoup en prtfeni

. le mmhre 5c l.i force des Con- n difoh mfmeqti'iij alloient faire priori ttaiu le P.tlats. Dans l'inf- ■iitondit tin grand hruîti on cnit rieni eut (jui l'nvanîoîent. % {siiTer, on Te |etin en foule dans s du Pal.iii tjui liaient i derniou- Se don on rompît avec violence rt. Le Viceroy même allarmi

le Conreil dans la eitadelle. :px eaufe de ce bruit , étoit une ûà fftoit ^hap^e , Bt qui Te Ten- iie eoufoit en furie par la rue de animfe par les cliiens qui la pour- r. Chacun éiant enfin remis de ta

on cbercha les moyens d'étoufFcc m. Le* Seigneurs prïoîent le Vi- t'tl leur permît de fondre fur les qui leur Infultoïcnt ; mais après ;uc délibération , on fuivii le coo- hic de Eopolr , qui vouloii r]H'a- tts ctiofês on examinât plus paiti- eni l'état de la Ville, & ladifpo. iHabftani. On chargea de cette on le Prince deMonteÈrcbio,que ères honnêtes ôc genereufcs îal- mer de tout le monde. Il fe mit

de deux Compagnies de Cavale- Ifuelies II joignit les Officiers de

1er prindpaut Citoyens , & les s «rai fe trouvèrent alors à AtNaX- Imr/ata cru avec raifon c\vic\a

valeur & la fijciicc de ces Seigi loient bien qu'on en confervni les notai à U pofteritê. Il en docne une Lifie à 11 fin de Ton Livre; & il y en toînt une au- tre de ceux (|iii le jour fuivant S4.. de SeD> tembre accompagnèrent le Duc de Popoli. Le Prince de Moniefarchio ayant fait le tour de la Ville , rapporta au Vieeroy ciu'tl n'y avoit rien à craindre de la pan de Jl |>opu1ace ni des auties Habitant ; que le nombre des Conjurez ^toit réduit à j-ta d< perfonnes ; qu'ils ne peiWbïent plui qu'à confecver leur vie a la faveur desi'Aranche- mens & des barricades dont ils Te cou- vroient ; & qu'enËn fans l'erperance d'un fecoiirs qu'ils fe flaitoient de recevoIt.'~ nuit fuivame. ils auroient <ié\i prislegi de fe retirer. En effet , ils re^ureoti^ nuit un fecours de cinquante liommeKlfe

Cependant le bruit Te rcpandoit que Prince de la Cazerte, le Marquis del Vallt^ J Si. le Prince de la Riccia alloieat chacun avec le petit Corps qu'il av fecnblé ; mais il ue parut à Naplei de ces Chefs , & le Prince de la Ri«3^ qui s'cioit avancé à moitié chemin , apd nanc que la Conjuration étoit échouée (* craignant pour luy c|uelque dénoiieio tragique, ne jugea pas à propos dt

au Frelîdcnc de Montefoufco pour )uy t

^ ^"O" accordé r ^""«'e r-jw/fî Jj . . '^ forec-

?;;°''''» £"/'««™?^?■ ïS■ïs;î■"ST„*;■'6•"■

»

finit la Coniuraijon , & r|ite la perfidie i quelques Citoyens fei'vit a initc cclaier fidélité de tous les auirei.

Au relie, ce n'ett icy qu'une traduâio & l'Auteur nous apprend dans (a Fvetacf que cette Relation ae Teroit pas înfetieii aux meilleui's Ouvrages de ce genre q ont paru julqu'icv, s'il avoir été.alTezbe reux de luîvre de près l'illuAre Autetu donc il a traduit l'Ouvrage Latin, & qn' ne luy eft pas permis de nommer. Il noi dit feulement: que c'ed un Seiglieur m joint a une naiilànce tres-clevoc , & à d< emplois fort dillingucz à la Cour d'Efp; gne, un génie ai(c pour les Sdencts l pour les beaux Arts. ,, Il ajoute que nom de ce Seigneur donneroit ungra^ relief à fa iraduûion, 8c que quelqi dirproporiion qu'il piiifle y avoir etin le texte Latin, & la Veriion Fran^oiC il feroic toujoucs lios-honoré quaxiil q r^auroit qu'il 3 été clioifi pour rendrai notre Langue un morceau d'-Hilloire . bien écrit. " Nous avons lii l'Origioi avec beaucoupdeplaJllr, 5cnous.noii57aa mes convaincus qu'il y a autant de ûacea que demodellie dans le dircoursduTfj dufteur.

L'Quvn^e Latin .a été iiiiprioié à tii vers en ipa^, aux dépens 'de Jean ^fiji fous ce litre , Cunjuraiia mita w «^yu

S^* V A N s. «ït

Sjrintei NjpJM en 1701, U plus peiiie tbnne , 8c e 64 pages.

Voc«BRfiBT llluftm Boî AeAorifi , Confulra- aruin lliidm, ra&iltre^ idii ; Bccnon de piiblic.i- ufii, pretio, St difcipll- ftccedii Commentntio de nditione, in rnnimî- Rcv. rasncti libcllum fhi. i. Gothx fumtu Andrcv C'eft-â-di're ! CittfiihfMtr vftigMr fUiàeiHini lis" Cirt- Itttrei Humainti ; w <*» 'plme des EcMts fuUiifues: b la 'jiritMtiyAtUtfkijfa □odefuoy Vorterodt. A id'AndréedulliuB. 1705. ( I*BïU(t. pigg. 84. Con-

Lettres hiwiaine!! tendent mœtirs & à pei-foftioii- <n, elle» font rotivem dan* I effet (OUI commlie, en iinparfïiics Se moins ym- kU foef«; tivlle. C'cft fercnronrte entre lavert- erudttJOi) i l'Auttwt «t» » Ito. fcHi taixs. , S^A

I

6iï JODUNAI

av oit entrepris pour Tervir d'expliraiion » Livtecompofi; par M deRechenbcrge, dei Etudes du Collège, & qui Tert de prchminaC- re aux Confeils , qui font icy propoTex, Les camSci-cf de la véritable & <ie la tâu^ érudition, y font dêcrrtsen diiq chapitre.»; qui roulent fur ce paradoxe : ^e plus m hemihi ift ffavam , plus ii tft cm-vainat dt fa prepre ignonnu.

Les Confeils qui fu i vent , regardent prîn- cipalemejn la neceflîté qu'il v a de joindre à la doArine le règlement des mccurg; la

Religion Cbreiienne, qui eft la (ëuIeSc h vraye fagelTe; l'éloquence des Anciens, qui étoit la véritable éloquence , partîcuUwe- tsenc celle des Latins; fa décadence, iSc ks moyens de la rétablir; ce qui s'appelle proprement Latinité , 8c de quelle maniè- re nous en devons iuger; l'art de faire * ~ déclamations , Se d'éviter ks defau» Anciens 9c des Modernes ', la manierQl traiiec chrétiennement de la Fodfie , ci ment on doit être en garde contre les CCS ordinaires des fâiu Sçavans, qui ' la Pédanterie & les inutilités ; le c. des études, & en particulier Ttifâgc^' bus de k Philofophie; l'éducation des; net gens defVinez au gouvernement «le lat, ou de l'Eglifc; l'avantage des En publiques} les divertiHèinens honitêteii .h jeunellê; les vertus des Payens, no ^igers les combau eaue la foy&U

» t I s Ç A V A N I. 6iî

li l«s précautions «lUe l'on doit appor- en traiiuit des préceptes de la Morale lyeniu , pour ne pas choquer celle de tvanuilc.

Voia le» principau.'C argum^ns des diC lOn que l'Âuicur a i-aUcmblez fous le ti- t de Con(ciU> 3u ncmibrE de it. cjiii ne ne autre chofe que des Declamaiions pro- >ncées dans l«s Collèges de Hall & de HMha , ou des Diiren.iiions faites en fot- K Ae Prciâce fur d'autres Livres.

l>c fiile «n ell a(]«z pur, mais leraifon. Mmcat n'en <fk pas toujours foltde, ni les g|App,-jbn fublimes. Trois Eveuiples fuf. ^HpBar U preuve de cette verjie.

^ i. E X . » , t ..

VAatcur dans fon 1. Confei! , pa^e î^ ■liino U dillinâion qui fe fiit ordinaïre-

sle

ele;

ivre en gAlani bomm W> & en liommc de bien_i & il déclame kemcnt contre les Alkmsns , qui t'ont CDÎT <le France, & entretiennent agrandt iai( des Maîtres, pour apprendre à leurs nfuis les règles de riionnêtet^ Se de la lanCeance } prétendant qu'une pieté lïnce- bicnferme en foy les deux autres qualî- tr. & que tout homme de bien elt ne- '■ ' "e homme, & giVant

iflaicemcnt 8c lio:

6U JouftJJftt

.On veù bita que k xeie de l'Anicui Ta 1

rjîloD les clwiw ca)i«)Uc« <ic tootitbliMit | unu belle & lionncre tducalion ,. 4r ^— ' l'dinour cic ton |»)s luy -t Infpir^ da timens coiuraiies à ceux <k Lùea i

11. E X E M t

. t.

u le Confoil III. pi^. 9fi, M^a avant pillé des Jefuitcs en' cikM

i^geniU , fiitdiis t cr mngtfim fr<tùatk. rvm lun pMici nflrnn , ^hà Ai «tlvM quemiam itur , viam -a filiuerunt : atque u/u etlar» veltrum l l'mgut. Auélontm -, Mqw « si funt , Ht qucTHmdam eraiie ah t Hfim«M, firMviii inicgr'atK mott mmliti, fil ! iia Oiiii feue Ckrifiiam fiudi» n fum in hé)K jchoUm .- cr ciriaiit» ù W/o Jmoi riéiarii EUqntmU frtc^t*. i ge t^ue notre Aucctir a cru ne pouvcdrj teincDt letuJërtices grands Mùu'esdclv

It les accufc t à peu du âro liai» 1' ûuûé Eloquc intuAoDCRt à mut un Corps , . . M peut iusInt qiic iiK <]uclqaes IUi«i) " Eikulieis.

E

^llUCoaitil, )u^:g. 2g i. 191. (vue jKoiporc ùim Flwiuùm l»le-i]tf Prcilictcnirs ^ r! ^ia _ rcdiuû fans avt & ùm B, £11» pi-epai-atian ni 'in«iliciilc. ■.'jtc-camrttoiok de taan'Kte > i'tt- ikt Auditeur* , <)u'enfljmmez <lu : il ctoii anime , plutôt que fba é\oi]iKace , iUfe hilToicnt wtatéen ifnioins fei Sermons

I J^Mi^nU fBfuU't! , CORV-

f< wtMioiiceK en prdcnce l a ces difcoiiis pi'opoition- :<fe & à l'intclligtiKc tle ceux ""leiir, ([Ue iiMte AutcBi- nr- nembrt de conrerfïoiigfji- 1. On ïok au œn- lit-îL, <]ite h plupart desPro- "iblcmà cu'mauraî» Mede- d^exe^nief drssneE , n^ii iIm l^lâge convonnBlc »u J»- idiM-j miis '()ui donnant un iiMMKfa, Ccuic qu'on c " /»# 9«a d'Apotic; " ' , ' tjHt mm plMrrmie» oftrma ^ éf -itettim virtmem jHn pfif- ifimm Mmtn m niti tiifli-imt-

lU'oii aa- e; Mtiin

626 J o

Nous nous ^*une exprcllîon aulïï baff; , ne ce gUcKS a une chofe auÛî relevée que (olc de Dieu, Se nous biHëroiu-j très à décider, s'il faut b:inniï te. IVloqueiice & les vray que faini Auguftin, quami, parler au peuple , n'utuit iiî ' ni de pTeparaiion ; Se II dons re compofe de gens de' tûmes ■aïs Se de conditions, un Predii auilî racilemcnt qu'un Médecin de Tes malades , applî<)u«T \ chofcs convenables ou neccCai

Dis Maladies di U Paiirive. Jean Pibkke la Sal en Médecine. A BordeaUN. i pagg- 27 î.

L'Auieui- laquent la poitrine. Il eKpofe ture de Tailhine, de la pleurelïe, perîpneuiiioDie. de l'empiemc, da miquc de; [wumons , de la phiifî cvacheiuent de lang, du c^tarre , di dropille de poitrine, de la palù ccciir, & de la [*yncope. 11 pas d'examiner ces inabdie: , ^ encore les remèdes qui les peuvâl et il fait ytii, àasii k choix d«.d

s ç A V ft N ï. 61/

lup de prudence fie de diCcct- cammencï d'abord par ^ta> 'pcs généraux fur la refpîra- voir (luels font les organes 1 iiiiroduirc l'air dans nos l'en chafler , Bc à confervet lelle alternative d'infp qui dure toute la ' «nliute <|ue

11

^^ I ttianierè différente dans îei mKf tfioy «ne leurs organes foienc JMU. La refpiration s'y ToutieDC par foterv;il]e« réglez , 6: a Its mfmcs <f. Dans les volAiiles , les poumons ( feparw du ventre intérieur Japhn^me , mais ilj font cou- t long de l'épine , !< xnibvaf^ ftitrohemcni les inteftins , afin ^nietu de iy^ole K de diaf- U defam dîi diaphragme, 5c wHcf les ftira nourriciers & ERim^s dar

; les

les

sec les

Les

.snes de In rcipi- inaniere que les attfrei doivent n^cefTit- e, ils foni ponr- iin 6i dentelle la tête.

iiv^ ji.]ueufè5 (}Ul y - t)a 'Dt' peut Dd } /

, cjiiel'on îxprinieTit;

pas àiï^

J O U R N . t

Venu , <nu rcndeat les «lîmats d'ititant plus Taioi , (iii'ils y foufflcni ordinaire- ment. L'Egypte , par exemple , lètoit alHigéc d'iutc tonuDiiellc pelle fans la ti-aicheur dej Etclies , qui en cortigc» l'air. Or félon <]iie la Lime plus pril ou plus loin de nous . l'air ctl plu; oa moins prelFé, Se cette compreflion plus DU moins grande fait dang l'air uu ttiange- ment, dont il cil impollible que noscorp) ue fc rellemenr, puis qu'ils font envinui- oez de eei air. Se qu'il» le refpii'ent. On peut voir fur te Tuiei, l'Extrait que nous avons donné de M. Mead , D* imptrù Salii CT Imo» In ocrera humutui. C'cft dans le XL III. Journal de l'aonce dec-

Quand les maladies de la poiu-ioc ne font que commencer , elles fe gucridcac qiieique&fi plutôt par une certaine tmat- ritui'e bien choille, que par les remcdei. C'ell: à quoy notre Auteur a icy beaucoup d'égard. Il recommande fort dans ces rencontres les viandes qui fe digèrent & tt diAi-ibuent aifément. Il pretêre les vian^ des blanches cuites dans l'eau , ou aO»< fonnécs de divetfes façon;. Quant an pain, celuy, dit-il, que PhyliJlion, van- te dans Atlienée,4c tous les autres alimeiu qui ne travaillent point l'eUomach , oan

In'y lallFent point cette cralTe acidJe^Md

llcenatn) raftinemens dans le

^doivent fe fiCL-mciire, Une

Bt Ae mauvais fac , tyie !■:

;ra , & que l'on préparera

fera quelquefois plutôt fur-

des termens , qu'âne

àb plus lente chaleur, cii

ne point rebuter les mala-

il-onicy, fcdeftoiiillerfou-

'fté do la Médecine. Notre

ET ganni ce ranftil Hip-

WUt fi fort que dans le choix

m défère un peu à Tappctit

pi'U en fiiit un Aphorifmc ex-

lA* Vgyagtars fur la mir. '704. m II. î. Volume .«•j. H. Vol. pa^. 310

ibrctiens ont di^ja paru di^_ ittlt-B années , & ce n'en tû'

t nouvelle Ediiion. O dire ce que c'eft qui ton y trouve un amas de tou fe (holëx allez mal digérées Éalafitierie , Iliftoire tout y cl! b&ns aucun choix.

«^^

JOOR«*L DES *Vi

I Prattjiu du Santmmt ^ Pânùmve y-^

ihedc Je i'a^iniftrcr niiianta*i in f»r tordra dt JdMnfiif^ttitt l'iivéquf •> Jt V tmovm , pi"tr /inùr taiat Q ' Jiuri de (ma Diocije. WmwKt Ediài

Para cliei Effirù Biilîot , en la i

île DcDys Thierry . rue de la 9

t?o6. in ij, pagg. 499.

i' ï V.

journal:; SÇAVAN^

rn IjanM M. jttia'U. ■DCCV^I.'"

_ ■-- ~ ^

De^eîbu A^rum Eec\tGx Univei'fâlt jcu oovi Suiuuu Coociliovuin. Kpifl jdtuni , Becicioruin S.S. PooijlkiUI

" " '■-■'■::. eiun HoiiiidQ iumptibin JoiUH in vico Atcrcuoàj

■■.>,. Trfniun^ .70

'!'■ l-'-ilift^.

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,-^-J. :,\\.;i-i. ;:' i..l. > ,I.Jiim«. ) iSfc, .

de icAïc «m au 1. ,[ii-iiu 2. Vol. Notes au 2. Vol. pagg. Sio.

L'AiTTTmi de cet Ouvrage a fait pré- drémeat comme ces pèdonncs , (\>» n'tTMtit ét&in (iihàxvc qu'une uiù- Dd 6 ioi

kÉÉ

Journal 'liic, k ti-ouvcnt eiig:igcet pcuà a tronftruâion d'un gAnd & (u- perbc édifice, dont ït tout enreniklc , ta confervanr tome fa richeOè , n'eÛ. pas ce- pendant 11 regulin qu'it auroit |>ii l'être , fi l'on Qfi ent réglé lom le plalï, & aflêmi b\i loui les matei-iaiui avant que de let mettre En œuvre. Car lors qu'il le ntitàra- malTer tej AAe» de l'Eglifc H n'eut point d'autre vue d'abord , ciue de ralTembref eo tju'il y avoir de plus important & de plu» neceflairc d»ns les Recueils des Conrileii St fon deficin t'nt de rendre plili aîfte It:- lude des choies ecclefiaftîques , à cem mie te prix confiderable de tam de gros Volu- mes, eu la peine de les Kre, .luroît pûte- buter. Il avoir même moins fongéà «qui regarde l'Hiftoire , qu'à ce tjui marque la Diliriplinej 3c il s'éroit principalement ai- laché à ne rien obmettre de tout ce que l'«u j. le plus aMouiumé de ciiet pour eit établit l'ancien ufage. Il r'avoit point eu d'autres penfées non plus que d'y (oin- . dre des fcholies irès-couites , fans a dans les difcuflions de Critique , qui mandent plus de détail 6c d'étendue ; cun fe fait un plan comme il le jugeai propos, ceiuy-là n'étoit pasmauvais. M«" le Public eiît perdu beaucoup , Jt l'Ai; s'en fut tenu à cette première penfé Aufli 3-t-il fait plus dans la fuite i Ec fi jaJaemem pour ne tomber cas datiï '

6îi

J t

: dirons^ en gtm lie Doftrine ^ c beaucoup d'à

i remarquablM I que p4 i fe trouvcM d'Arl«( .i

ivs notes Tnènies; noi

qu'elles font remplie

qu'elles (ont écrites av

& de netteté ; noui c

quelques-unes en parti

nous ont p3rit le# pliu

,, Perc Siimoùd 3

ywtnn projtMTc in pace, ^

tloifîcmc Canon du Concile

l'an )i4. de l'Ere chvet

kt hoiiiicidef {Dt ^i artfia projiàM

IsrtË que cette expreflion ne lîgnîfie

.ckofè, ision Itiy, que l'aftion d'iv me qui en frappe un autre , parce quai fiapper quelqu'un , i) f^ut porici flcif en quelque la^on fei armu lin luy , :^ frajitere. L'Auteur n'cft pas de mttnC'j

' Il croit au contraire que ce Canon i Ae ceux qui 3'étanc eugi^ex dans'l«'4 ce, 5c ayant prête lèrment e ' d'un General, quiitoient , 11 Paix., le métier deiiarnres : oc 1 occafioa -d'expliquer en peu n ' quelle manière & avec quelles cere Je ferment fe prêtoit en ces

.. ti.

I -1) remarque fiir le Canon iv du Coccile, que ccuï qu'on appeiloit t*s , y iont éloiE;nez de La Conimm

f parce que dans les jeux publics , dcfqj d'ailleurs , Icui cmplof éioîi de c

I>I1 SfftTANÏ. 6]«

âmiots, Bt qu'à les conlîdcrer par ri

roîi'lâ , ils Ploient compris pamiî Ici

,"■. les Farceurs, Dani cej

dit-il, on avoil accou- il^inremeot Se de magie,

: I . Il l'on pouvoir , la courTa

on iiiJvrilairc, 3c rempotrer plus ailc-

it le prix pfopofé. Ajoutez à cela que

Urqae ^oit orne de llatues des ùax

m dont U nom retenn'roit de toutes

-!['l'.ireil du fpeftaele y ref-

^ £( (|uoy cjue des hom-

iMgaDifaie par la proret-

in chrétienne, n'cmplo- ne le» Payens le (ècoura

, [ir teiiiTîr dans «s forte*

.iile cependant ufoit d'une

iivers cniît de fes Eûfan»

luï jeux , en conduifent

|i;cteodans , ["""ce qu'ils

■T qudquc fa^on , à la

.-.■ .; .l'I.icle tout profane. De

\iorihui cjHÎ fidcUs fant , pldtHir m

ME» apttni , i CvmmumDHt ftfa-

ir le preniieT Canon du Concile tenu aTTagolfo l'an de Jcrun-Clirjn i8i.' Heur remarque que le Concile l^t d^ t «Ix fimmts d'enfeigner, & cela con- némem au précepte de S. Paul. Car me les Prircillianrftes , pour lêpandrc I aàiimaïc le poiCoa de leur herelîe ,

tto J » ir H H A I.

fe rcrrotcnt clii miniftere detfi qu'avoicot ihh lu Eu&uhiM» CM ui Cnnnlc de Oangie > k ConrtJd ragoiTt Titge.à prQpêaiil'ùnvoIcT fît founu en lanticra M ànartae ; l'y CTgjgeoit encBï'e tiûvam.igif-, CCS !cniin<:s s'eloign.ii» dw ails bliquei", en formaient de particulji pour ne lieo (-«ire comme le* atn aâeâoicnt de jeûner lel ionra qn n'en impoTnii poiat l'obiigarion fideiles. L'Aiitcui- ajoute que li mémvt , comme on le toÎi du

mes fe fu/Tent donné ta 1 dans les temples

Sur le Canon tÎTi^me du ttoiQé elle de Canlnge , alTemblc eu 39 teur ayant rtmacaaé l.i couromCq fèrviNt dani (jueiatiei Eglifes, tn 3UY morts dans la Douclte la filnt* riflic , c'icoit ùmt doute , dic-il fbntilîer la coiUitme fûpcrltitici voient les Pajen» de meure une [ monnoye dans h bouche du mort me pouf luy ' faurnir de quoy pa paSStsc auM Enfrii , lélon c "

InfiUx , mi haiei < ftm fin

trknietn,

L'Auieur ne dec

ctoit coniitiun^met» leoift, vti-A

D E * 8 î A V A \ 5. 641

i abui cfdi s'éraic iiitroilud dans

irt ds quît<iii« ESfiCes parricti!4«- ■'■ -■ '■■ iiif(i(J*« mémo ii<vôir

* le iMuti^me CAnan du Concile de 'm tenu ca 4+ï, t'Ameur prend foin ferrer ^a'ândinncmfnt I3 pauvreté gnn 1(5 efclavts ï expoff r leurs en- rlatr ^'ils n'avoicnt |<as k mo\xn lie Mrrir) ceux (pi avoient pris loin <le iMOrrinin , Ck cn^yofein bien fonilee iWRtR que ces ciiiàns leur appane- W,'dE oieVMiOrtnt des ion leurs efcla- Lsx autres au cmti'aire c|[i{ avownt *lfihve« Id9 pères de en entâns «x- i^J les rcTcndiqaofciii: comme ïgat fctiwi, confontifinent s la dir|>ofi- iu Loù nomaiiics. Dans cette con- tttw), l'Empereur ConfV.imiii en adiii- i»'pTOpri«te a ccni dont les foins les eni élevez. L'Empcreitr Honoriut fit t^lemenr femblabic , tnats avec une i&ion, qui éioit, cjuc ccIb» i]Ui trou- *n eiMâiW, devoit , pour elt deveofi" fmtment le maître, aVoir foin d'aver- lïglife. Cela n'empêcha pas nean- » tfi%\ n'y eût encore iJes pïoccs tn^ a emitres ver'ttabiet St naïutAs ..T».

nuv qui ne l'cuMeni c|uc pai du hazard , fc par un Rcg rcï<aiiion demeuroii lu(«tt(! à caliez i Se pendant que l'on l'cDfànr , il ne pcrifloir que ti pour n'avoir pns les chères i fa conrwvation. Le Contîle c dans l.i vue de prévenir ( donna que II dans refpace dedùl maître de l'en&tM ne le t '

Kint , l'enfant demeureroit î Licoii pris chez fov , pourvu il r'nn eut déclare l'affaire pur n$ l'aflèmblée des Fidelles , s Dimancht. Parnii lee Forinule4 Sirmond a publiées, il y i Jieu de diK tours pour Kdenuind j n'en prefrril que (rois.

L'Àuieur dans (a noie fur Ifl du Concile d'Epone cciebi'é i fj^, propofe uae queAion cari i^avoir fi de» étoffes qui ont (ti^ rure & au luxe des feomies, pen décemment employées à des i d'Eglifei deméme, dit-il, qutfl tiiiojc autreJâis les Temple) oùM adoré les Idoles. C'cll une ch4 due, aioutc-t-il, p.iv le «7. CaiM^j die d'Elvire. Saint Thcodore<i| fe rei\*ir d'un Calice d'argent ,.J vafe qui avait appartenu â une ^ Btj l'£vÈ(]ue NouQus ne vauli^

apparie-

à Sic Pe!çigr« dans le temps de faa éé- Icment, fut emtilo}'^ à l'ufhge de Vt.-- h ; niajf aiilli dans les Adei de Taint aMc , oa lit qu'une femme de tondi* ) . t»AST«K» , a^-jnt délivrée du de- r> (i«i la poflcdwc , avoir par reconnoif- X envoie au lombcau du Saint des ha- precieux , pour ^tre employez à faire

in tioiiïî des «hofes recherchées «ve< . Ju troiJiéme Canon du ■-'■ en J67, louchanr la ma- 1 . ("ainte Hoftie; ony voit , . Cinon difcutè par le Pcre

aond ) A; par le Père Mabillon, Ut 9»rit Demini m Altari , «on in imagin»- wBm , {idfui cruàt liiah temfiimatur , laffewSirmond veut que l'on eflàcela fUGdon fitb Bc la prepoliHon in qui isAt ima^nuria , & qu'on enrcnilc par naotSf que icpain deftîné à faire leSa- benii ne doit point éire marqué d'une arbitraire à la volonté des pantcu- I, mais que, félon l'ordre du Concile, OÎC ftre marqué d'une croix , crmh ù-

yAuteur trouve plus probable l'opinion -ceux qui croyent que le Concîledéfend e le S. SACtemem Tous les llatues » tableaux dont l'Autel «oit çv berv Mabiilon pac oiMne maîmX'

644 J O U. R N A l

ri« enienii l«s mun de l'HgtiTe , «mbdli

feloiiliiy. la Concile d«lïnd de pWdtl laiflte Hollie, en ordonoant itu'od h pOl tîws b.cioix ({iti eu m niijitu tic.l'AjiÛt . C«cy doit rmSrc pwir tiu'iic compreiuli Ge<]ue c'cft i^ peu pi'é*-<qnli lesnotes^* y ea uii«if ■cncotc beaucoup à rapporte cuinmc. pU' eK«u>pJo, celles qui Jervc h illuftrei le fixieint Canon du Coocilci Ma&oH en <£}■ Eoudunt^la Comini«>< qu'on liannoit en ce lemi»^ aux aiàâ bar Cano;) troinÙTic liù Ci>ncUc defii ffte, célébré en Cj%, toudiim l'abus p tanfl'que Linéiques F r eues faiJai<nt-dc«'l Cesfaçicz, s'en, (èc vaut miiiic dans b.^ wiliatiU' de leurs lepai. Tcllo foat- « corc plulïcun naît» du Concile d'EJriq St us Ki'^ud nombi'e d'auci-rs qui «aatU liept lies chiire* Kcs-remai'qtubksj & u <Ie|ii U Icâure de œ Ouvrage égitksBl utile 9c ^reatulci . . . .

L'Auteur, en rapportant les Canootd Conciles Greu, s'elt contuttc des vci£a Jatinos, lÀns en donner b texte tnigni On U'ouveà la fei du fecood Toum^i plan d'une ancienne Eglife giccque m) gncc avec (toute) ttt parties , & Uillf avenit que dnna cette Ë^tfc, le,lieaiiu tcnottiu les f cnitetu , aucrenusn^ poté qu'il ne Ta dit dam Ciinons. ■■* «

ce cwtJetn ;lQdor,s Oj.HIO de HirtO-

I Sodefizfijca lurflro ^jncfaiïni inn. t ibUgviuiBS exeolendi. C'cll.à-dr-

'mSiitt^fii^utt , f»r J. A. BolîiH't ^fair j. G. Ucsfclieii : ^v» «■ yfuflsKM^ti <V l'asfiupar dmu _«j àtitMdt di Vaiflurt Efdefijif. V A Ktel disii J. SebaAien Riclio- 1704.11» 8. pagg. ijj.

jiiLii iWnr (it cctOiivragc nenotu it «ne grande id^ dam i! l'A fait ft deux tbi«. :i qu'us iriKrgH de /rutl-

depuis, il l'a rtvA , À

mail /ans y fairt grati.

\t. M. ' Mewfchcn qui

e féconde Edition , ne

it vendu I "O H vnge beaucoup

a'^oit i on n'y voie rien

Tibuer, cxccpri le Tl-

Jpine'dedkacoir«.

HuttiiM à la coanoiiTatan ixi h3&-

teura Ectlefiaftiques , eft divifee dispitrcs , précédez de SonunaircsJï Uiifei. Dans le premier . l'Auieii jMÎfun de Ton Titre, & de» diâ«rci gcs i^u'oti a t'ait du mot HeiiiU ^ tte. Il explique ce qu'on entend ^ .Auteurs Eccle/lafliques , de quelle» les ils icaittem, de combien d'effet en a , quelle efl la tnwlleurc maa les partager. Bellarmin cité par m fcM- , les djvife en huit claâès ;. kicemicre , il mec les Commentai i'fcri'ure : dans la féconds , ]mi .verMes : dans la troifiéme , Itf fiens Scholalliquestdanf la quat^ CanoniAcs: dans la cinquième , . fuiftes; dans la l:»iéme, les Predî tiaai la fepiicme , les Poètes picm ia huitième , les Hiftoricns Je l .dai>s la neuvième , les- Cliconologifl jans la dernière, les Auteurs de 1 ' .dévotion.

Dans le fécond diapitre , BoHi .des Auteurs qui ont compofé des inliiiilez à l'eu près comme le lien ,ceux qui ont mis au joutdes Biblio rTUeologiqucs, Il juge du mérite i .larniin, de FoUcviu, & du Père ,P3sh il emprunte ou d'eux-raÉmea,

3uelqucB auircs Ecrivains, tout ce icdc bien & de mal. U Perc.] troayè Jaus TOuïi'age de Bellam

: * ï A N ^ «47

hiroaokigie, d'Hidaire, deCri. loriiu, a prétendu y rem.iniueï n à tbinenir les dognitsde lomsinct Carauban a rcproclic a

Ënuion!. Poilcvin iioh Ijbo-

^^k nne foncite au pied. Il fait ^Hplus de huit mille Auteurs dans BKv) mais conuiie il oublis quel~ miftans (lui oni écrit, &qii*iln'«ft ix hwatAhlt à queli|ue leur n'cH pas v.

m à ceiuy de Bell: eft celuy qu'il t ue ce Père aie ter

s lesAi

;nt Je rOu- II la préfère lin. Le Père te le mieux, igué beaucou[j

Proieftans.

)ri9 poi

àntla Lifte de ceux qui ont faitdes

hcques Theologîques , Bolîus mal-

^oetius & Lipeaius. U dit que le

'\ lembé dAm dtt fautes honimfis,

dernier a fait paroitce dans un

1 fin fitii jugcvitnt.

le chapitre renferme les Au-

lônt principalement appliquez.

les anciens Catalogues. Au-

a donné au Public , fous le

iotheque EccleHaftique , ceur

i , de Gennadius , d'iridoi:c

'Jidtfoafe Tolcde , d'Ho-

J ou m N AI. Bovi d'Amun , <le Sineben de G & de Henry de Gand. On fâil quM remarques fur ces Etrîvains par exemple , que Hetiry de G nomme le Detltur faitmnil , n'a des Ouvrages de S. Thomas, cherche la l'aifon. Poflevin «c eu envie df faire en tela plaîl mais le Pcre Labbe n'approuv* conjefture , & fa raifon eft qi temps ijue Henrj' fàifoit ion C Scot r'ctoit pas encore conni inonde. ReAe à dire avec M.£« Henry n'a pas faic mention de mas , parce qu'il ne l'aimoii pas vrc du Doâeur folemnel eltordt accomijagiic d'une Apftndiu < prend onze Ecrivains Ecdefiafliq Yîus aitribiie ce petit Ouvrage ; tain Silberi , furnommé \'lhi'fvt\ notre Auteur fait voir que Vo. trompé. Se qu'il a mal pris un < Poflevin. Les auties Ecrivains c parW icy j font l'Abbc Trithen ■Scopfius , Aubert le Mire , Jeai Chrifloplie Hahniiis, Cliriftophe ChriftopheMeelfuretus, Du Sau gufle Varenius , Godefroy ( Cuillaumc Cave , & M. Du : lîus trouve fon mauvais que le 1 be ft foit dccbaîné contre Jean qu'il l'ait appttii ptagiflire , Sm

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649

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igic (ainfi s'appelle iaa Livre) ;

de la faite imprimer. Quoy c|iie vrage foit dtfeélueMX tn h'un des ta- >atOute-l-îl , Se qu'il ne foîi pas rra- rotefmH , il n'a pas taille de plaire jinii hommes , & jurqu'à prefent Frotellant n'a mieux écrit fur ces le matières.

trouve dans le quatrième Chapitre limeniiion d'Auteurs que le nôtre

Sitifidiaires. Tels fonc ceux qui l.paroitre des Biblkthtqaei univtrfel- mmc Cefner quia eu plulîeurs Cnn- ira , Koniaius , & Henrici -qui a ficé le grand Ouvrage intitulé Pixit' ■Mideuhttrgic4. Naudc, âc le Père l'ctoîent propofc de donner au Pit-

Biblîothcques univei^elles, maislx a a prévenus. Théophile Spize-

a formé depuis peu un nouveau plaife au Ciel que cet excellent l'exécute luy-mSme ,_ dit notre,

Pierre Bhnchoi publia à Paris en un plan de Bibliothèque univer- "-pioint 3 ces Auteurs , ccttx. ^ Ûnpcimet des CaialoSAW Ac £ e 2 "L\,

Pijt) J O C R N A L

Xivies : ceux qui ont coinpofé des Dî( naircs , des Eloges d'Hommes IHuT dcB Menologes , des Manyrologes, (]uî onl recueilli des Epjcaplies j les icjriens , les ControvcrfiAes , Ici i ques, &c.

Le cinquième chapitre iraite des

vains qui ont traiic des Auteurs qui {\

appliquez à certaines matières paitiCi

res. Les uns- ont ramaifi les Intergi

de l'Ecriture Sainte : les autres , les ^

riens facrcz & profanes: d'autres, I

t yrcs fuppofez ou douteux. Il y en

Ha'ont recueilli que les Ectivaini d'îta:

Bninc Nation. Le Fere Halloix J<

K •'eft attadiii aux Ecrivains di '

deux premiers lieeles de l'EaUfe; Hfl eer, aux Hébreux, aux Samariiatns,; Coptes , aux Ethiopiens , aux Syri aux Arabes; Carfias, André Schottut^ colas Antoine, aux Efpagnols j SIC, Sorel , Se une inïtnité d'auciei, ïrancois ; Lelandus . Pitfeus , Rm Smith, Demflerus,Scc. àceux de la f de Bretagne; Zieglcr, Teriander, Pantalcon , aux Allemaus î lïefli Swertius, à ceux des Pjys-fiaS) Sch« Suédois, & ainli du rede. Oo e à cette efpece d'Ecrivains, ceiu ,«nc fait des Recueils d'Auteurs de' lains Oidres Religieux: Antoine de par exemple) Auv^ûUé^ut Ici

Il * s f A T A M t. ûif

H«>ui Wiliot , pour I«s Fran- ^ftheme, Vepe;, &c. pour les I Ribadendra , Aiegambe, So- is JcTuties, kes Auteurs Au- ( Réguliers, Carmes j 11, &c. oni auIE leurs m que le«£<rivaini<iui luttez dans Ica Sedei, & dans cidecker a rendu compte des ^ Caloviu! , Se Saiidius, des p -, Jacques VerheiJen , det

e chapi ^. idiiions amei jdeC.ifti.iuw, Voeti s qu'o;

Wal-

'■ '"y,:

. s de la Bible, Tandis nyailloit à ceite Imrodufïion , ^Tlieolo^icn de Kiel preparoic ion du Texte Hcbreu, Slus corriâe que celles qui a- I jurqir.ilors. Il y a djns cet iqucs obfci-valioJis afTez curicu- manufcrits de l.i iSible. On exemple , que le Manufcrit He- Lmuliiin , qui appartient au Msr- :, eft un des meilleurs que nirc les manurcrics Grecs, lit, & le manufcrii Alexan- ute Lucar , (but préférables à , félon Bofiiis. Ce dcrnief ji Angle tctca.

|J2 J O K R N

Nous n'avons (|ue trcs-peu de cl lire du Difcours cju'on voit à la fin l'olumc. C'eft une Harangue que , pronan^a le z<K Mars iGjS. à J< refEnce de ninïVCTfitc , lors qu ut coniêrc la Chaire d'Hîftoire. ■liorte foriejucnt fes Auditeurs à s', à l'Hiftoire Ecdefiaftitiue, & ftît v e <ftude e(l de la dernière iinf ftour les Prmcftans. Ils la negligej ^Jenient, félon luy, que qucIques-un!

s'imagincHt que Bede St Oea 'hius font plus anciens que S. }c\ " S. Auguftii ■■ "'' '

'Cha

Un

, Se ofen

en

iôrniez, que les Ceniuriateurs de Magdfr

fcourg, & Luc Oiïandre, qui fe fbient fi- .»ieu(emeni appliquez z l'Hiftoire de 11- llife; & «la ['afflige d'amant plus , qiK CatlKiliques onc rempli le monde d'Ou- "vrages merveilleux fur cette matière. U .Segarde ces Ouvrages comme une desprïn- .«ipales caufes de la dcfolaiion de l'E^*^

îrotcftanie , qui y cit pcrpeiuellemenM

ctifcE de

, Quel fujetde trifteiTe, quel temps vivons-n ■s ai. les lt.ocii[

, bttion, ou'la legcrci , eojcve quclquei-uns

les Sçavans 3c II sEglifcs. & voi : Papiftej'. L'am-; d'erprit nous J

àcja fby. Cote dans la difcîpline... phis giaïul foin des Auicucs Pa^if- . ajoute-t-il j eft de faire pacoitre apport exafl entre l'andcnnc Eglî- :1a leur; c'eft cecieapparenced'an- i«t4|UÎ trompe les Lefteurs impru- ï. " Il attaque enfuite Baronius en iliet; mais en l'aitaquant , il ne ■t l'eœpêcliei- d'accocdei- à ce giMnit ^ une pavtie des loiianges qui luy

Jt l'Anlenr di U Phyjïijjit Michani- A Marfeille che> la Veuve de Htn- ïjrtel i l'enfeigne du nom de J s- , proche la Loge. 170;. in la.

An* le XXXV. Journal de 1704. p^ '

■K'4 M

^Eeiires qu'il donne au Piiblk, avec ta^^| Hwanfc que M. Grenet , à qui elles ftH^^I ^^nites toutes trois , a faire a la premiciflH^ W Dans «tie première L«trc, M. Pe^ I ^nc! expofe de nouveau le dellèin de Km t Syfléme de PhyfiquE; il en cfl fi diarmé, E çi'il n'a pas crû pouToir Te dirpcnftr de W. flous inftruirede la méthode qu'il a fuivie, If ic qui l'a conduit à cette admirable décOQ* L yens. Il reprend la chofe de fort lotQj Sl K'S' l'exemple des grands Phtlofoplies , U Kftous laii parc de l'hifloirc Je Tes iiv

H~ I! nou! apprend que pour devenir bon

^Bhylîcien , il a imite la conduite d'un

Hioninie qui veut fçavoir le inoiivemeiic

^Wunc cnonire qu'on luy prefente. 11 prend

^mite td^c â k lettre, 3c regarde le mood<

^^Hnime une machine proprement dite. Il

RÊott fa Lettre en déclarant allez nette-

I ifaeDC , que par l'explicatian ^ii'il donne

m de la nianjere donc le feu , qui ell le nfi

fin de la Machine du monde, caufe le mOD-

Vemenc de cette machine , il fupplée "4 U

^i manquait Sjjiémt dt M. I>tfiaria,

four tn faitt un. Syjlême parfait 4e Phjfii^

Jite.-haniaut

Quand on a commerce de Lettres aite ûti Auteur , on fe voit fouvcnc imprimé lors qu'on s'y aitend le moins ; c'eft ap-. (tiïciiiment ce qui ell arrivé à M. Greneti A il y a tout lieu de prerumer , i^ue s'il

I qu'on eût' rendu publique {a il a'iiuoit cil garde d'}' lionner, Juy , ViAte générale Ot abre- phyfique de M, Defcartcs, qui" itam de mots dans la Rc- Veritc , Liv. 6. Tatt. z.

il en (bit , M. Grcnet vcfute onfe les principes de M. Peyf. la (in de fa Lettre , il ï'appn- du P. Lamy licnediflin, ^nfulié Tut le Syftême nati- oi luy a fait rcponfc par écrit, int Ja Leiire eft icy tranfcriie. ■à M. Peyflbnel la formr"' its fUïMes de feu , Si. ne n premiers élemens du , les quatre clemeos joHte même que la malice DefcaHes donne pour l'ex- , eSèts de la nature tous les je M. Fej'lTanel prétend tîrel^ de fif. Qiioy que le Père La- Srenei , n'approuvent pas ce ■ême , ils ne laiflèot pas l'un loiier beaucoup l'Auteur ; &. . Grenet débite encore, coi ^opte fond , une redexioq "BT mot de la Rechcrclic de ; 2. Part, s.cliap. 7. 'p Lettre oii M. PcylTbnel jjç^iuu de Ml. (jiemci , con<

atiew!'^^^

m

J6iG Journal

Hïtnt qiieltiuss remarciucs fur le Syft< :«. DefcariM. M. Peyflbnd y enu jin plus )>rand dciail que dans la prem îfilr l'explication de les Principes I 't^ues, 11 3 foin de nous avertir que ' "" cliquer lei Plienomencs de la Nat n'cft millemeni befoin di raifanim "Us idées qw nous avom des chofet , flc fiiffit d'amployer ce qu'on fçait par 1 ^rt des fens , du nombie des pîeo TOmpofent la maeliiiie du monde, qu'on a apper^u de la conlîdance , grofTeur, de la figiti'e , de la lîtiiadt chaoïne ; du mouvement des unes . Çi JK^as des autres ; c'eft-àniire en ft i i(ue pour Éire bon Phyficien, cor 'conçoit M. PeyQbnel, il faut tout ' a icraoignage des fens , & ne « êlieres la rai Ion.

Dans fa troifiémc Lettre , qui (piatricmc de ce petit Volume, notre lofi>plie propofe (es Loix du mouvei ' iju'il croit les feules véritables; aulietH ce qu'il prétend , celles de M. Delc tant ou irompeufes , ou embarraflâ ou du moins tres-inutilespourl'expli 'Aes Phénomènes de la Nature.

. ne faut pas a'oire que notre .

'condamne ces Loix par les mêtne^ eni

(|ui en ont fait rejetter nue partie, au

jn^nd nombïe des Canefieos mfmet.'

Ifrimipe de M. Seyl^aeL , ^'ra;

DE» SÇAVANS. Ci7

IX loix du mouvem«jic, e(l fa didinâion 1 mouveinent aâit'. Se du mouvement ïilif. 11 n'y a c|ue ie feu qui aitlcmou- CfDCDt aftif , ce mouvement en eft la anne dTenticUe ; ainlî le feu Te mouvant e Iiiy-mcmc> ne peut ceflcr de Te mou- lir , & par confequent il y .1 toûiourE Uts le monde une mcme ([uantit^ de lonrement aûifi tous les autres corps !ont qu'uti mouvement paiEf, ils ue le teuveiu qu'autant qu'ils font pouiTez pat tfot, « ils «flènt de fe mouvoir dès [u'ils ccflent d'être pouffea j cav M. PejC- oatt croît qu'aiïn que les corps continuent

fe mouvoir, il faut que la force mou- aate leur foit continuellement appliquée, u ttie le feu par fon mouvement aftif offe continuellement fur eux. D'oij il an, à ce qu'il dît, que la quantité de ce nouvuncnt pallïf ne demeure jamais U njrae. Voila le fondement des nouvel- ts Jjoix de noire Auteur.

Nous aurions donné une ieulieie de fon Syflème, 1 léja expofé d'iule ma MIS Journal dont n

idée plus par-

! fort cicnduc ' s avons parlé au ' t Extrait. Nous y envoyons ceux dont la curiolitc n'eft pas Smz excitée pour acheter le; lettres mc-

Kf de l'Auteur.

«5!

Catalogus Bibltothecï Bis^ tahpit dti Livres dt Itt i Mrs. D I G o T. A Paru] Boudot , Cliailes Olïnoi ., Martin , rue S. Jactjues. H j!9.

^1

Parid

1^ ^^ Etce Bibliothèque dl ttl ble, tant par le noinbn ^^ mes , que par le choix < & des Ediiions, On y rcciuit & le difcernemem de ceux qui dée , for tout de M. Emery '. lionnne fi eelebre pat fbn in fAX la fonnoilTance qu'il avait i Gi-ecquc 8c Latine , a le plus la perfe^ion d'un ramas fi pre n rapporté luy-nièmc àct Va.' tous les Livres imprimez, & t< niifcrils qn'il en a pu tirer. Les Livres de ce Catalogue bucz par ordre des raaiieies. iG. à 17. mille 3mcles,qui pe pofer 12000. Volumes. It el f. Parties. La I. contient le îblioj !a n, les Livres in quari ]es Livres in oâavo, in douze IV. une Appendice qui renferm oubliez dans le Catalogue.; l Manufcrïts. La Vcnie de cette Sibliothei

'vit SfATANS. 6sp

dII^c de M'. Cervaiï, rue du Foin, mmencen le premier juîlkt procKain

'nww erdiaairts ât l'Egli/t, oU ffnpl<m- Us Hymnes ty Us Profit de l'Office D'i- t, À t'ii/a^e de Paru. GrlUs des SS. Pa- ns des Parcijjei O" des Ccmmunaulez , dtdlti en Vers Franfàis fur le thant ds. gliji, Ouvra^ frapre peitr les Mijfiens^ CeUMhifmes , & pur occuper jainli- tnt toeats fortes de perfenrus. Dédié à * Eaàmnce Manfeipieur le Cardinal dt Wttlltt Arihevàque de Paris. Par M, « AS s Jk\ n PriireC. D. N. D. At. A rùchez Jean Ce Pierre Cot, rue S. c^nes , a rentrée de la rue du Foin, b Minerve. 1706. in i». pa^. 734-

I mûtleure Maniert f entendre iafatntt i&, A Menfiiff!eur le M. de **" K«»- % Edition , re-uitè , corrigée t? augnten- . Par Af. LE TouRNEUx. A Pa- chex Eiie Joflèt, rue S. Jacques , à TltiK de Lys d'oi. 170e. in i2.pagg>.

l

î' 7 xîyv.

tXX V I. JOURNAL. DES

sçavan:

Du Lundy j. Juillet M. DCCVL.

I

kuûkni ThtoUgiiiucs c MeraUt fiir' 'aifon DammiciUe , U Salmation A. ' me, la fainte Mejfe, e?" l's autrei P d* l'Egltfe. Pat fil» M. NicoLl Paris chez Elie Joflet , & Charlei I mont , nie S. Jacques. i7ofi. in. 3 paffi- 337'

CE Volume renferme lëpt Inf fions, dont la première traite <] Prière en gênerai ; la féconde, l'Oraifon Dominicale i latroiGéme, Salutation Angélique; la quatrième , fainte Mefle i h cinquième , de l'Offi Divifii Ja fixiéme, de l'Oraifon m & la repcîcmc . des dcfautï du I

B E s s Ç A V A N I. 6St

S ces InllniâiofU IbntiJiviliSeSenpIu- chapi'trcs. Bs la première, l'Auteur après avoir c]ue l'Oraïlôn vocale doit être en i

itempsDienrale, c'e<l-à-dire,accom- e <le penfées 8c de mouvemens du , <leraande s'il ne s'enTuitpoititde ,

iReligieufesâc les autres perfonnes qui ;

:nt ou qui prononcent des prières (jti'd- ■•

nrendencpas, ne prient point, puircjue I

Oraifon vocale n'efl pas mentale. '

lanes'enruït pas, répond-ilj carou- '

c)u*ily enapeu <]ui n'entendent allea \

qu'elles chantent, pour s'enttetenii prit devant Dieu; leurs prières vocatet t touiours jointes à la penfce & au de* j

ie plaire à Dieu , de s'unir à l'Eglife, I

de demander à Dîeu ce que l'Eglifè |

t demande par les paroles qu'el Ici eu iftHt, & ces penlces fuffifent ^uc itifier & rendre efficaces leurs prières. ,

tcoledit. qu'abfolument parlant, m t piu de CBmtnandement ixfris quitili- prier vHakmtnt ; à quoy tj ajoute ,

aoins que aui fe borneroît à prier de , refiilant de prier de bouche, nefe* '

as afTurémeni exempt de péché. 4

remarque dans la féconde Inftcuflion/ 'ancienne Eglife temoignoic pariîcu- ()feDt fa vénération poutl'OtaifbtiDo-

en la cachant aux Infidèles, Se l|

pfmzMirr aux Catcchoincaei ^oe J

6«t J O U K N A I.

Îieu de temps avant leur Saième, Elit m 1 donnoît pas même à eeux-qr par iem Cette conduite fait voir <]uel'Egiireiug^ indignes de cette Prière ceux qui n'ctoM pas encoi-e du nombre des enfans de Dîd L'Auteur explique avec aHezd'étcnductM tes les demandes qui la compofcnt , donne ordinairement plufîeurs intcrpnfl tîons, parmi lefquelle» il □'eUpasmaLÔfl de difcerner celle qu'il croit la meilk^ Sur la troi{Icme Demande, il dit qtread Crant que la volonté de Dieu foit ^ice la terre, comme elle l'eft dansleCicI^ cl Ibiihaice que la volonté de Dieu (bit aa compile fur ta terre, comme elle le fea ajiris U Jugement derniir , c'eft-à-dire , QM oppofition 5o fans reflAance : car quov^fl Dieu tklTe dès maintenant tout cetju'ilfB dans le Ciel & fut la terre , ce n'elï •■ néanmoins fans relîftance ; les méchaiu^ lei Démons luy relîAcnc de toutes Icd forces: mais c'eA ce qui ne fera pjusap^ le Jugement mime fur la terre , parce ôd les Démons & les Réprouvez étant ■'"nrj mez dans les abîmes, on la Ju(licedeI?H les précipitera , il n'y aura plus rien on reilAc 3 Dieu dans le Ciel ni. fur la t«»2 L'explicntion qui fuit cellc-ty , 2c qui M plus commune, femble plaire davantageU M.Nicole, & avec raifon. En expli-iuanl ce que fignifie It pain de chaijtit jour , i| toJ £itc le lenumeiu de (iiicltiuej ?er» « â

DES SÇKVAKS. C6f

B Tbeolc^îens ires-habilïs , Se dt rherefë, qui ont cru qu'on ne JevoU xndfc parceite expreinon . h foii- nj des neccllîcez temporelles , cet ^ani trop bas |>oui' avoir part dam ère R divino. Dieu ne nous a pas :at nUbjetti aux beruini des biens de i il veut de pltif que nous rccou- is qu'ilen eft Icmaitre, Scciueiioiiï irons les avoir que de luy. En don- t Cuts de la cinquième demande : KMW mi dettes, lornmt naus-lii re- ^Àttmx tjMÎ nam doivtnt , l'Auteur fait MfUon : Si l^on rclFenc encore quel- reur dans (on coeiii' (àl'ég:ar>1 de inotu ontotTenfci) Ci l'onellcrou- tfi ON leur parle. Se quand on pcn- xi G l'an fini unjicr» ftaifir du mal tmrive, U l'on fnic avec moins de ; d'ioclinaiion ce que l'on fe croit de faire pour eux, foni-ce des fignei qu'oD ne leur ait pas pardonné \ pas tout-â-fait, répondM.Nicole : e pardon des ofTenles eft unaaâjon volonté fuperieure i. or la volonté rieurc de pardonner les otfenfes re- , peut être combaïue par des im- ioiiscomrairesdeconcupircence,qui »t vivement lûr l'imaginaiion, Ce j caufênt dos fentiniens d'aigreur 3c roubles à la prefèncc des pei'fonnes gard àtfquelks elle ncftpas gvicùe^

«64 J o o n N A L

ce qui nllemit les aâion« marnes de k ' ,1 volonté : mais G toutes ces iiinuvaib ' f, dirpoITtions ne concluent pas alTiir^intBi » que la cliarité n'ef): pas dins le ctXV, *, elles marquent au moins qu'elle y dt " fort attaqutfe, &c.f' 11 eft ransdoute» i prefumer, qu'il ne s'agit dans tout ce <lit cours que des premiers mouveinens pU» ' ment involontaires, 5t ce feroit une faiM très-condamnable de le lixe avec la mab gnité de ceux qui ne parcourent les LiviS 3e Morale que pour y découvrir de qiWf faii'e le procès aux Auteurs.

On trouve un belEloBe de larainteVIfC

gedans la iroifîéi»e InlUiiâion. La qn>

ttiéme cft une des plus travaillées. L'J14>

teat y expofe avec beaucoup de precUiH

les dogmes qui regardent la Melle. NM

meitrons icy une do fes plus impoi-Mnnt

qucftions." Dï». Pourquoi diles-voos^

le Sacrifice de laMelTe cft offert encooi-

mcmoration & en continuation de celui

H delaCroÎKîREP.C'eftpai-cequercfreiwa

^k d'un Sacrifice comprend plurieursaâtoiii.'

^M dont les principalesfont l'immolationdt

la viaime . & l'oblatton de la viOliM

^^ iinmolce, & ces aâionspeuventctrel»

^H ], parées'de temps. Or celui de }-. C. n'eft

^H ,) fini qu'en ce qui regarde l'immolattot:

^V » fanglante delà viaime, maisil conlinM

^K à l'égard de l'oblaiion. Jerus-Cbrift tn

^^1 t, qualité de Frêtte éternel a porté fa viâ^

^^■^ me

H-a-dire foo Corps) dans le Ciel, "^ ' llcrrtcm à Dieu fon

!Bor comme il n

ledjiisleCiel

:'efti

f .SacriHcc par ccito oblaiion i wUe, il a voulu qu'il fûi auil'i couti- ls pat fes Prêtres fur la terre, Sjqu'a- nt rendu prefentc fur les Autels ccitc ime Viflime tmmolcc . ils l'offiifieni X>i«u iufqu'à la fin des fîedcs ; c'ell ■urquoy le SacriHce de b MelTe çd en ëme temps une commémoration Ôcu- a du Sacrifice de la Croix, oration . parce que mtnolaiioii de la Viâime n'y ell: pas ïuellemenl Faite , mais feulement re- efcmce par la diftinAion des efpeces 1 Pain & du Vin , donc l'une reprc- nie le Corps de I. C. muvt, & l'autre inS«ig comme lepar^ du Corps. La bu* cit une continuation du Sacritïca ilaCraix, |)3rfequ'onyotfrelemême wps de J. C. immole fur la Croix, ■mine J.C.l'offrcdansleCie;." L'Au- ttaite aiilïï des difpofiiions doivent ceux i]ui aflifleniala MclTe. Il s'cleve taCDt contre les pécheurs (juï n*oni nul

de fc convertir. S'ils prononcent de he quelques prières , remarqiie-t-il , » cesprieresTancfâulTcs, s'ils ne prient "f, iis font coupables d'hypoerific. De- ;ens-là pèchent en afliftant à 1 même ehofc que demati-

It l'on pèche en mentant à ]

l.'Auwur n'auroit pas mal fait, ccfen de prevenit icy les fanllês , mai» «' reufcs confeciuences que eu pecheut vent lirer de fon principe , quelque qu'il pkiilTe être.

Oa obrerve dans la cinquième Ii

tniers uecles faîfbicnt: les mêmes priei Its Eccléiiaftiqiiei. L'Aucciir des Cfl lions Apotloliquex ordonne aux Fi tâns dillinftion d'EccIefîalliques ni culieis , de prier le M;ttin , à Tiei Sexie-i a Kune, an Soir, & à lillinil Cyprien dans le Livre de l'Oraîroa nicale propofe aux Fidèles de prit fois; r^avoir le Matin, àTierce, à à None , St |i l'heure de Vêpies { i propofe fonimeune manière douce| d'obeïr à la parole du Fils de Bieu^ ion Apôtre, qui no us obligent de pri celle. M. Nicole joint plulieurs autreî ritea à celles-cy , & nous donne une longue lifte de Princes pieuse quioM pralniodk ïcgle'e au nombre de leq Voirs les plus ellèntiels. Tlieodore I^ recitoit dcï le point du jour les Pfs alternativement avec Tes Soeurs ; C magne ailîftoit aux OfGccs du jour la nuitj Alfrede Roy d'Angleterre , huit heures tous les jours ; Godef« Boiiillon , Chef de la plut heureul

' Stf 1 T A V s. tSj

^olt menéavec luyuneiroope

!c qui il reci'toit l'Office

s aflîAoii (ous les jours a

utonial , & y faifoit aHiflec Ici

nl^ns. j, Pour inonirer, dh

que ces exercises de|>ietc n'c-

it particuliers à S. Louis

lenr on lie h mcme cUofe de bMontfon Chef de la Croifade Albigeois ; Gérard Comie i du Comie EUear de Proven- rdinand ftirnommé le Grand , ^OQî de Jean Roy d'Arrigon ; mais aufli du Duc d'Or- :Ie Bue de Bouiçogiie Ht tuer à : Charles VII. Roy de France, nme te Conquérant JVfc de Ri- d'Angleterre. Enfin,S.Pier.

a fait u

aitée:

la récitation des

un devoir qui regarde gene-

i_tt>us les Fidelles. " Notre Au-

lut poutcam pas de tout cela ,

Chrétiens foient obligez À U

re le Bréviaire. Il croît que le

Rome, qu'on reciie àptclèm,

abrégé de l'Office qui le difoit

[lires dccette Ville, Scqulayant

ïord pour la Chapelle duPtipe,

e par les Cordeliers, Se enuiite

Nicolas 111. pouc toutes ks

'66%

J '

Dans la fixi^me Indruftior

■enfeigne nue nos miCi

h péchez paflcz , nos befoins prefens ,

glement de nos avions, h nioriiBcaiiq

I pallions , le dcllr des

à nos défauts, & la demanile des j

f ces qai nous font neceflàirc

"* i fujet ordinaire de nos Oraifons ment>>

't fagcmemciue des penfcespi^

5( Jorinces (ans grâce,

Rseuvent excicei des attendri ilè mens , del

P^uceursi des douleurs. Se des lai'mexmê*

>, (jui ne fe dlltingucronc pas fenlîble-

at des effets de la grâce. Dans tonie

e Infti'uflion, l'Auteur parle en Maîtrt

1^ la vie rpirituelle.

\ La Tepricme InflruÛion renferme divU' " s fur l'adoration due â Diel), s Saint», fur lecuUedci nages, St fut l'obligation de loiier 8c de- lorflier Dieu. On y traite fort au long i!e à Dévotion à la fainte Vierge , & l'on j avec un foin particulier ces trofc ropofitions: Ou ne f^auroii périr cterneP ïncnt quand on eft dcvotà )a fainte Vîefr je: La mifericorde a ^tc donn^eà laVie^ ft, & le Jugement à J. C. La Vierge i e dans le Ciel autorité fur Ibn Fili. K i plus aifé de ceconnoître le caraflere de ^M. Nicole dans les endroits deceLivi#lA il eft queftion de comrovertê , que dans lo aunes. Cet Ouvrage , Et quelques auirei

■oient fans pins par^îts, s'il avoit eu KOucher. Mais bien des 1 vaut mieux les avoir )<l'eii£irc abroliunenc privék'1

[use: Frima de xiaie ida, de xatD Pithagora4 Ab Henkico Dodwello,1 inienC. Londini , im kh.&c. 1704. C'eft.a Stf U temps eu ont -uieit PhaPlI Philoftfhê Pythagore. PtilM TWBt, tyc. A LoodKitl Richard Smith , Sec. 1 704

ETches Chronologiques ne 1 <]u'f tre fort utiles en gen» 'X l^u'on ne s'y propofe d'A»- I K donner aux faits hiftorii Inent qui teuc convient 1 ipport a l'ordre des te ainlî , en fixant les prince s, à débroiiiller le chaos di'

esToientioufoursaulIiagre [erelTantes , qu'elles paroî&J Hitc. Car fans conipcer let^T les Se. ^pincufes qui en font iables , jointes à i'ennuycux TUdiàoa foavita. hoïs d'œu-

67» J o u , « ,

Vie , qui ne feri qu'à cmbarallè^ ge la qiieftion , & à faire per ' point de ii difficulté ; il cA o trouve daas l'Hiftoîre un £ g d'aAioni peu imponautes, 5c des qui y ioiicnt de fi petits tôles , i^u prefque indifTcreDc de r^avoir au n place qu'il* doiveoi occuper parmiMM ires faits remarquables, & dignes de rattention des OiMnologues. AulC 1 blic n'eft-il pas fui't obligé aux iià qui luy (bnt part dedécouvcrtesauiSi les; 8c il ne le^ tient pas [;randcoiii| toute la peine qu'ils Te font donnée ; compofer, Aie de pareils fujcis, des! talions herilTtres de Grec Se d'Hebreib capables de l'eifrayer, par la bigartiu

Sicieufc des caraueres Se des paSùgi s bout-à-bout fans choix & faiiMi de, que de réveiller fa curioftic.^3 ceproche que l'on ne fera pas appfl^l à l'illuftre M. Dodwel , l'un dejX vans Hommes d'Angleterre, & ^^H ce petit Ouvrage, il foutienid^H la réputation que luy ont acquife col autres qui nous viennent de fa mail qui font les fruits d'une étude profom la Chronologie & de l'Pliftoire taotâ

3ue prolànes. £n effet , M. Dodwd onneicy deux Dillèrtaiions, qui ma tout rempreflèmeiic des Leâeurs haÛ H éckirezi non f«ulein«nt çu la quH

I

I

pcffoatu^u for qui clic» roulent, & font également dilllngitcz, l'unpsrrai T^nnt , tt l'aarte pnnni les l'hilofo-

r l'cnKiitiu

extjmft

l'jr rencontre t ehjque page , & cjui

1 pw oioiiiï agi'c.il.ilc qu'inftruaive,

li'lgit, d-ins «[ Ouvrai-e, de deitr-

uc le temps ont vcni PhahrisSc Py-

OSN , qui ont été contemporiiins ; ce

rbntie une ^trotte UajTon entre ce; ifvuK

i([ni«iuri5, ,M. Dodffcl avoit ddi.l de

...ure point, dans Tes Anna-

. & àim Tes Dijjtritilitni

,,,.il.Vfttro«ïccngâgéa

.!<; matière avec plus à'i-

.i:^>ii du démêlé liiieraire,

' .l'i f^avans Anglois , M.

Orery , 8c le Doàeuc

' ^, :/ni les Lenres attribuées à

**Vn, J; tioni le premier avoii donné

pWMtifelle Ediiion â Oxford, en iSps.

Hfc difpme , il ne s'agiflbit que de-

G CM Lettres étaient fiippoféei , a

Ni^uit pendant pluficiU'S années quantité

f Volume» de part 6c d'autre, écrit» ea

Mloif, avec une vivacité qui va fouvent:

W^ i'fligi'cur , & M. Bentley n'eft

BtOttjûuri d'accord avec la Chronologia

tJi.Dodwcl. C'eftcequi a obligé ceiuy-

H romporer ces deux Di H ert allons , (qu'il

Jwiu «lebce Antiquaire le Baron

\f / ta ^ «« «« a% &'« A a.

SyAcme par de nouvelles preuves prendre ouvertement le parti du il ne laide pas en quelques endrc blir les fcntimens de celuy-cy^ er ceux du Doûeur 5 ce qu*il fait les mcnagemens que rhonactetc litcfle doivent iarpirer ^ fur-tout de Lettres.

La première Diflèrtation eft d*unc Préface ^ dans laquelle M examine , H Ton doit l'aire qutlc fur un argument qu'avcit employ teur Bentley , pour prouver la (u des Lettres de Phalaris > & qui îi a montrer, querinvcntiond'éciii tr-es ctoit bien poftericurc à c( puifqu'on la devoit à Tinduftrie lille du grand Cyrus^ entre laque laris on met un grand intervalle, wel combat cette hypothefe ^ pai fèment de deux vcritez ; Tune , c tume de s'entretenir par Lettres , plus ancienne qu'Atofle $ Tautre , < il fcroit vray que cette Prince (ïè première introduit l'ufàge , il r vroit nullement de que Phalar s*in{lruire & fe fervir d*un« invei commode « puifqu'il vivoit dans temps.

A Tc'gard de la première de o ]a preuve en efl ailée. Nous vo VEcmuxt Sainte divers cxcmy>l<

'J'";i"' «lit '■;••"•. '-ni

f/^i-* «■"« «Lofe ;^

wif/^fi^ta cr ir*is( , ttrin dis Lttrnl . maït J IcnlemenC fomfagôure F/iïfie!as , relitr Jet^ Lttticii & qa'aind, bien loin de conc du ttmoî^asic de cet Hifloricn , c)u< fille Ât Cjrus ail éic la premicre (]ii foitavifce dVcritc des Lettres, ilfcmble ao 1

qu'ajouter à un Ait déjà ^ nouvelle commodité , en niere de reunir enfemble & de re1ter-eB \ a Icf difTercctes lableti

Icfquelles on ccr:ïoit ics L-eiircs <j une giie étendue , & de rendre par la ces ' s ponaiives , & plus \

s Lettres i

L'Auteur employé le refte de fa PrcfartJ, à prouver la féconde vérité , qu'il oppolfcft 3 l'hypothefê du Doâcur , Se qui conftftc I a faire voir, que Piialam étoit contempo- I Tain d'AtolTe , Se que par coiiiêi|LL<MiL , il I eût pu, à la rigueur, apprendre J'i?llf l'art' d'écrire des Letires, fuppofé que t'eût é| alors une nouveauté. Cela conduitdepM pied M. Dodwc! à l'execuiion de foa| ' cipal deflèin , qui eft de devoloper le temps a vécu ce Tyçin ; i'eft à quoi ^jtRtvaille dans la première ËilTenaiid '' " tagée en ag. Serions, Se dont m 15 prefeniement donner l'Extrait. M. Dodwel infïnue d'abord la diffiofl t]u';l y a de fixer l'âge de Phalaris, à çu'r'l pi'ecede le temps des premiers HiS

lignage de Pindare, 6t d'à

tâede la Chronologie

iic p(er(]uè mute Oi ccriituda «n da SyMcafc , ipocjiie cclc- t Chronologie. II fait voir ' core que PliatarJs doive être B le plus ancien des Tyran» ,Vft pas néanmoins vray-fem- foit dans h ville d'Agri- ne qvi'il ail pu h Inilîr du , des k premier êtabr"^ . Colonie. L'Auieiir i n pourroîi fixer le c tyrannie de Pliabris; depuis la tî^ndjiion d'^ i-dire à la première annéefl jiadejtc conduire cetiecyar U Si. Olympiade, pendllL I tas, G l'on vouloit s'ehi ihefcs d'Eufebe. Il eft perfM à le terme le plus éloigné J rue cei événement. Mais d'à trouve lancdedifficulté à fivTk iWKe/ù;yuiatfon,divBrfcsdï-

676 Journal

conftances qui doivent s*ajufter ave

loire de Phalaris, qu'il cft obligé de

dcr rarrivce de ce Tyran, iu/qu'à

année depuis la fondation d'Agri'gei

qui met , encre ce calcul Ôc celuy d'J

quinze années de difiPcrence. De cet

niere, M. Dodwel concilie fans pt

principaux faits, qui appartiennent

toire de ce temps- là. Il (lippoiè de

Pb^daris étant parti de la ville d'Ai

ia patrie, arriv-a eu Sicile fur la fî:

57. Olympiade , ou Tan 3 1. de la foi

d'Agrigentes temps auquel Tétat il

de cette nouvelle colonie pouvoir

d'autres Grecs à venir s*y établir :

nouveau-venu employa les 16. premi

nées de ion fejour dans cette ville ,

dre toutes les mefures neceflàires , f

re reiidîr le defTein qu'il mediroit <

& qu'il exécuta vers la fin de la 61

piade, en ufurpant la dominatior

conferva pendant 28. ans, c*cft-à-d

qu*à la fin de la 68. Olympiade.

cette fupputation, Phalaris aura p

[ de la 6£. O- S éoute, tors ((ii'il ï'cin)>lo- ^^^ r diverie» Ecoles en Sicile St RSr* à i-appelleï les Tyraits a la yia nombre deiqiids ^toit Plinbm. tdlt «'ntxorde imrrartemenc arec la Otiêes TyratM de Gelé, nmre ville fffc, jiif"Liu"â Gélon.coniemj'orain de te ii-oifiéme Tyian d'Ai^rigeme.

91)^am.

'bornes que ce Journal nou< pi'ercrtf. If permeticnt ps de d^fLiillci- toutes fares dont M. Dodwel appuyé fcs nions. Il ftudroit, poiii' cela.'iranr- Wtr cette Diflcrwtion ; laquelle , aiif-

t^ae h fiiivante, eft écme d'nnfty- ' ■cmcFs, qui prercnte plus de choies ^Mta, S*, qui par confeqiKnt de- HÉBVb Kent ion d'une fcric

<>^ JOURKAt

]iaflc«; Grecs, Auteurs dont les tcmoigiKU «.H s tioivent être fort fufpecb en ce genn* il iaic voir que ç'eft uniquement fur ]a.fby de pareils tciiioins^que quelques SçavansV cntrc-aurres le Dod^eur Bentley > ont le le ficcle de Phalaris au-delà de toi vray-femblance, trompez fur cela par Scholiafle de Pindare « qui aiTure , de propre autorité , & fans empntnter d'aucun Hidoricn , que le meurtrier de Tyran tut un certain Telemaque, ancftieJ de Tlicron , & qui félon ces GeJlealog^i. in'iaginaires, a vivre environ cent avant luy. Kotre Auteur employé bonne partie de fa Diflërtatîon ^ à m l'abrurdiié de ce femiment dans tout Jouii ôc recherche >. à cette occalGoQj J'or rioine & les premiers Auteurs desGeiitt--j logics Grecques, dont Ja plupart, {éoA, \ luy, étoicnt fondées plutôt lur une tradî* tion infidèle, que fur des Archives bien.* ;inthentiqucs. Il sVtend aufU fort au loBff i fur ce qui concerne Tàge du Pocte Steuvi chore , & les nouvcautez qu'il introduiCt ( dans les Chœurs ou les Danfes de fon temps», i ayant ajouté un repos appelle Epode, aux»"! deux tours de droite à gauche, & cicjgaii- cl.c h droite, que Ton nommoit StropM Se u'iniijlrophe , & qui feules compofbient^ iwant luy, ces fortes de Chœurs.

\'cnons maintenant à la féconde Difler* tntion j qui rcgavde k tem^s a vécu

<:rcle*; ec avoir placé fa naif- la iraifîcme annCc de la }z. U- c'cft-à-dire , environ $((9 ans I-Chiift. M. Lloyd Evcque ter , & le Docteur Ikniley , îoz contre celle Chronologie , ndu <|ue Pytliagore éioii .beau- tncien, ccam , félon eux, U la 43.0lynipfai!c, c'efl- a plutôt <]ue ne le croit Mr. "«ft Jonc pour fe dciêiiJre lOdverrairei de ce mérite, <]uc eDilTeriaiion.ow .'rallcmbler & de ranger par or- tes raifons qu'il a cru les plus lire (on Sylléme liors d'ai- romtncnce car donner une Ta^

Bzique de la vie de Pyihagore, pofée, que l'on peut, d'un , «iniprer toutes les années ifbphe, avec celles des princi- nés, comme font la fondation les Olympiades, l'Ere de Na- -, & avec les années des Rois fc Lydie, dos Medcs, & des )n[re enfm'te tjue l'on ne peut ier du témoignage des Hil>o- »IM ont conCcrve la vie de Py- lapouir deux railôns ; i. p&Ec«

que toits CCS Htftorlcns , ayant yéc

puis Aiiftote, n'om puil'é ce qu'ils ont appris de rythagore, que daiis di diiïOTu incertaines St mêlées Ae f. X. pUrce t|ac Pyrtiogors ^tani cônti vtHn ies premien liiftorieci's de la ï ■ceaic-cy occupez du foin d'écrire c l'Hiftoire de ftm l>ays, n'ont parlé ïhilofophe qu'en paffant, fit cotna occafionj 8t n'ont pii fournir, pat <]Hent, awi Hiftorieni qui les ont I que des Memokes peu exafts 8c po conlVnticieK , toncliant les aâiom grand Hoiftme.

Api'ès ceiic cfpece de préamtwrie Dodwel entre dans le détail des pri les preuves, qo'il met en oeuvre || drfenfe de Chronologie. La'J»*' qii'i! pi-opofè , & fm- laquiîlle il infiA cotip, eit tir^e de l'âge ttu Phibfôpli recjde, que toirs conviennent avm^ maiire de Pytliagove, fit qui, parce fan, doit nvoit'été plus ancien tf Difdple, Or Suidas apporte la na de Phei-ecydc à la 45. Olympiade. ta donc «lé plus vieiM que Pj-d

«•«hrifOTi Tmt'OtpmpadKt/liAai^ ctA ife H. D»dvd, M (i*i-^<)M| été; au-lteu qu'à V-enteirir im éal fti advttfaim -, Vhntcf^ fc trot T)4in ftme qu« fott Aifafte, de fympiaiti't ce ^ {axJR. tM«i&».1

|6 t « s f « V A N 5. <A

Lft'àDblw }KU fur cela de relever M. Sentlcy , qui amtôod Phitoruplie niùi' du ~

i,qm>

nèl cablit une féconde pi Ipnenti dn dctruil^nc h _ ÎGenÂuirs, (jui veulent' qui ipydiigorc Toit le même t\a mmi , vainqueur aax }i liant b 4», Oiympi:i

.|M

s a tnis fur le compte du fcul

^ avMitUfes de pluficurs Py.

I eac voeu tn divers tempf j

lie» EiatoAhene a fort dilli/v

b Fhllafoplie ; Que le p:e.

i quelqiiM-uns de Tes éciits , pcr-

'a thair de queltiucs

e qni répugne abrolnincm aii.t

^iàcBMd : que le Philofophe lie

du chevelure , ta lieu qiie

e fort liMi^e. Il

s points une crudicion vaf-

il fait pafler en reïiie

l*d'3UCoriteB , fie il diverfîlie In

« de periics «tourCons, l'en-

tois une difcullion plusexaftc

ir snfuiie , que le ttSmoi^nage » Antiloi|iie ciic par fes adver- T tJl point fâvoral)U > f<- <\'i^

UOA. j u u MK. n e\ u

Ton ii*en peut raifonnablement rien cliu'c au préjudice du Syftcmc Chron c]ue qu'il (outieni icy. 11 prétend^ mot , que toutes les circonftances <\\ Anciens nous ont marquées du tem a vécu Pytliagore , s'accordent bea mieux avec Tes hypothefes , qu'avec autre. Il iuftifie Jamblique du re{ qu*on pourroit hiy faire de n'être d*accord avec luy-nicme dans cequ'i] apprend des aâ-ions de ce Philofbphi dit que les variations de cet Aute viennent que de fon exaûitude à rec tout ce qu'il a trouvé fur ce point da Anciens, & ne doivent nullement ni rendre rufped de mauvaife .'foy » ds qu'il nous a laiflë fur la vie de Pyth M. Dodwcl termine cette Diflèr \ par deux fuppofitions qui luy font

f liercs , & qui font lices avec fon Sy

i Chronologique de la vie de ce Philo:

f L'une eft que l'incendie de la mai(î

;i TAihléie Milon , Pythagorc & f

ciplcs s'aflèmbloicnt, éc que l'on at à ranimoiité ôc aux intrigues de C n'cfl arrivé que depuis la mort des derniers, & plufîcurs années après 1 dition du même Milon contre les S tes, c'cft-à-dire vers la fin delà 83.^ C piade. L'autre fuppofition eft, que' I qui enfeigna la Philofophie à Philip Maccdoinc , ^ à Eç^vini^gcid^s ^ 6

iCOiBBi^iicement de 1^ aVioii pas dird[i!e d e, cQmtne on le diji d'un autre phis ieime limaripit , qui avoiteu aupe , & dont ar une J-ctire <

nous ail livre r toute leur force 8c dans

la fin -a des Notes fiii' la logic}ue des années de Pyilia- oiâènt encore de nouveaux fur cette niaciere.

Ak Vmtnsf»tts dts hitni

Uladirief, Leprefi '

antTéi Lieux piiux, aux Hêf^

Boy 4h ntM 4e Mari, ^ des u da tf. du mime meis ts" i^. . dhififur Diece/es v par cr- ttique. A Paris de l'Imprîme- lys Thierry , rue de la Harpe.

Bpagg. Tia^. fans y compreu- s & Déclarations ajoutéi

veaiw I

684 J O U R B A 1.

LA maladie de la Lèpre ^ qui trefbîs fort commune en Frs avoit fait établir plufîeurs B deftinez uniquement pour les p qui en ctoicnt attaquées. Ces c mens pieux ne pouvoîent alors fans de granik fonds qui yenosent plupart de la liberalicc du Roy. I puis que l'objet de pareilles laftîii difparu infenfiblenaent par la cefiàt que entière du mal qui y doBiu Tavarice Se Tartifice ont aibuTé àt la ncceiïîtc des tempr avoit iatrodi revenu dts Maladenes ne trouvant

Sremier u(àge , eu. devcna une 'infidélité ou de négligence* Qw il étoît employé indifteremxnent ] befoiiis généraux & les charges f des Paroifics voifines ; quelquefois Adminiftrateurs ne faifbient pas de fe le rendre propre, âc de rapj leur profit .particulier ; il y eût m £ccle(iaftiquGS qui crurent pouvo fans «lutre formalité y au revenu Bénéfices.

Le Rûv infarcné He ces divtM'

rn^-^ç-s't % H s.

f plus (]ue même -Otdrc , il y atts- ■~s les revenus tiei hialadcrie» & \j9. s du Rtn-aucne , afin que de c«« M.iiidn de biens on piit former Attt QmMiandcries pour la reGDmficnfe dcsO^ fine».

Cm E^iit oui avoft rfié ecreg (ffjni Cv.Tilci[ ic ao, d* ïcTvier 167?. fc It:;. du iii^mc mois a la Chambre Roy»

. l'Arfttiiii

pour

ilÙFpeK tiii revD(Ju£ im iHiii'c Edic ^1 remit lot rur premier ctar, & rendit -n «c le revenu dei Malad*'' ns poCoflênrE ; à cond: rroicnt des ikree legiiimosdll il devant les Conwniflain» i- cela; tnutede quoy il tèroic nploy de ces inbn«s Wen», (tes polTc^eun D'ayant pnCvËta « de leun titres Tiir le« regin Uiftice , l'cmploy rcferv^par l'Éilit * #r* r^d & dêcermfné à l'avawmge des Hii|;rv.!\ , p;ir une DédaMtîon du 14. '''*V'!i; ('■- même année , mii en appli-

■■•'! c,! lEvenus au roiilageiuent

'aHcs, les rapprocha , autaift

L.ilible, de leiirdeftînacioi

le reiinionfi loiiable daui

|rjiui[c tx dam Tes motifs, nVtoitpn

Clic dans Ton exécution. 11 falloit d'abatd

I iintmir d'anciennes u/ûrpatiotis dora \c

temps fcmbioit avoir cach étoit aufli neceflaire de coni lion Se les fonds des Hopii; vouloit donner le revenu di afin que les proportions d'i\ tice fuflènt gardées dans Tout cela demandait un g de longs cclaircilTcmeiu. .1 les Intendans furent cha^i dans les Provinces ; & api' vaille de concert , .on a re avis, par des Lettre^ Paten rets du ConTcil , le revenu à celui des Hôpitaux , en fi nion générale qui avoit éu 1693. a'a été depuis txtc que peu a peu dans toatei Royaume,

Ce font ces reiinions part trouvent exaâement marqui vre dont nous rendons com On y a fuivi par ordre al Villes & les Diocefes cil ces, afin que chacun dans trouver en un inftant fous (

fcaurOJt recevoir iiidifferem il utile, Bc qui a d'aillem-s tez de l'imprcûïon.

()?7 X X V I I.

JOURNAL

DES

SCAVANS-

Du Lundy 14. Juillet M. DCCVI.

f

Anima locata , fîve de Scde Anîixix Rci- tionalis in Corpore Diïïertatio , qua vul- garis opinio , rntione pi'a:ditaiii liomî- nis dnimam in quâlibet Corporis parte totam fîmul 6c femcl exiflcre aicns, rc- darguitur^ incertaque Se falfa cdc odcn- ditur. Accedit Auélarium^ moralia qua:- dam de cura Aninix complcélens nioni- ta. Audorc* L u d o v i c o \\" i n s l o- VI o , Pétri F. Hafnix. 1704. Littciis Joachîmi Schmitgen. C*eft-à-dire: VA- me pUcée , ou Dijj'ertation fur le Juge de l'Ame raifonnaUe dans le Corps. On y rtfute comme incertaine , o" cofrrjse fan{ji\ Icfinion *vulga'ire qui dit que l\if/:e rai^ jinnablc de Vhpwme ejî tcuîc c?:tkre fîans

tout

688 Journal

tout le Corps ^ ^ en même temps tiere dans chaque partie du Corp: a ajouté une Appendice contenant avis moraux fur le foin de PAn Louîs Winflow. A Copjx 1704. aux dépens de TAuteur^ preflîon de Joachîm Schinitgen. pagg. 109.

LA qucftîon du ûûgt de l*Ani nable dans le Corps de Thoc renferme deux > dans Tune, mande de quelle manière PAme fente ^ ou de quelle nature eft (a f dans l'autre ^ il s*agit de fcavoir eft le principal fiege. L*opmi6n décide les deux queflions à la fois mettant TAnie toute entière dans corps, & toute entière dans chaqu du corps, elle décide le point du IMme, d'une manière qui emporte taîne prefence locale , & très d: néanmoins de la prefence des Cor un lieu.

Quelques-uns de ceux qui admet te forte de prefence H difficile à ne lailTènt pas d'ail igner une ccrta tie du Corps pour le fiege partie TAme , Tun la plaçant icy , ôc 1'; On fçait que les Philofophes Carte Jettent en tout l'opinion commu qu'en fixant le fieg^e. de VKmt dîiT\

■fAY *Nî. 6»,

! abouiilTent tous lu nerfs, a que l'Ame y cft loca- tnais qu'elle 3 avec celte une cûrrcfjionitancc im- ripTOque de penrecs d'ime ■^ouvenwns de l'auti-e; fuite lix de l'union de l'Ame Se ilies par l' Auteur mcinc de

donne icy fur ce iù- alTez longue , mais f 6t peu intereflante, 11 ne qitelle cil la nature de la prc- ' i l'Aine , 8c demeurant a les idées eonfiifes, if cont- ilgaire d'une maniera filio- BiH ne prefcnte rîcn de clair à IVrprit. Oinre c|uaiitité ifc ftos netteté 3c fans exa^^ I foin de recueilli irkew (omre cette opinio*] t te n-ivialc , mais pardr""'

homme , coitirne ni crit dans un paît beaucoup , Si fiir ieres , eft encore

h DiffinatioQ en fin chaj

ëans certaines panies B^^ point dans les parms

e^o Jour n a l

privées de fentiment , comme cheveux, dans la barbe y dans Icj &c. Une preuve évidente qu'il n*) de fcntiment dans les ongles , dac be , dans les cheveux , & c\\i*ordiH c*e{l-à-dire, dans Pétat ordinaijrc turc, TAmc rai(bnnable «r'y cft p; que tout cela croît après la mor confirmer un fait dccifîf , M.- ^ cite des Auteurs graves « & rapp hifloires curieufès, emr'autres ce i conte du Corps de faint Olaiis Korvegc. Un an après la mort Roy, fon Corps ayant été exhu trouva que la barbe , les cheveux ongles n'avoîent pas . laiflc de en eft remarqué même que dans la' d'01aus> & (on- Succedèur fai/bil tous le^ ans les cheveux ôc les ong Corps faînt.

- 2. M. Winflow prouve que VJ fonnable n*e{l pas dans les meml n'ont ni rai{bn ni penféc , in mer iione er cogjtatione carentibus y cou pieds, les jambes, les mains, &c au reàe oui voudroient foûtenir q de la raifon & de la penfée dans le dans les mains , & dans les autres blés parties du corps, (ont renvc notre Auteur à l'expérience, & à dit en commun proverbe d'un hon cfpritj jjtiil porte fon cjjrit dans fai

itak « cû« d,

lent (pie l'Ame raifonna ^f1«n;« de l'iioiunie , n *on peut ôler a l'Jiom omme; or on petit cau_ à un bomnie-iîtns luy ouvfl U-n ceffe if-circ drcmîetl^l donc l'Ame raifonnjble'B (.bcas, ni dans les )nn)beKa.T ■es panies du corps r]iii peU^' J idi^demcme, /.ihi» fj/i*' f^t frtjudia J* l-tfinct "l'Ame y iioit , l'efiénce dsg roit \ & on ne pourroic 1m F retrancher l'Ame , & I flence l'homme ; ce qui'l l'expérience. Er qu'on MM \, ([ue l'Ame fe retï"" '--"-* ttubres qu'elle voit i, notre Auteur (|ui fe fait lu] ■ponfe, la détruit fans pcim, ;rver t^x'oa eil fouvent lup^l m coup foudain & im membre en un indani^ fl à l'Ame de prendre d'esmei'J mirer ; robfervation ell a._ unple de Malcus , à qui fA^ tiie dam un flsji d'ttiï ^ par une latinité de palljqes Hc J'Aiae raiibiuiablc habite

Iff'tS rintelligence ôc des penfces^cc

I g; 1 cy , <iuc l'homme de bien tire de

j S I Jes du bon trtfor de Jon coeur, ($•

.LK z €liie Ccfi du cœur qt4e fartent U

penfèes'y (S. Matth. 15.) g«e U, cft dans le cœur du Jufte > ( P Sur ce langage de l'Ëcriture » < le langage ordinaire j M; Wi: être bien fonde à faire refîdei fonnable particulièrement danfs ne l'y refièrre pas de telle inan ne luy permette de fe prome aux environs 3 mais c*eft toùioi <:œur qu'elle a Ton principal fie ge ordinaire : car on trouve at rite bien des endroits de TEcri ui parlent avantageufement de e la tête; mais ils ne fontpai

l

tutAqUC (]£ np^nei ic t^rme t* paiStgCi , au jugcmenc lie bpne, donacnt i'exclufioii par -bege de i'Ame , â loiires les juires du Corps, & roiirnilTent (Rvalle preuve . q^u'il y a det fie n'eà pas. Il faut bi«ii que lonable (oit foft Avant dan:: le i-qu'ii y a des liialfagcs que l'an vmir icy iun "a.m'opos , oit Con a«n«f fiibojii ^iti èifjfmt U Cetfi^ aaa dedans , de quoique ma- re (ait , n'arrinitm » i'Atoe r^'r- '•^IfAs tm/air ftjfi Ui parties exic- M^j Cifêe, dit Jcremie (cbap.

lômbUMes appltcaiions «)M nu Ml* m article 1 àlbuliait; on Us leur ga- belles , Se plus cechet-

«9+

J X

nie par rapport a la m»Uài Or «n henrmt n'tji fd* liis/ f| i/ï/a miifcTt-i il n'eft >>as <^4R ni dans d'aurns parties femétatief jncine qui peuvent être habitez font , il n'cE) occupe à la fois petit ffpace. Donc t'Ame ji plus dans toutes les pan4 (tonc elle n'en occupe qu'un p Mais fe prometie-t-clle d«) tout le Corps , coTnn.e un 'M fil maifon ? Va-t-elle du coeitr a aux fiiedï , comme « inci M grenier , & « On n'a pus louché i la comparaifon ; l'argument pou n'eût pas accommodé l'Auteu l'arrêter il ftlloit. Voila tout le premier chapji ment extrait j il fijffii pour fair* le caraftere de cet Ouvrage) Be croyons dirpenfea d'entrer dan» tail à l'égard des autres chaj Leftcur n'aura pas de peine à à de deux ou trois mots que nous lement à en dire.

Le fécond chapitre 5t le troif tîenneni plufieiirs preuves Phyfi l'Auteur fe fcrt pour montrer ger c]ue l'Ame raifonnable ne fçauroi te entière dans chaque partie t Oa voit dans toutes cw çï«n«

in^ é'iiiia . U ratine

, ((ue dans ce que noue

tticme clupJtEe qiic i les fulîi-J^^ei d'une iicwns , Madri'iini «K, Aileiuan», Fran- Pcre» Je l'tglife,

>phE», fOfKS, &c.

tas fëniimciis quiU

iige <1« l'Âme , s'accerdcnc

UBoer ditcAciuciit , ou îiidi-

ipiotoa (jtii U met rouie en-

Lrlc Corps, & loutc cn-

*e (kl Corps. Qiid-

trs nient tbrmellc-

a & ii-ouve daoi A-

: thapiti-M M. Win.

b tipumdrt aux preuves

~ " " ; liu feuLÙnenc

kiletirs jiits fortes raifon*

ù elle fent j qn'el-

1 les paj'tiics tlu Cùrpa;

I les cheveux, la

C } fit par eonfequenf

Houe Philoroplic ne

^ que l'Am« foit dAiu

M (ju'il & ^nfic qjiej-

Ltc , il & pané

K'elfc ftni : ïi ssmi'Att-

VA.mt

à

pire à <]iiel™je inioiftw< mi les Lmhcriens , et mem celle dir^iuie par A \oinie à fa DiJTcnai ijuelquts avis moraux fi lut, & fui' les moyens me une demeure hcurei prêt de Dieu, li Te pli des hommes à 11 empreflez pour to .cerpij & Ja vie pïcfcw

B f1r s t K t k K s. «t97 focT en elix toutes les penfi-es de IVterni- M, êcc. Ce ne font (\\te îles réflexions tres-CQiiuminei , 8c propofte» il'âilleurs d'une manière tuSi -feche 9c autti froide, que les railbnnemens de b Diflcrution.

JI y a trois Imkx à la fin de ce Livre; le premier coniient les endroits d'où i'oti > lire les paûàgcs de l'Ecriture; le fécond sft im Catalt^ue des Auteurs citez, c'cft: Il manière des Allemands j le troiiieme (6 la Table des matières. Voila toutes Wifi^iu qu'on pourroit tlonner à un boR

lim.

Ëijhif* Ckronoîniitpte de ta grandi Chan- 4tbri* àe France. Tome fécond , coace- MOU l'Etat de fis Officiers , leurs nemi V napiiem , Uurs ffncti'»", PrkiiUgts^ PrtrtgÊtii/ei , Dmts ts" RegUmem. En- fimiU VEiablifftmmt cp* Iti RegUmem des ChttiuUiriti , fris lei Cowi tjr Sages Pre- fidÏMix dit Reyaumi , avec les nms c re. t^tèatu des entiers ^ui les fempffiiu, i^mil'imnie 1676. juJqitUa l'année 170^, tt ttus tiré ats Cinrtris, F.ditt, Dteiara- tims, Jirrèli, Reglirnem , Regifires ^ tjy mUrti Ailes aitlhentijan ; & recmilli de POrdre de M. le Chtncilûr far lu proeif mirs Syndics dtt Cen/àlltrs Stcretairu du t0j, Mai^ , ÇpHrenne de France cr de fh tiwMUts. -"R Paris chez Pierre Eme- nr , Qiktr àes Grands Augqiliiu , Vtcs

r~ Cs 4 VlVo-

I

I

<9t Journal T

l'Hôtel de Luynes, au coin de hiatï Gilles-cœur, a l'Ecu de France. 170&I infoLpagg. jjj.ransyconiprendielcftfcl Tables des matières Se des aoaxi.

(

L'Hiftoii-e des Chanccletics de Fi'UMt. renferme une partie cuii(7derabl« it> notie Hittoire. M. Teflèreau Str. crei.iire du RoVia donné dans un pteaàtf Volume lOUt te qu'il en a troi le commencement de la Monarchie .1 qu'en 1676. il avoit promis d'en doi la fuite 10U5 les (rois ans ; ce a '" culé une première lois, en Ihil, mef un Recueil de ce qui «'étoït palTé a les Chanceleries, depuis U S. Jean Po latine iâyâ. jour de la nomination i principaux Officiers de la Cumr Secrétaires du R.oy , jufqu'.i 1679. Les occupations de T mort depuis furvenue , ayj:ii ion projet , M. le Chancelier Procureurs -Syndics de la ni.i gnic a continuer un Ouvivi-. Ils ont compofé la fuite dr re . & ils ont cm la devoir

rl'addiiioii des trois déni Mr. Teflèreau , tant parce a«aûtc pUilieurs pièces qui y :.. tfic parce que la plupart des <~- du premier Volume fijiiiîcnt On voit icy , fuLvanc l'oidre des ua

de hrahce: ies tegltmtni-, les & fès exemptioiu ; Viat de

, leurs noms 0c receptiani , ta» & vreiogaiives. Dans ki

plis les Cours Tuperituret, lits, fùpprellïoiu , dtu'ns éc

les privilèges & excmpiioni I ifui les «unpofent ; & 9c pareillement à l'cgard de*

Pivfidiales. On y a rappor-

« de provifion de ta Charge

cr de France en faveur de

du 39. Oâobre 1677. celles

Mcl£re Bou citera t du premier

6(j. qui font accomfronée* ges. Les piovifions de M, B du 5. Weiubte re-jg. y pfonéts; il Ta pas voulu pef-

y aie itifcrc fes dilconr» |!ro- Pavlemeiu & dftns les Caur; k la prefcmaiion de Ces Lei- ! on a fnfrrë ceiiir qui ont tfre

la prefrncation des Leiires de

Xdans refprit 9c dan) i.i me-

qui

djsi's qui appartiennent a M. V , (ont 1.1 noitiination , la

& la liirvivance de pluliewi» ime (Je Confeillets au Kcrj , G g î Cou-

Confcrrateurs des hvpocheqiH tes, &c. d'OtSïicfs dans la ptcs Icï Parlcmeas fie les SicgI

ace.

Il cil Juac du droits dM Secreraii-M cfu Jloy de la lerie , & pour les contravei i'aai aux Reglemens des Cbaa Grand Conlèil a par attribu noilTance de leurs prtvileget. i o-itnincls faits aux Stcmaif Jbot renvoyez au Parlement-^ Procès concernant las âuflei irct di? Chnncckrie le iugeno tes de l'Botel au fouveratni Droiis 6c fondions des Oifij Cours ftiperieurts 3c les Prri Coilleiller! Gard^cel* en fi) ConiraiDàiics, fanf l'appel pa 1e Chancelier, *

11 y a eu quelt^iie embarrat; gucr Letiies qui doivent Et par les Secrétaires du Koy A grand Sceau , d'avec ccll»,; <ire fcell^cs dans les Chancc^l Cours & Prclldiaux j on «01 Recueil pluiîeurs Arrêts du Cet levé CCS difficultea, celle r"" l'cliets des appels décidée, fuiv-int le Mein la féconde partie du Fmaçols p'ig-ï7S.

pnliré d'héritiers par benetîco " même en P.iis de Droit Lettres de Ghancelleriei pa- I fam faites à tous Urdïifr* lineli des Cours & J uiiMie- ume. d'eicpedier un del . Cotigca, Défauts, ] iBilSoiu, Oc attire! A&es f tij fani £ire lignées des 1 loy. Se rcel!^es du fce: I comme autlî il eft deleoj at Si Sergens de mei IIMS Lettres , Arrêts, Ji^ Preftdiales, qui fuiii être rcelléci, faai q qu'ils l'ayent et* i es , ni de iei fignitîcr s Sceau.

I Secrétaires du Roy a rtâ wns iufqH'au tem|)S de ir : Mars 1704. partant ci iecretaires de S. M. qui e nombre jurqu'à ;4o. Ce n (eut Corps Se Collège. OuDe tachée à leurs Offices , ils ont [eoips de plulleurs droits, ex-

Brivileges , non par la raifon ^ue'e JMC Loifeau , t\Wcï^ Gg + i«t-

! Jour

dreflant l^mts i'exempe ïilegespoui-lesautres, i Uiez nu-mêmes i mai meriié cm diftinâioDS | dui dans \ts diffetens e. eut fie appeliez. Ce i<ar Us j »r<iiji3treï <}ti'ils ont (omni a accAltoa* impatcantea. S. 1

tapti, privi

H qitî ordoM vée des draiu. De peuvent ëtn confeqiience conov tes Secreuim en chofia concertnnE leius ; •aeinpcions.

Ce Livre fcrvirn à en

une .pailâite coimojilân( . . ,

aUKmi la latixËiâion de voîril H- de rûnprellîon flc des c a la dignité du ùi'ftt,

Staiimtru £<at Stlùtîn dmn utiefl pirfmat lie qaaiili , fur Us il Ut pnjkmawas qtii }t tMtimttl» Egtijti. Av*c mie AffaciatÏM fi i'*fpe^r « la frofanatiat '" ~ Rouen, cliez Mnurry, (Unaire du Roy , St A<s t l'Archevêque, au coin de 1' S. Lo, 3 l'Imprimerie du i

vol. i

iî9.

ÏBl SÇAV*KS,-

Jbraire prend foin de nOns aver- jue celte Leictc !uy étant bcureu- Mt tombée entre Im mains , il née par l'avis A quelquu ptrjm- îtwtii (;' dtfitti , qui ont irouvt !t, fOwwaj» }itfle , tî- fatfailtmeni ij fd wrtwVe fiM (ijj<r<e , U Itut r bauteeuf li'exctlièut tadrmts àe

CT fa.r à* fo!ides raifimiimtns ti- ^Mti fens. Ce font les paroles i Libraire: Peut-éKe le jugement

de Iny.

JT (Je rOttVMf.e eft un homme MEiCr qui s'applique à faite con-

lu Eglifeapar leurs if révère ne es. 'y penfer, il fe fait une idée af- c«a pcofànatians; il ne voit plus Sotan dans le monde ; & il en m-eur avet iet plus forirs exprçf- puiSc fournie une îmagin.ition' miremem frappée II écrit ii ui» K' iim cemmf leut hoti de Uij mè~ m itutiri d'une pâvte aititriumi.

iruU fimr It StipttMT , eenjamé ^ P WN sda ardent tr loal divin à il M unduila piui vfW payenna de iChrtsiens, avoit denoandç à no- Arimiro et' qit'ii peu/ûit , vr /fuilt ./mtimtni fur mt /hici li douloiu àpliiéf dei larma ^lu eu». Gg j f «.

r aveu de Ton indig^ d'ailleun il reconaoit fru safa^ frpfandir une cheft dt cale àufcria^ demande uni exptrimci lengue , «mal lion extraordinaire, nui Jcitnct ru» 4 dt VEcriiare cj- des Pirts ; mais il A pounant pas de fo rendre aux mît» ïcM Serviteur de Dieu qui l'inierra Le d elle in d'un premier difcon lequel l'Auteur s'était propofe de- - mer toutes Tes rellexions , eft de | t\\\t la foy des Myfleres, Ac fur-tc* prefence rcelle de Jefus-Chrifl fur i tels, cfl incompatible avec l'impi profanateurs , & que leur état pai qirent eft pire tjue ccUiy des dem

troycnt Ce c

def^ipiiûns

mblcr

et

s les fa

profanations qui fe commeiietit d Eglifes , 8c qu'applications de paffi l'Ecriture à ces profanations ; odji

Crie touE ce qu'il y a de plus la\ Prophètes contre les abominatii Gentils maîtres de Jeiiiralem , & j nant le Temple du Seigneur; ou an eux-mêmes tombez dans l'idolatrlji reprefente quelle impreflîon de crj de refpefï ont toujours îah fur lei les lieux Dieu leur donnoit ql marques de fa pi-efcnce ; & quelle. Sraysax des Anges mimes à k ri

l^d'où l'on conclut .j~....„, ùncrllr refpia pour Ui Ttm I l'Aupifi* Majifli de Ditm fi'tn n'aplui i^n'am foy mt^ tire à ta fol i CJ- qu^il "' s f»l à fa'irt fear tember t dt fmjideiiié. . _

rite à donner quelque choÂ|j| : premier drlcoure, en eai'3 «tes à répeter ou à étendrai p'il vîeni de faire, U diP J iretafianas ijui aeampagneiu. .] 'vuuioTU dei TemfUt , & qui i Ime des proranateiirs : du^ ^ M fait le fujet d'un SUR 1

drconftance , eft le grand'] U a déjà parié, la prefenee 1 Chrifl fiir les Autdî. AjjrcB | , & en avoir faii c ris , il s'aiiadie à f rimt des profanateurs des Tcm* ^ trime énorme, c 3«f J»»* 1 t dt purdet. I

eirconftance cft que ceu«: J ' frifaneni U fiiinleié de IsJ U, outragent Jefiis-Cliriftl le plus labailTé & le P^^jLm It confeqiient , lors qu'il e~^ de refpeft , & d'adoraiioi urs eft plein de fentimei^ Biir« Tur Icî hiMLiliwioï* Gs6

-p

jçi Jours

jlo SîU Je Diçu dam le S. Sainremcnt. Les Tetupîcs <on&cjrez à la grindei(rj ieu paç des ceremoiues faîr S, Wist des ttiaifem de frùre. «i SB o^re tQUs tts jours /h viûratlefacn&t 4e la chair, v au faut ff«> Ch/,Jl, Uff>élc Hofiie dlspe de m

>(. CVa la troifi^me cii'

La quami-ine cooflAe dans le iqa j»emj)lE que donnent ainfi dans Uji |jeux les profanateurs ; mauvais

* produit, dir le zélé Solitai^»

;s effets d'irréligion St d'îqi^

«eux qui les voycm, & qui cd Qfs^^

Il tînit l'explication de cctied KUiftance par cette réflexion^ ,„, ,, pcofanation des E^lifes ciaoi im 4'

jf grands crimes qui pjiiJTer- ''• —•

Z ire contre la Religion «(

I fe ,-oi

defîaftiquts, fi)jt fecu!ici\s ,

fcnc poiiK enfenible poui

vengeance , & le punir d.v

lèvcrité des loi». "

11^ eût pu ajouter que depuis pliiiîqui filets liis Ma^iAuts s'appliquent en|9| ç;, par ua orJi'e exprès du Koy, à ^^ iffi If cours de cette proFajiation. ,;a

Jj y a icy un article exprès des chiv^

le Dieu fiir les pj-i?rA0dt«iir5. No- Itaiie Qe le coxiienic fis des exeni- l'ii trouve marquez d^w l'Ecritui-e , t]ne h plupart d$s eaUimitc^ pubtl- fartiaiUerit /mO* a>VByU? trHii'Oire- tu Citl ftrnr fusv Ui hrewjtnics c ctts. ijfu la Ch'iiitni efim iommillrs

I maipn di Dieu. Ce foai les [>(o- iTi qwi peupleat les Enfurs. En pjr- sienuxuts qui enireiu Jans i'Eglife

II faiitc peu conveoable .\ h qualité , [eÙBOnes i il i'iici'je i C'clt d.tns osd des Enfèn que ces icies orgucil- ft. qui out oft pat-oiii'e en prefejife i^-Ctu-ift couionflC d'cpines , avec

le faûe de la pomye monJ,line,

f/cea de rubans ,& 4^ frifui'csjc'cft-

-~- cei tttes (Uperljes 3c ainbiiieiires

fcduiiM a une iionicufe rnidiié,

upoiat d'outii; chevelure qu'un

do vipci'cs ôc de Ter-

Beitc X^em-e cm trouve crois Re- l^icujes (ùr le même (ajet Bi l'ur ae ton. La pretniere eft, que les UfsJIcs- doivent être vivement lou- de ffs profinitiani ; h féconde, It d(}ivefi£ demander à Dieu ,nvec i Si nvee Ifli'nies Ia cOBVerCon des Si la tKoilicine ,

jOt J O V K K A L ^M

les occalÎQni ceux i^i Ibi^H avec difcretion, mais avec ai Tout cela cft fort riendu, & loui d'un 7ele cnflamc.

C'cft fur ces reflexions qu'eft ! plan qu'on donne icj d'une Ali rainie pour s'oppofct plus efficact cetie pTolânation des Eglifes. Ce inftruftions & des règles pour les net dévotes, qui reitniei dans ce (loîvenc former une efpece de Cocii

A Dieu De ptaife que nousveuil) iTiintier le crime des profanaiions . foiblir la pieicdes Chrétiens, qui : ja certainement que trop languilÈmi nous nous croyons obligez de ta en fîniiTant cet extrait, que des o comme cctuy-cy feroient plus util* croient plus modérez & plus judîc y a dans ce Livre quantité de rB ^^ifianies, mais prelquc toujours ] trop loin. L'Auteur y relevé avec me feu les petites chofcs coehihc le desi Se CCS fortes d'exageraiions , q fois puériles , font un eS^t tout ce à celuy qu'on avoit deifein de "pr Nous aurions pu rapporter bien d droits de ce caraâere ; maïs dai

voulu donner lieu aux plaifanreries i qui ne font pas alTez touchez des laens de Kdigion^ ÇeEçodant quo

ICI SçkVkNt. 7C9

ige n'ait pu à beaucoup près c qu'on pourroîc defuer. Se que .te pac-tout la déciamation , ua t trop louer la dioiuu'e des in- le* l'Auteur , Se l'ardeur du zelc i^e pour la Maifon de Cieu.

CI GutlELMtNI, PlliS. &

î Pacav. Acad. Prof. P. de San- laitm Se cooAimtioDC, ExercJia- rfîco - Medica. Accedit ciufdecn toiiaMedica adversùsEmpiricam przleAio. Edicio fecuuda. Ul- , apud Gulielmum Vande Wa- l'eft-à-dire Traiii de Phyfiqiu V nia* lauthunt U miiure o" la con- <bt Smi$ i par Dominique Gu- il, ce. Stcenjt hdiiim , nlaqiul- joint un* Difftrtatim AcademiipM w .Mtttur , fron»ncie m faiit»r de rit Mtdiàalt centre la Selle dti Em' , A Utrccbt } chez Guillaume' Waicr. 1704. in S. pa^. 146.

Uttc a ité fi bien re^u du Publfc ,, l'il n'eft pas étonnant d'en voit lultîplier les Editions. On a parle miere dans le iv. Journal de l'an--

p. 77-

aiiclié de

«rite de cet Ouvrée toute la \aC' wuft due. Cela nous dirpenfë de ^^ftr cette Acondi Edition , «vu

n'a rien de particulier que la beai pier ôc la nenecé des caraéteres ; nous contenterons d*avertir que fait imprimer à la fin un difcoi Gugiielmini , prononcé dans \\ de Padoue , ou il efl Profeflèur fophie & en Médecine; dans leqi force de prouver^ contre les Mec rement Empiriques , qu*il eft i que la Pratique de la Médecine d ne j elle n*cfl appuyée d'un Théorie; Se que celle-cy n*atteind au degré de perfeâion qui luy e ment neceffaire pour éclairer la ] elle n^cnipfunte le fccoursnon de la Phyfîque & de la Mechania auifi des Mathématiques , qui 1 fondement aiuc deux autres. On ; bien que TAuteur qui cft & bon & bon Mathématicien , n'oubli< tout ce qu'un efprit Gcometrique fournir d'avantageux pour Tctal de Ton opinion^ & pour la reiiit faux préjugez de les adverfairc

rtrtiic i^A nrtiic Anrrin^rrknc n<ie

nCdebcrr. Machematki Jacob

lïmfifll meriiilT- oradone parentali expo- kSn die xKiu. Novemb. A. co i> ccv. fi Jacobo Battiero J. U. D. Uloq. Prol'clT. P. Acceduni V.-iriorum pficcdia. C'cA-3-<lire j Oraifon fttmhrt n )aE^u» Bernoulli Prafefftfir dt Mmht- MiÂ^ci À Bali \ par M. Batticr , Dottau W Ptm, Ct' Profdfftitr à* Rk/ttari^im i a- 'iVtHwrfe! autres Piictt. A Baflc, chez iJCimiriiI di; Mecliel. 1705- in 4. page.

I^N ne trouve dam cette Oraîibn fii- r Inebre rien de conlîiicrabU , qui k/(b<< autli dans l'Eloge crue nous a- |M4imné de M. BernonTli dans le vt.

Slmt de cette .tnnce, p. né. Nous re- Ëqïëroes reulcmeni: que l'Orateur de mal eoteadu & ui^ rendu un en. de la Prefkce de VjMalyjt des lBfini~ ' hv ptiili. Monficup de l'Hôpital y parle ices lermes : Au rtfifjt rutnnoii devoir hiioup aun tumims dt Mn, BirnimllJ', fur ttt i cilUf dit mi*c frtfemmtni Pr^tifiitr \ef*muettr. Mc /«« firui fmi fiiçe» fintrs dinuvtnes , c de celles rie M. Leii- Kl CVJÎ foHr^iny je canftBi qit'îli en rt- ttaû» ttut et jM'rt kurfiaira , me ton- ^^E t«i-

»

Jo,

ml hùn ma bf

tentant lit et qu'Ut vùudriinl h &t M. fi.ini'^r s'îmigîne que parc M. de l'Hôpital avene inffnutncut ja'ii i ' ■■ Bermulli tout fin fonds di Ma, maliijue!. gj// la f'ttfatinw ei'ts llkri AnalyrEOS Quantiiaitmi Infiniit* parw tiiiilum fiiii , dit cet Orateur , Berimi fralriiius omntm fc Muthtmam* fits Itëlilii futflaniiam debert , ingtnu» fn^ rur.

Les Pièces qui accompagnent cei«, rangus de M. Batrïer , font ai <)uai'.inte'-(]uaire , tnutcs en vert, a de Grcfltics, de Lnihiei, d'Atk._ . & de FrancoirM. U feule Ville dj en it fourni ireme-deux , fani y c' dre celle! de la famille de Bernoiil a pnrmi ces Piécts une Ode ] dont nous ne rapportemni îcy _ traits qu'afîn de faire voir <]UJl L permis à tout le mondr ''" *"" ~" ■- rc des OLles. Celle

S'il eft bien vray que:tu foî^ O Mort! une nuit profonde, * Et qu'on ne vit plus au monite'J Quand on a fubî tes loi

Il n'eft pas mort BcrnouUi^J Ce Frofelleui' tant habile.

U vit encore aujourd'iiiiy, il vit avtc avantngc Jinj CCI cloquent Ouvrage ite Bjtiier 3 fait pour luy.

Il vil dans Ton nOm linti, tut va du Rhîri jurqu'au TagCj .

1 vif ce grand Perroun.tgc j

ïaiu Tes beaux Livres aulli.

dSsat n'eft-i1 pat bien r\e\i , St nV njui k iiabl« enihoufiaritio C[u[ dt(- f U fa» des autre* f tel ceux dont uu cH de tiiire dci Odc> ! L'lmtnor> it M. Bcrnoulli ne feroiitelle pat 'çmàie fui un tel ouvrage t Se le Tqc- ''~° s bonne grâce de dite :

.If l'Europe en bien des lieux [ceux qui l'ont eu pouv Maître, I vivre ce Géomètre i'cloges glorieux. Sur-tout , ccluy de Paris ivec ^clat le fait vivre: I vit aux vers de ce Livre Ju'ont produit nos beaux ETprîts.

i^UtHre Moniteur BemouUi irerc dit l^Ldoî^il pas être chaimc de la de-

„4 Jo««»»t "Ï'^S""' ,■ te ftrophe ,

Dans le tfjWoit du CcmpM 11 vil fur.wut pa* lo« '■^'' Qui remplit h" l"e» l"^ Comme il fil •10' f"'-""-

û

Jour

^<^A

mfme

les plus liero

ciset*

(jo'elle Toit née pour

le falia

Bccom

■ne pour g-agner Ica

il faut

r Toula

elle fe

deelarwa la

luy d-

Nous pourrions continuer à cet abrégé , Se il pourroic ne d'Extrait, fi Public qui pKiid lerct à la mémoire de Madame mion, ne fembloit exiger de noi tail.plus circonflancté.

Eilc vint au monde le s. de I 16Z9. Son Père Jacques Bonn< r de Rubelle^&fa mère Mat cm une excellente t que neuf ans quanc dit fa mère; & des ce temps-là c fe mortifier. Lorr^ue Madame B tante la menoit au bal, elle y p( chaîne de fer; à la Comédie^ ell lesyeuxi mais, remarque l'Autet fa tante rioit , elle Te tournoie d .xé, & rioit auflT , comme fi ell« attention au (pcAacle. Il fait lec reflexions morales à l'occal voyage de Forge qu'elle fit avec me tante qui y alla prendre Icse» f^ait aflèz, dit-il, combien Ibr reux poiu l'innocence tous < Ce rafTemblent de divers en Royaume une ir,'\\ûwde ie ^1

upez uniquement i:lu foin de leur fan- qiii fous les apparences d'une cara- nioa tbible, cachent Touvent des piC- <IM treS'Ibrte!! ; qui fe font une règle lire ctemellement enfemblc, uns &y -BC penfer à rien de fericux, une ne- Etc de Uiflèr prefqne -roui exercice de JJgion , un aevoic de s'amufcr , ic. T une occafion /ûre Se comme in- lUible de fc relâcher & de fe perdre. amfaiea en a-t-on vu qui ont l'ait là- tfiwaDc funcfle expérience t qui font moat de ces voyages fort differeos de t^'ils y éioîent allez, iS: qui en cher- lUK la famé du corps ont malheureu* meot perdu la vie de l'ame; " Ce Itit des gens qui prennent les eaux > ne îjMÉire regarda comme une digreÔIon MK) car l'Attieur ne le fait que pour fe t^ l'occafjoR de dire que ce ttii OOrtant cjue Modemoirelle de Rubelle Snfcrva non feulement la bienfeance Se 1 Tcguliuité convenables à fa vertu, nais encore toute Ja fidélité qu'elle gar- loii ailItDi's â Tes devoirs de pieté. " lU mais de Mars 164;. elle époufa Jean pis de Beauharnois Seigneur de Mira- 0, Coolèillcr au Parlement de Paris, biDurui lïx mois après ce mariage , & i fa femme grolTe de quatre moît JLl'àgede itians. Le7.Mars 164I. "" "a d'une Slle aptes iia itaviW

71» Jour»

de 46. heures. Elle eui . . peu de lemps aptes. Ce fat; i 'Auteur, qu'elle éprouva m ( ncs perfonneî regardent

fenlîblc lie toutes les afflii

belle , fes yeux turent «n àangtl gnoii même pour ù vie: tnîm] branla; la mort. Il laideur/ ment prochain ne furent pas cai troubler.

En iâ4K. elle for enlevée. & fKndtons d'amant plui volontL événement fingulier, qu'on l«n bien-aire ite confronter le redf notre Auteur avee te cfu'en dit 1 fy dans Tes Mémoires, Se afe- en lit dans les Mémoires attril d'Anagnan. Le 9. d'Août de l nous venons de marquer, Mada million pvik a 7. hcnrn du la. avec Miidame de Mii'jinîofi bc

Ew aller taire fcs dévotions au.j en. Ell« avoient à»as hat 4 Ecuyer d'iin âge avance , de .dew lêlles. A im quart (te lieue du ] lerien , vingt bontmes à .cheval relit. De--'* s'approehevent du ea abaîfTei' les niantelett. Madame mioD les chai'gca avec fân £tc ils tnireiw IVpfe a [.1 naitipour 1 couro^'es qui tenaient les manu roulât leur arrachw Wti éçw.

lios tOiK ca Uns- Cependan! I*« au.

IK Irais- M.>Jftine de Mir.imiur\ )abar irtoati i Dieu , & ik inrc en- # cri«- de waits fei fortes a xoas ^*at, qu'î'te tioic M.ld.inic Je Mî- «I ,. qu'on l'«llev«if, qu'ils .l'bffcnt ((•-«vedi'r ft Kimllle. I.e cnollb .il~ on viii^, & Itit l'itn tut d.ms I.1 Fmrt irry. La elle itnu inutil eni-.ii .^c

it fut l;l wute, eile fut h temps :i L,-iiinny

Clwif

iid.iit

tft

Ijltocs lit Sens , & qui jWu BiitTy RnL-uiin Gr.iàà . pL^i^tii- nfKC. Dm «lUG le taroflè fin cniré h cour, on en ôta Jm chevaux , ii).ii« gOM de Mfraiiiinn n'en vonlut point ndre, rcfoluc J'y fatTef In nuit. Vn ■lict de M;ilTlie s'apptocha de h yov. ,. & la pli.i li'tntrrv dans la niniiiiiii l'en voulut rion faire, Je luy dciiiati' wc ftmwte . fi t'iltoit luy qui l.i lai- )H\cvtt\ Non, M^d.iiHE , luy r^pon- liJbn lefpeiluijureiii-nt, e'cft Moii- ilo. Cornu de iSiifTy R.-itm-iu (]Mi nous Lq»« c'ctoit de voirc tonrcmc- Ijll pt>u» a rf/c eft faux , t'-<.

j2a J«u« (JAiJ

cria-i-elle , 8c vous verr Le Chevalier , par fon a & ))3r Tes difcuars obligeans, confiance à M. de Miramion. £ dans une Salle balTe , elle trot pîftolels chacgtz dont elle Te Ëkiiîl faire porier rcfiieft. On liiy a manger , qu'elle refufa avec hau fani qu'elle vouloii la mort ou L Il vint plufieurs perfonncg J'une a ue, tantôt la menacer de toutes violences , tantôt !uy fiire les i plus avantageures pour l'engagei fer M. de Bufly. Il navoit poi paru, fa furprife ctoîi grande .,< trompa luy-mcme, on l'avoit al Ceurs fois qu'un efprji doux coné tout : On ni'avoii dit que c'éiojt ton, difoit-il, & je la trouve un Te tnànira enfin. Se dès qu'elle 1 jure, s'écria-t-elle, je jure devar vivant , mon Créateur 5c le V< je ne vous époufcray jamais. L'ef le fît en prononçant ces paroles de luy ôter ce qui luy reftoit c elle tomba ptefque évanouie. Il félon l'Auteur , plm di atutranle ) félon elle, pag. 107. pius de ir» tts qu'elle n avoit mange, ce qu ave à M. de Bury qu'elle n Cette crainte , les nouvelles qu ^cj'eAt 4 lous momeni c^ue pl^ii^

s O A

{ étaient prits à foni'i de la

pour venir l'aflïcger, & l.i

Madame de Mitamiriii , ii-

rdbudre à la rendre â elle-mc-

aflùra avtcfcrnipnt, poUflu)'

! quelque nouti-îtiire ; Quand

ilèronc à mon carolTe , luy

, 6c que je fcray dedans, ie

ijjS clievaiu lurent mis , Ce

^Str davantage, elle avala

BÎs. Le caroilè fortit du Clû-

iric le chemin de Sem, elle

une trcs-dangereufe maladie.

vit en Juflice M de Buflypcn-

ns, irpitil, dii-ellc, jliny ay

vit lit Dliu. pae. lûS. Il eut

: )6 ans après dans un procci

t Meniond ^[oît Juge ; & par

de l'Auteur , il eut peniiiflion

& elle voulut bien recomman-

Ire,' Après cet enlèvement j fa

■flâ extrêmement de Ce rem;v-

ua ptn »nUt de lefairt, dit-

i8. frÂÎntt SiUe man enlevée,

>dt U peint à frendrt mm pani,

H MM refindre, je prit un Direc-

i luy apprit d'une manière e\-

I à quoy elle devoit fe diîtcrmi-

comme elle raconte clle-mcme

[49. la nuit duiSaii içjanvier., & trois heures du maûn . tunt

C

fai î o II R N A t

ifinm en rciriiite chea Hiàemo'iMSe Grii , il me Tembla (|u'oi> me donni tin coiip fur l'jpaulc aiTex fort. Je I ,, revclllay .difani I Je m'en vai's^ twyi en» c'ttoii une-Sceur ([iii iii'étoit vt FvcfiiEr, En ouvrant le« yeux , je vis M grande lumière (fjns mon lir, awBI ,, aufùit fait le Soleil , ie fui Tort :, croyant ■^u'H êwit fort lud ^ " tinc vt>l,x qui ^It au foniWe ) Se l'ittfint peint , ftfi w»ï I^^M Seigneur y ïu» Afti;<« i W -'-■^ WoW^. {/ »'W >!( i/kj M f'rf^'* ÇW. « VtHX tout I

parlai, un tm»T «'ç/î pu fi^pt ,i tmy, (V vfHX ^Ht tMfiU Unni\ ft tii r'çffitffi jwf f «Mf fwy , J é;»«>i.v , (j" t'y mon iPMtfi, -— i'iiri..., je m* |*!tfty II genoux II l'fldony piçH Si fi jnJrei'lepr4)' »' ,, eoofoleo & fortifia*, M me ftflt ,, prdio p faim vaeu de thafteié,! icmbli qu'flfl fflt p^pondoit i ^tfL ,. A erlny fui tf tfv4mi ff 0Hf ji If M fihm fUSi 4U itHi (f ^Hl l'ffi pitffi. fromlii (If le dlff i «utn-iëtls Itlifril fo paCs, dent )e flii Ceri fiirprlft. n ce qui le trovftli qu'il <w>lt IrAnslM fc comme- t'emlK tome j>l»lf)t A* m penf^e, |i mr lev«y pour remsrtlfra & ftlfe mon owifcni tnA Iww

1. Sîi

r*î

e recouch.ty, mail je ne Le lendemain jVtoii àaat itd pour Dicir, ayanipelneà a ce qui s'cioic palTclanuiti i'avoh ne à me refoadre de le dire, je ne [ày pai de le déclarer à mon DJrec- <iui ne douca pas que ce ne fiit E Rt écrire ce qui s'croii paf^ l>coafiilta M. Vincent, & il fùc que je fcrois voeu de chaftet^ , fle lis le ï. de Février fiuvant. " ^ devolia donc lauie entière au , Se ta vie ne fut J.int U «nch.Vinemem de prandei en- M>ur le Talut du prui.-h:iiii. Elle k prefîjne routes les- bonnes ceii- ■nies qut fe font fniies de (on ^" ontribué Su de foins» 1 foutenir les anciens éta- , & en a fonnii un alTcz

Kmarquc dans l'Hôtel- Dieu , que "' ( éioient confondus avec les , elle fit établir une Salle ■'pour eux. £n 1660. elle reti- k viogi-huit pauvre» lUligieufes re» de Picartiie , & le* nourrit fe mois à Tes difpens. On doit à. "(à fes liberalitez le Refuge 9c iâinte Pélagie, En i66\. B. Comnma3»té de dua^ef t\- H 11 } Vw ,

kx , qu''elle unit cnfuîte de (aintc Cenevicvci Ces i naurez n'en tàifant plus qu'ai lut élui.- Supcrïeure. Les prifl voir» des Fillcf de £iinte Gen d'cnftîgner graraitcoicnt les Fi mer des MairreiTes (l'£i.-ole pou

oilTe, de faire des ornemens

glifes de la c

8c d'i c des Penlionflires. l'Oraifon deux fois par jour , i femble le petit Office de U làii fre4|ucnieLit leur FaroilTe , & les Savnremens. Madatne de Mil donna d'abord foixante niiile fonder douze places, foiihaitat rite égal les Pilles de qualité fu ries ; mais à condition de coi jours le même InftJiHt i donni tondaiion à l'Hôpital General, les Filles vouluflèni un gour ie i67j. elle alh palier deux ma pendant la maladie contagieufe lia avec elle des Chirurgical « grifes. Ses foins, fes ex'Roftatic argent ne furent point épargne; te occalïon; elle avoir attcntioi malades, 3c prjDci paiement &■ des Troupes : Ils expofent te leur vît pour nous . &\fia

DES SÇAVANS. 725

Sonirs grîlès -y travaillez , mes Sœurs , à la confèrver , nous y avons toutes intc< rcc.

Cinq ans après , en rentrant un joui: chez elle , elle entendît fur le Port de la Tournelle des filles qui parloient avec fort peu de modeftie , & qui joiioient avec écs earçons d*une manière à faire tout craindre. L'idée du crime prochain, 5c le fcandale public la frappèrent ^ elle en fît appeller quelques-unes , & leur demanda ce qu'elles faifoient toute la journée > £U Je connut par leurs réponfcs, que rinutili- & le manque d'éducation les pourroii imer dans le defbrdre. £lle leur propofa de travailler ôc de gagner leur vie; elles acceptèrent le parti j clic fît loiicr une cluLmbre, & enfliite une mni(cn voillne, & y établit des Maitrellès pour les inOrui- re> La même année Madame de Mira- fliion fîit eliie Dire£^rice des Filles de la Providence , dcfquelles elle a eu foin ju!-

3tt'à (a mort. A la prière de M. rtvcquc 'Angers, elle fit en 1680. un voyage à la Flèche, & y remit la paix dans une Coin- munauté de Filles, pleines y dit TAutcur, d'un zele indifcret ôc mal réglé.

Voyant en 168). que le Père le Valois fàifoit faire des retraites publiques dans la Maifon du Noviciat des Jefuites , elle le fcntit tout à coup preifée d'exercer, s'il fc pouvoir j dans h fiennc la mauc cVv;v-

Hh 4, \v

it ûùa aiare penaanc trois » _ _ demeura. Mai» ce fiit ea .adé ou Dieu fembla vouloir a Tr4i>ce par la famine & par les i qu'elle ruloubla foa zde foor Ie< Elle fui caiife quron fit v:enir uim ptoiii^icufo tic rii, que la Itoy OLi qui fe veadoit â fort bon nui nuellement à l'Hô

lie fix mille 014 •uze perfonnei engagea M. d Fieiiiier Piufideiit , a i^ire ouvrj (al de S. Lou'u i elle prépara o Ibn , on y iranrpoiia un grand m malades , Se les aucrei (Ureot De deux jours l'un , elle faifoh f. elle fix mille potages pour les .bonteiu de ù ParoiCe. L'ana^Q die trouva le oioyeu de nourrir

si^Av \ K s. T^r-

tMiramion avoir Je grande^ > famitkarion des Frccrcs. fitovent coairiftcc, dit l'Aiv- Ivoîr qm!k|ues-iins oubliant lie leur uraâ'eTe , s'abandon- lesHu i>«if>le, & charger le le fcandaTe ; elle prouofoic W Bwifcn l'on reirfermir- 'm «vertiSemens ■ables' de corriger

■wfj follkiier leurs affai- «'■ils tàflcni logez Bt rraiirriï rhii , & TOUS enrerable , ClHS

dans les Auberge) avec dev lofriBon différente, 3c dont H «emples font capables de- Ir, Enfin, ollc propofoit de ^MaifoH pour les Ecclefialli- âge & teitavail ont mis hors Midrerervi«àrE'i!ire, ^lant At de Toul^i^er la vieilkire de ne épuift leuM fi>Kes en trj- 1a vigne- du Seigneur. Ces

[grandes. St. dignes J'clle.

nltiiries depuis a M. le Car- oatiles Archevêque de PJris, f|a exécute une partie. " Madame de Mirainion s'o««- te qxù reijarJoft te i*roe\wm , ,

J O O B. M A L

elle n'en ^toît p3! moins atcentirei pre perfeiiion. Divetfes iofîrmitq Cïient ia patience. Elle a eu un ca l'ein depuis Tige de e6 ansjuTqM'Bi & pendant i6 aos elle a ^té iacoi d'un vomiflèraeot , dont elle fa d-une tnnniere miiaaileure. M. Fl Direfteuc luy avoit prédit miradj ans avant que de mourir. ,,11 mol notre Auteur, le i6. Janvier id le Ht ouvrir, & comme elle tfi cœur entre (es mains , die W da , ( elle le croyoit devant 0 j, prier le Seigneur d'accomplir ftl en elle. Le jour même elle (i de fon vomilTement. j

Madame de Miramion l'MwlIt tout à bien é!ever.fa fille. Elle laj l'âge de fepi ans & demy aux F^ Vifîtaiion de la rue Taint AotoinA fongea à luy apprendre de boni tout ce cju'une Chrétienne doit'l j, Mademoifelle de Miramion (br) fois la Temaîne. Elle apprenoii j, fer non pas pour s*en fetvïr i AlTemblccs oii la venu n'eft pM lùreté, mais feulement, pour ayi ne grâce. Elle crut pourtant pa ' I une feule fois, ' ce nue c'^toît & lu; népris 5c le degouc d'un i_ I Ji frivole & ti liaiigeteux.'

bien pouvoir rapporter lus au- ilariKx «difianies de l'cdiicjiïuii Jiieufc & prudente mcred^jniia À }Ui nKriioit tome ù ten^liell'e; Ut im^'é que nous en ayons , ater d'inviier les Leâeurs à s'en un le Livre même. Mndemoi- iramion fut mariée à l'.ige de Ds à M. de Nemond M.iiire des re^u en /urvmnM de la Cha(- iidcnt à Mortier , 5e les pavi- iDt en cette occalion mille luuis

îene maladie de Madame de Mi- nmeafa Je ig. Mars iûg6. Son M remèdes Ja firent beaucoup U. Helvetius dit (|uaure ioiirs a- irt, qu'elle n'en pouvoii pas re- lie voulut lu^ donner a.Licua re- Carrelte hazaida les liens , qiiî :tks. En prenant )e quinquina . tiiaïu-bicr limttiqite , hier lit foi- iÊft^ (' ijuinqmna , ils font ce HMLElle eut touioui-s l'«rpnt

7 5^ jv'UA.cuAa*

efl à mes Filles. Elle mourut ^ o me on parle îcy , le moment de ration éternelle arriva pour elle j Mars à midy & demi. Ses paupi baillèrent d'elles-mêmes , rcmarc bouche demeura fermée > & a de la pâleur de ki mort, il fe rép fbn- vif^e une ferenité qui femblo dre de (on bonheur éternel. Son i qu'on voit icy tout au long , d de marques, de Hi pieté Ôc de té. £n le finifllànt^ elle donne à une preuve tres-fînguliere de con d'amitié. ,, Je renonce à toa y, Teflamens & dernières volont 3, elle , deOrant que ce foit celu j^ ait lieu ) ôc je me offerte à yy chofes à ma chère fille , ma voh 3, lajienney je fçay qu'elle m^aime. 5, Couhron , ç-rc, **

II paroit dans TApprobation & Privilège de ce Livre, que c'eft bc de Choify qui Ta compofe. dans rAvertiiïèment, qu*il a fuivi

«.

i le propofte, e nTpafie,

aluircrilK, nti «rfodi

Ij o a' Prcncip", Titol.iti,

, MiniDrî diStaia, Nobi-

1 1 , Caidinali . Arcivefco-

Abbaii . RcHgiofi d'Ogiii

rnc, Acadenife, L*t:erari,

, Citiadini, Prcnripefle, Da-

Monache , St altre Perfonc, che

l^ei'meiie che (iano piibli-

> Amllertiamiï apprcfib Georgîo

C'eft-à-dirc : Lertns àt

rl-aii, icriiei À dhirfes pcrfon-

\e eeUti m'il m a rtfùcs, pendant

t de fiujiairi atiniei. A Amfter-

Kz Gwrge G.illet, i/di. 2. Vol.

I.V0L pagg. -590. II. Vol. pagg.

f deux Volumes font un Refu«il I' Lettres que M. Lcti a éeiiies s dans l'tfpace de ti-cnte- i-dire, depuiî ifiijo, iii(l ttitigQi Elles ne Tont pas tndj't<nes lire- lues» & l'on y trouve cjudques fnils "ruliers, qui qnoy qii'alTEz peu impor- - i^avoir , ne iaiiTenc pas de faire Ifthoaunes aiment le dcniV, Se Hh7 tttî.

73^

J o a w H »

fui-tout ils aiment ceiuy dut/ ce i]u'clle£ roui pour l'ordinaire naturelle de notre manière de de nos reniinieiu.. Par exai ccUes-q' Mr. Leii inoatre tout 2c tome b recherelTc <le ToneTpr toui pefaminenc , St. femble, mais imaginé qu'on pût adou manières fanes Si polies, ce 91J a île trop aullere. Une Lettri 1res il fait des réprimandes en ell. une preuve bien claire. 1 tre par des vives raifoni tous tons, dont M, Spon luy avoît ( lîncere, en luy deoundant fes < fur cet article Mr. Leti ne rcpt tout. Son (lyle eft diffus, 9c I f!é. Se dans Jes loiiangcs qu'il Soleil & les Etoiles entrent fou' M. Leti decl.tre dans fon Avert Leâcui', cjii'il publie ces Lettri

E vendre aux bomnies de quel ;s pcrfonnes d'un rang fuperii aux gens de Lettres. Commei tes niellent de l'enjouement d: iDcrce qu'ils ont enfemblc, & ils traitent avec les Dames, met fous les yeux de tout le irJi-grand nombre de Lettres 1 écrites, & qui luy appanienm parce qu'on les luy a envoya de prévenir le reproche qu'tt"*

[^'<m

Kife au bazaril, qui décide d Il fate piofefllon enfuite de : rien qui demande un fecret iinnt qu'on aurait mauvaife gra- licaner iur des bagatelles; parce , tk minimis non rmat frttor. fans doute, au rang des baga* lefquelles il ne veui pas qu'on , la Lettre d'un Itcligieiw d luy confioît fes dt-plaîCrs , & li ■1 metliloit de fe retirer à Gcne djgieux le conjure par le plus facré, que s'il Ir aanf ce deÎTeitf, au moins il un (ècret inviolable. Si te bon lemeurc dans Ton Couvent, Se Dfore au monde, il aui'a pu re- lÂ^itaprimée dans ce Recueil ■ÉjW Tome.

/ O tf K H i. OH

^fimCe de Mr. Le»' cooiiaK^^^ vis de Ion changement, nirf^H naivc de Ci jeunet, qui i)C^| pas plus de plailir aux Cal^H

qui parait ua iràï-raint & irrfj^ La m^oie Letirc de M. Letî eft aSt par l'apologie qu'il'y fait de G< par un long dénoaibrement des ' conlîderablcs , qui <lep|)it ii^d dix Calvinifme s'y (bntreilrt^H un Malpighi Itiy ayant 'écrie ^H fujec que l'Evcque d'A<jua|M^| rcfut une Réponfe qui marq^^

rien écouter fur fon clrangement. La première Leriie & la neur (ingulieres, en ce que bien qu'c allez longues l'une Se l'aud'e, on ve pas une feule tais la Lettre R qu'Alcibiade à qui Arillophane ' lun parler gras, en eût prononce ne tous les mots. M. Lcii avoir fti ne de Comédie fans y admettre tre; & c'eft pour répondre à" _ _..- __ .^ i'iitonneme^H

> i A V

7ii

alWl'Odvïfte, ,

: de l'OJytTce toui Ici Jî^ma.

^ ,niziraie & b treizième Leicrei, 9 pr M. Frédéric Dona , font pLeiaei ederdict curi«iircs touchant le titra de pive, donc il efl aulïï pai'l^ dan* U )s. & louchattt 11 noblelTe de U HB de Doni, On y voit c|u'anciea- fem de mcme que Maitgtavc voubît ^DUTCi'neur d'une £i'oiiiiere , Cctnti nni i L.mdgrave ,, Gouverneur 4e H^et, Cemci Prtv'mcUhs; ainlî le mot MOrave (îgnilîoit Gouverneur d'une pUiIIér ivec ce qui en d^pendoit , C«- iCij!c»iu(. D-ins la fuite des-iempi. Mjl pas aitaclic à ce mot une idée fi K Car en Bolieme la dignité deBur- Aill grande ; celuy qui en cA revicu EPfUd que par la iiioii , & iL fait dans Ayauine l'oitice de Viceroy. Dans I2 Wj le Burci'ave ell un des quatre, qui Jlwënce du Prince font chargez du iTRncmeni de l'Etat. En Gueidrcs, le pave de Nimegue eft le Prefident des '■de 1j Province. Dans d'autres lieux , be eft bciucoup moins confiderablej If let bords du Rhin , l'Elciteur Pala- iotine le litre de Burgrave à un ilm- ûomiB de l'Empire. Ce titre eft mc- â tel point , que le Concierge i Seisncur , auilî-bica t^^e lu

J«gt» lâbaliernc!, fe notnmeA^

Maia pour avoir une connoiflânt de ceux ciuî font Burgraves par le la naitTance, il faut remonter ' '"

de l'Empire. On y trouve vingt de Margraves, tous Princes. Lr graves St les Burgraves y font d en deux clafTes; l'une de PrfncM, trc de Comtes. Cinq Familles i graves, Bc quatre de Burgi de Prince. Nous voudno duiic icy tout ce Mémoire toucha gnitcz d'Allemagiie , 3u(H-bien w regarde l'ancienneté des Comic» 1 de Dona, mais comme cela n'eft fible, parce que ce Hemoirt, qn' même un Extrait . eft déjà ail) nous Venvoyoni le LcÛcur au I. me. Cecy peut fuffiic poiff luy^ ner l'idée, 8c pour réveiller co

La vingt-cjuatriéme Lettre, BE vantes jufqu'a la trentième, ne fl éclairciffêment touchant la vie d & de Giiillaume Farel. L'Auteur ' vin beaucoup au delîûs de LutI pour le f^avoir, foii pour avoir i livré à la violence de fes paflîoiij fin pour le zèle de ia Keformatid

Trois Lettres de M, Letî ad Du vinazzo Ambafladeur d'Efpagne ' contiennent une ipatvie des watstu

S^ A V ^ N s. 7Î7

à Genève , pour les affaire* lil en France. La politeflè erlc ée M. Leti , i^ui ta bcau- t Dame fiiffoit abandonner fes l nis-propre à dîvemi' les per- ftiai KMchées du ridicule, t voir il U page Î99- "" Dif- tattcé par M. Leii dans le Con- 0 Vingi cinq à Genève , l'oniicmc invter de l'année 1675. c'efl un re- iment pour le droit de Bouracoifie Il îiiy avoir accorde; & ce DiSours, htnteur envoyé au Dofteur Canava â KM, remplit huit Lettres , dont cha- t Sa motni le mérite de !a brièveté . U Dilcours n'a' pas ; car l'An la matière, il remonte jufque kfU'té la plus reculée; il emre nans ail de toutes les nouvelles Republi- f fit <jue ne dit-il pns de Genève ï K Dame ayant lii Ton Livre, intitulé Sfgnantt y &c n'y ayant pas trouve

^K Lettres, la Signora Elena Coi--

^^0Lcii répond par des expreflîons BVemphalë touchani les vertus & V<tc cette fille illuftre, & promet de inuier irae place honorable dam Ton e Tome, qiii va, dit-il, parokre

s dans

i aSi* pour in

\k

731 J 0 V K H A L

LtitKi tic M. Lcti , donc le tien be. Moui nt devons pai cccsm tre l'cloge de l'Auteur, <)U( l^.lji fou founïi ,eti\i à la tëieau (c font deux Ve» Latins d'w

a luy leuC comporé autant àt^i faut d'»auées pour faûe ua Ceci

Hée Lâli faciès, i^uot ftclum l

S^im filuin dUas lot ptftr'ijft Au fujet de toui ces Livres, < conte dans une de Tes Lettre», d'aueniton, f^avaii' que Madan j-'hine luy ayant dcrasodi fi toi avoit éctit dans la Vie de SjkI vei'itable. Ta iréponfe avoîc iti , chofe bien inia^in^e, quoy q failoÎE beaucoup plus de plail j.'^eïlti rjuand clic n'éioît pas u un beau iour.

Ulkici Udberi SitpremK W\Ç\ ria; Ex-Senatotî , PrxlefUonui ïilis Tomi ires, iecundtW Ir & Digella juftiniani, ex pria trina: vêler ïs âc humanioiis at GuU adiempeiatir & juxti pan bris reinim apud friHos itoviie rum cNcmplLs iiluftinw. Ed ai, Fraiiemistse , ex. Of^citu

1701. - O'eft-à-dire : Lifmi an '•wl , iMfit} tn tmi VolHtaf! , /U!. wdn dti mftitinti rj- du D:iiftr , 4 prinAfts de U Jm-i/firiiilfn^e hk. y meitrne, & etniii Âe ptnjiiutj ns de LtCmr Siuveratnc dt Frifc, I. tllrfc ■Hiibci' anden Sena.'mr Ji tur, Sfeondt Fdttim, A Fr.me.

l'Imprimei-ie de l,eonavd Hvtkk,

kffèlfl ie l'AuteXF , fi on en etolt 'PfêfàM , eft de MpT'ffftniBi' en ngé touç le DrMt Civil ax.v jeu. Il ipil il en ^ fait Aes leçons pi> loi l'UniyeiiliK de Iranequci'. \\ l'Ouvrage pn «ois vqluiness un <lfii|tttutea , cjul cft le Taitl <^ui p^ : d^tix |)Dut le Dî»eAe, quJ r^ irv n*t'4hHPnMî- !' éortw 4'»-

1$ plHi »fft ds (OU' ïïlvrei h) Biitf DTopifl par Eon(Vt|iicnt il W prpniiMs iWgpnw f]Hi donni

IPWBW |»M rHiftP(« (lu Ptolf

M ffpwifqit» qm JitftIn'fB rft»

ttmit dt Ibn rtgnp, nvslf don- ftjtf p<ï ffa trauvo|«ni riuna<f^et

CoBftitiUJBd" Je flïïjEôiro , d'Hpr. If <ll TbfoHoO i m<ili qu'avsnt t phOniH AegUgeastt dant ta

-,o J o u » « ,

Recueil, il Tclblut de faire t coDifitation générale i dence Romaine. H < lloii 3 Tribonien Ton Cham Gt pour cela feize JurifcoBl liabiki'> lefquels reduiCrea, corps, fous le nom de Digj belles décilions répandues a lu deux mille Volum. ' confultes} c'cft ce qui fait i première partie du Droit F cet Ouvrage fut achevé, iTn un nouveau Code t Il eft compolï de . , fjus le titre de Code Juftini«| féconde partie du Droit ccrj fit rédiger en (juatre Livreii du même Droit; i Enfin,

par fes ordres,' ' )ns faites pendar ! fon r^ne. C'el nouvelles Conftitutions que 6 heureurcment le grand Ouvrage Romaines, cjui des leur naiââac autre lorcc que celle qu'elles tir lei-mêmcs , Te répandùent pn tout , & érent plus d'hoiu mains que leurs conquêtes. Celte première idée eA 1;

du Livre que nous puîflîotl

ky. Le refte

de compilé [ les Conftiiutii

s Ç A V A N s. 74,

Se pi'ccife des (|uati-e Livres des In* i i S( comme l'Auteur fait unique- l'ordre des liires , t'cft aflèz faire litre (oB Ouvrage , après tant d'au- ont paru fur le méine fulei, que LOdiquer ic) le plan & le dellcin.

j iJ» Psili , BU Ifi viriiablc! Dcva- . ' Par R. P. B, LE M A i T K fi , ât

t—jOffegnic de ^t/M St^liéme Edition.

(Saris ciiez ]. Colombai, rue S. Jac- , au Pélican. 1706. in 12. pagg.

k]i tcBuve dans ce petit Ouvrage les mmaximes de la perfeftion Chte- ^ lîenne , & tout ce qui peut fervir iittlqiies de dévotion pendant tous ta de !"annce, félon Tordre des Of- JM l'Eglife; c'eft (e qui en a rendu jsfi familier, 3c ce qui a obligé le Li- V s doaner cette dernière Edition.

™1 ïtlin""" ' 1 » i Ai»'^

1 tCùtnr aa'i

t aft de neuve s fenvt

■^ que loi'l

4f«c trop (ôuveni que i^licI- e leâure diflijiem cciie " l'on ne trouve rizn que ujt Livre doui le liire d «pil ne fût cAoj/ï avei nage de M.Nicolai ctl d km kIc le Jiiy a Tnit bd on Ml ion self, I Te donne pas toujours 1 [de longues i-eflexiDfl . Pei» quclqucrois Tort tttilés [étend (lUe la ronduiic d kns étoit diffcieiyc de Dort aux diofes fiâtes, cp EChKiicns BOUj voyoienfcl

tiM propa(ition, qui (enm-J 1er le ddTeîn de l'Auicuiy J ■en prouvée dans ce ~ ' t as contraire <]ue n leque Ik Anciens avoicndJ ttj fie que lu Anciens obig f les couiumesquc l'onafoml pnclier. A l'égard des ma-i^ tics, elles funi les mC-m«s,.7

g rames & k; roil>telI'cs. - ' paiagé ca i^. chaphte!

T44

i i' '

licTi imitent dtftU a dont iMChreiicns da cinq mnitfrt'

fonduilbicni dam leur) Affenbté* sUurcs. li cft (Kirlédani les cinq dtl fuJvaiiK, de l'ai'dcur c|iie l«s Chi'eiie cinq p»cniicrsiïeclesavoient |K)iir 1»{ X.C9 Tiires des SKitm cii3}>iim ian bregc I àe l'amour de la psix / de I fonce des erreurs, du rcfpeâ pour Ii

rs, de h made&ie dans les Egtij la foumiflion à l'égard dus iAap&a.

Vifite des malades & des prtKini)i<

lunône.de i*liorpitalité,des fiiiMa des ieûnes, des mariages, des UaU la fuite des fpeâadcs.

La première remarfiue cheïjîtf « les anciens Chre^ens cJiantoiejit dwt mes , fc c]ue S. Chvyfolloine don ^iiniJs éloges au cliam des preaume rapporte au long tes paOages d Après cela, on obferve qu'au tt Paul, ceux qui poflèdoient le d( gués dans l'Eglife de C oit n the , chai far oflentaiion tes Pfeaunies en u eue inconnue aux autres Fidcleg , PApôtre n'approuva point. PIuAmii liens ne lailiènc pasde tomber at^oi «lans ta incm« faute, ajouce-t-On; il I lent tjufmedi cjmimnculas en une Uni connue au peuple; ils permettenc aux femmes de chanter. Cette < tffï /tiivJc d'un ç^ge d'IUdgfe i

t mais que plufieurs Dcrfon-

" rlâ ocvafion Je pediw, il

à |iropcu d'aboHr miiû^

r remarque en l'econd lieu,

FtChreiicns liroicTtt J.tiis le»

W -des Proplieies ; & a eeitc

_ Mie des Syn.igojues, parce

Itia mtme <lioft/on lu en-

NfM i.VK nos E^Ufts.

t («n>sr(;ue ell que le« prc-

I Adniiiiifti'oicnr t'Eucharif-

, U' GonlîrmKton dant Ici;

Jit'on y confrïoîc aiiili le Sa- 'Ot^te. La même diofe (c hUt lont ks lArervations de M. I le premier fiecie. Ad (ccond > loignît A la Icâure des fainis tes Ouvragts des Haramcs il- "Eglife. On toinmença auâî ; Antiennes. Pour le fan fl , dit notrp Auteur, ('tnlifc

llans <e t«iips-cy les orgues chan- tie nous, les lUyatw le font it eniendre que les languei^ c pounani mieux louei Dieu i^Mgues, qu'avec des innru-

,46 J u L. R M * L

fîcdci m3ii on ae Uil^'e pas de «wjti Tvr L^ue la fouiuiae d'cxcomounicT k p.iflÎ! de la &yn.igoguc daxu l'Eglîre. avoit <lc3 cKoiBimu liiez L|ui civient H iHCHt pvivez de la pamcipation 4i| C tle JeTiu-Cltiilliilycn avuii a»i omttfl

Sî*

747

Quanodïciii I Millenafres, Se de (|uel(^i]eK iqat*. On ne devinerait pas ! qu'il veut CDncIttre de rettC tenmoB, {itr-tout celle des cireurs MATCioniici. AlTur^ment le« premiers rieos ne les ont janists talcicrs, 6c ( JMnais regarde (ommc leurs fretet gepi qui rt|ettoient l'ancian Tefta- :, <iui prcferoi^m le ferpent a Dieu-, ù ne doutoient ni du falut des Habù ideSodome, ni de la damnaiioa des bnlteï de l'Ancienne Lov. owe Auteur cft aSex diffus fiir U ma-

II p.é

les

tf en difanc à Adiiin; Vous é Se ÏOUï retournerez en terre Si on lerroii pas les tarpi des dctiims, ils yidroîent Ij ^roye Jeï animaux, au it fc convenir en terre félon le prc I divin. Cetie remari^uo cft belle, trvdtiun qui ûiii tie l'ell pas moidf. 'obieâe , que les cadavres entei'rez louioui's la ttourriture des animaux, is ferpcns & les vrrs les mangent.

^ rc|iond ,

.. Qu'e

très-

pe*i (

a FoSbycu

I de fon.pava Cut i

arrklc, 11 nous avertit qu'il av«c (jusli^ives anciens N.mtratiAi )'c[)îne ou 1.1 mocle de l'épine * <bati-ii: en fcrpeni ^ Se qiie i*!! aâri leacônite t^ucli^ite Arpent àtmr d'an mort, il eft d'avis aa'oa it ce ferpent j; eft venu d'.iilleiira.' i te Iny paroit fi formelle rurlochl de roiit le corps liniiiiiin en terre,* )Btte fani balancer le fenitiiMlnt i bit» , 6c celuy de qudqnM ArJ pïctendeni qu'un cemiinot Te coirf & eniier d.im la trrrc. bs-IUM cent cet os tout -lu haut i'iipint & les autret tout nu b^i. .

t'ne des princip.iles cliofes qui cet Ouvrage reeonirnandable.e'efti bre des citations. M. Nieolaï y < varie <ân propre compte, cent don ges de l'Ecriture, dcptus de uottj

ntmar^uM hijhriqntt c? CrhtiptN ,fi un Vaytip ffi»lis tu tulLmdé " mi 1704. cemtnaru Its r-"""

t^ Stlifien àt Cnrniâit, _.

-vitr', jtHrrithe, Bohtm,' Siixf Eliètarim tU Rhin, *vn une R«i tUjjrren! tjuif/iriagnr imjanriPhÈi lh»liquts Romd'.m lians lu Pjryt-hU inii. A Cologne c^ieeJacqunW 17OJ. I. Vol. pagg. 21^. V\.VoVt)<

y

: fcnx't pd4 ftljifir à l'Auteut,

on |iieï<^"i ■it: Coa Livre, coni-

■■ 1^ mgtx liiy-inciiie

]i^'jp«rs ULir d'Au-

:cnd pas liiire un

l'.ii' la lienOGi mais

r (iicrliiiies cwrieiut cjui ne

. j^nt de b lecïuire de beau-

. r^z. Ce fcnûniem cft plus

Ij " fuite Jppreudfa s'if cil

'£c»ileax Vo!ume( <]ui pnrcigeni le Li- t, {<int campofez de treize L-tirc», particulnritcz d'un Voyage Venire, continué pair l'AIIe-

r, 0c termina aux Payi-bss. piemiero ILcmaïqne que ùh notre inr-iii L"r(l LiiTlI le diwraûna fans Kircfl c|ue, dit-il, .'a/JdlHWf, n^afus !'fUa-ifi. Ln^ucT- .. .. .i.<^!, le Et rcfOLidrc tiic fj.li- Ic-clicmin le-{)l(H .^ parla C.irniole &_bCa- iL le pii-ii de .»■embltquel■ .' .fitoy (]ii'il avotM que le .. long ni ' danç^ereuK , il ne

urvVoyage qu'il pculvoir

C il ne peut l'emptciici

dltev ua Ancien, ^s »i fcr(ii4-

I

-O ] «, O I

£ira l-m }»i à hoirunt i fM M /wf perfu-tiier d'uiltr Jttr

On ne dccouvi'c dans lonc «C^ b «iile •i'jl^ititii , dcpoAta d'une pants (l«s fbrcc» aavala main», 2c linneure de pluïpar fl «-he 3c lés Conciles; maïi radu^ li'liuyif'ic les ^rnin d'AiribtIl l'c iiiiiere. jiifrjtiet-là qu'elle n' <lue par de iîmpl» perchcurt. i «he* n'y font plus Icitf tefidtfT dant le litre de Patriarchat y

lequel l'Empereur Se la RcpuMiq nife font convenus i'y non -' vemcni : mais le Patiiarclie _ "emier par V 1 République ufa ijroii de ROUI i liât io n , &cJepi le fecret d'en fruftrec l*£mp( voye artîBcicure des Coadjuiorc Cives qui empcclienc loujours tt' du Bénéfice. L'Auieur ne gara vérité de ce tiiir, il le cite âir d'autrui.

I.a première Ville il abi Tritfl», petite Ville inariliine,.p le fonds d'un Golphc qoi porte De il pal& à Luiriitiu ou £ pitale de la Cainiole, diuée i viere qui fournit les plus bellei de Jiuroj-'C i il n'en fiuAmit

f. peur mcrwci avec leur» ferresb d'un Itotnmc. Ceiic Ville a ua jStA^m de l'Arclievéthc de iilx- |tw> Oupiire tompoCide ùxC\xx- lui ae fikbUfifnt tjiie du mena H nombre de Cnres^ t^u'on a af- # cnirciien , St i^u'ils font dcf^ ^)es Vicaires aufqueU ili laiflènt K du rctributioDs. L'Auicur nous X endroit , d'une ef]iuv«c]iie |( Ibn propre à rdiaitir la perfon- '1 adrelTe fa Leiire, II dûauefui- ottunc font les Curez Je <ioir- X <(e Fr/Jff 3U1 Eglifcs ctui (bat ItpendAïue > l'Ëvcque de I-ubiane "^tidé tin Curé s'il avuit une e Curé qui cioii un petit Il hUoc, & qui ayant une ran- B uavate , refTembloit plutôt à un _ _. nEccleiîaftiilue, rcpondileii , c)(i'Jl 4vaii but Filles îous Ht Curé. «;de Cura [«aivoii être pris fonr foin, ^KKir Pereljfi,- Le Voyageur tjui ne |Erint dans ce vieilUrd les apparen- ^^Kulcllnlliauff t le crut efT^dive- ^Kde buit filles. Se jugeant J*i eut l^poi'tioo par ceUty du perc . il le iSit ttei-ferieufcmeiit d'avoir en cet i tau de tilles à pourvoir. pKonte au même en^lroit une ninnic- " îulierc de punir le vite parîiii a campagne. Nous Mons be-

P^à fupplicier '„ qui foni coi

f bras de deux pcrfcmneB; <<■]

•licier les hommes 89M

r convarnn» d'avo^B

c l'honnStei* -, 8t coiirfM

-vus de fcmbbbles tauict.'^H couiiime de commeiire eir p témoins , on m'alffaiî qtitl j, rien de pim facile que cette j, te, &(!u'iIn'enéc!Taporr auciie fiereié deî Villageois étant (TaHI ,, refervée à pnbRer ' ,, plus maligti pas tout, lescoup.ibles plemeflt mis aux crps , Se ej [ours Je Eètcs à la vîie de toi de qui vient i !a Me[Tè; ma il! font ires-bien fbiietiez, l'I ; la femme en même temps , ps

les obfefver

DES S Ç A V A \ s. ;♦>;

9, une fois paru fur ce vilain tlicntrc, troii- ,, Toient encore aprcs cela a fe marier, & y. Ton m'allùra qu'il écuit de ce$ chati- ,r mens comme des nouvelles dunt on par- le pendant trois fours , & quVnruire on 9, met en oubli , les femmes nuriccs en >, étant quittes pour ediiyer quelques rc 9, proches de leurs maris, & les lilles do leurs pères & mères. Enfuitc de quo\ y, chacun continuoit à vivre ôc a iairefùn métier comme auparavant.

L* Auteur quitte Lubiane pour aller à Sahzh9ur^, LEulife de cette ville fait \.\ principale beauté. £llc ell baiic fur lenio délie de S. Pierre de Rome , 6c en a rou tes les proportions. Le Chapitre cil un de

Ï^lus nobles de l*AUcmagnej il ell coni^o e de 24 Chanoines , qui pour être rcii: doivent faire preuve de huit quartiers: ù\ a aaflî une Univerfîtc qui clt fous \:i con- dnkedes Bénédictins, & unOrJre deCi.c- Talerie » qu'on appelle l'Ordre de r,. llii- pert. Cet Ordre a ete inftirué par iArcIio vcque d'auiourdMuii en laveur de ceux i-i:: le (ont diAiru^uez dans le fcrvice de VV\\\~ pcrciir. La Croix de 1 Ordre cil d'vjr , t'inail Ice de violet, avec une niedaiiîe do S. Rr. pert au milieu ; elle tient à un cordon ■];:" eft aufîi d\\n ruban violet. L'Auteur xu\': cet article en nous apprenant que parmi le-? wns de la campai;nc les hoiilpcs i>nt jrcf' que tous deç clupcâiix \'c\\\s ou Si^v.s , îis.

J '> o .

ipereur, 8c IVIoge de <^c*^^|

Ht. Cei Ariictc c)ui cil ij^ fa ftelaiian , fera le plu* cas

Extrait i parn: que tur dt»

le importance « il vaiii mieux

an Livie, que d'en dvmcr

irlàites. L'Aiiieiu fe

l'on incliiiatii

pourt J'ay bien vu (ou«e«MfÉ croches a diverfcs boutiques ï les de vers & de ptafe à la l'Empereur, eu des Princes, lions enracces de mirerables P meurent oe faim , 3c qui d i'aumone avec ces morceaux < écorchta fur la croupe da Pegi chacun n'a pas U patience de I toyables produAîons , quQy <

I lii louK du Royaume de bor ^ arrive il Priant (]ui en cil U ca.

in^e ile iirdini , de val-

.. :.l U lïiuaiion de

n laii iljins l'E-

- iiubMux depcr-

'■ ■■ i l-.uy CharlcslV.

E^^ms ]c plus honoré, e(i

rir» nonuiif |can He*

t jette àant U livifie

!■ l'inlideliic de

il fujifori'it qu'il devojt

voye de la coiifellÏDn.

. & aux envirùiii, im

i^re^e beaux l>atlmens i !'Aii>

t ail» l'onccnc du pays fan; la

yAul^ergcs, <\ui fur les plus gi-an-

e font poiir la piri|iart que de

tijbns rainées , il l'on nepor-

c fof, l'on td obligr, outre

•n de la mauvaife chère, de

fc (îir la paille d.insuncch^im-

Jtxocnaaiae au maitre, â ft-

f,&t boeufs.

~ tiix de ce côté-l.i djas i S.ïxe I ou la fuite de fan voya- grand nombre de cail- doni ce p-ivi eit femé , lut fît croire ^entraoi , que c'ctoit pour ceU i]u'on HdDùt Saxe, du mol iniaSaxnm, ct'y- HK-sjouie-c-iljaiinî f^ava

\e

le de Me. Jc*n de l'Ecritoire, quîititi appelle Siricnt ceux donr I* tonSàt d'ari'Cicr 9c Je ferrer les geiti pont h prifoiiner, & qu'on nomme W)*ii( qui en fuivant leur nnine lônr coA que e'eft li ^'rji celuy qui leuf cod

Drejden qui cil la caffhale ije SuMj feiour de» ElefteuM, fiii l'Abier pr* de ratieniiofl du Voyageur. Il y la itiagnifitcnce d'un grand nouib» tiniens faims ou pnrphan j. .,•.. .„^;i. pas vu n

l'EleOeut de.

étoii allé en Pologne , mai* (I

dommJge par des loiianges, 11 occalion dans le dciaîl des Pologne , & l'on ruge bien quel-^ dirpoTiiions havorablcs oA il cft J Prince, lui font prendre.

Il fe reod cnfuitc à Leipfîc vltki fe par Ton Univerfiié & par feriT L'envie qu'il avoir de voir tfoAt de ces Mellieuvï qui ttavaHlenr au ] des Sçavan» , fcus le nom d'jïfï« J Tum , luy fit faire connolilance x Cotz, dequi il reçut toutes Its horn imaginables : C'e(t un homme, qui exerce la profcllion d'AvocM^ ,, plutôt pour fon diveriilTement i ,., aucun intérêt. Il fut ravi fur r daiis ce fçAvsnt homme n ùncerht (]ui ficd bisn , fclon luy"

rire par [tes , les t

fcndoicnt que 'S lourdes, qtioy 7- un niwy -oui entendre raille-

r nuller

I U lil>n^c Je la converration ' (omîniirfteinent le moyfn He |nr leïtrs œillade! & piir leiiis ^-~ eWore p!us malkicores des rOCUT de la pbce , n'ntiroïent Oëpas eu grande ditiicuhÉ *a s'en

rendre les niflitrci, m iafpi vcrncur n'avoit fait «iolcncc ; nations de EcUc i tfui la pUcc noit en propre. _,

Kotre Voy^nir, «n camiM| le, pafla par ^«le, jytnwjj-^-jJ l 'd, Eyfinach, Phili^fiad^ MM 9c (te il arriva à F'tairfert ,-^Ê (t par Ton cominrrce. Dès IJI

vin les eaux mînenrfea ée îSk dont il fut fort incominodf r^ aiout»-t-il , d'avoir les eso ,, qui faifoient raourn- les fèim ,, ves qui n'avoient pas iti fiddt ,, maris, Ec je fjîs d'aïUiint ]* j. tiers, conrinne-i-il , ces deux, forte» d'eaux , ^ Scbwtlbach ne fik aucun t ceux dtt payx qui eo boh'ei ,, qu'elles faillirent à me faire ,. comme les eaux des }uif« ne. i aucune douleur aux &mmcs ïni .j & caufbicnt la mort aux coitpd n'avois «pourtadt ( c'cft toujoii teur qui parle) commis auit de i'efpccc de ceux dont le* ( Juifs «oient vangereflès. Au itiourus'jc pas , & j'eri fus qui de bonnes iranchéei qui m'inct ,, rem foi't pendant oucI.-|ue lenf y Quand notre maUdc fut «^

1

laïe- ^'^^'î' il nefe KI^B». ■>»"„ .fi»

ai"»' ■'",„„ «1»'"^

CM»»"»"" i la HoB»=- '*»?°f£w l.V»l■P»B6■

ky au Public un ntnneaii Rffl tlailles dis Fam'tllei ^mainii ' a titre tjliB la pUipaft des Ani!^ acroumiDc de ranger la fuitt t les frflfiptfcï Jepois la fondafio* liirqu'à la décadence de la 'D & même jnftju'n l'apotheofc Quoy ciu'eilcs ne Tt ' que les Impcrùles j meriient pas moins U C de Lettres j il feoitle . ayeni cjnelôiie chofe de plus i lout pour les [lerfonnes (juï goût a IVnidition , & qui 3^ cmde pni'iiculiere des bons M Il aux autres que t' On y rétro - - -^~^ iiunis c]ue l'on coni re de Ckeron, de Catulle," . . Tite-LiVe ; on eii diflingiw' fi les branches ; Se comme K \' aïK funcrarîle) de la Republitpi pafTer derant Tes yeux Mire le de trophées 8c de portraits fouvenir infoire encore du rei Med.-ii!Tts Ce nomment aaffi Confulaires, a eauft qu'une j tie en a ^tc fi^ppifc, ddrir que l'autorité du ConfulatJ

Quelc|U=s Ecrivain Nié des Recueils \ ccVu-j t

cefïïté.

1 -I^M. fcbty de Fuivi

« *Ri 1 57:». 4c «lujr r

«nSardim «n ttat. C

mtxas un ilTes toDg Stlîl^

-" , iaiu te 'Livre reinS

ildiuans de Chules P.iiiit) 4 tuftins de tout le i

. Vaillant efl plus

■tncré que tous les au

>kl Med3.II» lie GoIizlM : Patin y fonr raffeinbtiâ^ n * aioLir^ nn ginnil ) onaé a cert.ifnei FamilM (ne ttt Antiquaires leur i CPUt Itt attribuer a d'auirevï' ^ »criiple , la rainillc rnit^ ':- il rend ft»n notn & ftlj

is k LT*ve de M, V^ llet foai rangées pâi

tntmfdntis Uifinus]

lUKi let Médailles

, l'Autcar a fuivi y à <jitoy ceux qui on^ écife' 1 Ment n'avoir pas ftit d'ai' !ttç pour éviter un irai ' n a pas rebute M. 1

ïé Goitzius d'avoir ir r (luantitc de Médailles

^,failba. Que Goltxiuc

'' hii ùt biinot tby par <le faire imprimer une llftc i «abincM dort les rrefor» oirt év cuiiulïic 1 nais que co qui cette matière. Se ce qui met la veriié , c'eft la parfaite «OM

. Hedaillei de Golixiiu dvea'| Htlloireï. Golizius eu comcHaiians , s'il eût culier dans lequel de on confervoit en original , du les de ce: Médailles qui font rei.

11 a donné Tes Médailles uns y joinJre nulle ctplicju £UE ni Patin, nom pas txpi celles qu'iU ani puUi^ei. H, plus loin l'CKaâiMij

«a iforcy (juelquei oior-

>M iti longiciupa ùiu lu- i dt culvi'c » ili en tVap- :n «£4. enruJK iU en a- , Les Queflcurs avoienc

1 Proïi

f -crt J

I. viiit .ians uneMedail-

"- l's rapporte, félon M.

'1 litre de Cor. X. Fi.

FiiiBdirum , ({ue l'on

'ic Médaille du mcine

, -■■. . ^■.■^:^>n^.\ duc neft point ce-

uuc tbargs leparéc de Qucllu-

{MDtce les Aaiii,]iiaii es i'oni pente.

pLCt Curulcs & Iei Plébéiens, qui

l^turgez du fuîn des ieux , avoienc

lu droit , \ leuc monnaye repre-

ilôuveni les Dicttx, à l 'honneur de

jeui: fe celebroienc. Les Préicuis ,

oôfuls de les Proconfuls l'ont eu

» de certains cas ; enfuîte dans lef

ri temps de la Republique, font ve-

I Triumvirs & les Quanumvirs Mo-

it, Âaai on voie les noms fur beau-

lie Médailles. Nous n'en dirons

avantage -, c'en eft déjà trop pour

avant , & la brièveté de nos Jour-

|Q|U pcrmenroit pat d'en dire

VI-

7»+ ' 'j'o

'famaij aflèa pour inA ppint tourna loin it M. Vaillant taènt Oi nn quti nVcriwiMM

point wr^t^, FÀC»q^

les toi» de cOtoEifuT

Moui avkMSt b^^

Extrait le iMn dm «If

ttrit VMf«dMfttH«V( avant trotm «T^mit Qohtkm , t'hdh M«t le que tfe nbMire k

dam Aa fàftet ^ c'eût él Vaillant Ifs Hr piiM« re fbh. Moiu neW co tre 11^ uneMedaille fin Ibn l'empiiii, 'I>\iii cqi I.a tête du grand Pomjf atigural. Aureversj C Nept. Un Vaiffeau. tïes-rare en toutes fiiç Pompée avec Cn. Pempi vue encore fur les Meda partie du revers , dît M de Pompée le pcre , cai Confttl i le VaHTeau r étoJi Aniiral , & comt la côte, Préf. daf. er comme on le voit dan

I àa UvK de M. VaiU^

, fiXIt <t'u

^dkr

I fouliaiier , au lieu i'ctre lautcs enfemblfi rchjqiK Volume, étoiei bv avoit promis de les S Û place dans le corps de 1'^ kinfi qn'o» les a dans t'iGnu rimeiur .ivuii eu pUis de fo ^on. L'un etl (oa'|ours facl , Livres d'impociancc n'êire p:i9 K 'a perlirAion oii ils pDUiToicnt Ir-iout quAnd ce n'eH (\»c faace f de dcpeafc' de la parc des

a qui 1

bads donc 1 KHis les jours. ! l'Auteur y

c filil

Tout ce lait avec tienuco] & d'iitteiiti'on , les Tables n lofées de fotte, que la Icam-ep U«e-uiilc.

■ïUani , à la fin de fa Préface , uc cuiicux , que M. Andté Morel ah d'Allemagne, qu'il avoit un rit fur tel AMaiUw C

■;^f-

3 <■

Cji.nlogut BiblîothecK Incah Ubris KariflitDÛ inftntÛXt diiiii ïivcfct vir fumniiu y Gnxv:ui. RcgisM.£rit grapbusi Polliiccs. Hifl. queniix iti Andemia Utin p^flbr, &c. Cnjoâ .iiiaio Ë dibus delunai , id dJeini heniiin, ex OfKdiM Gi W.itcr , Academix -à-dtrct CaialogfU 4* U, t M. Jean Geai^« Gn igr<^^ du Riy dt Gtm ^fipur de Patiûijue, tftù^ leuiacc eu l'Uaîverfiti iTUtrt Mit Js fin liiiKs il Mai/t jtlir A II ti

at de GuillaumF Va Imprijncur de l'UnivetCii,

Î92.

A BiblJoihi.^ue de M. Gi fruit d'un long travail < la furmer pend

JUi^ploy/ à la

puifé les belles canno

de érudiiion, qui ou

lebre dans le inoadi

Ti l'on en croit l'Edite

le premier rang dans h Kepi

Letttes.

■îiHinceï & ,t rendu (^ :, Oc lily

s Ç > T A K s. 76;

Il qu'il y a Ats Biblioiheques '"^ ~iatj on pivicnd qu'il nii (bit plus reimilie

lit pis lc« Lî-

.-.v.-.cnt poi-.r

_ . . _!! fcrvoit poiii-

.5; plus Iionjme de

diothe^ue t& coM^oCée de

t (|ui Ibnt les plus tûhaez

: Ott Science ; u Fi^ifoiccher-

i llouiiquet lies Libraires ces

! fe r.

0-.ipt!

p.v;.. Il avort iomcnt J'jdieter r las r.-.ains des fur oaol ili avoient :. li en avoit de life , de Scrii-crius,

Lc (",n(

, fjiit les Noies en (laç U. G-Kvius » Je fts Livres , foie m des Iteit: o'L'fcurs pouv en poi-ter lêii fille po'^c fnJi<]|]er Ici en- i ont "parit Ici plus leiuaL'-

Lt litre mcejfaire peur Ut

xMMi , Ntmirts, PreattfHri^ J\ BU Cttîjfuri , ^ gtntralrmtm i t lei Jt mndii'mii. Rnid et urn, leriii trrturs ■d'imfrtffwn , (pr i A î*0 Tarifi. l-ar U Sr. Bai A Paris eliez la Vetivc Macé , du Poin-Neut , au coin de h i phine , dans U mairon du Sr. ] 1706. in lî. pagg.4+g.

ON trouve dans ce Livre. - Les interdis des Billei* noyé [>ouri pliilleurs moisé dans'uii même TariT.

Les Changes à ont pour cent, les imctèis (les Ffnsjiiiicrs ic Mi à tel prix tiu'iU puilUnt arriver.

Les Efcompie* pour les praiîa de même.

Les Peudons , Renies tÎ^q pour relie quantité de mo» & qu'on foiili.i itéra.

Les îmerêts aux deniers ao. A routes fortes de deniers , pour années , mois (c iotits , dam patte.

Les prolîts des Negocians chands.

Les payemcns des Moimoycs, qu'elles puiiTem anivcï-

|_J> ES SçftVANS. 76J

S TorifK tra-commodes , fans lUdivilîon, on rrouvei-i tou-

raoi» (livircfo.

ttnbuHon. tei itnpolïtîons , &Ici emens au fol l.-i livre , qui s'j' font tl«u!« atUf:ion.

^- rapporra des deniers d'inierê:»

'" -"1 Change , a i.un |Kmc

* I Jl A AA ■>/■ a AAA«»*'» "^t» %#*» *«A« %»*P « «r V '^^••VAI

; "l '. .': ! il a donne le titre de Pr^nâtiom

. ,'f [ c.« , qui lui a attiré la Lettre d

. ] \ fton. Cette Lettre eft dattée <

1702. félon le Calendrier des C fufcriptîon en efl tout-à-fait é\ Papadopoli y eft appelle Corru Grèce j Miniflre de Satan, Ci grand menteui^j lucprifable pi Se Padouc , & Ennemi de gion.

Tout ce que lui dit M. Ho|^ avoir ain(î captive bftf&veilla duic principalement à trqis poij aux nouvelles injures « aux acci aux offres.

A regard des injures « on n ^tre jamais tant vu dâAs un court. ]e ne puis m*em|iÇehe|; ^ Hokdon en un endroit, d*affiu le diable qui t'a engendre \ tu de ta Nation : Apbftat de l'i que, tu Tas abandonnée » afîr t*abandonnât &c. Il le traite Latin infenfc , de Prêtre fac petit homme tres-ignorant , d teur d'un Ouvrage extrax agant re des blarphcines : il. le no; YC de h Couv de B^Qicve ,

ïXMiiale «iirçine de ft Nation , edu chetnJn de Ki Vcriiê , Se lé-d« recevoir la l/irniere ^'i r. Cette manière d'écrire ne ucre* à un homme de Lettres; ! édit régner duni tout te qui matas ■, Bc c;nel>]ue paffîon ({ai ! doit i^mt.ifi fortir des bor- wmcKte. Il i»m rendre iitjtice Jl»n , il femble l'cire Tonve- s Loy . aiifli-tôi après l'avoir i; & dans fon Ouvrase lesfleu- inaiiicdtatcmcnt (es «tpref- ( que noua venons de rap- te (onduiic ne tait pas admi- eut , on doit du moins la ftianie : Pint à Dieu , dlc-îl, r fi'ere , ()iie vous eiilliez ea fagdfe 8c l'intelligence-, cav inquex pas de capactiif. Quand ^uvrues, ie fuis clurni^ de leur \ <fc*l griiide érudition qui y 'y découvre avec pliiliï que beaucoup d'cfpiit, beai^conpde I, &c.

; M. Papadopoli d'avoir corrom- Prmiiims . h ioj- de l'Eglire ■tSchP di fôiiiiicttrc cette Eglife "b idcl'Antcihrift i d'avoir ca- hpmmes u'et-f^et, tres-fâints, ^rmnijji^a! ; d'iivoic enltn He- K nuis les }innemiiirrti.iin^\tii^t K k 4 lU

la m-nicre liunt it (fi

peu:

Iwi M. HtJkfton , . Preoaûoni la tjuâiiue de t fiu !( Fui-gdioirc, Tur Je* Ini JeùnGJ, fur la pi'clcDcc ii . lûge r Air le nombre & 'ùt^ï Sacrctnea) i en y pmeiuUnfil neceâiié du pain azj-mc dans lai fur-iout en y iaifant valoir le « lagicn de la Science moyenne Aureur répond d'une manière tre en dîfani qu'il n'y a pas un /êul tout cela dans Tes Prenocions , ccpto le Purgatoire & les A^ymei ^lonnant que lùu Adverfaiie ait ( comme il a (aii , fans f^avoir ce icnoit ce Livre. M. l'apadopol, pas au l'eftc , qu'il n'ait auirefc gué la SM.!ct tin-jcn:.;. Je ,, luême encore à prefent ^m

I s ^ * » * .V i. 7;s

is nvi que les Ilewtictues ne

teat pas. (toc dorfrin.: lic C,K

(togim

»le Ui.-c cjn.ioi'.fc a iuii> i^îGrewi

, :;ue de cela pmir le leur

Ijtt «mliMlier. " D.int jj fuiie de <e

. îl obfervB qu'enfeiiiiier la Scicn-

Une aux Gtccf- , «"eft kui' r<!nJ.ie

b<il la «>nfii!«re comt ic un qtiad

ttiniié par les Tiieob^^ie»» de U

& u'cs-heui'cufeiiicnt nchc-

[ tçavan: Hi;riiLiiei..,ll. af-

s Orecx le& pliu écbirezacMt^nti

(t^^dent a-.ec ai-dcuv- or

erveilkitx ; F.i f^vE/.-vaus

I Hokdon ,

î voyent que (^uekine oppoii- k'il y nit entre l'aiict'e fe^tinient '(que 3c l'erreur tic Calvin , ta

: uiareniie cft eiicoi'c iiiiîilimeLit

' " ki^r

idée

l'on entend pat cette Sdcnee 5 Si vous (\-M ce ii'.ic c'eft , po:i;t|uo;' aiipcU t'VCiilt Pehgiemic une doftiiite qui. Je de Calvin «iit'apés ayoïr

Kk i

Sijiu

Ï7«

Pour « qui cft du PuvgaK>tre'>-

dopoli dit qu'il a Itulemom m l«s Grecs l'iidraGtient aiill<-lii«i Latins. A l'«g«rd di:s Asyma ciomcnt^ d'euTcigner tfi'i] r 4c s'en Cervir, Il taJi v»ir c] autres pointi de Keli^on Tur Ii Kolillon tonde Ces r«pcflws , pcnfent ]:irccilnneai comme les condamnent de même les opi Proteftans. Si M. Hokftoii ne te ps de ce que Beltarmiii. & ont écrit pour prouver la infci il le renvoyé au Livre que i Theflsloniquc a fait depui Herefies , aux rcponfes de trjarclie de ConOaminople Théologiens de Tubinge nires de Gabriel Se^'e^ meni , à l'AntirretliiqHe de 9^ iivfes de Covertius , aux Oh Grégoire Proiofyncelle de Cb renvoyé même a foti prétendu n'ileLucar, qui avant qu'il eûi cardt , eiifetunoit les mêmes M. Hokllon à cru voir dans lesi tnyAagogiquej. Il [oini à laui loi'itca celle de DoUth^c Patriar raTalcm , & cdlc de Cïlliniqn ehe <lc Conflaminople , 5c eoiifi tablcmcni à Ton Advcriâire d* hs tas aux pieds & auiL

is peu.

ds & auiL atrfM

' o £ s S,^ , V A s .^. Tn

t de lire ttt cn.lroit de h Répoo- _ ir au« p»r deferpoii- il ac luy prei»- p dc& pèiulce â (|uclque ai-bre, ou " "piMjrdani le Btrfphore. i. M. mooue qu'il y ,i bien Je la dil- c fautiMiire l'ËgLlé erccquc an fc cniéigoer que cette Etiftlè y a tou- I & y ett encore foumife , qu«U]UC oliez qu'elle renfei'iue. La elV qu'elle a reconmi dans

llDtràrl^lle cft nariiiellcmeiu Mo- 1,6c que l'Evèqus il« Rome e(l le dn Pucri.iTcIies. ;. Noire Ameoi' I <)ut Tant le« hommes iJ.'wHjqu'on bv'il a traité indignement d.ui> (es 11 y a parle des anciens Pc- nlis ï'eH en les louant, Ce en : fîdelleinmt leurs temoiana^eï.

0 que lui ont laiâr cet grands maîtres. M pack aiUIi 0c fôïtdiiFerenirMent, de Unu de (le Kil de Tlielfatoaique , de KC & de Cvrille d'Alexandrie, -di».Ce- «las & PJiiluth«e deCtiiiftantinople, .e (tuei<nu{]; .-luii'es Scli {fm a tiques ; mais

M. Hokftun lui-même & les , ne peuvent pas en p«T-

-ii; lui , attendu que cci

S ubli^antes à noue J e jMi'lea, luy ilû-il, (ivi

I de

Mre blnu Si vous veniez ici ,'tc un y cn&iL^iufneiï une doâiîne ai gi^cque , c'clt-à-ilire loiiic con- I relie que vou« avez enfcignce )itt- xfcor , voiu rccevi'iïz des Pr'mtti Ml des apt^ointemeasdix fois plus f(c ceux que vciis avez , & votre m fcruii bien-tôt faiislaiie par le S'dc» di;5ni(e2 qu'on vous r.îcn3;;e- hftm ces belles olïi-es , il le uiens- nénient, jufqu'à iuy infinuci- qu'un asitur p&ui'inii bien punir fon au- l'il refiile encore. M. Papadop^li lu» inicgrc & inm-epide, repciic les

ic niepïife les ineaaces de fon Ad- I. Mc[ECï bien ruigneufeitieiu dans resH , Kiï dii-il enir'aiiires cbofcs, I. i-i' !; .■.i" doii VOUS fervir à ciià- , .;u'il y {ieraeurï pendant !i[r [otUjde peur oucl'air

.■.1-1! ■■ . 1..C vcniï de la TOuilk. Eu

nïciuccr , ce i

^^^Mm 4on

, un ne peut pas

nier m

^^^^K,: VPp

vchciwenr , & cvop cbue

^^^^^^E, tt d'iuveâûvcs. Son

Ouvrage

^^^^^H une

dedamaiion cp'un

cLem^

^^^^K: Im-tr

léme qu'il éci-ic i

dwemeai

^^V-bicn

des cens le lui «

wt dit i

^^^^^i* marque-t-îi , chacun a

Catraai

H

cliacun a fn phy; ic plait point n"ell

lionomie

C

pas pou

nable , il ne feut

: pas s'ji

le

in de Candie ail

: iamais

H

lin vin évente , r

li ccoire.

vigoureux puiiîe

être au

H

oc lument accouti

^^1 ba!;age. Il lîche enfuit

e de jufti

ih6à

e par de grands ex'

eniples.

^M eR dTex pure , Se l'oo

fcuï pa:

^■i^^^-'* pu

ift fon langage. d«u 1m «4

Latins. ^_

■■

U E 1 S ^ A V A N s. 73 P

E Publtc rc^it, en menu; temps, Se ,

(!c |j mcnie main , une nouvelle Ëdi<

_; I ... Oeuvres de S. Jeroiiie , 8c

..Kte de fj ïic. Ce qui aanf-

. i.iUnay djiiscctie ■ieciiicre

, erc, dii-ii. U froideur de

■--lu nouveaux, qui aprt-s avoiï

^ Vies des autres Defteiirs

ii'uru pu daigné ferouvem't

,ie, c'eà-a-dire d'un Fwetjui

[.'4S un auU'f en fainieti; , &

fi.illè lous en feicncc Bt eu

i.iiic brcfcreiicc C genei'ale fie

,1.- laiflc pas douter que Icre.

ins de feSaiut, comme a|ou-

,hns la Pretice, n'intei'ciic

:■: & tous !ei Etats.

:'.\ divifiï CXI dix Livres. Le

-'.ppfend ce. qu'a fuit S. Jero-

luitrance., iitftjii Ton voyage

.'.ibord on y retnarquo quil

■- .1 .onvillepcticonnuddelaPan-

, & Jout le peuple ctoit grofller &

L Un oppofo à cette bnrbar ie la poli-

^ii noble éducation de S. Jei-ome,

econnom-e qu'il a lom circderon

, Ce qu'il De doit l'ien à Ta pa-

lani le quittiéme fîecle , fous e du grand ConlVantin , l'an )}l de pireiiejiiie. Pluûears préiendcni c^

: 5 o n « K A tj

l foui Cutiftancc, inaisla'

vajipoMe Cl naiffaiiOE ah tccipt ae\ tiu ; Se ce L]iii le peduad« duvanca vaiu n.;i[c A:i.v:ii', eft la flianien JcTDtne |.a^le a S, At-guâîii «^MM ne 64- ,, Souvenez-Vivus , ^iNiU| ilQf jeune , & (]ue je fuis Tfl|| i-.'appcllez [inm an caiitl»| .chjuipdesËcriiivcs. }'»■■ laiti^ i'ay payé iLe ma perforûie, c'ti prefcntcncB: à venii' fur Ioe tt ni-'i à me lejafef. "Il luidi: 1 tncuie clwfe fiu-lr. ânde l'Epître 65, i^ion tres-cl-iCranii, que |c clieii fils , & que \a pourrois rega ôté de l'âge; mait que voo fait regardcfScc^rpcâeriraii t. Si S. Jérôme . remircjne it été beacccup pinsvietncc lin.iln'auTOitsSlerc^lrtl a du côté de l'âge- P^J"^ luy don.-.e d'anucu^ :iii, il fc uouveca,

miiiwilrti

1

s ^ A V , K ..

l'Ali (Il indique , ta Gca-

t'AAMnomie , h Thilorophie £t

\(e. Il y vcftit aujli ie S^fittiue

r .!e Clbet^ Eafiiiie jiouf

l'.nï 1«« bcllei Leii.'ci &

. il fiSi en Fi-in<:e,

jesiiwup de fiiinis Evê-

On r

i de <

(lUI

L'Hiftoire <|u'on y tait MLahie, mcvite qu'on la

itond LiKre contient l"Hilloire le de S.Je^Qiue dans In P.ikfti

de

B quelque

I fil dans le defert de Sy- qu'il étudia d-,tlwd les ollinnire de Liodicéc, rs publiqiiciiieiit dars la ?< qui n'éioit pas eiico- Herefiarquei on paris en- :s Ouvrages niieS. .Icrônie Se îles Lettres qu'il étrivit â les es if.niJtrans & de Tes vïâoireji fouflVii de la pavt ntlif.paclis c)ui diviruieuc alors l'Eglifc Hoche. Eulin, on rapporce Tes Let- fH P-ipe Damare, & a Marc Pictïe ■Iddcdans lefquclles on irouve l'Hif- ' Sthilliie de l'Es'iCe d'Aniiotlie , fie JiofcE curicufes coudiani U la Théologie du Ancieoi fur le U Tsiaiic.

.7

yeur refpedtueufe pour le V Autels j fbn voyage à Jerufà duité à rétiide de )a Lang fous les plus habiles Doôeu:' ciu*il fît pour acquérir la coi faîntes Ecritures. De on à Conftantinople^ il ëtuc gîe Ôc le Nouveau Teftanien goire de Nazianze^ alors / cette Ville ^ 6c le plus fam Grecs pour la Théologie l quence. Ce fut en ce temp! me traduîHt la Chronique d* Tarée ^ & dédia fa traduûion amis, Vincent & Galicn. tîanay donne icy une idée de nique d'Eufebe, de la manî< traduite d'abord par S.Jerôn oti*cIle a eu deouis nue les

s^

oft' m(ininie>[ Imiée psi le

{.Jerâme euicioJié iroii ans »de N^inianie, il |>iKtii de i pour aller au Concile qac : Daoïafe avoit convoque : «'cft \tf aunaocc le qu^ttricine Livre , ^ roA THiftoira de fun retour â He- E tout (c qu'il fil daiiï caiio capiule ii4e. Nous pouvons dire que S..fe- Taroii en cet endroit connus Tu;- le 4e fa gloir«i c**ft qu'il devint jO de tome l'Eglile, l'Iflwrprcie des 'Acrez, le BoOew ilu P.-ipë même, iâeur dei Danici Romaines les plui 1} & le pliu rejouiable ennemi des Mes. Ou fait une Hifloii-e exa&e

on rapporte fcde l.-ttret qu'il éctivit peiv-

ly pnrie des Otivrasn qM

.pofa dnn!) fon Monnltere'^

•ù il employa tout Ton lolfifi

Sur l'utiliii l-Eglire] Ci ns ce cinquième Lrvi'e qn'il d il difciplinc des MoiiaftCrcJ ic fi fc. Les Saperie\H'es des Maifbmj tu peiiveni lîir-tout profTtér'Ég 4> C* Chapitre , elles y TrodfM paifiiît de leuL't devotw.- M Cins le lîvi^rae UvrC.'fiiûlll itaite à lond des vetCions qiw S. *îteii, & de ftj Commentaires- «Uic. U n'y oublie rîcn de « jKMUi-îbiKr à niius faiie conooltn nlceB de l'entrcprjfe , & le mcti «fe. U prend intine Je <A nous donner en François des Pri Jtjerôme mit a la tetc de Tes te l'on pent dire à b loiian,^* Kartianav, qu'après k foin «ju'îi •ié fur cela, i! ne fera pli fenoe d'igi ^eS.Jeror

compofez c

a cpay conhftg

& fes Coui mentait

I des d<

Jovinien,r£;

en iïippnraer Ves twai^Vau "

;.jt S : A V * i; s. 7I7

ptUciiUoirnt ijuc S. .Terânie le jaaria-^e & velevuit trop !c Enfin , oii"rap|)or!o !m Lettres ; coDire Vùjibn-re tu lavciu- du tulie cliquo&dc la eoniincntedcsCleris. âme irfuic cei deux Hérétiques avec ce (.<■ :i...iiie.fic il ne fo niei pjs forr ir.c Ji:- iuL-iiai-ci' daiu fwi ftile dciis ,iU .:>--J,uc£ .-.a l'igliffl. Jae M-iiiijija^'Hous dùiineunegran- £q deï iJCcup.uiwiM de S,Jei'ô;ue, en |Bean( ninli Is repii^ne Livre do Ton K : ., Le tiu'c de Doâeur de TE-

(e a'.\ in.,, .lit c\é dowié ^ p3l IIQ au-

■iil.ii.cut<iLràS.Jerojnei ' ikxiun Tiii' tantdebenux .1 compafçi d.iiii fd l'c- ■iJi . &: (lik' l'eftimc que ; louoignoicjiiiirJeï con* ilii-res , l'on fo Mïfua- ; le <|itniw<;r,)« fîecls u'a- ,...v i.-::iipar3'A' à S, ^jctôiiie,

L-oi'ijd Ui û.-e«. II! parmi L»- £n ciïict , fei Ëciita l'ont I«i pins & le» plus ilooiieni lis tous ceux notu ont dunné jes Auteurs Eccio* ftt^iest & iaiiiAÎf pcrroniic entre let 'fquej & le» DoAeutJ n'a fié L'oiifuli^ ~ ~ différente! m,uicrct (]uc^ na- lAcur. Lcf pei'ronncK de la i^liie de l'un & de l'.iuue fc- ^ pas ^'ùigt-penTc îv NWt*

Jonfoïint'nf ,'■' - ^„ gens « ^ ';,.„r.n=-.l"P"Sl„ Je. mot

■•ï'.;,ra°°Tï;./'rJI

ç * V * N .9. 7?» '

fut portée entre deux-J uns prendre parti pouc' f autre. Il bit profeflîon j ' ic Ce porier pour Jiçe , rupponcr les faits com^ 'ez inna les fources. Dq^'^ jlè le juseoieiit i *■ '- tooMiimatior i Sicile rep.ir ,Pape Anaftafe, n tque Chroœace ami de 3

: fdnebre de ti'oij lIliifti'Q. » ditciplu de S. JerâmC^ Aes plus édifions de cetitf^ ne on a mis tout de fuitf raintES'F^biole, Pjule It auiïî fuivrc (fans le ir pute entie S. itte c^ue fur t iteur , on peut fijavoir Je progrès 8t la conclufi^ te entre deux fainti Bo des plus grands Homtn. u depuis (on ^tAblifS point qu'on panche pM pour l'autre, afin d'être^ onduitc. bien ditièrenn i rad'auiourd'buy, ciui no| iiu ce qu'ils oncdit les un Hj ati lieu <)ue %. ^w^Kvt

*9o ^ 'o to 11 W * ï

Bi S. AngtifVia n'ont laiûéir' s-AÀs quVjTCs leurs cchtcfla le cliapiire cinqiriifwe de ce i k- Pe.-e Mârtiaitiy rii|)|iotte I S. ]vfi,iH« étnv^ i .ThétipTii dric, fut le dm rappcm le, il pavlenal de S.Jraa C fur tjiic' noti'e Aûtetif k jflfl li-iif lie 11 ruq-rife p.'r la dn im«niit>ns. Le reHc ce Lf lî&n (.les Lettrés ijlic S. J«o pliifieui's Daii-.f : l es G;iuTcj ; i contre les Pc'^;;rtos , de la m miithiu* , lie lit JeftmSion ik de BetUleeifl pal- ]e»'He*ert^ ms d'Eiiftotfiiiini 8t de U je

dir.-iicr Livre "eft er.ipl

■Jérôme , ai-rivce en Vannée avvi/ v^tiii (iHatre-Kingt-fi* ans On nottSi Bppvcnd on -nièiti JlOTincHva i^ni \\t/ ùm été len mon V ï« c^vaÛoi-e naiwidde la piifcrf InTîtiIaHc Ac k A)* Itiaiiiers pvcctfc 6c txaAa doo pltourf fiic IQUces Ibs r.K:tls;m On remarque ohc fti ennemi*' fi d'avoir en l'hliuitur lui j'ei niais ci'Je r'il a^^ponn -ces'itM; JiaiiTiiiiC, il frut'ltfs vaincra eiïbnî fur- hi-r.-.È:nt. 0^

D K s S Ç A V A N î. 7yi

Si. Aiigiidin ne lui a jaiiiaîs rien rcr\)»:!.o Je femblaDle dans le temps niér.ie Je Icu«'s dif].>utc5i 5c i|u*i:nfîn le tenu iijnji'' Je c»* grand Dowleur, les cloj.es de piu-iviirs P.i pes y 5c l'clliinc univericlle de li^j^iilo, dédommagent bien la rc^Huaiion d* S-'c- rôme» de ce que voiidioit !ai f.virc j'c.w.l* U «iclicaiedc de qujlv|ucs Ci'iiiv]iics.

Qê^rapLic Hljiùri^/ie , ou D: f. ' ./ -"î- rk- i . - nivcrs , conurkiM Li li:n.i:l''ii , i\uh.:'4i- , ici llwttes ^ la q:iyi'irJ, ^c. 1 .'i^j ;.»•./. /• . /bf/fi parties, A^cc les i(alt:Ji\,éjn:i J^; Empires y lioya.mvs ^ cr /?;/// 1> /./.?;.. X^ri GiiULiinewtns tant ahc'.-.as (juj ?/i^-

, 4Urnes, Us noms (jWavoiojt aictcfoli Itut HabitanSy CT* ceux c^utL ont *vyounrh:tj -y di wtnn; qtie la Rvilgltia , Ls wœnrs, cr

'X

iffi rîchcjfes de ch.iijue Nafljn j Us tlorm/i 'Utuflres , les Batailles , cr Us é-jcncmen^ les plus nmarquaUciy la Gcnealcgîe abré- gée des Empereurs, Koîs^ ^autres Poten- tats du monde , CT* lot'i'^itic de plufu.irs MaîfùPis co7iji.iLriibus de lEutoi^c, p.ir M, DE LA F O R E S T D K O U R O O N. 71'- II, §lji Cû?npn-'/id la Pcloy.c , les Iflcs Brltanh.'incs ^ la S:a' dlna-j'.: ^Li /v/t-

co-j'e^ Us l'-r-'P-'- ' - '■-•'^' '^ '■! i-r- quU' CK f::tr:;i , .'-.r ."t"'.'// d';-?, h:. ces, A Paris chez Pierre V^'itîe, a 1 A-v.-* G.a*- dien , rue S. Ja-.v]in. î, an Adïixb J-: ! >. uiî» des Mathurins. i; <•. i:i '> }•■"•..•.. ««c»-^.

Si cela parce qu'ils flint d'ofca gliCe Romaine furleDOiabredesSi iiir riiivocation dts Saints, Tiirh Images , fur la. p/eicace rccIJe dC' Clirift dnnï rEucIiariAie , & Oir pU autres points trcs-impgitaiu ; & qit' tcAeni hautement lu opinidns Jesi taas par rapport à tous ces poinuk. Papadopoli aflure qu'il n'a lotie egK nicUiocreincni les Jefuiiu, quoyj^ iLiUIcs raifons du luotidc de Ictj Uer d'i^loges. Il \cs lionore, dlt.^ roc Tes maîtres , 8c it leur doit n fti morii/i & Anns Tes Ou Pépiait le plus à M. Hi^klion. il leur urudence, il (ftîiiic leur f^e^ aitaclicment pour eux n'eil pas lell l'effet Je fon i '

; Toit aiiHi tlo IS

oliiigeaDies à no ne pa.'lex, luy dit-tl TOUS ne flnncz le ùins la mïTcvc v , on uonvera ie moyen tl dcfixiiE fans aiicTin daii^ OL Si vous vciiica mlci^nafllez une duihùl !t|ue , c'eU-ii-iJii'c toute c (juc vous avez enfeijjnce ^ vout tecevrifE des PrÎM I appoiaiemeiis dix fois e K que vcus avez , Se \ ^it DJui-tôt rniisfaite pa ^îtes qu'on voui iiicn belles olIVfs , il le n: jorqii'à luy înfinuei' q :iui'L[)ic bien punir Ton a e encore. M. Fjpadc

pi'ilê IcK menaces de fon ICCK bien fuigneufaiient i Uiy di(-il entr'ai'.tres ebofi^ qui doit vous ftrvir ' cc; P.U'il y temci;ra f ,3n fur tout, de peur c ^tinHe venir de la L-oùiJk. KÎvrsy ir.Tjiqutllcmeni , & jo d'autant plus fortement â 3ta or^iitaii'cs , que fc vois inrup; ùviabW sux Hcreti- btsu le niCiiîKcv 1 et ft*;

M

I Je Frsnu , VkfPmtâ

mi* Ri^aU lit PttmMrtf'a

z l'Auteur, me

s (k la rne Ât la Chain

k Germain ; ckes Nkol

e S. .laïques, à la Vifloi

': Rojale de Pcirjn

wt. 1706. lliochure m

'Auteur Je ce Livre i

Mademoiftlle le Hay

foiM le nom de Mnl«

Tes talents poui U

Foïjîe , & par un

t ce t^a\ dépend de

lefprit , & de la riclirllê de I

Elle a gravé ellc-nitme ces d

''après les Dellcins de R

'^rir aux éiudei det Cou

c en eux les veriiablei

Sa vue a été (]ue le» pi

par rappon à r«rpMi,

ipport à dei vafêi ,

odeurs qu'on y met, il ^loi

de importance, de bi«ti co

d'accoutumer les yeux & le 1

-- ^ue la na-ure corrigée A

foins de l'Art , peut (

:vé. Comme Iw Têtes ;

11 t& compofc 1 Tout à J

tnaMrelle , U bcatuc de% con- E^pcttc manquer d'èrve fcnlible, _ MTcqoci» d'un aiifli grand ufag* \làax qui l'attuhent à Id Peinture, |> t«ra de pUllïr î) i^urconqn* 1«» re- Mndemoirelle le H.iy t^nii Ta c(i ictUe avec iine'niii^plidié I noble Ilè , pnr un engagement {cni avec le Public , àt conii- . Il ce premier eiray luy .! Tuccij qui n'en rfiiirotc eue ' noui apprend ce que tiou) ie- ^rer. Tout y cil delliné d'uu I » c'rà II niaaiwc m^iiie ^Ic j^anCB le trait en a àé prit ^.. fur les propres oriei- \tt i la fin Se 1-Aveviifli- iious iievems l'.ipprcudrc au qu'on iroiivcin cl)ez ! Anitur I Tête» qui CiJiuporetii la fuite I coniine au<Iî les pieds : sravéei d'np» ILaplûiiil, t Ouvrage* de mfiue na-

^ht À Menfrigniut U Duc de B>nr. bM, chimiiis tn fa frifince , tr «^^ Bébfnnr la Duchilft dt Bim-mne :

?t6 JormAi Bïi S^

atec VF.f'un dcdhatoiri, . . Frantcii. Par M, Pow» tr* er Sdtri/lai» de Miffiuu dt fuiiu StMeit. A Pari* VB dt Louïi Vauffon , i cbitM , Tîf-à*vii l'&agi. pagg. 10.

1^7 XXXI.

JOURNAL

DES

SCAVANS>

Du Lundy 9. Août M. DCCVI.

VArt ai decrur et cn^on fdntend point : ou , ii Médecin Mtêfician, Expofition de la maU' vaifefoy d'un Extrait du Journal de Vakis. a Bruxelles chez François Foppens. 1706. in 12. pagg. 4(t.

AU CtvÀ titre de ce Livret, qiicK]îic;.'i perfunncs pourront dciuanJcr d'a- bord , dou vient notre cmprelîè neat à le publier. Mnis il fera aifc de Pénétrer nos rai(bn5« après avoir examiii<. M Pièce 4 avec ce qu'elle nous donnera oc- aiion d'expliquer.

Dans le qnatorzi<fmc Tournai de cette année» p. 348. nous avions inicré l'Extrait Je: Bois petits Volumes intitulez , Co^/ipurai- [mai la MufiijHi lidienm ^ i-r de lu Muft-

Ll 4. o^\

JoUmAt DGl S^AVAH

âvie l'EfUf* dtduaieirt. Il nia frtMfeii. Pdf M. PovKADii: . tn v SMryim» J* MtBimrê Ui Cht 4 lit fuifU Stnn'a. Â Parii chez la va de Louu Vaugon , rue de la ctuiie , »i»-i.vi* TAi^e. 170J. I

|0 U R N A L

DES

:avans.-

i iMidy 9- Aoûi M. DCCVl.

triir a au'm nUnitnd peint .- m ,

I* iim/ï(iai. ExfeJÎMH de U ma»-

y iCmn Extrait du TounnAi. de

i. 1706. in:ï. i>agg. 4.6.

3 ttai ûttt de ce Livi-« , (turUiuts

'{bancs paurront dciuiinJcr d'j^-

_;il, doB vtiat rtoife «mprcllë

: publier. M»m il Cen »iÇé Je

KaéiNr nos Mifoiw, tpris avoir exiraiiic

ieoe, iivec qu'elle nou* Juitocid Oi-

!e ^aMkrtiéme Tournai de cens '^. )4t.iiomavian3iitfâr^rE«<i'4Ji4« -fH> Volâmes iiuitulcct Cfmfitrià'

H 4. cji^v

my : V *••

eue Fr:Vfiy'.j. Qiiov qu'ils fufTc

11. ez fhns nom d'Auteur, & que

A p on Y me eut paru ne vouloir p:

•» ce nnoitie l'Ouvrage j en fecret

. ,; chcrillcit \\\s moins. Ces Ouvrît^

-y c'\t i\ , c:é amimcex, avantaceu/t

'.•" U: MeyTioires de Trevcux. Le 1

'■''j Paris lui a fcmbJc moins favor;

^?I; le fbiuicnt infidellc : C'cft le Cw

l ■"• nouvel Ecrit.

D'abord il v avoue, eue h s i joiinml Voht perce juje^u'uu jcha C ^/iV/ lent bkn y p.vo tre /«•; /t^joir la bhnfeéince de ai ait doUi 'i'^us devons à la ccUre de m Dans In fin'te , il icmble dire lent de railler du ^omnalljie h cijagrlné: mais on voie bien 01 qu'un tour d'ironie j & le ftyU Ta pièce Juftifie afièz la fînccr premier aveu. Au milieu de fb il affe£ie de montrer aifez d'c4 ne s'en prendre qu'au foui Autei trait ^ & il a la difcretion de eju*il ne croit pas fes Confrères

/OtieKT d'un ii

tre Sxtrait

oui pa-

ie xLitt. Jotimât Je lyoj. qûoy

me tetiip', fl n

dilSiimlc

i-asquc

l'avime.

« notre

,.■ ^-M.

H^ui de

...M/vî,,

e tt'aveh

.'.. i. /.. C--

tUjHC, V

tt yj tempLiii'in

«c^A/.

.ismche-

Mtfiatrt Pvrauli v R..

jAmnr Wrn À M

«£*(»re»(f

nu^U.

ri<w»«i;-i/M

mcitnae C7

Puufer

Dir imputé ce

TOtif à M

AndiV.

ore la fin qu'i

lui prfic

il'tft

iquuie-t-Il , mt

/on but dans « If-

ftltipur ta R<

nofiii puil

1»t,

niH (|m Hroi«

ni l'Ouvrage , n'j'

. mfme temps

dont le

Extrait de M. Andry l'y

trouvoii

jatfs de 11 Pièce; i! y aa-iiie pre-

"": M. Andry d'avoir obrais le

W lit Jiiwmiliftei ent fait jkOfUtt

U dt lûtri Hxlraiis , puii fn'll rTM

'ai mol ni dtffiin , ai àts Syf-

tt prtmiti , ni ilti tbjtiliani, si

M fend de U amiicre. IlVaccitre de

.cr Ae iiilteflè, avançant enir'aiiuei

, qtie e'ifi k pritsier homme dnmonAt

' t l'ôtrjieHon peur la filHiiei'. Aii

riufteffc , il veiii ijue fe miît

1,1 f mfli

iirj, il» lut jm' uui^tt yt I

innnin homme : & di'A/j ^ ^nàrj, condut-il enfiiÏM

geaniaulii-ioc (r r^n , dont il,| M. An4ry pourtoît iwlufh ajoute que I-wr ehamer fn j rra ii;V, li Its fartag'roii en ^114 fojîjw yij , fa bonté , /ôs (r«ii manière de railler. Siir quoy J ïcj' tous Ici raifonnunens & | prefCons <Je notre Anonyme à chacun decesquatrepoints; tentei'ons d'empruDier mie per.__ laquelle il femble avoir voulu lea portrait de M. Andry. ' Ayant fn jours dil-il , dejfeiti 4e fairt ' ' ' Livres nduveaitx , tout fou ni^etnbler v m lier ovu tohffoiurit divers pajpigfs Jifari frefitiler en TnrlupiH fort iXftn rl&^.Hle , ijHÎ eejfe dis jK'an Ui pinte-

Au refte , comme l'Aoonyf a bien Tcnti qu'il

s preuves des afcuOi- y noiu fômmei obliges b Ieâur« tDcme de la Pie- s fortes de ci^ntef^

ides

lei-ef-

es D.in de plus, ou ae moins, ap- I clangemens j il y faut pefet s , les tonrs, le* paroles, ! virgules; il j faw prcCfif me 5 le ton ne feriiic p.n à peu ; dnns une i;irei-re d'E-

.W"

>,ini ccllc-cy

t'iuiVliTcitlOR de |-.icciifc, tbfttoade raccufareiiri tiou> peâs, ou de p.irii.ill[^ pour ■ri , ou de tiniidûc à l'i^afd' ! «nvenhiiê.

tMifideration nous rendroït rpeft» : c'cft <\ne malgré le»- M l'Anonyme a faite» d'à- )uet ifie le feul M. Andry.. kiftiitc ne vas trop mcfnjtgec mkre i il en parlecomme uns If s tmpleii [(mi- fc'r» i^iie le Mtiitdn y jiigtau Mu- lus loin ; Jifr%s l'tfcapa- i data jt Àfmtcnàay 'jhÇ- feil encore , M.. Andry

toi 7 e V xH

tes lepi-oclies fat le pd| à deslïton) poat l'avM dutre) JoDrnaMe» eitigini Mi tn/im nom im iardi Mu fira : Encore tie lut Mt-ct j Jtreit-ilpai ifiuhaùer, ponrii fini déclarer neaniMoins fon MIC , Be ferait-il fat à Imhaht ksjc^r,,^. ^i. phfeun sf tmx tfttifeni i tiKim fiMpfet. jtndrys , fmfcriv'i^fnt ftitm txlrail ; itt en fe-nent tncvr» f iiliis Ttinivs. Én6n, pour ni U un Tciil mot toutci nos c

les reprotlies & «s avia , que DOUE puliionn prendre, magineroit peut-c(re que m ou av«c irop de reffèntimeni < avec trop de reconnoiflânce- lêil!!. C'eft poui-qooy reme dedlîon à la (ibcric flt à IVq il ne nous rcfte plus c|u'âTa|: principes , qui pcuveni n'ét j'oui' cette decifion, . Car à parler natureUrnKnt,

Eque foieni devenus Ici pas G EomnxuQ de r<;avi

bon Joarvflli i 11 atillinreii ,i ftachtm pie nafiftis

jFj^luMesrtmplilTcm partàircnienl. It bien en gcnecal , que leur de- * fifre connuitre ce c]iii s'impri- «ti paniciilîer ccmmcnt le taircî Inr (;iiov naiircm bien dei t^iiellioni icilej i dccider. EJl-cc allez , par Te, il'atîidKr le titre dei Om'rages, lOin lius Autmri, quand lu Ailleurs Mvrent , ou quand la mort ne bif- >Utt rien 3 ménager , on pciH i)c plu* jrJu voiles fniK lefciuels ils s' noient re aâèz de marcfiier h forme , la quan(ii<ï du pagc5, U dni- re^ofl , 1.1 dcnieurc de l'impri- ^nanibredci Editions: Se de re- s articles les adcelTcs fc Utfliel que fois i m posantes ou .V l'Hiftoire liueraire > Ce ne a Èire connaître un Livre que )on & qu'à la favori d'un Bi- ' B âna aucun iond de fcience. er plusavamî ne doit- Kt le g m-c &i-tteniluedel.i ^ciller Tordre 5c la méthode de , inditiuei' les nouveautez Si. les ^ de« dilfei-entes piirtîes, &tàire pùi & !e Dyle de chaque Ecrivain) cTpccc d'Âiiniyrc oud'Eirraît ne

i

devrait-on pai tneme ajouter ' nicre de pigeaieni ; Le mond d'un JouriialîAe que de vaguei de chapitres, 6i comme des T flc feches! Et te Publk, pour vaillon», fcroii-il conccnt li ne latilôient dans l'incertitude de valoir un Livre, fur lerjuel Joutnaux qu'à delTem ou de depenfe de l'achat , ou de i' icmps de la leâure i Que û f cette attente , le Journal doit mer quelque forte jugemetM tormer ces jugeiuens i Convi pijudii' à toutes les produâio chaaue Auteur s'y applaudir à & M s'en rendre le Pancgyrtf I>trt cùmmuM f Convient-il au i s'ériger en Ceitfeur public,. & les travaux des S^avans â la en fer pour trop flatteur ï D'aillé le chef-d'œuvre fans la moir Ou , quel eft U Livre ^»i o'mi i Et faudra- t-ll donc ou ne jamaii

>\naB reRnfUan _ nii nu iam:

« s. fo, |l'4a«'jr(ogeroi( une larîrJiâJon ' r «e que leur Republique a de i letirrenanimce&lcui'iiiitoui c belhoni point à l'avouer. Pla- t tftâeiin qui s'iitiendenc qu'on U Auteurs qui preiendent qu'on L JounuliUe ne Ct^iit pas trop I0 IfU <^i'ii <lo't prtaàte. peut A la veriic l'èire iabli Ucsnia- t on voit ieniini Livreï donc ni pjioii n excellent, que ce feroic ilé d'y vouloir Jécauvrii' quelque de- fin voit audî cei'iaim autres Livres, mauvais cil fi domirunt, que ce Ic- Mlaiion d'y ;tll4:r recherche i' queU-|ue s tft ^uand ils fe trouvent ainfî, on l^c perraii la décision St l'ètre ai- ncre les phimes ; luin cei cat-tà , on Jttrc fait un principe de ne point ju- ^ le, 5t de meure plutôt le Pu- Je ju^ : ce^enibat la (àge& K ti'otfi rien a h difficulté de . Onpemeacore&dircauedant on doit à l'égard <iw Ibnil Jet Li - tnplemcnt Hn« dvductino aul£ ex- il (oiiffm l'ctendne dxée aux iislquefois rapporter dcspaf- ' oihi e ~

M morceaux cboilî n aifi ; fie e

à l'q

cxprcs ,

WMflCi on dote , !e ptuii fouvcnt

tcopiec phnU'esouiieftmita a l'un ou en!'.iairegennu-

redira

C.iOî

,if

Si n |>rii(f cntf K , il n'en e(l pa» n

cile ou de n'y manfiun conftai'

rien , ou d'y filaire égalcmenc er

Il laut en effet pour i

lalenf. Se u

té'i

D.ibord il fiiui fans doute avo

touie paffionSciomEpartialiié. i

me s'ctrt d<^poûitlé de Ton' iniM-

ncl & de Ton propre goùtj qi

Mnis quand on trairait l'avoir

Clin le eroiroit-ii de même î Le,

Minterêtsrontfîdiffcrcnts! U fa

int de luftelTe & d'cxaâitode, t

iment 6c de pr^cilîon. Tu

piquent à faux ! Qui peu

tir toutes ce* qualiiee > Q^

r qLie perfonne ne les lorca

Ibnt en itroii , ou du moins ea ffnkftituer 1 cl^rir à la vwiiéî rfi>H ame , ao» wux Je juftcs i fîit-on ilonc alluri^ lic fa lin-

(1 alîit-

i McnfàiJQni ? ik ces aci-uf*- iit~eUci Adi fcindcracni ; de- hilles pariilâns & taiitcoa*

ts rcficxi'oiM 5 fi f^'

ui&liiu- eumme (ou*

I tftm noiui t prcuvonK de diffift

que ■:

5 pourn

H dégoût de palTor vie h ' t{ue d'âpre! autrui) i'cnnut le- laiit ttt Livret) le rcgi-ctdc int pour en protîiei', que pour I fatjgne de réduire eniJeiix ou t>. le tond d'un travail de plu- H la peine de concilier & l'cx- : la brieveic , fc la variété de» e l'untfbnuité de la méthode fotitcnir l'agrément de tou' nalgi'é la rechsrelle di

car i'itrt obligez ou de bief* eût des Auicuri , ou de du Public i rAiPemblani icmUcj engageinenc d'un .

lal cft fnni tellit d'oWêi ver fa regU demindEr gnce Ci ji

" jORtlW

Au lutpiui , noua cngai ,

tous les procès que les <fm*ereBS . ponrroicDt août interner , ce fciu'" donner notre objet principal, ftpe me contre notre première règle. 1 queielles liiceraicef, autant 'qoe i pbudiiTuns aux recherches te itui diftron* qui ifclaircilTent la vwi"' «Jcrapprouvons nous tes injures tifications qui n'imerîJTcnt qiK 1 (les. Char^K de tiire fîmpicme irc les Livres de toiiics Naiioni ^^ tes Seâcs, nous avons fait profcA prendre aacrin partie Se nous nej piis nicme le notre.' te Public eftl ge fouveraft) , £e lê> iu^emens A jours nos Oracles: s'il nou* aopKl

(approbation nous eft trop cnvM nous condamne, nous y foiiTcrf prefent , n'ayant garde de nota faillibles; Se la condamna tioa nement d'un tmn autre poids qu» roient no( retraflatioB*. Ce (âr^ de déclarations que eoui IbetHmi les de faire icyi Toit par raopoR

Lee dont noof avons parlé d'abordti toafpUt cnco(«^ n^foRKd

s , . . . » >. t dfit DuruiciM fA iufqu'b prcfcni' iivokiu linni la Tuit* l'elever con' Il Bout pli'u k propos d'ex' toi* aw priDcipci , et dcdeman- Eonft^uoncB, mt'une expolïiion Oc fi folemocllenoui ilajins lieu I ou d'un« ef^ece d'ajusade hono- qwmd nom auront manque ; ou slogie utdvufelle, R l'ou uouica-

xquiflinuDMretiAiexjndri VllI. ■dv«rfti piopufiiiones xxxi.ineO lu ( drvinis utriufiiiic Teflanieniî b, bcerrimis Concilioi-um Tadc- b, veierum Patnun Chirographit, dot't» ThtolQ^ix calculia.ac em- t. bumanx mocunieniis abfîgna- >perâ ae âudia AntoniiMa- l'ONvcci, SocieiatisJefu.C'cA- 1 mjinfi du Deiret d'Alixandr* Par U pcrt Bonucci, Jt/uitf. A del'linpriineiiedeSeriiaba. 1704.

Id Btte Bonucci prend ii « eu le rortordinairedc£i.oiz et. Ceux pour qui ilavoit nuit Clé fait , ont cherché avec foin à en éluder la tbice. Toit HtCvDectei d'unemaniereton-

t>'

u

forme i \tatt ^rt^gtz, foît que le Pape (ncvetiu p»v kij H'avon paj cnvifagt ks dM( te. Ce» ni^conten» ayaor éiveri Libellas , notre Aot feroit bien d'emploj temps '3 Iti l'efiiier. «méprendre comme un iiïfl *vant que d'emter dam lc«Il le, il délibcL-e fur le choix I taiiTe, JlmI , Im plui brilla dêfenfem* de la Religion 1 & 3 lencmplcde DlVld , i

3 ne de cincj cnillmix, «naî>> ont un Tctil eft capable I CJeani te plus audacieuvi

Ces cinq cailluiM , toimn {N-end Iiii-uiémo , font àa gumcns tirez I'£criiure5i «lies , des S S, Pères, riesTb< la rai loi). . 1! mpponc rou( au lon^ lexandre VI II. Cet Aâel y. Décembre 1690. On 5 lions t]ui y foni condamnées.! Ifires , Icaiidaleafei , Tchtiit peâivcment hcmi(|iu . aucci les explique Les unei^apiU & fait voit pat les cinijcrpecetcl dont on vient de parler, Âc qu'il gue pat toulours exaâerncot 4t auurci, que ces çi!o^oCi,\,ia

Îil'clW miriieot les (juall ape j i atnic liées. d< ce* propo<îiiona ftgl , dt eft cun^tic en ces

^iU ftrru» de jul-ort i'ffïoii fpraiMi , inimt cmn lu plïï " « ^ui e^i.nan vii m^ '"Jmaiim. L'Auteur ohÇà i la prudence de quîtM I donnw dans les extréniitaT

t fait Se ceux qui a|K)filii>a ciuidamn^e parj ' k ceux (]ui oni

"Pe «■■""» « i^iroiivA fir [nnoceac 1 Mtjmrs frudemiTienl ^fuyn. fnr mu prcialik I ^'àU fait. Oiiurmim i Em imrittfica pvt atirinji MMf ., . twf^i, aliamd <^im mr a^imm. Voila les 44. 'te-CMximt qoi tient le miHi _ ^kuteur, & fclon le Vêtu Thi»* I {bu 0«neal, c'ei^ celle i^iti ^nit fiàivie l'upjnioii qui e(!t tbl4 du morns entre l«« pia. rque ponr agir «n furetc de 41 n'm pa> toujoun nG;clI<ii' BM connoilTaïKe évidente lie Ceux qui ne foni voini if. I objeftent que Jorut-Clu'ift a riit Vtriié, & qw'il n"» ç^i A\'.

> [uh U pttMUitè. On

trandc objeAJun . avec ]e CçtnxA, que J. C. n'a h

vra-M'l de aite pomÉI Chvift, il ne (stuJnifd ni par lu connoiliàtKW^ qa*oii en lura t En un mac vent la plus gritnije probabi veni <]ue parce ou'il y a irei renée que !■ venté y dt. U core que lotit le moadci^H veritcz morslei i ^'Qà^| c'cll donc louioun •< H^H

v[enipMc)ue la vérité IotHR avflccmiaisled.iMlj Motato.; do decilion* de< mcilleitrt mcnie point en i avanc avancé dat» fa Miq cfinp. i^f innitarU , ivoir ime certitude honnctc , Que le i luy Jci'lvit Caratnitel vtt* hilic la gi-MO n ft me lie poroillu Kriiiu fii( julqu'à prortnt iju tant de gloire <iue et Uvn Ciii'croii I l't^Ure lu) nuï

artfpoildil lu mine ehciti' la fixitma ïWfofrtton^

3

E s A V A N I

p'acsfuffilJnrc nous cil <

nous autioiu nifon 4*^

I £^plr«r, licHvHi'tteitt

!r. A gruia fit^àtnii (

On M coanoii

du ancicniici l.ltaaiet qiij

Procdliat», obrerïe le T '

TOàcy de qiioy «n coidr

bnwnMiRiinaire, donil'

ta pal incuniiu. >.v

r U g«.-. .

(bit :

édifice 1pjiil:;i:l , J

>Bt «Mil Ie» boni moiivei d^peiulem : DcUvrei-i •ftli fiiigulier C]ui fanf Andr «}ue voui ootu go| »w l Il eft bisn VRy, AmviU . que U ^nca | BM D'cfi iinini» fuivre d- ■eta vient ils h refîl^jn I, Oc non pat de la a 'mtato ell ua don )>ai'UI N il foulial^e ^iM Vat dm (tt Thcfct la nouvelÙ»

u U uinf4gnit 4ei iumnn. , ^i imijjimtiii («f lu txitrMimt^''' I pu àt la grÂci cemmt ^ J

leur a-uaii nuin^tti , mjù t i'avoirrcfHÏ m-uiiia. .

La 19. propoCdoo , faire team }i v:t frmhtm* , fine!. Quel feroit ilonc , reiir, le fart dci En^UH't] fi-iôt npiif le Baième t * fet de ce Socmnciu î Qoc auroii-il en<r« le peehf 01 thé aâuel! La pénitence . traâaiion : pQucon xecnS volonrc d'un aiwfe î On h ceux r)tii «nleignotctit U |i damiK'e î n'anive-t-il pat que nous recraâons ca f] me 5 qui curatiufi î Mais C' julte ; en donnant u font pûlîtivement k 1 tarcur : ainfi la rcer-iftaii lieu. Il n'en cA p^i ainfl 1 ;ardç le pechi d'Adam [ c

I conftliurf fon Pro

K

beïr â Dieu ! Qui de _ confenti â fa (MobeiCTaiu au rcite le mot de feaiu

dam merîie d'êire detd me ^t en ^^taliic d'aâia h Mufe de (M furies , «fli-npifecnce (\mv

^Kdsngereux pour

Eccui-U, ntnudroi

^ieiii r<Mi-

raifoiincr

K>eM. Mais , comm

l'obfervc

Kucd. les Tiieologien

î qui ont

la propofiiion réprouvée

ant du pccW originel , ce comme on T'enfend

= mot .Je

loi-s ou "il

:ton du pcché iâué; Se. uns avoir

auBatémc. ils ont ofe

prcienJre

lâiisiàttoin

e de ni/tr

pre-

idans la 2J- pcopolkion, qu'iin'ifi lût d-txftfir dans Iti llgiifit l'ima- 'ïr* F.urntl, On reprefenie ordin.ii- ,Ie Père Eternel fous la forme d'un le Vieillard habillé de blanc . & af. m rrône ; Se on le repi-efenie aiiifï, le l'Auteur , parce qu'il a bien vou- ênie paroiire fous cette figure. Le X Dnnicl l'a vu , & nous a I aille lit de VAncUn dis jours. Le pein-

1g difcours, ou le peindre avec un , _e*cft la même cbofe , & l'un ne I être plus dcfendti que l'autre, fur- uid on a foin de prevehir pai'defo- iftruÛions le» erreurs fe peuple

pour roi t tomber.

6, fiopofition atU(|uel'hoi)neurquî i la Vierge. Le Pcre Bonucci , en lel eft te «ulie que l'Eglife lui 1 fâifant l'apologie de ça cul-

T'O J O

te j l.iit p-iroitre beaucoup de pîi Ti'atlitioi) lui fournit Tes priscip fôiiï. Pour faiiieoir la caufe de Romaine en ee point , il ne neg mi-mç Vswonti de fes plus gran mis. On ne peur gueres mieux | la f.\ln\c Vierge que Lutlier en en alléguant les raifons pour leli faut l'honorer. Elle a vté , dit ,. failcment remplie du S. Efpri plus grande des Prophetefiès j « ], celle en doflriiie par deûus tou ,, phetes & tous les Apôtres j ell mais été fujeite à aucune malt 8t Dieu l'a bénie d'une maniei licre ; les dons de la grâce ab ,, en elle dès le premier inAani d ception ; il n'y a point de ion faillie , il n'y en a jnniais ci aura jamais.

Voicy la 30. propoiîiït Alexandre VUI. Oèj ^kVj deffni ejî tlaircpicm fondé fut\_ Al S, Augufiin , BU ptki jijilturm tenir v i'enfiigner font avoir igar^ tic Bulle au Pape : IM guii hvmt tiam in ^MgHJlina elari funàatam, faillie palcfi ienere, c ilocere, nti dBitduUiltnFantifiàs Bull/i^. htVe f'i s'élève avec beaucoup de m cette maxime foudroyée , & reiuy qui la publia i Aw«nj

1

a«eavaiitft mon, lied l-aVBtCofc, Daili.inSc PU en palûnt, que h yfMS Ce font «lorilîezd' kUK «IM. ficrenger, & ktA Guicmunili t Ferc; Cbutk de Turin G -aux Imnge< , preieni myo- ftir lui i Widcffài l'attaclieiiKnt |ioiir 5. Auj tînt ctu'on l'a[ipell;' ' ' on f^ait allez q touieg fortes d' ; itok (ont'ormc a ce ir. Le Perc Bonucci . arts remnrcmes à fcll rouienu qu'il n'eft {ns (igitftin & les PflDcs ne ■^ matière de foy , il d , il tâudi'uir fmi balai torité Àa rouveiaiti iAuguKiii. Ce <]ue le rert ■Saw . S. Tlionias l'a di t plus à propos .de fe gawritéde l'Eglife, cfu'à Auguftin, S. JeromCj llttrc'Doûciir : Mtpi^.v. fSetlefii, tjnàm auHorUaii

»deS. Tlioinas, ;. zw ntz par notre Aiuciir. J

Cal^

Ponil

lit J O U K M A l

Sanctokii Sakctoxii Juftjnopoli- ~ tani de Medicîna Siaiica Xibri ofto. Ac- ceduni Geokgii Baglivi Philori>- phi & Medîci Canones de Medicina foli> âorum ad rcâuni Scatices uTum. Romsc. j 704- Typis Sernabo , (umpt, Hxnd. THuillic. C'eft-à-dirc : Lts huit Uvres et la Mtàicine Staiique de Sanftorius. OR | njeiBt dei Reglei dt M. Baglivî, imulitM U Mideànt dti Selidts, acccmmadie auint.

ffigs dt la Siaiiijue. A Rome, de l'Itt* priitienedeBernabo; aux dépens des Me- titiers de l'Huillié. 1 704. in 1 î. p. aoj.

MR. Baglivi, en nous donnant ctt> le nouvelle Edlcion d>: la Hcde- cJne Siaiique de S:inâoriu$ , ac- compagniïe de Ces Reflexions , nous fouf nit une preuve audieniiqiie de la fureté ibn goût dans le choix des Aureun de fi

TrofeAFon, aulqueU il accorde ta préférais' ce. Sanftorius Se Hnrvee, pour !a iheorïci

Hjppocrate & Durée , pour la pratiquel tVoila les modèles , St ceux qu'il propolèj r^konque veut devenir bon Médecin. 4l UVgard du premier, l'onpeut dire^uedaiÛ

.les bornes étroites d'un fort petit Livre, 4 _> fcù noue difcouYi'ii' plut deveriie^ CtM ''Veniez elTenctetles à la perfeâton de U

Uedecine, qu'un nombre intmidcgroEmN Jiujies ne nous en ont ïç^ùï. Oiiïies'inia

s f A V A K s.

D)wès cela, qu'un OavrageiS Wc iùt pcefque lomb^ d^ le vulgaire dn Mrdccinq Âi pris h peu de foin Eduioni , qu'à peine en izard quelque exemplair! lia remédier à cet ino ^ja fécondé Tes iniendons li

et e'gard j & dorênavai : fcroni: plus excufablcff Saaâorius que de n à ce que nous apprend 4 a fa Préface, naquit cnvira 7tifi> iflfiria, capiialed'Iftti dépendance des Venîiîeii r en Médecine dans l'U^ joiie , 0^1 s'acquit u tguce, 8c il compora & ' ' de !a Médecine SiatiqM f à VeniTe pour la prem'^ 614. ,

as ce Traite , de détermin* 'le fecours d'une balance faî-

|u';r

homme puifTe s'y pcfcr

à tome heure, lesdiveri

ui arrivent dans fa ps-

élle , à l'occafion des diffe-

tJODS que lui procureni non

mouvemens de fon propre

iQî l'aâion de toiu lescorpa

. ont quelque tapv<><^ ^^

Mm $ c\'ie\!jpt

Mac 1 0 u n s .\ L

Ike'que liaiTon avec le t'ten. S^rt^toriu* , H^cï treille années à' expériences de cet- Bur nature , fafies avec route l'allîdimt 5c HËexaAiiude i^ue dcinandoît une rcchei-- Mk audî nouvelle & aulT! importante que Ijja Tienne , eft enfin parvenu a des d^coii- Rfortes d'une fecondiiÉ «lerveillcufe en KpnfecpeDccs miles pour la fAnti , Se doot lit meriie a été mis dans tout Ton jour, Bat les nouvelles vues cjue Ton s'eil o(u Knccs depuis ce reinpj-Ia fur l'cccoiiomte Bni corps humain. C'eft par ces experien- Ktts réitérées, qu'il a dévelopc le myfter« Hie la tranfpi ration infenfible , peu con* nvac & f> peu approfondie avant lui y te pÂu'il a découvert , que par les pores im- r perceptibles de notre peau , Se par le ca-> Llial de la refpiraiia#, il s'évapore plus de L-fDatiere dans l'efp.ice d'un jour naturel, ^^u'il ne s'en évacue en (juinje jours par Hks voyes les plus ouvertes -, que îî (fane H'intcrvnlle d'une nuit , on rend fciae OA- rOes d'urine , fie cjtiatrc onces d'excremeps r fim grolHers . il fe dilFpe plus de 40 on- I ces de matière par les routes de la tranfpt rntion [ en un mot, iiue fi Jans un (OIRJ k:ttti prend huit livres d'aliraens tant folidel mtpte liquides , il en tranfpîre fenfîblemeat Bpifqu'au poids d'environ cinq livres. ^ - Une évacuation aufli abondante 8c auffi CDMiniielle cjue cette tranfpiration iofènfi- tlt, mcriioit bien c^e Vdiv^ VtxvxveWi

niCe , St tfte l'on aitribiûc U lulë de U ramé , & des ma* b liberté 3c au dcre"ieiiient de I évacuation. Sanâotiiis s'e ^ à meure en oidre touiM ^1, qu'il a fjites fur ce fuiet, |ul]es il nous iiiilruit , d'une Ro & nrccilê , de toutes les

rorifent ou qui dcMngcnt cette I. C'eA dans ce delTein qu'il a netît Traité en fept diffecentEs ^ première compiend !cs cx- i^tii établilTent le poids de la

nfenfible

',^"

pnrii

ptK CÏJC

llÎKst de l'air & des ^t dépeadent das alimens tam I liquides , font 1,1 matière de fiSeâion.! On enamine dans Li le que le fommeil & les veil- tables de produire en ce gen- [ tait autant d.ius la cinqulé- Ippon au mouvement & au re- jvtémc eft employée au niênie tour ce qui concerne la propa- InTpece. Eufiii , on p.ircoui't Itère Se^on, Us divetlês par- ka, 6e l'on marque ca qui eu Minj^ux ou de |>i-éjuiliciAbiE, hot Cela eft fiuvi. d'un^. **'

'b E I S ç A r A N s. ti|

on dw autres , eiiii'« k laiirptra- [ênfible & les autres évacuaiioni, proporeni les moyens d'y léutEx. i ce Syûcme eft fufîiraiiiniciit.à>o. : que nous en avons déjn rendu

au Public, dajis pluficurs (te dm X , nous avons donné divert des Ouvrages de M. Ooglivî} BOIB

étendrons pas phs au fon^ fiir»-

îl fôutienc dignement la reputaddn ceur eu faifaac honneur à &Utft(^

Mm S

J O U R K A L-]

DES

içavan;

Du Lundi 16. Août M. DCCVI. ,

toina Racovt.ip.a , Se Racnvia Roi jd cA Fapiltanim & SotiniHaru

' rimis ïirque maximi luomenii

'i fuEc capitibus pleiia Se cxafhi | monia, 8tc. C"eft-à-dire : Rame t.

se à'Aceeril fur 1rs degiTtis fMiauts Hmnami mis en paralliU t ieeimtns. Par Guhiaume jAHdl A Edinboiirg cliez l«s Meiîiiers J'q drc Anderfon. 1702. in 4.

D

N peut ^fTiiier epxc M. Jamelon tmm |cieprend de faite dans cet Ouvr^ une comparaifon ires-difficile. Pçui 'cir la première partie de Ton tii (ircfos de dire icy en paUànt <

.il,

Lacovie. lUcovie eH une Bour- Ifiàttànie , Ici Socinicnî *'■;- retôia rendu les maures. Ils en Ml en ()uelt|ue Ibite le (icge prin- l^wir (êfte ^ y ^voient établi U NoWciîè de Pologne e apits avoii- lojeri i.]ueli]ue .Ctabliflèmenc, cml devoir lediT- clés Sociniens furcnr cluHcz de w ratitorité d'une iJicie gcneia- [)t en 1660.

ic cft partagé en treize Serions, [ des matières fur lerquelJcs M. pretcod c|Ue les CatholîcfLics & lew raironneiii de la niênie ma. 1^ iivuieres font la Jainte Ecritu- re Pieu, la fainte Trinitéi la , la volonté , & les décrets de , at «le l liomine fort avant (bit (Kché > ta Providence , la Giate ^^ Ubce arbitre, & la Loyt Jcfiis- F fei <]uali(ez; la juAitîcation, ..1 les Sacreniens, jger fâineiuent de ce p:ir.il]ele, il R]tier que parmi Ici ariiclen que , choies , il y en a Tur kr^uels iques, les Proteflans, Se les Sa- lejifent certainement les unscom- ircs; qu'il y en a le; Catliov \et Proieftans convienneui en- e les Sociniens , & qu'il y l fiu' lefqucU les Catholiques & Mm 6

c'eft que les Caitioliques Korni ront tiu'il leur iiupole iîir les la pcemîeie 8c de la fcconde i]U'il a tort fur ceux delatroiri' cilTons cecy par des exemples.

1. Les Catholiques , les Prc les Sociniens crayent afluréme n qu'un Dieu. Neaiimofoa î inche de faire voir que les Soci Carholiques font dans l'erreur à cet article de l'unité de H luj, les Sociniens admettent d^ parce qu'ils attribuent àJefus-C regardent comme une pure cr perfcftions qui ne conviennent Poui' prouver cette opinion , : ques endroits des Livres de Soi difciples. On y voit cjuc Td fur mut un pouvoir divin , '^

md. les Socinïens pnrient ainfî,

W il'.iilleuri qiiE Jefuï-Chrift efl

Lture, ils ne n]an(|ueoc patde

n paroles un fens favorable.

[e croire ferieufementciue Jefus-

Dieu , ils re lity artribuenc

>ir Tcçu, une csnroijfmti com-

un «pM accorde , une iHvmiii

re. Mats quan<J il ferait vray

nïens rccoDnoîtroient pluficiiis

I Catholiques n'a\'oiieion[ ja-

puifTe raifonnablement lescoin>

u Pour faire cette compai'ai-

ramafTe tout ce que les

' _ ichcr à l'£-

for le culte des Saints & des

is j ils s'itnaginent qu'elle

les Saints & les É^ns Anges en

"'imagine

cela que

Catholiques Se les Protefïans l qu'il y a trais Perfonncs en âr ce point combattent de con- lei Socinieiis, L'Auteur ne e s'expliquer fur le compte des lOtnme n bien moins ortliodo- I ProteA.ins , ils s'accordaient Htavec les tTnitaires. Il fcfbn- lement fur ce qtie Belîarmin a Mm 7 en-

«ifeiaiié , «jue Iti Perts àa fra *■-'« Nk« Aveiinl coniLantii l'Heiefii d'Arrm r la TradÏMit ; fur ce que Bail, pour r la neceOîté de la Tradition, a af* brc que nous ne trouvons dans l'Ecriture ^Itmeldt Triaiit, ni qiu U S. H/priifrs- 't du Ptrt fs" du Fils cemmt d'un feulfrat' , a" far une /euli Jpiratiûe, £nHn, fiu que le Père Petau a dit, qut la Ctnfif- n dt Foy Jmr laquelii nous irvjem an Ptrt, B^ fils , V au S. E/hrii, efl ajipuyct fitr U I jyadiiitn ; s'enrult-il de que Rome cft [j ^'accord avec Aacovie fur te Myftere «Je b t TTliiité! Si les Catholiques foutenoîemqDC r l'Ecriture ne peut fcrvir à prouver la Tri- f JÙtc, ils s^accordcroicDt fans doute en tfr ï ,}â avec les Sdciniens, & M. Jaiiiefon au- J- xoii quelque raifon : mais ce n'ejl pas P ifui' (enttment; ils croyent feulement qu'il ■_juiut joindre la Tradition avec rEcrituret I "Ceia fuppofô, ils auront lieu de dire, OB que l'Auieur leur impofe, ou qu'il ne rai^ foaac pas confequenuneni. Ce qu'il y 3 fjie Cngiilier , c'eft qu'il avoue dans ceoï S . .même Seâion , que les Paf'ijîes ccmiatlal f ftt batailU rangée pour le faeri depne la y.'^inité, & que Bcllarniin & plufîcurs au- L.tres l'ont heureufcmeni iitAli far i'Eiriiu-

•f-

5. fiellannin, Sccan, & ManJn Ajala, e l'Auteur cite, difcni que le dogme du I ""Baifme des Eniàns n'eil pas fuffiramment

"»1

hes Sadaiei» iflj |dioA. R Jamefon

I Caiholiqucs. Ccux-<j f refont le lien , C ii-èire de manïflife fay. . e fcniblc, paflcr fous I Itnca da conclulïons des n l Dece <jue l'Ecriture n

X le Baiëuic det £iilàq|| <^u'il faut dot M laTradEcioai puis un"' ^'EgîJfe & la pratique c ficdet, avec lej^Hâgi t i{ui regnrdEDt cette mire les Au.ibapiïftes _ roncluent pour le Bsièi^ t.ee Soctniens au conci : its Ecritures ccite ; Batême des Enfâns 1 weu conlùrine aux h

Il n'éft

pom

|ii ciendioiM davantage fur «

louies les apparences, bien de larder à M> Jamcfon , qu'il p[ MagiUraii poliiiqucsde dû- Iniques. Les Catholiques, à Imd datis la douzième SeAioii if enfelgneat le comraire; il

première Seâion, n'eft, poui

qu'un tilTu lameniaiions fu

fent de l'Eglife Reformée. ,

iranche , dit-îl , caus les il

poriion ; le nombre de ceiu

fecoué le îoug de la tyrann

: fen^blcment ;

élevant pai'-ti

, des boucs i les Princes , t srAads Seigneurs Froiefians, la vue des Royaumes de des , leur pi-omet , defertenc à 1' , des auires , & employent , force pour entraîner après c e dix-huiitéme fît : 1

KIS S ^ K V à. s i. tjt

ideDieu, & touies fortes de vî- Carcoiirez tous les aimes, mf- ; auffiuels on ne peut penfêr mudant, vous les verrez pullu- tle pani des Refoi-itiez; vous y E un aâèz grand nombre d'hom- ^rablcj , <]ui fe mocquenc tout Beiu de la Religion de Jefut- & dont la bouche ne s'ouvre Ir prêtUer raiheifme, " Tout s-affligeact, maisrAuieurcrainC i plus grands maux. Il prévoit iert £vjtMg«ii^aes'oblcurciL'a bicn- lUte l'Europe, 5c que le Royaii- têtt s'y rétablira inceSàmmenc.

Bli cette erpece de prediftion ufer de l'inquiétude , ont de «ifoler dans la divine Apocalyp- B. félon noi.-G Auteur , ce /eul ï pour confondre tous les Fa- aciribiic^la même venu au Can- gotiques, par rapport aux Soci-

I U Diffthaw univtrfil de V ah- 'M T, rtvtU dans flufiiurs Trai- ra diauvTtat U fciTtt, Par U N LE Felletieh dt Roue». A icz Guiilaume Behourt , & Te Paris chez Laurent d'Houry. U. pagg. Ji6.

tu J O U R N * t

LE terme é'AVutft étoit incQ Europe tvaniParaceire, S fe trouvB-i-tl qu'en un i dans les £cri() de « PhiloTopht Hclmont (bn dilciple s'en Art pldl Âim fes Ouviagesi mail l'un Sf ^ TonE explit)»» ln-<lcirus avec i d'obscuritc. C'cft une opinion a

3ue Van-Helmonr a polTedé le fei ilTolvani univerfel immuable (<|| qu'on entend par le mot d'Alfcai (]u'il a ci'u que ce fecret ^tmt I que celuy dont avoit parlé Patai pendant, qu'on examine lant qq dra les imxs de ces deux Auteuif trouTera aucune railbn folide qui que le fecret qu'ils ont tous t" i. auquel ils ont donne le ni bit véritablement le même. n foit , Starkcy déclare avoir fait & dit que lamatieredom il s'e" :cla, a iié l'urine d'boinme.

Quelques Sçavans jugcm la cha iîble , t'imaginant que la verital'l de l'Alkacft , eft le Mercure.

:ur. L'AIkieft dilTout e: tous le) végétaux , fc les dillbm i qui f eut ftre diillDé fant qu'il r -,i iond du vaifTeau. Or le merC lalterable, demeure loujour» da: poUtioa mMivUic\ucj wranveVan

KCtcnd t d'où il s'enfiiîi que le mcrcu- ;A muiours mercure-, t'cfl-a-dire, une i étSnerale f)ui ne mouille (]uc les cho- Ae fa natuie, une eau qui ne pentron- Cu <USâudre les veeetaux & les ani- MX, Diremclei' avecleur fiibllancepour fonetrer. S'il eH U""^ louioiirs mercu- îl ne pourra devenir A ikaeft , ou dîllbl- RuniverTcl, puis qu'un dilTolvam ne peut Kndre les matières qu'il ne peut moiiîU UGtrer. Le f^ivani Eimuller éioît aadi que l'Alkaeft ne pauvoït Te fai- c le meroire, qu'il n'a pas fait difE- dire dans fa Chymic raîfonnée, Seftipn 4,. que Van - HelmODi '^ n de traiter d'impofteurs certaine - ' ' "«oient de lirerdu corps II, del'efprii, del'hui- blel: Je fuis, dit-il, du femi- D-Helmont , conn'e ceux qui p tirer du mercure la liqueur AU t poini d'eau, ou

cent, elle v

it de 1-ai

1 donc évident , pat le> ^critt Van-Helmont , que le mercure bre ni en tout ni en partie la ma- fl'Alkaeft : il eft encore évident s de Philalete, de Starkey , 8s , que l'Alkaell ne fe fait point lUeccarei d'où l'on conclud que fiËche que l'Alkaeft de Van-Hel-

c l'urine Afffi» 0 _^ rdé comme incon lors qu'il cft rapporté par deux ' oculaires étlaiFcz le irreprochablsl key en eA un de cette nature. Si Tant Philatete an autre. Le t(c de ces deux Auteurs tft s les écrits qui compofêni ce Reçue deux afTurent avoir faitl'Alkaeft, 1 fait avec l'urine^ tous deux font chables , puis que l'intérêt fait parler; tous deux êtoient C3| juger de ce qu'ils rapportoient, 8c fcqueutj dit notre Auieut, ili doli

D'ailleurs , la découverte de Sta rien que de confoime aux femîi Van-Helmoni. Car (i félon Van-l les maladies ne procèdent que de re de l'Archce, Se. C|u'on ne II rir qu^en appailânt cette cole de l'archce, ou l'oi^anedela' ftlon luv , que n falina, il s'enfuit . vent appaifei- l'archée, doivent comme le corps de i'archée. Oi comme l'on f^ait, eft un agent C plus, notre vie, félon cet AuteuT] qu'un feu ou une lumière, 5c la n qu'une langueur de ce feu ou de i miere ; potttïo'w.-otv w

Vit SfATKMS. tj}

us convenable que l'urîae pour rallu- cc (eu ou cciie lumière , puifquc l'u- B'eft clte^infme ciue feu & lumière,

Bp'oa le voit par Ton Tel volaiil qui ) tout, & par Tes païUe» les plusfinet iloiuient cette clarté Cuipiemme que

a découverte depuis quelques anncex

t b ^oduâion des phofphores.

In dira peui- être qu'il n'y a gueres d'ap-

Pu'un homme qui l^avoitauilipcu e , Ac qui a donné dans autant lue Van-Helmont , ait été capa- couvrir rien de certain pour la les maladies: mats on rcviendES de te préjugé , Ci l'on confîden: > Kt erreurs lie Van-Hclmont ne regar. e la théorie de la Plijfique, & de --' , ne r^auroient être de conft- ' la pratique de la Médecine. pj, fi dam l'Aiirhmetiqne on peut K'^ connoiflànce de la vérité par VpoGtionsi fi dans rAftronomiei

^ -ndiffercmment de l'un des

■mes re^us, dont deux au moîni ^aîremeni faux, on peut connoi- _ mpi certain Se la juftc durée des &des afpe^sdeB Flaneici; qu'cfl- mpÊchera que fur de faux Syftêrae» e Sj de Médecine, on ne puifli s remède» excclleni î D'ailleurî^ nul lei remèdes de Van-Hclmont n'au- rat pas plus de verra que pîufieurs au-

peut en faire ur.e parfaite Anal d'un véritable diilolvjin. Ai< quand il ftroit vray cjnc fon A roit pas toutes les qualitez qit*: peuc-ctre au moins en ponèdei ques-unes qui ne fe trouvent p autres , & qui vaudroient bie qu*on fe donneroit de le prepar ionnemens qui fe rencontrent dans les écrits qu'ion nous de Phîlalete & de Starkey , part plauiibles pour perfuader que < ctoîent véritablement pofïèdcu: kaeft de Van-Helmont. C'efl c terminé TAuteur du Recueil à François ce que ces Philolbphe pofé fur TAIkaeft , & à le dor dIîc. Ce qu'on trouvera icv ci

3c un TMitc poftluime nporè exprès pour rendre l'AI- b Dans !es cinq chapiirf;, il BBtion des vertus & de i'ufjge de Il : d.ins le Dialogue . il en 'dcoic iere } & dans le Traité pofthmne, {ue de quelle manière il avoïc trou- le liqueur , & comment il la faut a. Les fragmens des Ouvrages de ite font lî'ez des Traitez Angtois, »t Sctreit Rnjtakd ou l'entrée auvsr- ?4Uii firmi du Roy. Ses Commeti- fur TEpitrc de Ripley au Roy E- 1, fur la Préface des douze Portes , lanoiflcme & quatrième Porte liu mê- iteur. Dialogue fur CAUiaefl. ■nciere de rAlkaed marquée dans le {ne de Philalete, eft à peu près la

Siue celle dont Starkey prétend qu''l tïvir. Il y a feulement cette dîf- «, <|u'au lîcii que Starkey ne tire fon ft Que de i'urine feule. Philalete tire 1 Ju fel d'utine l'on a niclé du ! (àng humair.. Mais la dilFerence pas elTentielle , ces denx fels ciani M de mcmc nature: ainfî on ne peut B autre chofc de là, iînonque l'Ai- ^pcui taire de pliifîeurs façons, ! l'oa travaille toujours fur des it viennent du corps humain, t, «omme les appelle ntine frnnent.

J

L'Auteur du Recueil a ajouta ky un E* ci'ii de la coin polit ion , il explique le lècret de J'Alkaell , que Starkey a caché fous des énigmes > il y pcopcfe la métho- de au'il liendroit luy-mfme s'ilvouioit tra- vailler à cette liqueur. Il n'alTure pas que fa méthode foii immanquable, il dit qu^l ne l'a pas éprouvée i mais il croît que cein

3ui foat iniiruits de ces myfteres, ne b elàprouvcrom pas, La Pyrotechnie da I Starkey , dont nous avons parlé dam le Journal vin. de cette année, p. igg, tft une fuite de cet Ouvrage ; nous en avou parlé d'abord, parce que cette fécond* paN tie nous tH tombée la première encre lu ■nains.

rEQnONlKA. Geoponicorum Cive de S* RuAica Lihri XX. Cassiano BAStQi Scholaftico Colleéiore. Antea Conftu» tino Porphyr<^enneto à quibufdau U^ ' fcripti. Grxci Si Latine. Grxca CUD ! lia. contulit ProJogomcna , ooiulai & f indices adjecit. Pet. Needham. A. H. Coll. D. JoannisCantabrif*. Socius-Cafti? tabrîgix. Typis Academiclt, împesf* A, 4c J. Churchill Bibliopolarum Ix ' neoflum. 1704- C'eft-a-dire : Di

i pieulsure, (y à* tout ci qui iùni dt CatHfagnt. VtÏHtni £vifi m livris, rttHiitlis par CaOïen B^ut. rM/> nvm far Pierre NeeJhain,

D « 1 s Ç » V A s 3. S19

9lr MM* tirte far l,i iiûW^cnti \tsr ya /ww d.s PioleforuaKi o- des V A CintbtN}:;c , aux dipcn? Je A.

t Ar J. Ciiutchili Librnirw de l.Midro«-

704. in-,, pagg. 5JÏ.

_^ . iliinc, & ftir totic te qitifc. >!,■ Il- :.■.-;. 5 jc I, Cami-M^tie: il eflai- *< â on <-cnaiii_C.iH;en'B.inus. dont kl (|iic|i:|iit'ï ECTiv:iini , nuii dont on ■rit poiin b Patrie. Les Aiitciirs ikinr Krlt* ccimt'i>fi.-m ce RctiKil , roiit au NKde ireiiiei Ravoir ^ff^réa, , ijui

9iti âe l'on Je guerii les chev.m*.

)ui!u! A!)i.:in!is Allicur Cllli-ticn , (jHi

. 'iilre Se>-ci'^, fl: dijotp.Ti-.

Aiitcui' , au r.ippoit rfe

.u, netif Livres lU-fi^nt

. L .unfiflcni en pjioltt. &

■wnfMK, conicmpor.iin .fe l'Emperacii BiÂoR F m3l« dune on 11e t^viji Hcii de

. ''Il iiiii cft nommé. ûWk*

.■■ms avons ttoïc Ll-

, (ta vn aotft flvmme

-, .'•'.r.lecinfamcHxibuïl'Sut-

m Tibtii- , «r b queftion n'ertjia»

ï i décider. Jrsun qui vivoU fou»

J,= J O U H B .

Antigomis Coniuas, xu raj & «liii 3 c..ri[ fui' l'Aflroni: <[«i\ vivoit Iboj l'Empereur Pliotius Dotnme Berytii».

Dnnonitt, Çvtaoairtié \c porain d'Hriiuocrate , 8c ( de Colitmcllc , 9 tait A On iroiive dansi^clquesfi «Ains ccriis d= Chymie a lôuf le nom de Htmtcrile s cft un Dcmocrîte moins ai <rit plulicurs chofes ridicul (^iies-nnes fe trouvent infer la dans ce Recueil.

£)iij^n/< d'Alcxandnc, qi Suidas, a comporé quinze l'Agricilltuie.

Dfnyj d'Viiaui , (iiii » Gcorgiquct, dunt Ailicnct liv. t+.

Hiofhitnrs, de la vîllc d temporain de Jules Ccfar, lequel, ail rapport de Colu «n fîx Livrer abrégez , le Davyi d'Ufiqitii , & ïelon PI au Âoy-Degatartiï-

«/«j,,lilvJûonfulte> qui a i^ci'it deux ru Eoiichïiit l'art de guérir les nubdiu

Chevaux.

^tenuts , liu même nom que celai 1^ rcconnoit pour le Vm de la MeJc-

t^mais be^ncoDp moim ancien; il c(l

ici

*ti.

. NceiHiatn i't

]- Jub.1 Roy de M.iui-îtanic) m enfint p.lrÇerai, 3t en- : ici foinidu vaiiiijiLcurdaas Sciences, Ce <iiii Taie dîrç \ns la vie de Cefar, que la .iviife h Juba. U^niim, e\xé par Phoii'itf. ■T .jiii vivoit Ions Alexandre Poule avoic le premier

iiiarquoic . Cetis remarque ne donne- i Jloote iiae nrandc idée du

!i Grammairien StPacte, oui vï- |(uus Amunin Caracalla. Cfi Autenr Lpttfc cinq Livres de l'Ait dcpcfcher, fkàe la th-iife au ciiien , & /eux au-

SU manière de preiiiire les oiftaux ^^uc. Les deux premiers Ouvrages, I celui de la pcfclie , 3c celui de la fiai éii'illuhrcz de rcavauics No- l:

il(rcii>!e d'Ariftarqiie ) leqi (cEond fiodc : il i rompui mar-iue dlùn , un Trai djnJ iMUcI il n'inféré mil le ruperftiiions,

Païamas, <]ui & rfcrit d lc$ viaudc!, y qui a dont le titre de DeduÂtidi Duadtcim figura -venerii n

r Agriculture.

fiUgotims, Auteur Jii. dans ce Recueil pout maladies des die vaux.

'Phlijlrall , qui aa J écrie en huîi Livres \a'% _ Tyane. Phouus dans B pelle Tyrieû, Enfebe l'ap]

Piokmit, Philo((>|>he , MecLmiqiiM , & de l'Aflr.

Les ^imillti . fçavuîi Cfrdiamis, & Maximus,

5 ç *■» A X I. '4^

niaus, lettiitl aci raraori dîCo- I («it de l'Agnculrurci ou un Uttactidis Tunniinus, Mc,ie- ine.

mt , AoKur dont nous ne fç.i- Je <«rt.iJn.

l'un des plus ftavans Ront.iin.t, us avons iroiï Livres At TAsà- ftx an Ouvrage fur U Lingue

ii'iKi , que Photius afpel'e \'in- ueur dum on ne connoit c]ue te

, célèbre Aflrooome : on n'eft 1.1s bien fcur tjue te foii celui 'ox fe prefenie qucl^ueluis dans

I abr^ queU funt les Auteurs ïtM coaipofent «t Ouvrage. _I-E£lition que l'on en donne. In pour h rcndic plus psrfaiie , la première Edition Mecque

■Ciï-eil-Wire celle de Bà- ijîg, aux dépens de Ro- 'par les foins de Jean Aie-

S4<5 J O II R N A l

\y,cs qui demeurent toujours vcrds: i jMilo cie h wfcy du l)s, de la vio Ck des autres Bcurs odoriferantcf.

Dans le douzième , on trouve t qui concerne les herbes & les plant tageres > coir.me les afpei^es , les oi; les concoinbr-es , les champignons, !c rcde , dont le dttnil (eroit ici inui Dnns le treizîcme & quatorzième parle de tous les infères , & des i 4i*cm pêcher qu'ils ne nuifènt.

Pans le quinzième, on apprend vcr& nourrir toutes fortes d*oiibaux me pigeons, pouîes, &c.

Dans le feizic'me , à élever & les chevaux , les afhes, les mul< i hameaux, &c. ù les gucrir de leur dicîJ : &c.

Dans le dix-fcpiicme & le dfx-lii on trouve tout ce qui regarde la i\ caiion Ck la confervaiiou dos troupe manière de lairc le beurre, le fr

Le dfx neuvicme rcnrrrmo divc marques touchant les chiens de cha lièvres, les cerfs, kvs poivs , cSc t< la manicre de falti quelque \iciîivlc

luif.

Dans le viiigtiomc & dernier IA\ trouve tout ce qui regarde Tart des poinbns , & la manière de U àrc, &c.

xnoui mcneroit trop loin; il nou» e remarquer, que « fteuieti con- R un grand nombre de ctiefea cKs-uij- \ntafct- A 1.1 vcriic il r en a i Tani IiipFrllùîeiiffs , Jk mires, nisia elle; l'oat en pc-

tSB Ufc Hmu*», ^itciûxue jibhijji di . -ê-D/imt A Sf»i, froninuc daru tE- i 4e la même Althaye U iS. dt May ffoe. P^r Mtffin Nicolas OtNitE, Mit lie S. l'aat de i,em,QH^iTe i^ Chn- \tkl de Vl-gl'i[t d> Trpyes , »ï!ciea Ch^fi- - Lgn du tisy. A PAn's chez Louis Jatte. L. ^tocbure. in 4. p»^. 4-7-

klteut de certc Pièce prend poui- fUiù de foQ dijvourï tes pntolei ij^s ifiliqUEs, cbap. 7. vei:r. 1. ^i« àra i"II'" '">'■•■ fi''"- O (j.etf^ I «iémaïthes font bcllcsl 1! obirt- ; Madame de Harlay a faft Eyjc trois grande» dcaïamies qui ({•(oinbUe de gloire. L.n ppemiete,. ja'elle Ce donna a Dieu. La fefonde , jqiit Dieu la donna aux époufes de Je- '■■m. L.1 iroifïrrae, lorfqiie Dieu la i .elle-niÉiue. Ce foiit-U les iroij

Nli

-iii-

Î4Ï J O 17 H N A I.

fariies rfii DiTcoui-s.' Pour le» remplir Auteur Ct ptopofe de iiiomrer oue l'I! luftrE Dhme , dont il entreprend l'éloge, fe facn^a fur l'Autel par amoiir ; qu'elle Tnonia Tur le flege Abbau'al par' obeilTiDcr, & qu'elle en delcendtc pnr Uiinilité. L'O- pieur eïecute ce deilein d'une inanicw I (fiante.

Iftola Clarifllmi Viri Nccolai Boil)

AUX de Âmore divino . convM

{i G.lllico in Latinum. Auftorc BkiJI

) Ghïnak Ptrofcdbve liumaniui

n CoUegio Harcuiiano. Parifîïs è 1

logvapliia Claudii Thiliouft , IVCoilegii Regii. 1706. C'ell-a V^^ffùn ZJiiiut de l'Epiire Frauftife de A l^ileau DefpreauK Jur l'Amour di I B. Paris chez Claude Thil>oull. "

N r.i.iic quelle cft la diflieultc bien traduire en Vers. Ceiie culié eft encore plus grande !orfqu*Jl "^ s'agit de donner la irnduftion d'un Auteur c]ui excelle en la Langue: il cfl bien plu) aifé de prêter de l'éloquence à ccu.x qui en Ji^anqiicni, qtiede faire palTerdans uaeco-

Î'ie la force, la politeflê 8c les grâces de 'origjnni en rendant non feulcmenc les me- lenfces, ranis encore autant qu'il es jnîmes figures & les mcmcf Lua-

«■jSlr Ui MAnufirits

«ee, amcdirpcn^ .le A. TnÂraîresde Umdrai.

: <)uire^

Ciinp.igne: il eftat ) CalËen B.iHuj, dont DM ËiTiv^ins , vnaii àont an [ h Paii-ie. tes Aiireur* dont ipurunt ce Rctitil , (om 4lti ■eiliej (Ravoir ^ipjyr.ùtu , qui Enweretii- Conlijuiin, Si qui irl Je guérir le* chevaux. iaimu Aiiieur Clwi-ricn, qui ]fcl»ai!te Scvcrc, iSc dtfnc pifr- Cm Aut(ur , au rjppoit de « écrit nMit' LibTK loiiirlt.int

iconfîllent en |uroW, & Iraporain Aa_ i"Enipïreiir Bout on ne l'unit rien A.z à nui

lUcAiui) ii'trt (ia« f H»! vivtw t.M,*

340

] » V > K M

Aniigomi

s Gonaïas, ati !■■

& qui a .

:<rii fur l'AflroijH

qui vivoi

> fotu l'Emptreifl

Fhoiius nomme Bervitii. ^

Ctman

i/«, ruvDonimc le ri<

porain d'Hippocraie , Je <iiii

de Col m'

On iroHv

edan$<pel(]uesBtbI»

■Clins écx:

ils de Chymie &. d

fou» le m

)ni de Dimecritt ; c

eft un Dciuocrite moins ancie

■çrit plufieurs chofcs ridicules ,

(jues-unes

fe riouveni inTerfei

la dans c<

c Recueil.

Didynx

! d'Alexandrie, q>n^

Suidas, 3

cùtnpofô quinze .U

l'Agriculture. ^

Georgîqiii

d'Vii/fUe , (lui Sifl es, donr Ainenéell

lîv. .+.

^

DiobbA7

w$, de l3 ville ità

tcmporain de Jules Cofar,^

lequel, 3

a n|)}iori Ce CotiiiHi

en fix Li

vrcs abrcgei , I

Vcnyï li't/.-iqut , & lelon PHhe au Roy Deiotarus. jUriminus oU FhnmtiiU-t

Pho,

I fa

Trtmltin, fa m l'EHipcvcUï Se\i

|t/*J,,Jufilil>nliilie> qui a ccrit deux tauchânt l'art de guérir k's nuladîu bvaux<

da i

ede I

e celai i il c&

RI) de Jubfl Roy de M.iurrr.inic) ^irîc tout enfant parÇefar, Se en- niit parles foins Ju vainqueur dans t Sciences. Ce qiti Tait dire , dans lii vie de Ccfar, <|uc b t Iieureure à Jubs. ti ou Lamim , chi par riioiîui. nui vxvoit lotis Alexandre

une Odyfl'ée , d e laquelle la leiiK .i dans les au:i

: Po^t

e premier

£,ciiiq Livres Je l'Art de pcfehcr, la chliirc au d'Ien , & deux au- ■nuniere de preniire les oifcaux E Les deux pffiniiet's Ouvrages, kIbl Je la pefflie , 3c celui de 11 mt élC iîliitlrez de Tç-lvaiWes No.

>îa J o rf » s » t. *

(]iic c'efl cela incme t^iie !e non lofoplie iMUl ^hVo rcgarilt èammi A ce premier poïiii , il en aji autres: i. Il eyp(ii]Ue le.« vraiJ al IcKlucncc , 9c il Ihit voir «u'H •} donl on ne ireuvt des extmftei frèi CT" tTis-fmfrenam dans les Ouvra Lamy. i. Il rapporte pltifiei^rs ; m Pcre accule la Rheiofiqiie) & paroiHant imaginaires à. notre A en repouffe l'accufation comme i Cei trois poiiMS font mclez de petits articles cjui regardent plus meut la perfonne du Pcre Laray M. Gibert pouvoii obmettre fans 1 -1 ce qu'il croit U bot>ne caufe. plan de l'Ouvrage ; mais pour te notre confideration à l'Auteur i peu content de nous . il âut eni quclf^iie détail , & toucher au n iiidroiis qui raeritent le plus d'êtri

Un des plus beaux & des plus i ilui ciï M. Gibert expofe t{ ce l'ufage légitime de l'EloquenR iromperois-je , dit-il, dans la ( monde qui me pareil la plus cl; aois que l'ufage légitime de l'£ ce efl de la faire feivîr à itïftru a édifier ; à planter la venu , faire fleurir; à jclaircir la verjti! l-6ablir; à défendre h ]MMet,

eft

riompher l ii donner auK vei'tuï le» Aagei «qu'elles merircnt s a t^îie ices des correftions & des repro- snvennblei ; â aiigcnenier b ii}oi- a Religion, & la majeflé dc'l'E- 1 tuêler l'3greable Se l'utile dans ÉiV«rlâtions , dans les L.ivr«s , & es Haraneuef ; à fonfolcr les lioni-

lors que la foriune leur eA ton-

& à' les contenir lors qu'elle Isii]- «rablc. " Sec. Et à quoyfervira ?liilofoplije , fe ftra pem-étre^cric aplie Bencdiâîn en Jifant ce nu- débiH i Car il ne faut pas douter I beaucoup plus de foy à I.1 vertu ilofonhie (|u'à celle de l'Eloquen- a plupart des effets qui font icyat-

ce bel Art; mais ce Philofoplic fqu'à vouloir qtie l'on regarde ab-

cOmme un abus, un aulU cxceU e àa la ftlietorique que celui qui ti* décrtl > Tout ce qu'il nous eft le éii* , c'cft que notre Auteur l'en Se ie itifi en devoir de l'en con-

'que d'en vcnîi à l'accufiiiinn, & Vts, il tâdie de démêler l.i nsiu- . maye flc de la fauflc éloquence. d fijrt en particulier fur tes carac- (clle-cy, pour faire connoitre les « abus qu'il f^itt éviter , mais (doit pas imputer a l'Att même.

pAroiiienr. ii icroit inuii d'une qur.trîcme forte, qui ne ne le paroilïènt -, ils n'entrem j queftion pre fente.

La véritable éloquence com| micre & la troifiéme efpece < & c'eil dans la féconde efpece ve la faulTe éloquence. Un des foins de M. Gibert cft d'empêi ne confonde cette fauffe Elo 1.1 vraye, employée à pcrfuad car TEloquencc eft vraye ou f k-mêmej & independammem qu^on en peut faire ^ & du vra qu'on veut perfuadcr. C'cft ment que 1* Auteur nous don difcours affez étendu les cara^ loquence fàuiTe « ou de dédain (bphille* Ce difcours eft tou

de pcnfccs liiées de loin, i)b hachez, fie d'iiuigcs aiiir ti'oî- 'ÎVOlei , que f.irdt'i V ■vahflMiu- çifôcneni poui' divertir l'imagt» fl£ non cas poui- exclier les pat w' à dir» vrtty , njoure notre Ora- n'4^t U %'iriitil-le Llt^tunct l'an 't cr, di rêftwe.

Muir« Eloquence n'efl pa» jit-

C'cft-à-din

c\\\

:IIg <ai[ L

luinuel de t

R laueritable Eloquence, aforcc

■loyer à tûnii'e- temps , & hovj

,Par exemple, le; mouvemena Mllâires (|u3nd l'Aiiditeui: .ift

In iophiâes, comme les enlan^i, :^t avant qu'il le Toit. Le ion SnvienC dans les veniez publi- : rpcoiinuej; encore fjui-il en ce 1 foit fajje & iiioderf -, t'eft par |Ue débutent les fo-pliirtes œ'-nie i paradoxe;. En tirant ainJï le» hora de leur pUce en fait de ^ue , on les iait forijr de leur

Se dés qu'on fort de la nature,

faux dans l'Eloc]ucnce. les deux princ'jpauK caraftercs lence Ciuilc ; 8c M. Gibert y «j^iufme tous les traits fotts

fji ] O O K M Jfl

Icfquels il nous Ib pcffl <]ue celte vaine dèchitnaAV l*;e eonimuo^ment ta Rkelo ge ; mais il Touiicnt que pellcr ainfi, c'tfi farcc jnw fappeninl dans lit Collegt!, t gH'«n ia leur montre ; en w/onjB qw'à Jj (onbaltre fair* quitter.

Il avemt en paCint , < toujoicrs fort loiii du vray elamarion. Il apporte pour raiera vers de ta Pharfale remarque jndicieurcmcm ! autre.^, que (i ces veis f«H« tian, c'cA principalement | à l'entrée dii Poëinc j les' mens dont le Poëce s'agîti pouvant aller au cœur de» j n'y font pas préparez i 3c î mêmes vers fcvoient ineflin teur les eût refervez pmir t vrage, & que il les eût che de tmcique grand pcrfo MP les erpiit* 3 fa paix. Au

t quelquefoi maiioui & les plus grands tant ancimi gue modernes ib: point à l'égard de cermins Ouvrages , fins qu'on fuljft KG/bcn le t '- --

^ e ce d<?fcut. nroit ft fiaitci' d'en !ire txempi, CicCTOn le Prince de l'Eloquence nbé, Je Can propro aveu , danii (îi ic coniïe Rofcius d'Amerie. t deux abusfjui caiMâerifcot l'Elo- RiuSè,on inini l'ufàge crtminelque

la véritable Eloquence ceux (]Ui 'cnt à perfuaJcr le faux , on aura qu'ait peut regarder comme veriia-

: mais il Faut iDuiours bi«n preit- le que ce criminel ufâce delavraye jCC ne la rend point faufiè. Si <m

m fait MI fi mauvais ufagi, U U HK/ei/g.ChréùcmK, on cattpalU , fi lif. A ieu-majajlt àhmt cr hkimiinfi Àr IBUI , tel ahu fit iui- f<m feint éf^maun. Ail contraire l'Eldquen' 'arnnnc pUis excellente dn e)le>inê< ^lUt ftut àanmr un air ih rti^vH- eu in qm n'a ni Pu» ni iViMfr* ; 8c

dtrf d'auvrt iJd'UW tH/cnfirs i^tiî ftr. .

fmx. Ciccron s'cft v.imé d'iivoir ; dcplnyé louie fon doqiicncc à >^s juges, * d'y avoir reafli. On •oh condamner plus fortement cet- nque le lait M. Gibert , maisque4- gne qu'elle Toit, il croît qaclafei- 1 Ctceron à" s>n vanter Tait voir , ttqiui^m chefe de fuitik quedt

mj bien iromçé -, il co^ok

itiulre in''frilhbtM par cet cr toriciepi f( la Rhétorique ; Bt i

chf.

relevi

).i]Ihet<3ric|Ue, {i ks C Lamy n'y fenft ^ns ftt^^ faifam ji ftu dt ctt rie mm " fturUmt de f«ir» de tel t ^rfuadtni le faux, tlom ntm-^ bits peur afjiinr « celle glnre , Mais ce n'cft pas, félon h te l'erreur du Père Ijitiy» ■Jer comme une Eloquepce table Eloquence perhiadant plus loin : au lieu , dii i ,j que nous trouvons bonn ,. que nous enreignont, lors parle poui' 1b luenfonge, u trouve mauvaifet lort parle pour la vérité. Il f ajoute M, Gibert, que da' légitime, au jugemcm et ,, de , il y a l'abus le ft» /-uip concevoir , ^ui tft é quence 'lufimniml d'trrt teric!, " On ciie enfitice (âge* de te Pcr«, qui (ondei ou qui pïroiLlent l.\ fonder. n'Ctoit d-cla fort long , noi les paroles mJmes de ces bout a l'autre , telles que les rapporte , alîii que le ] jei- u elles font fuUcçxlW'

""a'Ji ou, ;„ "

Hfcnr l'ecraor. C'eft en "iJ^Ê ^^mciit du Père Laoïjr « <1^^H ï]u' expliquer, ^H

Mais tic ce qu'ua boa d^H ploynnc pour l'cnuir ]<s figuM \emen5 dont il s'cft lêrvr pc^ peut fenJre «elle-lâ anlTi aûnnbte L-y, duit-on regarder r£lo(]ucni lin innrumeni (l'erreur , & la comme (elle r Si n ehefis, À caujê qu'oïl peu en m Gîiiert , «Il (M va-l-il fut ', Cela conduit en efict notre loin î il entre dans le Vâfle d excellentei dunt on abuTe , éialc beaucoup de Rlictoriqu <fi'on abufe du 1er, de la r^ parole, de la raifon niêmc> iêniimert du Père Laiiiy , l'i l'Ectiture Sainte, Eloquence j gures de de iiiouvenieni^ ; £c l'I fi ce femimenc avoit lieu , j vericÉ Tetoii elle-mcuie un iaft reur. X.'âiiicle linic par deg-i roîent plaîlîr aii Leâcw, ""

On (uftiSe enfiùte la RhcioB Jîeurs ddàuts que lui iui|]U[fl plie Bcncdiûin. C'cft une Teiç pire l'orsucil i c'cft l'art de n{ turcl i elle eft pleine d'excci v /u/îon de fes fig,utts , t\l#écj

s avec

li /chauffe rimjginaiion, teftiive , Bc !e rcii-ecit: ^plîtjue les iciiiiGS geiis a mr que de leur a , Ac formé le jugement * iûine Fhilofâphie, Vm-

Ele»ez par le Peie Lamy. fut lous CM atiicles, & Icf à la d*fcn(ê delaRèi^ ' iDui 1m fecouK qu'elle

il ne fe contente pas de attsqtie de ce ce ' ' lei Meciphylicie ucité. Si no\is avions a ur eux, nous ferions obti- nnef quelques-uns à nocre ■' ■I avoiier qu'il en iodique ^ K ne pl'ouvent pas que la J n't une Science tort hum- V le plaife que nous cnteci-] , Fere lamy que nous ho-^ ur qui nous (ouhaicerioni J Qc rtnfervc de plus grandi"^

n'eft pas éloigné de avire J tnranJ M=:flphyficieni «^1 lie permit fin nn tiuit daJ ;. Aux Seiatts de jiigtmeijtj dles que la. Met.-ipùyfïque, ippoie les Sciences M t intUhH, dont il c

!

//;; peH h'ix.nrre , 5c s'en diverti (l^î \ bue l*or«j5ueil ôc la chiite de

•* .f* \ Science : Etolt-ce , dit le RI

Philofophe en sVgayant , étOi nt de nor. petites Sciences y le Bi zettây la RhetoriqHe qui l* enfla \ t de apparence , ôc le Père 1

convenir de bonne foy , que bien plus profond en matière fîque qu'en fait de Blazon , i te. Cet endroit ell fBiV! d'u ferieux , M. Gibert paroit vif.

On trouvera beaucoup de l'article il réfute les R<Jpor fervi le Pcre Lamy pour défc pofitîon , que la Rnetorique n*être point naturel , ^ de fitb/i à la nature, Laidhnt à part l queftion , on peut dire que Ii combat icy en Rhetoricien , i ricien prelque en Philofophe. 3, rez de la peine dit M. Gih ,, Lamy dans le Traite de la -; quence, de perfuader qu*un j, fon capital de Ct c;!icV.tx dîiwt

i'.

s ( A V » K i. Sii

puitt eitiout les bicti-reances , d'c- rer U naiurc, & d'y contôrmcr Tes Gf«, fes expirflions , Ce. fes inouve- •ts , ibii iufteincm l'-irc de n*être [loînc uvl , fie d<> fiibClfin» r.UtitÎM .1 l.i lire. ,> Le Père LamV apris avuir ^c pafolw, précédées d'un perle e BT.iwicc de f:! (à^oii pour prévenir alcur , y répond aînfi fur ie îon de l(le; ,( N'efl-i'c paîut viflblemcnt- )llr in Rhciorîque , a:: lieu de U dr- drc tJticHo peine y a t-il h perfa.i- ' qu'un An i|uï fait Ton capital de Te hcr «fans i.i pratique , foi! l'Ait de lie point oaïuvcU.... eft-ce que raire I capital lie . (li/f'/^nUcinn , rfs diguijc- H & à'ariifict, eft « (\vù s'.ippclic tj.f &c, M. Gibcn n'eA point enii'i figure <\W donne un fens deiour- l^a «xpreffiofl j & avçc un fang Ipbtli^ropniqiie il rem^irqiie d'abord l^ral qiie dans tome cette difpure ian aire ne s'appuie que fur deux ic[\i\- ik aillant luitart In' dit/.tnls qru l'jîri 'ift arrigcr , £5* Jannani le nom d'jirt I miMvms fins qui gàii ^Hclijaefoii Wftt 1' f^it voii enfuite que l'Ait U»h aauire , bien loi., de la dc- I qu'on ne le renJ mêiiie n.imrel ar (e niovcn de l'An -, que les Au- u le plus d'Art . (.mt cens

([«■il refTeniblcfi fart '2 1 ^ le prenJroû |.<cnii' la. namr^ iguies ces rcflcuio qu£i exemples i MaînieilaRr . nir avec un air àt wl« & te , faire femblant croi ce <]uc nom «oaTcit l'Art , nous inrjnro ,, & la ilifl?niulatîoa , ,, fi ttndrt iiiiif,iiU J»y I

Mais , couûnuc le P. ; ,, dclTem pour ctudiet: la aati fer pâi ua Art 1 Y a c-il ua court qne de bannît: tout l'Art! &c. C'eft, tnàa Eere notre Auicur, ^t Ciiudt mê» rt itppiile un Art ; c'tll que loiil ce qui tênl TAii que par

•rf"

s î » * * N î. I6i

kn -ict ciioTci â ronirqun

Kdtt extit, V ri' t' chiUuT

: II y a en bien pli» encore

r àt l'apl'iiMÎan des Enfvri

aurquelksnousnoiisétions

e dans cetExtnîîti

3 de (ianher plac palTotvs losi cïU pour aire un moi ■rocfee ijii'on fin au P. L^tmy, que UrcARM fouintlleni des exemplts ^e es (Téfauu dont il actufe la Rhc- a On Apoi'te pliilïeurt de m excm-

tlant VDicy qudqiici-iina. En mjci- II» t<& Mctapttoru , le C. L^my ki

At emtrn àtfer^ain. On l'cincnJ jdli nt»»i> tf«,^-nrJ jaiWAVï ^ju «w/ n vifati fiurt f,tyer antiibHtion. Sur i<jlt'il (ïoi«*e i tsâAtteer le di;idari, Itfos e'efi ht Ttnitrt haàmti tS" ''*' Hi tUtfcr. Il dîi de taèrne tin iMets u , ^av ce font ila veJcKri ^iti netu

nr tÂvirtit Je z^leurr. Ce Père, -nacre Proftffèur, fait des ratées en- es poitr trouver l'occalîon 3e dire t les Clireticns font des f^tu'euri tlt 'i^an'; ou cju'il y a des gens ipii ne Ital À Dim qHc dtïa ptiiye cr 'lu bia» ^ije premier, pour marquer l'obKga. Q Ira Chrciieot foni de gémir; 1* (è- i^'^Ur marquer qu'il y a des gens qui «lùiundcm à Dieu que leibiensdcU e lies PredU

j^ot

Oo z

catnu-s hf [lOcrhCT , le P. laatf Jii t\ii''ii nt menteni fol fiulanrtit alti i Je l't/frit , mmi du (»mi m* f, di U mAmiâe,tsut L nrft, mt di ntniir, C'cft ainfi quel mien rend lechangcauPhilofoflie i-on ïi>ii four à Kiui «s d«u Alu« iJgtiailles fe donnci' recrproquenri luodeles de la faullc ^loqumcc. Ui blif qui e(l Tans paflion , fqait leur l'un & à l'autre la iufti^i^qo'ilKntd M, Ciibcri etnployc un ariîde rdevCï qtielqocs endi'oiii Je l'Ejn nous don iiiaies du pi'cinicr volua StfltiJtns. Non» le prions de ne ]' ver mjiivais que nous ne lui r^ pQÎnt. Un Joanialifte auroit rroj ret s'il vouloir répondre à lOm (eurs qui ne lôot pas contens âe trait*. Ce n'eft pounaot pa» ij fait la T.iifon qui aoaa empècbe i <îre à M. Giberti noii» le'diRin, avec pl.iilîr; mais il faodcoir un iktsil de citations, de compaii p:i(l3i;ei, & de difcu/lîoas ennuyei lie c6in\'ient pas à un Extrait.

A Ctiranological , Genealogiol , torical DiJlertaiion , Bec. C*c£

l il Fiimiiie aoyait det Santmi

Jit'U/iuf juln'ii» Rffi ^Mn^mr 'il

face âeeei oiivvage contient un

ilircscuriEuxdes-amiqiiitEzd'Ir- I, & l'Aurcur y «lotiae une id(e I de fon ouvrage. Il a princîpa- ( cliofM en viK- ifçavoir, dVta- le Genea1oç;iqiie Av la famille I Siuarts, & de Jiver le temps I la colonie MilelTtnne a palIc n Etoflê.

Rot- de Galice & de Bîfcave , incela Généalogie dont il s'al'it, a ïooo. ans. Une ftclicrcllê

(jiii dnra 26 nn9. Si c|iii cau- Ignc iHie fsmine genei'ale , con. l Enfers de C9 P»ince à qiii;- "jïï. -Ils rf'en»li.irqucr»nt avec nombre de leur» P.irens 8e de i, Se ayant abordé en Irlande

avant j- C. ili la ccuit|uireni abitans apellea Tuihâ-da Da- , ptâUw de cetie ipoque fe prend ereile même dont nous venons Les Cliroaiqiies d'Efpagne en ;ion a«fli-Wen çoe celles d'It- Ift placent dans !e mcuie tempi. M^d^venus maures de l'ille, ^Ettre Famillei Royales , c\ui ■^ Oo î t-i-

I

l' :■ ihoiiiifioit neceliairemcnt ds

^. milles Royales. Cet ordre

contribué , remarque TAure , V. ' fer ver les Geaealc^ies de la 1^

doiTc.

Une fuite de Rois cont ^K* i 3 CGC. ans a voit befoin d*au

0^^ ;*' & il étoit à propos de faire

public les anciens monumens elle fe trouve. C*eft à quoy &'aplique. I Tandis que les Romains

(' toutes les autres dations de

.i;;p ' irlandois , félon lui , joui

;"jï ":• j paix profonde : & cette paix

i-V core chez eiLx lorique les f

quez à leur tour devinrent Barbares. Une û longue tra na lieu aux Habitans d*irlan<

! M

!\* *

... . l

■•..■■■

5 î * 7 * K s. 1*9

Kl^enr , fonii.i Uhe école f U VHls Rojalc Tira rcdei Rois f/tjinnui j & tui af<init ce glorieux Uve fedhU , qui d.ins la langue RgwRe Defltar ri'lrUntle. L'hif- ri on deî ptiiicij'aiix obietî de m ^n Sçïvant de h N»iatl. èdy en compte c)vielf]ii«-unï de- leripi d'OUte Fjdhlj juftju'.m tol-Tcaavnr , 9111 fit 11(1 Regle- ■«Biiorian: par raport â l'HiftôiiTc meâlogies.

I le mnim d>i dïii«icmc Sldcle'dii inirme.dii notre Aiiieiir.Tùaliat- ar ordonna dans la prcniîci*e af- e ârs Etais (ju'il convocjua à Ta- it dofênavam pareille afTcmbWe

tt» le» Antiquaires apronvez fe- obti-^z de s'y iroucw , & d"f re IcuM co!lcftionshiftori(]ues,Bc sgiques pour itre e\aniinfcj , 6e t râanien fe feroii avec h demie- iituie pav un Comîiêile neuf per- des plus ("garantes 3c de ha pmM- lUï «connue, fçavoif, troisRolï m«i tfois Di'iiiîteî & trois Ami- f, lânj l'a pro billion dcfiiitdi rien eroilpogr auihcmi.-jue.

' s apretid cnfuiie l'ulâge

' . ainfi aptoti-

Uçy^Kime au CUrirti.iin" aux DruiJcs, £v<;> dcfciueU furent S. PJii'ùc & &i^ fiiccenêur imincdiai} & l'aBOg aurait jtlutleurK Cophs ^fj ^filuellM ftroicnt ft'JgnouftT"" .dans [«K l'rindpalu EgliJÏ»^ .<| TCf priretii djm la fuiie ^ts ^ de ces Egliics i de viaitt Livres d'Ardmagb,, de CaileJ aig-neaeh , 'de tluuin-ntucHOiï^ fU'uic par ce iiu'on vicin de dir( Miledess avûicnc Icu/ HUloircfi; Ricit n'ell donc plus ai.i) fmidé . Kennedy , tjue l'opinion de ccui lendeni que les Irlanilois n'avoîe GiMtleres avant le temps de S.Pa renvove au Chevalier M.ikcnzu

^naoturerrânciennctif de lalît- mi les Irlandois. tl en tire une ■iiabet Beiii-luif-moa , c'eft-à-dîre i ^loieni auirefois Uiii'i ti'ois res. Les nunis de leur» ci- ( noiDj de ceftains ar- u le boij- leur leiioictit cm lieu de pnpier. Outre Ici ■s, lé/p!uj fç.ivans en CVtoicnt de petites h- n voyoit deKbi'j|idiea,despoin» tVc*. L'ït'ran-^cinent de <e» la- ,uae fcience partktilicrc, Se el- « âierire beaucoup en peud'e- î|K Anteiir Jit que Diidlq- Mac li éiuic li>i't veiTc dviiis lu Antl- itidoifes , .ivi^ii entre /Mm.iins Is. lamci i Se que le Clievalier bf dans fcs Ciavi'agcs iju'il en ivrcloatVciuplf, S. Piitr' '

;de

loi:

es , Se d'autres fûpcvft liions tii« 3p(« ccU .]iie Ici hla.. c avjL» h>i l'uCige des lei

grande conienatio -M «lie i:

j.foSoa prctcndcnE ètce (ûrtis )ID ans avant N. S. pour vcci ms. la, partie Oircidcnule di^J çtagnc ; Ot les LUndcij

^«* tjite c'-ft ',„ '°"' "faut " . que /b 1} ' '** nt**

^ l^voudron, .,™ Wt Are ,

>(.

>-ï

.Chronologîi , _ ,.„ .„ ..„-

^ EcolToir» , l'une s'jccorde daiu l'e(^

Itkl avec celle tic noire Auteur, Se l'au-

It cft (Om-a-fait contraire La première

Irouvragc J'un ceUbre Antîc]UM'r£ du

t, (|ui Li prononça en ceretnonie au

inncinent d'Alexandre 111. E.oy dï-

La ftconde. eJl h Généalogie d< I&

jHe d«t Cantclmi en linlie , lefqilejg

toicm du Frère de Mucolm-CiiTunDre

iji'£c[>ire. Ceire Ptece a «té tkife

^rfhivcj de ce Koyaiime , l'an i6!;.

ix«rmincr U comeliatiorr , Tel on M.

MdjF , les Ecollois n'auroieiM qu'a pu-

fUnc aitirs Pi««, <|m eft leCanUd^Que

d'Itlando, dit<iiiel pnrie le Clie-'

r Makcnïi , flt citit a été c<rit fix gif-

S. Piiiike. L'Auiebr ne

n n'y trouve. (]ii'Ecl«r>ik col,

Conar fils de MogaUma,

, (oui naii-e citer eilf,

!.iriC9«n Irtande, ««jïi'ilï

le rriiînt d'lrbn>l< , Jtl.

f vlijrtl , Se M Moriiji ont

^-(incJy Ane(lMiOFi«

ulbn

< l*.irbre genealo:!ic)iie de Ia

^lk-Il«>y^is des Stoans/

I

« Cran^oifes.'

I us .- 'Jttfntiii'-H A«4 « (Uteui's hypocrite* , le F, Lamy dit tp'iU m meJittm pas JrnUmt7it jt Ut i Txjjt di Vtfàrii , tuait lia (mtr, mai> Uuguf, dila mam^dt uni U eerps,c ft iimt de mfxih. C'cft ainfi que le , riiien cend leeliangeauPhilorutilie. l'on voit tour à tout ces deux iiluftr tagonirtei fe donnei' recïproquemeti nodelïs de la làuflè éloquence. Mail lîlic qui eft ûnï palHon, fçaii leuvn i'un ht s l'auii'e la juilife qu'ils merii M. Gibect cmployc un ariide ej rdevec quelqvKi endroi» de l'Exira iioii-< donnâmes au premier voluinc: lUfifxiixs. Nous le prions de ne pa veï mauvais que nous ne lui répo point, l'n Jonrnalifle auroit trop i res s'il voulait répondre s tous li (curs qui tie font pas concens de t traiH. Ce n'eft pourtant pas fait la Taifon qui nons empêche de <!ce à M. CIbert ; nmis le diilingi avec pbilîri mais i) faudL'oit mtr< utt dctait de citations, de comparai' piillàges, 8c de difcullïons ennuveu(< jic convient pas h un Extrait.

A Clironoloçical , Geitealogîcal , at toi-ical DifieiiatioTT , &c. Ceft'^ Diffrrlatii'n Chtmeiegique c Hilhti la Familie Royale .les Stunrlt , MiUJiuf julit'n» Rey ^xcjHti lU

£lfi»nàt , tS vni. if ji

Pur M. K E NN E D t DtfleMT I

mV. APiris,clicïLoh(sCoJgnardi7o4

P> «. pagg. a-

A préface

tf tanile , £c rAucmr y ihinnë u s csaâede Ion ouvrage. Il a princ kmeftc deux ciiofcs cti vticsfçarair, d'irttikfl hitr la KïlOF Genca!o|;lciDe iW U fatiiillS ILoyAle des Siiiarts , ôc de fixer k tem^ ékas lequel Ij colonie Mileficnne a d'Idaadc en Ecoflè.

Mileiîus Rov de Gnlûe & de Bifmyè)

i|Ui comniencela Gcncabgic dom il s'agfqE 1

vtvflii •' y 3 î°°°- 3"*- Une fechertlfc j

Jij;iciiie <]uî durs i6 an»i 8e qui c

lie nxit (aoiinc générale, ~

liiitàns de ce Ptlncc à i

Ici

. Se aj-a

t abor

1 Irland

Vin i|oe. nvaDt J. c. ils h ccwiquii-< for Sei Hilïirans npellea Tuahâ-ila I naai' i-a pr«Uve de cciie époque Te predl de la fechcrellc même dont nom vei ""' de |nrlei- i Ln Cliro:iiquM d'Ëfpagnt font meaiion atifiï-bien que celles d'il lanile, & la placent dans le même ti Lu Milclieiig deveniij maures de I y établirent qu.itre Famillct Ro^lcs^ Oo :

^1

ï61 JOOBLKA

«urtDt toviiour* ùm la fuite vaht a . JS( |i.iâiv« loriqu'il ftii (jneCtion d'ci l'c un Mvnurijiu (afriau. A ce Ntoiuc- que (.'loient foumis d'ainiet Aoî: , <|ui fe fj!î!oicnt auOi par eleâion , S: qu'oi litiLllillok iieceûairenient dans l«* . uiillïs aoyalci. Cet arJre n'a p«i contribue ^ rtmarquc l'Aureur , à < < fvi ver les Geacalogies de k Noblelic Iri»

doire.

iro8 Alite de Roi» eoniirairé depiA lODO. ans Bvoii beluin d'autie* preuve», 5( il éioit 3 piapoi'de tniie connôttK '^ yu'JTtc les ancieus iiioniinwni d'Irlande «î elle le (i'oiive> Ceft a ijuov M. Komtd; ï'ajjlique.

Tandû <iue les Romsiii.' iDiitcs les amrei -Nations Je IrUndois , félon lui , j-m pai» l'rolonde : Se rtite ;mè\ i ■. coi'e elles eat lorlque les Roni.-iins aiM qiies à leur luur devinrent l.i prave <ta U-irbaixi. [JuD a IcM^iie TKiii,]iiil}iié ion na lieu quiï H^biiaus d'iilaitde de nritivt

Tigerninas, Monarque Miftiien qui mM rue 12û^ avant l'Ere Chmienoe, fit uH Li^V, par ln<)ucllo ii ordonna (jee letfN telieuM des Sciences (énoitiu j.lac«6 et» les aflemblccs iniini^dinemeiH 9prà« b Rois, Un auire de ces Moiiarijucs ap le Olavfi ioMi , cpii mourut Van g* aval

U R N A DES

AVANS.

Biuveam^Uiiiih de fen Di«^ Toutbufc do rimprimerie de bume Loiiïs Golâiny«T, Av«- irlcment, InapiEineiir du Roy; WpîverjW , & de rAïademie Flontiix. 1704. în*4- Première 1701. jagg. 1 jî. Seconde Lw- ij.pagg, ij9i Tfwifiêmc

ftois lettres PaflOfalcs fbi^

inplenie Comro ihariflie , 8c Corn' un pi'éeia JaW

ieiliodiqi]« dci InfhvAions .vJfjilc de Mirepoii a- faftet 4 aiut nouvea»» Reiim's de^

écîs Mt TVÙiùas

i

VJHrect loûiourB dans la fuite vahc <i^^| V'^K 6t fXÛlve lorfqu'il t'itt cpiefticn d'l^| yiÉ.un Mun/f^iu fufréme. A ce Mocur< r 3m if[[iieDi fournis ij'auues Rois , «ui

tec Us ûeaealogii

leeefl-aiicmtnt dam

Cet orArc n'a pas aique l'Auteur , à ' oRies delà Nobkflèli

\ a* ITae faite ck Ruis o t beluin d'

1

(■ jl ào

1 piopi ,e. C'eft

de fni:

■1.1 ndc <|uoy M. RetiBédy

mi'uric les a

f »'4pllque.

F «..Taniiîs tpe les Ranian» inquktoienï IpitKi lei aLHres-Nailoni de l'Eiivot^c, In

' .jûlaiijoii , Mon lui , iouillu<.

I pain ^Tolondt : Ot cette paix ■.-.- beat eux larfi]ue Ici Ko.

' ^ez à leur tuur devinrem b ;

> Jbrbai'C5> Une Q longue ti'3n,]uilHit iJ^Mi- M lieu aux HDbiunb irlrlande de niiiJvh Ips Lettres. . TigerntDas, Monai-t-jneMirRiietiquinMII-

I nt 1207. avant l'Ere Chi'étienne, lit UM Ld^> f3i' laquelle îl onkittna qae les TiVK

' 'Itlleura des âcicncc.i l'crnieni l'Iacei dXiU ](s affemblccs imincdiatemcnc »prcS lel ïiOK. Un antre de ces Monarques apef- 1^ Olavc Fodtila , qui mounii Van 927

r

avant Koire Scignem- , fonJ.i une ^d*! publùpe dans la Ville Royale de TH^S deraetue ordinaire itM Rftis (u^rtma , lc^ fondation Jui aetjuit <e gloriw

Ju

rf'Oi.r;* fsdhU , qui' dans la langtbj i fi_;rB'fie ZMlmr irirLixiie. L'fi#J

prmciMi

obietï d

I <fn S^avans de l,i Naiîdj

j 'v en compte quelques

ninj'ï d'Olave t'jdhla iurt]ti"j|

Rov' Tuihal-Tiaftvar , qui fit un RegP

nent-très fmportant par rapon i l'Killàf

<E ans Graealogies.

„- Vers le mritcn du deuxième Siècle' ,f ChrfftUnirme.dir ^ T«fftvar ordonna dans ^ ftmblee d^r Eiats qu'il convoqua wril j qne dorénavant pareille anembll >(ft ticndroir de iroîi an! c '•i ^K ttnis les Anriquaiip

'c ALiteitr.Tûafiil > la premievc 1

oblii

ILJ

i produire leurs coticftions hiftoriques

, m; err-.U obliques pour être e;(aniïnfc![ ,

, -.'ac cvt cïanien fe feroii avec la dernti

-.':' ■- ^iàiiulc p»t un Comité rteneurpl

^ des plus liavanres & de

. r< h plus

isRdl

fiibalicrncs. trois DruiiJe.t & iroiï Adj qiutrcf, fans l'aprobaiion defi]uels ne patTeroirpoqr auihcmiquf.

H. Kennedy nous aptend enfuiic ([a*6if ^{(ÔTT dr5 mémoires ain{\ açi

t^a J O U K N A L

, . On ks infèroit Aam une Chroa^

xUde it Lnirt itiiywJ ii^r larn,

aux Hiflorîïns : tout

cunibrtne n ctue Chroniciut'^

nt pour f^ibuleux, Après la converllon a

ny.mmc au Clirïlliaairnie , on iubAkua

X Druides, des EvetiuM , lUi nombi'e

Iquels furcnl S. Patrice & S. Bénigne Ton

rur imineiiiaii 3i l'on DrJonn.i i]ii Tl

i plu lieu ts Copks da Lhrc kny,ii ,

•fquellei /êroicni Ibiiincureiiient u.-iJcci

- ' s principales Eglifcs. Cci cAÙiipUi-

'f prirent dans la fuite 4^^ lenipi le noat

; ces Eglifes ; de la vient qu'on ciie Ki

.^Jvres d'Ardinagh., de Calkl. deCUiain-

"âïg-neaph , 'de Cluain-iuucaois , îvc. Il

jl^aroit par ce qu'on vient de dire , 4UC k$

Milefieiis avoieni lei^r Hiiloire tbi-t^nvur.

Rien n'eft donc plus mal fondé , Iclon M.

Kennedy , que rapiniun de ceux qui. prc-

tendent que les Irlandoia n'Jv*oîenc pa» dt

car.-tftercs avant le temps de S. Patrice. On

renvoyé au Cbevalicr M.ikcniy Te» Écof*

fuis qui vaiidi-oieni encore foutenir ce (ci»-

liment. Ce Chevalier qui eft le dernier

(jui ait écrit pour cujc contre IXvcquc Pro-

[ellani de S. Afàf li , a avoué qu'il ayoït

entre Ces mains un manufcrit .Irbndoi' "

conieaani uii Catalogue <îts Rois .d'irlaui.

caii fix générations avant le lenips dcfl

Patrice. * , ,7*

M. Kennedy fe ferc de quelques aiiia

* î A V A ï, i. iji

;ri'dncicnn«^ do lalit-

li les Irhnrjois. U en tice une

ibet Stth-lwf-Mhn , c'câ-i-di(ft

.li «toieni autrefois Iciin troî»

I le'itrcs. Les doius de kuts Ci.-

ïlunt l'ecorçc ou le boii- leur tetioient pnenieiit lieu de papier. Outre Ict tercs oi'dioHires , les ^Iiu f^.ivana en ne d'autres. CVtoiciii de peiiies la- l'an voyoït des branrhef, des points ï diiffi-cî. L'a rranjje ment de ces la- raifoii une ffieiice paniculicre , Se el- CToiem i <!crire be.iiieoiip en peu d'e» ^- Notre Ameur ilii que Dudle^.Uac SJl qui «ou lort veïle dnns les Àqti- a lihnjoifes . ;>voit entre fes mams cet l.unes ; & que le Cticvalier ; affttïe (jiiiis fes tiiivragei qu'il en «o Livre tout l'eiupti. S. l'^trice bi'ii- i propre nain ;ao volumes de iiw.- ]i^ Irl.mdoK qui trjitoiciii de h ma- «Pimdes, Si d'auii-cs rupcrflitions, pourrojt nier apros ceU qUi: les Irl.in- .s'eaiTenc vivant Uii l'nU^c des let-

y a une grande contefîaiion entre eux If «otlbis, iii.iis die ne roule pas Ij- w Les Ei'ollcis prcieaJeitt être lùtiJs in^e )^o ans avant N. S., pnur venir "je dans bipartie OiciJcnl.lIc île k |i,Br«3gne ; U les Uliodois alTu-

«7* J o o » K * t

rent qu'il) n'en foni fortisqoe l'art rfe gt»- ce joj. M. Kennedy Tauiient fortemeni ccr-

te dernîcrc opinion. 11 fnuc d'abord obCer*

Tet que c'eft aux Pères à [Tononcer Rtr <e ' qui regarde leurs ciifâns. Il «'Attache en-

fuite i. montrer fit le* moniinieiu Irlnv- rdoÎB, que le Royaume d'EeoS'e n'n p*s

commencé du letnus de Foi-go ou de Feii^

fis fils de Fearadach premier Roy jirenn» I des Ecoflois , mais (]u'il a commenfc du temps de Fet^us fik d'Ere -, St que RtU- da que le Vénérable Bcdc dit avoir été \t Chef de la Colonie des DatnmtiBitnYM^- Je, eft juftement Eocha-Jlliiada fils deCd» nar 11. Roy d'Irlande, Se non pasRuthe> rus qui les Ecolloij ventent prendre pom leur (iiciéme Roy.

C'c^ft aux Ecollbis ^ djmiire prctim de M. Keunedy, Se à Oiiisfaire aux avtè* riiez qu'il produit contre eux. Selon lui ^ Cencbrard , Ubbo Emmius, Thomas 2ius, Charles Sieonius, Rapluel HoIHn». Iwad, Camden, Uderiuj, dti Chêne , K tt Père Labbe re'rettcnt comme une chofe f»- buleufe le Catalogue des Rois d'Ecoflci de- puis Fcrgus I. julqu'a Fergus 1 I.

Entre leï Pièces qui loni i.-in.-t i <■-• Ouvrage, il y a une Table Cl des Rois d'Irlande de b Co!. ne. Comme on y trouve les .i . .

^ne de chaque Roy elle peut ...^ ..i.i^ .. lChx qui voudront s'appliquer a i'llilK>ii«

If a auflîdeux Genca- •'accorde daat l'ef re Aiiinir, Jk l'ati- , t'tomraire La première Jitn c«Icbie AnTi(|uaire du t protionçi en ccremonie au m d'AIenandff 111. Roy Af.- «mie, cil b Cenealogie de I& ^Ontelilti en Ir.-ilie , lefqucls M Frère de Mscolm-Canmore le. Celte Pifcc a ité m<ie ide ce Royaume , l'nn ifiSj. er la comctlaiian , fulon M. it^eoSoia n'auroicnt qu'a pu- pnPwK, <]iii cil If Catx1a°iie Ifoadc. duciiwl parie le Clie- m' , Si cnii a rfic c^rlt fi* gt- ■Dï & Piiirice. L'Auteur ne qu'oïl ii'v rtoiiïe fjn'Edîi'keoI,

H. 'Kennedy des Attclt.Hio Kfi'qut n'dvtorifent |ia»ji«iif t a iJonnÉ nu Public en de li« l'arbre genealouicitie d pal* Stuartsy xv«c detf

ftitutioacs J uniniâneaK. £ pTioribus auâior , ita in Inftit. <]ù\n & Coininenta 4]uam, inllai' enhibear. Sul atccjlïoacs Irncrians. AoilVi Offieina Weifteniana. C'cft-i ri/hia de Droit Jiir Ut Infiin mtn. CinquiiMt Ediiio» , e? Additiem fur Irneràu. Par A nold Pagenficclier Sitrifeen ~ feuT m Dmit dam l'VimM~

fa Bouti(iu« de Wftflein. t| rif. pagg. )43- Addîi. |

Ou; avons faAi dana

naldel'*nn«)7a»

vre de M;«3geaae^

Vapulans , & 4

3.n. defnn

^ A ï * V s. Ûivanl l'Ordre des marie s. il cxplii|iic rui'igi Droit , par r.ipport su DroH

onîque , & ' ' '

Jcciny qui Unis*. C'eli

beaucoup de couri,4att$ i'Auitui'i &(|u'il<ft moinii ~ '

.1 n'attache pani- 'obfcrve dABs les

■M

(mur, du Curtx., VicMni^ ÎMÎrri amniibli! , Chaneints , _ intjkiiri, NvHUtUe P-d'ithn ang- A Pni'is chez Cjuillnume Sati- & l'eturce ilu Qua)' de Oévrea, ^n Pont au change , au Paradis.

nuieres contenues ddnt ce ReraeU s'à la page tij, regardent la te* & pcrce^MCMt deï.J>ixn\e5 grof- I, menuds & novales, tant pouf it que [>our.l,i qiuniic^. Tel matières concern.ini Us por>

Ïniofdes Ciwez on Vicaires per- ;.l» retïiljorioes it\tun Vkai- tnfîuDs fur les Benel^ccs ; les Ke- )b Police touchant les C;)barett |ltpt ilu Service Dinn i les t\w- ïcercicc de la luQice fous k»fa{. ^Hêf) la reddition dci c~~

"^ 007

1

Procis crimJneU qui k t ^ t^aesi la puailioR dàs Jui

fur les Bcneficier ires & Eglifcs ColUgiales , ' L'ctendue île leur PoroHTe; dvf. Ntfi des EglifM & (kl les Conlrericsi Tes donattoml en làvcMii'<)es ^gliTcs i 1c Ae| iiif l'IiDnuMtK des Cur«x d die de la JmiCdiii'ttm Eccl«lî mois d'Avril 1695- & les Aït^çif du fwiemem de Paci wiiSï iaraii'en J'an i ncns Ëccleridlique». . . . Ces ibntx de Kcïoeila i uiiliié pour les perfon .^

noîiic les matières qui y font'

•feïiv;

i U R -N A L^

DES

,van:

i ïS-.AoûtK, DCCVr.'j

pu -i

^UMtUitii!! de fin Dh-

H'àe rimp'imcri* de

'liiis Colomy^, Avn-

, Imprimeur dti Roy,

l'Offivctfiié, N df l'Arademic

I Fktrdux. 1704. m*4. Pi-emîere

'■P'SS'"'- Sctonde Let-

t-fcg- ')9' Truiliémc Letore,

lois L«tiTW P)(h>ralc3 fi>m un è complef de Con1ri>v«rfe» fur

Aflfiflie, * fonMin pi-^rs fort fcrt-nieilioiic|titf dca InilmAions Evfiide de MIre{>oj>[ ti ftha de ^ux nou;'«3Wc ReuiMs de Ion

Dicic=re , a Mazcrcs , Se :i l.i B^AMe dit

Djns 1j [ireiniere l.ftirc. M, Mire- poix tjcpore JaUottl la noflrinc 4e TElili' fe CaiholitjHc.fiir le Myftcrc de l'£ocha' tiilîc, & t'expofe d'une manière il n'être pas contredir, fitiiri.]n'il la lîie du Cundli .1= Trente Scflign i ;. Apres l'avoir ex y\îcfxie, il la prouve par l'EcHitire Saïuçi dont il propofe le$ paQàges dinn uitm^ ires nauircl., 11 commence par lu paro- les do la Bton)«fle rapportées dans S^canj il continue par cclW% l'infli-mion; l(C quelles il lire des troij autres Evaiigelillci & de l'Apotre S. PaiiU & il Hm plT'Id Jî^ures de l'ancien Teilanieni, oule$V creineEit de l'En^liarillie a éti reprcl^n^ en plufieiu-s manitrcs ditTecentcK. Mail il aie fe contenie pas d'apporici' de; profvev Comine il n'y en a point que les PiOm£ tans n'av en t coin bat lues , ils'appli(|iie jtVEt foin à «fêtPHÎre & lours Réponks , & IM .Hifons qui leur tiennent à eux-mêmes lictl de preuves pour dublir leur opinion. H entie d.ins un allèa graaJ détail , & antHI (juc de s'y engager , il prévoit lout <e ()u'il veiu dire . & le fait prévoir ^ Leâeurs. Cette méthode efl coiiunodeSt

fouUgecxtrémemeutla mémoire. „Qii'4^ f<o&-t-on, dit-il. à la dépolîtion pt-énl Ce fie uniforme des trois £vangeltftes,)Sç de J'Apôtrc 5. faul i De frcididuaîn'

W* s ( * r » K ». !7i> , ronime ï'U n'y en avoit pw 'Tjndcs * oi>po(er aux myftcres

rinitc acdri-lnwrnatiort, fur

1 -•(! .-piiniri (]uc noui n'ivons

■■\ftH (joe cciw de

ii.uiftie : Dti ihicA-

- Dn ceaiparaifaju

a contrcferis , &

:::, " Ce plan cA

uji propofc irop fe- ui , 3 l'exemple des oi, à U fimplc'cxi». nca.,llT-.ot, qLvecCft

Li de Kpi'^fcn'

, AlUu

thJcii

Lui lier Se malheureux h pi'cieniiue

I-, prennent i

1 Ibniic le Schifiiie donc vous )t (Je peine â (cvenir , fciuble

liljeu entre les (Jeux cntéoiitez mation & de h Hinple figure l^ilteu s'dl iiouvé (1 difficile à en rcaTeignani À

ce (raît d-Htfioîre ne foi( fi 8t ne fiSl'c croire par flvsm verfaires il prii (i'j>-cori4 iVin re. M. de Min-|".-. ffîndpale» oL'itâ . « c|n*il dit, li. Pour montrer , f^. l..,.i.j[. Yent irei petîllcim de iVloi trc «n expliquant l'Ecrrrare ,, cat eommcnc^ , dtt'R, êi 3, li dii mjfieredelTàrtMTÏl lot reraomez ]ti(îiu'i 'idï ,, myfterc de rincamaiion] jiif(]ù'a iiitfr )a vérité, de c nité. Car d'où cft-cc'q dcboriîement deSofînleB) lens d'avoir foïmc une S< j, re , inondent sujOOTdTi Seftes Protfflames , <\w .. hciirtiifc hUnd de .î^iuiii

»iix Oiivfsgt^ de ce» PeiJ ;In <rinllriih'« à fond letfl |uM y « de plus mi-ft*fio m. Il accompagne ehaqli tu DilfcnatJoos i) en m ttf^,-» ne néglige ,

pont iifltJKec fa trsdnftiei

<|ue Proteftans [ hie E^Jife pour Juge.

l'EéfifiK'e't d'iHi cotiS l'Egl

CTÎ*: Vous *ioi pcrJus, E tonime inoy ; & ' '«irfiearion: it'un ide b R. P. R. l'rleVeli 'crîiure uh fras oppofé, « he ceux qui i-elmt'n ^tî p-ertiJra vin P iceremeni l,i vefitc î Le mi^l

p-endr»,. félon t rohfulier la croyance de 1*11 dt reglffe des m

Se pouiToit-Jl fa

pértm ft-(ôr afiês fon ^^ dépôt de I* doarîi

R avoii confiée fur ii;

ant } Et qui oferoii fetiM que Its ptyrlci rit l'Srifim

le» coR&ili de Satan , fir ren^rt <!/e, maigri ^

^^^^^^ppuus liions diiui'Hiai

Mdoûrinej dan» le m»ï tntroient tr> loule dqni fcbn r«i.i,e(7;on du P Jalloic ctu'elk éfWf« U tu pour y recevoir le M arcivaicm des endroki Il plus reculez ^ dans le t devejiùient Tes nourrie Mjîirci des Nations vani clle:d3FiE«e[cu]|: Jans le lenips du rogn< 1, & iiiftiu'au i-egnc de Tl ,, & de lis enfans, elle l'E)>oiiredeJer>W-Ciiril proftkinre de l'Apoca

(! dire , &c. " Nous avont I taétoit tout au long , parce ivon* cru pvipre à donner une lie }>L de Mii^:poix. Ce rça< i Prébt, après avoir ainfi éta- é dal'Egliftandenne, s'Mtaclie <)U'cIte a cKplicpic les p.ilTngc* e quirœardentl'Eudiflriftieprf- Dnime rEgHfu Cailiblioiie le» îourtt'htti. Aien n'clt plus rat- iw d'ejcaoriner la foy dos prc- i, poH» voir It on y eftconfoï- lit le Icul moyen , obrewe nn< , (pie k Roy il"An^«cne Jac ij'oit pouvoir employer à finir $ des Clii'Ctiens, tefî]uel!es Tant

MVet d'inftrairc les n U de Mirepoix Travaille dans i^me à lever les difficultés qui aient ïtre reftees dans rcfprlt à le cenains cndraits des Pères, injArcs leur ont fouvent l'cpe-

i^ paflàge de TeftiiUien dans kf tre Marcion, Se du (juelquesau- •fi» de Fncnndus , <je S. Ait^uf- rheodorct , du Pape CelaTe .

r rire toujours Ces éclaircillè- Percs mêmes qu'il eft (picftîon

«la ea (l'a: , . ,n f^ai. -lu. beaucoup a'jitcnuor <lu'ils pirloHRt ou < ne s'cnonfoienc pu I . Die ouverture fur la»MI chaJcDt foigiieufement i Cdiliecuincnt» , des liogn foieni i}aiA loute Uiii- éiei blés Fid«lk«. M. de Mirep. deiu ceirc Lettre une D&t quabk daLuilicr > daiMiA| rôles de Cène : CfPH

tien , qu* fti Hn dti PiitS; 0 in/înj , »:*/ parti Pt tes Sicrammiairti ; qm fa. Hrpiti : It n'y t ijnt tinf^tf o-ltSiaig tlij Ct^OÊi

■..i dtU Difenft dfU

: . util efsù ont iti faJin

i/i ijiù Ji-mrtytnt /Uni

. iifiVicâ tr dt L9 viguas

!fr pUtiei. Cfmpafi far ii. TrimiJ.

LptfM"!'' "> Mtdeânt , tr Prafeffeur

^iqti- ct/1"— fi 17D}. A Home, in f.

S'l4Vre eft une Critique Je <]uel- Mtw* propoCiioni qui fc trouvent igMH tes Ouvrages pollhuintï tic M>

K. L'Auicor U divifc en lix ehs[>i- ns le premier, il fe iuftîfic du re- lOue M. M^lpighi lui fait d'avoir nHMÎlTcr dnn» des difcours )<ub1lirs le ^.fel Ouvrage;:. Le fccoiui intcrrf^ MHage ki Sçavans. On coininenïe d par y reprendre M Malpighi fur ce it ÀAoa la 6%. page de fat Oeiivret tuct I qu'il a voulu s'ippli.Tiift à mie dei Plantes, aiin qiK u limpli- li fe trouve dans \a Hiuâufc des Vf i.lui fervit à developer ce qu'il y 4 1 dché 8t de plus eutluouiile dans

sta J o u

Notre AuteoT 1

c'eft cUerchcr id \

nisncfe de <\noi peut noiB fcrvil' pont c re 5c l'ofage des panlw On dcfccàd ici dan* le iaigmet de la nature qui fe pa(Tt dans le cot

1

r que I

plantes oiielle qu'elle fi débroiifller fur ce fu}ei c'eft h flruflui-c des nn donner quelque connoi phnceï.

Ou montre enfîtîWj M. Malpiglu a debtiM fieUrs Obfervatio faites avant lui paf U

aflel

trecft une continiiMiOJ cond. On y remarqi en que M. Malprghî aii la découverte de l'ana.1 que Entre les œufs de graines des plantei , il i re , puirqu'Ettipedoeles même d'Harv^e , a apf ovipai-es, Ouif/iTum gm qu'après Empedocteir^

cleirh

ir E I s ; A V A N s. ttj

U.M3lpiglii. n fàii voir enruiie par diver. fes expériences, que M. M:i] ^iglîi s'eft t>-oni- pC'dc traire que les fcùi'.les des plamcc itêrVcnt à préparer le liic qui doit nourrir les nouveaux germes Je la platue. II mon- Xk encore que cet Auieur ne t'cft pai ^loins trompé de prctenJre que lex grai- nes ne fcauroient produire lors qu'on le> a dépouillées des membranes qui les eiv VelopenL II rapporte là-de^us dircrfes expériences qui perruadent le coniraire : il prétend mcmc que lors qu'^n a ôté cet- teccorce , la végétation eu devient plus Ëwile ; 311 moins en quelques graines i ce qui eft vray qu'il y > des FlcuriAes

.jyiî avant que de planter cettainei graines, en ouvrent l'écovce , ou la rongent dou- (Wienc avec une lime ; d'auiresles font mmpcr dans de l'eau pour la ramollir : csofin il cil fi peu vray que l'ccorce de la gnine foit aLirolumeni necefliire pour la produâion de la plante . que dans les pois 3t les fèves celte écorce fe trouve quelquefois toute mingcc de vers , fans tpe la graine pade rien pour cela de fé- condité.

Le quatrième chnpiti-e roule fur un dif- feretit de petite confequence } l'Auteur y prétend que M. Malpighi lut fiiii deux in- K&Kf-i i l'une de l'accufer d'avoir dit que

^ pbuie n'ell pas renfermiîe encieremcM U graine j fur quoi notre kvc

j long en ({uel fenï il a tendu que la planie n'^toit pas rome en- ~ ticFC d.ms la graine : pure qiieftion de nom à laquelle nous ne nous arrcieroos pas : î'auirc de nier la mciamorphofe du bleJ en j'vraj'e , & celle de l'yvraye en bkd ; expérience (lu- bciuclle noire Autnir a peine n fou fTrir qu'on doute de Tes Imnie- OH de fa llnceriic. Le (inquii^me chapitre coniient d'aEiord ^claîreiflenicnt de quelques propofitions ' Auteur a avancées fur la gene- jes plantes , & qu'il prétend aïoir i] prifes par M. Malpiclii. ' Noire l'accufe ici de liLiine , de cqiefe. jaîoirfïe , Bc fe îaUTe aller aux inveftj- Ves ordiuaires des Aiireurs qui fe croyent attaquez par d'autres : il n'or'-'-- i-»™»" fur ce fiijer les tnoralitez , Bj l'i force padàges d'Aiiieitrs tant facres i prophanes , les uns fur l'cnrit tier pont an pûlùr , le mujkli ekn , ficc. les autres fiir Ifs effets de lij lere , qiiî été la fageflc , flcc ,^

pigfii a rtllcirent donnt dans l'arijit*^ en ce qui regarde les planies & '«*, inauv , qu'irveiit tuïmc la conrer«i"| ne tes plantes 5c Je corps humain. femmes , dit-il , ne fcauroicnt èm condes fhns ces ^vacirarionï rcgWd I Grecs ont a[«pellées nàraniiik jl tes rOiit de mémi ne f^aiiroient j J

tS h (ôrrie des fleurs , qui font à l'é- M la plante ce tiue les évncusiiom kit O0U5 pîtlons , font i l'ilgaitl de U iinie. Notre Aareut (toove ici deux er- »H î l'nne que It» femmes tic purfîènt te fécondes iBiis les cvatuatfonK tiui Iciii R ordinaires i Cnr (fjoy j! otc le i^- ktautgc de Brafiàvoliii , de Fernel , de Kdelet, de Trincaveîle, de .loubert, de ■tel Ûnnat , de Georges Skcnkiui , de BHIn , kc. qui alTurciir tous avoir vft B^rs tcmniei fécondes \ de boivii Kf Tins qu'elles hlieni ftnittts lehrc'jfis ■bmle .1 CM fortes dVv.ictàtiorn. il à ns (tffijfgn.i^ss celiiy de Paflartj- njut alTiin: 1.1 môni': chofe : Pr-agnm- WArifit-i -Jtt mulkrtm fbfervtivi tim /p« . WmJitjUiim menjlritatAm , ftd iikmt p^bk ■L» fmenMn, Cem. u Obfl-rv. ij. Bfra errciii' qu'il reprend , c(ï ()u'im« Kfe ne [jmlîs l'i-oduite gi.iineï te- ma', fi elle n'a auparavant ponffif fts ïf. Il fait voir le conttaire par ("niem. He la merturialc , dit clianvre , des cs- mtts ,' âc de c]ttElqnn amin herbes ; U mk a refiife des fleurs à ploiîeiirs pl.in- Hu) ne laiiTènt pas d'avoir des graines Misondes , ainîî qu* le rcmariîac }\. Ittrfbrt, ?»/;>«/. Hn-J^.clnlt 1(1. &lîx!eme chspirro eft fiir la generaiioi» HAMI» par les remenres, M. Mal. ^K^RritO^ çtt'erfes vtomeiit u:n\e» ^n

la voye des graines. -M(a|l

ticni que la fécondité '^^ï^l propremeni en certains fèls yt yeux les plus persans ne f^; St. ()tti à la longue venani à gi-.lînes . font bien voir en fécondes , que les graines n verJMbles femenccs des plan te C]ue CCS efprits volatils éc. lani dans l'aîr , Tout enfu par les pluyes ou autremeni de la terre , & qu'étant ar t'nnt dilTcrentes productions cours des graines. 11 eft G linue-t-il , i^ue les Tels des p. propres reinencei des vcueiau la Chymie on tire des, plante C]ui reprefente la figure inên te d'où il a éié tiré , £c qu

reprefentcc i de la partie d'

On t

Ru

bre Etmuller , (]m

D S S S f A TA N S. fçT

d*taOe -corne 'dé cerf ^ 8c que celuy de vi- peick , regrefènte fdes TÎperes. On rap- porte encore Pexpçrience d*Amould fiacht- -jBhis»''Jaque]Ie confifte à renfermer artifle- fllùrtlans one phîole certains Tels fixes 0c ' WlatÀ avec desfbuphres s après quoi, en .. éAinf&m an pen la phîole > on y voit '^ f Jjrpîtlt le phantôme ou l'ombre des corps "Itfiâm a détruits* Bâehîm,fanfith*enchir.p.\$, m^ 128^ On {oint à cela- piufîeurs autres ' taperiences auâi imaginaires > qui fc peuvent ■é encore dans le Livre de M. de Valle- llMKj fbr les curiofitez de la Nature & de '^- )P^rt. -Bien des gens auront peine à croire JÊÈHdt rhùile d'amandes douces Ton a r jpifiblufèr des fleurs d'oran^ , rcpre fente *0taSt» tous les ans dts feuilles & des d*orangers avec des orangés. C'efl mt an fait Air lequel notre Auteur fe liât de rincredulîté de M. Malpighi. nr faire voir combien il eft vray que les '• iUf des mixtes confervent la forme des ■lixtcs d'où 'ils ont été tirez , il nous ren- lP9ve à ces figures d'arbres 5c de plantes '^n Ye ^oyent quelquefois (ur la glace ^ fur ' 4pey nous ne pouvons nous en^pêcher de Mnirqner , que quand on broyé des cou- .'lanrt-Kir dn marbre , & qu'on vient à le- tèt 4a pierre tous laquelle on les broyé, on voit 9c (bus la t^erre & fur le marbre, dhrefièf figures d'arbres fort bien re^ref^tv- f Quo û oa jette de la .g\avT^ d'çÊ>a^

Ipa J 0 U K N A t.

f^dons un, vci-ie d'«aii , on voit dai

r mcire des cloi:hers & des «fpeces de

ktBCds & rie ionii. Oi que doit-on

JT'CbTC de CCS diffecentM images , par rap.'

^rt au fujet dont il s'agir ^ Les caïUc-

ices (jue notre Auteur tire des fi-

s qui paroilicnt fur U gl.ice iunt-ellet

IX fondées ? La neii^e jurait prsfqiw

IQuiours figurée en ilioiJe , quelle coofe-

|uence titcca-t-on encore de I.i poiir la

^cllioa de notre Autciii' ^ Mais IjflTcni-là

lexioni , & contenioiu-nous de Jonh

n exporé eitaû dii Livre , nom n'a-

Ifons plus qu'iiri mot à en dire.

T ,, L'Ameur voulant nionti'cr encore nue

I tDuies les plantes ne viennetit pas Je graj*

pyc* I il tâche de prouver que les vert t^ui

-'tngendrent dant le corps de rhoitime^

.t viennent paj toujuui'â pai' des o:uii,

tnals foiivent «le la pourriture feule. Pour

le prouver , Il cite ce que dit Dolce , quo

les ver» du corps Ce produifent quelquefois .

par des ccufs ds iiiouclics ; que les vert

ne pardonnent à aucun fexe ni à aucun

âge , que cependant les entbni y font plu

fuiets , 8c qu'ils n'en font pas mente

exempts au ventre de leilrs mères ; ÙoSi

<)ii'il l'a vil pat expérience dans un fceiut

mort , qui avoir le ventre tout rempli

vers. Certes, s'ccrie ici notre Auteur > lu

vers de ce focmï ne pouvoient pas avoït

rtc />rodui ts pat des cevifs iz mQuchej

1

ft loflcnt' infioues dans la nourriture de Vmlbnt i aioiî on ne peut afTurcr raifon- a^blemenr ipie les vers ae.s*eiigendrentpas 4m poumtun ,' Idm^ mmks joUdè ftatm* tatnmnmis mn^WM» à ftUndhu, criri. Voi* li «a abre^ tout reflèntiel de l'Ouvrage,

C' ^-éent d'ua ftyle fbrc dififtis , Se ions a alla chercher les matières de 'abM Extraie parmi uq fî' grand nombre ibs«ÎB^ioiis de Poètes 6c d'Orateurs > que agmà avons (cad dans la leciurc de ce li^ 9 . rimportance de l'avis d*Ho*

Amkùêofë recidet

i

£mx Civiles dans Imr ordre naturel y. It:

\Xfi^ PMic , tsr Legum dele^us y par

'iiêt* DoMAT Avocat ^oy au Sie^t

Upmfidiai de Clermânt Anvir^e. Noh^

'xmt Bdmon rwm e^ corrigée, A Faris

ichtB Jean fiaptifte Coignard , Impri-

S^

512. Tome II. pagg. 246. Legum l^iiS. pagg. 184.

I

L n^cft plus befbîn de parler de ce Lî-

%94 Journal

unt à M. Domat de leur en avoir applani les voyet , en rcduifanf dans un ordre oa- lurel , & félon le rang des maiieics , le corpa immenfe des Loix civiles. Cet Ou- vrage renferme tout à la fois le Droit Pu- blic & le Droit des particuliers. On n'y trouve , i la vérité , fur le Droit Public que des principes généraux , uns applîta- lion & /.ins détail ; ce font de (împlci cf- fais cjue la mort trop prompie de l'Auteur a empêché de conduire plus loin. Mais pour ce qui regarde le droit des parti "" liers , l'ouvrage eft complet , Bc *; i d'abord la matière de trois Volumes ïn j qui ont paru l'un après l'autre , & par Jl.^__ tervalle, pendant la vie de M. Domat î let deux premiers en 1691. & le troinéme en 169+. Depuis & en 1697, on a donné «n deux antres Volâmes fon Traite impar&ît du Droit Public, 9c quelques difcours qu'il avoit prononcez à l'oiiveriure des Audîan- tcs dans le Siège oii il étoii Avocat du Roy, Enfin on 1700. l'on a ajouté à lët Oeuvres un iîxiéme Volume , qui cap^

Loix du Di^clle & du Code. Ces dififl

mes in 4, 8c qui avoient vii le jour fepi- renient , ont été reiinis en un feul Vo- lume in fdk , qui eft le Livre dont nout parlons Ceiie Edition nouvelle le ren-

^fachar , qu'

iplttti , Tarn* ftcand , cenunani exMil* CP" comfUtli , Il fquilil Tmiii des rnaiadifi dts e:, gutrifa». Par M. le C l e r c, trdin/tirt du Roy. A Paris clics

ly Girin , me S. Jaques, 1706.

^. 166- pour ro'ftoologic , &

r les iiialadies des os.

arfaiie de 1'AnaK.iiiie , fi l'on .jne connoiflknce parfaite île ce 6azo & l'appuy du coi'ps ftu- * -à-dire , fi l'on ne f^ait bien Cette rdence eft mife icydans

in -rend l'étude fort facile. Il IVOiR un fqutlec , & cofuite 'félon la méthode de ce Livre, peu do temps beaucoup de pro- TOfteolc^ie. Chacun par le ce Livre pourra marquer avec

ft^^lr (on fquclct toutes les prin- es de chaque os , comme font , les épiphyfes , les têtes, eondiles , les mamelons, les rrètes , les lèvres , les cavi- Kès , les (înus , les crenclures, B, les fcilTures , les echancrii- les conduits , les cellui-

Ssfi J O U R V A L

les , lie. & ce qui donnera beai'.coiip de Jacilité pour marquer iuite tes endrait» pat lefquets pniTent 5c aufquels s'.itiachem ou s'infèrent les veines , les artères , les neifi, les tendons, les ligamens. Sec e'e(t <]tie dam l'OfteoIogie on trouvera chaque oi examine en particulier. Se que l'Auteur n'en quitte aucun qu'il n'y ait tait aupara- vant remarquer tout ce qu'il y faut] obTer- ver. Mais dans te fquelei cliiSré qui luit l'OfteoIogie , il n'a pas pris cliaquc os du cranc eu particulier , il les a confîderez dans le crâne alTeiublc) ce qui laii qu'on en peut cliiffret chaque endroit avec uîu» d'ordre } parce qu'il arrive quelqneroif, qu'un trou , par exemple , anticipe fui deux os. C'eft pourqucv , en examinant le crâne , il faut l'avoir tout entier à la main. Quand les endroits qu'on voudta chiftrer Ce trouveront doubles , l'Auteur avertit de les chiffiet avec lo même chiJ^ fre.

On ne trouvera dans le fqueict chiffré

3»e les endroits que l.i nature a , pour ainfi ire , pris foin de nvuque't elle-iiu-me, 9c qu'elle a rendu fenlihles , cotnnic font le* apophj'fes, les épine», lei crêtes, les cai ' lez, les foiTeSiStc, mais ceux qui vouiir9 marquer leur iquelet en un pluigrand a bre il 'end l'oit I , pourront recourir a lO' lugic , ils trouveront les chofes c çurcf plus au lun«.

es cawf 3u<ir^M

id'lHgM

^' 'v''W'-9 ' > f A T â^ N S. S97

-^. Tmm ce qui eft du Traité ée$ maladies été ot» qui cft à h fin du Livre, il renfer- «M ce ou!û& peut avoir entendu (bnvent éânê let leâures publiques de M. Du Verney «iJardîa'duiU>y> & dada les difcours pu- Uî» qi|l ft font aux Eccrfca de Médecine de ' 9 5c àSbCofine^

r.

iàtfis Patentes du Rioj ^ données nu mois '' FhfrUr 170^. portant hablijfenjent d'une

50CX£,TE'RcYALE dis SCIENCEiV

^ i McntftliUr. A Montpellier, de Tlni- . lOfimerie de Jean Martel ,. Imprimeur '.]^ ordinaire du Roy ) âcr. 1796. Brochure ^' Û fui. pagg. '8«

m

LE Roy y toujours attentif à procurer l'avancement & la ()crfcâion des Arts & des Sciences dnns (un Roynii- ne 9 & perAtadc , par dUTcurcufcs cxpe- rtencesy.que PétabUlFcmcntcic diverfes Aca- démies cft le moyen le plus convenable pour fàvorifèr les études des gens de Let- tres $ & tirer de Icui'S découvertes tout le iiruîc qu*on en peut attendre par rapport nu- firvîce de Sa Majcfté & à rutilitc publi-

rl a bien voulu étendre ces mêmes foins la Ville de Montpellier , Ôc avoii •eard aux treshumbles retuontrances de pltifieurs Si^avans de cette mcme Ville «. unis depiiâs long -temps par dev U^lCotv^

Pp 6 à:c-

J O O H M A t

d'e'iUile 8c d'^mïtie, lerquels lui ont fiit

reprefciitef, que leur application ftrieuft 3VX dilferemes parties MaihematJqae* & delà Pliyfîfiue, jointe à ravamageufe fiiiiarion de Montpellier, pour les obltrva- ijons St. les recherches importantes Se ca~ ricufeSj les meitoiten éiatde pouvoir ton- tribiicr à raccomplifTemenc du denr cpi'3 Sa Majefti: de voir pertcclionner rouieî ces Sciences , s'il lui plaifoii de leur permet- tre, que pour s'y employer plus uiilemenii ils pufTeni s'alTembler fous fa proteâion Royale , & de leur prefcrire en même temps les Rcçles , qu'ils doivent fuÎTre, .pour leurs Alfèmblées . comme elle a eu la bonté de le faire à l'égard de l'Acadé- mie des Sciences de Paris. C'eft donc pour féconder cej bonnes (nttntions , Se pont rcpandr(?un nouvel éclat fur la Ville de Montpellier , fameufc depuis long-ietnpl dans la République des Lettres , que le R^i y établit , par ces Leiires Paternes , une AITemblce de Sçavans, fous le nom de Sûiltlé Rtyalt dts Sàrnccs , que Sa Majefti

rend fous fa poteAion particulière, at'H- que l'Audemic Royale des Sciences de Paris, de laquelle cette Société Royale de Montpellier ne fera regardée que eemm* itTit tstmjkn cr une partit. Cette Société doit être compofécde trois fortes d'Acadé- miciens i de (jx Honoraires , de quinze AÛà- tiez, Scdeijuiozc Elevés. LeRoîanoninié

ï s Ç A Y A N s. Ï99

^_ feulement lés fujeis qui doivent 'places d'Honoraires 5c d'ACo- {w&nt de ce foin , pour l'ave- choix de la Compagnie. Voici Acadeniicici '™

en^^H

iouKdela Bcrchere, Archei

I Narbonne,

MitdeCrotffy, EvêquedeMont-

^arquis de CaAries, Lieutenant

Roy en Languedoc , & Gou-

neur de Montpellier. Lamoignon deB^rville, Confei!-

d'Ëtat ordinaire, fc Inieudant

Languedoc, tW Bignon , Confeillct d'Eiai idinaire.

_ .Confeiller en !a Chambre des Dmptes de Montpellier.

lantade. > Mathemai Lacan, j

feyronnie, > Ana idanae. î

I

Cbicofneau. Niflolle.

l'Evcque de Mooi daot Iann^ei70«) pour la même amni rreiaire perpetnel j

(jujnze Adbciez , ineat à la noniina d'enirer dans la So

tel lien qu'ils cftitr ble, une Fois cliaqi plus fouvenc, quan pos , de piendcc po & telle Devife qu'il fie un Imprimeur S, pedisr par le Sccrel CeriiHcais neceUàiri <]ui auront iiuetâ t

DE s S ç A V A N '. 9°l

leurs Aflèmbltc* ^ ils ne ti-aitent i qui peut ceniJrc à la perfcclion diverses Scieiiws , fjns qu'aucun tÎMe y puifle être agiiiei qu'ils y -. la plu» parfaite é»i\hc cnw'cux , ■c diftinflion queVllc des diffe- afles , & de ranciennctc de lie.

& qu'ils eniretiennent une cor- nce.& une liaîfon intime avec l'A- Elofale des Sciences dePjris,com- îliot qu'un feul & ntéme Corpj, .citreS Patentes font ftiivics des |tie !e R-oy n fiit dicllèr pour U Royale des Sciences , & aai font

<ii Ariicles, cnoucca sans les ermei que les Swiuts de l'Acade- 'aie deii Sciences de Paris, â quel- dilïcrenccs près , qui roulent je te; AlTociez. dans cette nouvel- «', doivent s'acquitter des mcineâ s » aufquelles (ont engagez les Pcn- M. dans l'Académie ^ Tut ce qu'il pit (enir qu'une AfTembléc publi- :[ue année , le premier Jeudi d'a- i. Manin, Sec L'Article jg, & Tuivans. eiabliircnt l'étroite union, ■Être entre ces deux Compagnies ; anfille a s'cnvoyei' réciproquement Jip'aire de tout m qu'elles feront tx en leur nom^ à fe conunuuiqner ïiunc les matières iuiporcantes , i de part Si d'autre.

^Uxanuni!

901 J O U B K A L

avec loutc la diligence & tout le (bîn po<- fible ; â donnée reeijiroqiiemeiH aux 'Aca- démiciens enirée 8c ftance dans les AlTem- blces , tant à Pari» , qu'a Monipellicr; à obliger la Soeieic d'cuvoyec à l'Académie, immédiatement avant la quinzaine de Pâ- ques de chaque année , une Pièce choîfie entre touies cellesquiaiiront fié liies,pout I ^tre Imprimée avec les Mémoires t]iie TA- p^Câdemi'e donnera la même année.

Comme l'on ne doit rien aitendre de ^bediocre d'une Compn^nie honorée d'une ■Mille Proteftion , fondée fur dE.dfages ■ÏDix, & comporéc de tant d'habiles gene^ daus ne doutons pas que U Société Royale des Sciences , par Tes excellentes produc- tions, ne mérite bien-tôt les applaudidê- mensdu Public, qui ne peut manquei- ^e s'iniecelTer beaucoup à un EiablilTement S utile.

Heures cmtmant fogice de VF.glife , tnet âts Prières tr des InJlruFHms , tirées de l'Eifi- «Tt Sainte , & des [mut! Pères. Impri- mées far Nrdrc de M. l' lUufirijjime v Bf lerendiJJirKe Evé^ue de Mets, ,< rujàje

r^'fon Diocefi. A Mets chez Brïce Antoine. * 1705. pa^, 664. pdttds faits (sffaàUs h compefir. Sur VAi- ditiitn , la StufirBdioTs , /il MiiUi^licatiMi ■' v/ur la Dhiijiol, Ouvrage mile À '«i^^M

, D s » 5 ; A r A K I. 90J

fortes àt pirfirmts pour Us calculs ^uifiiu i faire Jnr cti quatre frinàjutUs regtts d* l'Arithmeiitpse. Par M. N. B. " A. A. P. A Paris chez Jean fc Pierre Cot, me S. Jacques, à l'entrée de !a rue du Foia, à la Minerve. 1706. in iz. pagg- JB9.

Cmsandhe, Tr«i,'-

-—'-■- p<mr la prr.

mtre fois par V t

. .i^j*« de Ate/Î-

que U Mari-] 2

1 1706. A Paris

àcJcChriftoplie.

, feu] Imprimeur

iu. R.oy pour la "

le, rue S. Jean de

Beawvai», au Mi

rnalTe. 1706. in*.

pag2.49. & à. Scheltc, 1707. 1

71 chez Heni'i

- ,-^. 69.

îixxv

Du Lundi 6. S«pieiBbr«

De Kalcndarîo & Cydo Cxfi Pafch»H Canonc S. Hy[>poli DiCTeriationes Aux ad SS. I mcnieiii XI. Pont. Mav. Ql tur d^fcripiio iSc cxplanaiio B; po Martio niiper detette fiil Anionino Pio olîm dicaiâ. Ënarratio per EpîRolam ad Nuiiimo & Gnomone Cleme rore Frumcisco Bianc ■■oncnfî, Bafilicx S. Laurcnii fo de IJrbe Canonico , S. D. nore Sac. Cubici.li . 8c â ( Congregaiionis Kalcndariî. R TjpisÀloyfii & Francîfèi de Imprellàrum Caméra lJum> < Deux Dijferiflliiim dedUi$ à . Pnpe Clément XI; Cune Ji^'

BXS S^AVANS. 905

U Camn Pafchat di S. Hyppoljft Martyr : Dam tef^uelki m 4 i'ijiri U defcriptioa ty l'exfUcaim du Pied-iEJid de CoUm- ne irîgU 4 l'iennear liAnionin Pii , £? _ difBirverU dtfuît peu dans li Champ dt Mari. On y » joint dam nm Utirt à ut» jtimi l'HiJIoke de ta Mcdmlli , cr du Gho- mcn de Ciemcni Xi. t'ar François Binn* chini Chmeme do l'Eglife de S, Laurtnt

mDamara, C*?

MBSW du Popt,

cy Seiretaire df i

i^ttim du Coin- 3e l'imprimïfie

drkr. 1703. MK

d'Aloyfius, & à

is. Imprimeur»

4e U Ch.-iiubi'B'

iciuf. In Fol.

K.'^«K .

..^ DitTcrtaiioiw,

,. i un Anii. _

CE oc font point Tel de ces Diflirta- tions nouvelles, l'o:i n'.ipprend que ce c[u'on r^ait àe'tn, & dont en c&t les Auteurs ne font qus répéter CB ijIK d'autres ont dit avant eux. 11 v adani ïtlles-cy lies recherclies dignf s de la curio- St^ des S^avans , Si de veriiaUes décou- Teries qui ne marquent pas moins de pe- netratian d'erprit Se de fagaciié dans M. ffianchîni] c)ut: d' érudition. Cet Ouvrage connoître combien il meritoit l'hon- BEur que le Roy lui a fait en le choifîd'aiit jpnir remplit la place d'Alibcié Etranger , monde ramé dtiMrs.Bee-

ï>ft>»t

fervi, gloire à acm le princSpa\ t qui contient

e premici- par faire Cefâr eui foin de rappor- te Calendrier au cours du »luy de la Lune, fie il le autoritez inconieÂablei i le Macrobc cft exprès fur ce |ui oùt explique de quelle eodrier Julien fût règle au il , ne fe font pas même iconncr qu'il y eiit rien de oe nouveau dans ce Calen- ft au cours de la Lune. Ce I n'ajent obrcrvc que Jiilei is pour le prcoiier jour de jour même de la nouvelle Û marquoit de l'aiiention K Lunaires; mais ÎU Te font généralement à cène pen- woit fait Cuiplemeat à cet ter le Cycle de Meton de ger eu paniculier ctoit H couvrir l'ariifice de la Mc- e, pour trouver les nouvel- |u'il combat mêuie l'obfer- . D vient de parler, reprenant ceux qui l'ont faite, & de- ^une ne tut nouvelle la prc- éu Calendrier de Jules Ce- uicmede Janvier. M. Bian- tieni dans le fécond chapî- "ablcs Aftionomiques le ton- irreur , & qu'elles donnent

deiiienide Tes redierdtesifc rl'j yeux du LeÔPuv dans une ph't fentirier tel (|U'il ^loJr graTc An Les douie mois de l'annre y ft Bc y forment à l'ordiiuireâuiAn nés qui contiennent les jours d mois eft compoR. Mais, ce. pas encore é\é afftt approfondi le* huit preniiarcS Leiues de ' Latin, A,B,C,D,E,F, G, H, par ordre ) Se attribuées aux jour A, répond au premier de Janvii fécond ( C, au tioilîéme, & ai te , les huit lettres revenant d: me ordre. Si continuant leurs r jufqU'au dernier jour de Deccmbl les Letlres Dominicales datt* <

ir,ger a

effet (H»3|

elle étoic de-

M. Bianchi-

: le feu! jurqu'à pcc-

* le râyftere de ces huit

[nCyck Lunaire e.raa,

« fecret n'étoft pai ailï à

tde develoDfiïr fie dVtAtiIii;

\ U dénuK celuv (lue Sca- rius avoient fine recevoir. le par rauioriic de Ruii- icrobc rapporte le (émai- S Nandines ne rEVenoieni Jours s d'où il conclut que (es Nimdines il auroit fcllit ieu de S , comme on voit è la femaine qui rcvientient 'marquez par 7 Lettres dans a, j| cite eticoi'e une LeC- ' à (bn frère Quintu*. danrfj (arque un endroit affcz Ë But des Niindincs de 9 « Importe enfin un lon^ puiTiA ! , cet Auteur nou! .omains trouvoient der t les Nundines ttjmbafTeni r de l'.in , & dans les Noj^

rM'on avoit inventé un >noyeqi|A inconvénient. Or M. BïanvJ Ee {1 les S Lettres en quï&H Cycle Nuitdln,il. il a'à.^ i par ce Cycle de iaiiverdltt

ti*e , ou nùtte JVuteur doa emps une Méthode aifée i n Cycle UsNondînes, 8c«

craindre aiuc Romains. I^ fcfojid chapiu finît

st

3 donné lieu aiu conieflures de M. fiianchini. ] Calendrier e& prerque tout cfTan brc; il y efi reilc feulement que qui étant Tcparcz par des lactim ment aucun fens. On ylitentr'a cy, txpolitniUim fingendum, ... tis... Ces mots ont fait penfcr i teur que les % Lettres étoient ap[ répétées dans le Calendrier ave tes couleurs i & cette pfepiïçc

ï'eft-à-dire citi'on a voiti^ Cetv'it à ïndii^er les noit^ jj ui arrivent vers les SollU. Jes Equiooxss. Il a Trov^-J ^ , on n'avoit eu qu'à majh ijlcurs differenies , 4 fuictt ^des S Lettres puTes près 4 : c'cû amiî que pour c îflîague avec Tes 4 couleun-il

ï'eicndcnt depuis le 1. J ,el répond la Lsitve A , tvT- I yrier , la lettre H finit J M diftingue en faifûni les 4,J

i. fuite d'une couleur tely.l 1; celles de la 2. fuiie d'UfJ r^ celles de la ;. fuiie d'à» 1 :ur encore , Se entîn celr>9 ÎM, d'une couleur difFerain* tr«s. Ces 4 mcnies coulcu)if^3 ,1a mfme manière les 4 pro-V ienncni après l'Equineif 3 fs , aflîgnf par Jules Cclac J '^, & qui commencent _

eft la l-enre A , & finiC- 1

d'Aviili i fûiies prifw

D E 8 S^ A V A N s 9tS

Sgée de ijouze ionis au premier r ; que la j. année elle aura 2;. que Ton treniiéme jour tombant

8. Janvier, elle ne fera noitvel- Les nouvelles Lunes rcCnriJcnt

t iours en deux 311s; & comme ;trci peintes reviennent de 8 en ( :^e couleur différente, la notr e arrivée au premier de Janvier

Emicre année , ayant cié inar<:|iiéc

«itre A peinte de la 1. couleur; la

i Lune de la ;. année qtii retarde ^^, qui arrive le 9, le trouvera

''pur la Letrre A peinte de la 1.

'& retardant encore de Bioutsdflns

'de Janvier, Se fera marquée par 1 Lenre A peinte de la |i. couleur: ly. année le nouveau reianîement Fk^ fera tomber au 25. oiifeirou- <t Lettre A peinte de la 4. tou- g. année le retard ejnent de 8. iourg, ta nouvelle Lune précédente aux. Itr , auquel jour repond la Let- llHc de la 1 . couleur. La nouvelle rêourra cnfuite fucccfflvcmcnt tes hileiirs de B, la 11. la 13; 8c la H'j'maii la r/. à la Lettre Bfuc- [i* Hôpdre la ftiivante C , avec fts cou- i-'il eti ira de mfme drs antres ^ de (éiirs couleurs fans iriierrup-

^i J « 1T H «H't

après le Soiftice d'Ellc , depuis Juînitirqii'au a?, de Juillec ;_ & les vers l'E<]uinoxe d'Auiomne , du 2ï. de Septembre 13. à'Oé P.ir tenc difti-ibution de quatre les 8 Lentes foi'ment un CtcIb «liii riipndu clans celui de Met chaque année les nouvelles Liinc; fticcs , & des Ecjuiiioxcs avec . plus d'exadiiudc (]ue nos Epaules, chini nous prefente dans des Ta dre félon lequel ces Lettres o avec leurs coiJeHrs , & difpoleeï des années , Te fuccedent l'une a 1 répondent dans le Calendrier i ' s nouvelles Lunes tju'elles dor

tju.

La ruccellion Te ^it en lauian une année emre-deu.i , & eeite cft double ; car les Leiti-es Se lei ie fuccedent en preijant les ano quées par les nombres impairs i , éi-c. Scelles fe fuccedent encore quediiTerence, en prenant les an (|uées par les nombres pairs i. Sec. Nous nous contenterons Ai de quelle manière la fuccellion t allant de l'impa/r à h'mpfur.

Si la premia'c année d'un Cy ans, la Lune a éic nouvelle le j Janvier, il eft évident àcaufedes 1 a'EpaCte ani\ue!le , (\iw la (ècor

en aiomant à des explicaiions Ici le (ëcours de plulieuri Ta-

'avoir cxfofée , il en établît U k {ufteCe, par la comparaifon elles Limes indîqucu fuivant le 'Cycle des S Leirres -, avec un inibre d'Bdipfes que rapportent iietira. Il examine louces cellex Soleil que de Lune qui font ar> tns l'etpace d'environ z fîecles ''depuis ta première année dnCa- Julien , iuTqu'au trotfiéme ficelé "x, & il fait voir que les nou- 5 pleine) Lunes ijue donnent Cs dans le Calendrier Grégorien, ""t plus des vrais moiivemcns du t rapport a toutes ces Eclipres m les nouvelleii & les pleines >traées par la méthode qu'il a dc- it omervaiions qui confirment i-du Cycle littéral , i! ajome des ténranttratives tirées de la nnture Cycle.

ttchînî s'étend enfuite à faire voir Ile facilité 8c quelle eommodiié" tiode pouvoit s'appliquer aux dif-

ElMtdriers , 8t aux difFercns ufa- hm^lcs foiimis à l'Empire Ro- A dans le quatrième chapitre Kt eft traite. On y étak- une \âhiOn fur lefi diffcTci\ics îosvw Qq j i-iv.-

Roj'. Enfin c

Oeuvres un fîxiémir^

tient un Texiuaire i

Loix du Digcfte

rens Ouvrages qv mes in 4. Se qui ivoté rénisnt , ont été nSi

n folio , qui eft-1 parlonî, Ctirc Ediiûinl ara plus commoie ÂXMl

looiogic d'Eufebe. ■r«u!cmeni3prou- B du Calendrier prentdans Icurre-

n général r ces deux chapi-

1 fiiit ett fur le Ca-

^polite. Elle neiiuc<

woir 6c de çenctra..

ïl 4 '■'■'*'"■

E

*iinn<;es Lunî-folaires dtf Eeyptieni/

îecs, des ftonuiiu, & furie rappot

[tes Si des folcmnircz Fayennes '~

vetfes Meihudcs de mefuiei' le te

;avnntcs recherches dt notre AuKUi

e ^-- dans le chapirrecinquicmepoï n eurieiire de quaniité de Mtdl pportc au mtme fiiJM , 8t qB lit giavcr. Ces deux chapitres feroncl BUp de plaîllr à ceux n»i aiment <tt piSànces , Se nous voudrions « tui- pouvoir nous y aiTcier,

Le fixitme eft employé' à rctiiHr ion de Scaliger , dcja refiitrfç dans ieènd , fur l'ufage de marquer Ict t attribué aux S Lettre». fo :s raifons Sclesinêineiautorim' apportées : nous les avoua M le premier endroit, il fèroitiou leï répéter icy.

Si les Auteurs anciens qui fom m .^ la correftion Julienne i'accordoict a ne la rapporter qu'a la refoi^natii l'année Solaire , Se qu'il ne s'en tr aucun qui fit cniendre <]u'on y eWE 'ptrd au cours de la Lune s lu £ unîvcrfel & fi entier fur ce poînr )îc une forte ôbJEflion contre lalënt . e M. Bianchini. 11 fe la propofèi 4^iruii par pluiïeurs palTagei d'Autïufl l'expliquent iVia. wi«%eM U>deffiil

s SÇA

E dès ]<

, il les rappoi

cbapinc j Ce il

OiMiveau tiré de la Chronologie d'Eufebe.

E lui fert pas feulement â prou-

T que les Retontiaieurs du Calendrier Saan Jules Cefar iniroduifirenti forme un nouveau CycleLunai coce à mnrc)iter précifeinent le lemps ce Cycle fut invetiié Ce iniroduic. omignage c)u ?. Petau L)ui cntenJ a laroles de la Chronique, d'un Cy< ■taure invenrc par les Ramajtu, n'eft pas; utile à notre Auteur, Se n'apaséiéoublv

Cette DiCcnaiioti Rnic par urtreptïéi chapitre qui dl le plus ^igrcable, M. "' (fairu nous donne une defcriptîon.i lit U Colomne d'Anionin Tie , uout< . kdtwt découverte au Mont Cîcorio , av*a.l BOe. belle & r^avance explication des baH nljefs qui ornent le pied-d"eftal fepreJëment la confecr^tion d'Amonïn Pi Qk chapitre, n'elV point hor ornêmeos expliquez par noire Autei loi offrent de nouvelles preuves de pi) ficurs rccberches contenues dans ' ' DJVW 4. & 5. & répandent ei MRcoup de luinieic Tlu' ces deux'chapi

lia Dillèrtaiion qui fuit cft fur le BOn Pafthal de S. Hyppolitt €fK pu moins de f^avoii- & de penetn^ Q 1 4

J o u » K A L/-^ is Iii. Bianchinif qut I1m| ' Sirallgec a patic avec lUi.MpI pris de ce Canon j M. BItndiH te ua jugement bien diAêreiBi(IÉ| fiiadc que Scalîger en a prtfl ignore le Sj'ftèmc , & il ne nofT jurcju''à Grégoire XIII. il y ait l'Eglife de Cycle plus parait qi du S. Martyr. Bucberius a nucun que Scaligcr le lactiie de none ralclial , mais il s'en fàuE bcauc <ore qu'il n'en ait découvert beauté & tous les avaoïagei. H ni l'cxplitjue ici à f»nd en 4. d C'eft dans le fécond qu'il eo vc Sj'ftcme général qui comprend < riodes : la première, de 7 fais t6 I iz années : h féconde , de 7 foïi miere ou de 7%^. ansj Qc la j> de ; lêconde, à quoi on ajoute une foi, 'e ; 14! années. La pren

fol:

■s de t jours, 8c par rapport marne , d'une ferie j la ièconde les cendre de deux jours i £c la dcn amène au même jour de l'aiu fcmaine. Le Canon cil e

: la Chi

hrà9

il

V t i 'S^çli TA s. Tlble dans l'ciendut- de la petite perrod* 4e TI2 ans marque à c{iicl \o\it du tnarày Mon le ftyle Julien, tombe chaque annW^^ le Dimanche de Pâtjues donné pat ce Cy^ de; on l'explique dans le 4. chapitre. W BC îe peut rien voir de plus dofte , 5t M plus approfondi que ces explications ; A nous fommes bien fâchez de ne pouvoir entrer dans aucun détail, ''

Kousnefinironspounantpas fans rem at^ quer au moins une des plus iitbtiles découd »-enci de M. Bianchini. En diverfes ceW| IuIm de la première Table de ce Canotif Il y a (jiielques mots qui ont fort exsrC^ )es Critiques ; ces mots font , rUxtràt, iMt% k de/erf , -Ja/^i , Ettchas , J^/idi \ Sfiiai, Stc. Tous leux qui avofenc eai Utpris d'expliquer ces mots , avoient cr»

c'éioient des Leçons de- l'Ecriture qui IHbienc dans PEglife preciféinent dan* lei iem[>s aufquels repondent ces mots aïo! endrpfis ils font mis. M. Bianchï* ni a découvert fort heureufemerr que mots îndiquoient les Pâques dont il fait mention dans l'ancien Teftamem . qui font rapportées dans le Canon , fe< loD deux hypoihefes Chronologiques. Il trouve dans ces deux hypothefes le tempj^^ de ces Piques, qui font, comme on vieif de le. dire, toutes celles dont il eft partf «KprefTément dan* l'Ecriture Sainte. Ce- ■'"■ '" i djfbfls ici de la de'couvette dt

c coDftruii à Rome par ovdtt j c l'explication d'une Médaille e occafîon. Tout cela cil cui luei-ite un Exiraii étendu , (jue i voyons au Journal prochain.

c miracoli dell'Apoftolo V; Jân ViNCENZQ Terkïhi , de de' Predkaion. Dedicaia ail Aior Maria Grazia di fan C nipote di Noftro Signore Clen Da Don Vincenio Vjttori ziano, psrcme del Ssmo , e I di Xaiiva , tra gli Arcadî de< no Langiano. In Roma. i; il Zenobi Stampatove , e lut C-eft-à-dire : La Vie i^ Us M S. Vincent Terrier Derniiùeaia, Vitioria. A Roc Zenobi Imptiinepr. 170}. in

D. Vincenzo Vittoria tiatil lenre eji EfpagnE de cet Ouvrage Jijrieille , pour y

il fut aiiaqué d'une maladie contagieufe, qui fnilôii beaucoup de ravage dans le pays. Le uul itoh tres-violeat] de l'art des Mq- . dectns n'y ii'ouvoic po'im de remède. Dana '

firaieaion de S. Vincent Ferrier, PatroA de fi>ii pays, 3c dont, pour parler comme Homère , il fe glorifie d'éire parent. " & vœu. d'écrire la Vie du Saint , fi j . hn imerceflian il recouvroit la fanté. Â peine avoit-il achevé fa prière, qu'il s ^^ dormit, & à Ton réveil il Te trouva guérie C'eft cette gucriron tniramleufe c)ui apro*. duit le Livre, dont nous rendons compiË' au Public, On y trouve en aj. chapitrer iiD rccit Hiftoriqiie de la Vie & des mira clés de S. Vincent Ferrier . St ce ijui re ^de Ta canonjfàti'on eft iraiié en deuk th>pitrc9 à part. Ce morceau d'IiiOuiiw-. ^i contient des faïcsimportaats, foitpoHr- Religion , fait pour la Puliiique, a déjà iU traite par ploïleurs Ecrivaitis célèbre*^, (jOe l'Auteur a eu fous les yeux en co -'— lam foi» Ouvrage qui n'en eft CfU'un «^. 11 le dédie à la Nièce ifù Pape, _ tonne d'une vertu rare , qui après l'exaB tan'on de fon Oncle , a preferi raiifteriii du Cloiice, à toutcslesgranijeurs du mon-. Je. ' ; '

S, Vincent Ferrier n'étoir poîtit llTu 1 la Mai fon Ferrera originaire de Valence, cotnme quelques Auteurs l'ont avancé.

jnait il ^loit d'une autre Emilie d( nom , ok'iginairc de Catalogne 6 planice dans le Royaume de ^ C'el) ce qae Viiioria établit par l>L(lon*que , Se ce on'il conhrme lant remarc|uer la différence des ries dans les liciu Maifonj { celle originaire de Valence poitant d'c iumelles de gueules pofees en bam lieu (]ue celle qui eft aiginaîre talogne , porte d'aigeac àquatreb

Vincent Ferrier nâqaii à Valenc Janvier , l'an i3;o. li (ut baptiC remoeie i Et tout l'appareil de fi tcme Ce voit encore aujourd'hui t lure daru l'Eglife de S. Etienne ] flc l'on y conlerve precieufement le il fut bapiifc. Avant & après de fa naiHhoce , tout rcmbloil I mettre l'éclat d'une fainteié extrai le. En 1367- Il prit l'habit de S. nique dans le Couvent de Valencl après £) profeIJion , il alla ^irc I des dans celui de Barcelone , oi» | niieres Prédication! eurent un gn ces, Deflors le don de piophctîï mcnça à fc déclarer en lui , & I en donna même en public dei 1 uTs-éclataiites. On peut voir dant' pitre cinquicine j quelle épreuve vertu , par l'àmvur qu'avoic pris p

On y voit auHi la con Hremc Courtiraac , que de jeunes 'avoient fyi introduire dans la Ve Vincent Ferricr,

mort de l'Antipape Clément Cardinaux François, 8c les Car- ^«gnolï élurent pour Souverain lerre de Lune Arragonois, qui fc nomm^ Bcnon XIII. Cora- ft été Chanoine de l'Eglife Ca- B Valence , & que la doctrine i de Vincent Ferrier lui étoient ki! le fit venir à Avignon , 8c k-de fa perfunne , en qualité de ffinv, de Maître du Tacré Palais, ti Pénitencier. Vincent Ferrier ans dans ces emplois , tout rfoin d'éteindre le fchirme qui iglife , St de reiinir des efprits ■le plus grand objet que l'ambi- mmej piiiiTe avoir , c'eD-à- i prétentions à la Fnpaiité. icu de Aicccs qu'il eiit'dans des bréiiennes , lui lit prendre !e ' retirer dans fon Conv'ent ; it peu de temps aprcs, pour ! un Apôtre prêdicr l'Ev.in- refarmatioii des monirs , i^nde partie de l'Europe, 8c >aiix hommes diins dei teiwçs Ci Q^ 7 mîkV

comme a l'Auteur de la li iaas; ce qui ne peut ftre cil conftani que cette Ce nue des le temps de Gi cinquante ans avant le Ci ftancc.

Martin V, exhorta Vin continuer d^nt U miniftere lion. Se lui conféra toute I faire pour s'en bien acqui Âa Saint à Touloure, Se le y fît , remplïflèni «jeux ch il continua fa route parla lès pas ctoicnc marquez pai veau miracle. Comme il 1 il reçut des Lettres de Jea tagne , qui l'invitoit à vcni prccher l'Evangile , & inl pies , qui avaient txttit ■l'in»niainn. If faùn Hn

^^

0 s

V A ÎJ I.

^Sl

ddôrdrcs Duchefle obtint un Connairc

qui rcgnoi n-avoir poin

di. Ciel, pa , & cei enfa

nt à Vcnnw. ^ d'enfans , elle M r les piictM du MiP t iUc nommé co,*l

lui, Vincent. Mais il mourut bten-tôf ifiis Con Bapiême. Elle en eui un fucont la mf me interceJCon , 3c ce fécond fîlt ce Pierre Duc de Bretagne, qui agît depuis fonement à Rome par Tes Anv^ liaBâdeurs , pour obtenir la Canonifaiios du Saint.

De Bretagne , Vincent Fcrrier pall: NomMDdie> il avoii pour lors foixame fie di>-rept ans. Il ne lui reftoit plus de fo ' tt.qae pour prêcher, ce i]u'iJ tbifoil enc< K avec une grande véhémence. Etant i< mour à Venne» en 1419. il y mourut â{ de rs, ans, le cinquième d'Avril qui cto U Mercredi de la Semaine Sainte. Li Imvaias de ce pays-ià ie fom mourir t ■fiS. |>arce qu'alors ils ne commcn^oiei raonée que du iour de F.îque. Aprî «klqiKS ronteftations] entre les Religieux ieS. François, & ceux de S. Dominique n liliet de foa Corps que chacun reven- ^^ftoir , ou l'enrerra dans b Cathedralq de Vcnnes. S. Vincent Feriier fut canolf>^ BÎft ea MSS- par le Pape Calixte I St cdhile dans le Couvent de Valcnc< ité changée en une Chapelle , fie (m ' MaJIbn oaierneilc cil devenue une Eglilèf [ & dans rua tt dans l'autre de ces Lieux

Le i-efte du Livre (tgarde le t fa Canon i lac ion , Se preuve* <l

lades.

Praliqm U Mtmiûre Jriijlâttl prindrt (S f"*' 'ttmir ai{im& mlogiei^ i'Hifiairt. Pm U de la Cemfuptie dt ^ifni, Tt* tit, ijHi (oniitnt U ttfnf» dtpHn qu'jprefint, sfutc du tAUi qMCl tr GtnMlogÛfales. DW ^ui amiient l'Hîftmrt Eeiî^ Paris chez Nfcolas le Clerc, Jacquet, vis-à-vis Ça\ai Yretj gc fiint Lambert, i ja6. î( Panie pagg. zjî;. fans les Tal nologîquei Se Gencalogjtjues. re Partie, pagg. 147. Uns !i tificiels.

Voici la troiH^me Banic vrage l'éienduc du l'adrelTe de l'Art onc Nous avons parle parties dans le xxxu l'année dernière, p. 79J. Quant au (<ftfo\i , il fuffit d c'eft un Abrège Chronoloeic^ne re UDÎverrclle; &qu3nt à l'Art, toire Univerfelle mile en VeuS F' Travail iii^t» , !«. <^v bum^I

I Ë s s c

9I9

n grand zek pour l'aVan- Car ici le Pocie ne Teot Vaa feu de la Poéfie , 8c aptes '■- bien Ae la peine , il n'en eA r le plaifir de relire & de po- __ X Ver* de façon. Mais il |W« par Tefpecancc d'oJtercei; uiile- ins les jeunes gens la mémoire qai & prompte , d'y porteï les cou- les, fie de Us inviiei' n rechsrclia' ces , & â s'v fmmer le jugement ; [•r dans les nnmmei faits une Va- lette à s'atToiblir, Scciui petit avant nous ne prenons un foin panicu- U cultiver. AuHî la metnoire arii- n'eft pas un An nouveau , (on uti- tail pratiquer il ya long-temps, & temps de Sociale nous le trouvons

'«re Buffler, pour no multiplier pas ni les Vers Techniques dans cette le fon Ouvrage quîeft la plusabon- s'eft propofe une metlioJe , qu'il e ainll : Des quinze ou {eize I qtie je donne, à chaque fïccle , j'en is lin ou deux pourrappellerquElques- des principaux évenemens arrivez chaque Etat, aân d'en tirer les au- nsqui y ont r.ipport, félon j'ai dite ailleurs , ^it, <■ ieôfuite de ceiu qui ite fi^achant

'•■'''Pal-î"'""Wr„ * i*c.

Qt

O U R N A

DES

CAVAH

i

Du Lundi IJ- Septembre M.

Vit ât U Sîtn-bmrtttfe 7r\nç BOisB, Duthejjè de Sretagni , des Carmilim. Par M. l'jH Priire , Grand Chantrt , Grand rieain Ha Dherfi de i Rennes chez h Veuve de ~ nier. 1704. in 11. pagg. 311

CEitc Hiftoîie eft partagé* Livres. L'Auicur qi" noDcc à^as le titre le M, l'Abbé Barrin Prêire. Chanoine & Grand Vicaire du Nantes, expofe d'abovd dans

ÎU de la Siin-heureufe Fi'ailçftift aifti car c'ell ainfî qu'il l'appelle. Ht ntanmoirK que comme l'Eglife ot pvonoRC^ fnr ce fujec,!! f)'â|^>pcl- çbllè d*Amboîfe Bien.ktnrettfi , (joe |li'il ngsriiê Ji medefiie dam fen èh- ÙrtWIt U plu/ grand konheHr que Dieu mnaîf dùtntr aux hommes. Ce font

k fe contente pns de l'appeller Bien- n», il Ifl <]uillî(ie encore du nom de HMiB )e cours de Ton Hidoirc : No- pu-, dil-il tcraiours. Mai» s'il fem- liner lôn ji^gemeni fur un article Iportieiu pas aux particuliers de de- llil a loin d'avenir aupirjvant qïi'il Rendre la décilîon de rEglife ; & ijnc ['il appelle Sainit celle dont il écrit k il veut feulemerw dire qti'elle s'eft Erfement feparée du monde pnr les Iqos de Ton cceur dans les commen- bs] 8c par les vonix de Religion d.ins trnieces années de (a vie. Voila com- importe de bien définir les mots. tllfotfê d'Amboîfe, dont on raconte \ KiifUincc , naquit au xv. fîecle en i-. Elle eut pour pere Louis d'An> (,S«gneiir de Touars, de Talmon, i ptu(ieur$ antres Terres confiderablej:, ]|LaVoit à fouteriif un grand nom fojt bus le Royaume dès l'onzième fic- " I Tj /lerfonne duquel la bran-

r

XXXVI.

j o u R N a;

DES

SCAVATl

Du Lundi I î- Sepiçiiibtc M. :

Lit Vil A h Bitrt-heitreufe Françc SOI SB, Duckcjfi de Bretagne , dis Carmcliiis. Par M. l'Âbti^ Priire , Grsrtd Channt , Grand Vicairt du Diacrfs de A Rennes thez la Veuve de Pi nier. 1704. in n- pagg-

CEiie Hiftoire eft pata^ia.- Livres. L'Auteur qu' nonce dans le titre fo M. l'Abbé Barcin Prêtre, Grandi Chanoine & Grand Vicaire du X Nantes, expofe d'abord dans )< Livre, la naif&nce de Fran^oilc

■Dît -S-Ç--* » HK S, 93^

R; , ou de la Bitn-htwtuji Francnift

à'&mbcAfe; car c'eft ainfi qu'il l'appelle.

U avwiit nKinmoîns <jue comme l'Egltfl ~

n'a point panoncé fta ce fuiet,ll n'ap

le Fian^oife d'Amboife B'nn-hmreufi ^

I (■!« (ju'il «^mie moàtftit dans fia _

Viuifin cammê te fluS gra^d hnheur que Diek'~

- t^' jamms donner aux hamnus. Ce font

I !a termes.

e fe contEnie pn» de l'appcller Bien- Te, il la qualifia encore du nom de téàns le cours de fon Hiftoire: Niv ùtiU, drt-il tou|ours. Mais s'il Cem- Pilonner fon jogcmem fur an article s aux particuliei's de de- ciacr. Il a loin d'avertir auparavant qu'il I flut attendre la d^cjfîon de TEolire ; & que quand il appelle Saime celle dont il écrit ji veut feHleraent dire qu'elle s'eft uient fcparée du monde par les .le fon coeur dans les commen- 1 :'- ■: ■> S; par les vcCTix de Religion dans ;s années de fa vfe. Voila com- bien définir les mots. .____ mboife, dont on raconte

i HaîAàncc , naquit au xv. fiecle en '. Elle eut pour pete Louis d'Am- le, S«gneur de Touarî, de Talmon, pIUHeurs autres Terres co n fi d érable?:, ici a»oit à fcutenir un grand nom foit " Aniaii datjs le Royaume dès l'onzième fic- 1 ùej & ilsnt la perronnc duquel U ^ji^n-

franfotfë fût devéc du Duc de Brengne, fc ép Pierre II. du noiDj qui la gamp. Ce Prince devint p

la PtiiKcffe, qui fou paiience héroïque inauvi Bieii-iôt il reconnut fa fânt ayant demandé pardon, il u époule tomes fortes de con allèrent enfemble trouver le à Binai) pour lui demander

Gilles, mais ils ne ^ On voit ici l'Hiftoii ce , prilba H fa mort dai de la Hai-douinayc ,\ la mala du Duc Ton frère qui fe lâii Chaieau de Plaifànce il i <le tous fes Sujets.

-Toic dans ie fécond U

Il t s s î A T A W s. 9ÎS

ndit hommage. On voit le retour du en Ci'stagnc , Jl efl prié par nùtrf

, dit l'Auteur , de lui Iullicr refbi'- le luxe des habits. Elle prapofa au e de fouffrir ([u'elle l'iiabill.it plus nio- nem pour Jonner l'exemple qu'elle t auK Dames & aux Detnoifclles de la.

-Le Duc lui tcpondit que lej Soil- w ne pouvoient giicres être vêiunrop ifiiiueuicnt , jjue leur état les alfu- 911 malgré eux à beaucoup d'cclai ex- if pour aiiirer les refpeasWes peuples. Oeiiclfcreplitjua modeftcment , qua tndt ornemens dus Princes, .lulli-bien M Jiiires perfonnes , dévoient être jmdei vertu), Se que qu.md Herndius

ta Croix de notre Seigneur d'entve afiM du Roi de Perte , Se. qu'il vou- I rtmettre fur le Calvaire , il ne pue un )us tant qu'il lut couvert de pier- } mais que lorfque , par fage con- ! l'fcvcque de Jeruralein , il eut pris kit plus (impie , il porta facilement Croix- Le Duc, continue notre Au- > permit « la Duclittle toute h mode- I 4jue la majefté de fiin rani< pouvoit ir, Laretorme commença deux jouts

cette convedàiiont Auparavant oft inoiilbit plus la difereiîce des condi- , le luxe avoii tnyvri \ct bourgeoiTei liea que Jes peifonoes de qualité; les G&o&i ch^^ei-ent de fiice -. \ts

Kotre Aninir r^re(ënte^| les qui demande du fecouci « tanne conife Ici Anglois , poi lie la Guyenne foulevéc en Ici ficeicnd que ce fecoiirs «mtri t)ire de Chailillon ou Co/HUbh cien langage ; & de la tnaj BaiTin t|ui,eil Breton , rajipo on voit qu'il aciribue aux feu défaile dtsAnglois devant Ch; IS. fur quoi nous ne pouvoi pccher de remarquer que cet autrement racornie duns ï'Hifl les VII. rompofe far M. 1' On y voit Tome 2. p. 544. ions auroicnt ct£ eux-niênieB 1 ces , ii les Franco» n'écoient fecours. L'Auieur vient enfui

s ç A V H K I. 9Î7

Il Retourné par notn Sainte. Vaict e là-ddlDi. Le Duc , djc-tl,

I Ton Confcil aiin de pourvoir aux $ et l'Eiat , Se de tTom-fr les- txpe-

> plu* convenables 8c les ('las àowt

t <»blir folidemcm la tr3nc|ulllit«. fc-pourfuit il , il ne mancgua pu <Je

ti tjuedaïuiineneccliitcpri^lKu;- e r^l!f>it pas f.iire difficulic de mer. Kmpàts fnr li Province dont on ti- peii de lemps toutes les fonimss 'oic bcfoia. Ce Confeil ctoîi ap- ajron» tres^iiîecioufcs , & le perToader n'y fiit rwiJu tres- avoit pn ï'abfteniT^d'en par- icOè , qui raifonn.! d'une laa- ippor^e à celle des Miniflr» inS- & inrerelTsz. Voiti le dif- notre Auteur lui met à I.i boti- leu ne pbift, dicdlc à (Im c- YOHS perdiez lamiitc de vosSu. e conduite C éloignée de cell« ^deceffeurs : Sou venez- voa» dt» vota a donnr la Duc François ; il. les Bretons ne relTembloienc .)cuplet( qu'il ralloii legner ù on vouloir régner paifi- ue pourvu (ju'ili luiTent aC- y de ia teii(ipefic de leur Souverain ; ilj ffierotenc leuri biens Se leur vie avec, fe j;OWr maiRieiiir fa dignitc, .Vous n'a-_

cannoîire leur ardeur i>.u leui^o le Se leurs Tinccres applaudtfTen DE trouverez plus qu'un trift«a| vous repi'ocliera la mîfere Oïl defolatian de votre Etat ! Q| «onfeillent cette levée d'argetïfj que£ flaicuti c)uî erpereot que fl richircz aux dif|>cns du Dauvre f (]ueli^ues Barons jnterelièjs qui c voire exempte autorifera l«ur o rannique à l'égard de leurs val Ne penfez qii'a faire U feHcii par U douceur du gouvernemn Iclon notrsAuteur, Te difcoiirsq fe d'Amboife tint nu Ouc Con s dircours eut tout le Aiccv» c|iio I en pouvoit anendre i le Duc ne de nouveaux tribu» fur Ton pc «omme il n'eut^ point d'aâ'.tire]

^vnc CanoniTation , noue Auteur dîr

peuples apporcereiii de routes ^cti

Wargeni qu'il n'en fallut pour leslruitl |i

lUe-ci. Le Légat envoyé ponr celle

'', tut le Cardinal de Coiiivj-, qui, i

I notre Auteur , Ce rendit en Bre-t

■C un c([Dipage conforme à fa di-

j à fa légation. Cet cc|iiipagc ce>

I fcandaliia fort la mère du Cardï-

iqucllc Ci rendit à Vennes pour y

I fils qui y devoit arriver. Cette

, fînipleiuent habillée , fiit fort fiir-

Toir Ton fils dans un éclat qui lui

ic au-deGùs de fa condition , parce

t au-dciTua de fa naïlTance , quoi

it des plus illuftres. Le fils repro- ^

. __. mère le peu de foin qu'elle avoit

«'habiller magnifiquement , comme

^doit qu'elle le devoit faire dan? cet-

nrianie occaflon. La mcie répondit

dioal, qu'elle devoit iraiicr la mo-

'b b Ducliefle Ta Souveraine , Bc

i de celui dont il venoit déclarer

; que poui lui, il n'aroit gueres

i'wucation qu'elle lui avoit don-

I qu'elle avoii fait fon poflible

i cnfeigner h mcprircr les pompe» '■

Le Cardinal répliqua à la mère,

' ' ' li c|ui l'avait envoyé^

Rr

l^

ta dans Tes Etats, & ce Srin

nne belle Mairon Jani la v Vendant qu'on cdJfioit ce n: pieté tluDuc de de fan épou a(uc|ué d'une maladie doni ne purent eonnoitre ni UJÉ fe. La maladie comiacid d^oûi qui (Uc fûîvi d'uB«^ rie grandes douleurj , n^bn de langueur ^ ce qui le St ]e & il inaigie , qu'on tie tx det fans compaJOion. Le Im parlons , ctoii celui de iÀÀ comme les Médecins fi^|

i4ù U- l'Abbc Bjrrin , cojniiic ta freps^MU oJt Duc en prifince t r U'iXicbene deiatirna un fi RD , .& Ton époux remiilî mtnsd'un iuaiCIiréiiai],incru- brat en i4i7. au moisd'Oûo- yc 3IK de règne. Noii-e Aiiieiif I l'on en veut croire les Hifto- I mon fut Ainonccc |>.u une «s ()ui pauu fur b Viilc : il qu'on ne croyi; b chdfe ve- il ajotuci t|ii£ ce ÏMi 1 iié ài- lîeurs perfoones dignes de foi : |iie pEcnueni h plupart de ceux jjcrftuder ccruins ùiu qu'Us «ir,

i aariviz au troi(îéme Ltvre ée t. ; wi y voit rcprcfeûiée lou- ' dont la Dudieflc (ui peactr^e

fon loary ; on y voit fa fou- liie aux ovdrcs de Dieu . flc fa M les {HtrfecutioiM qu'elle efl: offrir île la p^rt du SuccefTeuc

, c'eft-À-dirc du Duc Ariur, .dÉpouillei; de Cet biens. M. n faconte'îci comme le Du/ [igc d'aller rcouvcr le Roi Char- me , pour fauver la vk nd aaCm nevpu , convaincu d'i- ell

is de rendïe Iiommage

942. J O u K s

an Roi po\ir Se Duché d quoi le Duc r  meurt fort regreicé de les Sujfis. Le Comte d'Etampes , fil» du Prince KjchaM de Bretagne , Tncceda à la Sonveraineié, & doniu À nain Bien-lxurtiift , dit nMK Auteur, inillc marciies d'amiiié !c de ref- ^& ] elle olitiiii de lui avec beaucoup de «eine la grâce d'un méchant homme >;(iî ravoii perl'eoitée fbiis l'auttjrité duDucAr- wr. '■;Le Comte d'Etampei lui accordait udc

Uidc proteftion ; mais elle l'eniployolt e à foutenir. de charitables depenfes. 'Quand elle fçavoit qucquelque perfonne de xondition éioit réduite à de grandes exii'é* ibîtez par le defordi-e de Tes affaires , cite Sifi envoyoit par des perronncs ioconaues ifOUE le; loulagemens necelTaireE , leur fai< 'fint recommander fur-ioui de ne point de-

Ëirer qu'elles venoient de fa part , St dî- Dt , pour iuflifïer cette charité prudente, la pauvreté étoii aufil homsufe qu'in- [mode. Se qu'il falloic épargner la hon- , quand on foulageoit l'incommorliié. 'armî plulieurs pratiques de pieté que no- Auteur rapporte de ceiteDuchefle, il en e une qu''il ;ippetie une tàintc pratique, &' qu'il dit qu'elle a laifTée aux Filles des Çouets, Citeh de fairi h*bil!tr tous ieitni i la Tili lit Noël un enfant piuvie , dtrns Ityul tlle fe fiiumi JifHi-ChrlJl t»fmi , ©■

ifkiffi' rmUi t*rtfftt qu'elle nceDmp.jgneii de ,i [ngfoim peur U fai't fitbfjitr

\lufÀÀ

ronfidcr

troifi^me ï-ivre par rapport à Fran^i '"\01boifc , eft ce qui regar.Je le de!l ._ ; M. d'Amboife fon pcre avoît pris la noarter. Il en.' fit la propofîîton 3, ta Reine de France, pour le Piince de Sa- Toye. Cette profofiiton fut tbri bien r^- iflit de la ILetne & du Roi Louis X I. Git- cefleur du- R.oi Cliarles. M. de Montaubaa fut tnvoyi eu Bretagne pour decbier à )*r> trt Suinte , dît l'Auteur , les volontez io: Roi & de M d'Amboife , mais il m leiiflû pas dan:^ cette Regociation. Le Ro( LcHiis vint 3 R.hedon , & eitvoya de R.h«t don M. d'Amboife à Rochelort , U Dn- Atfle s'etoit retirée. ]l ne fe contenta pM ■le «la , il <;.Tivit à cette Teiive une LB- tre tendre & Il prellànic . C[\i"i\ falloit Ârmcit plus qi/humainc pour refifter ...._ înieaiions du Roi. Mais M. d'Amboife p^ re de noire DutheCc , arriva a Rocbetorc BU jour après iiu'cllc em fait piibliquemedt vœu de fhafteté pcrpetttellc. lin llilto- rien a écrit que ce voeu ou'clle fit dan» l'E.' glilè , ^tant à la Table de ta Commo- nion , fut ratifié dans le Ciel par un conp de tontierre éclatant , tjue le peuple ei> Su effrayé i irais que l'on fut rafliiré peu Ae tcmp» aptcî , parce que le Ciel «w'c

mottJM

914 j o ç ï 1

(cr.iin , 8c qu*aDcuii oiâge iv de lonncffe <\iK tout le ir. ._ ,,, tend». Notre Auteur drt Ijt-dcw comme \ts ctiofes «trnordiuiru n pas de Ton goûc , il ne f^aic s'il M rc te cju'a ccrit «t Hiftorien. M.' hoife eiitreiint long-temps fa Elle, I lie lu pttc refoudrc au mariage. Eli À Kanies , & le Roi oglnniia à (p pateni de l.i DucheOè de l.i &r're< adroiiement. Les gcnj qu'on aïoi itih pour cela , étaient fut h tii Na^ïies dam des batrcaux cutrvcrti î Âreiit avancer au milieu de la nu «ire apper^us , Oc dans rcrperanO trouver aucun obAacte à un proitt i iurqueJ-là fort heure ufeinent i mail ïent bien furprit , n'ayant jplus iieuc à iâire pour abordev, lo*li^''il la liviere touie glacée iufqu'au riv^ cbAant ics tlialciirs de la fiiCoa ,' toit au mois de Juillet , plus chauds de l'ann^. l'Auteur, itam '

s ^ » V 1 N î. Ç(>

^ prwtiian qu'il dânai Jtix Sjîa'i. t cctie ccAexion que Bail le ttXM{i«- Cependant comme M. l'Abbc . (tir ptui tuiic , que Les cboTct ex- >es a'ctoiciu pa» de foo goi'ir. OB lieu de croite fue celle-ci nVo jfâiwJoucc ; awflî ne racotwc- I merveille qu'nprêc avoir dri que ; Vordve de l'Hiâoke , il f^ui wte lia miracle <|ue ia LtHeun is obligez de cioirf , ffarce que s Dieu (pli l'a revclr a l<tn Egli- tcepeoil'int c'efl un mtfacle qtie ies IS ont ^crit préfixe d.ms le mcine (ie même lien il doit cire ar-

ben

bemarquerons ici tlu'il eft nean- Minant qiic notre Auteur n'iii pat I » trait d'Hifloite , cuiume il fe I Mcz4'ai i (it il ji'cft pnii vmi- ((Hfil ne l'y ait pas lu. Void l'en- Mcserai.

lu Seieneurs BretonJ iciorern tliar- lever ^ Marie d'AmlMile U niur j, ville .te Nantes , Si de IJ re-

t. long de la Loirs.. lU

prep«c loutcs cliufiia pour ceJa^ trivaque cette nuit-U la rivière tique tout d'un coup. Ce qu'ot» Vnbuer à miracle , celn ae fut Ja fia de MovembK , non pJi au

ILr 6 genui l'jppclle f r^njai/ry

M^J

moifdejfiin, comme on vnttlt &>ll rc aux Bretoni, &c, iitxtr.Ai>r*îfCk' Bdit. d'jimfi, 1701. in i4. X(i«- J- ) fous l'annit in6x.

Le quatrième Livre contient ( fjits oui regardsnt partimlictcnicn^ ^oife d'Amboife. Elle fil conliniiM tits Ic^emens pour les Lcprcuxi^o fans fecours dam les boit : elle grande chariié à i'cgard d'une pi me qu'elle lit apporter dans fa m: le confola la DuchelTe Uarguerin dans une grande afHiâion , & cl^efl na pluficurs exeellciis confeit* s manda au Duc r^tablifTcmcnt Au (| tes en Bretagne , elle l'obtint i des dillîcultez ; elle prit l'habit lite dans le Monaflere des ttob^ pris de Vennes. On v ces de fon Kevkiat & de Pro grands exemples ([u'elle donna c veur , la maladie donc elle Ton dernier difcours à fes Filles,! Au reAe, notre Hiftorien dit, (lu'il'l d'cfpcrer que quand toutel"*

■• * i I '9 Ç' A' r i ï. 947

^^yfi eu [dit gmtrait des CenciUs Mit- tmniifHes ly pariiciitieri , dent il nom ref- le les CaiWBS , oa qui Jirwt» à l'Hilioi^ re tr ' i' Diftiflint ancitnm er msderne. A Bruxdieichez François Foppeni. 1706. in S. Atwx Volumes. I. Vol. pa^, aj4.ll. Vol. pagg. 549.

i par une exhorte tous V-</ lesEcdefiaftlques a étudier les Con- cile*. Il rapporte d'abord quelqje paflà-' ces qui montrent qu'il» y font obligez: il «temaode enfuite s'il eft necelTaire, „de- 1,'Utir reprefenter avec quel rotn les pre- ,y miers Evîqucs inflruifoieiK autrefois em-mcmes dans leur Maifon Eplfco- mIc les ieiines Clercs , de la connoif- Unce des Canons; combien on voyoic dans CCS lîecles heureux d'Ecoles pu- bltques pour apprendre cewe divine Sctenfe j comme on faifoit juter an- ,, cieirncment tous Ir Clercs Je iour de leur Ordination , qu'ils apprendroicnc ], & qu'ils pratiqueroient exaâemeut lani «tte'l^x laJBies i combien de Conci- ^to-kiir en <mt religîcaremEnt recom' à-^Btta.oAé la ^«iquet fc de quelles peines ,^oa puniflôit ceui qui ofoieni ou le* A'tenttfer ou les violer ? .... Le grand A uîitt Cbarkt, continue-t-il , le model- Rr 7 Vft

„iuit itmP' I7.U « •»""'" aa lit» " "/i., à «»tt » I

* Ss A V *,.

^fort cmnraodM. Le Norintj ^.OibaU'ut n'cft point a ►ni pfeiidre } t Auteur ne inniiqiie p»i InTe (un^rme a Tes intcr pem, dit-il. ce qtii doîi I ■««« Aculyre. Outre qi I Frao^oif , <e qtii ncTçau ^ i4iac trei-gr.inde commodiiiffU t cft tUfpoKe d'une manien I iivuvcra ^cileincnt t ~ ~ mBuTei E Skions conti< ec 3c d«( Cnoionï. Suns jeu Ciro* Volume , o

mits gtiKfiitix iJ" fariicm

I ne Èiuroir Te mcnsger fbiM confiderablemen c .

pes bien tàcbez de ocr p krirc aux lolutKies que ft 3 Ton Livr«> Nom l'ipad E flyle 1 ce qwe nous vcnOT .de fd FreF*ce fulfic pour I out ne pouvons fit noas e éino^ner (|iie l'Ouvrage

II plein de dtirwts. Ll a^ Irwic d.ii)s la plupart de» K TigiluAioDs <we l'AuiBUf-l du Canons; il aitvibue à Dna un feni toiic uppofé n ce-

1 dan^, les Contilei -, âc il ne IntÀ j<(;ine de joindre dei

«ne, de Synnade, du pn rond Concile de Canhiec ((u'on y décida qu'il fi\io Hérétiques, 6t c[u'ony deci c remens qu'ils entreprend, fcrci- , par ceite raifon , qu féal Bapicmc 8c une r>:ule vaii ajouter que la d^ciCan les éioii erronée, & que I' damnée ; ce n'eft pas aiTc plement cjue le Decrer du C iri'iia conriJerablemeni le ,, Se fut le commencement l'Eglife de Rome avec < fur celle matière.

Pag. 11. L'Auteur après a 6. Scie 7. Canon du Concile lerqiuls on refùre la comm la mort aux Homicides vd celui qui apvls avoir â||

; {a]tc d'abandonner leurs maris, les pour en ^poufer d'autres î Or rien lus contraire à la diTapline «ablic Concile d'&lvire , comme il parait ::anon rn^vanc, dansicquel. k\on\i 3ionde l'Auteur même, on refuCcli union aux femmea tiiti abandonnent laris , qtioy que coupables d'adulte- (]ui Te remarient a d'autres.

n* la manière dont P Auteur rend CanoD du mcine Concile , pag. i }. Le xxïi I I. veut que les Evê- t , les Ptéites , & tous les Clercs b-eniient de leurs femmes dans le M de leur minilUic , fous peine de

bnfuivroic de que les Evêqucs-, 'tMS Se les aucrei Clevct , pouvoient ; s'abftenir de leurs femmes hors le de leur miniftere. Il y a bien de la sce entre cette prétendue decifîon & H Concile. 11 défend abfolumemat ftriflion aux Evéques, aux i'véïres, acre» & aux autres Clercs qui font ! miniftere, de s'approcher de leurs S t Plaaiii iit lotum prohibtri K^fce- eiiyleris, CS* Dkcomèus, -uel atnmbm fefitîf in minijitrie , »bfiit>trt fi i OM fuis c non gmtmri fiim : g«i- E wi ffcerii , ai hmart Citritalis ex-

I

tK cbofe ; te voici : ^W«n

dtffintftl* , ejiufareri vitiu uc ttiam eencifv€i ifp0Hfam am rtm duxit. Êa amtfi* atî tAt lum [, f;^,ca-LU, â« ««>/«! funt atstnai» imtr mi ^ emp fradui dcfàntas. On voie pi les qu'il s'agit d'un cas pu l'homme ne fut pas 'eul i tence.que fôn crime aroit ftiiies, acc.

Cent Analyfe eft r fiiutes. Telle (|u'elle , lagce en deux parties.

cien , Se comprend kg* Cçd premievs lîcde*. Cette pFtq accompagnée it'une Table ^ de la moitié du Volimie. "

s s -A V A N s. 9)j

,lhen lAÙa. M.ii« ouue >]iie ccU efii conduic uop Joiu. li Tjblede .Ijfe y lupplïo'ià aîféincni. C'ell idex univurd, exiù, & qui con- tour ce qu'il y a de plus curieux Se us beau Jjns Ifi Conciles. On n'y Il omi» qui laeritàl d'cife recueilli ( uc d'un (oupd'ceil chjcuay peut» Lumctu voir tout ccquc Its ConcilM cglc Tur les nuiîerce. "■ Tel cftk u de l'AuieuL'. Ces cliJgcj lui ctca- leu de ceiu tjue nous u'^tvonE paj anoer.

Mi l'HifioV" du PrîlKI £lIOEN£ DE |p, i^ndal de Camp , c/ Gtlurtl WmSS dt Sa Majffît J/»ffruU m il*- HttAecd:iin chez Heati DeabcH'dcs

Bf ici h Traduâion d'un Livi'C Al- lemand. La vie des grand» Hoir.. mes ne fe publie d'oidinaire qu'a- ux inMii , p.iri-e que ce n'cll qu'alors iwnt que Te Ijit un jugement équi- t leuc Diei'ite, lui: l'examen Huivet'- eurs aâiutis : noire Âuieui* itii|U- 'a pu différer jurqu'à ce .lempS'là, iier au Public l'Hifloire du Piinee

de Savoye, ou plutôt de les Cam- i (ar ï'elt a quoi fc réduit tout l'Ou-

Itrc'eft aulE Tous M liirç qu'il au-

l'ordi'c ([ue demande l'rïilt

foin cependant de marquer

fàase du Prince dont on c

Il eft de la Maifon de Save

divtfe en itois branches r \s

an, la braache deSoifl

de Nemours. Il a «

gène Maurice de Savo)'eC<

^ui de fon mariage avec C

cinî nièce du Cardinal Ma

(leurs en^ns. CeUtï-ri n

Comme il n'crait pas l'aîn

l'E^life , 8c employa r<

fes a l'éiude des Science:

eut; mnis dans U fuite _4V

^ût pour les Armes , M

parti au fcrvice de I'EjbB

ficge de la Ville M

communément BuMH

11 y (êrvït en

^'(i' imprraîies & peu fut~

ion ou pour le plailîi duPu- mipas même pour 1j pliiparc lerite des Gazeitcs, qui eft I iode , le lemps & Ie lieu lion s'cfl psflce. Tout ce igc confus lailTe entrevoir , 'liaet Eugène , après avoir ngrie les premières marquci e dans les Armées de l'Ecn- [undces alorx ou pAr le Prin. Lorraine, ou par l'Eleftcur lu par le Prince Louis de Ua> rpuioient à l'envi l'ayamago )rès d'eux , fut envoyé a To- pour engager le Duc de Sa- «larcr ïOQcie la France. Sa yani reiiflï, il vim coraman- toiic le corpt de Troupes que l'etoic obligé de fournir au 'e. L'Auteur prétend que û ua de celle guerre les TOrces deux Princes ne Rient pas ïs qu'il ; avoil lieu, félon tu î, , c'cft que le Duc de Savoye le prelcjue dcjn furmomi! par Se les oiFtes fecrctis du Roi l'agiHoiipasdc bonne foi pour Empereur. C'eft J ces difpo-

Ejbles c]u'il rapporte le r!2

convient poarnnt de la hardicl intreprilc , 8c Jci difFcrentes ren fit M. de Catinat pour la leur i* JEn les atiaf]iianc au psflâge. .1 incmc la prife d'Anitrun cOitiin

Édition "lorieufe , & en décrî mmc iTunc phcc forte. 11 av Il même cerriiude que !eï Franti Ènerent la Bataille de la MsKâifl rexirème complaifance des Saï

*" "■-■■ , qui pour lent

croit , voulurcf pièces. Enfin, a

. _ Piedi

&, fl ( biffer tai Jlburn^ à .fts idées,

bli

ec]uw

liucn-i mariage de Louïs France jogne'avec Marie Adclaidi '.c que le Prince Eogi * Se nue l'EniDereur

a de i^J

France- Mj laide M me Te tdM : POur^H

! s ,. V A » s. 5,r

r rriVe de ITurope, mais U ries II. Roi d'Erpagne, y ex- aux ironbles. Voici comiR:nt ■notre Hiftorien; il =ft bon, l foJj. de laire connoitre fou lin ftile. Quoi que la fa- KÎoa oue la mort de Charles

ELoi d'Ëfpagne a coure à lon- :. ait doanc à ce Hcros da Kcalîonx de faire paroilie la l le Bcle qu'il i pour le fervi- CS-îlluftrB Mailûn d'Autriche, liculicr pour la gloice de l'in- [onarque Leopold , que les I Courdeïrance& IcsMâîoni il P^rticairin ,Anns\i difpoli- inentaire de ce Prince , ont

droit preicodu (ju'ellc a fur ioitarchie d'Efpagne, fe dîfani nde brant'he ni3{culine du fang , ce qui iufques ici a touioura dit & révoqué en doute , par I tîii , ami on cnoemi , nuis iiTe de l'^loignemem de de 11 Hnce, OB ne pouvoir empê- les Fraufois' ne fe mifTont o'a- wiTclIîoii. " Un honmte qui

en François un Auteur Alic- iroit-il point bcioiu lui-niéme leur qui le fift entendre î Notis I lui l'ondre ici bon oiSce, luujt pourra pcrnetirc un

(jn'ij donne infont«fIableii ï'icF de l'Empire, lequel iÙT dévolu 3 l'Empereur par b

3ui l'a poCede le dernier- eux mois Ion o)]iniaa , c apparemniEnt (on confultéi lion lie ccne grande «fT:

Pour revenif à fou Héros , Empereur dans l'obligiiios voit de dcfendte Tes droits fi confia au Prince Eugène le^ de fcs Années dans ce PMÉ General eu a rempli H 1^ les lanftlonx , qu'on nê-iw lemeni pai tine faulTe d^M procher dans le long cottr»-! gnes. Il efl vrai cjue dans nous parlons elles ne s'crend de l'année 1701. on n'y

i ç * V * N s. 9<,

en derordre trouver des _ T dans la furprilêmêmc, "pat fil bravoure ions Us ! bien iinagince 5c bien itre Auteur s'aiiache a ^maliieiii de Tcvenement .B mérite de l'enireprife. finît le détail descxploiis If que l'Hiflotre ne fçau- qparer^u'au Maréchal de tnce, au Prince de Con- u Maréchal de Luxem- , a)Oiue-t-il .qui" pareil, fi, comme il y a ce, i! marche au "" mÉme pas que i l'y avancer.

O U R N A

D i: s

'SÇAVATl

.3>u Lundi t ;; T^dtq^re -M.

SAfttfti EtfMBil iHiEftCNvui ■■ Picsbyteri Operum Tom, JV' dio a'c l.iboi'e Bomc) JoHJU ■jiAtjAï Pi'csbytcri , & Manat (anfti Bencdiài è Conareeatio ri. C'eft-â-dirt: Lt ^tihém qméme Tamt des Omvfti dt : Par Dora Jean Marti.may Sel did'iJi de U Cùn}_rcg<uhn de sJ Paiis ciiez Louis Roulland , (]ues, & Claude Rigaut, rue pe. 1706. in fol, IV. vol. co vol. 1270.

LE Père Martianny miiu tnfme lemps lesdeiix dei"l de iiQvwclk Edition de

ne l'ont pas cDipcihf de de lieux 3»s ce que <)'au> Kui-ctce pHsf^iitenpIullcBn Tome <ft diviré en deujt

t ]et Commemïires Se plufîeurs Lciircï Ciiri- luveau Teflameot. La (è- : toutes lei I^iiccs i^u'on m- rangtîes feloii l'oi'jic Je m les Traitez Foleniiciucs con- jes, IcsDirpiiEcs, & Us A~

Bt d'Ouvrage dans ce \'<j- 1 n'ait riiàhli le texte en Et». Os reftitHîioqs r:>nt or, meufes, & il y en .id'aflèz |Hi rcaafdem ou les dogmes del'ÈgliCe.oiilesdiaiions jUnes. 1^ iioiliL'fc de ces irop faiicl poi'r enivepren- ;|ucr tomes , e'eft jioui^pcji ntenwoni d'en rjppovtet les plus aii'ieufe!', >.]ui fulH- iiei' les I.G^euvs à >uir ks

ts Editions (iu Conimcntdi- aiix Eplielîcns chnp- i. pur- dtus , Cunius , & lus Dc- lonné leur \ie pour aiTËtfv t», U tarniae > U guerre , "■ If, a- Curtiui , C7 Oecit , Sl'i tr.K-

96î J o « B N J, L

ruHrei , peftiUntUs uriium , C7 f" bellufuis mùriibus refrejfe'^ , ut. Martiartiy a r^iabli tel endroii M tant Murtt, comme le Airnora àti <joat il cft qucAion. Nous trouw «Set que quelques-uns ées Dcm i appeliez Deai-Mures. Il fait voit d.-ms fj noie'Â quelle ocudon C Curiius, & Deces mourureot H Patrie. 1

Dans Li Lettre 1 1. qui e'ioii aiiU 31. i! y a une reftitulion qui Kg nom de la coëiRire Jes Vierges Ro laquelle ou faifoit pal1«r dans Id res Editions pour un petit mante fe Tervoieni les Egypiiennes. Cela _ nallement convenir à cet cndrail Lcure à Euft'ofhium , S. Jen parte que des habits des Viermi

forme à leur ptafeflion ,, ëtoivit fes de paroitre galantes. Notre' remarque donc qu'il ftui lire, Ma^ litam fuptr hitmctos , ou piûiôc M au lieu de ptr humiros hyac'aià na fine -volitam, comme on lie t anciennes Editions. II dit ç^at inc MajorU vient du Grec ^c^iPi lîgnifie tiifiift & himitk , Bl qu'il re une coeffc. Il ajoute qu'en gne , oa appelle encore une cocdl k /ûMilit.

N !. QÔJ

Auteur a faite

^ucaai plus confidcrabic , tfu'elie U pratique de l'EglifeCatholiciue l'obfèrvance du Carfme. Daof m Editions il y avoit : .Vai m- tgtfitnam Jetundism tradiiichtm . me aano , Itmpure nsbis cag- famm. Nous lifons dans la non* HttAm Cadrage/imam fteunàùm, . Apofiùlûrmn , toio nobii orbe «*. vtmus. Ce paflàge ainlî rétabli lairement que du temps de faint lUC le Monde Chrétien ieûnoir Carême.

Marcianay a fait un tres-granil , correflions dans les mois Urccs I mots Hébreux qui font lipars int les Ecrits de S Jcrôtne. On la Morale de Pyihagore dans ( grec que le S. Dofteur cite «fiéme Livre de fou Apologie !n, 5t tiuielltres'Corrompu d.înt :ditions.

vc des Notes Ciironologic)ues

de chaque Pièce contenue

lume ; & l'Auteur prouve dans

- à part , que ces Notes fuiit

vient aux preuves de la Cliro- Leltres de S. Auguftin , nie- lles de S. Tcromc, illiaitparoi

ffum Hkionymum aluniCi diffuix mei, in nc-va ncfin I^JiiientBtriedk n ai haltiftenKidi reim (am^n^t^ ru! JiipnJtJee , ne aflum iiffOitM

Au refle, le Perê' Matttanïn Je ne ^oini mêler ^ns ce qœS me, lias Ouvrages fiipiMDfiz ave tables Ouvrages de S. Jetôme: l'ii obligé il'oicr le Commemaîi vangHc de S. Marc, qu'on avoi les autres Editions après le Co fiir S. Mnnhieu. Ce dcrnrerC re eft TaiTi de toutes Leurt de S. Jérôme fur le nouveau : & ces Leiifcs ruppléent eA qu aux Coninientaires qui nous ii

. de fort (^avai Hesdes E pitres de S. Paul.

1

i lei Lettres i fi voit une i^'or >M^ ccrije a un certEiiii Ecnaft i«u lieu i|Ue S. Jeromci'a cm- K. lianalÏ! dl un nom large ipn* Ediiciirs, (jui n'ont pas Inent les tnanurcrris -, St c|UÏ ont pas (oinjiriï une allufiun

Jérôme. Dit» cetie Letii'c, il

■greablement d'un liointnc Cf\\ ^^aajt on onajiim. Oc qui Iniioit KL Le jeu roule tîir la Hgni- « nom , r|ui dans le Ltvte des !UX de S; Jcr Ifait.

I d«s Aotears Ecclelùfticiuea ' plus précieux Ouvra/es .Je S.

jpera M.iiiiinjf .i rediercliê icj ircinulcvii* qu'il a pii irouver, it 3 re Livre ù prrinieie pu- nis à 1.7 léte. im Avertilkawai mitre l'emJlenl:c & le i inanuCci^ts , & i^iii rcnrerme ' '' Remarques trcs-uiil

ifHiAoIre EccIeCalliq

Sç*

9^7

es fbni fuivies de Commentaires fni: rCts partiu Je l'ancien Se tiu noutc^u ainent , lâiilTément aiiribue?. a S. Ic- e. A la fin du Volume il y a une Ap- liée irtt-mrieHfe doat le Père ^l.iiiù- eft Awiur. Ce peiit Ouvrnge renfer- de» Thefei fur l'Ecriture Sainte, .les crvations fur le Plê.-tutier en gener.ll , ta Cantii|ue des Caniicjues, fur les Icnutîons de Jerernici des Remarques KioIogi(|UCS Se hiAoriques fur les Pro- fts i ii. l'explication des lï.'c premiers aunes.

■e Père Hanranay fait beaucoup plus pu de la première des deux Vies de BÔme que de l.i féconde, 8c il a con- S un grand nombre de inanufcrîis pour aidre carrecte. Dans l'Edition de .Uen- ^, il a fiiivi à la verii^ lejExcpjpUi- mpriiseK^ mais il y a joint uneli lo»- Eftc de divcrfes levons tirées d'un m.l- l'a de Coibie, qui , félon lui, n plus Dillc ans d'ancienneté, t[w'\\ croit pou- dire que iiifqu'à prefent on n'a pas verilable Gcnnadiiis, II demande pat (eliiî qu'on a puurroir avoit élc alic- acieuneinent ; 8c il juge que cela ell par la mnlice de quelque Pel.igien. ftmiment cft fondé fur ce iju'on.w'Wl- Jans te maiiufcrii de Corbie des Joiun- de St. Augnftin Si de S. Prcfper. lef- Iks aefe bfcni point danslçsLxetnpl.ii-

-■"'s.. S.A.-""

ça». ";"■ '^Six *iip'f«

ÎKmlo , «;!."» f„. fOiKi

1-obligé

rPem Mariianay AC' à (an umbur ■vail. A&n de metife w iaîiV S les Oeuvres de s. lerônit, il

J .

a asKUt

t que Feft le

11 falloit'ctre aufli hn bile que M MsTiianay dans l'Ecriiure , diiulti çiVtez £cc1eflalUciues & profanes, tc langues que S. Jetônï

Lm autres Ouvrages de ce f^avil diflin, font:

Divi HieronTmi Frodromik, iii tola Donini Jmiannis Maittaiiay il viros doûiM & Itucjioros. cum E^ li ad Sunntani & Frecelani] gaia ad manufcrjptos Codiccs opili IX, ac [ouliiplici obfervaiionuin g! liiQraïa. ii) 4>

Dclenfe du Texte Kcbr«u &dçl nolccie de la Vulgare contre i de T'Aniiciuiic des remps r^ul

Ccniîiiuaiior) de b Défèntê 4t Hebicu 5c de la Vulgaie , coni Vofllm Pioidlam , & contre le du P. Pezron Religieux de i-QrJn

Vijlgata Antif[U3 Lacîna 8c Inl^ Evangelii fccundùm Maithzunir fr^ cruta monuaiemb , illullrata - mctu'ï acnotis, nuncque priinum <

Ëpt{to\a Cïnonki ^uaU A.Qo(bl

Vulaatamvcvwçift to.^ *Aav«.\o.j

s s « V A «s. 97 I

Marques fur I3 Verlïon Italîquedei'E- le de S. Matthieu , qu'on a decou- Iai» de fort anciens matiufcrîts. marques fur le premier Volume de U bUc Eciition de S. Jérôme, in 1 2, ûié de la Vérité & de riofpiratîon ^r« de U Sainte Ecriture, I. Trai- ta Vérité des Livre* de l'Ecriture, in !^minu3tion du premier Traité des ■te*. Ccfenfe'de la Bible de S. Jerô- ontre la Critique de M.Simon cy-dc- ftrctre de l'OAtoirc. ijfité Hiftoriquc du Canon des Livres

Flme Ecriiuce , depuis leur premie- ntion jufqiran Concile de Ttenie.

Ubë méthodique , ou manière d'explî- li'Ecriture par le fecours de trois Syn- L, la propre, la figurée, 8c l'harmoni- ^n li- Ce Train-, 5t les deux prece- à ft vendent chez J. B, Cuflbn, Quay Suffioftins. _ _

Uaitionis Hieronymiana: detcnlio ad- ^ Joannem Clericum. in i. (Vie de S. Jérôme Prêtre, Solitaire & teur de l'Eglife/tirée particulièrement es propres Ecrits in 4. .polôgie de S. Jérôme , & Réponfe Ufîcui's Lettres choittes de M. Simon. es iTOJ» Pfeflutiers de S. Jérôme, «a- a François fuir la nouvelle tdiùoTX» fBxpiications littérales , haimonx-

'S ï A ï A N i. 973

ft Hfvi , yovr partenir i c«- f f r'eft-à^ire, de tout l'appareil raiion. On choifii, pom- i.i tàî- lai-dia (te la Maifon, s'afitmbfc «é ; lieu également favorable alix «eiirs Se aiw aiiti« Speflaieiirs. , l'on dil>ora (oui ce» dT- iftnimens que l'Ail renoWiie niodef- iloje fi uiitement pour iesdecoiivc^ ptus importâmes * 1m plus ciiriMi- te V plaça detix Pcnilulw à (ëiron- la^eincnt reftifiieî; piulieiiM ^flti- nettes, fouiennes parle moyen de rfaw, fJiTÏ avoient ^té phntez poiiv ta; une Mnehine Pannartifjiic, po- ■S le Méridien , 6c fiK'porwm une r pieds, avec (on fcficromé- iJre la gr:iTi<1eiir des Doits Tambom" , lïttiê m Faver bjcâif de pieds, St fur let^ucl le .te de l'image du Soleil, qui parut ' j). Lignes , fut divift eii »4- par- il«9 , par des Circonférences concen- , pntir avoir en demi-doiis la grn:i- tr£cHp[c; one autre M.ichi«e P.v

Îtw , garnie d'ime Lunetle de dix e foyer , qtii h la diftance conVe- hs l'Oculaire , porioit une planclie- te. fat laqHelîe on recavoit Tirnaje claire Et afTea grande , di- :i-doîts, par des Crrconfercn- îqiues. Ceiw ■dernière Machi-

>ttr pr

Toutes chofes fembUrtH

Public dans un: pi'CVCMH {lour l'AHratiomie ; laiM prefence d'un grand m| net ditlinguées de l'onaP l'affluence du peuple, acJ tacle 1! nouveau , Gc ripa les loits des tnaifons voifî murs <\e la Ville , qui bo les foins de M. le Duc del M pofeP des Cardes en tous tU croient necelTaires pou ndtU. del

È » s ( A V A N s. 97Î

Il patoir, par ceiteTable, que le icemcnt^de t'Eclipre eft arrive à i. laiin, 30. miaules, 58. féconde, dulet corrigées ; robfcuriK toiile, jres, îj minutes , jj fecondesi le :ment de lumière 1^9. heures, lucu, 5. Tefoudes ; 1a 6n de l'Ë- 1 lo. heures, 40. minutes, bS. fc-

près cela , de di- Eéis naturels qui accompagnci'eut amené , & dotii nous avons crû létail feroit quelque plailli: au Fu' « voicy dans les propres cerines lërvation. Oa remarqua, durant pfe, que les rayons du Soleil qui oifoient en pallânc à travers le* Iges , fomioieot: une iufinilé de Co- qui projettoient à lerre, les diver- hafès dans une fituaiion renverfée. rit aufli garde, que fuivant le pro- ou la dirninution de i'Eclipre, les a changèrent de couleur. Au hui- ' doit , tant avant qu'après l'obf- totale , ils étoieni entièrement » d'un jaune orangé; Se à un peu I d'un demt-Joil du même terme, rûrent d'un rouge tirant liic Veau tMors le trc'rnoulTement àe\a.ît- s-riolent. Et 4csc\vift

iiHil '

I

«"^ - ■rta™".'"""it

" ,eon 1»' i : oi,ftH»'=""',î reM \i-^"V heaiKoaP *• ^

oTe que les layons du Soleil, :t Put [a fiifface de îa mer j ït à travers l'oinbre de 1a Urne, Prongeâires, n peu prés de b Eere(]ualeSolcitp.irut de celte Imsceiiifiiiri pendan;l'Eclt{><c ni a travers verres fumez, te obrcnrin! ,]es Chauves-fou-

Klect comme à rentrée de la il f s, les Pigeons , St les autres rfuneitiqucs cauinrent préi'jpî- fcr^nfcrmerï leï pMits oifeaià- | iSentdans Icscagesou tlûtent, on mirent la ictefo^ ""mfîn, les bêtes qui

it par !a grande ohPSi t pliipan de leurs eonduA i fort effrayez d'un xet [ a bien' àa tnondu I à des romcB fort ' ' ntures fort fînguHei ail Phvlicme cft fuiïi d te de divevfi:! opcranon; eiTentielIes â l'obrervatîâ 3 «rcjui coiififlcnt li du Micromètre , le Dbiiâ| l'dvi Soleil , eelu! de In Liuif cornes de |-Edîpfe loieil. Le Oinmecre du SoM |tio'0(iieire , de 31. ttiitïuïdl t gr.indeur. qui fut ( '

jncni de lumière, & niirn pas dans la proportion qu' re , n'ayant iamais excédé : a foin de retidrc raifon de Au regard de la dinaace d( clfpfe au parallèle Soleil,* que loiiiours la latitude ob ne, fenliblemenElamciiie. avoic calculée. Or nous afli te fur le coinmenccmenc 01 l'fclipre, ne peut être tpiût

3ue!<iues fécondes j Se ^^^jÊ te fut l'obfcurité tocaI^3

due à la pureté & à 'i-^l incapable alors de <iii«^|

s î A T A ti s. 971

lie fuperieurde la Lune, fe la cîrcon- du ccrdc , â latjmrlle Se terminoit, >n Hcmîfpliere intérieur, l'illumina- u Soleil Tur cenc Planète ; Bc l'on é- ' cetie liîffîculié.

j'arrache enTufte â donner l'explica- 'un Phénomène , qui parut dès que le fin eniiercmcnt iciiprc ; cVft-â-diie, lumière trcs-blanclie , qui cnviron- I Lune , & qui formoît autour des ie fon difqiie, une efpecedccouroQ- b largeurd'un doil éclipiiquc; après Vfk chang«anl en une foibic lueur, frrroit, autour de la Lune, une aire lire, d'environ huit dcgrez de diame- ft pcrdoit infenlîWcmcnr dans l'obt On a crû d'abord que ce pourroii !tre un effet des rayons du Soleil , tnbant fur les extrémitez éclairées de c , Si s'y reflechiUànt en roui fens, an fi-aper nos yeux , après avoir rt diveiTes refi-aftions dans notre At- lete. Mais on a bien-idc abandonné tjonjcfture ; & après de ferieufes re-

X Phenomcue lumineux n'eft. autre que la Lumière même découverte par ■flîni dans le Zodiaque , qu'on ^ ne onrioit pas d'abord devoir ftre fi évi- j. Se qui, félon l'hypotliefc de cetPiC- ''' , devait /laroiti'e alors aiHoui i^JL ~ e chevelure, oa convwvt

, couronne loiniacuift^ o^SM

., lerie d'ombre. & G. é^m

y dans couic'fa Itu' face ', qui

, Se avec les plus grandes Lun

, potivuit y diftinguev la moi

, Qu'on Avoic dqa découvert ^

, que le Soleil fût eniiereiRC

, tiiaUqu'on ne vitMecQjre,(|

3 tiïi- «blciirciUemcni: , de

, tuitic, «lue le peu de durée i

, tûiale ne permit pas d'aï

, la gi.iQiie Lunette , (.-omiue

. le faire : Qu'on vit auft l'

> reau, & pluC eues E toi lej au

. Sud . Se ;n difi'ei'entes potii

, Qu'à l'inftant du recouvreo

, mieie , qui Te fit avec une

, rapidité, -leSoleil fortit comi

. lumineux, qui donna d'^boi

. iouri & OueDcndjnt le refit

imtrldtt du moHvcincai i rc fa ilieliaivl9n , de fan aftak t ie fat Itvir , de fsu CûHtht , &> ftafienri mtTis nta iMlt I nellvMenum cale i, «ufff dts roanitrii lie lu troÏQttffr I les tiivft'.'iHi-Dti ey tnlirumens m prendre les hau- , p«ur sa coBcturt ks II

Bfur tWTs ijiû fur nur, , fimaliens (^ Rtnmrmus fS Tiél< dt /Mr itérli^cm' p. dm Campai dt rvuti^ C7 M^iw , «vac dts maaiem

\t% d'Mn Paiftoit fans tùpA

tdMit te icnn par It ieleil, .

mit par its hteiies ^ r la Hgvigtiiua par les Can Oar- ipurikr de riduiHon -p taagmMi ty ftcautts , par Utm

VTtf. te teitt elairetntiUif Unique AVie piui dt diiailijt fifi frtjent , &?■ dlvifii par lit I i- amfi tpi'ou Ut tnfeipie i 'firjaiis dt MarintitoUits /viral

*-lfif.

»S:s/

, pour parvenir l

c-eft.â-dir., ..

illion. On dioifit, poarlalâi- in de la Maifon, s'alïèmbfc

lieu Également fiivorable aux ■8 St aux aurre» Speftateiiis. . l'on éiCjKjQi tous ces dî- iicns que l'Aftronomie modcr-

utilement pour Icîderoiivci; imporrantes & Ifes plus curieu plaça tieiix PchJuIm à kcon- mcntreftifi^! i pjulîeiir» ~rr<n- Sj fbuieniies par le moj-en de j rini avoicni été pbntez pOnv ine Machine Paratlarttqucj po- Uetidien , Se lôpportant ane hnîtpieJS) avec Ion fiBcromt- lïendre la grandeur des Doits ■A' Tambour , fïiué au Foyer if de 3? pieds. Se fur le(]uel te e l'image du Soleil , qui parut Lignes , fut divîfr en Ï4. par- par des CircOnferentes concen- ur avoir en demi-doîis ta grati. ■lipfe ; une autre Machine Pa-

gamie d'une Lunette de dix yer , qui à la diftanee fonve- leulaire , poriolt une planche- iir lacjiiclle on rete\'Qii l'ima|;c T daite & allez grande , tJi- IB-doiti , par des Circonféfcn- ■pâ Cew dermcrc Maclil-

neuvième . «fl fitr qiRwi Juâioii]& fur tn priipofidoni^ précéder les règles gcnerale» de II

Daii* le diiiWiTie , l'on » rcignnnens nec«&iiir«s fiotir ** poiir ['vaiitiuer fin le quartier de toutes les rcgleS'He Navigation y a \oim yciur ech , un quartic îion exnû*ment dîvift , nfin o dcfTus reluire h K.via,.;.,. -, Il V a ajomé ik< ' 4

ïegicï comporocs . . ' '^

«juatri^me corrccii^M ....t.

Dnns l'onzi^fue , l'Aïuaur «1 Navîgaiion par l'<?clielle ou Ifgni des, & celles des jiatiicï é^tlra. rcfolution dcsi]iiv(tJOasAHronon) .MT le qiianJct de reduaioi» , (belle des codes.

Le doutiifme *rni(i«it op Avi loics , avec la manière de faire i| aaax.

L'on enfeignedaiTS le treîsic «tre 8c à pràiiqucr les regl« tioa diff'-ïtiMt^ aatitiM i}w

s ï » V * s ,. ^<

t4MiwT;i ici en abrège du Tj- ;s nonibrfs, avtc dci moyens de

i-ilement'.i leurs abrcviaiions. („.. i.-->.,-,„-ziiœe,rAiucur:r.v;-

■f! S* fecïiiles , pir i.Jlinies Si p.ii-ii(?t c. . >v:..> .... .uii^iiuaej , & «llCi ihiHcs, il y iaCei^ac l.i Na\f_i.i- es.Loixodroiuics , Ce dr>niic uti.- iiiwwrcde uïvi^cr p3ï le ijiij,!:

: , il eft bon d'jvenir qii« dim l'Auteur a niîs en p'ulîcLii's r.n- propofitio.ns & le! dcmonftr.i-

ndi.,;

c fcvi

■un Mante,. A nfin tjue ceuxcjwi H S: (iai''nt'r^Liven( poïm l.i piiiiTciit palier ce pciiii'jriides,

:[]a

i lin

U marge par h ïeitre G. ludront fe conienier du Cabo-

D-illi à* l'immuiJi* tetiuftm i faînti yitrg» Matù ASett Ji 0(n eu nf!>agnd ^ U Rtvtrtnd y

Ju

i A>i

l'Oràrt 4ti Prtl'thtmn. «mm^ àuit tn Franfeis. jfvic mu hmtmt/ujtu Ëx'Mir d* £ A P;irit4:hcz Jean Bapijfte Cul

desAiigufiins.aiiNym de *

XIX vu L

>'U R N A

DES

AVANJ

dt is. NoTCBobre R DO

MwiiftNi. Philolbplii, acMcdici tMiiHail ;i(quecelM>crTiiiii, Pyro- ^vcTnâ3tu»>]cFebribus; inquo, ^aiis ferle fcrVali , novani Syfte- Febi'îbut lÎDgulilciue carutndcin IS , a^erîtur ; aniiqtiâ Uaknîro- Srînn ad Truiiium rcvofai.î , pe- ) cvci'sâ. Cum indicibu» capi- Sc matcriarum luoiplefilli- ^lonix AilobCE^iun , funipUbut G. de Tournes , Cramer, Pc- Ritter & S. de Tournes. 1701. jîre , 3>4iVe dts Fièvres , bU an- U mtthade d' Hippacr,ue , ist _- irytau $y^ime de telle mat*;

nttUffi

niîatmîm U i

aîjhs , npr'fs «* firiaix exlttndi.

A Gcncvt, ad]t éêffna i^C^ft

.70.. in*. p^.ïH.

M

R. M L' u t s s- 6 . engnpf 1

qui IWia

m fans ceffè Fa bnlttifci^

sVft do

la peine de peter

les pi-h-i

Ji'.il.-s p.iiiic- d^ I-Art

prolcllii Al.d

tllM, i'..

nirak.

PAyyTw,

Chym»

miromurc

opérât

C 1.5

pefei dans [f[r. Tnninam tevacanri..- ; 5<. v,Aà pref^ les Fièvre* , que l'on fiiil paBÏ^ , tour, par le mfite «amrti, M.-'î nous avenir d'aboi-Ll daiii Prclii s'iUin fiiivi Toti in»-]in,iii.vn , nunti iti priiez de ce iJcvniei' Ouvr.igç; qu'aux prelTanii-s Iblliciurionj A qui aticndoU avet impatiente ce ' comme une fttiic nettWKt iti ^

s Ç « V * N ï. 9f^-^

'cd lui

Uia^at

£ l-inUM au Vi'iU 11 i

;uerk fon mabJe I rebiti

^ de ces (ncerniuden ,

« détertninf de Iui*rucijio

s nouveau Livre, le nombic des, 1 frivoles , ou pour «nploycr foi tcincs ; dt» unfiin 9e. des Jyiilif^ jgnc IbnÎM iJe fes iiwins ! Dterty

i»ra. Sa moavaiic humaur con- fine , k défiance il cA is Kiraîwes , 8e l'opinion peu c qu'il a de fej iedu , ne l'ein- If neanraoiag de ftire fe» effort» rdscouvrii' les veriisbles caufcs da

at pour oppoftr a cette . _ :t remèdes qu'il loge les plus cffUa-i «Voyoni de quelle niUiiere il s'y

fénbliE d'aboi-d un principe , que per) A \ ne lui romcâera s c'e& que poM 1 r une juAe idée de» dîveriès mt^m

990

Je

Isàits (jui aitaciucnt le corps de l'aniin^ i? Taui Mvoir une connoiflànce cUiie &. diftinSe de conninicîo'; naturelle ) re qui eft ici d'amant plos îitd'fpenrilili?, on? la Fîévrc cft comme tm lîrrangcnK' niv- vcfft! dt toute U machine. 11 -, enroire â monirer , (;ue tien ne .,'i^,... pluï Iieiireoremeni à *eite coniiujUântc. <tue la fameure divilton qu'Hippociate-^ faite dts paniM du corps humain^ «a IP les (|ul coiiiier.nent , c]i}> foiil tt fit ^iti donnenr le mouvement ^ Galicn a eu le |)liu grand lorr A d'abandonner cette rouie , pour j dans le Syflcme des quatre Elemer res St de leurs quatre premières qu;ltti fiir la combinailun derquellei il i'ttk W. mal à propos b^itir fa doArîia <^ Teinperamens tt des quatre Hutneurs b laquelle l'Auteur a foin de mettre l'ai dit^ danK tout Ton jour , Te fcrvant i ecU det armes employées dam a pour l'.-iiiaque St pour la d^fcnfc . c'd dire de l'argumentation & de U fo fyllogiflique , dont il fait an tifàgc fréquent , & fur laquelle il cA ton continue à prouver que ces puu'cs , ^ félon Hippocr.nte, donnent le bnnle ât^ ics les autres, ne font i]li'lI[i efprit OUii, fubftance ifes-fimple & d'une fubtilitéJL finie , répandue c^lemcm dans les div9 organes, qui eii reçoivent tout le tuoi

die ">»' T' 1

".«ij, ,„,/"' "■■//»»„ ■'"/?••- .»»??''?" fc

"" psntaS,""»"!"' 1 ?Mt vira! . j. ^'«"aWi 7" *. *fecC P'«

l'oj

"lie nu - foarcnues

■J P"m{c,t ,ai (j^

t> ï ï s <, % X s r ft de* aliment ntot din> le \emri«ile, k aneb , à raifon de Icnr trop grande qui ttfi^ , de leur tnaiiv:iir« qualité , c>u duri mcmc de l'oi^ane (joi do« «n tiiirt'^ d^<rnîon , font tres-propreg a e feulement h Fièvre, m.ii( pliificars a lunt.vlies.

'L> rerefiié' fiipcrflite , qi firft paU'er ((U Vemricilk <tan» 1; Te moyrn ti« vailiè^iix lymptiafiijui pour être flnfitiR d^char^ce dans le* ta eft , félon lui . une ties pitncipalcs'C fea des maladie» dtroniipi» , r tout de 1.7 Fièvre quarte , loiii^ac lt(]uciir , au h>u ii"c(rc évacuée ; \ regorger dam U fubOancc lîiongiletrië' ^ ce vifiete , ou die ^fnùilit & Te c " rompt.

Le vice des excremeiw de U preinï« dtoéflion , oit 1e«r trop long feionr dqri M^imenii» , pttit encore i&niiar. liée «ftêbpic; moui'ciii'nî fievrciw , auflî-b 1^*% divcrftï «iiiicj: iniirpoiWioia

■Xe fitc noiirrKier, qui fournit ïtMltes ïts parties fulid» , eft i lil»onilin^irc, des Fièvre» continuas |ijii» rebelle) , lors qu'il vient à d^cnei* d^ Ion t'iat naturel, L'Auteur employé pWK la diftribuiion de ce fuc, iineinéch.i- ni(jne, qui pourra bien n'«re pas du i>oiit if tout te monde. Il prétend que Je? fibres du venti'iculc & des imeflins s'imbibcnr

Tt 6

i* '

A. I J O U

'^ «rvMu ni ÎT^'.

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y^'ncnt trop ...v . .." •'« aig ■'e Ficvre .„,',-. " P«>d«^

aificaux Mpiltl I d< F-ievrc cootir J cl'obflruûron qui la t,"

ntinue , appttlée vulgaû'Ç; ft; fcloii notre Ameui-, l'rf. p fait dam le Cang U an^ ^egcncrce. Li bile, h 0^ topre à caufcr Uificvre lierv tte liqueur tcrnienis irreguJ [le (bfc & duns fa vefîciile. IP l'eau rcnrcrintc Jin^ lltti parait une cjufe trec llenir tfert.iines Fièvres lei^'- K uniforme, actompa- ^Ifl dclâillances , d'in* t»Ûi . ic d'auircs actidensi t de ire«-dii£cile gucrirooi e ik (favcni , coramcu TAut wamcredel'influ«ncod'u- aehie & auHi iiuerMioc, . cette corrupiioii de l'eau du

~ le* divers 1

ievre j ïf 1

Uiiment elles peuvettt t <Dj ^

^u corps qu'elles fe tencon^ J

le mouvement du cœuti^

pour ninfî dire,

c, C'eft à-ciuoy e(ï emplo- J

:lupiuc, oiîALMufv^J

Tt 7

tie (]ue ce Oîf ^J qu'une des cavW Kni que tetté i

te rircfie , porte ndc jiirtjues dans le ««* ,

li du retour du fimg v mais audi par !e cac.il An i t.int regorger ceite même 1 foiirce i & c]Lic c'eft proprSia bte .ifflusnce du fana , ({lU ii cœar à multfplier fes bntteroi fc'dfbnrr;iSèr , 0c ï repantlrc l iiement Se Tnrdeiir dam loud ries. On e'd.iircif eene hyjWcti '\vi fe rafle dans le fâturii, l emple d'une marmltt fleiite li'tA lut thxrbani itrdftis , >jm fat

e qiii fiit l'obieidesre. _ii vfnsilrme chapiicc. L'Auttiir l'abora (]ae ces rcHoubknicns 9c « Jui'cnt Rimais plus de 14. ironve enfuite un mcrvcil - n CRIce le Soictl .lu gntid i achevé fa refolution joiirna- l'ctt tfyace de temps, & )n;dia- 'tWt ou ce prinripe du moiive* mt,\, qui efl comme le ruleil du .de , 'fit <]0i dotr par conrequcnc I ■dirMnrcheï fai celles du premier, c'eft i l'jftion de ceite ch.l- Ile tfa'eH duc l'expiillTon de fcbrili ; elle doit s'accomplir, dît- , Se. l'on doit y l'e- icement . un accroif- •nti it»t Se une déclinaifon , cora- maniue dans le cow» du So- I lever , un midi Se nn coudier. ^"railon ne lui fefc tout au plus |i(Wer aiftz fmpïi'faîtemcnt ta dtt- tth . fans rfonner le dê.io.lemcni Ûjcip.i1e difficulté , qitî confilte fe rcgnlarité pcriodique qui rame- fire au boni de 24. hnxn , an j -intervatle de a*, m de 4*. heu. Kfl i'Auieur a-i-il recours , pouc iTemei» de ce phénomène , n de a fuppolltions , qui fe rediiirent gtier diuis li matière dégénérée.

Janiktiut , ou uianyiies tKjf l'humeur, aiwite-t-tl, efi d s'.iiiather que ruperGctellenicai ce des pnnir$ fanguines, leiy vcinci, le« ancres, lei^oienJ & de la iat«iclle excitera u* ce Qii une Fièvre quarte : i MX veines ou au foye qai'éi ^idlieKiiie ; quarie, li c«A a. la r.itce. Si cette mcme humH !,i (uperfîcîe des panjes blanobi (en une îtevtc douÛe-tlcrcfijj t^f reviendront lourei les 3^ £ ()irà l'cntieie di(r)>ation <!« ça M.tis fi cette liqueur dcpravjjP limemcnt la fubuance Jei [j| jlors la Ficvre qui en raitllt^ -ne, & d'amant pi

te matière iniiltffa

» le fuc noDrri<^r^

V A N 1. 955

k Fièvre , tt l'on jugera iiCémr.ni, détail que nous venoiii de donner o)>ini'uns , t'il a ^i^ beaucoup plus X dans ctLre redierîhe queiiel'oiu

:■■-' avant lui. Nous l'ai-

adJc .

I fias eSλcc{ pour U guerifon dei tans, l^i boiau qui nous foac pref- Ibiu CCI Exiraiis , ne noos permet-

Km dt fiiivre l'AweiT paj-à-pas ' ce (lu'il noui dcbîie fur (Ctte ma- ;o» il ne Te uropoPe d'autre ordre, lui <|u'il a obfen'C dans b difcuf- tci divcifcs Mufe^v des Fièvres. aptii quel(]iics préceptes généraux, im çtiapitre ou il cft parle du irai- ,.dc£ Fièvres, caufifes pai- la eorrup- ^alimcDS roiiienus daas lespremie-

Fi^<

" 1.1 raite a

àl'o

ir Icurfourc

rnfeg

edu ^

lelViné a lient les excremens leie-

i-lle. Cliacundc ces du.

~.i ,". <M~^ cil quatre articles : dans nier ariUlc , l'Ameur paivoun les diagnoAiquci : dans le fécond . il » Kvùe des caufes uccanonellcs : il f Jcle du prognofli-

^^^^^^^MO J O V K H

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La McthoJc centrale

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font l'aîr . ;

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enfuitc nucls faows u/i

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Chirurgie, <|Bi ft rcdiiii

«i i 1.

M^ÊSSéÉsaiË

^^

Ijuno ncfel'.-lnD^ r ia faigncc é>m i. il &ri

R.iide d-y

in* , qui pretcndont {vtiiver M d«monfti'3ii«n; , que L'une uwnti fort bien s 's (corder av«e ta fa drcularion. Aiii'cs cela, rH , (i U faienf e lui

t »'il l'efliiMC «M.

dire de [•lui forr ,

nette I ignet ,

même du Tisvrc* •Ba^^| leà première ioim ia ^^M (pic l*DD y foh deerni^H tu naur^es dit malade ^^H {fin irgiiime l'Àr^V^H

ptjm'r q>ie notre Aai^p9 que ires-raremenc , fane 6i metii en quoi il conll(l«. vomitifs d'un trcs-gtand i guetrfon de( Fièvres îmen loui des fiévics quiiTces ; doni on a coûiiune de & trouve aucun qui lui paroi à Ton HîpfXT*! énttiifim , q deux dragmes & «inniJE de une dr:ienie & dcnue de

s SfAVAHi. loag refle an fond «lu vaillèflu. 'il met en csuvre le plus vo- I le feniié, la manne, la c^f- ^be , la contërve de fleurs de «iiolkoti, fie <]uelquet autres de

tut.dms la chapitre oùtl iraiie natigtiu, donne une liltcires> ftidori tique* de det cordiaux eî- ngnts. Ceux dont [1 parole de tM , lônt I dans le genre : , le fcordtum , le contrjyer. oonerai le chardon bénit, l'o- mphte , le ciiron , 5cc. dans ïneraux , te bezoard minerai, iîapboceiiuue , le cinabre d'an- cTpriis acides, Stc. di^ns celui des U corne de cerf, la .pierre de vipère, &c. Il t'attache cr- s divertes combinailôus de cei |u'îL applique à Ja guerir^n du nptomes de ces Fièvres. Il te- ibrt , dans les Fièvres inSaiii' *o(âge du fpcrma ceii,- Si du fing lOinme de deux etcelleos diflbl-

;hapitre de la Ficvre quarte, il j de l'étendre fur Ici Fébrifuges, «remeiit fur teQuinquina, qu'il diffie-vlté à tout !esautres,& qu'il ame un vcrirable fpccift.^uenaA dans les Fie^TCK iniermittcnies.

iiiftifié. C'eft iWffrfs de c^tt dï»s \e mois dcMav, du Tttific< ches de cet arbre, iii(qii'j pa te , d'où l'on ne la dAachc « que lors qu'elle cil parfaitemém On h prend en poudre , â b i & de la iiième manière que le L'Auteur prétend que l'on ponn mfmc ntilité de TêcorM de cerii de sui de cliêite-

li feroit â fouTiarterquc Tau at de rendre l'Edition de ce ij\ reftc. La pui-eié du flylB t]i avoir été foii negligôe , fe m défigurée par 1c grand d'impredion.

s Mabciii Hiltoria Pajradifi illaf-

UbriiQtt.in..:ir; o»\iw non tail-

oei il'h ' ' ..r:-, exiii-

, r^j;.. ...., Un.

a.- fu. :,„„1- L

m<,rv- . ui, Ae-

; Oralii» (kaOuEiiii:.! , ilc pi'opjgaii ftiRnilnii a^iiiirandi". Amlteliù^iiii dît Cenrdus BDvftiua, Uibliopolo. |. Cell^-dirc, H'^airi ilu Paradis , Utrê LfvMii L'eiUrMU tua ft'ili-

Tu*» l'ittt( iCiniKciHa^ lU chute, )t fi» primvr riiailijftnuiif, pivafu md ty II ireifîmt chufiirtt Je U Cc- ' P4tr Jean Mvkîus. Avec un tlij- .jAcademi^Ht laufhani U prefagaiiau iêt^hn Chniiennt. A Amllci'dam iGtvird Soriliiu. 170}. in 4. pagg.

Owc la matière Je ce Livre cft Jif- trîbuée en quatre pariiss. 1^ pre- inicre contient une delVi'tpiinn tn-

r Paradis lerrcflre. On iriiiicdam e l'état d'Adam avam clui- □ilîéune , on Ic.fonfidcre i)

: Dieu

a trouver (jucngw! trittnc leun pi " cfimme lait ici en apparence du cicre afTcï curteulê an Ptibli.

tarent let Ecoles dct reloues cent 1^ nouveau joar , nouveau litre.

Comme on ponv^ )tf de voir paroiire un Tni) Ja fititaiion du Par^idis tcri de [ces-r^avans hommes ^ cette maiicre tînt •S'' teur ne manque pas . vrage étoît fjft lonçî ceuK t]Ui en ont écrit temps eulfent donné

a

I Anciens qui ont prit dan^ un d Scalllegoi'îqiie tfae Mov-

du Pai-adts Tmcflre. Il cùa :tewî de cetic oiiinion Pbjlan ;e^, & lajr.t Ainbraife, au- jbue le UKoiG feDiimcoc , con- Ic Sixte de Sienne & «-Jc lïel-

fomient enlùite le fens litci'al

de Moyfe, par des railbn^ii- voir dt rHiftoric» , & de qui paroîc dans ioutc fa nan-i- narqne amani: qu'il peut ce que

de veftjges du Paradù Terref- :s EfrivatHs profanes , Se a ce porte un endroit du Livre que anden F.vêgtte d'AvrancIies a ?iiblic riirhfîiuation du Paradis

hors de doute , dit a ^taiam ^ue le Pariidis Tei-reftre forme sllpment par la PrQviiien;e di- 1 ^I^ l'orifjioal , d'après quoi Kl ont iiiiaginé leurs Ides toi- les Champs Elyfies , les Prez a, les Jardins des Hefperides, i , de Jupiter , & d'AIdnour, je que XcnophoUj dans la def- qu'il fait de ces bejux Jardins, jpelle Paradis, { naf*ii'<r«i) ye point d'atiires façons de psr- ^celles qui oDt éic ea]pIo)'ces

Vf Otv

le Paradis Tencrtre (toit e 1.1 (iirface de cetie Terre

au dclïbus , ni dans le i comme on voit par Ten lâim Irenée , que les Va ginoieni; ni dans Vak , i toute l'étendue de la Ter cioit dans une partie de la prccifémêut , fit diftinguc tion qui t'en lit dans l quelquM-unt ayant penfô Terrcftie, drfait par Mojl tnent ignoré des homm l'ayant placé à leur grc parties ou monde, comm -vers le Midi , provhe du

r"." ' : '

DES S ^ K T k tt S. 1009

tout liant la denoininarîon det Ikavts Jont H tftoit arrofé. Outre que teitc ma- tiare a déjanté approfondie, & (juc, pour parkt lîiiceremcût , ce Livre-ci ne «>miem prefque rien qni ne foit ailleun Jlttï neitemeni & en meilleurordrej toia- (ke oa le peut iuHitîer , en parcourant ce

S'en ont ifcrit M. Hutt , M. Bochart, Bt Morin , fans ourler -de Calvin Se je SciUger, Qufliid l'Ajiieur \ks abandonne, W bien il demcui-e à fec 3t dans une in- ijfcttitude ciuieie , connue lu fujti du «(hon 5c du Pliifon, W bien il cnibraf- ft «Uirkiitc opinion decrcdit^c , comms «U (ojçi dw quatuor capiia. Par iiipj- ta fitvieruit , il entend , aprcî Maith. SéroalJe fiavii c/tphala , de beaux fit grands llcuvei , ce qui n'apporte aucu- De lumière dans cette quelliion ciu! en a ÏJfoin.

Ce que nous avons expofé de ce Livre , eft ptJs du plus bel endroit . c'en eft le Paradis Tertefire. Le refte eft tout he- rilTé de ronces St d'épines , & ne retTeiii- Ue pai mal à Id lerre , après qu'Adam eue

» TtJUmia.

■Chrijl , fur âts iisiis à»

tnl , «tiec guelquei Refit-

ehrititnnes fur d'virs fuitri. Par

dt JuiiM t^ifomitjje de Monfa.

MAdamc de Julien qi gion Proteftantc cicvée, & embr.il!à Catholique , quatre ou cinq dtrn'.erts (^ generalet aitvtrficn fiites un Fiance. C'eft ce ( prend l'Amcur de l'AvertilTe a h tcte de ce prtit Livre.

, ria<!e ; à la manière de la , filles 8c des jeunes femmes , te , <iu'on ne lailTe pas d' , luculcs au milieu des liivt , des pratiques du fîecle.... , enfuiic un véritable exemi: , te , de retenue , & de mo , le eut le cœur plein de l'ai

DES SçAVANS. ICI I

iônnemcns adreffez à J. C. Par exemple , fur CCS jparolcs de J. C. M^aimez-voiis plus ^ae ne jcnt ceux-cy ? p, 1 9. 3, Ah î mon 9, Sauveur, s'écrie Madame de Julien^ 9, que cette demande que vous fîtes au- a, trcfois à Saint Pierre étoît douce ^ ten- ,, dre, amoiireufc! Que je les envie ces 9, diKÏwts paroles ! adreflcz-les-moi. He- i, las l que je voudrais bien vous pouvoir ty répondre comme cet Apôtre: Seigneur^ j) vous connoifièz toutes cho(ès , vous t,- fçavcz que je vous aime. Divin Sau- jy veur ! que je crains de ne vous point aimer ! Je n^aime pas beaucoup mon M prochain , & cela m*épouvante : il me J, fèmblc que je ne hais pas mortellement ,f le péché , ôc cela me trouble. Mais,

M.Ô }£SUS« &C.

Sur ces autres paroles : Beaucoup de pc- §bez,k*ifûKt remis , parce qu'elle a beau^îip ëimé. pag. 25. ^, Qui faut- il aimer , dit g. Madame de Monfa ; le plus beau des Fils des hommes , ce Dieu béni étcr- J, nellement, ce divin , cet aimable Sau- f, veur. Mais , mon Sauveur ! tout di- vin, tout aimable que vous êtes , nous yy ne vous aimerons jamais , fi vous ne yj nous faites aimer. Puis donc que c'cl): ,y à VOUS qu'il faut demander cet amour , yg je vous le demande. Seigneur : fuuve- nez-vous qu'il m'en faut beaucoup.

V V 3 >> Beau-

^•i/( di ta ereaturr, elle poînc d'amitié, point de I fitc danj Ici hmh^oimi im caraAere de mal^nit^, q JkTj Se que les FajreM I & pjiu deprobii^ 4'''=**" âileurt de complimeiu, encore menteurs de pn ÛDijarole. £lle en veu fvffii fmdis danf la fe u Si les Prudes, dii-etle fes que pour plaire

qu'etjM le Tout i pai a n'eft pas d'humeur d< comprc de leur vertu. Itn pour eu attribuer 1 beauté, d'efptic, ou

s ( , V . . !. ,0.,

lei pruil«s dont il e1 ()ue(^ (lie a'Kuiie, qiic l'or^iiitil d«s fïullcs . an:raiac av«c lui chez cllet \i ira la plu; noire , une nigrcur wnble comte le profhiin , & en- te» fones de erands péchez, " ) de Monh ne niii gucics plus de ( Cocpieits*. Si la Coquette as dclMiidtje , Tcmarciue-t-etla , ir <]iKlciue canlïderaiion humaine, un pur cfTec du li.izard dont elle Dtoc caufe. Elle règne cette co- ; & pendant que fa beauté brille, e eft brillant: mais ilpaflcauffi m (iciair , & il Dc bifTe aprèt ï Cfix de [«-ofondes ténèbres " Elle , dans Ta dixii'me RcHexion , de julles ves conire les mereât(ui forcent leurs e Te faire Religieufes. Ces mauvaî- . félon elle, facrifient m mz/iri. udcmon, afin de pouvoir el- I facrifier plus longtemps .lu à la vaniie. Elle aitai^ue enfûitc qui ne iiigenc point à propoï même temps nourrices ; Autre- tJi-elle, toutes le» mercsnourrilToient. leur hit , & prefenteinent . r dévotes n'y veulent point eiiien' Ctrange dureté pour ces inaoeenies

PÔuvnge de Madame de Julien fut fi pour la première fois à MontpeL-

vellis fidufoa cA attgaicnife té^nn- *E3ror de^riWnoiir 4le Jbsw, pour chaque joa

DUp --filk^jA cMmde Ai^^ )if*k.

^^î\'«ifï >/ . n -îl-^.' .»îiî' tfWv fj».*^ ^ïiT'it'- iK*>' : îi^liii?' ^-'» -"^ '-7 ■*!

. .,< «-

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' * , y hV

•...*i; ^

r

TXX]

O U R N A L 't

DES

[ÇAVANS^

n Lundi ig. Novembre M. DCCVI, ^

JUiTi FoNTANiN) îarojuîicnfis fÉ>

Itamano Ai-diigymnafio publici Elofiiia

ii;c PrrifeflijHî , Viodiciic arniquorul

Dii'lonnuiiii adverfùs Banholoma^i Ga^

11, un;! dirceptationcm de veteribut Rat

."'^,1 I i.^rKcii'uni Di plomaribiu , & art*

I ■,-!.,iii:iJi .intiqua lli|}loina«verà ;

il'. I_i!.'i'i duo. Quibus accedit vctcmnir

A.'i-.Hiim appcndix. C'eft-â-dirc : oi-

. 1,11 i .ici aiicitnnts Chartres , contre le Pi»

^^^M ijei i/ija , divifét m deux Livres.

^B^Smaaini Prtfifem- d'Floqueme dan

^^^^Mes' KoffMm. A'vic une jipptndln

^^■HOMiN-ri'AnriW jiaei. A Rome chex

^^bn^oia Gonzague. 170}. in 4. pagri

anftttr du PereGertnon nirrcuT a peut-Ëtre mtn Ion entreprife \ Se po ODTcneinent , û aioute ijui a publii dans fti Eeri ipùti Grequi cr Ssmaim Miùttei ai i'anùhn* Jim Germon à ^claircir li i la main ) s'i! fc croit a i«ul contre le Pere'Mafa Fontaninî , & s*il a lei attribue au Sçivant qu' en juger par tei DifTerta ce Fere n'a nulle UîAiof les Moines de l'onzi^iT capables de faire de fi celles que M. Fontanini quité Grec]ue & Romain

K>n<l Livre eA divifé ca doi i l'AotcUT Ce |iropoft de

e c!u-

t Obieâio

, p^r nppori a cfnains Diplômes ■erâ avoi» .-ittattitez. I U fécond chapitre Ju premier Li- |.'Fotin4irni altur« (]ue dcinj tous !cs ■I a cti grand foin des Cliartres. pconfervaii dans Ies Archives des C des Munaileres , d.ms des lieux i la pUipart , bioa i On rapporte i<t i]i.iiniit< de (laf- i il eft ia.i meniion de l'aiienrion, Bilann: dei ArchiviiU<t , des eUfi s Archives , de leurs voiiies, oir» les Aâei étoienc enfer- Dans ,1a troi(iéme clinpiire. ond à la di({«reiice (]iie le Ve- rt avoit itiife mitç tes Livres & Scion l'ere , oa comprend rs ancien» Livres ont pn fis coo- (]u'i! y en ;ivok grand nom- lires dans les BibliotIie(|uef. ell pas ninlî des Titres , «lui ; font uniques , & djns iii» M. .Famanini dit fur cela, ritru Soient ordiu.iiremeat dou- C <|u'jtant bien plus f«ecieux qui; .Uvres , on les confervoic au(TÏ plus lui- nfemeat. Dans le qiiatriêjne cfiapîire, ~V montrer que les ^lus ancien) A^es "r iufqu'à nous , nonobilant '

I pour, ne k point lailFer ri ' a fuppofei;. Thici

,■ fils de

eAuteui' .

k vivte .1

c , pag. 6i, urdunn.1 qu'un E pouce droit à celui qui auroit r Aâe , & qiie VAâe même fe- a Juftice. L'£Dipereur Loilutrc ' I faulTaires a avoir la main >n le Grjud declai'j que lots lit fe fcvir d'iiD liirc accufc , on en prauïcroit la vcriré p.ir le que l'accurateur icroit oblige r dans un coinbai fingulicr >:e . Il pai-oit auliiijiiedans nps-là ) O" eniployoii quelquctblii le lieiU dans rexamen des iitrcs. Le Pa- >nd3iRna unEaultaire b srpeiuvlle , £c à jeûner le relie latn & a l'eaLi. Fltifieuis nti- t decaiiverl 3c puni diveilcs wn 1 X. .

_ î ai'ait tâché d'ohcnii- de

1 du Chancelier du S. Siège.

If. ^laniiié d'aatres que M. Fôn-

irtej conduiront peut-êii'c tjUcl-

à faiiedu moiii] rcflexian iju'il

/ eût beaucoup de FjulTaires.

(. :fccond Lîi'i-e , on 'etaniine ce

: Cermoti avoïc allégué contre

t iefquelt le Père Mobillon a

legle) , Se qu'il nous a doonca

V,7 to»-

ve'iude un Aâe dfl c«n

Ij" Reine Naocil<l« ûi Clovis avoiic <)i Pcre Germon avoit il . que l'AAe «toU faipt , l'oiQbii pai un autre / le du Moine anon)rnie <Se^ , Clovtï 1 1. r^avoit fort bien ytopre main. M. Footuiiivi pondre à c«ne liitBcuUé , ol .1 deux manières fignw jJ .:i'iv4nc (aa DOin , l'MimM ^l'oix ou qiie1()u'3uive mar^M s 1 1. die qu'il ne Tfaii païf

^^^H

c cela de

la pi'cioitra

croit notii

B Auteur.

Q

^^^H a

a voit que

Ctovis a

%

stsi

i

t p3ï ictiti!. Noov I

IKoi , Si Vandes fias"'' fie fba temps, ii fe foal ■l'Eginharrl. Charlejnagni hritn , efTayoii dVctirc , T lirement fbux fbn chevet di |r l'cacerccr dans Tes m Pc pour scratintnner 11 I Leitreï. Mais celte i It tm fiiccèi hcureiLV , bp lard. TilUal/.n (p fcribtA Mif^t , ad hot in leSbde J( nintArra filrkii , ut tèm p , mmum .Piia^Ss lit,

fFB inchuMm.

t qui eft ^ la tîn de ce

IleciiKiTrircï ancien!! ,

kiE te premierinuieAtfr ,

^llfede Cimiid di Fri»iili,tl k J163. il eft dit , qi— |k]iK s'éi.int levé le maiii |me Gelgtnn, Gazai, St \ ibï conliftoît tout fan bie JerlilK fil femme, pretim \gné par Arpon Juge & tfl teere des Motet que l'Auidj llte pie« , Mgarde ces 1 m>ri en fortsint du lit . ; nuit de fon i^actngc , f - " <l»'onapM

celte isacion , la iwma pai preffe , à la quatrième parti

Il cfl fâcheux , pour I des anciens Titres , de vci re qui demande tant de juli en letir ftvcur par un Ecriv; pourroit reprocher un alTez bre de fautes contre l'cxai exemple : pag. 7j. il avan Gotlis s'étoient aurrefois rei de ia Belgique , de la Ci l'Aquitaine. On fçait que le; ocaipé dans les Gaules qui ce Narbonnoifc , 8c une p quiiaire. Pag. 64. il dit gi fuppofez ont itè copiez (11 blcs fans mauvnifc intentior

s Ç k ï A N !. I0Î3

H i (on Âdverfairc , qui dans h Prè- le fi fïtonde DtlTcTlACion a promis de tirer. Le Itilc de M. Funumiiii e{l ,0c iio peu embacaffi. Oa peut voir çmple de cet embarras de iUe, pag. ai la période qui eoimnencc par ces •. Et ijMjmqiiam tge. CeU ne l'acenr- s trop bien avec la delieaiefTe que M.

Kini f,iit paroiire de (empi en temp» choix de Tes exprelTions, Parexein- pag. 6;. it die , jtqaa ci' igni inieriii' MHtr (îgniSer , il exc/nnmunia. Çem- ■wiinoûainn, & JuÀeLipfe le tourne Ifcule dans une Letire à Dgufa. C<h- iQ'Bell la6i. de h féconde CenturiF, npreilion de Lion eu 1596. Elle me- 'iat lue.

vuesi Mekckenii, Prof. Publ. ■r. Cur- Prov. & ïac. Jur. Lipf. Af- iwis, Selecli Differtationcs Juriiicsc, Jfure Civili , Feudali. Canonico Se ÔDÎCO. De pecuaia hereditaria : pra- [one animi inferendac îniurï.-c : Tergo ÊdÛM'io, 8(C.,. AcceJum Décades V, itraverC Programmaia xi i. & Indî- ntcellarii. Lipiis , fiimptibui Chrif- liEtnmerichiiiliiipriiTiebacFuUe 170^. ft-3-dire : Dilfernuiimi de Droit, rt- Ûiei du Drail ClvU, Feoàal ,Canmipti PiilMM , tauthmii les b'uns cy e^li dit Âb; > la fnavt dt_ rhienikn

J

fiur pMU , Agigèuf 4t <i>M lu PraviticîaU , er itc itÊ âi Leiffic. A Leipiîc* «dcfl tien Emtiicriche, ée ''ItoVS de. i/oj. in V r^g- 9xà>'S

"T^Our expliquer dans tetfffl E-' lîeies <!e Droit qui font 1 Ac ({ui confillcnt en

) Detad es Je Comrgvcrfes ,

Les luaiiercs conienues daiu < font

, I. De Picvnia hirediUr'ia, des biens & tiFeu d'une ^ gênerai ; du Droit appim en en dans une luilc ^Okik

don que l'or " "

injuder

T>ES aÇAVANt. lOlJ

a pnnldon corporelle e<k fubrogée c ftcaaisite , fuivant ia règle de 'jn tim habti in tre , Inaî m corpO'

quand on a iti condamné à une niniaire , on d'à pas pour cela la e la payer en Ton corps ! // a'ç/î t qui vcHt , ( dii Loifel dans (es In- otKumieres au Tiire Peinefît

j Kegl. 1 6. ) car jHt fsmi payer m tpirje iti fan corps. Noice Auteur ^ue cette fiibrogarion 3 fon fonde- M le Droit naturel t il examine \ax X* elle peut fire ordonnée , en yie ilieu, fle cii(inelle»reneontrt«

point aimifc ; s'il n'y a que lei I viles S: roiurieres mii y foîeni.

ou 11 elle t'^tend aufu aux g^n* ion. Le» bêics , félon lui , Tout J de cette peine: il rapporte ncan- s exemple! de lioiu & de pour- iictiez au gibet, CEUX-d pour avoir Bfani , & cEUx-Ià pour avoir af-

Villes, & d'une bête chevaline ée à moit, pour avoir férvi,dang salifié, à l'enlevemenc de laper- Kimais cela ne l'eft fait, dit notre «jwpour marquei' davantage l'har- inormité du crime , en otant de I Public les objeii capable! d'en riU i aiemoirc.

I Rffi^anc tmpiimU ■vtndititvii ftr

yntmfaii* é Ufienim hIita dimi-

dwm.

m lutKrels comme les bâ*' Canonique en accorde m&- s , & cjui plus ell aitx in* M était de ias demander * i pnbenu on impubcre

du perc, ou émancipez^' 1 t mal morigénez, pourv'4 mnt encauru )j peine de quoi (]uc dilïîpateurs , ban- , ou (ôrris dii Monadera etoicDt engagez î quoitjUG

' mères font dîrpenfez de isà leurs écrans, s'ils lônt; l'indiKcnce , ou lovs que m état' de fubfifter de leur iquand par leur ingratitude 'exheredatîon , ou que de uité ils ont hit des Vœux

ts difputes, il e(l traita du [te' que prêtent devant te - |tii veulent jouir des Droiti ipunitj de l'enircprirc dani a claufe lefolutoire rcprou* dans les vAnte»; .de la re- ' pour nue autre dette ( & , : requife dans Li prcfcrip- i perfunnelles ! du falaii^l [curs ( du pouvoir de f idamnez a mort font I Zm\ , & <]iiî leur cft I

concaim (i^H /cnileur n^^|

fuit d*mjai^^|

tiflt) pour fuit d*mja4 dans hn, eft ftifeu» | privilège des leftamcti par les pcrc» Se merci «(H) m'en Saxe !cs arundaut ne der aux Fiefs de leurs de

d'iniei'c» i du droit

famille delà Religion 'trot. poref du Cationtcai dont il h iorfaiiure du VaHàl concn de la perfonnc du Frince ci à caule du litige; du dcËaut de bans -, di

. s<

A V A N s. 10

iad«n

luimccircnt aitentit

fcconde

ilpioitve, Qii

nble au

creancicn de foti

odens «a hypoihe^^ue fur

f acquis ^ file:

, depuis su'tl a o

8t b quatrième ,

Iferé «c

accepté , u'eft pa

quand

la finie , <]ui l'ai

deccdce

avant (]uc de l'ai

I W B » o EU fc» K P 1 1 Dlz; le BnpiilleriU Vcicrum lik ^ckli. SuAermannuin Bik^ ft. 170). Cetl-3-di t Ui Bftijiitci dei Anciini. % ry Wedderkamp. A He!i« lblekliiorSuftcmiani7o;.i

in de l'Auteur cft d'explùf

B du motOffic s«"-7imfMi,e ;r enfuiie le lieu l'on iiiei- nent les Bapti/ttns , au Fonts la forme qu'on leur donnoi»

'Is écoient conllruiit ^

e qui regarde l'admi

tcme , le prunier du

li ouvre la porte à tous !

liliertaiion efl partagée*

1^

ISJO

Pans le ( __^.^

l'iirymolo^e de Bé^i/lèrt Se J l'Aiiiciir liniticnr , conire Sul le nom de fafli/er, fiturti^ml l'arperHoii de l'eau (Jootinf tr» ont ufc, félon Li^ôoi r ge 3 1.) comme « nom C lion àiM l'caii i il appn)'e pallàge de faim Luc , chip, i il croît tjue le mot grec « dre du foin de laver (es mal repas ; ce qui , félon les Aabbj Danzius , fe faifoit en KceTl les raains vorfée avec un vaf queltiuefoisvetftc goiuc à j n'empcclie pas que cela ne : le verbe finw'i'ltf- L'Auteur % fuiie diverfes fîgniScatiom du \ .atenir'autces-, marquer l'yvrelTe. Sur quoi J Clemem d'Alexandrie, faimC &faii.tjuft:n M,myr. Puis ^ traiter cci article i)ui ne vicui fuiet, il pouvoit alléguer un banquet de Platon, pa^. 176^ ft trouve dam la mrnic lîgnifîi feul & fans nul fubflamil. 1> piive fécond , l'Auteur traite î Japtilleres. Voici b d^fîaitt» teur, en donne : Baptiftcre j le» Anciens , ■■-- '■'• "~ ^ .. de TEglife ,

I éwît une fomaîne pouti Istechuinenu. " Selon lu^j k fiiptillcres e{l pin; recenn 'prenicrs liccles Chrifli»(1Ë Jts il n'y avoîc point de liei.1 IdeAiné à cet iifage. Oi|r| P'oR Ce trouroit. Sur <jiia" jtaires témoigiuges rapport»!! Éiiui , dans Tes Annales. UV I Caiechiunencs les ponnit'l litre baptifez dans l«s eainfl ^ confacrfes par le fiapif rniFa fk. L'Auteur p.-rrlc ici afl^^I pciennaé desEgtifes, & Co^W Chreitens n'en ont pri/fgi'M t. le IV. Hccle. Les Bapti^J (tôuveni hors de l'EgUroj^

Pvûit encore à Rome , Pifc , à Parme & à P Ici l'iûiteur renvoyé au Glof^ ' bcange , 8c au Mu/*um Itm. 4 |pi FereMsbillan. Ils iftoient f dur le^ Tornbeaux des Mai» I ^ Weddcrkamp n'eft hux qui ont explique le paft i iPaul ,_ gai bapÙMnlHr f-n .1 llpport à ceire coutume; conr" I (ûil emeudoït par ceiie ma* \ ^, ceux qui Te fjifoient b3p> 1

E beaux des Saints Martyrs, : raifons fur quoi il s'ap- |puer ce fèntîmem, (ont c^ue

t des Moi emendre par ù bien-ioi de meitre Us Fonii Baf Jans les Eglifes mrmeE ; 5c ati fne flecle , le Roi Clovîs ociJonii rcroieûc pofez à main eauclic en dans celte patiie de l'Eglife , que cicns ont appellce wfitxii , uftg s'c(t pas rouiours obici-vë. Le t chapitre de ce Livre regarde la fii tnaiicie , Se l'urage des Baptifle ctoicnt oftogones pour l'ordinaîn me il paroji par des Vert de (âiat . fe , qu'on trouve dans le Ttcfor ter à la page 1 166^ ils avoîent « cjuefbis la forme d'un innneau! ti (|ue rapporte l'Aoïeiir de la Vie Udalrie Evéque d'Aiifbourg, que après avoir achevé la conJlniAit Eglifc , y fit meure une erpCM ncau fait d'une pierre pour fërvi tifer : Dcliitm hapiizanili d* ptm l'n M coufiUui fecit. Les BapiîflcK faits de forte qu'on y dekei àans un tombeau. L'Auteur e&<| niloo mj'ftic\uc , çx\tt ï^fii

Ici à' "«!"?„° le B.!»?"' K 11 '>PP°'S.SÏ M"""*"!*

le Bjptême de ConHanc:

5SR55

aufli du JÏ^H

bien des (bit. Il pjrli

lillcre lie Florence., qui ._.. _

tous H3l>)tanE de la Ville i 3c deque^I- que» célèbres Baptiileres d'AIlcni.ignc .Ce Livre eft ccrir avec aflez de precilion, & n'eft pas indigne de la cuiiofîic des îjd-

Traftaïus novus, in cjuo vaflilïïmaîrotef- , tadonis materia abundillïniè cAntïneq

§^Aâ omne Jus peninens. Opus .>U3 in Foro Politico, Militari, £ jentïofo verfantibus uiiliflîtnuni , ^^^

' «^rquatn ncccflàrium, clarifliniorum Jifj 1

' iirirperiiotum auûontatibus&Legun -inanarum Canonumquc piacitis in ^ ^tum. Auûore Joanke FtRCOTio Juijf- x.conriilto. Editia priaia. Colojiix Agrrpp. .-Apud Arnoldura Metiernicli , prope Au- .guftinianos. 1701. C'eft-à-dire : KM- iwnn TrMii fur l'*mple tamurt dij Pn- | . .lelhtmi, OHt/ra^e n'tajfairt peur t, .iiiique, feuT U Barreau , ^ ptur t n. .firlii d'Elali : M y iraitiie la Leix Ci .fg- Canani^Hts f v iei aweriitt, 4ts l

' .««« isuchani etitt m/ttiere- Fmrjea .(Ot Jurifcenfulti. Première Eàitioa. t .logoe chez Arnauld Uetiernich , p^ 4es Auguflitis. 1701. iu %. pagg. zzr

s f A V A \ s. lOJt

>''Aute(ir en commentant Ton Ouvra- ge, lï)it d'aboi'i! valoir b nouveauif

4 du fn'ttt, qui eft toujours Icpremitt frite d'un Livre, Il adore que t]uoic|ite ^ ita Proicdaiions (oient d'un uf.ig- dans les Tribunaux , perlbnne : n'ca a compnlc un Traîic exprès. Rien néanmoins ne lui paroit plus necelTaire. Les proieftaiions, dit-il , confetvcot l«l privilèges & la liberté de l'homme , elles ont un pouvoir plus efficace enuQrenfC|ue celui de l'appel , parce qu'elles s'c'iendeiU à tous les temps Se à tous les cas oi\ l'oa enircprend (|uelque chofe contre notre pro- pre volonté , fans que nous foyons en éci m nous y oppofer ouvertement. C'ell u nmede contre la preTcripiion , l'încompi tence, la nullité d'une aâîon, d'un jugi Ment ou d'une procédure. C'cft une il veniioa pour rendre inutiles certaines ml lices que l'expérience du paflé, ou la pré- voyance de l'avenir nous fait craindre. El- ' le oft définie par WDofteurj, une dénon- ciation écrite !< (olemnelle de la volonté du parties pour leur fureté. Notre Aa-^ leur explique avec allez de détail les di£-' ftruites occalions ce fecours pourroît être employé uiilement , 6c celles il le ferait fans fruit: mais fans nous livrera un

It de critique qui n'cft ni de notre golk I nauc eniiiloi , nous pouvoi

•;^

J O U R I

_ si't de» règles prOf

Il ifc'fiw, & ((h'cUm drpeaîkot I

inflanfcs dont l'examen cl

a la prudence îlu Jngfc

^UiB3i'biii'3ire.

Lri pi'oceftatioDS font cTun gn»il

f)3nd ellci païuiiTent faites contre i

mMi paUez par dei pcrroanes foiUei

p-ont de ceux <]iii oiy autorité fi

La c[iuJJEç. des paniM , Uw

, la nMkB'e ((«s obltgatKW i

t iecs rcndeat ces fonts de yttj^et pli

■inojn) fufpîAcs. C'eD ime puiflaOH

I jcâure de ta finccric^ à^t

Qu.ind les cîrconftances de ce qui t'*

ifii s'y ti'ouveiu cx^icfoées en tutail;

Vie partie y a raarcjiu; p.ir avance i

devoit faire , Se que ce qu

, in avant la fignature des Ailes ,

«vec ce qui a luivi t quand en un

T a de jufles fujeis de croire «iiie Ë

MUpreflions de la crsline , l'Afle

le()uel on protefte , n'aLiroit pas é

E 41 eft au refle , dit notit Auteur

fortes de c

»:l'tt

, que lu 1

ttï , les menaces , la prêfe :tS(cilcn[ dans les plue grand«s amet [ Tre, que pruduifcnt en certains cm ■^eÂ, la i-cconnoiflànce , la déférence Wes gen." uuiHiins. Cette féconde tTpt W.iifiie plus 45\i':nvt 6(. 'ç'.wls Kuhét

s <i A V A N s. 1037

t. pfnt avoir le même effet, 8c rcn- n les «ngagrmens les plus fores en ce. Il ne feut pas cependant co»- W les bayran puériles Se fiai foo- sot , avec craintes dont les sens :>lu3 raifoonables peuvent fire fulcep- s. C'eft à peu prés fiir tes princi- qoc roule tout l'Ouvrage dont iïous

logus tnGpnîum ac ptaeftamillïmorum [tdicum MIT. Graecorum, Arablcorum, Itinorum, intcr (jgos excellunc pliiti- î Theologiti , Maihenuitici , PlulolO' ri, HiRorid haAemis nunquatn editi , nnes maxliuo numéro vir illuflris Da- ifliis Marquakdui Guotus , dum în Ws erat , fatra: regix Majdlatis Da- », Noevegra. Gothorom, Vandalo- cn , Sec. Conlîliarias Status , uii Se Ai- «ni Tribuoalit (t Regiioinis in Du- libus Slefvici.Hoirjtiz , lummo (lu- -o Se labore conqnirivîi , cum reliqua Datent illuftrii virt Biblioiheca locu- Ittîflîtna dillralicinlos. Hamliurgi Â' D, Augii(ïi f^ad. C'cll-à-dire : Ciuakgitt s Hafiitferfij de fiu Af.Marqiiardus Gu- vt , imi ftrenl -vtBdm dvtc fa Bibiiiilhc- it à Htimb»Krg U d'Ai'iifi 1706. 104.

^SiSSS!

IL y a bien de l'apparence quî w Caf.i. logue a éiéiIi-eiTc par tèu M. Gudius lui- même ; aiifli e(l-il bit exaâement>4c ^ -Aaque ariiele y cft traiti avec foin i de ^fùne qu'indépendamment des vues qu'on , poitri'ofc avoir fiir ces M^nufcrits qnifrven- iem a Hamboui^ , la leCturc du Caialo- t ^ue peut avoir ion ulîliié. On y trouve , une notice de cliacjiie M.inufcrit, avecijucl- f ^cs noies critiques , qui font bien voirqae r,« r^nvant Homme n'imitoÏE pas ceux !]« fift contemenc d'avoic des pièces rares, fins rietrre en peine de lei lire. L'artîtls [ 44. des Manufccits Grecs in 4. ell une cal* f kftron des oeuvres de S. Maxime. C'tft n volume de parchemin tres-anden , & r^narqué au bon coin, Oftirrm mtt^ difent Lies Sçavans. Ce Manufcrie contient beau- f litoup de pièces que le P. Combefîs , qui a ^nné lei ceuvres de S.Maxime, n'a pai 1 «UCE. Le Manufcrit entier cft de deux ceiw plbîxanie Se quatre pages , dont cent noîs L . p^es ont éit imprimées , le refte n'a poiai ■'ifu le jour, L'Auteur avenir qu'a la pa- T Ce 343. du fécond Tome, le P. Combcflt I fUroït du mettre n-M{ 'la^iàttt , comne F;#n lit dans Ibn Manufcrii, au lieu de n^ P'^Mnirr, Et il appuyé doiflement cette nf titution. Article 61. Les Tragédies d'ËT* chyle avec des notes grecques aux ng^ gcs. Article t2. Les Leiu'ei de Ubaïu'iiMJ

le manuT- très-ancien Ce. ti'es-beait , anûquijp. r firtfianiijjimus : Bc le Libanius. .uictir , mcriieroîc à'ètre confeiv :s Editions que nous avons Je ci- 1-, il ferviroit â les leâiHcr en plu. endroits. Nous n'en dirons pas da- t. C'en cft alTezpournppceiidre aux X la vente de ces MjnurcriLH , & de eCpcce ils font.

]acobi Platelli, ^ Socletatc S. Thcolog. in UniveffirateDuacena blToris, Sj'nopfis Cuistis Theologici enter recognita , & iii vaviis loçis pletaH : cui afcedic Synopfis S]'- EOs, feu Index conipendio exhîbeas es afTecriones , probationcs & ob- Dnumfolutiones.quaî in Uac Ciirsiis alc^ci Synoplî fufiùs cxplicantur- îo noviflima. C'eft-à-dirc : Coufs rk Ugie reiuit en abrtgifar h P. Plaitl- Pnfipur de Jheelupt dam iVuhtrJiié "^uay. A Douay chez la veuve Bel- 1706. in fol. pa^. e^e.

Et Abrégé de Théologie a pani fi comtnode , OH'on l'a réimprimé ' plulîeurs fois a Doiiay , â Eor- , Se ailleurs. Cela a engage le Pe- :elle à le revoir , & à l'aucmenter. propofè de faire plaiCr à deux Cot-

„. do« P°'" '1 , ornes *''

lions ■»'='-. c„n parti , » ' C™5 tfiU f^" J.|, „„1, quj'a

fa-iJ =1»» P'? 1, i<rJ

L

BIS SîAV.Ki; 104'

,V, A, E./«». «" M<" f»f" J"; difmim, i<i */" ■'"'■''" '«*"' to», ft„ i»yl™i... A P«,s tteï barles Ormont , rut S. Jacques . au lin de la Tuc de Parehcminerie , a îcu de Fiance. 1706- '" '*• P^SS-

XL.

J O Û R N A ;

DES

SÇAVAT^

Du Lundi 6. Decembie M. DQ!

l'^èbi Regniek Desmaka crtialre perpemil de CAcadémit F A Paris cliez Jean Bjpiilte Ca Insprimeur & Libraire ordinaire fc de l'Académie Françoîfè, rue ques, à la Bible d'or. i^o«. in , 746. Se. 3 Anifterdan» chez Hci bordes, in 12. pagg. 731.

CE Traite de la Grammaire 1 fe eft diftribué en deux parti cipales , qui coniiennenc i iliicrs Traitez. Dans la première, 1 mine d'.ibord U nombre , la natu

valeur des lettres., i)ui entrent dans l.i , UMiion des mots François. On evami- ■nfiiiie le nombre , In nature , & ia eut des Diphthongues , & après avoir iCdecc ks unes & les autres , par raji- ft âln prononciation , on y cial'Lit Un- fôlidcs principes i'octliograplie qu'il fiiit

Ln feconJe fm-ùe eft diviC-e en autant Traites (ju'il y a de parties d'Oraiftja, is . lefquelles les Grammairiens ont ac- nutnê de ranger las mots : Se dans clu' t Traité , après qu'on a exaniîaï la na- e Se les propriété/ de eliaquep.inîe.d'O- (Ob, l'on entre dans le dirtail de lOui'ce i ta regarde l'emploi. Toit par rapport t iKgles de la Grammaire , loit par rap- n à Tuf^e , qui (e dirpenfe allez fbii-

r«l eft le plan genei'al , tjuc l'Auteuf -nrfme a donne' de ce Livre. II n'eft i-aiiï d'en faire l'Extrait dans un Joiir- . Ï..OU plutôt il cii impa(iible Je bien (d'EXeroit J'un Oiivrage didactique, ta -la perfeûion confiile dans une pré- on li jufle , ijue l'on n'y puilTe ni a-

L'ordre

lai:

juftcfTe , fiinc le caraâcre particulier celui-ci. Cliaque queflion y cli traitée IkikIs) & les idées y font démêlées avec rt,ijqu.e la Grammaire dont la pro- ij'èirc ^ituule £c einbarcalTée, p3- Xx 7 ïuU

roit ici fans éclats ; Se faiu conMon, L'on ne f^auroit voir fans éiormcmcm de quelle manière les penTcei y font mlfes ea jour , foit qu'il faille trouver des termes

Pour éclaii'cir dec chofes qui oni befôin de cire , (bit qu'il faille expofcr des chofes Jilus ordinaires , que tout le monde froic çavoic , mais que l'on auroit fouvent bien de la peine exprimer. Car dans ce Traita de la Grammaire , ce ne fom pas feulemeat les préceptes qui ferveni à inf- . traire ; le ftile de l'Ouvrage mfme eftun ïxemple parfait de la manière dont il faut ftivre les règles.

Dans le Traita des Lettres 8t des Dipk. thongues , les differeos fons de chaque :e font marquez avec une exaâîtiMe me juftefTc , l'Auteur n'a rien oubW | tout ce cjiii en peut donner une enlien ' iconnoiJlànce.

I ' LeTraiiê de rOnhographe prefeme îli

fl ïutiolité du Lefteur an récit hilloriquc dt*

f lehangemens que quelques pcrlbnncs ont

entrepris en divers temps de hiTC dans la

I 'gae-i 8c comme cet article regarde propre-

1 jnent l'Hiiteire liiieraire, nous en donne-

b^ns ici un abrégé.

' >JÎ'- J^l"** du Bois', connu fous le nom de Sil'vius , tenta en France de re- former l'Orthographe , comme quelque» iti auparavaniGeoTgeTrillm avoit en-

UEï SÇAVANS. ICis

is de reformer l'Orthographe Ii.ilieti- Peii de'iemps aprêi , Louis Meigret inpi^ > & Jacques Pcilelier du Mniu, ■pi-irent , difoieni-ils ; de rctablk aque lïtire dans Ton antienne puilTan- I , Et de les rappeller toutes n Iciir remicr office ( de forte qu'un Lvon- >i» & un Manceaa , (fUi fe iej>rocheni ita) à l'aiiiTc dans leurs Ouvr3t>e5 la mtonciaiion viciiule de Icui pays > te onneient eux-mêmes la nulUon de re- xner l'Orihogiaphe Tran^oife . eh la onCbrmant à U pronoiicî;ttion. Lts ilM (]u'iU ont donnez là'd<;(rus au Pu- , font de t j4j. 4Î. ;e. Se $;. ipcès Meigrec 6c Pelletier, Pierre de U n^e , connu fous le nom de Ramus, ta h hardiefle encore plus loin que ceux t'avoieni précède. Car ouire letchan- lens qu'il fit daps l'Orthographe , il oduifît de nouveaux carafteres. "

lut 1

Ffjr

mpri-

1 en t •,%!■■ avec les nouveaux caraAe- ifi fa fn^on* Cette léforine fut rejcii^e le Public, indigné que de* particuliers omalTent l'autorité de le reineitre à l'AI- bett tantôt d'une façon , lantùt d'une re.

C157B. un nomme Rambaud deMnr- , fit imprimer à Lyon un Ttai- fur la même matière avec fes nou- ,ux cuaâeres d'un côté > & loitt ce

BP JOCB W AL

<)ui s'y trouve crrii de la forte guci'cs plus aire à lire ijue l'Hcbr [oit à une perCbnne qoj n'en aun teiniUES.

£n 1668. Louis de Lefdache I met un petit Traite d'Ortht^raphL , Les vtrilMes regUs dt l'on Fritnfoift 1 & «t Ouvrage n'eft q nouvellement de ce que Mc^rct, &: Ramus ont eflàyé iuutilemeai durre. Et après Lefclache vint 1' i^ui donna des règles lomes dit fous le titre de, Priaci^t înfaiUiHt ^Iti ajfuriei lit ta jujle fremmeuff l.tngat Franfiift.

L'Auteur rapporte en détail changemens que ces Morateun doicnt faire dans l'orthographe { avoir opofé des raifons cres-(sgc) folides à la tetnerîic de leurs en il dii que dans le dioîs de l'Orib on doit s'en tenir â celle , qu» é ,, blie fur l'origine des mots , fur le,i principe* & fur les | de la Grammaire , Se antoril ,, tenue par rufaga , contre emreptife! des Novateur» , « publiquemeiM par une Coiupai dans toutes Tes Affembliei, fini cipate application de l'étude 'ji eue " Auflî pour l'Orihc^jtjpl que mot eu patiiïuUw , l'Autewi

i S f A V A s J. 104?

.Diâjoanaire de l'Acadcmie omme au témoignée le plut lu bon ufagc, & 3 ta règle la

Kie d'Otaifon ei^ tcaitée avec me ) & il n'y en a aucune i on ne trouve des qucftion» re trcs-euric«fcB & très-bien nis comme on ne peut pas les »mes ici . on (e contentera ierc|ucs-imcs de celles qui ro crises. Se les Panicipci; Bt l nous conin)cn«rons par la iVeibe, parce qu'après les ef- t d'habiles Crammalrieni ont ien dt'finiri rien ne paroit û ft, que celle que l'Auteur en mlidwc le l'trbc félon ce qui Ij 9[ felOQ ce qui lui eft acci- olt que par rapport à la pre- BQ, Le Verieifi uni partie d'O- ! à. dipgnir l'Sire eu Vèiai des ^trftnnes, c?" lf> alinns ija'e/. 1t impriffians qu'ttUs rtfo'^uiti

Eiori à la Tcconde i c'tfi mit ijiti rtfo'il etivcrfef iafiexiauf I avte difliMlien d* msdei , dt fttjje! ej' dt nembre. «s Participes, l'Auieur aprè* , cxaAe. de tout ce qui appar- Aaiiere la plus difficile peut- Uns ïiviài de DOKC Langue,

'.lamoita coatiae* biîc fut des principal! fotides la maittcre dont on doit les "nptl voici «Iles qu'il propofe pour kf jres du Proterit ronftmni avec te ' xiliaire «viiir , oa avec le verbe 1 /tri. 11 dit donc que le pariicip terit conflruit avec le verbe «twr dcdinable en qnaire occafions. 1 le nominatif qui régit le particip apès le partiripe qu'il goavcri me, Ui pi'mes que m'a llmiti M 2. Quand le pariitipe & le ve font employez imperfomicIlenKii me , lu gntndes j/layei ipi'il i* fié fA0hi. î. Quand le participe ( régime a un autre nom que M pT me de fa relation; coHime, C'ij ' rommeret 4 retnin faiffimli, . d fon régime à on antre' exprimé ou fous-etitendo ; Se du iri<fnie cas , dft-il , on doit diSin Je verbe qai fuit le parridpe y eft foitw* qn'il ne porte avec Jwrri e feiilc & même idée à rerprir i e fkSk en qnelque façon qui mot, il fhttt i-endre le participe ' ' 'c; comme, une fimmt ^''mi 4 ■t. Dti gtni rju'm a Imjfé ftfftt » pêne fepaver le verbe du parrf dianger le fen* de la pliraft, B( atv an fîmicipe («Ysté A-i verbt

Pb Es'S^avah]. 1049 ^ u'il avoii avec le vejbe, U

îonftrawe fe pariicipc en genre fit en )re avec le (ennemie fa i-eUcioii. Exem-

rsfwiniian que /«y fiîje d'aller. D*i t ^tn a lanirainsi il* tnurchir. Et J»e «Q un mot tout ce qui regarde ■loi du participe fiùvi d'un verbe 3 K le riibltantLi'<|ui précède le partid- I rapporte princi paiement au verbe i m rendre le participe indéclinable : ne, Ln niiafitns ^u'»» a rafilud'ivitir. que c'eft piincipil*ment au participe

Je rappcwie , c'eft avec le fubftantif

Emh accorder participe en genre & ombre : & par couiequcat U faut

iM /eUai£ ipt'm a lauraiois de tiuu-

Ameur vient earuitc aux pariicipet du rit condruiij avec le verbe fublVantif ft il leur appUijiie les quatre règles % doai)<ies poui' les participes du pi'e- , conâruits avec le verbe auxiliaire

Mut à la première , de même qu'on dife. Lis ft'wcs tfut m'a donné ulii n-S'*'- iolï on doit dire, Lti maux nut fefmt '• lu hBtnmti.

\ féconde régie n'a aucune application le verbe itrt.

t le troifi^me , voici ce que penfe M. « Régnier. Lorfquc le verbe éire regardé comme tenant U place

; parce qu'en cet endroit, tli fnijjiinit , veut dire , illt a ra fuij/ante. Suivant celte diUinâ .-re aux Remarques de M. de Va -'paroit à l'Auteur n'avoît pas -compris la nainre de "ces (i»r jftruitsavec le verbe élrt, ong 'Jeqiiences qui fcmbler ■que nous ne r: peur d'être trop longs , les fuivent naïun " . tlis.

4 ' Au regard du cjuatriémc t -^j les fois qu'un infinitif «I >jV diaiement ou non au m •„ recours d'aucune prépolilioft ' '^> pc demeure aulii indcdînal ' verbe rfin pris dans la J ,-4'i'Deh , qu'avec te verbe az

^ r^ccu&tif , il ce pronom e(î .au fbiir, L- p.irikipc Joit cire 'le, cdmme dans les phr^Cci - Ntm nens fovunei Ueptfi d'M- indrtli. r.ei mjnx' qu'etU jVjÎ *■ Mais fi le vronom cil ,— , ce cai la il faut <iuc la Ibit accordé cnyenrcJt en nom- pronom ,

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File i'rjl aojMfie À fol. limr. Us fi Jont ghpm

Icger échantillon de ce (juî participes du preierit 1 &p3t .ifémcnt juger svel- c|ue1 {oîa 'fxaaitude tout l'Ouvrage eft u reftc, l'Aureiir, danïla ne- ibatire fouvent Ici opinions rie avant lui , le fait ec 4m ménagemens qui adou- le la Critique a de dur , & fa , cela peut (ervir d'eseniple aux e Leitreï qui fe trouvent obli- Httre des Auteurs dont le nom t refiieflable. De plus , loiti ^^es raifons de* Ecrivains dont il 'dcciGoos , il les propofe dans " rcÈ , 8c il prête mcms (bii- ^. :s à fes Adverfaires, comme t Toir à la page 530. Edii. de

çn'd" "«'%"" •'■■"'''S

i^-""tS. "fi'»' s..* f?>tf &>« *

DES CfAVJtNI. lO'J

er, (jui joint â une coimfiiflincc le outre Laniiiiic, une excrémcii- : la p|ii|)art Je celles iju'on

t l'Eur

ifTta'

inps

1 Public ce qu'il lui pru

■t Ans , qiianii ili ne Cctom irai-

r ceux cjui font capables île lis

, Mfi.

•Mlagny, Ebetaulm

licleralt c^ H'fl^rjqu*

Canvtrlii. P»r Dura Vert Trefsrur de VU- ère. A Paris clica Flo-

, rue S. JaccjiicJ , à

' 0c au Liùn d'or. 1706. in S.

tOuvrtge, tjiu, comme Vannon- t le titre , a pour objet principal [nftruâion des nouveaux Conver- tit au&î avoir été fait pour i'te- \tt à leur goùc. One attemîon trop an fens myAii^iie de; Cérémonies 16 , avoit conduit inrenfiblemenc luteurs à négliger le Tcik littoral, f Protcftans pïenoîent oc^A^oti :s Cérémonies en millerie. M. uhc des infultea de M. ]u- , lui adrelTi une Lettre ...! laquelle il Iktî fit voir que i myrterieufes & ryinbolii\ue*

r

ea fuppofôîent de {Ïinp1«> & de nan

3ui y fcrvoicnt de (onivratat » & q evûient pas en cire feparccs. C«ll ire , félon lei apparences , a eu 1r

heur de dJrromper celui à (jui eUc cci'iie > Se J'Auteur croit pouvoir^ plaudir avec fureté , parce queV " qui n'eft pas accufo de demeurer' ces matières, n'a fait jnfqu'â ptei

Xj même Lettre plutsuflî à uDsf le de nouveaux CaifiolJcjues , ût rai des Miniftres convertis , qui en nu rent lenr fàiisfaAîon à M. de Verc M. fioffuet Evêque de Mc.iiix , qiK autïes Evêques 4avans.& pteuc , l crand nombre de DoAeurs de Soitoi Fui en parurent p:is moins comens. * fous des aufpices H fcurs , 2c avec4! guides , qu'il a contJnti^ rexpIiciM ion Syftème , donc il n'avoic doHfi bord qu'une A.iiiche. Son defSm

Sas de bannir les feiis aHegoriqucf,'! 'empêcher , s'il fe peut , qu'on 8 prefenie feuls. Il veu! , en'imiç joindre la letire â l'crpi'it , & r.i^ l'inQilution primitive des Cei'emm) avant que d'en montrer les appliM & les rapports. Ces deux raanieceni que diffcientes , ne paroîiroai o iraires , lors qu'elles feront bM Jucf , pai'Ce que Vuac i.<ik im

» s , s ( . ; . » .. ,o,, , ,, & cju'enftn, Jit-il, .i|>rcs i)tiE :r;idiiioi) unanime des S.iints Pci-es 1 clierchet d.inx les ijivt-

Ecritures le (êii^ n , on peut, uns

.1' & le fpin

, liuvre ces deux mutes rdJns I iniei- ation des pratique» &iilcs Cereitio- r de l'Eglifc. " Au refte, fi l'Au- ic B'atiache ici qu'au Cens litiei-.ii , U''il n'émit pis qucilioii d'iiutre Am- S la Lîttri; qu'il éci-ivit au Mrniilre , dt>nt faa nouveau Livre n>l> itneiu qu'uiie continuation; & dV.il- lâPrelats, 3( les Dofteur.t qui l'ont £ à cette entreprife , n'ont pas ttU

prefque |>av-

wndanc quoi que fan projet ait tm nouveauté , il déclare tju'il en a le modelé dans tout ce que les an- Auteurs ont écrit fut cette matière. eïème, par exemple , pouvoir re- itr, dii'ir, ainfi que bcaucoupd'au- (bn* les Religicufes d'Egypte & de îe, la pratique de fc faire couper les veuxi comme une marque du retran- ment & du dépoiiillemeiu des tlio. temporelles 9c fiipeidués, aufquel- ces Vierges renon^oient ; mais au d'-employer cette raifon morale , il n^cirément j la railbn phylîque , &

,, Moines , » ta c Romains de porter let c Il en eft de mSme de i'fc^ les mêmes Auteurs déiuon long-temps <:ommiin 3 ,, Moines, & aux l^ï^tte*.*

A la fuite de ces eaeinpl

torifer plus pavtîculieren

dont nuus parlons lUr les I

la MciTe, l'Auteur rapporie ^

fîmpics i7ui en ont été faite* >||d

de TEgliie. Nous eji allp

iiclques-uTies, Lors que

ans une Lettre qu'il écrit à ^

uelle dl la 149. de Tes Lettres

rc rairon de la fra^ion de l'Hc

pas recours a l'aliegoi ie ni au

que; il dit tout naturellement,

tie fe partage pour la diili'ibi

DES Si;AvjkK3. l'îir le cours de l'Année, Ainalaire <|tii a livers Traitez fur les Offices divins, li n'cft pas accuft de irop donnet à j.i lidré de la lettre, dit encore , ([lie 11 erre bve Tes doigts à la Metle , c'ell le» purifier de ce qu'ils auroient pu ""■■■"■' pains

MiJi ,

Icj hommes ^toieni pi ne ': il dit audi (ju'aprcs l'Eptire on porte le Miflèl de l'antre coiJ pour rraflèr entièrement cette pan te uu lettoient autrefois les pains oftcrf : '■ âtxir» pane fini nrfedsiionts , ad fuf- ■dut tblatimii , jhe dd cm^tUnda aùa- tyfima. EnlÎR , il ajoute que (I on re le Calice du corporal , c'cft pav precaitiion de ncceflité , & non pas Me raifon de myftcre. Non tara cau- •yfitrii OHàm taiiteU. L'ufage de l'en- ta été introduit dans l'EgRfe , félon homas, que par ftin effet le plus na- , & pour d imper les^auvaifes odeurs: :Ue«t pif banum odarcm dtpcllafur fi quid 'alhtr pra-vi adms in teca fuerit , qn,-'d ffHVHate horrorem. Cette vaifoa idoptée par le Cardinal Bêllarmin, le doâe Genebraid, dm Qiiua'os , Yy ï ït

donne un fe vouloD! que faire

Pourqgoi, dcii».iiiJe-t-Ciii , lorsque ,. . Pêtre étenJ les inaiiu à la Medè , les iléve-t il à h hswtm ilcs if|iau!cs i C'cft pour la bienreanfc du mouveincot , fans -autre myftcrc. Et pourquoi , après i'Of- ferroire/ met-il le Calice du iàic Je l'Epi- ue l c'ed que ici burettes font pofces de te côié-là, Rien de plus fiuiple que «plicaiioo; mais c'eft cette lîmplic même qui pcrfiiadc. Nous n'entrepre- nons pas de parcourir avec l'Auieiir toi Ceicmonies aulqiicllcs { naif & naturel , nous

aître Con Sytlème; et ce que nous en avons dit fufEt pour c la. S'il falloit ineitte > ' Livre contient de f^avar notre Extrait deviendro le Livre même.

LuDovici Petbi Giovani Germanî;! Princeps. Volumen 1. facri Romani Im. petii Eleâores complexum , fîgillatin ui eo habeniiif lingulorum Principuin, i> SuccelIIones ab ortti eoruni i aura 1702. 1. Regionum ne dignitamni tîluli, horuinque caufx. 3. Frxtenllo- aes ac jura coniroverfa. 4. Pra:i'ogaii. Vx St ptivilegia, 5. SnLidiioruni dituum , jurium , judicioruin n 6. Scriptores domefticî, adjcâis e! Halje HermtinJufotum. iufttva ^W

i^- lu 2^

ri tout t

t & de curiAx,

I infenlîbiemeiu

fEmfirt

dire I Ltt Princifau . par Loiiiî Pierre Giovani. P*, 'ami , conttttanl In EUHorâlià On y nturqmt tu pan>rr'Jf i" nami at Ions la Prima Mii y fiiit ff» mtt fucajfk'emini dtpuis CèlMiffimtnt A lis DipHttc ptf^u'à l'année 1702. (h * irei C7- Its Brigiiui dt leurs Etatst, Itf» dreiii VT UuTs prileMiivni^ ieuri piitlffA- vts i^ ItU's privil'pt^ U naturel dti»n fiijili g lit quaiiii GT i'élindHe di Ifs t^ ■vomi ; U mmnitrt dt rendre U ^nfli'^ parmi rax ; Iti Ecrrugim du Ptrys ijm n I eut ptrti , & Us Eloges ^h'Us leur toi dut- J »(«. A Hall, de l'Imprimerie de JmJ Aontagius. '^|

LE deiïcin gênerai <te l'AiTteur, "(I^H HIC l'apprend le titre du Livre , aH de traiter de toutes ieg PrmcîfôlM A d'Allemagne. Il n'y a dans ce premtff I Volume que ce qui regarde les EleftorSBi J la Tuite tn refervée poui' le (ccond , bBêM ne r^avons pâi s'il eft imprimé. ^H

fjce une remarque judicieufe. C'cll ai^H finut, die l'Auicur, allez ordinaire aux hMll mes. d'aimer mieux inventer & feinAe,^ <]iie de paroître îenorct , quoi qu'il y lit I une. iorte- d.'babUetc à ne pas ■^"^■"■J^

{Ibn cpndilil à faire entendre qucla WJes Princes d'Allemagne , pour

&ter trup toiii leur orfginej s'en c Kibiileufe, qu'ils foni remon- Hel^ au re^ne de Charlemagne ; ht à regarder les chofcs de près , fl'ordre ex a ft des Généalogies, il de Maifons eti Allemagne s'ifrende jurques-li. C'cft aux du Pa^s, ou à la complnifan- ues Auteurs , que ces fâulTca ,t leirr naillànce. Notre Hit- plus Cncei'c , Ik :lles extrcmiiez, 8c i: Ae fnfpeft. 11 divîfe

re en fix Livres. Le premier , Archidufs & de la Mailon d'Ail- '^ fécond , des Rois de Priiflè Oc bUbn de Brandeboum. Le troilïé- jl'Bleftorai de Bavière. Le qua- dii Pfllatinat du Rhin. Le cin- de la Maifon de Saie -, Et le fi- e la Mjifon de Brunrvic.

!a Maifon d'AurHche efl: rappariée par les Auteurs, ni du temps de No^ , qui s eft celle de cous les hommes, fi extiavaijans, la font venir e Troyc. Il y en a qui ia fi- e de Mcroiiée, à qui ils don- Cloiaircj un autre tVere qu'ill i Sigeben , Se dont l'Hiftoite ne V y 4 ^'«-

: point, lis preieiidcni que ce SiiLt- |

1 hi bâiir cil Suide le Château cle liâf-

^ _j St. nii'il fin Clicliie h Maiibii

a'iAiiiriïlic. Quelques- tin; \n font >lcrc«ii'

e <dc Guiiiran , qui a vécu dans le ix.

j & quelques autres J'Altrert Ay«ul

e Rodolphe, l'hiliems (jcncalogiflu di-

lie eft fortie des Comies"'de Vin-

I }' CD a beaucoup aulU quï cro-

E.ye[)t qu'elle vient desComiesd'Alfjçe. No-

■|îre HiAorien , fans prendre parti (lu tant

L^'opinions difFeremes , qu'il rejette unici

: tau Iles, ou incwiaines , croit que

tjour trouver quelque cliofe de Kir lou-

I j^m l'origine de la Maifon d'Autriche,

' ,il faut s'arrêter â Rodolphe , qui tiâquit

aiS. Se que fan mérite 6t élire Em-

H jiereur en iiji. Ce Prince, pour fe moa-

'-- "- e du choix des Peuples , travailla

a . rétablir le calme dans l'Empi-

UJk , qui étoit troublé depuis long-wmw

^ipir des guerres civiles, Enfuite il prit 1(1

! contre Ottocare Rot de Bohême,

:iira d'entre fes mains l'Autriche.

fctoit alors qu'un Duché , dont il

ï l'ïnveflîiui'e à Ton fils , &i qui eil

^eifu depuis (i confitieralile, qu'il a été

1 Archiduclic. La Scirîe & la £»•

I ont été unies. Rodolphe raoulUI

. Se laillâ une noinbteufe po(ïeriti.

Albert I. & Rodolphe II. font les Teuls

çui aveiit eu des cnfansi Rodolphe U.

cpaura EUrabeih iille d'Ottorare , Se SmM d'Eile -un fils iiniciue nomme Jean Duc <■ Souabe , qui lua Albert I. fon oncle , l^^| quel ctoit Empeieur. Albert lailTn plulIei^H en^s , Fi'cderic le Beau, Rodolphe I£<l^| Leopold, Oihon, Hency Ce Atberi II. A^| près I.-I mort d'Alben 1. FrMerii: le A^M ion 61s .line fucced:! à l'Empire en i jV^H Se moui'iit en ijjo. Ses cittâris, ni les ft^M ainez n'ayant pas vécu, Albert II. fiN^J dernier frère continua la polleritL'. Il tM^| pour fils E-odolphe I V. Albei't 1 1 I. Ledfl pold 11. 3c Frédéric 11. It.odolpli« IV. .8^ Freileric 1 1. n'eurent point d'enrans. A^| ben m. eut Albert 1 V. qui mourut «^| 1404. & laid'a Albert V. La race d'AlbcHH ill. finit en la petfonne de George & dai^H «vUede Ladiflas. Leopold H. laiHà (juaMJH ifila : Guill.iume, Leopold IIJ. FrederilM I 1 1. & Eriieft I. dii dr Fer. F.ratH eut4W fon fécond nwriane Frédéric IV. Erne!l.M^| LeopoU 1 V. Afcîiandri; , 6t Albert I ^^1 Fredei'icIV. furnommé le Pdci/iijue , fut £4^| Empereur en 1440. Se mauntt en I49^| Maximilien Coa fils , aprirs avoir été cr^jH Iloi des Romains pendant la vïc du pii*!^! Ciccedaal'Empire après fa mon. llmouV^H lut-mfme eu ijcç. Se laiHa ponr fuccellèi^^l Philippe I. fon filt.tjui ayant cpoiire|ca4^B ne d /Vraiion , fille 8c hcriiiere de Ferdi- nand V. Roi d'Arragon, deCren.idc Se de Sicile, «leva beaucoup par cette fJli&a<:« \:v 'j l'y 5 MaV

T«(Î4 J O W R M ft l

" Maifon d'Autriche. Philippe 1. fils, Charles V. & Ferdinand I. qui ont é tous deux Empereur!, & qui ont formé le*' deux branches de h Maifon d'Aucncb«: l'une en Erpagne, qui eil la branche amce, dont on ne voit pas ici la fuite ; l'autre en Allemagne, qui t& la branche cadette , Se celle à laquelle l'Auieur fe borne. Ferdi- nand devint chef de cette branche , parce <]iie Charles V. fon frcre a'mc lui abandon- na volontairement l'Empire, & toiitceijue ta Famille y pofTedoit. Cela le rcndttmii- tie des Royaumes de Hongrie & de Bohê- me. Il époufa Anne de Hongrie donna quinze enfans , n'v eut qucquatre garrot mîlien 1 1. Ferdinand , Maximilien II. éhx R Ij6z. Si Empereur en i i;76. Il hifla cinq fils neO , Mathias , Maxin Mailuas St. Albert n de leur mariage ; rent pas. La poftcrîti

i lefquell il i r^a.vDir Maxï- . ean & Charles, hi des Romains tu ]fi4. mourut en , Rodolphe , Er- nilien 6t Albert, it d'enfani e fe mafie- _ arChar : Ferdinand. Ce Prince eut llx fils , Ferdinand 1. qui mourut au berceau , Ferdinand 1 1. qui &t clû Empereur, Charles I II. qni inoimn niiin en enfance, Maxir.Rlten, Grand MaV trc de l'Ordre des Chevaliers Teuiortî' J.cnpold Archiduc d'Infpiuc, Charles ijiie deBreftau. îetAitvMwtll. fut

DIS SfAFAKS. TfWf

par l'Empereur Mnthîas , Se monu fui- le. Trône Impérial. 11 cm pour fucHÛèur Ferdinand 1 II. Ton Ris , -dit Erneft , ciuî épouia Marie Anne (i'Efpagnc, fille de Phi-"' lippes III. & ent de ce mariage Ferdinand François, qui fut êlû Roi des Romains eo 1653. & mourut en 1654. Philippe Ail- çuftc 8t Maximilien Thomas , qui mon. rnrent l'un Se l'autre fort jeunes , & Léo- ' pold dernier Empereur , tiui vivoit en- core lors que notre Auteur a écrit cet- te Généalogie ) c'eft pourquoi elle finit ta.

On trouve enfuite l'ênumeraiion des E- tacs du Duché d'Autriche érigé en Arehir duché, félon ouelques Auteurs , par l'Em pereur Maximilien 1. & félon quelques au trw , par Frédéric 1 1 1. fon père. Notm n'entreprenons pas de marquer ces diffe- renc pays. C'eft un détail de Géographie ^'tl fêroit imnilc de remetire devant In yeox des S^avans ; Bc eeox qui ne le fo« optt , doivent l'apprendre ailleurs que daht des Extraits. Nous toucherons feitleraeni en deux mois les privilèges de rArchiduc^ d'Autriche, Il n'eft ps obligé , con te* autres Princes de l'Empire, de Tcnnr recevoir i'inveftiiure de l'Empereur, L^ Ambailàdeurs Impériaux la lut {■ortentd.iiUi'

troprei Etais , & en la recevant,, à cheval, 8c a la couronne fur ta t^ eft chef ni duConfeil fccretde l'Et* Y y 6 ç«t«^

de la Maifon d'AuTtiche , rokM quer {împleiiient la GeneAloajj«l en mire loute l'HiftoJre. Ctm trop langue pour pouvoir l'ïi d'auianc plus que l'Auteur nous les nouveaux ne font |)r«r(]ue qi pies des anciens , & que ce qu'i trouvé dans deux ou trots des brcs j il l'a cherché inutilcmeot les auues

La Mai(on de Bra n de bouts oi de Pruflè fait U macicre du?e« l-es Auteurs ne fout pas plus d'; l'origine de ceiteMailbn , que fi la Maifon d'Aucriche. Les uns neni pour lige Pierre Colonne U ^bnt tenir des anciens Guelphi Auteur Kl tire des Comtes de H îc croii que le t.kis fur ci

* N s. ICC7

il aimoii fort les Scicn-

fondé l'UnivCrfitc de

iipour heriiter JoDcliim.

EuiCempoironna. ]can enfûite % 8c après lui

Eientin Frédéric qui cil

hui. Cet Eleveur prend

rtle Brandebourg, GiMiid

tAeur du faim Empire,

l'c deMagdeboui^, Julicrs,

tetin, Pomci-jnie, Cafu-

ilcCe, Croflèn & J.irgcn-

de Niii'emberg , Duc de

Halberrtad Se 6e Minden,

nl'pei^ Se. de Raveiiftein.

^■P ^OQKKAL DEt SAUVAI

fulter le Livre mime. Il v Ktnm recherché avet le même fom, &i avec k même exaftiiudc , <e qui les Comies Palatins , ]c« Duu i & la Mailbn deBrunfvic : & potl encore plus b curîofîcé & la cood Public , l'Auteur indique les fout a puifc , en alluranc tres-podiiven a dans fa Bibliothcque , & qu'il ; les Livret qu'il cite,

Tranfpnfiiians dt Mufi^ue , rtàitius rel far U fecomri de la Moduklil mu Prâriqiu àa lYm/pn/iiitai i met» ieriiti ; cr Ui vamen fi iir iti tiifficuUez. JW Aies F R E K £ , ildtvani de l'Audi, de MujiqKt. A Paris chezChtill lard, feu! Imprimeur du Roi pO il([iic, rue S. Jean deBauvaij, Parnafie. 1706. in k. pa^, gs.

niCtica vîndfcata , feu GABa.

|His è Soc. Jefu , Tr.iaatiiï

'Bnis ndversù) Gi'atiam Terps ef-

l^nroriis aninMdvïrfionibus con*

Quibtu Moliniaiia învcnia pro

iribiisab eodemDanîele ven-

Buguftini Doârinam non expo-

tii Sdiolaiïi Angelic^im ini-

ac fugiltar

JACO

Doc-

k Ordinis rrxiîca

5t m Serenifïïma Rei- Academta Patavina 3 Priiiiario, C'eft-à-Jîre : i.'See- F T humas -um^és , bu Rcfai/nÎBn i Thset^i'jut dn Pert Daniel àe

J

CEt Ouvrage n'eil pana vres , ni en chapitres des ; le Père Serry y thode moins commune. It cl Traité Tlieologifiue du Père Di juge i propos i fit apr^s l'avt abteeé, il y joint des Reflexît toc desCenfures de ^çon; ne voit dans tout ce Livre ou^

Il eft vrai qu'en recompeofl 1res fitnl Tcpetez jul(iu*â ■i^j^ fois. Cette manière à'éaittt Q commodiié ; mais elle a an veniens. Car outre que le poiiiToii reprerenter , qu'il cft poUîNe d'abréger des raifon

: iroj) d'aigreur coDire Its opinions >ies nuittes. Dans la tioilTeme , il dit. t 1j \emé le Pape P.uil V. après les bras difpuies da AitxHiii , ne décida . } maii qu'il rie s'enfuit pas de la, que ofli-ine des Dcfenfeurs de Molina, Toit i auiorifée dans rEglife , que celle de Adverfairej. II prétend que la doftri- de Molina n'eft que rolerce . Bt tiie cfTus l'Ordonnance de M. de Rheim.* ij. Juillet 1697. qui l'alTure pofiiive- n. La decilîon du procès , reoiarque- , eft demeurée en furpcns; mais en ac- Jani que Rome fe déclare , la coudi- , des Demandeurs eft bien meilleure celle des Défendeurs. Les Jefuites r^- dtom Tans doute à cela , qu'ils n'ont .moins attaqua les Tbomiftes fur l4 leiermination ph^^quo , tju'^ls en ont anaquez

par

mftq,

ils <

auHi d

i

s privilèges attachez à laconditi Demandeurs. Dans la cinquième ob- ation. , le Père Serry ne veut pas con- ir que la gr.icc fuffifanie foit une grâce fuâife Si. qui renferme tout ce qui lui leceCaii'e pour produire fon effet. C'efl, 1 lui , Cmpiement une grâce qui donne lomme le pouvoir de faire le bien s'il sut) une grâce de poflîbiliiéj nond'ac. , i une grâce qui infpire la bonne

I % de demander ce que niAn

' ^s , i) trouve mauvais «;ù'<iltg|

toutes les foif qu'il ell quetf^

grâce qui nous donne le p^M

noble pnrtk des Ttieotogicfl*-^ ctixe confequence ; Enfus , Sy larmin, lis Théologiens de Lu Douai qui cenftiTeieni Lellïin 6

AUX bofl« Riouvemens ( en qnôî

grâce) Ion qii'ils oni expliqué que les pTiK grands pecheiun oi plir la Loi de Dieu. Les pvd pas même toujours la griidiiri Non rculemeni les jufles, dHV ry , mais les plus Tceierats <Mjl

DES SÇAVdNI. 1073

nient cipinistréincnt l'exlftence, ne pas de longer fouvent h h prière î rlut enrm'te que les jarales du Con- gardcnr 1. Les luftes ^ur perfcve- .. Les fidelles (jiii ont la grâce effi- -ou qui doivent b demander s'ils ne as. Il nVdaircit point ici s'ils fonc ■s en état de la demander , & fi ;tle le fuppofe en pariant comme il

s la treizîc'mc Réflexion , le Pcfe déclare fut quoi cft fondé le pouiieir * hommes ont de fc convenir , de »ef, de fe fauve r. Ln feule gracB ite ne -lui paroit pas fulEre pour ce- feuvmr vient encore , félon lui , de ;éd'atttrc9 pouvoirs qui en font com- pères. Le premier pouvoir à qui ont (1 s'agit doic fon être , c'eft un ' txitrnt aiiaché à l'homme en qua- ! vivant. Le fécond , eft un peu- terni , m^is trei-ihi^né qui vient d\i rbitre. Il efl vrai , remarque notre ' f que le libre arbitre ne peut rîen ■eti, mats Dieu eft ami dcrhommC) ]ae nous pouvons par nos ami n, nous !* cenfez le pouvoir par nous-mï- Le iroifiéme eft im pouvoir plus pra- dont la foi cil l'oridne. Le qua- enfin e!l un pouvoir biaucùup plui •t tneori , dont la grâce fantiiïante eft ce. Malgc<! le concoius heureux de

tant' a ut ri

Mntdc^«»r'af>i, celui JuquclaMI meurcroii toït imparfait t'il . autre chofe. Ce quiAirvient.

pas , a la vcrii^ , ce qu'il £iut leAiveiueni, mais qui ne lailG dre rhomine inexcufablc s'il I^ tii pas, s'il ne pcrfevere pas> ve pas.

Dans la quatorzième Rffli teur dit, C]u.\\ c'eft pas irapol

.té & l'indifférence de la volo( ve de cela t& , que la voloi Chrift itoit indifférente , quq mue par la vertu efficace par c Verbe ;] que les Ecrivaini libres , quoi que l'inrpîïatîon dq remplis fiit efficace par elle-cq grâce congrue ne donne nulle K'bertc , quoi que Ton effet ble.&c.

Le Père Daniel avoîi remai terme de grâce e§ciu pur cU de l'invemion de Calvin quî< premier fervi , en ctabliflani c'eflîtante. Notre Auteur dir^ l'expreflîon n'en eft pas inoin" que le terme de Canjuijlantit ks Pères Je Nicce, avûit auftl par un fameux Hercliarque, "luI rfc Saiiiof.uc -- &t. QVie (il

* V * N

r<<nt en amant rfe Leiires que la fttJficMt partlh-miint, "il s'eft cx-- d'utie inaaiere encore plus éacr-

appi

1.1

'1 tout f fini j].mis, ijc, n , foriiJJîmMm , oramfiitiinij}î-

E riant des Semipcbgiens, le F«re irc qu'il y a eu depuis h conJ.im- Janfenius , & même qu'il y a aujourd'hui des Théologiens du ^rdre , &c en grand nonitire , dont le ~ efl, que du moins une partie des ;ïuis admettoienc la grâce prevc< [le infpiratiun iaterieiu'c pour le cment des bonnes oeuvres, £< n\i- fcu. Ces Théologiens du premier z à la marge , font Macedo , Go- rtuenfon, FiccinarduSi&leP.MaT-

cmi^me Obfcrvation du P. Serry l'explication du fameux paiTage ruftin , chap. 12. .lu Livre de la n Se de la Grâce, ce Père en- le la grâce donc il parle, a une cdinaËle & infunnontaUe. No- ( demeure d'accord avec Ton ad- qu'il s'agit de la grâce de pcr- , mais il n'eft pas perfuadé que grâce on doive entendre i'aHem-

e tout ce que la Providence opère pour conduire inr^illiblemcnt

L

Elle ione les circon (tances c Eliis,<[u'i!5 font en état de gta les à|iel1e à lui.

L'Ecole de S.TliomJs empk diflinâions pour expliquer mus çnmnient l'hoinme peut refille cfEface par ellf-mcme , ouo impoflibie, vfi la nature de c qu'elle n'ait pas fon efl«. It ; ler , félon cette Ecole , par i mttcedenu , Oc non par une /i f^uettle, paient'iM ûnucidti.ii , m ti ; par un pouvoir dt fc^ibititi , un ptuwiir de fattn-itien , fertnt, tût non Juluriiiotiis ( par un mi facile, non de pcfuien , cnfaàtà JitKnh; dans l'iiite premier , noi Jicerid, in aHu jririio , non In ni

, que les pfui grands Princes de l'Il- font ferviï d'expcslfions é£]uivali!n-

de la naiiii'e corrompue la gi'ace rfe Chrift diierm'mt (p- fndétermUie \.\ \ik, non lèiilemcnt marsUm'^nt , mi'\s Klf|imedeterinin3rioii veriubic, réel- kyfimt <n un inot.

[tu la Î9- Obfervation , noire Auteur prend de taii'e voir <]uc S. Tliomas loi lellemcnt fonde la necelTiié de U fur U dépendance que U creaiiii'â a tn Créateur, ciu'il ait nubtie l'inhr*

delà nature humaine après le pttké atï. 11 s'applique auITîâ [trouver, que

que S. Au^itflin ait principalement il» neceflité de la grâce fur l'infirmi- e la Miure , ce faim Doâcur u'a pas ' en auelques occ.ilions de faire aulli tlon de la dépendance 3c de la fubor- Cioii qui fait le principe de S. Tlia- he P. Seny propofe en faveur de

Thefa, uneaflez longue fuite d'argii-

:édcsTheo-

li ne funt pns de fon avis , 8c (\ui

l«7ï J o (

crovein que S. Auç;u(lm

la toiblelîe de l'iwniniE mttm pKhi , oe ['étonne pas bcaucei Icï honore parfaitement, di^4 ., compagnons d'armei din lie la Grâce victoricufe m me j mais je ne croi pa: cpi'ili peneiré le fens de S. Aiigullif fur ce (ûja. " g;«j miî in gréUiafiifiM viilrici Commitiitnti nr, il» fanilijflmi Doéîorh nteni tir» in cafiii , mirria aJJicMti u^ L'Auteur examine dans II 40 le fentiment de S. Thomas fur I tninaiion phyfîcjue , & les pajTt P. Daniel avoit lii'cz de ce fkin

:l ne la icnc que les Thomifles l'ont enfcif lui.

Le ftylc du P. Serr^ eft aâèz voit bien qu'il a puifï Coa Ls que dans les Thcologiens Stl On ne lui reprochera pis de q vivacité. Sa mémoire [ni rend fois les mêmes tours , Bi îl rcj tiers les expreiïïons r|ui lui plaîf mais on peut croire que cet Ou fait à pluGeurs reprifês. Ce q: birc plus de peine, c'eQ <^tiecc xime des plus fages guerriers, mcprifer un peu irop Ton adv moins qu'on iievriulledii'c, qii

qu'ann de fc donner à luî-mr- Kineilleure conrenance, & c]ue dins Viil prend centre lui touin prc^

mi (opra il Libto JitU Peljiiu , pcf difefa di Raphaella da Ur- ^ de i Caiacci , & dclla loro Scua- rt>licaie edivifc in feue Lciiere. Un ^NCENZO ViTiomiA , Paccizio Va- éiu\ino, c Canonira Xatîva.In ftomi, iiella Siâmpiiria di Gactano ZenDbi,4c]- b Bamita di N. S. Clëmekie XI. Inn- ■JiaMrei nelU Gian Curia Innocenzia- ■•« C'cft-à-dire : Sefi Letirts dt Dmn IVit>ccti20 Virtoria , Gmiilhnn&te àe fi^ee , if Chamin* de XaiivK, peur ia àéfmfi àt Raphaël , dts Cartuhei , v J'

tEeelâ , (anirt te Lh/rt iniilkU , FeUî- Piicricc. A Rome chez Gaétan Zena- Irt Graveur du Pape t^ej. ins. p. 114.

DOm Vinaenz» Vittorta Auteur de cet Obfetvaiions , grand amateift de Peiniurc , ciant a Rame, Si iiicié avci; D. Orazia Albanî , FrcR t Sape d'auiourJ'bui- Comme ils ^toient lit par le mSme goiàt pouc lc5 tableaux. !.1« Kouvoient /ouvent dam le cabinot CarleMarate.lepIuscelebfcl'eintrcd'ha- ,Sctei trois peiTonncs avoient une grande Btiraiioa pour les ouvrages de Ra\'hac\, ip/otf. Z z Vw

•Vïttorîi'j qi* é

lence en Efpagne, Se Chinom

fiii obligé tfe leiouraei en.fàq

" le lenips que le Comce Malvaii

! Vie lies Feimres Se Balognc,

I tre de Ftljina Pimia. (Sofogm

I nncicnncmeni Fclllna.) Ce fat

lûmes in 4. iitipTiroec à Bol^

& dédiez à Sa Majefti Tw»-

D. Orazio Albani prenoit faim

re donner les fÈiiilIes i md

^toient imprimées. Il les emo^

gne à D. Vincenzo, & «cluî-a

voit fon rentimenr. CVft ce ffl

les fept Lettres dont ce Recud

fi i & qui contiennent tout c«'

cenzo trouvoit à reprendre dan

dti Comte Malva fie. i

Dnns lai. Lettre, &danilal

de Raphaël. Dans h Jll, di

Bans h IV. de l'Albane. Da

Sominiiijuîn. Sans U VI. de

<:he & du Guide, & dans la V

4'evient à Rjpliacl, 8c parle 1

fayence qu'on prétend qu'il a

Pour tx (iiii rcgai'dc les pn

I très , l'Auteur y doit iulllfîor-

fi maiiiete feclie , & fiir fis co

I .chez,que IcCoitiicWAnAOisS

^__eencra\ , 6t c\tfi\ a«a'>p'^ '

D li S^ A V A t4 S. lati

e Cécile , qui «A à Bologne dam l'E~ de S. Jeaa du Mont, 8c Te Portemen* ^roix qui cA à Madrid , dans la Chi~ I du Roi.

ittni à la iaime Cécile , M^ilvaJIe , pour ker plus d'auioriié à fa critique , rap- ! le lêarimcDt d'Annibal C^irarlie, & Lettre de lui à fon Irere Augiiftin, ok bat .traite de durs Se de trenchaniii ontours de Raphacl , tels qu'on let isuis ce tableau. Vitcoria pour toute ife dit , qn'Annîbal étoit nlora bieu

il n-éi

[t pat

^r fainetneni. Il fe jette enfuite liu lianges de Raphaël , Se fur let feBiî- d'admirdtiort que les connoilTeurs oi

r feso

. Mjîs iHaui

lôuvenir que la critique regarde unj- ent ladureiéd» contours , Gc la mS' feche qui règne dam tout le tablcâu, ittaque point l'ourrage en général, let plus beaux qui foii foriide* mains iphaël. £i e't& peut-être ce qui fait ni Comte Malvafie , qu'il pretèreroit rigioal même , la copie que le Guide tane , parce que le Guide qiti peignoit sufement , Ik qui d'ailleurs ctoit un «nt Peintre, a pu corriger lesd^auts bteau fans en altérer les beautez. y a lien de sVionner que dsLïLS Ve &^. e relever Je pïix de ce taWeau, V Kii' lit p»s npponé une h!ftoui:a{Ae.Voft.

ici en fru de mois. François ¥nt des yha habiles Pcimru de fou t une cxircme padïon de connoiire Se de voir Tes ouvrages «joni la i cioit n grande. Dans cnie vue , parler pat dei siniis communt, Jk mcnie pour lui demander £}n an phafl répondit .ivec la polîied étoit naturelle. , Il lui mand.! <p d'actiever le Tableau de fainte Ci «ne Eglife de Bologne ; qu'il | liberté de lui adreller , & de 1) der fet foiea pour le faÎK axem ce , après en avoir cDirigc lo Francia reçut cette commiBioan une marque precieure d'une i

d'une conBance

étant donc arrivé , il le rit av( srand plailk , & alb lui-mcm placer, filais alors en ayant ent CM. les beautez , il fut trappe ment) 9c la reflexion lui f^tihati bien Raphacl émit plus giTind Pi lui , il tonilia dans uik fi prol bncolie , qu'il en liiourut qucld après. '.

ha Portement de Croix quoi Malvalîe attacjue par les mcine qu'il 3 aiiaqué la fjinte Cecili fendu de la même n fU 4es louanges ç

s ^ A V JL N ). lOij

J'ic dénombrement de tauics le»par- (on An il a cxcclk , qu« [■«- B ne lui difputc , 6c doni il n'eft pu loQion dans Filfina Pi .

e rouli

a duTcté des contour*

.' ^f' [^l

iiM le dell'em , & fur i art dans ombres.

.Vittoria lice aulS nvamn^e de ce que le Caihotitiue Philippe IV. pour avoJE t rablnu , qui cioii enire Jes infliBS des digieuxOlivetansde Palerm?, leur avoit >Qiié un foiuls ires-confîd érable. Il au- lU pu toucber de même la deâînée de ce bluu, rapportor par Vafati

qu* dans une tempèic qu aiueau qui le poctuii à Palermc, la met mbla le refpeâer, & le conduilii dans le art de Geutiu, camme par une erpecede .iradcj tout le relie de ce qui éioïc furie aiilèAu ayant été perdu. Dans la iroiGcme Leitre , l'Auteur em- jore bien de b Rhétorique â coitibaitra

(uutmeni de Malva<Ie , quî-met Lokiis arache & le Cuide ion au delTus d'Aoni- ^ Caraçbe , rani pour le metite de la eîpcuce, que pour celui doc bonnes moetiri.

prétend , contre l'opiulou de Malvafie,. ■'Anuibdl bien loir. d'Avoir gâié â Ro* ne manière liolognefe, l'y avoitaucoa; aire (ôrrîJiée. Sur qani il fcroic â Cwr aitcr que D. Vincenzo fe tut e^plitjiié Cai le mot de mmitr*.

étant au terme gênerai qui s'êtenj fur lOB- tai paiiiet de ta Peimuie, ilpajroiique ni attribue de changeniem aûc dans la .manière tendre Se moelcufe

i cioitpreviquéeâBolognc dans ce temps- , Ct qui regarde plutôt l'emploi & la k force des couleurs , que la grande regula- 9.»é du deffeîn. Voici te que M. de Piles, K Ami le femimemt peut nous fervir de te- l^4c, en dit dans Ion Abrège de la Vie eu CjMtnrres ; p. 306. Lt fût ^n'Annibal C)* r ruelle /FiV Mtx fcMlpiHrts tiei jtncitm, tmSI K HlMSir fa Biamcri BcUgxiJi ^ui moit itM- I mif di ctlU du CorrtXf , fourfuivrt mt mh m iktàt plus ffitvMtt y plat nchrrctét iy fim I ftvnomit , mai! plus fetht cr moini naimlk I Éatit U dijfein o" à*m U cà^cur. I ■«'Dâtis la Lettre IV. D. Vincenzo Vîtm- y JIb poutruit le comte Malvafie , qu'îl at- I «ufe d'ignorance & de calomnie. C'eft i I >'Occa(ion de l'Atbane , que le Comte a I Ms fort au delTus du Guide, 6c dont TAu- 1^ leur enu'eprend la défenfc, rapportant d'u- f- Ht pati les expreflîons outrées de Malvar», P je de l'autre appuyant beaucoup fur ta «wn- I A rCputstion que les ouvrages dci'Al^e I lui ont acquife.

[ La cinquième Lettre eft écrite pour i^ I (ondre à MalvaHe, qui a reproché au Do- ^ I ^Iniquin Ton peu de rucccs dans cetiepai- r 1* He de la Peinture qui regarde l'inventloa:

DES b^AVANS.

\ le Martyredc S.Andrf , & l'aune l'Aii- lône de lainie Cécile. Dins celui de S^ jidré , ie DomîniqMÎn repi'efenie un des ourreaux , qui g'étant mal .idioitemenc iitté tomber en (iront une cotdc , fait ri' ifes camarades } dont la ioyerîdici.ile£'ex~ rime par des geftes fort grolliers : ce cjut ^lourneou partage au inoint l'atteitcion , ni doit être tome enticrc pour le fujec rnicipal. Et dont l'Aumône de faîrite Ce- la j le Dominiquin i'e& amuTé à peindre ae (]uerellc entre de petits gueux, fur le unage de l'Aumàne qu'ils ont reçue :ob- E tiop bas pour eniiei comme ipifode liU une grande Se ferieufe compoiiiion. Luteur oppofe à fcialvafic , que l'clTemiel I l'biAoire ^tant reprelënu:, félon Ton ve- pble caraÛEi'e ^ il a'ed pas défendu au ^tre de Uutiner ciuelciue diofc folt à la irtaé def objeis , Ibit aU divertiflèment i.fpeâateur.

Le bui de la fixic'me Leiire, e!l de fai- I lenw'qucr peu d'attention dans l'Auteur B FsijÎM Piitriu , qui s'eft atcaclié à dc- •ief'.]^ mœurs de Louis Carache,&c dtL iHide, àpiÈs en avoir dit tant de bien ^ Se (Lt leur préfère le Guerchin après les avoir. Ûff.an dtlTu) d'Âonibal Se d'Au^uftin Ca»

Entîn , dans la fepiîéme Lciire, Vitr Kia fouticRt C|ue le Comte Malvalîe n'a tt-UOitec Aiftûc'l de i'einirt de j^i^ncu , .-^ Zz4. ^

ifls y w tf « i* « t'

tt (jue de tous 1h vafcs de hytnce ()u< lônt â Lortiie ou ailleurs , Se dont le* ?eintiiret paient pour fire de ce jinnd homme, il n'y en a aucune qui en foitre* nubterotnE, a rioÎus que dani fa premiè- re jeuneflè , il ttc fe foit voulu divenlr à ■n peindre que!<nies-ua3> Cependant let Curieux qtii ont de ces vafes dans leurs ca- Ûneis , loni d'une opinion tome contrjî- re , & prétendent qu i!i font de la pro|ite ibain de Raphacl. Vitioria tâche dVrablit fon reDEiment par une réflexion Tur II grande quantité qu'il y a de eu Tot- Ks de fayences ; & preiend que la vie de itapiiacl , qui a été tort coune , n'auroit JMS fufii pour tant d'ouvragej. Et afin de mieux inarquer l'origine de l'erreur-où fl croît qu'on cH fur ce rujet, il employé le fémoiénagc de Vafari, qui rapporic que laptiite ïranc habile Peintre Venitiea, qui ï' appliquoit à faire dex deileins pour être exécutez Air la Tayence , dans ]es Mnunencenicnt Te Tcrvoic des Eltampcr pavées d'après Raphaël , & d'après les antres grands Maîtres de Ton temps. Bip- lifte Franc a pu encore employer , le- làn toutes les apparences, les ponfces & 1h defTeins de Raphai;! , puis que le Ban» Tatlis à Vcnife garde une Lettre de « «and Peintre à la DudielTed'EJTbin, pour lui donner avis qu'il a achevé les defTeiiu >uc ceitc îi:inccE« x^v &»aâ&des

SES SÇAVANS. lot?

les fayenccs de Ton butfct ; d'où il de conclure que ces différents va- euvent être peinis fur fcs delTeiris : on ne prouve pas qu'ils foienc peints û-même. On peut dire en generifl

riipet de tes Peintures , comme de i le» autres , il ne faut pas neglig« itlmetit des verilnbles Connoifleûi-s, ^veiK dimékr les penfécs de Râ.

, d'avec celles des autres Peintres, - louches délicates & rpirituelles dont xcelleiu homme stvoïc coDiiime da iatet.

■DACf Ybanbz de Fasia.T.U.F. lirani, Caroli II. Hirpanianim , In- ■nmque Aegis Cafbolici à Cotililiis-, I^anCelUria de Buenos Aires t'ifci Re- Paironî, Se m Goatenuktifî Prxto- apod Americnm primarios inter Ju- OAdfcripii, Aiidiiiores , Obrerv^rio- Ae Noiic ad Libros Varîatum Refa- muim lUuftiiAimi ac ftevereodiOimi 'Sidaci Covarruvias à Leiva , £pill-a' StfobieDlîs, ac Aipremi CaaiiHi Caf- ■« Prxfi<iis. Editio lertia. Luqdani ipdbos.loannisPofiiei. 1701. C'eft-i- tt .Additions , Obfen/emni a- Rtrnar- t de M. ïbaoez de Tira , pmftffim- Unit , tyf. fur Us iJvres des d'foerfti ilulûiu de Cevurruvias. Timjiifne FM- tf > A Lion , aux frais de ].eau Po- Zz.) ïiii..

r

(Att - j^ a S ■. it A L

tiiel. 1701. in loi. pagg>4i;- (ans coiii[h ICI la Tabl«.

4|*^Ov»rruvïiî Evcqtie deSegovie , & PrcfidemduConreild'Etatdeaftit- |^.JIc- vivoic au milieu Se fui la fin du ïri. (icde. Egalement verfc dam litoo- foHPuice des Laii & dcsCanoni, ij a ki- ■deniaiire Ce de guide à ceux qui fonl S après lui , Se fes decifioni font a\- tevnéts en Efpagne comme des Ora- '^s. Notre Auteur en a fait une ciuJf [iculiere ; il a joini a Tes Aeflexioai, Sentiment de quelques nouveaux .Aii- Itours fur les Ecrits de ce fçavint HonimCi ti de tout cela it a cotnpofc cet Ouvrage

ri c& le piemîer fruit de lés veilles, dont promet de donner la fuite , û cet ESà mt déplaît pas au Public. ^

n, Les Refoluiions de Covaituvju fbi _. ^tes en deux Lines, ?t chaque LAvftI '■'gà. chapitres. Voici un Sonunaire i_ Vatiens comemii» dam le premier LI- tjre ! Si le Juge doit juger fur les aâti 011 Vlîvant fa propre connoilTance ; S'il (H

fc^iI d'uler en Jugement de dol Oc <ic ^rife ! Si les fruits doîveiu entrer dani Ji relliniiioii en cnciEr obtenue pour caitTe rrie minorité > Qui efl le Juge de ces ibttu WlnAances > Si ta rcilitution à lieu ds» tes cbofcs fpiriiuelles > Le pouvoir,. qui cfi rn]uis i>ottt d^oaniK U ïwiiuùon. JL'iç-

A N j. loBir

e la femme pour

js qui fe font par

.... _ chofehypotlieqiiée à foa dâ»-'

I^ prelcripiioD du retrait fonventionncL' L'explication da cbapiire , ^t^ianie , 4. fl tànftuiad. touchant le Sacrement de Cotl' firmaiion. L'iniure verbale , qui a pour objet un crime véritable. Ce quelques ^ poquei les plus conlîderables. Si une propo- Ucion indétînie a autant d'ciendueque c<4^ lequi e(t uaiverfelle ^ De la charge ou ccy^ fJition appofce à une danaiioa en favenr «L'une lïeice peifoiiae à qui les ftuiis de Ipr chofc rendue ou cédée doivent sppan^' nir. Si dans les tiiofcs douieufcs , le Pi^ doit être préféré aux patiiculîersî Desdiit» son. Du feus & de la pratique de ta Loi Oifarmtri, i. Ced.de iag. m^uum. Del». revocation de h donation inofHciciire lie celle qui cil révoquée par la furven: d'enfans. Des rcfain fubrepticei ou ob^ rtpiices.

Notre Auteur a traité fur ce premier lir vre plulieurs autres queQions conccrnanv^'

le* devoirs tant des juges Ecclefïaftic

Se. Séculiers , que de ceux qui font cl gez de l'exeaiiion de leurs Jui^eniens . loirement injuftes ; les fondons dei matait , & ce qui ell permis aiu Accitfti Tcx pour leur iuCtifîcaiion , ou pour iy't- ter les peines dont ils font menacez. De» reglcf qui fe doivent obfervcr dans b te-

JoVXMAt '

1 la pcrmutaiion clei 2cne& |

r fur le fond vendu , 8c de celui qui [■ prêté pour en faire acquiGtîoti. Des boaûoni qui font permife* ou défeodiiH V'^nre les conjoînis par mariage. En tiUtli *^^ les cnfàns pniveni fe pourvoir du vi- nt du ucre conire l'alienailon qu'il 1 t de leurs bkns > Quoi que la fa- é èe Mclieter les rtutes conftiiu^ei foît (rpentetle fuivant la Bulle de Pie V, lUuieiir mntque plufîeurs lieux cni cetie ' l^^utie n'eft point obferïce , comire en JU- igne , dans les Pays-Bas , à Avignon* n Ëfpagne. On ne peut confiimer lel :s , qu'à raifon de l'Ordonninct ; I celles qui font conAiiuces , fe peu^ vendre à moindre prix. Quelqun- JtBos didinguent la vente en eft fâite4VM I ^raniie ou Tans garantie , ic tiennent I '^be II l'on garantit la rente , l'achetcut " «n doit payer la jufle valeur. Du droit É FatTonage , (omment il paffc avec le md auquel il rd attaché. La Biiile de ^ Jnic 1 1 1. fur le partage de* fruits entre In héritiers du Liencfîcier dtced^ Ce Coa fiiccelleur , ayant ordonné que les frliiil ■Itja levez St recueillis ippartiendroieni an* hcriiiert du bénéficier , Se C7ux pendii» par les racines au lùuûiw ; l'Auieur dit (jii'tn Efpagne \ts (tuws ït ^tvi^t™. i^*

- Corarruvias-

*

. . , „,...„,.,. 109»

iiiilî «jnetques ([iieftion* touchanr Te , on il fîiit voir c|uc pour jouii' s des Nobles , il ne (tiffît pas uuit'i^ment en poiTelIiun de la c{iki- JRoMe. Il y eu a d'autres conccr- KJe^timaiiong qai te font par Let- t Pruii;e;, <ni par !c Mariage fubfe-

ilatieres rraîiées dans ^e fécond Li- int du droit des créanciers conire- tireurs, ft lie la ceflîon de biens, rniicicr de tous les biens cft tenu d'un leflateur, par la libtraUté H lient Ton uruthiit > De la Iclîon moitié du jufte prix dans les ven- ù les eontraâans peuvent déroger efice de la Loi à cet égard ! Si le ' tons les biens du tcflateur com- ts chofes qu'il avoit expafé enven- f cetiii qui all^iM la qualité de ri- •it pauvre, eft touiours obU^é de ver» Quand pliilîeurs d'une famil- ilnorts enfcmble par an même ac- l<)uels lôni ccu« >]u'on doit prefu- li font morts lu premiers ou les i i S'il eli permis quelciueibis de ^nnocenI pour le coupable î De nanicre il faut proportionner la pei- idilii? Quand an accufé peut ctw - iinc qui a Jéja été iitttnté en )ntre lui ? De l'execivion des obligations pour diofe ou

T

1 ni liquidt i peut appeller d'une Semence arbi- trale ? Si on (ioic ajouter foi à ua Tcot i^oin , qui a'A point prct^ le fccnum QJuAiccj ou qui varie ^ Des cjuittaacu [ ddcbai^es generalu. Quand le fu- ceflêur à titre univerlêl ou iLngulicir , é. tenu d'catretenic le bail fait pai- Ton Ht- dtcefTeUT '. Des baux à ferme da bitci J'Eglifc, Se de leur aliénation, quellu £>rinalicez y ioni requifes > Comment on fiiccede au droit de Patronage Eccteliafti- ^e. au Fief ou à l'emphyEcoTe appmi- une À l'Eglife ! De t-<ucpiicacion de la Ul Qgetiei au Cod> de TtfÛTid, iJtnd, Des li> fifes 6t immunités Ecclelîalliquc5. Il Sur quoy noire Auteur obrcrve que bl iânunesae peuvent ftie cniprifonDéupoiit dettes civiles, fi elles ne font marclanifB ^ibliques. 11 agile plulïeurs autre» t^uL ' fibna louchant le beneiifc deceJfio|L^J ihi Marchands peuvent vendre plus cbcUU (tendant à crédit i De la veme des Ulfl Ibll autres efpeces à renouveller. Du côfcl traâ mahaira. Si par le Droit Canonii)K ' '-ma fait diftindion entre les contrafh  'bennefoiSc ceux de Droit étroit i Si l'honi- (Me cft pterumé vivre jufqu'à ceni ant i H t^nide que le Juge Laïque a droit de jM- <jùx les Clercs pour le port d'armes, fcqut ^^cfl la pratique de la Erauce. •- La plupart du Slwoûkï dont Je (an

I

> E s. S f k V * M S. 109]

I deux Auteurs , font copiées fur les Lî' is des Çanoiiiftcs , & paniculiece- :nt dei Doâeurs Ulu'j montai ni j dont fui vent OL'diiiairenienc les ina;(imes,

•ra^e feUn Feffrii (^ la miihfJe de faint Xgnact , pBûr ks Ecelefùjliqutt, Par U K. P. François Wefveu , tic U Usmpainit de J'/us. A Pnris chez Louis Guerfn, nie taint Jacquos, à faim Tho- mas d'A(]uin , vis-h-vis la nie dej Ma- [hiKins. 1706. ia 12. pagg. ^lî.

r ' E P.Necveuadfia donné auiPublic, il y 3 piiifîeurs.année?, une Recrai- ^ i«-lèlon l'erpric & la niRhods de Ignace , & ce Livre a ité reimprimé i&ucs tois, 9c traduit prefque dans tou- . 1m Langues. C'eil un Ouvrage de Ité propre pouc louc le monde. Celui- 'cA delliiic pariiculiereioent aiix Eccle- ftiilUUi Se t'Auiciir l'a entrepris , fer. idé, dLt-îlj lue fmiiificmhn det feu- I Âffuid biJucsHfi dt la fiufiifiealion des brM ti<T ^ut fi i" Prêtres éieieni dti '\fHs-t ùt Peuples II fereleni aujj?. Tow hiviage eft divifc en trente Mediiationt ur remplir tes djx jours de ictraite. ictfonemeiic on en faîToit un mois, Bi

tétoieni divlfez par femaînet. On pu aiijoucd'huy de fuiv^c '

Jour»»!,

t oidre pour Ici nutieres, i>l«n qu'og ■fte leur donne pas h même ^«cjitlne. J" Retraite du Père Nepvtu i en dix }Oart ht mf mes fuîen a f>an meditott dans le cours à fiuierj & ces fujets ttifh'ibucz t patries , oiu toujoucs rappoti nnx q fK femsiiies^ dont le njoîs eu com '^ Dam la pteitwefe , oa fait coitfîde £ l'homme la fin pour laquelle il i £ ^"^ créé, les obftacles (|iii empfcheot Jjl , arriver, 6c le malheur de ceux c ' ' " , (lorgnent. Dans la fctoode , on j, ait pécheur un guide pour le i ^l'égarement, en lut proporani les n»i> î^ fteres de la vie cacliée fit publique î, Jefos-Chrift. On l'aninie danj la-l ', (iéme à Toutenir les travaux de h t lence, en lui rcprefentani * franie de foti Sauveur. Enfi», à ft'tiuaii'ietue fcmâine, on excite foalt, S'rance, on enflamme charité yU% confideration des Myiïeres glorkul ^

K* Jcfus-Chrift , & par ta co&templi ""' des perfeftion! de Dieu, L'Auteur, pour rendre fa Retraite p hre aux Ecdefiafliques, n eu foin de m»J K cha<)ue jour une Medîiaiîon particuMil feur I«s Prëiret; & dans la MediuiïM \ Rimtnunc , il fcit l'applicatioti de «a j|kindeï veritcz qui font comme les pcin- . lefpcs àt la Matait CVxw«un« , " ~

3Ei SÇAVAHÏ. I

;flitons , & à leurs befaini. Mail il principalement appli^c à donner cha- leur des ConUdeia rions qui renferment leurs prineijKiux devairs ; & ie ne pH , dit-it, «lu'il m'en foit ^chapé n, C'eft ce t]ui rend ce Livre rcfom- 3Me, qui l'ell d'ailleurs p^rU beauté yle , & des expcclïïoni irCf-COavenï- aux matières de pîett.

AM

JOURNAL) DES

SÇAVANi

Cu Lundi xo. Décembre M. DCC^

trati ; nunc primùm public! boni ei^o in tucem edîii, à JoHankb Nicolu, aniiqi). Prof. Se comurbern. Tubing- Reftrore. Qiiîbus Se acceflît acoiraiu) capitum ac rerum , verborunique In- dex. JLugduni Baiavonim , apiid Hea- Hcum Tcen'ng, Bibliop. c régions Aa^ demiic , in angulo Flatez ài&r à* KiDic-Steeg. 1703. C'efl-à-dire: W ' c;i Ltvrti dt Pierre Cunxui, toKcbsnl Refublii^t dts HcircKx , avtç in

s s ç A VA N s. >0P7

•le M. NicQlaï. A Lejid* ri l'Mi'ing. 1703. in 4. pa^t

f R. Nicohi ayant &it réimpfinui l> le Livre de Sigooius couchant tz LS-epublique des Hébreux , avec '

9 de fa fi^oa , a cru qu'il feroii , i Public , l'il lui rcdonnoit de «celui de Cunxiu. Ces deux Ou- 1 rapport elTeniiel l'un avec riiLe Traité de Sigoirius eft un Ou- letbodiqne, les meiieres Te fui- êi dépendent en t]uc!q(ie manière it'auire; Cunsus au contraire n'a tiuln faire de Ton Livré un plan irreguliw. Libet mm\ dit- il , jm ! effeium i nudh «rriftra, ts- , mi \ aliù m mtnttm twbh imdit , ils ftrfeqni. C'eft ce qui fait que feu une on fiipplemcnt de Sigo- Jtrcï qtfi l'om précédé, rcm- ILcmarques fur les chofes qui leur Btchapé, ou qui n'avoient pas été MÎM. Il dl ctivifc ta trois par- ^^fon ne laiiTï pas de remarquer Ice dtf plan & d'ordre. La pcemie- l regarde prelque uniquemcnc le Unent poliiique. La féconde r»- i^nd Prêtre, les Lcviies , & lee bes de la REligion. Et dans latroi- 1 00 mite dej pgin» d'Uift.aiK Ex-

\

«lefiafi^ue h de difcipliae. n'eiMptoyc pas (cailemi ~~ ' " ' lui (harn» h ùimt F dis Ecrivains fccIcJîafliqiicï , il a aux Commeniairei des Juifs , Ce Ait une grandcconnoifiînccdesJUbbins, ii n'elï pM j'erdave, comme bien de*! vjns, mais le juge & œuf " U plaindre de M. NicoUi d< Çtne Edition, il a retraoclic l'tpini oirc de Cunzus , adrellEe aux Er"

ilUode , Oc <)ui eft en ccgenre uni ^

Anllderable pour être cccite avec un pfà """' Ceiie fuppi'eflian fàî» ûi ' ' ''^

IcLcâ» l< du iroifi'^ forme de I

ne Livre hne Préface adrelTée à M. Duych , n'en ayant uouvc au commencenieiit do l'Oi Li Cunxm promet des nom <ûr Ict œuvi-is de JoJèphe, projet qui < beaucoup d'autres lie même efpeee. jamais ixé exécuta. Il martre qa'il wute fa vis un goût (inguJier pour l*i jk la Bible, & pour Iej~Livres dei ' plaint des perfonnes qui amcbi ;ues moderoes , négligent l4 Lai B , ou qui cooieoicn! d'y »[, application médiocre, lana «'-aii Sytiaque , ni à la connoîr ibins. Il pfcviem le Lefteui ta jelques opiaioni fKjniculieres qu'o

* M S. 109a

le, que Mcldiiredcch c:oit JtCas- ncine, ce qu'il s'etforce de fou- ,uaiiiité de rairon«. M. Cunxi» ; pHmiar qui fe fgit éloigné de

comniune Air Melchifedech.

anciens Hérétiques, on tcouvc fedeciens , dont reirenr eonlif- >ire que Melchifedecli n'étoit pis le , tuait qu'il éioii ou le S. )u U venu de Dieu , •virjftttm gène, au ra))port de fàint Jerô- oyoît un Augo. M- NicoJaï n'a ; dfl remarques fur ce fhapiire, t meriic plus que le tefte du Li- fe conienie de renvoyer à l'HIf-

Patriarches car HeideMer , au

Jacques Gaillard îniiimc Mtlchi- \t, à celui qu'uQ Andoii a bit fut ute Religion, 0/rw bejl RtHsifit. :[ même d'^louier à ce clupitre é rare de M. Fiideric Koerber fur iech, & cependant on ne le (rou- ans ce Volume, En rccoinpenre lUi 1 fait fur les autres chapitres c fort longue* , St remplie» d'une idition. Jl paroii Jivoir une gran- loiflaoce de( Ecrivains anciens & B, Chrcuent fie Juif). M^iis il fe iVfnt à quanier , ii perd de vue icipl objet, pour traiter de» qitef- ddentes. Ciinxuji ciie-i-il Uome- n)nimen;.^teiir ejianaine auQviâ\ d.«

'^"- j

fymbeium puhlimm tibi deher. De I halus UHu jucundiflima , fper« nomtn

nous iageniajls pa/ihuc iri Infignimm. 1 ce qu'on appelle de l"efprit , 8c des iget qui oaiiléni du liffec.

Origintt de la fiiU d4 C«ft? , rniuts, rrigéti c?" aHgmtfuiti. Stcandi Hdiiian. [Louen chez Maurri Imprimeur ordi- ure dn Roi & de M. l'Archevèqite. 1 î- P3gg- 41-t.

; EdJii

ides

: d'an-

'. Caeti a paru , on a i au Tijavanc M. Huet <■ £vc(]ue d'Avratichei , qui rteur , un très -grand nombre s Regiflres , il a trouvé une in- é de fâîci dont il n'avoii eu iufqiiV prefque aucune connoilTance. Cet veUes dcfouveiTM l'ont engagé a re- ;her (on Ouvrage , & à y raire beai^

S d'additions Se de i,1i3ns[etnens , qui le ent beaticoup plus parfait Se. plus efti- ble qu'il n'étojt.

3e> addiiione font répandues dans t le Livre ; nous nous contenterons T indji^uer ici quelqties unes des pli» Dans le fepriéniQ clm^

l'o

iuies poui- fortifier les

qui

de

on feit

dont on ft'avojt rien dit d ËiiittoQ. Dans celle-ci , en 1 xiimt chapitre l'Atueiu lei luei & tes plices de la irouve le nombre des rues (o ti. Enfin le dernier chapitre tient U lifte de* Gens itluttrei tburnit les Eloges de ueo HEi i]ui avoient échapé aux rechecclies. On y voii cmr' l^ge de GJIIonne Huet> , (, railbni, dit l'Auteur, m'a péchi dan* la preinicra '. j, cet Ouvrage d'y donner Huet la place que fz vciti ,, bloit lui avoir lait mcritei hendott que la chair & le i feat trop de part au lUgM faifoi! d'elle , cjuoi <]U«(2 lui lut encore moînt Qm celui des perlbnnca ava^ vécu, & qui l'ont conniHi cutierement (|ue nioi. i-iak fi pieté preconifcc puL>liqu j( l'éloge dont on a fcoiww^j^

,, (iani l'Annfe Dominicaine , t^ n cru lutorift à lui rendre U lufti ,, mes fcnipulcs lui avoîent refiil <iillonnc Huei naquît le I6. Mars de 1' aie i^}f- & mourut le 12. nte ;6(9. après avoir mcaé pcnitente.

On nous iionnejanscetncwouv'ïlle EdïJ lion le j'ian de la Ville de Cai.' ni.in(|UOit â la piemiere. Il cft 1 ce pUn n'avoii pnî d'abord été fait pôi ^ire ioini â «t Ouvi-agc , Se qii'i' ven.toii à pïtt , mais il n'en Tera mcins urîlc aux Lcdem-s, Ec il efl cei d'ailleurs qu'il 3 ctc drelTc fur l'Ouv luème.

M. Huet a changé de fentiment Rtr'. rorigine de Cadem qui «oit l'ancien nom de Cairn ; 8t il s'arrête unique- ment à une opinion qu'il avoii propofée lâns l'eui!>raflec dsiis fa première Ec*-

' lion. Il dcrïtre Cndam de Cndtiei. T ^uples dont Cefar a parle , portoîcnt nom , Se demeuroient , félon la conie' te de M. Huci, dans la Contrée C eft (ïnié. Il prétend que Cad-hum fi^ lie dimemv dtt CaJtris , comme Cal/cuti iïgnifie Bturj âa Cmielti. Caboui^ " H«iit Bourg quin'efi pas loin de Caci wA lîtué fut la même côic, &[)itî ef

' *né dans les vieux titres Cxihw^'iin,

i

II04 JOUBNIL Dis SçAVftNI.

U lire du lecme Gaulois Cai, qui, lui, veut iiie Guerre: "ainii Chatte!

Éfiti hciliijutMX.

Vit

t^

U R N A L

DES

5CAVANS,

Du LwM z~. Décembre M, DCCVl.

'ACOii VAtaEnn e Socîetate Jefu, Vex- " dîum Riiflîcum.' Tolofe apud Anto-

nîum Colomyez. 1706. C'eft-â-dii'c: Ls . '' M^ifi" RwA'î"*- Po'éme. Par U p. Taii- niere ^efmie. A Touloufc diei Aotoioc Colomyez. 1706, tu lî, pagg. 74.

LE P. Vanniere donne au Public les dçux premfers Livres d'un rai-me qui doit eu contirnir douze. Le fù- et"d_( cet Ouvrage eft U Malfin Riifii^uc, 1,'Aiiteur daiis la maniei-e de irailet Ton \i\tt , femble s'être pi-opoft d'irnitéf ijû- ^[ " l'exdaiiude Je Varma ■« . des. éîfIcJ lleopoaigues antîcns & modernes'," i^iie' U ibéiTc de yiVgile, qui Jans tesGtoï^vâji^

Aaa î ^"ii*.!

.* " w s"" r mtf v«"" ''La toi"

jmpétre cornoiflàncw fublimes.Haps 5 beaux Vers qm lout le monde Ijaitï

Mt vtr'i prhnkm àulus antt rmni» Mufê , filfiirifm filera ftro ingtnii ptreulfm amare, MùpJant , tceliqiu viai cp- fiJrra pKnfinni, Dtfitlus Joiù Vttrios , a- 1.

pond à Virgile: Combrca plus htuiYux : celui ([iii fan! éiudier ni le niouvemenc 9 aftRS , ni l'origine dos ventl, ni \a Ltrce des riiKTeinix, fe fjit Av Ciel un eftacle agréable pendant le (îlence de la liti ne connoîi de vent que ta fraicheuv I Zé|>hîre , & ne cherche Ibntabes que <iu «n admirer l'can pure , dont il écan- e la Ibiff Oc dont ÎI arrofe fès champs, le Pocte l'en fût tenu , toute cette >re(Iian feroiitreî-agreable; maiscequ'il lute fur les maladies du Villageois , & la maaîere de les guérir, qiioiqnebîen prkné, ne fait pas te ntértie ptiiiir. l^e le P. Vannier* eft pur, fimpic, & ^ai^. C'eft propretnam ce que ditVîr- !«t Dtdailum diccrt carmen , ou- ce que ui dire Horace pat ces mots- , 'icnui fl» Pirmiia fih.

mvtiU Mclhadl À'txtaaer tes Lftcrïci /me roule U priiijien (y fucUilt rjit'on fctt liuhailtr ; (onim*m In msyeni rie les tiutr» tmlti at/S7iUteufii à Su Mi-tflt

i

I

Ut un choix de cr^pii i _

, & qui Jânï doute » plus m^ tes ridiîfTeï de la PocCc, (fit'I

uitT lei gens de l> campagne. I4K.I

Vjnnicre n'a point fe paré futile de l'agwt*] ble , c'cft tout de bon qu'il ccrie & il eaiM' I àim le détail dcsdiofcs les plusvilci. Os'l peut croira qu'il a fongé que G les "'"' ^es de Rubens Se du Pouflin (bni 1 blei, lei tableaux de Tenier5 oniaufli l4 mérite 1 Bt que tome imitation réiiffil plaire lors qu'elle efl juftc. Ces deux p micrs Livres font (buhaiter le rcfte , rcllbuvenii' des premiers Ouvrages (]ae l'Ai teur » donnez au Public. Car on 1 d^ de lui <[uelqiies pièces dans le Kj qui o"t eu l'eflime des c 'i0a trouve iii des dtgrcfïïons atnencetJÏ & des endroits heineurcnient 11 ou pour égayer fa matière , du Sonner un peu rcBôri à fon génie. lÂ^ cripiion du Canal de Languedoc eft Hit e , auilï-bîeii que les regrets du P«l a cruauté qu'on a eue de couper 9I , qui faifoit la promenade de» JtSàT^ Touloufe, & une partie du 1 gens de Iciircs ont beroin. Villaj<e qui (tnït le fécond Livre cftil plus Jolis endroits du Poème, Bc*^ te avec le plus de foin. Mais un t lU (îfiguliei eft «lui le Po'ét^, 1 u'r dit que VHgii\c ïtai^fÇ^tStMei

Ï.M Fr.iB^oi^ n'ont connu iurqu'à pre-

que (feus ortthodes ptnrf. les Loicries.

Xa prfrmi'cr^ *roit de nieitte dans une

bocte les bilteis rotrs m^Iez arec les

biancii'Sc iIars i

ïifo. Apr

1 même teni|i» ifeajc billets de

l'o

de l'une itok hetireux , loi-rkitie le billec

àeV»

e'^1

"cfl

x.bi)l"bl3n<r, ilny le numcra fur leijiwl il «loii veauj de"fo|s te tjue la Loierie n'ïtoit lirée qile qiianil les dcLU Botiin éi ftes, & epi'on en avoit tiré i lets l'un apriis l'aiiire. Cifcoii fans doDJ 1.1 mnniere \i plus exafte, cela Je confolani pour les mnlheureul f| II' ilsvoy oient du moins que leiii to3 ai'oient étc mis dnns la bocii comme cen* manière deniaiiiJoic beaucoï de temps. Se ne caurwl pas peu d'en on a iug^ â propos de retr;in<.'her les lets bbncs. Se de ne tifer ([lie les i C'eft !a féconde- manière dont on : les Loteries, & cVI> celle qui eO ait|0L» d'huy 1c plus en ufise. L'en peut dMl cependant quelle va plus à )n eonimodltft (te ceux f>oui'qtit e\ià fc font, qu'à la fïl^ liïRi^ion do ceux qui loi i-eniplilTeot, ■" qui peuvent douter , lors qu'ils perd^nN

, y ayer

^cs auirUi piupol^ ici une iroiiicmt n nicve qui reiUciinc Ici avaDiagex <lcs <J< pieHitcies, & a*en i pa» Icî tnter niini. Nous allons ellàyer d'ea don

une iJét.

de \iagt mille igri ou mUcii notis. liici (cnc Louiie, il tjut avoir ikux 4 le ji'tionï d'yvuirr , >{o)it un mtllici' 1 marijii^ de :.i kcie A. A l'auiM dd ktue fi. Lct mille jeiEons manjucBdM lettre £. coniiendront chacun iiuî» < fiM, piO|)rci à tonner ies un nés & centaines de lous tet m bicï. Le premier tetion B. poricra a Je lecond 'îciion S. ooi. le troifiàT 001, Se aiuli de t'uïie jnfqLi'au derniufl ton B. qui pûiicra 959. Les mille jcU marquez Je U lettre A , eoniicndronc ](t chiârei eapablcs d'exprimer raille, <li- xiines de mille & centaines de mille dti liitfereiii niunero : de forie que le pi'cnûn pcicon A portera q. le foirond ponen & ic iroifiéme :. Be ainli des au ' '* vemenc ju£i|u'ju demier qui fera I de 99g. Les jetions A. feront 1 une boelC) les jtitont B. dans u boeie , & l'on metm ddns une troîGàj bocie lei difTerens lou dont la Loierial

D s s S î A V A V S. ni( jcttotis A. enfiu'te un des jeitonj B. & c 6n un des btllctt (|ui l'oniiEiulram Im Io' On ajTeniblera le reiton A & le jctton B. «1 ptn^atti te jetion A le premier, I' vci-ri à cjiiel nombre iront les chiffres des deux jettgni aflmiblez , k ce fera à cl numéro que le loi tki en même tcmpsap. ~ paniendra. Far exemple , le jerton A e foint au jetton B. ooi. fera oaoi , qui ne formeronc que le numéro i, parce cpie les zéro ne Te comptent point lors qu'ils ne font pas prcccdez d'ui» autre chiure qiN les fait valoir. Si le jettoil A o , & le ieiton B ooi. viennent enfêmble , \^ lot «piï fera liïé au même temps que ce» deux ' iettoiu tombera au numeta a. dq forte que . lu divers allêuiblages des chifTi-t;! m^uei fyt k ieiion A. 6t fur le letton B. Ibnne- t«nt toujours les numéro aufquels appar- tiendcont les ditFcrens lois de^ la Loicrttit, Ces aflcmblagei iront jurqu'.m o«tner» P99599 j8t afm de rendre le million com- plet, l'on pourivii convenir, dit l'Auteur Suc le letton A o & le ietton B ooo tien^- roni lieu au numéro lococao-, ce lercMt le moyen d'etnpccher les numéro furntt- meraires, nu» ne manque roi eut pas de fr> 'iroitycr , n patmi les îciians A il y avoit A looo, parce qu'il ell vifible que le jet^ ton A 1 ooo étant tiré avec tout autre jet-- ton que B. ooo , le nimiero qui s'eti tat tuaott cxccderoic le nnmcio d't].i\ oùK^

ion JoaRNAL DES Sidv

auquel on fuppore que la Loi (xK<e, Eu voila alTez pour fairi feulement l'invention & U pbo dd velle meiliode. Ceux qui voudf de deuil, auront recoure au Lin l'Auicui' même, qui #b conij li'oifrir fur (cla tous les ctlaiw

a dcfiv.

a de lui.

.TABLE îicS MATIERES

CONTENUES DANS

LES JOURNyVUX

VE L'ANNE'E M. DCCVI.

I

/\ P"ge447

JL. A ft Akraham, c'eil Telemaqite, 107

(iireje Cliroiiologwiue (ie J'Hilloire IJni-

vctfellc , Sitt

■lirsgf de l'Hiftoiie Ecdcfiiil^ique t < par

Jew Aniiré bchniid . +11, v fwu.

AhrevUtkni àxz les Juifs, 379

^reviMum qili ont ct£ en ufag; pArntj.lcs

Andcns, 175. cj-yâ/V.

rfliiM Je l'Eloquenrc , ti-es Irojtieiu dam

Im Ouvrages du P. L^my. ï^z

deaitmit Franeoire. Fie>.-ci d'£lo(|u«nce

prdcntécs pour Piix dc.l'.'in 170Î, 1 j

liçaditaie de Monl)idlicr , fes.Ltlire» F.1-

«j.ly?. Noms de ceux tnii lamm-

Kj S99> ^o. Ses A^ikii.'^, 901

Aaa 5 As.-

^^^^ÎT A B L dlni^cwb ^c perfonne*» 3 cvîten jicran Ro} 3ilnic dant la Quiiscc , Ailet. Peines ropirc ceux qui ea (ont 9

■Adam, V»it de Cuince,

jidepiicn^ Sm toonalitez ,

Mtiiiere. Leur punition dam Nauiiely, xj* I

AduUcrt Si. forniaxloo , comment puiùcti

dans les vilhgts de la Carnioltt jfgitmom. PourqiKjJ excommuniezdao Concilci, & cjusls ils fom,

a Royaume dans la Guincc, goi e par une t'emmc,

'ttuliurt.lxi coniwiCan ces générales qtt%, ti avoir pour s'y a|)p1i(]uef, IttL

, Tille île Sicile. Sa tôndat>M>9 e b lyrannje de Plialnris, '7)1 des filles «n naiffant, 447. Mj*i Kcrts de la diphtongue tù. ilH *

'lè^/c blanche. Ordre de l'Aigk bbod inftiiuiî par le Roi Auguftc-, f

.timem. Ce <]ue le Oroii entend [larcciW

^Jl^ oudinolvam univcriêlii

fciKi prépare» ,

'haitt. Les huit premieie» Lettreiâ «Caiti dans le C'ilcmlrier Julien^ 9 MSMfi habiteni vue des nouvelles l^ï- I (icge, U nature de fa pntfciKti

"rreat. Le A:r """

' A B L E J

e qui a'«(t plus haW rheurs. 1

jtjUtUfiiee , foa

Aquille , ville

par des pefclii Argent. Amoiiï de l'argent, Ârlingion. Lettres du Comte ii'i|

au Chevalier Temple, 24i> Annagnoh , boiflôn. Armti. Ce que lïgnîfîe anna fi

face , dans les Conciles , ArfB», Juge, Noiaire, Ariur , Duc de Bretagne, Affrnnmeui Commandan* Ne|^ Ajfeciat'mn pour empêcher la pi

des £glifcs,. . . .

Jflypatie ville, patrie de PtuUriSj Aie^t. Si cetie Princefe a invuiU^

très ininives. Auherges, defcription de cellea d«!

^ugujle Roi de Pologne , prend 1 #C fait d'auiret exploitj, 4411

S.Aupiflin, Ta manière de préch^

S. Aapifi'at. On peut aUblument un dogme quand 11 e{l daireta fur la doâfÎBc de S. Augufiin ,

Aupijlin. l'ivre de S Auguâin < dans le neuvième Gttle, .

Avis contre l'abus du Chocolw* St. du Thé, 4àHj

AvùcM. 1,'Avocac v«f<i dans hi >lciiers, ,ij«

RATIERES.

) ifs traitent, fie commecc Icj çan-

U-e , 646

rs oui {ôuiiennenc que le S. ETprit ne cecfe pas du Peie si du Fils, 777 '! fiibluiiaii'es, ce cjhc c'ctt, , e+o té, S,c]iàiiiaa fecht 5i. triviale,. 6tçi he , origine de cetie Miifoii, 1061 Ton d'Auwiche, fcs prcceniions Atr Hoyaume d'Ërpagnc , iiir qttui fon- 9 S? ays de Guinée. 4E6

11 eft permisde s'enfervir, itton ipadopoli;, '770

-, *?'

1^ Ce que t'td, ^6a

|tù on peut fe pefer canunodcnwnt. lelle Utilité , ,Sig

Ltles cnfans. It n'cft pas TufEram- ,Àabli dans les Ecriiuvcs, SZ9

3c S. Vincent Ferricr, giz

des Anciens, 10x9

9È, Âmeur de la Viedafran^- Oiboife, ,. ^- - i . , . 9^2

Kvcqtiede lUtisbpnç,. . <■. .<a leur de l'OraiToa functrv

T A B L )Ktfitei. Règles cpii Ce doiven ^ dttii brelignation à,'' tertn^ir Hereiique , '^iwrdin hii^AKK , Catéiial, tirni, (es Vers, f ^mauili (laquet) fon Ebge , I ^titli Emeiline Se de Wrim.-if . , -Xhli Ce Commemakcs de S. ) à diAmguer des autre», [ 'BiilMhtqutt Theotogiqite* [■•■ ceux qui les oni compare» ^ I '««M. Ville de FormoTc, I iWUfin, Science qui enfk, Jldt^nt. Son anckn nom , Benarilli, ftK4ft de Segefte. S'il fe

tre écrite à qiiekju'un de ce i

celles de S. Jérôme,

..'BfBMïri Jcluitt , Auteur de b Dcftifl*^

^U Décret du Pape Alexandre V|[l.

9ejfiiei (feu MJ Evcque de Meaux , «i*

"«iHfr FrofeOcuc Rojral d'Hydrogrlj^t i

7 critique k twjfott. Son ufag ' •trandeteuigrcii

\XJtreviAire de Rome, fou origine^ "^rodiihellah , vtlUge fort («nmire- ' Turcs,

L Brejfard criiiqu^ .

4«o. erjU

îliGufnéc> ^H

, fon origine» Sge fort («nmire-W

^ c. '!

SI,:

^'- Son «T ' * =1 «ur, "1

tîy''"''"». "'-ïrao.

" « dtoi,. 0,5

^1

Oiratina dont oa chorgioii Itf^

CMfimt. 11 éioit dUâtt' éa tea

Caméra lîe Tetra , tCftte de

rifle (ie Mocha, CitrfU-véfentli , villo du RojaUl

Carte/irm. Commeni ik cxpltcju

& la prelïçiice de l'ame, Cmalogue des Auieurs qui obi ^

- la doârine des Thoaû&tS, Ctunhumnm , CMihtm, tt qa'il produit, Cminat Maréchal de France i Cmieliws, nomdeparii cnAagll CtranttjK! de la Semaine laiiiH

lem, Ctrvtdit. Sesnaladre»; Ckmulitr , citiels droits luT apj

en vcftu de û charge, <

Chaptaux verds oubleusfort'

Carnîole, Saint Chdriei BonomJC com

de P.îtjOM, Chtirlei 1. Roi d'AngIcrerre j

C*tf»'/(; IX. établit \i JurirdfftW

fuis â Paris, ^ Cfiâriti XII. Roi de Si

s^

frfÉKES. c dt Mtramlonftîtvicnide

I Profanateurs dei Temple! ,

4«ï

iccllemcTit vermeufes

.. i(cbe tradiùn pat S.JcTÔmti

nps, -■"

bdke le Livre RvfaMe

t lec recheri'hes que Ton tâJl ibtiarc GiM tbtileiin «tile^iid ' ee

rabë dant le défaut de la J

pes , quand l'iifage e

■l-Eglifc,

fin, Heruitjue,

^cks Archives , ce que c'eSti, J

IOI>l

établilTement, -nM

' 5J«1

I affrtndiir I-Abbaye de S. De. J tota. Son Ordonnance ponC'^ fc de J* Abbaye de S. Denyi^B

ierg» Romaines, nM^fl

je de rame , félon M. Wij*«

69% -

;ht de ion mouvement J ce

yyj, NoilveUes d^(ouvcr-

phi tel &r le tirur'i *-JM

tiCùlligti de l'Empire, ji

|aC%n», 7J1

I fCekmne d'Antonin Pie aa li^om CitotiOifT^ »i:C#'))maM.^< introduite dansl'Abbajcde S. De I , nys. Lji menrc Abbatiale leùnic à IjMw I fon de S. Cyi, 14c

B jCcmmmmirt fur Ifaïc , dinx quel ttup) Si fc. Jeg&me l'a coDomeocé, Jl;

K[C«>nfn«iir<<irc de S. Jérôme fur S. Ma», iS \f, cCl de lui, «4

K'^ Commi^iro du Châceler. Loyreau \<Été F-f peu ihvorable. Leurs pierogaitvet, jt)' r.C«K>/4jniV de jEsnr loU^e par le F4|r«i |> I \C»mpàjJkn, caufe' de rinjuflioe, ~^

l':.c«M/i( d'Elvirc, 1 7<;fiBr»/r d'Anfyr« , tSCmc;?; de Cenfhjice; 5. Vincent î t ' n'y efl pas regarda connue rsUM... I ^ la Sefte des Fingcllan! , fi

I ^antiie de Caiihage , premier & fceonJ,iW P ^Cunàles. NeccffiS de les afièmbler, U^ ' , ference tju'il y a. entr'cux , ifi

' _CfBduiie des ptcmins Chréticiu , illccft [ ,. différente de fa nôtre,

L ^ifi/urdfWdc Naples, eot

l.'Ç«n^cvde Naples. LeurdelTcîo, ft . Ibnt dccouvcns, W JEûnfervaltHrs de la ville de Rootc, Itoo de leut ïiVî,ifosv ,

leFjM.I-

I

, eu:ni

't.itiugj

ES MATIERES.

Imi. Ce que c'eft clicz lu JuriP

en du corps humain.

e U ville de Paris, «c leurjurifdic- 203. G- fuiv. I, Tlieologien, 1075

■jês fur l'£uch3f iflie , »7(

> 466

^lifon de l'ame , 69)

ircs gnriJez pendant fept jours chez unaine, '4JI

u des Ouvrages de S. Jérôme , 96 1 Inmineure de la Lus c pendant une

.liicjuc* , 970

illaute qui annonce la mort du Duc :t;^ae, 941

: (Olivier) 4zt

retraite de Fjihagore, 5S1

vias Êvêquc dcScgovie, 1088

:ïiingers, 14,9

anatomique, ou méthode de dillè> ic corps humain , par M. Lyferus, ,

(Emi Sal.) Tn DcreoTe du Dial.de S. I avec Tryphon ,

Agekert I. lozo. Rebâtit S. Dïny;^

Ditmti. Les Datnei (ont dans Ifsîn* de l'ignorance, 147

ï.e*«^*

a^

^.

M

I A T I E ». E s.

s de Schwalbach, Icii

7i»

971

c|iioi elles

[ontpellier, oldl Bi de Lune, ans la Chronologi IX expli(]uees p.tr le Calendrier |ue par le Grcgorien, 91;

/près, fcbrifu« , 100+

nmeni les perToniKi d'un taiig écrivent aux gens deletnrES, 71» Bte. Son rapport ivec Home-

lOJ

Jt les revenus des MaladerîeG à ti Chevatiei-s 4Je S. Lazare, rc- «Ï4 ifibilité. Lei Calviniftes nepeu- tendre au titre de vrayo Eglîre,

33

carafVeres, les Ennemis q^'e^ eus, 180

que a toujoun ^lé Ibumifè an

777 'mis ct'expofer dans les Eglifes lu Père Eternel, 81 j

. grands Hommes qKÏ j ont vo- 7* Chymiftej,

tènfaiM. Leurs miladic:

' Sntrit aux connoitTînces 6

BttViiyn, des Trinces. Lcursfl!

F^tit de la Naiflânc« âc J.1

a commencé il'we «n ujàge, Efoijut de i'établiUcjnent de l'A

HontftWict , E^miioqitt du mot CMrd , Era/tne guéri pair du via <lc Bcai ErAtofihttte reconnoîi pltifTcu» I

l'un, AtWete; l'autre, Fhilo Erntjl Duc de Sanc, fa vie, x Efclavfs, ^ oui appanenoieni le

i^uand ils lei avoicni expolcz E/frit cgrporel de l'honuue. Ci

EiaUifancTii de France, {"ilsom

par S- Louis vn pleiu £«tiaH

EtMi de l'EmpireiOH^MMM

leur orgueil j loij

lulnquina , 1 004.

dlet doivent diamer Uns IB-

>■ 74î

leur eft dérendu >j'carefgner ;

loit admctUG le> velicules du

retour 'périodique,

'\n6ei à la balance,

99Z. Caufes de

Fievies lentes ,

T A 0 L I

F"*"»'"' critiqué,

M. FontmtUi critiqué,

fûrie. Ponraît de c«Br qat f TOB

Icscaux. renmftmu Lcm OKciin j 1«ar

jftmn OtittmXe. Sa convcrfioai

GAxM'tti, fcience ()ui Gihon, Ce que c'cft a*m»Uffti des ficbôltaAc doivent être regardcM coninu

Cntmoff fon^ruit à Aome par

£c M. Biincbinf, Cttttim. On ne doit point

Vailles <)u'ii donne dii» (a

SJmtAtis (!• Fer*) GcmmI 4ei

Ont» , 8i fa nKtSki,

Gruct excitante , Tuffifante , OcM* IbffirMAc. -Si cite n'tft pap

ble qu'utile, itrtines. Si elles ptnrTnT .pt«|

<]o*cIln font dcpjinlléfs do I

«c>, Qm'mi. 11 ne s'acccrdc pa*

M A T I E H E S.

faites daoi Ton Traita du Oxoit & de la Paix. îi-

( *"

;rp3gne diDS Ccfâr. De (jut ellt

I- a.

ftfcw» (le Pcrs) Ton Eloge, jî! •fe-iWciiHelsaulci, 562

Wiin;».. Comment on doitexpli- tfaffagfi Ae en Hiftorien ««■«tir'

■Gaod, posrquoy il n^ point fcit ' de S. Tbonas danf fa UbRi^ rclefiaflique ,

il ed F

ele:

pani

Jt MagiftnnSe- S19

or ancienneté , I C\u &. Denis ,

Ouvragi

llemon, coramcntiUioignoieni :ies, 114.

u mile (un U tonnotinince de iphic , , j^i

nenaftique. Quelii ItiRt Ici Au- "ni les PTaccflans i^uî t'y fcMit la plut. _ ftjs

. w»""

.W

11»»- co»'*

© ï » M ft-T l «•* E S.

lu donna , 74

Infirumcm d'Aftroaoraic moderne, m btfititmtni propres à prendre U hanteacoi

Mres, 9*

bumftraïKt ,. Ciult de l'iniuRicc, }1

tiwtii des bilteii de monoye,

1 ^}mrddn fleuve. Sa dcfcription, 91

yeurniUijle , dîfEculcez 6c peineid*iui JoM

■ulUle, Ml

JJiftrinttrti. Eroblcme dei Ifôperïmerni

^Ukw de Daricn. Sa dcfcrlpiion , jîj, t

ItÉlMm , leur goût difiereat de celuf ch François, jo

ttia^itt efi la Mefopoiamie , lo

3l{<- Ce ou'il faui tiyi'i! evice > jz

Jliglmtiu de Dicit dcvaoc U Croix, ce^uc

t'eft, ---■

^«i/». Leur fonie d'Egypte, ^hU AlViquain , fa TiadiiâJon c<c par M. Poucliard ,

S. f .^iv/ry Evci^ue de Paris, »< I lAbhaje de S. Dcnys,

1 J Landjijjt, ce iju'il iignifie,

l^ngur Aneloife. Sa beauté ,

lAH^at ticWailUCf. Û ptuiaocienncdcta

Bbb t

é Jii rang

tmmmtTii d«s Autels,

Uà^niii.. SoQ nou*«au calcul, >^

X«VoJi Place piil'c par le Rot de An*,

' *•* ,

ZAfr< du Pape Zacharie à PepiOi 1«)^ j Itttrtt Criiiciuec de S. J«r6nie hirfcMt I . VC3U TeiiamFQi, 4l,a

II font une inMge B«wdk 4ev| e manière de penrer, ~[ de S. JcrooM , ce ^'ettei c

f de Chanccll«ti«. Quelles Ibtit « |ui doivent être expédiées par W S' H^Ks du Ray , Ce celles qui le d"' , :Ctre par les Chancelleries pris Im t Prcfidiaux ,

. La coutume des'entrcfcoir-p s quand elle a commencé, Maiire d'Epaminondas , s'il ivnxfk _' 'ciple de l'ancien Pythagore, W^àjtgarithmiiiHt fpirale. En combien de H T '«mitM» cfle fe reproduit *"'

"Kfc. EiUiJcdes Lrtix, Ml'x fond»nenijiet de l'Empire dV ■••"«ne,

^mdr*i , OrigitK de b Sodetr B ' Londres .

t^ !*A T l E R E S.

belleScntencedc cePHnce, feu-

fmy

5Zfl

iLoy des Lombûrds,

4«) Ml

» remèdes igiflcnriuJeiM

en «T-

înps de la' Lime,

•«»

la ne peut guare» nnîeKX

paH»

^te Vierge ([ue Luiher er

"P"-

8<«

.Zuingle oppofcz fur le îl'EucTiiirillie,

Sacre-

•7!>.

Afcivation remanguable

d«-<«t

R touchant l'ËuchariAie ,

II4.

Ubhs,

,^

M.

9

tthine pu-ailaâiqne.

57T

'M^gnri, raeine.

'ÏT

furpre-

hsfonprogrèi.

f<

! D'tHt viennent leuti lev

«tNU&

ifom devenus.

««4

tlfiiKiiKile* xufquellM toi

É'TflpjKlfWM .

ijie« lot

Jf*^

r Vonime de Minchinel

, fniit

te.

)38

L & Livres iniiirimez eonipuM .

^,

«S*.

h CM» hm (e« iMilkMH eue

Bbb4

110 us^

^

.^

A B L E

.iDuayoas ta Hrbrc» fi» la Bïblc, Cf loQ M. Opiliut TfaeotogiEO ie VJé,

mirer ancieni «tccourertt à Rome é

[■Jexvi fiïcte, j

ntl^ratit, UiadgraTC, « que c'ctf, \

neilleurs Auteur* Ibni S

i Se Harvte, StQ.

tÊlanchetie. S'il y aune humeur nidaiKS

I. Si dcrcripiion ,

: peut devenir Alkiefl . pùV-

Avec ()uel1ej dirpalïlionj c

f allifler, 66 «. Si on f«clie quand u

IliAe à MclTe fans y prier, jc a

avec cela en éttt 4e pttbi , ii,

^ . PauL'i]uoi le S.icri6ce de la Mci&a

Mffert en Commcmoration Se c

Ffiuatioa de ccLut de la CroiXt

DES MATIERES. E, Cet cariAcrcs convienaeiK à TeTitf- . ihrift ,

Me&. Pourquoi il n'a pas été envoya aaC- fi-tôt 3prts le péché d'Adam j les Pro- phéties qui le regardent, 179 er iSa Mifmis des diftanccs chez les Ancienta

sr

M'itmpfychefe de Pytliagore , expliquée par

M. Bacier, jSx

Mtihtide commode & qii! fbubgc exâémt'

ment la mémoire, 878

Mexique, ifcicrîpiion, 34.7

Mlle, quelle ihefute e'efl, . g|

/rtir» Athlète. Quand fa mairon a été brn-

Ice, 682.

Slinîjlre Luthérien fiirprii en mcDronge',

MiJ^narrti, leurs travaux, iyt

Meum de S. Deilys, devenus Chanoines,

Mfi'fitre de Bethléem , fa dtl>rufh'on,

780

Mondaim bapiirci, »Mt

>I«r( de Charles U. Roi d'ETpagne,, fujeï

de guerres . 9')7

JMfr'f. Si Dieu a commandé d'enterrei lu

Morts , 747

fFourtjuoi on leur metioit l'Eudia^ e daot la bouche, €^

mini Quelles font fct X«ix félon Peyflbnel, Sbb 1

fciïir dans le difeoiirs, >}{ J 1 appelle Al)<ha, Çc [umrqiHit, . txplkadon <]« ce mut,

N.

Jrutt. Ce que c'eft , fclOft HM beit,

'c Guinre,lc«nmquirs,494. J

.lens fur la crCjltion,

mtiilrp tiUndoKt!,eçiiaiaem elk s'en d Ifm-ée, 1

y^mtrt quatunaire célèbre ^amf tctt .jhagon'cicns, te que c'ctoitj *'

triibrei pairs Se tmpairj pour tfoan ù fiDityeilcs iJines Ju Calendrier J

nitUe S.(ç»2f\ei fa defaiptioa, > ' ffs habitans, |t#

die! Lunes cardinales, ce ^t t'i,

. »"

. Si on avalle àe l'eau, oa /c nofsnti

.]..■,■ .■,.1 . . m

I ttCptAoît le nombre impaîc ,

^Ccupaiimi de S. Jerômcj.^jnclkg el^ I le» Ètoienr, 7S7,

'Ophif, ce que e'ell, zW^

■uni probables. S'il ell permis de fui- e la pitii probable, trt

e Cuinee, 497- Ce qu'on en appor- en Europe, ituL

Ùfon, Qiiel eftime on SiiroJE lie l'Orat- D Dominjcalf dans la pcimiiive Eg)^ , 6dj. Si on ne piie ppiin qiui)4, B'Oraifon vocale n'ell pas accompa^M Be la montais, '''*

mi/eni mcntalra , qudt en doivi

ij par teAament, nt. Ce que c'^toii, M d'Sglife- SV parnit d'en t^ B avec de» étoffes <\m oni ftrvj au Juiw KÂ.la'iuniK <}» feaviKS, fit, leurs malndies, dur. S^J-

q/b^fw.connoiâànce nficdrotre pour l'A-

C>^ori, ibn. Collège dcï Cfces,

k AgrnfiechtT (Alex. Arn.) AtttBBrd'^ " ^ttisDs fur Irnwiiis. fl(^

Fam. Ce que fîgnïJw Ic' fuol 4

« |ow dans l'Onifw T

Ce qu'il fait pou* ftipprimi dans Kome Tes excinpbirM d«a U*" ' " ' ' le coniiG Jovink» ,

Paf'i.n touchant etux qui ft «oycM A

n/'ipus, quelle mcrure,

craie.

ï huBUÎM. Divifiok d'Hîf I

ilraflcr

éioicnt <n of*- ic«np«, t7«

I

D Irlandi

, cfpccc de cochon ans ioAtt.

Si lei perhcx d'habiiudc font lez de fragiliit ,

irigi^et. Si Oft en doit &irc •fcrtencie,

I de JeruTalem, ronutuni on Wfi marque Ut bras, An/Mi iii;^eni<ur«ide combien de

Ptn^ Grect , premictt

Science moyenne, fhaUrii , dans quel icmp) li a «<<II , 67M ^,'SMLetites, Ml.

. Sur quoi il ^f nifoucrpeilii

ti-CxpUijucr,

nbiCB de g«wi%- invtanaii ikiPI il a *;« , 671»'

W 1

J

; s MAT 1ERE S.

Philofophc, (luflod il a T^cu, il infdeijM, 6S0.681 . Roi d'Efpagac. Réponse mc- :At w Piinte, 69 ! que c'cft. laog en quoi elle coofifle. Ses renie- Î16. &/uiv. ce qu'il faiii faite pour le dcve-

i elles peuvent produire des grai- ondes avant que d'avoir pouffé II, S89, Si elle;, vienncoi toutes •oyc des graines. Î90 eft bon que les cnfans pleureai, 4SÏ ne. Son prix . 1 ta ■eur refpiraiion, 617 Maladies de la poitrine, 626. cr

,11e doit régner fur rout dans ce des mainî dei geiu de lettre», Ï73 iGreque. ^i (Julien) fan 'E.hge , 3Î+. ij-

■s femblableï 3UX mauvais Mede. "J

Matin, dcyniii quand elle «ft ia-

janni ic« ChrertcDi, ù(,6

1 doti cire fcavam, 274

Jtbti ; Pro-

TABLE p-ji»*w, PlaiJfUrt, i

[ pTofanaiion des TempWi. QuaRC cirR i - A^ncei t]ut l'accompagnenc, 9

I Pretijlaïu. Leurs foins paar inl7nu<f li * hcrcliedansl'Eglire^n^modcrnc, t m PreteflatiMii. QikI idagc on ea ftat cir

k pfimmn. Le chant des PCeaumet di h ï ancien dans l'Eglife. 7,

^Amm») coTporelle peut £(re dungét

amende pccuaiaïre , ic

tfMrgareirt. Les Grcs l'admettcni (

les Latins,

I ■■ &■ Jkiv.

I fyiha^tiFi, d^nsquel temps il a «><«*.

k -^i«. Scsfcme^eti

Bjinciàa medicina, Cequec'efii \ i^ReJoutUmens , accfïdejft g^vK J iQvKVf dans ici maladies de U n

fUgiBB, f) Mwrtïvauon, jd^a

Kdfwj de S. Denys. Si elles font en ~

^hai'im. Ses pritKipcj scncmK , ^tcj ciablies far Ua<Apw dcJrf' x les fciimcSf. . .

J MATIERE

>l

S? que C=tt.

l«Ot

Nantes glaccc au moii

3^

; Comment on la pratique cheï

Indien*, m. Si <lk c& de

igue utUitc dan« les

fie»r« .

|lcidatioa, fi compofîi

riftll, atc

39

. «y /«V.

(Us > & l«ur manière

de vivre.

Ufcrvation,

12

373- 99"

knglcterre.

391

eu^ portrait.

14I

iftymolo^ ,

7«3

7SÎ

faraiie &rttesAiig1ois> En fur le Calendiier ;

392. &n

Julien «- «07

hnne, dogme Pelagicfl

iTelonM.

77-4

Ceque<-eft, r qu'il produit.

U4

kn lire dei graines ,

«9t 462

gttaU. SiQo enfcut

a^eUer,

« P^pc ordonna, Stnftii fuperflu^ , caufe de

Stfiftri, Roi d'Egypte. S'a a

avec la Mer rouse. Signaux pour appelIeT les Flddl

Si/«c( des Pj'ttiagorîefenï , Saciitt Royale de Lonilm. Al

Hiftoire, ]ttSetmimi aiAnettent deuxU

Jamcron , Sttinitni. D'où vient (p]*il y

grand nombre parmi lu

Siltil. Si Ton diamètre peut £

Sea-vcrifias ne peuvcnr gsAM trop maenitîqiieivielM ,

Seye. Quan^ l'uiage en paA d rope,

Sptrm^ Ceii ,

Sisilii, <]Ue1te mefiire,

SitJUhnn Pocie, ami de PhaU

Sirldm, ville de la Panaonte,

StMitru. Ligne GenetlbglqiK

mille. Su* nounieier, Symhlti de P^tbagcscj . .

I MATIERES. Canoo Farchal de S. Hjpo\jtt,

I de la correâion dts p I du phares de i'Edipie •Si , ce que t'eft , (c Père) fou feniinKntfurlaa

y,

Hmneni les femmes le

Chevalic

I fonn

. >41.^

clique dans le paUage dont a- I Pi'oiefian«, 88;

I dcfTcinj de Raphaël, 794

toi d'Irlande, laic Bn< hofdreuii iftis tes Rois di

:c les Livres

fdJfference . . inreD^ble.

k, iio. 994

jDenys , 34.1

^Aere a'eil fondé que fur la

rad<

VAn-htimtm, fti Varchîtrt, animal , 3l

Ymiiité àtt Cluffcs * - i

rmdrotk.'

Vtrit. Cotpe^iéi

Ktr i]ui afflige Ici Habitans i»\

Vtriti. Si elle cfl toaiourt fKtle

uer dam U Monte , Veri. Si ceux qui font dans te corp '.«M viennenc Kiu)oiin pu dei< Kw Techniques, rtrfcm Am Stpaïas, Verfim! iKwveJIes de b Sible, KiSaire lie ChaiiiU«D &MM : "'

rmlUjft. Ses privilèges dan» 1<

'«•w Capitale <le i'Ecnpire. i ' lions. f£s édifices, Ktifit (Sic) Sa ilevaiioa, fiM;<|t

^re fondée, Krjfwj, Comment on en peut

VipietUi de Sourgogae & de

Ls MATIERES. '

|S MATIERES. pu'ioniHr rapport au ccrde^<]uî-

(ferrier, naiifJeCatalogne, 913 ■ftinie chofe qu= Loih , 107

[Godefroi) Ces conrdls pour (flil- ifeigner les Leiires hu- . 611. (j-.fkiv. grand (ecouri dans 1m fievru.

. •'•/'■ittiT

I