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Sy + we LA Lo 3 ed / ro, EE 0 | TN de / ; 20e Cu Lt à = » ge dr de - ÿ 3 SSS Zone PLAT Ar &- ; Le SA pæ € 4 É &’ 2 RNA . < H . 20" à AE % €: V7 Ÿ Nu CET à IN Se} À ’ NI D £ LA 4 SE Pa aire LA } \f ; ] € De" 7 CR RE Axe À 12 2 LOS DR PAC s} Pas: b 7/7. Le LIN TO & "1" MITRRAONS > De, NP £ RS INR LES ni r PA Ér: à AR. LEP APND 2 "à la } RESTE NS Ds d SR 7 à NE QiF SN L "% > . LE v À À y 7 AR Ch , Le . F SX Ja. ‘ + ÈS E ” ù Se CR ne Fe À ns PA CL . \ > 7: IE Ÿ De + . Ch a 2 j ) - J - Fa #7 { Cats TA à. Ne © j re 2 7 ue TN € e , -( ” F AE So} » er pe ‘Q S L Loc AR, 7 2 22 L161— O-1096 BEUIBLE DEN JEUNES NETCRALINTES VINGT-UNIÈME ANNÉE 1890-1891 A PARIS Chez M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre- Charronm 1: Novembre 1890. Vingt-unième Année. N° 241. RRUILLE DES JEUNES NATURALISTES CEE + —— — AVIS TRÈS IMPORTANT A partir du 1° novembre 1890 (21° année), les numéros ordinaires de la FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES auront 20 pages au lieu de 12. Le prix de l’abonnement annuel sera de 4 fr. (au lieu de 3 fr.) L'abonnement avec cotisation à la Bibliothèque (Catalogue compris), restera fixé à 10 fr. Nos souscripteurs sont instamment priés de nous faire parvenir au plus tôt le montant de leur cotisation. Toute demande d'inscription sur la LISTE ADDITIONNELLE ET REC- TIFICATIVE DES NATURALISTES DE FRANCE devra nous parvenir avant le 4° décembre. Les inscriptions pour la LISTE DES NATURALISTES DE SUISSE seront reçues jusqu’au 1° janvier. | LA RÉDACTION, GE PA REUILLE DES JEUNES NATURALISTES DE 1870 à 1890 La Feuille des Jeunes Naturalistes vient d'achever sa vingtième année, et en entrant dans la troisième série décennale, il peut être intéressant que nous revoyions ensemble le chemin parcouru et ce qui nous reste à faire pour remplir le programme que nous nous sommes tracé. Un cértain nombre de nos lecteurs ont suivi depuis son début la marche de notre Revue et nous ont souvent donné les marques de l'intérêt avec lequel ïls voyaient son développement; la majorité s’est adjointe à nous dans ces dernières années, c’est à elle surtout que s'adressent ces lignes. Nos anciens abonnés ont pu lire en 1873 la biographie des deux fondateurs de l& Feuille, Ernest Dollfus et Maurice Ilofer, écrite par leur ami Ch. Langrand, avec un sentiment si vrai du caractère et des idées qui ont inspiré à ces deux jeunes gens la pensée de la création de la Feuille. 1172389 Na Ernest Dollfus avait compris de très bonne heure l'intérêt qu'ottre Pobs M. _ Le: ’ qu. 7 (3) Jurasy,: RTS « 27 tue …É 12 SPLIT # ae 24 27 (2) Zries ; TT © 4 ee me re LR = cé #5 < - mt RS, en _ e LT ‘ a ;— < LIEN O2 T Vi Li FIRE > “Le { (t \ NS ‘que nn "EE, Se <Ù —— [ SE: Gros Cerveau Vieux Beausset sen 21) | Fig. 6__ Coupe prise un peu à l'Est de Salernes (Var/ | à à a Entrée da défilé 4 - Bassin de Salernes de 1 Bouissiere Coushes renversées (5) and on" Jak | LE 9e En effet, la progression des deux parties a b et c d, l’une vers l’autre, en _ causant dans en de ces parties des efforts de compression longitu- - dinaux, peut les amener à subir des plissements secondaires. Ces mêmes mouvements produisent aussi, dans ces masses énormes, des glissements horizontaux qui ont pour conséquence la suppression d’une _ partie des couches qui les composent. Enfin, on comprendra sans peine que dans les grands couchés surtout, il ne reste plus que des témoins fortement laminés de la partie b ec qui est située dans la région du double pli où se sont exercés les plus violents efforts. Souvent même les vestiges de cette partie b c ont um tement disparu. FA Une fois le pli formé, l'érosion vient encore en défigurer les éléments, ” et, par la suppression des liens qui les unissent, en rendre la restitution plus difhcile. Il arrive encore que des dislocations subséquentes de l'écorce terrestre viennent modifier à nouveau les régions une première fois si tourmentées et leur apporter de nouveaux motifs de complication. TE Les coupes représentées par les fig. 5 et 6, extraites des beaux travaux … … de M. Marcel Bertrand (1), donnent des exemples bien typiques des phé- nomènes dont il vient d’être question. Ainsi qu'on peut le remarquer, les érosions ont enlevé au Beausset comme à Salernes une grande partie des masses constitutives des plis, et, dans les deux cas, elles ont atteint, vers le milieu de la région doublement plissée, une profondeur assez grande pour séparer en deux la portion supé- rieure & b. Au Beausset, où les dénudations ont été plus puissantes qu’à Salernes, les terrains triisiques et infraliasiques du ele ont été entiè- rement isolés et forment un îlot au milieu des couches crétacées. Dans la région de Salernes, au contraire, la masse de recouvrement redevient continue un peu à l'Est de la ligne de coupe. Les lettres & » c d ont été placées, dans les fig. 5 et 6, de façon à per- mettre de se reporter at pli théorique (fig. 4). Des traits plus accentués représentent dans ces coupes les surfaces suivant lesquelles les étirements les plus considérables ont eu lieu et ont ainsi amené la suppression de terrains dont les couches renversées sont les seuls témoins actuels. On voit donc que le mécanisme de dislocation du globe se réduit à des - plissements successifs qui se sont produits par mouvements lents ou par \ saccades pendant un certain nombre de périodes importantes des temps géologiques, et qui ont donné lieu à des phénomènes de renversement dont l'existence indique la grandeur des forces mises en jeu. L'étude de la constitution du globe terrestre, assise ainsi sur des bases rationnelles, va pouvoir progresser plus sûrement au fur et à mesure de Vavancement des explorations des géologues, et l’on entrevoit dès lors dans un prochain avenir la possibilité d’une grandiose conception du mode de formation du relief total actuel de notre planète. { +4 Ph. ZURCHER. ERRATA 3 N° 241, page 7, ligne 6, au lieu de pliocènes, lisez plissées. — — — ?9, — initial, — difficile. (1) Fig. 4. Bullelin de la Société géologique de France, 3° série, t. XV, p. 688. 1887. Dr. Fig. 5. — — — t. XVII, p. 237. 1889. “ CATALOGUE DES MOLLUSQUES MARINS RECUEILLIS DANS LA BAIE DU POULIGUEN Un séjour à Escoublac-la-Baule, en septembre dernier, m'a permis de m'adonner à la recherche des mollusques sur la belle plage de sable fin, légèrement micacé, qui s'étend sans interruption depuis le Pouliguen jusqu'à Pornichet. La mer y dépose des amas de coquilles auxquels Pabon- dance des Tellines de diverses nuances donne un aspect varié de blane, de rose et de jaune. Mais ce n’est pas dans ces tas séduisants au premier abord ue l’on fait les meilleures récoltes : ils sont presque exclusivement composés e valves dépareillées et d'exemplaires roulés d'espèces communes. Au contraire, certains dépôts d’une coloration noirâtre, due à la présence de débris de végétaux et de fragments de charbon de bois, provenant des feux de joie que les baigneurs de la Baule et de Pornichet se plaisent fréquemment à allumer, renferment un grand nombre de bonnes espèces. La recherche des coquilles de petite taille, qui ne sont pas les moins intéressantes, ne joue guère se faire sur place : il vaut mieux recueillir avec soin certains épôts qui en sont à peu près uniquement composés, laisser sécher et procéder ensuite, avec l’aide de la loupe, à un triage minutieux. C’est le seul moyen de découvrir les Odostomia, Eulima, Aclis, Skeneia, etc. Ù Les espèces de grande taille se trouvent rejetées un peu partout sur le sable lorsque la mer se retire; mais il faut visiter de préférence les endroits où l’on aperçoit des paquets d’algues, car c’est là qu'on recueille le plus de spécimens vivants. Pour se procurer les espèces arénicoles qui habitent la zone abandonnée ar la mer pendant les grandes marées, il suffit de parcourir le vaste bane de sable qui s'étend en face de l'hôtel de la Plage jusqu'aux roches les plus voisines de la côte qu’on nomme les Impairs. La présence des Cardium, Donax, Tellina, Venus, Pandora, y est indiquée par de petites touffes d'algues vertes qui semblent plantées dans le sable, celle des Solen et des Mya par des trous de formes spéciales. Une tempête assez violente s'étant produite vers le milieu du mois, j'ai eu la bonne fortune de trouver quelques jours après des espèces que je n'avais as encore rencontrées lors de mes précédentes excursions din la même ocalité. C’est ce qui m’a décidé à publier la liste suivante. Elle comprend en plus des espèces Jen trouve vivantes à basse mer des coquilles rejetées provenant, soit des fonds de la baie que la mer ne laisse jamais à découvert, soit des roches qui émergent çà et là, à proximité de la côte : le Lévin, les Charpentiers, la Blanche, etc. . M. Adrien Dollfus a publié ici-même, il y a deux ans, le compte rendu des recherches que nous avons faites ensemble et en compagnie de notre excellent ami M. Chevreux; mais nos investigations ont surtout eu alors our objectif les parages immédiats du Croisie qui présentent plus d’attrait à cause de l’abondance des animaux vivants que l'on y capture dans leurs conditions normales d'habitat. A côté de ces chasses passionnantes, la récolte de coquilles rejetées sur les plages semble bien terne; mais il ny a cependant pas lieu de la négliger n1 de la regarder comme présentant un faible intérêt, car s’il est vrai que certaines espèces y sont représentées par. des spécimens médiocres ou roulés, tandis que des localités voisines les fournissent vivantes, il en est aussi qui sont spéciales aux plages de sable À ou qu'il na encore été possible de recueillir que dans les dépôts littoraux. Nous citerons comme appartenant à cette dernière catégorie le Cerithium vulgatum Brug. et un Chlamys nommé Pecten amphicyrtus par M. Locard. À chaque marée on rencontre de nombreux échantillons roulés de ces deux espèces sans que jusqu'à présent il ait été possible de découvrir leur habitat. IlLest probable que ces deux mollusques ont cessé depuis longtemps de vivre dans la région et que les spécimens rejetés à la côte proviennent d'un dépôt sous-marin déjà ancien; mais la question est encore à résoudre. .… Ba classification adoptée est celle du Manuel de M. le D' P. Fischer et le degré de fréquence ou de rareté de chaque espèce est indiqué par les abréviations suivantes : CC., très commun; C., commun; AC., assez commun; AR., assez rare; R., rare; RR., très rare. CÉPHALOPODES 49 Nassa reticulata Linné, AC. — Vivant à A4 sur la plage à marée basse. 1 Sepia officinalis Linné, R. Nassa retieulata var. nitida Jeffreys.— 2 Fuliouxi Lafont, R. — Gette espèce Avec la forme typique; mais plus confondue autrefois avec le S. ofji- commune; exemplaires presque cinalis ne figure pas dans le cata- entièrement noirs. logue de Caïlliaud. 20 Nassa incrassata Müller, AC. = — var. rosacea Reeve, R. GASTROPODES 21 — pygmæa Lamarck, C. 22 Trophonopsis muricatus Mont., RR. 3 Alexia myosotis Drap., R.— Provient 23 Ocinebra erinacea Linné, AG. — Ra- des marais salants. rement vivant. % Conovulus bitentatus Montagu, R. 2% Purpura (Polytropa) lapillus Linné, 5 Actæon tornatilis Linné, CC. — C. — Rejeté vivant et très abondant M. Prié, le naturaliste bien connu sur les roches des Impairs et de la du Pouliguen, a rencontré quelques pointe de Pornichet. Nombreuses rares spécimens vivants de ce variétés de forme et de coloration. mollusque. 25 Trivia europæa Montagu, C. 6 Cylichna cylindracea Pennant, GC. — — var. tripunctata, Ré- vi — obtusa Montagu, R. quien, GC. 8 — truncatula Bruguière, R. 26 Chenopus pes-pelecani Linné, var. = truncata Montaigu. bilobata Clément, AR. — Toujours 9 Haminea cornea Lamarck, AR. — plus ou moins roulé, Indiqué dans le catalogue de 27 Triforis adversa Montagu, RR. Cailliaud sous le nom de Bulla 28 Cerithium vulçatum Bruguière, C. — hydatis Lin., mais il est admis Toujours roulé et brisé. aujourd'hui que l'espèce linnéenne 29 Bittium reticulatum da Costa, C. est une forme diflérente qui vit 30 Cerithiopsis tubercularis Montagu, R. dans la Méditerranée. 3l — minima Brusina, R. 10 Philine aperta Linné, AR. 32 Turritella communis Risso, C. 11 Scaphander lignarius Linné, RR, — 33 Cœæcum trachea Montagu, AR. Un seul exemplaire jeune, mais en 3% — glabrum Montagu, R. parfait état. 3 Littorina littorea Linné, CC.— Vivant 12 Mangilia attenuata Montagu, R. sur les pierres de la jetée du Pou- 13 — costata Pennant, R. liguen et à la pointe de Pornichet, 14 — striolata Scacchi, RR. 36 Littorina obtusata Chemnitz = neri- 15 Raphitoma nebula Montagu, AC. | toides Caïlliaud (non Linné), CC. — — — var. lœvigata Phi- Vivant sur la jetée du Pouliguen lippi, C. (grands exemplaires) et à la pointe 16 Hædropleura septangularis Mont., RR. de Pornichet. Le L. retusa Lamarck A7 Clathurella purpurea Montagu, RR. est la même espèce. 18 Buccinum undatum Linné, AR. — 31 Littorina rudis Montagu, C. — Avec * Plusieurs exemplaires de petite les deux précédentes. | taille rejetés vivants après une 38 Littorina neritoïdes Linné, R. = cæ- tempôte. rulescens Lamarck. 39 Lacuna vincta Montagu, AC. 40 — pallidula da Costa, k. 44 Rissoa parva Maton, C. — — Var, interrupta Ad., C. 42 — — Guerini Recluz, AR. Jia — membranacea, var. la- biosa Montagu, C. 44 — costata Adams, C. 45 — striata Montagu, C. 46 semistriata Montagu, AC. 47 Hydrobia ulvæ Pennant, CC. 48 Skeneia planorbis 0. Fabri icius, AR. 49 Calyptræa sinensis Linné. 50 Natica catena da Costa, G. — Souvent rejeté vivant. 51 Natica Alderi Forbes, R. 52 Adeorbis subcarinatus Montagu, C. 53 Scalaria communis Lamarck, AC. — Souvent orné d’une bande décur- rente brune. 54 Scalaria clathratula Montagu, RK. — M. Nicollon, du Croisic, en possède un grand exemplaire provenant de la pla ige de Pornichet, Je n'ai pu en recueillir que de petits et des frag- ments, 55 Eulima polita Linné, RR. 86 — incurvaRenieri= E. distorta Cailliaud (non Deshayes), R. 57 Eulima (Leiostraca) subulata Dono- van, RR. 58 Turbonilla lactea Linné. — Chem- nitxia elegantissima Montagu, AC. 59 Turbonilla pusilla Phihppi, ER. 60 — ainterstincta Montagu, RR. 61 — indistincta Montagu RR. 62 Pyrgulina spiralis Montagu, R. 63 Noëmia dolioliformis Jeffreys, RR. 64 Odostomia acuta Jeffreys, R. 65 — plicata Montagu, R. 66 —. rissoiles Hanley, R. 67 Aclis (Graphis) unica Montagu, RRK. 68 Paille pullus Linné, AC. … _— — var. pulchella Recluz, AR. 69 Gibbula magus Linné, AC. 70 — cineraria Linné, AC. 71 — obliquata Gmelin, AC. 72 — tumida Montagu, R. 173 -- Montagui Gray, R 74 Calliostoma xixyphinus Linné, R. 15 — conuloïides Lamarck, GC. 76 Fissurella reticulata da Costa, R. 77 Acmæa virginea Müller, R. 18 Patella vulgata Linné. — Vit sur les rochers de la pointe de Pornichet ainsi que sur la jetée du Pouliguen. 19 Helcion pellucidus Linné, AR. — Lottia pellucida du Catal. Cailliaud. Helcion pell. var. cornea de Gerville. 80 Chiton marginatus Pennant. SCAPHOPODES cs 81 Dentalium vulgare da Costa, cc. + 82 — novemcostatum Lam. = a Fe É D. KE PÉLÉCYPODES . + 83 Ostrea edulis Linné, R. — Quelques | RAS exemplaires complets. at" Ostrea edulis var. hippopus Lamarek, de, AC. — Valves. aô, 84 Anomia ephippium Linné. — Diverses : var. de forme et de coloration. AG. 85 Pecten maximus Lin., AR. —Valves. | 86 Radula hians Gmelin, RR.— Valves. Re 87 Chlamys varia Linné, C. — Valves et un exemplaire mn ARR 88 CHE opercularis Linné, G — a Valves. Caillaud à indiqué” comme variété Audouini Payraudeau les æ 2. petites valves de coloration rose … que l’on rencontre rejetées sur la plage de Pornichet; mais c'est là. à une erreur qu'il i importe derectifier, car la variété Audouini est d'une forme moins arrondie, et elle diflère si surtout du CAL. opercularis par sa ie sculpture très lamelleuse, rude au toucher, ce qui n’est pas le cas chez ES les spécimens de Pornichet. 89 Chlamys amphieyrta Loc. = Pécten 2 polymorphus Cailliaüd À — — Nom- 5 breuses valves roulées. Jen ai Re, recueilli plusieurs centaines sans ps parvenir à en trouver une en rte LS 3 état. Il est probable que cette — … espèce de même que le Cerithium ai vulgatum, proviennent d'un dépôt = au sous-marin postpliocène. ne Fan 90 Hinnites sinuosus Gmelin, C. —Valves. > K 91 Mytilus edulis Linné, CC VE en grande abondance” sur les fonds vaseux des Impairs ; on en renco aussi des paquets sur le sable de. £ la baie, à basse mer. Bien qu ne soil point cultivé dans cette localité, le M. edulis y atteint 7 centimètre de diamètre antéro-postérieur, il est ordinairement de forme bien _ typique et d’une belle teinte brune verdâtre ornée de rayons bleu foncé. Nous avons aussi rencontré des spécimens de la var. ex forma rotin ° Lamarck et de la variété*eæ colore flavida Locard. 92 Modiola barbata Linné, AR. — Valves.… 93 — radiata Forbes et Hanley, AC. 94 Arca (Striarca) lactea Linné, 4 Valves. | roi mere 95 Pectunculus Eh Linné, AR. nr CE Valves. «VA Le ” RER 97 Montacuta bidentata Montagu, R. 98 Cardium aculeaium Linné, R. — er Valves. 99 Cardium echinatum Linné, AR. Vivant à une certaine profondeur ne dans la baie. 100 Cardium paucicostatum Sowerby, AC. — Beaux échantillons. 401 Cardium edule Linné, CG. — Vivant dans le sable à basse mer. À côté de la coloration typique, qui est entièrement blanche, on rencontre des spécimens qui portent une large tache brune du côté pos- térieur etqui peuvent être désignés sous le nom de var. maculata; _ d’autres, beaucoup plus rares, . sont entièrement colorés de brun fauve (var. fulva). M. Prié a _ recueilli un ire d'une . monstruosité inéquivalve très inté- ressanté et qu'il a bien voulu m'offrir. … Cardiumedule, var. Lamarcki Reeve, CG.— Marais salants du Pouliguen | 102 Cardium nodosum Turton, R. 103 Meretrix (Callista) chione Linné, - AC. — Est souvent dragué vivant | dans la baie par les écheurs. 104 Dosinia exoleta Linné, AC. — Valves. 105 — lincta Pulteney, AR. — Valves. 4106 Venus verrucosa Linné, AC. 407 (Chamelæa) str iatula Donovan. © Recueilli vivant dans le sable à basse mer. Cette forme me semble assez différente du V. gallina Linné de la Méditerranée, pour mériter d'être admise comme espèce distincte. Ses lamelles sont bien plus nombreuses et ne sont ue aplaties comme celles du allina. 108 Vins (Aniatis) fasciata da Costa, AR. — Valves. 109 Lucinopsis undata Pennant, AR. — Plusieurs beaux spécimens rejetés sur la plage, entre la Baule et = Pornichet. Quelques- uns vivants. M0 Tapes decussatus Linné, C. — Vivant dans le chenal de Pouliguen. Au Tapes pullaster Wood, CC. — Très variable sous le rapport de la coloration. Tapes pullaster, var. perforans Mon- tagu, C. 112 Tapes virgineus Linné, RER. _ Valves. 113 Petricola lithophaga Retzius, RR. — Valves. 114 Donax vittatus da Costa, CC. — Souvent vivant. D ONPRE 415 Donax anatinus Lamarck, C. — Souvent vivant. 416 Donax politus Poli, AC. — Valves. 417 Psammobia feroensis Chemnitz, AR. 118 — (Psammocola) vespertina Chemnitz, AR. 119 Pharus lequmen Linné, C. — Rejcté en grand nombre après la tempête. 120 Cultellus pellucidus Pennant, KR. 121 Solen marginatus Pulteney (vagina Linné, ex parte), CC. — Vivant enfoncé dans le sable à basse mer. On le capture aisément en jetant une pincée de sel sur les trous en forme de 8, qui trahissent sa pré- sence : le Solen ne tarde pas à remonter à la surface du sol et il suffit alors de saisir l'extrémité de la coquille pour l’extraire. Il arrive fréquemment que l'animal par un Do d’autotomie détache "extrémité de ses siphons. 122 Solen siliqua Linné, C. — Vit avec le précédent; J'en ai recueilli des exemplaires mesurant 20 centim. de longueur. 193 Solen ensis Linné, CG. — Avec les précédents. Les plus grandséchan- tillons mesurent 17 centimètres. 124 Mactra stultorum Linné, C.— Rejeté vivant sur la plage. Mactra stultorum, var. cinerea Mon- tagu, AR. 495 Mactra solida Linné, CC. — Rejeté vivant sur la plage. Certains indi- vidus mesurant 48 millimètres de diamètre antéro-postérieur. 196 Mactra subtruncata Montagu, AR. 197 Corbula gibba Olivi, R. — Vivant. 128 Lutraria oblonga Chemnitz, AR. — Valves. 429 Mya arenaria Linné. — Un exem- plaire pris vivant dans le sable à basse mer. M. Prié m'a dit qu'on le trouve aussi dans le chenal du Pouliguen. | 130 Sazxicava rugosa Linné, R.— Vivant. 131 Pholas parva Pennant, R. — Valves. 432 — dactylus Linné, R. — Valves. 433 Barnea candida Linné, AG. — Valves. 434 Lucina borealis Linné, RR. valve de la forme typique. 435 Loripes lacteus Linné, AC. 436 — commutatus Philippi, R. var. citrina, nov. var. D'une belle couleur jaune citron. Un seul exemplaire, mais très frais. 137 Diplodonta rotundata Montagu, AR. — Vivant. — Une = FOR 138 Tellina (Here) donacina Linné, RR. Valves. 439 Tellina (Fabulina) fabula Gronovius, CCG. — Variétés de coloration jaune, rosée et blanche. 440 Tellina (Fabulina) depressa Donovan, R. — Valves. 4141 Macoma tenuis da Costa, CC. — L'une des coquilles les plus abon- dantes de la plage, présentant des variétés de coloration blanche, jaune, orangée, rose, rouge carmin, ainsi que la var. pudi- bunda Monterosato qui est blanche avec une large tache rose qui part des sommets et s'étale sur la moitié de la coquille. 442 Macoma balthica Linné, GC. — Vivant dans le sable à basse mer. Présente des variétés de colo- ration blanche, jaune, orangé, AT RS Ne Le RATE LHC + jaune citron, rose, et rouge carmin. C 143 Gastrana fragilis Linné, RR — - Valves. 144 Arcopagia crassa Gmelin, AG — Valves. 145 Scrobicularia piperata Gmelin, AC. Valves. 146 Syndesmya alba S. Wood, AR. — Quelques exemplaires vivants. 147 Pandora inæquivalvis Linné, AC. — Vivant dans le sable à basse mer, surtout dans les parages des Impairs. 148 Thracia papyracea Poli, AG. — Sur la plage, entre la Baule et Por- nichet. : 149 Lyonsia nor vegica Spengler. — Deux beaux spécimens de celte rare espèce recueillis entre la Baule et Pornichet. RENSEIGNEMENTS SUR LA FLORE DE TÉBESSA (PROVINCE DE CONSTANTINE, ALGÉRIE) (Fin) (ŒNOTHERACÉES Epilobium hirsutuwm. GRENADÉES Punica granatum. LYTHRACÉES Lythrum Salzmanni. — _ fleruosum. r . 2 T'AMARISCINÉES Tamarixr gallica. CUCURBITAGÉES Momordica elaterium. PORTULAGÉES Portulaca oleracex. PARONYCHIÉES Polycarpon tetraphyllum. Paronychia argentea. —— nivea. — aurasiacc. Herniaria cinerea. CRASSULACÉES À pp Sedum cæruleum. — altissimum. — dasyphyllum. Umbilicus horizsontalis. CACGTÉES Cactus opuntia. OMBELLIFÈRES Daucus aureus. | — MATIMUS. | Turgenia latifolia. Caucalis leptophylla. Torilis neglecta. — nodosa. Bifora testiculata. HAE Coriandrum sativum. FA Thapsia garganica. s — villosa. | Ferula communis. Je QE Œnanthe silicifolia. Le Buplevrum exaltatum. RS — spinosum. : — tenuissimum. 2 El Ammi visnaga. Petroselinum sativum. Scandix pecten-Veneris. — australis. Deverræ scoparia. Smyrnium olus-atrum. Conium maculatum. Helosciadium nodiflorum. ARALIACÉES Hedera helix. CAPRIFOLIACÉES Lonicera implexa. Sambucus nigra. — ‘ ebulus. RUBIACÉES Galium aparine. D — verum. — saccharatum. — petræum. — _ pyrenaicum. Asperula cynanchica. .— arvensis. Sherardia arvensis. Callipeltis cucullaria. VALÉRIANÉES Valeriana tuberosa. Valerianella discoïdes. Centranthus ruber. SR calcitrapa. Fedia cornucopiæ. _ DIPSACÉES Dipsacus sylvestris. Scabiosa monspeliensis. — maritima. COMPOSÉES Erigeron canadense. Bellis sylvestris.. Phagnalon rupestre. Micropus bombycinus. Cupularia viscosa. Senecio leucanthemifolius — giganteus. Artemisia herba-alba. Anthemis montana. Anacyclus pyrethrum. Santolina squarosa. 290 Pallenis spinosa. Helichrysum Fontanesii. Calendula arvensis. — parvifiora. — suffruticosa. Inula montana. Echinops sphærocephalus. Xeranthemum inapertum. Galactites tomentosa. Silybum marianum. — eburneum. Onopordon ambiquum. Cynara carduncellus. Carduncellus pinnatus. Centaurea incana. — acaulis. — albescens. — nicæensis. _ parviflora. Kentrophyllum lanatum. Microlonchus Duriæi. Rhaponticum acaule. | Cardopathium corymbosum. Leuzea conifera. Lappa major. Atractylis cancellata. — cæspilosa. —- gummifera. Rhagadiolus stellatus. Catananche lutea. — cœruled. — ‘ cæspitosa. Hedypnoïs cretica. Cichorium intybus. Hypochæris pinnatifida. Seriola ætnensis. Scorzonera undulata. Tragopogon porrifoliuwm. Podospermum laciniatum. Urospermum Dalechampii. Helminthia echioïdes. Lactuca spinosa. Taraxacum dens-leonis. Asterothrix hispanica. Sonchus tenerrimus. — _oleraceus. Scolymus hispanicus. — _ grandiflorus. Xanthium antiquorum. CAMPANULACÉES Campanula rapunculus. Specularia falcata. SRE Er PIS li 0 PP eee, ee AA RE USTT * L k un PCR NC NS LES VIT fe a 5 « - - # + à dry QE : PRIMULACGÉES Othonna cheirifolia. Samolus Valerandi. Androsace marima. Anagallis Monelli. OLÉACÉES Fraxinus australis. Olea europæa. Phillyrea media. * _ JASMINÉES Jasminum fruticans. CTENTIANÉES Chlora perfoliata. — grandiflora (var.). CONVOLVULACÉES Convolvulus tricolor. — arvensis. — althæoïdes. — lineatus. — cantabrica. Cuscuta planiflora. BORRAGINÉES Borrago officinalis. Anchusa italica. Cynoglossum cheirifolium. = pictum. Nonnea nigricans. Solenanthus lanatus. Alkanna tinctoria. Heliotropum europæwm. Lithospermum arvense. — apulum. Echium plantagineum. — italicum. Asperugo procumbens. SOLANÉES Solanum nigrum. — miniatum (var.). Datura stramonium. Hyoscyamus niger. — albus. SCROPHULARIÉES © Scrophularia canine. — aquatica. Verbascum sinuatum. "sie Linaria ARE — fleruosa. — reflexa. — elatinoïdes. — pinnifolia. Veronica beccabunga. & MS — anagallis nr — hederæfolia. ne Fe — agreslis. a — filiformis. FR latifolia. | Phelipæa lutea. ME Sur l'Atriplez ratimus LABIÉES à 138 Mentha rotundifolia. = : — pulegium. Thymus hirtus. — acinos. RU Rosmarinus officinalis. Salvia verbenacea. Lamium amplericaule. Stachys Duriæi. Ballota hirsuta. — nigra. Morrubium vulgare. Ajuga chamæpytis. — iva. +2 Phlomis herba-venti. Teucrium campanul — polium. — pseudochai VERBÉNAGÉES | : Verbena officinalis. PE PTS Tan [np = PLANTAGINÉES 147 È Plantago lanceolata. — major. — lagopus. — psyllium. — albicans. — serraria. PR Amaranthus viridis. — prostratus. Te ne ee DT ». A + > ED ; SALSOLACÉES Chenopodium murale. — vulvaria. _Atriplez halimus. Salsola vermiculata. — longifolia. Arthroenemum fruticosum. POoLYGONÉES Rumex bucephalophorus. Polygonum aviculare. DAPHNOÏDÉES Passerina hirsuta. — virescens. ÉLÉAGNÉES Eleagnus angustifolius. SANTALACÉES Thesium humifusum. EUPHORBIACÉES Euphorbia chamæsyce. — falcata. — helioscopia. Mercurialis annua. MOREÉES Morus alba. — nigra. Ficus carica. CELTIDÉES Celtis australis. 2 ULMACÉES Ulmrus campestris. URTICÉES Urtica pilulifera. — dioïca. Parietaria officinalis. — diffusa. CANNABINÉES Canabis sativa. JUGLANDÉES Juglans regia. BALANOPHORÉES Cynomorium coccineum. SET des Arabes sous le nom de fertous, est employée par eux contre la diarrhée. L'analyse a donné les résultats suivants : Matière grasse, tannin, gomme, amidon, sucre réducteur, matière colorante rouge, sels minéraux, cellulose. La présence. du tannin en assez re quantité, semble justifier ‘emploi qu’en font les indigènes. CUPULIFÈRES Quercus ilex. SALICINÉES Populus alba. Salix babylonica. — pedicellata. CONIFÈRES Pinus halepensis. Ephedra græca où nebrodensis. Cupressus sempervirens. Juniperus phænicea. — orycedrus. COLCHICACEES Colchicum Bertolonii. LILIACEÉES Allium roseum. — pallens. Tulipa celsiana. Ornithogalum umbellatun. — pyrenaicum. Gagea chrysantha. Bellevalia romana. Muscari comosuwm. — Tracemosum. Urginea undulata. Seilla peruviana. Phalangium algeriense. Asphodelus acaulis. — fistulosus. — luteus. SMILACÉES Sinilax aspera. Asparagus horridus. Cette singulière plante, connue Ruscus aculeatus. Le rai PRET S SEEN TS TES IRIDÉES Iris sisyrinchium. — scorpioïdes. Gladiolus byzantinus AMARYLLIDÉES Narcissus tazetta. — aureus. ORCHIDÉES Satyrium hircinum. Cephalanthera pallens. Orchis latifolia. Ophrys apifera. Epipactis ensifolia. Stipa tenacissima. — barbata. — _ parviflora. Cynodon dactylon. Echinaria capitata. Avena fatua. — pratensis. Agrostis verticillata. Phalaris truncata. — paradora. : Poa rigida. — bulbosa. — atrovirens. Dactylis glomerata. Cynosurus echinatus. Festuca interrupta. Arundo mauritanica. AROÏDÉES ; *s ÉAET Lamarckia aurea. ME : Arum italicum. Bromus rubens. à JUNCÉES Hordeum murinum. 4 ù Ægilops ovata. cu Juncus capitatus. — squarrosa. ; — .effusus. Trisetum paniceum. CYPÉRACÉES — neglectum. Lolium perenne. ; Cyperus badius. : Ampelodesmus tenax. GRAMINÉES FOUGÈRES Lygæum spartum. Cheilanthus odora. ” Setaria viridis. Ceterach officinarum. SEE RS © Lagurus ovatus. Adianthus capillus-Veneris. à V - Ta. À. ii re: NOUVELLES DES MUSEES | AE British Museum. — Le département de la paléontologie au Muséum d'histoire. matu= relle de Londres a acquis réceminent la magnifique collection de reptiles fossiles de l'Oxford Clay, formée par M. A.-N. Leeds, de Peterborough. Cette collection contient environ trente squelettes complets et de nombreux spécimens typiques de grande valeur. | Une intéressante vitrine vient d'être disposée dans le grand ball (1) du Muséum : elle représente une portion du désert égyptien avec ses habitants (oiseaux, mammifères, rep tiles, etc.), montrant d'une manière frappante la couleur protectrice de ces animaux; à quelques pas, il est extrémement difficile de les reconnaitre dans le milieu qui les - … entoure, MAPS 5 Dans la vitrine consacrée aux phénomènes de mimétisme protecteur, on a monté également un choix de dix exemplaires du genre de lépidoptères Kalima sur une branche de l’arbre que ces papillons fréquentent, et il faut la plus grande attention pour distinguer les feuilles des insectes qui y sont posés, tant la couleur et la disposition des dessins sont identiques. Par contraste, deux des papillons sont étalés pour faire voir le rouge brillant dont resplendit la face supérieure des ailes. C. D. SH. | A () Nous rappelons que le grand hall qui occupe le milieu du Museum de Londres est destiné aux collections d'enseignement, devant servir d'introduction à l'étude approfondie des sciences naturelles. Nous avons eu l’occasion dans nos Notes ct impressions sur le Museum de Londres (in, Bull, Soc. ét. scient., Paris, 1889) de donner quelques détails sur le plan et la disposition de Cette partie si intéressante et si originale du Musée, où l'on peut en quelques heures, par la vue seule des objets exposés, se faire une idée exacte, soit de la morphologie comparée des grands groupes. d'animaux ou de plantés, soit de nombreux phénomènes biologiques. (A. DOLLFUS} Hé : RE 18 DA n___” Musée provincial de la Plata. — Le directeur du Musée de la nouvelle ville de la Plata (Rép. Argentine), M. F.-P. Moreno, nous a envoyé deux notices où se trouvent à - résumés les travaux qui ont fait en si peu de temps de cet établissement l’un des grands ; musées du monde. On sait que la ville même de la Plata a été créée en 1882 pour servir de capitale à la province de Buenos-Ayres (la ville de Buenos-Ayres ayant été convertie en 1880 en capitale de la Nation); elle comptait, il y a quelques mois, 60,000 habitants, et dépassera sans doute les 100,000 avant peu. Dans un vaste parc de 500 hectares, se construisent successivement divers grands établissements scientifiques, tels que l’Obser- Ve vatoire, la Faculté d’agronomie et de zootechnie, l'Ecole des Art-et-Métiers et le Musée provincial ; la création de ce dernier n’a été décidée qu'en 1884, et il doit être complété par un jardin botanique et zoologique : des à présent la zoologie vivante et fossile dispose de quinze salles communiquant les unes avec les autres et couvrant une surface de plu- sieurs milliers de mètres carrés. 0 Après son rapide accroissement, ce qui nous intéresse surtout dans ce Musée, c’est son plau d'organisation. M. Moreno a cherché à réaliser autant que possible la galerie idéale décrite par l'auteur des Enchainements de la vie animale, M. Albert Gandry, et à . suivre les données pour l'enseignement des sciences naturelles si admirablement mises en pratique par M. Flower au Muséc royal des chirurgiens et au Musée d'histoire natu- relle de Londres. Dans les dix premières salles, après une étude sommaire du sol argentin, on peut suivre pas à pas le développement de la vie dans ces régions, et se rendre compte de l'étrange expansion que la faune des vertébrés y a prise pendant l'époque tertiaire : les oiseaux gigantesques sont représentés par des types superbes, tel que le Mesembriornis Milne-Edwardsii, le plus grand oiseau sans doute qui ait jamais - existé; mais ce sont les mammifères et principalement les Edentés et les Marsupiaux qui excitent surtout l’étonnement par leur nombre et leurs dimensions. Deux salles, dont lune ne mesure pas moins de 500 mètres cubes, ont été entièrement consacrées à ces animaux bizarres et énormes : Glyptodon, Megatherium, etc., si particuliers à l’ancienne faune de l'Amérique australe, et c’est par centaines que l’on compte les espèces de mam- mifères fossiles dont les squelettes ont été montés au musée de la Plata, — la compa- raison des types tertiaires et quaternaires de Pachydermes, de Cétacés, de Rongeurs, etc., avec ceux de la faune actuelle est des plus suggcstives; notons entre autres l'étude spé- ciale du cheval pampéen actuellement disparu, dans ce pays où le cheval vit encore aujourd'hui à l’état libre, — La zoologie moderne de ces régions remplit trois salles, et l'anatomie comparée, deux galeries: ces dernières collections ont été conçues d’après les idées de M. Flower; on s'est attaché surtout à exposer, à côté des squelettes entiers montés à grands frais, des pièces ostéologiques séparées, ce qui facilite singulièrement l'étude et la comparaison des types. — La partie du Musée dont M. Moreno s'est occupé avec le plus de soin et qu’il. a enrichie par ses recherches et ses belles explorations, est consacrée à l'histoire de l'homme; c'est par milliers que l’on compte les sujets ainsi accumulés et qui font de la collection anthropologique de la Plata une série unique au rs monde pour l'étude du développement de la race humaine dans l'Amérique australe. — Les nombreux matériaux ainsi réunis et classés vont étre catalogués systématiquement; il est inutile d'insister sur l'importance qu'aura ce travail si, comme tout le fait esperer, il est mené à bonne fin. Un mot encore sur l'outillage du Musée : les dépôts, laboratoires et ateliers occupent une surface de plus de 3,500 mètres; ils comprennent des laboratoires d'anatomie comparée, de zvologie, de paléontologie, de taxidermie et de modelage, des ateliers de menuiserie, de forge, d'imprimerie, lithographie, phototypie et autres systèmes de reproduction. Le Musée publie, en effet, une Revue et des Annales dont les lecteurs de notre bibliothèque pourront apprécier la valeur. En somme, M. Moreno qui projette encore d'autres perfectionnements, a réalisé. dès à présent, un type d'établissement scientifique modéle, et l'on est émerveillé en songeant au résultat qu'il a obtenu en moins de six ans. AD COMMUNICATIONS, NOTES SPÉCIALES, QUESTIONS, Erc. Table décennale de la deuxième série. — Nous préparons la table décennale de . tous les articles et communications parus dans la deuxième série de la Feuille. — Les abonnés qui désireraient recevoir cette table, sont priés de s'inscrire dès à présent; le prix en sera fixe à 0 fr. 50, franco. Ë Listes des Naturalistes de France et de Suisse. — Nous recevons les inscriptions pour la Liste additionnelle et rectificative des Naturalistes de France jusqu'au 20 décembre; et pour la Liste des Naturalistes de Suisse, jusqu’au 20 janvier, Lettre à un Entomologiste au sujet de l'observation des insectes. — Mon cher ami, lorsque vous chassez, soit au parapluie, soit au filet, il ne faut pas manquer chaque - fois qu’il vous arrivera de rencontrer un insecte rare, ou intéressant par les dégâts qu'il cause, de rechercher sur quel arbre ou quelle plante il vit; ce n’est pas toujours facile, ayant battu ou fauché sur un nombre plus ou moins grand d'espèces d'arbres où de SE plantes; en ce cas, il faut ‘ecommencer les recherches en chassant uniquement surl'éspèce L la plus commune, puis continuer sur une autre, jusqu’à ce que vous obteniez une nouvelle capture. La connaissance d’un peu de botanique vous aidera dans vos recherches. Une fois la plante ou l'arbre connu, il y a des probabilités pour que vous vous procuriez cette espèce rare en nombre plus ou moins grand, et le temps perdu dans vos recherches sera bien compensé. Je vous recommande de noter avec soin, la plante, le lieu et la date de votre capture; muni de ces renseignements, il vous sera facile d'élever et faire reproduire ces insectes, et d'en étudier les mœurs, chez vous de préférence, si cela est possible, pour obtenir les parasites, qui sont appelés lorsqu'on les connaîtra mieux, à devenir un auxiliaire. = puissant pour la destruction des insectes nuisibles, ou à défaut dans votre jardin, puisque 4 vous vivez à la campagne. Moins heureux que vous sous ce rapport, à defaut de jardin, + je suis obligé de me servir du Bois de Boulogne, pour faire mes élevages en plein air, : lorsque l’insecte n'est pas nuisible aux plantations; mais revenons aux éducations des espèces rares dont je vous ai montré les premiers états au mois de mai et qui ont donné : des résultats inespérés, avec le mauvais temps de cette année 1890. , : * RHampaus æÆNEus Bohm. — Cette espèce très rare aux environs de Paris avait été trouvée par moi sur l’aubépine, Cratægus oryacantha L., dans les parages du bois de « Saint-Cucufa, en octobre. Désirant en décrire la larve et les mœurs inconnues jusqu'ici, = je fis des recherches au mois d'avril suivant, pour me procurer quelques ‘couples de cet" insecte et vins les déposer au Bois de Boulogne; j'avais remarqué que les arbustes étaient placés sur un talus très sec, bien découvert et exposé au midi, je tins compte de ces diverses observations pour le choix des aubépines devant servir à mes reproductions; le 3 résultat a dépassé mes espérances; en deux années, cette espèce rare s'est mulüipliée et c'est par centaines que l'on pourrait se procurer le Ramphus æneus Bohm. J'ai créé une . nouvelle station aux environs immédiats de Paris cette année, qui promet de bons … résultats. Quant à l'étude des mœurs, j'ai pu suivre à mon aise, assis ou Couche à l'ombre du buisson et lisant mon journal, les métamorphoses complètes de cette espèce, jai vo constaté une variété noire parmi les éclosions; j'ai surpris l'accouplement anormal du | type æneus avec cette variété noire dans les deux sexes (1). : e Néons ALBICINCTUS Gyl. — Depuis 15 ou 20 ans, j'ai trouvé cette rarissime espèce par un ou quelques exemplaires chaque année à Chaville, à Meudon, au Bois de Boulogne, ; à Cayeux-sur-Mer (Somme), en juillet ou au commencement d'août; ce n’est qu'en 1885," que j'ai pu m'assurer avec certitude de la plante qui nourrit cet insecte, c'est Ie" Polygonum persicaria L., plante très commune partout. Désirant élever cette espèce, je fis plusieurs excursions à Chaville au mois d'avril de l'année suivante et je fus assez heureux =" pour trouver plusieurs accouplements, que je recueillis avec soin. Dès lors la culture du Pà $ Rhinoncus albicinctus Gyl. devenait facile; j'établis une premiére station à Meudon et une A: seconde au Bois de Boulogne pour suivre les métamorphoses. Depuis j'ai propagé cette" espèce dans divers étangs à Meudon et cette année j'ai constaté que la multiplication était "" devenue telle qu'il m'a été possible de récolter cinquante Ahinoncus albicinctus enune heure TracHys TROGLODYTES (ryl. — Cette espèce vit sur Scabiosa suaneolens Desf.,, je Pain trouvée à Fontainebleau le 15 mai 1880; pour l’élever dans un endroit plus rapproché de Neuilly-sur-Seine, j'ai recherché sans succés la plante au Bois de Boulogne, à Meudon; es à Marly. Les Flores des environs de Paris signalent la Seabiosa suaveolens comme très 4 rare. Aprés avoir observé le terrain, l'exposition, etc., j'ai recueilli des graines dela plante à Fontainebleau, et au printemps suivant j'ai semé cette plante au Mont-Valérien,- AGE puis dans deux endroits, au Bois de Boulogne. Le semis du Mont-Valérien a seul résisté L'année suivante, au mois de mai, j'ai recherché à Fontainebleau des Trachys troglodytes « nm Le que j'ai placés sur mon semis du Mont-Valérien; ïls s’y sont propagés; depuis, je fais - # chaque année une récolte pour mes besoins d'échanges. % Coëriones Lam Herbst. — Cette espèce vit sur Lamium maculatum L.; je l'ai trouvée à Chaville, mais toujours par très peu d'exemplaires. Comme le Lamium maculatum est ; tres rare dans les bois des environs de Paris, j'ai essayé d'acclimater le. Cœliodes lamü, sur le Lamium album L., plante de la même famille et des plus communes au Bois dé. Boulogne. En sacrifiant quelques heures, j'ai pu me procurer deux couples de Cæliodes « lamii au mois d'avril, époque des accouplements, que j'ai déposés sur les Lamium album du Bois de Boulogne; dès aujourd’hui cette espèce n'est plus rare, au mois de juillet, … époque des éclosions. OrcHESTES RUrFITARSIS Germ. — Cette espèce vit sur le saule Marsault; on la trouve aussi sur le peuplier tremble et le peuplier grisard (Populus canescens); elle est rare partout, - (1) Je compte faire, sur cette espèce et les suivantes, un travail détaillé qui paraîtra plus tard. - Chaville, Meudon, Bois de Boulogne, Marly, Saint-Cucufa, Cayeux-sur-Mer (Somme). … J'ai profité d’un séjour d’une semaine passé à Cayeux-sur-Mer, au mois de mai, pour tenter … son éducation à l'air libre, sur le Populus canescens, dans un jardin de Cayeux, après avoir élagué un jeune taillis de Populus canescens de l'année précédente, de manière à pouvoir le recouvrir avec une énorme cloche en forte gaze de 2? mètres de baut sur 80: centimètres de diamètre. Je me suis rendu au bois Houdan, situé dans la baie de la - Somme, où je prends chaque année en août quelques exemplaires de cet insecte. et après … ‘heures de chasse, j'avais la satisfaction de rapporter 5 exemplaires, dont un accouple- - ment; le tout fut déposé sur mon taillis préparé et recouvert de la cloche, il m'a été très facile de suivre toutes les métamorphoses de cette larve mineuse et de récolter une … vingtaine d'Orchestes rufitarsis, du 15 juillet au 15 septembre; j'en eusse obtenu bien davantage, sans un orage avec grêle, qui a déchiré la mousseline de ma cloche et détruit ‘un bon nombre de femelles fécondées. Depuis 10 ans, j'ai pu acclimater ct faire reproduire au bois Houdan (baie de la Somme) par les mêmes moyens que pour l’espèce précédente (sans cloche) les Orchestes suivants : _Orchestes iola F.— Il peut vivre, sur le bouleau, le saule Marsault et le peuplier canescens. Orchesles erylhropus Germ. — Il vit sur le chêne. Orchestes rusci Herbst. — Il vit sur le bouleau. Orchestes avellanæ Donov. — Il vit sur le chêne et le saule Marsault. Orchestes stigma Germ. — Il vit sur le saule Marsault, le bouleau et l’aulne. Orchestes decoratus Germ. — Son éducation n’a pas très bien réussi ; il est resté rare au bois Houdan; il vit sur le saule Marsault et le peuplicr canescens. _Orchestes fagi L. — Il vit sur le hêtre. Orchestes salicis L. — Il est commun sur le saule Marsault. Les métamorphoses de toutes ces espèces diffèrent peu de celles de l’Orchesles rufitarsis. Orchestes pratensis Germ. — J'ai trouvé à Solesmes (NorlJ}), vers le 15 mai, plusieurs accouplements de cette esptce sur une variété de la Centaurea jacea L.; mon court séjour à Solesmes, ne m'a pas permis d'en suivre les métamorphoses; j'ai tout lieu de croire, qu'il vit sur cette plante ct que c’est par erreur qu’on a signalé cette espèce comme vivant surles saules, dans les endroits marécageux. Il vous sera facile de vérifier mon observation. Swicronyx pozirus Bohm. — Cette espèce mérite d'appeler votre attention, à cause de sa rareté aux environs de Paris et de la patience nécessaire pour mener à bien son éducation. Je l’ai trouvée à Saint-Cucufa, vers Le 15 juillet, elle vit sur une cuscute naine, Cuscuta epilinum Wciche, parasite du serpolet, Thymus serpyllum L,, poussant sur un talus … découvert exposé au midi, cette plante qu’il ne faut pas confondre avec Cuscuta europæa L., = epithymum Murr., commune partout, est assez rare, je ne l’ai jamais rencontrée au Bois e Boulogne. , Pour obtenir l'éducation de ce Smicronyx, j'ai dû commencer par créer une station de la plante au Bois de Boulogne. L'année suivante, je me suis procuré après bien des recherches trois exemplaires ç' et Q de Smicronyx politus destinés à fonder une nouvelle colonie, et un an après, j'ai commencé la récolte en prélevant 7 exemplaires, abandonnant le reste de la ponte pour la multiplication de cette bonne espèce. Voici quelques détails, sur la reproduction des Longicornes, que l’on peut diviser en diurnes et en crépusculaires, selon que le rapprochement des sexes a lieu pendant le jour - ou après le coucher du soleil. Je choisis comme exemple un insecte diurne, le Clylus tropicus Panz. (1), que j'ai en quelque sorte domestiqué. J'en ai obtenu la ponte et la reproduction, dans mes caisses à éclosions depuis 1883, c'est-à-dire 7 générations successives, sans mélange avec des types sauvages (ce quil me serait du reste difficile de me procurer, l'espèce étant devenue introuvable aux environs de Paris depuis 8 ans). J'ai constaté encore cette année des pontes dans mes caisses, j'espère voir éclore, l’année prochaine la huitième génération. Jusqu'ici les insectes se sont maintenus semblables aux types sauvages sans aberrations; le seul inconvénient de la captivité consiste dans le nombre restreint d'insectes éclos chaque année J’estime qu’une ponte donne 40 œufs et je n'obtiens guère que de 4 à 9 individus par ponte. Je ne suppose pas que l’on doive s’en prendre à la dégénérescence de l'espèce; la première année de culture ne m'a pas donné … un plus grand nombre d'insectes; il faut s’en prendre plutôt aux changements de conditions, soit de climat, soit d'humidité ou de sécheresse des bois, dans mes caisses, et qu'il m'est impossible, malgré tous mes soins, de rendre semblables à ceux de la nature. Le Clylus tropicus Panz. vit dans le chêne, il s'attaque à un arbre malade, mais jamais à un chène mort et desséché. Pour obtenir une nouvelle ponte, j'ai soin de me procurer des büches de chêne provenant des coupes faites en avril ou mai, c'est-à-dire contenant encore de la sève. Les éclosions ont lieu du 10 juin au 10 juillet; à mesure, je recueille les couples que je place dans une caisse préparée avec mes nouvelles büûcbes. Pour obtenir l'accouplèement, il est indispensable d'exposer le tout au soleil de onze heures à deux heures. La ponte se fait souvent en deux fois dans les fentes de l'écorce, il suffit (1) Voir Æeuille des Jeunes Naturalistes n° 161, pour la description de la larve, — 96 de huit à dix jours pour voir éclore les larves, qui s’enfoncent dans le bois presque, aussitôt; dès lors, l'opération est terminée; pour éviter la tro grande sécher it bois, je range la caisse dans une chambre au nord, à l'abri de la lumière et dont là température reste au-dessous de 15 degrés centigrades. Au mois de mai suivant, la caisse est apportée dans mon bureau, bien exposé au midi, pour faciliter la sortie des insectes en juin. Comme vous pouvez voir, il suflit de quelques soins et d'un peu d’observation pour réussir. Un longicorne quelconque, si vous voulez l’élever, vous donnera les mêmes résultats. : Je m'aperçois que ma lettre est déjà bien longue, :e vous ferai part de mes autres éclosions en chambre et des nombreux parasites obtenus, dans ma prochaine épitre. Neuilly. Decaux. | Bathyscia meridionalis. — Il m'a été donné ce mois d'août de trouver le foyer de l’Adelops meridionalis Duv. sur les coteaux calcaires qui séparent le bassin du Gers de celui de la Baïse. Une belle série que j'ai pa étudier avec soin m'a montré des caractères” tellement tranchés que je me suis cru en droit de biffer les descriptions antérieures, qui pourraient s'appliquer à la plupart des Bathyscia de mème taille; mais le respect des droits acquis m'a décidé à conserver le nom de Duval én complètant sa description très incomplète parce qu'il n'a pas connu le mâle remarquable entre tous ceux dé ce genre comme en font foi les caractères que je mets en relief. Dès lors ce nom doit sortir des limbes de la synonymie pour reprendre sa place près de lapidicola Saulaÿ ainsi qu'il suit :° Bathyscia meridionalis Duv. Delh. — subaiperala Sauley. Diagnose. Long. ? millim. — 2,7. Larg. 1,7 — 1,8. AE modice convexus, testaceo- castaneus,- sericeus, tomento brevi tenuique in elytris paulo densiore, tactus ; elytris sat brevibus, rotundatius attenuatis versus apicem formæ galloprovincialis Fairm. pro- ximus, Stria suturali in dorso vix indicta fere nulla. Caput convexum, angulatim dilatatom pone antennas oculorum loco; sutura frontalis in medio sat elevata et in mare penieillo flavescente in frontem inclinato instructa:; antennæ breviores, sat clavatæ. uperne subtiliter et dense punctulatus, punctis striolas transversas fingentibus. Mas statura paulo majore, crista frontale, tibiis anterioribus exterius per arcum dila- tatis, duabus spinis apicalibus ex utraque parte tarsorum armatis, istorum tribus primis ? articulis ad latitudinem apicis tibiarum dilatatis discernitur. Femina antennis latius clavatis, spinis tibiarum minoribus et tarsts simplicibus. Description. — En ovale large, médiocrement convexe pour un Bathyscia, testacé Cha- tain soyeux revêtu d'une neue fine et courte, un peu plus dense sur les élytres, Celles-ci, finement pointillées et transversalement striolées, comme chez la plupart des Bathyscia, s'arrondissent en se rétrécissant à peine comme chez le galloprovincialis | Fairm. et le Larcennei Ab. au lieu d’affecter la forme atténuée du Schiodtei Kiew. Le vertex fortement dilaté en angle saillant derrière les antennes à la place des yeux, comme dans le Larcennei, se prolonge en avant chez le g' en bosse saillante sur le front, laquelle est ornée d'une houppe de cils jaunes inégaux, les plus longs étant au centre. et inclinés en avant sur le front. La Q a la tête simplement convexe et quelques soies inclinées en avant peu visibles. Les antennes, relativement courtes, comme chez toutes les espèces de ce genre qui ne sont pas exclusivement spéléicoles, ne dépassent pas le pronotum et sont en massue peu prononcée ©, un peu plus épaisse Q. Le dernier article acuminé d' égale une fois et demie la longueur du pénultième. Tous les tibias sont garnis de quelques fines épines. | La strie juxtasuturale courte est plutôt représentée par une impression peu profonde visible seulement par l'éclairage oblique. A G' Taille plus avantageuse, tibias antérieurs dilatés extérieurement en arc ét terminés par deux épines divergentes qui encadrent le premier article des tarses; ceux-ci ont les trois articles basilaires dilatés égalant au moins en largeur l'extrémité du tibia, houppe de cils sur le front. : Q Massue des antennes plus épaisse, tibias moins épais, épines apicales petites, tarses simples. 1 Gimont, la Sauvetat, Lectoure (Gers), mai-septembre, Dans les creux des vieux piquets (4. Lucante), dans les appâts animaux et végétaux sous terre dans les jardins. Assez abondant à la Sauvetat dans les terrains très calcaires où une mince couche de terre recouvre la pierre vive. HER Gimont (Gers). DEcnERM DE LARCENNE. Rectification et complément au 11° groupe des Aphodius (année 1888, ne LL FRS page 137). — Ajouter au bas de la page 137, à la suite d'A. nitidulus : NUE {” Corps allongé; suture frontale mutique. Elytres d'un flave pâle ou ! cendré presque mat, Intervalles très finement ponctués sur 4 fond imperceptiblement pointillé. ne Long. 5 à 5 1/2 millim. Presque toute la France, .......... i‘mmundus Creutz. 31 — - >? Elytres avec des lignes, une ou plusieurs taches noires. v Elytres à stries noires sans taches, ou seulement une où deux sur _ les intervalles. Tête noire; élytres fauve roux, avec la suture et une ligne raccourcie sur 2° à 7e et 8e stries, quelques-unes parfois dilatées et unies à l'extrémité. Long. 4 à 5 millim. Propre au Midi : Landes, Hérault, etc... lineolatus Illig. v Elytres marquées, sur les intervalles, de taches plus ou moins nombreuses et en partie carrées æ Tête noire, ayant de chaque côté une tache fauve; élytres à deux rangées longitudinales de taches noires, ces rangées incour- ; bées au sommet. Les taches peuvent être en partie effacées ou - . quelquefois unies. Long. 4 à 5 millim. Surtout dans les forêts du Nord........ sliclicus Panz. æ Tête noire ou quelquefois rougeâtre près de son bord (piclus). y Élytres avec une tache à la base du 5e intervalle, un trait subhu- méral noir et deux groupes les ?e, 3e et 5e intervalles. Ces taches varient beaucoup de grosseur; quelques-unes s’effacent et d'autres s'unissent. — inquinatus Herbst. _ vent les taches sont au-dessus ou au-dessous du nombre normal. Long. 4 à 5 millim. Printemps et automne; peu commun ILE NE EN AARRRRENAENE sie EVE Au PA . pictus Sturm. N: B. — Le cervinus Fairm., capturé dans des crottes de cerfs au parc de Fontainebleau, est inconnu des auteurs, Û MancuaL et FAUCONNET. ss. . s.... à Ê Notes. 10 Une larve dans l'Orobanche. — Pendant la floraison de l’orobanche du genèt (0. ra- pum), surtout vers la fin, la partie renflée et souterraine de la tige est toujours perforée par une petite larve blanche. Tous mes essais pour l’élever ont échoué, Mise dans l'alcool elle brunit immédiatement. 90 Ponte d'un insecte. — On remarque fréquemment des feuilles de chêne dont deux lobes, aux bords opposés, sont pliés sans cassure et hermétiquement appliqués contre la feuille. Entre ces deux parois sont plusieurs petits œufs blancs ou jaunes, La partie pliée ‘conserve sa vitalité; tout au plus y voit-on quelques petites taches jaunâtres. Quelque lecteur de la Feuille, peut-il me renseigner sur ces deux insectes? C. M. 30 Taupe et Bembex. — Dans une sablonnière bien exposée au soleil, et fréquentée par Bembex rostrata, je remarque tous les ans que dès que ces bruyants hyménoptères dis- paraissent (vers le 15 septembre), le sable où ils ont nidifié est remué en tous sens et à une faible profondeur par les galeries des taupes. Nul doute que ces insectivores ne fassent une guerre active aux larves des bembex. C. M. » Laboratoire d’entomologie agricole à Rouen. — Le premier laboratoire spécial d'entomologie agricole que nous possédions en France, vient d’être créé à Rouen, (41, route de Neufchâtel), grâce au concours du Ministère de l’agriculture et du conseil général de la Seine-Inférieure. Des établissements analogues fonctionnent depuis plu - sieurs années à l'étranger, et il n’est pas inutile de rappeler à ce propos l'organisation qui a été donnée aux Etats-Unis aux études d’entomologie pratique; les personnes qui ont visité la section de l’agriculture à l'Exposition de 1889 se souviennent des remar- uables collections qu'avait exposées M. Riley, directeur du département d'entomologie ont les travaux ont jeté un si vif éclat sur la biologie des insectes. . Les ressources du nouvel établissement de Rouen sont trop modestes pour permettre d'espérer d'aussi brillants résultats. Son but est essentiellement de centraliser tous les renseignements qui peuvent éclairer les agriculteurs sur les moyens pratiques de détruire les insectes qui ravagent l’agriculture. Pour cela le directeur du laboratoire, M. Paul Noël, s'efforce de réunir tous les éléments d’une étude aussi complète que possible des mœurs des insectes, et ses collections qui sont dès à présent fortimportantes, car. elles comprennent plus de 16, 000 individus, proviennent en majeure partie d'élevages. Une collection régionale spéciale est en formation. Le laboratoire se charge, moyennant. un système d'abonnements, de fournir aux agriculteurs tous les renseignements qui. IAA pourront leur être utiles; ces renseignements sont gratuits pour les établissements appartenant à l'État ou au département de la Seine-Inférieure; des abonnements spéciaux #1 permettront aux directeurs des musées de faire déterminer au laboratoire de Rouen leurs Typ. Oberthür, Rennes—Paris (1083-90) 4er Janvier 1891. Vingt-unième Année. No 243. b … FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES © VO RE ——— — TABLEAU SYNOPTIQUE Ee DES OISEAUX RAPACES D'EUROPE Bec et ongles crochus; tarse le plus ordinairement médiocre; jambes emplumées jusqu’au genou ou jusqu'aux doigts; trois doigts en avant, un'en arrière; ongles du doigt interne les plus forts; tous sont rétractiles. Rapaces. | PREMIER ORDRE Oiseaux de proie. — Accipitres. 1 Veux situés sur le côté de la tête, doigts toujours nus; plumage 1H rigide, mœurs diurnes............... SRE 4e div. Accipitres diurni. 2 Yeux dirigés en avant; doigts plus ou moins vêtus de plumes ou de poils; plumage laxe moelleux; mœurs plus nocturnes que diurnes. 2° div. | Accipitres nocturni. T1 A'e Division Oiseaux de proie diurnes. — Accipitres diurni. D PR en a es drone ee o moon pue oies de - Yeux enfoncés el protégés par une saillie de l’arcade sourcilière. Falconidæ. 1 3 lête et cou plus ou moins nus, ou couverts de duvet, ou en partie RS ce ne « SR TRE A Spa sie CN Te Vulturidæ. 4 Péte et cou emplumés; cire cachée par de longs poils dirigés en 0 SAULT EN PAIE ARR ef ERP Gypaëtidæ. 12 FaniILLE I Vulturidés. — Vulturidæ. 4 Tôte et cou plus ou moins nus, avec une fraise de plumes longues en partie duveteuses; bords de la mandibule supérieure légèrement en VU Léa M des …. Valturine. 5 SOUS-FAMILLE , 1 Vaulturiens. — Vulturine. > Parses épais plus où moins emplumés ................... = NA 6 Marses médiocres, nus, réticulés . .................... Neophron Savigny. 11 6 Tarses vêtus dans leur moitié supérieure, complètement réticulés dans SR ON OUT ERe PAP EP RP ER PRE RER 1 Tarses emplumés dans leur tiers supérieur, réticulés dans le reste de ts nn lt ent een e Gyps Savigny. 10 7 Doigt externe uni au médian par une large membrane s'étendant jusqu’à la première articulation. ........... LEA PME Vultur Linn. 8 Doi libres, .........4....:.... À ec RE TEA TER Otogyps G.-R. Gray. 9 à | GENRE 1 Vautour. — Vultur. FR À 8 Doigt interne de moitié Plus grand que le médian. Vautour moine. — Vultur monachus Lion. Le vautour moine ou vautour arrian habite l'Asie centrale, le sud et le sud-est de l'Europe et l'Afrique orientale; il vit dans les Pyré- nées; on le rencontre dans les montagnes de la Crau. Taille 4m20 à Am95,. GENRE II Otogyps. — Otogyps. 9 Plumes de l'abdomen contournées en forme de sabre... Otogyps oricou — Otogyps auricularis G.-R. Gray ex Daud. Plumes de l'abdomen presque droites... Otogyps oricou. — Otogyps awrieu- laris Q G.-R. Gray ex Daud. J1 habite l'Afrique septentrionale et se montre accidentellement en Grèce aux environs d'Athènes. Taille 41m20 à 1m25, Genre HI Gyps. — Gyps. | 10 Teinte générale brun fauve; plumes des parties inférieures allongées, étroites, acuminées . . Gyps fauve. = Gyps fuluus G.-R. Gray ex Briss. Le gyps fauve où vautour fauve habite l'Europe orientale, la Dal- matie, l'Italie occidentale, et l'Egypte; on le trouve fréquemment | dans le sud de la France. Taille 1m15 à 1m20. Teinte générale isabelle variée de brun : plumes des parties inférieures . moins allongées et arrondies. ...... Gyps occidental. — Gyps ES Lex $ Habite les Pyrénées, la Sardaigne et l'Italie occidentale. Taille ” 4m à 1020. GENRE IV Néophron. — Neophron. 41 La face et la gorge nues... Néophron perenoptère. — Neophron perenopterus Savig. ex Linn. La face et la gorge couvertes de duvet fin. Néophron perenoptère — Neophron ù percnopterus Q Savig. eæ Linn. I! habite l'Europe, l'Asie, l'Afrique; on le rencontre dans tout le midi de la France, la Savoie, la Suisse, l'Italie et la Grèce. Taille 070. FamiLseE Il Gypaétidés. — Gypaitide. SOUS-FAMILLE 11 Gypaétiens. — Gypaëtine. 12 Narine et cire cachées par des poils raides et couchés s'étendant au delà de la moitié du bec; mandibule inférieure garnie d’un pinceau de poils comme ceux de la cire; ailes grandes, acuminées; queue longue composée de douxe pennes; tarses courts et épais. Gypaëtus Storr. 18 Cas 2 LL ep DES CURE. DRE ON Re EE 75 PR AL. n LS AU GENRE V Gypaètes, — Gypaëtus. RER PR DAPHOUS 2... .… Gypaëtus nudipes Brehm, Habite le cap de Bonnc-Espérance. Parses vêtus jusqu'aux doigts.. Gypaëète barbu. — Gypaëtus barbatus Femm. ex Linn. Commun dans les Alpes, le Tyrol, les Pyrénées, le Caucase, l'Hima- laya et l'Algérie. Taille : 1m40 à 1m50, Faire TT Falconidés. — Falconide. 4% Bec fort, entier, presque droit, courbé vers la pointe qui est très Re RE Ne ne ea a en dus me PART Aquiline. Bec courbé dès la base... ..... UP RL LS en ne de s tauirs de ne re SR er É PEN NS FRE RARE * 16 Aïles atteignant le bout de la queue. ........... APRES Buteonine. Ailes allongées, pointues ; larses courts; doigts faibles; queue échan- RO NP TI ER RER Milvine. 17 Bec armé de deux dents, tarses moyens. .................... Falconine. - Bec à bords festonnés ; tarses longs . .,....... DATES TR AT © HE 18 Doigts longs et déliés; pas de collerette... .....,....... er La ACOUÉTINE: DE COMBO 0 Le de Ge ses eu poor spa à Circine. SOUS-FAMILLE HI Aquiliens. — Aquiline. 19 Bec presque droit à la base, très courbé à partir du licrs antérieur; ailes obtusés atteignant, ou peu s’en faut, l'extrémité de la queue; ongles du pouce et du doigt interne plus long que celui du doigt médian, ie creusé d’une gouttière en-dessous et sur le bord UNE COR ongues, pointues, dépassant la queue. ..... ‘.s.….... Pandion Savig. Queue arrondie; tarses empennés de toute part; doigts épais, le mé- dian-dépassant peu les latéraux... :...............,.... Aquila Briss Queue cunéiforme ; tarses en partie nus, réticulés à demi écussonnés; doigts entièrement séparés, l'externe versatile...... Haliaëtus Savig + GÉNRe VI. Aigle. — Aquila. NS 01e, 507 exatete Este 5 | AO An EL es Là Fr : ; à Ga J À "2e 4 | 20 9 LU) 29. 2, 23 LT RE 93 Rectrices plus ou moins variées de blanc pur, commissures du bec s'arrêtant au-devant des yeux; plumes de la poitrine larges et chlusegs 254 RENE Aigle fauve. — Aquila fulva. Savig. ex Linn. Habite l'Europe, l'Asie, et l'Amérique septentrionale; on le ren contre en Suisse, sur les Alpes et les Pyrénées. Taille de 0®70 à y - Am15 ou 116. Rectrices sans trace de blanc ; commissures du bec s'étendant jusqu'au . milieu des yeux; plumes de la poitrine étroites et lancéiformes Aigle doré. — Aquila chrysaètos Brehm eæ Linn. Se rencontre plus particulièrement dans l'ouest de l'Europe. Taille de 0m70 à 4m15 ou 1"16. 2% Trois écailles sur la dernière phalange du doigt median.... À. botté. — A:pen- nata Brehm ex Briss. Habite l'Europe orientale et l'Afrique; il se rencontre en France, surtout en Champagne et dans les Pyrénées. Taille de 045 à 0w47 G', 0m49 à 0"50 ©. Plus de trois écailles sur la dernière phalange du doigt du médian. . 25 Quatre écailles sur la dernière phalange du doigt médian, du doigt interne et du pouce; trois seulement sur le doigt externe .. À criard. = A. clanga Pall. Habite l’est et le sud-est de l'Europe et l'Asie, commun dans l’est de l'Allemagne et l'Oural. Taille 0"56 Set 0"59 ©. Plus de quatre écailles sur la dernière phalange du doigt médian. . 26 Cinq ou six écailles sur la dernière phalange du doigt médian ...... Sept écailles sur la dernière phalange du doigt médian et quatre Sur 4 les doigts internes et externes... Aigle à queue barrée. — Aquila fasciata: Vi i g. IL est propre à l'Europe méridionale, à l'Asie et à l'Afrique septen- trionale, on le rencontre dans la Provence, en Sardaigne, en Sicile et en Grèce. Taille : 0"70 environ. 27 Cinq écailles sur la dernière phalange du doigt médian... Aigle impérial. — Aquila imperialis Keys et Blas. ex Bechst. Habite l'Europe méridionale, l'Afrique et l'Asie, on le voit acciden- | tellement sur les Pyrénées et les Alpes. Taille variable de 0"83 à 1m. Cinq ou six écailles sur la dernière phalange du doigt médian et quatre sur tous les autres doigts ...... A. tacheté — A. nœvia Briss. Habite le sud-ouest de l'Europe et l'Algérie. Taille : 050 à On53 ©, On58 ©. L GENRE VII Pygargue. — Haliaitus. Lg 98 Pas d'écaille sur la dernière phalange du doigt médian... Pygargue leuco= phe. — Haliaëtus leucoriphus Keys et Blas. ex Pall. Habite l'Asie et se rencontre parfois sur les bords de la Volga et dans l'Oural. Taille : de 0w75 à Om80. | Six écailles sur la dernière phalange du doigt médian......... “A Huit écailles sur la dernière phalange du doigt médian. ........ 29 Face d'un gris blanchâtre. Pygarque ordinaire. — H. albicilla Leach ex Linn: Face brune; plumes de la tête lancéolées. Pygargue ordinaire. — Haliaëtus albicilla S Leach ex Linn. Habite le nord de l'Europe et la Russie méridionale; les jeunes pen régulièrement à Abbeville et les adultes à Anvers. Taille : m85 c', 0m90 à Om95 ©. 30 Tête, cou et quene blancs. Pygargue leucocéphale. — Haliaëtus leucocephalus Less. ex Linn. Tête et cou bruns; plumes de la tête larges et arrondies... Pygargue leuco= » céphale. — Haliaëtus leucocephalus o' Less. ex Linn. Habite l'Amérique septentrionale, on en a tué en Suisse et en Wur- temberg. Taille : 080 o', 0m90 ©. 25 26 L 97 29 30 . à » LL, (Mob léran ,-C Si € Ed 2 PE ep RE GExre VIII Balbuzard. — Pandion. 31 Une large bande brune sur les côtés de la tête et du cou, depuis les yeux jusqu'au dos, queue variée de bandes transversales. Balbuzard flu- viatile. — Pandion haliaëtus G. Cuvier ex Linn. Habite toute l'Europe et l'Asie occidentale, on le trouve dans toute la France. Taille : 0m55 à Om60. SOUS-FAMILLE LV Butéoniens, — Buteonine. 32 Narines transversales, ovalaires, couvertes de poils dirigés d'arrière en avant, ou narines oblongues percées obliquement sur le bord de la cire qui est nue; commissure du bec n'atteignant pas l'œil. .... 33 Narines larges, rondes, en partie garnies de poils en arrière; bec OS D Re an 2 5 om 4 bus one 3% 33 Tarses longs, forts, nus, réticulés; ongle médian creusé en-dessous par une gouttière profonde du côté externe. ............ Circaëtus Vieill. 35 Tarses courts, en partie couverts de plumes, réticulés dans le reste de leur étendue; pas de gouttitre à l’ongle médian... ....... Pernis G. Cuv. 39 34 Tarses courts, vêtus dans une faible étendue, le reste couvert OR PO ER ET EEE Buteo G. Cuv. 36 Tarses emplumés en avant et sur les côtés, nus en arrière sur la ligne médiane, cette partie recouverte de petites plaques épider- D te no en Log ne ve Archibuteo Brehm. 38 Varennes-Saint-Sauveur. Ve Ge SaiNT-MauRIS-MONTBARREY. (A suivre.) LES LICHENS D'UN RÉCIF Dans un précédent article, après avoir examiné avec le lecteur la végé- tation lichénique d’un trone d’orme, nous le conviions à nous accompagner un autre Jour devant un substratum d'autre nature. . Nous venons aujourd'hui l'inviter à cette nouvelle étude. Pransportons-nous sur le rivage de l'Océan, au fond de la vaste baie for- mée par l'île vendéenne de Noirmoutier et le continent, à gauche de l'embouchure de la Loire. Approchons-nous jusqu’à la lèvre de la falaise, déchiquetée en innombrables et capricieuses indentations, qui surplombe l’abîme de quelques cinquantaines de Fa | _ Droitdevant nous les vagues se brisent contre une sorte de massif rocheux, escarpé de toute part, de hauteur égale à la falaise, dont il a été séparé par le travail rongeur des lames. . La marée descend. Abandonné par le flot, le récif devient abordable à pied sec pour quelques heures. Profitons-en pour le gravir. Aussi bien l'ascension en est-elle moins pénible -et moins dangereuse que celle du Cervin ou du Mont-Perdu. . L'étroit plateau circulaire où nous sommes parvenus a conservé sa couche és nt RM ad ob gs PAIE OR PL { Lots = © = À à SC 2 Te TN) = : ME « ES de terre sablonneuse suffisant à la végétation des graminées naines et des Arenaria roses qui en forment à peu près toute la flore phanérogamique. nu = Relevons ces pierres plates qui, depuis des siècles, peut-être gisent au milieu de l'herbe raide et courte. ns : MF Ne sont-elles point envahies par quelque lichen? Et vraiment oui. Voici de nombreux points noirs réunis en groupe sur un thalle presque évanescent. A la loupe ces points noirs nous apparaissent comme des têtes de clou arrond'es, entourées d’un imperceptible rebord blanchâtre qui nous annonce une Lecanora. ‘l'elle est en effet cette plante. Au microscope, l'analyse de ces apothécies minuscules nous montrera des spores ovales ellipsoïdes, à une seule cloison transversale, caractère du groupe de L. Sophodes Ach., ou si l’on aime mieux celui des Rinodina de Ph: Fries: Ce lichen est Lecanora exiqua Ach. RÉ LE, A côté de lui, en voici un plus difficile à remarquer à l'œil nu: Ce sont de très petites squames jaunâtres juxtaposées par Cantons sur lesquelsune forte loupe nous montre des points noirs qui ne sont autre chose que les apothécies du végétal. Ces 2 PE sont PQ endocarpées, c’est-à-dire à immergées dans l’aréole thalline dont elles ne dépassent guère la surface: , Elles contiennent des. myriades de spores simples et incolores, agitées sous É l'objectif du microscope, d’un mouvement dit de trépidation brownienne Ces caractères rattachent notre plantule au groupe nylandérien des Lecanora 4 cervina Pers. qui se confond avec les Acarospora de Massalongo adopté par, M 4 { L PR { dd "8, i à sol Cdt 496 " so sd cd à à dns dde l'école friésienne. Spécifiquement, c'est Lecanora fuscata Schrad: War B rufescens Turn. “ICT Parmi les deux lichens que nous venons d'observer, nous remarquons des apothécies éparses, plus grandes, d’un beau rouge sombre, entourées d'un cerele en saillie éga'ement rouge, mais de teinte plus gaie. Elles ne paraissent, M reposer sur aucun thalle. Leurs spores n'offrent aucune cloison transversale, mais une logette à chacune de leurs extrémités. À: TES C'est Lecanora ferruginea Huds. dans sa variété saxicole /estiva Nyl: ici privée de thalle visible. Elle est commune sur tous les rochers du littoral et sur les pierres erratiques éparses sur les falaises. Nous ne la mentionnerons & plus. 4 Aussi fréquente est cette autre jolie Lecanora à apothécies jaune d'or, à bord citrin promptement aboli, irrégulières dans leur vieillesse, qui sortent, \ d’une croûte thalline pareillement jaune citron, formée de petites granula=_ tions isolées l’une de l’autre. Nous l'appellerons avec la science Lecanort incrustans D.C. PSE Une gouttelette de solution concentrée de potasse caustique déposée sur, le disque de ses apothécies où même sur les granulations thallines leur communique instantanément une superbe couleur pourprée, comme dans tous les lichens du même groupe, qui a pour type Lecanora cerina ACh "UN Voici encore de nombreuses apothécies à disque carné livide, ceint dun. rebord plus pâle. Elles sont pressées les unes contre les autres, Souvent dés M formées par la gêne mutuelle qui en résulte. Elles appartiennent à Pespècen Lecanora confesta Duby, sous-espèce de L. subfusca Ach. LUS Ce lichen, très commun sur la côte, tapisse par endroits les pentes en= soleillées des talus argileux. I] y présente une forme athalline à fructifications plus entassées encore, qui, se mêlant à des formes analogues de Lecanora vitellina Fr. et de Lecidea myriocarpa D.C., jette un revêtement barolé de trois couleurs sur la terre qui disparait sous ces myriades d'apothécies agglomérées. Su elevons aussi, sur nos pierres erratiques, la présence de nombreux petits points noirs qui représentent les organes reproducteurs de Lecidea chalybeia, es S > JE = * LL 9e chloropoliza Nyl., espèce fréquente aussi sur les substratums rocheux du littoral. Les spores en sont uniseptées, ce qui la place dans le groupe de Le- cidea lenticularis Ach. Nous retrouvons, sur nos pierres baignées dans l’air salin, deux ne nos ‘anciennes connaissances du tronc d’orme qui essayent d’y vivre : Physcia parietina D.N.et Physcia stellaris Fr., stériles et réduites à quelques maigres laciniures thallines. Notons en passant les rares habitants de cette pelouse brûlée, de quelques pieds carrés, oubliée sur ce roc dénudé. De tous côtés, sous nos pieds, fuient en sautant divers Stenobothrus amis du grand soleil et des lieux arides. Sous le. gazon desséché se glissent divers coléoptères propres aux terrains secs —etsablonneux : Opatrum sabulosum, Olocrates gibbus, Phylax littoralis, Amara _ fulva, etc. . Ils vivent en compagnie de curieux et rares hémiptères : Odontoscelis fuliginosa et dorsalis, Lygæosoma reticulatum, Henestaris laticeps et geoco- riceps, Geocoris siculus. … Perchés sur les sommités extrêmes des brins d'herbe, des Nabis linéaires, des Hiris aux longues antennes nous observent avec terreur, prêts à déployer leurs aïles et à s’élancer dans l’espace à notre approche. Sous les pierres plates que nous avons relevées pour en étudier la florule, Se cachent : un rare carabique, Cymindis axillaris; quelques nonchalantes Chrysomèles à sombre livrée; un réduvide du Midi, noir, ceinturé de rouge, Prostemma guitula, dont le rostre acéré et venimeux saura le venger des doigts audacieux et imprudents qui attenteront à sa liberté et à sa vie. La mer se retire rapidement; les embruns ont cessé de fouetter la paroi escarpée de notre îlot. Descendons un peu plus bas. Le rocher présente à la mer la tranche de ses stratifications à peu près horizontales, relevées par un soulèvement géologique vers le sud-ouest. En lithologie, c'est un tacite chloriteur de peu de dureté par lui-même, mais de nombreux filons quartzeux le traversent en tous sens; des couches du même minéral s'interposent entre les assises du talcite et en prolongent la résistance aux efforts des éléments. En divers endroits, le quartz de ces filons offre une bizarre structure stalactiforme et madréporiforme due à une cristallisation contrariée. Le flanc oriental de notre récif est occupé par un amas de quartz gras amorphe d’une éclatante blancheur. Dans une dépression du flanc opposé, nous remarquons un important gisement de ripidolite lamellaire dont nous détachons avec soin un bel échantillon. | Quelques cavités pratiquées dans les veines quartzeuses de la roche nous offrent le chlorite sous une autre forme, celle de petits cristaux hexagones empilés les uns sur les autres selon le même axe et formant des séries ver- miformes plus ou moins allongées et plus ou moins contournées. Les miné- ralogistes y reconnaitront la variété dite helminthe. Mais revenons à nos moutons, c’est-à-dire à nos lichens. La zone supérieure du récif que n’atteignent pas les marées quotidiennes nous offre des végétaux intéressants. De tous côtés, s’allongent les petites touffes blanchâtres, raides, piquantes de Ramalina cuspidata Ny1. couronnées de quelques apothécies disciformes de même couleur. La potasse n’agit ni sur la couche corticale, ni sur la médulle de ce lichen. C'est là sa caractéristique qui le distingue de ses congénères morpholo- giquement identiques. loici les thalles bronzés et richement fertiles de Parmelia prolira Ach. à côté de ceux de Physcia aquila Ach. pareillement couverts d’apothécies, à * POP PTE ÉARET ré Te de teinte analogue quoique plus mate, mais bien plus finement déchique- tées laciniées. Voici le vulgaire Lecanora subfusca Var. campestris Schær. qui dispute le terrain à la robuste Lecanora sulphurea Ach. reconna'ssable à son thalle crustacé épais, franchement jaune, dans lequel apparaissent de nombreuses apothécies d'un vert sombre passant au noir. DES | Le groupe des Pertusaria saxicoles est dignement représenté par les larges plaques blanchâtres, hérissées de papilles grisâtres appartenant à Pertusaria Westringii Ach. Ces thalles sont stériles ici. Mouillez-les d'une goutte de solution de potasse caustique et vous y verrez se manifester une-tache jaune d’abord, puis bientôt d’un rouge intense, révélant la présence de Pacide chrysophanique. , F2 3 Ca et là, quelques petits coussins noirâtres formés de frondes arboriformes ascendantes serrées les unes contre les autres, faciles à prendre, à cause de leur couleur olive sombre et de leur consistance gélatineuse à l’état humide, pour une algue minuscule, seront baptisés par nous Zichina confinis Agd. Ce sont des nouveaux venus dans la famille des lichens, car de Candolle les plaçait parmi les algues. La présence de gonidies dans leur tissu établit, leur afhnité réelle. A&A Nous trouverons tout à l'heure, dans la zone immergée, le congénère de ce lichen, plus aquatique encore que lui. Sur la terre qui, poussée par les vents, à l'état de poussière s'est amassée à la longue dans les interstices de la roche, à l'abri des embruns, nous re- cueillons Lecidea aromatica Ach., sans thalle apparent, réduit à ses apothéeïes bleu noirâtre renfermant des spores hyalines, allongées, obtuses aux extré- : mités et partagées par deux ou trois cloisons transversales. Cette plante est le type d'une coupe subgénérique pratiquée dans la longue série des Lecidea. Âvec ce lichen qui répand, froissé dans les doigts, une agréable odeur, essaye de croître une plante rare, exclusivement propre à la région mari: time, que l’on retrouve plus vigoureuse sur les vieilles murailles cimentées. ( de terre, autour des champs du littoral. C’est Lecanora holophœa Mut:., toute | brune comme son nom l'indique, formée de squames distinctes sur lesquelles croissent des apothécies noirâtres livides, contenant des spores incolores, | fusiformes, à une seule division transversale, 4 2 Nous détachons avec le substratum schisteux auquel elle adhère étroitement N Lecidea platycarpa Nyl., sous-espèce de Lecidea contiqua Fr. Ce lichen-offre ici des apothécies de grande taille, pruineuses d’abord, plates, puis bombées, tantôt comme enfoncées dans un thalle crustacé blanchâtre, tantôt réunies, + sans thalle apparent, sur la pierre, en lignes concentriques. "5 : “ Voici Lecidea sarcogynoïdes Krb., à nombreuses apothécies noires, flexu- ù euses, diflormes, souvent alignées selon les fissures de la roche, du même 4 groupe que la précédente, mais remarquable par son thalamium légèrement " teinté de rouge et par ses spores plus petites. 1 I! serait facile, même à la loupe, de confondre cette espèce avec une autre. ne a les mêmes caractères morphologiques, le même habitat, la même. disposition sériale de ses fructifications. Nous voulons parler de Zecidea simpleæ Dav., appartenant au groupe bien naturel des Sarcogyne, lickens à. … spores hyalines très petites, en nombre indéfini dans les thèques. Zecidea | simpleæ est loin d’être une plante commune. +4 Détachons avec précaution de cette corniche talqueuse qui surplombe notre tète un fragment sur lequel s'étale une Lecanora de la race des subfusea, que. l’on pourrait à première vue prendre pour une vulgaire campestris. Le mi= croscope nous pps vel en diffère notablement par ses spores plus petites, ses paraphyses plus épaisses et plus distinctement articulées, para js x dés à A ms réaction de son hymenium sous l’action de l’iode, qui est bleue passant au rouge vineux. C'est Lecanora pseudistera N L Signalons Lecanora atra Huds., espèce vulgaire; ordinairement vigoureuse, dont la croûte thalline, épaissie et grumelée, porte de larges apothécies noires, cerclées d’un rebord de même nature que le thalle, persistant, ordi- nairement flexueux crénelé. Quel est ce lichen au thalle gris plombé, lisse, presque brillant, divisé en aréoles, au milieu de chacune desquelles s'ouvre un ostiole radié qui rappelle de loin la bouche et les eo d’une Actinie? C’est une Urcéolaire : Limbaria actinostoma Krb., assez fréquente sur cette côte. Sur la partie du rocher opposée à la mer et protégée de ses atteintes, voici Lecidea grisella FIk., reconnaissable à son thalle grisâtre, divisé en milliers d'aréoles portant les fructifications noires. L’hypochlorite de chaux commu nique à la croûte thalline une teinte rouge qui distingue cette plante de Lecidea fuscoatra Nyl. et révèle la présence de l’acide érythrique dans ses tissus. Relevons encore Lecidea lenticularis Ach., type d’un groupe subgénérique caractérisé par ses spores uniseptées et ses paraphyses én massue au sommet. Il répond aux Biatorina de l’école friésienne, Côte à côte croissent, perceptibles seulement à l'œil exercé du chercheur de lichens, Lecidea disciformis Fr., dont la potasse jaunit le thalle, et Lecidea stellwlata Tayl., insensible à ce réactif. Enfin, pour clore la série importante des Lecidea, notons la présence de Lecideæ excentrica Ach. qui offre ici une croûte tartreuse blanchâtre, aréolée, sur laquelle tranchent en vigueur des apothécies noires qui n’en dépassent pas la surface et contiennent des spores irrégulièrement traversées par des cloisons longitudinales et transversales. - Tandis que cette espèce affectionne les parties talqueuses de la roche, sa congénère Lecidea atro-alba Flot. (comme elle de la race de Lecidea petræwa Flot., qui se confond avec les Rhisocaärpon de Th. Fries) recherche les veines et rognons de quartz, ainsi que les galets de même nature, épars sur les falaises du rivage. Son hypothalle, très noir, ordinairement élégamment fimbrié arborisé à son pourtour, forme comme une fine broderie qui tranche sur le blanc pur des quartz. | La famille des Opegrapha, saxicoles ne nous offre dans cette station qu’un seul représentant, mais fort intéressant à étudier et fort plaisant à la vue. Ces apothécies noires, cymbiformes, au lieu d’être discoïdales ou hémisphé- riques, comme dans la majorité dés lichens, creusées d'un sillon longitu- dinal, tantôt isolées çà et la, tantôt amenées en groupes compacts où elles s’entassent les unes sur les autres, tantôt affectant l'aspect de lignes d’écri- ture hébraïque ou cunéiforme, renferment les spores ovales, triseptées d’Opegrapha confluens Ach. | Durant cette première partie de notre herborisation, la mer a accentué son mouvement de recul. Les pieds du colossal rocher qui, tout à l'heure, ent dans les vagues, en sont maintenant complètement abandonnés. D'est à cette zone inférieure, plongée à chaque marée dans les eaux salines, que nous allons demander de nous livrer les secrets de la végétation lichénique : végétation toute spéciale, qui va se mêler et presque se con- fondre avec celle des algues. | Aux confins de cette zone émergée ct de la supérieure, croît abondamment Placodium murorum, belle Lecanora, à thalle d'un jaune vif passant au vermillon, exactement appliqué, finement plissé, rayonnant à la circon- férence et portant des apothécies nombreuses de même couleur, à rebord plus pâle, d'une durée assez fugace. Les spores sont placodiomorphes, c’est- a-dire qu’elles offrent une logette à chacune de leurs extrémités. aquatique et plus hardi. Il recherche les filons de quartz dont sont traversées les parties du récif sur lesquelles à chaque marée viennent briser et déferler les vagues. À 088 Avec cette plante, nous entrons dans le domaine des lichens marins proprement dits. C’est Lecanora lobulata Sommerf., sous-espèce de Lecanora scapularis N y1. Celle-ci offre un thalle distinctement lobé ou radiéaupourtour, tandis que Z. lobulata ne se présente jamais qu'avec un thalle rudimentaire, formé seulement de granulations d’un jaune fauve plus ou moins éparses. 3 C’est aussi Lecanora marina Wedd. REUTERS — De tous côtés, mêlées aux Fucacées naines, dont elles se distinguent à ae nous voyons les touffes gazonnantes de Lichina pygmæa Agd. tapisser Plus bas, voici un autre Placodium bien voisin de ce dernier, mais plus … À es rochers que vient de quitter le flot. Cette espèce, sœur de Zichinæ confinis, qui ne partage pas ses goûts aquatiques, est de plus forte taille … qu'elle et plus robuste à tous égards. Chez ces deux plantes qui ouvrent, Dons le catalogue des lichens, la liste des Collemacées, les apothécies sont | globuleuses et terminales. Elles contiennent des spores sans cloison, ellipsoïdes. Rs s Les roches que nous explorons maintenant sont recouvertes d'un enduit d’un noir mat, rarement quelque peu brillant. | + LÉ . » \ Examinée à la loupe, cette couche sombre est plus ou moins divisée-en aréoles irrégulièrement polygonales, d'où l’on voit s'élever de très petites. nu apothécies hémisphériques de même couleur, portant à leur sommet une È ouverture comme pourrait en produire la piqûre d’une fine pe : ouver- < ture techniquement nommée ostiole, destinée au dégagement des spores: Ces dernières, nullement cloisonnées, sont plongées dans une gélatinen nu M hyméniale dépourvue de gonidimies, sortes de gonidies, propres au thala- ; mium de certains lichens et dépourvues d’enveloppe distinete,) Les parte un physes font aussi défaut dans ce lichen pyrénocarpé. C’est le plus répandu de tous les lichens marins : Verrucaria maura Whlnb. I offre plusieurs variétés peu importantes. L'une d'elles a été élevée à la dignité d'espèce RE l'illustre Nylander. Nous la rencontrons non loin de la précédente, dontrelle, diffère surtout par son thalle plus mince, ses apothécies irrégulières, dé= primées au sommet, et sa station habituelle plus avancée encore vers les profondeurs de la mer. + Sur le thalle mucoso-gélatineux des diverses Verrucaria mawraæ, mous remarquons un lichen qui semble y croître en parasite, si tant est que de 6 5 parasitisme proprement dit existe dans la famille des lichens qui .ne,Sse. nourrit pas aux dépens de ses substrata. Cette plante épiphyte a toutes les apparences d’un Placodium réduit à des proportions presque miCrOSCOPIQUESE M Son thalle minuscule, jaune citron, irrégulièrement divisé en lobules déchi= ve: quetés, porte de toutes petites apothécies de même teinte, à rebord de bonne LEA heure fimbré lacéré, Le regretté Weddell, qui a observé cette Lecanoræ Sur les côtes de l’île d’Yeu, lui a donné de nom de Lecanora microthaliina: Me « faut nous courber bientôt pour y avancer de’ quelques pas, et l’obscuriténe . LR “4 = rs — 51 — tapisse le sol de ce repaire hanté des êtres bizarres qui pullulent au pied des falaises de l'Océan. -Effrayés par notre apparition dans leur humide domaine, les crabes variés : Xantho, Carcinus, Inachus, etc., courent, avec l'allure oblique qui leur est propre, se réfugier sous les franges dentelées, brodées de bryo- zoaires, des lucus serratus et sous les frondaisons touffues des Fucus vesicu- losus appendues aux rochers. De brunes Actinies s’épanouissent dans les cuvettes naturelles laissées pleines par le retrait de la mer, parmi les Ceramium roses et pourpres, les - Ectocarpus filamenteux et les délicates Polysyphonia aux teintes violâtres. - … Le long des parois toutes suintantes de la caverne s’agitent affolés … d'énormes isopodes marins. [ls montent et descendent sur le velours écarlate de Callithamniuwm Rothii Lyngb., jeté comme une riche tapisserie sur les murailles de ce mystérieux réduit, où la mythologie aurait placé le séjour dun triton, ou le boudoir d’une néréide de la cour d’Amphitrite. _ Dans l'intérieur de cette grotte, sans nous laisser inquiéter par l’eau qui erle de la voûte et vient tomber en gouttelettes sur nos têtes, nous détachons, à l'aide du ciseau et du marteau, des fragments de quartz gras auxquels “adhère une verrucaire marine au thalle mince, transparent, vert émeraude dans le jeune âge, puis FRaon la consistance et la couleur d’une légère couche de goudron étendue sur la pierre. C’est Verrucaria microsporoïdes Nyl ou antricola Wedd., espèce du groupe de V. mucosa Whlnb., mais à spores plus grandes. Lorsque cette plante jette sur le roc comme un lacis e ses fines découpures thallines dendritiformes, on peut y voir la variété diffracta Wedd. Au sortir de la caverne, nous remarquons une autre verrucaire qui nous a échappé à la descente, reconnaissable parmi ses congénères à ses apo- thécies relativement grosses, presque coniques, très saillantes sur le thalle _noirâtre plombé. C’est Verrucaria prominula Nyl. du groupe de V. rupestris Schrad. Cette verrucaire marine se plait sur les parois verticales des . falaises, hors de atteinte du flux quotidien, mais non de celle des marées équinoxiales et des embruns des jours de tempête. Pouvons-nous clore ici notre liste des lichens d’un récif? . Pas encore; il nous reste à enregistrer une verrucaire calcicole. … Qui s'attendrait à trouver un végétal propre aux substrata calcaires sur ces rochers tout pétris de silice et de des tese Il y existe pourtant. Il y constelle de ses apothécies microscopiques, sans thalle apparent, non la roche elle-même, mais les balanes vivantes ou mortes attachées aux brisants de la zone immergée. Elle se nomme Verrucaria consequens Ny1. Chose étrange! Nous retrouvons, dans cette infiniment petite habitante des flots de l'Océan, tous les caractères propres aux organes reproducteurs d’une espèce qui habite nos taillis et nos forêts et se plait exclusivement sur les écorces les plus lisses. L’assimilation, abstraction faite de l'habitat, est Si frappante, que l’on peut se demander si Verrucaria consequens Nyl. et Verrucaria epidermidis Ach. ne sont pas la même plante. En tous cas, toutes . les deux rentrent manifestement dans le même groupe acharien des Leiophlæa. . La florule lichénique de notre récif nous est désormais connue. Notre inspection est terminée. | I n'est que temps de regagner la terre ferme, chargés de notre butin, car, là bas, vers le large, l'horizon s’est tout à coup assombri et l'Océan, miroir du ciel,‘a pris sa teinte sinistre des jours d'orage. : Nantes. PEUR 0 J. DOMINIQUE, LE 5er 51e NOUVELLES DES MUSÉES pe Cè Muséum de Paris. — Les lennecs. — Le Muséum possède actuellement une paire de Fénnecs ou renards à longues oreilles. Ce sont des animaux d'une gentillesse remar- quable, mais leur sauvagerie est extrême, et cinq mois de captivité n’ont pu Padoucir encore. La finesse de leur ouïe, favorisée par l'énorme dimension et la mobilité de la conque auditive, exagère encore leur méfiance, ct ils sursautent au plus léger bruit. Ce n'est qu'au milieu d'un profond silence qu'on peut les observer à loisir et mêmeles attirer avec quelque proie. Bien que dans leurs déserts ils fassent une guerre acharnée”aux petits rongeurs et aux gerboises principalement, ils dédaignent les souris. Hs semontrent, au contraire, très friands de petits passereaux. de vers de farine et de certains insectes, et se contentent assez volontiers de viande de boucherie et même de pain: Mais à. la vuë d'une grappe de raisin ils oublient presque toute prudence, et malgré leur défiance de renard, ils se risquent à venir, en rasant le sol, saisir les grains qu'on leur présenté à la main, pour s'enfuir aussitôt. British Museum (Nat. Hist.) — Jossiles du bassin parisien. — 1.es paléontologistes français apprendront avec intérêt que les mollusques tertiaires du bassin parisien, au British Museum, sont actuellement classés et arrangés par MM. G.-F. Harris et H.-W. Burrows, sous la direction du Dr Henry Woodward, F. R., conservateur du département. ! de la géologie. | Cette collection a un grand intérêt historique ; une grande partie a appartenu à Deshayes ct un très grand nombre de spécimens ont été déterminés par ce savant naturaliste et sortent des inscriptions de sa main; d’autres proviennent de l'ancienne collection du Dr G.-A Mautell ct de M. F.-E. Edwards. Plus récemment, elle a été enrichie par une belle série formée par MM. Cossmann et de Boury. La collection est extrèmement riche en exemplaires de grande taille ou rares, que l’on ne peut plus se procurer qu'avec beau- coup de difficulté; parmi ceux-ci, on peut mentionner un magnifique échantillon de Ceri- Ühium giganteum, mesurant 1 pied $ pouces anglais (env. 60 centimètresi, avec la bouche et le bord droit en parfait état; de même €. incompltum, C. spiratum, ©. globosum, C:jili= ferum. Rostellaria Murchisoni, R. macroptera, Delphinula Regleyi, Livtia Warni, Pleuroto- maria concava et dé nombreux Cassis et Morie. Les Cérithidés et Naticidés sont peut-être \.« mieux représentés qu'aucun autre groupe de cette provenance. : 22 La classification adoptée est basée sur le célèbre Manuel de Conchyliologie du DPaul Fischer (en partie fondé sur le Manual of Mollusca de M. S.-P. Woodward}) et sur FEx-" ce cellent et complet Catalogue illustré de M. Cossmann, avec quelques modifications inévi- tables. rs Londres. 2 G. F.H. Royal Australian Museum, Sydney. — Nous avons parlé l'autre jour du Musée de la Plata; voici quelques notes qui montrent l'importance que prennent d’autres établisse= ments scientifiques d'outre-mer. L’accroissement des collections zoologiques et géolo= #iques au Aoyal Australian Museum de Sydney, pendant l’année de 1889, d'après le 36° rapport annuel du Conseil, a été le suivant : Mammifères, 375 exemplaires ; OISCAUX, environ 900; poissons, 243; reptiles, 379; insectes, 3,237; mollusques. une collection du #22 première importance renfermant 15,000 espèces ; autres invertébres, 523; een = re 1,302; anthropologie, 349; minéralogie, 1,600, dont une série splendide des minerais: or + de tous les pays. La grande majorité des collections du Musée est consacrée à l'Australie et aux îles dt Pacifique; la richesse croissante de ces séries a déterminé les directeurs à publier un 3 recueil spécial destiné aux travaux scientifiques concernant l'Australie, d'après les maté- riaux du Musée; ce recueil vient s'ajouter aux mémoires très importants des Sociétés s- locales (Linnean Society, Royal Society, etc). En outre, le Muséum de Sydney, imitant l'exemple du British Museum, publie des catalogues spéciaux, ouvrages fondamentaux généralement accompagnés de nombreuses planches; citons les catalogues des mammis fères, des oiseaux (Accipitres et Striges), des poissons, des crustacés malacostracés, des h 11% hydraires, des échinodermes, des méduses, des éponges (auquel la collection Lendenfeld cé a servi de base), des fossiles, ete. NE Le La direction a organisé en 1839 plusieurs explorations dans le centre du continent = au Mont-Kosciuzko, au Mont-Sassafras, dans l’intérieur du Queensland, dans le district 1 d'Iliwarra; les animaux, fossiles et objets anthropologiques recueillis dans ces missions, Pur. D 4 ER comme ceux des expéditions.antérieures, ont une grande valeur, étant donnés l'esprit scientifique qui a présidé aux recherches et la publication rapide de ces documents. e Disons enfin que le Musée a été visité en 1889 par 138,000 personnes et que des leçons # ex natura, trés suivies, y sont données aux élèves des écoles. — La division en départe- Ments, confiés chacun à un spécialiste émérite, facilite beaucoup l'organisation des collec- tions ct les rapports des conservateurs avec les naturalistes du continent australien ct des autres parties du monde; ces rapports et les échanges qui s’en suivent deviennent toujours plus nombreux, pour le plus grand profit de tous. A. D. 2 RE QE EC 2————— NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Avis. — Les tirages à part des articles seront envoyés un mois après la publication complète du travail dans la Feuille. Herborisations aux environs de Paris. — Permettez-moi de vous signaler une excursion tres intéressante à faire au point de vue botanique ct mycologique tout particu- liërement. Il s'agit du Bois-Notre-Dame, qui s'étend entre Bourg-Saint-Léger, Sucy, Noiseau, Marolles et Lésigny. ' * Pour s'y rendre, il faut prendre le train jusqu’à Boissy (ligne de Vincennes), puis de là gagner la route de Sucy qui passe derriere l'église de Boissy, et la suivre jusqu'à la fin du mur du parc de Gros-Bois. A cet endroit prendre non pas la route qui longe le mur du parc en se dirigeant vers le sud et dont l'accès est interdit au public, mais celle qui fait un angle de 80° est et qui s'engage sous bois. Cette premiere allée reposant comme le plateau sur lequel elle est située sur les marnes empätant les meulières de Brie, le solen est très humide. Là j'ai ramasse : Entoloma sericeus, Lepiota amiantina, Corlinarius himmuleus, Hanmula gominosa, Paxillus lyclopus, Hebeloma crustuluniformis, Hevcloma longicaudus, Clilopilus orcella. Poursuivant ma route je me retrouve apres avoir traversé plusieurs clairières, en plein bois; de chaque côté de la route apparaissent çà et là : Boletus edulis, Boletus scaber. La route est coupéc de petites mares qui la forcent à changer fréquemment de direction, puis elle se rétrécit et devient un véritable sentier; le long d'un talus nous avons ramassé : Amnanila muscaria, À. phalloides, Boletus piperatus. Arrivé au carrefour des huit routes, prenant le chemin de Lésigny, j'arrive dans cette localité trois heures après mon départ de Boissy. Me dirigeant vers le sud je contourne le mur du parc et entre dans le bois de Gratte-Peau qui est particulièrement riche, j'y ai rencontre : Polelus luteus, Amanita pantherina, Bolelus verscipellis. Abandonnant le bois, je resagnai Boissy, en passant par Marolles-Grosbois. À lFontenay-sous-Bois. E. Dezarorre. / a ——— À Habitat des Curculionides aux environs de Bordeaux (Suite) (1) Liparini — Liparus O. Molytes Sch. Styphlus Schünb. Coronatus Gœze. — Je l’ai souvent pris Unguicularis Aubé. — .RKR., aux Eyquems à Bordeaux. sous des détritus de feuilles. = Meleus Lac. Megerlei Panz. — A.R., quelques exempl. *. au Jardin botanique de Bordeaux. Plinthus Germ. - Caliginosus EF .—R., sousles pierres et dans Hylobiinidæ — Lepyrus Germ. Colon F. — Sur les Salix caprea, à Blan- quefort et à Bordeeux. Hylobius Schünh. les troncs d’aulnes, Bouscat, Abielis L.—C.C.C., sur les pins, Gazinet, Pessac, Arcachon. Leosoma Steph. Fatuus Rossi.— A.R., sous l’intersticé des Ovatulum Clairv. — Aux environs de feuilles de salicaire (Lythrum salicaria), . Bordeaux en fauchant. en juin, Bordeaux, marais de Tivoli. _ (1) Au n° ?41, page 17, lire Sitones lineellus au lieu de lincellus. Pissodes Germ. Pini L. — A.C., sur les branches des pins à Gazinet, mai. Notatus F.—C.C.C., en battant les branches de jeunes pins, avril, mai, Lacanau, le Las, octobre. Erirrhinini — Erirrhinus Schônh. Acridulus L. — C.C., l'hiver sous les mousses des saules aux bords des ruisseaux, marais des docks de Bordeaux, janvier, mars. lestucæ Herbst. — Sous les mousses des tilleuls, l'hiver, les Eyquems. Dorytomus Germar, Voraz F. — C.C.C., au pied des peupliers, sous les mousses, toute l’année; j'en ai pris partout, var. ventralis Steph., sur des tilleuls, aux Eyquems. Tremulæ Payk.—C.,en battant des branches de tremble, Bruges, Blanquefort. Costirostris Gylh.— Sur des peupliers, ré- cemment abattus à Bruges. Maculatus Marsh. — R., dans la forêt de la Teste. Silbermanni Wenck. - R., à Bourg et à Gazinet. Tæniatus F. — C., en battant les saules, Bruges, Blanquefort. Agnalhus Boh. — C., sur le saule, mai. J'en ai souvent capturé sur des fleurs de Ranunculus, Bruges, le Bouscat, oct. Pectoralis Panz. — R., sur les saules et au filet fauchoir, Bruges. Pachytychius Jckel. Sparsutus Oliv. — C.CC., sur les Ulex europæus, mai, partout var. obesus Bohm, plus rare que le précédent, même plante. Scabricollis Rosh. — En battant des Erica, le Las. Smicronyx Schünh. Cicur Gyll.— En fauchant dans les prairies, aux Eyquems. Tanysphyrus Germ. Lemnæ Payk. — Dans des prairies ‘de Bordeaux, en fauchant, R. Bagous Schünh. Lutulosus Gÿlh. — En fauchant dans les prairies marécageuses, Bruges. Cryptorrhynchini — Camptorrhinus Schônh. Stalua Rossi.— R., forêt de la Teste dans des troncs de chênes. Cryptorrhynchus I. U. Lapalhi L. — A.R., dans les troncs de saules et dans les jeunes peupliers souffreteux, Bruges, Bordeaux. Magdalini — Magdalinus Schünh. Memnonia Fald. — En battant des branches de pins, Arlac, le Las, juin. Cerasi L.—C. ,en battant les arbres fruitiers et les Prunus Spinosa, juin, Cenon, Saint-Médard-en Jalle. a Aterrima F. — En fauchant dans. les prairies et en battant les haies, commun partout, juin. | Flavicornis Gyllh. — Sur des rameaux de LS chène, Bruges, juillet. Ke Pruni L. — AR. sur des aubépines, Bruges, juin. / Tychiini — Balaninus Gem Elephas Gyÿllh. — Sur des châtaigniers juin, Tresse, le Las. Pellilus Boh.— Sur des chênes, Arcachon, juin. Glandium Marsh. — Sur des chênes, aux Eyquems. : Nucum L. — Sur des chénes, à Mérignac, É È juin. | | Tessellatus F. — Surdes chênes à Arcachon, 3 septembre. ESA Villosus F. — Sur des chênes, Arcachon, SES la Brède, septembre, juin. Balanobius Jekel. \ Crux F. — Sur des osiers, à Barie, août, septembre. ET Brassicæ F.— En battant des saules, à Barie. ES Pedemontanus Fuchs. — Sur des che HR Bruges. A UT Pyrrhoceras Marsh. — Sur des. chênes, à Le Mérignac. 4 + Anthonomus Germ. Rubi ps — CC.C., partout sur les” 2 ronces en fleurs ; la Q perce de sonrostre le bouton à fleurs des Rubus fruticosus our y déposer ses œufs, juin, la Brède, ms RE à Lamothe, etc. USE Pedicularius L. — C., sur les Cratægus | sx d oxyacantha et les ‘aliziers en fleurs, PSS mai-juin, la Brède, Bruges, la Teste,ete. pu ollar. — C.C.,.en AZ Pomorum L. et var. pyri secouant les branches de PT +4 fleurs, avril. : SE. Acalyptus Schônh, , A Carpini Herbst. — Un exemplaire dans la forêt de la Teste, R: MEL À « Tychius Germ. SE “< Quinquepunclatus L.—C., sur le trefle, mai, : Se à Saint-Médard-en-Jalle. BEEN Squamulatus GyWh. — à Bourg, mai. Cinnamomeus Kiesw. —R., à la Brède, en fauchant. Venustus F.—C.C., sur les genêts en FN Les Teste, Gazinét. Genislæ Boh. — Sur les genêts, à Are: en avril. Striatulus Gylh. — A Bourg, au sua | fauchoir Medicaginis Bris. — Sur des luzernes, en fauchant, R. Junceus Reich. — R., dans les MS humides, les Eyquems, Brugés. #0 Meliloli Steph. — R., sur des mélilots.. à Tibialis. — En fauchant dans les. praiies, Saint-Médard, le Las, etc. > Tomentosus Herbst. — Sr le trèfle Me à Saint-Médard, mai-juin. a | ALT Miccotrogus Schônh. % … Picirostris F. — C.C., au filet fauchoir, dans les prairies. Cuprifer Panz. — Mêmes conditions que e précédent. Sibynes Schônh. Sodalis Germ. — Sur les fleurs de Linaria vulgaris, août, Jardin botanique de Bordeaux. Primita Herbst, — Au filet fauchoir, le Las, A.R. Attalica Gyllh. — Au filet fauchoir, aux . Eyquems, KR. j Viscaria. — Sur Linaria vulgaris. Août, à Barie. Mecinus Germ. … Piraster Herbst.— Au filet fauchoir. Edm. _ Perris le cite comme habitant le Plan- re tago lanceolata (Larves des coléopt., ww p. 391). Juin, sept. _ Longiusculus Boh. — Filet fauchoir, à Mérignac, juin, juillet. Janthinus Germ. — Marais de Tivoli, au filet fauchoir. Oireulatus Marsh. — Sur des pommiers, en septembre. Gymnetron Schünh. Pascuorum Gylh. — C., en mai, sur les Eupatorium cannabinum et dans les prairies. levericum Gyllh. — En fauchant dans les prairies, mai, Bordeaux. Beccabungæ L. — Sur des Veronica, à Saint-Médard-en-Jalle. Labile Herbst. — Au filet fauchoir, à la _ Teste, Gazinet. Elongalus Bris. — Prairies et dans les fleurs de Linaria vulgaris, juin à août. Rostellum Herbst. — R., au Las. Spilotus Germ. — Sur Scrophulaire, à Mérignac, juin. Linaria Panz. — Sur des linaires, août à Barie. Teler KF. — C.C.C., sur le Verbascum thapsus, juin, Bruges, Mérignac. Noctis Herbst. — C., à Bruges, sur des linaires. Miarus Stephen. Longirostris Gyllh.—Filet fauchoir, Bourg. Graminis Gylh. — C., sur Campanula tra- chelium, Floirae, septembre; la Q perce de son rostre les calices floraux pour y déposer ses œufs, Micros Germ. — R., au Las. Cionus Clairv. Scrophulariæ L. — C.C., sur Scrophularia aquatica, Bruges, Mérignac, Cadaujac, Lamothe, etc., juin. Bordeaux. (A suivre), ed LR nt tt EE et CE Re ” PRET ee Verbasci F.— Mèmes localités que le pré- cédent en compagnie duquel on le trouve. Olivieri Rossh.— Sur des Verbascum, au jardin botanique- de Bordeaux, et à Bourg, mai. Thapsus F.—C., sur les Scrophularia aqua- tica et nodosa, Bruges, Lamothe. Hortulanus Marsh.—C.C.C., partout sur les Scrophularia aquatica, mai à septembre. Schænherri Bris. — C., sur Scrophularia aquatica, juin, Bruges Blattarie F. — Excessivement commun sur la Scrophularia aquatica, partout. Nanophyes Schünh. Transversus Aub. — Sur des tamarins, à la Teste. Siculus Boh. — Au Las, A.R. Hemisphæricus OI. — A: Bordeaux, marais de Tivoli, R.R. Globulus Germ. — Filet fauchoir, au Las. Brevis Boh.—C., sur le Lythrum salicariæ, en juin, Bordeaux. Chevrieri Boh. — IR., sur des bruyères, Bruges, var, nilidulus Gÿllh. — à Bor- deaux, R Lythri F. — C.C., partout dans les fleurs, du Lythrum salicariæ. Tamarisci Gylh. — M'a été donné comme provenant de la Teste, sur tamarins. Orchestes Ill. Quercus L.— C.C., en battant les branches de chênes, à Bruges, juin, septembre. Rufus OI.—C., sur des ormeaux, à Mérignac. Alni L — Sur des aulnes, près des marais, Bruges. Melanocephalus OI. — à Bordeaux. Ilicis Fab, — R.R.R. Un ex. à Bordeaux. Erythropus Germ. — Sur des. chênes, lieux frais, à Blanquefort, juin. Tricolur Kiesw. — Sur des chênes, Cenon, la Souys, septembre. Fugi L. — Sur des branches de hêtre, à iouillac. Pratensis Germ. — Marais de Tivoli à Bordeaux. Scutellaris F.— Sur.des aulnes, à Bruges. Avellanæ Donov. — RKR., sur des chênes, à Bruges. Populi F. — C.C.C., sur les aulnes, juin, la Brède, Mérignac. Salicis L. — C.C., sur les saules, Bordeaux, Bègles, juin. Stigma Germ. — R.R., à Bordeaux, juin. Saliceti F. — R., à la Teste, juin. Ramphus Clairv. Flavicornis Clairv. — C., en fauchant dans les prairies, et battant les saules au printemps. Æneus Boh. — En fauchant, à Cazeau, juin. G. Evyouru, Le Bolboceras mobilicornis. — Un des lecteurs de la Feuille des Jeunes Naturalistes, M. Pinon, de Dijon, demandait dernièrement (n° 238 du 1er août 1890) des renseignements. sur l'habitat diurne et les mœurs du Zolboceras mobilicornis (Odontæus ariniger). rÉ: Jusqu'à présent on paraît peu fixé sur le genre de vie de ce*lamellicorne généralement assez rare dans les collections. M. Leprieur, dans son ouvrage intitulé la Chasse aux. coléoptères, et M. Rouget, de Dijon (Ann. Soc. ent. de Fr., 1853, page 14), sont peut-être les deux entomologistes ayant donné le plus de détails sur ses mœurs ct sur les moyens à employer pour le capturer. . . Suivant le premier, on prendrait le soir, en fauchant au filet aux environs des champs de trèfle, cet insecte qui pendant le jour se tiendrait au fond de trous de 6 à 7 millimètres de diamètre et de 12 à 15 centimètres de profondeur, reconnaissables à un amas de débris de terre rejetés sur les bords; chaque trou ne renfermerait qu’un seul individu, rarement plus. C’est en cherchant au fond de ces trous, dans une excursion qu'il fit en compagnie de M. Kæchlin, le 29 septembre, au Tannenwald près de Mulhouse, qu'il put se procurer sept individus des deux sexes de ce géotrupide. M. Rouget dit l'avoir souvent pris au vol le soir, par un temps très ch et très calme, à 3 kilomètres environ de Dijon, dans une localité ässez humide et au bord-d'un champ de luzerne, au milieu de terres cultivées en céréales, prairies naturellesctartificielles. D'après M. Leprieur, le Bolboceras aurait aussi été pris par le major d'Aumont-aux. environs de Lyon, sur les bords du Rhône, dans des trous qu'il se creusait. La Feuille des Jeunes Naluralistes, de son côté, signale sa capture sur divers points de la France : c’est d'abord dans le Limousin, mais deux fois dans des conditions qu'on peut considérer comme anormales ; la première fois il est pris au vol par M. Bleuse, près d'un chantier de bois; la deuxième fois il est trouvé mort dans le trou d'entrée d'un Bombus pratorum; évidemment son habitat naturel ne se trouvait ni dans le chantier ni dans le nid de Zombus, où il n'a pu être attiré que par quelque circonstance fortuite, voisinage de déjections de ruminants ou autres. | Deux autres fois il aurait encore été pris dans la mème région, à un an d'intervalle, au vol, au-dessus d'une allée très sablonneuse, par M. Noualhier (ÆFéuille des Jeunes Naturalistes, 15° année, ler décembre 1S81). É Il a été signalé également comme ayant été pris par M. H. du Buysson, en fauchant le soir dans les clairières des bois humides, probablement aux environs de Broùt- Vernet (Feuille des Jeunes Naturalistes, 19 année, 1er mai 1889). . M. Lancelevée l'a capturé dans les mêmes conditions en Normandie, dans une prairie. basse et humide de la vallée de l'Andelle (Feuille des Jeunes Naturalistes, 4° année, ler avril 1874). : A ma connaissance, il a été pris dans plusieurs localités du département de TOïise; la première fois (var. fauve Q) par un de mes amis, en juin, au crépuscule, près dun champ de céréales aux environs d'Esquenn6Ÿ ; une autre fois un exemplaire mort aurait été trouvé au Poteau-Neuf, Dre Senlis, et on supposait qu'il pouvait se rencontrer vers le soir dans les marais de Thiers. s ; Pendant un séjour que je fis à Senlis, en 1856, les élèves de l'institution Saint-Vincent de cette ville me montrèrent sept exemplaires g' et Q (var. brune), qu'ils avaient captures à la Butte-aux-Gendarmes, dans des trous creusés par ces insectes. Moi-même, j'ai eu la bonne fortune de prendre trois fois le Polboceras mobilicornis : la première fois (var. fauve Q) vers le 15 octobre 1853, à la tombée de la nuit, au wol, dans une plaine entre Oudeuil et Pisseleu, à proximité d’un troupeau de moutons; la deuxième fois dans le courant de juin 1856 (var. fauve G', vers sept heures du soir, par un temps calme, volant au-dessus d'un champ de blé, sur le borl d'une voirie fréquentée par les moutons, chemin de Villevert, près Senlis, à la forêt d'Halatte, enfin. la troisième fois, le 11 juin 1868 (var. brune G), entre neuf heures et demie et dix "heures du soir, par un temps lourd ct très sombre, sur la route du Fayel au Grandfresnoy, où il y avait en abondance des excréments de mouton. De ce qui précède, ne peut-on pas conclure : 1° Que ce lamellicorne se rencontre un peu partout en France, qu'il n'est pas absolu= ment rare, que sa durée d'apparition peut être fixée suivant les années et les localités entre le. 15 mai et le 1% novembre environ, et que le mois de juin parait être celui oùvon le rencontre plus fréquemment; 2° Que pendant le jour, il reste blotti au fond du trou qu'il s'est creusé ct dont ilme sort que le soir par un temps calme et chaud; enfin qu’il se plait aussi bien dans les terrains frais que dans les terrains sablonneux ? : Pour mon compte personnel, je crois pouvoir ajouter qu'en raison des milieux dans lesquels je l'ai pris, endroits fréquentés par les moutons, je suis porté à croire qu'une partie de ses mœurs est encore inconnue; que peut-être, comme beaucoup de ses congénères coprophages, son instinct l’attire de préférence vers les déjections de certains ruminants de l'espèce ovine, lui offrant soit pour sa nourriture personnelle, soit pour celle‘de sa progéniture, des mets de prédilection, et que sa rencontre dans les champs de céréales, trèfles et luzernes, n’est que l’effet de son passage, * ART ee Aussi, je viens prier mes collègues qui ont pu le capturer, de rechercher s'ils le peuvent, dans leurs souvenirs, les conditions dans lesquelles ils l'ont rencontré, peut-être arriveraient-ils à fixer un point obscur de ses mœurs, qui reste encore à éclaircir. Le Meux. Ë Ed. Masson. Les plages de Marseille. — Nous extrayons d'une lettre de notre collègue, M. Marius Aubert, les renseignements suivants qui.pourront intéresser les naturalistes Visitant les environs de Marseille : « J'ai profité, durant l'été dernier, de fouiller les plages de l'Estaque, à cause du chemin du littoral que l'on devait construire et qui devait avoir pour conséquence la destruction de ces rivages. Aujourd'hui, cette destruction est un fait accompli; il n'existe plus de plage au nord-ouest de Marscille, on peut dire mème qu'il n'en existe plus du tout dans le territoire de cette ville. Il y avait là des sites d’une beauté splendide, d’un caractère tout à fait local et qui ne se trouvait nulle part ailleurs. Le bord de l'eau était d'une fertilité étonnante en animaux de toutes sortes; c'était, pour ainsi dire, un endroit à faune mixte, rappelant à la fois les grandes plages du Languedoc et le faciès des faunes rocheuses. On y a fait des enrochements énormes sur lesquels on construit un chemin admirable, pris entièrement sur la mer. » M. Aumerr. Ponte du caméléon. — Le frère Ferdinand-Joseph, à Tlemcen, nous fait savoir qu'il a observé la ponte du caméléon; une Q qu'il élevait depuis quelques semaines déposa 39 œufs, plus allongés que ceux des lézards et mesurant 12 m/m, L'intelligence d'une chenille. — Le vulgaire croit bien à tort que les chenilles, toutes les chenilles, ont des propriétés malfaisantes, qu'elles sont sales et venimeuses; non seulement c'est un préjugé qui ne repose sur aucun fondement, mais en plus les chenilles sont susceptibles d’une certaine intelligence, ou du moins sont, à coup sûr, douées d'un certain esprit de réflexion. Faute de plantes de mauves à ma portée, j'avais placé, en septembre dernier, un certain nombre de chenilles de Spilothyrus malvarum, hespérie de la mauve où papillon srisette, sur des branches de rose trémière. Or, ces chenilles, ayant coutume de rouler en cornet de petites feuilles des malvacées et ne pouvant, à cause de leur grandeur, en faire autant de cette plante, s'avisèrent de les découper avec leurs mandibules dans le sens de la longueur et parvirent de cette facon originale à s’envelopper parfaitement et à se cacher aux regards de leurs nombreux ennemis, dans la portion de la feuille roulée sur elle-même et ainsi diminuée de taille. Par malheur, si les pauvrettes parviennent à éviter le bec des oiseaux, elles néchappent ni aux punaises, fourmis, diptères entomobies, ichneumons, araignées, ni surtout aux forficules qui leur font une guerre acharnée. Amboise, Ernest LELIÈVRE. Réponse à M. Henri Lefebvre. — Le faucon pèlerin (Falco peregrinus) niche chaque année au sommet du rocher de Saint-Adrien, commune de Belbeuf, près Rouen. Les roches de Saint-Adrien sont constituées par la falaise crayeuse qui borde la Seine. Le même faucon niche également sur les tours de la cathédrale de Rouen. Rouen... R. LorTix. Réponse. — En réponse à la question de M. C. Marchal (ne 242), M. P. Bargagli, de Florence, pense qu'il s’agit peut-être simplement de l'Attelabus curculionides ou de l’'Apoderus coryli qui pondent sur les feuilles de plusieurs amentacées, et les replient afin de protéger les jeunes larves. Flore d Italie. — En réponse à la question de M. Madiot, je lui signalerai l'ouvrage suivant : Passcrini, Gibelli et Cesati, Compendium Eloræ italicæ (édité à Milan). C’est un ouvrage très pratique, mais coûteux : il est accompagné d’un très grand nombre de lanches figurant tous les genres; les espèces sont décrites en clefs dichotomiques. ‘ouvrage, au courant de tous les travaux récents, n’est pas tout à fait terminé, il manque encore quelques planches. Genève. E. B. Question. — Je désirerais savoir à quel moment on peut se procurer Rosalia alpina ct en quels endroits. Dans l’ouvrage de Fairmaire sur les coléopteres, il est indiqué spécia- lement : Nantes sur les saules: Je n’ai pu trouver l'insecte d’après cette indication. Un de nos collègues prétend qu'on le rencontre ici à cause des grandes quantités de bois du Nord en dépôt. Dans ce cas la larve vivrait-elle dans le bois de sapin? Nantes. L. Dawn. 4 ÉCHANGES Les notes d'échange portant sur des objets d'histoire naturelle et pouvant intéresser les lecteurs sont insérées gratuitement; elles peuvent avoir un maximum de cinq lignes d'impression et doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leur publication. Une même nate d'échange ne pourra être répétée dans le courant de l'année. Sr: , M. L. Allard, place du Château, Tarascon (Bouches-du-Rhône), offre à celui qui voudra bien lui classer de nombreux fossiles du Ligurien de Beaucaire, les doubles de tous les échantillons qu’il possède de ce terrain. M. Louis Giraux, 22, rue Saint-Blaise, Paris, offre 400 à 500 espèces de fossiles des terrains tertiaires parisiens, parfaitement déterminés, en très bon état de conservation ainsi que des coquilles marines fluviatiles et terrestres. 11 demande d’autres fossiles des terrains tertiaires, coquilles vivantes, objets préhistoriques, livres d'histoire naturelle” Envoyer oblala. M. À. Gahineau, 72, rue Lemoine, à Sotteville-lès-Rouen, offre des coquilles marines ou fluviales et des algues marines non déterminées, contre des coquilles marines du golfe de Gascogne et des minéraux déterminés ou n Frère Anthelme, à Saint-Médard (Loire), offre d on. e bons minéraux ; des coléoptères d'Australie pour des coléoptères du Brésil ou de l'Afrique équatoriale, des moussesrares, des fossiles de l’époque primaire. M. N. Molter, professeur à Idar (Allemagne), désire échanger un grandnombre de minéraux et surtout de fort belles agates taillées. M. L-G. de Lamarlière, laboratoire d'Avon (Seine-et-Marne), désirérait Ombellifères des Alpes, des Pyrénées, de la région mé literranéenne et du Sud-Ouest, en souches ou en graines, ou desséchées, mais avec parties souterraines. Offre plantes sèches des environs de Paris et du littoral du Nord. M. S. Mottet, 30, quai d'Orléans, Paris, désire échanger environ 400 espèces plantes parisiennes et méridionales, beaux échantillons , et offre 9? espèces spontanées, attachées sur papier bulle 44>x<27 culture, mérite, emploi, etc., de chaque plante, Envoye Album de graminées fourragères, , avec étiquette et notice indiquant : r oblala. M. Dumée, pharmacien à Meaux, désire échanger nombreuse collection de Aube déterminés contre microlépidoptères &zalement détermi Le D' de Bedriaga, 55, boulevard de l'Impératr adultes de Wolge Poireli, Hagenmäülleri, aspera (Euproc nés. ice, Nice. désire des larves et des lus pyrenæus), Montandoni, Blasii, et des larves de Molge vulgaris et Salamandrina perspicillata. I offre en échange : larves de Pelodyles, d'Alytes obstetricans et de M. palmata, Lacerta oceltata, agilis, Salamandra atra (adulte) et S. naculusa (larves). M. Blanc, naturaliste, Tunis, offre vivants : Pufo viridis, mauritanicus. Gongylus ocellatus, Chamæleo vulgaris, Platydactylus muralis, etc., contre d’autres reptiles où autres objets d'histoire naturelle. M. Paul Noel, directeur du laboratoire d'entom Neufchâtel, Rouen, désire échanger reptiles du centre et du nord de la France contre insectes de tous les ordres, galles, bois rongés par le coques de phryganes, cocons, chrysalides, etc. M. Henri Gouin, Bordeaux, offre une certaine qu ologie agricole, 41, route de s insectes, nids d’hyménoptères, antité d'oiseaux montés, frais ét bien préparés, parmi lesquels : Oriolus galbula Q, Motacilla ænanthe, Gorvus glandularius, Corvus pica, Alcedo hispida, Picus viridis, Charadrius calidris, Tringa ochropus, Tringa. anelus, ete. Demande coléoptères français et cétonides exotiques. Envoyer oblata. M. G. Crozel, Vienne (Isère), voudrait recevoir européens, genre crabe, tels que Platycarcinus pagur taille et en parfaite conservation. Il offre en échang géologie. Adresser oblata. us et Carcinus mænas de grande crustacés marins exotiques et eo La ps e fossiles, minéraux et livres de _ — 5} — _ M. Hugo de Cort, 79, rue de l'Arbre-Bénit, Bruxelles, désire échanger : Gravis, … Récheïches anatomiques sur les organes végétatifs de l'Urtica dioïca. 1 vol. in-4°, 950 p., xx pl. Mém. Acad, Belg. 1885. — Bulletin de la Société linnéenne de Bruxelles, années 1872-1877 inclus et nombreux opuscules de botanique contre coquilles. Envoyer oblata. M.J. Prié, au Povuliguen (Loire-Inférieure), offre Æpophilus Bonnaïrei, Nebria complan. et les coquilles suivantes : Balea perrersa, Helix occident., contre oiseaux montés. M. le professeur Bleicher, 4, rue de Lorraine, Nancy, a reçu pour le Musée de PÉcole supérieure de pharmacie une nombreuse série de coléoptères, hémipteres, orthoptères du Tonkin; il serait désireux de les faire déterminer par un spécialiste, en Jui accordant l'autorisation de puiser largement dans les doubles. M. Bormans, 313, à Fossard, par Genève (Suisse), offre de beaux exemplaires G'du rarissime Pillacus tipularius Q ab., en échange de névroptères rares. Envoyer listes d'oblata. M. F. Ancey. 50, rue Montée-de-Lodi, à Marseille, offre : //ydr. v. anthenes, Phlog. flammea, Had. Solieri, Melit. didyma v. meridionalis, Agr. trux et var. neglecta et boharsa, Leucania argyritis, Orrhodia torrida (très rare), Arge pherusa, Mamestra chenopodiphaga en chrysalides, etc., contre d’autres bonnes espèces de Lepidoptères, Envoyer oblata. M. l'abbé Guibert, professeur à l'institution Sainte-Marie, Tinchebray (Orne), offre : Uosmia pyralina, trapezina; Asleroscopus sphinæ, Miselia oxyacanthæ ; Nyl. litlorina, Hib. defotiaria et leucophæaria ; Orgya gonostigma et antiqua, Plastinia retusa, Arctia mendica ; Orth,stabilis; Saturnia carpini; Bombyx cratægi, populi, quercus © , everia Q, Carad. alsines. Envoyer oblata. : M. Ern. Lelièvre, Amboise (Indre-et-Loire), offre : Pol. virgaureæ, Deil. galii, euphorbiæ, Elpenor, Sm. liliæ, ocellata, Troch. apiforme, Ino globulariæ, Slatices, Geryon, Z alpina, carniolica, Lim. testudo, Das. fascelina, Endr. versicolora, Drepana divers, Harp. winula, Not. zigzag, Nel. lolii, Leuc. L-album, Noct. plecta, Diant. compta, etc., en échange de Deltoïdes et Pyralites. M. L. Rossignol, 5, rue Marie-Louise, Paris, offre quelques lepidoptères de Sierra-Leone et Congo en papillotes, des coléoptères des Etats-Unis, contre coléoptères et lépidoptères de préférence exotiques. M. Henry, 59, avenue de la Bourdonnais, Paris, échangerait contre les trois premieres années de la Feuille, coléoptères, silex taillés étrangers, livres de sc. nat., bois _et coquilles d'Océanie, objets d’ethnographie, M.E. André, 32, rue Mercière, à Lyon, offre : Spéciès des coléoptères de Dejean (5 tomes en 6 vol.), les Papillons, par AÏf. Constant, 1 vol. avec ?5 pl. coloriées, contre des lépidoptères ou orthoptères, ou des ouvrages sur ces deux ordres. M. Decaux, 8, rue du Marché, Neuilly, désire recevoir par échange la Faune des coléoptères du bassin de la Seine (Curculionides), par L. Bedel. Il offre le double de sa valeur en coléoptères européens, rares, lépidoptères ou autres ouvrages sur les coléoptères. M. Maur. Pic, Digoin (Saône-et-Loire), préparant un travail sur les longicornes, prie ses collègues de vouloir bien lui communiquer leurs espèces et variétés intéressantes. ou du moins une liste de leurs plus remarquables captures et de celles qui leur sont connues. M. M. Japiot, 18, rue Chabot-Charny, Dijon, offre : Saperda carcharias, Aleuchus variolosus (Alg.), Silpha thoracica, Pachyta 4-punctata, P. virginea, Leptura cerambycifor- mis, Copris lunaris G' et Q, Sisyphus Schæfferi, contre coléoptères principalement du Midi. Envoyer oblata et desiderata. M. A. Verplancke, 28, rue de l'École, à Armentières, désire se procurer par échange, en quantité : Hoplia cærulea. Le TOUTE = M. Henry de Saint André, rue Saint-Nicolas, Blois, offre : Pachnoda : marginata, impressa, Diplognata gagates, hebræa, Tephrea punctul., Pygora orn.,. CN yee Bricoptis variol., Coptomia margin., 6-macul., Mauritiana, Euphoria jucunda, lurida, argyrostricta, ete., Livus Sturmi, deflorat., Hexodon unicolor, contre Lamellicorn Se & ; AUTRE M. Vauloger de Beaupré, 34, rue Jean-Burguet, Bordeaux, chargé d’une n velle mission en Algérie, prévient ses correspondants qu'il est obligé d'interrompre s relations d'échanges jusqu'au mois d'octobre 1891. Eat BIBLIOGRAPHIE + A CHE TL 'uaà N Hs " PAS mdr 2 est remplie de précieux renseignements locaux. En s’attachant à réunir les observe éparses et souvent inédites de ses compatriotes, l’auteur a mis à la disposition des n ralistes une intéressante statistique, un guide pour les collectionneurs de Normandie, x de ces documents où le commençant aime à recourir pour éviter de pénibles recherche Ne et qui équivalent à bien des enquêtes et des conversations avec les naturalistes amate D à d'une région. Une collaboration aussi pratique à l'enseignement des sciences natur est toujours mentionnée avec grand plaisir dans la feuille. L …… PU + me 13 wi ir Les sociétés chez les animaux, par le D' P. Girod (Paris, 1 vol. in-16, 342 pp. 53 fig., libr. J.-B. Baillière et fils). — Depuis les simples colonies cellulaires (aSS0cia tions de nutrition), jusqu'aux associations pérfectionnées comme celle des castors ve Hi (association et relation), la société chez les animaux prend des formes bien différentes A, qu'il était intéressant de classer et de décrire en prenant un point de vue plus lafge/que le point de vue uniquement morphologique où uniquement social. C'est ce“qu'atuit M. P. Girod. Un compte rendu succinct des matières contenues dans son œuvre fera | Fe FR ME PAUEE = en Géologie et topographie, par E. D'elaporte, in-32, 54 p., Ch. Luvauzelle, Limoges et? à # Paris. — L'étude géologique d'une région permet de tirer des conclusions à toutes SOMES de points de vue : l’art de bâtir, l’agriculture, etc., y puisent leurs renseignements les plus précieux. M. E. Delaporte nous fait voir que la séologie, par les renseignements qu’elle fournit à la topographie et à la manière d’être de tout ce que le sol supporte, est loin d’être indifférente pour la direction bien raisonnée des opérations militaires. =" Hdi Le $ é 4 Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. nm” Typ. Oberthür, Rennes—Paris (1186-90) 4er Février 1891. Vingt-unième Année. N° 244. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES RO COS —— NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE En ce moment, où, de tous côtés, on se livre avec acharnement à l’étude des bactéries, il ne semble pas inutile de donner un aperçu sommaire et précis des notions que nous possédons sur l’Histoire naturelle de ces micro- organismes. n s'entend à peu près aujourd'hui sur la place qu’ils occupent dans Péchelle des êtres organisés. Après les travaux de Robin, de Davaine et de Cohn, on les range définitivement parmi les végétaux. Mais, tandis que, pour C. von Nâgeli et avec lui, presque tous les patho- logistes, ce sont des champignons jissipares (Spaltpilze) ou Schizomycètes, pour Cohn, et avec lui, la plupart des botanistes les plus éminents (MM. Bornet, van Tieghem, Zopf, etc.), ce sont des algues Cyanophycées. Selon ces der- niers, les bactéries constitueraient le groupe des Bactériacées parallèle- ment à celui des Nostocacées, dont elles ne différeraient que par l'absence de la chlorophylle, et des cellules spéciales appelées hétérocystes et aussi je leur mode de sporulation, à l’aide de spores endogènes. C'est à cette ernière opinion que nous nous rallions, d’après certaines données nouvelles tirées du développement de ces êtres, et que nous avons consignées dans un récent travail ( 1) Comment distinguer ces micro-organismes les uns des autres? Il ne faut pas s'attendre à trouver des renseignements satisfaisants à cet égard. En effet, tandis que les autres végétaux, même les plus inférieurs, sont actuel- lement, pour la plupart, classés en familles, genres et espèces bien délimités, les Bactériacées attendent encore leur «clé dichotomique. » Ce n’est pas que les classifications manquent, ni les noms d’espèces non plus; bien au con- traire. Pour s’en convaincre, il suffit de feuilleter le dernier volume du Sylloge fungorum omnium... de Saccardo (1890), où l’on ne constate pas moins de 50 genres et 600 espèces. Malheureusement les caractères que l’on y donne, pour la détermination de ces genres et espèces, ne sont rien moins que précis. En un mot, on peut encore dire à l'heure actuelle ce que disait, en 1884, M. le Professeur van Tieghem : « Le principe des genres, dans cette famille (les Bactériacées) est encore à chercher (2). » Plus récemment (1889), M. le Professeur H. Baïllon déclarait : « Aujourd’hui, nous pouvons dire, en toute sincérité, que nous ne savons pas ce que c’est qu’un genre de Schizophytes (bactéries) (3). » - A quoi tient cette infériorité de la systématique bactérienne sur celle des autres végétaux? Ce n’est assurément ni à l'insuffisance de nos moyens d’in- (1} À. Billet, Contribution à l'étude de la morphologie et du développement des Bacté- riacées (Bull. scient. de la France et de la Belgique, XXI, 1890). (2) Van Tieghem, Traité de botanique (1884). Cette phrase n'existe plus dans la dernière édition du même ouvrage (1890); mais on y trouve encore en différents endroits la même idée exprimée sous une autre forme. (3) H. Baillon, Traité de bolanique médicale cryptogamique (1889, p. 223). — 6? — OUEN vestigation ni de l’exiguïté des êtres qui nous occupent. Les objectifs de nos microscopes atteignent maintenant un degré de perfection tel qu'ils nous permettent d’élucider non seulement l’organisation des bactéries, mais encore leurs affinités et leurs différences morphologiques. Cela tient unis quement à la méthode, ou plutôt au manque de méthode qui a jusqu'ici ca= ractérisé leur étude. Le plus grand nombre de ceux qui s'occupent des bactéries les considèrent encore comme les considéraient d’abord Leeuwenhoek, qui les a décou- vertes, puis ©. F. Müller, Ehrenberg, Dujardin et enfin Cohn. Ils ne veulent voir dans les bactéries que des corps unicellulaires, généralement mobiles, se multipliant à l'infini par scissiparité, les uns arrondis ou ovalaires (Wicrococeus), les autres rectilignes (Bacterium, Bacillus), où plus ou moins incurvés (Vibrio), ou nettement spiralés (Spirillum, Spirochæte). constituant autant de genres distincts, de forme toujours immuable et iden- tique à elle-même. Autrement dit : toujours un Micrococcus, un Bacillus ou un Spirillum donnerait naissance à des Micrococcus, à des Bacillus ou à des Spirillum. Réduire la morphologie des bactéries à cette conception étroite, c'était forcément aboutir à cette conclusion que les caractères morpholo- giques sont insuffisants et même illusoires pour la détermination des difié- rentes espèces entre elles. Comment, en effet, distinguer, par le simple examen Nr les innombrables Micrococcus, Bacillus, Spirillum. … qui fourmillent dans les différents milieux? Sans compter que les dimen- sions d’une même forme peuvent varier considérablement dans un milieu donné. : On a alors demandé à la physiologie ce que la morphologie semblait im- puissante à formuler, et on a cherché à bâtir une classification basée uni- quement sur les propriétés de telle ou telle forme de bactéries. C’est ainsi que, tout d’abord, on a distingué deux grands groupes : "les bactéries qui vivent en présence de l’air, ou bactéries aérobies,.et celles qui, au contraire, ne peuvent vivre que dans des milieux privés d'air, ou bactéries anaérobies. Puis, les unes se sont montrées comme les agents les plus actifs des pu- tréfactions (bactéries saprogènes), ou des fermentations (bactéries zymogènes), par exemple : les bactéries des décompositions animales (Bacterium termo Dujardin), celles de la fermentation de la cellulose (Bacillus amylobacter van Tieghem), de l’urée (Micrococcus ureæ Gohn), de l’acide lactique (Bacillus acidi lactici Zopf), acétique (Bacteriwm aceti Zopf), etc. D’autres parurent douées d’une coloration ou d’un pigment particulier (bactéries "chromo= gènes), par exemple : les bactéries des osties rouges (Micrococeus prodigiosus Cohn), du pus (Wicrococcus pyogenes aureus Rosenbach), du pus bleu (Micro- coccus pyocynaneus Gessard), du lait bleu (Bacterium syncyanum Schrôter), du lait jaune (Bacterium synxanthum Schrôter), les bactéries vertes (Bacillus virens et viridis van Tieghem), etc., bactéries auxquelles on peut ajouter celles qui déterminent de la fluorescence (Bacillus fluorescens liquefaciens, fluorescens putidus Flügge, Bacillus viridi-pallescens Frick). De ces bactéries chromogènes et surtout fluorescentes, on peut rapprocher les bactéries photogènes qui émettent une luminosité voisine de la phospho- rescence et pour lesquelles on a cru devoir créer le genre Photobactemiuwm (Beyerinck). D'autres bactéries encore, vivant dans les eaux minérales dites « sulfureuses, » paraissent se développer aux dépens de l'hydrogène sulfuré que renferment ces eaux, et assimiler le soufre, sous forme.de ranules amorphes, quelquefois vivement colorés en rouge. Ce‘sont les. actéries pourpres, {hiogènes où sulfobactéries, pour lesquelles on a égale- ment créé un grand nombre de genres (Thiothrir, Thiosarcina, Thiopedia, : SET — 63 — Phiospirillum, Thiocapsa... Winogradsky). D’autres enfin, et les plus re- doutables, semblent être la cause efticiente de certaines maladies infectieuses, épidémiques et contagieuses : ce sont les Bactéries pathogènes. Ces bactéries nés'attaquent pas seulement aux autres végétaux plus élevés en organi- sation, telles que les bactéries de la maladie rouge des grains de blé (Hicro- coceus amylivorus Prillieux), de la maladie jaune des jacinthes (Bacterium yacinthi NNakker)... mais C'est surtout chez l'homme et les animaux qu’elles causent le plus de ravages. Telles sont : les bactéries du charbon (Bacillus anthracis Cohn), de la tuberculose (Bacillus tuberculosis R. Koch), du choléra (Spérillum cholerx asiaticv R. Koch), de la fièvre typhoïde (Bu- Cillus typhosus Eberth), etc., etc. Or; comme il était, & priori, facile de le prévoir, à mesure que le champ des connaissances microbiologiques s’élargissait, on reconnut de mieux en mieux que chacune de ces propriétés physiologiques, pourtant si tranchées, était sujette à de nombreuses variations et perdait le caractère de fixité nécessaire à la base d’une classification systématique quelconque. “D'abord, un grand nombre de bactéries vivant dans certains milieux, en “aérobies ou anaérobies, strictes ou obligées, deviennent facultativement aérobies ou anaérobies, quand on les transplante dans d'autres milieux déterminés, et cela, mémessans que leur forme paraisse subir de notables modifications. La bactérie de la fermentation de la cellulose, par exemple (Bacillus amylobacter, estrune bactérie anaérobie obligée, c'est-à-dire qu’elle n'effectue la décom- position de la cellulose qu'à l'abri de l'air. Et cependant, cette même espèce, sous la même forme Bacillus, peut vivre très b'en au contact de l'air, autre- ment dit devenir une bactérie anaérobie /acultative. Il sufhit, pour cela, comme l’a démontré M. le professeur van Tieghem (1), de placer des graines de légumineuses: (fèves, haricots), au contact d'un courant d'eau constamment renouvelé. 11 se développe rapidement autour des graines une abondante masse d'aspect gélatineux, de forme caractéristique, sécrétée par les Bacillus eux-mêmes qui se trouvent plongés dans cette gelée et y pullulent. Cette elée finit par s'élever au-dessus de la surface du liquide et à se développer Fi Pairambiant, en contact direct avec l'oxygène libre. A la vérité, dans Pun et-dans Pautre cas, on rencontre 1cs mêmes éléments bactériens, en forme de Bacillus ; mais 1ls se présentent sous un état morphologique général tout différent. Dans le premier cas, au sein même des tissus végétaux, à Pabri de L'air, les Bacillus sont isolés les uns des autres, vivant à l’état dis- socié; dans l’autre cas, au contraire, ils se sont agrégés, agglutinés dans la a abondante qu'ils ont sécrétée eux-mêmes, et peuvent impunément se évelopper, non seulement à l’abri de l'air, mais encore des autres agents ‘extérieurs (pression, température, dessiccation, ete.). Cet état morphologique est bien difiérent du premier : c’est l’état zoogléique. Puis ce sont les propriétés considérées jusque-la comme constantes et exclusivement inhérentes à telle ou telle espèce, qui font défaut dans cer- tains cas où deviennent l'apanage de plusieurs espèces distinctes. C’est ainsi, par exemple, que la fermentation de l’urée en carbonate d’ammoniaque, autrefois dévolue au seul Micrococcus ureæ, est maintenant reconnue commela propriété d'un grand nombre de bactéries. M. Miquel (2) ne cite pas moins de cinq Micrococeus et de six Bacillus, ferments de l’urée. Il est pro- bable que le nombre de ces ferments de l’urée est encore plus élevé; or, parmi ces différentes espèces, plusieurs se rencontrent communément dans …(1} Van Tieghem, Développement de l'Amylobacler dans les plantes à l’état de vie normale (Bull. de la Soc. bot. de France, XX XI, 1884). (2) Miquel, Férments de l'urée (Annuaire de l'Observatoire municipal de Montsouris, 1889, p. 452). À LL "rs CPR: l'air et dans l’eau, et ont certainement été décrites ou observées sous des noms diflérents, avec des propriétés différentes, suivant le milieu dans lequel on les observait. = De même, la propriété chromogène qui semblait devoir être caractériss tique pour certaines bactéries, ne serait plus qu'un caractère. purement secondaire, depuis que l’on a montré que tel pigment de telle espèce pouvait, suivant certaines conditions, s’atténuer ou même disparaître complètement. La bactérie du pus bleu (Wicrococeus où Bacillus pyocyaneus), d'après les très intéressantes recherches de MM. Charrin et Roger (1), ne produirait plus son pigment bleu ou pyocyanine, dès que l’on ajoute une faible quantité de sublimé corrosif à la culture. D’autres espèces, telles que : Hicrococcus prodigiosus, Micrococcus pyogenes aureus, Bacillus fluorescens liquefaciens…, ne manifesteraient leur coloration spéciale qu’en présence de loxygènede l'air libre; d’autres encore verraient leur propriété chromogène se ralentir et même disparaître dans les milieux liquides (Wicrococcus prodigiosus, d'après Wasserzug (2), ou dans l'obscurité (Wicrococcus ochroleucus, d'après Prove (3). Enfin, certaines bactéries seraient susceptibles de produire plusieurs espèces de pigments, suivant le milieu où on les cultive Cest ainsi que la même bactérie du pus bleu pourrait, d’après M. Gessard ( fabriquer trois sortes de pigments : 1° pigment bleu dans la peptone.ou la gélatine; 2 pigment vert fluorescent, dans l’albumine de l'œuf; 3* pigment vert jaunâtre, passant au rouge, dans la gélatine additionnée de #4; de glucose. 1 Il en est de la fluorescence comme de la propriété chromogène: M° Ges- sard (5) a montré que la fluorescence de la bactérie du pus bleu a la propriété” d’être abolie par les acideset de réapparaître avec les alcalis. Chezdeuxautres. espèces (Bacillus fluorescens liquefaciens et Bacillus fluorescens putidus), la propriété fluorescente avait d’abord paru être caractéristique. M.Gessard (6). a encore prouvé que cette propriété ne se montrait que dans les milieux albumineux, pour disparaître totalement dans les solutions de peptone. Nous- même (7) nous avons observé une espèce vivant dans les macérations dos. d'amphithéâtre (Bacteriwm osteophilum Billet), douée d’une vive fluorescence” sur la gélatine et surtout la gélose nutritives, mais nullement fluorescente \ dans les autres milieux liquides on solides (bouillons, infusions, pommede terre. ..). D’après H. Scholl (8), la bactérie du lait bleu montrerait aussi un certain degré de fluorescence sur la gélatine nutritive. Du reste, les bac- téries fluorescentes, comme les bactéries de telle ou telle fermentation spéciale, ne sont plus à compter. En dehors de celles que nous venons de-citer, Frick (9)atrouvé jusqu’à six sortesde bactéries fluorescentes dans lescrachats verts, produisant également leur fluorescence sur les milieux liquides ou» solides, à base de bouillon. TR La propriété photogène de certaines bactéries paraît avoir de grandes aff (1) Charrin et Roger, Modifications provoquées dans les fonctions d'un microbe chromo= gène (CG. R. Soc. Biol. 1887). 2e RS 4: (2) Wasserzug, Variations de forme chez les bactéries (Annales Inst. Pasteur, 1, 1888 (3) Prove, Micrococcus ochroleucus, eine neue chromogene Spaltpilzform (Beiträge. Biol:d:.… Pflanzen, IV, 3e p., 1887). pere, + - 2 1890) Gessard, Nouvelles recherches sur le mierobe pyocyanique (Annales Inst: Pasteur,) . > de : ee Sur les fonctions chromogènes du bacille pyocyanique (C. R: ACad: Sc, CX, YO). | h ES (6) Gessard, Loc. cit. (C. R. Acad. Sc., 1890). | À (7) A. Billet, Loc. cit. (p. 195). (8) H. Scholl, Cité par Gessard (Loc. cit., Annales Inst. Pasteur). (9) Frick, Cité par Gessard (Loc. cit., Annales Inst. Pasteur. #4 — 65 — nités avec la fluorescence et par suite aussi avec la propriété chromogène, Suivant M. R. Dubois (1), la luminosité de la bactérie qui rend phosphores- cents les siphons des Pholades (Bacterium pholas R. Dubois) s'éteindrait _dans les milieux acidifiés, pour réapparaître dans les milieux alcalinisés. De même, la bactérie lumineuse que M. le Professeur A. Giard (2) aobservée dans un Palitre de la plage de Wimereux et qu’il a pu inoculer avec sa propriété photogène à d'autres Talitres et Crustacés divers, ne présenterait cette Lu- ninosité que sur certains milieux (3). D'ailleurs, 1ci encore, cette propriété photogène paraît être, non pas la propriété exclusive d’une ou de deux es- pèces, mais d’un grand nombre de bactéries, toutes cependant, jusqu'ici du moins, exclusivement marines ou vivant dans des milieux salés. En dehors des espèces susnommées et de celles qui composent le genre Photobacterium (le’Beyerinck (4) (Ph. phosphorescens, Ph. Fischeri, Ph. indicum, Ph. lumi- noswm), on sait-en effet que O. Katz (5) a décrit dans les eaux de la baie de Sydney, six espèces particulières qui semblent différer des précédentes. La propriété pathogène elle-même serait soumise à l'influence de facteurs des plus variables. La bactérie de la fièvre typhoïde (Bacillus typhosus), par exemple, diffère si peu d’une bactérie vulgaire et inoffensive du tube digestif de l’homme (Bacteriwm coli commune Escherich), que MM. Rodet eb G. Roux (6), ont pu dire dernièrement, d’après une série d'expériences et d'observations très rigoureuses, qu'il existe toute une série d’intermédiaires entre ces deux espèces réputées distinctes. Ils ajoutent que, pour eux, la bactérie d'Eberth n'est autre que Bacillus coli cominunis dans un état de _ dégénérescence, état particulier qu’il prendrait dans la rate, sous l'influence agents de destruction de l’organisme. Rapprochons de ces faits ceux qu'a signalés tout dernièrement M.le médecin-major Cassedebat (7), en montrant . combien la recherche, dans les eaux, des bactéries de la fièvre typhoïde était difficile. Selon lui, il existerait dans l’eau, un assez grand nombre de bactéries qu'il appelle pseudo-typhiques et que l’on ne pourrait distinguer d’après les Hétholes actuelles de la bactérie virulente d'Ebertnh. Une autre bactérie qui serait la cause de ce fléau si redoutable, la diphtérie (Bacillus diphtericus Lôffler), ne saurait se différencier d'après les toutes récentes études de MM. E. Roux et Yersin (8), d’une autre bactérie inoffensive, celle-là, la bactérie pseudo-diphtérique, qui se rencontre aussi bien dans les fausses membranes du croup que sur la muqueuse pharyngienne des enfants bien portants. En effet, tous les passages auraient été observés entre la bactérie virulente et la bactérie atténuée, et entre celle-là et la bactérie seudo-diphtéritique. Ces faits sont à rapprocher de ceux où l’on a constaté a présence, dans les cavités normales de l’homme et des animaux, de bactéries réputées éminemment nocives, comme celles de la suppuration, gi ; R. Dubois, Nouvelles Recherches sur la phosphorescence animale (C. R. Soc. Biologie, il ; | (2) À: Giard, Sur la maladie infectieuse des talitres phosphorescents (C. R. Acad. Sc., CVIIT, 1889). (3) À. Giard et À. Billet, Observal'ons sur la maladie phosphorescente des talitres et | autres crustacés (C. R. Soc. Biol., 1889). (4) Beyerinck, Le Photobacterium luminosum, bactérie lumineuse de la mer du Nord (Arch, néerlandaises, XXII, 1889). (5) ©. Katz, Remarks on phosphorescent Baclvria from sea-water (Proceed. of the Linn. Soc. of New South Wales, 1887). (6) Rodet et G. Roux, Sur les rapports qui peuvent exister entre le Bacillus coli communis el la fièvre typhoïde (Lyon médical, 1889). (1) Cassedebat, Le bacille d'Ebeth-Gaffky et les bacilles pseudo-typiques dans les eau de rivière (Annales Inst. Pasteur, 1890). (8) E. Roux et Yersin, Contribution à l'étude de la diphtérie (3° mémoire, Annales Inst. Pasteur, 1890). LR de la pneumonie et même du tétanos. Elles y vivraient à l'état indifférent jusqu’au moment où leurs propriétés toxiques se réveilleraient sous Pin> fluence de certaines modifications de milieux encore mal connues. D'un autre côté, plusieurs bactéries, en apparence distinctes, peuvent, le procédé de l’inoculation, donner naissance à la même maladie. C’est ainsi” que la bactérie de R. Koch (Pacillus tuberculosis) et les bactéries en z0oglées a Malassez et Vignal (1) donneraient naissance à des granulations tuber- culeuses. Il est vrai que l’on est convenu de réserver le nom de tuberculose vraie, à celle où l’on rencontre les bactéries de R. Koch; les autres seraient des pseudo-tuberculoses. Or, ces cas de pseudo-tuberculoses qui présentent au fond, les mêmes symptômes et les mêmes lésions que les tubereuloses vraies, deviennent de jour en jour plus nombreux. Nous avons déjà cité la tuberculose zoogléique de Malassez et Vignal, retrouvée par Castro- Soffia (2), Eberth (3), Nocard (4) et Chantemesse (5). Charrin et Roger (6), Pfeiffer (7), ont décrit d’autres pseudo-tuberculoses, dues chacune, d'après eux, à des bactéries différentes. Enfin sans parler des espèces pathogènes pour certains animaux et inoffen- sives pour d’autres, il existe toute une série de bactéries dont la propriété pathogène, au bout d’un certain nombre de cultures successives, ouen vassant d’un animal dans un autre, finit par perdre de la virulence: Les ur pouvent ainsi s’atténuer et coniérer l’immunilé temporaire"ou définitive, par l'inoculation ou la vaccination, à l’aide du liquide qui a”servi à les cultiver. C’est sur cette découverte géniale, qui restera Péternel honneur de Pasteur et de ses élèves, que l’on peut dès maintenant fonder l'espérance de prémunir un jour l'humanité contre ses ennemis les plus terribles, tels que la tuberculose, le choléra, la fièvre typhoïde, ete. Dans quelques cas, le liquide de culture, même stérilisé, c'est-à-dire débarrassé de ses bactéries primitives, est encore actif, grâce aux poisons chimiques qu'il renferme (ptomaïnes, diastases, toxalbumines, toæines). On arrive alors à se demander quel est le rôle véritable des bactéries, dans la production de ces virus qui sont en réalité le véhicule des maladies infec- tieuses. D'autant plus qu’il existe certains de ces virus, contagieux au. premier chef, comme ei de la rage, par exemple, où cependant les recherches les plus approfondies n’ont encore pu déceler la moindre trace de micro-organismes. D" A. BILLET. Docteur ès sciences naturelles, ” (A suivre). (1) Malassez ct Vignal, Tuberculose zoogléique (C. R. Acad. Sc., XCVII, 1883, et Arch: de physiol. norm. et pathologique, 1883 et 1884). (2 Castro-Soffia, Tuberculose des os (Thèses Fac. Méd. Paris, 1884). (3) Eberth, Pseudo-Tuberculose des Kaninchens (Fortschritte d. Med., 1885). » (4) Nocard, Tuberculose zoogléique (Recueil méd. vétérin., 1885). (5) Chantemesse, La tuberculose zoogléique (Annales Inst. Pasteur, 1887). (6) Charrin et Roger, Première Notesur la pseudo-tuberculose (C. R. Soc. Biologie, 1888): … (7) Pfeiffer, Bacilläre Pseudotuberculose... (Leipzig, 1889). As 0 LA NOUVELLE-ZÉLANDE ESQUISSE D'HISTOIRE NATURELLE Les visiteurs de l'Exposition universelle de 1889 ont pu remarquer les nombreux produits naturels envoyés par les colonies anglaises d'Australie : Victoria, Nouvelle-Galles du Sud, Tasmanie, Nouvelle-Zélande. 2 Grâce aux rapports que nous avons eus avec les représentants de ces Etats à PExposition, nous avons pu nous procurer des in‘ormations et des docu- ments de diverse nature. Nous les résumons ci-après pour ce qui concerne la Nouvelle-Zélande. L’archipel néo-zélandais a été découvert en 1642 par Abel Tasman; 127 années après, Cook aborda sur la côte orientale de l’île du Nord (baie . de la Pauvreté); il visita de nouveau les mêmes côtes dans ses deux autres voyages. La carte qu’il a laissée est remarquable par l'exactitude des détails. - a colonisation ne remonte qu'à une date récente : une station de mis- Sionpaires avait d’abord été établie dans la baie des Iles et un comptoir, dans le voisinage, à Kororariku. C’est en 1840 seulement, qu’une Société anglaise (New-Zealand C°) acheta des terres aux indigènes au point le plus méridional de l'île du Nord, et y fonda Port-Nicholson (Wellington). STRUCTURE DE L'ARCHIPEL NÉO-ZÉLANDAIS Cet archipel se compose de l’ile du Nord et de l'ile du Sud (appelée aussi ile du Milieu), et, plus au midi, de l'ile Stewart. Quelques rochers isolés (Snares), terminent au sud le système; ils ont été reconnus, pour la pre- mière fois, par Vancouver, en 1:91. La direction générale des deux grandes îles est N.-E., S.-0. Les autres terres et les hauts fonds de ces parages ont la même orientation. On peut rattacher au groupe néo-zélandais les ilots des Antipodes, dé- couverts en 1800, par Waterhouse. Ils sont constitués par des roches cris- tallines, à parois abruptes, percées de grottes et découpées en arcades rap- elant celles, si connues, d’Etretat. Le point Le plus élevé de ces îlots est je ont-Galloway (400 mètres). On a émis l'hypothèse que la Nouvelle Zélande et les autres terres aus- trales sont les restes d’un grand continent. Mais la séparation de la Nouvelle- Zélande et de l'Australie a dû avoir lieu à une époque bien ancienne, car la faune et la flore de ces deux régions présentent, à notre époque, des diffé- rences bien tranchées. ILE DU SUD Le système orographique de cette île est remarquable. Une arûête, constituée par des Ends granitiques ou des terrains sédimentaires de la période primaire, court parallèlement à la côte occidentale, et vient tomber dans la mer à l’extrémité sud-ouest. L'un des points les plus élevés de cette partie de la chaîne est le Castle-Mountain (2,115"). Au delà du col de Haast, — du nom du géologue qui a le mieux exploré ces parages, — se dresse le Wont-Cook, le Perçani-du-Ciel des indigènes (3,760"), entouré — 68 — SES de pics moins élevés auxquels les Anglais ont donné les noms des illustra= tions scientifiques du monde entier. 5 +? Parmi les nombreux glaciers qui descendent de ces hautes régions, nous citerons : le glacier de Tasman, sur le flanc oriental, qui a 19 kilomètres de < - longueur; sa moraine terminale est à 715 mètres au-dessus du niveau de ln mer, — et le glacier de Cook, qui se dirige vers la côte occidentale, et qui descend jusqu’à 240 mètres. Dans la région du sud-ouest, sur le flanc occidental des montagnes, les vallées tombent dans la mer et constituent des fiords cris en anglais), souvent d’une grande profondeur, et présentant parfois de nombreuses rami- fications. La ressemblance de cette partie de l'ile avec la côte norwégienne est frappante ; elle lui a valu le nom de Norwège des Antipodes. NS Comme dans les contrées boréales, les fiords n'existent qu'à l'issue et aux Joints de rencontre des vallées remplies antérieurement par des glaciers; ils les ont protégés contre les dépôts de débris qu'on trouve aux alentours; partout où les couches de glaces ne recouvraient pas le sol. D'ailleurs, comme en Norwège, les fiords de la Nouvelle-Zélande se comblent peu à peu. On rencontre toujours un seuil de débris à l'entrée. Le plus remarquable est le Wilford-Sound, dominé par des escarpements qui atteignent 1,000 mètres. Sa profondeur est de près de 400 mètres. | La zone littorale sud-ouest est sans profondeur ; ce n’est qu’à 100 kilomètres au large que se rencontrent des fonds de 300 à 400 mètres, comparables à ceux des fiords. L’explication de cette particularité topographique ma pes été donnée jusqu'ici : peut-être faudrait-il l’attribuer à un affaissement plus rapide des terres émergées que de la région sous-marine. LE. fe versant oriental de la chaîne principale de l'ile du Sud est moins abrupt que le versant occidental; la pente est interrompue par des chaïnons secondaires, constitués, en partie, par des matériaux détritiques. | . ’ La base des vallées glaciaires est occupée par de nombreux lacs, dont. les déversoirs sont formés par d'anciennes moraines frontales, On en compte une centaine, dont la superficie dépasse ? kilomètres carrés. Les plus 1m: portants sont situés dans le district provincial d'OrAGo. On peut les répartir en trois groupes : RA. 1° Le groupe septentrional (lacs Tekapo, Pukaki, Ohau), qui a pour émis- saire la rivière Waitaki. à 2° Le groupe central (lacs Wanaka, Hawea), qui se déverse dans la Clutha, le fleuve le plus important de l’ile du Sud; la superficie de son bassin hydrographique serait, d’après Blair, de 21,365 kilomètres carrés. Cest dans cette région que l’on découvrit l'or d’alluvions; aussi est-elle Pune des mieux explorées de la Nouvelle-Zélande. 3° Le groupe méridional (lacs Wakatipu, Te-Anau, Manipori), visité chaque - année par de nombreux touristes. ILE DU NORD Dans l’île du Nord, ce n’est plus sur la côte occidentale, mais vers la-côte L orientale que se trouve le principal système orographique. Il est constitué par une série de crêtes parallèles à la côte, dirigée S.-0., N.-E. Leur sommet le plus élevé est le Hikurang, de 1,680 mètres, près d'East- Cape. On peut leur rattacher la chaîne voisine du Kaimanawa qui atteint 1,800 mètres. Quelques-uns des nombreux volcans dont l’île est hérissée portent, d’ailleurs, leurs sommets bien au-dessus de ceux de la zone monta- gneuse de l’est. Ainsi, dans la région centrale, le Mont-Ruapéhu est constitué par un groupe de cônes volcaniques dont le plus élevé atteint 2,760 mètres … Ph 25 RON CEE © À RDS LES ESS et dont la base a 100 kil. de circonférence. Au nord de ce groupe surgit, à 2,240 mètres, le Tongariro, d'une régularité de forme parfaite, presque toujours en éruption, et qui est formé par l’entassement des cendres et des scories. Enfin, le mont Egmont (Taranaki des naturels), à l’angle S.-0. de l’ile du Nord, atteint 2,520 mètres; il paraît n'être rattaché au corps insulaire que depuis une époque récente. ; L'ile toute entiere porte la trace des actions volcaniques. Il existe, vers le nord, des groupes de volcans, à l’embouchure de la rivière Waikato et dans la presqu’ile d’Auckland. Autour de cette ville, on ne compte pas moins de 60 cônes, actuellement éteints. L'ile volcanique de Rangitoto (le ciel sanglant), dans la baie d’Auckland, fait partie du même groupe, et, dans la baie d' Abondance, sur la côte orien- tale, surgit l’île Blanche dont l’activité volcanique se manifeste encore par des solfatares. Mais c’est surtout dans la région centrale que les phénomènes volcaniques ont eu, dans le passé, et conservent encore la plus grande énergie. À l'est du Ruapéhu s'étend le désert d’'Onétapu (sable sacré), dont la sur- _ face est couverte de cendres et de scories, où sont enfouis de nombreux troncs d'arbres carbonisés. On se trouve ainsi dans des conditions de gise- ment analogues à celles des remarquables fossiles du Chalcedony-Park, de PArizona (Etats-Unis) (1}. Cette partie de l’ile doit être transformée en parc national. ! La région centrale est à la fois celle des principaux volcans et celle des lacs. Le plus important de ceux-ci est le Taupo, que domine au sud le Pihango, volcan actif, de 775 kilomètres carrés de superficie. Des géologues anglais ont pensé que la cuvette ke cette vaste nappe liquide est un ancien cratère de dimension colossale. Mais l'étude attentive de la contrée s'accorde mieux avec l’hypothèse d’un ancien golfe en partie comblé et isolé de la mer par l’entassement progressif des déjections volca- niques. Les eaux se seraient dessalées graduellement. Cette hypothèse pui- serait quelque vraisemblance dans l’étymologie même du nom du lac, qui signifie « rocher jadis couvert d’eau. » oute cette partie centrale de l’île du Nord est recouverte d’un amas de pierre ponce et d’autres débris volcaniques de plusieurs centaines de mètres d'épaisseur; le terrain superficiel est constitué, en majeure partie, par des roches trachytiques désagrégées. Ces dépôts meubles ont été profondément ravinés par les tributaires du lac et par son émissaire, la rivière Waikato (l’eau courante), le principal cours d’eau de l’île Nord. D’anciennes traces de rives, plus élevées que le niveau actuel (358"), démontrent, d’ailleurs que le Taupo a été autrefois beaucoup plus étendu qu’il ne l’est actuellement. Près de sa sortie du lac, la riviere Waiïkato traverse une contrée gey- sérienne (Cirque de Wairakéi, etc.), qui a fait l'admiration des premiers explorateurs, et qui est, chaque année, visitée par de nombreux touristes. Les sources thermo-minérales sont abondantes et leurs propriétés théra- peutiques étaient connues des naturels. Un autre centre volcanique et thermal, plus remarquable encore, se trouve près du lac Roto-rua (fumerolles, solfatares, jets de vapeurs, fontaines intermittentes, ete.), c’est la terre des merveilles, qui n’a guère d’équivalent à la surface du globe que la région des geysers du Parc-National de la Yellowstone (Etats-Unis). (1), Voir Annuaire géologique universel, tome VI; Revue de l'Exposition universelle de 1889, art. États-Unis. CE La sn Près du lac Tarawera, au S.-E. du Roto-rua, se trouve un wolcam va : l'on croyait éteint, et dont le cratère ne dominait que de 300 mètres des eaux du lac. Une formidable éruption eut lieu en juin 1886 et modifia complètement la topographie de la région. Les fameuses terrasses blanchestet terrasses roses, gradins naturels constitués par les dépôts'siliceux des eaux thermales, ont été recouvertes d’un manteau de cendres et d’autres débris volcaniques. Des pluies abondantes survenues pendant la saison hivernale, ravinèrent profondément les déjections volcaniques en y creusant de pro- fonds cañons. D'intéressantes photographies des sites les plus curieux de ce district bouleversé figuraient dans la section néo-Ælandaise de l'Exposition britan- nique. es tremblements de terre sont assez fréquents en Nouvelle-Zélande. Ils affectent surtout l'ile du Nord. L’Archipel paraît avoir subi, pendant la période quaternaire, un mouve-" ment de bascule qui se continue encore de nos jours. Tandis que la partie septentrionale de l'ile du Nord s’affaisse lentement sous les eaux marines, les autres parties sont en voie d’exhaussement. On a, sur divers points, reconnu la trace de rivages à une altitude très supérieure au niveau actuel de la mer, notamment dans le détroit de Cook qui sépare les deux grandes iles. Ailleurs, de brusques retraits de la mer sont liés à des phénomènes volcaniques. La côte S.-0. de l'ile du Sud «x subi évidemment un abaïssement accentué : les fiords en sont une preuve irréfutable. POPULATION Les naturels qui peuplaient la Nouvelle-Zélande à l'époque de Parrivée des Européens, les Maoris, sont eux-mêmes des immigrants. D’après ce qu'il a été possible d’élucider de leurs traditions, la patrie primitive deces peuples serait l'archipel des Tonga. Leur occupation de la Nouvelle-Zélande daterait de cinq siècles à peine. Dans ces derniers temps, des crânes trouvés en Nouvelle-Zélande ont paru à MM. Huxlev et de Quatrefages présenterles caractères distinctifs de la race Papoua. On pourrait en conclure quil existait dans l'archipel, avant l’arrivée des Maoris, un autre peuple, d'origine différente, qu'ils auraient exterminé. Quoi “a en soit à cet égard, les Maoris appartiennent, sans conteste, à la grande race polynésienne. Leur taille est élevée, leurs épaules larges, leurs traits réguliers; leur buste et leurs bras sont plus longs et leurs membres inférieurs plus courts que ceux des Anglais. | Très braves, les Maoris ont su se faire traiter en égaux par les Européens: Ceux qui se sont reconnus sujets de la Couronne britannique jouissent des mêmes droits que les Anglais. Leur nation est même représentée au Parle- ment colonial. | Les Maoris qui ont préféré conserver leur indépendance sont répartis dans le centre-de l’île du Nord, du lac Taupo à la côte occidentale, dans une vaste réserve, Qui comprenait au début les massifs volcaniques du Ruapehu et du Tongariro, avec les monts Kaimanawa et la grande plaine centrale; mais, à la suite des conflits survenus entre les Anglais et les indi- gènes (1863-1864), l'étendue en a été notablement réduite. Cette réserve. constitue le « Pays du Roi, » Xing's Country. On compte 30 tribus indi- gènes qui toutes, avant la colonisation, étaient anthropophages. Elles: sont ) aujourd'hui en partie civilisées. Mais, comme on l’observe partout où des: RES races primitives sont en contact avec des Européens, ce peuple intéressant paraît appelé à disparaître. On a évalué à 100,000 le nombre des Maoris vivant ts archipel au commencement du siècle. Ils ne paraissent pas aujourd'hui être plus de 45,000. IL semblerait cependant que, dans ces der- niers temps, leur décroissance serait moins rapide. La population européenne s’accroït, au contraire, avec une grande io dité, par l'immigration et, plus encore, par l’excédent des naissances sur les décès (rapport de 3 à 1, fait presque unique sur le globe). Aujourd’hui plus de la moitié des Anglo-néo-zélandais sont nés dans Ja colonie. À la fin de 1888, la population (indigènes non compris) était évaluée -à 607,300 habitants. G. RAMOND. (A suivre). TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX RAPACES D'EUROPE (Suite). GENRE IX Circaète. — Circaëtus. 30 Brun cendré en dessus, blanc en dessous; queue blanchâtre en dessous avec trois bandes pâles..... Circaète Jean-le-blanc. — Circaëtus gallicus Vieïll. ex Gmel. Habite l’Europe, l'Asie et l'Afrique, on le trouve dans presque toute la France. Taille : de 065 à OmGG. GENRE X Buse. — Buteo. 36 Rectrices marquées de bandes transversales ..................... 37 Rectrices d'un blanc roussâtre. Buse féroce. — Buteo ferox Thienm. ex S. G. Gel. Habite l'Asie et l’Afrique, en Europe il se rencontre sur les bords du Volga. Taille : 054 ©, 0m56 à 0"57 ©. . 371 Rectrices brunes marquées de dix à quatorze bandes cendrées. .…. Buse vulgaire. — Buteo vulgaris Bechst. ex Linn. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique, est très commune et sédentaire en France. Taille : 0m65 à 0w70. Rectrices rousses en dessus, marquées de bandes transversales brunes, et terminées par une bande rousse.. Buse des déserts. — Buteo desertorum Daud. = La buse des déserts ou rougri, propre à l'Afrique, se rencontre acci- dentellement sur les bords du Volga et dans les monts Ourals. Taille : 0m435 o', 0485 ©. GENRE XI Archibuse. — Archibuteo. 38 Tarses amplement vêtus jusqu'aux doigts; queue en dessous blanche à son origine, brune dans le reste de son étendue. Archibuse pattue. — i Archibuteo lagopus Brehm ex Brünn. Habite les régions froides de l'Europe et de l'Asie, est de passage dans le nord et le midi de la France. Taille : 0"55 environ. # dre D 4 D 7 ' NE r sn= “LXER GENRE XII Bondrée. — Pernis. 39 Front et joues blanchâtres ; queue traversée à distances inégales par trois bandes noires ..... Bondrée apivore. — Pernis apivorus Bp. ex Linn. Habite l'Europe orientale et l'Asie occidentale, se rencontre dans les Alpes, les Pyrénées et l’Anjou. Taille : 0w50 à Om55. Sous-FAMILLE V Milviens. — Milvine. | 40 Doigts médian et externe unis par un repli membraneux.... Milvus G. Cuv: 42 . Doigts Hbres. Son sure DO NP CUS ss «2 Te SU 41 41 Ailes longues, étroites, dépassant l'extrémité de la queue, celle-ci peu à fourchue; bec court fendu jusqu'au milieu de l'œil. ..... .. Elanus Savig. 44 Ailes longues n’atteignant pas l'extrémité de la queue, celle-ci très fourchue; rectrices latérales au moins deux fois aussi longues que les médianes; bec faible, fendu seulement jusqu'à l'angle anté- rieur de l'œil RE TT srsssses.. LNGNClOrusNIE "25 | | GENRE XIII Milan. — Milvus. 42 Doigts latéraux égaux, ou presque égaux, atteignant le milieu du doigt médian ; queue très fourchue.. Milan royal. — Milvus regalis. Briss. Habite le nord et le sud-est de l'Europe et de l'Asie; en France, 1 s est sédentaire dans les Landes; on le rencontre accidentellement 4 en Provence, en Languedoc et en Champagne. Taille : OmG5. Doigt interne plus court que l’externe, celui-ci dépassant le milieu du doigt médian; queue peu fourchue............... dass e 1 TES RE TURE 43 Bec noir; tiers supérieur des tlarses emplumé; doigt externe dé- | passant très peu le milieu du doigt médian. Milan noir. — Milvus niger. Briss. l : . \ Habite l'Afrique septentrionale et le midi de l'Europe. Il est plus rare | en France que le milan royal; on le voit CONTRE toute l'année aux environs de Bayonne; il se reproduit en Champagne et en Lorraine ; on le trouve dans le bas Laruns les Hautes- Pyrénées, la Suisse et la Ligurie. Taille : Om55. Bec jaune ; moitié supérieure des tarses emplumée; doigt externe dé- passant de beaucoup le milieudu doigt médian... ilan égyptien. — Milvus ægyptius G. R. Gray ex Gmel. Le milan égyptien ou parasite est propre à l'Afrique; on le voit en Dalmatie et en Grèce. Taille : bn58. GENRE XIV 7 Elanion. — Elanus. F | 3% nt pt pis LL Le 4% Gris cendré en dessus, blanc en dessous; tarses emplumés dans les 11F deux tiers supérieurs; doigt externe beaucoup plus court que S, lintorne sn ELLE ... Elanion bleu. — Elanus cœruleus Bp. ex Desfont. Habite l'Afrique ; commun en Egypte et en Barbarie; se montre acci- dentellement en Europe; il estassez rare en France. Taille, 0w32 à Ow35 ; es GENRE XV x Naucler. — Nauclerus. 2 2 lièrement étagées. Naucler martinet. — Nauclerus furcatus Vig. eæ Linn. … Le Naucler martinet, vulgairement appelé Milan de la Caroline, ou Epervier à serpent, habite l'Amérique septentrionale; on en a tué deux en Angleterre. Taille : O»57 environ. 45 Moitié supérieure des tarses emplumée ; pennes de la furea régu- 2 Sous-FAMILLE VI Falconiens. — Falconinæ. 46 Bec robuste; narines ovales ; doigt médian à peu près aussi long ou moins long que le tarse........... RARE et se ne Hierofalco G. Guv. 47 Bec court, fort, narines arrondies, doigt médian aussi long ou plus long'que le tarse.....:........ ANR TOEE PNA ee ete Falco Linn. 51 GENRE XVI Gerfaut. — Hierofalco. #1 Sous-caudales d’un blanc pur... HT ve LC ee RE RAT APP TE 48 - Sous-caudales marquées de taches ou de bandes. ................ 49 48 Taches blanches du dos en forme de cœur ou de bandes inter- rompues.......... Gerfaut blanc. — Hierofalco candicans Bp. ex Gmel. Taches blanches du dos en forme de bandes continues... one — H.can- icans &. Habite le Groënland, la Sibérie, l'Amérique boréale; se montre A dentellement en Islande, en Suède et en Angleterre; on en a tué un en France. Taille : 049 à Om50. 49 Sous-caudales coupées transversalement par des taches formant des bandes continues ou interrompues. . ........................ 50 Sous-caudales marquées au centre d'une tache longitudinale. Gerfaut de Norwège. , — H. gyrofalco Bp. ex Schleg. Habite la Norwège; les jeunes seuls se montrent en Allemagne, en Hollande et en France. Taille : 0n50 ©‘, Om55 à 0m56 Q. 50 Sous-caudales coupées par des taches en forme de bandes continues; taches blanches du dos toujours sous forme de bandes transversales interrompues Gerfaut islandais. — Hierofalco islandicus. Brehm ex Briss. Sous-caudales coupées par des laches en forme de bandes inter- rompues... Gerfaut 2 He islandicus 3. Brehm ex Briss. Habite l'Islande; se montre quelquefois dans des contrées moins élevées, sans dépasser le 60° déaré de latitude Nord. Taille : 0m53 ©, Om58 ou 0m59 ©. GENRE XVII Faucon. — Talco. l'état adulte de taches transversales ou lancéolées.. ....... FRET Espèces chez lesquelles les ailes ne s'étendent qu'aux deux tiers en- - viron de la queue et dont les parties inférieures sont variées de taches oblongues. ........ ds EE MS Pate EN ent à DEL Rate à GR Rte re 09 Espèces chez lesquelles les ailes ne s'étendent qu'aux trois quarts en- viron de la queue ou en atteignent le bout; dont les parties in- férieures sont variées de taches oblongues et dont la queue porte vers son extrémité, qui est évasée, une ou deux bandes noires. ... 60 53 Parties supérieures, brun cendré; parties inférieures, blanches avec des taches lancéolées brunes; moustaches étroites, presque nulles, partant des commissures; taches ovoïdes sur les barbes externes des rectrices; tarses et pieds bleuâtres. Faucon sacre.— Falco sacer Briss. Habite l'Asie et l'Europe orientale, Taille : Om50 c', 0053 à Om54 ©. o7 09 Parties supérieures cendrées; parties inférieures blanches tachées de brun; nuque teintée de roux rougeâtre; rectrices marquées de bandes transversales; moustaches étroites; bec cendré bleuâtre; tarses jaunes.......... ....... Faucon lanier. — Falco lanarius Schleg. Habite la Dalmatie et d’autres contrées de l'Europe orientale. Taille : 037 à 0m39 o', 0m44 à 0m45 Q. Parties supérieures cendré bleuâtre pâle; parties inférieures blanc jaunâtre, variés de taches longitudinales; front roussâtre; nuque brun roux; rectrices coupées obliquement par six à sept bandes brunes; bec bleuâtre; tarses jaunes.. Faucon de Barbarie. — Falco bar- barus Linn. Habite l'Afrique, est commun en Barbarie et se montre accidentelle- { ment dans l'Europe méridionale. Taille : 0"35 c', 0m38 0. Parties supérieures cendré bleuâtre avec des bandes transversales au . dos; poitrine teintée de roussâtre; bandes transversales sur l'ab- | domen, les plumes tibiales et sous-caudales; moustaches larges et à longues; pieds jaunes... Faucon commun. — Falco communis Gmel: Habite les contrées montagneuses de l'Europe, est commun en France. Taille : Om38, g' 046 0. . Tarses et piedé MAN: 44:5.1680 die 2h de 0x > PRE eRE PE : _ 5ù | Tarses et pieds ue POUR ufr > aide = «3 RCE PTE Rec by! | Deux taches rousses sur la nuque. Faucon hobereau. —- Falco subbuteo Linn. L Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique; assez répandu en France el en | Allemagne; rare en Hollande. Taille : 030 environ G, 0w32 à 033 ©. | Pas de tache rousse sur la nuque................ PRES 56 Rectrices marquées sur les barbes internes, de douxe ou quatorze L bandes transversales: s: as cest fe dan RSS RSRESS td 58 ë Queue en dessous unicolore, ou marquée de bandes peu visibles... Faucon | Habite l'Afrique septentrionale et orientale; se trouve, mais très ra- rement, en Dalmatie. Taille 030 G' 0m32 à Ou33 o. Teinte générale gris bleuâtre unicolore, avec le ventre, sous-caudales, et plumes tibiales d'un roux vif..... Faucon Kobez. — Falco vespertinus g Linn. Dos d'un gris plus clair, rayé de noir ; abdomen roux avec des taches | longitudinales. Sr DR Et AS APTE Faucon Kobex. — Falco vespertinus Q. Habite l'Asie, l'Afrique, le midi et l’est de l'Europe; commun en Italie, en Autriche, en Pologne et en Russie, rare en France, on en a trouvé dans l'Isère. Taille : Om28 à Om30. Teinte générale d'un brun de fumée plus foncé en dessus qu'en TeSSONS EE MEET ER Faucon éléonore. — Falco eleonoræ S' Géné. = Teinte générale brun gris en dessus; brun varié de roux en dessous, É avec des stries et des taches longitudinales brun foncé.... F. éléonore. — F. eleonoræ Q Géné. _ Habite la Sardaigne, la Grèce et le nord de l'Afrique; on l’a trouvé TES dans le midi de la France. Taille : 0w40 à Om49. - Parties supérieures cendré bleu, varié de roux; parties inférieures à ca + TRS rousses, avec de nombreuses taches longitudinales. . . F. émerillon. — F. lithofalco S' Gmel. ex Briss. Parties supérieures gris brun varié de roux; parties inférieures blanc LS roussâtre, avec de nombreuses taches longitudinales .... F. émerillon. —" “4 F. lithofalco Q Gmel. ex Brisss Habite l'Europe, l'Asie et l'Algérie, commun en France. Taille : “ 4 Om26 ©, la femelle mesure parfois Om31. RSS Varennes-Saint-Sauveur. Ve de Sainr-MauRIS-MONTBARREY. É Ye PU ENT POP, TA TT ET TL * (A suivre.) ET TE HE NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. AVIS. — Nous comptons faire paraître la Liste addilionnelle et reclificative des Natu- ralistes de France au prochain numéro. Nous rappelons que cette liste fera suite à celle que nous avons publiée l'an dernier (n° 232 et 234). — Il est possible que la longueur de ce travail entraîne un retard de quelques jours dans la publication du numéro. Habitat des Curculionides aux environs de Bordeaux (Suite) Ceuthorrhynchini — Mononychus Schünh. Pseudacori F. — C.C.C., partout dans les fleurs et les graines d’Iris pseudo-acorus, mai à septembre. Allodactylus Weize, Exiguus Oliv. — R., à Bourg. Cæliodes Schünh. "Quercus F. — C., en battant les chênes, juin à septembre, la Souys, Lacanau, etc. Trifasciatus Bach. — Juin, à Mérignac, sur des chènes. Ruber Marsh. — R., forêt de la Teste. Subrufus Herbst. — R., à Bordeaux. Cidnorrhinus Thoms. Quadrimaculatus L. — C.C.C., sur des orties, mars-avril, partout. Rhinoncus Schônh. Castor F. — RKR., en fauchant sur des Po- lygonum hydropiper, Bruges. Pericarpius F. — Peu commun sur des cruciferes, endroits humides. Guttalis Grav. — En mai, à Gazinet. Eubrychius, Thoms. Velatus Beck. — RKR., au filet fauchoir, bord des eaux, Bruges. Phytobius Schünh. A-tuberculatus F. — R., au Las. Comari Herbst. — En fauchant dans les lieux humides, Bordeaux. 4-nodosus Boh. — En fauchant dans les lieux humides, Mérignac, juin. Ceutorrhynchidius Duval. Troglodytes F.'— C., en fauchant sur des plantains ; Bruges, mai, le Las. Frontalis Bris. — A Bordeaux sur le plantain. Terminatus Herbst. — En fauchant dans les prairies à Bordeaux. Nigrinus Marsh. -- Au filet fauchoir, au Pichey, juin. Melanarius Steph. —- Sur des Euphor- biacées, Bordeaux, Jardin botanique, avril. Floralis Payk. — Sur Capsella bursa- pastoris, Mérignac. Pyrrhorhynchus Marsh.— En fauchant dans les prairies, juin, Mérignac. Pumilio Gyllh. — R., en fauchant sur des fleurs de Teesdalia nudicaulis. Ceutorrhynchus Germ. Querceti Gyllh. — Dans les herbes et sur les chênes, juin, Mérignac. Assimilis Payk. — ŒEn fauchant sur le colza, mai, juin. Cochleariæ Gyÿllh. — Sur Cardamine pra- tensis, rare, Erice Gyllh. — En fauchant dans les landes sur les bruyères, la Teste, le Las. Echit F. — Sur Echium vulgare, rare à Bordeaux. Andreæ Germ. — Rare sur Echium vul- gare, Bordeaux. Trimaculatus F. — En juin, C. sur ortie. Asperifoliarium Gyllh. — Sur Symphytum tuberosum, mai, à Bordeaux. Campestris Gyllh. — Sur Euphorbia pa- lustris, juin, Bordeaux. Melanosticitus Msh. — Commun, la larve vit dans le Lycopus europæus. Quadridens Pant. — C.C., de mars à mai, sur Sisymbrium et les Brassica. Marginatus Payk. — Juin, à Bordeaux. Pollinarius Forst. — C.C., sur les orties, Bruges, mai. Sulcicollis Gyllbh.— Filet fauchoir, en mai, au Las. Napi Gylh. — Sur Brassica villosa et oleracea, au Jardin botanique de Bor- deaux, en mars. Ferrugatus Perris. — Sur Erica arborea, la Teste, avril. « Scapularis Gyllh.— Dansles prairies, juin, à Mérignac. Erysimi K. — C.C.C., sur Draba muralis, avril, mai, le Bouscat. Contractus Marsh. — R., sur le Draba verna, au Bouscat, Poophagus Sch. Sisymbrii F.— Sur des cressons en fleurs, à Bruges. Baridiini. — Baridius Schünh. Cuprirostris Fab. — KR., dans les prairies humides, juin. Cærulescens Scop. — Bourg, Baurech, dans les prairies, rare, juin. Chlorizans Germ. — Dans les racines de choux. T-album L. — Sur des cypéracées et des joncées, Blanquefort, juin. Calandrini. — Sphenophorus Schünh. Piceus Pall. — R., à Arcachon. Opacus Gyllh. — Dans les détritus des inondations, Ludon. Abbreviatus F. — Sur un mur à Bruges, en juin; sous les mousses à Bègles, en décembre 1886. Mutilatus Laich. — Dans les marais de Bordeaux. Calandra Clairv. Granaria L. — J'en ai élevé dans des graines d'Hordeum vulgare. Orizæ L. — C.C., dans les graines de riz et quelquefois de blé et de maïs. ER OL AC RENNES 20 90 1e ET 2 JA 5 y Le rade à à w * Cossonini. — Dryophthorus Schünh. Iymexylon F. — Forèt de la Teste. Mesites Schônh. Pallidipennis Boh. — Dans le sable, à Arcachon, sous les detritus de bois laissés à découvert par la marée, août. Aquitanus Fairm. — Dans les mèmes conditions que le précédent, à Arcachon, août. Hexarthrum Woll. Culinare Germ. — Sur écorce de chêne. Brachytemnus Woll. Porcatus Germ. — Sur écorce de peuplier. stefeocorynes Woll. Truncorum Germ. — Sur des tiges de pins. Rhyncolus Creutz. Ater L. — C., dans les troncs des surriers, Bruges. Crassirostris. — Perris, sur les pins. Lignarius Marsh. — Dans les vieux troncs de surriers, Bruges. Eremotes Woll. Strangulatus. — Perris, sur des pins cou- pés à la Teste. Apionidæ. — Apion Herbst. Pomonæ Fab. — C.C., en avril-mai, sur Lathyrus pratensis. Craccæ Lin. — C., sur Vicia, Bruges. Cerdo Gerst. Bourg. — Sur Vicia cracca, C. Subulatum Kirby. — En fauchant dans les prairies. Ochropus Germ — Filet fauchoir, Méri- gnac, R Tubiferum Gylh.— Sur Cistus salviæfolius. Carduorum Kirby. — C., sur Cynara pygmæa, mai-juin, Bruges, Bordeaux. Atomarium Kirby. — C., sur le Thymus serpyllum, Gazinet, mai à septembre. Ulicis Forst. — C.C., partout et toute l'année sur Ulex europæus. Livillatum Gerst. — C., à Arcachon, sur le genût, mai; la Teste, juin. Fuscirostre F. — C., sur Spartium, la Teste, avril. Genistæ Kirby. — Sur genèt, forèt de la Teste, juillet-août. Vernale Fab. — C., partout, de mai à septembre sur Urtica urens et dioïca. Æneum Fab. — Sur Althæa officinalis, les Eyquems Radiolus Kirby.— C., sur Malva sylvestris, avril à septembre, Bordeaux, Bruges, Soulac-les-Baiïins, etc. Striatum Kirby. — Sur Ulex europæus, la Fonpheline (Cauderan). Immune Kirby. — Peu commun sur Spar- tium, Cenon. Pubescens Kirby. — En octobre, en battant des saules, Bruges. Curtisi Walton. — En fauchant à Bor- deaux et à Saint-Médard-en-Jalle. Seniculum Kirby. — Sur des chênes, en octobre, Bruges. Es Elongatum Germ. — Sur Salvia, Bordeaux, les Eyquems. Fulvirostre Gyllh. — Sur Althæaofficinalis, Mérignac, juin-juillet. Difform: Germ. — Sur Polygonum hydro- piper, octobre, Bruges. “ Lævicolle Kirby.— Rare en fauchant dans | les terrains forts. : Varipes Germ. — Sur le trèfle dans les prairies. Fagi Lin. — C., sur Trifolium pratense, juin-juillet, Bruges. | Var. ononicola Bach. — R., au filet fau- choir, les Eyquems. | Assünile Kirby. —C., sur le trèfle, en juin. . Trifolii Lin. — C., sur Trifolium pratense, Bruges. £ Ruficrus Germ. — Marais de Bordeaux, rare. Flavipes Fab. — C. à Bruges, sur trèfles, saules et aubépines. Nigritarse Kirby. — C., juin-juillket, sur les trèfles. Tenue Kirby. — Sur Melicago Bruges, le Las. Virens Herbst. — R., Bruges. Punctigerum Thunb. — C., sur la Vicia cracca, Bourg. Ervi Kirby. — R., sur Lathyrus, Bruges. sativa, sur les trèfles, Ononis Kirby. — Sur Ononis spinosa, ” Bruges. : NN Le Minimum Herbst. — Bruges, sur Salix. Pisi Fab. — C., sur la Mercurialis pe- rennis, Citon-Cenac. Æthiops Herbst. — Sur des arbres fruitiers, Bourg. Angustatum Kirby. de lotus, Bruges. Vorar Herbst. — C.C., toute l'année sur le frêne. ' Pavidum Germ. — Sur Coronilla varia, Blanquefort. Miniatum Germ.—C., sur Rumex patientia, pulcher, etc., mai. Le Frumentarium L. — Mème habitat que le minialum. Rubens Steph. —R., sur Rumex acetosella, le Las, Malvæ L. — R. sur Malva sylvestris, juin, le Verdun. # Chevrolati Gyllh. — Très rare, un seul. exemplaire à Saint-Médard-en-Jalle; Wencker le cite comme habitant l'He- lianthbemum guttatum. — Dans des gousses Violaceuin Kirby. — C.C.C., sur Rumex 2: conglomeratus, partout, avril à juin: Affine Kirby. — C., en fauchant dans le bois, juin-juillet, Bruges. KZ Humile Germ. — C.C., la larve vit dans le Rumex acetosa, le Las, les Eyquems. Rhynchitidæ. — Rhynchites Herbst. Auratus Scop. — R. sur le Prunus spi- nosa, mai, Morignac; août, la Teste: Bacchus L. — Mai, sur divers arbres frui-. tiers. ve - 5 b : L * Æquatus L. — C., sur les aubépines, Cra- tægus oxyacantha, juin, Baurech, Bor- _deaux, etc. Germanicus Herbst. — Peu commun sur les jeunes pousses de chênes. Æneovirens Marsh. — Sur Prunus spinosa, le Las, les Eyquems, Gazinet, juin. Conicus Illig. — C., sur des poiricrs, la Souys, mai. Nanus Payk. — C., aux Eyquems et à Saint-Médard-en-Jalle, sur chênes, mai. Cæruleocephalus Schall. — Sur des chènes tauzin, Arcachon, juin. Betulæ L. — Sur bouleau et charme, Gazinet, les Eyquems. Rhinomacer Geof. Betuleti F. — Sur la vigne, C., Haillant, Lormont, etc., avril-mai. Populi 1. — A Macau, sur. la vigne. Mai. Attelabidæ — Attelabus Linné. Curculionoïdes L. — Sur des chênes, juin, à Mérignac, la Teste, le Las, etc. Apoderus Olivier. Coryli L. — C.C., à la Brède, Lamothe, sur coudrier et Alnus glutinosus. Nemonygidæ — Cimberis Gozis. Attelaboïdes F. — A.R., sur les branches de pins à Arcachon, mai, à Gazinet, avril. Anthribidæ — Tropiderini — Tropideres Schôünh. ® Niveirostris F. — En secouant les branches fraîchement coupées du Quercus tauza. août. Anthribini — Anthribus Geof. Fascialus Forst. — Même habitat que le Tropideres niveirostris. h. Choragini — Choragus Kirby. Piceus Schaum. — Sur des tiges de lierre aux Eyquems. Urodonini — Urodon Schünh. Suturalis F. — RKR., en fauchant dans les prairies, Bourg-Saint-Médard. Mylabridæ — Mylabrini — Spermophagus Steven. Cardui Bohm.— C., partout en fauchant dans les prairies. Mylabris Geoff. (Bruchus Linné). Variegatus Germ. — En fauchant dans les prairies, à Bruges. Picipes Germ. — En fauchant dans les luzernes, mai. Varius O1. — C., en fauchant dans les prairies, juin, Bruges. Pusillus Germ. — Moins commun que le précédent avec lequel on le trouve. Tibialis Boh.— Sur Cratægus oxyacantha, juin, la Brède. Antius Fahrs. — C., au filet fauchoir, prairies de Bruges. Pisi L. — C.C., au filet fauchoir; il hiverne sous les écorces des platanes. Pallidicornis Boh.— C.C.C., dans les len- tilles, octobre. Luteicornis Illig. — Sur des tiges de Vicia. Bordeaux. Rufipes Herbst. — Dans les prairies, juin, Mérignac. Griseomaculatus Gyllh.— Dans les prairies, juin, Mérignac. Var. lividimanus Gyllb. — Sur le Medicago sativa, en fauchant. Murinus Boh. — Sur des aubépines, Mé- rignac. Hylesinidæ — Hylastes Erichson. Ater Payk. — C.C., sur les écorces de pins abattus, la Teste, Gazinet, avril. Atlenualus Er. — Sous l'écorce de vieux pins, juillet-août, la Teste. Anguslatus Herbst. — C.C., sous les pins, août, Arcachon. Opacus Er. — Sous des écorces de pins, le Las. Trifoiii Müller. — Sous des genèts à balais, mars à août, la Teste. Hylurgus Latr. Ligniperda F. — C., sur les vieux pins, Arlac, la Teste, avril à septembre. Myelophilus Eich. Piniperda F. — Sur des jeunes pins, à Gazinet. Hylesinus Fabr. Fraxini F. — R., sur des frênes, avril. Kraalzi Eich. — Sous écorces d'ormes, avril, place des Quinconces, à Bordeaux. Pleophthorus Woll. Tarsalis Forst. — R., forêt de la Teste, sur des pins. Phlæotribus Latr. Oleæ F. — Sur des frênes, avril. Scolytidæ — Scolytus Geof. Pruni Ratz. — Sur des pruniers malades, à Bruges, avril. Var. caslaneus Ratz. — A Cenon. Intricatus Ratz. — Sous des écorces de chêne, août. Rugulosus Ratz. — A Bordeaux. en juin. Multistriatus Marsh. — Sous des écorces de chênes, novembre à Bordeaux. Tomicidæ — Tomicini — Tomicus Latr. Stenographus L. — C., écorces de pins, à la Teste. Laricis F.— C., sur les pins morts ou ma- lades, Gazinet, le Las. Suturalis Gyllh.— Sur des pins, Bordeaux. Bidens Fabr. — Sur des pins, la Teste. Dryocætes Eich. Villosus Fabr. — Sur des troncs d'arbres, Mérignac, avril. Xyleborus Eich. Dispar Fab. — A Cenon. Cryptographus Ratz. — Sous des écorces de pins, la Teste. Eurygraphus Ratz. — Sous des écorces de pins, la Teste. Monographus F.— Ecorces de chêne, mai. Platypidæ — Platypus Herbst. Cylindrus F. — A.R., sur un chêne, mai. G. Eyquex. Er EE AE bre er nr CR RE ne — 78 — T1 Sur deux productions gallaires se rencontrant sur divers Rubus. — On rencontre parfois sur divers Rubus deux zoocécidies se présentant sous forme de renflements; l'une est produite par le Lasioplera rubi Heeg, et l'autre par le rubi Hart. Ces deux productions ont parfois été confondues par les cécidiologues, et la très commune Diptérocécidie du Lasioplera rubi a été parfois décrite comme étant l'assez rare Hyménoptérucécidie du Diastrophus rubi; nous-même avons commis cette erreurdans notre Catalogue descriplif des Galles observées aux environs de Vire (In Bull. dela Soctélé des Amis des sciences naturelles de Rouen, année 1889). Afin que pareille chose ne puisse arriver à ceux qui liront cette note, nous dhéée d donner un petit tableau comparatif à l'aide duquel il sera très facile de différencier ces deux productions. CÉCIDIE du Lasioptera rubi : CÉCIDIE du Diastrophus rubi: Écorce frndillée. Écorce non Jfendillée. Surface non bossuée, Surface bossnée. Section montrant des cellules peu on point Section montrant des cellules tré distinctes. distinctes. Larves blanches. Larves de couleur orange. La cécidie du Lasioptera rubi est très commune aux environs de Vire, tandis qu celle du Diastrophus rubi doit y être très rare, car nous ne l'avons trouvée qui une seule fois à la Besnardière, le 18 janvier 1888, Vire. ÉMLE Bat. Sur les hémiptérocécidies de l'Epicea. — L'Æpicea (Pinus abies L. — Abies ercelsa D.C.) présente souvent deux curieuses productions fructiformes : ce sont les hémipte- rocécilies des Chermes abielis Linné (— Adalges abielis) et Chermes strobilobius Kaltenbach ” (— Adalges strobilobius). Ces deux cécidies sont ramellaires, généralement ovoïdes, parfois arrondies, ligneuses, strobiliformes, Ecailleuses, à alvéoles closes dans le jeune âge et ouvertes à maturité. Voici maintenant ce qui permet de les distinguer très facilement : la cécidie de Chermes abietis est baso-ramellaire, n’entoure généralement qu'une partie de la ramelle, de taille moyenne (mesure prise sur un type normal, longueur 24 millim., grand diamètre 16n #1 et à écailles vertes bordées de rougeûtre; alors que celle de Chermes strobilobius est extrémo-ramellaire, entoure généralement l'extrémité de la ramelle, de taille assez petite (mesure prise sur un type normal, longueur 9 millim., grand diamètre 7 milli n.) et à écailles vert pâle où blanchâtres non bordées de rougeâtre. Un certain nombre de cécidiologues ont confondu les deux cécidies objets de cette note, car ils ont, sans mentionner la pr ‘oduction du Cliermes strobilobius, donné une vague des | cription de celles du Chermes abietis pouvant parfaitement bien se rapporter aux deux LiDE espèces. MALTE Les hémiptérocécidies des Chermes abietis et Chermes strobilobius ne sont Pas rares aux 5H environs de Vire. x PS PAS rs . Vire. Ésice Bat LATE 2 Le gui sur l'aubépine. — Au mois d'octobre dernier, dans les chemins entre Iaye-Pesnel et la station de Folligny (Manche), j'ai observé le gui (Viscum album) Crois- sant en touffes nombreuses sur une grosse épine commune (Cratægus oxyacantha\ isolée en arbre devant une ferme. RE A.-A, FaUvEL. : NA Captures ornithologiques. — Malgré cet hiver assez exceptionnel, rien de bien rare 4 à vous signaler. J'ai obtenu seulement en chair (en décembre) : Buleo vulgaris Q dont toute la tête, parties inférieures, croupion et couvertures supérieures de l'aile d'une teinté « blanche, sauf quelques taches isolées brunes à la poitrine et aux flancs; de plus, le dos a et les couvertures inférieures de l'aile ont de très larges bordures blanches. Phasianus colchicus g' sauvage, atteint d'albinisme complet, excepté cependant quelques plumes ne noires à la poitrine. Cygnus Beweckii où minor Q adulte (taille {w15 seulement), provenant re de la basse Seine. ÉCART 7 Je serais heureux de connaître l'habitat ordinaire en France de la mésange Remiz (Parus * pendulinus). he” ES, Lisieux. Émile ANFRIE. à n'<: >; E F1 tt» a Aberration de Liparis dispar O. — Je pris à Kehl (Grand-duché de Bade), en “Æ L juillet 1887, une curieuse aberration mâle du Liparis dispar L. Quelques nervures des ailes FLY supérieures et leurs intervalles offraient la couleur blanchâtre et le dessin ordinaire dela femelle. Ces parties blanches se détachant sur le fond sombre ordinaire du mâle, donnaient à ce papillon au repos un aspect maculé, que j ‘attribuai de prime abord à des cl ous teES de meconium. ie nl Strasbourg. Ferd. Reipen. À ce — 179 — Larus tridactylus Lath. — Les grands froids de janvier viennent d'amener en Alsace de petites bandes de mouettes tridactyles, si affamées qu'elles s’aventurent à pêcher jusque dans Strasbourg. Strasbourg. - Ferd. Rermer. … Odontæus mobilicornis. — On pourrait ajouter à la note de M. Masson, parue au dernier numéro, que j'ai trouvé aux portes de Grenoble, le 31 juillet 1888, dans un chemin longeant un champ de luzerne, un Odontæus Gf voltigeant, au crépuscule, sur un -excrément de cheval. Quelques jours après, dans des débris charriés par un petit ruisseau, j'en trouvais un nouveau G, et une Q variété testacée. Cinq ou six jours après, un de mes fils, se promenant sur les bords de l'Isère, à deux kilomètres de Grenoble, aperçut dans un champ de maïs, envahi partiellement par les eaux de la rivière, très grosse ce jour-là, un pe de débris de menu bois surnageant; il se déchaussa pour aller le visiter et fut agréablement surpris d'y trouver dix-neuf exemplaires de cet insecte G' et Q, en compagnie de vingt-deux Chrysomela slaphylina et d'un beau Clylus detrilus tous vivants. Grenoble. N. CassiEx. Rosalia alpina. — En réponse à une question posée dans le même numéro du 4er janvier, par M. L. David, de Nantes, au sujet de la ARosalia alpina, je répondrai que ce bel insecte se trouve en montant à la Grande-Chartreuse, au lieu dit Pompérant, dans un ravin servant de couloir pour faire descendre les pieces de bois d’une forêt située bien au-dessus et pas trop loin du col de la Charnetie. Ces pièces de bois arrivent, en gros rondins de deux mètres de longueur, au bas du couloir, près de Pompérant, l’ancien pont jeté sur le torrent le Guiers-Mort. C'est sur ces rondins de hêtre; et de hêtre seulement, amoncelés ou mis en tas, que l’on trouve la Rosalig en assez grande quantité, depuis la fin de juillet jusqu'au 15 septembre. Le 19 août 1886, par un beau soleil, vers les onze heures du matin, j'en ramassai en moins d’une demi-heure dix-huit. L'année suivante, . le 14 août au même endroit, j'en trouvais encore seize en quelques minutes; mais il faut du soleil, dès qu'un nuage le masque les Rosalia disparaissent. Un ancien facteur du couvent m'en a remis plusieurs centaines il y a quelques années; il les récoltait au même lieu. La Rosalia préfère de beaucoup le hêtre abattu ; on la trouve de temps en temps sur des hêtres debout, mais rarement, très rarement, sur les autres essences, même les sapins, mélangés en grande quantité aux hêtres. Accidentellement on la trouve sur des planches nouvellement sciées, dans une scierie voisine. J'en ai reçu plusieurs fois aussi, au couvent même, des mains de quelques frères chartreux, employés aux travaux des chantiers de bois situés près de la Grande-Chartreuse et provenant des forêts au-dessus du couvent. , Grenoble. N. CassIEx. Rosalia alpina dans les Cévennes. — J'ai indiqué dans le Bullelin de la Société d'études scientifiques de Nimes (année 1890, p. 51) la présence de la Rosalia alpina à la montagne de l’Aigoual (Cévennes du Gard). L’essence dominante est le hêtre. Nîmes. Galien MinGaun. Errata. — Dans le n° 243. Page 41, ligne 3, au lieu de : ongles du doigt interne les plus forts, etc., lisez : ongles du pouce et du doigt interne les plus forts, etc. Page 42, ligne 14 : après Autogyps auricularis, au lieu du signe Q (femelle), il faut le signe & (jeune). - . Page 42, ligne 34 : après Neophron perenoplerus, au lieu du signe Q (femelle), il faut le signe & (jeune). age 43, ligne 32, au lieu de : Angles grands, lisez : ongles grands. Page 43, ligne 35, devant queue arrondie il faut le chiffre 20. Page 44, ligne 43, au lieu de : sur les bords de la Volga et dans l'Oural, etc., lisez : sur les bords du Volga et de l’Oural. en ne ligne 49, après Haliaëtus albicilla, au lieu du signe G' (mäle), il faut le signe jeune). . Page 44, ligne 56, après Haliaëtus leucocephalus, au lieu du signe G' (mâle), il faut le Signe & (jeune). Nécrologie. — Nous PA OU au dernier moment la mort de M. Edmond André, de Beaune. Tous les entomologistes connaissent la grande œuvre qu'il poursuivait avec la collaboration de son frère, M. Ernest André, pour grouper toutes nos connaissances sur les Hyménoptères d'Europe et d'Algérie; son Species est un des plus importants ouvrages qui aient paru sur l’entomologie. Nous adressons toute notre sympathie à la famille de notre regretté collègue. A. D. 4 OS ils 7 1 LP RES LA nc 22 NN LETTRE nes : < , ET = 80 — ÉCHANGES dt Les notes d'échange portant sur des objets d’histoire naturelle et pouvant intéresser les lecteurs sont insérées gratuitement; elles peuvent avoir un maximum de cinq lignes d'impression et doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leur publication. Une même note d'échange ne pourra être répétée dans le courant de l'année, Le D" A. Guébhard, à Saint-Vallier-de-Thiey (Alpes-Maritimes), offre coquilles vivantes (4. niciensis, etc.) et fossiles (Discoidea conica, A. difficilis, gryphées et orbitolines cénoman. numm.., orbitoides et oursins du tert. alpin), contre les couvertures bleues des nos 186, 190 à 192, 206, 208, 211, 212 et 232 de la Nature. M. B. Riomet, à Berlise (Aisne), offre des plantes soigneusement déterminées, contre des graines de plantes médicinales et des coléoptères. M. E. Goubaut, Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), offre : coquilles fossiles des environs de Valognes et Montebourg (Manche), armes préhistoriques, quantité d'oiseaux de mer et autres espèces parfaitement empaillées, tels que : aigles, grands-ducs, perdrix, francs-colins, Syrrhaptes paradoxus, outarde, etc., contre oiseaux exotiques en peau, coquilles fossiles du bassin de Paris, dents d'Elephas primigenius et autres objets d’histoire naturelle. M. C. Méhier, 6, rue Sainte-Catherine, Saint-Étienne, désire échanger l'ouvrage de Perris sur les Larves de Coléoptères, contre des plantes ou coléoptères de France, et se procurer par échange l'ouvrage de Faujas de Saint-Fond sur les Volcans éteints du Vivarais (4760). M. F. Ancey, 50, rue Montée-de-Lodi, Marseille; offre des coléoptères européens ou exotiques, ainsi que des coquillesfterrestres, fluviales et marines, soit européennes soit exotiques, le tout exactement déterminé, contre l'ouvrage de Berce sur les Papillons de France, ou celui de Duponchel et Guenée sur les Chenilles. M. Jules de Gaulle, 36, rue Notre-Dame-des-Champs, Paris. offre les hymé- noptères suivants : Andrena Clarkella et son parasite Nomada borealis, Trigonalys Hahniüt, Phacogenes ischiomelinus, etc., contre des insectes déterminés ou non du même ordre. M. A.-L. Montandon, strada Viilor Filarete, Bucharest (Roumanie), désire des hémipt., hétéropt. exotiq. détermin., ow non. Il offre en échange des insectes de tous ordres : hémipt., hétéropt. europ ou exotiq., ainsi que coléopt, de Roumanie, soigneusem.nommés. Il pourra réserver sur demande des spécialistes tous les insectes de ses chasses d'un ordre ou d’une famille quelconq. (indéterm.).sauf Staphylinides, Longicornes, ete. déjà promis. Le D" H. Lamarque, 204, rue Saint-Genès, Bordeaux, échangerait : Lépidoptères et coléoptères de France, phytophages d'Europe, lamellicornes et longicornes exotiques, bel Herbier du sud-ouest et Pyrénées, Klore de Grenier et Godron, Faune de Fairmaire et Laboulbène, etc., contre cérambycides européens ou exotiques. i M. H. Pinon, rue Sainte-Anne, Dijon, offre contre coléoptères français et européens : Elaph. cupreus, Leistus fulvib., C. auronit., irregul., Lebia turcica, hæmorrhoïd., Harp:sabu- licola, Agonum 6-punct., Litargus bifasc., Læmoph. monilis, Scopæus lævig., Achen. depressum, Lomechusa strumosa, Hister inæqualis, Rhinos. viridipennis, Liœus paraplect., Mecinus jan- thinus, Mesosa curculion., Don. dentipes et autres, Chrysom. varians, etc. CAR M. Muneret, à Cusance (Doubs), demande Brehm, Histoire naturelle des Oiseaux et Mammifères, en échange de coléoptères. M. O. Mascré, 28, boulevard Péreire, Paris, offre Ateuchus laticollis. Il désirerait recevoir en échange : Ateuchus semipunctatus ou Carabus vrais, frais et intacts. Env. oblata: M. l’abbé Guibert, Sainte-Marie-de-Tinchebray (Orne), offre une grande quantité de coléoptères, parmilesquels : Pogonus pallidipennis, Omophron limbatum, Ontoph. Schreiberi, Aromia moschata, Oberea oculata, Crypt. lapathi, Crioc. 12-punctala, etc., contre des lépidoptères, de préférence diurnes ou crépusculaires. M. Augereau, pharmacien, 52, rue de la Chartreuse, Bordeaux, offre en nombre : Lasiocampa pruni, Plusia qutta, Nebria complanata, Dromius meridionalis, bifasciatus, 4-maculatus, 4-notatus, 4-signatus, Zebrus inflatus, Anoxia villosa, Polyphylla fullo, Mono- Peer galloprovincialis, Gracilia pygmæa, Hypophlœus castaneus, etc., contre insectes de tous ordres. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (29-91) À 4er Mars 1891. Vingt-unième Année. Ne 245. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES LA NOUVELLE-ZÉLANDE ESQUISSE D'HISTOIRE NATURELLE (Suile) FAUNE La faune de la Nouvelle-Zélande est l’une des plus pauvres que l’on con- naisse. Avant la colonisation, il n'existait dans l'archipel que deux ou trois espèces de quadrupèdes venus, sans doute, à la suite des Maoris ou apportés par les navigateurs européens. Il est à remarquer surtout qu'on n’y trouvait aucun représentant du type kangourou, si caractéristique de l'Australie, et Pon peut en conclure avec certitude que si jamais la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Hollande ont appartenu à un grand continent austral, leur sépa- ration a eu lieu avant l'apparition des mammifères sur la terre. L’archipel néo-zélandais ne compte qu’un nombre restreint d'oiseaux. On peut citer le kéa des indigènes (Nestor), sorte de perroquet très redouté des éleveurs de moutons dont il ravage les troupeaux ; et aussi un oiseau coureur sans ailes, le käwi (Apteryx australis) dont l'espèce paraît à la veille de s'éteindre. Un autre type bien plus remarquable, le Dinornis (moa des indigènes), n’a = plus de représentants vivants; mais on s'accorde à admettre que son extinc- tion ne date que de quelques siècles. C'étaient des oiseaux gigantesques, de D trois à quatre mètres de hauteur. Leurs œufs, très bien conservés, ont jusqu'à vingt-cinq centimètres de longueur. Le musée de Christchurch possède une intéressante série de squelettes de ces animaux. Les amphibies et les reptiles ne sont guère mieux représentés. Les serpents manquent complètement. Il n'existe qu’un batracien grenouille), et il ne se rencontre que dans une seule localité du littoral de l'ile du Nord. On compte douze espèces de lézards, dont l'une (Hatteria punctata), cantonnée dans un À ilot de la baie d’Abondance, est une forme de passage entre les lacertiens < proprement dits et les crocodiliens. Parmi les poissons, on peut citer une anguille qui vit aussi en Europe, en Chine et dans les Indes occidentales, et une truite que l’on retrouve en Tasmanie et dans l'Amérique du Sud. Seuls, les insectes sont nombreux; le plus curieux est la fameuse chenille végétante (Sphæria Robertsi) qui se creuse un trou au pied des arbres et dans laquelle naît un champignon avec partie aérienne. La faune néo-zélandaise disparait peu à peu; elle est remplacée par les _ espèces européennes que les colons ont amenées avec eux. Certaines ont : repris la vie sauvage ; on sait, notamment, que le lapin d'Europe est devenu, - en Nouvelle-Zélande comme en Australie, un véritable fléau et que le PR, Des Gouvernement colonial encourage sa destruction par tous les moyens en. son pouvoir. Les poissons européens, le saumon, la perche, la carpe, ete’, peuplent aujourd’hui les cours d’eau des deux îles. | Ces faits sont dignes de remarque. Ils témoignent du rôle prépondérant de l’homme à la surface de la terre. | FLORE Un des traits distinctifs de la flore de la Nouvelle-Zélande, c'est labon- dance des fougères. Il n’est pas de pays au monde où elles se trouvent agglo- mérées dans une telle proportion, et l’on a pu dire (Grisebach, Végétation du globe, t. II, p. 799) « que cette agglomération fait ressembler [a végé- tation de la Nouvelle-Zélande aux anciennes flores des annales géologiques dont les débris sont caractérisés par la prédominance des cryptogames vas- culaires. » Plusieurs de ces fougères (G. Cyathea, G. Dicksonia, etc.) atteignent jusqu’à douze à treize mètres de hauteur; ce sont ainsi de véritables arbres. D’autres restent à l’état de broussailles de la taille de l’homme. Tel est le cas notamment pour le Pteris esculenta, qui fournissait jadis leur principal aliment aux indigènes, et sv n'est peut-être qu’une forme particulière de l'ubiquiste Pteris aquilina (la grande fougère à aigle de nos contrées), maïs ue rend précieuse la matière alimentaire qu’elle renferme, tandis que l'espèce européenne est sans valeur. Une autre plante, d’une nature bien différente, le Phormium tenaz ou « chanvre de la Nouvelle-Zélande, » de la famille des Liliacées, était aussi d'une grande utilité pour les indigènes ; avec les fibres de ses feuilles jls confectionnaient des cordages et des tissus. Des fabriques européennes les emploient à des destinations analogues, soit seules, soit en mélange avec le chanvre et le lin. Le Gouvernement colonial a adopté le Phormium tenax comme plante héraldique. Elle est pour lui ce qu'est le trèfle pour l'Irlande et le chardon pour l Ecosse. ‘ De même que les kangourous de l'Australie n'ont pas de représentants en Nouvelle-Zélande, il n’y existe aucun arbre qui rappelle les £uealyptus, les végétaux caractéristiques du continent austral. La flore de la Nouvelle-Zélande se distingue par ses genres et ses mr" S autochtones, et elle n’a que de bien rares analogies avec celle la Nouvelle-Hollande. C'est plutôt avec La flore du sud du Chili que les ana- logies se rencontrent ; comme celle-ci, notamment, la flore forestière de la Nouvelle-Zélande est constituée, en grande majorité, par des arbres à feuilles persistantes. Le plus souvent, ces feuilles sont entières, allongées, rappelant celles du laurier et de l'olivier. Cette forme se retrouve même chez certains arbres de la famille des conifères (G. Dammara, G. Phyllo- cladus), dans lesquelles les feuilles aciculaires qui caractérisent cette famille presque entière sont remplacées par des feuilles aplaties. A cette catégorie appartient le kawri des Maoris (Dammara NS le. plus beau des arbres de la Nouvelle-Zélande, mais +R à l'ile du Nord, et seulement à l'extrémité septentrionale de cette ile. IL atteint et dépasse même quarante mètres de hauteur, et son tronc mesure Jusqu'à cinq mètres de diamètre à la base. Plusieurs autres arbres de première grandeur peuplent les forêts de l’archipel. On cite parmi les conifères trois Podocar- pus (le totara, le matai, le white-pine), et Lybocedrus doniana (Kawakia cedar), et parmi les autres Dicotylédones, des hêtres ({œwvai ou red-birch, et white-birch), et une Monimiée, le pukatea (Atherosperma Novæ-Zelandiæ), qui s'élève jusqu'à une quarantaine de mètres, et dont le tronc, de un à PAP RME 2. LES D CONTE CRT se Z FIST nn oi mètres de diamètre, s’archoute, à la manière des Pandanus et d’autres arbres des contrées tropicales, sur des racines aériennes occupant une largeur de cinq mètres. Dans les montagnes, les hêtres montent avec les conifères jusqu’à la limite de la région forestière. Au delà — dans les régions alpines de l’île du Sud où existent des neiges perpétuelles, — on trouve quelques plantes ui ont des congénères dans les régions d’altitudes correspondantes de Europe : deux éricées, qui occuperaient la place de nos rhododendrons, des renoncules, des véroniques, des gentianes, etc. Dans cette même île, les glaciers couvrent de vastes espaces et descendent fort bas dans les vallées, sans que leur voisinage paraisse nuire à la végé- tation. On voit croître à leurs pieds des plantes délicates, particulièrement des fougères arborescentes qui exigent à la fois de la chaleur et beaucoup d'humidité. De ce fait on peut conclure qu’à l’époque glaciaire les glaciers sont restés sans influence notable sur la température générale, et que, malgré lextension des champs de glace, les surfaces non recouvertes ont u jouir, comme la Nouvelle-Zélande aujourd’hui, d’un climat à la fois umide et tempéré. L’archipel néo-zélandais était jadis couvert de forêts ; elles ont disparu dans les plaines, par suite de l’usage où étaient les Maoris d’incendier les forêts afin de favoriser le développement des plantes comestibles. Le kawrt, dont il a été question plus haut, n’est pas utilisé seulement pour son bois; la résine qui en découle (la résine dammar) est très appréciée par l’industrie. Indépendamment de celle que fournissent les forêts actuelles, il en existe de grandes quantités à l’état fossile, particulièrement sur les bords de la rivière Molyneux (île du Sud), bien que le kauri ait cessé d'y croître, et qu'on ne le rencontre plus aujourd’hui que dans les parties chaudes, à 10° lus au Nord. On aurait ainsi la preuve d’une modification dans le climat e la Nouvelle-Zélande. La résine fossile a, paraît-il, plus de valeur commerciale que la résine que l’on recueille aujourd’hui. Comme la faune, la flore de la Nouvelle-Zélande a fait, depuis la coloni- sation, de nombreux emprunts aux autres pays. On y cultive Les céréales et les autres plantes comestibles de l’Europe. Dans l'extrémité septentrionale de l'ile du Nord, dont le climat est subtropical, il s’y mêle des produits des pays chauds. Les orangers et les citronniers s’avancent jusqu'à We/- lington, à l'extrême Sud de cette île. GÉOLOGIE TERRAINS SÉDIMENT AIRES L'un des traits caractéristiques des formations de la Nouvelle-Zélande c’est l'association, dans certains horizons, de fossiles considérés générale- ment comme spéciaux à des niveaux stratigraphiques d'âge très différent. Aussi, jusqu'à ce que les explorations entreprises par Le :« Geological Survey » de la colonie, sous la direction de Sir James Hector, aient été complétées, doit-on tenir pour provisoires les assimilations des terrains _ de la Nouvelle-Zélande avec ceux de l’Europe occidentale. Un autre point à noter, c’est l'existence d'importants dépôts houillers dans des horizons beaucoup plus récents que ceux de la période carbonifère. Le ÉPOE TOE 0 + #58 I — POost-TERTIAIRE et RÉCENT Subdivisions : Lx a) Couches à Dinornis. b) Alluvions. c) Hautes terrasses; moraines, etc. - Les matériaux dont cette formation est constituée paraissent s'être déposés avec une grande rapidité. Cette particularité serait due au relief généralement accidenté des deux iles, qui donne aux rivières, mêmeles plus larges, le caractère torrentiel, et les rend, par conséquent, sujettes à des crues d’une extrème violence. Tes Les modifications qui sont survenues dans cette période doivent aussi, - dans une certaine mesure, être attribuées aux changements du niveau relatif qui ont affecté certaines parties de l'archipel néo-zélandais. C’est surtout sur le littoral que ce phénomène peut être facilement observé. Il est : hors de doute, d’ailleurs, que des déplacements importants se soient produits dans l’intérieur, ; À La destruction inconsidérée des forêts,.et de la végétation herbacée, incendiées par les naturels dans les nee modernes, à provoqué la désagré- sation des roches présentant peu de cohésion et qui n'étaient retenues sur le flanc des montagnes que par les racines des plantes. Ces matériaux détritiques, charriés par les rivières, en ont obstrué le chenal et modifié le cours. | ui 2% HSE ES Les Dinornis ont eu, comme il a été dit plus haut, leur maximum de développement en Nouvelle-Zélande ; ils ont complètement disparu. On a trouvé leurs débris en abondance dans les graviers des rivières et les sols marécageux. Owen a distingué quinze espèces de Dinornis (1). | Les dépôts post-tertiaires occupent, dans l’île du Sud, les plaines litto- rales du district provincial de Canterbury, la région du Mackensie, Pembou= chure de la riviere Waitaki, la basse vallée du Mataura, du Waiméa, les plaines des Cinq-Rivières, ete., et, dans lile du Nord, les vallées du bassin du Waikato, de la Tamise néo-zélandaise, du Manavatu, et une zone notable de l’éperon qui termine cette ile au Nord. > rs. G. RamoNp. (A suivre). Le À pe L (1) Voir Richard Owen : Mem. on the extinct wingless birds of New-Zealand. à r L.J Fe À L 7 Ra? 1] HA Le PS TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX RAPACES D'EUROPE (Suite). … 60 Dessus du corps d’un brun rouge taché de noir; dessous du corps à roussâtre varié de taches longitudinales sur la poitrine, rondes où ovales sur les flancs; ongles noirs... Faucon cresserelle. — Falco tinnun- RP 5S : culus Linn. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique, c’est l'oiseau de proie le plus UE commun en France. Taille 0m35 à Om36. 7" Dessus du corps brun rouge unicolore; dessous du corps roux rou- geâtre varié de taches à l'abdomen et aux flancs; pieds jaunâtres.. Faucon . cresserine. — l'alco cenchris S Naum. Dessus du corps brun rouge taché de brun; dessous du corps … roussâtre varié de taches à l’abdomen et aux flancs; pieds jau- LU LR PPONEREEETE ..... F. cresserine. — F. cenchris Q Naum. _ Le faucon cresserine ou cresserellette, habite l'Europe méridionale et _ orientale, l'Asie orientale et l'Afrique septentrionale; de passage dans toute la France. Taille : Om30 à Om32. 2 Sous-FamLse VIP s Accipitriens. — Accipitrine. … 61 Bec court comprimé et très arqué; larsés épais seutellés devant et derrière ; doigts longs, robustes ; ongles forts très courbés. .. Astur Lacép. 62 Bec court, courbé dès la base, très crochu, festonné sur ses bords; ._ larses très grèles, scutellés sur les devants; doigts longs, gréles : DRIOBANBS ACÉTÉS. 0e #0 22 ven SE SR TMS Accipiter Briss. 63 LUS Genre XVI ? Autour. — Astur. 62 Doigt interne atteignant l'extrémité antérieure de la deuxième phalange du doigt médian. Autour ordinaire. — Astur palumbarius Bechst. ex Linn. Habite l'Asie, l'Afrique et l'Europe, n’est pas rare en France. Taille : : Omôl G', 0m60 ©. GENRE XIX £ Épervier. — Accipiter. 63 Bandes de la queue au nombre de cinq sur les rectrices externes... Æ. ordi- naire. — À. nisus Pall. ex Linn. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique, il est sédentaire en Dauphiné. Taille : 032 ©, 037 ©. Bandes de la queue au nombre de huit sur les rectrices externes. E. majeur. — 3 à A. major Degl. ex Becker. Habitat non encore bien déterminé, on ne l'a encore rencontré, d’après Degland et Gerbe, qu’en Suisse ct dans le nord de la France. J'en s possède un o'tué en Bresse. Taille : 0"36 à 0"38 o', 0m38 à 0m40 ©. à SOUS-FAMILLE VIII % Circiens. — Circine. 4 64 Bec médiocre, comprimé, presque droit, très élevé; bord de la man- E- dibule supérieure pourvu d’un léger feston: cire grande couvrant plus du tiers de la longueur du bec; tarses longs, grèles; doigts médian et externe unis par une membrane; ongles médiocres lrès Re RS... 4.2 ESS D Fu TR ÉAN ER POESIE Cireus Lacép. 65 of ls BE, Dre nt BON À C à CAL Cr ts fr ‘et al AS MAÉ: : le à pre PS re + RE : ed Dar tant gt kg: a EN Le po +: t GENRE XX Buxard. — Circus. 65 Troisième rémige la plus longue de toutes. :..................... RE » Troisième et quatrième rémiges égales et les plus longues. ......... 66 66 Croupion blanc varié de roux; sous-caudales marquées de grandes | taches: er Buxard Saint-Martin. — Circus cyaneus Q Boïe ex Linn. Croupion blanc pur; sous-caudales unicolores... B. Saint-Martin. — Circus S | : cyaneus © Boiïe ex Linn. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique, commun en Russie et en Sibérie, se montre parfois en Provence, plus commun dans le nord de la France. Taille : Om45 G', Onil Q. 67 Une collerette incomplète et peu apparente Pas de collerelle 5.2... ads «ee LES IOREENURES 68 Nuque rousse striée de brun.. B. harpaye. — C. æruginosus Savig. eæ Linn. Nuque blanche ou jaunâtre. B. harpaye. — C. æruginosus & Savig. ex Linn. Le Buzard harpaye ou des marais, habite l'Europe, le nord de l'Afrique et de l'Asie; il est sédentaire en France. Taille : Om50 à 0"54. 69 Sous-caudales marquées de taches oblongues.…. ........... se #inS 70 Sous-caudales unicolores. Buxard de Swainson. — Circus Swainsonii Smith. Le Buzard pâle ou de Swainson habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique; commun en Espagne, assez rare en France, en Italie et en Alle- magne. Taille : Om4ÿ G', 050 o. 838 70 Croupion blanc varié de roux... Buxard cendré. — Circus cineraceus @ Naum. ex Montag. Croupion blanc pur... .... Buzard cendré. — Circus cineraceus S Naum. ex Montag. Le Buzard cendré ou Montagu, habite l'Europe tempérée, l'Asie et l'Afrique; se rencontre, mais rarement dans le centre et le nord de la France. Taille : 041 à 0m43. DEUXIÈME DIVISION Oiseaux de proie nocturnes. — Accipitres nocturni. % 71 Bec court, comprimé, en coin, crochu; cire molle, entièrement recouverte par les plumes décomposées et les soies raides des côtés de la face; yeux grands situés au centre de disques radiés; tête grosse, lisse où ornée d’aigreftes 4... 1.4.0... Ye : . Strigidæ. 72 Famizce 1V Strigides. — Strigidæe. 12-Tête dépourvue Œmgreties. "105 PAP IUT: RC ES af 73 Tête ornée de deux aigreltes divergentes... ........... sense... + ASIONIME. 09 73 Disque de la face dessinant au-dessous du bec, une échancrure ; profonde, doigts emplumés. ..... Ste 8e Ed re: SOS M DU Ululine. 74 Disque de la face formant au-dessous du bec une collerette complète; . doigts nus ou simplement couverts de quelques poils. ........... Striginæ. 87 L Sous-FAMILLE 1X Ululiens. — Ululinæ. 74 Disques de la face peu développés; conque auditive petite, peu marquée 22, Re DU SE a ATOS, APE ) T5 Disque de la face bien développé, conque auditive, grande, oper- \ CUIÉE, : 2 MINOR MERE REA € PRET PAUL AE 76 15 Bec court, comprimé, très arqué; narines basales, ovalaires, ca- À Bec court, comprimé, à arête courbée: narines marginales ellip- tiques, renflées, cachées; tarses et doigts couverts de plumes sé- HOMMES... 170 EE PO EE NOR ES ... ... Noctua Savig. 82 pas etidoists entièrement emplumés . . :.:...:.......,........ gaÿ Tarses et doists couverts d’un duvet épais. ..................... é 18 11 Narines marginales, transversales, ovalaires, cachées; conque auditive très grande, opercule très développé; disques de la face larges et 1, ANNEES PEL AN EE. à à Nyctale Brehm. 83 Narines basales, ovalaires ; conque auditive grande, operculée; disques dela face larges. ............. PERRET ER Does Ulula G. Cuv. 86 18 Narines petites, presque rondes; disques’ périophlalmiques bien accusés, mais plus larges et mieux formés dans la moitié infé- _ rieure que dans la moitié supérieure. ............. Mr Syrnium Savig. 8% Narines basales arrondies ; D périophtalmiques bien développés , au-dessus et au-dessous du bec............... HOME END A Ptynæ Blyth. 85 GENRE XXI " Surnie. — Surnia. 19 Tout le plumage blanc pur ou blanc taché de brun. .......... Der a 80 Plumage brun plus ou moins taché de blanc en dessus; parties in- férieures blanches plus ou moins tachées de brun. .....,....... 80 Tout le plumage blanc pur.. Surnie harfang. — Surnia nictea Keys et Blas. ex Linn. 81 Tout le plumage blanc avec des taches brunes anguleuses dessus et en croissant sur les parties inférieures. Surnie harfang. — Surnia Nictea 5 Keys et Blas. ex Linn. Habite Terre-Neuve et le Groënland ; rare en Islande ; semontre acci- dentellement en Hollande, en Allemagne et en France. Taille : 054. 81 Parties inférieures depuis la gorge jusqu'à l'extrémité des sous- caudales, marquées de taches transversales; queue marquée de raies, en zigzags, blanches et rousses, terminée de blanc. $. caparacoch. — S. funerea Brehm ex Linn. Habite l'Europe septentrionale, l'Asie et l'Amérique ; on en à tué quelques-unes en France. Taille : 058 ©. Poitrine variée snr les côtés de raies transversales ; ventre et sous- caudales blancs; queue portant rois ou quatre bandes blanches étroites et transversales. Surnie chevéchette. — Surnia passerina Keys et Blas. ex Linn. Habite l'Europe et l'Asie; commune en Laponie ; se trouve en Alle- magne, en Suisse el en Savoie. Taille : 016 g', 018 ©. GENRE XXII Chevèche. — Noctua. 82 Plumage brun en dessus, varié de taches blanches ou blanchâtres ; | blanc en dessous avec des taches longitudinales sur la poitrine, l'abdomen et les flancs; sous-caudales et plumes de la face pos- térieure des tarses blanches. Chevèche commune. — Noctua minor Briss. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique; se trouve partout en France. Taille : Om24. Plumage brun roussâtre varié de taches blanches en dessus, blanc lavé de roussâtre en dessous avec des taches longitudinales sur la poitrine, l'abdomen et les flancs; sous-caudales et plumes de la face postérieure des tarses roussâtres..: Chevèche de Perse. — Noctua per- ei: sica Vieill. Habite l'Égypte, l'Algérie et se montre assez fréquemment en Espagne et en Grèce. Taille : 0m22 à Om23, GENRE XXII È Nyctale. — Nyctale. 83 Brun roussätre laché de blanc en dessus; blanc flammé de brun en >, dessous et varié de taches en croissant; ailes avec plus de cinq rangées de taches blanches; sous-caudales blanchâtres largement tachées de brun. Nyctale Tengmalm. — Nyctale Tengmalmi Bp. ex Gmél. Habite le nord de l'Europe, la France et l'Angleterre. Taille : O"21, GENRE XXIV Hulotte. —-Syrnium. 84 Brun grisâtre ou roussätre en dessus, varié de taches dentelées; blanc pâle ou roussätre en dessous, avec de larges taches dentelées: rémiges el rectrices rayées allernativement de noir et de roux cendré. , .:.. .. _ Hulotte Chat-Huant. — Syrnium aluco Brehm eæ Linn. Habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique; très commune en France. Taille : 0m40. GENRE XXV Ptynx. — Ptynx. 1 85 Teinte générale blanchâtre; queue coupée par six où sept bandes brunes ..... .... Ptynx de l'Oural. — Ptynx Uralensis Blyth ex Pallas. Habite les régions du Cercle Arctique; il abonde en Laponie; plus | rare dans l'Oural. Taille : Qm57. ; GENRE XXVI Chouette. — ETS 86 Face d’un gris bleuâtre ornée de huit ou neuf cercles concentriques bruns; une lache noire oblongue au coin interne de l'œil. Chouette Laponne. — Ulula pee Less. ex Retz. Habite le nord de l'Europe et de l'Asie; on la trouve en Laponie et au Groënland. Taille 061 &, 070 Q. Sous-FAMILLE X Strigiens. — Strigine. 87 Bec droit à la base, courbé seulement à la pointe; narines larges; disques périophtalmiques complets, très larges; conque auditive vaste, operculée; ailes acuminées, plus longues que la queue qui est relativement courte et large; tarses plus longs que le doigt médian, complètement vêtus de plumes duveteuses; doigts garnis seulement de quelques poils. ........... RTS ee A Strix Linn. 88 GENRE XXVII Effraye. — Strix. 88 D'un fauve glacé de cendré et piqueté de noir et de blanc en dessus: blanc en dessous, sans taches ou pointillé de brun; tarses longs de ; | six centimètres. ...... ....... Effraye commune. — Strix flammea Linn. £< Habite l'Europe, l'Asie ct l'Afrique; excessivement commune en ni France. Taille : 036, SOUS-FAMILLE XI Asioniens. — Asioninæ. 89 Conque auditive petite, ronde, dépourvue d’opercule; tarses moyens, vêtus en avant, écailleux en arrière; doigts nus........... Scops Savig. 9% Conque auditive grande, en demi-cercle, où relativement petite et ovale, munie d’un opercule; tarses robustes entièrement couverts de plumes; doigts vêtus. .............. 2 1 CAP UPPER 90 90 Narines elliptiques, médianes; conque auditive grande, étendue, en demi-cercle du bec au sommet de la tête; doigts vêlus Jusqu'à la base des dernières phalanges........ A rat ie - Rs Otus G. Cuv. 91 Narines larges, arrondies; conque auditive relativement petite, vale, n'occupant que la moilié de la hauteur du crâne, doigts vêtus M R ONBIES NL. 2 UN IS, cimlison. Bubo G. Cuv. 95 GENRE XXVHE: ÿ Hibou. — Otus. 91 Rectrices coupées par quatre bandes. ............. TÉRT SOMIAQE 92 _ Rectrices coupées par huit ou dix bandes... Hibou vulgaire. — Otus vulgaris Flemm Habite toute l'Europe; commune en France, Belgique et Sicile, se trouve aussi en Asie. Taille : 035. 92 Les quatre bandes des rectrices marquées seulement sur les barhes internes........ Hibou brachyote. — Olus brachyotus. — Boie ex Gmél. Habite le nord de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique; de passage en France, en Angleterre, en Hollande ct en Belgique. Taille : 0"35. Les quatre bandes des rectrices marquées sur les barbes internes et CRIPRIÉS.-...... Hibou ascalaphe. — Otus ascalaphus. — Less. ex Savig. Habite l'Afrique orientale, l'Asie septentrionale et centrale, se montre accidentellement dans le sud et l'orieni de l'Europe. Taille : 0m47 environ. | GENRE XXIX Duc. — Bubo. 93 Plumage varié et ondé de noir et de jaune roux en dessus; fauve brun en dessous, avec de grandes taches longitudinales et de fines aies transversales sur les flancs et l'abdomen; première rémige de 0w03 plus courte que la seconde, la troisième la plus longue. Grand-Duc. — Bubo maximus Klemm. ex Sibbald. Habite 1 Europe et l'Asie septentrionale; commun dans les hautes montagnes de l'Isère et de la Provence, la Suisse et l'Italie; plus rare dans le nord et le centre de la France. J'en possède un tué en Bresse. Taille 0w60 environ. GENRE XXX | Scops. — Scops. 9% Gris roussâtre varié de brun; premiére rémige égale à la cinquième ; deuxièine plus longue que la quatrième, la troisième la plus longue. . Scops d’Aldrovande. — Scops Aldrovandi Willughbi. Habite l’Europe tempérée, l'Afrique et l'Asie; commun dans la Pro- vence, le Dauphiné et le Languedoc. Taille : 0w18 à 0"19. \ Varennes-Saint-Sauveur. Vie Ge SAINT-MaAURIS-MOXTBARREY. AL ju À : A M TRES ed | ni << in yet SMbese PA 0 EN PERL IS PE VO re us ee LEE MÉD NE D 77 L DES Se NOTE SUR LES ESPÈCES FRANCAISES Du genre POGONUS Dej. (Ixsecres, CoLÉOPrÈREs) TABLEAU ANALYTIQUE ET CATALOGUE Le genre Pogenus se compose d'espèces aux allures vives, habitant ex- clusivement les terrains salés. Les Pogonus se rapprochent des Pterostichini par le dernier article des palpes maxillaires qui n’est pas subulé. Leur place paraît être plus naturelle dans le groupe des Bembidiini. Comme ces derniers, en effet, les Pogonus ont les deux premiers articles des tarses antérieurs c' dilatés. Dans le groupe des Bembidiini, ils se séparent des autres genres par le repli continu de la base des élytres allant de lépaule à la suture. ds 1° TABLEAU ANALYTIQUE Corps allongé. Dent du menton longue. Antenres et pattes testacées (subgen. Pogonistes Chaud.).. Corps peu allongé. Dent du menton courte. Corselet toujours d’un bronzé métallique ........... re Corselet et élytres testacés. L. 5 à 5 1/2"/" .,..,.. Corselet et élytres bronzés. L. 4 à 4 1/2"/" .... ê$ Elytres Jaunâtres.… ..... ST sel EE pute Elytres d'un'bronzé obscur: 5... RER Disque des élytres ayant un reflet bronzé visible . Disque des élytres sans reflet bronzé, sauf les str'es qui sont légèrement métalliques. Corps large. RL D PR PMR EUR Ter PER FEES Taille 9%, Carps'asses ares. 2 “si Taille 5 1/2*{". Corps assez étroit. 02... Stries des élytres entières bien marquées jusqu'à l'extrémité des es dal eme os pps Stries élytrales effacées à lextrémité............. Antennes bronzé obseur."17/f".. 2, 2m RE Antennes testacées. 5 à 5 1/2%/"......,..... FER Corselet subcordiforme, nettement rétréci à la base. Pattes rougeâtres (type). Les qu individus aux pattes roussätres du bord de l'Océan forment la variété Oceanicus Dej. L. 41/2 à 6 1/2"/"... Corselet simplement sinué à la base et médiocrement Détection ete dal de ED EAU - RSR. à 3° intervalle des élytres portant seul une série de pores. Le" sudo LR er dupe Late 3°, »° et 7° intervalles des élytres portant des pores. (En général, 3 sur le 3°, 2 ou 1 à l'extrémité du ° et 3 ou 4 sur le 7°). Elytres presque parallèles. _— COST TV CT ," 2 ES Testaceus Dej. Gracilis Dej. RES Luridipennis Nicol. Pallidipennis Dej. lridipennis Dey. Littoralis Duft. Gilvipes Dei. Chalceus Marsh. Riparius Dej. Meridionalis Dei. ” “ 5 RE = 2c CATALOGUE 1. P. pallidipennis Dejean (Species général de la collection Dejean, ete. Paris, t. III, p. 7, 1828) = maculipennis Dei. France méridionale. Bords de la Méditerranée. Var : Hyères. Gard : Aiïgues-Mortes (!) Hérault : Terrains salés de Candillargues (!} Etang de Mauguio [!) 2. P. luridipennis Germar (Fauna Insect. Eur., 1817) = flavipennis Dej. = Burelli Curtis. Toutes Les côtes de la Manche. Etangs salés de l'intérieur : Dieuze (Le- prieur). — Côtes de la Méditerranée. 3. P. ividipennis (Dissert. inaug. sistens coleopt. sp. agri Halensis, 1822) = | fulwipennis « France orientale. Lacs salés : Dieuze. » D’après MM. Faïrmaire et Laboulbène (Faune ent., p. 66). Cette espèce (qui ne figure pas d’ailleurs dans le Catalogue des coléop- tères allo Rhénans commencé par la Revue de la Société d’'Ent.), est-elle française? M. Leprieur qui a beaucoup chassé aux environs de Dieuze m'a affirmé n'avoir jamais capturé dans cette localité que le Pogonus luridipennis. T1 ne serait pas impossible qu’on eût confondu, par suite de la ressemblance des noms, Pogonus iridipennis avec Po- gonwus luridipennis. Une erreur de même genre a été commise pour Pogonus pailidipennis qu'on a signalé indûment de Normandie. Il faut éliminer de la faune française Pogonus (Syrdenus) filiformis Dej., espèce de Sardaigne et d'Algérie que M. Seidlitz (Fauna Baltica) déclare appartenir au « midi de la France. » 4. P. littoralis Duftschmidt (Fauna Austriaca, t. IT, 1812). Plages maritimes de la Manche (peu commun) de l'Océan et de la Mé- diterranée (commun. 5. P. chalceus Marsham (Ent. Brit., 1802) = léttoralis Davos = salsipotens Woll. = halophilus Nicol. Bords de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée (commun). 6. P. ripartus Dej. (op. cit), côtes de la Méditerranée. Var : Hyères. Gard : Aigues-Mortes (!). 7. P. meridionalis Dej. (op. cit.), avec le précédent. — Gard : Aigues- Mortes (!). Hérault : D rues yrénées-Orientales : Etang de Saint-Nazaire (Xambeu). 8. P. gilvipes Dej. (op. cit.). Bords de la Méditerranée. Var : Hyères. Gard : Aigues-Mortes (!). Corse. 9. P. gracilis Dej. (op. cit.). Bords de la Méditerranée. Var : Hyères. Gard : Aiïgues-Mortes (!} assez rare. Pyrénées-Orientales : Etang de Saint- Nazaire (Xambeu). Bords de l'Océan. Loire-Inférieure : Bourgneuf. 10. P. testaceus Dej. (op. cit.). Comme le précédent. Surtout dans les crevasses des terrains salés dont on le fait sortir en piétinant le sol. Aussi dans le sable humide en compagnie de Bledius. Var : Hyères (B. de la Chavignerie). Gard : Aïgues-Mortes (!)}. Hérault : Candillargues (!) assez COMMUN. Louis BEGUIN BILLECOCQ. se LES GALLES ET LEURS HABITANTS En parcourant les forêts pendant les mois d'été, chacun a pu remarquer sur les branches de chêne des excroissances molles, jaunâtres, de la grosseur d'une petite pomme solidement fixée aux rameaux. C’est là ce qu’on appelle une galle, et depuis près d'un siècle et demi, Réaumur l’a fait connaître et l'a décrite dans son remarquable ouvrage relatif à l'histoire des insectes. Placé, pour ainsi dire, au seuil de la science, né au milieu d’une ignorance absolue, aggravée encore par les innombrables préjugés et les monstrueuses erreurs qui encombraient Le livres de ce temps-là, le travail de Réaumur à été comme un phare qui a guidé pendant longtemps les savants, et aujour- d’hui encore bien des découvertes récentes pourraient s’y retrouver plus où moins complètement. Ce n’est jamais en vain qu'on Es et qu'on re- nouvelle la lecture de ces immortels volumes, et le profit qu’on en retire semble, en raison de la perfection des observations, toujours d'autant plus grand que l’on possède sur le sujet traité des connaissances plus complètes. Ces observations sont, en effet, comme une mine d’où il est possible encore aujourd'hui d'extraire d’uatiles documents. Maïs la science marche chaque jour et les parties encore obscures tendent constamment à devenir moins nombreuses. De la galle en pomme du chêne dont je parlais plus haut, Réaumur a vu éclore d'innombrables petites mouches jaunes, mais jamais ni lui ni les ob- servateurs qui lui ont succédé n'ont pu arriver dans leurs expériences, même en prenant les précautions les plus minutieuses pour se rapprocher autant que possible de l'état de nature, à voir commént s'y prenait cette mouche pour piquer le bourgeon ou le rameau et y faire naître cette galle remar- quable, Disons en passant que cette mouche appartient à l’ordre des Hyménop- tères et à la famille des Cynipides dont un très grand nombre d'espèces savent ainsi faire naître des excroissances de diverses formes pour servir de berceau à leur progéniture. Son nom scientifique est Andricus terminalis. Si l'on cueille en juillet la galle en question et qu'on l’enferme dans une boîte, on en voit bientôt sortir, par une multitude de petits trous, des quantités d’Andricus et en même temps d’autres bestioles ré petites, souvent ornées de couleurs brillantes, qui sont encore d'atres Vin Tete Mais ceux- ei, au lieu d’être phytophages, vivent aux dépens des larves de lAndrieus et sont leurs ennemis les plus acharnés. Ce sont des insectes parasites dont je pourrai avoir quelque jour l'occasion de tracer rapidement l'histoire. Si, au lieu d’enfermér simplement cette galle, on vient à l'ouvrir et à en examiner l’intérieur, on constate qu’elle est formée par la réunion d’une très grande quantité de petites loges juxtaposées et contenant soit de petits vers blancs, soit les mouches elles-mêmes incomplètement développées, suivant l’époque à laquelle on a fait la cueillette. C’est ce qu'on appelle une galle multiloculaire. D’autres ne renferment qu'une seule cavité, comme les pe- tites galles rondes que l’on trouve quelquefois sur l’églantier et qui sont l'œuvre du Rhodites eglanteriæ, où comme celles que l’on désigne sous le nom de noix de galle, qui nous vient d'Orient et que l’on trouve chez les phar- maciens. Ce sont des galles wniloculaires. Il y à ainsi un très grand nombre de galles différentes de grosseur, de forme et de coloration. Sur le chêne seul on peut en compter plus d’une centaine de diverses sortes, la plupart produites par des Cynipides, quelques : : Re autres par des Coléoptères ou des Diptères. Les autres plantes en portent presque toutes quelques-unes, et Jeur étude a, en ralson de leur variété, un attrait considérable. C’est un trait d'union entre la Botanique et l'Entomo- logie. Je citerai, parmi les plus connues et les plus remarquables, les galles rondes des feuilles du chêne, en partie écarlates comme de petites pommes api, celles en grains de groseille formant des grappes sur les chatons du chêne; d’autres plus petites sur le revers des feuilles du même arbre, en forme de lentilles ou de boutons soyeux; une autre, à l'extrémité des bour- seons, est formée de folioles imbriquées et porte le nom vulgaire de galle en artichaut. Toutes sont produites par des Cynipides. Sur le saule, une autre galle analogue à celle en artichaut dont je viens de parler est occasionnée à l’extrémité des rameaux par un minuscule diptère du genre Cecydomia ; c’est la galle en rose. Les feuilles du saule nes très souvent aussi des gonflements allongés, rouges, renfermant les larves d’une espèce d'Hyménoptère de la famille des mouches à scie (lenthrédines), le Nematus salicievla. L'églantier nous offre le bédéquar, cette jolie production analogue à une boule de mousse d’abord verte, puis rouge, produite par un Cynipide (Rhodites rosæ) et qui laisse échapper en outre des myriades de parasites de toutes couleurs. Je n’en finirais pas si je voulais énumérer seulement les galles les plus intéressantes. L'orme porte encorede grossesexcroissances charnues, trèsirrégulières, tout à fait creuses et remplies de pucerons. Ce ne sont pas des galles proprement dites, car il n’y a pas fermeture complète. On désigne ces productions sous le nom de galloïdes. Les feuilles du laurier-sauce sont aussi souvent re- courbées sur leurs bords qui deviennent charnus et purpurins, c’est encore une galloïde provoquée par la Abe d’une petite Psylle, animaleule voisin des pucerons (Psylla alacris). Les renflements des branches et des pédon- cules du peuplier rentrent dans la même catégorie et sont aussi produits par des pucerons appartenant au genre Pemphiqus. La valériane sauvage (Cen- tranthus angustifolius) qui croit dans les endroits incultes, voit souvent ses feuilles et même ses fleurs hypertrophiées par suite des attaques d’une autre Psylle (frioza centranthi). Les feuilles du tilleul montrent de très curieuses excroissances rouges, dressées comme de petites colonnes où comme des clous. L'examen le plus attentif n’y fait rien découvrir dans leur intérieur. Il y a cependant presque toujours un habitant, mais c’est un Acarus micros- copique (Phytoptus gallarwm), qui donne naissance à ces singulières produc- tions. Les feuilles du saule, celles de l’érable sont souvent couvertes de très petites granulatious rouges où brunes. Ce sont autant de petites galles causées par d’autres Acarus (Phytoptus salicis et aceris). Sur le hêtre, nous voyons les feuilles garnies de protubérances assez grosses, aiguës au sommet, de couleur rouge, creuses en dedans. C’est l’œuvre d’un petit diptère de la famille des Cécydomies (Æormomyia fagi). Les galloïdes ou galles non fermées, produites par le repli d’une feuille hypertrophiée, peuvent en s’ouvrant de plus en plus, arriver à ne se mon- trer que sous la forme de bosselures à la surface des feuilles. Ce sont alors _ces altérations que l’on désigne sous le nom d’erineums et qui sont si com- munes sur un très grand nombre de plantes. Elles sont causées par des Acarus. L’erineum de la vigne, produit par le Phytoptus epidermi, est le plus connu, mais on en rencontre aussi en abondance sur le noyer, le pom- mier, le poirier, le cognassier, ete. Les erineums sont en nombre considé- rable et leur histoire est encore extrêmement incomplète. Il me reste pour terminer ce sujet, à parler d'un des phénomènes les plus curieux que fait connaître l'étude de l’histoire naturelle et auquel donnent lieu un certain nombre de Cynipides, et particulièrement celui que j'ai désigné plus haut sous le nom d’Andrieus terminalis, lequel produit la galle en pomme du chêne. J’ai dit que l’on n'avait pu prendre l’insecte sur le fait lorsqu'il pique da plante pour y déposer ses œufs et donner par suite naissance à la galle. Un savant danois d'un grand mérite, le docteur Adler, a pu enfin élueider cette uestion d’une façon entière, en s'appuyant sur les expériences incomplètes :s quelques devanciers et sur ses À observations. Il a planté, en pots, de petits chênes, les a entourés d’une gaze fine et transparente, et y à in- troduit des galles donnant naissance aux Andricus mâles et femelles. Ces dernières n’ont pas piqué les bourgeons pour leur ponte, et il a fallu une atience considérable pour les suivre dans leurs évolutions et surprendre Lu secret. Enfin, le docteur Adler a pu constater qu’elles se dirigeaient vers le sol, qu'elles y pénétraient et qu'elles pondaient sur les racines. De petites galles en résultèrent qui, l’année suivante, grossirent, devinrent di- gneuses, et, l'hiver arrivé, donnèrent naissance à des insectes tout à fait différents de leurs mères, de taille bien plus grande, aptères et tous femelles, sans aucun mäle. Cette bestiole était déjà bien connue sous le nom de Biorhiza aptera. Non seulement on ne pouvait se douter de l’étroite parenté ui l’unissait à l'Andricus, mais on l'avait même classée dans un genre dis- tinct. La Biorhiza à peine éclose, en janvier, grimpe sur la tige, arrive aux bourgeons non encore développés, les crible de trous avec sa tarière, puis introduit un œuf dans chacun d'eux. Adler a compté pour une seule ponte jusqu'à 582 œufs. Au printemps, le bourgeon, en se développant, forme de nouveau la galle en pomme qui, l'été venu, donnera des Andricus terminalis semblables à leurs grands-parents. Ces Andricus iront pondre sur les racines où se développeront des galles de Biorhiza, et ainsi de suite. C’est ce qu'on appelle la génération alternante. Il s’agit évidemment d’une seule et même espèce d'insectes offrant successivement deux formes distinctes, l’une avec des mâles et des femelles, l’autre avec femelles seulement. 11 semble que de cette dernière phase ne sort qu’une forme incomplète, transitoire, pour ainsi dire larvaire. On a dû dès lors modifier la nomenclature et réunir les deux générations de cet insecte sous le nom de Biorhiza terminalis. Le même phé- nomène s'observe pour beaucoup d’autres Cynipides, mais l’évolution et la concordance de plusieurs d’entre eux restent encore à élucider. Comment se produisent les galles ? Quand un Cynipide a piqué un bourgeon et v a déposé son œuf, rien ne se révèle au dehors tant que la larve n’est pas éclose. Mais dès que celle-ci a brisé la coque de l’œufet est venue attaquer le tissu cellulaire qui l'entoure, celui-ci, sous l'influence de l'excitation produite par les morsures de la larve, s'agrandit très rapidement; de nouvelles cellules prennent naissance en grand nombre et finalement la galle apparaît au dehors, d'abord très petite, puis plus ou moins volumineuse. Il peut arriver que deux espèces de Cynipides pondent dans le même bourgeon. Il en résulte alors une galle double, d'aspect étrange et pouvant donner lieu à des erreurs considérables. Mais, si l’on part de cette obser- vation, on peut arriver à conclure que certaines espèces ont dû finir pat trouver avantage à pondre dans d’autres galles toutes formées. De là lex- plication de ce fait que l’on voit souvent sortir d’une seule galle plusieurs espèces de Cynipides dont l’une est bien seule fondatrice de la galle, tandis que les autres se servent seulement des tissus déjà gonflés pour y loger leur progéniture. Ces derniers, qui sont loin d’être rares dans la plupart des galles, sont connus sous le nom de Locataires. Ils vivent à côté des fondateurs sans leur nuire au moins directement, bien différents en cela des parasites qui pullulent aussi dans les galles, mais sont carnassiers et dévorent les larves des Cynipides, soit fondateurs, soit locataires. RQ "PE Je n’ai pas la prétention, dans ces quelques lignes, d’avoir esquissé l’his- toire des galles et de leurs habitants, mais j'ai voulu seulement attirer l'attention des jeunes naturalistes sur ce sujet attrayant entre tous, et je ue promettre à ceux qui voudront entreprendre des élevages suivis et mé- thodiques, non seulement un délassement plein de charmes, mais encore une source féconde de découvertes, car, je le répète, l’histoire des galles est à peine ébauchée et leur étude ménage bien des surprises à l'observateur sa- gace et persévérant. | Edmond ANDRE, rm NOUVELLES DES MUSÉES Muséum de Nantes. — Ice Muséum va inaugurer, au mois d'avril, une seconde salle de collections régionales. Elle se compose, comme l’ameublement actuel, de vitrines verticales garnissant le pourtour de la salle et d'une galerie formant premier étage éga'e- ment garnie de vitrines verticales et de vitrines horizontales formant balcon. Ces vitrines feront un effet grandiose, elles ne sont pas morcelées par des doubles battants comme cela existe partout. Ghaque vitrine s'ouvre en un seul battant garni d'une glace et mesurant 2 mètres de haut sur 1"40 de-large. Cet ameublement destiné à lascollection des poissons de l'Ouest de la France, montés sur socles et retouchés au pinceau, d'après nature, sur le côté seulement que ces prépa- rations présentent au public, aura l’immense avantage de présenter les habitants des eaux sous l'aspect qu'ils offriraient dans un aquarium. Cette collection montée n'exclut pas la collection d'étude en alcool, mais elle permet de présenter au public les poissons de grande taille : Esturgeons, Squalés, Raies, Torpilles, etc. Les poissons plats sont préparés par un procédé de moulage à l’intérieur de la peau qui reproduit, avec la fidélité la plus parfaite, les moindres détails de formes. a galerie, formant premier étage de cette salle, contiendra la suite de la collection des . oiseaux de l'Ouest. Cet accroissement était devenu nécessaire par suite du généreux don . fait à la ville de Nantes par M. Jules Quiquandon, qui a remis au Muséum sa collection ornithologique, si importante comme collection régionale. Une vitrine horizontale, placée au milieu de la salle, contiendra la suite des Mollusques de la collection Caïlliaud et les séries de Crustacés, Echinodermes et Cæœlentérés. Enfin, les vitrines horizontales, formant balcon, seront consacrées aux différents ordres d'insectes de l'Ouest de la France. L'an dernier, il s’est détaché du plafond, d’une de nos salles, un lambeau de plâtre qui a brisé une vitrine de Mollusques locaux. Le mal n’est pas grand. Nous avons en tiroir des réserves de doubles qui vout bientôt combler les vides. Le temps a manqué jusqu'ici pour faire ce travail qui sera achevé pour l'inauguration de la nouvelle salle. . Une salle d'anatomie comparée à été ouverte. Au milieu figure un beau squelette d'éléphant, offert par le Muséum de Paris. Enfin, la commission de surveillance et le directeur conservateur du Muséum d'histoire naturelle, encouragés par un groupe nombreux d'amis des sciences des différents dépar- tements de l'Ouest, ont pris l'initiative de fonder à Nantes une Société des sciences naturelles de l'Ouest de la France, établie sur des bases plus larges, mais analogues à celles des Sociétés qui se sont formées à Strasbourg, en 1872; à Lyon, en 1878, et qui ont déjà produit d'importants résultats. La Sociète a pour but : De contribuer au progrès de la zoologie, de la botanique, de la géologie et de la minéralogie de l'Ouest de la France, au double point de vue de la science pure et des applications pratiques. — De faciliter, par tous les moyens dont elle pourra disposer, les études et les travaux de ses membres. — De tenir ses membres au courant des travaux scientifiques relatifs à l'Ouest de la France, par l'analyse de tous les travaux de sciences naturelles qui se publient sur cette région. — D’aider le Muséum d'histoire naturelle de Ja ville de Nantes à publier les catalogues de sa bibliothèque et de ses collections, et à les tenir à jour par des publications annuelles. — De concourir, par l'échange de ses publications, à l'enrichissement de la bibliothèque publique de cet établissement. Elle centralisera, dans un Bulletin trimestriel special, les travaux de sciences naturelles qui se publient sur la région. Ces travaux, qui deviennent chaque jour plus nombreux, sont disséminés dans un grand nombre de publications françaises, parfois même étrangères, et, chose regrettable, restent le plus souvent ignorés des personnes qu'ils pourraient intéresser. Le premier numéro du Lulletin est sous presse. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Table décennale de la deuxième série. — Nous avertissons les personnes qui ont souscrit à la table décennale des matières parues dans la Feuille (1880-1890), que nous pensons terminer ce travail aussitôt après la publication de la liste des naturalistes de Suisse, c’est-à-dire dans le courant du mois de mai. L4 M. Henri L: atu, secrétaire de rédaction de la Feuille, vient d'être nommé professeur à l’école supérietfre d'agriculture de Montpellier. Passage d'oiseaux rares. — 19 janvier : Les grands froids que nous avons subis depuis le 26 novembre ont amené sur divers points de la France plusieurs espèces d'oiseaux presque introuvables dans les hivers modérés. Dans le département de l'Indre en particulier, nous avons constaté depuis deux mois le passage d'un nombre considérable d'oiseaux intéressants. Jamais on n'y avait vu autant de cygnes, d'oies, d’outardes! L'hiver de 1879-1880, très rigoureux, comme on sait, avait bien donné l’occasion de voir et d'observer quelques espèces du Nord, mais il avait duré. moins longtemps ct les bandes voyageuses s'étaient montrées moins nombreuses et moins communes qu'elles n’ont été en 1890-1891. Sans parler d'un flamant rose tué aux portes du Blanc avant les froids, oiseau égaré qui ne venait, certes, pas du Nord, et de cinq vanneaux suisses, Pluvialis varius Schleg., tirés à Gabriau le 20 octobre au milieu d'une forte réunion de vanneaux huppés, nous citerons l'apparition dans l'arrondissement du Blanc des espèces suivantes : Une bande de quatorze Cygnus mansuetus Ray est demeurée du 24 au 30 décembre sur l'étang de la Gabriére. Aucun n'a été tué, mais ils ont été examinés de très près par deux ou tfois personnes. Des troupes plus ou moins nombreuses de Cygnus ferus Ray se sont posées sur les étangs et les rivieres. On m'a apporté cet oiscau tué à l'étang Peurais, sur la Creuse, sur l'Anglin, même en plein champ. On l'a vu un peu partout Une bande de onze Cygnus minor Keys et Blas. descendait en volant le long de la Creuse le 19 décembre, quand un chasseur les tira à Bénavent et abattit un mâle adulte. Durant sept où huit jours on a observé les mêmes oiseaux sur la Creuse, en amont et en aval du Blanc et enfin sur l'étang Pontcau. Une autre troupe de sept ou huit cygnes de la même espèce a passé au Blanc à la fin de décembre. L'un d'eux a été tué. De plus j'ai entendu citer plusieurs captures de cygnes, sans pouvoir vérifier l'espèce. Un beau sujet vient d'être tué par un officier de la garnison, en pleine ville, sous le Pont, au moment où j'écris. Les oies et les canards gavrots (Glaucion) ont passé en nombre; on m'a aussi envoyé des Merqus serralor L. ; Le 20 décembre on a apporté sur le marché du Blanc un pygargue (4/bicilla). J'en ai aperçu moi-mème plusieurs. « En cent endroits on a vu et parfois tué la grande outarde. Quelques individus se sont laissé approcher de trés pres. Le colombin (Columba ænas) a passé en novembre et décembre par troupes de six, quinze, vingt sujets. Toutes les campagnes en étaient remplies et j'ai pu en tuer un certain nombre. Ils sont moins sauvages que les ramiers; on n'en trouve plus guère depuis le commencement de janvier, Malgre le froid excessif qui dure depuis deux mois, les traquets rubicoles et les pitchous n'ont pas quitté nos brandes et nos buissons, tandis que presque tous les canards, les foulques, les hérons, les corbeaux, les litornes ont quitté le pays. Le Blanc. R. Mani. L'enlevage à jour; observation d'histoire naturelle. — Nous recevons la lettre suivante : SJ Mo cer Ar, Vous m'avez demandé la relation écrite d’une observation curieuse, faite il y a trente où quarante ans, par l’un des chimistes qui ont rendu le plus de services à l'industrie de l'impression : Henri Schlumberger. Vos lecteurs pourront se rendre compte comment l'histoire naturelle peut confiner à la chimie par l'intermédiaire d’une question d'alimentation. F2 Nous appelons enlevage, dans notre métier d'imprimeur sur étoffe, Popération qui consiste à détruire, localement, sur la fibre, la couleur qui a été uniformément déposée. : G. à MS "CU Let DS VOOR NT 14 [ M: 1 HR L'enlevage s’imprime au moyen d’une planche ou d’un rouleau de cuivre gravé; et produit ainsi un dessin qui ressort en blanc sur le fond du tissu. Cette couleur-enlevage renferme généralement un réactif violent dont il faut régler la force en la proportionnant à l'effet que l’on veut produire, faute de quoi on risque d’af- faiblir le tissu lui-même, et quelquefois de le détruire au point d'obtenir un enlevage à jour. C'est à ce genre d'effet, des plus désagréables aux chimistes, que se rattache l'accident dont Henri Schlumberger est arrivé à déterminer la cause. On imprimait à cette époque à la planche des châles de laine multicolores, dont le dessin construit avec un contour général de noir ou de bistre, s’égayait de jaune, de vert, de bleu, de rouge. Le rouge se composait essentiellement de cochenille unie à un mordant d’étain destiné à donner à la couleur l'éclat et la solidité qu'elle comporte, Cette fabrication battait son plein, lorsqu'un beau matin on constata, non sans cffroi, que le rouge était remplacé en certains endroits par un enlevage à jour. — Nulle trace d'absence ni d’affaiblissement de la même couleur dans les parties circonvoisines. — Nulle part le rouge, là où il subsistait, n'avait attendri la fibre. — Il était absolument normal et intact partout où il n'avait pas totalement disparu. Ceux-là seuls qui ont occupé, en qualité de chimistes, une place dans l'industrie de l'impression, savent combien un pareil accident impose de recherches. Elles portèrent successivement sur la cochenille, sur le mordant d’étain, sur le vaporisage qui intervient dans la fabrication, sur le blanchiment préalable auquel on soumet tous les tissus. Tout paraît en ordre. Mais les pièces blanchics avec le plus grand soin, imprimées avec un rouge contrôlé dans tous ses éléments, vaporisées dans les meilleures conditions, con- tinuent à présenter l'accident qui fleurit comme aux plus beaux jours. Où chercher? Ouvriers, contremaitres, chimiste, tout le personnel s’ingénie en vain! Henri Schlumberger, dont la sagacité merveilleuse se trpuvait jusque-là prise en défaut, contrôle son rouge minutieusement après chaque opération et arrivé. à constater qu'avant le séchage final il n'offre aucune trace d'affaiblissement. Le séchage se faisait alors par suspension sur lattes dans de grands bâtiments clos en planches, maïs dans lesquels on ménageait une circulation d'air (dans le fait cette circu- lation se faisait par les fentes et les défauts de construction). Quel mystère se passait-il dans cet étendage? Henri Schlumberger s’y introduit, assiste à la suspension des piéces et se couche sur le sol, les yeux fixés sur son rouge. — Les ouvriers se retirent, le séchage commence. Il se passe une demi-heure, une heure; enfin apparaissent sortant des boiseries, des fentes des poutres, des légions de grillons qui circulent sur les lattes, s’accrochent aux tissus. — N'est-ce pas un conte de fées? — Ces insectes dévorent le rouge et respectent toutes les autres couleurs, y compris le contour! La cochenille seule fait leurs délices. : _ Je ne vous raconterai pas comment on fit la chasse aux grillons et comment on arriva à se débarrasser de ce genre coûteux d'enlevage. J'ajoutcrai seulement que l'Alsace n'est peut-être pas le seul pays au monde qui en ait été le théâtre : on voit, exposée au musée industriel de Lyon, une collection tres Lelle de tapisseries koptes du IVe-VIe siècle de notre ère. Ces tapisseries de haute lisse qui garnissaient le vêtement des prêtres égyptiens ont été trouvées dans des hypogées, enveloppant des cadavres embaumés. M. Gerspach qui dirige la manufacture des Gobelins, a fait de cette question une étude très complète, qui peut être recommandée à tous ceux qui s'y intéressent. Les échantillons que possède le musée de Lyon sont des plus remarquables tant au point de vue du dessin que du coloris conservé intact grâce à Pabsence de lumière. Il en est un qui brille surtout par l’absence totale de son rouge disparu avec la laine qu'il teignait. Il ne reste du tissu que la chaîne qui est de lin ou de chanvre et le contour de laine noire. En l’examinant de près, on aperçoit par-ci par-là quelques brins de laine rouge appuyés sur le contour et qui sont les vestiges indiquant la présence ancienne de cette couleur dans les parties détruites. La cochenille était connue des teinturiers égyptiens; c'est un fait reconnu que j'ai eu l’occasion de contrôler sur de petits fragments de ces précieuses étoffes. «Cette matière colorante figure dans nombre de tapisseries koptes, et il est plus que probable que l’enlevage à jour constaté sur l’échantillon qui se trouve au musée de Lyon, doit son origine à l'accident dont Henri Schlumberger a découvert la nature. Recevez, mon cher directeur et ami, l'expression de mes amitiés les plus cordiales. Thann. Albert ScHEURER. Rosalia alpina dans la Loire-Inférieure.— Je n'ai pu répondre plus tôt à M. L. David au Sujet de la Rosalia alpina (voir la question au numéro de janvier). J'ai pris la Rosalia alpina une seule fois dans l'ile de Trentemoult, près Nantes, sur un tronc de peuplier. C'était à la fin de juin ou au commencement de juillet 1858. L’exemplaire était un G' d'assez petite taille, mais parfaitement constitué. Le Puy. Du Brossay. + + — 98 — ; Le gui sur l'aubépine.— M. Fauvel signale dans la Manche une station exceptionnelle du Viscum album sur l’aubépine. J'ai observé le même fait sur un buisson de Cralægus, à Lottinghen (Pas-de-Calais). Ce buisson est situé sur la colline calcaire (craie turonienne) exposée au Nord, qui forme la ceinture méridionale du Bas-Boulonnais. La seule touffe de gui qui s’y rencontre est remarquable par ses dimensions ct la couleur jaune clair de toutes ses parties. Faut-il attribuer à la nature de l'hôte cette coloration? Il est certain que les touffes de Viscum qui croissent sur les pommiers ct les peupliers au bas de la colline sont très vertes et ne présentent rien d'anormal. L. GÉNEAU bE LAMARLIÈRE. CES WW! - : Cas tératologique chez l'Angelica sylvestris. — Ayant observé en octobre 1890 de nombreuses déformations tératologiques chez l'Angelica sylvestris, dans une prairie des bords du Loing entre Moret et Episy (Seine-et-Marne), je désirerais que les botanistes lecteurs de la feuille me fassent part de leurs observations à ce sujet, soit sur PAngetica, soit sur d'autres ombellifères. Les principales déformations que j'ai observées sont 44 transformation des folioles de l'involuere et de l’involucelle en feuilles normales, la rami- fication répétée des rayons de l’ombelle, etc. L. GÉNEAU DE LaMARLIÈRE. Stations botaniques de Zermatt et du Grand-Saint-Bernard. — Au mois de juillet 1886, la Murithienne, société valaisanne des sciences naturelles, célébrait au Grand- Saint-Bernard le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. A cette occasion, le D: Beck proposa au Grand-Conseil du Valais la création de jardins botaniques dans différentes zones du Valais. Grâce à l'actif dévouement du Dr Wolf, président de la Murithienne, deux stations botaniques fort intéressantes sont établies, l'une à Zermatt, l'autre au Grand-Saint-Bernard. Le dernier bulletin de la Société donne la liste des plantes intro- duites dans ces jardins; c'est une partie de la flore des Alpes réunie en petit espace, à laquelle les botanistes pourront 1Ccourir pour abréger ou compléter leurs études dans ces régions. EH. L. Congrès géologique international. — Le cinquième Congrès géologique international doit se réunir à Washington le 26 août 1891. La cotisation à payer par chaque membre est de ? dollars 1/2 (12 fr. 50) à envoyer au scerétariat du Congrès, à Washington. En envoyant la cotisation on cst prié de faire savoir si l'on compte assister au Congrès et d'indiquer les localités que l’on désirerait visiter au cours des excursions, afin que le Comité d'organisation puisse faire les démarches nécessaires pour obtenir les réductions + sur le prix des voyages. Nous rappelons que la session annuelle de l'Association américaine pour l'avancement des sciences ct la réunion extraordinaire de la Société géologique d'Amérique se tiendront la semaine précédente dans la même ville. 3 Question. — A-t-il été fait, en France ou en Europe, des essais sérieux de culture des x différentes espèces de mürier à papier? J. Zupen. Nécrologie. — Edmond André. — Nous avons annoncé le mois dernier la mort de notre ami M. Edmond André, l’un de nos collaborateurs de la première heure, M. André s’occupait spécialement de l'étude des Hyménoptères et les recherches qu'il faisait sur la biologie de ces insectes, travaux dont les lecteurs de la Feuille vnt eu souvent : la primeur (1), l'avaient mis de bonoe heure en rapports avec les principaux entomologistes *! du monde entier. Il avait réuni ainsi une wrès riche bibliothèque et d'innombrables maté- riaux d'étude; il eut l’ilée de grouper tous les renseigncments qu’il avait recueillis on y joignant le résultat de ses observations personnelles, De là ce magistral ouvrage, le Species des Hyménoptères, qui devait comprendre l’histoire descriptive, évolutive et biologique … de tous les Hyménoptères de la faune valarctique. Habile dessinateur, M. André exécutait … - lui-même les nombreuses planches de ouvrage et les faisait tirer et colorier sous sesÿeux. Le: _Convaincu des services que les connaissances entomologiques et les observations métho- L Là. diquement conduites dans cet ordre d'idées peuvent et doivent rendre à l’agriculture et 3 spécialement à la viticulture, il avait contribué par tous ses efforts à la création de l'école E 4 Re de (1) Par une délicate pensée dont nous sommes vivement touchés, le frère et le collaborateur dé + notre regretté ami, M. Ernest André, nous a adressé la dernière note écrite par M. Edmond André et qu'il venait d'achever quand la mort est venue le surprendre. Nous la publions aujourd'hui, EP ERN, 0ie (ere M ae ca LA de Re viticulture de Beaune dont il suivait les travaux avec le plus grand intérût, faisant : _profiter maitres et élèves des ressources dont il disposait ainsi que de sa grande expé- | rence; il dirigeait les excursions entomologiques et en faisait de véritables et très _ intéressantes lecons où il enseignait tout spécialement l'observation des mœurs des insectes. Les collections d'étude qu’ il préparait et qui avaient toujours une haute portée non à ont été vivement appréciées par tous les établissements d'instruction supé- < _ rieure où il les a répandues. M. André avait été nommé il y a quelques années bibliothécaire de la ville de Beaune et “4 | s'occupait avec le dévouement et l’activité qu'il mettait en toutes choses, du classement 4 rt nombreuses richesses que renferme cette remarquable collection de près de 49,000 volumes. Plusieurs distinctions sont venues récompenser les travaux de M. André Notons À. surtout le prix Thore, qui lui a ét6 décerné par l’Institut en 1882; le prix Dollfus, consacré par la Société entomologique de France, en 1882, au Species des Hj yménoplères ; a grande médaille d'or accordée par l’Académie de Dijon en 1888, ct les palmes académiques qui Jui ont été remises par M. Carnot, lors de son passage à Beaune en 1888. Edmond André est mort à l'âge de quarante-six ans, usé par l'excès du travail et affaibli _ par des rechutes successives de l'épidémie d’influenza qui a fait tant de victimes depuis l'an dernier. 5 Nous donnons ci- dessous l'indication des principales publications scientifiques de notre Ë L regretté collaborateur : = Species des Hyménoplères d'Europe et des pays limitrophes, in-8°. — T. I, Introduction et $ e Mouches à soie. — T. If, les Fourmis (par Ernest André), les Guëpes. — T, JE, les … Sphégiens. — T. LV, les Braconides (par T.-A, Marshall), en cours. Le à pos volume d'environ 600 à 1200 pages, avec de nombreuses planches coloriées à la main. _ La Structure el la Biologie des Insectes, ide vol. in-8 avec planches, extrait de l'ouvrage F'précédent. | Les Parasiles et les Maladies de la Vigne, 1 volume in-l? avec gravures, Gray, 1882. _ Les insectes de l’églantier, 1875 (Feuille des Jeunes Naturalistes). Note sur les larves de quelques Chalcidites, 1876 (Idem). ps _ Le Palmon pachymerus, 1877 (Idem). Voyage d’un naturaliste (? kilomètres en 6 heures), 1878 (/dem). Mémoire pour servir à l’histoire de la Trioza centranthi, 1878 (Société entomol. de France. Notes hyménoptérologiques (4 parties), 1881 (Zdem). _ Une larve inédite nuisible aux rosiers, 1883 (Feuille des Jeunes Naluralisles). Les ennemis des pucerons, 1886 (Science en famille). L’herbier entomologique, 1887 (/dem). Les insectes auxiliaires, 1887 (/dem). La manne des Hébreux, 1887 (Le Vaturaliste). La mouche à scie du groseillier, 1887 (/dem). Le nid du Lasius fuliginosus, 1887 (Idem). Les nids du Megachile, 1887 (Idem). Les métamorphoses de l’Eumolpus vilis, 1887 (Idem). Les métamorphoses de l'Oliorhynchus picipes, 1887 (Idem). Les Egagropiles, 1888 (/dem). Le Triodon bursarius, 1888 (Idem). | Les ennemis du houblon, 1889 (L'’Auxiliaire du Naturalisle). o Les insectes utiles et auxiliaires, 1889 (/dem). -_ Les ennemis des asperges, 1889 (/dem). Les mouches des poires, 1889 (Idem). De Deux larves du rosier, 1889 (Le Naturaliste). 0 _ La galle de l’Hormomyia fagi, 1889 (Idem). _ La ladrerie du porc, 1889 (/dem). Les nids des /caria, 1889 (/dem). > L'œuf de l’'Harpactor iracundus, 1889 (Idem). La mouche du houx, 1890 (/dem). Les insectes de la vigne, 1890 (Idem). Les larves de Malachius, 1890 (/dem). LISTE ADDITIONNELLE ET RECTIFICATIVE DES NATURALISTES DE FRANCE NA AV J'hre Nous donnons aujourd'hui la liste additionnelle et rectificative des naturalistes de France, faisant suite à la liste qui a paru l'année derniére à pareille époque et qui comprenait 2,826 noms. Nous avons adressé à toutes les personnes dont nous avions publié l'adresse et la spécialité une lettre les invitant à faire connaitre les modifications qui auraient ee. survenir et les noms nouveaux à ajouter à la liste. En réponse à notre avis nous avons recu l'indication de 430 changements d'adresse où de spécialités, 340 confirmations pures et simples, 248 noms nouveaux; 87 noms sont à supprimer par suite de décès, d'absence ou parce que les personnes. inscrites sé: f abandonné l'étude de l'histoire naturelle. Le SA Le chiffre total des naturalistes de notre pays inscrits sur nos listes s'élève donc aujour- ESS d'hui à 2,987. # Nous comptons donner à l'avenir dans chaque numéro les additions et changements au fur et à mesure qu'ils nous seront indiqués. La liste des naturalistes de Suisse paraîtra probablement dans le numéro du 4° mai. TE (Pour la disposition et les abréviations, voir la liste des Naluralisles de France, parue dans É ee les nos 23? et ?33, février-mars 1890). ? 4 PR : 2 Ch: Changements. — 4j. : Ajoutez. — Relr. : Retranchez. — (déc.) Décédé. RTS Ée”. A I N = FA ei Fr. Ch. : Durafour (Arthur), Saint-Denis, près Bourg. — Cul. {p. Durafond). Co. Roux (C.-L.), Montrevel. — Zool. gén.; Conch.; Ornith. CRE F5 : Gourmand (H.), Saint-Trivier-de- ‘Courtes. — B. - EN Retr. : Louis, curé de Résinand (déc.). ‘LHC ER AISNE Ne « à pr Ch. : Riomet (B.), instit. à Berlize, par Montcornet. — G., Pal.; B.; Phan., Orypt.; Ent... Aj. : Clary (Dr R.), médecin-major au 45e, Laon. — B. (v. A RUES Mathieu (A.), empl. des contrib. ind., Seraucourt. — B. (v. Haut-Rhin). Wagès, instit. à Noureuil, par Chauny. — B, « | Retr.: Daulle (Alf.), Saint- Quentin (v. Lille). ui” at :4 22 Dubois (Alf.), Guise (en Amérique). LES Geisweiller, Saint-Quentin (déc.). A" 3€ Leguay, Vervins (v. Rennes). # , a À : * A ALLIER SAR Li Ch. : Buysson (Henri du),château du Vernet, par Broût-Vernet. — Ent, d'Europe el confins, Se | spéc. Élatérides. x Phsson (Robert du), même adresse. — B., Crypt.; Ent.; Hymén., surt. Chrysidides du obe Gozis (Maur. des), place de l'Hôtel-de-Ville, Montluçon. — ns. de France, princ. Co, Hém., Hymén. 143 Grandjean (Elie), notaire à Urcay. — Uol., spéc. Carab., Byrrh., Lampyr., Vésie., Lamell., Bupr., Céramb., Scymn., Endom.; Col. d'Amér. du N. (v. Moulins). # Olivier ‘Ern. 1 direct. de la Revue scientif. du Bourbonnais, aux Ramillons, près Soutins. Pestre, prof. d’hist. nat. à l'instit. Saint-Joseph, Montluçon. — Pétrol., Minér. Se AUl Aj. : Bourdot (abbé), rue Diderot, Moulins. — 8. Gautier (Pierre), 27, rue de Decize, Moulins. — Col. el Lép. (v. Haute-Marne). Givois (A.), pharmacien, Vichy. — Se. nat. en gén. (v. Lyon). Lassimonne. (S.-T.), boulev. du Président, Yseure. — B.; Arachn., Aranéides, Opilion. Retr. : Launay (Louis de), (v. Paris). ALPES (HAUTES-) Aj. : Blanc, jardinier-guide, rue du Mazel, Gap. — L. Borel, instit. à Chérines, près Savines. — Minér. Brachet (Flavien), instit. à Queyrières par la Bessée, — L. Dupont-Delporte (Me), à Gap. — Lép. Meyère, chef de bat. en retr., Puy-Maure, près Gap. — 2. Pelletan, prof. au collège, Gap. — B Perrenot, prof. à l’école normale, Gap. — B. Romieu, prof. à l’école normale, Gap. — L.; Ent. Valentin, anc. vicaire gén., à N,-D. du Laus. — Pal. -Relr. : Darnaud (Edmond), (v. Isère). ALPES-MARITIMES Nice. — Ch. : Bonafous (D:), 1, boulev. du Pont-Vieux. — Z. Sarato (César), 6, rue Fodéré. — B.; Ois., Poiss.; Crust. Aj. : Bailet (V.), chef de divis. à la Préfecture. — B. Gal, frères, natur.-prép., 1, promenade du Cours. Orzeszko, villa Fortunée, rue Galléan. — . Constant (A.), villa Niobe, Golfe-Juan. — Lép., prince. Microlépidopt. Courtry (Thibon de), villa Louis-Marie, boulev. d'Alsace, Cannes. — Lép. Jaugey, direct. de la Banque de France, Cannes. — G. ARDÈCHE Aj. : Aurélius (frère), à Saint-Félicien. — Minér. Chiron, instit. à Saint-Just-d’'Ardèche. — G.; Préhist. Gamont, curé de Grozon. — Minér. ARDENNES. Uh. : Caulle, 3, rue Berchet, Sedan. — Col. et Lép.; éducat, de Chenilles. Pintus (J.), 1, place du Rivage, Sedan. — Lép. Aj. : Wacker, chef de bureau à la gare, Sedan. — Lép. Retr. : Jannel (Charles), Charleville (v. Paris). ARIÈGE {h, : Mailho (J.-B.), direct. au grand-séminaire, Pamiers. — 2. Aj. : Gentil, curé à Malléon. — 2. Guilhot, instit. à Saint-Jean-du-Falga. — B. Marcailhou d'Aymeric (abbé Alexandre), aumônier du Saint-Nom-de-Jésus, Ax: les-Thermes. — B. Sudre, prof. à l’école normale, Foix..— B. Relr. : Galissier, Foix (déc.). AUBE Ch. : Monnot, commis d'économat au lycée, 56, rue Thiers, Troyes. — Z.; Col. ; Hém. Retr. : Royer (Lucien), Troyes. Cossigny (F. de), Courcelles (déc.). Bouilliat (Mie), Mergey. AUDE . La ‘Ch. : Auriol (Adrien), prof. d'agricult. de l'Aude, CarcasSonne. — G.; B.; Ent. vÉ Baichère (Ed.), prof. au petit-séminaire, Carcassonne. — (CARE Conch. \ Combes (G.), prof. à l'école Saint-Louis, Limoux. — 6G., Pal. : Bi heu Col. À Donnarel (François), instit. à l’école de Cité, Narbonne, — G.; S 2 Marieu (Charles), à Leucate. — Conch. Rousseau, conservateur des forêts, 19, rue d'Alsace, Carcassonne. — 6. Fee (E. ), 35, rue de la République, Carcassonne. — Conch. mar. el ter : Coste (A.), curé de Pieusse, par Limoux. — G., Pal., Minér. # Di : Firmin, Nissan (v. Hérault). AVEYRON : Coste (abbé H.), vicaire à Sainte-Eulalie-du-Cernon. — B., spéc. flore de es à Coupiac). Devaulx de Chambord (E.), 33, boulev. Richard, Millau. — Col. Aj. : Carnac (abbé Célestin), prof. au LR ame à de Belmont. — B. Ollier (L.), à Saint- Jean du Bruel. — | Pailhas (Ch.}, instit.-adjoint, à Brase, Coupiac. — B,. Raingeard (abbé Aug.), prof. de sc. phys. et nat. au gr.-sémin. Rodez — Mi Resseguier (frère), prof. au Pensionnat, Brusque. — 3, KE Tiquet {abbé Louis), économe au petit-séminaire de Belmont. — Z. Relr. : Bras (Dr), Villefranche (déc ). BOUCHES-DU-RHONE Marseille. — Ch. : Ancey (Félix), 50, rue Montée-de-Lodi. — Conch.; Col., , Hé. Caillol (Henri), av ocat, 8, rue Papère., — Col. gallo-rhénans. Legré (Ludovic), 11, rue Venture. — Z. x Léotard (Jacques) (Société scientif., Flammarior), 7, rue Noailles. — Hist. nat. an. r, a Nicolas (D' Adolphe), 6, rue Sénac. — B. F : el « Prulière (J.-B.), natural -prépar., 4, rue Coutellerie. Dre professeur de géologie et minéralogie à la Faculté des sciences. : Blanchard (L.), 19, rue Saint-Basile. — Col. ns : Sieveking (André), (déc.). PS: Ch. : Allard (L.), place du Château, Tarascon-sur-Rhône. — G. Pal. ; Coneh: Coutagne (G..), le Défends, à Rousset. 2 Curet (Albin), conseiller à la Cour, 15, boulev. Zola, Aix. — Pal. Guïllibert (baron), 10, rue Mazarine, Aix. Méchin (Edouard), 5, “boulevard d'Orbitelle, Aix. Fat (Ambroise), prof. de sc. phys. et nat. au lycée Mignet, Aix. — Mind; : Besson, naturaliste-prépar., à Arles. — Oiseaux de la Camargue. Provensal, à Orgon, — Pal. CALVADOS Caen. — Ch. : Bougeard (Louis), 3?, rue de l'Eglise-de-Vaucelles. — Col., d'Europe et circa. Catois (D' Eug.), prof. à l'école de médec., 15, rue Ecuyère. Dangeard (P eAL direct. du Potaniste. — Cr yplog., Anat. vég., dével Léger (L.-J.), préparat. à la Fac. des sc., 17, place de la République. Lignier (Octave), prof. à la Fac. des sc., 10, route de Creully. à Retr. : Le Sénéchal (v. Ornc). Ch. : Ballé (Emile), 3, rue de l'Ecluse, Vire. — B.; Cécidiologie. ee el (Henry de), Carville, par le Bény-Bocage. — Ornith.; Col. = oyeux-Laffuie (Dr J.), prof. à la Fac. des sc. de Caen, direct. du laborat. ” Luc, à Luc-sur-Mer. — Zoo. — 103 — CANTAL Aj. : Chazelles (de), à Cheylade. — G. Frédègue, recev. d’enregist., à Champs. — ist. nal. gén. Lassalle, aux mines d’antimoine de Massiac. — G.; Minér. Rochemonteix (vicomte de), château de Pradines par Pierre-Besse. — G.; Préhist. Séguy, chez M. Chazal, avoué, Murat. — 6G. Serre, institut., à Menet. — G. Walker, aux mines d’antimoine de Massiac. — G.; Minér. CHARENTE Ch. : Deserces (Henri), avoué, 14, rue de l'Evéché, Angouléme. Doignon, à Coulgens. — Hist. nat. gén.; Préhist. Aj. : Jolly, 8, rue Thiers, Angoulême. — Conch. terr. el marine. Petit, à Sainte-Colombe. — Taxid. Salmon, notaire, à Coulgens. — Téralol. CHARENTE-INFÉRIEURE Ch. : Basset (Ch..), conserv.-adj. du Muséum Fleuriau, la Rochelle. — G., Pal.; Photomicr. Foucaud (Julien), jardin.-botan. en chef de la marine, Rochefort. — L., flore de France. Réau, instit. à Saint-Georges, île d'Oléron. — B.; Minér., Pal. 4j. : Boullay, 3, rue de la Plage, Royan. — Lép. Le Buisson, prépar. d’hist. nat., Châtel-Aillon. Caillaud, naturaliste, Châtel-Aillon. Gouineaud (A.), 12, place des Acacias, Royan. — Conch. mar. locale. Lamoureux (Ferdinand), 77, cours National, Saintes. — Ornilh. Simon, recev. de l’enregistr., Rochefort. — B. Retr. : Maire (G.), la Rochelle. CHER Ch. : Hardouin, pro. au collè ge de Saint-Amand. — B.; Col., Lép., Orlh. Méloizes (comte Henri des), rue Jacques-Cœur, Bourges. — Col.; Lép. Saint-Venant (de), insp.-adj. des forêts, 6, rue des Beaux-Arts, Bourges. 4j. : Daguin (Arthur), juge de paix, Lignières. — G., Min.; LB.; Vert. et Invert., surt. Ins. et Moll. (v. Paris). Méténier, élève en pharmacie, Orval, par Saint-Amand. — B. Royon-Varenne, château d'Ids-Saint-Roch, canton de Lignières. — Vert.; Lép. Retr. : Peron (A.), Bourges (v. Marne). CORRÈZE Ch. : Gautier, pharmacien, Uzerche. 4j. : Fau (abbé), à la Cascade, par Bort. — G.; Préhist. CORSE Ch. : Dufourmantelle, archiviste paléographe, Ajaccio. fé COTE-D'OR Dijon. — Cuisine (Henry de la), 18, rue d'Assas. — Ent., prince. Carabus, Papilio, Morplho, Uraniens. Genty (P:-A.}, 45, rue de Pouilly. — B., Al. d'Europe, prince. Bourgogne et monts Jura. Guérin (Pierre), 23, rue Berbisey (v. Semur). Pinon, 7, rue Sainte-Anne. — Col. Aj. : Japiot (A. M. ct R.), 18, ruc Cbabot-Charny. — L.; Min.; Col., Le K mn. letr. Ch. : Brun (Paul), à Beaune (v. Mcursault). Chevrier (A.), substitut, Beaune. — Z.; Conch.; Col. (v. Dijon). Lachot (H.), inst.t., à Magny-la-Ville, par Semur. % Miot (Henri), juge d'instr uction, Beaune. — ns. aux. wliles et nuis., Conch., F Morelet (A.), V elars-sur-Ouche. Retr. Ch. : Aubry (D: Paul), 33, rue du Port, Saint-Brieuc. — Anthr. crim. Héraclas (frère), prof. au juvénat du Sacré -Cœur, Guingamp. — B.; Col. CREUSE Aj. : Rogier, à Aubusson. — Ornilh. AUS Fu aa Ch. Demortier en. à Châtres, par la Bachellerie. Besançon. — Ch. : Belgy (J.), 48, rue Battant. — G.; B. Delagrange (Ch.), 57, rue Bersot. — Col. el Lép. ‘du globe. Magnin (Dr Ant.}, prof. à la Fac. des sc. et à l'école de méd. (olim y Chasnot. — B., Crypt., sp. Lichens et Urédines. Ménégaux (Aug.), agr. des sc. nat., doct. ës SG, prof. au lycée, — Anat. ds M [o rech. des galles. , “a FETE Montandon (Henri), 85, Grande-Rue. — Col. FC er (R. de), juge au tribunal, quai de Strasbourg. — Tr Ch: So Pontarlier. — G. (Néocomien, Purbeckien). Ch. Barthe, prof., ane. route du Teil, Montélimar. — Col. eur. elæxol. Frandon (F .), prof., rue Saint-Gaucher, Montélimar, — Z,; Enl. “a -Montaz, capit. en retr., Montélimar. — L. A DER HS Sue D + cel ; % UPRRE CT. * à a: Ge! x > x £ 2e = s PT, ë - = RE F- +% f “. L AY 0h ES | Jobert (D'), prof. de zool. et physiol. à Fac. des sc. — Ichtyol. : Cosson (Ch.) (act. caporal 4° inf. de marine, Saint-Louis, Sénégal). : Changarnier, rue Maufoux, Beaune. — 6. Darviot, rue ‘Morimont, Beaune. — Ornith. Durand, prof. à l’éc. de viticult., Beaune. — /ns. ul. et nuis.; Piscicull.… : André (Edm.), Beaune Fe DA x COTES-DU-NORD . TR rer DORDOGNE : Délugin, 7, rue du Pont-Saint-Nicolas, Périgueux. — Col. ., prince. G. Donc D'OU EST LEMREEUSSSS : Amia (M.), forges de Franche-Comté, rue de Lorraine. c “ se André (Victor). 51, rue Battant. — L. PAR Billon fils, 64, rue des Granges, — Lép. Bourgoin (Louis), 56, rue Bersot. — Lép. de Fr. Faivre (Th. }, 63, rue des Granges. — Lép. europ. et exot. Fritsch ( tené), 30, faubourg Rivotte. — Lép. d'Europe. Lénies prépar.-natur., 15, rue Saint-Vincent. — Tazidermie. , Thouvenin (Maurice), prof. à l'éc. de médecine. — B. LE Nancy). Ù : Beucler (D' L.), 25, rue des Granges, Montbéliard. — “pi Col. : Lods Lea 6, rue des Halles, Montbelsedes — Lép. DROME : Argod-Vallon (Albert), Crest. — Col. europ.; Cavernic..et Longic. ed : Blein (L.), avocat, Valence. — Col. europ. Humbert (Ad.) ingén. des ponts et chauss., Montélimar. — G. (v.: Mont} Mauduit (D.-G.), à Crest. — Hém. europ. el cirea. Ply (Gustave), chef d’escadron au 6° rég. d'artill., Valence. EURE . Gaillon. — - G.; Mamn. + honor. au Muséum d’hist. nat. de Paris, la Vacherie, par les An- id et Ii DEL. exo. ( ené), recev. de l’enregistr., Rualés — B. (v. Lo. bé), Saint-Didier-des-Bois, par la Haye-Malher be, — 2. ; | (Gaston), à la Madeleine, Evreux. — Ent. ! ; . d’enregistr. en retr., Louviers. — 4. (abbé), Bois-J érôme, par Vernon. = D. Vernon (v. Paris): EURE-ET-LOIR on (marquis de), faubourg St-Jean, Chäteaudun. — Min; Mamm.; Ois.; Repl. | avoué à Chäteaudun. D : (Albert), pharmacien, à On Dhs, — P., Mousses; Ent.; Col. is à LR np =—0r nithe, FINISTÈRE à LaRS ; ) .en She de la mar., st d'hist, nat. de l'Éc. de médec. navale, 45, 6, Brest. nou gén.; Helminthol. ph de), Lez-Plouénan-en-Plouénan, Dar À Saint-Pol-de- Léon. | as Ammperié (v. Yonne). GARD oure Loue à ne — 6. Préhisl. nduct. au chem. de fer P.-L.-M., Pont- “Saint- -Esprit. — G. d, instit. à Saint-Laurent-d'Aigouze. — Conchyl., Mus. scol. e, percepteur, les Mases. — Ent. ard-Dumas, Alais, à GARONN E (HAUTE-) Œ), 5 b, rue de la Chaine. — Anthr, préhist. elhn. \, corresp. de l’Inst., prof. honor. à la Fac. des sciences, allée des Zéphyrs. . Se ad pharmacien, 21, rue du Faubouru-Saint-Eticnne, Assezat. — D.; Ent.; Ornith. profes. à la Faculté des sc., 4, allée Saint-Etienne. — Zoo!., Em- .), direct. de la Revue imycologique, 37. rue Riquet. — B., Mycol. gén. tes des eaux douces de France. : ;cclere du Sablon, professeur de botanique à la Faculté des sciences (v. ru is). | 290 de l'Isle, — Col. : Préhist. (v. Lorient). tan (D.), 48, rue Peyrolières. — Ent. cernes chef des Fab d histoire naturelle à l'école de médecine.— 2. (v. De ti) 63, rue de la R république, Saint- Bindér — Col. n (Maurice), directeur du musée Pyrénéen, ruc des Thermes, Bagnères-de- Luchon. — G., Minér., Pal. dés Pyr. tlezun (comte A. de), Menville par Lévignac-sur- “Save. — Col., Ornilh. — ALES GERS Ch. : Delherm de Larcenne, direct. du collège, Gimont. — Col.; Hym. Pannier (Aug.}, recev. de l'enreg. , Condom (aupar. à Mirande). Aj. : Duffort, à Masseube. — L. Lestrade, Beaumarchés. — Ent. Mazcret (P. Ludovic), à Beaumarchés. — Col. GIRONDE . Bordeaux. — (h. : Augereau (A.), 52, rue de la Chartreuse. — Pal. ; Col, Hymén., Orth., Névr., Dipt. de France. Pre Baronnet (Edmond), 98. rue Ducau. — B. fo Berchon (Dr E.), anc. méd. princ. de re cl. de la marine, présid, de l'Acad. deaux, 96, cours du Jardin-Public. — G.; Zool.; Anthr. {aup. à Pauillac). Qt Breignet (Fréd. ), 33, cours Saint-Médard. = à ; Degrange- Touzin (A! ), 13, rue Castéja. Durègne (E.),direct. du laborat. d'Arcachon, 14?, rue de Pessac. — G., Faune à de Gascogne. Eyquem (Gaston), 54, rue Pomme-d'Or, — B.; Col. + Aya (Ch. » 56, rue du Pas-Saint-Georg®s. Maillet (A.), 2, rue Fauré. +. Lu (Louis), chef des trav. prat. de botan. à la Fac. des sc., 23, rue Caussan : Bavay (R.), à l’éc. de méd. de la marine. Bouyssou (Léon), 11, passage l'Hermite. — D Daydie (Ch.), 10, rue Millière. — Conchyl., L Lamarue (Dr Henri), chef de clinique à É* Ve “s méd., 204, rue Saint-Gen rambycides du globe. « Retr. : Berton. : \ Braquehaye (Jules), (v. Paris). Et Dert (L.). Do à Létu (abbé). he Sauvageau (v. Paris). Souverbie (déc.). Lustrac (A. de), au collège Saint-Elme, Arcachon. — B.; Bactériol. (aup. à PAR (E. Jean), 17, rue des Camps, Bègles. — B. : Dubordieu (abbé), à Saint-Vivien- de-Monségur, — B., Lép. Sorin (Camille), à Castillon. — Pal.; Lép. HÉRAULT Montpellier. — Ch. : Aubouy, 12?, rue de la Gendar merie. — B. (Phanér).… Blavy (A.), avocat, 4, rue Barralerie. Cazalis de Fondouce (Paul), 18, rue des Etuves. — G.; Préhist. Flahault (Ch.), prof. de bot. à l'Université (Fac. des sc.). Gay (Fr.), professeur agrégé à l'école supérieure de pharmacie. — Aigues, nismes el Bol. médicale. , . 14 Do (Paul de), doyen de la Faculté des sciences. : Curie, chargé de cours à la Faculté des sciences. — G., Minér. Lagatu (Henri), prof. à l'école supérieure d'agriculture. — Chimie MPG WP Robert (Ed.), professeur d'histoire naturelle au lycée (v. Alger.) Retr. : Hicher (J.). Humbert. — (v. Drôme.) Viguier (M.). — (v. Vaucluse.) Biche, professeur d'histoire naturelle au collège, Pézénas. — G., B. Blachas (A.), Saint-André-de-Sangonis. Coustan (Henri), Saint-Félix-de-Lodez. A Escot (Ch.), à Cabrières. — G., Pal., spéc. terr. anciens (au qu PR Scoth. Aa (frère), Béziers. — G., "Minér., Conch. | 3 : Augustin (frère), Béziers. — B, Mouret, au Nègre, par Béziers. — B. Sensien (fr ère), professeur au noviciat de Fonesrane Béziaee: — LL Retr. : Birouste, Pézénas, APN te ILLE-ET-VILAINE - Ch. : Oberthür (Charles), 44, faubourg de Paris. — Lép. du globe. ené), même adresse. — Col. du globe. - e la Touche, officier en retraite, 22, rue de la Monnaie. — Col. eur. etexol. ” y (Pierre), 11, rue Saint-Melaine. — 8. gén., Mycol., Zool., Pal. — (v. Aisne), ; (L.-G.), pharmacien-major de 1re cl. à l'hôpital milit. — Col. — (v. Oran). EMA à Martigné-Ferchaud. LE". :. ges instituteur-adjoint à Bais, par la Guerche (aup. à Rennes.) RONA: CL ENDRE (E.), directeur de la station agronomique, 33, rue de Déols, Châteauroux. (Lucien), sous-officier au 90€ rég. d'inf., Châteauroux. — Minér., Col., Lép. râtre (R.), Argenton-sur-Creuse.— . ; F 5 £ = INDRE-ET-LOIRE L $ * i rossouvre (G. de}, capit. au 32e, 4, pl. du Palais-de-Justice, — G., Pal. y) étudiant en médecine, ?8, boulevard Béranger. — . ri), 76, rue Saint-Symphorien. — 6. an (W.), chargé de cours à la Faculté des sciences, 11 bis, cours Berriat. xs Alpes ; Pal. (Céphalopodes). ; 7 rue Champollion. — Helminthologie. an (déc.). Sr # Fes | and (Eug.), notaire à Vif. — Col. . ctor), Entre-Deux-Guiers (Isère), par les Échelles (Savoie). — Col. gallo-rhén. ictor), institut. public, Commelle. — G.; Min. préh.; L.; Ent. d, juge de paix, la Mure. — B. (v. Hautes-Alpes). arc), la Verpillière (déc.). “ MAS A0)" suRA Châtillon, par Mirebel. — Conch.; Pal. 1 tor), Saint-Amour. À (Victor), Saint-Amour (déc.). { LANDES I rnard), instituteur à Perquié, par Villeneuve. — L. ss A" : . | {LOIR-RT-CHER on (d’), Chaumont-sur-Tharonne (du 1er mai au {°° janvier) (v. aussi Orléans). + s, conservateur des forêts, en retraite, aux Montils. rnest), professeur au lycée, Vendôme (au lieu de Mouel). (Ernest), notaire honoraire, Vendôme. — Mycol. dE 3 bbé), prof. au collège de Pont-Levoy. — AH. nat. gén., surt. B. (aup. à Blois). 7) chereau (J.), l’'Hermitage, par Montrichard. — Herpét. Le Veux (A.}, professeur au collège, Pontlevoy. — Col. nt-André (Henry de), rue Saint-Nicolas. — Col., Lamellicornes du globe. 24 -— 108 — LOIRE : Chaignon (vicomte de), à Montbrison (de déc. à avril). — G. ; Min. ; Orn. (v."Sadne= La Loire). D. hier (Camille) fils, 6, rue Ste-Catherine, St- Étienne. — Col.; Herpit. : Marthelot, au Marais, St- Étienne. — Vertébrés. LOIRE (HAUTE-) q fa : Brossay (du), directeur de l'enregistrement et des domaines, le Puy (v. Mayenne): : Fabre, à Védrines par Lempdes. — Ent.; Ornith. Sorel, conducteur des ponts et chaussées, Lempdes. — G.; Min. LOIRE-INFÉRIEURE Nantes. — (h. : Borgogno, 5, rue d'Orléans. — Conch. gén. francaise el étrangère. Derennes (G.), 8, rue des Garennes. — Lép.; Oologie. Ménier (Ch.), (au lieu de Ménieu), professé ur à l'École de médecine et à l'École des sciences, À, rue Prémion. Viaud-Grand-Marais (D° Ambroise), profess. à l'Éc. de médec., 4, place Solnt=Pienes — pe flore des iles vendéennes et de Miquelon ; Lichén.; Hery é!.; Géol. de Noirmoutiers. : Daviel (L.), 62, rue de Paris. — Lép. Dehermann-Roy, 19, rue de Paris. — Lép. Û Retr. : Maupon (Dr) (déc.). Ch. : Lehuédé (Pierre), Batz. — Prod. mar. locales, oiseaux de mer en peaux. Prié (J.), le Pouliguen. — Zuol. gén. Aj. — Gautier (Maurice), 19, rue des Sables, Pornic. — 2. Retr. : Chevreux, le Croisie (v. Alpes-Maritimes). LOIRET Ch. : Achon (d’}, 33, rue St-Euverte, Orléans (du 4er janv. au4er mai) (x. Loir-et-Cher). Audollent (Dr Paul), Châtillon-sur- Loing. Croissandeau (J.), 15, rue du Bourdon- Blanc, Orléans. — Col. de France; Psélaphiens et ; Scydinéniens du globe. ; Gouët, conservateur des forêts, directeur de l'Ecole forestière des Barres. —# Julien-Crosnier, rue d'Illiers, Orléans, — B.; Ent, Lucet (Adrien), à Courtenay. — Parusilol. Sainjon, directeur du Musée d'hist. nat., 44, rue des Bouteilles. — Col.; Zool. locale. LOT Ch. : Bellefon (de), chât. St-Savignac, commune de Belfort. — B. (x. Tarn-et-Garonne). Relr. : Brassaud, la Capelle- Marival (v. Eure). LOZÈRE : Boissonnade (abbé), professeur au Petit-Séminaire, Mende. — L.; Minér, w Boudet (L.), à Molines par Ispagnac. — Ent. MAINE-ET-LOIRE Angers. — (‘h. : Aubert, juge de paix, 74, rue Franklin. — Zép.; Microlcp. Bouvet (G.), 32, ne Lenepveu. — B.; Phan. (Rubus); Muscinées. Jouitteau ee , rue Dallières. — 6G.; Minér.; Pal.; Conch. Rogeron (6. , à l'Arceau près Angers. — Lép. Surrault, professeur à l’École normale, 93, rue de la Madeleine. — B.; Conch. Aj. : Chevalier (D'), à Baugé. — 3. Laumonier (Georges), à Vernoil, — Abeilles françaises et evot.; Ins:mellif. Perraudière (R. de la), château de la Perraudière, par Jarzé (v. Manche). RARE A nr not MANCHE ED nafiralisté prép., Saint-Vaast-la-Hougue. — Coq.; pe -Poiss.; Crust. des (D'}, Cherbourg (v. Paris). ière ee de la), “Jarzé (v. Maine-et-Loire). à MARNE ms. Un. Warnier (Ad.), 6, rue des Ténbnere _ Col. L), “principal clerc de notaire, 32, ruc David. — G.; Pal. : anversin (A.), à Vouarces par Anglure, — G.; B.; Conch. ve H. , Châlons- -sur-Marne. rfy, par Reims. — Pal.; Conch. ,; Louvercy, par Mourmelon. : intendant du 6€ cor ps, Chälons- Re — G.el Pal. de l'Algérie et de | e:(v. Cher). : sk, 6, Châlons-sur- Marne (v. Alger). , Châlons-sur-Marne. Fe Fo APR) oy (de), ‘ingénieur civil ES mines, Wassy. = Min.; Méléoriles. ), notaire honoraire, Doulevant. — G.; B.; Ent. locales. uré à Clinchamp. — B.. .}, chanoine de Langres. — 2. curé à Poinson- -les-Grancey. — pe. LE nacien, Wassy. — Minér.: Diatomées. instituteur à ‘Varennes-sur-Amance, — B. à Civrey-le- “Château. — (G.; Pal. F.), curé à Autreville. — B. ), aumônier de la marine, Maizières, par la Ferté. — Con. ve) (v. Allier). à MAYENNE S.), Drofesseuri au aie g: sminaire, Laval. — > Pal,: Dévonien infér. .), 29, rue de Bretagne, Laval. — G.; Pal.: Brachiopodes. de la), 24, rue de l'Huisserie, Laval. — G. (aup. en Pologne). y (au) } (v. Haute-L Loire). MEURTHE-ET-MOSELLE Bicicher (D:}, 4, rue sie Lorraine. — G.; Pal.; Géogr. phys.; Préhist. le), agrégé d’ histoire naturelle et de pharmacie. — BL. esseur à la Faculté de médecine. — Zool.; Bactéries. rofesseur agrégé à la Faculté de médecine. — Histol ; Anat. chef des ! travaux d histologie à la Faculté de médecine, — Jlislol.; Anal.; chle f enfin (D: F.), Be ur de l’École supérieure de pharmacie, professeur de . toxicologie et physique. ; est de géologie et minéralogie à la Faculté dss sciences. — Minéral.; ie mhoff (H. de), rue des Chanoïnes. — Col.; Lép.; Ghenilles soufflées. Liétard. | Monal (Ernest). : AE venin *e Besançon). rue de Prêtres, RES a r), rue d’ Essey, Malzéville. — G.; Pal.; Préhist. — 110 — MEUSE Ch. : Bullemont (L. de), Charny-sur-Meuse. 4j. : Bernard (Jacques), instituteur à Trémont. — ot. MORBIHAN Retr. : Peccadeau de l'Isle, Lorient (v. Toulouse). NIÈVRE hk. : Chambron (Lucienk 41, quai d'Anjou, Nevers. Laplanche (Maurice de), château de Laplanche, par Luzy. — Col., Cryptog: NORD Lille. — (Ch. : Barrois (D' Théod.), docteur ès sciences, professeur agrégé à la Faculté de médecine. Hallez (P.), professeur à la Faculté des sciences, fondateur et directeur du Lebotaisire maritime de zoologie du Portel. Lethierry (Lucien), 6, rue Blanche, faubourg Saint-Maurice. — Aém. et Col. europ. et HD Hymén. eur. : Daullé (A.), 88, rue Jacquemars-Giélée (v. Aisne). Robillard (E.), 8, rue Gombert. — G., Pal. Retr. : Guermonprez (D). Yardin d’Aiïgreville (v. Calais). Ch. : Briquet (Abel), rue Jean-de-Bologne, Douai. — 2., Herbier de Fr. et herb,“gén.« Plan. et Crypt. vasc. Delloye (Charles) fils, Iwuy. — Lép. Duruy, sous-intendant militaire, Valenciennes. — Col. Maurice (Ch.), docteur ès sciences, château d’Attiches, par Pont-à-Marcq. — Zool.; His- tol., Tuniciers. Saint-Quentin, licencié ès sciences, 10, terrasse Saint-Pierre, Douai. — B., Anat. wg:, = Herbier du nord de la France. en (Adolphe), la Chapelle-d'Armentières, par Armentières. — Col., Edp. : Aubert, ingénieur au corps des mines Valenciennes (v. Tunisie). Boniface (Louis), 27, rue Delcambre, Douai. — Minér., L., Herbier général. ; Godon (abbé), institution Notre-Dame, Cambrai. — FR spéc. flore du Cambrésis, Ent. Gosselin (Edmond), conservateur du Musée, 8 bis, rue d'Arras, Douai. — 8; Lesaffre (Ed.), rue de la Cité, Armentières. — Lép. Richon (Victor), Iwuy. — Lép. Relr. : Janet (Léon), Valenciennes (v. Paris). OISE : Francois (A.), instituteur à Vrocourt, par Longeons (aup. à ae > | Mason (Ed.), DerepÉee le Meux. — Aj. ns. ut. eb nuis. : Benech, à Montjavoult. — G. ie : Alexandre (A.-P.), (déc.). LA ORNE Ch. : Dupont (A.), au château d'Almenèches, par Almenèches. — Z., Col. (aup. à Ciral). Gillet (C, -C.), 31, ruc du Pont-Neuf, Alençon. — Flore de Fr., Champ. de Fr. Lande (Félicien), Autheuil, par Tourouvre. Ai Leboucher (J.), pharmacien, 91, Grande-Rue, Alençon. — G., B., Ent. Mérel (abbé), la Carneille. — B., Lép., Col. Aj. : Gautier (André), rue de l’Air- Haut, Alencon. — B. Gautier (Maurice), même adresse. — Col. Le Sénéchal (R.), au Merlerault. — /ns. et Cruslacés (v. Caen.) ita - LAN — AIT — a 3 à at | PAS-DE-CALAIS Ch: Billet (D A.), médecin-major au 73° d'infanterie, docteur ès sciences naturelles, ï Béthune. — Bactériologie. Aj. : Bonnier (Jules), directeur du laboratoire de Wimereux (l'adresse à Paris est _ maintenue). . Mardin d'Aigreville (Alfred), 36, boulevard Jacquart, Calais. — Pal., Conch. PUY-DE-DOME Clermont-Ferrand. — (h. : Bruyant (Ch.), licencié ès sciences naturelles, 26, rue Gaultier-de-Biauzat. — Ent. gén., spéc. Formicides. 4j. : Nicaise (Ch.), 30, rue Gaultier-de-Biauzat. — Minér. - Pouchon, 3, rue Sainte-Madeleine, — Minér. Retr. : Boule (Marcellin). — (v. Paris). Ch: Biclawski (J.-B.-M.), Issoire; — G., Min., Préhist. 1 Semallé (René de), Saint-Jean-d’'Heurs, par Lezoux. — Anthr., Mammif. et Oiseaux. . Aj. : Brévière (L.), receveur de l'enregistrement, Ambert. — B * Brihat, conducteur des ponts et chaussées, Pontgibaud. — G., Min. | Duchasseint, à Lezoux. — Ent. gén. ‘ Roujou (A.}), docteur ès sciences, Chamalières. — G. "Roux (Henri), à Lezoux. — Ornilh. PYRÉNÉES (BASSES- 4j. : Olphe-Galliard, à Hendaye, — Ornith. Somps (Henri), naturaliste préparateur, 3, rue Lamothe, Pau, Rebr. : Miègemarque, Saint-Jean-Pied-de-Port. PYRÉNÉES (HAUTES-) Oh. : Vaussenet (L.-X.), ingénieur civil des mines, directeur de l'Observatoire national … du Pic-du-Midi, Bagnères-de-Bigorre. — Min. 4j. : Mue (Henri), 19, rue des Grands-Fossés, Tarbes (v. aussi Paris). RAT APEEEE PYRÉNÉES-ORIJENTALES Oh: : Faure (Ch.), la Preste. — Plantes de l'Eur. occid., Conch. terr. et fluv., viv. et foss. du Q Aj. : Martin (Landry), juge d'instruction, Céret. — Ent. HAUT-RHIN Retr. : Mathieu (Alb.), Belfort (v. Aisne). * Parisot, Belfort (déc.). - » RHONE Lyon. — Oh. : Arloing. — Aj. Microbiologie. Beauverie, 10, place Saint-Paul. — G Carret (abbé), aumônier aux Chartreux. — Col. d'Europe. Chantre (César), 32, rue de Trion. Chassagnieux (Félix), 22, rue de l'Annonciade (aup. à l'Arbresle). Debat. — Aj. Bryologie. Depéret (D'), professeur de géologie à la Faculté des sciences, 1, rue Childebert. — #12 — Didelot (Dr Léon), professeur agrégé à la Faculté de médecine, 6, rue Dunoir.— G., Min. Girerd (Dr), 1, rue de Constantine. — B., Cryptog., Col.. Conch. terr. et marine. Host (Louis), 159, rue de Vendôme. — Col. Lortet (Dr H.) — Aj. Faune de Syrie. Redon-Neyreneuf (Louis), 2?, rue des Prêtres. Riel (Dr). — Aj. Mycologie. zouast (Georges), 32, rue du Plat. — Coquilles du globe. , Valla (abbé J.), 12, rue Etienne-Dolet, Guillotière. — Conch., surt. Heliz (aup. à “Pon- gessaigne.) À à | He Aj. : Blanc (Louis), répétiteur d'anatomie et de zoologie à l'école vétérinaire. — Zoo!., Lép., Séricic. Bosson (F.), 58, cours Morand. — Col. d'Europe. Courmont (J.), préparateur à la Faculté de médecine. — Microbiologie. Dor (Louis) fils, 55, montée de la Boule. — Wicrobiol. Lardière, à la Société botanique, palais des Arts. — }. Mermod, même adresse. — 2. Péteaux (J.), professeur à l'Ecole vétérinaire. — Z., Mycol. Rodet (Dr A.) professeur agrégé à la Faculté de médecine. — Microbiol. rouast (Frédéric), 4, rue du Peyrat. — Cristallographie. Roux (D: Gabriel), 17, rue Duhamel. — Microbiol. Retr. : Cauvet (Dr) (déc.). Gillet (Joseph). Givois (A.) (v. Allier). Montrouzier (R.-P.). Perroud (Dr) (déc.). Therry (d.) (déc.). - Ch. : Despeignes (Dr Victor), licencié ès sciences, chef des trav. à la Faculté de méde- cine de Lyon, à Dardilly. — Zool. médicale (taup. à Lyon). Aj. : Euthyme (Frère), mariste à Saint-Genis-Laval. — Minér. Prudent (Paul), chimiste, Saint-Rambert-l'Ile-Barbe, — Diatomées. letr. : Déresse, Villefranche. SAONE (HAUTE-) Ch. : André (Ernest), notaire à Gray. — Ent. gén., Hémipt. et Formicides du globe: Bonati (non Donati), (adresse exacte). S Lhomme (Eug,), secrét, de la mairie, 1, rue de la Mairie, Vesoul. Vendrely, pharmacien, Champagney. — L., Herb. phanér. et crypt. de Fr.-Comité. Aj. : Blum, 60, rue du Centre, Vesoul. — B. Bonati (G.), fils, élève en pharmacie, Conflans-sur-Lantérne. — LB. SAONE-ET-LOIRE En. : Bayle (P.), ingén. directeur de la Société lyonnaise, Autun. — G., Pal., Minér, Berthier, secrét. de la Société d'histoire naturelle, Autun. — 6:, Pal., Min., Anthr. Chaignon (vicomte de), château de Condal par Dommartin (d'avril à décembre), — G., Min., Ornith. (v. aussi Loire). Gillot (D' X.), 5, rue du Faubourg-Saint-Andoche, Autun. — B., Mycol. Lacroix, 6, rue Philibert-Laguiche, Mâcon. — 6., Min., B., Conch. Mathieu (A.), capitaine au ?9, Autun (v. le Creusot). Vairet (Ernest), pharmac. de 1"ecl., fabric. de prod. céram., Ciry-le-Noble, — G., Min., 8. 4j. : André (Ernest), 8, rue Municipale, Mâcon. — Lépid. L É Berthenet, secrét. de la Soc. physiophile, Montceau-les-Mines. —Col. Camuzat, au Creusot. — G., Min. Cartier (Félix), pharmacien à Buxy. — Col. Decæne-Racouchot, Issy-l'Evêque. — Col. Grosbon, au Creusot. — 2., Apie. - Pinard, rue de l'Est, Montceau-les-Mines. — Col. Raymond, ingén. en chef des mines, le Creusot. — G., Min. Reignier, au Creusot. — B. Soudan, garde-mine, au Creusot. — G., Min. Vary, rue Saint-Henri, le Creusot. — . Relr. : Pinon, Mâcon (v. Dijon). A FES LÉ M; pr Re k L 4 3 Lr … SARTHE Ch. : Gnockaert (Gust.), 3, place Saint-Vincent, le Mans. — Lép., Col. - Cottereau (abbé Elie), Conflans par Saint-Calais. — Z., Ornith., Mamm. ee or? — SAVOIE e Ch. s Hollande (D'), 19, ruc de Boigne, Chambéry. — G., B. ANT TER" SAVOIE (HAUTE-) Bouchard, direct. de l'école primaire supérieure, Annemasse (v. Chamonix). _ Aj. : Dumont, prof. de matb. au lycée Berthollet, Annecy. — G., B. Michon, curé d’'Aranthon. — B., Ent. SEINE — Paris. — Ch. : Allix (Dr), 58, rue de Babylone — G., Min., Coq. viv. et foss. …_ Bacr (G.-A.), 11 bis, cité Trévise. — Col., Ois. el Rept. des Philippines. … Barot (A.), prof. au lycée Louis-le-Grand, 84, rue Claude-Bernard. a t Bécourt (Em.), 373 bis, rue de Vaugirard. — B., Phan. et Crypt. vascul. Beguin Billecocq (Michel), 43, rue de Boulainvilliers. — Æ£nt., Vésicants, Longic. exot. et Psélaphides du monde. -Belzun£, prof. au lycée Charlemagne, 136, avenue Daumesnil. . Bois (D.), 57, rue Cuvier. "a Boisard (Paul), 40, rue de la Tour. — Z., Conch. Bonaparte (prince Roland), ??, Cours-la-Reine. — Zoo!., Anthrop. . Bonnefois (Aloyse), 61, rue du Cardinal-Lemoine. — Col., Hymén. Brocchi (D: Paul), prof. à l'instit. agronom., 110, boulev. Saint-Germain. — Zoo. appl., _ Aquicull., Ent. L att …Chatin (D: Joannes), prof. adjoint à la Fac. des sc., 147, boulev. Saint-Germain. Claybrooke (Jean de), 5, rue de Sontay. — Anal. comp., Zool. appl., Arthropodes. Conort (Mile), 31, boulev. des Invalides. Cossmann, 95, rue de Maubeuge. Dagincourt (D' Em), 15, rue de Tournon. — G., Pal., Min. Daguillon (Aug.), prof. au lycée Janson-de-Sailly, 10, rue Linné. David {abbé Armand), anc. missionn. en Chine, 95, rue de Sevres. — Explor., Zool., B., G. Demole (J.), 6, rue François-Ie', — B. {spéc. élymologies bot.), Zoot., Ornith. Desbordes (H.), 121, rue de Rennes. — ol. de France. . Dominici (H.), lice. ès sc., 7, rue Castiglione. Duvergier de Hauranne, 95, rue de Prony (l'adresse du Cher est la même). Eudes (Henri), ?4, rue du Pont-Neuf. — Uol. Fairmaire (Léon), 21, rue du Dragon. — Col. du monde ancien et de l'Amér. austr, (surt. _ Héléromères), Hémipl., Hymén. d'Europe. Fallou (Gustave), 10, rue des Poitevins (au lieu de René Fallou). — Jémipt. du globe. (v. aussi Seine-et-Marne). Fallou (Jules), même adresse. — Lép. d'Europe, Hymén., Hémipt. laurot (D: Lionel), 4, rue de Commaille . Filhol (D: H.), s.-direct. du laborat. de zoologie des hautes études au Muséum, 9, rue _ Guénegaud. 4 Gaillard, pharm. de 1e cl., interne, clinique d'accouch., rue d'Assas,. Giard (Alfred). — Aj. : Champignons parasites des insectes. Giraux (Louis), 2?, rue Sdint-Blaise. — Conch., Pal. terr. (terliaires seulement). Gomont (M.-A.), 16, rue du Cherche-Midi. — B., Algues. Guerne (baron dules de), 6, rue de Tournon. — Æxplorat. et faune des mers profondes, faune pélagique de la mer et des lacs, Crustacés, Vers, etc. ss Henry (V.), 59, avenue de la Bourdonnais. — Uol., Préhist. Houssay (F.). — Aj. : Embryologie. Hue (abbé Aug.-Marie), ?8, rue Saint-Dominique. Hyades (D'}, médecin principal de la marine, 50, boulevard de la Tour-Maubourg. — Zool., Anthr. (inscrit l'an dernier à Paris et à Cherbourg). ares (R.), ingén., prof. aux maisons d'éducat, de la Légion d'honneur, 199, boulev. oltaire. 4 = Joannis (J. de), 391, rue de Vaugirard. — Lép. NS LE Jullien (Dr J.), chez S. A. S. le prince de Monaco, 25, faubourg Saint-Honore. e se Lahaussois (Ch.}, à supprimer Lamellicornes. Ke: Ledoux-Donat. — Aj. : Conchyl. LE . Lefebvre (Henri). — Aj. : spéc. Rapaces. Legis (Stan.), prof. au lycée Louis-le-Grand, 78, rue d'Assas. de Manouvrier (Doct. L.), aj. : profess. au laborat. d’anthrop. de l'école des Hautes-Études. — Anthr., Anat., Physiol. ; : Mantin (Georges), 54: quai de Billy. — B., Orchidées. Maugeret, insp. des télégr. — Maugeret (Mie Reine) (mèmé correction). Michel (A.), profess. d'hist. nat. au collège Stanislas, 88, boulev. Saint-Michel. — Histol, et Physiol. des Inverlébrés. Monaco (S. A. S. le prince Albert Er, prince régnant de), ?5, faubourg Saint-Honoré. Mue (Henri), rédact. au Minist. des finances, 118, rue Dareau (v. aussi H“s-Pyrénées). Panis (Gust.), 45, rue des Petites-Ecuries. — Lep. de France et Séricic. Petit (Louis), ainé, 21, rue du Caire. Poli (Henri de), capitaine au long cours, 21, avenue Carnot. — Bryol. Raoul (E.), membre du Conseil sup. des colonies, 5, rue de Vienne. Rattel (Dr), méd. adj. à l'institution des sourds et muets, 4, rue de l'Université. Richard (J.), 30, rue du Faubourg-Saint-Honore. — Crust., spéc. Enlomostracés des eaux douces du monde entier. Richet (D' Charles), professeur à la Fac. de médecine, directeur de la Revue scientifique, 15, rue de l'Université. — Physiol. ; Rouy (G.), 66, rue Condorcet. Sallé (Auguste), 13, rue Guy-de-la-Brosse. — Col. et Conchyl. d'Amérique. Schmitt, pharmacien inspect. de l'Armée, 26, rue Vauquelin. Schribaux, professeur à l’Institut national agronomique. Simon (Eug.), 16, villa Saïd, avenue du Bois-de-Boulogne. Tempère (J.), aj. directeur du Diatomiste. Vallot (Joseph), 61, avenue d’Antin. — G., B. Vasseur (C.), 6, rue du Caire. — Diatomées. Vulpian (Paul), 49, boulevard Saint-Marcel., — G. ! TT à Aj. : Boule (Marcellin), attaché au laboratoire de paléontol. au Muséum d'histoire naturelle (v. Clermont-Ferrand). ; . Bouvier (E.-L.), docteur ès sciences, professeur agrégé à l'Écolé supérieure de pharmacie, 39, rue Claude-Bernard. — Anal. z0ol., Carcinoi. + Braquehaye (Jules), 11, rue des Feuillantines (v. Bordeaux). Chabry (L.), doct. ès sciences, 182, boulevard Saint Germain. — Zool. Chauvain (Eug.}, pharmacien de 4re classe, 30, rue Monge (v. Rouen). 4 + Chéron (G.), directeur du Coléoptériste, 30, rue Duret. — Col. d'Europe el curca, (v. Seine-et-Marne). J Fauvel (A.-A.), inspect. des serv. des Messag. marit., 15, av. de Breteuil (v. Manche). As (Paul), secrét. de la rédact. du Naturaliste, 46, rue du Bac. — G., L., vol., icr'ogr. Guillemet (abbé), 135, rue du Faubourg-Saint-Honoré. — Zool. comp. Guilliou, 54, rue de Chabrol. — Col. J 4 Janet (Armand), ingénieur de la Marine, 96, rue de Rennes (v. aussi Toulon). — Lép., surtout de l'ancien Continent. Ù d É Janet (Léon), ingénieur au corps des mines, 85, rue d’Assas. — G. (v. Nord). Jannel (Charles), 61, boulevard de Strasbourg. — G RS EE de), ingén. des mines, professeur à l'École des mines, ?, rue Pigalle (v ier). Leconte, piqueur des ponts et chaussées, ?, rue d'Assas. — Lip. P Magnin (Jules), 5, rue Honoré-Chevalier. — Uol. 4 Ombert (C.), 33, rue Franklin. — Col., Ent. al Parmentier (Joseph), 3, rue Berthollet. — Zool. YA T Peuvrier, 11, rue Baulant, Bercy. — Ent. NE Piel de Churcheville (E.), 23, rue de Lyon. — Min.. Erpét., Ent. Fe Robin (Aug.), 29, boulevard Saint-Michel. — G., Erpét. É 08 Sauvageau (Camille), en congé, &1, rue de Buffon (v. Bordeaux). ee Sevalle, professeur d’apiculture au Luxembourg, secrétaire général de la Société PAS centrale d’apiculture et d’insectologie, 167, rue Lecourbe. — Ent. appl. k RE. Stuer (AL), 40, rue des Mathurins. — G., Pal., Min. PRE Thierry-Mieg (Paul), 88, boulevard des Batignolles. — Lép. RE ur” Vaudremer (Albert), 16, avenue de la Tour-Maubourg. — Zoo!. : Vavin (Georges), 15, avenue de Messine. — Uol. de France et du Brésil. Retr. : Alluaud (Ch.) (v. Haute-Vienne). Blanchère (Moullin du Coudray). l) Atuell, à andre) 225: High Holborn. ), actuell. à Sainte-Marie- -aux-Mines (Alsace). Pad rues) (déc.). me e eau du H | Ge de Gannes (déc.). ené} (v. Gust, Fallou, Seine-et-Marnc). tu Li Montpellier). l Sablon A Toulouse). an Ce aide-nat. au coll. Stanislas (Mention erronée). * Fe iral. prépar. au Musée scolaire, Bondy. — Aj. : Mœurs des insectes. rue le J'Union, Vincennes (aup. à Montreuil). rue du Clos-d’ Orléans, Fontenay-sous-Bois. — G., Pal., Mycol. , 119, rue de Paris, Saint-Denis. — Ent. gén., plus partie. Col. du globe. ef d'escadron au 12 rég. d'artill., 43, rue de l'Hôtel-de-Ville, Vincennes. , préparat. d'entom. au Muséum, 10, avenue Jeanne, Bois-de- Colombes. Ê eut). 84, rue de Vincennes, Fontenay- sous-Bois. rect. de l'Ecole publique, rue de l'Ancienne- Passerelle, Charenton. — : ad iLddte}: 28, rue du Lycée, es, — Ent. (v. L. Bernard, Sceaux). bert), président del Association des naturalistes, 46, rue des Frères- Herbert, Perret. — Ent. , Grande-Rue, Maisons-Alfort. — Lép. ont (Antoine), 20, rue Steffen, Asnières. — Col. de France. commandant-major au 155 d’ inf., Saint-Denis (v. Constantine). .), trésor. de l’Assoc. des vaturalistes, 193, rue Fazilleau, Levallois-Perret. (René), 50, rue Jacques-Dulud, Neuilly. — Pal. tert., Conch., Ois. d'Eur., _ SEINE-INFÉRIEURE n:: E ÎF ortin (Raoul). — Aj. Paléont. erville (Henri). — Zool. de la Normandie. bbé), 39, rue de l'Avalasse. — Lép., spéc. Microlép., Chenilles soufftées. ouis), 110, rue de ar ublique. urice), 45, quai de la Bourse. — Conchyl. dré). — "Effacer : 4. spéc. des Hybrides. in Sr (v. Paris). : Drouaux (G.), 4, rue Franklin. : Et ler Ériet e dr MESA LES ASE 0 à, DR < NE 9 : en t Retr. : Lhomine. : Lionnet (G.) (déc.). Ch. : Vastel, 93, rue du Quatre-Septembre, Sotteville. — Uoléopt. d'Europe. 3 Aj. : Coulon (L.), profess. à l'Ec. primaire supér., Elbeuf. — Z., Coléopt. x Docquoy, institut. à Cléon, par Elbeuf. — Lépid. à Gahineau (A.), 72, rue Lemoine, Sotteville. — G., Zool. Pinon (C.), profess. à l'Ecole d'agricult. d'Aumale. ; Servagnet (abbé Fr.), château de la Saussaye, par Elbeuf. — £., Ent. Tillier, profess. à l'école des garçons, Yvetot. — /. nat. gén. we Relr. : Lemetteil, Bolbec (déc.). F SEINE-ET-MARNE Ch. : Antheaume (supprimer les prénoms), 7, rue du Val, Provins. Dufour (L.), direct. adj. du laborat. de biolog. vêg. de la Fac. des Sc. de Paris, Avon Dumée (Paul), pharmacien, Meaux. — Cryplog., Lép. Finot (Adrien), capit. en retr., 27, rue St-Honoré, Fontainebleau. — Orthopt-europ:etexot: Huin (G.), dessinat., au chemin de fer de l'Est, Gretz-Armainvilliers (aup: à Provins): Huyot, chef de comptabil. en retr., Lagny. — Champign. Joyeux (Ch.), 35, rue Dajot, Melun. — Préhist., Col. Aj. : Fallou (Gustave), 25, quai de Marne, Thorigny-Lagny (v. aussi Paris). Relr. : Chéron (G.), Avon (v. Paris). L SEINE-ET-OISE Ch. : Bertrand (Alexandre), membre de l’{nstitut, conservateur du musée des /antiquités nationales, Saint-Germain-en-Laye. Boury (Eug. de). — Aj. Scalidæ vivants el fossiles. Chrétien, Saint-Cyr-sous-Dourdan. — Aj.: Entomologie. Gallais, Saint-Michel-sur-Orge. — Aj. : Préhist., Sylvic. Aj. : Barbier, Rochefort-en-Yvelines. — 2. Derbeca (Elisée), instituteur au Piessis-Mornay. — }. Guitel (Fré 1.), préparateur à la Faculté des sciences de Paris (laboratoire de Roscofl), à Maly-le-Roi. — Zool. (v. Paris). Puteaux (J.-L.), horticulteur, 10, rue des Glacières, Versailles. — 2. Tardif-Delorme (P.-E.), 9, rue Saint-Louis, Versailles. Lép , Ornith. SÈVRES (DEUX-) Ch. : Barillot (Ch.), naturaliste à Limalonges. — /J. nal. gén. Betraud, instituteur à la Chapelle-Saint-Laurent. Dubreuil (F.), instituteur, Exoudun, par la Mothe-Saint-Héray. Dupain (Victor), pharmacien de 1re classe, la Mothe-Saint-Héray. — Z., Phanér., Mycol: Fradin (Paul), avoué-licencié, rue de la Poste, Parthenay. — Col. du globe, Ornit., Oo!: 4j : Régaier (abbé), au collège Saint-Hilaire, Niort. — B., Ent. Relr.: Allard, à Coutières, A SOMME Amiens. — Ch. : Dubois (Michel), 24, rue Pierre-l’Ermite. — Hém., Névr., Orlhopt: Hs Ricard (Samuel), maire du Bourg-d’Ault (Somme), ?, rue Evrard-de-Fouilloy. — &. RTS Aj. : Dubois (Pierre), ?4, rue Pierre-lErmite, — P, > Ve lielr. : Levoir (Emile). Ut Ponche (N.). TARA +. Ch. : Bizet (Edouard), Bray-les-Mareuil. — Crypt., Ent , Conch. Guérin (Paul), étudiant en pharmacie, Ham (aup. à Doullens). Louis (E.), instituteur public à Flaucourt, par Péronne {(aup. à Amiens). ne QE Malou (Aimé), sous-chef des bureaux de la sous-préfecture, 13, rue des Procureurs,; Saint-Pol-sur-Ternoise. sf .s 4j. : Mairesse, inspecteur de l’enseignement primaire, Péronne. — G., 8. Re Millevoye, instituteur à Fresneville, par Oisemont. — Préhist. | ; DE” LL QT = TARN - Uk. : Bel (Jules), professeur de botanique, Saint-Sulpice. — L., Phanér. du Tarn, Mycol. Caraven-Cachin (Alfred), Salvagnac. — G., Pal. préhist. du Tarn. …_ … Àj. : Bec (abbé Louis), professeur au Petit-Séminaire de Massals, par Alban, — L. TARN-ET-GARONNE Uh. : Rabaud (Etienne), 60 faubourg du Moustier, Montauban. — Analomnie. Aj: — Crémoux (frère), directeur du pensionnat St-Joseph, Beaumont-de-Lomagne. — . fielr. : Bellefon (de), Montauban (v. Lot). VAR Toulon. -— Ch. : D'Agnel, 10, rue Muiron, Mourillon. — G., Pal.; Col. Bossavy (J.), 24, rue Autrechaux. — {ist, nal. de la Provence, Micrographie. Le Guillou (Dr Elie), 33, Chemin Valbourdin. Zurcher, ingénieur des ponts et chaussées, 1 bis, allée des Müriers. Aj. : Janet (Armand), ingénieur de la marine, à l'Arsenal. — Lép. (v. aussi Paris). ù Lassère, lieutenant de vaisseau, 1, rue de Chabannes. — /Jymén. Retr. : Daniel (abbé Edouard). - Chr. : Abeille de Perrin (Elzéar), Hyères. — Tous les insectes d'Europe cl circa, sauf Lép. Florence (frère). — Conch. lerr. et fluvial. Hanry (Hippolyte). — Aj. : Conchyl., Minér. Segond (Henri), notaire, boulevard de la Liberté, Draguignan. 4j. : Dauphin (L.-C.), pharmacien à Carcès. — G., Min., Conch.; Coléopt. Grandbesancon, lieutenant de vaisseau, Salins-d'Hyères. — Hymén. VAUCLUSE - Ch. : Chobaut (D'), Avignon. — Aj. : Hymén. de Provence. Télesphore (frère), 31, rue Joseph-Vernet, Avignon. — B., Col., Lép. VENDÉE Ch. : Douteau (Jules), pharmacien. Chantonnay. Giboteau (G.), 15, rue des Sables, la Roche-sur-Yon. ÿ VIENNE à Aj. : Richard (Jules), anc. procureur de la Républ., 31, rue Magenta, Poitiers. — Lichens. Pose (Jules), chargé de cours à la Faculté des sciences. — G. et Pal. de l'Algérie (v. Alger). 4 Retr. : Contejean, Poitiers (v. Doubs). s° Laumonier (Jean), Poitiers. VIENNE (HAUTE-) 4j. : Alluaud (Ch }, 16, avenue Foucaud, Limoges. — Col. d'Afrique (v. Paris). Chassat, pharmacien au Dorat. — B. . Doury, profess. à l'Ecole normale, Limoges. — B. Gilbert (abbé), grand-vicaire, à Limoges. — Min. Granet, secrétaire de la mairie, Saint-Junien. — B., Conch. À Pouyaud, instituteur à Nedde. — 3. | | VOSGES 4 Ch. : Adam (J.-B.), à Romont. E: Mareine, géomètre, Remiremont. — Coll. géol. des Vosges. Ch. : Guyard, 17, rue d'Egleny, Auxerre. 3 MERS Aj. : Bardy (H.), pharmacien. Saint-Dié. — Champignons. Bertrand, pharmacien, Vagney. — Champ. des Vosges. Kampmann, industriel, Epinal. — Minér. Lapicque, vétérinaire, Epinal. — Champ. Lemasson (Constant), profess. au collège, Bruyères. — 8. . Lomont (H.), à Saulxures-lès-Bulgnévi!le. — Ornith. Martin (Mie), à Vagney. — Z. à | Perrin (S.), à Vagney. — G. des Vosges. Poirot, instit. stagiaire, à Rambervilliers. — Z., Phan., Col. | + HT TS Schændorf, instit. à Gemaingoutte. — 4. + ue Thomas, instit., à Plainfaing. — Z. é e de + Relr. : Cuny-Gaudier, Gérardmer (déc.). YONNE Aj. : Guimard, instituteur à Courlon. — Taxid., Ent. Thomas (Ernest), professeur de chimie, Auxerre (v. Finistère). lelr. : Commines de Marsilly (général) (déc.). ALGER Alger. — Ch. : Lhotellerie (J. de), 30, rue de Mulhouse, Agha supérieur (v. € G., Minér., Conch., Echin., Zooph. 1-5 Aj. : Bataille, libraire, 23, rue d'Isly. — LB. Cbhardonnier (V.), au Hamma. — Z. Denis (G.-P.), capit. d’art., direct. d’art., Alger. — Col. : ù Doutté (Edmond), attaché libre au gouvern. gén., 17, rue Clauzel-Mustapl Hérail, prof. de mat. médic. à l'Ecole de méd. et de pharm, — #. (v. P. Hesling (Ed.), 14, avenue de Jonchay, Mustapha. — Col., Lép. ’ Relr. : Bertherand (Dr) (déc.). Letourneux (Aristide) (déc.). : # Robert (v. Montpellier). LU Ter PC ÉNE Welsch (v. Poitiers). F 4 Ch. : Coutan (André) (et non Doutan). ER Gay (Hipp.), instit. au Corso-Tahatani, par l'Alma (v. Médéa). SEE Gouvion (Fortuné), commis des contr. dir., Tizi-Ouzou (v. Gouvier, Cherchel. NN Aj. : Benoît (Dr), à Rovigo. — Hémipt. 1,2 0 Cazaubon, à Bougie. — //. nat. gén., surt. Oologie. Jobert (G.), président du tribunal, Blida. — Col. europ. et exot. CONSTANTINE Aj. : Albisson, direct. de l'Ecole normale, Constantine (v. Oran). al Dubiez (A.), instit. à Duvivier, — 4., Col. : Heinz, agent des ponts et chaussées, Constantine. — Pal. Lacroix, instit. à Zmala — }., Col. \ Lapeyre, 56, rue Nationale, Constantine. — Col. | | #4 Théry (A.), domaine de Sainte-Croix, Saint-Charles, près Philippeville. Relr. : Desorthès, Sétif (v. Saint-Denis, Seine). Morfaux, Constantine (parti pour Alger?). “x — ORAN Ch. : Augeard, maison Doucet, boulevard Charlemagne, Oran. Doumergue. — Aj. : Herpét. ds Mathieu (Paul), Saint-Michel, maison Guido, Oran. Moisson, avocat, À, rue Philippe, Oran. — Ent., Conch. . | Pallary (Paul), profess. à l’école Saint-Félix, Oran. — G., Anthr. LTÉE Tournier (Alfred), 30, rue Trobriant, Oran. — Col., Conch. Aj. : Foubert (Eug.), jardin Welsford, Oran. — Ois., Mami. Lemoine (F.), rue Boileau, Oran. — Ent. ; ai LS . En V ass 1 LE Luc METIERS, 12} ARC s = ul di: 4) Slt 2 A it A EE . SR rs — 419 — Retr. : Albisson, Mascara (v. Constantine). Clary (D'), Mers-el-Kébir (v. Aisne). Trapet (L.), Tlemcen (v. Rennes). TUNISIE Ch. : Blanc (Marius), naturaliste, Tunis, — Mamm., Ois., Rept., Batr., Crust., Myriap., Insectes, etc. (surt. Oiseaux du N. de l'Afrique). _ Vassel (Eusèbe), 47, rue des Protestants, Tunis. — Pal. Retr. : Aubert, ingén. au corps des mines (v. Nord). LE ÉCHANGES . M. J. Skrodzki, à Bayeux (Calvados), offre des fossiles du miocène (helvétien), du ÆFullers'earth, du bajocien et du lias (très beaux brachiopodes du L. moyen), le tout bien déterminé, contre des fossiles de divers étages, principalement de la période silurienne et des schistes d’Autun. Envoyer oblala ct desiderala. M. Paul Fradin, avoué, à Parthenay, offre en échange d'œufs d'oiseaux de France … pour Collection, l'ouvrage : Conchyliologie et Paléontologie du docteur Chenu, ? volumes avec planches en couleur. - M. G. Dutrannoit, 260, Chaussée-d’Ixelles, Bruxelles, désire échanger plantes _ belges rares et communes, contre toutes plantes d'Europe, rares et communes. - M. l'abbé Segret, prof. au collège de Pontlevoy (Loir-et-Cher), échangerait une centaine de plantes rares des environs de Blois et de la Sologne, contre autant de plantes des montagnes et du Midi. , - M. H. Bourdot, externat Saint-Michel, Moulins (Allier), offre phanérogames et hyménomycètes lignicoles du département de l'Allier, contre échantillons analogues. Désirerait recevoir en nombre Helianthemum salicifolium. M. H. Miot, juge d'instruction à Beaune (Côte-d'Or), désirerait 2 ou 3 larves dans alcool et nymphes et coques de Zabrus gibbus (si nuisibles aux céréales), en échange d’autres insectes, ou coquilles ou fossiles. M. G. Fallou, 25, quai de Marne, à Thorigny-Lagny (Seine-et-Marne), demande des hémiptères exotiques ou de bonnes espèces européennes. Envoyer liste avec prix. M. Henri Gouin, 99, cours d’Alsace-Lorraine, Bordeaux, offre : Aleuchus lati- collis, Gymnop. Sturmi, Onilis Olivicri, Oryctes grypus, Minotaurus typhæus, Rhizolrogqus cicalricosus, Hoplia farinosa, Cetonia morio, Oxythyrea pinesta, Sinodendron cylindricum, Phtora creñala, Helops striatus, Melandrya caraboides, Silpha thoracica, Dromius meridionalis, _Æqyalia arenaria, Cardioph. vestigialis, ete., etc. Envoyer oblata. M. Cassien, 4, rue Saint-Louis, à Grenoble, possédant près de 500 espèces de buprestides européens ou exotiques, désire en augmenter le nombre. Envoyer oblata. Il offre en échange de beaux coléoptères rares des trois continents. M. Ern. Lelièvre, Amboise (Indre-et-Loire), offre : Phig. pilosaria, Boarm. repan- data, punctularia, Hal. avaria, Ep. annulata, pendularia, Acid. sylvestraria, Asp. ochrearia, gilvaria, Abr. sylvata, Hyb. marginaria, defoliaria, Opor. dilutala, Lob. hallerata, Cid. corylata, truncata, prunata, Eub. mæniata, Tan. atrata, etc., Hoplia cærulea et Cant. vesicaloria en quantité, contre d’autres Lépidoptères et des Longicornes. M. E. André, 8, rue Municipale, Mâcon, désire entrer en relations avec des lépidoptéristes étrangers. > #* À z ET Y » > TEL x à Fra a ; ; « à STEEL URS , ra £ te + n. — 120 2 PET RE PENSE M. Breignet, cours Saint-Médard, 33, Bordeaux, échangerait quelques entomologiques (Coléoptères et Lépidoptères), contre Lee y et brochures lé î rologiques. M. le docteur Laumonier, à Vernoil (Maine-et-Loire), offre d’éc des narcisses vivants, soit sanvages, soit de jardin, qu'il n'aurait pas, des - fossiles de l'étage sénonien, bien déter minés. | M Ch. Alluaud, 16, avenue Foucaud, Limoges, désire recevoir des colé 0] d'Afrique (continent et iles environnantes) et des Coccinellides du monde entier. un grand nombre d'espèces de coléoptères de Guinée, de Syrie, des Lu Ce Envoyer desiderata et oblala. BIBLIOGRAPHIE Novitates Lepidopterologicæ, par P. Mabille et Vuillot (Paris, 23, rue J.-J.-Rous — Par suite de la dispersion {et trop souvent de la destructivn!) des types peter on sé à l'établissement des espèces, il devient chaque jour plus difficile de contrôler Les des diagnoses, surtout lorsqu'elles ne sont pas accompagnées de figures es caractères exposés une certitude qui ne ressort jamais aussi nettement d’un description. Pour les Lépidoptères en particulier, comment préciser la dis io des dessins et de la couleur des ailes, sans l'intervention de figures, et même de i coloriées? MM. Mabille et Vuillot l'ont bien compris : leur but est de joindre au te la diagnose, par les procédés de gravure et de peinture les plus délicats, une reprod si fidèle du type qu’elle puisse remplacer en quelque sorte l’exemplaire en nat ci procédés sont coûteux, il est vrai, mais chacune des figures qu’ils nous « lonnent « presque l'équivalent d’un échantillon de collection. . e RARE Le premier fascicule des Novilates Lepidopterologicæ contient la descri ption de : espèces, de provenances diverses, dont les figures en couleur sont réunies nue planch. exécutée avec la plus grande perfection par M. Migneaux. Les auteurs publieront av plaisir les types non encore figurés qui leur seront communiqués. — Nous compta tenir nos lecteurs au courant des espèces ainsi reproduites, au fur et à mesure | publication. Tableaux analytiques pour déterminer les Coléoptères d'Europe. phages, par E. Reitter, traduct. francaise (Moulins, 10, cours de la Préfecture) scientifique du Bourbonnais, publie en supplément un travail bien fait pour int coléoptéristes : c’est la traduction, — par un savant qui désire garder l'anonym tableaux analytiques des Mécrophages d'Europe, de E. Reitter, ce travail est grand ouvrage sur les Coléoptères d'Europe, dû à l’éminent entomologiste Les autres familles de la tribu des Clavicornes vont paraître prochainement, en & l'achèvement des tableaux relatifs aux autres groupes. Inutile de dire que Lo Reitter est au courant et tient compte de loutes les découvertes faites jusqt cation. La traduction de chaque partie est confiée à un spécialiste ct pal direction de M. E. Olivier. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ, Oberthür, Rennes—Paris (136-90) Ve hi dr SOU HO Eu Es es De Cyril 1891. Vingt-unième Année. N° 246. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES mn NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE (Suite). De ce rapide aperçu, il résulte, d’une part, que les propriétés physiolo- giques de certaines bactéries semblent n'être que temporaires où contin- gentes, liées à certaines conditions de milieux très variables, et d'autre part, que plusieurs espèces peuvent être douées de la même ou des mêmes propriétés. C’est assez dire que la physiologie, ici comme pour les autres groupes végétaux ou animaux, ne saurait prétendre caractériser et distin- guer à elle seule les différentes espèces de bactéries entre elles. Quelle est donc la méthode à suivre pour arriver à cette diagnose si dési- rable? La seule méthode logique, naturelle, serait celle qui, tenant compte à la fois de la morphologie et de la physiologie, parviendrait, grâce à l’ensemble des caractères biologiques, à coordonner toutes les données qui sont éparses actuellement, et à montrer les véritables liens qui existent entre les nom- breuses formes étudiées jusqu'ici. Or, si variables que soient les caractères morphologiques ou physiologiques de telle ou telle bactérie, on est fixé sur ce point que, dans un milieu de composition déterminée, et sous certaines conditions de nutrition, de température, de pression, d'aération, d'hydrata- tion, etc., telle espèce se présente sous un aspect morphologique constant, avec une ou plusieurs propriétés physiologiques correspondantes. Il est donc nécessaire, avant tout, de bien connaître la morphologie des bactéries, et c’est sur ce point que nous croyons utile d’insister particulière- ment, vu la divergence Diane qui règne encore sur cette question. Nous avons dit précédemment que, pour un grand nombre d'auteurs, la notion morphologique des bactéries se réduisait à la connaissance des formes qu'affectent les différents éléments bactériens dans tel ou tel milieu. Les uns, arrondis, sont des Hicrococcus ; les autres, rectilignes, sont des Bacillus ou des Bacterium ; d'autres enfin, incurvés ou spiralés, sont des Vibrio ou des Spirillum. Autant de formes, autant de genres distincts. Cette notion du et et de l'espèce est celle des premiers auteurs qui se sont adonnés à la actériologie. . Plus tard, il à bien fallu reconnaitre que cette distinction était trop absolue par suite des exemples de jour en jour plus nombreux d’espèces bactériennes chez lesquelles on pouvait trouver associées les formes d’élé- ments arrondis, rectilignes, incurvés et spiralés. C’est ainsi que la notion du polymorphisme des bactéries s’est fait jour avec les travaux classiques de R. Lankester, Cienkowski et Zopf. Mais tandis que la plupart des partisans de cette théorie ne donnent à ce polymorphisme d'autre signification que la variabilité de formes des éléments bactériens d’une même espèce, d’autres TE de 7 n auteurs au contraire, confondant encore la notion de forme avec celle MAT l'espèce, ne prétendent à rien moins qu’à la transformation d’une espèceen une autre espèce par le simple changement de forme d’un élément donné. : D’autres enfin, admettent volontiers le fait de l’inconstance des formes bacs nn tériennes, mais ne considèrent comme normale que la forme primitivement observée dans un milieu également normal où elle présente une propriété physiologique particulière. Les autres formes observées dans d’autres mi=. lieux seraient des formes anormales qui reviendraient à la forme type par” | la simple transplantation dans le milieu primitif. < RE Sans vouloir nous arrêter plus longtemps à l'examen de ces différentes théories, disons tout de suite que la solution de la question morphologique, des Bactéries ne réside pas dans l’étude de la forme des éléments pris iso= lément ou individuellement, mais dans l'aspect que prend le thalle destelle. ou telle espèce, dans des conditions de milieu bien déterminées. En effet, les Bactéries, ou mieux les Bactériacées, étant les algues voisines des Nosto= cacées, doivent avoir le même mode de croissance que ces dernières Or, chez les Nostocacées, ce groupement des éléments cellulaires constitutifs d'un individu ou thalle, aflecte l'aspect d'éléments juxtaposés bout à bout; dont l’ensemble représente des filaments rectilignes, ondulés, ou même Spi- ralés; d’autres fois, l'aspect est celui d'éléments dissociés, qui se sont séparés des filaments primitifs pour vivre dans les milieux liquides, soit isolément, soit par groupes d’un petit nombre d'articles, parfois même de véritables troncons détachés des filaments générateurs, et sont presque toujours doués de mouvements plus où moins actifs. Ces éléments ou groupes d'éléments isolés ou mobiles s'appellent des Lormogonies. F L Le thalle des Bactériacées se présente identiquement sous les mêmes as pects. Tantôt, en eflet, les éléments constitutifs de ce thalle se disposent en série filamenteuse, tantôt, au contraire, les éléments se dissocient, de" viennent libres, et vivent isolément ou placés bout à bout, 2 par 2, 4 par et sont presque toujours très mobiles dans le milieu ambiant. Il y a donc" là deux phases bien distinctes que peut présenter une même espèce; dans | le cours de son développement : | 1° Une première phase ou état filamenteux. 2 Une deuxième phase ou état dissocié. Mais ce n’est pas tout. Ces mêmes éléments que nous avons Must, juxtaposés en filaments, et là au contraire, dissociés et libres, peuvent dans certains milieux, et sous certaines conditions encore mal définies, affecterun… troisième mode de groupement. Ils sécrètent autour d'eux une gangue” vélatiniforme ou glaire plus où moins épaisse, à l’intérieur de laquelle ils continuent de se développer, mais en prenant très souvent un aspect, nu des plus caractéristiques, et qui diffère suivant chaque espèce. Cette nouvelle phase, ou état zoogléique, se rencontre également chez certaines algues Nostocacées, notamment dans le groupe des Chroococcées. l C’est une preuve de plus en faveur de la théorie qui tend à rapprocher, les Bactériacées de ces algues. Fi Ainsi donc : état filamenteux, état dissocié, état zoogléique, telles sont" u les trois phases principales que peut présenter une seule et même espèce "de. bactérie, dans le cours de son AT D 14808 On le voit, nous sommes loin de la notion morphologique abstraite, tirée de la forme même des éléments. En effet, les trois formes fondamentales admises : forme arrondie, forme rectiligne, forme spiralée, peuvent seren= contrer concurremment dans chacune des phases que nous avons décrites: - Elles dérivent l’une de l’autre, et peuvent passer de l’une à l’autre, pat un simple travail de segmentation. Il a été prouvé que la forme primord ale de } 7, +, milieux. CAS * 4 ; *: x 00 er S ca OS A Tr æe.e O0 000 SC NX VA HTOUUUO00N00NTE DO0TOU0OÙ A EXKX &S Va CX " A See! ee CX œ = D. Q XD & OZ LR FIG. 1. Etat filamenteux. £. (1) Zopf, Entwickelungsgeschichtl. Untersuchun _ der Berliner Wassercalamilät (Berlin, 1879) _ (2) A. Giard, Sur le Crenothriz Kühniana, _ (0: R'Acad. des sciences, XCV, 1882. CI er CX —:123 — élément bactérien est le bétonnet rectiligne, qu'on appelle Bacillus ou Bacterium. En se segmentant de plus en plus, c'est l'élément à diamètres “égaux ou Micrococeus, de forme arrondie; en s’incurvant sur une de ses Crenothriæ Kühmiana Rabenh. 600/1 (d'après Zopf). …_ faces, c'est l'élément simplement courbe ou Vibrio; en s’allongeant et . s'incurvant alternativement sur l’une et l’autre faces, c’est l'élément spiralé … ou Spérillum. Ces différentes formes tiennent uniquement aux milieux qui les renferment et aux conditions auxquelles elles sont soumises dans ces Donnons maintenant quelques détails sur chacun des états où phases du - développement que nous venons d'énumérer. — état filamenteux est l’état végétatif par excellence. Dans cet état, les - éléments bactériens, qu'ils naissent directement d’une spore, ou qu'ils pro- . viennent de l’état dissocié ou même de l’état zoogléique, se disposent en Séries longitudinales, ou en chaînes articulées, dont chaque article est représenté par un élément. Cette disposition du thalle se produit par division ou segmentation d'un élément primitif dans une seule direc- tion. Les éléments successifs qui naissent ainsi les uns des autres, restent unis entre eux, bout à bout, tantôt enfermés dans une véritable gaine fila- menteuse , tantôt simplement réunis par des brides de subs- tance gélatiniforme. D'ailleurs, cette dernière substance est de même nature que la gaine précédente; elle est, de plus, identique à l'enveloppe plus con- sidérable qui entoure les groupes d'éléments de l’état zoogléique. L'état filamenteux offre par- fois un aspect morphologique assez Caractéristique pour servir à la diagnose de l'espèce. Nous figurons (fig. 1) l’état filamen - teux de Crenothrix Kühniana Rabenh., Bactériacée qui parfois s'accumule en telles quantités dans les eaux de canalisation qu'elle peut-être une cause sé- rieuse de leur infection, ainsi que Zopf (1) l’a observé pour les eaux _de Berlin, et M. le Prof. Giard (2) pra les eaux de Lille. Les fi- aments ont une pus très appa- rente, ils sont plus larges à la gen über Crenothrix polyspora, die Ursache cause de l'infection des eur de Lille # AD artie supérieure libre qu'à È base et renferment des éléments de force et de di= mension diverses, des Bacil- lus (a), des Bacterium \b}s des Micrococcus (ec). Clado= thrix dichotoma (fig, 2) État filamen- | | 2, ë Cohn est une autre Bacté- e riacée commune dans les eaux stagnantes et remar- uable par la ramification e ses Rent en fausse dichotomie. L’aspect-ra- mifié est dû à ce que la Ge partie supérieure d'un ra- #54 meau vient à glisser le long de la partie inférieure contre | la ie elle est maintenue, 1 teux, à éléments de formes diverses. Cladotriæ dichotoma Cohn. 600/1. grace à la gaine externe parfois très épaisse (Ge). Cette disposition rappelle complètement celle de cer- taines Nostocacées du «21 croupe des Scytonémées. | Dans la fig. 2, on voit à la partie supérieure du rameau 1 et à côté d'éléments recti- | lignes (a, b), des éléments courbes (ce) et spiralés dr sur le point de se dissocier. Les Beggialoa, si Com- munes dans les eaux dites | sulfureuses, dont elles dé- . composent l'hydrogène sul- furé, pour en assimiler le L soufre à l’état de granules Lt réfringents, offrent la parti- | cularité d’avoir desfilaments fixés dont les extrémités libres sont animés de mou- : vements lents d’oscillation, comparables à ceux des Oscillariées parmi les Nosto- cacées. Nouveau trait du- nion entre les deux groupes. e Cet état filamenteux est i pe très fugace; aussi ne a-t-on pas encore observé, chez toutes les espèces ae tuellement décrites. C’est ainsi sue ne se montre qu'au début du développe ment, chez certaines Bacté. ries, pour faire bientôt place à l’état dissocié, par suite de nd À nie en nn e - A) 195 ROSE la désagrégation des éléments qui le constituent. D’autres fois, au contraire, il ne se manifeste que tardivement et se trouve lié à de mauvaises condi- tions de milieux. Tantôt, et le plus souvent, il se développe à la surface des milieux de culture, il est alors essentiellement aérobie; tantôt, au contraire, il vit dans la profondeur et à l'abri de l’oxygène libre de l’air. Dans la _ grande majorité des cas, il est essentiellement immobile (1). DA. BILLET, Docteur ès sciences naturelles. (A suivre). LA MICROCHIMIE PÉTROGRAPHIQUE Les personnes qui ne se consacrent pas spécialement à l'étude des maté- riaux terrestres ne peuvent soupçonner les immenses progrès qu'ont réalisés dans ces dernières années les recherches chimiques s'appliquant spéciale- ment à l'étude des minéraux et des roches, et cela parce que ces travaux malgré leur importance ne sont pas encore arrivés dans le domaine des ouvrages généraux sur la minéralogie et la pétrographie. C’est pour ces personnes, — et non pour les spécialistes en ces branches de la science, — que je vais exposer brièvement l’objet de la microchimie et.les applications faciles à la portée de tout amateur qu'offre cette nou- velle science. Il y a peu d'années encore, pour étudier dans les roches les éléments non perceptibles à la simple vue, on n'avait d’autres procédés que de les pul- vériser, d'examiner cette poussière au microscope et de la soumettre à l'analyse chimique ordinaire. Ce pose imparfait ne permettait pas une appréciation exacte des grains de la substance, elle ne donnait aucune idée de la structure et n’offrait que des données confuses sur sa composition. La pétrographie moderne date de la découverte qui permit de réduire les minéraux et les roches en sections transparentes, en usant un fragment détaché, à laide de la poudre d'émeri et en les montant comme toute autre préparation dans le baume du Canada, entre un couvre-objet et un porte- objet. On put, dès lors, apprécier la composition lithologique des roches, leur structure, et distinguer les minéraux les uns des autres à l’aide de la lumière polarisée. Pendant quelque temps on erut ainsi avoir réalisé tout le desideratum de la science pétrographique et avoir trouvé la clef pour la solution de tous ses problèmes. Mais bientôt les pétrographes durent recon- naître l'insuffisance des nouvelles méthodes pour distinguer deux substances, affectant des caractères physiques analogues, pour différencier les unes des autres les substances vitreuses, naturellement sans action sur la lumière polarisée, pour décider du caractère acide ou basique de beaucoup de roches, caractère de la plus grande importance, et pour résoudre enfin bien d’autres difficultés ayant trait à la composition des minéraux. À peine eut-on senti la nécessité de donner une solution à ces problèmes, que des chimistes et des pétrographes éminents commencèrent à appliquer (1) Les filaments si actifs du Vibrion seplique Pasteur, que l’on rencontre dans l’æœdème malin, etc., doivent être considérés comme des chaines de Bacillus, ou des Streptobacillus, c'est-à-dire comme la phase dissociée de cette bactérie dont la forme filamenteuse im- mobile n'a pas encore été décrite. te Ve — 126 — Y une série de procédés devant servir spécialement comme complément à l'examen optique des minéraux et des roches. H. Behrens, E; Boricky, : Knopp, O. Lehmann, A. Streng, Rosenbusch, Fouqué et Michel-Lévy créent la microchimie. < Le fondement de la microchimie consiste à traiter les minéraux pardes réactifs qui les attaquent en produisant des cristaux facilement reconnais- sables au microscope. Ainsi, par exemple, la néphéline traitée par l'acide chlorhydrique donne des cristaux eubiques de sel de cuisine, dispersés dans un magma de silice gélatineuse; les minéraux qui contiennent de la chaux produisent de petits cristaux ou de petites aiguilles de gypse très caracté: risés lorsqu'ils sont traités par l'acide sulfurique. Il est bon que les cristaux ainsi produits soient de la plus grande dimension possible, et comme dit Streng, simples et nets : telles les formes élémentaires du système cubique, l'octaëdre, le cube, le dodécaèdre rhomboïdal, les formes rhomboédriques et monocliniques, qui sont facilement reconnaissables par leurs extinctions: Le plus grand des avantages qu'oftrent les procédés microéhimiques, consiste dans leur extrême délicatesse, qui permet de reconnaître des quan tités infiniment petites des corps que le pétrographe désire mettre en évi- dence. A l’aide & l'acide sulfurique agissant sur le fluorure de caleium, on arrive à découvrir par les aiguilles de gypse caractéristiques, jusqu à 1/2000 de milligramme de calcium. Behrens à déterminé la présence de 3/5000 de millisramme de potassium au moyen du tétrachlorure de platine concentré qui produit un précipité jaune clair de chloroplatinate de potassium en octaëdres. Les roches peuvent être soumises aux procédés microchimiques de l’une des trois manières suivantes, qui trouveront leur are» = selon les cas : 1° en détachant un très petit fragment de l'échantillon à examiner; 9 en se servant de la poussière résultant de la trituration de la roche; 3° en traitant la préparation microscopique par les réactifs. Pour reconnaître la composition des éléments constitutifs de la roche;“en en détachant un petit fragment, on peut suivre le procédé de Behrens, pour lequel il suffit d'un morceau ayant trois dixièmes de millimètre de diamètre. Cet éminent microchimiste aîtaque le fragment avec l'acide fluorhydrique; dans une petite capsule de platine; il décompose ensuite les fluorures ainsi formés, par l'acide sulfurique bouillant et le produit est dissous dans l'eau. Il aspire cette dissolution à l’aide d’une pipette capillaire et en dépose les gouttelettes sur des verres très propres. En traitant ces gouttes par différents réactifs, on voit apparaître les formes cristallines caractéristiques de sels ou des précipités de couleur très obscure. Ainsi, au-moyen de l'acide sulfu- rique, le chlorure de calcium se transforme en laissant dans la solution aqueuse quelques aiguilles délicates où l’on reconnaît la forme si caractéris- tique du gypse. Dans la généralité des cas, l'examen chimique des roches se fait avec la poussière que l’on obtient en les triturant; mais au lieu de soumettre cette poussière à analyse chimique ordinaire, comme on faisait autrefois, .ce qui ne fournit que des données confuses, on sépare aujourd’hui les minéraux qui forment cette poussière pour les étudier d’une manière indépendante. Cette séparation se fait surtout à l’aide de l’électro-aimant ou des liquides pesants. La première méthode se fonde sur ce fait que les roches et les substances minérales qui contiennent du fer, bien qu'à l'état de silicate ferreux, deviennent magnétiques sous l’action d’un puissant électro-aimant qui permet d'isoler ces substances de celles qui ne contiennent pas de fer. — Pour séparer les éléments d’une roche (préalablement pulvérisée) par la méthode des liquides pesants inventée par M. Thoulet, on se sert d'unedis: solution d’iodure de mercure potassique à laquelle on donne facilement une — 127 — densité quelque peu supérieure à 3. Les grains cristallins s’y maintiennent en équilibre, sans tomber au fond ni flotter à la surface, se plaçant à des hauteurs différentes d’après leur propre densité. Il n’y a plus alors qu'a mettre à part chacun des groupes qui se séparent de la sorte. Pour reconnaître l’action des réactifs sur la préparation et non sur la poussière des roches, il faut démonter la préparation, en la faisant chauffer et en la laissant dans l’alcool pendant plusieurs heures afin de dissoudre le baume du Canada qui empêcherait l’accès du réactif, puis on la que dans { le réactif et on l'y abandonne durant une heure ou deux, selon es cas. On la retire avec des pinces fines, on la lave parfaitement et on la replonge dans une dissolution moyennement concentrée d’une matière colorante, telle que la fuchsine. Il n’y à plus alors qu’à la monter de nouveau par la méthode “ordinaire pour suivre dans le champ du microscope l’action du réactif : en effet, les parties attaquées sont seules demeurées teintes et elles dessinent parfaitement les moindres détails de la corrosion. La silice gélatineuse, lune des substances qui se produisent dans ces &xpérimentations, absorbe par- faitement, grâce à sa porosité, les matières colorantes. Ce serait une longue tâche et sans rapport avec la dimension de cette courte exposition que d’énumérer tous les réactifs dont la microchimie s’est enrichie depuis ces dernières années. Un nombre restreint d’entre eux a sufh\ à résoudre la plus grande partie des difficultés courantes des études Te Je me bornerai donc à dire quelques mots des deux réactifs es plus importants : l’acide chlorhydrique et l’acide hydrofluosilicique. Lacide chlorhydrique, le premier employé dans l'analyse inorganique ordinaire par voie humide, constitua pendant assez longtemps ie réactif en quelque sorte unique des investigations microchimiques. Tous les minéraux se divisent en trois groupes, selon la manière dont ils se comportent avec ce réactif : 1° Minéraux très attaquables, comme la calcite, l’aragonite, lapatite qui ne laissent pas de résidu, la néphéline, la mélilite et les zéolites qui laissent un résidu gélatineux; 2° minéraux peu attaquables, ou atta- quables seulement à la chaleur, comme le sphène, la titanite, la cordiérite, le dipire, le fer oligiste, le tale, la serpentine et la leucite qui laisse de la silice pulvérulente, non gélatineuse; 3° minéraux inattaquables, tels que la topaze, lémeraude, l’enstatite, les grenats (excepté la grossulaire), le pléo- haste, le spinelle, les micas, les épidotes, les tourmalines, l’obsidienne et la pierre ponce. | L’acide hydrofluosilicique constitue l’unique réactif principal dans le procédé du professeur Boricky. Cet agent a la propriété de se dédoubler en acide fluorhydrique s’unissant aux bases pour donner des fluosilicates alcalins cristallisés, peu solubles, dont la forme cristalline est différente pour chacun d'eux : le fluosilicate de sodium cristallise en prismes hexagonaux réguliers, inattaquables par l'acide sulfurique; — celui de barium en petites aiguilles pointues, très peu solubles dans l’eau, — celui de calcium en prismes clino- rhombiques qui forment ges herborisations transformables par l'acide sul- furique en aiguilles de gypse; — celui de magnésium, en rhomboëdres très solubles, — et celui de fer, en prismes hexagonaux réguliers. Avec ces ressources seules, ou peu s’en faut, le débutant dans cette branche d'étude, peut résoudre bien des questions que n’élucide pas l'examen optique, même avec les moyens polarisants. Par exemple, l’apatite se dis- . tingue de la leucite parce que la solution nitrique de celle-là forme avec le molibdate d’'ammoniaque en excès des octaèdres réguliers et des dodécaèdres rhomboïdaux jaunes de phosphomolibdate d’ammoniaque; la magnétite et Pilménite se différencient parce que la première est lentement soluble dans Vacide chlorhydrique concentré, tandis que la seconde est très difficilement — 128 — attaquable; l’augite et l’olivine se distinguent par les réactions déjà citées du sodium et du magnésium avec l'acide hydrofluosilicique; le labrador, attaquable bien que difficilement par l'acide chlorhydrique, peut être con= fondu avec l’oligoclase qui est complètement inattaquable. ; Un autre avantage inappréciable qu'offre au géologue et au pétrographe cette branche moderne de landes des matériaux du globe, c’est la se cité du matériel avec lequel on peut travailler et, par suite, le peu de place qu'il occupe. Avec un certain nombre de porte-objets, des verres de montre, quelques Lu ou fils de pie et des pipettes capillaires, on a tout ce qu'il faut pour transvaser les gouttelettes de liquide, les mêler, les traiter et colorer les préparations; ce sont là toutes les manipulations nécessaires pour mettre en pratique ces procédés modernes si pleins d'intérêt. , Ces quelques pages ne sont destinées qu'à donner une idée de la portée et des aspirations de la microchimie aux personnes non versées dans-ces études; elles ne sauraient en aucune façon suflire à qui désirerait se mettre à la pe Les naturalistes qui auraient l'intention d'approfondir ces questions devront, bien entendu, consulter les ouvrages spéciaux; ils trou- veront un excellent exposé des procédés à employer dans l'ouvrage de C. Clément et À. Renard : Réactions chimiques à cristaux et leur application en analyse qualitative (Bruxelles, 1886). Salv. CALDERON, professeur à l'Université de Séville. (Trad, de l'espagnol par A, Dollfus). LA NOUVELLE-ZÉLANDE ESQUISSE D'HISTOIRE NATURELLE (Suite) IT — PLIOGÈNE Subdivisions : a) Plaines de terrasses. Calcaire de l’île Scinde. b) Sables de ponce. Couches de lignites. c) Couches à Rotella (Kéréra, Motunau, ete.). Durant le dépôt de cette formation, la Nouvelle-Zélande aurait, dans l'opinion des géologues anglais, constitué l’arête principale d’une terre dé beaucoup plus détendue que celle de l'archipel actuel. Les phénomènes volcaniques, surtout dans L'ile du Nord, ont eu, à cette époque, une très grande intensité. Dans l'ile du Sud, il n'a pas été découvert de formations pliocènes d'origine marine de quelque importance ; les phénomènés glaciaires ont seuls laissé des traces considérables, + . Les dépôts pliocènes marins sont caractérisés par la grande abondance de : E Rotella zealandica. Buccinum maculatum + Dosinea anus. (variété de grande taille). Struthiolaria Fraseri. ù Chione. Cette formation a une grande importance économique : elle contient, en effet, les plus riches dépôts d’alluvions aurifères de la Nouvelle-Zélande. Dans l'ile du Nord, les couches pliocènes se rencontrent sur les bords du hâvre Manukau ; ils couvrent une surface considérable entre Alexandra et la Famise supérieure, et s'étendent du lac Taupo vers Opotiki, longeant la côte, de ce point à ÆKatikati. Ils sont développés à Wanganui, où ils sont très fossiliferes, et se poursuivent vers les sources de la rivière Raugitikei; « côtoyant la chaîne du Ruuhine, enveloppent la base du Tongariro et du Ruapéhu et Sétendent, en étroites bandes, sur les rives de la Waikato supérieure jusqu'au lac l'aupo. Bordant le flanc Est de la chaîne du Ruahine, . ils atteignent, au nord, Moeangi-angi. Ils apparaissent en lambeaux isolés et constituent les collines qui bordent la baie de la Pauvreté. Les dépôts pliocènes de la chaine du Ruahine sont d’une grande épaisseur ; ils sont d'origine marine et sont très fossilifères. Ils ont, d’ailleurs, dans cette région, participé aux mouvements de dislocation qui ont affecté les autres couches, et sur beaucoup de points ils sont complètement bouleversés. Ailleurs, tout en conservant leur horizontalité, les dépôts pliocènes (d'origine marine) ont été soulevés à une centaine de mètres au-dessus du niveau de la mer. Dans l'ile du Sud, ils sont particulièrement développés sur la côte occidentale, entre le lac Brunner et la baie de Bruce; dans les plaines de Canterbury, où ils bordent les montagnes entre Timaru et larivière Waipara. On les rencontre aussi dans les plaines d'Aurunui, autour du lac Tripp ; à la sortie des lacs Ohau, Puliaki et Tékapo ; ils bordent les plus anciens dépôts houillers dans le district de Mackensie ; depuis les lacs Wanaka et Hawea jusqu'à Wakejield, au Sud. Les graviers lacustres supérieurs des plaines de Manuhérikia et de Maniototo, les dépôts supérieurs compris entre le lac Té-Anau et la rivière Mararoa, ainsi que ceux d’une partie des plaines du Southland, sont d'âge pliocène. III — MIiOCÈNE SUPÉRIEUR Subdivisions : a) Série de Wanganui. b) Calcaire des gorges de Manawatu. c) Couches de Castlepoint. d) — de Ross. €) — de Waïtotara et d’Awatéré. Dans l’éle du Nord, les dépôts marins appartenant à cette formation sont limités aux districts du Sud et de l'Est. Dans Pile du Sud, ils forment des lambeaux à partir de Timaru, entre Peel-Forest et la rivière Waëtaki; à Ross; au Sud de Greymouth; du lac Rotoiti à la mer (province de NELSON). En ce point, ainsi qu’en beaucoup d’autres, ils sont constitués par des conglomérats de graviers que l’on ne ; ne — en raison de l’absence de fossiles — nettement distinguer de la _ formation précédente. dre DE 26 no ET ER Le del a de AS nn NE Le: sé - — 130 — "ER Dans l’ensemble, les dépôts appartenant à la période miocène supérieure sont formés par des alternances de lits de sables, de calcaires et d'argiles qui, d’après leurs caractères minéralogiques, ont dû se déposer au voisinage he côtes, dans des canaux et de petites baies sans profondeur ; ils passent, en effet, et souvent brusquement, d’un grossier Conglomérat à des zones. étroites de vase fine et d'argile. De Sur les 450 espèces de coquilles qu'ont fournies les mers actuelles de la Nouvelle-Zélande, 120 se retrouvent dans cette formation ; 25 autres espèces sont actuellement éteintes. Coquilles caractéristiques : ES { Ostrea ingens. — Murex octogonus. — Fusus triton. — Struthiolaria cingulata. — Chione assimilis. — Pecten gemmulatus. F IV — MIOCÈNE INFÉRIEUR Subdivisions : a) Couches de la vallée de Maungapa-Kéha. 2 o b) Couches de T'aipo, d'Awemoa et de Paréoræ. | Cette formation se distingue principalement de la précédente par.ses fossiles. Elle est constituée par des dépôts calcaires et argileux, largement développés dans la partie orientale et au centre de l’île du Nord: Dans lle du Sud, elle occupe les deux versants de la chaîne centrale, et quandelle n’a pas été enlevée par des dénudations, elle atteint l'altitude de 830 mètres: La période miocène inférieure correspond à une phase de grande dépression et à une époque d'absence complète d'activité volcanique. Les débris d'organismes marins sont très abondants : sur les 165 espèces de coquilles recueillies dans cette formation, 55 sont encore vivantes, mais 110 sont éteintes. Ce sont notamment : | Dentalium irrequlare. — Pleurotoma Awamoaensis. — Conus Prailli Turritella gigantea. — Buccinum Robinsoni. — Cucullæa altæ. Principales aires de développement : Ile du Nord : Bassin supérieur de la rivière Wanganui entre le Cap oriental et la baie Hicks; entre Tokomarua et la baïe Tolago, et de ce point, dans l’intérieur, vers Waipaoa; large bande sur la côte de Wellington,“ atteignant presque le cap Xidnappers. | 4 Ile du Sud : ds les Port-Hills (NELSON), entre la rivière Awatéré etile : cap Campbell; dans les Cheviot-Hill, et de là, au loin vers le Sud, dansla direction du Mont-Grey; entre Marsden et Inangahua, le long de la rivière. Grey; bande étroite entre Waimaté et Géraldine; dans les Ayeburn-flats, a" l'Est des plaines Haniototo (formations lacustres). à Sur quelques points on trouve des lits épais de charbon brun de qualité inférieure. ë V -— EOCÈNE SUPÉRIEUR CES à EST a Subdivisions : 5 a) Couches du Hont-Brown. F ni b) — des carrières d'Æutchinson. CES C) — à Nummulites. PA Les dépôts de cet âge sont constitués par des grès calcareux, remplis de débris de coquilles, de coraux et de bryozoaires, qui ont dû se déposer dans des eaux sans profondeur, près d'anciens rivages. SRE D a EE EN Li LG ST SP A _ | Une activité volcanique intense s’est exercée pendant cette période. Dans . Lile du Nord, on rencontre, intercalés dans les strates calcaires, des dépôts = de roches éruptives et de tufs. Dans l’ile du Sud, ce sont surtout de larges coulées de trachytes avec brèches volcaniques. e Sur certains points, la base de la formation est constituée par un calcaire 4 RETE peu cohérent ou par un grès calcareux friable, dépôts de mers … peu profondes, et qui constituent le terme le plus bas de Ja série tertiaire _ marine proprement dite, en Nouvelle-Zélande. ÿ Principaux fossiles caractéristiques : Struthiolaria senex. — Pecten Hutchinsoni.—P. Hochstetteri. — Terebratella …—. … Suessi. — Meoma Crawfordi. — Bryozoaires. — Nombreux coraux, etc. M. A. McKay a découvert dans les grès verts de la base de la formation - les restes d’un grand cétacé zeuglodonte, du genre Kekenodon, associés aux fossiles qui se trouvent dans les couches de même âge en Europe et en F2. Amérique. L’aire de développement de ces dépôts est assez limitée. _ Ile du Sud : on les rencontre, dans le Southland, dans la vallée de la rivière Waiau et sur la rive Est du lac Té-Anau; ils apparaissent, sous forme de lambeaux, sur la côte orientale, notamment à Oamaru, Géraldine, Mont- Somers et Mont-Grey. Ile du Nord : ils sont principalement développés, au Sud, depuis le cap Kidnapers, et dans l’intérieur, en remontant la rivière Tukituki. Un lambeau de la même formation se rencontre à Mokau. LR #1 pe : VI — CRÉTACÉ-TERTIAIRE Subdivisions : a) Marnes grises. b) Pierre d’Ototara et de Weka-Pass. 5, c) Grès verts à Fucoïdes. d) Calcaire d’Amuri, craie marneuse et craie à silex. 4 e) Grès verts marneux, à : f) Grès de l’île (couches à reptiles). g) Grès durs, noirs et dépôts de houille. = Les dépôts qui constituent le groupe dont il s’agit ont ceci de remarquable que, dans les mêmes assises, se trouvent associés des fossiles tertiaires et secondaires — ces derniers d’ailleurs en petit nombre — Aucune espèce n'est commune avec la faune actuelle. … Les couches qui constituent la partie supérieure de la formation sont de mer profonde, les subdivisions de la base ont le caractère de dépôts Httoraux; sur quelques points ils sont remplacés par des dépôts fluviatiles ou d’estuaires, renfermant des lits de houille. Les fossiles marins, indépendamment des formes bien caractérisées du grès vert (telles que les Ancyloceras, les Belemnites, les Rostellaires) comprennent un certain nombre d'espèces dont l’aflinité avec les formes tertiaires est nettement marquée. On a trouvé aussi des restes de sauriens des genres Plésiosaures, Manisaures, Leiodon, ete., mais seulement dans l'Est de l'ile du Sud, et sur une étendue assez limitée. Le grès dur, noir, qui constitue la subdivision la plus inférieure du système, a de l’analogie avec le carstone et le grès vert calcareux d'Angleterre ; il présente les mêmes caractères minéralogiques et renferme les mêmes fossiles. Dans les assises supérieures se rencontre une pierre à bâtir très estimée, de cètte période. 2" Les couches de houille sont immédiatement recouvertes par des marnes = grises dans le Waikato, par des grès verts à fucoïdes dans le Whanganéi, dr par les « grès de l’île » dans OTAGo et sur la côte Ouest de l'ile du Sud (WESTLAND). « Les houilles dont il s’agit sont des charbons bruns hydratés. LAS Sur la côte Ouest de l'ile du Sud ils réposent sur de puissantes assises. de grès durs, de grès micacés, de conglomérats, dans lesquels sont intercalées des veines de charbons bitumineux d’une grande valeur industrielle. "Ces… assises sont probablement l'équivalent du grès vert infériewr. La solution/de cette question d'âge n’est pas encore tranchée. à On trouve dans ces couches de houille, et même dans celles qui appar- S tiennent à des périodes plus anciennes, les débris de dicotylédones angios= permes et-de conifères d'espèces voisines de celles qui vivent à notre époque nn en Nouvelle-Zélande. Dans les monts Walvern, les couches qui recouvrent la houille renferment. l une grande quantité de fossiles de la période crétacé-inférieure. Les empreintes de dicotylédones qu’on y rencontre sont associées à des restes. d'Alethopteris, d'Oleandridum (Tæniopteris) et autres genres qui dominent dans les couches jurassiques. | La même association de fossiles d'âges différents peut être constatée dans les grès superposés aux couches de charbon de la côte Ouest. #ÿ: RE Ces faits paraissent démontrer que, antérieurement à la période crétacé= 3 tertiaire — qui a été caractérisée en Nouvelle-Zélande par un affaissement, considérable, — les surfaces émergées ont persisté plus longtemps dans le Nord que dans le Sud; en effet, les dépôts marins qui recouvrent là bouille.“ dans la région du Nord, sont d’un âge plus récent. RANCE Bien que les dépôts crétacé-tertiaires occupent de vastes étendues dans le Nord et dans le Sud, la houille n’existe que dans un petit nombrede, localités : PE | | À Kawakarwa, entre ce point et Whangaréi, dans le Waikato, à Kai hiq.et Mokau, sur la côte Ouest de l'ile du Nord, on n’a pas rencontré de houille;. mais on a constaté sur bien des points des émissions de pétrole et degaz hydrocarburés. HOT Sur le versant Ouest de la grande arête qui forme comme l’épine dorsale de l'ile du Sud, les dépôts crétacé-tertiaires se rencontrent, Sur quelques points, de Picton et Collingwood à la baie Jackson, et toujours avéc lits de" ouille. Au Buller et à Grey, d'importantes mines de houille appartenant a ce système sont activement exploitées. Quelques couches de la même période existent à l’anse de la Préservation, à Nighteaps, sur le M@lauRa, à Kaitangata, à Green-Island (avec dépôt de houille), à Shag-Point et le long CA: de la vallée de la rivière Waitaki. PART Plusieurs lambeaux se rencontrent en remontant la côte Est vers le Nord, 2 présentant toujours les veines de houille à la base, jusqu’au point où ils atteignent les monts Malvern. Plus au Nord, de même qu'au Blu} Amüri, Haras ces dépôts se fondent progressivement dans ceux de la formation antérieure: Les grès de l’île (/sland-sandstones), avec leurs fossiles caractéristiques, se développent à la base de ces couches : ils sont associés aux graviers Le r r LEE M Le n've v NE, — 133 — leur présence en ce point, que les grandes vallées de ce district ont été - creusées avant l'ère cénozoïque. VII — GRÈS VERT INFÉRIEUR Subdivisions : a) Groupe d'Amuri (côte Est de l’êle du Sud). b) Couches de charbon bitumineux (côte Ouest de l'ile du Sud). Les dépôts de cet âge sont constitués par des grès peu cohérents, gris et verts, renfermant des concrétions dures et une grande quantité de bois silicifié. : Ils n'existent que sur un petit nombre de points; très riches en fossiles des genres Belemnites et Trigonia; ils ont également fourni quelques débris de sauriens et de grands poissons chimæroïdes. - Les localités typiques du grès vert sont Waipara et à Bluff-Amuri ; on trouve aussi des dépôts de la même époque sur plusieurs points de la côte Est de lie du Nord; ils ontun développement considérable dans le voisinage du cap oriental et s'étendent, dans l’intérieur, jusqu’à Hikurangi. VIII — JURASSIQUE a) Série de Mataura. b) — de Putataka. ce) — de Flag-Hill. La série de Mataura est une formation d’estuaire dans laquelle les fos- siles marins font à peu près complètement défaut. Elle comprend des marnes de couleur foncée et des gres à grains fins renfermant notamment _ des restes de végétaux, 8 espèces ont pu être déterminées : les genres Camp- topteris, Cycadites, Echinostrobus ARS un lien entre le jurassique et le lias, de plus, dans le Waikawa e6 aux Mataura-Falls on à trouvé Macrotæ- miopteris lata, espèce qui existe dans les couches de Rajmmahal (Indes), considérées généralement comme liasiques. Les mêmes plantes se rencontrent dans les couches de Clent-Hills. La série de Putataka, dont les dépôts du Waikalo-heads représentent le types est essentiellement constituée par des marnes dures; dans les districts u Sud ce sont des grès à gros grains, passant vers la base à un conglo- mérat avec bandes d'argile feuilletée, endurcie, avec empreintes végétales et veines irrégulières de houille; ces derniers horizons ont souvent été considérés comme le terme le plus élevé de la formation liasique. Dans l’ensemble, la série de Putataka est marine, et d’après ses fossiles — dont 11 espèces ont été déterminées — elle représenterait, en Nouvelle- Zélande, l’oolithe moyenne d'Europe. La série de Flag-Hill, développée principalement dans la chaîne de Kokanui (Southland), est aussi d’origine marine. Parmi le grand nombre de coquilles qui ont été recueillies, 11 espèces ont pu être déterminées. Là aussi il y a _un mélange entre les formes oolithiques et les formes liasiques. | Les Brachiopodes sont représentés par : e 7 espèces de Rhynchonelles; 3 de Térébratules; Spiriferina rostrata (du Has); 7 1 espèce du genre Epithyris (section dont le type est Terebratula elongata qui, jusqu'à présent, n'avait pas été trouvée dans des couches plus récentes que le permien). #1 Re DRE à ke. Re Den: - RARE E _rhétien d'Europe. Parmi les fossiles qu'on y rencontre, quelques es AB EE" STE Les dépôts qui appartiennent à cette série se rencontrent dans la d’Hokanui; sur les deux rives de la Waikawa; dans l’intérieur, ve chutes Wataura; ils forment un étroit lambeau sur la rivière de € (Southland); un autre à Bluff-Amuri; à Kawhia et à Waïikato-heads; x la baie d'Abondance; dans la direction du lac Waikaremoana. C’est seulement dans la chaîne d’Aokanui que l’on a, jusqu’à prés rencontré des dépôts appartenant à la subdivision inférieure du systèr . LE à IX — Lras Série de la rivière Catlin et du Bastion. ment abondantes. | se) Bien que l’on rencontre parmi ces fossiles quelques formes de Pool inférieure, le /acies de l’ensemble de la faune est franchement liasique. 21 espèces de Brachiopodes ont été déterminées — au moins à titre p visoire. — Il est à remarquer que, parmi les coquilles de cet ordre, trouvent des formes anciennes, notamment des espèces de Clavigera (se des Athyris), genre qui prend un grand développement dans le frias. Les dépôts liasiques sont confinés, en Nouvelle-Zélande, à la. d’Hokanui ; à la région comprise entre Gore et la côte, à l'embouchure del rivière de Catlin. SE Le X — Trias Re +. a) Série d'Otapiri. ; b) — de Wairoa. €) — d’Oréti. | \ LIST Les géologues néo-zélandais comprennent dans la formation triasiqui ensemble de couches dont l'équivalent ne se rencontre dans aucune au partie du globe. L’assimilation est fondée sur les données de la paléonto et de la stratigraphie, et notamment sur le caractère bien ne n des assises sur lesquelles reposent les dépôts dont il s'agit. = La série d'Otapiri se compose d’un groupe de couches dont sir J: HEcror fait l'équivalent du Wrias supérieur où plus exactement du sont identiques à celles que l’on trouve dans les Alpes Rhétiques. … Là aussi, la faune a un caractère en quelque sorte mixte, c’est-à-dire des formes triasiques sont associées, dans les mêmes lits, à des formes thiques et liasiques d'une part, et permiennes d'autre part. L TS Ainsi Belemmites otapiriensis (forme très voisine de B. elongatus « d'Angleterre), se rencontre dans des couches où l’on trouve égale: Pleurotomaria ornata, Tancredia truncata (de l’oolithe), et un grand nom des formes #riasiques et même permiennes ; 14 espèces ont éte détermin notamment : Nautilus mesodiscus, N. goniatiter (Céphalopodes du Hallst G. Ramonp. (A suivre). e,, ctio * ve 0 Le dre + — 135 — NOUVELLES DES MUSÉES British Museum Nat. Hist. — Le Mimétisme. Papilio Hestia idæoides leuconoë ACRÆINA XX EUPLŒINÆ Actinote Dismorphia X Dismorphia Ithomia pellenea cumara 2 Jortunata @ 8 patilla F s —, — (La plupart des espèces de Ces espèces se Lrouvent en compagnie. cette pe sont connues comme étant antipathiques Dismornhi ù smorphia et 4) fortunata & 7 Dismorphia Dism oh ia Jthoma PIERINÆ melia avoñia 6 Bairdii Colias philodice A Dismorphia Dismorplia melite orthoe 5 Pieris tenuicornis B Dismorphia Dismorplia Melinea crisiæ À tycinoë imitata H Terias œanthochlora C Dismorphia Dismorphia thermesia 3 theucharita Callidryas senne D Dismorplia Dismorphia Lycorea psamathe 2 praxinoë d atergatis I Apluriosa statira E Moschoneura Dismorplhia Mechanitis nehemia 1 praæinoë Q dorissus Q® J A , 2 Ces espèces se trourent en compagnie, L'importante collection représentant des phénomènes de mimétisme chez les Papillons, dont nous donnons ci-dessus un tableau, vient d’être ajoutée par M. C. O. Waterhouse, dans la vitrine du Mimélisme, au British Museum. — Ces spécimens proviennent de la collection Godman-Salvin, et M. Watcrhouse y a joint l'explication suivante : Pierinæ d'Amérique : Les exemplaires exposés sont destinés à mettre en évidence la théorie suggerée pour rendre compte de la ressemblance externe si frappante qui existe entre certains insectes appartenant à des groupes différents et qui n’ont entre eux aucune relation réelle. Les espèces À, B, C, D, E sont les formes ordinaires de Pierinæ, et F, G, H, 1, J sont des £uplæinæ qui sont reconnus ou supposés être antipathiques au goût des oiscaux, de même que les Acræinæ (K). — Toute forme de Pierinz, telle que 5, qui diffère de la forme ordinaire et ressemble, même légèrement, à une espèce antipathique, aura plus de chance d'être épargnée par les oiseaux que les formes 1, ? ou 3, qui sont reconnues leur plaire; 6 aura plus de chance d'échapper que 5, et 7 aura plus de chance de survivre, et partant laissera un plus grand nombre de descendants qui hériteront de ces particu- larités. tandis que X, Y, Z seront rarement atteints, à cause de leur grande ressemblance avec lthomia, Mechanitis, Actinote ; les femelles X et Y, comme il arrive souvent, réalisent le que complètement ce mimétisme. es faits se reproduisant constamment auraient une tendance à produire un mimétisme de plus en plus parfait, par une culture naturelle que l’on peut comparer à la méthode employée par les jardiniers pour présc-ver les graines d’une plante dans laquelle ils voient une tendance vers la forme ou la couleur qu'ils désirent obtenir. Cette théorie générale de la survivance des individus les mieux protégés ou de ceux à qui leur couleur donne un avantage pour se procurer leur subsistance est également applicable, qu’il y ait ressemblance soit avec un autre animal, soit avec un objet inanimé, ou avec le caractère général du milieu dans lequel ils vivent. te 25 Vote rs NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. PTE: Une herborisation dans la forêt de Saou. — La vallée de la Drôme et celle de - l'Isère sont peu éloignées, elles s'ouvrent dans la vallée du Rhône à peu de distance. l’une de l’autre. Leurs montagnes cependant ont une grande dissemblance et aussi leurs — flores. L’Isère procède des Alpes de la Suisse et la Drôme des Alpes de*la Provence. Ce n’est pas que sur les sommets trop dégarnis des montagnes de la Drôme la flore alpine ne soit largement représentée, mais elle vient, jusqu’à mi-côte, se heurter à la j flore méridionale, et ce contact est plein d'intérêt pour le botaniste. ‘ = Nous en voudrions donner quelque idée et en mème temps attirer l'attention des” lecteurs de la Feuille sur un pays curieux en leur rendant compte d'une excursion que nous avons faite à la fin d’août 1888 à Rochecourbe et à Saou. : Il est à croire que ces noms sont nouveaux pour la plupart d’entre eux. Ce sont des « « >ays peu connus, dignes assurément de l'être. Rochecourbe passe pour une mOnNtAgNnE lle a, au-dessus de la vallée de la Drôme, de grandes falaises à pic et de hauts sommets, changements ondulés et déchiquetés, et cependant elle m'a toujours remis en mémoire je ne sais quel personnage bizarre de Lucrèce Borgia, je crois, qui s’écrie en des moments : « Une tour est le contraire d'un puits, un aqueduc est le contraire Œun inopportuns pont! » Rochecourbe est le contraire d'une montagne. La coutume de ces dernières est et de représenter plus où moins une pyramide ou un cône, la pointe er l'air. Le cône de rochecourbe a la pointe en bas. Ces brèches perpendiculaires sont les rebords d'une 2 coupe vaste et profonde, large de plusieurs lieues, remplie de bois taillis qu'on appelle la forêt de Saou. On y trouve en descendant longtemps une route au bord dlun-jolin ruisseau, un petit château de plaisance bâti par le célèbre avocat Cremieux; un bord de. la coupe se brise, le torrent en sort au milieu d’une faille étroite et fort belle, et on est. F au village de Saou (prononcez Sou). mu LORIE ; A Saou, une route de voiture vous amène à Crest. Pour entrer dans la coupeñl ny RE montagne change de nom en changeant d'aspect, et son aspect se modifie à chaque pas Ke qu’on fait autour d’elle. On la voit longtemps commander le paysage de gauche quand” on va en chemin de fer de Lyon à Marseille. Elle est terrible ct décharnée en dehors; verdoyante et onduleuse au dedans. Elle a un grand rocher percé qu'on nomme Pesteya, =" par lequel un rayon de soleil passe à certaines heures de certains jours. On ne se lasse. pas de la regarder, elle n'est jamais la mème. Elle a des amants passionnés dont nous sommes. } 1 > Re Ne Täâchons de lui conquérir des amis parmi les botanistes en disant ce qu'on ypeut. trouver. 4 ROM TA Nous partons de Saillans, petit chef-lieu de canton, station du chemin de fer de Biron. à Die. Il y a là un brave garçon du nom d'Antoine Fombonne que M. Argod, de Crest, emploie souvent à la chasse aux insectes, qui comprend l'intérêt des recherches d'histoire naturelle et qui est un guide complaisant. , 1 E 2 Ouvrons la boîte. Vous remarquerez qu'à Livron, où la Drôme se jette dans le Rhône, - on n'est pas encore dans la région de l'olivier. Celui-ci n'arrive qu'à peine à Montélimar, " mais quelle avant-garde le précède jusqu’à Saillans ! Centaurea paniculata. Echinops ritro. Senecio gallicus. Cephalaria leucantha. Psoralea bituminosa. Teucrium polium. Teucrium montanum. Epilobium rosmarinifolium. Ononis natrix. Lasiagrostis calamagrostis. Silence paradoxa. Buphthalmum salicifolium. Biscutella lævigata. Scrophularia canina. Osyris alba. Lavandula vera, Thymus vulgaris. Peucedanum oreoselinum. Laserpitium gallicum. Carlina acaulis. Digitalis lutea. Cytisus sessilifolius. Amelanchier vulgaris. Acer opulifolium. Aphyllantes monspeliensis. Pistacia terebinthus. Doryenium hirsutum. Cirsium ferox. Dorycnium herbaceum. Plantago cynops. Peucedanum alsaticum. Andropogon ischæmum. Althæa hirsuta, Reseda phyteuma. \ IA. à Convolvulus cantabrica, SR Anchusa oflicinalis. us EE Scirpus holoschænus. LCÉRIEAS Plantago serpentina. TE Ce Hieracium staticæfolium. \ Ægylops triuncialis. Euphorbia falcata. Lactuca perennis. Helichrysum stæchas. Dianthus longicaulis. Centaurea amara. Pterotheca nemausensis. Podospermum laciniatum, Stæhelinia dubia. me : — 197 — us nous élevons vers le petit village de Chastel-Arnault. Voilà qui sent déjà la ntagne : ETS ‘4 ÿ nr , . _ Salvia glutinosa. Achillea odorata. _ Polypodium calcareum. Artemisia absinthium. _ Notons à jart la découverte, dans un champ de seigle, d’une plante rare et remar- quable, l'Orobanche ritro, en compagnie de plusieurs autres plantes et sans que nous ayons pu reconnaître de qui elle est la parasite. … De Chastel-Arnault au col, ou pas de Chastel-Arnault, nous voilà en pleine flore g montagnarde ; # Rumex scutatus. Arenaria grandiflora. Pyrethrum parthenium. — mucronata. Calamintha grandiflora. ’ Saxifraga aizoon. _ Alchemilla alpina. Kernera saxatilis. Adenostyles albifrons. Arabis alpina. Asplenium viride. Lychnis sylvestris. Arenaria verna. Dr Sur les rochers du col : Silene saxifraga. k Hutchinsia petræa. _ Saxifraga rotundifolia. Athamanta cretensis. be LS vu Æ ES em CAE CES sd y . . . 5 ñ ‘ $ = … | Les plantes alpines se multiplieraient si nous montions jusqu'au Signal qui est à plus de 1,600 mètres. Nous descendons, au contraire, attirés par la forêt et ses pentes _ ombragées : 2bc _ Geranium sanguincum. Orobanche pieridis, paraissant para- Trifolium ochroleucum. site sur l’Origanum vulgare. NE Teucrium aureum. Lactuca viminea. Ru _ GCarlina acanthifolia. Melampyrum nemorosum. Ù -_ Trifolium montanum. Orobanche cruenta. . _Geranium lucidum. Seseli coloratum. + Centaurea solstitialis. - Après quelque repos au château, nous suivons le chemin du village qui borde un . ruisseau à sec qui plus loin sera abondant. Dans son lit pierreux, ombragé de saules épais, nous rencontrons la plus belle localité du plus floribond et du plus remarquable des Jberis. Chaque tige dépasse un mètre. Ce sont les rameaux latéraux dont nous nous _emparons et chacun devra être plié en deux pour entrer dans la boîte et plus tard dans l'herbier. Cette belle plante nous a longtemps embarrassé. Ce n’est que tout récemment que notre ami M. Rouy l’a nommée Jberis trinervis et nous a permis de clore ce catalogue depuis longtemps destiné à la Feuille des Jeunes Naluralistes. Ün vien Avareur. Faune de la Nouvelle-Zélande (Réponse à M. Ramond). — Dans l’Esquisse d'Histoire naturelle que M. G. Ramond a consacrée à la Nouvelle-Zélande (Feuille des Jeunes - … MNaluralistes, 1 mars 1891, p. 81), on lit que «les serpents manquent complètement » - à la Nouvelle-Zélande. — Cependant les herpétologistes ont signalé, comme provenant 7 de cé pays, une espèce du genre Chrysopelea (genre appartenant à la famille des - … Dendrophidæ ou Serpents d'arbres). Ce genre a d’ailleurs une vaste dispersion géographique ds (de l'Inde, à travers la Malaisie, la Nouvelle-Guinée, l'Australie, la Nouvelle-Zélande). <£ L'espèce n'aurait-elle pas été introduite à la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, étc., comme le rat, d'une manière plus où moins accidentelle, et peut-être dès les premières ee immigrations des Polynésiens? C'est une question que je me permets de poser à M. Ramond et aux herpétologistes compétents. AS Quant au Halleria punclala qui est, en fait, le reptile le plus intéressant de la faune Fes néo-zélandaise, il n’a (malgré son appa: :nce extérieure) aucune parenté avec les Crocodi- liens, et il s'éloigne presque autant des Lacertiens. C'est un type tout à fait isolé dans la nature actuelle et dont on doit faire un ordre à part sous le nom de Rhynchocephalia (créé par Günther). Pour trouver les parents du Haiteria (ou Sphenodon), il faut remonter jusqu’à l'époque jurassique où les genres Homaæosaurus, Sauranodon, Pleurosaurus, Rhynchosaurus, Hyperodapedon, appartenant au même ordre, vivaient en Europe. La Nouvelle-Zélande a 2 donc, dans sa faune comme dans sa flore, des types d’une haute antiquité et qui se sont __ conservés intacts jusqu’à nos jours. RTE À Dr E. TRouEssART. — 138 — LS Le Mûrier à papier (Réponse à M. Zuber). — Il m'est impossible de répondre catégo- riquement à la demande de M. Zuber, mais je dois lui signaler que le 2 tie papyrifera est absolument naturalisé dans les haïes de Saint-Peray {arrondissement le Tournon, Ardèche). Il y a été remarqué par les membres du Club Alpin français au cours de l'expédition de mai 1890. Cette constatation tendrait à faire croire à une culture plus ou moins ancienne dans le pays. On pourrait s'y renseigner peut-être. : HS ‘ a : * , Observations botaniques. — Le Gui sur l'Aubépine — Tératologie des Ombellifères. _ 4 Je ne considère pas comme absolument exceptionnelle la présence du gui sur l'aubépine : ce parasite s'implante sur des supports aussi nombreux que variés. Il existe à Essertaux (Somme) — terrain crétacé — une vieille aubépine qui porte des colonies nombreuses de C. Corneau. x gui. Je les connais depuis ?5 ans, et non seulement on n’a jamais réussi à l'en débarrasser, mais il semble que ces colonies se sont multipliées sur l’arbre qui les porte. ÉPRREST * La remarque de M. Géneau de Lamarlière sur l'apparence de ce gui de Vaubépine est. parfaitement exacte, et j'y ajouterai que, si je ne me trompe, les entre-nœuds du gni.sont # plus courts, celui-ci plus rameux, et les feuilles ainsi que les fruits moindres que chez es 24 exemplaires de Viscum album implanté sur les pommiers et LA qe du voisinage. UT Les cas tératologiques ne sont pas très rares sur les ombelliféres, et je signalerai un Le Daucus carola trouvé par moi l'an dernier auprès de Doullens et qui présentait la ramif=- cation trois et quatre fois répétée des rayons de l’ombelle. Ce pied, poussé dans la crête d'un petit talus bordant une route, était extrémement volumineux, malgré son anomalie, Fa à $ (aan et j'ai dû pour le dessécher, le diviser en un assez grand nombre de rameaux. rs Le journal anglais Hardwicke's Science Gossip, publie depuis quelque temps sous la rubrique Vegetable leralology des notes émanant de divers observateurs (1890! pages 85, 116, 133, 141, 157, 180, 205, 256, 262) et l'un des dessins représente précisement-un rÈ Daucus carota à triple ramification de l’ombelle. Je ne pense pas qu'il y soit mentionné d'autres ombelliferes. t'a 08 Je possède en herbier une ou deux monstruosités d’ombellifères du Même type. =. H. CopPineau. ee LE M. A. Dupont, d'Almenèches (Orne) a fait des observations semblables sur 16 Gui de... l’Aubépine, aux environs de Surdon; la couleur du parasite était jaune claïr, comme lan D. remarqué M. Géneau de Lamarlière. Dans la même localité, le gui poussait sur un érable: «n M. Ed. Bizet, de Mareuil (Somme), a également rencontré souvent le gui sur l'Aubé- pine. 3 CR Nous extrayons les lignes suivantes d’une communication qui nous est adressée par à M. J.-L., de Targon :*® fong TA La présence du gui sur l’aubépine n'est pas très rare dans la partie est de la Gironde, & quant à la coloration en jaune du gui, je l'ai remarquée plusieurs fois, soit SUN dGS aubé= pines, soit sur d'autres essences. “Qi Vo Voici pour ma part les espèces sur lesquelles j'ai rencontré le Viscum album : Tia." « platyphylla, Robinia pseudo-acacia, Cratæqus oxyacantha, Mespilus germanica, Sorbus tormi- * nalis, S. domestica, Pyrus communis, Malus communis, Ulmus campestris, Quereus + culala, Carpinus betulus, Salix alba, Populus alba, P. nigra, P. pyramidalis,"P. anqulata 4 (exotique). — En outre, je trouve les espèces suivantes dans la Ælore bordelaise (Later > rade, 1846) : Cerasus vulgaris, Acer campestre, A. rubrum (exotique), À. saccharum (item), À, Morus alba, M. nigra. — Je sais aussi par ailleurs que le gui a été trouvé sur le Corus. mas et le Fraxinus excelsior. + A % = J'ai trouvé cette année à la Carneille (Orne) le Viscum dioicum sur un Acer campestre très élevé. Cet arbre en porte plusieurs touffes vigoureuses et en tout semblables à celles que j'ai pu observer sur des pommiers. : J'ai vu la même plante il y a peu de jours croissant sur des Robinia pseudo-acacia très vieux. J'en ai pu compter jusqu'à sept touffes très compactes sur le même arbre. Le gui L croissant dans cette dernière station diffère de celui que j'ai vu dans les stations ordi naires par une teinte générale d’un vert beaucoup plus sombre. Faut-il attribuer à 14. nature de l’acacia cette coloration anormale? Rien d’ailleurs dans la nature du terrain ne. semble la motiver, puisque à quelques pas de là le gui croissant sur des pommiers a la coloration qu’on lui voit partout. nt La Carneille (Orne). A. Mérez. | — 139 — Notes entomologiques — Quelques mots sur le genre Phylæcia. — C'est à tort - que les catalogues réunissent la Phylæcia murina Mars. à la rufipes Oliv.; du moins d’après le type de la collection de Marseul, la Phylæcia murina en est très différente par la presence d’un petit point rouge sur le prothorax en avant, elle se rapprocherait de la Phylæcia que l'on connait sous le nom de Beckeri St. si elle ne se confond pas avec elle, la Phytæcia murina Mars. est voisine de la /h. pustulata Sch. ou lineolæ Fabr. D'après le type de la riche collection Sédillot, la Phytæcia annulicornis Reiche me semble faire partie du groupe opsilia Muls.; elle se distinguera très nettement de toutes les espèces voisines par les antennes largement annelées de cendré. Aux variétés cyclops Küst et vulnerata Muls. il faut ajouter, selon moi, à la virqula Charp. une variété intéressante qui ne-me paraît pas encore avoir été signalée et se capture à Sarepta, voici la description : Phylæcia punctum ou wirgula Charp. var. grisea mihi, bien allongée, assez étroite, toute - revêtue de duvet cendré assez épais, prothorax à côtés parallèles un peu plus étroit que les élytres, presque imperceptiblement pointillé et garni de quelques longs poils, une tache rouge près du bord antérieur, flanquée en dessous d'une trainée de duvet bien visible; écusson garni de duvet gris blanc épais; pattes pubescentes de gris avec les cuisses en partie d'un rouge jaune, pattes antérieures plus colorées que les autres. Se distingue de la ?A. virgula Charp. proprement dite par sa pubescence épaisse, du moins à l’état frais, sa forme plus allongée, son prothorax un peu plus étroit et moins pointillé, etc. Digoin. : M. Pic. : * - Notes ornithologiques. — En réponse à la demande de M. Anfrie, touchant l'habitat principal de la Remiz penduline, Ægithalus pendulinus (Boie ex Linn.), je répondrai d’après Gerbe et Degland que cette espèce habite notamment le département de l'Hérault et qu'on la trouve en grand nombre l'été aux environs de Pézenas. Elle est de passage en Provence, et se montre accidentellement en Lorraine et dans le département de la Seine- Inférieure. Vicomte L. pe CHAIGNON. M: Albert Claudon signale la capture de plusieurs cygnes sauvages en Alsace, sans nous indiquer toutefois l'espèce à laquelle ils appartiennent. L'abondance de ces oiseaux a été dans bien des régions tout à fait exceptionnelle pendant les grands froids de cet hiver. Au dernier numéro du 1° février, dans le tableau synoptique de M. le vicomte de Saint Mauris Montbarrey, que vous publiez, je me permettrai de signaler une petite erreur de mesure sur une espèce commune, très facile à vérifier. A la sous-famille IV, genre X, Buteo vulgaris est portée de taille 0®65 à Om70, tandis qu'elle n’a réellement que Om51 à Om52 G', 053 à 0m54 ©, du moins c’est la mesure, à 1 centimètre près des nombreux individus que j'ai pu observer; c'est donc une erreur très appréciable de (m13 à (®16 que j'ai remarquée aussi chez Degland. Lisieux. Emile ANFRIE. Errata. — No 244, page 72, no 44, au lieu de Elanion bleu, lisez Elanion blac; page 73, “n° 49, au lieu de Æ. gyrofalco, lisez H. gyrfalco. — N° 245, page 87, n° 78, au lieu de Plynæ, lisez Ptynx. e CHANGEMENTS A LA LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE. Ch: : Béthune (A.), 5, rue du Petit-Four, Reims (auparavant à Tours-sur-Marne). Fougère (abbé), Saint-Martin-de-Laze par Guitres (Gironde) (auparavant à Bordeaux). * Gouin (L.), commissaire-enquêteur, 39, rue Michelet, Agha supérieur, Alger (mème | ville). Parâtre (R.), 51, rue Madame (auparavant dans l'Indre). Retr. : S. Ebrard, Unieux (Loire) (dée.). ÉCHANGES Les notes d'échange portant sur des objets d'histoire naturelle et pouvant intétesst les lecteurs sont insérées gratuitement ; elles peuvent avoir un maximum de cinq lignes d'impression et doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leur publication: Une même note d'échange ne pourra être répétée.dans le courant de l'année. M. Pierre de Lacoste, 9, rue de Fontenay, Niort, offre : Fossiles villersiens, bathoniens, coralliens (argoy ien), urgoniens, et de l'éccène parisien; demande uniquement des ammonites de tous les étages ou autres ammonées. M. Ph. Rousseau, instituteur naturaliste à la Verrière de la Bruffière (Vendée), gare de Boussay, Loire-Inférieure, offre : Fossiles des terrains secondaires et tertiaires, roches et minéraux, coquilles marines fluviatiles et terrestres ; cryptogames : mousses; lichens et algues ; environ 800 plantes phanérogames du Jura, du littoral de l'Océan et de l'ile de Ré et autres objets contre échantillons analogues ou livres d'hist. nat. Env. oblata. M. S.-E. Lassimonne, avenue du Président, Yseure (Allier), demande pour 1891 plantes du littoral français ; offre plantes du centre de la France. +. io 24hot MAR THETS M. Moreau, naturaliste, Ray par Sergines (Yonne), désire échanger plantes des environs de Paris et du centre de la France, contre plantes du midi de:la Français de la Corse et de l'Algérie. Envoyer desiderala et oblala. so y HOT AUT M. M. de Chia, 426, rue Diputacion, Barcelone (Espagne), offre «1 Helix\Arigôt, Barcenoniensis, micropleura, Pupa Montserralica, Clausilia. Penchinati, et! autres "espèces vivantes et fossiles, contré des objets préhistoriques et coquilles marines du gohfe des Gascogne et de la Méditerranée. Envoyer oblala. rt s » 11 L PAR EL M. E. Margier, juge au tribunal, Carpentras, demande correspondants pour la conchyliologie terrestre, à l'étranger seulement. Il offre coquilles terrestres, du midi de. la France. | | M. Devauversin, à Vouarces, par Anglure (Marne), désire échanger : Heliz fruticum, striala, candidula, fulva, sericea, Pupa muscorum, minulissima, umbilicala, secale, tridens, pygmea, Unio tumidus et. variété minor, littoralis, balavus, plebeius, Cyclas nucleus, rivale, etc., contre d'autres espèces françaises. Envoyer oblala, - , 0 11 M. E. André, 8, rue Municipale, Màcon, offre le Naturaliste, années 1889 et 1800, contre des lépidoptères ou orthoptères. M. N. Roux, 5, rue Pleney, Lyon, offre : Sonnini et Latreille, Hist. nat. des reptiles, 4 vol. reliés, an X; Viollet-le-Duc, le Massif du mont Blanc, ?80 p.; Seringe, les Mélas= tomacées, 28 p.; Schultz, Ueber die Tanaceten, 69 p.; Grand'Ery, Flore carb. de la Loire, 1 vol. texte, 1 atlas, reliés; Mulsant, Cours élém. de z0ol., 352 p.; Cours élém. de LS { 200 p., etc., #. des J. Nal., 1885 et 1886, contre oùv. de bot. coq. exot. ou pl. de la Corse, Le Directeur Gérant, ). A. DOLLFUS. . ke. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (226-91) « MAL A EF 7 ; à PEN EN ET ON PTIT ET RL 6 OUR D ot" Mai 1891. Vingt-unième Année. N° 247, FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES LA NOUVELLE-ZÉLANDE ESQUISSE D'HISTOIRE NATURELLE (fin). X — TRras (suite) Le trait caractéristique de la série d'Otapiri est l'abondance des Brachio- podes qui sont si rares ailleurs dans les formations de cette période; ce sont généralement des formes spéciales : 7 espèces de Clavigera (représentant le genre Athyris); 5 espèces de Rastelligera (section du genre Spiriferina). On trouve aussi des restes de végétaux. On considère généralement la série de Wairou comme triasique, depuis que le D' von Hochstetter a montré que les fossiles qui la caractérisent sont : Monotis salinaria, Halobia Lomelli, etc. Les Brachiopodes sont représentés par les G. Clavigera et Rastelligera, et une forme voisine de Spiriferina, constituant le S.-G. Psioidea. Sur quelques points, la série de Wairoa se divise en deux horizons ren- fermant des fossiles marins, séparés par des grès à végétaux, renfermant notamment des espèces des Gr. Glossopteris, Zamites, Rhacophyllum, etc. La série d'Oréti — tout d’abord considérée comme comprise dans la série de Wairoa — est constituée par une importante assise degrès tufacés, gris ou verts, dont la base est formée par un conglomérat à très gros élé- ments et à ciment très dur; ce dépôt se rapprocherait, par ses caractères extérieurs, de la base de la série de Gondwinda, des Indes. Les blocs, tantôt anguleux, tantôt arrondis, ont jusqu’à 1"70 de diamètre. La puissance de cette assise oscille entre 17 et 130 mètres. Dans le district d’Aokanui elle se rencontre toujours dans sa position stratigraphique normale, à la base du système d’Oréti. Le caractère bréchiforme et tufacé de ces dépôts leur a fait donner quel- quefois le nom de ?’ ash-beds ‘ (littéralement Lits de cendres). Les fossiles appartiennent surtout aux formes Triasiques et Permiennes. ‘Une espèce de Pentacrinus, cependant, rappelle les formes Jurassiques. Les Brachiopodes sont rares, à l’exception din Atyris vrai, dont on peut recueillir un grand nombre d'individus. Deux espèces de Psioidea et quatre espèces de Rhynchonella lisses sont également abondantes, mais seulement dans Kaïhiku-Range. | On connaît surtout les dépôts triasiques dans Moonlight et Hokanui- Range (Southland). Ils forment une bande étroite le long de la côte, à Nugget-Point. Dans NELSON, ils se présentent à Wairoa-Gorge [c’est en ce point que le Dr von Hochstetter les a découverts). Mais ils existent aussi Jr yufg-2n959 % ge | ds) w. ae | DA art # > Rae NOLIA CITE UT PS0 NP 91) LE An -2 ges r- Or L Et | - 4 #0 < soi pee ppm) in speouru | up 3m sjuno{ me, QUI LLX 4 2 1 0 GAYTNY : pag L ( PAIN nP I[) rue ne AUS E] © NEMEULS o10g VI 2 + «-9 odno) nostan EURE], 2P 218 (PnS. nPuII ) Apnol) ie La | e qui04 - LE EAU ( 2( g-v ‘edno) VT SHHAVYL V S4N019070 AROXVIAZ ATMION A pures - “BR { Le LUS Le MKE] 49 SAdn09 D © HN ais sn CA fe BP A Ce MN 45; BA L pine; une haie d'aubépiné qui en portait quelqués touffès avait été rasée | zaine d'années; l'an dernier la haie ‘ayant repoussé, M, Dipuy l'atrouvée nombreuses touffes de gui. NS OS DATA M. li. de Guerpel signale 16 gui sur le Cornus ‘sañiguiléa Aux environs, dé, Vifu. M. Lafaury, de Dax, nous écrit : Mn EE «Souvent j'ai observe de nombreux pieds dé gui sur des. Afisicrs, Accacias ut Per liers « Caroline, dans le voisinage des bois de chênes, mais ces’ chênes en étaient rs dépourvus. Mean mat rss Deus 6 ans, j'observe chaqué année à Salies-de-Béarn, un bysquét d'une “ dauantaine d'ares où se trouvent 70 chênes de 50 à 60 ans, une quinzaine d'accacias SRE duéluues. uns aussi hauts qué les chènes. Un chétif néflièr ést sur [à borduré. MS Le gui prospère si bien sur les accacias que l’un d'eux en porté, en ée"moment, 15 pieds. Les autres accacias en portent aussi en grande quantité. Le néflier ena-sa bonne part mais aucun des chènes n’en porte la plus petite toufle. Cependant leurs branches sont, en certains points, entremélées avec celles des accacias surcharges du parasite. | N a Si l’ensemencement du gui se fait par les oiseaux (draïnes y grives, merles” etc), ‘qui rejettent les graines dans leurs excréments; comment expliquer que les*chènes plus nombreux que les autres arbres; dans cette localité,n'en: portent pas un seul pied? »# L Fos M. Dupuy, d'Angoulême. à constaté la persistance éxtréme de RANNE une \ Herbier scolaire. — Les membres de la Société botanique du Limousin ont pris lini- tiative de la publication d'un berbier scolaire. Nous résumons ci-après l’économie du projet qui a pour but de compléter les musées des écoles. 1e Abandonnant la classification scientifique ‘on a partagé les plantes au nombre de 200, en groupes se rapportant aux lieux où elles éroissent (Champs et prairies) et à leurs pro= priétés agricoles. OF TERNNNERRES Ce plan général a reçu l'approbation d'un grand nombre de naturalistes, professèurs, agriculteurs, ete? soit L'Association française pour l'avancement des sciences, a consacré 600 francs à l'ac- 4 quisition de trenteexemplaires de l’herbier qu’elle a l'intention de distribuer dans les biblio thèques publiques. FPE Le nombre d'adhésions recueillies jusqu'ici est dejà suffisant pour assurer le succès cette œuvre. Toutefois, la souscription ne sera close que.le 1er juin afin que le plus grand nombre possible d'écoles puissent être pourvues (les frais considérables d'impression et de papier forçant la société à limiter le tirage). : L'impression sera commencée le 1* juin et très probablement terminée le 1e" décembre. Toutes les personnes qui voudront juger de visu de la forme donnée aux notices pourront s'adresser au président de la Société (Limoges, 3, place des Carmes) ; elles rece- vront immédiatement un exemplaire imprimé où elles trouveront la disposition et la nature des renseignements que contient chaque notice. ; Ch. -LEGENDRE. LE] La à FRERES Le Le Daltonisme et les descriptions d’espèces. Un savant naturaliste, auteur de beaux travaux sur les insectes dit dans un livre très répandu : le corselet du Silpha thoracica rouge vif, la tache supérieure de l’amon mâle. d’un brun rouge orangé, les ailes du Rhodocera rhamni d'un. brun jaune citron, et.les ailes antérieures du Sphinx de l'Eu- -phorbe jaune de cuir, tandis que les parties sont respectivement jaune, rougeâtre, orangée, jaune citron, vert olive. Ces appréciations particulières des couleurs m'avaient donné le soupçon que l’auteur estDallonien, c'est-à-dire, ne voit ni le rouge, nile vert Ce soupçon s’est trouvé confirmé par une dérnière remarque faite dans un autre volume du même auteur : Le Thia, polila, joli crabe vert feuille morte. Les observations minutieuses que ln faîtes sur plusieurs Dalioniens me permettent de reconnaitre ici les marques habituelles de eette singularité de la vision qui peut vicier les descriptions les plus exactes d’ailleurs. Ne) Hiyotue/ V: TETREL: EROUR 51097 No … fait connaitre l'existence aux environs de Lubine de deux bandes de gneiss œillés ayait l'aspect de grauwake séparées par une bande de schistes de Villé, au sud affleure le _gnciss normal recouvert par places par des dépôts houillers, et aû nord une seconde … bande de schistes de Villé qui est recouverte par le permien, Ces deux bandes doivent jalonnér un important plissement méconnu dans cette partie des Vosges. Ces formations font suite à des bandes identiques situées de l’autre côté de la frontière vers Ozbey qui ont été récemment étudiées par M. Cohen de Strasbourg, M. de Billy dans Sa carte gco- uëé du départément des Vosges avait colorié Sur ces emplacements deux flots de logiq porphyre granitoïde. : £: URI R 14 (eD: Be 3f1 rt é wh et dl D'AOL'ERELITZ 2 é } 4 Questions. — 1° Un lecteur de la Feuille pourrait-il m'indiquer la meilleure méthode ‘à employer pour les pièges à Carabes, etc., consistant à enterrer un bocal renfermant quelque appât : poissons morts, viande crue ou cuite, ete., et le choix:de cet appt. 20 Quelle ‘est la :saison la plus favorable pour capturer les /ytiscus dans les grands élangs ou lacs. Quelle est la manière de les chasser, particulièrement D. latissimus, signalé dans les Vosges (lac de Blanchemer) ? ve Bruyères. DE AN. AGNvs. | —: Quel est le mastic le meilleur pour fermer hermétiquement les flacons à alcool, c'est-à-dire rune matière insoluble ,dans lalcool qui devienne suffisamment solide, qui durcisse assez rapidement et qui cependant ne soit pas assez dure pour que l’on risque de briser le flacon lorsqu'on a besoin de le déboucher. ABloisH: A. Duvas bibliothécaire. Feu F5 ef ‘1 QL 8 ; CE Of | | _ + Liste des Naturalistes de France, — Le manque de place nous oblige à remettre fu prochain Numéro les additions et rectifications à la Liste des Naturalistes de France qui on us ont été signalées pendant le mois. ete EE ——— + ÉCHANGES Les notes d'échange portant sur des objets d'histoire naturelle et pouvant intéresser | les lecteurs sont insérées gratuitement; elles peuvent avoir un maximum de cinq lignes" d'impression et doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leur publication. 1 Une même note d'échange ne pourra être répétée dans le courant de l’année. 2 $ | M. Berthelin, 31, rue de Vaugirard, Paris, désire se procurer par échange le mémoire : sur les coq. foss. des marn. plioc. laeust. de Montpellier, de Paladilhe (Rev. des Sc. Nat. de Mont., 1873) — et les Unios et Anodontes vivants du Sud-Ouest dela France. Indiquer desiderata. à L'Haglie) M. Augereau, 52, rue de la Chartreuse, Bordeaux, désire échanger, contre des insectes de tous ordres, une collection géologique, comprenant de nombreux fossiles de tous les étages. Il échanger ait également un dictionnaire d'histoire naturelle de d’Orbigny contre des ouvrages Pentomologiques. te El —— | Pire M. Amédée Pouillon, à Landroff, (Lorraine), désire échanger environ 600 mor ceaux d'ambre renfermant des diptères, coléoptères, arachindes, fourmis, le touten fer choix. Les diptères seuls sont représentés par 80-100 espèces. Il Sess en échange des coléoptères et lépidoptéres"exotiques: M. Tetrel, à Louviers, Hi pme Revue scientifique, tome V complet, Sr mous nos 40, 41 et 43, VITE, moins n° 1, 2, 5, 11 et 17, et XIT broché PH Fr et du midi et des montagnes ou coléopteres. RE " 4 pe st "T M. l'abbé Guttin, curé de Saint-Didier, par la Haye-Malherbes (Eure), désire se mettre en relation d'échanges avec un botaniste des Alpes, un des s Ryrénves en autre de l’Ouest pour les plantes maritimes. tour Mali HU € M. H. de Saint-André, à Blois, offre : contre Lamellicornes du globe : De Marseul * Monogr. des Téléphorides; — Mon. des Silphides; — Mon. des Clavicornes. Candèze : Rev. de la Mon. des Elatérides. — Mulsant ét Rey, Angusticolles et Diversipalpes. M. Lecomte, 2, rue d'Assas, Paris, offre : Procerus syriacus, Chiasognatus Gaujoni el peruviensis, Lucanüs dama, Ster notomis impérialis, Mästotlontodera nodicillis, et là faune du bassin de la Seine (Carnivora palicornia et Curculionidæ) par L. Bedel contre PRE tères rares de France. | (Fe sé M. l’abbè Lafay, professeur à Tournus, (Saône-et-Loire), offre : Cordbit hispanus, Solieri, monticola, monilis, alpestris, etc., Calosoma inquisitor, Perolis. Julodis albopilosa, Glaphyrus serratulæ, Mylabris algirica, etc. Envoyer oblata le coléoptère curopéen. É 8) i LEE Le 44 M. Ernest Lelièvre, à Amboise, (Indre-et-Loire), offre les chenilles vivantes : Ÿ Melitæa artemis, Cinxia, Gnop. quadra, Org. gonostigma, Bomb. trifolii, Xant. citrago, Bu [lavocincta, etc., en échange d’autres chenilles ; il désirerait se procurer quelques s cimens des différentes espèces de criquets qui désolent en ce moment l'Algérie et « des Uolias edusa en nombre. in us ;s M. Bonnami, 33, route des Gardes, Bellevue (Seine-et-Oise), offre : End. versi- colora, plusia, monela, cocons vides et chen. prép. de Placecropia S Q, Tel. polyph. SQr ; Act. luna, Anth. Pernyi, chrysal. de Del. elpenor, Char. Delphinii, Mac. æstimaria; œufs vi de D. Pernyi, Cal. angulifera, Sam. Promethea, Hyp: io, Alta, Orizaba, contreautres esp ces. j «HOAË Frère Vibert, à Pradinas, par Sauveterre, (Aveyron), offre : un héron empaillé,- passable, et une chouette du pays; en échange de coléoptères. Envoyer oblata. 7 es 4 er MOUSE AT M. F. Ancey, 50, rue Montée-de-Lodi, Marseille, désire entrer en. rca d'échanges avec des lépidoptèristes étrangers. r'1888, 08 — 155 — LISTE DES NATURALISTES DE SUISSE. Nous donnons ci-après la liste des naturalistes de Suisse, d'après les indications qui nous ont été fournies par nos correspondants. Nous publierons dans les prochains numéros de la Feuille les additions et changements qui nous seront signalés; aussi prions-nous les personnes qui consulteront cette liste de nous indiquer les adresses et spécialités (bien exactes) des naturalistes dont les noms auraient été omis, afin de rendre ce travail aussi complet que possible. APPENZELL Bruderer-Altberr, Trogen. — Lép. Graf-Krüsi, Lehrer, Gais. — Lép. Heïerle, Buchbinder, Gais. — Lép. ARGOVIE (AARGAU) Bloesch (Charles), ancien membre du conseil municipal, Laufenburg, — Lép., Hymén. Brubin (Th.-A.), pasteur, Wegenstetten. — L.; Vert., Arlhrop., Moll. Feer (Henri), Aarau. — LB. Rischer-Sigwart (Herm.), Zofingen. — Zool., surt. Batr., Rept., Ois. Hofer (D' G.), direct. de l'Ecole secondaire, Kulm. — Poissons et Moll. de Suisse; Mycol. (Hyménomycètes). Lüscher (Hermann), Zofingen. — . Mublberg, profess. à l'Ecole cantonale, Aarau. — G:, B. Rychner (Adolf.), Forstverwalter, Bremgarten. — }. Thut (J.), Lenzburg. — His. nat. gén. Wullschlegel (J.), Lehrer, Lenzburg. — Lépid. BALE (BASEL) Ville de Bâle. — Bernoulli (Dr W.), médecin, Schaertingasse, — 2. Buser (Rod.}, 95, rue de Dornach. — Lépid. Christ (Dr H.), 5, rue Saint-Jacques. — ., spéc. g. Rosa, et géogr. bot. Flubacher. — Lép. Frefel, Erlenweg. — Lép. Greppin (Ed.), 23, Riehenstrasse. — Pal. Honegger, Leimenstrasse. — Lép. Knecht (Heinrich). — Lép. Koechlin-Kern, Burgunderstrasse. — Lép. Krieger (W.), Universitætsgærtner. — L. Leonhart, Gartenstrasse. — Lép. Liniger, Lehrer, Dornacherstrasse. — Col. Müller, Müllerweg. — ZLép. Müller, Steinenthorstrasse. — Lép. Paravicini, Holbeinstrasse. — Lép. Riggenbach Steblin, banquier. — Lépid. Schneider (Gust.), naturaliste, Zool. Institut. — Zoo!. gén., surt. Ornilh. et Conch. Stæcklin (N.), 3, Rosengartenweg. — Coléopt. Thommen, Petersplatz. — Lép. Vœæchting (Dr H.), professeur de bot., dir. du Jardin Botan. Zschokke (Dr F.), profess. à l'Université. — Zoo!. 2 Baumgartner (Heinrich), Liestal. — Lépid. Kestenholz (Joh.), Lehrer, Liestal. — Lépid. Leuthardt (Dr), Bezirkslehrer, Liestal. — Ent. Seiler (Jacob), Buchbinder, Liestal.— Lépid. Senn (Robert), Liestal. — Lépid. OUT TR * ù —4 £ 2 mOi À F : x ner 0. L'S BERNE (BERN). ‘9 Ville de Berne. — Benteli (François), notaire, — “Gol mr Benteli (Rod.), Cramerstrasse. — Lépid. hélvét. Boltzer, professeur, — G. > Büren-Salis (Eug. de), banquier. — Lép. paléarel.. Coaz (Joh.), inspect. supér. des forêts. — PR SU UE 24 ur PATTES ARE 4: b Lite Dutort-Haller (Dr Eug.), méd., 3, rue du Gurt en. — mr | ipanne de Gus? 4 lFavel (Dr Ernest), pe A me à l'Univ ere l'ellenberg (Ed. de). — G. CU AR PE AA Fischer (D'° Edouard), privatdocent à CRE ET re Fischer (D° Louis), professeur à l'Université. — B. Freudenreich (Ed. de), D° jur., direct. du Jaborat, act de l'éc sal Rutte. — erte PER Guggisberg (Fréd.), régent. — : Guillebeau (D' Alfred) Ar. à l'Éc. TT MU pre $. ati Pactéro Hiltpold (Fréd.), empl. à Le FEU des banques fini us historique. — Fair + w - Jenner (Ed. de), conserv. au Kaiser (Dr Jacques), archiv. fédéral. — Col. A TER Ooster (W.-A.), 235, Christoffelgasse. — Pa 2 et ROUE 1008 (Guillaume), adjoint à l'administr. de Éatie ti ; Col. ee » ail Severin (A. da Universitætsgærtner. \ Là Le dal Hal Steck (Théod.), conserv. des coll. entom pe useum nat. — in Studer (Th.), profess. à Une PE NA A | Tschirch (D'), prof. de botan. médic. à AN —\ 8, | 28 is roystedi 0e Born (Paul), Herzogenbuchsee. — Col. de loules zones. | SC LR * Egger, école d' horla erie, Bienne. — dép. Es Guedat-Frey (J.), à ramelan! = \Lipid : Col! ul ep bats PA ) Chrysidiens). pe Kennel-Bervet, Porrentruy. — Col. | PORN ira AR Coby, professeur à Porrentruy. — Ra “Pal. IE Bite ta {AE 240 Leutwein (Charles), Diemerswyl. — y A@$ Jo Mathey, geomètre à Délémont. — FN Pal. HO 0,38 00810007. IN UMTEMEMEONSS Maurer (Jac. )}, Weissenbach. — B. : Ott, Lebrer, Kandersteg. — Col. ; Lép. BEL" 94) UD URSS ‘4 L Rætzer (Aug.), pasteur, Büren. — Col. léaret.. cer j ee & tollier, profess. à Saint-Imier. ER. al. ve ant sh 6147060 dec ' Streich, Schlüpf Nessenthal. — Wegelin (Heinrich), Lehrer, WIAURAD) ÉNOBIAD FAISONS ; on Buman (D: de), Fribourg. — Zool. Castella, curé à Romont. — B. in A (ti) 407 Cottet (M.), chanoine à Gruyères. — 2. J'UA. LOC AAUTE Cuony (H.), pharmacien, Fribourg. — G.; Min. IETU TEE ON Delpéche, économe à Fribourg. — B. l'avre (D' A.), Fribourg. — Baclérivl. Girard (R. de), professeur, Fribourg. — G. — EN Gottrau (F. de), à Fribourg. — Lép. du pays. s° Ds cieartée ; lex054 pat ali y à 2h = Grangier (Prof. L.), Fribourg. — Préhist. vil Mot Lee Si CT 14 RME Gremaud (A.), ingén. cantonal, Fribourg. — 6. tin FuL0, (HAINE Horner (R.), profess., Fribourg. — H. nat: gén. (NO <— Etuis JD SBAS TEE Keller, Romont. — Lépid. en général. 6 Oo) iryape STFAUTATEN ÿ A: Lenzbourg (Ch. de), forestier, Fribourg. — EN 110 EE Musy (M. }, prof., conservat. du Musée d'H. re haies > SÉOE nat. up 4 Nicollet, curé à Mézières-Glâne. — B. -—.,9140)7(11 00 Strebel, vétérinaire, Fribourg. — Bactérioknus — oui) 210101 D INSEE a Vevey (E. de), direct. de la Stat. laitière, Fribourg. — € eur orgän.— 2110 {0 Waeber (M), profess. à Fribourg. — B. ilot re l | | 1e al AE F >" CI MRRE NES 1007 .h& nt shurarfot HU 09804 Ville de Genève et faubourgs. — Aulich (Paul), hr Se., “Mo;acheïnin «de 1 Genève. — B. OI) = M0) fra de Autran, conservateur de l'herbier Barbey-Boissier, Chambésy. 2224 41 Loup) Ar 17 — 197 — Autran (Eug.), châlet des Charmilles. — Hém. et Homopt. paléarctiques. Bernet (D' Henri), rue du Conseil général. — B.; surt. Hépatiques. Briquet (John), 5, rue de l'Evêché. — B. Brot (D: A.), Malagnou, n° 6. — Moll. terr. et fluviat. Bund (Jacques), profess. 1, quai des Bergues. — 8. Burnat (Emile), 1 , promenade du Pin (V. aussi Vaud). — B.; spéc. flore des Alpes-Marilimes. Buser (R.), conservat. de l'herbier de Candolle, éour Saint-Pierre, — ?, Candolle (Casimir de), 11, rue Massot. — L. Chodat (Dr Robert), professeur à l'Université. — P. Cottini, au laborat. de zoologie de l'Université. ® Culot (. ), aux Grottes. — Lép. franco-suisses. Duparc, professeur. — Minéral. Fatio (V. ). — Zoologie. ley-GesSner, conserv. au Musée d'H. Nat., 23, chemin de la Roseraie. — fymén. Gander, Montbrillant. — Lép. franco-suisses. (rétaz (A. }, prof. à l'Institut. Thudicum, La Châtelaine. — Arachnides. (Goudet (D' H.), 8, rue Saint-Léger. — , Grandjean, jardinier- “chef au Jardin botanique. — B. Gremli (Aug.), conserv. de l’herbier Burnat, 62, rue du Rhône. — . Guinet (Aug. }, 64, route de Carouge. — B.; Bryol. Jullien (J.), chemin du Mail, Plainpal: ais. — G.; Ent. Lecvsnieski, au laboratoire de zoologie de l'Université. Loriol (P. de), Frontenex. — Pal.; Echinologie. uller (D' Jean), conserv. de l'herbier de la villé, direct. du Jardin bot., boulevard des Philosophes. — L. Pilet (Ed.), 5, Despoulel. — Col. Saussure (H. de). — Æymén.; Orthopt. Schmidely (Aug.), 30, rue de Candolle. — B. F Sechehaye (Albert), 5, chemin des Charmilles. — Col. europ,; Carabides. Thury (Marc), prof. de botan. à l'Université. — P. : Vogel, étudiant, chemin de Malagnou. — Lép. Vogt (Carl), profess. à l'Université, direct. du laborat, d'Anat. comp, et de Microse. — Anat. et Physiol.; Zool. Yung (Dr Emile), préparat. du laborat. d'Anat. comp. et de Microsc. de l'Université. Micheli (Marc), château du Crêt, à Jussy. — 2. Tournier, à Peney. — Hymén.; Col. Vispard (Louis), 536, rue de Lancy, Carouge. — Lépid. GRISONS (GRAUBUNDEN) Am Stein (Dr G.), Zizers. — Moll. terrestres. Bazzigher (capit. Lucius), Coire. — Lép. Berry (D: P.), Saint-Moritz. — Zool.; Piscic. seient. Brügger (D',Chr.), profess., Coire. — /1. Nat. gén.; spéc., P. Caflisch (cap. Lucius). Coire. — Lép. Caviezel, institut., Pontresina. — B. es our Coire. — Coq. lerr. Egger ( , Arosa. — B. Ghisletti, ri — Lép. Gugelberg (Mile Marie von), Maienfeld. — PL. Hauri (J.), pasteur, Davos-Dœærfli. — Lép. Hold (colonel H.), Coire. — Ornith. Imhof (Ed.), professeur, Schiers. — Géogr. phys. Isepponi (E.), jen cantonal, Coire. — Zool. Küillias (D: E.), Coire. — B.; Ent. Krættli (J.-L.), institut:, Bevers: -— B. Lorenz (D' Paul), Coire. — Anthrop. Manni (Chr.), inspect. des forèts, Coire. — Zool. Merz (Dr F.), Coire. —:Bactériol. Mobr (A.), pasteur, Schleins. — B. Nagel (Hans), Davos-Dœrfli. — Z.; Col. Planta-Reichenau (Dr Ad. von), à Reichenau..— 4p'ologie. Pozzi (D'}, Poschiavo. — B.; Ent. Salis (Fr. von), Obering, Coire. +6. Salis (Rob. von), Coire. — Cryptog. Tarnuzzer (prof. D'), Coire. —.6: — 158 — LUCERNE (LUZERN) Hofstetter (Dr C.), médecin, Lucerne, — B. Wettstein (D' H.), direct. du séminaire, Küssnacht. — 2. NEUCHATEL Cornaz (Dr Ed.), médecin de l'hôpital, Neuchâtel. — 2. Godet (Paul), prof. d'hist. nat. au collège, 10, faubourg du Crêt, Neuchâtel. — Conchyl. : Anim. inf. Jacob (B.), fabric. d'horlogerie, Corcelles. — Z. Mathey-Colin (Charles), à Corcelles près Neuchâtel. — L2.; Lépid. Mauler (Eug.), Boine, Neuchâtel. — Microgr ; Diatomées. tobert (Samuel), pasteur, rue de l'Hôtel-de-Ville, Neuchâtel. — Oologie; Lépid. Saccard (A.), professeur au Locle. — G.; Pal. Sandoz (Dr G.), médecin, Chaux-de-Fonds. — L, Sire (Eug.), négociant, Neuchâtel. — Z. Tribolet (M. de), professeur, Neuchâtel. — G. Tripet (Fritz), prof. de Bot. à l'Académie, rue de l'Industrie, Neuchâtel. — 2: SAINT-GALL (SANCT-GALLEN) ile Custer (Dr RTE À médecin, Rheineck. — B. Girtanner (Dr C.), médecin, Saint- Gall. — L. Méli, Fridolin, Reallehrer, Sargans. — B. <ühl, Saint- Gall. — Lép. Schlatter (Théod.), négociant, Saint-Gall, — Z. Wartmann (Dr), direct. du Mie. d'H. Nat., Saint-Gall, — Algues. Zollikofer, præparator, Saint-Gall. — Ornilh. Zollikofer (Casp.), pasteur, Marbach. — B SCHAFFHOUSE (SCHAFFHAUSEN) | _'HHOREE Boeschenstein-Faesi (A.), à Schaffhouse. — Col, d'Europe; Hémipt. et Dipt:de Suisse. Hummel à Schaflhouse. — Ornith. Mandach (D° von), Schaffhouse, — Zool. 14% Meister, prof. d'hist. nat., Schaffhouse. 2 Nüesch (prof. Dr), Erziehungsrath, Schaffhouse. — B. Schenk, préparateur à Ramsen. — Lép. Schræpfer, Fischerhaüser, Schaffhouse. — Lép. Stierlin (Dr Gust.), Schaffhouse. — Col. Vogler (Dr), Schaffhouse. — Zool. Wanner-Schachenmann, Schaffhouse. — Lépid. SCHWYZ : k Rhiner (Jos.), Schwyz. — 2. : SOLEURE (SOLOTHURN) Lang (Dr K.), profess. à Soleure. — G. : Probst (J.), gard. chef du Jardin Botanique, Soleure. — B. TESSIN (TICINO) Bazzi (E.), ingén. à Brissago. — Min.; Mal. Dalolini (P. Agostino), Madoyna del Sasso, Locarno. — B.; Ent. (Lépid.). Franzoni (Alberto), conseiller d'Etat, Locarno. — Z. Lenticchia (Dr Attilio), prof. au Lycée, Lugano. — B.; G Mari (Lucio), bibliothécaire, Lugano. — B.; surt., Bryol. THURGOVIE (THURGAU) Boltshausen (IH.), Secundærlebrer, Amrisweil. — P. Heppe, Zahnarzt, Rorschach. — Lép. IHimmel, Kreuzlingen. — Lép. | Schenk (B.), Gærtner, Eschenz. — }. a" — 159 — VALAIS _ Anderegg AE Gamsen per Brigue. — Lépid. macro et micro des Alpes suisses el exot. Beck (Dr) à Monthey. — Besse (J. M), propriét. F4 l'hôtel de la Rosa-Blanche à Bugnes. — B. …_ Besse (chanoine M.), à l'hospice du Simplon. — 8. Besse (chanoine P.), prof. à Saint-Maurice. — Ornilh. _ Binner, surveillant du Jardin Alpin, Zermatt. — B. | Carron (C.), procur. gén. du Grand-Saint-Bernard, — J. _ Chastonay (J. -M. de), pharmac., député, à Sierre. — 2. % Faust (G.), pharmacien, Sion. — B. Favre (E.), à Martigny. — Ent. Françay, chanoine du Grand-Saint-Bernard. — B. Frossard (chanoine), Rév. Prieur du Grand-Saint-Bernard. — /. Kurriger-Bonvin à Sion. — B. Luisier (Jos.), chanoine du Grand-Saint-Bernard. — Ent. Métrau, one du Grand-Saint-Bernard, curé à Trient. — /. k Paul (M), à Sierre.— Ent. gén.; B. systém. > __ Preux (Dr de), abbé, pr ofess. à Sion. — B. _ Ruppen (Al.), abbé à Saas. — Z. Wolf (F. -0.), profess. à Sion. — P.; G.; Min. Yulmi, régisseur à Econe, pres Saxon. — B. OR VAUD Barbey (Will), Valleyres (en hiver à la Pierrière près Chambésy, Genève). — 2. A Bugnion (D: EQ, prof. à la Fac. de méd. de Lausanne, à Souvenir près Ouchy. — Anal. hum. et comp.; Embryog.; Col.; Anal. el métam. des insectes. Burnat (Emile), à Nant-s- Vevey (v. Geneve). Davall (Albert), ancien inspect. des forêts, au Crêèt-sur-Vevey. — B. Doge (François), à La Tour-de-Peilz près Vevey. — G.; Pal. Dufour (Dr Jean), à la Station viticole; Lausanne. — 8. Favrat (Louis), anc. professeur, rue de l'Ecole industrielle, Lausanne. — . Forel (Dr), Morges. — Physique et Zoologie du Léman. Jaccard, profess, Aigle. — B. Leresche (Gust.), conserv. du musée de Vevey, à Corsier-sur-Vevey. — Ent.; Min; Pélr. _ Masson (Mlle Rosine), place Saint-François, Lausanne. — 2. Moehrlen (Dr J.), à Orbe. — B.; Flore locale; genre Salix. # Pouly-Steinlen, 30, rue du Bourg, Lausanne. — Lép. Rambert (Eug.), professeur, Lausanne. — 8. Renevier (G.), professeur à l’Académie, Hautecombe, Lausanne. — G.; Pal. Rey (Gustave) professeur, Vevey. — Minér. Santos (J.), pharmacien, Aigle. — B. Schardt (Hans.), professeur à Montreux. — G.; Pal. Schnetzler (Dr Jean), profess. de bot. à J° Université, Lausanne. — L. Simon, instit. prim., Vevey. — 1. nat. gén. Vetter (J J.-J.), à Orbe. — À. Phan. d'Europe, circaméditerr. et d'Amér. sept. ZURICH Ville et faubourgs de Zurich {1}. — Aeberli, Hofacker, Hi. — Col.; Lép. Adolfson, W. — Abeilles. Altorfer (Jul.), Pre Brungasse. — Lép. Benecke (Dr F.), F. Buchecker (H.), 6, ATEN AVE — Ent. Bretscher (Konrad), Lehrer, Weinbergstrasse, U. Bosshard, Bautechniker, Drahtzug, At, — Lép. Buser (Otmar), chimiste, — Z. Cramer (Dr C.), RES de physiol. vég. à l'Ecole Polytechnique. — P. Culmann (P.), R. — LB. Delorme (P.), 25. Universitætsstrasse, O. Dodel-Port (D' Arnold), professeur dé botanique, — . Driesch (Dr Hans). — Anal. des Invert. Lép. ne (1) Les faubourgs de Zurich sont désignés par les lettres suivantes : A., Aussersihl, E., Enoe. se UT Hi., Hirslanden, Ho. Hottingen, O. Oberstrass, R. Riesbach, U., Unterstrass, W.. iedikon : LUE : ee br Duschanek, Zweier Strasse, A, — Lép. ; Escher-Kündig (J.-Ch.), 35, Gotthardstrasées E. — Lép. Fiedler (D.), privatdocent. : ( ÊE lorel (Dr ra }, prof. de psychiatrie à l'Univ., Burgholzli, Neumunster. — Forn cic physiol. comp. des Insectes; Anat. et histol. du syst. nerv. des vertébrés. P : :: lries (D:), médecin, Ho. — /. es Fritz (Fr. ke student, 30, Florstrasse. — Col. Fritz (Dr H.), 17, Tannenstrasse, OÔ. — Lép. Heim (Prof. D:). — G. Hess (Karl), prof., 27, Plattenstrasse, F. — Lép. Heuscher, Lehrer, 20, Drahtzug. — Lép. Col. Ci Honegger (Dr G.). SJ Maneggstrasse. — Anat. du cerveau. , Huguenin (Prof. Dr Gust.). 20, Dufourstrasse. — Col., Lép., Dipt. Hüni-Inauen (H.-0.), 378, Weinbergquartier, U. — : Lep. Ikonomopulos (G.), étud.. 10, Schonbühistrasse. — Lép. technique. = Jaggi (G.), conservat. de l'herbier helvétique, prof. à l'Ecole poly Joerin (Ernst), 94, Seefeldstrasse, R. — Col., Carabides ; hymén. Kaeser (F.), instituteur, 43, Siblstrasse. — L. Kaiser, étud., Zeltweg, Ho Lép. Fe Keller-Escher (C.), Sanitætsrath, F. — Diatom. 4 er - Keller-Ochsner (E. Je Maneggstrasse. — Lip Lang (Arnold), doct. ès sc., prof. de Zool. et À d'Anät comp. à l'Univ. et à l direct. du lab. et des coll. zool., 39, Weinbergstrasse, U. — Zool. gén., Cæler Lehmann (R.), 56, Zeltweg, Ho. — Z. Lorez (G. F.), pharmacien, 19, Rindermarkt. — Lép. ECS Mayer-Eymar (Charles), professeur à l'Ecole Polytechnique. — Pal. EP ds Monakow (Dr C. von), Ræmistrasse. — Ana. du cerveau. DR LT: Müller-Holzhalb (H.). 4. Beatengasse. — Lép. VAS Nægeli, præparator, 7, Festgasse, R. — Lép. WW Ortgies (Ed.), inspecteur du Jardin botanique. — B,. LT: Ris (F. ), étud. en médec., R. — Col.; Névr. Ér Ræmer (Paul), 71, Bahnhofstrasse. — Lép. Rühl (Fritz), Ho. — Lép.; Col.; Hym.; Hém.; Dipt.; Névr.; Orth. Schalch-Bær, Bleicherweg. — Lép. Schinz (Dr Hans), docent à l'Université et à l'Éc. Polytechn., 12, Seeteldstrasse, En Schoch (Prof. Dr, 9, Zürichbergstrasse. — Col., Orthopt. ces (Dr C, prof. de botan. systémat., agric. et forest., à l’Ec. Poltech, 30, trasse. — . , Schulthess-Rechberg (Dr de), 69, Bahnhofstrasse., — Hymén., Orthopt. Snell (Rud.), Gymnasiallehrer, 6, Bergstrasse. Ho. — Lép. Standfuss (Dr), Custos du Muséum d’ entomologie, à l'Éc. Poly techn. — Ent. Steiner (Alb.) étud., 10, Schæœnbüblstrasse. Ho. — Lép. Turrian à Hi. — Lép. Walser (capit. J.), f. Nelkenstrasse, O. — Lép. Wolfeuste (Rud.), Lebrer, 15, has KR. — Lép. Woll (Dr), 1, Flæssergasse. Wullschlegel (J.-J), Weinbergquartier, U. — Lép. Zeller-Dolder (Rud.), 37, Forchstrasse. — Lép. Egg, à Wolfbach. — Col. Hegetschweiler {Dr Charles), médecin à Metimenstetten. — b. Keller (Dr Rob. \ Professeur à Winterthur. — 2. Landolt, Sparenberg par Engstringen. — Lép. Rhopalocera. Messikomer, antiquar, Wetzikon. — Obj. lacustres. Siegfried (Hans), 660, Wartstrasse, Winterthur. — 4. Weber (G..), Lehrer, Mænnedorf. — B. Le Directeur Gérant, Type Uberthtr, kennes— aris (33991) FiG, 3, 1600/1. | Cladothriæ dichotoma. — Les éléments bactériens formés à l'intérieur du filament 4, Vingt-unième Année. No 248, D GE —— _ NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE j (Suite). État dissocié. — Dans la phase précédente, nous avons vu les différents éléments du thalle juxtaposés en série linéaire filamenteuse. La seconde phase an cycle évolutif de toute Bactériacée est caractérisée par la mise en liberté, autrement dit la dissociation de ces différents éléments. La dissociation s'opère, soit par la sortie directe des éléments de la gaine des filaments, soit par la désagrégation de cette gaine elle-même. Dans le premier cas, et surtout chez les Bactériacées les plus élevées en organisation, par exemple chez les Cladothrix (Fig. 3), les Crenothrir, les Beggiotoa, etc, qui sont fixées par une de leurs extrémités à un support quelconque, les articles bactériens (a, a’, a”, a”), à mesure qu'ils se forment par division répétée du proto- lasma, s’échappent de la gaîne (G) par l'extrémité ibre (4) des filaments. Dans l’autre cas (Fig. 4), c’est la saine elle-même, déjà gélatiniforme, qui subit un excès de gélification, finit par se désagréger, et met ainsi en liberté les différents articles qu'elle renferme. Devenus libres dans le milieu liquide ambiant, ces éléments continuent à se diviser en articles de plus en plus courts, qui se séparent les uns des autres pour vivre isolément. Quelquefois cependant on en rencontre accouplés deux à deux, ou associés en chaînettes d’un ‘petit nombre d'éléments. L'état dissocié joue un rôle très important. C’est la phase de dissémination par excellence. Les éléments qui le constituent, jusque-là immobiles, ont acquis, par le fait même de leur désagrégation une mobilité remar- quable et parfois très accentuée [1). Grâce à cette mobilité, et aussi à l’activité de leur travail de segmen- tation, poussée à l'extrême dans cette phase de leur développement, ils peuvent, en quelques heures, en- sortent par l'extrémité libre 1. (1) On ne cite qu'un petit nombre d’exceptions à cette règle générale de la mobilité des éléments de l’état dissocié du thalle des bactéries. L'exemple le plus connu des bactéries à éléments dissociés immobiles est celui de la bactérie du charbon (Bacillus anthracis Gohn): Cette particularité avait même paru suffisante à Davaine pour ranger cette bactérie dans un genre spécial, le genre Bacteridium. J. Cossar Ewart prétend avoir . observé la mobilité des bâtonnets de cette espèce en la cultivant dans de l'humeur aqueuse du lapin, à 330 C. F1G. 4, 2000/1 (environ). LRO EE Bacillus anthracis Cohn. — Stades successifs du passage de l'état filamenteux à l’état dissocié … der” par gélification de la gaîne filamenteuse au niveau des cloisons de division (d'après J. Cossar Re” Ewart) (1). x | A. B. Apparition des noyaux (4) et des cloisons (4) divisant le thalle filamenteux en différents Bacillus. - 2 C. La gaîne filamenteuse commence à se gélifier entre les cloisons de séparation aux points, €, @ et D. La gaine filamenteuse est complétement gélifiée, Les éléments bactériens sont devenus libres. simplement retenus par de minces traînées membraneuses (4, d', d”’), restes de la gaîne,-etqui subsisteront plus tard sous forme d'appendices flagelliformes, à < vahir un milieu de culture même très étendu. Aussi, est-ce sous cette forme d'éléments isolés, dissociés et mobiles que les Bactériacées se rencontrent- elles le plus souvent et que la plupart nous sont-elles encore uniquement connues. Il n’y a rien d'étonnant que les premiers observateurs aientété… conduits à caractériser les bactéries par la forme même de ces élémentsqui se présentent si communément dans les différents milieux, sans se douter - qu'ils prenaient ainsi la partie pour le tout. Es ù En raison même de l'importance de cet état dissocié, il est nécessaire de. nous arrêter un moment sur la description de ces différentes formes dont un 4 grand nombre d'auteurs se servent encore pour la détermination des genres, «= en attendant une base de classification plus naturelle. TETE Nous avons déjà dit que les différentes formes d'éléments du thalle des … Bactériacées pouvaient se ramener à trois principales : la forme cylindrique. ou rectiligne, la forme hélicoïdale ou spiralée, et la forme sphériqueou Va arrondie et que chacune d'elles provenaient de la forme initiale cylindrique ou rectiligne, par suite de modifications, et d’adaptations de milieux, encore … peu étudiées. ue. Aux formes cylindriques ou rectilignes (Fig. 5 4) se rattachent les " éléments en forme de bâtonnets qu’on appelle Bacillus (a) s'ils sont assez longs, et Bacterium (b) s'ils sont plus courts; Diplobacillus (c), Diplobae- terium (d) s'ils sont respectivement accouplés deux à deux; Streptobacillus … (e), Streptobacterium (f) s'ils sont associés en chaînettes de plusieurs. Bacillus où Bacterium. On le voit, ces différentes dénominations n’expriment que des degrés plus ou moins avancés de segmentation d'un élément primitivement assez long, en Bacillus par exemple, qui se segmente en (1) J. Cossar Ewart, — On the life history of Bacillus anthracis (Journal of inicrosCop. Science, 1878). }. TRE d’une même bactérie et dans a le même milieu. La forme hélicoïde ou rv spiralée type est l’élément dit en Spérillum, qui n’est autre qu'un bâtonnet plus Lo] \ ou moins long, tordu en D © spirale suivant son axe lon- . a gitudinal. Il peut présenter (a un (C. a) ou plusieurs tours -£ de spire (C. b). La forme de ? Lex du bâtonnet recti- igne ou Bacillus au bâ- tonnet spiralé ou Spirillum est représenté par la forme en Wibrio (B. a), qui n’est autre qu'un bâtonnet courbé suivant une de ses faces. C’est la forme dite encore en virgule ou en croissant. Deux Vibrio peuvent s’ac- coupler et présenter leur courbure, soit dans le même sens, en forme d’accent cir- conflexe (B. b), soit en sens inverse, en forme d'S (B. c), Ces différentes formes d’élé- ments courbes ont été dé- crites chez un grand nombre de bactéries, entre autres celles du choléra. Les élé- ments en Spirillum peuvent pe atteindre une grande ongueur et devenir plus ou moins sinueux et flexibles. On les désigne alors plus spécialement sous le nom de Spirochæte (D. a). Tel est ce Spirochæte géant, récemment observé par M. Certes (1) dans les eaux douces d’Aden et qui ne mesure pas moins de 70 tours de spire et une longueur qui peut atteindre de groupement des éléments arrondis observés chez ce micro-organisme. (1) A. Certes. — Sur un spirille E géant développé dans les cultures de sédiments d'eau douce d'Aden (Bull. de la Soc. zool. de France, FIG. 5, 16001. — A, 2. C. D. Cladethrix dichotoma Cohn. Différentes formes d'éléments de l'état dissocié, — E. Streptococcus pyogenes Rosenb. Différents modes : 5 re ; XIV, 1890). A rapprocher du (e) d ÉTAT. CMS Spirochæte gigantea déjà décrit o CNT RE par Warming en 1876 (Om nogle a e) © © | O ved Danmarks Kyster levende Bak- k.) Œ ee] OT RO dent terier. Copenhague, 1876), mais 4 9 habitant les côtes du Danemark (e] ae PTE Foret et dont nous donnons les diffé- rentes formes dans la fig. 6. Le ù % " ” NL, d ë x \ : Î w 9508. Tels sont encore les Spirachæte du mueus buccal, et de AE FA récurrente. Cette dernière forme.en longues vrillés est intéressante à d'a LT points de vue. D'abord elle peut, par suite de sa flexibilité, prendre des aspects différents, entre autres celui de torsade, rappelant la forme Spirulina (Fig. 6, B) de certaines Cyanophycées. On peut en outre observer facilement la segmentation de ses différents éléments non seulement en Spirillum {C. a) et Vibrio (C. D. b), mais encore en éléments rectilignes courts où Bacterium (Fig. 6, c). Ainsi done l'élément de forme spiralée mA À ?. RUN ETES " V4 x = * b { | NSP PES À \ 3 Vi NEA = < 7 R EE B C— A x LI ù [| RTE En L Eg | &e NX 2 | a ne it % (| b à 2 G F16, 6, 374/1 (d'après Warming). oh. NAT Spirochæte gigantea; Warming. — Différents aspects : A, en Spirochete; B, en Spirulina; Te C D., dissociation en Spiriltum («), Vibrio (D), en PBactertunt OX » Mn: : : | (CE AR provient de l'élément rectiligne et peut, par la segmentation dé sa masse protoplasmiqué former à son tour de nouveaux éléments rectilignes. Du reste ces différentes formes d'éléments dissociés : rectilignes, courbes et spiralés se rencontrent fréquemment dans le cours du dévéloppement d'une même bactérie. Nous avons fivuré ces différentes’ formes (Fig. 5) s observées chéz Cladothrit' dichotümat * dx - Les formes d'éléments sphériques où arrondis, comprennent : la forme isolée, apelée Coécus, Monococcus, où Micrococcus (Fig: 5, £. a), la formeren double Hierococcus; où Diplococcus (D), dite encore en huit de chaffre ouven haltère, laforme en Feträcoccus (c) constituée par quAtre Wicrococcus Sefaisant vis à vis, deux par deux: et enfin la forme en Streptococcus (4) où Chaïnette” dé plusieurs Micrococéus (1). Ces différentes formes, dont on a voult, autant de genres distincts, peuvent s’observer chez un seul et ième organisnie. C'est ainsi qu'on les rencontre concurremment, par exem chez une des bactéries les plus communes de la suppuration et de lérysipèle, que nous figurons, ét qui né fous est encore connue que sous sa forme dissociée arrondie. On lappelle communément Streptococcus pyogenes Rosenbach, d'après son aspect le plus ordinaire, en longues chaïnettes de Microtoécus. | | D ie S'il est permis de penser que la plupart des bactéries PS RE succession des formes d'éléments rectilignes, courbes et spiralées, es exemples d'espèces présentant, en outre, l’ensemble des formés Pan IQ sont relativément peu nombreux. Aussi certains Bactériologues pensent-ils | qu'il y'a lieu de distinguer parmi les bactéries tout un groupé ne présentant | 1 LTIO À à]5 (UGS 0} L [Me " ni ATER #1he 4 (1) Nous he mentionnons que pour mémoire la forme Staphylococcus qu affectent certains 2 éléments en Micrococcus se réunissant en amas ou groupes plus Où MOINS COMPACES C'est une disposition que péuvent présentertous les Micrococcus. Elle n'est done” ment: caractéristique et ne saurait éncore moins sufliré à délimiter un genre. MIRPS EE: QE RL DOMAINES GLIOI - : À RU MENTON Te que des formes arrondies, ou bactéries coccogènes. L'avenir dira si cette . délimitation doit subsister. Pour le moment, qu’il nous suflise d'enregistrer -que certaines bactéries présentent la coexistence des formes rectilignes, spiralées et arrondies, et que ces dernières proviennent des premières par suite d'une segmentation poussée pour ainsi dire à l'excès. La démonstra- Les À! HOME # NET Don 2 À NL Le A | ÿ À N o Ch 4 d A +0 Pres. % ® CEA | 20, E 0, Css | ! 1 E ÿ e b a } Fi. 7, 740/1 (d'après Kürth) (1) Pactorium Zopri. — Stades successifs de la dissociation d’un filament initial (A) en éléments courbes (Z, C!), puis en bâtonnets (D) et enfin en éléments arrondis (Æ). tion en est manifeste chez Bacterium Zopfii Kurth (fig. 7), bactérie parasite de lintestin des poules. Un filament initial plus ou moins flexueux 4, se dissocie d'abord en éléments de forme courbe et assez longs (B), puis en Vibrio (C) plus courts, et bientôt en bâtonnets rectilignes {D), et enfin, en éléments arrondis, isolés en Micrococcus (a) où accouplés deux à deux en Diplococeus (b) où quatre à quatre, en Tetracoccus (c). On peut dire ici que ces éléments arrondis ne sont autres que de très courts bâtonnets, dont tous les, diamètres sont égaux. … Sait-on quelque chose sur la structure intime des éléments du thalle bac- térien, ARS re transversal dépasse rarement un à deux millièmes de, millimètre (1 à 2x), mais dont la longueur n'a de limite que leur puissance même de, segmentation? Jnsqu'à ces derniers temps, on ne les considérait.encore que comme des éléments constitués par une masse proto- plasmique, homogène, pouvant parfois présenter des granulations soit de - nature protéique, soit de nature minérale, en particulier du soufre à l’état . amorphe. Ce protoplasme peut également renfermer des vacuoles. Tout autour une membrane, d'enveloppe de nature gélatiniforme, ordinairement peu distincte, mais pouvant parfois se gonfler considérablement. C’est elle que nous retrouverons plus loin, dans l’état zoogléique, où elle va jouer un rôle capital, au point de vue morphologique et physiologique. che toutes récentes de Bütschli (2), ont définitivement démon- tré la présence constante, dans les éléments bactériens, d’un corps central (Fig. 8, a) que sa Structure réticulée, ses grains chromatiques (b), ses réac- tions aux agents colorants. spéciaux (surtout l’hématoxyline) permettent d'assimiler au noyau des cellules végétales et animales les plus voisines (Cyanophycées et Flagellates). -1, Une autre particularité de structure des éléments bactériens, c'est d’être munis d'appendices flagelliformes, sur la signification desquels on est encore loin de s’accorder. Tandis, en effet, que, pour les uns, ce sont de simples xestes indifférents de la membrane d'enveloppe provenant de l'étirement de HIJABÈMON 241 ' 5 : ho dRuclocturn Zopfii (Ber. d. deutsch. Bot. Gesellsch., 1883). (2) Bütschli.— Ueber den Bau der Bacterien und verwandter Organismen (Leipzig, 1890). r# +} RATS FIG, 8, 1500/1 (d'après Bütschli). Li, SERA Structure histologique d’un élément en Zacterium (B. lincola Cohn) A,d'un Vibrio (B).et d'un Spirillum (S. undula Ehb.) (0). — a noyau à structure réticulée; ? grains chromatiques; c appendices flagelliformes en continuité directe avec la membrane d'enveloppe des éléments: Préparation par l'alcool et l’hématoxyline, l 0 CHOTOR cette dernière au moment de la segmentation de deux éléments, pour d'autres au contraire, ils auraient une signification LE mens 2 Le première importance, et seraient les véritables organes de mobilhtéudes actéries. Certains auteurs, entre autres Lôffler (1), par: des procédés spéciaux de coloration, sont arrivés à déceler ces appendices chez MU tous les éléments dissociés et mobiles. Messea (2) voudrait même établi une classification de ces micro-organismes, rappelant celles des Infusoires, et basée uniquement sur la disposition de ces prétendus cils vibratiles. 1] y aurait ainsi, parmi les Trichobacteria : les Monotricha, les Lophotricha, les Amphitricha et les Peritricha suivant que les cils sont uniques et situés à un seul pôle, ou disposés en toufles, ou aux deux pôles, où même tout autour de l’élément bactérien. Un point qui paraît définitivement acquis, et que les recherches précédentes de Bütschli ont confirmé, c'est que ces appendices ne sont que des prolongements de la membrane d’enveloppe, ainsi que M. le prof. von Tieghem (3) l’a démontré depuis longtemps. On ne peut donc, en aucune façon assimiler ces productions aux cils vibratiles ÿ proprement dits des cellules végétales ou animales qui sont constitués par k un prolongement protoplasmique et contractile. Le mouvement des éléments bactériens semble plutôt dû à une contractilité du corps protoplasmique tout entier, comme cela se produit chez les hormogonies des Cyanophycées et les Diatomées. La nature même de ce mouvement est assez complexe. Les éléments em formes d'articles rectilignes assez longs, où en chaïînettes de plusieurs" articles, où encore en Spirillum se meuvent, en général, d'un point à un autre, en serpentant ou en ondulant d’une façon plus ou moins active. Les. ; éléments de forme spiralée sont ordinairement doués d’un mouvement beau= d LÀ (1) Lôffler. — Eine neue Methode zum Farben der Mikroorganismen, in besonderen three Wimperhaare und Geisseln (Centralbl. f. Bakter. und Parasit. VI, 1889). Pa (2) Messea. — Contribuzione allo studio delle ciglia dei balleri e proposta di una Classi ““« ficazione (Rivista d'Igiene e Sanità Publica, 1891). : 4 +- uk GR ue (3) Van Tieghem. — Sur les prétendus cils des Bactéries (Bull. Soc. Bot. de France, 1879). ao 467 coup plus actif que les éléments rectilignes. Toutefois parmi ces derniers, les bâtonnets courts, en Bacterium et en Diplobacterium, sont très actifs. Nous donnons ci-dessous le tracé de la marche d’un élément en Diplobacte- riwm (Fig. 9, a) de l’état dissocié de Cladothrix dichotoma, du point À au point B. , Fic. 9, 690/1. racé de la marche d’un Diplobacterium de Cladotlu'ix dichotoma, du point À au point 2. En réalité, la progression de l'élément a, du point À au point B, se fait à Païde de deux sortes de mouvement : 1° un mouvement général de propul- sion Suivant la ligne 4 B qui n’est jamais rectiligne, mais au contraire très ondulée, 2° un mouvement particulier d’oscillation de droite à gauche, autour d’un axe central, de telle sorte la trace de l'élément le long de la ligne À B peut s’indiquer suivant un pointillé en zig-zag. Pour terminer ce qui a trait à la morphologie de l’état dissocié, 1l nous reste à signaler les Des bizarres et aberrantes que prennent parois les éléments bactériens, lorsque la nature nutritive du milieu devient défec- tueuse Ces formes ont été désignées par les auteurs allemands par le nom de formes d'involution (Fig. 10). Elles présentent en général les caractères suivants : SR A & ce ss o ET é Eee ele a é ee DS a Les C FiG. 10, 1500/1 à 2000/1. Formes d'involution chez différentes bactéries. — A, chez Bacterium aceti (d'après Hansen). — B, cher Bacillus anthracis Cohn (d'après Buchner), — C, chez les éléments en Bacillus et en Spirillum de Cladothrix dichotoma Cohn, 600/1, & vacuoles, ? granulations. — 168 — - LAIT È 1° Aypertrophie des éléments et amineissement correspondant de 1 MORE brane d’enveloppe ; (2 D RER 2° Déformation totale ou partielle des éléments; 4 1940ÈE Ha 3° Modification du protoplasma, qui devient hyalin, clair, Se colore pe TRE ou point par les réactifs habituels, et surtout renferme des vacuoles(a}Met des granulations (b) de nature particulière, et qui ne sont probablement'que. le résultat d’une sorte de dégénérescence granuleuse du ’protoplasma:MEN NN | Ces formes ne paraissent être dues qu'à un phénomène pathologique, nn Toutefois, Certains auteurs, entre autres Dowdeswell (1), qui a étudié : quelques-unes de ces formes monstrueuses dans les JS ES RE: choléra, prétendent que ces formes sont des stades nouveaux" du Cyéle Ses * évolutif. {a granulations que nous avons décrites séraient des spores, = et pourraient reproduire de nouveaux thalles par germination. "WE |A De À BAISSE TT UT, HUGUES (A suivre actus es ATEN ner ete, = 4 (A suivre), b 11910000 2TOOIT EDR EE Fan 4 CELUI L ve tri Er sis : vÉ 1‘ 314 1932 11A9% J 1 k \7 ‘ : : RTE Iptoñtte 2 # *: LES RÉGIONS NATURELLES DE, LA FRANCE SAN : : À | [ANT ANN +1 ÿ de LÉ , {. 11 noqiisasb | J 121ferter Se 2” Il à été publié jusqu'à ce jour un nombre déjà très considérable de catas logues, ayant pour but de faire connaître, dans toute l'étendue du territoire français, les flores et les faunes locales. On ne saurait trop encore Fes modestes travaux, qui constituent, lorsqu'ils sont consciencieusement faits, de précieux. matériaux pour la géographie botanique où, la 1 2110 4 cieux 2 ographie | FORD zoologique, sciences encore nouvelles, mais qui nous prométtent dés r'évé= : lations si intéressantes sur l'origine des espèces végétales où ani A . . | É : | 179 Li Arr + actuellement vivantes, et sur l’histoire de la terre pendant les anciens ji; Ho âges. not TON Malheureusement, le cadre choisi pour ces catalo LES « département, » c’est-à-dire le cadre le plus artificiel qu'on puisse imaginer. Est-il besoin d'un exemple? Considérons le département des, Pyrénées Orientales; il comprend des régions singulièrement différentes : les Coteau #; calcaires des Corbières, la riche plaine alluviale de Perpignan le mas Re uneissique et aride des Albères, les hauts plateaux de la Cer agné française, fes sommets ueigeux et humides du Canigou, Si done nous SURRSEOIR Ha ES catalogue zoologique ou botanique du « département des Pyrénées Orientales, » nous aurons un groupement confus d'espèces récoltées dans les conditions biologiques les plus TNA Les stations particulières de chaque espèce sont, il est vrai, souvent citées; mais néanmoins, le tie | ae entre les diverses régions naturelles n’étant pas fait, le naturaliste géog 1 e ne pourra guère utiliser un tel catalogue, on du moins il est obligé de faire préalablement lui-même ce triage, travail long et AO EUR luiqui n’est pas familiarisé avec les noms géographiques locaux du département, £S. | ER: ns r- . tandis qu'il eut été rapide et facile, pour le naturaliste qui à, je Sû pose, ra exploré en détail ce département, et dressé le catalogue en question..Ce que (LAN à M: .se1s0nm0m 610 12087 si » \ (1) Dowdeswell. — Sur quelques phases du développement du microbe du choléra (Annalés DE de Micographie, II, 1889-1890). 707 PUS 200 Bash nouk10lqz9"h SSNRRRES M — 469 — _ nous venons de dire du département des Pyrénées Orientales pourrait se dire d’un grand nombre de nos Fete te français. —._ … Jlserait donc à désirer. que dans tous les travaux relatifs à l’histoire naturelle de la, France, les noms de département soient rigoureusement supprimés, et remplacés par ceux des régions naturelles. IL n’y aurait d’ex- Vue AR fusion, de désigner leurs départements respectifs. Nous avons, par exemple, parler bien. entendu des ‘hameaux, chapelles, lheux-dits, etc., de ce même géologie, climat, agriculture, aperçu sur la faune et la flore, et enfin biblio- on ous F0Ù {f4 , } 14 - ‘2 | î \ due nous allons énumérer, définir à peu près complètement toutes les RES ns na LATE le D LPACTEE foie p c f L % . régions naturelles de Ia France (1). TL faut citer en première ligne la carte Lie de Fra | 5e F à ps {ÿI 2 } : 4 \ Ld La Des auteurs. Les cartes (le France à moindre échelle ne sont que réductions de cette œuvre si remarquable, véritable fondement de toute ‘ : reliefs de notre pays. Pour: cette dernière, la gravure trop peu remarquée de . cette belle carte, montre d’une façon frappante les relations entre les formes généralés du sol, ét la nature minéralogique du terrain, et par Suite met parfaitement en relief les contours des différentes régions naturelles. Citons LIT: die); (NN XUE 0 SHC { VW» Z FAT 2 Et L | x UN. ous ne prétendons, pas, bien entendu, donner, ici la bibliographie complète de la ‘que M —\il nousifaudrait un volume, —— mais indiquer seulement le minimum en quel- £ 8 ét delce dt 16° . turalisté: RUE LE 3 AP e a #01 ide tte’d: que sorte de ce que le naturahisté géosraphé:doit consulter, pour avoir-une idee’ nette’de la géographie française. Mais, ne l'oublions pas, les meilleurs livres ne peuvent suppléer -à l'étude directe, (de: la nature, et surtout dans .ce.cas, rien ne peut wemplacer quelques _ voyages d'exploration dans nos différentes provinces. 2750 ce que nous avons dit de la carte d’'Etat-major : indispensable pour les à études de détail, elle est à trop grande échelle pour une étude! den semble. 11 est préférable d’avoir celle au 1 : 500000° de Dufrenoy et Elie de Beaumont, ou celle plus moderne de MM, Vasseur et Carez, à la même échelle. La petite carte au millionième du service de la carte géologique,-est elle-même presque suflisante, 21 5e En outre nous indiquons : La France, 1877, tome IL de la nouvelle Géographie universelle de M. Elisée Reclus. — Explication de, la carte DRM er de France, par Dufrenoy et Elie de Beaumont. — Dictionnaire géographique de la France, par A. Joanne; ouvrage indispensable, si Ron veut ne pas confondre, ou donner à confondre entre elles, les difiérentes communes de même nom qui se trouvent souvent dans le même:dépar- tement, ou dans la même région; ce dictionnaire renferme -en-outre d'excellentes petites notices sur les fleuves, rivières, lacs et ruisseaux, et sur l’orographie des régions montagneuses. — Traité élémentaire -desgéo= logie agronomique, par Scipion Gras, 1870. — La Seine, étudehydrologique, par Belgrand, 1872; cet ouvrage renferme des exposés très généraux, ét RON pas seulement relatifs au seul bassin de la Seine, comme le ferait supposer son titre, sur la formation de la tourbe, le régime des, cours d'eaurete. == Des renseignements très précieux se trouvent en outre disséminés unpeu partout, dans les ouvrages de géologie principalement, dans les bulletinsou? annales des sociétés savantes de la province, et dans une foule de recueils et de travaux divers, ; HO TOE « Les divisions naturelles, spontanément reconnues: par les-habitants: eux-mêmes, sont déterminées à Ja fois par la formation géologiquetet.la con: figuration du sol, par la nature et la qualité des récoltes, la proximité dela mer et des montagnes, tous les pente de la terre et du climat, enfin: par l'origine de la race qui les habite. D'ailleurs la plupart des régions géo- graphiques avaient déjà reçu, depuis une haute antiquité, un noi. exprimant: et résumant l’ensemble des faits. géographiques locaux, On ra: souvent: reconnu que les contours des anciens pagi gaulois correspondaient assez exactement aux limites des formations géologiques :.de nos jours la plupart de ces anciens pagi se reconstitueraient encore d'eux-mêmes, si la-centra* lisation administrative ne s’opposait pas brutalement à l’action des afhnités! naturelles (1). » : Fax Les grandes régions principales, que dans un premier examen on doit, distinguer tout d’abord, sont au nombre de dix : SAME L’Armorique, le Plateau central et le massif Ardennais-Lorrain, sont dés: groupes montagneux, mais très anciens, et par suite peu élevés, lambeaux! démantelés de l’ancienne chaîne Hercynienne, qui pendant la période carbo: nifère fit émergerles sédiments de la mer primitive qui recouvrait alorstoute la France (2). | | ER Le bassin parisien et le bassin de la Garonne sont au contraire deux vastes cuvettes, où, progressivement émergés et régulièrement emboités aflleurent: successivement tous les sédiments des mers secondaires et tertiaires (3). Ces «8-1 (1) Dictionnaire géographiqie de la France, par A. Joanne, 2e édition, 1872, intro duction par MM. Elisée et Elie Reclus, p: LVI. DÉEvTHO (2) Deux petites régions de la Provence, les Maures et l'Esterel, ont la mème constitution géologique et la même origine que ces trois grands massifs; mais, à cause du peu d’étendue, de cet intéressant petit ilôt, on ne peut guère les classer que parmi les subdivisions de . Re ane SR (3) Bien différents des bassins de la Seine et de la Garonne, les bassins de la Loire et, Provence. du Rhône n’ont aucune homogénéité géographique. Victor Raulin (Essai. d'une divisions de la France en régions naturelles et botaniques, 1852, Act, Soc, Linn. Bordeaux, … Ledr SCENE LE à : fe —. 171 — deux golfes communiquaient pendant la période jurassique par un détroit, , actuellement le Æaut-Poitou, qui séparait l’'Armorique du FA pros central, _ alors deux grandes îles. Puis l’exhaussement du sol fit du détroit un isthme, ee ‘pendant la période erétacée séparait deux faunes singulièrement istinctes, par suite de l'abondance extrême, au sud, de toute sorte de *: rudistes, alors que cette curieuse famille, éteinte de nos jours, était à peine représentée au nord. Cet isthme fut d’ailleurs encore immergé et redevint détroit, peut-être à plusieurs reprises différentes, pendant la période ter- ae ? A Pest'et au sud-est du plateau central, une vaste dépression du sol, communiquant largement avec le bassin de la Garonne, reçut aussi les sédiments des mers secondaires. Mais cet immense bassin ne fut pas seule- ment affecté, comme le bassin parisien et le bassin de la Garonne, par de simplesoscillations du sol. Les forces orogéniques y provoquèrent de vastes plissements, qui donnèrent naissance, vers le milieu des temps tertiaires, à troistgrandes résions montagneuses. Vers la fin de l’éocène, les Pyrénées . surgirent au sud, et réduisirent à ses dimensions actuelles le bassin de la ; Garonne: Un peu plus tard, vers la fin du miocène, surgirent à l’est deux grands massifs montagneux en forme de croissants, le Jura et les Alpes. La ortion: dusol non affectée par ces deux derniers systèmes de plissements, à l'est et'ausud du plateau central, se réduit à peu de chose; c’est au nord-est la Cuvettetbressane, où bassin dela Saône. et au sud le Languedoc. A l’est les soulèvements alpins atteignent le rebord même du plateau central, et la pur ion de Alpes françaises doit dès lors comprendre tous les bassins iydrographiques des affluents de la rive gauche du Rhône, et des petits cours d’eau maritimes depuis l'embouchure du Rhône jusqu’à la Rivière de Gênes. 1511: 5 18 k En définitive, ces grandes régions sont done, par ordre chronologique pour ainsi dire : d’abord trois anciens massifs montagneux de terrains pri- initifsiet primaires : l'Armorique, le Plateau central et le Massif Ardennais- Lorrain; puis quatre portions des mers secondaires et tertiaires, où les sédi- mentsde ces mers sont restés à peu de chose près horizontaux, quoique recoupés bien entendu, et souvent enlevés, par fs érosions subséquentes : lewbassin dela Garonne, le bassin parisien, le bassin de la Saône et le Lan- gquedoc; et enfin trois massifs montagneux récents, les Pyrénées, le Jura et les Alpes françaises. Lie Jura, celui des trois dont la tenture est le mieux con- servée, vaste système de plissements réguliers, ne comprend guère que des affleurements de térrains secondaires; les deux autres, au contraire, les Pyrénées et‘les Alpes, présentent, enchevêtrés pêle-mêle, des terrains pri- mitifs, primaires, secondaires et tertiaires. Bien entendu, dans chacune de ces dix grandes régions, il y a lieu de distinguer un très grand nombre de petites régions naturelles, d’importances très inégales. Le groupement que nous venons d'indiquer nous semble le plus naturel qu'on puisse envisager, et aussi le plus général, c'est-à-dire le ne indépendant de toute considération soit zoologique, soit botanique. …_ C'est le cadre purement géographique qu'il nous semblerait bon d'adopter, pour. l'exposé général de la « Géographie naturelle de la France », vaste ouvrage dont nous avons tout à l'heure montré l’utilité, esquissé le plan, et tome XVIII pl. 72) à fort bien dit, en parlant du bassin hydrographique de la Loire, et à propos de la Flore du Centre de la France de Boreau : « Il aurait été difficile de réunir dans une flore partielle de la France plus d'éléments hétérogènes. » M. Ch. Deperet a tout dernièrement montré (Bulletin des travaux de l’Université de Lyon, tome IV, 1890, p: 277), en exposant l’histoire géologique de la vallée du Rhône, combien l'unité geographique dé cette vallée « est toute apparente et superficielle. » FACE NE ‘que nous espérons pouvoir entreprendre nous-mêmes quelque:jour. Mais ne faudrait pas croire que les régions naturelles de la France ne puis à pas être classées autrement. Suivant l'objet de ses études, le naturaliste géographe sera conduit à donner une: importance prépondérante à telletou telle influence de milieu: Le botaniste distinguera avec soin les-régions ie siliceuses des régions calcaires ; pour l’entomologiste, cette distinctiommaura plus autant d'importance, s’il étudie spécialement ‘un groupe sd'insectès | phytophages, et même elle n’en aura presque plus du tout, s'ilusoceupe d'insectes carnassiers. Dans le cas d'animaux aquatiques; 1on ‘seran forcé d'envisager principalement les bassins hydrographiques, et! le bassintdenla | Loire deviendra une région tout aussi naturelle que les bassins delmSeine et de la Garonne (1). » 2 Lists ENORME Les exigences des espèces végétales et animales sont tellement différentes d'une espèce à lautre, et leurs aires de: dispersion! présententunel Frs 4 4 variété pour ainsi dire indéfinie de combinaisons, que pour, caractérisée » exactement et clairement ces aires, on ne saurait avoir un tropgrandrehoix d'expressions géographiques. Toutefois faut-il encore querces'e DENE à répondent à des territoires vraiment/naturels à ‘un titre quelconquet(2}Met aussi, faut-il qu'elles ne soient pas des noms de régions naturelles dont le sens traditionnel et historique ait été altéré trop complètement (3).14 1m Le plus commode, et le plus naturel, quand: ces noms traditionnels des régions naturelles ne suffisent pas, est assurément de se serviroprécisément. nn des aires de dispersion de ‘certaimes espèces végétales ‘bien! connues; "par exemple les régions de l’oranger, de l'olivier, de la vigne,et dans lesumassifs montasneux, les zones du chêne vert, du chêne rouvre; du hêtre;1duimélèze, du rhododendron, pour ne’citer que les prineïpales zones de végétationtquil | est facile de distinguer dans Jes Alpes françuises. Onrpeut'aussiteitermies | zones littorales de l'Océan et de Ja Méditerranée. Mais alors on arrivetpeu à peu à considérer l'habitat des espèces, et non plus leurs aires\de dispersion; pour caractériser Phabitat d’une espèce, 1b fant indiquer les conditionstde n milieu exigées par cette espèce, etraucun nom propre eme 468 - 24 E | - | EL IT AIUON "SENIORS FE (1) Voici encore un autre exemple . Le Rhône, pa la vitesse :et'le volamerconsidérable … à à dé ses eaux, a toujours été unobstacle aux échanges entre les peuplades de l’uneetlautre = rive. Il en résulte que les pays qu'il sépare ont toujours eu des noms, istin mipiqu ARE férents en cela des autres régions riveraines dé Ja Seine, de la Loire ét dé la Garonne, k ces fleuves, faciles à traverser età allures douces étant des voies de communications bi n. plus qué des barrières naturelles. Mais le botaniste qui étudierait la florétad venticemwive- 7 raine de plantes alpines ou subalpines qui s'étendent, comme chacun sait, bien au-delèen. nu Le aval, de la zône où elles sont endémiques, ne saurait raisonnablement prendre la peine de Le distioguer entre les deux rives, pas plus qu'il ne devrait d’ailleurs réunir ces plantestaux ue flores régionales soit du Zugey où de la Savoie, du Lyonnais où du Viennois, du Pas-Wiva- + rais où du Valentinois, soit enfin du. Languedoc où de la Provence. Les deux rives « inon- À dables » ou si l'on veut submersibles du fleuve: constituent donc à ce point de, vue une à sorte de région naturelle: | 5 9 toits (2) D'Omalius d’'Halloy, en 4861 (notice sur lès divisions géographiques de la-région ep comprise entre le Rhin et les Pyrénées, Bull. Soc. Géol. France, t..XIX+,,:p, 25} a éme méré ét caractérisé très sommairement les principales régions naturelles dela, France, mais en s’efforcant, pour la:plupart d’entre-elles, de faire concorder leurs hmites avec. = = La celles des départements. En outre:ila classé ces régions en sept. grandes: régions rs Lo ré (3) Victor Raulin (Essai d'une division de la France en régions naturelles et botaniques, 1852, loc. cit.) appelait Limagne les« ‘deux hautes plaines encaissées entre “les! ramifi= cations de la’ partie septentrionale dutplateau central, sur les rives de’ l’Alliersetadénle Loire, » et considérait méme"! comme une ‘annexe de la Limagne larplainé delMont= brison. » En d’autres termes, il'groupait sôus le térme conventionnel de Himagnelestcinq régions suivantes : la vraie Limagneé d'Auvergne; la Plaine du Bourbonna@is, de Bas-Charotlais, Rte le Bas-Roannaïs et la Plaine du Forez. s6q .notonbotiot .tA} TOME Es 1 +: , . A Li Rs cela; pour définir son aire de dispersion, au contraire, il …_ sufitde la simplé nomenclature des régions géographiques où :on la ren- - contre (t). Cette nomenclature peut être une liste de régions naturelles, où _ au contraire une liste. de divisions administratives ou conventionnelles quel- conques: provinces, départements, arrondissements. Il semble qué: dans un - cas comme dans l’autre, on peut définir aussi bien l'aire de dispersion consi- dérée: Maisuiln'enest rien: Les conditions de milieu étant en général très _ “homogènes dans une même Tgion naturelle, telle région comprendra un … crès grand nombre de:stations:de l’espèce envisagée, tandis que telle autre “égion,-peut-être contigué, n'en. comprendra aucune. Ces: particularités …_ … d'abondance:et de rareté relative, où même d'absence complète, suivant les régions, échappent le plus souvent, si on néglige d'envisager les régions naturelles, et pourtant elles sont d'importance capitale. Onarrive,-en effet, ne Pexamen attentif de-ces- données, au véritable objectif de la géographie biologique, c'est-à-dire à préciser.ce qui, dans la distribution géographique -deslorganismes à la surface du:glabe doit être attribué, soit aux influences actuelles du milieu, soit au contraire aux circonstances particulières des époques zoologiques qui ont précédé la môtre (2).- + LINousné-saurions mieux terminer cette petite étude de géographie natu- . elle, qu'en transcrivant en entier la page la plus éloquente peut-être, qui ait jamais été écrite sur le rôle si considérable de la géologie dans les arte géographiques, et sur l'importance des régions naturelles {3). mu Lafacilité toujours croissante des communications, l'établissement des * Coccothraustes vulgaris P. * Pæœcile communis S. É " " * Fringilla cælcbs S,. ** —"'palustris S. L a: * Ligurinas chloris P. * Orites caudatus S, bi: « * Carduelis elegans $, * Butalis grisola P. Lee ve * Cannabina limota P. *** Muscicapa nigra P. : EIRE *** Loxia curvirostris P. * Hirundo rustica P. nt “ * Emberiza citrinella S. * Chelilon ürbica P. e ; ss = miliaria P. *+** Cypselus apus P. V'ES pra — schæniclus P. Pe CSSS europæus P. TES * Alauda arvensis S. * Columba palumbus S. Roi ! - k}, 2 srarboréaS: * Turtur auritus S. | 2 SANTA * 2 chstataS. * Perdix cineréa S: ni *** Budytes flava P. *** Bonasia sylvestris S. fn —" * yiridis P. *** Charadrius cantianus P. , * Mofacilla alba P, * Vanellus cristatus S. 21208 20 Jo6 * Oriolus galbula P. ** Totanus glottis P. ! L'or Musee * Tardus merulà S: ntA —" glareola P. KL. Aer CE HE 5 MUSICUSS. *** Rallus aquaticus P. WS I HA RO ES TACUS EP: *#** Crex pratensis P. EE 973 ( Re 00) °VECIVOUS EN 3 * Gallinula chloropus S. SEM * Rubecula familiaris P. * Falica atra S. ‘ L * Philomela luscinia P. *** Machutés pugnax P: | * Ruticilla tithyo S. *** Scolopax rusticola P. * — phænicara P. ++ Crus cinérea P. LUE S à * Pratincolt rubetra P ** Ardea cinerea S. Prat CR) * Accentor modularis P. *** Circonia alba P. AOC Yan * Curruca cinerea P. * Anas boschas S. * Sylvia atricapilla P. %* = crecca P. * .—. hortensis. P ** Podiceps cristatus P. . Î ‘ ” asenogsfi Ajoutons encore en passant : le .choucas:$; qui abonde à la cathédrale de Metzla fauvette des roseaux P; trés commune en:été, du mois de juin -au mois de septembreet octobre, à ASTON Landroff (Lorraine). A. PourLons INTISU Une éclosion anormale. — J'ai recueilli les 12et {6 juin 1890, sur l'ortie dioïque, le long des allées de la forêt Mormal, proche le Locquignol (Nord), quelques nichées de chenilles-de Vanessa var. Prorsa, carte géographique! brune, dont la plupart m'ont donne MA de à dans lé courant des mois'dé: juillet et août suivants: Quelques chrysalides toutefois une démi-douzaine; sont restées suspendues sous le couverele d’une boîte en ferblancret comme elles me/paraïissaient vivantes, je les y'ai laissées. LP OURUEME Or, les 80 avril, ter, 2'et 3 rnaï courant, ées retardataires dé l'antan m'ont bel etfbien donné des Vanessa Levana printanières,!carte géographique fauve, ce qui prouve surabon: damment que c’est le froid et non la chenille qui produit le changement si caractéristique d'un des deux types en question, celui du printemps, puisque des chenilles de la deuxième génération ont donné naissance à des papillons de la première, après avoir, hivérné; Ernest LELIÈVRE: ,, 4 | HET NE Je Le gui, (Suile). — Je suis avec intérêt les résultats de l'enquête que vous avez ouverte sur lé gui: LL LC RRES J'ai constaté l'existence de ec parasite sûr l’aubépine à Massac! (Aude) : les ‘quelque pieds qu'il m'a été permis d’ékaminér offraient cette couléur vért-jauhe que vousrav signalée dans la Feuille. l'E fac RE Li LAS SG rss S ; . J'ai aussi trouvé le gui en grande quantité sur l'amandier dans le territoire de diverses _ communes aux environs de Limoux; mais je n’ai jamais pu le découvrir sur le chêne quoique les bois de cette essence forestière soient très communs dans les diverses loca- lités que je viens de citer... e _ Fitou (Aude). À. Respaup. | Se HU £ 1j ‘ $ f : L'f - Voulez-vous me permettre d'apporter ma modeste contribution à l'enquête que vous avez …_ ouverte au sujet des arbres sur lesquels, croît le gui. ; —._. Jene vous parlerai pas d'une magnifique touffe de gui que j'ai observée sur l’aubépine, | Cralægus ozyacantha. gn É … J'ai vu dans vos deux derniers numéros que ce n’est pas chose extraordinaire. Mais j'ai eu l'occasion d'observer un phénomène plus rare, puisque je ne vois pas que personne ». _ ous l'ait encorc signalé, —_...— Lly à quelques années, j'ai trouvé au bord d'un bois de plantation assez récente, un …—._ Cglantier (Rosa canina) de 150 de hauteur, couronné par' une touffe bien fournie de gui, È dont le poids le courbait fortement vers la terre. l’églantier avait sa tige renflée en massue —.___ sur une certaine longueur, jusqu'au point d'attache du gui, qui présentait un renflement ME d'environ 0»03 de diamètre. T] ee à L …__ Ence moment j'ai dans mon jardin un noyer d'Amérique, (/uglans nigra) qui porte “ D toufles de gui..Il est vrai que dans ce même jardin plusieurs pommiers et des —…_.. peupliers ont depuis quelques années du gui sur plusieurs de leurs branches et que chaque année j'enlève sur des pommiers en eSpalier ou en contre-espalier, des jeunes pousses de gui qui commencent à s’y établir. FT _ Doulevant (Haute-Marne). E. Pissor. SR € Te ct. . - ff 4 Doit-on écrire Pyrus ow Pirus?. — Je trouve dans J. Decaisne (Lie jardin fruitier du -__ muséum, Le Poirier. Paris 1871-1872. Tome I, page 121) la note suivante : VM « Depuis le XVIe siècle. les botanistcs ont l'habitude d'écrire Pyrus par un y; mais la | bonne lecon exige qu’il soit écrit par un à, Pirus. » £ Il cite à l'appui de cette.opinion : - … Insere nunc, Melibwe, pirosi! pone ordine vites! (Virg., Buc Elc. L: v. 74). _ ferre pirum, cl prunis lapidosa rubescere corna (Georg., L. IE, v:134). Flore piri, glandemque suis fregere sub/ulmis (Georg., 1. IT, v. 72). ” nec surculus idem.) ’ … Crustumiis syriisque piris, gravibusque volemis. (Georg., IT, v. 87-88). - Aujourd'huilaplupart des botanistes écrivent encore Pyrus; quelques-uns Pirus. Lesquels _ ont raison? V1 D abeddst ; S. E., LAssIMONNE: ï —_…_. Réponses à la question de M. A. Duval (Pouchage des flacons. — Le bitume de : Jüudéé” dissous! dans l'essence de: térébenthiné constitue ‘un mastic fluide qui se sèche fapidément à l'air. On lé dépose avec un pinceau sur le pourtour du bouchon des flacons ou bocaux contenant de l’alcool. On obtient ainsi une fermeture complètement hermétique, ce mastic étant insoluble dans l'alcool. Pour déboucher les bocaux on badigeonne le … bitume avec de l'essence de térébenthine qui le dissout. | To louse. | Jules CHALANDE. . SuvPSLeUpRioiL 01340 l'ie OPA L us } cDeSNmatoshecodoin zou ploup.( | je Seno -“Jeynemploie pour ma collection, conservée entièrement à l'alcool, que des bocaux _bouchés à l'émeri ; en-prenant la, précaution. d’enduire, le bouchon de verre d'une mince couche, de, graisse (mélange d’axonge et de.cire blanche), on rend le bouchage aussi her- . métique que possible, tout en prévenant l’adhérence du. verre. On n’a ainsi aucune opé- ration. spéciale à faire, pour déboucher Je bocal. Ce procédé est, si je ne me trompe, appliqué depuis plusieurs années au Muséum de Lyon. 53 JUPUELINATSIBI 2 HAL Bol ts | A. D. ee nero! el ob 24ilaot ï ee - Je crois pouvoir proposer le procédé suivant : on met de la gélatine à gonfler dans l'eau —__ froide, on là fait fondre à chaud dans le moins d’eau possible, (l'eau qu’elle absorbe à froid ) est presque suffisante), puis avec un pinceau on étend cette colle chaude sur le bouchon et le baut du flacon, te | | 5 ing La gélatine est insoluble dans l'alcool et adhère tres bien au verre ét au bouchon à la condition qu'ils soient parfaitement nets. principalement de matières grasses et d'alcool, — Ce procédé m'a été indiqué par un nat: raliste auquel 1] avait fort bien réussi. » | L bd Paris. J! de J. cdi É y 1% < ue L sc ï =. Le } le 4 " LUS A Are 2 À ATRTER vs pes. à É LPSC RARATE 0 L LS Cai re be = L E > — 178 — ; : NS ; t 2 un g* : Réponse à la demande de M. Agnus (Pièges à earabes). — J'ai obtenu d'e résultats en creusant à la bêche, des fosses rectangulaires de 60 cent. de lon 35 cent. de large et 30 à 35 cent. de profondeur; en ayant soin de lisser les quatre le carabe, une fois dans la fosse ne peut plus remonter. On peut pour plus de sù donner un abri, en mettant un peu d'herbe, une pierre, etc., au milieu de. Comme appt. on écrase légèrement des escargots, que l'on place sur l'herbe, la etc., places comme abri dans la fosse. cr À : Ces pièges doivent être placés de préférence le long d'un sentier, qu’il s'ag plaine ou d'un bois; pour amener le carabe à la fosse, on écrase quelques disséminés à peu de distance de celle-ci. ELU Neuilly. Errata. — Dans ma note parue au n° 246, j'avais écrit : « des sommets étrang ondulés, » et on a imprimé : « des sommets, changements ondulés, » cela ne se prend pas très bien, mais c'est peut-être plus joli. — Il n'y a pas, à ma connaiss d'beris trinervis, c'est Iberis Timeroyi, de Jordan qu'il faut lire. E, Ux vreir ” LE Page 153 (le Daltonisme), au lieu de l'Amon mäle, lisez l'aurore mâle. LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE CHANGEMENTS, ADDITIONS, SUPPRESSIONS Ch. : Berthoud (Léon), pharmacien de l'hospice de Bicêtre (Seine)-(v. Paris). a Danguy, lic. ès sc., prépar. au Muséum, 7, rue de l'Eure, Paris. Dupuis (J.-E.), 35, rue du Sommerard, Paris. È He Brandza (Marcel), lice. ès se., au laborat. de biol. végét., Avon (Seine=ct (v. Paris). vs “ÿ Delacour (Théod.), 4, quai de la Mégisserie, Paris. < Dodieau (Dr René), aide-major, à l'hôpital militaire, Bourges (v. Paris). k: Jumelle (Henri), doct. ès sc., au laborat. de biol. végét., Avon-Fontaineb (v. Paris). ; "We +2 Le Marc’hadour, méd, de 2 cl., à l'hôpital, Brest. — G. (v. Paris). Lodin, ing. en chef des mines, 4, av. du Trocadéro, Paris. ù + Murot (Louis), 9, rue du Regard, Paris. | | 6 Pierre, direct, du jard. bot. de Saïgon, en mission à Villeneuve-Saint- (Seine-et-Oise) (v. Seine). é TE Porte (J. de la), à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais) (. Mayenne). UNS Rattel (Dr, 1, rue de l'Université, Paris. Thierry-Mieg (Paul), 49, rue de Jussieu, Paris. _ 4j. : Aubert, ingén. au corps des mines, Dijon. — 6. Audigier (Bierre). 16, rue Terrasse, Clermont-Ferrand. — 2. | Barratte (Gustave), conserv. de l'herbier Cosson, 7, rue de la Boëtie, Paris Barrier (Gustave), profes. à l'Ec. Vétér., Alfort (Seine). — Zoo. Bastit (Eug.), lie. ès sce., 3, rue des Petits-Champs, Château-Thierry (Ais Bazin (le R. P.), 35, rue de Sèvres, Paris. — G. p Beaugey, ingén. des mines, Bordeaux. — 6. ke Beleze (Mie Marg.), 62, rue de Paris, Montfort-l'Amaury (Seine-et-Oise). _ Bertrand (Léon), agr. des se. nat., 4, rue Berthollet, Paris. — G it Bigouret, au laborat. de géol. de la Sorbonne, Paris. — G. Blech (Madame Zelma), 23, rue Ballu, Paris. — G. Blondel (D: Raoul), 12, rue de Varennes, Paris. — B. Bocquillon, pharmacien, ? bis, rue Blanche, Paris. — B. Bordage (Ed.), lic. ès sc., quai Claude-Bernard, Lyon. — G. Bordet, lic. ès se., 12, rue Geoffroy-Saint-Hilaire, Paris. — B. Brignac (Jules de), 8, rue Salle-l RS Montpellier. — G. Callay (A.), pharmacien, au Chesne (Ardennes). — B. » Caméré, ingén. en chef des ponts et ch., 18, rue de Douai, Paris. — G. ( RE Ne CR , | 2 LES | near (de LH 2 7 \£ . , . + £ Le Ty M OST PET VON FE + . LLC Us À v _ — 179 — Aj: : Camuset, lic. ès sc. nat., 45, avenue de Tanehac, Le Puy-en-Velay. — 6. ” PU _Castanier (Justin), instituteur à Sorède (Pyrénces-Orientales). — p, Cauvet (Eug.), avocat, rue Daval-Jouve, Montpellier. — B. - Charras (A.), pharmacien, Saint-Cyr-de-Provence (Var). — 2. Chavanne, ingén., 43, rue des Chaprais, Besancon. — 6G. Chavieny (Paul), étud. en méd., 8 bis, rue de l’Arrivéec, Paris. — PB. Cogordan (Louis), ?8, boulev. de Longchamps, Marseille. — G. … Comar (Ferd.), 8?, rue de Rennes, Paris. — P, Crévélier (JJ.), juge au tribunal, 19, rue des Trente-six-Ponts, Toulouse. — . Delas (Jean), direct. des houillères de Cublac, par Terrasson (Dordogne). — G. Desmond (J.-B.), château de Bigo:d par Montignac (Dordogne). — 6. Deydier, notaire à Cucuron (Vaucluse). — G. Doë (François), garde gén. des forêts à Morteau (Doubs). — 6. Doumerc (Paul), ingén., 11, place du Palais, Toulouse. — G. …_. … Dufay (Jules), clerc de notaire, Beaume-les-Dames (Doubs). — £Lép. JM - Durand (Ernest), 7, rue de Ja Boëtie, Paris. — B. …Fevre, ingén. des mines, Alais (Gard). — G. Flournoy (Edmond), à Juvisy (Seine-et-Oise). — G. Genreau, ingén. en chef des mines, Clermont-Ferrand. —6G. Gevrey, consciller à la cour, 9, place des Alpes, Grenoble. — G. Gourbine (Alfred), 71, rue de l'Université, Paris. — 6. Guédon (Adrien), 41, cours Pinteville, Meaux. — L. : Jacques, chef de section au ch. de fer du sud, quart. des Épinettes, Digne. — G. Jaquiné, insp. gén. hon. des ponts et chaussées, 10, place Carrière, Nancy. — G. Jean (Joseph), Castelbosc par Alairac (Aude). — 6. Joleaud {A.); sous intend. milit , Ajaccio. — 8. Lacoste (Pierre de), 9, rue de Fontenay, Niort. — Pal., spéc. Ammonites. Lacvivier (Cr. de), proviseur du lycée, Montpellier. — G. Lasne (Henry), ingén:, 57, rue Boileau, Paris. — 6. Laurent, ingén. des mines, Moulins — G. Lecourt (D' Louis), à Château-du-Loir (Sarthe). — Zoo. Legouez (Raynald), ingénieur des Ponts-et-Ch., 3, boulevard de la République, Ver- sailles. -— 6G., Min. Le Verrier, ingén. en chef.des mines, professeur au Conservatoire des Arts-et- Métiers, Paris. — G.. Lignières, répétit. à l'Ec: vétérinaire, Alfort (Seine), — Zool. Lormier (Ch.), ingén., Bagnères-de-Luchon:(Hte-Gar.). — G. Maitre (J.), aux forges de Morvillars (Hte-Sa@ne). — G. Mandon (Edmond), route de la Gaillarde, Montpellier, — 2. :: Matruchot, agrége prépar. à l’éc. norm. sup., 45,.rue d'Ulm. — Z. Ménager (Raph.), Beaufai par Aube (Orne). — B. Montel, à Biollet; par Charensat (Puy-de-Dôme), — , Mouret, ingén. en chef des ponts-et-ch., Niort. — G. Moutct (Achille), juge de paix, La Seyne (Var). — 6: Nolan, lieut. d'infant. au 130e, 67, avenue de La Bourbonnais. — G. Oudri, commandant au 2e zouaves à Hanoï {Tonkin} et à Durtal (Mayenne). — 6. Pascaud (Edgar), juge au tribunal, 5, rue, Porte-Jaune, Bourges. — L. Plagnol (Louis), étud. en pharm., 49 bis, rue d’Antin, Paris. — B, Ply (Gust }, chef d'escadron au 6: rég. d'artill., Modane (Savoie). — (v. Seine). Poirault (G.), lic. ès sc., 36, rue des Trois-Piliers, Poitiers. — Z. Portier (Paul), 73,\,boulev. Saint-Michel. — Lep. d'Eur, surt. Microl. : Pouech (abbé), chan. titulaire, Pamiers (Ariège). — G. Ravaz, profess. du comité de viticult., Cognac (Charente). — L. … Raveneau (Louis), 45, rue d'Ulm, Paris. — G. é Régnier (P. Ch.), int. des hôp., aide d’anat. à la Fac. de Méd., Bordeaux. — Zool., Ana. \ Salles, sous comm. de la marine, à bord de la Dévastalion, Toulon. — G. Sauzai (Dr), à Bourth (Eure). — Z. Thiéry (Adolphe), 7, rue Corneille, Paris. — G. Thomas (Phil). vétérinaire. de 1re classe au 10° régiment de hussards, Commercy (Meuse). — G. Toucas (Aristide), chef de bat. au 99e rég. de ligne, Lyon. — G. Ubald ile frère), juvénat des Petits-Frères de Marie, à Serres (Hautes-Alpes). — G.. Vaultrin, sous-insp. des forêts, Beaume-les-Dames (Doubs). — 6G. Vène, inspecteur gén. des mines en retr., Fanjeaux (Aube). — G. Viala (Pierre), prof. à l'Inst. Agron., rue de l’Arbalète, Paris. — B. Watteville (baron, Ch. de), 50, avenue Victor-Hugo, Paris. — G. AE Retr. : Arnaud (Joseph-Charles, Montpellier (déc. Le Deloisy (Aube) (déc.). CT Gillot (Auguste), Paris (déc.). Leclerc (Auguste), Paris (dée }. Mizzi (Loiret) (déc.). dd Noulet, à Toulouse (déc.). ; . Pesson, à Paris (déc.). Ramé (Achille), à Paris (déc..). Sauzé (D') (Deux-Sèvres) (déc.). numér 0. ÉCHANGES M. Héron-Royer, 10, rue de l'ile, à Amboise, désirerait recevoir 2 l'ouest de la France un certain nombre de l'elobales cultripes vivants; d'autres Batraciens ou des brochures traitant de ces animaux. M. A. Gahineau, 72, rue Lemoine, à Sotteville-lès-Rouen, demande « pondants (de préférence débutants) pour entomologie, minéralogie, conc paléontologie — s'ofre pour déterminations, et pourrait recevoir, après ente partie de la récolte de l’année courante. M. Ernest Lelièvre, à Amboise, Indre-et-Loire, offre des checillés d'Aglaope infausta, vivant sur l'aubépine, le prunellier, l'amandier, l'abricotier, et autres arbres fruitiers, contre d’autres espèces de chenilles, principalement de! Il offre également des œufs fécondés d'Antheraea Pernyi, Atlacus cynthia,\ populi, Olontopera bidentala. | rares où communes, déterminées où non Offre en Aéro des Dhenilles prépar lépidoptères. M. Jules Dufay, clerc de notaire, à Baume (Doubs), demande un cor dans le Midi ou à l'étranger, particulièrement dans un autre continent, avec q, échanger sa chasse de 189L en lépidoptères (environ 250 à 400 types, g' et M + M. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, désire échanger un herbier de 800 espè coquilles marines ou ouvrages de botanique. . M.F. Lamourenx, cours National, Saintes, désire se mettre en relations avec des or nithologistes francais où étrangers — offre : Faune de la Charente-Inf Sujets môntés ou en peau. M. R. Paratre, 51, rue Madame, Paris, offre tous les batraciens et: ptiles de France, en échange de plantes ou de batraciens dre jee Du M. H. du Buysson, château du Vernet, par Broût-Vernet (Allier s'occuper pendant l'été (jusqu'au mois de novembre), de la détermination des À El qu'on lui soumettra. 2 Typ. Oberthür, Rennes—Paris (40091) Ar Juillet 1891. Vingt-unième Année. N° 249. —… FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Mie hr > SAR LES DIPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE En publiant les pages suivantes, nous avons eu pour but d'attirer | Pattention des lecteurs de cette Feuille sur ces productions si curieuses es et si variées que l’on appelle cécidies. Par ce mot qui est de création È récente (1), et dérive du grec xnxis, io, nous entendons non seulement les se et les fausses galles dont les acceptions sont très diverses et par suite ifficiles à démêler, mais toute déformation d'une plante, produite par la réaction de celle-ci contre l'invasion d'un parasite. Les feuilles minées par une chenille de lépidoptères ou par une larve de _diptère ou de coléoptère, ou bien habilement déchiquetées et enroulées par des larves ou insectes parfaits, comme la feuille du rosier roulée en cornet par la larve de Lyda inanita Nill., celle du chêne roulée en cocon cylin- drique par Attelabus curculionides L., celle du bouleau roulée en entonnoir par Rhynchites betulæ L., ou en cigare par Rhynchiles betuleti L., les rouleaux du coudrier par Apoderus coryli L., etc., offrent bien à nos regards une déformation souvent extrêmement curieuse (2), mais cette déformation n'est pas du domaine de la cécidiologie, la plante n’ayant été que passive et n'ayant pas réagi contre l'invasion du parasite. Certains arbres portent des excroissances dues aux gerçufes occasionnées par les grands froids; ces déformations sont également exclues des cécidies, puisqu'il n’y a pas eu invasion d’un parasite. Pour qu’une déformation puisse être appelée cécidie, il faut done une action exercée sur une plante par un parasite, et accom- _pagnée d’une réaction de la plante attaquée. Suivant que ce Le sera du règne animal ou du règne végétal, la déformation sera appelée zoocédie ou .phytocécidie. Les premières sont dues à des insectes (Coléoptères, Hymé- noptères, Lépidoptères, Hémiptères et Diptères) ou à 1. arachnides (Phytoptides) ou à des vers (Helminthides); les secondes doivent leur origine à des champignons. Nous parlerons successivement des unes et des autres. Nous ne ferons mention que des espèces observées par nous-même en Lorraine, notamment aux environs de Bitche et décrites par nous plus au long dans diverses revues scientifiques de Metz, Vienne, Berlin, Halle et Cassel. Nous commencerons par les cécidies occasionnées par les Diptères. Acer (campestre L., et Pseudoplatanus Li). — 1. Diplosisacerplicans Kiefr., occasionne sur la surface supérieure des feuilles de l’érable sycomore, des plissures d’un beau rouge, longues de 10 à 30 millim., largesde ? à 3 millim., et aboutissant généralement aux incisions de la feuille. A ces plissures (L) Il a été donné et défini par le savant cécidiologue Dr Fried. Thomas d'Ohrdruf à (Zeitschr. für die ges. Naturwiss. Halle. 1873 p. 573). (2) Qu'on lise par exemple, l’admirable travail du R. P. Wasmann S. J. sur Rhyn- chites betulæ ; il est intitulé : Der Trichterwickler, et a été publié dans la revue scien- tifique : Natur und Offenbarung, années 1883 et 1884 (266 pages avec 3 planches et de # nombreuses figures dans le texte). — 182 — correspondent à la surface inférieure, des sillons s'ouvrant à la maturité et contenant de petites larves blanches qui se métamorphosent en terre. L'on trouve ces plissures au nombre de 1-5 sur une feuille en mai et en juillet. 2. Cecidomyia acercrispans Kieff., dépose ses œufs non plus commela précédente sur la surface inférieure, mais sur la surface supérieure des feuilles, généralement à la base, le long des nervures principales. Il en résulte que la feuille se crispe par en haut, et que les nervures s’épaississent de telle façon que l’hypertrophie fait surtout saillie à la face inférieure. Les feuilles de l’érable champêtre sont le plus souvent entièrement crispées et rougeâtres, celles de l'érable sycomore qui atteignent de plus grandes dimensions, ne le sont qu’en partie. Les larves de couleur blanche; se transforment aussi en terre. On trouve ces déformations un peu plustard que les précédentes, en juin et en août. 3. Cecidomyia sp.? Cette espèce qui n’est connue qu’à l’état larvaire occasionne à la surface inférieure des feuilles de l’érable champêtre, de très petites excavations de 1 millim., de diamètre, faisant faiblement saillie à a face supérieure, et entourées d’une zone couleur claire, visible des deux côtés. La larve blanche qui vit solitaire dans ces excavations, se métamor- phose en terre. Ces déformations apparaissent avec les précédentes, c'est-à- dire en juin et en août; les feuilles en sont parfois couvertes. 4. Un Diptère encore inconnu déforme le pétiole des feuilles de l’érable champêtre. La déformation consiste en une hypertrophie unilatérale, pur- purine, fusiforme, longue de 5 à 10 millim., large de 2 à 2 1/2 millim., située à l’extrémité, rarement au milieu du pétiole et renfermant généralement une seule larve blanche qui perfore le sommet de la cécidie en août pour se transformer en terre. = Achillea(Millefoliwm L.et PtarmicaT.).—5. Tephritisnigricauda H. Ew." occasionne sur le réceptacle d'A. Ptarmica une hypertrophie conique dans laquelle elle se métamorphose en août et en septembre. 6. Hormomyia ptarmicæ Vallot, déforme l’inflorescence d’A. Ptarmica: Le sommet de la plante offre une masse plus ou moins arrondie, couverte d’une pubescence anormale et blanche, de la grosseur d’une framboise et contenant un grand nombre de larves qui se transforment au même endroit en juillet et en août. Mie CEE 1. Hormomyia palearum Kieff., vit solitaire à l’état larvaire, dans les paillettes des fleurs de la même plante. Par suite de cette larve, a paillette s’épaissit fortement jusque dans son milieu et prend une forme ovalaire. La métamorphose a lieu dans la cécidie et l’insecte ailé apparaît en août et en septembre. 8. Hormomyia millefolii H. Lw.,forme des cécidies fort Jolies, situées par paires à l’aisselle des feuilles, rarement des folioles d'A. WMillefolium. Ces productions ont une forme plus ou moins cylindrique, leur couleur est: d’abord verte puis d’un noirluisant; elles renferment deux cavités superposées et communiquant l’une avec l’autre. La cavité supérieure est grande, en forme de cône renversé, et tapissée de poils blancs dirigés par en haut de façon à interdire l'entrée de la cavité inférieure à un insecte qui viendraït du dehors, et à faciliter la sortie du cécidozoon. Celui-ci vit solitaire dans la cavité inférieure qui est petite, de forme ovale et sans pubescence: Il se métamorphose au même endroit, et à l’époque de la maturité, le sommet de la cécidies’ouvre en quatre ou cinq lobes faiblement recourbés en arrière. On trouve ces productions pendant toute l’année. 9. Clinorrhyncha millefolii Wachtl, gonfle les akènes d’4. méllefolium. La petite larve jaune y vit solitaire et en sort comme insecte aïlé, l’été sui- vaut. On trouve ces cécidies pendant toute l’année. Pa AS “1408 LE C2 = x s produit une hypertrophie fusiforme peu visible sur le pétiole et la nervure médiane d'A. millefolium. Atbnus (glutinosa Gaertn.). — 12. Cecidomyia alni Fr. Lw., déforme les feuilles de l’aulne qui se crispent par en haut et dont les nervures sépaississent à leur base. Les larves de couleur blanche se métamor- phosent en terre. On trouve ces déformations en juin et en juillet. Anthemis (arvensis L. et Cotula L.).— 13. Cecidomyia syngenesiæ H. Lw., forme dans les capitules de ces deux plantes de jolies petites cécidies que Von pourrait à première vue, prendre pour des akènes un peu gonflées. Elles se distinguent pourtant facilement de celles-ci par leur dureté et surtout par Jeur surface lisse, celle des akènes de la première plante étant côtelée, et celle des akènes de la seconde étant granulée. Elles sont en outre fortement adhérentes au réceptacle tandis que les akènes s’en détachent facilement. A l'époque de la maturité, le haut de la cécidie se détache comme un cou- . verele et finit par tomber; l'on aperçoit alors la nymphe d’où sortira bientôt Pinsecte ailé; J'ai obtenu ce dernier en juillet et en septembre. 14. Clinorrhyncha chrysanthemi H. Lw., gonfle les akènes de ces deux plantes et en sort comme insecte ailé en août et en septembre. Arnica (montana L.). — 15. Tephritis arnicæ L., vit à l’état de larve et -de nymphe en société dans les capitules de l’Arnica qui se gonflent et ne s'ouvrent pas. On trouve ces déformations en juin et en juillet. Artemisia campestris L. et vulgaris Li). — 16. Cecidomyia artemisiæ, Bouché, forme au sommet des pousses d'A. campestris une agglomération de feuilles déformées semblables à des écailles et imbriquées; au centre de cette asolomération se trouve une larve unique qui se transforme au même endroit ; cette cécidie est de la grosseur d’un pois, mais le plus souvent on en trouve lusieurs réunies en une masse unique dépassant la grosseur d’une framboise . 'insecte ailé apparaît en août. 17. Cecidomyia florum Kieff., produit dans le centre du capitule del Armoise vulgaire une très petite cécidie de forme ovale, à purois transparentes, renfermant une larve jaune qui se métamorphose au même endroit et appa- rait comme insecte ailé en uifle. Les sites renfermant une cécidie n’ont pas leur bout arrondi mais tronqué et teint de rouge. 18. Cecidomyia foliorum H. Lw., se trouve à l’état larvaire depuis le printemps jusqu’en novembre dans des cécidies très petites, ovales, à parois transparentes, situées sur une nervure à la surface supérieure et générale- ment vers la base des feuilles; celles-ci souvent contournées. La métamor- phose a lieu en terre. Asperula (cynanchica L.). — 19. Cecidomyia sp? déforme les fleurs de J'Aspérule. Ces fleurs s’épaississent et atteignent environ 3 millim. de diamètre, leur surface est de couleur purpurine et hérissée de petites papilles, leur substance spongieuse; elles renferment dans une cavité située en leur milieu, une larve rouge dont la métamorphose m'est restée inconnue. La déformation produite sur la même plante par Cecidomyia asperulæ Fr. Lw., est très différente de celle-ci; elle offre la structure des cécidies spon- gieuses blanches occasionnées par Cecidomyia galii H. Lw., sur diverses sortes de Galium et renferme beaucoup de larves. On la trouve en août. Aspleniwm (filix fœmina Bernh.), — 20. Anthomyia sp. ? vit à l’état larvaire sur la fronde de cette fougère dont l'extrémité s’enroule et s'épaissit. eo EP QUE + à Betulalalba X.et pubescens Ehrh.). 21.— Cecidomyia betulæ Winn., gonfle les fruits de ces deux sortes de bouleau. Ces fruits ou noix s’élargissent aux dépens de l'aile membraneuse qui les entoure et qui finit souvent par dispas… raître complètement. La larve y vit solitaire et en sort comme insecte ailé.… au printemps suivant, SENTE A à 22. Diplosis betulina Kiceff., forme dans le parenchyme des feuilles, de petites cécidies de forme circulaire, de 3 à 4 millim., de diamètre, faisant. Le” \4 saillie sur les deux faces de la feuille, de couleur jaunâtre et parfois entourées d’une zone purpurine. La larve y vit solitaire et perfore la surface inférieure Jour se métamorphoser en terre. On trouve ces cécidies en juillet sur de Enr pubescent, rarement aussi sur le bouleau blanc. ù 23. Diplosis betulicola Kieff., déforme également les feuilles de ces deux arbres. Elle pond ses œufs dans la feuille terminale d’un rameau, laquelle.“ conserve la forme qu’elle avait dans le bourgeon, c’est-à-dire pliée par en. haut et le bas des nervures s’épaissit et se colore en rouge. Les larves se transforment en terre. Dans les mêmes cécidies vivent aussi les larves" d'une autre espèce que j'ai décrite sous le nom de Cecidomyia betuleti mais qui ne me parait pas être l’auteur de la déformation. HET 24. Hormomyia rubra Kieff., vit en société à l’état larvaire dans une hypertrophie fusiforme de la nervure médiane des feuilles du bouleau dbodonne plus rarement du bouleau blanc. La métamorphose a lieu Sur. terre, sous la mousse ou les feuilles mortes. On trouve cette cécidie en juin. et en Juillet. DS Bryonia (dioica Jacq.). — 25. Cecidomyia parvula Lieb., gonfle très faiblement les fleurs de la bryone qui restent fermées. Métamorphose en terre. je 26. Cecidomyia bryoniæ Bouché, pond ses œufs dans les pousses de cett@ " plante. Ilen résulte une cécidie de forme ronde ou ovalaire, de la grosseur. d'une noisette où même d’une noix, composée de feuilles couvertes d'une pubescence anormale et à nervures hypertrophiées; sous chacune de Ces" feuilles qui se couvrent mutuellement, se trouvent des larves blanchesqui seu métamorphosent en terre. On trouve ces déformations depuis le printemps" jusqu'à l'automne. QUES } LT EAU Bupleurum (falcatum L.). — 27. Asphondylia pimpinellæ F: EM gonfle les fruits de cette plante; la larve y vit solitaire et subit sa métas "\ morphose en terre. On trouve ces déformations en août et en septembre. É Campanula (rotundifolia 1. et rapunculoides V,.). — 28. Diplosis sp. 20e. ; diptère dont la larve seule est connue, gonfle les fleurs de C. rapunculoides et les empêche de s'ouvrir; sa larve blanche y viten société et se transforme , en terre. S 29. Cecidomyia sp. ? gonfle les fleurs de C. rotundifolia, sa larve y vit en moins grand nombre et se transforme en terre. | (as { 30, Cecidomyia trachelii Wachtl., est probablement l’auteur d’une défor=… mation de la pousse terminale de €. rotundifolia, consistant en une hyper= trophie de la tige et une agglomération de feuilles. M: Cardamine (pratensis L.).— 31. Cecidomyia cardiminis WNinn., gonfle les fleurs de la cardamine et les empêche de s'ouvrir; sa larve d'un beau" rouge, y vit en société et se transforme en terre. On trouve ces cécidies en mai. S +, VRICREE Carpinus (Betulus L.). — 32. Cecidomyia sp. ? plisse les feuilles du charme en mai. Ces plissures, au nombre de 1à 8, partent de la nervure médiane et atteignent généralement le bord de la feuille; à la plissure qui est à la surface supérieure de la feuille, entre deux nervures latérales, et de couleur … fe claire d'abord puis brune, avec une faible hypertrophie du parenchyme, ne — 185 —: correspond à la face inférieure un sillon ne s’ouvrant qu'à la maturité et … renfermant ? ou 3 larves blanches se transformant en terre. . Les plissures des feuilles du charme desquelles Nalepa a obtenu Phytoptus … macrotrichus et Phyllocoptes carpini se distinguent de loin des précédentes par leurs nervures latérales fortement crispées. 33. Cecidomyia carpini Fr. Lw., vit à l’état larvaire dans une hyper- trophie de la nervure médiane de la feuille; cet épaississement, faisant surtout saillie à la face inférieure, renferme deux rangées de cavités conte- nant chacune une larve; ces cavités se trouvent toujours entre deux nervures latérales dont la base participe à l’hypertrophie ; à la maturité il se forme “une fente entre la nervure médiane et la substance foliacée, par laquelle S'effectue la sortie de la larve qui se transforme en terre. Cette cécidie a été confondue plusieurs fois avec une autre déformation des mêmes feuilles qui est de nature différente et consiste en un reploiement de la feuille par en haut, la nervure médiane non faisant office de charnière, les larves vivent en société dans ce pli, c’est-à-dire sur la surface supérieure de la feuille et non pas dans la nervure médiane comme celle de Cecidomyia carpini. Centaurea (amara L., cyarus Li, jacea Li. et scabiosa L.). — 34. Uro- “phora solstitialis L., détermine sur le réceptacle de C. amara, jacea et scu- biosa, une excroissance ovalaire où conique de consistance pierreuse et ren- fermant plusieurs cavités renfermant chacune une larve, Métamorphose dans la cécidie au printemps suivant. >ette déformation ne peut être confondue avec celle d'Aular Jaceæ Sch. qui est uniloculaire et consiste en un faible renflement d’une akène. 35. Urophora sp.? produit une déformation analogue sur €. cyanus Li. Nous n'avons pas obtenu l’insecte parfait. 30. Diplosis centaureæ Fr. Liw. détermine en juin et en juillet sur la ner- - vure médiane et rarement aussi sur le pétiole des feuilles de C. amara, jacea, Scabiosa, un épaississement globuleux ou fusiforme souvent entouré d’une zone purpurine. La larve y vit solitaire et se transforme en terre. » Corastium (arvense L., glomeratum Thuil. et triviale Lk.). — 37. Cecido- myia Lotharingiæe Kieff. déforme l’extrémité des pousses des céraistes de la façon suivante : les deux feuilles du sommet restent dressées comme à leur sortie du bourgeon, s’élargissent, s’hypertrophient, deviennent fortement _convexes surtout à leur base et restent comme collées l’une à l’autre par leurs bords; elles renferment dans la cavité ainsi formée, plusieurs larves rouges dont la métamorphose a lieu au même endroit dans des cocons blanes, et s'ouvrent à leur sommet à la maturité pour donner passage à l’insecte ailé. Ce même diptère gonfle aussi les fleurs des céraistes, lesquelles deviennent globuleuses et ne s'ouvrent pas. Ces déformations se: voient depuis le printemps jusqu'à l'automne. Les cécidies déterminées sur les céraistes par Cecidomyia cerastii Binnie con- sistent en une agglomération de feuilles (a cluster of leaves). Chrysanthemum (Leucanthemum 1). — 38. Clinorrhyncha chrysanthemi H: JLw. gontle l’akène et la base de la corolle. La larve y reste jusqu'au prin- temps suivant et en sort comme insecte ailé en mai ou en juin. 38. Diplosis sp. ? à aïles tachetées, produit très probablement une défor- mation analogue, mais en sort comme insecte ailé en juillet de la première année, en même temps que les deux suivantes. 39. Diplosis sp. ? à ailes vitrées, et à articles antennaires du c' alternati- _vement simples et composés. 40. Diplosis sp.? à aïles vitrées et à articles antennaires du ©‘ tous simples. Cirsium (arvense L., eriophorum Scop. et lanceolatum L..). — 41. Urophoran stylata Fabr. occasionne sur le réceptacle de C. lanceolatum une excrois- sance pluriloculaire de forme ovale, et de consistance pierreuse; dans chaque cavité vit une larve qui se transforme au même endroit l’été suivant: AUA 42. Urophora eriolepidis H. Lw. produit des cécidies semblables Sur Cirsium eriophorum Scop. SFR ; 43. Urophora cardui V.. détermine sur les tiges de C. arvense un renfle=« ment multiloculaire globuleux ou fusiforme, de la grosseur d’une noïsette à. celle d’une noix. | Corylus (Avellana K.). — 44. Diplosis corylina Fr. Lw. vit à l’état larvaire en été et en automne à la base des écailles des châtons du noïsetier; ces châ= tons se gonflent et deviennent généralement pyriformes. La métamorphose se fait en terre. LASER Cratægqus (Oxryacantha 1). — 45. Cecidomyia cratægi NVinn. {Orne a l'extrémité des pousses de l’aubépine une agglomération de feuilles défor= mées, dressées ou étalées, au centre de laquelle se trouve la larve. Cette . + Cu dernière se transforme généralement en terre. E Cytisus (sagittalis L.). — 46. Asphondylia bitensis Kieff. gonfle les gousses. qui n’atteignent pas leur grandeur normale. La larve se transforme dans a. RTS AE et en sort comme insecte ailé en juillet. FRE 47. Cecidomyia sp. gonfle les fleurs qui ne s'ouvrent pas. C’est probable ment aussi la même espèce qui détermine à l'extrémité des tiges stériles, une cécidie ovoïde composée de feuilles agglomérées recouvertes par une“ autre feuille plus grande. Daucus (Carota L.). — 48. Lasioptera carophila Fr. Lw. détermine à PEn=« droit de l’insertion des rayons d’une ombelle ou d’une ombellule un renfle= ment globuleux ou obconique contenant dans une cavité parfaitement close; une larve rouge qui s’y transforme l’été suivant. 49. Asphondylia pimpinellæ Fr. Lw. gonfle les fruits de la carotte. La larve subit sa métamorphose en terre. {414 Echium (vulgare L.). — 50. Diplosis sp.? La larve de ce diptère vitten.… société dans les fleurs de cette plante, lesquelles ne s'ouvrent pas, Mais S0- gonflent fortement à leur base et prennent une forme ovalaire. La transfor- nation a lieu en terre. / re! Epilobium (angustifolium L.). — 51. Cecidomyia Kiefferiana Rübs. cause un enroulement des bords de la feuille par en bas. "R: Ervum (tetraspermum L.). — 52. Cecidomyia sp.? pond ses œuts dans les folioles de cette plante lesquelles restent EE par en haut, se bour- + «+ souflent et ressemblent à de petites gousses. Métamorphose en terre. A Euphorbia (Cyparissias L. et Amygdaloïdes Li). — 53. CecidoMyia Eu «M phorbiæ H. Lw. est l’auteur de ces jolies productions teintes de rouge, de forme globuleuse où ovalaire, situées à l'extrémité des tiges de l’euphorbe et semblant être des boutons à fleur prêts à s’ouvrir. Au centre de cette cécidie composée de feuilles agglomérées et se recouvrant mutuellement, de” vivent des larves de couleur orange qui se transforment au même endroit. dans des cocons blancs. ‘# > Fagus (silvatica L.). — 54. Hormomyia [agi Hart. détermine ces cécidies de forme subconique, de couleur verte puis rouge, de consistance ligneuse, que l’on trouve si abondamment sur la face supérieure des feuilles du hêtre: Cesexcroissances, longues de 5 à 10 mill., renferment une larve unique dans une grande cavité close et tombent à l'automne; celles qui renferment des … parasites restent au contraire adhérentes aux feuilles jusqu’au printemps suivant. La métamorphose se fait dans la cécidie en mai. A 55. Hormomyia piligera H. Lw. occasionne sur la surface supérieure des # PONT RE TON NO PET TE AREA OR Po ARR DO ae, LIT APE EURE Dee LT be < " 1 Tr — 187 — … feuilles du hêtre, généralement de chaque côté de la nervure médiane, des … cécidies de 4 à 5 mill. de long, de forme conique, couvertes de petits poils bruns. On les trouve de juillet à octobre. La métamorphose à lieu au prin- _ temps suivant. | 56. Cecidomyia sp.? forme sur les feuilles des plissures semblables à celles que l'on observe sur le charme et que nous avons décrites au n° 32. Fraxtnus (excelsior L. ev heterophylla Vahl.). — 57. Diplosis botularia Winn. produit sur le pétiole ou plus généralement sur la nervure médiane des folioles du frêne une hypertrophie en forme de poche, faisant fortement saillie par en bas et s’ouvrant en haut à la maturité par une fente longitudi- nale; quand elle se trouve sur la nervure de la foliole, le limbe de celle-ci participe aussi à la déformation. Métamorphose en terre. Galeobdolon (luteum Hds.).— 58. Cecidomyia galeobdolontis Winn. déter- mine sur les pousses souterraines de cette plante des cécidies ovalaires ou ““lobuleuses, de la grosseur d’un pois, couvertes d’une pubescence anormale Rte et composées de deux feuilles fortement convexes et comme collées Pune à l’autre par leurs bords. Les larves vivent en société dans la cavité ainsi formée et s’y transforment dans des cocons blancs. Galium (Aparine L., Mollugo L., palustre L., silvaticum Li, silvestre Poll:, wliginosum L. et verum L.). — 59. Cecidomyia galii H. Lw. occa- sionne sur l'inflorescence de 6. palustre et uliginosum, des cécidies pluri- . loculaires blanches, de la grosseur d’un pois et à consistance spongieuse, s'ouvrant par des fentes au sommet à l’époque de la maturité. Métamor- - phose en terre. L'on rapporte à l’action du même diptère des cécidies un peu plus grosses, d’un beau rouge et d’une consistance charnue, que l’on trouve en abondance sur les tiges de G&. verum L., plus rarement sur celles de G. Mollugo. 60. Cecidomyia hygrophila Mik, vit à l’état larvaire dans des cécidies LES ou ovales, situées à l'extrémité des tiges ou à l’aisselle des euilles de G. palustre et composées d’un verticille de feuilles déformées, fortement convexes, et se touchant par leurs bords; dans la cavité ainsi formée la larve se métamorphose dans un cocon blanc et en sort comme insecte ailé en août. … O1: Cecidomyia aparines Kieft. détermine au sommet de G. aparine, des cécidies en ananas atteignant de la grosseur d’un pois à celle d’une petite framboise. Dans ces déformations, les espaces internodaux demeurent raccourcis, de sorte que les verticilles se touchent; les feuilles ne croissent pee en longueur, mais en largeur, s’hypertrophient et se décolorent à leur ase et prennent la forme d’écaille charnue, entre ces feuilles vivent les larves dont la transformation a lieu en terre. 62: Cecidomyia galiicola Fr. Lw. est probablement l’auteur de cécidies en artichaut atteignant au plus la grosseur d’un pois et situées à l’extrémité des tiges de G. silvestre. Les larves y vivent en société et s’y transforment dans des cocons blancs. 63: Cecidomyia sp.? provoque à l'extrémité des tiges de G. sylvaticum, un épaississement globuleux de couleur purpurine, de Ya grosseur d’un grain de chèncvis à celle d'un pois, portant à son sommet un verticille de feuilles petites, mais élargies et infléchies, de sorte qu'il a l’apparence d’une petite nêfle. Les larves se transforment en terre. 6%. Schizomyia galiorum Kieff. gonfle les fleurs de G. Mollugo, silvati- Cum et verunr. La larve y vit solitaire et se métamorphose en terre. Genista (germanica L., pilosa L. et tinctoria Li). — 65. Asphondyliu genistæ H. Lw. convertit les bourgeons latéraux ou les boutons à fleurs de G. yermanica, en cécidies vertes, ovales où fusiformes, de 5 à 6 mill. de | — 188 — TIR long sur 3 à 4 mill. de large, renfermant dans une grande cavité parfaite= Dis ' ment close, une larve unique qui se transforme au même endroit, perforé la paroi et apparait comme insecte ailé en Juillet. “5% ren 66. Asphondylia sp.? gonfle les gousses de la même plante et en SO.“ comme insecte parfait en août. LEE" 67. Cecidomyia genisticola Fr. Liw. détermine au sommet des tiges de s: G. tinctoria et germanica, une touffe de feuilles au centre de laquelle vit un fa crand nombre de larves dont la transformation a lieu en terre. Fe: 68. Cecidomyia genistamtorquens Kieff. déforme l’extrémité des rameaux" de G. pilosa et y occasionne une cécidie de forme ovale, composée de plu-_ sieurs feuilles se couvrant mutuellement, élargies et convexes à leur base," pubescence anormale. Sous chacune de ces feuilles vivent plusieurs Jarves de couleur orange qui se transforment au même endroït dans des cocons Pas blancs. RASE Glechoma (hederacea L.\. — 69, Cecidomytia bursaria Br. détermine sur Ja surface supérieure des feuilles du lierre terrestre, des cécidies en tronc-de cône, poilues, brunes, hautes d'environ 3 mill., uniloculaires, avec une ouverture située à la surface inférieure de la feuille et fermée par une toute de poils. À la maturité, elles tombent et laissent à leur place un trou cireu= laire. | } st, 4.6 ns | 70. Cecidomyia glechomæ Kieff. pond ses œufs dans les feuilles de Pextré- Fr mité de la tige, lesquelles restent Arr par en haut, leur nervure médiane faisant office de charnière, et sont généralement purpurines. Les larves subissent leur métamorphose en terre. Le même insecte gonfle aussi JS. fleurs de cette plante et les empêche de s'ouvrir. Te Helianthemum (vulgare Gaertn.). — 71. Diplosis helianthemi Hardy pro= duit à l'extrémité des tiges de cette plante, une toufle de feuilles au centre” de laquelle vivent les larves. Heracleum (Sphondylium L.). — T2. Cecidomyia corrugans Fr. Lw: crispe. F les feuilles de l'héraclée et se métamorphose en terre. RES Hieracium (murorum L., pilosella L. et umbellatum L.). — 73. Carpho= tricha pupillata Fall, gonfle les capitules de Æ. murorum qui prenne une forme ovale et ne s'ouvrent pas. Métamorphose au même endroit en juillet." Le 74. Cecidomyia hieracii Fr. Lw. dans les feuilles de Æ. murorum, plus y PAP ES "LE rarement de A. wmbellatum, des cécidies du parenchyme, de forme Gireu= laire de 5 à 6 mill. de diamètre, ressortant faiblement à la face inférieure de la feuille, paraissant à la face supérieure entourées d’une zone d’un rouge sang. La larve y vit solitaire et se transforme en terre. à 75. Cecidomyia sp.? produit des cécidies semblables mais plus petites SU Il. Pélosella. Métamorphose en terre. : à 16. Cecidomyia pilosellæ Binnie détermine sur une des feuilles radicales” de 4, Pilosella un enroulement par en haut, accompagné d’une abondante = pubescence blanche anormale; cette feuille recouvre et enveloppe la pousse et présente l’aspect d'un bourgeon velu de la grosseur d’une noisette. Les" larves vivent sous cette feuille et s'y métamorphosent dans des COCOMS +" blancs de juin à août. mer A 17. Cecidomyia sp.? déforme les sommets des tiges de H. wmbella@tum. dont les deux feuilles terminales restent dressées, se touchent par leurs bords, paraissent décolorées et boursouflées à leur base et renferment dans 14 cavité ainsi formée de nombreuses larves qui se transforment en terre. qe” 78. Cecidomyia sp.? vit à l’état larvaire à l’aisselle des feuilles où des" pétioles de la même plante dont la tige devient contournée. di 79. Diplosis sp.? vit à l’état larvaire en grand nombre dans les capitules de Æ. Pilosella qui ne s'ouvrent pas, se gonflent à leur base et prennent une forme ovalaire ; la transformation a lieu en terre. CAT. 2 489 Dur Hypericum (humifusum Li, perforatum L., pulchrum L. et quadran- Vs “qulare L.). — 80. Cecidomyia serotina Winn. déforme le sommet des branches de ces diverses sortes de mille-pertuis. Deux feuilles terminales - …_ demeurent redressées et comme accollées par leurs bords ; leur couleur est … généralement rouge, leur base convexe, elles renferment dans la cavité ainsi ormée des larves blanches qui arrêtent le développement de la pousse et dont la transformation se fait en terre. Cette déformation n'est pas à con- fondre avec celle produite sur les mêmes plantes par Cecidomyia hyperici Br., cette dernière consiste en une touffe de feuilles, les larves qu’elle ren- ferme sont rouges et se métamorphosent dans la cécidie. Lathyrus pratensis (L.). — 81. Cecidomyia lathyricola Rübs. vit en société à l'état larvaire, entre deux stipules qui se décolorent, se gonflent et s’ac- collent par leurs bords, de façon à empêcher le développement de la pousse. Ces larves subissent leur transformation en terre. Lithospermum (arvense 1,.). — 82. Cecidomyia lithospermi H. Lw. est probablement l’auteur d’une déformation du grémil des champs, consistant. le) , en une touffe de feuilles déformées, située au sommet des tiges. Lotus (corniculatus L. et uliginosus Schk.). — 83. Asphondylia mela- nopus Kieff. gonfle les gousses du lotier corniculé; l’insecte parfait en sort en juillet. 84. Cecidomyia loticola Rübs. vit à l’état larvaire sur L. uliginosus, dans une cavité formée par les stipules et folioles d’une feuille lesquelles sont rédressées, teintes de rouge, boursouflées, se couvrant de façon à former une cécidie de forme ovale. Les larves de couleur rougeâtre se métamorphosent en terre. 85. Diplosis Barbichi Kieff. cause une déformation analogue au lotier corniculé; cette déformation est cependant un peu plus large et est formée par la réunion de plusieurs feuilles qui se couvrent et paraissent un peu décolorées. Les larves, de couleur jaune soufre, se transforment aussi en terre. 4 86. Diplosis loti DG. gonfle les fleurs du lotier qui ne s'ouvrent pas et rennent une forme ovalaire et une teinte rougeñâtre. Les larves se trans- forment aussi en terre. Lychnis [vespertina Sib.). — 87. Cecidomyia lychnidis Heyd. déforme les pousses terminales et latérales de cette plante et y produit une agglomération de feuilles à pubescence anormale qui se couvrent mutuellement; cette agglo- mération est ovalaire ou globuleuse, de la grosseur d’une noisette à celle d’une noix, et renferme de nombreuses larves qui s’y transforment dans des cocons blancs. 88. Diplosis Steini Karsch gonfle les fleurs de cette plante mais très fai- blement, ces fleurs restent fermées et renferment une grande quantité de larves blanches qui se métamorphosent en terre. Lythrum (salicaria L.). — 89. Cecidomyia salicariæ Kieff. forme à l’ais- selle des feuilles de la salicaire des cécidies plus ou moins coniques, de la arosseur d'un grain d'orge, de consistance presque ligneuse, présentant à eur sommet deux ou quatre petits lobes aigus terminés souvent par un appendice foliacé. Les larves vivent en société dans une cavité close, s’ou- vrant au sommet à la maturité, et se métamorphosent au même endroit dans des cocons blancs. Le même diptère déforme de la même facon les fleurs de la salicaire. ; Matricaria (inodora L.). — 90. Cecidomyia singenesiæ H. Lw., forme dans les capitules de cette plante les mêmes cécidies que sur Anthemis arvensis et Cotula (voir n° 13). 91. Clinorrhyncha chrysanthemi H. Lw., gonfle les akènes et s’y transforme. 00 Es Me. : Le Medicago (lupulina L. et sativa L.). — 92. Cecidomyia onobrychidis Br.,« vit à l’état larvaire sur la surface supérieure des folioles de la luzerne et de la minette; ces folioles sont pliées longitudinalement par en haut en forme de gousse, la nervure médiane faisant office de charnière. Transformation: r ct en terre. | TE de 93. Cecidomyia ignorata Wacht}, détermine à l’aisselle des feuilles dela se } + luzerne une cécidie d'un vert jaunâtre, de forme ovalaire, consistant en une hypertrophie de deux stipules boursouflées, accolées par leurs bords. Les larves se transforment en terre. 9%. Cecidomyia lupulinæ Kieff., occasionne à l'aisselle des feuilles dela minette des cécidies de même forme que la précédente, mais plus dures et avec pubescence anormale. La transformation a lieu dans la cécidie, dans des cocons blancs. S 95. Asphondylia Miki \WVachtl, gonfle les gousses de la luzerne et se méta= morphose au même endroit en juillet. | Nasturtium (palustre DC. et silvestre Br.). — 96. Cecidomyia sisymbrii Schrk., forme sur l'inflorescence et à l’aisselle des feuilles de ces deux lantes, des cécidies en ananas, blanches, spongieuses, globuleuses, depuis k grosseur d’un pois jusqu'à celle d'une prunelle, et résultant d'une hyper- trophie des pédoncules dont les espaces internodaux sont raccourcis: Les’ larves se transforment dans la cécidie en juillet et août. 97. Diplosis nasturtii Kieff., déforme les fleurs de N. palustre dont l'ovaire est hypertrophié, les étamines épaissis et raccourcis, les pétales atrophiés: La métamorphose a lieu en terre. | Onobrychis (sativa L.). — 98. Cecidomyia onobrychidis Br., vit à Pétat larvaire sur les folioles du sainfoin déformées en gousse (voir n° 92). Ononis (spinosa 1). — 99. Asphondylia ononidis Fr. Lw., détermine” à l'extrémité de la tige et des rameaux de cette plante des cécidies de forme” ovalaire, de couleur jaunâtre, de consistance un peu charnue, formées par deux stipules hypertrophiées, boursouflées, accollées par leurs bords-et uses généralement à leur sommet la feuille plus ou moins normale, Ba arve se transforme dans la cécidie en août. Orobus (tuberosus co — 100. Cecidomyia Schlechtendali Kieff., provoque un enroulement complet de la foliole par en haut et dans le sens de la lon=" sueur; les larves blanches vivent en société dans le cylindre ainsi formé et se transforment en terre. Peucedanum (carvifolia Vill. et oreoselinum L.). — 101. Asphondylia pimpinellæ Fr. Lw., gonfle les fruits de P. oreoselinum. 102. Lasioptera carophila Fr. Lw., produit un Sen e obconique à l'insertion des rayons des ombelles ef des ombellules, ou un épaississement fusiforme sur les tiges de P. carvifolia. 103. Cecidomyia sp.? vit à l’état larvaire sur la surface supérieure des folioles qui se crispent par en haut et dont les nervures s’épaississent et se décolorent. Les larves se métamorphosent en terre. Plragmites (communis L.). — 104. Lipara tomentosa Meig. (rujitansis IT: Lw.), occasionne au sommet du roseau commun un épaississement et un raccourcissement des entre-nœuds; au centre de cet épaississement se trouve une cavité longue d'environ 6 mill. et large de 2 à 3 mill., contenant la larve” qui se transforme au même endroit l'année suivante. On reconnaît facilement les tiges affectées, à l’absence de panicule et à la toufle de feuilles. Cette déformation se distingue à peine de celle produite sur la même plante par Lipara lucens Meig., cette dernière est extrêmement dure, la premièrerau” contraire peut être facilement écrasée quand on la comprime entre les does Pimpinella (magna L. et saxifraga Li). — 105. Lasioptera carophilam tn F4 7 { Fr. Ew., occasionne à l'insertion des rayons des ombelles et des ombellules de ces deux plantes, des renflements subconiques. | 106. Asphondylia pimpinellæ Fr. Lw., gonfle les fruits de ces deux plantes. 107. Diplosis Traili Kieff., gonfle les fleurs de ?. saxifraga qui déviennent _globuleuses et ne s'ouvrent pas. La larve de couleur jaune, se transforme son terre. “Pinus (silvestris L.). — 108. Diplosis brachyptera Schw., vit à l’état larvaire dans la gaine des aiguilles qui se décolorent, s’hypertrophient à la base et se raccourcissent. La larve se rend en terre à la fin de l'automne. Pirola (minor L.). — 109. Cecidomyia sp.? gonfle faiblement les fleurs de cette plante dont l'ovaire et les étamines s’épaississent et la corolle reste _ fermée. Métamorphose en terre. Pürus (communis L. et Malus L:). — 110. Cecidomyia piri Bouché, produit sur les feuilles du poirier un enroulement marginal par en haut qui est très étroit et renferme des larves blanches qui se métamorphosent en terre. On trouve ces déformations depuis le printemps jusqu’à l'automne. 114. Cecidomyia sp.? produit un enroulement semblable sur les feuilles du pommier, mais les larves sont d’un beau rouge. Po (nemoralis L.). — 112. Hormomyia pox Bosce., forme, un peu au-dessus des nœuds de la tige du paturin des bois, une cécidie subglobuleuse com- posée de filaments bruns entrelacés; les larves y vivent en société et s’y transforment. Populus (nigra L. et tremula Li). — 113. Agromyza Schineri Gir., produit vers le sommet dès rameaux du peuplier et du tremble, un renfle- nent unilatéral renfermant une ou plusieurs cavités avec une larve verdâtre qui se transforme au même endroit au printemps suivant. 114. Cecidomyia populeti Rübs., occasionne un enroulement marginal des “feuilles du tremble par en haut; les larves y vivent en société et se trans- . forment en terre. 115. Diplosis globuli Rübs., occasionne sur la face supérieure des feuilles du tremble, des cécidies hémisphériques, uniloculaires, de ? 1/2 mill. de diamètre, d'un beau rouge, à parois ligneuses, minces mais résistantes, souvrant en fente sur la face inférieure de la feuille. Métamorphose en terre ainsi que pour les suivantes. 116: Diplosis sp. n., détermine de même sur la face supérieure des feuilles du tremble des cécidies uniloculaires, d’un beau rouge et ligneuses, mais globuleuses, avec un diamètre de 4 mill., à parois épaisses, s'ouvrant en fente sur le dessous de la feuille. 117: Diplosis (tremulæ \inn.?) produit des cécidies ne différant guère de Péspèce précédente que par les caractères suivants : elles sont visibles des deux côtés de la feuille, de telle façon qu’un tiers dépasse Le dessus, les deux autres le dessous de la feuille; leur ouverture qui est aussi en fente, se trouve à la partie supérieure. 118. Diplosis sp.? forme sur les mêmes feuilles des cécidies ne différant de l'espèce précédente que par leurs parois minces et leur diamètre qui n’est que de ? mill. … 119. Diplosis sp.? LE à la base des feuilles, sur les pétioles et sur les Jeunes rameaux, des cécidies uni ou pluriloculaires, ayant sur les côtés, sur des prolongements coniques, une ouverture circulaire ; leur surface n’est pas lisse et brillante comme celle des précédentes, mais d'apparence charnue et généralement pubescente; les parois sont épaisses et résistantes. Prunus (domestica L. etspinosa L.).— 120. Asphondylia prunorum Wachtl, convertit le bourgeon du prunellier en une cécidie ovoïde. longue de 4 à . 5 mil, verte, ponctuée de jaune ou de rouge au sommet qui se termine en LL D EE une petite pointe brune, entourée d’écailles brunes : à sa base et enfe dans une cavité arfaitement close, une larve qui s’y transforme ete comme insecte ailé en juillet et en août. 121. Diplosis marsupialis Fr. Lw., provoque sur le milieu de li bd médiane des feuilles du prunier et du prunellier une hypertrophie de cou jaunâtre, faisant fortement saillie à la face inférieure, en forme de poche s'ouvrant en haut à la maturité, par une fente longitudinale. La tr nsf mation a lieu en terre. | Pteris (aquilina L.). — 122. Anthomyia sp. ? enroule et épaissit l'e de la fronde (voir n° 20). 193. Cecidomyia filicina Kieff., détermine sur les pinnules accetol un enroulement marginal par en bas; la artie enroulée devient hy phice, et prend une teinte Jaunâtre, puis d'un brun noir luisant. phose en terre. 124. Cecidomyia sp.? vit à l’état larvaire dans un reploiement d'une pinnule par en bas; ce repli est faiblement hypertrophié et Métamorphose en terre. J Quercus (pedunculata Ehrh. et sessiliflora Sm.). — 125. Diplost Fr. Lw., produit sur un lobe d’une feuille de chêne, un reploiement : bas; la partie repliée est comme ponctuée de jaune et de rouge. La lar transforme en terre ainsi que celle des deux suivantes. 126. HA Liebeli Kieff., vit comme larve dans un mince Fe oinal de la feuille ; l'enroulement se fait toujours par en haut “x a lement lieu dans l’incision qui sépare deux lobes. Abbé J.-J. KT professeur au cprcEs de ie. (A suivre), -- A RE ee à TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX D'EUROPE Lu PAL) (Sivite). | de: , 48 Bec légérement comprimé à la pointe; mandibule supérieure ne dépassant pas l'inférieure; ailes arrondies; queue moyenne ........ : Cor 104 Bec à arrête arrondie, un peu comprimé latéralement; mandibule supé= rieure dépassant l inférieure ; queue longue.s..,....:...: Corythus G. Gus 49 Bec allongé, comprimé, à mandibules déviées et croisées en sens inverse, l'extrémité de la mandibule inférieure pouvant se loger indiféremment à droite ou à gauche de la mandibule supérieure... AR PT à © Loxia 50 La mandibule supérieure entamant légèrement les ARE du front: ré- miges secondaires coupées car rément à l'extrémité. … Coccothraustes 51 Pas de dent à la mandibule inférieure... ............... perse. K Méndibule inférieure bi-dentée de chaque côlé ‘à sa base... RTS 92 Mandibule supérieure plus longue que l'inférieure.. ............. : Mandibules d'égale longueur. ..,.:.% 2.147140 RAT EN RTS. 53 Bec à mandibule supérieure VOUS LS ARE MARNE Bec droit. ss AU. CRETE AN CC SRE ; 5% Queue très peu échancrée; ongles longs et crochus (surtout celui du pouce): narines très peu couver tes | par les plumes du front. Montifringilla Brel Queue très échancrée ; ongles longs très peu recourbés: ; Darines cachées} 28 par les plumes du CNRS Le tcp LC CESR &:: Citrinella B, ET ERA EUTS Fer ST Se PTE ET NA 2 DE PEER 4 58 Bords des mandibules infléchis en dedans............... Su MAS 56 gs MES andibnles droits. ............,.1.,..1.4./iuLe. une 57 Fou _56 Bords de la mandibule inférieure formant vers la base un angle mousse ; PEUT tarses courts; ongles médiocres, CR ; queue médiocre très mu 5 5... A... Cannabina Brehm. …. Bords de la mandibule inférieure ne formant pas d’ angle mousse; tarses Gi ni médiocres; ongles très comprimés; queue longue peu échancrée. do 20,2) Inn. PE ? HO Bords de la mandibule inférieure formant vers la base un angle sail- M Ce:):. lant.. EE CR RE tn en Lo Carduelis Briss. NL. Bords de la mandibule inférieure ne formant pas d' angle saillant. : ..... 08 55 "Bec allongé aussi baut que large à la base, comprimé vers la pointe, ARE mince et très RAR ailes aiguës dépassant le milieu de la queue, M ae dim enr ce Chrysomitris Boic. Bec court, conique, vouté en dessus, à mandibules d’égale hauteur ; ailes 74 médiocres, obtuses, queue moyenne...... er Ars A NS RER Serinus Koch. 59 Palais muni d’un tubercule HI GD ALES pren ARMES 60 " Palais dépourvu D Os ou RP RS RE SABRE TOR N TER RETIRE 61 i 60 Tarses longs, épais; ongles forts, celui du pouce + aussi long que le doigt et faiblement : CS A EU A La D. Milraria Brehm = Tarses minces de la longueur du doigt médian l'ongle compris; ongles AN grèles, comprimés, aigus, peu arqués, celui du pouce à peine aussi long que le doigt ou plus court....... ARR LAN Emberiza Linn. 61 Ongles médiocres, DORTÉCONNAS AIT US Lee Ne Ne). dan tanle die à bntee piano 62 MES :: Ongles minces, aigus, recourbés, celui _ pouce le plus fort et aussi long di où presque aussi long que le doigt. 1 AAA Cynchra mus Boie. | Ongle du pouce presque droit, subulé, de plus long que le doigt. Plectrophanes Mey-et-wolf. 62 Queuc échancrée, tarses épais, doigts médiocres, le médian y compris l’ongle, de la longueur TRADE SR AE ER RU Passerina Vieill. Queue presque ég gale, unicolore ; tarses minces; doigts antérieurs grèles, courts, le médian moins long que le tarse, pouce épais. Fringillaria SWains. 63 Tarses moyens ou longs et grèles RE RTE Me NES CRE SIA 67 M RS ONMEDA ri, dueie ee... KT RER ENTER 64 6% Tarses à peine aussi longs se lReCmedan AMEN. à Vu 65 Que Tarses aussi longs ou plus ongs que "le doigt médian........ SC RRENRUE 66 ? 65 Ailes allongées dépassant le milieu de là queue qui est de moyenne longueur: bec dilaté, à arrête entamant les plumes du front. ........ 19 Ailes courtes; bec médiocrement allongé, comprimé, très finement denté sur les bords des deux mandibules, corps très fourni de plumes, celles de la tête courtes, très serrées surtout au front et à la face. ......... 78 66 Bec variable dans sa forme et sa longueur; narines plus où moins cachées 4 par les plumes du front; la plupart des rémiges secondaires échancrées 1 au bout en forme de cœur; ongle du pouce droit ou presque droit, aussi long ou plus long que le doigt Re NO eu die LI à 2 70 Bec court, ‘entier, conicoconvexe; narines couvertes par des soies, plus rarement par des plumes dirigées en avant; ongles postérieurs robustes, plus longs que les D Re UN, oe. 107 > 67 Bec échancré à la pointe; narines généralement déco uvertes.. :....... 68 ; Bec presque droit, plus ou moins fléchi à la pointe, ou plus où moins fin, “us entier, très rarement échancré à la AS ROBERT, he nee 69 ; éSonité des se DORÉ. Le min de at see Lu ae à vues 74 Bec court subulé; les rémiges secondaires ne sont jamais échancrées en forme de cœur; ongle du” MAMÉMMDEUIDCTE : ee net vite à è 10% 69 Bec médiocre presque droit, plus ou moins fléchi à la pointe, entier ou échancré; tarses médiocres ou BRUNDAS ARR | PR n Ne 80 Bec grèle, entier, pointu; tarses allongés, assez forts; plumage rayé transversalcment . ............ LÉ SPA Me 0 MESA 103 70 87 88 89 90 ' éd. : es PTE PET TER FT AR ENS PE | that MS AR — 194 — à | Bec plus court que la tête. 7... SERRE Ie Bec aussi long ou plus long que la tête... ...:........... RARE Le Ailes oblongues "are res ASSET 270 Ailes allongées suraiguës . BRAS à Ts D NS ER M Queue allongée, carrée ou très légèrement échancrée, Ne CNRS Queue courte, échancrée mx NEC esse... Melanocoryphe Narines recouvertes par une membrane; pas de huppe:; ailes sub-aiguës. de ‘ lauda Pas de membrane aux narines; tête surmontée de plumes allongées, élagées érectiles, en forme de cu ailes sur-aiguês. ...... Galerida F Queue échancrée; pouce y compris l’ongle aussi long ou plus long de l'O partie nue des tfrses. 7.6.7... Senomre ce NS NES CR Queue égale; peu ù At EEE moins long que la gd nue des LATSES ..................... nee eee ee eee Tarses er ou du pouce presque droit et plus De que le doigt... Queue longue, légèrement échanerée . ….......... PR ARS Queue de moyenne longueur, ample, échancrée RD RIRE thus B Queue moins longue ou à peine aussi longue que le corps; ongle du pouce moins long que le doigt et peu arqué. .…...….. .... Budytes! G.C Queue plus longue « que le COrpS; ongle du pouce de la longueur du doigt et-courbé MR ER ET nd ME Te ra dE MORE Motacilla L Bec grèle, droit, arrondi et emplumé à la base, légèrement fléchi, échancré à la pointe; ailes courtes, arrondies; queue courte, carrée, 4 composée de douze pennes; tarses médiocres, glabres ; doigts longs. : : : forts, garnis de petites pelotes en dessous ............... Hi ydrobata V Bec allongé conicoconvexe, un peu déprimé à la base, comprimé vers la. Ni pointe qui est échancrée; ailes sub-obtuses ; première rémige assez étendue; tarses scutellés. de RU RON RE Sommet de la tête arrondi ............ RTE «2 sis RE Sommet de la tête déprimé......... SRE h ART AS DE AR Tarses recouverts en avant par une seule scutélle. . : : MERE ET Tarses recouverts par plusieurs scutelles..... Pu'a 0e 2 PUTERLO ERR Yeux, bien toners te (de eh 2 UT TR EE S a PDe SE Yeux médiocrement dilatés............... ete de EC RLIT RACE. 7: Bec aigu à bords infléchis en dedans.............. À VE STE DUR Bec aussi haut que large à la base, à bords droïits............. d'oe SN Bec plus court que la tête, comprimé, fléchi dès la base qui est garnie de poils raides, courbé à la pointe ; ailes courtes, arrondies, surobtuses,…. é dépassant très peu la base de la queue......... . MA EE .. cos Bec plus court que Ja tête... 24,7, 2408.70 nr RE à Bec aussi long ou plus long que la tête.......:........... PT Narines arrondies découvertes ; queue égale, bicolore; tarses ris, presque entièrement recouverts en avant par une grande scutelle Cyanecr ua Brhem. Narines oblongues, à moitié couvertes par une membrane; queue épires ME ment échancrée : ; tarses minces presque entièrement recouverts en avant par une grande scutelle................ RE Narines arrondies en partie cachées par les plumes du front; tarses longs, grèles, comprimés.......... SAT NN RE LR AUR Pratincola : Queue bicolore; ongles médioeres.s. :....4....1..... ee Ruticilla Queue unicolore, les rectrices terminées en pointe et légèrement échan- - crées à l'extrémité sur les barbes internes ; ongles forts, recourbés. Doigts internes et externes égaux, :................. CHR RS 890 Doigts internes et externes Inége e ee. 20 ASE à st . # \ Queue ample allongée légèrement done. 6 UE Philomela sel 2 Queue carrée... ... PS 2 PNR - ME TS NOR SAC, OR Tarses de moyenne longueur : queue médiocre , tronquée.. . . Petrocincla Ni Farses longs; queue moyenne Brronéble OuCarrégs . ME CPR RARE . Vu c A L (Hs EG er A. : # LE he à PR ET ju Un... ei EL MN r. . Prunella Vieill. 93 Queue de moyenne longueur, carrée, unicolore.......... CAC Sylvia Scop. Queue assez longue, élagée ou arrondie, bicolore, la rectrice la plus extérieure étant loujours au moins en partie blanche ou blanchâtre . 94 9% Aïles sub-obtuses, courtes atteignant à peine le milieu de la queue ; celle-cr allongée, arrondie................ On Eee Curruca Boie. _ Aïles sub-obtuses, très courtes, dépassant à peine la base de la queue; celle-ci longue, étroite, étagée................ TR Melizophilus Leach. 95 Ongle du pouce aussi long ou plus long que ce doigt........... ..... 96 Ongle du pouce plus court que ce doigt....... ee ALU 100 D umaseuniformément coloré... 12 ..,.0..:..................... 97 Plumage varié de taches. ..... NAT ET JON Et KT API MERE PASSE ERRS 98 97 Narines ovales, doigts allongés, minces ; bec large. ....... Calamoherpe Boie. Narines oblongues, étroites; doigts épais; bec mince droit.......... Cettia Bp. 98 Bec comprimé jusqu’à la base ; tarses minces. ........... Amnicola Z. Gerbe. Bec comprimé seulement dans la moitié antérieure , tarses forts. ...... 99 99 Bec droit; mandibule supérieure échancrée à la pointe ; ailes médiocres Sub-aiguës; doigt médian y compris l'ongle beaucoup plus court que le pouce...... NE SOIR ar 2 cha mn à Locustella Kaup. Mandibule supérieure courbée dans presque toute son étendue, très aiguë à la pointe qui est entière; ailes courtes, obtuses, très arrondies ; doigt médian y compris l’ongle, de la longueur du tarse.... Cüisticola Lesson. 100 Queue égale ou arrondie......... TE A eee MUR lee 101 MP BASE A nn... 1,1 RON E MORE D 2: 102 101 Bords des deux mandibules dessinant une ligne courbe; doigts courts, lt on use Ædon Boie. Bords des deux mandibules droits; doigts grèles. ........ Hypolaïs Brehm. 102 Plumage uniformément coloré; bec aussi haut que large à la base; HNRPMODlonSues... 2. ........,...... AR Met he Lusciniopsis Bp. Plumage varié de taches oblongues; bec plus large que haut à la base ; narines ovales, recouvertes par un opercule bombé ..... Calamodyta Mey. et Wolf. 103 Bec grèle, subulé, entier, allongé et très légèrement arqué; ailes courtes, arrondies; concaves, queue courte arrondie, doigts externes unis à la base avec le médian; ongle postérieur le plus long... Troglodytes Vieill. 10% Narines nues, grandes; sous-caudales atteignant au moins le milieu des mes PORTA RETIRE SN 62 105 - Narines recouvertes par des plumes disposées sous forme d'opercule ; grandes sous-caudales n’atteignant pas le milieu des rectrices...... 106 105 Ongle du pouce faible, médiocrement arqué et plus court que ce MSc: Re sise EN AE Phyllopneuste Mey et Wolf. Ongle du pouce de la longueur de ce doigt ou à peine un peu plus court, A MU ee Reguloides Blyth. - 106 Bec grêle, court, très aigu à la pointe; queue courte échancrée, com- | se de dix pennes; doigts antérieurs grêles, le médian y compris ’ongle aussi long que le tarse; pouce fort, l’ongle plus long que ce doigt, robuste, arqué; plumes du vertex plus longues que les autres, - et suscephbles de se rélever............,..... RAA .. Regulus G. Cuv. 107 Première rémige bien développée et atteignant à peu près le milieu de l'aile; mandibules égales ou presque égales, l’inférieure se relevant à Re ae à à « ja see escale RUES 108 Première rémige très peu développée; mandibule supérieure plus longue merbiniérieure quiestintéchie................,.....4,,,4, sr 110 408 Bec de la longueur de la tête ; première rémige courte ......... Pœcile te Bec moins long que la tête; première rémige assez allongée.......... 109 — 196 — 109 Queue moyenne égale ou arrondie et légèrement échancrée...... arus Queue très longue, étagée. 2 ARE Orites Mahri 110 Première rémige presque nulle; queue allongée, très étagée.. Panurus Première rémige longue ; queue moyenne légèrement échancrée. Ægithalus 111 Bec très fendu, déprimé en dessus, trigone à la base; ailes médiocres; queue large, tarses courts et annelés.............. Se: Bec très fendu, déprimé, large à la base qui est garnie de soies raides, S. aigu et crochu à la pointe; ailes médiocres ; pieds moyens; queue de forme arReBIE 27" 1. PR OS RC EE Bec comprimé à la pointe; large à la base qui est dépourvue de poils raides; ailes longues; tarses médiocres, faibles, généralement nus 24 doigts antérieurs inégaux, séparés ..4 . 11:...427 2.0 NOINRRSS 112 Bec court, incliné et fortement denté à la mandibule supérieure; man- dibule inférieure entaillée et retroussée à son extrémité; la plupart des rémiges secondaires pourvues de petites palettes à l'extrémité; doigt médian, ongle compris, de la longueur du tarse....... Am 113 Bec court, mince à l'extrémité qui est faiblement recourbée, à arrête vive, à bords droits; soies qui garnissent la base du bec courtes; queue médiocre. ......., RP Cd TN ee à SOUCIS 114 Bec des commissures à la pointe plus court que la tête; pouce au moins aussi long que le doigt externe. . ......... +... ...... Muscicapa Ï Bec des commissures à la pointe de la longueur de la tête; pouce plus court que le doigt externe ............. s'aD SEA de HE 115 Narines ovoïdes; ailes sub-obtuses, allongées, dépassant le milieu de la Se queue; celle-ci médiocre à peu près égale... ............... ‘ Butalis Bo Narines oyalaires: ailes lui médiocres, presque aussi longues que la queue, celle-ci allongée, légèrement échancrée Erylhroster C 116 Doigts nus. .... Survie es 20 00 0688 els ane de se des CUS ES Doigts emplumés. ........ toners serie sectes COCREON 117 Queue beaucoup plus longue que les ailes......:............ Hirundo. Queue plus courte que les ailes au FepOB: 5; pe Se nv ae sen» °000 0 SSSR 118 Tarses un peu plus courts que le doigt médian y compris l'ongle. Progne Boie Tarses de la longueur du doigt médian. +... L'ART LR 119 Queue médiocrement échancrée; tarses garnis de quelques plumes à la 2 07 108 face postériéure :\: Se re PR EE Quene égale: Tarses uns > M RP RER ER PEN Biblis Less 120 Bec déprimé, crochu, largement fendu, sans poils raides à la base; ailes très longues; tarses nus où emplumés, courts, forts; doigts généra- lement robustes, presque égaux, comprimés ainsi que les ongles... . à Bec aplati à la base, profondément fendu jusqu'au milieu de l'œil au moins, garni à la base de soies longues et raides, recourbé en crochet à son extrémité, le plus ordinairement entier; yeux très grands; plu= 121 Bec à mandibule supérieure crochu, l'inférieure un peu retroussée à son 122 Base de la mandibule supérieure garnie de longs poils rigides, dirigés doigt médian pectiné....... 4e APR NOTE es es 3 123 Bec faible, court, fendu jusqu’au delà des yeux; la mandibule supérieure — 197 — COMMUNICATIONS “ Bibliothèque. — La bibliothèque restera ouverte pour les prêts de livres jusqu'au 15 juillet; tous les volumes empruntés devront être rentrés le 15 août. 2 Congrès de Marseille (Septembre 1891). — Un certain nombre de questions à élu- cider par les différentes sections du Congrès de l'Association française, sont mises à l’a- _ vance à l'ordre du jour. 1 huitième section (géologie et minéralogie) aura ainsi à discuter spécialement, sous 2e" la présidence de M. L. Collot, l'Etat de la géologie des Bouches-du-Rhône. Un exposé som- rire de la question est envoyé à tous les membres de l'Association. Laboratoire de Zoologie maritime d'Arcachon. — Notre ami M Durègne qui a Ft dirigé pendant plusieurs années le beau laboratoire maritime de la Société scientifique d'Arcachon, et a communiqué aux travaux de cet établissement une nouvelle activité, Vient d'être nommé inspecteur des lignes télégraphiques à Bordeaux; ces fonctions ne lui laissant plus assez de temps disponible, la Société a, sur sa demande, nommé à sa place -M:.le docteur Henri Viallanes dont on connaît les remarquables études sur la morpho- x logie et l'histologie des Arthropodes; notre éminent collaborateur et ami s’est fixé depuis paf Pan dernier à Arcachon où il s’intéressait beaucoup à l'établissement scientifique qu'il dirige aujourd'hui et où nous avons nous-même mis à profit ses savants conseils et son cordial accueil ; le nombre des naturalistes français et étrangers qui font des recherches à Arcachon va sans cesse en augmentant. Nos lecteurs ont pu se rendre compte des ressources scientifiques de la station d’Ar- cachon, en lisant l’article que M. Durègne a fait paraître dans la Feuille, en 1887. Rappelons seulement que l'installation actuelle (qui est due en grande partie à l'initiative de M. Du- règne), comporte plusieurs cabinets d'étude dont la disposition est très bien comprise; de grands bacs découverts pour les animaux marins de grande taille ou pour les dépôts pro- visoires, un aquarium à bacs vitrés, une bibliothèque, une série d'instruments et d'appareils, enfin un musée où l’on a cherché surtout à développer les collections locales. Les dépenses de l'établissement sont couvertes par les cotisations des membres, les subventions et dons, les entrées de l'aquarium (qui est public) et la vente des animaux marins aux naturalistes, i aux établissements scientifiques, laboratoires de faculté, etc. Les directeurs des pêcheries ; de l'Océan ont gracieusement autorisé les travailleurs du laboratoire à profiter de leurs bateaux à vapeur et des pêches qui se font à de grandes profondeurs où l'on découvre constamment des animaux nouveaux. A: D: Gentiana acaulis au Ballon de Guebwiller (Vosges). — En parlant de cette plante, Kirechleger dit, p. 379 de sa Flore d'Alsace, édition 1870 « Répandu dans le Jura à bernois, nul dans les Vosges et le Schwarzwald. » M. Karl Rosshirt, professeur au lycée de Colmar, publie dans son Beitrage zur Flora dér Umgegend von Colinar, 1888, p. 18, la découverte de la Gentiana acaulis L. sur le | sommet sud du Ballon le 9 mai 1886 et au même endroit le 13 juin 1888. | J'en parlais avec M. Gasser, botaniste distingué demeurant à Soulz et qui connaît par- faitement le Ballon. Noici la communication qu'il a eu la gracieuseté de me faire en m’autorisant à vous en informer: - En cherchant dans son herbier, il en sortait l'étiquette suivante : . \ HerBtErR GASSER ET BONNATI Gentiana acaulis, Righi, rapportée sur une motte de terre par M. Acb. Dreyfus en com- pipnie de Gentiana Bavarica, Plantago alpina, Androsace septentrionalis : motte placée au ailon, près de la fontaine du sommet, côté du Haag, au 14 juin 1874 En 1876, elle a encore été plantée avec plusieurs mottes par MM. Gasser et Bonnati, au retour d'un voyage en Suisse à pres de dix places différentes près des deux sommets, Elle à donc prospéré au Ballon dans sa terre natale et s’y sera répandue par la semence. Ce fait n’a rien de bien étonnant, car cette gentiane se trouve à la Zizacherflueh, au Bas- lerbœælchen, d’altitudes bien moindres que celle du Ballon; mais elle semble prospérer de préférence sur les terrains calcaires. Son apparition sur le Ballon ne sera donc peut-être - - que temporaire. Cependant bien des plantes des terrains ÉtRMHANES et des Alpes se … mêlent aux plantes jurassiques dans le Jura bälois. Qu'en conclure? # Colmar. J.-A. Craunox PT DOM 266 CUT LAS ETAT PET OP ONT e SUPNe Ur ANI)S +! e ANRT CE . » : Ë : MZ 198 x On doitécrire Pirus et non Pyrus. — La difliculté signalée par M. S.-E. Lassimonne.. sur cette question d'orthographe ({) a été résolue, il y a plus de 20 ans, dans le RE 4 de la Société botanique de France par le secrétaire général de cette époque, le très érudit. M. de Schœænefeld. Per. Quelques botanistes, disait-il, écrivent encore, à l'exemple de Linné, le mot Pirus ce (Poirier) pâr un y, ce qui semble indiquer une étymologie grecque qui n'existe pas, Cal be les Grecs donnaient au poirier le nom d’Azvos. L'orthographe linnéenne (Pyrus) est donc Dies fautive, et doit d'autant plus être évitée qu’elle a l'inconvénient d'amener une COnÉuSIOn avec deux: mots véritablement helléniques, Hup (feu) et Hupès (blé), qui entrent dans la composition de divers noms de plantes (Pyracantha, Agropyrum. Melampyrum, ete). Loris gine du mot latin Pirus (qui est écrit par un # dans toutes les bonnes éditions classiques, depuis les Elzévir jusqu'à MM. Amar et Lefèvre) est incertaine. Quelques étymologistes le font dériver du mot celtique birn ou bern. Ce serait un des rares vocables donnes incursions fréquentes en Italie des Gaulois, nos ancêtres, auraient enrichi la langue bar monieuse de Cicéron et de Virgile. Insere, Daphne, piros; carpent tua poma nepotes, pl. IX. PE Ernest Mazixvaun. Collection minéralogique de M. de Mauroy, à Wassy. — M. de Mauroy, ingénieur »e civil des mines, à Wassy (Haute-Marne), nous fait savoir qu'il se tient tout à la dispo= sition des minéralogistes qui auraient l'occasion de passer dans sa région etqui« désireraient étudier certaines parties de sa collection de minéraux, comprenant environ 8500 échantillons classés, selon la méthode de M. de Sénarmont ; la nomenclature estaussi presque toujours celle de l'Ecole des mines. Lai Notre correspondant nous envoie, à ce sujet, l'indication des parties spéciales ou des espèces les plus rares qui pourront offrir un intérèt particulier aux recherches deses collègues : = IL faut signaler en première ligne la série de météorites comprenant 83 chütes diffé= rentes. Puis la série des minéraux si rares de Suède et Norwège, tels que : orangite,M * thorite‘*, gadolinite**, monazite‘*, euxénite, aeschynite, tritomite, pyrochlore#, : lanthanite, fluocérine, yttrotitanite, fergusonite, tyrite, xénotime, yttrotantale, tantalite, annerœædite, ixyolite, wæhlérite, mosandrite, orthite, polycrase, polymignites etc., puis \ quelques autres raretés de la même région : langbanite, eudidymite, cleveite, thaumasite; périclose, téphroïte cristallisée, achmite. svanbergite, pyrosmalite, pajsbergite, diastatite, magnifiques hédenbergites de Nordmarken, manganosite, pyrochroite, allaktite, diadel= phite, synadelphite, chondroarsénite, pyrrhoarsénite, polyarsénite, xanthoarsénite, a" aimafibrite, manganostibiite, sarkinite, hyalotékite, brandtite, barysite, berzeliite, berzelianite, bjelkeïte, bismuthine, hyalotékite, mélanotékite, jakobsite cristallisée, akérite, arséniopléite, pléonektite, etc., à côté desquels il faut encore remarquemles beaux échantillons de zircon, de cordiérite et ses altérations, les scapolites, les belles tourmalines noires de Snarum, les bleues et roses d'Utæ, la catapleite, l'encolyte,læ os brevicite, kjérulfine, olafite, apatite et serpentine pseudomorphique de Snarum, la thulit@ rose, la cyprine bleue et verte, la pierre du Soleil et le feldspath opalisant où Iabrado= risant, etc., etc. 1 Ensuite, il faut signaler la série des émeraudes et béryls comprenant de beaux échan= tillons de Sibérie, des Etats-Unis et du Limousin; parmi ceux-ci plusieurs. sont NRA) remarquables au point de vue régional ; de belles séries de topazes de Sibérie, de Saxe. et du Brésil. Dans le groupe des zéolites, on verra de jolies stilbites et apophyllites; épistilbite, brevicite, heulandite, chobasie, ete. Du Groenland proviennent de magnifiques =" échantillons d’endyalite, d'arfvedsonite, dont quelqués cristaux sont terminés, de sodalite, À ralstonite, thomsonélite, hagemannite, pachnolite, cryolite cristallisée, arksutite, 7 gearksutite, ivigtite, allamite, fer natif d'Ovifak, okénite en petits cristaux fort 7 nets, etc. + LA ARE La collection des minéraux du Limousin est bien complète, le Dauphiné, l'AUVergne le Vésuve, sont bien représentés, les Etats-Unis également. Parmi les métaux les MIEUX. représentés on remarquera le manganèse pour lequel la Suède, les Etats-Unis etle… Limousin fournissent de nombreuses et intéressantes espèces. Le fer, le zinc, le plomb, l'argent, le cuivre, le titane. Les séries de cristaux de quartz et les pierres polies ou taillées (environ 450) offrent de fort beaux échantillons. - NILTE Enfin parmi les pièces les plus remarquables, il faut citer : quartz en rhomboèdrés AT. primitifs; plusieurs cristaux remarquables par leur limpidité ou leur dimension ; des zircons basés du Colorado; de beaux diopsides d'Ala; Arfvedsonite, achmite, œæ yrine, “Tree okénite en cristaux terminés ; très beaux spécimens d'amazonite de Colorado ; un splendide «+ cristal de phénokite de Framont dont les arêtes du rhomboèdre ont 15 millimètres de longueur, et plusieurs jolis cristaux du Colorado; des échantillons de bertrandite de " Fa () Voyez le numéro de la Feuille des Jeunes Naturaistes, du 1e juin 1891. — 199 — Barbin, près Nantes, du Colorado et du Limousin où je l’ai récemment trouvé; un cristal de beryllionite et un de herderite des Etats-Unis; de beaux béryls signalés plus haut, ainsi que des tourmalines et des topazes, eudyalites ; leuchtembergite ; plusieurs échan- tillons de metaux natifs : or, argent, cuivre, fer, bismuth, plomb; très beaux échantillons d'azurite de Chessy de malachite de Sibérie ; presque tous les échantillons des minéraux rares de Suède et Norwège; minium cristallise; leadhillite; descloizite; liroconite; aphanèse; euchroïte; dioptase; libethenite; brochantite; adamine et smithsonite du Laurium ; périclase ; hureaulite et alluaudite, etc. Il Serait intéressant que d’autres naturalistes, s'occupant des parties des sciences naturelles dont l'étude est encore peu répandue, suivent l'exemple de M. de Mauroy, en faisant connaître les richesses de leurs collections, lorqu'elles ont une réelle impor- tance ou un intérêt particulier pour les amateurs qui pourraient avoir l’occasion de les visiter. LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (ADDITIONS) MM. Imhoff, curé de Gargilesse (Indre). — B. Joseph Parûtre, à Argentan (Indre). — Batraciens. Sabourain, professeur à Saint-Gaultier (Indre). — B. Pierre Tardivaux, professeur à Lourdoueix Saint-Michel (Indre). — . LISTE DES NATURALISTES DE SUISSE (CHANGEMENTS, ADDITIONS, SUPPRESSIONS) è Ch. : Escher-Kündig, à Zurich. — Dipt. (au lieu de Lép.). Fiedler, à Zurich. — Zool. Jacquard, professeur au Locle (au lieu de Saccard). WettStein (D' H.), direct. du séminaire de Küsnach, cant. de Zurich (au lieu de . Küssnacht, cant. de Lucerne) Aj. : Andreae (V.), pharmacien, Fleurier (cant. de Neuchâtel). — B. Bedot (D' Maurice), à Satigny (cant. de Genève). — Zool. Bolles-Lee, à Genève. — Histol. comp. Bunge (Dr), prof. de physiol. à l'Université, Bâle. Favre (Ernest), 6, rue des Granges, Genève. — G. Fol (D: Hermann), Chougny, près Vendœuvres (cant. de Genève) — Embryol, et zool. (voir aussi liste France, Nice). Gaule (Justin), prof. de physiol. à l'Université, Zurich. Herzen (D' Alex.), prof. de physiol. à l’Université, Genève. Kollmann (D'), prof. d'anat. à l'Üniversité, Bâle. — Anat., Hislol., Anthr. Kronecker (D'), prof de physiol. à l'Université, Berne. Larguier des Bancels (Dr), conservat. du Musée de zoologie, 29, rue du Bourg, Lausanne. — Zool. Lœæwenthal (D'), prof. d'histol. à l'Université, Lausanne. Lunel (Godefroy), conservateur au Musée d'histoire naturelle, aux Bastions, Genève. — Zool. Martin (P.), prof. à l'Ecole vétérin. de Zurich. — Anal. comp. du cerveau. Philippe (Dr), prof. d'anat. à l’Université, Zurich. Sarasin frères, à Bâle. — Zool. Schiff (Dr), prof. de physiol. à l'Université, Genève. Schmidt (Dr), professeur de géologie à l’Université, 16, Munster Platz, Bâle, — 6. Stoll (Dr Otto), 10, Flossergasse, Zurich. — Conch., Hydrachn. Strasser (D'(, prof. d’anat. à l'Université, Berne. Retr. : Rambert (Eug.), à Lausanne (Vaud) (déc.). — 200 — ÉCHANGES M. Pégot, instituteur à Montberaud, par Cazères-sur-Garonne (Haute- Garonne), offre : roches, minéraux et collections de fossiles pyrénéens, provenant des terrains miocène, éocène, garumnien, sénonien, turonien, cénomanien, gault, etc I désire en échange, ammonites, échinides, empreintes végétales et animales, crustacés et coquilles marines, etc. Ces dernières de moyenne et de grande dimensions. M. de Mauroy à Wassy (Haute-Marne), demande cristaux isolés d’épidote du Knappenwald, en nombre ; collections locales de minéraux en beaux échantillons et cris- taux. Offre en échange : échantillons et collections des minéraux du Limousin, ouvrages de minéralogie, microscope polarisant, etc. Envoyer oblata. Pour très beaux échantillons et minéraux rares, offre minéraux rares de Suède, Norwège, Etats-Unis, et météorites. M. le D' Putzeys, 13, rue Anoul, Ixelles-Bruxelles, désire échanger des coquilles terrestres, fluviatiles et marines européennes et notamment de Belgique, exactement déterminées et en beaux spécimens, ainsi que des coquilles exotiques, contre des espèces qu'il ne posséderait pas dans sa collection. Envoyer oblata. ; M. le D' Karl Jordan, Münden (Hanovre, Allemagne), offre en échange contre des coléoptères d'Europe : Carabus marginalis, sibiricus, exaratus, Chlænius 4-sulcatus, Dytlicus latissimus, Donacia fennica, Chrysomela brunsvicensis, polymorpha, Polygraphus grandiclava, etc., ainsi que des coléoptères exotiques et des oiseaux en peau. M. Fougère, à Saint-Martin-de-Laze, par Guîtres (Gironde), désire échanger contre de bons coléoptères ou des monographies sur les coléoptères : 4° une collection géologique (échantillons 810); 2° une belle série de minéraux, demander la liste. M. André Japiot, 18, rue Chabot-Charny, Dijon, offre contre coleoptères : Scariles gigas, Panageaus crux-major, Hydrous caraboides, Slaph. hirtus, Necroph. kumator, Bubas bison, Onilis Jon, Gymnopl. flagellatus, Celonia morio, Osmoderma eremita, Capnodis tenebrionis, Opatrum sabulosum, Prionus coriarius, Cerambyx heros, Hylotrupes bajulus, Saperda carcharias, Clytus ornalus, Clythra taxicornis, etc. M. Basset, à Cosne (Nièvre), désire échanger des œufs d'oiseaux. M. P. Mouchez, à Chabet-el-Ameur, département d’Alger (Algérie), offre : Acridium peregrinum Oliv. ou œufs, contre minéraux, plantes ou oiseaux montés. M. le D' Henri Rousseau, à Joinville-le-Pont (Seine), désire pour coll. d'ens., en échanges de livres ou plantes une cert. quant., (100 gr. env.), de graines pures des plantes nuisibles suiv.: Rhinanth. crista galli., Orobanche, Caltha palustris, Melamp. arvense, Ran. acris, Uonium macul., ænanthe crocata, Colch. aut., galium verum, Gratiola off, Ping. vulg., Bromus steril., Onon. repens, Carex glauca, Plant. media, Anthriscus vulg., etc. M.Mnthieu, capitaine adjudant major au 29°, à Autun, offre en échangede bonnes espèces de lépidoptères, les rares chenilles préparées d’Argynnis selene, euphrosyne, paphia, aglaja, adippe, des petites chenilles vivantes de Spilosoma luctuosa, de zatima var. inter- media get Q. Prière de ne pas offrir de choses communes. M. Ern. Leliévre, à Amboise, Indre-et-Loire, offre des chenilles de Spilosana luctuosa vel lugubris, Spil. mendica, des œufs fécondés de Saturniapyri,, Nemoria viridata et autres œufs et chenilles contre d’autres esp.; offre également des Æoplia cærulea et Cantharis vesicaloria de l’année courante et demande en nombre : /no siatices, Polyomm:." virgaureæ g' surtout et Nem. plantaginis. 5 M. Augereau, 52, rue de la Chartreuse, Bordeaux, offre : Gnophria quadra, Cnethocampa pityocampa, lasiocampa, pruni, Harpya furcula, Notodenta tritophus, Plusia gulla, etc., contre insectes de tous ordres. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthir, Rennes—Paris (517-91) 4er Août 1891. Vingt-unième Année. N° 250. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE (Suite) État zoogléique. — Dans cette troisième phase du cycle évolutif, les éléments bactériens du thalle, jusque-là disposés en série linéaire filamen- teuse, ou isolés les uns des autres, s’agrègent en masses plus où moins compactes, souvent même très ere à l'œil nu. Le phénomène qui domine ici tous les autres, c’est le développement, tout autour de chaque élément, d’une gangue gélatiniforme ou mucilagineuse (g/ia ou glaire des auteurs), qui n’est autre que l'enveloppe même de ces éléments, considé- rablement gélifiée et augmentée de volume. Par le fait même de l’accrois- sement de cette enveloppe gélatiniforme, qui les entoure comme d’une capsule, les éléments redeviennent immobiles, mais leur segmentation n’en est pas arrêtée pour cela. Dès lors, l’état zoogléique va présenter, dans son évolution particulière, une série de stades que l’on a retrouvés chez les différentes Due dont on a eu le soin de suivre le développement pas à pas. | est, en premier lieu, le stade dans lequel chaque élément, ordinairement en forme de bâtonnet réduit à ses plus courts diamètres, quelquefois même complètement arrondi, est entouré d’une capsule gélatiniforme, c’est le Stade Æyalococcus (ou mieux Hyalobacterium). Ce terme a été créé par Schrôter (1), pour caractériser certaines bactéries encapsulées, aspect qui, “I Nil il | F1G@. 11, 1/1500 à 1/2000. A, — Hyalococcus de Pasteur-Talamon-Fränkel, dans un crachat de malade atteint de pneumonie fibrineuse; a, forme en Monococeus; b, en Diplococcus ; c, leucocyte. PB: — Hyalobacterium de Friedlander, dans le sang d’une souris inoculée avec une culture de ce micro-organisme; &, forme en Bacterium ; b, en Diplobacterium; ce, globule rouge du sang. C. — a, Hyalobacterium du Rhinosclérome, dans un espace lymphatique du derme (d’après Cornil et Babes); ?, cellule lymphatique. (1) Schrôter.— Cohn Cryptogamen Flora von Schleisen (Breslau, 1886).— N.B. Hyalococcus — Mycothece Hansgirg (Beitrage zur Kenniniss der Kellerbacterien, nebst Bemerkungen zur Systematik der Spaltpilze. Oesterr. botan. Zeitschr., 1888). — 902 — 0 selon nous, ne représente que le début de l’état zoogléique d'espèces bacté= riennes dont l’histoire n’est encore qu'imparfaitement connue. Pelest l'Hyalococcus (Fig. 11, 4), que l’on rencontre fréquemment dans la salive de sujets sains et qui, dans certaines conditions, peut devenir infectieux et produire diverses affections, principalement la Pneumonie fibrineuse. D'ou son nom vulgaire de Pneumocoque. Observé, presque en même tEMPS, PAL... Pasteur (1) dans la salive d’un enfant mort de la rage, et par Sternberg (2). dans la salive normale, il a été retrouvé plus tard par Talamon Qi et : finalement par Fränkel (4), qui l’a définitivement classé avec ses caractères. et ses propriétés. Mur Tel est aussi l'élément encapsulé que Friedländer (5) a rencontré dans … certains exsudats pathologiques des organes respiratoires, PrÉCISÉMEnt aussi dans la pneumonie, mais qu'il considérait à tort comme le véritable … agent de cette maladie (Fig. 11 8). Même morphologiquement, ces deux organismes capsulés se distinguent l’un de l’autre. Le premier, où Pneus mocoque de Pasteur-Talamon-Fraänkel, est un //yalococcus, au sens strict du terme : il est de forme arrondie et lancéolé à ses extrémités, Ordinai- rement solitaire (Fig. 11, 4, a), mais quelquefois accouplé en Diplococous (4, b), et même en chaînettes ou Streptococcus (6). Le second, où Prewmo” bacille de Friedländer, a la forme d’un bâtonnet plus ou moins allongé; c’est done plutôt un //yalobacterium, tantôt isolé (B, a), tantôt, aussi accouplé (8, b). D'autres Hyalococeus où Hyalobacterium ont ENCONEMÉTÉ décrits : par Cornil et Alvarez (1), dans le Rhinosclérome (Fig. 11, C), maladie particulière, caractérisée pes une induration de la muqueuse naso-pharyn= sienne, et très fréquente dans l'Amérique du Sud et dans certaines COÉTÉS de l'Europe centrale; par Alvarez (8), dans la fermentation indigotique: 4 Bordoni-Uffreduzzi (9), Banti (10), Perroncito (11), Pfeiffer (12), etc:,.on6t relaté cette forme chez d’autres micro-organismes. Elle semble fort répandue," et nous le répétons, ne paraît être qu’un stade de développement du Cycle zoogléique (13). | Co 0 (1) Pasteur. — Sur une maladie nouvelle provoquée par la salive d'un enfant mort deNa\ à rage (C. R. Acad. Sc. Paris, XCII, 1881). Cr (2) Sternberg. — À contribution to the study of the bacterial organisms commonly found upon exposed mucous surfaces and in the alimentary canal of healthy individuals {PrOCeCA ÿ Americ. Assoc. Adv. Sc., 1881). DATE CR (3) Talamon. — Soc. analom. Paris (1883). | Le (4) Fränkel. — Die genuine Pneumonie (Congress. f. inn. Mediz., 1884). (5) Friedländer. — Ueber die Schizomyceten bei der acuten fibrinosen Pneumonie (Vir- je # chow’s Arch. LXXX VII, 1882). NW: "Lve (6) Aucun micro-organisme n’a peut-être une synonymie plus variée que le Pneumocoque. ee Outre sa dénomination générique d'AHyalococcus (Schrôter), on l'a SUCCESSIVEMENL appelé : Wicrobe de la salive (Pasteur), Micrococcus Pasteuri (Sternberg), Pneumoniekokkus, (Fränkel), Diplococcus Pneumoniz (Weichselbaum), Pacillus salivarius seplicus (Biondi}, Diplococcus lanceolatus capsulatus pneumonicus (Foà et Bordoni-Uffreduzzi), Streptococcus lanceolatus (Gamaléïa), et enfin Xlebsiella salivaris (Trevisan). HR dE (7) Cornil et Alvarez. — Sur les micro-organismes du rhinosclérome (Bull. Acad. HAT Méd., 1885). SEE à (8) Alvarez. Sur un nouveau microbe déterminant la fermentation indigolique (OR L2 É: Acad. Sc., CV, 1887). CRE | (9) Bordoni-Uffreduzzi. — Ueber den Proleus hominis capsulatus (Zeitschr. f, Hygiene ILX, 1887). > (10) Banti. — Sopra 4 nuove specie di protei o bacilli capsulati (Lo speriment:, A888): MM 22 (11) Perroncito. — Proteo della proleosi nel bestiame (Giorn. d. Accad. d. medic. A RER Torino, 1889). d MÈRE (12) Pfeiffer. — Ueber eïmen neuen Kapsel-Bacillus (Zeitschr. f. Hygiene, VE, 1889) (13) Cette hypothèse est corroborte par ce double fait que, d’une part, quelques-unes 4 è des bactéries considérées comme pourvues normalement d'une capsule, le Pneumocoque ets ET — 203 — Le deuxième stade de l’état zoogléique rappelle complètement la disposition tabu- laire du thalle de certaines algues Chroococ- cées qui composent le genre Merismopedia. Les éléments du stade précèdent, tout en gardant leur capsule, se segmentent, non plus dans une, mais dans deux directions. Il en résulte de petits amas capsulaires d'éléments disposés quatre par quatre, ou en létrades, qui ne se développent qu’en superficie. Nous donnons à ce stade le nom ue Re DIROO EC er Se de Merista (1), terme créé par M. Van dewrein-de souris inoculée avec une Tieghem (2), pour désigner certaines bac- culture de ce micro-organisme (d’après térles Qui ne nous Sont encore connues que PEER) (9: sous cette forme particulière. Nous figurons , (Fig. 12) un de ces organismes en Tétrade, trouvé par Gaffky (3) dans les crachats et les cavernes pulmonaires d'individus tuber- culeux où il est souvent associé aux bacilles de Koch. On le désigne sous le nom de Micrococcus tetragenus. Si les éléments se segmentent, non plus seulement dans deux, mais dans trois di- rections, on obtient alors des paquets d’élé- ments capsulés en groupes massifs plus ou Fi. 13. moins cubiques. C’est un stade nouveau, Sarcina ventriculi Goodsir. qui correspond à la description du genre A, 1/700 environ pe Zopf). Sarcina, Créé par Goodsir (5), pour une B, 11300 environ (après Lürssen). Loctérie qui se rencontre à l’état normal et dans certaines affections de l'estomac, chez l’homme et les animaux, sous cet aspect spécial, qui lui a valu le nom de Sarcina ventriculi. le Pneumobacille par exemple, perdent cette capsule quand on les cultive dans certains milieux, tels que la gélatine et le bouillon nutritifs. D'autre part, diverses bactéries, non pourvues ordinairement d'une capsule, peuvent en acquérir dans d’autres conditions. La bactérie du lait bleu, par exemple, qui est mobile et non capsulée dans le lait même, devient immobile et encapsulée, d’après Neelsen (Studien über die blaue Milch, 1N80), quand elle se dispose en voile à la surface de ce liquide. Les bâtonnets de l’Actinobacter polymorphus Duclaux (Mémoire sur le lait, 1882), ne présentent pas de capsule dans le bouillon ni dans les solutions sucrées, mais s’entourent d’une auréole hyaline quand on » les cultive dans l'air. De même les bacilles du (Charbon et ceux de la Tuberculose, placés dans certaines conditions défectueuses, comme l’a surtout observé Metschnikoff (Virchow’s Archiv., 1888), s'envelopperaient d'une gangue mucilagineuse. Ces faits deviennent de plus en plus nombreux, à mesure qu’on étudie plus attentivement les conditions de développement des bactéries et conduiront forcément à cette conclusion que la présence ou l'absence de capsule autour des éléments bactériens est un phénomène particulier du développement général de toute Bactériacée, et non un caractère distinctif de tel genre ou de telle espèce. (1) Les Merista ou Tétrades ne diffèrent donc des Tetracoceus que par leur capsule gélatiniforme. N. B. WMerista — Lampropedia (Schrôter, loc. cit.) — Pediococcus (Lindner, Die Sarcina-Organismen der Gahrungs-Gewerbe. Berlin, 1888). (2) Van Tieghem. — Traité de botanique, 1884. (3) Gaffky. — Ueber anliseplische Eïgenschaflen der in der Esmarchschen Klinik als Verbandmittel benutzten Torfmulls (Langenbeck's Archiv., 1883). (4) Crooksank. — An introduclion to practical Bacteriology (London, 1886). (5) Goodsir. — History of a case in which a fluid periodically ejected from the stomach contained vegelable ofganismus of an undescribed form (Edinb. med. and surg. Jnal., LVII, 1842). w 1 D Le Li ; EP RT 4 LA Le nombre de ces formes en Werista et en Sarcina, décrites comme des” espèces particulières, est assez élevé. Il y a lieu de se demander, comme … pour les formes en Hyalobacterium, Si ce Sont bien des entités génériques, ou au contraire des stades zoogléiques faisant partie du cycle de déve=… loppement de bactéries peu étudiées encore. Un dernier stade, qui s'observe fré- if ArTrEn "a quemment dans le cours de la phase zo0- EE" au ee d Pod k di | gléique d’un certain nombre de bactéries, D |: ms IN c'est le stade, où, par suite de la division de plus en plus active des éléments, les capsules deviennent également plus volu- mineuses, en même temps que leur enve- loppe devient plus épaisse. Quelquefois mème, une enveloppe générale entoure un ou plusieurs groupes de capsules. On a alors une disposition qui rappelle celle que Î ui ( F 7 s | et M. Van Tieghem sous celui d’Ascobac- East avr leria (2). Nous figurons (Fig. 14) l'Ascaco Ascococeus Bilrothii Cohn (d'après /@/4& (2). Nous figurons (Fig.14) PAscococeus Cohn). Billrothii Gohn, d'après sa forme la plus caractéristique, et qu'il prend dès le début de son développement, à la surface de certains liquides de culture, en particulier dans la solution de tartrate acide d'ammoniaque, et divers milieux sucrés. Mais ce n'est là qu’un stade de son développement: Cet organisme finit par acquérir un volume considérable, et se présente alors sous forme de masses de consistance presque cartilagineuse, et d'apparence circonvolutionnée (Fig. 15 B), ainsi que l’a observé Cienkowski (3). Morphologiquement, ce stade est comparable au thalle de certaines algues Chroococcées, du genre Gleocapsa. Finalement, ces amas de capsules affectent des groupements qui sont caractéristiques et constants pour chaque espèce, et qui donnent à la zoologlée son aspect définitif. C’est ainsi me la zoologlée de Cladothrix dichotoma (Fig. 15 4) présente un aspect arborescent des plus élégants (4). D'autres ont une forme circonvolutionnée : telles que, la zoologlée définitive” d’Ascococcus Billrothii (Fig. 15 B), de Leuconostoc mesenteroides Nan Tieghem (5), de Clostridium polymyra Prazmowski (6), de Bacterium Balbianii Billet (Fig. 15 C). Ailleurs, c'est une forme dendritique (Fig: 15 D), comme la zooglée décrite par B. Frank (7), chez la Bactériacée des tubercules radicaux des légumineuses, Ahizobium leguminosarum, “où fenêtrée, comme chez cette bactérie sulfo-rouge, décrite par Cohn (8) sous le nom de Clathrocystis roseo-persicina, et que Zopf (9) a démontré n'être . Billroth (1) a décrite sous celui d’Ascococeus (1) Billroth. — Unlersuchungen über die Vegetations formen der Coccobacteria septica« £ (Berlin, 1874). (2) N. B. Ascococcus — Leurocystis (Schrôter, loc. cit.). (3) Cienkowski. — Unlersuchungen über die Gallertbildungen des Zuckerrubensaftes (Résumé allemand du mémoire russe. Charkow, 1878). : (4) La zoologlée arborescente et si caractéristique de Cladothriæ dichotoma avait d'abord été décrite par Itzigsohn comme un organisme particulier, Zuoglæa ramigera, C'est Cienkowski (Zur Morphologie der Bacterien, 1877) puis Zopf (Zur Morphologie der Spaltp= [lanzen, 1882), qui ont dévoile sa véritable signification. | (7) B. Frank. — Weber die Pilzsymbiose der Leguminosen (Berlin, 1890). (8) Cohn. — Untersuchungen über Bacterien (Beitr. 3. Biol. d. Pflanzen, L, 3). (9) Zopf. — Loc. cit. ww a +6: (5) Van Tieghem. — Sur la gomme de sucrerie (Ann.-Sc. Nat. Botan., 1878). | 0e à (6) Prazmowski. — Untersuchungen über die Entwickelungsgeschichte und Fermentwir= Ha" kung einiger Bacterien-Arten (Leipzig, 1880). + AMC “ — 205 — que la zoologlée d’une Beggiatoa, B. roseo-persicina (Fig. 15 E). Il est probable que les formes z00- gléiques si remarquables observées éga- lement parmi les sulfo-bactéries rouges, .aA et décrites sous les noms spéciaux de Thiocystis (Fig. 15 #, a), et Thiodictyon (F b), par Winogradsky (1), ne sont, elles aussi, que des zooglées, ou stades zoogléiques de bactéries dont toutes les phases n’ont pas encore été suivies. el: A à ; ME Se st TES 20 | fe es" + L ans Up dr LA DCE LE F1G. 15, Zooglées définitives : A, de Cladothrix dichotoma Cohn, 1/120. D, de Rhizobium lequminosarum Frank, 1/660. B, d'Ascococeus Billrothii Cohn (d’après E, de Fe rosco-persicina Zopf, 1/250. Cienkowski), 1/180. F, a, Thiocystis violacea et F, db, Thiodictyon €, de Bacteriun Balbianii Billet, 1/30, elegans Winogradsky. (1) Winogradsky. — Loc. cit. — 206 — On voit par là quel intérêt il y aurait à connaître mieux cet état zoogléique, « dont l'étude a pourtant été complètement négligée jusqu'ici. Nous sommes persuadé qu’on y trouverait des caractères de premier ordre pour arriver à la diagnose si désirable des espèces bactériennes. | En résumé, nous avons admis l’ordre suivant, dans la succession des stades de la phase zoogléique : 1° Stade Æ/yalobacterèum ; Do —— Merista: 3° — Sarcina: 4° —— Ascobacteria; n° — Zooglée définitive. Mais, hâtons-nous de le dire, il s’en faut de beaucoup que cette succession de stades ait été observée chez toutes les espèces bactériennes décrites jusqu'à ce jour. Nous avons même vu qu'un grand nombre d’entre elles n'étaient encore désignées que d’après la forme correspondant à un des stades que nous venons d’énumérer. De nouvelles études sont nécessaires pour Savoir Si ces dénominations génériques doivent être définitives, ou bien si ces formes ne sont en réalité que des stades du cycle évolutif. Cette dernière hypothèse paraît être la plus conforme à la réalité, d'après les observations des auteurs. qui ont étudié le développement des Bactériacées. Telles sont les observa= tions de M. Van Tieghem (1) sur Bacillus amylobacter, de Cienkowski (?) et Zopf (3) sur Cladothrix dichotoma, Ascococcus Billrothai, Bacteriumumert- smopedioides, Beggiatoa alba, B. roseo-persicina ; de Kurth (4) sur Bacterium Zopfii, de Hauser (5) sur ses différents Proteus, de L. Klein (6) sur Bacillus allantoïdes, de B. Frank (7) sur Rhizobium leguminosarum, ete: Nous- même (8), nous avons fait de cet état zoogléique une étude attentive, et c’est en observant la succession des stades que nous venons d'énumérer chez quatre espèces distinctes : Cladothrix dichotoma, Bacterium Balbiamit, B. osteophilum et B. parasiticum, que nous avons été conduit à formuler cette loi générale du développement de l’état zoogléique. Nous représentons (Fig. 16) cette succession des stades zoogléiques comparativement chez deux Bactériacées, l’une, qui se développe dans les macérations d'os d’amphithéâtre, B. osteophilum, et l’autre, Bactériaeté orangée et marine, B. Balbianii, que nous avons trouvée sur des thalles de laminaires en putréfaction dans de l’eau de mer. L’état zoogléique joue un rôle physiologique très important. Il apparaît dès que la bactérie, sous sa forme la plus ordinaire d’élément libre, de a Ps. à . fa D) l'état dissocié, est pie dans des conditions défectueuses de nutrition où” de multiplication. Protégés par l'enveloppe gélatiniforme qui les enveloppe; les éléments bactériens peuvent continuer à se segmenter, à l’abri des agents extérieurs et même de certains produits toxiques, comme ceux de la pu= tréfaction. C'est ainsi qu’une bactérie, comme nous l'avons vu plus haut pour Bacillus amylobacter (p. 63), peut être aérobie pendant sa phase dissociée et filamenteuse, et vivre au contact de l'oxygène de l’air, c’est-à= dire en aérobie, à l’état M D'autre part, certaines bactéries qui jouent un grand rôle dans la décomposition des substances animales et (1) Van Tieghem. — Développement de l'amylobacter dans les plantes à l'état. de wie normale (Bull. Soc. bot. de France, 1884). . ; (2) Cienkowski. — Zur Morphologie der Bacterien, 1877. (3) Zopf. — Loc. cil. (4) Kurth. — Loc. cit. (5) Hauser. — Ueher die Faülnissbacterien (Leipzig, 1885). (6) L. Klein. — Botanische Bakterienstudien (Centralbl. f. Bakter., VI, 1889). (7) B. Frank. — Loc. cil. (8) Billet. — Loc. cit. s 6 (4, 4, B, B!, C, C!, Da, Db, D'a, 1/1600 — Æ, D'b, D'e, D'd, 1400 — Æ' 1/120). des stades de l'état zoogléique comparativement : chez B. osteophilum (A, B, C, D, Ë) B. Balbianii Billet (1', BP’, C’, D', EL’). — A, A’, Bâtonnets libres de l’état dissocié ; Stade Æyalobacterium (BD, B'b, passage au stade € €’); CC”, Stade Merista; D, D', Stade ia (Da, passage au stade type DD). capsSulaires du stade Ascobacteria se groupent d’une façon différente dans les deux our former en Z la zooglée définitive aciniforme, de B. ostcophilum, et en Æ° la zoologléc e cérébriforme, de B. Balbianii. En particulier, pour cette dernière, les amas capsulaires cteria (D'b) se réunissent les uns aux autres, en prenant l'aspect de groupes tortueux, ies (D’e, D'd) dont les anastomoses finissent par constituer la zooglée de forme circon- si caractéristique ( Z. Voir aussi fig. 15 (). 1 e es, se disposent en voile zoogléique (mycoderme de quelques auteurs) | a surface des milieux dont elles ont hâté la décomposition et se protègent . ainsi contre le milieu même qu’elles ont altéré, ou même contre le dévelop- pement d’autres espèces bactériennes. En un mot l'état zoogléique doit être onsidéré comme une phase de protection contre les agents extérieurs, où d'attente d’un milieu di favorable, dans lequel les éléments, quittant leur enveloppe gélatiniforme pourront revivre à l’état dissocié ou à l’état fila- menteux. al Docteur ès sciences naturelles, … (4 suivre). DF AXBILLET: à ro fon RS... LL ionfthiiadéss d id — 208 — LES DIPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE (Fin). 127. Diplosis dryophila Kieff., pond ses œufs sur les petites feuilles en mai, au moment où s'ouvrent les bourgeons; 1l en résulte que ces feuillesse crispent par en haut, restent agglomérées et leur nervure médiane s'hyper- trophie. Ce diptère est probablement identique avec Diplosis quercina KRübs:, dont la description a paru quelques semaines avant celle de D. dryophila: Ranunculus (bulbosus L. et repens L.). — 128. Cecidomyia ranunculi Br:, occasionne sur les feuilles de ces deux plantes, des cécidies en gousse résul- tant de l’accollement par en haut des deux moitiés d’un lobule de la feuille Quand la déformation ne renferme qu’une où deux larves, elle otfre la forme d'un cornet. La métamorphose a lieu au même endroit dans des cocons blancs. Les deux sortes de cécidies m'ont donné le même diptère. Raphanus (caudatus, raphanistrum L. et sativum L.). — 129. Cecidomyia raphanistri Kieff., gonfle les fleurs de ces Sons et de diverses variétés cultivées; ces fleurs prennent une forme ovale et ne s'ouvrent pas. La larve se métamorphose en terre. Rosa (canina Li., ete.). — 130. Cecidomyia rosarum Hardy, occasionne sur les folioles des rosiers, des cécidies en gousse résultant de l’accollement par en haut, des deux moitiés de la foliole; ces cécidies sont généralement teintes de rouge et lypertrophiées. Les larves se changent en terre. RE Rubus. — 131. Lasioptera rubi Heeg., produit sur les rameaux et pétioles du framboisier et des diverses sortes de ronces des excroissances nodiformes ou allongées, souvent unilatérales, paraissant faire hernie à travers l'écorce qui se fendille longitudinalement. Les larves de couleur orange n’ont pas de cellule distincte et se métamorphosent dans l’exeroissance. Cette cécidie n’est pas à confondre avec celle de Diastrophus rubè Hart: Les renflements produits par ce cynipide ne déchirent pas l'écorce, ont une surface tuberculeuse, et la section montre des cavités bien distinctes ren= fermant chacune une larve blanche. 132. Cecidomyia plicatrix H. Lw., crispe les feuilles des ronces par en haut avec une hypertrophie des nervures. Métamorphose en terre. Salix (alba L., amygdalina L., aurita L., caprea L., cinerea L., fra- gilis L., purpurea L. et viminalis L.). — 133. Agromyza Schineri Gir: détermine à l'extrémité des jeunes rameaux du saule un épaississéement unilatéral de 5 à 10 mill. de long, contenant une, rarement plusieurs larves dont la transformation a lieu au même endroit. Cette cécidie ne peut que difficilement être distinguée de celle de Euura pentandræ Retz. (medulla- rius Hart.); cette dernière renferme dans une grande cavité ‘médullaire une larve ou fausse-chenille longue de 4 mill. et à yeux noirs; la première renferme au contraire dans une très petite cavité située sous lécorce une larve verdâtre, longue de 2 à 2 1/2 mill., sans tête distincte. : 134. Cecidomyia dubia Kieff., détermine sur les branches de S. auritaæ, caprea et cinerea, des rentlements globuleux ou allongés, ayant généralement une épaisseur de 10 mill., sans cellule distincte (1), et contenant plusieurs larves de couleur orange dont la transformation a lieu au même endroits. (1) Par là ils se distinguent des renflements fusiformes produits par Grapholila senvil leana Dup., qui ont une grande cavité larvaire. : ‘ etes Nous avions considéré cette cécidie comme étant due à Cecidomyia salicis Schrk., mais les anciens auteurs (1) qui ont décrit ce dernier insecte, ont “observé que la nymphe était armée d’une dent à la base de chaque étui antennaire, comme chez les deux espèces suivantes; or, la nymphe de notre Cecidomyia dubia est parfaitement inerme. 135. Cecidomyia Karschi Kielf., occasionne à la base, plus rarement au milieu des jeunes rameaux de S. aurita et cinerea, des renflements fusiformes à peine visibles, n'ayant que 3 mill. d'épaisseur, le rameau en ayant 1 1/2; au centre de ce renflement, dans une cavité allongée, située dans la couche médullaire, vit une larve unique qui, par la forme de son armure thoracique (Brustbein des Allemands, Breast-bone des Anglais) se distingue très facilement de la précédente ainsi que de la suivante. Métamorphose dans _ Ja cécidie, comme les trois suivantes. 136: Cecidomyia saliciperda Dufour, se distingue des deux précédentes “espèces qui déforment les rameaux de l’année, en ce qu’elle ne s’attaque qu'à des branches plus ou moins grosses dans lesquelles elle produit une hypertrophie du bois; au centre de chaque Re l’on remarque la cavité renfermant la larve; ces cécidies sont généralement en très grand nombre dans une branche; cette dernière ne se distingue d’abord que diffci- lement des branches normales, l'épaississement subi étant très irrégulier et très faible, plus tard l'écorce, couverte d’une multitude de petits trous, se fendille et finit souvent par tomber. 137. Cecidomyia pulvini Kieff., gonfle le coussinet d’une feuille, dessèche le bourgeon et hypertrophie la partie avoisinante du rameau qui se contourne énéralement à cet endroit tandis que les entre-nœuds restent normalement istincts. 138. Cecidomyia clavifex Kieff., vit également dans le coussinet de la feuille à l’état larvaire, mais elle produit à l'extrémité d’un rameau, un raccourcissement des entre-nœuds de telle sorte que les bourgeons sont extrèmement rapprochés, le rameau gonflé en massue avec pubescence anormale, les bourgeons eux-mêmes déformés, composés de petites écailles lancéolées, dressées et recouvrant la larve. 139. Cecidomyia rosaria H. Lw , est l’auteur des cécidies dites « roses du saule, » visibles surtout en hiver quand les saules ont perdu leurs feuilles, et consistant en une rosette terminale composée de feuilles sessiles, raccour- cies, élargies ct étalées, au centre de laquelle se trouve un faisceau d’écailles linéaires dressées recouvrant une larve qui se transforme au même endroit au printemps suivant. Ces rôsettes sont plus où moins grandes suivant les différentes espèces de saules. 140. Cecidomyia terminalis H. Lw., occasionne à lPextrémité des branches de S. fragilis, probablement aussi de $. alba, une touffe fusiforme de feuilles dressées et se recouvrant mutuellement, entre lesquelles vivent les larves dont la métamorphose a lieu en terre et en partie dans la défor- mation. 1#1: Cecidomyia iteobia Kieff., produit à l'extrémité des branches de S. cuprea une agglomération de feuill:s ovoïdes et de la grosseur d’une noisette; les feuilles se recouvrent mutuellément, sont recouvertes en partie d’une épaisse pubescence anormale blanche et se redressent après que les larves se sont retirées en terre. 142. Cecidomyia heterobia H. Lw., déforme le sommet des châtons mâles de S. amygdalina dont les étamines et écailles s'épaississent et se couvrent d’une pubescence anormale blanche, Métamorphose au même endroit. (1) Tels sont IL. Lœw, Winnertz, Giraud. LÉGHP EME nt, 143. Cecidomyia marginemtorquens Winn., produit sur les feuilles de Vra S. viminalis un enroulement marginal par en bas. Les larves se transforment: dans la cécidie. 144. Cecidomyia sp.? produit un enroulement semblable sur les feuilles de S. aurita et cinerea. < 145. Hormomyia capreæ Winn., détermine sur les feuilles de S. aurita et caprea de petites cécidies jaunâtres, dures, de 1 à { 1/2 mill. de diamètre, dépassant 18 feuille à la face supérieure en forme de verrue luisante, et à la face inférieure en forme de cône tronqué avec une petite ouverture; autour de cette cécidie le limbe paraît décoloré. L 146. Hormomyia sp.? produit une hypertrophie plus ou moins noduleuse sur la nervure médiane des feuilles de $. caprea et aurita. Transformation sur terre, sous la mousse et les feuilles sèches comme pour l’espèce précédente. Sambucus (laciniata Mill., nigra L. et racemosa L.).—147. Diplosis loni- cerearum Fr. Lw., gonfle les fleurs des sureaux et se transforme en terre: Sarothamnus (scoparius L.). — 148. Agromyza pulicaria. Meig. provoque un épaississement unilatéral des rameaux au centre duquel vit une larve verdâtre. 149. Un diptère encore inconnu détermine à la base des rameaux du genêt un renflement ovoïde, de 10 à 12 millimètres de longueur. Métamor- phose dans la cécidie. 150. Asphondylia sarothamni H. Lw., occasione à l’aisselle des feuilles, une cécidie ovoïde, conique ou fusiforme, verte, à parois minces, et attei- gnant 5 mill. de longueur. La larve se métamorphose dans la cavité qui est grande et parfaitement close. | 151.4sphondylia Mayeri Lieb., provoque à la base des gousses un renfle- ment de la grosseur d’un pois, contenant une larve qui s’y transforme. 152. Cecidomya tubicola Kieff., déforme les bourgeons qui s’allongent,- deviennent cylindriques, avec l'extrémité bi- ou quadrilobée. La larve vit à la base de ce tube, dont les deux tiers supérieurs sont recouverts en dedans de poils dirigés obliquement par en haut de façon à interdire l'accès de la cavité larvaire tout en facilitant la sortie de l’insecte. La métamorphose se fait en terre. 153. Diplosis scoparii Rübs., détermine sur les bourgeons, pétioles et pédon- cules des renflements globuleux, jaunâtres de la grosseur d’un grainde millet, renfermant une larve d’un jaune luisant qui se transforme en ‘terre: 154. Diplosis anthonoma Kieff., gonfle faiblement les fleurs qui ne paraïs- sent pas comprimées latéralement comme les Imutons normaux mais ovales et ne s'ouvrent pas. Métamorphose en terre. 155. Diplosis pulchripes Kiefl., produit sur les jeunes gousses dans les- quelles elle vit en société, des renflements de la grosseur d'un grain de millet. Transformation en terre. 156. Lasioptera sarothamni Kieff., a été obtenu de renflements des gousses semblables à ceux produits par A. Mayeri (N° 151). Sarifraga (granulata L.). — 157. Cecidomyia saxifragæ Kieff., gonfleles fleurs qui se colorent en rouge, deviennent ovoïdes et ne s'ouvrent pas. Les larves se transforment en terre et l’insecte ailé apparaît au printempssuivant: Scabiosa (columbaria L.).— 158. Cecidomyia scabiosæ Kieff., forme à Lex trémité des tiges et à l’aisselle des feuilles, une hypertrophie de la pousse qui se couvre de poils blancs entre lesquels vivent les larves. Senecio (Jacobæa L., silvatica L. et vulgaris L.). — 159. Tephritis mar- ginata Fall., gonfle les capitules et surtout le réceptacle de ces trois espèces de séneçons; les capitules deviennent ovoïdes et se colorent de rouge. Les mouches en sortent en juillet et en août. — 211 — 160. Diplosis senecionis Rübs., est l’auteur d’une cécidie semblable souvent globuleuse sur S. Jacobæa et vulgaris. Les larves jaunes se trans- _ forment en terre. Scrophularia (nodosa L.).— 161. Diplosis sp. ? gonfle les fleurs de la Scro- phulaire dont les étamines et l'ovaire s’épaississent. Métamorphose en terre. Silaus (pratensis Bess.).— 162. Cecidomyia sp. ? épaissit et élargit la base des folioles qui se replient longitudinalement par en haut. Transformation en terre. Silene (inflata Sm.).— 163. Cecidomyia sp.? déforme l'extrémité de la tige dont les deux feuilles supérieures restent dressées et se touchent par leurs bords. Transformation en terre. Sinapis (arvensis L. et Cheiranthus Kock.). — 164. Cecidomyia brassicæ - Winn., gonfle les fleurs de S. Cheiranthus et s'y métamorphose. 165. Diplosis sp. ? gonfle faiblement les siliques de S. arvensis et se trans- forme en terre. - Sisymbrium (officinale L.). — 166. Diplosis ruderalis Kieff., forme sur Pinflorescence de cette plante, une cécidie en ananas semblable à celle décrite au n° 96. Métamorphose en terre. 167. Cecidomya sp. ? produit de faibles renflements fusiformes sur le pétiole. Solidago (virga aurea L.). — 168. Cecidomyia virgæ aureæ Lieb., produit sur la verge d'or, un enroulement marginal des feuilles par en haut, et au sommet une toufte fusiforme de feuilles décolorées, se couvrant mutuel- lement. Transformation en terre. ; Sonchus (arvensis L. und oleraceus L.).—169. Cecidomyia sonchi Fr. Lw., détermine une hypertrophie du parenchyme des feuilles, de forme circulaire, convexe et rouge à la surface supérieure, aplatie et jaunâtre à la surface inférieure. Transformation dans la cécidie. Sorbus (aucuparia Li). — 170. Diplosis sorbi Kieff., replie les folioles du sorbier par en haut, en forme de gousse. Transformation en terre. Spiræa (ulmaria L.). — 171. Cecidomyia ulmariæ Br., produit sur les _ feuilles de la reine des pee de petites cécidies rouges, uniloculaires, dures, à extrémité supérieure hémisphérique, à extrémité inférieure conique, blan- châtre et pubescente. Métamorphose dans la cécidie. 172. Cecidomyia pustulans Rübs., vit à l’état larvaire sur la surface infé- rieure de la feuille, à cet endroit correspond une faible hypertrophie et à la surface supérieure une légère élévation de forme ovale, entourée d’une zone jaunâtre. Transformation en terre. Stachys (recta L. etsilvatica L.).— 173. Cecidomyia stachydis Br. déforme les feuilles et les fleurs de St. silvatica; les bords des feuilles sont enroulés par en haut, décolorés ou rougeâtres, et épaissis; les fleurs atrophiées en partie, les pousses épaissies et Jaunes ou rougeâtres. 174. Cecidomyia sp.? détermine au sommet des tiges de St. recta une agelomération fusiforme de feuilles dressées et se couvrant mutuellement. Stellaria (media 1,.). — 175. Cecidomyia stellariæ Lieb., déforme l’extré- mité des tiges du mouron des oiseaux; les deux feuilles supérieures restent dressées et comme accollées par leurs bords et gonflées à leur base. Trans- formation en terre. Symphytum (officinale L.). — 176. Diplosis où Cecidomyia? gonfle fai- blement les fleurs de la grande consoude qui ne s'ouvrent pas et dont les étamines s’hypertrophient et se raccourcissent. Tanacetwm (vulgare L.). — 177. Hormomyia tanaceticola Karsch, déter- mine à l’aisselle des feuilles, sur les folioles et les capitules des cécidies vertes et souvent agolomérées, semblables à celles de Hormomyia millefolit (voir n° 98). | des 178. Clinorrhyncha tanaceti Kieff., gonfle les akènes et en sort comme insecte aïlé l’été suivant. Taraxacum (officinale Web.).— 179. Cecidomyia taraxaci Kiefr., produit une hypertrophie du parenchyme des feuilles du pissenlit; sur les deux surfaces correspond une faible élévation de forme circulaire d’un rouge vif. Transformation en terre. | Thymus (Serpyllum 1.).—180. Cecidomyia thymicola Kieff., produit à Pex- trémité des tiges et à l’aisselle des feuilles du serpolet, une agglomération de. feuilles élargies et sessiles, tantôt étalées et formant rosette, tantôt dressées en touffes, tantôt se couvrant et imitant alors la forme d’un bourgeon, Ja longueur de ces cécidies est d'environ 8 mill., on en trouve qui atteignent jusqu'à 15 mill. de longueur sur 20 mill. de diamètre. Elles se distinguent des productions habitées par Phytoptus Thomasi Nal. et Phyllocoptes thym Nal. par les caractères suivants : elles sont toujours entourées à leur based'une rosette de 5 à 10 feuilles sans pubescence anormale, agrandies et élargies, ovales, sessiles et hypertrophiées à leur base, ce que n'offre pas la phyto=” ptocécidie; en outre les autres feuilles dont se compose la diptérocéeidie nes sont pas velues sur la surface extérieure, mais seulement sur la face inté- rieure, la phytoptocécidie est couverte de poils blancs à l'extérieur, tout, aussi bien qu'à l'intérieur. Enfin cette dernière offre des déformations en forme de rides sur l’épiderme des feuilles, ce qui manque à la première. Ba transformation se fait dans la cécidie, CE 181. Cecidomyia thymi Kieff., produit également à l'extrémité des kiges et à l’aisselle des feuilles du serpolet une cécidie, mais bien différente .de la précédente ; elle dépasse à peine la grosseur d’un grain de chènevis, estnon» poilue, globuleuse, verte ou rouge et composée de quatre, rarement seulement de deux feuilles fortement bombées et accollées par leurs bords. La larve se métamorphose en terre. 182. Cecidomyia sp.? déforme les fleurs dont le calice s’allonge et forme une cécidie semblable à la précédente; corolle, étamine et ovaire atrophiés et ne paraissant pas. 183. Cecidomyta sp.? déforme les fleurs dont le calice reste normalement constitué, mais se gonfle ainsi que la corolle qui ne s'ouvre pas. Cette défor= mation ne diffère que par sa cavité larvaire, d’une phytoptocéeidie semblable; cette dernière est sans cavité, les étamines et le pistil sont fortement hypertrophiés, foliacés, et ayant peine à être contenus dans la corolle fermée: Tilia grandifolia Ehrh. et parvifolia Ehrh. — 184. Cecidomiyia Phoma= siana Kieff., crispe par en haut les jeunes feuilles à peine sorties du bourgeon et épaissit leur nervure médiane. Transformation en terre. : 185. Cecidomyia tiliamvolvens Rübs., produit sur les feuilles du tilleul un enroulement marginal par en haut; la partie enroulée est hypertrophiée et décolorée. Les larves se transforment en terre. 186. Diplosis tiliarum Kief., est l’auteur des renflements globuleux ou ovoïdes, uni ou pluriloculaires, situés soit à l'extrémité d’une jeune pousse et variant alors depuis la grosseur d’un pois jusqu'à celle d’une noisette, soit sur le pétiole ou la nervure principale ou latérale d’une feuille et ayant alors la grosseur d’un grain de chènevis ou tout au plus d’un pois, soit enfin sur le pédoncule des fleurs, atteignant alors les dimensions d’une petité prunelle. La larve de cette cécidie qui a été attribuée pendant longtemps à une sciaride (Sciara tilicola H. Lw.), se métamorphose en terre. 188. Hormomyia Reaumuriana Fr. Lw., appartient par ses productions sur les feuilles du tilleul, aux cécidomyides les plus intéressantes. Sa petite larve à peine sortie de l’œuf, provoque une hypertrophie du parenchyme, visible des deux côtés de la feuille, de forme circulaire, avec un diamètre “7 LA fie DURE OR RO ER TO PE RE ET OR EP sud ut. fnos — 213 — de 6 à 8 mill.; c'est généralement à la surface supérieure de la feuille que cette hypertrophie s'élève en forme de cône, tandis qu’à la face inférieure elle paraît hémisphérique. Jusqu'à la fin de maï, la couleur de ce renflement est verte comme le reste du limbe; vers cette époque, la partie conique se décolore, se sépare du renflement par une déchirure de forme circulaire, se soulève faiblement et semble désormais faire office de petit toit à une jolie .cécidie ligneuse qui devient maintenant visible. Cette dernière est de forme allonvée, longue de 5 mill. et épaisse de 2? mill. et n'atteint pas la surface inférieure de la feuille par sa base; à sa moitié inférieure renfermant la chambre larvaire, elle est faiblement obconique-tronquée; elle s’amineit donc par en bas. Grâce à cet amincissement, elle peut être projetée au dehors et c’est ce qui a lieu à sa maturité. La sève, cessant alors d’être attirée dans la cavité larvaire, se porte dans les tissus avoisinant le corps ligneux, il en résulte un gonflement de ces parties et un rétrécissement de l'enfoncement obconique dans lequel plonge la base de la cécidie ligneuse et ar suite l'expulsion de cette dernière qui tombe à terre. La larve s’y trans- orme au printemps suivant après avoir préformé vers le milieu du petit toit - conique un sillon annulaire, de sorte qu’à la sortie de l’insecte parfait, ce sommet se soulève comme un couvercle. Tragopogon (pratensis L.). — 189. Diplosis sp.? gonfle les fleurs qui prennent une forme ovoïde et ne s'ouvrent pas. Trifolium (fragiferum L., medium L., pratense L., et repens L.). — 190: Cecidomyia trifolii Fr. Lw., plie les folioles par en haut en forme de ousse et y produit une hypertrophie et une teinte rougeûtre; elle fréquente e préférence le trèfle rampant, mais on la trouve aussi sur le trèfle fraisier et le trèfle des prés. Déformation dans la cécidie. 191. Cecidomyia flosculorum Kieff., a été observée sur Tr.-medium; sa larve vit solitaire dans le tube de la corolle qui se gonfle faiblement et ne s'ouvre pas. Métamorphose en terre. : Urtica (diæca L. et urens L.).— 192. Cecidomyia urticæ Perr., détermine sur le pétiole, et les nervures des feuilles, plus rarement sur les pédoncules de lortie dioïque et moins souvent de l’ortie brûlante, de petites cécidies uniloculaires jaunâtres plus au moins rondes. Vacciniwm Myrtillus L.).— 193. Cecidomytia sp.? occasionne sur les feuilles de la myrtille un enroulement marginal par en bas. Transformation en terre. Vaccinium (uliginosum L.).— 194. Cecidomyia sp.? vit à l’état larvaire dans un rouleau marginal des feuilles de l’airelle fangeuse. Comme pour l'espèce précédente, cet enroulement a lieu par en bas, mais il en diffère ar la couleur qui est d’un beau rouge; la partie enroulée est en outre plus ortement hypertrophiée et la larve est rouge et plus grande. La transfor- mation se fait en terre. | Veronica (Chamædrys L., officinalis L., scutellata L. et serpyllifolia L..). 195. Cecidomyia veronicæ Vallot., est l’auteur d’une déformation très | commune sur V. Chamædrys. Lies deux feuilles terminales restent dressées, convexes à leur base et se touchant par leurs bords; elles sont en outre couvertes de poils blancs. Les larves se métamorphosent dans la cavité formée par ces deux feuilles. 196. Cecidomyia sp.? forme sur V. serpyllifolia et officinalis une défor- mation analogue mais non poilue; elle gonfle en outre les fleurs qui ne s'ouvrent pas. 197. Cecidomyia similis Fr. Lw., déforme de la même façon V. scutellata; les deux feuilles dont se compose la cécidie sont d’un beau rouge à leur base et fortement élargies à cet endroit. La transformation a lieu soit dans la cécidie, soit en terre, 4 OP A TOMATE NP SL QUES De. L dE Vicia (cracca L. et sepium L.).—198. Cecidomyia viciæ Kieff., vit sur Ces... deux plantes dont les folioles se replient par en haut en forme de gousse. Les larves se transforment en terre. 199. Diplosis sp.? gonfle les fleurs de ces deux plantes et les empêche de s'ouvrir. Transformation en terre. Viola (silvestris Lam. et tricolor L.). — 200 Cecidomyia viole Fr. Ew., détermine sur V. tricolor une agglomération de fleurs atrophiées, de feuilles et de stipules rouléesethypertrophiées avec pubescence anormale. Les larves se transforment dans les cécidies. 201. Cecidomyia afjinis Kieff., détermine sur V. silvestris un enroulement de la feuille par en haut, accompagné d’une hypertrophie et d’une teinte bleuâtre mais sans pubescence; quelquefois aussi fs cécidie consiste en une agglomération comme pour l'espèce précédente, mais jamais avec pu- bescence. Viscaria (vulgaris Roehl.). — 202. Cecidomyia viscariæ Kieff., vit Sur les feuilles radicales d'un rejet de l’année; ces feuilles restent dressées, accollées l'une à l'autre par leurs bords, décolorées et faiblement hypertrophiées. Les larves se métamorphosent en terre. 203. Cecidomyia Moraviæ Wachtl, gonfle les fleurs de cette plante et les empêche de s'ouvrir. Les larves se transforment aussi en terre, Carpinus Betulus L. — 204. Cecidomyia sp.? vit à l’état larvaire sur la surface supérieure des feuilles du charme dont la nervure médiane s’épaissit fortement et se recourbe en arrière, tandis que les deux moitiés du limbe sont redressées et accollées à leur base, La transformation des larves à lieu en terre. Conyza squarrosa Li. — 905. Cecidomyia Beckiana Mik (Cécidomyie de la conyze de Vallot), déforme les feuilles et les pousses de la conyze en y produisant une abondante pilosité blanche; les feuilles attaquées sont en outre concaves ou. bosselées, ou plus ou moins pliées par en haut. Les larves se transforment dans la cécidie. Lonicera æylosteum L.— 206. Diplosis sp.? gonfle les fleurs de cet arbuste, qui se colorent de rouge à leur base et ne s'ouvrent pas. La métamorphose a lieu en terre. D'après Fr. Low, l’insecte serait Dipl. lonicerearum Fr: Lw. mais nous en doutons. c Lychnis flos cuculi Li. — 207. Cecidomyia sp.? gonfle les fleurs de cette plante et les empêche de s'ouvrir. Les larves se transforment en terre. ù Pulsatilla vulgaris Mill. — 208. Diplosis pulsatille Kieff., vit sur la partie inférieure de la longue arète velue qui termine les carpelles de la pulsatille. Dans la partie attaquée, c’est-à-dire à la base, sur une longueur égalant deux à quatre fois celle de la carpelle, l’arète paraît fortement épaissie, contournée et avec pilosité anormale très longue. Les larves se métamor- phosent en terre. 7: Sarothamnus scoparius Li. — 209. Cecidomyia tuberculi Rübs., produit sur les jeunes rameaux du genêt, des renflements ovoïdes, Jaunâtres, de la : grosseur d'un grain de millet, accompagnés d'un épaississement de la partie … avoisinante du rameau. La larve y vit solitaire et se transforme au même endroit après avoir auparavant préformé au sommet de la cécidie, une ou= verture circulaire qui reste recouverte par une membrane très mince € É transparente. L'insecte ailé en sort au printemps suivant, | Tilia parvifolia Ehrh. — 210. Cecidomyia sp.? produit sur les feuilles du tilleul, une cécidie du parenchyme, de couleur verdâtre, de forme circulaire avec un diamètre de 5 millimètres, très faiblement convexe sur les deux faces de la feuille, avec ombilic ou centre et quelquefois bordée de rouge. Métamorphose en terre, | — 215 — Vicia sativa Li. — 211. Cecidomyia sp.? s'attaque aux feuilles et aux fleurs de la vesce cultivée. Les feuilles restent agglomérées au sommet des tiges, leurs folioles repliées en gousse décolorées et épaissies; les fleurs sont atrophiées, la corolle à peine visible; fleurs et folioles renferment plusieurs larves jaunâtres qui se transforment en terre. Remarque. — Depuis que ce travail a été livré à l'impression, nous avons reçu de M. Rübsaamen, une cécidie de Cecidomyia salicis Schrk., provenant des environs de Berlin. Nous sommes donc en état de donner la différence entre cette production et celle de notre Cecidomyia dubia. La première fait hernie à travers l'écorce, ce qui n’est pas le cas pour la seconde. Les larves de la première se préforment une ouverture circulaire qui reste recouverte par une membrane transparente comme cela a lieu pour les autres espèces du saule dont la nymphe est armée d’une dent à la base de l’étui antennaire, tandis que les larves de la seconde dont la nymphe est inerme, ne se pré- forment pas d'ouverture mais se creusent un passage aboutissant à un des bourgeons desséchés que l’on voit sur la surface de Îa cécidie et c’est par ces bourgeons que sort la nymphe en se hissant entre les écailles. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. COMMUNICATIONS 1 Installation des collections de botanique. — Questions posées au Congrès de Marseille. — M. Ed. Bureau, professeur au muséum de Paris et président de la section de botanique au Congrès de Marseille (en septembre prochain), nous communique le questionnaire ci-dessous qui sera soumis aux membres de la section. La réorganisation prochaine des immenses collections botaniques du Muséum donne une importance toute particulière à la bonne solution de ces problèmes de pratique botanique; aussi accueillerons-nous très volontiers les renseignements que nos corres- pondants nous enverront lorsqu'ils nous paraitront devoir contribuer à élucider le question si complexe de l’organisation de ces matériaux d'étude : Questionnaire: — Quels sont les meilleurs modes d'installation pour les différentes sortes de collections botaniques, au double point de vue de la conservalion des échantillons et de La facilité des études (1) ? A5 Herbier. — Existe-t-il, pour la préservation des échantillons d'herbier, un procédé aussi efficace, moins coùteux ou plus rapide que l'emploi du bichlorure de mercure ? Dans les cas où, pour arrêter rapidement les ravages des insectes, on renferme les herbiers dans des caisses hermétiquement closes où l’on dégage des vapeurs, peut-on remplacer le sulfure de carbone par une substance d'un emploi moins dangereux ? Les herbiers généraux doivent servir à la fois à des monographies et à des flores, connaissez-vous un mode d'installation ou de classement qui faciliterait à la fois ces deux ordres de travaux? Quel serait le mode d'installation qui rendrait les intercalations le plus facile ? Les casiers mobiles et superposables usités en Angleterre vous paraissent-ils préfé- rables aux casiers fixes employés pour les herbiers français? Bien des personnes reculent devant la formation d’un herbier, en raison de l’encom- brement qu'occasionnent bientôt ces sortes de collections. Quel serait dans une (1) Le Conseil d'administration, dans le but d'augmenter l'intérêt des réunions des Sections, a décidé que des questions pourraient être mises à l’avance à l’ordre du jour, et qu'un exposé som- maire serait envoyé à tous les membres, de manière à faciliter la préparation des communications et des discussions qui s’y rattacheront, Il est entendu que rien n’est changé, d’ailleurs, au droit qu'ont les membres de l’Association de présenter des travaux sur des sujets de leur choix. habitation particulière, le système d'installation qui prendrait le moins de place sans = = diminuer la valeur scientifique de l’herbier ? Û 4 20 Collections de fruits. — Beaucoup de fruits, volumineux ou charnus, ne peuvent tenir y dans l'herbier et doivent former une collection complémentaire. Quel serait-le meilleur mode d'installation d’une telle collection : 4° dans un musée; ?s chezun particulier? à 3 Collections de bois. — Mêmes questions que pour les collections de fruits. À 0 40 Collections de plantes fossiles. — Comparer les différents modes d'installation. : montage, fixation des échantillons sur des cartons, exposition en vitrines verticales ou horizontales, conservation en tiroirs. Quels sont les avantages et les incon- vénients de chacun de ces systèmes? Y a-t-il lieu de les employer concur- remment ? & Convient-il de suivre, dans le classement des plantes fossiles, l'ordre rigou- reusement botanique, en mettant dans une même série les échantillons appartenant. aux différents äges géologiques, ou de classer séparément la flore de chaque époque? Les organes des végétaux les plus fréquemment conservés par la fossilisation sont les feuilles, et ces empreintes, pour les terrains secondaires et tertiaires notamment, ne peuvent être déterminées que par la comparaison continuelle avec les plantes actuelles conservées dans les herbiers. Cette comparaison exige le maniement de nombreux paquets. Il ÿ aurait un grand avantage et une grande économie de temps à former des collections spéciales de feuilles destinées à faciliter ces comparaisons. Comment pourrait- on installer ces collections de feuilles? Quels sont les divers procédés de moulage applicables à la reproduction des reliefs des organes de végétaux fossiles qui n’ont pas laissé d'autre trace qu'une cavité dans la roche ? Comparer ces procédés entre eux et indiquer les applications particulières de chacun. Quelles sont les précautions à prendre pour la conservation des moulages? Existe-t-il quelque moyen ellicace d'éviter la décomposition des échantillons pyriteux ? 5° Produits végélaux. — Quels sont les avantages et les inconvénients des deux modes de classement entre lesquels on peut choisir : 1° classement dans l’ordre des familles A naturelles ; 2° suivant la nature des produits. Ut 2 , , a Excursions géologiques aux environs de Marseille. — A l’occasion du Congrès - de l'Association française, la Socidlé géologique de France a décidé que sa réunion extraor- dinaire aurait lieu cette année-ci à Marseille et au Beausset, du 26 septembre au 6 octobre :le programme comprend, une excursion préliminaire à Martigues (seriecrétacee du cénomanien jusqu'aux couches de Fuveau, flore turonienne), conduite par M. Vasseur, puis l'examen de l'aptien et du cénomanien de la Bédoule; des faciès différents du turonien aux environs de la Ciotat, d'où l’on doit gagner Bandol en bateau à vapeur pour” se rendre au Beausset, afin d'étudier le sénonien, l'ilèt triasique et les autres particularités géologiques du remarquable bassin du Beausset. Le retour se fera para Sainte- Beaume, Brignoles, Salernes et Rognac. Après la clôture de la réunion, MM. Depéret et Kilian proposent de guider ceux-der leurs collègues qui désireraient visiter Apt et le Luberon et M. Collot se met également à la disposition des géologues qui voudraient étudier les environs d'Aix ou le bassin de Fuveau. | Pour les renseignements détaillés, on peut s'adresser au secrétaire de la Societé géologique, 7, rue des Grands-Augustins, à Paris. Carex Halleriana Asso. et Poa palustris, L. — J'ai trouvé, le 22 mai 1890, sur les ARAN coteaux calcaires de Lardy (Seine-et-Oise) entre la tour de Poquency et le hameau de” Grand Boinveau une espèce qui n’a pas encore été signalée dans la région parisienne « WE c’est le Carex Halleriana, Asso. (C. gynobasis, Will.). J'en ai vu seulement quelques touffes sous les bois qui couvrent ces coteaux. Cette espèce n’est signalée au plus pres de Paris” que dans le département de l'Yonne ; elle devient plus commune dans le Jura, les Al et les Pyrénées. Il est assez étonnant qu'une localité aussi explorée que celle de Lardy , laisse encore à l'amateur des espèces nouvelles à découvrir, cela tient probablement à ce que les Cypéracées et les Graminées rebutent beaucoup de botanistes par les difficultés que présentent leur détermination. Je citerai encore dans ce sens : le Poa palustris, Bi, qui n'est signalé que dans quelques rares localités (Meudon, etc.}, et qui est assezcommun,. | je l’ai trouvé plusieurs fois aux environs de Fontainebleau, Il est à rechercher dans" les ornières des chemins sablonneux et humides où il fructifie à partir du mois d'août." Avon. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE, | 2) 3 L di FR MERE: — 217 — | Albinisme. — J'ai constaté ce printemps la présence de plusieurs Glechoma hederacea, liérre terrestre, blanc, dans l'Ile-Saint-Jean; des Erica cinerea, bruyère cendrée; des Calluna vulgaris, l'automne dernier, et ces jours-ci, des Scilla Bifolia, dans les allées de la forêt, présentant la même particularité. Amboise. Ernest LELIÈVRE. Observations sur la faune ornithologique de Lorraine (1). — Le nombre des oiseaux a bien diminué en Lorraine comme partout ailleurs. Néanmoins notre faune orni- thologique n’est pas aussi pauvre que le semble indiquer le « Catalogue des oiseaux . nichant en Lorraine, » qui a paru dans le n° 248 de la Feuille. Nous nous permettrons de faire à ce catalogue les rectifications et additions suivantes : Rectifications. — Le Vanneau huppé (Vanellus cristatus), n'est certainement pas un ‘oiseau nichant communément en Lorraine. L’on sait qu'il niche en Hollande et dans certaines parties marécageuses de l'Allemagne ainsi que dans les steppes de Russie, mais on ne l'a jamais observé nichant en Lorraine. Même remarque pour Alauda arborea. La Grue cendrée (Grus cinerea) niche dans les pays du Nord mais non en Lorraine. Le Combattant (Machetes pugnazx) niche en grand nombre en Hollande et en Bessarabie, en. petit nombre en Angleterre et quelquefois en France dans le Boulonnais (Cfr. Degland., Ornith. europ.). On ne l'a pas encore observé nichant en Lorraine. … Nous pourrions ensuite mettre un point d'interrogation après un grand nombre d’es- péces citées. En outre bien des espèces sont mentionnées comme rares ou très rares tandis qu'elles sont communes. C'est ainsi que le Martinet (Cypselus apus) qui, à Bitche comme à Metz, depuis mai jusqu'en en août, vous incommode par ses cris perçants, est cité comme nichant très rarement en Lorraine. Additions. — Circailus gallicus Gm. — Nous avons observé l’Aigle Jean le Blanc nichant aux environs de Bitche. Dans la collection du Collège, nous possédons un exem- laire femelle tué à Althorn vers la fin du printemps. Nous avons nous-même, le 80 mai 1890, vu un exemplaire mâle qu'on nous a offert et qui a été capturé vivant pen- dant qu'il couvait en l'absence de la femelle. Le nid était situé au haut d’un pin, dans la forêt entre Bitche et Lemberg et ne contenait qu'un œuf qui fait maintenant partie de notre collection oologique. Athene noctua Retz — passerina Boie, non L. — Cet oiseau, vulgairement appelé oiseau de mort, se trouve pendant toute l’année en Lorraine. … Otus vulgaris Flemm. — Le Moyen-Duc est presqu'aussi commun en Lorraine que lEffraie. Il pond ses œufs vers la fin de l'hiver, dans les vieux nids de Corneilles ou de Pies. Corvus corax L. — Le Corbeau niche aux environs de Bitche, mais rarement. Nous avons eu plusieurs fois occasion de voir son nid. La zoologie de Lorraine par Godron indique encore Sierck et Gorze. Dryocopus martius L. — Le Pic noir est indiqué pour Bitche par Godron, nous ne l'avons jamais observé. Picus medius L. — Mème remarque que pour l'espèce précédente. Picus minor L. — Nous avons observé souvent l'Epeichette nichant dans les bois des environs de Bitche, et Godron l'indique pour toute la Lorraine. Elle est cependant moins commune que l'Epeiche (Picus major L.) qui est le plus commun de nos Pics, à Bitche. Parus ater L. — Nous avons observé une fois le nid de la Mésange noire aux environs de Bitche, et l'oiseau qui a été capturé, figure dans la collection du collège. Calamoherpe phragmitis Bechst. — Est mentionné par Godron comme très commun en été dans les Saussaies. Sylvia curruca L. — Nous avons observe souvent le nid de la Fauvette babillarde aux environs de Bitche, Sazicola ænanthe L. — Le Traquet motteux est, d’après Godron, commun du printemps à l'automne. Pratincola rubicola L. — Niche plus communément aux environs de Bitche que le Traquet tarier. Anthus arboreus Bechst. — Le Pipit des arbres niche communément en Lorraine. A hortulanus Koch. — Le petit Serin niche communément aux environs de itche. Columba ænas L. — Le Colombin n’est pas rare dans les forêts des environs de Bitche et y niche dans les creux des arbres. Tetrao urogallus L. — Le Coq de bruyère niche encore aux environs de Bitche, mais () Nous remercions M. Kieffer de la note qu’il nous envoie pour rectifier et compléter la liste de M: Pouillon. Nous saisissons cette occasion de rappeler à nos lecteurs que les notes de faune et de flore locales ne peuvent avoir d'utilité que si elles reposent sur des observations très complètes et faites avec beaucoup de soin et d’exactitude. ER. — 218 — plus rarement que la Gélinotte. Nous n'avons jamais trouvé son nid, mais nous possédons dans notre collection oologique, un œuf de cette rare espèce, provenant de Bitche et. donné par M. Vogel, sous-inspecteur des forêts. Un exemplaire mâle a été tué le mois dernier, c'est-à-dire en mai, par un officier de la garnison de Bitche. Godron cite cet oiseau comme commun dans les forêts des Vosges, depuis Bitche jusqu’à Giromagny. Coturnix daclylisonans Temm. — La Caille est assez commune dans toute la Lorraine, bien qu'elle soit moins abondante qu'autrefois. C’est sans doute par distraction que le « Catalogue » a omis de faire mention de cet oiseau. Charadrius hialicula L. —Le grand Pluvier à collier est cité par Godron comme oiseau nichant rarement en Lorraine. er Charadrius manor Mey. — D'après Godron, le petit Pluvier à collier serait commun en Lorraine du printemps à l’automne, sur le bord des rivières. Ardetta minuta L. — Godron mentionne ce petit Héron comme assez commun en Lorraine du printemps à l'automne. Enfin nous pourrions encore citer le Faisan ordinaire, acclimaté dans nos forêts; nous avons vu un exemplaire tiré en janvier de cette année, et nous avons reçu plus tard, en mai, un autre exemplaire de M. le commandant Mauss. Bitche. KieFFERr. Coléoptères recueillis au bord de la Save. — Ophonus rotondicollis var. pullus (variété nouvelle). Permettez-moi de rendre compte à mes chers correspondants, par l'intermédiaire de la Feuille, d'une chasse que nous venons de faire, M. de Montlezun et moi sur les confins du Gers et de la Haute-Garonne dans un débordement de la Save: Bien que ce point ne soit éloigné que de 25 kilomètres environ des bords de la Gimone, que j'explore habituellement, et que ces deux petites rivières aient leurs sourcestrès rapprochées, il y a déjà bon nombre d'espèces qui ne sont pas communes aux deux bassins. C'est le 11 juin qu'eut lieu le débordeinent qui nous a apporté un stock énorme de quelques bonnes espèces, à travers beaucoup de vulgarités. À Carabus purpurascens, Feronia picimana, infuscata peu nombreux; la première est très abondante en hiver, Odogenius fulvipes en grand nombre, Clivina fossor, Brachinus crepitans. var. immaculicornis, psophia, Apotomus rufus, rare: Amara crenata, familiaris, Gynandro- morphus etruscus, Apatelus oblongiusculus assez abondant, Ophonus columbinus, sabulicola rare, rotundicollis très commun, var., pullus Delh., en bon nombre, puneticollis, Harpalus ruficornis, griseus, pumilus; Bradycellus harpalinus très abondant, Dichirotrichus obsoletus en grand nombre, Stenolophus meridianus, Badister humeralis ; plusieurs Bembidium peur intéressants, Anillus cæcus, Staphylinus compressus, fulvipes bien moins abondants qu'en hiver, Achenium depressum, Séymbalium planicolle, Lathrobium lusitanicum, Compsochilus palpalis, Caccobius Schreibersi, etc. VARIÉTÉ NOUVELLE Ophonus pullus Delh. Forme du rotundicollis Fairm., taille un peu plus avantageuse; s’en distingue par la couleur d'un noir brun très constante. Pattes, antennes et dessous comme dans le type. | C'est la première fois que nous prenons en nombre le Dichirotrichus obsolelus que j'avais cru confiné au bord des eaux salées. Le grand nombre d'Ophonus rotundicollis que nous avons capturés m'a permis de séparer de cette espèce la varicté noire queje nomme 0. pullus Delh. Il n'y a de différence entre le type rotundicollis et le pullus quela couleur d'un noir brun très constante, sans teintes intermédiaires, autant que la couleur bleue est constante dans le type. Mémes formes, mème ponctuation, mêmes couleurs aux pattes et aux antennes; la taille est un peu plus forte dans le pullus bien qu’il présente les mêmes variations de taille et de forme que le type lui-même. Le rotundicollis est très commun dans toute notre région, et ce n'est que dans cette chasse sur la Save que jai rencontré cette variété. Gimont. Delherm de Larcenne. Un cas d’hermaphrodisme. — Lycaena argus. — J'ai pris, le 17 juin, à la forêt d'Amboise, un Lycaena argus hermaphrodite bien caractérisé. , - Le côté gauche a tous les dessins distinctifs d'une Q et le droit, d'un G'; les deux. ailes femelles, sont d’un tiers plus grand que celles du &, ainsi que l'antenne gauche: Les organes génitaux sont ceux d’une Q. Elle appartient à l'aberration Calliopis, c'est-à-dire qu'elle a le disque des ailes supérieures et inférieures bleu comme chez le mâle. Je suis persuadé que les hermaphrodites sont plus communs dans la nature que l'on — pourrait le supposer; mais comme on ne prend et l’on ne peut prendre tous les insectes … qui se présentent à la vue, beaucoup nous échappent nécessairement. Ee Amboise. Ernest LELIÈVRE. à = 949 — Station entomologique et zoologique ambulante, de Pointe de Grave, (Gironde). — La station entomologique et zoologique de Pointe de Grave, (Gironde), prévient ses correspondants qu'elle sera ouverte jusqu'au 15 octobre prochain. Un guide attaché à l'établissement sera constamment et gratuitement à leur disposition pour les excursions. Alph. Borssox. Questions. — Je serais heureux de connaitre : quelle est la durée de la wie 1° à l'état dearve et 2° à celui d'insecte parfait du Carabe doré (Carabus auratus L.). E. Bazré. LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (ADDITIONS) MM. Bormans (A. de), villa des Orangers, Saint-Maurice, Nice. — Orthoptères. (Autrefois à Genève. , Don Simoni (Emile), 68, rue Magenta, Asnières (Seine). — Géol., Anthr., Préhist. Kienlen (Paul), à Laudun-l’Ardoise (Gard). — Géol. LISTE DES NATURALISTES DE SUISSE (ADDITIONS ET CHANGEMENTS) Me D: Cornaz nous envoie les indications suivantes à ajouter à la Liste des Natura- ralistes de Suisse : Tous les naturalistes cités ci-dessous s'occupent de Botanique. ARGOVIE Suter (F.), élève de l'École cantonale, Aarau. BALE Binz (Auguste), étudiant en philosophie, rue Klybeck, Bâle. Bucherer (Emile), docteur, rue de Soleure, 74, Bâle. Burckhardt (Charles), étudiant en philosophie, rue Gallinger, 13, Bâle. Cornu (T.), Bâle. Hagenbach-Burckhardt (E.), rue Leinen, 12, Bâle. Klebs (G.), docteur et professeur, Bäle. Linder- Hopf (J.), rue de la Mission, 31, Bâle. Rickli (Martin), étudiant en philosophie, rue de la Mission, 34, Bâle. Steiger (Émile), pharmacien, rue de Baeumlein, Bâle. Wille (L:), docteur et professeur, directeur de l'hôpital des aliénés, Bâle. BERNE Kissling (E.), docteur, instituteur secondaire, Laenggasse, 5?, Berne. Leist (K..), docteur instituteur secondaire, Berne. Studer-Steinhaeuslien (P.), pharmacien, Berne. Baumberger (Ernest), instituteur secondaire, Douanne. Howald, (H.), instituteur, Gurzelen. Nicolet, (L.), pharmacien, Saint-Imier. Schneider (K.), maître au séminaire, Munchenbuchsee. Schuppli, (Melchior), directeur scolaire, Hilterfingen. LURE - : he: F À 5 =, fi NÉ 27 LAN | L A 4 PCARA AL" J sas 44 > d ÿ + e + MA “+ rt aude, Le x | «. EN Fons Ka . — 92 IMPR RU EX + TE | 76 GENÈVE +ÈL. PA PONS Correvon (Henri), président de l'association pour la protection des plantes (Genèv Gentil (Bernard-Guillaume), pharmacie Finck, Genève. Juillard (Paul), docteur, 19, route de la Cluse, Genève. Martin (Ch.), professeur, Genève. Nitschner (Emile), Montbrillant, Genève. Mazel (Antoine), pharmacien, chemin Liotard, Servette. GLARIS (GLARUS) Blesy (Henri), Schwanden. É Hefti (J.-J), pharmacien, Schwanden. ApoRre (V.-A.), pharmacien, Loewen-Apothek, Schwanden. isz (J h institeur secondaire, Schwanden. ———— ÉCHANGES = Les notes d'échange portant sur des objets d'histoire naturelle et pouvant les lecteurs sgnt insérées gratuitement; elles peuvent avoir un maximum de ci d'impression ‘et doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leur publ Une même note d'échange ne pourra être répétée dans le courant de l’année: * « + M. E. Boissel, principal au collège, Clermont-l'Hérault (Hérault), procurer des séries de fossiles aussi nombreux que possible des sous-étages Sparnacien et, Yprésien du Suessonien de l'Ile-de-France, en échange de fossiles secondaires et paléozoïques de l'Hérault. rte | M. de Tarlé, 57, rue Volney, à Angers, oflre : œufs de Zatima fécon Lubricipeda; chenilles idem. — Il offre aussi types de ces métis très m intéressants, — Dans la saison, œufs de Populifolia, chenilles d’Arctia luctuo M. Jules Gruet à Renan (Jura Bernois, Suisse), offre d'échanger de tères provenant d'une Zatima Q fécondée par Lubricipeda G'!. M. Ernest Lelièvre, Entre-Deux-Ponts, à Amboise (Indre-et-Loire chenilles vivantes de 2. Gastropacha lanestris, de Mniop. sepiaria, de Cuc. lychma v. Hippocrepidis, etc. Il demande en nombre : Pol. gordius, Lyc. agestor, Dan Lucina, Cycl. steropes, Ch. villica et Zyg. carniolica. ai 1 ARR Re « Re à CA M. Henri Gouin, Bordeaux, offre : Aphodius testidunarius, Anoxia villosa brunnea, Elater sanguineus, Nacerdes lepturoïdes, Cicindela trisignata, Zabrus in Olocrates gibbus, Podagrica descendens, Agyalia arenaria, Psylliodes marcida, Clytus ga massiliensis, Monolepta erythrocephala, Pebedia 1?-gutlata, etc. Envoyer liste d'oblatæ. M\ l'IE M. E. André, 8, rue Municipale, Mâcon, offre : Dictionnaire pittoresque « naturelle publié sous la direction de M. F.-E. Guérin (11 vol. in-4, 720, 1833-39), contre livres, insectes exotiques, matériel d’entomologie, etc. exigeant). ve Typ. Oberthür, Rennes—Paris (620-91) 1er Septembre 1891. Vingt-unième Année. N° 251. PEUILLE DES JEUNES NATURALISTES a SUR LES LOIS DE LA FORMATION DES PLISSEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE La régularité que possédaient, au moment de leur formation, les couches qui composent l'écorce terrestre, a le plus souvent été troublée par des acci- dents de nature très variable. On peut considérer aujourd’hui comme démontré que ces accidents ont eu pour cause principale des efforts dirigés tangentiellement à la surface du globe, et dont les résultats ont été des plissements, plus ou moins compliqués par des fractures ayant en général des relations extrêmement intimes avec ces plissements eux-mêmes. Les rapports entre les plissements et les fractures sont assez simples dans la plupart des cas et leurs lois générales sont à peu près connues. Nous n’y insisterons pas, et nous ferons seulement remarquer ici que ces fractures ont été le résultat du défaut de solidité des éléments des “ie qui n’ont pu se soumettre complètement aux déformations résultant des plissements, et par suite que lesdites fractures ont été un deuxième stade des dislocations, les effets de plissements ayant été le premier. On est amené ainsi à voir que l'étude de la répartition des accidents géolo- logiques sur la surface de la terre peut se ramener en premier lieu et doit même nécessairement être précédée par celle des lois du plissement d’une masse de faible épaisseur par rapport à sa superficie, soumise à des efforts de compression produits par des forces tangentielles, et composée d'une matière assez solide pour ne pas permettre la formation de fractures à la suite de son plissement. Les conditions dans lesquelles se sont produits les eflorts de compression constituent un premier point à préciser. L'observation a permis de reconnaître à cet égard que la surface du globe a présenté des portions de solidité relative, qui ne se sont he plissées, pen- dant que les surfaces voisines étaient au contraire l’objet de ridements plus ou moins énergiques. On a remarqué en particulier que les parties les plus solides étaient souvent celles qui avaient été déjà plissées. C’est donc entre les limites de ces régions solides, à contours de complica- tion très variable, que d’autres régions de l'écorce terrestre ont été resser- rées comme entre les mâchoires d’un étau. En alliant les conclusions précédentes, on en arrive finalement à conclure que l’étude de la d'eau es accidents géologiques à la surface du globe peut être ramenée le plus souvent, et doit être nécessairement précédée de celle des lois du plissement d’une masse de faible épaisseur par rapport à sa superficie, resserrée par des forces tangentielles entre des mâchoires à contours plus où moins compliqués. —_ 929 — FT "VASE L'étude expérimentale de ces déformations présente des difiicultés assez. grandes et n’a pas pu encore nous permettre de réunir des éléments suffisants pour établir des conclusions. ET Nous voulons seulement faire remarquer dans la présente note qu’il est possible de déduire de considérations purement théoriques un certain nombre de résultats importants. Pour nos raisonnements nous supposerons la masse de faible épaisseur définie plus haut comme ramenée à une surface géométrique. Le plissement de cette surface aura pour effet de transformer sa section par un plan paral- lèle à l'effort, primitivement rectiligne ou de courbure régulière, en une ligne ondulée do les ondulations seront d'autant plus importantes que l'effort de compression aura été plus grand et plus durable. Les formes diverses de ces sections seront celles, si remarquablement variées, des coupes géologiques. Elles ont d’ailleurs été étudiées expérimen= talement par M. Daubrée, qui a pu montrer l’influence que produisait sur ces OH la non-homogénéité de la couche soumise à l’effort, et déceler ainsi une des causes de la dissymétrie qui est pour ainsi dire la règle générale des plis élémentaires dont l’ensemble constitue les ondulations dont nous venons de parler, dissymétrie qui varie depuis une très faible ampli- tude jusqu’au déversement donnant au pli élémentaire une forme en S plus ou moins allongé suivant la direction de l’eftort. Les observations des géologues ont prouvé que les plissements de l'écorce terrestre se sont opérés avec une grande lenteur, et, en conséquence, que les compressions qui ont donné lieu à ces dislocations ont agi graduellement pendant une longue période. C’est donc de cette façon qu'il conviendra d'admettre le mode d’action des efforts tangentiels. | Si nous considérons alors la surface définie plus haut, comprimée ainsi peu à peu entre des mâchoires à contours irréguliers, cette surface ne-se» plissera pas partout en même temps. Les premières rides se formeront tout d'abord dans les régions où la compression sera la plus forte, relativement aux résistances à vaincre, qui tiendront à la fois de la nature et des dimen= sions de la masse resserrée. - Ces rides s’étendront ensuite, par un effet évident de continuité, des deux côtés du centre de plissement dont nous venons de montrer l'existence nécessaire, et il se créera ainsi des sections plissées présentant une certaine unité et se rapprochant plus ou moins du type parfait qui pourrait résulter de la compression d’une surface homogène entre deux mâchoires rectilignes parallèles et perpendiculaires à l'effort de compression. Si l’on conçoit alors qu’à un certain moment la compression soit suspen- due, on voit que la région plissée pourra être divisée en sections dans lesquelles des plissements primordiaux auront pris naissance dans une zone centrale et se seront ensuite étendus dans le voisinage. | En considérant alors deux de ces centres de plissement et la région comprise entre eux, deux cas pourront se présenter. Ou bien une portion non plissée subsistera entre deux zones de ridement: Ou bien ces deux zones seront arrivées à se rencontrer en tout où en partie. | Pour étudier la façon dont une zone de plissement pourra ainsi se terminer dans une région non plissée ou se raccorder avec une autre région plissée, il faut d’abord en définir les éléments. Nous appelerons pli anticlinal, où plus simplement pl tout court, Ja surface grossièrement cylindrique dont la coupe est une courbe à concavité. tournée vers le bas, et nous la considérerons comme se limitant aux chan gements de courbures ou lignes d’inflexion qui la séparent des parties — 223 — voisines, à concavité inverse, c'est-à-dire tournée vers le haut, et qui peuvent être tantôt, le plus souvent, des plis synclinauæ dans lacception même du terme, tantôt de simples raccordements des flanes du pli anticlinal avec la surface non plissée. La figure ci-dessous (fig. 1) indique les divers cas qui peuvent se présenter. Il y a lieu de faire ici une remarque importante, c’est que les plissements géologiques, qui résultent d’une compression, doivent toujours avoir pour effet de produire des saillies sur la surface primitive. Il ne serait pas admissible par suite de supposer la formation d’un pli synelinal entre deux raccordements (fig. 2) et il découle de cette conclusion une sorte de prédo- —. Fire? 1 5 2 + , œ l oo n , oo l EU dl: ï Pan à œ & ‘ a œ nl D. ' 7 œ o o o 2.4 œ : 3 œ > 2 minance de la forme anticlinale sur la forme synclinale qui justifie le choix de la première de ces formes pour lui donner une certaine individualité dans nos discussions sous le nom de pui. Si lon considère alors, dans une des régions dont nous avons parlé plus haut, un pli défini comme nous venons de le faire, et qu’on le suit à partir de l’axe de plissement, il est facile de voir que quatre cas seulement peuvent se présenter. Ou bien le pli ira se perdre simplement dans une région non plissée. Ou bien il se raccordera avec un autre pli appartenant à la même région. Ou bien il ira se raccorder avec un pli appartenant à une région voisine. ù tri RMS: TE A à MN pr A Ou bien enfin il ira se-terminer, sans raccordement, au milieu des plis. d'une région voisine. | ne La conception d’une fin de pli dans une région non plissée est très simple eb nous n'y Insistons pas. L Le Nous allons examiner successivement les autres cas qui,doivent fixer Ra 2 l'attention. Si deux plis, compris dans une même région et par suite voisins êt à peu fe paralleles, se raccordent, ils doivent dans le cas général, donner dieu par leur réunion à un pli unique résultant, possédant ensuite son existence propre. La dissymétrie des plis composants joue un rôle important dans la nature. du pli résultant. Si les deux plis sont déversés dans le même sens, le pli résultant (fig. 3] sera très probablement également déversé du même côté, et sera assez accentué pour avoir des tendances à se continuer encore longtemps. — Au contraire, dans le cas où les deux plis composants seront déversés l'un - vers l’autre (fig. 4), le pli résultant sera très peu accentué et par Suite aura des tendances à s’annuler rapidement. ù | | nier | HE Ce caractère sera d’ailleurs d'autant plus accusé que les flanes des plis composants seront plus déversés. RON Il résulte de là que le plus souvent, quand deux plis couchés Pun vers l'autre se seront raccordés, ils ne donneront lieu qu’à un pli résultant rudi= mentaire, et por se faire suite par l'intermédiaire d’une surface qui, de même que les plis peuvent être assimilés à des cylindres, sera comparable à un tore engendré par la révolution d’une demi-ovale inclinée. Marat Si les plis sont déversés en sens contraire, 1l y aura très peu de tendance à raccordement entre eux (fig. 5). Fig. 5 Entre deux plis appartenant à deux régions différentes, les conditions de raccordement varieront suivant lesdirections relatives des plis, et également suivant le sens de leur dissymétrie. Usat Trois cas sont à distinguer : : PR A Ou bien les deux plis sont couchés vers l'intérieur de l'angle qu'ils forment entre eux, et alors, tandis que, quand cet angle est très aigu, on. “4 rentre dans le cas précédemment examiné pour deux plis parallèles, on voit" ensuite que le raccordement deviendra de plus en plus facile, et que le plu résultant aura d'autant plus de tendance à être rudimentaire que l’angle des deux plis composants sera plus ouvert. Si les plis sont couchés l’un vers l’intérieur, l’autre vers l'extérieur de Pangle, et qu'on imagine comme précédemment que cet angle commence par . être très aigu pour s'ouvrir ensuite graduellement, on voit qu’à l’origine ce . Séra d'abordge cas examiné plus haut pour les plis d’une même région, et -qu'ensuite les plis auront de moins en moins de tendance à s'unir. L’angle atteignant 180°, les plis arriveront l'un vers l’autre, couchés en sens con- traire, et n'auront aucune tendance à se raccorder, il est probable dans ces conditions qu'ils seront déviés de leur direction et iront finir isolément, comme on verra plus loin que serait l'allure de deux plis parallèles ayant les mêmes rapports de dissymétrie. Si enfin les plis sont tous les deux couchés vers l'extérieur de l’angle, et qu'on examine, comme dans le cas précédent, ce qui pourra se passer quand cet angle croîtra depuis une certaine acuité Jusqu'à 180°, on verra qu'il n’y aura d'abord aucune tendance au raccordement, mais que l’ouverture de Pangle aura pour effet de faciliter de plus en plus le raccordement, jusqu’au moment où, l'angle étant de 180°, ce raccordement deviendra aussi facile que possible, cette position limite étant d’ailleurs identique à la position limite du premier cas. ; Il y a lieu de remarquer d’ailleurs que dans l’hypothèse des deux plis couchés vers l'extérieur de l’angle, il n'y a jamais possibilité de formation d'un pli résultant, même rudimentaire, et que le raccordement, s’il a lieu, ne peut se faire que par une surface analogue à celle engendrée par une demi-ovale inclinée tournant autour d’un axe situé dans son plan. Tout ce que nous venons de dire sur les raccordements entre plis de deux régions différentes supposait que ces plis formaient des angles croissant depuis une certaine acuité Jusqu'à 180° et que leurs directions se rencontraiènt. _ Il nous reste à examiner le cas où les deux plis, provenant de régions différentes, s'avancent l’un vers l’autre en suivant des directions paral- lèles assez voisines. Si ces plis possèdent des dissymétries de même sens, ils auront des tendances à se raccorder par inflexion l’un vers l’autre, ou par création dun pli auxiliaire qui en facilitera l'union en se raccordant lui-même avec l'un et avec l’autre. Les allures de ce pli auxiliaire sont difficiles à prévoir. On peut dire cependant qu’il aura des tendances à être grossièrement parallèle aux deux lis à raccorder et que sa dissymétrie sera telle que ses raccordements avec es plis à réunir soient de ceux que nous avons indiqués comme les plus faciles. Si enfin Les plis parallèles et provenant de centres différents sont dissymé- triques en sens contraire, ils n'auront aucune tendance à se raccorder, et il résultera de ce fait des pénétrations de plis d’une région dans les intervalles de ceux de la région voisine où ils iront s’annuler par effacement graduel. Les résultats que nous venons d'indiquer ne‘ comprennent évidemment que des règles générales qui peuvent présenter de nombreuses variétés et même être soumises à des exceptions. L’expérimentation et l'étude de la répartition effective des plissements de la surface terrestre viendront assurer “et compléter ces principes primordiaux. Mais nous pensons que ces consi- dérations théoriques étaient d’abord nécessaires pour permettre de passer à l'étude pratique des lois des plissements. Ph. ZURCHER. LÉ NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLO (Suite) | Sporulation. — 11 nous reste à étudier le mode de multiplic bactéries. Nous ne nous arrêterons pas sur le mode de segmen est plutôt un moyen de dissémination des éléments du thall diffère pas essentiellement du processus de division des cellules vége animales. » VO Le véritable mode de multiplication des bactéries s'effectue au Spores. Les spores se développent aux dépens du protoplasma des Lol | ee F1G. 17, 1/1500 (environ). “ A. — Bacillus anthracis (l'après C. Ewart en partie); #, noyaux; vac., vacuoles, - B.— B. Amylobactrr (d'après Prazmowski). Je €. — B. meqaterium (l'après de Bary). D. — Bactérie épiphyte d’une diatomée (d'après on. 4 LE. — Vibrio ruqgula (a, l, ce, d, e d'après Prazmowski; d, d'après Vignal (1), Dans chaque déssin & indique les éléments végétatifs, e, ë, sporanges mûis; sp, les Sp (1) Vignal. — lecherches sur les microorganismes de la bouche (Arch. de Physiolsn et pathol. 1886. . + ‘4 #5 £ KR YReE # ct ( LPO : Prier bactériens, et à l’intérieur de ces derniers. La sporulation des bactéries est donc essentiellement endogène. D'une façon générale elle comprend les différents stades suivants : 4° Augmentation du volume de l’élément sporogène, soit dans sa masse totale (Fig. 17, 40, Cb; Fig. 18, 4, B; Fig. 19, 4, B). soit dans un point particulier, où se formera la spore (Fig. 17, Bb, Db, Eb; Eb'; Fig. 18, C, D, E, F); D ntion. au centre ou à une extrémité de l'élément sporogène, d’un corpuscule brillant (Fig. 17, Ac, Cb, De, Ec) d'abord très petit, qui augmente peu à peu de volume et de réfringence (Fig. 17, Ad, Bd, Cd, Dd, Ed) et finit par s’entourer d'une véritable membrane d’enveloppe très épaisse; 3 Le protoplasma de l’élément sporogène, de granuleux qu’il était, devient de plus en plus clair et hyalin, de telle sorte que le corpuscule réfringent, qui n’est autre que la spore mûre, apparaît même sans réactifs, comme un point brillant, à contour (ou exospore) foncé, très accentué M 1 46, "Be, Ce, De, Ee; Fig. 18, 4, B, C, D, E, F; Fig. 19, 4, B; Fig20, 4, B, CO, D); A Û 0 ce © ur >) Cie Letnet A Ù 20 LV =S 0 : c > à 76 UNS ) \ V4 Ce F1G. 18, 1/1500 (environ). Sporanges mûrs de : Bacillus subtilis (d’après Prazmowski). B. Anthracis. B. polymyxa (l'après Prazmowski). B. aluci (d’après Watson Cheyne et Cheshire). Vibrion septique et F.- Bacilles du tétanos (l'après des cultures du Val-de-Grâce). . — Spores mûres. L°La1E pe LRO 4° Finalement, l'enveloppe de l'élément sporogène, devenue elle-même très mince, se déchire, mettant ainsi la spore en liberté dans le milieu ambiant (Fig. 17, 4e, sp). Ce processus général de la sporulation endogène des bactéries à été consacré par les travaux classiques de Cohn (1), Brefeld (2?) et Praz- mowski (3) chez Bacillus subtilis; de R. Koch (4) et GC. Ewart (5) chez B anthracis, de Van Tieghem (6) et Prazmowski (7), chez B. amylobacter ; de Prazmowski (8), chez B. ulma, B. polymyra et Vibrio rugula; de de (1) Cohn. — Untersuchungen über Bacterien (Beitr. z. Biol. d. Pflanzen. IT, ?e part.). (2?) Brefeld. — Untersuchungen über die Spaltpilze, Bacillus subtilis (Geselsch. Nat. Freunde in Berlin 1878 et ds schimmelpilze, LV, 1878). (3) Prazmowski. — Loc. cit. (4) R. Koch. — Die Actiologie der Milzbranhkran kheit (Beitr. z. Biol. d. Pflanzen, IL, 2 p.) (5) G. Ewart. — Loc. cit. (6) Van Tieghem. — Sur le Bacillus amylobacter, etc. (Bull. Soc. Bot. de France, 1877, 1879) et sur les spores de quelques Bactéries (Id. 1879). (7 et 8) Prazmowski. — Loc. cit. — 2% — À Bary (1) chez B. megaterium; de A. Koch (2), chez B. Carotarum, B: ue mescens, B. inflatus, B. ventriculus, B. brassicæ ; de L. Klein (3) chez B.leptos= porus, B. sessilis, etc. + D'après cette description, la spore est une formation toute spéciale, née au sein du protoplasma de l’élément bactérien, et qui semble se nourriret … s’accroitre à l’aide des matériaux élaborés par ce protoplasma. Dans certains Cas, On à pu préciser la nature des A Tree à chimiques qui se passent au moment de la sporulation, chez Bacillus amylobacter,. par exemple, et chez Spirillum amyliferum (Fig. 20, C), M. Van Tieghem (4) a montré qu'il se produisait dans les articles sporogènes une substance amylacée, dite amyloide, répandue uniformément dans tout le corps proto= plasmique, facile à déceler par sa réaction bleu-violet avec l’iode, et quise résorbe à mesure que la spore grandit. Il serait intéressant de rechercherssi, chez d’autres espèces qui fabriquent aussi de l’amyloïde, comme Leptothriæ buccalis Robin, Bacterium Pasteurianum Hansen, /odoccus vaginatus Miller ke cette production est également en rapport avec la sporulation. | Les éléments dos dont le protoplasma a conçouru à former les spores, méritent donc en tout point le nom de sporanges. En règle pue et même en règle absolue, d’après de Bary (5) chaque sporange ne formerait qu'une seule spore. Autrement dit : les sporanges des bactéries seraient toujours monosporés. Cependant il existe des cas bien avérés de sporanges. polysporés, tels que les sporanges des bacilles de la tuberculose, de læ lèpre, 6 et de Cladothrir dichotoma, qui peuvent renfermer ?, 3, 4, 5 spores et davantage (Fig. 19, 4, B). Dans ce cas, il est probable que les cloisons des EURE + a Ft? wi A F1G. 19, 1/1500. Sporanges polysporés de : LS PRE A. — Bacillus tuberculosis R. Koch. B.— Cladothrix dichotoma Cohn. articles monosporés se sont résorbées pour déverser leurs spores dans un | sporange plus vaste, comme cela est facile à démontrer pour quelques … « espèces très élevées en organisation, chez Beggiatoa alba, Vauch, parexemple, chez Phragmidiothrix multiseptata Engiler, et principalement chez Crenothrèr polyspora Cohn, dont les sporanges claviformes peuvent renfermer. un nombre considérable de spores (Fig. 23, 4, ©, B). vs Nous avons dit que la spore pouvait se développer soit au centre du." « sporange (Fig. 17, C; Fig. 18, 4), soit à une de ses extrémités (Fig. AR AS Fig. 18, B), et sans que le diamètre transversal de la spore dépasse celui du (1) De Bary. — Vergleichende Morphologie und Biologie der Pilze, Mycelosoen und Bacterien (Leipzig, 1884). pe (?) À. Koch. — Weber Morphologie und Entwic klungeschichte einiger endosporen Bactenien formen (Bot. Zeitung, 1888). RU x (3) L. Klein. — Potanische Bakterienstudien (Centralbl. f. Bakter. u. Parasit. MI, 4889). (4) Van Tieghem. — Loc. cit. et développement du Spirillum amyliferum (Bull: SOC NUM Bot. de France, 1879). SRE (5) De Bary. — Lecons sur les Bactéries (Traduction par Wasserzug). Paris, 1886% d'u Ant ue: Dé. Larv: AOMARÉDE 71 à Lee VU de 4 ro MN EE A RL: à EL Di — 229 — sporange. D'autres fois au contraire, la spore acquiert un diamètre trans- versal plus considérable us celui du sporange. Il en résulte, au point où se forme la spore, un renflement qui donne au sporange un aspect particulier, suivant que la spore apparaît au centre ou à une extrémité. Dans le premier cas, on à des sporanges en forme de fuseau (forme en Clostridium de Trécul (1) comme on en voit chez Bacillus amylobacter Van Tieghem, B. polymyra Praz., B. alvei Waston Cheyne, et chez le Vibrion septique de Pasteur (2. ædematismaligni R. Koch) (Fig. 17, B; Fig. 18, C, D, E). Dans le second cas, on à des sporanges en forme de têtard (forme Urocephalum de Trécul (2), de clou, d’épingle ou de baguette de tambour comme Zopf (3) en-a observés chez une bactérie épiphyte des Diatomées et un Spirille indéterminé de l’eau; Prazmowski (4) chez Vibrio requla, et surtout Nicolaïer (5) dans les bacilles du tétanos (6) ont également décrit cette forme particulière de sporanges. Les spores ont une forme ovalaire ou elliptique (B. subtilis, B. anthracis, Vibrion septique, etc.), ou arrondie (B. tuberculosis, Vibrio rugula, bacille du tétanos, etc.), ou mème quelquefois presque cylindrique. En général, il existe un intervalle, parfois très minime, entre l’exospore et les parois du sporange. Rarement la spore occupe toute la largeur du sporange, comme dans les bacilles de la tuberculose (Fig. 19, 4), ou tout le renflement situé à une des extrémités, comme dans les bacilles du tétanos (Fig. 18, F (7). Les dimensions des spores sont des plus variables. Si, quelquefois, quand elles déterminent un renflement médian ou terminal, elles excèdent la largeur du diamètre transversal du reste du sporange, d’autres fois elles sont inférieures à ce dernier; mais, en général, elles dépassent notablement celles du diamètre transversal des bacilles simplement végétatifs, comme on peut s'en rendre compte sur nos figures (Fig. 17, 4, B, C, D, E; Fig. 18 F). Citons parmi les plus petites celles des bacilles de la tuberculose et de la lèpre qui n'ont guere plus de 0,3 à 0,5 # en largeur (Fig. 4) et parmi les plus grosses, celles de Bacillus macrosporus L. Klein (8) (Fig. 23 D) qui atteignent 1,8 à 2,2 & en largeur, et 3-3,2 # en longueur. M. Dangeard (9), comme nous le verrons plus loin à même décrit une Bacteriacée verte, £ubacillus (1) Trécul. — Production de plantules amylifères dans les cellules végétales, pendant la putréfaction (C. R. Acad. d. Sciences, LXI, 1865 et LXIII, 186%). (2?) Trécul. — Loc. cit. (3) Zopf. — Die Spaltpilze (Breslau 1885). (4) Prazmowski. — Loc. cit. (5) Nicolaïer.— Weber infectiosen Tetanus (Deutsche med. Woch. 1884) et Beitræge zur Aetiologie der wundstarikrampf (Gœttingen 1885). (6) L'aspect particulier que donne parfois aux sporanges le développement de la spore au centre ou à une des extrémités de ce dernier est assez constant chez quelques espèces pe fournir un excellent caractère de diagnose, ainsi qu'on en peut juger sur nos gures. (7) Cette particularité de la spore en bacilles du tétanos sert à la distinguer des autres spores connues jusqu'ici et qui se développent dans un renflement terminal du sporange. En effet, non seulement elle est régulièrement arrondie, mais il n’existe aucun intervalle appréciable entre son exospore et la paroi du renflement sporifère; ce qui pourrait faire croire un moment à sa nature exogène. Il n’y a guère que les sporanges de B. putrificus coli trouvé par Bienstock dans les fèces normales de l’homme (Fortschr. f. d. Med. 1883) qui peuvent lui être comparés. Toutefois il faut se rappeler que les bacilles du tétanos ont été rencontrés à l'état saprophyte ou indifférent dans l'intestin de certains herbivores; d’où la conclusion que les deux bacilles de Nicolaïer et de Bienstock peuvent bien n'appartenir qu'à une seule et même bactérie. (8) L. Kleïn.— Ueber einem neuen Typus der Sporenbildung bei den Endosporen Bacterien (Ber. d. deutsch. Boton. Gesselsch, IIT, 1889). (9) Dangeard. — Contribution à l'étude des Bacteriacées vertes (C. R. Acad. d, Se. CXIY, 1891, et Le Botaniste, 1891). HET HS NCA ETC — 230 — multisporus (Fig. 22) dont la largeur des spores est de 3 g et la longueur $ 5à8. La sporulation a été observée non seulement dans les éléments de l'état” filamenteux (Fig. 17, 4, B), mais encore dans ceux de l’état dissocié (Fig.417, C, D, E; Fig. 18, 4, B, C, D, E, F) et même dans ceux de l'état zoogléique (Fig. 23, £), et cela, quelle que soit la forme de ces éléments. On pourra donc avoir des sporanges de forme rectiligne (Fig. 17, 4, B; C, “D; Fig. 18, 4, B, C, D, E, KE; Eig/19, de Aa, B); ou de forme incurvée (Fig. 17, E; Fig. 19, 4b), ou de forme spiralée (Fig. 20, 4, B, C, D; Fig. 23 f#)\ona même décrit des spores dans les élé- ments de forme arrondie chez Leuco- F1G. 20, 1/1500 (environ). nostoc mesenteroides (Fig. 23 E), d’après Sporanges de forme spiralée de: M. Van Tieghem (L), chez Micro- A, — Bactérie indéterminée (d'après Zopf). RER i È F B. — Cladothrix dichotoma Çohn. coccus ochroleucus, d apres Prote » — Sri enr (d'après Van chez Sarcina pulmonum, d'après D. — Spirit un endoparagogicum (d'après So- Hauser (2) et Merisia ureæ, d nv rokin). Prazmowski (3). (4 suivre). D' A. BILLET. Docteur ès sciences naturelles. LES HYMÉNOPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE Ce groupe comprend les cécidies les plus remarquables. La plupart d'entre elles sont produites par des Cynipides, un certain nombre par des Tenthré- dinites, enfin quelques-unes seulement par des Chalcidites du genre Isosoma. Nous les énumérons en suivant l'ordre alphabétique des plantes sur les- quelles on les trouve. Acer RM te L.). — 1. Pediaspis aceris Forst, vit à Pétat larvaire dans des cécidies arrondies, luisantes, généralement rouges, presque. ligneuses, de la grosseur d’un pois, fixées à la face inférieure des feuilles du Faux-Sycomore, plus rarement sur le pétiole, sur les rameaux, sur. les pédoncules et sur les fruits. L’insecte ailé en sort en juillet de la même année; il est la forme sexuée du suivant. Il offre donc, comme la plupart des Cynipides, le curieux phénomène de la génération alternante. Peu après être sortie de la cécidie d’une feuille, la femelle se rend en terre, enfonce sa tarière dans une radicelle du même arbre (que Tischbein avait cru être un. Sorbier), et y pond ses œufs. Il en résulte la cécidie et l’insecte suivant. 2. Pediaspis sorbi Tischb., vit à l’état larvaire dans des cécidies ligneuses, brunes, arrondies, de la grosseur d’un pois, fixées aux radicelles du Faux- ai Hé Thieghem. — Sur la gomme de sucrerie (Annal. Sc. nat. Botanique, 6° sér., IT, 1878). (2) Hauser. — Weber Lungensarcine (Virchow's Arch. 1887). (3) Prazmowski. — Ueber Sporenbildung bei den Bacterien (Akad, wiss. in Krakau, 4888) $ » UT de Sycomore. L'insecte ailé en sort au printemps suivant, pond ses œufs dans les bourgeons, et occasionne ainsi de nouveau les galles des feuilles; il est Ja forme agame du précédent dont il difière à tel point qu'on l'en avait autrefois séparé génériquement, ce qui est le cas pour tous les Cynipides à sénération alternante. Centaurea (jacea L. et scabiosa L.). — 3. Aulax jaceæ Schenk, gonfle les akènes de ces deux plantes et en sort comme insecte parfait au printemps suivant. Ces déformations ne se distinguent pas de celles qu'un autre Cyni- pide, Isocolus Rogenhoferi Wachtl, produit sur Centaurea scabiosa. Festuca (duriuscula V. et ovina Koch). — 4. Isosoma depressum Fitch., détermine sur la tige de la Fétuque, généralement à la base, un renflemenñt ofirant les dimensions d’un grain d'orge; parfois ce renflement ne se produit ue sur un côté de la tige; cette dernière est alors courbée à cet endroit; autres fois aussi il se présente sous une forme très allongée, atteignant jusque 30 millim. de long sur 3 de large. Les insectes aïlés en sortent au printemps suivant. Glechoma D races L.). — 5. Awlax glechomæ Hart., forme sur la tise, les feuilles et les fleurs du Lierre terrestre une cécidie charnue, verte où rouge, arrondie, atteignant la grosseur d’une prunelle, à cavité unique, à moins que la production ne soit le résultat de l’agglomération de deux où plusieurs cécidies. Le Cynipide en sort au printemps suivant. Helleborus fœtidus 1. — 6. Blennocaimpa monticola Hart., ést proba- blement l’auteur de petites cécidies de couleur pâle, de la grosseur d’un grain de millet, visibles sur les deux faces des feuilles et généralement ali- gnées de chaque côté de la nervure médiane. Ces cécidies ne renferment our œuf blanc; la larve perfore la paroi inférieure de sa prison vers la fin avril et se nourrit des feuilles. Hieraciwm (murorum L. et umbellatum L..). — T. Aulax hieracii Bouché (sabaudi Hart.), produit sur la tige de l’Epervière des renflements fusi- formes, moins souvent globuleux, ovalaires où en massue, ayant une épais- seur de 1 à { 1/2 centimètres et renfermant un grand nombre de loges. Pour la première de ces deux plantes, le renflement dépasse à peine les feuilles radicales et est couvert de poils blancs; pour la seconde, il se trouve géné- ralement vers le milieu de la tige et offre toujours une surface lisse. Les Cynipides en sortent au printemps suivant. Hypochæris (radicata Li). — 8. Aulax hypochæridis Kieff., occasionne sur la tige de cette plante des renflements fusiformes, pluriloculaires et lisses. Les insectes ailés en sortent au printemps suivant. Poa (nemoralis L.). — 9. Isosoma sp.? produit sur la tige du Paturin des bois, un renflement de la grosseur d’un grain d'orge. Les Chalcidites en sortent au printemps suivant. Potentilla (argentea L. et reptans L..). — 10. Diastrophus Mayri Reinh., détermine sur la tige de P. argentea, un renflement plus ou moins allongé, ayant une épaisseur de 5 à 10 millim., pluriloculaire et à surface un peu tuberculeuse. Les insectes ailés en sortent en mai de la seconde année. 11. Xestophanes potentillæ Vill., produit sur la tige de P. reptans, des renflements globuleux, lisses, et dépassant de peu la grosseur d’un grain de chènevis. Généralement ces renflements sont agglomérés et forment alors une masse à surface tuberculeuse, atteignant jusqu'a 5 centimètres en lon- gueur et jusqu'à { centimètre en épaisseur. Les Cynipides en sortent au printemps suivant. Quercus (pedunculata Ehrh. et sessihflora Sm.). L'on connaît actuelle- ment 7» sortes de cécidies produites par des Cynipides sur ces deux espèces de chênes. Dans ce nombre il y én a 17 appartenant à des insectes du genre — 232 — Cynips; chose singulière! nous n’avons pas pu en trouver un seul représen- tant en Lorraine, tandis que sur les 58 autres nous avons réussi à en AéCou= vrir 46. + I. Sur les racines ou sur le t'onc. 12. Andricus Sieboldi Hart., forme agame de À. festaceipes Hart, se trouve comme larve dans des cécidies fortement coniques, ligneuses, uni- loculaires, hautes de 5 à 6 millim., striées depuis la base jusqu'au sommet,” et en partie enfoncées dans l'écorce. On les trouve généralement alignées ou, agolomérées soit sur les jeunes chênes de deux à einq ans, ou sur les rejets, mais toujours sur la partie basale enfoncée en terre ou couverte d'herbes ou de mousses, soit sur Le vieux chênes, dans des fentes de l'écorce. L'insecte ailé en sort en avril de la deuxième année, par une ouverture pratiquée.sur le côté de la cécidie. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. 13. Andricus rhizomæ Mart., habite une cécidie semblable à la précé- dente, mais faiblement conique, striée seulement dans la moitié basale et offrant à son sommet l'ouverture par laquelle l’insecte s'est échappé. Sur Q. pedunculata et sessilhiflora. Re 14. Andricus corticis L., forme agame de À. gemmatus Adl., vit à Pétat larvaire dans des cécidies ligneuses, uniloculaires, ayant à peu près les dimensions des deux précédentes et se trouvant alignées dans les fentes.de: l'écorce, vers la base du tronc, rarement à une hauteur de 1 à 2 mètres. Cette excroissance est en partie enfoncée dans le bois; sa forme est celle d’une coupe à trois arètes longitudinales et à bord couvert de points enfoncés; l'intérieur de cette coupe est fermé par un opercule fortement convexe, très mince, et tombant à la maturité. Le Cynipide en sort en avril. : de la seconde année. Sur Q. sessihflora. AE 15. Andricus radicis Fabr., forme agame de À. trilineatus Hart., vit. dans des cécidies plus ou moins arrondies, depuis la grosseur d'une noix jusqu'à celle d’un poing, de couleur d’abord blanche, puis rougeñtre, enfin d'un brun sombre, de consistance spongieuse et renfermant un grand nombre. de loges ligneuses. On les trouve à la racine ou à la base du trone des vieux et des jeunes chênes. L’insecte ailé en sort en avril de la troisième année. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. EEE 16. Biorrhiza aptera Fabr., forme agame de B. terminalis Fabr., habite une cécidie ligneuse, uniloculaire, arrondie ou comprimée latéralement quand elles sont agglomérées, de la grosseur d’un pois jusqu'à celle d'une cerise, d’un brun sombre, fixée aux radicelles des en L'insecte aïlé en sort au commencement de l'hiver. Sur Q. pedunculata et sessiifloræ: SATA DS L'on trouve encore sur le tronc des chênes, les cécidies de Dryophanta s Taschenbergi Schlecht., et de Trigonaspis megaptera Panz. (Voir lesn® 20 k: et 21), mais ces deux cécidies sont des déformations de bourgeons et non Ë point du tronc ou des racines. ET IT. Sur les rameaux ou sur les bourgeons. 1° Cécidies uniloculaires. LS 17. Andricus inflator Hart., forme sexuelle de A. globuli Hart., Se GrOUME La dans une jeune pousse extrêèmement gonflée en massue, et à feuilles très rapprochées par suite du raccourcissement des espaces internodaux; au centre de cette déformation se trouve une cavité allongée fermée par un cou vercle et contenant une petite galle ovale à parois très minces. L'insecte ailé en sort en juin. Sur Q. pedunculata. | NIET 18. Andricus trilineatus art. (noduti Hart.), forme sexuelle de A: 2adi UN cis Fabr., habite une cécidie fort petite enfoncée dans l’écorce du rameatu.\ ou dans le pétiole ou la nervure médiane d’une feuille et ne paraissant à A où ee à à gr Ur At ST dt dé rai PR PIRE L'é A n Lin ETES lis — 233 — Pextérieur que sous la forme d'un petit renflement. Insecte ailé en septembre et octobre. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. - 19. Andricus gemmatus Adl., forme sexuelle de A. corticis L., vit à létat larvaire dans une cécidie ellipsoïdale, longue d'environ 3 millim., à … parois fort minces, comme accollée au rameau où à un bourgeon. Le Cyni- pide en sort en Juillet ou en août. Sur Q. sessiliflora. 20. Dryophanta Taschenbergi Schlecht., forme sexuelle de Dr. folii L., se trouve dans une cécidie en forme de cône allongé, longue de 3 à 4 millim., . veloutée, paraissant sortir du tronc des vieux chênes; elles sont le résultat dune déformation d'un bourgeon, ainsi que les espèces suivantes. Insecte ailé en mai. Sur Q. sessiliflora. 91. Diryophanta similis Adl., forme sexuelle de D;:. longiventris Hart., habite une cécidie semblable à la précédente, mais plus petite et plus poin- tue, longue de 2? millim., grise, avec poils blancs. Insecte ailé en mai. Sur Q. sessiliflora. 22. Tirigonaspis megaptera Panz. (crustalis Hart.), forme sexuelle de Dr. renmm Gir., habite une cécidie globuleuse, de la grosseur d’un pois, n charnue, généralement d’un beau rouge et semblant fixée à la base du tronc des vieux chênes ou sur les jeunes chênes un peu au-dessus de la terre, tantôt solitaire, tantôt agolomérée. L’insecte parfait en sort en mai et juin. _ Sur Q. sessiliflora. 23. Andricus fecundatrix Hart. (gemmeæ L..), forme agame de A. pilo- sus Adl., habite la déformation connue vulgairement sous le nom de ose du chêne. Les écailles du bourgeon dans lequel A. pilosus a pondu un œuf, s'agrandissent, s'épaississent et deviennent presque ligneuses, le bourgeon rend la forme et És dimensions d’un fruit de houblon; à la maturité, il est le couleur brune; les écailles s’écartent alors et donnent à la déformation Paspect d'une rosette, au centre de laquelle apparaît une petite cécidie, dont la forme est celle d’un gland; celle-e1 tombe à terre tandis que la rosette reste visible sur le chêne pendant tout l'hiver. L’insecte parfait sort de cette cécidie glandulaire en avril suivant. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. 2%. Andricus Giraudi Wachtl (calidoma Hart., Ad. non Giraud), forme agame de À. cÿratus Adl., vit dans une déformation se distinguant, comme les six espèces suivantes, de l’espèce précédente, par les écailles du bour- -geon qui restent normales; elle se distingue facilement des suivantes par son Le qui est généralement plus long qu'elle-même. Elle a quelque ressem- lance avec un grain d'orge, est glabre, de couleur verdâtre, ligneuse avec 5 où 6 côtes longitudinales, vertes ou rouges, très saillantes et se réunissant au sommet de la cécidie en forme de pointe. Elle paraît en juin, mürit et tombe en juillet. L’insecte en sort en avril suivant. Sur Q. sessiliflora. La cécidie de A. callidoma Gir., qu'on trouve sur Q. pubescens, ne diffère de la précédente que par sa surface couverte de poils, mais l’insecte est très différent. Celle de À. Malpighii Adl., forme agame de A. nudus Adl., est très peu ou pas pétiolée; on la trouve aussi sur Q. sessiliflora, mais un peu plus tard, en septembre et en octobre. Ce n’est pas à cette espèce qu'il faut ons la cécidie figurée par Malpighi (De Gattis. Londres, 1675. PI. XIV, fig. 44), Mais à À. callidoma Gir., comme Adler l’a déjà fait observer (Voir Adler, traduction française de Lichtenstein); la figure représente en effet une cécidie avec des poils raides, à pétiole presqu'’aussi grand qu’elle, et, d’après le texte, paraissant en juin. 25. Andricus glandulæ Schenk, est une forme agame, vivant à l’état larvaire dans une cécidie ligneuse et tomenteuse, fortement conique, à sommet glabre, avec un bourrelet à sa base, grisâtre, et, comme les cinq , EN = DE nee. Lo espèces suivantes, sessile. Elle ne tombe pas à la maturité. L'insecterailé, doit en sortir la deuxième année; nous ne l'avons obtenu qu’une fois, et cela au printemps de la troisième année. Sur Q. sessiliflora. 26. Andricus solitarius Fonsce., est une forme agame qui habite évale- ment une cécidie ligneuse et tomenteuse, rarement presque glabre, brune, fusiforme, longue de 8 à 10 millim., ne tombant pas à la maturité. Le Cyni= pide en sort en septembre de la première annee. Sur Q. pedunculata et sesstliflora. 27. Andricus albopunctatus Schlecht., est une forme agame vivant; comme les trois espèces suivantes, dans une cécidie ligneuse et glabre; cette cécidie a l'aspect d’un petit gland, elle est presque cylindrique, à sommet faiblement conique, avec un point ombilical à l'extrémité, ongue de 5 à 10 millim., grisâtre ou brune tachetée de blanc. Elle tombe à la maturité, c’est-à-dire en Juillet et août, et l’insecte ailé en sort au printemps suivant: Sur Q. pedunculala et sessiliflora. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. À suivre). TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX D'EUROPE Ordre des Passereaux Déterminer un oiseau à l’aide de longues monographies où de traités spéciaux est souvent chose difficile et laborieuse ; je me suis en effet, pour : certains Passereaux, vu obligé de lire jusqu’à 200 pages, ce qui est bien fait pour rebuter les ornithologistes, surtout les commençants. _ . Cette difficulté m'a conduit à faire des tableaux synoptiques pour mon usage personnel; ce sont ces tableaux que je fais paraître dans la fewille des Jeunes Naturalistes, croyant être utile à mes collègues en ornithologie. Ces tableaux étaient d’abord faits comme celui qui a paru en janvier, dernier, sous le titre de : Tableau synoptique des oiseaux rapaces d'Ewrope: Depuis cette époque de nombreuses lettres de confrères m'ont encouragé à continuer, en me conseillant de développer davantage les explications, c’est pourquoi je les ai transformés en les divisant en tableaux des genres, et tableaux des espèces. Le tableau des genres des Passereaux à paru en mai dernier. Je donne aujourd’hui le tableau des espèces des deux premières grandes divisions de cet ordre : Les Parsereaux Zygodactylesset les Passereaux Syndactyles. La suite viendra prochainement, Jai appliqué tous mes soins à la composition de ces tableaux; malgré cela bien des erreurs ou imperfections peuvent s’y être glissées, et Je serai reconnaissant à ceux qui voudront bien me les signaler, afin que Je puisse les corriger. | TABLEAU DES ESPÈCES Bec très variable, dépourvu de cire; ailes et queue de longueuret de forme variables; pieds courts où de moyenne longueur, le plus géné- ralement, quatre doigts; ongles grêles plus ou moins courbés. Les passereaux diffèrent des oiseaux composant les autres ordres par des caractères. plutôt négatifs. — 235 — - … Tous, à l'exception du coucou vulgaire, sont monogames. Ils se nourrissent de fruits, de graines, d'insectes, de larves ou de poissons; quelques-uns même se nourrissent de tout ce qu'ils peuvent rencontrer. C'est dans cet ordre que se trouvent les meilleurs chanteurs. Beaucoup de passereaux fournissent à nos tables un mets très délicat. Observation. — De toutes les grandes divisions dont se compose la classe des oiseaux, celle des passereaux est peut-être la moins naturelle, tant les espèces qui la composent offrent de différence dans la forme, les habitudes et les mœurs; de là une grande diver- sence dans les classifications. Quelques auteurs les divisent d'après leur genre de nourri- ture, en omnivores, granivores, etc.; d’autres, d'après des caractères anatomiques tirés des muscles vocaux, ou d’autres caractères plus où moins difficiles à découvrir. Je préfère les diviser, ainsi que le font MM. C. D. Degland et Z. Gerbe dans leur excel- lente Ornithologie européenne et quelques autres ornithologistes, d'apres les caractères des pieds, pour les grandes divisions, et du bec pour les subdivisions, comme étant beau- coup plus appréciables et faciles à étudier. PREMIERE DIVISION Passereaux Zygodactyles — Passeres Zygodactyli | LS .… Deux doigts devant, deux ou très rarement un seul derrière; les antérieurs soudés à la base, les postérieurs libres. Les oiseaux de cette division, d’après l’organisation de leurs pieds, sont généralement connus sous le nom de Grimpeurs. Ils se divisent, d’après les caractères de leur langue, en Macroglosses et en Microglosses. Zygodactyles Macroglosses — Zygodactyli Macroglossi FAMILLE ! Picidés — Picidæ Bec droit, acuminé, avec ou sans sillons latéraux; langue longue, lombriciforme, très extensible; queue le plus souvent composée de pennes roides et acuminées, parfois de pennes flexibles et arrondies, Les Picidés forment une famille fondée, non seulement sur les caractères physiques, mais aussi sur les mœurs et les habitudes. Ils vivent solitaires, nichent dans des trous naturels qu'ils agrandissent au besoin, volent par saccades, et marchent dificilement à terre; ils sont répartis sur toute la surface du globe. Sous-FAMILLE I | Piciens — Picinæ Bec sillonné longitudinalement sur le côté; rectrices à pennes raides, élastiques, arquées. Cette sous-famille comprend les oiseaux grimpeurs par excellence. Quatre genres euro- péens en font partie. GENRE I Dryopic — Dryopicus Bec plus ou moins droit, allongé à sillons latéraux pus près du sommet que des bords de la mandibule supérieure; ailes surobtuses ; queue longue et étagée; tarses courts emplumés presque jusqu'aux doigts. Les Dryopics ont les mœurs générales des autres Picidés; leur plumage est noir ou brun foncé; les plumes de l’occiput sont allongées en forme de huppe. La femelle et le jeune avant la première mue différent du mäle; leur mue est simple; une seule espèce en Europe. . Plumagé noir avec le vertex ou l’occiput rouge; tarses emplumés au-delà de leur moitié. Dryopic Noir — Dryopicus Martius, Boie ex Linn. pe” trous des vieux arbres et pond (rois où quatre œufs un peu allongés, blanc lüstré Sans taches, que le mâle couve alternativement avec la femelle : grand diamètre, 0w03;petit diamètre, 0®021 ou 0w0?2. Cette espèce est très farouche et il est difficile de l'approcher; on l'accusedeMfaire beaucoup de mal dans les forêts, en creusant les arbres pour y établir son nid, maiselle n'attaque que les arbres malades. On assure que dans les temps de disette le Dryopiese contente de noix de baies ou de semences. Bec noir en dessus et à la pointe, avec le reste blanc bleuâtre; iris blanc jaunâtre: pieds noirs. Les jeunes avant la première mue ont l'iris blanc gris. Taille, 045 à 0w46. GENRE II Pic — Picus Bec droit, de moyenne longueur à sillons latéraux plus rapprochés-des bords mandibulaires que du sommet du bec; queue moyenne arrondie; tarses courts en partie emplumés;, quatre doigts, deur devant, deur derrière. PET! On trouve le Dryopic noir dans les forêts montagneuses de l'Allemagne, de la France, de la Suisse, de la Sicile, et accidentellement dans celles de la Ligurie. Il niche dans les“ Les espèces qui forment le genre Pic n'ont pas de longues plumes formant : , ils: e sont de taille moyenne, ont le plumage varié dé blanc, de noir ct de rouge; la femelle diffère du mâle, et les jeunes de l’un et de l'autre; leur mue est simple. Quatre espèces appartiennent à l'Europe. Ê 1 Sous-caudales rouges. AM RER ES 4 Sous-caudales blanc terne ou gris, varié de noir. Pic épeichette == Picus Minor, Linn. « ? Flanes d'un blanc sale sans tache... Pic épeiche — Picus Major, Linn8 l'lanes roses plus où moins variés de brun ou de noir....... 8 3 Plumage noir varié de blanc avec le bas du dos blanc: Pic Leuconote— Picus Leuconotus. Bechst. Plumage varié avec le bas du dos noir. Pic Mar — Picus Medius, Linn.à a. — Le Pic Epeichette est plus répandu dans le Nord que dans le Midi de PEurope. il est assez commun en France, on le rencontre en Sicile, en Italie et en Afrique ll niche dans les trous des arbres et pond quatre à six œufs un peu courts, d'un blancpur, sans taches. Ils mesurent : grand diamètre, 0"019; petit diamètre, 0m014 où OmO15: Ce Pic vit l'été dans les bois et se répand en automne jusque dans les jardins avoi- sinant les habitations; il se nourrit d'insectes, de fourmis et de larves, quelquefois même de graines. Bec et pieds bruns ; iris rouge. Taille, 015 environ. AS) B. — Le Pic Epeiche se trouve dans toute l'Europe, assez commun en France oùilse reproduit à peu près partout; il niche dans les trous des vieux arbres, et pond de quatre à sir œufs un peu-courts et d'un blanc lustré, sans taches. Ils mesurent : grand diamètre, 00923: petit diamètre, OmO18. Ce Pic a les mêmes habitudes que l'Epeichette, sauf qu’il ne mange que très peu,peut- être même point de fourmis ni de larves. - Bec et pieds d'un brun de plomb; iris brun rougeûtre. Taille, 0"24 environ. 7. — Le Pic Leuconote considéré comme un oiseau habitant le nord de l'Europe; habite également dans les Pyrénées où il se reproduit ; il se trouve aussi dans les monts Ourals et en Corse, il est très rare en Suède, II niche dans les trous des vieux arbres et pond'de quatre à sir œufs d'un blanc sans taches, moins lustré que ceux des autres pics Is mesurent : grand diamètre, 0"026 à 0w027 ; petit diamètre, UmO21. Ses habitudes et ses mœurs sont les mêmes que celles de ses congénères; comme nourriture" il préfère les punaises des bois. Bec brun bleuâtre : pieds brun cendre; iris orange. Taille, 0w?8 environ. d. — Le Pic Mar habite toute l'Europe, en France il est plus abondant dans eMidi que dans le Nord; il niche dans les trous des arbres et pand quatre à sir œufs blanc"pur, sans taches. Ils mesurent : grand diamètre, 0022 ou 0093; petit diamètre, 0019 Cette espèce a les mêmes habitudes que les précédentes, elle se nourrit de préférence de fourmis et de larves. Bec brun de plomb; iris brun. Taille, Om??, + Varennes-Saint-Sauveur, Vie de Sainr-Mauris-MONTBARREY. (A suivre). RE "A — 2317 — de NOUVELLES DES MUSÉES Muséum du Havre. — Depuis la dernière note que nous avons fait paraître sur le Museum du Havre, cet établissement a reçu les accroissements suivants : = La collection des mammifères qui avait été en partie détruite il y a deux ans par un incendie, se reconstitue peu à peu. Le Muséum de Paris a fait cet hiver un important envoi de grands mammiferes comprenant entre autres quatre espèces rares d’Antilopes. M. Lénnier a fait exécuter un moulage très bien réussi d’un superbe Dauphin pris au Havre, d'après le système adopté actuellement pour les cétacés que l'empaillage déforme complètement. La collection des crustacés décapodes offerte par M. Dollfus a été mise en vitrine et remplit 370 bocaux. La collection des crustacés décapodes d'Europe formée par M. Eug. Simon sera prochainément installée sur le même modèle; le tout ensemble, joint aux anciennes collections du Muséum, formera une série d'environ 7 à 800 bocaux, et sera ‘précieux surtout pour l'étude de la faune française. L'installation des crustacés appar- tenant aux autres ordres doit suivre de près celle des décapodes. En paléontologie, le classement des fossiles de la Série crétacée, commencé l'an der- nier est aujourdhui terminé : l'importance de ces collections est très grande pour létude des terrains du Havre et de Villers. L'arrangement du tertiaire est déjà assez avancé. Enfin le don le plus précieux qui ait été fait au Musée cette année est celui des objets paléolithiques quaternaires, donnés par M. Dubosc et qui ont été recueillis sur les coteaux du Havre à une altitude moyenne de près de 100 mètres; tous ces objets ont été montés sur laiton et sont fort bien disposés. Une tête complète de Rhinoceros tichorhinus (?), trouvée dans ces mèmes fouilles, a été également offerte par M. Dubosc. A. D. | COMMUNICATIONS Bibliothèque (avis important), — Nous rappelons aux lecteurs de la Bibliothèque que le délai pour le retour des livres expirait le 15 août dernier. Les lecteurs qui ne nous auront pas renvoyé, avant le 15 septembre, les livres qu'ils détiennent, sont prévenus qu’ils ne seront plus admis à jouir de la Bibliothèque. Notes coléoptérologiques. — Clytus (Clylanthus) incertus n. sp? européenne. — Allongé noir. Elytres un peu tronquées obliquement à l'extrémité. Sur chaque élytre, à l'extrémité apicale, une petite fascie oblique au-dessous du milieu et ? taches, la deu- xième ronde près du bord externe, la première en forme d'un petit trait tout près de la suture et peu éloignée de l’écusson, d'un duvet gris blanc. Ecusson noir. Prothorax non bordé de duvet, assez allongé, très finement ponctué. Pattes longues, grêles, a premier article des tarses postérieures plus long que les suivants réunis. Antennes grêles, de la longueur du corps. Long., 7 mill. Espagne (?). Woïsin du diminutus Bates, mais de taille plus avantageuse, de forme plus étroite, le Clytanthus incertus par la taille et l’aspect a pour un œil peu exercé quelque ressem- blance aussi avec le Pelletieri Lap. ou Lepelletieri correct.; il est d’une forme plus allongée, ses antennes sont plus grêles et enfin les dessins élytraux ne sont pas également disposés; le C. incertus, du reste, par ses taches antérieures de duvet, s'éloigne nettement de toutes les éspèces du groupe. Si la provenance est exacte, le €. incertus doit constituer une espèce nouvelle, mais bien que plusieurs entomologistes amateurs de longicornes exo- tiques ne le connaissent pas, ce peut être une espèce exotique peu connue (un de nos col- lègues a cru reconnaître même une forme indienne dans ce Clytanthus); aussi je donne à cet insecte jusqu'à nouvel ordre un nom sous toutes réserves, si cette espèce est déjà décrite, on voudra bien le considérer comme inédit : j'espère que ma petite description suffira pour réunir et supprimer l'incertus, s'il y a lieu, ou pour le déterminer en cas contraire. Nebria rubripes Serv., var. atripes, n. var. Diffère de la rubripes type par la coloration plus foncée des membres dont les cuisses sont noires où d’un brun noir obscur; elle a quelques rapports d'aspect avec l’Olivieri Déj., elle en diffère par la forme plus allongée, le prothorax assez pointillé sur la base, moins anguleux en avant, etc. La Nebria v. atri- pes se capture au mont Dore. mer de J'ai repris cette année au Canigou les deux variétés de Clerus rufipes v. nigricollis Serdl: et v. femoralis Zett., que j'avais recucillies déjà en 1889, et que j'ai signaléès récemment à la Société entomologique de France (Bull. XCV); je pense intéressant de rappeleret confirmer cette capture; je crois bon de signaler aussi Phytæcia afjinis Haer v. subaurala Pic — v. nigropubescens Reit., pas très rare sur l’Angélique (MM. les Botanistes voudront bien me pardonner de ne donner que le nom vulgaire}, dans la vallée de St-Mincent.près de Vernet-les-Bains, et enfin la présence de la Strangalia pubescens Fabr., au pied du massif du Canigou, dans la même région. Digoin. Maurice Pic. Un nouveau cas d'hermaphrodisme. — J'ai capturé, le 10 juillet, toujours dans la forèt d'Amboise, un Lycaena arion, dont les ailes, au côté droit, sont d'un og et-celles-du côté gauche, d'une Q. Les organes génitaux sont ceux d’une Q. C'est un sujet de grande taille, maïs ce qui lui donne un aspect curieux, c'est que les gros points du dessous de Paile supérieure manquent totalement, à l'exception toutefois de celui du disque et d'un tout petit placé un peu plus haut, vers le bord externe. J'ai trouvé également, le même jour, une Q entièrement lavée de noïr aux aïles rieures et n'ayant sur les inférieures qu'une petite teinte bleuâtre sur le disque. Bes‘ailes supérieures du dessous portent, au lieu des points ordioaires, des rayons d'un beau noir: On pourrait la désigner sous le nom d'ab. Obscüra. On rencontre aussi de temps à autre, mais assez rarement, des types tout petits, dela taille d'un Scarus ordinaire, que je propose d'appeler ab. Minimus = Minima: Amboise. Ernest LeLrèvue. LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (ADDITIONS) MM. Dufrenne (Léon), 4, rue de la Fosse, Saint-Quentin. — Géol., Minér. Gentil (Amb.), professeur au Lycée du Mans. — Zool., Faune de la Sarthe. Morin (Pierre), instituteur à Montfort-le-Rotrou (Sarthe). — Conch. terr. LISTE DES NATURALISTES DE SUISSE (ADDITIONS ET CHANGEMENTS) (1) GRISONS Amann (Jules), pharmacien, Davos-Platz. — Bryologie. 2zewuski (Alex.), Davos-Platz. NEUCHATEL Borel (Ch.-F,), candidat ès-science, Saint-Aubin. Levech (Jules), docteur-médecin, Couvet. Rosat ([enri) fils, rue du Progrès, 263, Le Locle. Rosselet (Edouard), pasteur, Couvet. Stebler (Edouard), rue de la Demoiselle, La Chaux-de-Fonds. SAINT-GALL Haussmann (C.-F.), pharmacien, Hechtapotheke, Saint-Gall. Rehsteiner (C.), pharmacien, Saint-Gall. Tschuemmy, zur Aue, Alt Sankt-Johann. Ulrich (Auguste), instituteur à l'Ecole réale, rue Saint-Jakob, 52, Saint-Gall. (D) Tous les naturalistes dont les noms sont donnés ci-dessous s'occupent de Botanique x Horde) SCHWYZ Müller (Wilhelm), instituteur au Gymnase, Schwyz. | TESSIN Mariano (Giuseppe), Locarno. THURGOVIE Kollbrunner (E.), secrétaire d’État, Frauenfeld. Naegeli (Otto), étudiant en humanités, Ermatingen. Wegelin (H.), professeur, Frauenfeld. UNTERWALD-LE-HAUT (UNTERWALD-OBWALDEN) Huber père (Franz), professeur à la Stift, Engelberg VAUD Boisot, ancien pharmacien, Saint-Prex, — Bryologie. ZOUG (ZUG) Bieler (Antoine), professeur, Zoug. ZURICH Bourgeois, professeur, Zurich, R. Brince (Charles), Zurich, R. _Bübler, professeur, Zurich, K. Frœbel (Otto), jardinier (plantes de montagnes) Zurich, R. Lohbauer (Adolphe), étudiant en médecine, Centralhof, 20, Zurich. Stebler (F.-G.), docteur, Zurich, O. Tavel (F. de), docteur, assistant à l'institut botanique de l'École polytechnique, Zurich. Wanner (Stefan), Gemeindestrasse, 15, Zurich, H. Weber (Frédéric), pharmacien, Zurich. Wilcek (Ernest), assistant à la station de contrôle agricole, Zurich. Zschokke (A.), assistant, Gemeindestrasse, 31, Zurich, H. Baumann (Eugène), étudiant en philosophie, curé de Kilchberg. Benz (Adolphe), instituteur, Warnetshausen-Hinweil. Herter, instituteur, Winterthur. Meister, instituteur secondaire, Dübendorf. Corrections : Berne. Duloit au lieu de Dutort. Genève. Autran, conservateur, a pour prénom Eugène. — Müller est actuellement professeur, et s'occupe spécialement de Lichens. Neuchâtel. Jacob (à effacer), il a quitté le canton et ne s'occupe plus de botanique. Thurgovie. Boltshauser au lieu de Bolthauser. Vaud. Masson Mie, vient de mourir. Zurich. Buser, Othmar, Sladelhoferstrasse, 38, Zurich. Jaeggi J. au lieu de Jaggi G. Hegeschweiler est à Aiffersweil. Weber J au lieu de G. ÉCHANGES M. le docteur Fernand Camus, 1, avenue des Gobelins, Paris, dem. Matthiola glabrala, incana, græca et annua. Il offre en échange Malthiola Oyensis de l'Ile d’Yeu, Isoetes hystrix et autres bonnes plantes de l'Ouest. M. le D' Aubry, asile d'Armentières, offre en échange d'autres coléoptères Necydalis major piqué ou non piqué, chasse 1891. M. Maur. Julliot, 9, rue Poulletier, Dijon, offre : Pristonychus terricola, Ophonus diffinis, Platynus fuliginosus, Dyschirius globosus, Acilius sulcatus, canaliculatus, Scaphidium 4-maculatum, Silpha carinala, Dictyopterus sanguineus, Helops striatus, Eledona agricola, OEdemera podagraria, Dorytomus largimanus, Strophosomus lateralis, Ceuthorhynchus ericæ, Grammoptera ruficornis, Leptura livida, Donacia simplex, Oreina lucluosa, etc. si — 240 = M. Ern. Lelièvre, Amboise, Indre-et-Loire, offre : Pap. alexanor, Parn. apollo, Ant. Eupheno, Leuc. Sinapis, ab. et var., Rh. cleopatra, Th. W. album, Pol. Gordius, Lyc. argus, Tiresias et var. Polysperchon, Baton, ab. Q Syngrapha, Minima. Uyllarus, Euphemus, Arion, Nemoria viridata, Lob. Halterala, Vps. Sordidata. Eup. Linariata, Absynthrala, A etc., contre Synt. Phegea, Deiop. Pulchella en nombre. *:) MISE M. L. Rossignol, 5, rue Marie-et-Louise, Paris, désire recevoir en papillottes des lépidoptères d'Europe offre en échange coléoptères et lépidoptères européens et"exo- tiques, offre aussi bonnes espèces des mêmes familles contre des espèces de Europe méridionale et orientale ou des exotiques Portugal, Italie, Grèce, Russie principalement. M. A. Verplancke, à La Chapelle-d'Armentières (Nord), offre les lépidoptères suivants : Papilio alexanor, Parnassius apollo, Salurnia carpini, en chrysalides et Lasio- campa polatoria, etc., demande Lycénides, Apatura iris Q, Nymphalis poputi, ete ÆEnx- liste d'échange. M. Ed. Lesaffre, rue de la Cité, Armentières (Nord), offre d'échanger Lasio pola- toria Œ et Q, Bomb. Quercüs, chrysalides de Del. Elpenor. | M. le comte de Montlezun. à Menville, par Lévignac (Haute-Garonne), offre: Plosima maculata, Capnodis tenebrionis, Lampra féestiva, Antharia salicis, nitidula,« Chrysobothrys afjinis, Coræbus rubi, elatus, Agrilus pratensis, derasofasciatus, auricralceus, roscidus, contre Buprestidæ d'autres espèces. Demande : Bubas bison, necrophorus vespillo, humalor, fossor, sepullor en échange d'autres espèces. M. A. Duchaussoy, 156, rue de la République, Sotteville-les-Rouen, offre des orthoptères non déterminés de Pulo-Penang contre des coléoptères exotiques "EnNoyer oblala. 2 BIBLIOGRAPHIE LA Les vieux arbres de la Normandie, par M. H. Gadeau de Kerville. — Rouen, 18%, Paris, Baiïlliére. | M. Gadeau de Kerville continue la série de ses publications sur l'histoire mnaturelle-de la Normandie; sortant du domaine de la faune ou de la flore proprement dites, lient de réunir en un beau volume les curieuses études sur les vieux arbres de Normandie-quil a fait paraître dans le Zulletin de la Société des amis des Sciences naturelles de“Rouen Chacune de ces monographies botanico-historiques est accompagnée d'uneplanche" exécutée d'après les photographies prises par l'auteur, et comprend la description l'arbre, sa situation, son âge, des détails historiques et l'indication sommaire de lanature du sol; un peu plus de détails sur ces conditions physiques auraient présenté beaucoup d'intérêt, puisqu'il s'agit de phénomènes exceptionnels de végétation arborescente.Æous #0 les documents relatifs à l’histoire et aux légendes de ces vieux arbres ont été releves-avec 1 soin et la bibliographie est indiquée d'une facon très complète. Ce premier volume-est consacré spécialement aux arbres de la Seine-Inférieure et de l'Eure. Y Parmi les travaux qui ont paru récemment sur l'histoire naturelle locale de la France, citons les herborisations dans le Jura Central, par le D'X. Gillot, d’Autun : les nombreuses. 4 espèces recueillies au Val-de-Travers, au Creux-du-Van, aux Tourbieres des Ponts et de. # la Brévine, les observations qui accompagnent l'indication de toutes les plantes critiques ou dignes d'attirer l'attention, font de cette étude une bonne source de documents pOWMIa La flore du Jura. RUN PIRE E | M. L. Gavoy, de Carcassonne, vient de publier ses promenades Entomologiques dans | l'Aude (extr. Bull. soc. Ét. scient. de Carcassonne) ; il y fait ressortir l'habitat des espèces, recueillies, ce qui devrait toujours être fait dans les travaux d’entomologie locale: pre. . Le à Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (678-91) 4er Octobre 1891. Vingt-unième Année. No 252, FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE (Suite) Le mode de au endodègne, tel que nous venons de le décrire, et qui est le mode de sporulation endogène proprement dit est le plus répandu parmi les bactéries. Il convient toutefois de mentionner une modification à ce processus-type, “et que plusieurs auteurs ont rapproché du mode de sporulation par enkyste- ment d'un grand nombre d'organismes inférieurs, on peut l’étudier facile- ment chez Ciadothrix dichotoma (1). Si on observe un des filaments polycladés de cette Bactériacée (Fig. 21, À et B) on est tout d’abord frappé de la différence d'épaisseur qui existe entre la base fixée de ce filament (a) et l'extrémité libre (9). A la base (a b) on trouve encore des éléments à protoplasma homogène et continu («);, mais, à mesure que l’on gagne l'extrémité supérieure, on voit au contraire le protoplasma subir des changements très importants que l’on peut résumer ainsi, d'après leur succession : 1» Rétraction du protoplasma qui abandonne les deux pôles de l'élément pourse rassembler en une masse centrale, de coupe rectangulaire (B, 8). 2 Etranglement de cette masse protoplasmique rectangulaire, vers son milieu, en forme de biscuit ou de er (7, formation d’une cloison intermédiaire, et de deux éléments nouveaux, possédant chacun une masse centrale rectangulaire plus petite (9,9, »). 3° Celle-ci, à son tour, se rétracte, abandonnant peu à peu les parois de lélément générateur, sous forme de corps arrondi (8) complètement libre au centre de ce dernier, dont le reste est devenu clair et hyalin 4 Cette petite masse arrondie, d'aspect cocciforme (et que, du reste, différents auteurs, entre autres Zopf, ont décrit comme un coccus) s’entoure d'une enveloppe épaisse, en un mot, s’enkyste et devient de plus en plus refringente. 5° Finalement, dans la partie supérieure et la plus élargie les éléments générateurs, arrondissant leurs contours, se montrent sous l'aspect d'articles _ovalaires ou elliptiques (+), qui ne sont autres que des sporanges en tout semblables à ceux que nous avons décrits plus haut, et dont les corpuscules centraux cocciformes sont devenus de vraies spores (sp), pouvant même se rencontrer à l’état de liberté (sp’) à l'extrémité des rameaux. porn avons décrit, dès 1885, ce mode de sporulation chez Cladothrix dichotoma (C: R. Acad. d. Sc. C., 1885). Voir aussi le Bulletin scientifique de la France et de la Belgique (1890). Fig. 21 Sporulation endogène par enkystement chez Cladothriæ dichotoma Cohn. er à A. Aspect d’un filament polycladé entier (400/1 environ). 4 0e) 4 © B. Id. du même filament par tronçons (1500/1). Les lettres italiques 4, b, cet. correspondent " aux mêmes lettres de A et indiquent les mêmes portions de filament à un grossissement supérieur. æ. Eléments végétatifs, à protoplasma homogène et continu. Ï B. Le protoplasma se contracte vers le milieu des éléments et en une masse rectangulaire. y- 9. d.e. Stades successifs de la division de cette masse rectangulaire et de son élément géné- rateur en deux autres éléments ayant chacun leur masse rectangulaire spéciale. 8. Contraction de cette dernière en un corpuscule arrondi cocciforme qui, dans les éléments, ovalaires e” devient refringente avec exospore épaisse et constitue la spore mûre, sp. $ Sp’. Spores libres, as )[en) ee CHE 20 o Ath Fig. 22 (d’après L. Klein). Sporanges mûrs de : A. Bacillus de Baryanus ; PB. B. Solmsii; C. B. Peroniclla ; D. B, macrosporus ; EE, B. limosus ; Sp. Spores mûres. Ce mode de sporulation par enkystement, pressenti dès 1884, par Bütschli (1) a été ensuite décrit en 1837, par Künstler (2), chez un élément spirvulé, Spérillum tenue; pour lui, comme pour Bütsehli, la formation de Kystes monosporés rapprocherait les bactéries de certains Protozoaires, surtout des Flagellates. Plus tard, en 1889, L. Klein (3) a étudié avec soin cette même formation chez cinq espèces nouvelles à spores olivâtres, dont - quelques-unes sont parasites des Volvox : Bacillus de Baryanus, B. Solmsii, B: Peroniella, B. macrosporus et B. limosus (fig. 23, 4, B, C, D, E). Tout dernièrement enfin, M. Dangeard (4) l’a également signalée et décrite chez Fig. 23. Bubacillus multisporus Dangeard. — Sporulation endogène par enkystement; À, filament végétatif; 2, ©, D, E, filaments sporogènes; a, a’, a”, renflements fusiformes, de plus en plus volumineux, où se formeront les spores ; à, D’, renflements dont le protoplasma s'est contracté sous torme de corps ovalaires, présentant déjà une trace de membrane d’enveloppe ; e, c’, spore en for- mation complètement entourée d’une enveloppe ; sp, spores mûres dont quelques-unes sont portées par des pédicules (sp’). (1) Bütschli. — Prolozoën, I (Broon’s Klassen und Ordnungen des Thierreichs, 1884). Ë (?) Künstier. — Contribulion à la technique des Bactériacées (C. R. Acad. des Sciences, V, 1887). (3) L. Klein. — Loc. cit. (Ber. d. deutsch. Botan. Gesellsch., VII, 1883). (4) Dangeard. — Loc. cil. = ha RE une Bactériacée verte très intéressante, qu'il appelle : Eubacillus mule tisporus, et répandue dans les vases de cultures d’autres algues (fig. 23). Nous signalerons en dernier lieu le mode de sporulation que de Bary(1) a décrit sous le nom de Sporulation arthrosporée. Ce mode de sporulation-sur lequel on a voulu baser tout un système de classification des Bactériacées se ramène en définitive à un des deux modes de sporulation endogène précédemment analysés. È 1 En effet, si on consulte les descriptions de Hueppe (2) le plus ardent défenseur de cette théorie, on trouve que, dans les cas les plus favorables UT. pour l'observation (fig. 24 D), cette formation consiste : 1° en une contraction du protoplasma (b); 2° en une division de ce corps rétracté en deux masses plus petites (c) qui s’arrondissent, s’entourent d'une membrane épaisse,et deviennent des spores (d, e). Ce n’est pas autre chose que le mode de sporulation endogène par enkystement. Ailleurs, dans les cas moins favorables pour Pobservation, et surtout chez les éléments de forme arrondie, en particulier chez Leuconostoc mesenteroïdes, ce Sont certains Fig. 24, 1500/1 (environ). Sporulation de : A. Begqiatoa alba (d'après Zopf); a, éléments sporogènes à l'intérieur d’un filament ; b,spores mûres en liberté dans le filament, devenu un vaste sporange; e, amas de spores libres. k ee B. Crenothriæ polyspora (a, d'après Zopf; à, d'après Cohn); a, éléments sporogènes à Pintérieur d’un filament ; #, spores libres à l’intérieur d’un renflement elaviforme de l'extrémité du filament, formant sporange ; sp, spores libres. C. Phragmidiothrix multiseptata (d'après Engler); sp. spores devenues libres à l'intérieur d’un filament ; &, filaments jeunes germant à l’intérieur du premier. £ D, Bactérie indéterminée, (d'après Hueppe): a, 4, e, à, e, Stades successifs de la sporulation® Æ, Leuconostoc mesenteroïdes (d’après Van Tieghem). Os. 17 F! Spirilles du choléra asiatique (d'après Hueppe). Sp. Spores mûres. + # (1) De Bary. — Loc. cil. ‘ e (2) Hueppe. — Die Formen der Baktlerien und ihre Beziehungen zu den Gattungen und Arten, p. 131 (Wiesbaden, 1886). à Te, <" roi …— éléments des chaines de Streptococcus qui augmentent un peu de volume, épaississent leurs parois et deviennent des spores (fig. 24, Æ sp). Or, là encore, et d'après M. Van Tieghem (1!) lui-même, il ne parait y avoir dautre phénomène que celui d’un enkystement. Enfin, dans d’autres cas, de prétendue formation arthrosporée, Prazmowski (1), en particulier pour les“éléments sporulés de forme arrondie de erista ureæ, est arrivé à démontrer, en suivant minutieusement le développement de ces spores, qu'elles se formaient suivant le mode endogène-type. Nous reproduisons Ci-dessus (fig. 24) différents exemples de bactéries, considérées comme arthrosporées et dont il suflira de lire les figures pour les rapporter à un des deux modes de sporulation endosporée décrits plus haut. Germination des spores. — Dès qu'elles sont placées dans un milieu approprié, les spores germent, c'est-à-dire développent un nouveau thalle. n général la germination s'opère de la façon suivante (fig. 25) : 1° Augmentation du volume de la spore, et diminution de sa réfringence (B2—C2— D 2); 2° Amincissement de l'exospore, soit régulièrement sur toute sa surface (B 2) comme chez Bacillus amylobacter; soit à un pôle, comme chez B: anthracis (A 2); soit suivant son équateur (C 2, #), soit enfin suivant toute une zone plus ou moins étendue comme chez Cladothrir dichotoma (D, 3). Cet amincissement de l’exospore s'opère probablement par gélification. 3° Apparition et sortie du germe par le point le plus aminei de l’exospore CS 40 0B 4, 5, 6; C 4,5; D 5,6). Dans aucun cas, on n’a pu déter- miner bien nettement si cette sortie du germe se faisait par déchirure de l’exospore où par un orifice délimité à l'avance. 4 Le germe croît de plus en plus, se sépare de l’exospore, et se développe dans le milieu ambiant, en se segmentant rapidement et formant ainsi un nouveau thalle dont les différents articles restent juxtaposés pour constituer es filamenteux, ou se séparent immédiatement pour se disséminer à l’état issocié. Fig. 25, 1500/1. Germination des spores chez : A. B. anthracis (d’après C. Ewart); B. B. amylobacter (d’après Prazmowski) ; C. B. subtilis ( apr Prazmowski) ; D. Cladothriæ dichotoma Cohn. Les chiffres indiquent la succession des stades de la germination. (1) Van Tieghem. — Trailé de Botanique, p. 1206 (Paris, 1891). (1) Prazmowski. — Veber Sporenbildung bei den Baklerien (Akad. d. Wiss. in Krakau, 1888). — 000 RATER ” Ordinairement les spores germent librement et isolément. D'autres fois, au contraire, elles se réunissent en amas plus ou moius compacts;-entourés d’une gangue mucilagineuse assez épaisse (fig. 25, D), et germent ainsien buisson ou en faisceau. Enfin, il peut arriver qu’elles germent même à l'intérieur des sporanges, comme l'ont observé Zopf pour Cladothrie dichotoma et Crenothrix polyspora, Engler pour Phragmidiothrirmultiseptata et Sorokin pour Spirillum endoparagogicum (1) (âg. 26, 4, B, ©). ECLELILTy = & Fig. 26. Germination des spores à l’intérieur des sporanges, chez : A. Cladothriæ dichotoma. 600/1 (d’après Zopf); B. Crenothriæ polyspora, 600/1 (d'après Zopf); C. Spirillum endoparagogicum, 1500/1 (d'après Sorokin). Avec la formation des spores, les bactéries acquièrent une physiologie spéciale. Jusque-là, en effet, les éléments du thalle n'étaient guère mieux protégés que la plupart des autres microphytes contre les agents extérieurs: Avec la production de spores, au contraire, et surtout grâce aux propriétés particulières de leur exospore, elles vont acquérir une résistance à ces différents agents, qu'on ne rencontre guère parmi les autres végétaux. Olest ainsi que certaines spores (celles de B. subtilis, de B. anthracis, du wibrion septique, des bacilles du tétanos, etc.), peuvent supporter impunément une chaleur sèche de 100°, 110°, 120° et même au delà, pendant plusieurs minutes, sans perdre aucune de leurs propriétés. Inversement, elles peuvent résister à des froids considérables sans être altérées. Il en est demême; vis-à-vis différents autres agents physiques et chimiques, tels que la dessiccation, la pression, la lumière et un grand nombre de substances qualifiées d’antiseptiques. ‘308 je (1) Sorokin. — Eine neue Spirillum-Art (Centralbl. f. Bakter. u. Parasit, TI, 1887). e ÉLDUT aE C'est à cette résistance toute particulière des spores des bactéries que Lon.se heurte à tout moment en thérapeutique et en hygiène, quand il “s'agit de lutter contre l'invasion et le développement de certains germes infectieux, dont quelques-uns ne méritent que trop le nom de germes durables (Dauersporen des Allemands) sous lequel on les désigne assez souvent. DA BILLET. 4 Docteur ès sciences naturelles. (4 suivre). LES.HYMÉNOPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE (Fin) 28. Andricus collaris Hart., forme agame de A. curvator Hart., vit dans une cécidie ovale et pointue, longue de 5 millim. au plus, et dépassant à peine le bourgeon, brune, avec un anneau de couleur claire à la base de la pointe, et tombant à la maturité, c’est-à-dire én octobre. Le Cynipide en sort en avril de la troisième année. Sur Q. sessiliflora. 29. Andricus autumnalis Hart., forme agame de A. ramuli L., vit dans une cécidie longue de 3 millim., ne dépassant pas le bourgeon, ovale allon- ée, avec un point ombilical à l'extrémité, à surface striée et recouverte une enveloppe charnue verte, rouge ou brune qui ne se détache qu’à Pépoque de la maturité, quand la cécidie est tombée à terre, c’est-à-dire en octobre. Le Cynipide en sort en avril de la troisième année. Sur Q. pedun- culata et sessiliflora. 30. Andricus globuli Hart., forme agame de À. énflator Hart., vit dans une cécidie globuleuse, longue de 3 à 4 millim., verte, ridée à la maturité; sous cette écorce verte se trouve une cécidie ligneuse, carénée, contenant la loge de l'insecte. Elle apparaît en septembre et tombe à terre en octobre. Le Cynipide en sort au printemps de la troisième année. Sur Q. sessili- flora. 2° Cécidie pluriloculaire. 31. Biorrhiza terminalis Fabr., forme sexuelle de B. aptera Fabr., vit en grand nombre dans des cécidies plus ou moins arrondies, blanches ou rouges, spongieuses, de la grosseur d'une cerise jusqu’à celle d’une pomme, contenant un grand nombre de cellules ligneuses; elle est fixée généralement à l'extrémité d’un rameau. Elles apparaissent en mai et l’insecte parfait en sort en juin de la même année. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. III. Sur les feuilles. 1° Cécidies uniloculaires fixées à la surface de la feuille. 32. Neuroterus baccarum Li, forme sexuelle de N. lenticularis OI., habite une jolie cécidie Seb verdâtre ou rougeâtre, presque transpa- rente, ayant la forme et la grosseur d’un grain de raisin, glabre, traversant le limbe de telle façon qu’un quart seulement émerge à la face supérieure de la feuille. On la trouve aussi sur les chatons. L’insecte parfait en sort en mai et en juin. Sur Q. pedunculata et sessihflora. + L2 48 — NAT 33. Neuroterus tricolor Hart., forme sexuelle de N. f'umipennis Hart., « loge dans une cécidie semblable à la précédente, mais de moitié plus petite, c’est-à-dire n'ayant qu’un diamètre de 4 à 5 millim., sans transparence et généralement couverte de longs poils. L’insecte parfait en sort en juillet: Sur Q. pedunculala et sessiliflora. 34. Neuroterus vesicatrix Schlecht., forme sexuelle de N. mwmismalis O1., vit également dans une cécidie traversant le limbe, mais cette cécidie est aplatie, très faiblement et également convexe des deux côtés de la feuille, circulaire, avec un diamètre de ? à 4 millim., d’une couleur vert pâle. Le Cynipide en sort en juin de la première année. Sur Q. pedunculata et sessihflora. e 35. Neuroterus numismalis OI. (Reaumuri Hart), forme agame de l'espèce précédente, habite, comme les trois suivantes, une cécidie quim'est fixée à la feuille que par un point. Cette production est cireulaire, infra- foliaire, avec un diamètre de 3 millim., déprimée au centre, le bord formant un anneau épais recouvert de poils bruns, luisants et appliqués. On les trouve de juillet à octobre. A la fin de l’automne elles tombent à terre et l'insecte parfait en sort en mars suivant. Sur Q. pedunculata et sessi- liflora. 36. Neuroterus lenticularis O1., forme agame de N. baccærum L., habite une cécidie lenticulaire, d’un diamètre de 4 à 5 millim., infrafoliaire, blan- châtre, à bord très mince, à face supérieure très faiblement conique et par- semée de poils étoilés, à face inférieure plane, glabre, et parsemée de taches blanches le long du bord. Elles tombent également à la fin de l'automne-et l’insecte en sort en mars suivant. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. 317. Neuroterus fumipennis Hart. (varius Schenk), forme agame de N. tricolor Hart., occasionne des cécidies infrafoliaires semblables à FAR précédente, mais plus petites, mesurant environ 3 millim. de diamètre, bru- nâtres et à face inférieure poilue, non tachetée de blanc. Elles tombent à Han même époque et le Cynipide en sort en mai suivant. Sur Q. pedumeulata et sessihflora. Ru 38. Neuroterus læviuscutus Schenk, forme agame de N. atbipes Schenk, habite une cécidie rouge, circulaire, et à bord aplati ou faiblement relevé, à centre en ombilic, à diamètre de 4 millim. Elle se distingue des deux précé- dentes par sa surface glabre ou à poils simples, c’est-à-dire, non étoilés. Elle est infra et suprafoliare. Le Cynipide en sort en mars suivant. Sur Q. pe- dunculata. 4 39. Neuroterus sp.? vit dans une cécidie infra et suprafoliaire semblable à la précédente, mais dont les bords se replient par en haut, en trois ou quatre endroits, de façon à ne laisser libre que le centre ombilical ; lacécidie ressemble alors à un petit chapeau à trois ou quatre cornes. On la trouve également en automne. Sur Q. pedunculata. 2° Cécidies uniloculaires, infrafoliaires, fivées à une nervuwre dela feuille. | 40. Dryophanta folii L., Hart., Mayr (1882 : Die eur. Arten d. g: O9= seutellaris O1., Schenk, Mayr (1870 : Die Eichengallen in Wort und Bild}, Adler, forme agame de Dr. Taschenbergi Schlecht., occasionne des cécidies sphériques, de la grosseur d’une cerise, c'est-à-dire d'un diamètre de à ? centimètres, glabre, charnue, d’un vert jaunâtre ou rouge, renfermant au centre une petite loge dans laquelle se trouve la larve. Elle tombe à.la maturité, c’est-à-dire en octobre, tandis que les cécidies contenant des parasites, restent fixées aux feuilles. Le Cynipide quitte sa cellule en octobre et se creuse un conduit menant jusqu’à l’'épiderme de la céeidie qu'il" ne perfore qu’en novembre ou en décembre. Nous l’avons observé ainsipens= — 249 — .… dant six années consécutives. D’après Mayr, le Cynipide ne quitte la cécidie w'à la fin de l’hiver. Sur Q. pedunculala et sessiliflor a. Cette production est assez semblable à celle de Dr. pubescentis Mayr (fotii Schenk, Mayr, 1870 : Die Eichengallen in Wort und Bild.); mais cette dernière est un peu plus petite, faiblement déprimée, moins charnue, et né se trouve que sur le chêne pubescent. 41: Dryophanta longiventris Hart., forme agame de Dr. similis Ad]., vit dans une cécidie sphérique, très faiblement comprimée, d’un diamètre de 8 à 10 millim., de consistance dure, de couleur rouge avec des zones blan- châtres et rugueuses. Le Cynipide en sort au commencement de l’hiver. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. 49. Dryophanta divisa Hart., forme agame de Dr. verrucosa Schlecht., détermine une cécidie sphérique, subligneuse, lisse, luisante, généralement rouge, d’un diamètre de 5 millim. et à parois épaisses. L’insecte ailé en sort en novembre. Sur Q. pedunculat«. 43. Dryophanta agama Hart., est une forme agame vivant dans une cécidie subligneuse assez semblable à la précédente, mais plus petite, son diamètre n'étant que de 3 millim., à parois très minces, peu ou point lui- sante, et un peu plus longue que haute. L’insecte parfait en sort en octobre et novembre. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. 44. Dryophanta dishicha Hart., est une forme agame occasionnant une cccidie subligneuse, lisse, subsphérique, à sommet fortement déprimé et comme tronqué, peu luisant, d'un diamètre de 4 millim., et différant des récédentes pren par la cavité qui est double; la plus grande sert e loge à la larve, la plus petite est vide et se trouve au-dessus de la pre- mière. Le Cynipide en sort en octobre et en novembre. Sur Q. sessili- ra. F 45. Andricus ostreus Gir., est une forme agame dont la forme sexuelle na pas encore été découverte. D’après Adler, Neuroterus aprilinus Gir., serait probablement la forme sexuelle de A. osthreus (Zeitschr. f. wiss Zoo- logie, 1881, p. 200). Beyerinck prétend au contraire avoir trouvé que N: aprilinus est la forme sexuelle de A. solitarius Fonsc. (Beobachtungen über dieersten Entwicklungsphasen einiger Cynipidengallen., Amsterdam, 1882, p. 138). Mais d’après les observations de M. le docteur von Schlech- tendal (Wiener Entom. Zeitung., 1884, p. 105 et 106) et du docteur Fr. Lôw Verh. d. zool. bot. Ges. Wien., 188%, p. 323-325), il parait presque hors de oute que M. aprilinus est la forme sexuelle de N. Schlechtendali Mayr. On trouve sa larve dans une petite cécidie ovoïde de ? millim. de long, très luisante, lisse, jaunâtre, parsemée de points rouges et enfermée en partie entre deux petites valves brunâtres. Cette cécidie tombe à terre en octobre tandis que les deux valves restent attachées à la nervure. Le Cynipide en sort en octobre ou au printemps suivant. Sur Q. pedunculata et sessili- flora. | 46. Trigonaspis renum Gir., forme agame de T>. megaptera Panz., vit à Pétat larvaire, dans une cécidie réniforme, non luisante, d’abord verte puis rougeâtre, longue de ? millim. Ces productions sont généralement alignées. On les trouve en automne sur Q. pedunculata et sessiliflora. Voir aussi les n° 35 à 39; en outre 18 et 50. 3° Cécidies du bord de la feuille. 47. Andricus curvator Hart., forme sexuelle de À. collaris Hart., occa- sionne un épaississement plus ou moins arrondi et visible sur les deux faces de la feuille, de la grosseur d’un pois, à parois minces, et renfermant dans une grande cavité, une très petite cécidie interne, de forme ovalaire. La feuille est toujours courbée latéralement, le bord qui porte la déformation, dE, Pis. LA et à) 6 étant concave. L'insecte parfait en sort en mai et en juin. Sur Q. pedun- culata et sessiliflora. 48. Neuroterus atbipes Schenk, forme sexuelle de N. /æviusculus Schenk, détermine une cécidie blanchâtre, ovalaire, glabre, à parois très minces, longue de 1 1/2 à ? millim., sans cécidie interne, et courbant la feuille Jaté- ralement; à l'endroit où se trouve cette production, la feuille paraît comme découpée. Le Cynipide en sort en mai et en juin. Sur Q. pedunculatæ et sessihifiora. 49. Dryophanta verrucosa Schlecht., forme sexuelle de Dr. divisa Hart., vit dans une cécidie subovoïde, à sommet arrondi, d’un vert jau- nâtre, haute de 4 millim., à surface granuleuse. Le Cynipide en sorten mai. Sur Q. pedunculata et sessiliflora. Cette production ne peut être confondue avec celle de Andricus margi- nalis Adl., que l’on trouve aussi sur le bord de la feuille qui paraît alors comme entaillée. Celle-ci est conique, verte, et carénée longitudina- lement. Voir n° 80. 4° Cécidies du pêètiole. 00. Andricus testaceipes Hart., forme sexuelle de A. Sieboldi Hart., pro- duit des renflements peu apparents sur le pétiole, rarement aussi sur la nervure médiane. Voir aussi Andr. trilineatus Hart., au n° 18. o1. Andricus ramuli L., forme sexuelle de A. autumnalis Hart.; se trouve en mai et juin dans une cécidie située à la base des feuilles ou des chatons et composée d’une laine blanche formant une masse plus où moins arrondie, ayant la grosseur d’une cerise jusqu’à celle d’une noix et contenant au centre, un grand nombre de cellules brunes, subligneuses, à paroïstrès minces. Les Cynipides en sortent en mai et en juin. Sur Q. pedunculatæet sessihiflora. IV. Sur les chatons. 92. Andricus seminationis Adl., est une forme agame vivant dans une cécidie sessile ou faiblement pédiculée, verte, carénée longitudinalement, ces carènes souvent rouges, fusiforme, de la grosseur d’un grain d'orge, fixée sur un chaton qui se gonfle, reste vert et attaché au rameau. Ces céci- dies doivent tomber en juin. Nous les avons trouvées sur les chatons fixés encore aux rameaux en septembre et en octobre. Sur Q. sessiliflora. 93. Andricus pilosus Adl., forme sexuelle de À. fecundatrix Hart, pro- duit sur les chatons, entre les étamines, une cécidie ovale, à pointe distincte, longue de ? millim., à parois minces, verte puis brune, couverte de poils blanchâtres et dressés. Les chatons restent verts et attachés aux rameaux jusqu'à la sortie de l’insecte, c'est-à-dire, jusqu'en juin. Sur @: sessii- ora. 7 04. Andricus cirratus Adl., forme sexuelle de A. Giraudi Wachtl:, habite une cécidie semblable à la précédente, mais le bou est arrondi et porte une houppe de longs poils blancs et serrés, dont la longueur est de 3 ou 4 fois celle de la galle. Le Cynipide en sort en juin. Sur Q. sessili- flora. 59. Andricus xanthopsis Schlecht., est une forme sexuelle qui, parsla couleur jaune ou brunâtre de la tête et du thorax, se distingue à première vue de la plupart des espèces du genre et la rapproche de À. amenti Gir: La cécidie est ovale ou conique, glabre ou faiblement poilue inférieurement, verte, puis Jaunâtre, enfin d’un brun rouge, dépassant à peine 2 millim. Elle est le résultat de l'épaississement et du raccourcissement d’une étamine dont l’anthère n’est plus reconnaissable où apparaît tout au plus comme un. double bourrelet sur les côtés de la cécidie. Le pédoncule du chaton est — 251 — faiblement gonflé à cet endroit, et ne tombe qu'après la sortie de l'insecte, @est-à-dire en juin. L’on voit alors une orande ouverture circulaire sur le côté de la cécidie, un peu en dessous de la pointe. Nous avons observé sur Jes‘insectes parfaits, les mêmes variations de couleur que celles décrites par M. le docteur von Schlechtendal. Sur Q: sessiliflora; on doit la trouver aussi sur Q. pedunculata. Cette production ne diffère de celle de 4. amnenti Gir., que par le manque de pilosité abondante. Celle de Newroterus Schlechtendali Mayr, est glabre comme celle de À. œanthopsis, mais sa forme est obovale et laisse recon- _ naître l’anthère. 56. Dryophanta sp.? Au milieu des étamines l’on trouve en mai une eécidie sphérique, d’un rouge vineux, rugueuse, à parois épaisses et un peu charnues, non juteuse. Sur Q. sessiiflora. Moir aussi Les cécidies de Newroterus baccarum L. n° 32 et de Andricus ramuli L. n° 51. Rosa (canina L., spinosissima L. et autres). — 57. Rhodites ro- sæ ., produit une cécidie ligneuse, moussue, plus ou moins arrondie, pluriloculaire, de la grosseur d’une cerise jusqu’à celle d’une grosse pomme; elle est le résultat d’une déformation d’une ou de plusieurs feuilles, rarement dune fleur. Les émergences qui la couvrent et la rendent moussue, sont rouves à la partie inférieure et vertes au sommet, pinnatifides, aplaties et longues de ? à 3 centimètres. Ces cécidies ne tombent pas à la maturité et les insectes aïlés en sortent au printemps suivant. Nous n'avons obtenu de cette espèce ainsi que de la suivante, que des femelles; celles-ci piquèrent les bourgeons d’un petit rosier qui végétait dans un grand pot de fleurs, en compagnie d'un Rwbus et d'un Jeune Quercus pedunculata, et nous pûmes suivre la formation et le développement des cécidies. Elles parurent au bout d'environ quinze jours sous la forme de pustules blanchâtres, parsemées de petites épines de couleur rose, mais nous ne pûmes découvrir aucune diffé- rence entre les déformations produites sur un bourgeon par RA. rosæ, et sur deux autres par R4. Mayri Schlecht. Peu à peu ces renflements gagnè- rent en extension, puis finirent par se toucher et se confondre en une masse unique qui, au 25 mai, avait atteint la grosseur d’une framboise. A cette époque aussi l'on pouvait distinguer sans peine, la cécidie de Rh. rosæ de celle de Rh. Mayri. Les épines de ces dernières avaient conservé leur forme primitive et laissaient à découvert la surface de l’excroissance, celles des premieres au contraire s'étaient fortement allongées et élargies, elles parais- saient foliacées, pinnatifides et tellement enchevêtrées qu'il était impossible dapercevoir la surface de la cécidie. (Cfr., notre suite aux Contributions à la Faune et à la Flore de Bitche, Metz, 1886, pp. 13 et 14). 58. Rhodites Mayri, Schlecht. (Ortrospinæ Beyerinck?), forme sur diverses sortes de rosiers des cécidies ligneuses assez semblables à celles de Pespèce précédente, mais non moussues, elles paraissent couvertes où parsemées d'épines très fines qui ont généralement une longueur de ? à 4 millim., en outre leur surface n’est pas arrondie, mais plus ou moins tuberculeuse, c’est-à-dire qu'elles paraissent être une agglomération de plusieurs cécidies sphériques, uniloculaires, à paroi ligneuse très dure et très épaisse. Ces productions atteignent les mêmes dimensions que les précédentes, mais on en trouve cependant plus souvent qui ne dépassent pas la grosseur d’une cerise et sont uniloculaires et sphé- riques. 59. Rhodites spinosissimæ, Gir., produit sur les folioles, sur les sépales, plus rarement sur les pétales et sur les jeunes rameaux de divers rosiers, un renflement blanchâtre ou rougeâtre dépassant également le dessus et le Aa ui, — 252 — dessous de la foliole qui semble le traverser par le milieu. Ce renflement est uni ou pluriloculaire, plus ou moins pires. dépassant rarement la grosseur d’un pois; on en trouve cependant de plus grôs ayant une forme presque sphérique et portant quelques épines. D’après M. le docteur G: Mayr, ls seraient l'œuvre du même insecte. La sortie du Cynipide a lieu au prin- temps suivant. | 60. Rhodites eglanteriæ, Hart., produit sur divers rosiers, des cécidies sphériques, uniloculaires, subligneuses, verdâtres ou rouges du côté du soleil, de la grosseur d’un pois, lisses, et fixées par un point à une nervure généralement à la face inférieure, rarement à la face supérieure d'une foliole, ou du pétiole ou enfin aux sépales. L'insecte en sort au printemps suivant. Par sa surface lisse, cette cécidie se distingue facilement de celles de Rh.centifoliæ Hart., etde RA. rosarum Gir.; ces deux dernières productions sont également sphériques et fixées à une nervure, à la face inférieure d'une foliole, mais leur surface n’est pas glabre; la première qui est un peu aplatie au sommet et qu'on ha encore trouvée que sur Rosa centifolia L., est parsemée de poils raides, dressés et courts; la seconde, observée sur divers rosiers, offre à sa partie supérieure des épines coniques, droites et longues de ? à 4 millim. 61. Blennocampa pusilla K1., roule les bords des folioles jusqu'à la nervure médiane et occasionne un très faible épaississement de la partie enroulée. La larve se transforme en terre. Rubus (cœsius L., fruticosus L. et autres). 62. Diastrophus vubi Hart. détermine sur les rameaux et pétioles du framboisier et de diverses ronces, unrenflement fusiforme, à surface tuberculeuse, l'épiderme restant intact; cet épaississement renferme un grand nombre de cellules distinctes. Le Cynipide en sort au printemps suivant. Nous avons observé également la formatiometle développement de cette excroissance après avoir mis sur une ronce cultivée en pot, plusieurs femelles fraichement écloses. (Cfr. notre suite aux Contri- butions à la Faune et à la Flore de Bütche, Metz, 1886, pp. 14et 15): Nous avons plus tard obtenu les deux sexes. Cette cécidie n’est pas à confondre avec celle de Lasioptera rubi Heeg. 63. Une Tenthrédinide détermine sur le limbe des feuilles de la ronce généralement à l’aisselle des nervures, un renflement jaunâtre, de forme ovalaire, long de 1 1/2 millim., dépassant faiblement les deux faces de la feuille; à la base, sur le dessous, on remarque un petit point noir; quand ces renflements sont nombreux, les nervures paraissent plus ou moins con- tournées. En juin il en sort, par une ouverture circulaire pratiquée au sommet, sur le dessous, une petite larve blanche, de 2 1/2 millim. de long, sur 1/2 de large, à tête un peu plus large, brunâtre, à yeux noirs et deux taches sombres sur le front; le dos est couvert d’épines bifurquées. Cette larve se nourrit des feuilles qui paraissent ensuite criblées de trous, et se métamorphose en terre. Salix (alba L., aurita L., Caprea Li, cinerea L. et autres). I. Cécidies des feuilles. 64. Nematus gallicola Westw. (Vallisnerii Hart., capreæ Dahlb;, saliceti Dahlb.), produit sur les feuilles de S. a/ba, Caprea et autres. des cécidies en haricot, placées généralement sur une rangée de chaque côtédela nervure médiane. Cette déformation est uniloculaire, charnue, dépassant la feuille des deux côtés, mais un peu plus par en bas que par en haut, longue d'environ 8 millim. et large de 4, à parois épaisses de ? millim., verte ou rouge, lisse sur S. alba et fragilis, un peu velue sur S. Caprea. La larve en sort en été ou en automne et se métamorphose en terre. — 253 — … 65. Nematus vesicator Br., produit également un renflement uniloculaire rouge et dépassant la feuille des deux côtés, mais ce renflement est plus grand, ayant 1 1/2 centim. de longet 1 centim. de large, à parois plus minces, n'ayant que 1 millim. d'épaisseur, et toujours solitaires ou à deux, à la base d’une feuille. La transformation de l’insecte a lieu en terre. Sur S. purpurea. 66. Nematus gallarum Hart. (viminalis Voll., Vollenhoveni Cam.,salicrs- cinereæ Retz.), détermine une cécidie sphérique infrafoliaire, uniloculaire, ne traversant pas le limbe, luisante, verte ou rouge, lisse ou granuleuse, très juteuse, de la grosseur d’une prunelle. La métamorphose de l’insecte a lieu en terre. Sur S. amygdalina, babylonica, purpurea et viminalis. 67. Nematus bellus Zadd., provoque une cécidie sphérique infrafoliaire, uniloculaire, ne traversant pas le limbe, non luisante, couverte de poils et atteignant à peine la grosseur d’un pois. Métamorphose en terre. Sur S. aurila, Caprea et cinerea. 68. Cryptocampus (Euura) testaceipes Zadd., occasionne un renflement de la nervure médiane ou du pétiole, long de 1 à ? centim. et large d'environ 5 à 6 millim., les parois ont une épaisseur de 3 millim. Sur S. fragilis. Nous n'avons pas obtenu l’insecte parfait dont la transformation a lieu en terre. 69. Cryptocampus (Euura) venustus Zadd., est probablement l’auteur d'un renflement fusiforme du pétiole de S. aurita, n'ayant que ? millim. d'épaisseur. Un autre insecte, Cryptocampus (Euura) angustus Yart., occasionne une déformation semblable. Nous n’avons pas obtenu l’insecte parfait. Cette déformation est la seule des cécidies de Lorraine que nous h'ayons pas recueillie nous-même. 10. Nematus sp.? replié par en bas les bords des feuilles de divers saules, avec une faible hypertrophie de la partie repliée. Nous n'avons pas obtenu linsecte parfait. Cameron cite quatre espèces dont les larves replient les bords des feuilles des saules, ce sont les Nematus leucostictus Hart., Zeuco- stigma Cam., purpureæ Cam. et nigrolineatus Cam. 2° Cècidies des rameaux. 12. Cryplocampus (Euura) medullarius Hart. (pentandræ Retz.), déter- mine sur les jeunes rameaux de divers saules un renflement unilatéral, plus où moins épais, suivant qu'il renferme plus ou moins de larves; celles-ci ont leur loge dans la moelle. Métamorphose dans la cécidie. 13. Nematus sp.2 produit sur les jeunes rameaux de S. awrila, cinerea et Caprea un faible renflement unilatéral que l’on ne peut distinguer exté- rieurement de celui que produit, sur ces mêmes saules, un petit diptère, Agromyza Schineri ; il s’en distingue par une cavité intérieure assez grande, allongée, et située dans la couche du bois. L’insecte se métamorphose au même endroit. Nous l’avons obtenu en mars de l’année suivante. 74. Nematus sp.? produit sur les jeunes rameaux du saule un renflement allongé, presque fusiforme et par suite, assez semblable à la cécidie d’un lépidoptère, Graphotitha Servilleana Dup., mais un peu plus petit. La larve vit dans une cavité située dans la couche médullaire et s’y transforme. Nous en avons obtenu un Nematus voisin de N. capreæ Panz. 3° Cêcidie du bourgeon. 15. Cryptocampus sp.? gonfle fortement les bourgeons de S. aurita, Ca- prea et cinerea lesquels ne s'ouvrent pas et finissent par se dessécher. La larve y vit solitaire et en sort par une ouverture circulaire pratiquée sur le côté, un peu au-dessous du sommet et se transforme en terre. Nous n'avons pas réussi à obtenir l’insecte parfait. Cameron cite deux espèces de Crypto- campus (Euwra) dont les larves gonflent les bourgeons des saules, ce sont : Cr. nigritarsis Cam. et saliceti Fall. — 954 — Tormentilla (erecta L.). — 76. Xestophanes brevitarsis Thoms. (tormen- tillæ Schlecht.), produit sur la tige de cette plante des renflements sphé- riques, uniloculaires, de la grosseur d’un grain de chènevis ou bien des renflements plus ou moins arrondis ou allongés, pluriloculaires, à surface tuberculeuse, résultant d’une agglomération de cécidies. L’insecte parfait en sort au printemps suivant. Triticum repens (L.). — T1. Isosoma graminicola Gir. produit à l'extré- mité des tiges du Chiendent une cécidie allongée, ayant quelque ressem- blance avec un épi et consistant en une agglomération de feuilles déformées. Par suite d’un raccourcissement des espaces internodaux, les feuilles se touchent, leur gaine s’élargit, leur limbe se raccourcit; la tige est épaïssie à cet endroit et renferme au centre une cavité allongée dont les parois sont environ trois fois aussi épaisses que celles d’une tige normale. La larve se transforme dans la déformation et en sort au printemps suivant, 78. Isosoma sp. ? occasionne sur la tige de la même plante, au voisinage de l'épi un renflement arrondi ou fusiforme, unilatéral, très dur, de la grosseur d’un grain de millet jusqu’à celle d’un grain de chènevis, déchirant lépi- derme ; au-dessous de ce renflement, la tige est encore gonflée sur un espace de 1 à 3 centimètres et renferme plusieurs cécidies internes, fusiformes, blanchâtres, longues d'environ 5 inius larges de 1 ? millim. Les tiges attaquées se reconnaissent en ce que l’épi ne se développe pas normalement et reste enveloppé dans la gaine de la dernière feuille. Nous avons obtenu l'insecte au printemps suivant. | 79. Jsosoma sp.? occasionne à la partie basale de la tige un renflement allongé à peine visible, renfermant intérieurement plusieurs larves jaunes entourées d’une enveloppe très mince et d’un noir brillant. Nous avons obtenu le Chalcidite en mars. 80. Quercus pedunculata, Andricus marginalis Adl. forme sur le bord de la feuille, rarement sur la nervure médiane, une cécidie semblable à celle d'A. Giraudi Wachtl. mais peu ou point pétiolée et à pointe petite. La feuille paraît comme entaillée. Nous venons de trouver ces cécidies à la fin de juin, mais elles n'étaient pas encore parvenues à leur maturité. Abbe J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX D'EUROPE (Suite) GENRE III Picoide — Picoides Bec droit, large à la base à sillons latéraux très près des bords de la mandibule supérieure; ailes moyennes et pointues; tarses en partie vêtus; doigts au nombre de trois seulement, deux devant et un derrière. Une seule espèce de ce genre est commune à l'Europe et à l'Asie, les autres sont Américaines. * — 255 — Plumage noir varié de blanc, avec le vertex varié de jaune ou de blanc - argenté. Picoïdes Tridactyle — Picoides Tridactylus, Lacèp. er Linn. Le Picoïide Tridactyle habite l’Europe et l'Asie septentrionale. D’après M. Baldamus il est plus commun que les autres pics dans les monts Carpathes. Temminck le dit com- un en Suisse où il habite exclusivement les forêts et les vallées au pied des Alpes; on le rencontre accidentellement en France. Il niche dans les trous des vieux arbres et pond quatre ou cing œufs d'un blanc lustré, sans taches. Les dimensions m'en sont inconnues. Il a les mœurs et les habitudes des autres pics, il détruit considérablement d'insectes nuisibles aux forêts aussi est-il protégé dans certaines localités des Carpathes. Bec et pieds noirâtres: iris bleu. Taille 017. GENRE IV Gécine — Gecinus Bec droit, plus court que la tête, large à la base, à sillons latéraux très rapprochés du sommet de la mandibule supérieure; ailes longues surobtuses;, queue moyenne étagée; tarses courts médiocrement emplumés. Les espèces de ce genre ont un plumage généralement verdâtre; le mâle et la femelle sont différents, et les jeunes ont une livrée qui leur est propre; deux espèces habitent l'Europe. Dessus de la tête rouge et des bandes transversales sur toutes les pennes de la queue chez les adultes. Gécine Vert—Gecinus Viridis, Boie er Linn. « Dessus de la tête cendré (le front rouge chez les mâles) et des bandes transversales seulement sur les peunes médianes de la queue chez les adultes. Gécine Cendré — Gecinus Canus, Boiïe er Gmel. 8 œ. — Le Gécine vert communément appelé Pic-vert se rencontre dans toute l'Europe, il est sédentaire et commun dans presque toute la France; il niche dans les trous des arbres ; sa ponte est de cinq à huil œufs un peu allongés, d’un blanc lustré, sans taches : Ils mesurent : grand diam. 0w0?8; petit diam. 0"020 environ. Ce Gécine comme toutes les espèces de cette famille vole par bonds et fait entendre souvent en volant un cri aigu et dur; il vit d'insectes, de larves et parfois de baies. Bec noir en dessus, jaune sur les côtés et en dessous vers la base, iris blanc; pieds bruns. Les jeunes avant la première mue ont l'iris gris blanchâtre. Taille 0m31 à Om32, B. — Cette espèce habite particulièrement le nord de l’Europe, elle est commune en Norwège et en Russie, assez abondante en Suisse aux environs de Zurich et dans quel- ques localités de la France. Elle niche dans les trous des vieux arbres et pond quatre à six œufs un peu allongés, d’un blanc pur, sans taches : Ils mesurent: grand diam. 0m026; petit diam. 0019. Elle a les mêmes habitudes que le Gécine vert, mais comme nourriture elle préfère les fourmis. Bec brun de corne, plus foncé en dessus qu’en dessous; iris d'un rouge pâle; pieds noirs. Taille, 0m?28 à 0w30. ; Sous-FAMILLE Il Torquilliens — Torquillinæ Bec dépourvu de sillons latéraux, queue arrondie et composée de pennes larges.et flexibles. + Cette sous-famille ne comprend qu’un genre qui a des représentants en Europe, en Asie et en Afrique. GENRE V Torcol — Yunx Bec droit, conique, presque rond, emplumé à la base; narines basales — 256 — M : : r k 1 IST ANSE nues, en partie fermées par une membrane; langue très extensible, mais sans aiguillon; rectrices longues et flexibles impropres à servir d'are. boutant; tarses squammeux. 4 Eur. Du RES Les espèces qui composent ce genre, ne grimpent pas le long du tronc des arbres, comme les précédentes, mais S'y cramponnent pour chercher leur nourriture à l'aide de leur langue qu'elles introduisent sous l'écorce et dans les fentes. Le mâle et là #fém sont semblables, les jeunes avant la premiére mue ressemblent aux adultes, leur mue € simple. É y: RE Plumage varié de blanc, de gris, de noir et de ferrugineux, avec les _ pennes des ailes marquées, comme un damier, de taches quadrilatères. PE Torcol vulgaire — Yunæ Torquilla Linn. : : Le Torcol vulgaire habite l'Europe, l'Asie et l'Afrique, il est assez commun en France surtout en automne; il niche principalement dans les trous des arbres fruitiers. ét pond. N de cinq à huit œufs blancs sans taches. Ils mesurent : grand diam. 0w019;: petit diam, Om015. RS - + Cet oiseau est solitaire et taciturne, on le voit souvent à terre fouillant les fourmi lières pour en extraire les habitants dont il est très friand. Le mâle et la femelléne… vivent ensemble qu'à l'époque des amours. RE ét Bec couleur de corne, pieds gris-jaune verdâtre, iris gris-roussâtre. Taille Qm17. | Varennes-Saint-Sauveur. Vte de Sainr-Mauris-MONTBARREY, (A suivre). + Ex ÿ = COMMUNICATIONS Ro * 4 ti: Le Veratrum nigrum L. dans le Tessin. — Il en est des plantes comme des ani- A maux : quelques-unes de leurs espèces, les plus nuisibles surtout, sont peu à peu éliminées de certaines régions, et tendent à disparaitre entiérement. C'est le cas, par exemple pour" le varaire noir dans les Alpes, autour des lacs de Côme et de Lugano. LE En 1879, mon ami, le professeur O. Penzig disait dans son esquisse de la flore du mont Generoso : « Gaudin assure qu'il a trouvé le Veratrum nigrum L. sur le mont Generoso, mais personne après lui n'est arrivé à retrouver cette espèce méridionale, ni ici, ni ailleurs en Suisse (1) ». Quelques années après, M. A. Lenticchia, il est vrai, faisait en cette mème plante dans sa flore du Tessin, mais avec la note suivante : « espèce rare. maintenant et qui va disparaissant (2) »; et il n'indiquait comme habitat que le mont San Giorgio. | 4 Cependant on peut recueillir cette espèce dans un autre endroit, à peu de distance de. Lugano. En effet, j'ai rencontré le Veratrum nigrum L. dernièrement (3 août 1891) dans. la partie occidentale du Val Solda, entre les villages de Castello et Puria; il était en: pleine floraison, et en assez grande abondance. Cela prouve que cette charmante vallée. la plus pittoresque des rives du lac de Lugano est encore peu visitée par les botanistess et pourtant la flore y est d'une variété et d'une richesse étonnantes. FA TA Jules Camus. px: + Tératologie végétale. — Pommes de terre foiles. — Une tige de pommes de terre (solanum tuberosum L.), appartenant à la race dite violette, trouvée à Montrézy, commyne de Curgy (Saône-et-Loire), présentait cette particularité que tous les bourgeons ail laires, au nombre d'une douzaine, étaient développés sous forme de tubercules dont ES dimensions variaient de 0®006 x 0"004 à 0w025 x Om012. "AR te enile PES Ces tubercules étaient, les inférieurs pédonculés, les supérieurs sessiles à l'aisselle des feuilles et d'une coloration purpurine panachée de vert, rappelant celle des jeunes tubercules de pommes de terre accidentellement déchaussés, exposés à l'air et frappés" de virescence, Ils portaient en outre un certain nombre d'yeux ou bourgeons secondaires « en disposition quinconciale, comme dans les tubercules normaux. | (1) O. Penzig, Z! monte Generoso, Schizzo di geografia botanica, p. 15 — Pavia, 1879. (2) A. Lenticchia, Flore-Géologie- Minéraloqie du Tessin, p, 95 — Lugano, 1884. { da” ee . Il s'agit donc d’une hyperlrophie tératologique des bourgeons ou rameaux axillaires d'une tige de pomme de terre, véritables tubercules épigés ou aériens, analogues aux —… tubercules hypogés, qui sont, comme on le sait, des renflements ou hypertrophies des rameaux d'une tige souterraine, Ce phénomène paraît rare, mais se reproduit quelquefois dans les cultures de pommes dé terre, et dans les environs d’Autun, où le solanum tuberosum est si répandu, plusieurs cultivateurs m'ont affirmé l'avoir observé. Ils disent alors que la pomme de terre est folle. En effet, par une sorte de balancement organique, le développement de tubercules axillaires où aériens s'accompagne, paraît-il, de la stérilité des rameaux souterrains et de la rareté ou de l'absence des tubercules normaux. Je n'ai pu ni vérifier le fait ni rechercher la cause de ce phénomène; la tige que j'ai eue entre les mains semblait avoir été depuis longtemps brisée à la partie interne de sa base, et n'adhérer à la souche que par sa partie corticale externe Il a pu se produire de par le fait de cette blessure un trouble de circulation qui a fait condenser les réserves nutritives amylacées dans la tige et dans ses bourgeons axillaires. Il m'a paru intéressant d'appeler l'attention des observateurs sur la fréquence et l’origine de ce cas tératologique. Autun. Dr Gizror. Questions — Je serais très oblige à ceux de mes collègues qui pourraient répondre aux questions suivantes : I. — Quel est le puceron gris blanchâtre, farineux, qui vit dans les feuilles roulées en cornet des Atriplez latifolia et angustifolia ? Il se forme dans l’intérieur de ces cornets un liquide analogue à celui des galles développées sur les feuilles de l’orme par les Lachnus ulmi et lanuginosus. Je rencontre ce puceron cette année, extrémement abondant partout où se trouvent ces deux espèces d'Atripleæ, et elles poussent dans tous les terrains, cultivés ou non. Des pieds nombreux ont toutes leurs feuilles ainsi roulées et jaunies. IL: — Quel est le puceron qui se tient sur les feuilles de l'Hydrocharis morsus ranæ, étalées à la surface de l’eau? ILL. — Quel est le puceron vert qui vit sur le Pastinaca sylvestris ? IV. — Quelle est la larve blanche très courte, — quasi globuleuse, — qui produit au sommet de la tige du Cirsium arvense une nodosité lisse, ovoïde, très dure, de la grosseur d'un œuf'd’'alouette? — J'en trouve abondamment cet été. N. — Quelle est l'étymologie du nom de bédegars ou bédegquars ? . MI. — Le Coptosoma globus indiqué par Fairmaire comme habitant toute la France mais « peu commun, » est-il abondant dans certaines régions ? Un entomologiste de mes amis, M. Ferrand, vient de me l'envoyer de Dampierre-sur-Boutonne, aux environs de la : forêt d'Aulnay (Charente-Inférieure), où il l’a capturé en nombre sur un pied de Mélilot. En ce qui me concerne, je n'ai jamais pris ce curieux hémiptère. Genouillé (Charente-[nférieure). Charles Riveau. Errata. — Dans la table décennale (1881-1890), sous la rubrique Coléoptères, le Tableau des Gyrinus est indiqué comme ayant paru dans le n° 202, c'est 203 qu'il faut lire. — L'article de M. Tariel, Chasses entomologiques est classé par erreur sous la rubrique Mollusques. à Au dernier numéro, dans la note de M. Lelièvre, dernière ligne, lire Zcarus au lieu de carus. LISTE DES NATURALISTES DE-FRANCE (ADDITIONS) MM. Fournier (Eug.), 61, grande rue Marengo, Marseille. — G. Dien (Achille), 3, rue des Beaux-Arts, Paris. — Dialomées. Lemardelay fils, passage du Pont-Neuf, Paris. — Microscopie. Retr. : Lobot de la Barre, Chambéry (déc.). Bréviaire, à Rouen, ET ÉCHANGES c M. Launay, instituteur à Saint-Aquilin de Pacy (Eure), offre : Apatura Ilia, Clylie, Zyg. minos, Loniceræ, Fausta, Carniolica, etc., en échange d'autres lépidoptères: x M. Maurice Pic, Digoin (S.-et-L.), offre : Cychrus cordicollis, Nebria microcephala, D. n. sp., Athous nigerrimus, Trechus Delarouzei, Cantalicus, Bythinus fauconneti, Bathyscia Simoni, Trigonurus Mellyi, Callimus abdominalis, Cortodera femorata, Phytæciav. subaurata Pic, Drymochares Truquii, Strang. distigma, etc., contre raretés, longicornes surtout, Molorchus discicollis Heyd ou Marmottañi Bris, des Coptosia d'Algérie et Polyarthron: M. Ed. Lesaffre, rue de la Cité, Armentières, (Nord), offre d'échanger Deil. Eu- phorbiæ, Smer. Tiliæ, S. Ocellala, S. Populi, demande : Thec. Betulæ, spint, Pol. Virgauræ @," Ielle. M. l'abbé Guibert, à Sainte-Marie-de-Tinchebray (Orne), demande le Pap: V. Sphyrus et V. Feisthamelii, envoyer desiderata en lépidoptères et coléoptères: M. L. Rossignol, 6, rue Claude-Vellefaux, Paris (nouvelle adresse), désire outre des lépidoptères en papillottes de toutes provenances sauf Etats-Unis, “des coléoptères de grande taille mêmes communs tels que Lucanus, Cerambyx, Dytiseus, 4y= drophilus etc. non préparés dans la sciure offre en retour des coléoptères et lépidoptéres europeens et exotiques. M. Ern. Lelièvre, Amboise (I.-et-L.), offre Spilosoma urticæ, chenilleset chrysalides, Nac. punclala, Cal. Fuscula et chenilles, Eupith. Innotata et chenilles, -Sco= pula institalis, etc., contre d'autres lépidoptéres, chenilles et chrysalides. Il offre papillons bien et dûment déterminés contre des hyménoptères déterminés ou non. Il continue à donner les noms, comme par le passé, des lépidoptères qu'on lui adresse franco: M. R. Bavay, étudiant en médecine, 45, Grand’rue, Brest, offre : Aepus Robini contre d’autres coléoptéres! É BIBLIOGRAPHIE È Faune de l'Allier, ? vol., Ile Partie, Orthoptères, par Ern. Orvier. — Dans cette deuxième partie de sa faune, M. E. Olivier ne traite que des orthoptères proprement dits, il n'a pas cru devoir y rattacher les Thysanoures, estimant comme M. Finot, que cette réunion était artificielle et provisoire. — Cet ouvrage rédigé avec beaucoup de Soin devient d'une utilité incontestable pour les entomologistes qui voudront étudier les orthoptéres du centre de la France où d'un climat analogue à celui de notre département: Il mentionne 36 genres et 56 espèces, décrits sous forme de tableaux analytiques per- mettant facilement d'arriver à leur détermination, Ce nombre déjà considérable pour la région s'augmentera encore un peu lorsqu'on aura pu explorer davantage la région montagneuse. Le Forez peut assurément fournir plusieurs espèces telles que les Orphania et quelques autres non mentionnées. Les fourmilières des bois soigneusement tamisées : nous fourniront très probablement le Myrmecophyla acervorum qui remonte jusqu'à Paris: — On rencontrera peut-être plus difficilement le Tridactylus variegatus qui est cependant signalé des bords du Rhône aux environs de Lyon. : Je pense déjà ajouter à ce nombre le Platycleis Ræseli, que j'ai omis bien inrolontaie rement de signaler à l'auteur, Il est assez commun en septembre dans le voisinagedes , Lois humides et dans les prés : Fourilles, Saïnt-Didier, Broët-Vernet, Les individus teintés" de vert se rencontrent surtout près des bois. : Broût-Vernet. H. du Buyssox. Esquisse géologique des environs de Marseille, par Eug. Fournier (Marseille, imp. Achard). — Les deux congrès qui viennent de se réunir à Marseille, ont naturel=. lement attiré l'attention des savants sur la géologie des environs de cette ville. M. Eug. Fournier a réuni dernièrement dans un volume accompagné de 21 planches de coupes, les nombreuses notes qu’il a recueillies au cours de ses excursions dans lan région marseillaise. Ses études s'étendent au bassin tertiaire de Marseille et aux massils FN SNPESE nn UN tn ! C | : RER AO OT ss d'rdi DA Led CRÉES NS ; — 259 — Secondaires qui lui forment une ceinture largement ouverte vers l'ouest et qui ont subi dé profondes modifications d’où résulte des complications singulièrement difficiles à débrouiller. — Les terrains sont étudiés chronologiquement par M. Fournier. et » l'examen de chaque station géologique est précédé d’une notice topographique; nous appelons l'attention de nos lecteurs sur cette manière de présenter les recherches de seéologie locale, en y rattachant intimement les dispositions topographiques du massif étudie ; c'est une méthode très heureuse et qui rend de grands services dans la pratique en facilitant les excursions et les recherches sur place. Les Mammifères de la France, par À. Bouvier (Georges Carré, édit., Paris). — Ce volume qui fait partie de la Bibliothèque d'enseignement populaire et pratique, est une étude générale illustrée de 266 figures, de toutes nos espèces considérées au point de vue utilitaire. — Il renferme les noms vulgaires, l'indication des caractères des races, de l'utilite et de l'emploi, des mœurs de nos animaux, il est suivi d’un glossaire de tous les termes employés. TABLE DES MATIÈRES DE LA XXI ANNÉE - Pages 1 LT 2537 010 PAPERS La Feuille des Jeunes Naturalistes de 1870 à 1890 (n° 241).. ‘4 ZURCHER ....... ne se Les plissements de l'écorce terrestre (avec 6 fig.) CS AR MEN RM A En Ne Lier 2 ua 6] 1 AMADORE AUS es 2e 0 eva eee Tableaux synoptiques de la faune francaise. — Crustacés isopodes, introduction (fin), (avec 5 fig.), (n° 241)...... 7 PROS. .. Renseignements sur Ja flore de Tébessa (prov. de Cons- tantine, Algérie) (n°5 241,242) ............:..... 43, 928 Ph. DAUTZENBERG ....... Catalogue des mollusques marins recueillis dans la baie duABoteden (no) RL idea pe 24 Sawr-Mauris-Monrsarrey (Vicomte de) Tableau synoptique des oiseaux rapaces | dope (nos LAND AE) EME Un AMAR LTAR SE; DADOMINIOUE Mes 5 2 à 5e esibichens d'un Rec (n243) APR ANR LIEU 45 Dr À. Bizcer........... Notions élémentaires de Bactériologie avec 26 fig. (nos 244, LUC LAS TON 25250) EE 61, 421, 161, 201, 226 241 CRMIRAMOND nu. 0. La Nouvelle-Zélande, esquisse d'histoire naturelle. — > Structure, population, Faune, Flore, Géologie, (avec ; carte et fig.), (nos 244, 245, 246, 247)... 67, 81, 198 141 Louis Béeunw-Bizzecoco. Note se les espèces françaises du genre Pogonus, QE PAT A ST CR AN AE NO DR TAPER 90 Edmond Anpré......... Les Galles et leurs habitants (no 245) .,..........,...... 9? Prof. Sazv. CazneroN... La microchimie pétrographique (n° 246)........,....... 125 Sair-Mauris-Monrsarrey (Vicomte de) Tableau synoptique des oiseaux d'Europe. Ordre des Passereaux. — I. Tableau des genres. — II. Tableau des espèces. — Picidés (nos 247, 249, Los EP RÉ ASC ETS CE RE Re 149, 192, 234 954 G. CouTAGNE...... ..... Les régions naturelles de la France (n° 248) ............ 168 J.-J. KIEFFER........... Les Diptérocécidies de Lorraine (nos 249, 250)... 181 208 DAJPERIEREER Le, sue Les Hyménoptérocécidies de Lorraine (nos 251, 252). 230 247 DR AURGEHER, :...:.... . Sur les lois de la formation des plissements de l'écorce FETES TER NO 25 1; Favec,5 fe) MR SU SC ere Tr Liste additionnelle et rectificative des Naturalistes de France (n° 245)..... 100 Additions (nos 246, 248, 249, 250, 251, 259) ............., 139147814099, :219-238"1957 Liste des Naturalistes de Suisse {n° 247).................... En Po AE 155 Additions (n°5 249, 250, 251)...... MR es ais Dale ehatato te Le Pole NE tee D 199, 219: 238 Notes locales et spéciales, Communications, Questions. — Généralilés, divers. — Index generum et specierum animalium (Ch. D. Sherborn), p. 19. — Le Daltonisme et les descriptions d'espèces (V. Tetrel), p. 153. — Bouchage des flacons (A. Duval), question, réponses (J. Chalande, A. D., J. de J.), p. 153, 177. — Relevé des spécia- lités indiquées sur la liste des naturalistes (V. Tetrel), p. 175. — Laboratoire de zoologie maritime d'Arcachon (A. D.),p. 197. — Station entomologique et zoologique ambulante de Pointe-de-Grave (A. Boisson), p. 219. — Préparation de l'appareil circulatoire de l'écrevisse (E.-L. Bouvier), p. 15. d AU * NEO CRE OR SR TER ETES — 260 — L Vertébrés. — Oies hybrides (Rabé), p. 38. — Habitat des Falco, question (H. Lefebvre), p. 38. — Réponse (R. Fortin), p. 57. — Rareté desoiseaux dans les Vosges (D. Pierrat), p. 38. — Captures ornithologiques (Emile Anfrie), p. 78. — Larus tridactylus (Ferd. Reiber), p.79. — Passage d'oiseaux rares (R. Martin), p. 96. — Faune de la Nouvelle-Zélande (E. Trouessart), p. 137. — Notes ornithologiques (Vicomte de Chaignon, E. Anfrie), p. 139. — Catalogue des oïseaux nichant en Lorraine (A. Pouillon), p. 175. — Observations sur la faune ornithologique de Lorraine (J.-J. Kieffer), p. 217. ; Entomologie. — Habitat des Curculionides aux environs de Bordeaux (J. Eyquem), p: 16, 53, 19. — Lettre à un entomologiste à propos de l’observation des insectes (Decaux), p. 34. — Bathyscia meridionalis (Delherm de Larcenne), p. 36. — Rectification et complément au 11° groupe des Aphodius (Marchal et Fauconnet), p. 36. — Notes entomologiques (id.), p. 37. — Réponse (P. Bargagli), p. 57. — Laboratoire d'en- tomologie agricole à Rouen (A. D.), p. 37. — Station entomologique et zoologique à la Pointe-de-Grave, p. 38. — Dipteres parasites des araignées (A. Dollfus), p. 38. — Le Bolboceras mobilicornis (Ed. Masson), p. 66; (N. Cassien), p. 19: — L'intelligence d’une chenille (E. Lelièvre), p. 57. — Rosalia Alpina, question (L. David), p. 57. — Réponses (N. Cassien, G. Mingaud), p. 79 (Du Bros- say}, p. 97. — Sur deux productions gallaires se rencontrant sur divers Rubus (E. Ballé), p.78. — Sur les hémiptérocécidies de l’Epicea (E. Ballé), p. 78. — Aberration de Liparis dispar (F. Reiber), p.78.— I’enlevage à jour, observation d'his- toire naturelle (Albert Scheurer), p. 96.— Quelques mots sur le genre Phytæcia (M. Pic), pe 139. — Pièges à Carabes, chasse aux Dytiscus, questions (A. Agnus), p. 153. — éponse (Decaux), p. 178. — Une éclosion anormale (E. Lelievre), p. 476. — Coléoptères recueillis au bord de la Save, Ophonus pullus var. nouv. (Delherm de Larcenne), p. 218. — Cas d’hermaphrodisme. Lycæna argus (E. Lelièvre), p. 218: — Lycæna arion (id.), p. 238. — Durée de la vie du Carabe doré, question (E. Ballé), p. 219. — Clytus incertus n. sp., Nebria rubripes, var. nov. atripes, (M. Pic), p. 237. — Questions sur les pucerons (Ch. Riveau), p. 257. — Coptosoma globus, questions (id.), p. 257. Botanique. — Nouvelle herborisation méridionale aux environs de Paris (S. Mottet), p. 48: — Floraison anormale du lilas (M. Schlumberger), p. 38. — Flore de l'Italie septen- trionale, question (V. Madiot) p. 38. — Réponse (E. B.), p. 57. — Azolla à Pons taillac, question (D.), p. 38. — Herborisations aux environs de Paris (E. Delaporte), p. 53. — Notes sur le gui (A.-A. Fauvel), p. 78; (L. G. de Lamarlière), p: 98; (Copineau, Dupont, Bizet, De Targon, Mérel), p. 138; (Dupuy, De Guerpel, Lafaury), p: 152; (Respaud, Pissot), p. 176. — Cas tératologique chez l’Angelica _sylvestris (L. G. de Lamarlière), p. 98. — Stations botaniques de Zermatt et du Grand Saint-Bernard (H. L.), p. 98. — Une herborisation dans la forêt de Saou (un vieil amateur), p. 136. — Tératologie des Ombellifères (Copineau), p. 138. — Le mürier à papier, question (J. Zuber), p. 98. — Réponse (Copineau), p. 138. — Quelques plantes rares de la Charente (V. Duret), p. 152. — Herbier scolaire (Ch. Legen re), p. 152. — Doit-on écrire Pyrus ou Pirus? Question (S. E. Lassimonne), p. 17171: Réponse (E. Malinvaud), p. 198. — Gentiana acaulisau Ballon de Guebwiller, Vosges, (J. A. Claudon), p. 197. — Installation des collections de botanique, questionnaire posé au Congrès de Marseille, p. 215. — Carex Halleriana et Poa palustris (G. de Lamarlière), p. 216. — Albinisme (E. Lelièvre), p. 217. — Veratrum nigrum dans le Tessin (J. Camus), p. 256. — Tératologie végétale : Pommes de terre folles (Dr Gillot), p. 256. : AN Géologie. — Notes géologiques (G. D.), p. 153. — Collection minéralogique de Mauroy, p. 198. — Excursions géologiques aux environs de Marseille, programme, p. 216. è Nécrologie. — Edmond André, p. 19, 98. k Nouvelles des musées. — British muséum (C. D. Sh.), p. 32, 52, 135, 174. — Musée provincial de La Plata (A. D.), p. 33. — Muséum de Paris, p.52. — Royal Australian Muséum, Sydney, p. 52. — Muséum de Nantes, p. 95. — Muséum de Bordeaux, p. 174. — Muséum de Nîmes, p. 174. — Muséum du Havre, p. 287. Notes d'Échange. — Dans tous les numéros : (en tout, 144 notes d'échange). Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS, Typ. Oberthür, Rennes—Paris (738-91) PELILLE DES JEUNES NATURALISTEN D MT VINGT-DEUXIÈME ANNÉE 1891-1892 A PARIS Chez M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron Es 4e Novembre 1891. Vingt-deuxième Année. No 253. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Le numéro d'aujourd'hui (32 pages au lieu de 20), comprend le Règlement de la Æeuslle et de là Piblithèque, les divisions du Catalogue et la liste des Périodiques que nous possédons à la Bi- bliothèque. Nous y joignons un bulletin de souscription pour les nouveaux abonnés et faisons à ce propos un nouvel appel à tous ceux qui s'intéressent au progrès des sciences naturelles : que chacun d'eux - nous amenant des adhésions, contribue ainsi à augmenter notre champ d'action et à faire profiter le plus grand nombre de natura- listes des ressources que nous nous efflorçons de mettre à leur disposition pour faciliter leurs études. Nos abonnés sont priés de ne pas attendre le recouvrement postal pour nous envoyer le montant de leur abonnement; ils éviteront ainsi des frais inutiles. RÈGLEMENT DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Conditions de collaboration. — Les abonnés peuvent seuls collaborer à la Aeuwille par l'envoi d'articles ou de notes diverses. — Ces travaux sont soumis à l'examen du comité de rédaction. Les manuscrits non insérés peuvent être rendus, sur demande de l’auteur. Les articles ayant un caractère local ou spécial (notes de faune, de flore ou de géologie locales, diagnoses d'espèces, observations ou communications diverses, questions, etc.) sont insérées sous une rubrique particulière. — Les renseignements sur les établissements scientifiques (musées, laboratoires, ete.), seront également réunis sous un titre commun. Il estoflert aux auteurs un tirage à part à 50 exemplaires des articles ayant une certaine importance. Échanges. — Les notes d'échange portant sur des objets d'histoire natu- relle et pouvant intéresser nos lecteurs sont insérées gratuitement; il en est de même des demandes de matériaux d'étude. — Les notes ne doivent contenir aucune offre d'achat ou de vente; le maximum est de cinq lignes d'impression et elles doivent nous parvenir avant le 10 du mois précédant leurs publications, et ne sont insérées que jusqu'à concurrence de la place disponible. | Liste des Naturalistes. — Nous continuerons à publier les additions et chan- gements aux listes des Naturalistes de France (V. n° 232, 233 et liste additionnelle n° 245), et de Suisse (V. n° 247). Annonces. — Toute offre d’achat ou de vente d'objets d'histoire naturelle est insérée sur la couverture et soumise au tarif des annonces. RÉGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE L'extension de plus en plus considérable des travaux qui se publient dans Je monde entier et l'impossibilité presqu'absolue de se les procurer ou même de se tenir au courant de la ns hie scientifique, rendent les études d'histoire naturelle très difficiles à aborder d’une manière profitable surtout dans les endroits où il n'existe pas de grande bibliothèque publique. Nous avons cherché à faire notre possible pour combler en partie cette lacune et la généreuse subvention que nous fait M. Jean Dollfus nous permet aujourd'hui, tout en réduisant à une somme minime la part contributive des lecteurs aux frais d'entretien et de personnel, de mettre à la disposition.des abonnés de la Feurlle habitant la France une Bibliothèque déjà considérable, dont l'importance augmente rapidement. Nous nous attachons surtout à nous procurer soit les périodiques, soit des tirages à part, c'est-à-dire les ouvrages qu'il est généralement le plus dificile de trouver à consulter, et qui peuvent cireuler le plus facilement. | La Bibliothèque comprend actuellement (1°* novembre 1891), 3,607 volumes (y compris les périodiques) et 5,143 brochures. Nous donnons plus loin la liste de tous les périodiques que nous possédons. Tous les mémoires d'histoire naturelle parus dans ces périodiques depuis 1886 sont indiqués au Catalogue qui comprend en ontre É mention de tous les volumes et brochures séparés quelle que soit leur date, au total 46,222 numéros (V. ci-dessous, Catalogue de la Bibliothèque). ee [. — Tout abonné de la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France; pourra être admis comme lecteur de la Bibliothèque pourvu qu'il fournisse des références suflisantes. Toutefois le nombre des ets admis chaque année est limité par les conditions du service. | 1. — La cotisation annuelle à la Bibliothèque donnant droit au cata- logue courant, est de 6 fr. {soit 10 fr. avec l'abonnement à la Feuille). — Une carte constatant l'admission sera envoyée aux lecteurs contre le ver- sement de la cotisation. III. — Les frais d'envoi des livres (port et emballage compris), établis par une moyenne, sont de : 0 fr. 60 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A). 0 fr. 25 par brochure ou numéro de Journal (catégorie B) (Les fascicules du Catalogue antérieurs à l’année courante, fascicules 1 à 12, font partie de la catégorie B. L Le montant des frais d'envoi devra en être joint à la demande d'emprunt: Les retours doivent nous parvenir franco. Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante, résultant de la diminution des frais de port : À un envoi de deux ouvrages pourra être joint, sans augmentation de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie inférieure ; à un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite. IV. — Les prêts sont faits pour un mois. Les livres empruntés devront avoir été retournés pour pouvoir obtenir un nouveau prêt. On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et lekitre de l'ouvrage demandé. V. — Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. ILestims portant que nous sachions si l’on désire que les envois par chemin de fer ui faits à domicile ou en gare, et dans ce cas, à quelle gare il faudra les. adresser. k. 9 RL L 2 « LA EE NI. — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livres, auront lieu pendant les mois d'été, un avis paraîtra à ce sujet dans la Feuille. NII. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. NIIL. — Dans l'intérêt du bon fonctionnement de la Bibliothèque, les ersonnes qui en Jouiront sont priées de mettre la plus grande exactitude dus le renvoi des livres. Les frais de réclamation, s’il y a lieu, leur seront portés en compte. Les pertes de livres ou retards pourront entrainer la suspension des envois. è CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE Tous les travaux d'histoire naturelle (ouvrages séparés où mémoires paraissant dans les publications scientifiques) sont catalogués méthodi- uement, par ordre de matières et dans chaque groupe par ordre alpha- bétique, avec titre, origine, date et nombre de pages. L'indication de la catégorie d'emprunt à laquelle ils appartiennent (A ou B), est donnée au Catalogue en tête du titre de chaque ouvrage Le prix des fascicules déjà parus du Catalogue (fascicules 1 à 12), compre- nant 16,222 travaux d'histoire naturelle, est de 18 fr. 50, mais les lecteurs inscrits peuvent emprunter les fascicules au tarif B (V. Règlement, K III). Il paraît jusqu’à présent trois fascicules par an. — Le prochain fascicule qui sera envoyé aux lecteurs inscrits pour l’année courante doit paraître dans le courant de novembre. Nous donnons ci-dessous les divisions du Catalogue adoptées à partir du prochain fascicule et qui ont été complétées afin de faciliter les re- cherches. Divisions du Catalogue : Histoire naturelle générale : Biographies — Bibliographie spéciale d'auteurs. Généralités : Philosophie naturelle — Nomenclature, etc. Etablissements scientifiques — Musées. Technique générale et HAS — Micrographie. Distribution géographique — Explorations d'histoire naturelle. Zoologie : Généralités : Anatomie — Physiologie — Chimie animale, Faunes. | Divers. Anthropologie : Anatomie — Physiologie — Développement. Anthropologie préhistorique. Anthropologie moderne. — Ethnographie. Mammifères : Anatomie — Physiologie — Développement. Systématique — Mœurs — Distribution géographique. Zootechnie. Paléontologie. Oiseaux : Anatomie — Physiologie — Développement. Systématique — Mœurs — Distribution géographique. Aviculture. Reptiles vivants et fossiles. | pes | Batraciens vivants ct fossiles. Poissons : Anatomie — Physiologie — Développement. Systématique — Mœurs — Distribution géographique. Pisciculture. Paléontologie. Invertébrés : Généralités — Parasitologie animale (V. aussi Vers — Proto zoaires, ete.). Tuniciers. Bryozoaires vivants et fossiles. Brachiopodes ,— — Mollusques : Anatomie — Physiologie — Développement. Systématique — Distribution géographique. Malacologie appliquée : Ostréiculture, etc. Paléontologie. Arthropodes : Généralités. Arthropodes fossiles. Insectes : Anatomie — Physiologie. Entomologie appliquée : Insectes utiles et nuisibles — Apiculture — Sériciculture. Cécidiologie. Systématique entomologique générale — Distribution géographique — Divers. Systématique spéciale : Coléoptères. Hémiptères. Hymeénoptères. Orthoptères — Névroptères. Lépidoptères. Diptères. Thysanoures. Myriapodes. Arachnides. Crustacés. Vers : Vers parasites (voir aussi Invertébrés — Généralités). Echinodermes vivants et fossiles. Cœlentérés —- — Spongiaires — rt Protozoaires — — Botanique : Généralités — Divers : Morphologie générale — Tératologie. Anatomie — Physiologie — Chimie végétale (Généralités). Flores — Herborisations : France. Etranger. Plantes vasculaires : Anatomie — Physiologie — Développement. j Systématique. Cryptogames cellulaires : Généralités. Muscinées — Characées. Algues. Lichens. it Champignons. dv AE Parasitologie cryptogamique — Pathologie végétale. Bactériologie. _ Botanique appliquée : ne Agronomie générale — Etude des sols — Céréales, etc. Arboriculture — Sylviculture. Arbres à fruits — Viticulture, Pomologie, etc. Horticulture. Cultures et applications diverses des plantes — Matière médicale — Paléontologie végétale. Géologie : Généralités — Divers. | Physique du globe — Géologie dynamique. Géologie systématique — (Stratigraphie — Paléontologie stratigra- phique, etc.) : Descriptions géologiques locales. Terrains primaires. — secondaires. — tertiaires. — quaternaires. Minéralogie — Pétrographie. Géologie appliquée : VER ines — Carrières — Exploitations diverses — (Phosphates, etc.). Hydrologi?, LISTE DES PÉRIODIQUES EXISTANT A LA BIBLIOTHÈQUE Nombre de vol. Comptes rendus de l’Académie des Sciences (Paris). — 1869, 1887 à 1891 ...... 12 vol. Annales des Sciences naturelles, Zoologie (Paris). — 1888-1891................ 8 Association française pour l'Avancement des sciences (Paris). — 1872 à 1890... 24 — Bulletin de la Societé Botanique de France (Paris). — 1854 à 1891............. 38 — Annales de la Société Entomologique de France (Paris). — 1855-1890.....,.... 35 — Bulletin de la Société Entomologique de France (Paris). — 1873-1890 .......... 18 — Bulletin de la Societé Géologique de France (Paris). — 1830-1834, 1843-1890... 52 — Bulletin de la Societe française de Minéralogie (Paris). — 1890................ 1 — Mémoires de la Société Zoologique de France (Paris). — 1889-1891............ Le Bulletin de la Société Zoologique de France (Paris). — 1876-1891.............. 16 — Annales de Micrographie (Paris). — 1888-1891 ............................... 3 — Bulletin Scientifique de la France et de la Belgique (Paris). — 1878-1891....... 14 — Revue générale des Sciences pures et appliquées (Paris). — 1890-1891 ......... 2 — Revue des Sciences naturelles appliquées, publiée par la Société d'acclimatation a mue on a voeu de dme late eat de 4 — Revueldes Bauxet Forêts (Paris).— 1891 ....................:....:......... 1 — Revue des Sociétés Savantes. — Sciences physiques et naturelles (Paris). — a de au à à «note uns AU Rues ed ee de à 15 — Revue des travaux Scientifiques (Paris). — 1881-1891......................... Il — Annales de l'Institut national Agronomique (Paris). — 1877-1890.............. 10 — Bibliographie de la France, journal de la Librairie (Paris). — 1878-1884, tables.. 13 — L'Homme, journal des Sciences anthropologiques (Paris). — 1884-1887......... 4 — Bulletin de la Socièté d'Anthropologie de Paris. — 1889-1891.................. 3 — Bulletin de la Société Linnéenne de Paris. — 1821, 1874-1886................. —— La Nature, revue des Sciences (Paris). — 1874-1881 .......................... T — Nouvelles Entomol. — Le Naturaliste (Paris). — 1869-1891. ................... 15 — Bulletin d’Insectologie agricole, journal de la Société centrale d’Apiculture et d'Insectologie agricole (Paris). — 1875-1889................................ 14 — . L’Apiculteur, bulletin de la Société centrale d’Apiculture et d'Insectologie agri- DR PACS EM OU MA SOI ES RNA 5 PR RL 2 bi 2 — D omuiste Parts). 1890-1892: 2... 4.1... 0... ere. À — Bulletin de la Societe d'Etudes Scientifiques de Paris. — 1878-1890............ 13 — — 6 —— L ra \ Nombre de vol. Revue Internationale des Sciences (Paris). — 1878....................... “1x Feuille des Jeunes Naturalistes (Paris). — 1870-1891........................ A — Manuel général de l’Instruction primaire (Paris). — 1864-1868. ............... 10 — Revue et Magasin de Zoologie pure et appliquée (Paris). — 1875-1877... 8 — Le Moniteur d'Horticulture (Paris). — 1878-1891 ................,... AR 44 — Journal de Conchyliologie (Paris). — 1876-1877............................ 9 — Science et Nature (Paris): — 4884 25.00 2. CMS EST 2 — Le Coléoptériste (Paris). — 1890-1891... Re ; Journal du Ciel (Paris). — 1879-1890". 24 720 ER OR RS 142 — Bulletin de la Société Scientifique de la Jeunesse (Paris). — 1879-1882....... 3 — Archives de Botanique:{Paris). — 11833... 4 Ne = Etangs et Rivières, bulletin de pêche et de pisciculture pratique (Paris). — 1890- 1891.........,,:583%0.ue0antie MTS SIN PRE ESS ES 2 — Brebissonia (Paris). —1878-1887.. . 2.2 42... OL DIMM ANNEE Guide du Naturaliste, revue bibliographique des sciences naturelles (Paris). — 1879-1880... . "Mn e sen der Me NE DES SES 2? — Variétés Bibliographiques (Paris). 1888-1890 .......................... 1 — Revue des Sciences naturelles de l'Ouest (Paris). — 1894 ............... 1 — Club Alpin Français, annuaire, 4874-1890... 5.4; 22550 RON 17 — Club Alpin Français, bulletin, 1875-1891... 4.2. .....021.8.4.2: 4,40 e0NRNRRE 16 — Bulletin de l'Association Scientifique Algérienne (Alger). — 1880-1885 ......... 6 — Bulletin de la Société des Sciences physiques, naturelles et climatologiques de l'Algérie (Alger). = 1680-1889... .2%..222 2 nm a RERO AO NRREE 10 — Académie ‘d'Hippone, C. R. des réunions (Bône). — 1866-1891 . ............... 20 — 2evue Scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France (Moulins). — 1888- : 4891... CARRIERE Qi ne EP LS RSR RES -- Bulletin de la Société Scientifique et Littéraire des Basses-Alpes. — Annales” des Basses-Alpes (Digne). — 1880-1891. :.....%.,.,.,1.4% 2006000 AL Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes (Gapl. — 18821891: 60e 40 — Annales de la Société des Lettres, Sciences et Arts des Alpes-Maritimes (Nice) 2 — Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Historiques de Cannes (Cannes) * = Bulletin mensuel de la Société Académique de-Chauny (Aisne). — 1884........ 1 — Mémoires de la Société Académique d'Agriculture, des Arts, Sciences et Belles- Lettres de l'Aube (Troyes). — 1881-1891, .. :..,22.4 Se ee 19 — Mémoires de la Société des Arts et Sciences de l'Aude (Carcassonne). — 1849- e 1891... SRE. 3 oo me ape ges teen age lite ES — Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de l'Aude (Carcassonne). — 1890 .. 1— Bulletin de la Société d'Etude des Sciences naturelles de Marseille, — 1876... = Bulletin de la Société Botanique et Horticole de Provence (Marseille). — 1878- : | 1881 ....:.. 2 Re da ae 0 natale a 6 ne UT RE ES — Bulletin de la Société Scientifique Flammarion, de Marseille. — 1887-1890. .:.. & — Revue Horticole, publiée par la Société d'Agriculture et de Botanique de Mar- seille. — 1883-1891.:...242., 560 Rnb eut RO NE 9 — Le Botaniste (Caen). — 41889-18915: 00e OO PR 2 — Annuaire Entomologique (Caen). — 1873-1880............................,.. 1 — Revue d'Entomologie (Caen). — 1882-1891 ...................:.......10004 10 — Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie (Caen). — 1885-1891.....:..:.. 17 — Bulletin du Laboratoire de Géologie (Caen). — 1891.............:........: 1 — Société des Sciences Naturelles de la Charente-Inférieure (La Rochelle). — 1884-1889 : . …... LAS SA A ET IN SRE 6 — Bulletin de la Société Scientifique, Historique et Archéologique de la Corrèze (Brive). — 1878-1891. 2.5.5 MMM ee RTE CLR I RCD 143 — Mémoires de l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon. — 1871- 1 889... 15555, M SONT NT D CRT ENT NT PRES — pren de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de Semur. — 1869- & 1889 eu du 2. 20 ae RENE RER RES — Mémoires de la Société des Sciences Naturelles et Archéologiques de la Creuse, (Guéret). — 1887-1891..°.:. RME EN OR OR RRES ? — Bulletin de la Bibliothèque Scientifique de l'Ouest (Niort). — 1888-1889 .......: 1 — Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques du Finistère (Morlaix). — 1879-1890 I Bulletin de la Société d'Etude des Sciences naturelles de Nîmes. — 1873-1891 + 49 Mémoires et Comptes Rendus de la Société Scientifique et Littéraire d’Alais. = ABTBABBB M, ax Me enr à nee ON Me TR RER A —. Bulletin de la Société d'Histoire Naturelle de Toulouse. — 1867-1888 ....... NE Revue Mycologique (Toulouse). — 1879-1891.................,...,......... 13 Revue de Botanique (Toulouse). — 1882-1891...........,.... PP A Re CAMES Matériaux pour l'Histoire primitive de l'Homme (Toulouse), — 1870-1882. ..... 20 nn 4 “ tn 1} 7 ML Nombre de vol. 43 vol. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux. — 1829-1889, ...,................ Club Alpin Français, section du Sud-Ouest (Bordeaux). — 1877-1891........... … Bulletin de la Société de Pharmacie de Bordeaux. — 1879-1887............... Journal d'Histoire naturelle de Bordeaux et du Sud-Ouest (1882-1888).......... Actes de l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. MOOD ere deleln ele eee sole ve © op 0 see ess se sm ss nero sonores cesesseeereseese a a QU Mn ae a allais tre af ie Suietecientihfique d'Arcachon. — 1885-1891 ............4.:,..,.........4.. Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de l'Hérault (Mont- Le en ee code » Bulletin de la Societe des Sciences naturelles de Montpellier. — 1888-1889 ..... Bulletin de la Société d'Etude des Sciences naturelles de Béziers. — 1885...... Bulletin de la Societé des Sciences naturelles du Sud-Est (Grenoble). — 1882-1884 Bulletin.de la Societé de Borda (Dax). — 1876-1891......:.................... Bulletin de la Société d'Histoire naturelle du Loir-et-Cher (Blois). — 1883-1890. Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences, Belles-Lettres et Arts d’Or- D Mn saunas me» ovvie ee à Bulletin de la Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France (Nantes). Bulletin de la Société des Etudes littéraires, scientifiques et artistiques du Lot anale De Me lala le © son e gen ta pie ad ne Recueil des Travaux de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen. — DD 1887... ... Re De AN ne a fi Ne à Bulletin de la Societé d'Etudes scientifiques d'Angers. — 1871-1889........... Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers. — 1881-1888.............. Mémoires de la Société académique de Maine-et-Loire (Angers). — 1857-1883. Mémoires de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de TO A RL LR ee Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Reims. — 1877-1891............. Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François. — 1861-1884 ............... Bulletin de la Société de l'Industrie de la Mayenne (Laval). — 1852-1867...,... Bulletin de la Société des Sciences de Nancy. — 1873-1891................... _ Mémoires de l'Académie de Stanislas (Nancy). — 1824-1887. ... ..........,.4.. Club Alpin Français, section vosgienne (Nancy). — 1882-1891...,............. Mémoires de la Société Philomathique de Verdun. — 1889.................... Société des Amateurs naturalistes du Nord de la Meuse (Montmédy). — 1889... Société Géologique du Nord (Lille). — 1870-1881... ....................,.... Revue Biologique du nord de la France (Lille). — 1888-1891.................. Mémoires de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de Douai. — 1870-1885. Revue Agricole, Industrielle, etc. de Valenciennes. — 1886-1890.............. Revue, Bryologique (Cahan, Orne). — 1874-1890. ............................. Société Académique de Boulogne-sur-Mer. — 1864-1888...................... Société Académique des Hautes-Pyrénées (Tarbes). — 1858-1860.............. Société Agricole et Littéraire des Pyrénées-Orientales (Perpignan). — 1880-1890. Bulletin dela Belfortaise d'Emulation. — 1880-1887.......................... Annales de la Société Linnéenne de Lyon. — 1836-1888....................... Annales de la Société Botanique de Lyon. — 1872-1889....................... Bulletin trimestriel de la Société Botanique de Lyon. — 1883-1889........... \E Association Lyonnaise des Amis des Sciences naturelles. — 1874-1886. ........ Bulletin de la Société d'Anthropologie de Lyon. — 1887-1889................. L'Echange, revue Linnéenne (Lyon). — 1886-1891. ........................... Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques de Lyon. — 1871-1879............ Bulletin de la Société de Viticulture et d'Horticulture de Tarare. —- 1877-1889. Bulletin de l'Union Philomathique de Villefranche. — 1874-1877............... Fa Li d'Agriculture, Sciences et Arts de la Haute-Saône (Vesoul). Societé Mycologique de France (Autun). — 1886.............................. D pee et Oulotins. MAS ABB di... All... 1. Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts de la Sarthe (Le Mans). — A da dr Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de la Savoie (Chambéry). — 1849-1891. Reyue savoisienne, publiée par la Société Florimontane (Annecy). — 1882-1891. Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. — 1865-1890. Bulletin de la Société Géologique de Normandie (Le Havre). — 1873-1887 ...... PR EUR Nombre " l Bulletin de la Société d'Apiculture de la Somme (Amiens). — 1876-1887... .... Û | +2 vol. Société Linnéenne du nord de la France (Amiens); mémoires et bulletin. — : [886-189 E.: ER NE OR NP RS . 18 — Revue scientifique historique et littéraire du Tarn (Ai. — 1887-1890...... ss. M Bulletin de la Société d'Etudes Scientifiques et Archéologiques de Draguignan. — 1856-1887... 20 NE AN RE EE ER ER RS 15 g + Bulletin de l'Académie du Var (Toulon). — 1887-1889...................... 2? — Bulletin de la Société Académique d'Agriculture, Belles-Lettres, Sciences ét Arts de Poitiers. —:#887:::. ::.,,225. OM ARR NON 1 — Le Règne Végétal, publié par la Société Botanique du Limousin (Limoges). — | 1890-1891... 5 EE EE NT RE PER ET RS 2 — Bulletin de la Société Philomathique Vosgienne (Saint-Dié}. — 1886-1891.....: "5 3 Annales de la Société d'Emulation des Vosges (Epinal). — 1882-1890... ...: 2. 9 — Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (Auxerre). — 1861-1890, LU LU ES PR ES 5 — L'Auxiliaire de l Apiculteur (Amiens). — 1890-1891... 200 SES 2 — Bulletin de la Societé d'Histoire naturelle de Metz. — 1843-1887......,....,. 18 — Société des Sciences, Agriculture et Arts de la Basse-Alsace (Strasbourg) ee 1877-1894. és ae e à 6 nv ee ete Re SONO NE CRE CORRE A LI Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar. — 1860-1888........... 45 — Recueil des Mémoires et des Travaux publiés par la Société Botanique du Grand- P Duché de Luxembourg (Luxembourg). — 4874-1890. ......:......... 0 7 — ; Publication de l'Institut Royal Grand-ducal de Luxembourg (section des Sciences. naturelles et mathématiques) (Luxembourg). — 1854-1886.................... 20 — « Fauna, » Société des Naturalistes luxembourgeois Lan à — 1891. 1 — Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique (Bruxelles). — 186?- 1891. 30 — Annales de la Société belge de Microscopie (Bruxelles). — 1874-1890........., 1 — Bulletin des séances de la Société belge de Microscopie (Bruxelles). — 18S0- dr ai AS et 5e et peer 0 ven en SRE ER RS — Annales de la Société Malacologique de Belgique (Bruxelles). — 1863-1889... :°. YA — Annales et C. KR. des séances de la Société Entomologique de Belgique (Bruxelles). — 18681891... 240 La RE RS AE .… 33 — Revue CORRE giqe (Bruxelles). — 1832. .::,.:0 02.400 1 — Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles. — 1887-1588..... ice 1 — Bulletin de la Société belge de Géologie, Paléontologie et Hydrologie (Bruxelles). * — 1887-1891... nues Jardin ee ne nes EU CRT RES — Annales de la Société Géologique (Liège). — 1888-1890...................... 4 — La Belgique Horticole (Liège). — 1806-1885... cuis un en ee ces: SEE 12 — Archives du Musée Teyler THaarlem). — 1868-18902.2.5. 0 SR OO 10 — Nederlandsch Kruidkundig Archief (Nimègue). — 1878-1889 ...........,... 3 — Nederlandsch Dierkundige Vereeniging (Rotterdam). — 1872-1889.........,...: 27 — Archives Neérlandaises des Sciences exactes: et naturelles (Haarlem). — “ É 1887-1894. 7 nh este et a tan er RO tee Se ee ES — Natuurkundig Tijdschrift voor Nederlandsch-Indië (Batavia). — 1889-1891... ... 5 — Proceedings of the Zoological Society. — 1891....................., RS Res: The Zoological Record (Londres) — 1877-1889..................... voies PER Annals of Botany (Londres ét Oxford}, —71887-1891%...5. 008 LL. D — Annals and Magazine of Natural History (Londres). — 1887......,.......,...,. 1 — The Geological Magazine. ed SO TPS CE ENT ele SCT E NE RE Ve The Entomologist’ s monthly Magazine (Londres). — 1867-1899................: 20 — Hardwicke's Science Gossip (Londres)! 1819-1891,0".. 22. CU 5 = The Journal of Conchology (Leeds). — 1889-1891. .......................... 1 — The.British Natüralist (Londres). — 18719-18915. 70 12 — ; Eyes and no Eyes (Taunton): =186171868 1 25-00 Ne CE SRE ER QU The Scottish Naturalist (Perth), =2874%..4 0002 OR A NES — Ë Transactions of the Norfolk and Norwich naturalist's Society (Norwich). — 1881- r ? ABSL EE + à ue non à de act 08 ONE RE M RRe ee SE TR RER EES —- The Natural History Journal (York): = 1883-1885 .. ........., Ne 3 = L- Proceedings of the “Roy al Society of Edinburgh. — 1887-1891 .............. "4 — Transactions of the Edinburgh Geological society (Edinburgh). — 1887 ......... re | Studies from the Museum of Zoology Dundee). =" {888-1889 LUN ET ANS F2 a Scientific Transactions of the Royal Dublin Society. — 1888-1890.............. 2 — à Scientific Proceedings of the Royal Dublin Society. — 1888-1890 ............2 2. a Geological and Natural History Survey of Canada (Ottawa). — 1885-1889... ...... F FPE, 24 Le Naturaliste Canadien, (Cap-Rouge). — 4888-1891 ...:...,402.04 04.22. 17008 + The Canadian Record of Science (Montréal). — 1889-1891. ......... FLN PR LS Transactions of the Canadian Institute (Toronto). — 1890-1891................ s de he Nombre de vol. : Proceedings of the Canadian Institute (Toronto). — 1888-1890.................. 2 vol. The Canadian Science Monthly (Acadian scientist) (Nova Scotia). — 1884-1885... ? — Procecdings and Transactions of the Nova Scotian Institute of Natural Science ner LT MO du nan ge 0 00e 4 a 1 .. Bulletin of the Nat. Hist. Soc. of New Brunswick (Saint-John).— 1882-1888... 6 Transact. of the South African Philosophical Society (Cape-Town). — 1888..... 1 HEANaturalista-Maltese (Valetta). — 1890-1891.......1....,,:...:,..,.,,.:...2, 1 Proceedings of the Linnean Society of New South Wales (Sydney). — 1882-1887. 6 Austrahan Museum (Sydney}.— 1876-1891 ..........,......................, 45 Journal and Proceed. of the Roy. Soc. of New South Wales (Sydney). — 188S. 3 Transact. and Proceed. of the Royal Soc. of Victoria (Melbourne). — 1889-1890. 3 Transactions of Royal Society of south Australia. (Adelaïde). — 1890........... 1 Royal Society of Queensland (Brisbane). — 1889..........:.....,,.,....,.... 1 Mining Departement (Melbourne). — 1887-1891................................ 16 Mathemat. und Naturwiss. Mittheilungen, aus den Sitz d. Kæœn Preuss. Akad, d. MsSEnschaitent (Berlin) 1889-1891:3, 404,444. un mr, ni euune SRÉYORUERLE Sitzungsber. d. Kæœn Preuss. Ak. d. Wissenschaften (Berlin). — 1891.......... 1 — Berliner Entomologische Zeitschrift (Berlin). — 1888-1891..................... b — NaturæenNayitates (Berlin): -—1887:1891.:.1.:,.:..... 44... use 5 — Zvologischer Anzeiger (Leipzig). — 1889-1891..................... .......... 3 — Botanische Zeitung (Leïpzig). — 1891...................... eo ae LUE 1 — Botanisches Verein in Landshut. — 1880-1889...................,........... 4 — Annalen des K. K. Naturhistorischen Hofmuseums (Vienne). — 1886-1891...... 6 — Monatsblætter des Wissenschaftlichen Club in Wien. — 1889-1891 ............ 3 — Mittheilungen des Ornithologischen Vereines in Wien. — 1888-1R91............ 3 — Jahresbericht des Wissenschaftlichen Club (Vienne). — 1388-1891............. k TermeszetrajziKüzetek. (Budapest). — 1889:1891.......4,....,..........,. DAC 3 — “ra er und Naturwissenschaftliche Berichte aus Ungarn (Budapest). — A A ele ele ele an lutee Pet oisiale ua 0e RE CU TE SR ATEN EE RS T — HhoteniKozlony (Budapest). = 1889-1891... ...:,:.....,...,...,...444.... 3 — Magyarorszagi Karpategyesulet. — Jahrbuch des Ungarischen Karpathen Ve- ODA ne Lee ele etre oprraruipte aulatelg etdca ten 42218 4 25 à — Mittheilungen des Naturwissenschaftlischen Vcreines für Steiermark (Graz). — lan ele ns eat nude mie tie leaduie ee civi ete de) 208 ati dal a nie — Magyar Novenytoni Lapok (Koloszvar). — 1877-1890. ...............,........ — Evkœnyv a Trencsen varmegyei Termeszettudomanyi (Trencsen). — 1882-1887... 6 — Socictas Historico naturalis Croatica (Zagreb). — 1886-1889.................... — Bollettino della Società Adriatica di Scienze naturali in Trieste. — 1890 ........ 1 — Atti del Museo Civico di Storiale Naturale (Trieste). — 1884-1890:............. 2? — Berichte des Naturwissenschaftlich-Medizinisehen Vereines in Innsbruck. — 1887- CHÈLS Klub Prirodovedecky Praze (Prague). — 1879-1890 ........................... 6 — Bihang till Kongl. Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar (Stockholm). — D D nn ed Cdalee dl ee AN avale e piei oiote fe eee 0 eus 4 — Entomologisk Tidskrift (Stockholm). — 1880-1885................,...,....,... 2 — PR Noise (Lund) 1880-1891... ./..,.,...4 eu.) secs veson see 12 — Archiv for mathematik og Naturvidenskab {Kristiania). — 1876-1890........... 14 — Tromso Museums Aarshefter (Tromso). — 1887-1889.......................... 8 — Htanser Museum (Stavangerh==14890......,:......,....4.. 4. ess dites 1 — Oversig over det Kongelise Danske Videnskaberne Selskabs (Copenhague). — nn a one e à Mffmetoie nicte pu à def ge Mae stsre 4 — Société Entomologique de Russie (Saint-Pétersbourg). — 1870-1890............ 15 — Mémoires et Bulletin du Comité Géologique de Russie (Saint-Pétersbourg). — LOS... A ne ne deeure duo e un ee CINQ Rai laie à + Re nt à 16 — Revue des Sciences Naturelles, publiée par la Société des Naturalistes de Saint- D Lu... Lane sun e be dre do 2? — Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. — 1882-1891 ...... 10 — Travaux de la Société des Naturalistes à l'Université de Kharkow. — 1888-1891. 4 — Travaux de la section médicale de la Societé des Sciences expérimentales, Uni- de ICharROw -"MPOSGABS LR... EL. deu een ion ee o Due do à 2 — Mémoires de la Société des Naturalistes (Kiew). — 1887-1890.................. 4 — Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie (Odessa). — 1875-1890.......... 13 — Ne der Naturforscher-Gesellschaft bei der Universitæt (Dorpat). — CC CCC CC CR EN PU — 10 — LA Nombre de vol. Mittheilungen der Naturforschenden Gesellschaft in Bern. — 1886-1891. . 1 16w0l: Actes de la Société Helvétique des Sciences Naturelles (Berne). — 1835- 1881. © ARE Societas Entomologica (Zurich-Hottingen). — 1886-1891..................,.... 6 — Journal de la Société d’Horticulture du Canton de Vaud (Lausanne). — 18691800. 2 — Bulletin de la Société Vaudoise des Sciences Naturelles (Lausanne). — 1870-1891. 48 — Bulletin de la Société des Sciences naturelles de Neuchâtel. — 1876-1888 ....... T — Le Rameau de Sapin (Neuchâtel). — 1871-1891............................ A — Bulletin de la Société murithienne du Valais. — 1868-1890.................... 10 — Bulletin de la Société fribourgeoise des Sciences naturelles. — 1879-1887. ..... 4 — Recueil Zoologique Suisse (Genève). — 1886-1890 ...........,........... TS 2 — L'Entomologiste Genevois. — 1889.43... ee RP OR 1 — Mittheilungen der Aargauischen Naturforschenden Gesellschaft (Aarau). — 1889. 4 — Jahresbericht der Naturforschenden Gesellschaft Graubundens (Chur). — 1869- Fa 1891 ......4, ua cbtbeN ee ns PO RE Te NOTES — Archives Italiennes de Biologie (Turin). — 1891...........................2 . 1 — Atti della Società Toscana di Scienze naturali (Pise). — 1879-1890.........,.... 6 — Bolletino della Società di Naturalisti in Napoli. — 1888-1891 .................., . 4 — Il Naturalista Siciliano (Palerme). 1881-1891. ....,.........4..2...4. 400000 10 — LEE italiana di Scienze naturali e Bolletino del Naturalistà “fBiena): — 1881- Fr TOM... se uns event ratee than uno t SCA URDIS CANIN ON ENS — Atti della R. Accademia dei Fisiocritici di Siena. — 1889-1890 ................ 2 — Bolletino della Società Italiana dei-Microscopisti (Acireole). — 1889-1890... l— Atti della Società ligustica di Scienze naturali e geografiche (Gênes). — 1890-91. 2? — Il Naturalista Valtellinese (Sondrio). — 1885................................. 1 — Annali del Museo Civico di Storia naturale di Genova. — 1876-1890. .......... 22 — Malpighia (Gènes). — 1889-1891... :...2. 044 Mes LORS ENNIEReRES 3 — Arcbivio per la Zoologia, l'Anatomia et Fisiologia (Torino-Firenze). — 1869... 4 — Bollettino Scientifico (Pav ie), — 1879-1891... LUN Sa Re NS RER 13 — Bullettino della Società Entomologica Italiano (Florence). — 1883-1891 ........ 8 — Nuovo Giornale botanico Italiano (Florence). — 1872-1891... RC TIRE 16 — Rivista Scientifico-Industriale (Florence). — 1874-1891...,........, ..,..... 16 — Neptunia (Venise). =— 1886-1891, .,...:04.:.9,24 0224.00 Ne nes 6 — Notarisia {Venise). — 1886-1891, 44 0e unes 2 AN RE RER 6 — La Nuovo Notarisia (Padoue). — 1890-1891 ................4..:...2.0...2t 2 — Bullettino e Atti della Società Veneto Trentina di Scienze naturali (Padoue). — 4872-1889... 2.4 40e RP IT PT ER RENE 15 — Atti della Società dei Naturalisti di Modena. — 1876-1891......,.......,....., 16 — Bollettino delle Opere Moderne straniere (Rome). — 1886-1891.............,... 6 — Memorie della R. Accademia delle Scienze dell’ Instituto di Bologna. — 1889 . 1 — Memorias de la Real Academia de Ciencias de Madrid. — 1887-1889........... 3 — Revista de los Progresos de las Sciencias exactas, fisicas y naturales (Madrid). * — 1887-1889, Lune aie CC EUR PRES MONS CT ERREURS — Anales de la Sociedad Espanola de Historia natural (Madrid). — 1890-1891 ...….. 2 — Sociedad Linneana matritense (Madrid). — 1881-1882. ......,......,.......,.. 2 — L'Excursionista (Barcelone). — 1881-1885..........................,...4. 28 r— Buttleti mensual de la Associacio d'excursion catalana (Barcelone). — 1881 . 1 — Jornal de Sciencias mathematicas, physicas e naturaes (Lisbonne). — 1880- 1889 7 — Revista da Sociedade de Instruccao do Porto. — 1881-1886.............,.,.... 4 — Revista de Sciencias naturaes e sociaes (Porto). — 1889-1890.................. 1 — Boletim da Sociedade Broteriana (Coïmbre). — 1880-1889 . ................... 8 — La Naturaleza (Mexico). — 1887-1890 200% VEN EIRE RE Boletin mensual del Observatorio (Mexico). — 1888-1889. ...................: 2 — Memorias de la Sociedad Cientifica « Antonio Alzate » (Mexico). — 1887-1894 . 4 — Anales del museo national de Costa-lRica (San-José). — 1887.................. — Boletin de la Academia national de Ciencias de Cordoba. — 1887-1888......... — Anales de la Sociedad Cientifica Argentina (Buenos-Aires). — 1880-1891 ....... 22 — Boletin del Departamento Nacional de Agricultura (Buenos-Aires). — 1881-1891 11 —. Asociacion Rural del Uruguay (Montevideo). =— (1880-1891)... 12 — Revista Medica de Chile (Santiago). — 1874-1890 ..........,...............,44 16 — Revista de Instruccion Secundaria y FDpeneE (Santiago de Chile). — 1890 ..... Re Gaceta Cientifica (Lima). — 1890-1894 22420 ..4.4..u 7:00 CRT 2? — Boletin de Minas (Lima). — 1890-1890 004.2. A CR CNRS 2 — Fnal sr e ofthe Board of regents ofthe Smithsonian Institution (Washington). Re The American Naturalist (Boston). — 1870- LED | EE CEE 4 — Proceedings of the Boston Society of Natural History (Boston). — 1871-1890... T—. Science Observer (Boston). — 1880-1886 SM MR LE MT CRE ete SORA 3 — ce cr Qt please à le D ARC L fall 7 CREUSE Nombre de vol. Journal of Trenton Natural History society (Trenton). — 1886-1889 ....... So QUES $ rs Report on the New-York State Museum of Natural History (Albany). — A ER ee A te 2 — The Quarterly Journal of the Boston Zoological Society (Boston). — 1883-1884. 2 — Psyche, a journal of Entomology (Cambridge, Mass.). — 1874-1891............ 6 — on Meyphen (Le Caire). — 1880-1891.,: 44.0, eue ses le se enéasente Al — NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE (1) (Suite) Affinités. — Si l’on résume les différents caractères morphologiques énumé- rés dans le cours de cette étude, on verra que, par la disposition de leur thalle, soit à l’état fillamenteux, soit à l’état dissocié, soit même à l’état zoogléique, Les Bactériacées se jarEnent des différents groupes des Algues Cyanophycées, et principalement des Nostocacées, des Oscillariées et des Chroococcées. Elles n'en différent guère que par l'absence de chlorophylle (ce qui tient à leur adaptation à certains milieux et presque toujours à leur vie parasitaire), et par leur sporulation endogène. Encore avons-nous montré que certaines bactéries produisent des spores par un véritable mode d’enkystement, comparable au mode de sporulation de la plupart des Nostocacées. On doit donc définiti- vement considérer les Bactériacées comme des Cyanophycées dépourvues de chlorophylle. Mode de vie; mode d'action. — Nous venons de dire que ces bac- téries ne diffèrent des Cyanophycées que par l'absence de chlorophylle, et que cette absence de chlorophylle tient elle-même à leur mode de vie. Si, en effet, par la majorité de leurs caractères, elles se rapprochent des algues pré- citées, par leur physiologie, au contraire, par leur manière d’être, ce sont de vrais champignons. Leur protoplasma se nourrit directement aux dépens des substances organiques, sans intermédiaire de La a A ce lbs de vue uniquement physiologique, ces microphytes méritent donc bien l'appellation de Schizomycètes que leur a donnée G. von Nægeli. Les bactéries sont universellement répandues. On peut dire qu'aucun groupe végétal n’est plus ubiquitaire. L'air, l’eau et le sol (2) en fourmillent. (1) La fin de ce travail, avec les fig. 27 à 32, doit paraitre au prochain numéro. (2) D’après les recherches de Miquel, l’air le plus pur (sommet des montagnes, des édi- fices), de même que l’eau la plus pure (eau de source), contient des bactéries. On peut en juger par les tableaux suivants, où l'on voit, d’une part, que le nombre de bactéries aug- mente progressivement, pour l'air, à mesure qu'on se rapproche du sol, et, d'autre part, pour l’eau, suivant que c’est une eau de source ou de rivière, et que la prise de cette der- nière est faite en amont ou en aval d'une grande ville : AIR Sommet du Panthéon..... 28 bactéries par centimètre cube. Parc de Montsouris....... 45 — = ù Mairie du IVe arrondissem. 462 — — (Miquel. — Les organismes vivants de l'atmosphère (1882). "ER! tr dy. { L' L Mais en dehors de ces grands milieux généraux qui les tiennent, pour ainsi dire, en suspension, elles peuvent envahir toutes les substances organiques qui y sont disséminées. Vivant aux dépens de ces substances, elles en retirent certains matériaux nécessaires pour leur nutrition, et, par suite, déterminent des modifications diverses et des composés nouveaux, variables suivant la nature même de ces substances. : En première ligne, il faut citer les propriétés physiologiques et chimiques du protoplasma de certains de ces microphytes qui sécrète des ferments s0- lubles, en tout comparables aux diastases de certaines cellules de végétaux et même d'animaux supérieurs. Les unes (Wierococcus prodigiosus, var. amyli- vOrUus, qu attaque l’amidon des grains de blé; Bacillus amylobacter, qui attaque l’amidon d’un grand nombre d’autres végétaux), sécrètent de l'amy- lase, qui transforme l’amidon en dextrine et maltose assimilables. Cette amy- lase est identique à celle qui est contenue normalement dans le malt, dans quelques tubercules et racines amylacés et, chez les animaux, dans le foie, les glandes salivaires et le pancréas, et qui aide à la digestion des féculents. D'autres sécrètent de la sucrase ou invertine, qui dédouble les matières sucrées en glycose et lévulose, après hydratation. L'exemple le plus connu des bacté- ries à invertine est cette bactérie (Leuconostoc mesentoroïdes) qui, à l’état z00- gléique, se développe avec une rapidité surprenante, dans les jus de canne à sucre et de betteraves, sous forme de masses mamelonnées, gélatineuses (d’où son nom de gomme de sucrerie), compromettant ainsi tout le succès d’une fabrication. D'autres encore sécrètent tantôt de la cellulase, qui dissout la cellulose des fibres et cellules végétales (Bacillus amylobacter), tantôt de la caséase, qui agit sur la caséine et probablement sur d’autres matières albumi- noïdes, les dissout et les transforme en produits assimilables (peptones et albuminoses), absolument comme la pepsine des glandes stomacales ou la papaïne de certains végétaux. Le tube digestif de l'homme et des animaux est ainsi garni de bactéries d'espèces diverses (8. amylobacter, B. coli commune, B. mesentericus vulgatus, B. lactis ærogenes), qui certainement jouent un rôle des plus importants dans la digestion, ainsi que l’a fait observer, un des pre- miers, M. le professeur Duclaux (1). x Ailleurs, les bactéries produisent des modifications et des transformations du genre de celles que Pasteur a si bien élucidées en étudiant les propriétésdes levures ou saccaromycètes, et que l’on désigne sous le nom de fermentations. Pan- tôt la bactérie-ferment agit par hydratation, c'est-à-dire que, sous son action, la substance fermentescible fixe une ou plusieurs molécules d’eau et donne naïs- sance à un ou plusieurs composés nouveaux. Le type de ces fermentations EAU Vanne (eau de source)... 800 bactéries par centimètre cube. Dhuis — di Cr 800 — Seine (à l'usine d'Ivry)... 32 530 — — Seine (à l’us. de Chaillot). 111 660 — - (Miquel. — Traité pratique d'analyse bactér. des eaux (1891). SOL Le nombre des bactéries du sol diminue avec la profondeur pour disparaître complète: ment à un certain niveau : Terre prise à la surface d'un champ... 2 564 800 bactéries par centimètre cube. — à 2? mêtres de profondeur... 23 100 — — — à 3 mètres 1/2? — 6 170 — — — à 4 mètres 1/2 — tte 1 580 — L 5 — à 6 mètres — CE 0 — = (Raimers. — Ueber den des Gehalt Bodensan Bacterian. Zeilschr. [. Hyg. 1889, VID. (1) Duclaux. — Fermenis el maladies. & PA est la fermentation ammoniacale qui résulte de l’hydratation de l’urée et sa transformation en carbonate d’ammoniaque : CH‘AZ0 + 2 H°0 — CO* (AzH‘? Urée, Eau. Carbonate d’'ammoniaque. Cette transformation ne s’opère pas seulement sous l'influence du seul Micrococcus ureæ, comme on le pensait autrefois, mais peut être causée par un grand nombre d’autres bactéries, comme l’a montré M. Miquel, qui, nous l'avons déjà dit, n’a pas décrit moins de six bactéries-ferments de l’urée. D’autres fermentations, dont le type est la fermentation lactique, ont lieu par dédoublement, c’est-à-dire que, sous l’influence de la bactérie-ferment, le glycose du lait, dans le cas cité, est dédoublé en acide lactique : COS 2 C'H'0" Glycose. Acide lactique. De mêmé que pour la fermentation ammoniacale de l’urée, la fermentation lactique peut être opérée par un grand nombre de bactéries (B. lacticus Pasteur, 2. lactis ærogenes et B. coli commune Escherich, B. lactis erythro- genes Hueppe, B. caucasicus Kern, etc.). Il existe encore une autre classe de bactéries-ferments, qui agissent en oxydant les substances au détriment des- quelles elles vivent, et en élaborant de nouveaux produits dont l’industrie a tiré de grands profits. Telles sont les bactéries de la fermentation acétique (Bacillus aceti Pasteur et Bacillus Pasteurianus Hansen), qui se développent à la surface des liquides alcooliques abandonnés en contact de l’air et trans- forment l'alcool en acide acétique, d’après la formule : CAO. C'H'0" + EFO Alcool. Acide acétique. La fermentation nitrique est également de même ordre. Elle se produit, sous l'influence du ferment citant (Micrococcus nitrificans Schlæsing et Müntz (1) = Nitromonas Winogradsky) (?) qui existe dans la terre végétale. Son action semble surtout être complémentaire des bactéries-ferments de Purée, en oxydant les sels ammoniacaux produits par ces derniers, pour les transformer en nitrates et les rendre ainsi assimilables par les végétaux. Ainsi se trouvent confirmées et expliquées les expériences classiques de M. le professeur Duclaux (3), qui a démontré, dès 1886, que les plantes ne peuvent vivre « dans un sol riche en matières organiques, mais exempt de mi- crobes. » La plus grande partie des bactéries dont nous venons de relater les pro- priétés biologiques, ne peuvent exercer leur action qu’au contact de l’oxy- gène de l'air, c’est-à-dire en l’état d’aérobiose. Toute une autre série de fermen- tations, au contraire, ne peut s'effectuer que si les bactéries qui les déter- minent vivent à l’abri de l'oxygène de l'air, c’est-à-dire en anaérobiose. C’est aux dépens de l’oxygène renfermé dans une partie de la matière fermentescible que s'effectue la nouvelle transformation, avec production (1) Schlæsing et Müntz. — Recherches sur la nitrification (C. R. Acad. Sc., LXXXIX, 1879. (2) Winogradsky.— Recherches sur les organismes de la nitrification (Ann. Instit. Pasteur, 1890 et 1891). (3) Duclaux. — Sur la germination dans un sol riche cn matières organiques, mais exempt de microbes (C. R. Acad. Sc., C. 1886). d'hydrogène à l’état naissant, qui agit à son tour comme réducteur. Le type de ces bactéries-ferments agissant par réduction est le Bacillus amy-. lobacter, que nous avons déjà vu Note la fermentation de la cellulose, et qui, enoutre, à la propriété, à l'abri de l'air, de décomposer les hydrates de carbone. C'est ainsi que le glycose, par exemple, qui, sous l'influence du ferment lac- tique aérobie (B. lacticus), vient de donner de l’acide lactique : C‘H°0° = 2 C'H‘0* 1 molécule de glycose, 2 molécules d'acide lactique, peut, à son tour, grâce au ferment butyrique anaérobie (B.amylobacter), être . converti en acide butyrique, acide carbonique et hydrogène. 2 C'H°O" _ C“H°0* = 2C0' + 2 H° 2 moléc. d'acide lactique, 1 molée. d’ac, butyrique. 2 moléc. d'ac. carbon. 2 mol. d'hydrogène. A côté de ces diverses bactéries élaborant soit des diastases, soit des fer- ments particuliers, et agissant en général sur des substances organiques inertes, il faut placer toute une catégorie de bactéries, et non pas [a moins importante, qui vivent : les unes, aux dépens des matières animales ou végé- tales mortes, et les autres, aux dépens des animaux ou végétaux vivants. Aux premières appartiennent les phénomènes dits de putréfaction, et les bac- téries qui les déterminent sont dites saprophytes ; aux secondes sont dévolus les phénomènes d'ordre pathologique et infectieux, et les bactéries qui les occasionnent sont dites pathogènes. Toute matière animale ou végétale morte et abandonnée à l'air ne tarde pas à entrer en décomposition, c'est-à-dire en putréfaction; et ce phénomène s'effectue par des bactéries d'espèces nombreuses et distinctes. Il suffit d'exa- miner les tissus d'un végétal ou d’un animal quelconque, quelques instants après sa mort, pour le trouver envahi par des bactéries qui, avec l’aide de l'oxygène de l'air 0 à l'abri de toute trace d'oxygène libre), vont en achever la de stubAh et la décomposition. La nature même des phénomènes chi- miques qui s’opèrent ici, sous l'influence des bactéries, est encore mal définie. D'après Pasteur, aux espèces anaérobies serait surtout dévolu le rôle de dé- doubler les matières albuminoïdes en produits gazeux et en composés plus simples, que les espèces aérobies, à leur tour, oxyderaient, grâce à re qu'elles emprunteraient à l'air; on n’a guère de données que sur les produits mêmes de cette putréfaction. Les uns sont gazeux : acide carbonique, ammo- niaque, hydrogène sulfuré et hydrogènes carbonés et phosphorés; les autres volatils : acides gras, phénol, indol et skatol, etc., dont quelques-uns ontune odeur infecte; d’autres sont /izes, tels que : la leucine, la tyrosine, la xan- thine, etc. Mais les plus importants de ces produits sont ceux qui ont été appelés ptomaïnes par Selmi (1) et dont quelques-uns présentent les réactions générales des alcaloïdes végétaux, tels que l’atropine, la morphine, la strych- nine, etc., et par conséquent sont d’une toxicité très grande. Les plus im- portants de ces produits, étudiés surtout par Brieger (2) et A. Gautier (3), sont : la parvoline, la muscarine, la cadavérine, la saprine, etc. (A suivre). D° A. BILLET. Docteur ès sciences naturelles. (1) Selmi. — Sulle ptomaïne ad alkaloïidi cadaverici... (Bologne, 1878). (?) Brieger. — Ueber plomaïne (Berlin, 1885). (3) A. Gautier. — Sur les alcaloïdes dérivés de la destruction bactérienne ou physiolo= gique des animaux (Bull. acad. méd. 1886). Lo dpt Nr Mouse fau si Le TERRE ETES a HT PAP on ne: * At "y A dp r* à MES TABLEAUX SYNOPTIQUES DE LA FAUNE FRANÇAISE Le Genre Armadillidium (Crustacés Isopodes terrestres). Le genre Armadillidium comprend des espèces de Cloportes, assez nom- breuses dans l’Europe tempérée et surtout méditerranéenne, qui jouissent de la faculté de se rouler en boule (fig. 2), afin d'échapper à leurs ennemis, faculté qu'elles partagent du reste avec quelques autres genres voisins (Armadillo, Eluma, etc.), ou plus lointains (Tylos, Helleria). Prenant pour type Armadillidium vulgare, très commun partout (si ce n’est dans les hautes montagnes), nous étudierons sa forme extérieure avec détails et figures à l'appui, en nous conformant aux désignations que nous avons exposées dans une précédente étude sur l’ensemble du groupe des Isopodes Voir n°* 237, 239, 240, 241). Il sera facile ensuite de mettre en évidence, par compa- raison, sous forme de tableau synoptique, les caractères principaux des autres espèces. Type : — Armadillidium vulgare Latr. — Ce Cloporte présente, ainsi que tous les Isopodes terrestres, une séparation nette des trois régions du corps — cephalon ou tête (fig. 1, c), pereion ou thorax (Pe), et pleon ou abdomen (PL) et comme dans tout le groupe, le dernier (6°) segment du pleon est intimement uni avec le segment terminal apode ou telson, pour former ce que nous Plt FIG. 1. — Armadillidium vulgare. T à Le RE rw avons appelé le pleotelson (PU) Les membres de ce sixième segment ont une forme et un rôle spécial, on les a désignés sous le nom d’uropodes ou pattes caudales (Ur) (1). 1° Cephalon. — La capsule céphalique ne présente sur la face tergale aucune trace de segmentation, elle se termine en avant par une ligne frontale un peu sinueuse (Fig. 3, lf), marquée de chaque côté par un rebord marginal, tandis que le tiers médian, dépourvu de marge s’affaisse en formant une légère anfractuosité, la fossette frontale (ffr), limitée antérieurement par l’écusson du prosépistome (cc), dans l'espèce que nous considérons, cet écusson s'applique presque complètement contre le front w’il dépasse à peine, ne laissant qu’une RIG. 3. — Partie antérieure du Cphaton fossette frontale peu marquée. La ligne (Face tergale). frontale se relève de chaque côté au (1) Rappelons que chaque segment du corps des crustacés comprend une partie annu- laire ou somile et (à l'exception du telson) une paire d’appendices où membres, le somite comprend une face supérieure ou tergale et une face inférieure ou sternale; les côtés sont les pleurons ou flancs où il y a lieu parfois de distinguer les épiméres de part et d'autre du tergum et les episternums de part et d'autre du sternum. ‘ F1G. 4. — 4. Crphalon, face sternale. PB. Antennule, devant des yeux et forme ainsi de part et d'autre le lobe la- téral du front (Ifl), très peu accentué chez les Armadilli- dium. La face sternale présente, contrairement à la face tergale, unesegmentation plus ou moins nette (1). La première de ces divisions (en réalité, la seconde, par suite de la disparition du so- mite oculaire), ou Prosepis- tome (fig. 4, Prep), vient se terminer en avant à la ligne fron- tale; il présente un fortrelief médian, en forme d’écusson tri- angulaire (ée.), qui dépasse un peu, nous l'avons vu, la ligne frontale. La face tri- angulaire de l’écus- son est plane, la jonc- tion des deux faces latérales produit une ligne en relief qui se termine un peu en avant de la limite du mésépistome. De art et d'autre de ‘écusson s'élèvent deux autres saillies un peu concaves qui protègent la base des antennes, Ce Sont les tubercules anten- naires (ta), leur con- tour est obtusément quadrangulaire. Le mésépistome (Msep.), est très peu distinct du prosépis- ep FIG. 5. — Céphalon. — Parties pleurale et buccale. tome (Les maxillipèdes sont rabattus en arrière). Le métépistome Les appendices comprennent normalement : 1° une portion basilaire, le protopodite, formé de deux articles, coropodite et basipodite, le premier pouvant émettre un prolon- gement plus ou moins distinct ou épipodite; 2 deux portions terminales, l'endopodite et l'exopodile; ce dernier est simple ou pluriarticulé, tandis que l’endopodite qui continue l'axe de l’appendice, se subdivise normalement en ischiopodite, méropodile, carpopodite, propodile et dactylopodite (Voir 20° année, n° 237, p. 153-155 et fig.). à (1) Normalement, la région céphalique se compose de sept segments : oculaire dont le somite a disparu et dont les appendices, du reste sessiles, les yeux, demeurent” seuls ; ? le segment antennaire dont le sternum constitue le prosépistome ; 3° le segment 1° le segment 4 EMA Mi us (Mtep.), forme antérieurement une crête qui se continue de chaque cêté par le processus en corne servant à l'articulation des mandibules (par leur apophyse sternale), postérieurement, sur la limite du labre, le mété- pistome est garni d’une rangée de cils raides et courts. Le labre (L), qui limite postérieurement l’épistome est en continuité avec les parois de l’æso- phage, mais présente des plaques cornées dont la plus grande, située immé- diatement après le mésépistome, rappelle à peu près la forme de celui-ci; deux bandes transversales lui font suite, limitées de chaque côté par une pièce quadrangulaire. Nous n’examinerons l’hypostome (ou partie sternale postbuccale), qu’en étudiant les appendices buccaux eux-mêmes. La région pleurale du cephalon aboutit antérieurement au lobe frontal latéral et au prosépistome dont elle est séparée par un sillon. Du côté interne, elle forme une vaste fossette (fig. 5, /pl) qui la sépare antérieu- rement des mandibules et postérieurement d’une pièce (X), sur la signi- fication morphologique de laquelle nous ne sommes pas fixé ; elle est divisée en deux parties : l’une antérieure avec laquelle s'articule l’apophyse coxale de la mandibule, pourrait être considérée comme le coxopodite mandibu- laire (X'), l’autre postérieure (X”)}, appartiendrait plutôt à la région pleurale (épisternum) ; elle sert à l’insertion de l’apophyse pleurale des premières maxilles ainsi qu'au mentum. Appendices des segments céphaliques. — 1° L’œæil est formé de 22 ocelles. 2 Les antennes de la première paire ou antennes proprement dites dépas- sent à peine le tiers de la longueur du corps; elles se composent d’une tige ou scapus (fig. 6, Sc.);, formée de cinq articles et d’un fouet, fagellum (FL), de deux articles. Les cinq articles de la tige sont le basipodite qui est très court, l’ischiopodite, faiblement anguleux, le méropodite, le carpopodite et le propodite qui vont en se rétrécissant et en s’allongeant. Le flagellum qui est formé par le dactylopodite dédoublé, est à peu près de la même longueur que le propodite; ses deux articles sont subégaux et les poils qui les couvrent sont un peu plus longs et plus raides que ceux des articles précédents. N - D FL (@p) 3° Les antennes de la deuxième paire ou anten- nules (fig. 4, B), dont la longueur totale atteint à peine celle du protopodite des antennes de la première paire sont triarticulées, le premier ar- ticle est aussi long que les deux autres réunis, le bone den pre dernier est garni de quelques poils forts. mière paire. 4° Mandibules. — Il y a une légère dissymétrie : le] antennulaire (sternum — mésépistome); 4° le segment sur lequel s'articulent les mandi- bules (sternum — métépistome); 5° le segment maxillaire antérieur (sternum —hypos- tome [); 6° le segment maxillaire postérieur (sternum — hypostome IL); 7° le segment des maxillipèdes (sternum — mentum). : FIG. 7. — Mandibules Al, droite. — — B1, gauche. _ Extrémité des mandibules A2, droite, — -— B2, gauche, entre la mandibule droite et la mandibule gauche. Toutes deux sont formées d’un basipodite (fig. 7, Bp.) très développé qui s’articule par deux apophyses l’une antérieure, avec le mésépistome (apophyse sternale, as), Pautre pos: térieure, avec la pièce X!' (apophyse coxale, ac). L’apophyse triturante si développée chez les Ligia, Idotea, etc., n’est représentée que par une saiïllie eu perceptible. Le basipodite est creusé d’une grande cavité em qui sert à l'insertion de puissants muscles. La dissymétrie des deux mandibules ne s’observe qu'à leur partie ter- minale — dans la mandibule droite, le basipodite se termine par un cuille- ron (a) corné, brun de poix et tridenté; dans la mandibule gauche, le cuilleron, plus robuste encore, est quadridenté. Un appendice mobile 9 (— endopodite?), situé immédiatement au-dessous du cuilleron est, dans la mandibule droite, peu développé et de couleur ambrée;, à gauche au contraire, il se développe davantage, présente deux dents et sa couleur ainsi que sa consistance sont les mêmes que celles du cuilleron. En dessous de cet appendice, un petit processus (c) membraneux et couvert de lon poils formant une touffe épaisse, est garni en outre dans la mandibule gauche, de deux tiges poilues formant pinceaux. Puis vient une rangée de pinceaux semblables (d) (8 à la mandibule droite, 10 à la mandibule gauche), et enfin, postérieurement, une tige beaucoup plus large, formant éventail et garnie de longs poils. 5, 6. — Maæilles. — Hypostome. — L’hypostome, nous l’avons dit, est la désignation que l’on donne à la portion du sternum céphalique correspondant aux deux paires de maxilles. La partie antérieure qui porte les premières maxilles (fig. 5, Ayp‘), émet en avant deux apophyses (ap!) qui servent de soutien à l’appendice membraneux trifide, terminaison postbuccale du tube — 19 — digestif que l’on appelle lèvre inférieure (L), par opposition au labre ou lèvre su- périeure (La). Immédiatementau-dessous, une seconde paire d’apophyses (ap°), vient rejoindre l’endopodite des premières ma- xilles, et plus en arrière la troisième paire d’apophyses (ap°) s'articule avec le proto- podite de ces ice. ire La pre- mière paire de maxilles comprend, en effet, un protopodite où l’on distingue un coxopodite et un basipodite; le pre- mier (fig. 5, cp, à gauche), très développé émet lui-même trois apophyses, l’une sternale (aps) qui rejoint la troisième apo- physe de Phypostome, Pautre ve LAMY (app) qui se fixe contre la pièce X et la RAT troisième (apd), de beaucoup la plus FIG. 8 — Première maxille. grande qui s'applique contre Le arois du tube digestif. Le basipodite (fig. 8, bp) s'articule d’une part avec l’exo- odite, de l’autre avec l’endopodite; l’exopodite (exp) forme une grande lame à bord interne droit, à bord externe recourbé dans son tiers antérieur qui est garni de poils, l'extrémité apicale est tronquée et présente quatre fortes dents coniques, cornées, de couleur brune et six dents de même forme mais moins robustes, L’exopodite qui forme la partie active de la maxille est creusé à son tiers postérieur, du côté interne, d’une cavité musculaire, L'endopodite (erp) est MU plus grêle; c’est une tige munie à son extrémité apicale de deux tigelles poilues et d’un processus dentiforme; un peu en arrière, un petit prolongement vient s’unir à l’apophyse (ap*) de Phypostome. La partie de l’hypostome qui correspond à la deuxième paire de maxilles (fig. 5, Ayp°) émet de part et d'autre une seule apophyse (ap*) qui s'articule avec la deuxième maxille (Max). Celle-ci n’est pas divisée en articles distincts, elle est de consistance moins robuste que la première maxille et présente à son sommet deux lobes dont l’interne est garni de poils en brosse; tout près de son extrémité postérieure, du côté externe, se trouve un petit lobe peu apparent. 7. — Maxillipèdes. — Mentum. — Le mentum (fig. 5, mt) est le sternum correspondant aux maxillipèdes; il forme un angle droit avec la direction de Paxe du corps, comme le menton des animaux supérieurs et vient se fixer latéralement à la pièce X. Les maxillipèdes comprennent un coxopodite très À court (fig, 5, cp à droite), avec un épi- podite en lame membraneuse, un basi- podite très développé, en forme de volet, partie principale du maxil- lipède; le côté interne est droit et le côté externe, courbé-arrondi, est garni de petits poils à son tiers antérieur; sur la face inférieure un repli forme au sommet un lobe enroulé en cornet (fig. 9, :). L'’endopodite (enp) est formé de trois articles dont le dernier est une courte tige poilue. F1G. 9. — Extrémité distale d’un maxillipède. (A suivre). A. DoLLFUs. — 928 — LES HÉMIPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE (1) Les cécidies produites par les hémiptères, sont généralement moins remarquables que les déformations dues aux diptères et aux hyménoptères. Elles se présentent presque toujours sous la forme d’une boursouflure ou d’un enroulement marginal d’une feuille; dans ce dernier cas, la déformation se distingue facilement des cécidies analogues occasionnées par des diptères, hyménoptères ou phytoptides, car l’enroulement est toujours très lâche et renferme encore, après avoir été abandonné par ses habitants, les dépouilles des hémiptères. Elles n'offrent jamais l'aspect d’une production herméti- quement close et sans aucune trace d'ouverture. Deux d’entre elles doïvent leur origine à des hétéroptères, toutes les autres sont dues à des homoptères. Achillea (Ptarmica L.). — 1. Psylla sp.? produit sur cette plante un enroulement marginal des feuilles qui se décolorent et se recourbent en arc. Nous avons communiqué l’insecte parfait et sa larve au docteur Fr. Lœw qui le considérait comme appartenant à une espèce probablement re genre Psylla. Ajuga (genevensis L. et reptans Li). — ?. Aphis sp.? forme sur les feuilles de ces deux plantes un enroulement marginal par en haut sans décolo- ration. Anthriscus (silvestris L.).—3. Aphis sp.? crispe les feuilles de cette plante, les fleurs attaquées sont vertes. Artemisia (vulgaris L.).—4. Aphis gallarum Kalt., est l’auteur d’une défor- mation remarquable par sa couleur d’un rouge sang, et visible du printemps à l'automne sur l’Armoise vulgaire. Cette déformation consiste tantôt en une boursouflure de la feuille par en haut, tantôt en une agglomération de petites feuilles gonflées, non développées, situées à l’aisselle des feuilles normales ou au sommet des rameaux. Les auteurs de cette cécidie vivent en abondance sur la surface inférieure de ces productions et paraissent enveloppées d’une matière laineuse blanche. Atriplez (angustifolia Smith. — patula L. et latifolia Wahl.). —5. Aphis atriplicis. L., provoque sur les feuilles de 4. angustifolia, un enroulement marginal ou un plissement par en haut, avec décoloration et épaississement de la feuille. 6. Aphis sp.? est l’auteur d’une déformation un peu différente que l’on peut observer sur 4. latifolia. Les insectes vivent de même sur la surface supé- rieure de la feuille, mais seulement le long de la nervure médiane, depuis le milieu jusqu’au sommet de cette dernière; il en résulte une sorte de poche allongée, blanchâtre, formant saillie sur la surface inférieure et s’ouvrant en forme de sillon sur la face supérieure de la feuille dont l’extrémité est en outre généralement contournée. Avena (sativa L.). — 7. Aphis avenæ Fab., provoque sur l’avoine, ainsique sur le blé, le seigle et l'orge, une déformation déja mentionnée pour la Lorraine par Géhin (Notes pour servir à l’histoire des insectes nuisibles à l’agriculture. N° 2. Insectes qui attaquent les blés. — Mémoire lu à la Société d'horticulture de la Moselle, le 3 août 1856 — Metz 1857). Cette déformation consiste en un gonflement des gaines avec enroulement de la feuille en spirale. (1) Les figures qui doivent accompagner ce travail paraîtront au prochain numéro. “FAP en ot 2 Betula (pubescens Ehrh.). — 8. Un aphidide appartenant à une espèce nouvelle et devant former un genre nouveau, occasionne sur les feuilles du bouleau une boursouflure de forme allongée ou arrondie, longue d’environ 1 centim. non décolorée faisant saillie à la face supérieure de Îla feuille. Les insectes vivent dans la cavité formée à la surface inférieure. Nous avons fait sur ces insectes les observations suivantes dont nous avons donné communi- cation en 1889. Ils ont les ailes horizontales au repos comme les insectes des genres Phylloxera, Vacuna et Aploneura. Mais les antennes qui sont à trois articulations dans le genre Phylloxera, à cinq dans le genre Vacuna et à six dans le genre Aploneura, sont composées ici de quatre articulations _ granulées sous un fort grossissement; la première est environ eux fois aussi longue que large, égalant presque la quatrième; la deuxième et la troisième à peu près d’égale longueur, chacune deux fois aussi longue que la première. Les insectes aiïlés noirs, longs de 2 millim., un peu aplatis; aile supérieure avec quatre nervures obliques simples; la partie avoisinant le bord marginal supérieur jaunâtre. Insectes aptères également noirs, entourés d’une matière cotonneuse blanche. Nous n'avons malheu- reusement trouvé ces cécidies qu'une seule fois, sur la lisière d’un bois, dans la vallée d’Althorn à Mutterhouse, près de Bitche. L'on connaît trois autres Aphidides qui déforment le bouleau; ce sont les espèces suivantes : Callipterus oblongqus Heyd. qui crispe les feuilles du bouleau pubescent, Chætophorus annulatus Koch. et Ch. tricolor Koch. qui roduisent tous deux un plissement ou enroulement marginal de la feuille 4 bouleau blanc, le premier avec forme aïlée brune et avec forme aptère noire ceinte de jaune, le second toujours aptère, jaune ceinte de rouge, avec taches noires. Brassica (oleracea L.).— 9. Aphis brassicæ L., produit sur les feuilles de diverses sortes de chou des boursouflures plus ou moins décolorées, faisant saillie à la face supérieure de la feuille. Brunella (vulgaris L.). — 10. Aphis sp? forme sur les feuilles de la brunelle un enroulement marginal par en haut. Buæus (sempervirens L.). — 11. Psylla buri L. occasionne sur le buisune déformation que Réaumur (1) a ainsi décrite : « A l’extrémité de la pousse, les feuilles se sont courbées en calotte sphérique; deux des plus grandes forment l'extérieur de la boule dont l’intérieur est rempli en partie par d’autres feuilles plus petites et contournées de la même manière, le centre de ces boules est creux. » Capsella (Bursa pastoris L.).—12. Aphis sp. ? déforme l’inflorescence de cette plante, dont les pédoncules restent rapprochés et raccourcis. Cette cécidie ne peut être confondue avec une phytoptocécidie qui affecte également l’inflo- rescence de cette plante mais qui est accompagnée de chloranthie et de pubescence anormale. Elle se distingue de même facilement d'une mycocécidie qui est toujours accompagnée d'un épaississement des parties attaquées lesquelles rene parsemées ou couvertes de taches blanches (Cystopus candidus ev. Cerastium (arvense L., alsinoides Lois., glomeratum Thuil., triviale Lk.). — 13. Aphis cerastii Kalt., déforme les pousses des céraistes. Les feuilles ter- minales restent agglomérées, se couvrent mutuellement et forment ainsi une production de forme ovalaire qui se distingue d’une phytoptocécidie analogue (1) Mémoires pour servir à v'histoire des insectes. Amsterdam 1738. T. III. DesGalles, p. 356 à 358. PI. XXIX, fig. 4 à 12. par l’absence de pubescence anormale et par le limbe non ridé, L’on pourrait encore confondre avec cette cécidie, la déformation produite par Zriosæ cerastii H. Lœw; cette dernière n’a pas une forme ovalaire mais plutôt arrondie, les feuilles qui se recourbent étant fortement courbées en dedans. Ces trois sortes de cécidies sont parfois accompagnées de chloranthie. Chenopodium (album L.).— 14. Aphis atriplicis L., forme sur lesfeuilles de cette plante un enroulement marginal par en haut, accompagné d'une faible hypertrophie et de décoloration. Cratægus (oxyacantha 1. et monogyna Jacq.). — 15. Aphis oryacanthæ Koch., forme sur les feuilles de l’aubépine 0 d’un rouge vif, plus rarement jaunes, faisant saillie sur la surface supérieure de la feuille dont elles occupent parfois tout le limbe. | 16. Aphis mali F'abr., produit des boursouflures semblables maïs non accompagnées d’une décoloration. Daucus (carota L.). — 17. Aphis sp.? déforme l’inflorescence de la carotte dont les fleurs paraissent vertes, agglomérées et à pédoncule raccoureï. 18. Aphis sp. vit sur les feuilles de la carotte qui ne se développent pas normalement, se recourbent et se colorent de rouge. Evonymus (europea L.).—19. Aphis evonymi Fabr., déforme les feuilles du fusain lesquelles se recourbent en arrière. | L Fagus (sylvatica L.). — 20. Phyllaphis fagi Burm., crispe les feuilles du être. L'on connaît encore deux sortes d’hémiptérocécidies sur le hêtre, maïs nous ne les avons pas encore observées en Lorraine. La première est due à Lachnus exsiceator Altum. Ce puceron vit en société sur la face inférieure des jeunes rameaux ou sur le tronc des jeunes arbres, et pénètre avecson. suçoir jusqu’au cambium. Il en résulte un épaississement des parties attas uées, long parfois de plusieurs décimètres, large de 1 à ? centim., et haut e 3 millim; à la fin, cet épaississement s'ouvre en fente longitudinale, ce: qui occasionne souvent le dessèchement du rameau. La seconde est due à Chermes fagi Hart. et consiste en un épaississement du tronc des jeunes hêtres, ayant d’abord la forme d’une lentille ou d'une pustule, puis déchirant l'écorce et s’'agrandissant de façon à atteindre parfois le diamètre d’une pièce d’un franc. Quand les jeunes arbres sont, couverts de ces cécidies, leur sommet se dessèche. Fraxinus eee L.). — 21. Psyllopsis frarini L., produit sur le bord. des feuilles du frêne un enroulement par en bas, accompagné d’une forte hypertrophie et d’une coloration jaunâtre, rarement rouge. 29, Pemphiqus nidificus Fr. Lœw., déforme aussi les feuilles du frêne lesquelles restent agglomérées au sommet des rameaux, se recourbent for- tement en arrière et donnent ainsi à cette production l'apparence d'un nid: Galium (Mollugo L. et verum L.). — 23. Aphis bicolor Koch., déforme l'inflorescence de 6. verum dont les pédoncules restent raccourcis et les fleurs agglomérées. 94. Aphis galii Kalt., déforme d’une façon semblable l’inflorescence de | G. Mollugo. Hieracium murorum L. (Pilosella L. ete...). — 25. Aphis hieraciè Er, Lœw., détermine sur les feuilles de diverses épervières, un enroulement marginal par en haut. 96. Trioza prorima Flor., occasionne de très petites boursouflures faisant saillie.sur la face supérieure des feuilles. ee Hordeum (vulgare L.). — 21. Aphis avenæ Fabr. déforme l'orge comme il a été dit au n°7. | Juncus (lamprocarpus Ehrh. etc.).— 28. Livia juncorum Latr., déforme AT ds l'inflorescence des joncs, laquelle prend l'apparence d’une agglomération de feuilles teintes de rouge. Les larves vivent en grand nombre à la gaine de ces feuilles. Lactuca (muralis Liess.). — 29. Trioza flavipennis Fœrst., produit sur les _ feuilles de cette plante de très petites boursouflures faisant saillie sur la face supérieure de la feuille. Lariz (decidua Mill.). — 30. Adelges laricis Hart., occasionne sur les aiguilles du mélèze un reploiement avec décoloration. Laurus (nobilis L.). — 31. Trioza alacris Flor., produitsur les feuilles du laurier, un enroulement marginal par en bas, avec coloration jaune et forte hypertrophie. Ligustrum (vulgare Li). — 32. Rhopalosiphum ligustri Kalt., vit sur les feuilles du troène, et y détermine un enroulement marginal par en bas, avec coloration jaune. Lonicera (Periclymenum L. et Xylosteum L.). — 33. Rhopalosiphum xy- lostei Schrk., vit sur L. Periclymenum dont les fleurs deviennent vertes, les feuilles se courbent et les rameaux se contournent. 34. Rhopalosiphum loniceræ Schrk., vit sur la surface inférieure des feuilles de L. æylostewm qui se recourbent en arrière avec décoloration. Les pucerons non enveloppés d’une matière cotonneuse. 35. Stagona xylostei D. G. vit également sur la face inférieure des ou de L. æylosteum et y occasionne un enroulement marginal par en as. Ces pucerons sont entourés d’une matière cotonneuse blanche et se multiplient tellement que les rameaux et les feuilles en sont tout couverts. 36. Aphis sp. ? vit sur la surface supérieure des feuilles du même arbuste et y provoque un enroulement marginal par en haut avec décoloration. Persica (vulgaris L ). — 37. Aphis persicæ Kalt., est nuisible aupêcher; elle attaque les feuilles terminales des nouvelles pousses et ces feuilles se recourbent en arrière et se crispent. Picea (excelsa Lk.). — 38. Adelges abietis L., forme à la base des jeunes pousses une déformation en ananas, longue de 1 à 3 centim. généralement unilatérale, peu décolorée, résultant de l’hypertrophie de la partie basale des au Q qui se soudent par leurs bords et n’atteignent pas leur longueur normale. À la maturité, ces écailles charnues paraissent des de brun; elles s’écartent et forment l'ouverture en fente par laquelle s'échappe l'insecte. Bitche (à suivre). J.-J. Kieffer. TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX D'EUROPE (Suite) Zygodactyles Macroglosses — Zygodactyli Macroglossi D FAMILLE II Cuculidés — Cuculidæ Bec plus ou moins arqué, rarement plus long que la tête, à bord des mandibules le plus généralement entier; région périophthalmique dénudée dans une étendue plus ou moins grande. . Cette famille qui correspond en grande partie au genre Cuculus de Linné, se subdi- vise en huit sous-familles dont deux seulement ont des représentants en Europe. Re +. LEE Sous-FAMILLE III Cuculiens — Cuculinæ Bec plus large que haut à la base, narines plus ou moins découvertes, ailes longues et pointues. Deux des genres de cette sous-famille ont des représentants en Europe, et ont la sin- gulière habitude de pondre dans les nids des petits oiseaux. GENRE VI Coucou — Cuculus Bec plus large que haut à la base, entier, légèrement arqué, comprimé graduellement jusqu’à la pointe Ja est aiguë; narines basales arrondies, en artie couvertes par les plumes du front; tête dépourvue de huppe, tour de ‘œil peu dénudé; queue longue, étagée, arrondie; tarse plus court ou 6 au plus grand doigt, annelé en bas, et emplumé un peu au-dessous du genou. Les coucous sont vifs et alertes, se tiennent dans les bois et quelquefois dans les bos- quets près des habitations, leur vol ressemble à celui des oiseaux de proie, leur nour- riture consiste en insectes et dans les moments de disette en baïes et en semences. Le mâle et la femelle sont semblables, les jeunes en différent, leur mue est simple. Première rectrice de chaque côté noire terminée de blanc, avec de petites taches blanches régulièrement espacées sur les barbes externes; les deux tiers supérieurs des tarses vêtus. Coucou gris — Cuculus canorus Linn. Le Coucou gris habite l'Europe pendant l'été et très probablement l'Afrique et l'Asie pendant l'hiver; on le rencontre partout en France, en Italie, en Sicile, en Suisse, en Allemagne, en Hollande et dans le midi de la Russie. Les mœurs de cet oiseau qui sont actuellement bien connues, sont des plus curieuses, à leur arrivée chez nous au mois d'avril, chaque mâle choisit un espace limité dans lequel X se cantonne pour l'été; quant aux femelles elles parcourent un espace beaucoup plus étendu, en effet, lorsqu'elle a fait choix d’un mâle, qu’elle s’est accouplée, qu'elle a pondu et qu'elle s’est assurée que les oiseaux dans les nids desquels elle a déposé ses œufs en prennent soin, elle va à la recherche d'un nouveau mâle qu'elle abandonne comme le remier. À C'est d'après M. F. Prévost chef des travaux zoologiques au Muséum d'histoire natu- relle de Paris, la fréquence de ces accouplements successifs et éloignés qui empêchent le coucou femelle de couver ses œufs et de soigner ses petits. Le coucou femelle pond ses œufs par terre, les prend dans son bec et les porte dans le nid dont elle a fait choix; les nids qu'elle préfère sont ceux des petits insectivores, “tels que les Fauvettes, les Accenteurs, les Pouillots, les Pipis et les Traquets; on croit géné- ralement que le coucou gris dévore les œufs et les petits des espèces dans les nids desquels il dépose ses œufs; c'est là une erreur qui provient de ce que presque toujours le petit coucou est seul dans son nid. Beaucoup, d'auteurs disent que le jeune coucou presque immédiatement après l'éclosion, par ses mouvements brusques de tout le corps et principalement des membres antérieurs, parvient à les jeter hors du nid; d'autres au contraire, et mes observations personnelles me font croire qu'ils sont dans le vrai, esti- ment que le coucou plus fort et surtout beaucoup plus vorace que les petits oiseaux dont il partage le nid, accapare à son profit toute la nourriture que ses parents adoptifs peu- vent apporter, et qu'il est ainsi la cause de la mort de leurs véritables petits. Le coucou gris se nourrit de toute espèce d'insectes et principalement de chenilles velues; le nombre d'œufs que pond chaque femelle est de cing ou six dont elle ne dépose que très rarement plus d'un dans chaque nid; ces œufs sont très petits proportionnel- lement à la taille de l'oiseau, et varient beaucoup pour la couleur; ils sont cendrés, où roussâtres, ou verdâtres, ou bleuâtres, avec des taches de toutes les grandeurs, rares ou nombreuses; cendré foncé, vineuses, olivâtres ou brunes, avec quelques points noirs: Ils mesurent : grand diamètre, 0m022 à 0w026; petit diamètre, 0016 à (w017. | Bec noir de corne avec la base des commissures jaune; paupières, iris et pieds jaunes: Les jeunes ont l'iris gris perle et à mesure qu’ils avancent en âge il devient gris clair, puis brunâtre, brun clair et enfin jaune. Taille, 030. N. B. — Le coucou roux de beaucoup d’auteurs n’est qu'un jeune coucou gris, celui-ci est en effet roux däæms son jeune âge et ne devient gris qu'après plusieurs mues, GENRE VII Oxylophe — Oxylophus Bec aussi large que haut à la base, convexe, entier, comprimé vers la pointe, qui est un peu crochue; narines basales ovalaires, presque entière- ment découvertes, tête ornée d’une touffe de plumes allongées et raides, tour de l’œil bien dénudé; queue très longue, arrondie, étagée; tarses courts, épais, vêtus seulement à leur origine. Une seule espèce de ce genre se montre assez fréquemment dans le sud de l'Europe. Remiges brunes terminées de blanc, grandes et petites couvertures des ailes cendrées, terminées de blanc, gorge et poitrines rousses, ventre blanc, Oxylophe geai — Oxylophus Glandarius Bp. ex Linn. Cet oiseau habite le nord de l'Afrique et la Syrie, se montre accidentellement dans le sud de la France, de l'Allemagne, en Italie; il est commun en Espagne. De même que le coucou gris, il a l'habitude de pondre dans le nid d'autrui. Les œufs me sont inconnus. Les jeunes ont le bec et les pieds brun de plomb; iris gris. Les adultes : bec noir avec Ja base de la mandibule inférieure rougeâtre; iris jaune; pieds verdâtres. Taille, 0w43. Sous-FAMILLE IV Coccyziens — Coccysinæ Bec plus haut que large à la base; narines en partie operculées; ailes médiocres ou allongées, le plus souvent arrondies. Les Coccyziens se propagent comme les autres passereaux, c’est-à-dire qu’ils cons- truisent un nid, couvent leurs œufs, et élèvent eux-mêmes leurs petits. GENRE VIII Coulicou — Coccyzus Bec robuste, aussi long que la tête, arqué aigu et comprimé dans toute sa longueur; narines basales ovalaires; tarses couverts de larges scutelles; tour de l'œil très peu dénudé; queue longue, large, étagée; ailes médiocres pointues, atteignant le milieu de la queue. - Une seule espèce de ce genre qui est exclusivement américain, se trouve très acciden- tellement en Europe. Cendré en dessus, blanc dessous, barbes internes des remiges rousses, mandibule inférieure jaune, partie nue qui entoure l'œil jaune safran. Coulicou américain — Coccyzus americanus Jenyns eæ Linn. _ Le Coulicou américain, ainsi que son nom l'indique, est un oiseau de l'Amérique du Nord; il est excessivement rare d’en rencontrer en Europe; on en a cependant tué quelques-uns en Irlande et en Angleterre, Cet oiseau. qui est d’un naturel très défiant, construit son nid sur les arbres, avec des brindilles sèches et des racines au dehors, des herbes fines et des poils au dedans et pond quatre ou cing œufs brun bleuâtre. Bec brun en dessus, jaune en dessous; pieds noirs; iris rougeâtre. Taille, 0m29. Varennes-Saint-Sauveur. (A suivre). V' DE SAINT-MAURIS-MONTBARREY, gr Re NOUVELLES DES ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES Le Laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau. L'étude des êtres vivants demande des observations attentives et conti- nues, faites sur place, alors que les sujets observés se trouvent dans les conditions normales qu'ils exigent pour le libre exercice de leurs fonctions. Or, les laboratoires installés par les Facultés des sciences dans les grands centres, très bien aménagés pour des études d'anatomie comparée et d'histo= logie sont dans les conditions les plus défavorables pour la physiologie et l'anatomie expérimentale. Ce n’est pas, en effet, entre les quatre murs d'une cour, ni même sous les vitrages mieux éclairés d'une serre, que les grands végétaux se développent vigoureusement et atteignent leur taille normale. Les plantes herbacées pas plus que les arbres ne sont à leur aise dans de pareilles conditions. Les jardins ra | les plus riches ne peuvent pas non plus être mis à contribution pour des expériences de physiologie. Ce serait les détourner de leur but primitif; puis, comme ils n’ont qu'une quan- tité forcément restreinte de spécimens d’une même espèce, le nombre des expériences serait par là même réduit, au grand détriment de l'exactitude. Il était donc nécessaire devant de telles conditions faites à la physiologie végétale, de prendre une mesure radicale et de se transporter à la campagne au centre même de production des matériaux d’études, comme l'avaient déjà fait les zoologistes depuis quelques années. Dans le courant de l’année 1883, sur la demande de M. Gaston Bonmier, rofesseur de Botanique à la Sorbonne et sous la haute protection, de I. Liard, directeur de l’enseignement supérieur, il fut décidé que l’on fonderait une annexe du laboratoire de Botanique de la Sorbonne, à Fon- tainebleau, sous le nom de Laboratoire de Biologie végétale. La construc- tion des bâtiments se fit rapidement sur les plans de M. Nénot, architecte de la nouvelle Sorbonne, et sous la direction de M. Oudiné, inspecteur des travaux, si bien que le 15 mai 1890 les premiers travailleurs s’installaient et commençaient leurs recherches. L'emplacement du Laboratoire est admirablement choisi et remplittoutes les conditions exigées par un établissement de ce genre. La magnifique forêt domaniale de Fontainebleau qui l’entoure de trois côtés est d’une richesse merveilleuse en phanérogames et en cryptogames; les matériaux d’études sont donc inépuisables aussi bien pour le nombre que pour la variété. Le voisinage de la ville permet de se procurer en peu de temps les objets de première nécessité, il assure de plus, point d’une importance extrême, l’eau et le gaz en abondance. Enfin le chemin de fer qui jee un des côtés du Laboratoire et la station qui n’est distante que de trois cents mètres, permettent des communications rapides avec la capitale. Le Laboratoire consiste en un bâtiment très élégant situé au milieu d’un terrain de deux hectares et demi, cédé par l’administration des forêts. La façade principale tournée vers le midi correspond à la partie habitée actuel- lement par le chef des cultures, M. Duval. La salle de travail se trouve en arrière de cette partie du bâtiment; c'est une grande pièce rectangulaire où la lumière pénètre à profusion par de nombreuses et larges fenêtres. La partie inférieure de cette salle est plus particulièrement destinée à la phy= siologie qui a besoin de nombreux appareils occupant un ons espace. Des tables fixes occupent les côtés, au milieu on peut installer des tables mobiles LS D Li selon les besoins. Les instruments les plus nécessaires et d’un emploi constant, tels que : balance de précision, trompe de Schlæsing, grilles à analyses, appareil pour l’analyse des gaz de MM. G. Bonnier et Mangin, étuves de différents genres, autoclave pour la stérilisation, etc., etc., sont installés à demeure dans le laboratoire. Quant aux instruments qui sont d’un emploi moins fréquent et ne servent qu'à des travaux spéciaux ils sont fournis immédiatement sur la demande des travailleurs. 1. — Logement du Chef de cultures, 2. — Bibliothèque. 3, — Cabinet de travail du Professeur, 5 et 6. — Vestibules, 1-1. — Logement du Chef des cultures. 2. — Palier, A BC D. — Chambres des Travailleurs, 3. — Chambres du Directeur adjoint Plan du Rez de Chaussée t À mi-hauteur de la salle de travail et de chaque côté sont suspendues des galeries auxquelles on a accès par deux escaliers. Ces galeries sont affectées plus spécialement aux travailleurs qui s'occupent de recherches au micros- cope, ces recherches exigeant beaucoup moins de place que les précédentes ; Latgg ES douze personnes peuvent ainsi trouver place pour ce genre de travaux. D’excellents microscopes munis de tous les perfectionnements modernes sont continuellement en fonction, ainsi qu’une nombreuse collection des réactifs les plus employés en microchimie. À l'extrémité de la salle de travail sont deux petites pièces, l’une est le cabinet de travail du Directeur, l’autre la bibliothèque contenant déjà dé nombreux ouvrages. Au premier étage se trouvent les chambres des travailleurs qui logent au Laboratoire; ces chambres sont très simples, mais très confortables. Le bâtiment tel que nous venons de le décrire ne réalise que la moitié du plan complet, tel que l’a donné M. Nénot; il suffit aux besoins actuels, en attendant que des crédits nouveaux soient alloués pour l'achèvement de la construction. Faisant suite au bâtiment principal se trouve la serre, divisée en serre chaude et serre tempérée. On peut y établir un renouvellement d’eau continu, et tout y est aménagé pour faire des expériences sur les végétaux exotiques ou sur ceux de notre climat mais dans des conditions de chaleur spéciales. Des baraques portatives recouvertes en toile permettent de s'établir en pen air pour faire les nombreuses expériences qui tiendraient trop de place ans la salle de travail. Un système très simple et très ingénieux permet de relever et d'abaisser les toiles et de régler ainsi l’éclairement. Enfin des instruments enregistreurs, thermomètre et hygromètre, per- mettent d'observer à toute heure la température et l'humidité de l'air, et de conserver les observations faites. Le terrain qui a été mis à la disposition du Laboratoire a été divisé en trois parties. La première EL se trouve entre la grille d'entrée et le bâti- ment a été aménagé en jardin anglais, ce qui ne contribue pas peu à rendre agréable l'aspect de l'établissement. La seconde partie a été défrichée et aménagée en cultures de diverses sortes pour les besoins des travailleurs. Les personnes du dehors qui pour une cause quelconque ne peuvent habiter le Laboratoire peuvent également faire des expériences; un chef de culture est spécialement préposé à cet effet. ï La troisième partie du terrain n’a pas été défrichée, elle est restée boisée, et sert à des expériences sur les arbres de forte taille. . Nous n’avons envisagé jusqu’à présent que le rôle purement scientifique du Laboratoire de Biologie végétale, mais dans la pratique il est également destiné à rendre des services importants à Vasriitire et à l’horticulture, par des expériences raisonnées sur les procédés à employer pour obtenir les meilleurs produits. L'étude des sladie des plantes, de leurs causes, de leurs remèdes fait aussi partie du programme (1). Tel est le Laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau, qui, bien qu'il soit seulement à ses débuts, commence à être connu. De nombreux wi- siteurs sont déjà venus. Plusieurs professeurs étrangers MM. Geddes d'Edimbourg, Herbertson de Dundee, Kapteyn de Groningue, etc., y ont fat des séjours plus ou moins longs et n’ont pas ménagé leurs approbations. L. G. DE LAMARLIÈRE. (1) Le laboratoire est ouvert à tous les travailleurs; il suffit de s'adresser à M. Bonnier, professeur à la Sorbonne, 81, avenue du Chemin de fer, à Avon (Seine-et-Marne), pour obtenir l'autorisation d'organiser telles expériences ou de faire telles recherches que l'on désire. I sl 28 hs RL LL 2 A int et io ar ie CR GRO NOTES LOCALES OU SPÉCIALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Note sur quelques nouveaux phénomènes de renversement observés dans les environs de Marseille. — Les études magistrales de M. Marcel Bertrand sur les environs du Beausset et sur la chaine de la Sainte-Baume, ont fait considérer la Pro- vence comme la région classique des plis couchés et des recouvrements. Dans trois articles tres intéressants, M. Zurcher a rendu compte de ces travaux aux lecteurs de la Feuille, et dans un excellent aperçu synthétique a résumé les lois qui président à ces phénomènes. Chaque jour des observations nouvelles viennent confirmer ces théories, et c'est en accumulant un grand nombre de ces observations particulières que l’on finira par pouvoir formuler des lois générales. Vers Les phénomenes dont je veux vous entretenir iei un instant, n’ont ni l'ampleur ni l'importance des mouvements d'ensemble signalés par M. M. Bertrand. Mais ce qui fait précisément leur interêt, c'est leur caractere local et, pour ainsi dire, isolé au milieu de massifs dont l'allure stratigraphique générale est très tranquille. C’est sans doute pour cette raison qu'ils n'ont pas été signalés jusqu’à ce jour. {o Col de Sormiou. — Dès l’année derniere ({) j'avais mentionné le redressement des couches infracrétacées dans cet endroit, mais je n'avais nullement insisté sur ce phé- nomène qui, au premier abord, n'avait pas attiré mon attention d'une facon particulière. Des excursions ultérieures m'ont permis de revoir la coupe de plus près et de me rendre mieux compte du mouvement stratigraphique accompli. Pour bien observer la succession anormale des étages, il faut suivre le chemin vicinal du Roi-d'Espagne qui conduit de Mazargues à Sormiou. Après avoir dépassé le bois de Mazargues, un peu avant d'arriver au sommet de la montée, on aperçoit un puits à droite duquel s'ouvre une petite caverne. C'est 150 à 200 mètres avant d'arriver à ce puits que l'on peut observer les couches renversées. Le pli vient s'appuyer à l’ouest sur l’Urgonien du massif de Marseille-Veyre (Plaine de Coulon) dontles couches sont presque horizontales : 0. E. Massif de Marseille-Veyre U Bastide en Construction KR EXPLICATION DE LA COUPE A Dolomie corallienne sans fossiles. B Calcaire à Diceras arietinum (Corallien). Ce calcaire blanc à la surface, a une cassure - conchoïdale jaunâtre on y observe des nérinées et des sections de Heterodiceras Luci. C Marnes Valanginiennes (Zone de la Natica Leviathan). Elles sont feuilletées, ver- dâtres; j'y ai recueilli Terebratula pseudo jurensis, Cyprina valanginiensis. D Calcaire Valanginien, compact, sans fossiles. E Calcaire Néocomien, compact, jaunâtre, rares sections de Terebratula prælonga. H H Marnes Néocomiennes (Hauterivien). Les fossiles sont assez abondants : Tere- bratula prælonga. Toxaster cordiformis. Ostrea Couloni, etc., etc. K Banc calcaire sans fossiles interstratifié dans les marnes. U Urgonien très compact avec Chama ammonia, Requienia Lonsdalei, etc. Les marnes H’ ont été plaquées par le renversement sur la tranche des couches Urgoniennes, qui ont conservé leur position normale. La surface de séparation F de l'Urgonien et du Néocomien se continue en profondeur par une faille. Cette faille a été causée par la torsion du pli. Le renversement est limité à l’Est par une grande cassure F’, cette cassure est presque rectiligne sur une longueur de plusieurs kilomètres (de la Calanque de Sormiere à Mazargues) à l'Est de F’ la série redevient régulière. Le renver- sement est donc écrasé pour ainsi dire entre deux failles. (1) Esquisse géologique des environs de Marseille, pax E. Fournier, p. 44, — Marseille, octobre 1890, Le ran e À mesure que l’on avance vers le Nord le renversement s’'atténue, les couches deviennent d’abord verticales puis peu à peu on les voit revenir à leur situation normale et se raccorder sans interruption avec la série régulière de la fontaine d'Ivoire. Le même pRonene existe à la Sainte-Baume où le renversement s’atténue régulièrement depuis e Banc de Saint-Cassian jusqu'au pic de Bretagne (Voir les notes de M. M. Bean sur la Sainte-Baume). Dans la Calanque de Sugiton (quelques kilomètres à l'Est de Sormiou) on voit aussi les marnes valanginiennes très contournées se renverser sur le Néocomien, mais nous n'avons pee assez bien observé les circonstances qui accompagnent ce phénomène pour pouvoir onner des détails. Ile Maire. — L'Ile Maire est située au Sud de Montredon non loin de la calanque des Goudes. C'est un rocher aride de 135 mètres de hauteur; sa plus grande largeur est de 1 kilomètre. Cette île n'est séparée de la terre que par un étroit chenal qui en certains endroits n’atteint pas 100 mètres. Sur la carte géologique détaillée, l'Ile Maire est indiquée comme se composant uniquement de calcaire Urgonien. Ceci n’est pas tout à fait exact comme on va le voir tout à l'heure. MM. Gourret et Gabriel dans leur carte géologique des environs de Marseille, ont été les premiers à signaler la présence de l’Aptien sur le rivage Nord de l'ile et sur la côte qui lui fait face, mais ils n’ont pas fait remarquer que sel Aptien était recouvert par l’'Urgonien. Voici du reste la coupe que nous avons observée : : AN. S Re Catelmgue Batr'e : Anse des Goudes Le Gibe | & S A terre, l’Aptien À recouvre l’'Urgonien sans toutefois être en concordance parfaite avec lui. C'est surtout au point a que j'ai recueilli les fossiles de ce terrain : Terebratula sella, Rynchonella lala, Toxaster collegnei, Ostrea aquila. Dans l’île il est aussi très fussili= fère et présente à sa partie supérieure des marnes à Belemniles semicanaliculatus. Une faille oblique F le sépare du calcaire Urgonien à Chama (U). Les couches de ce dernier reviennent peu à peu à la verticale en formant éventail. Le fond de chenal qui sépare l'ile de la terre est marqué par une petite faille f qui change brusquement le plongement des couches aptiennes. Au moment de sa tormation la faille F devait être verticale;iln'y avait encore rien de renversé à ce moment, puis, une poussée du Sud a fait chevaucher l’Urgonien sur l’Aptien et a donné à la faille F sa direction oblique. | Marseille, E. Fournrer. Variété du Carabus catenulatus. — J'ai capturé à la fin de l'hiver dernier sous la mousse d’un chêne, forêt de La Londe, où il se trouvait en compagnie d’un Carabus intri- calus d', un carabus Q dont l’examen me causa une grande surprise. Très petit, ayant le facies d'un catenulatus, mais ne présentant à l’œil nu aucune trace de chaïnage maïs des granulations assez fines et semblables à celles du Carabus Creutzeri, à la loupe on aperçoit sur l’élytre droite un petit commencement de chaînage; la couleur des élytres d’abord d’un bleu semblable à celui de l'intricatus a beaucoup bruni depuis sa mort. J'ai dû à l’obligeance de M. Gadeau de Kerville de soumettre ce Carabus à l'examen de M. Fauvel qui a reconnu une variété très rare du Carabus catenulatus, Narièté qu'il possède lui-même et provenant de la collection des carabes de M. Onfroy de Vérez: Je n'ai jamais trouvé ni entendu dire qu'un de mes collègues ait trouvé le Uarabus calenulatus, forêt de La Londe, il y en a quelques-uns dans la forêt du Rouvray qui la confine. Si quelques-uns de mes collègues désirent examiner ce carabe je me ferai un plaisir de le leur adresser. Sotteville-lès-Rouen. . À. Ducxaussoy. TUE LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (ADDITIONS ET CHANGEMENTS) MM. EL. Abeille de Perrin, 24, rue de la Bibliothèque, Marseille. — /ns. Paléont., sauf Lépid., (autref. dans le Var). P. Clerget, 32, rue Saint-Philibert, Dijon. — G. B. H. Caillot, 18, rue Traverse-du-Chapitre, Marseille. René Reïjgal, 10, rue du Pont-Tournant, Lorient. — Col. Sarda, 15, boulevard de la Reine, Versailles. — Flore de l'Eure et des environs de Paris. Wiguier (M.), Doct. ès sc., au Quinconce, Carpentras (Vaucluse). — Coq. viv. et foss.; Pétrogr. ÉCHANGES Le D: Blanchard, 32, rue du Luxembourg, s'occ. de prép. une monogr. des Hiru- dinées ; l'étude des Gnathobdellides est à peu près achevée. Il adresse un pressant appel aux Natural. et aux Musées qui voudr. lui procurer des Hirudinées de proven. authentique, de préf. exot. Il offre pl. esp. nouv. ou peu conn., soit d'Hirud., soit d'Entozoaires. Il dés. entr. en rel. av. un géol. franc. étud. de foss. prim. et lui enverra d’imp. mat. d'étude. M. Echavidre à La Combelle (Puy-de-Dôme), offre : Plantes 2,500 esp.; Coléo- ptères 41,100 esp.; — Minéraux et roches, coquilles et fossiles, contre plantes et coléoptères d'Europe et d'Algérie ou livres d'histoire naturelle. E. André, 8, rue Municipale à Mâcon, offre une collection élémentaire de coléo- ptères de France (près de 400 espèces; 1,000 exemplaires environ), contre des papillons ou chrysalides. M. A. Duchaussoy, 156, rue de la République, Sotteville-lës-Rouen, offre d'échanger contre des coléoptères exotiques d’autres provenances, des coléoptères de Penang et de Saint-Domingue. La station entomologique et zoologique de Pointe-de-Grave, offre à ses corres- pondants : Pieris Daplidice, Colias ab. Helice, Pol. Hippothoë, Van. Urticæ, Argy-pandora, Sesia Chry- sidiformis, Lyg. Sarpedon, Leu. Æsculi, Cnet. Pityocampa, Leuc. Litloralis, Trip. comes; Santhina, interjecla, Hel. Sculosa, Micra candidana, Cat.V. agamos. M. Lesaffre, rue de la Cité, Armentières (Nord), offre lépidoptères exotiques, Papilio Demoleus, Mechanitis Polymnia, Saturnia cynthia en échange de lépidoptères de France. M. A. Lévêque, 39, rue de l’Avalasse, Rouen, (Seine-Inférieure), désire échanger un grand nombre de lépidoptères, macros et micros de France contre d’autres espèces également françaises. M. C. L. Roux, greffier à Montrevel, offre contre des coléoptères européens ou exotiques des lépidoptères de France, et parmi : Pap. Podalirius, Parnassius Apollo, Thaïs medisicaste, Rhodocera cléopatra, Vanessa prorsa, V. anliopa, Apatura Illia SG Q, Apatura cintia Œ Q, Satyrus hero, S. hermione, S. briseis, S. Phædra, Apaturu, Deileph. convol- vuli, Acherontia atropos, etc., des coléopt de France. Adresser desiderala et oblata. M. Paul Noël, Directeur du Laboratoire régional d'Entomologie agricole, route de Neufchâtel, 41, à Rouen, désirerait se procurer par échange des nids d'hyménoptères et des hémiptères déterminés ou non de toutes provenances. Il offre en échange des lépi- doptères français et des coléoptères de France, d'Algérie et du Canada. i- Dr : { 14 NE SN RER 2 BD SE M. Ern. Lelièvre, Amboise, (Indre-et-Loire), offre : /no Geryon, Prumi, Li. depressa, Uaniola, Deiop. pulchra, Org. Gonostigma, Agl. Tau, Not. Zigzag, Th. Batis, Acr. Leporina, Leuc. Vilellina, L. album, ex. Putris, Xyl. Rurea, Noct. Plecla, Xant. citrago, Gilvago, Tet. Retusa, Cosm. Pyralina, Ep. Nigra, Had. Pratea, Cuc. lychnitis, asleris, absin- thii, etc. Il demande en nombre : Lyc. Baelica G', Mel. cynthia G' Q et Arg. Pandora. BIBLIOGRAPHIE Anatomie et Physiologie animales, par Mathias Duvaz (Paris, J.-B. Bailliere). MM. Mathias Duvaz et Paul CoxsranTin viennent de publier sous le titre d'Analomie et Physiologie animales un ouvrage destiné aux élèves des lycées et collèges et aux candi- dats au baccalaréat, qui y trouveront traitées toutes les matières exigées par les pro- grammes les plus récents. C'est un exposé très clair, très méthodique et très au courant de la science, qui contient à la fois les questions élémentaires et, dans un texte special, les développements nécessaires pour une étude plus approfondie. La partie historique si importante pour montrer à l'élève comment se sont formées les idées actuelles, a été traitée avec un soin tout particulier. De nombreuses notes ont été consacrées à la biographie des savants dont les noms sont cités, soit à propos d'expé- riences, soit à propos d'organes auxquels ces noms sont restés attaches. De nombreuses figures intercalées dans le texte en facilitent la lecture : parmi celles-ei les unes sont la reproduction d’après nature de préparations anatomiques ou d'appareils de physiologie, d’autres sont des schémas destinés à reproduire les dessins que trace au tableau le professeur pendant son cours. Catalogue raisonné des champignons supérieurs (Hyménomycètes) du départe- ment de Saône-et-Loire, par le Dr X. Gillot et le cap. L. Lucand. — Autun, Dejussieu, Paris, Klincksieck. — 1 vol , 482 p., 6 pl. en coul. C’est une étude très complète que viennent de faire paraître MM. le D: Gillot et le cap. Lucand. Leur grande compétence en mycologie est bien connue, et ce nouvel ouvrage est un des meilleurs que nous possédions sur les champignons. Un tableau synoptique donnant tous les caractères des genres précède l'exposé des espèces qui lui-même ren- ferme des indications détaillées sur l'habitat, l'aspect général, les caractères particuliers et des renseignements très précis sur les qualités nutritives ou les dangers que présente chaque espèce. Un certain nombre de champignons ont été figurés d’après les aquarelles de M. Lucand qui poursuit, on le sait une grande /conographie des champignons, faisant suite au célèbre ouvrage de Bulliard. M. Galien Mingaud a publié dans le Bulletin de la Sociélé d'étude des sciences naturelles de Nimes, un Tableau des mammifères qualernairesdu Gard sur lequel nous attirons l'atten- tion de nos lecteurs, car il pourrait servir de base à un ensemble de relevés analogues relatifs aux autres régions; on arriverait ainsi à déterminer exactement l'aire de disper- sion des espèces éteintes ou ayant émigré ou habitant encore la France. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthiir, Rennes—Paris (822-91) 4er Décembre 1891. Vingt-deuxième Année. No 254. REUILLE DES JEUNES NATURALISTES NOTIONS ÉLÉMENTAIRES DE BACTÉRIOLOGIE (Fin) Parallèlement aux actions produites par les bactéries sur les matières ani- males ou végétales mortes, il faut enfin placer celles qu’elles peuvent déter- miner au sein même des tissus animaux et végétaux vivants. Ces phénomènes de désorganisation qui se manifestent alors rentrent dans le cadre de Ja pathologie, autrement-dit sont les maladies, qui se distinguent immédia- tement des affections ordinaires par leurs caractères éminemment infectieux et contagieux. Les bactéries qui les engendrent sont ainsi de véritables para- sites. Citons parmi les bactéries pathogènes des végétaux : la bactérie rouge des grains de blé (Prillieux), des tubercules de pomme de terre (Reinke et Berthold), celles du pear-blight (Barrill et Arthur), de la maladie jaune des jacinthes (Wakker), de certaines maladies de l'olivier et des raisins (Savas- tano), des tumeurs du pin d'Alep (bactériocécidies de Vuillemin), etc. Chez les animaux : la bactérie du charbon bactéridien ({B. anthracis Davaine), qui attaque surtout les animaux de l'espèce ovine, celle du char- bon symptomatique (B. Chauvæi Arloing, Cornevin et Thomas) qui sévit surtout sur ceux de l’espèce bovine, de la morve (B. mallei Lôffler) qui décime l'espèce chevaline, du rouget du porc, du choléra des poules, de la flacherie des vers à soie (Pasteur), etc. Chez l'homme enfin : les bactéries de la gangrène gazeuse (Vibrion sep- tique Pasteur), de la tuberculose (R. Koch), de fa fièvre typhoïde (Eberth), du choléra (R. Koch), de la diphtérie (Lôffler), du tétanos (Nicolaïer), pour ne citer que les principales et les mieux connues. Quelques-unes même sont communes à l’homme et aux animaux, c’est-à- dire peuvent se transmettre de l’homme aux animaux, ou réciproquement, par exemple : la tuberculose, le charbon, la morve, le tétanos. Quant au mode d'action de ces bactéries pathogènes sur les organismes qu'elles envahissent, on admet aujourd’hui qu’il est sous la dépendance de - ces produits que secrètent ces bactéries elles-mêmes, et dont quelques-uns sont éminemment toxiques. Ainsi se trouvent expliqués ces cas d'intoxication wraiment foudroyants (de diphtérie, de tétanos, par exemple) où il est parfois très difficile de déceler la bactérie incriminée. Ces produits toxiques se rap- rocheraient : pour les uns, des alcaloïdes; pour les autres, des diastases, On es désigne couramment aujourd’hui sous le terme général et peu défini de toxines. Leur étude est à dé du jour. Les mémorables expériences de Pasteur et de ses élèves, bientôt suivis d’une pléiade d? savants français et étrangers, ont démontré que ces poisons ou toxines pouvaient être séparés des cultures des bactéries qui les secrètent et être cultivés, pour ainsi dire, en dehors d'elles. Bien plus, injectés à dose#fractionnées et progressives dans SRE RCE le corps d'individus sains, ils pourraient procurer à ces individus (dorénavant vaccinés) une immunité temporaire ou définitive contre la maladie bacté- rienne première. Le mécanisme intime de cette accoutumance aux poisons bactériens n’est pas encore complètement élucidé (1). Habitat. — Nous l'avons déjà dit : les bactéries sont universellement répan- dues. Outre les grands milieux, comme l’eau, l’air et le sol, on peut les ren- contrer sur tous les objets qui sont placés dans ces milieux. C’est ainsi qu'on en trouve sur les vêtements, les meubles, les parquets, les vitres, les murs des habitations. On a même signalé toute une flore bactérienne des pièces de monnaie et des billets de banque. La surface de notre corps en est couverte, et l’homme et les animaux hébergent dans les cavités qui sont normalement en communication avec l'extérieur, des myriades de ces microorganismes. Tout le tube digestif, en particulier, en raison même de sa température assez élevée et constante, et des matériaux nutritifs qui y sont accumulés, en est rempli. Vignal (2) n’a pas signalé moins de dix-neuf espèces différentes de bactéries dans la bouche. L'une des plus importantes est Leptothrix buccalis, décrit dès 1853, par Robin. L'estomac en renfermerait moins, à cause de la F1G. 27. A. B. C. — Tuberculoses produites par le Æhizobium leguminosarum sur des racines de lupin (d'après Franck). D. — Coupe d'un jeune tubercule de racine de trèfle rouge : /, faisceaux fibro-vasculaires ; à, cellul: laires du méristème envahies par le microorganisme (D'après Brunehorst) 1/55. (1) Il n'entre pas dans le cadre de cette étude élémentaire de donner un apérçu même sommaire des travaux remarquables parus sur cette question. Qu'il nous suffise de dire que cette résistance de l'organisme aux bactéries pathogènes et à leurs produits, a été expli- quée de diverses façons. Pour les uns, avec Metschnikoff, la défense de l'organisme serait dévolue aux éléments cellulaires d’origine mésodermique, éléments essentiellement amiboïdes, et qui en raison de leurs propriétés migratrices et absorbantes, arriveraïent à attirer les bactéries, puis à les digérer, et par suite les empêcheraient de secréter leurs produits toxiques. Pour les autres, avec Nattall et Büchner, le rôle antagoniste de ces bactéries appartiendrait à certaines humeurs de l’organisme, ct en première ligne au serum du sang qui aurait une action bactéricide des plus manifestes. (2) Vignal. — Recherches sur les microorganismes de la bouche (Arch. de physiol., 1886): réaction acide du suc gastrique. On n’y a guère signalé que Sarcina ventri- _ culi Goodsir. Enfin, ue l'intestin, Bieustock, Escherisch et Vignal ont “décrit également un grand nombre d’espèces, dont la plus répandue est Bac- terium coli commune. Quelques-unes de ces dernières espèces vivent dans l'intestin, non seulement en commensales, mais en Symbiotes, c'est-à-dire en association avec les éléments cellulaires de la muqueuse digestive elle-même, décompo- sant une grande partie des matériaux nutritifs ingérés et les rendant ainsi assimilables. Puisque nous parlons du phénomène de la Symbiose, parmi les bactéries, citons un autre exemple remarquable de cette association, mais dans le règne végétal. Nous voulons parler de cette bactérie appelée par les uns Bacillus radicicola(Beyerinck) par les autres Lhizobiwm leguminosarum (Franck), qui pénètre dans les racines d’un grand nombre de légumineuses, et détermine, sur celles-ci, des renflements ou nodosités blanchâtres, (Fig. 27 À, B, C) dont la véritable nature à été longtemps méconnue. Or les éléments bacté- riens de cette espèce pullulent dans l’intérieur même des cellules du méristème des radicelles, y prennent des formes d’involution particulières (qui ont souvent fait douter de la nature bactérienne de ces éléments). En outre, ils ont la curieuse propriété d’absorber l’azote de l'atmosphère, si bien qu'ils servent de réserve albuminoïde pour la légumineuse due qui les héberge, et permettent à celle-ci de vivre dans un sol dépourvu de maté- riaux azotés. Les curieuses productions appelées grains de kéfir, dont les naturels du Caucase se servent pour préparer une boisson fermentée avec le lait de | | il (ll JAN Ro KL 7 AU {0 ns x ve \ We CEUU et F1G. 28 (d’après Beyerinck). A. — Coupe d’un grain de kéfir. Le ferment lactique, 2. caucasicus, est disposé en filaments paral- lèles entre eux et dirigés perpendiculairement à la surface du grain (b); au centre du grain, au contraire, il est en masses zoogléiques même lourdes et épaisses (c), quelquefois même ces zooglées occupent les cavités centrales du grain (e’); tout-à-fait à la périphérie, se trouve le ferment levûre, S, cerevisiæ (ay 1/30 environ. | B, — Eléments de S. cerevisiæ, 1/1500 environ. C, — Éléments de B, caucasious, 1/1500 environ, “ ae” , 2 du( PR QU": | RE nc à — 36 — Koumis, ne sont autres que la zooglée d’une bactérie, Bacillus Caucasieus Kern, associée à un Champignon Saccaromyeète, S. cerevisiæ ; Beyerinck (1). a montré que c’est à la symbiose de ces deux microorganismes qu'est dues fermentation spéciale du lait dans lequel on plonge les grams de kéfir. Nous donnons ici (fig. 28) la coupe d'un de ces grains, avec les rapports qu'affectent entre eux, la bactérie et la levüre. | Mans, ee Mais c’est dans le domaine de Ja pathologie bactérienne que le rôle des associations bactériennes devient de plus en plus étendu et important. Tandis que certaines espèces sont antagonistes les unes des autres, d'autres, au contraire, vivent en symbiose parfaite dans les tissus mêmes de l'individu infesté, Ainsi s'expliquent ces infections dites secondaires, qui surviennent soit pendant, soit après une injection primitive. Nous ne ferons que Citer ces vastes suppurations (dues, comme on le sait, à diverses bactéries dites ‘pyogènes, entre autres Streptococcus pyogenes, et Staphylococcus aureus) que l’on observe si fréquemment dans le cours ou pendant la convalescence e diverses maladies infectieuses primitives, telles que la fièvre typhoïde, la" rougeole, la variole, etc. | Dans les milieux liquides, les bactéries pullulent aussi, et non seulement dans leseaux potables, mais, à plus forte raison, dans les eaux contaminées; et d'autant plus qu’elles sont plus souillées par des matières organiques des infections, etc. (eaux de rivière, de canaux, d’égouts). Notons en passant tout ce groupe spécial des bactéries qui habitent les eaux thermales dites sulfureuses, appartenant surtout aux Beggiatoa. Un grand nombre d’entre= elles sont colorées en rouge par un pigment spécial la bactério-purpurine, et" renfermant des granules de soufre amorphe dans leur protoplasma, par oxydation de l'hydrogène sulfuré des eaux où elles vivent. ï Enfin toutes les solutions de matière fermentescible quelcon ue, si elles ne sont pas mises à l'abri de l'air, sont exposées à subir l’action de bactéries” les plus diverses, et par conséquent à s’altérer. Quant aux bactéries pathogènes il est intéressant de remarquer qu'elles ” offrent entre elles de grandes différences, soit par leur mode de pénétration, soit par leur mode de répartition ou de localisation, dans l'organisme infesté. Les unes pénètrent par les plaies de la surface cutanée (Bacille du charbon, du tétanos, vibrion septique, etc.), les autres, par les voies respi= ratoires (Bacille de la tuberculose); d’autres enfin par les voies intestin: RL + x # F1G@. 29, 1/600 (environ). A. — Cellule géante d'une granulation tuberculeuse avec rami a, bacilles de la tuberculose. E F : ; pu NE -B.— b, grandes cellules plates d’un nodule lépreux a, bacilles de la lèpre. (D'après Cornil et Babes). fication et noyaux multiples (4), M \ PA. (1) Beyerinck. Sur le kéfir (arch. néerl. XXII, 1889). . 22 09 CORNE Ve AE ER _ (Bacille de la fièvre ue du choléra, etc). Tantôt elles ont une évo- lution lente et se isséminent étape par étape dans tout l'organisme, … pénétrant jusque dans la profondeur des tissus, dans les éléments cellulaires eux-mêmes (B. de la tuberculose, de la lèpre, etc., Fig. 29 À. B.). Tantôt “elles envahissent le tissu cellulaire sous-cutané cheminant à travers les maïlles conjonctivales et les espaces Rues. comme la bactérie de la gangrène gazeuse (vibrion septique, ou celle de l’érysipèle (Fig. 30 A. B). Fig. 30, 1/600 (environ). A: a: — Vibrion septique, retiré de la sérosité de l'’œdème péritonéal ; b, cellules plates conjonctives (d'après une préparation faite au Val-de-Grâce). : B: — Coupe du derme dans l’érysipèle; a, chaînettes de Streptococcus pyogènes dans la lumière d’un canal lymphatique (b) (d'après Cornilh et Babes). Ailleurs, c’est le système circulatoire lui-même, et à l'exclusion de tout autre système, qui devient jusque dans ses plus fins capillaires, le lieu d'élection du parasite, comme pour le bacille du charbon, et le spirille de la fièvre récurrente (fig. 31, À. B.). Fig. 31 (1/700 environ). A. a. — Bacilles du charbon dans le sang d'un cobaye (48 heures après l’inoculation) ; à, globules sanguins agglutinés (d’après une préparation faite au Val-de-Grâce). B. a, — Spirilles de la fièvre récurrente dans le sang d’un malade; b, globules du sang déformés (d'après R. Koch). Dans d’autres cas encore, le microorganisme se localise plus spécialement dans un organe ou même une portion d'organe. Le bacille de la fièvre! typhoïde se rencontre presque uniquement dans les plaques de Peyer et la rate; le spirille du choléra dans les glandes de l'intestin et presque toujours entre br et le tissu conjonctif de la muqueuse (fig. 32, À. B). Le bacille 2 1 ce ST 2 rw à Fig. 32 (1/700 environ). A, — coupe Hess rate typhique; a, cellules de la rate; 2, bacilles disposés en petits îlots (d'après ügge). B. — Coupe oblique de la muqueuse intestinale d’un cholérique; 4, 4’, spirilles du choléra; #4, épi- thelium d’une glande intestinale; €, tissu conjonctif de la muqueuse (d'après R. Koch): de la diphtérie ne se rencontre que dans certaines couches spéciales de la fausse membrane, et le bacille du tétanos, dont la toxine est si foudroyante, est uniquement localisé à la plaie, souvent imperceptible, qui a été sa porte d'entrée dans l'individu atteint. La plupart des bactéries pathogènes, par cela même qu’elles doivent énétrer dans l’organisme pour l’infecter, doivent forcément se retrouver ans les milieux ambiants. Et de fait, on a décelé le bacille de la tuberculose dans la poussière des parquets, des vêtements, dans certains aliments, le lait par exemple; le bacille de la fièvre typhoïde et le spirille du choléra, dans l’eau et dans le sol. Nous-mêmes, nous hébergeons habituellement, dans notre tube digestif, un grand nombre de ces bactéries, sans toutefois nous en trouver incommodés. Le bacille de la pneumonie, les bacilles pyogènes, celui de la diphtérie, etc., se rencontrent parfois dans la bouche e personnes saines. Le bacille du tétanos peut se trouver dans l'intestin des herbivores, sans qu’ils contractent pour cela le tétanos. Rarement, certaines bactéries, réputées inoffensives, peuvent, dans certaines circonstances, revêtir un caractère infectieux des plus graves. Le B. coli commune, par exemple, hôte habituel et inoffensif de l’intestin de l’homme et des animaux, eut, dans certaines conditions, encore mal élucidées, donner naissance à des abcès du foie, des angiocolites, des péritonites mortelles. Quelques cas même de choléra nostras lui seraient imputables (1). Ainsi donc, d’une part, certaines bactéries virulentes peuvent perdre temporairement de leur virulence, d’autre part, il est des bactéries qui peuvent acquérir une virulence qu’elles n’ont pas habituellement, c’est ce que l’on a voulu (1) Voir à ce sujet : Gilbert et Girode. Contribution à l’élude chimique et bactériologique du choléra nostras (Soc. méd. d. hôp., 1891). A propos de Z. coli commune, disons que les rapports que certains auteurs (Rodet et G. Roux) ont voulu établir entre cet organisme et celui de la fièvre typhoïde deviennent de plus en plus problématiques, surtout après la toute récente communication de MM. Chantemesse et Widal (Différenciation du bacille « tuphique et du baclerium coli commune... C. R. Acad. méd. 1891). 6: ER 1 LRQ Fe désigner sous le terme peu exact de Saprophytisme facultatif. Cette question — demient, de jour en jour, plus importante. Quelles sont les limites de ce —. saprophytisme facultatif? Toutes les espèces Rppites pathogènes peuvent- elles passer par l’état saprophyte ou inoffensif? Une espèce virulente qui perdu sa virulence peut-elle la récupérer, et sous quelles influences ? Autant de questions des plus difficiles à résoudre et des plus intéressantes, et'qui sont peut-être destinées à amener une révolution ae dans nos idées Sur la compréhension des maladies infectieuses et leur thérapeutique. ke Définition. — D'après ce que nous venons d’exposer, nous pouvons donner … Ja définition suivante des Bactériacées. Algues constituées par un thalle pluriarticulé, dont les articles, sous trois formes fondamentales (rectiligne, spiralée et arrondie), peuvent se disposer, d'après le milieu, snivant trois états morphologiquss distincts : état filamen- teux, état dissocié, état zoogléique; se multiplient par spores endogènes Où par enkystement; sont dépourvues de chlorophylle; vivent aux dépens des matières organiques, en déterminant des fermentations et des putré- factions ; et aur dépens des tissus végétaux et animaux vivants, en détermi- nant certaines maladies épidémiques e{ contagieuses; se rapprochent des | ‘CGyanophycées, dont elles ne diffèrent que par l'absence de chlorophylle et la sporulation endogène. D’ A. BILLET. Docteur ès sciences naturelles. ERRATA Page 66, ligne 5, au lieu de : donner naissance à la même maladie, lire : donner naïssance à des maladies aux allures identiques. Page 6, ligne 20, au lieu de : ou en passant, lire : ou de passages. Page 161, ligne 7 de la note 1, au lieu de : 330 C, lire : 33° C. TABLEAUX SYNOPTIQUES DE LA FAUNE FRANÇAISE Le Genre Armadillidium (Suite). Pereion (ou thorax). — Le somite du 1‘ segment est le plus long : le ter- se recourbe antérieurement de chaque côté du cephalon et aboutit au niveau des yeux (v. fig. 1). Le bord postérieur décrit une courbure en sens inverse, et un peu sinueuse; l’angle postéro-latéral est rejeté en arrière. Le bord latéral est marginé. Les somites suivants sont d’un tiers plus courts que le premier et pres- qu'égaux entre eux; le protergum des segments ? à 4 forme de chaque côté une petite saillie dentiforme (fig. 8 d), déjà très atténuée au 4° segment. La duibure du bord postérieur va en diminuant jusqu’au 6° somite, puis s’ac- centue et devient plus sinueuse au 7° et dernier somite. cost Fig. 8 / 2° segment péréiald’ A. vulgare e) (Vue de la face sternale). Le sternum (fig. 8, Sé.), de chaque somite est, comme d'habitude, mem- braneux et incolore. La partie-pleurale (fig. 8, PL.), qui vient se souder à la marge laté- rale du tergum, formant comme une doublure de ce dernier, présente Ja même structure que le tergum. Quant aux appendices ou pattes (A uni- quement à la marche et non à la préhension), ils présentent le nombre nor- mal d'articles; toutefois, le coxopodite, contraire- ment à ce qui s’observe chez beaucoup d’Isopodes marins et chez quelques terrestres (v. Introduction À s à La MIO FiG. 9. Pléopodes de la 17e paire, chez À, vulgare, . de _ d. Ray a 4 Es AT Vs …. n° 241), est complètement fusionné avec la région pleurale et on ne peut guère en distinguer l'existence sur les segments antérieurs que par un repli ” assez accentué (Fig. 8, cop.) qu'il forme au-dessus du point d'insertion du basipodite. Chez la o, le coxopodite des premiers segments émet un épipodite lamelleux, l’oostégite où lame incubatrice (0054. v. aussi /ntrod., n°241, page 9). Le basipodite (ba), qui s'articule avec la coxopodite par un crochet, est une tige forte et un peu anguleuse, dépourvue des poils -spinescents que l'on voit au contraire sur les articles suivants; ceux-ci " Dpt, meropodite, carpopodite) ne présentent rien de particulier; epropodite (prp) est droit et beaucoup moins large et robuste que chez les’ Isopodes à pattes préhensiles; le dactylopodite (dap) est aussi plus petit . ue chez ces derniers, et à peine recourbé à l'extrémité dentiforme, au- ce de laquelle se voit un poil spinescent. Les pattes présentent les mêmes dispositions sur tous les segments; la seule différence consiste dans “le plus ou moins d’allongement des articles, les pattes postérieures étant toujours plus longues et plus grêles que les pattes antérieures; toutefois ces iflérences sont très faibles dans le genre qui nous occupe. Pleon, Telson. — Le pleon se compose, nous l'avons vu, de cinq segments rar et d'un 6° segment uni avec le telson et formant ainsi le pleotelson AU | a partie tergale des somites du pleon a la même structure que celle du -pereion. Les deux premiers somites, plus courts et moins larges que les sui- vants, ne présentent pas le processus latéral se dirigeant postérieurement, analogue à celui des somites péréiaux, des somites 3 à 5, dont la forme con- tinue ainsi celle des derniers somites du pereion. La région sternale du pleon est membraneuse comme celle du pereion. Les me ou pléopodes sont formés d’un propodite simple où seulement b obé latéralement, sur lequel s'articule un exopodite et un endopodite ; l'exopodite est une lame operculaire creusée, dans les deux premières paires, d'un système trachéen que l’on voit à l'œil nu, dans les exemplaires frais (quand les trachées sont pleines d'air) comme une tache d’un blanc laïteux ( & dir): D opone des paires 3 à 5 est un sac branchial. es appendices des deux premières paires sont particulièrement intéres- Sants à considérer, car ils présentent des différences sexuelles importantes et même des caractères spécifiques bien tranchés (1). Il suffit de comparer les fig. 9 À et 9 C pour voir la différence-qui existe entre les exopodites des as pléopodes chez le & et la ©. — L’endopodite est encore plus ifférencié, car chez le ©, il forme la gaine du pénis, (4 En), allongée, étroite et terminée par un petit crochet, tandis que chez la Q il est réduit à une petite lame triangulaire (C En). Dans Ja deuxième paire de pléopodes, il y a des différences analogues à Pexopodite, chez le &, très développé, se prolonge en une pointe un peu recourbée; chez la ©, il ne diffère guère de celui de la première aire. — L'endopodite chez le & est divisé en deux parties, dont la seconde orme un stylet très allongé (B En), et chez la o, l est aussi rudimentaire que dans la première paire. Pleotelson. — Bien que la fusion du 6° segment pléonal avec le telson soit complète, on distingue cependant très nettement les deux régions, même tergalement. (Fig. 10 À, P° et T). — Sur la face sternale (Fig. 10 B), (1) Bien qu'il ne faille pas donner une trop grande valeur, au point de vue de la spécifi- cation, à un caractère qui n'existe que. dans l’un des deux sexes, nous aurons à signaler les différences très nettes qui existent d'une espèce à l’autre, dans la forme de l’exopodite des deux premiers pléopodes, chez le &. le telson proprement dit présente la même’structure que sur la face tergale, tandis que la région ster- nale appartenant au 6° segment ue , reste membraneuse; c’est à que se trouve l'ouverture anale (Fig. B, 4). Les appendices (uro- podes), s’articulent avec la région pleurale du 6° segment pléonal auquel ils appartiennent morpho- logiquement, le telson proprement dit ou segment caudal du corps étant toujours apode chez les crustacés. Les uropodes ont un propodite,! ou article basilaire, simple, à contour irrégulièrement a ut oblique, et muni un rellef qui vient aboutir au point ou s’articulelendopodite, c'est-à-dire au tiers inférieur du côtéinterne. L’endopodite estune tige aplatie, poilue et obtuse au sommet; l’exopodite se présente sous la forme d’une lame plus courte que large, à contour obtu- sément trigone, un peuj'oblique, etqui remplit presque exactement F1G. 10. l : l 1 Pleotelson À, vue tergale, espace compris entre l'angle ) FRE SIerAEIe; postéro-latéral du 5° segment et le telson. — Ce dernier est largement tronqué au sommet. Dans l’exposé des espèces du G. Armadillidium, nous n’aurons pas àjreve- nir sur des caractères tels que ceux tirés des pièces buccales, très impor- tants pour l’établissement des familles et même des genres, mais qui sont peu variables d’une espèce à l’autre, et dont l’examen, dans la pratique, entraîne la destruction de l’exemplaire étudié. Au contraire, nous baserons surtout les distinctions spécifiques, d’abord sur la forme et la structure géné- rale du corps; puis, sur la manière d’être particulière : 1° du cephalon (front, prosépistome avec écusson et tubercules antennaires, antennes), 2° des pléopodes, chez le & (v. ci-dessus, la note), 3° du pleotelson; enfin, sur la couleur et la disposition des marques, taches, etc. Ces derniers caractères, chez les Isopodes terrestres, sont en effet beaucoup plus cons- tants que chez les espèces marines. (4 suivre). A. DOLLFUS. + — 43 — LES HÉMIPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE (Fin) 39. Adelges strobilobius Licht., forme une déformation semblable, mais plus petite, de couleur jaune, arrondie, entourant tout le rameau dont elle occupe l’extrémité. Pirus (communis L. et Malus Li.) (1). — 40. Schizoneura lanigera Hausm. détermine sur les branches du pommier, rarement aussi sur le poirier, des épaississements ou tumeurs plus ou moins arrondis. 41. Psylla pirisuga Færst., vit sur les feuilles du poirier qui se crispent et se recourbent. 42. Aphis oxyacanthæ Koch., détermine sur les feuilles du poirier des boursouflures {Voir n° 15.) 43. Aphis mali Fabr., crispe les feuilles du poirier et du pommier et les recourbe en arrière ; elle contourne en outre les jeunes pousses. 44. Aphis prri Koch., enroule les feuilles des mêmes arbres. Polygonum (convolvulus L.). — 45. Aphis sp. ? détermine sur les feuilles de cette plante un enroulement marginal par en bas, accompagné de décolo- ration. … Populus (nigra L., pyramidalis Roz. et tremula L.). — 46. Pemphiqus spirothecæ Pass. (2), forme sur le pétiole des feuilles de P. nigra et pyrami- dalis une cécidie ellipsoïdale, atteignant rarement la grosseur d’une prunelle jaunâtre et contournée en spirale; quand on tire les deux extrémités du .pétiole, les bords de la spire s’écartent et permettent de voir la cavité “occupée par les pucerons. Un pétiole porte une, rarement deux ou trois cécidies. AT: Pemphiqus bursarius L. (3), forme sur le pétiole des mêmes arbres une cécidie de la grosseur de la précédente, mais en forme de vessie et montrant une ouverture circulaire. L'on rapporte au même insecte des cécidies plus ou moins arrondies, fixées par un pédicule à un rameau dont elles ne sont u'un bourgeon déformé, s’ouvrant également au sommet par une ouverture irrégulièrement arrondie, et atteignant presque la grosseur d’une petite noix. 48. Pemphiqus marsupialis Courch. (4) (ovato-oblonqus Kessl.), vit sur les . mêmes arbres et forme sur la base de la nervure médiane des feuilles une cécidie un peu plus petite que les précédentes, ovale ou fusiforme, faisant saillie sur la face supérieure de la feuille et s’ouvrant inférieurement par une fente longitudinale. 49. Pemphiqus affinis Kalt., vit sur la surface inférieure des feuilles qui se plissent, s’hypertrophient fortement, et se teignent de jaune ou de rouge. 50 Aphis sp.? vit sur la face supérieure des feuilles du tremble dont les bords se recourbent faiblement par en haut. (1) Les hémiptères du poirier ont été mentionnés pour la Lorraine par Géhin : /nsecles Dres au poirier, Bulletin de la Société d'histoire naturelle de Metz. 1860 p. 256 à (2) Réaumur. Mémoires... T. III. PI. XX VIII fig. 1 et 2. (3) Idem. PI. XX VII fig. 8. (4) Zdem. PL. XXVI fig. 7-11 et PL XX VII fig. 1 et 2. À 2" L EN res VER RES d Prenanthes (purpurea L.).— 51. Trioza flavipennis Fœrst., forme Sur les feuilles de cette plante de très petites boursouflures, faisant saillie à la face supérieure. 2) Prunus (avium L., cerasus L., domestica Li, Padus L. et spinosa )" 52. Myzus cerasi Fabr., déforme les feuilles terminales des jeunes pousses. des cerisiers; ces feuilles se recourbent en arrière et se erispent. RARE ALT 53. Aphis pruni Fabr., déforme de même les feuilles du prunieret-du" prunellier. & 54. Aphis prunicola Kalt., produit une déformation analogue sure prunellier. 59. Aphis humuli Koch., crispe également les feuilles du prunellier: 06. Aphis padi L., vit sur les feuilles de Pr. Padus et les recourbe en" arrière. "is Quercus (pedunculata Sm. et sessiliflora Sm.). — 57. Trioza remota Fœrs:, occasionne sur les feuilles du chêne, des boursouflures ayant à peine 1 millim. de diamètre et faisant faiblement saillie sur la surface supérieure: 8. Phylloxera coccinea Heyd., paraît au printemps près du bord des feuilles qui se recourbent en cet endroit pour recouvrir l'insecte. Les larves pullulent en été sur la surface inférieure des feuilles et provoquent à la surface MPÉDES de petites taches jaunes arrondies. Rhamnus (cathartica L.). — 59. Trichopsylla Walkeri Færst., déforme les” feuilles du Nerprun dont le bord se recourbe par en haut, s’hypertrophie fortement et se teint de jaune, à la maturité, la cécidie s'ouvre par une + fente longitudinale. er 60. Trioza rhamni Schrk., forme sur les feuilles du même arbuste, de très petites boursouflures faisant saillie à la surface supérieure. , Ribes (Grossularia L., nigrum L. et rubrum L.). — 61. Aphis grossu- lariæ Kalt., détermine au sommet des pousses des groseilliers, une agglomé- ration de feuilles recourbées en arrière et crispées. LE | 62. Myzus ribis L., forme sur les feuilles de ces trois sortes de groseilliers des boursouflures plus ou moins grandes, occupant parfois tout le limbe;» teintes de rouge et faisant saillie à la face supérieure. Sherardia (arvensis L.). — 63. Trioza galii, vit sur la surface inférieure des feuilles de cette plante, lesquelles se décolorentetse recourbent paren bas: Silene (inflata Sm.). — 64. Aphis cucubali Pass., déforme l'inflorescence: et les jeunes pousses de cette plante. Les fleurs sont agglomérées, vertes; plus ou moins gonflées, et ne se développent pas; les feuilles terminales des Jeunes pousses se couvrent et forment une production ovalaire. Sisymbrium (officinale L.). — 65. Aphis sp.? déforme l’inflorescence de cette plante, comme il a été dit au n° 12. Sorbus (aucuparia L.). — 66. Aphis sorbi Kalt., crispe les feuilles du sorbier. | Spiræa (salicifolia 1). — 67. Aphis sp.? occasionne un enroulement. marginal de la feuille par en bas, accompagné de décoloration; Souvent aussi là feuille attaquée est contournée en spirale. ; Stellaria (Holostea L.). — 68. Brachycolus stellariæ Hard., replie les feuilles de cette plante par en haut et les courbe faiblement en arc. LR Teucrium (chamædrys L. et montanum L.).— 69. Eurycera teucrii Host.,. déforme le calice des fleurs de 7. montanum. Cette déformation est 6rès apparente vers la fin d'août, époque à laquelle la plante est défleurie. ag ‘on trouve alors à certaines ombelles, un ou deux, rarement trois calices "" se distinguant des autres par leur forme singulière; ils sont d’une Couleur jaunâtre, fortement gonflés, de moitié plus longs et environ trois fois plus larges que les calices non déformés; les dents sont recourbées à leur extré= vf 4 . L Wuhrer. Sc. m, * EXPLICATION DE LA PLANCHE La à (Toutes les figures en grandeur naturelle). u de Populus nigra L. Feuille de dessus, déformée par Pemphigus affinis Kalt. e vue en dessous et déformée par le même insecte. ormale. : Populus italica Monch. d’une feuille, montrant l'ouverture d’une cécidie de en- Même cécidie vue sur le dessous de la feuille. É Cécidi de Pemphigus bursarius L. hamnus cathartica L. avec la cécidie de Trichopsylla Walkeri dessus). marsupialis Courch. e de Pemphigus spirothecæ Pass. 8 strobilobius Licht. à l'extrémité d’un rameau de Picea hietis L, à la base d’un rameau du même arbre, Tetranewra ulmi L. bilis Li. vue en dessous et portant deux cécidies de D RRNE D mité, de façon à recouvrir l'ouverture du tube; la cavité ainsi formée est; parfaitement glabre, sans trace de fruits; elle renferme plusieurs larves où au moins des dépouilles de larves. | T0. Eurycera clavicornis Foure. (1), qui ne se distingue guère du précédent que par son troisième article antennaire qui n'est pas plus long que le quatrième et par la bordure du corselet, laquelle est moins large que celle es élytres, dois les corolles des fleurs ds T. chamedrys. Ces corolles sont gonflées, surtout à leur base, leurs lèvres recourbées, se couvrant l’une l’autre et fermant ainsi la cavité larvaire. Tilia (grandifolia Ehrh. et parvifolia Ehrh.).— 71. Schizoneura Reaumurt Kalt., crispe les feuilles et contourne les jeunes pousses des tilleuls. Cette déformation a été décrite par Réaumur. Triticum (vulgare Vill.). — 72. Aphis avenæ Fabr., déforme les feuilles, comme il a été dit au n° 7. Ulmus (campestris L. et montana With.). — 73. Schizoneura lanuginosa Hart., forme sur ces deux sortes d'orme une cécidie en vessie, de la grosseur d’une noix à celle d’une pomme, à surface sillonnée et pubescente, brune à la maturité; elle est le résultat de la déformation d’une ou de plusieurs feuilles. T4. Tetraneura ulmi D.G., forme des cécidies jaunâtres, épaisses, glabres, de la grosseur d’une fève, situées sur la face supérieure de la feuille, avec une trace d'ouverture à la face inférieure de la feuille @. T5. Tetraneura pallida Curt. (3), forme à la base de la nervure médiane, fortement hypertrophiée, une cécidie atteignant la grosseur d’une noisette, pubescente et située comme la précédente, à la face supérieure de la feuille, dont la moitié basale présente un enfoncement. 76. Schizoneura ulmi L., boursoufile faiblement une moitié de la feuille, 2 Ep se décolore et se recourbe en arrière parallèlement à la nervure médiane. ‘ Urtica (dioica L. et urens L.). — 77. Triosa urticæ L., crispe les feuilles de l’ortie. Valerianella En L. ete.). — 78. Trioza centranthi Vall., occasionne la chloranthie de ces plantes. À Viburnum (opulus L.). — 79. Aphis viburni Scop., détermine au sommet des rameaux une agglomération de feuilles crispées. Viscaria (vulgaris Rœhl.). — 80. Aphis sp.? produit sur les feuilles, radicales un enroulement marginal par en haut. Vitis (vinifera L.). — 81. Phylloxera vastatrix Planch., occasionne des nodosités des radicelles de la vigne ainsi que des cécidies sur les feuilles. Cette dernière déformation consiste en une pustule arrondie, visible sur les deux faces de la feuille ayant à la partie supérieure une petite ouverture entourée de poils qui la ferment. Elle ne diffère guère de la cécidie de Cecidomyia ænophila Haimh. que par les caractères suivants : la diptéro- cécidie est lisse à sa partie supérieure et sans ouverture ; après la sortie de la larve, elle montre à sa face inférieure une ouverture circulaire. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. (1) Décrit par Réaumur. Mémoires. .. T. IE, p. 427 à 428. ; (2) Cette cécidie a la même forme et les mêmes dimensions que celle de Tetraneu rubra Licht., mais cette dernière est d'un beau rouge, à parois minces et à surface pubescente. Toutes deux se trouvent sur le limbe de la feuille. : (3) Tetraneura pallida Curt. (alba Ratz. = Pemphigus ulmi Licht.) est, d'après Lich- tenstein, un Pemphigus et non un Tetraneura, Sa cécidie se distingue assez facilement de celle de Schizoneura compressa Koch; celle-ci, observée seulement sur M. effusa Wild., parait à l'aisselle des nervures qui restent intactes et normales; elle est fortement … comprimée par les côtés et le sommet est toujours déchiqueté en crête. - Re, SUR LES LOIS DE LA FORMATION DES PLISSEMENTS DE L’ÉCORCE TERRESTRE. Dans un précédent article (1), nous avons montré le rôle important que - pouvait Jouer, dans la détermination des dispositions affectées en plan par les » plis, la dissymétrie, qui est, ainsi que nous l’avons dit, la règle dans leurs coupes transversales. ous allons examiner maintenant quelles sont les causes qui peuvent mo- tiver cette dissymétrie et en fixer le sens et l’amplitude. Ces causes se rapportent à deux ordres de caractères : la forme, la nature de la masse soumise aux plissements. En ce qui concerne la forme, deux conditions premières sont à considérer : Pépaisseur de la masse dans le sens perpendiculaire à l'effort, la disposition de sa surface moyenne avant l’action de la compression. Il convient d'étudier tout d’abord le rôle individuel de chacun de ces éléments. L'épaisseur de la masse comprimée, dans le sens perpendiculaire à l'effort, en considérant cette masse comme homogène, joue un rôle important dans la détermination du sens de la dissymétrie d’un pli. M. Daubrée l’a montré très clairement par des expériences exécutées au moyen de lames métalliques d'épaisseur non uniforme, et ces expériences permettent de conclure que si une masse homogène, d'épaisseur variable, est soumise à”un effort de compres- sion, le maximum de courbure se produit dans sa portion la plus mince, et que par suite, en conservant les expressions que nous avons déjà employées, le pli se couche dans la direction correspondant à la diminution d'épaisseur (fig. 1). FiG. 1. ———— Si, par suite, on considère la section d’une masse homogène qui soit sur le point d’être soumise à des plissements par compression, et qui présente des épaisseurs variables (fig. 2), on peut prévoir que, entre les points A et B, les plis tendront à se coucher vers la droite, et de même entre Ée points C et D, Pront 2: A B M, 4 D E F G E et F, tandis que, au contraire, entre B et C, D et E, F et G, c’est vers la gauche que la tendance au renversement se produira. | La forme de la surface moyenne de la masse à plisser est le second élé- ment à considérer. Imaginons (fig. 3) la section de cette masse par un plan parallèle à l'effort de compression, et supposons que la ligne pointillée, représentant la trace sur le même plan de la surface moyenne, ait acquis, avant plissement, des courbures de divers sens. Il est évident que ces courbures antérieures auront une influence considé- rable sur la façon suivant laquelle les nouveaux plis se formeront, et que, pour préciser, si un pli se dessine dans une portion descendante; il aura une tendance à s’incliner vers la partie inférieure. {4} Voir nos 241, 249, 251. Cette notion se rapproche de celle de la « poussée au vide » invoquée comme cause de la dissymétrie des plis, mais elle se complète, pour nous, de l'intervention d’un nouvel effort sans lequel cette poussée serait insuffisante pour produire un mouvement sérieux. De même que dans le cas précédent, il sera possible de diviser la masse AE en sections dans lesquelles la tendance au renversement se produira : A droite, par les sections BC, DE. À gauche, par les sections AB, CD. Nous arrivons enfin à une action plus difficile à analyser, mais dont l'influence sur le sens de la dissymétrie des plis ne paraît pas douteuse. Il est en effet certain que les variations de la constitution des masses soumises aux plissements, en apportant des changements dans leur rigidité, doivent avoir des effets entièrement comparables à ceux que nous avons vus être la conséquence des variations d'épaisseur de la même masse supposée homogène. En traduisant les variations de la rigidité des couches, dans un dessin schématique, par des épaisseurs fictives, d'autant plus grandes que le seraitla rigidité de la masse, on peut représenter les variations de cette rigidité par une figure identique à la fig. 1, et faire sur cette figure un raisonnement analogue à celui par lequel nous y avons distingué des sections à tendance de déversement à droite ou à gauche. C’est de la combinaison de ces éléments que résultera la disposition définitive des plissements. On voit de suite quelles complications pourront ainsi être produites. Remarquons cependant que, dans bien des cas, les variations d'épaisseur des masses soumises au plissement, les formes antérieures de leur surface moyenne, les changements dans leur rigidité pouvant être considérés comme continus, en prenant ce terme dans son acception mathématique, signifiant que les variations n’offrent pas de soubresauts, et que les courbes ne présentent pas de jarrets brusques. Dans ces conditions, si l’on considère que la tendance à dissymétrie dans un sens ou dans l’autre, dans chaque élément de la section de la masse soumise à plissement, sera la résultante des trois éléments dons nous venons de parler, on pourra en déduire que les variations de cette résultante seront continues comme celles des composantes, et qu’en somme on en reviendra toujours à la division de la section de la masse à plisser en portions dans lesquelles la tendance à dissymétrie sera constante pour chaque portion, et s’y produira alternativement à droite et à gauche. On arrive ainsi à concevoir l'explication de dispositions observées dans un grand nombre de régions, et qui sont en particulier très remarquables dans la feuille de Draguignan de la carte géologique détaillée de la France: le pli couché vers le Sud qui s'étend du Val au Luc en passant près du Thoronet, est en effet suivi au Nord, par plusieurs plis couchés dans le même sens, tandis que le grand pli de Salernes, à dissymétrie inverse, est égale- ment accompagnée de plusieurs plis couchés comme lui vers le Nord et qui forment au Sud des lignes à peu près parallèles à sa direction. | Telles sont les règles qui RÉEnE à notre avis, à la détermination du sens de la dissymétrie des plis. Il nous reste à examiner les causes qui peuvent en fixer l’amplitude. m'a ail à Sir citpce du dan dif Ga LL MAO. Ici il nous paraît suffire, pour expliquer les dimensions souvent si invrai- semblables des déplacements horizontaux, de mettre en jeu l'intensité et la durée des efforts de compression que nous savons être l’origine de toutes les dislocations par plissement. Nous avons rappelé dans un de nos précédents articles la théorie qui ermet de concevoir la formation d'un pli déversé, puis couché, en partant …—. d'un Simple pli dissymétrique. Le pli une fois deversé, le chevauchement d'une portion de la masse sur l’autre a pris origine, et il suffit ensuite que l'effort Soit assez grand pour vaincre les résistances pour que la conception d’un D hormonal devienne très simple et qu’on n'ait à invoquer qu’une ‘durée assez importante des phénomènes pour en justifier l’accroissement presque indéfini. F1G. 4. TE TS — _ ——— l'An Ces passages successifs sont représentés par la fig. 4. . Ilest cependant un por sur lequel nous tenons à insister afin d'éviter une objection, c’est celui relatif au régime auquel peuvent être soumises, - pendant la compression, les couches inférieures à celles qui prennent part au plissement. Soumises à un effort énergique de compression et gènées dans l’expansion qu'elles tendraient à prendre, il est probable qu’elles ont dû être, dans la plupart des cas, repliées sur elles-mêmes un grand nombre de fois, et qu’elles mont pu produire ainsi, sur les couches supérieures qui les maintenaient, qu'une surélévation ou une intumescence assez régulière. Nos observations sont entièrement d'accord avec cette manière de voir : Sur Ja feuille de Draguignan, dont nous avons déjà parlé plus haut, de andes surfaces, dénudées jusqu’au Trias, montrent les étages de cette ormation sur de larges étendues au-dessus desquelles, si l’on en juge par les témoins qui subsistent, les couches supérieures enlevées par les érosions ont dû être T'objet de plis comportant des dissymétries considérables et des renversements, Or ces grandes surfaces triasiques offrent l’antithèse de dislocations considérables, les couches étant toujours très inclinées, le plus souvent même verticales, à côté d’une régularité extrême du niveau moyen du sol, et d'une unitormité curieuse des affleurements, qui sont uniquement formés de Muschelkalk et de marnes irisées capricieusement enchevêtrés, sans apparition de l'étage inférieur, le grès bigarré, qui ne forme que quelques très rares pointements. L’explication de cette constitution curieuse est pour nous la compression de cette masse triasique en-dessous des couches M La et le plissement de ces dernières en plis dissymétriques et mêmes couchés auxquels le Trias ne prenait qu'une faible part et dans lesquels même il ne figurait parfois pas. Les applications des principes théoriques que nous venons d'exposer seront le plus souvent très difficiles, car les variations d'épaisseur et de rigidité des couches, leurs formes antérieures aux plissements observés sont des éléments dont la détermination sera fréquemment moins que commode. Il est cependant déjà certaines observations qui viennent à l'appui de nos hypothèses, et nous nous bornerons à citer ici, en terminant, le fait que nous a signalé M. Kilian de la dissymétrie du pli de la montagne de Lure, qui correspond à l’amincissement considérable des couches urgoniennes en allant - du Sud au Nord. | Ph. ZURCHER. TUE NOUVELLES DES ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES British Museum (Natural History) Depuis la publication de nos dernières notes sur le British Museum, bien des choses intéressantes ont été exposées dans cet établissement. Dans le département de la géologie, une vaste et importante série d'exemplaires des roches sédimentaires à été classée par M. Robert Etheridge, ces travaux seront probablement tout à fait achevés avant la fin de l’année, et on aura fait ainsi un grand pas, au point de vue de l’enseignement dans l’arrangement de ces collections. Nous sommes aussi heureux d'annoncer que l’on s'occupe activement de disposer en vitrines la collection des crustacés fossiles ; les exemplaires en - sont étiquetés et montés; pendant bien des années ces séries si précieuses ont été renfermées dans des tiroirs, ce qui rendait les travaux comparatifs & impossibles pour le visiteur. armi les vertébrés fossiles, un squelette absolument parfait de Paria- saurus bombidens Qrven, trouvé en 1887 par le professeur H. G. Sealey, dans l'Afrique méridionale, a été monté dans une vitrine spéciale. Cet étonnant saurien triasique a été expédié au British Museum dans de gros blocs de pierre et a été entièrement dégagé de cette gangue avec une adresse et une patience remarquables par M. Hall, le préparateur spécial du muséum pour les travaux de ce genre. Ce squelette qui mesure environ deux mètres, est placé maintenant dans la position exacte qu’il occupait pendant la vie de l’animal, et vaut, pour l'étude, un squelette d'animal récent. Parmi les autres restes de vertébrés acquis dernièrement, ceux des mammifères trouvés par le D' Forsyth Major dans l’île de Samos sont les plus remarquables. [ls sont dans un excellent état de conservation, et comprennent entre autres, le crâne complet d’une girafe qui présente un grand intérêt. l La partie supérieure du crâne (avec le support des cornes) de l’antilope Saïga, trouvée fossile dans les dépôts pleistocènes de Twickenham et décrite récemment par M. Smith Woodward, est aussi exposée; c’est la première fois que l’on signale d’une façon certaine la présence de cette espèce si intéressante dans la Grande-Bretagne. Dans les séries darwiniennes de la grande salle centrale, le professeur Flower a disposé une nouvelle vitrine, destinée à montrer les curieuses adaptations des animaux arctiques à leur milieu d'hiver; cette vitrine contient les Lepus variabilis, Lagopus albus et Lagopus mutus, placés sur un sol neigeux et constitue une exposition très attrayante. Dans le département de la zoologie, les Pennatulidæ ont été placés en bocaux dans des vitrines murales et le public peut ainsi se rendre compte de ces merveilles de la mer. Un magnifique exemplaire de l’antipathes noir (Gerardia savalia) a été acquis récemment; cet exemplaire, le plus grand qui soit connu, mesurant deux mètres de hauteur et autant de largeur, a été dragué par 20 brasses au large de l’île d'Eubée, | C. D.S. v] < - LE a CPL I .. Lo 2 | Là Put srêlie Sac ét. sd pa : LJ NOTES LOCALES OU SPÉCIALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Une aberration du Deilephila hippophaës. — [epuis plusieurs années je me rocure, dans mes chasses, des chenilles et des chrysalides du D. hippophaës qui m'ont onné invariablement le même papillon bien connu des entomologistes. Cependant, au mois de juillet dernier, je fus surpris de trouver dans ma boîte à éclo- Sion un hippophaës mâle de forme parfaitement exacte mais dont la coloration est toute différente du type original. Le dessus des ailes supérieures a sa couleur ordinaire, mais elle est légèrement éclairée d'une teinte jaunâtre. Par contre, aux ailes inférieures, la couleur rose habituelle est remplacée par une belle couleur jaune, bien marquée et qui a pris exactement la place de la nuance rose (fleur de pêcher) du Y. hippophaës normal. Le dessous des quatre ailes ainsi que le corps est grisâtre comme dans le type, mais, ce ton grisâtre est lavé de jaune. IL existe, je crois, une aberration jaunâtre du D. Euphorbiz, mais comme je n'ai jamais entendu parler de ce phénomène chez D. hippophaës, je prie les personnes qui auraient connaissance d'une aberration de cette espèce pareille à celle décrite ci-dessus de bien vouloir en donner connaissance à la Feuille des Jeunes Naturalistes. Lausanne (Suisse). F. Poury-STEINLEN. Les sauterelles au XVIII° siècle. — Le Biond, consul de France à Venise, à M. de « Maurepas, ministre de la marine, 31 août 1743... On me mande d’'Ancône que les saute- relles font un très grand dégast dans toute la marche, où elles détruisent ce qui reste de la récolte à faire cette année, que les petits esprits prennent cet événement pour un . présage de disgrâce, quoyque la chose soit par elle mesme très naturelle et assez fré- Due dans la Romagne et qu’indépendamment de ces réflections le peuple en était fort armé. Venise, supp. 48, arch. des aff. étrangères (communiqué par P. Bertrand). X a-t-il un Stylops du Vespa crabro? — Les auteurs que j'ai pu consulter (Rouget, Pérez, etc.), ne mentionnent pas de stylopisation chez le Vespa crabro. Cependant une femelle de cette guépe, capturée cette année, portait sous le troisième segment dorsal soulevé, deux coques vides qui paraissent être celles de la chrysalide d’un en AE LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (ADDITIONS ET CHANGEMENTS) MM. Jos. Azam, 42, boulev. Gassendi, Digne. Orthopt., Isopodes (aup. à Mezel. rocher instituteur à Thollet, par la Trimouille (Vienne). Æ. nat. gén. surtout ilh. Ch. Carpentier, lieut. au 51e d’infant., Beauvais. Ent., Géol. Martin (L.), ingén. civil, 9, rue de Condé, Paris. G. (aup. à Sceaux). Quincy (Ch.), rue Saint-Henri, Le Creusot. Bot. Raymond, ingén. en chef des mines, Le Creusot. Pal. — "Dm QE —— ÉCHANGES M. Homo, à Appeville, par Montfort (Eure) offre : Fossiles de tous terrains, contre Ammonites, Echinides, empreintes végétales et animales; reptiles intéressants à échanger contre reptiles fossiles. M. Louis Giraux, 22, rue Saint-Blaise, Paris, offre plusieurs centaines d'espèces de fossiles des terrains tertiaires du bassin de Paris; il accepterait en échange d’autres fossiles, des coquilles, des silex taillés. Envoyer oblata. bé. DELL) PS aix M. Wagès à Suzy, par Anizy-le-Château (Aisne), offre 600 espèces de plantes du nord de la France contre d’autres espèces de la France. Envoyer oblata. Il désire faire déterminer 40 espèces intéressantes de Rosa et de Rubus, lui écrire. M. C. Méline, instituteur à Thiéfosse, par Vagney (Vosges), offre presque toutes les plantes rares des montagnes vosgiennes et nombreuses espèces françaises, contre de bonnes espèces du Midi, des Pyrénées, des Alpes et de Corse. Choix sur oblata, env. réciproquement. 2 M. Rémond, à Boujailles (Doubs), serait reconnaissant au botaniste qui pourrait lui analyser des Rosa et des Rubus; il offre en échange bon nombre de plantes rares telles que Allium fallax, Don.; Androsace lactea, L.; Asplenium Halleri, D. C,; Campanula latifohia, L.; Carcæ Davalliana, Sm...; Narcissus pseudo-narcisso-poeticus. Gr.; Narc. radüiflorus, God.; Saponaria ocymoides, L., etc., ainsi que des fossiles de l’oxfordien. M. Bouchet, instituteur à Thollet, par la Trimouille (Vienne), désire entrer-en relation d'échange avec Ornithologiste, même débutant, pou. lui procurer des espèces des montagnes ou du bord de Ja mer. Le frère Anthelme à Saint-Médard (Loire), offre : 1° Xlore francaise Grenier.et Godron, reliée, état de neuf; 2° 200 mousses ou lichens, oiseaux, minéraux, coléoptères et plantes rares; demande en échange cartons vitrés 39/26, coléoptères surtout longicornes,; lépidoptères, oiseaux, minéraux, fossiles de la craie, etc. M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris offre une collection d'Arachnides, dans l'alcool, composée d'environ 160 espèces, soit environ 195 de la faune gall.-rhén: (surt. Alsace), le reste de Sicile, d'Espagne, etc. Il demande en échange de bons ouvrages d'hist. nat. pour la Bibliothèque de la Feuille. M. G. Azam, 42, boulevard Gassendi, Digne, offre : Forf. pubescens, Ecl. Nicæensis, Chry. Brachypterus, SL. apricarius, Cal. Bruneri, Tel. Turki, Rh. d'iscrepans, Aut: pedestre el pyreneus, Th. Chabrieri, PI. Sœpium, Eph. terrestris, Nem. Heydeni, baccilus Hispanicus en eéch. de bons orthoptères en bon état. è M. G. Rogeron, à l'Arceau, près Angers, offre : L. ab. Syngrapha, S. Fauna, A. Lunosa, A. ab. Neurodes, C. Sulene, S. Satellitia. Ph. Flaminea, H. roboris, A, Alien, P" Cutta, P. Coronillaria, A. Pictaria, A. Gilvaria, H. Rupicapraria, H. Marginaria, A. Badiata, % Silerata, E. Péribalata, ete., contre d'autres especes. Liste plus complète d'oblata.sur demande. > M. Ernest Lelièvre, Amboise, Indre-et-Loire, offre: Lyc. Dorylas, Pol. Gordius, Cat: Paniscus, Zyg. Sarpedon, Fausta, Carniolicu, Net. borva, Nola strigula, Phil. Plumigera, Asser. Sphinx, Car ambigua, Amp. Livida et d’autres bonnes espèces, contre Pier: Callidice, Ant. ausonia, Col Palaena, Phicomone. Th. hoboris, Pol. virqaureæ, etc. H'dési> rerait Cal. Sycophanta en nombre contre des lépidoptères ou des longicornes. M. Edmonûä Lesaffre, rue de la Cité, Armentières, offre d'échanger : Ththorea Pomplandi, Danaïis Archippus, Corades Enyo, Diadema Bolina © et chrysalides de sp: Ligustri ; il demande Col. v. Helice, The. Acaciæ, Pol. Hippothoë, Lim. v. tremulæ. … M. Louis Host, 159, rue Vendôme, Lyon, offre : Nebria Picicornis, Car. Intricatus, Auronitens, Morbillosus, nunida, brypta Emarginata, Chlaenius Auricollis, Hybius fuliginosus, Fenestratus, Hydroporus 12-pustulatus, Lineatus, Hydrydrus ferrugineus, Gyrinus minulus, Silp. Lævigata, Ateuchus Semipunctatus, Geotr. Hemisphericus, Melol. Nigripes, Hoplia bilineata, ete. Envoyer oblata. Demande en nombre et en sciure genre Ulwysomela. M. Guibert, à Tinchebray (Orne), offre coléoptères variés : Car. granulatus, Necr fossor, Vespillo, Silpha thoricica, Blaps gigas, Clerus alveolarius, etc., demandedes Erebia et des Thaïs. M. N. Roux, 5, rue Pleney, Lyon, dés. éch. grand nombre de plantes, surtoutsdes Alpes, contre autres plantes francaises, coquilles où ouvrages de botanique. à 8 Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Obertchür, Rennes—Paris (907-91) 2e ° ù æ'YEmÉS han _ LE : 4er Janvier 1892. Vingt-deuxième Année. No 255. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES LES COLÉOPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE Le groupe des coléoptères, si riche en espèces, ne tient que le quatrième rang parmi les insectes cécidogènes. Il ne compte guère qu’une cinquantaine de représentants gallicoles connus qui se répartissent dans les familles des Cérambycides (genre Saperda), des Xylophages (genre Thammurgus) des Buprestides (genre Agribus) et des Curculionides (genres Anthonomus, Apion, Baridius, Ceuthorhynchus, Cleonus, Gymnetron, Mecinus, Miarus, Nanophyes, Pseudapion, Sibynes, Smicronynx et Tychius). Les déformations produites ar ces insectes, se présentent généralement sous la forme d’un renflement une des parties de la plante nourricière et renferment une ou plusieurs cavités hermétiquement closes et sans trace d'ouverture. Celles dont il sera fait mention dans ce travail ont été recueillies par nous-même ; nous y ajou- terons toutefois, en les marquant d’une croix, un certain nombre d’espèces non observées en Lorraine jusqu'ici, mais y existant néanmoins, puisque leurs auteurs y ont été trouvés et consignés soit dans la zoologie de Lorraine ge Godron (Mém. de l’Acad. de Stanislas, Nancy, 1862, pp. 355 à 643), soit ans des Notices plus récentes. Qu'il nous soit permis aussi d'exprimer ici toute notre gratitude à M. Ch. Brisout de Barneville qui a bien voulu se charger de la détermination de nos coléoptères gallicoles. Pour exclure tout doute sur l'identité des espèces mentionnées, nous marquerons d’un astérisque celles qui nous ont été déterminées par le savant entomologiste. Anthemis cobula L. — 1. *Apion sorbi (Herbst. Sahlbergi Gy1l.), gonfle le réceptacle des fleurs de la camomille fétide. A l’état normal, ce réceptacle est en cône allongé; habité par la larve du coléoptère, il offre une forme arrondie ou obovale, avec une épaisseur double de celle de la base des réceptacles non déformés. Sa paroi est épaisse et dure; elle entoure une cavité ovale dans laquelle vit une larve blanche qui se métamorphose au même endroit vers la fin de l’été. Kaltenbach (Die Pflanzenfeinde) a obtenu cet insecte de capitules de Matricaria Chamomilla L., d'Anthemis arvensis, Cotula et Tinctoria; mais il ne parle pas de déformation. Comme l’on ne connaît d'autre déformation du réceptacle de ces plantes que celle d’un diptère nommé Urophora stigma H. Lw., nous ajouterons que nous avons trouvé le coléoptère en ouvrant la cécidie, dans un second réceptacle renflé nous ayons trouvé une nymphe, et enfin dans plusieurs autres une larve blanche. Artemisia Garner L.). —?. *Apion sulcifrons Germ., provoque sur les rameaux de l’armoise, un faible renflement fusiforme, long An demi-centi- mètre sur une épaisseur d’un 1/3..Ce renflement se distingue donc facilement de celui que produit sur la même plante un lépidoptère Cochilis hilarana H. Sch., cette dernière cécidie étant longue de 3 à 4 centimètres et épaisse _ d’un centimètre et demi. ‘ — 54 — Brassica (Napus L. et oleracea L.). — 3. *Ceuthorhynchus sulcicollis Schænh. (pleurostigma Mar.), occasionne sur diverses sortes de choux, des renflements hémisphériques ou arrondis de la grosseur d’un pois, uni- ou eu te situés au collet de la racine et généralement agglomérés. a larve, longue de 4 millimètres et large de 1 millimètre et demi, est blanche avec la tête d’un blanc pâle, les mandibules brunes avec l'extrémité noire et les yeux noirs. Elle quitte la galle en octobre, se forme une coque ovale avec de la terre et s’y métamorphose au printemps. ; 4. TBaridius chloris Panz. (1), produit des excroissances semblables sur les racines de Br. Napus L. ; 5. tBaridius lepidii Germ. (1), détermine sur la tige des choux, des ren- flements en forme de tumeur. Campanula (rapunculoides L. et Trachelium L.). 6. “Gymnetron campa- nulæ L.), gonfle les fleurs et l'ovaire de la campanule. Transformation dans la cécidie. Cirsium (arvense L..). — 7. *Cleonus sulcirostris L., vit à l’état larvaire. dans des renflements situés sur les racines du cirse des champs. Cratæqus (oryacantha Le — 8. *Anthonomus pomorum he produit un renflement de l’ovaire sur l’aubépine. Cuscuta (europæa L.).—9. *Smicronyx Jungemanniæ Reich. (cicur Gyll.), déforme la cuscute en produisant sur la tige de cette plante, un renflement unilatéral, hémisphérique ou allongé, uni- ou biloculaire atteignant jusqu’à la grosseur d’un pois. La larve se transforme en terre. Smicronyx cuscutæ Bris. (coccus Reïch.), est probablement d’après J. Mik, l’auteur de cécidies semblables sur Cuscuta Epithymum Sm. Draba (verna Li). — 10. *Ceuthorhynchus hirtulus Germ. (drabæ Lab), occasionne un renflement ovalaire de la base de la tige, immédiatement au-dessus de la rosette des feuilles. Filago (gallica L.). — 11. *Apion lævigatum Kirb., vit à l’état larvaire, dans un renflement formé aux dépens du bourgeon terminal. Linaria (vulgaris L.).— 12. *Mecinus janthinus Germ., vit à l’état larvaire dans les tiges et les rameaux de la linaire. Sa présence se reconnaît à un faible renflement fusiforme du rameau habité, ce renflement se remarque encore quand le sommet de la tige est attaqué; mais lorsque la plante est bien vigoureuse, et que la larve “habite le milieu de la tige, on n'y trouve aucune déformation extérieure. L’insecte subit sa métamorphose au même endroit et n’en sort parfois qu’au printemps suivant. 13. *Gymnetron pilosus Cerne habite également la tige de la linaire et détermine un renflement atteignant la grosseur d’une petite prunelle, à consistance dure, à paroi épaisse de ? à 2 millimètres 1/2 et ne se retré- cissant ie par la dessiccation; la forme de ce renflement est subsphérique quand il n’a qu’une cavité; mais il peut aussi renfermer plusieurs cavités successives, séparées l’une de l’autre par une mince cloison que l’insecte ronge parfois complètement; la déformation offre alors une forme plus ou moins allongée suivant le nombre de ces cavités. La métamorphose a lieu dans la cécidie et l’on y trouve l’insecte parfait dès la fin de juillet; il n’est pas rare de trouver aussi ce renflement habité par le coléoptère jusqu’au printemps suivant. SD ANR 14. *Gymnetron linariæ Panz., produit au collet de la racine et sur les radicelles de la linaire des excroïssances sphériques, sessiles, charnues et molles, se rétrécissant beaucoup par la dessiccation et atteignant la grosseur d’un pois. Ces déformations sont rarement solitaires et alors uniloculaires; (1) Voir la note à la page 56. Zssstre généralement elles sont agglomérées et formant grappe. L’insecte y subit sa métamorphose. 15. *Gymnetron anthirrini Germ., gonfle les fleurs de la même plante et s'y métamorphose. Jen 16. *Gymnetron netus Germ., vit dans la capsule de la linaire et y occa- sionne un faible renflement. Mentha (arvensis L.). — 17. Apion sp.? produit un renflement de la tige de la menthe. Ce renflement est situé au sommet de la plante, immédiatement au-dessous de la dernière ou de l’avant-dernière paire de feuilles et ne dépasse pas la grosseur d’un grain de chènevis; sa couleur est purpurine et sa forme arrondie ou ovale où même en cône; sa paroi est très mince et entoure une cavité unique contenant une larve apode, courbée, d’un jaune citron avec la tête brune. Après sa métamorphose qui a lieu au même endroit, Pinsecte ronge les feuilles de la menthe et même la cécidie qui lui a servi de berceau. Mercurialis (annua L. et perennis L.). — 18. *Apion Germari Walt. (semivittatum Schænh.), vit dans les renflements nodaux de la mercuriale; ces nœuds paraissent alors plus renflés qu’à l’état normal. Phyteuma (spicatum L.). — 19. *Gymnetron campanulæ L., vit dans les fleurs de cette plante, dont les capsules se gonflent fortement, deviennent environ deux fois aussi grosses que les capsules normales et ne renferment point de graines. Chacune de ces cécidies renferme plusieurs larves qui s’y D ont en Juin et en sortent comme insectes parfaits en juillet et août. Pirus (Malus L.). — 20. Anthonomus pomorum L., vit sur le pommier, rarement aussi sur le poirier et y produit une déformation que Vallot, dans un mémoire sur les fausses galles des fleurs du pommier et du poirier (Mém. de l'Acad. des Sc. et B.-L. de Dijon. 1838, p. 65.), décrit ainsi : « au Demon peut voir, sur les pommiers et les poiriers de nos jardins, des fleurs qui ne s épanouissent pas ; leurs pétales restent unis, présentent une couleur rousse et forment alors le clou de girofle. » Ces boutons à fleurs ! faiblement gonflés et ne s’épanouissant pas, ont déjà été signalés pour la Lorraine par J.-B Géhin (Bullet. de la Soc. d'hist. nat. de la Moselle. Metz. 1857. Notes sur les insectes nuisibles, p. 121 à 127). Plantago (lanceolata L.). — 21. *Mecinus pyraster Herbst., produit sur la tige du plantain, rarement aussi sur le pétiole, un renflement ovalaire, unilo- eulaire (D’après Trail : Trans. of the Aberdeen nat. hist. Soc. 1878, pp. 66 et 67; ibidem 1885, p. 43; Scott. Nat. T. II, p. 252 et T. IV, p. 16). La larve, de couleur noirâtre, se métamorphose dans la cécidie. Populus (tremula L.). — 22.Saperda populnea L., habite, à l’état larvaire, les rameaux du tremble et y provoque un renflement de forme irrégulière de la grosseur d’une prunelle et renfermant une cavité unique; cette dernière occupe la couche médullaire et offre la forme d’un point d'interrogation. La métamorphose a lieu dans la cécidie. | | Raphanistrum (silvestre Asch.).—?3. *Ceuthorhynchus sulcicollis Schænh., forme au collet de la racine du radis sauvage, un renflement en forme de | petit navet, uniloculaire et ne dépassant guère la grosseur d’un pois; parfois K aussi ce renflement est unilatéral et hémisphérique ; souvent ils sont agglo- mérés et forment alors une production de forme irrégulière. La larve est blanche ; sa métamorphose a lieu en terre. Rumeæx (Acetosella L., etc.). — 24. *Apion sanguineum Dez., occasionne sur les racines de R. Acetosella, des excroissances charnues, arrondies, rare- N. ment fusiformes uni- ou biloculaires, et atteignant la grosseur d’un pois. La larve est blanche avec les mandibules brunes; elle se transforme dans la 1 | x . ; CENT + De ! Li M cécidie. Après l’éclosion, l’insecte parfait ronge les feuilles de la plante, qui paraissent ensuite criblées de trous. 25. *Apion hæmatodes Kixb. (frumentarium L..), se distingue facilement, à l'état larvaire, de l'espèce précédente; sa couleur est alors d'un jaune citron foncé, les yeux, l'extrémité des mandibules ainsi que leurs bords sont de couleur brune. On trouve cette larve dans un renflement de forme plus ou moins allongée, souvent fusitorme, situé sur le pétiole ou sur la nervure médiane de la feuille de R. Acetosella. Dans ce dernier cas, le renflement fait saillie à la face inférieure de la feuille et sa couleur est jaune ou rouge ; cette couleur s’étend sur le limbe autour de la partie renflée, sur une longueur d'environ 10 millimètres et une largeur de 5 millimètres. La larve vit solitaire dans une cavité ayant la forme d’un canal et se transforme au même endroit. Nous avons trouvé en hiver au même endroit, des cécidies avec larves, nymphes et insectes parfaits. Le coléoptère ronge les feuilles de Ja plante, de la même façon que le précédent. 26. *Apion miniatum Germ. (fr'umentariwm Germ.), gonfle de même la côte médiane des feuilles de R. conglomeratus Murr. et nemorosus Schrad. Sinapis (arvensis L. et cheiranthoides Koch.). — 27. “Ceuthorhynchus sulcicollis Schœnh., forme au collet de la racine de S. arvensis L., ets. cheiranthoides, des renflements arrondis ou hémisphériques, de la grosseur d'un pois. La métamorphose a lieu en terre. Kirby et récemment M. Fockeu ont obtenu des cécidies du Sénapis arvensis L., Ceuthorhynchus contractus Marsh. Sisymbrium (officinale L.) (1). — 28. Ceuthorhynchus sulcicollis Schænh., forme sur cette plante des renflements semblables aux précédents. La larve se transforme également en terre. Teucrium (Scorodonia L.). — 29. Thamnurgqus Kaltenbachi Bach., vit en grand nombre à l’état larvaire dans les tiges de la sauge des bois et y occasionne un renflement noueux, atteignant jusqu'à un décimètre en longueur. | Ce même insecte est regardé comme étant l’auteur de renflements sem- blables sur la tige de Betonica officinalis L., de Lamium album L., et d'Ori- ganum vulgare. Les déformations de T'eucrium sont extrêmement communes aux environs de Bitche; en certains endroits, par exemple au Grand Otterbill, il est parfois difficile de trouver une plante non attaquée; malgré nos recherches, nous n’avons jamais pu trouver de déformation sur les trois autres plantes, bien qu’elles y soient communes toutes trois. Thlaspi (perfoliatum L.). — 30. *Ceuthorhynchus contractus Marsh., forme sur la tige du thlaspi, près de l’inflorescence, un renflement allongé. 31. * Ceuthorhynchus sulcicollis Schœænh., forme à la base de cette plante, . collet des racines, un renflement arrondi ou hémisphérique de la grosseur "un. pois. Thymus (Serpyllum L.). —32. *Apion atomarium L., habite une Jolie petite cécidie du serpolet. Celle-ci consiste en un renflement ovalaire, conique ou en bouteille, de couleur rouge, long de 3 à 4 millimètres et large de 1 1/2 à2 millimètres, et situé à l'extrémité ou près du sommet de la tige. ou à l’aisselle d’une feuille. (1) Parmi les insectes obtenus, se trouvait aussi un *Baridèus laticollis Marsh. (picinus Germ.). En Considérant attentivement les tiges avec galles, nous en trouvâmes une qui offrait sous son épiderme, des conduits allongés formés par une larve de coléoptère. Comme Perris a obtenu le même insecte de tiges de choux, on en peut conclure qu'il vit dans les tiges de diverses crucifères sans être gallogène. Il en est peut-être de même de B. chloris et Irpidii (Cfr., p. 54). FL Pr TANT LU ee 59 = S'il n’est pas terminal, les ? à 4 feuilles qui la couronnent prennent elles- mêmes part à la déformation, elles sont teintes de rouge, leur limbe s’épaissit et leur pétiole paraît hypertrophié et raccourci, Certaines de ces cécidies sont fortement ridées transversalement. Une mince paroi entoure la cavité oceupée par la larve. Celle-ci est d’un blanc jaunâtre, avec les yeux noirs eë les mandibules brunes; sa forme est presque ovalaire; les pattes sont remplacées par de petits mamelons; chaque anneau porte une rangée de poils extrèmement petits. Cette larve se métamorphose dans la cécidie; le coléoptère en sort en Juillet ou en août, après avoir auparavant pratiqué: une ouverture à la base du renflement; parfois aussi il y passe l'hiver. 33. Le serpolet offre encore une autre coléoptorocécidie de laquelle nous n'avons malheureusement obtenu que des parasites. Elle différe de la récédente par les caractères suivants : elle est unilatérale et fait hernie travers l'écorce du rameau dont elle n'arrête pas le développement; on la trouve done en automne vers le milieu ou même vers la base d’une tige où d'un rameau; sa forme est hémisphérique et sa couleur grise. Comme Ja précédente, elle est uniloculaire et olfre une paroi peu épaisse. La transfor- mation a lieu au même endroit et l’insecte parfait en sort par une ouverture pratiquée vers le milieu de la cécidie. Trifotium (arvense L. ete.).— 34. *Tychius polylineatus Germ., vit à l’état larvaire dans une cécidie ovalaire, charnue, purpurine, formée aux dépens du bourgeon terminal ou d’un bourgeon axillaire, et enveloppée par les deux stipules de la feuille à l’aisselle de laquelle on la trouve. La longueur de cette production est de 5 à 8 millimètres, son épaisseur de 3 à 5 millimètres. À sa base elle renferme.dans une petite cavité une larve d’un jaune orange ui, à Sa maturité, pratique une ouverture circulaire dans la paroi de sa demeure et se transforme généralement en terre. Bien que cette cécidie soit commune aux environs de Bitche, nous ne Pavons jamais observée que sur Trif. arvense L., et le seul insecte obtenu avait subi sa transformation dans la cécidie. Frauenfeld à observé une déformation semblable sur Trif. pratense L., il a obtenu le même insecte d'une production probablement différente, recueillie également sur le trèfle des prés et qu’il appelle « excroissance en ovale allongée, située à l'extrémité de la tige ou à tune d’une feuille » (Werh. zoo!. bot. Ges. Wien. 1864. p. 686). 39. *Apion assimile Kirb., vit comme larve dans le tube du calice sur le trèfle et détermine un renflement non seulement du calice, mais encore de l'axe de l’inflorescence. On l’a observé sur 7r. pratense L. et ochroleucum L. 30. FApion trifolii L. (æstivum Schæœnh.), déforme les fleurs de 77. ochro- leucum L. Le > 37 *Apion varipes Germ., a été obtenu de fleurs déformées de 7>, monta- num. L. | 38. Apion sp. ? vit à l’état larvaire dans l'axe de l’inflorescence de Tr. repens L: et y occasionne un renflement; les fleurs paraissaient en outre déformées, leurs pétales étant changées en folioles. Nous n’avons observé que la larve qui était Jaune avec la tête plus sombre. 39. Nous avons observé sur Tr. aureum Poll. et procumbens L., un ren- flement fusiforme, situé au collet de la racine, long d'environ 6 millimètres et large d'environ 2? millimètres 1/2; il présente à sa partie supérieure, une ouùverture circulaire par laquelle est sorti l’insecte. . … Ulez (ewropæus L.). — 40. *Apion scutellare Kirb., forme sur les rameaux de l’ajonc des renflements arrondis ou ovalaires, ligneux, de la grosseur d’un pois, à ta ag et à une seule cavité larvaire. La transformation se fait dans la cécidie. Les mêmes déformations dues at même insecte, ont été observées aussi sur Ulex nanus Sm., par Perris (Apion ulicicola Perr.) et récemment par M. Ballé en Normandie et par M. Gadeau de Kerville en Bretagne. : Veronica (Beccabunga L.). — 41. Gymnetron beccabungæ L., gonfle les fleurs de cette véronique et les empêche de s'ouvrir. Vicia (Cracca L. et sepium L.).— 42. *Apion Gyllenhallii Schrk., produit sur ces deux plantes un renflement uniloculaire, à paroï mince, situé sur la tige, le pédoncule ou le pétiole. La larve est blanche. Nous pourrions encore mentionner Apion minimum Kirb., comme céci- dicole, mais non comme cécidogène. Kaltenbach a obtenu ce petit insecte de cécidies ligneuses et pluriloculaires situées sur la nervure médiane des feuilles de Salix cinerea L. Il a observé dans ces cécidies la larve, la nymphe et l’insecte parfait et les a néanmoins considérées comme étant probablement l’œuvre d’un diptère (Kaltenbach : Die Pflanzenfeinde, 1874, p. 542). Outre ces espèces mentionnées pour la Lorraine, nous ne connaïssons d’autres coléoptères gallogènes que les suivants : Apion armatum Herbst. (basicorne Bohm.), observé en Autriche dans des renflements sur les racines d’une plante (Heeger, Sitzungsber, d. Wien. Akad. XXIV, p. 317, pl. 2). Gymnetron alyssi Haïmh., occasionne sur les radicellesde Berteroa incana D: des renflements arrondis atteignant la grosseur d’un pois (Verh. zool. bot. Ges. Wien., 1855, pp. 525 à 528). On a observé aussi sur la même plante, au collet de la racine, des défor- mations semblables dues probablement à Ceuthorhynchus sulcicollis Schœnh. (Hieronymus : Ergænzungsheft z. 68. Iahresber. d. Schles. Ges. Breslau, 1890, pp. 215-216). Gymnetron villosulus Schœnh., déforme, non point les fleurs de la véro- nique comme Gym. beccabungæ, mais seulement les capsules dans lesquelles il vit et qu'il gonfle. On l’a observé sur Veronica Anagallis L. Mecinus collaris Germ., produit sur le plantain des renflements fusiformes de la tige ou de l’axe de l’inflorescence. Il a été observé sur PL. maritima Li, par Chapuis et Candèze (Mém. de la Soc. d. sc. de Liège, VII, p. 566) et plus récemment par Hieronymus (1. c., pp. 219-220) et sur PL. major L., par Giraud et Frauenfeld. Nanophyes Duriæi Luc., produit des nodosités sur les tiges d’Umbilicus pendulinus (Bull. d. séances Soc. ent., Paris, 1880, p. 82). Sibynes gallicolus Gir., occasionne sur la tige de Silene Osites L., un ren flement ROIAEE de forme oblongue (Verh. zool. bot. Ges. Wien. 1861, . 491, pl. 17). ; Tychus M Kirsch., produit sur les folioles de Helilotus alba Derr., un renflement arrondi ou allongé, d'environ 6 millimètres de long, accom- pagné d’un reploiement de la foliole et d’une soudure des parties accolées; ces folioles ne peuvent done pas être ouvertes comme c’est le cas pour les folioles pliées par les Cécidomyides (J. Mik : Widn. Ent. Zeit., 1885, p. 289, pl. IV, Hieronymus, 1. c. pp. 218-219). Podapion gallicola Ril., vit dans un renflement arrondi sur le rameau de Pinus inops Ait. Ampeloglypter Sesostris Lac. et 4. acer Lac., dans des nodosités sur le tronc de Vitis et d'Ampelopsis. Agrilus ruficolis Fabr., dans des renflements des rameaux d’un Rubus. Ces que nn insectes aux Etats-Unis (Riley. Bull. Brooklyn, Ent. Soc. 1883, p. 61-62). Enfin l'on tu sur les plantes suivantes des coléoptérocécidies, dont l’auteur est resté inconnu : | L DE: COLÉOPTÉROCÉCIDIES Explication de la planche (grandeur naturelle, fig. 76 et fig. 8 grossies) 1. Renflements produits par Ceutorhynchus sulcicollis Schœnh. sur Sinapis cheranthoïdes Koch. 2. Renflement de la tige de Teucrium Scorodonia L. produit par Tham- murgus Kaltenbachi Bach. 3. Campanula trachelium L. avec une fleur normale et une fleur gonflée par ) Gymmetron campanulæ L. 4, Rameau de Veronica Anagallis L. avec des fructifications normales et deux capsules gonflées par Gymnetron villosulus Schæœnh. 5, Cécidie de Gymnetron pilosus Germ. sur la tige de Linaria vulgaris L, {section longitudinale). 6. Cécidie d’Amion scutellare Kirb. sur un rameau dUlex nanus Sm. 7. Déformation sur Rumex Acetosella Li a. Cécidie d’'Apion hæmatodes Kirb. sur nervure médiane, d. Section transversale de la même (grossie), c. La même cécidie sur le pétiole. d. Cécidies d'Apion sanguineum Deg. à . Thymus serpyllum L. a. Cécidie d'Apion atomarium L. (grossie). ï ‘ b. Cécidie dont l’auteur n’a pas encore été obtenu (grossie). ) ; ‘ pe sd Saperda populnea L. sur Populus tremula L. (section longitu- : Dr ale en Li te 1 10. Linaria vulgaris. ; st a. Cécidie de Mecinus janthinus Germ. _ D, Cécidies de Gymmetron linariæ Panz, Là a . 1 MA 4 où VE à OPEL nn Es | A MANN GET) | de es 0 | de) S BALE Arabis Thaliana XL. Renflement allongé, longde5 millim. et large de 2millim. sur l’axe floral (Æieronymus, 1. c., p.222). : Cakile maritima Scop. Renflements de la grosseur d’un pois à la base de la tige (Trail. Scott. Kat IV pa50) ' Alyssum Bertolonii Desv. Renflement fusiforme de la tige, au voisinage des fleurs, long de un centimètre et épais de 4 millimètres et dû probablement à un coléoptèere (Hieronymus, 1. c., p. 214). Huichinsia alpina R. Br. Renflement unilatéral à la base de la tige, immé- diatement au-dessous de la rosette des feuilles (Fr. Thomas : Beitr z. K. alp. Phytopt. Gotha, 1885). | Ornithopus scorpioides L. Renflement des racines, atteignant la grosseur d’un grain de millet (Frauenfeld). Thlaspi arvense L. Renflement allongé, long de 5 millimètres et large de ? millimètres sur l’axe de l’inflorescence (Hieronymus, 1. c., p. 223). Abbé J.-J. KiEFFER. professeur au Collège de Bitche. TABLEAU SYNOPTIQUE DES OISEAUX D'EUROPE (Suite) SECONDE DIVISION Passereaux Syndactyles — Passeres syndactyli Trois doigts devant, un derrière, le médian, sauf de rares exceptions, uni à l’externe jusqu’à la troisième articulation, et à l’interne jusqu’à la pre- miere. 1 ce sous-ordre, qui est très naturel, correspond à la deuxième division des passereaux e LVuvier. FAMILLE JHII Coraciadidés — Coraciadidæ Bec plus court que la tête, parfois aussi long, de forme variable; ailes pointues et allongées; plumage décomposé, varié de couleurs vives, non métalliques, formes massives. Cette famille, qui est représentée en Europe par un seul genre, a été placée par plu- sieurs naturalistes à coté des Corvidæ; elle se rapproche cependant bien plus des Mero- pidæ par les narines nues, le régime essentiellement insectivore et le mode de nidifi- cation. GENRE IX Rollier — Coracias Bec de la longueur de la tête, nu à la base, plus haut que large, incliné à la pointe qui est légèrement crochue et sans échancrure; queue composée de douze pennes; tarses forts, annelés, plus courts que le doigt médian; doigts entièrement divisés; narines basales, oblongues à moitié fermées. | Jes Rolliers sont défiants et très farouches; ils habitent les forêts et vivent d'insectes, qu'ils attendent patiemment, perchés sur les branches mortes des arbres ou arbustes; leurs œufs sont globulaires et très lustrés; ils nichent dans les trous des arbres, des rochers escarpés ou des berges sablonneuses. Ils ressemblent beaucoup aux guëépiers par leurs habitudes, leur plumage, leurs pieds, et les écailles des tarses; ce qui les en a fait rap- procher. Une seule espèce se trouve en Europe. Queue presque carrée, la rectrice la ie extérieure de chaque côté ne dépassant les autres que de quelques millimètres; grandes rémiges brunes. Rollier ordinaire — Coracias Garrula Linn. Le Rollier ordinaire est non seulement propre à l'Europe mais aussi à l'Asie occiden- tale et à l'Afrique septentrionale où il est assez répandu en Algérie. En Europe, on lé … rencontre en Grèce, en Sicile, en Italie, dans le midi de la France, en Allemagne et par- fois fort avant dans le nord de l'Europe. 11 niche dans les trous des arbres et des vieux bâtiments. Sa ponte est de quatre à sept œufs globulaires d'un blanc lustré, sans taches. Ils mesurent : grand diamètre: 0038; petit diamètre, Ow02. Le rollier vit dans les bois, dans-les campagnes arides. Il se nourrit non seulement de vers et d'insectes, tels que grillons et sauterelles; mais encore de petits reptiles et prin- RS de grenouilles. En automne, époque où il est très gras, on le recherche pour a table. Bec noirâtre, presque brun à la base; pieds d’un jaune bistre clair; iris brun noisette. Taille : 0®32 environ. | ; FAMILLE IV Méropidés — Meropidæ Bec aussi long ou plus long que la tête, efilé, un peu courbé et pointu; ailes longues, étroites; queue de forme variable; tarses courts; aies varié de couleurs vives, formes élancées. Un seul genre parmi ceux qui composent cette famille a des représentants en Europe. GENRE X Guépier — Merops Bec allongé légèrement courbé, tétragone, à arête vive; ailes longues, pointues, à première penne courte et étroite; queue longue légèrement arrondie, les deux rectrices médianes dépassant notablement les autres; tarses courts, grêles. Les Guêépiers recherchent les terrains sablonneux, vivent d'insectes, principalement de guèpes, qu'ils saisissent au vol; voyagent par troupes et abandonnent les lieux où ils ne trouvent plus une nourriture suffisante. Les jeunes, avant la première mue, différent des adultes. Leur mue est simple. Les deux rectrices médianes dépassant les autres de 0,02 à 0,03 au plus. Guépier vulgaire — Merops apiaster Linn. «. . Les deux rectrices médianes dépassant les autres de 0,04 à 0,05 au moins. Guépier d'Egypte. — Merops Egyptius Forskall. 8 «.— Le Guëpier vulgaire habite le midi de l'Europe, l'Asie occidentale et l'Algérie, où il est très commun. Il a des habitudes erratiques, voyage par bandes plus ou moins nombreuses, ne fréquente que les vallées, les bords des rivières et les plaines sablonneuses. Il se nourrit principalement de guëêpes et d’autres hyménoptères; d'où son nom. Il établit son nid dans les trous des berges sablonneuses qui bordent les rivières ou la mer, Sa ponte est de cinq à sept œufs, presque ronds, blanc lustré, sans taches. Ils mesurent : grand diamètre, 0w024 à 0w025; petit diamètre, 0w022. Bec noir; pieds bruns; iris rouge, les jeunes ont l'iris rose. Taille, 026 sans les filets de la queue. : B: — Le Guépier d'Égypte habite l'Afrique orientale, l'Asie occidentale et se montre accidentellement dans le sud de l'Europe; ses mœurs et son régime me sont inconnus. Bec noir; pieds d'un brun de corne. Taille, 0w24 sans les filets de la queue. — 69 — FAMILLE V Alcédinidés — Alcedinidæ Bec plus long que la tête, évasé à la base, droit, anguleux ou tétragone, à arête déprimée, ailes médiocres; queue généralement courte, exception= nellement prolongée par ses deux rectrices médianes ; tarses courts. Cette famille correspond au genre Alcedo de Linné, elle a des représentants dans le monde entier. Tous les oiseaux qui la composent ont une physionomie particulière qui les rend très faciles à distinguer. Leur tête est grosse, leur corps épais et trapu; leurs couleurs sont vives, irisées sur quelques parties du plumage. Ils se divisent d’après leurs mœurs, en Martins-Chasseurs, Dareloninz et en Martins- Pêcheurs, Alcedininæ ; cette dernière sous-famille a seule des représentants en Europe. SoUs-FAMILLE V \ Alcédiniens — Alcedininæ Bec épais, tétragone ou quadrangulaire; tarses courts et faibles; queue courte. Habitudes riveraines. GENRE XI Martin-Pêcheur — Alcedo Ailes courtes et arrondies; queue courte, cunéiforme ou arrondie; tarses Dee à l'arrière du corps; bec plus haut que large, diminuant de la base à a pointe, à arête de la mandibule supérieure très arrondie. Les Martins-Pécheurs sont des oiseaux solitaires, qui vivent sur les bords de l’eau et se nourrissent de poissons. Leur mue est simple. Bande d’un roux-marron sur les côtés de la tête, trait noir entre l'œil et le bec; tête, nuque, ailes tachetées de bleu d'azur. Martin-pécheur vulgaire — Alcedo ispida, Linn. | Le Martin-Pêcheur vulgaire est répandu dans toute l'Europe, on le rencontre sur toutes les eaux de France; il habite aussi l'Asie occidentale et l'Algérie; il niche au bord des” eaux dans des trous qu'il pratique lui-même; parfois aussi il s'empare de ceux creusés” par les rats d'eau ou les Cotyles riveraines. Il pond six à neuf œufs globulaires, d'un blanc. pur et lustré. Ils mesurent : grand diamètre, Om0?1; petit diamètre, 0w02. Le Martin‘Pêcheur ne s'éloigne jamais du bord des eaux; il se nourrit d'insectes aquatiques, mais principalement de petits poissons qu'il saisit presque à fleur d’eau en tombant d'aplomb sur eux. Son vol est bas et très rapide. Bec rouge à la base, brun dans le reste de son étendue; pieds rougeâtres; iris brun roux. En automne le mâle a les pieds rouges. Les jeunes avant la première mue ont le bec noir et sensiblement plus court que les adultes. Taille, Om1? le bec non compris. GENRE XII: Céryle — Ceryle Ailes moyennes sub-aiguëés, queue longue, large et arrondie; tarses robustes et très courts; bec robuste, entamant les plumes du front, à arête mousse, comprimé sur les côtés et renflé à la mandibule inférieure, Les Céryles ont le régime, les mœurs et les habitudes des Martins-Pêcheurs propre | ment dits. Leurs couleurs sont moins vives que celles des autres espèces de cette famille" dont ils se distinguent aussi par une touffe de plumes allongées qui ornent leur tête. Deux des espèces qui composent ce genre visitent accidentellement l'Europe. LH Les deux rectrices médianes avec une rangée de points blancs le long du rachis. Céryle alcyon — Ceryle alcyon, Boïe ex Limn. « Les deux rectrices médianes sans rangées de points blancs le long du rachis. Céryle pie — Ceryle rudis, Boiïe ex Linn. 8 æ. — Le Cérile Alcyon est propre à l'Amérique septentrionale, on en a cependant trouvé quelques sujets en Irlande; il vit de lézards et de poissons. Sa propagation m'est inconnue. » Bec noir; iris noisette. Taille, 0m24 à (m25 sans le bec. B: — Cette espèce habite l'Afrique, l’Asie occidentale et se montre parfois en Europe. On en a trouvé en Espagne, en Sicile, en Turquie et en Grèce. Je ne crois pas qu'on en ait trouvé en France. Elle a les mœurs et le mode de nidification du Martin-Pêcheur vulgaire; les œufs ne sont pas bien connus. Taille, 0w22 sans le bec. OBSERVATION. — C’est par erreur que dans le numéro de février dernier à la sous-famille IV, genre X, la Buteo vulgaris.est indiquée comme ayant 0265 à 0"70 de longueur, elle n’a réellement que 0"51 à 052 o', 052 à 0"53 ©, ainsi que me l’a fait remarquer M. Emile Anfrie, et que j'ai pu le vérifier depuis sur plusieurs sujets de ma collection. N° 247, page 150, ligne 39, au lieu de : ailes amples, lisez : ailes mé- diocres. : Page 151, ligne 34, effacez n° 39 et le reporter ligne 36, devant bec court. Varennes-Saint-Sauveur. Vte de SainT-MaurIS-MONTBARREY, (4 suivre). NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Nous insérerons avec plaisir dans les notes locales ou spéciales, les renseignements sur la faune, la flore ou la géologie, tels que : catalogues régionaux, indications d'espèces inté- reéssantes, ou non encore signalées, etc. Nous appelons particulièrement à ce sujet lPattention des botanistes et des géologues qui nous envoient trop rarement le résultat de leurs observations. FAUNULE MALACOLOGIQUE DE CARCASSONNE - Dans une note intitulée Les Nayades de l'Aude, nous avons déjà montré que la faune malacologique des environs de Carcassonne est des plus remarquables autant par le nombre des espèces que par la rareté ou la fréquence exceptionnelle de quelques-unes d'entre elles. Aussi en attendant que nous donnions de plus amples renseignements sur leS stations des mollusques de la contrée, nous avons pensé que la liste complète des espèces observées au chef-lieu de notre département pourrait offrir aux naturalistes un certain intérêt, vu qu'aucun travail de ce genre n’a été encore publié sur cette localité. Nous avons dressé notre petit catalogue avec le concours de MM. Gastine, Savin et Sourbieu, conchyliologistes de Carcassonne. En nous communiquant leurs trouvailles, ces habiles chercheurs ont pour ainsi dire complété notre travail, de telle sorte que si la présente note renferme quelque chose d'intéressant, le mérite doit en revenir à nos zéles collaborateurs autant et bien plus qu’à nous. M. Arnould Locard, le savant malacologiste de Lyon, a bien voulu contrôler toutes les espèces que nous citons; nous nous empressons de lui offrir à ce sujet nos plus vifs remerciements. Tous les mollusques signalés dans notre liste, à l'exception toutefois des Helix limbata, Olausilia laminala et quelques autres espèces recueillies dans les alluvions de l'Aude, ont été observés vivants; nous pouvons donc affirmer que les espèces citées par nous appar- tiennent sûrement à la faune de Carcassonne. x + a Ms d' NN qe ft LISTE MÉTHODIQUE DES ESPÈCES CAR (B., Baichère. — G., Gastine. — Sb., Sourbieu. — Sv., Savin). Arionidæ. Arion rufus Michaud. — Prairies du parc Saint-Jean (B. ); bois du Chapitre, La Fajole, au bord de l’Aude (G..), AR. | ; — aler Michaud. — Bords du Fresquel, à Pennautier (B.); prairies de Saint-Jean (B. et G.). R. — hortensis FSrGPRR — Charlemagne (B.); ile de l'Araignon (G.); jardins à Saint-Jean (Sb.). À Limacideæ. Limaz pee Linné.— Maquens, Pennautier (B.); Charlemagne, la Cité (G..); Saint-Jean, la Mijeanne (Sb.). AR. « Testacellidæ. Testacella haliotidea Draparnaud. — Sous les pierres au Calvaire, à Gougens (B.); la Cité, vallon de Pech- AT ÿ (G.); maison de campagne du Petit- Séminaire (B. et. j: : ë Saint-Jean (Sb.). A — bisulcala Risso., — En i irons de la ville (Locard). R. Helicidæ. Vitrina pellucida Müller. — Sous les mousses dans les bois de pins à Pech-Mary (B. et G.). AR. Succinea Pfeifferi Rossmæssler. — Pennautier, au bord du Fresquel (B.); bords du canal de l'île l'Araignon (G.); fossés du canal du Midi sur les plantes (Sb.). AR. — debilis Morelet. — Fossés du canal du Midi, à Serres (B.); aux éclusès de Saint" Jean (G.); près le pont du chemin de fer (Sv.). AC. — Pyrenaïca Bourguignat. — Sur les herbes et les feuilles mortes, au bord de la : rigole du F resquel (B.). AR. Hyalinia lucaida Westerlund. — Sous les feuilles mortes et les pierres à Saint-Jean (B:); maison de campagne du Petit-Séminaire, Charlemagne (B. et G.}; détritus : de l’Aude et du Fresquel (Sb.); environs d’Auriac (Sv. }. A C. — seplentrionalis Locard. — DRE les feuilles mortes au bord du canal du Midi, près le Pont-Rouge (B.). E — nilida Westerlund. — Au bord de la rigole du Fresquel, près le Pont-Ro (B. et G.); détritus de l'Aude (Sb.); Vallon du ruisseau de Pech- -Mary (G.); environs d’Auriac (Sv.). AR. — crystallina Mæœrch. — Sous les feuilles mortes à Saint-Jean et au bord dela rigole du Fresquel (B.); île de l’Araignon (G.); bords du canal du Midi (Sb.). AC. — glabra Westerlund. — Vallon du ruisseau d'Herminis à Serres (B.); détritus de. l'Aude à Saint-Jean (B. et G.). R — cellaria Müller, — Au bord du canal du Midi, sous les feuilles mortes, près le Pont- Rouge (B.); vallon du ruisseau de Pech- Mary (B. et G.). R. Arnouldia callopistica Bourguignat. — Dans les détritus du Fresquel, à Saint-Jean (B.); AR. : — fulva Bourguignat. — Sous les feuilles mortes, au bord de la rigole du Fresquel Fe à Saint-Jean (B.); bord du canal du Midi à Serres (G ); détritus de l'Aude (Sb.). AR. — vesperalis Bourguignat. — Sous les feuilles au bord de la rigole du Fresquel et à Saint-Jean (B.); bord du canal du Midi, à Serres iG.); détritus de l'Aude (B. et Sb.). AR. Helix aspersa Müller. — Commun partout dans les champs et au bord des fossés. Sous- variétés observces : 3. — vermiculata Müller. — La Cité, Berriac (B.); Pennautier As ); Serres, Maquens (Sb.); Palaja, Madame (Sv.). ÀC. Sous-variétés observées : — splendida Draparnaud. — Entre Berriac et Montredon, sur les côteaux (B. 352 “ns Let La Fajole (B. et G.); côteaux d'Auriac (Sv.). AR. Sous-varidies r: observées — nemoralis Linné. — Cyprès de La Fajole dans les haies, bords du canal du Midi en ou L DAS TER) amont de Serres (B:) ; dans le parc Saint-Jean et bois du Chapitre (G.); bords du Fresquel (Sb.); environs de Madame (Sv.). AC. Sous-variétés observées : 26 dont 3 inédites. à …— Helix limbata Draparnaud. — Rencontré deux fois dans les détritus de l'Aude, vit dans la . > haute vallée de cette rivière. … hylonomia Bourguignat. — Sur les herbes et les arbrisseaux, à Madame (B.); détritus de l'Aude (G. et S.). R. Variété observée : 1. carthusiana, Müller. — La Cité, Pech-Mary (G.); Charlemagne, Serres (B.); Palaja, - Gougens (Sb.); Maquens, Pennautier (Sv.). AC. Abonde dans les détritus de l'Aude et du Fresquel. Var iclé observée : 1. inmozia Bourguignat. — Bords des champs et sur les coteaux à La Fajole (B.); dans les déiritus du Fresquel (G. et Sb.). AR. hispida Linné. — Sous les feuilles mortes aux bords du canal du Midi (B.); fi: hprds fe l'Aude à Saint-Jean (G.); île de l’Araignon (Sb.); vallon de l’Arnouse (Sv.). C. ; rolundata Müller. — Vallon du ruisseau de Pech-Mary, sous le gazon (B.); détritus de J’Aude et du Fresquel (G..). R. lapicida Linné. — Cyprès de La Fajole, sous les pierres (B.); ermitage de Pech- Mary (G..); environs de Cazilhac (Sv.); Charlemagne (Sb.). AR pulchella Müller. — Dans la mousse au bois de Serres et à La Fayole (B.); vallon du uisseau de Pech-Mary (G.); Maquens (Sb.); environs d’Auriac (Sv.). AC. . Abonde dans les détritus. costala Müller. — Bois de Serres, dans la mousse et sous les lichens (B.); Saint-Jean, -sous les feuilles mortes (G.); détritus de l'Aude et du Fresquel où il est moins abondant que l’espèce précédente (B. et Sb,). AC. ericelorum Müller. — La Cité, Pech-Mary (B. et G.); Serres, Maquens (Sb.) Auriac, Montredon (Sv.). AC. pyramidala Draparnaud. — Champs et coteaux entre le moulin de Maquens et Madame (B. et Sb.). RR. conspurcata Draparnaud. — Sous les pierres et sous les herbes au Calvaire (B.); fossés et vieux murs de la Cité (G:); Saint-Jean, sous les feuilles (Sb.). AC. apicina Lamarck. — Sous les touffes du thym, au coteau de Gougens (B.); D Are {(Sv.); détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G.); Saint-Jean (Sb.). AR. _ philomiphila J. Mabille. — Signalé sur les collines de la Cité par M. Bour- guignat. RR. carcusiaca J. Mabille. — Indiqué dans les environs de la ville par M. Bour- guignat AR. urvifasciuta Poiret. — Champs à Maquens, à Pech-Mary (B.); La Fajole(G..); environs _ d’Auriac (Sv.); détritus du Fresquel (Sb.). AC. rugosiuscula Bourguignat. — Dans les détritus de l'Aude et du Fresquel, à Saint- Jean (B. et G.). AR. acosmia Bourguignat. — Sur les brindilles à Madame, à la Fajole (B.); vallon du ruisseau de Pech-Mary (B. et G:); coteaux de Gougens (Sb.); environs d'Auriac (Sv.). AR. æalonca Servain. — Colline de Pech-Mary, Serres (B.); Maquens, Berriac (G.); La Fajole, Gougens (Sb.): Charlemagne, Auriac (Sv.). AC. Sous-variélé observée : 1. alluvionum Servain. — La Fajole (B.); Madame (B. et G.); Saint-Jean (Sb.); Auriac (Sv.). AC. Sous-variélé observée : 1. Cysicensis Galland. — La Fajole (B.); Madame (B. et G.); Saint-Jean (Sb.); Auriac (Sv.). AC. Sous-variétés observées : 2. Grannonensis Bourguignat. — La Fajole, Serres (B.); Madame, Maquens (G }; Gougens (Sb.); Auriac, La Cité (Sv.). AC. Sous-variélés observées : 3 Salentina Blanc. — Ta Fajole, au bord des chemins (B.); Serres (B. et G.). AR. MRC an Servain. — La Fajole, Saint-Jean (B.); Madame (G.); Auriac v,). ; variabilis Risso. — La Fajole, Madame (B.); Saint-Jean, Gougens (Sb.); Mayre- vieille, Auriac (Sv.). AC. Nombreuses sous-varictés. lauta Lowe. — La Fajole, Serres, au Calvaire (B.); La Cité, vallon de Pech-Mary (G.); Maquens, Charlemagne (Sb.); Saint-Jean, Auriac (Sv.). AC. Nombreuses formes et sous-variétés. melantosona Caf.— Serres. Pech-Mary, La Fajole (B.); Gougens (Sb.); Charlemagne (Sb.); Auriac (Sv.). AC. Sous-varictés observées : 2. pisana Müller. — Pech-Mary, Serres, Berriac, Calvaire (B.) ; Maquens, La Cité (G.); Auriac (Sv.); Madame, Gougens (Sb.). C. Sous-tariétés observées : 8. pisanella Servain. — Berriac, La Fajole (B.); Maquens, Serres (B. et G.); Auriac (Sv.). AC. Sous-variétés observées : 6. OR PR 2e sh > où "ie og Pi D Tr Ré” QE Helir Cuttati Bourguignat.— Maquens, Charlemagne (B.); +5 Fajole, Pech-Mary (B.etG. 5: Auriac (Sv.); La Mijeanne (Sb.). AR. Sous-variétés observées : — _terrestris Fleming. — Champs au Pont-Rouge, à Serres (B.); La Cité, Pech-Mary (G.); Maquens (Sb }; Auriac, La Fajole (SY. ). C. Sous-variétés observées * 5 4 — barbara Linné. — Saint- Jean, Madame (B.); Auriac (Sv.): vallon de Pech- Mary (G); Gougens (Sb.). AC. Abonde dans les détritus. Sous-variétés observées : 3. * — acuta Müller. — La Fajole, Saint-Jean, Madame (B.); vallon de Pech-Mary (G.}; Gougens (Sb.): Auriac (Sv.). AC. Chondrus quadridens Müller. — Sous les pierres à Pech-Mary (B.); La Fajole (G:); Serres, Maquens (Sb.); Auriac (Sv.). AC. Rumina decollata Risso. — La Fajole, Pech-Mary (B.); Montredon (G.); Charlemagne (Sv.); Gougens, Serres (Sb.). AC. Ferussacia subeylindrica Bourguignat. — Vallon du ruisseau de Pech- PVR La Fajole (B.); Saint-Jean (G.); dans les détritus de l'Aude et du Fresquel (Sb.) A Cæcilianella acicula Müller. — Vallon du ruisseau de Pech-Mary, Le (B); détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G.); Auriac (Sv.); Gougens (Sb.). AC. — Liesvillei Bourguignat. — Dans les détritus de l'Aude et du Fresquel où il est Fr à l'espèce précédente (B. et Sb.); vallon de Pech-Mary (G}; etc. Clausilia laminata Turton. — Dans les détritus de l'Aude (B.). Vit dans la haute vallée de cette rivière. RR. — obtusa Pfeiffer. — Dans les détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G:). R: — nigricans Pultney. — Dans les fentes des vieilles murailles à la Cité (B.); détri- tus de l'Aude et du Fresquel (G. et Sb.). AC. — rugosa Draparnaud. — Dans les détritus de l'Aude à La Fajole (B.). AR. — parvula Studer. — Dans les détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G.). AR. Pupa secale Draparnaud. — Vallon du ruisseau de Pech-Mary, Calvaire (B.); Serres, Charlemagne (G.); La Fajole, Gougens (Sb.); Aurillac (Sv.). AC. Détritus des cours d’eau. — _ polyodon Draparnaud. — La Cité, vallon de Pech-Mary (B. et G.); Calvaire (B:}; Serres, Gougens (Sb.); Auriac (Sv.). AC. Détritus des eours d'eau. — ringicula Michaud. — Vallon du ruisseau de Pech-Mary, La Cité (B.); détritus de. l'Aude et du Fresquel (G. et Sb.). AC. — granum Draparnaud. — Dans les détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G. 15 vallon de Pech-Mary, Calvaire (B.); La Fajole (Sb.); Auriac (Sv.). A Pupilla umbilicata Draparnaud. — Calvaire, La Cité (B.); détritus de l'Aude et du Fresquel (B. et G.); Auriac (Sv.); Saint- Jean, Gougens (Sb.). AC. — muscorum Pfeiffer. — Dans les détritus de l'Aude et du Fr esquel (B. et S); vallon de Pech-Mary, Serres (B.); Auriac (Sv.). AC — bigranala Locard. — Dans les détritus de l'Aude et du Fr RQ (B.). AR. — triplicata Beck. — Dans les détritus de l'Aude, à Saint-Jean (B.). AR Vertigo antivertigo Draparnaud. — Detritus de l'Aude (B: et Sb.); au bord de la rigole du Fresquel, sous les feuilles (B.); Saint-Jean (Sb.). AR. — _ pygmæa Draparnaud. — Détritus de l'Aude (Sb.). R. Limnæidsæ, Planorbis complanatus Studer. — Canal du Midi, fossés de l’Arnouse (B.); rigole du Fresquel (Sb.); ancien lit du canal (G. ï: AR. — seplemgyralus Ziegler. — Canal du Midi, l'Aude (B.); rigole du Fresquel (Sb.); détritus de l'Aude et du Fresquel (G.); fossés de l'Arnouse (B. Le G. } AC. — albus Müller. — Canal du Midi, l'Aude (B.); fossés de l’Arnouse (G.); rigole du Fresquel (Sb.); détritus du Fresquel (Sv.). AC. — contortus Müller. — Canal du Midi, à Serres (B.); rigole du Fresquel (G..); Er lit du canal, fossés de l'Arnouse (B. et G.). AR. — corneus Poiret. — Canal du Midi, rigole du Fresquel (B. et Sb.); ancien lit du canal (B. et G.). AC. — Mabillei Bourguignat. — Canal du Midi, au Pont-Rouge (B.). RR. Physa fontinalis Linné. Dans les détritus du Fresquel, à Pennautier (B-)S RS — aculta Draparnaud. — Dans l'Aude et le Fresquel (B.); canal du Midi (B. et aSb.); rigole du Fresquel (G.); fossés de l’Arnouse (Sv.). AC. Limnæa auricularia Dupuy. — Canal du Midi (B. et G.); rigole du Fresquel (Sb. ); fossés 7 de l’Arnouse (Sv.). AC. — limosa Linné. — Daus le Fresquel, Charlemagne (B.); l’Arnouse (G.); ruisseau Le de Pech-Mary (B. et G.); Auriac (Sv.). AC. er MAUR Limnæa intermedia Férussac. — Dans l'Aude, près La Fajole (B.); dans le Fresquel, au Pont-Rouge (B. et G.); canal du Midi (Sb.). AC. — palustris Müller. — Canal du Midi, marais de la rigole du Fresquel (B. et Sb.); ancien lit du canal (G..); fossés de l'Arnouse (B. et G.). AC. — tortilis Locard, Mss. — Fossés du canal du Midi, près Saint-Jean (B.). AR. — fusca Pfeiffer. — Canal du Midi, au Pont-Rouge, parmi les Limnæa palustris. R. — truncatula Moquin-Tandon. — Canal du Midi, au Pont-Rouge et sur les rochers humides à La Mijeanne (B.); l'Arnouse (Sv.): fossés de la route de Limoux (G-.); ruisseau “1 he -Mary (B. et G..); _dans les détritus de l'Aude et du Fresquel (Sb.). A — stagnalis Dupuy. — Fe le canal du Midi, près Saint-Jean (B.). AR. — elophila Bourguignat. — Canal du Midi (B): rigole ‘a Here! (B. et Sb); ancien it du canal (Sv.); fossés de l’Arnouse (B. et G. ). À Ancylidæ. Ancylus lacustris Müller. — Sur les feuilles, . bord du canal du Midi (B.); ancien lit du canal près le Pont-Roge (B. et S.). A — capuloides Jan. —Dans l' ‘Aude, près La Fajole (B.); dans le Fresquel (B. et G.); rigole du Fresquel, canal du Midi (Sb.). AC. Cyclostomidzæ. Cyclostoma elegans Müller. — La Cité, Calvaire (B.); La Fajole (G.); Saint-Jean (Sb.); Auriac (Sv.). C. Vivipara contecta Bourguignat. — Canal du Midi (B.); rigole et marais du Fresquel (B. et G.). AC. Variété observée : 1. — communis Moquin-Tandon. — Dans le canal du Midi où il est moins abondant que l’espèce précédente (B.). Bythinia tentaculata Stein. — Canal du Midi (B.); rigole du Resquel (Sb.); dans l’Aude et le Fresquel (B. et G.). AC. Valvata Tolosana de Saint-Simon. Dans le Fresquel et le canal du Midi (B.); l'Aude (G..); rigole du Fresquel (Sb.); fossés de l’Arnouse (B. et G.). AC. Theodoxia fluviatilis Locard. — Dans l'Aude, pres La Fajole (B: ); dans le Fresquel (G.); canal du Midi (Sb.). AC. Sous- variètés observées : 2. Sphærium ovale Bourguignat. — as du Midi (B.); rigole du Fresquel (B. et Sb.); fosses de l’'Arnouse (G..); dans l’Aude et le Fresquel (B. et Sb.). AC. Pisidium Casertanum Bourguignat. — Fossés de l'Arnouse, canal du Midi (B.); dans le Fresquel (G..); rigole du Fresquel (Sb.), AR. — Henslowianum Jenyns. — Fosses de l’Arnouse, rigole du Fresquel (B.). AR. _. Dupuyanum Normand. — Dans le Fresquel et le canal du Midi (B.); dans l'Aude, près La Fajole (B. et G..). AR. ; Unionidæ. Anodonta cygnæa Bourguignat. — Canal du Midi, à Serres (B.); au Pont-Rouge (B. et Sb.). “AR. — Dr enona Fagot. — Canal du Midi, à Serres (B.); au Pont-Rouge (B. et b.). AC — ques Es Bourguignat. Canal du Midi, près Saint-Jean (Sb.); au Pont-Rouge (B.). A — Richardi ais — Canal du Midi (Sb.). R. — Sturmi Bourguignat. — es du Midi, au Pont-Rouge (Sb.); sous Serres (B.); rigole du Fresquel (Sb.). R — subürea!is Fagot. Canal du Müi, au Pont-Rouge (Sb.). AR: — Sourbieui Bourguignat. — Canal du Midi, près Serres (Locard). R. Unio rhomboideus Moquin-Tandon. — Canal du Midi, en amont de Serres (B.); rigole du Fresquel et canal du Midi, près le Pont- Rouge (B. et Sb.). AR. rotundatus Mauduyt. — Canal du Midi, à Serres (B.); rigole du Fresquel (Locard, B. et Sb.). AR. Carcasinus Sourbieu. — Canal du Midi, à Saint-Jean (Locard et Sb.). AR. Batavus Locard. — Rigole du Fresquel (Sb.). R. merelricis Bourguignat. — Canal du Midi (Locard et Sb.); au Pont-Rouge (B.). AR. Gobianumn, Bourguignat — Canal du Midi, à Serres (B. et G.); au Pont-Rouge B.). Lu Bourguignat. — Canal du Midi (Bourguignat et Locard). R. falsus Bourguignat. — Canal du Midi, rigole du Fresquel (B. et Sb.). R. Padanus H. Blanc. — Canal du Midi, au Pont- -Rouge (Sb.). AR. — Jourdeuilhi Ray. — Canal du Midi, à Serres (Sb.), au Ont ROUE (B.): AR. aa le ee ESA Dreissensidæ. Dreissensia fluviatilis Bourguignat. — Canal du Midi, à Serres, au Pont-Rouge, ete. (B. et Sb.); rigole du Fresquel (B. et G.). AC. + Tel est l'exposé des richesses malacologiques de notre ville. Nous souhaitons-que” d'autres naturalistes complètent nos premières recherches comme ils l'ont déjà fait pour la florule de la même localité. Quoi qu'il en soit, si par ce modeste travail nous pouvons inspirer à quelques-uns de nos compatriotes le goùt des sciences naturelles, nous serons largement récompensé de nos efforts. | Carcassonne. Ed. Baronëre. - Addition à la Faunule malacologique marine de la presqu'île de la Seyne. — (Voir Feuille des Jeunes Naturalistes, XIX® année, n°s 227 et 228, septembre et octobre 1837). — Il y a trois ans le regretté Père Tholin publiait dans la Feuille une faunule malaco- logique marine de la presqu'ile de la Seyne. NC Des recherches ultérieures nous ont permis d'ajouter quelques noms à cette liste, déjà longue de plus de 300 espèces ou varietés. En les signalant ici, nous croyons être utile aux lecteurs de la Feuille et aux jeunes collectionneurs qui visitent nos parages: Les numéros qui suivent chaque nom indiquent l'endroit précis de la provenance d'après la petite carte jointe au travail cité du P. Tholin. Pleurobranchus aurantiarus Risso , RR (2). — Cylichna umbilicata Montagu, RR (4): — Ovula Adriatica Sowerby, RR. (4°). — Euthria major Locard, AC. (2, 6, 7, 8, 10}: — Euthria gracilis Locard, RR. (3). — Turritella triplicata Brocchi, var. biplicata, R. {4}, — Scalaria Turtoni Fleming, R. (3, 4”). — Odostomia conoidea Brocchi, R. (4, 1}: — Chemnilzia elegantissima Montagu, R,. (4’, 12). — Eulima nilida Phil., IRR. (4). — Rissoïa pagodula B. D. D. RR. (4). — Hissoia costulata Risso, AR. (4’, 4”, 12). — Uoriocella pers" picua de Blainv., RR. (12). — Patella athletica Béan, RR. (6). — Platidia anomioïdes Scacchi, RR. Deux échantillons de petite taille trouvés par M. l'abbé Henry Monnier, à l'ile des Embiers. — Solen silqua L., RR. (4”). — Cematisolen legumen L., RR, (4}:—= Solecurtus antiquatus Pultenay, RR. (3). — Mactra subtruncata Dacosta, R. (4"). — Mactra corallina C. (4, 4”, 10, 12) plusieurs variétés de coloration. ‘$ Le P, Tholin a cité le type, de coloration blanche, sous le nom de W. lactea Gmelin. — Tellina nilida Poli, RR. (5). — Yellina depressa Gm., RR. (5). — Artemis lincta Pult., R; (}: — Leda pella L., RR. (?). — Lima subauriculata Montagu, RR. (12). — Pecten flezuosus Poli, var. pyxoidea, Loc. RR. (6). — Pecten flagellatus Lam., var. subpyxoidea et quinque- costala, Loc. RR. (?’, 3). Cette note était terminée lorsque j'ai reçu plusieurs individus de la Purpura hæmastoma Linné, pêchés vivants ces jours derniers à l'entrée de la grande rade de Toulon, en dehors de la jetée, en face % n° 5 de la carte. 15 à 20 échantillons ont été capturés par le même coup de filet. La Seyne, 5 décembre 1891. F. FLORENCE. \ Diagnoses de deux phytoptocécidies nouvelles. — 1. Sur Solanum dulcamara L. —Déformation des pousses terminales et axillaires accompagnée d’une pilosité très abon- dante, formant feutrage Le Dr Fr. Taowas est le premier qui ait décrit et représenté une, phytoptocécidie de cette solanée, mais sa description et surtout la planche qui accompagner celle-ci, montrent qu'il s’agit évidemment d’une déformation differente de celle que nous avons recueillie. Notre cécidie représente, au sommet des branches et à l’aisselle des feuilles, une agglomération ée folioles se recouvrant l’une l’autre en forme de bourgeon et couvertes ainsi que la tige d'un épais feutrage grisâtre, à tel point que l’épiderme de la feuille ne peut être aperçu; par suite d'un raccourcissement des espaces internodaux et d’un épaississement de la tige, ces faux bourgeons forment une production plus ou moins grosse ayant quelque peu l’apparence du bouillon blanc avant le LE de ses fleurs. La plus forte de ces produotions avait 6 cent. de long, sur 4 cent. de large; la tige seule mesurait 8 millim d'épaisseur, tandis qu’à côté, la tige normale en atteignait à peine trois. Malgré la saison avancée (14 novembre) la cécidie renfermait encore de nombreux phytoptides qui ont pu être recueillis et envoyés à M. NALEPa. "+ 2. Sur Malva moschata L. — Enroulement marginal de la feuille et des sépales par en haut, avec pilosité anormale, occasionnée par un phytoptide Les bords des feuilles paraissent étroitement enroulés par en haut, décolorés, hypertrophiés et recouverts d'une pilosité anormale très serrée et ayant l'apparence d'un feutrage; cette pilosité envahit également le pétiole et la tige. Elle est sutout abondante sur les sépales et sur l'extrémité … de la pousse dont elle arrête le développement; la corolle paraît tantôt normale, tantôt atrophiée. Toutes les parties attaquées présentent un épiderme couvert de rides. — Cette … gr ad a eh de a a AL ts GTR RE AN OUT Hate à por AE ie cécidie n’a pas encore eté observée jusqu'ici. L’on ne connaît que deux Malvacées défor- mées par des phytoptides. La première est Malva alcea L. dont les pousses paraissent - recouvertes d'un épais feutrage d’un gris brunâtre et ne se développent pas normalement. La ?° est Lavatera Thuringiara L. dont les feuilles montrent un enroulement marginal par en haut avec des boursouflures sur le limbe, le tout accompagné de pilosité anormale sur les deux côtés. … La déformation que nous avons observée sur Malva moschata L. réunit donc les deux formes déjà mentionnées pour ces malvacées (des descriptions plus complètes de ces cécidies, dues à l’obligeance de M. l'abbé J. J. Kieffer ont été publiées dans le procès- verbal de la séance de novembre de la Sociélé d'élude des Sciences naturelles d'Elbeuf). Elbeuf. V. Marrez. Le gui sur le marronnier. — Dans le Calvados sur la route de Saint-Julien-le- Faucon à Meézidon, quelques centaines de mètres avant d'arriver à cette dernière localité se trouve une rangée de marronniers d'Inde (Æsculus hippocastanum L.). L'un d’entre eux porte sur une de ses branches une belle touffe de gui (Viscum album). Sa présence sur Cet arbre me paraissant rare, je signale ce fait qui n’est sans doute pas isolé. “ H. DE Guerre. Société d'étude des sciences naturelles de Nîmes. — La Société a célébré, le 21 novembre 1891, par une séance extraordinaire, le vingtième anniversaire de sa fon- dation. Cette seance était présidée par M. Lombard-Dumas, de Sommières, qui a fait une conférence sur trois mégalithes sculptés trouvés dans le département du Gard. M. Jules Gal a lu son rapport sur l’évolution de la Société pendant l’année écoulée. M. Georges Fabre a fait une causerie sur les inondations et le reboisement dans le département du Gard. M. Gabriel Carrière a donné une communication sur l'archéologie préhistorique dans les basses Cévennes. Ensuite il a été remis à chacun des lauréats du prix Camille Clément, MM. Galien Mingaud et Gustave Cabanès, une médaille d'argent, grand module, pour leurs travaux zoologiques et botaniques sur le département du Gard. …_ Question. — Quel est le meilleur procédé à employer pour mesurer les petits coléoptères? LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE ET DE SUISSE (Additions et changements). Chang. : MM. Ancey (Félix), 41, grande rue Marengo, Marseille. Bachelard, à Digne. — Roches compactes à organismes microsc., foramin. et radiol. viv. et foss.; lép. et col. des Basses-Alpes. Biétrix (T.), préparat. à l'Éc. des Hautes-Études, 64, rue Claude-Bernard, Paris. — Anat. Hist. Gireaudeau (H.), 13, rue Marchand, à Cognac. Lande (F.), canonnier à l’art. de marine, 4e batterie, à Loqueltas, près Lorient (aupar. dans l'Orne). — B. Paul (M.), à. Sion (Valais, Suisse) (aupar. à Sierre). Tournier (Alf.), 16, Jardin Weldsford, Oran. Addit. : MM. Bouysson (Leon), 11, passage Lhermite, Bordeaux. — Ornith. ‘ : Magnin (J.), 5, rue Honoré-Chevalier, Paris. — Col, Le Bey (R.), au Hamel-Saint-Étienne, près La Carneïlle (Orne). — Géol. Portevin (A.-G.), La Madeleine près Evreux. — Col. Luctkens (Ch. de), 46, rue Ferrère, Bordeaux. — L. 0e ÉCHANGES pa M. l'abbé Fray à Guéreins (Orne), demande à échanger des plantes de toutes provenances, parmi lesquelles beaucoup d'espèces des sociétés dauphinoise et rochelaise, beaucoup de graminées, de cypéracées, et de plantes des étangs de la Dombes contre des lépidoptères, des mollusques, des fossiles des terrains jurassiques et tertiaires. d M. A. Billeau,éléve à l'École d'agriculture de Saint-Pau (Lot-et-Gar.), désirerait se procurer par échange des plantes du nord. Demande à entrer en relation avec botaniste du nord de la France. Le baron Jules de Guerne, 6, rue de Tournon, Paris, échangerait volontiers des livres ou des brochures scientifiques contre des publications de zoologie francaises où étrangères. ï M. Philéas Rousseau, instit. à la Nerrière de la Bruffière (Vendée), gare de Torfou (M.-et-L.), offre : coquilles marines, terrestres et fluviat., fossiles des différents terrains, roches et minéraux, 1200 plantes du littoral de l'Océan Atlantique et des îles Ré et Oléron, algues, lichens et mousses, objets préhistoriques. Contre échant. analogues, livres d'histoire naturelle, etc. Envoyer oblata. M. Ernest Lelièvre, Amboise (Indre-et-L.), désireux de propager l'étude si intérés- sante des papillons, offre de nombreuses espèces bien et dûment déterminées, à toute personne qui lui adressera, franco, en gare d'Amboise, des boîtes en double emballage, jusqu’en avril seulement. Il offre des lépidoptères au choix contre des Syntomis Phegea en nombre. M. de Lapouge, 5, rue de la Loge, Montpellier, possédant une très grande quan- tité de coléoptères européens et exotiques en double (env. 500,000), désirerait confier le soin des échanges à un débutant un peu dégrossi qui se chargeant des doubles y pui- serait pour sa collection, et utiliserait le reste en échanges; il se réserve seulement le droit de choisir avant lui sur les listes d’oblata. M. Bachelard, à Digne, offre lépidoptères et coléoptères des Basses-Alpes contre lépidoptères et coléoptères européens ou exotiques. Adresser desiderala et oblata. Dr. K. Jordan à Munden (Hanovre), offre en échange : Plectes Creutzeri, Carabus v. principatus, Dyliscus lalissimus, Ceruchus tarandus, Anisoplia syriaca, Anoxia asiatica, No- vius cruentatus, Blethisa mullipunciata, Diacanthus cruciatus, Psiloptera fastuosa (Ceylan), etc.; ainsi que des oiseaux en peau (Chrysolampis mosquitus, Eulampis jugularis, Calænas nicobarica, etc. M. Devaulx de Chambord, 33, boulevard Richard, Millau (Aveyron), offre Saprinus Pelleti, Stenus palposus, Elmis Mülleri, Lampra rutilans, à échanger contre de bonnes espèces de coléoptères français ou de Corse, envoyer oblata. - M. J. Chevalier, 4, rue des Baudets, à Arras (P.-de-C.), offre Calhithæa Leprieuri, Hypolhymnos Saundersii, Nyclalemon patrochus, Deilephila lineata S' Q, Urania fulgens contre microlépidoptères. ; l M. J. Blanc, rue Entre-les-Deux-Portes, 26, Épinal, offre : Uarabus catenulatus v. Gallicus, C. pomeranus, C. splendens, C. Bucephalus, C. Marginals, C. Arvensis, Psiloptera fastuosa, Lethrus apterus, Dyliscus latissimus, Glaphyrus maurus, Legistroplerus sanguineus, etc., contre ouvrages sur les coléoptères. : Mrve Bidault-de-l’Isle, 8, boulevard Malesherbes, Paris, offre trente variétés de minéraux, vingt de marbres, vingt-huit d'ammonites à échanger contre minéraux, fossiles ou insectes quelconques. M. F. Lombard, 6, rue Rollin, Paris, offre un Hynocephalus armatus G', frais et complet, contre une paire de Goliathus Druryr en assez bon état ou contre un ç seul, mais frais et complet. {l échangerait également : 1 Megalosoma Elephas ©’, frais et complet, 1 Chalcosoma Allus Œ, légèrement défectueux, ? Psalidognathus Friendii G'et Q conIe et d'autres exotiques contre de bonnes espèces de cétonides exotiques. Envoyer oblata: Das : BIBLIOGRAPHIE Index generum et specierum animalium. — Par C.-D, Sherborn. — Nous appre- nons que M. Sherborn fait de grands progrès dans le vaste inventaire qu'il a entrepris de dresser de tous les genres et espèces d'animaux vivants et fossiles, décrits jusqu'à ce jour. Dans les douze mois écoulés en juin dernier, plus de 500 volumes ont été colla- tionnés page par page; les espèces ainsi relevées sur fiches en double exemplaire (avec toutes les mentions d’un même ouvrage timbrées au caoutchouc pour éviter toute erreur), représentent un total de 80,000 fiches. Celles-ci sont placées au fur et à mesure à la Bibliothèque du British Museum et aussitôt classées par genres, de facon à permettre aux naturalistes qui poursuivent une monographie, etc., de mettre à profit dès à présent le travail exécuté. D. - Th. Huxley.— Les Sciences naturelles et l'éducation.— La place de l'Homme dans la nature. — 2 vol. in-12, Paris, Baiïllière. — Nous avons eu la bonne fortune de voir le nom de Huxley en tête de deux ouvrages publiés cette année dans la Bibliothèque scientifique contemporaine. On sait l'influence que les travaux du grand savant anglais exercent sur les recherches des naturalistes modernes : le volume intitulé Les Sciences naturelles et l'éducation, bien qu’il ne constitue pas un ensemble homogène, mais une simple réunion de conférences et de causeries, nous présente un aperçu très élevé des méthodes scientifiques, de leur importance au point de vue de la discipline de l'esprit humain et partant de l'éducation tout entière. Huxley fait admirablement ressortir les jouissances intellectuelles que nous procure l'étude de la nature; mais la connaissance de plus en plus exacte des phénomènes physiques et vitaux et des lois qui les régissent n’a pas pour l'homme un intérêt purement spéculatif, car il saura ainsi les faire tourner au profit de l'humanité, tandis que l'ignorance de ces faits et de ces lois, auxquels il est soumis lui-même, l'exposerait aux plus graves dangers. Aujourd’hui, le nouveau volume de Huxley, la place de l'Homme dans la nature, confirme au pe de vue anatomique, les recherches que l’auteur a faites depuis nombre d'années, et dans son Introduction, il indique, d’une façon aussi juste que pittoresque, tout à la fois la parenté anatomique de l’homme et des autres mammifères, et l’abime qui les sépare, abime que jusqu’à présent on n’a pu combler. D: Gaston Bonnier.— Cours complet d'Histoire naturelle, in-18, 608 p., av. 767 fig., Paris, Paul Dupont. — Ce volume est fait surtout en vue des examens; il résume donc sous une forme concise, l'exposé de toutes les matières des nouveaux programmes rela- tifs à l’histoire naturelle. Une disposition typographique spéciale permet de distinguer les paragraphes qui se rapportent à ces programmes d'étude. Dans un ouvrage de ce genre, tout développement scientifique doit nécessairement être banni, mais c’est un exposé qui nous paraît très net et méthodique des différentes parties de la zoologie, de la botanique ou de la géologie. De très nombreuses figures ajoutent aussi à la clarté du texte. Stanislas Meunier. — Les méthodes de synthèse en minéralogie, cours professé au Muséum (Paris, Baudry). — Dans la première partie de l'ouvrage, l’auteur étudie et énumère les productions normales et naturelles des minéraux contemporains; puis il nous montre des synthèses se produisant accidentellement dans les usines, les mines embra- sées, les forts vitrifiés. Ces observations fournissent de précieuses indications aux miné- ralogistes et aux géologues. M. St. Meunier, dans la seconde partie de son livre, a réuni les divers modes de synthèse employés jusqu’à ce jour dans les laboratoires. Les ouvrages parus précédemment sur cette matière donnent en général une liste des espèces rangées comme dans les traités de minéralogie et exposent pour chacune d'elles les divers pro- cédés qui en ont procuré la reproduction artificielle. M. St. Meunier s’est servi d’un plan beaucoup plus rationnel : il nous fait connaître les diverses méthodes de synthèse et indique pour chacune d'elles les minéraux qu’elles peuvent produire. Cette heureuse disposition montre clairement tout le parti qu’on peut tirer de ces méthodes. ) D: J.-G. Boerlage : Hanleiding tot de Kennis der Flora van Nederl. Indie. — 2 vol. — Dicotyledones Gamopetalæ. — Are partie, Inferæ-Heteromerz; Fam. LXVII, Caprifoliacez LAXXII, Slyracacez. — 322 p., Leiden, E.-J. Brill, 14891. — Nous avons déjà rendu compte du premier volume de cet important ouvrage, rappelons le plan suivi po auteur : la description des genres est faite d’une manière très complète (en hollan- ), avec quelques renseignements sur le nombre d'espèces connues et la dispersion du genre. Les espèces sont simplement mentionnées en tableaux avec leur’ synonymie et leur distribution géographique dans les Indes Néerlandaises. Un index alphabétique accompagne chaque volume. D. PC CTERET 7 » 'i E. Dubois. — Produits naturels commerçables : les Produits végétaux, in-A2, 428p., 41 fig., Paris, O. Doin. — Les relations des sciences naturelles avec les sciences écono- miques ont à nos yeux une importance capitale; aussi tenons-nous à signaler le nouvel ouvrage de M. Dubois qui fait suite aux Produils animaux dont nous avons déjà rendu compte. Ce nouveau livre est très commode à consulter et donne les renseignements sui- vants sur les principaux produits végétaux : description botanique, composition chimique, végétation, mode de culture, procédés de récolte, production et usages commerciaux. D. H. Moreau. — L’amateur d'oiseaux de volière, in-12, 430 p., 51 fig., d'après nature, Paris, Baïllière. — Ce livre contient une foule de renseignements très curieux sur les mœurs des oiseaux de volière; les personnes qui s'occupent de ce genre d'élevage auront constamment à le consulter et les naturalistes y trouveront des observations biologiques très nombreuses et dont la comparaison, d’une espèce à l’autre, offre un réel interêt. M. H. Moreau constate, dans son introduction que, sur environ 12,000 espèces d'oiseaux actuellement connues, il n’y en a guère plus de 500 qui peuplent actuellement nos volières, mais ce nombre augmente constamment, et l'on a obtenu la reproduction en captivité de beaucoup d’oiseaux que l'on considérait autrefois comme ne pouvant même étre conservés en cage. 1x J. Bel. — La Rose, histoire et culture, in-12, 160 p., av. 41 fig. (Petite Bibliothèque scientifique Baillière). — Voici encore un petit volume d'histoire naturelle appliquée qui nous parait pratique et très compris. Il renferme la description de plus de 500 varietés de Rosiers et des notes sur la culture, la multiplication, la taille de l’arbuste, ainsi que sur ses ennemis et parasites, plantes ou insectes. N'oublions pas le chapitre intitulé La Rose à travers les âges, plein de faits curieux et d’anecdotes que l’on lira avec plaisir. . D. NÉCROLOGIE Nous apprenons avec un bien vif regret Ja mort subite de notre collaborateur, M. Héron-Royer, ancien trésorier de la Société zoologique de France. Il s'était retiré depuis deux ans à Amboise, sa ville natale, où il poursuivait avec une infatigable patience, ses intéressantes observations biologiques sur les Batraciens; ses très nombreux travaux sur la faune française des Amphibies ont paru pour la plupart dans les publications de la Société zoologique. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (1012-91) 1e Février 1892. Vingt-deuxième Année. No 256. - REUILLE DES JEUNES NATURALISTES LES INCLUSIONS MICROSCOPIQUES DES MINÉRAUX L'application du microscope à l'étude de la minéralogie a fait faire de grands progrès à cette science; l’un des plus importants est peut-être celui ui nous à appris que les minéraux ne sont pas des corps homogènes, mais es masses qui contiennent d’autres minéraux plus petits. Cette découverte a jeté un jour inattendu sur certains phénomènes inexplicables auparavant. La différence qui existe entre les résultats de presque toutes les analyses avec la formule théorique s'explique dès lors, par la variabilité de la composition et du nombre de ces corps étrangers qui se trouvent dans les échantillons examinés; l’astérisme, l’apparente ano- malie de la double réfraction des cristaux du système cubique, tels que le diamant, et beaucoup d’autres phénomènes sont aussi expliqués par cette découverte. Au point de vue de la géologie, l’ordre de la formation des minéraux des roches, peut se déduire dans bien des cas par l’ordre dans lequel se pré- sentent les inclusions, comme je l’indiquerai tout à l'heure, et l'existence de liquides et de globules gazeux dans les pores de la roche sont des indices de la nature des agents intervenus dans sa formation et son mode de con- solidation. Anciennement on savait déjà que beaucoup de minéraux cristallins con- tenaient des inclusions, souvent volumineuses, d’autres minéraux étrangers. Le quartz est un des plus remarquables sous ce rapport; mais l'importance de ces formations ne put pas être soupconnée avant qu'on eût prouvé leur abondance à l’état microscopique; elle est telle qu'on peut considérer l'existence de ces inclusions comme un fait général à tous les cristaux. Le professeur Rosenbusch (1) a proposé de donner le nom d’hôtes à ces corps qui sont, pour ainsi dire, les parasites du règne minéral. Les inclusions sont, tant au point de vue chimique que physique, de nature et de structure différentes, leur exacte classification n’est pas possible. On peut cependant les diviser approximativement en pores gazeux, inclusions liquides ou particules solides; ces dernières sont tantôt amorphes Le ur vitrées), tantôt cristallisées (microlithes), ou enfin consistent en autres particules moins connues. Nous allons examiner successivement ces différentes formations. À Pores gazeux : Dans les roches éruptives, comme dans les substances fondues artificiellement, il se dépose sur les faces des cristaux de petites bulles de gaz, qui, dans l'accroissement de ces cristaux, sont successivement entourées puis enfermées par la masse qui cristallise. C’est une marche (1) Mikrosk, Physiogr. der petrogr. wichtig. Mineralien, ?° édit Stuttgart, 1885, p. 43. 4 lon te ct dE le db AL le bi . ee — 714 facile à comprendre et dont on peut se faire une idée exacte en observant les grandes vésicules contenues dans les laves et qui sont produites par les bulles de gaz ou de vapeurs qui y restent enfermées quand le magma se refroidit de l’extérieur à l’intérieur de la masse. Les pores gazeux consistent en cavités ovales ou sphériques; leur distri- bution est tantôt irrégulière et tantôt concentrique aux zones d’accroisse- ment des cristaux. Elles sont en général transparentes et elles ne cessent de l'être que lorsque les parois de la cavité sont tapissées d’une couche cristalline obscure. Le fer oxydulé les noircit quelquefois de cette façon. Les gaz contenus dans ces pores dont la détermination est généralement difficile, sont de différentes sortes : un des plus fréquents est l'azote avec des traces d'oxygène et d'acide carbonique; on trouve abondamment ce dernier gaz dans d’autres cavités, 1l est souvent associé à l'hydrogène et aux carbures d'hydrogène; M. H. Rose (1) l’a signalé dans le sel gemme. Cest à l'existence de ces gaz comprimés dans les cavités des cristaux, que l'on doit la décrépitation bien connue du sel de Wieliczka. Quand on les soumet à l’action dissolvante de l’eau, les parois de ses cavités s’amincissent, puis éclatent. Davy (2) et Brewster (3) ont pu constater dans d’autres cas le mou- vement d'expansion des gaz lorsque certaines cavités relativement volumi- neuses viennent à s'ouvrir; mais ces exemples ne sont que des exceptions. Généralement les gaz sont contenus dans les cristaux sous une faible pression. J'ai dit que l’analyse des gaz contenus dans les pores microscopiques des minéraux offre de grandes difficultés. Les habiles expérimentateurs cités plus haut, Davy et Brewster, ont inventé différents procédés pour recueillir ces gaz et pour les étudier. Pour déterminer leur nature, ils se sont surtout servi du spectroscope, mais comme la description de ces procédés serait extrêmement longue et d’un intérêt médiocre, je me bornerai à mentionner un des plus simples. Il consiste à dissoudre dans l’acide fluorhydrique le petit fragment de minéral soumis à l’analyse, car c’est presque toujours un silicate ou du quartz, et en opérant avec précaution, on peut recueillir Les petites bulles de gaz à mesure qu’elles se dégagent de la masse où elles étaient enfermées. Parmi les minéraux riches en inclusions gazeuses figurent en premier lieu ceux à base d’alumine; puis viennent l’apatite, les feldspaths, Pau- gite, etc. On sait que certains cristaux, dont les sections ne sont pas com- plètement transparentes, doivent leur opacité à des pores nombreux qui sont souvent si petits qu’on peut à peine en apercevoir au microscope. Les inclusions gazeuses de quelques minéraux, et principalement du quartz occupent des cavités à contours polyédriques. Mais ces formes porRe sont toujours celles qui conviennent au minéral enveloppant; on les appelle des cristaux négatifs (4). Ces cavités existent aussi dans les cristaux obtenus artificiellement; dans le sel de cuisine, par exemple, elles ont la forme cubique. Leur formation est contemporaine de l’accroissement du cristal, elle est due à des globules de l'eau mère, qui, en adhérant aux parois, ont été entourés par la substance cristalline. Inclusions liquides. — J’ai indiqué plus haut que dans le quartz et parti- culièrement dans quelques cristaux du Saint-Gothard, il existe parfois des (1) Pogg. Annal., t. 18-601. (2) On the state of water and aëriform matler in cavilies in certain crystals. Philosoph. Transact, 1822. s (3) Ueber das Dasein einer neuen Flüssigk, etc. Édinb., Journ. of science, t. XT L (4) A. W. Wright, On the gaseous subst. contained in the smoky quartz. Amer:, Journ., 1881. . : es ETS 2 _ cavités pleines de liquides visibles à l'œil nu. on pourrait en dire autant de 1 sYlvine, du sel gemme, de la fluorine et du gypse. On connait depuis mm jongtemps ces curieuses calcédoines enhydres de l'Uruguay, remarquables par leurs grandes cavités contenant de l'eau ; en retournant tant tract 4 échantillon. le liquide peut passer d’uhe extrémité à l’autre de la cavité. Récemment l'attention s'est fixée sur l'abondance dans certains minéraux — de ces formations à l'état microscopique. —_ (Cette découverte, due à Brewster (1), a été Plus tard pour M. Sorby l'oc- ; €asion d'un grand nombre d'observations et d'expériences de la plus haute importance. a plupart des inelusions en question ne sont pas entièrement remplies de liquide ; elles renferment un petit globule gazeux de forme sphérique nommé libelle. Celui-ci a la propriété de se mouvoir tout autour des parois … de la cavité, quand on fait tourner l'échantillon qui le renferme; la libelle _ passe toujours à la partie supérieure du liquide tandis que celui-ci descend à la partie inférieure. Parfois la libelle est animée d’un mouvement cireulaire incessant qui semble indépendant des trépidations et. de. la.température extérieures, onen ignore lacause ; on.croit toutefois qu'il faut la chercher dans les phénomènes de la:thermodynamique. Ce mouvement spontané rappelle » lé mouvement. brownien des, végétaux, mais il offre la: particularité de cesser . brusquement après un-moment d'agitation, pour recommencer au bout de -quelquessecondes. Ces faits extraordinaires, que le professeur Tschermak (2) élire les phénomènes les plus singuliers du règne minéral, ont été io e0 … observés, primitivement,. dans les cristaux de | quartz des roches les plus anciennes (3). ‘Les inelusions liquides (fig. 1) ont en général «une. forme irrégulière, les plus petites sont ovoïdes, sphériques et. plus rarement elles affectent la forme du minéral qui les contient, ce, dernier phénomène peut s'observer dans le quartz et le gypse. Leur volume est presqne toujours très petit et dépasse rarement un cen- tième ou un millième de millimètre; souvent même on ne les aperçoit que comme un point dans le champ du microscope malgré un grossis- LEE sement de mille diamètres. Pores gazeux et inelusions liquides. Elles sont distribuées irrégulièrement, grou- pées en zones où. en ramifications, prédominant souvent dans l’intérieur des cristaux. | L'origine des inclusions liquides ne diffère pas au fond de celle des inclu- sions gazeuses, Si, au lieu d'air ou d’autres gaz de l'eau mère, comme dans le cas des inclusions gazeuses, c'était l’eau mère elle-même qui pénétrât dans la cavité cubique du sel, il s’y formerait des inclusions liquides. Pour cette raison, celles-ci sont fréquemment disposées en zones qui correspondent aux différentes phases d’accroissement du cristal, on peut en conclure que ces petits globules se développent périodiquement. Le liquide des inclusions est ou de l’eau pure ou une dissolution aqueuse de ehlorure de sodium, plus rarement de chlorure de potassium, de sulfate de soude, de potasse ou de chaux; il contient souvent de l'acide carbonique en grande partie liquéfié. On en a prouvé l’existence dans les quartz {1} Fœhlungen im Diamant, Topas, Beryll. Edinb. new philos. Journ., 1861, XVI, p. 130. @) Trattato di mineral. (trad. ilaliana, Firenze, 1883), t. [, p. 108. (3) Zivkel, Die mikr. Beschaffenh. der Miner, Gest., 1873, f ENG ESS granitiques, dans les augites basaltiques, dans le saphir et dans le diamant. Simmler (1) a pour la première fois soupçonné ce fait! à cause du faible” indice de réfraction et de la forte dilatation sous l'influence de la chaleur des liquides de certaines inclusions. En 1869, Vogelsang: et. Geissler (2) parvinrent à prouver au moyen .d'ingénieux procédés que: ce liquide était bien de l’acide carbonique liquéfié.. En calcinant des fragments de quartz et de topaze, riches en inclusions de ce genre, ils obtinrent un gaz qui se comporta au spectroscope comme l'acide carbonique; en outre, ce gaz détermina dans de l’eau de chaux un précipité de carbonate de chaux. Sorby retira aussi de l'acide carbonique liquide des: cavités: du) saphir, Zirkel de celles de l’augite et d’autres minéralogistes de celles de lolivine et de celles des feldspaths de diverses roches, surtout des basaltes. +" in Pour. reconnaître ce gaz il suffit de chauffer la préparation : le liquide: se dilate alors au point, que la libellé disparaît et qu'ilremplit toute la cavité: Si l'onscontinue à chauffer, on voit apparaître une certaine guantité-de pêtites libelles comme s'il y avait ébullition. 4:44: 214 6 Lodel On comprend facilement que la découverte de l'acide carbonique diquide dans de semblables conditions, ait une immense importance pour les problèmes: de lr-genèse des substances minéralés. Les inclusions contenant de; l’eau indiquent.seulement l'intervention d'unfluide pendant/la formation des minéraux, mais, celle.de lacide carbonique liquide; indique dévplus quune-pression extraordinaire a agi sûr eux. &{ 2025 1ole à rem Les inclusions aqueuses des.roches, voléaniques anciennes -et: modernes, nous, font.supposer que leau-aété enfermée à l’état. liquide.! Les libellés qu'eles.contiennent indiquent que les inclusions sy sont produites à rune température élevée en même temps qu’à une forte pression : le liquiderse contracta.ense refroidissant.etil se forma un espace vide, la belle. | .: Hinexiste aucune, relation entre le volume de l'inclusion let-celui dela libelle dans:un même, cristal. On, peut trouver des inclusions.de volume considérable avec. des libelles très petites à côté d’autres inclusions ‘conte- nant peu de liquide et de grosses libelles. Ce fait one que les inelusions se sont formées en même temps que la roche; elles né doivent: done, pas leur origine à une infiltration postérieure du gaz dans l’espace queslaisse, libre le liquide en se contractant. 5411 fLSYEN : Quand * liquide contenu dans les cavités microscopiques du minéral est une dissolution concentrée de sel gemme, il en résulte fréquemment. de petits cristaux au sein de ce ques et alors on peut distinguer: dans l'inclusion le liquide, la libelle et un ou 'plusieurs cristaux. ” ô La figure ci-jointe montre un exemple dece phéno- mène, b 1940 Tin M. Quiroga et moi avons trouvé cette inclusion (ue Rae ie dans une ophite de la province de Santander (Es- ncIusion à glopuIe mopDile. pagne) (3). [ARS Quoique moins fréquemment que les cristaux de sel gemme, on trouve aussi dans d’autres inclusions des cristaux de chlorure, de sulfate de chaux, de carbonates alcalins, de quartz et même de fluorure de calciumret de sulfate de baryte; on ne sait comment expliquer la présence de ces deux derniers corps. | 197 AESO SAN (1) Versuch zur Interpretalion, etc. (Pogg. Ann., t. 130). AO (2) Ueber die Natur des Flüssigkeitseinsehl (Pogg. Ann., t.437, p. 361:et 265). net (3) Erupcion oplica del ayuntamviento de. Molledo (Santander) (Anal. de la Soc. Espuide Hist.: Nut,s t. ND). 4h EL: ER L'inclusion ‘peut contenir à la fois deux liquides différents comme Brewster (1) l'adémontré pour la topaze : dans une même inclusion il a trouvé un liquide dont l'indice de réfraction était égal à 1294 et, par con- Séquent, très rapproché:de celui de l’eau et un autre égal à 1131. Le premier avait le même coefficient de dilatation que l'eau, tandis que celui du Second était environ 80 fois plus élevé (2). Ce fait se produit quelquefois dans le quartz; les deux liquides, eau et acide carbonique, se trouvent dans la même cavité sans se mélanger; Le second qui est à l’intérieur possède une libelle. Pour recueillir et pour soumettre à l'analyse ces liquides, Davy, Nicolet Brewster se sont servi de pipettes capillaires; ils pratiquaient des trous dans! les parois de ces eavités à l’aide de tarières de Palnt presque microscopiques. » Besinclusionsconcentriques de dissolution saline possèdent généralement unerlibelle immobile, où peu mobile sous l’action de la chaleur, et de petits cbistduxu(presqué toujours de chlorure de sodium) qui sont enfermés dans l'eau mère. La libelle comme ces eristaux ne disparaît pas quand on chauffe Koipréparation( et si la libelle est absorbée, ce n'est qu’à une température relativementitrès élevées oui oui de 2 muañscertains: cas les inelusions liquides sont dépourvues de libelles et la cavités sel trouvé complétement ‘oceupée par le liquide: Alorsil est très difficilé de:les apercevoir à moins que le liquide des inclusions ne soit coloré; il a alors, dans la plupart des cas, une teinte d’un jaune verdâtre. Dertouter facon les inclusions liquides dépourvues de libelles sont très difficiles-à Idistinguer des ‘inclusions gazeuses, parce que, de même que ces dernières, elles sont limitées par! uné large bande noire due à la réflexion doimlepil 91 : oi-co1q 01 ï | | Leurs eontours fortement ombrés sont d'autant plus marqués que la diffé- rente tehtre l'indice de réfraction du gaz ou du liquide renfermé dans la eavitéreticelui du minéral qui le contient est plus grande. C’est pour cela evle bordides: inclusions gazeuses'est plus foncé que celui des inclusions liquidésui 291 oup 4101 Ti8t 91) "Lesominéraux les plus riches en inclusions liquides sont avant tout le quartz du granit, du porphyre et du gneiss, qui en est littéralement pétri; viennent ensuite l’augite, l’hornblende, la néphéline, l’olivine, la leucite de rep de laves, la: fluorine, le spinelle, le saphir, etc. M. Sorby a observé: d'abondantés cavités! microscopiques contenant des liquides dans certaines émeraudes et dans certaines topazes, surtout dans la variété jaune du Brésil.11l a prouvé expérimentalement qu'une dissolution sursaturée ne dépose que peu ou point de matières solides dans les espaces capillaires de ces minéraux (3). $ : Il convient de remarquer, pour terminer ce qui se rapporte à ce sujet, que Pabondance des inclusions gazeuses ou liquides dans les minéraux ne dépend pas seulement des conditions du ftlien dans lequel ceux-ci se sont consolidés, mais aussi de leur structure. Sorby a prouvé que lorsqu'on fait cristalliser dans la même dissolution de l’alun et du sel gemme, les cristaux de’cétte dernière substance sont assez riches et ceux de la première assez pauvres en inelusions: Cela s'explique par les modes d'accroissement différents de ces deux corps. De la comparaison des inclusions gazeuzes avec les inclusions liquides, il (1) On the existence of two new fluids, etc. (Trans of the R. Society of Edinburgh, t. X). (2) J'omets les procédés et les appareils inventés par Vogelsang et par d’autres, pour déterminer le coëficient de dilatation de ces liquides. C’est une question qui concerne plus la physique que la minéralogie et qui sort du cadre de ce travail. (3] Sorby, On the microscopical struct. of crystals (Quart. Journ Geol. Soc. London, 1858). LIN SRE résulte en définitive que les premières sont formées, en majeure partie, de vapeurs d'eau, d'acide carbonique et de carbures d'hydrogène, tandis que les secondes contiennent plus communément de l’eau ou des dissolutions aqueuses. Inclusions de particules amorphes.— Les substances minérales soumises à l’action des forces qui tendent à leur donner une forme cristalline régulière commencent par avoir un état d'agrégation particulier qui n'est, ni l’état amorphe, ni l'état véritablement cristallin. Telle est l’origine de certains produits spéciaux que le microscope découvre dans le sein des minéraux et des roches, surtont de celles d’origine éruptive. Ces produits sont des particules tantôt vitreuses, tantôt en partie individualisées. Il est dificile de définir ces inclusions amorphes si variées que révèle le microscope dans les sections minces des minéraux; ce sont, en grande partie, des particules vitreuses très exiguës, qui contiennent généralement nn ou plusieurs petits globules gazeux (fig. 3). Ces petits globules sont naturellement immobiles et ne se déforment pas sous l’action de la chaleur, pie opposition aux libelles des inclusions iquides. "PALIER Les inclusions en question ont même couleur que la roche qui les contient : claires dans les roches acides, nuancées et sombres dans les roches basiques, toutefois un excès de fer les colore et en font alors un agent colorant du mi- néral ou de la roche. TS 1 à EF 1g. à généralement irrégulière, elles affectent la forme de veines qui s'étendent dans l’intérieur des cristaux; elles sont aussi isolées ou disposées en zones au centre des trémies; il peut même arriver qu'elles s'accumulent au centre des cristaux Ou surles bords. Dans certains cas, cependant, elles sont disposées en zones concen: triques parrallèles aux contours du cristal, elles offrent alors une série de couches qui sont alternativement riches en inclusions et pauvres en subs= tance minérale. Inclusions vitrées. Mais la plus curieuse de ces dis- positions est celle que l’on ren- contre dans quelques leucites_ du Vésuve; les inclusions vitreuses y sont disposées en zones concen- triques très régulières et dans les sections de ces cristaux elles forment des cercles et des octogones (Fig. 4). Il y en a qui présentent en outre des cristaux incomple- tement formés, presque capillaires, disposés en secteurs rayonnant à partir du centre et alternant avec les inclusions. Celles-ci se détachent en couleur foncée sur la substance du minéral qui est incolore; elles sont enfermées dans des cristaux négatifs qui, sur la section, apparaissent en creux et sont disposés en couronne; Les inclusions vitreuses sont surtout abondantes dans les feldspaths des roches éruptives modernes, dans le quartz, dans l’augite; elles ne sont pas non plus rares dans l’hornblende, dans la noséane, la néphéline, l’olivine et la leucite. La répartition des inclusions vitréuses est. Re — 7) — Le quartz offre de plus, de distance en distance, des inclusions vitreuses - aux contours polyédriques de même forme que celle qui convient au cristal … enveloppant. Ces sortes d’inclusions ne sont pas, comme celles dont j'ai parlé ne présent, de simples particules solidifiées avec rapidité pendant ou après leur inclusion ; on admet qu’elles ont même origine que les inclu- Sions liquides ou gazeuses, seulement, au lieu d’eau ou de gaz, c’est une substance vitrée qui a rempli le creux préexistant. Elles sont accompagnées fréquemment d’un globule opaque ou d’une ampoule qui se forme en manière de hernie dans l'inclusion, linterposition - de la Substance vitrée s’opposant à sa complète sortie. La présence de pareils globules dans l'inclusion est une preuve de leur nature vitreuse et du refroidissement progressif qui les a produites, car de semblables globules immobiles ne peuvent pas se former dans les inelusions liquides. .. Aù sein des inclusions vitreuses, il s'est séparé souvent, comme dans les dissolutions saturées, des cristaux incomplètement formés de magnétite ou d’augite. On ÿ trouvé aussi d’autres productions sans contour cristallin éptiblé et qui affectent diverses formes. Ce commencement d'indivi- dualisation de la matière amorphe se nomme dévitrification (entglast) ou promorphisme, terme proposé par M. Michel Lévy (1). C’est à lui que nous devons la découverte de ces inclusions de cristallites, sifines etsi nombreuses, quel c 1'aperçoit parfois dans l’intérieur des cristaux lorsque la solidification des. particules fluides des inelusions s’est accomplie en même temps que la Séparation des cristallites. En d’autres occasions, on peut observer dans Pintérieur du minéral où de la roche tous les progrès de la dévitrification, dépuis lés inélusions complètement vitreuses jusqu'à celles qui contiennent un tissu compacte formé de cristallites (fig. 5). Ces dernières, en nombre 6 un vraiment incalculable et d’une étonnante petitesse, se trouvent dans la leucite du Vésuve, qui nous en offre un exemple curieux. Le volume des globules vitreux n’est pas en relation avec celui des inelusions. LASER Les inclusions vitreuses se distinguent dans D Lie © le champ du microscope parce que leur rebord Inclusions dévitrifiées. n’est pas aussi sombre que celui des inclusions a, Partiellement. — 5 En totalité. azeuses ou liquides ; en effet, l’indicede réfrac- tion de la matière vitreuse est assez élevé et diffère peu de celui des minéraux, La partie vitreuse de l'inclusion offre un contour peu marqué et le globule vitreux une large bande sombre. a section des inelusions liquides et des inclusions vitreuses a aussi un caractère distinctif. Les inclusions liquides perdent lorsqu'on les coupe, le liquide et la libelle qu’elles contiennent et le baume du Çanada les remplit complètement; l'inclusion vitreuse, au contraire, conserve la matière vitreuse qui adhère à la paroi de la cavité et le baume du Canada ne remplit que le reste en laissant à l'inclusion un rebord très mince. Dans les cristaux des roches volcaniques qui n’ont pas subi d’altérations, comme l’obsidienne, la perlite et le basalte, on trouve des inclusions solides, amorphes, plus grandes etirrégulières ; il faut les considérer comme des par- ticules vitreuses procédant d’un magma liquéfié. Mais lorsqu'il se présente des formations d'aspect analogue dans les roches métamorphiques, il est permis de douter si ce sont des formations opalines. Dans les grains de quartz des roches sédimentaires qui ont été englobées dans les roches éruptives, il n’est L” (4) Observations sur l’origine des roches éruptives, vitreuses et cristallines (Comptes rendus, 1876). . à, np ré NÉS, À ét p ÉS Le. La nt pas rare de découvrir des inclusions vitreuses; elles sont évidemment de provenance secondaire, car on peut prouver expérimentalement qu'elles procèdent d’un magma éruptif en fusion qui pénétra le’quartz qui sy trouvait renfermé. Cependant, ainsi que l’a prouvé M. Chrustschoff, (1) qui s’est beaucoup occupé de ces questions, il reste beaucoup à apprendre sur Ja formation de ces inclusions secondaires. RAS Ton La présence des inclusions vitreuses est une preuve que le minéral, où la roche qui les contient, à été à l’état de fusion. Cequile prouve encoremieux ee sont les globules qui se trouvent quelquefois dans ces inclusions. On comprend que, lorsqu'un globule a rencontré un cristal en voie de formation, il se soit arrêté contre celui-ci et qu’il y ait été englobé ensuite. De’plus, l’analogie de couleur qu’ottrent la substance vitreuse incluse et la matière qui entoure le cristal prouve que-celui-ci s’ést formé au sein de 14 substänce vitreuse mère. | | (251h sers Salv:i:CazDsron as serre Professeur à l'Université de Séville. :# ©{(Drad? par André Coran). (A suivre). voit 9118 jo1t9't £ 280 OT TION 88 HIMOILEE LES ESPÈCES FRANÇAISES DE LA FAMILLE DES PHRYGANINES! ADUIS | tT ANSE 1 ermohdei) (Insectes névroptères du sous-ordre des Trichoptères),. 2 581; 88 T 96 rem did :(avlse#30h ados. L-56M) 19mbter temps qu'elles. L'examen des mâles, au contraire, permet une détermina- tion precise. 109" arm GIFS Dans la première famille, celle des Phryganinæ, les mâles portent des palpes maxillaires de quatre articles; dans la seconde, celle des Zimnophi- linæ, is les ont de trois articles seulement, à peine pubescents:ét semblables de forme à ceux de la femelle; dans la troisième, celle des Séricostomatinæ, les palpes des mâles sont également formés-de trois articles, mais très velus et très dissemblables par leur conformation de ceux de leurs.femelles,Bes quatre autres familles, Leptocerinæ, Hydropsychinæ,. Rhyacophilinæ, Hydro- ptilinæ, renferment tous les Trichoptères dont les deux-sexes ont des palpes maxillaires de cinq articles, assez semblables de forme chez le mâle et chez la femelle. L 5h ur La famille des Phryganines a été, par divers auteurs, partagée en sept, sous-genres ou groupes (Holostomis, Oligostomis, :Neuronia,: Phryganea, Dasystegia, Trichostegia, Ayrypnia), mais M. Mac-Lachlan, dont nous suivrons la classification, l'a divisée en trois genres dont il différencie les caractères à peu près de la manière suivante : (4) Tschermak's Min. Mitth., t: IV, p. 473, 1882. ? ) GE r, . ( |» A © « =. .* À — 81 — … Ao Une nervure transversale oblique aux ailes supérieures entre la costa et la subcosta, genres Veuronia et Phryganea............:...:..... 3 20 Aucune nervure transversale aux ailes supérieures entre la costa D A orrce GE Sp BE DRE nie ere ee à à à o djee 0 G. Agrypnia. 3e Ailes supérieures larges: et. assez courtes, presque sans pubes- tence; fourches apicales 1, 2, 3, 5, existant aux ailes supérieures des deux sexes el aux inférieures de la femelle, le mâle n'ayant aux infé- eue 256 ER LT 28 AP A ES REA A G. Neuronia. Hs AE supérieures très allongées, très pubrscentes; fourches api- cales 4, 2, 2, 4, 3, existant aux aïles supérieures et 1, 2, 3,5 aux infé- _rieures de l& femelle, le mâle n'ayant que 1, 2; 3, 5 aux ailes supé- meurestét 1,2; 5 aux inférieures... :. ..:.:. os TU La amas. 214 G. Phryganea. POMEML BL: 19 92110407 JE V OL ETRE | DA 109 HAS. "Avec observation que la Ph. minor seule ne rentre pas-complètement dans la diagnose ci-dessus et diffère des autres Phryganeaenrceique: la fourche 4 manque auxiquatre aïles de la femelle. MON ND AHENII ) sibrt£ . Genre Neuronia. : 1° Neuronia ruficrus Scopoli. Taille moyenne, envergure de 29 à 38 millimètres: ailes entierement brunes à réticulation très marquée, les postérieures plus claires; cars et antennes noir foncé, tibias d’un fauve sale, pieds noirâtres; bout de l’abdo- men,du mâle, élargi, en dessus, obtus, garni d’une frange de minces poils aunes, avec des FE Ra de chaque. côté, larges et courts; bout de ’abdomen de la femelle très obtus. EC ONUTEs Assez commune däns toute l'Europe du centrélét dt nord, 4 commence- ment de l’été (Mac-Lachlan); Belgique, juin et commencement juillet (De Selys); Bitche, assez commune (Kieffer); Savoie (Rambur); lac de Gé- rardmer (Mac-Lachlan), assez rare, 8 mai à 2 juillet, environs de Paris (Mabille); assez-commune en mai et juin, Indre (Martin): Se trouve: autour des mares et des étangs couverts de plantes aquatiques, -cachée, durant le jour, dans le feuillage des arbustes. PIOTOBLTRS Îtoz 59 ri 11 ECTR-2 £ ut 2102 Newronia reticulüta Mac: Lachlan: HAL 90 SF y HyI j Taille moyenne, envergure de 27 à 34 millimètres, ailes jaune orange clair; les supérieures couvertes et parsemées de traits et de fines mouche- turesbrunâtres; corps et antennes noir foncé; pieds brun noir, tibias posté- rieurs jaunâtres; bout de labdomen du mâle non élargi, semicirculaire, frangé de poils orangés, avec des appendices minces et assez allongés, noi- râtres, un peu! courbés en dedans, entre lesquels le dernier segment ventral D pre dentelées de chaque côté, 9° segment de l'abdomen de la femelle prolongé subtriangulairement. - Burope ‘du centre et du nord (Mac-Lachlan); Belgique, en avril (De Selys); Lorraine (Godron). Habite certainement les montagnes des Vosges, du Jura, de la Savoie. Très rare dans la partie montagneuse de l'Indre, en juin, et en Limousin (Martin). Trouvée sur le rivage d'un étang, près de la Creuse, dans les arbustes. L'UI {1 jt if LOI 3° Neuronia clathrata Kolenati. . Taille Due envergure de 27 à 32 millimètres; ressemble beaucoup à reticulata dont elle se distingue par ses pieds tout jaune pâle, sauf la base ne: DR des femurs qui est noirâtre, et par l'extrémité de l'abdomen du mâle muni de deux larges appendices inférieurs portant chacun au bout une forte dént courbée en dedans. Bout de Pabdomen de la femelle large et déprimé. Europe du centre et du nord (Mac-Lachlan); Belgique (De Selys}, Hollande, en mai et juin, dans les bois TAlbarda). Doit se trouver, avec la précédente, dans le Jura et en Savoie. Genre Phryganea. 4° Pluyganea grandis. L, Fourche apicale additionnelle existant aux quatre ailes de la femelle. Très grande taille, envergure de 49 à 62 millimètres; ailes antérieures brun clair très marquetées de brun foncé, de jaune, de gris et de blanchâtre, , appendices supérieurs du mâle, larges à la base, prolongés én deux longues branches se recourbant en crochets en face l’une de l’autre. Antennes plus . claires que celles de swriata. Var Presque toute l’Europe Map assez répandue de mai à juillet en Belgique (De Selys); Lorraine (Godron); Anjou, été (Millet); Vosges (Mac-Lachlan); environs de Paris, mai-juin (Mabille); Indre, Vienne, Creuse, Haute-Vienne, très commune en mai et juin (Martin); Charente- Inférieure (Riveau). | Aux abords des étangs, plus rarement le long des cours d’eau. 9° Phryganea striata 1. Fourche apicale additionnelle existant aux quatre ailes de la femelle. Très grande taille, envergure de 36 à 57 millimètres; ailes antérieures brun brillant clair, un peu marquées, surtout chez la femelle, de gris et de blan= châtre; appendices supérieurs du mâle assez étroits, prolongés en deux longues branches presque droites, inclinées l'une vers l’autre. Antennes plus foncés que celles de grandis. - Presque toute l'Europè (Mac-Lachlan); assez commune de mi-mai en juillet, Belgique (De Selys); Bitche, très commune (Kiefer); abondante# Vosges (Mac-Lachlan); Meudon, assez rare (Mabille); Saône-et-Loire (Marchal); Lorraine (Godron): extrèmement commune, Indre et départe- ments voisins, du 1° mai au {5 juin (Martin). Sur les étangs, très exceptionnellement près des eaux courantes. Se cache dans les buissons, au bord de l’eau. 6° Phryganea varia F. Fourche apicale additionnelle existant aux quatre ailes de la femelle. Taille moyenne, envergure de 27 à 34 millimètres, ailes antérieures jaune fortement panachées de brun; appendices supérieurs du mâle courts; abdo- men ochracé, avec des poils jaunes à l'extrémité. Presque toute l’Europe (Mac-Lachlan); assez commune en Belgique, mai, juin, septembre (De Selys); Sarthe (Rambur), Vosges, pas commune (Mac-Lachlan); environs de Paris, commune, juin-août (Mabille) ; commune dans l'Indre, de fin juin à fin août (Martin). Le long des étangs, dans le feuillage des arbres voisins ou sur les troncs, durant le jour; vole le soir et vient dans les appartements éclairés, Qi DARETU S Re", AL ÈS RS > Eat g 1 Le ai D de 7 Phryganea obsoleta Hagen. Fourche apicale additionnelle existant aux quatre ailes de la femelle. Hulle moyenne, envergure de ?1 à 36 millimètres ; ailes antérieures Jaune clair, légèrement parsemées de brun très clair; appendices supérieurs du mâle courts; abdomen noirâtre, avec une forèt de poils rouge fauve à l’ex- trémité. Nord de l'Europe, Bavière, Suisse (Mac-Lachlan); Belgique, en août te Selys); Bitche, assez commune (Kieffer); très commune, Vosges Mace-Lachlan); environs de Paris, rare en août (Mabille). Au bord des étangs. 8 Pryganea aininor Curtis. Fourche apicale additionnelle manquant aux quatre ailes de la femelle. Perite taille; envergure de 18 à 26 millimètres. Europe du centre çt du nord (Mac-Lachlan); Belgique . (Albarda); Bordeaux (Rambur); prise aux environs de Paris (Pierson). En jui et juillet, cachée, durant le jour, sur les troncs des arbres, Genre Agrypnia. ® Agrypnia pagetana Ourtis. Envergure dé 23 à 33 millimètres. Bel insecte blane jaunâtre ou isabelle à réticulation très apparente. Europe du nord et du centre, en été [Mac-Lachlan); Belgique, en juin (De Selys); environs de Paris, juillet, septembre (Mabille), Indre, très commune, des premiers jours d'avril à la fin d'août (Martin). Habite le rivage dés étangs, se tient sur les jones ét les roseaux, vole facilement mais peu loin, et, si elle vient à tomber à l'eau, nage aisément. Le Blanc. R.. MARTIN. LES LÉPIDOPTÉROCÉCIDIES DE LORRAINE Les lépidoptères viennent enfin clore la série des insectes cécidogènes. Lesdéformations qu’ils occasionnent ressemblent beaucoup à celles des coléop- tères; comme celles-ci, elles consistent en un renflement d’une tige ou d’un rameau, rarement d’une nervure, d’un pétiole ou d'une fleur. Nous n’avons pu découvrir en Lorraine que les huit espèces suivantes (1) : Abus (glutinosa Gartn.). — 1. Un lépidoptère dont nous n'avons observé ue la chenille, produit sur les rameaux de l'aulne, à l'insertion du pétiole une feuille, un renflement arrondi ou obovalaire, de la grosseur d’un pois. … (11 Nous ne parlerons pas des productions appelées « galles résineuses, » communes ici Sur les nins et dues à divers Lépidoptères. Ces productions ne sont pas du domaine de la cécidiologie, la plante n'ayant été que passive, DORE : 1171 ‘Artemisia (campestris Li.) 2, Cochylis hilarana H. S., produit sur L'Ar- moise un renflement fusiforme, long de 3 à 4 centimètres, égalanten épaisseur deux fois celle de la tige normale, et offrant: sous une paroi épaissetn canal situé dans la couche médullaire et dépassant en longueur celle: du renflement lui-même. Avant de se métamorphoser, la chenille perfore la paroïde son. habitation, un peu au-dessous du sommet. L'’insecte parfait qui, ainsi queles. n° 4'et 7, nous a été déterminé par un spécialiste, apparaît'en juilletlet en août. DETTE" Betula (alba Ehrh. et pubescens Ehrh.).— 3. Teras ferrugana S:w. NV: produit sur les rameaux du bouleau, à l'insertion d’une feuille, un renflement'ova-. lairé ou: fusiforme, ne dépassant guère la grosseur d’un!poisslà.sa partie! supérieure, c’est-à-dire: à l’aisselle de la feuille, se trouve une ouverture cir-: culaire que ferme une toile très mince, faisant saillie au dehors:eomme: un: petit sac et couverte des excréments de la chenille. Celle-ci vit-dañslum. conduit allongé; situé dans la couche médullaire. Elle est longue de6milli-. mètres et'd’une couleur blanc sale. Latête et le premier: anneau d’ummoir brillant, les parties buccales brunes, les pattes, trois petits points sur letdeux, xième et le troisième anneau, et, sur les anneaux suivants, deux rangées. transversales, la première composée de 4 à 5 points, la deuxièmetde deux seulement, noirs-où d'un brun sombre. La détermination de l’insecte parfait est de M. Rogenhofer, de Vienne. \Hsf 4 Epilobium{(parviflorum (Schreb.).— 4. Laverna decorella Steph:;occasionne sur la tige de l'Epilobe, à l'insertion d’une paire de’ feuilles, un renflement ovalaire ou allongé, de la grosseur d’un pois. En juillet, la chenille pérfore la base ou le sommet de ce renflement, puis se file un cocon blanc dont Pex- trémité sert d’opercule à l'ouverture formée. Nous avons obtenu l'insecte) parfait au mois d'août. 1 1: Ta ess tee Pôlygonum (aviculare L.). — 5. Un lépidoptère dont nous: n’avonstob= servé que la chenille en’ août, produit à l'extrémité d’une pousse, unrén- flement en cône allongé, ayant l’aspect d’une corné;:le rameau sewprolonge rarement au delà du renflement | ES) SAGE A Quercus (pedunculata Ehrh.).— 6: Heliozela stanneella Fr, produit!surle chêne, à la naissance du minime pétiole, un renflement allongé ayantyune épaisseur environ triple de celle du pétiole ou de la nervure médiane normale, et une longueur de 5 à 8 millimètres, faisant saillie sur les deux côtés dela feuille, à couleur jaunâtre et à parois peu épaisses. D’après les observations de Hofmann (Stett. Ent. Zeit., 1871, p. 44), la chenille du papillon précité quitte le renflement, mine le limbe le long de la nervure médiane, puis ter- mine ce conduit par un espace ovalaire allongé dont elle sépare ensuite/la paroi supérieure pour l’enrouler autour de: son corps; c’est dans cetrétat qu’elle se laisse tomber à terre où elle hiverne. La chenille que nous avons observée en Lorraine, dans le parc du château de la Grange, a des mœurs un peu différentes et comme nous n'avons pas obtenu l’insecte parfait, nous ne pouvons affirmer s’il doit être rapporté à l'espèce connue. Le renflement est tel qu’il vient d’être décrit. La chenille est très agile, blanche:et parsemée de poils bruns; la tête est brune. Parfois elle mine la feuille en sortant du renflement, mais alors cette mine n’est pas en forme de conduit le longide la nervure médiane, mais en ovale allongée et dirigée vers le bord de la feuille; mais le plus souvent il n’y a point de mine, et la chenille quitte.la céeidie pour se rendre en terre; enfin nous en avons remarqué quelques-unes qui n'avaient pas quitté le renflement et y avaient filé un cocon blanc pour y subir leur métamorphose. 4184 HOMME Ruwmex (Acetocella L.).— 7. Un lépidoptère Nr de Sesia braconi- formis H. S., voir Kaltenbach) occasionne sur la racine de la petite Oseille WKANAE): ESS LR... TATTRR La Er US . un renflement de/forme irrégulière, ayant environ un centimètre et demi de long: Dans une: Chvibé de forme:allongée!et située dans la moelle de la racine, rl ‘une ‘chenille/longue de: 5 millimètres, blanche, avec la tête'et le dessus du’ premier anneau brunmnoir-luisant, et le dessus des autres anneaux couleur de chairÿlehaque anneau porté en outie deux rangées transversales; composées chacune de 4 à! pue verrues sombres. Fout le corps est parsemé-de: longs: poils gris: Cette-chenille hivèrne dans le:renflement, éar,nous l'avons trouvée … ainsi au mois de novembre. LSaliæ, (duritæ Ii, ,cinerea: Li, ete.). 4+18l Grapholitha Servilleana, Dup., dout nous dévons ‘égalément: la: détermination à: lobligeance.:de::M: l'abbé. Fettig, de Matzenhein, produit. sur les rameaux de: divers saules, un ren-| flement: fusiforme, long de un à ün centimètre et demi, épais de 5 à 18 mil mètrestetentourant une cavité larväire très allongée, située dans la, couche, médullaire. La chenille ÿhiverné; au-pr intemps_ suivant-elle-pratique une; ouverture aw sommet du ‘renfleménts et subit ensuite:sa métamorphose: 11Outre Les:huit:espèces méntionnées, | l'oùeonnait encore, les. épidoptéron céeidies suivantes, -observées en Europé eten Algérie. 1: 221: Hrtemisia(Absinthium 1). 1 2 “Rentlement du sommet : de la tige par SemdsidMetsneriana:Kulhw:; © : MArtemisiæ(cañipestris: Dust D Ränéleien fusiformé : au sonimet des tiges par Grapholitha incana Zell. (Zeller). 1 pp 29 “3r1Rentlement des tiges par Gr: apholitha Idotehre Tr (A. Schmid): «A 1Bpilôbium (alpinum” Ans. . 4 Rénilenren: des tiges. bai Hoinpl divir sell ocker:1l à! - Gjpsophi la (Särifraga L. Ne 5: : Renflement df à idee ÿ yrsophitar St (Stanton). 13400 Juniperus (communis % — 6- $. Remote dus ! à ASEsséh ie pris Où Gfaphotitha: duplicana Ze et IGelehiarelactella Lell. (Hartmann)... -Hbariss (ewropæn 5.) .— 9: Renflement; desrameaux pasl Gr raheo Eh, zebeang Ratz! (Ratzeburg, Torge).1: LS D doses] A Limoniastrum (Guyonantum). — 10. Hondeuieei du raméau, en Fax le noix. de 1nusçade ; à parois très minces, par! decocecis Guyahai Guénée. Chypre:et Punisie (Réaurmur,:t:: LIT, Guénée)::1111 :Lonicera (Xylosteum _. to Fleurs pare et fermées, par: Atucita dactylæ Mb: 2211 bases) 297 - 12: Très fable mé ment: des rameaux: par rites doté yla Hb. 0 er eat cette déformation est difficile à distinguer d’un renflement aitisurrles/ jeunes rameaux dela même plante par un hyménoptère. De Xylostei Gir.; dans ce dernier cas; la cécidie, consiste en une hypertrophie de la, couche médulaire (myelogécidie). = Morus {alba1.). 18. Ds pen par Euplocamus VE Dup. (Ragonot}: & 1: TT rs (hoieutare D pe Vlr Fleurs gonflées par Asychna aeratellæ L:(Perris). Populus(albw A): — 45 Gondenibnt 5 TX extrémité do étiole à l’origine dû limbe, par Népticul turbidella Ze. {von Schlechtendal). Populus (remula 3:.):==116: Renflement semblable par Nepticula api= cella St. (von Schlechtendal}.: : : Scabiosa (coluwmbaria Xi. ) = 4TuRénflement du pédoneule, par Alucita hevadactyla Hb.(Frey):: : Scabiosa pudoidiense L: FE — 248. Renflement de la tige, rouge, de la gros- seur d’un pois, par Alucita grammodactyla Zell. (Kaltenbach, Ragonot). * Senecio, —" 19. Renflement du sommet Lou la fra De par Per ophorus nemo- -péllés Zell. (von Schlechtendal). | LE Silene (nutans L.). — 20. Renflement de la tige, par Gelechia cauligenella Schrt. (A. Schmid, Frey). R 2 AU lamariz. — 21. Renflement de la tige, semblable à celui que produit sur le tremble Saperda populnea, dû à Amblypaspis Olivierella Rag., Algérie (Ragonot). so D AR L'on a observé de même, en Amérique, un certain nombre de lépidoptères formant des cécidies. Riley décrit comme tel Grapholitha ninana Ril. et cite Pædisca Scudderiana Clem. comme cécidogène sur un Solidago. éd Ibering mentionne pour le Brésil Cecidoses eremita Curt., obtenu de ren- flement des rameaux de Schinus dependens. SA ST ARE Walsh a énuméré une Sésie, une Noctuelle, quatre Tordeuses et quatre Tinéites comme obtenues de galles. s | RAT TE) Enfin Machin mentionne comme gallicoles, quatre Tortricides.et.Six où sept Tinéites. | bmstost 71604100 Le ABbE JT 'RIÉÉFÉR, DONS professeur au Collège de Bitçhe,. 4, IIS Jit9 11m fi ] Ë 1 : | (D) HIS 28 ] _ IE : on 2 PR ee erotiR 25] ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES | do ti MM L'Institut national agronomique de Paris. | HoWm | l/ der it on TL CT STD F&trisé 17. ra ‘Le but de l’Institut agronomique est de donner une base scientifique-aux travaux d'agriculture. De création récente, puisqu’ilne date que de 1876et que son installation, dans les locaux actuels, n’a été terminée quily a deux ans, cet établissement est en quelque sorte une reconstitution, sur-un:plan plus vaste et plus moderne, de l’ancien Institut agronomique de Versailles, créé en 1848 et supprimé quelques années plus tard. LES | G 20 1T SE Les services que l’Institut à rendus sont déjà considérables : .on lui doit tout d'abord un personnel enseignant auquel se joignentide nombreux agri- culteurs qui appliquent en grand les données des laboratoires ; de plus,rles recherches, faites à l’Institut même ou dans ses annexes, ont conduit à-des découvertes d’une importance exceptionnelle. Ainsi, la connaissance des maladies cryptogamiques des végétaux est due, en grande partie, aux! beaux travaux de M. Prillieux et l'ont conduit à la découverte de remèdes appro- priés dont l'application représente une économie qui se chiffre annuellement, pour notre pays seul, par des millions. De même, dans les laboratoires de fermentations qui prennent tous les ans une nouvelle extension, M. Duclaux, secondé par M. Kayser, a pu déterminer, isoler et cultiver, d’une manière absolument précise et méthodique, les végétaux inférieurs, levures, ete., auxquels nous devons tous nos produits de fermentation. On, comprend tout ce que l’industrie agricole doit à de pareils travaux et l'intérêt de ces études qui relèvent des sciences naturelles : le public, voire même quelques naturalistes, s’imagine encore trop souvent que les travaux d'histoire naturelle ne procurent que des jouissances intellectuelles purement spéeu- latives; ils font vraiment trop bon marché de toutes ces découvertes qui ont agrandi démesurément le champ de notre science et en ont fait la base Bande de dt d avt vile émis diée(dhllt, Mèrh ppt ORNE CR Éie | = 81 — | commune de l'agriculture aussi bien que de la médecine, livrées toutes deux autrefois au pur empirisme. Les programmes de l’enseignement à l’Institut sem ou comprennent deux années d’études : chacune des Ed est de 80 élèves admis à la suite d’un concours ; on sait qu'actuellement le passage par l’Institut agrono- mique est nécessaire pour l'entrée à l'Ecole forestière. Les élèves diplômés peuvent continuer leurs recherches dans les différents laboratoires. Nous disions tout à l'houre que l'établissement actuel n'avait été terminé quil y à deux ans; il occupe l'emplacement de l’ancienne Ecole de phar- inacie, dont quelques constructions (amphithéâtre et laboratoires) ont été conservés et auxquels on a ajouté des bâtiments bien plus considérables dont Ja façade ténd le long des rues Claude-Bernard et de l’Arbalète et qui entourent une cour plantée; la surface totale:est de près d'un'hectare: et per- mettra de nouveaux agrandissements. En outre, une ferme expériméntale, située à Joinville, vient compléter l'établissement de Paris. Parmi les ressources scientifiques qui sont mises ainsi à la disposition des élèves ét des chercheurs, nous ne citerons iei que celles qui ont trait direc- tement aux sciences naturelles appliquées. La Bibliothèque de l’Institut, installée dans un vaste local bien éclairé, s'accroît rapidement; elle se-compose-aujourd'hui-d'environ 9,000 volumes et la Direction compte y réunir toutes les publications et ouvrages spéciaux. L'exécution du Catalogue se poursuit actuellement. Les laboratoires (complétés par les champs d'expérience de ous que nous avons à mentionner ici, sont : 1° Le laboratoire de chimie agricole où MM. Muntz et Girard font actuellement leurs belles recherches sur l’alimen- tation ; 2° Le laboratoire spécial d'étude: des sols dont s'occupe le directeur de l'Institut, M. Risler; 1l y a Joint une collection d'échantillons de terres ainsi qu'un petit musée minéralogique; 3° Le laboratoire de viticulture dirigé ar x. Viala, qui poursuit surtout ses travaux à l’école d'agriculture de ontpellier ; 4° Le laboratoire de zoologie de M. Brocchi qui vient d'y rem- placer M: E. Blanchard, du Muséum. Lies travaux de zootechnie,se. font Surtout à Joinville, sous la direction de M. Samson. 5° Le laboratoire de botanique (professeur, M. Prillieux), où quarante élèves peuvent travailler _à la fois au microscope, et qui est complété par des herbiers et des collections spéciales. ” Enfin, nous insisterons plus particulièrement sur trois laboratoires, créa- tions nouvellesen France qui, touten se reliant à l’enseignement de l’Institut agronomique et lui fournissant de précieux éléments d'instruction, consti- tuent des annexes, indépendantes ayant un budget particulier. Ce sont : la station d Essais de Semences, le laboratoire de Pathologie végétale, le labora- toire de Fermentations (1). Station d'Essais de Semences. — De même qu'il importe d'élever de bonnes races debétail, il importe aussi que le cultivateur ne confie à la terre que de bonnes semences, aptes à germer et à se multiplier en produits également bons; lorsqu'il achète et sème des luzernes ou des trèfles qui ne tarderont pas à être dévorés par la cuscute, ou des graines de prés qui renferment plus de poussière, de foin et de mauvaises herbes que de graminées fourragères, l’agri- culteur perd une partie du loyer du sol et des travaux qu'il y a faits pendant Vannée. Le produit de notre agriculture peut varier de quelques centaines de millions, suivant qu'elle emploie de bonnes ou de mauvaises semences. Or, ns asséz longtemps, on avait dans quelques pays étrangers, en Danemark, en Saxe, en Suisse, des stations d'essais, destinées à contrôler la (1) Une station d'Entomologie agricole est en voie de formation. % Ft Ci y F CRE ok 08 Va qualité des semences vendues parles marchands aux avriéultéurs; à peu près comme les laboratoires de chimie:agricole contrélent celle-des:engrais (1): Le directeur de l’Institut agronomique chargeaïun de: ses meilleurs élèves: M. Schribaux, qui allait remplir une mission a’étranger, d'y étudier l'orgn: nisationet le fonctionnément de ‘ces stations d'essais de-seniencésy let 4/son retour, M.-Schribaux'en‘étabht'une qui est'aujourd’hui Nu DS it pement. Nonseulement M.Schribaux contrôle les serrences; maisnil se fiel au courant de toutes les variétés nouvelles de plantes cultivées àlétranoer etil en a déjà introduit; plusieurs en France, comme leblé a tépitearré, le seigle: de Schlanstedtjcete. iuiv bosinros ,sipiaosorss mémo ons De instructions pour le contrôle des semences sont adressées atonte per sonne qui en fait la demanñde-à lastation; ce contrôle comprend: lafixation récise des espèces envoyées, leur deuvéidé pureté, la détérminationdenla acultélgerminatives ces’ derniersiessais se font Sur ‘papiér, dans! destétives spéciales, -chauffées au:gaz et à température: constañte : laduréé détlatger: miratiomestdes : 2u0iiBiuonrist 90 29r"1deubnr 29219710 291 ISNAOONOMENTE 10 jours pour les céréales, les crücifèress les légurninenses antrésqueéé sainfoin, le‘mélilotiétdé lotien.ii291p 2in810q0ur énlq 40h sn pie 4 4 joursipour les bétteraves, le mélilot, le stinfoin, le lotiei, Îles tiyzsrass, - Favoine élevées dla lédle sq 4101 91910191 81 1904 e91oai LD) HD 2080491 1948 jours pour les graminées autres qué lesipaturins'etles “atéstispiét Jés espèces déj nommées 114 2110191097 40b S18T droun sa 8 Îr 88pt b s1p10 21 à 28 jours pour les paturins, les agrostis, les conifères ét autres espèces lignéuses:!: e[f09 290 J9 e1V$. 290 JS MI LIENS TELHOT insolite Une collection de semences lest: formée là la station} elle) set complètede jour en jour et centralisettous les types dés séménces'anciennésownéuvelles| avec-des indications sur lèurs quatitésion ,#09110 a1ouIOh 299 8 ppenk Laboratoire de Pathologie végétale; 2 Dépuis'quélques années, les maladies des plantes, à peu'près ignorées autrefois, s'étarent multipliées d'une"façon inquiétante. Mieux étudiées} il était sapposable-que lésmoyens pratiques dé les guérir ou d'en empêcher le: développement 'ñe-Itardéraient :pashirètre connus: C’est pour répondre à ce desideratumique le läiboratoire ‘té’ Patho- logie végétale ‘fut: fondé à la fin dé l’année. 1888. Ce service, placé sus la direction de M. Prillieux; professeur de botanique etidé pathologie végétale à l’Institut agronomique, secondé par M. le D' G. Delacroix, comprend à la fois un office de renseignements et un laboratoire d'étude. Les cultivateurs ont déjà pu observer les bienfaits d’un traitement ration- nel et judicieusement appliqué sur certaines maladies des plantes; le soufre contre l’oïdium et dont on connaît l’action depuis une quarantaine d'années déjà, grâce aux travaux de M. Duchartre, la bouillie bordelaise et an certain nombre d’autres composés cupriques, contre le mildiou et lé black ck-rot des vignes, la maladie de la pomme de terre, etc. C’est pourquoi ce service, encore peu connu, prend tous les jours plus d'importance. Il suffit d'ailleurs d’en- voyer au laboratoire un échantillon suffisant. ét en bon’ état dé fraicheur de la plante malade pour recevoir, généralement au bout de peu de jours, une réponse expliquant la nature de la maladie et, s’il y a lieu, les indications à remplir pour le traitement. Les renseignements sont d’ailleurs absolument gratuits, Pendant la dernière année, le laboratoire a,donné ainsi,397.consul= tations. torts 0 © Cette annexe de l’Institut est aussi, disions-nous, un laboratoire d'études: ; 91104 AM SUOMI (4) Rappelons cependant qu'avant 1870, la France possédait à Haguënau uné station d'essais de semences forestières, dont l'organisation était à peu près la même que celle de la nouvelle station de l’Institut agronomique. NEO, SOUSSE U ; RSS 4 ce 530 9 ÿ ‘ RE A Il en est sorti des travaux d'une certaine importance sur la pathologie végé- tale et les parasites des végétaux : tuberculose de l'olivier, gangrène de la mme deterre,. maladie du blé, pourriture du cœur de la betterave, étude u parasite du hanneton,.le Botrytis tenella, ete. … Au laboratoire est annexé une sorte de Musée pathologique, une collection de plantes malades où les parasites sont rangés selon l'ordre taxonomique. Chaque léchantillon est accompagné d'un dessin présentant les, earactères microscopiques de la maladie et du parasite qui en est la eause. . Le. coursde pathologie végétale, qui fait partie du programme: dé deuxième année, de l’Institut agronomique, comprend vingt leçons complétées par des exercices pratiques. 8 &< | 1 Laboratoire de. Fermentations. — Cette annexe date aussi de 1888; elleest placée sous la direction de M, Duelaux, membre de l'Institut, qui à pour collaborateur, M. Kayser, licencié ès sciences et ancien élève de l'Institut agronomique. Le laboratoire a pour but de faire des recherches sur des sujets concernant les diverses industries de fermentations : brasserie, distil- lerie, fabrication du vin, du cidre, laiterie. [eërtà or e'rrrOt: 0 On sait qu'une des plus importantes questions à l'ordre du jout est celle des Jevures. Dans ce: but; :le- laboratoire a étudié: déja Spécialement: les erments du cidre, isolés pour la première fois par M: Kayÿser;, les levures du sucre de. lait, celles, des, vins, les ferments de l'ananas ;: dans un, autre ordre d'idées, il a également fait des recherches sur le maltage qui intéresse si directement la brasserie. 3410: 20 cucun | AT 1e L'établissement fournit gratuitement des avis et des conseils sur des questions se rattachant auxdites industries. IL:admet également des ‘élèves libres qui voudraient s'initier aux études des ferments. | Jusqu'à ces dernières années, nous étions entièrement tributaires des autres pays, surtout de l'Autriche et de l'Allemagne, ‘pour l'étude. des levures... C'est. dire l'utilité de cette institution: nouvelle,, mais: eelle-ci ourrait rendre encore plus de. services si elle était ountilléé de manière a travailler sur une plus grande échelle à la production des levures de choix et à devenir, une. sorte de conservatoire des levures, dans lequel brasseurs, distillateurs; fabricants de vins, de cidres et, de fromages pourraient trouver les ferments aptes à leur fournir. les meilleurs produits. | | LR SNS A. DOLLFUS. TA SR LE MCE SIITOURE FH UP nine: | NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Bibliothèque, — Nous rappelons aux lecteurs ‘inscrits que, nous avons fait réunir en un volume relié les douze premiers fascicules du Catalogue (634 pages, nos 1 à 16,222), et qu'ils peuvent l'emprunter au tarif A (0 fr. 60). Le Lavatera trimestris, à Carcassonne. — Au mois de novembre dernier, je rencontrai au milieu de décombres, à l’ouest de la ville, une malvacée encore en pleine floraison ; c'était le Lavalera trimestris L. (Stegia Lavatera DC), plante que je crois ne pas appartenir à la flore de l'Aude. Comment cette espèce s’est-elle introduite chez nous? out me porte à supposer qu'elle s'est échappée de quelque jardin du voisinage. En effet, cette Layatère n'a été signalée jusqu'à présent, à l’état spontané, que dans les départe- ments des Bouches-du-Rhône et du Var. bn l’a bien indiquée dans les Pyrénées-Orientales, mais sa présence dans cette dernière région demande à être confirmée, Henri Loret n'a BORA CS OEM NT PRE PRES pas parlé uon plus de cette plante dans la flore de l'Hérault. D’ ua autre Je recueillis également à Carcassonne, à l'endroit même où j'ai pbs ervé trimestris, cinq” ou six pieds très vigoureux du Nreandra phusaloids, G@ tn Pérou cultivée pour l'ornement. Depuis lors, cetté dernière espèce qui à müri ses graines ct s'était même reproduite en 1888 et 188), à disparu: ville. Il en sera sans doute de même, après quelques années, du, Lavale J'ai pensé toutefois que la rencontre de cette plante dans un dé é dont la flore offre une certaine analogie avec celle des LS d méritait d'être signalée à l'attention des botanistes, Carcassonne. gousses du le et en mange les graines. En tout le ré ime, r PHyiop tags: Mais il ne faudrait pis croire ph. ce qui RU OUR appartenant aux mêmes groupes, C'est le | cas ed nee l'autre américaine. La première est une lycénide de l'Inde, Virgachôla ro comme nos Varpocapsa qui appartiennent à on CAL pe si é fruits du grenadier et quelquelois dahs ceux dé divers aù s arbres, tél8"à et le libassier (Erivbotrya japonica). Paë un curiéeux ue ete ëh nil jé le fruit rongé et évidé par elle d'être détaché far le vént, Se/pérc@lin l'écorce ct va extérieurement filer une toile très Solide au 'atste “ab " ! tige; cela fait, elle rentre à l'intérieur du fruit, pour y compléter sun y ‘subir sa transformation. \ Of? Cette curieuse espèce présente peut- aire ‘ëncote : un a ann doi Cütte es gné. Lac Of pucerons, elle paraît Sécréter un liquide avidement: recherché par | ce point est encore douteux, les observateurs étant loin d'être d'âc mœurs de cette espèce un article de L. de Nicéville in Canadian ÆEnlomologists cembre 1890). fe L' Que espèce est aussi une lycénide, mais appartenant a la füune de PAr Nord, la Feniseca tarquinius Fab. La chenille est carivore: On sait qu'en tcaptin chenilles de diverses noctuelles, telles que la jolié Chariclèa delplirnit, se dé oren elles où tout au moins mangent les chrysalides. Mais ici il s'agit dés ali cn de là chenille observée dans la nature : elle se tient sur les tiges d'aune, au milieu. troupeaux de pucerons, revêtue comme eux d’une matière cireuse où laineuse-"ÆElles semble ainsi à une larve de coccinelle et, comme celles-ci, dévore une grande qu pucerons, appartenant à diverses espèces «du genre Pemphigus. Ce dernier fait paraît-il, observé dès 186), mais c'est seulement en 1886 qu'il fut publié et Le Entlomologist, mars 1891. p. 66). Rouen. | > Rapports des bourdons et des abeilles avec le muflier. —. Lubbocks 5 quelques lignes sur les rapports des bourdons et des abeilles avée le muilier. Voici sur le mème sujet quelques observations qui me sont personnelles. ) He Le Megachile centuncularis à le dessus de l'abdomen presque dépourvu : de poils ; dessous, au contraire, garni d’une épaisse brosse de poils roux où s rise) la récolt pollen. Lorsque cet insecte entre dans une fleur de muflier, il ÿ pRATS dans er (ti renversée, en s'appuyant sur la lèvre supérieure; mais, quand il: en ressort, tète avant, il s’est retourné, et ses pattes portent sur la lèvre inférieure. | * : à L, Il résulte de cette manœuvre qu'en entrant, l'insecte frotte avec son ventre chargé pollen des fleurs, précédemment visitées, le stigmate placé en avant des anthères qu'en sortant, il frotte ce même stigmate avec son dos dépourvu de poils et de pollen ne peut donc manquer de déposer en entrant le pollen sur le stigmate, et, en sortant ne risque pas, soit d'y déposer du pollen de la fleur dont il sort, soit d’ enlever celui : a déposé en entrant. 1 Les bourdons, grands visiteurs des fleurs de muflier, se posent sur Ja lèvre infé la forcent à s'ouvrir en pesant sur elle, et entrent dans la fleur le dos en haut, ressortent de même, à reculons. Les poils dont leur corselet est abondammen hi sont toujours poudrés de pollen, et il y a autant de chances qu'ils déposent sur le mate du pollen de la fleur où ils sont, que du pollen étranger. On voit que la manœuvre du Megachile est bien autrement perfectionnée. Pour abaisser la lèvre inférieure du muflier il faut une force dont seules sont capables - les grosses femelles de bourdons; les petites et les neutres, ne pouvant y parvenir, ercent le tube au-dessus de la bosse pour y plonger leur langue. Cette faiblesse est en le vrai motif de l'opération; car, ayant obtenu un muflier très vigoureux, dont les fleurs étaient très grandes et très fermes, j'ai vu peu de bourdons, avec le Xylocopa, y entrer; et de grosses femelles même, après avoir essayé, y renoncaient et perçaient le tube. Le Megachile, en entrant, renversé par la lèvre supérieure, et dans le plan de la fente, “introduit sa tête plate dans cette fente qui s’entre-baille sans difficulté. . Il résulte de ces faits que la fleur du muflier est presque aussi intéressante que les : fleurs des orchidées, au point de vue de la fécondation croisée : c’est une boîte à miel et à pollen, dont les gros bourdons et le Mégachile ont seuls la clé. Louviers. V. TETREL. … Mesure des petits objets. — En réponse à la question faite dans le dernier numéro de la Feuille sur la meilleure manière de mesurer les petits cColéoptères, je dirai d’abord que cette meilleure manière consiste évidemment dans l'emploi du microscope et du mi- cromètre ou de la chambre claire, appareils qui font partie de l'outillage de tous les micrographes et dont l'emploi leur est connu. Si l’on ne possède pas ces instruments, voici certainement l’une des meilleures méthodes à employer, sinon la meilleure. Tracez sur une feuille de Bristol, à l'aide d'un bon double-décimètre et d’un bon tire- ligne ou d'une plume très fine, une droite AB de 200%m de longueur que vous diviserez également à partir du point À en centimètres et millimètres; au point B élevez à cette . droïte une perpendiculaire Bb de 10%" de hauteur. Joignez le point A au point b. Maintenant, pour opérer, et il est convenable de le faire sous une bonne loupe montée, portons, à l’aide d’une pince fine ou d’un pinceau, l’objet à mesurer dans l'angle BAb de manière à ce que les droites AB, Ab, soient tangents aux extrémités de l’objet. Regardez alors la division de la ligne AB en face de laquelle il se trouve. Un raisonnement géomeé- trique très simple vous montie que la dimension cherchée est égale à 1/29 du nombre lu sur cette division. Par exemple : un objet s'arrête en face du chiffre {7mm : ses dimensions seront égales à 17/20 — Omm85. ViGuter. Questions. — Acclimaler, acclimalation. — On attribue à Raynal le mot acclimater, duquel dérive acclimatation. Dans quel sens employait-il ce mot? Prière de citer une phrase de Raynal contenant ce mot et permettant d'en apprécier la signification exacte. Quelle définition donnait Ch. Morren de l'acclimatation ? S.-E, LassrMonxe. LISTE DES NATURALISTES (Additions et changements). Aj. :« Michel (abbé), professeur au Petit-Séminaire, Moulins. Ent. Buffet (J.), 46, rue Dubois, Lyon. — Ent. Ch. : Méténier, 2, rue Berthollet, Paris (aup. dans le Cher). Segret (abbé), vicaire à Cour-Cheverny, Loir-et-Cher. — A. nal. gén., surt. B. (aup. à Pontlevoy). Verplancke (Ad.), 117, rue du Faubourg-de-Lille, Armentières (Nord). Retr. : Héron-Royer, à Amboise (Décédé). ÉCHANGES . M. Roure, gendarme à Bonnieux (Vaucluse), offre d'échanger des poissons, insectes et algues de l'étage Aptien. M. G. Dutrannoit, chaussée d’Ixelles, 260, Bruxelles (Belgique), s’occupant de la flore d'Europe, désire entrer en relations d'échange avec des botanistes étrangers. FREE ARR Dans une note d'échange inséree au dernier Numéro, au lieu de : M. l'abbé Fray, à Guéreins (Orne), lire à Guéreins (Ain). Il offre des plantes, surtout des Sociètés dauphinoise et rochelaise, ainsi que des étangs de la Dombes, contre lépidoptères, mol- lusques et fossiles jurassiques et tertiaires. M. H. Hardouin, professeur à Saint-Amand-Mont-Rond (Cher). reprend les échanges qu’il a été forcé d'interrompre depuis près d'un an. Il désire des indications sur la flore des bassins de la Vienne, de l'Indre, du Cher et du Beuvron. Il offre des plantes francaises, des coléoptères et des lépidopteres. M. R. Parâtre, 51, rue Madame, Paris, désire les batr. vivants : Alyles cister- nasi, Al. obstetricans, Boscai, Lataste, les différentes espèces européennes du g. Hyla et les var. de l'Hyla arborea, il offre batr., vivants ou en alcool, de France, Italie, Algérie, et brochures traitant de ces animaux. Il désire entrer ea relat. avec natur. s’occupant des rept., batr. et poissons de France, partic. du Centre. M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris, désire échanger une collection de crustacés amphipodes marins des côtes de France, comprenant près de 60 espèces, contre des ouvrages ou brochures d'histoire naturelle destinés à la Bibliothèque. Env. oblata. Ve M. le D' Puton, à Remiremont (Vosges), offre une série de 3 à 400 espèces d'hé- miptères et demande en échange, plantes du midi de la France, des Alpes ou des Pyrénées, M. Dupont, 22, rue Lafosse, Rouen, oflre en échanges de lépidoptères (de préférence hétérocères de France), Rhud. cleopatra, Melytxa Didyma, Sal. Fauna et Arethusa, Zygæna hipporrepidis, Saturnia pyri et autres espèces de France, ainsi que plusieurs espèces des Etats-Unis; offre aussi ebria complanata, Coniatus tamarisei en nombre. La station entomologique et zoologique de Pointe-de-Grave (Gironde), désire des lépidoptères exotiques en papillotes de toutes provenances, Offre en échange des lépidoptères européens ou autres objets d'histoire naturelle. M. E. André à Mâcon, offre : Precis ida, Junonia almana, Eurema hecabe, Calopsitia pyranthe Œ Q, Danaïs chrysippus G' ©, Plexippus G' Q. Papilio erithonius G'@,“en papillotes contre autres lépidoptères exotiques. M. G. Dupuy.rue Saint-Martin, Angoulème, offre en échange contre d’autres lépidoptères, Ahod. Cleopatra, Lycæna, Euphemus, Canon. Oedipus, Zyg. fausta, Tephr: parlilaria, Metasia ophialis, Myelois rosella, Crambus cerusellus et sylvellus, etc. M. G. Rogeron à l’Arceau, route de Saint-Barthélemy (Maine-et-Loire), de- mande à échanger : L. ab. Syngrapha, S. Fauna, C. Sleropes, H. Lupulinus, À: puta, A lunosa, A. ab. Neurodes, ©. Silene, D. Rubiginea, H. roboris, C. vetusta, P. Coronillaria, A. pictaria, A. Gilvaria, H. rupicapraria, À. badiata, ©. Silerata, E. Peribolata, ete:, contre d'autres espèces. Liste plus complète d'oblata sur demande. M. J. Buffet, 46, rue Dubois à Lyon oflre : Cicindela flexuosa, sylvicola; Callistus lunatus; Larcophil. minutus, interrupt.; Hyphidrus ovatus; Gyrinus narin., minut.; Silpha: thoracica; Gymnopl. mopsus: Sisyphus Schæfferi; Anoæia villosa, australis; Hymenoplia Chevrolati; Celonia morio, marmorata; Liopus nebulos.; Hispa telacea; Cassida murræa, ete’, en éch. de coléopt. d'Europe ou Lamellicornes exotiques. M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional d'ent. agricole, 41, route de Neufchâtel, Rouen, dem. des spécimens de bois ravagés par les insectes; il offre des coléoptères de France et des Noctuelles en grand nombre, piquées et non étalées. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (29-92) | 4e Mars 1892. Vingt-deuxième Année. No 257. Fe BES INCLUSIONS MICROSCOPIQUES DES MINÉRAUX " tits Inclusions de minéraux étrangers. — Le quartz et surtout certaines de ses variétés (Le prase, la crocydolite, etc.), offrent des inclusions mégaréo- piques, observées. depuis longtemps, d’autres cristaux étrangers à leur composition.«Parmi ceux-ci figurent le mica, la chlorite, le rutile et l’am- phibole; ils sont dispersés dans le quartz tantôt en plans RE aux faces de la pyramide ou à celles du prisme, tantôt traversant les cristaux de part en part. Par contre, les feldspaths et même le mica, présentent souvent des cristaux allongés de quartz et les calcaires métamorphiques des cristaux à deux pyramides de quartz très pur. Une infinité de cristaux microscopiques pénètrent fréquemment le quartz, formant une variété dont om fabriquait autrefois des objets d'ornement; quelquefois ces petits cristaux sont plus abondants que le quartz. Ce fait se produit aussi dans certains staurolithes et dans d’autres minéraux. ses grains et les cristaux qui forment ces inclusions sont généralement très petits. Parmi ceux. qui jouent habituellement ce rôle de parasites microscopiques figurent, outre le quartz, les feldspaths, l'hornblende, en fibres minces, l’augite et l’apatite que l’on trouve en longues aiguilles dans tous Les minéraux des roches éruptives, les aiguilles cristallines du rutile et de la goethite, les paillettes de mica et d'oligiste une poussière fine de chlorite et de pyrite. On considérait autrefois l’apatite comme un minéral très rare, mais on l’a trouvé en abondance à l’état d'inclusions micros- ue dans toutes les roches anciennes ou modernes. es inclusions cristallines sont habituellement disposées avec une remar- quable régularité en zones parallèles aux faces du cristal. C’est ainsi qu'on trouve souvent dans les augites basaltiques près des inclusions vitreuses des microlithes indéterminables (d’augite) disposés en zone, ce qui indique que les particules vitrenses dont ils procèdent ont été enfermées, au temps de la formation des cristaux, dans un magma vitreux déjà partiellement indivi- dualisé. C’est à. cette disposition en zones que l’on doit l'aspect conchoïdal de certains échantillons de l’augite, de l’hornblende et de la leucite; il provient de la différence de couleur que présentent au clivage les faces successives correspondantes aux séries de ces microlithes. Dans d’autres minéraux les inclusions sont disposées avec une notable régularité parallè- lement à certaines faces, comme dans l’hypersthène et la bronzite, dans lesquelles elles apparaissent en petites couches rectangulaires parallèles à 100 (fig. 6), ou dans la labradorite, où les microlithes et les petites couches opaques sont disposées parallèlement à l'axe C. La leucite, déjà citée pour la régularité de ses inclusions vitreuses, offre souvent des couches Le Oise es db de D Bed ete Pt ÈS de bon nent ch LE de microlithes avec de curieuses combinaisons de cristaux et de particules vitreuses. Les cristaux sont dans quelques-unes disposés en secteurs rayonnant à partir du centre et se distinguent par leurs cou- leurs et par leurs caractères optiques des particules vitreuses. Le grenat offre souvent des inclusions de petits grains de quartz disposées en zones très régulières et quelques-uns de ces cristaux sont parfaitement con- Pie. 6 formés; on a pu aussi v voir d’autres cristaux très Inclusions tabulaire de réguliers de caleite. La staurolithe des ardoises an- brookite dans l'hypersthène ciennes et le rutile en fines aiguilles forment des (Hussak) (1). cristaux qui se croisent sous l'angle de 60°. I faut. aussi remarquer, à cause de leur régularité, les micas à base de magnésie de certaines roches éruptives, les sillimanites de quelques quartz et la cor> diérite des ardoises cristallines. Quelquefois Ia disposition des inclusions cristallines s'effectue suivant deux systèmes orientes cristallographiquement par rapport au minéral qui les contient : entre autres exemples nous citerons le micaphlogopite du Canada dans lequel, parallèlement aux faces terminales 001, se trouvent/disposés IS ent d'innombrables cristaux d’un autre minéral, de sorte que ses faces longitudinales sont en même temps parallèles aux faces (110) et aussi quelque- fois longitudinales (010). Il en résulte une dispo sition de 60°, 120° et aussi une autre de (fig. 7). | L Dans les roches, les menus cristaux que découvre le microscope sont d'habitude distribués d'une façon irrégulière, mais il n’est pas rare de voir une disposition en bandes parallèles en- tourant où ceignant les cristaux les plus volu- Fig. 7 imineux. C’est la structure Jluidale des roches Inelusions à deux orientations dans Cruptives (fig. 8), elle est produite par les mou- la phlogopite du Canada vements confus qui agitaient la masse au (Tschermak). moment de sa solidification. Dans l’obsidienne, dans le basalte et dans le mélaphyre on voit très bien ces microz fluctuations. | LÉ RE E Outre ces formes cristallines microscopiques, on rencontre quelquefois dans l’intérieur des cristaux et dans la masse des roches, même de celles qui paraissent les plus homogènes, de petits corps de formes variées qui présentent des caractères rudimentaires de symétrie. On les appelle microlithes, d’après les observations de Vogelsang (2); ce sont des matières qui, tout en laissant passer un peu de lumière entre les nicols croisés, n’ont pas de formes cristallines, parfaites (fig. 9). Quelquefois ils ont la forme de Fig. 8 rectangles transparents où de simples nn FAR RER droites et obtuses à la base, ou bien ils affectent LÉ celle de massues; leurs extrémités se sub= divisent quelquefois. Souvent ils sont réunis. ? (1) Anleit. 3. Bestimm. der Gesteinbild. Mineral. Leipzig, 4885. {a ; (2) Die Krystalliten (publié par Zirkel, à Bonn 1875). « | ee ont ET Mat rt re rs EE mac Pt en LE SL QE SE EU T pd d'a d EE ne ; 2 DONNE en forme d'étoiles ou disposés les uns à la suite des autres comme des arti- culations (fig. 9). Dans ce cas on les appelle belonites. D’autres consistent en & & AS b © Fig. 9 Cristallites : « et à Longulites — c Globulites — d Trichites — e Trichites composées de globulites. filaments minces, noirs et opaques qui ressemblent à des cheveux; ils sont recourbés ou rayonnent à partir d’un mème centre, ce sont les #richites. Les substances vitreuses que renferment les roches volcaniques sont habituel- lement remplies de ces microlithes. Quelque étranges que paraissent ces formes, elles ne sont pas particulières au monde microscopique : l'or et l'argent natifs, la chalcotrichite, la mésotype et d'autres minéraux en présentent d'analogues. Par contre on ne trouve qu'à l'état microscopique certaines formations qui consistent en globules simples ou composées que Vogelsang a nommées cris- tallites. Les unes sontarrondies, je elles représentent l’état permanent des corps colloïdes et le premier état d’un corps au moment où il commence à se consolider (globuwlites). En se juxtaposant en vertu de leur mutuelle attraction comme les anneaux d'une chaîne, elles constituent des perles. Quand les globulites se disposent en files, sans articulations visibles, elles représentent dans leur ensemble ce que Vogelsang nomme longulites. Parfois disposées en masses volumineuses, mais, en général, seulement à l’état microscopique, on reconnait des concrétions arrondies qui se caractérisent par leur structure, elles rayonnent tout autour d’un centre sous forme de Mess ou d’enveloppes semblables aux tuniques d’un oignon. Les unes comme lopale des roches volcaniques présentent des agelomérations peu actives sous la lumière polarisée (globosphérites). D'autres consistent en sphéroïdes cristallins comme ceux de la diorite orbiculaire (belonosphérites). Les expériences ont démontré qu'en mélangeant des substances cristalli- sables on peut obtenir toute la série des microlithes, planes ef sphériques mentionnés. Ainsi Vogelsang a pu observer, dans le champ du microscope, les formations auxquelles donnait lieu le soufre dans le baume du Canada; il a observé aussi l’origine de ces commencements de cristallisations qu’il a appelés cristallites, dont la structure est cristalline, quoique les contours ne le soient pas. Tel est l’état sous lequel elles se présentent dans beaucoup de roches. Lehmann (1), continuant les mêmes recherches, à posé les bases de son importante doctrine de la régénération des minéraux. Dans ce cas, comme dans d’autres, le microscope a révélé tous les passages entre les inclusions entièrement amorphes et alles qui sont seulement des groupements d'éléments cristallins. En opérant sur des substances qui, comme la silice, les silicates et surtout le soufre, sont intermédiaires entre (1) Zeitseh. [. Kryst; t. I, p. 458. : LS QUE les corps colloïdes et les corps cristalloïdes, il est facile d'obtenir des cris- tallites ou une matière amorphe, selon l’état dans lequel on les trouve et, par conséquent, selon les proportions diverses de chaleur latente qu'ils emmagasinent. Toutes ces questions, qui ont RE au progrès de la dévitrification, constituent les grands triomphes de Papplication du microscope à l’étude du monde minéral. Grâce à lui, on a pu distinguer les substances produites par voie hydrothermale de toutes celles qui ont une autre origine; grâce à a on à pu déterminer les phases de l’individualisation : ainsi, l’état amorphe concorde avec le manque d’inclusions individualisées; dans les corps semi- cristallins, celles-ci sont rares, excepté les granulations et les aiguilles mi- croscopiques qui révèlent une dévitrification partielle. Enfin, quand la dévi- trification est totale, la roche est constituée par un ensemble d'éléments individualisés. | J'ai dit, au commencement de cet article, qu’une des conséquences impor- tantes de l'étude des inclusions, est qu’elle permet de suivre, dans beaucoup de cas, l’ordre de formation corrélatif des minéraux des roches. Il est clair, par exemple, que l’apatite que l’on trouve enveloppée par tous les autres éléments des roches, appartient essentiellement aux minéraux du premier état de consolidation. fl la spinelle, du rutile et du zircon. Généralement, ces minéraux se sont formés d’abord dans les roches cristallines, puisqu'ils se trouvent toujours enfermés dans tous les débris qui les accompagnent. En général, l’ordre d'apparition des roches éruptives est le suivant «: silicates, minéraux ferro-magnésiens (augite, hornblende, biotite, olivine); ensuite, les feldspaths, et finalement le quartz. Cet ordre, cependant, est loin d’être invariable, et il est très difficile de l'appliquer aux schistes et aux ardoises cristallines, où l’on observe fréquemment du quartz et de l’ortho- clase à l’état d’inclusions dans l’hornblende et le grenat, ceux-ci pouvant être des éléments simultanés ou consécutifs. Pour terminer, je ferai remarquer l'importance de l'étude des inclusions comme facteurs qui modifient les proprietés physiques et chimiques des minéraux. Ainsi la couleur rouge de l’heulandite et de la cornaline est due à des lamelles d'oxyde de fer; l’aspect particulier de la dolomite de Greiner est produit par des aiguilles de trémolite SEA Es D o aux arêtes du rhomboëdre; l'éclat de l’éléolite, les reflets de la labradorite, la teinte rouge métallique de l’hypersthène, ete., sont dues à des inclusions de nature différente. Il est naturel que lorsqu'on soumet à l’analyse des substances minérales, les parasites qu’elles contiennent soient des facteurs qui intro- duisent des erreurs apparentes dans les résultats. La staurolithe entre autres n’a pas encore pu être analysée à cause des inclusions qui la remplissent toujours; dans d’autres espèces l’abondance de celles-ci ne pro= duit pas de telles perturbations, mais il vaut toujours mieux pour les recherches chimico-minéralogiques prendre les parties qui contiennent le moins de substances étrangères. M. H. Fischer (1) qui a étudié cette question à fond a donné des règles pour éliminer le plus possible ces erreurs ; il recommande avant tout d'examiner au microscope le minéralouw la roche que l’on veut analyser. Cela n’est applicable qu'aux corps trans= arents en sections minces et non à ceux qui sont complètement opaques: Mais, dans ce cas, on obtient le même résultat en polissant une des faces du minéral et en examinant la préparation à la lumière oblique. Par ce moyen on peut apercevoir toutes les particularités de structure, et la pénétration (1) Xritische mikrosk. mineralog. Sludien, Freiberg in B., 4869-1874, en est de même de la magnétite, du fer titané, de ue” 0 P LCR ES , L°- — 97 — de minéraux parasites au sein des roches opaques comme dans les roches transparentes. A n'en pas douter on n’a pas dit le dernier mot sur les problèmes que soulève l'étude des inclusions et l’on est encore loin d’avoir épuisé le vaste champ qu'elle offre à l’investigation. Mais je crois que les faits qui ont déjà été vérifiés et que je n’ai résumés que d’une manière incomplète, suffisent 1 donner une idée du nouveau cours qu'a donné à l'étude du monde mi- néral l'application du microscope. Salv. CALDERON. Professeur à l'Université de Séville. (Trad. par André Coran). LES ACAROCÉCIDIES DE LORRAINE (1) Le groupe des Phytoptides (2), qui fait partie de la grande famille des Acariens, comprend les pEuA petits des cécidozoons. Leur longueur varie généralement de un à deux dizièmes de millim. Le plus petit que l’on connaisse actuellement, Phyllocoptes loricatus Nal., ne mesure que 0,021 mil- lim. le plus grand, PAytoptus echii Can., atteint 0,34 millim. I est donc très difeile, pour ne pas dire impossible, de les découvrir à l'œil nu, sur les plantes qu'ils habitent. A l’aide d’une bonne loupe, on les aperçoit à peine comme de fort petits vers blancs et l’on reste même souvent encore dans le doute, jusqu'à ce qu'il leur plaise de se mettre en mouvement. Aussi Réau- mur, le premier observateur des Phytoptides, ne pouvait-il se prononcer sur leur mature et penchait-il à les considérer comme l’état larvaire d’un insecte d'une extrême petitesse. Latreille fut plus heureux ; il y reconnut des acariens et leur assigna une place dans le genre Sarcoptes, duquel ils furent . plus tard séparés par Dujardin; ce dernier créa pour eux le genre Phytop- tus, contraction ou plutôt déformation du mot PAytocoptes (euro plante, et *érsw—piquer, entalller), par opposition au Sarcoptes, auteur de la gale humaine (s49ë chair, et xérro). Malgré leur extrême petitesse, ces acariens occasionnent sur les plantes des déformations généralement bien apparentes et revêtant les formes les plus diverses. Ces déformations, dont un grand nombre était autrefois classé parmi les champignons, affectent presque toutes les parties des plantes : la tige, les bourgeons, les feuilles, les fleurs et même les fruits. On peut leur {1} Les figures paraîtront avec la fin de l'article. (2) D'apres les récentes observations de J. Kühn et du docteur von Schlechtendal, il y a aussi en dehors du groupe des Phytoptides, d'autres acariens produisant des cécidies. Ce sont deux ou trois espèces du genre Tarsonemus Can. (Dendroptus Kram.). La pre- miére produit sur la tige, sur la face interne des gaines foliacées, sur les divisions de la panicule, sur les glumes et sur les arêtes de Stipa capillala L. et pennata L., une produc- tion érinéiforme, allongée en forme de bande, et composée de petits corps obovalaires ou én massue, à surface granulée, d'abord de couleur claire, puis jaune, enfin brune, et paraissant être des excroissances ‘des cellules de l'épiderme. Cette espèce est très voisine de Tars. Kirschneri Kram. dont on n'a pas encore pu la distinguer suffisamment. Une déformation semblable a été observée sur Triticum repens L.; elle est également l'œuvre d'un Tarsonemus. Enfin la derniére a été recueillie sur un Agroslis et consiste en un renflement de l’épillet qui atteint jusqu'à 2 millim. en longueur, s’épaissit et prend une * coloration violette ; elle est due à Tars. Krameri Kühn., 4. ‘+ CE AR Le 4 Leds RO à 2 assigner les caractères distinctifs suivants : elles sont toujours munies d'une ouverture ou d’une communication avec le dehors, et généralement aussi d’une pilosité anormale; enfin, leur épiderme paraît rugueux ou ridé à moins qu'il ne soit ligneux ou fortement épaissi. L’on ne peut néanmoins se pro- noncer avec certitude sur l’origine de la déformation qu'après en avoir observéles auteurs. Pour cela, il suffit de l’exposer au soleil pendant quelques heures; les phytoptides, inquiets de la dessiccation de leur plante nourri- cicre, se hâteront de sortir de leur retraite et on les apercevra alors, parcou- rant, généralement en grand nombre, la surface de la cécidie. Leurs mou- vements sont assez lents; une espèce observée par le professeur D' Fr, Tho- mas, parcourait de 1,89 à 4,90 millim. à la minute. Une migration semblable a lieu chaque année vers la fin de Pautomne, pour toutes les espèces dont la cécidie ne consiste ni en un renflement du bois ou de l'écorce, ni en une déformation d’un bourgeon. Celles des plantes ligneuses se rendent alors dans les bourgeons où elles hivernent en société, cachées sous les écailles. Celles des plantes herbacées, vivaces ou bisannuelles, passent lhiver dans les jeunes pousses cachées sous terre. Quant aux parasites des plantes annuelles, 1l faut bien admettre qu’iis hivernent ailleurs que sur la plante nourricière puisque celle-ci périt en hiver. On trouve les acarocécidies sur tous les terrains, dans les endroits maré- cageux aussi bien que dans les localités sèches et arides. Nous avons cependant remarqué que celles des plantes herbacées se montraient surtout abondantes sur les coteaux incultes et bien exposés au soleil; c’est là surtout qu’elles semblent revêtues de leur plus belle parure et que l’on voit briller le rouge, le violet ou le jaune d’or. En considérant ces productions diverses, on ne peut s’empêcher de rendre gloire au Créateur et d'admirer cette Providence qui veille de la sorte, même sur des êtres microscopiques, en leur accordant en même temps et l’abri et la nourriture. D'autre part, pour empêcher leur trop ee multiplication, la divine Sagesse leur a assigné de redoutables ennemis; ce sont d’autres acariens du genre Gamasus, plus grands et surtout plus agiles que les phytoptides. Moïei comment s'exprime, à ce sujet, le professeur D' Nalepa : « Îl n’est pas sans intérêt d'observer un Gamasus rôdant sur la surface inférieure d’une feuille: Il court çà et là avec une grande agilité, cherchant à découvrir Pentrée d’une cécidie ou bien un érineum ; soudain on le voit s'enfuir en toute hâte, tenant entre ses pinces un Phytoptus arraché à sa demeure. » (Sitzb. d.. kais. Akad. der Wissensch. Wien, 1887, p. 160). Avant de commencer la description des diverses sortes de cécidies, il nous” reste encore à expliquer quelques dénominations par lesquelles les anciens auteurs désignaient ces productions et que nous emploierons de même dans la suite de ce travail. Nous entendrons donc par cephaloneon, une excroiïs- sance où une boursouflure de forme plus ou moins arrondie en tête; ainsi que la forme suivante, elle s'ouvre ordinairement à sa base par un orifice ponc= tiforme garni de poils; l’intérieur de la cécidie est également tapissé de poils ; ceratoneon, une excroissance en forme de corne; erineum, un amas-de poils très courts, à l'extrémité renflée en massue ou étalée en champignon (agaric) ; phyllerium, un amas de poils allongés, filiformes, plus ou moins enchevêtrés entre eux; legnon, un enroulement marginal ou repli très étroit. Nous entendrons en outre par chloranthie, une déformation d’une fleur dont le calice ou la corolle, ou les étamines, ou le pistil, ou encore toutes ces parties à la fois ont été changées en productions foliacées ; prolification, l’état d’une fleur dont un des organes s’est allongé en pédoncule et porte à son sommet une autre fleur; phyllomantie, une production anormale de feuilles d 5% :: TS ANNEES es De . sur une pousse ; cladomante, une production anormale de ramifications sur une pousse. RE Toutes les espèces dont nous allons parler ont été recueillies par nous en Lorraine et se trouvent décrites plus au long dans nos diverses publications sur les acarocécidies (1). Comme plusieurs des plantes que nous citerons, accordent en outre l'hospitalité à des acariens non encore observés en Lorraine, nous donnerons pour chaque nom générique de plantes, outre les cécidies de Lorraine, une courte indication de les qui ont été observées en d'autres pays. Nous pensons rendre également service aux cécidiologues, en donnant à la fin de notre travail, un court aperçu de toutes les acarocéei- dies connues jusqu'à ce jour et fixées à des plantes dont le nom générique n'est pas cité dans notre travail. Nous marquerons d’un astérisque les phytoptides que nous avons envoyés à M. Nalepa; les uns ont servi de types aux descriptions de cet auteur, les autres ont été déterminés par lui. Acer (campestre L., platanoides L. et Pseudoplatanus L.). 1. ‘Phytoptus macrorhynchus Nal., provoque, sur la surface supérieure des feuilles du faux-sycomore, des excroissances en forme de cornes, géné- ralement rouges, hautes d'environ 1/2 centim. et présentant à la face infé- rieure, une très petite ouverture garnie de poils blancs ainsi que l’intérieur dela cécidie. Ces productions, réunies ordinairement en grand nombre sur une même feuille, sont connues sous le nom de Ceratoneon vulgare Bremi. 2. Le même phytoptide est encore, d’après Nalepa, l’auteur du Cephalo- neon myriadeum Br. Ces cécidies, de forme arrondie, de couleur rouge, ne Ra ettie guère la grosseur d’une tête d'épingle, se trouvent réunies, en grand nombre, sur la Surface supérieure, rarement sur la surface inférieure, des feuilles de l’érable champêtre, les poils de la cavité ne sont pas articulés mais unicellulaires (Réaumur, Paris, 1737, III, p. 512); on les trouve aussi sur À. monspessu- lanuwm L. et sur À. opulifolium Will. Cette dernière sorte d'érable offre en outre sur ses feuilles, des cécidies céphalonéiformes avec poils intérieurs articulés. | 3. ‘Phytoptus macrochelus Nal., provoque de même sur la surface supé- rieure des feuilles de l’érable champêtre, une cécidie de couleur rouge et de forme subsphérique appelée Cephaloneon solitariwm Br. Ainsi que le nom Pindique, cette production paraît solitaire ou géminée, située habituellement à l'aisselle des nervures et de deux à quatre fois aussi grosse que l'espèce pré- cédente, son diamètre variant de ? à 4 millim. Il en existe une variété qui est couverte de poils blancs. 4. ‘Phytocoptes gymnaspis Nal., occasionne sur la surface inférieure des feuilles de l’érable champêtre, une faible agglomération de poils semblables - qu Ueber lothringische und zum Theïl neue Phytoptocecidien (Zeitscher. f. Naturw. Halle., 1885. pp. 113-133). ( D Beitræge z. Kenntniss der in Lothringen vork. Phytoptocecidien (/bidem, pp. 579- ). Dritter Beitrag z. K. d. in Lothringen vork. Phytoptocecidien (/bidem, 1886, pp. 409- ). pr Mitth. über lothringische Milbengallen (Botanisches Centralblatt. Cassel., 1889, pp. 1-0). Die Zoocecidien Lothringens. — Fortsetzung (Entom. Nachrichten. Berlin, 1891, pp. 220-224 ; 230-240; 252-256). - Die Zoocecidien Lothringens, — Dritte Fortsetzung (/bidem, 1892). — 100 — aux poils normaux, et situés le long des nervures ou aussi épars sur le limbe. Nous avons observé une déformation analogue sur l’érable faux-syco- more et l’érable plane, mais le phytoptide reste encore à déterminer. 5. “Phytoptus macrochelus Nal., serait encore, d’après Nalepa (1), l’auteur de la production appelée £rineum purpurascens Gærtn. et consistant en un amas de poils luisants, blancs puis bruns ou rouges, s'élargissant à partir de la base et prenant ainsi l’aspect d’un entonnoir. On trouve cet rineum épars sur la surface inférieure, moins souvent sur la surface supé- rieure des feuilles de l’érable champêtre; à la face opposée ne correspond pas d’élevure. Parmi les phytoptides que nous avons obtenus de cet Erineum, se trouvaient encore Phytocoptes gymnaspis Nal. et Phyllocoptes aceris Nal. 6. Un PATREte encore inconnu produit sur les feuilles du même érable, à Vaisselle des nervures, un petit amas de poils semblables aux précédents ; à cet amas de pos correspond, à la surface supérieure, une légère élevure, longue de 5 millim. et large de 2. Nous avons trouvé, mais plus rarement, une déformation assez semblable sur l’érable plane (A. platanoide). 7. “Phytoptus macrochelus ‘Nal., serait de même, d’après Nalepa, l’auteur d’une autre cécidie, appelée Zrineum platonideum Fr., abondante sur la surface inférieure des feuilles de l’érable faux-sycomore ainsi que de la variété dite atropurpureum Hort., et de l’érable plane. Elle a généralement son origine à l’aisselle d’une nervure et s'étend de là sur le limbe qu'elle couvre parfois en entier; elle ne provoque pas d’élevure à la face opposée. Elle ressemble beaucoup à l’£rineum purpurascens, tant par sa couleur que par la forme de ses poils; cependant ceux-ci ont le plus souvent leur sommet élargi subitement, leur forme est donc plutôt en agaric qu’en entonnoir. Nous en avons obtenu Phyllocoptes aceris Nal. 8. L’on trouve encore, mais rarement, sur la surface supérieure des feuilles du même érable faux-sycomore, un amas de poils, appelé £rinewm (1) Nous ne sommes pas, en ceci, de l'avis de M. Nalepa. Des acariens produisant sur les feuilles de la même plante, parfois sur les mêmes feuilles, et à la même époque, c'est- à-dire au moment où les feuilles sortent du bourgeon, des cécidies aussi différentes lune de l’autre que le sont Cephaloneon solitarium Br. et Erineum purpurascens Gærtn:, appar- tiennent à des espèces différentes et doivent être distingués par des noms différents, lors même que l’on ne trouverait d'autre caractère diférentiel que leur genre de wie. L'observation suivante confirmera notre manière de voir. D’après Nalepa les acariens que nous avons obtenus de trois sortes de cécidies de l’armoise, et que nous lui avons envoyés, ne seraient pas spécifiquement distincts. Or, les cécidies céphalonéiformes des feuilles ont été observées par nous, pendant huit années consécutives, et à la même localité, près de Bitche, sans qu'il y eüt eu sur ces plantes, une seule fleur déformée ; d'autre part, nous avons observé depuis sept années consécutives, dans une localité non loin de Boulay, les déformations des fleurs sur la même armoise vulgaire, sans avoir jamais trouvé une seule cécidie céphalonéiforme sur les feuilles. Nous pouvons en dire autant de la troi- sième espèce de cécidie observée sur l’armoise champêtre, et nous avons en outre fait des observations analogues sur diverses autres cécidies. Les auteurs de ces cécidies doivent donc être spécifiquement distincts. Il est du reste constaté que des insectes cécidogènes, vivant sur la même plante, ont souvent beaucoup de ressemblance entre eux et ne peuvent que difficilement être distingués l’un de l’autre. Rappelons, par exemple, le procédé de Winnertz qui, ne trouvant point de caractère différentiel, a réuni sous le même nom de Diplosis tremulæ Winn., tous les auteurs des différentes cécidies, situées sur les feuilles du tremble; or, l'étude des larves de ces insectes, ainsi que celles des pinces de l’insecte parfait, vient de démontrer qu’à chaque cécidie de forme particulière du tremble, corres-= pond aussi un auteur appartenant à une espèce particulière. Nous trouvons la même ressemblance chez certains Cynipides. C'est ainsi que G. Mayr a conservé, avec raison, comme espèces distinctes, six Andricus (albopunclatus Schl., Giraudii Wachtl., Malpigliii Adl., seminalionis Adl., quadrilineatus Hart. et marginalis Adl.), tout en avouant quil ne pouvait leur assigner de caractère différentiel (autre que leur genre de vie) et qu'Adler se trouvait dans le même cas. — 101 — meérvophilum Lasch., et habituellement aligné le long des nervures. Ces poils sont d'un blanc de lait, mais brunissant plus tard ; leur forme ne diffère pas de celle de l'espèce précédente. On trouve sur la surface supérieure des feuilles d'A. monspessulanum, …L'Erineum effusum Kz., dont les poils sont, comme dans la forme précédente, mais en amas irréguliers, d’abord jaunes, puis rougeûtres; enfin sur A. opulifolium Vill. l’Erineum luteolum Fr. 9. L'érable faux-sycomore offre encore une autre production connue sous le. nom de Phyllerium acerinum Pers., dont les poils sont subcylindriques, ou faiblement en massue à leur extrémité et généralement courbés en arc. Cette cécidie qui, par la forme de ses poils, paraît relier le Phyllerium à PErinewm, est située à la surface inférieure des feuilles; elle paraît être rare. Elle diffère du PAyllerium pseudoplatani Schm., dont les poils sont cylindriques et diversement contournés, jaunes, puis jaune d’or, enfin bruns; à la partie opposée correspond une élevure. 10 “Phytoptus heteronyx Nal., vit dans desexcroissances de l’écorce des jeunes rameaux de l’érable champêtre et de l’érable plane. Les excrois- sances ont un diamètre de 1 à 2? millim. ; elles sont donc fort petites; elles issent irrégulièrement arrondies et généralement agglomérées en forme anneau à la base de la pousse de l’année, à l'endroit des cicatrices laissées ar les écailles du bourgeon, rarement aussi éparses sur la moitié inférieure e l'espace internodal. Elles consistent en une hypertrophie de l’écorce dont Pépiderme a été déchiré pour leur livrer passage. Leur sommet est sénéra- lement rougeâtre et montre une ou plusieurs fentes extrêmement étroites, eb communiquant avec une cavité allongée, souvent ramifiée, habitée par les acariens. Ces derniers hivernent dans la cécidie et en sortent au prin- temps suivant, à l’époque où les bourgeons commencent à s'ouvrir. Leur action n'est pas sans influence sur la végétation ; nous avons vu un érable lane tellement envahi par ces parasites, qu’à la plupart de ses rameaux, É cinq ou six couronnes de cécidies qui se succédaient, laissaient à peine Pespace d'un centim. entre elles; la pousse ne s'était donc développée pendant chacune de ces cinq ou six années, que d’un centim. Nous possédons encore une autre cécidie de l’érable champêtre, qui nous a été envoyée d'Autriche par Le D' Fr. Lœw. Elle consiste en un Phyllerium généralement pole situé à l’aisselle des nervures, et composé de poils cylindriques, allongés, diversement contournés, d’abord blancs puis bruns; à la partie opposée, c'est-à-dire, généralement à la surface inférieure, correspond une élevure en carène, longue de 2? à 14 millim., large de 2 à 4 et haute de 1 à 1 1/2. Achillea (Millefoliwm L.). 11. Phytoptus Kiefferi Nal., déforme les fleurs du millefeuille. Le récep- tacle s’allonge et atteint une longueur d'environ 4 millim., son épaisseur étant au plus de 1 millim., son épiderme parait fortement ridé et comme rongé. Les akènes ainsi que le tube des fleurons dont l'extrémité seulement se teint de blanc, paraissent de même très rugueux. Les étamines restent tantôt normales, tantôt elles forment un second fleuron dépassant à peine le premier. Les paillettes enfin qui, dans les fleurs normales sont plus courtes que les fleurons auxquels elles semblent fixées par leur base, atteignent ici la longueur de ces derniers dont elles sont distinctement séparées. Une autre déformation consiste en ce que les organes floraux sont changés en produc- tions foliacées avec pilosité anormale; sur 4. Willefolium Tu , nana L. et . moschata Wall. 00 Lee 12. Une autre acarocécidie s’observe encore sur la même plante; elle consiste surtout en une pilosité anormale blanche qui recouvre toutes les parties attaquées; en outre, les entre-nœuds sont habituellement raccourcis ainsi que la nervure médiane de la feuille dont les divisions sont par suite comme agglomérées ou du moins plus rapprochées qu’à l’état normal. Une déformation analogue a été trouvée sur À. Piarmica L. Æsculus (Hippocastanum L.). 13. Phytoptus hippocastani Fock., produit à l’aisselle des nervures sur la face supérieure des feuilles du marronnier, des élevures de 3 à 4 millim., larges de 2? à 3 et hautes d'environ 1/2, auxquelles correspondent à la surface inférieure des enfoncements tapissés par des poils anormaux, cylin- driques, et de couleur brune. De même sur Æsc. rubicunda Lois. Une autre acarocédicie du marronnier consiste en une pilosité en feutrage, recouvrant l’inflorescence. Ajuga (genevensis L. et reptans L.). 14. *‘Phytoptus ajugæ Nal., vit sur A. reptans L., et y occasionne un enroulement marginal des feuilles par en haut. La partie enroulée se teint généralement d’un rouge plus ou moins vif et paraît fortement ridée ; quand on la déroule, ‘on y remarque à la face supérieure de la feuille, une agglo- mération de poils anormaux, cylindriques, allongés, bruns et composés de 4 à 5 cellules placées bout about sur une rangée. D’autres fois les phytoptides, au lieu d’envahir le bord de la feuille, en ont attaqué la partie basale, le long de la nervure médiane; en ce cas, la feuille reste pliée ou même deux feuilles opposées restent accollées comme au sortir du bourgeon, et l’amas de poils s'aperçoit non seulement sur la nervure médiane, mais encore sur Le pétiole, Enfin, l’inflorescence aussi peut être envahie; l’axe paraît alors raccourci, les fleurs très rapprochées et tantôt normales, tantôt atrophiées. 15. Le même “Phytoptus ajugæ Nal., produit sur À. genevensis une dé- formation ne diflérant de la précédente que par l'abondance d’une pilosité blanche recouvrant non seulement le dessus, mais encore parfois le dessous des feuilles comme aussi les fleurs. Nous avons remarqué sur cette même plante dans une autre localité, une forme à pilosité plus faible, remarquable par la couleur pâle ou même one des feuilles; cette même déformation est connue d’4. pyrami- dalis L. Alnus (glutinosa Gærtn.). 16. Phytoptus lævis Nal., produit le Cephaloneon pustulahwm Br. c'est-à-dire des cécidies généralement rouges, plus ou moins arrondies, ayant un diamètre de 1 à 2 millim., disséminées en grand nombre, sur la face supérieure des feuilles de l’aulne, et s’ouvrant à la face inférieure. On les trouve aussi sur À. incana D. C. et pubescens Tausch. 17. Phytoptus Nalepai Fock. (1), occasionne à l’aisselle des feuilles du même arbre et sur À. viridis Sp. et pubescens, des élevures de forme variable auxquelles correspondent intérieurement des enfoncements tapissés de poils anormaux blancs, puis bruns (£rineum aæillare Schl.). 18. Elevures semblables mais plus étendues, éparses sur le limbe: (1) Ce nom est à changer puisqu'il existe déjà un Phytoplus nalepai nommé antérieu- reurement par Trouessart. — 103 — . {8bis. Phytoptus brevitarsus Fock., est l’auteur de la production appelée Erinewm alneum Pers. Celle-ci consiste en une agglomération de poils jaunes ou blanes, courts, à sommets en massue lobé ou simple. Ces amas de poils sont disséminés sur la face inférieure, sans provoquer une élevure à Ja face supérieure. On les trouve aussi sur 4. pubescens Tausch. et un … autre Ærineum sur À. cordifolia Ten. 19. Rangée de poils bruns, peu différents des poils normaux, alignés le long des nervures, à la face inférieure des feuilles. n connaît encore le Phyllerium purpureum 1). C. ou amas de poils évlindriques rouges, sur la face supérieure des feuilles d’4. viridis Sp. et 10 Phyllerium alnigenum Kz. sur À. incana D. C. Artemisia (campestris L. et vulgaris L.). 20. “Phytoptus artemisiæ Can., habite des cécidies rouges, plus ou moins arrondies au sommet, amincies à la base, hautes de 1 1/2 à ? millim. et épaisses de 1 à 1 1/2, disséminées sur la face supérieure des feuilles de larmoise vulgaire, et s’ouvrant à la face inférieure par un orifice poncti- forme entouré de poils. 21. “Phytoptus subtilis Nal. (Ph. artemisiæ Can., var. subtilis Nal.), vit dans les fleurs de la même plante qui paraissent alors sphériques, et deux fois aussi grosses que les fleurs normales; quand on ouvre une de ces productions, on voit que les fleurons sont restés atrophiés et n’atteignent que le quart de la longueur des folioles de l’involucre; il reste donc dans la cécidie un + ru vide occupé parfois par une larve jaune d’un Cecidomyia. On à trouve la même cécidie sur 4. campestris L. 22. Le même ‘Phytoptus subtilis Nal., serait, d’après Nalepa (1), l'auteur de la déformation des pousses de l’armoise champêtre. Par suite d’un raccour- cissement des espaces internodaux, il se forme à cet endroit une touffe de folioles déformées, lancéolées, plus ou moins contournées ou crispées, à épiderme rugueux. Cette production diffère peu de celle de Cecidomyia artemisiæ Bouché; cette dernière se compose de folioles ovales, plus larges, ni contournées, ni rugueuses, mais se couvrant l’une l’autre de façon à donner à la cécidie la forme d’un bouton plutôt que celle d’une toufle. Quand les pipiepides sont peu nombreux, les entre-nœuds sont développés norma- ement, les feuilles seules sont faiblement contournées ou crispées et ridées. On connait encore quelques autres acarocécidies de l’armoise. Une première forme représente des pustules sur les feuilles d'A. 4bsinthium L., campestris L., arborescens L. et austriaca Jacq. — Une seconde consiste en de petites cécidies rondes ou ovalaires, très poilues, situées sur les feuilles d'A. austrica Jacq., compestris L. et pontica L. Une dernière enfin offre des usses terminales jaunâtres dont les feuilles ont les bords enroulés par en as, sur À. vulgaris L. Asperula (cynanchica L.). 23. Phyllocoptes minutus Nal., produit la chloranthie de l'aspérule de telle façon ” à la place des fleurs se voit une agglomération plus ou moins épaisse, glabre et composée de productions foliacées d’un vert jaunâtre, à extrémité jaune ou rouge, se couvrant mutuellement et recourbées ou contournées. La même déformation se trouve aussi sur 4. glauca Bess., {1} Voir la note à la page 100. — 104 — galioïdes Bieb., et odorata L. On connaît encore d’A. galioëdes Bieb., des cécidies'semblables à celles que nous décrivons au n° 56. Betoniea (officinalis L.). 24. ‘Phytoptus solidus Nal., occasionne sur la bétoine une déformation accompagnée d'un épais feutrage d'un blanc jaunâtre. Ce feutrage, composé de poils fort longs, se voit habituellement disséminé sur la face inférieure des feuilles, ou formant bande le long du bord ; en ce cas il se forme un faible enroulement marginal par en bas. A la face supérieure, rien n'indique la présence de la cécidie, si ce n’est parfois une tache jaunâtre. D’autres fois ce feutrage paraît aussi sur le-dessus de la feuille, le long de la nervure médiane, ou recouvrant même le limbe en entier et l’'empêchant de se développer. Enfin on peut encore l’apercevoir sur le pétiole, sur la tige, voire même sur les lèvres ou sur le tube des fleurs qui paraissent alors tachées de blanc. Ou bien encore l’axe de l’inflorescence est épaissi, élargi, contourné et raccourci, les fleurs agglomérées et atrophiées et recouvertes entièrement de ce feutrage. 25. On trouve encore sur la même plante une autre acarocécidie non accompagnée de pilosité en feutrage. Elle consiste en une constriction des feuilles, en une déformation de la tige qui s’élargit et se contourne, et en une chloranthie des fleurs qui paraissent composées d’une agglomération de productions foliacées montrant une faible pilosité anormale. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. (A suivre). LES ESPÈCES FRANÇAISES DE LA FAMILLE DES LIMNOPHILINES La famille des Limnophilinæ comprend un assez grand nombre de genres souvent très difficiles à différencier et il faut au déterminateur beaucoup d’ha- bitude et de soin pour ne pas commettre d'erreur. Par exemple, les tibias de ces insectes sont armés d’éperons et de petites épines ; les prets pas de signification, mais le nombre des éperons, à telle ou telle paire de tibias, a été adopté comme caractère important pour former des groupes, et la notation employée s'explique de la manière suivante : « Eperons 1, 3, 4, » veut dire que chaque tibia antérieur porte un éperon apical, chaque tibia intermédiaire une paire d’éperons apicale et de plus un éperon subapical, chaque tibia postérieur deux paires d’éperons, une paire apicale et une paire subapicale, Or, un vieux névroptériste vient aisément à bout de ce contrôle, mais les gens inexpérimentés s'y trompent très souvent. Les caractères propres à chaque genre sont d'ordinaire peu marqués, peu récis et malaisés à examiner; les débutants ont une peine infinie à aire une détermination certaine. Heureusement, les espèces ont un faciès particulier, et, si on a le coup d’œil entomologique, on arrive assez vite à reconnaitre celles que l’on a déjà vues. Il suffit alors de contrôler son pre- mier jugement. : Le tableau synoptique ci-après est, sauf quelques expressions, emprunté au bel ouvrage de M. Mac-Lachlan, À monographie Synopsis of the Pris choptera of the European fauna. RE — 105 — Tableau des genres. Cellule discoïdale des ailes inférieures toujours ouverte. .... Le seul G. Apatania. . Cellule discoïdale des ailes inférieures fermée dans les quatre aan dures ant A RP Are Tous les autres genres. - Éperons 1, 2, 4 Co Rand a. Eperon des tibias antérieurs de forme très différente chez le * D ouez la femelle... .....:..0...:4:.: ae Maine G. Colpotaulius. aa. Eperon des tibias antérieurs de forme semblable dans les deux sexes : 1. Ailes de forme égale ou à peu près dans les deux sexes : 1: Marge des ailes supérieures découpée sous l'apex. ...... G. Glyphotælius. 2. Marge apicale des ailes supérieures formant une pointe ou RE A Le: G. Grammotaulius rieures plus étroites à sa base que la seconde........... G. Limnophilus. Le OPEN RAR PAR RRREERE EE G. Anabolia. XX. Ailes larges, souvent mouchetées; appendices supé- rieurs des mâles minces et petits ............,...... G. Stenophylax. II. Ailes du mâle allongées (comme un Stenophylax), celles de D rees étarrondies. :. :..0,.2.,.,..:.:,..... . G. 4nisogamus. perons 1, 3, 3 d'Q a. Pas trace de poche aux ailes inférieures du mâle............ G. Halesus. aa. Aux ailes inférieures du mâle, une sorte de poche frangée de oils : . Ailes pubescentes dans les deux sexes, la poche du mâle ne s'étendant pas jusqu'à la marge ........................ G. Drusus. 2. Ailes du mâle avec des poils denses et courts; poche attei- A D ne édit ee sde o à G. Monocentra. Éperons 0, 3, 3 ©, 1, 3, 3 Q a. 4% article des tarses antérieurs du mâle, plus court que le %.. G. Micropterna. aa. 1° article des tarses antérieurs du mâle, plus long que le 2: : 4. Aïles supérieures étroites, unies, sans poils hérissés. ...... G. Peltostomis. 2. Ailes courtes, larges, avec des poils hérissés : X. Ailes supérieures à membrane couverte de petits points Sete PAPIER A G. Chetopteryx. XX. Ailes supérieures non verruqueuses............... G. Psilopteryx. Éperons 1, 2, 3 d'o. Une poche aux ailes inférieures du mâle..... G. Ecclisopteryx. AE)... 2... SAN ENA latine 0» ete G. Platyphylax. aa. Ailes supérieures plus étroites; une poche aux ailes infé- rieurés du mâle, comme chez les Drusus : ns LR Gr... Ut .. G. Cryptothrix. . 2. Ailes à peine pubescentes...…. 0 or COPA EC CE G. Potamorites. Eperons 0, 2, 2 &,1,2,2 Q a. Ailes des deux sexes semblables de forme, très verruqueuses, nues de poils hérissSéS 22021... 0. G. Chætopterygopsis. aa. Aïles très inégales chez les deux sexes; les supérieures du mâle longues et pointues, les inférieures rudimentaires ; les quatre normales chez la femelle. ........................ G. Anomalopteryx perons 0, 2, 2 G'o. Ailes réduites à de simples écailles chez la femelle, qui en conséquence est aptère (Larve terrestre)... .... . G. Envicyla. -— 106 — Dans ce tableau, les genres ne sont pas groupés d’une façon naturelle. Un groupement à peu près naturel serait le suivant : ; Le genre Apatania seul, le genre Limnophilus également seul. Un groupe composé des Halesus, Micropterna, Platyphylax, Stenophylaæ, Anisoyamus et Anabolia. | Un autre des Chætopteryx, Chœtopterygopsis, Psilopteryx et Anomalop- teryx. Un dernier renfermant les Drusus, Monocentra, Peltostomis, Cryptothriæ, Ecclisopteryx et Potomorites. Genre Colpotaulius. 1° Colpotaulius incisus Curtis. Corps fauve, pieds jaunes, ailes supérieures jaune fauve, les inférieures hyalines. Envergure de 13 à 21 millimètres. Très commun en Angleterre, en été et en automne, se trouve aussi en France (Mac-Lachlan); France, très commun (Rambur); Belgique, rare Le Selys); commun en Hollande, de juin à août (Albarda), environs de aris, en juin (Mabille); Indre, assez commun, 15 mai à 15 juillet (Martin). Sur le rivage des étangs, plus rarement des petites rivières, caché dans les buissons et dans les herbes. Genre Grammotaulius. 2 Grammotaulius nitidus Müller. Les deux espèces de Grammotaulius sont reconnaissables à leurs ailes inférieures ne marquées perpendiculairement à l’apex d’une ligne ou d’un trait assez long, existant presque toujours. Les ailes supérieures sont isabelle, l'envergure de 35 à 45 millimètres. Le nitidus se distingue de or par ses ailes supérieures plus unies et formant un angle à ’apex. | îne grande partie de l’Europe (Mac-Lachlan); Belgique, rare (De Selys); Seine-et-Oise, très rare en juillet (Mabille); Indre, assez commun de mai à novembre, mais très rare en juillet-août (Martin). Le long des étangs. 3° Grammotaulius atomarius Fab. Cette espèce se distingue du nitidus, auquel elle ressemble beaucoup, par ses ailes supérieures, plus ou moins couvertes de piquetures faisant leffet d’une poussière brune, et pointues à l’apex. x Toute l’Europe, commun (Mac-Lachlan); Belgique, de mai en octobre (De Selys); environs de Paris, très commun de juin à octobre (Mabille); Maine-et-Loire (Millet), Indre, excessivement commun du 1% mai au 30 juin, puis, du 15 septembre au commencemeut de novembre (Martm); aussi Indre-et-Loire et Vienne, Charente-Inférieure (Riveau). Sur les étangs, vole de joncs en joncs, en plein soleil, aussi dans les arbustes et les herbes. , Le Blanc. : R. MARTIN. & 1 : ie OT } NOUVELLES DES ÉTABLISSEMENTS SCIENTIFIQUES : Station entomologique et zoologique de Pointe-de-Grave. — La station “entomologique et zoologique ambulante de Pointe-de-Grave (Gironde), nous communique les renseignements suivants que nous mettons avec plaisir sous les yeux de nos lecteurs. Dans un premier exercice de six mois depuis sa fondation, cet établissement a déjà envoyé à titre purement gratuit aux écoles, musées et correspondants, 167 individus tant en oiseaux et reptiles qu'en coléoptères et lépidoptères. Les échanges (coléoptères et lépidoptères), ont porté sur 362 échantillons. Les lépidoptères surtout ont fait l'objet d'études et de chasses suivies dans Pintéressante presqu'ile bas-médocaine, et les naturalistes de la station peuvent - tre satisfaits d’avoir capturé 18 espèces non mentionnées au dernier catalogue des lépidoptères de la Gironde publié par M. H. Trimoulet, dont deux noctuelles ne figurent même pas sur l'ouvrage de Berce (Lépidoptères de France). Ce sont : Noa Thymula, Nola Togatutalis, Gnophria Rubricolis, Synia Muscu- losa, Leucania Impura, Leucania Obsoleta, Acronycta Alni, Aporophyla Australis, Heliophobus Hispidus, Luperina Dumerilii, Caradrina infusca, Agrotis Graslini, Agrotis Lunigera, Dianthæcia Luteago, Epunda Li- chenea, Micra Candidana, Toxocampa Craccæ, Mniophila Sepiaria. Musée de Châteauroux. — Le musée de Chàteauroux, dont le directeur est M: Godfroy, connu par ses travaux sur la géologie de la France centrale, renferme des collections d'histoire naturelle locale qui sont actuellement en voie de réorganisation. M. R. Parâtre a commencé l'installation de la série des vertébrés et il s'attache exclusivement à réunir des séries aussi complètes que possible de la faune régionale, devant comprendre peu à peu toutes les espèces, variétés ou formes locales signalées dans le pays. Il a commencé par les Batraciens et a déjà publié dans le Bulletin trimestriel du Musée, la liste des espèces conservées, nous pensons qu'il sera intéressant pour nos lecteurs d'en reproduire ici la simple indication : URODÈLES. — SALAMANDRA MACULOSA Laurenti, A. C. TRITON PALMATUS Schneider, T. C. TRITON PUNCTATUS Dugès, A. C. (seulement dans le nord). TRITON CRISTATUS Laurenti, T. C. TRITON MARMORATUS Latreille, C. (seulement dans le sud). Triton Blasiusi À. de l'Isle, dans les mares où cohabitent les deux espèces précédentes : Argenton, Le Blanc, Brenne, où il a été découvert par MM. Rollinat et Paràtre. ANOURES. — ALYTES OBSTETRICANS Laurenti, T. C. BOMBINATOR PACHYPUS Fitzinger, C. DiscoGLossus AURITUS Héron-Royer, d'Algérie, acclimaté à Argenton. RaNa ESCULENTA Linné, T. C. Raxa rusca Roësel, R. (seulement dans le nord). Raxa aGizis Thomas, T. C. PELODYTES PUNCTrATUS Dugès, R. dans le sud, C. dans le nord. PELOBATES FUsCUSs Wagler, doit exister dans le nord. Buro vuLGaris Laurenti, C. = Buro caALAMiITA Laurenti, C. HYLA ARBOREA Linné, T. C. MR. Parûtre ajoute à ces 16 espèces le Triton alpestris Laurenti, signalé — 108 — dans la Sarthe, le Maine-et-Loire et la Vienne, et le Pelobates cultripes Tschudi, indiqué dans la Loire-Inférieure, le Maine-et-Loire et la Vienne: ces deux batraciens font donc partie de la région. Les bulletins suivants doivent renfermer la suite de ces travaux de zoologie locale ; inutile de dire que le concours de tous les naturalistes habitant Ja région sera reçu avec reconnaissance. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. F L Contribution à la Flore du Pas-de-Calais. — Depuis la publication du Catalogue raisonné des plantes vasculaires du Pas-de-Calais et des Compléments sur la Flore des Collines d'Artois et du Littoral, par M. Masclef, les botanistes de notre contrée ont continué leurs recherches, parfois récompensées par d'heureuses découvertes. Quatre espèces, nouvelles pour le département, ont été trouvées dans le cours des dernières années. De nouvelles localités de plantes rares sont également mentionnées : je consigne ici les principaux résultats obtenus, en y ajoutant quelques renseignements de géographie botanique : 1. Wahlenbergia hederacea Rchb. — Th. Lestiboudois (1) indique cette espèce dans les « lieux sablonneux et humides des bois; » mais ces indications trop vagues paraissent s'appliquer à la Belgique (Campine Anversoiïse et Limbourgeoise) plutôt qu'à nos contrées: Le Wahlenbergia hederacea était donc intéressant à trouver dans notre région. C'est aux patientes investigations de M. E. Delattre que nous devons la découverte de cette rare espèce; elle croît au bord de l'étang de la Claire-Eau, entre les dunes de Condette et la forêt d'Hardelot. Le Wahlenbergia hederacea demande un sol siliceux, des sables humides et inondés: comme ces conditions ne se trouvent pas réalisées partout, cette espèce à une distribution géographique spéciale et caractéristique. Elle se trouve dans le Campine (Lestiboudois, Crépin); elle manque dans les départements du Nord et de la Somme. Boucher de Crèvecœur l'indique bien dans ce dernier département (2), mais il ne cite aucune localité; aussi, Eloy de Vicq n’a pas cru devoir relever cette espècé comme existant dans la région (3). La localité de Condette est donc la seule aujourd'hui dûment constatée qui relie les localités de la Campine à celles de la Normandie et de l'Ouest de la France, où le W. hederacea devient plus commun. On le retrouve le long du littoral dé l'Océan, jusque dans les Landes, où il est très répandu, grâce à la réalisation complète des conditions qu'il exige pour se développer. Cette espèce est encore assez commune dans le Morvan, la Côte-d'Or et les Vosges, sur les massifs granitiques et siliceux, maïs elle fait défaut dans la plaine. Elle manque également dans le Jura, étant donnée la nature calcaire du sol. ; II. Ornithogalum pyrenaïcum L. — Au mois d'avril 1887, j'observai, dans un bois situé entre les villages de Quesques et d'Escœuilles, une Liliacée non encore fleurie, dont les feuilles se distinguaient tres bien au premier abord de celles de l’Agraphis nutans, qui croît en abondance aux environs. Ce n’est qu'au mois de juin 1891 que j'ai eu l’occasion d'observer la floraison de cette plante, et j'ai pu constater que j'avais affaire à l'Ornitho- galum pyrenaicum L. Le bois très ombragé sous lequel s’abrite cette espèce est au sommet d’une colline calcaire (craie blanche recouverte d'un manteau d'argile à silex (4). L'Ornilhoyalun pyrenaicum n'a pas encore été signalé dans les départements du Nord (1) Th. Lestiboudois. Botanographie Belgique. 1827. (2) Boucher de Crèvecœur. Zztr. de la Flore d'Abbeville. 1833. (3) Flore du département de la Somme. 1883. (4) Les bois et les coteaux de la même localité présentent une flore assez riche en plantes intéressantes, dont voici les plus remarquables : Aguilegia vulgaris 1; Parnassia palustris L:: Lathyrus silvestris L.; Astragalus atyeyphyllos L.; Alchemilla vulgaris L.; Geuwm rivale L:; Pimpinella magna L.; P. dissecta Lèetz.; Asperula odorata L.; Cineraria spathulæfolia Gel; Chlora perfoliata L.; Gentiana germamica WNild.; Paris quadrifolia LL; Allium uwrsinum Agraphès nüutans Link.; Orchis fusea Jacq.; 0. maseula L.; Gymnadenia conopea R. Br; Neottia nidus-avis Rich; Ophrys muscifera Huds.; 0. apifera Huds,; Avena pubescens L, — 109 — —…_ et du Pas-de-Calais. Il est rare en Belgique et dans les Ardennes. Il est connu depuis longtemps dans quelques localités de la Somme (1), mais Eloy de Vicq paraît douter de ……indigénat de cette espèce. Cette plante devient plus commune dans le Centre et le Midi. III. Epipactis viridiflora Hoffm. — Si l'on accepte comme espèce l'Epipactis atrorubens —.Schult. qui, pour beaucoup d'auteurs, n’est qu'une variété de l'E. latifolia Ale., il faut +. admettre au même titre l'E. viridiflora, Hoffm. Cependant, il me paraît plus vraisemblable d'admettre que ces deux espèces sont seulement des formes remarquables de l'E. latifolia. — Quelle que soit la valeur spécifique de l'E. viridiflora, il était intéressant de le trouver — dans notre département. C'est dans la forêt de Niellés-les-Bléquin que je l'ai découvert — au mois de juillet 1887, près de la lisière qui fait face au Buisson-de-Mai. Cette partie de : la forèt, qui est presque au point culminant des collines de l'Artois (207 m. d’alt.), a pour L Substratum l'argile à silex très épaisse en cet endroit et recouvrant la craie blanche. x … Il est difficile de donner une idée de la distribution géographique de l'E. viridiflora, , pe que les auteurs de beaucoup de flores locales ne l'ont pas distingué du type. Une ocalité dans la Somme : Aïlly-sur-Noye (Eloy de Vicq), et une autre dans l'Orne : Livarot (Durand-Duquesnay ir Brébisson), sont les seuls jalons qui relient notre localité “à celles des bords de l'Océan, où l'E. viridiflora devient assez commun. (Foucaud). Il est également signalé dans la Haute-Marne, à Saint-Géosme, Saint-Urbain, Auberive (Aubriot et Daguin). 6 x 11 est à supposer que cette forme de l'E. latifolia passe souvent inaperçue, à cause de ‘Sa ressemblance avec le type. Cependant, son épi long et grèle, formé de fleurs entière- …. ment vertes, et surtout ses feuilles très étroites, sont faites pour frapper la vue d’un botaniste tant soit peu exercé. — IV: Conopodium denudatum Koch. — Le C. denudatum ne figure pas dans le Catalogue de M. Masclef, bien que sa découverte soit antérieure à la publication de cet ouvrage. M. Gérard l'avait trouvé en 1882, dans la forêt de Tournehem près de la Chapelle, et sur les pentes siliceuses du camp d'Helfaut, aux environs de Saint-Omer; mais il ne sut pas le déterminer à cette époque, et les échantillons incomplets qu’il envoya à l'auteur du Catalogue firent que cette espèce demeura dans les incerta. Je ne fus pas plus heureux lorsqu'en juin 1885 je rencontrai cette espèce dans la forêt de Guines : les fleurs s’épanouissaient à peine, et le seul exemplaire que j'en recueillis resta sans nom dans mon herbier jusqu’en 1890. À cette époque, je le repris pour le _ comparer à diverses Ombellifères du bel berbier de M. Masclef; après une étude minu- tieuse, je pus me convaincre que c'était bien le Conopodium denudatum Koch qui était resté ainsi méconnu pendant huit ans. D'ailleurs, au mois de juin 1891, je l’ai retrouvé . dans la Forêt de Boulogne, et j'ai pu l’étudier frais. : … L'aire de dispersion du C. denudatum est limitée à la partie la plus occidentale de | lEurope (Franchet : Ælore de Loir-et-Uher), depuis les provinces méridionales de la Norwège jusqu'en Portugal; plus à l'Est, il est signalé seulement en Corse et en Provence. Comme il paraît manquer en Belgique et dans les départements du Nord et de la Somme, c'est par les quelques localités du Pas-de-Calais citées plus haut que celles du Sud de la Norwèege sont reliées à celles de l'Ouest de la France. Le Uonopodium devient commun dans le pays de Bray, et M. Gaston Bonnier (2) le æite même comme une des plantes caractéristiques de cette région. Il est tres répandu dans tous les lieux siliceux de l'Ouest (Normandie, Bretagne, etc.). II manque dans la Charente-Inférieure (Foucaud). Dans le Centre, il est rare et remonte seulement jusqu’à Pithiviers (3). W. Polentilla argentea et Carum carvi. — Il me reste à signaler l'introduction de deux plantes dans les prairies artificielles de Sangatte, près de Calais. Ce sont le Potentilla L (1) Pauquy. Flore de la Somme. 1833. (2)}G: Bonnier et G. de Layens. Nouvelle Flore du Nord de la France et de la Belgique. (3) La Forêt de Boulogne, où j'ai rencontré en dernier lieu le Conopodium denudatum, recèle bien des richesses dont une partie à été déjà mise au jour par ÆRigauæ (Catalogue 1877). Elle couvre une série de collines dont l4 masse principale est constituée par l'argile du Kimmeridge- clay; le sommet est formé par une couche de sables ferrugineux correspondant au Néocomien (Aachénien des géologues belges). La superposition des sables sur les argiles produit une foule de sources vers le haut & la colline, et de nombreux ruisseaux qui vont se jeter dans les affluents de la Biane entretiennent sous le couvert des grands arbres une humidité constante. C’est à ces conditions particulières que la Forêt de Boulogne doit de posséder des plantes telles que : Carda- mine amara L.; Impatiens Nolitangere L.; Stellaria uliginosa Murr.; Chrysosplenium oppositifo- Lium L.; Silaus pratensis Bess.; Phellandrium aquaticum L.; Samolus Valerandi L.; Paris quadri- folia L; Careæ remota L.; C. pendula Huds.; Careæ strigosa Huds.; Alopecurus geniculatus 1; Equisetum hyemale L.; Scolopendrium oficinale Lin. Le Careæ strigosa n'avait pas encore été signalé, sauf dans la Forêt d'Hardelot; il est très abondant le long des petits ruisseaux et souvent mêlé au C. silratica, avec lequel on peut le confondre au premier abord. C’est la première fois que l'on rencontre le PAcllandriwm aquaticum dans le Boulonnais, où on avait cru jusqu’aujourd'hui qu’il manquait (Masclef, Catalogue, p. 61). — 110 — argentea L. et le Carum Carvi L. qui y ont été apportés avec des graines de Ray-grass et de Sainfoin provenant des Ardennes. L tire De cet exposé, il résulte que la flore du Pas-de-Calais s’est enrichie, dans ces dernières années, de quatre espèces nouvelles, et deux autres introduites. Il ne faut pas désespérer de faire encore quelques découvertes par la suite, car il est beaucoup de localités quiont été peu ou mal explorées jusqu'aujourd'hui (1). L. G. pe Lamarzière. e Trois Droséracées dans les Landes. — Au mois d'octobre dernier, j'ai récolté dans un marais des Landes du Lot-et-(raronne, le Drosera rotundifolia et le Drosera longifolia qui sont peu signalés dans cette région. Dans la même promenade j'ai trouvé un autre Drosera que j'ai reconnu être le D. obavata et qui, d’après certains botanistes, est consi- déré comme hybride entre le D. longifolia et le D. rotundifolia. Le D. obovala a, en effet, des caractères intermédiaires entre les deux autres ci-dessus} et les graines sont avortées. Saint-Pau. A. Brzreav: Remarque sur le Danien des Corbières (Aude). — Les géologues qui ont parlé du danien des Corbières sont unanimes à déclarer que ce dernier étage du crétacé supérieur est généralement dépourvu de fossiles marins dans la régiun de l'Aude; dans cette partie des Pyrénées, les assises dont se compose le danien (marnes et calcaires) paraissent s'être formées dans des eaux douces ou tout au plus saumâtres. Nous ferons remarquer cependant qu'entre Tourmissan et Lagrasse, au nord-est du domaine de Terres-Rouges, on rencontre, au-dessous de marnes rouges plus ou moins gréseuses qui font Suite au nummulitique du vallon, un banc de calcaire marneux, grisâtre, d'origine marine, comme l'indique fort bien la quantité d’Exogyra pyrenaica, de Peclen, de Venus, d'Echinides, et autres fossiles dont il est rempli. Ce banc n'a tout au plus qu'un mètre d'épaisseur; il passe par les pics ou pélons qui bornent au nord le petit vallon du ruisseau de Tournissan. Tout nous porte à croire que ce banc calcaire est le calcaire nankin de Leymérie, très fossilifère dans l'Ariège où il est également caractérisé par la présence de l'Zrogyra pyrenaica et autres fossiles marins. Au nord de Terres-Rouges, les assises inférieures à ce calcaire sont représentées par des plaquettes marneuses, qui pourraient bien corres= pondre au sénonien. En tout cas, les trois assises du danien, telles que les a établies M. Roussel dans son intéressant mémoire sur le crétacé des Petites-Pyrénées et Corbières, seraient fort bien représentées dans la région de l'Orbieu par des caractères à la fois pétrographiques et paléontologiques : bien plus, après quelques sérieuses recherches entre Lagrasse et Tournissan, on retrouverait très probablement dans l'Aude la riche” faune marine du Danien, indiquée à Ausseing, à Montclar, à Roquefort et autres localités de l'Ariège. À Nous attirons tout particulièrement sur cette question l'attention des géologues qui s'occupent du crétacé des Corbières. Carcassonne. Ed. Barcrère. Mesure des petits objets. — Un lapsus s'est glissé dans la communication parue au dernier numéro au sujet de la mesure des petits objets. Le mot {angent n'est pas exact, une droite ne pouvant être tangente qu'à un cercle ou à toute autre courbe. M. de la Porte a eu l’obligeance de rectifier la note de la facon suivante : On place l’objet dans l'angle BAb de telle facon que la droite à mesurer étant aussi exactement que possible perpendiculaire à AB, c’est-à-dire parallèle à Bb, l'extrémité inférieure de cette droite touche la droite AB et l'extrémité supérieure la droite Ab. Il faut avoir bien soin de n'envisager que la droite représentant la longueur à mesurer, En effet, dans le cas d'objets plus où moins circulaires si l’on n’approchait l'objet du point À que jusqu'au moment où la droite Ab toucherait un point quelconque de l'extré= mité supérieure de l’objet, on aurait une indication fausse, attendu qu'à ce moment la droite représentant la longueur de l'objet ne toucherait pas encore la droite Ab, et son extrémité inférieure serait par conséquent sur une division trop éloignée du point A, Les personnes peu familières avec la géométrie, qui ne se rendraient pas compte de,ce qui précède, n'ont qu'à essayer de mesurer le diamètre d'un cercle par ce procédé et comprendront de suite. (1) Je ne veux pas terminer cet article sans adresser mes vifs remercîments à M. Masclef, qui m'a fourni de nombreux documents bibliographiques et qui n'a cessé de m’encourager dans mes" recherches, 14 dE Ur gs :_Xrres ? — Il — Le moyen le plus simple et le plus facile de construire le micromètre en question consiste à se servir du papier quadrillé au millimètre suivant deux directions perpendi- culaires. On s'évite ainsi d'avoir une perpendiculaire et des divisions au millimètre, ce qui est toujours assez délicat et demande un peu de pratique du dessin linéaire, et l'on a de plus une série de lignes verticales très rapprochées qui facilitent singulièrement la bonne mise en place de l'objet à mesurer. a LISTE DES NATURALISTES (Addilions et changements). Aj. : Bendall (Arn.), chez MM. Auger fils, à Montmoreau (Charente). — Leép., OEufs d'ois. Ferry (H.), 76, rue Saint-Symphorien, Tours. G. Pal., Palcoethnol. Léveillé (H}, direct. du Monde des Plantes, 104, rue de Floré, Le Mans. — 2. spée., Flore de l'Inde. Ch. : De Bergevin, 6, boulevard Bonne-Nouvelle, Paris (anc. à Rouen). Daydie (C.), 18, rue Tanesse, Bordeaux. — Lép. Conch. Mathieu (Paul), 22, boulevard Seguin, Oran. ; ÉCHANGES M. R. Le Bey, à La Carneille (Orne), offre : Terebralula subpunctata, Rhyne. tetracdra, Belemniles, Caryophyllia, Peclen, empreintes végétales, etc., contre : Ammonites et fossiles de tous terrains. Envoyer oblala. M. Ed. Baichère, professeur, au Petit-Séminaire, à Carcassonne (Aude), offre en échange de fossiles du crétacé : Turritella trempina, figolina, Terebratulina tenuislriata, Natica brevispira, etc., soit 25 espèces exactement déterminées du nummulitique des Corbières. Envoyer oblata. M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, offre d’éch. contre des livres, publicat. où broch. d'hist. nat. dest. à la Biblioth., une série de fossiles du pliocène de Huelva (S. de l'Espagne), compren. env. 5 esp. génér. non déterminées, (Pecten 3 esp., Cardium, 2 esp., Ostrea 2? esp., Uyprina, Nucula, Murex, Chenopus, Dentalium, Genotia, Cerithium, Natica, Amycla, Cancellaria). M. le D' Laumonier, à Vernoil (Maine-et-Loire), offre des Spongiaires fossiles de l'étage sénonien, bien déterminés, en échange d'oignons vivants de Marcisses sauvages ou cultivées, ou d'autres Amaryllidées voisines qu'il n'aurait pas. M. Giraudias, 12, rue Victor-Hugo, Poitiers (anc. à Foix), avertit les botanistes les listes d'échange de l'Association pyrénéenne, comprennent à ce jour 3,300 espèces e plantes. M. Langlassé, rue Jacques-Dulud, 50, Neuilly, désire échanger des livres et brochures sur l'histoire naturelle, ainsi que des perchoirs pour oiseaux, contre des oiseaux français en peau, des œufs d'oiseaux français, où des mollusques marins, terrestres et fluviatiles francais ou exotiques. La note de M. R. Parâtre, insérée au dernier numéro, doit être rectifiée et complétée ainsi : M. R. P. désire ces Batraciens vivants ou en alcool : Alytes (Ammoryctis) Cister= nasit, Al. obsletricans var. Boscaï, les diff. esp. du g. Hyla et les var. de l’Hyla arborea ; il accepterait des broch. traitant des Vertébrés de France contre les broch. offertes. F. Victor-Lucien, à Neuville-sur-Saône, offre des coq. terrestres et fluviatiles des environs de Lyon, contre d'autres espèces analogues ou des coléoptères de la France. . M. Sonthonnax, 9, rue Neuve, Lyon, oflre Cochloslyla inonozonus, aspersus, mela- formis, Royssiana, Philippinensis, virgalus, Helix Cepoides, Mirabilis, Listeri, ete., contre coquilles exotiques, marines ou terrestres. M. L. Redon-Neyreneuf, 11, rue Confort, Lyon, demande à échanger, toutes sortes de textiles, fibres, bourres, plantes avec graines ainsi que produits animaux aux divers états de traitement. Il offre des coquilles terrestres et marines. Ù M. Finot, 27, rue Saint-Honoré, à Fontainebleau, en train de réd. une Faune des Orthoptères de l'Algérie et de la Tunisie, prie les entom. qui poss. des Orthopt. prov. d'une man. certaine de ces deux régions, de vouloir bien les lui communiquer. Il les retournera à ses frais, apres vérif. des déterminat. Il offre en outre d’éch. de tels insectes contre d’autres Orthopteres. M. E. Guérin, 24, quai Sud, Mâcon, offre contre col. mérid, ou exot. : Silex taillés. fossiles jurassiques, Nebria iberica, Cyclonotum orbiculare, Leptolinus nothus, Amphimallus fuscus, Cneorhinus Martini et liste de 1,200 espèces coléoptères. Env. oblata. M. À. Otto, Vienne (Autriche), VIII, Schlæsselgasse, n° 2, comptoir de miné- ralogie, offre en échange : Car. brevicornis, fastuosus, Nebria atrata, Dejeani, Schusteri, Trech. ochreatus, regularis, alpicola, limacodes, Chlænius sulcicollis, Harp. zabroides, Amara nobilis, alpicola, Percus Passerini, Plerost, Kokeili, Illigeri, Justusi, Ziegleri, Poec. marginalis, Oxypoda annularis, parvipennis, Quedius cincticollis, ete. Envoyer oblala. M. À. Champenois, à Autun, offre en éch. : Trechus cantalicus (Fauvel), Quedius pa- radisianus, Hadrognathus longipalpis, Euplectus Fischeri, Bythinus validus, Kauconneti (Fauvel), Cephennium thoracicum, Batychia Simoni, Jps 4-gutlatus, Esolus angustatus, pygmeus, Dupophilus brevis, Stenelmis canaliculatus, Hydræna producta, Æsalus scara- bæoides, Aphodius 4-maculatus, Julodis albopilosa, Elaler pomorum, etc. Envoyer oblata. M. l’abbé Brevet, curé de Tlemcen (Algérie), offre grande varieté d'insectes alge- riens,non désignés, dans sciure de bois, et coquilles terrestres contre fossiles, surtout du Portlandien et du Cénomanien. M. Pinon, rue Sainte-Anne, 7, Dijon, offre Ægosoina scabricorne contre Tragosoma depsarium ou autres espèces rares de longicornes ou de carabides européens. Offre en outre un grand nombre d'espèces de coléoptères en échange de coléoptères européens: M. Lombard, 6. rue Rollin, Paris, dés. éch. des trimestres séparés des Annales de la Soc. enlomolog. de France contre d’autres trimestres. Il offre au besoin broch. ou ouvrages en éch. Oblata : années 1868, 1er trim.; 1873, 2e, 3e; 1875, 1er, 2e; 1876, 2e, 3e, 4e; 1885, 19, De, 3e: 1886, der, 2e, 3e; 1887, 1er, 2e. Desiderata: 1856, 3e trim.; 1857, 1er; 1858, 2e; 1859, ent; 1860, 1er, 2e, 3e; 1866, Aer; 18714, Aer. 2e, 3e; 1872, Aer; 1877, 2e; 1881, 4er, 2e, 3e; 1888,"4e. M. Grison, receveur de l'enregistrement, à Guiscard (Oise), offre d'échanger régulièrement les Coléoptères provenant de ses chasses, contre Cicindélides et Carabides, de préférence déterminés. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS, Typ. Oberthür, Rennes—Paris (113-92) 4e Avril 1892. Vingt-deuxième Année. Ne 258. RAUILLE DES JEUNES NATURALISTES RECHERCHES MICROGRAPHIQUES SUR QUELQUES ROCHES DU MUSCHELKALK LORRAIN Le muschelkalk, ou terme moyen de la série des dépôts marins connus en géologie sous le nom de #rias, est pour les naturalistes de l’est de la France un champ d’études des plus attrayants. Il mérite en Lorraine la qualifica- tion qui lui a été donnée de « calcaire conchylien, ou riche en coquilles, » et sa richesse en débris osseux de poissons et de reptiles est telle que toutes les collections de paléontologie, tant en France qu’à l'étranger, en con- tiennent de nombreux échantillons. Peu d’étages géologiques paraissent avoir été plus étudiés que le mus- chelkalk lorrain; mais, aucun travail d'ensemble n’a jusqu'ici réuni les FA épars qu’on possède sur ses caractères lithologiques, sa faune, sa ore. On sait cependant que les sédiments marins qui lui correspondent sont si intimement liés à ceux du grès bigarré, qui le précède dans l’ordre des temps géologiques, qu'on a grand peine à les séparer, c’est-à-dire à déter- miner nettement leur limite commune dans les environs de Badonviller, de Cirey. Les documents paléontologiques font défaut pour obtenir ce résultat, les fossiles étant rares dans ces couches de passage et, de plus, mal conservés. Mais bientôt des sédiments de nature différente apparaissent; par places, ce sont des calcaires durs, grenus, oolithiques avec des coquilles ayant conservé leur test, Astarte triasina Rœm., Myophoria rotunda Alb., etc., et çà et là se montre l’Encrinites liliiformis représenté par les articles de sa tige et même par des calices entiers, aux environs d’Azerailles et le long de Ja ligne de Baccarat à Badonviller. Ces premiers sédiments fossiliféres se sont déposés dans un bassin mari- time, assez profond pour permettre aux Encrinites de s’y développer, et il est probable que les sédiments qui les ont recouverts E éShor ent à des conditions bathymétriques différentes qui ont amené une faune riche en . mollusques, mais dans laquelle domine le Ceratites nodosus Brug., fossile qui peut servir à caractériser cette partie du muschelkalk si développée aux environs de Mont-sur-Meurthe, de Lunéville, de Gerbéviller. Ce sont, en eflet, des calcaires et des marnes gris bleuâtre, remplis d'algues scopa- riennes, des marnes sableuses dolomitiques, en résumé, un ensemble de dépôts généralement vaseux, riches en poissons, reptiles, crustacés, cépha- lopodes. Les fossiles les plus répandus sont : Ceratites nodosus Brug., C. semipar- titus Gaill., Gervillia socialis Schlot., lerebratula vulgaris Schlot. — 114 — Jusqu'à plus ample informé, et en raison de la présence au-dessus de l'horizon du Ceratites, d'une faune de mollusques identique à celle du muschelkalk. Mytilus vetustus Goldf., Lima striata Goldf., Myophoria vulgaris Schlot., M. Goldfussi Alb., Myacites musculoïdes Schlot., etc., et de plantes dont quelques-unes seulement (fougères à frondes reticulées) appartiennent évidemment au groupe lettenkohle des géologues allemands ou marnes irisées inférieures, nous admettons une subdivision du muschelkalk supérieur, caractérisée par l'abondance de M. Goldfussi Alb. Cette coquille est facile à reconnaître, et son apparition coïneidant avec: L disparition du Ceratite, détermine le commencement de cette partie de étage. La séparation à établir entre le muschelkalk et les marnes irisées à leur limite supérieure, où la vie animale n’a presque laissé aucun vestige, est à peu près aussi difficile à tracer que sa limite inférieure avec le grès bigarré. Cependant on peut admettre que M. Gold/fussi, en se perdant peu à peu dans des dolomies sableuses, des calcaires dolomitiques, des grès dolomitiques et des marnes gypseuses peut servir à distinguer l’une de l’autre ces deux formations. Notre intention n’est pas d’insister ici sur les questions paléontologiques que soulève encore aujourd’hui le muschelkalk, mais de montrer que cet étage géologique, bien que formé des roches peu variées dont nous avons donné l’énumération plus haut, prête cependant à des études microscopiques d’un certain intérêt au point de vue de la question des phosphates de chaux, de leur origine et de leur répartition. Les jeunes naturalistes peuvent aborder certaines de ces recherches, car il n’est pas toujours nécessaire de recourir à de forts grossissements, ni à des plaques minces pour obtenir des préparations d’une certaine importance, tant au see de vue théorique qu’au point de vue pratique. Une des figures, jointes à cette note, démontre, par exemple, sur une simple cassure un peu dressée par le polissage, un faitdes plus remarquables, la substitution du calcaire à la substance de l'os, sans que la forme générale de celui-ci, ni son apparence extérieure soient aucunement changées. Ces sortes de préparations très instructives sont à la portée de tout le monde. Un fragment de ce même débris osseux, pulvérisé et traité dans une capsule de plomb ou d’argent par l’acide sulfurique à une douce chaleur, la capsule étant recouverte d'une plaque de verre enduite de cire sur laquelle on a tracé des caractères ou des dessins, a donné la gravure sur verre, grâce à l’abondance de fluor qui s’y trouve associé au phosphate de chaux. Si tous les naturalistes ne possèdent pas un tour de lapidaire, ni la ma- nière de s’en servir avec fruit, tous peuvent faire tailler des lames minces de roches à Paris, à des prix très abordables. Pour les déchiffrer, pas n’est besoin d’être très expert en lithologie microscopique. On n’a généralement affaire qu’à une ou deux espèces miné- rales; le dre ou la calcite, le quartz et le silex par exemple. Ce ne sont as là, d’ailleurs, les éléments des coupes les plus intéressants à déceler. ans ce genre de recherches, on va plutôt droit aux débris organisés qui sont souvent très abondants et d’une détermination facile. Que peut-on, en effet, rencontrer dans ces dépôts qui représentent une boue marine solidifiée? des débris de coquilles qui laisseront voir sur la section des fibres fines entrecroisées régulièrement, et enfin des débris d'os ou d’émail qui atti- reront immédiatement l'attention par leur couleur jaune brunâtre, les détails de leur structure, ostéoplastes, fibres parallèles, ete. Nous ne men- MS RE ii LA | — 115 — : as ici, par la raison qu'ils y sont extrêmement rares, les débris de , Spongiaires, ete., qui sont si abondants dans certaines roches aires d'âge plus récent. TP « LEE À . CS, à $ | s recherches multipliées de ce genre ne peuvent manquer d'avoir leur # ; elles permettent de se rendre compte de la présence dans ces roches ; ntaires d'éléments figurés, de composition chimique connue, dont la p s4— « constatation n'échappera pas à l'analyse chimique, mais dont l'analyse mi- crographique peut seule dévoiler le mode de répartition. Ee te micrographe a donc la prétention justifiée de saisir dans ces cas la y) isadion, si l’on peut s'exprimer ainsi, de certains principes minéraux à l'agriculture. IL peut et doit aider le chimiste dans ses analyses des roches et du sol végétal qui provient de la décomposition superficielle de celles-ci. Des appli- cations nouvelles, des renseignements précieux peuvent done être tirés de _ ces études du laboratoire. FiG. 1, Fragment d'os de reptile de Rehainviller, “1 Les parties non ombrées sont osseuses, les parties ombrées sont < du calcaire. F1G. 2. — Coupe longitudinale du fragment d'os de reptile de la fig. 1. Les parties claires sont osseuses, on y remarque les canaux de Havers, et le pointillé correspond = aux ostéoplastes ; les parties noires sont du calcaire, * D CT RS Re NT PO D AO TEA PMP IE ET TP TT CAT TPE L 4 } Pit ‘ AT! [A « — 116 — Nous avons choisi parmi les nombreuses préparations auxquelles s'est prêté le muschelkalk calcaire et siliceux, trois des plus caractéristiques au pou de vue de la dispersion, de la désintégration des débris osseux phos- atés. Ma: Une préparation (Fig. 1) est simplement la cassure un pe polie d’un os de reptile du muschelkalk de Rehaïinviller près Lunéville, Il présente un mode de fossilisation tel que l’os ayant conservé son apparence extérieure, est complètement pénétré de calcaire qui tranche par sa couleur grise sur le blanc mat de la substance osseuse, et paraît s'être infiltré peu à peu dans son épaisseur pour se substituer à sa place. Il n’y a pas de transition appa- rente entre les deux éléments, l’un minéral, l’autre organisé, mais devenu minéral jusqu'à un certain point. L'absence de transition est vérifié par la coupe microscopique (fig. 2); qui est longitudinale, et qui a été photographiée par notre collègue, \. le pro- fesseur Godfrin, à un grossissement de 45 diamètres. : Cette coupe montre de plus que les canaux de Havers sont pénétrés de calcite cristallisée qui, grâce à eux, s’est infiltrée dans l’épaisseur de Pos, que la structure primitive de celui-ci est un peu altérée, les ostéoplastes étant devenus à peine visibles, soit parce que leur cavité et leurs prolon- gements en étoile sont vides, soit parce qu'ils sont remplis d’une matière transparente, ce qui les différencie de ceux que nous trouvons dans la coupe (Fig. 3). Grossissement 1/50 Dessiné à la chambre claire. F1G. 3. — Coupe du calcaire du Muschelkalk supérieur de Mont-sur-Meurthe, avec débris osseux microscopique inclus, “Sr AA. Ostéoplastes injectés d’une matière minérale noire, B. Lame d’une substance minérale verte, CC, Calcaire encaissant, Are Celle-ci provient d’un fragment de calcaire de la base de l’horizon de Myophoria Goldfussi de Mont-sur-Meurthe, sur la cassure duquel il était impossible de deviner la présence d’un débris osseux, qui cependant mesure 2 millim. de long sur 3/4 de large. Avec l’oculaire 1, l'objectif ? Verick à la lumière simple et à la lumière polarisée on lui reconnaît les caractères suivants : Allongé, de forme presque rectangulaire, par suite de la cassure qui lui a enlevé son extrémité, au cours de la taille et de l’usure de la plaque, il a ses bords latéraux assez bien conservés, quoique interrompus par des fissures pue ou moins profondes, dont l’une très large et à contour irrégulier pénètre ans le corps de l’os. Elle est remplie de calcite, mais contient de plus, une lame de cette matière minérale verte qui se rencontre si abondamment dans le muschelkalk supérieur de Lorraine. La substance de l’os polarise dans les tons gris bleuâtre, et elle s'éteint très complètement. Quant à la matière minérale verte, à la lumière polarisée elle se montre à peine fibreuse, avec quelques indices des jeux de lumière qui caractérisent la chlorite, mais elle ne s'éteint jamais complètement, ce quittendrait à prouver que c’est, en partie au moins, une substance amorphe. Nous éprouvons pour la caractériser définitivement les mêmes difficultés ue pour la substance minérale verte qui NOnnepIe les nodules phosphatés de Ardennes (coquins), les calcaires et nodules phosphatés de Tunisie et d'Algérie. Remarquons cependant que cette substance si dificilement déterminable est d'un certain intérêt, puisqu'elle accompagne, en Europe comme en Afrique, les phosphates, comme s’il existait un lien entre sa présence et celle de ce minéral si recherché. Le débris osseux de notre préparation a dû être brisé, usé plus ou moins et probablement corrodé par le milieu dans lequel il s’est déposé. be plus, il à subi une désintégration plus ou moins complète, suivant le point étudié. Au faible grossissement de la photographie ci-jointe, on peut en juger assez exactement. ans la section de l'os, la structure primitive n’est conservée que par pen où se montrent avec une netteté parfaite les ostéoplastes pourvus de eurs ramifications étoilées. Cette apparence est due à l'injection d’une subs- tance noire amorphe qui les a remplis et rendus visibles. Il y a donc des degrés dans la minéralisation des débris osseux, fait que nous avons déjà constaté dans nos études sur les roches phosphatées d'Algérie (1). Ces trois préparations suffisent pour renseigner sur le fait très important de la grande abondance de débris animaux presque entièrement formés de hosphate de chaux dans l'épaisseur des roches du muschelkalk supérieur à Myophoria Goldfussi. Jusqu'ici on ne les avait signalés qu’à la surface de certains bancs où tous les géologues savaient les rechercher; mais il est aujourd'hui prouvé que, là même où ils ne sont pas apparents, on peut les découvrir, et ce fait n’est pas particulier à la région de Lunéville, car nous avons pu le vérifier sur des calcaires du même horizon de Gerbéviller. On comprend dès lors que certaines roches du muschelkalk, choisies parmi celles qui confinent au banc dont la surface limite contient toujours des débris d’os ou dents faciles à reconnaïtre puissent servir d'engrais minéral. Nous ne voyons certes pas là une source de richesse industrielle pour le pays, mais bien une source de richesse agricole d’une certaine importance. (1) D'après les analyses de M. le professeur Schlagdenhaufen, le calcaire du muschel- kalk superieur de Chauffontaine, pres Lunéville, appartenant au même horizon que celui de Mont-sur-Meurthe, contient 6,76 °/, de phosphate de chaux tribasique, concentré dans : des débris d'os, d'écailles et de dents de poissons. Fr + de. : à \ NE ET — 118 — Ces préparations enfin permettent de juger de l'extrême abondance des vertébrés marins vers la fin du dépôt du muschelkalk, de la dissociation des parties qui constituaient leur squelette, du transport au loin des débris de celui-ci, et de leur retour plus ou moins complet à l’état minéral sous Pin- fluence du milieu chimique où ils se trouvaient emprisonnés. Nancy. D' BLEICHER. A AP RL AN LES ACAROCÉCIDIES DE LORRAINE (Suile) Betula (alba L. ct pubescens Ehrh.). 26. “Phytoptus calycophthirus Nal., déforme les bourgeons du bouleau blane et du bouleau pubescent. Ces bourgeons paraissent subsphériques, très grossis, et mesurent de 8 à 10 millim. en diamètre; les écailles dont ils sont composés sont fortement pubescentes ainsi qu’une partie du petit rameau qui porte le bourgeon. Les acariens hivernent dans la cécidie et font leur migration l'été suivant. Les bourgeons sont alors désséchés. 27 “Phytoptus betulæ Nal., est l’auteur de la production appelée Cephaloneon betulinum Br. et consistant en de petites excroissances subsphériques, généralement rougeâtres, visibles sur les deux faces des feuilles et mesurant de 1 à 1 1/2 millim. Sur le bouleau blanc. 28. * Phytoptus rudis Can. (suivant Nalepa : Phyt. calycophthirus Nal. var, rudis Can.), produit, sur les feuilles du bouleau blanc et du bouleau pubescent, l’Erineum betulinum Schum. consistant en une agglomération de poils très courts, fortement dilatés à l’extrémité, d'abord blancs puis bruns: On trouve cette production sur les deux surfaces de la feuille. 29. “Phytoptus longisetosus Nal., occasionne sur le dessus des feuilles de ces deux sortes de bouleaux, une agglomération de poils semblables aux précédents mais d’un rouge vif, brunissant plus tard, connue sous le nom d’£rineum roseum Kunze. 30. Le même (1) “Phytoptus longisetosus Nal., détermine à l’aisselle des nervures des feuilles du bouleau pubescent, une élevure de forme irrégulière, à laquelle correspond à la face inférieure, une agglomération de poils bruns, cylindriques, allongés et diversement contournés. Cette élevure est tantôt glabre, tantôt couverte de poils bruns semblables aux poils mnor- maux. 31. “Phytoptus leionotus Nal., produit sur la surface inférieure des feuilles du bouleau pubescent, le Phyllerium (Erineum) tortuosum Grer, qui est épars sur le limbe et auquel correspond à la face supérieure une forte élevure. Phytoptus rudis Can., forme sur les feuilles du bouleau blanc, des taches ou croûtes appelées par Canestrini « chiazze irregolari constitue di element (1) Voir la note à la page 100. LL ÉR la sect © An — 119 — SET Reise - … cellulari di forma diversa(1). » L'acarien est très voisin de Phyt.calycophthi- _ rus Nal. Te Bromus (mollis L.). 32. Phytoptus tenuis Nal., habite les épillets de cette graminée dont les ne paraissent gonflées, agrandies et ridées. On l’a obtenu encore de éformations semblables sur Bromus sterilis L. et Avena pratensis L. Des cécidies analogues ont été observées sur Bromus arvensis L., erectus Huds. et tectorum L. et sur Festuca ovina L.. ;’ Campanula (diverses espèces). 33. Cecidophyes Schmardæ Nal., produit la chloranthie des campanules. Les fleurs sont remplacées par des agglomérations de productions foliacées, vertes ou rougeûtres, pus ou moins couvertes d’une pilosité anormale et formant une masse ovalaire ou subsphérique; souvent aussi les fleurs sont remplacées par un amas de pousses déformées. Nous avons observé cette cécidie sur C. bononiensis L., carpathica Jacq., glomerata L., rapunculoides L., Rapunculus L., rotundifolia L. et Trachelium L..; on la connait encore de ©. Medium L. et sibirica L. — Une autre acarocécidie observée sur C: pusilla Huds., rotundifolia TL. et Scheuchzeri Vill., consiste en un _enroulement marginal des feuilles avec pilosité. Carpinus (Betulus L.). 34 Phytoptus macrotrichus Nal., provoque sur les feuilles du charme - des plissements et des frisures le long des nervures latérales qui forment carènes. (Cristatariæ carpini de Vallot., Legnon confusum de Bremi.). 35. Une autre acarocécidie du charme consiste en de petites élevures situces à la face supérieure des feuilles, à l’aisselle des nervures; à la face inférieure, dans la dépression correspondante, se voit un amas de poils bruns subeylindriques qui est le Phylierium pulchellum Schl. (Erineum pulchellum Schl.). | Centaurea (Jacea L. et Scabiosa X..). 306. Phytoptus centaureæ Nal., a été obtenu de petites pustules, jaunes ou rouges, éparses sur les feuilles radicales de Cent. rhenana Bor. Des déformations analogues se voient assez communément sur les coteaux incultes et secs en Lorraine, sur la centaurée Jacée et Scabiceuse; les mêmes ont été trouvées sur C. fruticosa Li. — Une autre déformation de C. Jacea L. et rhenana Bor., affecte les calathides dont les fleurs sont fortement hypertrophiées et non développées. Cerastium (dverses espèces). 37. ‘Phytoptus cerastii Nal., détermine sur Cer. arvense L., alsinoides Lois., et #riviale Lk., une déformation des pousses, consistant en une ag- glomération ou en une touffe de feuilles élargies, à épiderme ridé et plus ou moins parsemé de poils anormaux. . (1) L'auteur entend-il par là l'Erineum belulinum Schum. ? — 120 — Cirsium (arvense L. et lanceolatum L.). 38. “Phytoptus anthocoptes Nal., déforme les fleurs et les pousses du . cirse des champs. Les fleurs prennentune forme hémisphérique, deviennent très dures et paraissent composées d’une agglomération de productions foliacées ou TES rouges au sommet. D'autres fois des fleurons en nombre plus ou moins grand (Jusque 22) s'élèvent au-dessus des capitules, avec ou sans pédoncule, et paraissent changés en une calathide hémisphé- rique ou allongée, déformée comme celle qui la soutient. Cette production peut alors atteindre la grosseur d’une noix. Les pousses subissent de même une altération; elles jaunissent et se ramifient en faisceaux. Nous avons ie sur le cirse lancéolé, des cécidies semblables dépassant la grosseur "une noix. Convolvulus (arvensis L.). 39. Phyllocoptes convolvuli Nal., provoque sur le liseron un remploiement de la feuille par en haut, la nervure médiane faisant charnière; en outre la feuille est toujours contournée, son épiderme ridé et souvent teint de rouge. Coteaux incultes et bien exposés au soleil. Une déformation semblable a été observée sur C. altæoïdes L. et argyræus D. C. Corylus (Avellana Li. et tubulosa Wild.). 40. “Phytoptus avellanæ Nal., déforme les bourgeons du coudrier ety hiverne. La migration se fait l'été suivant. Cette déformation est analogue au n° 26, cependant les écailles ne sont pubescentes qu’au sommet (1). Cratæqus (Oxyacantha L.). 41. Phytoptus calycobius Nal., déforme de même les bourgeons de l’au- bépine. Cette déformation est cependant bien moins apparente, le bourgeon n'étant que faiblement grossi. La migration a également lieu en été. Canestrini a obtenu d’une cécidie semblable Phyllocoptes armatus Can. 42. Phytoptus goniothorax Nal., détermine sur le bord des feuilles de l'aubépine, un enroulement par en bas, recouvrant un amas de poils bruns, courts, de forme ovalaire où en massue, connu sous le nom d’Erineum clandestinum Grev. (oxyacanthæ Pers.). Cet Erineum paraît parfois épars sur le limbe; à la face supérieure se voit alors une élevure. On a de même observé cette cécidie sur Crat. monogyna Jacq. et Pyracantha Pers. On trouve encore sur ce dernier arbuste, l’'Erineum pyracanthæ D. C., rouge, situé sur la face inférieure des feuilles et produit par Phytoptus pyracanthi Can. et sur Crat. Oxyacantha des tubercules dûs à Phytoptus cratægt Can. Cytisus (sagittalis L.) 43. *Phyllocoptes acraspis Nal., se trouve sur le genêt sagitté dont les fleurs restent atrophiées et recouvertes d’une pilosité anormale, les tiges stériles offrent à leur sommet une petite agglomération ovalaire composée de feuilles non développées, mais fortement velues, la tige elle-même plus ou moins contournée, velue et ridée. Phytoptus cytisi Caer., déforme les pousses terminales de C. sessilifolius L., dont les feuilles sont repliées ou enroulées par en haut et ridées. (1) Son commensal est Phyt. vermiformis Nal., que nous n'avons pas encore observé en Lorraine. | FAX — 121 — Echium (vulgare TL). 4%. Phytoptus echii Can., occasionne sur la vipérine une atrophie des fleurs avec une abondante pilosité anormale. Euphrasia (officinalis L.). 15. phytoptus euphrasiæ Nal., déforme leuphraise dont les feuilles paraissent concaves et couvertes d’une faible pilosité anormale et dont les fleurs sont remplacées par de petites agglomérations rondes ou ovales com- Sées de feuilles déformées; ces agglomérations portent elles-mêmes à leur ase ou à leur sommet une ou plusieurs agelomérations de même forme (phyllomanie). On connaît la même cécidie d’£. salisburgensis Fk. et mi- nima Jacq. Faqus (silvatica L. 16. Déformation du bourgeon, analogue à celle du bouleau (voir n° 26), dont elle diffère cependant par sa forme allongée. Comme les bourgeons du bouleau, ceux-ci se dessèchent en été, époque à laquelle les acariens font leur migration, comme pour le bouleau, 1l arrive parfois que le bourgeon déformé s'ouvre faiblement et produise un rameau très court, fortement grossi, contourné et couvert de poils ; quand ce rameau porte des feuilles, celles-ci paraissent rapprochées, faiblement et irrégulièrement plissées le long des nervures latérales, ou encore crispées, et elles n’atteignent pas leur grandeur normale. 47. ‘Phytoptus stenapis Nal. (1), produit à l’extrémité des rameaux, une déformation des deux à quatre dernières feuilles qui paraissent fort petites, fortement poilues, épaissies, de couleur vert sombre ou rougeñtre et plissées le long des nervures latérales; celles-ci forment le fond des plis dont le dos, c'est-à-dire la partie proéminente à la face supérieure, est arrondi et extrê- mement ridé. Rarement voit-on des feuilles dont un côté seulement est attaqué, la feuille est en ce cas courbée en arc latéralement, le côté déformé étant resté petit comme au sortir du bourgeon. 48. * Phytoptus stenapis Nal. (1), occasionne sur les feuilles du hêtre ordinaire et du hêtre sanguin (var. ferruginea), un enroulement marginal très étroit et par en haut, la partie enroulée parait jaunâtre et fortement rugueuse (Legnon circumscriprum Br.). %9. Le même ‘“Phytoptus stenapis Nal., produit un enroulement marginal presque imperceptible différant du précédent en ce qu’il se forme par en bas et n'occupe qu'une faible partie du bord. 50. “Phytoptus nervisequus Can., est, d’après Nalepa, l’auteur de l'Erineum fagineum Pers., ou amas de poils blancs, puis rouges ou bruns situé sur la face inférieure moins souvent sur la supérieure des feuilles du hêtre ordinaire et du hêtre sanguin, et composé de poils courts de forme obovalaire. | ; 51. Le même Phytoptus nervisequus Can., produit l’£rineum nervise- quum Kunz., ou rangée de poils semblables aux précédents, blancs puis bruns, alignés le long des nervures sur la face supérieure des feuilles. Le hêtre offre encore deux autres acarocécidies, l’une consistant en une défor- mation du limbe qui est crispé et boursouflé, l’autre en une toufle anormale composée de poils grisätres et située à la face inférieure des feuilles, à l’aisselle des nervures. {4}. "Voir la note à la page 100. Fraxinus (eæcelsior TL). o2?. Phytoptus fraxini Nal., déforme les fleurs et les fruits du frène; à la place de ces organes paraissent sur les ramifications des pédoncules, des agclomérations de couleur brune, de forme et de dimension variables, faiblement velues, ct ayant quelque peu apparence d’un chou-fleur qu'on aurait déchiré dans le sens de la longueur. Ces cécidies sont très apparentes, surtout en hiver quand Iles arbres sont dépourvus de feuilles. On Jes a trouvées encore sur #7. heterophylla Vahl. et Ornus L. L'on connaît encore plusieurs Phytoptides vivant sur le frêne, ce sont Phytoptus fraxinicola Nal. et Phyllocoptes epiphyllus Nal. Le premier produit des cécidies rondes ou coniques, d’un diamètre de {à 2 millim., dépassant la foliole des deux côtés et s’ouvrant à la face inférieure; le second produit, sur la face infé- rieure des folioles de faibles enfoncements brunis. Une autre acarocécidie consiste en un enroulement marginal des feuilles par en bas. On à observé aussi des rangées de poils semblables aux poils normaux, alignés le long des nervures à la face inférieure; elles sont peut-être dûes à des phytoptides. ° Galium (diverses espèces). »3. Cecidophyes galii Nal., a été obtenu d'un enroulement marginal par en haut sur les feuilles de G. Aparine L. et Mollugo L.; les feuilles attäquées paraissent en outre contournées et fortement ridées. Nous avons observé en outre sur les plantes suivantes, les mêmes déformations : G. saxatile L., silvestre Poll., uliginosum 1 et verum 1, On connaît des cécidies semblables sur G. parisiense Li. et tricorne With. 54. Enroulement marginal par en bas sur G. Mollugo L., horeale Het verum L. > ‘Phytocoptes anthobius Nal., déforme l’inflorescence de G. silvatieim L., siluestre Poll., uliginosunr L. et verum Li. Les pédoncules! sont raccourcis, les organes floraux changés en feuilles. On a observé une déformation analogue sur G. Mollugo, rotundifolium et saxatile. Une autre déformation a été décrite de G. verwm et paraît différer de la précédente par le raccourcissement de l’axe de l’inflorescence, d’où résulte une agglomération des fleurs. 6. “Phytoptus informis Nal. (ya«liobus Can.?)(1), produit à l’aisselle d'un verticille ou à la place des fleurs, une cécidie charnue, verte où Jaune, pubescente, subsphérique, ovalaire où même pyriforme mestürant 5 à 8 millim. et en épaisseur 5 à 12 en longueur se terminant en pointe, elle est tantôt sessile, tantôt portée sur un pédoncule court et épaissi. Elle paraît être formée par un verticille de fui est, par là, arrêtée dans son développement, ou par les organes floraux. Parmi les Phytoptides obtenus de ces cécidies et envoyés à M. Nalépa, se trouvait encore une autre espèce nouvelle, Tegonotus dentatus Nal. On connait des cécidies semblables sur G. Mollugo, saæatile et lucidum M; de jai le résultat de la déformation d’une pousse, d’une fleur ou même d’un fruit. | (1) À propos de synonymie, nous ferons remarquer que Phyt. macrochelus Nal. (Vienne: Oct. 1890 — Halle. Déc. 1890) à la priorité sur Phyt. Monniezi Fock. (Lille. Février; 1894): les au sommet d’une pousse qui — 123 — Gerantium (molle L.. 57. Un Phytoptide encore inconnu déforme les pousses et l’mflorescence de ce geranium. Les feuilles offrent un enroulement marginal accompagné d’une abondante pilosité d’un blanc grisâtre, les pédoneules sont raccourcis, léS fleurs réstent agglomérées, atrophiées et couvertes de même d’une pilosité anormale. Cette cécidie diffère dé celle qu'occasionne le ‘Phyÿtoptus nii Can. sur G. sanguineum L. Cette dernière consiste en une toufte ou agglomération de feuilles à lobes complètement enroulés, contournés, peu ‘ pübescents et teints de rouge. | Prois autres espèces G. palustre L., silvaticum L. et pratense L., offrent sur leurs feuilles des amas de poils blancs formant feutrage. Cette forme est peut-être identique à celle du G. molle. Helianthenrm (vulqgare Gaertn.). 28. Phytoptus Rosalia Nal. (helianthemi Can.), provoque sur Æ. hirsu- bum Thuill, et ælandicum Wahl. une chloranthie ou atrophie des fleurs, accompagnée de cladomanie (1) et d’une abondante pilosité anormale. Nous avons observé la même déformation sur //. vulgare, sur des coteaux secs et imeéultes. On la connait encore de Æ. Fumana Mill. Hieraciwm (murorum L., Pilosella EL. et uwnbellatum L.). 59. Cecidophyes longisetus Nal., produit sur //. murorum, un étroit enroulement märginal des feuilles par en haut. Nous avons recueilli la même déformation sur Æ. Pilosella. Te bord enroulé n’est pas épaissi, ni velu: Se trouve aussi sur 4. ylaucum AI. 60: Déformation des fleurs de H. umbellatum. Fleurons composés d'une agglomération de productions foliacées (étamines déformées?) très étroites, linéaires, vertes ou jaunâtres et surmontées par le style. On connait encore une chloranthie de Æ. florentinum Lsch. et præaltum Vill. et un enrou- lement marginal très épaissi et très velu sur Æ. murorwm. Hippocrepis (comosa Y.). 61. Folioles pliées par en haut, la nervure médiane faisant charniere. Jasione (montana XL... » . 62. ‘Phytoptus enanthus Nal., déforme les pousses et les fleurs de la jasione. Par suite d’un raccourcissement des espaces internodaux, il se forme au sommet de la tige stérile, une agglomération de feuilles élargies et for- tement velues, imitant un bourgeon ou étalée en rosette. Les tiges fertiles ont les feuilles tantôt normales, tantôt élargies et fortement velues; folioles de l'involucre rougeñtres et déformées comme les feuilles; fleurons tantôt intacts, tantôt atrophiés ou changés en de petites productions foliacées très denses et extrêmement velues. | A) Production anormale de pousses latérales. AUS Juglans (regia L.). 63. Phytoptus tristriatus Nal., provoque sur les folioles du noyer de très petites cécidies Jaunes ou rouges que Vallot a ainsi décrites : « T'ubercules durs et charnus, de couleur jaune, saillants sur les deux faces. Ces tuber- cules sont creux, et si on les ouvre avec un instrument tranchant, on y ob- serve une cavité (1). » Cette production est le Cephaloneon bifrons Br.; sa forme est subsphérique, son diamètre de 1 millim.; elle est éparse sur le limbe ou suivant les nervures, généralement en grand nombre. Massalongo . cite deux formes qui diffèrent de celle-ci par leur aspect ovalaire-conique, et leur diamètre de 2? millim.; l’une parait à l’aisselle des nervures, Paütre sur le limbe. 64. Phytoptus erineus Nal., (2?) produit le Phyllerium juglandis Rabh. (Erineum juglandinum Pers.) consistant en une agglomération hypophylle, généralement de forme rectangulaire, limitée par des nervures et composée de poils blancs puis bruns, allongés, subcylindriques et contournés; à la face supérieure correspond une élevure à surface rugueuse. Lotus (corniculatus L.). 65 “Phytoptus euaspis Nal., déforme les feuilles, les pousses et les fleurs de cette plante. Les feuilles montrent un enroulement marginal très épaissi, velu, et de couleur jaune ou d’un beau rouge; au sommet des pousses se voit une agglomération de feuilles ainsi déformées et restées très petites; enfin les fleurs elles-mêmes paraissent atrophiées et couvertes de poils blan- châtres. Coteaux secs et incultes. Lysimachia (Nummularia L. et vulgaris L.). 66. Phytoptus laticinctus Nal., attaque l’une et l’autre de ces plantes. La première offre alors des pousses Jaunies, à entre-nœuds moins développés u’à l’état normal, à feuilles avec enroulement marginal par en haut, et à épiderme ridé et glabre. La seconde a les pousses terminales déformées d’une façon beaucoup plus apparente; les feuilles qui la composent montrent un enroulement marginal par en bas au moins à leur base, avec pilosité anor- male et couleur rouge; les fleurs sont changées en des agglomérations de productions foliacées velues et rouges également. Nous avons trouvé ces der- nières cécidies dans un endroit tres humide; les tiges étaient entourées de sphaignes à leur base. Medicago (lupulina L.). 67 *“Phytoptus plicator Nal., déforme les folioles et les fleurs de cette plante. Les folioles sont pliées par en haut, la nervure médiane faisant char- nière; elles paraissent en outre contournées, jaunies, avec pubescence anor- male. Les fleurs sont changées en un amas de productions foliacées Jaunâtres très velues, ou bien elles sont atrophiées: Le même acarien vit sur Medicago falcata L., dont les folioles sont repliées et bléuâtres. (1) Cfr. Mém. de l'Acad. de. Dijon, 1820, I, p. 42-64. — Vallot : Notes sur quelqués maladies des végétaux indépendantes de la présence des insectes et des cryptogames. N°8: (21 Cette espèce ne serait, d’après Nalepa, qu'une variété de la précédente. En Lorraine, le Phyllerium juglandis est très commun partout; quant au Cephaloneon, nous ne le con- naissons que de Rozérieulles, près Metz. = AT Melilotus (officinalis L.). 68. Un phytoptide encore inconnu déforme l’inflorescence du mélilot offi- cinal. Les pédoncules sont raccourcis et rapprochés; à la place des fleurs araissent s agglomérations rondes ou ovales, composées de productions oliacées de forme linéaire, recourbées en dedans au sommet, de couleur jaunâtre et avec pubescence anormale. Cette déformation diffère de celle que Fo a observée en Silesie sur Melilotus alba Desr.; cette dernière n’atteint le calice des fleurs, la corolle et les étamines sont atrophiées, le pistil se change en un pédoncule qui se ramifie et porte des fleurs à corolle changée en productions foliacées. Ononis (repens L. et spinosa L.). 69. “Phytoptus ononidis Can., produit sur ces plantes la chloranthie des fleurs, accompagnée de cladomanie et de phyllomanie. Origanum (vulgare L.). 70. “Phytoptus origani Nal., déforme l’inflorescence et les feuilles de Vorigan. Les fleurs sont changées en des amas de productions foliacées et couvertes d’une abondante pilosité blanche. La même déformation a été recueillie sur 0. lanceolatum Noë au Jardin des plantes, à Paris, par le pro- fesseur D' P. Magnus, de Berlin. LE Ornithopus (perpusillus L.). 71. Un pren encore inconnu enroule et contourne les folioles de cette petite Papilionacée et en déforme les fleurs qui se changent en pro- ductions foliacées et velues. Pedicularis (palustris L.). 12. ‘Phyllocoptes pedicularius Nal., provoque sur le bord des feuilles de la pédiculaire, plus rarement sur le milicu des découpures, à la face infé- rieure, un amas de poils hyalins, auquel correspond à la face supérieure, une élevure ou un enroulement marginal par en bas, accompagné d’une belle coloration rouge. On trouve la même déformation dans les Alpes sur P. verticillata 1. Pimpinella (Saxifraga L.). . 13. Sous l’action d’un phytoptide, les feuilles de la pimprenelle s’épai- sissent et se colorent en rouge, leurs découpures paraissent déchirées en lanières, enroulées et diversement contournées. Coteaux secs et incultes. Nous l'avons recueillie également en Alsace, près de Niederbronn, au haut de la ruine du Neu-Windstein. La même cécidie se trouve aussi sur P, magna L. Une autre acarocécidie de P. Saxifraga affecte les fleurs dont toutes les parties sont épaissies, l'ovaire seul restant normal. Pinus (silvestris L.). 74. Phytoptus pini Nal., produit sur les rameaux du pin silvestre, des nodosités plus où moins arrondies, souvent unilatérales, spongieuses, avec un diamètre moyen de 1 centim., à surface d'abord lisse puis rugueuse, et offrant à l’intérieur un canal étroit, diversement ramifié, ou plutôt des inters- — 1% — tices occupés par des phytoptides. Ceux-ci ne font pas leur migration chaque année, car on peut remarquer que les galles ayant trois où quatre ans d'âge, renferment encore leurs habitants. Les mêmes cécidies ‘se trouvent aussi sur P. montana Mill. 7 Pirus (acerba Mér., communis L., Malus L.). 75. ‘Cecidophyes malinus Nal., provoque sur la surface inférieure, rare- ment sur la face supérieure des feuilles du pommier (P. Acerba et Malus), le Phyllerium malinum Fr. (Erineum malinum D. C.) (1), c'est-à-dire-une agglomération de poils blancs puis couleur de rouille, cylindriques et diver- sement contournés. Ce Phyllerium est parfois aligné le long des nervures à la face supérieure. , | 76. Un phytoptide encore inconnu occasionne sur les feuilles de ?. acerbas un ee marginal par en haut; la partie enroulée est jaunâtre et rugueuse, et recouvre une agglomération de poils blanes semblables à des poils normaux; cette agglomération de poils s'étend parfois du bord de la feuille vers le milieu du limbe. On trouve sur le poirier un enroulement sem- blable mais glabre en dedans. 77. Phytoptus piri Nal., occasionne sur les feuilles du poirier de petites pustules circulaires, d'abord jaunâtres puis brunes, faisant très faiblement saillie sur les deux faces, généralement alignées parallèlement à la nervure médiane et percées à la face inférieure. Les phytoptides vivent dans le paren= chyme déformé. Ces cécidies, qui sont très communes partout, nous ontété communiquées par des jardiniers des environs de Metz et de Thionville sous le nom de « tigre du poirier; » certains auteurs attribuent au-Zlèngis piri Fabr., appelé tigre du poirier, une déformation qui est évidemment due au Phytoptus du poirier, et non point au léagis; ee dernier ne détermine pas de pustules. Voici comment Géhin dans ses notes sur les insectes nui- sibles dans le département de la Moselle (Insectes vivant sur le poirier, IL° partie, 1860, p. 217), caractérise les dégâts occasionnés par les Pingis qui ravageaient à cette époque les poiriers des environs de Metz : « La déper- dition de sève s'opère par des milliers de piqûres dont se trouve Jabourée la face inférieure de la feuille. Cette sève extravasée s’agglomère en goutte= lettes, s’altère, se dessèche et forme une grande quantité de petites taches visqueuses, luisantes, brunes ou noirâtres sur lesquelles l’insecte à peine à marcher et qui font par leur ensemble paraître la feuille comme tigrée, de là peut-être l’origine de nom donné à l’insecte qui en est l’auteur. Cette ma- tière gluante continuant à se dessécher et à augmenter, les pores de la feuille s’en trouvent obstruées; alors celle-ci ne respirant plus, jaunit à la face su- périeure, se dessèche et finit par tomber, » Le même auteur ajoute à la page suivante : « Par conséquent, tous les auteurs, au nombre desquels je suis fort étonné de trouver Macquart, qui ont dit que cet insecte détruit le paren=" chyme des feuilles, lui ont attribué des dégâts qui étaient causés par d’autres insectes. » Au même endroit, il est encore dit que cet insecte, dont on donne une description très détaillée, envahit aussi les pêchers, les abricotiers, les pommiers et même les pruniers. On a observé encore les cécidies du Phytoptus piri Nal., sur les feuilles du pommier, mais très rarement. (1) Le Phyllerium malinum Fr. (Erineum malinum D. C., Erineum pyrinum Pers:}, SE voit sur les variétés du pommier cultivé aussi bien que sur P. acerba Mér. et P. paradisiaca L ; Hieronymus l'indique aussi du poirier. AU ' Een 7 Lin B-ANTLE REA SA. E É mir. VU TE Plantago (lanceolata LE). 78. Enroulement marginal des feuilles par en haut avec pilosité anormale. Les feuilles enroulées sont en outre diversement contournées et leur épi- derme est rugueux. | Polygala (depressa Wend. ct vulgaris Li). 19. *Phytoptus brevirostris Nal., déforme les pousses et les fleurs de ces . deux plantes. Les pousses présentent à leur sommet une agglomération de feuilles rugueuses, concaves et se couvrant mutuellement. Les fleurs pa- raissent reverdies, épaissies et composées d’un amas de productions folin. cées. Nous avons recueilli les cécidies de la première plante dans un pré très humide, au milieu des sphaignes; celles de la deuxième sont assez com- munes sur les coteaux incultes et bien exposés au soleil. La même défor- mation a été observée sur P. alpestris Rchb. Populus (tremula L.). 80. ‘Phytoptus varius Nal., détermine sur les deux faces des feuilles du tremble, un Zrineum d’un rouge sang, puis brun, composé d’émergences du parenchyme, longues d'environ un 1/2 millimètre et généralement forte- ment dilatées au sommet; à la surface opposée correspond une élevure. Parfois mêlée à la suivante, mais plus souvent séparée. Nous y avons aussi trouvé l’espèce suivante : 81. “Phytocoptes populinus Nal., occasionne sur les deux faces des feuilles du tremble l’Zrinewm populinum Pers., qui ne diffère du précédent que par sa couleur qui est d’abord blanche puis brune; à la face opposée correspond également une élevure. 82. ‘Phytoptus dispar Nal., produit à l'extrémité des rameaux une défor- mation de la pousse, qui est très apparente, Par suite d’un raccourcissement des espaces internodaux, les feuilles sont rapprochées, et sous l’action des acariens, elles s’épaississent, se teignent en rouge, leurs bords offrent un enroulement marginal très étroit, parfois aussi tout le limbe se crispe. Les feuilles ainsi déformées sont glabres; elles n’atteignent pas leur grandeur normale. 83. Enroulement marginal des feuilles avec pilosité anormale. L'on connaît encore plusieurs autres acarocécidies du tremble. L'une est due au Phytoptus populi Nal., et consiste en une excroissance verdâtre ou rougeâtre, glabre ou velue, pouvant atteindre la grosseur du poing, et offrant un peu l'apparence d’une partie d’un chou-fleur. Cette excroissance est située sur un rameau ou sur le tronc et elle est à considérer comme une déformation d’un bourgeon. On la trouve aussi sur P. italica Mœnch. et nigra L. Une autre est due au Phytoptus diversipunctatus Nal., qui produit à la base du limbe, des deux côtés du pétiole, des cécidies d’abord vertes puis rouges, ct plus ou moins arrondies; elles sont le résultat d’une défor- mation des glandes de la feuille. Enfin l’on connaît encore une cécidie des feuilles de P. nigra L., dont l’auteur reste à déterminer, c’est l'£rineum Berengerianum Mass. (Erineum populinum Sacc. nec. Pers.), composé d’émergences du parenchyme, longues de 1 millimètre, et à sommet forte- ment dilaté ou lobé; couleur roussâtre ou vert pâle puis brune; à la surface supérieure correspond une élevure. Par ses émergences, cette cécidie se dis- tingue facilement d’une mycocécidie très commune sur les feuilles des peupliers et qui est due à l’£xoascus aureus Pers.; l’élevure ou boursouflure a occasionnée par ce champignon est généralement d’un beau jaune, et la cavité ne renferme point d'émergences mais semble revêtue d’une substance parais- sant homogène. Potentilla (reptans L. et verna L..). 84. “Cecidophyes parvulus Nal., produit sur les feuilles, sur les sépales et les tiges, mais de préférence au sommet des folioles de P. verna une agglo- mération de poils blancs puis grisâtres, très longs, atténués à l’extrémité et diversement contournés. Nous l'avons trouvée aussi, mais plus rarement sur P. reptans ; on la connaît encore de P. caulescens L.., cinerea Chaix, opaca L., rubens Cr., silesiaca Uech. et Salisburgensis Hænke. Un phytoptide encore inconnu plisse et contourne les folioles de P. aurea L.. N Poterium (Sanguisorba L.). 85. Phytoptus sanguisorbæ Can., produit sur les feuilles, sur la tige et sur les fleurs une agglomération de poils semblables aux précédents et recou- vrant parfois toute la plante d’un épais feutrage (£rineum paterii D. C.). La même production a été observée sur P. muricatum Sp. Prunus (diverses espèces). 86. Phytoptus phlæocoptes Nal., provoque sur l'écorce des jeunes rameaux des excroissances assez semblables à celles décrites au n° 10. Nous les avons observées sur Pr. domestica L., insititia L. et spinosa L. On les connaît encore de Pr. armeniaca L. 8 87. Phytoptus padi Nal., produit sur Pr. Padus L., des productions coniques ou mg bd glabres, verdâtres ou rouges, longues de 3 à 4 millim., et épaisses d’un 1/2 millim., éparses sur la face supérieure des feuilles et s'ouvrant à la face inférieure; elles sont connues sous le nom de Ceratoneon attenuatum Br. 88. Phytoptus similis Nal., produit sur les feuilles des pruniers le Cepha- loneon hypocrateriforme et confluens Br., ou cécidies blanchâtres ou rosées, éparses sur la surface des feuilles, mais le plus souvent alignées le long du bord; à la face inférieure elles sont tantôt presque hémisphériques, tantôt allongées(1), longues de 2 à 3 millim. et larges de 1 millim. et demi, et à peu près glabres; à la face supérieure elles sont moins proéminentes, allongées, pubescentes et offrant au milieu d’une dépression de forme elliptique une ouverture en tente. La cavité habitée par les acariens est tapissée d poils anormaux. Nous avons trouvé ces productions sur Pr, insititia, domestica et spinosa ; on la connaît encore de Pr. armeniaca et chamæcerasus L. 89. Un autre phytoptide produit sur les feuilles des pruniers, le Cephalo= neon molle Br., c’est-à-dire des cécidies subsphériques, rouges, pubescentes, d’un diamètre d’un millim., éparses sur la surface supérieure des feuilles, souvent à l’aisselle des nervures, et s’ouvrant à la surface inférieure: Nous les avons observées sur Pr. domestica, insititia et spinosa. L'on connait encore deux acarocécidies de Pr. padus; l’une, appelée £ri- neum padinum Duv., est un amas de poils courts, en massue, +aboel blancs puis bruns, situé généralement à la face inférieure des feuilles; l'autre con= siste en des touffes de poils gris fixées à l’aisselle des nervures à la face infé- rieure des feuilles. (1) Allongées parallélement à la surface de la feuille. — 129 — Rubus (diverses espèces). 90. *“Cecidophyes rubicolens Can., détermine sur la surface inférieure des folioles de la ronce, le Phyllerium rubi Fr. = Erineum rubi Pers., ou agolomération de poils grisâtres, soyeux et amincis à l'extrémité; à la face opposée correspond souvent une tache jaunâtre parfois pubescente. Cette déformation a été observée sur la plupart des ronces. Une acarocécidie céphalonéiforme, jaunâtre et mesurant de 3 à 4 millim. a été recueillie sur À. saæatilis L.; elle fait saillie sur les deux faces d’une foliole. Cecidophyes gracilis Nal., occasionne sur les feuilles de R. Zdœus L. et cæsius L., des plissements de forme irrégulière; en outre les nervures prin- cipales et latérales paraissent fortement sinueuses et le dessous de la défor- mation est glabre, tandis que les parties restées normales sont velues. Salir (diverses espèces). 91. Cecidophyes tetanothrix Nal., produit sur les feuilles des saules des cécidies céphalonéiformes généralement rouges, d’un diamètre de 1 à 2 mil- lim., saïllantes sur les deux faces, ovales à la face supérieure, subhémisphé- riques à la face inférieure. [L’acarien a été obtenu des cécidies de S. fra- 2 gilis L. Nous avons encore observé ces dernières sur S. alba L., amygda- lina L., purpurea L.., cinerea L. et viminalis Li. On les connaît de la plupart des espèces de saules. | 92. *Cecidophyes tetanothrix Nal., var. laevis Nal., forme sur les feuilles de S. aurita Li. des cécidies céphalonéiformes semblables aux pré- cédentes. | 93. Cecidophyes truncatus Nal., occasionne sur les feuilles de S. pur- purea L., un enroulement marginal par en haut ou par en bas, très étroit, verdâtre, glabre, non épaissi et peu apparent. La même déformation se trouve sur la plupart des saules à feuilles lisses. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. (A suivre). NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Manuscrits de Requien. — M. Labande, directeur de la Bibliothèque d'Avignon, nous informe que cet établissement possède la série des lettres du grand naturaliste avignonnais, Requien, échangées avec la plupart des hommes de science de son temps. A cette volumineuse correspondance, s'ajoute une collection très curieuse de lettres des naturalistes de Montpellier. Il y aurait là sans doute pour les chercheurs une excellente source de documents absolument inédits et qu’il serait intéressant de faire connaître. Mesure des petits objets. — En réponse à la note de M. de la Porte parue au der- nier numéro, M. Viguier nous rappelle qu'ayant parlé de la mesure des petits objets à propos d’une question sur la mesure des Coléoplères, il a donc supposé implicitement que l'on avait affaire, non à une droite géométrique, mais à un organisme dont l’axe à mesurer se termine à une fraction de courbe dont un rayon pouvait être considéré comme coïncidant avec lui en dircction. Les mots de droites tangentes aux extrémités paraissent donc très corrects pour cette application en histoire naturelle. UT " j d : — 130 — Note sur l'H. Nemoralis. — Il serait intéressant d'étudier en détail les variations de l'. nemoralis dans un grand nombre de localités de la France. 7 Moquin-Tandon a décrit T3 variétés de cet Helix et M. A. Locard a élevé ce chiffre à 97, pour la partie centrale du bassin du Rhône seulement. Nul doute, que des recherches assidues et persévérantes amèneront la découverte même dans les pays déjà explorés d'un grand nombre de variétés inconnues jusqu'à ce jour. Noici les variétés que j'ai récoltées à Saint-Genis-Laval, en un an, sur.une étendue de 250 mètres de rayon. COQUILLES MONOCHROMES 4° Libellula Riss., d'un beau jaune. — % Albescens Moq., d'un blanc sale, — 30 Ru- bella Tocard, rose, péristome très foncé. — 4° Peliveria Moq., fauve, quelquefois rose à l'intérieur. — 5° Gesneria, Moq., olivâtre. . COQUILLES A BANDES LIBRES 6° Quinquefasciala Moq., 123/45, jaune pâle. — 7° Javannea Mog., 120/45, jaune. — 8° Michaudia Locard, 120/45, d'un fauve clair. — 9° Argenvillea Moq., 103/45, jaune wif. 100 Schraæteria Mogq., 023/45, jaune. — 11° Listeria Moq., (03/45, jaune. — 1% Olivia Moq., 003/45, fauve, lilas à l’intérieur. — 13° Piguetia Moq., 000/45, jaune. — 149 Pou- partia Moq., 000/45, fauve. — 15° Gabillotia Loc., 003/05, fauve, — 16° Cuvieria Mogq:, 003/00, jaune. — 17° Polia Moq., 003/00, fauve. — 18° Dillwynia Moq., 000/05, jaune. CoQUILLES A BANDES SOUDÉES 190 Reaumuria Moq., 123/45, jaune. — 90° Woodia Moq., 122/45, jaune. — %e Poire- tia Moq., 123/45, jaune pâle. — 2% Lortetin Locard, 193/45, jaune, — 98° Gronowia Mogq., 193/45, jaune. — 24° Gmelina Moq., 003/45, jaune. — 25° Dugesia Moq., 003/45, fauve: CoqQuILLES A BANDES INTERROMPUES 96° Adansonia Moq., 1 : 3/45, jaune. — 27 Dumontia Locard, 003! : :, jaune. — 28° Fischeria Locard, : : 3/19, jaune. Enfin deux variétés inédites répondant aux diagnoses suivantes : 100/05 à fond jaune assez vif et à péristome foncé, — 0 : 3/45, jaune pâle, bandes 4 et 5 larges. L, Vicror-LUCtEN. Pigeons voyageurs en 1497. — Le ohevalier allemand Arnold de Harff, qui fit un voyage ea Orient de 1196 à 1499, parle ainsi des pigeons voyageurs : En quittant Rhodes (1497) nous mimes à la voile vers Alexandrie. Quand nous arrivämes à 30 milles de cette ville, le pacha qui gouverne Alexandrie au nom du Sultan du Caire nous fit aborder. On nous demanda qui nous étions et ce que nous voulions. Nous répondimes que nous étions des marchands vénitiens venant pour trafiquer. Aussitôt les payens qui nous visitaient écrivirent nos réponses sur un billet qu'ils attachèrent sous l'aile de pigeons domestiques apportés dans des corbeilles. Une fois lichés ces pigeons volèrent vite au palais du pacha, et l'informèrent de nos personnes et de nos marchandises, On me dit qu'à son tour le pacha d'Alexandrie se servit de pigeons pour annoncer notre arrivée au sultan du Caire, Ferd, Rerner. A propos du Conopodium denudatum Kocn. — Le numéro du 1er mars dernier de la Feuille des jeunes naturalistes contient un article intitulé « Contribution à la Flore du Pas-de-Calais, » dont l'auteur, signalant comme récemment découvert dans ce départe-= ment le Conopodium denudatum Koch, ajoute, en traçant l'aire de dispersion de cette espèce, qu'elle est « rare dans le centre » de la France. C’est une erreur de géographie botanique contre laquelle protesteraient tous les-botanistes de la région centrale (parmi lesquels je m'inscris) et qu'il importe d'autant plus de relever qu'elle est probablement empruntée à la Flore du centre de la France (1) et peut tirer de cette citation un certain crédit. Sans doute la gracieuse et délicate Ombellifère dont il s'agit, si reconnaissable à son feuillage élégamment découpé, n'est pas uniformément répandue et manque sur quelques points, même dans l'Ouest (Charente-Inférieure, etc.], mais elle est commune dans le Haut et le Bas-Limousin, en Auvergne, dans le Forez, en un mot dans toutela région du plateau central, d'où elle va au Midi jusqu'en Espagne et en Italie, au Nord jusqu'aux Orcades, en Islande et en Norvège. Lecoq, de Clermont-Ferrand, mieux ren- seigné sur les plantes de sa région que le botaniste angevin auteur de la Flore citée, appelle le Conopodium denudatum « un type du Centre » (?); Grenier et Godron en-disent dans leur Flore classique : « commun dans tout l’ouest et le centre de la France » (3). (1) F1, du Centre et du bassin de la Loire, éd. 5, t, I, p. 272, Boreau dit, à l'article du Conopo- dium denudatum : & R. dans la région centrale. » - (2) M. Lecoq, Géographie botanique, t. VI, p. 286. (3) F1 de France, I, 743. — 131 — Quelques floristes commettent, au sujet de la même plante une autre inexactitude en la signalant comme exclusivement silicicole. Il est vrai qu’elle préfère les terrains sili- ceux, mais je l’ai souvent rencontrée dans le Lot en plein calcaire oolithique. ErNesr MALINVAUD. Le Pomatias obseurum. — Le Pomalias obscurum Drap. a-t-il été signalé dans les Bouches-du-Rhône ? Sinon, y a-t-on signalé d’autres espèces de Pomatias? E. Fournier. Question. — Quel est le meilleur moyen de conserver la couleur des Orchidées ? Questions. — 1° Les plages du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, renferment-elles des dépôts tourbeux denudés par le flot? 20 A-t-on trouvé sur les plages de ces départements et dans quelles conditions, des ustensiles de l’homme de l’âge de la pierre ? : 3° En posant les mêmes questions aux lecteurs de la Feuille, pour les provinces côtières de la Hollande (Zélande, Hollande méridionale, eté.), vous rendriez un sensible plaisir au soussigné. : ES Dans l’affirmative, quels sont les auteurs et les titres dés ouvrages qui les ont étudiés et renseignés. D'aR; LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE ET DE SUISSE (Addilions et changements). Aj. : MM. Joseph Crevoiserat, Tramelan (Jura-Bernois), — Lép. Fernand Farnarier, 56 A, rue Curiol, Marseille. — Préhist., Géol., Mal. Louis Weber, étud. en pharmacie, 38, rue de Chaignot, Dijon. — Z., Flore de la Côte-d'Or. . Ch:: Braquehaye (Jules), int. des hôpit., 1, boulev. Arago, Paris. Léon Fuchs, prof. de sc. au Collège, villa des Fleurs, Clamecy (Nièvre). — Aup. à Bar-sur-Aube. EF. Lombard, à Serres (Htes-Alpes). — Ent., prince. Col. de France et Célonides du globe. — Aup. à Paris. Retr. : Révelière, Porto-Vecchio, Corse (déc.): ÉCHANGES M de Tarlé, rue Volney, 57, Angers, offre des métis Zatima et Lubricipeda de diverses variétés. Dans la saison, œufs de Populifolia, de Zatima (métis), de Arctia luctuosa, che- nilles. de Tephr. Sepiaria et autres. Demande en échange œufs de lépidoptères, chenilles, papillons. — M. À. Otto, Vienne (Autriche), VIII, Schlæsselgasse, n° 2, comptoir de miné- ralogie, offre en échange : Anthoph. fallax, Anthob. stramineum, Caphen. carpathicum, Calyptomerus alpestris, Triplax Lacordairei, Atomaria Herminæ, Haplolophus robustus, Pseu- dolyphyllus suturalis, Epuræa borcela, pusilla, Byrrhus inæqualis, alpinus, Simplocuria acuminata, Aphodius picimanus, Amphicoma vulpes, Melolontha pectoralis, etc., Env. oblata. M. Pierre Warentzoff, à Aschabad, Transcaspien (Russie), désire échanger des Coléoptères et des Amphibies. À: AR ht L id NE OP M. Artus, 15, rue des 3-Frères, Paris, offre Acrocinus longimanus; Psalidognalhus Friendii G'Q; Dorcacerus barbatus G'Q; Buprestomorpha Angularis; Acanthocinus sp. o'Q, Nouv.-Calédonie; Enicodes Fitchteli G'Q. Nouv.-Calédonie ; Enicodes sp., Nouy.-Calédonie: Navomorpha Douei, Nouv.-Calédonie; Calosoma océanicum, Nouv.-Calédonie; Curculionides du Brésil et Nouv.-Calédonie et Chrysomélides exotiques contre bonnes Cétonides exotiques. PA M. le baron Otton de Rosen, inspecteur de l’accise de la région Transcaspienne , Aschabad (Russie), désire échanger des mollusques avec les collectionneurs français. M. F. Ancey, 41, grande-rue Marengo, Marseille, désire des cartons liègés grand format, vitrés, en bon état; il offre en échange des colcoptères et coquilles. EE M. A. Billeau, élève à l'École d'Agriculture de Saint-Pau, par Sos (Lot-et- Garonne), désire échanger coléoptères ou hémiptères non déterminés et en nombre, contre coléoptères et lépidoptères déterminés français ou exotiques. M. J. Magnin, 5, rue Honoré-Chevalier, Paris, offre deux exemplaires Mulsant, Histoire naturelle des Mollipennes de France, un volume in-8°, reliés (neufs), en échange de coléoptères français. ; M. de Mauroy, à Wassy (Haute-Marne), offre deux microscopes Nachet et Dagin- court, et deux boîtes pour essais minéralogiques, contre météorites ou minéraux rares; conviendraient surtout pour un musée ou un amateur sérieux. Envoyer oblata,-ou"au moins renseignements précis. Echange des minéraux contre des collections locales en très beaux échantillons et cristaux de toutes sortes. | M. A. Boisson, Bègles-Bordeaux, demande : deux casse-noix vulgaire Gt Q, en peaux, Lyc. Lefebvre; arge Clotho; Erebia Gorgone ; Coen. Dorus; Selina Flavicans, Roscida; Tric. Hemigenum; Hepi. Pyrenaicus, Ganna; Hyp. Caestrum; Phra. Castaneæ; Sty. Australisi« Eud. Pantherina ; Org. Trigolephras ; Lip. Rubea. En échange enverra oblata en bonnes espèces. = BIBLIOGRAPHIE Faune analytique des Coléoptères de France, lib. Bziexy, à Autun. — Nous croyons que les coléoptéristes apprendront avec plaisir l'apparition d'un ouvrage qui comble une grande lacune. Jusqu'à ce jour, la détermination des coléoptères de France exigeait une véritable bibliothèque que peu d'entomologistes possédaient au Sun et même, pour plusieurs familles, les documents étaient presque introuvables. Sous le nom de Faune analytique des Coléoptères de France, M. Fauconnet, bien connu des lecteurs.de la Feuille, a su condenser, en un volume de 520 pages, les tableaux clairs et précis pour la détermination de 7,500 espèces de notre pays. Dans la préface, l'auteur admet qu'il a pu faire des omissions et des erreurs; mais chaque année il adressera gratuitement, aux. acquéreurs de la Faune, un supplément relatant les errata et les addenda; le premier paraîtra dès le mois de mars. | C. M. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (195-92) 4 : TRES: CT 4er Mai 1892. Vingt-deuxième Année. N° 259. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES INFLUENCE DE LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE DU SOL SUR LA FORME DES MONTAGNES Le sujet que nous allons traiter ici n’est pas relatif à l’orogénie, comme on pourrait le croire au premier abord, mais simplement à Ta dynamique externe. La direction générale des chaînes, celle de la plupart des vallons, la position et l'orientation des cols, voilà des éléments qui sont uniquement déterminés par l’allure des mouvements orogéniques et la direction des axes de fracture. Mais la forme particulière qu’aflecte chaque groupe continu de couches dépend des actions externes : de l’érosion et du ruissellement, par exemple, qui s’exercent avec plus où moins d'intensité selon que la résistance offerte par les roches est plus ou moins grande. Persuadé que les accidents même locaux de la géographie physique peuvent s'expliquer par l'étude de la géologie, nous allons montrer ici comment la forme de chaque massif, son paysage, si l’on peut s'exprimer ainsi, résulte immédiatement de sa constitution géologique. Les exemples que nous citerons à l’appui de notre dire sont choisis dans une région qui comprend une partie du département des Bouches-du-Rhône et de celui du Var, région que nous avons parcourue en tous sens et dont nous avons déterminé antérieurement les éléments orogéniques. Si lon veut suivre sur la carte les indications topographiques données dans cette note on pourra se reporter aux feuilles Aix et Marseille de l'Etat Majer où l’on trouvera la plupart des localités citées. Ces cartes ont été transformées en excellentes cartes géologiques par MM. Bertrand et Depéret pour Marseille, par MM. Collet et Jacquot pour Aix. Nous grouperons les dépôts d’après leur nature et non d’après leur âge, car.nous n’avons à examiner ici que la résistance de leurs matériaux et non l’ordre de succession des couches. Formations puissantes de calcaires compacts. Quand une formation uniquement calcaire est un peu épaisse, elle offre une grande résistance à l'érosion mécanique. Si, malgré cela, les régions calcaires sont souvent ravinées et percées de part en part, c’est qu'à l’action mécanique vient s'unir une action chimique parfois très puissante. Grâce à l’acide carbonique qu’elle dissout, l’eau devient apte à dissoudre la carbonate de chaux à l’état de bicarbonate. _ Grâce à cette action chimique, l’eau élargit rapidement toutes les fissures du sol où elle peut pénétrer, c’est ainsi que tous les plateaux calcaires sont percés de trous profonds (à la partie inférieure desquels on trouve souvent 4 — 134 — ” 44 : Hart. Dr. T2 : des dépôts de carbonate de chaux cristallisés), et de grottes où abondent les stalactites et les stalagmites. AR Le plateau Urgonien qui forme le sommet de Marseilleveyreet le plateau de la Gardiole sont percés de trous verticaux dont quelques-uns atteignent … une dizaine de mètres de profondeur et qui n’ont guère plus de 50 centimètres”. de large. Près de la calanque de Port-Miou, un de ces trous dit Trou-d'Abime … est en communication avec la mer. Or, à l’entrée de cette dernière calanque. on voit une belle source d'eau douce qui jaillit du fond même de la mer: Il est donc très possible que ces trous, qui offrent une certaine analogie avec les avens des causses, soient en relation avec cette source. A Les calcaires compacts de l'Urgonien et du Néocomien inférieur de Marseilleveyre, le Néocomien compact du vallon du Médecin (entre le Rove et Niolon), l'Urgonien de la partie sud de la chaîne de PEtoile, ete., sont absolument criblés de grottes, de cavernes et d’abris sous roche. L/énu- mération et la description de toutes ces grottes et cavernes nous révéleraïent des particularités très intéressantes sur leur formation, mais seraient toutà fait en dehors du sujet que nous voulons traiter. > Il arrive souvent que dans une galerie de grotte, une partie de la voûte s’'éboule, le reste demeure et forme une roche percée. On en voit un joli exemple sur le versant nord de Marseilleveyre. Le Dans certains massifs calcaires, l'érosion, souvent aidée par des accidents = stratigraphiques, a acquis une intensité encore plus grande. Des vallons profonds se sont creusés et les blocs les plus résistants sont restés sous forme e pyramides, de colonnes (Vallon des Aiguilles au nord ou Massif de Mar- verte) ou de murailles verticales minces et élevées qui semblent tenir debout par une merveille d'équilibre (Escarpements de Saint-Michel deau douce au nord de la calanque de Calelongue). | st Pilon Sile massifcalcairereposepresque horizontalement sur un soubasse- ment marneux, le ruissellement entraîne les marnes et, des éboule- L ments se produisant, l’escarpement calcaire ne tarde pas à pui absolument vertical. La chaîne de la Sainte-Baume depuisle Baou-de- Bretagne jusqu’au Joug-de-l’Aiïgle, nr Ve LE Riel AE offre un magnifique exemple decette disposition. Lorsqu'on arrive à la Sante-Baume par le chemin de Saint-Zacharie, on est frappé du Plaine dn | Plan d'Aups Forêt de la S'Baume Croquis très schématique de la chaîne de la Sainte-Baume. 1. Cale. Urgonien très compact. CE 2. Couches calcareo-marnenses (calcaires à Hippu- changement subit de décor qui se Es rites). de produit dès qu’on entre dans la 3. Couches marneuses et lignitifères. plaine du Plan-d’Aups. Jusque-là, la route a serpenté dans des vallons boisés où le pin et le chêne Kermesse croissent en compagnie du thym et de la lavande. De ciné Tout à coup on se trouve transporté dans une plaine rase et jaunâtre où NU croissent çà et là quelques asphodèles. Au sud se dresse, comme une muraille gigantesque, la crête urgonienne de la Ste-Baume, escarpement absolument. vertical dont la blancheur tranche d’une façon originale et pittoresque sur le vert de la forêt qui s’étend au-dessous. | ARS Le massif de la Tête-Puget offre une disposition analogue. Du côté de lan mer surtout, les couches urgoniennes sont taillées absolument à pic. Un bloc immense, plus résistant queles autres, se détache de l’escarpement, semblable … à un énorme obélisque. Les habitants du pays le désignent sous le nom de + LG LOTS ASE | - Grande-Chandelle. L'Urgonien qui avoisine la calanque de Sugiton (entre Ja calanque de Mergion et la Crrande-Chandelle) présente lui aussi des colonnes et des escarpements déchiquetés d’une façon bizarre. ‘s Calcaires dolomitiques et Dolomies. … La composition chimique de ces rochers n’étant pas partout homogène, il en résulte que l'érosion s'exerce avec beaucoup plus de facilité dans cer- taines parties que dans d’autres. Les parties les plus friables sont entrainées, les blocs les plus durs prennent des formes plus ou moins singulières. Dans le massif de la Tête- de-Roussargues, les calcaires dolomitiques du Bajocien et ceux du Juras- sique supérieur sont partout percés de grottes, de cavernes, de cavités plus où moins profondes. Il y à, dans la partie ouest de ce massif, plusieurs ravins tout à fait remarquables à ce point de vue. Mais, nulle part l'érosion n’a donné lieu à des formes plus bizarres que dans les dolomies jurassiques supérieures. La forme des blocs isolés est d’une irrégularité qui défie toute description; pour enavoirune idée 1! faut voir la calanque de l’Establon et le vallon qui conduit de lEstaque au Rove, les vallons de Carpiane-St-Cyr et ceux de Notre- Dame-des-Anges : cà et là des blocs détachés, empilés les uns sur les autres, ailleurs des colonnes irrégulières, des blocs perchés, des arceaux, des . cavernes, etc., etc. Le Pilon-du-Roi est une grosse colonne dolomitique sensiblement cylindrique et qui a été isolée par l'érosion sur un sommet. Marseille. E. FOURNIER. (A suivre). PABEEAUX SYNOPTIQUES DE LA FAUNE FRANCAISE _ Le Genre Armalillidium (Crustacés, Isopodes terrestres). (Suite.) Nous avons donné (n° 253, 254) une description détaillée de l'Armadilli- dium vulgare Latr. Sp., pris comme type du genre. Nous présentons ci- dessous, sous forme de tableaux, les caractères les plus importants qui distinguent les espèces d'Armadillidium appartenant à la faune française : A. — Pleotelson à sommet arrondi ou en pointe obtuse.......... HP CotelSOn 2 somme ÉTONQUÉ - ...:......,..1..4,.7......... B’ B. — Parties tergales du corps couvertes de granulations......... C Pons lisse ouypresque lisse. : /.......::...... D ne à ME C.— Parties tergales couvertes de granulations perlées assez fortes. Front à fossette petite mais nette. Prosépistome à écusson dépassant modérément - le front. Fouet des antennes à articles égaux, Pleotelson à peu près aussi long que large, se terminant en pointe peu obtuse. Exopodite des uropodes : _ aussi long que large, l'extrémité de l’endopodite n’atteint pas dalle de l’exopodite. Couleur grise, souvent tachée de jaune pâle. Dim. 18>x<10"/". | A. granulatum Brandt. (= À pustulatum M. Edw.). * are SCHE E ° La Po RÉ La CLR SR R OT 5 m2 2 pot Lu Fi@ 10.— Armadillidium granulatum Br. — Partie antérieure du cephalon (front). — Partie postérieure du corps (segment pléonal, pleotelson, uropodes), — Uropodes. — Lame‘opereulaire (exopodite) du premier pleopode chez le © (1). Cette espèce est commune dans le Midi méditerranéen, où elle ne quitte guère le voisinage des habitations, les vieux murs, etc. On la retrouve (sans doute {apportée par. des navires et acclimatéec), à Granville (Milne-Edwards, Mus. Paris), et À aint-Malo (F. de Nerville, in coll. A. D.). Dispersion générale. — Localités ci-dessus, tous les bords de la Méditerranée, Madère.” Parties tergales couvertes de très fortes granulations, surtout sur la partie postérieure des somites où elles deviennent coniques et presque. spinescentes. Front à fossette presque nulle. Prosépistome à écusson dépassant sensiblement le front. Fouet des antennes à articles très inégaux, le premier étant trois fois plus court que le second. Pleotelson (se terminant en pointe subobtuse) et exopodite des uropodes, plus longs que larges; l’exopodite à bord postérieur droit, l'extrémité de l'endopodite atteint celle de l’exopodite. Couleur d’un gris sale, tirant sur le brun, avec une tache claire sur chaque somite, de part et d'autre de la ligne médiane. Dim: : JS mil 17220 Ms cu der À SOUSSE . A. serratum Budde-Lund. s) OS AE 299; =] op L0 D 010410 Fi1G. 11, — Armadillidium serratum B.-L, (1) Nous figurons ici les lames operculaires (exopodites) des premiers pléopodes chez 4 * di le G' de la plupart des espèces décrites. Se reporter à ces figures pour ce caractère distinctif non mentionné dans le texte. La partie ombrée représente la trachée. | — 137 — N'a été trouvé jusqu'à présent que dans la vallée du Teich (Pyrénées-Orient.), par MM. E. Simon, à Arles et La Preste, et A. Dollfus à Amélie-les-Bains, sous les pierres ét les feuilles mortes, dans les lieux couverts. C’.— Pleotelson se terminant en pointe plus ou moins obtuse. Endopodite dupremierpléopode (chez le &) droit (V. fig. 9 A}............... 0) Pleotelson obtus ou largement arrondi au sommet. Endopodite du premier pléopode (chez le S), recourbé (V. fig. 17 et 18) (Espèces de petite 2... NA Pas M urnes eo bus es > 40) : D. — Front à fossette peu accentuée; prosépistome à écusson dépassant -de beaucoup le front et formant un processus quadrangulaire très avancé. Fouet à articles subégaux. Pleotelson plus long que large, incurvé sur les bords et se terminant en pointe arrondie. Uropodes à exopodite plus long que large, à endopodite mince et droit, n’atteignant pas l'extrémité de l'exopodite. Couleur d’un gris un peu pruineux, marqué sur chaque somite de cinq larges taches claires; rarement d’un gris uniforme (var. ex colore : Mao bin..: 15><7 mill........... .... À. nasatum Budde-Lund. F1G 12, — Armadillidium nasatum B.-L, Lieux secs et sablonneux de toute la France moyenne et méridionale, paraît surtout commun dans le sud-ouest : Paris, Fontainebleau, Blois, Villers-sur-Mer, Rennes, Saint-Claude, Uriage, L’Isle-sur-Sorgue, Nice (rare), Gorges du Tarn, Bassin de la Garonne, Charente, Landes et pays Basque (très commun) (A. Dollfus) ; Cahors (Peyrissac), Béziers, Saint-Girons (Chalande), Troyes (Ray in Mus. Troyes), loc. diverses du S.-0. (E. Simon). Dispersion. — En dehors de France, on a rencontré cette espèce à Rome (Bergsæ et Heïberg, sec. Budde-Lund), et à Naples (A. Dollfus.) Front présentant une fossette bien marquée.......... ne: tes E. — Deux sillons divergents aboutissant à la fossette frontale. Ecusson du prosépistome à rebord sinueux postérieurement.............. TS 0e Pas de sillons divergents aboutissant à la fossette................. F F.— Ecusson du prosépistome dépassant sensiblement le front. Fouet à articles subégaux. Pleotelson et exopodite des uropodes un peu plus longs que larges ; le pleotelson est incurvé sur les côtés et se termine en pointe arrondie ; l’endopodite des uropodes est assez large et n’atteint pas l’extré- mité de l'exopodite. Couleur d’un gris d’ardoise, marqué de taches blanches très franches, bien plus rarement d’un jaune soufré (var. ex colore sulfurea), F1G, 13. — Armadillidium maculatum Risso. Tres commun sous les pierres, de Cannes à Menton. Montpellier ?? ($ Budde-Lund). Cette espèce parait plutôt limitée à la région littorale des Al Ecusson du prosépistome dépassant très sensiblement le fr articles subégaux. Polis aussi large que long, à côtés droit à exopodite aussi large que long : endopodite mince et droit presque l'extrémité de *exopodite. Couleur d’un gris très fon olivâtre, avec de fines linéoles d’un jaune vif ou blanchâtres, tr uniforme (var. ex colore wnicolor). Dim. 17 X 8 1/2 mill. F1G. 14. — Armadillidium Simoni À D. _ Sous les pierres, dans les bois de ins des environs de Cannes : Pléiades, Honnorat, cap d'Antibes (A. Dollfus), Mouans (cap. Finot), Re — 139 — F°. — Ecusson du prosépistome dépassant faiblement le front, à rebord un peu sinueux postérieurement. Pleotelson au moins aussi large que long, à côtés un peu incurvés et sommet subobtus. Uropodes à exopodite plus large que long, endopodite atteignant où dépassant même un peu l’extrémité de Pexopodite. Couleur d’un gris jaunâtre, finement marbré et taché de brun. ill... 1,4. ... A. assimile Budde-Lund. F1G. 15. — Armadillidium assimile B. L, Ce petit cloporte vit en familles nombreuses dans les lieux cultivés, champs et prés, du Midi méditerranéen où il s’abrite sous les mottes de terre, ete. Cannes, près de l'em- bouchure de la Siagne ; Arles, Miramas (A. Dollfus); Marseille, dans les prés ct cultures, sous les tas de fumier (M. Aubert); Toulon, au fauchant aux Sablettes (Bossavy); Montpellier (E. Simon). Dispersion. — Murcie (Espagne) (Collin sec. Budde-Lund); Modène (Italie), dans l'herbe des prés (L. Picaglia) ; Sassari (Sardaigne) (Damry, in coll. A. Dollfus). Écusson du prosépistome dépassant sensiblement le front, à rebord droit. Pleotelson aussi long que large, à côtés droits et sommet subobtus. Couleur grise, avec cinq rangées de taches blanches, petites mais nettes, dans les exemplaires de la région de l’Esterel, d’un gris plus pâle et plus ou moins marbré de clair, dans ceux de l’île de Corse (var. ex colore en Dim T4 < 6,5 mill. . .. ......... A. Esterelanum À. Dollfus. F1G. 16.— Awmadillidium Esterelarum A. D. RTE Toute la région de l'Esterel sous les pierres (A. Dollfus) ; Saint-Raphaël Mont- Vinaigre (cap. Finot) ; env. de Marseille, dans les bois de pins et à (M. Aubert). Toute l'ile de Corse (A. Dollfus et E. Simon) : Bastia, C V. Vico, La Solenzara, L'Ospedale, Porto-Vecchio. (Des exemplaires recueilli par M. Simon avaient été déterminés avec doute par M. Budde-Lund, sous le À. Zenckeri. | ss, | .. Ecusson du prosépistome dépassant faiblement le front, le rebon resque appliqué contre le front dont il occupe les deux tiers en “ossette frontale nette mais petite. Pleotelson aussi large que Jon, un peu arrondis. Couleur grise avec quelques taches où marbrures 1# lières. Dim. : 147 mill..............,:,..2. NA" Æ2en0Ren FIG. 17. — Armadillidium Zenckeri Br. HE (“OMS Région des Causses (Cévennes) : Causse-Noir, très rare (A. Dollfus). Dispersion. — La distribution géographique de cette espèce est très irrégulière être y a-t-il eu confusion d'espèces voisines : elle a été signalée en Allemagne; (Brandt), dans l'ile de Rügen et dans le Tauride (Mus. de Varsovie et de Péte sec. Budde-Lund); elle est très commune aux environs d'Innsbruck (A. Dollfusl, derniérement nous avons eu l'occasion d'en voir des exemplaires provenant de s (Espagne) (Mus. Madrid). Re Et D’.— Écusson du prosépistome dépassant modérément le front. Pleo au moins aussi long que large, à sommet obtus. Endopodite du p léopode (chez le d, arge et très recourbé. Uropodes à exopodite ong que large. Couleur brune, plus claire latéralement excepté su 7° somite, avec quatre taches jaunes sur chaque somite peréial, le b postérieur de ceux-ci est marqué d'une bande rougeâtre; exopo: uropodes rougeûtre, Dim. : 9 X 4 mill.............. A. pictum | “RE 5,1: DUR FIG. 18. -— Armadillidium pictum Br. — Le premier PlEcpate du © a été figuré à cause de la forme caractéristique de l’endopodite. À 21 à Le TE 4 Do : = ‘ Pn Liu Ce: f - % + £ . 22 . : A PA CA 3 . û — 141 — Vit sous la mousse, au pied des arbres, dans les forêts et les montagnes : Gérardmer (Vosges), Val-de-Joux, Le Chaumont (Jura) (A. Dollfas), Grande-Chartreuse (Grouvelle), Pralognan-en-Tarentaise, à 1,500 mètres (G. Odier), Lioran (Cantal) (id.)}, Mont-Dore (J. Richard), Luchon (Du Buysson), Haute-Vallée du Lys (G: Odier). Dispersion. — Toute l'Europe septentrionale et moyenne (d’après Budde-Lund.). Écusson du prosépistome dépassant faiblement le front. Pleotelson plus court que large, et largement arrondi. Endopodite du premier pléopode (chez le ct), moins fortement recourbé que dans l'espèce précédente. Uro- podes à psute plus court que large. Couleur comme dans l'espèce précédente. FiG. 19. — Armadillidium pulchellum Br. (même observation que la fig. 17). Même habitation que l'espèce précédente mais plutôt dansles grandes forêts des plaines septentrionales. Elle n'a pas encore été signalée en France, mais elle parait commune dans la forêt de Soignes, en Belgique, et se retrouvera très probablement dans nos grandes forêts du Nord. Dispersion. — Budde-Lund considère cette espèce comme appartenant à le faune de de septentrionale et moyenne. Cette aire de dispersion est peut-être trop étendue. LES ACAROCÉCIDIES DE LORRAINE (Suite) 94. Une autre acarocécidie affectant également le bord des feuilles du saule, se distingue de la précédente par son épaississement et sa couleur rouge, le bord de la feuille paraît par endroit fortement hypertrophié; rouge, et enroulé ou bien soulevé par en haut, de façon à laisser une ouverture en : fente à la face inférieure; d’autres exemplaires ont sur leurs bords de petits prolougements en forme de verrue, épaissis et rouges. Sur S. alba L. et pur-- purea L.; on la connaît également d'un grand nombre de saules à feuilles lisses. 94. Phytoptus phyllocoptoïdes Nal., occasionne sur $S, purpurea L. et Babylonica L. la déformation des bourgeons appelée en allemand « Wirrzopf. » A l'extrémité d’un rameau, ou à l’aisselle d’une feuille, ou immédiatement sur le tronc, l’on aperçoit une production très apparente, longue de 3 à 15 cen- Rai Ca n be É< \ RL RE es Dar nt 4, 1: Et ne ne Slt: 44 hectare, .... À. pulchellum Brandt. Se Ce EL. 2 RS > ET ne nt D ER — 149 — : VS tim., composée d’une agglomération de petits rameaux portant depuis leur base jusqu’à leur sommet des amas de feuilles très petites, semblables ä des … écailles de chatons, ou un peu plus allongées, jaunâtres et couvertes d’une pilosité anormale. Nous l'avons recueillie sur S. atba; les acariens s’ysont. montrés en abondance pendant la dessiccation de la cécidie et il n’y avait pas. trace de pucerons. | | 95. Un phytoptide encore inconnu déforme les chatons et les bourgéons de S. caprea L. Cette déformation est généralement conique on subeylin- drique, rarement subsphérique; sa longueur varie de 1 à 4 centim,; sa largeur de 1 à 3 centim.; elle se compose de petites feuilles ou écailles velues extrèmement denses; sur les chatons, ces petites feuilles représentent une chloranthie des fleurs. Souvent, à l'endroit où la cécidie repose sur le rameau ou sur le tronc, l’on voit une forte hypertrophie du bois qui a fait éruption à travers l'écorce et forme comme un anneau sinueux à la base de la cécidie, croissant avec les années (Ho/zkropf des Allemands), 96. ‘Cecidophyes tetanothrix Nal. ( serait encore, d’après Nalepa, l'auteur d'une déformation des pousses de S. aurita L. Les entre-nœuds restent courts, les feuilles sont rapprochées et montrent à leur aisselle une agglomération de feuilles velues se recouvrant mutuellement et formant une sorte de gros bourgeon. Cette production a quelque ressemblance avec | celle que Cecidomyia heterobia H. Lw., forme sur les bourgeons; cette dernière, comme aussi la forme typique affectant les chatons, se reconnaît à ses longs poils blancs. * 2108 Une dernière acarocécidie des saules consiste en une déformation des bords de la feuille qui paraissent profondément entaillés, la feuille devenant ainsi pectinée. Salvia (pratensis L.). X 97. Phytoptus salviæ Nal., occasionne, à la surface inférieure des feuilles de la sauge, des agglomérations de poils blancs puis brunâtres, amineis à l'extrémité et ne diflérant des poils normaux que par leur plus grand déve= loppement (£rineum salviæ Vallot). A la face supérieure correspond une élevure parfois pubescente, verte ou jaunâtre. On trouve la même défor- mation sur S. silvestris L. et Sclarea L. | | Sambucus (laciniata Mill., nigra L. et racemosa Li.). 98. Cecidophyes trilobus Nal., détermine sur les feuilles des sureaux un enroulement marginal par en haut, étroit, décoloré et rugueux. Se trouve aussi sur S. ebulus L. Sarothamnus (scoparius Koch.). 99. “Phytoptus genistæ Nal., produit sur les bourgeons du genêt une déformation que Réaumur a ainsi décrite : « des vers rougeâtres, si petits qu'on a besoin, pour les voir, du secours d'une loupe, font naître Sur 16 genêt, une espèce de galle, souvent arrondie en boule, mais toute hérissée Une tige du genêt passe au travers de cette boule; elle est composée d'un très grand nombre de feuilles plus courtes et plus larges que celles du genêt ne le sont naturellement, dont chacune est roulée en cornet. La boule est RC: l’assemblage de toutes ces feuilles préssées les unes contre les autres, ételle est hérissée par les pointes des cornets. Toutefois il y a dans son intérieur, (1) Voir la note à la page 100. MAC 5 Ro nn A EE - de la substance charnue et épaissie qui sert de soutien aux feuilles... Quel- —_ quefois ces galles ne sont-éloignées les unes des autres que d’un pouce. Il y en a de difiérentes grosseurs, assez souvent de grosses comme des noix » (Mém. LIT, 1737, p. 423. pl. 35, fig. 1-2). Ajoutons cn ces cécidies sont habituellement velues ; elles sont rarement presque glabres et, dans ce cas, d’un beau rouge. Scabiosa (columbaria L.). 100. “Phytoptus squalidus Nal., déforme les fleurs de la scabieuse dont les paillettes ainsi que les soies du calice des fleurons sont changées en pro- ductions linéaires, recourbées, vertes ou rougeâtres et pubescentes, les -corolles paraissant verdâtres ou blanchâtres et restant fermées. Parfois le pistil d’un fleuron s’allonge, prend la forme d’un pédoncule long de 1 à 3 cen- tim, et porte à son sommet une autre calathide déformée; une calathide porte ainsi de 1 à 6 petites calathides déformées comme elle-même. L'on connaît encore deux phytoptocécidies de cette plante; toutes deux con- Sistent en une déformation de la pousse terminale, et en un enroulement | marginal des feuilles ; l’une est poilue et l’autre est glabre. La première … forme a été trouvée aussi sur Sc, ochroleuca Li. et suaveolens L. Sedum (refleœum L.). 101. “Phytoptus destructor Nal., déforme les pousses et les fleurs de l'orpin. Au sommet des Ra il se produit une formation anormale de pousses latérales, les feuilles sont raccourcies, ridées ou rugueuses et jau- nies; les fleurs paraissent changées en production foliacées. Cette dernière forme n’a pas encore été observée en Lorraine. L'on connaît des cécidies x semblables sur S. acre L., album L., alpestre Vill., atratum Li., boloniense - Lois., et sevangulare L. Senecio (Jacobæa X.). 102. *Phytoptus leioproctus Nal., déforme les pousses latérales ou ter- = minales de la jacobée, Ces pousses restent petites, leurs feuilles sont … crispées ou plissées, jaunâtres et avec pilosité anormale. Les feuilles, à l’ais- selle desquelles se trouvent ces déformations, sont parfois normales, parfois avec enroulement marginal par en bas, parfois crispées et velues. Cette déformation est peu apparente. Sorbus (diverses espèces). 103. Rangée de poils semblables aux normaux, mais plus longs, alignés le long des nervures à la face inférieure; sur S. domestica L.; connue aussi de S. aucuparia 1. 104. “Phytoptus piri var. variolatus Nal., détermine sur les folioles ou sur les feuilles des sorbiers des cécidies du parenchyme de forme circulaire, de couleur jaunâtre puis brune, semblables à celles décrites au n° 77. Nous les avons recueillies sur S. aria Cr., aucuparia L., domestica L., et lermi- nalis L.; on les connaît encore de $S. chamæmespilus L. et scandica Fr. . D'après Canestrini, l’auteur des pustules de S. aucuparia serait différent de celui qui produit des cécidies Hibies sur S. aria; il a nommé le premier : Phytoptus sorbi et le second : Phytoptus arianus. L'on connaît encore une troisième acarocécidie sur S. aucupariæ, C’est _ l’Erineum sorbi Kz., situé à la surface inférieure des folioles. MG Grue in ra À dite Stellaria (graminea L.). 105. ‘“Phytoptus atrichus Nal., occasionne un enroulement marginal en haut avec courbure, on trouve la même déformation sur St. glauca Wit. Tanacetum (vulgare L.). 106. Phytoptus tuberculatus Nal., provoque sur les feuilles de la tanai- sie, un enroulement marginal par en bas. Teucrium (chamædrys L.). 107. *Phyliocoptes teucrii Nal., produit sur la face supérieure des feuilles des élevures de forme irrégulière, de couleur jaune d’or, situées généralement le long du bord ; à la face inférieure correspond un enfoncement tapissé par un amas de poils grisâtres, allongés et amincis à l'extrémité. Son commensal est Phyll. octocinctus Nal.— (Revolutaria chamædrys Vallot). Coteaux secs et incultes. Une autre acarocédie a été observée sur 7. montanum L.; elle consiste en une déformation de la feuille. Thalictrum (minus Gren.). 108 *Folioles ridées et crispées. Coteaux secs et incultes. : Thesium (humifusum DC. et intermedium Schr.). 109. “Phytoptus anthonomus Nal., forme la chloranthie, la phyllomanieret la cladomanie sur Th. intermedium. L’inflorescence offre une agglomération de rameaux portant eux-mêmes des agglomérations de productions foliacées jaunâtres, recourbées, se couvrant mutuellement et occupant la place des fleurs. Nous avons encore trouvé la même déformation sur Th. hwmi- fusum (1). Coteaux incultes et bien exposés au soleil. Trés Thrincia (hirta L.). 110. *Un phytoptide encore inconnu forme, sur la face supérieure ou le long du bord des feuilles de cette plante, une agglomération de poils et d’émergences de couleur rouge, ayant quelqu'apparence avec un Erineum. Coteaux secs et incultes. ; Thymus (Serpyllum L. et var. angustifolius Pers. et chamædrys Er). 111. Phytoptus Thomasi Nal., produit à l'extrémité des pousses et sur l'inflorescence du serpolet, des agglomérations recouvertes par une abon- dante pilosité blanche. Cette déformation qui est des plus communes, a encore été trouvée sur Th. lanuginosus Mill. et nwmmularius M. B: La cécidie recueillie sur Th. vulgaris L. à Colombière, près de Montpellier, par le professeur D', Magnus de l’Université de Berlin, ressemble en tout ne à celle de Cecidomyia thymicola Kieff. Son commensal est Phyll. thymmi al. (1) Massalongo vient de l’observer aussi sur Th. divaricatum Jan. | € — 145 — 112. “Cecidophyes minor Nal., produit sur les mêmes plantes une cla- …_ domanie et phyllomanie, sans production de pilosité. Les tiges attaquées offrent une agglomération de rameaux parfois très denses, recouverts de feuilles déformées, sessiles, ridées, agglomérées par endroits ou régulière- ment imbriquées et presque toujours d'un rouge vif. Coteaux secs et incultes. Avec les phytoptides recueillis de cette cécidie, se trouvait aussi Phyllocoptes thymi Nal. 113. Fleurs gonflées, corolle épaissie, verte ou rougeñtre, ne s’ouvrant pas entièrement, étamines changées en productions foliacées, paraissant ainsi que la corolle, presque glabres. Tilia (grandifolia Ehrh., parvifolia Ehrh. et intermedia DC.). 114. *Phytoptus tiliæ Nal., forme sur la face supérieure des feuilles de ces tilleuls le Ceratoneon extensum Br., appelé par Réaumur « galles en clous » ou « galles en herse » (Mém., 1737, p. 511). Ce sont des productions coniques ou corniformes, rarement céphalonéiformes, glabres, vertes, puis rouges, atteignant en longueur jusqu'à 7 millim., et en épaisseur 3 à 4 millim. et s’ouvrant à la surface inférieure de la feuille. On les a observées aussi sur T. argentea Des. 115. “Phytoptus exilis Nal., détermine à l’aisselle des nervures, sur les feuilles de ces trois sortes de tilleuls, rarement cependant sur ceux à feuilles glabres, des cécidies faisant saillie à la face supérieure, sous forme d’éle- vures hémisphériques pubescentes, à parois épaisses; à la face inférieure correspond une touffe de poils gris (Erinewm bifrons Lep.). Cet acarien ressemble tellement au PA. tiliæ Nal., que Nalepa ne l’en avait d’abord pas distingué et qu'il attribuait cette formation au même auteur que la précé- dente. Nos échantillons qui ont servi de types à la description de Nalepa, _ ontété obtenus de cécidies du tilleul à grandes feuilles; 11 n’y avait pas un seul Phyllocoptes Ballei Trouess. dans le nombre. 116. “Phytoptus tetratrichus Nal., est l’auteur de la déformation velue appelée par Réaumur « galle en cuillère,» par Bremi: « Legnon crispum » et ‘par Schlechtendal sen. : « £rineum marginale. » Voici la description qu’en donne Réaumur : « Les feuilles entières du tilleul prennent qnelquefois des figures assez singulières; elles prennent celles de véritables cuillers à pots; leur pédicule tient lieu du manche de la cuiller, et le corps de la fete en devient le cuilleron. Le bord de ces feuilles contournées s’est épaissi; il _ forme un cordon, un bourrelet cotonneux et plus blanchâtre ou jaunâtre ue le reste. Depuis que le contour d’une feuille a commencé à s’épaissir, il n'a pas crû autant en circonférence qu'il l'aurait dû, pour permettre aux autres parties de la feuille de s'étendre dans un même plan; elles ont été obligées de se courber, le dessus de la feuille est devenu concave... Ayant examiné l’intérieur de ces bourrelets avec une forte loupe. j'ai trouvé de très petits vers blancs... Ils étaient longuets et ne paraissaient pas plus gros qu'un erin de cheval l’est à la vue simple, quoiqu’ils fussent grossis par une forte loupe » (Mém., 1737, p. 423). Des enroulements semblables se trouvent aussi sur les bractées. 117. ‘Phytoptus tiliæ var. leiosoma Nal. (1), occasionne sur la face infé- rieure, moins souvent sur la face supérieure des feuilles de ces trois sortes de tilleuls, le Phyllerium tiliaceum Fr. (Erineum tiliaceum Pers.) ou agglomé- ration de poils subcylindriques, droits ou contournés, d’abord blancs ou il rougeñtres, puis bruns; à la face opposée correspond généralement une (1) Voir à la page 100. ‘ % ’ a | 7 * £ k . ; ROZ CO «à * ‘ mes ne LT à PA - ! PU ME SPA CPP AO ER ETES £ LL 'RRE à ER élevure à peine visible, souvent décolorée. On à trouvé la même production sur T. argentea Des. | 118. Une autre déformation, dont les poils sont semblables à ceux de l'espèce précédente, se trouve sur le dessus des feuilles de T. parvifoliæret intermedia, dont elle suit les nervures ; c’est le Phyllerium (Erineum) nervale Kz. On la connaît aussi du tilleul à grandes feuilles. 119. Une dernière acarocécidie du tilleul à grandes feuilles, consiste en une rangée de poils brunâtres, assez semblables aux poils normaux, recou- vrant à la surface inférieure des feuilles les nervures et le pédoncule, et formant parfois aussi des parties du limbe; dans ce dernier cas, Von remarque une faible pubescence à la partie correspondante de la face” supérieure. Torilis (Anthriscus Gm.). 120. Fleurs changées en productions foliacées; divisions des feuilles crispées. On trouve la même déformation sur T. infesta Koch. Trifolium (diverses espèces). 121. ‘Phytoptus plicator var. trifolii Nal., occasionne la déformation des feuilles et la chloranthie sur 7r. arvense L. Les folioles sont pliées par en haut, rugueuses et contournées ; les fleurs changées en productions foliacées, velues et diversement contournées. Nous avons encore recueilli. des déformations semblables sur 77, aureum Poll., filiforme L.et procumbens L., et observé des folioles repliées et contournées sur 7». medium LB; cette dernière forme est connue aussi de Tr. elegans Sar., repens Bet spadiceum L. Ulimus (campestris L. et effusa Wild.). 122. Phytoptus ulmi Nal., produit sur les feuilles d’U. campestris de petits tubercules verts où jaunâtres, saillants sur les deux surfaces, pubescents et n'atteignant que 3/4 de millim. en diamètre. l ; 123. Phytoptus brevipunctatus Nal., produit sur la face supérieure des feuilles d’U. effusa, des cécidies céphalonéiformes, vertes ou Jaunâtres, poilues et mesurant environ 1 1/2 à ? millim. en diamètre. On a observé des cécidies semblables sur U. montana With., Phytoptus multistriatus Nal:; forme des cécidies semblables sur LU. effusa. | 124. Rangée de poils blancs, semblables aux poils normaux, mais plus allongés, alignés le long des nervures, à la face inférieure des feuilles d'U. campestris et montana. Cette production que nous considérons par analogie, comme due à l’action d’un acarien, a été observée d’abord par M. Martel, à Elbeuf, sur U. campestris. montana, des pustules semblables à celles décrites au n° 77. Veronica (Chamædrys L. et officinalis L.). : 125. ‘Phytoptus anceps Nal. et Phyllocoptes latus Nal., vivent, le premier comme auteur (1), le second comme commensal, dans une production phyllériiforme, consistant en une abondante pilosité blanche, et visible sur les feuilles, la tige, mais surtout à l'extrémité des pousses de Ver. Chamædrys, une abondante pilosité blanche ; ordinairement, les M feuilles du sommet restent petites et paraissent plus où moins enroulées 5; (1) Voir à la page 100. 2 Phytoptus filiformis Nal., forme sur les feuilles d’U. campestris et e pe le: hate — 147 — c'est par ces derniers caractères que cette déformation se distingue facilement de celle de Cecid. veronicæ Vall., celle-ci offrant au contraire - au sommet de la pousse, deux feuilles appliquées bord à bord et plus grandes que les feuilles normales. 126.‘Phytoptus anceps Nal., produit la chloranthie et la phyllomanie sur V. officinalis. À la place des fleurs paraissent des amas de productions foliacées, peu pubescentes, très serrées, vertes ou bleuâtres. On a observé une déformation analogue sur V. saxatilis Li. et longifolia L.; une autre un peu différente sur V. bellidioides L., dont les fleurs restées normales, paraissent très rapprochées et leur pédoncule raccourci ; une autre encore, sur V. alpina L.., dont les entre-nœuds sont raccourcis, les feuilles et les fleurs rapprochées et avec pubescence anormale. Viburnum (Lantana L.). 127. Phytoptus viburni Nal., occasionne sur la face supérieure des feuilles du viorne des cécidies céphalonéiformes, hautes de 3 millim. et épaisses de ? à 3 millim., verdâtres, couvertes de poils hérissés, et s’ouvrant - inférieurement ; l’orifice est entouré d’une dépression tapissée de poils gris. Cette production ne peut être confondue avec une diptérocécidie que nous venons de récolter en abondance dans les bois près de Thionville et de Sierck, et que Réaumur connaissait déjà. Celle-ci consiste en une élevure glabre, circulaire, d’un diamètre de? à 3 millim., hémisphérique à la surface supérieure où elle est colorée d’un rouge vif, très faiblement saillante à la surface inférieure où elle paraît jaunâtre ou blanche. _ Vicia (angustifolia Roth. et Cracca Li). 198 “Phytocoptes retiolatus Nal., déforme les folioles de V. Cracca qui sont enroulées par en haut ou repliées, contournées, ridées et velues. Nous avons remarqué la même cécidie sur V. angustifolia et on la connaît encore de VW. tetrasperma L. On a de même observé des folioles repliées et contournées sur V. Cassubica Li. et sepium L. et une chloranthie sur V. hirsuta Koch. et tetrasperma L. Viola (silvestris Lam.). 129. Etroit enroulement marginal des feuilles par en haut, accompagné d’une coloration jaunâtre et d’une faible pilosité anormale ; la partie enroulée est en outre rugueuse et les nervures sinueuses. L’enroulement produit par Cecidomyia afjinis Kieff., est plus lâche, fortement épaissi, souvent rou- geâtre, glabre et très lisse. L’acarocécidie a été trouvée en outre sur V. calcarata L., lutea Sm., tricolor L. et biftora L. Vitis (vinifera L.). 130. Phytoptus vitis Landois, produit sur la face inférieure, rarement sur la face supérieure des feuilles de la vigne le Phyllerium (Erineum) vitis Fr., où amas de poils gris, puis bruns, allongés, subeylindriques et contournés ; à la face opposée, correspond une élevure. Il a été fait mention de cette déformation en Lorraine par Beliomme (Mém. de l’Acad. de Metz. Année XXXIX, 1858, pp. 196-198 avec planche). | | | | Abbé J.-J. KIEFFER, (4 suivre.) professeur au collège de Bitche. — 148 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Liste des coquilles marines recueillies à Bandol (près Toulon) (War). — Les mollusques marins, dont la nomenclature suit, ont été recueillis sur la plage et danses fissures des interstices du récif rocheux de nature volcanique, qui supporte les ruines du château de Bandol. La liste n’est certes pas complète, car je ne me suis livré à aucun dragage et n'ai pas cherché parmi les algues qui croissent dans la baie bien protégée de cette partie de la côte. Je me propose d'ailleurs de continuer ces recherches et de compléter cette première liste qui viendra s'ajouter aux nombreuses monographies locales, lesquelles ont servi à établir la richesse de la faune méditerranéenne (1). C'est seulement dans le sable grossier de la plage ou dans le menu gravier rejeté les vagues que j'ai trouvé toutes ces espèces, mal conservées pour la plupart, brisées (lorsqu'elles atteignent une certaine dimension) sur les rochers qui bordent cette partie du littoral. Elles sont assez rares sur la plage où on ne trouve, mais alors assez communément, que des Aissoa et des Neritula. Les plus rares ont été recueillies dans le massif rocheux, au sud-ouest du vieux château. Si la liste n’est pas complète elle n’en est pas moins intéressante, car elle indique, d'une façon incontestable, la richesse inouïe en mollusques marins de notre belle Médi- terranee. ” Engagé par M. Locard, à qui je dois la détermination de la plupart de ces espèces, je - me suis décidé à faire paraitre cette faune locale qui peut, en outre, servir de guide aux chercheurs. J’ai suivi l'ordre et adopté la nomenclature présentés dans le catalogue général des mollusques de France, édité tout dernièrement par M. Locard. } TECTIBRANCHIATA Buccinidæ Bullidæ Neritula Ré 2 DE 2 hydatis Lin. RR. — pellucida Risso CC. st chi Nassa Cuvieri Payr. CC. 2 JP — Ferussaci Payr. CC. Trivia pulex Sol. C. s — incrassala Müll, C. Marginellidæ — unifasciata Kieu. C. Marginella miliaria Lin. CC. Amycla Monterosatoi Loc. C. * Conidæ Muricidæ Mureæ aciculatus Lamk. R. Conus mediterraneus Brug. AR. > Blainville Paÿt. Rs Columbellidæ — corallinus Scac. C. Columbella Gervillei Payr. AR. — Edwardsi Payr. C. — rustica L. AR. Pisanidæ — scripta L. C Pisania maculosa Lamk. R. Mitridæ Cerithidæ : Mitra ebenus Lamk. AR. Cerithium massiliense Loc. RR. — tricolor Lamk. C. — rupestre Risso. C. Mitrolumna olivoidea Cantr. R. — strumaticum Loc. RR. Fos Triforis PM ms - Clathurella B re NC Late Biltium exiqguum Monts, CC. x" + ve Dot AR — Latreillei Payr. CC. x Le Viz Phil R — Jadertinum Brus. CC. — lacteum Phil. CC. SE horrida Monts. RR. — reliculatum Costa. CC. Raphiltoma Giomaniana Risso. R. He ; Scalaridæ PH FD R. Scalaria communis Lamk. R. — multilineolata Desh. C. 2 Vermetidæ — Paciniana Calc. R. Vermetus erroneus Monts. CC. — rugulosa Phil. AR. — subcancellatus Bir. CC. — tæniala Desh. AR. — triqueler Biv. CC. — Vauquelini Payr. C. Eulimidæ Donovania mamillata Risso. R. Eulima lubrica Monts. RR,. — turritellata Desh. R. — polita LR. (1) Citons entre autres les listes de coquilles méditerranéennes parues dans la Feuille, Coquilles « de Cannes, par Ph. Dautzenberg (n° 126 et 191); de Palavas, par G. Dollfus (n° 152); de la Seyne, par A. Tholin (nos 227 et 228). k “e (a FRA Turbonillidæ Turbonilla striatula L. R. Ptychostomidæ Partheuina eæcavata Phil. R. Ptychosiomon conoideum Brocchi. RR. Menestho Humboldti Risso. RR. . Rissoidæ Alvania cancellata da Costa. CC. costata Adams. C. cimicoides Forbes. CC. cimez L. CC. consociella Monts. CC. lactea Mich. CC. lineala Risso. C. Montagui Payr. CC. Subcrenulata Schw. C. Rissoina Bruguierei Payr. C. Zippora auriscalpium Li. C. Rissoa Guerini Recl. CC. — neglecta Loc. C. — similis Scac. CC. — subventricosa Cantr. AR. — violacea Desus AR. — ventricosa Desus. C. — variabilis von Mübhlf. CC. Cingula amabilis Monts. AR. Barleeia rubra Adams. CC. Naticidæ Neverita Josephina Risso. R. Littorinidæ Litlorina neriloides L. CC. Phasianellidæ Phasianella picla da Costa. CC. — pullus L. CC. — speciosa von Müdhlf. CC. : Turbinidæ Turbo rogosus L. KR. — sanguineus L. KR. Zisyphinus exasperatus Penn. C. — Mailoni Payr. C. — striatus L. C. Gibbula ardens von Salis. C. — Adansoni Payr. C. — Philberti Recl. AR. — Richardi Payr. C. > — rarilineata Mich. C. — umbilicaris L. C. Trochocochlea articulata Lamk. C. — mutabilis Phil. C. — . relusa Monts. AR. — turbinata Borm. C. Clanculus corallinus Gmel. C. — Jussieui Payr. C. Haliotidæ Haliotis lamellosa Lamk. KR. Fissurellidæ Fissurella gibberula Lamk. KR. Emarginula elongata Costa. TR, — sicula Gray. TR. Sadinidæ Gadinia Garnoti Payr. TR. Patellidæ Patella aspera Lamk. C. — lusitanica Gmel. CC. — subplana Mich. C. — tarentina von Salis. CC. Avignon, (ER lei A UE — 149 — | Hire os LPS D.) net ne à Chitonidæ Chiton algesirensis Capell. R. — marginatus Penn. AR. — olivaceus Spengl. AR. Acanthochiton fascicularis L. AR. SCAPHOPODA Dentaliidæ Dentalium vulgare da Costa. AR. LAMELLIBRANCHIATA Gastrochænidæ Gastrochæna dubia Penn. RR. Saxicavidæ Venerupis Lajonkairei Payr. AR. — jrus L. C: — perforans Mtg. C. Mactridæ Mesodesma cornea Poli. CC. Tellinidæ Tellina distorta Poli. AR. Veneridæ Venus gallina L. C. — verrucosa L. C. Tapes Beudanti Payr. CC. — Bicolor Lamk. CC. — decussatus L. C. — geographicus Cheu. C. — texturatus Lamk. C. Cyprinidæ Circe minima Mtg. RR. Cardidæ Cardium exiguum Gmel. RR. — paucicostatum Sow. RR. — luberculatum L. R. Carditidæ Cardila aculeata Poli. CC. — antiquala L. C. — calyculata L. CC. — trapezia L. C. Chamidæ Chama gryphoides L. C. Lucinidæ Lucina reticulata Poli. C. Kellyidæ Kellya Geoffroyi Payr. RR. Arcidæ Pectunculus violacescens Lamk. RR. Arca barbala L. C. — lJactea L. CC. — Noe L. C. Mytilidæ Mylilus cylindraceus Rég. AR. — galloprovincialis Lamk. C. Modiola barbata L. C. Pectinidæ Lima squamosa L. KR. Pecten multistriatus Poli A. R. Ostreidæ Anomia ? RR. Cazior. Notes ornithologiques.— J'ai l'honneur de vous signaler une anomalie ral Les assez étrange, c’est un pluvier doré Q, abattu dans nos environs, ne possédant qu'une seule jambe, celle de gauche. Cette anomalie n’est pas accidentelle, l'oiseau est né ainsi, ainsi que l’a démontré la dissection du squelette que -je conserve ; aucun rudiment n'existe ; à l'attache du fémur droit. Les J'ajouterai que j'ai rencontré le 8 mars, sur notre marché, venant du littoral, DL. fuligule de Miquelon G' ad en robe d hiver, et 2 macreuses à lunettes - cn ° cillata). Ces espèces rares pour notre région ont été capturées dans les macreuses. a Émile ANFRIE. a à, Réponse. — Je réponds à la question qui a été posée dans le dernier numéro de la Feuille, et par laquelle vous demandez un moyen de conserver la Le des 3 Orchidées. ns J'emploie la formule suivante, non seulement pour les Orchidées, mais encore pour | toutes les plantes à couleurs éclatantes, et elle réussit toujours très bien : è acide yci- LES lique, 1 gr., alcool, 600 gr. Chauffer jusqu ‘à l'ébullition. Passer lentement la fleui dans la liqueur refroidie, secouer, dessécher au buvard et comprimer. L'immersion prolongée décolore la couleur violette: La plante ainsi trempée se conserve très longtemps en bon état, feuilles et fleurs. 5% Dijon. P. CLençer. | s Congrès de Gares: — Nous apprenons qu’à l’occasion du quatrième centenaire de: lm1r54 découverte de l'Amérique par Colomb, Gênes, sa ville natale, a convoqué à un congrès EN CE international les Sociétes de Géographie et de Sciences Naturelles. à La Suciété llalienne de Botanique a donc l'honneur d'inviter les botanistes de toutes les CS d nations à une réunion générale, dans laquelle les découvertes et les idées nouvelles Rte pourront être communiquées et discutées. Ps Le Congrès botaniquernternaltional se tiendra à Gênes dans la première moitié deseptembre "si (du 4 au 11) de l’année courante 1892. Au moment opportun, il sera envoyé à tous les botanistes un bulletin, ils n'auront “ qu'à le signer comme promesse d'adhésion; en mème temps ils recevront un programme | détaillé des séances projetées, des excursions et des fêtes publiques que la municipalité de Gênes se propose d'offrir aux invités. La Société de Botanique promet, dès à présent, d'organiser diverses excursions botaniques sur le littoral de la Ligurie et dans les Alpes: Maritimes. A cette même occasion aura lieu l'inauguration du nouvel Institut botanique, dù à la munificence de M. le Comm. Thomas Hanbury, et l’on ouvrira plusieurs congrès, ainsi qu'une exposition d'horticulture. Les botanistes italiens font appel à leurs collègues du monde entier, afin qu'ils veuillent bien par leur présence rendre plus solennelle “cette fête d’un caractère essentiellement pacifique et universelle, dont l'effet sera de resserrer les liens de la fraternité scientifique entre les diverses nations. : N. B.— Toutes les communications et les demandes relatives au Congrès de botanigue, FLN devront être adressées à M. le Professeur O. PEexzi6, Gènes (Université). > Vs Congrès zoologique de Moscou. — Le second congrès international de zoologie rs | s'ouvrira à Moscou le 22 août 1892. La cotisation fixée à 20 fr. sera recue au siège de la. 2e Socicté zoologique de France, 7, rue des Grands-Augustins. Le trésorier de la Société, FA M. Schlumberger, a été nommé délégué du congrès pour la France; il enverra à toute | (Es personne qui lui en fera la demande, une circulaire contenant tous les renscignements 2 relatifs à l’organisation du congrès. —— 151 — “LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE (Additions et changements). : s {Les additions rel. aux Bryologues sont empruntées au supplément à la liste des Bryo- PRE logues, paru dans la Revue Bryologique, 1892, n° 1). … Aj:: MM. Abot (G.), 30, rue d'Alsace, Saumur (Maine-et-Loire). — Bryol. : Anfray (Abbé), Le Theil, par Saint-Pierre-Eglise (Manche). — Bryol. Boucher, professeur de phys., à Châteaudun (Eure-et-Loir). — Géol., Pal. Châtenier, pharmacien, 82, boul. Port-Royal, Paris. — Bryol. Culmann (P.), 256, boul. Saint-Germain, Paris. — Bryol. Deboul, route de l'Eglise, Sainte-Anne-lès-Tours. — Ent. gén.; B. Estève (Comte), 15, rue Serviez, Pau. — Bryol. Hermylus (Frère), pensionnat Saint-Eugène, Aurillac. — Bryol. Lerozier, curé de Sauxmesnil, par Valognes (Manche). Bryol. Lomont-Petitjean, prép. des Musées d’Epinal et de Troyes, à Crainvilliers, par Bulgnéville (Vosges). — H. Nat. aén. Montguillon (E.), à l'Ecole du Pré, Le Mans. — Bryol. Picquenard (C.), étud., 15 bis, rue Albert, Rennes. — Bryol. - Richard, à Pas-de-Jeu par Oiron (Deux-Sèvres). — Bryol. Rimelin (Dom P.), Grignon par les Laumes (Côte-d'Or). — Bryol. Sardi, commis des Postes, Salon (Bouches-du-Rhône). — Géol. Violleau, pof. au Petit-Séminaire, Montmorillon (Vienne). — Bryol. Ch. : Dangeard, maître de conf. à la Faculté des Sciences, Poitiers (aup. à Caen). Gautier (Maurice), 9, rue Bergère, Paris (aup. à Alençon). - Jeanpert (E.), 113, boul. Haussmann, Paris. Poli (H. de), 45, rue des Acacias, Paris. Retr. : Roumeguère (C.), à Toulouse (déc.). ÉCHANGES M. Boucher, professeur à Châteaudun (Eure-et-Loir), désire échanger plusieurs - séries de fossiles de la craie de Châteaudun (Senonien, Santonien) contre d’ autres fossiles, principalement des fossiles du crétacé du Midi. Env. oblata et desiderata. M. Lomont-Petitjean, à Crainvilliers, par Bulgnéville { Vosges), offre une grande variété d'oiseaux, mammifères, insectes et coquilles du Sénégal en échange d’autres objets d'histoire naturelle ou livres. M. Guibert, à Saint-Mars-de-Tinchebray (Orne), dés. éch. contre lépidopteres ou longicornes, quelques coléoptères d'Algérie : Erodius nitidicollis, Tentyria subcostala, Pachychila Friolit, Silpha punclicollis, Cleonus excoriatus, Timarcha turbida, etc. M. G. Rogeron, à l’Arceau, près Angers, demande à échanger : L. ab Syngrapha, S. Fauna, A. Lunosa, C. Silene, S. Satellitia, D. Rubiginea, H. Croceago, C. Pyralia, F. Flammea, M. Oxyacanthæ, C. Exoleta, X. Ornithopus, P. Gutla, U. Sambucaria, A Pic- taria, A. Gilvaria, H. Rupicapraria, A. Badiata, C. Siterata, E. Periholata. elc., contre _ espèces. Liste plus complète d’oblata sur demande. A ét fé nl # M. Deboul, à Ste-Anne-lès-Tours(Il.-et-L.), offre contre coléoptères ; tiques : Carab. morbillosus, hispanus, monilis, auratus, purpurascens; Nebria rubicunda; Hister major, bi-maculatus ; Copris lunaris, hispanus : Bubas bison; Oryctes silenus ; Cetonia squalida, cinctella, aurata; Hoplia cærulea, Amphicoma bombylius ; Anotia villosa ; - Blaps gigas ; Trichodes umbellatar um, etc. M. A. Otto, Vienne (Autriche), VIII, Schlæsselgasse, n° 2, comptoir de miné- ralogie, offre en échange : Phyllopertha arenaria, Anomala aurala, v. auricollis, Chalco- phora 4-oculata, Por thmidius austriacus, Corymbites rugosus quitatus, Gastrallus lævigatus, Dinoderus substrialus, Erodius neapolitanus, Calylopsis caraboides, Scaurus atratus, Asida fascicularis, Pimelia sardea, Cossyphus tauricus, Nolassus convezus, ete. Envoyer oblata. M. E. Dongé, 24, avenue de Châtillon, Paris, désire se procurer par échange, quelques Car. rutilans et Car. splendens, bien frais et non piques M. A. Thery, à Saint-Charles (Constantine), ne s'occupant plus que des Histe- rides, Buprestides et Cerambycides du globe désire échanger les autres insectes de sa collection contre de bonnes espèces appartenant aux familles ci-dessus. — Plus de 4000 espèces, beaucoup de raretés en carabiques, lamellicornes, curculionides, etc. BIBLIOGRAPHIE Les problèmes de la géologie et de la paléontologie, par Th. Huxrex. 1 volume in-16 de 312 pages, avec 34 figures (Bibliothèque scientifique contemporaine; chez Baillière). L'auteur étudie les grandes “questions qui préoccupent les géologues et les paléontolo- istes : la contemporandilé géologique, les types persistants de la! vie, la généalogie des animaux, etc., et il applique ses idées à l'examen de quelques points par ee intéressants, l’ histoire d'un morceau de craie, le corail et les récifs de corail, la for mation de la houille, etc. ; il y a plaisir et profit à suivre le savant anglais dans les régions sereines Où il vous entraine et à étudier avec lui les révolutions du globe et l’évolution de la vie. 7 » e Le poil des animaux et les Fourrures, histoire naturelle et industrie, par Lacrorx= Danziarp. À volume in-16 de 420 pages, avec 39 figures, cartonné (Bibliothèque des connaïs- sances utiles; chez Baillière). Ce volume sur Le Poil des Animaux et les Fourrures est le pendant de celui qui a paru récemment dans la même Bibliothèque des Connaissances utiles, sous le titre : La, Plume des Oiseaux. Voici le plan qui a été suivi : La structure, la forme et la coloration du poil des animaux sont d'abord examinées; puis les poils sont classés, d'après leurorigine; leur consistance et les usages auquels il sont employés. En dehors de cette partie technique, l'auteur insiste sur la description, l'habitat, les mœurs, la chasse des animaux qui fournissent la matiere première; il indique les lieux de production, les principaux marchés, les prix de revient. Enfin, une partie spéciale du volume est consacrée. ue NE parasites, description, moyens de les combattre, etc: Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (288-92) PTT ER LR. : t nai] AUTRE RE OT OT ER RE, Co 1er Juin 1892. Vingt-deuxième Année. N° 260. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES INFLUENCE DE LA CONSTITUTION GÉOLOGIQUE DU SOL SUR LA FORME DES MONTAGNES (fin) Alternances de marnes et de calcaires. Il arrive fréquemment qu'un même étage géologique soit composé de couches alternativement marneuses et calcaires; plusieurs cas peuvent alors se présenter : 1° Les couches sont sensiblement horizontales. Si la couche supérieure est marneuse, elle a de grandes chances de disparaître vu la facilité avec laquelle les marnes sont entrainées par le ruissellement ; elles restent pendant Po sous la forme d’un petit tumulus dont l'importance va de jour en jour en diminuant, et qui finit par disparaître complètement. La Butte-des-Pinsots, au nord-ouest du Garlaban, est un dernier témoin de l’existence des marnes hauteriviennes qui couvraient autrefois la plaine de lAigle. Aujourd’hui, cette dernière est complètement dénudée. Si la couche supérieure est calcaire, elle protège les marnes sous-jacentes qui, sous l'influence du ruissellement, s'étendent en talus. Le calcaire finit alors par surplomber, puis des blocs se détachent et viennent rouler à la base; les marnes n'étant plus protégées par le calcaire qui surplombait, le ruissellement continue à agir jusqu’à ce que le calcaire surplombe de nou- veau, et ainsi de suite. La destruction des marnes s’accomplit donc quand même, mais bien plus lentement. Les alternances de marnes et de calcaires donnent donc naissance, dans un massif, à une succession alternée de talus inclinés et abrupts, ces derniers représentant les bancs calcaires. La figure ci-contre représente cette disposition. On en voit de beaux exemples dans le massif d’Allauch (vallon des Escaoupro, sommet du Taoumé. Alternances de marnes et de calcaires dans le Néocomien). A Marseilleveyre, à la Tête-de-Puget, dans le vallon du Médecin, près du Rove, on observe encore ce même phénomène dans le Néocomien. L’Aptien, le Cénomanien et le Turonien de Cassis présentent cette disposition qui se continue régulièrement pendant une quinzaine de kilomètres. À Vitrolles et à Rognac on observe encore ce phénomène dans le crétacé supé- rieur d’eau douce (couches à lignites, cal- caires de Rognac, argiles rutilantes, brèches supérieures). ans cette dernière formation Les argiles rutilantes forment une bande d’un rouge clair de plusieurs kilomètres de longueur, D heal dont la couleur vive tranche singulièrement m, m', marnes. sur la teinte grisâtre du calcaire de Rognac MATE SUR E sous-jacent. Cette bande d’argiles est couronnée par une couche régulière de brèches et d'espèces de cargneules caverneuses et bizarrement découpées. L’ermitage de Vitrolles est bâti au sommet d’une pyramide constituée par ces brèches. | LCA Dans presque tous les massifs où il y a des alternances horizontales de marnes et de calcaires, on a profité de la surface plane et résistante qu'offre la partie supérieure des bancs calcaires pour y établir un sentier: s, s’. Cela se Rue. facilement, d’ailleurs, car le sentier est presque toujours tracé d'avance par l'écoulement des eaux à la surface des bancs, tandis que si lon voulait suivre le banc marneux il faudrait creuser pour obtenir une surface plane, et en outre de pareils sentiers s’'ébouleraient à chaque instant. 9 Les couches ont une inclinaison assez considérable, Dans ce cas, l’eau creuse facilement des vallons dans les couches marneuses ; les couches calcaires résis- teaux parallèles comme lindique le schéma ci-contre. | On observe cette disposition sur tout le pourtour du massif de Carpiagne-St- Cyr, dans celui de Notre-Dame-de-la- Garde, dans les collines de Saint-Croix à BaoudeBretaÿne Allauch et dans la partie sud du massif” : de Notre-Dame-des-Anges (Néoc. et. Urgonien). | 3° Si Les couches sont sensiblement ver- ticales, les parties marneuses seules sont ravinées, les calcaires forment des arêtes ce, €’, calcaires. m, nv, m' marnes, Sentier dit Ze Chernim de fer les couches calcaréo-marneuses à Hip- purites du Col-de-la-Glacière (au pied du Baou-de-Bretagne). C’est au fond de ce col que passe le petit sentier qui porte PART er le nom de « Chemin-de-Fér » et qui UT CUS conduit à la Sainte-Beaume. Alternances de marnes et de calcaires gréseux. Les calcaires gréseux sont le plus souvent en plaquettes et, ces paies se soutenant mutuellement, peuvent se maintenir en équilibre encore après que les marnes sous-jacentes ont disparu. C’est ainsi que dans les calanques de Méjean, de Figuières, de Baou-Blance, de Gignac, on voit, des rochers gréseux et déchiquetés qui émergent partout à la surface den l'eau, les calcaires gréseux sont Turoniens. Gueule-d'Enfer, près de la Mède, offrent encore une disposition analogue. 4 7 puyés horizontalement sur des marnes, les = = plaquettes dont ils sont formés se désagrè- = _| gentetparsèment les pentes de leurs débris. Aspect des pentes de calcaires gréseux s’accumulant dédie les creux ne PEER de là calanque de Méjean. avoir pour effet que de régulariser la forme * vives. Ce phénomène est très net dans ongtemps Le cénomanien et le turonien de la. == Lorsque les calcaires gréseux sont ap- es débris, en glissant sur les pentes ou en PE, tent et forment des lignes de petits co- tr bé Cal b-* “À CS LE $ * \ 6 ut < s * EE : fe ve E! 33 | ei - le la colline. Quand il y a alternance de calcaires gréseux et de calcaires plus compactes, le même phénomène se produit et lérosion s’accomplit —. régulièrement. C'est ce qui arrive dans le massif Turonien et Sénonien des Têtes-Rouges, près Allauch, et dans les petites collines Turoniennes et Sénoniennes au nord de la chaine de l'Etoile. a Grés, Argiles et Marnes. Dans les dépôts de marnes argileuses et de grès tendre la résistance des — matériaux étant à peu près uniforme, l'érosion s'opère régulièrement, les … collines ainsi constituées ont en général un profil arrondi. —…._. Les formations marneuses ou argileuses épaisses s’usent d’une facon uniforme, de plus elles sont presque imperméables. L'eau y creuse done difficilement des ravins ; aussi presque tous les affleurements argileux et marneux un peu puissants, Ft des plaines, comme celle qui s'étend au nord de la chaine de l'Etoile (Aptien ; lignites et marnes du Crétacé d’eau douce). La plaine qui s'étend entre Saint-Julien et Allauch est formée de marnes … _triasiques, elle n’est interrompue que par la ligne de collines du Cas-de- … ….Bote et du Château-de-Bras, formées de calcaires du Muschelkalk et de _ cargneules du Keuper. … Les cargneules sont souvent intercalées dans les marnes d’une façon tout à fait bizarre, sans régularité aucune. Ces cargneules sont caverneuses et forment des entassements de blocs d'un effet très pittoresque (massif des . Putis, près Simiane ; trias de Pichauris, ete., etc.) * Grès sableux. … Ecs grès sableux du cénomanien se désagrègent facilement (sables du cénomanien de Cassis. Les sables s’éboulent sur les jones ils sont sans cesse remaniés par l'action combinée du vent et de l’eau, ils forment ainsi tantôt de petites dunes, tantôt de longs talus accolés aux pentes de vallons. "Comme exemple de dépôts sableux on peut citer les beaux sables blancs du Val-d’Aren, près du Beausset (Var). Les dolomies du jurassique supérieur en se désagrégeant donnent aussi naissance à des sables. Ces sables atteignent une assez grande puissance dans le bois de Mazargues, où ils forment des talus accolés contre les collines environnantes. / Poudinques. Quand une formation est en majeure partie composée de poudingues, Padhérence du ciment qui réunit les éléments n’est pas la même en tous les points de la masse. Certaines parties se désagrègent très rapidement - tandis que d’autres restent sous forme de pyramides déchiquetées, de piliers de colonnès, de blocs perchés. C’est ce qui s'est produit au Bec-de-l'Aiïgle, >rès de la Ciotat. Ce cap dont le nom indique bien la forme, est surmonté e plusieurs rochers dont le profil est absolument fantastique; un d’eux orte le nom de Perroquet et rappelle assez bien dans son allure générale la orme de cet oiseau. - Sile poudingue est très dur et en bancs réguliers, il peut protéger les couches sous-jacentes. C’est ainsi que les marnes aquitaniennes du bassin de Marseille ont été garanties par les poudingues très résistants “e les surmontent. Sur ces poudingues croissent presque toujours des bois de pins tandis que les pentes marneuses sont cultivées, ce qui donne à ces petites collines un aspect tout à fait caractéristique. — 156 = Calcaire moëllon. © Le moëllon helvétien occupe en général une situation horizontale. Il forme des plateaux comme ceux du Vernègues et de Ste-Croix, près Salon, comme ceux de la Couronne. Ces — plateaux sont souvent entrecoupés de petits Plateau et Ravin dans le calcaire avins dont les bords sont absolument verti- Helvétien, caux (St-Chamas, Istres). Cette disposition est due à l’homogénéité et à la régularité des couches. La région que nous venons d'étudier nous a donc fourni des documents assez nombreux, relativement à l'influence de la constitution géologique sur la forme des montagnes; cependant, cette région ne contient ni terrain primitif, ni terrains primaires, ni formations d'origine volcanique. L'étude des régions montagneuses où l’on rencontre ces terrains nous fournirait des documents sur la manière dont se comportent, à l'égard des agents externes, le gneiss, le granite, les micaschistes, És schistes, les phyllades, les basaltes, etc., etc. Cette étude amènerait du reste à des considérations du même genre que celles _ nous avons exposées. | Ces études de dynamique externe qui paraissent un peu arides au premier abord ne sont cependant pas dépourvues d'intérêt. | Elles jettent un jour tout nouveau sur la topographie, car, à l’aide de ces considérations, la lecture d'une bonne carte à la fois géologique et topogra-= phique devient extrêmement facile. On pourrait presque, grâce à la connaïs- sance exacte des étages géologiques, reconstituer le profil d'un massif que l'on étudie sur la carte, et se figurer son paysage aussi bien que sur un relief. Les beaux travaux de MM. Elie de RE PU Belgrand, Reclus; de MM. Surell et Cézanne, de MM. Dana, Daubrée, Gilbert, Duponchel, Hayden, etc., ete., ont bien montré quel profit l’hydrologie, la géographie et même l’agriculture pouvaient tirer de pareilles études. | E. FOURNIER, LES ESPÈCES FRANÇAISES DE LA FAMILLE DES LIMNOPHILINES (Suite). V. n° 257. Genre Glyphotælius. 4° Glyphotælius punctatolineatus Hag. Se distingue par son envergure de 52 à 58 millim. de l'espèce suivante qui mesure seulement de 28 à 36 millim. Espèce rare; Allemagne (Mac-Lach.); Suisse (Ris); Vosges, en septembre (Mac-Lach.). à Au bord des lacs. \ 5° Glyphotælius pellucidus Retz. Remarquable par ses ailes supérieures festonnées et fortement découpées sur l’apex. Le mâle a généralement les ailes supérieures très tachetées et pointillées de gris et de marron, la femelle les a jaunâtres, bien moins tachées et avec un pterostigma apparent. Toute l'Europe (Mac-Lach.); Belgique, juin-août, parfois jusqu’en octobre - (De Selys), environs de Paris, T. C. juin à octobre (Mabille); Ha LC 1° maï à 15 septembre (Martin); aussi Vienne, Haute-Vienne, Creuse et en général presque tous les départements. Se trouve près des cours d’eau et des étangs, caché, pendant le jour, dans le feuillage des arbres. ; Genre Limnophilus, 6° Limnophilus rhombicus L. Ailes supérieures fauve clair portant au centre deux plaques ovales beaucoup plus claires, plus ou moins distinctes, au contour inférieur ombré, Envergure 31 à 42 millim. Poute l’Europe (Mac-Lach.);, À. C. juillet, août, même jusqu’en octobre, Belgique (De Selys);, A. C. environs de Paris, en août (Mabille), Lorraine, commun (Godron); Saône-et-Loire (Marchal), Vosges (Mac-Lach.); France A. CO. (Rambur); Bitche (Kieffer); Maine-et-Loire, commun, l'été (Millet); Vosges (Mac-Lach.); Indre, T. C. du 25 mai au 30 juillet, plus rare en sep- tembre (Martin). Sur les rivières et sur les étangs. 7° Limnophilus flavicornis Kab. Ailes supérieures très claires, parfois presque hyalines, plus souvent ue de roux. nvergure 26 à 36 millim. Europe nord et centre, commun (Mac-Lach.); commun du 15 mai au 15 He, Belgique (De Selys), environs de Paris, T. C., mai à novembre Mabille), Lorraine, commun (Godron); Paris, T. C. (Rambur), Maine-et- oire, commun toute l’année (Millet); Vosges (Mac-Lach.): extrêmement commun du 20 mai au 10 novembre, rare toutefois en août (Martin) sur les at he les ruisseaux et plus encore sur les étangs, vole facilement au soleil. S& Limnophilus decipiens Kolenati. Ailes supérieures jaunâtre très clair, quelquefois tachetées de gris, avec un pterostigma marron descendant obliquement sur l'aile. Envergure 25 à 33 millim. Environs de Paris, À. R.,octobre (Mabille); Indre, 15 mai à 15 juin, puis 15 septembre à 15 novembre (Martin), aussi Vienne et Haute-Vienne. Fréquente les rivières, les ruisseaux et les étangs. ' — 158 — 9° Limnophilus marmoratus Curtis. Ailes supérieures tachetées de dessins brunâtres, laissant au centre eten haut, vers la côte, des espaces plus clairs, même hyalins; les ‘taches couvrant toute l'extrémité des ailes, sans laisser au bout, sous l’apex, une demi-lune plus claire. Envergure, 26 à 36 millim. France (Mac-Lach.); commencement de juillet à 15 septembre, en Belgique (De Selys); Lorraine, assez C. (Kieffer); Indre, 1° juin à {%wc- tobre, commun (Martin); environs de Paris, rare août à octobre (Mabille); Montpellier, Hyères (Mac-Lach.). Difhcile à trouver le long des rivières, abondant au contraire sur le rivage des étangs. | 10° Limnophilus stigma Curtis. teconnaissable à la forme du dernier segment de l'abdomen du mâle, dont le centre surplombe tout l’appareil anal. — Forme qui n'existe que chez cette espèce et la suivante. Epines des tibias noires. Un petit trait moir isolé aux ailes inférieures. Envergure, 28 à 34 millim. Europe du centre et du nord (Mac-Lach.); rare en pales (De Selys); environs de Paris, commun de mai à octobre (Mabille); In du 1° juin au 95 juillet, puis en septembre et octobre (Martin). Sur les étangs, très rarement sur certains ruisseaux. 11° Limnophilus flavospinosus Mac-Lach. Ressemble au précédent. Epines des tibias Jaune pâle. Envergure, 30 à 36 milllim. Ardèche, en mai et juin (Mach-Lach.). 12° Limnophilus æanthodes Mac-Lach. Appendices supérieurs du mâle larges, de forme ovale, proéminents, jaunes. Extrémité de l'abdomen de la femelle très obtuse. | Belgique, peu commun, de mai à juillet (Albarda); environs de Paris; rare en août (Mabille). Habite les marais. 13° Limnophilus Llunatus Curtis. Ailes supérieures jaunes ou d’un roux doré, avec au centre deux plaques hyalines séparées, une demi-lune plus claire sous l'apex. Appendices supé: rieurs du mâle avec une forte épine intérieure. Analogue en apparence au subcentralis ci-après ; appendices supérieurs du ç' non dentelés. Envergure, 20 à 30 millim. Très commun dans toute l'Europe (Mac-Lach.);, A. C. Belgique, de juillet au 15 novembre (De Selys); Lorraine, juillet à octobre (Kiefer); environs de Paris, juin, puis septembre-octobre (Mabille); Maine-et-Loire, commun au printemps (Millet), Indre, assez C, juin, plus C. en octobre (Martin). + Vit au bord des étangs. re, peu Commun — 159 — 14° Limnophilus subcentralis Brauer. Ressemble au Zunatus dont il se distingue seulement par la forme des 44 “ques hyalines formant une unique figure vitreuse et par les parties _…. anales, par exemple les appendices supérieurs du mâle, avec une pa dentelure. À Envergure, 26 à 31 millim. - Belgique, très rare en août (De Selys, Albarda); Indre, C. en juin, puis du 15 septembre au 15 novembre (Martin). Toujours rare sur les rivières, souvent commun sur les étangs. 15° Limnophilus submaculatus Ramb. Marquetures des ailes affectant la forme de bandelettes brun rougeñtre. Envergure, 34 à 40 millim. Montpellier (Rambur), Vosges (Mac-Lach.). Espèce rare. 16° Limnophilus ignavus Hagen. Ailes supérieures d’une coloration uniforme fauve, avec la marge apicale à la fois tronquée et effilée au bout; corps fauve. Envergure, 21 à 30 millim. * Suisse (Ris); doit habiter le Jura, Belgique, assez rare du 23 août au 1°" octobre (De Selys). Sur le rivage des étangs et des lacs. 17 Zimnophilus nigriceps Zetterst. Aïles supérieures fauves, fortement réticulées, allongées , s’élargissant peu à peu vers l’apex, corps noir ; antennes fauve noirâtre avec le premier article noir, long et couvert de poils. Un petit trait noir à l’apex de l’aile inférieure. Envergure, 22 à 26 millim. | Une partie de l’Europe (Mac-Lach.); Belgique (De Selys); commun en automne, Lorraine (Kieffer);, environs de Paris, assez rare, octobre- novembre (Mabille). 18° Limnophilus centralis Curtis. Ailes supérieures allongées, marquées de gris et de brun, parfois vitreuses sans taches. Ne peut se confondre qu'avec le véttatus mais s'en distingue par la cinquième cellule apicale qui est normale. Envergure, 17 à 22 AU. . Toute l’Europe (Mac-Lach.); Belgique, 8 juin au 20 juillet (De Selys); Lorraine, assez commun (Kieffer): Indre, très commun, 25 mai au 30 octobre (Martin); environs de Paris, commun en mai, puis septembre-octobre (Mabille); Saône-et-Loire (Marchal). Rivières, ruisseaux, cascades et surtout étangs. : 19° Limnophilus vittatus F. ; Seule espèce chez laquelle la cinquième cellule apicale de toutes les ailes est écourtée et pétiolée. Les ailes supérieures ordinairement marquées d’une bande brune horizontale au centre de l'aile. . ue % h à LE ae Sem sé ie dec Den Le nn ACL de 5h Qi er codes) Li Envergure 17 à 24 millim. Commun du commencement de l'été à la fin de l'automne (Mac-Lach.); Belgique, de juillet à septembre (De Selys); environs de Paris, communen septembre et octobre (Mabille); Maine-et-Loire, été (Millet); Indre, très commun du 5 mai au 5 juillet, puis du 25 septembre au 15 novembre (Martin); aussi Haute-Vienne et Creuse, Indre-et-Loire et Vienne. Rivières et étangs. 20° Limnophilus affinis Curtis. Ailes supérieures étroites à fond fauve gris marquetées ou pointillées de brunâtre, avec le pterostigma faisant en général l'effet d’une grande tache brune, les inférieures hyalines. Envergure ?1 à 29 millim. e%. Très commun en Angleterre, dans le nord de la France (Mac-Lach.), d'avril à octobre; Belgique, commun de juin à octobre (De Selys), Indre, 15 mai à 10 novembre, mais rare en août (Martin); assez commun, Haute= Vienne; aussi Indre-et-Loire, Vienne et Creuse. Rivières et étangs. 21° Limnophilus auricula Curtis. Ailes supérieures étroites, fauve doré ou brun avec un assemblage de Joints vitreux au centre, rappelant la forme d’une oreille humaine: arfois chez le mâle, les ailes supérieures sont uniformément fauve clair. Envergure, 17 à 20 millim. Commun dans l’Europe nord et centre (Mac.-Lach.); Belgique, très commun de juillet à fin septembre (De Selys); Paris, assez commun en mai-juin, puisen août-septembre (Mabille); Indre extrêmement commun du 5 mai au 1° juillet, très rare en automne (Martin); commun dans tous les départements du Centre. rer ruisseaux et étangs. 22° Limnophilus, griseus 1. Ailes supérieures grises chez le mâle, chez la femelle à fond clair très nuancé et très marqué de brun, le pterostigma marqué par une tache brun foncé. | Envergure, 19 à 28 millim. Toute l'Europe (Mac-Lach.); Belgique, rare de fin juillet à septembre (De Selys); environs de Paris, assez rare en octobre (Mabille), Indre, assez commun en mai-juin, plus rare en octobre (Martin), Haute-Vienne; commun en juin (Degors), Saône-et-Loire (Marchal). Vit sur les rivières et les ruisseaux. 23° Limnophilus bipunctatus Curtis. Ailes supérieures peu étroites, plus ou moins roussâtres avec de nombreux points et des plaques plus pâles. Pterostigma souvent marqué par une grosse tache brune. Plus massif et plus gros que le griseus. Envergure, 27 à 34 millim. < Toute l'Europe (Mac-Lach.);, Belgique, rare du 20 juillet au 5 sep tembre (De Selys); Indre, commun du 5 mai au 10 juin, puis du 16 juillet au 5 octobre (Martin). se LuË Sur les étangs et plus encore sur les rivières; caché, le jour, dans le. feuillage des chènes et des conifères. , — 161 — 24° Limnophilus extricatus Mac-Lach. Ailes supérieures allongées, se dilatant peu à peu vers l’apex, avec la marge apicale arrondie, grises; souvent avec un pterostigma brun. La marge du dernier segment dorsal du mâle, vu du dessus, est fortement. découpée. Envergure, 25 à 31 millim. Europe du centre et du nord (Mac-Lach.); Belgique, rare, 10 juin à 20 juillet (De Selys); Lorraine (Kieffer); Suisse (Ris); ours d’eau et étangs. 25° Limnophilus hirsutus Mac-Lach. Très analogue à l’extricatus, mais plus petit : envergure, 21 à 26 millim., avec les ailes plus étroites et les parties anales différentes. Marge du dernier segment dorsal du mâle arrondie au milieu, , Genève (Pictet), Guernesey (Mac-Lach.); environs de Paris, rare en juin (Mabille). | Cours d’eau eb étangs. 26° Limnophilus sparsus Curtis. Ayant des points de ressemblance avec lafjinis, mais plus petit. Ailes supérieures couvertes comme d’une poussière grise, parfois presque noire, avec des plaques fauves à demi effacées. Pterostigma ordinairement indiqué par un point plus sombre. Appendices supérieurs du mâle obtus avec deux crochets courts, intérieurement concaves. Envergure, 20 à 25 millim. Europe du nord et du centre, en été et automne TER a Belgique, assez rare, 20 mai, 3 juillet, 4 septembre (De Selys); Indre, mai et juin (Martin); Haute-Vienne, en Juin, assez Commun (Degors), environs de Paris, assez commun, en juin-septembre (Mabille); Saône-et-Loire (Marchal). Sur les rivières, ruisseaux et cascades des collines. 27 Limnophilus fuscicornis Ramb. Grosse et lourde espèce à facies très particulier : ailes supérieures d’un marron clair uniforme, à réticulation très apparente, antennes noir marron soyeux ; apparence d’une Anabolia, mais plus gros, plus sombre et avec le dessus du thorax couvert de longs poils marron qui manquent chez l’Anabolia. Envergure, 30 à 34 millim. Habite l'Europe centrale et septentrionale, durant l'été, d'après Mac- Lach, Belgique, très rare en mai et juin (De Selys);, Indre, très commun, mais localisé, 10 avril à 28 mai (Martin); environs de Paris, localisé, en mai et juin (Mabille). Sur les rivières. Cette grosse espèce ne vole jamais durant le jour. Jusqu'au soir, elle se tient cachée à terre dans les détritus, sous les souches des arbres, dans les cavités et entre les pierres des ponts, souvent par groupes, parfois aussi dans le feuillage des conifères. Si on la dérange, elle se laisse choir à terre. Elle ne vole qu’à la nuit noire, Nous la trouvons en abondance dans le département de l’[näre, mais jamais après le 28 mai. R. MARTIN, (A suivre). mes td. 0 RÉ EE Er RE EL de es à — 162 — ñ APERÇU DES PHYTOPTOCÉCIDIES D'EUROPE Affectant des plantes dont le nom générique n’a pas été mentionné dans le travail précédent. à cuis Alchemilla fissa Sch. leuilles plissées et courbées. Alchemilla vulgaris L. Feuilles plissées et courbées. Amelanchier vulgaris Mœnch., Phyt. Aroniæ Can. Bourgeons grossis. Amygdalus communis L. Petits tuber- cules des feuilles. Anchusa officinalis L., Phyt. aspido- phorus Nal. Chloranthie. Androsace Chamæjasme Host. Déform. des pousses. Aquilegia atrata Koch. Constriction des feuilles dont le bord est en partie crispé et le limbe peu développé. Arabis alpina L. Feuilles velues, leurs bords recourbés. Arabis arenosa L. Chloranthie; feuilles velues et enroulées. Aroniarotundifolia Pers —Amelanchier vulgaris Mœnch. Arundo Phragmites L. Gaine gonflée et ridée avec pilosité érinéiforme à la face inférieure; feuilles agglomérées. Aster Linosyris Bernh. Déform. des pousses avec cladomanie. Atragene alpina L. Enroulement mar- ginal des feuilles. Bartsia alpina L. Enroulement margi- nal par en bas. Bellidiastrum Michelii Cass, Enroul. marg. par en haut. Berteroa incana 1). C. Chloranthie avec pilosité. Biscutella lævigata L. Bords des feuilles sinueux et velus. Brunella grandiflora L.. Déf. des pousses et de l'inflor. avec abondante pilosité blanche, Buxus sempervirens L., Phyt. Canes- trinii Nal. Bourgeons grossis et velus. ri sempervirens L., Phyt. buxi Can. Bourgeons très grossis et glabres. Calamintha Clinopodium LL. Déf. des pousses avec abonil. pilosité. Calamintha Acinos Cl Calice hyper- trophié ; corolle non développée. Camelina sativa Ctz. Phyt. longior Nal. Chloranthie avec pilosité; feuilles roulées. Camelina microcarpa And. Même dé- formation. Capsella bursa pastoris L. Phyt,.lon- gior Nal. Mème déformation. Cardamine alpina Wid. et resedifolia L. Enroulement marginal. Cardamine pratensis L. et palustris Pet. Fleurs doubles. Carduus acanthoides L. Chloranthie. (1) Massalongo vient de trouver une chloranthie et déformation des feuilles sur Duty her-_ baceum Vill, Carum carvi L. Chloranthie. | Chondrilla juncea L. Chloranthie. à) Chondrilla juncea L. Phyt. chondrillæ Can. Déform. des pousses avec phyllo- manie et cladomanie. Chrysanthemum leucanthemum [J. Emergences sur les feuilles : Cerato- neon syngenesiæ Br. LAS Clematis vitalba L. Enroulement mar- ginal. Clematis recta L.., Cecid. heterogaster : Nal. Feuilles plissées. | Ciematis flammula L.. Déformation sem- blable à la précédente. | Clematis flammula L. Entre-nœuds rac- Rpreee ; limbe épaissi, rugueux et glabre. Cotoneaster tomentosa Ait. Pustules des feuilles. Cotoneaster erythrocarpa Led. Même déformation. F Cotoneaster vulgaris Lind. (intèger rima Med.). Cecidies de l'écorce sem- blables à celles du N. 10. Cotoneaster, Phyt. cotoneastri Can. Pustules des feuilles. : Coronilla varia L. Kolioles repliées et contournées, Crepis biennis L. Chloranthie avec pro- litication. Cydonia vulgaris Wild. Pustules des feuilles. Daucus carota I. Chloranthie. Dorycnium suffruticosum Vill. Folioles | repliées (1). 19 Draba verna L. Phyt. longior var. drabæ Nal. Chloranthie avee abondante pilosité blanche. Draba aizoides L. Déformation des pousses avec phyllomanie et clados manie. ; d Echinospermum Lappula L. Chloran- thie. Echinospermum Lappula L. Déforma- tion des pousses avec pilosité. Epilobium angustifolium L. et colli= num Gm. Enroulement marginal: 4 Erodium cicutarium L, Cecid. Schlech- SU tendali Nal. Pédoncules raccourcis; … fleurs déformées : pilosité anormale. à Ervum tetraspermum L. et hirsutum … L, Voir Vicia. te Euphorbia cyparissias L. et Esula L: Cecid. euphorbiæ Nal. Enroulement marginal. AN Evonymus europæa L. Cecid. convol- Se vens Nal. Enroulement marginal. Le Evonymus verrucosa Scop. Amas de À poils à la face inférieure des feuilles Fragaria collina Ehrh., Phyll. setiger Nal. Cephaloneon des feuilles. Fragaria vesca L. Cécidies céphalo- péiformes semblables aux précédentes. Genista pilosa L., ætnensis L. et corsica D. C: Bourgeons déformés en agglomérations de productions foliacées _ très velues. . Gentiana acaulis L., campestris L., germanica Wild., nivalis L., obtusi- folia Wild., rhætica Kern., tenella Rub. et utriculosa L. Chloranthie. Geum urbanum L., Cecid. nudus Nal,, Pyllerium (Erineum) gei Fr. Geum montanum [., molle Vis. ct rivale L., Phyllerium (Erineum) gei SFr: Hippophaë rhamnoides L. Phyt. Na- lepai Trouess. Élevures sur la face supérieure des feuilles. Homogyne alpina Cass. Pustules des feuilles. Hypericum perforatum L. Déformation des pousses. Hypericum perforatum L. Déformation des feuilles; nervures sinueuses ; déco- _ Joration. Juniperus communis L. Phyt.quadri- setus, Thomas; fruits grossis, dépri- mes, avec ouverture au sommet. Jurinea mollis Reich. Cécidie cépha- lonéiforme. Lathyrus pratensis L. Enroulement marginal. Laurus nobilis L. Déform. des fleurs avec pilosité. - Laurus canariensis Wild. Erineum sepultum. Lavatera thuringiaca I. marginal avec pilosite. Linosyris vulgaris Cass. Voir Aster Linosyris. Lonicera xylosteum L. Phyt. xylostei Can. Enroulement marginal avec si- nuosités. Lonicera alpigena L.,Caprifolium [L.., cœrulea L.,nigra L.etPericlymenum L. Enroulement marginal ou bords re- pliés et crispés. Lycium europæum [J. Pustules des feuilles: Malva Alcea L., Phyt. malvæ Can. Déform. des pousses ; bords des feuilles enroulé et crispé; épais feutrage. Malva moschata L. Déformation de la pousse ; enroulement marginal des feuilles et des sépales par en haut; feu- trage. Mentha silvestris L., Phyt. mentha- rius Can. Déformation de l'inflores- cence avec abondante pilosité blanche. Mentha aquatica L. et rotundifolia l.. Même déformation. Mœæhringia polygonoïdes M. K. Chlo- ranthie et déformation des pousses. Onobrychis sativa L., Phyt. longifilis Can. Folioles repliées et contournées. Enroulement Leg ee" 2) int COR PIN Fe Ses. der — 163 — Orlaya grandiflora Hoffm. Phyt. peu- cedani Can. Chloranthie. Oxalis corniculata L. Folioles enroulées ou repliées et contournées. Pæderota Bonarota L. Virescence de la corolle, hypertrophie du calice, éta- mines atrophiées. Pastinaca sativa L. Chloranthie. Peucedanum venetum L., Phyt, peu- cedani Can. Chloranthie. Pistacia Lentiscus L. Enroulement marginal. Punica Granatum L. Enroulement mar- ginal par en bas. Quercus pedunculata Ehrh., Phyt. quercinus Can., Phyllerium quer- cioum Pers. Quercus cerris L. ct pubescens Wild., Phyllerium quercinum Pers. Quercus Ilex L., Phytoptusilicis Can. Cécidie subarrondie située à la face supé- rieure des feuilles. Quercus Ilex L., Phyllerium ilicinum Fr. Quercus Ilex [L., Erineum sparsum Mass. Quercus Ilex I. Etamines avec pilosité anormale. Quercus Ægilops L., Phyllerium ili- cinum Fr Quercus coccifera L., Phyllerium im- pressum Corda avec élevure à la face opposée. Quercus Suber L. Phyllerium suberi- num fée. Semblable à l'espèce précé- dente. Quercus Ballota Desf. Amas de poils phyllériiformes. Rhamnus cathartica L., Phyllerium rhamni Pers. Genéralement à l'aisselle des nervures. Rhodiola rosea L. Cécidies céphalonéi- formes ou émergences, avec ouverture allongée et située au sommet. Rhododendron ferrugineum L. Fleurs doubles. Rhododendron ferrugineum L. Enrou- lement marginal. Rhododendron hirsutum L. Enroule- ment marginal. Ribes alpinum L. Bourgeons grossis. Ribes alpinum L. F euilles plissées avec pilosité anormale. Ribes nigrum L. et rubrum L. Bour- geons grOssis. Robinia Pseudacacia L., Phytoc. ro- biniæ Nal. Folioles enroulées et cris- pées. Rosa pimpinellifolia L. lolioles re- pliées, sans hypertrophie. Rubia peregrina L. Enroulement mar- ginal. Saxifraga aïzoïdes L. Déformation des pousses. Saxifraga Kochii Horn. et oppositi- folia L. Chloranthie. Scutellaria galericulata L. Amas de déformées poils phyllériiformes sur feuilles, fleurs et tiges. : - Sempervivum hirtum L. Déformation des feuilles. be Sempervivum montanum L. Même dé- …_._O formation. D: Sempervivum montanum L. Chloran- $ _ thie et phyllomanie. À Seseli hippomarathrum L. Chloranthie. __ Seseli hippomarathrum L. Folioles _ divisées en lanières. Ver Sisymbrium Sophia L., Phyt.longior Nal. Chloranthie, phyllomanie et pilosite anormale. Solanum Dulcamara L. Chloranthie sans pilosité abondante. Solanum Dulcamara L. Pilosité en feu- trage avec déform. des pousses (1). Solanum Lycopersicum LL. Pilosité anormale sur les feuilles. Spartium junceum L. Déformation des pousses, phyllomanie, cladomanie et enroulement marginal. Syringa vulgaris L., Phyt. Lœwi Nal. Bourgeons grossis. — 165 — Syringa dubia Pers. Même déforma- tion. Taraxacum officinale Wigg., Phylloc. rigidus Nal. Constriction des feuilles comme pour Aquilegia atrata. Taxus baccata L. Bourgeons grossis. Tofielda calyculata Wahl. Feuilles re- pliées et recourbées. Trinia vulgaris D. C. Chloranthie. Vaccinium. Bord des feuilles recourbe par en haut, limbe rugueux et en partie plissé. Valeriana dioica L., tripteris L. Chlo- ranthie; folioles divisées en lanières, Valeriana montana [. Déformation des feuilles comme pour les espèces précédentes. Vellea annua L. Chloranthie avec pilo- site. Vinca herbacea W. K. Enroulement marginal par en haut. Vitex agnus castus L., Phyt. Massa- longoi Can. Petits tubercules saillants sur les deux faces des feuilles. (1) L'auteur de cette cécidie, découverte par M. Martel aux environs d’Elbeuf, vient d'être décrit par M. Nalepa, sous le nom de PAyt. cladophthirus n. sp. — M. Nalepa annonce en même temps qu'il supprime le genre Phytocoptes et le fait rentrer dans le genre PAyllocoptes dont il sépare les cinq: espèces suivantes : Phyll. loricatus Nal., Phyll. qgaleatus Nal., Phyll. heteroproctus Nal., Phyll. aspidophorus Nal. et Phyll. octocinctus Nal. Ces cinq espèces formeront le nouveau genre Anthocoples. ESS LP am PS D——— s EXPLICATION DES FIGURES (Les fig. sont réduites de 1/4) ACAROCÉCIDIES > |: Rameau de Belula alba L., avec trois bourgeons normaux et trois autres déformés par Phyt. calycophthirus Nal., ce rameau a eté recueilli en janvier. - Rameau de Pinus silvestris L., avec un renflement produit par Phyt. pint Nal. 3. Rameau de Fagus silvalica L., avec un bourgeon déformé par un phytoptide. . Déformation de Polygala vulgaris L., par Phyt. brevirostris Nal. . Rameau d’Acer campestre 1. 2 3 4, Sarothamnus scoparius Koch., avec quatre cécidies de Phyt. genistæ Nal. 0 6 a Série de quatre pousses dont chacune est entourée à sa base des cécidies de Phyt. heteronyx Nal. h Feuille avec les productions dites Cephaloneon myriadeum Br., et dues à Phyl. macrorhynchus Nal. € Feuille portant à son bord deux Erineum purpurascens dûs à un Phyloptus très > voisin du suivant et à l’aisselle des nervures, neuf Cephaloneon solilarium Br., … produits par Phyt. macrochelus Nal. 1. Partie de l'inflorescence d'Artemisia vulgaris L., avec quatre fleurs normales et trois fleurs déformées par Phyloptus sublilis Nal. 8. Rameau de Corylus Avellana L., pris en décembre et portant un bourgeon normal et deux bourgeons déformés par Phyt. avellanæ Nal. 9. Feuille d'A/nus glutinosa L., ayant à l’aisselle des nervures, les cécidies de Phyl. Nale- pai Fock., et sur le limbe, les productions appelées Cephaloneon pustulatum Br., et é occasionnées par Phyt. lævis Nal. 10. Galium verum L., avec les cécidies de Phyt. informis Nal. (galiobius Can. ?) 11: Feuille de Prunus domestica L., montrant au bord les cécidies produites par Phyt. similis Nal., et connues sous le nom de Cephaloneon hypocratériforme et confluens Br. ; au milieu du limbe, cinq productions dites Cephaloneon molle Br. 12. Feuille de Tilia grandifolia Ebrh., portant, éparses sur le limbe, les cécidies produites par Phyl. tiliæ Nal., et appelées Ceratoneon exlensum Br. ; à l’aisselle des nervures se trouvent les cécidies velues dues à Phyt. eæilis Nal. 13: Partie de l’inflorescence de Fraxinus excelsior L., avec deux fruits normaux et trois déformations produites par Phyt. fraxini Nal. 14. Asperula cynanchica L., avec fleurs normales et fleurs déformées par Phylloc. minutus Nal. Abbé J.-J, Kigrrer. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. À Excursion anthropologique. — Une excursion anthropologique en Bourgogne, Savoie et Suisse doit se faire, sous la direction des professeurs de l’écolé d'anthropo- logie, pendant les fêtes de la Pentecôte. ser Le départ de Paris aura lieu le 6 juin, on doit visiter Lyon, Chambéry, Aix, Lovagny, Annecy, Reignier, Genève, Lausanne, Mäcon et Solutré. Les personnes qui désiréraient prendre part à cette excursion sont prices d’en aviser M. de Mortillet, à Saint-Germain- en-Laye. Congrès de Moscou. — Le congrès de zoologie que nous avons annoncé au dernier S numéro sera divisé en six sections : 1° Questions générales de biologie et de systéma- tique; ?° questions spéciales faunistiques, recherches faunistiques et S stématiques; 3° histologie et embryologie; 4° physiologie et chimie biologique; 5° Morphologievet anatomie comparée; 6° microparasitologie et bactériologie. rs ‘ En outre des promenades aux environs de Moscou, des excursions plus lointaines, vers le Caucase, l'Oural ou le Turkestan, pourront être organisées, si un nombre suffisant de personnes s'inscrivent pour y prendre part. A Une réduction de 50 /, sur les chemins de fer russes sera accordée aux Congressistes, ainsi que pour le transport des objets destinés à l'Exposition zoologique de Moscou. Congrès de Pau. — Nous rappelons à nos lecteurs que le Congrès annuel de Asso ciation française pour l'avancement des sciences doit se tenir à Pau, du 15 au 2? septembre prochain. | . À Note sur le Pomatias patulus. — Un des lecteurs de la Feuille demande dans le. … numéro du {°° avril dernier, si le Pomatias obscurus a été signalé « dans les Bouches-du- Rhône ». : Le département des Bouches - du - Rhône, étant une division administrative très. artificielle, tout au moins par sa limite orientale, de la Durance au rivage méditerranéen, la question posée revient donc à demander si le Pomalias obscurus a été Signaléen. Provence. RUE - J'ai recolté le Pomalias palulus : dans la gorge du chemin d’Ensué à Carri-le-Rouet, au sud de l'étang de Berre; dans les îles du Frioul, Pomègues et Ratonneau, de la rade de Marseille; aux environs de Saint-Loup, près Marseille, et dans la Calanque de Sormiou,. c'est-à-dire au nord et au sud du petit massif de Carpiagne; sur les deux versants et “au. sommet de la Sainte-Victoire (à Vauvenargues, au nord, et à l'ermitage Saint-Ser, au sud) ; à la Sainte-Beaume, sur les rochers de tout le massif; dans les gorges d'Ollioules, 5 près de Toulon, dans la gorge même, près d’Ollioules et à Evenos. Plus à l'est, MM: Be renguier, Bourguignat, Néville, ete., ont signalé plusieurs autres stations du 2. palulus. Quant au Pomalias obscurus, je ne crois pas qu’il existe en Provence. La seule espèce de Pomalias qui s'y trouve peut-être, en outre du patulus, est le maculatus (Oyclosloma maculatus de Draparnaud, Pom. septem spiralis des auteurs modernes) que l'on ne tarde pas ? à rencontrer quand on s'éloigne de la région de l'olivier, dont semble ne pas s'écarter » beaucoup le patulus. J'ai encore trouvé le patulus à Vaucluse, et peut-être se trouve-t-il aussi au sommet du Ventoux, si j'en juge par des échantillons qui m'ont été communiqués l'an dernier comme provenant de ce sommet. Mais dans le massif de la forêt de Saou, et dans la forêt de Durbon, sur le rebord occidental du Devoluy, deux stations appartenant - au Dauphiné, je n’ai plus trouvé que le maculatus. J'ai récolté aussi cette mème espèce à Saint-Etienne-des-Sorts (Gard), et sur les bords du Gardon, entre Nimes ét zès 7 (Gard). Aux environs de Montpellier on ne rencontre que le patulus; mais un peu plus au nord, dans la haute vallée de l'Hérault, en amont de Saint-Beauzille-du-Putois, Paladilhe aurait, d'après Moitessier, constaté la présence du maculatus. LTÉE Il serait fort intéressant de préciser plus complètement que je viens de le faire, dB ITS frontières exactes du domaine du P. patulus. Il est singulier de voir cette espèce habiter soit les îles de la rade de Marseille, ou les gorges d’Ollioules, à quelques mètres d'altitude ct seulement, soit les sommets de la Sainte-Victoire et de la Sainte-Beaume, à mille AL mètres d'altitude, peut-être même le sommet du Ventoux, à 1,900 mètres. D'un autre côté, l'aire de dispersion, en France, du patulus, semble bien nettement limitée à une ligne qui s'écarterait assez peu de la limite septentrionale de la culture de l'olivier, tout en restant à peu près partout un peu en deçà, c’est-à-dire un peu au sud de cette limites £s Le Pomalias patulus est donc une espèce très propre à montrer que les influences actuelles eg de milieu ne peuvent suffire pour expliquer la distribution géographique des ESpèces animales où végétales, surtout lorsque ces espèces appartiennent aux organismes très ke attachés au sol qui les a vu naître, ou mal doués sous le rapport des moyens de dispersion a: Les mollusques terrestres sont à cet égard très remarquables: l'étude de leur distri- pr bution géographique prendra peu à peu une importance de plus en plus grande, car elle est susceptible d'éclairer vivement l’histoire de notre globe pendant les re quaternaire et la longue durée des âges tertiaires. G. CouTAGNE. Es F0: — 167 — ÉCHANGES Malgré nos avis réitérés, on nous envoie souvent des notes d’échange portant sur des objéts n'ayant pas de rapport avec l'histoire naturelle. — Nous rappelons à nos lecteurs que ces notes ne peuvent être insérées dans la Feuille. M. À. Otto, Vienne (Autriche), VIII, Schlæsselgasse, n° 2, comptoir de miné- ralogie, offre en échange : Meloë scabriusculus, coriarius, Otiorhynchus obsitus, Armadillo aluiaceus, Phyllobius montanus, Melalliles elegantulus, Meleus v. Findelir, Acalles Pyrenæus, Ceutorhynchus radula, Rhynchiles lristis, Thamnurgus varipes, Pachyla Lamed, Clylus rusticus, Aronna v. Thoracica, Cryptocephalus lævicollis, etc. Envoyer oblata. _ M. Augereau, 52, rue de la Chartreuse, Bordeaux. désire échanger des Lépi- doptères piqués et non étalés, pris en 1891 à la lumière électrique. - M. le D’ Schæffer, à Joinville (Haute-Marne), désire recevoir Fauvel, les Staphylinides ; et Rey, les Aléocharaires, en échange de Simon, les Arachnides de France (tomes 1, 2, 3, 4, 5 et 7); et Gravenhorst, les /chneumonides. M. Robert Hickel, au domaine des Barres-Vilmorin, par Nogent-sur-Ver- nisson (Loiret), désire se procurer par échange des oiseaux d'Europe, en peaux. Il offre des échantillons d'herbier forestier, graines, cones, etc., d'arbres, spécialement une série très complète de chênes américains et de Ja plupart des conifères du globe. M. N. Roux, 5, rue Pléney, Lyon, désire échanger des plantes des Alpes contre les publications de la Société Rochelaise ou de la Société Dauphinoise, = BIBLIOGRAPHIE Les Tourbières et la Tourbe, par J.-M. Brécawsxt, 194 pages, Clermont-Ferrand, imp. Montlouis. Nous recevons de M. Biélawski cette étude très complète sur la question des Tour- bières ; la publication de cet ouvrage coïncide avec une vaste enquête qui se poursuit actuellement en Suisse, et le programme proposé pour ce travail est à peu près celui que M. Biélawski a suivi dans son ouvrage qui comprend : dans la première partie (Les Mourbières) un exposé de la structure cryptogamique des Tourbières, de leur classification, de leur flore, de leur constitution et de leur reconstitution, de leur importance économique et une description sommaire des principales tourbières au point de vue général, et plus spécialement en ce qui concerne l’Auvergne. La deuxième partie a trait à la composition et à l'exploitation de la Tourbe. Les Cécidies des environs d’Elbeuf, par V. Marre. Paris, Le Chevalier, 56 pages. L'important travail de M. Kieffer que nous publions en ce moment, a engagé plusieurs de nos lecteurs à faire des recherches sur les galles de leur région ; nous les engageons -à consulter également le nouvel ouvrage de M. V. Martel, sur les Cécidies des environs d'Elbeuf. Il contient une diagnose sonnuaire de 13? galles ou galloïdes rencontrées dans cette partie de la Normandie, et la description de trois cécidies nouvelles. Manipulations de zoologie, par le docteur P. Grnon. /nvertébrés-Vertébrés, ? vol. in-8, avec 7 pl. noires et color. Lib. Baillière. La tendance actuelle porte de plus en plus l’enseignement des sciences naturelles vers l'étude des faits sanctionnés par les observations de l'anatomie et de la physiologie. IL faut donner aux travaux pratiques dans les laboratoires la large place qu’ils méritent. Les manipulations peuvent seules fixer dans l'esprit la forme, les rapports et les connexions des organes qui donnent aux types ctudiés, leurs caractères distinctifs. M. le professeur Girod a rendu un service signalé aux sciences naturelles en publiant ces deux volumes de manipulations de zoologie, l’un pour les Vertébrés, l’autre pour les Invertébrés. Le plan de chaque volume est le même. Une première partie est consacrée à l’ensemble des connaissances générales communes à toutes les manipulations du laboratoire : installation de la table de travail, choix et entretien des instruments, préparations des réactifs et des masses à injection. La deuxième partie est réservée aux conseils pratiques généraux se rapportant à la facon de conduire une dissection,de pratiquer une injection, enfin de représenter par le dessin, les objets observés. _ La troisième partie comprend les manipulations des différents types choisis par l’auteur, et cela parmi les animaux faciles à se procurer, soit sur les marchés, soit par l’intermé- diaire de nos différentes stations zoologiques. Les types décrits pour les Invertébrés, sont : Escargot. — Poulpe. — Anodonte. — Ecrevisse. — Holothurie. — Sangsue. — Vérélille. — Pour les Vertébrés : Grenouille. — Perche. — Poule. — Lapin. — Chaque type fait l’objet d'un chapitre spécial accompagné d'un grand nombre de planches. Se * ds. T7 D 7 nn LP ? Put “hr — 168 — CATALOGUE DES GENRES DE LA FLORE D'EUROPE Le travail que nous présentons aujourd’hui aux lecteurs de la Feuille des Jeunes Naturalistes, n'était pas destiné à être publié; toutefois devant les services qu'ils nous a rendus, nous nous sommes décidé à le faire imprimer. ën effet, quels sont les ouvrages ayant trait à la flore d'Europe? Pout d’abord le Genera de Bentham et Hooker, et l'Index generwmn de Ph: Durand ; ces deux excellents traités ont pour nous deux défauts : ils sont d'un prix élevé et de plus les 1000 genres européens sont noyés parmi les genres dix fois plus nombreux de la flore générale, ce qui oecasionne une perte de temps lors des recherches. Il nous reste encore l'ouvrage incomplet de Richter et le Synopsis de Nyman, le plus important à notre point de vue, mais qui n’est pas à,la portée de tous les botanistes. Ce sont ces raisons qui nous ont amené à faire un catalogue très succinct destiné uniquement à la classification de l'herbier d'Europe. Notre travail se divise en deux parties : la première comprend tous les enres européens d’après la classification la plus généralement suivie de 3entham et de Hooker, à ce sujet disons que plusieurs de ceux qui nons liront, seront étonnés de ne plus rencontrer certains noms auxquels ils sont habitués, tels que Alsine rentrant dans Stellaria; le genre Habenaria se formant au détriment de Platanthera, Cephalanthera, etc!; cela résulte du Genera de Bentham ; dans un prochain travail nous verrons s’il n°y a pas intérêt au point de vue européen, de conserver certains de ces genres. Nous avons fait suivre chaque genre du nombre d’espèces qu'il renferme en Europe (d'après Nyman). La seconde partie est constituée par la liste alphabétique des genres accompagnés de leurs numéros respectifs. Nous y avons intercalé les genres supprimés par Bentham et Hooker ainsi que les synonymes les plus employés. Nous serons heureux de recevoir les observations de nos confrères et espérons que ce petit travail pourra leur être de quelque utilité. CATALOGUE DES GENRES DE LA FLORE D'EUROPE Les chiffres entre parenthèses indiquent combien chaque genre comprend d'espèces. Renonculacées 4 Clematites L. (9). 2 Thalictrum L. (26). 3 Anemone L. (20). 4 Adonis L. (11). 5 Callianthemum Mey. (2). 6 Myosurus L. (1). 7 Ranunculus L. (109). 8 Caltha L. (?). 9 Trollius L. (2). 10 Helleborus L. (7). 11 Eranthis SIsb. (1). 12 Coptis Sisb. (1). 13 Isopyrum L. (1). 14 Nigella L. (6). 45 Aquilegia L. (8). 16 Delphinium L,. (18). 17 Aconitum L. (7). 18 Actæa L. (4). 19 Cimicifuga L. (1). 20 Pæonia L. (8). Berberidées 21 Berberis L. (4). 22 Leontice L. (3). 23 Epimedum L. (1). Nymphæacées 24 Nuphar Sm. (3). 95 Nymphæa L. (3). Papavéracées 26 Papaver L. (11). 27 Meconopsis Vig. (1). 28 Glaucium Scop (?}. 29 Rœmeria Med. (1). 30 Chelidonium L. (1). Fumariacées 31 Hypecoum L (4). 32 Corydalis DC. (12). 33 Sarcocapnos DC. (3). 34 Fumaria L. (27). Crucifères 35 Matthiola Br. (13). 36 Parrya Br. (?). 37 Cheiranthus L. (4). 38 Nasturtium Br. (11). 39 Barbarea Br. (1). 40 Arabis L. (36). D sé di be Ce re 7 VTT SE 7 2 a a dde sd md rt oi à: 41 Cardamine L. (31). _43 Notoceras Br. (1). 44 Lunaria L. (?). 45 Ricotia L (1). 46 Farsetia Turr. (3). 47 Aubrietia Ad. (5). 48 Vesicaria Poir. (2). 49 Alyssum L. (36). 50 Draba L. (31). 51 Erophila DC. (1). 52 Cochlearia L. (8). 53 Hesperis L. (8). b4 Malcolmia Br. 14. 55 Sisymbrium L. (32). 56 Eutrema Br. (1). 57 Couringia Heist. (3). 58 Erysimum L. (30). 59 Syrenia Andrz. (3). 60 Braya Stern. (3). 61 Camelina Cr. (3). 62 Subularia L. (1). 63 Brassica L. (51). 64 Diplotaxis DC. (16). 65 Eruca DC. (3). 66 Euzomodendron Coss. (1). 67 Moricandia DC. (4). 68 Vella L. (3). 69 Carrichtera DC. (1). 70 Succovia Med. (1). 71 Capsella Mech. (3). 72 Noccea Rchb. (3). 73 Ionopsidium Rchb. (?). 74 Sencbiera Poir. (2). 75 Lepidium L. (25). 76 Bivonæa DC. (2). 717 Æthionema BR. (7). 78 Eunonia Grsb. (1). 79 Biscutella L. (10). 80 Thlaspi L. (25). 81 Iberis L. (27). 82 Teesdalia Br. (?). - 83 Hutchinsia Br. (3). 84 Peltaria L. (1). 85 Clypeola L. (3). 86 Moriera Boiss. (1). 87 Isatis L. (9). 88 Neslia Desv. (1). 89 Sobolewskia MB, (1). 90 Calepina Desv (1). 91 Myagrum JL. (1). 92 Euclidium Br. (1). 93 Bunias L. (4). 94 Crambe L. (6). . 95 Rapistrum Desv. (7). 96 Cakile Scop. (3). 97 Enarthrocarpus Lab. (?). 98 Erucaria G. (1). 99 Guiraoa Coss. (1). 100 Morisia Gay. (1). 101 Raphanus L. (3). 102 Goldbachia DC. (1). 103 Chorispora DC (1). 104 Sterigma DC. (1). Capparidées 105 Cleome L. (?). _ 106 Capparis L. (2). 4? Andrzejowskia Rchb. (1). — 169 — [ Resedacées 107 Astrocarpus Neck. (5). 108 Reseda L. (18). Cistinées 109 Cistus L. (14). 110 Helianthemum G. (59). } Violariées 111 Viola L. (56). Polygalées 112 Polygala L. (21). Frankéniacées 113 Frankenia L. (6). Caryophyllées 114 Velezia L. (2). 115 Dianthus L. (100). 116 Tunica Scop. (10). 117 Drypis L. (1). 118 Gypsophila L. (20). 119 Saponaria L. (12). 120 Silene L. (142). 121 Cucubalus G. (1). 122 Lychnis L. (24). 123 Holosteum L. (2). 124 Cerastium L. (43). 125 Stellaria L. (47). 126 Arenaria L. (67). 127 Buffonia Sauv. (5). 198 Sagina L. (16). 129 Queria Lœæfl. (1). 130 Spergula L. (4). 131 Spergularia P. (9). 132 Polycarpon Lœæfl. (3). 133 Ortegia Loœfl. (2). 134 Lœæflingia L. (3). Portulacées 135 Portulacca L. (1). 136 Claytonia Donn. (1). 437 Montia L. (1). Tamariscinées 138 Tamarix L. (10). 139 Myricaria Desv. (1). 140 Reaumuria Hsslq (2). Elatinées 141 Elatine L. (6). Hypericinées 142 Hypericum L. (47). Malvacées. 143 Malope L. (3). 144 Kitaibelia W (1). 145 Althæa L. (11). 146 Lavatera L. (16). 147 Malva L. (16). 148 Sida L. (?). 149 Kosteletzkia Pr. (1). 150 Hibiscus L. (?). ’ Ed en D Us LE 5 = C4 _ 180 181 182 183 Tiliacées Tilia L. (5). Linées Radiola Rth. (1). Linum L. (32). Zygophyllées Tribulus L. (1). Nitraria L. (1). Zygophyllum L. (?). Fagonia L. (2). Geraniacées Bicbersteinia Steph. (1). Geranium L. (35). Erodium l’Her. (37). Oxalis L. (3). Nhnpatiens L. (1). Rutacées Ruta L. (14). Peganum L. (1). Dictamnus L. (1). Simaroubées Cneorum L. (1). Ilicinées Ilex 1 (1). Celastrinées S Evonymus L. (3). 9 Celastrus Boiss. (1). Rhamnées Paliurus G. (1). Zizyphus G. (?). Rhamnus L. (19). Ampelidées 3 Vitis L. (1)). Hippocastanées Æsculus L. (1). Aceracées 15 Acer L. (10). Staphyléacées Staphylea L. (1). Anacardiacées Pistacia L. (3). Rhus L. (4). Coriariées Coriaria L. (1). Légumineuses Anagyris L. (1). Leptononis DC. (1). Lupinus L. (13). Argyrolobium Eckl. (3). LT y COURS TS 484 Adenocarpus DC. (6). 185 Calycotome Lk. (3). 186 Genista L. (70). 487 Spartium L. (1). 188 Erinacea Boiss. (1). 189 Ulex L. (21). 190 Cytisus L. (41). 191 Ononis L. (63). 192 Trigonella L. (21). 193 Medicago L. (51). 194 Melilotus Juss. (16). 495 Trifolium L. (108). 196 Anthyllis L. (22). 197 Hymenocarpus Sav. (1). 198 Securigera DC. (1). 199 Doryenium Scop. (5). 200 Lotus L. (31). 201 Psoralea L. (?) 202 Galega L. (2). 203 Robinia L. (1). 204 Colutea L. (2). 205 Calophaca Fisch. (1). 206 Astragalus L. (123). 207 Oxytropis DC. (12). 208 Biserrula L. (1). 209 Glycyrrhiza L. (3). 210 Scorpurius L. (4). 211 Ornithopus L. (8). 212 Coronilla L. (13). 213 Hippocrepis L. (14). 214 Eversmannia Bge (1). 215 Hedysarum L. (16). 216 Onobrychis AN, (21). 217 Ebenus L. (?). 218 Albagi Desv. (2). 219 Cicer L. (4) 220 Vicia L. (70). 221 Lens L. (2). 222 Lathyrus L. (51). 293 Pisum L. (?). 224 Ceratonia L. (1) 225 Cercis L. [1). Rosacèes 226 Prunus L. (18). 297 Spiræa Li. (11). 228 Rubus L. (56). 229 Dryas L. (1). 230 Geum L. (13). 231 Waldsteinia W. (2). 232 Fragaria L. (3). 233 Potentilla L. (67). 234 Alchemilla L. (8). 235 Agrimonia L. (5). 236 Poterium L. (17). 237 Rosa L. (41). 238 Cydonia P (1). 239 Pirus L. (14). 240 Mespilus LB. (1). 241 Cratægus L. (13). 242 Cotoneaster Med. (6). 243 Amelanchier P. (1). Saxifragées 244 Saxifraga L. (107). 245 Chrysosplenium L. (3). 246 Parnassia L. (2). 287 288 — 170 — Philadelphus L. (1). Ribes L. (7). Crassulacées Tillæa L. (3). Cotyledon DC. (11). Sedum L. (46). ? Sempervivum L. (?S). Droseracéés Drosera L. (3). Drosophyllum Lk. (1). Aldrovanda L. (1). Haloragées 56 Hippuris L, (1). Myriophyllum L. (3): Callitriche L. (7). Myrtacées Myrtus L. (1). Lythrariées Aumania L. (2). Peplis L. (5). Lythrum L. (9). Punica L. (1). Onagrariées Epilobium L. (19). 5 Ludwigia L. (1). ÿ ŒEnothera L. 7 Circæa L. (3). 8 Trapa L, (1). Cucurbitacées Momordica L. (1). Ecballium L. (1). Bryonia L. (4). Cucumis L. (1). Sicyos L. (1). Datiscées Datisca L. (1). Cactées 5 Opuntia L. (4). Ficoïdées Mesembryanthemum L.(3. Aïzoon L. (1). Telephium L. (1). Glinus Lœæf]l. (1). Pharnaceum L. (1). Ombellifères Hydrocotyle K. (?). Eryngium L. (26). Astrantia L. (5). Hacquetiu Neck. (1). Sanicula L. (1). Lagoecia L. (1). Petagnia Guss (1). Echinophota L. (3). 289 Phy col 290 Melopos um K. [où 291 Lecokia Aus LA. = 292 Hippomarathrum }. 293 Conte (1). ; 394 Smyrnium L. Ps 295 Hohenackeria “(9 296 Bupleurum L: (43): 297 Trinia Hfn. (8). 298 Apium L. (6). 299 Cicuta L. (1). 300 Ammi L. (4). & 301 Carum L. (26). 302 Sison L. (t}. ” 303 Microsciadium Boiss. ee: 304 Falcaria Host. (3). 305 Sium L. (3). 306 Ægopodium L. {1}. 307 Pimpinella L. (1 Æ 308 Muretia Boiss. (1). IT 309 Conopodium K. (10). É: 310 Tinguarra Patb, ( à 311 Myrrhis Lcop. (Ur 312 Chæroph di @b. 313 Scandix L. (8). 314 Anthriscus Hfn (8). 315 Athamanta L. (6). 316 Portenschlagia Vis. (t}s 317 Seseli L. (36). 318 Sclerochorton Boiss. (). 319 Fœniculum Ad. (2). 320 Xatarda Meisn. (1)... 321 Kundmannia Scop. (1). 32? Magydaris K. (2). . 323 Cachrys + ee 324 PRES a 4 325 Lophosditi (l. 326 Crithmum D. "Ai. 327 OŒnanthe L. (18). 328 Æthusa L. (1). 329 Capnophyllam Hfn: {De 330 Siler Scop: (1): | 331 Silaus Bcss. (3). 2 33? Trochiscanthes K: (W:" 333 Meum Jacq. (?). 2e AUS 334 Ligusticum L, (9). 335 Cyathoselinum Bth. (D. 336 Selinum L. (7). 337 Pleurospermum Hfn. @. 338 Levisticum K: {1}: 339 Angelica L. (8). 340 Archangelica Hfn. aie 341 Ferula L. LE 312 Peucedanum (40). 343 Heracleum L. (16): 344 Opoponax K. (2). PRE AT 345 Malabaila Hfn. (4). 346 Cordylium L. he ee 347 Jobrenia DC. (1). SAS 348 Coriandrum L:(?}: 349 Bifora Hfn. (2). 390 Cumioum L. (1). 351 Artedia L. (1). 392 Daucus L. (29). 303 Caucalis Hfn. (13). 351 Laserpitium L. (1). 399 Thapsia L. (4). 356 Elæoselinum K. (7. sr. 7 Le ei #2: 4 | Macé — 171 — iacées 412 Bi (| idens L. (4). 57 Hedera | PCA . | 413 Lonas G ie 480 Hypochæris L. (11 4 Cornacées e Anacyclus L. (4). 2e 1 Leontodon a 28). | Connu LU): 5 Achillea L. (50). RS Taraxacum Juss. (10). 116 Santol 483 Chondr 5 0 Santolina L. (8). p rilla L. (9). = Caprifoliacées … : po Dsf. (1). a ue L. (23) + : 359 Adoxa L. (1). Éd nthemis L. (47). Ée renanthes L. (1 a 5 i3i. Fi cata ce (1). RU Dsf. Vi U 362 Viburnum L. (3). 41 TAN AeS L. (45). | 488 Mics aus L. (11). “1 26 Symphoricarpus Fa (4) 399 dan e Lente ‘ 489 T RDS Less. (1). 22 36 Linnæa Gron. (1). : 193 Se DC. (1). 290 Doors LA ; 364 Lonicera L. (19). 194 nu LUE 291 L'on Scop. (?) ? ra RP. 91 Scorzoner pe LS Rubiacées 425 Tanacetum ses era L. (28). | 365 Putoria P. (1). FE Artemisia P* mu + Lobeliacées Le Callipeltis Stev. (1) _. Tussilago L. (1). 192 Laurentia L. (2). 67 Vaillantia L. (2). = 19 Petasites G. (7) 493 Lobelia L. (2). + Rubia L. (4 4 FE TE Cass. (3). Ca, LL à Den n Sos Re 371 Ar L. (40). 132 Cin Lee L:1142). 195 RE LE: 143): 379 Der L. (6). 133 S CHU L. (25). 198 P ahlenbergia Schrad (8) herardia L. (1). 434 Fee Le me re L. (20) : à à - endula L. (1). 1 Campanul k Do inves 435 Echinops L. (id, 498 Speculais Hat Valeriana L. (21). F0 Cardopatium Juss. (2) 499 Adenophora Fisch FA re Centranthus DC. (8). ee Xeranthemum L. (3). 500 Symphiamdra DC ‘à. Hs Fedia Mck. (1). 13 Amphoricarpus Vis. (1) 501 Trachelium L. G). 2). 16 Valerianella Hall. (22 a Carlina L, (13). - À }. x 22). 140 Atractylis L. (2) Vacciniacées se "Ripsncées LE Arctium L. (je 502 Vaccinium L. (3 dd need} 503 Oxycoccus P. (2. RE EU de a Eri SD So ns Schrad. (11). | 445 pds G. (74). : ricacées cabiosa L. (60). . : 446 Sn L. (8). de Arbutus L. (2) ynara L. HA AVS #): 38 Composées 347 Sun DRE 506 EU de Dos US (2). an Can. nt me ere MOTTE 507 Cassiope Dé 3e & enostyles Cass. (5). 150 Lyrimous Cass. (1). 908 Andromeda L (1). 28 cotes L. (3). Fe Stœæœhelina L. (5). 909 Calluna Sisb. (1) ; 285 Eu L. (6). Re Saussurea DC (6). 510 Pentapera KI (1) 306 L. (3). “is Jurinea Cass. (15). o11 Erica L. (14). ne 387 ei L. (19). - 454 Berardia Will. (1). 512 Bruckenthalia Rchb. (1) 388 LE da L. (9). in St Edo b13 Loiseleuria Desv. (1). (L). 389 Nolltie I Er (2). 156 YupIna Cass. (2). 14 Phylladoce S]sb dl 390 be Cass. (1). 457 Leuzea DC (4). 515 Dabæcia Da ( ): Fes G. (9). _ Centaurea L. (180). 516 Khodothamnus Rchl 399 Place É! (3). ne Carthamus L. (8). 517 Ledum L. (1) kchb. (1). 303 Qu 0 L. (12). nos AI. (5). 518 Rhododendron L. (5 A nn Qu: 1 open 519 Pyrola L. (5). “à M ( TE 520 Moneses SIsb. (1) 206 ind Due L. (1). 463 AU en Cass. (2). 521 Chimapbhila Psh ü) FR Cass. + Eu à Boiss. (4. | AE Pois [Udmet [emmniu ium ( QE seris I 1522 M : + on G. qu “a Hyoseris FE (à. Par aout 401 ae (1). 168 re G. (3). Diapensiées 402 J ula L. (24). 169 ispidella Barnad (1). 593 Diapensi 103 De (3). 170 pe E:1(3). Jiapensia L. (1). icar jagadiolus $ HET Carpesium LL) AAC (1) lo D RO Buphthalmum [ mn ie Rodigia Spr. (1). . Scpptnon Boiss. (1) 06 Telekia Bmg. (2) ; 173 Phalacroderis DC (1 Ie Statice L. (60). ÿ CE 407 Adontospermum Neck = 474 Picris L. (14). UE an Armeria W. (44). 7 408 Pallenis Cass. (1) AE LE Crepis L. (69). ai Limoniastrum Mch (1) Dont (0. 476 Phœcasium Cass. (1) 28 Plumbago L. (D) Xanthium L. (3). “| ee Pterotheca Cas ARR 178 Hiera cées cium L. (185) = À £ 529 Hottonia L. (1). 411 Rudbeckia L. (1). 419 Andry: 5 | ndryala L. (à). 530 Primula L. (35). 569 Polemonium L. (2). 1 Centunculus L. (1). 2 Coris L. (2). 4 Diospyros L. (1). ) Periploca L. (2). 2? Erythræa Rech. (12). ? Ompbhalodes Mch. (8). 3 Cynoglossum L. (11). Androsace L. (20). Dionysia L. (1). Cortusa L. (4). Soldanella L. (4). Cyclamen L. (6). Lysimachia L. (9). Trientalis L. (1). Asterolinum Hfg. (1). Glaux L. (1). Anagallis L. (8). Samolus L. (1). Ebenacées Styracées Styrax L. (1). Oléacées Jasminum L. (1). Syringa L. (?) Fraxinus L. (6). Fontanesia Lab. (1). Phillyrea L. (3). Olea L. (1). Ligustrum L. (4). Apocynacées | Vinca L. (4). Nerium L. (1). Apocynum L. (1). Asclepiadées Asclepias L. (2). Cynanchum L. (10). Marsdenia Br. (1). Stapelia L. (1). Gentianées Chlora L. (5). Cicendia Adans (2). Gentiana L. (34). Pleurogyne Esch. (?). Swertia Grsb. (3). Menyanthes L. (1). Limnanthemum Gsn. (1). Polemoniacées Boraginées Tournefortia L. (1). Heliotropium L. (8). Solenanthus Led. (?). Rindera Pall. (3). Paracaryum Boiss. (1). Echinospermum Sw. (5). Eritrichium Schrad. (?). Amsinckia L. (1). (A suivre.) — 172 — 580 Rochelia Rchb. (1). 581 Asperugo L. (1). 582 Symphitum L. (1). 583 Borago L. (4). Anchusa L. (19). 85 Lycopsis L. (3). 586 Nonnea Med. (9). 587 Pulmonaria L. (6). 288 Alkanna Tsh. (9). 589 Mertensia Rth (1). 590 Myosotis L. (16). 991 Lithospermum L. (16). 592 Moltkia Lehm (2). 93 Zwackhia Send. (1). Macrotomia DC (1). 595 Echium L. (20). 596 Onosma L. (15). 597 Cerinthe L. (7). Convolvulacées 598 Ipomæa L. (2). 099 Calystegia Br. (3). 600 Convolvulus L. (26). Cressa L. (1). 602 Cuscuta L. (12). Solanacées 603 Solanum L. (9). Physalis L. (3). 1 | 605 Withania Pauq. (2). 606 Nicandra L. (1). Triguera Bav. (3). 608 Lycium L. (5). 609 Atropa L. (?). Mandragora L. (?). Datura L. (3). 612 Scopolia Jacq. (1). 613 Hyoscyamus L. (4). Scrophularinées 614 Verbascum L. (54). 615 Celsia L. (12). 616 Linaria Juss. (93). Anarrhinum Desf (3). 618 Anthirrhinum L,. (13). 619 Scrophularia L. (37). 620 Dodartia L. (1). 621 Gratiola L. (?). 62? Vandellia L. (4). 3 Ilysanthes Bth. ({). Limosella L. (1). 625 Sibthorpia Li. (?). Digitalis L. (17). 627 Erinus L. (1). 628 Lafuentea Lag. (1). 629 Wulfenia Jacq. (1). 630 Pæderota L. (2). Veronica L. (60). 632 Castelleja Lf. (1). 633 Cymbaria L. (1). 634 Euphrasia L. (5). 635 Bartsia L. (25). 636 Rhynchocorys Grsb. (1). 637 Pedicularis L. (42). 638 Rhinanthus L. 5 639 Melampyrum. L. (6). 640 Tozzia L. (1). Orobanchacées 641 Cistanche H#. (1). 642 Orobanche L. (87). 643 Lathræa L. (3). Lentibulariées 644 Utricularia L. (5. 645 Pinguicula L. (8). Gesneracées. 646 Ramondia Lam. (2). 647 Haberlea Fr. (1). Acanthacées 648 Acanthus L. (4). Selaginées 649 Lagotis Gærtn (2). 650 Globularia L. (14). Verbenacées 651 Lippia L. (1). 652 Verbena L. (2). 653 Vitex L. (1). Labiées 654 Lavandula L. (8). 655 Elsholtzia W. (1). | 656 Mentha L. (13). 657 Preslia Op. (1). 659 Origanum té (13). 660 Thymus L. (38). Satureia L. (8). 662? Hyssopus L. (1). 663 Micromeria Bt. (20). 664 Thymbia L. (1). 665 Calamintha Mok (18). 666 Melissa L. (1). 667 Horminum L. (4). 668 Salvia L. 42. Rosmarinus L. (1). 670 Ziziphora L. (5). Nepeta L. (24). 673 Scutellaria L. (11). 674 Brunella L. (4). 75 Cleonia L. (1). 676 Melittis L. (1). 77 Sideritis L. (30). 678 Marrubium L. (10). 679 Stachys L. (54). 680 Galeopsis L. (8). 681 Leonurus L. (2). 682 Lamium L. (18). 683 Moluccälla L. (1). 684 Ballota L. (7). 685 Phlomis L. (11). 686 Prasiam L. (1). 687 Teucrium L. (ob). 688 Ajuga L. (11). Gustave DUTRANNOIT. Le Directeur Gérant, | A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (461-92) 672? Dracocephalum L. (4). ER TES 4er Juillet 1892. Vingt-deuxième Année. N° 261. … - FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES CATALOGUE DES GENRES DE LA FLORE D'EUROPE Plantaginées 689 Plantago L. (43). 690 Litorella Berg. (1). Nyctaginées 691 Bœrhaavia-L. (1). Illecebracées 692 Illecebrum L. (1). 693 Paronychia Juss. (12). 694 Herniaria L. (11). 695 Corrigiola L. (2). 696 Pteranthus Forsk. (1). 697 Scleranthus L. (6). Amarantacées 698 Amarantus L. (6). 699 Achyranthes L. (1). 700 Alternanthera Forsk. (1). Chenopodiacées 701 Cycloloma Moq. (1). 702 Chenopodium L. (15). 703 Teloxys Moq. (1). 704 Roubieva Moq. (1). 705 Beta L. (6). 706 Atriplex L. (21). 707 Eurotia Ad. (2). 708 Ceratocarpus L. (1). 709 Axyris L. (1). 710 Camphorosma L., (5). 711 Corispermum L. (6). 712 Polycnemum L. (3). - 713 Kochia Rth. (8). 714 Kalidium Moq. (1). 715 Halopeplis Bge (?). 716 Halocnemon MB. (1). 717 Arthrocnemon Moq. (1). 718 Salicornia L. (3). 719 Suæda Forsk. (11). 720 Haloxylon Bge (1). 721 Salsola L. (18). 722 Ofaiston Raf. (1). 723 Noëa Moq. (1). 724 Anabasis L. (3). 725 Anophytum Less. (1). 726 Halimocnemis Mey. (7). 127 Halogeton Mey. (1). (Suite) Phytolaccacées 728 Phytolacca L. (1). Polygonacées 129 Kœænigia L. (1). 730 Calligonum L. (1). 131 Atraphaxis L. (3). 732? Polygonum L. (31). 133 Fagopyrum L. (?). 7134 Oxyria Hill. (1). 735 Rumex L. (36). 736 Emex Neck. (1). Cytinacées 737 Cytinus L. (1). Aristolochiées 138 Asarum L. (1). 139 Aristolochia L. (13). Laurinées 740 Laurus L. (1). Thyméléacées 741 Daphne L. (14). 742 Thymelica All. (13). 143 Stellera Fas. (2). 744 Passerina L. (1). Elæœagnées 745 Elœagnus L. (1). 746 Hippophaë L. (1). Loranthacées 747 Loranthus L. (1). 748 Viscum L. (3). 749 Arceuthobium MB. (1). Santalacées 7150 Thesium L. (15). 751 Comandra Nutt. (1). 75? Osyris L. (2). Balanophorées 153 Cynomorium L. (1). Euphorbiacées 754 Euphorbia L, (107). 755 Buxus L. (2). 756 Andrachne L. (1). 757 Securinega Reut. (1). 758 Croton L. (2). 759 Mercurialis L. (6). 760 Ricinus L. (1). Urticacées 761 Ulmus L. (3). 7162 Zelkova Sm. (1). 763 Celtis L. (2). 164 Humulus L. (1) 765 Cannabis L. (4). 766 Morus L. (1). 767 Ficus L. (1). 168 Urtica L. (6). 769 Parietaria L. (6). 7170 Helxine Req. (1). 771 Forskohlea L. (1). 712 Theligonum L. (1). Platanacées 773 Platanus L. (1). Juglandées 774 Juglans L. (1). Myricacées 7175 Myrica L.:(1). Cupulifères 776 Betula G. (7). 777 Alnus G. (6). 718 Carpinus L. (2). 779 Ostrya Scop. (1). 780 Corylus L. (3). 781 Quercus L. (24). 182? Castanea L. (1). 783 Fagus L. ({}. Salicinées 184 Salix L. (51). 185 Populus L. (5). Empetracées 6 Empetrum L. (1). Corema Don. (1). Ceratophyllées 188 Ceratophyllum L. (2). st DE m'a rpEe. , Hydrocharidées 789 Elodea L. (5). 790 Vallisneria L. (1). 791 Hydrocharis L. (1). 792 Étafiotes TL (1). Orchidées Malaxis Sw. (1). 4 Microstylis Lindl. (1). 795 Liparis Rich. (4). 796 Calypso Salisb. (1). 797 Corallorhiza Hall. (1). 798 Neottia L. (1). 9 Listera Br. (?). Spiranthes R ich. (3). Goodyera Br. (1). 2 Epipogon Gm. (1). Limodorum Sw. (1). Cephalanthera Rich. (4). Epipactis Rich. (4). 5 Orchis Br. (41). Serapias Sw. (6). Aceras Br. (1). Ophrys Sw. (22). Herminium Br. (?). Habenaria Willd. (14). 2 Satyrium L. (1). Cypripedium L. (3) Iridées 4 Iris L: (b1): Crocus L. (44). Romulea Mar. Sisyrinchium L. Gladiolus L. (9). (12). (1). Amaryllidées 20 Narcissus L. (48). 21 Tapeinanthus Herb. (1). 22 Galanthus L. (5). 23 Leucoium L. (9). 24 Lapiedra Lag. (1). 25 Sternbergia WKk. (6). 25 Pancantium L. (?). Dioscoréacées 7 Dioscorea L. (1) Tamus L. (1). Liliacées Smilax R:19): ruscus L. (3). 1 Asparagus L. (9). Polygonatum Mch (6). 3 Streptopus Rich. (1). Maianthemum Web. (1). 5 Convallaria L. (1). ÿ Hemerocallis Juss. (?). Aloe L. (4). Asphodelus L. (7). Asphodeline Rchb. (3). Paradisia Maz. (1). 841 Simethis Kth. (1). 842 Eremurus MB. Vs, 843 Anthericum L. (3). . 844 Aphyllanthes L. (1): Hermodactylus Adans (1). 859 857 858 859 869 S61 862 863 S64 865 866 867 868 869 896 de du htm | LATE Allium L. (80). Dipcadi B. (2). Urginea Stein (3). Muscari Kth. (18): 9 Hyacinthus L. (22). Chiomodoxa Boïiss. (?)- Scilla L. (25). 9 Ornithogalum L. (22 Lilium L. (9). Fritillaria L. (19). Tulipa L. (22). 856 Erythronium L. (1). Gagea Slsb. (20). Lloydia Slsb. (3). Colchicum L. (23). Bulbocodium L. (2). Merendera Ram. (6). Androcymbium Welld.(1). Narthecium Huds. (1). Tofieldia Huds (?). Paris L. (4). Veratrum L. (?). Juncacées Juncus DC. (48). Luzulas DC. (26). Palmiers Chamærops L. (1). Typhacées Typha L. (8). Sparganium L. (8). Aroidées Acorus L. (1). Calla L: (1). Arisarum T. (2). Biarum Sch. (5). Arum L. (8). Dracunculus Sch. (1). Ambrosinia Bass. (1). ) Helicodiceros Sch. (1). Lemnacées Lemna L. (4). Wollfia Horkel. (1). Alismacées S82 Alisma L. (5). Sagittaria L. (1). Damasonium Juss. (4). 5 Butomus. L. (1). Naiïadacées Triglochin L. (4). Scheuchzeria Tr-0(41). Potamoreton L. (?9). Ruppia L. (4). Posidonia LES (1). Zannichellia L. (3). ? Althenia Petit (1). Zossera L. (?). Maias L. (4). Cymodacea Kæn. (1) Eriocaulées Eriocaulon L. (1). [957 Ventenata Koch. (1). ÈS 897 Cyperus L. (23). de S98 Heclcocharis Lest: « 899 Fimbristylis “he : à : 900 Scirpus L. (24): 901 Eriophorum L. (8. 902? Fuirena Rottb: (1). 903 Rhy Re nd Vahl (2). 904 Schænus L. (3). L Cladium Br. (2). Kobresia W. (2). 7 Carex L. (163). Graminées Imperata Cyr (1). | SaccharumeL- 41)" Erianthus Rich. (2). = Pollinia Spr. (1). 2 Rottbællia L. (3}» 3 Andropogon L. (9). Tragus Hall. (1). Panieum L: (OL + Tricholæna Schrad (1). Oplismenus PB. (1). Setaria PB. (6). Pennisesum Rich. qe” Leerzia Sw. (1). + Lygeum Lœæfl. (1). 2 Phalaris L. (7). Anthoxanthum L. (6). Hierochloa Gm. (4). 5 Aristida L. (1). Stipa L. (15). 7 Oryzopsis PB. (8). +0 Milium L. (4). À + 929 CT ie a (1). psis Made Part. ln. Phleum L. (9). e Alopecurus L. (12); = "” Mibora Ad. (4). 5 Coleanthus Seidl. (.. 5 Phippsia Br. (1). Sporobolus Br. ({). Chæturus Lk. (?)- 9 Polypogon Desf, (4). Arctagrostis Grsb. (i)- Ciona L. (1). LAS 2 Agrostis L. (23). Gastridium PB. ®. Triplachne Lk. (1). Calarsagrostis Ad. (1), Ammophila L.(2}: Apera Ad. (?}. Lagurus L. (1). 949 Holcus L. (8). den. Airopsis PB. (1). LAS Aira L. (4). Fa 952 Antinoria Parl. (?}: SE 3 Molineria Parl. (2). : 954 Corynephorus PB. (3). 955 Deschampsia PB. (8). 956 Trisetum P (25). 958 Avena L. (31). (æ 959 Arrhenaterum es F 960 EE | PB. ‘Hs Er : PT RE OMS ENTER, Ur AL: E Re | PEN ê NU IE ee 961 Danthonia DC. (1). 1000 Scleropoa Grsb: (4. | 1033 Cystopteris Brnh. (4). 962 Cynodon Rich. (1). 1001 Bromus L. (31). 1034 Davallia Sm. (1). Ë 963 Spartina Schreb. (4). 1002 Brachypodium PB. (7). | 1035 Polypodium L. (4). à 964 Dinebra Del. (1). 1003 Nardus L. (1). 1036 Ceterach W. (?). 965 Beckmannia Host. (1). 1004 Lolium L. (10). 1037 Gymnogramma Derv. (1). + 966 Dactylotenium W. (1). 1005 Lepturus Br. (3). 1038 Woodsia Br. (3). 967 Echinaria Desf. (1). 1006 Psilurus Trin. (1). 1039 Trichomanes L. (1). 968 Ammochloa Boiss. (1). 1007 Agropyrum PB. (33). 1010 Hymenophyllum Sm. (?). 969 Sesleria Scop. (12). 1008 Secale L. (3). Ë 970 Oreochloa Lk. (?). 1009 Triticun L. (5). Osmondacées 971 Ampelodesmos Lk. (1). | 1010 Hordeum L.. (6). 1041 Osmunda L. (1). 00.972 Arundo L. (2). 1041 Elymus L. (5). à 973 Phragmites Trin. (?). Ophioglossées AT Triodia PB. (1). Not 0 1042 Botryctium Sw. (8). 975 Diplachne PB. (1). 1012 Ephedra L. (5). 1043 Ophioglossum L. (2) 976 Molinia Sch. (1). Conif GS DAS 977 Eragrostis PB. (5). onifères Equisetacées 978 Avellinia Parl. (3). 1013 Pinus L. (13). t04L: Latiée L. (12 979 Koœleria P. (14). 1014 Larix DOC. (2). 14 Equisetum L. (12). 980 Catabrosa PB. (3). 1015 Picea L. (?). Marsileacé 981 Sphœnopus Trin. (1). 1016 Abies DC. (5). 1045 Pi DE EU si 982 Melica L. (13). 1017 Cupressus L. (1). Te EE 0 983 Pleuropogon Br. (1). 1018 Juniperus L. (10). 016 Marsilea L. (°). 984 Briza L. (4). 1019 Taxus L. (1). Salviniacées 985 Desmazeria Dmrt. (3). ù CESR 986 Wangenheimia Mch. (1). Polypodiacées 1047 Salvinia Mict (1). 987 Æuropus Trin. (?). 1020 Struthiopteris W. (1). ts 988 Dactylis L. (1). 4021 Allosurus Brnh. (1). AOL - 989 Cynosurus L. (3). 1022 Notholæna Br. (?). 1048 Isœtes L. (12). 990 Liamarckia Mch. (1). 1023 Pteris L. (4). di - 991 Sclerochloa PB. (?). . 1024 Adiantum L. (1). Lycopodiacées 992 Schismus PB. (?). 1025 Cheilanthes Sw. (1). 1049 Lycopodium L. (6). 993 Poa L. (29). 1026 Woodwardia Sw. (1). 1050 Selaginella Spr. (3). 994 Colpodium Br. (3). 1027 Blechnum Sw. (1). 995 Dupontia Br. (?). 1028 Scolopendrium Sm. (?). Gharacées 996 Scolochloa Ek. (1). 1029 Asplenium L. (14). 1051 Chara L. (21). 997 Glyceria Br. (13). 1030 Athyrium Rth. (3). 1052 Nitella Ag. (13). _ 998 Festuca L. (70). 1031 Asphidium Br. (4). 1053 Lychnothamnus Leont. (3) 999 Catapodium L. (3). 1032? Polystichum Rth. (8). 1054 Colypella (4). La liste alphabétique paraîtra dans l’un des prochains numéros. Gust. Durrannorr. TABLEAUX SYNOPTIQUES DE LA FAUNE FRANCAISE Le Genre Armadillidium (Crustacés, Isopodes terrestres). = (Fin) B’. — Parties tergales glabres et lisses .. ..…. DRASS Mob LC : Parties tergales glabres, plus où moins granulées où tuberculées... Parties tergales poilues : espèce de petite taille et de couleur blanche. G”? G. — Ecusson du prosépistome dépassant plus ou moins sensiblement le front, ce dernier présentant une fossette bien marquée, à laquelle aboutissent deux sillons divergents...,........ is LES TARN RS PE Vente Rebord de l’écusson appliqué contre le front, ce dernier dépourvu de fossette et de sillons divergents. Fouet des antennes à articles subégaux (dans les exemplaires jeunes, le premier article est sensiblement plus court). _ Pleotelson aussi long que large à côtés presque droits (ou plus long que 3 * F° a here 2T d Jeu " aid Me ABC Use LS RL Mmes € i — 176 — \ large, à côtés un peu incurvés — var. decipiens) (4. decipiens Brandt... Uropodes à exopodite un peu plus large que long, endopodite assez fort, atteignant presque l'extrémité de l'exopodite. Couleur variable : les & sont généralement d'un gris uniforme, ou avec quelques taches safranées; les ©, d’un brun plus ou moins clair, avec des taches et marbrures pâles. Ces différences de coloration avaient fait croire à l'existence de variétés et même de deux SE distinctes (G = À. vulgare Latr. Sp., © = 4. variegatum Latr. sp.). Dim. : 18%X8 mill. (Les exemplaires du Midi de la France et de la Corse sont généralement de plus grande taille, ceux de la France moyenne et septentrionale dépassent rarement 15 mill.)..... A. vulgare Latr. Sp. / U F1G, 20, — Armadillidium œulgare Latr.sp., var. decipiens (Pour le type, voir les figures Là 9). Ce cloporte est le plus commun dans toute la France, si ce n’est peut-être dans les” régions montagneuses au-dessus de 1,000 à 1,200 mètres. Il vit surtout sous les pierres et sous des abris quelconques, pièces de boïs, etc., dans le voisinage des habitations comme dans les forêts. Inutile de citer les innombrables localités d’où proviennent les exemplaires de notre collection. La variété decipiens, a été trouvée à Paris, par M: E: Simon (coll. A. D.); nous ne l'avons jamais rencontrée. Dispersion. — Toute l'Europe, surtout dans les régions moyennes et méridionales ; les contrées circa-méditerranéennes lato sensu; l'Amérique du Nord; les iles hispano-portu- gaises de l'Atlantique, les Bermudes (Exp. du Challenger), et la côte occidentale du Maroc (R. Schlumberger) où il est très commun. Par-ci, PTE dans les régions tropi- cales et australes, où’il a été sans doute apporté par des navires (sec. Budde-Lund) = Montevideo, Cayenne, Melbourne. H.— Ecusson du prosépistome dépassant médiocrement le front, à rebord présentant postérieurement une saillie médiane ; fossette bien indiquée sans être profonde. Fouet à articles subégaux. Premier somite du pereion à bord latéral un peu relevé antérieurement. Pleotelson au moins aussi ne ue long, largement tronqué. Uropodes à exopodite aussi large que long, l’endo- podite n’atteint pas tout à fait l'extrémité de l’exopodite. Couleur gris sale, plus ou moins marbré de brun clair ou jaunâtre. Dim, : 22%<11 mill. A. sordidum À. Dollfus. UlbH) LHUI F1G. 21, — Armadillidiwm sordidum A, Dollfus. — 177 — … J'ai découvert cette espèce (l’une des plus grandes du genre) à San-Remo, sous les pierres, et on la retrouvera probablement du côté de Menton et de Nice. Depuis je l'ai rencontrée en Corse, à Bastia et Porto-Vecchio, mais toujours en petit nombre. Ecusson du prosépistome plus fortement avancé, à rebord droit ; fossette entamant profondément la ligne frontale. Fouet à articles subégaux. Premier somite du pereion à bord latéral relevé. Pleotelson au moins aussi large que long. Uropodes à exopodite un peu plus large que long, endopodite robuste, Watteignant pas tout à fait l'extrémité de l’exopodite. Couleur d’un gris foncé, plus ou moins marbré de brun clair. Les exemplaires trouvés sur les grandes hauteurs, au-dessus de 1,800 mètres, sont plus foncés et d’un gris uniforme. Dim. : 12 X5 1/2 mill............. A. opacum C. Koch. F1, 22. — Aswmadillidiuwm opacum Koch. Cette espèce est très répandue dans le Jura et les Hautes-Alpes francaises, entre 1,000 et 2,200 mètres : Pontarlier, Les Rousses, Chamonix, montagnes d’Uriage, La Grave, Briançon (A. Dollfus); Vallouise et Valgodemar (D. Martin). - Dispersion. — Suisse, Wædensweil (A. Dollfus) ; Europe septentrionale, par-ci, par-là, en Allemagne, Bohème et Danemark (sec. Koch et Budde-Lund.). Ecusson du prosépistome, à rebord mince et régulièrement incurvé ; fossette entamant un peu la ligne frontale, mais bien moins profondément que dans l'espèce précédente. Pleotelson et exopodite des uropodes plus longs que larges, endopodite des uropodes assez mince, n’atteignant pas l’extré- mité de l’'exopodite. Couleur grise, avec quelques taches soufrées. Dim. : .................,,..., A. Alpinum A: Dollfus. 3, "Es } Can à ee A, — 178 — Hautes-Alpes, au-dessus de 2,000 mètres. Nous n’en possédons que deux ex l'un provenant de la Vallouise, à 2,000 mètres ; l’autre, des éboulis du Col dela Coupe, à 2,100 mètres; tous deux ont été recueillis par M. D. Martin. G Parties tergales présentant des granulations obtuses. Ecusson du pro- sépistome dépassant faiblement le front, à rebord droit; fossette Le marquée. Fouet à articles subégaux. Pleotelson aussi long que large, à sommet tronqué mais arrondi aux angles ; exopodite des uropodes lus large que long; endopodite atteignant presque l'extrémité de l'exopodite. Couleur d’un gris d’ardoise ou violacé, avec 3 à 5 petites taches très nettes, blanches (ou plus rarement jaunes) sur chaque somite. Dim. : 15>x<7 mill. A. quinquepustulatum Budde-Lund. - FIG. 24, — Armadillidium quinquepustulatum B, L. Paraiît limitée en France, à la région des Monts des Maures, depuis Hyères où onde trouve abondamment sur la montagne du Château jusqu'à Fréjus; elle est du reste commune dans toute cette région (Hyères, Bormes, Cavalaire, Sainte-Maxime, Collo- brières, etc. A. Dollfus), et paraît y vivre à l'exclusion de toute autre espèce du genre; si ce n’est À. vulgare. Elle se trouve sous les pierres, et y vit solitaire. Dispersion. — Elle a été trouvée pour la première fois par M. E, Simon, en Algérie aux Ouled-Anteurs. - arties tergales légèrement granulées latéralement et présentant de part et d'autre de fa ligne médiane des tuberculations formant un relief la mais peu accentué. Ecusson du prosépistome dépassant grandement le front, F1@, 25, — Asmadillidium degressum Br, — 179 — … à rebord formant une petite saillie postero-médiane. Articles du fouet égaux. _ Premier somite péréial très développé, relevé sur les bords et dépassant le cephalon. Pleotelson un peu plus long que large, à côtés un peu incurvés; uropodes à exopodite aussi long que large, à endopodite n’en atteignant pas Pextrémité. Couleur gris-plombé uniforme, ou présentant des taches ou lineôles d’un jaune soufré. Dim. : 17 XX 9 mill.... A. depressum Brandt. Le Midi Méditerranéen, sous les pierres, sur les vieux murs, etc., Nimes, Vaucluse, Aix, Saint-Chamas, Cannes, Cap d'Antibes dans les toufles de pariétaires des murs (A. Dollfus), Marseille (Aubert), Béziers à l'étang de Vendres (Barbier), Toulon (Bossavy), Nice (Ernest Dollfus), Menton (E. Simon). — Naturalisé à Brest, sur le Cours-Dajot (A. Dollfus). Dispersion.— Italie : Rome, au Colysée (Mis de Monterosato) (in coll. A. D.), Bergsoë et . Heiberg, Ancône (Collin), Naples (Jelski) (sec. Budde-Lund.}, Asie-Mineure (Brandt.). Se retrouve abondamment en Angleterre, à Clifton près Bristol, Miers (in coll. A. D.), où il a été naturalisé comme à Brest. G” Ecusson du prosépistome à rebord large, mais complètement appliqué sur le front et sans fossette. Pleotelson plus large que long, largement tronqué à angles arrondis; uropodes à exopodite plus large que long, à endopodite court et large surtout au sommet où il s'étale. Couleur blanc M omMe- Din 0 > même E. Maunwaub. TL Ajoutons à la note de M. Malinvaud, que M. Poisson vient de faire part à la Société ! Bolanique de France, d'un nouveau procédé pour la conservation des objets d'histoire naturelle et spécialement des organes végétaux; le liquide antiseptique qu'il emploie est l'acide salicylique en dissolution saturée (environ ? grammes par litre d'eau. Les résultats obtenus ont été excellents. Pour plus de détails, v, Soc. Botan. Fr. (C. R. des séances, 1892, pp. 51-53). très bien conservé : des fruits de Luzernes récoltés en 1859 présentent encore aujourd dans un parfait état d’intégrité les détails les plus délicats de leur structure, qui est toujours déformée sur les échantillons d'herbier ; des fleurs d'Ophrys remontant à la époque montrent sans altération les gracieux dessins du labelle, etc. ' lnmthlé BRL), + ni à Viola elatior Fr. dans les Landes. — [l'après les ouvrages de botanique, ayant trait au S.-0., que j'ai pu consulter, la Viola elatior Fr. n’est pas signalée dans cette région. | 3 Au mois d'avril j'ai récolté cette violariée sur le bord d'un ruisseau coulant dans-un bois de pins maritimes aux environs de Sos (L.-et-G.). Malgré mes nombreuses recherches, je n'ai pu recueillir qu'un seul échantillon de la Viola elatior. Ambroise BiLLEAU. ©) | Société Scientifique du Chili. — La Socicté Scientifique du Chili, récemment fondée pu à Santiago par un groupe de savants français résidant au Chili, fait appel à tous les spé- cialistes qui desireraient étudier la faune, la flore ou la géologie de ce pays; elle mettra volontiers des matériaux d'étude à leur disposition et publiera dans ses Actes les travaux qui en résulteront, Le premier volume des Actes, qui vient de paraître, contient déjà plu- sieurs études fauniques et géologiques. On peut adresser les communications au siège de.” la Société, Casilla, 12 p, Santiago, Chili. = TER À LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE sde (Additions et changements). Ch. : MM. Ancey (Félix), Saint-Loup, 138, Marseille, + 6 ASE Brihat (A), à Pontgibaud (Puy-de-Dôme), — Géol. Minér. ES Clouet des Pesruches, à Lambusart, près Lille. — Coldopt. : pAS Marchal (P.), doct. ès-sce. nat., 41, rue Censier, Paris. — Anat., Hist. Biol. des Insectes, Hymén. ; ÉCHANGES SSL 2 M. Breignet, 33, Cours St-Médard, Bordeaux, offre d'échanger des chrysalides © > ÿ" vivantes de Spilosoma lucluosa. T'aboi M. G. Pissaro, 23, rue Viète, Paris, offre une chambre claire de Wollaston à 3 À Mecs tirages et à crémaillère, ainsi que des fossiles, coquilles, plantes, ete., contre des insectes, À coquilles, fossiles, plantes, ete. # M. Rousseau, Instituteur, à la Nerrière-de-la-Bruffière (Vendée), gare de Torfou (Maine-et-Loire), offre : fossiles des terrains primaires, secondaires et tertiaires, roches et minéraux, coquilles marines, fluviales et terrestres, Cryptogames (mousses, lichens, algues); 1200 plantes du littoral de l'Océan Atlantique et autres régions. Obj:. ae préhistor. contre échant. analogues, livres d'hist. nat., etc. Env. oblata. | ÿ M. À. Bovet, à Autun, offre aux débutants bryologues, un grand nombre de mousses = bien déterminées en échange d'autres mousses, de lichens ou de coléoptères. Il pourra, dans quelque temps, offrir des préparations microscopiques montrant les organes de “a fructification de diverses mousses. F> x 7 , Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS,. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (570-92) ét a À \ P QE RSS EME OS UE ir rai ù RO OM PE PR ER AT LE VS did de di Pi Po à _ 4e Août 1892, « Vingt-deuxième Année, No 262, FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES CATALOGUE DES GENRES DE LA FLORE D'EUROPE Liste alphabétique (Voir les n° 260 et 261) Abelicea (Zelkova). Abies Acantholimon Acanthus Acer... Aceras. Achillea. Achyranthes. Aconitum. Acorus. Acroptilon (Centaurea). Actæa. Adenocarpus. Adenophora. Adenostyles. Adianthum. Adonis.. Adoxari. /Ægilops (Triticum). /Ægopodium. Æluropus. /Æsculus. Æthionema. Æthusa. Agraphis (Scilla). Agrimonia. Agropyrum. Agrostemma (Lychnis). Agrostis. Aira. Airopsis. Ajuga. Aizoon. Alcea (Althæa). Alchemilla. Aldrovanda. Alhagi. Alisma. Alkanna. Alliaria (Sisymbrium). Allium. Allosurus. Alnus. Aloë, Alopecurus. Alsine (Stellaria). Alternanthera. Althæa. Althenia. Alyssum. 49 | Apocynum. 555 1016| Amarantus, 698 | Aposeris (Hyoseris). 524| Amberboa (Centaurea). Aquilegia. 15 648 | Ambrosia. 409 | Arabis. 10 17 | Ambrosinia. 878 | Arbutus. 504 808 | Amelanchier. 243 | Arceuthobium. 749 415 | Ammania. 260 | Arceuthos (Juniperus). 699 | Ammanthus (Chrysanthemum) | Archangelica. 340 17| Ammi. 300 | Arctagrostis. 940 872 | Ammochloa. 968 | Arctium. 44 Ammophila. 946 | Arctostaphylos. 505 18| Ampelodesmos. 971 | Aremonia (Agrimonia). 1841 | Amphoricarpus. 138 | Arenaria. 126 499! Amsinkia. 579 | Argyrolobium. 183 382 | Amygdalus (Prumus). Arisarum. 874 1024 | Anabasis. 724 | Aristella (Stipa). 4| Anacamptis (Orchis). Aristida. 995 399 | Anacharis (Elodea). Aristolochia. 739 Anacyclus. 414 | Armeria. 526 306 | Anagallis. 940 | Arnica. 430 987 | Anagyris. 180 | Arnoseris. 165 174 | Anarrhinum. 617 | Aronia (Amelanchier). 77 | Anchusa. 581 | Arrhenaterum. 959 328 | Andrachne. 756 | Artedia, 351 Androcymbium. 862 | Artemisia. 426 239 | Andromeda. 508 | Arthrocnemon. 717 1007| Andropogon. 913 | Arthrolobium (Ornithopus). Androsace. 531 | Arum. 876 942 | Androsæmum (Hyperieum). | Arundo. 972 951 | Andryala. 479 | Asarum. 138 950 |‘ Andrzejwskia. 42 | Asclepias. 557 688 | Anemone. 3 | Asparagus. 831 277 | Anethum (Peucedanum). Asperuco. p&I Angelica. 339 | Asperula. 370 234 | Anisum (Pimpinella). Asphodeline. 839 255 | Anophysum. 725 | Asphodelus. 838 218 | Anoplanthus (Phælipea). Aspidium. 1031 88? | Anosmia (Smyrnium). Asplenium. 1029 588 | Antennaria. 394 | Aster. 386 Anthemis. 418 | Asteriscus (Aster). 845 | Anthericum. 843 | Asterolinum. 538 1021 | Anthoxanthum. 923 | Astragalus. 206 717] Anthriscus. 314 | Astrantia. 283 837 | Anthyllis. 196 | Astrocarpus. 107 933 | Antinoria. 95? | Athamanta. 315 Antirrhinum. 618 | Athyrium. 1030 700 | Apera. 947 | Atractylis. 440 145! Aphyllanthes. 844 | Atragene (Clematis). 892 | Apium. 298 | Atraphaxis. 131 L LCA ae à LR aus FRS ai — 194 — a: Atriplex. 706 | Calamagrostis. 945 | Chamomilla (Matricaria). Atropa. 609 | Calamintha. 665 | Chamorchis Mermi. cvs Aubrictia. 47 | Calendula. 434 | Chara. 051 Avellinia. 978 | Calepina. 90 | Chasmone (Argyrolobiumn Avena. 958 | Calla. S73 | Cheilanthes. 1025 Axyris. 709 | Callianthemum. > | Cheiranthus. | 4081 - Azalea (Rhododendron). Calligonum. 730 | Chelidonium. 30 Baldingera (Phalaris). Callipeltis. 366 !Chenopodium. A2, 4 Ballota. 684 | Callitriche. 258 | Cherleria (Arena E Barbarea. 39 | Calluna. 009 | Chimaphila. Ebs :: 2 Barkhausia (Crepis). Calophaca. 205 | Chionodoxa. | SOLE M Bartsia. 635 | Caltha. 8 |Chlora. ablr 14 Batatas ([pomæa). Calycotome. 185 | Chondrilla. 4183 Batrachium (Ranunculus) Calypso. 796 | Chorispora. 103 : Beckmannia. 965 | Calystegia. 599 | Chrysanthemum. 420 à Bellevalia (Hyacinthus). Camelina. 61 |Chrysocoma (Aster). 1e Bellidiastrum (Aster). Campanula. 497 | Chrysopogon (Andropogon). 5 Bellis. 384 | Camphorosma. 710 | Chrysosplenium. À Bellium. 385 | Cannabis. 765 | Cicendia. "tt ; 6 J Berardia. 453 | Capnophyllum. 329 | Cicer. F; LS Berberis. 21 | Capparis. r 106 | Cichorium, 464 Beringeria (Ballota). Capsella. 71 |Cicuta. 299 Berteroa (Alyssum). Caramanica (Taraxacum). Cimicifuga. 19 Berula (Sium). Cardamine. 41 | Cineraria. 413? Beta. 705 | Cardopatium. 436 | Cinna. . 941 Betonica anses Carduncellus. 159 | Circæa. 267 - Betula. 776 | Carduus. 443 | Cirsium (Cnicus), Biarum. 875 | Carex. 907 | Cistanche. _",641 Biasolettia (Chærophyllum). Carlina. 439 | Cistus. 109 Bidens. 412 | Carpesium. 404 | Cladanthus. 449 Biebersteinia. 158 Carpinus. 778 | Cladiunr. 905 Bifora. 349| Carrichtera. 69 | Claytonia. Re PRE Biscutella. 79! Carthamus. 458 | Clematis. : AE Biserrula. 208 | Carum. 301 | Cleome. 205% ? Bivonæa. 16 | Cassandra. 506 | Cleonia. 675 Blechnum. 1027 | Cassiope. 507 | Clinopodium (crane , Blitum (Chenopodium). Castanea. 782 |Clypeola. = 85: Blyttia (Cinna). Castellia (Festuca).” Cneorum. 1662 + Bœrhavia. 691 | Castilleja. 632 | Cnicus. _ 444 Bonannia (Ligusticum). Catabrosa. 970 | Cnidium (Selinum). ve Bonaveria (Securiger a). Catananche. 461 | Cochlearia. où Bonjeania (Dorycnium). Catapodium. 999 | Cœloglossum (Habenaria). Borago. 283 | Caucalis. 353 | Colchicum. 859 Botrÿchium. 1042 | Caulinia (Naias). Coleanthus. 935 Bourgæa (Cynara).' Celastrus. 169 | Colobachne (Alopecurus). Brachypodium. 1002 | Celsia. 615 | Colpodium. 994 Brassica. 63 | Celtis. 763 | Colutea. 204 Braya. 60 | Cenelophium (Selinum). Comandra. Fr Se Brignolia (Kundmannia). Centaurea. 457 | Comarum (Poterie ie 7 Briza. 984 | Centranthus. 374 | Conium. 293; Bromus. 1001 | Centunculus. 541 | Conopodium. 309 Bruckenthalia. 512 | Cephalanthera. 804 | Convallaria. 835 Brunella. 674 | Cephalaria. 379 | Convolvulus. UM Bryonia. 271 | Cerastium. 124 | Conyza. | 388 Bufonia. 127 | Ceratocarpus. 708 | Coptis. à AIS: Bulbocastanum (Carum). Ceratocephalus (Ranunculus). | Corallorhiza. Cri Bulbocodium. 860 | Ceratonia. 224 | Corema. 187 Bulliardia (Tillæa). Ceratophyllum. 788 | Coriandrum. 318 Bunias. 93| Cercis. 225 | Coriaria. | 119": 4 Bunium (Carum). Cerinthe. 597 | Coris. AFSRRL ET Buphtalmum. 405 | Ceterach. 1036 | Corispermum. TES Bupleurum. 296 | Chærophyllum. 312 | Cornucopi®æ. 999: Butinia (Conopodium). Chæturus,. 938 | Cornus. 398 Butomus. 885 | Chaiturus (Leonurus). Coromilla. 212-0 Buxus. 755 | Chamædaphne (Cassandra). Coronopus (Senebiera). ‘ Cacalia (Senecio). Chamæpeuce (Cnicus). Corrigiola. Cachrys. 323 | Chamærops. 869 | Cortusa. Cakile,. 96* Chamagrostis (Mibora). * Corvisartia {Inula). vo] ur x k haËs > LR LP r > SRE 2, à Corydalis. Corylus. ; Corynelobus (Brassica). Corynephorus. Cota (Anthemis). Cotoneaster. Cotula. Cotyledon. Couringia. Cousinia. Crambe. Cratægus. Crepis. Cressa. Crithmum. Crithodium (Triticum). Crocus. . Croton. Crozophora (Croton). Crucianella. Crupina. Crypsis. Cucubalus. Cucumis. Cuminum. Cupressus. Cupularia ([nula). Cuscuta. Cyathoselinum. Cyclamen. Cycloloma. Cydonia. Cymbaria. Cymodacea. Cynanchum. Cynara. Cynodon. Cynoglossum. Cynomorium. Cynosurus. Cyperus. Cypripedium. Cystopteris. Cytinus. Cytisus. Daboecia. Dactylis. Dactyloctenium. Damasonium. Danthonia. Daphne. Datisca. Datura. Daucus. Davallia. Delphinium. Dentaria (Cardamine). Deschampsia. Desmazeria. Dethawia (Seseli). Dianthus. Diapensia. Dibcadi. Dichostylis (Cyperus). . Dictamnus. Didesmus (Rapistrum). Digitalis. _Digitaria (Panicum). — 195 — 32 | Dimorphanthes (Conyza). 780 | Dinebra. 964 Dionysia. 534 954 | Dioscorea. 827 Diospyros. 244 242 | Diotis. 417 423 | Diplachne. 975 250 | Diplotaxis. 64 97| Dipsacus. 378 442! Dodartia. 620 94 | Doronicum. 431 241 | Dorycnium. 199 475| Dorycnopsis (Anthyllis). 601 | Draba. 90 326 | Dracocephalum. 672 Dracunculus, 877 816| Drosera. 253 758| Drosophyllum. 254 Dryas. 229 371| Drypis. 117 455| Dupontia. 995 930 | Durieua (Daucus). 121 | Ebenus. 211 272 | Ecballyum. 270 390 | Echinaria. 967 1017 | Echinophora. 288 Echinops. 435 602 | Echinospermum. 577 339 | Echium. 599 539 | Edraianthus (Wahlenbergia). 101 | Elæagnus. 745 238 | Elæoselinum. 350 633 | Elatine. 141 895 | Eleocharis (Heleocharis) 558 | Elodea. 189 446 | Elodes (Hypericum\. 962? | Elsholtzia. 655 973 | Elymus. 1011 753 | Elyna (Kobresia). 989 | Emex. 136 897 | Empetrum. 786 813 | Enarthrocarpus. 97 1033 | Endoptera (Crepis). 137| Endymion (Scilla). 190 | Ephedra. 1012 515| Epilobium. 264 988 | Epimedium. 23 966 | Epipactis. 805 884 | Epipogum. 802 961 | Equisetum. 1044 741 | Eragrostis. JO 274 | Eranthis. 11 611 | Eremurus. 842 352 | Erianthus. 910 1034| Erica. o11 16| Erigeron. 387 Erinacea. 188 955 | Erinus. 627 985 | Eriocaulon. 896 Eriophorum. 901 115 | Eritrichium, 578 523 | Erodium. 160 846 | Erophila. o1 Eruca. 65 165 | Erucaria. 98 Erucastrum (Brassica). 626 | Ervum (Vicia). Eryngium. 282? Erysimum. Eryÿthræa. Erythronium. Euclidium. Eunonia. Eupatorium. Euphorbia. Euphrasia. Eurotia. Eutrema. Euxolus (Amarantus). Euzomodendron. Evax. Eversmannia. Evonymus. Faba (Vicia). Fagonia. Fagopyrum. Fagus. Falcaria, Farsetia. Fedia. Ferula. Ferulago (Ferula). Festuca. Ficaria (Ranunculus). Ficus. Filago. Fimbristylis. Fiorinia (Aira). Fluminia (Scolochloa). Fœniculum. Fontanesia. Forskohlea. Fragaria. Frangula (Rhamnus). Frankenia. Fraxinus. Fritillaria. Fuirena. Fumana (Helianthemum). Fumaria. Gagea. Galactites. Galanthus. Galatella (Aster). Galega. Galeobdolon (Lamium). Galeopsis. Galium. Garidella (Nigella). Gastridium. Gaya (Ligusticum). Gaudinia. Genista. Gennaria (Habenaria). Gentiana. Geocaryum (Carum). Geranium. Geropogon (Tragopogon). Geum. Gladiolus. Glaucium. Glaux. Glechoma (Nepeta). Glinus. Globularia. Glossopappus (Chrysanthemum). * Glyceria. 997 Glycyrrhiza. 209 Gnaphalium. 398 Goldbachia. 102 Goodyera. 801 Gouffeia (Arenaria). Grammitis (Gymnogramma). Gratiola. 621 Gregoria (Dionysia). Guillonea (Laserpitium). Guiraoa: Gymnadenia (Habenaria). Gymnandra (Lagotis). Gymnogramma. 1037 Gynandriris (Iris). Gypsophila. 118 Habenaria. s11 Haberlea. 647 Hacquetia. 281 Hænselera. 4163 Halimocnemis. 726 Halimus (Atriplex). Halocnemum. 716 Halogeton. 721 Halopeplis. 715 Haloscias (Ligusticum). Haloxylon. 720 Haplophyllum (Ruta). Hedera. 357 Hedypnois (Rhagadiolus). - Hedysarum. 215 Heleocbaris. 898 Helianthemum. 110 Helichrysum. 399 Helicodiceros. 879 Heliotropium. o71 Helleborus. 10 Helminthia (Picris). Helosciadium (Apium). Helxine. 770 Hemerocallis. 836 Hemarthria (Rottbælia). Heracleum. 343 Herminium. 810 Hermodactylus. 815 Herniaria. 694 Hesperis. 53 Heteropogon (Andropogon). Heterotænia (Conopodium). à 15 Hibiscus. Hieracium. AT8 Hierochloa. 924 Hippocrepis. 213 Hippomarathrum. PR Hippophaë. 746 Hippuris. 256 Hirschfeldia (Brassica). Hispidella. 468 Hladnikia (Pleurospernium). Hohenackeria. 295 Holcus. 049 Holoschænus (Scirpus). Holosteum. 123 Homogyne. 429 Honkenya (Arenaria). Hordeum. 1010 Horminum. 667 Hottonia. 529 Mg, Ne | | EME Hugueninia (sisymbrium). Lapsana. ÿ{ 7, RER Humulus. 764 | Larix. 1014 Hutchinsia. 83 | Laserpitium. 354 : Hyacinthus. 849 | Lasiagrostis (Stipa). | Hydrocharis. 791 Lasiopogon. 396 Hydrocotyle. 281 | Lathræa. “1083 - | Hymenocarpus. 197 | Lathyrus. ‘222 “1 Hymenonema. 462 | Laurentia. "2e 49? à Hymenophyllum. 1040 | Laurus. ; 740 54 Hyoscyamus. 613 | Lavandula. 654 | Hyoseris. 466 | Lavatera. 146 Hypecoum. 31 | Lecokia. 291 Hypericum. 142 | Ledum. 517 | Hypochæris. 480 | Leerzia. 920 Hyssopus. 662? | Lemna. 880 a Iberis. 81 | Lens. 221 Ifloga. 393 | Leobordea (Leptononis). Ilex. 167 | Leontice. CRT EL "A Illecebrum. 692 | Leontodon. A | Ilysanthes, 623 | Leontopodium. 395 Impatiens. 162 | Leonurus. 681 | Imperata. 908 | Lepidium. 75 Imperatoria (Peucedanum). Lepidophorum (Anthemis). | Intybellia (Crepis) Lepigonum (Spergularia). <. Inula. 401 | Leptononis. 181 1 Ionopsidium. 73 | Lepturus. 4005 7 LA Ipomæa. 998 | Lereschia (Pimpinella). . Iris. S14 | Leucanthemum (Chrysanthe- Isatis. 87] mum). | Isnardia (Ludwigia). Leucoïum. 823 L Isoetes. 1048 | Leuzea. “400 -;"2 Isolepis (Scirpus). Levisticum. 338 Isopyrum. 13 | Leyssera. 400 Jankea (Ramondia). Libanotis (Seseli}. Janthe (Celsia). Ligularia (Senecio). SOS Jasione. 494 | Ligusticum. 334 Jasminum. 546 | Ligustrum. Do? Jasonia. 402? | Lilium. 853 | Johrenia. 347 | Limnanthemum. 568 Juglans. 774 | Limodorum. . 803 Juncus. 867 | Limoniastrum. 927 Juniperus. A0I8 | Limosella. .. 6% Jurinea. 452 | Linaria 616 Kalidium. 714 | Lindernia (Vandellia). AL Kentrophyllum (Carthamus). |Linnæa. #1 863. Kernera (Cochlearia). Linosyris (Aster). | Kerneria (Bidens). Linum. 453 Kitaibelia. 144 | Liparis. 199 = Knautia (Scabiosa). Lippia. - 651 Kobresia. 906 | Listera. 499€ 4 Kochia. 713 | Lithospermum. 591 si Kæleria. 979 | Litorclla. 690 Kæœniga (Alyssum). Lloydia. 858 Kœnigia. 729 | Lobelia. AQBr>-E Kosteletzkia. 149 | Lœflingia. «er 4934 Krubera (Capnophyllum). Logfia (Filago). 4x, Kundmannia. 321 | Loiseleuria. 513 Lactuca. 484 | Lolium. 1004 Lafuentea. 628 | Lonas. tL448" Lagoecia. 286 | Lonicera. DE :, SR Lagoseris (Crepis). Lophosciadium. -325 Lagotis. 649 | Lophotænia (Malabaila). ER T Lagurus. 948 | Loranthus. FATTLS Lamarckia. 990 | Loroglossum (Orchis). Lamium. 682 | Lotus. 200: °4 Lapiedra. 824 | Ludwigia. Re 1 Lappa (Arctium). Lunaria. 44 Lappago (Tragus). Lupinus. NE” Luzula. -Lycbnis. Lychnothamnus. Lycium. Lycopodium. Lycopsis. Lycopus. Lygeum. Lyonnetia (Anthemis). Lysimachia. Lythrum. acrotomia. Magydaris. D enun. Maillea. Malabaila. Malachium (Stellaria). Malaxis. Malcolmia. Malope. Malva. Malvella (Sida). Mandragora Margotia (Elæoselinum). Marrubium. Marsdenia Marsilea. Matricaria. Matthiola. Mattia (Rindera). Meconopsis Medicago. Melampyrum. Melandryum (Lychnis). Melica. Melilotus. Melissa. Melittis. Melopospermum. Meniocus (Alyssum). Mentha. Menyanthes. Mercurialis. Merendera. Mertensia. Mesembryanthemum. Mespilus. * Metabasis (Hypochæris). Meum. Mibora. Microlonchus (Centaurea). Micromeria. Micropus. Microrhynchus. Microsciadium. Microstylis. Milum. _ Minuartia (Arenaria). _ Mœhringia (Arenaria). Mœnchia (Cerastium). Molineria. Molinia. Moltkia. Moluccella. Momordica. Moneses. Monotropa. Montia. 216 | Odontospermum. 407 240 | OEnanthe. 327 OEnothera. 266 333 | Ofaiston. 722 934 | Olea. 551 Omphalodes. D1 663 | Onobrychis. 216 391 | Ononis. 191 488 | Onopordon. 445 303 | Onosma. 296 794 | Ophioglossum. 1043 928 | Ophrys. 809 Oplismenus. 917 Opoponax. 344 .| Opuntia. 279 953 | Orchis. 806 976 | Oreochloa. 970 992 | Origanum. 659 683 Orlaya (Daucus). 269 | Ormenis (Anthemis). 520 | Ormosolenia (Peucedanum). 522 | Ornithogalum. 852 — 197 — 868 | Moricandia. 67 122 | Moriera. 86 1053 | Morina. 371 608 | Morisia. 100 1049 | Morus. 766 985 | Mulgedium (Lactuca). 658 | Muretia. 308 921 | Muscari. 848 Myagrum. 91 536 | Myosotis. 290 262? | Myosurus. 6 594 | Myrica. 775 332| Myricaria. 139 834| Myriophyllum. 291 931 | Myrrhis. 311 345 | Myrtus. 259 Naias. 894 793 | Nananthea. 492 54 | Narcissus. 820 143 | Nardosmia (Petasites). 147 | Nardurus (Festuca). Nardus. 1003 610! Narthecium. 863 Nasturtium. 38 678 | Nectaroscordum (Allium). 559 | Neottia. 798 1046 | Nepeta. 671 421 | Nerium. 554 395 | Neslia. 88 Nicandra. 606 1| Nigella. 14 193 | Nigritella (Habenaria). 639| Nitella. 1052 Nitraria. 155 982 | Noccea. 72 194 | Noëa. 193 666 | Nolletia. 389 676 | Nonnea. 586 290 | Notholæna. 1022 Notobasis (Cnicus). 656 | Notoceras. 43 967 SUR 24 759 mphea. 25 861 Obiore (Atriplex). 589 | Odontites (Bartia). Ornithopus. 211 Orobanche. 642 Orobus (Lathyrus). Ortegia. 133 Oryzopsis. 927 > | Osmunda. 1041 Ostericum (Angelica). Ostrya. 719 Osyris. 75? Oxalis.' 161 Oxycoccos. 503 | Oxyria. 134 Oxytropis. 207 Pachypleurum (Ligusticum). 6: Pœderota. 30 Pœonia. 20 Palimbia (Peucedanum). Paliurus. ; 170 Pallenis. 408 Pancratium. 826 Panicum. 915 Papaver. 26 Paracaryum. 570 Paradisia. 840 Parietaria. 769 Paris. 865 Parnassia. 246 Paronychia. 693 Parrya. 36 Passerina. 744 Pastinaca (Peucedanum). Pedicularis. 637 Peganum. 164 Peltaria. 8* Pennisetum. 919 Pentapera. 910 Peplis. 261 Periploca. 556 j | Persica (Prunus). Petagnia. 287 Petasites. 428 Petromarula (Phyteuma). Petroselinum (Carum). Peucedanum. 342 Phaca (Astragalus). Phacelurus (Rottbœællia). Phæcasium. 476 Phagnalon. 397 Phalacroderis. 473 Phalangium (Antericum). Phalaris. 922 Pharnaceum. 280 | Phelipea (Orobanche). Philadelphus. 247 Phillyrea. 290 Phippsia. 936 bleum. 93? Phlomis. 685 Phragmites. 973 Phyllodoce. en Physalis. Physocaulis (Charophyttum! Physospermum. Phyteuma. 196 Phytolacca. 728 Picea. 1015 Picnomon (Cnicus). Picridium. 486 Picris. 474 ET — 198 — Pilularia. 1045, Ranunculus. Pimpinella. 307 | Raphanus. Pinardia (Aster). Rapistrum. Pinguicula. 645 | Reaumuria. Pinus. 1013 | Reseda. Piptatherum (Oryzopsis). Retama (Genista). Pirus. 239 | Reutera (Pimpinella). Pistacia. 177| Rhagadiolus. Pistorinia (Cotyledon). Rhamnus. Pisum. 223 | Rhaponticum (Centaurea). Plagius (Chrysanthemum). Rhinanthus. Plantago. 689 | Rhodiola (Sedum). Platanthera (Habenaria). Rhododendron. Platanus. 773 | Rhodothamnus. Platycapnos (Fumaria). Rhus. Pleurogyne. 565 | Rhynchocorys. Pleuropogon. 983! Rhynchospora. Pleurospermum. 337 | Ribes. Plumbago. 028 | Ricinus. Poa. 993 | Ricotia. Pocockia (Trigonella). üdolfia (Carum). Podospermum (Scorzonera). Rindera. Polemonium. 269 | Robertia (Hypochæris). -Pollinia. 911! Robinia. Polycarpon. 132 | Rochelia. Polycnemon. 712 | Rodigia. Polygala. 112! Rœmeria. Polygonatum. 832 | Romulea. Polygonum. 732 | Roripa (Nasturtium). Polypodium. 1035 | Rosa. Polypogon. 939 | Rosmarinus. Polystichum. 1032 | Rottbœællia. Populus. 785 | Roubieva. Portenschlagia. 316 | Rubia. Portulaca. 135 | Rubus. Posidonia. 890 | Rudbeckia. Potamogeton. 888 | Rumex. Potentilla. 233 | Rumia (Trinia). Poterium. 236 | Ruppia. Prangos. 321 | Ruscus. Prasium. 686 | Ruta. Prenanthes. 485 | Saccharum, Preslia. 657 | Sagina. Primula. 530 | Sagittaria. Prolongoa (Ch ysanthemum). Salicornia. Prunus. 226 | Salix. Psamma (Ammophila). Salsola. Psilurus. 1006 | Salvia. Psoralea. 201 | Salvinia. Pteranthus. 696 | Sambucus. Pteris. 1023 | Samolus. Pterocephalus (Scabiosa). Sanguisorba (Poterium). Pteroneurum (Cardamine). Sanicula. Pterotheca. 17 | Santolina. Ptychosis (Carum). Saponaria. Pulicaria. 403 | Sarcocapnos. Pulmonaria. 587 | Sarothamnus (Cytisus). Pulsatilla (Anemone), Satureia. Punica. 263 | Satyrium. Putoria. 365 | Saussurea. Pycnocomon (Scabiosa). Saxifraga. Pyrethrum (Chrysanthemum). Scabrosa. Pyrola. 519 | Scaligera (Conopodium). Pyrus (Pirus). Scandix. Quercus. 781 | Scheuchzeria. Queria. 129 | Schwerecklia (Alyssum). Radiola. 152 | Schismus. Ramonda. 6461 Schænus, Scilla. Scirpus. Scleranthus. Sclerochloa. Sclerocorton. Scleropoa. Scolochloa. Scolopendrium. Scolymus. Scopolia. Scorpiurus. Scorzonera. Scrophularia. Scutellaria. Secale. Securigera. Securinega. Sedum. Selaginella. Selinum. Sempervivum. Senebiera. Senecio. Senecillis (Senecio). Serapias. Seriola (Hypochœæris). Serratula. Seseli. Sesleria. Setaria. Sherardia. Sibbaldia (Potentilla). Sibthorpia. a Sicyos. Sida. Sideritis. Sieversia (Geum). Silaus. Silene. Siler. Silybum. Siméthis. Sinapis (Brassica). Sison. Sisymbrium. Sisyrinchium. Sium. Smilax. Smyrnium. Sobolewskia. Solanum. Soldanella, Solenanthus. Solidago. Soliva. Sonchus. Sorbus (Pirus). Sorghum (Andropogon). Sparganium. Spartina. Spartium. Specularia. Spergula. Sper gularia. Sphenopus. Spiræa. Spiranthes. Spirodela (Lemna). | 4 (CIE [Ag Sporobolus. 937 | Thymus. 660 | Urospermum. 490 * Stachys. 679|Tilia. 151 | Urtica. 768 Stæhelina. 450 | Tillæa. 249 | Utricularia. 644 Stapelia. 960 | Tinea (Habenaria). Vaccinium. 90? Staphylea. 176 | Tinguarra. 310 | Vahlodea (Deschampsia). Statice. 525 | Tofieldia. 864 | Vaillantia. 367 Stellaria. 125 | Tolpis. 467 | Valeriana. 373 Stellera. 743 | Tolypelta. 1054 | Valerianella. 376 Stenactis (Erigeron). Tommassinia (Peucedanum). ! Vallisneria. 190 Sterigma. 104 | Tordylium. 346 | Vandellia. 622 Sternbergia. 825 | Torilis (Caucalis). Velezia. 114 Stipa. 926 | Tournefortia. 910 | Vella. 68 Stratiotes. 792 | Tozzia. 640 | Ventenata. 957 Streptopus. 833 | Trachelium. 501 | Veratrum. 866 Struthiopteris. 1020 | Tragopogon. 189 | Verbascum. 614 Sturmia (Liparis). Tragopyrum (Atraphaxis). Verbena. 6952? Styrax. 945 | Tragus. 914 | Veronica. 631 Suæda. 719 | Trapa. 268 | Vesicaria. 48 Subularia. 62|Tribulus. 154 | Viburnum. 361 Succisa (Scabiosa). Trichera (Scabiosa). Vicia. 220 Succowia. 70 | Tricholæna. 916 | Vinca. 093 Suffrenia (Ammania). Trichomanes 1039 | Vincetoxium (Cynanchum). Swertia. 566 | Trientalis. 37 | Viola. 111 Symphoricarpus. 362 | Trifolium. 195 | Viscum. 148 Symphiandra. 500 | Triglochin. 886 | Vitex. 653 Symphitum. 08? | Trigonella. 192 | Vitis 173 Syrenia. 9 Triguera. 607 | Wahlbergella (Lychnis). Syringa. 547| Trinia. 297 | Wablenbergia. 495 Tœniopetalum (Peucedanum). Triodia. 974 | Waldsteinia. 231 Tamarix. 138 | Triplachne. 944 | Wangenheimia 986 Tamus. 828 | Trisetum. 956 | Willemetia (Chondrilla). Tanacetum. 425 | Triticum. 1009 | Withania. 605 Tapeinanthus. 821 | Trixago (Bartsia). Wollfa. 881 Taraxacum. 482 | Trochiscanthes, 332 | Woodsia. 1038 Taxus. 1019 | Trollius. 9 | Woodwardia. 1026 -Teesdalia. 82 | Tulipa. 851 | Wulfenia. 629 Telekia. 406 | Tunica. 116 | Xanthium. 410 Copun 278 | Turgenia (Caucalis). . | Xatardia. 320 Telo 703 | Turritis (Arabis). Xeranthemum. 437 Da bholobus (Lotus). Tussilago. 427 | Zacintha. AT Teucrium. 687 | Typha. 870 | Zannichellia. 891 Thalictrum. 2| Tyrimnus. 449 | Zelkova. 102 Thapsia. 399 | Udora (Elodea). Ziziphora. 670 Theligonum. 172 | Ulex. 189 | Zizyphus. 471 Thesium. 150 | Ulmus. 161 | Zollikoferia (Chondrilla). Thlaspi. 80 | Umbilicus (Coty tedonl: Zostera. 893 hrmais (Leontodon). Urginea. 847 | Zwackhia. 093 Thymbra. 664 | Uropetalon (Dipcadi). Zygophyllum. 156 Thymelea. 142 Gust. DurTrannorr. dut PS EN — 200 — | LE POMMIER, SES PRINCIPAUX ENNEMIS MOYENS DE DESTRUCTION (Fin) Peritelus griseus Olivier Long. 5 à 7 millimètres, ovale, oblong, couvert d’une couche de squamules grises, marbrées, antennes et pattes couleur de poix. Insecte nocturne très vorace qui se cache le jour dans la terre ou parmi les buissons. C’est fin mai ou en juin qu’il apparaît en grand nombre, sur les pommiers et poiriers, il s'attaque surtout aux jeunes pousses et aux greffes et cause de grands dommages. Destruction. — Nous avons obtenu sa disparition des vergers et jar- dins en y introduisant un grand nombre de crapauds (4 par are de terrain). Cet insecte n'ayant fi d'ailes et voyageant la nuit, se trouve dévoré par ces précieux amis de nos cultures. Otiorhynchus picipes Fabricius Long. 7 à 8 millimètres, ovale, oblong; couleur de poix, avec le corps couvert d'écailles grises très serrées; corselet granuleux; élytres sillonnées, avec de gros points enfoncés dans les intervalles; pattes glabres, cuisses faiblement dentées. | Insecte nocturne très commun dans les vergers, aux mois de juin et de juillet. Il a des habitudes analogues à celles du P. griseus et on le détruira de la même manière. Magdalinus pruni Fabricius Long. 4 à 3 millimètres, noir et opaque, rostre cylindrique, élytres allongées, striées, crénelées, antennes droites, plus courtes que le rostre, ferrugineuses, corselet bituberculé. Insecte très commun vers la fin de mai et le commencement de juin. Selon nos observations, la larve du M. pruni, vit sous l’écorce des branches des” P , pruniers et pommiers, où elle creuse des galeries. Toutes ses métamorphoses ont lieu dans la branche où il passe l’hiver,; il sort au mois de mai. Cependant un certain nombre éclôt au mois d'août et hiverne sous les mousses, les lichens, dans les crevasses des arbres mal soignés. L’insecte pour se nourrir dévore les feuilles pendant la nuit, et reste généralement en repos sous les feuilles pendant le jour. Magdalinus cerasi Germari Long. 5 millimètres, noir opaque, corselet court, élytres granulées avec les intervalles ponctuées; rostre court, cylindrique, massue des antennes noire. Herbst dit que la larve de cet insecte est mineuse des feuilles. Malgré toute la confiance que doit inspirer le nom de ce célèbre entomologiste, nous croyons qu’en cette circonstance, il a commis une erreur ; d’après nos obser= vations il a les mêmes mœurs que le précédent. Destruction. — Pendant l'hiver rechercher les branches attaquées, les couper et les brûler ;nettoyer les arbres comme il est dit au n° 3. 4 | | | — 201 — Scolytus pruni Raizeburg … Long. 3 à 4 millim. 1/2, corselet finement ponctué; stries des élytres très finement pointillées, ce qui leur donne, sur le dos surtout, un aspect lisse et brillant ; corps et corselet noirs; élytres brunes ; jambes et antennes de couleur plus claire que celle des élytres. . Cetinsecte attaque de préférence les vieux pommiers, poiriers, pruniers,etc., ses ravages sont en rapport avec le nombre des individus, la végétation de Parbre, les soins que celui-ci reçoit, etc. D’après nos observations, s’il ne cause pas la mort des arbres, il en arrête la végétation; les sujets qui en. sont atteints, ne donnent que des fruits rares, petits et dégénérés. RÉ NT Si l'arbre est faiblement attaqué, on peut arrêter la propagation, en le . badigeonnant en avril avec le goudron pétrolé, ou la bouillie bordelaise ; il est urgent de lui donner une bonne fumure pour lui rendre de la vigueur. Si l'arbre est vieux, fortement envahi, il faut en faire le sacrifice, l’abattre pendant l'hiver et le brûler immédiatement, pour détruire toute la colonie d'insectes. Mœurs. — La larve de cet insecte forme des galeries dans Le tronc et les rosses branches des arbres fruitiers, toutes les métamorphoses ont lieu sous ’écorce. Scolytus rugulosus Raizeburg Long. 2? à 2 millimètres 1/2, corselet fortement ponctué; élytres avec des stries si fortement ponctuées qu'elles en paraissent rugueuses ; corps noirs, élytres noires à sommet rougeûtre. Cet insecte forme ses galeries dans les jeunes et moyennes branches des pommiers et en arrête la végétation. Il faut pendant l’hiver couper toutes Les branches attaquées reconnais- sables par les petits trous de sortie de l’insecte et Les détruire de suite par Je feu; une bonne fumure est indispensable. LÉPIDOPTÈRES (Tortrix) Carpocapsa pomonella Treischke Vers la fin de mai ou dans le courant de juin, lorsque les fruits com- mencent à se former, les papillons font leur apparition; ils s’accouplent immédiatement et les femelles vont déposer un œuf dans l’ombilic des fruits. Cet œuf ne tarde pas à éclore et la petite chenille qui en sort perce un trou pour pénétrer jusqu'au cœur du fruit, lequel n'en continue pas moins à grossir. La chenille commence généralement par manger les pépins, puis attaque les parties environnantes; elle change quatre fois de peau avant d'atteindre sa pleine croissance, à laquelle elle arrive environ quatre semaines après son éclosion, elle à alors 15 à 18 millimètres de longueur. Pour opérer sa métamorphose la chenille s’ouvre un chemin du centre à la circonférence et par le trou qui le termine, elle jette des excréments (des petits tas de grains noirs). C’est à ce moment que les fruits infestés commencent à tomber sur le sol. Aussitôt après avoir abandonné le fruit, la chenille cherche une place convenable pour filer son cocon et se trans- former. Lorsqu'une crevasse dans l'écorce du tronc ou quelques portions de l'écorce, lui offrent un abri, elle s’y installe et y reste un jour ou deux tout à fait immobile, comme si elle avait besoin de se reposer des grandes AU 4 ‘ " mu RC fe Pan t Hi — 202 — fatigues d'un voyage souvent de plusieurs mètres, puis elle ronge un San l'écorce pour mieux s’y cacher, elle s’enferme ensuite dans une toile d'un blanc soyeux, entremêlée de petites parcelles d’écorce; peu de temps après, elle se transforme en chrysalide d’un brun pâle. Quelquefois les pommes ne tombent pas de l'arbre et, dans ce cas, la chenille, quittant le fruit, descend le long de la branche vers le tronc. Quoi qu'il en soit, la sortie du fruit et le voyage de la larve pour gagner son refuge définitif paraissent avoir lieu pendant la nuit. L'insecte passe la mauvaise saison dans son cocon et le papillon n’éelôt que l’année suivante, au moment où les pommes se nouent. Cependant il peut y avoir une seconde génération partielle, dont on trouve les larves dans rS fruits recueillis en septembre et octobre. Le papillon, les ailes déployées, a environ 20 millimètres d'envergure; son aspect général est d’un gris brun. Destruction. — L'emploi de la suie, etc.., comme il est dit au n°9, fera périr les chenilles tombées avec les fruits. L'observation que les chenilles de la €. pomonella se retirent sous les écorces soulevées, ou dans les crevasses du tronc, pour filer leurs coques, à suggéré l’idée d'offrir à ces insectes des abris artificiels. n peut employer des bandes de 10 à 18 centimètres de largeur, faites avec de vieilles toiles d'emballage, on les fixe à l'arbre par un cordon placé au milieu. Il y a avantage à poser deux bandes, la première un peu au dessous des grosses branches, la seconde à 80 centimètres du sol. Ces bandes devront être placées du 10 au 15 mai et laissées tout le temps qu'il y a des pommes sur l'arbre, chaque semaine ou au moins tous les 15 jours, on poussera les bandes, soit en haut, soit en bas, pour détruire les chenilles ou chrysalides qu'elles cachent et on les remettra en place. | La nature a donné à cette chenille plusieurs ennemis parasites de l'ordre des ichneumoniens : Phygadenon brevis Grav.; Pachymerus vulnerator et le Campoplez pomorum Ratzeburg, qu’il ne faut pas détruire. La chauve: souris détruit un grand nombre de papillons etle crapaud mange les chenilles au moment où elles sortent des pommes. - On doit également rechercher, pour les détruire, les papillons qui éclosent dans les fruitiers et respecter leurs parasites. Iponomenta Cognatella Tr. Ce petit DE M peut causer un tort considérable aux pommiers lorsque sa multiplication est excessive. Après l’accouplement, dans la seconde quinzaine de juillet, la femelle pond ses œufs, ils sont disposés par etits tas de 20 à 30, à la base d’un bouton à fleur, et, à défaut, d'un bouton à bois. Elle prend ensuite le soin de les recouvrir d’une espèce de substance gommeuse, qu’elle étend avec l’extrémité de son abdomen. Cette matière en se desséchant, ressemble à une écaille transparente de deux à trois milli= mètres de diamètre. Vers le 20 octobre ces œufs éclosent, et l’on peut trouver les chenilles vivantes sous l’écaille, l'hiver les engourdit et ce m'est qu'au printemps qu’elles quittent le toit d’écaille qui les abritait. Prop faibles pour se protéger contre les intempéries, elles s’'insinuent dans l'épaisseur d’une feuille, qu'elle minent en dévorant le tissu cellulaire sans attaquer l’épiderme. Lorsqu’elles sont assez fortes elles quittent cet asile et viennent au grand jour filer le premier nid qui doit recevoir leur … société. NY Cet insecte à l’état de larve comme sous celui de nymphe, vit toujours en … société sous la toile qui l’abrite, — 203 — Chaque nid se compose d’un amas de toiles irrégulières transparentes, comme celles des araignées, à travers lesquelles on les aperçoit facilement formant une masse, disposées régulièrement sur le même plan et côte à côte, ce nid renferme un certain nombre de feuilles dont elles hi exclusivement leur nourriture. Le nombre des habitants varie de 20 à 100; lorsqu'elles ont rongé tout le parenchyme supérieur des feuilles, elles abandonnent ce nid pour en aller construire un nouveau à quelque distance, dans lequel elles enveloppent un bouquet de feuilles; toutes travaillent en commun à cette œuvre, et chacune file un grand nombre de soies. Chaque société fait ainsi sept à huit nids, souvent davantage. Comme toutes les toiles de chaque nid persistent, on conçoit combien l'arbre doit être défiguré, alors surtout qu'il héberge plusieurs communautés de chenilles. Tous les papillons naissant sur l'arbre même, y font ordinairement de nouvelles pontes. Au mois de juin, elles ont acquis toute leur croissance, chaque chenille s’enferme dans un cocon placé # Vu des bouts de leur dernier nid et vingt jours après, il en sort un petit papillon qui voltige le soir sur les arbres. Destruction. — Le mieux serait de couper et brüler les toiles qui renferment les chenilles ou les cocons. Les arrosages avec des sn toxiques, peuvent être tentés; ils ne nous ont donné que des résultats incertains ? Lorsque cette chenille est en grand nombre, un moyen efficace serait de battre les arbres au maillet sur une toile, pour détruire le papillon nocturne, qui reste engourdi vers le milieu du jour (du 5 juillet au 15 août). Ses ennemis naturels sont l’Zchneumon rubellus (Grav.). La chauve-souris qui détruit un nombre considérable de papillons et les oiseaux insectivores qui détruisent la chenille. Phalène blanche à cul brun Geoffroy. Liparis Chrysorrhœa Fabr. Comme toutes les espèces nocturnes, ce papillon ne vole et ne propage son espèce qu'après le coucher du soleil, ilse montre à la fin de juin et s’accouple de suite. Si les chenilles ont été nombreuses au printemps, et si le temps leur a été favorable, il se trouve en très grande quantité, dans la première quinzaine de juillet sur les pommiers et poiriers. La femelle qui est un insecte lourd et paresseux, ne fait point usage de ses ailes et fort peu de ses pattes; aussi dépose-t-elle ses œufs tout près de l'endroit où elle est née, sur les branches ou le tronc des arbres, souvent sur les feuilles où ils forment des petits tas ovales qu’on prendrait pour quelque coque aplatie. Ces œufs, couleur de nacre, sont arrondis, couchés parallèle- ment les uns sur les autres, mais sans jamais se toucher. Chacun d’eux est enveloppé de poils, et la masse est recouverte d’une espèce de feutre brun, doré, qui les cache entièrement. Chaque tas contient de 2 à 300 œufs. La ponte ne dure guère que 24 heures, les œufs éclosent quinze jours ou trois semaines après la ponte; on voit alors les jeunes chenilles sortir de la masse, elles sont d'un Jaune sale, la tête est noire avec une raie de même couleur sur le col, et couvertes d’un duvet épais. Bientôt après, les jeunes chenilles se mettent en marche pour chercher une feuille qui doit les nourrir plus tard lorsqu'elles auront élaboré assez de soie, elles attacheront des fils aux bords opposés de la feuille et, au fur et à mesure de la croissance des chenilles, de nouvelles toiles envelopperont les premières. C'est dans cette habitation que les chenilles passent la nuit ou — 204 — les journées pluvieuses et froides, et c’est de ce domicile qu'elles partent | pour aller prendre leur repas. j Dans le courant du mois d'août elles changent de peau la première fois, à vers le milieu de septembre elles cessent de manger, et, réfugiées dans leur tente, elles la quittentrarement ; en novembre elles s’engourdissent, peuvent braver des froids de 25 degrés centigrades. Au commencement d'avril elles se réveillent et vont ronger les bourgeons à peine épanouis; elles changent de peau pour la seconde fois vers la fin d'avril, une troisième mue a lieu fin mai; à partir de ce moment elles se dispersent et vivent en solitaires, à la fin de juin elles se réunissent par petits groupes, pour se filer une coque de soie brune. Destruction. — Pendant les mois d'hiver, de décembre à mars, on doit pratiquer l’échenillage et détruire les bourses par le feu. Par le battage des arbres au maillet sur une toile étendue on détruira les papillons engourdis pendant le jour (tout le mois de Juillet). Ce papillon a pour ennemi naturel un petit hyménoptère le Teleas ovulo=. rum Bouché qui ss ses œufs sur ceux du papillon. Chaque larve pénètre dans la coquille et dévore toute la substance intérieure. La livrée Geoffroy. Bombyx neustria Linné. La chenille de ce papillon est une de celles dont la connaissance importe le plus au jardinier, car elle attaque indistinctement tous les arbres. * E de la taille d'hiver ou du premier printemps, on remarque souvent après les jeunes branches des arbres fruitiers, un petit anneau très solide de la couleur de la branche et qui l'enveloppe fortement; il est formé par la réunion d'œufs juxtaposés au nombre de ? à 300 et plus, ils sont recouverts d’une sorte de résine gommeuse qui, en se séchant, consolide leur masseet leur permet de résister aux froids les plus rigoureux. Au 15 avril ou au commencement de mai, ces œufs donnent naissance à de petites chenilles noires, velues, qui entourent l'anneau d'œufs d'une toiles «€ tissée avec soin pour former une espèce de tente; elles l’agrandissent suc- cessivement jusqu'à ce qu'elles aient subi leur troisième mue (du 45 au 20 mai). Cette toile, souvent très apparente, sert d'asile à plus de 200 chenilles qui s’y réunissent pendant le repos ou lorsqu'il tombe de la pluie; elles quittent cette habitation pour aller manger les feuilles, mais elles se hâtent d'y rentrer lorsque quelqu’accident imprévu vient les déranger pendant leur | repas. Après la quatrième mue (1° juin) les chenilles renoncent à leur instinct de sociabilité et restent tout à fait isolées, elles remontent souvent : vers les petites branches. Les chenilles restent sur l'arbre jusque versle milieu de juin, époque à laquelle elles ont atteint toute leur croissance: Leur 2} taille dépasse alors 5 centimètres; le corps couvert de longs poils, présente des couleurs richement variées ; sur un fond d’un bleu grisâtre, se dessinent. ; de chaque côté trois lignes écarlates et une ligne blanche sur le milieu-du 1 dos; toutes sont bordées de noir, la tête est d’un bleu ardoisé avec des taches = 4 noires ressemblant à des yeux. , £ C’est ordinairement entre deux feuilles qu’elles se filent un cocon de soie. 1 jaune pâle peu épais, garni d’une espèce de farine d’un blanc jaunâtre. Les ? papillons apparaissent 4 semaines après. : Destruction. — Il faut rechercher les œufs, après la chute des feuilles, 4 couper la petite branche et la brûler. | N* Du 15 mai au ? juin, les chenilles se rapprochent du tronc où elles sa cachent dans des toiles qu'elles se confectionnent en commun, on peut les écraser à l’aide d’un gant ou d'un morceau de toile dure, | t°4 ñ LA. à Rp Cri S : DR M ne CS RS CT one dd 'hoR ue 5: hr Es LCR A 2005 = Le papillon femelle vole peu, il se cache par terre, dans l’herbe, les feuilles, si on à eu soin d'introduire des crapauds’dans les vergers, ils se chargeront de les détruire. Ses ennemis naturels sont : Cryptus cyanotor (Grav.) qui dépose ses œufs dans le corps de la chenille; Microgaster gastropacha qui attaque aussi la chenille, et Teleas ovulorum qui détruit les œufs. Geometra brumata (Dup.) Lin. Les chenilles dites arpenteuses ou géomètres font beaucoup de tort aux boutons du pommier. be itlement a lieu sur les arbres, en novembre, la femelle gagne les parties les plus élevées pour y déposer ses œufs isolément sur les boutons à fleurs, les boutons à feuilles et les pousses de l’année ; ces œufs, à peine visibles à l'œil nu sont d’un gris clair, et la femelle en pond au moins 200, elle les assujettit au moyen d'une gomme qui se Lédone et que les pluies ne peuvent plus dissoudre ; ils peuvent résister aux froids les plus rigou- reux. Ces œufs éclosent au printemps; en naissant, la chenille est d’abord brune, mais bientôt elle devient vert clair. Elle attaque bientôt les extrémités encore tendres du calice ou de la corolle qui vont s'épanouir, bientôt elle s'enfonce dans le bouton et s’y installe, mais que ces boutons doivent donner des fleurs ou des feuilles, elle prend toujours la précaution d’en lier l’extré- mité avec un fil de soie pour empêcher que les écailles, en s’épanouissant, ne la laissent sans abri. , Lorsque les pétales commencent à s’allonger, les chenilles s'installent dans la corolle qu’elles rongent jusqu'au réceptacle qui porte les organes de la fécondation. Si quelque fruit vient à se nouer, elles le recherchent avec encore plus d’avidité et le dévorent entièrement, à l'exception de la queue. Lorsque cette nourriture vient à leur manquer, elles se rejettent sur les feuilles, en choisissant d’abord les plus tendres, plus tard elles les dévorent toutes. Lorsqu’elles sont nombreuses l'arbre est bientôt dépouillé. Les arbres ainsi dénudés de verdure paraissent avoir été brûlés par la flamme ; ils sont longtemps à se refaire, il n’est pas rare d’en voir mourir. Du reste, les arbres ainsi maltraités, ne peuvent donner de fruit l’année suivante. x Dès que l'arbre est dépouillé, les chenilles se hâtent de l’abandonner pour en attaquer un autre à leur portée, si “elles n’en trouvent point, elles se laissent pendre à un fil, qui les conduit à terre, où souvent elles meurent de faim par milliers. Dans le cours régulier de ses habitudes, la chenille quitte l'arbre dans la seconde quinzaine de mai, pénètre en terre à la profondeur de 6 à 10 centi- mètres, ou se blottit sous une pierre, sous une motte de terre, où sa transformation en nymphe à lieu dans le mois de juin. La nymphe, d'un brun clair, reste sous cette forme jusqu’à la fin d'octobre et le papillon ie vers le 2 novembre. Les deux sexes offrent les dissemblances les plus marquées. Le mâle est un petit insecte au corps grêle, d’un gris jau- nâtre; les ailes, d’un gris pâle. Comme tous les papillons de nuit, il reste posé pendant le jour; mais au crépuscule, il devient fort actif et voltige de côté et d'autre à la recherche d’une compagne. Le corps de la femelle est gris cendré, il est beaucoup plus gros, ses ailes sont rudimentaires et par conséquent impropres au vol; ses pattes bien développées lui permettent de grimper avec facilité sur les-arbres, où a lieu ordinairement sa rencontre avec le mâle. — 206 — Destruction. — Les crapauds importés dévoreront une grande quantité de papillons femelles et de chenilles. La cendre mélangée à la suie, comme il est dit au n° 9; le labourage sous les arbres lorsque cela est possible, pour ramener les nymphes à la surface (15 juin au 15 septembre). On peut appliquer sur le tronc de l’arbre une bande de toile de 15 centi- mètres, recouverte de glu des oiseleurs, pour empêcher le papillon femelle de monter à l'arbre (du 20 octobre au 15 décembre). Schmidberger assure qu'il a obtenu un succès complet au moyen d’une caisse sans fond, en planches grossières d’un pied de haut, enfermant la tige de l'arbre. On l’enfonce en terre à un profondeur de 3 centimètres, après avoir cloué le quatrième côté resté libre pour pouvoir la passer autour du tronc. Sur le bord supérieur, on attache une petite tringle de bois dé…8 à 10 centimètres de large, formant corniche tout autour. On barbouille fortement le dessous de goudron minéral pétrolé. Cette boîte restera en place du 20 octobre au 15 décembre, elle empêchera sûrement les papillons femelles de monter à l'arbre. L’arpenteuse verte est une des chenilles que beaucoup d'oiseaux recher= chent fe préférence aux autres, pour la nourriture de leurs petits; nous avons suivi un Couple de mésanges charbonnières, chacun d’eux porte à ses Lee une chenille toutes les trois minutes, il devient facile d'apprécier ‘immense quantité qu’elles détruisent et tout l'intérêt que nous avons à les attirer par des nids artificiels et à protéger d'aussi utiles auxiliaires. En Allemagne, où les étourneaux abondent, on a remarqué qu'ils nour- rissaient presque exclusivement leurs petits de Geometra brumatæ, on cherche à pe fixer dans les vergers en attachant au haut des grands arbres, des boîtes de bois de 35 à 40 centimètres de long sur 16 centimètres de large, ayant à l’un des bouts un trou suflisant pour le passage de oiseau: Comme les étourneaux cherchent avant tout à mettre leurs nids à l'abri des oiseaux de proie, ils s'installent volontiers dans ces demeures qui les pro- tegent, et bientôt la vigueur des arbres et leur propreté annoncent combien leur présence a eu d'avantages. Ce procédé est des plus faciles à appliquer en France et nous ne saurions trop le recommander. Geometra defoliaria CI. Ses mœurs offrent une grande ressemblance avec l'espèce précédente. Sa chenille, à l’état adulte, se distingue à sa couleur rougeñtre, avec deux lignes latérales jaune soufre; elle vit isolément sur les arbres et entre en terre à la fin de mai pour s’y transformer en une nymphe d’un rouge brunâtre: Le papillon se montre à la fin de novembre et monte sur les arbres pour y déposer ses œufs. Le mâle est une fois plus gros que celui de G. brumata; ses ailes supérieures, assez grandes, sont d’un rouge jaunâtre et pe de nombreuses taches noirâtres ; les ailes inférieures sont d’un blond sale, avec des taches brunes. La femelle, plus grosse que celle de G. brumata, est tout à fait dépourvue d'ailes, elle monte sur les arbres à la même époque que la précédente, elle dépose ses œufs sur les branches. Destruction. — Elle devra être combattue par les mêmes moyens que G. brumata. LA UNE FE HYMÉNOPTÈRES Mouche à scie de la pomme Tenthredo testudinea Klug. D'après Westwood qui a bien étudié cet insecte, la mouche à scie fait son apparition sur les pommiers vers le milieu de mai, elle voltige autour des fleurs, entre dans la corolle, et là, après avoir recourbé son abdomen, elle fait manœuvrer avec rapidité la petite scie qu’elle porte à l’extrémité du ventre, pour pratiquer une entaille dans laquelle elle dépose un œuf, qui éclôt en peu de jours et pénètre aussitôt dans le fruit qui, faiblement attaqué continue pendant quelque temps à grossir ; mais, vers la fin de juin, lorsqu'il est à peine au quart de sa grosseuy et qu’il atteint tout au plus le volume d’une petite noix, il finit par tomber. Pant que le fruit tient après l'arbre, l’insecte ne cherche point à en sortir, soit en descendant le long de la tige, soit en se servant d’un fil qui le con- duirait à terre. Au moment même de la chute, on trouve l’insecte dans sa galerie; mais aussitôt qu'il est sur la terre il se hâte de la quitter pour s’en- foncer dans le sol, et y file un cocon où il reste à l’état de nymphe jusqu'au printemps suivant. La larve ressemble beaucoup à une chenille ; le corps est couleur de buffle clair ou jaune sale, le nombre de pattes qui, dans ce genre, s'élève à vingt, permet de suite, malgré une très grande ressemblance apparente, de distinguer cette larve de celles des lépidoptères, qui n’en ont jamais que seize. L'insecte parfait a 4 ailes, il est d’un noir brillant en dessus, le front, les côtés de la tête, les épaules, le ventre, les antennes et les jambes sont de couleur orange pâle. Le mâle ressembie à la femelle en plus petit. Destruction. — La cendre mélangée à la suie, comme 1l est dit au n° 9; le labourage sous les arbres lorsque cela est possible pour ramener les nymphes à la Surface (de fin juillet à mars). Le ramassage des fruits tombés chaque jour et détruits à l’eau bouillante. Les crapauds en nombre dévoreront une onne partie des larves avant leur entrée en terre. HÉMIPTÈRES Puceron laniger. — Aphis laniger Morr Malgré les pertes assez sérieuses que nous font subir ces hémiptères, leurs mœurs ne sont pas encore complètement étudiées. En outre de nos obser- vations personnelles, nous avons emprunté de nombreux renseignements aux travaux de : Audouin, Gœthe, D' Kessel, Mulberg, Kraft, Brocchi, Lignières, etc, i l’on en croit des renseignements assez probables, il aurait été apporté de l'Amérique du Nord en Angleterre, vers 1787, il aurait franchi la Manche et se serait d'abord propagé en Bretagne, par suite du voisinage des îles anglaises, d’où il se serait étendu successivement en Normandie et en Picardie, en s’éloignant peu des côtes de la mer qui paraissent lui offrir une humidité convenable. | Comme tous ses congénères, le puceron lanigère est vivipare pendant la belle saison, mais à l’approche de l'hiver, il pond des œufs qui doivent assurer la conservation de l’espèce. Au printemps, ces œufs produisent des femelles qui, en dix ou douze jours, acquièrent tout leur développement et — 208 — qui, sans accouplement préalable, produisent des jeunes pucerons qui sortent la tête la dernière. Aussitôt l'expulsion d’un jeune puceron, un autre se développe avec rapidité dans le ventre de la mère, qui n'a pas diminué de volume, pour en sortir au bout de quelques heures. Chaque femelle donne naissance à une centaine de petits et meurt au bout d'une vingtaine de jours d'existence. Dix jours après leur naissance, les nouvelles- femelles donnent naissance à une nouvelle génération, toujours de la même manière, c’est-à-dire sans accouplement préalable, en sorte que dans le cours de 6 à 7 mois, il y a de neuf à onze générations. A l’automne, une dernière génération donnera naissance à des individus mâles et femelles organisés de manière à pouvoir s’accoupler. Les mâles sont pourvus d'ailes, les femelles n’en ont point chez le puceron lanigère. L'accouplement a lieu en septembre. Vers le mois d'octobre, la femelle >ond de 25 à 30 œufs blancs rassemblés en un petit amas, qu’elle place dans es fentes ou crevasses de l’écorce et recouvre te espèce de capsule brune, lisse, luisante, d’une forme longue, plus grise d’un bout que de l’autre; striée, et qui ressemble assez à une chrysalide appliquée contre l'écorce. Le puceron lanigère perce avec sa trompe l'écorce du pommier lorsqu'elle n’est point encore durcie et desséchée; il attaque ordinairement le côte de la tige 44 osé au soleil ou le dessous des branches; son bec fait l'office d'un véritu s syphon qui conduit la sève dans son corps mou et extensible. Cette piqûre produit des exostoses ou nodosités dont la croissance est assez rapide pendant les deux premières années; là où il a commencé à piquer, on est bien sûr de le voir reparaitre l’année suivante, et cela pendant 4, 5, 6 ans, jusqu'à ce que les couches concentriques qui forment la nodosité aient acquis une trop grande densité. Le puceron lanigère femelle a la tête peu apparente, garnie de deux antennes composées de 6 articles courts : le suçoir, long, flexible, assez fort pour percer l'écorce, est replié sous le ventre; tout lanimal est enduit d'une poussière blanchâtre, et son abdomen est recouvert de longs filaments cotonneux qui dépassent beaucoup sa largeur; ils sont d’une nature résineuse, et les observations les plus récentes ont constaté que c'était de la véritable cire. - Le mâle qui se montre en juillet et août, est toujours pourvu d'ailes; il est couleur vert pâle. La tête et les yeux sont noirs; le thorax est couleur de poix, souvent poudré de blanc, un peu cotonneux sur l’abdomen. Les ailes sont transparentes, irisées ; les supérieures sont très longues et larges, avec le stigmate vert. Les ailes inférieures sont petites; les antennes et les pattes sont grêles, assez courtes, les articles des antennes sont au nombre de 7; les jambes postérieures sont courtes. - Lorsque les pommiers sont affectés du puceron lanigère, pendant les premiers temps, ces végétaux ne semblent pas en souffrir; mais bientôt, à mesure que l'insecte se multiplie, on voit la végétation devenir de moins en | moins vigoureuse, les fruits deviennent rares et petits, puis, un beau jour, ’1 l'arbre peut mourir d'épuisement. Mais, le plus souvent il est arraché parce k qu'il est devenu improductif. Les pommiers résistent d'autant moins qu'ils sont plus Jeunes. rs Destruction. — C’est en hiver qu'il convient de s’attaquer au puceron Cl lanigère ; à ce moment les pommiers sont nus, ee qui permet d'y voir très aisément les crevasses et les tumeurs qui, comme on la appris, sont les véritables repaires, les nids de nos pucerons. On se gardera Een d'enlever les vieilles tumeurs, mais on aura soin de les badigeonner avec l’'émulsion suivante : | Eau, 1,000 gr.; colle de Flandre, 100 gr.; pétrole ou benzine, 500 gr. On ? - + LES LES OR LE LR ST Fr. — 209 — fait fondre la colle dans un peu d’eau chaude et on mélange le pétrole à froid. On peut remplacer la colle de Flandre par 2 ou 3 blancs d'œuf. Il est nécessaire de secouer fortement le mélange pour obtenir l’'émulsion intime. Le pinceau chargé de cette liqueur, devra s'étendre un peu au-delà du pourtour de chaque nodosité, il passera également dans toutes les crevasses ainsi que sous les vieilles écorces qui peuvent exister sur les vieux pom- miers. On devra respecter d’une façon absolue tous les bourgeons. Cette opération terminée, on se servira d’un mélange de goudron minéral et de pétrole (100 gr. de goudron et 15 gr. de pétrole). Ce dernier mélange devra être porté seulement sur les tumeurs. Lorsque toutes ces opérations, qui d’ailleurs sont simples, auront été bien exécutées, on aura beaucoup de chance pour ne plus voir apparaître aucun puceron. Mais il est bien facile d'oublier une crevasse, une petite tumeur, et par cela même, on aura épargné quelques œufs ou des adultes capables de régénérer à eux seuls toute une colonie. Leur présence étant révélée par le duvet blanchâtre qu'ils secrètent (fin avril à fin mai), armé d’un pinceau imbibé de l'émulsion on badigeonnera simplement les colonies de pucerons, dès qu'on les apercevra. Il est inutile d'y mettre du goudron. Il est indispensable de fumer les arbres traités pour leur rendre de la vigueur. Destruction des vers blancs, Melolontha vulgaris Nous ne voulons pas terminer cette étude, sans dire quelques mots des vers blancs (hannetons). Les mœurs de cet insecte nuisible sont trop connues des horticulteurs, pour qu’il soit besoin de refaire leur histoire. On a écrit bien des brochures et bien des articles dans les ouvrages d’horticulture, sur les moyens à employer pour se débarrasser de ces hôtes incommodes. Mais, jusqu’à ce jour, tous ces moyens tant vantés et prétendus infaillibles sont, ou impraticables en grand, ou trop dispendieux. Nous espérons être utile aux pépiniéristes, en leur faisant connaître les observations que nous avons faites sur plus de cent hectares, et les résultats obtenus pour la destruction des vers blancs, vers gris (Agrotis segetum) et autres larves vivant en terre, dans les cultures de betteraves et céréales du Nord, en fumant les champs avec des chiffons de laine, imbibés de pétrole; nous avons pu constater l’immunité de ces champs pendant trois années consécutives. Nous ne saurions trop engager les horticulteurs à faire des essais d'application, de ce mode d'engrais très fertile, particulièrement dans les pépinières si éprouvées jusqu'ici par ces bestioles. Nous avons la conviction que ce procédé facile donnera les meilleurs résultats pratiques. Nous avons le ferme espoir que nos observations et nos conseils pourront rendre quelques services à la riche culture pomologique française, évaluée en moyenne à 125 millions de francs, chaque année. IL est une condition essentielle que nous ne saurions trop recommander, c’est l'entente de tous les cultivateurs d’une contrée, pour l'application des procédés simples que nous avons indiqués, afin d'arriver promptement à arrêter l'extension de ces bestioles nuisibles. - DECAUXx. "à " RAR. ht jo nl rs Le D RL à dé à « —— 210 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Le bienveillant intérêt que M. de Quatrefages a toujours témoigné à la Feuille des Jeunes Naturalistes, nous fait un devoir d'informer nos abonnés qu'une sous- cription est ouverte pour élever un monument à la mémoire de cetillustre savant. Les habitants de Valleraugue, sa ville natale, se sont adressés à divers savants pour constituer un comité de patronage. Il est présidé par M. Milne Edwards, membre de l’Institut, directeur du Museum auquel M. le docteur Verneau et M. Ch. Brongniart ont été adjoints comme secrétaires. Les souscriptions peuvent se faire par un mandat ou bon de poste ou par un chèque adressés d’une façon inpersonnelle à M. le Secrétaire du Comité de Quatrefages, 57, rue Cuvier, à Paris. : Nous espérons que beaucoup de nos lecteurs voudront bien répondre à notre appel. R La station de Courtiou, nouvelles découvertes ([V. le n° précédent). — De nouvelles fouilles dans l'abri de Courtiou ont amené la découverte d'objets de la plus haute importance. Dans la couche noire où nous avons recueilli la plupart des objets précédemment cités, nous avons découvert un vase en poterie ornée, presque complet. Ce vase est rougeâtre et lisse à l’extérieur, noir à l'intérieur, il affecte la forme générale d’une voûte cranienne. On voit encore une des anses qui est malheureusement brisée en partie. Les ornements sont assez habilement exécutés, en traits ondulés. Sur la paroi extérieure on voit des traces de l’action du feu. Ce vase qui mesurait environ 15 centimètres de diamètre est certainement le plus bel échantillon de poterie Robenhausienne qu’on ait recueilli dans nos environs. Entre cette couche noire et la couche blanche qui la surmonte nous avons recueilli de nombreux ossements humains et une mâchoire humaine (Maxillaire inférieur), complète possédant encore ses 16 dents. Elle appartenait à un individu jeune et robuste. Les mesures exécutées sur cette mâchoire nous ont donné les nombres suivants : Angle de la mâchoire 110. Distance d'un angle à l’autre 9 centim. ; Distance entre les condyles articulaires 10 centim. 5. Distance du sommet d'un des angles au point mentonnier 8 centim. 5. Largeur maxima de l’arcade alvéolaire 6 centim. Flèche de l’arcade alvéolaire 4 centim. 5. Distance entre les apophyses coronoïdes 8 centim. 8 d Hauteur en arrière, au niveau des apophyses coronoïdes 6 centim. À Hauteur en avant, au niveau du menton 4 centim. (y compris les incisives). Distance d’un condyle articulaire à l’apophyse coronoïde correspondante 4 centim. 5. Cette mâchoire est fortement prognathe ; l'apophyse y est remplacée par une dépression; « | le menton offre une assez forte saillie. Les apophyses coronoïdes et les condyles arti= culaires sont très robustes. Marseille, E. Fournier Er F. FaRNARIER, PER ENT Deux variétés intéressantes et non Variétés nouvelles du Porcellio scaber. encore décrites du Porcellio scaber Latr., se trouvent sur certains points du littoral occidental de la France. Elles sont remarquables surtout par leur coloration appropriée au milieu où elles vivent. A F La première, la plus aberrante — que nous désignons sous le nom de Porceliio scaber Latr. var. arenaria, — se distingue du type par les caractères suivants : corps plus convexe, fronts à lobes latéraux plus étroits et V4 obliquement arrondis, lobe médian triangulaire arrondi; antennes courtes, dépassant à peine l'extrémité du deuxième somite péréial; pleo- telson à pointe plus courte et plus large que dans ?. scaber, sub-obtuse au sommet. Couleur d'un blanc jaunätre uniforme. — Cette variété vit dans le sable des dunes d'Arcachon (là où pousse seulement l'Eryngium lillorale sec. Vial- PRE A mur lanes). — Elle a été trouvée pour la premiere PARA fois par M. Eug. Simon au Cap-Ferret, puis par Porcellio seaber, var, arenaria (partie M. Gaillard et M. le docteur .Viallanes sur | antérieure du corps). différents points des dunes d’Arcachon. Sa 3 coloration si caractérisée rappelle la teinte des insectes arénicoles, Phaleria, Nebria complanala, etc. Je l'aurais certainement considérée comme une espèce distincte, si elle n'était reliée au type par la variété suivante que je nomme Porcellio scaber Latr., var. marilima. Cette dernière qui jusqu'à présent n’a été trouvée qu'à Pontaillac (Charente-Inférieure), dans les infractuosités des falaises calcaires baignées lors des grandes marées. La forme générale et la disposition du pleon et du telson et de leurs appendices est pareille à celles de la variété précédente, mais elle se rapproche du type par ses antennes plus longues, la forme des lobes frontaux et par l'existence de pigment gris, ne formant, il est vrai, que quelques taches sur le fond blanc jaunâtre du corps. Ces deux variétés vivent dans les localités indiquées, à l'exclusion complète du type. | Adrien Docrrus. Phytomysa geniculata.— Dans les environs de Lyon, des les premiers jours de mai, la larve d'un petit diptère que je crois être le Phytomysa geniculata, attaque les fleurs du Chrysanthemum frutescens avec tant d'intensité qu'il lui Suflit de quelques jours pour arrê- ter la végétation de la plante et quelqueltois même pour la faire périr. Cette petite larve se glisse dans le parenchyme de la feuille, entre les deux épidermes et y creuse de petites galeries en tous sens jusqu’à ce qu’elle se transforme en nymphe. Insecte parfait, le Phytomysa S’accouple sur les feuilles, et la femelle avec sa courte tar- rière y perce un grand nombre de trous dans quelques-uns desquels elle dépose un œuf, rarement plusieurs, qui ne tarde pas à éclore. Ces insectes se multiplient avec une telle rapidité qu'ils font le désespoir des fleuristes et des amateurs. Je serais heureux de connaître, par l'intermédiaire de la Feuille : 4° L'extension géographique de ce diptère; - 20 Si la larve de cet insecte ne vit en parasite que sur le Chrysanthemum frulescens. 3° Moyens de destruction. ‘ Neuville-sur-Saône. F. Vicror-Lucien. Albinisme des petits mammifères. — En reponse à la note de M. Anfrie, je puis lui citer les sujets suivants que je possède : une musaraigne carrelet (Sorex vulgaris), var. albine, et un campagnol ordinaire (Mus arvalis) presque blanc, capturés tous deux en 1887, à Neuville-Saint-Vaast, près Arras. — Deux hérissons (£rinaceus vulgaris) blancs, un adulte venant de la Charente, un jeune pris en novembre 1887, dans les Pyrénées. J'ai également plusieurs taupes (Talpa vulgaris), capturées aux environs de Saint-Omer, variétés blanche, panachée, et la plus rare la cendrée. Je n’ai jamais possédé le Canard de Miquelon (4nas glacialis), en chair. Saint-Omer. Ch. Van KEMPEN. Congrès géologique. — La réunion.extraordinaire de la Societé géologique de France doit avoir lieu à Rennes-les-Bains (Aude), du 11 au 20 septembre.— Plusieurs excursions très intéressantes permettront aux géologues de se rendre compte des différentes couches fossilifères si variées de la région des Corbières, puisqu'elles s'étendent des gisements paléozoïques jusqu’au tertiaire. Association française, Congrès de Pau. — Les questions proposées à la discussion de la 8e section (géologie), sont les suivantes : 10 Déterminer l’âge et la position des argiles rouges de la zone pyrénéenne; 2° Etude des terrains glaciaires et des alluvions anciennes du bassin sous-pyrénéen: Rapports stratigraphiques et âge absolu de ces formations. A la Ye section (botanique) : 19 Quels sont les meilleurs modes d'installation pour les différentes ; 28% Lara 212 dE : JS ! : :\ SE ENTONREES sortes de collections botaniques, au double point de vue de la conservation des échantillons et de la facilité des études. 2° Flores alpine et pyrénéenne comparées. — A la 14e section {anthro- pologie), la question basque : Histoire et origine du peuple basque; ses caractères anthropolo- giques ; sa langue; ses tradilions populaires ou folklore. | On est prié d'adresser toutes les communications relatives à ces questions au secrétaire du Conseil, 28, rue Serpente, à Paris. 4 { _ Herborisation du Muséum. — M. Ed. Bureau, professeur, fera une excursion botanique, du 5 au 11 août, aux environs de Nantes et sur les bords de l'Océan (bords de la Loire, marais flottants de l’Erdre, Le Croisic, Sables de Pembron, côte granitique de Batz, dunes d’'Escoublac, marais salants du Pouliguen. Question. — Quelqu'un de mes collègues pourrait-il me renseigner sur la chasse des Hxmonia? Comment les capture-t-on; à quelle époque et-sur quelles plantes? Bellevue-Giromagny. L. Pourewer. TR —— LISTE DES NATURALISTES DE FRANCE“ k (Addilions et changements). Aj. : MM. Julio Delahaye, 4, rue Perrot, Malakoff (Seine). — Lépid. R. Sudre, 19, rue Hautefeuille, Paris, — Coléopt. Europ. ÉCHANGES M. A. Brihat, conducteur des ponts et chaussées à Pontgibaud (Puy-de-Dôme), offre en éch. de minéraux ou de livres d’hist. nat., une partie des roches du Puy-de-Dôme : basalte, domite, lave, phonolite, emithrène, ainsi que les minéraux des mines de plomb argentifère de Pontgibaud, chaux fluatée, fibrolite, etc. M. Pégot, instituteur à Montbéraud, par Cazères (Haute-Garonne), oflre col- lect. de fossiles pyrénéens et collect. d'instruments préhistoriques de âge de la pierre éclatée. Il désire, en échange, ammonites, échinides, fossiles triasiques, permiens, siluriens, empreintes végétales et animales. , M. Augereau, 52, rue de la Chartreuse, Bordeaux, offre contre d'autres Lépi- doptères, Lasiocampa pruni, Gnophria quadra, Notodonta trilophus, Plusia quitta, ete. « Frère Vibert, à Pradinas, par Sauveterre (Aveyron), prie ses correspondants de ne pas lui écrire après le 15 août. Il donnera sa nouvelle adresse danse numéro d'octobre, ? EEE BIBLIOGRAPHIE La cellule animale, sa structure et sa vie, étude biologique et pratique, par J. Cnamin. — 1 vol., in-16, 304 p., avec 149 fig. — (J.-B. Baillière). & Pour peu qu’on se soit occupe, même incidemment, d'histoire naturelle, on connaît ia - profonde révolution qui s'est opérée dans les sciences biologiques depuis un demi-siècle” Nul n'ignore maintenant que le corps de l'animal ou de la plante se trouve formé l'assemblage d'un nombre généralement considérable de parties constituantes qui ont reçu les noms d'éléments hisliques, d'éléments anatomiques, de cellules. — Résumér Sous l leur forme la plus simple et en les appliquant à l'histologie zoologique, les principes fondamentaux de la biologie cellulaire, tel est l’objet du livre de M. J. Chatin. On considère trop souvent ces questions comme arides, volontiers même comme transcendantes; elles sont en réalité faciles et des plus attrayantes; on lé reconnaît surtout lorsque, contrairement à la méthode classique, on cesse de se confiner dans l'étude de l’espèce humaine pour étendre les observations aux divers types de la série animale. Immédiatement, les difficultés s'aplanissent, les incertitudes se dk horizons s’élargissent. Voici les divisions du volume : Conception actuelle de l'étre vivant, théorie cellulaire, l'histologie zoologique. — De la cellule en général. — Du proloplasma. — Du noyau. — De lan membrane cellulaire et des produits de la cellule. — De la vie cellulaire. — Etude pratique de la cellule aninale. — C'est sur ce dernier chapitre que nous attirons surtout l'attention de nos lecteurs, Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS, Typ. Oberthür, Rennes—Paris (645-092) ssipent et les ‘ + w DT L Lure Le 4er Septembre 1892. Vingt-deuxième Année. N° 263. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES SUR QUELQUES FLEURS DE MONOCOTYLÉDONES LILIIFLORES TÉTRAMÈRES Les Monocotylédones liliiflores sont, comme on le sait, des Phanérogames angiospermes, ne possédant, ‘ainsi que leur nom l'indique, qu’un cotylédon. De plus, leurs feuilles habituellement simples, étroites, linéaires, lan- céolées ou ovales ont une nervation parallèle. Les caractères extérieurs tirés de la fleur sont très nets : toujours ou presque toujours, celle-ci est construite sur le type ternaire. La forme la plus commune de la fleur est en effet la forme régulière trimère, qui est évidemment le type fondamental sur lequel toutes les fleurs de Monocotylédones sont construites ; le périanthe est habituellement double, constitué par six pièces disposées en deux verticilles de trois; les pièces de chacun des verticilles alternent régulièrement. L'’androcée constitué par six étamines comprend aussi deux cycles de trois étamines, les unes épisépales, les autres épipétales. Quant au gynécée, il est formé par trois feuilles carpellaires fermées, réunies et formant, à la maturité, un ovaire triloculaire multiovulé, les ovules étant placés dans chaque loge sur deux rangs. Certaines variations dans ce type fondamental sont connues chez les Monocotylédones et sont les suivantes : a. Suppression d'un ou des deux verticilles du périanthe ; b. Suppression d’un verticille d’étamines ou des deux verticilles à l'exception d’une ou de deux pièces; €. Dédoublement des étamines; d. Développement d’un seul ovule dans chaque loge de l'ovaire; e. Formation d’un ovaire uniloculaire ; f. Réduplication des loges de l'ovaire. Malgré ces modifications, le type trois reste nettement visible dans toutes les fleurs de ce groupe. Si, à côté de ces généralités sur les Monocotylédones nous mettons en parallèle les caractères des Dicotylédones, nous voyons chez ces dernières, outre le caractère très net de la présence des deux feuilles primaires de l'embryon, des dispositions différentes dans l’organisation de la fleur. Chez les Dicotylédones, en effet, les fleurs sont construites sur le type nur ou quaternaire, les Dicotylédones complètement trimères étant trés rares. ARTS ds TEL y, À " p Li Se OMOS UPS ee PT LIT EME “up DE 1 0) RÉEL SRE TES ES — Ai IEEE A première vue, même pour un commençant, la distinction entre Mono= cotylédones et Dicotylédones est facile à établir : à la simple inspection de la fleur. Une restriction cependant est à faire : quelques fleurs, en effet, quoique appartenant à des Monocotylédones et faisant partie de l'ordre des Liliflores, font exception à la règle générale, et, pour ne citer que deux espèces communes, nous signalerons Paris quadrifolia Ve Men ne le type quatre et Maianthemum bifolium (L.) construite sur le type deux. Si done, suivant les méthodes actuellement admises par quelques auteurs, nous désignons par $ les sépales, c’est-à-dire les pièces externes.du érigone, P les pétales ou pes internes, E et E’ les étamines externes et internes et enfin par C les feuilles carpellaires, nous pourrons établir comme il suit, ce que nous appellerons la formule florale typique des Lilüflores Fleur =3$S +3P+3E +3 E’ +3 C (Formule n° 1), et les formules des deux fleurs de Paris et de Maianthemum seront représentées par: Fleur de Paris = 4S+4P+4E +4 E’ + 4 C (Formule n°2}: & Fleur de Maianthemum =? S+2P +2E +2E’+20C (Formulent3). A ces deux cas de fleurs di- et tétramères, viennent s'ajouter deux cas tératologiques de fleurs tétramères appartenant à deux genres voisins lulipa et Fritillaria que j'ai eu occasion de rencontrer dans ces dernières années et surtout au printemps de 1892 en assez grande quantité. a La formule florale normale de ces deux genres est celle de toutesdes plantes de la famille des Liliacées, tribu des Tulipées, c'est-à-dire la. formule typique de tout le groupe des Monocotylédones (Formule n°1}; or, en observant des tulipes cultivées, appartenant à l'espèce Zulipa Gesneriana (L.) j'ai trouvé un certain nombre de ces fleurs construites sure. type quatre dont j'ai donné la description récemment (1). ci ol Chaque fleur a l'aspect d’une fleur normale, sans monstruosités appa= rentes, mais ses deux verticilles pétaloïdes alternes sont formés par quatre sépales et quatre pétales pt ES colorés en rouge vif; l’androcce présente deux verticilles de quatre étamines fertiles et le gynécée, constitué par quatre feuilles carpellaires soudées, est surmonté par quatre Stigmates,n il contient des ovules nombreux anatropes. Dans le courant du mois de mai, une fleur du genre Fritillaria etde l'espèce : F. Meleagris (L.) cultivée au Jardin botanique de la ville de Nancy, montra : exactement les mêmes modifications que celles de Tulipa. La, formule florale de ces deux espèces curieuses est donc la même que celle dé Paris donnée plus haut (Formule 2). | 1 SR Dire pourquoi ces fleurs sont ainsi construites autrement que IeurS VOIE sines Monocotylédones liliflores et comment elles sont arrivées à étre ANSE constituées, est évidemment chose difficile, sinon impossible ; mais des séries. ] d'observations, faites sur des lots de ces fleurs, permettent cependant de conclure que cette modification ne s’est effectuée que lentement, dans Un espace de temps plus ou moins long. Je rappellerai brièvement ce qu'il m'a été donné de voir pendant MES recherches à ce sujet : NRA Quelques-unes des fleurs de Tulipa Gesneriana mises en observation et" dont le périanthe était formé par six pièces en deux verticilles avaient quatre stigmates, l'ovaire était nettement formé par quatre feuilles Carpe" laires concrescentes à la base et libres an sommet, dans la région stigma= tique. Les autres verticilles floraux étaient pétuloïdes, sauf une où deux étamines, stériles d’ailleurs. + FERRER D’autres fleurs, chez lesquelles les pétales étaient restés simples, Sans" RE: (1) Voir journal Malpighia. Vol. VI, 1892. Gênes. PT ee ramification aucune, avaient un périanthe formé par huit pièces semblables, disposées en deux verticilles alternes, les étamines étaient très réduites et Povaire surmonté par quatre stigmates. De ces quatre stigmates, trois seulement étaient développés, le quatrième était rudimentaire, mais bien visible cependant. Ce sont là des formes de passage, sans doute, entre la fleur normale trimère et la fleur modifiée définitivement tétramère, décrite ci-dessus. | Jusqu'à présent et avec ces données, on ne peut considérer ces fleurs tétramères anormales comme appartenant à des types nouveaux modifiés et fixés définitivement d’autant que, jusqu'alors, ces fleurs monstrueuses de Tulipe et de Fritillaire, malgré des essais de fécondation, n’ont pas donné de graines et que les échantillons assez nombreux que j'ai eus entre les mains ont été obtenus par multiplication végétative. Malgré cela, ces deux fleurs extraordinaires n’en restent pas moins fort intéressantes, en ce sens qu’elles montrent une modification profonde apportée dans un type floral si nettement établi pour ce grand groupe des onocotylédones. De plus, l'examen de ces diverses fleurs permet de faire les réflexions suivantes : Ou bien, les Monocotylédones ont eu dès leur apparition sur la terre, le type floral trimère et alors les deux genres Paris et Maïanthemum ont évolué, leurs fleurs étant devenues tétra- et dimères ; Ou bien, les Monocotylédones avaient primitivement leurs fleurs cons- truites comme les Dicotylédones, par exemple, et se sont modifiées dans la suite pour prendre le type floral trimère que nous leur connaissons actuel- lement, les deux genres Paris et Maianthemum seuls ayant gardé les caractères primitifs. Il est difficile, on le comprend, de résoudre ce problème puisque les données paléontologiques manquent, mais il n’est pas sans un certain intérêt de voir ainsi des changements du type floral se faire encore actuel- lement chez quelques espèces, accidentellement c’est vrai, mais très nettement. Si nous admettons la première hypothèse, les fleurs Tulipes et Fritillaires tétramères évolueraient dans le même sens que Paris et Maianthemum modifiant ainsi le type primitif, si nous admettons la seconde hypothèse, ces mêmes fleurs au contraire retourneraient à un type ancien tétramère dont Paris et Maianthemum seraient encore actuellement les derniers repré- sentants parmi les Monocotylédones. Ces deux faits isolés, qui ne peuvent être considérés d’ailleurs que comme des cas tératologiques, ne doivent pas suflire pour établir une théorie, quelle qu’elle soit, dans un sens ou dans l’autre, maïs, ajoutés à d’autres, pour- ront-ils être de quelque utilité. . Ils prouvent, dans tous les cas, une fois de plus, que des modifications relativement importantes peuvent se faire chez les végétaux, suivant certaines conditions que l’homme ne peut pas toujours déterminer, mais qui, évidemment, ont une influence sur l’évolution générale, ainsi que l’ont si bien montré les remarquables travaux de Darwin. Camille BRUNOTTE, Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de pharmacie de Nancy. ee Tv — 216 — LA STATION ZOOLOGIQUE DE CETTE A M. Adrien DOLLFUS, directeur de la Feuille des Jeunes Naturalistes MON CHER AMI, Vous me demandez de renseigner les lecteurs de la Feuille sur l'état actuel de l’enseignement, des laboratoires et des collections d'histoire naturelle à Montpellier. Je saisis avec plaisir cette occasion de montrerà ceux que ces choses intéressent quels progrès ont été réalisés, et quelles promesses nous avons pour l'avenir. Vous savez que depuis quelques années on a tenté à Montpellier de créer des instituts en réunissant les chaires du même ordre en un même local. Ce groupement, s’il est bien compris, @est= à-dire s’il rapproche sans les confondre des enseignements parallèles mais non identiques, donnera, nous l’espérons bien, d'excellents résultats : maïs il a, cela va sans dire, modifié profondément le côté matériel des installa- tions. Grâce à la libéralité de l'Etat, grâce aux sacrifices énormes d'une ville attachée étroitementà son Université, l’histoire naturelle, comprimée et tassée dans les anciens locaux, pourra désormais étaler ses richesses au grand jour. Mais tous ces changements, tous ces agrandissements néces- saires ne sont ni faciles ni Poe aussi ne sommes-nous pas encore sortis complètement de la période d'exécution : il reste fort à faire en zoologie et en géologie surtout, avant que le public puisse se rendre compte des grands progrès eflectués. Je me propose de vous donner sur ces installations nouvelles quelques détails qui vous montreront, je l'espère, à la fois l'activité de notre ruche universitaire, et l'intérêt que la population toute entière de notre bonne ville prend aux choses de l’enseignement. Pour aujourd'hui, suivant votre désir, je vous parlerai seulement d’un annexe de l'institut de zoologie, je veux dire la station zoologique de Cette. Il serait assez naïf, dans ce journal surtout, de vouloir démontrer lutilité, la nécessité des stations zoologiques maritimes : je me garderai bien d'en- foncer cette porte si largement ouverte. Je veux indiquer seulement que Cette est une des plus anciennes stations de la Méditerranée, et qu'elle date déjà de plus de 11 ans. Monsieur le professeur Sabatier, longtemps avant cette époque, en avait projeté la création : à lui reviennent l’idée, la fonda= tion, le développement ultérieur de cet important laboratoire; à lui sera dué la réalisation des projets nouveaux. Et croyez bien que ces choses ne vont point toutes seules, et que les résultats acquis représentent, pour qui sait voir, beaucoup de netteté dans la conception, de patience dans les démarches et de fermeté dans l'exécution. Une large part du succès de la station zoologique de Cette est due, il faut bien le dire, à la situation exceptionnelle que présente pour le zoologiste ce point du littoral, et sur laquelle je vous demande la permission d’insister un )eu. | Montpellier, mieux partagé que bien d’autres villes scientifiques est assez près de la mer, où l'on accède facilement par deux voies ferrées : l'une directe, conduisant en 25 minutes à Palavas; l’autre oblique, aboutissant à 28 kilomètres au port de Cette. L'importance de la ville de Cette, les” ressources qu'on y rencontre, le désir qu'avaient certains esprits éclairés de voir se créer dans leur ville un centre scientifique important, et de contri- buer pour leur part à sa prospérité matérielle, auraient pu déjà fixer le choix. si une hésitation eût été possible. Mais tandis que Palavas n'offre au visiteur # LA a en dates cc dr Le — 217 — qu'une plage monotone de sable fin, séparant de la mer quelques étangs à niveau variable et à faune assez uniforme, Cette semble, au contraire, créé tout exprès pour fournir au zoologiste tous les éléments de travail. La ville est sillonnée de nombreux canaux, dont les plus importants, le chenal central et le canal de la Peyrade font communiquer directement la mer avec une masse d’eau considérable, l'étang de Thau, large de plusieurs lieues, véritable petite mer intérieure, où le vent du nord soulève parfois de dan- ereuses tempêtes : autrefois en large communication avec la Méditerranée e part et d'autre de la montagne de Cette, l'étang de Thau en est aujour- d'hui séparé, du côté d'Agde, par le cordon littoral que les matériaux charriés par le Rhône accroissent constamment, et du côté de Frontignan, par des travaux considérables dus à la main des hommes. Ainsi placé, Cette présente au zoologiste la faune la plus variée : chacun eut choisir ses matériaux d'étude, en divisant ses recherches sur l’un ou autre des points suivants : 4. La Haute mer. — Elle présente à peu près partout les mêmes espèces; des/'poissons dont quelques-uns assez rares (Orthagoriscus mola, où poisson- lune, le curieux Fierasfer, l'Exocet, etc.), des céphalopodes abondants, de nombreux Echinodermes (Asterias glacialis, Palmipes membranaceus, Astropecten aurantiacus, Schinus melo, voire même la rare Brisopsis elegans, qu'il faut aller chercher très loin), etc., ete. (1). 2. Les rochers. — La ville de Cette est construite sur le flanc est d’une montagne isolée, séparée aujourd’hui par une vaste dépression de la petite chaîne de la Gardiole qu’elle traversait autrefois. Cette montagne vient plonger directement dans la mer par une pente rapide que les vagues viennent battre violemment, créant ainsi ce milieu spécial et mouvementé, où se plaisent les Patelles, les Doris et bien d’autres mollusques. Là encore abondent l'Anemonia sulcata et les Tethys développés autour d’un coquillage et creusés d’une cavité habitée par quelque Bernard l'Hermite : Pagurus, Paguristes, Diogenes et tant d’autres se disputent ces logements commodes. C’est là encore que se trouve toute une population d'annélides, les unes - spéciales, les autres communes à tous les milieux : Syllidicus, Sabella viola, Spirographis, etc., ete. 3. Les Sables. — On les trouve des deux côtés du promontoire rocheux dont il vient d'être question : du côté ouest (plage d’Agde ou plage du Lazaret), où ils forment une longue bande pans mer des salins de Villeroy, et du côté est (plage de Frontignan) où ils sont plus facilement abordables. Ici se trouvent les lamellibranches classiques (Venus, Cardium), ete., les Dentales, les Gephyriens (Phascolosoma, Sipunculus), etc.; les Holothuries, ete. Cette pes est souvent commune, soit avec celle de létang, soit avec celle des canaux. 4. Les canauæ et bassins. — Ils ont plusieurs kilomètres de développement et parcourent la ville en divers sens. La communication étant ainsi directe entre la mer et l’étang, le courant dans ces canaux est presque toujours très rapide, mais change fréquemment de sens suivant la direction du vent. Cette rapidité et cette variabilité du courant font de ces canaux un milieu biologique assez particulier. D’abord, c’est là un lieu d'élection pour la êche des larves : à certains jours il suffit de laisser flotter à la surface de eau un filet de gaze fine pour capturer rapidement nombre de ces êtres délicats; larves pélagiques de mollusques poussés par /e marin vers l'étang, Pilidium (1) La Faculté des sciences de Montpellier possède même le squelette d’une baleine de grande taille, que je me rappelle avoir vu tuer dans le port même de Cette où elle s'était laissée amener. Est-il nécessaire de dire que c’est là du gibier rare? » — 218 — des Nemertiens de l'étang entraînés par le mistral vers la mer. Au fond où contre la paroi des canaux s’attachent les annélides tubicoles, surtout les Serpuliens et le Spirographis Spallanzanii que l’on trouve un peu dans tous les milieux, l'étrange Pectinaria qu'on rencontre par milliers, le Cerianthus membranaceus plus abondant peut-être encore. Les Actinies forment sur quelques points de vraies nappes colorées. Les diverses espèces d'Ascidiens, les Clavellines, les Bryozoaires, les Ophiures pullulent. Les Hippocampes circulent çà et là, ainsi que les Eolidiens aux formes M et curieuses; les Clorines remplissent le vase, tandis qu'à la surface de l’eau flottent les ombelles transparentes de l’Aurelia aurita et les masses gélatineuses du Rhizostoma Cuvieri. Enfin, des troupeaux d’Aplysies se rencontrent fré- quemment dans certaines saisons. On les trouve du reste aussi dans l'étang et dans la mer. 5. L'Etang de Thau.— Malgré son nom d’étang, cette énorme masse d'eau diffère beaucoup des lagunes sans profondeur qui longent la côte méditer- ranéenne depuis l'Espagne jusqu'au Rhône. L’étendue en est considérable, la profondeur varie de 4 à 12 mètres en moyenne. La faune en est très variée et consiste surtout en annélides diverses (les Branchiomma en parti culier y existent par myriades), mollusques (Clovisses, Cardium, Venus, Eolidiens), Hydrozoaires nombreux et peu connus, Synaptes, Spongiaires. spéciaux, etc., etc. Le fond est tantôt vaseux, tantôt couvert de prairies herbeuses où pullulent les polypes hydraires et les Nereis parallelogramma: Un intéressant travail qui se fera sans doute dès que le laboratoire sera ourvu du matériel nécessaire, est l'étude des localisations de la faune dans ‘étang et des causes de cette localisation. Il est certain que telle espèce abondante sur un point manque absolument sur d’autres. C’est ainsi qu'à l'embouchure du canal de la Peyrade on trouve quantité de Bulla hydatis qu'on chercherait en vain ailleurs. C’est ainsi encore que sur quelques points localisés il suflit de jeter la drague au hasard pour remonter par milliards le Phoronis Sabatieri, dont M. “Roule étudie en ce moment l’ana- tomie et le développement. | 6. — Il existe enfin autour de l'étang de Thau des lagunes, tantôt remplies par quelque coup de mer, tantôt en voie de dessiccation,! et” contenant une eau plus où moins saumâtre. La faune est assez spéciale: L'Artemia salina se rencontre dans les salins de Villeneuve et des Onglous ou salins du midi. UE Ajoutons encore que la flore rate n'est pas moins variée que la faune, et que le botaniste pourra faire partout riche moisson. M. Jadin, chef des travaux de botanique à la Faculté des sciences, est en ce moment à Cette, où il étudie les algues. Cette variété toute particulière des milieux biologiques faisait de Cette un point merveilleusement propice aux études de zoologie, et l’idée de doter nos Facultés d’un laboratoire de recherches sur le bord de la mer, hantaït depuis longtemps M. le professeur Sabatier. Mais une haute barrièrede difficultés se dressait entre le rêve et la réalité. C’est seulement en 1881 que le maître a pu, à sa grande joie, conduire ses élèves au sein même de ces richesses dont il leur parlait si souvent! Débuts modestes, comme en toute chose destinée à durer! Les microscopes et les instruments étaient abrités ar une simple cabane de pêcheur sur le quai de la Bourdigue! Rustique aboratoire, où tout manquait, sauf toutefois l’ardeur du maître et la bonne volonté des élèves ! Mais déjà M. Sabatier poursuivait l’idée d'arriver peu à. eu à la création d’une vraie station zoologique, digne de ce nom, digne de Ja Faculté des sciences, digne de la magnifique faune qui s'offrait d’elle- même à l'observation, Bientôt la petite phalange déménagea sans regret de PONT CN PT NS CUP PT ER \ — 219 — la cabane et vint occuper une vraie chambre, avec de vraies fenêtres et de la vraie lumière. C'était fort bien! Mais l’appétit vient en mangeant; une troisième étape est bientôt franchie. Nous voici dans un local, gracieusement offert par la ville de Cette, dans une aile de l’école Victor-Hugo. Ici, progrès plus évident encore. Une grande salle de travail, une salle de collection, une petite pièce servant de bibliothèque et contenant même deux lits pour les travailleurs; le tout meublé de quelques tables de bois blanc. Quelques bocaux, des instruments de travail et de pêche, beaucoup de jour et beaucoup d’entrain; n'est-ce pas là plus qu’il n’en faut? Aussi bien des - wisiteurs y sont-ils venus, y ont travaillé, y travaillent encore! Cependant, dès le début, on s’empresse de baptiser le local : Laboratoire provisoire! et la campagne commença pour la conquête de l'installation définitive. Aujourd'hui, c’est chose faite! Grâce à l’ardeur du maître qui n’a ménagé ni son temps ni sa peine, et qui s’est donné tout entier à son œuvre, une phase nouvelle va s'ouvrir. M. Sabatier a obtenu dans les villes de Cette et de Montpellier plus de 20,000 fr. de souscriptions individuelles. L'Etat a doublé cette somme en allouant à son tour 20,000 fr., les pouvoirs publics ne resteront pas en arrière : le Conseil général de l'Hérault va voter pro- Chaïnement 10,000 fr., la ville de Cette, on en a la promesse officieuse, va . faire un emprunt très prochain, et sans aucun doute, après ces deux der- nières souscriptions, l'Etat donnera une preuve nouvelle de sa sollicitude our la ville de Cette et pour l’Université de Montpellier. Il y a deux ans, M. Sabatier, dans un voyage à Naples, à Trieste et à Marseille, a étudié sur lace l'installation des laboratoires français et étrangers. Avec lactive col- aboration de M. Polge, architecte, les plans sont aujourd’hui faits, revus, corrigés, approuvés; l'Etat a offert généreusement un emplacement parfait, de 3,500 mètres carrés de superficie, que M. le Directeur de l'Enseignement supérieur visitait il y a quelques mois à peine. Il reste... à exécuter! Dans quelques jours, vers le milieu d’août, les ouvriers seront à l’œuvre, le travail matériel commencera. L'emplacement de la future station est excellent de tout point. Assez rap- roché de la gare pour éviter les pertes de temps, il est situé à la pointe de a Bourdigue, à l'angle du chenal central et de l'étang de Thau, l'eau y est constamment aérée par le courant toujours rapide en cet endroit. Quelques pas à faire, et l’on sera en pleine récolte! Une fois achevée, la sation comprendra un bâtiment central et deux avillons latéraux, constituant un rez-de-chaussée et un premier étage. ous n’attendez pas que je vous donne le détail de chaque pièce. Ce travail serait d’ailleurs inutile et prématuré, attendu qu'on ne va construire pour le moment que la partie centrale, la partie laboratoire. Plus tard, quand les fonds le permettront, on poursuivra le plan commencé, on s’occupera des accessoires. Il est probable que les grands aquariums resteront quelque temps encore à l’état de projet : mais bah! les réalités du présent nous per- mettent d’avoir confiance dans les promesses de l'avenir. Il est difficile de dire en ce moment ce que seront plus tard le personnel, les collections, le matériel du laboratoire. Il est de toute évidence que l’im- portance en augmentera tous les jours, car en fait de dragages et de recher- ches sous-marines, la réussite dépend en grande partie de l'excellence de Poutillage. Actuellement le service de la station est fait, tout comme au début, par deux employés seulement : encore l’un deux, garcon de laboratoire à l’ins- titut de re accompagne-t-il seulement les élèves ou les maîtres les _ jours de travail à Cette. L'autre est le pêcheur de la station, Marquès, dit TFarmbour, en permanence à Cette. C’est lui qui se charge de se procurer D Rd A es : nd. — 220 — d'avance les matériaux d'étude lorsque le temps ne permet pas d'aller les chercher soi-même. Bien que la station dépende aujourd’hui de l'institut de zoologie, et conséquent à la fois de la Faculté des sciences, de la Faculté de médecine et de l’Ecole supérieure de pharmacie, il est bien évident qu’elle est surtout utile pour les Etudes générales qui se font à la Faculté des sciences; les étudiants en médecine ou en pharmacie sont plutôt dirigés du côté des applications spéciales. D'ailleurs les dimensions actuelles du laboratoire ne ermettent pas de recevoir un bien grand nombre de travailleurs : avec séntion des plans nouveaux, il deviendra possible d'organiser de tem en temps des visites d'étudiants Le viendront acquérir de visu d’utiles connaissances de biologie générale. Tel qu'il est, le laboratoire est naturel- lement fréquenté surtout par les professeurs et les élèves de la Faculté des sciences. M. Sabatier, qui l’a créé, en est le directeur naturel et autorisé. Il est secondé dans son œuvre par M. Rouzaud, maître de conférences, M. Laforgue, professeur au collège de Cette, et qui par sa présence permanente et par son zèle, rend les plus grands services à la station, M. Soulier, docteur ès sciences et préparateur de M. Sabatier, M. Robert, professeur au lycée de Montpellier, fréquentant assidument le laboratoire et dirigeant les travaux des élèves. M. V. Mayet, professeur à l’école d'agriculture, conduit parfois ses étudiants au laboratoire; nombre d'amateurs, de Montpellier surtout, amis de la science ou de la nature, ou spécialisés dans une étude particulière sont aussi des hôtes assidus. Chaque samedi, le train de 7 heures du matin amène à Cette la petite phalange, et celui de 3 heures ou de 6 heures du soir suivant la saison, la ramène à Montpellier. Tout le monde, professeurs et élèves, voyage démocratiquement en 3° classe et déjeûne, fort gaiement, ma foi, à midi sonnant, autour d’une table en bois blanc, sur laquelle chacun étale des provisions, le plus souvent sommaires, la cavité du sac contenant d'ordinaire plus de livres ou de flacons que de victuailles. Ce sont les mollusques 4 l'étang de Thau qui constituent les extra. Autour de ce noyau de candidats à la licence, le laboratoire reçoit souvent des visiteurs : jeunes gens des lycées ou des collèges, des Ecoles normales où de l'Ecole d'agriculture qui, sans s’y installer ni même s’y asseoir, viennent voir et toucher les objets dont leurs maîtres leur ont parlé, et dont la forme et l’aspect leur deviennent ainsi familiers. 1] n’est pas jusqu’à l’enseignement primaire qui ne profite largement de nos ressources. Chaque fois, en effet, que le personnel se rend à Cette, une conférence, adaptée aux jeunes intel= ligences est faite par l’un des maîtres, aux élèves de l’école laïque. M. Saba: tier a fait lui-même ces conférences pendant plusieurs années. C’est le plus souvent M. Soulier qui prend aujourd'hui la parole. | Les collections commencent à devenir fort intéressantes. Les animaux rares sont toujours conservés et les étrangers peuvent déjà d’un coup d'œil se rendre compte de la richesse de la faune. Mais c’est là, on le comprend, œuvre de temps... et d'argent. De plus l’espace restreint dont nous avons jusqu'ici disposé n’a pas permis de garder tout ce qui méritait de l'être, les dons n’ont pas manqué : une collection importante de mollusques a été offerte par M. le professeur Roule : une autre de très grande valeur, au point de vue scientifique, a été donnée par un aumônier de la marine, le regretté abbé. Cuilleret. Mais les caisses pleines attendent patiemment que les construc- tions nouvelles permettent d'installer et d'étaler leur contenu. PF Le côté matériel est malheureusement très primitif. Ici encore, ici surtout; il faut en revenir à la question pécuniaire! Les instruments de pêche, les dragues, les filets, tout cela, à l'heure actuelle, est tout à fait insuffisant, et la générosité des amateurs trouverait facilement à s'exercer. Les microscopes, _- La bibliothèque est p — 221 — . les bocaux suffisent à peine aux besoins. Le laboratoire avait reçu en don un joli bateau qui, malheureusement, n’a guère pu être utilisé, car chaque chose doit être adaptée à son but. En attendant, les barques du pêcheur suffisent P ù' P pour les canaux et les bords de l'étang: d’ailleurs, chaque fois que la demande en est faite, l'administration met à la disposition de M. Sabatier le bateau-pilote le Vigilant qui rend de signalés services. Enfin les lourds bateaux de pêche connus sous le nom de bateaux-bœufs ramènent dans leur immense filet une foule d'animaux qu'ils rapportent pour le laboratoire ou qu'on peut même aller pre sur place à leur sortie de l’eau. us importante par la valeur que par le nombre des ouvrages. Les achats et les dons l’augmentent d’ailleurs et l’augmenteront de plus en plus. M*° veuve de Quatrefages vient de doter cette bibliothèque de 7 collection complète des Annales des Sciences naturelles. Nous possédons aussi la collection de la faune de Naples, du Jenaïsche Zeischrift, ete., du Biologisches Centralblatt, etc. En somme, d’ores et déjà, les moyens d'étude ne manquent pas à qui veut s'en servir. Aussi, malgré bien des imperfections, de nombreux visiteurs sont-ils venus s'installer et travailler au laboratoire, C. Vogt, Kowalewsky, H. Fol, de Korotneff, Beranech, Kæhler, Roule, etc. Il y a peu de temps, M. Brunotte publiait ses intéressantes études sur les Branchiomma. Plus récemment encore, M. Soulier étudiait, dans un impor- tant travail plusieurs points de structure des Annélides de la région. En ce moment même, M. Roule, dont plusieurs travaux sont déjà sortis du labo- _ratoire, s'occupe à la fois du Phoronis Sabatieri et des feuillets blastoder- miques des Crustacés. M. Sabatier lui-même, malgré les multiples occu- ations de son enseignement et de son décanat, a publié récemment ses importantes études sur la spermatogénèse et poursuit actuellement un travail sur les membres des poissons : travail qui fait suite à ses études générales sur le squelette et dont les résultats, déjà du plus haut intérêt, le conduiront à des eonclusions absolument nouvelles. Aujourd'hui, fréquenté par les savants, officiellement rattaché à l'Ecole pratique des Hautes-Etudes, doté d’une installation qui ne laissera rien à désirer, le laboratoire de Cette est en train de devenir un des centres les plus importants des études zoologiques sur la Méditerranée. Ce beau résultat est dû sans doute à la richesse et à la variété de la faune, à la bonne volonté souvent manifestée de l'Etat, des villes intéressées et des particuliers, et à l’activité infatigable du maitre qui n’a rien négligé pour réussir; il est dû aussi à ce que l’on n’a pas attendu d’être confortablement installé pour se mettre au travail : on a toujours tiré tout le parti possible des ressources que l’on avait et les améliorations successives sont venues peu à peu, non comme une excitation à l'étude, mais comme une juste récompense du travail accompli! Louis PLANCHON. + 008 | “ Dane a LES HELMINTHOCÉCIDIES DE LORRAINE L'ordre des vers intestinaux ou helminthes (1), compte parmi ses nombreux représentants quelques espèces vivant dans des végétaux et y déterminant des cécidies en forme de renflements fermés de toutes parts. Ces parasites offrent l'aspect de petits vers filiformes, longs généralement de 1 à ?, rarement de 3, 4 à 6 millim., et larges de 0,01 à 0,03 millim.; ils sont donc de 20 à 60 fois aussi longs que larges. Leur bouche est armée d'un stylet, au moyen duquel ils entament la plante et en puisent le-suc dont ils se nourrissent. Ces petits vers, désignés autrefois sous le nom.de vibrions, puis sous celui d'anguillules, sont remarquables par leur singulière. propriété de la réviviscence. Ils peuvent se dessécher entièrement et rester ainsi pendant plusieurs années, puis, après avoir été humectés, ET... SR cet état de dessiccation et de mort apparente, à l’état de vie et de fraîcheur. Si l'on ouvre une cécidie conservée dans un herbier depuis des années, on trouvera à l’intérieur un amas de fibrilles blancs qui ne sont autre chose que les anguillules: humectées avec de l’eau, ces fibrilles se gonflent peu à peu et finissent par reprendre vie. Cette propriété est connue depuis long- temps. C'est ainsi que Linné écrivait déjà de l’anguillule du vinaigre: reviviscit er aqua per annos exsiccatum. Dans le Journal de physique"de l'abbé Rozier; année 1775, on trouve une observation faite par Backer, Ù d’après laquelle des anguillules du blé avaient repris vie après vingt-sept ans de dessiccation. Bauer (Ann. se. nat. 11, 1824) a répété cette expérience sur des grains vibrionés, conservés depuis huit ans. Dujardin (S. à Buffon, 1845, Helminthes, p. 243) a observé de même cette résurrection, sur des grains apportés d'Angleterre depuis quatre où cinq ans. Enfin un certain nombre d'auteurs plus récents ont constaté la même propriété sur diverses - autres espèces. is : Toutes les anguillules cécidogènes, connues jusqu’à ce jour, se rapportent. aux deux genres Tylenchus Bast. (Rhabditis Duj. pr. p. et Anguillula ut. « pr. p.) et Jeterodera Schm. Nous avons observé en Lorraine, les espèces suivantes : Dh KIT Achillea Millefolium L,. — 1° Jylenchus millefolii Fr. Lw., produit sur be les feuilles radicales du millefeuille des renflements ovalaires, longs de2ù 4 millim., situés parfois sur la nervure médiane qui paraît alors courbée à cet endroit, mais surtout en abondance sur les pinnules où on les voit. À également au sommet, au milieu et à la base. Nous en avons compté trente- + deux sur une feuille longue seulement de six centimètres. Ces renflements ‘4 qui sont visibles depuis le printempsjusqu’à l'automne, ont d’abord la même #4 couleur verte que les parties normales de la feuille, et leurs parois sont 4 épaisses et charnues; plus tard celles-ci s’amincissent, paraissent ridées, et” à leur couleur passe au jaune, puis au brun. dr LL EE TR Hieracium Pilosella L,. — 2° Jylenchus sp.? Renflements ovalaires où fusiformes, longs de 2 à 10 millim., de couleur jaune ou purpurine, situés" [2 D . LES A # > J sur la nervure médiane ou sur le limbe, et saillants des deux côtés; elles" consistent en une hypertrophie du parenchyme. Nous avons encore 0bs@IWé L2 ‘4 (1) Outre les vers intestinaux, on connaît un autre ver cécidogène de l’ordre des rotateurs, appelé Notommala Werneckii Ehrenb., qui produit de petites excroissances en forme d’urne sur des algues du genre Vaucheria DC. On a observé ces cécidies sur V. cæspitosa Vauch., clavala DC., dichotoma Lyngb., geminata DC., racemosa, sessilis pros terrestris Lyngb. et uncinata Kütz. On les a trouvées aussi sur Woroninia ichotoma. 4 : — 9223 — en même temps une déformation de la hampe et de la fleur, la première étant raccourcie et fortement renflée, la seconde fortement recourbée et ne souvrant pas; l’une et l’autre renfermaient un grand nombre d’an- guillules. Hypochæris radicata [,. — 3° Tylenchus sp.? Renflements semblables à ceux de l'espèce précédente et situés généralement sur la nervure médiane, moins souvent sur le limbe. … Plantago lanceolata [,. — 4° Tylenchus sp.? Renflements semblables aux deux précédents, situés sur le limbe, sur les nervures et sur le pétiole, et fortement ridés. Taraxacum officinale Web, — 5° Tylenchus sp.? Renflements semblables aux, trois précédents, jaunâtres et généralement situés sur la nervure médiane qui paraît parfois recourbée ou contournée. Triticum vulgare Vill. — 6° Tylenchus tritici Roff. (scandens Schn.) vit dans les ovaires du blé, qui prennent la forme de grains arrondis, d’une couleur brun foncé et de la grosseur d’un grain de chènevis avec lequel ils ont beaucoup de ressemblance. La cécidie dont la paroi est dure, renferme avec un peu de fécule, une masse blanche et fibreuse qui n’est autre chose Les amas d’anguillules. Cette maladie du froment était très répandue en orraine pendant les années 1847 à 1850 et a été soigneusement étudiée par André (Mém. Acad. de Metz, 1849. pp. 432—440 : Rapport sur une Maladie du froment. — 1850, pp. 367—372 : Deuxième rapport sur la maladie du froment, qualifié blé vibrioné). Voici comment cet auteur décrit la formation de la cécidie, d’après des observations faites sur une plantation expérimentale : « La végétation ne présenta rien d’anormal jusque vers le mois de juin; à cette époque les feuilles de la plupart des plants commencèrent à se crisper, à se rouler en spirales, et dès que les épis parurent et avant le développement de la fleur, ils furent examinés, ensuite l'examen fut . continué tous les trois ou quatre jours... Lors de la sortie de l’épi, on ne . trouve dans la naissance du grain que le rudiment ou l’ovule... ; l’intérieur de l’ovule est occupé par des vibrions en petit nombre, mais à peu près deux fois aussi longs et huit à dix fois aussi gros que ceux trouvés dans les grains altérés de Roupeldange... C’était donc une variante nouvelle de la vie du vibrion... Plus tard les œufs sont projetés dans l’ovule en nombre prodigieux. L’épi altéré ne fleurit point, l’ovule grossit et n’est point fécondé, on y rencontre cependant avec les vers et les œufs, des globules de fécule; ce fait est intéressant à constater en ce qu’il prouve que la formation de la fécule est indépendante de la fécondation et de l’organisation du germe... Vers la fin de juin... quand tous les œufs sont éclos et les vibrions pleins de vigueur, les gros vers périssent. Enfin en juillet la chaleur arrête la végétation de la plante, elle blanchit et se dessèche, l'ovule durcit, devient d’une couleur brune fauve ; la dessiccation ralentit peu à peu la vie des vibrions, ils se rassemblent et forment une petite masse d'une pâte blanchâtre, fibreuse, qui occupe tout l’intérieur de l’ovule, leur vie est suspendue, elle reste à l’état latent d’une manière indéfinie, jusqu’à ce que l'humidité vienne de nouveau leur rendre le mouvement » (pp. 368- 369). D'autres auteurs, tels que W. G. Smith (1) ont de même démontré que Tylenchus tritici ne déforme que le pistil. Davaine a observé sur les épis du blé, une helminthocécidie différente de celle-ci, et qu'il a, peut-être à tort, attribuée au même 7yl. tritici Roffr. Voici la description donnée par cet auteur : « Ordinairement toutes les (1) Gard. Chron. 1883, p. 635. — 224 —: parties de la fleur participent à la transformation et l’on ne trouve qu'une seule excroissance uni- ou pluriloeulaire ; quelquefois plusieurs parties se sont développées séparément et l’excroissance est multiple; quelquefois encore une partie de la fleur échappe à la transformation, et l’on retrouve intact soit une palléole, soit une étamine, soit l'ovaire lui-même, toutefois atrophié. » (Compt. rend. Acad. sc. Paris, 1885, p. 487. — Moir aussi Prillieux, Zbid., 1882, pp. 226-228). 6 ; Outre ces six espèces observées en Lorraine, nous connaissons encore les helminthocécidies suivantes : . bte A. Cécidies affectant les racines. — {° Heferodera radicicola(Greeff) Müll. produit sur les racines d’un grand nombre de plantes, des renflements plus ou moins arrondis ou fusiformes, souvent alignés l’un à la suite de Pautre, à surface verruqueuse et variant depuis la grosseur d’une tête dlépingle jusqu'à celle d’un pois ou même d’une prunelle. A l’intérieur se trouvent des cavités en nombre variable, dont chacune est occupée par un corps pyriforme, rempli d'œufs, et quin’est autre chose qu’un Heterodera femelle; rarement y trouve-t-on des mâles qui par leur forme extérieur ressemblent, ainsi que les femelles avant la migration, aux autres anguillules. Ces cécidies ont été observées sur les plantes suivantes : | : Monocotyledonées : Avena sativa L. — Elymus arenarius L. — Hordeum vulgare Li. — Musa rosacea Jacq. — Musa Dacca. — Musa Cavendishi— Poa annua Li. — Triticum repens L. — Dracæna rosea. — Helicoma pulve= rulenta. — Strelitzia Nicolai. Dicotylédonées : Angelica silvestris L. — Archangelica officinalis B— Berberis vulgaris Li. — Balsamina hortensis Desp. — Beta vulgaris B:— Carum carvi L.— Cichorium Intybus Li. — Cissus aconitifolius. — Clematis Vitalba Li. — Coffea arabica. — Colleus Verschaffelii (cécidies atteignant presque la grosseur d’une noix!). — Cucumis sativus Li. — Cyclamen:-sp? — Daucus Carota I. — Dipsacus fullonum Mill. et silvester Mill Dodartia orientalis. — Euphorbia Cyparissias Li. — Erythrina crista galli L. — Ixora aurea, crocea, flammea, Fraserii, ete. — Hamiltonia spectabilis. — Lactuca sativa L. — Medicago sativa Li. — Onobrychis sativa L. (lauteur de la cécidie a été appelé par Cornu : Angwllulæ Marioni). — Ornithopus sativus B. — Pirus communis Li. — Plantago lanceolata L. et major L. — Sedum sp. — Sempervivum tectorum L:"et glaucum. — Sonchus macrophyllus. — Soya hispida. — Stephanotis sp? Taraxacum officinale Wigg. — Theophrasia crassipes? — Trifolium incar= natum L. et pratense L. — Viburnum tinus. — Vitis Lubrusca Let vinifera Li. | 2° Heterodera Schachtii Schmidt vit également sur les racines de diverses plantes et occasionne un affaiblissement du végétal. Cette espèce mest pas endoparasite comme la précédente, mais ectoparasite; elle est fixée exté- rieurement à une racine ou radicelle et y produit d’après J. Kühn (t}et A. Schmidt (2), de nombreuses nodosités de forme allongée. Elle a été observée par ces deux auteurs et par Schacht sur les plantes suivantes : Beta vulgaris L. — Brassica Rapa oleifera Mtz. — Br. Napus oleifera DC* et rapifera Mtz. — Br. oleracea L. (diverses variétés). — Helianthus annuus L. — Lepidium sativum L. — Raphanus sativus L. — Sinapis alba L. et arvensis Li. — Spinacia oleracea L. DIE B. Cécidies affectant d’autres organes que les racines. — {° Sur diverses sortes de mousses, les pousses et les bourgeons floraux sont déformés =" + fit 4 LA, 14 La (1) Zeitschr. d. landwirth, Centralver. d. Prov. Sachsen, 1870, p. 332. (2) Zeïitschr. d. Ver. f. Rübenzuckerindustrie, 1871, p. 43. | | e Ps PAS à DR, rit abit lg SERIES LS — 225 — par Tylenchus Askenasii Bütsch. À l'extrémité des rameaux, il se forme une rosette de feuilles élargies et étalées entourant des feuilles plus petites, jaunies, dressées et appliquées l’une contre l’autre et formant ainsi un faux ourgeon; au centre de ce bourgeon se trouve un amas d’anguillules. La déformation a généralement ? millim. en longueur, sur 1 1/2 en largeur. On la observé sur les mousses suivantes : Didymodon alpigenus Vent. — Hypnum cupressiforme L. — Pogonatum aloides Hedw. et nanum Dill. — Racomitrium cataractarum A. Br. — Scleropodium cæspitosum (Wils.) … Schimp. et é/lecebrum (Schw.) Schimp. 20 Sur phanérogames. — Agrostis alba L., silvatica Hund., canina L.. et vulgaris With.).— 1. Tylenchus agrostidis Steinb., déforme l'ovaire de ces graminées qui se change en un sac conique, d’un violet foncé presque noir et luisant, rempli d'une pulpe blanche formée d’un amas de petits vers. D'après Schneider, cette espèce serait très voisine, sinon identique au Tyl. tritici Roffr. Il en serait de même des anguillules observées par Raspail dans Fe fleurs de diverses graminées, parmi lesquelles Arundo Phrag- mites L. 2. Tylenchus sp.? provoque sur les feuilles, les gaines, la tige et les HE res de la panicule des mêmes graminées, des renflements de couleur violette. Alopecurus geniculatus L. — Tylenchus sp.? produit à la base des feuilles des renflements de forme allongée. Bromus erectus Huds. — Tylenchus sp.? déforme l'ovaire comme il a été décrit pour 7yl. agrostidis St. (Voir Agrostis). Dryas octopetala L. — Tylenchus sp.? produitsur les feuilles de ces plantes des élevures situées à la face supérieure, ou bien un reploiement partiel du bord, avec production de pilosité anormale et coloration jaune ou rouge; les anguillules vivent non pas dans la cavité ainsi formée, mais dans le tissu de la feuille. Falcaria Rivini Host. — Tylenchus sp.? forme sur la nervure médiane ou sur le bord des feuilles, des renflements allongés, jaunâtres et ridés. Festuca ovina Li. — 1. Tylenchus graminis Hardy produit sur les feuilles de cette graminée des renflements jaunâtres ou d’un violet noirâtre. 2. Tylenchus sp.? forme des cécidies de l’ovaire semblables à celles de Tyl. agrostidis St. (Voir Agrostis). -Kæœhleria glauca DC. — Même déformation que celle de Tyl. agrostidis St. sur Agrostis. Leontodon hastilis L.— Renflements jaunâtres, de forme irrégulière, longs de 3 à 10 millim., faisant faiblement saillie sur les deux faces de ï feuille. Leontodon incanus Schr. — Tige gonflée et courbée. Leontopodiwm alpinum. — Tylenchus sp. produit sur les feuilles des nodosités poilues, de la grosseur d’un grain de millet, assez semblables à celles de Tyl. millefolii sur le millefeuille. Medicago sativa Li. — Tylenchus Havensteinii Kühn, vit sur la luzerne _dont elle déforme la tige et les feuilles. Les pousses sont raccourcies, trois ou quatre fois aussi épaisses qu’à l’état normal et contournées; feuilles réduites souvent à la forme d’écailles; bourgeons changés en des productions arrondies et décolorées. Phleum Bohmeri Wib. et pratense Li. — Tylenchus phalaridis Steinb. forme sur ces graminées, des renflements de l'ovaire qui s’allonge et prend la forme d’une bouteille; en outre les glumelles paraissent hypertrophiées et violettes. - Poa annua L. — Déformation de l’ovaire semblable à celle de Phleum. — 226 — Poa nemoralis L. — Nodosités ou renflements allongés, violets, situés sur les feuilles. Poa palustris L. — Renflements en forme de petits tubercules, à la base des feuilles. | Secale cereale TL. — Tylenchus devastator Kühn, déforme le seigle dont les entre-nœuds sont raccourcis, les feuilles rapprochées, jaunâtres et déformées. Cette anguillule est, d’après Kübhn, lents ue à Tyl. dipsaci Kühn, qui vit dans les fleurs de Dipsacus fullonum ss d’Agrostemma Githago 1,. er de Centaurea Cyanus L. sans y produire une cécidie. D'autre part, Tyl. dipsaci Kühn serait, d’après Prillieux, très voisin ou même synonyme de Tyl. hyacinthi Prill. trouvé par Prillieux dans les feuilles-et les bulbes de Æyacinthus et d’Allium ascalenicum L.; enfin cette espèce serait encore identique au Tyl. allii Beyer. trouvé par Beyerincket Chatin dans les bulbes d'Allium Cepa L., Triticum vulgare F Tylenchus devastator Kühn, déforme les tiges du blé de la même facon qu’il vient d'être dit du seigle. Abbé J.-J. KIEFFER, professeur au collège de Bitche. — SLI PT D LES ESPÈCES FRANÇAISES DE LA FAMILLE DES LIMNOPHILINES (Suite) V. n° 257 et 260. Genre Anabolia. 28° Anabolia nervosa Leach. Ailes supérieures allongées fauve clair, à réticulation apparente, les infé= rieures hyalines devenant fauve très clair vers l’apex. La variété décolorée n’est pas rare. Envergure très variable pouvant aller, d’après M. Mac- Lachlan, de 20 à 34 millimètres. “A Europe, surtout occcidentale, à la fin de l'automne (Mac-Lach:}, Belgique, commune de fin août à fin octobre (De Selys), Bitche, très com- mune en automne (Kieffer); très abondante dans toute la France centrale du 1° septembre au 25 octobre (Martin) ; Vosges (Mac-Lach.). . Sur les rivières, court vivement sur les ponts et les quais, vole peu le jour. Genre Asynarchus. 29 Asynarchus cænosus Mac-Lach., Pour le Stenophylaz Cænosus on a créé le genre Asynarchus. Le Cænosus a plutôt, en effet, le faciès d’un Limnophilus que celui d’un Stenophylaz: Variable de couleur et de taille, il a en général les ailes supérieures rous= sâtres avec des taches blanchâtres sur le bord inférieur de ces aïles, qui. sont obliquement tronquées. Ses caractères anals sont très remarquables, avec leur gaine du penis fourchue. Envergure 22 à 28 millimètres. Suisse, Angleterre (Mac-Lachl.) ; Vosges (Mac-Lachl.) ; Belgique (Selys). Le long des torrents, en juillet, pas rare. | — 227 — Genre Stenophylax. 30° Stenophylaz spinifer Mac-Lach. M” Taille variable, moyenne, souvent petite; ailes supérieures allongées, très dilatées dans la partie apicale, d’un fauve très clair à réticulation bien visible, appendices anals inférieurs du mâle larges, jaunes, surmontés d’une sorte d'épine courte, forte et droite, visible de côté. Envergure 21 à 30 mil- limètres. Pyrénées (Mac-Lachl.). Près des ruisseaux et des torrents. 31° Stenophylaz picicornis Pictet. Toute petite espèce reconnaissable à sa nervation particulière : la 5° cel- lule apicale de toutes les ailes est remarquablement raccourcie. Ailes gris jaunâtre clair, presque vitreuses. Envergure 17 à 21 millimètres. Genève (Pictet); Savoie (Rambur); Vosges (Mac-Lach.); pas rare en Hollande (Albarda). Espèce alpine. | 32° Stenophylax infumatus Mac-Lach. Ailes supérieures larges, à l’apex parabolique, plus ou moins brunes; appendices anals inférieurs du mâle en forme d’une grosse colonne, se dressant droit en haut avec une légère courbure. Envergure 33 à 37 milli- mètres. , Belgique, Allemagne et probablement France (Mac-Lachl.) ; Belgique (De Selys) ; Ecosse, en juin (Mac-Lach.). _ Près des rivières et ruisseaux. 33° Stenophylax rotundipennis Brauer. Grande taille ; ailes supérieures grises avec une tache pâle au thyridium et des raies ou traits pâles allongés dans les cellules apicales ; largement arrondies à Papex. Le mâle porte une forte dent au milieu du 7° segment ventral et plusieurs plus petites sous le 6°. Envergure 30 à 39 millimètres. Europe du Nord et du Centre (Mac-Lach.); Belgique (De Selys) ; Indre, peu commun 30 août à 30 septembre (Martin). Sur les rivières, ne vole pas le jour, demeure alors caché dans les arbres ou sur les rochers. 34° Stenophylax nigricornis Brauer. Assez grande ou grande taille; ailes supérieures fauve très clair avec la tache pâle au thyridium et les raies pâles dans les cellules apicales, formant la parabole à l’apex. Le mâle porte une petite dent triangulaire sous le É 1° segment ventral et sous le 6°. Envergure 30 à 39 millimètres. Savoie (Pictet); Belgique, juin et juillet, commun (de Bormans) ; Bel- gique, assez commun, 15 juin à fin juillet (De Selys). Se tient, d'après M. De Selys, sur le tronc de vieux chênes ou à leurs pieds sous la mousse, dans les pa:ties humides des bois, où se trouvent des étangs et des fontaines. 35° Stenophylaz stellatus Curtis. Assez grande où grande taille ; ailes supérieures fauve grisâtre avec la tache pâle au thyridium et les raies dans les cellules apicales. Le mâle e". É É v di ° NT AA als x LEE CCE EN DRE An L — 228 — ee 2: dopé porte plusieurs petites dents sous le 6° et le 7° segments du ventre. Enver=. gure 30 à 45 millimètres. 4 no Toute l’Europe (Mac-Lach.); Belgique, très rare, de juin à octobre (De Selys); Indre, assez commun, du 27 août au 27 octobre (Martin); Vosges (Mac-Lach.). 210 Rivières. 36° Stenophylax latipennis Curtis. Grande taille ; ailes supérieures très larges, grisâtre pâle avec les taches du thyridium et des Céline bien marquées ; très analogue au stellatus, mais à ailes plus larges et formant à l’apex une parabole plus allongée, aussi par les appendices inférieurs du mâle plus larges et terminés par une sorte de colonne, d’un diamètre à peu près uniforme, tandis que cette colonne «est, chez le stellatus, étroite et surmontée brusquement d’une grosse tête. Envergure 35 à 45 millimètres. [CU France (Mac-Lach.) ; Belgique (De Selys). Rivières, ruisseaux et torrents. 37° Stenophylax luctuosus Piller. Grande taille ; appendices inférieurs du mâle se prolongeant fortement, lancéolés. Ailes supérieures semblables à celles des deux espèces précé- dentes; scutellum du mesonotum jaune avec deux lignes longitude noires, un peu convergentes postérieurement. Envergure 38 à 49 millim: Allemagne (Mac-Lach.), en juin et juillet; Belgique, en juin et juillet. (De Selys). Lacs et ruisseaux subalpins. 38° Stenophylax aspersus Hagen, : “4 Grande ou moyenne taille, ailes supérieures d’un gris testacé, étroites et. allongées ; épines des jambes pâles. Envergure 31 à 39 millimètres. France méridionale (Mac-Lach.) ; Montpellier, Hyères, Marseille, Tarn, juillet-août (Mabille) ; Italie. HÉRRS L ee étangs et ruisseaux, passe la journée caché dans les grottes et les rochers. - 39° Stenophylax fissus Mac-Lach. Très analogue à l’aspersus mais ayant les épines des jambes noires, et les ailes moins fortement marquées de rayures foncées. Envergure 38 à 49 milli= mètres. j FH COROT ES Midi de la France. — Etangs et rivières. 40° Stenophylax concentricus Zetterst. SE Grande taille, ailes supérieures jaune roussâtre clair, à réticulation bien... marquée, les inférieures hyalines teintées de jaunâtre à l’apex. Envergure 39 à 49 millimètres. 1112 Pal Belgique, avril-mai (De Selys) ; Bitche (Kieffer) ; assez rare, environs de Paris, en juin et octobre (Mabille) : commun sur les rivières et les étangs du 25 avril au 10 juin, puis du 25 septembre au 20 octobre (Martin); aussi Indre-et-Loire, Creuse, Vienne ! LP 2 Caché, le jour dans les arbres, sur les rochers et les ponts, même sous les. mottes de terre; vole, la nuit sur les rivières et les étangs. sr v R. MARTIN, : + — 229 — NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Mode de préparation et d'emploi d’un ciment adapté au bouchage des flacons des collections d’objets d’histoire naturelle conservés dans l'alcool, ainsi qu’à quelques autres usages (Ciment emzed). — Tous les naturalistes qui ont à conserver des collections d'objets dans l'alcool se sont trouvés plus ou moins aux prises avec les difficultés du bouchage des flacons. - Posons d'abord en principe que les flacons les plus convenables pour ces collections ont le même calibre dans toute leur longueur, c’est-à-dire une forme d'éprouvetle. Dans dé tels bocaux, en effet, les objets n’ont à subir, à l'entrée ou à la sortie, aucune com- pression ni déformation, et, une fois en place, si le calibre a été choisi le plus conve- nable, ils sont au maximum accessibles à l'œil de l'observateur; en outre, l’aspectrégulier d’une telle série de bocaux est tout à fait satisfaisant. Pour fermer ceux-ci, dont l’orifice est nécessairement plus ou moins large, il ne saurait être question de bouchons de liège, qui sont toujours d'autant plus grossiers et perméables -que leur diamètre est plus considérable, et qui présentent en outre le défaut absolument rédhibitoire d'être rapidement et profondément altérés par l'alcool. Quant au bouchage à l'émeri, il présente aussi de sérieux inconvénients. D'abord, il est coùteux. En outre le poids du bouchon de verre exhausse sensiblement le centre de gravité du bocal et rend encore plus précaire son équilibre, déjà passablement instable quand la hauteur est grande par rapport au diamètre. Enfin, quels que soient les soins apportés au rodage, celui-ci n’est jamais parfait, et la fermeture est d'autant moins her- métique que l’orifice est d’un plus grand diamètre. Ce dernier inconvénient est particulie- rement grave. Aussi le système n'est-il praticable que pour les musées richement dotès et parfaitement organisés, disposant d'un personnel suflisant pour qu'aucun bocal ne soit jamais perdu de vue et que les pertes dues à l'évaporation soient constament réparées par addition de nouveau liquide. Le bouchage doit être obtenu à l’aide d’un simple disque de verre où de métal appliqué sur l'orifice de l’éprouvette, celle-ci ayant le bord libre rabattu en dehors, de façon à présenter au disque une surface annulaire aplanie. Le problème consiste alors à oblitérer hermétiquement, à l’aide d’un mastic ou ciment convenable, les fentes qui subsistent entre les deux surfaces en regard, toujours plus ou moins gauches du disque et de son support annulaire. Au Muséum de Paris, on emploie à cet usage le mastic des vitriers. Si j'avais été professeur dans cet Établissement, avec d'assez nombreux préparateurs et garçons sous mes ordres pour ouvrir et fermer sans retard tous les bocaux dont j'aurais eu à étudier le contenu, le procédé m'aurait sans doute paru très suffisant; mais, ayant cumulé, dans ma collection privée, les fonctions de directeur, de préparateur et de garcon de laboratoire (sans compter celle de voyageur), j'ai pu apprécier ses inconvénients. Il salit et graisse la table, les outils, les mains et souvent même le contenu du bocal, et il demande, de la part de l'opérateur, de la dextérité et des soins, c’est-à-dire une certaine somme de temps qui pourrait être mieux employée ailleurs. En outre, ce mastic, à la longue, devient très dur, de sorte qu’il est parfois difficile d'ouvrir, sans le casser un flacon bouché depuis longtemps. Or, une collection d'histoire naturelle est comme une bibliothèque, dont chaque livre doit pouvoir être ouvert à volonté, sans retard et sans peine, mais doit aussi se conserver indéfiniment de lui-même, sans qu'on ait à s'inquiéter de lui quand on n’a pas à le consulter. En somme, pour la fermeture des bocaux d’une telle collection, le ciment requis doit nêtre ni trop mou ni trop dur, de telle sorte que l’adhérence du disque obturateur se maintienne seule mais puisse être aisément détruite des qu'on le désire; il doit avoir une certaine élasticité, pour amortir l’action des excès de pression, intérieure ou extérieure, suivant les variations du baromètre et du thermomètre et éviter ainsi le décollement ou les cassures; il doit être insoluble dans l’eau et dans l'alcool, pour maintenir la fermeture et aussi pour ne pas salir le contenu du bocal; enfin, il convient qu'il puisse s'appliquer à chaud à la facon de la cire à cacheter, le ramollissement qu’il doit subir pour devenir plastique, au moment de son emploi, ne pouvant être demandé aux dissolvants les plus habituels, qui sont l'eau et l'alcool. : . Après avoir employé, dans ma collection privée, cinq ou six systèmes de bouchage différents, que leurs inconvénients m'avaient forcé d'abandonner les uns après les autres (et un changement de système n'est pas une petite affaire, quand il s’agit de l'appliquer à des mulliers de bocaux), j'avais adopté depuis quelque dix ans, un produit qui, malgré son prix assez élevé et quoique légèrement soluble dans l'alcool, satisfaisait assez bien aux principales conditions du problème pour que je n'eusse jamais songé à-le remplacer, - —— 230 — ve si j'avais pu m'en procurer indéfiniment; mais, ayant épuisé la petite provision que. A avais apportée d'Europe, et ayant écrit au fabricant pour la renouveler, celui-ci ma répondu qu'il s'était retiré des affaires et m'a offert de me vendre, non pas le ciment-que.. je lui demandais, mais le secret de sa fabrication! J’ai préféré chercher moi-même“une | nouvelle formule, et, dans une direction à laquelle j'avais déjà songé quelquefois, Jaifait.… des essais qui ont réussi au-delà de mes espérances. fe :- = La préparation est simple, facile et relativement peu coûteuse. En songeant aux frais, aux ennuis, aux pertes de temps que j'aurais économisés si je l'avais connue dès mes A débuts dans la carrière zoologique, je me hâte de la divulguer et de la mettre à la portée | £ de tous, ne me réservant d'autre privilège que celui de lui donner un nom. Je la désigne par le son des deux lettres M Z, liées à la mémoire d'une personne qui me fut la plus chère au monde, et qui, ayant grandement collaboré à mes travaux en me débarrassant… autant que possible de tout soin matériel, ayant bouché de sa main les milliers de bocaux 5 de ma collection, se serait vivement intéressée à ma petite découverte pratiqué, SICUE avait assez vécu pour en être témoin. + Le 3% Dans un vase en cuivre et sur un réchaud quelconque (une lampe à alcool suffit aa rigueur), on fait fondre deux à trois parties de paraffine, et l'on ajoute une partie de. caoutchouc brut de Para débité en petits morceaux. Peu à peu, le caoutchouc gonfle, se" Le ramollit, et se dissout. L'opération dure de une à deux heures Quand lé produit est parfaitement homogène et fluide, elle est terminée; il n'y a plus qu’à laisser refroidir, ARS Ér. Le ciment ainsi préparé a la consistance de la cire et la couleur du chocolat. DO EC Il est absolument insoluble dans l'alcool : quand il est ramolli par la chaleur, le contact Fe de l'alcool le durcit aussitôt. ! : QE, ” pps Son emploi est propre, rapide et facile. Si sa préparation a été assez longue, Une Mois fait, il fond très aisément. Pour s'en servir, on le chauffe dans un vase quelconque, et, = quand il est fondu, à l'aide d'un pinceau ou d’une simple allumette, on en transporte sur ii ' les bords du disque obturateur une petite quantité, que l'on dispose aussi régulièrement. que possible en couronne; puis, comme il s'est généralement refroidi et solidifié durant. l'opération, on le ramollit de nouveau en chauffant légèrement le disque sur là Aamme d’une lampe à alcool, et on applique celui-ci sur l’éprouvette : il adhère, ét la fermeture * 2 est hermétique; on peut aussitôt retourner le flacon, sans qu'il se débouche ni présente 4 de fuites, malgré l'excès de pression intérieure résultant de l'échauffement de l'air confiné « Le et des vapeurs d’alcool au contact du disque échaufté. | LE Lt D'ailleurs, pour que les bocaux puissent être remués, couchés, transportés, Sans que FA les chocs et secousses les puissent faire ouvrir, il est convenable de consolider extérieu- +. rement leur fermeture à l’aide de vessie de porc : un fragment de vessie mouillée ct ramollie est tendu sur le disque, et ses bords rabattus sont solidement liés avec dela ficelle au-dessous du rebord de l’éprouvette, puis proprement coupés au-dessous dé lg Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthiür, Rennes—Paris (726-92) consacrés aux maladies des chenilles et des papillons, et ceux qui traitent des variations. de la coloration, passage d'une couleur à l’autre, mélanisme et albinisme. variétés tem= poraires et locales, etc. Fidèle au point de vue pratique auquel il s’est placé, l'auteur a consacré la troisième partie de son livre à la collection même, préparation des échan= 1e Octobre 1892. Vingt-deuxième Année, N° 264. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES ANATOMIE DE LA FEUILLE DE TRIGONELLA CÆRULEA (SERINGE) (1) Caractères qui permettent de la différencier de la feuille du thé à laquelle elle est parfois substituée. Dans cette étude, je me propose de faire connaître les caractères macro- graphiques et micrographiques de la feuille d’une Trigonella que j'ai eu occasion d'observer récemment et qui m'était présentée comme Thé de Chine rustique, pouvant s’acclimater en France et y être cultivé. À cette occasion, il est utile de rappeler brièvement les caractères généraux de la feuille du thé vrai, renvoyant le lecteur pour plus de détails aux ouvrages de matière médicale, où des descriptions de ces feuilles sont données tres exactement. 1 Le thé ordinaire, que l’on trouve dans le commerce français se présente sous diverses formes, mais les nombreuses espèces commerciales de ce roduit sont toutes fournies par un arbuste bien connu : Thea chinensis Sims-), dont les variétés 7. bohea (L..), T. viridis (L), et T. stricta (Hayne) _ donnent des feuilles identiques. Les formes de cette feuille sont un peu variables suivant l’âge auquel on la récolte et l’état de son développement. Sa longueur varie entre un et sept centimètres. Elle est ovale oblongue ou ovale elliptique, pointue à l’extré- mité, assez épaisse et souvent coriace. Le pétiole est court. La nervure médiane saillante aux deux faces, mais à la face inférieure surtout, émet des nervures secondaires en disposition pennée faisant avec la nervure principale un angle pouvant atteindre 50 à 55°. Ces nervures secondaires (1) Les figures qui accompagnent cette note devront être considérées comme des vues d'ensemble schématiques, destinées surtout à montrer, tout simplement, la place occupée par chacun des différents tissus, sans donner les détails de structure des éléments cellu- laires. à à Les mêmes lettres ont été employées pour toutes les figures, en voici la valeur : N! Nervure principale. C. C. Cellule cristalligène. N2? Nervure secondaire. Scl. Cellule sclérifiée. E. sp. Epiderme supérieur. H. Hypoderme. E. if. Epiderme inférieur. T. Tissu de protection extérieur ou sys- P. Poil épidermique. tème libéro-liqueux de la nervure. St. Stomate. F. Fibres. P, m. Parenchyme mural ou palissadique. G. Grossissement. P. L. Parenchyme lacuneux. SONT NAME 7 - m6 *- s’anastomosent en larges mailles vers les bords du limbe (fig. 4}: Ceux-ci. - Quelques-unes de ces feuilles, habilement choisies et ; préparées, présentant au premier abord, pour un œil. non exercé, tous les caracteres extérieurs de Ja feuille … de thé vraie ont le grand avantage de ne rien coûter à l'habile sophisticateur! ” RENE C’est ainsi que pendant l’année 1899, j'ai eu entre les mains un thé dont on paraissait garantir l'origine, et qui n'avait absolument rien de commun avec ceproduit … ui au point de vue botanique, ni au point de vue chi= k Fig. 1. mique. L'infusion de ces feuilles est agréable au-goût, Feuille de thé de taile rappelle même un peu celle du thé, malgré une légère moyenne. astringence, mais dans tous les cas ne contient pas trace À (Grandeur naturelle). de théine. É x di Les feuilles sèches isolées de ce thé suspect, après ramollissement dans l’eau à 80° pendant une demi- heure à peu près, présentent les caractères Suivants = La feuille est ovale, pointue à l'extrémité. Sa longueur. varie entre deux et six centimètres, Sa largeur est de un à trois centimètres. Peu résistante, par suite de son peu d'épaisseur, cette feuille est sou vent déchirée ou se présente sous forme de fragments. plus où moins volumineux. Les bords du limbe portent. - de petites pointes aigües à l'extrémité des nervures (fig. ?). La uervure centrale parcourt la feuille dans . toute sa longueur, en son milieu, elle est peu visible à | la face supérieure, assez saillante à la face inférieure. Fig. 2. Les nervures secondaires se détachent de la nervure = Foliole de la feuille de principale en faisant un angle compris entre 20-et?5%6t, bu Trigonella cærulea vont se terminer sans ramifications apparentes Sur Ge les bords du limbe, etsansanastomoses visiblesentreelless (Grandeur naturelle). Quelques-unes des feuilles qui avaient gardé leur pétiole étaient parfois réunies par deux ou par trois, et à la base de chacune d'elles se trouvait un petit bourrelet, sorte de renflement de un demi-=" ;* millimètre de diamètre sur lequel la feuille était articulée. PRES Ce simple examen pouvait permettre d'affirmer que la feuille en question n'était pas une feuille de thé, muis dire à quelle espèce elle appartenait, paraissait un problème assez difficile à résoudre. MR . Une circonstance fortuite facilita la détermination certaine de cette Ci espèce : quelques fruits laissés au milieu de ces feuilles sèches permirent de £. reconnaitre une Jégumineuse, et les graines, mises en germination, Li donnèrent naissance à plusieurs pieds de plantes, appartenant en effet CRC famille des Légumineuses, dont les feuilles trifoliolées avaient des folioles identiques aux feuilles décrites ci-dessus et données comme thé indigène. Aucun doute ne pouvait plus exister : le produit en question était formé Pee à . : #3 à a" Le Re + A _ Stipelles nulles. es es folioles desséchés de la feuille de Trigonella cærulea (Ser.) (1), dont les … caractères botaniques sont les suivants : Légumineuse papilionacée. Calice n - à cinq divisions presque égales. Carène courte obtuse. Ailes et étendard colorés en bleu clair entourant la carène. Gousse polysperme exserte, linéaire, plus ou moins comprimée ou arquée. Feuilles trifoliolées à foliole médian plus longuement pétiolé que les deux latéraux (se reporter à la fig. 3 _Cicontre où ce caractère est visible). Stipules très réduites assez distinctes. Cette détermination faite, je me suis KL | proposé de faire, pour cette feuille subs- \ &: tituée au thé, ce que précédemment j'avais | | entrepris (2?) pour nombre d'autres feuilles employées dans ce même but ou dans un but frauduleux, c’est-à-dire la détermina- tion histologique des folioles de Trigonelle ermettant de reconnaître dans un thé LR PIÉRE de cette feuille, alors même que l'on ne posséderait que quelques débris de celle-ci (les caracteres macrographiques étant, dans ce cas, insuffisants pour cette détermination). ” Fig. 3. Feuille trifoliée de Trigonella cærulea J'étudierai successivement : 1° Epiderme (Set). sp x 90 Dar NE FC munie, supérieur ; 2° Parenchyme foliaire; 3° Epi M derme inférieur; 4° Nervure médiane. 4° Épiderme supérieur. L’épiderme supérieur de Ia feuille de Trigonella cærulea (Ser.).est peu adhérent au tissu sous-jacent, il se laisse facilement détacher. Ses cellules, recouvertes par une cuticule assez épaisse, paraissent rectangulaires sur les coupes transversales; vues de face, elles sont polygo- males, quelques-unes des parois sont un peu sinueuses (fig. 4); cependant elles présentent partout, sensiblement, la même épaisseur. Fig. 4. — Épiderme supérieur de la feuille de Trigonella cærulea. — G — 100. Cet épiderme porte un grand nombre de stomates. Au niveau des nervures, quelques parois épidermiques montrent des étranglements, visibles seulement à un très fort grossissement, et les cellules y sont plus allongées. (1) J'ai retrouvé d'ailleurs depuis l'époque où ces recherches étaient faites, dans bon nombre de jardins et cultivée en grand, cette plante connue sous le nom vulgaire de thé et récoltée comme tel avec soin!! (2) De la determination historique des falsifications du thé. — Nancy, 1884 (1 vol. avec 5 planches, 32 figures). — 9% — CR: 2° Le mésophylle ou parenchyme foliaire est hétérogène : il est constitué par deux lames d’inégale épaisseur. La lame supérieure, formée par deux rangées de cellules palissadiques serrées fortement les unes contreles'antres, est Ja plus large (fig. 5). La lame inférieure, constituée par un parenchyme lacuneux n'ofire rien de particulier, elle est formée comme d'habitude pa des cellules plus où moins lâchement unies entre elles. Quelques rares cristaux se rencontrent parfois dans cette lame parenchymateuse inférieure, mais ils sont localisés surtout dans les cellules voisines des nervures Secon- daires où ils abondent. Fig. 5. — Section transversale de la feuille de Trigonella cærulea. — G —60 3° L'épiderme inférieur diffère notablement de l’épiderme supérieur. Ses cellules, vues de face, montrent des parois fortement sinnetse 6), elles donnent cependant une section transversale rectangulaire (fig. 5). Cet épiderme porte, outre des stomates très nombreux, quelques poils allongés, unicellulaires à parois minces. Vus à fort grossissement, ces poils paraissent porter de petites protubérances, ainsi que l'indique la figure 7, dessinée d'après nature, à un grossissement de 170. Les cellules qui entourent la base d'insertion de ces poils sont assez souvent disposées en rosetté ainsi qu'on pourra le voir sur cette même figure 7. Ces poils sont répartis Sur ; toute la surface inférieure de la feuille, mais sont plus abondants sur le trajet des nervures. u, Fig. 6. — Lambeau d'épiderme inférieur de la Trigonella cærulea, — G=— 60. L° Nervure médiane. La nervure principale de la feuille donne une section 74 transversale plan-convexe. Plane à la face supérieure où elle est à peine visible, elle fait fortement saillie à la face inférieure de la feuille où elle est "8 convexe. + PER Sous son épiderme, formé de cellules allongées, on retrouve à la face supérieure, les deux rangées de cellules palissa iques du limbe, auxquelles font suite quelques assises de cellules collenchymateuses. Sous l’épiderme inférieur est différencié un collenchyme abondant, formé de cellules isodia= métriques à parois épaissies. C’est au milieu de ce collenchyme que se . « « de à CE RO PR ET | — 237 — trouve le représentant du tissu conducteur. Le faisceau libéro-ligneux qui occupe le centre de cette nervure est collatéral ; sa section transversale a la forme d’un arc constitué par deux lames : l’une tournée vers la face supé- rieure, c'est le bois, l’autre plus mince, tournée vers la face inférieure et . comprenant les éléments libériens. Quelques cellules, représentant le tissu conjonctif médullaire, occupent la portion supérieure de l’are formé par le bois et communiquent avec les rayons médullaires qui séparent les files _radiales des éléments vasculaires. A Fig. 7. — Épiderme inférieur de la feuille de Trigonella cærulea. — G = 170. _ Ainsi qu'on le voit, cette nervure n'offre rien de bien spécial; constatons cependant qu'aucun élément de soutien ne constitue de stéréome à cette feuille, aussi bien dans l’ensemble de la nervure que dans le parenchyme ; du limbe. Telles sont les principales observations faites au sujet de cette Trigonelle, me bornant dans cette étude à la description des caractères généraux, sans vouloir entrer dans des détails histologiques plus complets. Ces quelques caractères sont d’ailleurs nécessaires et suflisants pour la distinction à faire entre cette feuille de 7rigonella cærulea et celle du Thé. La feuille de Thé vraie présente en etlet les caractères anatomiques suivants, que je citerai tres rapidement et qui pourront être mis en fi parallèle : Del Sel Fig. 8. — Section transversale du limbe de la feuillé de Thea chinensis (Sims). ; 0. FAT 2 d e RTE OT D: FT ad 01 + — 238 — 1° Épiderme supérieur. Sans poils, sans stomates, formé par une seule assise de cellules à parois épaisses; ces cellules sont rectangulairesen seetion transversale, polygonales vues de face, leurs côtés sont droits. (e “ 2 Parenchyme. Tissu en palissade formé de deux rangs de cellules. Tissu lacuneux formé de cellules isodiamétriques, quelques-unes contientent des cristaux toujours en macles. Les deux lames parenchymateuses Sont d'égale épaisseur. De plus, le mésophylle est traversé par des cellules rameuses à parois très fortement lignifiées et à cavité très réduite. Ces scléréides prennent naissance, immédiatement sous l'épiderme où ils sont solidement fixés par des prolongements latéraux, ils s'étendent danses deux tiers de l'épaisseur totale de la feuille (Voir Sel., fig. 8). 3° Épiderme inférieur. Un seul rang de cellules rectangulaires en section transversale, à contours sinueux vues de face. Stomates nombreux. Poils unicellulaires assez abondants insérés au centre d'un cercle formé par dés cellules disposées en séries radiales et dont les plus petites occupent les points les plus rapprochés du centre (fig. 9). Ces poils sont répandus uniformé- ment sur toute la suriace inférieure de la feuille. 2° Nervure. — Bi-convexe plus saillante en des- sous de la feuille qu'au dessus. Son épiderme est formé de cellules polygonales allongées à parois épaissies. Un hypoderme formé de deux où trois rangs de cellules fait suite à ce tissu superficiel. Le système libéro-lisneux formant un are concave- convexe est entouré par un tissu formé d'éléments polygonaux contenant quelques cristaux en macles et traversé par des scléréides identiques à ceux du limbe. Le faisceau libéro-ligneux est limité à sa partie inférieure par deux ou trois couches de fibres libériennes entourant tout le parenchyme libérien; Fig. 9. ces fibres ont leurs parois épaissies, ponctuées ‘et Lambzau d'épiderme de la feuille lignifiées, leur lumen est resté très grand. Le 4 de Thé, au niveau d'un poil, renchyme libérien contient des cristaux en maeles. À: RE Au-dessus du liber se trouve le bois formé de lames Roue rayonnantes fibro-vasculaires, amincies vers la face supérieure et séparées entre elles par des rayons médullaires petits, aplatis et formés d’un seul rang de cellules placées bout à bout. La concavité supérieure laissée entre les deux extrémités latérales du faisceau est occupée par du tissu lignifié formé d'éléments identiques aux fibres libériennes inférieures. « Avec ces données macro- et micrographiques. on pourra toujours et très facilement, reconnaître si on a affaire à des feuilles de Thé vraies ou à cette feuille de Trigonelle qu'on a actuellement tendance à leur substituer. Dans le cas d’addition frauduleuse, l'expert, après ces divers examens d’épi- dermes, parenchyme et nervure pourra conelure sans crainte d'erreurs ; de plus, il pourra fournir comme preuves à l'appui de ses conclusions, un certain nombre de préparations microscopiques, ce qui est préférable aux plus longs rapports. Nancy. C. BRUNOITE. ” Agrégé d’hist. natur, —— POST — = — 23) — ; DÉCOUVERTE D'OBJETS | DE L'ÉPOQUE ROBENHAUSIENNE DANS LA BAUME-SOURNE (Massif d'Allauch, près Marseille). … Situation.— La Baume-Sourne est une grotte située à l’E.-N.-E d’Allauch non loin du pic de Garlaban. Elle est creusée entre les marnes néoco- miennes (Hauterivien) et un banc de calcaire gréseux du Turonien (zone à Terebratula Lenticularis). Elle se compose essentiellement d’une vaste salle, presque carrée, d’une quarantaine de mètres de longueur. Cette grotte est exposée au midi, elle est bien éclairée et assez sèche, elle était donc dans d'excellentes conditions d'habitation. Son ouverture est à 600" environ au-dessus du niveau de la mer. Dans les environs, il y a lusieurs gisements de rognons de silex : aux Escaoupro et sur la plaine e l'Aigle, il y avait des ateliers de taille où l’on utilisait les silex du . Néocomien. : Les habitants de Baume-Sourne tiraient une partie de leurs instruments de ces ateliers, mais ils utilisaient aussi les silex du calcaire blanc Tongrien des Gavots; ces silex du Tongrien sont très beaux, d’une couleur noire ou brune et on en rencontre des rognons assez gros pour pouvoir y tailler des instruments de grande dimension. Historique. — La Baume-Sourne est indi- uée sur la carte de l'état-major. Un de nous l'avait visitée il y a déjà 4 ans et y avait signalé dès 1890 des éclats robenhausiens retouchés (1). Cette année nous avons entrepris nous- même ces fouilles sans l’aide d'aucun ouvrier. Actuellement, la tranchée ouverte par nous au fond de la grotte a déjà 7" de longueur, 130 de largeur et 2"30 de profondeur. De plus, nous avons pratiqué 5 autres sondages en d’autres points de la Baume pour nous rendre compte de la disposition des couches. Les découvertes que nous avons faites dans ces fouilles nous ont largement récompensé de nos efforts. Succession des couches. — Voici la succes- sion observée : a Couche sableuse avec pierres et gravicrs, quelques ossements. b Couche sableuse fine parfois noirâtre avec quelques fragments de poteries et ossements. ec. Couche archéologique noire argilo-sableuse, tres nombreuses poteries, ossements et silex. d Couche d'épaisseur très variable grise, argilo- sableuse, mêmes objets que dans c. mais beau- coup plus rares. € Argile rouge très plastique, quelques ossements. Limite de la dernière fouille _ (1) E. Fournier. — Esquisse géologique des environs de Marseille, p. 98. — Achard, Marsuille, 1890. es APT Cette coupe est assez variable, ainsi, en certains endroits D n'existe pas; quelquefois C aussi disparaît. à Faune. — Parmi les ossements, nous avons reconnu ceux des animaux suivants : ; ke Bœuf : Os longs, souvent cassés. At Mouton : côtes et molaires. mue 2 Lapin : ossements divers. Fragments indéterminables d’os d'oiseaux. + . Certains ossements ont été taillés en pointe (poinçons). 14 Presque tous ont été fracturés pour en extraire la moelle; d'autres ont. ; été brûlés. É ur SABRE T2 Nous n'avons trouvé comme mollusques qu’un fragment de Mytilus. = ! Re Industrie. — Les fragments de poterie sont d’une abondance extraor- dinaire; nous en avons trouvé de toute épaisseur (de 3 millim. à 15 millim.) et de toutes formes. | PR DES Certains vases paraissent avoir la forme d’une voûte cranienne, d'autres sont plus profonds et affectent la forme dite tulipe. 2,2 SENS Les anses sont pour la plupart du temps pleines. pp RTE Nous avons représenté dans la planche ci-jointe une anse percée ayant à peu près la forme qu'on leur donne encore aujourd'hui : une autre anse, | non figurée, est un simple épaississement de la bordure du vase percé d’un trou sur plusieurs centimètres de longueur. On devait passer dans cette espèce d’anse une corde destinée à suspendre le vase. Nous sommes parven os : à reconstituer en partie un vase de cette station, il devait avoir environ 025 de diamètre et 0"30 de profondeur. La terre qui constitue ces vases …. est noire, et parsemée de points blancs (spath calcaire). Elle est souvent -_ … rouge à l'extérieur, d'autrefois celui-ci est noirâtre. . | … … Silez. — À côté des éclats retouchés assez grossièrement, nous avons rencontré des lames d’une finesse de travail extraordinaire. Il suffit de jeter …__ un coup d'œil sur les lames figurées ci-contre pour se rendre compte de Ja À finesse des retouches et de l’habileté avec laquelle certaines lames ont été détachées des nucleï. Nous n’avons figuré que quatre silex choisis parmi les plus typiques mais nous en avons ae ie d’autres (1) et nous sommes persuadés que la suite des fouilles nous en fera encore découvrir. En comparant cette grotte aux stations Robenhausiennes déjà signalées dans nos environs, on est frappé de ce fait que les instruments y sont beaucoup mieux travaillés que das toutes les autres. Seule la station du 3 Cos-de-Botte qui est un tumuli a fourni des lames aussi finement retouchées. … … Cette perfection des instruments, et d’autres raisons encore nous donnent à penser que la station de Baume-Sourne appartient à une période Robenhau- sienne . récente que celle de Courtiou et de la Nerthe. Il faut aller .… jusque dans le département de Vaucluse pour trouver une station tout à fait analogue (grotte des Grilles). ae Marseille. E. Fournier et C. RIVIÈRE. (1) Entre autres de jolis couteaux, des grattoirs et une fort belle pointe de flèche. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES, COMMUNICATIONS, QUESTIONS, ETC. Sur une forme nouvelle de Cé- phalopodes du Crétacé inférieur des Basses-Alpes.— Ammonites For- tunei nov. sp. — Coquille comprimée, à un tour; parait lisse, sur les adultes, vers l’ombilic jusqu'au milieu des flancs, d'où semblent naître, à partir de là, des côtes fines ou stries très nom- breuses qui passent sur le dos, ombilic orné, sur les jeunes, de côtes assez prononcées et assez espacées, qui se bifurquent vers le milieu du tour de la spire en un tres grand nombre de pe- tites côtes ou stries formant faisceau, au nombre de quatre à cinq et plus (1); les grosses comme les petites côtes ont très peu de relief et ne sont guère que des stries; les grosses côtes se con- Ammonites Fortunci (adulte). fondent souvent avec les côtes intermé- diaires, dont elles restent quelquefois | 21 cb È , (1) Les caractères de ces stries n’ont pas été suffisamment indiqués sur la figure représentant un 4 exemplaire jeune, z — ur 7 distinctes; les côtes sont inclinées en avant jusqu'à leur bifurcation, où elles décrivent un coude très ouvert à conca- vité tournée en arrière; à partir de la bifurcation elles vont en arrière; puis elles reviennent vers le dos en s'infléchis- sant en avant, après avoir formé une courbe gracieuse sur les flancs à concavité dirigée vers la bouche; chez les adultes, &: les grosses côtes forment un léger bourrelet ou renflement vers le point de leur bifurcation. Ombilic très évasé chez les unes, plus étroit chez d'autres. Dos arrondi, comprimé Ammonites Fortunei par rapport aux flancs qui sont très prononcés et très renflés Geune). et vont en diminuant vers le dos. Cloisons très digitées, découpées en huit lobes tres ramifiés sur chaque face; les détails de ces lobes ne sont pas très distinctement visibles sur les exemplaires que je - possède. Tours se recouvrant fortement (du tiers à la moitié). Section ovale très allongée, la partie la plus étroite formant le dos; ouverture beaucoup plus haute que large. ; A l'état jeune, elle présente souvent un ou plusieurs sillons en creux, analogues à ceux qui existent sur l'Ammoniles Gueltardi d'Orbigny; mais sous tous les rapports elle diffère - 3 complètement, et surtout par l'ombilic, des jeunes de cette dernière espèce. £ Diamètre : 55 millim. Epaisseur : 24 millim. R Largeur du dernier tour : 32 millim. 5 Largeur de l’ombilic : 45 millim. Cette espèce est voisine de l'Ammonites Gueltardi d'Orbigny : elle en diffère par l'ensemble de la coquille moins aplatie, par l'ombilic plus évasé, par le dos plus comprimé et plus anguleux ; elle en différe encore par l'absence de sillons ou plis que présente en creux l'Ammoniles Guettardi adulte, et dont elle n’a que des traces seulement dans le jeune âge; elle en diffère enfin par le nombre de lobes (huit) inférieur à celui (dix) de l’À. Gueltardi. Ma collection est représentée par six exemplaires jeunes et adultes de cette espèce. Cette ammonite est très commune dans le petit vallon d'Hyèges, dans la commune de . Moriez (Basses-Alpes), où l'Aptien est très developpé, où un de mes frères, E.-Fortuné A. Honnorat l'y a découverte et où, depuis, j'en ai recueilli moi-même des spécimens. : Cette ammonite semble localisée dans la vallée d'Hyèges; en effet, dans des Couches aptiennes des plus puissantes et des plus fossiliferes qui existent au col-de Moriez, dans. la même commune, sur la route de Moriez à Saint-André, ma famille et moi n'avons jamais vu de traces de cette espèce dans de nombreuses recherches faites en ce dernier point. Ce céphalopode ne se trouve pas, non plus, à ce que je sache, dans le resté.des Basses-Alpes, où les dépôts aptiens sont loin d'être rares, et dont j'ai bien souvent par- couru les riches gisements fossilifères. | Je dédie cette espèce à son inventeur. Quant à l’Aptien d'Hyèges et du col de Moriez, les recherches de ma famille etes miennes propres, m'ont permis de recueillir, sur cette partie intéressante des térrains. — crétacés inférieurs des Basses-Alpes, une riche série de céphalopodes, gastéropodes,. crinoides et polypiers qui me permettront d'appeler l'attention des paléontologues surce coin encore mal connu de nos Alpes inférieures. É Digne. Ed.-F. HoxxoraT-Basmine. + . Un mot sur les grottes de Cravanche. — Dans une notice insérée dans le bulletin n° 11 de la Société Belfortaine d'Emulation, et ayant pour titre : Dates de la découverte des grotles de Cravanche, M. le docteur Corbis, ancien président de ladite Société, 175 révoque en doute l'opinion de M. Charles Grad, suivant laquelle l'entrée de ces grottes aurait été obstruée et recouverte par des alluvions venues des Vosges. Cette opinion est, à son avis, un peu hasardeuse, car, dit-il, les terrains de Cravanche ne sont absolumen pas des terrains d'alluvion. RE PRE A D : ie ons =. Qu'il me soit permis, tout en rendant hommage au mérite ct à la sagacité de M. Corbis, … d'exposer un argument en faveur de l'opinion de M. Grad. Eh ' ae l'on consulte la carte géologique du territoire de Belfort, par M. Parisot, on constate _ que le village de Cravanche n’est, en effet, pas construit sur les alluvions, mais sur le - Toarcien. Toutefois, l'on voit que la partie inférieure du mont, qui renferme les grottes, disparaît, sur tout le côté du levant, sous une couche de diluvium vosgien. On remarque, de plus, que le diluvium fait place, dans la même orientation, aux alluvions de la Sayou- reuse. J'ai constaté sur les lieux cet état de choses. L'ouverture actuelle se trouve, il est vrai, au nord de la colline, mais cela ne rend pas moins probable l'existence d'une ancienne ouverture au levant, où elle aurait été comblée par les terrains de transport. M. Corbis admet lui-même l’idée d'une galerie assez longue ayant donné accès aux grottes, idée qui n'a rien d’invraisemblable. …_ Reste à examiner la question à savoir si le diluvium a été, en réalité, déposé posté- … ricurement à l’époque où les hommes fréquentaient les grottes. D Si l'on admet, avec MM. Delbos et Kæchlin-Schlumberger, que « pendant que les courants rhénans amenaient le Jchm alpin dans la vallée d'Alsace, les Vosges fournis- Saient aussi leur contingent de lebm vosgien (vallée de Giromagnyÿ) », on n'est pas loin ; d'admettre aussi comme fondée l'hypothèse de M. Grad, car la contemporanéité de = l'homme avec ces phénomènes diluviens est aujourd'hui établie, tandis que, dans notre région du moins, on ne saurait indiquer avec quelque exactitude la durée et le synchro- nisme réel des époques dites de la pierre, dont les gisements se confondent. (Voir à ce . Sujet les travaux de MM. Faudel et Bleicher : Matériaux, etc.) On objectera peut-être que, si l'ouverture avait été obstruée par les dépôts diluviens, on verrait, dans les cavernes qui nous occupent, les traces des grands courants qui ont charrié tous ces matériaux; que d'épaisses couches de limon y couvriraient le sol, et qu'enfin l'eau aurait remanié les objets et ossements déposés là par les hommes. Mais, répondrai-je à ces objections, n'est-il pas vraisemblable que les hommes aient fermé l'ouverture de leur nécropole, comme ils en avaient du reste l'habitude, par de gros | blocs de pierre, après chaque cérémonie funèbre, soit pour préserver leurs morts de Ja | rapacité des animaux sauvages, soit simplement par respect pour la mort? Ou même, _n'auraient-ils pas cu, dévinant le danger imminent de l'invasion du torrent diluvien, l'idée de fermer leurs grottes avant de quitter le pays en train de devenir inhabitable? Les interstices laissés par cette fermeture n'ont- ils pas pu être rapidement comblés par la boue amenée par les eaux ? La réponse affirmative à toutes ces questions ne serait pas téméraire, je crois. L'eau ne pénétrant que lentement, et, pour ainsi dire, filtrée, dans les cavernes, a très bien pu les remplir sans y Causer de grands ravages et sans y déposer des couches de limon plus considérables que celles que l'on y rencontre. Quant à l'orifice intérieur de la galerie d'accès, M. Corbis oublie qu'il peut fort bien être dissimulé par les blocs tombés du plafond et des parois de la grotte, blocs qui x recouvrent tout le plancher et qui sont à présent soudés ensemble par d’épaisses _Stalagmites. 5 Belfort. Lucien Meyer. Contribution à la flore tessinoise. — Le dernier ouvrage sur la flore du Tessin (Franzoni, Calalogo delle fanerogame etc.), a été publié en 1890. Depuis lors les montagnes ct les vallées de notre petit mais riche canton ont révélé bien des nouveautés. Je donne ici la liste de quelques plantes nouvelles pour le canton du Tessin, que j'ai eu le bonheur de trouver cette année. Arabis brassicæformis. Wallr. — Aux Denti-della-Vecchia, en quantité (sur le calcaire). Bcrleroa incana D. C. — Peu d'exemplaires à Sorengo et dans un autre endroit dans les environs de Lugano. Vicia lathyroides L. — Indiquée comme très rare par Gremli (Excursionsflora ed. - française, 1886). Franzoni l'avait déjà signalée dans plusieurs endroits du canton du Tessin; je la trouvai en grande quantité sur le bord des champs dans les environs de _- Tesscrète. — 244 — Fragaria elatior Ehrh. — 11 y en a de très beaux exemplaires dans un petit vallon en. nl dessus de Castagnola. Fragaria indica L. — Déjà signalée par Franzoni à Locarno : je la trouvai en dose et très bien naturalisée dans un bois le long du fleuve Casserate. Aster alpinus var. Wollfii, Favrat. — Sur le Boglia. Tarazacum lævigatum D. C.— Trouvé à Gandria par M. Lenticchia en 1888, ne fut plus retrouvé. Je l'ai trouvé au mois de mai passé sur le S. Salvatore, le Bigario et en grande quantité sur le Boglia; il y en a aussi peu d'exemplaires à Gandria au bord du lac. Leonurus cardiaca L. — A Comano, sur les murs. Hydrocharis morsus-ranæ L. — Dans un coin ombragé du laghetto di Muzzano et dans un ruisseau sur le mont Bigario. Cephalanthera grandiflora Babgt. — M. Gremli la dit répandue en Suisse; je ne sais pourquoi on l'a omise dans le catalogue de M. Franzoni : je l’ai trouvée abondante dans les bois du Generoso. Orchis provincialis Balb. — Déjà signalée il y a bien des années dans le canton du Tessin, elle resta toujours introuvable. J'ai eu le bonheur de la trouver en abondance dans un pré à Aldesago sur le mont Brè. Asplenium Adiantum-nigrum L. var. acutum Bory. — Il y en a des exemplaires de presque cinquante centimètres dans les bois entre Castagnola et Gandria. Polypodium vulgare L. var. serratum Willd. — Cette rare variété est fréquente dans les vallons entre Castagnola et Gandria et dans les environs de Rovio; il y en a des exem= plaires d’une beauté exceptionnelle (de quarante centimètres et plus) sur le Sasso di Gandria. Lugano. Pasquale Conr1. Mœurs des chenilles. — J'ai surpris le 8 août dernier des chenilles de Bombyæ (Allacus) cynthia, ver à soie de l’ailante, originaire du nord de la Chine, en train de dévorer, à belles mandibules, la peau qu'elles venaient de quitter, après leur troisieme mue. Amboise. E. LELIÈVRE. Anomalie d’un Pupa tridens. — J'ai capturé un Pupa tridens présentant une anomalie fort rare. La coquille de l'animal présente deux ouvertures placées au-dessus l'une de l’autre à 3 millimètres de distance et parallèles, possédant toutes deuxlescarac= tères de l'espèce. ! Quelle peut être l'origine de cette monstruosité? Un accident probablement, mais pourquoi la coquille ne s’est-elle pas reconstituée, comme il arrive fréquemment chez les /1. Pomalia et Aspersa? Peut-être l'animal enfermé dans sa coquille par un bourrelet de terre ou un gravier, s'est-il percé cette ouverture pour sortir de sa prison. Cependant j'ai constaté que lors de la capture la bouche normale était en très bon état. ; F.-V. Lucen. Nous croyons que cette anomalie a déjà été observée plusieurs fois, notamment Chez les Clausilies, mais qu'aucune explication complète n'en a été donnée jusqu'à présent. R. Récolte des Hæmonia (réponse). — Votre correspondant trouvera des renseignements au sujet d'une espèce de ce genre découverte en 1866 dans les eaux de la Moselle à Metz, dans les publications suivantes : 1° Bullelin de la Société d'Histoire naturelle de Metz, 1re série, 12% cahier, 4870, pp. 91-104. Obs. sur les mœurs de plusieurs espèces de coléoptères, etc., par A. Bellevoye (avec une planche gravée par l’auteur). 2° Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Colmar, mème année. — Notice sur l’Hæmonia par M. Leprieur. FRIREN. re … Bibliothèque. — Nous venons de recevoir pour notre Bibliothèque un don très im- portant de M. le D: Louis Planchon; notre ami et collaborateur vient de nous remettre, en souvenir de son père, le regretté professeur de la faculté de Montpellier, 231 volumes - et brochures ayant trait aux diverses parties de l’histoire naturelle, surtout à la botanique appliquée. — Nous lui adressons ici nos bien sincères remerciements. Nécrologie. — Nous avons appris avec beaucoup de regret la mort de notre collabo- rateur, M. F. Reiber, de Strasbourg, qui’ s’occupait spécialement de recherches sur l'histoire des sciences naturelles; il a plusieurs fois fait part à nos lecteurs des curiosa qu'il découvrait ainsi. Un autre ami de la Feuille, M. Ernest Devaulx de Chambord, entomologiste distingué, vient aussi de s'éteindre, à Millau où il séjournait une partie de l’année. Fe ÉCHANGES — M. H. Hardouiïin, professeur au collège de Saint-Amand-Montrond, désire des correspondants pouvant lui donner des indications faciles sur la flore du bassin de la Vienne. Il offre des plantes de toute la France, des coléoptères et quelques lépidoptères. Il désire, en outre, un exemplaire de la Ælore de Normandie, par de Brébisson, 4° édition, publiée par Morière. ———— M. abbé Cottereau, vicaire de Laigné (Sarthe), désire échanger environ 600 œufs d'oiseaux du centre de la France, soigneusement déterminés et en excellent état, contre des oiseaux de mer en peau ou en chair ou des oiseaux exotiques. æ : T L2 . ” . M. J. Leboucher, 91, Grande-Rue, Alençon, désire échanger des insectes de Kabylie contre des coquilles françaises ou étrangères. M. Paul Noël, directeur du laboratoire d'entomologie agricole, 41, route de Neufchâtel, à Rouen, désire échanger contre des coléoptères ou des lépidoptères de France, des nids d'hyménoptères ou des bois ravagés par des insectes. M. Henri Gouin, 99, cours Alsace-Lorraine, Bordeaux, offre : Leptura Stevenii, Strangalia nigra, Purpuricenus budensis, Rosalia alpina, Oberea erytrocephala, Monohamus _ galloprovincialis, Spondylis buprestoïdes, Leptidea brevipennis, Criocephalus rusticus, Pogonocherus dentatus, etc., contre d’autres longicornes français. Envoyer oblata. M. E. André, 134, rue Rambuteau, Mâcon, offre : 30 cocons d’Ant. Pernyi, 450 Zyg. fausta et quelques lépidoptères du Tonkin, en papillottes, contre d'autres lépidoptères. > - > — 946 RS $ : M. R. Bavay, étudiant, 45, Grand'rue, Brest, offre : Aëpus Robiné, L =? Nebria complanata, Broscus cephatotes, T.marcha marit., Cicind: ii var. marit --hæmoptera, contre d'autres coléoptères. “ ———— M. Ern. Lelièvre, Entre-les-Ponts d'Amboise (Saône-et-Loire), insectes suivants : des Empuses, espèce de Mantide du Midi, des altises Raphidies, des Drilus flavescens Œ et Q, des Scirpes et des Epilachna argu: de lépidoptères en nombre, d'{oplia cærulea & Q, de Gites dr Sologne, de Cantharides, etc. F. Victor-Lucien, à Neuville-sur-Saône (Rhône), désire échanger de BIBLIOGRA PITIE Eug. Simon. — //isluire nalurelle des Araïignces (chez Rorct, 1?, rue Hau M. Eugène Simon a entrepris la refonte de son Histoire naturelle des Ar en 1864: il y sera tenu compte des travaux innombrables qui ont paru depuis € parmi lesquels ceux de M, E. Simon tiennent une place si importante; les l’auteur a entrepris dans les diverses parties du monde (Venezuela, Ferre f lippines, Ceylan, bassin méditerranéen), lui ont permis de faire des 0 rva haut intérèt sur la biologie, presqu'entièrement inconnue ayant lui, des arai aignéc — Ce nouvel ouvrage sera divisé en quatre parties : 1° Analomie :ætérieure ; 2 1 et histoire des Mg AE LE qu 4o Distribution hr Le tout de 256 pages, doit être terminé au mois d° GR x PR En sé +: ACTE Ë , . na" É A a elite TE (ETAIENT ARE CRE Dr à IN ds A Lee Ce ob D | PE tai dd fe CE is += TABLE DES MATIÈRES DE LA XXII‘ ANNÉE (1891-92). Pages DER PBAGTION. .....:.... Règlement de la Fcuille. — Règlement de la Bibliothèque. MALUS. — Divisions du Catalogue de la Lubliothèque. — Liste TT An DES PODIUM SSP, racteenuee 0 Mode 1 RPM BIÉLET 5... Notions élémentaires de Bactériologie (fin) avec 7 fig. ri (no 0307 6) RE Me d'oledde ie ere 1152233 Abris Dourrus......... Tableaux synoptiques de la faune française : le genre À = Armadillidium (avec 29 fig.) (no* 253, 254, 259, 261). 15, he à 29,19) 175 … Anté J.-J. Kwrrer.…..... Les Hémiptérocécidies de Lorraine (avec 3 fig.) (nos 253, Le | ST EC DUR Mit ARC US dun NS 20, 43 , Les Coléoptérocécidies de Lorraine (avec 10 fig.) (n°254) 53 M UT Les Lépidoptérocécidies de Lorraine (n° 256)........... 83 — ..:.. Les Acarucécidies de Lorraine {avec 14 fig.) (no 257, 258, à CNT AE ASIN EE PNR PR VER 97, 118, 111 156 1 RON IN SEE Les Helminthocécidies de Lorraine (n° 263)..........., 222 Eat Moxruanrey (Vicomte de) Tableau synoptique des oiseaux d'Europe : POSTES A0 D DE here are a RUE me de re 9 — Tableaux synoptiques des oiseaux d'Europe : les Coracia- : didès, Méropidés et Alcidinidés (n°s 251)............ : 60 G. DE LaAMaRLiÈRE ....... Le laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau 7 (avec unentieune)L nn) Es ane 26 ZurRCHER... ..::. RENNES Sur les lois de la formation Le plissèments de l'écorce terrestre favee:4he.)(n0994h0,. 220, ta ds 47 Prof. Sazv. Cazperox.... (Trad. par A. Co — Les inclusions microscopiques à des minéraux {avec 9 fig.) (nos 256, 257)......,.. 1310193 ane... ... Les espèces françaises de la famille des Phryganinx (ROM OO ES RE ee las ont dé np eut OT eee 80 LIN PER ...... Les espèces francaises de la famille des £Limnophilinæ : | (DDR GA TP AR TRANS LEE 1 Se 104; 156,2:226 PRE CUS... . L'Institut National agronomique de Paris (ne 256)...... 86 D'Breicher. .,,....... . Recherches micrographiques sur quelques roches de mus- p chelkalk lorrain (avec 3 fig.) (n° 258)................ VE PP PODANIER:. 4... Influence de la constitution géologique du sol sur la forme des montagnes (avec 6 fig.) (n° 259)........,,.. 133 E. Fothinen et C. Rivière. Découverte d'objets de l'époque Robenliaiénns dans la Baume-Sourne (Massif d'Allauch, près Marseille) (avec 6 fig.) (n° 264)........ tte Ride Ve e fs à vs 23) Gustave Durrannoir ..... Catalogue des genres de la flore d'Europe (nes 260, 261, D EE et ne Safe re ee à 108, 173, 193 PRAREUAUXE 1... Le Pommier, ses principaux ennemis, moyens de des- Mctonenor 2 0bD) Lu) 2. contre 173, 199 C. BRUNOTTE ........... .. Sur quelques fleurs de monocotylédones liliflores tétra- DISC SNA UN RER eee chris de Noire Une ete 213 Fe OA NAREE Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea (Seringe) (Caractères qui permettent de la différencier de la . feuille du thé à laquelle elle est parfois substituée) (avec A Nan eme een où Dei D dune e ni à ea ue 253 Louis PLaxcHox......... La Station zoologique de Cette {n° 263)................ 216 Nouvelles des établissements opaques : British Museum Nat. history (n° 254)..s.....,........,.... 4... 43 Station entomologique et zoologique de ie Pointe de Grave {n° 257)......... 107 Musée de Châteauroux (n° 257)........ ARR ALU due Stone EL SET A0 D 22,42 ET Notes spéciales et locales, Communications, Questions. — Généralités : Mesure des petits objets (question, n° 255). — Réponses (Viguier, nes 256 et 258; de la Porte, n° 257). Acclimater, question (Lassimonne, n° 256). — Manuscrits de Requien (n° 258). = Dépôts tourbeux des plages du Nord, question D. D. R. (n° 258). — Congrès de Gênes (n°259), de Moscou (n°s 259, 260), de Pau (nos 260, 262), de Rennes-les-Bains (n° 260). — Société d'étude des Sciences naturelles de Nimes (n° 255). — Société Meter du Chili (ne 264). — Mode de préparation et d'emploi d'un ciment adapté au bouchage des flacons (F.La- taste, no 263). Anthropologie. — Sur la découverte d’une station de pêche de l’époque RobenhauSienne, à Courtiou, près Marseille (avec une figure) (E. Fournier et F. Farnarier, n° 261}:—"14,, nouvelles découvertes (avec 1 fig.) (n° 262). Vertébrés. — Pigeons voyageurs en 1497 (F. Reiber, n° 258). — Notes ornithologiques (E. Anfrie, n° 259). -- Observations zoologiques, Mammifères et Oiseaux (E. Anfrie, n° 261). — Albinisme des petits mammifères (Ch. van Kempen, n° 26%. Mollusques. — Faunule malacologique de Carcassonne (Ed. Baichère, n° 255}: —"Ad= dition à la faunule malacologique marine de la presqu'île de la Seyne (F. Florence n°255 — Note sur l’'Hélix nemoralis (F.-Victor Lucien, n° 258). — Le Pomatias obscurum, question (E. Fournier, n° 258). — Liste des coquilles marines recueillies à Bandol, War (Caziot, n° 259). — Note sur le Pomatias patulus, réponse (G. Coutagne, n° 260}.— Question sur la conservation des limaces (n° 263). — Anomalie d'un Pupa tridens (n°264): Crustacés, Arachnides. — Diagnoses, de deux Phytoptocécidies nouvelles (VW. Martel, no 255). — Variétés nouvelles du Porcellio scaber (avec 1 fig. A. Dollfus, n° 262).— Question sur l'éducation des écrevisses (M. de Laplanche, n° 263). Insectes. — Variété du Carabus catenulatus (A. Duchaussoy, n° 253). — Une aberration du Deilephila hippophaës (Poully-Steinlen, n° 254). — Les sauterelles au XVIIe siècle (P. Bertrand, n° 254). — Y a-t-il un stylops du Vespa crabro (C. M. n° 254}. —Mœurs et régime alimentaire de deux lépidoptères exotiques (L. Dupont, n° 256). — Rapport des bourdons et des abeilles avec le muflier (V. Tetrel, n° 256). — Phytomysa geniculata (F. Victor-Lucien, n° 262). — Pile d'éclosion ou de sortie (E. Ballé, n° 263). — Question sur une maladie aphidienne (C. Kæchlin, n° 263). — Mœurs des chenilles (E. Lelièvre, n° 264). — Récolte des Hæmonia (Friren, n° 264). Botanique. — Le gui sur le maronnier (H. de Guerpel, n° 255). — Le Lavatera trimestris à Carcassonne (Ed. Baichère, n° 256). — Contribution à la flore du Pas-de-Calais (L.G: de Lamarlière, n° 257). — Trois Droséracés dans les Landes (A. Billeau, n° 257)— A propos du Conopodium denudatum (Ernest Malinvaud, n° 258). — Conservation dela couleur des Orchidées, question (n° 258). — Réponses (P. Clerget, n° 259.— E. Malinvaud, n° 261). — Viola elatior dans les Landes (A. Billeau, n° 261). — Contribution à la flore tessinoise (P. Conti, n° 264). Géologie. — Note sur quelques nouveaux phénomènes de renversement observés aux environs de Marseille (avec 2 fig., E. Fournier, no 253). — Remarque sur le Danien des” Corbières (Ed. Baichère, n° 257). — Sur une forme nouvelle de Céphalopodes du erétacé inférieur des Basses-Alpes (avec ? fig., Ed.-F. Honnorat, n° 264). — Un mot surles grottes de Cravanche (L. Meyer, n° 964). Nécrologie. — Héron-Royer (n° 255). — F. Reïber, E. Devaulx de Chambord (n°264). Lisles additionnelles des Naturalistes de France et de Suisse. — nos 953, 254, 256, 251, 258, 259, 261, 262. — Noms ajoutés : 39. — Noms retranchés : 3. Échanges (dans tous les numéros) : 117 notes d'échanges. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris (788-92) ; 11 EL EP 24 ‘à! JET CDS HD. TS E ee à VEN L sa et * FE NEA CHOEZ "0 CUS XF GE NATe es Sete 4 fl / / LEA Ce ECO TPE ‘se É É. 7e Leu \L f 3 LS le PIE. Œ, TES, # AA PET pin YA € Ue, à de de ”) Ve: - Q ® *4 a LS" ? 7. à , © À ÉPRQD e LS ke ‘ st ù ÿ 7 W x à > A2 ke » ” f F4 « e TG 7 = >: M w ÿ L 1 £: ; % | ” ) CA = f ( À AT nt 1 fe - à T d CE Lt es } ee qe 7 D, AS IF 1422 À PA & t # Le à si me, d : | 4 4 K til . S ; & le: . 2-1 4 s PT Le K à & à f pi 1 ; F 7: k 4 \ x _2Kÿ o = : a ILLINOIS-URBAN [|| | | ï | | | | | | | 301120