^ t^ f:^'^ ''■*^.3 Av rvations sur les Cirrhipèdes fossiles de la France (n"' 441, 442), avec 9 figures 169, 193 Delcourt (A.). — Révision des Notonectcs de Frame (n° 442\ avec 1 figure.... 198 Caziot (E.). — Etude sur quelques espèces du sous-centre Taurique répandues en Algérie, avec le concours de M. Fagot (n° 442) 207 CÉPÈDE (C). — Entretien sur les Sporozoaires parasites des Insectes (n"" 413, 444), avec 31 figures 217, 233 Caziot (E.). — Etudes sur quelques espèces de la région paléarctique de l'Asie qui ont pénétré dans les sous-centres alpique et hispanique : Orcula doKolum (n° 443) 223 — m — Noies spéciales et locales. Ankkik (Iv). - A piopos iralliiiiismr vUr/. les vcrtrhrés (n" 133) 17 Dol.i.Kl'S (A.). — Nouvel cx.inplc' il.- lîoi tl.' Unis (n" lin) 18 {"auikntieu (L.). — Additions au Catiiloxur des Hynu'nopttros de France (n'^ 133) J9 LoisELLK (A.). — Sur la liioloRie dos Tcnthn'-dinidca (n" 433) 20 Dai'khf.sne (A.). — Vuiitasa /ivami, var. /iniixa (n" 433) 20 BoULY DK Lesdain (U'). — l'itiiriilii ij/io/tiili/iiriiiin (n" 433) 20 Coi'RJAiiLT (J.). — Note sur un gispinont quatcrnuin! de la Charentc-InWricurc (n" 133) 20 LÉVEILLÉ (H.). — Sur la flore du Tonkin (n" 434) 36 (JiatMAlN (L.). — A propos du n l'ttricohi itholiiitifurmix n de îianiarck (n" 434). 37 tîoiHiN (J.). — Corhlirdhi harliiini L. (n" 431) 37 LoisELLE (A.). — Réponse à M. L. Bruneau (n" 431) 37 IJl'Y.ssoN (H. 1)1'). — Le cri du hérisson (n" 434) 37 Dkmaison (L ). — Sur les Kois de Itals (n" 431) 38 I!. — Un projet de Musée d'Histoire naturelle à Tunis (n" 434) 38 OuoKT (L.). — H erl «irisations aux environs d'Etanipes (n"" 433, 434, 435). 22, 38, 53 Demaison (L. ). — Question (Clemmi/s /tijiosn, type sauvage du Bombyx ineri) (n" 43-1) 40 LoMONT. — Pour servir à l'histoire niiturellc de Lorraine (Réponse à M. d'Anne) (n" 435) 49 Mautel (H.) et A. D. — Rois de Rats = Rouets de Rats (n» 435) 51 GlAKD (A.). • — l'cti-icola phiiliiilifnniiis (n" 435) 51 Mavet (V.). — Clemmys h/tiosn (Réponse à M. L. Demaison) (n° 435) 51 JoANNis (J. EE). — La Grdjiliiiliitt iinniiriiitiiiri Hag. (n" 135) 52 Angelis d'Os^at (A. de). — A i)ro]ios des Observations s\ir quelques travaux relatifs au genre Lépidocyelina, par M. ltol)ert Uouvillé (n" 435) 56 Bi'vssoN (H. DU). — Roi de Rats (n" 436) 78 A. D. — Le Toc de Chère. — Etude phytogéographique (d'après M. Guinier) (n" 436) 77 GiAKD (A.). — Vesperti/io maunis (Blasius) dans le Pas-de-Calais (n" 437)... 101 l'iisTiCL (G.). — Accouplement anormal (n" 437) 101 Uouvillé (R. ). — Sur l'âge des Lépidocvclines (A propos d'une note de M. Sil- vestri) (n" 438) ^ 121 Chatelet (C). — Variation des noms de lieux et difficultés qui en résultent pocir la recherche des localités (n" 438) 121 roRiiiEKE (L. ). — Les Vipères dans le Cotentin (n" 438) 123 PifAnD (F.). — Même sujet (n" 438) 123 Kauvel (P.). — Sur la présence du Co/poiiienia siniiofa h Cherbourg (n" 439)... 146 CoURJAULT (J.). — Variation des noms de lieux et diffieultés qui en résultent pour la recherche des localités (Réponse à M. C. Cliàt<'let> (n" 439) 146 Mayet (V.). — Chalrnpliorn iiiriiitinn (Réponse) (n" 439) 147 •L G. — Aux jeunes! Indications pratiques pour les mois d'Avril-Mai, Mai-Juin, Juin-Juillet, Aoiit-Septembrc, Septembre-Octobre (n°' 439, 440, 441, 443, 444), 147, 168, 190, 231, 241 Lavillk. (A.). — Instrument typique Ae la Vignettr dans les dépôts préhistoriques il<' Villeneuve-Saint-Georges (n" 410), avec 2 figures 166 Stuart-Menteath- (P.-W.). — A propos des prétendus « charriages » signalés en Sicile (n" 440) 167 rHoi'AKO (L.) et JoANNis (J. DE). — Sur lo Cossus tercbia F. (Réponse à M. le colonel Agassi/,) (n" 441) 190 FouLQUiEK (G.). — Accouplements anormaux chez les Lépidoptères (n" 441)... 190 II). — Capture do Sni/n Sarafri Falir. (f.ti Sinriin) (n" 442) 216 Laville (A.). — Galet.s de granité dans les alluvions de la vallée de l'Oise (n" 443). 229 Caziot et Fagot. — Note sur Vlldir inr/fiiMisfonia (n" 443) 230 Deoors (A.). — Menus conseils (n" 443) 230 Bradant (Ed.). — Cnl/imni/i/in iiuailri-punrtnrin Hora (n" 443) 231 LoisELLE. — Biologie des Chalastngastrn et additions au Catalogue des espèces françaises (n" 444) 241 — IV — Observations au jour le jour. GoURY (G.). — L;ir\e de V h'/nji/ii/fiix rar/i/ii/ Hlg sur le Clciiiiinnu aimijui m iiiii L. (n» 433) 21 Id. ci GuiGNON (J.). — Deux nouvelles cécidies de Perrisia sur le Géranium san- ijuineum L. (n° 433) 21 GiRAUDEAU (H.). — Accouplement anormal (n" 435) 55 Id. — Merle albin (n" 135) 55 GouRY (G.) et GuiGNON (J.). — Le LitliocoUttis p/ataui Stdgr., au pont de Valvin, Fontainebleau (n" 135) 55 Id. — Âthulia colibri Christ. = spiiiarum L. parasite des violettes (n" 435) 56 Stehlin (H. -G.). — Qu'est devenue la collection Duval ? (question) (n" 435)... 56 Marchal (C). ^ Question ornithologique (n° 435) 56 Lambertie (M.). — Question sur l'habitat des Hémiptères (n" 433) 24 Bruneau (L.). ^ Question sur la doctrine dos signatures appliquées aux plantes (n" 433) 24 BuYSSON (H. du). — Réponse à M. Marchai (C.) (n™ 435, 436) 56, 79 Laville (A.). — Les Vipères dans le département de la Manche (n" 436) 79 Delarue (E.). — Question sur l'élevage des escargots (n" 436) 79 (Réponse do M. J. Guignon au n" 437) 103 Monument projeté à la mémoire de Lamarck (n" 436) 79 GuiGNON (J.). — Une chasse entomologique mouvementée en février (n° 437) 102 Doré (J. du). — Question sur le Smerinthus quercuss (n° 437) 103 (Réponse par M. P. Pionncau au n° 438) 124 SiÉl'l (D'' P.). — Capture précoce de Chalcuphora mariana (n" 438) 123 Marchal (C). — Notes ornithologiques (n" 438) 123 Chatelet (C). — Question sur les Zrmitrx ah/inis et crlloritis (n° 438) 121 Bureau international de renseignements et d'échanges pour les collectionneurs de papillons (n" 438) 121 Oberthiir (R.). • — Question sur le Liparix {Lynuintrid) (Uxpur L. et Euprnctes chyssorrlueci L. (n° 439) 148 (Réponse par M. G. Postel, n" 441) 191 CoURJAULT (J.). — Errata (n° 439) 148 J. G. — Abondance du Bihio Marci (n" 440) 168 Agassiz (Col.). — Question sur le Cossus terebra (n" 440) 168 Monument à Latreille (n° 440) 168 A. D. — Congrès et sessions extraordinaires (n° 441) 191 Id. — Sur le Bihio Marci (n° 441) 191 GouRY (G.) et J. GuiGNON. — Insectes parasites des Crucifères (Addenda et corrigenda) (n° 444) 244 Le Brun (Pierre). — Litmœa horcalis dans le Valais (n° 444) 244 GuiGNON (J.). — Proliférations chez une grappe de raisin (n° 444) 244 Caziot. — Hélix apcrta (n" 444) 244 Loxselle. — Capture de Diptère (n" 444) 244 Notes d'échange (sur la couverture). — 42 notes. Bulletin bibliographique (n"" 436, 437, 438, 441, 442), pages 80, 104, 124, 192, 216. l" Novembre 1906 IV* Sâhe. 37* Année N" 433 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8» Ait.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Li€» T'Juiiior'O, 50 centimes IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9' Arr.). 1 006 TARIF DES ANNONCES POUR LA 37" ANNÉE Page entière 22' » ^ 1/2 page 12 » i 1/4 — 7 11 Les annonces sont payables d'avance. 1/8 — 4 1/12 — 3 \ RÈGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈfiOE Il sera admis en 1906-1907 un petit nombre de lecteurs nouveaux. — Les demandes d'inscription doivent nous être adressées sans tarder. I. — Les Naturalistes de France et de quelques pays voisins pourront être admis comme lecteurs de la Bibliothèque, pourvu qu'Us fournissent des réjérences sujlisaules. Le nombre des lecteurs est limité. IL — Les sections de la Bibliollièque sont les suivantes : I. — Histoire naturelle générale. — Zoologie (sauf l'Entomologie). II. — Entomologie (Insectes, Myriapodes, Arachnides, Crustacés). III. — Botanique. IV. — Géologie, Paléontologie, Minéralogie, Hydrologie, Anthropologie pré- et protohistorique. Pour les emprunts de livres, on est prié de nous indiquer très exactement, le numéro porté au Catalogue et celui de la section. III. — La cotisation annuelle de la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais du Catalogue courant est de 6 francs pour une section et de 9 francs, 12 francs ou 15 francs pour deux, trois ou quatre sections. III bis. — Les lecteurs nouveaux admis cette année pourront emprunter les livres et mémoires d'histoire naturelle qui figurent dans les fascicules des Catalogues parus pendant les quatre années précédentes (1903-1904-1905- 1906). Ces Catalogues (deux par section et par année) seront mis à leur disposition moyennant 1 franc par fascicule. IV. — Les frais d'envoi des livres (port, emballage et lettre d'avis) seront portés au compte de l'emprunteur qui pourra, s'il le désire, se libérer par une provision payable d'avance en timbres ou mandat, adressés à M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris. Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Tous les envois de livres doivent être recommandés. V. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expédition. On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l'ouvrage demandé, ainsi que le fascicule du Catalogue. VI. — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livres, auront lieu pendant les mois d'été. VII. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés et les perles de livres entraîneront la suspension des envois. VIII. — Il ne sera pas répondu aux demandes non conformes aux indi- cations ci-dessus. Aucun envoi ne sera fait aux lecteurs qui n'auraient pas réglé leur cotisation. !■" Novembre 1906 — IV' Série, 37» Année — N» 433 Ca tFenilte 2)(?5 jeunes ^Naturalistes A NOS LECTEURS • ' -^'cal La réouverture annuelle de la lîibliothèque a eu lieu le 10 octobre. Les prochains fascicules du Catalogue sont ction où ils se sont fait inscrire. I.es dépenses de la Bibliothèque, presque nulles au début, sont devenues importantes et sont pour nous ime lourde charge, puisque nous ne faisons payei' aux lecteurs qu'une partie des frais d'impression du Catalogue et le rendioui'scment de;? frais d'expédiliou des livies: le local actuel, mis à notre disposition par M. ,Iean Dollfus, sera bient(M insuffisant, et nous nous trouvons en face de problèmes difficiles h résoudre. Le nombre des lecteurs est forcément limité et ne saurait être augmenté d'une manière sensible sans une réorganisation totale du service des prêts qui accroîtrait encore nos sacrifices de temps et d'argent: aussi ne pouvons- nous admettre chaque année que fort peu de lecteurs nouveaux (de douze h quinze en lîlOfi-lOOT). Ces lecteurs seront admis, comme d'habitude, après nous avoir fourni des références suffisantes. J'étudie toutes les questions qui se posent pour l'avenir de la Bibliothèque et serais heureux d'en trouver une solution qui nous permette de la rendie encoie plus utile aux chercheurs ^ et aux amateuis d'histoiie naturelle. (-^1 Puisque j'ai aujourd'hui l'occasion de causer avec nos abonnés, c'est-à-dire -_ avec nos amis, de l'o-uvre h laquelle nous .sommes tous attachés, il est un point encore sur lequel je voudrais attirer leur attention et qui touche à la A. DoLLFUS. — A nos Lecteurs. rédaclion même île notre Feuille. Nos correspondants savent que nous puljlions volontiers les articles des alionnés pourvu qu'ils rentrent dans le cadre de la revue (I); nous sommes surtout heureux d'accueillir les notes concernant la faune, la llore et la géologii' de l'Kui'ope occidentale. Il ne m'appartient pas ici de donner un programme de travaux; toutefois, je crois pouvoir engager nos collaboiateurs h ne pas négliger les observations biologiques, les études de géographie botaniipie ou zoologique; en systématique, il me semble que les monogi'aphes fei-aient bien de nous envoyer plus souvent des tableaux synthé- tiques des familles et des geni'es qu'ils étudient : nous ferons volontiers, s'il y a lieu et si le budget de Tanné* le [lermet, les frais de figures pour accom- pagner, ces travaux ; ces figui-es devront être soit photograi)hiées par les auteurs, soit dessinées au trait très nettement, de façon à pouvoir être repro- duites directement. Je m'adresse tout particulièrement aux botanistes qui nous envoient trop rarement le résultat de leurs études : aux notes floristiques, aux monographies génériques, aux recherches sur la dissémination des plantes, ils pourront fort bien ajouter des articles concemanl le développe- ment, l'anatomie ou la physiologie: la botanique appliquée et la phyto-patho- logie rentrent aussi dans notre cadre. Quant aux géologues, nombreux parmi les lecteurs de la Feuille, ils savent que celle-ci leur est largement ouverte. Dans les Xotes spéciales et locales, nous insérons nombre d'observations qui provoquent un échange d'idées dont tout le monde profite. Cette publi- cation est généralement plus rapide que celle des articles de fond. Les nouveaux abonnés me demandent souvent des indications sur l'insertion des Notes d'échange qui paraissent sur la couverture. Je leur rappelle ici que nous admettons toute note d'échange d'nhjcts d'histnirc nnltirelle pouvant intéresser leurs collègues et que l'insertion est gratuite, mais ne doit pas dépasser cinq lignes d'impression. J'espère enfin pouvoir reprendre cette année la publication de la Liste des Naturalistes de France et de Snisse, que de nombreuses occupations m'avaient obligé de suspendre l'an dernier. Je fais pour cela appel à tous nos abonnés: qu'ils veuillent bien m'envoyer l'indication des naturalistes qu'ils connaissent dans leur région et de la spécialité dont ils s'occupent : ils me faciliteront singulièrement ce long travail. Je les prie également d'y joindre des rensei- gnements sur les musées et les collections publiques de leur département. Il me reste, en terminant, à exprimer \m desideratum qui est celui de tous les naturalistes de notre pays : que les jeunex se mettent avec plus d'entrain et plus d'ardeur à nos études favorites. C'est un sport captivant que l'histoire naturelle: on peut s'y intéresser sans faire à proprement parler de recherches scientifiques. Les c deux kilomètres en six heures », dont un de nos anciens et regrettés collaborateiirs a si bien exprimé le charme, valent bien le « tant à l'heure » si à la mode aujourd'hui, et la moisson d'obser%'ations recueillies ainsi n'esf-ellc pas plus saine pour l'esprit que de stériles luttes de vitesse ? Servons-nous des modes de locomotion perfectionnés que nous ignorions dans notre jeunesse, mais qu'ils soient un mmen et non un but et nu'ils nous ran- prochent de la nafuie et de son inépuisable champ d'ob.servations au lieu de nous en éloigner. A. DOLLFUS. (1) Je me fais un plaisir d'offrir aux aulcurs de.s piincipaux artirles un tirage ?i part de 50 exemplaires, qui leur est adressé un mois après la publication. p. CoMiiES. — Excursionx géologiques aux environs d'Orléans. EXCURSIONS CiliOLOCilQUES AUX ENVIRONS D'ORLÉANS J'ai (Ml riM'casion de iiarcouiir, ilcpiiis l!IU4, c'esl-à-dire au cours de Irois aiiiincs succossivos, les i'ii\in)iis d'Oi léaiis, aliii d'en étudier la slrueliire j,'é(i- li>i,'iiiue. (le sijid les l'ails les )iIm> intéressants notés hirs de ces conises qu'il m'a |iai'ii utile de fail'e eiiniiaili'e. Il est in''eessaire, Idiil d atioid, d'indKiucr la flas.>ili(atiiMi généiale des terrains observahles daii< I (uléanais (1) . 11(11. (i(:i:\K \ r( i-rain nioderne, élionlis. l'ii.sï-l'i.KisToc.fcNK a- Diluviuni de la Loire. ! Sables et argiles do l.i Sulot^ne. Sables de l'Orléanais à -WaWot/u/i et Dino- Ihcrinm. 13. Calcaire de Mimlaliuzai-d. Cliilenay, à tlclix Trisldiii lîrongl. 2. Marne verte à nodules farineuv d'Or- léans, de Suèvres, etc. III 11 lie. 1 . Algues pures ou sableuses de la So- logne. jj.D \ Calcaire de Beauce à l'ianorbis solidus ( Tlioni. et Liianœa Noueli Desh. Je pdiirrai ainsi ic|iri'i;dre ciiaiiue terrain en particulier, de bas en haut, et signalei' ses paiticularités dans les localités où je l'ai étudié. CalcviiU': I)K Iîkmck i;;;"). - .\u S.-O. d'driéans, j'ai recoiuiu un puits d'extraction de ce calrairr an Ik u dit « Les Maisons-Hrùlées », dépendant du bourg des .Muids, coiuniiine de Saint-IIilaire-Sainl-Mesniin; il i-enlei'nie /'/«- Horbi.s solidus et lAnnum Sowli; c'est une pierre dure, grise, celluleuse, en bancs compacts, pcrniiltant de l'cxploifei- comme pierre d'appareil plutôt (pie comme moellons. Au S., à (ijivct, j'ai relevé, dans un piiils, la coupe suivante : \ Terre végétale 1res caillouteuse, grisAtre O^oO ^^3 \ Diliivium sableu.x et graveleux de la Loire 2"'00 \ Argile à silex roulés U"'2I) Couche de calcaire tnfacé, désagrégé ^ Calcaire à moellons peu cohérent > 2°'o0 "'" i — avec larges enclaves de silex ) Couche de marne (« Terre blanche » des carriers), sur? \ Niveau d'eau. Hi" Calcaire de Beauce proprement dit. Les puits d'extraction .sont nombreux à Olivet, mais le calcaire de Beauce y est peu fossilifère: j'y ai seuhiiient rcnc(jnlré im UcVu et des traces végé- tales imléterminées. Au .\.-(l. d'Orléans, à Monlpaloiir, le calcaire (h^ lîeanct' est tivs chargé de silice et a/oit|ue: on l'extrait en moellons ineuliériformes dans un puits situé III III loin de la l'oute, en contrebas de la cote 107. (11 La notation mise en regard des terrains est celle de la Carte géologique de la France, tient nous avons reproduit un fi-agnient dans cet article. 4 P. Combes. — Excursions géologiques aux environs d'Orléans. l'ius loin, ù La Cliapcllu-tiuinl-ML'siiiin, un puils silué sur la même ruule, au delà du passage à niveau, l'uuniil une piene eulcaire celluleuse et bréehi- Iciriue, à l'IuHorbis àolida^ CC, lleLu Ali. eL Luntiiua i\. Enlin la Loire coule sur ces calcaiies siliceux qui, en été, sunl exploités dans le lit même el servent à l'empierremenl des roules. JlAKiNES, AiiiiiLES ET CALCAïUEs DE l'Uhléanais {m"). — Dans Urléfins même, j'ai observé, en 1904, dans une loudaLion de maison située au n" 13 de la jue de la Uéjiublique, les marnes veiles à nodules farineux sur 6 mètres environ d'épaisseur. Le calcaire de iMonlabuzai'd, commune d'ingi-é, à 6 kilomètres N.-O. d'Or- léans, a été l'objet d'un examen spécial; il n'est plus visible acluellement que dajis deux carrières abandoimées, situées dans les cultures, non loin du chemin vicinal d'Ingré à la route de Vendôme, vers la cote 136. ÎSéanmoins les recherches géologiques sont encore possibles; j'y ai recueilli de nombreux spécimens d'Uelix. Sables de l Orléanais. — Sables et argiles de la Sologne (m^-^). • — Au N. d'Oi'léans, à la Tuilerie de Sai-an, sur la route de Chartres, les sables de l'Oi-lé;uiais se présentent avec des lits argileux continus ; j'ai pu relever la superposition suivante de haut en bas : 1 . Terre végétale. 2. Argile brune bariolée. 3. Lit ferrugineux peu épais. 4. Sable grossier. 0. Argile bleuâtre. 6. Sable blanc demi-fin. 7. Argile bleu verdàlre. 8. Sable blanc très lin. Pour ce qui concerne le n° 8 de cette coupe, M. Georges Courty, qui a étudié la géologie des environs d'Etampes, et qui m'accompagnait lors de ma der- nière course à Sai-an, n'a pas hésité à alti ibuer la finesse et le faciès si spécial de cette couche à un ravinement d'un lambeau stampien, jjar le coui'ant mio- cène. Je suis entièrement de son avis à ce sujet. Ce gisement offre, en outre, un accident d'affaissement des couches qui leur a donné une inclinaison générale de 4o° envii-on. Ce phénomène était plus visible en 1901; les progrès de l'exploitation l'ont aujourd'hui i-éduit. nûêtre'/;'' ' 6 P. Combes. — Excursions géologiques aux environs d'Orléans. Coupe de la carrière de la tuilerie a Saran (Loirict), 1. Terre végétale. • 2. .'Vrgile briiuo Ixiriolce. • 3. Pelil lit ferrugineux. ■ 4. Saljle grossier de l'Orléanais. b. .Vrgile bleuâtre. • G. Sable blanc fm. 7. .Xrgile bleuâtre. ^3 iu^Mj .'900 ) ■ J% ' / y- - •.'■'■ ^ , ' c\ 8. Sable blanc très fm. Tranchée ou\'erte au milieu des éboulis pour retrouver le terrain en place. élail Fort heureusement, la photographie ci-contre, prise à l'époque où tout intact, permettra de donner l'explication de cet effondrement. Les eaux sauvages dues à la présence de bois dans le voisinage ont opéré, en s'écoulant, la soustraction de matériaux souterrains, par un procédé connu et dénommé, par M. Stanislas Meunier, fonction épipolhydrique. Le point le plus miné, composé de sables d'une extrême finesse et, par conséquent, facilement délayables, s'est trouvé en E, axe de l'effondrement. Les couches les plus rapprochées de ce point jusqu'à l'airgile .\ sont tombées brusquement, de façon à prendre une position sub-verticale. tandis que le sable S, plus éloigné, s'est légèrement affaissé et a formé butoir, provoquant une faille verticale F. Cet accident est à rapprocher de celui observé dans les sables stampiens, près de Marchais (Seine-el-Oise), par AL P. Bédé (1^. Au village des Chapelles, près Chevilly, j'ai pu observer les sables grossiers fluviatiles fossilifères de l'Orléanais (carrière Lejeune). On y a découvert, en 1844-, une tète |)resque entière de DinolliPrUrm; cette pièce est dans la GaJerie de Paléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle ; un moulage est conservé au riche Musée d'Histoire natiuelle d'Orléans. Les ossements se ren- contrent toujours à la base des sables. Allivio\s modernes. — Dii.rvRM de la Loire («-). ^ J'ai relevé la coupe suivante dans une sablière d'Olivet, au S. d'Orléans : (1) Bull. Mus. Ilisl. Nal. — 1903, n» S, p. -iSS. p. Combes. — Excursions (jéolorjbiucs aux environs d'Orléans. 7 A rj. Terre v(''i;étalo sableuse O^-SO l i. Saille i(iiii,'eàti'e lin l'°30 3 1 ."t. I.il (le i,'iavieis (|iiarlzeiix (épaisseur variable).... 0""i{) " ) -2. .Sable ruui^'càlre (leiiii-liii 0"'8() f I . I.il lie gros galets (|uarlziii\ et sili<'cux 0"'30 in'^ .Magma aiiU'iieux avec pi.sulitlies cl rognons calcaires. KiH)i LIS. — lloi.nf.icNE i\). — .\n n" 13 de la rue de la lléiiublique, à Oiléan.s, j'ai eu l'occasion de découvrir, dans les lei-rains sub-niodernes, une station iliic j"ai raiipiiitée au gallo-roniaiii. J'y ai décoiiverl i\i'U\ [xiiils île sonde en Col.LliClloN PlEHHli E.MUHV U/.^^ I - I çv- Poids de sonde gallo-romain tl•ou^■6 à Orléans, 1.3, rue de la République, dans une fouille de fondalion >Don de M. Paul Combes fils). briiiue, des poteries ornée.s, des amplioros noirries, un maxillaire supérieur humain, des ossemenls dt'/f/i/v. etc.; la plu|iaii de ces pièces sont dans la collection de M. Pii'rre Kmhiy. .V Cluuiteau, en bordui-e de la l'orèl d'diiéans, j'ai constaté la présence d'une nappe d'eau supeificielle retenue par les argiles des sables burdigaliens et alimentant dans la région de nombreuses sources, la fontaine à Mignon, par exemple. Il y aurait lieu d'étudier soigneusement ce régime bydrogra- pliicpie. Il me reste à l'emercier .M. Saiiijon, Conservateur du Musée d'Histoire natu- relle d'Orléans, des renseignements qu'il a bien voulu me fournir depuis lOOi, sur les points inléi'essants à visiter dans la région. .le ne veux pas non plus oublier deux de mes collègues qui m'ont accom- pagné sur le terrain, MM. Crorges Courfy et Léon Puzenat, membi'es de la Société gédlogiipie de France, (pii n'ont pas été étrajigers à certains détails de mes recherches. La bibliographie qui suit peut donner une idée des études géologiques déjà fait.es sur l'Orléanais. p. CoMHES. — Excursions géologiques aux environs d'Orléans 1783. Defay. — La nature considérée dans plusieiips de ses opérations, ou niém. et ol)S. sur diverses parties de i'Iiistoiie nalui-eiie ;\\cv la minéralogie de l'Orléanais, in-8°, 224 p. (Muiitabuzardj. 178G. GuETTAUD. — VP volume de ses Mémoires sur les Sciences et les Arts, Mém. X, pi. VI et VII {Ossements du calcaire de Montabuzard). 1824. De Tristan. — Observations sur les dents fo.ssil(^s trouvées à Monta- buzard, prés d'Orléans. Ann. Soc. royale d'Orléans, t. \]. 1825. CuviEK. — Recherches sur les Ossemens fossiles, 3" édition, t. Il, p. 212-217; t. IV, p. 103-105 (Oss. de Montabuzarfl). 1827. LocKiiART. — Notice sur les Ossemens fossiles d'Avarai ; Extr. du t. VllI des Ann. de la Soc. royale des Se, Belles-Lettres et Arts d'Orléans. 18."il . LocKiiART. — Aperçu de la Constitution géologique du Loiret. 1854. PoMEL (M). — Catal. méthodique et descriptif des Vertébrés fossiles découverts dans le bassin de la Loire. Paris, in-8°. 1862. Ebray. — Sur la ligne de propagation de quelques fossiles et siu' la ligne de partage du bassin de la Seine et de la Loire. Paris. 1 carte. 1863. De VmRAYE. — Découverte d'un nouveau giscmeni de \'ertébrés à Chi- tenay. Rull. Soc. géol., 2" s., t. XVH, p. 41.3, t. X\. p. 238. 1867. L. BoiRCEOis. — Sur la prétendue contemporaiiéité des sables ossi- fères de l'Orléanais et des faluns de Touraine. Comptes rendus. 1875. DouviLLÉ (Henri). — Note .sur la constitution du terrain tertiaire dans une partie du Gâtinais et de l'Orléanais. Bull. Soc. géol., 3' série, t. IV, p. 02-104, pi. IL 1878. DorviLLÉ fR.). — Sur les relations des sables de l'Oiléan'iis. des sables de la Sologne et des faluns de la Touraine. Ass. fr.. Congrès de Paris. 1881. DorviLLÉ (IL). — Sur la position du calcaire de Montabuzard. Bull. Soc. géol.. 3" s., l IX, p. 302-396. 1888. Doi.LFrs (G.). — Notice sur une nouvelle carte géologiaue des environs de Paris. Congrès géol. de Beriin. 1885, in-4°, p. 80. 1802. Doij.ns (Ct.). — Carte géologique de France. Feuille de Beaugenrv au 1/80.000». Notice explicative. 1803. DoLl.Fls (G.) et Gauciiery (P.). — Etude géologique sur la Solo^me. Feuille des Jennes Naturnlisfes. t. XXIII, I" mars 1803, carte, fii:.: B. S. G. F., 3' s., t. XXL 21 avril 1803. 1807. De Grossoi'VRE. — Tertiaire de la Sologne. Bull. Serv. Cai-fe géol. de France, t. IX, n" 58. 1807 . DoLLFUS ^G.). — Observations sur la Géolo^crie de l'Oriénnais. B. S. G . F.. 3» série, t. XXV, p. 465. 7 mai 1807. 1807. De Grossotvre. — Réponse aux obsonntion'^ de M. G. Dollfus sur In Géologie de l'Oriéannis. B. S. G. F., t. XXV. n. 731, 8 nov. 1807. 1808. Dou.FfS ''G.). — Sur la Géologie de l'Oriéanais. Bénonse à M. de Grns- souvre et observ. de Mun.-Chalmas. M. -A. Gaudrv, etc. B. S. G. F.. t. XXVL p. 0. 24 janv. 1808. 1800. Doi.T.Fis IC,.) pf G\i'f.iiFRY fP.V — Notes nouvelles sur le calcaire de Montabuzard. près d'Oriéans. B. S. G. F.. 3" s., t. XXMT. p 21 1 fig. 1000. Saintox CHenrv). — Guide du visiteur an !\lusée d'Histoire naturelle d'Orléans. 1 carte. 1004. Doi.T.Fl'S CG.-F.). — Les calcaires et «ables ferlinii'es du bassin de In Loire. B. S. G. F., l. TV, p. 11.3. 31 août 1001. 2 fig. I'. CdMiiES. — Excursions géologiques aux environs d'Orléans. 9 1904. Combes (Paul). — La gisement paléoiiloIniTiqiie do Mimlabiizard, Cosmos, lu septembre 1904, n» 1024, p. 320, 1 lig. Ilin'i. CoMHF.S (Paul). — La, faune miocène de l'Orléanais. Sciences, Ar'ls, Nature, 2i sept. 1904, n" i:;i, p. 2'M. lOO.'i. l)(ti.i,i'i s (Ciisl.-F.). — l/eau eii Beauee. lîull. Carl<> g6ol. de la Franc-e, n" 107, t. XVI (1904-1905), juill. 190:i, |.. 207, 1 pi. Paul CoMitKS lils, Allaché au Laboratoire de Giologic du Muséum national d'Ilisloire naturelle. CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE {Suite) Kam. m. — EVANIIID^E SuBF. EVANMN/E (Parasites d'Orthoptères). G. 140. Evania F. 1 . appe.ndigaster L. Il'ertplanelii ainericana. P. urtcnlatisi 2. punctata Brullé. G. 141. Zeuxevania Kief. 1. dinarica Schlett. G. 142. Brachygaster Leach. llyptia 111. 1 . niinutus 01. lEclobta germanica. E. lap- potilca) SuBF. GASTERUPTIONIN/E (Parasites frH\Tnénoptères nidifiants). G. 143. Gasteruption Latr. Fœnus F. 1 . affectator L. assectator F. 3. 4. 5. 6. rar. minutum Tourn. (PrnsupH signala, Trypoxy- lon Itgulus). distinguendum Schlett. divei'sipes Ab. Fn-yi Toiirn. Goheiti Tourn. graniditliorax Tourn. T. ignoratiini Kief. jfirulator Ah. (necL.). S. ilariiP Al). 9. nigrijjes Tourn. viir. annulatuiu Ab. 10. obliteratum Ab. 1 1 . opacum Ab. Triiina-ylon llgulusj. 12. paternum Schlett. 13. pedemontanuni Tourn. 13 bis (punctifer Ab.) Mar- quet. 14. pyrenaicum Guér. iCcmonus unicolor). 15. rubricans Gu^r. dorsale Wstw. Eseirhecki Wstw. (Colletés, Odynerus, Osmlal. rugulosum Ab. Eohli Schlett. 16 terrestre Tourn. Thomsoni Schlett. ? jacitlatnr L. (IleHades, Odynerus. Osmia, Trypoxyloni. Tournieri Schlett. undulatum Ab. 21 . vagepunctatum Costa. 22. variolosuin Ab. 17. 18. 19. 20. SuBF. AULACrN^ (Parasites du larves xyluphages, Longlcornes et Slrlcldes). G. 144. Aulacus Jur. 1. striatus Jur. tTaratnx Rtzb. {Xlphi/drla cirmeltis. Xiphyd. priiloni/iila. — l'urpurice- iius Kœhlerij. G. 145. Pristaulacus Kief. 1 . gloriator F. 2. Latreilleanus Nées. striatus Latr. 3. Patrati Serv. (XiphydHa longlcollls). F.VM. G. 146. Stephanus Jur. 1 . scrrator F. coronatus Pnz. IV. — STEPHANID^] (Parasites de Xylophages) F.\M. V. G. 147. Trigonalys Wstw. 1. Hahni Spin. var. solitaria Jac. — TRIGONALIDJE (Parasites de Vespides) 10 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. Fam. VI. — ICHNEUMONID^E SuBF. ICHNEUMONIN/E (Parasites de Lépidoptères). Trib. JOPPINI G. 148. Dinotomus Frst. Pfiloinastax Tschb. (Parasites de ravlllo. Ari/unnis]. 1. cœruleator F. Iaj/i(/ator Gr. 2. lapidator F. cœruleator Jur. furcipennis Gr. G. 149. Trogus Gr. (Parasites de apMntjlâcs). 1. exaltatorius Pnz. 2. liitorius F. var. nigrocaudatus Brth. G. 150. Catadelphus Wsm. 1. arrogator F. (DeUephiUi galll, Pterogon proserplna). Ot. 151. Joppites Brth. 1. apicalis Brll. Teib. ICHNEUMONINI SuBT. LISTRODROMIDES G. 152. Listrodromus Wsm. 1. nyctemerus Gr. (Lycœna arglolus). G. 153. Neolypus Frst. 1. lapidator F. 2. melanocephalus Gml. SuBTR. OXYPIGIDES G. 154. Heresiarches Wsm. 1. eudoxius Wsm. G. 155. Hoplismenus Gr. 1. lamprolabus Wsm. 2. luteus Gr. (Goneplcryx rhamiii , Va- yiessal. 3. pcrniciosus Gr. var. albifrons Gr. l'ar. annulatus Brth. var. bidentatus Gml. var. mœstus Gr. (Acldalla slrigilarla, Pararge (mœra). 4. terrificus Wsm. var. albicans Brth. var. solutus Brth. (Argynnls, Vaiiessa). 5. uniguttatus Gr. 6. violentas Gr. G. 156. Eristicus Wsm. 1. cloricus Gr. G. 157. Chasmodes Wsm. (Parasites do Nonagria). 1 . liigrns Gr. 2. motatorius F. var. niiptus Brth. voir, transitorius Brth. 3. paludicola Wsm. dissiiitilator Tschb. G. 158. Eupalamus Wsm. 1 . lacteator Gr. 2. oscillator Wsm. var. Trentopohli Wsm. (Trlchiura cratœgll. 3. Wosmacli Th. G. 159. Ichneumon L. Subg. Pkotichneumon Th. 1 . Coqueberti Wsm. iCalllmnrphn doininula, La- rentla luctuataj. 2. fusorius L. var. mediofulvus Brth. var. multipictus Brth. ISphingides!. 3. pisorius L. ISiphUigides). 4. rubens Fonsc. (Catocala clocuta). 5. similatorius F. giçjaiitorius Hlgr. (Larenlia brumata). Subg. Cœlichneumon Th. 6. Abeillei Brth. 7. anthrax D. T. antJi racinus Hgr. {ncc Spin.). 8. biguttulatius Krchb. 9. bilincatus Gml. (.\ braxas grussiilariala). 10. Bohemani Hlgr. 11. castanivcntris Gr. var. nigricaudus Brth. var. secretus Brth. var. subniger Brth. (Toxocainpa craccx;. 12. comitator L. (Abraxas, Bupalus, PaiwUs, Plusial. 13. consimilis Wsm. (Bryophila inuralis). 14. cretatus Gr. 15. cyajiiventris Wsm. (Gonodontis bldentataj. 16. derasus Wsm. ITsetilocampa golhicaj. 17. de^ultorius Wsm. 18. falsificus Wsm. 19. ferreus Gr. var. niimeratus Brth. var. restaurator F. var. rufescens Brth. var. separator Fonsc. var. serenus Gr. (Ilydracia irucographa). 20. fimebris Hlgr. var. Icucopis Brth. 21. fuscipes Gml. var. siibguttatus Gr. (Bupalus pinlarius , Eury- mené dolabraria). 22. imperiosus Wsm. 23. irnpressor Zett. (Gorlyna ochracea}. 24. lacrymator Fonsc. 25. leucocerus Gr. (AcTonycla wegacephala , ScoUopleryi libalrix). 26. lineator F. var. numeratus Brth. var. restaurator F. (Bryophila. Cymatophora , Eurranlhls, Larenlia, etc j 27. microstictus Gr. 28. mœstus Gr. 29. periscelis Wsm. (Phragmalobia fuUglnosaj. 30. rudis Fonsc. (Thaumetopœa pltyocampa). 31. ruficauda Wsm. (Cnhjmnia trapezlna, Cosmia abluta). 32. sinister Wsm. 33. sugillatorius L. var. nuptus Brth. var. ornatus Brth. (Lyinautrin monacha). 34. tentator Wsm. Subg. Stenichneumon Th. 35. altercator Wsm. 36. bifarius Brth. 37. calculosus Brth. 38. cornicula Wsm. 39. culpator Wsm. var. fumigator Gr. (Endrosa aurita.McUtœa ma- turna. Plusia lestucx). 40. eburnifrons Wsm. 41. hœsitator Wsm. 42. leucolomius Gr. 43. multicinctus Gr. var. alboguttatus Gr. var. nigrinus Brth. (Porthesla aunflua). J. m ('.\i'M.E. — Caldloijuc des llijtDritnidères de France. 11 41. nubeoulosus Hlgr. 45. oporosus Brtli. 46. porsonatus Gr. var. elaveri'nsis Brtli. 47. perspicuus Wsm. 48. pra'stigiator Wsm. 49. rufinus Gr. (anophrta rubrlcolUs. Lnren- (lu coryliit(t). 50. sabaufhis Brlh. 51. scuU'llator Gr. rar. nitV-sccns Brtli. I.lbraxiis (in>ssuliirl;rons pruDuba. A. rubi. (frura, (iorlunti. Soita- tirUil. contrarius Brth. crassifcmur Th. (PanitUs ijriseovarlcuatal. coceipes Wsm. dwipiens Hlgr. docurtatiis Wsm. doliratoriiis L. (Dicnmuni vimila. .^fameslra oleracea, Smerintltus l'o- pult). didymus Gr. discriminator Wsm. iVaitcssa uriicxl. 81. emancipatus Wsm. 79 80 s-j. «•umcrus Wsm. 83. o.xilicornis Wsm. 84. Flanimaiyi Brth. 85. Froyi Krchb. 86. gracilentua Wsm. var. 4-linoatus Tschb. (.iurulla prtmula: . .1. pro- iiubd. Nuniw'ii spanjunlll. 87. gracilicornis Gr. rar. nigricaudus Brth. rar. nigroscutellatus Brth. (Cu'iionymphn liilils , Dian - llKctIii, Ciirvopnuijii, Mcll- tira cuiithla). 88. gradarius Wsm. tcharxas (iramliHs, PaiwUs arlseavartegata). 89. haematonotus Wsm. 90. liorriilator Gr. 91. incôiiiptus Hlgr. 92. inquiiiatus Wsm. 93. iusidiosus Wsm. •Lucien a corydun). 91. insignis Brth. 9.^. languidus Wsm. 90. latrat«r F. ahcrr. Brachyptcrus mcans Gr. (Tseniocampa slabllls). 97. longisc.ctus Brth. 98. luteipes Wsm. rar. indiscretus Wsm. 99. macr(x;erophorus D. T. inarroceriis Th. {nec Spin.). 100. maculifer Tschb. 101. mcdialis Wsm. 10'2. mi'lanobatus Gr. 103. mi'lanostigma Krchb. lai. molanothorax Krchb. 105. mollinurus Wsm. 106. momorator Wsm. 107. molitorius L. rar. discolor Brth. (Aurulis brunnca. Charieas aramlnis. PanoUs yriseo- varlegalal. 108. obsessor Wsm. IParasemUi pldiilaninis . PhragmalobliilHUfjinosn! 109. phaeostigmus Wsm. 110. priPgniarius Hlgr. 111. primatorius Frst. (Agrulls llmbrUi, Catocnhi nuptaj. 11'2. prolotarius Wsm. 113. 4-albatus Gr. lEucMoTis smaragdarla). 114. qutesitorius L. lArctla Ittscidta, Nonagrla: 115. raptorius L. rar. albicaudus Brth. (Eplnephele lurtina . Ly iiiantrla monacha). 116. ropetitor Krchb. 117. Kogonhoferi Tschb. (Piiraseinia plantagUiis). lis. rufidens Gr. 119. 120. 121. 122. 123. 123'/ 124. sarcitorius L. var. cingulatus Brth. var. fuscipi'nnis Brth. rar. mutabilis Brth. {DHdba airulcoccphdlii. ll\l- drœcid leucogrdpbd, Spl- losoiiid menthaitrll. 6-cinctu8 Gr. rar. obscurus Brth. silaccus Gr. simiilans Tschl). spurius Wsm. SU'cki Krchl). stramcntarius Gr. (llopHIls Mtlhauscri, Va- nessd urllae/. 125. submarginatus Gr. 126. sulniuadratus Th. 127. suspiciosus Wsm. (Ilibcrnld deloWiria). 128. tcrminatorius Gr. rar. Olivicri Brth. (Agradi lucf.rnca. Charlp- tera vlridaiiaK 129. tuborculipcs Wsm. var. rufonigor Brth. 130. vulneratorius Zett. rar. Dahlbomi Wsm. 131. xanthognathus Th. 132. xanthorius Frst. var. flavoniger Gr. var. 4-fasciatus Gr. l \croi>ycta euphnrblie. Dlan- thœcta Irregularls. Poly- phxiits sericata). 133. zonalis Gr. (Caradrlna amblgua). Subg. Melanichneumon Th. 134. albinus Gr. rar. cœlcbs Brth. 135. albipictus Gr. rar. multipictus Brth. rar. obsolotus Brth. 136. anator F. rar. microcerus Gr. 137. anatorius Brth. 138. bimaculatorius Pnz. 139. digrammus Gr. nudicuxa Th. 140. dumeticola Wsm. (ŒonisUs quadrd. PanoUS grlscovarlegdtal. 141. faumis Gr. var. leucopygus Gr. rar. rufatus Brth. 142. fortipcs Wsm. 143. leucomelas Gml. (AgroUs bruituea. .Imphy- dasis betutaria}. 144. molanarius Wsm. 145. monostagon Gr. rar. luctuosus Gr. (Nonagria gcminlpuncla , N. spargaiill, Spllosomii mcntnastrl). 146. nivatus Gr. rar. canescens Brth. 146a nudicoxa Th. 12 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 147. ochropis Gml. (Abraxas grossulariata. En- nomos). 148. perscrutator Wsm. 149. rubricosus Hlgr. 150. sanguinabor Rossi. 151. s.aturatorius L. var. earnife.x Miill. {Calamla phratjiiiltkUs. Eu- chelia jacobcœ, llypcna Toslralis, eic). 152. sordidus Wsm. 153. spcctabilis Hlgr. 154. tonebrosus Wsm. Siibg. Cratichneumon ïh. 155. augustatus Wsm. 156. basiglyptus Krchb. 157. bilunulatus Gr. var. derivator Wsm. var. punctus Brth. var. subannulatus Brth. var. triplex Brth. (Bupnlus pUtiaiius, Panolls grlscovarlegala). 158. callicerus Gr. (Hadcna adusta). 158a cenisiensis Brth. 159. chionomus Wsm. 160. completus Brth. 161. cordiger Krchb. 162. deceptor Gr. vestigator Wsm. 163. derogator Wsm. (Panolls grlscovarlegala). 164. Gaullei Brth. 165. gemeUus Gr. var. analogus Brth. var. opticus Gr. 166. imitator Krchb. 167. incubitor L. var. punctus Brth. (Semlolhls lllurala). 168. lepidus Gr. var. fallax G. (Lycxna lolas, Depressarla hcracliana , Nxnia ty- plcal. 169. leucocheilus Wsm. 170. Lombardi Brth. 171. lunuliger Krchb. 172. pachymerus Htg. iPaiiolis grlseovarlegataj. 173. ridibundus Gr. var. annulatus Brth. 174. ruficeps Gr. (Selenla lunarlaj. 175. 6-albatus Gr. 176. specularius Brth. 177. tergenus Gr. var. funereus Brth. (Tephroclyslia helveilcaria!. 178. trifarius Brth. Subg. Barichneumon Th. 179. albicinctuB Gr. (Bupalus plntarlus, Laren- tla fluctuata). ISU. 181. 182. 183. 184. 185. 180. 187. 188. 189. 190. 191. 192. 193. 194. 195, 19G. 197 198. 199. 200. 201. 202. 203 204 205 206 207. 207« 208. 209. 210. 211. 212. 213. 214. 215. 216. albilarvatus Gr. var. obsturior Brth. albiscuta Th. analogus Brth. annulator F. inupalus plnUirlus, Pano- lls giiseovaiicgala/. apparitor Brth. apricus Gr. Berthoumieui Pic. Buyssoni Berth. castancus Gr. var. suhniger Brth. clarigator Wsm. var. sulmigor Brth. comis Wsm. corruscator L. var. alacer Gr. var. luridus Gr. (Agrotls 7iiorlcans, Tœnlo- canipa mlnlosa). defraudator Wsm. dclphinas Brth. disparis Poda. flavatornis F. ILijmanlTln dlspar, L nio- nachii. Sttlpnona sallcis). dissimilis Gr. fabricator P. var. impugnator Wsm. i;ar. spiracularis Tschb. var. sponsus Brth. (Bupalus plnl'irlus, Dasy- chlra puilUninda, etc.). fugitiviis Gr. (Evetrla buollana, Txnio- campa golhlca, T. In- ccTta). Gravenhorsti Fonsc. liumilis Wsm. (Ortholllha plumbaria). infidus Wsm. Kervillei Brth. lanius Gr. luteiventris Gr. (Cucullla lychnltis,'. magus Wsm. (Eplblema solandrlana). mimus Brth. nigritarius Gr. var. asthiops Gr. (Abraxas, Bupalus, Panolls. Tœnlocanipa, etc.). pallifrons Gr. iPanolls grlscovarlegala). pallitarsis Th. pseudocryptus Wsm. Quitardi Pic. semirufus Gr. sicarius Gr. (Boarmla lurldata, Bupalus plniarlus, Gnophrla tu bricollis). speciosus Wsm. stenocerus Th. Tosquineti Krchb. vacillatorius Gr. varipes Gr. var. decimator. Gr. (Cacœcla plceana). 217. virginalis Wsm. 218. vulcanalis Brth. G. 160. Exephanes Wsm. 1. hilaris Gr. (Petllanipa arcuosa, Taptnos- lola elyml). 2. occupator Gr. var. contaminatus Gr. ( Ainblyptllla acanthodactyla, Nonagria). SuBTR. AMBLYPYGIDES G. 161. Limerodes Wsm. 1 . arctiveutris Boie. (Mlana. Pelllampa, Tapiiios- tola). G. 162. Acolobus Wsm. 1. sericeus Wsm. G. 163. Anisobas Wsm. 1. cephalotes Krchb. (Lycaena iolas>. 2. cingulatorius Gr. 3. flaviger Wsm. 4. hostilis Gr. (Gonepteryx rhainnt, Lycx- na lolas). 5. platystylus Th. (Ortholllha plumbarlaj. 6. rebellisWsm. G. 164. Hypomecus Wsm. 1 . albitarsis Wsm. (Acidaltu Irllineata, Boarmia punclularia, Ephyrapunc- tarla, Larentla). G. 165. Hepiopelmus Wsm. 1. leuoostigmus Gr. var. melanogaster Gml. (ArsUonche albovenosa, Cos- niolriche potatorlal. 2. variegatorius Pnz. G. 166. Hybophorus Krchb. 1. aulicus Gr. G. 167. Tripognathus Brth. 1. bicolor Krchb. 2. conspurcatus Gr. var. bipustulatus Wsm. var. Duponcheli Fonsc. var. nigripes Gr. 3. diversipes Brth. 4. uniguttatus Gr. var. atripes Gr. var. flavifemur Tschb. var. fumigator Gr. var. Gœdarti Gr. var. ignotus Fousc. var. prœdator Fonsc. (Agrotls décora). J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de l'rance. l'.i G. 168. Tricholabus Tli. 1. strigator Gr. Illtlllllllh lllpMICI-.ll G. 169. Amblyteles Wsm. Subgcn. DocHYTELES Brtli. Cti nichiu;uiiioii Th. 1. fiuiieliiius Wisin. IChairocaïupa elpenor. Va- tiessa diverses). 2. castigator F. Il'yramets carilul. l'Iilyctw- iiodfs vertUdlts). 3. l'oracinus Brth. 1. Dfvyldcri HIgr. 5. divisoriius Cir. var. cdiitorius L. 6. fossoiius L. var. aniputatorius. Tdi: pallipcs Gr. (Iludeiia udusta. II. basiUnea, Vancssa antlopa, V. io). 1. funereus Frer. 8. fusciponnis Wsm. ISplUnotdesJ. 9. haercticus Wsm. (Àgrolts contes. Vanessa io. V. urticx). 10. homocenis Wsm. lArgynnls paphtal. 11. inspecter Wsm. (Miimestni oleraccal. 12. Kriochliaumeri Mocs. \:i. massilicnsis Bi'tli. 1 1 . mclanoc;ist;inus Gr. ICticulUa chaiiuimllls. DIaii- Ihœcld cucuhnll, Tieiiio- campa pulverulentaj. 15. mosocîustanus Gr. rar. nigrocastaneus Brth. rar. vcspertinus Christ. ICaradrlnii ipiincliita, Trl- cltlura. .lijlossa plitgulna- Itsl. 16. messorius Gr. lAbrustolit nsclcpiadisl. 17. Panzeri Wsm. rar. imm;irginatus Brth. rar. nigricans Berth. f.lijrotts eiclatnallonls, A. se- yetumj. 18. Proteus Christ. lamiiiatorius F. IXphinrildes). 19. repentinus Gr. {CucuMii chmnoiiMlxl. 20. sputator F. var. nigriventris Brth. rar. solutus Brth. (Plusla omnma). Siibfî. Amblyteles AinblyiJtcles ïh. (err. typ.). l'hyscoteles Brtli. 21. amalorius Miill. (Aurotis Hneiti/Ti.ied, cloan- Iha pulyod'iii. l'otypIiieMsI. 22. atratorius F. 23. atratus Brth. 24. castanopygus Stcpli. (Dasypolla ti-mpti. XuiitltUi lulvayo). 24a cephalotes Brth. 2.5. chalybeatus Gr. (LlinciHtis camillii). 26. crispatorius L. var. Lichtensteini Tschb. var. rufalorius Gr. var. xantliius Wsm. (Semiothlsa UlUTntal. 27. culpatorius L. (Xienla lyplca, Vancssa ur- ticie, etc.). 28. efferus Wsm. 29. equitatorius Pnz. var. commiitatus Brth. var. nigricaudus Brth. var. subniger Brth. fPanoUs grlscovariegala). 30. excultorius D. T. exciifius Hlgr. (ncc Cress.). 31 . fasoiatorius L. ariiiatorius Fr.st. (Agrotls, Mamesira. Vancssa, etc.. polyphage). .32. glaucatorius F. (Amphlpyra tragopng', Hs , Annrtii myrtllll, CucuUla, etc.). 33. inermis Brth. 34. infraotorius L. rar. nigricaudus L. (Agrotls cortlcea. ,1 triticl). 35. longimanus Wsm. .36. ma^'ilontus Brth. 37. monitorius Pnz. var. fulvicornis Brth. (Agrotls pronuba, Smerin- Ihus popull). 38. montivagus Brth. 39. negatorius F. var. nigricornis Brth. var. nubihis Brth. (Agrotls brunneaK 40. paliiatorius Gr. var. defensorius Vill. var. erythropygus Gr. lAcherontla ntropos}. rar. ochraccu.s T.schb. 41 . pallidicortii.s Gr. 42. pscudonymiis Gr. var. K'ucopsis Brtli. (Ilyloplilla prastnami, Py- gwru (inaciKircta, /'. cur- tula, P. plyrti). 43. 4-punctorius Mùll. iiotatoriiis Ol. var. bidcntorius F. var. carens Brth. var. indecoratus Brth. var. infestorius Fonsc. (Agrotls , Charlptera vlrl- danal. 43« SlavicL'ki Krchb. 14 . Uirdus Brth. 45. trifasciatus Gr. 46. vadatorius 111. (Agrotls pronuba, A. segc- tum,'. Subg. Spiloteles Brth. Spilichneumon Th. 47. cerinthius Gr. (Acherontla atropos). 48. pgrpgius Gr. 49. Fabricii Schrk. 50. Gravi'nliorsti Wsm. var. flavoL-etus Brth. (Gorlyiia ochracca, Lcucanla vltelllna). 51. indocilis Wsm. iPhriigmalobtii fullglnosa). 52. latebricola Wsm. 53. margineguttatus Gr. (.igrolls brunnea . 54. nigrifrons Hlgr. 55. occisorius F. var. nigrinior Brth. var. nigrinus Brth. var. rufinus Brth. (Cosmalrlclie potiitorla. Gor- tynn ochraccal. 56. oratorius F. (Agrotls brunnea, Gonepte- ryx, rhamnl, Satumla pa- vonlaj. 57. punctus Gr. 58. rcstitutor Wsm. 59. 7-guttatus Gr. 60. subscricans Gr. (Cosmotriche potatorla}. 61 . truncicola Th. 62. tuberosus Brth. 63. unilineatus Gr. (Sonagrla gcmlnlpuncta). Jules DE Gaulle. ^.4 suivre). 14 G. GouRY el J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. LES INSECTES PARASITES DES CRUCIFÈRES (Suite) Curdaminc pralensis L. reiiillcs de la base à foliulcs (1-3) arrondies, celles du milieu de la tige (9-15) allongées; fleurs larges à anthères jaunes. — Prés, bords des eaux, partout. I. — Coléoptères. 1° (Sans cécidies) : Phyllulreta ncmorum L. — Voir Drassica iiapus. 2" (.\vec cécidies) : Ceulhorhynchus cochlcarise Gyll. Cécidie. — La cécidie consiste dans un épaississement irrégulier de la base de la tige ou du pétiole avec ou sans bosselures plus sombres; loges larvaii'es nombreuses. Iit.secte parfait. — Dessus d'un noir assez brillant; antennes et rostre noirs; canal rosirai nul ou presque nul. Une ligne longitudinale d'écaillés blanches traverse le pronolum dont la base, plus étroite que les élytres, s'avance en pointe vers l'écusson. Fémurs sans dents; tibias à bord extenie arrondi, ongles des tarses simples. Elytres marqués d'une tache scutellaire blanche et couverts d'une pubescence rare ou nulle ne marquant pas l'aspect luisant des téguments. — 1-2 millim. — Juin-aoïd. — Europe. — Tout le bassin de la Seine. II. — LÉPIDOPTÈRES. Euchloë cardamincs L. • — Voir Arahis perfoliata. Pieris napi L. — Voir Arabis perfoliala. IHciis brassicse L. — Voir Drassica napus. Pieris rapœ L. — Voir Brassica napus. Adela rufimitrella Scop. Chenille et Chrysalide. — L'œuf est pondu sur les siliques de la plante nourricière et l'on pense que les jeunes chenilles dévorent d'abord les graines. Elles se rendent ensuite au pied de la plante et s'y construisent chacune un fourreau bivalve, plat, arrondi aux deux bouts et d'un brun assez obscur. Chenille blanc sale à tête noirâtre; cette teinte foncée s'étend jusqu'au (pjatrième segment de l'abdomen en diminuant progressivement d'intensité du premier au quatrième; segment anal marqué d'une plaque gris luisant; premier segment légèremer.t bossu. Elle se nourrit jusqu'en novembre et attend le mois de février pour se nymphoser. Papillon. — Tète brunâtre foncé en avant, gris ochracé en arrière. Thorax vert bronze foncé; abdomen brunâtre légèrement teinté de pourpre. Antennes longues, ayant chez le cf deux fois la longueur des ailes supérieures, un peu plus courte chez la Q . Ailes supérieures entièrement d'un vei't bronze foncé, cuivreux sur le bord; franges gris bronzé. Ailes inférieures brun violet foncé à fianges gris foncé. — 10-11 millim. III. — Diptères. 1° (Sans cécidies) : Empis pennipes L. Ce Diptère cité par Macquart {Les Plantes et leiirs insectes) comme parasite de Cardamine pralmixis, n'est, à coup sûr, pas un parasite proprement dit; peut-être le cf vient-il ]>arfois sur ces fleurs pour en pomper le suc, mais la G. Gouav et J. Chignon. — l.cs Insectes parasites des Crucifères. 15 Q caniassièie doit y veiiir siiilniil poiii' y clioichor (raulri's Diptères do iiuiimlri' laillc et se repaîlre de leur sang. Nous l'exelueruiis dune de noire numenclaUiic. 2" {\\vc eéeidies) : l'enxiid cavddiniiiis Kielî. — Voir Canlamiue (uniini. Céciddtnijinc? — Voir Caniainine umara. IV. — AcAiiiENS (avec eéeidies) : l'IilltdlUc? Inllcireseence déformée. — Voir Cardamine iiiipaliens. l'Iiijloiilc? Sililanc plus ou moins pur et les parties cornées et l'iris, comme décolorées, passc'nt au rosâtre. Le plus souvent certaines parties seulement sont affectées, tandis que le re.stc est normal ; ici l'albinisme est localisé et peut parfois disparaître dans une mue. Dans nombre de sujets all)ins que j'ai eus entre les mains, j'ai constaté, pour la phiiiart, la fail)lesse relative de l'individu, la parure moins brillante et quelquefois chétive. Cette anomalie n'est qu'accidentelle et se reproduit rarement, du moins à l'état sauvage. L'albinisme, toujours peu commun, est plus fréquent chez les animaux terrestres, habitant les terres calcaires et sîiblonneu.ses (je n'apprendrai rien en disant que les espèces désertiques sont la plupart décolorées par l'influence du milieu et prédisposées déjà), tandis qu'il est plus rare chez les espèces paludéennes et marines. Dans nos régions, les oiseaux albins ou ent.achés d'albinisme sont princi- palement les moineaux, les hirondelles, les alouett.es, les merles (j'ai en collection des merles blanc isal)elle, blanc jaunâtre, gris cendré et placjués ou tapirés de blanc) (1). Une autre «anomalie (le qualificatif m'échappe) très remarquable, mais dans un sens opposé, se rencontre aus.si ouelquefois chez certains oi.seaux qui se distinguent par une coloration exceptionnellement plus intense et le plus souvent foncée, en totalité ou partie. Contr.airement à l'albinisme, on peut attribuer cet état à une surabondance de vitalité dans l'individu, tout au moins à un afflux de matière colorante dont la distribution est .souvent inégale. Le mélanisme complet en paraît être le maxinnim, en passant par divei-s trmédiaires. L'excès dans la coloration est très exceptionnel, mais les nuances du mélanisnip le sont moins; dans le priMuier cas j'ai, entre autres, en eollcelion un pie vert cf ad. 1> En Mammifères, les Inseelivores et les Rontreurs sont plus sujets ii cette affeelion, lai|uelle se remarque assez souvent chez certains Poissons, mais très rarement, je crois, dans les Reptiles. 18 Noies spéciales et locales. dont les plumes du croupion et dos sus-caudales sont muge orangé vif, au lieu du jaune clair normal, avec le mant<'au panaché de jaune; dans le second cas, un loup noir, cendré en-dessous. Mais chez le rat noir, qui n'est qu'un mélanisme, la teint* est fixée et se reproduit. Pour revenir à l'alhinismc, je dirai qu'ici, dans une contrée à riche végétation, je rencontre peu de sujets (lui eu soient atteints, néanmoins, de longues années aidant, j'ai pu en réunir un certain nomhre. L'écureuil albin est rare et mérite d'ètro cité; j'ai deux Cf hianc pur (comme M. M. d'Anne) et un autre dont les épaules et les côtés du corps sont d'un blanc Isabelle ; aussi un faisan vulgaire cf blanc. En perdrix, j'ai bien là une gaml)ra d" albine et une rouge Q à large cein- turon blanc, mais elles proviennent du Midi et je n'ai point été favorisé pour notre perdrix grise «dont la variété blanche m'a pourtant été signalée plusieurs fois dans nos environs, mais trop tard et perdue pour l'ornithologie : la bonne chair primant la dépouille; il en est souvent ainisi ! Je regrette de ne pouvoir répondre utilement à la question de M. M. d'Anne, concernant les dégâts causés aux peupliers par les écureuils. Chez nous, ces ani- maux fi-équentent plus spécialement les hêtres et les sapins, le peuplier étant peu abondant, leurs traces ont pu passer inaperçues. Peut-être s'en prennent-ils à ces derniers faute de mieux, à cette époque, pour se nourrir, ou serait-ce seu- lement une sorte de gj'mnastique inconsciente qui les porte à déchirer les écorces afin de dépensier leur activité qui est prodigieuse, je l'ignore; du reste, les Rongeurs sont essentiellement destructeurs et s'attaquent à tout. Lisieux (Calvados). Emile Anfkie. Nouvel exemple de Roi de Rats. — Je reçois de M. le D'' E.-F. Weber, assistant iiu Muséum d'Histoire Naturelle de Genève, l'intéressante photographie reproduite ici et qui représente un (( Roi de Rats » récolté par M. le D' Zehntner à Java. On voit que ce phénomène a été observé dans des pays où la glace est inconnue, ce qui écarte définitivement la singulière hypothèse des anciens auteurs, reprise par M. Oustalet. Notes spéciales et locales. 19 M. MouilK'farine, do Paris, et M. Hickcl, de Vc-rsailles, nie Kignalent dans le Mai/wiii J'ittoirsi/iii', 1854, p. !M0, la reproiliietion d'une l'stanipe exécutée avec un lr(V grand soin et (|ui représente vraiseriiljlaljleiuent le Roi de Rats découvert il Straslidurg en His.". et (pie nous avions eilé d'après Lincke (in Rellcrniann). M. Hickel a eu l'ohliReance de copier les lignes suivantes, ([ui accompagnent la figure donnée par le Mnijasin l'iltortsque : « Celte estampe est de forme in^" en largeur et porte l'indication du sujet et l'adri'sse ilu iiiarchaiid. Elle eut placée au niiliru d'une fmiille in-folio en hauteur. Au dessus l't au-dessous sont (les légendes alliiiiiuidi's en cariU'tères imprimés. » Colle ilu haut annonce (jue cette merveili<'u.se et étrange monstiuosité d'une elTroyabie réunion de rats, trouvée le .1-11 juillet 1683 dans une cave à Strashourg, a été copiée d'après un d(\ssin exa«t, (jui a été ainsi gravé pour rétonncnient et l'examen de chacun. » La légende du bius oonlieiil- des réllexions religieuses et morales sur les péchés des honinii\s et sur les averti.sseiiu'nt,s que iJiru leur donne au moyen de messagers terrihie.s et d'événements miraculeux, ainsi qu'on peut le voir dans la figure placée au dessus. Ce monstre affreux et immonde, ajoute cett« légende, avait été trouvé dans la cave de l'ammeister Wiirzons. Ces six grands rats dont les queues étaient enclu'vètrées les unes dans les autres, étaient étalés en forme de rose. On fit à c<» sujet des supp(\sitions singulières ayant rapport aux projets in.senscs que des chrétiens formaient contre d'autres chrétiens. Un des amis de l'éditeur lui avait annoncé (pie ces rats monstres avaient été portés à l'Hôtel-de-Ville de Strashourg pour y être exposés en public et que, lorsqu'on voulut les tuer, l'un d'eu.x s'était échappé. Ce récit se termine par une prière à Dieu de préserver son troupeau chrétien des méchants projets formés contre lui. On lit à la fin huit vers. » Le Mercure G'd/ant donne un récit de ces faits, mais avec des détails moins étendus ; on y trouve aussi une copie exacte de l'estampe, do format in-12 (année 1683, septembre, p. 386). » Deux années auparavant, en 1681, Louis XIV avait pris possession de la ville do Strasbourg; il est donc probable (pie la publication de cette gravure était de circonstance et qu'elle avait une signification politi(pie. » Cette estampe, fort rare et curieuse .sous l(> rapport historicjue, est également remarqualile au point de vue de l'art. Elle est gravée en manière noire et fort bien exécutée (suivent des détails sur le procédé a la manière noire). Notre copie est exacte, .seulement elle ne saurait exprimer parfaitement ce velouté fin avec lequel est rendu, dans l'original, cette singulière composition. » Remanpions que dans l'article du Mconde estampe représentant un Uni de Rats (cinq) trouvé également en 1683 à Strasbourg. Cette gravure, à l'eau forte, faisait, comme la premi('ie, partie de la collection d'estampes et de dessins historiques de M. Hennin. A. DOLLFUS. Additions au Catalogue des Hyménoptères de France. — Les espèces suivantes de Cl/Il i/ii(fes parasites, toutes prises dans les environs d'Amiens, sont à com- prentlrc dans la faune française. Elles ont été déterminées par M. l'abljé Kicffer. Espèces a ajouter : l'/icciioi/fi/phis xanthochroa Frst. Allotrid circnmscripta Hart. A. tu in II (a Hart. A. niii/fen.tis Cam. — Parasite d'Apliis sur Biip/i iinini fa/cntiini. P^ilosenia pentatonia Gir. Rliynrhasis nigru Hart. Cleidotonia geniriifiitu Hart. C. (l'entacrifa) pcntotoma Thonis. ('. (Tekarlioptra) (ifjinis Cam. Cofonaxpis ntrri Hart. C. octotonia Thoms. Euccela ciihitalis Hart. E. viciiia Kief. E. (It'hoptromeris) niyrotorquata Kief. 20 Notes spéciales et locales. Figites corsicus Kief. F. Eeinharcli Kii^f. Amb/i/notus loiigitarsis Eeinh. — Parasite de Leucopis grùeola (Dipt.) dans les colonies d'Âphis sur Cirsium arvense. Notes biologiques a ajouter : A/lo.rgstn erythrothorax Hart. var. duhia Kief. — Aussi parasite d'Aphis arundinis sur Pliriigiiiitcs comiiivnis. Allotria cdhipes Kief. — Parasite d'Aphis tiliœ. A. luteicornis Kief. var. lateralis Kief. — Aussi parasite d'Aphis sur Medicago sativa. A. melanogaster Hart. — Aussi parasite d'Aphis sur Epilobium spicatum et sur P/irfigiiiitiK coin m uni s. Tiivaresia nigra Hart. — Aussi parasite de Pipizrlla Ileringi Zett. Diptère pré- dateur de Schizoneura lanvginosa dans les galles d'orme. Amiens. L. Carpentier. Sur la biologie des Tenthrédinides. — Je suis heureux de me joindre à M. Car- pentier, d'Amiens, pour reconnaître le signalé service que rend M. de Gaulle par la publication de son catalogue, et je me permets à mon tour de demander à la Futille des Jeunes Naturalistes l'hospitalité de ses colonnes pour les modestes observations suivantes : ('ladiiis pectiniconiis Frcr. et crassicoimis Stéph. vivent également sur les fraisiers dans les jardins ainsi qvi'Emjihytus cinctus L. et très probablement aussi Emphytvs Vienncnsis Schrk., mais je suis moins affirmatif pour cette dernière espèce, n'ayant pas encore obtenu l'imago de larves qui me paraissent absolument semblables à celles qu'on trouve sur les rosiers. Par contre, j'ai échoué dans mes tentatives d'élevage des Cladius avec la Reine des prés; il en est de même des Erisctnnpoïdes annulipes Kl. ot varipes Kl. qui mangeraient, d'après les indications de M. de Gaulle, l'un du saule, l'autre du tremble et tous les deux du chêne. Je trouve habituellement ces larves sous les feuilles de Salix cinerea et de Quercus peduncidata, mais j'avoue n'avoir jamais réussi à élever celles du saule avec dos feuilles de chêne, ni celles du chêne avec des feuilles de saule; je viens à nouveau de tenter l'expérience sur des larves trouvées on septembre sous des feuilles de chêne; j'ai d'abord mélangé à leur nourriture des feuilles de Salix fragilis et cinerea et de Pojndus trcinuJa, elles les ont absolument dédaignées, tout en continuant à brouter celles de chêne dont elles ne respectaient que les nervures et l'épidémie supérieur; bien mieux, p-nsant que j'avais plutôt affaire à YEriocanipoïdes varijies, j'ai enlevé avec précaution deux larves que j'ai déposées sur des feuilles de tremble ; elles ont quitté ces feuilles sans les entamer et je les ai retrouvées, au bout de quelques heures, se promenant dans leur prison de verre, à la recherche d'une nourriture plus appropriée; faisant alors l'expérience inverse, je les ai replacées sur une feuille de chêne parfaitement intacte; elles s'y sont attablées sans retard et peu de temps après cotte feuille portait de nom- breuses places transparentes, attestant qu'elles l'avaient trouvée à leur goiit. Lisieux. A. Loi selle. Vanessa levana, l'/ir. prorsa. — Dans le numéro du 1" septembre se trouvait une note de M. D. Poulot sur les localités où se rencontre Vanessa levana, var. prorsa. Je puis ajouter que cett>e année elle a été commune aux environs de Beauvais, notamment à la Mye-au-Roi, le long du Thérain. Les grandes orties qui avoisinent une chute d'eau en particulier nourrissaient un grand nombre de chenilles de cette variété (au moins 200) réparties en petits groupes. J'en ai élevé quelques- unes qui ont très bien réussi. Je ne saurais affirmer cependant qu'elles sont aussi nombreuses tous les ans. Beauvais. A. Daufresne. Petricola pholadiformis. — Ce mollusque, signalé pour la première fois en Belgique, <à la Panne, par M. Loppens, est très commun sur la plage de Dunkerque. J'ignore l'époque de l'introduction de cette espèce, abondante dans certaines parties de l'Amérique, et serai heureux de savoir s'il a déjà été signalé sur d'autres points du littoral. Dunkerque. D"' Bouly de Lesdain. Notes spéciales et locales. 21 Note sur un gisement quaternaire de la Charente-Inférieure. — Les terrains d'alluvion tli^s bords df la Six ic rt du Mignon soul eu K('ii(''iiil formes d'argile qui, dîiiis certaines coiiiiMUiiL's, nolaiiinii'nt à Saïut-Martin-de-Villcnfavc (Ciian-nte- Int'c'iiL'ure) et à Sa! iilli i luire la l'ai ud (l)iux-Sèvrc»>), fourniss<,'nt la matière première à do nomlireuses tuileries. La baisse anormale des eaux cette aunce a permis d'extraire cette argile jusqu'à 3 mètres de profondeur, où les ouvriers do la tuilerie mécanique ont trou\é une couche de Smibicii/firin piperulii Gnd = Lutiario coni/jrcsxa Lk. dont certains atteignent 60 millimètres do long. L'ayant appris tardivement, j"ai cependant pu trouv<'r dans l'argile qui avait été extraite, parmi des milliers d'éclianlillons brisés pour la plupait, une c<'ntaine de valves séparées et une trentjiino de cotiuilles valvécs (j'en tiens des échantillons à la disposition des amateuis). Je serai heureux de savoir si cette espèce, très com- mune actuellement sur nos côtes, notamment aux environs de La Rochelle où il s'en vend des ([uantités au maiché, a été fréciuenuiient trouvée dans le quaternaire français, et en quelles localités. Saint-Martin-de-Villeucuve. J. Coukjault. Observations au jour le jour : 1° Larve de l'Emphytus carpini Htg. sur le Géranium sanguineum L. — Le Géranium SdHi/uiiuiiiii L. est très commun dans la forêt de Fontainebleau. J'en possède également plusieurs pieds dans mon jardin, Le 28 octobre 1905, je fus très étonné do voir (|ue toutes les feuilles, sans exception, étaient criblées de larges trous ou presque entièrement dé\orées entre les nervures. Je cherchai au.ssitôt l'auteur de ce dégât et je trouvai, sous les feuilles, un nombre considérable do larves vert clair, avec bande plus foncée sur le dos, appartenant sans doute possible à une tenthrède quelconque. Persuadé que co ne pouvait être là i|u'une deuxième génération et sachant par expérience combien il e.sl parfois difficile do faire pa.sser l'hiver à certaines larves d'hyménoptères dans des boîtes d'élevage, je résolus d'attendre la première génération au printemps suivant. Entre temps, M. Guignon et moi, nous nous mimes à la recherche et, linéiques jours i)!us tard, nous letrouvions la même larve sur la même plante dans la forêt de Champagne. Au conimencemeut de juin dernier, les larves faisaient leur réapparition dans mon jardin. J'en capturai un certain nombri' qui, bien pourvues chaque matin de feuilles fraîches, s'accommodèrent au mieux de leur captivité et me donnèrent l'in- secl« parfait vers la mi-juillet. Auasitôt je m'empre.'wai d'en envoyer quelques exem- plaires à M. Jules de Gaulle qui, très aimal>lem(-nt, accepta de les étudier et m'assura que n c'était bien, sans doute po.ssible, VJ'Jiûp/ii/tus carpini Htg., dont la présence .sur le deraniinn xanguineum L, affirmée d'abord par Kaltenbach, avait été niée ensuite par Konow ». Depuis, nous avons as-sez souvent retrouvé cette larve dans la forêt de Fontainebleau, et toujours sur la même plante. G. GOURY. L'" Deux nouvelles cécidies de Perrisia sur Géranium sanguineum L. — Le 29 juin dernier, en examinant avec soiu des pieds de Gtraniiini sanguineum h, dans le but d'y découvrir de.s larves de VL'nrp/iytus dont il vient d'être question plus haut, nous remarquions, pour la première fois, deux cécidit 09 a ca > REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE g Fondée à Mulhouse en 1870 3 « ...c^ fl g a « .2 » PRIX DE L'ABONNEMENT -^ J^ kl Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8" Arr i 'S iS Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. o "^ ^ >j France et Etranger fr. 6 par an. ej Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. 'O Q - a) Le Numéro, 50 centimes j S ^ S w « « s ^ -a m ^ fl 5 a 2 .0 o < a t» cs Jeunes Naturalistes ÉTUDES MALACOLOGIQUES SUR QUELQUES ESPÈCES ASIATIQUES qui se sont répandues dans le sous-centre alpique et hispanique Par E. Caziot, avkc i.e concours in-; M. l''A(ii)T ENA DETRITA ubrary NEW YOlo I. IIISTOIUQIIE BOTANI':ai L'Iiislurique du geiuo Bulinais dans lequel un laisail auparaxaiil reidici' le genre Ena, a été établi par Muquin-Tandon, dans son Histoire des Mol- lus). Ai'dèehe : Le Teil, \'i\icrs, liourg-Sainl-Aiidéol (Tliieux). Avevron : Cevlles. La Sorgues et Le Lai'zac (Thienx), SaiMl-MTiii|iie el Milliau. Dans les Pyrénées framaises. il commence à se montrer dans la vallée lie la Têt (Pyrénées-) iiienlales), à Vernet-les-Rains. Villefranche-de-Contlent el (llelle (Fagoli, vallée ch' l'Agly. h Saint-Paul-de-FenouilIel ilîoubée-Massoj), c'est-à-dire le massif du Canigon. Aude : Vallée de l'Aude, à Axât, Gesse (Fagot), entre Chalabre et Limoux (Boubée). (1) Dans ses rorherdics sur le polymorpliisme des mollusques de France, M. G. Coutagne a di'-jà donné la distribution géographique de VEna delrita. Nous la complétons en partie. 28 Caziot. — Eludes inalacologiqucs sur quelques espèces asiatiques. Arirgf : Kiilie Ussat et Tarascon (de Saint-Simon el Fagot), montagne (le l.ajx'gc, \allre tic \ird('SSOS (lîimljée). ilaiilcs-l'yiém'es : Dans le (léparlcmenl, il semble confiné dans le vallon du Cave de l'an. Ciavaniii', Saint-Sauveur, l.uz, vallée de Barèges; personne Mf l'a mentionné au delà de celle limite ni dans le département de la llanle-daroniie. Sur le versant espagnol, il exisic depuis la Catalogne jusqu'à la vallée du rio (iinea et peut-èlrc au delà; il existe encore dans d'autres localités visées par de Chia, MohKpier, Fagot, Gourdon, etc., mais il est plus simple de s'en tenir aux indications générales données ci-dessus, ÏEna tlclriln ne manquant dans aucune vallée. .Nous ci'oyons devoir faire observer que les limites E. et 0. de cette coquille sur les deux versants pyi'énéens seiublcnt correspondre entre elles au S. des Pyrénées; elle est descendue jusipi'à Albarracin et mémo jusqu'aux pro- vinces centrales de la (lastille. .Nous ferons remarquer ([u'elle ne se trouve ni dans le Sud de l'Italie, ni en (;orse, ni en Saidaigne, ni au Sud de l'Espagne, dans le Portugal et dans le Nord de r.\frique; c'est bien une espèce à faciès taurique qui a pénétré jusqu'à nos centres alpique et hispanique, avec quelques autres espèces que nous indiquerons postérieurement. .\ l'élat fossile elle a été signalée dans les terrains post-pliocènes, aux envi- rons de Lyon (Locard), sur les bords du Rhin (A. Braun) et dans la vallée de la Cettina (Hourguignat) m Coutagne. Nice. Cdunnandant (Iaziot. LES INSECTES PARASITES DES CRUCIFÈRES {Suite) VIII. — Genre DIPLOTAXIS CoLÉoPTÈRE (avec cécidies) : Bnris cuprirostris Fab. — Voir Brassica oleilera. I. — Diplolaxis erucoldes D.C. Feuilles supérieures oblongues, incisées, dentées; fleurs blanches devenant lilas. — Midi. — Champs. — Printemps. Acariens (avec cécidies) : l'hytopte? qui produit une déformation des Heurs. U. — Diplolaxis muralis D.C. Tige herbacée non feuillée dans le haut; feuilles sinuées dentées, pinnati- fides; fleurs jaunes devenant rouges à calice hérissé. — Murs. — Terrains arides. — Toute la France. — Eté. Coléoptères. Phyllolrcta ochripes Curt. — Voir Brassica oleifera. l'iiilllnlrpln pœrUnccras Coni. — Voir Brassica oleilera. G. Goiun cl ,1. (;ui(;non. — l.cs ///mt/cv jKiriisiieii (lc.\ ^'/i/ci/ô/t.v. 2!» III. — Diplntrixis teuuilnlin \).(\. Tii,'o frutesccnic h la l)asc; tViiilIrp dans le liant: finiill»\s (l(''roii|)('*o.s on scf; iiiciiis t''li(iils: lli'iiis jaiiiii's à sr'|i;ili- ;;l;il)i'cs un li(''riss(''s siMiloiiiciit dans le liant. .Mai'^, !irii\ niciillr-. hnili' la l'iain'c. I'".li''. I. — Col.KOl'TKaES. l'IiyUolretn atra Vab. — Voir llriis.\ica ulfijrra. II. — LÉPIDOPTÈRES. Evcrgcf:lis' cdiimalis Se. — Noir Itrassica raini. m. — DiPTivHES. 1" (Sans cécidies) : Scaplomyza gramininn Fall. — Voir Brassica dlcracea. 2° (.\vcc cécidies) : CôculjOiiiybti'? Flonr gonllcc, nu s'unviant |ia>. Lr nicine sur UljiluUuix rnissifolia U.C. Aspliondulio Slclauii Kiei'f. Cécidic, Imi'vc cl Nijmphc. — Siiiiiues reiilircs et iilurilucnlaiics. |,;irve à spatuio entonrée d'un espace binn jaune atlcignaiil |ires(iiie la Ijase de la spaluie oîi il se rélrécil et cesse. Métamorphose sur place. Insecte parfail. — cf, antennes à articles munis de nomhirnx verticilles lie lilcls arqués courts et iirégnliers; palpes à deux articles allongés. Trouvé à l'alernii' par le 1)'' Stepliaiii, décrit par l'abbé .l.-J. Kielfer. IV. — HoMOPTÈRES (avec cécidies) : .\))his brassicœ L. — Voir liraxsicd oleracea. .\jilii''? Cet auti'e Ajilii^ prodiiil uiir rldoi'aiilhir. IX. — Genre ERUCASTRUM Enicaslniiii l'allichii Speiiii. Tige Icuillri'; Iruillis du milieu de la lige sans oreillelliv^ à la base; llcui's jaiinàires, les inférieures munies de bractées développées. — Décombres. — .Mai-septembre. — Çà et là. I. — Coléoptères (avec cécidies) : Ceiilhorhynchiis sulcicoUis Payk. — \oir /J/vrw/ra uapus. II. — LÉPIDOPTÈRES. Euchloi' belia Esp. — Voir Ilarlxiicd vitlfinris. l'icris daplidice L. — Voir Arabis pcrloliabi. III. — Diptères (avec cécidies) : Cécidoniyinr? dont la larve se trouve dans les fleurs gonflées, qui ne s'ouvrent pas. X. — Genre ERYSIMUIM I. — Coléoptères. 1° (Sans cécidies) : <'riillinrhyi>rli\ts flnndix l'ayk. — Voir Barbarea pra>Ciir. Cculhnrhynchus picitarsis Cyll. — Voir Brassica napus. Ceulbnrhynclms lœtus Rosen. Se distingue du Ceiilh. cJiInrophaïuis Rouget. — Voir Erysimum pumilum, par ses fémurs légèrement denliculés. Centhorhynchus erysimi Fab. 30 G. C.oiiitv il .1. (liiiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. Insecte métallique, d'un bleu vert ou violet en dessus. Antennes et rostre noirs. Pronolum avec un léger sillon médian, sans ligne d'écaillés blanches, bi-ai'(iiié à la base et s'avançant en pointe vers l'écusson. Fémurs postérieurs non drilles en dessous, tibias à bord oxtenie ai'rondi; ongles des tarses simples. Rlylirs sans taclie scuteilaire blaiirho, à revèlcmcnt nul (lu formé d'une inibescence rare, très Une, ne mmliliaut pas l'asitcrt luisant des tégu- ments. — Juin-août. — 1-2 millim. — Europe. — Tout le bassin de la Seine. La larve mine les feuilles en juillet. 2" (.\vec cécidies) : liinis cu-prirostris Fab. — Voir lirassica oleifera. II. — Hyménoptères. MhnUa glnbricnllis C.-G. Tbom. — Voir lirassica oJeracca. III. — IloMoi'TÈRES (avec cécidies) : Aphis hrassicœ L. — Voir Brassica oleracea. I. — En/siw^im clwiranthoïdes L. Piaille velue : Heurs jaunes de moins de 4 millim. de largeur; fruits re- dres.sés sur leurs pédoncules. — Partout, sauf Midi. — Juin-octobre. I. — CoLÉoPTÎîRES. 1° (.Sans cécidies) : l'sylliodes instabilis Foudr. — \mr Cheiranthvs chcrri. 2° (.\vec cécidies) : Coullioilujncluis sulcicoUis Payk. — Voir Brassica iiapus. II. — LÉPIDOPTÈRES. l'ivris daplidice L. — Voir Arabis perloliata. III. — Diptères. l'Iiijhiini/za (jodculala Macquarl. — \ oir Brassica uleiucca. II. • — Erysimum hicracifoliam L. Plante poilue, à racine principale très dévelo|)pée n'ayant pas ordinaire- ment dos rameaux souterrains ornés chacun d'une rosette de feuilles; poils divisés en trois branches ou en étoiles; fleurs jaunes de 6-8 millim. de largeur. — Centre, montagnes. — Mai à juillet. Acariens (avec cécidies) : Pfvjtoptus longior Nal. — Produit sur cette plante une Chloranthie avec pilosité anormale. III. — Erysimum pumihim Gaud. Plantes à tiges ligneuses à la base; à rameaux souterrains portant une rosette de feuilles, poils simples ou bifides; fleurs jaunes. — Rochers, mon- tagnes. — Mai-juillet. I. — Coléoptères. CenUiorliynchits citloropfianus Rouget. Rostre noir poi-lant les antennes vers son deuxième tiers ou sa moitié; pronotiim assez grossièrement ponctué, avancé vers les yeux et ganii de chaque côté d'un relief latéral formant une légère carène transversale. Fé- murs métalliques; les antérieurs sans dents; ongles des tarses dentés; élytres métalliques bleus ou verts, non masqués par te revêtement qui est composé d'une fine pubescence conchée; ponctuation assez grosse; interstries mates, garnies de deux rangs de poils au moins. — 2-3 millim. — Mai-juillet. — Côte-d'Or. (i. ('.(Il itv il .1. (.( K.MiN. — Les Insectes ;*(j;v/v/7c.v des ('nicifdres. ".M H. — DiPTi;i(i:s. I'hillnitiij:ii (iciiiciilalii M,hi|. \nir' t/K/u.v pcrlolinln. XI. — Genre HESPERIS Iles péris iiiulronulis !.. Kciiilli's ovales îiii^iii's diMiléos, tumibreiisos tmil li; loii^ ili' lu tii,'i'; l!iiii> de S- 12 milliiii. lie iaigi'ur, lihis (iii hlaiiciics. - l'iV's. — Çà cl là. — Mai-jiiillcl. I. — COLKOl'TÎ:iUÎS. C('Hlhorh}incfius arator Gyll. Larve cl S>iin\)hc. — " l-a larvt; vil dans les siliqiies aux dépens des fruits; idio se li'aiisloi'iiio ou tcirc à l'aidoiiuK'; l'adidlc Idvci'iic v\ suri, au |iiiidf'iu|is; il l'onge les ICuillos ou forme de sillons. " (D'après Ituddelieri,', lilé par I,. Ilodel : Colénplères du liassbi de ht Seiiw, VI, p. :\:\H.) Insecte parfitil. ■ — Hosire noir: anienues iusérées vers lo deiixioiue liors ou la uioili(f( du rosiro. l'inunimii non relevé eu avant, avancé latéralomonl vers les yeux, luariiué il'un sillon médian bien net et rouvert d'une pulxvsronre assez iongiK^ uiasqiund la pouelualiou. Patios m)ii-es; fémurs sans dent; ongles des tarses dentés on des.sous. Klylres à légiuneuls noii-s ou ai'doisés, garnis de poils appliqués et sans dessins sur lu partie médiane des eûtes. Inter.siries à doux rangs de soies: stries sans soies se dessinant en lignes noires sur le revétemonf. — 2-3 millim. — Thomins o! bois. — Soine-el-Oise. Seino-et-Mai-nc. — Yonne. II. — LÉPIDOPTi^RES. l/v/(/;(Hiv pii])Iiia L. — Voii' Deiitniin liiitUifevti. Ijiiiihië (dvdiunincs L. ■ — \'oir .ln//i/v perjuliidu. l'iiTis rapx L. — Voir Brassicn iiapiis. SpHnsmiia lubricipedn L. Chenille et Chrusalide. — Chmilli' lrè> \i\c. l'.olir •j,i\^ liriin parfois ver- dàtro sur le dos ou noii'àti'o pai'fois blenàire siu' le ilos: poils blancs, ordi- nairement, droits, raides, coui'ts, insérés siii- i\i'<' lubei-culos gris, noirs ou fauves; dos taches latérales grisâtres. — Cette clii'nillf \il en si'piembro- octobi'O sur pres(]uo toutes les plantes basses. l'apillon. — Thorax de la couleur dos ailes; aiitiiines grises: abdomen jaime fauve avec cinq rangées de points noii's. .\iles supérieures d'iui jaune pàlo et terne avec une bande obli(|ui^ pai'tant do l'angle apical pour aboutir au bord interne et composée de points noii-s: doux ou trois autres poiids noirs vers la côte. Ailes inférieures un peu plus paies avec un point centrai et un autre vers l'angle anal, ces deux points parfois nuls. Q pareille, un peu plus grande. — Presque toute la France. — • Mai-juin. — 30 millim. l'Iiilclla porreclcUa \j. — Voir Chcirantlnis rhniri. III. — DiPTKRES. IVii/lomiiza geniculattt Miicq. — Voir \ritlii^ jirrlnliiilu . XII. — Genre MATTHIOLA I. — Mallhinln incann \\. lir. Fruit aplati, sans poils glanduleux, poiié par un pédom'ule ilr ."i à l.'i millini. de longueui-; llours violettes; fenille> inférieures entières. - Littoral. - - Midi. — Suil-duost. — Mai-juillel. COLÉOPTfcRES. Ceulhorlvjnchus crysimi Fab. — Voir Erysimiim. Diptères. Scaptomijza graminum Fàll. — Voir Brassica oleracea. 32 G. GouRY et J. Guignon. — Les Insectes parasites des Crudières. Mntlhiola tris Us R. Br. Feuilles de la base de moins de •"> millim. de lai'geui-; fruit en cylindre arrondi sunnonlé de trois pointes arrondies et rapprochées. Fleurs rou- i,'eàtres. — Médilerranée. — Rucliers. — Mai-juin. LÉPIDOPTÈRES. l'ieris hras.sicx L. — Voii' Urasska napus. Ar(jiinnis papliia L. — ^'oir Dcnlarin liiilbilera. Agrotis pro)inl}a L. — V. Brassica olcracea. G. GouRY et J. Guignon. SUR LES ISOPODES TERRESTRES DES ILES TREMITI M. le pioIVsscur Cccconi a fait récemment des reciierclies zoologiques dans les îles Tremili (instdœ Diomedai des anciens), petit archipel couvrant à peine 4 kilomètres carrés, situé dans la mer Adriatique, à 2lj kilomètres de la côte septentrionale du promontoire du Gargano (province de Foggia). La plus grande de ces îles, San Domino, est montueuse et boisée, mais sans cours d'eau, (lapraja ou Caprara doit son nom aux câpres qu'elle fournit en abondance (Vivien de Saint-Martin). M. Cecconi a bien voulu me confier l'étude des Isopodes terrestres (Clo- portides) recueillis pendant son séjour; on trouvera ci-après la liste de ces espèces. II est à remarquer que le caractère de cette faunule, en ce qui concerne ce petit groupe d'animaux, se l'approche absolument de celui de la faune méditerranéenne occidentale. Les espèces considérées comme propr-es aux côtes de Grèce et de Dalmatie ne s'y trouvent pas, et si Arma- (tiUidium Pallasi et frontirostre sont commîmes le long de l'Adriatique (surtout vers Triesie et le Quarncro), on les a retrouvés aussi en d'autres points de la région méditerranéenne. Une espèce nouvelle, Porcellio Diomedus, a été trouvée à San Domino. SAN DOMINO Armadillidium vulgare Latreille. — Commun dans toute l'Europe moyenne et méridionale. — Pallasi Brandi. — Abondant dans l'Adriatique Nord, se retrouve en Lombardie. dans la Chersonèse laurique, en Sicile et en Algérie (?) — frontirostre Budde-Lund. — Très voisin du précédent, je les avais considérés comme ne formant qu'une même espèce. Les exemplaires que j'ai sous les yeux me montrent une différence de coloration très nette : .4. jvontlrostre est d'un brun clair avec des taches pâles, 1. Pallasi d'un gris foncé uniforme. Les caractères différenliels morphologiques sont peu appré- ciables. Cette dernière espèce a été trouvée par-ci par-là, de Rome à Trieste. Porcellio Diomedus, nnra species. — hpx'is Latreille. — Ubiquisle. Metoponnrthus priiinosits Brandt. — Uhiquiste. — sexfasciaiiis Budde-Lund. — 'Très commun dans toute la région méditerranéenne occidentale. — melanurus Budde-Lund. — Par-ci pai"-là dans la région méditer- ranéenne occidentale, surtout au voisinage de la mer ou des fleuves. A. DoLLFUs. — Sur les Jsopndes terrestres des tics Tremili. '.V.i l'hilnsriii ('nurhii Kin.ihan. — Lo loiif; d(! la mor (Médilorianfîe occidpnlalc et All.iiilique jiis(|ueii Irlande). cilldriii Mdliriis. - l'ar-ci pai-là dans la rr^inti nir'dilonam'Tniii', sons li's pii'iTPs; icmunle an Noid jnsqn à l'aiis, niais scnic- nionl dans les lieux soulerraiiis à Iciiiiiéialurt' égale (caves di; Uuurgogno, clianipignonnières de Houilles, elc). — muscorum Scopoli. — r.énérak'inenl aliondante dans Imiif VV.u- fope iniiycnnc cl nu'-i'idionali'. l'hiloscia cUturjnla DoUl'us. — Assez répandue dans la région méditerra- néenne, occidentale (Italie, l'^rance méridionale, Espagne, Algérie). lAgia italica Audnuin et Savigny. — Ton! \r Imig des ccMes rocheuses do la !\Iéili!(M'ianée. CAPRARA AnnudiUklitun l'alUifi. — .1. Inmlirostre. — .1. vulgnre. — hircellio laicis. ■ — MrtnitiiHiiitltits pntinnsus. — M. sc.ifnsciatus. —- l'Iiila^cid Coiidiii. — l'hil. miiMuntm. — l'Iiil. clonqata. [j'iilnlricliiis l'anzeri Audnuin et Savigny. — l'ar-ri pnr-là dans toute la région méditerranéenne. SAN NICOLO Annadillidiitin vuUjorc. — Meloponorihus sciiascialus. — l'hiloscia elongata. POTcelUo DiomcJus nova spccics cf. A. Ccphalon et premier segment pereial. B. Dernier segment pleonal, pleotelson et uropodcs. C. Exopodile du premier pleopode. Dlvgnose de Porcellio Diomedus, nova spccies. Corps ovale, peu convexe, courfrl de granulatiims spincsccnles. Lobes latéraux ^lu front 1res développés, presuiuc (luadinnguhnres, h cAté interne un peu arrondi. I.olie médian grand, (juadrangulairc. Epistome présenlaid un mamelon peu accentué, mais sans tubercule per- liforme. Antennes ne dépassant pas le troisième segment pereial; articles du fouet suhéganx. Yeux moyens. l'reniiei' segment pei'eial à courbnre postéro-laléraie jhmi accentuée. Pleon à ciMés assez étroits, un peu divergents, l'ii-otelson triangulaiie, aussi large (|ue long, incurvé sur les bords, terminé pai' une pointe subaigué. Exopodile des premiers pleopodes (cT) plus large que long, à coté inteine arrondi et terminé par une pointe conrle et siiholitiisc. Endoiiodile des nropodes atteignant à peine le sonnnel du pleotelson. Exopodile assez long, étroitement lancéolé. Couleurs : fauve pâle, linemiMil ponctué de brun, avec des lignes longi- tudinales brunes. Lobe frontal médian et exti-émité des uropodes bruns. Dimensions : I2x.'i 1/2 millimèties. Provenance : Santo Domino (Iles Tremiti, Adi'iatique). Paris. A. Dollfus. 34 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (SuilP) Tu 11.. PLATYLABINI G. 170. Probolus Wsm. 1. altieola Gr. lAbroslula. Iladena odusia. Phragmatoblii fuUainosn, etc.). 2. concinnus Wsm. G. 171. Pyraniidophorus Tschl). 1 . fla\ogiittatus T.schb. ICIurrocamim vlpcnor). G. 17'2. Eurylabus Wsm. 1 . diras Wsm. iBriiicjaster luncstrls. Tri- chlura cralwqi). 2. larvatus Christ. vnr. intrepidus Wsm. IDicrauuru vinuln. Stauro- pui fagii 3. torvus Wsm. (Gnnphrln rubricoUls. Hadc- na scolopiicina). 4. tristis Gr. fUianlhœcin ciipslncola, Pa- iiolis griscovariegatu). G. 173. Platylabus Wsm. 1. cofchurnatus Gr. (Bupalus pinlarius, Pimulis grlseovariegata). 2. Dœmon Wsm. IRiipolus pinliirlus). 3. decipiens Wsm. (Lurcnlia cucuHolu, Scorhi liiicnlal. 4. dimidiatus Gr. (Lan'iitui airyUiln, L fluc- tiuilti, L iiiontnnatdi- 5. dolorosus Gr. (I.iirailiii flterntul. 6. erral)undus Gr. H.areiitUi cucullnta, L. rubi- dala). 7. geometrae Brth. 8. gigas Krchb. 9. histrio W.sm. 10. iridipennis Gr. 11 . Ipucogrammus Wsm. 12. nigricoUis Wsm. 13. nigrocyancus Gr. Paiiidis griaciiiuirUgata. l'Iiisin Icsliica'i. 14. orbitalis Gr. var. perspcutor Gr. (Larenlin. I.obophorn, I.g- gris, etc.). 15. pactor Wsm. ITephruclusIia ribsynlhliJin' 16. pallidcus Wsm. 17. pcdatorius F. CarMidinu Umncudcs, lllher- nia drloUcirta. Lnbophorii. TepliKiclijstid, etc.). 18. pimplarius Brtli. 19. puUus Wsm. 20. rufiventris Wsm. (Semlothisa lituratu. Thiim- nonoma Wauaria). 21 . rufus Wsm. jDilinld pus'irla. I.iireiilia autiunnalis}. 22. serrarius Gr. (Boarmiu consortariii). 23. Stali Hlgr. 24. stemolcucus Wsm. 25. tenuicomis Gr. (Drepaiin curvatuUi!. 26. tricingulatus Gr. ITephrnclgstiii puUliclldtd! 27. tricolor Brth. 28. variegatus Wsm. G. 174. Apaeleticus Wsm. 1 . bellicosus Wsm. 2. brevicornis Brth. 3. flammeolus Wsm. 4. inclytus Wsm. 5. inimiciis Gr. 6. mosostictus Gr. Triis. PH^IOGENINI G 2. 3. 4. 5. G 1. 2. 3. 4. G. 1. 2. 175. Colpognathus Wsm. armatus Th. celerator Gr. tBembecia hylseilormis). . 170. Centeterus Wsm. confector Gr. INonagriii gcmiiiipuiicUi) elongator Brth. major Wsm. (Bembecia hijlselfonnls). nigricornis Th. opprimator Gr. 177. Cinxselotus Hlgv. p.rythrogaster Hlgr. phscooprus Wsm. pinclorum Brth. pudibundus Wsm. 178. Dicselotus Wsiii. annellatus Th. Camcroni Brdgm. (Scylhris seiicscensj. 3. crassifemur Th. 4 . Gaullei Brth. 5. parvulus Wsm. . 6. pumilus Gr. var. rufoniger Brth. ISimyra nervosal. 7. ruficoxatus Gr. 8. rufilimbatus Gr. G. 179. Misetus Wsm. 1 . oculatus Wsm. var. obscurus Brth. G. 180. Stenodontus Brth. 1 . margincllus Gr. 2. nasiitiLS Wsm. 3. Theresœ Brth. G. 181. Eriplatys Frst. 1. ardeicollis Wsm. G. 182. Herpestomus Wsm. 1 . brunnicornis Gr. lYpimotneula,:. 2. furunculus Wsm. 3. nasutus Wsm. var. intcrmedius Wsm. 4. xanthops Gr. var. arridens Gr. var. pusillator Gr. G. is:i. Thyraeella Hlgr. 1. collaris Gr. G. 184. Oiorhinus Wsm. 1. pallipalpis Wsm. G. 185. .ffithecerus Wsm. 1. discolor Wsm. 2. dispar Wsm. ■var. albipictus Brth. 3. erythrocerus Gr. 4. exilis Wsm. 5. frontatus Hlgr. 6. nitidus Wsm. (Calymnia dlffinis). 7. placidus Wsm. 8. regius Wsm. G. 186. Mevesia Hlgr. 1 . alternans Wsm. 2. arguta Wsm. Siephi'nsia bruimlcMella) . G. 187. Diadromus Wsm. 1. arrisor Wsm. 2. capitosus Brth. J. DE Gaulle. — Calaloyite des Hijrnénoptères de France. 35 3. cautiis Brtli. 4. l'xilis Brili. 5. iiit^Tiiii'diiis Wsin. 6. mitis Wsni. 7. puli'lii'llus Wsiii. S. I-Kiittivtiis Gr. 9. 8iil)tili<'ornis (Jr. 10. U"nax Wsin. U. Tlioicsa^ Hith. 12. troglodyliis Gr. ' IHulelUi piirciilhciiella). 13. viiricolcir Wsiii. G. 18S. Micrope Frst. 1 . macilonta Wsm. G. 189. Phaeogenes A\'sm. 1 . œncscen.s Tli. 2. aiMU'iiiis Wsni. 3. atratu.s Brtli. 4. I>i'llict>rnis Wsm. 5. bisifînatus Hlgr. 6. callopus Wsm. lErUiijaster laneslris). 7. cepliaJotes Wsm. (SesUi cvUci/nniitsI. 8. compar Brtli. 9. coryphaciis Wsm. nr.'^iitiiit Wsm. 10. (>r Wsm. 20. inanis Brth. 21 . infimus Wsm. 22. iscliiomelinus Gr. 23. jucundus Wsm. 24. juvonilis Wsm. 2,5. laseivus Wsm. 26. limât us Wsm. 27. major Brth. 28. mai-tialis Brth. 29. mclanogonus Gml. IDeiin'fsariii iicrvosa. Œno- plilhira iHllerluiial 30. minimus Brth. 31. mitigosus Gr. 32. modostus Wsm. (Mcliana flnmiiii-n 33. mysticns Wsm. 34. nantis Wsm. 35. nigridens Wsm. 36. nigriniis Brtli. 37. nitidiventris Hlgr. 38. ophtalmicus Wsm. 39. Pioi Brlli. 10. planifrons Wsm. 11 . ruliripirliis Wsm. 12. rusticatiis Wsm. i:!. scut^'llaris Wsm. 41. somivulpinus Gr. (Cacœcia rosana). lô 17. IS. 19, 60. 51. 52. .'iS. .54 . 55. 56. stimulator Gr. [EHovla i>rosiiptarla. Turirix- viriilanal. slipalor Wsm. oniinii-lla spari/ancllaj. subnigor Brth. suspica.x Wsm. t<>nuicornis Bitli. toniiitli'ns Brth. tennis Brth. trcpidiis Wsm. tristis Brth. vafer Wsm. vagus Brth. xanthopygus Brth. G. 190. Notosemus Frst. /■tc/i niigasitr K rehb. ()i( e Guôrin). 1 . fuscilmcca Brth. G. 191. Oronotus Wsm. 1. hinotatuB Gr. G. 192. Isdimis Gr. 1 . anomahis Wsm. 2. G au 11 ci Brth. H. niont.mus Brth. 4. nigricollis Wsm. (AlucUa anlactodaclylaj. 5. nigrinus Gir. 'Coh'ophnra Giraudl). 6. ru fi p es Wsm. 7. rufolininneus Brth. 8. thoracicus Gr. (Alucltn paitadnctiilu. Mii- ras7»arilin ptixodactyLiil. 9. truncator F. lErtnriaster lanestrts). G. 193. Nematomicrus Wsm. 1. l,(>nrllus Wsm. G. 194. Hemichneumon \\sm. 1. ancops Brth. 2. elongatus Rtzb. 3. suspcctus W^sm. Tiiiii. ALOMYINI G. 195. Alomya Puz. 1. dobellator F. oratnr F. var. nigra Gr. SuBF. CRYPTIN/E Ti:iii. CRYPTINI G. 19(i. Megaplectes Frst. ■I iinijiitiix Th. 1 . nionticola Gr. iti/iits Tschb. fPygœra annchoreta). G. 197. Osprynchotus Spin. Liniirt rus T.s<.'hb. (l'ar. -ménoplèrcs nicjiflants) 1 . macrobatus Gr. Kuiiifnrs coarclaln, E. j/o- iitlfonnts, Odyneru), Os- inta (iduucaj 2. scducUirius F. Snlipliron desllllaloriuni, >c. splrilei). G. 198. Cryplus F. 1. albatorius Vill. 2. apparitorius Vill. 3. bombycis Boud. ' l.tislorainpa quercusl. I. bucculcntus Tsch. 5. cale.scons Gr. (i. cognât us Fon.se. 7. cyanalor Gr. ïttlDbti. MtiiacfjSftma neus- Irtii. l'dtidUs, fliragmato- liia. etc ). 8. Dianae Gr. car. gracilicornis Gr. 'Piinntts grlseovariegata). 9. (lifficilis Tsch. 10. fibulatus Gr. 11. filiformis Fonsc. 12. fiilvipes Magr. 13. Germari Tschb. 14. gratiosus Tsch. (Sesla sphecilormts). 15. Gravonhorsti Fonsc. 16. gyrator Duf. (Tn/poxyhm ttiiulus). 16 bis. (hirtx uni) Millièrc. (IIcll'iphiihHs hlrtusj. 17. ineisus Tsch. 18. infimus Fonsc. 19. insinuator Gr. 20. intrieator Fonsc. 21 . italicus Gr. 22. leueoeheir lltzb. iClavctliiTia amerinx). 23. leucosticticus Htg. (Lophyrus pini, L. fruteto- rum). 24. leueotarsus Gr. 25. luguliris Gr. 26. nK'lanopus Fonsc. 27. minator Gr. ' Ilyldtrupcs hajulus' 28. mosehator F. 29. murorum Tsch. 30. niyrmcleontiduni Boud. 'Myniiclco sp '. 31 . nigerrimus Fonsc. 32. oliseurus Gml. fili/ii iidiiJœ Boie. [.(isiiicdiiipn qucrcus. Zyyw- iiii. Me — TeiUhrcdop$ls InslaMlis — Piilyphagc). :;:i. odoriferator Duf. irrypo.rillnn flnuliis'. 34. proximus Fonsc. 35. pubcscens Fonsc. 36. rubricans Fonsc. 37. scaber Fonsc. 38. 6-annuIatus Gr. 36 J. DE Gaulle. — Calnlogue dos llyménoplères de France. :!9. siRnaLorius F. a 199. Xylophurus Frst. 3. olypearis Th. IDillinrrus. iisinla) Miirrocnjiitns Th. 1. in^'rata Tsch. ■10. II. soccalius Fonsc. .spinosus Gr. 1. coiœlji Tli. i Ciirœhus hilaxcliitus). .'■). noglocta Tsch. plL'heja Tscli. vfir. arniiiloiius F. 2. lancifor Gr. 7. nistica Tsch. (fi uni rue s ptiiiillornitf!j. 1 ' îi"^ :sapi'rila populiiCd;. 8. titillator L. 12. spirahs l'ourcr. ITitlieiiorUi lulniUisa! G. 200. Idiolispa Frst. (Nids d'araignées). 43. sponsor F. (AgroUs vcstlglaUs, Scsia Liocryiil IIS Tli. G 202. Kaltenbachia Frst. aiiltormts). 1. analis Gr. Nyxcopldlus Th. 44. tarsolcucus Sclirk. (Charlpteru vlrhldini. l'uim (stUpnotlii snllcls.— Siipcrihi pvpulne.iil. {Par. d'IIym. nidifiants). Hs). 2, obfuscator Vill. 1. apum Th. 45. tibialis Fonsc. (( niilhiii iilhUiiltrisj. 46. 3-gut.tjit.us Gr. G 201. Goniocryptus Th. 2. biniacubita Gr. 2 augvstus Uahn. (Odyncrus Imvlpcs, Osmlii Icui-iiiiielœna). nigricornis Th. 47. 48. t.ulK'i-fulatu.s Gr. viiluatorius F. (Tcplirofli/xlld (txuci'drald - Saprrcla populnca). 1. 2. Trycliosis Frst. p.p. ahnormis Tsch. ambigua Tscli. 3. Jll es nE Gaulle. (A isuivre). - — - V ■ ■ ■ NOTES SPÉCIALES ET LOC-ALES Sur la Flore du Tonkin. — Lrs lectinns de hi Feuilfe se souvionn(>nti que, sous ce titre, M. V. Dcinangc axait annonce (1) hi découverte au Tonkin du l'oiitiilrrui crassiprs Mart. et (|U(' nou.s avions émis un doute au sujet de cette découverte pou vraiseniblal)le au preuiii'r abord d'une |)hinte de ^Anlé)■i(|U(^ tropicale en Indo- Chine (2). Nous avions pourtant naguère trouvé à Pondichéry le Tunicra uliiiifoha, plante également d'origine américaine. M. V. Démange nous a l)ienveillaniment adressé une lettre très détaillée, accom- pagnée d'un dessin et de fleurs étalées et des.séchécs. C'est bien en elïet du l'ontc- de.ria cruaaipcx Mart. qu'il s'agit. Cetlr plante doit porter en réalité le nom de Eirhhorima .^pcciona Kunth. Voici d'ailleurs sa synonymie. Eichhoriiia specioaa Kunth = 7i'. crax.'iipcs Solms = J'J. cran.'iicavlh Schlccht. = Pontederid rrnssipes Mart. Le genre Eichhunda est caract-érisé notamment par les pétioles trè.s dilatés et même vésiculeux de.s feuilles, (|ui donnent à la plante non lleuric l'aspect d'un Siirracenia et {|ui lui ont valu l'appellation de : herbe ijarfjinihtte. La fleur est la fleur typiqvus de la familhi des Pontédériacées. M. Démange avait déterminé le genre de la plante d'après VU ixtoire (les plantes et le Dirtinnnniri' de bota?iù/iie de Haillon, et M. Eberhardt, botaniste de la mission .scientifique permanente de l'Indo-Chine avait pu en préciser l'espèce d'après une figure d'un ouvrage allemand. (( Les Annamites, nous écrit l'inventiuir de l'espèce, ne la connais.sent pas; elle n'a pas de nom dans leur langue. Avant peu elle fera parler d'elle à la Direction de l'Agriculture et à celle des Travaux publies de riudo-C'hine. » Le développement de cette plante est inouï; elle envahit maintenant toutes les mares et cet accroissement géométrique ne s'arrêtera ([Ue faute d'eau. Certaines mares que je voyais couvertes de Pe/fiotiin hreuifolin Benth. (3) .sont maintenant couvertes de la verdure inten.se des Eirlilinniiit. La patate d'eau (/poiiura nquri- tira Forsk.) elle-même se retire devant l'envahisseui'. Heureusement que cette, herbe est flottante et qu'il est relativement facile de s'en débarrasser (4). )i Et maintenant, d'où vient la plante? Du Brésil par voi(ï de San-Francisco, le Japon et la Chine, ou bien par le cap de Bonne-Espérance, Madagascar, Ccylan, Java, Singapore ! Tous ces points sont habités par les (chinois, grands amateurs d'aquarium.s. n Nous penchons personnellement pour cette dernièie hypothèse. L'importation peut aussi avoii- été directe. Nous dirons avec notii' aimable correspondant : le probleTue est intéressant ; il pourrait être résolu avec l'aide de corre^spondants d'outremer. Nous en confions la .solution aux lecteurs de cette revue. Le Mans. Hector Léveillé. (1) Cf. Fetiillc des .fcunes Ntiluralisles, n" 420, for juillet 1906. (2) Ibidem, n" «0, 1" août 1!)06. '31 Vulgairement herbe aux porcs. C'est le Polyrhroa repens I.our. (i) Elle n'est pas sans analogie à ce point de vue avec le Stralioles eloides L. Notes spéciales cl locales. '■\1 A propos du « Pelrjcola pholadiformis » de Lamarck. — Le dernier nuin(5ro dr la Fiuillc (lis Jimiia .\iil mal i^li r, (1) cmitiiiil iitir note du ddclc-iii- IJoiily df Li^sduiii sur riiiliodiiclion ' iliimm l'.iiKi, ainsi (|Ui- l'a conslaté M. ViUil Gilson. Klie est éKaleinent très alwin danti' en Annioteiic, nolariniieiil sui- les culcs du conilé de Kent, où elle a et/- ili'couvcïrte dès l«y:i (2). ICiilin M. l'aul Pelseneer a ri'-d'iniiient indi(|U('^ la tendanc»' de co iiioliusc|Uc il se substituer sur les côl^-s de Helgique, au l'Iialiix niiiJn/ii L. (:i), tout coiiinie le i'eiiux iiurniKinii L. (autre; esjjècis ainéricaine accliiriatée (!n Anx)''- terro) tend, en cpielciues points, à prendre la place du Cuidium tiliih' L. L'es fail« d'accliniaU-nient des molluwiue« sont des plus iiit/'n-nsants et il est toujours d'une très grande utilité de signaler ceux dont on est lëtnoin. Paris. Louis Geumain. D'après les indications ijui nous sont données par M. Phil. I)autzenix;rg, le Pttrirolu iilidhulijoi iiiiK serait en effet en Voie d'extension lapide sur une partie dus côtes de la nier du Nord; il La Panne (au N. de iJunkeiijue), AL iJaut/.enlieig en a recueilli soixante l'xeniplaires en une journéi!, tandis qu'il y a très peu d'années, ce niollus(|ue y était inconnu. Chose curieuse, les exemplaires belges atti'ignr'nt jt.arfois une dimension de 8 à 9 centimètres, très supérieure il celb; qu'ils ont dans leur pays d'origine. Quant au Venus iiit:rrenari(i, nous serions heureux de Siivoir sur quels points (les eôtes anglaises en mollustjue paraît s'être développé au p/ia Ail., A', /aiici/oiia D. (J.,('eiaiiuii iiiahaltb Mill., Ctntauna serotinn Hor., llit laciuin vulyutuni Fr., Vytisus labur- iiiiin L., Ctutanna niijia L.. Cuntiii/la varia L., Junipiius cuminiinis L., t'istuca oriiiii L., Canliiiiy aiiiiil/ioii/r.i L., Dianthnx nirl/iiisiaiioniiii L., Quririm pttbesrtns Willd., Vonrallaria po/i///uiiatuin L., /fiibiis finlinisus L., li. cœsiiis L., Euphrasia iiilontitfs L., H. (iflicinalis L., A', campestris Jord., A", riijidula Jord., /i'. erice- tiiruni Jord., J'hicuiii Uœhmcri W'ihel., Statiir plantiuiitiia AU., Ftstuca tenui- julia liblh., Jasione inuntana L., Festiica luti r(ip]iylla Lanik., Sihne otites Sm., J/eiiaitt/iitiiiim (juttatuiii Mill., Syniuja viihjaiis L., (Kiinlhira biinnis L., Vtr- bascuiii tliapsus L., Broiiius Uctoruin L., Tri fol in m prostralum Biasol., Dianilius prolifer L., Arteinii^ia caiiipi stris L., Ailanliis i//aii//ii/osus h., Alliuiii oit ran uni L., (Jrt pis i/if/ii.iti D. C, Marrubiiini vulijnrr. L., L'iriisns rubjaris Mill., C. aritiin Mill., C inahalib Mill., ilonotropn liypopitys L., Opluys arunifira Huds., O. iiiiisci- jfra Huds., O. apiftra Huds., O. anthropopUora L., Orciiis purpitrea Huds., (). nioiitana Sciiniidt., O. conopsta L., 0. morio L., Aneiiioiu' puhatilla L., Curo- nilla miniiiia D. C, Onoiiis natri.v L., Fiatjarin tiatior Ehrh., Artiiaria silarta T., l'iniis itiricio Poir., Epipactis repens N., Vicia luthyroitlfs L. B. Sur le Ixougemont, vers Saint^Martin, on récoltera : Ccra-ms vulijaris Mill., <'. ina/ialib Jlill., Larix eitropaa L., Orchis purpurta Huds., Opiirys itiusci- ftra Huds., O. araiiifcra Huds., Epipactis atrorubcns Hoffni., Coronilla iiiimma 1). C, Campanula ijloiiitruta L., Syrini/a l'ulijuris L., Vt rouira prosfrala L. C. Bois de Bouraine et de Vauroux : Ancmone pidnitilln L., Coronilla iin/iiiiia D. C, aiobularia vulijari.s L., Orcliis purpurtii Huds., Ophrya araniftra Huds., Syi-inga vulijaris L., Cytisus laburnum L., Cercis siliquastruin L., Uilhborus fteliilus L., liibes rubrum L., Cornus mas L., Junipcrus sabiiia L., Hubia pere- i/rina L., Liiiiodoruiit aborlintiii L., Fratjaria datior Ehrh., Vtronica prostrata L. Au bas de ce coteau, après avoir traversé la Juine au Pont-de-Pierre et le Juinotcau sur un pont de l)ois plus loin, on Uiurncra ;ï sauiho, et dans les fossés et prairies marécageuses ipii s'étendent jusqu'au Petit-Saint-Mars, on fci'ouvera : Vtronica tnuiiiallis L., V . bcccabiinija L., Alkanna lutea G., Âronituiii naptUus L. (près le château du Petit^Saint-Mai-s). D. Cot<>au de Saint-Symphorien : On y rencontre la majeure partie des plantes ci-dessus, plus Fimiaria niirrantlia Lag., /'. média Lois., Papaver dubiiim L., Valerianella rriocarpa Desv. X. — D'Etanipes à Ormo y -la- Rivière. — Pour cette herborisation, on se diri- gera vers la phice du Marché-Franc, en pren;mt au sortir de la gare les rues du ('bateau, Saint Jacques, du Flacon, iMagne, et l'on arrivera vers l'usine à gaz; on tournera ensuite à droite en suivant le petit ruisseau nommé rivière des Prés jusqu'à l'angle du jardin Guettard; on prendra ensuite l'allée de Bonncvaux. Arrivé au Pont-de-Pierre, on le franchira et on Uiurnera sur la droite en suivant les bords de la Juine. Dans les bois surplombant la route, on récoltera An^'uMn^^ piilsa- tilla L., J/tIkhorus fniidus L., Coninilla niiniiiia D. C, et dans le bas-fond du l)ois près 1(^ pare de Vauroux Ribes yrossularia L. Si l'on gravit le coteau dominant le village d'Ornioy, on récoltera, outre les dernières planU's ci-dessus énoncées : lirunflla i/riindiflora L., Trapocjnn major Jac(|., Ophrys aranifira Huds., Orchis purpurta Huds., et dans les moissons Ornitliijijcduiii arvense Pers., Adonis trsti- ralis L., .1. fltnniima Jacq., Ntslia paniculata Desv., Tiirytnia latifolia Hoffm., ('arum bulbocastanum Kocb., Heliontlii niuin pulvérulent ii m D. C, H. strpylli- foliuni..., (,'franium saniiuini uni L., Ophrys inuscifera Huds., Vtronica saturtitr- folia Poit et Turp., et l'on descendra par des carrières exploitées vers le cimetière non loin du gîte fossilifère si connu des géologues; on y récoltera près du mur de la nécropole : Ccntranthus ruhrr D. C. Linum tenttifoliuni L., si on ne l'a pas recueilli sur la pente précédente, avant d'arriver à ce lieu, ainsi nn'Ononis luitrix L.; on descendra ensuite le village en prenant pendant quelque temps la 40 Notes spéciales et locales. route de Boissy-la-Eivière, que l'on quittera bientôt pour prendre un chemin qui conduira au moulin de la PLmchc. Chemin faisant, dans les prairies humides, Tartixaciim j,a/ustie D. C; l'on traversera ensuite la Juine sur le pont dudit moulin pour tomber sur la route de Saclas que l'on suivra sur la gauche en côtoyant la nouvelle voie ferrée de Beaunivla-Kolande jusque vers Artondu. Arrivé en ce dernier lieu, on la quittera après avoir ramassé dans la Juine Rnniinciihts fiiiitans L. et l'on prendra un chemin conduisant vers le coteau situé derrière le château. Durant ce trajet, on récoltera Buxus stnipervirt ns L. et quelques-unes des plantes du coteau opposé, plus Valcrianclla eriocarpa Desv., Buplcuruin Totiindifuliiiin L., Niijella arrensis L., Asperula arvensis L., Fœniciilum officinale L., C'erasuc riilijaris Mill., C. mahaleb Mill., Verunica teucriu/mlj., V. prostrata. L., F. privcox AIL, Gentaarca cyaniis L. var. fi. albh et atiopiirpuic/-", C. scabiosa L. var. fi. albix; on arrivera en suivant l'ancienne route de Saclas, au Petit-Saint-Mars, et en traversant les prairies, on récoltera Aconituni napellus L., et dans le Juineteau I\'yiiiphaa alba L. et N. iutea L. Dans les fossés, Veronicn anaf/allis L. et V. beccahunga L., et l'on n'aura plus qu'à prendre le chemin du retour avec une bonne récolte et une petite promenade. Une soirée suffit pour faire cette excursion. Guiscard (Oise). L. OkGET. (.4 miicrc). Questions. — 1. J'ai vu dernièrement, au laboratoire de Banyuls, deux exem- plaires, l'un jeune, l'autre adulte, d'une tortue aquatique, la Clemmys leprosa, qui avaient été trouvés, m'a-t-on dit, aux environs de cette ville. Cette provenance m'étonne un peu, et je me demande si nous n'avons pas affaire à des tortues apportées d'Algérie, puis échappées de captivité. La Cloiimys leproxa est donnée par tous les auteurs comme propre au Nord de l'Afrique et au Midi de l'Espagne et du Portugal. A-ton déjà signalé dans le Midi de la France des individus réellement indigènes de cett<î espèce? L. Dejiaison. 2. Le type sauvage du Bombyx mori est-il aujourd'hui connu? Suivant Leech {Trans. Soc. eut. Lond., 1898, p. 271), ce serait le Bombyx ma7idariniis Moore, espèce répandue dans le Japon, la Corée et la Chine orientale. A-t-on émis d'autres opinions à ce sujet? L. D. 3. Dans les collections entomologiquss exposées au Musée impérial de Vienne, on voit un curieux échantillon, dévidé ou cardé, de la soie de la Satuniia xpini, bombyx fort commun en Autriche. Des expériences ont-elles été faites pour l'uti- lisation de cette soie? Natalis Rondot, dans son iinportant ouvrage sur la soie, n'en fait aucune mention. L. D. Le Directeiir Gérant^ A. DOLLFUS. Imp. ObrrUiitr. licnnos— Paris 0381-06) Chez A. POUILLON-WILLIARD, naturaliste à Fruges (Pas-de-Calaia) Pour faire de la place nous livrons : 1° Nos superbes centuries Coléoptères du Dahomey (60 espèces), nombreuses, belles et rares, surtout en cétonides et longicomes, pour 15 fr. en belle qualité; 2° Magnifiques centuries de Papillons do isikkiui (50 espèces), dont une quinzaine d'espèces Papitio, des Ixias, Prionenu, DeliaK, Uehomoia, Charaxes, etc., à 15 fr. le cent en belle quiUité. Beaux saturnides exotiques comme Antherea assama, 3 fr. 75; J. Helferi, 2 fr. 50; A. 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V. sphyrus 15, P. chloridice 6, 12, Z. eupheme cf 10, Col. erate 5, 10, hybr. chrysodoua Cf 40 (sup. 50), ab. pallida 10, chrysotheme v. 5, 9, Mel. suwarovius 4, 7, Er. afer 4, 6, Tr. phryne 7, 9, Lyc. pyhion 20, 40, collestina 20, 35, Hosp. tessellum 10, 15, cribrelluni 10, 12, Er. ncogeiia 100, 150, Agr. lutoscens Q 150, christophi, 10, 25, ab. lugens 25, 40, sabuletoium 35, basigramma 10, 20, Mam. egena 16, 14, dianthi 15, 20, H. ferrago 20, 25, moderata 70, 65, Car. albina 14, 16, Amph. tetra v. pallida 25, Taeu. porosa cf 70, Cuc. mixta 65, 8,i, biornata 85, lactea 15, 20, tanaceti var. 5, santonici 15, Ib, magnifica 100, 150, argentina 10, v. achalina 20, splendida 45, Hc-1. purpurascens 25, 30, cora 40 (sup. 50), incarnata 12, M. puniceago d" 8, Aed. rliodit«s 80 (sup. 100), Th. concinnula Cf 14, Eucl. munita Cf 20, Cat. deducta 90, 120, lupina 40, .50 (sup. 50, 70), Tox. lubrica 35, 50. Cat. noonyn)plia 18, Euchl. v. prasinaria Cj 7, Asp. mundataria 5, 10, albaria Bart. cT 50, Arct. mannerheimii cf 40 (dto. sup. cf 60), dahurica cf 100, spectalnlis 5, 10, Hyp. thrips 15, 20, caestrum 40, 75, Ses. agdistiformis Cf 120 et d'autres espèces. Chrysalides vivantes : Helioth. purpurascens à 15, Aedophr rhodit^s à 90, Sim. deutino.-îa à 7 1/2. Œufs vivants : Cat. lupina (saule) la douz. 60, Cat. deducta (peuplier), ladouz. 90. Chrysalides des Sat. pyri do Vienne, la douz. 2."). dt^ Dalmat, la douz. 30 (grandes). Prix en unités. 10 = 1 mark. >< = 1 franc. J'offre un choix de près de 2,500 espèces de Lépidoptères de la faune paléarc- tique et envoie mes catalogues n"' 2 et ;i sur diinande. J'achète les réco!t<"s origi- nales. — S'adresser à M. Max BARTEL, Oranienburg. Berlin, Waldstrasse, 54. SOMMAIRE DU N° 434 Commandant Caziot : Etudes iiuilacologiq\ics sur quelques espèfos asiatiques qui se sont réi)andues dans le sous-ceiilre iilpique et hispanique. G. Goury et J. Quignon : Les Insoiles parasites des CrucitÈres Isuitei. A. Dolltus : Sur les Isopodes terrestres des iles Tremiti. J. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de Fiance [suile). Notes spéciales et locales : Sur la llnre du Tonlcin (Hector Léveillé). A propos du Petricola plwtadllnrmis de Lnniarck (Louis Germain). Cochliciila barbara L. (J. Oodov). Réponse à M. L. Brunenu -.A. Loiselle). Le cri du Hérisson (H. i>v Bi'v.ssox). Sur les Rois de Bats (L. Demaison). Un projet de Musée d'Histoire naturelle à Tunis (R.). Herborisations aux envii-ons d'Etanipes f luir iniib' M'rilahie (pic Ttui doil constater comme » un fait dans l'étude des èlics (|ui nous environnenl. c'est-à-dire l'unilé )' renfermant un nombre indéterminé d'individus (pii tous ont une même )i nature et sont consubstanliels les uns aux autres, de telle sorte qu'ils Il peuvent être justement considérés comme issus originairement d'un seul Il et même individu, premier exemplaire de toute l'espèce. Ce n'est pas I' l'unité bii'rai'chique nomme celle du geme, de la famille, mais l'unité " di> nature nu de substance, (ir une nature particulière a des caractères " propres qui la distinguent des autres natures; elle est ce qu'elle est et Il ne peut être autre chose. Si elle avait d'autres caractères que les siens, Il elle serait une autre nature. Elle ne peut être soi et autre que soi en » même temps, ni devenir sans cesser d'être, le oui et le non ne pouvant Il coexister, c'est-à-dire être aflir/nés à la fois d'un même sujet. Toute » nature est donc nécessairement immuable et invariable en soi. Toute 42 FÉLIX. — La ductrine de Jorda)!. » nature distincte créée dans le temps et dans l'espace coiTospond à une » idée distincte étei'uellenient conçue dans l'entendement divin. » {Duign., p. 9 et 10.) Tnutc nnliirc csl dune nécessairement unuuiable cl inniritilile en ao/. Voilà le ijianil principe de Jordan, celui qui l'a conduit à la spécilication inliiiie et lui a fait fermer les yeux systématiquement sur les travaux remar- ijuahles des botanistes modernes concernant la transformation lente des formes végétales sous les influences diverses que ces formes subissent daii.s la nature. l'uisque toute nature distincte est invariable, autant il y aura de natures de plantes distinctes, autant il y aura d'espèces, et dans ces conditions le nombre de ces espèces dépendra des limites de ce que Jordan entend par nature distincte. Il considère la plupart des espèces linnéennes comme étant plutôt des assemblages de formes spécifiques que des assemblages d'individus. « Ce sont les premiers groupes qu'on jieut établir par le » rapprochement des formes similaires et nullement de vraies espèces. » {Diagn., p. 12.) Dans ces groupes il existe des formes dont les différences peuvent être établies par l'observation des plantes à l'état de vie et dans des conditions de développement paifaitement analogues. Si ces différences sont très manifestes, très reconnaissables pour tout homme susceptible d'un examen attentif: si ces différences visibles une année sont visiljles chaque année et si elles persistent sur d'autres individus qui sont issus de ces derniers, se reproduisant héréditairement et invariablement pendant une suite de générations, ce sont des espèces. » Les espèces proposées par nous ne » sont autre chose que des formes végétales que nous avons appi'is à » distinguer les unes des autres par la comparaison, sur le vif, de tous » leurs organes, en nous assurant par les observations les plus certaines » que leurs différences étaient héréditaires et ne pouvaient être attribuées » à des causes accidentelles ou locales. » {Diagn., p. 7.) Quant à ces diffé- rences, elles ne doivent pas être le fait de caractères bien tranchés. « En » général, ce ne sont pas les caractères tranchés qui distinguent les vraies » espèces, mais tout un ensemble de légères différences. Quand un carac- » tère est très tranché, il doit plutôt être regardé comme suspect. En » effet, ou c'est un caractère de groupe, et alors il n'est pas spécifique, » ou ce n'est qu'un accident, et dans ce cas il a moins de valeur réelle » que la plus légère différence constante. » (Diagn.. p. 297.) 11 faut avouer que c'est se débarrasser facilement d'une cause gênante d'objection. Poussant jusqu'au bout l'application de ce principe, Jordan n'admet pas (jue ces formes puissent être autre chose que des espèces. " La nature i> n'a pas de caprices; elle est constante et invariable dans ses lois. » {Diagn., p. 296.) « La constance des caractères, tel doit être pour nous le » signe distinctif de l'espèce... La constance des caractères dans chaque » espèce ne pouvant être supposée relative à telle ou telle circonstance » est donc absolue. » (De l'origine des arlires fruitiers, p. 9.) Ce ne sont pas des variétés d'une même espèce, puiscpie " nous avons » reconnu qu'elles ne varient pas, et que nous avons pu constater que les )) plus similaires sont précisément celles qui croissent spontanément en » société, dans une même prairie, dans un même bois, sur une même » colline, où tout indique qu'elles se trouvent réimies depuis l'épfique où » le sol s'est couvert de verdure et qu'étant transportées ailleui's, elles » se conservent, se perpétuent héréditairement avec leurs mêmes diffé- » rences. » {Diagn., p. 8.) C'est le principe de l'existence en société des espèces végétales affines. Fklix. — /.(/ iliii trine tic Jd/iIuii. 43 (I L'existence en société des formes similniros est un fait d'une telle géné- " raiité et d'une yrrilicalion si facile (|u'il est impossil)lc de le mettre en » doute. » (Esp. rr;/. uflinrs, p. 8.) Les ly|ics liiinrciis iMaul ciinsiilt-rés comme des genres d'ordre iiif(''rieur, ont des cculrcs dr vcgrlalimi où les formes similaires qui les constituent sont ]iius iioiidiieuses qu'ailleurs et croissent en société. A mcsui'e (|u'on s'éloigne de ces centres de végéta- tion, le nombre des formes va en décroissant, mais celles-ci se présentent toujours avec des différences notables, (les espèces affines sont très nom- breuses et leur dispersion [)eu élendue. " Je suis presque certain, d'après » le résultai de mes reclierclics. qu'il n'y a pas, je ne dirai pas de [)rovince » ou de déparlement, mais même de petit territoire d'un caractère plus » ou moins original, ipii ne puisse offrir un certain nombre d'espèces qu'on " ne relrouvei-a peul-èlre nulle part. » (Esp. vôgôt. affinos, p. 16.) Il n'admet pas que l'on assimile ses espèces afiines avec les races des animaux dnmesli(]ues, qui sont en effet de vraies races, n'ayant qu'une lixité relative, puisqu'elles disparaissent par les croisements et qu'elles cesseraient très promptement d'exister si la volonlé de l'homme ne les maintenait dans l'isolement. Les espèces végétales affines, au contraire, ont une fixité absolue; elles ne sont pas le produit de l'action de l'homme on nioiii.s jaiiiiàtics; r|>lri's nniis, ornés cliacnn lio deux Uiciics jaunes sr'|tai(''i's, |iarl()i-< K'iinirs |(ar un niiiicc lihd (var. l ihr.i: Wr-is.). - 1-2 inillini. I'irsi|iir loiilr l'Kuio|i('. Tuiil lr liassiii (le la Sfinc. l'Iii/lloliflu Irinislititiin (loin. In.se(;le a.ssez convexe à |)onc,lualiiHi loiU;; antennes à articles 4-G (ircsque éf,';inx entre eux. l'ioiioliini court, coinexe, rc'hordé à la lias*;, à |)onc.tuation as.sez espacée, l'allés noires à t,'ciioux jaune |iàle. Mlstre.-, noirs, nianiués eliacnn (li; deux lâches isidées on reliées par un lilet niiiiee. - - 3 à .'J i/2 inill. I'iinlein|)s. — Lieux humides et froids. - Trance moyenne. l'Iii/llotirlii rniji\r(nis Kiilsch. Larri' ri \iiiii\ilu'. Larve minant les feuilles du cresson. biai'cli- jtiirjiiil. ■' L|)i|di'ure> jaunes; élyli'es jaunes à dessin noir com- posé il'une bande siitiirale, d'un point hiiméial et d'une tache latérale isolée. -- 1-2 niillim. .. (L. liedel, Coléuiilùnts du llassiii de la Seine, V, p. 182-2!)7.) - (ialvailos, Somme. — .Midi. l'inilliilrclii rilluld l'icdlli. Voir Urn.s.sica ideifero. l'inillnlrcln ■'-\iiniilti ISedlli. - Voir livdssica olrifi-va. l'iiillhilrctd iii'iitontin L. — Voir llrassUa nopus. l'^ijlliudes nain Fabr. — Voir Uraasica napui. l'Iiwdfin cocldcurue Fab. — Voir Naslurlium ampldhium. Liais Mj/miri Fab. — \'oir lUtrbarea pnv.c.ox. liiiris lepidii (lei-m. - Voir lirassir.d ivijdis. l'nniihdiids sisiiiiiliT'd Lab. — Voir Xashirliiini dmpfdhium. l'fdlhdiliiiiirltiilAiis rdcldiuirius Ste|)li. Larve el Nynqdic. — La larve vit dans les silifjues dont elle ronge les graines et se transforme sur place en juin. Insecte pdrjdd. — L'insecte (larfait ressemble au Ceulh. hepalicus Gyll. — (\i)\i- Ihdwicd I hciniidliiis), (\i}i\\ il dHîèie |iar son [iionotum non relevé à son bord anléiieiir el par le l'evèleiin-nl des éljlres subsriuarneux, plus seri'é vers la suture el les cfMés. — 1-2 millim. — Juin-Juillet. — Europe .septentrionale et moyenne. — France. — Ç.'i et là. ('eulliorhynchus naslurid Gei'in. Lune el\\imphe. — La larve blanche, cylindri(|ue, apode, à lèb' éc.ailleiise, se développe dans les tigf.-s aii-ilessiis du niveau de l'eau; elle alleini toute sa croissance au commencement de juin et .se nymplio.s*; sur place dans un coron ovale de .soie gros.sière entremêlé di; débris de moelle et d'exrrémenls. Kclo- sion <'i la lin île juillet. 46 G. GouRY et J. Guignon. — Les Insectes parasites des Crucifères. Insecte parfaii. — Parlie antérieure du rostre, antennes, tarses, tibias et, en pai'lie, fémurs d'un roux lestacé. Pronotum non relevé à son bord anté- rieur, l)i-ariiué à la base dont la pointe s'avance légèrement vers l'écusson. Fémurs armés, en dessous, d'un denticule aigu; tibias à bord externe arrondi, ongles des tarses simples. Elytres d'un vert doré masqué par un revêtement uniloiTue de squamules blanchâtres, non mêlé de taches brunes. — 2-3 mill. — Europe. — France. — Bassin de la Seine. 2° (Avec cécidies) : Ceuthorhynchus quadridens Panz. — Voir Brassica napus. II. — LÉPIDOPTÈRES. Nymphula slratiotata h. — Voir Nupluir lulcinn (Nymphéacées). m. — Hyménoptères. Ademo7i decrescens Nées. IV. ■ — Diptères (avec cécidies) : Dasyneura sisymbrii Schr. — Voir Barbarea vulgaris. V. — Homoptères. Siplionophora nasturtii Koch. — En nombreuse compagnie sur les pousses. — Juillet et août. III. — Naslurtiuin palustre D.C. Fruit égalant environ son pédoncule; fleurs jaunes profondément divisées à sépales égaux à peu près aux pétales. — Endroils humides. — France. I. — Coléoptères. Ceuthorhynchus barbareœ Suff. — Voir Bnrbarea vulgaris. l'oophagus sisymbrii Fab. — Voir \aslurliviit amphibium. II. — Diptères (avec cécidies; : Coularinia nasturtii Kieff. — A'oir Ilrassica napus. Dasyneura sisymbrii Schr. — Voir Barbarea vulgaris. IV. — Naslurliuui sylvestre R. Br. Fleurs jaunes à pétales environ deux fois plus long que les sépales, fruit lissé, légèrement courbé. — Endroits humides. — Partout. I. — Coléoptères. Baris lepidii Germ. — Voir Brassica napus. II. — LÉPIDOPTÈRES. Evergcstis cxtimalis Se. — Voir Brassica râpa. III. — Diptères (avec cécidies) : Coularinia nasturtii Kieff. — Voir Brassica napus. Dasyneura sisymbrii Schr. — Voir Barbarea vulgaris. G. GouRY et J. Guignon. (.A suivre). J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 17 CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite) G. 20;i. Caenocryptus Th. I . nifivitntris Gr. G. 2iU. Habrocryptus Tli. 1 . alU'rnator Gr. 2. nsKcrUtrius F. poiTi rturiux Gr. ' Depressiiriit nervosa. Tiir- trtx rlheatia, T. rosanal. 'A. hostilis Gr. lirai /ly uni X Gr. sdiiniii Gr. I. iniiuitorius F. ,' I iibricatnr Pnz. 5. polytonii Tsch. Lui)hunis iinlyldinusi G. 205. Pycnocryptus Th. 1. peregrinator Gr. l'Urmistii siviihufiiUsl G. 206. Spilocryptus Th. Sg. AOROTHEREUTHES Fist. 1 . al)hr(>viator Gr. 2. pygoh'ucus Gr. i/ix//iir Gr. I/ojxi Gr. Ihuiiua bctullnu. Psyché hir- sulella. p. vicletlaj. Subg. Spilocryptus a. adustus Gr. npisoleucuK Gr. il.tiphyrus pallidus, L pliii, L similis). ■1. hrachysoma Tschh. 5. fmnipennis Gr. Psyché. .Sntuntla piivontii. — TrlcMosoma lucoruml. fi. grossus Gr. 7. incubitor Gr. Hlinbti divers. Hylotomn rnsœ. TrtchlosoniaJ. 8. migrator F. (l'olyphaKe, Bombyx, Macro- illossa. Psyché — Hylo- loma. Trtchlosoma — KrlstiiUs sepiilchrallsK 9. nul>coulatus Gr. Psyrhr vlclella. — Lophynis pnllldus. L plnl.i in. solitarius Tsch. [Aiiiernils camttlii. Zygœna). 11. zyga;naiuin Th. (ZU!i:rnn Itltrcndutss). G. 207. Hoplocryplus Th. 1. confoctor Gr. elegans Th. IGnstèruption aflectalor. Ot- mlu Sdenlata). 2. (Iiil)iiis T.sclih. iKiiiphytus ciiictusl. 3. fcniuralis Gr. I . fiigitivus Brk. (•(in/cctor Th. {nec Gr.). il. gnicilis Gr. >inerliilhus iiiiniUI. G. mcso.vanthus Th. 7. occi.sor Gr. 8. pulfher Th. Oïlyiicrus sp ). 9. l-guttutus Gr. Soleiiliis rublcota) G. 208. Gambrus Frst. 1 . ornatus Gr. iCosinol riche poliilorla, Ma- tiwosoma neustrla, Scsla, Zyijirna) 2. tricolor Gr. f.irslUiitche albovenosa, Prr- cllocampa pnpull — Tri chlosoma lucoruml. G. 209. Hygrocryptus Th. Arit rallia Frst. p.p. 1 . carnifox Gr. (I.eucdiila obsulelii. Nonii- lirUi. sental. 2. iiu^Ianocephalus Gr. .'i. tlioriuicus Brk. Trib. MESOSTENINI G. 210. Listrognatus Tsch. 1 . compressicornis Gr. 2. pygostolus Gr. Genus 211. Mesostenus Gr. Subg. Stenar^us Th. 1. all)inoLatiis Gr. 2. notât us Gr. '.i. transfuga Gr. Subg. Mesostenus :i bi.-i. (drapes Goureau) JJnur.f. 4. gladiator Scop. l.lmmophUa, Eumenes, Sce- llphron). 5. grammicus Gr. G. ligator Gr. (Àcronycla rumlcls, Malaco- soma neu.itrta, etc.). 7. obnoxius Gr. IZygœiia). G. 212 Nematopodius Gr. 1 . formosus Gr. ■2. liiicaris Gr. Tuiiius PHYGADEUONINI G. 213. Cralocryplus Th. 1 Charetymvia Frst. 1 . anatorius Gr. ] (luiiutorum Fourcr. 2. leucopsis Gr. ruficoxis Th. !Sesla aphccllormlsj. 3. parvulus Gr. erythropus Gr. (Emphytus clnctus). G. 214. Brachycenlnis Tschb. llelcnxtiziis Frst. 1 . brachycentrus Gr. pimplarius Tschb. ISiiperda populiica,. G. 215. Giraudia Frst. Calucryptus Th. 1 . congruens Gr. G. 216. Cœlocryptus Th. 1. rufinus Gr. G. 217. Plectocryptus Th. 1 . arrogans Gr. (Panolls nriseovarlegala). rar. albitarsus Gr. 2. curvus Gr. 3. digitatus Gr. 4. flavopunctatus Brdgni. 5. pcrspicillator Gr. iToniDSlcthus liiltginosusl. G. 218. Stenocryptus Th. 1 Pammachus Frst. 1 . nigriventris Th. 2. oviventris Gr. G. 219. Demopheles Frst. Mecocryptus Th. 1. caliginosus Gr. f.icronyctn psi . G. 220. Trichocryptus Th. Sobax Frst. 1. cinctorius F. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de Frame. G. 221. Microcryptus Th. 1 . abdominafxjr Gr. 2. acuminatus Krclib. 3. arridens Gr. 4. basizonus Gr. ptfronorinn Htg. var. varicolor Gr. ILophyrus). 5. bifrons Guil. Uraripfs Gr. 6. brevicornis Gr. graminicola Gr. fZygœna trlfom). 7. crotatus Gr. 8. erythrinus Gr. 9. improbus Gr. 10. lacteator Gr. 11. leucostictus Gr. ILophyrus palUdus, L. pinl). 12. nigritulus Th. 13. ornaticeps Th. 14. serioans Gr. 15. spevator Mùll. 16. subguttatus Gr. 17. terniinatus Gr. 18. tricinctus Gr. areolaris Th. Subg. Aptesis Frst. p.p. 19. braehypterus Gr. 20. micropterus Gr. 21. nigrocinctus Gr. ihlbenila detollarla). G. 222. Acanthocryptus TIi. 1. flagitator Rcssi. vor. tyrannus Daim. (Dcprcsstirln capreolelln, D. heracllana). 2. nigritus Gr. lErislaUs floreus). 3. 4-spinus Gr. (EHstalis spj. G. 223. Stylocryptus Th. Glyphicnemis Frst. 1. brevis Gr. (Carpocapsa pomonella). 2. erythrogaster Gr. obscun'pes Tschb. 3. parviventris Gr. var. cneiiiargus Gr. (Lophyrus plni). 4. plagiator Gr. 5. profligator. IDeprcssarin nervosal. 6. vagabiindus Gr. G. 224. Phygadeuon Gr. Subg. Phygadeuon 1. 2. 3. 4. 5. bcllator Fonsc. bidrns Th. bitinctus Gml. cephalr .s Gr. cincte.ius Fonsc. - Leln- 6. dumetorum Gr. (Stratiornys chnmsleonj 7. ensator Fonsc. 8. flavicans Th. 9. fumator Gr. IMamcstrn brassicx pus nebiilnsusl. 10. heterogastor Th. 1 1 . hortulanus Gr. fUlorrhiza palllda). 12. incertus Fonsc. 13. lîEvigator Gr. 14. leucostiginus Gr. 15. minor Fonsc. 16. minutus Fonsc. 17. nanus Gr. 18. nigrescens Fonsc. 19. obscuratus Fonsc. 2û. ovatus Gr. 21. parvicauda Th. 22. pugnator Fonsc. 23. semipolitus Tschb. 24. trichops Th. 25. vagans Fr. 26. variabilis Gr. 27. varicornis Th. 28. viilnerator Gr. Subg. Stibeutes 29. Bonellii Gr. G. 224 bis. Ischnocryptus Krchb. ? Iselix Frst. G. 224 ter. Lochetica Krchb. G. 225. Leptocryptus Th. Fanargyrops Frst. 1 . aereus Gr. (MlcTogaster). 2. albomarginatus Krchb. 3. claviger Tschb. (Emphytus clnctus). 4. geniculosus Th. 5. ruficaudatus Brdgm. 6. strigosus Th. Trib. HEMITELINI Genus 226. Hemiteles Gr. Subg. Aptesis Frst. p.p. 1. hemipterus F. lEuzophera clnerosella). 2. Mangeri Gr. 3. spectabilis Rudw. Subg. Theeoscopus Frst. 4. cingulatus Frst. 5. dispar Th. (nec Rtzb.). 6. dromicus Gr. 7. pedestris F. (Fumea. Psyché. — Cryp- loccphalus is-punctatus, Ilypcrn. — Mlcrogaster). Subg. Hemiteles 8. sestivalis Gr. var. modostus Gr. var. ruficollis Gr. 'Clirt/sopa perla.— .liioblum, Plssoiies, Scolytus.— Stra- lyoïnlsl. 9. areator Pnz. (Polyphago, Coléiipt-, Dipt . llyméiiopt., Lépld., Né- vropt.). 10. asperatus Fourcr. 11. atricapiUus Gr. 12. australis Tli. 13. b.altratus Th. 14. bicolorinus Gr. irtiiiien Costa, Coleophora, >:rnparln. — Cyriips, Ml- crijijaster — .inoblum). 15. bipartitus Fonsc. 16. capreokis Th. 17. castaneus Tschb. (Lophyrus plnl. CUwellarla anierinsB. TrlcMosoma. — Chrysopa). 18. cingulator Gr. I Microlépldoptères . — Micro- aaster, Panlscusl. 19. confusus Fonsc. 20. cynipinus Th. 21. decipiens Gr. (Llpara luceiis). 22. elongatus Fonsc (nec Rtzb). 23. erythrocnemis Fonsc. 24. erythromelas Fonsc. 25. floricolator Gr. perhv Doum. (Depressnrla nervosa. — Chrysopa perla). 26. fulvipes Gr. (Blennocnmpa pusllla. Ml- crogaster. — Œufs d'arai- gnées). 27. fuscicarpus Th. 23. glyptonotus Th. 29. gracilis Th. 30. hirticcps Th. 31 . homocerus Th. 32. imbecillus Gr. (Fumea casta. — Apanteles, Rhodites eglanlerlse). 33. infirmus Gr. 34. inimicus Gr. 35. intersectus Fonsc. 36. Isevigatus Rtzb. furcafus Tschb. (Gracilarla phaslanlp , Mom- pha, tiumethis. Fabrlclanal. 37. liambus Th. 38. liostyhis Th. 39. luciduhis Fonsc. 40. mandibulator Duf. Crabro rublcola, Odynerus lœvipes). 41. melanarius Gr. (Polyphage). i J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 49 ■12. nii'liinogonus Gr. I.'t. iiiicator CJr. •II. Mulsiiiiti Fonsc. 45. nitaitor Or. iHetiroijeneii aseltaj .|(>. lii|uus Th. •17. oxypliiniiis Gr. ptilptitor Gr. (PdlyiilinK") IR. [)alpiitor Mull. I!i. pardosa- Gianl. i(i:ii(^ ilr l'iirihiso iniltdld. I' Sdii atiil lit /)/.v. (pnitfiisis Goureau). 5(1. piilclu'Uus Gr. 51 . ridibiinilus Gr. 52. riiliiginosus Gml. Ilhoillles n)sa-i. b'.i. rufoi'inctiis Gr. (Feniisii vyijniwal 54. scrupulosus Gr. 55. similis Gr. (Colenphora, I.llhocullftis. Psyché. — Ci/ntps. .Wlcro- OHsler —Epelra (tiadenni 56. solutus Tl). 57. sordipes Gr. 68. stagnai i s Th. 59. tcnerrimus Gr. (Atjel^na liruiineu'. 60. tristator Gr. • h'unirn casia. Solenohln (ri ijuelrella. — Bpelra dlii ilemal. (51. trochantoralis D. T. tnirliaiifi ratiix Th. iV2. varitivrsus Gr. G. 226 biK. Cecidonomus Brdgiu. G. 227. Aclastoneura Krchb. I . tricolor Kri-hh. tA suivre). G. 22S. Deulerospinolia D. T. Si>inolia Frst. (lue Klux). (Par. do PnyMdes). 1. insignis Gr. //i riiii/ii Rt/.i). 2. niaculipi'nnis Gr. ? /nin/ntiir F. li. riilinil inrta Th. Tiuii. PEZOMACHINI (Para.s. dirocis d'Anilfrnées. de CynlpUli's. do Charançons, de Ml.n>lé|ilclnr>tèr«'s, clr,, mais le pins Miiivi-nl IiypiTiiarasitcs lie .MU-riiifdslcr et aiilrt.'S pai'a- -iii's (le clieiilUe.s. etc.). G. 2-2'J. Pezomaclius Gr. 1 . iicaroruni L. ■2. agilis F. :rumea cusla — Lophyrus, MlcriiiinsWr. — Clonus Inixtiil. — Œufs daral- Kiiée-s). :>. ;K:]uisgvaiirnsis Frst. I. liollico.sus Frst. ."). hicolor Vill. AnJrh-us Thlzuniie, Mlcru- tl'tsterj. G. carnifex Frst. 7. circumcinctus Frst. Micriiij de CticullUi art/en- len; 8. cornes F. iCenUostoma spartilolUlIni 9. corruptor Frst. iSoleiiùMa lrluji'ts (K)nt les flancs sont il'un hcaii gris de lin. Ici, en Meurllie-el Moselle, ils sont, en lii\er, plus ou moins roux noirâtre et i|Uel()uefois grisâtre aux lianes. C'est donc l'habitat, lea saisons it la nourriture qui forment K-k variétés de l'écureuil. Pour en finir, disons ijuil est nuisible; nuelques auteurs lui attribuent le crime de gober les œufs ot même celui de dévorer les oiseaux. J'ai boaucoup vu, beaucoup chassé, mais jamais il ne m'a été donné de constater cela, ot comme, en histoire naturelle, je me défie de tant d'ouvrages copiés sur des ancicne, jo préfère ne dire que ce que j'ai vu. Puissent nos grands écrivains imiter nuti mode.stes le<,;<)us puisées uniquement au sein de la nature. Manonville. Lomont. Rois de Rats = Rouets de Rats? — Je vous soumets une obsoivaliuii relativement à vos articles sur les rats réunis par la queue. Cotte réunion ae devait-elle pas à l'origincs'appeler liouit de liais, car elle n'a rien de royal et montre bien l'image d'une petite roue. J'ai cherché comment ce phénomène a été nomme par les Alle- mands, mais ne l'ai pas trouvé. Auricz-vous l'obligeance de me répondre à ce sujet dans un des prochains numéros de la t'tuUle/ Caiicale. H. Màbtel, Lieutenant-colonel d'artillerie en l'ctraitc. L'observation de M. le colonel Martel est intéressante et nous la soumettons aux chercheurs. Nos documents les plus anciens remontent au XVII'' siècle et pro- viennent d'Allemagne. Le phénomène était désigne dans ce pays sous le nom de Jfattinkuiuij (c'est-à-dire Roi de llats). Mais il est fort possible qu'originairement cotte désignation Kunnj soit provenuo du mot français Roiut, (jue l'on prononçait, si je ne me trompe, lioi, et qui, par suite de cette prononciation, aurait été dé- tournée de son sens primitif. Je laisse à de plus documentés que moi le soin d'élu- cider la question. A. D. Petricola pholadiformis L. — Bien qu'elle fût prévue, la découverte de Pttiicola pholailifuniun L. a Dunkeniue par M. Bouly de Lesdain (/'. d. J. .V., n° 433, nov. 1906, p. 20) est un fait fort intéressant. Ce Moliusijue Américain a été signalé en Belgique d'abord par MM. P. Dupuis et S. Putzeys, c^ui l'avaient trouvé respec- tivement à Coq-sur-Mer et à Wenduyne, pendant les êtes do 1900 et 1901. D'après ces mêmes observateurs, il était très commun dès 1902 dans la région située entre Blankenbergho et Clcmskerke {Hoc. roy. malacol. de Belgique, t. XXXVII, 4 janv. 1902, p. ly). Bientôt après, K. Loppens annonçait (/. c, 5 avril 1902, p. XLl) que, dès 1899, il avait observé ce Pélécypode sur la plage de Nieuport. Lors de ces communications, il. Pli. Dautzenberg rappela fort à propos que l'ttricola photadifoniii'. avait fait son apparition, également en 19O0, sur les côtes anglaises. La propagation de ce Mollusque dans la mer du Nord parait s'être pro- duite avec une extrême rapidité (1). Il y a trois ans, le professeur P. Pelsencer, de Gand, a bien voulu offrir au labo- ratoire de Wimereux quelques exemplaires de P. pholadiformis dragués au large d'Ostende. Il est remarquable que la forme européenne est devenue plus grande que le type américain, ce qui augmente encore le singulier mimétisme de Fetricola avec l'/iulas (Banua) cundida L. D'après des renseignements que je dois aux jeunes zoologistes belges qui fré- quentent la station zoologique de Wimereux, il semble que B. plioludiforniis tend à supplanter et à remplacer peu ii peu la Pholade dans la région de Nieuport à la Panne. Bien que notre attention ait été mise en éveil par toutes ces constatations, nous n'avons pas encore observé Pttricola pholadiformis dans le Pas-de-Calais, oii il pénétrera sans dout<; avant peu s'il n'y est déjà installé. t'e curieux exemple d'introduction récente d'une espèce étrangère dans une région bien connue et bien étudiée prouve, une fois de plus, combien il faut de prudence et de patientes observations dans les questions si délicates de géographie zoologique. Paris. A. GiAED. U) I. 'introduction en Angleterre (côte de Kent) paraît remonter ii 1893 (Voir Proc. malac. Soc, I. 1893, p. 291). 52 Notes spéciales et locales. Clemmys leprosa. — licponsc à M. L. Uemaison. — La rencontre spontanée aux environs de Banyuls de deux tortues aquatiques africaines (C'iemniys leprosa), citée par M. Uemaison, nous parait, coniiiic à lui, foi't douteuse et devoir être mise au compte d'animaux éehappés de capti\ité. L'espèce qui, depuis bientôt 30 ans, est représentée par plusieurs exi'Uiplaires dans notre parc à tortues de Montpellier, est très vagabonde et, malgré grilles et clôUues, trouve moyen de s'échapper, comme du reste sa congénère la Cistude d'Europe, cjui grimpe comme un chat. Cette der- nière, originaire de l'Hérault, se multiplie bien en captivité. L'espèce d'Afrique, plus frileuse, n'a jtvniais pondu et prend beaucoup plus tôt ses quartiers d'hiver (une terrine remplie de feuilles mortes mouillées à saturation). Comme toutes les tortues aquatiques, nous la nourrissons de viande crue et d'escargots écrasés; mais si elle ne se multiplie pas, nous la soupçonnons fort, vu sa voracité, de dévorer les petits de la Cistude d'Europe. Montpellier. Valéiy Mayet. La Grapholita prunivorana Rag. — Grap/io/ita prunivorana, décrite par Ragonot en 187S, est une de ces espèces dont on ne sait trop s'il faut se réjouir ou s'attrister de posséder la spécialité. Exclusivement française, jusqu'à présent du moins, comme seulement, actuellement, des Landes, où elle a été découverte par M. Lafaury, du Morbihan, de la ISaithe et de la iSeine-lnférieure, il est vraisemblable qu'elle se retrouve dans tout 1 ouest de la 1' rance, tout au moins, car si les environs de Rouen lui conviennent encore, rien ne permet de dire au juste où s'arrête, le long de la Manche, son aire de répartition, ir'ar ailleurs, il semble bien que les arbres fruitiers possèdent là un ennemi peut-être plus redoutable et peut-être aussi plus difficile à vaincre qu'on no le pense. Elle est cependant peu connue, bien peu répandue dans les collections, et ce n'est pas tous les ans qu on la voit figurer sur les catalogues marchauds. i'ourquoi cette bestiole, qui doit être tliote de tous les vergers, car nous allons voir qu'elle ne s'attaque pas aux seules prunes, pourquoi dis-je la voit-on si peu i Pourquoi la prend-on si rarement i Lne observation récente me paraît en donner le secret et fournir en même temps la méthode pour prendre le papillon quasi a coup sûr. JS'il ne s'agissait que de la chenille, M. Lafaury a déjà dit comment on peut se la procurer : « Elle vit, dit-il, dans l'intérieur des prunes, sur lesquelles sa pré- 1) sence produit une maturité précoce qui occasionne la chute des fruits habités par 1) elle. La femelle de cette espèce pond près du pédoncule, la chenille sitôt sortie 11 de l'œuf pénètre dans le fruit, s en nourrit, en se tenant toujours dans le voisi- 11 nage du noyau, et elle ne le quitte que pour subir sa métamorphose qui a lieu 11 sous les écorees, à l'exemple de la Caipucapsa pomonella ». M. Lafaury en recueillit le 8 juillet 1878; elles chrysalidèrent_deux jours après et l'éclosion eut lieu le 14 août. Cette date est-elle bien celle de l'apparition du papillon dans la nature, ou bien est-elle due à l'éducation en captivité? Toujours est-il que l'in-secte parfait vole certainement au mois de juin, du moins dans le Morbihan, d'où me viennent des renseignements circonstanciés recueillis par mon frère. Il y a une dizaine d'années, celui-ci avait déjà pris quelques exemplaires de cette rare espèce, qui nous avait été déterminée par Ragonot lui-même. Le petit papillon ressemble, comme coloration générale, à deux autres espèces du même genre : d'abord à Grapliolita ivehariana Schiff. , qui ronge les écorees des arbres fruitiers et dont on reconnaît la présence à la fois aux écoulements de gomme et aux amas d'excréments couleur de rouille, mais G. ucbtiiaïui est bien plus tour- mentée et compliquée comme dessin; puis à Giap/i. janthiiiana Dup., plus petite, coupée plus carré, avec 1 apex fauve, et vivant daoïs les fruits de l'aubépine. C était dans un verger contenant de 110 à 120 pommiers, non loin de la villa Saint-Guen, à un ou deux kilomètres au nord de Vannes, sur la route de Meucon, que mon frère avait pris quelques exemplaires de G. prunivorana. Le désir de la reprendre le conduisait tous les ans à cette même place, mais, en général, avec un fort maigre succès. Cette année encore il y était allé dans les premiers jours de juin : « J'y passai, m'écrivait-il, mon après-midi tout entière et j y 11 battis tous les pomm'ers. Je revins avec une prunirurana; encore l'avais-je prise » par hasard; toutefois, je crus eu avoir vu une autre faisant un tout petit vol et » rentrant précipitamment dans le pommier; cela me fit penser à un procédé nou- 11 veau pour essayer de la capturer. J'imaginai de coiffer avec mon filet les bouts 11 des branches avant de les battre, et cela me réussit effectivement. Voici en effet 11 ce qui se passe : Quand on bat une branche, la Grapkohta ne sort pas du pommier, 11 mais elle vole à travers les branches, ce qui fait qu'on ne la voit pas ou que, si on » l'aperçoit, on ne peut la prendre. Seulement, si elle se trouvait au bout d'une 11 branche, elle est projetée en l'air par la secousse (jue l'on imprime à la branche Notes spéciales et locales. ô:} » pn la battant; alors cllo fait un potit vo] on touiliillonnant, puis, ou bion so laisso 1) tonil)pr à lorri^ pn-cipilaiimii-nl l'u faisant la morte et l'on n a pfiiir ainsi diro pas » lo t<'iiips (il' ilonni-r un coup ilc fih'l pour la prondii". ou l)ii'n ollc icntrc iniMi('(li!i » tonii'nt dans lo touffu ret d'un caractc^rc tiinidi' ot (lu'ollc olicrclic à se dissiuiulor au plus vit^- au liru de » s'envolrr avec la nui'i' dr toi-di-usos i|Ui' l'on fait partir en im'ini' t-cuips di\s branclii's » du poiniiiicr. Mais si l'on coiffe lo bout do la liranchi' avant do la l)at.tro, (pi'ar- 11 rivo-t-il î La (! niphitlild. on voletant sa petite» traiectoiro festonnée, rencontre lo 11 filet et s'y pose i 'diatonioiit sans so déliattro. s'inia^inant, ji' suppose. (|u'ollo 11 s'iwt ainsi mise à l'abri. Orâco à cotte méthode, je suis parvenu à on prendro uno 11 trontfl,ine. Cotte ospiVo no doit doue pas ôl re rare, lo tout est de savoir la uian)i''ro 11 do se la procurer. » On aura iouian|ué i|UP c'est dans un verger do /Kiiiniiierx (|ue la chasse s<' pa-s-se ; pas un piuiiior dans lo voisinage. Pc tto Gr/ijilio/il/i n'est donc pas seulonu-nt /in/ni- rnrr. elh- doit et le aus,si piiiiiiriiir, et peut-otro s'attaf|Uo-t-oilo à beaucoup d'autres fruit.s, mais ses habitudes la font rarement rencontrer et sa captuio difficile ren- draient pout-ôiro a.s.se/ malaisé do lutt.or contre, cotte esp^ce à l'état de papillon. Des pommes pi<|Ui''es ont été recueillies oetto année à Saint-Guon vers la fin do juillet ; contiennent-elles dos rr7/7f);«o»^'/'/ ou dos draphnlita pruntrnin: t\spérons i|Uo les éelosions do l'année prochaine nous l'apprendront. En tous cae, il ne semble Ruore douteu.x ([Uo cott<' uiangouso de prunes doive être considérée comme pouv.ant devenir à un moment donné, si elle no l'est dc'jà on cachette, un dangorou.x ennemi dos vergers. Paris. J. DE JoANNiS. Herborisations aux environs d'Etampes (fin) : XI. — D' /-.'ffniiprs II MiJk rillr, — ,4i,i.rR. — .\. Par Ormoy-la-Kivièro, Boissy- la-Hivièro, .Vlibevillo. — B. Par Lo Mosnil-Plisson, .-XH^uidu. Biorville. Moulin de Chanteloup, Foiit.aine-la-Riviôre, Abbeville. — A. On prendra lo môme itinéraire quo pour l'excursion précédrnt.<\ avec cette différence qu'arrivé à Ormoy laKiviire on poursuivra sa route vers Boissy-la-Rivioro. Ia' plateau qui domino la route mérite d'être exploré, surtout an \-oisinage d'une carrière de erès oii l'on récoltera dans un terrain incuit<^ l.iiuini fi iiiiifnli'iiu. T.,., L. IiduH Seluilt/., Citinnilln mininin I). C, Hrlinntlirinin)) juiiiann Mill., //. piilrirulrnlini: 1). C. //. siilfiircuiii Laromb. et la plupart dos Orchidées citées pour Io,s excursions précédentes, surtout Epipactis Innnfitlin D. C. ; dans les moissons voisines ■ Ailoni" fliiinituiii Jacq., A. irxfirn/ù L. srcs deux variétt's, Nfs/in panirulnta Desv., Animatie puhntilln L. dans la partie rocheuse et boisc'o ainsi q\\' //i //t liorin' fiytifliin L. ; près l'église de Bois.sy-la-Rivièrc sur le coteau en pont^• : (!hihiilorin iiilijaiis L-, Grrniiiinii .<{! ni/ni tien »i L. ; en approchant do Fontaino-la-lîivière on récoltera, sur lo Ixird do la route, Ci/nn- j/fonsiim officinti/r L., Jrix ipiintinira L., et sur les vieux murs de Fontaino-la- Hivière, LtpiiNuni petrfrinii L. En poursuivant notre route nouj, arrivons à Abliovillc. Pénétrons dans le bois marécageux et nous .v récolterons Aqui/rr/j/i iiih/nn's L., Khamnus frannuln L., /'n/i/sf/r/niin tlic/i/ptrrin Roth., A^pi'h'niii nni/iatiiiii Dœll.; près de l'endroit appelé la ('ave se trouve un coteau calcaire où l'on récolte une grande partie dos plant^."j les plus rares de la région. On y rencontre surtout, et en très grande abondance, /^itla i/iovcoh ii< L., (|ui couvre sous les pins une surface d'au moins trois cents motreis carrés. On peut juger par les souches qu'elle y est naturalisi'o depuis trèb longtemps. Plus loin, près d'une forme, on ramassera liiiriin xrtDpe flirt nu L. et l'on arrivera bientôt par un chemin tortueux au nuiulin et à l'étajig de Fontenette. Dans l'étang on pourra récoller Si/nip/idn n/bn L. ot plusieurs Pntamof/fton : i/rn-^uit, notons, etc., et autres plantes aquatiques que mes faibles moyens no m'ont pas permis de pouvoir .atteindre, oonimo Chara, Trnpii. Aux abords, dans la partie spongiou.M", on ramassera J'/irn/iss/a palustrix L., Samoliix ValermuU L. En (juittanf l'étang, on suivra le chemin montuonx, ombragé, qui le borde à droite», et l'on récoltera l'hysalix Alkikrni/t L. ; plus loin, si l'on v.i vers la première source de la rivière d'Echmont ou du Climont, on trouvera sur les talus des fos.sés humides : Scnlnprniiiinni iiflirinale L. ; en revenant vers l'étang et en contournant le nxiulin, on arrivera à la ftîrmo do l'Hôpital, près de laquelle on récoltera /.tristinnn offirinafi L. De là on pourra admirer les sources les plus abondantes de ces Houx, dont les eaux sont délicieusoy et fraîches. Aux abords de cette ferme on pourra récolter plusieurs chardons de genres différents, surtout Cirsiuni eiiopharinni Scop., ot ('irxli/ni arunh AH. var. cmUescens D. C. ou Canluiix roxeni Vill. ; sur le chemin dominant le cimetière et allant au hameau plus loin, l'on trouvera V( ntanita lanata D. C. et Adonis autunitialis L. En revenant par Arrancourt. on récoltera sur les rochers épars sur la pente dominant la route, Ceterach vf/irinanim Villd. et dans la partie brisée Cornus 54 Notes spéciales et locales. mas 11., on arrivera ensuite à Marancourt; entre ce dernier lieu et Saint- Cyr-l'ent ombrien : 1" des Xvminniitix (hiiirritzrii»iit, fil ri(/)iliis), 2" de.s I.) iiidori/clhin ( margiruitd, tlilatata, fixpira). Les aute\irs ne donnent point de coupes du niwnient et ils ne précisent pas la localité exacte d'où provient leur ri'colte. Il est iloiic pos.sil)le que X iiiinniihtcn et LcpiiloriirUnii pro- viennent lii- points dilTi-rents d'une nièiiie région. Kn outre, leur attention ne paraît pius s'être porti'C spi'eialenient sur les l.i iiidoriirlnui, car elles sont désignées .sous le nom trop général d'Orliifnït/rs. En outre, ^I. tle Angelis d'Os.sat ne s'en occupe pa.s dans ra|)pi'ndice pal(''onlologi<|Uc du Mémoire. Il ne dit nulle part, en parti- culier, i|u'il ait fait des coU[)es de ce.s fo.ssiles. Or, en s'en rapportant .s<'ulenient il leur aspect extérieur, il est très facile de les confondre avec certaines Ort/io- lihrcKjiiiinii. 11 Je suis tout à fait étranger à cette détermination paléontologique. Je ferai ob.sorver que ilans le MiMuoiri^ (//" Cnnliiliiilo it//iixlii/alri cf. Cet accouplement, i|Uoi(|ue entre variétés de la même espèce, nu^ semble a.ssez rare; c'est la deuxième fois cependant (|Ue je remanpie le fait entre les mêmes insectes. J'ai été assez heureux pour m'emparer des deux sujets et ai pu bien les examiner, ce qui ne m'était pas arrivé la première fois; sous un grand soleil, les doux Adalia s'étaient laissé choir et étaient devenues introuvables. Lignièros-Sonneville (Charente). H. Giraudeau. Mrrlr nl})in. — Il a été tué, ces temps derniers, près Cognac, un merle commun (Afirii/a riifi/aiix (J) dont le plui7iage tapiré de blanc (à peu près deux tiers de plumes blanches), dans le genre des poules de Ho\idan, fait un très bel effet. Le Im'C n'est pas aussi jaune que chez les sujets ordinaires cl les pattes sont tachetées de jaunâtre. Lignières-Sonnevillc (Charente). H. Giraudeau. Le J.ithocolletis platani Stdgr., au pont de Valvins, Fontainebleau. — Le lundi matin. 12 novembre dernier, grâce à une bru.s, pourquoi le papillon éclos, de fortune, dans la poche même, était mort. La sortie a lieu à la face inférieure de la fe'uille ; 5" Quatre ou cinq nymphes d'hymé- noptères, violet noir, probablement quelque Braconide parasite; 6° une larve apode, blanche, lisse, pointue aux deux extrémités, mais à anneaux très facilement rétrac- ■tiles ; peut-être la larve de la nymphe ci-dessus. Remarque. — Toutes les feuilles ranias.çée.s portaient un pli correspondant à chaque mine ; le dos du pli (plus vert que le reste du limbe) était constamment cons- titué par la page supérieure de la feuille : une seule mine présentait le cas contraire. Seules, les poches contenant les parasitis (larve ou nymphes) ne portaient pas ce pli caractéristique et muni, à l'une de ses extrémités, d'un trou peu régulièrement pratiqué mais destiné d'abord à empêcher la feuille de se distendre ultérieurement, puis à faciliter la sortie de l'insecte paifait. Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne). G. Goury et J. Guignon Athalia colibri Christ. = spinarum L. 1 parasite des violettes. — Le lundi, 19 novembre, nous trouvions, dans le jardin du presbytère de Machault (Seine-et- Marne), les bordures de violettes (Viola odorata) affreusement dévastées. Seules, les grosses nervures étaient respectées. Il ne fut pas difficile de trouver les auteurs du dégât, tant ils étaient nombreux. Quelle aubaine si nous allions constater que le Taxoinis ylabratus Pall. ne s'accom- mode pas exclusivement de la Perisée {Viola fricolor)\ Mais la larve, à tête petite et d'un noir brillant, au corps d'un noir ardoisé par dessus, légèrement plus pâle par dessous, et ses autres caractères tirés des pattes et des antennes, nous permettent, jusqu'à plus ample information ou heureuse éclosion, de conclure à la larve d'Athalia colibri, décidément polyphage. Sauf la teinte violette, elle paraît en tout semblable à celle signalée sur Drirbarna prœcox (Voir F. d. J. N., XXXYI, p. 116). Cette nuance est due, sans doute, au régime alimentaire différent de la larve. Les couleurs plus foncées du parenchyme des feuilles de la violette se combine- raient avec la couleur fondamentale de la larve, comme, d'ailleurs, la couleur d'un vert plus clair, nuancerait la couleur fondamentale de la larve qui se nourrit des Crucifères. A remarquer que les choux-raves de ce même jardin avaient été préalablement ravagés par la génération précédente et que la deuxième génération, favorisée pa^- un mois d'octobre exceptionnellement chaud, n'avait rien trouvé de mieux que de s'adresser aux touffes de Violettes, tout en négligeant les Peiisrex voisines. Il convient donc de détruire cette larve, non seulement pour le coup d'oeil du jardin d'agrément, mais encore pour le bien-être du potager au printemps suivant. Vulaines-sur-Seine (Seine-et-Marne). G. Goury et J. Guignon Qu'est devenue la collection Duval? — Dans plusieurs publications paléo-mana- cologiques parues autour de 1S50, il e.st question d'un M. Duval, collectionneur de fossiles, comme d'une personne bien connue dans le monde scientifique de Paris. Sa collection contenait entre autres quelques fossiles importants du calcaire grossier et du gypse, tels que le type du Pachycolophus Durai/ Pomel (une mâchoire supé- rieure à six dents) et les beaux restes de Palrotherivm ciirtuiii, figurés par Gervais dans ses Zoologie et Paléontologie générales. Quelque lecteur de la Feuille des Jeunes Xaturalistes saurait-il nous dire qui était M. Duval et ce qu'es-t devenue sa collection? D'après les informations que nous avons pu recueillir, il est sûr que cette dernière n'est ni au Muséum, ni à l'Ecole des Mines, ni à la Sorbonne. Bâle. _ H. -G. Stehlin. Question ornithologiqne. — Je fais un pressant appel aux lecteurs de la Feitille pour connaître le nom d'un petit oi-seau qui vole en troupes, de novembre à février ou mars, dans les vernes et aulnes dont il mange les petites graines. Nos cam- pagnards le nomment rerneav, pilu, seris^ etc. St Maurice lès-Couches (Saône-et-Loire). C. Marchal. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. OberthUr, Rennes— Paris (1487-06) Viennent de paraître (chez l'auteur M. COSSMANN, 95, rue de Maubcugc) LA SEPTIÈME LIVRAISON des ESSAIS de PALÉOCONCHOLOQIE comparée CERITHIACEA, 275 pages, 14 pi. ptiot.. 23 fij;, dans le texte Prix pour les Souscripteurs 25 fr. Prix des sept premières Livraisons réunies 150 fr. Chacune dtw livraisons conipieiul la Moaogi'apliir séparëe d'un certain noiiibru du FaniillcH iadëpendanU's lu8 de* matières. L'ouvrage se termine donc av(»c l'apparition île chaque livraison, sans comporter une 8uit<; indi.spensable, et il forme, tel (|u'il est, un Manuel /itirtiel (hi Paléontologie de« Mollustjue.s. En outre, les " A'.<«ii.< de Palme. ruu>i>. » comprennent également les indications de nomenclature ou môme des fÏKure.s (|ui peuvent être utiles aux C'on- chyliologistes qui ne s'iKTupent que des Coquilli^ actuelles. -X- LE DERNIER FASCICULE DE LA FADNE ÉOCÉNIÇUE DU COTENTIN (Mollusques) Par MM. M. COSSMANN & G. PISSARRO Le tome I" de cette importante Monographie comporte ;500 pages et 32 planches, contenant plus de 1.000 figures leprodui.sant les Coquilles d'après nature par la phototypie; il comprend les Céphalopodes, les Gastropodes et les Scaphopodes, avec une table alphabéticiue. Le tome II, qui comporte 122 pages et 19 planches, contient les Pélécypodcs, les Bracliiopodes et le supplément. Toutes ces espèces, même celles qui étaient déjà antérieurement décrili's, sil(t dos aulours uiodeines). Li.nné, aussi bien dans la dixiomo >«' que dans la douzième édition <'> de son Systcma nalitrœ, classe les co(iuilli's ipii iiiuis ii((U|i('nt dans son grand genre Jlclir qui ronforniait alors aussi liioii des Mollusipios torrostros que des Molliis(]ni's IIu\ialilos. SciiHdiKit ■*, vu ITS'i, !■! CiMKi.ix ''•", on 17S!l. oonservoiil la niôiiio d('nonii- naliiin spéciliiiuo, tout on augniontant le nondjre des espèces connues. Cependant <'ii:ofkiu»y '"", en France, el MOllkr '"', en Allemagne, avaient déjA séparé los operculés aquatiques des Helir pour les placer dans le genre Serita décrit aidérieuroment par Adanson '•'', qui reprenait ainsi un des (1) LisTFR (M). — Historia ammalium Anglise, très iTactatus ; 1678, p. 133, lab. II, fig. 17 [Coclilea ma.Tima fvsca scu niçiricans, fnsciata]. (2) Petiveb {}.). — Centuriœ Mvsxi Petiveriani ; 1095, p. 84, n" 814 [Cochlea {luvialilis vivi- para, Londinensis]. (3) SwAMMERDAM (J.l — BiWtfl Ttalurx, sive hisloria insectorum. Lugduni Batavorum ; 173S, lab. IX, (Ig. 8 [Cochlea^ viviparà]. (4) GuALTiERi fNJ. — Index leslarum Cnnchyliorum qux observaniur in Musxeo .Vïcofai Gualtieri; 1742, lab. V, ng. 1. (5) ARCEN-vii.r.r fA.-J. d'i. — h'hhtoire vahircUe éclaircie dans une de ses parties principales, la Conchylinlonie ; 1757, taM. VIII, fiR. 2. (6) LiNN.ïi (Caroli). — Sysicma iinlurce per régna tria natura, secundiim classes, ordines. gênera, species cum charactcribus, di[[erenliis, siinom/mis, locis; 1758, p. 773, n» 603 et p. 774. n» 616. (7) LixN-.iîi (Caroli). — Loc. cit.; éd. XII, 1767. p. 1240, n» 707. (81 ScHRÔTER (J. S.). — Einleitung in die ConchyUcn Kenntniss, nacli Unnè: II, 1784, p. 171. Q (91 Gmelin 'J.-F.l. — Systema nalurœ per régna tria iia/t/r,r, secrindum classes, ordines, en gênera, species, cum characteribus, differenliis, synonymis, locis; id. XIII; 1789, p. 3656 et '~ 3662. • (10) Geoffroy. — Traité sommaire des Coquilles, tant fluviales que terrestres, qui se trouvent t^ (IU.T environs de Paris; 1767, p. 105. Q-. (111 Mi'i.i.ER (O. Fn.l. — Vermium terreslritim et fhivinlium historia, seu animalium Infusa- ij, rionim, Ilelminthicorum et Teslaceorum non marinorum succincta historia: II, 1774, p. 182 U: et 185. (12) .Adanson (M.). — Histoire naturelle du Sénégal. Coquillages; 1757, p. 188. r^ 58 Louis Germain. — Revision des genres Vivipara et Hylhinia. plus anciens noms de la malacologie, piiisqu'il en est déjà (lucslion dans Arisïote (1). En Angleterre, D\ Costa i'^) classe les Vivipares suus le vocable de Cochlca, landis qu'il range les Bythinies parmi les Tuvhn. Dès lors, les operculés lluvialilcs sont ballottés de genre en genre : Poiret «f en fait des Biilinuts, DE FÉRUSSAC père ('-) des Nalices, Drai'arnaud (=^> des Cyclostomes, Fleming '6) des Limnées, Siiepi'ART •'' des Turbo, etc.. Cependant, de Lamarc.i; rétablit un peu d'ordre en créant, en 180!), le genre Vivipare <>*) adopté, dès l'année suivante, par Uenys de Monteort '^i sous le nom de Viviparus. Malheureusement, en 1812, de Lamarc.k \ nu ne connaissail, eu Fraiici', (jue les \ li^ipinn riinlfctii, V. Idsciiilii. liiilliiiiHi Iriildculiild r[ II. I.cdchi. Mais, sous riiil!iirii(c lie IJoi U(!i I(;n\t. la l'auin' fiaiiraisc m- larda pas à s'accididc (loi auluur, qui, eu 1870, ne ctiiuiaissail que trois Vivipares de noire pays'", porte ce nombre fi cinq en IS8(M'^'; puis h onze en 1885 '^\ par l'adjonction de plu- sieurs des espaces (jue le D' C>. SrnvviN avail priniilivemenl découxerles aux environs de lland)our^' ''•'. Ces onze (^spcccs sont d';iilleurs adoptées par \. I.ocutli '■'' dans sa Cunrhuiinldfiic fidurdisc. Les Itylliinies onl suivi la nièiiie progression cioissante : le ])' I'\i,\i)ii,iiK en cile (iiialre en 1870 "", Loc.Min sept en 1882 <"' et enfin seize en 18!).'{ "*'. Kn tenant coinple de que^pies espaces décrites plus récemment, le nnnd)re des \ivipares et des ltytliinit>s de la faune fianeaisc s'élèverait ainsi à iiO, savoir : Viripnra contecld Aliiiel. liijlhivid rfravida Hay. — brachya Leiourneux. -- slramicensis Locard. — lacuslris Beek. — sebethma Blanc. rnrnmdvis nour£;uii,'nat. — indlrilenns Graëls. — IHilihlns'ii |{ouri;uii;nnl. — Mididiidi Duval. — oriidrdldli^ lî(iutLMiic:nal. — dllnpmnd Weslerhuid. nninynifjddli Servaiti. — pohnnicd liouiguignal. I.orurdi Germain. — parva Locard. fdsridin Miiller. — Lcachi Sheppart. — - sitbfdscidld liourguiijnal. — ceUira lîouignignal. — pcnthicd Servaiii. — Ihnidoni Gassies. — iniperidln Bourç;ui£;nal. — dniiissnnicd Hay. Ililthinid lontdculdin Linné. -- llmirgiiiquoli Paladilhe. — prnducld Menke. — ba>iO)inrnsis Boiiiiiuignal. — deripieiis Millet. Malheuieiisemenl. Iteaiiroiip de ces espèces sont élahlies sur des carac- tères absolument insulllsanis et doivent passer en synonymie, ainsi que je vais le montrer dans la suite de ce mémoire. '^.4 suivre). Louis Germ.\in. (1) BouRGuiGNAT (J.-R.). — Aperçu sur la faune molacolofiiquc du Bas-Danube ; in Annales de Malacologie publiées sous la direct. Dr. Servain; I, 1870, p. 55 et suiv. (tir. à part, p. 20 ol suiv.). (2) BoiTBGUiGN-AT fJ.-R.). — Recensement des Vivipares du si/stème européen; mai 1880, Paris, in-S». (3) BotRGiMGXAT (J.-R.). — Nouvellc Vivipare franc, et lisle des espfres constat(5es en France dans le genre Vivipara; in BuUet. soc. malacolonique de France: I, 1884, p. 183-188, pi. III. (4) .Çervain fDr. G.). — Vivipares des cnv. de MamliourK: in miVct. soc. malncolonique de France; I, 1884, p. 173-182; et .Aperçu sur la faune dos Mollusques fluv. des onv. de Ham- bourg; in Id.; V. mars ISSS, p. 300 et suiv. (5) Locard (A.). — Conrlviliologir Iranraisc; Les coquilles des cau.v douces el saumdlrcs de France; 1803, p. G8 el suiv. (G) Paladilhe fDr. .A.V — Elude monographique sur les Paludinidées françaises; in Annales de Malacologie, sous la direct, du Dr. G. Servain; I, 1870, p. 182. (7) I.ocARD (A.V — Prodrome de la .Malacologie française. — Calntogue général des Mollusques vivants de France; Mollusques terr. eaux douces et saum.; 18^2, p. 233. (8) Locard (A.). — Loc. cit.; 1893, p. 71. 62 C. CÉPÈDE. — Entreliens sur les Sporozoaîres. ENTRETIENS SUR LES SPOROZOAIRES PARASITES DES INSECTES I. — Etude d'une Grégarine des Blaps. La parasitologie des Insectes est une branche de la Zoologie qui compte encore peu d'adeptes chez nous. Elle constitue pourtant un champ d'études d'un très haut intérêt et touche aux plus grands problèmes de la biologie générale. En outre, elle a le grand avantage d'êtie accessible aux travailleurs éloignés des centres. Grâce à elle, le naturaliste ne boinera pas ses obser- vations à la nioi'phologie externe des animaux dont il s'occupe. 11 trouvera plus d'une occasion précieuse de s'instruire sur l'anatomie normale et pathologique des êtres si captivants qu'il recueille dans ses courses. Malheureusement, les renseignements bibliographiques et techniques nécessaires à ces éludes sont répandus dans des mémoires originaux dilfici- lement accessibles ou sont trop brièvement exposés dans des ouvrages classiques que l'ancienneté de leur publication ne permet pas d'être au courant de la science actuelle. L'étude de Léger (1) parue dans la Zoologie descriptive (1899), le Traité de Zoologie d'EDMO.NU Perrier (2), le Traité de Zoologie concrète de Delage et HÉROUARD (3), etc., renferment d'importants renseignements sur ce groupe si intéressant de Protozoaires parasites. Enlin, Minchin nous a récemment donné un excellent exposé didactique de la zoologie des Sporozoaires dans le Traité de Zoologie de Pivv Lan- kester (4). Mais ce travail est écrit en anglais et beaucoup d'entomologistes français ne connaissent pas suffisamment les langues étrangères pour aliorder l'étude de ce traité avec fruit. Ces raisons m'ont déterminé à publier quelques généralités sur les Sporo- zoaires, groupe hétérogène exclusivement constitué par des Protozoaires parasites. Afin d'attirer l'attention sur ces organismes, je me propose de donner ici, dans un premier entrelien, une sorte de guide dans l'étude d'un insecte parasité par un Sporozoaire des plus facilement étudiables : une Grégarine intestinale. Si j'ai le bonheur d'intéresser mes collègues par le court exposé que je vais faire ici, je le ferai suivre d'une série de notes concernant ces orga- nismes. Ce travail comprendra : une première partie technique dans laquelle j'indique la façon de rechercher une Grégarine intestinale quelconque, en me basant sur l'exemple choisi de Stjilorhynchus, parasite des Blaps; une deuxième partie où je décris, d'après les auteurs, le cycle évolutif de cette (1) Zoologie descriptive. Anatomie, histologie et dissection des formes typiques d'Invertébrés, 2 vol. Paris, 1899, in-8» avec fig. (2) Traité de Zoologie, par Edmond Perrier, fnsc. 2. Protozoaires et FTiylozoairos. Paris, chez Masson et C'«. (3) Traité de Zoologie concrète, par Delage et Hérouard, tome I", la cellule et les Proto- zoaires. Paris, 1896. (4) Ray-Lankester, A Trratise on Zoology. Introduction et Protozoa. Sporozoa, by Minchin. London. C. CÉi'ÈUE. — Entrcliens sur Us Spomzoaires. 63 (iirgaiiiio, cil conipariiiit, liiis(|iic cela iiio |wu'ail nc'ccssaiii-, les divers slailfs (Je celle cvoluliuii avec ceux que iiuus auioiis enregisliés au cours de nuire dissection el de nos reciierclics. .l'ai choisi celle élude (•oniiiie iiitroluelioii paire ipie le Sli/lnrliiinrhus, parasile des /i/(//i,«, est une (jrégarine reialiveiiieiit de grande taille (jns(|u'à 2 '7"" et 2 '" '" .")) (|ui se trouve souvent et en grande (piaiilité dans rinleslin de son liôte, et paice ipie son évolution esl 1res hien coiniue. (l'est, me sendile-lil, un excellent exemple ù choisir dans un simple entrelien connue celui-ci. Les Itlaps sont des Ténébrionides, d'un noir saline, qu'on rencontre coinmunénienl sons ks hangars, dans les houlangeries, les caves, les écuries, etc. Pour le travail que nous devons faire, prenons une vingtaine de Itlaps. .Nous les plaçons dans des crislallisoirs, alin de les conserver vivants, el nous les nourrissons avec queUines brins de .salade dont ils sont ti'ès friands. Porrr leiii' i'urrser\fr' une alriinsphèie humide, mêlions dans le cr'istallisoir' un petit fragment d'éiionge iniliiliée d'eau. Prenons un irrdi\i(lu el placons-le sur- une plaqirelte de liège après avoir' eu siiin de lui cou|)er- les pattes le plus près pnssible de leur- point d'inserlion. Piijuons l'insecte à la plaque îi l'aide dune épingle qui li-aversera la l'égion thor-acique et placée d'un côté de l'axe du corps, afin de ne pas léser la portion dir Urhe digestif sous-jacenle. Ainsi jirépai'é, l'animal est prêt à la vivisection. A l'aide d'rrne pince à dissection, tenire de la main gauche, soulevons les élytres tandis que nous inairilerinns le icsie du corps appliqiré contre la plaque de liège avec une aigrrille montée dont l'extr-émité pique la partie posiérieirr'e du cor-ps. Cela fait, coirpons les élyti'es à la base, et déjà, par- lr-arispai-ence à Ir'aver's les tégiinienls doisaiix i\o la région ahilomirrale, noirs devinons les or'ganes qu'elle corilieiil. Inlrodiiisons ime des lanres de lins ciseaux à dissection en un point il'rm des bonis latéraux et continuons notre incision tout aulorrr de la l'égiorr abdominale, de façon à pouvoir- en détacher la partie supér-ieur'c qui constitire un véi'ilable V(det dorsal. Celle opér\Tlion très délicale doit se faire sans léser- les or'ganes sous-jacenls. On \iiit airssilol apparaîtr-e. parmi un système de trachées et de tubes de Malpighi. la par-tie moyenne el postérieur-e du tube digestif. Par une incision au voisinage de l'anus et une aulre aussi haut que possible dans la l'égion antérieure intr'a-thora(-ique. noirs ari-iverons à isoler la par'tie dir lirbe digestif qiri nmis intéresse. Poitons-la sirr- la lame poite-objel. Dilacér-ons l'inlestin moyen dans sa partie postérieure. Dans le liquide intestinal foncé, nous voyons à l'œil nu des corps allongés blanchàlr-es qui semblent flotter dans ce liquide : ce sont nos Gr-égarines. Faisons-en deux parts : l'une (jne nous étirdinns sur le vivani. I aiilr^e que nous lixoiis air sublimé acéticpie api-ès l'avoir- portée sur une autre lame et en a\oir- rditi-nri iiire di'ini-ilfssirratidn. Firiissons-oii la fixation à l'alcool absoirr el |)oi-|ons la prépai-ation à l'alcool 70° iodé afin d'enlever toirle trace de sel de mer-cure qui gèner-ait la coloration. Celle opération a demandé une mimrle ou deux. Revenons aux Sliilorhyuchiis conservés vivants dans le l'ntilruii inli'sliriril de lerrr hA|e sacrifié. Par irn examen r-apide à rrn faible grossissement, nous ne tarderons pas à voir dirfé|-ents aspects que nous allons définir dans notr-e étude ultérieure. Dessinons-les à la chambre-claire en essayant d'eni-egistix-r- rapidement le plus dasperls possibles. Nous les retrouverons peut-être sur la préparation 64 C. CÉPÈDE. — Entretiens sur les Sporoznaires. fixée et colorée, et nous pourrons alors les interpréter. Faisons-en les men- surations, car elles peuvent être intéressantes au point de vue de la systé- matique et de l'évolution. Nous veirons probablement des corps très allongés, resserrés dans la région médiane qui paraît Iriseptée. Dans leurs parties subsymélriques renflées se trouve un espace plus clair, à peine délini : c'est le noyau de chacun des individus qui, par leur réunion, constituent l'aspect présenté par la figure 3. A côté, nous observons des corps qui rappellent grossièrement une des deux parties subégales de l'aspect précédent. Ces corps sont très abondants. Nous veirons plus tard qu'il s'agit ici des Grégnrines adulli.s non encore accouplées. Nous noterons, en oulre, des organismes qui rappellent de très loin les formes précédentes, mais dont une partie difficilement étudiable sur le vivant est plongée dans une région comme déchiquetée : ce sont des Gré- garines encore fixées à la celluli- intestinale qu'elles parasitaient; là partie antérieure déchiquetée est la cellule-hôte. A un plus fort grossissement, nous pourrons voir de petits corps allongés dont une extrémité est effilée et l'autre renflée. Il s'agit là de très jeunes parasites. Enfin, nous trouverons toute une série de formes, que nous dessi- nerons avec soin, intermédiaires entre ces petits corps et les Grégarines fixées dont je viens de parler. Dans la partie tout à fait postérieure de l'intestin, nous aurons peut-être la chance de rencontrer des corps blanchâtres, subsphéiiques, très faci- lement visibles à l'œil nu. Recueillons-les avec soin, après les avoir dessinés, et conservons-les dans un espace humide : ils constituent une partie impor- tante du cycle évolutif du parasite. Les dessins et les mensurations de tous ces stades étant achevés, nous pouvons arrêter là notre examen in vivo. Reprenons, après (pielques heures, la préparation fixée que nous avons laissée dans l'alcool iodé et transpoitons-la dans de l'alcool à 70° qui dis- soudra l'Iode imprégnant notre <( fi'ottis ». Au bout d'une heure ou deux, portons successivement notre lame dans de l'alcool à 30°, puis dans de l'eau distillée. Nous pourrons alors, après l'avoir lavée soigneusement, la colorer selon l'une des méthodes les plus employées diématoxyline ferrique, héma- lum, violet de gentiane, etc.) (1). La coloration terminée, nous remontons la série des alcools, et, après traitement au xylol, nous montons au baume. Après avoir opéré plusieurs fois ainsi, nous aurons toute une série d'ob- servations et de documents sur le parasite étudié. Pour la compléter, examinons les excréments des RIaps que nous avons tenus en observation, si nous n'avons pas encore été frappés par la présence de taches blanches, bien visibles à l'œil nu, et tranchant nettement sur la masse noire de l'excrément de notre insecte. Recueillons précieusement ces corps blancs et isolons-les délicatement à l'aide d'un pinceau très fin. Au simple examen à un faible grossissement, nous reconnaissons sûrement les corps subsphériques que nous avons ren- contrés dans l'intestin postérieur. Conservons-les sur un bouchon neuf et bouilli avec lequel nous fermons un flacon préalablement stérilisé et renfer- mant une petite quantité d'eau distillée. De la sorte, nous avons une atmos- phère constamment saturée d'humidité. Observons d'heure en heure ces corps imporlants et dessinons avec pré- (1) Bôhm et Oppel, Mavvnl de technique microscopique, trnrluit de l'allemand par Etienne de Rouville. Vigot frères, Paris. — Belles Lee et Ilennegtiy, Traité dfs méthodes techniques de l'anatomie microscopique, 0. Doin, Paris. C. Cépède. — Enlreliens sur les Sporozoaires. 65 cisiuii les cliaiigi'iiii'nls qui s'y pioduiseril. Distrayons en même temps i|iH'k|uos-ims tltiilir eux qur iiuiis relatons cl li\«ins au suhlinié acétique sur la lauif poilo-ubjcl. Faisons suliir aux piéparalions ainsi oljlunues la niiMut* séi'ie de manipulations qu'au fi'oltis lixé du contenu intestinal du Ulaps. Nous verrons ainsi que I evoluliuii de notre parasite se continue à l'intérieur do ces coips que, dès à présent, nous pou\ons appcloi' kystes d'acculiple- ineiit. Le ternie ultime de celle évolution est la l'oiinaliun de longues chaînes de corpuscules i|ni seront mis en libellé par éclalemenl du kyste, l'ar une lixalion et une coloration excessivement soigneuses, nous arriverons à voir que chacun de ces corpuscules a une organisation conq>lexe et renferme huit organismes vermifoinies rappelaid les plus petits de ceux que nous avons observés dans l'intestin. (!etle ressend)lance doit aussilùl éveiller nolie attention. Comment ces organismes peuvent-ils s'échapper de leui' envelopi)e et gagner l'inleslin '? Pour résoudre le problème, il est tout naturel de tenter des infections expérimentales; c'est ce qu'ont fait les auteurs, ilépélons leurs expériences. Pour cela, recueillons délicatement les chaînes de corpuscules dont j'ai parlé plus haut el éparpillons-les sur la salade destinée h nos Blaps et sui'veillons ceux-ci. Après (jne l'un d'eux a pris son repas, isolons-le dans un autre crislallisoir. Au bout d'un teiiq)s qui variera avec chacun des individus, sacrilions nos insectes. Si notre infection a réussi, nous allons avoir une très agréable surprise : plongée dans le suc intestinal, l'enveloppe qui ren- fermait les petits organismes est ouverte et vide, et ils nagent librement dans le liquide digestif. Si notre dissectiim a été faite à un moment oppoitun, nous allons voir ceilains de ces oi'ganismes serperUiformes piqués par- leur partie antérieure ellilée dans les cellules épithéliales. Le cycle évolutif du parasite est donc fermé dans ses grandes lignes, fîcsle à en étudier les détails. Par nos nombreuses prépjirations (frottis, éclatement de kystes à divers stades, animaux infestés depuis des temps différents), nous avons déjà tout ce (]u'il nous faut pour les piéciser. Une dernière série de documents reste à accumuler : la méthode des coupes va nous les fournir. Sacrilions les lUaps infestés expérimentalement après des laps de temps différents à iiarlii' du moment de l'infection. Isolons l'intestin comme nous l'avons fait au déhnl et lixons-le selon l'une des méthodes adoptées en tech- nique histolngi(pie (sublimé acétique, sublimé acétique-alcool, Flemming, Bouin, Hrasil, etc.). Ehminons le lixateur pai' la méthode ordinaire, montons la série des alcools, passons au xylol et faisons noli-e inclusion à la pai-afTine. Débitons nos pièces fixées en coupes sériées (voir les méthodes dans les tr'aités de technique cités), que nous colorons selon les méthodes adéquates aux lixaleur^s employés. Ainsi documentés, nous pourrions non seulement fixer l'espèce de notre par-asile, mais encoi'e en élirdier l'évolution. Ces Ir'avaux de détermination de cycle évolirtif sont certainement parmi les phrs impor-tanis de cerrx de la pai'asitologie; nrais il ne faut pas se dissimuler toutes les dilTrcultés qu'ils pr-ésentent et l'installation qu'ils nécessitent. Wimereux (Pas-de-Calais). C. Cépède. (A suivre) 66 D' BouLY DE Lesdain. — Lichens des environs d'flyères (Var). LICHENS DES ENVIRONS D'HYERES (Varj lUOCLKU.LlS l'AU M. C. MiCIlAl II M. Michaux (d'Alix, Hliùne) u iiirii vo\ilu me conlier l'élude des Liciiens qu'il a recueillis aux environs d'ilycies peiiilanl les mois de janvier et ievriei' 190G. Comme dans ses récoltes, j'ai trouvé beaucoup de choses intéressanlrs et deux espèces nouvelles, j'ai pensé qu'il pourrait être ulile d'en donner l'énuméralion. L'étude des Lichens de cette région avait déjà été entreprise par M. l'ahhé Hue, dans une très intéressante notice publiée dans le Bullvtiii de la Soc. Bot. de France » Lichens du Massif des Manies et des environs d'Hyères récoltés par M. G. Flahauit... » On trouvera aussi quelques indications dans le Flora où Nylander cite un certain nombre d'espèces lecueillies par Montagne, dans les L'ichenobiij. Ih'itr., n° VII, p. 3, où Millier décrit le l'hyscia aquihi var. nicridionali-s, variété nouvelle recueillie par Melzler, sur les lochci's piès d'Hyères, et enfin, sui- léliquetle du n° 4!)o de son exxiccaia, Arnold indique le flinodina Uuellioides Metz (Metzler, in shed. 1869, Lich. d'Hyères. ii" 1(13). Cladina sylvatica Leight. — L'Almanarre. — var. porlenlosa Uel. — L'Almanarre. Cladonia jurcata Schrad. — L'Almanarre, La Plage, Giens. Cladonia rangi[o>mis Ilolïni. — L'Almanai-re, La Plage, Giens. Cladonia pyxidata Fr., var. pocilluin l'iol. — L'Almanarre ; fossés et grès humides. Cladonia pityrea Fr. — L'Almanai're. Cladonia alcicornis Flk. — L'Almanarre et Giens. Cladonia endivicefolia Fr. — La Plage, LAlmanane, Giens. RoceUa pliycopsis Ach. — Giens : sur les rochers, abondant autour du forl. HaniaUna intermedia îsyl. — Giens : sur un rocher. Ramalina calicaris Fr. — Giens : sur un chène-liège. Spores droites ou un peu courbes, 1 sept, longues de lo-i8 sur 6.3-7 f*. Ramalina cupitata .^ch. — Giens : siii- un rocher. Ran^aUna poUinaria Ach. — Giens : sur un rocher. Parmelia compersa Ach., var. slenophylla Ach. — L'Ahnanarre, Giens. Parmelia tiliacea Ach., vai-. scorlea Mérat. — N.-D.-de-l'Hermitage : sur les rochers. Parmelia cetrata Ach., f. ciliosa Hue. — Giens : sur les rochers K. C:]:R sang K J .1 > R . Parmelia prollxa A'yl. — Giens : sur les rochers. Xanlhoria parietana Th. Fr. — CG sur les arbres. — var. rhlorina Chevall. — Coslebelle : sur un arbre. — f. dispersa Oliv. — L'Almanarre : sur les rochers. Physcia pulreralfuta Nyl. — La Plage : sur Pinus pinça. L'Almanarre : rocher des Anglais: lobes gris bleuâtre, petits, imbriqués. Physcia ndsccuflens Oliv. — Giens : sui- chène-liège. — var. lenclla Scha-r. — Giens : sur chène-liège. Physcia tribacia Ach. — Giens : sur les rochers. Thalle K t J, blanc glauque, à lobes imbriqués, digités crénelés, non sorédiés. Fertile. Physcia tribacoides Ach. Giens : sur les rochers. Thalle K | J: spores brunes, 1 sept., à la fin. un peu rétrécies à la cloison, longues de la-LS sur 7-9 p. Pannaria dolicliotera ÎS'yl. — lAch. Scand., p. 127, et Synopsis II, p. 38. U' lidt i.v DK Lesdain. — Lichens des environs d'Ilyères (Var). ti7 Giens : sur la terre recouvrant les rocliers à lu Madrague. Thalle noir, cruslacé granuleux, liypullialle nul. Apulliécies noires, dabui'd planes et munies d'un Inud épais cl prtténiinenl, parfois légèrenienl ((jnve'xes à la lin. Kpilli. \ei(làlie, lliee. inculure, livpolii. olivâtre, pai'apli\ses libres, eapitees, à tOle verdàtre, tliètpies cylindri(|ues, spores cylindriques, paifois un peu courbes, 3 sept, à cloisons bien visibles, longues de 22-33 sur 4-.'), rarement 6 i*. Gélat. liym. l + bleu. Ce l'annaiiu est nouveau pour la France, cl, comme le dit .Nylandcr dans son Si/nopsis, loc. cil. : « Certe si sporie liaud exaniinaiitur, cotiriindilui cuiii l'. nigra. » l'tniiiarid Imliniliœa Hue. — Causerie sur les l'uniKiria, p. LV. l'annclia (l'sdi-oiitd) h"liiiilta>a .Mont. Ciens : sur la terre. Thalle brun, très adliéreid, formé de squames serrées les unes contre les autres ou parfois plus ou moins imbri(iuées : elles sont arrondies ou légèrement crénelées à la |iéi ipherie. Apolhécies brunes, d'abord concaves et munies d'un boid épais, puis, à la lin, convexes et immarginées. Epitli. olivAli'e, thec. et liypolli. incolores, pai'apliyses libres, articulées, lapitées, ù tète brune. Spores fusiformes, 1 sept., parfois légèren"ient rétrécies à la cloison, obtuses ou plus ou moins aiguës à une ou aux deux extréndtés, longues de 16-24 sur 4-6 (*■ IHacodium clegans DC. — Giens : sur les rochers. l'Itiiiiiliiini rdllopixminn Mérat. — Car(iueiranne : sur des tuiles. Spores longues de ir)-16 sur 8-!) ;*. l'iacvdiuiu i'ijmpagcum Oliv. — Giens : mortier à la tour des Fées et au vieux château. l'Inrndium tcirUoljilnm DC. — Giens : sur les rochers. Ciiliipldia Inliiildiu oliv. — L'Almarre, San Salvadour : sur les rochers. Spores longues de I2-lo sur 6,5-8 (*• CtiliipUica auranlinca Th. Fr. — Giens : sur un chêne. Mdul des Oiseaux sur calcaire. Spores longues de 12-1.') sur 6,5-7 j*. — var. enjthrclla Nyl. — N.-D.-de-l'Ilermitage : sur les grès. Spores longues de 11-16 sur 4-7 (*. Ciilnplora pi/racca Th. Fr., f. orbiculari.s Mass. — La IMage sur Tamaris. Thalle cendré, orbiculaire, couvert sauf sur les boids de noudjieuses apolhécies à disque jaune pi'de, d'aboid planes et munies d'un bord un peu plus pâle et épais, puis bientôt légéiement convexes et immarginées. Spores longues de 12-14 sur 6-7 /*• Caloplaia [l'rnitjiut'a Th. Fr. Giens : sur une poutre. I/Almanarre et San Salvadour : sur les rochers. Candi'laria vitdlina Krb., f. nrcuata Ach. — Giens : sur les rochers. Spores 1 sept, longues de 13-16 sur 5-6,5 f*. — Giens : sur une poutre. Rinodina exigua Th. Fr. — Giens: sur une poutre. Giens: sur les schistes. Spores bi'unos I sept, longues de 13-16 sur 7-8 f*. fiiiiodina liishojjii Krb., var. iinntcvsu Krb. — M' des Oiseaux : sur calcaire. Apolhécies petites immergées. Epith. brun, Ihec. et hypolli. incolores, paraphyses peu cohérentes, articulées, capitéos, à tète brune; spores brunes à cloison. épaisse, longues de 15-18 sur 9-11 f*. Rinodina atrocincrella {Lecannra utrncinprella Nyl., Pijr. Or., p. 8). — Giens : sur les schistes. Thalle K-t-.T et longtemps après rouge fei'rugineux, C-, KC-, cendié blanchâtre, lisse, aiéolé, limité par un hypullialle noir. Apo- lhécies |ietites, noires, d'abord iimées, jinis libres à la lin, planes et numies d'un boid grisâtre, assez épais et proéminent. Epith. brun, thec. et hypoth. incolores; paraphyses cohérentes, articulées, capitées, à tête brune. Spores 8 nées, brunes, 1 sept., ellipsoïdes, souvent légèrement resserrées à la cloison, longues de 15-18 sur 10-12 [x. Gélat. hym. I + bleu 08 D' BouLY DE Lesdain. — Lichens des environs d'Hyères 'Var). foncé. Ce Hinodina dilïère un peu de celui que iN'ylander recueillil dans les Pyrénées, mais réchanlillun lypique que je possède ne paraît ètie qu'un exeniplaiie moins dé\eloppé, sur lequel, d'ailleui's, on trouve cer- taines apolliécies qui sont presque libres. Lecanora badia Ach. • — Giens : sur les schistes. Thalle K-. Epith. jaunàlre, thec. et liypoth. incolores; spores longues de 13-17 sur 3,5-4 p. Lecanora otivascens Ayl. — Gicns, la Madrague : sur schistes. Tlialh' K-l-J>K (surtout dans la médulle) olivâtre. Apothécies à bord grisa lie persistant longtemps. Epith. jaunâtre, thec. et hypoth. incolores; spores longues de 11-12 sur 3, 5-4 p. Spermaties droites, longues de 9 sur 1 p (vix). Squamaria C7\issa DC. — M' des Oiseaux : sur la terre. Sqiiumuria Garovaglii (Placedium (iuiovaglii Krb.). — Giens : sur les schistes. liku.^iolia candicans Bagl. — L'Ahnanarie : sur les schistes. Epith. olivâtre, thec. et hypolh. incolores, paraphyses peu cohérentes, épaisses, arliiu- lées, à tète brune; spores 1 sept, longues de 15-19 sur 5 p. Lecanora subfusca, var. glabrala Ach. — Giens ; piquets au bord de la mer. Lecanora campestris (Schœr) forma. — Giens : sur les schistes. Thalle formé de quelques grosses granulations réunies autour des apothécies : K-i- J. Apothécies brun rougeàtre, légèrement convexes, à bord très mince. Epith. brun olivâtre, thec. et hypoth. incolores, paraphyses très cohé- rentes; spores longues de 13-14 sur 6 p. Gélat. hym. i-i-bleu foncé. Lecanora chlarona Nyl. — La Plage : sur un arbre. Lecanora atra Ach. — L'Almanarre et Giens : sur les schistes et les arbres. Lecanora galaclina Ach. — San Salvadour : sur les rochers. Lecanora dispersa Nyl. — Carqueiranne : sur les tuiles. Lecanora subcarnea Ach. — Collines de l'Almanarre. Lecanora suljurea Ach. — Giens : rochers très ombi'agés au bord de la mer. Lecanora parella Ach. — L'Almanarre : sur un chêne. Un exemplaire lecueilli au même endroit, sur les rochers, présente la curieuse réaction Th. K-i-J > vert. Aspicilia cinerea Krli. ■ — Mont des Oiseaux. — var. alba Schœr. — L'Almanarre, Giens. ispicilia gibbosa Krb. — L'Almanarre. Acarospora fuscata Th. Fr. — L'Almanarre. Sarcogync pruinosa Krl). — San Salvadour : rochers calcaires. Sarcogyne simplex Nyl. — L'Almanarre et Giens. Epith. Iirun, thec. et hypolh. incolores, paraphyses cohérentes; spores longues de 5-6 sur 2,0-3 fi- • — f. strepsodina Ach. — Giens. Spores longues de 4-3 sur 2-2,5. Gélat. hym. 1 4- bleu > vineux. Pertusaria sulphurea Schœr. — L'Almanarre : rocher des Anglais, sur des grès. — var. coralloidea Anzi. — L'Almanarre. Perlusaria dealbala Nyl. — L'Almanarre. Pertusaria coraUina Arn. — Giens : rochei's au bord de la mer. Pertusaria leinplnca Schrer. — San Salvadour : sur un Pin. Pertusaria ]\'iillciiii DC. — L'Almanarre : sur un Pin. Urceolaria scruposa Ach. — L'Almanarre : sur la terre. Urceolaria aciinostoma Ach., var. coesioplumbca Nyl. — Giens : schistes à la Madrague. Lecidea cnarctata Nyl. — Giens. Lecidea (uscorubens Nyl. — L'Almanarre, le IM' des Oiseaux, la Tour des Fées à Giens. Apothécies le plus souvent agglomérées par 5 ou 6. Epith. brun, thec. incolore, hypoth. brun, paraphyses peu cohérentes, épaisses, l)' IJubi.v DE I.Esuvi.N. — Lichens des environs d'IIyères (Varj. ♦)',» arliciilées, à Iclt; brune; spoirs simpli'^, longues do 12-IU sur C-G,f) f- (li'lal. Iiyiii. 1 + lilcu > \iiii'u\. I.icidiu Melzlrii Krb. — M' des Oiseaux : sur caliaire. K|tilh. brun, Ihee. incoldie, liyputh. briui roux, |jarci|)liyses cohérentes, épaisses, arliiulées; spoies siniitles, longues de rj-2i sur 9-10 («. Gélat. hym. I + bleu > vineux. Hiiridid itmhiiiiit Itr. et lioslr. tiiens : sur une |)outre. Kiiitii. olivàlic, lliec. cl liypojii. ineoloirs, |iara|)liyses peu cuiiénnles, lerniimes par une cellule bi-unie. Spore> courbes ou toidui's eu S, à cloisons peu distinctes, longues de lS-2i sur .■{•],.■> j*. liacidia imlellariuidcs l'Mag. — Klagey : Licli. Algei'. n" 3."t0. Giens : la Ma- drague sur l.erilis obscur. Tintiniu cincrcs-virvits Mass. — (iiens : sur les schistes. Ei»illi. fuligineux violacé, lliec. incolore, hypolh. légèremenl fuligineux à la base: païa- physes peu cohérentes, articulées, capitées, à tète brune. Spores obtuses aux deux exliémités, ou parfois légèrement atténuées à l'une d'elles. •i sept., longues de 33-48 sur 3,5 f». Lccidea purusetna ,\ch. — CC sur les arbres. — var. jUn-cns Nyl. — Giens : sur les chênes. vai-. Icutoplacoides Nyl. — Giens : sur du vieux bois. I.fi-idiit liilipizn N\l. — Giens : sur les schistes. Epith. vert olivâtre, Ihec. incolore, hypolh. brun, paiapliyses grêles, peu cohérentes. Spores longues de lo-Ki sur (i, .5-'.) fx. Lccidca conliijua E. Fr. — L'.Mmanarre, San Salvaduur, Giens. Lecidea luscoulra \d\. — Giens. — var. (jriscUa Nyl. — Ilyères. Lecidea conflucns .\cli., var. leuciticu Schu'r. — L'.Mmanarre : sur les grès. Epith. Iirun roux, thcc. incolore, hypolh. brun roux, l'iiraphyses grêles, Iles cohérentes; spores longues de 1.">-I8 sur 'J-IU p. (iitiHuria lenlicularis Th. Fr. — L'Almanaire : sur calcaire. Epith. lu un. Ihec. et liy|i(ith. incolores, paraphyses libres, articulées, à tète brime; spores 1 sepl. longues de !)-!() sur 3-3,5 (*• <'iilillaria chaUjbeia Arn. — San Salvadour : sur les grès. Epith. brun, thcc. incolore ou taché de vert, hypolh. brun, paraphyses libres, articulées, capitées, à tète brune; spores 1 se[)l. longues de 0-12 sur 3,.")-4 f* IhifHIa (li\ril(intiis Oliv. — Giens : sur un chêne. Thalle blanchâtre, K-t-J. Epith. brun, Ihec. incolore, hypolh. brun, paraphyses cohéientes, arti- culées, capitées, à tête brune. Spores brunes, 1 sept., longues de 13-18 sur 6,5-7 f*. liurilia subdiscifortnis Oliv. — San Salvadour : rorhers parfois inondés. Thalle grisâtre, fendillé aréole, K + J>R sang. C-. A|iolhécies noires, d'abord innées et marginées, puis bientôt convexes et immarginées. Epith. brun roux, Ihec. incolore, hypolh. brun roux; paraphyses cohé- rentes, aiticulèes, capitées. à têle brune. Spores brunes, 1 sept, longues de 10-14 sur 6,5-7 i*. L'Almanarre : sur les rochers. Le Ihalle de cet exemplaire est blanc avec liypolhalle noir bien dislincl. nupllia sa.rnrum Mass. — L'Almanarri' : sur les grès. Th. K^.I. Epith. brun, thec. incolore, hypolh. biun roux, paraphyses cohérentes, grêles arti- 70 D' BouLY DE Lesdain. — Lichcm des environs d'ilyères (Var). cul6es, à lèle brunie. Spores biunes, 1 sept, longues de 13-18 sur 7-8 f». Giens : sur les seliisles. Spures longues de 1.3-lG sur 8-!l f^. liiieUia siJitria Krb. — Le Al' des Oiseaux. L'Alniaauire : sui' les grès. rii. K + J. EpiUi. brun, thec. incol., liypolh. brun, paraphyses cohéienles, grêles, faiblemcnl arlu ulées, à tète brune. Spores brunes, 1 sept, longues de 13-1.5 sur (i-li, .'> i^- llueltia slcllulala xMudd. — Giens : sur les grès. Thalle K -!- légèrement jaune, l'oriiianl des petits ilols au milieu de celui d'un Buellia saxoium. Epith. Mdir vidiacé, llicc. incolure, liyjxjtli. brun, paraphyses cohérentes. Spores brunes, 1 sept, longues de l.\}-2[ sur 7-10;*. Iluclliu iHueUaria [Lecidea parellaria Nyl., Larbal. Lich. Herb. n" 189). — Ciiens : la Madrague, parasite sur le thalle d'uu Lccuiiora parclla végétant sur les schistes. Apuihécies très petites, noires, ;i marge épaisse et proéminente. Epith. brun, thec. incolore, hypolh. brun noir; paraphyses peu distinctes, claviformes et brunies au sommet. Spores 8 nées, brunes, 1 sept, longues de 18-21 sur !)-10 ;*. Gélal. hym. l -h légèrement bruni. Rhizocaipon obscuralum Th. Fr. — L'Almanarre : j-ur les schistes. Epith. vert olivâtie, thec. incolore, hypoth. brun. Spon-s murales, incolores, longues de 18-28 sur 13-15 p. Rhizocarpon geographicum DG. — Giens : sur du quartz. Opegrapha varia Pers., var. lichenoides Schœr. — Garqueiranne : sur un tilleul. Spores a sept, longues de 21-30 sur 7-8 p Opegrapltu belaUria Srn. — Giens : sur Pdiamnus alalernus. Thalle grisâtre, mince, fendillé. Liielles noires, elliptiques allongées, ovales ou presque arrondies. Epitli. brun, thec. incolore, hypoth. brun; paraphyses peu cohérentes. Spores presque toutes avortées, 3 sept, longues de 13-15 sur (î u. Gélal. hym. I-i-bleu persistant. Giens : sur Lenlisque. Thalle grisâtre, mince. Lirelles noires, ovales ou plus ou moins arrondies, à disque plus ou moins étalé. Epith. brun roux, thec. incolore, hypotli. brun roux; paraphyses très cohérentes, peu distinctes. Spores 3 sept., longues de 14-17 sur 3,3-3 f*. Spermaties dntiles, longues de 3-6 sur 2-2,3 fi- Giens : sur Lentisque. Spores longues de 13-16 sur 3,3-6 f». Gélat. hym. I-i-bleu puis vineux. Opegrapha atra Pers. — La Plage : sur Tamaris. Giens : sur un Pin. Opegrapiia cinerea Cheval. • — Giens : sur un Chêne. Spores 5 sept, longues de 21-30 sur 3-3,3 f*. Spermaties courbes, longues de 11-12 sur 1 p- Opegrapha centrifiiga Massai, var. alhalUna ilûll. — M' des Oiseaux, parasite sur un thalle de \ errucaria rupestris. Epith. olivâtre, thec. incol., hyputh. brun roux; paraphyses très cohérentes. Spores 3 sept., légèrement res- serrées aux cloisons, longues de 17-18 sur 6-6,3 (*• Gélat. hym. I-i-bleu foncé. Lecanatis Sallelii B. de Lesd., nov. sp. — La Plage : sur un Acacia. • — Crusta tennis, rugulosa vel suhiu'vigala, cretaceo-albida K-C-KC chrysogonimica. Apothecia nigra, circa 0,3"/"' lata, adpi-essa, copiosa, conferta, pruina alba, crassa sulïusa, primum plana, denumi convexiuscula; margine albo, sœpe prominente flexuosoque. Epith. olivaceum, thec. et hypoth. inco- lorata; paraphyses liberœ, filiformes, flexuosœ, simplices, eseptatœ, Asci subcylindrico-clavati; sporcB 8 nat. hyalinœ, fusiformes, récite vel leviter curvatœ, utroque apice obtusfe vel interdum una apice subatte- nuata^, 3 sept., 22-30 f». long., 4-6 lat. Spermogonia nigra, puncliformia; spermatia leviter arcuata 4-6 f- long, 1 lat. J'ai dédié cette espèce à M. Saltel, qui l'avait déjà recueillie en 1902, à Toulouse, sur les bords de la Garonne, où elle croît sur les Saules, les Frênes et les vieilles planches servant de clôtures. \y l'.iui.v iiK I.KsDAiN. — lAcliens des environs d'Ilijères iVarj. Arlhonid linnalKtiiitti, Viir. aiicnjlliica S\\. — (iiciis; sur un (lliôrn'. Spoit'S ."t, raremt'iil 2 sept., longues di; 21-22 sui' ii-8 (*• Aithonia disiicrsa .Nyl. — Gioiis : sur un l'uirier. Spiircs uvdides, I sept., longues de 12-10 sur G-G,o f*. liions : sur un Uliviei'. Spores longues de 15-1'J sur G-»),?) (4. Gc'lal. Iiyin. i-(-l)leu> vineux. \illiii)iia iniiuliltinnLs Aeh. — (liens : sur un l'in. Spores 3 sept., ressern''es à lu cloison du milieu, longues de 15-lS sur t)-7 p- lùidoiarfiun licixtliciini Acii. — l/Aluianarre : sur la terre. /'/u'/o/j.viA subporinfUa Nyl., var. yrUcUa U. de Lesd. — Giens : sur Len- lisquo. Quelques apolliéeies mélangées à celles de l'Opegraplia Ijelulina. Spores 1 sept., longues de li-l'.l sur tt-!) r- [croritrdia conniilca KrI). — ■ L'Almaiiarre : sui' calcaire, l'ainpiiyses anas- tomosées en treillis, Ihèipies cylindriques. Spoics I sept., longues de 27-;t() sur 10-1 [ ft. l'nlyhlastia sublactca (\'errncaria snblaclea iNyl., */( i'iora 188(>, p. 'iG4l. — l.'Almanaire : siii- un l'in, un Olivier et sur Arludiis unedo. Thalle hiaiic. très minic. \po||iécies noii'es, recouveiles au déhul pai- une pelliculi' lliai- line. presque libres à la lin, convexis, et munies d'une petite paille, l'iira- l)liysi's anastomosées en Ireillis; s|)ores S nei^s, muiali's, incolores on paifois ir'gèremeni jaunàlns. longues de 20 -'ttl sur lO-jti ji. [espèce nouvelle pour la France. lA'idurhuiJliis Midiaudi D. de Lesd., nov. sp. — Giens : sur un Olivier Grusla 'liypophju'odes) tenuissima. macula |iallescenli'. iiulelerminata. indicala. Apotliecia nigra, mediocria, lolundalo -applaiiata, primum pellicula epi- dermidis olivelala, dein(]ue denudala. l'arapliyses nulke, a.sci venlricosi: spora' i-(l nat., 3 sept, vel simplices, liyaiina-, aciculares, curvalii', vel senii circulai'i contorlie. Gette espèce dilière du L. oxyspora Krb. par ses apothécics airondie.s, .ses tlièqucs ventrues et par ses spores souvent senii circulaires. \'criuciir'ui /((«//ooc/i.v Pc'rs. — • I/Almanarie. \'i-rni(aiia œlliiohnhi Whlnh. — Giens : sui' les schistes. Tlialle gris jaiiiiàirr. légèroniont fendillé. Apolhécies noires, recouvertes à la hase par le Ihalle. Spores longues de 2l-2i sur 11-13 /*■ Vcrruraria ruposlris Schrad. — N.-D.-de-l'lIermitage : sui' calcaire. — vai'. C(dciseda DC. — M' des Oiseaux : sur cnlcain'. \iuiiliniidiinii iiiti'uniin Nyl. • — M"^ des Oiseaux : sui' cali-aiie. Thalle grisàlie. Ir'ès mince. A|io|lié(jes |ieliles, enfoncées dans la pierre cl légèrement saillantes à la lin. Spores longues de 27-30 sur 13-lo p. EpUrho puhoscens Nyl. — L'Almanarre : sur les grès à ras de terre. l'olh'ina llii/siincrim Acii. — T,'Almanarre : rocher des Anglais. Epitli. luun. thec. et hypolh. incoloi'os; spores .H sept, fusiformes, longues de 2i-3'.) sur 7-!> f». CuUcina pidposum Ach. — Escalier humide au vieux château d'IIyères. Collinna tenax Ach. — La Plage et Giens : sur la terre. L'Almanarre : sur un vieux mur. — ■ var. jinbuahnn llai'mand. — I/AlMianaire : sur la terre Colh'mti rhrili'inn Ach. — M' des Oiseaux : sur la terre. (Udli'itin iiadlilidiim Schrer, var. idroho'loliiim Ach. — M' dr's Oiseaux : sur les rochers. Colh'mn fim'utn Acii. — Coslehelje : rochers calcaires. D' BOULY liK Lesoain. 72 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE {Suite) Tiuii. STILPNINI G. '230. Atractodes Gr. 1 . albovinctus Cuit. ? rar/coniis Hlgr. 2. hicolor Gr. 3. compressas Th. 4. exilis Curt. 5. gilvipcs Hlgr. 6. gravidus Gr. 7. piceipes Hlgr. 8. varicornis Hlgr. G. 231. Exolytus Hlgr. 1 . agnatus Frst. a. ambulator Frst. 3. carinatus Frst. 4. complacens Frst. 5. gallicus Frst. 6. Isevigatus Gr. ILophyrus, Ne7)iatus'. 7. productus Brk. 8. rufipes Frst. 9. secretus Frst. 10. splendens Gr. G. 232. Polyrhembia Frst. 1. tenebricosa Gr. 2. vestalis Hal. G. 233. Stilpnus Gr. 1 . cyclodes Frst. 2. gagatcs Gr. (Anthomyln radlcuin). 3. gallicus Frst. 4. pavonise Scop. G. 234. Asyncrita Frst. 1 . foveolata Gr. cultcUator Curt. SuBF. PIMPLIN/E Trib. XORIDINI G. 235. Xorides Latr. 1 . albitarsus Gr. (Sesla lormlcaeiormls). 2. nitens Gr. 3. Wahlbergi Hlgr. G. 236. Rhadina FrsL. 1 . atra Gr. (Crlocephalus rustlcus, Tclro- plum lurldum). G. 237. Sichelia Frst. l . filiforniis Gr. (Asiijnomus, CaUidium, nhn giuin, Eryntesl. G. 283. Mœrophora Fr.st. 1. rufipes Gr. iBhtigium Indagator). G. 239. Xylonomus Gr. 1 . ferrugatus Gr. 2. irrigator F. (Rhayiuni indagator). 3. prsecatorius F. tAroniia. CaUidium saitgui neuïn, C. variablle, Tclro plum lurldum). G. 240. Sterotrichus Frst. 1. pilicornis Gr. G. 241. Perosis Frst. 1 . annulatus Brk. l sesla fornilcœformls, S sphecl/ormls). G. 242. Calliclisis Frst. 1. hectiea Gr. G. 243. Ischnocerus Gr. Mitrohoris Hlgr. 1. filicornis Krchb. rusiicus Fourcr. j}.2>. 2. rusticus Fourcr. cormitnii Rtzb. (Aromla moschalii. Rhagiwn 7nordax, .Saperda carcha- Husj. G. 244. Odontomerus Gr. 1 . dentipes Gml. rusj)ator Jur. /Atlagenus pelUo). 2. spinipes Gr. 3. striât us Brll. G. 245. Echthrus Gr. 1. nubeculatus Gr. ISapcrda populneaj- 2. populneus Gir. (Saperda populnea). 3. reluctator L. usurpator Scop. (Ithaglum indagator). Trib. PIMPLINI G. 246. Zaglyptus Frst. ] . multicolor Gr. 2. varipes Gr. G. 247. Polysphincta Gr. 1 . areolaris lUzb. iCrœsus septenlrlonalis. Tri ctnocainpus vUnlnali.^) . 2. discolor Hlgr. 3. Fairmairei Lab. :Clubiona holosirlcea adulte) 4. pusilla Fonsc. ô. rufipes Gr. 6. tuberosa Gr. lEpeira cucurbltlna adulte) G. 248. Zatypota Frst. 1 . percontatoria Miill. G. 249. Acrodactyla Hal. 1 . carbonator Gr. 7-ihedi Rtzb. fPteronus rlbeslij. G. 250. Clistopyga Gr. 1. erythrsea Fonsc. 2. incitator F. var. liBemorrhoidalis Gr. lEvetrla rcslnella). 3. rufescens Fonsc. G. 251. Conoblasta Frst. 1. ceratites Gr. lOlcthreules genltana, 0 la- cunana, etc ). G. 252. Glypta Gr. 1 . bifoveolata Gr. 2. eicatricosa lîtzb. (Bacotla seplum, Tortrlx vi rldunaj. 3. crenulata Th. 4. elongata Hlgr. (Bactra lanccolana). 5. extincta lîtzb. \( ncœcla rosanal. 6. flavolineata Gr. iMlnoa murlnata, Gelechla sororculella, TortrixJ. 7. fractigena Th. 8. hsesitator Gr. (Grapholltha nebrltana). 9. incisa Gr. (Evetrla reslnella, E. lurlo- nana). 10. lineata Desv. 11. longispina Gml. provincialis Fonsc. J. DE Gaulle. — Catalogne des llijimUwpK'res de l'rance. 73 G ou 1-2. niensurator F. liKjiihiiiiti Hlgr. Kveirtii refliielln) 13. luicToifra Th. roiixiini'is Tschb. («< f HIki-.). 1:! /le-, (pc'-issi'titla rcau) Doiirs. 1 1. .sciiliiris t!r. 1,"). sfiilpturala CJr. lU. sul)c«)riuilii tir- 17. t4'gitlaiis Tli. IS. ttdim> 9. chelonia; Gir. Tftelonld errvlnll m. colorata lîiuhv. 11. drtrita Hlgr. 'r/illd rlirvjnilleUHs. Si'xi» lornitdKlormts. — Ll; ara lur'ii.'l ij. didyma Gr. Deitilritnmtis plnU. 13. diluU Rtxb. (l'velhii rcsluellnj. 14. oxaniinator F. I Polyphasé. — Lépld.). 15. gallicola Gir. CyiUnn. P'tnlinii>i 16. graminellse Scbrk. iiianJs Gr. (Polyphage. — Lépld). 18. 19. 20. 21. 22. 23. 21. 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32. 33, obso illwcbralor Vill. liitOiihila cliiiiiuT, Ulcranu ra ermiitej. Mania innu rai. inquisitor Scop. strrcoralitr F. fiaripes lUzb. (Polypliage. — Lépld. — Jn- nm. — nh\inehltes:. instigator 1< . (Polviiliage — Lépld. — /'»<• niiiii.i sallcls. — Phsndes iKitatits). lignicola Ktzb. lAniiiila iiKischata, riiistjlci cwrulfusi maculator F. saillira Vill. (PolyplKiîîiv — Lépld. — Mi- croiiasler. — .\rachn.). mandibularis Gr. marginollaNiria Diif. iTrupcrylim Ihiulus melanocephala Gr 'Leucanla Impura, I. ma). nigriscaposa Th. lOrtnUs cnnnexa). oculatoria F. lEpelra dtatletna, l'htlodrn- mus aureolus . omala Gr. IMalacosnnia neuslrln). pomonim Rtzb. (Anlhunomus ponionim). roborator F. cicati-icosa Rtzb. ISesla tormSaelonnis. .■< splieci/ormis. — Cryplo- rhijiiclius lapathll rufata Gml. flaroiiotafa Hlgr. (Polypliage. — Lépld phl/rus. — Araclin.). rufipollis Gr. (EvclTla. norkhaxisenia Iri- piinclana. — Cynlildesl turionollae L. rai: flavicoxis Th. (Polypliage. — Lépld ). viduata Gr. {Lymnnlrln, Orni/a. Pf'ichc. Sesla). G. 256. Stilbops Frst. 1. vetula Gr. G. 257. Schizopyga Gr. 1 . circulator Pnz. 2. podagricA Gr. 3. tricingulato Gr. G. 258. Perithous Hlgr. 1 . nlbicinctus Gr. 2. divinator Rossi. ephippintoninf Duf. ICenintiits, Pnnphrcdon. Try poTiilon, EUampus aura- tusi. 3. mediator F. (Xlphydria. Cynips. remn- niK. Pscrt. TniP"^/!"" Odyneriis — .4romln mof chatal. 4. varius Gr. r.o G. 259. Ephialles Srlirk. 1. carbonariiis Christ. SCHia myopœlonnis. — < e- raiiibyx lirrus, Uberea ocutala, l-nyonocherus, Saficrdii. Orrhcslei). ■2. gracilis .Scbrk. luisytcs iilytrl 3. inanifi-stator L. 'ScsIa — Ctialcophora ma- rtaiia. Ilylutrupis Valu- 1. mcsoirntrus Gr. iTx Krchb. 5. lulicrculatuB Frcr. giibiiiaculaUis Fallou. ;sesla. — Cryplnrhyiichus. Plssodcs, CaHidluiii. Sa- perda). G. 260. Thalessa Hlgr. (Par. de Slricldes). 1 . citraria 01. superba Gr. Trnnicx /uscifoml.». T ma- (JUi). 2. ciirvipcs Gr. iXiphydrla canielus, ,\. pro- ioniiala}. 3. leucograi)ha Gr. 4. superba Schrk. clavata F. 3. G. 261. Rhyssa Gr. aniœna Gr. approximatxjr F. vftr. alppstris Hlgr. iXiphydria canielus). persuasoria L. tSirex (jifias. S. juvetHus. Xeris specirum — .Spo;i- dylls Uuprcstoidcs' Trib. LISSONOTINI G. 262. Meiiiscus Schiôdte. 1 . bilincatus Gr. piiiiplalnr Zett. (Beinliccla, scsia). 2. catcnator Pnz. 3. clcctor Gr. 4. impressifrons Th. 5. itnprcssor Gr. I.'^cslal 6. nnirinus Gr. 'Txiii.ocampa gothlca — Chrysis negleclal 1. nitidu.s Gr. a'jiintjiis Gr. 8. setosus Frcr. ICossui cossus). G. 263. Lissonota Gr. 1 . accusator F. 2. antpiinalis Th. 3. argiola Gr. 4. bellator Gr. 5. breviseta Rtzb. fPandemis ccrasana — ? l." pfiyrus puit). J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 6. Vnioliixnse Hrt. lEvelriti ImoUanal. T. clypeator Gr. rommixta Hlgr. 8. cognata Fonsc. 9. compar Fonsc. 10. culiciformis Gr. Uitcmlix Gr. U. cvlindrator F. lOrlhitUlhn UiiMaln. Peli Uinipn iiTCtinsal. 12. diîvcrsor Gr. 13. dorsalis Gr. 14. exsculpta Fonsc. 15. folii Th. ;i>njiii>liaiil. ciffonitu.s lllgr. (i. flavomarniimtus Hlgr. 7. Kravipt* Gr. I icrotiiDis ciiiistHielta, 1 ('■■ runnt'utii iiititt'tlus . H. gravi.s Gr. 9. Irutipre Gr. ri/'iiii/iiriis HIgr. ii->tltit ilttllnliUHl. l'fU'irt-iil r(i,S(i/i(j. l*uiitffH' ^ph'nili iIltlillKI' m. niitratus Gr. :' Imlrlcus ramuHI. 1 1 . notaUis Hlgr. 12. profcrus Hlgr. 13. prosopius Gr. 14. st'niili\ idus Voll. 15. tardignidua Gr. (Œiiophthirn ptUerlann' IC. ventralis Hlgr. l/eniculatus Hlgr. G. 289. Polyclistus Frst. 1 . fémoral is Frcr. ■2. tlavii-pps litzl). H. Miansui'tor Gr. /( III oral ix Hlgr. l't/riiUs liiriniills, ypniiii iiifulii padflliis — ? Oiliiii htiiiytit rlrtitulii C;. '290. Triclislus Frst. 1 . eongener Hlgr. \othrts verhnscella. Tcphro- clijstld slteiiltlculiilai •2. curvator F. Eveirtii liwiliaiia, \olhrts verbiisccllii. TcphroclusHa asstnitlnliii. 3. Holmgri'ni Boh. (Cnrpnr'ipsfi tirtutnarni ' t. nitidifrons Th. 6. pallipcs Hlgr. Tephniclusllii Irtstyiinrtal G. podagricus Gr. /mii/afiix lîtzb. f^linuDils liibrtctmin. T 5. ridibuntius Gr. Sdriri! iilaripcnnls). 8. 9. 10. 296. Orlhocentrus Gr. attenuatu.s H Igr. cognatus Hlgr. corrucalii.s Hlgr. disfolor Th. frontator Zctt. fulvipes Gr. I.i-hipus sp , Siipcrda scala- ris histrio Hlgr. prot<^rvus Hlgr. protul)rran.s Hlgr. sannio Hlgr. {Memalus sp). G. 297. Neurateles Ktzb. I. papjraecus Ut/h. If'lssodes notatus' Triiî. BASSINI G. 298. Homotropus Frst. Hoinoporus Th. 1. alpinus Hlgr. 2. biguttatus Gr. 3. bi/.oiiarius Gr. ■1. brpvicornis Th. 5. caudatus Th. G. uk'gans Gr. 7. fissorius Gr. !^>jrph'is rihesit: 8. flavolineatus Gr. 9. lateralis Gr. 10. obscuripcs Hlgr. ijrartilus Th. 1 1 . ornatus Gr. (7 Mamcslra Iri/oltl. — Scm- va sp.). 12. pix:lorat<>rius Gr. (Larenltii tierticrala. — m- cluociiiniiut vliniiiatisl. 13. pictus Gr. II. puK'hcr Hlgr. 15. signatus Gr. 10. tarsatoriiis Pu/,. f.r.sii/taiix Gr. .•^WPhiis hiillfiilus'. G. 290. Zootrephes Frst. 1 . Holnigreni Brdgm. 2. rufixontris Th. G. 30(). Bioplaspis Frst. 1 . flavipcs Hlgr. (■■•ai'vu sp ,1. G. 301. Promethes Frst. 1 . albico.\a Th. 2. dorsal is Hlgr. 3. fcstinis F. ■I. pukhcllus Hlgr. à. sulcator Gr. G. ;}02. Bassus F. 1 . albosignatus Gr. Syrphus buUcatus). 2. annulatus Gr. 3. areolatus Hlgr. ■1. cinctus Gr. 5. cognatus Hlgr. 6. gracilcntus Hlgr. 7. griiculus Gr. 8. loetatorius F. Syrplius hiilleatus. — ? .Utt- nioiiia ItmacetH. monticola Voll. multicolor Gr. nenioralis Hlgr. nigritarsus Gr. (Laslocampa quercus). varicoxa Th. 9, 10. II. 12. 13. Trib. TRYPHONINI (Parasites de Tenllircdine.si. Genus 303. Mesoleius Hlgr. 1. amictus Hlgr. 2. armilhatorius Gr. I.llhnlln cnlihri. Mesonrnra opiicn. \runilnma, Pcrl- cltsta. Plcronus, etc.). 3. aulicus Gr. (Polypliage. — Tentlirédlnes). 4. caligatus Gr. (TrtcMocampus vimlnalts). 5. callidulus Hlgr. 0. contrarius Hlgr. 7. discedons Hlgr. 8. dives Hlgr. 9. dorsalis Gr. 10. dtibius Hlgr. /Pleroiius ribesitl 1 1 . flavopictiis Gr. 76 j. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. Mesoneura. 12. formosiis Gr. (CTiraus liilipcs pcriclifliil- 13. frigidus Hlgr. 14. furax Hlgr. 15. gallicus Th. 16. iioemat-odi^ Gr. 17. haniulus Gr. 18. ignavus Hlgr. 19. imitator Hlgr. 20. iniprol)us Hlgr. 21. incidens Th. 22. loptogaster Hlgr. >Lcptocercus lurhiwcytlnf 23. mclanogaster Hlgr. 24. melanoleucus Gr. 25. multicolor Gr. Lophyrus poUjlomus!. 26. napseus Hlgr. 27. niger Gr. iStronauUigaster cinijulalu.'i: 2S. nubilus Hlgr. 29. opticus Gr. ;cimt)''x femorata. Pteronus nenimniinl. P. miHaris. p pnvidiis} 30. perspicuus Hlgr. 31. placidiis Hlgr. 32. pulverulentus Hlgr. 33. segmentator Hlgr. iPleronm aimldiatus. P s<'- Hclsj. 34. sepulchralis Hlgr. l'Abia [asciata!. 35. sfcernoxanthus Gr. piilrhdhis Hlgr. 36. fcenuivcntris Hlgr. 37. unifasciatus Hlgr.^ ? pijridiforinis litzb. , peHclisla melanocephnla , pteromis pnvldus, Seluii- dri.n siraininelpes'. 38. variegatus Jur. sanfjiniiicvllis Gr. /■> Ponianli galUcola Ptrrn nus milinrls. P. sallcifi. 39. vigens Hlgr. G. 304. Barytarbes Frst. 1. adpropinquator Gr. 2. colon Gr. 3. flavicornis Th. 4. flavoscutellatus Th. 5. segmentarius F. G. 305. Hypamblys Frst. 1. carinatus Hlgr. G. 306. Spudaea Frst. 1 . atrata Hlgr. ;crœsus srpteinrionaUs, 2. confusa Hlgr. 3. erosa Hlgr. 4. leucostoma Gr. iw pressa Brk. iTruhiocniiiniis ulmi). n. nigridons Th. G. 307. Synodites Frst. 1. assimilis Hlgr. G. 308. Syndipnus Frst. 1 . punctiscuta Th. 2. sternoleucus Gr. pccfnralis Th. G. 3(9. Scopesis Frst. 1 . bicolor Gr. gtiffit/er Hlgr. 2. long i gêna Th. 3. nigricollis Gr. 4. obscura Hlgr. 5. pallifrons Hlgr. G. rufolabris Zctt. 7. rufonotata Hlgr. 8. tegularis Th. Jow/ip'S Hlgr. (ncr Gr.). G. 310. Asthenara Frst. 1 . delusor L. 2. fusiformis Th. G. 311. .aîlometis Frst. 1 . italiens Gr. G. 312. Pantorhaestes Frst. ] . rufocinctus Gr. xnnthostomus Gr. G. 313. Synomelix Frst. 1. albipes Gr. , (Amauronematus xthwpsi. G. 314. Lamachus Frst. 1. frutetoruni Htg. Jophyrus Irutclnrum). 2. lophvrornm Htg. (Loptiynn Irutetorum. L. pallidus. L. plni. L. va- ricontus}. G. 315. Lagarotis Frst. 1. erythrocerus Gr. 2. insolens Gr. var. evolans Gr. va7-. petulans Gr. tNemiitus xp.l- 3. pubescens Hlgr. 4. rapinator Gr. 5. semicaligatus Gr. G. 316. Epachthes Frst. 1. erythropalpus Gml. (Doleiiis gonaaer, Loderus vestiijiMsI- G. 317. Perispuda Frst. 1 . f acialis Gr. 2. flavitarsis Th. 3. nicsoxantha Th. 4. snlphuratA Gr. G. 318. Polyrhysia Frst. 1 . t«nuicornis Gr. G. 319. Tryphon Fall. 1. bicovnutns Hlg''. 2. braccatus Gr. 3. hrachyacanthus Gml. lAIhutlii colibri! 4. breviusculus Fonsc. 5. brunniventris Gr. 6. collaris Gr. 7. corapnnctor Gr. 8. confinis Hlgr. 9. consobrinus Hlgr. iDiilerus spj. debilis Fonsc. delicatulus Fonsc. elongator F. var. ceratophorus In. ephippium Hlgr. 'pencUsta melavocephalai. flavescons Fonsc. fulvescens Fonsc. fiilviventris Hlgr. incestus Hlgr. longipps Gr. birolor Gr. murinus Gr. nigripes Hlgr. rufinotatus Fonsc. rutilator L. cepœ Frcr. 23. signator Gr. 24. subsulcatus Hlgr^ 25. trochanteratus Hlgr. 26. vulgaris Hlgr. G 320 Amorphognathon Frst. 1. melanocerus Gr. G. 321. Trematopygus Hlgr. 1. aprilinus Gir. iperlclista lineolata, P '"Ç- Uiiiocephtila, P. pubti- ' ceiif). 2. Lethierryi Th. 3. nigricornis Hlgr. 4. procurator Gr. 5. ruficornis Hlgr. 6. rufiventris Rudw. 7. selandrivonis Gir. ipericli.itii iHClanocephcda. p. pubescens). 8. varius Hlgr. 9. vellicans Gr. Jules DE G.4.ULLE. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20 21 22 ! {A suivre). Notes spéciales et iucales. 77 NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Le Roc de Chère. — Etude phylogéograpliique (d'après M. Guinier). — M. Oui uior iloiun' If tkius-Lilri' suiviuil. a l'ouvritgi- ciii'il \ icnl clo faire paraître sur rr-liidc piiyLogeograpliiiiue du Koc du Cliero (HauUv.Savoio) : h's^^ai d'application ilts priiicipts ili la ijtuijrapliit botaiiiijuc à l'itiiilc tlitiiilitt déUtils empruntés à, cet exeeillcut ouvrage, permet d'envisager les groupements de végetiiux nui crois-sont dans les parties duno même région différant entre elles par le sol et le climat et de préei.sor l'influence dt-s divers facteurs qui interviennent pour moilitier la composition de ces annoriatioiiis vrijitalts. — En nous plaçant au point de vue floristique, nous pourrons, connaissant la flore du massif, la comparer k celle dea régions voisines des Alpes et compléter notre connai.ssaneo de la repartition de certain.t« espi'c<'s. On ilistinguera d<« groupes d'espèces ayant des aire« gé>ograpliiqius diverses, formant des éléments distincts, et on recherchera kis causes de leur mstiillation et de leur existence sur le massif. Les principes qui permettront l'étude méthodique des associations botaniques sont exposés avec précision dans le livn; que nous analysons et qui est inspire par les travaux de M. Flahault et de ^L Warming. Nous en extrayons les p;ussages sui- vants pour permettre aux Iccteui-s de la liiiilh ([ui s'intc'ressent à l.a botanique de poursuivre en d'autres régions des études iinalogues, d'aut;int plus utilts à considter et plus intéressantes à comparer, qu'«-lles auront été conçues sur le même plan. Dans une région donnée, on peut délimit<;r des surfaces plus ou moins étendues dans lesquelles les divers facteurs écologiqus : tels sont les mots Font, l.diidr, Maints, ou d'autres, plus pré-cis, eniprunti's à dos idiomes locaux, tels que la (•'arrii/iic de Provence, ete. Quand, par suite de variations as.sez grandes dans li-s conditions écologiques, la forme biologique change, l'iissix-iation change de f;u'iès. (\« modifications de faciès s'observent souvent dan« les forêts par exemple. Dans la liste d(^ espèces composant une a.ssociation. il est l)on de séparer les catégorii>s les plus importantes et de distinguer notamment les arbre, arbiis/e.'<, nrbri<.-iaiix et plantes lu rbnrées. Quand t-ous ces types coexistent, on distingue trois étages : Vétaije dominant, le soii<-bois, le tapis herbacé. Afin de donner une forme moins abstrait8t eniployi' comme synonyme iiiiau qui devient familier en cage; do Cfiraetère vif, il t\st toujours lo premier éveillé et le premier à chanter. Son plumage olivâtre n'a rien de joli; sa forme e«t court<\ mais sa vivacité' et sa familiariti' le font apprécier beaucoup des amis des oiseaux. Comme nourriture, il recberclie, à l'état sauvage, les graines des vernes ou aulnes dont il se montre tri's friand et ce n'est guère que sur ces arbres que je l'ai observé. Il est commun tous les ans sur les bords de la Sioule. En captivit»', il se cont^'nt*! de la nourriture des serins, mais se luiigne rarement ou peu: par contre, il boit très souvent. H. nr BliYSSON. Li X rijitrrx ilanx If (féparfrmi nf '/<" /a ^fa>trfle. — Les 'Vipères passent pour être très conmiimes dans l'arrondissement de Valognes (Manche). Or, au Val de Sère, un mé'deein i|ue j'.ai rencontré m'a dit : « Tout le monde dit qu'il y a beaucoup (le vipères tlans ma région, et je ii'tn ai jir.-n/ii.t ru ». De mon côté, je n'en avais jamais rencontré, et cependant. da!is les carrières d'.Mlonnes, les carriers me disaient i\u'h chatiue instant ils en voyaient; l'un d'eux en aurait, tué treize après un repas de midi, et l'hiver dernier, en déterrant un vieil arbre, en aurait trouvé ///v'.s- i/e 200 enroulées en boules et engourdies ! II .ijouta que dans ce pays, les vipères sont plus allongées et moins méchantes i|u'ailleurs. Quelques instants après, je cjvpturai moi-même, au pied d'une haie, un serpent qu'au premier moment je pris pour une vioère. Après examen, je reconnus que j'avais affaire à la couleuvre vipérine. ■ — Y a-t-il des vipères dans le norupcrfainillc récemment employé par quelques auteurs amé- ricains et qui ne paraît pas suffisamment clair. Il désigne un groupe de familles appartenant à un même sous-ordre. M. Cossmann comprend dans le nouveau cénacle le groupe si important des Pectinibranches tseniophores désigné presqu'exclusive- ment jusqu'à présent sous le nom familial de Cen't/iiidœ. Il y maintient les Modu- liJœ et Vlanaridœ et y joint les Purpnrinida', mais il en écarte les Nérinées qui sont des Entomotœniata. Le caractère essentiel de la coquille des Cérithidés, c'e^t-à-dire le canal cerithial, est parfois très atrophié (Diastouio et Sarnlhergi liu). Encore très net chez les espèces supracrétaciques, il est remplacé par un bec — en quelque sorte ancestral — chez les formes infracrétaciques et se réduit, dans les espèces jurassiques, à une sinuosité qui indique à peine une tendance rudimentaire à la formation d'une échancrure juste suffisante pour affirmer cjue l'ouverture n'est pas holostome. Aussi, M. Coss- mann adopte-t-il la désignation familiale de ProceritJiidœ pour ces animaux méso- zoïques, ancêtres des Cerithidœ tertiaires et actuels. La première apparition des Cérithiacés se manifeste à la base du Lias ou vers la fin du Trias. Auparavant, toutes les coquilles à spire turriculée ont été classées dans la famille des Loxoneinntidœ qui date de l'époque silurienne, mais il convient de remarquer qu'entre un Loxontma bien orné et un Procerithium peu granuleux, il n'y a presque pas de différence. Pour séparer ces deux groupements, on ne peut guère faire valoir C|ue l'ancienneté relative des deux formes comparées, preuve évi dente que la deuxième descend bien de la première. P. H. Fritel, Géologie (Hist. lujt. de la France, 23= partie). — In-8°, 390 p., avec figures et cartes. — Paris, Deyrolle. — 6 fr. (cartonné 6 fr. 75). Dans les deux précédents volumes écrits par M. Fritel pour l'Histoire naturelli- de la France, l'auteur a fait connaître les principaux organismes, animaux et végé- taux, qui vécurent sur le sol de notre pays avant l'apparition de l'homme. Dans Ir présent ouvrage, il étudie succinctement la structure de notre soi, il énumère les formations, tant éruptives que sédimentaires. qui entrent dans sa composition, il en indique le faciès régional et indique les fossiles qui caractérisent le mieux les subdivisions qu'on y distingue sous le nom d'étages. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS, Imp. Oberchiir, Rennes— Taris (39-07) TARIF DES ANNONCES POUR LA 37' ANNÉE Page entière 22' » 1/2 page 12 » / j/4 7 » Les annonces sont payables d avance. 1/8 — 4 » \ 1/12 — 3 » OBSERVATIONS SUR QUELQUES COQUILLES CRÉTACIQUES recueillies en france Par Maurice COSSMANN 1896-19U3 — Six Articles avi-c M planches pliot(ij,Maphiées — Prix : 15 Ir. Envoi contre mandat postai, au nom de M. Maurice COSSMANN. 95. rue de Maubeuge. Paris (X") COMPTOIR CENTRAL D HISTOIRE NATURE -LE Médailles d'or, Grand prix Exposition universelle Paris 1900 M. E. BOUBEE FiLp*^"'- 3, Place Saint-Ândré-des-Arts, Paris-VI' Offre : Minéraux nouveaux et rares : Tliorianite do Ceylan en cristaux isolés (culies et formes dérivées); Picro-ilménit^ et Geikielite de Ceylan. Naëgito du Japon; il n'a été trouvé de cette espèce qu'un très petit noiiibrc d'échanl liions (cristaux et fragments cristallins) dont nous sonmies len stuh détenteurs. Azurite très bien cristallLsée, sur Ixiis silicifié; nouveau gisement français non encore décrit. Rareté ethnographique : Têtes d'Indiens de l'Amazone. M. E. BouBÉE vient d'acquérir ; La collection de feu M. l'ingénieur Kienlen qui comporte de très remarquables séries de Fossiles rares en parfait état do conservation (Poissons, Insectes, Plantes fossiles de Provence; Plantes fossiles carbonifère» de localités diverses). SOMMAIRE DU N" 436 Louis Germain : Revision des espèces françaises appartenant aux genres Vivipara et Bythinia. C. Cépède : Entretien sur les Sporozoaires, parasites des insectes. IX Bouly de Lesdain : Lichens des environs d'Hyères {Vat), recueillis par M. C. Micuaud. J. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de France {suile). Notes spéciales et locales : Le Roc de Chère. Etude phytogéograptiique (d'après M. Guinier) (A. D.). Rois de Rats (11. du Buysson). Au jour le jour : Réponse à M. Marchai (C.) {H. du Bivsson). Les wpères dans le département de la Manche (A. L.wille}. Question pour l'élevage des escargots (E. Delarue). Erratum. Monument projeté à la mémoire de Lamarck. Bulletin bibliographique : Nou\-el AUblS des Champignons (L. Rvilla.nd). Les Préalpes Maritimes. Essais de Paléoconchologie comparée (M. Cossmann). Géologie (Hist. nat. de la France, 23« purtie) (P.-H. Fritel). Echanges. BULLETIN DÉCHflNGES DE LB FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. G. Crozel, Clos Berger, CoUonges au Mont d'Or (Rhône), offre de belles séries de fossiles de tous terrains, surtout jurassique, céta<;é et tertiaire. Voudrait corres- pondants habitant l'Alsace-Lorraine, le Jura, la Bretagne et les Landes. M. F. Ancey, au Beausset (Var), offre des fossiles déterminés de sa localité contre d'autres fossiles aussi déterminés, et des Hémiptères et Orthoptères exotiques. M. Basset, à Cosne (Nièvre), désire échanger des œufs d'oiseaux et oiseaux en peaux fraîches ou montés. M. Jules Duchaine, 60, rue d'Avon, à Fontainebleau (Seine-et-Marne), offre en échange un grand nombre de Coléoptères, dont un certain nombre de bonnes espèces comme Aphodrus corvinus, Zenheri, -porcus, tessulatus, etc. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTUl'QUE DU 10 DÉCEMBRE 1906 AU 9 JA.NVIEII 1907. De la pai-t de : MM. Dollfus (3 vol., 11 br.); D' Gillot (Ibr.); Kerrcmans (i br.), Negris (1 br.); J. Raspail (1 vol.); D' Séguin (1 br.). Total : 4 volumes, 15 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. KTAT DE I.A BIBLIOTHÈQUE AU 9 .IaNVIER I"J07 Volumes (lie plus de 100 pages).. . 5.471 ) Brociiures (de moins de 100 pagesj 39.971 sans les recueils périodique!^. Photographies géologiques 212 ' 1'^ Mars 1907 — IV' Série, 37- Année — N* 437 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le ?s plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore, t. VI, in-8"', 311 p. — Paris, l'auteur, 5, rue des Chantiers. — 7 fr. Rolland (E.). — Faune populaire de la France. T. VH, les Mammifères sauvages, complément, in-8'', 276 p. — Paris, l'auteur, 5, rue des Chantiers. — 8 fr. Seignette (A.). — Géologie (classes de 4' A et de 5" B), in-16, 142 p. avec 78 grav. — Paris, Hachette. — 1 fr. 50. Vallet et A. DoLLOT. — Etude du sol parisien. Aide-mémoire destiné à faciliter la reconnaissance des terrains formant le .sol parisien, in-8°, 62 p. avec fig. et cartes. — Paris, imp. Bouillant (Inspection générale des carrières). 1" Mars 1907 — IV' Série, 37' Année - N" 437 Ca ^Feuille ^es Jeunes ^afutalisfes Hkvisio.n di:s kspkcjds fuançaisks Al'l'ARTlvNAXT AIX GMMiKS VIVIPARA et liYÏIlINlA librarv NEW YORK [t^mlt) BOTANICAL OARDEN. Famille des VIYIPARIDiï Genre Vivifaiu tie l.amarck. llelix {part.) Linné, System, nalur.; édit. X, 175b, p. 758; — Nerita (//art.) Muller, Venu. ttrr. fiiiv. histur.; II, 1774^ p. 182. — .\atica (part.) de Férussac père, Synt. conchyl. in Ménwir. soc. méd. ému/. Paris; 1801, p. 395; — Un// mus (part.) Poiret, Coquilles env. Farts; 1801, p. 60; — Cyclostomu (part.) Draparnaud, Tabl. Molluftjues; 1801, p. 39, et Hist. Mollusques France; 1805, p. 34; — Vivipare de Laniarck, l'hiloszooloyiqve; 1809, I, p. 320; — Viviparus de Montfort, Conchyl. syst.; 1810, II, p. 247; — Faludina de Laniarck, Extr. cours anim. saiu niillimètre.s. Cette niavcnifique vnriét/ se distingue du type : par sa tJiille plus forte; par sa spire not^iliieiuenl plus é'ianeé'c; par ses tours plus arrondis, l'nfin par son onihilie relativement plus ouvert. ]''lle parait très rare en France. Je la connais du lac de Gnindlieu, dans la Loire-Inférieure [Dr. G. SF.liVAlN]; de l'ét^mg .Saint-Ni<-oliis, )rès d'.Vngeis |GkrmainJ; du lihone, à Lyon (Mus('e d'Aix-en-Provencej; et . [(''gèrement aiigul(>nse en haut, largemenl convexe eu bas; péris- lome conlinu, mince, aigu, plus ou moins rélléciii siii' l'ombilic. Test nu'nce, assez solide, luisant, siiblranspaienl. bniri-olivàtre, jaimacé ou vert, unicolore ou orné de trois fascies brimàlres le |dus souvent peu distinctes et assez larges, parfois plus étroites et d'im coloris rouge-vineux assez vif". Intérieur de l'oiiverluie d'un bleu de Prusse foncé. Haiileur maximiun : 2.'i ù iO millimètres; diamètre maximiun : 18 à .lO milli- mètres. Opercule concave, mince, léger, subtransparenl. d'im fauve-marron biill.iul. souvent bordé de roux; stries conceniriques irrégulières: nucleus rapproché du bord interne. Ilnhilnl. — Habile les étangs, les marais, les fossés voisins des rivières, etc. l'réfèi'e de beaucoup les eaux stagnantes. Presque toute la France, mais assez rare partout. Plus répandu dans le Midi. Variatinns. — • T,e Vivipara cnvlprta est ime espèce assez polymorphe el dont le polymorphisme, poit.nnf à la fois sur la taille, la forme généi;de el la coloration, afferle plus spécialemenl la forme des tours de spii'e. Dans le type de Mu i.kt. recueilli dans les fossés de Reculée, à Angers, les tours sont nettement méplans vers la sidiire. J'ai observé une exagération de ce caractère chez quelques échantillons du canal des fours h chaux, h Angers'^'. Par contre, dans nombre d'exemplaires, les tours sont parfaitement arrondis 1^ Dans ce dernier ras. le (est est ordinnircmeni einjr. La coquille de celte espace est Ir/'s souvent rerouverle d'un enduit lui.snneuv nnir nu verddire mnsq.innl les fnsejes. '2. Germain (I.ouisl — Etude \toUusqiies Maine-el-U'ire : 1003, p. 216 fl'trrpnro cçntecia Millet, forma elala Germain]. 84 Louis Germain. — lievision des genres Vivipara et Dylhinia. ot il est très facile de constiluer une série renfermant tous les types inter- médiaires. C'est justement à une Vivipare, dont les tours sont nettement arrondis, que lioiRduir.NAT a donné le nom de Vivipara communis, en en attriliiiant tausseiiioiit la palt'riiité à Moquin-Twdo.n '". L'ne telle forme ne saurait constiluei' une espèce distincte, ou même une variété stable. L'examen de la Collection Locard, conservée au .Muséum de Paris, ne laisse aucun doute à cet égard. Il en est de même du Vivipara brachija Letourneux. C'est une coquille possédant le même nombre de tours, le même enroulement et presque la même taille que le type de Millet, mais dont quelques échantillons ont le dernicf tour un peu plus globuleux, ce qui s'observe également dans quelques colonies du ]'ivipara conlecta. Quant au Vivipara paludosa Bourguignat, qui n'est pas représenté dans la Collection A. Locard, les descriptions de Bour- guignat monti'cnt qu'il ne s'agit que d'un cas particulier du V. communis dans lequel le test, dépourvu de fascies, est d'un marron terne uniforme. Comme presque toutes les espèces, le ]'iripara conlecta présente des variations de coloration et de forme qui n'ont que la valeur de sous-variétés. Les suivantes ont été observées plus ou moins fréquemment dans notre pays : Var. EX COLORE : viridis Germain. — Test d'un vert olive assez lu illnnl, nrné de trois fascies brunes très distinctes. Assez commun. elasciata Westerlund [Exposé critique ]li)lhi\ques terr.. eau douce Suède et \orwège, 1871, p. 146]. — Test uniforme, marron ou brun. Assez commun, un peu partout. Seghersi Colbeau [ = Paludina conlecta, var. Seghersi Colbeau, Bulletin Société mulacolog. de Belgique, 18t)3, l, p. XLix, fig. ; non Vivipara Seghersi BourguignatJ. — Test orné de trois bandes brunes très larges, les deux premières soudées sur toute leur longueur. Très rare. Marais en face la Baumette, à Angers [Germain]. Var. EX FORMA : elata Geimain [Etude Mollusques terr. //»c. Maine-et-Loire; 1903, p. 216]. — Spire un peu plus haute, tours plus étages, plus méplans vers la suture. Rare. Canal des fours à chaux, à Angers (Germain). Observations. — Les jeunes possèdent 3 à 4 tours de spire bien bombés et un sommet très aigu, proéminent. Le dernier tour, formant à lui seul presque toute la coquille, est orné de trois bandes d'un roux tiès clair, peu apparentes, garnies de poils roux hérissés, très caducs, donnant à la coquille une apparence carénée très nette imitant assez bien certaines Vivipares du Bengale. C'est à des Vivipai-a conlecta, h ce stade de leur développement qu'il faut rapporter le Pahidina Moquiniana Rouméguère <'', recueilli dans les eaux de la Garonne, à Toulouse. f.A suivre). Louis Germain. {^)« J'.idopte pour celte espt'ce le nom de communis, qui a été publié par inadvertance au lieu de vutgaris, par Moquin-Tandon en 1S55 {llisl. Moll. France, II, p. 532, à la 37= ligne) dans sa citation synonymique. Cette appellation de communis établie » pro errore « à la place de vulgaris est la seule qui doit rester. » Boirguigxat (J.-R.V — Herensement Vivipares sys- tème européen ; 1880, p. 16. Une telle opinion est au moins discutable ! 12) Rouméguère. — Description de la Paludine de Moquin; in Mém. Acad. se. Toulouse; 1855, 5« série, II, p. 410, pi. 1 A-D. G. CÉPÈHE. — Lnliclicns sur les Sporozcuircs. K> HNTRHTIKNS SUR LKS SPOROZOAIHES PARASITHS DKS INSHCTHS ((■'in) \.i' ( yili' t''\(iliilif (le Irsprci' i|iii' ikhis r-liiilinns ii (''IT' iii;if,'isli;iliiM(iil liaci' par mon t'XcelU'iil inaili'c li; pi'dlcsscur Léger, cii parlic l'ii iipllahuridinii avec |p profossciir hulinscq (1). (l'est d'après leurs lia\aii\ i|iii' je vais cstpiisscr II' cycli' l'VdIiilif du parasite qui nous occupe. Adiessoiis -nous Inul d'alMird à nos coupes si'rii'es de linleslin de Itlaps infestés expiMiMietilaleiiu'iil. Siuis i'aition du liquide iulesliicd. les corpuscules eu cliaines ou v/zcz-o- cijslcs s'nu\i>'nl à la lainu d nii pm le-uiounaio (lig. I) et laissent sortir par la jeiilc (le déluscence les germes ipi'ils conli'- _ _ uaienl. (ienx-ci se préseideid sous la forme de l-'iG. I. — Clinpelei de spnro- P<"lits corps plus ou moins oudul('s terminr's à leur «•ysles ouverts sous laciiiiti partie aiderieiui' par un petit ynshc rigide et niou- ^U\ liquide in(eslinal.xi,(KiO ti,.|it à peu |)ivs vers le milieu du corps nu novau dMinvs i/.per ei i)i,bns.-,|. sphéri-pM" (pu en occupe presipie toute la largeur. \ peine mis iM Idiei le, ces gi'ruies ou spiiidznilt's se piquent à I l'pitlM'Iium intestinal de leur lidte par leur idstre antérieur dig. 1 n . Ainsi lixés, ces éiiMiients grossissent et à h parlii' leiuunde ilr leur rostre, on voit apparaitie une socle il'amponje fig. 1 h ,\ ipn dispaiailra d'ailleui's peu apivs dig. 2 il), et (pie, |iour ces laisons. Léger (d Dulnt.scq ont nommée épimrrilc transiloirc. Puis, la Cirégaiine se icnlle peu îi pou dans .sa partie antérieiu'P plongée dans le cytoplasme de la cellule parasitée et son noyau se rend dans cette jiartie intra-cellulaiic dig. 2 d ci. .\u houl de (pndipie temps, |)endant (pie la tlrégai'ino continue sa/ ci-oissance, le noyau gagne la partie exlra-cellulaire ilig. '2 /). Kn même temps le parasite oonuiience à indixidiialiseï son appai'eil tixa- teur délinitif. No>is voyons, on idlet, apparaître, à la partie antérieure, de li'geis lioiirridets, en même temps (pie le iiridoplasnia de celte K'gioii devieid très linemeiit granuleux dig. 2 /). Celte partie antérieure lixatrice constitue \'i'-jiiiiii''rilc ou /('/(' di> notre (îrégarine. A partir de ce stade, rtqiimidite cesse sa croissance, taudis (pie la partie extra-cellulaire que nous pouvons dénommer rrijinn prnliiili'iitiiini'iitiiiiic va se dév(dop|)er beaucimp. An cours de cette évolution va api)araîtie, à (pielqne dislance du pidnt de tixation de notre parasite, une cloison transMMsale ou si'pliini (pii délimite dans cette partie libre iini> ii'gioii médiane, idacée en arrière de r('|iimérite : le pruln- inrritc. et une pallie dislale, lieaucou|i plus volumineuse : le (tfiili>nii'iilr. Arrivée à ce stade liautemenl ditlV'iencié. notre (Wégarine. (u'ganisme /;•(- c//nles, Arcbiv ffir Prolisteiilniiifle. Ril. IV, ]!)0i. 86 C. Cépèue. — Enlrcliens sur les Sporozoaires. Fia. 2. — Coupe de l'inlestin du Blaps. — Divers stades de la transformation du sporozoïte en jeune céplialin (Pour plus de facilité dans l'étude, les différents stades ont été placés à dessein parasitant des cellules adjacentes). Dessin 1/2 scliématisé, d'après Léger et Duboscq. X 1,000 envii'on. avec les lambeaux de la cellule qu'elles parasitaient, au cours de nolie examen in dro.) La Grégarine va se détacher alors de l'épithélium intestinal de son hôte, laissant encore dans la cellule qu'elle avait parasitée jusqu'ici les débris de son épiniérite. Notre parasite, libre maintenant dans la lumière intes- tinale, s'est transformée en sporadin. Après avoir erré quelque temps à la recherche d'un conjoint, le sporadin se fixe par sa partie antérieure protoméritique au protomérite du sporadin librement choisi. Ainsi réunis, les deux syzygytcs se mettent à tourner, en FiG. 3. — Deux sporadins de Stylorhinchus accouplés, i.i [laïun - i-utrale rétrécie est cons- tituée par les deu.x prolomérites. Les deutomérites respectifs renferment les noyau.v n. X lûû d'après Léger. même temps cju'ils sécrètent autour d'eux un mucus abondant qui, en se solidifiant, va constituer la paroi de leur kyste commun. Cet acte a reçu le nom d'accouplement. Ainsi accouplés à l'intérieur du kyste, les deux spo- radins vont peu à peu différencier chacun les gamètes qui vont enti'er en copulalion. Pour cela, chacun des deux conjoints va multiplier ses noyaux par des mitoses qui sont de plus en plus typiques. A la fin de ce processus, les noyaux issus des dernières mitoses, lesquelles sont absolument normales et C. CÉi'fcuE. — Enlreliens sur les Sporozoaires. S7 s'cffc'cliiciil à la siirlai r des iolics gii'^'ai iiiiciis, airivoiil au sUido de rt'iMis et s'fiilomriil [ir('si|m' iiiiitK'diatfmciit iruiic iiclilc (iiianlilé de cyloplasiiif pur. Il t'sl iiili-icssaiit di' iKitcr (|U(', priidaiil tout ce pmcossus, l'iiut' di's deux Gi'»''gaiines est on avance sur sa conjuinlc. Nous verrons luulc l'impor- tance de cette observation en étudiant la diUércitcinlion des gamètes. .!us(|u'iti, les petites splu^'ies suiierllciejles (|ui semblent recouvrir les lobes giéi,'arinieiis ont l'aspect de pililes |ieiles brillaides. A i»eine peut-oii dis- linj^uer ih'jà une légèri' diri'érence iii(iipiiii|(ii,'i(pie entre ces éléiiienis selon tiu'on les cousidèi'c à l;i surface de l'une nu de l'autre des deux (iiégarines. Ce stade a reçu le nom de stade de ■portage. FiG. 4. — Etirenicnt des éléments sexuels mftlcs il In fin du slndc dv perlii>{e. — o, première phase de diffcrenciiition ; 6, deuxiènie ptuise : l'éli'iiieiil sexuel luùle n'est plus nilliiché au soniu iiuiteriiel que imr un léj,'er pédicelle. x 1,500 d'iiprès Ligei-. s, sphère attractive, c, cenlrosonie. P'iG. 5. — Spermatozoïde normal de Stylorliyii- rhns, d'ap. I,. Léger. X L.ÎOO. La (ingaiiiie (pii a toujours é\oiiié en a\auce sur sa conjointe va dilfé- rencier ses éléments sexuels. Les perles s'allongent dans le sons radial et peu à peu atteignent la roniplexifé structurale ipie nous leprésenlons dans l"iG. 6. — ."^tade de différenciation des ),'iimctes. Les premiers éléments mules ont déjA gagné la nhanibre des femelles. Les éléments sexuels g sont encore fixés au sema maternel, x 2Ui. 88 C. CÉPÈDE. — Enlrcticns sur les Sporozuaircs. los figures 4 et 5 et dont la eompaiaison avec la constitution des gamètes dans la série animale, si niagisii-alement mise en lumière par Léger, est du plus haut intérêt pour la biologie générale. Nous regrettons de ne pouvoir ciiti-ci' ici dans qurl(]ues dévclop|ionirnts à cet égard, m raison de l'espace trop limité dont nous dis|H)sons. Les gamètes nu'des, détinilivcnienl constitués, se tlélaclicnt du l'este de la Cii'égarine, le(iuci poui'rait peut-être être considéré comme un soma et tombent dans la cavité kystique ou copularium (fig. 6). Ce dernier peut donc être divisé très nettement dès à présent en deux chambres hémisphériques : l'une occupée par la Grégarine mâle et qui peut êti'e ajjpelée cliambrc des mâles. l'antre occupée par la Grégarine femelle et (pii a reçu le nom de cluimhre des femelles. Les gamètes mâles ou spermaloznïdes. arrivés au terme de leur évolution, sont des éléments piriformes dont la partie anté- rieure est effdée en un rostre dont l'axe est occupé par une tigelie. La partie postérieure du corps s'effile en une longue queue cytoplasmique dont l'axe est occupé par un niainent qui émane du centrosome, lequel ost rcpré- ~% I Fig. t. — Spermalozoïde à double rostre. Il montre à sa partie antérieure son noyau tn''^ riche en chromatine. x 1,.")00 d'ap. L. Léger. Fig. 8. — Eléments sexuels femelles prêts à se dé- tacher du soma maternel, x 1,500 d'ap. Léger. Fie. 9. — Un élément se.xuel femelle, libre dans le copularium. Un peu excentrique , le no.yau montre sa paroi chromatique, ^on suc nucléaire clair, son ka- ryosome unique et son centrosome représenté par un grain bigem- miné. X 1,500 d'ap. Léger. k ^^^^^^ FiG. lu. — .Mêlée .sexuelle ou danse des spoiublastes igaméte.s;. On voit déjà cpielques chaînes de tipofiii-ijstes ou copulas transformées, x 200 d'après Léger. C. Cépèue. — Exlreticns sur les Sporozoaires . 8!) sciili' \>;iv un pdiiil liii,'iiiiiiiinr sitiu- ,111 vdisinagn du noyau (c). Cos sperma- lozdiclps, ainsi ronslitiir's. i,M,i,'nfMil la' chambre dos femelles. Il osl inté- ressant de noter (ju'iin rennmlie à cùlo de ces éléments mâles noi-mau\ jiirifnrmes des éléments sexni'ls anormaux montrant à leur' paitic antérieure un (Iniihlc rnslrr cl caiacléiisés d'autre part [tar l'exlrème richesse de leur noyau en cliromatine. (ieiix-ci se rendent éi,'ii!cMicnt dans le copularium cl scnd)lcnl incitei\ pai' leurs miMiNcmcnls, les élcnients sexuels femelles subspliéii<)ucs et encdic rattachés au plasma maternel par un |iédicelle, à lond)er dans le copularium (lii;. 8 et il). A la lin de n- sindc. élémenls niAles et femelles entri'mclés vont. \icnncnl, tiiiniiillipimcnl à l'iiiliTicur du kyste, les éléments mâles iKirmanx piipiant de leur rioli'c anir^rieiii' les (■ji'menls feiin'lles ciimme pour faire un choix, se détachant (piclipierois de l'éliMMent femelle préalal)lemcnl jiitpié l'I enlin s'iuiissanl peu à peu très intimement au jeune ovule qu'ils semblent avoir libremeid choisi (fig. 11). Ce slade si intéressant a été nonuiié. à juste titre, thnisc îles spnrolihistcs (lig. KM. Cette union iiilime de deux gamètes niéiilc luie élude alleiilive, l'ernlant ipiclipie temps, on voit l'élément mâle, uni anlérieuiemenl à l'éjénienl femelle, se promener ninsi dans le copularium: plus tard, l'union de ci'S deux élé- meids devient de jdus en plus inlinie et lu pré-copula a une forme en poire irrégulièie don! la (laiiie renllée indiiiue encore la pliicc occupée par l'élé- ment femelle (lig. 12 et IX. Les noyaux soid encore dislincls. les eenlro- 1 \ 'j'- I'k;. II. — lyi'li'inont ?e.\uel Ii'iiii'llc sptiérique vient (ri'lie piiiuO pur le rostre aiiliriciii- tlii spermnto- zoule. CeUe phase marque le premier stade de la co- puliilion. X l.ôWJ d'ap. l..>Ker. Fig. 12. — SlaUc un pou plus avancé de la copulation. Le cyloplasma des ilou.x élémenls copulatcurs s'est déjà fu- sionné. Les noynu.\ sont dis- lincls. Le mâle semble flanqué de l'élément femelle, x f,.îOO d'ap. Léger. KiG. i:f. — .\ulre aspect du début de la copulation. La queue du spermatozoïde s'est rétractée. La femelle a In même place que dans In tig. précédente, x 1,500 d'ap. L. Léger. soines le sont également. lîienbM les premiiM's enireid en contact et fiisionnenl leur cliroMialine (lig. Ci) et leurs karyosomes. Ouelipie leinps après, on ne voit plus (jii'un noyau iiiiiipie avec un seul gros karyosome et un seul cen- trosome (lig. 1(1). il y a donc eu ici copulation avec kai-yogamii' el ceiilro- gamie. L'union est donc complète et le résultai est la copiilu qui va se Irans- former maintenant en spnrncustr. Pour cela, elle s'entoure d'une membrane résislaiile de plus en plus épaisse, en même temps (pi'elle divise son noyau en huit noyaux petits-fils par deux mitoses successives (fig. 17. IS et I'.»). .\utour de chacun de ces noyaux s'individualise une certaine ipiantité de cytoplasme pur et ainsi se constituent à l'intérieur du sporocyste les huit germes durables ou sporozoïles dont nous sommes partis. 90 C. CÉPÈDE. — Enlreliens sur les Sporozoaires. KiG. 14. — Le tilamcnt iixile du spermiilozûïdc est en train de dispa- raître. X 1,500. l''iG. ij. — Les noyaux sont venus au contact. Le lilament axile du spermatozoïde a complètement disparu. Les deux centrosomes et les deux karyosomes sont encore dis- tincts. X 1,500 d'ap. Léger FiG. 16. — La copulation est terminée. La copula montre un centrosome et un knryo- somo uniques. En un point superficiel du plasma, aux deux extrémités d'un même (iinmétre est apparue une Ijelite dirférencialion chroma- tiiiue. X 1,500. L'élément iiiàle ou spermatozoïde ne mérite pas le qualificatif de micro- gamète, car, contrairement à ce qui se passe dans presque toute la série FiG. 17. — Deux copulas en- chaînées. Elles ont acquis une paroi différenciée qui va s'é- paissir de plus en plus pen- dant leur transformation en sporocysles. La copula de droite va entrer en première mitose, x 1,500 d'ap. Léger. ^^r FiG. 18. — La copula en 2» mitose. L'épaissoui' de sa paroi rend la co- loration plus délicate et l'observation difficile. X 1,500 d'ap. Léger. — La copula complcte- transfoniiée en sporo- — A son intérieur se voient les sporozoïtes au nom- bre de 8 et étroitement lassés. X 1,500 d'ap. L. Léger. FiG. 19 nient cyste animale, cet élément, qui fait la plus grande partie des fiais de déplacement en vue de la copulation, comparal)le en cela à ses éléments homologues dans la série, s'est chargé de substances de réserves et a, de ce fait, acquis une taille supérieure à celle de la femelle. Wiinereux (Pas-de-Calais). C. Cépède. GDIDE DE L'EXCURSIONNISTE DANS LES FALUNS DE TOURAINE MiREiiE.AU, Ferrière-Larçon, Paulmy, Charnizay, Mantiielan, Le Louroux, LouANS, BossÉE, Sainte-Catherine-de-Fierbois La faune si intéressante des faluns helvétiens de Toui'aine dans lesquels, en 188G, MM. Dollfus et Dautzenberg (1) mentionnent 647 espèces, et plus tard, en 1900, MM. Ivolas et Peyrot (2) 819 espèces, nombre loin d'être défi- nitif et que la belle monographie de MIVL Dollfus et Dautzenberg, actuelle- ment en cours de publication, nous fera mieux connaître, réserve nnl- heureusement trop souvent à l'excursionniste de cruelles déceptions. A ma connaissance, il n'existe pas de travail descriptif des gisements (1) Etude préliminaire des coquilles des faluns de Touraine. m F. d. J. X. (2) Contributions à l'étude paléontologique des faluns de la Tourainéi in Arles Sociéld l^innéenne de Bordeaux, CoiinjAiji.T. — Guide (le l'ejcursionnisle dans les (aluns de Touiaine. ÎM pins récent et aussi foriiplet que celui de M. Dollfns 1 dans Ici|iiel certains l't (les plus inl(''ii'ssaiils ne sont pas ou sont à |ii'inc iiii'nliniincs; aussi |iai- (iiiManl dfiiuis plus de dix ans, au moins une fois clnuiue année, (oui ou partie des gisements, je me permets de faire connaître, avec tous ceux rpie j'ai visités, les déboires auxcpiejs on peut souvent s'attendre v[ (pic j'ai mallieui-eusi'ini'id trop éprouM's. nolaniinent l'impossiliililé où l'on est sou- vent de faire la moindre fouille et de liouvei- une seule ((iipiilli' pai' suite du niveau d'ran. (|)/ui Touraiue, livi-el-jiiiicle publié pnr le ConiiU> d'orgniiùsation du VllI» Congrès géolo- «u|ue internalioniil, Paris, 1000. Esç'ujsse Générale des Faluns de Touraihe Tcur ne pas surcJiajyer ce croquis je ny ai mdiifue que 'es Cc-rmunes ayant des gisements et fuejq-ues grares emportantes ou ccrrmunea servant ditmeréire pour visiter un ^semtnC Gisements +• 92 Cdi'ii.iMiLT.— Guide de rexeiirsininii^li' ilaii^ /es jaliois de Tii\iruU\i'. Aux liiluiis lie Toui-aine propremenl dits je joins ceux de Mircbcitu (Vicnni'l léscrvaiit la description de l'oiillevoy et Tlienay (Loir-et-Chen, de ceux du niii'd de la Loire el de ceux de l'Aiijdii. l'oue é\iter d'allongei- cet ai'liele, jiiidii|u(i;n p;ii- un hihlciii ii'(;i|iilid;ilii les dixerses esi>èees que nous a\(Mis li'oiivées dans uds dixcises cxcmsidiis, el par conunune. Je tiens à remercier MM. I.acroix, l'otier, taon, Poitevin, Seiiaid, ipii m'ont souvent accomiuigné, et surtout MM. DolHus, Uautzenberg, Cossuianu, l'issarro, Joly, qui ont liieu \oulu réviseï' mes détermiiialions. Mirebeau (2 .101 issi ^1). Miri'heau se ti'ouve sur la ligne dVugei's à l'uitiers. Le gisement est situé au lii'u dit Moulin-Poehartl. sur la mule d'Amberre à Vouzailles, à h kilo- mètres sud de Mirebeau et t,5t)0 mètres de la sortie du village d'Amberre, avant d'arrivei- ;i la cote ItO de la carte d'élat-major. Ce gisement, aulre- tiiis beaucoup plus important et qui. en 1895, lors de ma première visite, cnnipi'enait 8 ialunières en exploitalion, n'en possède plus acluellemeid (jur i dont 2 iKiuxelles, les autres ayant été bducliées po\u' y planter de la \igne. Sur le bord de la route, au iKird du cliemiu tiansversal, se trouve une première carrière en grand»' jiaitie abanddimée mais on en voit dans les einli-dits exi)loités. un sable très lin, blanc j;iun<"dre, sans trace de strati- licatidu, presque sans fossiles, très reclierclié pour la constiuclion. A'eis Ir nord-ouest, le sable, toujours sans tdssdes d\i avec débris indé|erniinal)les, de\ient jdus gros jusqu'à atteindre par endroits la grosseur d'un giain de mil. Dans la partie sud de cette cai-rière, le sable se présente sdus fdrme de petits grains quartzeux de forme irrégulière, se rapprochant de celui de certaines couches de la falunière suivante. Au sud du cheuun se trouve la plus importante falunière (|ui. dans plus de 450 mètres de développement, permet de reconnaître l'allure des couclies. Dès l'entrée on voit sur les faces est et ouest un idonge'inenl des couches vei's le sud, suivant un angle de 8" environ. La partie supérieure se compose de grès peu cohérents à très gros gi'ains, quartzeux. iri'égulieis, séparés jiar des bancs siliceux très durs, d'une épaisseur ndie qui sépaie ces bancs contieni en outre quehpies l'ares (lerilhium. - - Celle couche ipii dans la paiiic nord n'atteint que O^oO d'épaisseur parvient au sud, pai' suite du plongement, à 5 mètres. Au-dessous de cette co de sable coquiller avec nombreuses petites espèces: dans la partir' sud. il n'y a guère (pie des Cerithium. Au-dessous, et ce n'est guère que dans la partie sud beaucoup plus profondément exploitée que l'on peut le reconnaître, se trouve un sable jaunâtre à moyennes et grosses espèces malheureusement d'une extrême fragilité par suite de la décalcification. Il est indispensable {W les encoller sur place pour en avoir un élal passable, autri'nicnl rllrs se bj-isent loisqu'on \c\\\ les lu'endre. Lu siiivaid le même chemin vei's l'ouest et après avoir lra\eis('' la rouir. nous arrivons .à 400 mètres dans deux falunières nouvellement ouvertes au nord du chemin. Elles sont moyennement riches en coquilles de moyenne et de petite taille. (I) Le nombre de jours indique est celui que nous a\ons employé dans chaque commune lops de notre dernière excursion (août 1906), Cm iti \i i.T. - (/(/((/(' (/(' l'cxcursiotodste daus les faluns ilr Tonraino. 9'.] On peut visiliT les f.-iliiiiirics à |m'ii pivs roinlilrcs ou (Irlaissi'cs ciilic rt.'s (li'i'iiit'i'f's et la imil*': elles iir (luiinciunl iiuric (|iii' i|iic|(|iifs Italaniis cl dos liryozuaircs. Ce giseniciil ijui jiriil a\nii- uni' linii,'iiriir ilr 7 à SOfi iin'lrcs dans la direc- tion ost-oucst a iiiir laii,'riii- niiiiiniuiii dr iiMl nirlirs nord-snd; des oxploi- lations idléiifuirs |i(iiiirntd |i(iit èli c inriiic iimidn'i uw aii!,'nii'nlaliuii do ces dimensions. Il l'oposi' sur une couclie (raii,'iles venlàiies ou misàlres e| par endi-oils lie do vin renleinianl un assez i,'iand nondu-e iVanl cir il nous a fouiiu jibis de ISO espèces et est accessilile hmle ranni'e. /■'y ^ — Esquisse des Gisements de Femére Larçon et Paulmy Hameaux o Gisements * 94 CouRjAULT. — Guide de l'excursionniste dans les faluns de Touraine. Ferrière-Larçon (3 JOURS). Ferrière-Larçon est situé sur la ligne des chemins de fer di''parlenientaux d'Esvres au Grand-Prcssifjny. Nous rayonnenuis autour de cette localité grâce à la fée bécane, à Paulmy et surtout à (-Iharnizay, comme plus tard de Manthelan au Louroux, à Louans, à Bossée et enfin Sainte-Calherine-de- Fiei'bois. f.es gisements fakmifères de Ferrière-Larçon sont au nombre de 6, compre- nant 12 falunières situées au nord de Ferrière-I, arçon, de chaque côté de la route de Ferrière à Esves-le-Moutier. Ce sont : la Croix-de-Fer, 3 falunières; la Placette, 2: la Grande-Narenne, 4; le Petit-Fresnes, 1; la Boutterie, 1; la Chênaie, 1. En quittant Ferrière-Larçon par la route d'Esves, on trouve à l'ouest de la, route, à 300 mètres, un chemin lural qui, suivi pendant 550 mètres, nous amène, après avoir ti'aversé le chemin de la station à la Placette, au gise- ment dit de la Croix-de-Fer. Les falunières sont au nombre de 3; l'une L. actuellement de 30 mètres enviion de limg. 12 mètres de large et (i de haut, assez activement exploitée, est très fossilifère; les fossiles se trouvent par bancs dans un sable quartzeux grossier, séparés par des couches de sable fm. Une seconde I de 7 mètres de long, 4 de large et 3 de haut, de même composition, est moins fossilifère. Quant à la troisième L, quoique à peu près abandonnée, elle pei met de recueillir de bons échantillons. Revenant sur nos pas et tournant à gauche, nous allons à la Placette oij se trouvent 2 falunières situées à 1.50 mètres au nord du village. La première A de 18 mètres de long, 13 de large et .3"o0 de haut, est très fossilifère; les coquilles, dans un sable moyen, y sont mélangées à de nombreux débris. La seconde K de 44 mètres de long, 43 de large et 3"o0 de haut est moins fossilifère. Revenant à la route, après y avoir parcouru 300 mètres dans la direction nord, nous arrivons, à 150 mètres à l'est, aux gisements les plus impor- tants, la Grande-A^arenne. Dans la première falunière B de 45 mètres de long, 40 de large et par endroits (côté sud) 5 de haut, très fossilifère, les coquillages très bien conservés se trouvent par bancs, mélangés de débris, de sable grossier et de petits cailloux, l'exploitation en est très importante et se fait surtout sur la face sud. La seconde C de 40 mètres de long, 25 de large et .3°'50 de haut offre une égale richesse. La troisième D de 5 mètres de long, 4 de large et 2 de haut, également fossilifère, est peu importante. Revenant à la route et nous dirigeant vers le nord nous arrivons, après 300 mètres, à un chemin d'exploitation qui, h l'ouest, nous mène à la qua- trième falunière de la Grande-Varenne E. longue de 72 mètres, large de 22, haute de 3. presque abandonnée et peu fossilifère. Quittant la route 100 mètres plus loin et tournant à droite dans un chemin vicinal qui rejoint la route de Ligueil à Saint-Flovier, on arrive après 150 mètres au chemin d'accès de la falunière du Petit-Fresnes F. longue de Il mètres, large de 9, haute de 3, moyennement fossilifère, puis à travers champs 100 mètres au nord se trouve celle de la Boutterie de 17 mètres de long, 10 de large, 3 de haut, peu fossilifère. Continuant jusqu'à la route de Saint-Flovier à Ligueil, nous dirigeant vers Ligueil pendant 1.350 mètres, puis tournant à gauche pendant 300 mètres, nous suivons le chemin de Ciran à Ferrière, de nouveau à gauche pendant 150 mètres sur un chemin rural, CoL'UJAULT. — Uuide de l'ej:cursuinni,\le ddiis 1rs fainns de Touiainc. !)ô iKiiis arrivdils sur Ir Imul ii.\tjiivuni raplHini.^Iri Kit'lî. — Voir Urussica itupus. ( iiiiliiiiiiin iiitstiirlii Kii'll. N'dir linissicd ?(///h/.v. II. Ilapliiuiiis Milirii!' I;. Haciiii' lir> ifiilk'r, liuil iiiui-, iioii en cliapelel. Ciilli\>''. I. ('.(iLLiiriioUKs. 1" (Sans cécidies) : Mcliyctiii's viridescciix Fab. — Vuii" Brassiai napas. l'.^yUiudca cUrysaccpluda L. — \'uii' lirussicn nai)us. VeuUiurliijncluis burrayinis Fab. — Voir lirassica olcrucia. 2" (Avec cécidies) : VfutliurUynclais nssimUis l'ayk. — \oii' Bnisxka napits. Ceulhorhyiiclius iitvunn'tiyma Marsh. — \ nii' Uiii\.\ica cliciraidkux. II. — LÉI'IDOI'TÈRES. Zcyiii fttpficnw Esp. — \ Hir Ihassica oleracea. Ayrolis prasiiia V. Cliemlle et Clirysalide. — Chenille cylindrique, iungiie, épaisse. Robe .siinibre, l'ase, Miarquée do ciievron.s dor.saux. Elle se cache durant le jour et se nouri'il, la uuii, au.\ dépens d'une l'oule tle plantes basses; elle éelùl en aulnuuie, hiverne et atteint toute sa taille vers la lin daviil où l'on doit la chercher parmi les feuilles sèches. l'apdlon. — Tète vei'te, collier vert bordé de blanc; aile> nblongues. Les supérieures vert d'herbe plus ou moins nuancé de verl claii' et de brun; milieu de l'aile parfois eidièrement brim, traversé par des lignes en zigzag d'un vert clair bordé de noir de cluupie côté. Ligne coudée suivie d'une série de points blancs; sublerniinale vague, marquée souvent de deux traits trian- gulaires noirs à son tiers supérieur et terminée, à l'angle apical, par une lâche noire oblique; demi-ligne nette, verl clair bordé de noir. Taches grandes cerclées de noir; la rénifoi-me brime avoisinanl un espace l)lanc verdûlre; la claviforme élroile. allongée, couleni' du fond. Fianges gris verdàtre, feston- née, surnioiilée d'un liséré noir fr.-lduné. Ailes inférieures gris noirâtre; fi;uige blanc jaunâtre. 50 millim. g idenliipie. — Nord et Centre. — Le papillon se prend rarement. krcryostis cjlimidis Se. — Voir Brassica râpa. III. — Hyménoptères. AHialia colibri Christ. — Voir Barbarea vulgaris. IV. — Diptères. .Iricirt floridis Meig. Face et côtés du fiont blancs; palpes, antennes et bandes frontales noires. Thorax noiràli'c à trois bandes noires chez le (S, cendrées chez la Q . .Mulonien gris blanc à bande dorsale et incisions noires. Pattes noires; cuil- Icrons et balancieis blancs. Ailes légèrement obscures. — 6-7 millim. AiUhottiyia nidicuni L. — Voir Brasi:ica oleracea. Scaptomyza yramiintm Fall. — Voir Brassica oleracea. V. — llOMOPTÈRES. Apids brassicœ L. — Voir Brassica oleracea. '.'S G. Guuin el J. Guignon. — Les Insectes parasites des Ciucljères. XV. — Geiire SINAPIS I. — Coléoptères. 1" (Sans cécidies) : l'Iiœdvri cochleariœ Fab. — \'oir Naslurlium funiilnhiiuii. liaris cidorizaiis Cciin. — ^"oi^ Brassicu impus. lUiris lepidii Genii. — Voir Brassica napus. Baris laticollis Maisli. — \oir Brassica oleifera. Baris quadratiroUis Lfoli. — ^'oir Brassica oleifera. Baris picturala Meu. — \oii- Brassica oleilera. Baris prasiaa Boli. — N'oir Brassica oleifera. 2" (.\vec cécidies) : Baris chloiis Pz. — Voir Brassica napus. Baris cuprirostris P'ab. — Voir Brassica oleifera. II. — Lépidoptères. Euchloë cardamines L. — Voir .Arabis perfoliata. Pieris brassicœ L. — Voir Brassica napus. Leplidia sinapis L. — Voir .Irabis hirsuta. m. — Diptères (avec cécidies) : Dasyneura brassicœ Kieff. — Voir Brassica napus. \\. — IIOMOPTÈRES. r (Sans cécidies) : Bluipalosiphum persicœ Pass. — Voir Brassica oleracea. 2° (Avec cécidies) : .Aphis brassicœ L. — Voir Brassica oleracea. I. — Sinapis alba L. Feuilles très divisées; IruiL velu à bec plus long que le fruil lui-même. — Cultivé et cà et là. I. ■ — Coléoptères. l'IujUolrela nemorum L. — Voir Brassica niyra. II. ^ Hyménoptères. Allantus fiavipes Geof. — Voir Brassica nigra. II. — Sinapis awensis L. Feuilles moins divisées; fruit lisse à bec plus couit que le fruit. — Partout, ftliamps et moissons. 1. — Coléoptères. — 1° (Sans cécidies) : Adlmoida tunaceti L. Larve et Nymphe. — Larve noire, hérissée de soies noires. Observatio.n'. — L'année dernière (1904), nous avons trouvé cette larve occupée à manger les feuilles de Sinapis arvensis. L'ayant mise en élevage dans un tube de verre, elle continua à se nourrir de la plante et peu de temps après elle se nympliosail sur la plante même, dans une espèce de cocon infoime, composé de lils lâches et brun noir. — D'après Brehm (Les Insectes, I. 371), la méLamor|>hose aurait lieu en terre; mais, ici, l'insecte ne s'est trans- foi-mé sur place (jue faute de terre où se rendre. Insecte parfait. — D'un noir profond, brillant, fortement et grossièrement ponctué. PriJUdliua piesque deux fois aussi large que long, rétréci oblique- ment dans sa moitié antérieure. Bords relevés en bordure saillante. Les cinq anneaux abdominaux d'égale longueur. — 6-iO millini. — Europe moyenne. — Tout le bassin de la Seine (Vulaines-sur-Seine!). I'lii/U(dridit nciiiiinnn !.. — \iiii' Brassica napus. G. GoLRV et J. Guignon. J. uii Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. '.)'.) CATALOGUE SYSTKMATII^UE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE {Suite) Ci. Wii. Ollopliorus Frst. I . farboniiriub Ur. ■J. iTurnlis (ir. 'i. vopretoriiiii Ur. iPrislIpliorti Inltilu-. ? I.o pllijnis iiiilyhiiiiiiS' G. 323. Polyirera Frst. I . lii'viuscula Th. ■2. \ irmilloriini Gr. 3-21. Labrossyta Frst. scotopttn-a G. , 325. Protarchus Frst. C. 1. G 1 . rufiis Gr. :Cl.nbex /emoruta. Trichio- soma lumrum, T sorbl,. G. 320. Oloblastus Frst. 1. lutt'oniarginatus Gr. G. 327. Acrogonia Krchli. t. sfiitt'llaris Knlil). 2. sfiiiirufa Krclil). G. 328. Ecclinops Frst. 1 . orbitalis Gr. bucctilenta Hlgr. 2. pallida Gr. 3. subcincta Gr. G. 329. Dyspetes Frst. 1 . prœrogator L. Tuiu. SPHECOPHAGINI G. 330. Sphecophaga Wstw. ('ncatropn Frst. 1 . vpsparum Ciirt. Vf!t]tii ijcnnanica. V ruia, V viilijiirls Tribi-s CTENOPELMATINI G. 331. Polyblaslus Htg. Subgenus Scopiours Frst. 1. niarginatus Hlgr. 2. splia^rocephalus Gr. Subg. P0LYBL.\STL'S 3. albovinctus Gr. 4. alteruans Schiodte. ijrainiiiieitf Hlgr. 5. calailor Mùll. carinatus Hlgr. Loiihyrus ;/(;/! — hvilrni rfsinellii . 6. fotliurnatus Gr. btliina pus'iria 7. grossus Brk. 8. latéral is Gir. (/'(.Tlcilslu uietimocephala). 9. niulabilis Hlgr. l-tiruiius myusuHiHs). 10. pallipi^ Brk. 1 1 . pliygadeuontidos Krchb. 12. pinguis Gr. 13. puiiiilus Hlgr. il'uu''mni iir'rriniaj. M. rival is Hlgr. 15. rufipps Gr. priii/ator Hlgr. 16. sanguinaU)rius lît/.li. ITrhhUtcuinpus vlmlnalls) 17. varitarsus Gr. lar. allKX'inctus Gr. 18. vetustus Hlgr. 19. Wahlborgi Hlgr. Kiitiusysiihiiiud pumlla 20. Westriiigi Hlgr. G. 332. Lathrolestes Frst. 1. luteolus Th. 2. macropygus Hlgr. G. 333. Monoblastus Htg. 1 . exstirpatorius Gr. Itrvtyatus Hlgr. Microiieiiiiitus pullus, Puii- tii:. ui Wallisuivrl. l'teiu- ittts iniUtiriS!. 2. longicornis Hlgr. 3. ncustriœ Schrk. fiiiioralis Hlgr. (l'IiTonus mclunaspl!' . 4. palustris Hlgr. l.ltaiiuronenialusIailax.Hlen- nocaiiipa asswillts, Ulneu- ra zonthticcra). G. 334. Trichocalymma Fist. 1 . pratenso Gr. 2. propinqiium Gr. G. 335. Erromenus Hlgr. 1. hrunnicans Gr. 2. fiuseiatus Gr. Mcsuneiira opacuj 3. frenator Gr. l'aecodiii puiiellaj. 4. proditor Gr. 5. punctulatus Gr. 6. /.ouarius Gr. Ci. 330. Euceros Cîr. 1. albilarsiis C'urt. 2. egregitis Hlgr. 3. pruinoeus Gr. crusnicornis Gr. iLurenHo herbcrata, Theclo •luercuf \ G. 337. Scolobates Gr. Aijlyphun Gir. 1. auriculatus F. crasxitarsus Gr. (Smcrinllius ocellatus. — llUf'Jtoiiit berbertdls. II. emidis. II. pm/iiuti, U. russe). 2. Marshalli Voll. 3. nigripcimis Sich. iiKjripciinis Gir. Ct. 338. Prionopoda Hlgr. 1. stictica F. lllyloluma usiulalu. Pœclto- soma caittildatum). 2. xanthopsana Gr. G. 339. Ctenopelma Hlgr. 1. boréale Hlgr. 2. lucifer Gr. caiulata Hlgr. fusr/p( une. Hlgr. 3. luteum Hlgr. 4. variabile Tsch. 5. verticina Th. G. 3i0. Rhorus Frst. 1 . punctus Gr. iiusoxanthus Gr. ICtmbex leinorata. TricMo- soina betulelli. TiîiB, CTENISCINI G. .340 a. Exyston Schiodte. 1 . albocinctus Gr. 2. cinctulus Gr. iLinphylus sp.). car. sponsorius F. 3. tricolor Gr. G. 341. Diaborus Frst. 1. frontalis Th. fPontaiita scol'Uptsi. 2. lituratorius L. (Ilcniichroa ru/a, Prlitipho- ra contuuata, Pterouus pavldus, P rlbesli. P aaltelsj. 100 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. G. 312. Picroscopus Frst. 1. icU^ricus Gr. G. 343. Exenterus Htg. l'tfii/sciis Hal. 1 . ailspcrsus Htg. Uepiiliis Hlgr. ! l.olihyrus paUUius. L. l'iiit. L. rufiis!. •2. approxiniatus Hlgr. 3. hiniaculatus Hlgr. 4. Bohcmani Hlgr. 5. cingulatorius Hlgr. 6. frigidus Hlgr. (Pternnus mlliarls. P.rlbesiil. 7. fulvipes Krchb. 8. geniculosus Schiôdte. 9. gibbuliis Hlgr. 10. gnathoxanthus Gr. fPcrlcllsln puhescens!. n. limbatellus Hlgr. 12. limbatus Hlgr. (Pteroniis nbesiii. 13. macrocephalus Hlgr. 14. marginatorius F. il.ovinjrus fruletorum. L IJlul, L rufus. L. similis!. 15. pachysoma Steph. coloratoi- Hlgr. 16. pictus Gr. 17. prseu.stus Hlgr. 18. pullus Hlgr. 19. pumilus Hlgr. 20. rufonotatus Hlgr. '■1\. sexcinctiis Gr. iClaïUus (Utli'rtnis. Ileiiii- chrod nlnl) 22. similis Hlgr. 23. succinctus Gr. lAthaUn colibri. Lophtjrus vireiis, Pristiphora gem- cuUita). 24. ustulatiis Hlgr. G. 344. Microplectron Frst. Smifrophctyon Tb. 1. jucundum Hlgr. 2. S-cinctum Gr. eroxnm Hlgr. G. 345. Trlcamptus Frst. 1. apiarius Gr. G. 346. Acrotomus Hal. Delotowu^ Tb. 1 . cephalotes Gr. [pteroiius ribesiil. 2. coarctatus Hlgr. 3. laticeps Tb. 4. laetus Gr. orhitalorius Schdte. (Selamlrla straminelpes). 5. lucidulus Gr. (Cladius aiftormls. Priopho- TUS pacU, Trlchiocnriiiius rupprs!. {A suivre). 6. ridibiindiis Gr. V. rubiginosiis Gr. iiifiiUdtdr Hlgr. S. triangulatorius Gr. 9. xanthopus Hlgr. Tiiiii. MESOLEPTINI Genus 347. Pseudocryptus Krchb. 1 . grisrsci^ns Gr. G. 348. Euryproctus Hlgr. 1 . albipes Hlgr. tuhtrculatuK Hlgr. 2. albop ictus Gr. 3. alpinus Hlgr. 1. anniilatiis Gr. 5. bivinctus Hlgr. 6. defectivus Gr. 7 . mundus Gr. S. neraoralis Frcr. Hhii(jO(j(isterit viridisi. 9. rt'generator Gr. iniiogogaslera viridls). 10. rufoniger Gr. 11. socius Hlgr. G. 349. Himerta Frst. 1 . defectiva Hlgr. 2. varicornis Gr. G. 350. Oxytorus Frst. 1 . armatus Th. G. 351. Alexeter Frst. 1. fallax Hlgr. 2. melanocepbalus Gr. 3. ruticornis Gr. s(//-i/idii,': Gr. 4. testaccus F. Cirrsus septeiitrioniilis. HIki- 1/ogastera punctuUiUi, /f. vindis)- G. 352. Hadrodactylus Frst. 1 . bipunctatus Gr. 2. femoralis Hlgr. 3. fugax Gr. 4. gracilis Hlgr. 5. nigrifcnuir Tb. 6. paludicola Hlgr. 7. typbœ Frcr. 8. varicoxa Tb. 9. xantbostigma Gr. G. 353. Mesoleptus Gr. 1 . albolinc-atus Gr. 2. amœnus Hlgr. 3. arridens Gr. 4. cingiilatus Gr. HlKiijinitishTii lùrldisl. 5. coxalis Brk. 6. hilaris Gr. 7. melanobasis Krcbli S. noglt'ctus Hlgr. 9. pcctoralis Gr. 10. pro.soli'Ucus Gr. 11. similis Brk. 12. stigmaticus Brk. 13. subcomprossus Gr. G. 354. Ipoctonus Frst. 1. atomator Mùll. abilninindliK Tb. 2. cbrysostomus Gr. ITnxijims gtnbralus:. 3. nigriceps Gr. riavelUirln nnierinse, Xcolio- neura betula-. Trlchinso- >ii(i lucoruin. T. sarbi. T vUelllnx). G. 355. Callidiotes Frst. 1. luridator Gr. coxfitnr Gr. ventiafor Gr. G. 356. Stiphrosomus Frst. 1 . antilope Gr. 2. foveolator Hlgr. Illtio-joqaslera piiiii-liiluhi. ;;. viridisi. 3. fuscicornis Gml. ■ ftfiiigoijostfni iiunrtuhitit' 4. niuiitaniis Gr. G. 357. Rhaestes Frst. 1 . femoralis Th. 2. lati\entris Hlgr. G. 358. Phobetes Frst. 1 . femorator Tb. 2. fuscicornis Gr. 3. leptoc-erus Gr. G. 359. Gausocentrus Frst. 1. macrodactylus Hlgr. 2. sordidus Gr. G. 3G0. Catoglyptus Hlgr. 1. crassipes Hlgr. 2. fortipes Gr. G. 361. Prosmorus Frst. 1 . resplendens Hlgr. G. 362. Notopygus Hlgr. 1. cmarginatus Hlgr. G. 363. Homaspis Frst. 1 . analis Hlgr. 2. rufina Gi'. Jules DE Gaulle. Notes spéciales. el locales. 101 NOTES SPECIALES ET LOCALES Vespertilio maurus (Blasius) dans le Pas-de-Calais. — Le laboratoire de zoologie iiiiiritiiiio lie Wuncn-iix est un hàtiincnt di' cun-struction récente (1899) situé en ploino iluiio ut faisant fiuv à la inri- contre Ifttiucllo il (-«t protégé par un prrré. A nufliiues luinuli-s de distance se trouve uni' autre maison isolée, liioU-i (Osniii- polite, construit l'^alenK-nt il y a (|uel(|ue.s années. Dès lu crépuscule, pendant l'été, on voit voler autour de c^-s deux hàtinients des cliauve«-souris qui, au laljo- raU>irc, longent surtout la fa<,'a(le ilu coté de la nier. Je les pri'nais pour des Noctul(«. Dans les derniers jours de sept.eiiil)re 1906, un de ci-s Chéiroptères pénétra dans une chambre au pieiiiier étage oii il si- mit à tourner en cercle d'une façon continue à 50 centimètres des murs environ, sans jamais se heurter contre les meubles ou lea parois. Je le capturai à l'aido d'un filet à papillons et je m'aperçus alors que j'avais sous les yeux non pius une Noctule mais une espèce plus rare, de taille plus petite et de pelage plus foncé ijue je rapportai avec quelque doute à r, l.rif/fii Kuhl. Dès mon retour à Paris, je .soumis l'exemplaire à mon savant collègue et ami le D'' K. Troues.sjirt, professeur de mamiiiologie au Muséum. » Votro CTieiroptère, me dit-il après examen, est encore plus intéressant que vous ne le supposez. C'est Vr.'iprrlifio niniinix (lilasius), jadis Vesperur/o iiintinis, espèce méridionale qui n'est signalée en Europe que de Sui.s.se et d'Italie, bien que sa dispersion s'étende des Canaries à Pékin. >■ I . ninnni.i passe pour une espèce montagnarde et s'élève ju.squ'à i.fiOO mètres dans les .Alpes. On le trouve au.ssi en Coi-se ; on ne supposait piiis qu'il dépassât vers le nord les Alpes et le JurîV. Placé sous une cloche de verre au laboratoire, mon Cheiroptère vécut à Wime- reux pendant plus de trois s<'iiiaines. Dès l(>s premiei-s jours d'octobre, la tempé- rature s'étant abais.sée, il demeurait imnioliile et coniiiie engourdi, donnant a peine quek|Ues signes de vie quand on le maniait pendant la journée. Ni les rayons du soleil frappant sur le verre de sa prison, ni le bourdonnement des mouches que je lui offrais en pâture et qui venaient parfois le chatouiller ne le tiraient de sa t et qui consistaient surtout en grosses mouches oleues {l^nlli pliorn romiinrifi) et en Acridiens (Strnohnfhn/x hif/iitfnhix). Ijcs proies mort.es étaient dédaigné<\s et je les retrouvais intact.es le lendemain matin. Mon F. riiniiriiis portait comme parasites de belles puces {Isfhnopsijna sp.) et des Acariens (Pfno/>tiis sp.) dont je n'ai pu faire une étud(> attentive. A. GlARD. Accouplement anormal. — Le 2S juin 1904, mon ii.ii-s de 1 inu.-'ii', ■ ■illriimiis >'»■ • hiimiuimiIc. -- l.ipIdopU'res i-\' ligues : le cent, ll^s beuu iiiélnnee en piipillulles, 20 fiiirics. — Dnirya aritiiniicluis : lu [iii'>ce : 40 francs. ^— OrniUioplcrn divei-s en splemlides vxeinpliiiivd : prix pur correspondance. Colleclions d'tHudes pour débulanis cumpreniinl les prinripuii.x genres d'insceles de lu Tunisie; cent sujets classes en twilcs. 40 francs. g|^ VENTE P"'"" '" francs (franin do port l'i .l'einlifillagcj : Un crtnic huiiiuin, parfui- kiii.Mii i.in^iii. cl liNimlii, exeniplaiit! superlie. — Un criiiio de Mêles taxus (lUairen\i) li-d-s vieux ((.'cluinllllon caracU^risli<|iie). — Un crâne de .MeleS luxiis ti'ès jeune. — Un criiui; de Canis Viilpes, var. Melano^'asler. — Tous les trois partuilenienl bluncliis et conscn'és. .Si on le désire, on ujoide un crAne de Belelle et un (i-iine de Vesperugo Noclula dont le l>lan- l'hi-i-i.'i^ro .■ '^' Kfii.-- •< ^pii-ii.i. '•? ItnMK ll.ili.' . LEPIDOPTERES D'ALGERIE J iilïri' en très bon état et avec indication de patrie (prix en frnnrs fi nul.) : Pap. V. sphyrus var. o' l..')0: Pici-. Iira-ssica- var. 0..Ô0; F.uchl. v. glaucc cf 0.60; t'uplieno d" 0.40, ^ O.&O; Col. ctlu.sa cf 0.20, Q 0..30; ab. pyrenaica d 1 fr., . 1.50; al). Iielic<> 0.65; Thais runiinn 0.75; ab. canlencri Q 4 fr. ; Gon. rhamni var. 0.50; dcopatra 0.35; Van. v. erythrouielas 0.80; Arg. pandora 0,75; Melanarg. niauri- tanica 0.90; .Sat. ellena Cf 2 fr., g :j f r. ; v. algirica cf 0.60, Q 0.90; Par. segcria (3" 0.20, C 0.:!0; Epin. v. fortunata cf 0.35, Q 0.60; j.aniroid(« Cf 0.70, Q 1.20; ida Cf 0.20, V 0.30; V. philippina Cf 0..30, g 0.50; Cœuon. tvltigii 3 fr., 4 fr. ; v. lyllus 0.30; Tlu'cla ab. fountainci cf 2.50; v. esculi cf 0.50; Zopli. v. ibcrica 1 fr. ; Tbcst. mauritaniens cf 2 fr., Q 2.50; ballus Cf 0.50, Ç 0.70; C'hryp. velcus Cf 0.;50; Lamp. boeticus 0.50; telicanus 0.70; Lyc. abencerragus cf 1 fr., Q 1.25; v. calidii< cf 0.25, Q 0.35; v. colina 0.50; Cyoni. arg. v. bypolcuca 1.50; Adop. v. baniyra cf 0.50, Q 0.70; baniza C^ 1 fr., Ç \.ôO: Pai-n. nostradainus 0.60, 1.20; C'arcb. v. australis 0.30, 0.50; Hesp. ali 0.60, 0.90; v. onopordi 0.60, 0.90; Deil. mauritJinica 9 fr. ; Thauni. v. orana cT 1.20; Org. joscpbina paire 4 fr. ; splendida paire 1.60; Lyni. atlantica I. cf 5 fr., Q 6 fr. ; Par. repanda Q 3 fr. ; Sat. atlantica g sup. 15 fr. ; Agr. janthina v. rufa 1.50; B. nuiralis v. 1 f r. ; Cl. serrata g 5.50; Tb. sciltula 1.25; Ses. cretica0.60; Plu.s. chalcyt<.\s 0.75 ; ni 0.90; Cat. nyinpliaea var. 1.80; Hyp. lividalis 0.40; Acid. nchrata 0.30; liEvigat.a 0.90; eriopodata Cf 0.20, g 0.25; ostri- naria Cf 0.80, Q 1.20; infirmaria Cf 1 fr. ; iinitaria cf O.M, Q 0.50; Epb. pupillaria Cf 0.50; V. gyrata Cf 0.60; Lar. v. tcstaceolata 0.40; ibericata cf 0.25; Pbibalapt. .scorteata cf 4 fr., g 6 fr. ; Eun-h. v. chrysilaria Cf 0.60; Eub. gastonaria Cf 2.50; Sol. anibustaria cf 1.20; Ocnog. pii-rreti cf 4 fr. ; bugu<-nini cf 8.,50; Apaidia nie.s»!- gona cf 3 fr. ; Het. penella cf 0.40; Deiop. pulcbella 0.30; Nyct. falsalis cf 2 fr. ; Soiti. œgrota (codcti) cf 12 fr. ; Zyg. zuleïnia cf 1.20, g 1.70; Zyg. favnnia cf 0.40, V 0.70; algira 0.50; v. mauritanica 0.70; Ses. cpria;formis 1.50; Parantbr. tinei- formis 0.80, etc. Mes catalogues n°' 2 et 3 sur lépidoptères palsearctiques sur demande. S'adre,sspr à M. Max BARTEL, Oiniiicnburii-lirrlin, Walihtr. 54. A//riiiat/iif. A. CEDER In exemplaire de la Nouvelle Encyclopédie, de Larousse. Prix : 125 fr, S'adresser à ■>/. Adrien DOLLl'l S, S.'i, ruf Piern -Charron, Paris. SOMMAIRE DU N" 437 Louis Germain : Revision des espèces françaises appartenant aux genres Vivipara et Ulllliinia Isuitei. C. Cépède : Entretien sur les Sporozoaii-es, parasites des Insectes Hinj. 3. Courjault : Guide de l'Excursionniste dans les faluns de Touraine. G. Goury et J. Guignon : Les Insectes parasites des Crucifères Isuitei. 3. de Gaulle : Calalugue des Hyménoptères de France IsuHej. Notes spéciales et locales : \ esperliliù niaurus IBIasiusl dans le Pas-de-Calais {A. Giard). Accouplement anormal (6. Postel). Congrès Zoologique international à Boston. Au jour le jour : Une chasse enlomologique mouvementée en février (G. Guigxon). Escargots. — Réponse partielle (G. Guigno.n). Smcrinthus quercus (.1. nu Doré). iNomination de M. lîabaud comme niaitre de conférences à la Faculté des Sciences de Paris. Bulletin bibliographique : ArliMreluiu iialioiial des Barres (L. Pardéî. Trailé des Arlues et Arbrisseaux forestiers, industriels et d'ornement (P. Mouillefert). Echanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Blanc, naturaliste à Tunis, offre d'échanger des animaux du nord de l'Afrique. Il enverra le catalogue sur demande. M. A. Hustache, 24, rue du Collège, Dôle (Jura), désire correspondants, même débutants, pour l'échange des Coléoptère.s, particulièrement dans les régions de l'Ouest, des Pyrénées et des Basses-Alpes. M. Ventura, Instituteur à Serville, par Bû (Eure-et-Loir), désire correspondants habitant une autre région pour échange de Phanérogames. M. Gédéon Foulquier, 8, rue Clapier, Marseille, ayant fait carder des cocons de Epiphoia Bauliiniœ offre des échantillons de cette soie. Il offre aussi de la soie de Galirjula Japonica, ainsi que des Bauliiniœ (ex-larva). Demande des Séricigènes rares. M. William H. Weeks, Jr., 508, Willougby Avenue, Brooklyn N.-'V. (Etats-Unis), offre d'échanger de nombreuses et bonnes espèces de Mollusques terrestres et marins, en échange d'espèces marines rares, spécialement Murex. — Envoyer listes d'oblata. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE DU 10 J.^ISVIER AU 9 FÉVRIER 1907. De la pari de : MM. D' Ballion (1 br.); Bavay (1 br.); Boulanger (4 br.); Caziot (i br.); Chalande (1 vol., 2 br.); Combes (1 br.); Dewilz (l br.); A. Dollfus (3 vol., 27 br.); G. Dollfus (5 br.); Janel (6 br.); Klincksieck (2 vol., 1 br.): Lameere (1 br.); Lang (1 br.); Monlandon (4 br.); Poslcl (1 br.); Cl. Roux (2 br.); D'- Verhoeff (1 vol., 8 br.); Viaud (1 br.). Total : 7 volumes, 69 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. 1°' Avril 1907 — IV* Série, 37* Année — N» 438 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable * M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par au. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le Numéro. îSO centimes IMP. OBERTHUll, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9' Arr.). 1 90T LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE AuBERT (E.)- — I-iC Monde organisé. Zoologie et Hygiène. Paléontologie. Bota- nii(le, les deux premiers étant peu développés et à peine saillants sur le troisième; avant-dernier tmii' firand; dernier tour très grand, ventru, bien ari'onili. formant |)lus de la moitié de la li;nilcur totale: suture médioci'e, un peu plus accusée aux deux derniers tours; omiiilic léduil à une fente excessi- vement étroite, le plus souvent complètement recouvert: ouverture oblique, subarrondie, anguleuse en haut; péristome continu, légèrement réfiéchi sur l'ombilic. Test plus ou moins épais, assez solide, gris olivâtre ou roux ferrugineux jaunfitre, orné de trois bandes fauves un peu larges et peu apparentes. Intérieur de l'ouverture d'un blanc bleuàtie. Hauteur maximum : 20-30 millimètres; diamètre maximum : 16-22 milii- r^ mètres. Opercule concave, d'un jaune marron assez foncé; stries concentriques irrégulières. Uiihitat. — Cette espèce vit surtout dans les rivières et les fleuves. On la rencontre ordinairement sous les pierres, k une faible dislance du rivage. Elle est plus rare dans les étangs. ce a. 106 Louis Germain. — licvinia)) des (ji'itn'.s Mvipara ri Bijlhima. La Seine, aux enviions de Paris [Bourguignat, Locard], et de Rouen [Coilect. A. LocARUj; la Loire à iNanles [Coilect. A. Locaruj; i'Elang de Giandlit^ii, dans la Loiie-Inféiieuii' [Servainj; la Mayenne, aux environs d'Angeis |('iEUm\in. (loilect. A. Lùc.ardj; les environs de baint-Etienne, de Moulins, (II' Miuillui'on, df^ Luiirvillr, de Sainles. de Paranié, du Groisic [Coilect. A. LocAUU, etc. liappoiis et dilléroiccf^. — iiien que Locard ait placé le Vivipara Bour- guignati dans le groupe des Contectiana, l'espèce du Docteur G. Servain est beaucoup plus voisine du Vicipara [asciata dont on la distinguera : Par sa forme moins haute, plus globuleuse; par sa spire plus obtuse dont les pi'emicrs tours sont, proportionnellemenl, beaucoup plus petits; enfin par son dernier tour plus volumineux. Wiriatioiis. — Cette espèce est susceptible de variations assez étendues portant sur la forme générale et l'allure du test. L'une de ces variations les plus intéi'cssanles est le \ ivipmtt Locardi des environs d'Angers, qui présente un faciès bien pailiculicr. Variété Locardi Germain lEhide Mdlluyqui's Mainc-cl-Loire; 1903, p. 218, pi. A, lig. 28-30]. Coquille petite, globuleuse; spire très obtuse, composée de 3 tours, les trois premiers à peine saillants sur le quatrième: dernier tour très développé, formjuit les 3/4 de la hauteur totale, peu ventru au voisinage de la suture, liieii venlru-arnindi dans le bas: sommrt très obtus, généralement érosé, même chez les jeunes individus: suture médiocre; ombilic très étroit, presque entièrement recouvert; ouverture subarrondie, légèrement anguleuse supé- rieurement, bien convexe intérieurement. Test solide, un peu épais, assez régulièrement et finement strié longitudi- nalement, de coloration foncée, brun-roux ou noirâtre, avec de larges plages noires brillantes sur le dernier tour. Hauteur maximum : 1S-2(I millimètres; diamètre maximum : fi 1/2- 15 1/2 millimètres. Opercule à concavité maximum rapprochée du bord interne; stries concen- triques très peu accusées: coloration d'un gris noirâtre foncé, maculé de taches ferrugineuses. Rappi'ochée du Viviparn Huurguigimli, cette variété s'en séparera : Pai' sa taille plus petite; sa spire encore plus courte et plus obtuse; son ombilic un peu plus ouvert, mais surtout par son dernier tour encore plus développé, mais non arrondi et à convexité bien moins régulière présentant un maximum vers sa partie médiane. Le test, toujours très foncé, est souvent d'un gris noirâtre à reflets bleuâtres, les sutures apparaissant alors bordées de blanc. La spire est très souvent tronquée, même chez les jeunes, et ne commence souvent qu'au troisième tour. Habite sur les pierres contre les murs des ponceaux ou des écluses, dans la Mayenne, au-dessus du viaduc du ebemin de fer de l'Ouest, près d'Angers. Rare. En dehors de cette belle variété, le Vivipara Bourguignati présente quelques variations ex colore : efasciata Germain. — Même test, dépourvu de bandes brunes. Environs de Saintes [Collection A. LocardI. nigro Germain. — Test d'un très Iteau noir, brillant, unicolore ou marqué de trois fnscies à peine visibles un peu plus sombres que le fond de la coquille; intérieur de l'ouverture d'un bleu de Prusse foncé. T,a Seine, h Rouen [Col- lection A. Locard]. Observations. — Le test de cette coquille est très souvent corrodé et le sommet absent par érosion. Louis Gekmain. -- Het'ision des genres Vivipara et Bt/Hiinia. io7 C'est cerfainomenl cette même espèce que Servain a décrite sous le nom (le VH'ijxiid pentliica. I.cs ligiiralions ildniii'irs \mu- lt(ii!n(;riGNAT '" i-t l.ocAKi) '■•" suiil, à (■!■ puiiit (le viio, bien insli'uclivcs. Il stilVil. m elfi'l. ilc su|ipiiiiici' li's lieux piiMiiii'ts tdUis (Je spire à la gravure lepréseiilant le Vit'ipaia pciilliUu pour iibleiiif l'image exacte du \ iripura Hdiiniuujiinli. Or, dans la natuic, il en est généraleuient ainsi. L'étude de la collection A. Ldcaud vient encore appuyer celle opinion. Presque tous les échantillons priuiili- veiuenl éli(pielés \'irip tours de spire, les prenneis 1res iietits, l'avanl-deiiiier relativeiiieiit L'iaiid. le dernier très gros, ghdiuieux. rdiiiiiie dans li; type llouiyuiyiutli >". Vivipara fasciala Millier 1758 HcUx lifipara Linné, System, natur.; éd. X, p. 771, n" 603. 1774 Nirita faxriata Midier, Verni, terr. fluv. histur.; II, p. 182. 1788 Hélix faxciata Gmelin, System, natur.; éd. XIII, p. 3,646, n" 106. 1801 Biilimus riviparus Poiret, Mollusques Aisne, env. J'aris; p. 40. 1801 Cyclostoma achatinum Uraparnaud, TnhI. Mallusques France, p. 40. 1805 Cyclostuma achatinum Draparnaud, Hist. Mollusques terr. fluv. France; p. 36, n" 6, pi. I, fig. 18. 1820 Paludimi achutina Stiider, Kurz. Verzeichn.; p. 91 [non Sowerby H. 1821 Faluilina ruh/aris Gray, Natur. arrang. Moll.; in Aied. reposit.; Xv, p. 239. 1822 Faluilina achatina de Lamarck, Aniin. sans vertèbres; éd. I, VI, part. II, p. 174, n" 2. 1823 Turbo achatiims Sheppart. Descript. British sholls, in Trans. linnéen. society; XIV. p. 152. 1835 Falu'/ina achatina Rossmàssler, Iconoi/r. der land und sussw. Molltisk.; I, p. 109, fig. 66. 1838 Faludina fasciata de Lamarck, Anim. sam vertèbres; éd. II [par Dkshayes], yill, p. 512, n° 2. 1851 Vivipara fnsriatrt Dupuv. Hist. Mollusques terr. fluviat. France; p. 540, tabi. xxyii, fig. 6. ■ 1852 Palinlina fasciata Kiist^'v in Martini et Cliemnitz, Syst. Conchyl. Cabinet ; Gatt. Fahidina; p. 7, n" 2, taf. I, fig. 11-14. 1855 Pal udina vivipara Mo(|uin-Tandon, //«,««. Mollusques terr. fluviat. France; II, p. 535, pi. XL, fig. 25. 1856 Pnludina vivipara Nordenskiold et Nylander, Findl. Moll.; p. 71, fig. 60. 1862 Vivipara fasciata Bourguignat, Spicilèi/es nmiacologiques; p. 128. 1865 Paludina fasciata Frauenfeld, in Verhandl. der k. k. zoolog. botan. gesellsch. Wienn; XIV, p. 605. n° 324. 1870 î Vivipara occidentalis Bourguignat, Aperçu faune Danube, in Ann. malacolog.; 1870? l iripara occidentalis Paladilho. Paludin. franc., in Annales de inalacologie; I. p. 181. (1) BouncuiGNAT (J.-R.), — Noilvolle Vivipare tram.nise et liste espèces consl. en France, genre Vivipara; in BuUet. .^ocictc .Malacologique de France: I, 1884, pi. III, fig. 6 [Vivipara Bourguigmili] cl lig. 8-D \\ ivipara penihica]. (S) LocARD (A.). — Coquilles des eau.T douces et snuimUres de l'rance; 1S93, p. 71, fip. 71. (3) Je ne liens pas compte ici des e.xemplaires de la collection .\. Locard provenant de la Sèvre, à Niort, et du losne Béchevelin, à Lyon, qui sont de véritables Vivipara fasciata. (4) Le lest de cet échantillon fsl d'un jaune corné lavé de brun, orné de trois bandes bPiines bien marquées. 108 Louis Gehmain. — Révision des genres Vivipara et Bythinia. 1870 Vivipara fasciata Paladilhe, loc. cit.; I, p. 180. 1880 Vivipara fasciata Bourguignafc, Vivipares système européen; p. 39. 1880? Vivipara occidentalis Bourguignat, loc. cit.; p. 23. 1882? Vivipara occidentalis Locard, Prodrome malacol. fran^.; p. 222. 1882 Vivipara fasciata Locard, loc. cit.; p. 222. 1886 Paludina fasciata Westorlund, Fauna paldart. reij.; VI, p. 9. 1886 Paludina fasciata Kobelt, Fauna der Nassauischen Mollusken, in Jahrb. Nass fur naturk.; p. 21, taf. IX, fig. 11-13. 1893 ? Vivipara occidentalis Locard, Coquilles fiuviatiles France; p. 70. 1893 Vivipara fasciata Locard, loc. cit.; p. 70, fig. 70. (A suivre). Louis Germain. GUIDE DU GÉOLOGUE DANS LES FALUNS DE TOURAINE /Fin) Charnizay (1 jour). .Vpi'ès avoir lait 18 iiiloinètii'S par une route accidentée et pittoi-esque, et avoir traversé la Celle-Gucnaud, le Pelit-Pi'essigny et Charnizay, on arrive, sui' la roule ir.\zay-le-Ferion, au village de Luneray (1). où se trouve le gise- ment, dans la couc de la laiteiie dépendant de la Laiterie coopérative de Feriière'-Larçon (2). Ce gisement, peu e.Kjildité, consiste, pour la |)artie visiliie, dans un ti'ou ovale de 2 mètres sur ^"'oO et 1 mètre de tiauteur, où l'on voit un falun formé presque exclusivement de petites espèces noyées dans des fi-agments de coquilles brisées. Dans le puits creusé pour les besoins de la laiterie on peut reconnaître que le falun a une épaisseur de .'i^liO. Ce gisement, très intéressant pour les petites espèces et aussi par sa situa- lion, nous en a fourni plus de 120, nombre qui sera cei'tainemenl augmenté, vu la difliculté de l)ien leconnaîtic spéciliquement ceitaines d'entre elles. Paulmy (1 jour). On peut se rendre de Ferrière-Larçon à l'aulmy soit par la route (i kilo- mètres), soit par le chemin de fei'. De la gare de l'aulmy on prend la route de Cussay où, après 2,300 mètres, on arrive au village de Pauvrelay (3). Tournant à gauche dans un chemin lural, nous apercevons, sur le bord et au nord du chemin, sur une longueur de 15 mètres et en muyemie l'"iO de hauteui, une première falunière ù sable grossier peu fossilifèie. 80 mètres plus loin se trouve l'entrée d'une gi'ande falunière ti'ès activement exploitée dans sa partie ouest, mais dont la partie nord, pai' suite d'éboule- ments, ne permet pas de si bien distinguer l'allure des couches. Au-dessous de la lei're végétale, d'une épaisseur de O'^iO à 0"80, on voit un sable giossier dont les couches plongent dans la direction nord-ouest de 7°. .V l'angle nord-ouest de la falunière se trouve une couche de galets i-oulés de O^gO d'épaisseur, à 2 mètres du niveau supérieur du lalun, qui se relève vei's le sud et vers l'est en suivanl la direction générale des couches ; au- (1) On peut se rendre plus facilement à l.inieiay en descendant à Preuilly-sur-Claise. La distance ne serait que de 8 kilomètres. (2) Emporter des provisions car il n'y a aucune auberge; le 'chauffeur de la laiterie lient cependant une buvette. (3) Emporter des provisions, il n'y a ni auberge ni buvette. COL'RJAliLT. — Guide du Géohiyue dans les Fnluns de Tonraine. 109 dessous sp trouve un sat)le sfi'ossior rcnfiMiiiaiil un ^'iviiul ikhiiIhc de co(|uillt's de niovriiiii- ft ^'raiidi' laillf, |>;n'mi lcsi|ii('llcs ((irdilii cras\u. alteignant jus- (|u'à (t°'l I (11' loiiiiiii'Uf. Si^'iialims. à I ant,'lf iinid-nucst, sur la faïf iiunl, un lionc d ailirc silicilié ddiil un iif Miil i|niiiii' |iailii\ il'iiii dianii'li"' de (l""i.") l't apparaissant suc l'°MO de Iniij,'. 1(10 iiit'lii's à l'ouest, eu sunaid If cheuMU. cl 1211 im'Iri'S au uuid, se lrou\i' une faluuière depuis plusieurs années inexploitée, qui est la plus intéressante, s'étendanl sur trois faces sur une longueur de S.'i inèti'es avec une piofotideur niaxiMHun de It mètres. (In > reiicdulre. dans un salde i^ravi'leux. nièjé de cailloux roulés assez petits, de nondireux fossiles liien cdUserNés. I.à encore apparaît, dans la |)aitie ouest, un arijie silicifié d'enviion ()'";J.j lie (lîanièlre. Dans tout le Imis enlourard cette fahuuèn' et dans la directiun ouest, sur les saliliiiuiières. on jieul recueillie des fossiles, mais des fduilli's sont néces- saires. (k'S faluns, ainsi (pie je l'ai dil precédeuunenl, Idrmenl, a\ec ceux de la (aoix-de-l'er, La l'Iacelle, La drande-Varenne, La Cdiènaie, uiu' ligne courbe rejdigiiaid ceux de La Cliapelle-Klanclie, Mantlielan, Le l^ouioux, etc., et seinliieid indique)' qu'un couis d'eau impuilant \enant du iSossard et de la Sauhauderie, conuiaine de (àissay, se dé\eisail dans le golfe des Sahlon- nièies. La diieclion des arhres est en l'aveui' de celte hyi)(dlièse. Désormais, les fahmiéres, très nondireuses, de\iennent problématiipies pour l'excursidiunsie. sauf Imis : Les Clos, Grand-ltray, l^eauvais. Les autres, presque linijdurs suhmergées, ne peuvent fournir de fossiles iiu'à la cdudilion (juc du faliin se trouve exti'ait. Mantlielan ^1 juiiu. Mantlielan. situé à 18 kilomètres nord-nord-ouest de Ferrière-Larçon, tou- jours sur la ligne du tlrand-I'ressigny à Es\res, est une des localités les plus classiipies pour l'élude des faluns de Touraine. Llle sera loin cependaid de fournil', à la plupart des époques de l'année, des récoltes comme les gisements précédemment iiidi(piés, |irincipalemenl Ferrière-Larçon, surtout lorscpion rend à la commune du Lourou.x les falu- tuères du (Irand-Uray, qui .sont sur son territoire, et que, par une erreur toujours répétée par ceux qui ont écrit sur les faluns de Touraine, stuit tou- jours menlioimées comme déprndant de .Mantlielan. Suivons, pendant I kiluinètre après la sortie du Itourg, la roule du Lou- roux, [)uis tournons à gauche dans un cliemin rural: après 12(1 mètres, une seconde fois à gauche, nous voyons les lalunières des Clos. Ce sont de petites excavations d'un total de 2."i mètres de long sur I mètre à l^.'id de liaiil, très fossilifères, mais (pii ne sont pas exploitées plus prcd'iui- dément par suite du plan d'eau provenant de l'elang arliticiel du Louioux. Au nord de ce chemin rural, de loU à 2(1(1 mètres, se trouvent trois falu- nières alteignanl :{ mètres de profondeui', mais dont la base, baignée par- I mètre d'eau, ne penne! aucune fouille. Pas de falun de lii'é, aucune récolle n'est possible. Au sud de Maiilhelaii. I!i lilial, à la soilie du bourg, sur la route de Ligueil, nesl re ipic lc> f;iluil< occupent la plus grande suiface, c'est là ijue le paléonbdogisle fei"i la |dns piètre récolte, s'il peut récolter fpn>lipie chose : tous les gîtes : Croix-des- nniyères, l'écliaudiie. l'enière, au nord de la roule de Sainte-Maure, le Bourg, l'Ainandière. iJenaudiie, ;iti sud. èl.ud toujours sous l'eau. Plus à l'ouesl et toujours au noid de la route, la Crôneraie, la .Seguignière. la Hoissellièro, sil,ué(>s dans la commune de Sainte-Maure, mais tout près des précédentes, sont dans le même cas. Cependant, lorsque, par hasard, du falun se trouve tiré, on peu! faire une assez bonne récolle: mais cela est très aléatoire et ce n'est (piuui' fois, il y a 7 an.s. ipie nous a\ons pu iccui'illir 180 espèces, dont ceitaincs lares ailleurs. Plusieurs auties fois, il nous a été impossible d'y récoller une seule coijuille. Sainte-Catherine-de-Fierbois (1 joi'R) Les gisemeids ilr la ImiiiicIîi'tc et du eliàlrau i\f Cuniiiiai-ri', >oii\ciil eités. sont rebouchés. A 1.700 mèlivs à l'ouesl de Sainte-Catherine-de-Fieiiiois. mais a|ip;nirii;inl à la comnume de Sainl-Epai)}. se trouve le seul gisement actuellemeid exploité. On voit, au nord et à l.'iO mètres du chemin \icinal. trois fosses à falun dont la base est baignée par l'eau, d'une hauteur de 3 mètres environ. L'une d'elles, cependant, dont les côtés sont en pente assez douce, nous a permis d'y recueillir un assez grand nombre de petites espèces. Ce gisemeid sei-ait. je eroi.s, très intéressant si l'on pouvait se procui'cr en assez giande quantité le s;ible criblé. Pour ce, il faudiait ipi'il y eut du falun de tii'é. Nous y avons recueilli plus de 120 espèces. Il lésulte (le l'étude sommaire des différents gisements, ipie les |ioinls impoi-- tants à \isiter, pour l'amateur ne disposant (pie de (juchiues jours et (pii (h'siie se procui'er de nombreuses espèces, seront : Ferrière-Larçoii et l'aulmy, Manthelan (partie) el Le Louroux (partiel. .le laisse de côlé .Miiebeau, assez ('■loigné de ces gisements. Il y tr-oir\(Ma facileuient irn grand nombre (l"('charrlillorrs et |ioirrr-a se pi'o- curer' en (praire jorrr'S .'t.'iO à 11)0 espèces des faluns de Tourairre. S'il dispose de plus de temps, tout en en employant une partie à fouiller' plus fortement les localités indiquées ci-dessus, il pour la visiter en outre Louans. et, en se r-endant à Sainle-Calherine-de-Fierbois, voir' Bossée el Sainte-^Iaure: mais, ainsi ipre je l'ai dit plus haut, ces gisements sont très aléatoires. J. COURJAILT. H2 G. GouRY et J. Guignon. — Les Insectes paraMles des Crucifères. LES INSECTES PARASITES DES CRUCIFÈRES (Suite) 2° (Ave€ cécidies) : Ccuthorhyncluis (jris('ii\ H. l?ris. I.nrre et \!iiii])lie. — La larve se développe dans un renflement sphérique situé à la base de la lige. hixcrfe piivjdil. — liostre noir; antennes insérées vers le deuxième tiers ou la moitié du rostre. Pronotum avancé vers les yeux, presque glabre, à ponctuation très distincte. Fémurs armés d'une dent, celle des postérieurs aiguë. Tibias à bord externe arrondi; ongles des tai-ses dentés en dessous. Elytres d'un noir plombé plus ou moins luisant, revêtus d'une [Mibescence grise assez apparente, ai)pliquée, ne formant pas de dessins; une série de petites soies dans l'intérieur' de chaque strie. — 1-2 inillim. — Loire-Infé- rieure, Seine-et-Oise. Ceuthorhynchus cuntraclus Marsh. Larve et .\ymplie. — <> La larve (en admettant (pi il s'agisse bien du C. con- Iracliis) aurait été observée dans une galle sur Thtuf'pi perlnliatinn et Sinapis nn-ciisis. » L. liedei, Coléoptères du Bassin d^ tu Seine, \\. 336.) Cette galle, d'après J.-J. Ivieffer, consisterait en nodosités sur les racines. (J.-J. Kieffer, Zoocécidies de l'Europe, p. 312.) Insecte parfait. — L'insecte parfait ressemble au C. erysimi Fab. (Voir- Erysimum genre), dont il diffère par son pronotum dé|»ourvu de sillon médian et par ses élytres d'un noir bleuâtre. — 1-1 1/2 millim. — Tout le bassin de la Seine. CeuUwrtiynttuis pleurosligmu Marsh. — Voir Urassifu clwiruuthus. Cevtliorlijinrhus as simili s: Payk. — Voir Brassira napus. Ceutl\nrl\y\iclius sulcicollis Payk. — Voir Brusxira na}iii\\ COLÉOPTÈRE? Une lai-ve rapportée aux Coléoptères déterminerait sur la tige et les ra- meaux des renflements irréguliers et velus (J.-J. Kiefiei-, loc. supra cit., p. .313). IL — Hyménoptères. Mhalia colibri Christ. ■ — V. Barbarea vulgaris. Mlantus Dominiquei Konow. Larve non décrite. III. — Diptères (avec cécidies) : Dasyneura? Le 17 septembre 1904, nous avons trouvé à Héricy-sur-Seine, sur Sinapis arvensis, une cécidie consistant dans la fleur gonflée et ne s'ouvrant pas et renfermant des larves blanches et analogue à celle indiquée par J.-J. Kieffer, sui' Brassica /lapwv sous le nom de hasyncura Sp.? Coutarinia? déterminant un renllemcnt peu apparent des siliques; larves sauteuses; métamorphose en terre. IV. — HOMOPTÈRES. Psyllide? déterminant de minimes boursouflures sur le limbe. III. ■ — Sinapis itwana L. Feuilles hispides, lyrées, les supérieures linéaires lancéolées; plante à rameaux étalés. — Eté. — Midi, Corse. G. GouRY et J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. H."} LÉPIDOPTÈUES. Euchloë belia Esp. — Voir Unrbun'u vulijaris. Zffiris ('iij)hnni' L. — Voir Rrosxica olerticca. IV. — SiiKipis nhjra L. Ft'uiiles inféi'ieures très divisées; lleiir> jaunes à st'pales dressés, étamines iiié^ali's; fruits appli<|ués contre la lige. I. — CoLiioi'Ti'.RES. — 1° (Sans cécidies) : l'itullolrcta uiiduhilti Kulsch. Insecte noir, aiion^t''. uvale. Tèle pniiclui'r olïianl une ztiiu' li>se en arrière; liase (les aniennes rousse. Tihias d'nn itrini noir à lia.se rousse. Klylres or'nés chacun d'une bande jaune. allnni;ée, étroilc, sinueu.se, non échancrée an bord externe et se recourbant vers la suture à ses deux extrémités. — 2-'.] niill. — France, surtout dans les contrées froides et humides. — Bassin de la Seine. Mi'ligrthcs coraciinis Slui'in. Insecte d'un noir verdàtre, mat, très densémenl et li'cs (inement ponctué; points du pronotum et des élytres entourés de rides formant réseau; antennes noires, rouseAtres à la ba.se à troisièine article plus long que le deuxième, l'atles anléiieuies i'(iui;eà(re,s, les poslérieures brunes; arôte externe des tibias ant('rieiirs linement et également crénelée; ongles sans dents. — 1.1 luillini. — Est loin d'être spécial aux Crucifères. 2° (.\vec cécidies) : Ceulhorhynclms (issimilis l'ayk. — Voir Uni.^^icd )ui))us. Ceulliorltynclius ciuadridvns Panz. — \oir Brassica napus. III. — LÉl'IDOPTIÎRES. Euchloë card/imincs L. — Voir Arabis perfoliula. IV. — HV.MKNOI'TÏ^RES. AUantus flavipcs Geoff. I.nrve. — Corps gris verdàtre; tête maculée de jaune; lignes laléi'ales de dix grosses taches noiies, ligne dorsale avec les taches noires et petites. hisecte purfail. — C'est " la mouche à scie noire à pattes jaunes et milieu du ventre fauve ■> de L. Geoffroy. Chez le cT, les segments colorés sont rouges; chez la ç ils sont jaunes. XVI. — Genre SISYMBRIUM 1. — Sistjrnbrium alliaria Scop. Feuilles rondes vcri gai, lisses, crénelées; fleurs blanches: plante à odeur d'ail |)ar le froissement. — Bois. ^ .^vril-mai. — Toute la France. I. — Coléoptères. 1 ' (Sans cécidies) : l'htiUolrcIn oc/in;»r\ Curt. — \'oir Cardamine amara. Ci'iitliurliij)iclndius iiiyriitus .Marsh. Dessus du corps noirâtre, den.sément pubesceni; pronolinn en trapèze à base presque droite, orné de tubercules latéraux très distincts et couvert d'une ponctuation Une et très .serrée presque cachée |)ar le revêtement. Patles noires, ongles des tarses simples. I-^lytres manjués ordinairement d'une tache blanche derrière l'écusson. Stries régulièrement gravées formant sur le revê- tement des rayures plus étroites que leurs intervalles. Inlerslries à pubes- cencc grise mêlée de quelques écailles blanches. — Mai-juillet. — 1-2 millim. — Toute l'Europe. Centhorhynclius alliariae H. Bris. H4 G. GouRY et J. Gl'IGNOn. — Lps Insectes parasites des Crucifères. Ressemble an C. pleurosligma Marsh. (Voir Brassica cJieiranthus), dont il se disliiiiiiio par ses épimères mésothoraciques à peine garnies de squamuies rlairsemi''Ps ot par ses tarses entièrement (ou en i)arlie) roux. Puliescence dorsale pres(|ue nulle. — 2-3 millim. - — Printemps. — Centre. Ceuthorhijiuhus constricLus Marsh. Larve et Nymphe. — La larve vit, d'après Perris, dans le pied du Sisym- briiiiii (illinria. Inscdc parluil. — Hessemble au C. arator Gyll. (Voir Hesperis matronalis), doni il dilTèro par son pronotum couvert d'une pubescence rare et très courte lais.sanl apercevoir la ponctuation. — 1-2 millim. — Centre. — Printemps. Centlinrliynclms erysimi Fabr. ■ — Voir Erysimum, genre. Ceuliinrhyiiclnis picitarsis G\ll. — ^'oir Brassica iiajins. 2" (Avec cécidies) : Ceuthorhynclnis sulcicollis Payk. — Voir Brassica iiapus. Ceuthorhynchus plcurostigma Marsh. — Voir Brassica cheiranthus. II. — LÉPIDOPTÈRES. 1° (Sans cécidies) : Eucliloë cardamines L. — Voir Arabis perjoUala. Pieris napi L. — Voir Aral>is perjoliala. .Arc lia caja L. Chenille et Chrysalide. — Chenille solitaire, très vive, allongée, cylindrique, revêtues, sur tout le corps, de poils longs, rudes, implantés sur des tuber- cules et rejetés en ari'ière; ceux du dos roux, ceux des lianes gris. Cette rhenille se nourrit aux dépens de toute espèce de plantes basses. Chrysalide enfermée dans une coque large faite d'un tissu lâche. Papillon. — Antennes blanches à barbes brunes; thorax brun café orné d'un collier rouge. Abdomen rouge brique avec une rangée de 4-6 taches noires sur le dos. Ailes supérieures brun café avec des bandes blanches dont les postérieures se croisen! en X. Ailes inférieures rouge brique avec 6-7 lâches bleues cerclées de nuii". — 62-70 millim. — Toute la France. — ■ Q identique. Larenlia lluchiala L. — Voir Brassica oleracea. Pionea (orficalis L. — Voir Brassica oleracea. .Adela ru{imilrella Scop. — Voir Cardamine pratensis. Plvlella crucilerarum Z. — Voir Brassica napus. 2° (Avec cécidies) : Lépidoplère? dont la chenille produit un renllement fusiforme de la tige et des pétioles. III. — HoMOPTÈRE (avec cécidie). .Apliis erysimi Kalt. Détermine une Chlorantliie. Voir plus loin à Capsella bursa-pastoris. 2° (Sans cécidies) : Sipliiinopltora Sn)ichi L. Brun marron à queue jaune, cornicules noires. Aptère offrant des rangées de tubercules obscurs et poilus sur les côtés de l'abdomen. — 3 millim. — Juin-septembre sur de nombreuses plantes. Siphonophora alliarise L. — L'ailé est vert; sa tête, une ligne transversale sur le cou, les dessins du thorax et les traits transversaux de l'abdomen ainsi que les nectaires sont noirs. Antennes blanches bariolées de noir. — Souvent en grande quantité sur la même tige. — Les Q s'installent sur la face infé- rieure des feuilles, G. fiOiiRY et J. fiiiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. 115 II. — Sisymhrium austriacum D.C. iMMiilli's lit' la tige grandes, <\ lobes aigus, deniers: (leurs r|iali's jaunes, en grappes terminales; silicpies étaiï-s ne dépassant pas les llcui's supéfieures. Dii'TÈHEs (avec cécidies) : Dasynenra sisymbrii Schal. — Voir Nasturlium palustre. III. — Sisymhriaiii ctilininisi Jacq. Fouilles Idiilcs pi'lii)lées. les inierieures rdiicinées: les siipérimies liné- aires: Meurs d'un jaune pâle, en i,'rappes Irrniiiialc.s, ^iliipies alhugées. — Miili. lii'iiN incultes. — Juin-juillet. I. - DiiTi.UKS. 1" (Sans cécidies) : l'hlltdiiniza fjrniculata Macq. — Voir .Araliis jnrjuiKttu. 2° (.Avec cécidies) : Coulariuia ruderniis Kielî. " Indoicscence ilérdniH'i'; pédoncules é|iaissis se réunissant en une niasse spongieuse, ovoidaie ou gloliuluuse de hupielle s'élèvent souvent quelques Heurs. .Mélanuuplio.-^e en leri-e » (J.-J. Kieiïii-, '/.nucériil'u's de l'Europe, p. 313). huH'Clt: pnrfail. — ?... Coutiirinia? et Dasynnira? « Déformation tie toute la plante; tous les rameaux épaissis et très rac- courcis; inllor'escence changée en une |iro(luclion airondie, très \elue; larves lilaiirhes en société » (J.-J. Kiel'fer, loc. ■sup. cil., p. ol4). II. — .\r,.\RiENS (avec cécidies) : l'hiiliiplns = lou(]ior Nal., v. drabœ Nal. " Chlorantliie; raccourcissement des espaces internodaux des pous.ses ter- minales et formation d'aggloméralions couvertes d'une pubescenre anormale: feuilles avec enroulement n'^volutif et velu ou lobes divisés ;inoinialement - (J.-J. Kiel'fer, loc. sup. cit., p. 314). IV. — Sisipubriiim n[[it:ituile Scop. Feuilles inférieures profondément divisées, celles du milieu de la tige à lobes non très étroits; Heurs jaunes petites: fruits velus appliqués sur la tige. — Partout, lieux incultes, chemins, etc. — Mai-septembre. I. — Coléoptères. 1° (Sans cécidies) : Leptinntarsa deccmlinenla. (Ihrvsomélide originaire du Nord-.\niéri(pie. Introduite en .MIemagne eu 1877-1878, y fit de grands ravages dans les champs de ponwiies de terre. Est signalée aussi comme s'atlaquanl au Sisijmtmum ojficinale. l'sijlliddi's obscuni Uuft. — \'oir Brassirn oleifei-a. Ruris Icpidii Geim. — Voir Bi-assica iiaptis-. l'oupUtupis sisjiiithrii Fab. — Voir Nii-sliirHiim nlfirinale. ('('iilliiirhipirliiilitts juprliiirluinchiis Mai'sh. Sommet du pronotum, rostre et tibias rous.sàtres. l'idiinjuni bondîé vers les côtés, sans reliefs aigus, bi-aïqué à la base, fi pointe s avançant vers l'écusson et maiipié il'une ponctualiou Une, très serrée, prestiue cachée par le revèlemenl. ongles des Uirses simples. Elytres à revêtement appliqué, à stries gravées régulièrement et sans traces de poils blancs. — 1-2 millim. — Prairies. — Centre. Ceutlïorhynclnis citalybscus Germ. 116 G. GouRY et J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. Larve et Nymphe. — La larve de ce Ceuthorhynchus vivrait, d'après Perris, au collet (le la plante iiouiTicière (Cf. I,. lîcdel, Cnlpoplères du Bn.ssin de la S(>i))c, VI, p. 3.'ioj et d'après l'abbé Pierre, dans une cécidie située sur un pétiole ou une nervui-e médiane et consistant dans un renllement parfois uni- latéral, en forme de bosselure d'un vert sombre, long de 7-18 millim. et large de 4 millim. au maximum, ordinairement uniloculaire (J.-J. Kieifer, Zoocé- cidies di' VEuvape. p. 353 et .')13). La nympliose a lieu en terre. Insecte piirjdil. — L'insecte parfait ressemble au C. sulcicollis Payk. (\'oir Drassictt uapusj, dont il diffère par les caractères suivants : Tète et pronolum sans poils dressés: scape des antennes brusquement en massue à l'extrémité; fémurs antérieurs avec une petite dent en dessous; élytres d'un beau bleu mélalliiiue, à stries larges et fortement ponctuées. — 2-3 millim. — .Juin, août. — Toute la France. — Tei'i'ains secs, friches. Ceulliorhuiudius (luadridens Panz. — \o'w Brassica napus. Ceulhorlujiichus sulcicolHs Payk. — \'oir Brassica napus. Ceiilliorlu/nchus pleurostiyma Marsh. — Voir Brassica cheiranthns . 11. — LÉPIDOPTÈRES. CnlUinorpha hera L. Chenille cl Chrysalide. — Chenille assez allongée; robe noire ou noirâtre hérissée de poils droits, courts, implantés sur des tubercules. Ligne dorsale nulle ou très interrompue: une ligne latérale jaune ou roussàtre; des taches jaunes ou rousses, en forme de -i- sur les anneaux. La chenille éclôl en août, hivei'ne et atteint toute sa taille à la lin de juin; elle vil aux dépens d'une intinité de plantes basses. Chrysalide dans une coque légère. Papillon. — Front jaune paille; antennes brun noirâtre. Thorax noir ver- dàtre bordé de jaune paille avec deux lignes de la même couleur; abdomen de la couleur des ailes inférieures ou légèrement teinté de jaunâtre avec quatre rangées longitudinales de points noirs, .\iles supérieures noir glacé de vert avec deux traits à la base, deux bandes obliques dont la postérieure foi'me l'Y et tout le bord interne jaune paille. En plus, à l'angle interne, sur un espace jaune sale se trouvent deux points noirs. Ailes inférieures rouge écarlafe avec quati'e taches noires, dont une très petite, presque conliguë à celle qui se trouve vers l'angle externe. Q identi(]ue. — .jo-60 millim. — Toute la France. IIL — Hy.ménoptères. Alhidiii colibri Christ. — ^'oir Barbarea vulgaris. Mhulia glabricollis C.-G. Thoni. — Voir Brassica olcracea. IV. — Diptères. 1° (Sans cécidies) : Phytomyza geniculata Macq. — Voir Àrabis perfoliata. 2° (Avec cécidies) : Coutiirinin rudernlis Kieff. — Voir Sisytnbrium coloninœ. Cécidnninine? — Sa larve produit un faible renllement du pétiole, en se logeant à l'aisselle de la feuille. V. — HoMOPTÈRES (avec cécidies) : Aphis? — Ce Puceron déforme l'inflorescence; pédoncules rappi'ochés et l'accourcis, sans pubescence anormale. Sisymbrium sophia L. Feuilles toutes découpées en lobes très étroits, presque en lanières, très divisées; fleurs petites, jaune pâle. — Décombres. — Çà et là. G. GoLRY et J. GiiGNON. — Les Inxectes parcuiUcs des Crudières. 117 I. — CoLÉDi'TkRES. 1' (Sans cécidies) : ('iilu}iliii.s .siiithiw Srliall. — Voir Huphanus niphaiiiitrum. l'i>i>\iluiiiu\ si\ii)iihrii Fahr. \'i)ii' Sifliiiliiini nffichmlc. ('riilliiiihiiiirliii^ iKisliivIii GtM'in. — Voir S'iisliiitinm ulJiciuaU'. T (AvtH- cécidies) : CruUmrUiiiif.hus plrurij^liijimi Mai'sh. — Voir [irds.sicii cliciranlhn^ . ('fullioiiniiiclius M//(i((;//(.v |'a\k. — Voir //mvMCa )uij)Us. l'ii't'is ihipUdire L. — Voir AvnbU pi'rjitlidtu. y.i'ijris l'iiphfinc L. — \'nir llru^sii it nliTuci'ti. IMIiosli'iif iivisnitn Sciiilî. Clirnillf ri ( lini^dliili-. - HipIic \('iU\ jamiàlrt." on r'oiigcàlri': lif^iir dorsali' .>oiiihir, sti^iiialalc claire iiianiuce de taches foncées. — Juiiiet-aoùt. l'tipiHoii. — Aiileiiiies, lèle et corps d'un gris cendré, .\iles supérieures égaleriieni i^ris cendré traversées à i'extrémiité par une ligne noire, flexueuse, (]ni inamiMc sniiveiil. Ailes intérieures d'un gris cendi'é, nnifoime mais plus clair-. Franges et dessous des (juatic ail(!s gris Idancliàtre. Q pai'cilie. — :\'\ niillini. — Cette espèce, d'après Heroe {IJpiihipIcrc.s, V, p. 486) ne se trouverait pas en France. /•.'rcn/cv/fv .<(lfnit«r L. (rciifiir/ii/m'/iii.<i cuttbri. f.ti/ihi/riiJ )>lnll brt'vipctiolalii8 lUzh. , I /«KIDmi'IlIll — llllllIKIIlIlJ Mtcroijdsler. Illiiiunsi l'iinfuHUs Hlgr. Kir. t'iiubiciH lU/.b. lamillii. Slmu'IMs, ) ;iomi iiieuld - ClidliiX. ( (il (lliis. Claoelldrta. Nenra tOlUdl curvulus Th. (liiiiidiatus lllgr. fi'iiiiiraliii Hrk. llavivscfiiK F()iis<'. foriiiosuH Krdgiii. (ApuiltiUx atlIlClUs. Mdcr:, cciilnis lliiirdcUiisi fulguraii.s Hal. lancia llLg. iCasiiidriu vldud, /.i<;i/i|//ii.i dlver.'-). fuseicornis Brk. (Apantelea iiutliusi bis. (lydoeRatzl).) Hnur^. iiioliui Konsc. poctoralis lîtzb. , l'terophorus, ipiiini/iici/fn — Camimplex. A/lcrof/iu tirl. pic(ill»DrlaidVdrleiidtd. l'iir lliestd stinttlsl 2. falcatorius F. viiintor F. 1 ,lrrii»f/rrii lucddi'i'pliald. Itu- induit plitlnrtuH: 3. p ictus F. ll'diKilh. Seleiila, Siiifrtii Ih IIS, TrliidiiiiphitTdl I. viiliitatorius L. Illiid'lid iMrpliyrrdl G 1. 10 398. Coryneplianes Whiii. . inonilincaLus Or. ] liti''tiil(ir F. iAnarld murtllH, lladrna adu.ila, l'diiulta). G. 399. Exetastes (ir. œlhiupB Gr. I Af/riilis .iiinthdiiniplidt allutarBis Gr. bifoloratus Or. ( dciiUid siriiphiildrlirl calnbatcs (îr. ciiK^I ipis lîct/.. ilaidliir F. J II II ri Fier. taixfitur F'. tMiiiiirstrd hriisslciiTiiK. M iilcriiiiii. Kvetria huiilla- lui/. crasbiis Gr. ICIiaricUd delphlnil. lia scriiiihulariu!, iliinla zlczac,. fornicator F. IMdiiiifIrd hriisslcir.. rdccd). gnujilicornis Gr. I Mdiiivslrn illssliiilltsl. giittatorius Or. Cnrddrliid iilaliiea, (' (lUd. Tonu'dinpu Il dm:. . illiisor Gr. (Aurt)tls pulris. IliiniirHd jdCohciK, Miimcslrdi . lœvi^ator Vill. . nigripos Gr. Mdiiii'.sird linissicir, .^plliilo nul Idhrli'llirdd . iiiilatus Hlgr. (,li;roll.i iiealiuldli.^. i uidllid iiriji'iitcdj. . robu.stus Gr. Cutul .Vii(i) iW olf aiiilit- pdatl- Tri 11. PANISCINI Genus 'IfJO. Absyrtus Hlgr. 1. lutcua Hlgr. 120 DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. G. 401. Parabates Frst. 1. cristatus Th. Sarrothrtinis rfviiyaiin' 2. Franki Brns. 3. liitungula TU. 4. uiilleriata; Krchb. I Jt'(ihroc/|/s(iii ericeata) 5. virgatus Frcr. (Polj-phaiff — CtUocala. le- rurii. Ilylophllii prnslnanii. Momestrii. etc diia sp )- fielan G. 402. Paniscus Schrk. 1. brachyceruB Th. 2. cephalotes Hlgr. (Polyphage. — AerofiucUt. rucullia. Dicrauura vlnu- la. etc.). 3. fuscicoruis Hlgr. { inarta myrdill. LeucanUi obsoletii, Lithostege lart- natal 4. fuscipennis Gr. 5. gracilipes Th. 6. longipt'8 Brns. 7. tfstaceus Gr. (Polvphage. — Lépldoplères, — Tentlirédines). G. 403. Cidaphus Frst. 1. alarius Gr. ICerura Oicuspis. Mameslra persicarlœ — Campoplei sp ex Catocala nupta). G. 404. Opheltes Hlgr. 1 . glaucopterus L. ICiiuhex connata. C. /cmo- rata. C. lutea. C. i-macu- lata). Tribus CAMPOPLEGINI G. 405. Anilastus Frst. 1 . albicrus. Ilephyrus bctulml. 2. boops Th. 3. braccatus Gnil. (Ilypena roslralisl. 4. dolosus Gr. [Larenlia luclunlii) 5. ebeninus Gr. nielanarius Hlgr. iDasychlra. (ionepteryi. Or- gya. Plerls, ïpononieutol- 6. facialis Th. 7. horticola Gr. 8. inquinatus Th. 9. ïeucomerus Th. tricinctiis Hlgr. (ntc Gr.). 10. notatus Gr. .Callopislria purpitreuliiseui- ta, CucullUi verbascl.Ciio- phus ubscuriitiv 11. ochrostomus Hlgr. 12. perfidus Th. 13. 4-notatus Th. 14. rapax Gr. crdxfiroriu-t Gr. 15. ruficrus Th. 16. ruficinctus Gr. rapa-i: Ktzb (nec Gr.). {A suivre). G. 406. Holocremnus Frst. 1 . argentatus Gr. iCimbex leiiiorata. Pteromis 2. canalieulatus Gr. PnsHpItord appeiuiicutiila. p riipeiirittsi 3. errabundus Gr. 4. sordidellus Hlgr. G 1. 11 407. Limnerium Ashm. „nif ii(i Hlgr. {luc AdsiUMi). albiduni Gml. lChlor>elysns. Depressarla, Eventa, Gonopteryx, etc.). alienatum Gr. iMflltira trivial. arvense Gr. cKdator Gr. consumtor Gr. orassi fémur Th. dispar Gml. flaviventre Utzb. lUrapholitha stnMleUm. fuscicarpiim Th. geniculatum Gr. turionuin Htg. (Larenlia . Tephroelyslia . Evelrin. lihodoiihsea, etc ) gracile Gr. Hcrolepla asseclella. Clio reuHs, Corlseltim. (iraci- Uirla). insidiator Gr. nigritarse Gr. normamiicuni Uudw. planiscapum Th. vulgare Tseh. G. 408. Tranosema Frst. 1 . arcnicolum Th. 2. latiusculum Th. 3. pedellum Hlgr. ICnjptocampiis sp.. Enlndec- la l'tiiiiHm G. 409. Meloboris Hlgr. 1 . crassicornis Gr. Miaiia literusa . yniiayria typhael 2. dorsalis Gr. 3. grisescens Gr. rufivejitri.') Gr. lOrlhiilelia sparganellai. 4 . isc'hnocera Th. 5. paludicola Hlgr. 6. velox Hlgr. G. 410. Canidiella Ashm. Canidia Hlgr. ("'<■ Th.). 1 . anura Th. 2. balteata Th. 3. contracta Th. 4. curculionis Th. .mbcinctii Hlgr. (>i M. Silvtstri). — Je prie lit* IccU-ms de lu i'iuiUi de iii'cxcuscr si jti lovions ciicoii' sur celtti ciucstion, iiinllii'uri'usi'iiii-nl di'jii un peu toiulii^- dans le domaine ilo la p<>k'nii(|Ui-, de W'tijr ih s l.i iniliiiyetiiii >. M. .Sihfstri ayant répondu {.\ iinri l.uicii, anno LX, p. 8.')) à ma noU- paiiir ici iiiênir sni- ce sujet (Observations sui' (|Uel(iues travaux relatifs au genre l.i jiuIdiijiI nui, litOd) d une façon un peu vive, je me vois forcé de pré- eis4T (piehities points. A) Distinction des deux genres Orbitoù/t.s s. s. (Craie) et Lcpidocyrliiia (Mio- cène). M. Silv(\stri eslinje (juo ces deux genres doivent être réunis en un seul parce i|Ue l'on peut trouver des iiiiliviihix identi(|ueH dans l'un et l'autre. Je suis d'un avis ojiposé parce (|Ue : 1" C'ett.e idirititi'' eoni|)lète i-st extrêmenjeiit rare (elh^ se rencontre, par exeni))le, chez des individus de <). xocitt/i.i Leym. figurés par 8clilum- lierger) ; or, un i/iiirr de Foraïuinifère ne peut être caiactérisé d'après un .s<'ul niiliviihi ni même une seule i.i/ii-rr. Au moins chez Ie« Ori)itoidés, il faut tenir eompto de l'ensirMliie du gmupi'. A mon avis, l'ensemlile des f)rl)its géologique inter- national), et que M. Courjault pen.se devoir être la ferme tiossim (commune de Betz), cet aut.i'iir fait remarquer, dans le n" 437 du ï"' mars 190", de la Fiuille dis Jtiinrs .Vriliira/isti s, que l'on " ne saurait trop veiller à l'orthographe de« " noms de villages ou lieux dits; outre la perte de temps qu'occasionne la recherche » d'une localité qui n'existe pas, on ne peut, plus tard, vérifier les aj^sertiona ». M. Courjault a parfaitement raison do s'i-xprimcr ainsi, mais il y a lieu de t.enir compte des difficultés (jiie l'on rencontre pour orthographier, sinon li-s noms 122 Notes spéciales et locales. de villages, ceux de lieux dits ou de fermes. En effet, les habitants du pays même ne sont pas toujours d'accord sur l'appellation de certains quartiers; je sais bien iju'il reste la lessource de la consultation du cadastre, mais mes collègues de la FtuiUc voudront bien me permettre de ne pas avoir une foi aveugle dans les documents «ju'il peut renfermer. D'autre part, il y a lieu de considérer que les noms de fermes qui figurent sur la carte d'état-niajor au 80.000' ou sur celle du Ministère de l'Intérieur au 100.000'', sont loin d'être immuables, ils manquent au contraire de toute fixité; ainsi, dans la région que je fréquente, ils varient pour la plupart avec chacjue mutation de propriétaire. Et cependant, les diverses éditions des cartes, dont j'ai parlé plus haut, maintiennent le vocable existant lors de leur première apparition, comme si le vocable qui désigne la ferme était attaché à la construction, alors que généra- lement ces mai.sons rurales ne sont désignées que par le nom du propriétaire. Ainsi, dans les environs d'Aramon (Gard), les auteurs qui ont publié des études sur la géologie de cette région cit«nt, d'après les cartes d'état-major et du minis- tère de l'Intérieur, les fermes de la Clioisity, sur le plateau au nord-est d'Aramon, et du Paradis, au nord de cett-e localité, .sur le flanc des collines infracrétaciques qui bordent, à l'est, la dépresKion marécageuse, comprise entre le Rhône au sud, le massif de Pierredon à l'ouest et les collines d'Aramon au nord et à l'est. Or, ces deux fermes ont actuellement changé de nom, par suite de mutation dans les propriétés. La ferme Clioisity (du nom du propriétaire) n'est plus connue actuellement sous cette dénomination; quant à la ferme Paradis, elle appartient maintenant aux Choisity et les habitants la désignent sous ce vocable. Au point de vue géologique, ces diverses appellations répondent : l'ancienne Choisity à un gisement éocène à Flanorhix rot un dn tu s et Stiophostoma lupicidn, et au bas de la colline sur laquelle s'élève la ferme Paradis, actuellement propriété Choisity, existe un des lares gisments plaisanciens de la vallée du Rhône, à bra- chiopode.s. Ce dernier gisement est d'ailleurs situé dans une oliveraie touchant à la source d' k Etienno Viro », du nom du propriétaire du champ dans lequel elle sourd, mais ce nom est inconnu à beaucoup de paysans des environs qui ne la désignent que du nom de " Font des Fièvi-es », d'une prétendue vertu de ses eaux. A 200 ou 300 mètres au sud de cette source, de l'autre côté du chemin qui, suivant le pied des collines, conduit à Domazan et à Saze, se trouve, sur le bord du ruisseau de la Dailhe, la ferme de Loriol, désignée par les géologues qui ont étudié le plai- sancien d'Aramon, suivant l'édition de la carte d'état-major : Le Real, Oréal, Aureal, Loriol. Traduction du vocable Auriaou, sous lequel cette ferme est connue par les paysans des environs. Soit que ce dernier terme veuille dire la ferme du ruisseau (au riau, au réal), ou bien qu'il rappelle que dans ses environs les auriaou pullulent (Ceuttiurea solxticia/n-), ce qui est exact. Je donne d'ailleurs ces étymo- logies pour ce qu'elles valent. Encore un exemple : J'ai souvent entendu raconter par feu M. Nicolas, natura- liste avignonais, que l'abbé Berthon avait découvert, au milieu du XIX' siècle, un gisement pliocène très riche en belles espèces, sur le territoire de Domazan (Gard), commune limitrophe de celle de Théziers, bien connue par les gisements classiques de la Chapelle-Saint-Amand et de Vacquières (1). Du vivant de feu l'abbé Berthon, il existait réellement une ferme Paradis sur le territoire de la commune de Domazan (2). Mais, depuis longtemps, cette grange a dû changer de nom. J'ai souvent questionné, à ce sujet, des paysans de Théziers et de Domazan. Personne ne connaît de ferme de ce nom sur le terroir de Domazan. Dans les environs de Bollène, la recherche du gisement pliocène de la ferme Reboul, décrit par Fontannes, m'a été de même dilficile; aucun des habitant* des quelques maisons dans lesquelles doit être comprise cette ferme ne la connaît sous ce nom. On ne peut donc, en présence de ces difficultés, qu'engager les naturalistes qui ont à situer une localité, à la décrire exactement et à ne pas se contenter seulement, pour la définir, du nom d'une ferme, essentiellement soumis à variation. Je ne peux me dispenser, pour terminer, d'attirer l'attention de mes collègues de la Feuille sur une autre série de faits. Il y a lieu de considérer le cas oii les noms portés sur les cartes n'ont jamais existé. Ainsi, dans certaines régions des Bouches-du-Rhône, la carte d'état-major au 1/80.000' indique plusieurs fermes dési- gnées sous le vocable " la Mionne ». Ces appellations sont erronées et proviennent ili Le terme de Vacquières est impropre, car le gisement asiien dit de N'acquières se trou\-e bien plus au Nord de la ferme Vacquières. Il est exactement au Ueu dit Mourre Pluma {cote 12ti,i escarpements plaisanciens surmontés de marnes et sables astiens. Ce mamelon tire son nom de son aspect dénudé. (2) J'ai pu \éiilier le fait dans l'inventaire des communes du Gard, Archives départementales de ce déparlement. Noies spéciales cl Incales. \2^ d'un iimli'iiti'iulu. Les iiidIs u lu Mioiiiic n winl Idut simplrinciil la Irmliiftiuii fian- çiiis<' (tr la ii'imiKM- il'iin paysan à qui l'offii-irr l'Iuirgo du Icm- tc.p.>nia|)lii(iui> dtinan- dait : ■> yuri i-st l<' pri>|>riclaiir dr o-llc fi-iini- ( » ou i|Ucl(iur' <|Ui-sti(>n analogiif ; " Aqucsto fcrnui l's la niiiuni' ", rt'pondait li- paysan. Traduisez cctU^ fr nonilneux oued et dji'liel poHent de.s noms dont la traduction fran<.'ais<^ est oued, djeliel .c ,1e ne sais pus », réponse de l'arabe à l'olticiiT chargé ilc lever la carte. Avignon. C!. Chatelet. Les Vipères dans le Cotentin. — Dans le dernier numéro de la l'cuille des Jeunes AotuniliKtes (N" 4;i6), Al. A. L.iville pose (à la page 79) la (picstion suivante : Il Y a-t-il des vipères dans le nord du département de la Manche, ou iiien ce serpent ost-il rempliu'é dans cette légion par la couleuvre vipérine,/ » Je puis aff'irnu'r que dans tout le nord du dépai t^^ment de la Manche, spéciale ment entre Valognes et Cherbourg, mais aussi dans la Hayve, la vipère (J'etiits beius I)um. et Hib.) est toujours commune, trop commune. Il n'est pas (l'année où, dans mes C(>urs(»s botaniques à travers les bois et les landes, je n'en ai(5 rencontré et tué plusieurs. J'en consi'rve trois dans l'alcool, prises par moi-même, (_'t j'en tiens une, s'il la désire, à la disposition de M. Laville. Je tiens de chasseurs dignes de foi (|ue leurs chiens sont trop souvent mordus par îles vipf-res, notamment dans les laudes vers les .sources de la Saire, commune du Mesnil-au-Vah — Kn revanche, depuis 2.T ans (|ue j'explore le pays, je n'ai pas encore rencontré une seule fois de couleuvre, vipérine ou autre. J'ajouterai que, dans la région de Chorlwurg, les vipères — bien authentitiues, c'està dire leji serpents à venin — sont désignées par les paysans sous le nom de re 24 février dernier, vers dix heurt?s du matin, au couis d'une promenade dans la vallée de Saint-Pons, nous avons ijris un f'hnicniihnnt mnrionn qui est venu s'abattre à nos pieds sur la route ensoleillée. ^[. R. Oberthiir, l'éminent entomologiste de Rennes, à qui nous avons adrr^sé ce bupreste encore vivant nous a engagé à signaler cetU; capture hors de saison, et il nous serait agréable d'apprendi-e si pareil fait a déjà été signalé. ( /i/i/ro/iliDi-d itinriaiiti vole dans nos bois d(? pins en mai et juin. Son vol rapide en rend la capture dillicile. Cependant, le 22 mai 1899 nous avons pris dans le vallon de Forbin, <à Saint- Ma-cel, en moins d'une heure, trent<>-trois exentphii'^es do cet insecte. Ces buprest<>s venaient se pow^r sur un tronc de pin fraichen'cnt coupé et y r(»staient immobiles au nombre de cinq et six à la fois, se renouvelant di's q\u- les premiers étaient capturés. Marseille. D' P. SlÉlT. yntrs uniithntoijiquc'f. — 1. Je remercie cordialement les nombreux et aimables lect^-urs de la Feuille. (|ui ont bien voulu répondre à ma qiiestion (N" 4;{5, p. 5B). Tou.s ont reconnu le Tarin ordinaire (('rii— t ^. Aiiiiiicil 1res gi-aïul, long de 30 millimètres, lurge de 18 miiiimèlres, d'un '- gris bleuâtre orné de ponclualions jaunes, plus claires que dans le Vivipara 126 Louis (Iermain. — licvision des genres Vmpara et Dythinia. conlectiv. teiitafulos écartés, longs d'environ 7-8 millimétrés, gi'èles, légè- rement, subulés, d'un noir bUnu'dre, maculés de taches jaunes, possédant, chez les mâles, la même disposition (\ue dans le Vivipara contecla, le tentacule droit étant dilaté, à son extrémité, eu foinie de spatule; yeux peu saillants, situés environ au licis intéricui' de la longueur des tentacules; bouche étroite, l(tngue de 3 milliiMélres; pied très large. Irompié en avant, [dus elair dessous (jne dessus. Co(|uille ovo'ide, un peu ventrue, ornée de stries longitudinales serrées, métliociemenl Unes, inégales; sommet peu aigu, comme émoussé; spire composée de 'i-.'i toui's non étages, convexes, à croissance i-apide; deiiuer tour assez i-enlli'', un peu plus (•(in\e\e vers le bas (|ue dans le haut, foiiiiant environ la moitié de la hauteur totale; suture médiocre; ondiilie réduit à une fente excessivement étroite, très souvent recouvert; ouvertuie obliqu(\ subovale-arrondie, anguleuse dans le haut; périslome l'oidinu, mince, un peu tianchant, plus ou moins réiléchi sui- Idudjilie. Test l'elativement épais, parfois un peu pesant, solidi', opaque, fauve ou roux pâle, quelipud'ois veidàtre, rarement d'un vert olive pâle, orné de trois bandes brunes ou fauves, plus ou moins larges. 1res apparentes, fort lare- ment interrompues. Hauteui" maximum; I8-M() millimèjres; diMmèlre niaxinnuii : 14-2.5 milli- mètres. Opercide concave, assez mince, snbliansparenl, d'un tauve clair brillant; stries conceiilri(|ues hues et irrégulières; niuleus rapproché du lior-d colu- mellaire. Ilabilat. — Vil, en colonies souvent fort populeuses, dans les fleuves et les rivièr'es, plus rarement dans les fossés ou les marais. Habite rarement avec le Vivipara conlecta. C'est ainsi, par exemple, qu'en Suède et en Norwège, le Vivipara contecla ne se rencontre que deux degrés de latitude plus au Sud que le Vivipara fasciata, qui remonte ainsi beaucoup plus haut"). La plus grande partie de la France; plus commun dans le Nord. l'ariations. — Cette espèce est assez constante; les variations suivantes, qui intéressent sui'tout le test et la taille des individus, ont seules, jusqu'ici, été oliservées dans notre pays. Var. EX COLORE : viridis Germain. — Test vert olive biillant, orné de trois fascies brunes bien marquées. Peu commun, un peu partout. efasciata Westerlund [Exposé crilirjiie Molhisqnes terr. eau douce Suède- Norivèfje: 1871, p. 147;. — Test unicoloi'c, verdâtre ou brun roux. Assez commun. inlevrupla Germain. — Test orné de trois bandes inteirompues. Rare. Etang Saint-Nicolas, près Angers. Var. EX FORMA : minor Germain [Elude Malluseiues terr. fluvial. Maine-el-Loire ; 1893, p. 22()J. — Coquille ne luesinant ipie 18-20 millinièlres de hauteur poui' 14-16 1/2 millimèlies de diamèlre maximum. La Mayenne, près d'Angers; la Marne, à Chaienton; la Seine, au quai de Javel, à Paris. tnniida iJourguignat [Hecens. Vivipara si/stème européen; 1880]. — Coquille un peu plus petite, de forme plus ramassée ; dernier tour plus ventru, même test. C'est la variété injlula Locard [Et. Variations malacotoçi. [aune viv. et foss. bassiu liltôue. I, 1881, p. SOÎiJ. La Seine, au-dessous de (1) Westerlund (C.-A.). — Rxposé critiqitP. Mollusques leir. eau dnuce Suède et Noi'wège; 1871, p. 148. Louis Geiimain. — Heihum des gnircs Viriimm <'l Uiilhiniti. i27 Paris [HoriiGUK.NM; 1 l'iarig de (iuiinilii'ii, (laii> la l.oii r Itih-i-iourc (li. Skii- vain; If UIii'iiii', à Lyon [LocaiujJ. iiiiillrdlti LiifanI 'loi-, rit., I, ISSI, p. .'Itl.'i . (i(M|iiillr ilr giaiidi' laillc; ji'sl riiriiiiii' niaili'lr. siiriniil ilaiis la paili)' ilii dt'iniri- kuir xdisiiii' de l'uii- Mlhlli'. i.r iSIlnlir. à |,\nn. fl|lSi;il\ \ lluNs. (iiiiilllir rliiv. \v 1 ((■(/<((/(/ idiilciUl. les JIMIIM'S |ii i>>i'di'nl Iniis haiidi's liruiics lijs|iidi's siirmlaiil (li's cairiirs. Il fsl liii'ti l'Iahli iiiaiiili'iiaMi, ainsi t\w Idiil ninnliv Dii'iv '", Ji;i i ukvs <«' et \\ i.>ri;iii,i M) '■", iinc \'llrli.r viviitniu di Litim'' csl ccltti espèce, imisipie it- iialuralislr siirduis dil : " //. Irsld iiiiiicriiiiiilii, subiiiuitti, iibliixii. cmiiea, cinyiilis sulititis, a\Hi- llini Mllmlliiillldli " ' . (Il' ipii ne pciil r'vidi'iiiiiii'iil se rappoilci' ipi au l injuini jti\ii(il(i. La Vivipaiv à liandcs de CiEoKFHdV *■''' est égalfuicnt cello coquille, ainsi ipii' le nituilic lin simple cNaiiii'n de la liiriin' du Tni'ilr ilr\ Cnryt/iV/cv des ciirinni'i de l'itris. J'ai iiidi(pi(', ascr un |iimmI df dniilc. le \ iiiimid miiilcnlidis dans ma s\n(in\nui\ (ictic cspiTc, (pii n'i'sl pas ifpn'si-iilrc dans la (Inllciliuii A. i.ocAïUJ, n'a jamais été ni dôciile, ni llguiée. Uoihiuujnat dit seulenienl : ■ (loipiille presipic scmhiaide à la nininilhilti de Tuniiiie, h sommet aussi ilids e| aussi mameiunné, mais en dill'éiaiil par sa forme plus ohése el plus \enliue. (letle espèce, qui jtisiju'à piéseul a Maisemldaldemeiil élé cniifondiie a\ei- la \ irijinvii lascinhi. l'sl iciHiineile d'un rpidiMiiie d'un vei t i''(latanl, >ui-cliar!,'é de dois zoniiles d'un l'oiige maiimi liés foncé. » '*'. Les écliaii- lillons \us par l!oi iiciKiiNAT provenaient du canal de Hennés [LETOVUNKi^xi, du lac de ('iiamllieu iti. Skiivaini oI de la (lliareiile, à \ni,'ouirMne. Il est refîrel- lahle ijii'il u'ail jamais éli' ddiun'' de détails jdiis (''tendus sur celle coipiille, ce ipii empèelie. malgré les priii)al)ililés, de la lapiioiler avec certitude au \iriiï(iiu liiwidld. Famille des BYTHINELLIDiï délire l!\ IIIIM \ (■ia> . /Il /i.r {pari.) Linné, ■^y^t. luiliir.: éd. X, 1758, p. 768; — Xerita (port.) Mùllpr, Vrriii. tirr. fluv. /lisfor.; II, 1774, p. 185; — JUiliiiuis (}mrt.) Poiret. Coquilles rnv. l'arin; 1801, p. 61; — CyclostiniKi {part.) Draparnaud, Tableau Mnflusr/uex; 1801, p. 30, 37, et ///^■^ Mnl/usii'ii s Fraurt: 1805, p. 36; • — Pahu/iua sous-gonre Bilhinia Gray, Natur. arrang. Moll. in Mii/ie: I. 1870. p. 181; — • Bi/thiiiiri et Diiiyrcidum I^ocard, Prodrome, 18S2, p. 223. 224; — Bythinia et Dif/yniduui [>ooard. Coquille.'' fluriatiles France; 1893, p. 71, 73; — Bythinia LocArd, in Annales Musie hxst. natur. Génère; II, 1894, p. 65. (h Di'iMiv (L).). — lli.iloire MoUiisiiues ierr. //min/. (/>■ h'rnme; 1S.Ï1, p. .537. (2) Jkffhkïs. — Hrit. toncholooy: 1, p. 57. (3) Wkstkiii.iipo) C.-A.). — Exposé rhtique Mollusiiues Suède Norwége; 1S71, p. Its. H) Linné. — Syslema nnlnrx, etc.; éd. X, 1758, ji. 773, n" ti08. (5) Geoffroy. — Traité sommaire des Coiiuilles Huv. terr. environs de Paris; 17G7, p. 112, pi. 3. (G) BouRGUiONAT (J.-R.). — Apcfi.'u faune nialacologique Danube; in Annales de Malacologie; I, 1870, p. 57. 128 Louis Germain. — Bevisiun dey yrnrrs Viviixiru cl Uijthlnla. Animal nvain ou ovale allongé pouvant être entièrement contenu dans sa coquille; Icnlacules subulés, minces, toujours égaux entre eux; yeux sessiies situés à la hase externe des tentacules; màchoii'es nulles; vésicule auditive ne renfermant iju"une seule grande otolithe; pied ovalaire ou arrondi ne dépassant pas le mulle; organes génitaux situés à di'oite; verge externe et hilide placée derrièi-e le tentacule droit. Ovipare. Coquille de |ielile laille, dtwtre, tuibinée, ovoïde, plus ou moins allongée, à sommet aigu; ouveitur(î ovalaire ou arrondie; ombilic étroit ou recouvert; péristome contirni, légèrement épaissi en dedans. Opercule calcaire à nucleus subcentral, aflleui'ant le péristome, mince et présenlaid des stiies concentriciues plus ou moins nomltreuses et serrées. Les l!.\lbinies sont des animaux beibivores qui vivent en colonies, souvent l'oit populeuses, dans les mares, les ruisseaux, les petites rivièi'es aux eaux pures et fraîches. On les rencontre également dans les marais vaseux ou encombi'és de détritus végétaux et, plus rarement, dans les grands fleuves comme la Loire, parfois même dans les endroits où le courant est relativement rapide. Elles aiment à grimper sur les pierres et les plantes submergées et possèdent la propriété de sécréter, à la façon des lîyibinelles, un mince filel muqueux qui, passant entre le bord du péiistome et l'opercule à moitié clos, leur sert à se suspendre aux plantes aquatiques. Le genre Digyreidum proposé par Letourneux '*' pour le Bylhinia Bour- guignati Paladilhe ® est uniquement basé sur les caractères de l'opercule qui II présente tout d'aboi'd un lilet spiral (un ou deux tours bien marcjnés) croissant rapidement et donnant naissance, par sa concavité, à des rayons divergents et subspirescents, ainsi qu'on l'observe sur l'opercule des espèces du genre Amnicola; puis, vers la périphérie, le mode d'accroissement change tout à coup et est remplacé par des stries concentriques, qui caractérisent l'opercule des espèces du genre Bijlhwia » '3). Cette description correspond bien, en effet, à une disposition de l'opercule relativement fi'équente dans certaines colonies de Bythinies, ainsi que l'oid mnniré Coutagne '^) en 18!:I2 et LocvRD'S) en 189'i, mais elle reste individuelle, purement accidentelle, sinon monstiueuse. On doit donc supprimer le genre Digyreidum de la nomenclature. Le nom de Byihinia a été orthographié de différentes manières. Gray écrit Bitliinia et liisso Billiynia. Par contre, Stein, M.\cgillivrvy, Moquin-Tanoon, I5ouR(iuiGNAT, l'ALAiiiLiiE, LocARD, etc, écrivent Bylliiiiia, tirant l'élymologie du grec pveuxr, qui vit au fond de l'eau. Les Bythinies peuvent se répartir en deux sous-genres : Les Elona (pnrl.) Moquin-Tandon, pour les espèces de la série du B. Icnta- ailata, à ombilic nul et à tours séparés par des sutures peu profondes; Les Codiclla de !\Ionterosato, pour les espèces de la série du B. Leachi, à ombilic étroit et à tours séparés par des sutures profondes. Sous-genre Elona Moquin-Tandon. Elona (part.) Moquin-Tandon, Hist. Mollusques terr. fluv. Fiance; II. (1) Letourneux in Locard (A.). — Prodrome malacologie iranç.; 1882, p. 22i. (2) Paladtlhe (Dr.). — Nouv. Miscellan. mnlacolog.; 1869, p. 101, pi. V, fig. 1-3. (3) Paladilhe (Dr.). — Loc. cit.; 1869, p. lœ, pi. V, fig. 2. (4)CouTAGNE (J.). — Noie sur les petites Bytliinidées des environs d'Avignon; in Annales Soc. Agriculture se. arts Lyon; V, p. 366. (5)LocARD (A.). — Les Byihinia du système européen; in Bévue suisse Zoologie et Annales Mus. hist. natur. Genève; II, 1894, p. 72. Louis Gkhmain. — neviiàon des genres Viviiiarn et IhjUùuin. l'iit liijlhinid loiluciildia Liiim' 1758 J/fh'j- ti iitaculala Linn»', Syntemti nntur.; édit. X, p. 774, n" 610. 17H7 Uili.r ti iilaruliita Linnr, Si/stcnii/ iiatiir.; éd. XII, p. 1,249. 1771 .\riilii jartihilor Millier, Viiiii. ti ir. et fliiv. hiHor.; II, p. 185. 177M Tiirhn iiiu/tiis Du ("(wla, Brit. Cuiir/iof.; p. 91, pi. V, fig. 12. 1779 liiirniiuin pi lliiriiliim Scliroter, /'/(/*■. runchyl.; p. 320, pi. VII, fig. 10. ISOl Hitliinu.i ttiituculdliii Poiret, Ciiqiiilltx Aiaiir, tnv. l'aris; p. 61. I.s«).') ('yclosfoiiia luipuniiii Draparnaud. ///iit. Mulluiiqueii tiir. fliir. Fraiin ; p. 36, n" 7, pi. I, fig. 19. lfS(l7 Cyrloxtiinia jacultilor de Fi-vussivc pi-re, Ksxai métlioile rourliylioL; p. 00. IHI l l.yiiiiuiii il utiiruliita Fleming iii lùlinb. Encycl.; VII, part.. I, p. 78. Isl.") l'iihiiliiiii iiiij>uni Brard, ('ot/ui//ts J'iiris; p. 183, pi. VII, fig. 2. l,S2(l l'iihiilinit jdruliitnr Studer, Kiir:. Vtizeiclin.; p. 91. 1822 J'ti/iii/iiui iiii/iurii de l.aninrek. Aniiii. saiiJt vertr.bvtx; éd. I. VI, part. TI, p. 175, n" 5. 1823 Turbo II utuculatun Slirppart, in Trans. linn. ntcitly LomIuu; XIV, |). 1.52. 1820 liythiuia jaculatiir liisso, llist. Kurope nu'ridion.; IV, p. 100. 1828 l'alutliuii li utiiriilnlii Fleming, Brit. anim.; p. 31.'». 183.T l'tiluilina impiirii lîiis.smiisnler, Irouoi/r. der lan-il unil ■•(ii.ssw. Afo//usk.; I, p. 1(J7, pi. II, fig. 05. 1838 l'uluilinn impuni de Lainarek, Auiui. nnn-'t rerlibrr.i: éd. II (par Df.SHAYF.s), VIII, p. I()2, n" 5. 18-1(1 Bithinia ti utiiru/iittt Gra.v //' Ttirton, S/ii//.s Britann., p. 93, fig. 20. 1850 Bythiniii ti utarulalu Slein, Sciuitr/:. Munch. Berlin; p. 92, taf. III, fig. 3. 1851 Fiiluilinii ti uliiruhitn Dupuy, ///.«/. Mollusques terr. fluvial. Frnnre; p. .543, pi. XXVIl. fig. 7. l8;")-2 l'iituiliuii tentaruldtii Kusler, in Martini et Cliemnitz, Sy.ittui. ('nnrhyl. Cahin.; (,'att. l'itluiliuu: p. 30. n" 38, taf. VIII, fig. 1-8. 1855 Bytliiuiii teutnruhilii .MiKiuiii Tandon, Hiitt. Mollu.sgueJi terr. fluriat. France; II, p. 528, pi. XXXIX, fig. 23 44. 1862 Bythinia tentneuhitn Friiuenfi'ld, Verh. k. t. -ooforf. Iinfnii. iiextlhrh. Wienn; p. 1,147. 1870 Bythinia tentaculata Paladillie, Paladin, franc., in .iuna/is ■/,< hocfvrd, l'Echange, revue linn. Lyon; VII, p. 16. 1893 Bythinia ttntanitnta Locard, Coquilles flur. France; p. 71, fig. 72. 1893 Bythinia Jecipiins Locard, loc. cit.; p. 72 [/w» Millet]. 1893 Bythinia ijraiiila Locard, loc. cit.; p. 72. 1893 Bythinia slratiinincix Locard, loc. cit.; p. 72. 1893 Bythinia sihithina Blanc, loc. cit.; p. 73. 1S93 Hythinia allo/ionia Locard, Inc. cit.; p. 73. 1893 Bythinia potaniini Locjvrd, lue cil: p. 73. 1893 Bythinia parva L(X'ard, loc. cit.; p. 73. 1894 Bi/thinia tentaculata Ixicard, Bi/thinia xysl. européen; in Revue unisse zoolnijie; II, p. 79, pi. V, fig. 1. 1894 Bythinia yraviila Locard, loc. cit.; II, p. 81, pi. V, fig. 21. 1894 Bythinia parva Locard, loc. cit.; II, p. 83 et 101. pi. V, fig. 12. 1894 Bythinia allopouia Locard, loc. cit.: II, p. 83, pi. V. fig. 4. !n9I Hythinia airlussonicn Locard, loc. cit.; II, p. 83, pi. VI. fig. 12 [jun.l 1894 Bythinia ihcipiens Locard, loc. cit.; II, p. 84, pi. V, fig. 6 [non MilletlJ. 1894 Hythinia slraniicen.'iis Locard, loc. cit.; Il, p. 85 et 110, pi. V, fig. 10. 1894 Bythinia sibithina Locard, loc. cit.; II, p. 85, pi. V, fig. 3. p. — ■ Viirit'li' pnuliirla .Mi.Miki'. 1830 Paluilina impurn var. I), proilncla Menke, Synopsis methodici Mollus- coruui: p. 41. 130 Loi'is Germain. — llcvision des (jnircs Mvipara d Ihjlhitna. 1855 Bythinifu trntoriilata var. |5, piDihicfa Moquin-Tandon, Hi-it. MoUvurjue.i ten: fluv. Franrc: II, p. 529, pi. XXXIX, fig. 11. 18915 liijtli/iii^)card, Uic. rit.: II, p. 80 et 96, pi. VI, fig. 26. 1903 Bi/f'liiii/n pidihirtd Germain, AV. .]/ o/h/m/iii s .]fri/iir (t-La/re, p. 224, pi. A, 'fig. :?2-3:{. Aniiiial exactement semblable à celui tlu Jii/t/ini/fi ti ntitriiliila. Coquille assez grande, ovoïde allongée, ornée de .stries longitudinales fines, ondu- leuses, serrées; sommet assez acuminé; spire haute, composée de 6-7 tours médiocre- ment convexes; dernier tour très grand, déclive vers l'extrémité, formant plus dos 2 3 de la hauteur totale; suture assez accusée; ombilic presque entièrement recouvert, ouverture oblique, subarrondie. Test solide, de couleur varialile, gént'ralement d'un corné plus ou moins jaunacé, assez souvent recouvert d'un épidémie noir nu vert foncé. Hauteur maximum : 10-15 millimètres; diamètre maximum : 7-8 millimètres. Opercule comme dans le type. Cette variété se distingue surtout : par sa taille plus forte, par sa forme plus allongée et par sa spire à croissance plus régulière. Ce dernier caractère est encore accentué dans la forme que j'ai nommée iiiiiilmis [Germain (Louis). — Mn/hixf/iic Mnhii -rf-Liiin : 1903, p. 22-i, pi. A, fig. 32-33] qui possède, en outre, un dernier tour à peine plus développé en largeur que l'avant-dernier, ce qui donne à la coquille une apparence cylindroïde assez caractéristique. A.ssez commun, un peu partout. Angers, Erigné, Briollay, Saumur. etc., dans le département de Maine-et-Loirei [Germain]; Issoudun (Collect. A. Locard]; Château- roux [Germain] dans le département de l'Indre ; Saint-Saulge, dans la Nièvre ; Créniieu, dans l'Isère ; Lyon, Chàlons sur-Marne, Menton, Nantes, Lille, Valen- ciennes, etc. [Collect. A. Locard], Aiiininl ichilivi'iiicnl giaiid, knig de 10 iiiilliiiirlics, large tle 6 miiiinuMros, brun noirâtre uu noir foncé en dessii.s, d'un giis sale beaucoup plus clair en dessous, irrégulièrement taclieté de jaune; tentacules très écartés, longs de 6 millimètres, déliés et comme liliformes, brunâtres, couverts de points jaunes très nomlîreux; yeux assez grands, un peu saillants, très visibles; bouclie longue de un millimètre; pied long de 8-9 millimètres, arrondi en avant, giisàtre sur les boi'ds, beaiicnu]) plus clair dessous que dessus, maculé de [loinls jaunâtres ou laiteux |ilus ou moins nombreux et plus ou moins ap|»ai'ents. Coquille o\uïdi' (jii iiNuïde-allongi'e, plus ou imiins \('nliue, ornée de stries longitudinales demi-effacées, fines, serrées et un peu inégales; sommet subaigu ou aigu; spire assez haute, composée de S-7 tours assez convexes; dernier tour ti'ès grand, ventru-dilalé, foimant un peu plus des 2/3 de la hauteur totale; suture médidcreiiieid profonde; ombilic tout à fait recouvert; ouveiture oblique, subovale, légèrement anguleuse en haut, n'égalant pas la demi-hauleui' de la co(piille; péristome continu, lui peu épaissi, mais non rétléchi. Tesf assez mince, Sdlidc. Iiiisanl. suldiaiis|iai'i'nl. d'un cdrni^ |ilus mi nioins foncé. Hauteur inaxiniiuii : S-l:i iiiillinièli-cs: diamètre maximum : 4 1/2-7 milli- mètres. Opercule calcaire, ellleurant presipie le burd du péristome, mince, très légèrement concave, non transparent, à nucleus subcentral; stries concen- triques à peine distinctes. Habitat. — En colonies parfois extrêmement populeuses, aussi bien dans les eaux très courantes (jue dans les marais ou les étangs. Toute la France. \'ariatioï)s. — Comme tons les Mollus(|ues très répandus, cette espèce présente d'assez nombreuses variations portant sur la forme générale, la taille, la coloration du lest, etc.. Les principales sont les suivantes : Lciiis ('.i;n.M\i\. — Revision di's genres Vivipara et llulhiitid. l:',| Var. EX coi.oHK : liilitlinii CiiTliiaili /•-'/. l/ii//i(M//Mv Maine il-l.nirr: l'.K).'}; |i. l^'A . \iiiiii;il l'iilir-i'i'iiii'iil liliiiic iiii jiiiiiH' i'\li r'iiiriiH'iil |iàlr: ('(i(|iiilli' liy.'iljiii' i'immiih' xilii'c. |ci,'i'iciiM'rit l.iilriisi', iissi'z liiiiis|i;iirii|i' |iiiui' laissi'i- snir Im (■(iluiiirllc. Ihiliitr li'S CIIIX il cniiraill lil|iitli', lixi' ,lll\ liirllrs (Hl ;iM\ (lili'S îles |iiilil>. I,;i l.dilc. ;iii\ rnrils-ilc-dr, |ii('S il' Viii^i'is. iiiriieii Loraril |/i'/. \'iiii(iliiiii\ niitUtenlittiKines Itiiss'm Itlii'nir; I, ISSI, p. 'M\l\. — (loiiiiillc il'iirir ciiiili'iir rintiri' plus mi mnins pair, (jhiiiiiiim ;iii\ l'iiviions (le l.vdii iLdcuin . liiieveii l.ocaid j/"c. cit.: I. ISSI, p. ;t(>T . (Idipiilli' de luiilciii- iciitirri', un peu pAlc. siiblruiispaii'iilr. Les riiviioiis de l,\(iii, dans le Hinini- d la Sai'ini' LoCAlU)]. /■(///'(( l.iicaril '/(ir. r'\l.\ I. ISSI, p. :{(i7'. (iminilli' de ((iidcui- l'auvc pins l'ii ninins Iniici'f, pai l'iiis ini immi rciugcàlii'. Assez nmimun. pn'si|nr parlnul. ii'i. ll'.\ . (idipiillr icrduvcrli' d'nn (•pidi'iinr niiii' livs lonct'' un vcil (ilivc, pins un nniins hiillanl. Assez rare. Maiiie-ei-Loire. \ai-. EX EOUMA : iiidji'i- l.oeard j/oc r/7.; I, ISSI, p. .'ttiT'. -— (Idipiiljr de L'iande taille, aljrj^'nanl l'i nuilinièlies. Itare. lùixiiuns de l.ynn Liiimid : la l.diii'. an\ l'dids-(ie-(;e, près d'An.iiers .(iKHMAi.N . eentricusa Men]ie\Siinopsis inethoil. Molliiscorinn: IS:5(I, p. 41 1. — Cdiinillr pins ventrue, à spire eonrie, nii peu i,ddl)nlense, snrtont dans le has. l'en cdnnnnn: .Mimlpeiliei-, Tdnlunse I.Moui i\ T\\h(i\ ; l.ydii. (Irendhle, Màcun l.dCMtn ; les environs d'Ani,'eis ;('ii;i{\i\i.n . iiiilii Ciaiiiier in : l'niAUD, llisl. \lnllu.\iini:\ Iiti-. jinr. iIi'ihuI. lie In Stinmif. ISKI, p. .101 . — (ioiinille conrle, presque cuniiiiie; hantenr n'égalant pas II' diamètre de In hase, .le n'ai jamais vu celle xariélé, éiralenienl rilée pai' .Mn(jn\-Ï\M)()\ llisl. .l/(///».v(///('.s leir. jliir. i'nmrr: II. Is.'l."). p. ."i^S , el ipii piiiniait liien n'èlre (|n'nne lui-nK^ jeune y\\\ HiiUiinin Irnlniiilnln. \Ut\n{.[n,\\y et l.dcvitl) uni i-n'-r de nondnenses es|)èces aux dépens de eelle edcpiille. J'ai examiné', un à nu, et avee la |)lns sci'npuleuse allenliitn, Inirs les l'eliaidillnns de ces i>pèces i iiuservés dans la (Inlleclion A. I.ncvni). aujilurd'Iiin an Musciiiii d'Inslnirc ualurelle de l'aris. Il ru resnlji' ipie la plupart d'etdic elles, é'iaijiies sur des caractères indi\idnels, i|ui|i|iic|nis même sui- des monslr'misilés, ne saui'aienl être conservées. Ainsi, les échantillons étiquetés HnUi. deriffieiis sont des lliilli. Imlniiilnln ahsdlument l\|Mqut.'s. La cuipiille décrite par Locard est, du reste, [ont à l'ait diltéreide de celle ligui'ée par Millet, ainsi que je le inonlrei'ai plus juin. Mans son travail sur les lliilhiiiin iln Si/slrnii' cnviard, Cnnehyl>(d. purtiKjaisc; p. 192. Animal iiiCdmin. (liMpiiJIc oNalairc-allongéc. iiii'':li(ii'i(iiii'iil Ncnline. (nnéc de slries longilu- diiiales liiics, deini-erfaeées. assez irrégulii'res. sei'rées el un peu onduleuses; sommet aigu; spire relativement très haute, bien ellllée, conique, composée de r>-7 tours bien convexes, à croissance presque régulière; dernier tour médiocre, très renth'', n'atteignant pas les 13 de la hauteur totale; suture profonde: omhilic recouvei-|; ouvertuic petite, subarrondie, nu peu anguleuse en haut; péiistome continu, légèrement épaissi. Test assez mince, solide, biillaril, siililians|iareid, d'un coriii' jaiinàiic plus ou moins foncé. Ilauleur maximum : l»-l.") millimètres; diamèlre maximum : .'i-S millimètres. Opercule allleuranl le bord du péristome, à peine concave, non transparent, à nucleiis subceniral un ]ieu plus laiipioclié A\\ lioi'il externe; slries concen- trii|ues Unes mais bien disliiictes. lluliiUit. — Espèce rare. L'Krve, près de Cheméré. dans la ^layeime [LocARUj; l(vs enviions d'Angers [Geum.vinJ; la Charente, à Angoulème [(iol- lection A. Locard]; Saint-Chamas, dans le départemenl des Houches-du- Hh()ne [CouTAfJXE, Colleclion A. Locard]; Sainte-Lucie, dans le dépailemeid de l'Aude, Montpellier [Colleclion A. Locard i. Itapiioris el lilfjéreiices. — Cette espèce ne peut cire rapprochée de lUj- Ihinia teiildcalatu. (»n l'en distinguera : Par sa forme bien plus étroitement allongée; par ses tours plus convexes, à croissance plus régulière et dont le dernier est notablement moins déve- loppé; par ses sutures plus profondes; enlin pai' s(in ouverture plus petite, {)lus régulièrement arrondie. (1) Ray (J.). — In Bulletin soeiàlf malacolo(iique de France: I, 18St, p. l.'ifi. (2) Locard (A.). — Les Bythinia du .wsléiiin europeeu; in Hciue suisse de Zoologie et Annales Mvsâe hitt. natur. Genève; II, 18S4, pi. VI, fig. 12. Louis (Ikrmvi.n. — licvision des (jrurcx Viriiiara el Ihitliiiiia. i.VA l r/n((/((/(iA. — Je n'ai «jbseivt' qu»- peu de varialimis dans les caiaclères de celle ((Millille. I.a Slllllie seide est, [laifuis, iiM |ieii |i|iis |itiifniide dans i|ueli|iies érliantillnns. Oli.srmiliuitA. - La i()i|llille décide |iii| l.iK \Uli Mills le limu de HnUniiiil Mil litinili est inetinleslahlemeid relie es|H( c I, examen des liâmes données par cel aulenr dans ses lliithiniii ilii Si/slrnir nivinivrii "' pdinail le faire siippiiser, mais l'éliiile des Irois exemplaires de hi Culleelinn I.im viiii ne laisse sidtsisler aucun doule à cel é;,'ai(l. Ilnlin, la l'urme nniiuiiée Ihilliiiiin Miiltiiiidi par A. L()c;auii n'est |)as du tout respijee décrite suus ce même nom par LUVAh, ainsi que je li' murdrerai à propos du Uytlnnia Leacln Sliep|iai'l. Dri'UY a, dans son llt^lniic tirs Mocard, n. Scrvain]. ls|.') I'iihiilin''', qui avait reçu des exem|)laires autlieidiciues de Millet lui-même, avait parfaitement reconnu fa véritable nature de ce Mollusque en le plaçant en synonyme de son Pahidina ventiicosa. La même erreur a été commise au sujet de Biilhiuiu ]lirhandi Duxal |iai' A. Locard qui a décrit, sous ce nom. une co(|uille que l'on doit rapporter au Bijll)inia nialritoisis Graëls. Quant à l'espèce de Duval, elle est synonyme du Bijtlwda Leactii. La description originale ne laisse aucun doute à cet égard : les caractères énoncés concordent de tout point, aussi bien pour l'animal que pour la co(]uille. avec ceux reconnus par .Sheppart à son Turbo Leachi. (1) Gassies (J.-B.). — Malacoto tuiirs assez eniivexes, eriiissaiil rapideiiieiil. el séparés par iiin' stiliire hieii iiiai'i|ni''e: dernier liiiir liés i,'raiid, \eiilrii, dépassanl la iiiuilié de la liaiili'tir lnlale. reinoiilaiit un peu vers rinnerliire à rinserlinn siipi'i lenrr dr smi hurd lilire ipii l'sl un |H'U aiipii' e| lailileinenl pinjelT' eu a\anl: nmerluir assez uliliipie. ovale- siilipirilni uii'. an;,'idi'use en liaiil: pi'rislnnir >iiiiple. druil. à peine évasé; hurd nilniiiellaire un pru rclli'ihi \rrs la Imlc nuiluliiale. liurd rxlcriie inédiiiereineiil anpié. liauleiir : 'i 1/2-') luillinièiri's; dianièlre : .'i 12 uiilliini'ires. flpereiile i\n\\- ei-dessus. à piiipus des i,'i'iir'ialitr'S sur le 1,'eni'e Hi/lliiiiiii). (ii'lie inli'ressaule espère de llylliinie a l'Ii'' recueillie dans les lias>ins du Jardin l'icus, prés de l'i'rpii,'uan 'l'\ ii'Ui'es-nrientales!. - lleinaripiiins Imil d abnni i|uc |c lliilliiuiii llinirnitiiiiuili u a jamais l'ii' relniuM''. Il n'eu existe aiiciui e\cin|daire dans la (iulleclidii A. LniMth, el (1. (an r\(;M". l'a vaiueiiM'iil cherclié dans sa sialinti mi^inale i^i n,, n,. ^„.y,\ dune s'en l'aire une idi'e que d'apics la dc^criplinii ci-dessus reprnduite el la iij,'!!!!' ipii raecuiiipajj;ne. Ur, le Itmii'Ui- I'vi.mui.iik s'esl surluul liasé, punr éliihlir cotte espèce, sur les eaiacléres de ruperciile. euraclères ipii uni paru snllisants à LKToi'H.N'Rrx "* ixiiir niuliver la créaliun de son ^'enre Diiliirriiliim. J'ai inuniré précédeinineni ipie. nun seuleiiienl celle cuiipe i,'éné- rique ('lait inacci'iilalile. mais enciire qu'elle i-lail liasée sur des caractères purement inili\iilucls. Il reste ainrs peu de clinse pinir délinir le lUilhinid liiiiiniiiiiiniili. (limiparé au liiilhiiiiii Liuiilii. mi ■■ l'en distiniiui'ia aisément par sa l'enle iimliilicale plus petite, la parlie siqH'iieure de ses liuirs plus cn||\e\c l't linii aplatie ciiuune elle l'est chez la //. Ijililli. CC ipii détaille siiiLmlièremenl les Iniirs de celle-ci " '*'. Il y aurait iIimic la iiiénie différence qu entre le 1 irijinid cntilrclil typique e| la l'ulllie de coquille nommée l iriiitini 1 1.iii:auli lA.). — Les liijlhinia du sysliiiu; L'iinipccn: in Revue suisse de Zoologie el Annales Mus. Iiisl. nalur. Oenèie; II, IS'.U, p. »'.t el Ut, pi. \I, llg. 18. ;2) Boi'ncriG.NAT (J.-R.) in l'ALADii.Hii. — Paludiriidôeti françaises, in Annales de Malacologie; I, 18711, p. I8i. — LoCARD .\.l. — Loc. cil.; 18'.li, H, p. 88, pi. VI, llg. 20. ;t) UnAi'Aii.NALU (J.-F.-R.). — llist. Mollusques lerr. /(ur. t'rancc; p. 31, pi. 1, fig. 1.5 [C(/c(os/omo siniile]. (i) l'Ai,ADii.nE (Dr.). — Deseripl. de quelques Paludiiiidiies, Assiniiiiidées ut Mcluiiidées nou- velles; in Uevue cl ninyasin de Zootofiic pure el applii/i/t'e; 2' .série, XXI, lS(i'.), p. Ht. pi. l'.i. lig. 1-S; el Souvrlles Miscrtlonrcs ninluroloijitiues; ISIIK, p. l(jl, pi. \', lig. 1-3. !.">) l.ncARD (.\.). — Col^uilles (luviuliles de l'riince; 181)3, p. 7."i, llg. 75-7G {Dimireidum Uour- i.iuiijnaii). |t)| CouTAGNE (Ci.). — Fteclwrches sur le poli.iniorphisme des Mollusiiucs de France; 18"J5, p. 8, noie 1. |7 l^iiTOCRNUix in I-onAiiD (A.). — f'rodnniic malurologiiiue friniç.; 1882, p. 22.5. (8) PALADiLifE J)r.). — Loc. cU.; Z" série, XXI, 1S(J'J, p. 227. 186 LoiLs (lEH.M.Vl\. — Itcri.sitiii dfs (jcnrcs \ iciiKira ri Idilliiiiia. communis par Hoiirguigiiat. L'aplatisseiiienl des tours au voisinage de la suture est d'ailleurs très variable cliez le Ih/thinia LearJii. et les échantillons ildut les tours sont pai'faitenient convexes ne sont pas très rares d). Hien l'iitciidn, tous 1rs iiilcrnir'(liairi's cNJsIcnl entre ces deux types cxtiènies. (Jiiaiit à la figure dduin'i' par l'\l.\l)ii,iiK, elle coircsitoiid à une variété nln'sa lin liiilhiiiiii Lcarlii. .Ir cidis iloiic prudent diî considérer actuellement li' IlilUilnid llnuinitujiKiH ((inMiie se rattachant, à titre de vaiiété si l'on vent, au Bfillihiia Leurhi. On ne sera détinilivement fixé sur sa valeur ipie par la décnuveite de nouveaux écjiantillons. (1) C'est iiotaniiiicnt un exemplaire à tours convexes qui a litti ligure par Moquin-Tandon [llist. Molhistiues teri: jluv. Franco, ]S55, pi. XXXIX, fig. 21]. b;\FLlC.\T10X UE ]..\ PL.ViNCllL; l''ig. 1. ■ — Byiliinia prtidticla Menke. Erigné (Maine-et-I.oire). x 2. l''ig. 2. — Hythiiiia pioducta Menke. Chàlons-sur-Mai-nr. l"ig. 3. — Hythinia Micliciudl I.ocarrl, non Duval. Mûniprilicr. l'ig. -t. — Byiliinia malritensis Lii-aëlls. Montpelliei-. l-'ig. .'). — Byiliinia sebelltina Blanc. Saint-l>a]ihaël ,\ai'. Kig. (3. — Byiliinia lenlaculata Linné. Lunéville. Fig. 7. — Bythinia dexipiens Locard, non .Millet. Morlagne (Vendée). Eig. S. — Bythinia sehflhina Blanc. Créniieu (Lsèrel Kig. 9. — Bythinia matrilcnsis Graëlls. Saint-Chamas Bouehes-du-Blionej. I''ig. 10. — Bythinia ijolaniira Bourguignat. Toulon. Fig. 11. — Bylhinia parva Locard. Canal flu Midi; .s.uis iiidirjilidn ])r('cise de loc-alilc, nii'is provenant du déparlenicnt de r.4ude. x 3. Kig. 12. — Byiliinia alloputna W'esterlund. .Saint-liapluuH (Vari. I'"ig. 13. — Bythinia Lcachi .Sheppart. La Maine, à .Vngers. l-'ig. 14. — \'ivipara. Locardi Germain. La Ma.vcnne, prés du viaduc du rliçruin de ter de l'Ouest, à .\ngers (ma colleclion». Grandeur naturelle, l'ig. 15. — \ivipara Locardi Germain. Exemplaire jeune. Mênn' Inialili'. Eig. 1(5. — \'ivipara Buurijuignali Servain. Lunéville. Kig. 17. — Vivipava pcnllnca Servain. .Montluçon (.Vllieri. I''ig. 18. — Vivipara (asciata Millier. Lagn.v (Seine-et-Marne). I''ig. 10. — \'ivipara iiniierialis Bourguignal. Neuville-snr-.Saôni? 'Cùte-d'Or''. l-'ig. 20. — \'ii:iparn contecla Millet. Villefranche iHaule-Garonne). Kig. 21. — \iiipam bracliya Letourneux. Moidauban. Kig. 22. — Vivipara subiasciala Bourguignat. Xeuvillc-sur-Saône (Cote-d'Or). Fig. 23. — \'mipara communis Bourguignat. Monlaulian. Fig. 24. — Vivipara lacnslris Beck. Le Rhône, à ."Vrles. Sauf indications contraires, toutes les espèces figurées ici font partie de la collection -Vrnould Loc\iîd, déposée au Muséum d'hisloire naturelle de Paris. Les figures 1 à 10 sont grossies deux fois, les figures 11, 12 et 13 le sont trois fois; enfin les figures 14-24 sont en grandeur naturelle. Paris. L. Gerjuin. CONTRIBUTION A LA FAUNE DES MYRIOPODES DE FRANCE Je dois à l'auiahilité de mon excellent collègue M. Ribaut, professeur à l'L'niversité de Toulouse, la communication des Lithobiu.s qu'il a recueillis dans la région pyrénéenne de Saint-Béat, (jiii n'a encore été explorée que par lui, au point de vue myriopodologique. Ses récoltes m'ont révélé dix espèces déjà connues et trois formes nou velles. Les espèces déjà connues sont : W* Série 37' Année (Si^ «ull'iSjji 190' «4 44 44 « # À É i ^ A|L ^jL ^k ^ K^^^^ ..^^^^r 17^^^^^ IG^^^ 'T^^^^'' il^— ■• Vivipara cl Bylhinia dp l'Vanec Illlr^ Cil Vl,\Mli;. - l/|/;("y)i/(/c,v (/c i'niHCC 137 I,ilhiiliiii\ iiiihii niHis l,;it/('l. Iriifiliiilih's l,,it/('l. Iiintxfns Mciiipii. jiH-jUdlUS N('\\|in|l. pii-fii\ 1,. Kitcli. Litliohiiis pircifi-iiracHilinsis niolciiiiiiiii. Iniii-iiHs Mfiiicrt. liiHiiivuiy N<>\\|Miil. iiii'dili-rnini'iix Mihi. I iilniriiln.s ('.. Ki>rli. l.miUlMl.s I nui II \l 1 > (illW l.\ll I >, II. .v(//»v/<. itilinircii.s vfl c(istiiitrii\: iniiiii\ lolnialiiy, xublxi'lx, xubylabcr. Aiilriiiiii' iliiiiiiHiiin cdiinix Utmjiliidiuv fm' n'iiiiaiites /,î aitiiuihiliL'. Ucclli iilriiuiiic 'i'i-':!;» in f!rni:'<:> ilificsli 1 1 + .'). .'i. f. f. 3-1 +1), 11. f. i. •■>). Cojiv coalitw peditiii iinuilliniiim ilfiilihn^ Il (nninhr lO + ,')j. I.iiiiiiiiu' (liii.siili's !>, Il, /,*». aimiiUs ixisliiis rnlitf piinliulis. l'nri co.ioli'.s iinitii'iiiili, ;>, /»', II. /, mmjiii. niliiinli. I'rilc\ jirinii ixiiis hifrn cii{iiintiii\ (). 0. /. /. I). l'rilfs iiiiiilcs, sut loiiiji, iliiniiliiini ix/'/d/.v UniiiHudiin- fiif :riiiiiiiilrs. itnijiic .siiiiinlo, iiifni cahtiribtis (I, I. :». :>. I. — Articiili jiiimi iniinjiiic kitentli inmtii. (iriiildiiiiiii Iriiiiucaniin iiiKjiii.s Irilnlitis; culcaiiiiin ihiu />«/■(«. Liniiiiliidd coiiKiris. Ui "'/"'. Luldudii iiiipavis. t^ "'/'". Lotifiiliidn unleiiiuirum, 0 ■"/"■-*' 7"'. jifiliim iiiiiiliiiuK 7 7'"- ,, ^ IJIIiidjiiix siiixlici''. ^ / (lliil()liiilliiii\ l,;il/.cl. Le Ccmn-niciis est tri-s prurlic du finjUiilus, liciil rlic ii Cii csl-il qu iiiiu \;iiit''lo. Il cil (Jilîèro p.ii ses porcs coxaux fraiicliciiii'iil rnnds. au lieu d'iMi'c lraiis\orsau\ cl on tniinc ili' limiluniiiric, r| \y,\v lu l(iiii,'n(iir de si's fiiilrniics cl de SCS palIcs anales. Celte forme a l'IT' IrouM'c |i,ii- M. Mil>;iiil ;'i j'ns ijhiiilc (..ikhhic). Lilltubius liibauti : llundies cl p.illos fiiiil|iiil:iiics. LlTIIOHRS HlUALTI, ;/. a]'. (Jciiiacfii.'i ici lu uiiiK'ii-lluni.s: )iii)iii\ robusliis, A/)«/-*i.s,vime hiisuhis. .\nU'iiiiiL- dimidium corpux loinjUiidino «o/i ivquanlcs "-Jj (iiiicithla;. 138 Jules CiiALAi\L)E. — Myrlupudcx de t'runcc. Ocelli ithiiHiiir 11-1:1 in séries 3-4 diqef^tii f + 1 3. 3=1 + 5, l 31=1 + -f, 3, 3. t>;. ('(i.ne ni(ilil;e iirihini iiki.i illnriinii ileniiliiis '/. LdniiHce (/o;-.s7//e.v (uiiiies dugulis ri'cHs rel ralunddUs. l'ari ea.rales in scrieni singnhnn digesli j, 4, 5, 5, niagni, Iransversales. l'eile.s primi paris infra calcaril>us 0, 0, i>, 3, i. l'edes diidU's, sdi brèves, ungue singulo, infra ealcaribus 0, I, 3, 2, 0 timnili. — Arlieuli primi margine calcare singulo lalerali ormali. (jenilalium [eniineuruni unguis obsolele Irilubus; calcarium duo paria. Jules CiiALv.M)E. — Myriiipvih's de France. 139 l.nllilUlliln rarjuiris, i^< ""/'". I.iilitihln , iirjinri'i. ">-/•".'». I.niiiiiliiild iiiiliiuKiriiin. .»"""/,'>. iniliiiii iiiiiiliinii, 7 "■/"". ,, ^ \rrliilillinliiiis Sliixl)prs. " / ()hii(il)iilhrii\ l,;ilzfM. Le d" iiiiiis csl iiK'uiiiiii. Celle csiièce. |i(iu\éi' |i;il- M. Ililh'illl ;i Sailll-lte.ll illnule (i.iluiitie), vers l.'illll lllt'tirs (r;illilllile, es! 1res \nisiiie de /,. iiinlii.i île Memeil. ilunt elle ililTèrt' |t;ii' ses ocelles l|e|/.i i^dims llaijeu UUl eUiel' ^'enjugisriie I elieisii'hlskarle lui Ma>lab I KUMIir. vnn W l'hiUij. l'Ialz. hielefekl's \eila^' Kailsiiilie. Caile |ii|iiij,'i-. ilu (iiand-Duiln' du lîade, an I 2."t.(l()0°. u' !.'{!• kaudeiri. u" I."i2 Lneiiarli. - t;enliii,'isrlier l"idu('i- dt'i' Ini^'eltun^' \(in Tiediui.^'. \nii If (i. SIeiliinaun luid I»' Vi. (.laelT. rieilturg i. 15. ISiMI. — Ciiulriliulinii à l'élude du leiiaiii leilialre d'Alsare isuilf). — Sur l'Iioi-izon sauiuàli-e avee hryozoaircs disleiii p;ii' M.M. .Malliieu Mieg. (1. lîieiilier et l'iiche. liull. Soc. gcol. de Finance. .T séi'ie, l. XXll, p. ;Wk — .Malliieu Mieg, .Noie sur les schisles à Meletla de liaudacli iC.iaiid-Duclii'' do liadc). Feuille des,leiMies Naiuralisles. I\'séiii'. u" i2!l, rMnillel l'.HIC. - l eber die Kiholi- luii.i,' arlesisilieii W assers auf deii Isleiner KIolz \iin (1. Sleinuiaiui. Mitl. der (irossli. IWidisclien (ieol. Landesausl. V lîd. 1 llell litOti. — Heitragc zur SIraligiaphie niid l'ekloiiik des Isleiner Klolzes \on I»" Ullo Hug. .Mitt. der «irossli. Hadisclit'n. dcol. Landesansl. III liaiid. 3 Ilcft. 18;»7. — Fin Ucitrag zur Keniniss des Flsiisser Terliais mui W \. \iiilreae. Abli. z. (icol. Spezial- kaiie \i.n Fis. Folli. llaiid II. Iletl III. mit Alias IKSl. .I.-,l. Ileckel. lieilriige zui' Keniniss des fossilon Fisclie (leslei-reiclis Kenksclir. d. k. k. Ak. d. Wiss. I ilSilli. p. 22:{ el 28:i. Tl'. 2(1 el 2ti. - Noiicc sur les l'uis.sons de Fruide- Foiilaiiie. par M. II. -F. Sauvage. Hull. Soc. ,géol. de France. 2" série, loiiie \\\l. p. :;!I7. Hans une unie parue en jiiiliel lîMlti dans la l'fiiillc [l]. j'a\ais signah' lexis- teiiie lies siliisles à .Meiella 11 liaiiilaili. dans la série terliaire des environs (Il .Noie sur les schistes a .\lcleltu cle BuiiiIul-Ii ((.iruna-Duoln' lU- Biule'. l-cinllo des JcuiKS Nulunilislcs, IV» série, n° t2'J. 140 M. MiEi;. — Ndlc sur les Scliislvx à MvU'ila d'IliilliiKjcii. lie Kleiiikoms; îles travaux de recheirlies d'eau, exécutés l'été dernier, ni'oiil permis de relmuver cet lioi-i/.un à eii\iroii 4 kilomètres au S., en ligne droite de iîamiiirli, à llulliiii,'('ii, \eis le sdinmel d(^ l'Isleiner Klotz. Un puits, d'un diamètre d'enxiidii \""2\l a l'Iè crciisi' à l'eiili-èe du village, en face de la |iremièir maison (rilulliii.uen. à USd mèlres environ de la cliaiielie située à la cole :iiS3. !t de la caile liipo,i,'raplui|ne au l/2.">.IM)()'. Ce |iuil.s, ci-eusé à un niveau d'environ 3'i() mèlres, a fourni la coupi' suivanle, pris(> de liaul imi bas : Loess jaunâtre t(l mèli'es emiinn. Loess mélangé de gi-avier diluvien 1 mètre — ( Argile grise, légèrement sa- Argile à Sejdoria.... ] i)leuse 1,2(1 mètre environ. ( Argile grise, compacte 2,81) — Schiste à Meletta, noirâtre, bitumineux, riche en restes de poissons, foraminifères, r. , ■ , •Ml,, ' débris végétaux (1.20 mètre environ. Schistes a Melella... < ,,,..^ ^,^,,. -g,hig„„^_ ^,;^ biunàtre (1,10 — Schiste giéseux, tacheté bru- nâtre 0,10 — Loess. — Les dix premiers mètres de loess retirés du puits sont pauvres en coquilles: j'y ai remarqué cependant quelques fragments dUelijc po- nudia L., mais ils provienneid des trois premiers mètres du loess et non pas d'un niveau profond comme ceux cités par .M. Steinmami (I) dans son mémoire sur le puils aiiésien de l'Isleiner KIolz. Le dernier mètre de loess extrait était assez follement mélangé de gravier diluvien analogue à celui des basses terrasses. Ce loess de couleur jaunâtre, avec stries irrégulières brunâtres ferrugineuses, assez riche en débris de coquilles de petite taille, apiiaitenanl aux génies I'iijki. Ilt'li.r. Siirriiira. présente une aiqiarence de ih'piM de courant. Aiu.ii.E \ SEi'TAiiiA. ~ L'argile grise conqiacle contieni des foraminifères peu nond)reux : Ilnhiliu Sohiani vai'. Girui-iJimu Itss., Amindilisciis sp., Nodn- sarlu sp., Iluplopliragniitim sp., un fragment d'empi'einte de bivalve pourrait se l'apporter à Nucula DiicliayleH n. sp., mais il est beaucoup troj) incomplet poui- qu'il soit possible de l'aflirmer. Schistes a Meletta. — Le nombre d'échanlillons sortis du puils ne permet pas de faire une élude aussi com|ilète qu'à lîamlach, mais l'analogie est grande entre les deux gisements. Le genre Amplmsilo, (pii fait défaut à Itamlach, est représenté par un éclian- lillon à peu près entier ipii se rapporte à AmpliysUe Ileiniidii Heck. Les restes de Melclla, très nombreux et dans un état très fragmenté, semblent appartenir à l'espèce Mt'h'llu crcnala Heck. que j'ai signalée à Bamlach. Le genre l'dlacurlttjitchuin est re|irésenlé par des piquants et des rayons articulés des nageoires provenant probablement de Palacorhynchum laiinn Ag., assez abondant dans les schistes à Amphysile de Froide-Fontaine. Les foraminifères, assez nombreux, mais très |)eu variés, a|iparlieiment aux niéines espèces que celles de lîaudacli. ^iidosurla [ÙciitoUnu) ^^., voisine de Tricltaslomu Hss. Textularia sp., (pii semble appartenir au groupe de Uoliriitu BciirUiù Kss. Itotalia Snidfini \ar. (Urardana Itss. (1) Vov. G. Sleinmann : L'eber die Ei-bolii-ung arlesischen W'assers au! tlom Isteiiier Klnt/, ]j. ITO-lsL M. \Iii:g. — \(ilc Mir Icm Schistes ù Mcli'llii il'lliitliuycn. 111 l.es iii(ilkis(|iit's soiil icpn''S('nl<';s pur (|iifliiii('s i'm|Hfiiil<'s r-riasrcs de liiviilvcs iiuh'li'iiiiiiiabli's. I.t's i'm|iri'iiilfs \ (■';,'(■• la les siiiil à l't'lal cliai linnnciix >■[ lirs liai,'iiii-iiirM's, ruriiriw crllcs ilr Itaiiilaili i\): le pclil ikhiiIiK' (li'cliaiililldiis iviiiiis cl leur marnais clal dr ((iiisriAaliiPii n'a pas pi'irni» à \l. I liclir d Vu faire Irliidi', mais il rsl dandcd a\i'c mni |i(iiir adiiifllic i|iit' llidliii;,'(ii es! un f^iscmnil aiialni,'ur a Itamlacdi, ipiDiipn' plus pauvii; en restes de végétaux déleiiiii- riahlcs. .M. l'Inlie m'éci-il en oidre ce ipii suil : h Je n'ai pas trouvé une seule ■ cm|)ieinle alliihualile à des \éi,'éhiu\ aulics ipie des algues, au moins d'une " façon ci'rlaine. (le me paraissent clic surtout, — si ce n'est exflusi\ement, " - i\c>i déliris très tiai,'mcnles de l'hr(ii>li!ici''rx, mais sans qu'on puisse • risipicr aucune déjeruMnation, même siniiilenienl généi'ique, sauf pour un ■■ grand fragmeid de llialle foliacé (pii nie seinlile provenir d'une l.ainiunirf, •■ sans ipie. iiien entendu, on puisse ni le rapporter à une espèce déjà connue, " ni le dé'crire sous un nom nomcaii, en i'atisence di' tout caractère pcr- " mettant ipidipie précision dans une description. ) l.a décoiaejte des schistes à .Mcicita et des argiles à Seplaria d'Iluttingi'ii com|)lète le projil donné réceminent par le D' Steininann (2) dos dépiMs oligo- cènes d'Islein et les coupes que j'ai piihliées en I8!('i {'Aj, en follal)oration avec \l\l. Ulejclicr c| l'Iiclie. des carrières du \ignoi)le d'Islein et du (Irunijerg. i.ommc conclusions à notre lia\ail sur l'Iiori/on saiimàtrc a\ec lirxozoaires d Islein. nous disions : ■ ■ \ii\ dépôts iirgileii\ cl d'eau saiimàtrc du Mginililc d Isleiii succèdent ■ prolialdemenl des l)aiirs assez épais de grès et de congloinérats, niveau ■i côtier cl terrestre (pii se termine au (Iriinhei'g par un nouvel horizon sau- " malle argilo-gii'sciix. 1,'çiisemlilc de ces depuis correspond à l'oligocène " moyen pour remonlei' pciil-ctre jusqu'à la hase de l'oligocène supérieur " avec les dé'péits du (iriinlierg. ■> (lonimc l'ont prouvé depuis les travaux du IK (itio llug (4) et le mémoire récent du D' Sleinniann, les dépôts snumàtres du vignoble d'Istoin et du tlniiiherg doivent être considérés comme étant du même âge et appartenant à l'oligocène moyen, car il faut lenir coinide de l'i^xislcnce des failles i|ui Iravcrseiil llslciner KIolz e| de l'éiiaisseiir réduite de l'oligocène en cet ciidroij. Les touilles cl terrassements exécutés par le génie militaire dans la pallie sud du tort d'Islein. au \oisinage de l'ancienne carrière du (iriinberg icole :\\H.'') de la cartel, ont fourni au 1)'' Slcinmaiin l'intéressant profil inen- tionm'- plus haut et dont nous allons nous occuper. Uaiis ce prolil i") , l'oligo- cène mo\en, d'une é'paissciir 1res réduite d'einiron (i mètres, repose direc- tement sur l'oligocène inférieur, aviic MiiiDiia iilbiQciisia .Noiil. et Milunupxis idiinatd Sou., d'une épaisseur d'au moins 8 mètres, mis à jour pour la pre- mière fois dans la région d'Islein. L'oligocène moyen, dans sa partie supérieure, au-dessous de 2 mèti'es 1) .le priiliif ilo rciin noie iioiir Cdiiifii^i' une pi'lito erniir i|iii .si-sl glissée clans inii (Icmii'iT niili' sur les schistes ji Nlelella île lianilncji. l'iirinl les iilgues qui avec llynuiiillinlui amphysiinniin Srhimp constiUienl ccUe llorule, il se Irouve un grand [ragincnt tl'unc alguo fiiliueée qui se ia|i|Hiile non pas ù un l.nniuin, mais iieul-êlre à une Laminaire prise dons ,scm .sens W plus large. (i, leher ilie Krliolirung arlesisriien Wa.ssers auf dciu Isleiner KIoU von G. .SIeinmann. p. ITli-ITS, j>rolil p. I7(;-177. (:Vi Omlrihutiou a l'éUide du lerrnin tertiaire d'.Msace (suilc) sur l'horizon saumùlre avec Bryozoaires d'Isteiii par MM. Mathieu Mieg, Bleicher et Klichc, p. 33'f-3iO. i; D' Otto llug. Heilnige zur .■stratigraphie und Tcklonick des Isleiner KIotaes, Geologische Kartes des Isleincr-Klotzes 1/2.") .(Km. \5) G. SIeinmann, ouv. ciu>, p. ITil-lT". Ii2 M. MiEG. • — Noie sur les Schisles à Meletla d'IIutliïiqen. (l'un grès cnlCfiiir, i-ciifciTiic un l);uir aigilcux et niiiiuo-calcairc (issile d'en- viron (l"'.'>0 d'i^'iiaisscur (•(iiilcnaul. \fi-s le sdiiiiiicl ilu baiu' : Ciivcnn scmis- Iriiild hcsh.. l'\(iiimi(iliiii jikniii Des!)., Miililii.\ sarialis A. lii., Hi.ssnina Ki.\^liiiili llug., lltjdntlnii Dubui.ssdui l{uuill. in. s.), Xcrilina lliirkilUis L., Mcmlinmipara la.ni IUmiss., Trilncnlhui sp. (1), (|ui est l'éiiuivalenl de l'iiorizon sauniàlre avec Hi-yo/.daires du \iii:n(ilile d'istein. Il y a Inuldois lieu de i riiiai- (|uei- (|U(' le banc niaiiieiix à MciiiliKiiiijKird laid l^ciiss. du \i,u;n(dile d'Isteiu est |ifesi|U(' entièrenienl l'oruié par ce Ijryo/.oairc taudis (pi'il est piut(M rare dans le gisement déeouvei-t par M. le II'' Sleiiuuatui. .l'ajouterai, cuuune je l'ai du reste déjà mentionné dans noti'e |)récédent travail sur l'horizon sau- uiàtre d'istein. que !(\s bancs durs maruo-sclusteux avec lluilmbia Dul)itis- sditi. de.. i|iic l'on rencnidic à la pari le supérieure des dépôts à plantes et insectes du ISiissgi'abeii. ri'nfcriiicMl des l/r/zf/i/v/zu'/id/i/ absdinnirnl i(lcMlii|ues à (-eux d'istein. Le niveau à Mctnliinnipnra In.iu Ueuss. i|ui se rencontre à Islein appailieid donc à la limite supérieure des eouclies argilo-marneuses à plantes, insectes, cyrènes. etc. de l'oligocène moyen, désignées par la classilication allemande sous le nom de Plattigersteinmergel i2). et considérées comme étant l'équi- valent des sables marins de Dannemarie, Altkircli. etc. (Meeiessand) (:'>). .\u- dessus, à la partie supérieure de l'oligocène moyen, vient se placer l'aigile à Septaria (Septarientlion), qui coii'es|)ond aux schistes à ^leletta et aux argiles d'Huttingen (4). Malldeu MiEG. (1) M. le D' Steinmann signale de nombnnix cxenipUiires do Triloculincs et pense (|uc les Cypris mentionnés par nous dans les couches à Menibranipnra laxa du vignoble d'istein se rapportent également à ces foraminifères, ce qui nest pas exact. Les couches à Membra- nipora que nous avons signalées à Istein sont riches en Cypris mais ne contiennent pas de fdraminifère. (2i Voy. Dr B. Fôrster. Die Gliederung des .Sundgauer Tertiàrs. Mitt d. C. fur die Land. i:ntersuchung v. E. L. Band I. Heft III. Tableau p. 178. (3) .Sur les relations qui existent entre les saliles marins et l'argile à .Çeplaria. Voy. D''.'V. Andréas Ueber Meeressand und .Septarienthon. Mill. d. C. fur die Land. linlersuchung V. E. L. Band I. Heft II, p. 8.^-02. (4) Le gisement d'Huttingen semble être situé au voisinage du proliingement probable de la grande faille de l'Isteiner Klotz, qui, dans une direclion .SO NE, passe fi Iravei-s le village d'Huttingen et la vallée de l'Enge. \'oy. Ollu Hug. ouv. cité. geol. Karle des Isleiner Klolze^; l/25,Cl00e. LES INSECTES PARASITES DES CRUCIFERES {Suile) IV. — Ho\iopti:res (avec cécidie.s) : rhi/lnplii.\ ilraliir Nal. --- Voir Sisiiuibriiini mliimna. VI. — Sisyiiihriiini IIkiIuiiihiii Gay. Feuilles poilues, les inférieures non prolondémeiil divisées; celles du milieu de la tige en coin ou arrondies à la base; Heurs blanches; fruits très minces, écartés. — Kudroils incultes, murs. — Eté. — Partout. fi. fioinv el J. fincNON. — l.os Inseclps parasites des Crucijèi'rs. M'A 1. ('.()ii;(iPTr.RF.s (avi'c rtVidiosi Ciiithniluiiii liK^ itloiiiiis Kdliin. /.(/;•(■(■ /■/ \(/(/(;)/i('. - |,ii larve vil ilaiis iiiir (■(•cidic hi>irniiiic Iniinri' aii\ iir'jMMis (If I a\i' (III (l'iiii raiiicaii sur SiMiiiihrhini lliulidiiiiiii: irajirt's l'abbé l'itMic (IIH)I), cib- |iar .l.-.l, Kiclîci- i>(/((()/)v/\ (/c.v '/.ti(irrriilif\ r/c l'Iùirofir, i.. 2;iG). //(vcr/c ]uir\iiil. Ibislic noir; Imrd aiili'riciii- ilii |ir(iii(iliiiii a\aii(('' .sur les yi'iix. l'ibias à Inird cxlcriic aridiidi: (111,1,'lcs des larscs dcidi''- en de.ss()iis. Klylres aidoisi's, garnis de .soies blaïulies, i-e|ev(''e.s, visibb's de |ir(ilil et ali- i;ii(''('s swv lin .seul laiiy sans jinbcsceni'e ni s(|iiaiiiiiles smis-jacenles. — 1-2 niillini. — Knviroiis de Paris. - Seine-Inl'érieiire. I'riilh(irhiiiliiill\ (/;-;'m')/v Itiis. \(i\r Siimiii^ (//■cc/i v/v. 11. — l.ii'iiKij'TKUK (avec (•('•cidiesi : l.i'l)iiloptère? — Voir Sisi/iiiliriinu nUiiirin. il" C.IUil l'K. — Criicifi-:iu:s \ sii.k.ui.es I. Genre ALYSSUM I. \llf>Mllll Clllljl itilllll I.. IMaïUe cendrée, rude; llciirs liés [iclile^. jaune |iàle. jniis blanc; ('tainines à loiii,' lilel cajiillaire: calice à sépales |iei >i>laiil>. — Terrains arides. — Toule la Krance. - l'rinteinjis. d'diir le (l'iiiiiiirlrnii iili/^si llaiini. \(iir l'aisfliii iiiciiiia. I. — I.Kl'IlKll'IKHKS. \i itifiliii ccrriiiildriii Mil!. Chciiilli- cl Clinisiiliilc. (Iienilli alldUgée, rigide. allt''nii(''e en avant, un |MMI |iliss(''e el l('i,'('l cllielil carénée >lir les ( niés: tète |ietite. jaune aii^'ileux travers('e par une lli,'iie jaune dOcre. lîobe d'un gris argileux; lignes nulles (lu indistinctes. Ecl(')l en intobre, liiverne sur les |)lantes basses et se chrysa- lide Ncrs la mi-avril, (lan.-> des feuilles st'^ches irlii'-es par (piehiiies lils de soie; deiixii'ine g(''n(''ratiiiii en juillet. l'iijiillnii. — Les ([uatre ailes d'un jaune argileux, chaud, cribli'' de petits points liiuiis, sei'rés. Les siip(''rieures, aiguës au soininel et niar(pii''es d'uni; ombre médiane l)rune, sont traversées par ipiatre lignes presipie droites; l'extiabasilaire brune; la coudée noire, festonnée; la subterminale claire, jaunâtre, formant deux angles obtus ombrés de vineux à riiilérieur. Ailes inlérieiires semblables, ayant les mêmes lignes moins rexli-aba.silaire. Points cellulaires petits, bruns. Franges longues, concolores. Q ideuli(|ue. — Mai- juillet. If.-IT inilinn. (.amies, .iccideiitelie. — Ksjièce rwiginaire d'Ks- pagne. G. GOURY el J. GlUGNON. (A suivre). 144 ,). DE (IviiLi.K. — Ciiliiliifiiic ilrs llijiiir)i(iplères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE [Suite) G 417. Ecphoropsis Aslini. f-Jrp/i(/iri Frst. (iitr Conrad). 1 . fuscipos Hlgr. 2. vexans Hlgr. ICarailrina loita). 3. viennensis Gr. G. 418. Pyracmon Hlgr. 1 . fulvipes Hlgr. 2. fumipennis Zi'tt. 3. melanurus Hlgr. 4. xoridiforiuis Hlgr. G. 419. Olesicampe Frst. 1 . auctor Gr. (Minna liîeio! 15. vidua Gr. (Ahraxns t/nissu}ah(itnl 3 G. 422. Angitia Hlgr. 4 5 1 . alternans Gr. 2. apostata Gr. iManic^tra nlenuL'n — Pnii- IniiUi proriiniv. 3. armillata Gr. tLnreiitin lalviiln. Plulella iiuieuUpcniils, Ti'pUrot'ly!!- lifl liliillldtd, YpiillDinruUl d]v,. efc 1. I. ccrophaga Gr. iiiiijitlix Hlgr. (iKc Gra\-. ). (Lareiilin hiliiieala. Tcplirn- clysliu tiryvcdiald. — Em- pliylux ifirlanariiisl. b. chry.sosticta Gml. lATijyrvsthin nttideUn. Ui-liii^ diiifs /ffsclla. Tortri.f di- VfrsdtKt. yptiHiniirdld, etc. — I.dphyius. Xeidiiliixl. G. elaripcnnis Th. 7. comhinata Hlgr. 8. curvicaiula Hlgr. iPontdiiid proriïnai. 9. exareolatà lîtzb. (Eiirid^ clilordiid. Vdiicstia cardui. Caraecla ro.tdnd. — Trifjo/idSiiîs wi'iidptcrai . fenestraliis Hlgr. :\raUd. Cidiiliirla, Siniie- this fdhriridiui. Pteniphn- riis rinirftddctylufi'. inst'Ctator Schrk. interrupta Hlgr. L'iciipdrin nntieui'llii. Tifii'iii- Cdiiipn sIdOilixj lateralis Gr. latungula Th. maculata Gr. majalis Gr. Ifliioioclyslis dchlliala, Cos- ciiiin strl.alii. PlutcUa nidcuUpciinis. P. porrvc- telhr — Cyuips, \nndtua. micrura Tli. nana Gr. (Cfdeophora larUellu. Mani- pha lulvrsceitsl. polyzona Th. pusio Hlgr. rufipcs Gr. tii/cator Zott. iCdrœcld, Colcophora. Con- chylis, llibi'rnld, Olethreu- les. etc. — Prifiphorus pddii. 22. tibialis Gr. fCdiridrutd lental. 23. trochanterata Th. 24. vestigialis Rtzb. ii'dcœcia rosditn, Ei'ftrid rcsiiielld. — PhyHohthid niUrocephald, Poul anid proTlma). 10, H. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. Tepliroclys- T. snhrl- G. 123. Sagaritis Hlgr. agilis Hlgr. annulata Gi'. iPlusia ijdnniid). brachycera Th. df'clinator Gr. fémoral i s Gr. Inticdllis Hlgr. iDi'i'icssdria nvrvosd, l'Iiisiii (Idintndl. 6. macroura Th. 7. raptor Zett. lOir/ijd dntlyun, lin dfiHildId. iidldi 8. varians Th. 9. zona.ta Gr. iriiciindlnlild biuiiiala, Mii- nieslrn srrciid. irdcopltn- rd Ihfj iiii-llii G. 424. Cymodusa Hlgr. 1 . antennator Hlgr. 2. cruentata Gr. i Aitl^itptonjj: ipsciildiid' 3. fxili.s Hlgr. 4. leneot-era Hlgr. G. 425. Thymaris Frst. 1. tener Gr. ■pulcliricdiiiis Brk. G. 426. Campoplex Gr. 1 . adjunctiis Frst. 2. aneeps Hlgr. iTcphriiClyslia dcla-dlnh 3. annexas Frst. 4. biicculentus Hlgr. iiii himpiin Frst. liiiifoduittis bidentdld, Hello- dipsdccd, Pyrrhin lltis uiiibraK 5. canaliculatus Frst. 6. carinifrons Hlgr. iSt'miolhi^d wstiinaria). 7. circuniscriptus Frst. 8. confusus Frst. (Selenia IrlinlnnaïUi. Tœnlo- canipd populrti '. 9. cultrator Gr. 10. duhiosus Fist. 11. erythrogaster Frst. Ilibernid rupicdprarid, La- hdpliord piilyciini nititd' . 12. falcator F. iiiiatim Gr. p. p. iPnlyiJliage, .«urtout Xola- drjnlidse et Xfirlttidw - 13. fallax Gr. 14. flaviscapus Th. 15. infestus Frst. terrificux Frst. 16. inermis Frst. 17. insignitus Frst. IHylophild biculùrana). 18. juvenilis Frst. iTt'pliroclyslhi nnndlal. 19. lapponieus Hlgr. (Ldrciitid hdstala). J. i)i; G\ULi,E. — CuUilnijuc des Uyiiténoplères de l'rance. 145 ao. liiniiiiliius Th. 21 . lugt'iis C!r. 22. iiiono/.oniis Hlgr. 2:<. nitidulator Hlgr. 21 . noliiliilis Fr.st. L'.i. iiX.viU'ilIlllm- Unir. mu lus (jjr. //. //. nii rliis Fi"sl. lUiiitttiHx pinlarius, t'untiln na ittilittuiturts. Mtsriia o.njriniilliir. oti' ) L'ii. |)}ir\'iilu.s Krst. (I III II /il .s Frsl. iTi!ilin>clysHii ftWiiknliiln -7. piTafliiiis Frst. L's. puKilliiUir L. (l'olyiiha!!!' L*i)l). 29. soholiciila Frst. 30. stygius Fi'st. 31. sul)inipri'.ssus Frst. '•'. tcniii.s Frst. Ifi-cliratoi- Frst. .1. vigilator Frst. 34 bin. (xanlhoinclas Goin. ) Doiirs. G. 127. Charops Hlgr. I . dcoipions Gr. il'Urimsld iiiiliiliilis lilll>rii,liil:r' Zt/ijifinl c. 1. G 1. G 1. Tkii!. ANOMALINI li'N. Schizoloma W.'l}l>liapiv - (iiUiiuorplid. Cerurii. Iliisi/clilni. lie tuas. Jlulupliilti. l'Iiiilcrii. Thanincloiifra. ctc ). I. 129. Exochilum W.sm. circiiinflc.xuni I>. ? iiiiirohir Rtzl). OiiiilrDlhinis iiiiii, Si>hiiir liijuflrt. etc.). rar. gipantouni Gr. il.mtinviiiiipii Irilnlll . ■130. Trichomma Wsni. cnocaUir lîossi. tAirobnsis initfiHiclhi. En rias rlilnniiia. Lyiiiiiiilrln fiiiviik'iis Wsm. 131. Heteropelma Wsm. cjtlcator Gr. (Iliipnlus. Iliitopliilii. Lnreii lia vartalti. Panollsi . 132. Habronyx Frsl. lioros Wsm. iDclUiihila ijalii. liriidrfiU mus ptnil . 133. Aphanistes Frsl. bcllicosus W.sm. IDenias cnryll. Ilylniius pi- nnslril biguttatus Gr. iRupaliis plnlaritis. Dfndro- Hmtis ptni. Paiwlls' (A suivre). 3. riificoriiis Gr. ii'iillimorpliii iSiiiiitnula. fus miilrtclii- piilalorla, Df nuis iiirull, lliiloplilla prastniiii'i* I. VVcsiiiîU'Ii HIgr. 'tOllini'iis tniiaslri' .">. .\antbii|)us Si-brk. aiiiiiiliis Wsiii. U-rniii/rln riispis, i'inilis rijur. Iliipaliis. \thelta, l'icrls (liiplldirf. etc ). G. 131. Blaptocampus Th. 1 . ('analiciilaliis l!l/.b. Ilupalas, llDiiciilirtx, Ilylo- pUila, ) poinnHfitla, etc.). 2. iligrifornis Wsm. Ilriiitrniiiniis ptnr. 3. i)crs|)i(.'uiis Wsm. iHouriiita Uflicnarni G. 135. Anomalon Jur. 1 . fibulator Gr. (iiinulitaiac Tli. (Dlloba, Malacosoma cas- trçnsisj 2. flavifrons Gr. iciiiio/is Gr. :.tiirusns ripic. A. seoeluin, Calnctnnjm cxiiU'Ia, ('. ve- liislii, IiiIdIiii, Ole). .1. hitici'ps JUidw. I. latro Gr. Diliiliii. l'crhiraiiUa ciiulni ."). spiiiiigiim lUzb. Hlildifus piitiisirij. !'•. villosiini Gr. I.cmiiiila ininiil. (i. 13(). Labrorychus Frst. 1 . clamlcstinus Gr. Ili'iiillhra sirhjalii. Trphni- ill/slia rtivfi'ses. Œiinpll- Ihira inllcrlaiia, ïpoïKi- llliutll (IIVIM'SCS. Ole). 2. (lobilis Wsm. 3. tenuii'ornis Gr. i.iiiaitii iiiiirlilU. AiiIsupIC n/x ifsiiiliiria, t'ijinulo- phiira or, Uipocrlln jnco- lie:r. Thnls mcilcslcasle, 1 pinioiiiruhi, etc.). G. 137. Barylipa Frst. 1 . pallida Gr. latin lis Th. mtlaiincmiiia Voll. 2. perspicillator Gr. (inuilis Th. (Acronycla iiiriiiiniillthlis. Ctoaiillia liyperlcl. .l>en(iHls, Z tnnl- ccrxl 5. varitarsuni Wsm. G. 439. Atrometus Frst. 1 . ar(|uatiis Gr. lii'iiUicniiifii yiithicti! 2. insignis Frst. G. Mil Gravenhorslja U.ur. I . pi('l,'i Hciii'. fasiiiilii (jlir. (I.rtstniampa iitii'rcus. I. Irl lolni. G. m. Hellwigia Cr. 1 . l'k'gans Gr. iThiilpailiiirrs nisrnj. 2. oliscura Gr. Tiiiii. NOTOTRACHINI G. 1 12. Nototrachys Mrsb. T racliijiioiiia Gr. {me l^atr.). 1. foliator F. liiiiiiudera lievls, llyniiiii) rus Uoiihllerl Tiiiit. OPHIONINI G. 113. Henicospilus St<'pli. 1 . combustiis Gr. rnttn-iiUi inipUiK 2. mi'rdariu.s Gr. ICiifUlUti. Iihnilliirrla. Ma- iin'sirii. ViiimHs, etc.). 3. ramiduliis L. I liiiinthnriii . Diplrrytiiii . Miltiii'stni. Pilliolis. etc.) 4. rcpcnl iiuis Hlgr. rar. Toiinii<'ri Voll. 5. iinicallosus Voll. G. 141. Ophion F. 11. iainbigiiusGour.)Z'tHt;'«. arcolaris Brns. dosithese Atid. lllt s'attardera pas indéfiniment dans les eaux bretonnes et que le premier hiver im peu 11 rude l'anéantira complètement. Pour la même raison, on est en droit d'espérer que i> l'espèce ne sortira point de la région oii elle est actuellement cantonnée et où elle Il n'a pu se développer que grâce aux conditions toutes spéciales du milieu ». M. Sauvageau(2) ne partage pas cet optimisme et appelle sur le Colpnmcniii l'attention des algologues qui excursionnent en Bretagne et en Normandie. Il Sai présence ou son alisence serait intéressante à noter pour son histoire biologique ". Tout dernièrement (3 avril 1907) j'ai rencontré, pour la première fois, le Cnlpoiiicniii sinuosa aux Flamands, à 4 kilomètres à l'est de Cherbourg. M. Corbière, qui a eu l'amabilité de vérifier ma détermination, se mit à la recherche de cette Algue quelques jours après et la recueillit en immense quantité au même endroit. Je l'ai également trouvée eu place, fixée sur des pierres, des algues et même sur des rostènes. au port des Veaux, dans l'anse Saint-Martin, à 25 kilomètres à l'ouest de Cherbourg, et à Cherbourg même dans les mares des rochers de la Vigie, de l'Onglet et à la plage des bains. Elle est, cette année, extraordinairement commune et bien développée, certains spécimens atteignant la grosseur du poing. Elle ne parait pas avoir encore atteint Saint- Vaast-la-Hougue, les parcs à huîtres de cette localité en sont encore indemnes. D'ailleurs une excursion de nombreux algologues ayant eu lieu à Saint- Vaast et aitx environs pendant les dernières vacances de Pâques, nous ne tarderons sans doute pas à être fixés à ce sujet. Depuis combien de temps cette Algue e.st-elle il Cherbourg ? Son extrême abondance semble indiquer qu'elle doit y être établie depuis une ou plusieurs années. Cependant aucun algologue ne l'y a jamais signalée et bien qu'explorant méthodiquement la côte depuis une quinzaine d'années, je ne l'avais jamais vue. Cette année le premier spécimen rencontré a immédiatement frappé mon attention. En 19(16 il est vrai, contrairement à mon habitude, je n'ai pas fait de marées au printemps mais seulement l'été. Je me garderai donc de trancher la question, laissant à M. Corbière, mieux qualifié et mieux placé que moi pour cela, le soin de faire une enquête à ce sujet. On voit que, contrairement aux prévisions de M. Fabre-Domergue, l'hiver assez rude de 1906-1907 non seulement n'a pas détruit le VolpiniKnia, mais encore ne l'a pas empêché d'étendre son aire de dispersion de plus de deux degrés v'ers le Nord. Angers. Pierre Fauvel. Variation des lieux et difficultés qui en résultent pour la recherche des locaUtés. — Réponse à M . V ■ ('hritelcf. — Je suis l)ien d'accord que les cartes d'état-major au 80. €00" et au 50.000'", aussi bien que celle du Ministère de l'Intérieur présentent de nombreuses erreurs dans les appellations; les tracés cependant y sont généralement exacts. Mais je prétends que seuls le Plan ratla^tral et YEtat ties sections doivent être consultés, car eux seuls font autorité, ce qui malheureusement ne s'est jamais fait ou à i)eu près pour l'établissement de ces cartes. C'est d'après eux que j'ai pu compléti r ou rectifier certaines communes intéressantes. En outre, la Touraine est la partie de la France oîi se parle le français le plus l)ur; il n'y a pas à craindre les patois de langue d'oc qui, en effet, rendent perplexes, pour les orthographier, ceux qui ne les connaissent pas. (1) C. rs. Acod. Se, Pai-is, t. CXI.II. 28 mai V.m. (2) C. S.M,'V.\GE.Ar. — A propos du Colpomenia simnisa signalé dans les huilriores de la région de \'anrics. 'lliiUelin .sc/c;i/i/)f/(/c de la Stiilioii biologique d'Arcachou, 9» année, l'M, p. 35-48). Suies spéciales el locales. l'i- Pour Fi'rrirrf-I^nr(,' li's pi-i>i>rii'-tairci (li's f.iliniii'rfs (IdiiL i-idcssnus lislr A 1.. 1 l'Iacctti-, M. Duliois. F l'élit l''n-snc. M. Mourruau K M" ' ('(iniiiir. (i iSoutti'i'ii'. M. Boiincau. |{ C laiulc Vaicnnc. M. Pcnol. Il Chênaie M. .loutfux. (' — M. l-auxii'i'. 1 Ooix-cli- Fit. M. Bini'au. D — — J — M. Lnniirauil K — — L — M. Galuoi, Par (|U(ii rcniplaccr les inilicalions du plan cadastral ?... Il ha crititiuc est aist'c, mais l'an est difficile n. Je rectinnais aussi que n les naturalistes qui uni à situer une liiealité doivent fn (/tenir t.nirti iiii lit et ne pas se contenter seulement pour la di'fiiiii' du nom d'une ferme essentiellement soumis à variation ». C'est ce (|ue je nu' suis elToreé cocon lilanc de craie s. tiges et rameaux. = Cemitistoiiia ■ipartifoliella. Senecio Jarobœa. — Ch. d. racine (jaune vif). = Epiblema tiiyeiiiinana. Id. neinorenis. — • Ch. d. racine (jaune pâle). = Ejiibleina hepaticana. Taraxacum officinale. — Ch. d. racine. = Olethientes striana. Tussilago farfara. — Ch. d. racine. = Epihiema Brunnichiana. V accinittw myrtilluK. — Ch. de sommités. = Olctlirrufr.^ xauciana. Plantes basses (feuilles roulées en cornet) ch. = Botys (divers). Sur les poiriers, dans les boutons non développés, larves à'Anthonnmea (col.). Sous les pierres, fagots, feuilles .sèches, les CalUxtieii et Vnlathux. Déjà on rencontre la Ciriiidcla rainpesitria dans les chemins sabloneux ensoleillés. La dalénique de FOridi (dahriifclln hiteoln) sort de ses retraites et s'expose au .soleil sur les murs d'Est. Les Calnxnmef: dans les bois de chêne di^vastés précédenunent par la Processionnaiiv. J. G. X Au jour le jour : Question. — M. llené Oiierthiir serait très reconnaissant aux lecteursi de la Feuille qui voudraient bien signaler les régions où les Liparis (Lymantria) dispar L. et Euproctes chrysorrhœa L. peuvent se rencontrer cette année en certaine abondance. Ces deux Lépidoptères continuent à faire aux Etats-Unis, où ils ont été importés accidentellement, de terribles ravages et il serait très intéressant de connaître les départements français où ces deux espèces sont en grand nombre en ce moment. Rennes, 15 avril 1907. Errata. — Dans les articles de M. Courjault, Guide du Géologue dans les Faluns de Touiaine: N" 437, page 95, ligne 11, lire devenant et non devant. — N° 438, page 108, Z" ligne de l'article, lire Limeray et non Luneray (ce nom a d'ailleurs été bien orthographié dans la note (1). — Page 109, les Sablonnières (avec majuscule) nom de lieu-dit. — Page 111, V ligne, au-dessous Sainte-Catherine-de-Fierbois, Tinnelière et non Tonnelière. J. Courjault. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. ObenhDr, Rennes— Paris (44807) Chez A. POUILLON-WILLIARD, naturaliste, à Fruges (Pas-de-Calais) Clioix énorini; de Colroplî-ns vl LcpidopU'n's europi'i'ns i.L exotiques à des prix très réduits. Envois à choix. Magnifiques Centuries do Col<5optèrc8 du Dahomey en W) espèces, dont lieaucoiip do raretés — valeur âlKl francs d'après les catalogues, — pour 15 francs, en 1"' ciioix. Centuries superbe» de papillons du Kikkini en .'iO espèces, dont heaucnup de jolies, l)our 15 francs. Arrivages de gros envois «le rOuliauna, Anilioine, Célèlii's, .M()hu|Ues, Dalionjey, etc., «lont beaucoup de magnifiques espèces comme C'halcosoma Allas Cf il (i-I2 francs suiviut taille, Dynaster Granti d" 5 à 7 francs, hercules 15 à '25 francs, Petrognata gigas 3 à 6 francs, Euchirus longimanuB 8 francs et autres belles espèces dans tous les groupes, surtout en Oétonides et Longicornes. Œufs fécondés de 20 espèces, papillons sérioigènes, en vente à la douzaine. i)rix modi'rés. Se presseï", vu l'éclosion prochaine. Beau stock d'Insectes fossiles de l'ambre, de Poissons et Iclilli.vosaurcs du Lias. — Belles séries de -lO espèces du Miocène lacustro de Bohême, bii;n représentées, pour 18 francs. 3s,i.î?™!l, ENVOI FRANCO CONTRE PNDAT POSTAL TéUvhi'Hr loi-:il Note sur le Callovien de Bricon, ^i i>l 5 fr. Revue critique de Paléozoologie, organe triiiieslrii'l. — Prix de l'ahminenieiit annuel 10 (r. Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne itSli.'!). — In4", 52 p.. 2 pi. pliiiti>t\[ii'es. — l'riv 8 fi\ Sur quelques formes nouvelles des faluns du Bordelais 2 Ninii,,„ française, 18!H5-100i), 11 pi. phototypéps. — Prix des six noies réunies 15 Ir. Description d'Opisthobranches éocéniques de l'Australie du Sud iKxIrait de Tniiis. iv;/. Suc. .{ilrlnidv, IS'.iS,, U pi. plidlotypiVs. — Pri.x 3 fr. Estudio de alcunos moluscos eocenos del Pireneo Catalan iKxIrait de tiot. Corn. Mapa giol. de Ky'iii'i. ISHS). .ï pi. pli..| .lyp.'cs. — l'rix des deux fasci<-ii!es 8 fr. Elude sur le Bathonien de l'Indre, -' fascicules, S pi.,
  • nl ^ extraites dn lltill. Sor. giol. ilv Pr. e! i iiiidîli'Si. — Prix 12 Ir 50 Description de quelques coquilles de la formation Santacruzienne en Patagonie, 'Jil p., 2 pi. (Kxtiail du Jaiirnul de Lnn'liijli(iliiplaires complets de la 2° série décennale (1880 à 1890). Le prix des dix derniers exemplaires sera élevé à 40 tr. (au lieu de 30 fr., prix actue pour la série complète, avec table générale des matières). Dès à présent, nous ne pouvons plus disposer séparément des années~i7" et 20=. Le prix des autres années séparées de la 2« série reste fixé jusqu'à nouvel avis à 3 fr. LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Blanchon (H.-L.-A.). — Culture des Champignons et de la Truffe, in-18, 167 p. Paris, ilousset. — 2 fr. 50. Bouvier (E.-L.) et Simiand. — Histoire naturelle (première année). Botanique- Géologie, in-18, x-512 p., avec fig. (Bibl. des Ecoles normales). — Paris, Delà- grave. — 3 fr. 75. Caustiee (E.). — L'Homme et les Animaux, 8" édit., in-16, 319 p., avec 440 fig. — Paris, Vuibert et Nony. Dechambee (P.). — Zootechnie spéciale à la vache laitière, in-18, xi-281 p., avec fig. — Paris, Amat. DoLLÉANS (E.). — Robert Owen (1771-1858). — Avant-propos, par Emile Faguet, in-16, viii-376 p., avec portraits et grav. hors texte. — Paris, Alcan. — 3 fr. 50. Du Chatellier (P.). — Les époques préhistoriques et gauloises dans le Finistère. Inventaire des monuments de ce département des temps préhistoriques à la fin de l'occupation romaine, 2' édit. augmentée, in-8°, 391 p. et 38 pi. — Rennes, Plihon et Hommay. LiNDET (L.J. — Principes de l'industrie laitière, x-348 p. avec fig. — Paris, Gauthier-Villars. — 12 fr. PiLLEGEiN (J.) (Conférence faite au Muséum). — Les Poissons d'eau douce de rindo-Chine, in-S", 23 p. — Paris, Challamel. 1" Juin 1907 IV Série, 37' Année N" 440 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes NOTE SUR LA VARIATION DE FORME DE L'HELIX CANDIDISSIMA Drap. DANS LRS ENVIRONS DAVIGNON LIBKAK^ NEW YOKK 80TANICAI. UAKL>ti^ Sous la rubrique générale d' « Eludes sur ijuclques es|iores de la région circa-méditcrranéenne », M. le commandant Caziot a enlrepi-is dans la Feuille de faire connaîli'i^ la dispeision do certains mollusques fort connus, mais dont il est quelquoiois liien difliciie de connaître avec suffisamment de détails précis la dispersion dans le temps et dans l'espace. De pareilles monographies sont d'un grand secours pour le conchyliologuc de province qui n'a forcément à sa disposition qu'une bibliographie trop limitée. Dans le n" 421 lic l;i l'euUle (novembre 1!)0.')), notre distingué collègue a étudié l'aire de dispersion de VHeli.r cnnili(li>'^ima Drapainaud, et a donné d'intéressants renseignements sur l'apparition récente de celle espèce qui ne semble pas débuter avant la période de civilisation robenhausienne (néo- lithique) ; il donnait également des renseignements uliks sui' eerlaines variétés de ce Leucochraa. \ la suite de cette étude, M. Longin Navas ajoutait (|uc!(|ues détails sur la dispersion de cette espèce en Espagne et signalait la déiduvci le à Toilosa (Tarragone) d'une variélé très lurriculéc de 1'//. candidissima (/■'. J. N., n" 428, IV série, 36» année, l'JOtî, p. 133). Je me propose d'ajouter quelques mots aux observations de mes deux collègues, MM. Caziot et Navas. et d'entrelmir les lecteurs de la Feuille de deux variétés de cette espèce qui se rencontrent dans les environs d'.\vignon. Dans cette région, l'espèce type est très commune sur les collines calcaires qui bordent la rive droite du Rhône ou qui pointent au milieu de la plaine d'Avignon. Elle paraît très constante de forme et ne présente généralement que quelques variations individuelles, qu'il est inutile de retenir, en ce qui concerne le plus ou moins de convexité des tours ou la présence plus on moins apparente d'une carène lies affaiblie sur la périphérie. On oblienl d'ailleurs tous les passages de forme dans celle espèce représentée dans toute la région calcaire par d'innombrables individus. De toutes les variétés décrites de VlIeU.r candidissima, il n'en existe qu'une dans les environs d'Avignon et eni'ore ne l'ai-je rencontrée qne sur la rive "" droite du Rliùne, sur les collines du dard: c'est la variété drprrssa. J'ai ' recueilli dans la même région du Gard une seconde forme, jinssi haute que large, pour laquelle je propose, pour fixer les idées, le nom de (ilnhxtlaris. en 150 C. Chatelet. — Variaiion de forme de l'Hélix candidissima Drap. \\itii':TK EX-KOHMA : depressa Bourguigiial. Celle foi-iiie esl bien earaeléiisée par l'aplalissenient de la spire. Sans être eumiiuiue elle se renconlie quelqueluis, mais parail lies lnealisée. Elle est lemarquable par sa spire surbaissée. Chez rerlains exemplaires la hauteur esl à peine supérieui'e à la moilié du diamèlie de la périphérie. L'ouvei'tui-e est généi'alement plus oblique, plus développée en largeur que chez la l'orme commune. Celle vaiiélé présente des individus ombiliqués : ce derniei- caractère ne niérilr pas, luutelois, d'être retenu, car j'ai recueilli des individus pi-ésen- laid tous les stades de développement de l'ombilic, depuis une perloration bien nette et relativement grande jusqu'à rempàtement conqjlet de cette l)arlie du tesl. J'ai représenté, ligure 4, un exemplaire de la \ariélé deprcssa à ombilic bien ouvert. La forme commune [lossède quehiuefois une perfo- lation (iml)ilicale, mais elle ne paraît pas atteindre ime pareille iniporlance et se léduil à une simple feide ombilirale il) ainsi que le constate Drapar- naud dans la description du type. Comme chez certains individus de la forme conumine un leiuanpie des exemplaires de la vai'iélé depressu qui possèdent une cai-ène sur la périphérie. De même que l'ombilic, la carène ne me paraît pas un caiaclère de (juelque importance, il n'a aucune constance et dispaïaît chez certains individus, mais il y a lieu de remarquer que ce caractère peut atteindre une forme beaucoup plus accusée que chez le type. Nous avons vu qu'il en est de même de l'ombilic. Le nombi-e des tours de spire ne s'élève qu'à trois dans celle variété (sans compter le tour embryonnaire), alors que dans le type el la variété globnlavis il esl de quatre. L'uinemeidation de la vai'iélé depressa est la même que celle de la forme commune : le tour embiyonnaire est lisse, les premiers tours sont ornés de stries longitudinales, obliques, se soudant par deux vers la sutui'e infé- rieure qui esl, de ce fait, bordée par une ligne de petits points en relief, (|ueli]uefois recouverte pai' les tours de la spire ; le dernier tour ne laisse plus voir que des sti'ies d'accroissement plus ou moins accusées. Les deux premiei'S toui's sont, en nntn'. diiiés de stries dr'ciii'ienlcs. nlisolètes, visibles seulement à la loupe. Cette variété se rencontre dans le territoire de la commune des Angles (Gard). Je l'ai l'ecueillie pour la première fois dans un petit ravin qui descend du chanq) de tii" de la garnison d'Avignon et débouche dans la |ilaine au croisement du chemin montant au chanqi de tir avec celui qui. longeant le pied des collines, conduit au domaine des Inards. Elle était assez nond3ieus(; dans le Ihalvegdu ravin occupé pai' un sable quaternaire très fin, et paraissait l'enqiorler en nombre d'individus sur l'espèce typique. Je l'ai retrouvée encore sur les escarpements marno-sableux du Schlier, entre les Angles el le point de raccordement de la ligne du chemin de fer de la traversée du Uhône avec celle du Teil à Nîmes. Enfin, i-écemmenl, j'ai retrouvé celte foi'me dans les environs d'Aïamon (Gard), sur les marnes plaisanciennes avoisinant la chapelle Saint-Martin et qui sont adossées contre la falaise infra- (I) n n'y n pns lien fie donner quelque imporl.ince spécirique à la présence de l'ombilic chez les I.eufochron. En outre de l'exeniplo que je donne le même fait se reproduit che;; d'autres l.eucoehroa. Je possi?de de Bouyie, L. Ulanodolena Pech. les uns sont imperforés, d'autres ne présentent qu'une fente ombilicale el un l'xcuiplnire est franchnmcul umbiliqué. Ce même phénomène de variabilité de l'ombilic se retrouve chez Gihbula obliquata Gmel., G. dicnncaia L. et G. rariUnenla Midi. iVide B. D. D. Moll. Boussillon. T. 1. p. 372. ('.. (liiATEi.KT. — Vnrinlion de jonne de l'Helix cimdidissimn l)ra(i. loi •ff^lîififnif qui lundi- iiii iiurfi l.i (!('|ii('ssi(in martV;igf»iise connue sous If imii (If riiliiiis (r\i;iiiinii, iM.-iis clir riait taie dans ci'llc loraliN^. \ i|iii'llc iiiilni-ncr |>i'iil lin aliiilnn'i- col a|ilalissi'nifnl de la spiri- ? iuiil raJMiKl, j avais tHO h'iili' do ri)n>idoiPr oolto fni'nio (Ititrcssa inninio niu' oaclio peu sous les feuilh^s mortes, l'épaisseur et la couleur de son lest lui per- mollonl d'alfrontor la lompôrature 1res élevée parfois du sol sur lequel elle vil. Ce n'osl guèi'o qiio pondant Ihivor qu'elle so oaolio, mais encore préfére- l-ollo, il nie semble, so loliii'r dans los anfraolunsilés des rochers pour hiverner. Vahiéti^; F.x-FoiiM\ : plohiilam. Celle seconde variélé psl remarquahle par la hauteur de la spire, dans un des échantillons que je possède et que j'ai figuré (figure 1) ; elle égale lo diamèlro do la poriphéiio. Le dernier tour esl élevé et piésenle chez cer- laiiis oxomplaiios uno caiôno liés effacée; le dernier tour esl hion convo\o. Sui' roxomplairi^ figuré, on l'omarqno. on dessous de la oarèiio, uue zone légôremont déprimée, presque plane : loulefois, oaièno el zono méplate n'offrenl pas une bien grande contenance. Même nombre do touis que le type et mémo iirnemenlaliiin. J'ai ronoonlré crllo fnrmo sur la mnUas.se miocène des collines qui s'étondeni FfO. 1 \' : globulnrls ^'^"^ KiG. 2 V< : depressa FiG. 3 Forme typique Fie. i V* : depressa A. ombilic o\iverl. (I) Vide Journal de Cotirlnjlioloilic. vol. 1,1V, ii" 2, p. I h'i pI, I.S.'i. 152 C. Cil ATKLET. — Variation de forme de VUcUx candidissima Diap. entre Lafoux et Sernhac (Gard) à rouost de la voie ferrée du Teil à Nîmes. J'ai l'eciieilli tout récemment de nouveaux exemplaires de cette foime sur le plateau du sud-ouest du Chftteau et des Inards, près des Angles. Je résume ci-après les différents caractèi'es de ces variétés : Variété globnlaris (fig- 1) Tyi"- (tig. 3) Variété deprtfsa (fig. 2) lijuiteuv égale au diamètre inférieure au diamètre à peine supérieure à la moitié du diamètre Nombre de tours (non compris 4- 4 3 non ombiliquées, présentent quelquefois une fente ombilicale tous les passages jusqu'à un large ombilic présentent quelquefois nne carène très affaiblie la carène est bien visible l'dui' terminer, ji' ferai remarquer que les cas de monstruosité de la ituiiiille de Vllelix candidissima ne sont pas très rares sur le plateau calcaii'e des Angles où cette espèce abonde. On rencontre assez souvent des sujets montrant un ou deux tours de la spire disjoints, d'autres à suture très pro- fonde ; on observe également, des déformations de l'ouverture : je possède un individu à péristome entièrement réfléchi extérieurement. J'ai eu, égale- ment, l'occasion d'examiner une fois ou deux un exemplaire scalariforme h spire entièrement disjointe. Toutes ces anomalies sont généralement le résultat de blessures du test el ne peuvent être comparées à la variation de la hauteur de la spire qui ne paraît pas être due à une cause accidentelle. Une deinière remarque : je n'ai pas encore rencontié, dans les environs d'Avignon, d'individus de Vllolix candidissima à enroulement senestre. Avignon. G. Chatelet. ANOMALIES DE PÉDONCULES FLORAUX DU CERASUS (Prnnns) AVIUM Il est fréquent de rencontrer plusieurs cerises à l'extrémité d'un mèiiic pédoncule ; divers auteurs ont décrit des cerises doubles, triples ou qua- druples (IK niais je n'ai rencontré nulle part la description anatomique des cas obsei'vés ou une liste de ceux-ci. Les différences de structure histologique des pédoncules nous |K'rmettenl de classer les drupes qu'ils supportent en deux groupes : 1° Le pédoncule est normal, un seul cylindre central ; 2° Le pédoncule possède plusieurs cylindres centraux. Des exemples du premier groupe ont été décrits sommairement par quel- ques auteurs, il n'y a pas lieu de s'arrêtei- à l'étude du pédoncule : ijuanl au fruit, il peut présenter toutes les formes de passage entre le simple sillon (1) Citons en particulier : Delahaye, cerises doubles, triples et quadruples. {Bulletin Soc. vaudoise de Sciences naturelles, 1S69). — Guffroy et Capoduro [Bulletin Soc. botanique de France, p. I î.'.. 23 mars 1900). — D'Arbaumont {Bulletin Soc. botanique de France, 9 novembre 1900, p. 324). j ^ II. Itiii.Li i S. — \n(nnulU:s de {tèdoncMlea jluraiu du Ccnisus 'l'rumis). 15.'! cxlrriciir i|ui le icinl liilnln' jnsiiu'à la séparalinn m jilusieiir's fiiiits dis- liiids à |M'iii(' soii(l(''s. (•il sf tiomc, |ioiir ciiiiilDyur rt-xpiessiuii do M(ji|iiiii i;iiid(iii (1), en |iré- si MCI' (111110 s>ii('iii |iii' ildiil je (liiiiiH'i'iij ri'\|ilii'iiliiiii >iiivaiite : L'anitiiialic ne pciil vfiiir pai' le support, elle a iluiic son siège dans la tlitir. 1,1' |iistil n'es! pas icsti'- noi inalcmenl léiliiil à un seul caipt-lli' iiiovnlf'', il \ a eu diipliialuri' i iiipollaiii'; ci'llc diiiilicaliin' a cnliaini'' la l'uriiialion aiiiiiiiialr rl sondui'e coiiiiriiilalc plus on moins paitiijlc de deux diiipes el l'on pcnl se lion\ei- rn présenci' : ou d'un noyau bilobi'', ou de idusieuis no\aux séparés, possétiaid ehariin un iinhryon, ou encore d'un degré quel- ioii(|ue de liansition enli'e res di'ux formes, selon les modificalions car- prlIailTS. !,e volume de chacun des fruits foimés est ordinairement celui d'un seul fruit normal. (ip. elli épidémie et liège. p. c pareneliyme cortical. a. g. s. ph. assise génératrice siibero phel- lodermiqiie. e edoderme. p pericycle. I liber. c cambiiini. b bois. m, ni("ll'\ (l) Moijuin Tandon, Eléments de Térolologie végétale, p. 270, Paris 1841. 154 U. DoLLFiis.^ — Anomalies de pédonculex lloruux du Cernsus 'Prunus). Le même résultat de synearpie pourrait ôlro expliqué par luie autre liypn- Ihèse, moins probable, mais qui ne nécessite pas l'intervcnlion de la mulli- plication carpellaire. Deux grains de pollen peuvent avoir germé simultané- ment sui' le stigmate de i'imique caipelle et avoir chacun fécondé un ovule. J'ai plus spécialement étudié le second groupe de fruits doubles, ceux-ci attachés à des pédoncules anormaux. Chez tous les échantillons de ce groupe (juc j'ai ivncontrés, le nombre de fruits que supi)ortail le pédoncule était de deux, et ce derniei- n'était jamais anormal sur toute sa longueui- ; selon le point de ces pédoncules où l'ano- inalie commence, je les rallachcrai à deux types : a) La duplicature existe à pai'tir d'iiii point précis du ]M'doncule et est complète à partir de ce point ifig. \). h) \j-à duplicature se pi'oduil par i:;railalioii cl n'est complète qu'à l'extré- mité qui porte le fruit (tig. 2). Je vais déci'ire un échantillon de chacun des types de structure a et /*, ce j|)lrnicnl de vnlunii', il ni; pirscnli; i|u'uii lt'!j;er sillon dans sa |)ailii) inféiii'inr. Les fruils oïd cliacnn lr \olunii' nrdinaii'i\ Vu |ioint di' vni' stim liiiv, lis l'm iniilimis piimaires étaient con)|)lèl<3nient rn;,'loliri's; il n'a |>as rlT' jiossilili' de voir s'il y avait snipiodurlion de fais- ri-anx an point d'allarlic du prdonrnlc au rameau; l'cprndant, ce jioint d'at- laclie m'a semhié tout à l'ait dépourvu d'anomalies. Les l'oinialion.s secondaires devieniienl plus donsi's ci la loinic eliipMiidalc lin pi'doneulo s'accuse de plus en plus, l'aplatissenienl augnu*nte et les deux liiiils s'allaehent laléralemenl au\ deux extiémilés du grand axe de l'ellipse, <|iii se divise nécessaireniiid en deux à cet endi'oit. I ne pai lie du mésocar|ie charnu cl de l'éiiiderme est commune aux deux fruils. Pans les types étudiés du deuxième groupe, les pédoncules étant anor- maux, l'anomalie a son origine dans le pédoncule: c'i'M le iléiloid)lemenl île ce dernier cpii a entraîné la piodiiction du finit doultle; dans le type u il y a en formation de deux pédoncules à paitir d'un mi-uil sui' un pédonciMe nuiipie. et ces deux péiloncules ont grandi en reslani soudi's, par excès d nninn. I.(>s Heurs ont possé(té chacune un ovaire distinct, peut-être ont- ijle- eu une corolli^ commune, mais les traces laissées sont insid'lisantes piiur l'aflirmer. Kans le type h. il n'y a pas de soudure |iar excès d'iu\ion, mais il y a eu ili'fani de sr'pariilion. ce qui n'est pas lout à fait sxnonyme, aussi lUi n'a |tas \u de ili\ision nette se produire dans le système lihéi'olignenx. (Quelles sont maintenant les causes qui ont pu i)roduire celle division du système vasculaire? I,a cause en est-elle mécanique"? Les coupes n'en donnent pas d'indicaliim : ni marque de lilessure. de Iranmatisme. ni vestige de galle. Kst-ce phdiM un idiémimène |tli\siologiqni' il'adaplalion ? Le cas de divi- sion biirsijue connue le cas Cardila JinnnincH dans l(^s carrièics du ejiàlriiii de Salles et au moulin du Minoy, ainsi que l'abondance de Panopci'n Mimardi : le contrairi! au moulin Débat et à Largileyre, la différence si sensible des faunes dans des endroits si rapproché.s, indiquent nellem(>nt que, quoiqu'il n'y ail pas de différence d'étage, il y a certainement difl'éience de niveau. .'-ialles n'appailieni pas c.rchisiru'mcnl à i'ilelvétien supérieur ; seuls en bud par'lie Laigilev ce, je moulin Debal e| je moulin de Dubern, ce dernier ne conli'iiant malbeuieusenient que (le> inonlis inlernes. I,es carrières du château et le monlin du Miuoy font partie de l'Helvélien moyen. (,iManl à la Sime que nous avons vu pins haul, jiar Cardila JouanneliCCC l'auiipœa Mcaardi R. P»., nous devons la r aitachef au même niveau de Salles, c'esl-;\-dire à l'Helvélien supérieur. Kn l'ésumé, en comparant les faunes des l'aluns de Touiaine et des l'alims du Bordelais, on peut établir le tableau suivant pour Saurais et Salle»; dloi' delaisi et la Touraine : , !nl(^rieur. — Le Peloun, rdraudeau (Saucal.«!). \ Mniien. — Lagus, La Cassagiu' (Sauçais). llrnmr.AMKN... sapéricur. — Gieux. La Coquillère, Pcud-Pourquey (Sau- ( cals), Cestas? ieur. — Cazenave (Sauçais), Faluns de Touraine. IlEl.VÉTIEN l Inférieu ) ^^o!|rn. — ChAteau de Salles, moulin du Minoy (Salles). Supérieur. — Moulin Débat, Largileyre iSal|es\ Ln Sime (Sauçais). 15S CiiLiUAULT. — Guide do L'excursionniste dans les jaluns de Tnuruhh Une nouvelle exeursion ceL élé me peiindlra de lixcr plus sûrement encore lu pluee à assigner à tous ces gisenienls dans les divers suiis-élnges. Malheureusement, il est fort diliiciie, dans le Hordelais surtout, par siiilc de la proximité des gisements, de leurs passages de l'un à l'autre, de pnuvoii assurer une opinion. Dans le vallon de Sauçais ndlannuciU, sur luie hiiigucur de moins de ."> kilomètres, souvent sans modilicalions sensibles d'un gisement à l'aulre. nous voyons les espèces de l'Aquitainien inférieur du moulin de lUMinu Imn passer aux formes de riTelvétien supi'M leur de la Sime. soit 3 étages. Le cours d'eau venant de l'est et se dirigeant vers la uwr Atlantii|ue a déposé au moulin de Rernaclion et à Lariey, à l'entrée d'un golfe de cette époque de nondjreuses coquilles d'eau douce ou saumàlre: par suite d'un léger soulèvement, le calcaire lacustre du moulin de l'Eglise s'est dépn.sé. jtuis un nouvel affaissement occasionne les dépôts marins du Peloua et de Giraudeau, fait con.server dans une anse les coquilles de la Cassagne, tandis qu'à Lagus, à lemboniiiure du cours d'eau, un limon argilo-sahleux les lecouvrai't; plus tard, ('deux sera à son tour soulevé au-dessus des eaux, puis la Co(|idllèrc. Ponl-Pourquey. Cazenave, La Sime. Plus à l'ouest, iuqios- sil)le de rien distinguer, les couches plongeant sous le sable des [.amies... Si je ne craignais d'abuser de l'hospitalité de la Feuille, je me ferais im plaisir de faire connaître à ses lecteurs le résultat de mes recherches sur les faluns du Bordelais. St-Martin-de-\illeneuve (Char. -Int. . Courjault. SUR LA FAUNE MARINE DE L'ÉTAGE LUDIEN La faune du Ludien était jusqu'à présent à peine connue; après Prévost et Desmarest (iSOlt), il faut attendre jusqu'en 1806 pour trouver le travail de Deshayes où, pour la première fois, celte faune est envisagée dans son ensemble; ce n'est pas le lieu de faire la critique détaillée de la liste fournie par Deshayes; je dirai simplement que la plupart de ses déterminations sont erronées; ces eireurs Uennent en grande partie au mauvais état de conser- vation des échantillons examinés et aussi, il faut bien le dire, à une idée de derrière la tète, idée théorique d'après la(|uelle la faune de l'époque du gypse devait être intermédiaire entre la faune des sables moyens et celle des sables de Fontainebleau, et constituée par un mélange des espèces de ces deux faunes. Mais déjà en 1878, M. Eck et M. DoUfus remarquaient que les espèces oli- gocènes ne pénétraient que peu, si même elles pénétraient, dans les horizons marins infragypseux; plus récemment, en lOOi, ;\I. Dollfus a dit avec laison que la plupart des espèces oligocènes de Deshayes sont en réalité des formes bartoniennes, et il en a conclu que toute cette faune était baitniuenne; c'est cette conclusion qui ne me paraît pas tout à fait juste. Il me paraît y avoir là une erreur de méthode. De ce que celle l'aune n(^ contient pas d'éléments oligocènes, cela ne pi'ouve pas qu'elle est barlonienne, mais seulement qu'elle est éocène, ou plutôt qu'elle résulte de Vécolution J. lUtlissAC. - Sur lu l'iiiiiir inurini' de VOUi\ic Ludit'u. I."i!i sur \iiitc.c Ji' lit jiiiiuc i'oii'itr (l;m.s lo bassin de l'aris, à uiu' dalf^ (lù l.i laiiiiL' iiliiiiici'iii' iiasaiL pas t'iictui' rncalii lr iioid de rKiir(i|)c avrc la giaihli' liaiisjiii'ssiiiii (I) di' rt''i)n(]ii(' ; cl aioi'S la (|ucslii)ii se |i()Si; |»ifciscriit'id de savoir si ccUo faiiiu- i-sl idiMilii|iii' à crlli' du Jlailiniicii, mi si cllr a cvuliK' il si t'Ilc constitue un iunizitn |)aléont(il(»gii|ue spécial. (»r, cfltc faune (2) est ainsi cuniposée : Sui S.'{ cs|)cces, ;)0 Sdiit idcnlii|UOS ù des furuies liai Imiiriiiics : ChiliDi lluiniii, .\i(tulii iiiiiiiir. \riii UiuiiiiiiUi. Mnilinhi (iiiiliiiinti. [iiuijn'rna .Scrtr/t'si, (. caiiilhiris, Audinid ploniiUitd, A. itsdinallieis, Cardita sukuLa, l.iitelin ili'ficifiix, l'harnidcs Diomatus, Cnrdintn iiundosuin, C. ()ratiiilosiiiii, Mi'irlrLr iiilidiil(t, l'siiniiiiohia U'IliucUu, Gidnœus cumpreasus, Abru ciilis, Carddin \li(lieliin, Cinhiilit l'icus, C. coslala, C. pisinn, C. minuta, Sphetiui passiiana, S. resccla, Clurniirlld caninata, Cluiiiiu nixlicnhi, Siidiniioilriilidiinn /x/;/- sicusc, CnUoidu lurliiniiidc.'<-, EiniKtiiidrilii spirala, SUiinlldirii ntcdidiid. \i/s7ù/ ini' dans les collections de la Sorbonne, oft les gisements du Vonnst. Quoniam. I.udes s^nl parliculièreemnt bien représentés. 1(10 C.. Gouin cl J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. LES INSECTES PARASITES DES CRUCIFÈRES (Suite) II. Diptères (avec cécidies) : PeiTisid alijssi Kieiï. Câcidi(\ Larve cl Nijniphe. — lii'iillriuciil liLsildiiiiL; de la lige, de la gros- seur d'un giaiii de iriiilet jusqu'à celle d'un pois. Larves rouges en société dans une grande ca\ilé inlerne. Mympliose en lerre; éclôl en mai de l'année suivante. Insecte pariait. — Q. D'un rouge sang. Antennes brunes de 2-14 aiticles, atteignant à peine la moitié du corps; mésonolum marqué de trois bandes brunes. .Viles à bord antérieur couvert d'écaillés noires, l'altes égalrment couvertes d'écailies noii'cs, à tibias antérieurs dé|ias.sant d'un quail la lon- gueur du deuxième article des tarses. Postscutellum et deux taches de chaque côté du Ihorax, bruns. Abdomen marqué en dessus de larges bandes trans- versales faites d'écaillés noires. Septième segment nnmi, au milieu, d'une rangée li'ansversale de longues soies: le huitième marqué de deux lignes lon- gitudinales, s'écartant à leur exlrémilé. Dessous de l'abdomen marqué de deux lignes noirâtres, couvertes de soies dressées. Ces deux lignes remplacées par deux taches nu septième segment. — 2 millim. — Découvert à Budapest par le D"' Szepligeli. Décrit par l'abbé J.-J. Kieffer {Bvllctin de la Société d'Imloire nalurelle de Metz, 2" série, t. IX, p. 168). III. — Acariens (avec cécidies) : l'Initnpliis loiigior Nal. — Voir Erysimuni tiieracifolium. '< Fleurs viresccntes atteignant 3-3 millim. do diamètre et transformées en un amas de folioles couvertes d'une pilosité anormale blanche. » Darboux et Ilouard. II. — Alyssum corsicum Dub. Tige raide dressée, ligneuse à la base; feuilles blanches des deux eûtes; llcurs jaunes; étamines longues à filet avec une dent lancéolée; sépales caducs. — Etc. — Corse. Coléoptères (avec cécidies) : Coléoptère? dont la larve produit un reiillcmcnl fusilorme de la lige au- dessous de l'inllorescence. m. — Alyssum mariliiinim l.am. A'ieux rameaux non en forme d'épines; Heurs blanches; fruit poilu à style 1res court. — Endroits incultes. — Bord de la Méditerranée. — Mai-aoùt. LÉPIDOPTÈRES. Acid/xHa Isabellaria Mill. Lépidoptère de Catalogne; peut-être le Irouvera-t-on dans le Midi. Acidaiia cervantaria Mill. — Voir Alyssum calycinum. Larcntia lluviaia llb. Clieniile et Clirysalide. ■ — Chenille de 20 à 2." millim., à tête verte ou jaune pointillée de pourpre. Uobe variant tlu vert clair au jaune plus ou moins terreux ou au linin verdàtre. Incisions des anneaux médians portant, dans G. (loiiHY el J. GuiGNON. — Les Inxntex pamiiile:> dc6 Crucilèn x. loi la région duisale, une laclie arrondie à fond veiL clair cerclé de rouge;\lrt'; ligne sous doi salo inliMToniiiuc; sligniatale clïacée, oiuhilcuse, plus dairu que le lond. Sligniales orangtis cerclés de brini. \ entre coiicolore à anneaux de l à 1) stries d'une ligne d'un \ert obscur; pattes anales lavées de rouge \ineux. — Févriei', mai. l'ai)illuii. — 0*. Ailes d un gris foncé ou jaunâtre; les supéiicuies tra- versées par une bande niéiliane, de largeur variable, très sinuée exlérieu renienl el niai'cpiée d'un petit point noir jtarl'ois piqué de blanc; l'espace conipiis eidro oetti; hainle el la base de l'aile est traversé par deux lignes géminées, brunes, éclairées de blaiicliàde. Ligne coudée, Une, onduleuse, blanche, bordée de brun et précédée de deux lignes fines géminées; subtei- ininale blanche llexueuse, traversant à la côte un espace brun. Ailes inl'é- rieurcs traversées par trois lignes parallèles, blanches iMudées de brun. g très dill'érenle du cS, longtemps cdusidérée sous ii' uimi de (iiiniiuiln. comme une espèce disliiicle. IMns grande. Ailes siipérieuics d'un brun mu- geàlie traversées par cinq lignes anguleuses ondulées; l'espace ciinquis entre la deuxième et la troisiènu' formanl une bande médiane plus luncée, ornéi; d'un poiid discoïdal noir. Ailes inférieures plus grisâtres traversées par trois lignes blanches. — Dil'férenls endroits. — 20-22 millim. --Juillet à novembre. IV. — Alijssinn nnniUiinini L. Tige sons-frutescente à la base; feuilles rudes étroites; pétales d'un beau jaune d'(U' une fois plus longs que le calice; étainiiuis courtes à longs appen- dices. — Terrains ciiicnires. — .Montagnes. — Centre (Fontainebleau!]. — l'rinlemps. I. — LÉrinoi'ii.iîKs. Àrclid auUca L. Chenille et Chrysalide. — Chenille très polyphage. l'apillox. — Antennes biunes. Thorax brun à ptérygodos bordés de jaune; .ibdomen jaune fauve marcpié de trois séries de lâches noires, celles du mi- lieu en forme de bandes Iransverstdes. Ailes supi'iieures d'un brun café, maniuées de G-8 taches jaunes, dont une ou deux jilus peliles à l'angle apical. trois alignées le long de la cote et trois à quatre li^ long du bord interne; ces dernières parfois conbmdues en une seide bande sinueu.se. Ailes inférieures jaune fauve portant, à la base, une tache en forme de V, une luiude centrale et une ligne noires. Comnuine en Allemagne. — llare i^n France. — Vosge.s, Moselle, bois de sapins. — Kn juin. — 3."J-3T millim. Arclia hehe L. Chenille el Chrijualide. — Chenille à robe noiie ou noirâtre couverte de longs |)oils (oul'fus plus ou moins rejetés en arrière et implantés sur des tu- bercules. Ces poils sont gris cendré sur le dos, jaunâtres sur les côtés el d'im loux foncé pi'ès du ventre. Chenille en aviil sur beaucoup de plnnles basses. Papillon. — Anlennes noires, très peclinées chez le cf. Corps noir a\ec deux colliers rouges el six bamieleltes l'ouges de chaque côlé de l'abdomen. Ailes supéi'ieures d'un noii' velouté, traversées par cinq bnndes blanches bor- dées de mux. dont la Iroisiènn-, toujours plus étr un l'ouireuii recouverl ilo grniiis dr' s;il)le vl foiiUniiiK! en forme de coquille d'escargol, cette clieuille a élé élevée, au téiiioigiiage de Kallonhach, par le W Clans en 18Gt), à l'aide de feuilles iVMjIssiim mnnlanum. On peut donc l'y lenconlrei'. — Nymphose en juin. (.hrysitUde. — Dans le founcau; nue et aiTondie aux deux extrémilés pinu' les Q ; couronnée d'un rang de poils quand elle tloit domu'i- naissance à un cf. l'apilldii. — cf. Ailes aiitéi'iiMiies gi'andes, fomées, brun l'hocolat: corps 1res velu, long de 3 millim. g aptci'e, douée de la faculh' pai Ihénogéuétiipie. Erergcstis exlimalls Se. — Voir Brnssica râpa. II. — Diptères (avec cécidies) : ianelie.Ha [allax Kieiï. Cécidie, Larve el Xjpnpiie. — llenllemcnls allongés (de lO-I.") millim. de long sur 0-8 millim. de large; situés à l'exlrémité d'une pousse el surnionlé> par des lobes foliacés ressemblant à des feuilles dont l'extrémité seule sérail demeurée libre. A la maturité, la cécidie s'ouvre au sommet pour laisser sortir les larves dont la nymphose a lieu en terre. Cette migralion s'opèn' en juillet et l'insecte n'apparaît qu'en mai suivant. Larves grégaires, rosées, couvertes en dessus et en dessous de verrues linemenl granulées; spatule jaune à jiartie élargie divisée par une incision ar(iuée et peu profonde en deux lobes obtus; un petit mamelon de chaque côlé fie la spatule. Nymphe à armure frontale médiocre, brune, conique; soies cervicales au nond)re de quatre dont deux beaucoup plus longues; sjiinules dorsales d'un jaune clair, simples, assez fortes, en rangées nombreuses. Insecte parfait. — Uouge chair. Palpes brunâtres; antennes brun noir à 2 + 13 articles, dont les deux premiers du funicule soudés et un peu plus longs que les suivants; le dernier ovo'i'dal; verticille médian à soies beaucoup plus longues que l'article chez le cf. Yeux confluents; mésonotum orné de trois larges bandes continentes d'un brun noir ainsi que le scutellum. l'allés brunâtres couvertes d'écaillés noiies et caduques ainsi que le bord anlérieui des ailes qui sont, en outre, enti'emèlées de poils. Ecailles semblables, noires et caduques formant des bandes sur le dessus des sept premiers segments de l'abdomen; huitième avec une tache transversale. Dessous des cinq pre- miei'S segments orné d'une bande large transversale suivie d'une aulre ligne transversale; segments 6 et 7 n'ayant que la bande transversale. 2 à 2 1/2 mill. Trouvée aux environs de Kreusnach par le D"' Geysenheiner; décrit par ralil)é •i.-J. Kieffer {Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Md:. 2° série, t. XI, p. 60). II. — Genre BISCUTELLA 1. — Biscutella cichoriiiolia Lois. Fleurs jaunes ayant deux sépales prolongés en éperons presque aigus: fruits à ailes ne se prolongeant pas sur le style. — Montagnes. — Midi. — Juin-Août. Acariens (avec cécidies) : Phytoptide? — Sous l'action de ces insectes les » fleurs deviennent proli- fères avec pélalodie. » Darboux et Houard. IL — Biscutella Icevigata L. Fleurs j;iunes à pétales non prolongés en éperons; fruit à ailes ne se pi'o- longeanl pas sur le style. — Rochers. — Montagnes et çà et là. G. GOL'RY et J. GUIGNON. (A suivre). J. DE riAIil-l.K. — Cntnlnriiif des IliiUK^iwptèrcs dp Franco. \H:\ CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite) Fam. Vil. — AGRIOTYPID^E (1 1 r Ayriotypus Wlk. 1 . ainiatiis Wlk. inuj'ir iSicl). (t.:irï('S iKiiiatliiiii s ilc tcll(jcr 32. Marshalli Vayss. (Aplnn i-ifiinescejisj. 33. mediator Nées. Tmchtlluiit rniUmnlforme) 31. megaptenis Wsm. 3.J. melanotlirix. 3(). minutjifor F. nriiihfi-in liiilallonnls. r»»- ilD/lis ziiilmrimn). :i7. nionticola Kokw. ifo/ir/iinny Mvsb. (m i- Cnm.). 3><. mnlliarticiilatiis Rtzb. ipissnai-s notatuf. Saperdn pnpiilneai. .19. nigratiis Wsm. 10. nigrii-ollis Wsm. (1. nigripedator W.sm. 'Mi-lznfrtn rnriinr.lla — Vro- phnni fnhIllInHsI. 12. nigriventris Wsm. h»j7nhii Rtzli. ^piKfoitru pini' 13. nbs<'urator Nces. (niaplectica tulvlaiiiuua. rmmoemomn stniteUnl 165 J. DK G.mIjI.e. — CaUihxjue des Hyméiioptères de h'rmici •M. osfulator Nées. Colcopliora c.:P!tinlillella. C vlliicclln. r iinjiiureu- ■t."). palpclirator lîtzb. 'Iluslhclins. Orvhcsli-s. Plsso- (ti's. Piigoiiaclf rus/. l(i. pectoralis Wsm. lOnieodes liexirrinclulitl. 17. peroculatus Wsm. 47 bis. (Perrisi Rond.) Ruîi- f/anz. ■18. picticornis Wsm. iPontania blpartita, P ii///i- iiallsl. •19. piger Wsm. 50. prsecox Wsm. 'Bruchus firisel. 51 . prœtermissus Mrsh. 52. punctulator Nées. 53. Koberti Wsm. Graphotitha strobllcllal 53 bù. (rufator Gir.) Laboul- bène. 54. scutellaris Wsm. ; Grapholilhii slrobilelln. — Pontiin'in — Aimbium , llylesinus I 55. strobilorum lUzb. fGraphoUthn strobilellaK 56. subcylindricus Wsm. 57. tenuicornis Wsm. 58. terebella Wsm. (Gymnetron campanulsej. 59. titubans Wsm. 60. trypanophorus Mrsh. 61. urinator F. gastrator Fonscr. (Phinocyllus Intlrostris — Lonchxa nlgrnj. 62. variator Nées. ? Quttator Pnz. (Phorbla seneclella — Gym- netron canipanulse — Te- phrllis marglnata. 63. variegator Nées. (Grapholltha strobllella. Li- thocolletls mespilella). G. 455. Habrobracon Ashm. 1 . brevicornis Wsm. (Epheslia kuehnteWi, E elu- telln. Dloryctrla. Gallcrla, etc.). 2. stabilis Wsm. (Gelechia muUnella. Graph strobllella — Attagenus Pellio, Hyleslnus crenu- ttis). Trib. EXOTHECINI G. 456. Phanomeris Fist. 1 . dimidiatus Nées. (Enlodecta pumilai G. 457. Bathystomus Frst. 1. funestus Hal. fCurclna quercanuj. G. 458. Exothecus Wsm. 1 . affinis Wsm. •2. brai'onius Hal. LHItocotlclis. Septictila, etc. - PvnliiiiUi peduncull. — Agrnmyzii, Phytomyza. — orcliestes lagl;. 3. incertus Wsm. \\his. (rhyncoli Gir.) Lriblh. Trib. SPATHIINI G. 459. Spalhius Nées. » (anobii Gii.) J.abib. 1 . b.cvicaiuli.s Rtzb. {Bnstrlchus, Hyleslnus. Mag- ddlinus. Plssodes, Scoly- tus, etc.). 1 /«'.s. (claviger Gir.) Labib. 2. exarator L. c/avatus Pnz. ferruffatus Gour. lAnobtum, Orchcstes. PtUl- nus. Ptlnus). 3. pedestris Wsm. 4. rubidus Rossi. var. erythrocephalus Wsm. iXl/ihydria dromedarlus. — Ochlna hederœ, Phlœotrl- bus olese). Thib. HECABOLINI G. 400. Achoristus Rtzb. 1. aphidiiformis Rtzb. niiabdophaga salicls). G. 461. Ecphylus Frst. 1 . hylesini Rtzb. [Biislrichus. Cryphalus, Den- drodonns, etc.). G. 462. Hecabolus Curt. 1 . sulcatus Curt. iHylesinus traxlnl, Ochlna hederx. PlUlnus costntus. P. pectlnlcor7Hs). Trib. PAMBOLINI (Parasites de Coléoptères). G. 463. Pambolus Hal. 1 . biglumis Hal. 2. mirus Ruthe. Trib. DORYCTINI G. 464. Histeromerus Wsm. 1 . mystacinus Wsm. G. 165. Rhaconotus Rutho. 1. aciciilatiis Ruthe. G. 466. Dendrosoter Rtzl). 1. Curtisi iitzb. iSiolyUis deslruclor, S. in- lilciilitsi. 2. ferrugineiis Mrsh. 3. Middendorfi lUzb. IBoslrychus, Hylunjus, Pis- sndfs. Scolytus . 3 bis. (Perrisi Gir.) LabIb. 4. planus Rtzb. Phlœophthrirus larsalls). 5. protuberans Nées. (Hyleslnus Iru.rlnl, Scolytus deslruclor, S. intrtcalus. S. inultlstrlatus). G. 467. Doryctes Hal. 1 . gallicus Reinh. iCaHiiJiuin sangulneum). 2. Heydeni Reinh. 3. igneus Rtzb. (Pogonocherus tasclculatusj. 4. imperator Hal. (Diccrca licroUnensis. Asly- nnniiis sedllls, Rhagtum Uîflagator,'. 5. leucogaster Nées. IHylotrupes bajulus, Rha- ylum IndagaloTj. 6. longicaudis Gir. IPrlnobtus Germarl). 7. obliteratus Nées. (Xiphydrla dronirdarlus. — rulliflium huinerale, E.co- cfnlrns ballealus. Tetro- liuiiii luriduin, Plssodes notalusj. 8. spathiiformis Rtzb. lAnoblum striutum). 9. striatellus Nées. Ciillidiuni viiiliiceumi. 1(1. undulatus Rtzb. Puyonocherns hlspldusj. Trib. HORMIINI G. 468. Chremylus Hal. 1 . rubiginosus Hal. lEphestla Kuehnlella, Tliiea granelltt, T. pellionella. — inoblum molle, Bruchus rufiïnanus. fî. srrnlnarius). G. 469. Hormius Nées. 1 . moniliatus Nées. var. piciventris Wsm. (ColeophoTa trifarlclla, Pan- denUs corylnna'. Trib. RHOGADINI (Parasite* de Lépidoptères). G. 470. Rhyssalus Hal. I . elavator Hal. ■_'. indagator Hal. J. DE Gaulle. — Catalogue des lltjménof)tères de l'raucr. lUô (i. 17 i. Colastes Hal. I . ilicoratur Hal. / imoiij((f(i,i sp.l. •J liariolator Hal. 3. intprmpdiiis Nei's. G. I"a. Oncophanes Frat. 1 . lancfolator Nées. ;Hei'itrrtiriti, Seniasltt. 'for- irix virldanai 2 iiiinutus Wsm. U. IT;!. Clinocentnis Haï. 1 . cunclator Hal. 2. rxi'iiliitor Hal. I Ayriilis ililritpeziuiu}. 3. exsertor Nées. 'liyiistuinNia iiegleclfiiin^. Ci. 171. Pelalodes Wsm. 1 . iinicolor Wsm. il'llinrrit iiii/ra, Coclilldioii Iniiiici'ilfs Ci. 175. Pelecystoma Wsm. 1 . iiiteuni Nées. i'Pii(/l((o machaon, Coc/i'l illo/i liHiiicodej , Elloiilii prnxaptarlii. Larenl\a Vr- mata'. 2. tricolor Wsm. H'in'hnainii limaftia' ^ G. -ITU. Heterogamus Wsm. I . dispar Curt. (Afirittis :tfiirtiiitit. G. 477. Rhogas Nets. 1 . armatus Wsm. 2. bicolor Spin. rar. assimilis Nées. lar. ater Curt. IVanessa urticee, Zyya'iia /lli peiiitulie, liio pruiil. fle- rtiiili'inis Irphraclactiilusi :i. carlKJnarius Gir. l. circumscriptus Nées. var. nigriceps AVsm. (Polypliag.\ — larolls, Cu- culUa. I.nrentla, Tephro- cluitla. Acalla. Ptonea. TortrlT. etc.). ."). cnii-ntus Nées. Dtaiiihd'via CHCubali'. •i. (limidiatus vSpin. Agrulis tritici. Caradrlna ni sines, Diacrlsln. Laslocam pn nun-cus 7. disspctor Nées. 8. fortipps Tîeinh. 9. gasterator Jur. 10. grninilator Nées. Hrclla. rn.tmotrlche. Orijua. Pnrihala, etc.). var. altrrnator Nées. t.igrotis flmhrlal. II . grandis Gir. 12. heterogastcr Wsm. (A suivre). la. 11. 15. 16 17. IR. 19. •20. •21, 22. Si ■Jl irregulariu Wiuu. Ilaitina uuaiilmis nigricornis Wsm. iCaliicampn solldaïUnls, lia- dfna rureal. praionatiir Xrcs. .\titintuttti .^alttisj. pra'tor Heinh. proecnis Wsm. piilcli ripes Wsm. Piirllusla aiirlfhial. ri'tii'iilator Nées. iCnsmnIilcIif iiulaliiria, riigulo.sus Nées. ' lcriiiiuc(a i:ui>liiirbiw:. t<>staceus Spin. iCerura, CMx. Dcprcffana Dlcranura, ctc ). tristis Wsm. Klitiii'phelr titlifinus , Te pUrocliislia pimplnclUilai imieolor Wsm. i^tllpiiitlla saltcts. Psychc vl- rlella! vittiger Wsm. SuiiF. CRYPTOGASTRIN/E Trih. SIGALPHINI G. 477 bif. Allodorus Frst. G. 478. Sigalphus Latr. 1 . a^iculatus Rtzb. f.' à large biseau, au contraire, ne peut se rapporter à aucun type connu. Nous pensons, » néanmoins, qu'ils peuvent avoir une certaine analogie avec les écorçoii-s? (fig. 9 de » la not<> citée). Les dimensions sont très variables; elles sont de 10 centimètres sur 11 2 à 3 de largeur, jusqu'à 20 et 25 centimètres de longueur sur 10 à 12 de largeur. 11 Nous possédons trois échantillons similaires en silex recueillis au Vaumion et à Il Champignolles (Seine-et-Oise) et à Cocherel (Seine-et-Marne » (31. Jusqu'ici, cet instrument en quartzite n'avait été retrouvé nulle part, il ne pouvait donc dater son gisement. Or, ces jours derniers, un carrier m'a remis im instrument en quartzite lustré (fig. 1,  et B) qui, par sa forme et ses dimensions, offre la plus grande analogie avec la pièce figurée par MM. Collin et C'" (fig. 9 de la note citée); comme lui, il est en quartzite lustré et atteint 0™196 de longueur sur 0°H328 de hauteur et 0'°017 de largeur. Il est, par conséquent, plus long et plus mince que celui de la Vignette qui mesure (d'après l'image donnée) 0"174 et environ 0"032 de hauteur. La forme est la même pour les deux pièces, au point de pouvoir les comparer à deux frères ayant le même type physique, mais dont l'un serait grand et mince et l'autre gros et court. — Le carrier qui me l'a remis m'a dit l'avoir recueilli, il y a environ deux ans, dans la carrière Conord et C'°, à Villeneuve-Saint-Georges, en compagnie d'une hache en silex calcédonie\ix de la Brie (roche locale) assez grossièrement taillée, presque cylindrique, et de débris de pot<»ries, déltris qu'il a laissés dans la terre. Cet instru- ment proviendrait donc d'un fond de cabane ou d'une sépulture de cette station préhis- torique, station que l'on peut rapporter, à cause de la rareté des silex taillés et de l'abondance des débris de poteries, à la fin du néolithique et au début de l'âge du bronze. Tout sceptique que puis,se me laisser l'indication de provenance, telle que me l'a donnée le carrier, je suis amené à la prendre en considération pour les raisons sui- vantes : Lorsqu'il m'a remis ces objets, il m'a remis en même temps quelques centimes de Napoléon ITT, des vieux sous de la Tîévolution et un grand écu en argent, de 1644, face Louis XIV enfant, qu'il a déclaré avoir trouvé sur le sol dans les environs. Puisqu'il disait la vérité au sujet de ces monnaies, il était permis de le croire qu'il la disait également en disant avoir trouvé l'instrument objet de cette note et la ha<"he sous la terre végétale avec des débris de poteries. D'un autre côté, la hache taillée est semblable, et pour la forme, et pour le travail (quoiqu'un peu moins grossièrement taillée), à une hache que j'ai recueillie, en 1910, dans les environs (carrière Morillon), entre deux fonds de cabanes et à 0"20 du sol. De plus, mon instrument porte le même dépôt calcaire, qui recouvre par place ces deux haches ainsi qu'un grand nombre d'objets rencontrés dans cette région. Quant à l'usage de cet instrument, les auteurs IV Collin. Fouju et Réjrnier. T.a Station de la Vignette (Bull. Soc. d'.lnth. de Paris. 1S07, p. l'i"?. fig. 8\ (21 livilclin de la Sociét/i aTchfnlogkive df ^Pvie-et-Marne. 1R73. (3) Collin, Fouju et Régnier. La Station de la Vignette (Bull. Soc. .Anth.. 1897, p. 424, fig. 9). Notes spéciales et iucales. I(i7 ■'' rili-»- • r"'-' ■''^"V> -^ ->-A lig. 1 a et (', 1/i giiiini. liislniiiieiit en (|iiiirlzite liislrè Uo l'\inluinel)leiiii. Type des iiisiniments l'i usano non encore l'econnus de la Vl|,'nelte (Seine-el-Mai-ne). Hecueilli dans la station de la (in du NéoliHniiue et du début de l'AKC du liiunze ù Villeneuvc-S.iinl-Geoiges. Coll. Lnville. lie la note piécitéi' parlent, mais avec la plus grande réserve, de l'usage di' : pic, retouolioir, rahol, eiurvoir. Ces attributions sont tris prohléniatifiui'K, cependant je m'inclinerais fort devant le coup du rabot, de M. Doigneau. J'ai pensé à une pierre à aiguiser, ayant pu servir à raviver les tranchants, assey, peu énioussés, pour ne pas nécessiter d'aller au polissoir commun, qui pouvait être éloigné du village, ou peut- être aussi exploite par un riMnouleur local, des hache.s et petits instiunients en pierre, os ou même en bronze. Mais, devant les remarques que M. Dauvillé m'a faites, que mon instrument ne portail pas de stries de polissage sur la surface qui aurait pu servir, j'abanilonne cette idée, à moins de supposer que c'était une pierre à aiguiser neuve n'ayant pas encore servi, ce qui est peu probable. Peut-être pouvait-il servir à poncer les petits fragments de peaux sèches pour faire de menus objets, sai'hets, chaussures, coiffures. Justju'ici toutes les hypothèses sont encore permises. Conclusion. — Il semble donc que cette trouvaille vienne confirmer le classement de la Station de \:i Vignette dans la période néolithintu», comme MM. Collin et C" l'ont classée, mais non au début de cette période, seulement à la fin et au début de l'âge du lironze. date des villages préhistoriques de la région de Villeneuve-St-Georges. Paris. A. Laville. A propos des prétendus (■ charriages » signalés en Sicile. — Ayant eu occasion d explorer et de dessiner les roelies de la Sicile aux deux points récemment cités comme preuves d'un charriage île cent kilomètres, je puis confinner les renseignements suivants ([ue je reçois du professeur G. Di-Stefano, do Palerrae. Il paraît que les cartes géolo- giques de la Sicile, que je possède depuis vingt ans, représentent comme Eocène des roches triasiques où MM. Gemnieiiaro et Di-Stt^fano ont trouvé une bonne faune de céphalopodes et -e demaiule si les grands charriages signalés ailleurs sont établis par la même méthode (|ue celui de la Sicile. La même question m'arrive de tous les pays où les cartes gi'ologiqui's ont subi des interprétations transcendentales. Je désire seu- lement faire remarquer que trois visites à Naples et une longue expérience (les cotes de la Sicile ont augment*- ma confiance dans l'olservation sur le terrain et ma méfiance envers la compilation a primi. Dans six semaines de courses récentes avec M. Fnurnier, j'ai pu vérifier les principes de son exposé de la géologie courante dans li' numéro du 1" avril 19(16 de ce recueil, et il me semble utile d'affirmer que sur le terrain en Provence en 1887, autant «lue dans une longue expérience de travaux de recherche minutieuse, j'ai trouvé la nu'tliode (|u'il repré^sente connue très r4'Comni.indable aux jeunes naturalistes de nos joui-s. Cette méthode me parait définie en un mot : c'est l'inverse de celle représentée par toutes les descriptions de grands charriiiges que j'ai vérifiées sur le terrain, depuis les Alpes jusqu'à la Sicile! Les observations de M. Di-Stefano sont publiées par VAcraileimn dri Lincei. séances du .3 et 17 mai-s 1907. Saint-Jean-de-Luz. P.-W. STfAKT-MENTE.^TH. lt>8 Notes spéciales et locales. Aux jeunes ! Indications pratiques pour les mois de Mai-Juin. Achillea miUcfolium et ptarmica. — Ch. (verte, tête noire) mine feuilles = Platijptilia Bertrami Kossl. Alliaria officinalis. — Ch. (verdâtre veloutée, côtés jaunes) sur tiges et feuilles = Kuchloa cardaniines L. Alnus iilutinnifa. — Coléopt. avec les Pucerons = Adalia bipunctata L. Anthémis (divers). — Ch. (verdâtre, tête brune) sur tiges et feuilles = Cnephasia /ongana Hw. Cratœgus oxyacantha. — Coccide (bouclier très boml)é à plusieurs tubercules, dont 2 plus saillants) = Lecartiuin bituberculatuni Targ.-Toz. (Indiqué du Midi, se trouve à Fontainebleau.) Epilobium spicatum. — Ch. (jaunâtre) mine feuilles = Mompha Easchkiella Z. Id. Ch. dans sonuuités agglomérées = Scythris inspersella Hb. Fagus silvatica (jeunes). — Ch. (jaune roussâtre) arpenteuse à tubercules = Boarmia roborai-ia Schiff. Fraxinus excelsior. — Ch. (vert jaunâtre) arpenteuse = Ennomos fuscantaria Hw. Genista tinctoria. — Ch. dans pousses agglomérées = Depressaria atomella Hb. Helleborus fcetidus. — Hym. ; larve blanchâtre à dorsale brune (troue pétales) = Monophadnus monticola Hartig. Hypericum perforatum. — Ch. dans sommités agglomérées = Depreesaria liturdla Hb. Pinus silvestris. — Coléopt. sur fleurs Cf. = Cimheris attelaboîdes F. Id. Id. Dœdycorrhynchwi austriacus Ol. (regardé comme rare, AC. à Fontainebleau). Quercus robur. — Ch. entre feuilles reliées par fils = Polyploca ridens F. Id. Ch. dans pousses et sommités (tubes de soie) = Acrobasis conso- ciella Hb. Id. Ch. sur les feuilles = Acrobasis Zelleri Ra^g. Rubus fruticosus. — Ch. dans agglomération de feuilles = NotoceHa UddmannieUa L. Salix caprea. — Coléopt. dont la larve ronge le feuillage = Lochmœa capreœ L. Sarothamnus scoparius. — Ch. (verte à 3 longitudinales plus foncéi's. tête pâle) dans tuyaux de soie longeant la tige et plaqué de feuilles (sommités) = Depressaria costosa Hw. Id. Ch. (jaunâtre) dans fleur dont elle troue le pétale formant carène = Gelechia muIineUa Z. Silène inflafa. — Ch. (à chevrons) ronge les fleurs non encore ouvertes = Eupithecia venosata F. Id. nutans. — Ch. (lisse et dodue) sur tiges et dans fleurs = Dianthœcia alhimacula Bkh. Spirœa (divers). — Ch. (verdâtre) dans feuille roulée en cornet = Sylepta ruralis Se. Syringa vulgaris. — Ch. (brune à 2 caroncules dorsales en lanières) ronge feuilles = PericaUia syringaria L. Urtica dioica. — Ch. (verdâtre) dans feuille roulée en cornet = Sylepta ruralis Se. Verbascum thapsus. — Ch. (brunâtre à nombreux tubercules) = ff«opÂo« variegata Dup. J. (;. Au jour le jour : Abondance du Bibio Marci. — Cette année les Bibions de Saint-Marc ont été d'une fréquence extraordinaire dans la région de Fontainebleau. Dans la forêt c'était un bruit aussi dense et aussi fourni que celui produit par le vol des hannetons dans les belles soirées. Chaque coup de filet destiné à d'autres captures ramenait une foison de ces désagréables et funèbres diptères. J. G. Sur le Cossus terebra (question). — Je serais reconnaissant aux lecteurs de La Feuille des Jeunes yaturalistes qui voudraient bien m'indiquer les localités en dehors de l'Allemagne oii l'on a rencontré le Cossus terebra F., qui n'a pas été officiellement signalé en France, sauf à Aix-les-Bains où je le prends chaque année. Lausanne (Suisse). Col. Agassiz. Monument à Latreille. — Sous les auspices de la Municipalité de Brive (Corrèze), un Comité s'est formé pour ériger dans cette ville un monument à la mémoire d'im enfant de l'endroit, le célèbre naturaliste Pierre- André Latreille (1762-1832), surnommé (( le prince de l'Entomologie », qui devint professeur au Muséum d'histoire naturelle et membre de l'Académie des sciences. L'ne souscription publique est ouverte et le Comité a désigné pour son délégué à Paris l'historien du savant, M. Louis de Nussac, sous-bibliothécaire au Muséum, 13, rue Linné. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthur, Reuues— Paris 14607) M. le D' COPPI, villa S. Faustino, à Modena (Italie) |)eiil vcudio dos Poraminifcrcs inodcnuis, savoir : I Collccliou ilii iiliocène supérieur 124 espèces 150 U\ II — — iiK.u-n -'Of, _ .. ^'iM — m — — inférieur 72 — 120 — l\ du iiiiucène supérieui' 11*! — 250 — \ — — moyoh I-'.C) — 2nn - NOMBREUX EXEMPLAIRES DANS LES ESPÈCES Nota. — Les fossiles sont déterminés, enfermés dans des tubes de verre et envoyés franco. — Prière de lui écrire. A VENDRE : BELLE COLLECTION COLÉOPTÈRES DE FRANCE, par feu M. Chamboal ■1.001) cspiiics, IS.IXX) cxempl.iiros, en 35 boîteB artistiques H5 x 27 t ,000 fr. Hi'ibier Pcyron : 1.100 uspèces phain5rii(tani(.-s et cryptogames 300 fr. 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Ces .Munographies comprennenl également des iiidicaliojis utiles pour l'étude de la Conchyliologie actuelle. FAUNE ÉOCENIQUE DU COTENÏIN .Mollusques) l'af .MM. M. CossM.\NN et (1. 1'issaki;o (Kxtrait du BiilUlin de lu Société Génlogi'jiic de liormandic] Les nombreuses co>iuilles des gisements de l'Ëocine du Cotentin Kresville. Ilauleville, Valogiies , Orglandes. etc.) n'ont enrore clé l'objet d'aucune .Monoi;rapliie. Noire liiil est de combler celte lacnne, en publiant, en plusieurs lascicules successifs, la dcsciiption complète des Mollusques nouveaux ou déjt connus, provenant de ces gisements et conservés dans un certain nombre de collections. Ouvrage complet 80 fr. FAUNE PLIOCÉNIQUE DE KARIKAL Unde française) Les deux premiers articles, avec 7 pi. (Fjttrait du Journal de Conchytioloi)),). — l'iiv . 10 fr. ICONOGRAPHIE COMPLÈTE DES COQUILLES FOSSILES DE L'ÉOCÈNE des environs de Paris .\tlas sans texte, avee légendes el table. — Tome I". . ^0 ' SOMMAIRE DU N" 440 C. Chatelet : Noie sur la variation de forme de VlIcUx candidissima Drap., dans les environs d'Avignon. Robert Dollfus : .Anomalies de pédoncules Uoraux du Cerosus IPrunusl Avium. Courjault : Guide de l'ICxcursionniste dans les faluns de Touraine (note supplémentaire). Jean Boussac : Sur la faune marine de l'élage Ludien. G. Goury el J. Guignon : Les Insectes parasites des Crucifères {suite). 3. de Gaulle : Cataln^-ue des Hyménoptères de France (suile). Notes spéciales et locales : Instruments typiques de la Vignette dans les dépôts préhistoriques de Villeneuve-Sainl- Georges (A. Laville). A propos des pictendus « charriages » signalés en Sicile (P. W. Stuabt-Menteath). Aux Jeunes : Indications pratiques pour les mois de mai-juin (J. G.). Au jour le jour : .Abondance du Bibio Marci (J. G.). .Sui' le Cossus lerehra (question) (Col. Agassiz). Monument à Latreille. Echanges. BULLETIN DÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. C. Cépède, préparateur à la Station zoologiquè maritime de Wimereux (Pas-de-Calais), désire recevoir par échange l'ouvrage, suivant : » Les Diatomées marines de France » de H. Péragallo, contre animaux marins conservés. Envoyer conditions. M. L. Bruyant, préparateiu: de zoologie à la Faculté de Médecine de Lille, serait reconnaissant aux naturalistes qui voudraient lui procurer, pour ses recherches, des échantillons de Trombidinés, vivants ou fixés, et de leurs larves (Rougets) parasites ou non. M. J. Courjault, Saint-Martin-de-Villeneuve (Charente-Inférieure), offre : nom- breux fossiles de Touraine, et en aoiit, sable crililé du Bordelais et dos Landes (Tongrien à Helvétien), oiseaux exotiques en peau, contre fossiles tertiaires ou quaternaires, silex taillés, oiseaux montés, livres de paléontologie tertiaire. M. Démange, négociant à Hanoï (Tonkin), désire échanger, contre bons ouvrages d'histoire naturelle, un squelette de tigre énorme, bien complet, blanchi, mais non monté. M. Rousseau (Ph.), à Simon-la-Vineuse, par Sainte-Hermine (Vendée), offre : plantes, coquilles vivantes, marines et terrestres, fossiles de tous les étages, minéraux rares et roches, lépidoptères de Colombie contre des cai-tons vitrés syst. Deyrolle; des blocs de l'infra-lias avec dents et autres objets d'histoire naturelle. Envoyer ohlata. M. G. Postal, pharmacien, Mailly-Maillet (Somme), prie les Lépidoptéristes du Centre, du Midi et de l'Est de bien vouloir lui soiunettre en imago, et en chenille s'il est possible, des exempl. de Lmiocawya quercus. de ces différentes régions; il retournerait ces exempl. avec des pièces intéressantes, et échang. les types les plus accusés contre d'autres variations. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHI-:0LE DO 10 AVRIL AU 9 MAI 1907. De la pari de : MM. Balher (1 br.); Bedel (1 vol.); Boussac (6br.); Bruyant (1 br.); Calmai) (l br ); Ciofalo (1 br.); Couliere (1 br.); Culol Cl br.); Paul Combes (1 br.); A. Dollfus (15 vol., 41 br.); Fournier (1 br.); De Gaulle (1 vol.); Mieg (1 br.): De Nussac (1 vol., 1 br.); Plateau (2 br.); Silveslri (3 br.); Schaff (1 vol.). Total : 19 volumes, 6:2 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. 1" Juillet 1907 IV Série, 37- Année N 441 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8« Ait.) Les Abonnements comptent à partir du i" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le IVuméro, r>0 oentlmes !P IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9* Arr.). 1 OOT 2" SÉRIE DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (!!• à 30' années) Il ne nous reste plus que 16 exemplaires complets de la 2« série décennale (1880 à 1890). Le prix des dix derniers exemplaires sera élevé à 40 fr. (au lieu de 30 fr., prix actuel pour la série complète, avec table générale des matières). Dès à présent, nous ne pouvons plus disposer séparément des années il" et 20<>. Le prix des autres années séparées de la 2= série restt^fixé jusqu'à nouvel avis à 3 fr. LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE BoEHM (A.) et Oppel. — Manuel de technique microscopique, 4° édit. française (d'ap. la 5" édit. allemande très augmentée par le traducteur), in-16, 504 p. — Paris, Vigot. — Y fr. Collet (A.)- — Notice sur les sources minérales de Saint-Alban (Loire), in-8°. — Lyon, Rey, 56 p. Colomb (G.) et C. Houlbert. — Sciences naturelles à l'usage des Ecoles normales primaires, 2" année, Zoologie et Géologie, in-16, vin p., 439 à 966 avec 86 fig. — Paris, Colin. — 2 fr. 75. CouRTY (G.). — Principes de géologie stratigraphique avec développements sur le tertiaire parisien, in-12, 78 p., avec fig. — Paris, Hermann. — 2 fr. 50. DuBKEUiL (Georges). — Les glandes lacrymales des mammifères et de l'honmie (thèse). — Lyon, Rey, in-8°, 156 p. avec 20 fig. — 4 fr. Faideau (F.) et A. Robin. — Géologie élémentaire : homme et classification, in-S", 2 col., 176 p. avec 498 reprod. photogr. et 3 pi. — Paris, Larousse. — 2 fr. 75. Lappaeent (A. de). — Les silex taillés et l'ancienneté de l'homme, in-16, 123 p. — Paris, Bloud. Maeeet (Léon). — Exsiccata de la flore du Valais et des Alpes lémaniennes. Aperçu de géographie botanique, in-S", 63 p. — Le Mans, imp. Monnoyer. Passeeat. — La Dombes-d'Etangs dans le présent, dans le passé, in-16, 72 p. — Bourg, imp. du Courrier. Seevas. — Les étangs de la Dombes et le paludisme, in-S", 55 p. — Bourg, imp. du Courrier. SoNGEON (André). — Recherches sur le mode de développement des organes végé- tatifs de diverses plantes de la Savoie, in-8'', 258 p. (ouvrage posthume publié par M"* Songeon, à Chambéry, imp. Nouvelle). Thouveeez (Emile). — Charles Darwin, in-16, 127 p. — Paris, Bloud. — 1 fr. 1" Juillet 1907 IV' St^rie, 37' Année N' 441 Des Jeunes Naturalistes OBSERVATIONS SUR LES CIRRHIPKDKS FOSSILES DE LA FRANCE I.IIIKAKN NHW VOI-' HO TANK (lAKUb^ II»' ( .iii'i|ii'ilia l«i|li l'iTciil iiml lu-,. Il li;i\i' Ih'i'ii iinirli ni'v;li'i liil liy svsliMiinllr iiiihiivilul i;, Itiirwin, l'iissll ;.((i(i(/ii/(ic, |i I. l.i'S Cil tIiJIm'hIi'S liissilo lie l;i l''i;iiin' jiisi|u ;ili|iiiii il liiii n nul |,iiii;iis rli' i'iiliji'l, d'i'liKii's .s|ii''(iiil('S |i;ii' les |iiilriiiil(ilnL;isli's. I.rs saMiiils liaiirais mil ailii|ili' m ^'riii'ial dans Irs ilrln iiiinalniii . ili's (iiiilii|M''(li's ii's idi'i's dr Itni^'iiiri T. i\r (Jiciiii, i\r I.aiiianiv i|iii mil dalili leurs espèces sur la loriiie cxleriie, sur I miinuenlalimi el sui la rulm.ilimi du lesl (je ces C.ruslaeés. Darwin à peu près dans la lUdilié du siècle passé, èludianl la cmislilulidU aiialmiiiipie el pinsinlu^'iipie des (lirrliipèdes ainsi ipie leur sysli'iiialiqiie, a publie des uiminj,'rapliie> 1res inli''iessaiiles (pii smil encore niainlerianl les murages les |ilus iiii|inrlanls cl les plus cmiiplels pour ci'llc élude, haiis SCS MlCnidilCS, Darwin S'CSI occupé Unn seuleinelll des Clirlllpedes \i\aiils mais aussi des fossiles alors connus. Les éludes de Darwin uiodiliaieni presipir rMiii|i|i'|i ninii la .syslénuiliijue de ces (Iriislaci's, de niaiiière ipie les espèces elalilies asaiil lui oui perdu toute leur \a|eur scieiililiipie. Après Darwin persmine dans la re^'imi Iran (;aisc n'aclie\a l'iMude nionograplinpie de ces lossilcs; des .Moulins, l'isclier l'I llertrand ont seuls décrit ipielipies iiouNclJes espèces du Iciiiaiie l'rani;ais. I,es Ciriiiipèdes vivant sui' les (•(Mes île lal''i'aiice au coniraire ont fail l'olijel de travaux plus iiiipm laids, el M\l. de l.aca/e Diilliieis, l'ouehel, .julieii, Messe el l'isclier se sonl occillu's du di\ ilnp|ieillilll ellllil) o^'cimpie el de la sysléinaliipie de plusieurs espèces e| liièlile (le qilelcpies groupes. Mais c'esl siirlmil M, \. (.iu\e|, in.iilie de i iiiifi'rences à II niversil.e de Kmdeiinv, ipii, dans de iimidiieiiN il eMellenls ineiiioii'cs, (1 fait ciinnalli'c Icur.s foriiieH et leur di''\e|iippenieiil laïAaiics, leur cmisliliilion niorplinlogiipie el jiliysio logiipif cl leur sNsli'iiialiipie. \iissi ai je accepli' a\ec plaisir l'ollre de M. (i. I'. DoIHus d examiner de.s tarrliipèdes iiu'on a\ail Irmivi's dans le lerliaire français, d'aulanl plus i|U(' plusieurs aulrcs savants et collectionneur.s in'cnvojèrent les spécimcnn de leurs colleclimis. Les mali'iiauv ainsi cNamini's smd assez nomjireiix ej 170 G. DE Alessandri. — Cirrhipèdes fossiles de la France. m'offrent le moyen de présenter une petite contribution à l'étude de ces fossiles. l'armi les collections je dois mentionner celle du Musée d'Histoire Naturelle de la ville de Nantes, celles de M. l'ingénieur M. Cossmann de Paris, de M. le professeur A. Peyrot de Bordeaux, de ^\. Bartesago d'Avignon, de M. Bial de Bellerade de Cesson, près Bordeaux, et de M. P. Chantegrain de Mainlenon (Eure-et-Loir), ,1e suis heureux d'exprimer ici ma reconnaissance à ces excellents correspondants. Les caractères sur lesquels Darwin avait établi les familles, les genres et les espèces étaient naturellement les plus impoilants et les plus fixes, c'est- à-dire ceux dépendant de la forme, du nombre, du développement et de l'ornementation des formations cuticulaires calcaires extérieures représen- tant le squelette. Ces formations, qu'on appelle plaques dans les Ciirhipèdes pédoncules, muraille et plaques opcrculaires dans les Cirrhipèdes opeiculés, sont dans l'étude des espèces fossiles l'unique moyen dont le paléontologiste dispose pour la distinction des groupes et des espèces. Malheureusement les spécimens fossiles ont presque toujours ces plaques de recouvrement séparées et souvent isolées, tandis que les plus importantes qui foiment les parties caractéristiques des espèces ont été souvent perdues dans les formations. Dans les Cirrhipèdes operculés, on ne peut souvent examiner les plaques operculaires qui se trouvent dans l'intérieur de la muraille et sur lesquelles est établie l'étude systématique des espèces. Souvent dans les formations où se trouvent abondamment les restes des Cirrhipèdes on recueille pêle-mêle les plaques dr plusieurs genres et de nombreuses espèces et alors la séparation et le ra|iprochemcnl des plaques qui appartiennent à chaque espèce est très difficile. L'étude des Cirrhipèdes fossiles présente donc de grandes difficultés et c'est seulement après avoir étudié à fond les exemplaires vivants qu'on pourra passer à l'examen des fossiles. Il faut cependant considérer que la recomposition des spécimens et des espèces est facilitée par les lois générales qui règlent la symétrie, la dispo- sition des plaques et par les caractères structuraux et ornementaux. La systématique des Cirrhipèdes est presque complètement établie sur les caractères des plaques, mais parmi elles les plaques principales (scutum, tergum et carène) dans les Cirrhipèdes pédoncules et les plaques operculaires (scutum et tergum) dans les Cirrhipèdes operculés présentent une grande constance. Au contraire les plaques accessoires dans les Pédoncules (sous- carène, sous-rostre et les plaques latérales) n'offrent peu de constance non seulement dans la forme, dans le développement, dans l'ornementation, mais quelquefois aussi dans le nombre qui est variable parmi les espèces et quel- quefois dans les exemplaires de la même espèce. La muraille dans les Cirrhipèdes operculés donne de bons caractères aux subdivisions des groupes, surtout en considération du nombre ej de la disposition de ses pièces, mais elle est très varialile dans sa forme, son développement et son ornementation. Cela est dû surtout aux influences de la surface de support où le Cirrhipède est attaché. Plusieurs genres {Acasta, Coronula, Chelono- bia, etc.) se fixent presque toujours aux mêmes supports et conséquemment la forme et l'ornementation de leur muraille est assez constante. D'autres genres au contraire (Balanns, Tetraclita, Cliiharnalus, Pachylasma, Ver- ruca, etc.) se fixent à une grande quantité d'objets submergés ou flottants et leur muraille en s'adaptant aux différentes surfaces présente une grande variabilité. De plus la surface et les dimensions du support de ces animaux G. DE Alessandui. — Cirrhipèdes fossiles de la t-'iauce. 171 lixt^>< (iiil uni' inlIiM'iirr ilincii' sur le développonicnl el sur la fornu' du li-sl lies (i|ii'r(Ul(''s iiiiicr (|ur Imsiiur les spr'i'iiiii'iis s'asseuilili'iil en i,'riPU|M's niiMihii'ux sur un |ir|il su|i|)iirl au lieu do sT'iiani'licr do cùlo ol d'olargir los puruis ils los proluniiont, diinnanl à la iniiraillo uno lunni' cylindriipio nu prismatique ol oloridanl l'uritico. 1.0 doveluppoineid el la stiucluro du tosl ont subi aussi l'inlluoncr dr la uaturu ol do la nior où nul \ocu Ifs (lii iliipt-dos, c'osl-à-diro coniuic nu a (lojà ohseivo dans les !\l(illus(|uos los coiulitious cliiuiiquos, piiysiques, hioln- gicpios des eaux où so sont dévoloppos les spécimens. Mais la forme, la structure, roiiinnientalioii el la niloiatioii du tosl dans les (lirrliipèdos optMculos sont aussi modiliéos par iiiic arlion ilnnl l'iinporlanco a clé toujours néf,'lif,'ée dans cedo classe d' Vrlliropodos: celle action est le Miniélismo. Le niiniolisnio peut olie délini : li' phénomène par leqind certains ani- maux cliercliont à reproduire à loui' piolit la foi'iue, la sliucturo, l'orno- montatiun el la color;ilion d'aulros animaux, de végétaux el aussi d'objets divers. (le phiMiomène se rencontre assez souvent dans les Invertéiiiés, surtout dans les .\itliint li. concaciis pl dos autres espèces de li(iliiiiu\ du luêuie ; Ici on voit très bien que le phénomène est dû à une acllun de prulectiun, cai' en observant le spécimen d'un peu loin on trouve que i'ornemrntation et la coloration de la Halanc se mêlent à celles du Mollus(pie de manière (jue le Cirrliipèdr ainsi façonné échappe plus l'ariienieiil aux recherches de ses ennemis. Un autre exemple bien manifeste de ce mimétisme est celui reproduit ligure 3. Il provient de l'Aquitanien su|)érieur, de Dax (Saint-Paul), et est conservé dans la collection Bial de Belleiade à Gesson (C.ii'onde). La Halane est le B. concaviix Brown attaché sur une valve de l'eclen (ijierciilarts L. et montre comment les côtes bien développées et légèrement sillonnées de la surface du Mol- lusque montant siu' les parois du (jrrbipède, prennent une dis])osition |iaral)olii|ue, de façon que l'oiiiemenlation du peigne semble se continuer sur les parois de la Balane. Il faut d'autre paît considérer que la surface de cette espèce de Dalamis est ordinairement presque lisse et lorsqu'elle est côtelée les côtes sont arrangées tout autrement. Il faut noter de plus que toutes les canelures caractéi'is- liques, chagrinées et concentriques au crochet et disposées sur la valve se trouvent aussi sur les parois du Cirrhipède. De même un autre spécimen de B. cfr. iintinnubulum L. qu'on observi! dans la même collection et attaché sur une Turritella tercbrulis Lk., recueilli dans l'Aquitanien supérieui' de Dax (Cabannes), a des sillons dans la pai'tio inférieure des parois; ces sillons suivent exactement ceux iju'on observe sur les tours du Gastéropode. Un autre Balamis qui montre assez souvent des phénomènes de mimétisme est le B. inylensis Seg., espèce du tertiaire supérieui' de l'Italie. FiG. 3. FiG. 4. 0. DE Alessandri. — Cirihipèdos fo.ar leur cdloralidn, par les iliniensi(tns, par le n(ind)re et jiar rariani,'i'iii('id foid pcndaid aux pores de l'oursin, qui est au-dessous. In gi'oupe de IL iiiijlensis Seg. qui présente de curieuses canelures et des sillons paralioliipics sur les parois est celui de la ligure ."> (ju'on a recueilli dans le l'iioi rne de Caniiuanasca pr('s Allavilla (l'aleiiue). i'.e groupe est attaché à une valve de l*cclcn Abjsii Phil. el par sa coloration blanche pier- reuse et son ni'nemenlation il imite part'ailcnicnl la structui'e de la surface du l'eclen. Dans un spécimen de U. caticanis ipidii conserve au Musée de la ville de Milan on rencoiilre un phénomène de minKdisnu' assez curieux et dilïérenl de ceux (d)servés dans les autres spécimens. La Kalane est allachée sur une \alve de l'eclen jacobeus I-. el montre sur ses p;irois des côtes d(''veloppées ipu ne sont pas en continuation de celles du Peclen mais sortent des inter- valles (|ui séparent les côtes de la coijuille. Les côtes du Cirihip('(le ont cepeiulanl la forme el les dimensions tout à fait idenlii|Ues à celles du l'eclen et toute la surface des parois oui la canelure rayoïmante caracléristiiiue de la valve du Mollusque. Quoique diliérent, ce phénomène de ce H. cmicavus peut être considéré comme dû aussi à un instinct de protection cai' les plaques de la Balane ainsi fa(;onnées ressemhleid ahsohunent à la valve du M(dlusque. It'aidres espèces du geni'e llaldnia-. comme par exemple le li. (iniithiliilc, le It. /lo/'crt/i/v, le /{. perliiraliis et le B. Irigoiins ont stiuxeid de> impressions tle mimétisme avec le support. Le mimélisme semble n'être pas un phénomène exclusif du génie Halaniis; il se rencontre aussi dans le genre TeliacUto et peut-être dans les genres Coromila el ^'e^ruco. Dans la collection des (.iiihipèdes vivants du Musée de la ville de Milan 174 G. DE Alessandui. — Cirrhipèdes fossiles de la France. on ohscrvi' lieux spécimens de Tetracliln (l\ cfr. }n)rosn (liiu;!.) attachés sur un Madrépuie ou genre PociUopora. Les Cinhipèdes ont une couleur blanche tout à fait s(>nd)lal)l(' à celle du (loralliaire et sur la surface externe de ses parois on voit de |ietits cercles idenliipies par les diuiensi(jns et par le nomlire à ceux du sup|)orl; bien plus, sur ipiehpies iiarois ou (d)sei-\e des |ioinles coui'tes en forme d'aii,'uilles à l'imilalion de celles du Madrépore. Dans les (cuvres de (llieiui ou \oil lii,'urés des exemplaires avec mimétisme caractérisé; les spécimens de liuldiui-s illustiés par cet auteur [lllusl. cou- chyl., etc., t. IV, tav. v, fig. 2-2a) sous le nom de B. s(iuamatus, est ti'ès prohahlement le B. spoiifiicola dans lequel les écailles sont dues à des pliéno- mèues mimétiipies. Dans ce cas le support sendile im (iinHld ou i|ueli|ue autre .Molliisipie à oruemenlatiou i(lenti(pie. (le i>hénouiéne du mimétisme si im|)orlanl cl ipii a une aclioii si gi'ande sui- la constitution du squelette des Ciirhipèdes mérite toute l'observation (les naluralistes, car il intéresse la biologie par les modifications des appai'eils cuticulaii-es et bien plus encoie la systématique par les variations des carac- tères du squelette. Toutes ces modilications ou changemeuls avec ceux dus à d'autres actions font (pie les caiactères de la forme et de l'ornementation de la nuu'aille ne |)euveid être considéi'és connue constants et parlant de grande inqjortance systémati(iue. Seulement dans quel(pies genres où ces actions ne se l'ont pas sentir- la muraille peut donner de bons caractères, mais dans le geni'e Bahinus el dans les genres voisins, toutes les espèces élal:)lies sur la forme de la nuiraille el non |)as sur celle des |da(|ues (qierculaiies est à considérer couuiie bien douteuse et non suflisammeni caracléi-isée. Les études modernes des Cirrhipèdes soni elalilies siu ers donm'cs el il faut s'y conformei'. Pai'ini les (lirrhipèdes operculés sont caractérisli(pies du lerliaire français la TelvacUla Ihimurticri Fiscli. et probablement une espèce de l'xildiiiis que j'ai distinguée sous le nom de B. DoUlusii de Al. Parmi les Cirrhipèdes pédoncules du tertiaire de la France on rencontre, au contraire, une espèce répandue dans toute l'Europe méridionale et occi- dentale, le Scalpelhim tnagnum Danvin, et une faune tout à fait caracté- ristique. En effet on doit cousitb'rei- coimne propres à la ri'^gion française : Scui- pelhun recurcntinn Ifert.. S. FiMltiTi i .'i Iterl., I.rpds htinligolemis d'Orb. et L. Orbigrvji des Moul. Les Cirrhipèdes operculés repi-éseident des organismes qui vivent pres(jue entièrement sui' les côtes maiines. tandis (jue les Cirrhipèdes pédoncules vivent dans les fosses plus profondes de l'Océan. Les premiers, assujettis aux nuilliples influences de l'entourage, pré- sentent une grande vaiiabilité de formes. Les seconds, au contiaire, moins soumis aux actions modificatrices, ont une grande constance dans leurs espèces. Il est très cui'ieux d'observer qu'eu l'r.iiice ce sont les esiièces |)(''lagiques i\\\\ sont caractérislii|ues. Cela déuioulrerait (pie les bassins profonds de ses mers tertiaires oui eu des faunes |iropi-es el oui été prolégi''s contre les iiumigralions des r(''gions limiti'oplies. Les |)ériodes dans les(]uelles s'est [noduit (_lans la région française le maximum d'abaissement des mers tertiaires sont, selon les données fournies pai' les Cirrhipèdes, l'Eocène inféi'ieui' et l'Oligocène supérieur, c'est-à-diie pendant le dép('it des foiuialions lutétiennes et aquilanieimes. Les Miocènes moyen et sup(''rleur el loul le l'Iioci'iie sont représentés au coiitraii'C par des formalions littorales el liés iieu profondes. La partie inférieure du Pliocène G. i)i: Ai.KSSA.Num. — Cirrliipèdcs fossiles ilc la France. 175 esl forisliliir'i' par tlos fdtiii.ilioiis nidiiis lillmiilfs i|iii' la jiarlif' sii|M'ti('iii-(;. Il l'an! (•r|ictiilaiil llult.'l- qui' 1rs cspri'i's (le ( .111 liilK'di's (|ii'ipii i ciicniilre dans If Icrliairc iiifciiciir mil des ia|>|niits lirs visililcs et leur i)ii;,'iiir viai- si'iiiljlahk' Sf lidiar dans lu (liaic supt-iifUif dr la ni'|gi(|iii' et de l'Anglelri n-. Les espères au contraire du tertiaire supérieur sont de type uiédileiranéen cl ri'jiandns par ciinséipient en Kspagne, en Suisse, en Autriche et en llulie. I.rliidc des (iirrliiiicdes ftissiles et vivants a dénuintré ipie les formes iipcrcult-es snnis, etc.), mais dans le Miocène débutent les espèces de t.vpe méditerranéen \l(. spnuijiinhi. H. iicijiiniliis, etc.). Itans le Miocène de la France occidentale iTouiaine, Vendée, Itrelagne, etc.) on rencontre des Cirrhiiièdes de type mêlé; en général prédomine le type méditerranéen [U. IMiimnliuhun, IL perjovalus, etc.). Dans la Gironde, au contraire, on peut distinguer deux i)ériodcs : dans la premièie, c'est-à-dire dans la plus ancienne ((Higocènet, abondent et sont exclusives les espèces de tvpe septentrional (U. bisitlcalus, B. crenaliis, B. iinguiformis, S. 176 G. DE Alessandri. — Cirrhipèdes fossiles de la Fiance. magnum, etc.); clans le second, c'est-à-dire dans la plus récente (Jliocène), on rccneille les espèces de type MK'diieiTanéen {U. tinlinnabulum, B. con- (•(/rus, U. (iniphitrilo, etc.). Les espèces de rEocène de la Fi-ance su[)éiieure ont très piobablemenl une même origine que celles de TEocène anglais ou belge parce que toutes elles sont identiques ou très voisines de celles de la même période qu'on trouve dans ces régions. Les espèces de l'Oligocène qu'on recueille dans la France septentrionale et occidentale ont le même type et montient donc une très visible parenté avec les espèces éocènes qui vivaient dans la région du Nord, tandis que dans le Miocène soit de la région occidentale, soit de la région orientale on rencontre des espèces de type méditerranéen et abondantes aussi dans les (lr]iùts df l'Espagne, de l'Italie, de la Suisse et de l'Autriche. Dans le Pliocène on trouve les espèces de type méditerranéen dans la vallée du lUiùne, mais encore celle de tyjie sei)tentrioiial dans la l'égion supérieure de la France. Lislc des espèces examinées du teitialrc français. ESPÈCE c o 1 Éoc inf ène sup' Oligc inf loène Slip' Mio inf' sup' Plio inf' cène Slip' t. '5 5 Sccil Util tiifi t'tciif l'dt u in Bt*rl. — Fischeri {^ Bert 1 LeDds }yiirdi(ial€ïi-^'2S D'Orb — orbignyi Des. AIoul — spongicoîa Brown — ' amphitriff Darw — creiiatiis Brug — hi-'. y.fiiris rtifthi'tni- I,. — \n[v liras sicii ulvrurcii. .\nlli(icktins fiiiiln'iiii I;. cf. l-i'S i]ii;ilri' ailr> il'iiii hi'iiii j.iiini' iidirAIn' à la haso, les siipr-iiciircs iiiai'(|ii(''('s au siPMiiiK'l d'uni' i^'iandr taclir aurdin iiorlaiil un croissant noir au ccMé intoiiR'; ailfs inlï'iit'nics inaii|urcs de iioinis nuirs au l)(ii'd Icriniiial; dessous jaune; les inléiieui'cs nianiuées d'arijoreseence. Q. Ailes supthieuies d'un blanc verdAtte u moins foncé presque toujours semé de poiids blancs, ou bien verte avec des lignes blanches. — Mai-juin, puis d'août en mars. — Chrysalide en teire. l'iipiUnii. — Tète el thorax d'un bi'un fuligineux: ailes supérieures d'un gris foncé l'orlenieid saupoudré de biun et de noir, surtout à la base el à l'extré- mité, avec (jnelipies éilaircicN blanchàires: lii^in' i-xlrabasilaire noire, gémi- né-e avec rinb'rieur pins fonci': lii,'nrs nir'diani's iioii-es; coudée, géminée, line, avei- l'inléririir plus ilaii-; subleiininali* gi-is bianchàire, dentelée; tache cellulaii'e ovale blanciiàlre, cerclée de noii' et appuyée à la côte sur une tache caiiée, noire, .\iles inférieures un peu plus claires, IraviM'sées de trois lignes sinueuses et parallèles. Q identique, mais plus claii'e, souvent presque blanche dans l'espace médian. — l'roqnr loiMc la fiance. 3(1 millim. — Aviil-mai, puis jiiilltd-aofd. \siiiliilcs (lilraria V. Chenille et Chrifaliile. — Chcmlle de :iO à 'ill millim. ayant la tèle el les jiattes d'un blanc jaunâtre. Robe d'un ver! liranl .souvent sur le gris; ligne dorsale très effacée ou nulle; sous-dorsale composée de deux lignes rou- geàtres; ventre uris-brun. — Mai-juin. — (Ihi'vsalide en terre dans une coque lAche. Pupilloit. — Ailes supérieuies larges, arrondies au sommet, allant du jaune soufre au jaune citron avec quelques atomes bruns le long de la côte et tra- versées obli(piemeiit par une ligne brune partant de l'angle apical et abou- tissant au milieu du bord interne, avec un point discoïdal concolore, plus ou moins visible. Ailes inférieures blanc jaunAtic à lignes el à points indistincts. i,es ipmtie ailes, jaune jilus foncé en dessoir<, plus saupoudrées et avec les lignes visibles sur les inféi-ieures. g i(leiiti(|ue, mais les ailes supérieures entièrement saupoudi'ées de brnn a\ec la lii,'ne lrans\ersale bi'isée au milieu, i'artout. .Inin-juille!-a(iùl. ■!(» :i2 millim. il. — DiPTÙREs (avec cécidies) : Cécido)i>>ji)te? — On ne connaît guère (pie la cécidie ; " Fleurs gonllée> de la grosseur d'un pois et ne s'ouvrant pas " (Kieffer, '/.nocériiUcs de l'I-Jnrope. p. 273i, ou encore : ;w la cccidie : " Klnirs iléfoniiées à burds sinueux avec piiosilé anormale " iCI. Kietîer. Inr. ^up. cit., p. 273). III. — Genre CAKILE Cakile marilima Scop. Feuilles cliarnues épaisses: tiges très rameuses; (leurs lilas; fruits à deux parties superposées: — Juin-septembre. — Bords de la mer. I. — Coléoptères. 1° (Sans cécidies) : Dasytes Beyanus Goz. Insecte tiérissé de poils en dessous, .\ntennes courtes à articles o à 10 dentés en scie; pronotum avec un sillon sensiblement arqué en deliors; tibias aidérieui's avec deux petits éperons; ongles à dents eliacées; élytres ornés de deux taches rouges. — Corse, d'après Acloque (l'^ainie de France, II, 311). Psylliodes niarcida Illig. Corps ovale obloiig; dessus testacé pâle, à rellets verdàlre cuivreux sur le front et le pronotum. Tète rousse, au moins en avant, en partie visible de haut. Front à points gros et denses: iirolongement apical des tibias |ioslé- rieui's assez large, arrondi à l'extrémité: élytres striés à points extièmemenl serrés et assez gros. — 3-3 1/2 millim. Urodon pygniœus Gyll. Le genre t'rodon, voisin du genre Bniclms, contient des insectes de petite taille ayant le premier article des tarses postérieurs plus court que la moitié du tibia el des yeux arrondis presipie entiers. — Chez Vf rodon pygiiixvs tous les tibias sont foncés; pubescence dorsale assez épaisse, d'un gris blanchâtre unifoime et cachant la couleur foncière des téguments. Strie suturale invi- sible. — 2-3 millim. Cet insecte se développe dans les capsules. D'après M. L. Bedel, VI, p. 422, Urodon pygmseus Gyll. vit sur Vlsatis pinnata Forskh., qui est synonyme de la forme iittoralis Jord., de Cakile maritima Scop. 2° (.\vec cécidies) : Ceuthorhynchus? dont la larve produit un renflement fusiforme à la base de la tige. II. — LÉPIDOPTÈRES. A(jrotis ripœ Hb. Chenille et Chrysalide. — '.'... Papilloii. — Thorax tirant sur le roux avec collier blanchâtre. Ailes supé- rieures fauve roussàtre, côte et nervures blanches. Lignes ondulées se déta- chant en clair plus ou moins souligné de brun; la basilaire brun roux marquée d'une tache blanche: la subterminale dentelée. Taches médiocres, blan- châtres à bordure brune avec taches roussâtres à l'intérieur. Ailes inférieures blanches. ç> pareille avec les ailes inférieures brunâtres. — Littoral de la Manche. — 36 millim. III. — Diptères (avec cécidies) : Cécidomyinç? dont la larve produit un renllement des (leurs qui demeurent fermées. rv. — Genre CAMEUNA CanieUna sativa Crantz. Plante poilue; feuilles entières ou dentées; fleurs jaunâtres à pétales beau- coup plus longs que larges; fruits arrondis à graines nombreuses, plus courts que leur pédoncule. — Partout et cultivé. — Champs. — Juin-juillet. (",. r.(»i iiv il .1. Cl KiNoN. — l.i's liisfilfs lumtxUcs des Crucifères. 179 I. - Col.KOl'TÈnKS. Iliilii\iinii.\ .vi/;-/((r»v I,. I.iiiii' l'I \iini]tlif. Mi'iiiiN iiKriiis i|iii' celles des (laiiliiJii'iiles; la larve Miiiie d'ieiils |iiiii(|iiN ;'i lerfe, dans le \(iisiiia;,'e tWs |iiaidcs. ^'l'inipc i-iisuite jiis(|iir MM II- lli'iii-, puis s'alLiiclie aux llyniénuptèi-es aidli(i|iliiles qui les iiitinduiM'ul il.iiis leurs nids uù elles \ivenl en parasiles des larves de cenx-ei ci Mil elles suliisseni leurs iinManiurpInises si diverses e( si rui'ifuscs. liiM'ilf iiiirjinl. Mlvires d'un \eil \ariaid au Ideu, inili''liiseenls el à exliéniilés lurleineiil arrnndies. Anleiuies druiles, nuires; lèle nuiros; pninu- (iiin rouge; pattes noires avec l'onglet supérieur des tarses pectine. (!'est très probahlenient le c(iléo|)l(M'e iiidiipié par Macipiart sous le nom de Lt/llii miiiKiri Ziegl. ciinune \i\anl sur lui ( niiirUiui. llnU),\\ii>\i\ sijruiius L. ressendilanl assez à prenuère vue à un /.(///. linid anlérieur du prnnnluni lobé derrière chaque leil. sans lilirisses. Klylres Inièveineiil acuniiiiés. garnis d'une bande blan- i-hàire bien nelle. ocnipanl li-nis on qiialie des inlerslries exiornes. — fi-10 niillim. — l'Jiriipe moyenne. - - l'iance. Ij.vux Mi/aiiri (Hivi. -- \'iiir liiirhnrcn jinrco.r. U. — Acariens (avec cécidies) : l'iiillnpliiy hiiiij'uir nlniha^l Nal. — ^'oir SiMiiiiliriiini citlinniiae. V. — Genre CAPSELLA Capselln Bur\(i-l'aslori\ .Miencli. Feuilles de la base en roselte, ordinairement divisées; Heurs blanches en grappes; fruits triangulaires. — Partout. — roule l'année. i. — CoLKoi'TfcKES. 1" (Sans cécidies) : l'inillnlrclii noiKirinn li. - ■ \ dir ///v/vv/çr/ râpa. <'fiilh()rliiinclnd,iu\- llnralix l'ayk. — \'oir liarbareu prœcox. Ccuthorliynchiis rnisinii l'ab. \ oir lirijnmum, genre. 2" (Avec cécidies) : Ceulhorlniiirhus assimilis Payk. — Voir lirassica napus. Cciilhorliiiiicltiis sutcirnllis Payk. — Voir Brassica napus. II. — Ll-M'IOOPTIRES. /'l'cn'.v diipliitir.e L. — N uir \riilii^ pcrfulinla. Arrliii ciijii !,. — Voii' Si^iitnhiiiini idiuirin). III. IIVVlKNOPTkHES. \lli,iliii liiii'nid l.ep. IV. — IIiiviiiiTi.uKs. I" (Sans cécidies) : .\phis capsellse ivalt. 180 G. GoiiHV cl ,1. GuiGiNON. — Ia's liisi'cli's i)nra!>ilc:i des Crucilèrcs. •■ Déforme l'inlloi'i'soeiice dont les itédoiiciiles restent rapin'orhr's et rac- conreis » (J.-J. Kielîei-. F. d. J. V., XXII, 21). — Puceron à anieinies implan- tées directement sur le Iront et sans tubercule anieimaire. Ne pas confondre cette déformation avec celle produite par l'hjitoplns hnifiiur (ut infra) et celle (pii est due à Cysto]>ii^ candidiis. clKini|)ignon (jui se présente sous la forme d'une moisissure d'un blanc de neige. Apliis enjsimi Kalt. Déforme les pédoncules floraux de la même plante et ressemble au précé- dent pour la forme générale, mais il est vert et vit en société nombreuse sur les sommités de la tige et les jeunes feuilles. Aphin symplnjti Schi'ank. Aptère. — Corps mat, noir de fumée à reflets bleuâtres. Yeux et rostre noirs, extrémités noires. Antennes plus longues que le tlioi'ax; pattes de même couleur que le corps. Ailé. — Ailes hyalines, tête et thorax In-unàlrcs; le rcsic comme Vaplèrc. .Vplm poiuivciis Fab. — Voir Papovcr soiuidjcrum (Papavéracés, F. d. J. \\, XXXV, 121). Siphoiiophiira pisi Kalt. .Aptère vei't ou jaunâtre; queue janiiàlic tn\ vordàtie; cornicules mi-partie vertes et noires, n'étant pas du double plus longues que la queue. .Mlé vert avec les dessins du thorax et la poitrine lirnn rougeâtre. — 2 millim. 1/2. — Juin-septembre. 2° (Avec cécidies) : Aptiis hra^siae L. — '\'oir Brassim nleracea. Aphis? — Probablement .1. eajisclLe Kalt. Sa présence .se manifeste pai' une iiilliirescence raccourcie sans pilosité anormale. V. — AcAKiENS (a\e(; cécidies) : l'Iijjtoplus longior Nal. Produit une Chloranthie a\ec pilosité anormale. VI. — Genre COCHLEARIA I. — CoLÉOPTfîRES. Ilippuilinnia trcdecimpumlula L. — Indiquée par Macquart comme parasite de Cochicarin, mais se rencontre sur toutes sortes de plantes aquatiques, dont elle ne vit cei'tainement pas; elles les débarrasse plutôt des Pucerons qui les infestent. Lithnnoma cinrtti Fab. — Voir Bnisslca oleracen. Phyllotreta nemorinn h. — Voir Brussica napus. II. — LÉPIDOPTÈRES. .Agrotif! {iiubriola Esp. Chenille et Clmji o| la base des antennes vori doré ou blouàlr-o. Soininot du froid éli'oijoinoiit canaliiulé; tit)ias creusés d'une raimu'o sur le dos, les postérioui's offrant une foi'to dont externe à leur extrémité. Elytres non prolongés en pointe, à base rebordée seulement sur la moitié externe. — Presque tout le bassin de la Seine. — Sur les Vohjffnmm, d'après les autours; siu' lo Cochk'urln. li(iii\ Fabr. l'hjlllolirlii (iniicrdcix Koch. — Xi.ni Biv^^iin nlrrarra. l'IniUnlrrla pœciinccrns Com. — Voir Brassir.a itlpijcnt. l'IviIIntrcla [Ir.riinxa Illig. — ^'oir Cnrdaminc nmnrn. l'Inilldlrrtn orhriprs Curt. — Voir Cardamino aninrn. C'riithnrhiinclnix rnrhlrari.r (\\\\. — Voir CdVfldiiiinf jiralriisis. (\a^ môme sur Corldcnrui o[luinnlis). 2° (Avec cécidies) : Coutliorlnjticlius sulcicollis l'ayk. — \(iir Hrassica naims. II. — LÉPIDOPTÈRES. /'(c;-(\ lirii\,\ic!i: L. — Voir Brassica napus. l'/;'n/is siiiiiilera Mb. (iiftnUf c) ( hrn-^alide. — Mœurs des Aqrotis (ut supra). La chenille hiverne, ollo atloinl toute sa Uiille de mars h mai. Cln'ysalide dans les feuilles sèches. l'iipillim. -- Ailes supérieures d'un gris teinté de rosé avec les nervures brunes et uno tmibre de la même teinte partant de la tache réniforme pour aboidir- à l'oxli'éniité do l'ailo. Lignes indistinctes. Taches un pou plus claires quo !(> fdiid; l'uibicidairo pyi'iformo séparée ilo la l'énifoi-nio par lui Irait brun: lacho clavifornio éli-oite, très alloiigéo. reliée au Ihoiax pai' un trait unir; frange onliccdupée ot surmontéo d'une ligne do petits triangles noirs. Ailes iid'ériouios blanches, ond)rées de rou,ssàtre à l'extrémité; frange concoloro préci'déo d'une potite série do traits foncés. Q idonliipio mai- jilus fnncée. — •'t7 millini. .Montagnes alpines. tf//'()/).v j)nisinn F. — \njr linphainis snliriis. Cidltipixlria Lalredk'i l)u|). - \'oir Hapluinns laphanhtrum. Laroitin llnclualn h. — Voir Brassicn nipracea. I^ioxcd [iir[icalis L. — Voir Braisica oleracea. 182 G. GounY el .1. GiiiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. III. — IIVMK\(ll'Ti;HKS. \lliiiliii iiililiri (ilii-isl. - - \(iii- Hdrliiirra niliiniis. IV. — Dii'iiiKES. l'Iij/lomiiza riilicuniis Zetl. Larve cl \ymplic. — Larvf de 2 Diilliiii., \cit rhiir, ilcssiiiaiit à la lace siipéi-iciu'O (les feuilles une mine lrans|iarente, j,'rèle, .serpentant, sans retdui' sui' elle-même; ligne excrénienlielle discontinue, furmée de granulations noires; mine s'élargissant à la Un. Pupe jaune, fixée sous les feuilles, entre les deux épidermes. — Juillet. Insecte parfait. — 1-2 milliin.. miiràtre; frdiit leslacé, épistome jaune clair. Antennes rousses. Tlidi'ax gris cendré avec une bande latérale jaune; fémurs jaune pâle à genoux bruns; tarses bruns. Ailes hyaliiu^s; abdomen noirâtre laehé (le jaune pâle à l'extrémité. H'. — IlOMOl'IKRES. I!litiliitln\ijiliina per.\ien Pass. — A'oir Brassirn oteraeea. VII. — Genre DRABA I. — Di'aba aizoides L. Feuilles toutes à la base; (leui's jaunes; style allongé. — Rochers. — Montagnes. — Avril-juin. Acariens (avec cécidies) : l'Iii/Inptide? — Gladomanie, pliylldniaiiie. H. — Druba veraa L. Feuilles pres(|ue toutes à la base; pétales blancs liés divisés. — Partout. — Printemps. I. — Coléoptères (avec cécidies) : Ceuthorhynchus hirtulus Germ. Larvs et Nymplie. — La lai-ve vit dans un renflement ovalaire situé à la base de la tige. La transformation a lieu en terre. L'insecte parfait éclôt en mai. Insecte parfait. — Il ressemble au C. Chalyl)ieus Germ. (Voii' Si^iimlirinai officinale), dont il se distingue par sa taille plus petite, par ses fémurs anté- rieurs dépourvus de denticule el par ses élytres ardoisés ou faiblement bleuâtres. — Toute la Fi'ance. — Printemps. — Septembre. — 1-2 millim. Ceutfiorliynchus contractus Mai'sli. — Voir Sina-pis arvoisis. II. — LÉPIDOPTÈRES. Agrotis fimbriola Esp. — \o\v Coctili'aria, genre. .igrotis signifera Hb. — Voir dichlearia armoracia. Pygrnœim fusca Thiin. Chenille et ClwjsaUde. — Chenille de 15 millim.; à corps grossièrement chagriné, très plissé, caréné sur les côtés et couvert de poils très courts et seri'és. l'èle biMui(> assez grosse lavée de lougeàtre sui' les côtés. Rnlie terre (le Sienne brûlée tirant sur le noir- vei's la régidii stigmatale. Ligne dorsale line, peu nette, interrompue; stigmatale plus visible, continue, claire. Ces clienilles, très lentes, éclosent en août el passent l'hiver engourdies sous la neige jusqu'en juin ou juillet et se chrysalident dans la mousse ou les feuilles .sèches. Le papillon apparaît t]uinze jours plus lard. Papilton. — cf. Ailes prolongées à l'angle apical, grandes, minces, d'un (1. fiOUHY Pi J. f;i'i(;NON. — l.cs Inseclcx lutrasilex des Crucifèrps. 183 imii liili^iiH'ii\ : li^^iifs iiM'di.iiM'-^ l'I |iiijiil (■(■||ul,iji-o à point' visibles. Ilcssoiis (jrs iiilV-ririires l(''f,'(";romnil -tiii' |ihis cinir à r<'S|);icc tf-rmiiuii. -- IS-20 niill. \ii|i" |i;ii- ossaiiiis sur lr> inairics îles lliMil('s-\l|)c> i|;iii< lo voisiiuii,')- des i,'liM'i('|-S. ç |(liis |iclili'. ,1 jiiics ((Mii-los, élroilcs, aiiîin's à l'iiiii,'!!' a|iie |pir>i|U(; l'élrécies en pclMilr; ilcm^ Idanrhcs à pétales i'i,'aM\ laesipii' divisés l'n deux; tVuil de 7 Ml nnlliin. Velu, pies<|ue aplati. - Juin, (leldliic. — Msl. e| cà cl \h. I. — Cdi.Cdi'i i'UKs lavi'c cécidics) : (iiininrlivn itlijxai llaini. I.iirrc l'I Siiniplic. — " Nodosités airondies, formées aux dépens des radi- cellt'.-? [\niv lliiiinhii[[rr, I.S."i,"»). » (Cf. J.-J. Kieliei-, '/.oocècUlics de l'Europe, p. i>ti'.)). Au sujet de ce! insecte, .M. L. lîedel taii celle lenianiiH' : •< l,es observations pidiliées pai' ilaindnifier sut un (lurculiouide ((iijmiieiroii la racine. II. — Acariens (avec cécidies) : I'IkiIiijiIc'.' (pu |ii'i>(lnil nue ('.lilniantliie? X. — Genre IBERIS I. — Iberis m)iara L. Plante à peine ligneuse à la base; feuilles sans stipules fortement dentées ou profomlément divisées; lleurs blandies ou lilas; fruits mûrs à pédoncules écartés les uns des autres. — Toute la France : champs. — Eté. 184 G. GouRY et i. Guigndn. — Les Inxcctcx jumnilcs dcx Crucijèrcs. I. — C(ILÉ()l>TkKE>S : l'Inillotretii rro'ixiroruis Ail. Iiisoi'lo enlit'i'eniéiit noir, suis lailics jjiiim^s siii- les ('lytivs. Anlennes assez ciMii-tes, à pi'emiei" article nnix. (|iiatnème plus court que le suivant. Tête |toiicluée, au moins sui" le milieu. — Suil-Ouest. — Centre. l'SjjUiodes insldbilis Kiiudr. — Voir Cke'mmlhu.s cheiri. CciilIiDrliiincInis Ihldypls \h\s. Anii'iinos et rostre noirs; pronoluiii auLÇuIpusement relevé au milieu de elia(]ue côté; base du pi-onotuni iii-aïquée à pointe avançant légèiement vers l'écusson. Fémurs sans dents; til)ias à bord externe arrondi; tarses noirs à ongles grêles et simples. Elytres sans dessins, couverts d'un revêtement blanchâtre, apparent, cachant la couleur foncière des téguments; une seule série de poils blancs sur chaque intersirie et une série analogue insérée dans le Tond des stries. — 1-1 1/2 niillim. — Juillet. — Dordogne, Pyrénées. II. — LÉPIDOPTKRES. Evcnjealin cxtxmalis Scop. — Voir lirassica râpa. II. — Iberh pinnala L. Gomme la précédente, mais feuilles ordinairement très divisées et fruits mûrs à pédicelles i'n|ipi'ochés les uns des autres. — Est, Midi. — Eté. — Champs. I. — COLÉOPTÈHES : PsijUUHit^s inslabilis Foudr. — Voir Chi'bv)dhu>: cheiri. II. — LÉPIDOPTÈRES. Eiiclïloë iagis Hb. CheniHo et Chrysalide. — La chenille vit solitaire. PapiUon. — Ailes blanches; les supérieures arrondies au sommet qui est noir, maniué de trois ou ijualre taches blanches. Tache costale étroite, lu- nulée, n'atteignant pas la côte qui est pi(]uée de noir. Ailes inférieures d'un vert jaunâtre en dessous avec des taches blanches sans l'eflets. Q identique avec les ailes inférieures lavées de jaune en dessous. — 34 millim. — Midi. — Indre, Cher. — Avril-mai. Spilo.sonia lubricipeda L. — \ oir lle-'^pcri.s inatrnnalis. XI. — Genre ISATIS Isatis tinctoria L. Feuilles inférieures |)res(pie aiguës au sommet; Heurs jaunes petites tiès nombipuses; fruit large en coin à la base. — Lieux incultes. — Toute la France. — Eté. 1. — Coléoptères : Psi/Uiodes tfilaspis Foudr. Ressemble au Psylliode.s obsciira Duft. (A'oir Brassica ulcifera), dont il dif- fère pai' ses l'émuis aniérieurs et intermédiaires en grande partie noirs et par le dessus de son corps (tète, pronotnm et élytresl qui est bleu. — 2-3 'millim. — Teri'ains secs, Seine-et-Oise. /'sj/lUndes i))xlabilis Fondras. — \ oir lîm^sira napiis. Baris fallax H. Biis. Ressemble au B. cœrulescens Scop. (Voir Brassica napus), dont il se dis- tingue par son pronotum dépourvu de bande médiane lisse. — Nord, Centre. — 2-4 millim. G. Goury et J. GuiGNON. (A suivre). I J. UE Gaulle. — Cataloyuv dis Hi/tuénuptères de France. ISîû CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite) G. 481. Sphaeropyx 111. 1 . irrorator F. iÀcronucla pil, A. trldem. Miiiiii-stra pljli G. 18-2. Acampsis Wsm. 1. nitt'rnipi's Nres. G. 483. Phanerotoma Wsni. 1. dentaU Pnz. ICarrtiiii iiurremin. Graplw- lUhii. Myiiiiiiis, nhnilu pluea 2. planifron.s Nées. ^liraphiiUtlia slrohllflla!. SiiHP. AREOLARIN/E Tiini MICROGASTERINI G. 483 bin. Elasmosoma Ruthe. (Paraslles dt>.s Fourmis). G. 48^1. Acœlius Haï. 1 . dubius Frst. IS'epllculii cffiltfiinellai. 1 bit!, (erythrothorax Gour. ) Dours. l ter. (gemmatus Gour.) Dours. 2. Bubfasciatus Haï. I luletiiiliiird . Lilhocotlflis Sepllciilii - rcrirfomi/l"' 0. 484 hi.i. Mirax Hal. G. 48.5. Apanleles Frst. 1. albipennis Nées. iI'iilypliaKe. - I.épidopt sur- loiit ^^c^os). 2. analis Nées. MeliliFa maturnii. M ['ha-- bel. 3. bicolor Nées, irolyphage). 4. caj» Bé. perspieiius Nées (née Wsm.). (.IflroHs. irctiii. rucullia. Pandenils. etc 1 5. callidus Haï. /■ibraxas, Ai/rolts orbona. Pnrasemla plantaginlsl. 6. rarbonarius Wsm. Mnrrotttuincld rublj. Kl. Il i:i. 14. 16. i; 18 19. •20. 21 23 24 25 26 27 28 coiigr.stus Nées. (iranearuiii Gour. (PiilypiiaKP — Lépidoptères (Eufs d'.\ralunées). difficilis Nées. (Polyphauf — Lépidoptères) cniarginatiiR Noos. (iiiiiii/fins Hal. [HtiariHtii t/'''niniirla. LoTfn- tiii. eyrttinfis, neprt'fsa rl- leuphora . Olflhri-ute» , Ole ). 33. solitarius lUzb. iPolypliage — -Macrolép.). 34. spurius Wsm. (Polyphage. - Macrolép). 35. tenebrosus Wain. Li/niiiiilrla illspnr, Acnilephi pyijiitiPana. yifiniinitfutir 36. Iriangulator Wsm. illDnriniii, Dasuchlni, Htau- rupus, Thevln. Crmiiliuf. l'IC). 37. villanus Reinh. inllii vllHcul. 38. viiuinetorum Wsm. iKlaihlsta, GrnciUirla. l.ilal 39. vipio Reinh. ITlnea mlsella). 4(1. vitripennis Hal. \iiipli\p;irii. Iiniinnia. Den- i//r<(l»i».«. l.trrfiitla, etc.). 41. Wcsmaeli iUithe. 42. xantbostigma Hal. iCacœcia, Gracllarla. Swam- merdamla, etc.). G. 486. Microgaster Latr. 1 . abdominalis Nées. 2. alvearius P. iHnarniia tifiiniuiriti. Hitmia luteoldlai 3. clcprimator F. il'uculUa vertiiLicl. Plusia va- rlabtUs, Gallerta spj. 4. dorsalis Spin. Snthrys verhnacelta. Pu riiusta intrpurnlls . 4 h/s. (erytbrotborax Gour.) Rondaiii. 5. gloliatus L. (Piilyphagre). 5 hif:. (incompletus Gour.) Dours. G. iiitidulus Wsm. 7. nobilis Reinh. 8. posticus Nées. Porlhesia sliiilllsl 8 biK. (rufiventris Gour.) Dours. 9. russatus Hal. Orthnltliit sparganiella). 10. sticticus Nées. 186 J. DE Gaulle. — Calaloguc des Ilyménoplères de l'rmice. 11. subcompletus Nées. (Polyphage. — Macrolép.)- 12. tibialis Nées. ll>o\ypliagp. — Microlép.). VI bis. (vai-icornis Gour.) liiiiKlaiii. G. 487. Microplitis Fr.st. 1 . impressius Wsni. 2. mediator Hal. (.49ro(is flmbrla, Hadena. HopoHiKi. Xylina. etc.). ;!. ocellatie Bé. • Dttiiia lllisp . Sinfilnthiis ocflUila. s popullf. 4. Seurati Mrsh. iAfjrnlIs sp. •> segetum). 5. spectabilis Hal. iDUinlho-nii. Lygrls, Tephro- clijstin- — Trlchiosùina betiiU'li). 6. Spinolse Nées. lAbroslold. Acr(}Hij€lii. Mu- mestra. Mlselia. Piusia. etc.). 7. tristis Nées. {CuiuUUi, DlnnlhŒCin. Plu- sin, Vaiiessa. etc.). 8. tuberculifer Wsni. (Polyphage. — Marrolép.). Trib. AGATHINI (Parasites de Lépidoptères). G. 488. Orgilus Hal. 1. laevigator Nées. 2. obscurator Nées. I inacampsis. Cacœcla, Coleo- phnrn. nepressarla. Eve- tria. Gelechla, etc.). 3. rubrator Rtzb. IPsyctie vtclellal. 4. rugosus Nces. (Thalpochiircs. Psyché, fa- IcopUora vibtceUa). G. 489. Earinus Wsin. 1 . delusor Wsni. 2. gloriatorius Pnz. 3. nitidulus Nées. vaj: thoracicus Nées. (Acontla lucidal- 4. tuberculatus Wsm. 5. varicoxis Wsm. fColeophora trogloilytcUa). 6. zonatus Mrsh. (Coiuliylis notiilanaj. G. 490. Cremnops Frst. 1. desertor L. (h'flar/rator Spin. pur(/ain?- F. IPhlycia'nodes verlicnlisl. G. 491. Disophrys Frst. 1. csesius Kl. 2. inculcator L. G. 492. Agathis Latr. . breviseta, Nées. (■ Colctiphura IroglodylHUi , ioiichylls ruIHana. Eti- rhrumys, Paltodora. Pij rausta). glaucoptera Nées. initiator Fonsc. major Fonse. malvacearimi Latr. nigra Nées. lApodia bilracleUa. Coiichylh iriseann, Pdlliidorn .ilrhi- tella). rufipalpis Nées. (Chrysnpora hermanella, Co- leophora craccella, Py- rausld nuralal. syngenesiae Nées. tibialis Nées. (Coleùphiirn astragella, C. craccellii. Nothris mnrgi nellal. umbellatarum Nées. IMctznn-iii inrlinella. M Utp- pclliil. G. 493. Microdus Nées. 1 . calculator F. (Sciirdia buleli, Ttnea parii- silflld - Orehpsia iiiicans. Mitrdelid sp.l. 2. cingulipcs Nées. liflihimlystid helveticdiid! 3. elausthalianus Rtzb. i ne pressa rid, Eitiblema, Cra- pholilhd. Olethreutcs) 4. conspicuus Wsm. 5. fortipes Reinh. 5 bis. (nigripemiis Gir.) Lab/b. 6. rufipes Nées. tColeophord gryph'ipe.nneUa. Epibleiiid Iripunclana). 7. nigulosus Nées. 8. tumididus Nées. tDicirirnmplid acumlDiilniKi. ptocheusa iiinpeltal 1(3. SuBF. POLYMORPHIN/E Teib. CALYPTINI G. 494. Eubadizon Nées. .1 (brevieaudisGiv. 1 Lab/b. 1. dubium. 2. exteiisor L. pfctorahs Nées. iEdrin.'!. ACdlla. CdCO'-Cld. De- pressarla. Torlri.r. etc.). 3. raacrocephalum Nées. lŒo)iistls qvddra. — .■l;. /iinliiifiir l{tzl). roly|iliai{f - Lépldoplèivsl •i. int<'rslitialis Ktzij. liiiraii(il. 3. marginator Nées. Sold, lifi'rissnrla. Epthtr mil. l'ic.l rnr. nidulator Nées. Sc.«li; sijfiectturinisl. 4. nititius Wsra. 5. oliscurator Rt/.h. Diiirtii triii iihii'tfllii! 6. thoravious Nées. I 4(/r(();i.«, XfiUnn. Arrnbnsl.i. l'niirclii. Di pre.isiiriii, etc ) G. 504. Amicroplus Frst. 1. collaris Spin. i {ijnilis Irlaiiiiulum. Catn- rampn vi'iusia, flnrlyna 2. infirnms Nées. l'hlniiiiIlKi imli/nitnn. Hu tirwi tu pelii.illix. Cnnclnjltx ntrvhtrlijnnir. G. .Vi.-!. Homolobus Frst 1. chldroplillialiiuis Xi'i's. 2. fliscolor Wsm. Bitiiriiihi. nuinlii. Ennnmns. Pnlysph;rnisl G. 506. Zèle Ciirt. 1 . calcarator Wsm. 'Fi(tniit '/M'. (Brcnnus Gour.) /fnn- iliiiii . 7. caudal us Wsm. l'iiUuliiiiii, Piti/iHKtehents}. S. cingulatus Wsm. 9. circulator Nées. 10. comatus Wsm. 1 1 . cra.ssipes Wsm. 12. eyclogaster Th. 13. exiguus Wsm. 14. fuscipennis Wsm. 15. instahilis Wsm. 10. irrcgularis Wsm. I Pri/iutiitl iii-fhis;i> 17. Icptostigma Wsm. is. longistigmus Gour. l'hiirn liibi-rumi 19. macrocerus Th. 20. macidipes Wsm. 21. nitidulator Nées. iriiorliipliiln chenopndll. Ta- Chili II sp ] 22. nitidus Gour. 23. ocellatus Wsm. 24. ochrogast<'r Wsm. r.lllioriillrlls (ifnlcuMln). 25. pactus Hal. 188 j. DE Gaulle. - Catalogue des Hyménoptères de rrance. 27 . parvulus Wsm. 28. parvungulus Th. 29. polyzonius Wsm. 30. pumilio W.sm. lAiitlmiiujla verhnscl). 31. pygniseator Nées. lAnthonninus sorbll. 32. recondit«r Wsm. lAgromyza ryloslel). 33. rudis Wsm. 34. ru&ceps Wsm. (Agromyza abiens. Pegomya conjormis). 35. rufipes Wsm. lUiroviyzn inobilis. Lonchaiu nhjrn, Peijotmjla acelosse). 36 . singularis Wsm. 37. spretus Hal. 37 h/x. (straminator Uour.) Rondain. 38. temiicornis Th. 39. testaceus Wsm. lEuvhranta connexa, Go/iy- ijlossum irifdenia/iHlJ. 40. truncatus Wsm. 41. xylostei Mrsh. (Phytnriiyza xylostei). Tkib. EUPHORINI (Parasites de Coléoptères). G. 519. Cosmophorus Rtzh. 1. Khigi Rtzb. IPulytjraphus jmbescens). G. 519 bis. Streblocera Wstw, G. 520. Perilitus Nées. 1. sethiops Nées. 2. basalis Curt. 3. bicolor Wsm. iDeiKlroltiiius pltii). 4. brevicollis Hal. (Àllica aini>clophaija) 5. brevicornis lltzb. 6. cerealium Hal. 7. deceptor Wsm. 8. secalis Hal. bicohr Ivtzb. («'c Wsm.). 9. Sicheli Giard. iTiiiiarcha tevebrlcosa). 10. vaginator Wsm. G. 521. Myocephalus Mrsh. 1 . boops Wsm. G. 522. Microctonus Wsm. Syntretus Frst. 1 . conterminus Nées. vertialis Mrsh. {wr Wsm.). 2. elegans Ruthe. 3. vernalis Wsm. ciiUus Mrsh. G. 523. Eustalocerus Frst. 1. clavicornis Wsm. G. 524. Wesmaelia Frst. 1. cremasta Mrsh. G. 525. Dinocampus Frst. 1. dubius Wsm. 2. foveolatus Reinh. 3. rutilus Nées. 4. terminatus Nées. jCoccinella 7 piincUilnl G. 526. Euphorus Ncis. 1. apicalis Curt. 2. brevicornis H. Sch. 3. claviventris Wsm. 4. mitis Hal. 5. pallieornis Nées. 6. pallipes Curt. lOrchcsla iniitorl. TRili. METEORINI 20. 21. 22. 23. 24. 2,'') . 26. 27 pulchricornis Wsm. (.-{firotls, Anlsopleryx, Chel- niatolilii. ScoïKiriii. etc.). rubens Nées. (Aurons tritlcl. .1, vallUjera. A vcslUjialis). rugator Rtzb. iMalacosomn caslreiis\s. M. ■nfustria, snipnolia sall- clsh scutellator Nées. ? penilulator Latr. var. unicolor Wsm. (Polyphage. — Macrolépidop- tères divers. - Lophyrus pallipes) . tabidus Wsm. jl.eidpus nehulosns. !/i(.< iiriTl»!. 7. roste Hal. ( l;i;il,« ncfrlf, I jiniiil. I ro.<«. Ole ). -^ lîufus Gour. fAphls prbiiiilir, Slphoim phnrii nmlneK G. 531. Trioxys Hal. 1 . horaclei Hal. obsoliliin Wsni. /Aphls ruiiiicls. A. sallcts^ SuHK EXODONTIN/E 'Parasili-s ili> lniiHMi'v TniB. DACNUSINI G. .ô:îô. Symphya Frst. (KiKiiir Hal. (me Savi. ). 1 . hiaiis Nées. 2. mandilmlaris Nces. 3. ringens Hal. G. ,").%. Epimicla Frst. 1. marginalis Haï. G. 537. Dacnusa Hal. 1. areolaris Nées. Ltji^ins Gour. fPhiitonnjzn genicululti. P hiirllcolal. 2. hathyzona Mrsh. 3. Cheroas Gour. Phylotinjzn nqutloUl). 4. eoxator Th. 5. flavipes Gour. i tiirnnii/zii Itilrralls. A naiiii. \ .ri/'"»-''-! ' 6. gracilis Nées. 7. gyrina Mrsti. 8. incerta Gour. Hgroiiuzii muni. A pusillu. Phyliimuzn ctnerella' 9 raaculatA Gour. iPhytomyzn grniculnin' (A suivre). 10. peliolata Nées. •t'i'illlli'ii'i'ii piriitiiplrriil 1 1 . puneluin Gour. i Pliyliiinyzii elriiaii» . P liitiitltiiii. P sciilopinilrll 12. Rondanii Giard. • Ifiniiiiyzii simplex ? l'Inly ptin'it prcrllopterit ?' 13. rufipes Nées. Phylomyzn iilhleeps/. I I . senilis Nées. Pliytuiiiyza atbicepti. 15. tristis Nées. I \lirnmyzn utyrlpei). G. 538. Gyrocampa Frst. 1 . affinis Nées. (At/mniyza s;i. Illiuiiiiln slphuin nyinpheœ). G. 539. Chsenusa Hal. 1 . coiljungeiis Kei'S. G. 540. Cœlinius Neis. 1 . elegans Ourt. 2. festus Gour. Ptiytnniyzii rinrrcllii 3. gracilis Curl. 4. niger Nées. iCMorops lirtii. C lliirutii. elr Ofctiii.i Irll' 5. podagricus Hal. (i. ruficollis H. Seli. /jii>r/ nix Hal. T. venustus Mrsh. G. 511. Polemon Gir. 1 . liparœ Gir. (Upiira luceiis, L. sImIUs. I. tomenlosal G. 542. Chaenon Curt. 1 . anceps Curt. Trib. ALYSIINI G. 543. Chasmodon Hal. 1 . apterus Nées. G. 544. Aphaereta Frst. 1 . minuta Nées. f( /ilia/otcx Hal. I AiilhomyUi sprrlii. Siircn phuiju sp ! G. 541 bis. Trachyusa Hudie. G. 544 frr. Tanycarpa Frst. G. 545. Cratospila Frst. 1 . annellatii Th. G. 546. Alysia Latr. Il ( breviventris Gour. ) Diiiirs. 1 . Iiu(ij)hala Mrsh. 2. cingulata Nces. 3. ferrugator Gour. I7.iiiinsniui Meiyeull. 4. fuscipennis Hal. 5. loripes Hal. \rutl(i lirriirlcl 6. mandihulator Nées. 7. inandueator Pnz. sti miidrid Latr. fCyrtoni'urii stithrilaiis, Hy- (Irntirii denltpes. r.ucUta Cirsnn 7 h/x. (nitidulator Gour.) Dotiit. s. pieta Gour. i Anihojnyt/i rtiniopofiU. Pc- i/omyla airipllcitl. 9. tipulse Scop. MyirlaphUa sp). 10. truneafor Nées. Iitridtila Gour. : \ynttnyzfi iiajia. A Mac- iiuiirll, AiilliDiiiylii fp I. V. )I7. Phaenocarpa Fist. 1 . conspurcator Hal. 2. ingressor Mrsh. 3. pegomyiae Mrsh. Pi'iffiinyiit hyoscliiini '. I. pratellae Curt. 5. ruficeps Nées. Aiithomyin radlcuni. /.on- thirti vfiijliialts. PtopItlUi rnsci'. G. 548. Adelura Frst. 1 . halbeata Th. 2. rufiventris Nées. flnvivcntris Hal. G. 548 bis. Mesocrina Frst. G. .549. Prosapha Frst. 1 . vcnusta Hal. G. 550. Orthostigma lUzh. I . |)umilum Nées. il'li'ira ruiiptf. Pliylmiiyzii ll'irlniirii.iis G. 551. Aspilola Frst. 1 . concolor Nées. distrarta Nées. Jules DE GaL'LI-E. 190 Notes spéciales el locales. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Sur le Cossus lerebra F. (réponse à M. le colonel Agmsiz) : Cosmji terebra Fabr. a été signalé pour la première fois en France par Homberg aux environs de Digne (Bull. Eut. Fr., 1902, p. 151). A ma connaissance, il a été capturé depuis par le D'' Vogt à Brides-les-Bains (Savoie) en 1906. Paris. L. Chopard. "Le. Coxxiis terchrn F. a été officiellement signalé en France par M. R. Homberg qui l'a capturé à Digne, fin .juin; j'ai vu l'exemplaire (BuUrtin de la Soc. entoiii. •te France, 9 avril 1902, p. 151). Cet insecte a été également signalé de Suisse (canton de Grisons) et je l'ai vu de Setubal (Portugal). Paris. J. DE JOANNIS. Accouplements anormaux chez les Lépidoptères. — Je crois devoir signaler un accouplement anormal fine j'ai constaté l'année dernière (25 juin) dans le vallon de Saint-Pons. J'ai capturé l.ycai na A/;/(iii variété Hyporhiona Q, Rambur, avec Thecla Ilicit variété Exctili cf. Dans cette localité, ces deux papillons sont excessivement communs. La variété Hypochiona y est particulièrement belle et intéressante : elle est absolument semblable à la description que Rambur en a donnée dans son C'ntalor/ve systématique des Lépidoptères de l'Andalousie (pages 35-37). Le dessous des ailes inférieures chez le Cf est blanc brillant, la Q est lavée de Ijleu en dessus, le dessous est fauve clair. Enfin, on rencontre, de temps à autre, des Q b/ciiis à la façon tï l carus-Caenilea. Mai-seille. Gédéon Foulquier. Question. — Il serait intéressant de faire connaître, par voie de la Ftuil/i, les c d'accouplement anormaux observés uniquement chez les Rliopalocèirs. Marseille. Gédéon Foulquier. Aux jeunes ! Indications pratiques pour Juin-Juillet. Aspaiatjus officinalis. — Larve vert sombre, trapue sur tiges et branches feuillues = Crioceris asparagi L. Id. Larve dans baies = Crioceris duodecimpunctata L. Aitragcdui glycyphyllos. — Chenille à fourreau blanchâtre, recourbé; composé de morceaux de feuilles décolorées = Colcopliora serenella Z. Balldta niiira. — Chenille dans feuilles enroulées et accolées = Alucita spilodactyla Cart. Berhe.ris vuhjaris. — Larve blanchâtre tachée de jaune et pointillée de noir = Hylotonia berheridis Schrk. Betula alba. — Chenille dans mine contournée à ligne excrémentielle brune = Nepti- cula hetii/icola Stt. liryonia dioïca. — Chenille dans baies décolorées = l'htheoihroa ruijo ana Hb. Carduus nutans. — Chenille verdâtre, à tête et écu.sson bruns, dans mine vésiculaire brune = Gelechia acuniinatclla Sire. VIematis vitalba. — Chenille dans feuille roulée en cornet; chrysalide au pied de la plante = lliyris fenestrella Se. Conyza sqi/arrosa. — Chenille dans tiges = Pt< niphnrns carphodactyliis Hb. Fclriiini cuhjarc. — Chrysalide sur feuilles basses repliées grossièrement et brunies = Cynœdii dentalis Scliif. Frythneii rrntauriuiii. — Chenille dans inflorescence et sur tige = Sfenoptilia zupho- darfyla Dup. A'npatoriiiin cannahinuiii. — Chenille dans tiges = Fterophorus niicrodactylus Hb. Fraxiniis eu-celsior. — Chenille sur les feuilles et l'inflorescence = Xylina sernu- brunnca Hw. Galium veruni. — Chenille (surtout nocturne), dodue, à dernier anneau cornu — Mf'topsihis porcellus L. Gentiana pneumonanthe. — Chenille verdâtre à tête jaune = Stenoptiia pneumo- nanthes Schl. \otes spéciales el locales. I!)l Géranium sanguineum. — Larve blancliâtn' duns tit-ur «diifli'c m' s'ouvrant point = Pirrislii (non i-ncorc droritc). /B = Matlopa «aJi- colis Sch. Salriit pinti iisix. — Chenille sur feuilles caulinaires, chrysalide sous feuille dans toile li^gère = l'yrausla rini/ulata L. Sfinitiilti tinriiirid. — Larve orange clair dans galle des nervures, parfois de la tige = Liririiiln sirratulœ Kief. Soli»uniéi'o r>() c«'ii I i m «'S IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9* Arr.). 1 007 A VENDRE Une jolie colleclion de Lépidoptères du Transwaal, classés cl en bon état, renfermant 129 espèces on variétés et 245 exemplaires. S'adresser à M"»* MARCOTTE DE QUIVIÈRES, aux Éparses, Giromagny (Territoire de Belfort) qui enverra, sur demande, la liste des espèces. LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Bazin (A.). — Etudes sur la rivière et la vallée du Grand- Morin, in-S", vii-249 p. avec 1 carte et 24 grav. — Coulommicrs, imp. Brodard. Bertrand (C.-Eg.). — Notions nouvelles sur la formation des charbons de terre, in-S". 24 p. — Paris, éditions de la Revue ilii Mois, 2, boulevard Arago. BôLSCHE (G.). — La descendance de l'homme (trad. par V. Dave), in-8", 110 p. avec fig. — Paris, Schleicber. Bonnet (A.). — Recherches sur l'anatomie comparée et le développement des Ixo- didés, in-8°, 184 p. avec 104 fig. et 6 p4. — Lyon, Rey; Paris, Baillière. — 8 fr. BouDiER (E.). — Histoire et classification des Discomycètes d'Europe, in-8", vii- 225 p. — Paris, Klincksieck. Briet (Lucien). — Les Pyrénées et la spéléologie, in-8°, 11p. — Pau, imp. Empe- rauger. D.\RWIN (Ch.). — L'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle (traduit sur l'édition définitive), in-S", xxi-605 p. avec fig. — Paris, Schleicher. — 2 fr. 50. De.splagnes (L.). — Le Plateau central nigérien; mission archéologique et ethno- graphique. Etude anthropologique et note minéi-alogique (E. Lacroix), in-8", 508 p. — Paris, Larose. Fraisse (A.). — Recherches sur la teneur en pentoses et a^ide glucoronique des organes des Mammifères domestiques, in-8°, 39 p. — Lyon, imp. réunies. GiEii^RD (Jules). — Les falaises de la Manche, gr. in-8", 198 p. avec 87 fig. — Paris, Leroux. Lecarpentier (G.). — Le pays de Caux, étude géographique (thèse), in-4", vii- 45 p. avec fig. — Rouen, imp. Gy. Leteur (F.). — Traité élémentaire de minéralogie pratique, in-4°. 2 col., 156 p. avec 150 fig. et 26 pi. col. — Paris, Delagrave. — 25 fr. Marcailhou d'Aymeric (H.). — Explorations pyrénéennes : L Excurs. botanique en Andorre; IL Contribution à la flore de l'Andorre, in-S", 53 p. et grav. — Foix, imp. V" Pomiès. RoMEU (A. de). — Les roches filonicnncs paléozoïques non granitiques des Pyrénées (thèse), in-8°, 121 p. avec fig. et planches. — Paris, Gauthier- Villars. RoussY (G.). — La couche optique (étude anatomique, physiologique et clinique) (thèse), in-B", 355 p. avec 111 fig. — Paris, Steinheil. ■Verdun (P.). — Précis de Parasitologie humaine, in-18, iii-739 p. avec 310 fig. et 4 pi. — Paris, Doin. — 8 fr. Viault (F.) et F. Jolyet. — Traité élémentaire de physiologie humaine, 5* édit., in-8°, Vll-1021 p. avec 445 fig. — 18 fr. J l"- Août 1907 — IV' Série, 37^ Année — N* 442 Ca Veuille Des Jeunes ^afuralisfes OBSERVATIONS SUR LES CIRRHIPÈDES FOSSILES DE LA FRANCE M. BOTA (fin) OAROL.N Lt's Cil iliipiMlcs lussilfs i|ii'iiii ((iiiiiiiil ju>i|ir:i |tiéseiil appaiiioiiiienl ;iii\ Tlini-iicii|ii('s et |)('ii\ciil iMir i;i|)p(Ml(''s à ces deux suus-oidres : les Pôdonculéi? l'I li's C»|ier('ulés. Dans k' tciliaice fraii(;ais on a iciiuilli ilr uoiiilii'eiix s|M''ciinens do l'édon- culés. 1os(|Up1s appartiennent à ciiK] esjjèces, savoir : Sidliiflhiiii ici-inriiluiii l'.i'rl.. iirlitr csprci' de Ixiniic conservatioii et ipii prrst'iitc (li's eaiaelères assez nds. M. Hertrand a trouvé et figuré de cette espèce le scutuni, le terguui, la carène, le supero-lateralia et le rostre. Dans la collection de M. Cossmann on observe de bons spécimens des premières miatre ph^iues iiui. ainsi (|ue celles de M. Hertrand, furent recueillies (lans le Luti'tien de Cliaussy. La carène de cette espèce api)artient au groupe de celles qui sont courbées en ançle net à l'umbo. S. Fischeri (?) Bert., qui, par la forme de la carène, appartient au même groupe que 5. redirvatum. M. Bertrand a rapporté à S. FisdH'ri quel(|Ues aébris de carène que je ne crois pas suflisaminent caractérisés ])our les pouvoir considérer, avec sûreté, comme représentant une nouvelle espèce. S. magnum est parmi les Cirrhipèdes pédoncules fossiles le plus répandu, autant dans la série géologique (|ue dans les diflerentes régions du tertiaire. En France il avait été observé jusqu'à présent dans très peu de localités, tandis qu'au contraire il est répandu et abondant dans plusieurs régions. La cause en est que les paléontologistes f ranimais (ilt-s .Moulins, Fischer, Fontannes, etc.) rapportèrent les spécimens de cette espèce à une autre établie en France par des Moulins, le .S", burdigfdensi.s (1). Ce Sraliirllmii selon la desciiption et les liguies de des Moulins m'avait semblé une bonne espèce, mais maintenant après que M. Hial de lîellerade m'a communiqué un grand nondji'e des spécimens de la localité même où (1) J'ai iléjii observé dans mon mémoire Stiidi monognifiri fui Cirripeâi finHll d'Italia. Paltrimtog raphia Italica, vol. XI 1, 1!M)6, page 250, que cette espèce a été ét.tblie par des Moalins et non p.'vs par .\. d'Orbigny. et voici pourquoi : A. d'Orbipay. dans son (ourg élénuntaire de Pnléontulitgi/', vol. I, page 254, a indiqué une AHalifa (^Anati/a hurdigalrnsix d'Orb.) dans les faluns de Bordeaux. Cli. des Jloulins pensait que cette espèce avait été établie sur les plaque- d'un Sciilprlliim très aboiul.int dans l'Aciuilanicn lie Bonleaux et pour cela il considéra celles qu'il avait reucontrois dans la même localité et du g. Si-alpellum comme le représentant de l'espèce de d'Orbigny. Mais plus tard M. K Fischer (Sur deux espcrtnti Idng, rtinil. |i|;ic<^ près do l'angle basi-.sciitiil. l^es sp('cini('ns les mieux conservés proviennent du Mioeène moyen de Hossf'e et de Mautlieian (Indre-et-Loire), de Mirelu-au (llanlii-Poehard), de Saint-Saturnin ])rès Anj;ers, de Saint-(ln''j,'oire près Rennes, etc. l'ne bonne <|uaiitit(' d'exemplaires (|ue j'ai rapportés à cette es])cce m'a étt- eommuni(|M('c par M. I^iai de lielleiiKle (pii 1 a recueillie dans l'Aqni- tanien et dans le liurdij^alien de Saucats et de Lc'o^^nan (( '■ii'oude). Le H. spinigicolit Krouii est assez rare dans \o lerliaiie de in Franco; les meiiieins spécimens sùnl ceux qu'on lenconlie dans le Tliocène de Ciour- liesville (Maiiclie); moins caractérisés smil ccun de l'Ilelvélien de Holléne (V'aucluse) et de Picauville (Manche). Celle petite espèce se rencontre soiivenl avec ses pièces séparées et al(»rs il est liieri ditllcile de la déteiininei'; les pièces operculaii'os cependant sont très facilement reconnaissubles, suiloul le scutum avec ses sillons longitu- dinaux. F,e H. piTltinitiis Hiug. est aussi une des espèces rares dans la région français(>; quelipies spécimens oïd été recueillis dans l'Helvi-lien inféiieui' de Louans jirès Tours, et corres])ondenr à la var. aw/tisli'.'i (Imel.; d'autres resli's de plaques opei-culaiies de cette espèce ont été l'onconlrés par M. Itiillfus dans le Miocène moyen de Noellet près Hennés et dans le Pliocène de (lourbesville (Manche). Vu groupe (pie j'ai l'apporté avec doute à /;. inifnrahis se trouve dans la collection de M. Dollfus et il a été lecueilli (luns le Miocène moyen de Mireheau Raulii-I'tM'iianli. Les halanesont de petites dimensions; Iaco(|uille a la forme gloliid()-coni(|ue, l'orifice est étroit, o\ale ou presque (piadrangu- laire, les rayons sont assez développés et avec leur sommet i)arallèle à la base; la gaine est sillonnée. [,e /?. rnni-iirus lîronn se rencontre avec des pliénomèiies typi(pies dans le Hurdigalien de Saucats. I^e test a la forme c(iiii(|ue-recourl)('e, la surface est lisse, la couleur est blanclie ou rosc'e, l'oritice est petit et ))i'ofondément denté; les rayons sont dévelop|)és avec le sommet oblique à la base; la gaine est lisse, légèrement sillonnée dans la pièce carinodatéralia. Un exemplaire de scutum de /t. conC'ivus fut rencontré par M. Bartesago dans le Pliocène inférieur de Ro(|uemaure (Car 1); M. l'>ial de Hellerade a recueilli de bons spécimens de cette espèce dans ]'.\(|uitaiiieii infi-rieur de Dax. MM. Depéret et f.aziot ont rencontré cette espèce dans le Sicilien de M' Alban entre Nice et Villefranche, et cette découverte est très importante car le 6. mncavus est aujourd'hui émigré dans les mers de l'Amérique centrale et de l'Australie. Et puisqu'il a vécu dans tout li> tertiaire dans le bassin do la Méditerranée, cela prouve que cette émigiation est très léceiite. Le fi. ampliiirite Darw. est aujourd'liui une espèce très abondante dans les mers franf;aises; au contraire dans les formations tertiaires elle est assez rare. Le test de cette balane présente une grande variabilité dans la forme el l'ornementation de ses pièces, aussi en connaît-on de nnnihreuses variétés doid plusieurs se rencontrent à l'état fossile. La var. Stiilshmi (pii a le test coni(pie, orifice large, dent(>, rayons étroits avec le sommet oblique à la base, surface des parois cannelée est la plus abondante. Les spécimens fossiles rencontrés dans la France et que j'ai examinés proviennent du Miocène inférieur de Saint-.\vit (Hordelaisi et du Burdi- galien de Saucats. Le B. c) mil lus Rrug.. espèce rare dans les antres régions de l'Europe, est très abondante dans le Pliocène supérieur de la \allée du Rhône, 196 G. DE Alessandri. — Cirrhipèdes fossiles de la France. savoir : à Puyalt (Gard), et clans le Pliocène inférieur de Grotte de Roque- maure aussi dans le Gard. Les si)éciniens de cette localité ont de grandes dimensions, une forme conique-écrasée, l'oritice denté, aigu près de la pièce carénale ; la surface des parois est rugueuse et irrégulièrement plissée longicudinalement par de grosses côtes qui, près de la hase, se bifurquent. Dans le Pliocène de Gouri)esville le D. crenulus se montre, mais n'est pas abondant: dans le Stampien de Ouinsac (Gironde) M. Bial de Bellerade a renconlié des spécimens très bien conservés. Le B. bisulcalus Darw. est une espèce caractéristique des formations ter- tiaires de l'Europe occidentale supérieure. Des spécimens de mauvaise conservation ont été rencontiés dans le Bar- tonien de Marines et de Le Pvuel par M. Cossmann ; d'autres au contraire très bien conservés ont été recueillis dans le Stampien de Pierrefitte par M. Dollfus et dans le Burdigalien de Gestas (Gironde) par M. Bial de Bellerade. Dans riHIgocène de La Boiineville (Manche) on renconti'e des restes du B. bisulcalus avec les pièces de la pai'oi séparées, mais les spécimens de celte espèce les mieux conservés sont ceux qu'on trouve dans le Pliocène de Gourbesville et du Cotentin. Tous ces spécimens ont une couleur presque noire, la surface des parois fortement canelée et sillonnée surtout piès de la base. Les scuta ont le bord basai développé, le bord tergal légèrement concave et l'apex réfléchi. La surface externe mimlre les trois sillons longitudinaux caractéiistiques de cette espèce, sillons qui partagent la surface même en quatre régions à peu près également développées. La surface interne a l'arête articulaire plutôt saillante et recourbée, et l'arête pour l'adducteur détachée et sinueuse. Le B. untiulformis Sow. est une autre espèce de la France occidentale ; les spécimens qu'on rencontre ont le test tubulo-conique, l'orifice rhomboï- dal, les rayons étroits avec le sommet très oblique à la base. Cette espèce est la plus ancienne des balanes, puisqu'on Angleterre (Ile de Wight, Barton, etc.) elle se rencontre abondante daus les formations éocènes. En France le B. uni/niformis a été trouvé par M. Bial de Bellerade dans l'Aquitanien moyeu de Noaillau (La Sambotte) dans la Gironde. Les spécimens que jusqu'à présent j'ai décrits sont ceux qui appar- tiennent à des espèces déjà connues, mais dans la France occidentale on trouve abondamment des débris (pièces operculaires et pièces des parois) que je crois différents de celles qu'on connaît jusqu'à présent à l'état vivant ou fossile. Les pièces operculaires (fig. 8) sont repré- sentées par de nombreux scuta de bonnes dimensions, de forme un peu irrégulière et avec la surface externe recourbée et pliée selon une ligne qui de l'apex arrive à la niiiitié du biiiil basai. La surface montre des Ciuirliiics régulières et parallèles au bord basai et qui sont longitudinalemenf sillonnées; II' bord basai est irrégulier et il est recourbé dans le point de disjonction de la ligne longi- tudinale; dans la surface interne l'arête arti- FiG. 8. culaire est développée et droite; l'adducteur est saillant et sinueux: la cavité du muscle adducteur est large, celle du latéral dépresseur est large et profonde. Les pièces des parois sont minces et canelées longitudinalement par des côtes blanches, régulières, très visibles et qui à leur tour sont traversées par des cannelures parallèles à la base. Les rayons sont larges et sillonnés; leur G. DE AlessaiNDRI. — Ciirhipèdes fossUes de la France. 191 suiiiiiiet esl pi'(.'S(|U(' paiiillùlf à la hase; la gaim^ osl lisso, et la pailio inté- rii'Uie lies painis ilaiis la suilacc iiiiiTiic esl l'oilcmciil oriiéf de cùtrs dôve- loppées. i^cs di'l)ri.s i|ii(.' j ai (k-cnis uni sans doute de «.uaiidrs ailiiiites avec le H. tinliniialiiilHin, mais dans io faciès général el dans l'ornenientalion ils sonl li'ès dilTéienls de ceux de l'espèce de Darwin (jii'on rencdulir dans la Tou- r.iiiie et dans les autres régions de la France. liC scnluni présente des analugies avec ceux du vivant II. jimIIucus MdI. t'I du K. itiijii'.si-rn.s i,k., mais il se dislingue par la furnie plus aiguë et recuurliée du liurd lergal el par le déveloin)euiiiit plus marqué de lu cavité du muscle latéral déjjresseur. Ces spécimens uni élé recueillis dans le Mincèno supérieur de la Loire- Intérieure il'igeon-Hlane) ei de la Manche (Saint-deorges-de-Hohon). dans le Miocène niouMi de la Mamiie (l'ieau\ille; el de la N'eiidée (daillaudl, etc. Je les ai provisoirement distingués sous le nom de B. Ui)U[usii et je les liens connue les représentants d'une espèce avec toute viaisend^lance nou- velle, mais non pas complèlement coimue. Le sous-geni'e Aia.'.tfi présente aussi des déhris fossiles en France, el dans le Pliocène de Gourhesville ^.Manche) un a tiouvé des restes ijuc j'ai lappoités à .-1. cfr. ,vp('/((/i/(',v l'oli. L'.i. ^iioiitjilcs est une; espèce encore vivante sui' les côtes françaises de l'Océan el dans la Méditerranée. Ces spécimens rencon- trés fossiles sonl trop incomplets pour ètic déterminés avec cei'titude; on peut seulement assurer qu'ils appartieiment aux Acastes et (|u'ils ont des afiinités avec l'espèce de l'oli. Il tant loulelois considérer ijuc le sous-genre Acastn a été trouvé tossile dans le coralline-cray de l'Angleterre et dans l'Oligocène et le Miocène de l'Italie. La Telraclita Uinnorlieri Fisch. est une des espèces les plus caractérisées et propres du leitiaiie de la vallée du Hhône. Comme Ions les autres Cirr-hi- pèdes operculés elle présente des variations' très visihles dans la forme et dans les dimensions de la co(piille. M. Locaid [Dfscript. de lu [aune de In nmlns. nnir. etc. (/// Li/tninnis el dn Unaiihiné, l. Il, pag. !), lab. Wlll, lig. 1-2, lig. 3 ('.')] a distingué une variété Allti Loc, variété un pivmier niivrage 1 1. il dorrna les espèces suivantes (poui' l'Ku- rope) : /° (ilauca. \. ('/|//;'iv griseis ; margine (itsco punciato apice bilidis. Linn., Syst. A(U., 2, 7/;?, /, /'//. .'"■r. 903 (quelques citations). Habitat in Europœ aquis. 2" Farcata. \. l'iijlris fuscis : iikicuHs iIihiIhis haseos lestaceis, apicr bilidis. Ildliildl l'arisiis ]]iis. Dirm. Hd^c. Aflinis corle \. glaucH'. Diljc.rl tanlimt l'iijtris tiigricaiililiits niaiulis duabus oblongis baseos jluvesccntibus. 3" M(tndal(i. \. cbjlris Inscis fcrrugineo irroratis apice hijidis. Habitat aquis /'«/'(.vi/d'.v l/i/.v. Uutn. liosc AHinis priecedentibus, at paidn minor. Scu- ti-lluni utbuni. Àl>di)i)ien atruni [ascia baseos apiceque (ulvis. Flijtru atigus- tinni. [itsrii. fidio irrurata custa nireo. Midnmiui'' fiaca média siiblus carinala. Uans un deuxième ouvi-agc (2), il ajoute ipour' l'Europe) une quatrième espèce : Maniicrca. A. tjhiiKn clijlris tcstareis fusco mucidatis. Habitat in Algier. Dom. Stubb. Mus. Dom. de Sestestedt. Statura omnino N. glaucœ. Caput el tlKjra.i glaura, immaiidnla. Sratrlliim alnim. FJijtra teslacea, jusm macu- lata. (\irpus iiiii>aiii ]icdihii\ glintii\. Il lui donne le n" .'t et renvoie pour' les trois aulr'cs à son Fnl. vi/v/. Il n'a rien été ajouté depuis lor'S aux espèces eur'opéennes décrites par Fabricius, sauf la tutca, qui ne se rencontre pas en France et dont nous ne 1) Joh. Christ. Fahricii Entomologia Syslematica, Hatniœ, MDCCXCIV, t. IV, p. 58. (2) Joh. Christ. Fabricii gystema lihyngotorum, Brunsvigœ, 1803, p. 103. 200 A. Delcoi;rt. Bi'Vision des Notonectcs de France. iiuus ucriipi'iiiiis pas ccllt' luis. On a seulement considéré les unes et les autres tantôt comme espèces, comme le faisait Fahi'icius, tantôt comme simples variétés de (jlaura ; nous verrons plus loin ce (ju'ii faut en penser. Une i-enuirque ipi'il faut faire ici est que resi)èce niaculala Faljr. a été le plus souvent, i^ar la suite, désignée, connue espèce ou \ariété, sous le nom de innbrina Cierin. Celii tient à ce (pie la diagnose de Falirii-ius donne .scutetliiin alhiim, alors (pie c'est xculellmii nkjnim qu"\\ eût fallu éci'ire. Il doit y avoir eu erreur de plume, cai' il donne celte espèce comme parisieime ei aucune iXotonecle de France n'a l'écusson blanc; le reste de la diagnose s'appli(pie bien à cetti^' espèce et seuicmeid à celle-là. Sautant par dessus tous les iidcrniédiaires, nous arrivons à l'uloii, l'auteur le plus récent (jui ait publié un s\nopsis d'hémiptères français (1). Voici ce (ju'il dit de Soloiieclu (Voir tig.) : Base de Pélytre. Marge. Base de ta membrane. Zone transparente de la membrane. Suture de la membrane Zone opaque de la membrane (D-) Schéma d'une élytre de Notonecte. 1° y. glauca Lbui. AUongc'e, léte et pronoiuni d'un l'iave blanchâtre, lisses, brillants, avec quelques points enfoncés. Côtés du proiioturn rebordés, bord postérieur presque droit, tranchant. Ecusson noir, velouté. Elytrcs veloutées, opaques, de couleur variable, membrane brune. Dessous du corps brun, pattes d'un JUive verdâtre. Long. 14-16. Var. glauca L. Ebjires jaunâtres, quelques petites taches brunes le long de la marge et une à Vangle interne. Metanotum et dos de Vabdomen noirs. NeiTures des ailes inférieures brunes à la base. Var. mannorea Fab. Elytres jaunâtres, marbrées de nombreuses taches brunes; le reste comme dans la précédente. Var. fureata Fab. Eb/tres ïioires av^c deux lignes longitudinales flaves à la base, un peu divergentes, l'une occupant presque tout le rlavus, l'autre au milieu de la base de la corie. Metanotum et dos de Vabdomen noirs. Nervures de la base des ailes inférieures noires. Taille un peu plus grande. Var. nmbrina Gcrm. Elytres jaunâtres entièrement marbrées de nom- breuses taches brunes. Metanotum et dos de l'abdomen d'un beau jaune ; (1) Synopsis des Hémiptères-Hétéroptères de France, par le D' Puton, Rerairemont, 1880. A. Dki.c.oi'RT. — Hcvisioii des Notnnectrs de France. 201 celui-ci avec une grande lâche noire qui occupe les segments 2, 3, 4 et la tni>ilié du .Y. \rrcurr\ de lu hase des aili's inférieures jaunes. Variété niéri- diontdr iCnr.u', Var) cl un \ini jdus iirlilc. I'|ii' '"/ ri < '■ '/'"■ l'aulnir. ihml i,ti .\iiil la il'ui(jiiii\f. iliiinir ininiiir Ir /'//"'.' l<'s autres ipiiI rli-. plus un niuiiis iiicons- cictiiriniil, rcarlcs |iai- \r iircjn nr un par lr i ullciljunni'ur hii-inèine. (iela ne veut pas ilnc ipir les lia\an\ aiirjrns d 1rs l'ullnliuns arinelles soient .'l (ié(lai£;iier. laril sVn faut. d'anlaMl phi- ipir l'un a InnjuniN la ressuiM'ce de les ruiisnlter i/r n'.vi/. cuinnie je je fais ' mais un cuniprenil cuinliii'ii il est indispensaliie, pour ipie l'elnde d'un insecte puisse èlre trucineuse. de s'assurer i|ue les indiviilus considérés sont bien confoiines au type des variétés au\i|nelles on les rappiute, et, dans le cas contr'aire. de les décrire de la façon la plus coniplèle e| la plus précise. J'espère avoir. i)ar ce ipii précède, conxaincu mes lecteurs de la nécessité d'une revision des Noionectes de Trance. i|ui entraîne celle des Notonectes pala'ari'tiijues. Je .serais heureux de recevoir, de ceux ipie la question intéres- serait, les avis (ju'ils puMri'onl me fournil' et les échantillons (]u'ils voudront bien m'adi'psser. Si un scnl iinlividu, de provenance et de date certaine, peut toujuius èlre utile, je crois avilir fait cunipreiidre cumliiiMi il éjaii nécessaire d'eu cunsi(li''ier un Ljrand nuinbre (an moins Idli; de la même pi-uvenancr>. Iles indications siii' les moyens les jibis pratiques de les capluier et de les élever- tiouverotd ici leni' place à côté des observations biologiques. II L(>s Notonectes se leiicunlieni généralement en îdiundaiice là où elles se tiun\enl. C.'esl (le pl-eleiince dans les Inares 1111 les l'iailgs peu poissonneux, ;i eau stagrranle ou 1res faiblement coirrante, avec des plantes aquatiques, sirflisardes poui' ipre ces li\ili iiiurises |)uissent s'y cr'am|iuririer- et y |iundr'e, pas ti'op ser-r-ées cependant alin i|ii'ellos puissent nager' librement. Il est po.s- sible de captiu'er' ces insectes Imile rarmei', mais c'esl à la Un de ré'ti'' qu'ils se r'errcuntr'cnl avec la plus grarrde aiiundance. Les adultes de luiiles les espèces ou var'ir'tés meiir'errt en juin dl y a. du .Nord arr Midi, une dirti'rence d'envir'on un mois diins l'évolulion de \ntottp(lii ; ce que je dir-ai doit s'en- tendi'c de la r'égion parisienne, qui est à peu pi'ès interrriétliaire). Les larves de tordes sont adultes de juin à septembre. C'est évidemment au moment où toutes les lai'ves sont deverrues adiilles rpie l'orr doit trouver le plus de Noto- nectes, car', à pai'tir' de cette époque, les vides qui se priMluiiunl rre serurri plus conrblés jnsipr'à l'élé sirivant. Miinihihi t'ab. nnnhrinn (ioriii.) pond dès noveiidjie; ylanai. iiuu inurva. (iirnild depuis janvier; pallida depuis avr'il seulement; toutes cessent de pondre en juin. Les (rirfs de iniiiiihiln ne sorri jias. comme ceux des autres, insérés dans les liges des plarries aipialiqires. mais Irxés srrr' le côté ou à la face inférierrre des sui>poi'ts qirelconques qrrc l'insecte rencontre. Ils br'imissent et se con- fondent avec le milieir pirrs ou moins vaseux où ils sont |iuriilirs. Leur coque (1) Ces remarques ne concornenr pn.s i\os collections quelconqvies : dans la collection de Piilnn. que celui-ci n offerte au Muséum de Paris, se trouvent ; 1» un individu de la varii^té umbriiia, capturé n Moudnn. l'iiqucto comme marmorra: 2" un individu de cetio môme variété innhriiin. capturé en .Vnplolrrrc et étiqueté comme maculnta Fabr., Douplas et Scott. On coMiprcnd pur suite que Piitcjn ail fait (Vumhrina une variété méridionale et qu'il ne la donne pas d'une façon cortnine coinme espèce distincte, ce qu'il aurait fait cerlainemcnt s'il avait lu la description de Poupins et .Scott relative au dernier sternite; il aurait constaté en outre que maculnta Fabr. n'est autre que umbrina Germ. 204 A. Delcourt. — lievision des Nolonecles de France. est plus résislanle et présente à la loupe une structure alvéolaire caractéris- tique. Ceux lies autres variétés ne montrent d'alvéoles qu'à un fort grossis- sement et sur une partie seulement de la cotpie, le reste n'ayant que des rudimcnls d'alvéoles incomplèleiueid loi'mées. Les (êufs d'Iiiver n'éclosenl pas a\anl deux ou trois mois, mais en mai les onifs de iiKiruhilii, connue ceux des auti'es varit''tés, éclosenl en une \inglaine île jours. 11 y a ti mues, dont la première au sortir de l'uuf et la dernière pour l'imago. La d'urée des cinq intervalles varie beaucoup suivant la température et un l)eu suivant les variétés (beaucoup plus pour les pallida). A litre d'exemple, la 2" mue d'une larve éclose le o mars se fait vers le 'M), soit en 20 à 2.J jours ; celle d'une larve éclose le 5 juin se fait vers le 15, soit en 10 jours environ. Il résulte de cela et de ce que nous avons vu pour l'incu- bation, que les adultes provenant d'œufs pondus en novembre n'apparaissent pas longtemps avant leux provenant d'(pufs pondus en avril ou même en mai. La dernière mue din r plus lunglemps (|ue les autres, une vingtaine de joui's en juin. L'adulte sort absolument llave, même l'écusson, sauf les yeux qui sont l'ouges (ils le sont déjà dans l'œuf) et la jjarlie ventrale qui présente une coloration vert clair, semblable à celle qu'elle possède déjà chez la larve. Le bouclier noircit d'abord, puis les élytres, à commencer par le coriuni et à finir pai' la membrane. La coloration est à peu près complète en 24 heures (1). Si l'on désire conserver vivantes les .Xotonectes que l'on capture, il est inutile de les mettre dans de l'eau pour le transport : ces insectes peuvent, en effet, rester deux à trois jours dans une boîte percée de trous, avec un peu de mousse ou d'algues humides, ou même à sec. On peut ensuite les mettre dans des bidons d'un demi ou d'un quart de litre ; mieux vaut un petit réci- pient par insecte (ju'un grand pour un certain nombre, car si la nourriture fait défaut, ils se dévorent entre eux. Dans l'obscurité coniplète, on peut les laisser longtemps ensemble sans nourriture, mais cela amène une régres- sion des organes génitaux, comparable à celle qui se produit pendant l'hiver, quand ces animaux sont |)ris sous la glace. Leui' nourriture de choix se coinposei'a de vers rouges (larv(^s de c//(rn/in//()/.vj et, poui' les lai'ves, si l'on veut en élever, de larves de culex que l'on trouve toute l'année quand il ne gèle pas, dans les mares ou plutôt dans les flaques d'eau tapissées de feuilles mortes. Le meilleur procédé pour conserver les Notonectes est de les mettre dans la solution suivante : Eau 1 litre. Foi-mol (du commerce) 40 grammes. Sel 7 à S grammes. qui a l'avantage de conserver les couleurs et de permettre la dissection assez longtemps après. L'insecte peut d'ailleurs, an sortir de cette solution, être immédiatement étalé pour être mis en collection: il se conservera beaucoup mieux que ceux tués dans le flacon à cyanure. (Le procédé est également à recommander pour tous les insectes aquatiques.) Lorsque l'on désire suivre l'évolution des Notonectes, le meilleui' moven est de les prendre au moment de la ponte ot de recueillir les icufs. Les femelles seront isolées et mises chacune en un vase en fa'ience ou une boîte en verre [11 Mis dans le formol, à la dernière mue, les adultes ne se colorent pas. Tués à sec et laissés à l'air, le scutellum noircit normalement, mais les élytres ne se colorent que d'une façon à peine perceptible. A. Delcourt. — Hevùion des Nolonectes de fronce. 205 d un (Ifiiii-lilif iriMimi. I,es tiiociilala lixcioiil li-iirs u-ufs sous fous les sup- |>t)ils ipii' l'iiii iiM'Itiii ;i liur ilis|insiti(iii, piii' cxrnipli' wiH' liiiin' dr vcrti' IpI.iik; o|iiit|Uf, pl.K'cc iliiiis le llat'im i-dus un angle di' :t() à i.'i (lcf,'rrs uu iiiùnii' Imii- zonliiliincnl. Il est possible ainsi de reiueillir les o'ufs tous les jouis, en leni- |ilai.anl la lame et liansporlanl l'aneienne dans un auli'c ircipient. Les larves ecluidiil sans antres snjns 2 à '\ mois après, snivanl la tem|iéiature. A ce momeid. il faudia isolei- clhKiiie lai\e et lui ilurmer de petites larves de tulcr jus(|u'à lii ■-'" unie da piemieie se l'ait au soilic de I lenti, e'est-à-diii' une viiifîlaine de jouis. \ partir de la T mue, les larves sont lieMurnuii plus résis- lanles et jïeuvenl tMre nourries avee des vers de vase. lue femelle de iiKiiiiliilii |)ond de 2 à HOO (eufs et il laul rninpli'i' sur un déeliet de 7(1 à S(l ",, jll.'^ipi'à la 2" mue. Les autres variétés insèrent normalemeni leurs u-ufs dans les liges des piailles aipialiipies; laissées sans piaules, en boîtes de verre, elles réussissent rarement à faire adhérer leurs o'ufs à la paroi et ceux-ci tnnibenl au fond, il sutlil de les y recueillir et de les placer, écarlés les uns des autres, dans un autre Ixical; ne jias nmetire de les débarrasser des détritus ipii les recouvrent souvent e! |i()Uiiaienl déterminer des moisissures, i.'o'iif de iiiiifitliihi brunit assez rapidement, les ;iulres reslenl blanc jau- nâtre. .\u tiers environ de rincubatioii, on voit apparaître vers l'une des exlirniités deux taches routes i|ui i^rossissenl lapideinenl: ce sont les yeux de rembryun. (lelui-ci s'a|ier<'oil jiar transparence, surtout chez iiitU'uhi. et l'un jieul suivre toutes les phases du dé\e|(ippement. Loisipie la larve sort de l'icuf, elle abandonne imniédialement une mue assez dilféi-enle des siii- \anles; celle.s-ci, au premier examen, paraissent n'être qu'une réduction de i'adulle, sauf les ailes, dont les rudiments ne sont visibles qu'avant la der- nière mue: ce dernier stade est à pro|)iement parler la n\iiiphoso. Si l'on étudie de plus près la conlurmatiim des larves, on rcmanpie i|trell(>s différent de l'adulte pai- la forme {h'>^ derniers sternites: ce sont des caractères sexuels secondaires, qui dilfèrent aussi suivant les divers stades larvaires et n'appa- raissent d'ailleurs qu'au 3°. La conformation des derniers sternites des larves de mmiilntn esl. coiiimo ceux de l'adulte, ilifféicnte de celle des autres variétés, lue remaïque que l'on Ile peut manquer de faire, lorsque l'on se livre à la pèche des Notniiecles, est la localisatiiin de certaines es|ièces dans les mares de la région où l'on se trouve. Dans les enviiiuis de Paris, par exempli', je n'ai troiné juscprici iiuini}aht (]u'à proximité de la Seine, tant en amont qu'en aval. Des trois étangs de Chaville, situés tous trois sur. la lisière de la forêt, l'un contient des Xotonecles en grande quantité, sauf mnntlnln : l'autre en conlien! fur! peu, le troisième pas du tout. Lu petit vallon, à Abloii. renferme cinq mares de quelipies mètres carrés (|ui n'en foui qu'une lorsipi'il pleut beaucoup: à cinq repi ises dilïérentes, je n'ai trouvé niiniiliild (]ue dans l'une de ces mares et loiijours à la même place; par contre, l'une des cinq mares n'avait jamais de Xiilniirili's. Ces faits sont en rapport avec la llore et la faune des mares et avec leur orientation. lue autre obseixation, faite celle-ci au cours des élevages, est que muni- Intn est inliniiiieid plus robuste en laboratoire: pnUiihi. par contre, esl très difficile fi élever. Cela s'ex|>liquerait par ce que innciilala. plutôt méridionale, ne craindrait pas la chaleur, tandis que pnlliila, les jeunes larves du moins, paraît en soiiffiir: mais palliiln est aussi méridionale, car on la trouve en Algérie fquoi(pie je ne l'ai pas rencontrée encore du <-enfre ou du midi de la France) ; il est \rai que la variété algéiicnne. qin)ique UKuphnlogicpiement 206 A. DelcoI'rt. — Revisinn des Nntoneclps de France. spml)labli', pi'iil l'In" différontp biol()giquement(l). On se rappelle, d'autre part, qiif tiiiiiiiliild jiniid (lès la tiii (idctobip: il est PMileiit que, dans nos l'égioiis, et (I [(irliori plus au Nord, les larves éeloses à la lin de l'hivei' se ti'ouvent généralement dans de mauvaises condilidus |Kir suite du défaut de nourri- ture, (^e seul l'ait sufliiait à expliquei' la limite se|)tcntrionale de riiabital de cette espère, si sa ponte ne durait aussi longtemps que celle des autres et n'était au nmins aussi abundanle. de lin janvier à mai. Il y a, au point lul(H à côté dt's fuîmes du sous-centie alpiiiue qui ont été lianspoilées eu Uiiipii' 1 1). Niif. \i. (Iaziot. (Il M. (iiiziiil iiiiishlùiv llcli.1- nirtauo.'ittjiiia cuiiiuic (irijiiiiairc du sous-cunlre Tauriquf^. Il iHiiis si'inlili' i|ue. quello que soil riHeiidiie que l'un donne il ce soiis-ccnlrt;, il est didicile d'y eoiiiprendiv IK^ynte el la Nubie, seules rt^gions ur'letilales où M. Caziol nous dit que l'cin iiuniil trouvé eelte espèce. Nous ferons renjiirquer en oulre (|ue su présence ancienne en Al^îéne et dans le Midi de la l'"ianie est élahlie par M. Ca/.iot lui-tilèrne. puisqu'il vient ssin. Tète, corps et franges de la couleur des ailes. 9 identique. — Provence. — Juin-juillet. — 33 niillim. Evergestb Irunienlalis L. Chenille et Chi-yxalide. — "?... Papillon. — .\iles supérieures d'un cendi-é jaunâtre pulvérulent, traversées par (ieu.\ lignes assez rapprochées, presque parallèles, sinueuses, précédées d'un espace blanc formant une bandelette continue à l;i première, interrompue el inégale â la seconde. Bord terminal également précédé d'une bamielelle blanche, rétrécie el formant une tache apicale isolée. Frange blanche entre- coupée de gris el marquée d'une série de points gris. Ailes inférieures grises avec une ligne siibterininale blanche, g identique, mais plus grande; espaces blancs plus étendus: ailes inférieures blanches sur le disipie, nervures grises, une ligne grise avant la subterminale. — Midi. Noctueliu i.\alididis Dup. — \oir Lepidium drabn (ut infra). III. — HoMOPTÈRES favec cécidies) : Aphis brassicae L. — Voir Brassica oleracea. 210 G. GoURY et J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. XII. — Genre LEPIDIUM I. — COLÉOPTI'.RES : l'Iiyltulrrta nifiripcs Fab. — Voir Brassica olcifera. Ceuthorlii/nchns erysiml Fab. — Voir Eryslinum, genre. II. — LÉPIDOPTÈRES. Pieris brassicœ L. — Voir Brassica napus. Agrotis .slgtiilera Hb. — Voir Cochleariu annoracia. HoMOPTÈRES. 1° (Sans cécidies) : Aphis myosotidis Koch. — Insecte à queue à peine visible. Aptère d'un vert clair et brillant. Ailé verdàtre ou jaunâti'e avec les cornicules noirâtres ainsi que les lobes du thorax, une tache dorsale et quelques petites taches sur l'abdomen. — 2 millim. — Juin-juillet. Rhupalosiphum persicœ Pass. — Voir Brassica oleracea. 2° (Avec cécidies) : Aphis brassiae L. — Voir Brassica oleracea. I. — Lepidium campestrc R. Br. Plante robuste, poilue; feuilles du milieu embrassant la tige; fleurs blanches; fruit échancré et ailé au sommet. — Prés, champs. — Eté. ■ — Toute la France. Coléoptères. 1° (Sans cécidies) : Psylliodes thlaspis Foudr. — Voir Isatis tinctoria. 2° (Avec cécidies) : Ceuthorhynchus chalybxus Germ. • — Voir Sisymbrium oflicinale. II. — Lepidium draba L. Plante poilue; feuilles du milieu embrassant la tige par deux lobes; fleurs blanches; fruit pointu, ni échancré, ni ailé. ■ — Endroits incultes. — Çà et là. — Mai-juillet. I. — Coléoptères. Ceuthorhynchidius floraiis Payk. — \'oir Barbarea prsecox. Ceuthorhynctius nanus Gyll. Rostre noir, pronotum avancé vers les yeux ayant un relief aigu de chaque côté et garni de longs poils cendrés ou de squamules linéaires, blanches, fémurs sans dents. Tibias à bord externe aiTondi; tarses noirs à ongles dentés en dessous. Arrière-corps presque carié. Elytres à téguments noiis ou ar- doisés; stries implantées d'un seul rang de petites soies; deux rangs de soies blanches, presque écailleuses par interstrie; ces soies forment un revêtement élytral presque appliqué. — 1 1/2 millim. — Nord, Centre. Ceutliorhynchus rapx Gyll. Semblable au C. nnpi Gyll. (^'oir Brassica napus), dont il se distingue par son pronotum marqué d'une saillie tuberculeuse vers la partie moyenne des côtés; ponctuation nette, assez forte. — Hautes-Pyrénées, Metz. Larve parasitée par Diospilus oleraceus et Sigalphus obscurellus. II. — LÉPIDOPTÈRES. Noctueliu isatidulis Dup. Chenille et Chrysalide. — Chenille courte, épaisse, cylindrique, atténuée en arrière; tète petite, cordiforme, roussâtre. Robe verdàtre d'un rouge vineux G. GoURY et J. GuiGNON. — Les Insectes parasites des Crucifères. 211 «•ri dessus et vert jaiiiiAli'c t'ii dessous, higiu' dorsale line, brune, interrompue; les autres aliseiiles; deuxième et troisième anneaux man]iiés eiiaeun de (]iiatre {^ros |ioinls noirs transversaux. Ij-tti- elu'ndle \it en socièli- tians une tuile conunune entre les raiiu-aux; iiuand e( iix-ei sont ilévor^s, elle pénètre dans la ti^'e pour en l'on^jer la imM'Ile. (lliry.salide, en mars-avril, dans une coque molle, ovoïde, blancliAtre, d'un lis.su très serré, placée parmi les feuilles el les débris de végélaux. l'iipilliiH. — Ailes supérieui'es étroites, lancéolées, aiguës à Tantale apical, arrondies au liord externe el portant, près de la base une deid. obtuse au bord interne; couleur giis cendié, lavé de roussàtre sur le dis(iue. iJeux lignes de points noirs; l'exti'abasilair'e mal délhiie, la coudée très oblique el ijarallèle au bord exterru': ligne subterininale oblique, dentée, d'un biiin lavé de l'ous- sàtre; une série de points noirs au-dessus de la frange, .\iles iidérieures larges, bien di'Nehjpiiees, roussàlre pâle traxersé'es pai' une ligne de points noirs; frange longue surmontée de pomls noirs au uulieu. Dessous des quatre ailes gris roussàtre brillant avec les mêmes lignes. Q semblable. — Alpes- Maiitimes. — ;iO millini. iii. — Uii'iiiiits (avec cécidies) : Cuutariiiia? dont la larve occ-.irili'>; lliMii^ Miilrjlcs, s('>|);ilps di-essés. - .liiiii-aipùl. — H.iiiles-Alpes. LKI'IIpiiI'II.IIKS. llrriKiiii /i('/r'7i((///v Iljt. ('Ilfllilli' ri ('liniMlliili'. -- ?.. l'iif)illi>ii. \uU'uui'> Inii^'iii'.-. (■_\liiiiirii|iif'.><, ndiiïitros: ;ih(inmon minre, oonii)iir, poiiilii, aiiiicir ilf hlaiic .\ili's cnlii'ii's. ôpai.-i.^^es, .■iuyfu.scs, piiivéni- Iciitcs. I.ps siip<^i'i('iiiTS firis hli'iiàliv avec uni' rclairrip jaiiiiàtro près de la rùli', tra\rr.'^(''('s par lioi.s liitiicM les (irii\ pii'mii'i'i's fdnin'M'.s de pninl.';, la siililciiniiiali' pins lnri,'i' au .sdiunu'l. paiallrlc an linrd l'Nlcnic pI rccmirhpp l'H liaiM<'(;(in à l'aiilrt' l'xlii'iuili-; IVan^'i' ixns tiniiàlrc. Ailes inrri'ionics cnlièrc- niciil ^lis fdiu'P, lui.santcs. Ucsstjus drs ijualii' ailes piis ar^'cnlé, luisant, avef une bande claire, va'giie Iraversan! les inférieures. 2') millim. Ce papillon Ville, au .-«nieil, le liiui:; des placiers et se caelie siius les piei'ies dè< que le sdieil disparail. Ilanli'> niDnlai^nes de la Saviiie. G. Gornv et J. r.iiKJNoN. CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE (Suite) •.\M. IX. CHALCIDID^E (Parasites d'insectes de tous ordres, souvent hyperparasites, très rarement phytophages) SiTBK. ACAONIN/E (Vivent, dans los friilK nt Ils .i.s.'iiiii'nl hi féonnil.T non Rt^IKindiis i Gr. iFtcus cnrtciV. SuBF. TORYMIN/E Tri II. TORYMINI G. ô.")!!. Lochites Frst. 1. papavrris Frst. Aiilnx lucrie. .1. pnpnveris) G. .0.51. Syntomaspis Frst. 1 . cyanoa Boh. Andrictis drijophanta, Sy- nerijus' 2. fastuosa Boh. iTrtgDiiasiiis mei/apleral G. ')r)o. Callimomus Th. 1 . purpurascpns Boh. G. 556. Torymus Dahn. Cnllitiininr Spin. 1 . ahhroviatus Boh. chlnronienis Wlk. lAnlacidea htrractt. Cyttips conglotneraUi.Dryovhama iltsilcliii — l'iTrislii piiii, IrapUnni curr/uj . 2. aiidoniinalis Boh. riirfjiilntux Nées. lAndricus, Cyitlps, Dryn- phaiila, Seurolerus . ibis, (œquifer Wlk.) Dourx. 3. affinis Fonsc. iryiilpidc sp 1. 4. arvernicus Wlk. 5. auratus Fonsc. miixranini Gour. iniitahilis Wlk. pri)/)in(jiiitx Frst. icyiilpldcs divers. — Agro- iiiyza. Cecldomyla, Lasiop- leral. 6. hwli'guaris L. nhiiiiilrs rosse, etc. — Cctf- diiniytal 7. caprose Wlk. llliiilidDiitituia 'dUctsI. 8. caudatus Boh. Itinrrlitzii tiptera^. 0. chlorinus Wlk. 10. conipactus Wlk. H . confiisiis Wlk. 12. cyanimus Boh. Tephritts Irunrald. Vru phorn rardul! 13. dauci Wlk. ^rhlzomytii plmplnclliPl. 14. devonionsis Parf. ICIIiiips Uiinlcold). 15. diffioilis Nées. rtrir/is Fonsc. 16. elegans Boh. bryiiphnuln loin — Rhab- dophtiga nnUcivnl 17. rnu'arum Schrk. n/nipiilis Wlk. nihri/iex Htzl). lAndrlcus. Biorrhiza, rynips. Otf.l. 18. cuphorhiie Wlk. 19. exilis Wlk. Perrtsln nsperula'. Rhopalo- jiii/la artnnisitP L 20. flavipes Wlk. (Uniophiiutn loin. TriQonas- pi^ mf'jiipirra — Perrtsla cciiophlln. P uritcri 21 i J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 21. fulgens F. MlMola lagi). 21 his. (imperator Wlk.) Diiurs. 22. juniperi L. lOllgotroiiliiis juiiiiuTnnisi 23. lasiopterie Gir. (LasiOj)tera arunttliifs, L pexuùsa, Perrista tnclusal. 24. Uni Mayr. PcrrUin persicarlse, p uni- cœ). 25. ruacropterus Wlk. iDiiistropliiis rubi. nhndllcs Mmjrl, fi, rnsœ. II. rnsa- rum. fi, spinosissima;. — Lastuptcifi nibit. 25 bis. (Marchali Ashm.) Marrhnl. 26. meridionalis Wlk. 27. inicrocerus Wlk. 28. minutus Frst. 29. nigricornis Boli. rtr/iu.-i Nées. inconstans Wlk. loiir/icandis Rtzb. (C'yntplflcs nomlireux, — ,ls- phondylla verbasci, Oligo- Irophus corni, Rhnbdo- phaija siiUciS'. 30. nobilis Boh. conjunctus Nées. suhfenaneus Etzb. (Andrlcus, Blorrhiza. Pe- dinspis. — Urophora solstl- ttalisl. 31 . purpurascens Fonsc. (turuhntiis Nées. (Asphonitijlia Borzl). 32. regalis Wlk. iCijnips Kotlnrl). 33. rubi Schrk. lAulacldea hieracil. Diastro- plms rubi — Lasinptera rubi'. 34. rufipes Wlk. 35. sapphyriniis Fonsc. (Bhodites rosx. — Lasiop- tera eryngil, Trypeta ser- Tatulsp> 36. socius Mayr. iCccidoniyia ,sp.). 37. tnineatus Fonsc. 38. urticse Perr. difficilis Rtzb. (nec Nées). (Cliimrrhyncha chrysanteml. Perrisia a-nophlla, P. ur- licse, Rhabdophnga salicis. — Mcligelhes virldescois). 39. ventralis Fonsc. (Kfurolcrus baccarum, Sy- nophrus politus. — llor- niomyla Flscherl). Tr. monodontomerini G. .557. Holaspis Mayr. 1. papaveris Th. IPerrtsia papaveris). G. 558. Monodontomerus 1 . sereus Wlk. i.iporia craliegl, Pieris rapw. Dendrolinius, Porthcslii. ~ Tachina. .'ip.). 2. dentipes Daim. 3. nitidus Newp. anthoph(yrœ Wlk. (Anthophiira rclusa. ChaU- codomti muraria. Osinia aiirulriila, O, bicnlorj. 4. obscuriis Wstw. inividilcs rnsœ. — Odonlo- iiiijia virldula). 5. obsoletus F. (Omnivore, parasite et tiyper- parasite. — Aporla cra- lœgi. Vnnessa antiopa, Lasiocampa, Orgyia. Zy- gxnti. etc, — Ciiiihex, Lo- phyrus. Cryptus, Pimpla. Chalicodoma. Osriiia. — Tachiîitil 6. punctatus Th. G. 559. Diomorus Wlk. 1. armatus Boh. iSligmus i)eiululusl. 2. calcaratus Nées. 'Ccimmus unicolor. Pein- phredon lugubre). 3. Fertoni Kief. 4. Kollari Frst. (Soleuius rubicola, Osinia ■sp,). G. 560. Oligosthenus Fret. 1. stigma F. ( lihodites cetitiloliœ , fi eglahleriœ, It . rosiel. G. 561. Cryptopristus Frst. 1. caliginosus Wlk. Trib, PODAGRIONINI G. 562. Podagrion Spin. Pnhiiiin Daim. 1. bellator Daim. 2. pachymerum Wlk. (Œuis de nantis rellgiosa). Trib. MEGASTIGMINI G. 563. Megastigmus Daim. 1 . aculeatus Swed. coUaris Mayr. IRhodites spinosissimœ. — apllograpiia alternata) 2. cynori'hodi Perr. 3. dorsalis F. (Nombreux Cynipldcs). 4. p ictus Frst. 5. pistacise Wlk. 6. stigmatizans. ICynips callcis. C. coriaria. C. glulinosa, C. tozse. etc.). Trib. ORMYRINI G. 564. Ormyrus Wstw. Cijrto.'ioiiin Perr. 1 . diffinis Fonsc. piincttdatus Frst. 2. papaveris Perr. I.\ula.r papavrris). 3. punctiger Wstw. hrri'icaudis Nées. ijaUn qiiercus Duf. (Andricus. Auttir, BinrrMza, , Dryophntila. etc.). 4. tubulosus Fonsc. (Nomlireu.'i Cyiiiptdcs du ctifno; nhodlles rosse.). 5. variolosus Nées. (Andricus, Dryophanla) Sl'bf. CHALCIDIN/E Trib. LEUCOSPIDINI G. 565. Leucospis 1. bifasciata Kl. (Doiirs.). 2. biguetina Jur. 3. dorsigera F. i.AnthidIum diadema, A. strl- gatum, Osmia rufa). 4. gigas F. IChalicodoma muraria, Os- mia, Vespa vulgaris?). 5. intermedia 111. lOswiii emargiuala). 6. vicina Fonsc. Trib. CHALCIDINI SuBTR. CHALCIDIDES G. 566. Phasganophora Wstw. 1. conica F. G. 567. Chalcis F. 1 . cingulata Wlk. 2. Dalmani Th. f) inrnnfa Daim. 3. distinguenda Wlk. 4. flavipes Pnz. fcmorafa Pnz. (Apnria cratœgl . Zygaena fllipendulse — Sarcupliaga haeniorrhoa. S sirlata). 5. Fonscolombei Duf. IXarcophaga hœniorrholda- lis). 6. immaculata Rossi. 7. inermis Fonsc. 8. intermedia Nées. IZygiena ephlaltcs, Z flli- pindulse. Z Iseta). 9. minuta L. (Œnophthlra, Zygaena fili- pcndulse. — Mgrmclcon liirmlcarlus. — Autho- myla sp,i, 10. obtusata Frst. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 215 11 i-j. 13. 14. 15. podagrica F. piisillii l{os.si. Iiaiiiilii Wlk. tibiiili.s Wlk. vicina Kcuisc. Walk.ri I). T. rii-tiKi Wlk. .")(;s Microchalcis (|iuiilridi-ns Kiffl. Kiflï. SuiiTR. SMICRIDES (J. 5f!i». Smicra Spin. I . hiKutUta Spin. J niirifi'.x Sulz. sisiit.i F. (;)((■ L.). 3. sispcs L. c/ari/Ks F. i Sliittiimys ctiiimeleon. Uiitijii'iinitit*. SoBTK. HALTICELLIDES Q. 570. Hockeria Wlk. 1. hispinosa V. 2. hi-tn-a Wlk. 3. nigripcs Fonsc. 4. unicolor Wlk. lAvtenifni < renulrlliiy G. 671. Euchalcis Duf. 1. bimactiiata F. 2. clavipcs lîossi. JJari/i lin'i Latr. iiiiira Wlk. 3. deiiticornis Duf. G. 572. Neochalcis Ky. ! . vetusta Duf. oxiiuirii/a Sndrs. lOfmla triilfiiliUal G. 573. Halticella Spin. 1. armata Pnz. rufipfs Latr. H'itUnua iteclliilcOTnls). 2. hidcns Fret. 3. biinaculata Fonsc. 4. pusilla F. 6. tuherculata Fi-st. Q. 574. Hybolhorax lUzb. 1. Graffi Rtzb. m;/rni G. 575. Hippota Wlk. 1. pt'ctinifDrnis Latr. ScBTB. DIRRHINIDES G. 576. Eniaca Kirby. 1. hesperiduin Rossi. corniijera Jur. {A suivre). Sui.K EURYTOMIN>C Tkiii. ISOSOMINI 'l'liylii|)li,iKi\s. — C'éclUloKèiii's. sur (fiamlnée.s). G. 577. Isosoma Wlk. 1 . agropyri Schlcht. Trilu-nm rriiensi. '.'. angu.stipi'nni! Wlk. ;i. braciiypodii Stlikiil. Itnifhi/iuntliiiti innmitiini I. ranalirulaluni Wlk. 5. di'pri's.suni Wlk. risluni itrliiii) (!. flavicolle Th. 7. ni'iwuinicola Gir. Trittcuin ri'iu'ini> S. Hicnmyiiii Sclik-lit. l'i.stmit '/liiitt'ii' il. hyalin ipunne WMk. l'saiiiiiia iirenarla. Trtllcuin reitetig). III. orciiidcarum Wstw. C'fift/ii/a divers (orchi- d(''(«). 1 1 . pote Scidcht. Pita iH'nioriilIsi I'2. vcrticillatiiiu F. lomiiihiin Wlk. G. 578. Isosomorpha Ashm. 1 . furopfB Ashm. Tkib. EURYTOMINI G. 579. Eurytoma III. . annulipcs Wlk. (Xesttiphiinrs potcnllllxl. ■ appendiga.slcr Swed. abrotaiii Pnz. IDii/ijphmtla. niindltes. Xes- topliariesi. aterrima Schrk. pluiiKila lîossi. verticillata 111. (Polyphage. — Cynipltles dl- Tei-s — Microgaster. — Gymuctron anthlrrliii. — Lasioptcrn ritbi. Ilrnphurii cardui. U . solslitlaHs. Tri/- peta. Ktc). Blanci Kieff. Aiilnr crnssivcnd'. earpini Decaux. collaris Wlk. \rijiiresthiii pygmœella). curta Wlk. \ulncMeti hlrracll. — Try- peln Hi ■ Urophora eriulc I lilisl. flavovaria Rtzb. llylcsliiHs IraxintI bis. (fulvipes Gour.) Dours. In-, (gallarum Gir.) Lnhlh. gihha Boh. I 1 pion aslnigall. A. fagl, A loti, A. irlfoltl) 9 bis. (histrionita Frst.) Labib. II). longipeiiniH Wlk. l'Iij l"|ili:i|{i!. - l'tamma firetutrtft). 1(1 bis. (niaculata Gour.) J)i,,irs. 11. uiiniita Wlk. 12. niorio DaliM. i:i. nigrita Buh. 1 I iiotlulari.s Boh. nib/fo/u Gir. l'iliikiis Kiilhlri. HiKuUtis Tiisir, KiitliNlitirlild lima- cnhila. Irnbrii. Tryposy lun, Aiilhldluni, Osiiilii. Priisiiptu. — l'ruplKira car- fluH. 1."). plagiotrochi Mayr. fldgldlrothii^ fuftfi-r. Pt mets). 10. rosae Necs. (l'rfsqiii- tous lis ( \ niiMilus). 17. rufipcs Wlk. iXesliiiiliiiiic.t hri-vllnrsls, X Vi'tiultHifK 18. rufit^u-sus Wlk. 19. salicis W'ik. fCrypIiirainpiif inedullarius — nitiiliitiipliiiga rosarlal 19. tima.spidis Mayr. I Tlniii.ipts jiltœnixopodosl. 20. tibialis Boh. (Chn/fis cyanea). G. 580. Systole Wlk. 1. albipcnuis Wlk. illrurhus variusl. 1 bi.<. (faceta Frst.) Dours. 2. goniculata Frst. (PhytiiriliaiTP? — Graines de Pimpint.lla aiiisuiiil. G. 581. Bruchophagus Ashm. » (sativœ Ashm.) Marchai. Trib. DECATOMINI G. 582. Decatoma Spin. 1 . betensis Decaux. iPeiiontyin liyosciaml). 2. biguttata Swed. rar. obscura Wlk. var. variegata Curt. sif/iiata Nées. (Andricus.'BiorrMza. Cyntps, etc.). 3. flavicollis Wlk. Neesii Frst. lAiidrlcus Icstacelpes). 4. semifasciata W'Ik. 5. submutica Th. fAulnx. Phaniict.'i 5 bis. (triguttata Wlk.) /Jours. 6. variegata Wlk. sii/nata Nées. (Andrlcus. Cynips, Dryo- phiiiilii. \eurolerut) Jules DE Gaulle. 216 Notes spéciales et locales. NOTES SPECIALES ET LOCALES Capture de Saga Serrata Fabr. (La Sorcière). — Le 2 juillet de cette année, me trouvant i/n excursion dans le vallon de Mordeau, près Marseille, oîi je chassais les Lépidoptères, j'ai eu la joie de capturer un bel exemplaire de ce rare Locustien. Il s'agit d'une femelle adulte; la longueur du corps est de 70 millimètres, avec un ovis- capte de 30 millimètres. Le vallon de Mordeau est très aride, pierreux, sec, brûlé par le soleil. Cependant on rencontre çà et là, dans le fond du vallon, des parties gazonnées peu étendues. C'est dans une de ces parties, à 300 mètres environ d'altitude, dans un champ de Tliynii(/i ni/garis, de Sature/a Montana (Sariette), de Rosmarinux officinaUs (Ro- marin) et de quelques graminées, que j'ai trouvé le SaiiUtcycUna (n" 431, 438). Dl'FOUR (G.). — Note sur la faune halophile de l'.Xuvergne (n" 412). DrpoxT (Louis). — A propos de la nouvelle éditii>n c)\i r:ii:il(ii>iii' !>i:\iiillnL'ei- (n" 378). /'/. — Les Argynnides de la Normandie (n" 389). Drprv (G.). — Les Argynnides de la Charent<>. des Deux-Sèvres, de la Dordogne. de la Gironde (n"" 394-395). DrvAL (H.). — Contribution à l'histoire de la botanique en Pruvenee : le frère Gabriel (n" 386). ExJALBERT (J.). — Fidélité conjugale de certains animaux (n" 416). Evrard. — Décruverte archi'ologi<|ue à Varennes en Argcinne (n" 432). (A nuivre). SOMMAIRE DU N° 443 Prof. G. de Alessandri : Observations sur les Cirrhipèdes fossiles de la France {fin). Amédée Delcourt : De la nécessité d'une revision des Nolonectes de Francs. Gaziot : Etude sur quelques espèces du Sous-Cenlre Taurique répandues en Algérie. G. Goury et J. Guignon : Les Insectes parasites des Crucifères (fin). J. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de France {suite). Notes spéciales et locales : Capture de Saga Serrala Fabri (La Sorcière) (Gédéon Foulquier). Errata (prof. G. DE Alessandri). Bulletin bibliographique : Zoologie appliquée en France et aux Colonies (J. PELLEGRI.^I et Cayla). Echanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUiVES NATURALISTES M. A. Delcourt, au Laboratoire d'Évolution des Êtres organisés, 3, rue d'Ulm, Paris, désire des Notonectes, à concurrence de 100 par provenanne. Il offre on échange des Coléoptôres et en général tous insectes aquatiques. OUVRAfiRS OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DU 10 JUm AD 9 JUILLET 1907. De la part de : MM. Boulenger (4 br.); Castillo el Veri^ara (1 br.); Cossmanii (1 br.); A. Dollfus (6 br.); Navas (3 br.); Noël (1 br.j; Pellegrin (4 vol.); Peniietier (1 br.). Total : 1 volume, 17 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. Etat de la bibliotiièqcf. au 9 juillet 1907. Volumes (de plus de 100 pages) 5.578 ^^^^ j^^ ^^^^^.^^ Brochures (de moins de 100 pagps) 40.83/ i ^ j Photographies géologiques 225 " 1er Septembre 1907 — IV" Série, 37' Année N» 443 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE r Fondée à Mulhouse en 1870 t-O^CX PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etr.inger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. LiO ?0 contlnies IMP. OBEUTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9* Arr.). 1 90T LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Caussin. — Les plantes médicinales de la Picardie, in-8°, 350 p. — Paris, Vigot. — 5 fr. CouRTY. — Principes de géologie stratigraphique, avec développements sur le tertiaire parisien, in-16, xni, 79 p. avec fig. — Paris, Hermann. CozEïTE (P.)- — Les parasites des Poissons, in-8°, 35 p. — Paris, imp. Nationale. Deliège (E.)- — Pays d'Argonne, in-16, 280 p. avec fig. — Reims, Matot-Braine. Lapparent (A. de). — Levons de géographie physique, 3" édition, in-S", xvi, 728 p., avec 203 fig. et 1 pi. en couleurs. — ..Paris, Masson. LATOiyi (D.). — Manuel de Trufficulture, in-8°, 39 p. — Càrpentras, Décor et Milan. — 2 fr. PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIÉS DANS LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Depuis le commencement de la IV= série (1'=' novembre 1900) (Suite) (Voir aux nuinéi'os jji'écédents le commencement de la liste et le prix des numéros et des années). Fauvel (Pierre). — Les variations de la faune marine (n°' 363, 364). Id. — Colpomenia sinuosa a Cherbourg (n° 439). FÉLIX (A.). — Notes et observations sur les Eenoncules batraciennes des environs de Vierzon (n" 417). — Id. Malinvaud (n° 418). Id. — -La doctrine de Jordan (n° 435). Florentin (R.). — Note sur une larve de Tenthrède du noisetier et du bouleau (n" 390), 2 fig. — Réponse par A. Giard (n° 391). /(/. — La faune des grottes de Sainte-Reine (n° 404). FouLQUiEE (G.). — Observations sur quelques Lépidoptères du dép. des Bouches- du-Rhône (n" 427). Fouenier (E.). — Quelques mots sur la station du Baou-Roux, près Simiane (n° 399). Id. — Les grands charriages horizontaux et le rôle de l'hypothèse en Tectonique (n° 426), 4 fig. FouRNIER (P.). — Plantes adventices dans la Haute-Marne (n"" 363-364). Id. — Notes pour servir à la flore bryologique de la Haute-Marne (n" 364). Id. — Tableaux analytiques des Desmidiées de la France (n°^ 369, 370, 371, 372, 373), avec 4 fig. Id. — Catalogue des Algues vertes d'eau douce observées en France (n°^ 397, 398, 399, 400). Id. — Phycolôgie française. Liste des travaux français et des ouvrages spéciaux (n"" 401, 403, 404, 405, 406). Feionnet (C). — Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analytiques pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères (n"" 366, 367, 368, 369, 370, 371, 372, 373, 374, 375, 376), 2 planches. Id. — Bombus et Psithyrus de France et de Belgique (n'"' 380, 381, 382, 383), avec 1 planche. /(/. — Sdene dirhotvma (n° 398). — Id. Fournier; id. Hoschede (n° 399). Gasser (A.). — Nouvelle contribution à l'étude du Lelim de la vallée rhénane, gisement de Soultz (n" 366), avec 2 fig. Id. — Résultats des fouilles dans les tumulus de Mantoche (n°'^ 401, 404), avec 6 fig. Gaulle (J. de). — Catalogue sj'stématique et biologique des Hyménoptères (n°^ 429, 430, 431, 432, 433, 434, 435, 436, 437, 438, 439, 440, 441, 442, 443). Gautier (L.). — Comment éviter le noircissement des plantes en herbier (n° 420). Gavoy (L.). — Contributions à la faune entomologique des Alpes-Maritimes (n° 384). Germain (Louis). — Sur quelques Hélices xérophiliennes du groupe variabiliana (n" 401). . Id. — Sur la distribution géographique de l'Hélix a.^persa (n° 419). Id. — Revision des espèces françaises appartenant aux genres Vivipara et Bythi (n"" 436, 437, 438, 439), 1 planche. {Voir la suite à la troisième page}. l" Septembre 1907 — IV' Série, 37' Année — N» 443 Ca Veuille Des Jeunes Naturalistes ENTRETIENS SUR LES SPOROZOAIRES PARASITES DES INSECTES II. — LES SCHIZOGRKGARINES Li»kAK> NBW VOP»' BOTANICaI l,('s (iirgiirini's oui été ilivisées par Léger (I) (lîMMli en deux sdus-ordres V " li's Eugrégarines tyiic .s7///n//i|//i('/ii/.v) (2) et ii's Schizogrégarines, (]ui viint fiiiri' IDIijrt (lu iMM'snit liavail. Li' éveil' exdliilil' des Selii/.ui;r('i,'aiilies, un peu plus eoinpliipn' (|ue celui des lùitiréi^arines, piésenti.' iiéaiuiiuiiis avee ce de'rnier de Miiud)reu\ points de |-esseiill)laiiee. Le cycle évolulit des Kiii^'régarines est numngôviUiriitP : l'un des spnro- ziiïles issus du spoi-ocyste ne doiuiera ipi'iine (iiéyarine ailulle ou fimiKinlc. Chez les Silii:n(irr(i(iriiic'<. au eontiaire, le cxcle évoiulif se c()iiiidi(pie d'une niullipiicaliou iidense du parasite à l'intérieur de sou liùte pai- '•')(<• schizogoniiiuc ou de ilirision miiUipli-. L'un des spoi'ozoïtes issus d un spiu'ocyste se transforme en ^rhiznnlc (]ui se divise un certain nondire de fois, donnant ainsi plusieurs généi-atioiis de s|iorozoïtes nonitné's ■oliizozailcs. Les générations ultimes de sehizozo'ites évoluent vers la forme sexuée, donnant naissanee à un grand nomljre de ijniiKitiles. Cette undtipiication sclii/ogoiui|ue considéralde explique la puilulalion si rapide \\< (iccn|iera plus spccialenicnl ici: ex I (1) Légkh. Sur un nouveau Spuriiziiuire des larves de Diptères [Schizocyslis''. C. R. Ac. —^ Se. Paris, CXXXI, p. ~i2, Lt^gcr. — Lu reproduction sexuée chez les Opliryocyslis. C. R. ■ Soc. Biul. Paris, p. y27-'J30, unnée l'.OO. ^ (2) Casimir Cépèdi;. Entretiens .sur les .Sporozoaires parasites des Insectes : I. Klude d'une çy- Grégarine des Blaps. Fruille des Jninrs \aluralisles, n<" -43(1-137, l'.MjT, le |i., l'.l lig. 218 G. Cépède. — Sporozoaires parasites des Insectes. 2° Le genre Schizocjistis (Léger), qui vil dans l'inlestin d'une larve de diptère : le Ceratopogon. Les Ophrijocystis ont été découverts par Aimé Schneider (1) (1883). Il en décrivit deux espèces dans deux Ténéhrionides : le hlaps et VAkis. Il les considéra comme des organismes voisins des Myxosporidies, à cause de la forme annehiennc de leurs états végétatifs. Il les éloignait ainsi des Gréga- rines et des Goccidies, malgi'é le caractère frandiemenl grégarinien des sp(j- rocystes. Il leur (tonna le nom d'Aniœbosporidies, sous leijucl les Ophryu- cyslis sont encore décrits dans certains ouvrages classiques. L'amœboïsme de ces parasites n'existant pas ainsi que l'ont monti'é Léger et Ilagenmûller (2) (1000), le nom d'Amœbosporidies n'avait donc plus sa raison d'être. Comme, d'autre part, certains stades de l'évolution des Ofiltrydrystis sont susceptibles d'une orientation bien définie, comme chez les autres Grégarines, et que leurs sporocystes rappellent d'une façon frappante ceux de certaines Eugréga- rines (2), il est plus rationnel de les ranger à côté de celles-ci. L'existence d'une nudtiplication schizogonique expllipie le nom de Schizogrégarines qui \tnw a été donné par Léger. Les Coléoptères parasités par les Opiiryucyslls que nous connaissons actuellement se l'épartissent dans les trois groupes suivants : Ténébrionides, Curculionides et Cistélides. Le premier groupe est celui qui renferme le plus grand nombre de genres parasités : Akis, Blaps, Dendanis, Olocrates, Scaurus et Tcnehrin. Les deux auti-es groupes ne sont représentés chacun que pai' un seul genre : Otiorhiincuns, cl Oinophlus. 11 est cei'lain que de nouvelles observations élargiront l'aire de répartition de ces très intéressants parasites. Les Ophryocystis peuvent èlre considérés, en thèse générale, comme des pai'asiles des tubes de Malpighi; ils sont en effet, d'un façon constante, exclu- sivement canloimés dans ces organes et il semblerait qu'ils ne devieiment pai'asites du tube digestif que dans les cas très rares où leur grand ii(imt>ir les fait se refouler mécaniquement dans l'intestin moyen, oii ils peuvent parfois continuer leur évo- lution. Pour rechercher les Ophryocystis, il suftit de répéter la dissection (jue nous avons faite lorsque nous étudiions le Slylorhynchus parasite des Blaps (4). Uuand nous aurons détaché la partie supé- rieure de la région abdominale de l'Insecte étudié, sous la foi'me d'un volet doi'sal. nous verrons apparaître, en place, dans leur situation normale, tous les organes sous-jacents. Notre attention devra se porter plus spécialement sur les tubes de Malpighi. Si ces organes présentent un aspect de chapelets formés de gi-ains de gros- seur à peu près égale et si leur teinte est d'un blanc de lait, nous pouirons en conclui-e, avec ^ . „. , ... . e,„,„ , , ' ,',.,, ,, ' , FiG. 1. — Blaps, hôte de Stylo- quelques chances de vemte, que 1 organe est riiyncims et de uphryacysHs. (1) Aimé Schneider. Ophryocystis Bûtschlii n. sp. C. fi. Ac. Se. Paris, XCVI, p. 1378, et Journal de Micrographie, Vll« année, p. 324, 1883. \Z] Léger et Hagenmûlleh. Sur la morphologie... de VOpliryocyslis Schneideri n. sp. Arch. de zool. expérimentale et générale. Notes et revue (3), p. xl-xlv, année l'jtiO. (3j Les Aclinocéphalides (voir Léger. Recherches sur les Grégarines, tlièse de Paris, 1892} (4) Voir Casimir Cépède, loc. cit. Feuille des Jeunes Naturalistes, n» 431). C. CÉrÈUE. — Sixirozouireu panisilcs des Insectes. 219 parasité. Il siil'lira pinir nous oitiivaincre tl'eiilever dùlicalcfiienl une toute pi'lilo partie ilu tulie tic .Mal[)iglii et de la dilacéroi- dans une iiuantilé itilime (le iKiiiidc pli}siuloj;ii|iie pince sur une lame porte-olijet. Au premier exauien inicrusciipitpii', nous vei-nms des furiues lappclanl les ligures. .Noms Dpfii'rdiis à ce nniment a\ee le tube de Malpiglii ciiiiiriie nous avions lait avei' je tulie digeslil dans l'élude du Sliiliulnjnchus du IUa\>s. Nous exa- minerons emiiie lintesLin postérieur et les e.xcrémenis de l'Iiùlc parasité, et, api-ès avoir sacrilié ainsi, avec une extrême délicatesse, un assez grand notfdii-e de (ioiéoptèrcîs, nous aurons, comme dans notre première recherche, aceiiMUile tous les documeids (pie nécessitait l'étude s\sténKitii]ue et évolu- Ine du |)arasile. .Vvanl d'aboi (lui' l'e.xpuM) du cycle evolulif d'Ophnjucijslii^, disons quelques mots de l'action du parasite sur l'insecte païasité. Malgré la pullulalion rapide des O/^/i/i/oci/.v/i.v ilans les tubes de Malpighi infestés grâce à l'inten- sité de la muiliplicatiou schizogonique tpie j'ai piecédemment signalée, la Scliizogregarine ne senihie pas lioubler la pll\siulo^ie de l'organe parasite, flela lient surtout à ce (|ue, à aucun stade de son évolution, le parasite n'est intracellulaire. Il reste toujours un parasite de cavilé. Toute son action semble se résoudre en une peiturbatiou mécanique due il l'obstruction de la lumière des tubes de .Malpigiii. .Néanmoins, il peut se l'aire (pie les radicelles lixalrices (]ue l'on voit à la partie aiiléricure du para- site (l'ig. i, 7, 8, 'J, lu, 11, 13j, el qui jouent \iaisemblablemenl le rùle d organes il absorption, soient pour les cellules éjiitliéliales la cause d'un trouble physiologique en leur soustrayant une ceilaine quantité de leur substance, dette action est, en tout cas, excessivement faible. l'ouï' étudier le cycle évoliitil des (>/)//;■;/('< yv/Zv, nous allons partir du spo- rocysle mûr, ^ur le(iuel nous all(jns taire agir du lniuitle digestif de l'bùle qui l'héberge. Le sporocyste mûr résulte de la copulation de deux gamètes qui ont été produits chacun pai' un gauionle. Comme chez les Kugregarines, il constitue la forme de résistance du para- site dans le milieu exléiieui'. C'est donc par son ingestion que s effectue I infection d'un ikjuncI liùle. Lorsque le kyste gagne le milieu e.xlérieur, il est pi(S(|ue toujours débarra.ssé de son enveloppe. Le sporocyste a donc une .M>rle de revêtement très léger constitué par les débris du soma. Celle légère enveloppe superlicielle ne doil pas èlie considérée comme un appareil i)iotecteur. Ce dernier est, en réalité, constitué essenliellement par la [lariii spunicijàliiiue. La forme typique des sporocysles {.l'Ophrijucyslis est un ovoïde acuminé aux deux p(jles; sa coupe optique équaloiiale esl cii'culaire el divise le spo- rocyste en deux moitiés symétriques. Les différences de proportions qui exisleiiL entre la longueur du sporocyste et le diamètre de son cercle équa- lorial sont d excellents caractères spéciliques des Uplinjucyslis. Leur taille est aussi un facteur important dans la systématique ; elle oscille entre 8/* X 2 f« 0 el 1.') (^ ,"iU X lu p. Leur taille moyenne esl donc de lU à 12 fi x 5 p, et leur forme typique esl celle d'un sporocyste d'Aclinucéjihalide (1). Le sporocNste miïr reiiferine, comme celui des Eugrégarines, huit sporo- zoïles (lui sont parfois disp(jsés selon le grand axe, parfois légèrement tordus, de fa(;on à constituer des spii'es entrecroisées. Inlioduit dans le tube digestif-de l'hôle, le sporocyste va entrer en déhis- cence; pour cela les deux calottes polaires, qui scnd)lent constituer un épais- sisseinenl de la faible paroi épisporocystique, se détachent, mettant à nu les ;ij Louis Léger. Hecherches sur les Grégarines, thèse de Paris, 18'.)2. '220 C. Cépède. — Sporozoaires parasites des Insectes. (li'ux iniluHvs poliiircs de l'eii(li)S|>i)i()C\ ste i»;ii- lcs(|U(ls les sporozoïtes vont être libérés. Les sporozoïtes sdi'Iciil pai' l'oiilice de tléliiscence iFifï. 2) et, grâce à leur foi'iiie en fuseiin alhnigé plus effilé à la partie antéi'ieiire, ils tra- versent tiiiit rinieslin antérieur cl moyen, entraînés par le contenu intestinal. .Xri'ivés au iM\eau du |i(iiul d'abouclieineid des tujjes de Malpiglii, ils s'en- gagent dans ceux-ci cl chacun d'eux va se li.xer par son extrémité anté- rieure à la partie superlicielle ciliée d'une cellule malpigiiienne (Fig. 3). A ce stade, les sporozoïtes sont constitués par nii |}lasina homogène clair et iiKiiitrent. dans leur parlie centrale, un noyau ovaie allongé qui occu|ie presque toute la largeur du corps à son niveau (Fig. 2 et 3). Ce noyau montre quehpies grains chromatiques en amas dense et un karyosome plus fortement colorable placé à une exlrémilé. Comme on le voit, ce spoi'ozoïte rappelle d'une façon frappante celui de Slulorhijnchus. t f Fig. 2. — Déhiscence d'un .Sporocyste ini'ir sous l'ac- Uon du liquide digestif de l'hôte. La culotte polaire s'est détactiée et un spo- rozoïte (sp.) est socti par l'oririce de déhiscence. Fig. 3. — Fixation du Spo- rozoïle il la surface des cellules épithélinles ciliées des tulles de Malpighi par son extrémité antérieure en forme de rostre. FiG. i. — Le Sporozoïte. qui a multiplié son noyau, a grossi et sest couché sur la surface ciliée de? cel- lules épithéliales des tubes de Malpiglii. Ainsi fixé, le sporozoïte va grossir en se couchant sur la surface des cellides épithéliales et, à certains de ses ijoints de contact avec la boi'dure ciliaire, apjiaraissent des radicelles qui le lixent à la sin^face épiihéliale (Fig. 4). Pendant ce temps, le noyau primitif uni(|ue s'est divisé un certain nombre de fois au fur et à mesure du grossissement du parasite : le sporoznïte s'est transformé en schizonte. Parfois ces schizontes sont multinuclées et présentent une forme irrégu- lière, ce sont les schizonles mycétoïdes; parfois, au contraire, ils sont pau- cinuclés. possèdent une forme régulière et sont susceptibles d'une orienta- tion nettement délinie; ce sont les schizontes grégarinoïdes. Lorsqu'on rencontre dans une même espèce ces deux sortes de schizontes, les schi- zontes mycétoïdes précèdent les schizontes grégarinoïdes, auxquels ils donneront naissance. Après plusieurs générations de schizontes mycétoïdes (Fig. t^) et de schizontes grégarinoïdes, ces derniers abandonnant leurs foimes de cônes siuiiaissés iFig. 8) preiment une forme plus globuleuse et se trans- forment en ganiontes uninuclées (Fig. l(t et 11). FiG. 5. — Schizonte ray- cétoïde montrant ses nombreux noyaux à chroniatine compacte. Fig. g. - Sriii/niiif" uiy- cétoïde iluiuiaut nais- sance à un grand nom- bre de schizozoïtes mo- nonuclées. _À^ FiG. T. — Un .Schizozoïte qui va donner un schi- zonte grégarinoïde. La multiplication des schizonles mullinuclées a pu s'effectuer de deux façons : soit par un pvucessus plasinuldiniiiiic ou de division en organismes fils pliu-inucléés, soil par voie schizogoniqne donnant directement naissance à plusieurs organismes fils uninucléés. C. CÉI'ÈUE. — Spomztntin's ixini^Urs des litxeclcs. 221 Fd-,. S. — Jeune Schi- zyiile Kif^narinoïile on ilivisjoii. -^JlU^' Km. t). — Aiili-e Schi- ziinU' gri?i,'''"''i"ï*le plus Sm Kio. 10. — .Scliizoïile p>'- j,'iiijriiili|p au RoiuiTien- leiiicnt de .su trunsfor- Miiition en i^nmonte. I.;i ilririii'ir f^ônt'i-aliuii (r(iij,';iiiisin('s lils issus ili^s s( lii/diilcs },'ir|.;jii-i- llnïdcs lir llllllli|llit'lll plus IcIIIS rinVilllX cl cnilSCINCIll lll l'tirillC (II' Sclli/.dZllïlcS iiKiiiniiiicIcfs. Ils ;i((iiiiiiiliril des ii-sfixcs ;ui coins de leur ciuissiincc cil |ii'ciianl une Idiiiic iU' plus eu plus ^Idhnleiise. I''iuali'iiienl. ils s'iic(-(iu|ileMl iTij;. 1:2), nian|uaiit ainsi le débid du processus se.xué. .Niiloiis en passant la pn^sence d'accoupicmenis at\piipies de inus indi- vidus (l'if^. Il) (pii. lorsiprils sont fertiles, conduisent à des sporocystes tri- ipièli'cs. Do telles associations ont été nonunées par Léger " ménages à trois » (Fig. 14 et 22). l'ifi. 11. — Gnmonle. % TiG. 12. — .Accouplement au début. (Beaucoup plus grossi.) FrG. 13. — (jamonle un peu avant l'accouple- ment, ([beaucoup pln.s grossi que les autres ligures. .Même grossis- sement que dans la fig. 12.) KiG. li. — Ménage A trois con(lui.sanl, lorsqu'il e.st (l'i-tile, à un spnrocyste (riqucire. Môme gros- sissement (jue dans les Og. 12 et 13. Les gninoiites dont les radicelles se sont, peu à peu. coinpièleiiieiit atro- phiées, se iiressent de pins en plus l'un contre l'autr(> en sécrétant une rail)le enveloppe k\sti(pie comnuine. .\insi protégé, le couple esl rh(inin|(n,'ue du kyste grégarinien typiiiue (\ oir Sliilniiiipirhiis). Arrivés à ce stade, ies deux co-acconplés \onl dillérencier leur gamète u!U(pie. Pour cela, leur noyau va siiliir une lucniière division iFig. l">i (jui ililTéreucie deux noyaux qui, comnie niuis allons le voir, auront un sort bien dilïérent. En cllet, l'un d'eux va conserver sa structure normale pendant (piel(|ue temps, puis dégénérer : c'est le noiièc(',v di' la léyiini palétirrlhiuc de l'Asie. 225 7. (Iriiihi \iililii'vi\ ltiiiii'.i{ui;{iiiil. /// liOcai'd, I. r., p. Ml.'l, IS!l'i. Miiiluii I Mpi's-.Maiiliiiu's). S. (hiiilii Siiiiil Simiinis lliiiii-^'iii;,'ii.'il. ii|i. (iniiiiliiii, .Moll. iihiiiI. I.iii'hnii et Diiidiissi', in Itiill. sdi-, liisl. nal. Tmilniisc, t. I.", |i. !»:{, IS8I. I.urliiiri. !l. Oiiiilii f/iihiri^. \ar. \\kiIiiiIii. - l'upd iiiilnris. var. ^ixilitila Itossmâssler, icuiu'if:!-. iirii, \ \ I. p. is. lai. 2;t. lii,'. ;t:tî, ismt. r\i(.|. 1(1. Oiiiihi lidii^rrrMilis . l'inm illniilnl //■(/;/.vcc/.w(//s W'csici-hiinl. /'// .Na.iu il. (I.'iil. Mialak., ars. ^. 171. IKili. Km il lins ilr ïsrliiiiiiika, sur li' iiiniil l'indc ((irt'fe). I I . On util iiiii\iiu util. l'iipii iiiiiiilinilii '/Ar0i-\\ in INilic/. l'I Micliaiul, Cial. iridll. huilai, I. 1. |i. 17(i, pi. 17, lii,'. l:Mi. I8:J7. Ilaiilfs iiKiiilajjiics des \\\n's aiili'ii'liit'nin's. •i' (liiDi l'I.. - - Doliana. Kspèccs (In sniis-ci'iilii' alpiijiic. 1 . Oniilii Uninsirki. — Ornilu ilnliinn. \nv. Biansicki Glcssin., Excurs. lann. ncsl-l'iiî,'ai-n. s. :2;t(;, 11^. IIMiC, ISS7. .Vnli iclic-lloiiiïrii'. 2. (Irnilii riniicu. — l'upit ciiuicu Kussiiiasslcr, icunog. llofi, ."i, p. 17. laf. -IX lig. 332, 1837. (hcuUi ctmica lleld., in Isis, p. id'J, 1837. Slyi-ie, lliyi'io. .1. Oriiilii ili'liiini llrld, (/( Isi.s, p. '.Il!t, 1837. Mprs. Europe moyenne. i. Ornilii iiiiliirix. — - Piiim iiiiliiris JiMssnni.ssJrr, Iciiung. Heft. 5, s. 17. laf. 23. lig. 33.3, 1837. thriilii iiiilinis llrld.. in Isis, p. !»l!l, 1837. Alonl Liiihl iCaiinlIiie). .">. Orciilit Ji'lM-liini Kiinakoweg, liriii . MmII. Siebenb.. p. 3i, 1883. Tiansylvanie, Manal. 1). (irriilii l'iiUniirnr. - l'iti>ii l'uilnnirir l'iiii. Nnlr inalacol. sulie faune Nalie, p. I, I8S'k Valle di .\uii iTyruI). 7. Orcnin Schniiilti. — l'iipu Schmiilli Kiislei'., /// Ciiemnilz niid Mailini (éd. 2) gatt. i'upa. p. 2(1. laf. 3. lig. 2(1-23, 188:;. Ornilii Srlniiiilli \dains, ("leii. of rec. inull., p. 170, 18.'"t."i. [i. 30. Prè.s (leltigne 'Mnnli'négro). ORCULA DOLIOLUM 1. — HlSTOIlIQlE lli-li.r riinniiilii Slndri, l'ami. llrl\.. in (Jixe, Tia\. Swilz.. l7S'.t. III. p. i30 (non Desli.). Itiilinins ilnUnliini Itiiignii'ic. Kncyil. \ris.. 17112, II. p. 3.'>l. l'iipu ilnUiihim Drapai naiid. 181)1. Talil. iikHI., p. ."•8. 18u;;. Hi.sl. nioll.. p. ti2, pi. 111. lig. 11-42. Ilfli.r iCinliliiiliinliil ilnliiilinn Ferussac, 1822. Tabl. syst., p. (13. l'iiim lOjihiiriiiHiini) ih.liiihiiii ('.liar|i.. 18.37. Mnli. suisse, p. I."). l'iilirlhi ilnlii,linn lleld., 1837, in Isis. ji. îll'.l. l'iipii iliihliiiJiniii ilnUiihiii, Ihiiiiel. I8."i:i. Miill. fr.. ji. 22. (Iniiln ,l<:linliioinns Locard. 18'.li. Cui|. Fiance, lig. i-o2-4o.3, y. 322. 226 E. Caziot. — Quelques espèces de la région paléarctique de VAsie. 2. — Distribution géographique l,'On///r/ (loliolvm a suivi dans ses migrations VEna dotrUa de Miillcr et s'est avancé jusinfaux Pyrénées qu'il ne paraît pas avoir franchies. Il nccupo une aiie immense et il n'est pas étonnant (ju'il ait subi quelques variations plus ou moins importantes et qu'il se soit transformé, par exemple, en Orcula Saint S'nnonis en |»assanl dans les Pyrénées et en subissant l'influonre du sous-centre hispanique (1). Chez les Orcula, comme chez les Lauria, nous fait remarquer i\l. Margier, les dents sont formées dès la naissance du mollusque : « ce son!, dit-il, des lamelles spirales qui suivent l'enroulement de la coquille, semblables à un ressort de montre; elles sont même plus prononcées dans le jeune âge: chez les Tnrquilla, au contraire, les dents sont des plis qui ne se foimcnt que tai'divement et elles ne prennent leur complet développement que lorsque le miillus(iue est tout à fait adulte. Ils n'existent pas dans les jeunes individus et au lieu de suivre l'enroulement des tours, ils garnissent simplement l'ou- verture, en ne se pr'olongeant que faiblement à l'intérieur. C'est un caractère assez important pour justifier la séparation en genres différents et non pas seulement en sections des Orcula et des Torquilla. VOrcula dolivm existe sur les montagnes du Nord de la Perse. La variété incras.sata de Nagele, sur les bords de l'Euphrate supérieur, à Balian et Kensy. La variété tereticollis de Westerlund, au noid du golfe Persique, a Siaret (Kayserling et Bievert). La variété orieiitaUs Parr {in Pfeiffer) à Alep (Syrie), Nazareth (Palestine). La variété turrica de Letourneux, dans l'île de Santorin et de Rhodes, à Smyrne et Alexandrie (West.). Notre Orcula se voit au Talysch, jusqu'aux bords de la Caspienne. Toute la chaîne du Caucase, à Ktschlui, Ischildara et la vallée Ching (de Rosen), depuis Sanharan sur la Caspienne, jusqu'à Batoum sur la mer Noire (Margier). Le type, ou une forme très voisine, vit en Crimée (Margier). Dans l'archipel grec, il est connu au Péloponèse, aux environs de Corinthe et d'Athènes; en Thessalie, Eubée (Hesse). Sur les îles de Crête et à Cerigo et aux Sporades (Martins) on trouve surtout la variété ocfiphus (Friv.) qui semble, en Grèce, être plus fréquente que VOrciila doliolnvi type. Boêttger a constaté la présence de cette variété dans les alluvions du lleiive Sai'us, en Cilicie, du côté Sud de l'Asie mineure, d'où il a l'ecu trois écliantillr)ns de forme senestre. Cette même forme existe sur la côte européenne des Dardanelles. C'est un Orcula spécial aux contrées oriento-méditerranéennes, Monténégi'o (Lust-AVohlberedt). Montagnes d'Arménie, Syrie, Asie mineure. En Autriche, en Transylvanie, Galicie, Haut-Tatra, Hongrie. Sur le littoral autrichien, en Croatie, Dalmatie, Bosnie, Serbie, Roumanie et Dobroudja. Dans les Alpes orientales du Tyrol, Carniole, Frioul, Syrie, Carinthie. En Allemagne, il manque absolument dans la plaine et ne se trouve que dans la partie montagneuse : Allemagne centrale et méridionale (Hesse). Prusse rhénane, Westphalie, Thuringe, Brunswick, Le Harz; rare dans le royaume de Saxe où il n'a été trouvé qu'à Rotstein et Leipzig (Wohiberedt). Rosenstein, Ebbach et Arrach, dans le Wurtemberg (Geyer), vallée du Rhin (Margier). (1) Pour la distribution géographique de VOrcula doUolnm, nous réunissons toutes les formes des trois sous-cenires, lesquelles ont été confondues par les auteurs qui n'ont pas assez tenu compte des caractères différentiels qui sont le résultat de leur dispersion géographique. E. Caziot. — Quelques espèces de la région paléarcliijue de l'Asie. 227 Dans l'AIIonuigm* mt''i-i(liip|i;ilo il osl plus rnV|iipnf. Sur li's lidids (lu Main, la i>lu|iai'l ilos imliviihis sont albinos (Messe). Kii Italif, l'iilloiuTa h' sii^nali: dans lr l'ii'-inont. région alpine alhivioiis (le la Scrivia, |)iès (larlmnara. Hare en Lonihanlie, cxislc ponriaiit flans la province de Hrescia (Fini) et dans une seule liicalili'- piès le lac de Cùme (liesse). Iji Ni'm'lir, il vil dans piesipie loides li's provinces de Véroni-, N'icenza, liline de llejlai. au\ environs de Cliioggia. pinvince de Venise ((iliianienlii. l'Ius au suil, iOrculd (Iclidliiin a (Mi; rencontré dans les provinces de Miidèi I de Heggio, Kinilie (l'icaglia), Alpes apnanes (de Stefani), Ascoli, l'ireno i Maivaiinii. \liin/zes e( l nddia (l'aiducci), province de l'ise (Issel). Sicile. Inciiniiu jusipià ce jnui' l'ii Sardaigne et en Corse. l'ji Suisse, il l'si assez rare : environs île Neinhàlel (Godet). (lanlon de Vand (Chiirperdii'r). Conuiiun dans le Jura, peu ciinunuii dans les Alpes françaises. Jura du lUiiïey. Msace-I.iii'iaine. I'.n\ irons de Dinaid el de Naniiu' (Tohy), Valenciennes idéparleuienl ilu .N'ordj (coll. Cotleau). i.u\endM)in-g (V. Ferraul). Ihdiande (Maësti'icld) (Lynge). Incoruui en Angleterre, en Irlande, en Sui^-de el en Noi'wège. En France il est très coinnuui dans la partie septentrionale, plus rare dans le Midi, très rare dans les Pyrénées, Alpes-Maritimes, dans les hautes vallées du déparleinenl. Sii,'nalé à Menlon par Nevill. \'ai- (Iterenguier). Di-ùme (l.ocard). Saint-Vallier (Sayn). \aucluse (Caziidl alluvions canal de Carpenlias (Mai'gier). Hmirguignal rindii|ue en Savoie : chaîne de l'ilale, et... non de Morlilli'l ni Contagne. \ lîridi's-les-lîains, Sainl-Iîon (l);iii|diin). Ain (l)uniontj à llautevillc, commune h 850 nièties d'altilude (Maigier). Isère, la Gr'ande-r.liarlr-euse (R) (Grées, Boui'guignat). RliArie (I.ocar'd). Glianipagne mér-idionale. Les Ricèys, liois de Iheriai- (Ray-Drouet). G(Me-d'tii' (Di-oireD. Enviions de l'aiàs, près d'EngIrien. Iiiii> du Hairicy (Pascal, Geoffi'oy). I,es Vosges (Pulon). La Moselle (Juha). Aisne l'dcrel. Lalleiiiiini el Servant Seine-el-Marne (i>ocai'd). Oise (l(audon). noul)s (.Micliaud). Rochers de Gorze, près Noveant, vallons de Saulay, Genivaiix pi-ès Metz (Holandre). Le Noi'd (De Norguet). Ilaule-Vienne fAIauduyl). Non signalé dans le Maine-et-Loii'e et dans l'di'ne. Lozère, envii'ons de Flor\ac et Val-dir-Tarn (Margier). Aveyr-on (.Margier). Hérault (Moitessier). Lot-et-Garonne (Moq. Tandon, Gassies). Gir'onde iPes Moirlins). llaule-Gai'onne iSainl-Simon à Luchon, Caznril, lai' d'Oo (AI. T.). Cierp- Saint-Réat (Mar-gierV Pyrénées-Orientales (Massol). 228 E. Caziot. — Quelques espèces de la région palcarctique de l'Asie. Il pst (Idiic liirc l'I loralisé dans les Pyrénées. Kii Ks|ia!,'ni'. il a l'Ié indiqué dans la colleftion (loi'onado à Mosos, mais il n'a jamais clé icncdntré i)ar M. Fagot ni par aucun autre malacolugiste. A l'étal fossile, M. Hesse le signale dans le lœss et dans les tufs de Weimar lAliemagne). .\evill, dans les brèches (lualcriiaii-es de Menton. \/()iiiil(i tliiliiihiiii n'exisie jtlus en Algérie, mais M. l'allary a signalé dans les alUniuns (|uaternaires de l'oued Tademit, à tKJ kilomètres S. -H. de itjella, et dans celles de l'Oued-el-Hiod, à Géryville, un Piipo que lîouiguignat a l)a|)tisé umbbja (1) et qui a|q)arfient au groupe des Orciiln (inliniiim et ihiinim (2). Cazkit. (1) Piipa amblya Bourguignat, 1S82, Paleont. Algérie, p. 75, pi. 4, fig. 11-13. (2) G. Pallary, Mollusques terr. et (luv. [ossiles de l'Algérie, 1901, p. 140. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE {Suite) SuBF. PERILAMPIN/E G. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 9 10 G. 5 583. Perilampus Latr. angustus Necs. (Anobium molle, Drynjihilus liusillus). antennatus Wlk. auratu.s Pnz. ? rliri/sis F. iSolenius rublcoin. S lunjusi- aureoviridis Wlk. auriceps Wlk. italiens F. splendidvs Daim. (Athalla criUbril. Isevifrnns Daim. ifalicus Pnz. {nec F.). ICiirpocapsa poiiionclla, Eve- tria buollniia. — Exoeen- tru? ptwctipennis). micans Daim. iLyclus caiinUciilalus. Tere- Irius picipex). nitens Wlk. ruficornis F. violaceus F. UlylnphMn hicnlorannl. 584. Chrysolampus Spin. cyaneus F. stphndidiilus Spin. rufus Fonsc. (Aiulrlcus rjrnssulariie, Bior- rhiza pallidfi). viridisenous Npos. G. 585. Elatus Wlk. Thente Wlk. SuBF. EUCHARIN/E (Parasites des Fourmis). G. 586. Eucharis F. 1 . adscpndons F. 2. punctata Frst. G. 587. Stilbula Spin. 1 . cynipiformis lîossi. G. 588. Thoracantha Latr. 1. bella Frst. SunF. MISCOGASTERIN/E Teib. PIRENINI (Parasites de Diptères). G. 589. Macroglenes W^stw. 1 . penetrans Klg. G. 590. Pirene Hal. 1 chalybiea Hal. eximia Hal. graminea Hal. rubi Hal. Trib. TRIDYMINI SuBTR. TRIDYMIDES G. 591. Tridymus lUzb. 1 . aphidum Rtzb. (Aplils sur rosier, Chernies sirobi}. 2. rosidarum lltzb. lAyromyza Schineri, Rhiih- Uophaga ruscirta, n. sali- cis. — Aphis .sp). 3. xylophagariim Rtzb. (Hylesiiius frnrlnll. 4. piricola Marchai, IConldriiiin pliivoral. G. 592. Gastrancistrus Wstw. 1 . atropiirpureiis Wlk. 2. Dryas Wlk. G. 593. Systasis Wlk. , oeler Gour. (Phytoinyzij (jciilculata:. bis. (cyaneus Wlk. ) Dours. . encyrtoides Wlk. piiiirfnfus Rtzb. (Aplon luscirnstre, Bruchus plsi, lî . spiirtii. GyiiiiiC' tron cmnpanulai. — Pcr- rlsia hjchnhlis). 594. Semiotellus Wstw. Sriiiidtiis Wlk. apionis Gour. lAplitii ulicisl. his. (brevipennis Wlk.) Doiir.'i. 1 trr. (eitripes Gour.) Dmirs, 2. diversus Wlk. IllTophtirn i-f(isciiil(il- 3. mundus Wlk. (Oliyutroplius capiesel 4. prsestans Wlk. 4 his. (stramineipes Gour.) JJnii!". 5. varians Wlk. ( Andricris corfff is Dryo - pliniild folii — Bnichus 7]UbHus}. 5 his. (viminali.s Gour.) Doiirs. G. 1. 1 SuBTR. METASTENIDES G. 595. Habritys Th. 1. brevicornis lîtzli. lEvelriu huoliima — Çlyto- chrysus ce.phaloles.— Ano- bium panlceum> G. 595 his. Arthrolysis Frst. I J. UE Gaulle. — Catalogue das Hyménoptères de France. n^ Tiuii. MISCOGASTERim Si IllK. HALTICOPTE- lilDES G. 596. Halticoplera Sp l'tu-hyliiitlinix Wslw. " (lircvivi'ntris Frst.) /Jiiiirx. I. (liiiiiiliiiUi Frst. i. Klycea Wlk. ;{. niiistfla Wlk. I |i;il.ll.uiil Uillm. i Nriiaiiinilina Ciirt. l./.liini >/;ill In llirittln Ci. r)97. Dicyclus Wlk. 1 . a'ni'us Wlk. ■J Dcidon.! Wlk. m. Mm SiuTK. MISCOGASTE- HIDES G. 59H. Toxeuma Wlk. 1 . prie» W'ik. G. 599. Hormocerus Wlk. 1 . simpk'.\ Wlk. J vcrnalis Wlk. (i. (i(Ki. Lamprotalus Wstw. I . cliryscKlilonis Wlk. {A suivre). I AtlTiitnyia. Anlhomla, l.t inir» liiinfnlosa'. 2. cyaneiis Wlk. 2 bi'i. (subrugosus Frst.) /Jours. G. 6()1. Sticlomischus Tli i> (pliytiuiiy/iu Asbiii.; Marchai. G. 6ti«. Seladerma Wlk 1. l)if<)l(ir Wlk. 1 hix. (citripcs Goiir. ) Diiurs. '2. salicis Nues. Si.vii; lonitlcielonnls. l'otittinlii irlmltiati.i HliiilHliJlihiiijn sdlli-t.il G. co:!. Miscogaster Wlk. 1 . iiitida Wlk. .Iphta cvouiimll. SuBF. CLEONYMIN/E G. 604. Cleonymus l.atr. 1. depressus F. 2. hemiptorus Fonsc. 3. viridinitons Frst. G. 604 hia. Micradelus Wlk. G. 605. Cea H al. Iren.- Wlk. G. 6(J6. Cheiropachys Wstw. 1 . colon L. hiniurulatus NeC8. (/iiw/niin F. Il/ Il II" liiiir — Aiiobium iKiille, llyle.^liius btciilor, Il Iriirliii, Il iilitinnla, IIUluryll.1 l'tntiiiTilil, Sut- lijlits divers. Ctilltihiiiii, Ifiriiiis 2. tuU-hl Wlk. IPtusiiilt's nutiitiiji ' G. 607. Acrocormus Fr.si. 1. Spinolai Rtzb. iiiu/tiro/or Klzb. ISiidi/iUK ruijiild'uiij G. 608. Schizonotus Wstw. 1. Sifboldi lU/.l). ]i'tithiihin II nzitn'ii. Liicllla iHitïHir. - IJint Jinlntll . G. 609. Notanisus \\ Ik. » (unifasfia Wlk.) Duur.f. 1 . versicolor Wlk. l.iKiiiiu.1 yW/ifi G. CIO. Merostenus Wlk. 1. Plicdyina Wlk. G. 611. Trigonodsrus Wstw. 1. aiiiabilis Wlk. ' l'mittinni iiisi-ntiilai. •2. atro\iri'nK Wlk. '.i. birtii-ornis Wlk. I. iiiiiiiaculaliis Ncos. ;'). «bsciiriis Wlk. rnrulii tir.nitimti .llllo llK I'. \l U.K. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Galet de granité dans les alluvions de la vallée de l'Oise. — .\u cours d'uiic dcrnicro roiirsi' à ( 'iT^y, pWs de Ponloi.si-, It; larrirr I.i' Prru m'a remis un galet lie granit»' à mira noir dont le feldspath est entièrement kaolini.sé, qu'il avait recueilli dans le gravier de fond de la eirru're Lallier, il Cergy. + 20 à 22 mètres environ. Ce galet de granité n'a pas été transporté là par l'Oise, mais liien par la Seine, il la lin du Pliocène, avant l'achèvement du creusement de sa vallée et de son lit actuel, alors qu'elle coulait en moyenne terras.sc, recouvrant entièrement la forêt de 8aint- Gerinain. les territoires de Conflan.s-Sainle-Honorine, d'Envgny, de Cergy et de la Neuville où ell(' a laissé une traim'e de galets à + 17, soit environ 25 mètres plus haut (|iie l'enilroit oii ce galet de granit s'e.sl conservé. On peut aussi voir actuellenient, au lond de cette carrière, une énorme dalle de grès bartonien descendue par affouilleminl et portant lui grand nombre de profondes traces des glaciers sous formes de cannelures par.illi'les. Ce grès a été cannelt- par les glaciers lorsiiu'il était encore en place à 25 ou 15(1 mètres plus haut. Au.\ environs de Dampont, sur la cote, on voit de même un autre bloc de grès également c.inncle, mais il est de ))etite dimension, 1,.50 x 0,80. Ces gK'S .-^triis lappi'llent la surface fannelc C du calcaire giossier supérieur d.' la carrière Mouf, à Bieèlre. qui est nroiixcr; par le pliocîne à /■.'/r/i/nis nit i fliniinlix ^rsti. D'autre part, dans la vallée de la Marne, à 1,6(X) mètres au sud de la rivière et il 6,600 mitres à l'e-st de la Seine, à + 36. la ri\ iiTe est à + 33, les graviers de la sablière .Appey, sur le territoire de la commune d<' Sucy, contiennent un grand nombre de galets de granit rose du Murraii. Ces galets de granité sont certainement les rest<\s de galets plus nombreu.x et plus gros provenant de dépôts plus anciens de l'époiiue pendant laquelle se déposaient les graviers des plus hautes terrasses des environs. .Montgeron, Mont-Marly. A. Laville. 230 Notes spéciales el locales. Note sur l'Hélix melanostoma. — Malgré l'opinion émise par la rédaction de la Feuille (les Jeu/us Naturalistes dans le n" 442, du V août 1907, p. 209, nous persistons à croire que l'JJelix imlaïuistoina Uraparnaud provient du suus-ceutre taurique. En effet, elle fait partie de la section Cœiiuturia Held (l'omatia Leach, 1820; non Bolten, 1798; Il (.lif(iii< iia, pro mini ma ptutt Ferussae, Talilc syst. p. 27, 1820. Non Helicogina llissn, 1826, nec Beck, 1835, etc. {Htticogena des allemands) dont les groupes ont leur maximum du développement dans le sous-centre taurique). Cette espèce sse trouve en Egypte dont la faune maiacologique terrestre, comme celle de l'Arabie, vient de la Syrie, c'est-à-dire du sous-centre taurique. {Vide Bourguignat, lliiit. nialucul. Abijssinie, p. 150, 1883.) C'est par l'Egypte qu'elle a gagné probablement l'Algérie et la Tunisie. Ce qu'il y a de certain, c'est que l'on n'a jamais con.staté sa présence dans le sous-centre hispanique où elle devrait pourtant exister si elle était originaire de ce sous-centie. 11 n'y a rien d'étomiant à ce qu'on la retrouve dans le sous-centre alpique (côtes de France) parce que la section Vunatoria a de nombreux repiésentants du sous-centre taurique, passés dans le sous-centre alpique. Caziot et Fagsot. Menus conseils. — Ceux d'entre nous qui — amateurs ou savants — avouent franchement leurs faible.sses d'artistes, ne sauraient nier qu'au nombre de,-; plaisirs ignoiés du vulgaire, il n'en est peut-être pas de plus vif que celui éprouvé à la vue et une collection d'insectes dont l'arrangement et l'ordonnance ne laissent rien à désirer. J e confesse, sans fausse honte, que ce qui, à mes débuts, m'a tout d'abord séduit, ce n'est point l'aspect formidable de certaines collections, documentaires mais assez mal tenues, oii chacjue bête porte, entre ses pattes, un dossier de faits la concernant, sans oublier l'état ci\il, le tout trop souvent mal écrit sur de petits papiers mal coupés. JJe tels monuments d'une érudition exclusive sont loin de satisfaire les aispirations esthétiques de ceux qui, en abordant l'étude de l'entomologie, ont non seulement obéi à leur goût de curieux mais ont été saisis, en même temps, par les formes souvent exquises et les admirables couleurs du monde des insectes. L)e nombreux moyens ont été indiqués pour reléguer les étiquettes au second rang, en laissant justement linsecte briller au premier. On s'est un peu moins préoccupe de vulgariser les expédients mis en œuvre par les bons préparateurs qui opèrent vite et bien; c'est-à-dire les quelques tours de main, vrais seert-ts de polichinelle pour les vétéians, mais qui ne sont généralement transmis aux débutants que par le iiasard d une tradition visuelle. yue de tâtonnements pour le néophyte avant le moment de l'initiation ! Jjans le but d épargner quelques déconvenues a nos jeunes collègues, ne pourrait-on pas, dans cette i tuiile, si largement hospitalière, ouvrir une rubrique sous laquelle ceux d'entre nous, en possession de petits secrets du métier, les divulgueraient au grand profit de tous. Pour le début de cet enseignement mutuel, voici un moyen de préparer les espèces de minime taille dont il est indispensable d'examiner le dessous du corps. li est impossible de les piquer, et, c^uand on les colle, à plat, sur un carton, le dessus seul est visible. Il reste la ressource, pour les voir eu dessous, de les uecolier au moment cle 1 examen; mais le peu de consistance des téguments de certaines espèces ne leur permet pas de supporter le contact de l'eau. I3esi déformations se produisent qui rendent méconnaissables les caractères à étudier. On a bien essaye de coller les insectes à l'extrémité d un carton triangulaire, mais c'est une préparation peu solide dont l'aspect est assez déplaisant. Il vaut mieux, a mon avis, sur le carton rectangulaire universellement adopté, établir au moyen d'une étroite bande de carton blanc régulièrement courbée un support en forme d'arche au sommet duquel on colle l'insecte en 1 appliquant, soit sur le inetas- ternum, soit sur un segment ventral, selon la partie mferieure qu il convient de laisser bien visible. ISuspendu sur ce support au-dessus du carton leetangulaire, l'insecte est plus à l'abri des CHOCS que lorsqu il est placé a l'extrémité d Un triangle, et, quand on examine le dessous, ce dessous se trouve éclairé par la lumière qui reîléehit le carton au-dessus duquel il se trouve. rour construire le petit arceau qui affecte la forme d'un u majuscule renversé (;l), il suftit de découper dans une carte de visite une mince lanière de la largeur d un millimètre que l'on humecte pour l'assouplir. — On donne, ensuite, à un fragment de cette lanière la forme désirable au moyen d'une pince ou d'un mandrin appioprié et on colle la légère arcade, par ses pieds en retour, sur le carton rectangulaire, avec de la gomme arabique. Je me mets à la disposition des collègues qui désireraient avoir, avec un modèle, plus de détails sur ce petit appareil, dont la construction n'exige qu'un peu d'adresse et un peu de patience. Pont^Audemer. A. Degoes. Notes spéciales el locales. 231 Callimorpha quadri-punctaria Hcra. — J'ai captun; le 6 août dans moa jardin, à Moniu'liitïi, un t'xeilipliliru ilt- (_'ii//iiiiiii pha quailri-piuictaria Heni. — Cette Cspi'O!, ji- crins, n'avail pus tiicore l'ti- sinnali-L' dans le dcpiirlonicnt du Nord. Mortînchios (Nord). Ed. Buabant. Aux jeunes! Indications pratiques pour les mois d'Aoùt-Septembre. Arhil/iu iiii/ti fuliuiii. - Cil. liKuiitir, li'tf iiuiii', diuis intliircsci'iicc. - l'i pliiudiji'lin surcriituriata L. Alliuin jitirruiii. — Cil. dévore graines; chrys. à. lu basi' tii's feuilles dans cocon rcticulc. = Aciu/cpia asuctella Z. Antliijlli.t rytifoiilts. — Ch. il fourroau sur les feuilles. = Uo/eophura vtstalella îstugi-. Aiiftulucltia c/t iiuitilis. — Cli. iiiiiuuse des feuilles; chrys. dans cocon lenticulaire. = M mil lia i/u/ufana H. -S. Ariiif/u i'/iraij mites. — Ch. d. Icuilli; minée tachée de blanc. = Elachisla cerunei/a Hb. A.ytiui/u/u\ ijlyci/pkyllus. — Ch. dans gousses encore vertes. = Grapholillia piilli- /luiildiia Z. Atripttx (divers). — Ch. verdàtre à chevrons, tête brune ; dans inflorescence. = Tt pltriiclystia iubnutatii Hb. liilonica ojliciiialis. — Ch. sous feuille plisséi.'. = l'ionta rubiijinalia Hb. ('iiiiipanulu (divers). — Ch. rougeâtre, léle brunâtre, dans graines des souiniiU's. •-- l cpluiiclystia lit iiutata Hb. t'af/iius «(//«;(.<. — Ch. dans capitules (ne pas confondre avec larve des LaiiniiK). ^ Il Diiiixusonia biiututlla Hb. ( 'arpinus bttutus. — Cli. mineuse du dessous des feuilles. = Lithocollttis Al et-'Uniel/a Z. ('Innupmliuin atbuin. — Ch. dans l'inflorescence. = Stttittptitia ptcrudactylu L. i'ircaa luUtiana. — Ch. mineuse des feuilles. = l'uacapliura tiiniiiulta Westw. (-'ij/iitia arbuimctiii. — Ch. dans les gousses. = htitl/a Zincknu lia Tr. Cimvolvulus (divers). — Ch. clans mine vesiculaire. = lit'jtllia /foiimultiUella Z. IJuphnt yiudiuin. — Ch. d. feuilles terminales reliées. = Cryptoblabts gnidiilla Mill. JJaucun ta/uta. — Ch. d. tube de soie, reliant les ombelles. = ndyctiiiiudcn palialis fcichiff. Ilaucux cuiuta. — Cli. grosse verte il incisions noires (2'' génération, iii\irii;!). = t'upilio Mac/iaun L. (var. ). Dtniitliiis (divers). — Ch. à fourreau long el mince. = Cultuplioia iiiukcuIi lia Mulil. /:'c/iiuiii ruhjarc. — Ch. rongeant les fleurs. = l'stcwlia bipiiiicU/la F. Id. Ch. rongeant les pousses. = l'itcailia sc.i puiictilta Hb. L'pi/ubiuiii spicatuin. — Ch. mineuse des leuilles. = Momphu Itasvlikidla Z. Krythraii ci ntaunuiit. — Ch. dans l'inflorescence. = Stciwptilia zuplujdactyla Dup. Kupiitunum canitubinuin. — Ch. sous toile, hiverne d. coeon de soie. = l'titncphiia laitciaiiii yehilï. h'roiiyiiiits turopœua. — Ch. dans fruits rattachés à la tige. = A/ispa anijinttlla Hb. l'iaxinus ixctlstor. — Ch. grosse, lisse, allongée; s'' feuilles. — Xyliiia si mibruniiea Hw. (,'aliuiu (divera). — Ch. grosse, eliagrinee, 11^' anneau cornu. = Alacruij/us.-^a sUlta laïuin L.. (j'aiiuiii (divers). — Ch. grosse, à l"' anneaux en groin, se télescopant, corne annale. = Uttuphilu purccltus JL. Gtnit.ta (Hivers). — Cli. dans gousses tachetées. = Uiaphulitha succedana Froél. /'/. Ch. dans mine blanchâtre de l'éeorce nouvelle. = Lithocollttis C(./ai>iiit/la Ueutti. O'iyciria aquutua. — Ch. dans mine flexueuse de la feuille. = Elachista poce Stt. Utiaciiiiiii spliuiidyliuiit. — Ch. dans fleurs et graines (ombelles agglomérées). = Di pri /•■■•ana htiactiana De (jieer. llitruciiiin (divers). — Ch. entre les fleurons, pâle et q. q. poils. = J'teropharus scaïui/actylus Hb. Hniiiulus luputus. — Ch. d. mine suivant la denticulation de la feuille. = Cusniupltryx I XI III i a Hw. Inula t'uiiyza. — Ch. diuis fleurons décolorés et dénivelés. = l'tochtuusa paupclla Z. Juijtans iKjia. — Ch. dans feuille roulée froissée. = Gracilaria rosciptnnclta Hb. Aiuiitlm a/cf ;/»<». — Ch. dans tapaules a maturité. = A'eiitotois inctallicus Poda. LmcantltLiiiun (divers). — Ch. bariolée de couleurs très vives. = (Jucullia anUris Scliiff. Limtiia iidijaiis. — Ch. verdàtre à chevrons chocolat, d. capsules vertes. = Tcphio- c/y.'.tia l/itariata F. Litiiin'jii ni.iiiii o/firiii(d(. —■ Ch. sous feuille pli.sée en long. = l'stcadia decem- ijultilla Hb. I.ysiiiiachia viihjaiif. — Ch. rongeant le dessous de la feuille. = C'olUx spaisala Tr. .Mahu coinmunis. — Ch. dans feuille repliée par en bas. = Ornix ijuttta Hw. Mtlilotus (divers). — Ch. dans l'inflorescence; fourreau mimant le fruit. = Coleophura yrisc/iflla L. 232 Notes spéciales et locales. Ur///finii//i riihjare. — Ch. à fourreau iiiiitanl la lliiir dnsséchée. = Ptocheuusa stihocelha Stpli. rastiiiacd ( (livors). — • Cli. dans grains réunis (h'ux à deux. = Cataplectica Fiirirni Wlsghm. l'astiiuKa (divers). — Ch. d. capitules agglomérés. = EtJermenia chœrophy/lclla Gœze. l'eiiccdaniiiii Onoxcliiuim. — Ch. dans ombelles agglomérées. = Dcprcxsaria iltpnsxilla Hb. l'iiiij/iiii //ti sii.r/fj (Il/Il. — Ch. dans fruits atta(|U(''s sur le côté. = 7'i /i/iiuc/i/itia piiiipi- nelhiia Hb. Piriis ciiiiniiiinix. — Ch. dans mine très étroite de la feuille. ~ Ornix ininusculella Stt. Pisiiiii Htflmiii. — Ch. dans gousses (ne pas confondre avec larves de Bmchiis). ■■= (îraph(i/ita iii(/ricana Stph. l'hiiitfKiii (divers). — Ch. en société sous toile sous feuilles basses. = Pyrausta cispita/ix Schiff. 1(1. Dans les épis déformés, larve orange épuisant graines. = V( riilDiiiijiiii à identifier. Pd/t/i/i/s (divers). — Ch. dans tube de soie entre feuilles réuni(!S. = Nephouttryx lilnmJla Zk. Id. Ch. dans mine très contournée et d'aspect métallique. = PhyUdt-nUtis .iiiffuxflla Z. Jd. Ch. dans mine lirune légèrement sinueuse. = CciiiinatoiiKi ■1U.1/III 1/(1 H. S. Pninita (divers). — Ch. rouge dans le fruit. = Giapliolitlid funehrana Tr. Qiti^rciis (divei-s). — Ch. repliant la feuille en cornet conique (cornet à filtier). - G'/dci/ariu (ilrliimielhi Se. lilidinniix (divers). — Chrysalide attachée sous la feuille. = Goneptcryx ihaiiini L. Sdi/'x (divers). — Ch. dans mine très sinueuse. = l'hyllornixtis sii/if/na Z. /(/. caprea. — Ch. entre feuilles réunies dans tube de soie. = Neplioptery.t alUcella H. -S. Siiiiihiic(if/.t Sehiff. Sapoiuirin offiriiialis. — Ch. h fourreau sur feuilles à vésicules blanchâtres. = Volco- phdia xapandiiclld Heeg. Id. Raclures à faciès spécial, sur la feuille, dues à la larve de = SlibrarriiK lld i'i(iinti(jii(itii()ii)itiirt(it(i L. Scdb/(i.'! Se. Sulaniiiit fiib< roiiiiin. — Ch. grosse à chevrons bleus, corne anale tordue. = Mdiuiuru. (Ac/icrontid) Atropo-s ]j. Sulidaya riryduicii. — Chenille bariolée, appliquée téU' en ba.s sur la tige. = Curutiia qnaphdiii Hb. Id. Ch. rose à chevrons, dans capitules mûrs. = TtphroctysUa vn(j(iui( dtd Dl)ld. •Surbun duciipdiiu. — Ch. dans folioles repliées. = Ornix xcuticella Stt- .S'tachyit -li/i'dticd. — Cli. dans feuille minée en v(''sicule large. = Stdyiiidtojiliura Ueydcnidia F. R. SyritKjd ri(/(/dr/.i. — ■ Ch. dans mine vesiculaire brune. = (Jracilaria xyriiKjcl/a F. T( iirriiiiii rlidiiKKlrys. — Ch. dans mine mussàtre. = (Jracilaria liiiioxella Z. 'J'arUis ant/irixcux. — Ch. et chrysalide dans ombelles. = Depnssarid purpurca Hw. Ulcx turopii'iis. — Ch. à fourreau duveteu.x sur gousses. = L'ohapharu albiruxtd Hw. Uliniix cainpextrix. — Ch. d. mine longeant nervure médiane. = Lithacollttix djjihlla Z. U rtica (liuïca. — Ch. entre feuilles làcheiui'nt attachées. = Siiiiirlliis fabricidna h. V ('r()ascu m T liapxtis. — Ch. sociale s' toile, d. l'inflorescence. = JS'otliris rerbascella Hb. Id. Chrysalide sur tiges ot fleurs enveloppées de fils. = PyrauUa rcpdiiddii.i Schiff. Vicia si'piuni. — Cli. iuin<'use des ftniillcs. = Vaxiiioptcryx .•ichmidiclla P^i'cy. J. G. Le Directeur Gérant, A. OOLLFUS. Imp. ObeithUi-, Rennes— Paria (1274-07) (jiiAiiu (Allird). — Sur uni' i)liinl<' lulvontici! ù prupagation rapido, Mafiicaria tlmrouhtt (n" 'M'). Id. — Hiir l'oriKiii' l'I lu ilispcrsion de tiirlrntti iiiaina L. (n" 309). J/iœuiii à S.aint-Picrrc-de- Cbartreuse (n" 412). GirioNON (J.). — Plantes exotiques aux environs de Fontainebleau (n" 409). f /lit/i s) (n"' .36({, 307). (A suivre). SOMMAIRE DU N° 443 C. Cépède : Enlrelieii.s sur los sporozoaires parasites des Insectes. Caziot : Blude sur quelques espèces de la n^gion paléarclique de l'Asie qui ont pénélré dans les siius-centres alpiq\ic cl iTispîinique : Orcula doliolum. J. de Gaulle : Catalogue des Hyiiiénopléres de France (suilej. Notes spéciales et locales : Galet de granilc dans les all\ivions de la vallée de l'Oise (A. Laville). Note sur X'IlcUx mclanostoma (Caziot et Fagot). Menus conseils (.\. Di-xonsV Callimorplta qiiadri-punclata liera (Ed. Bradant). .\ux Jeunes! Indications pratiques pour Août-Septembre (J. G.). Echanges. BULLETIN DÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. M'" Lambertie, 42 bis, cours du Chapeau-Rouge, Bordeaux, demande : 1" les vol. 11 à 14 de la Revue d'Entomologie et la Monographie des Histérides de Marseul; — 2° des notes ou des catalogues afin de pouvoir publier d'ici l'année prochaine le Catalogue des Hémiptères, Homoptères et Psyllides de France. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD -10 JUILLET AU 9 AOUT 1907. De la pari de : MM. Boulenger (5 br.); Chalclet (4 br.); P. Combes (4br.); Hugues (1 br.); Comtesse Lecointre (1 br.); Meunier (1 br.); Nègris (1 br.). Total : 49 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 9 AOUT 1907 Volumes (de plus de 100 page.s).. . 5.578 \ Brochures (de moins de 100 pages) 40.854 ' sans les recueils périodiques. Photographies géologiques .... 225 ) 1" Octobre 1907 IV' Série, 37' Année N" 444 Ca ^Feuille Des Jeunes tN'aturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8' Arr.i Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par au. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Lo Nuiiiôr-o r>0 centimes IMP. OBEIiTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (V Arr). 1 90T S LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Arcin (A.)- — La Guinée française : races, productions, etc., in-8", xi, 660 p., avec grav. et cartes. — Paris, Challamel. BoNNiER (G.) et Leclerc du Sablon. — Cours de Botanique; fascic. 4 (1" fasc. du t. II). — Paris, Lib. gén. de l'Enseignement, 1, rue Dante. — In-8°, p. 1329 à 1504. — 3 fr. BoNNÉTAT (L.). — Les plantes textiles : lin, chanvre, etc., in-16, x-46 p., avec fig. — Paris, Hachette. — 0 fr. 50. BuFFAULT (P.). — La pisciculture dans le départ, de rAveyron, in-16, 23 p. — Rodez, imp. Carrère. DoNNADiEU (Alphonse). — La Cellule sexuelle (thèse), in-8°, 76 p. avec fig. — Lyon, Rey. — 2 fr. 50. Ferrari (François). — Recherches anatomiques sur la région inguinale (thèse). — In-8°, 95 p. avec fig. — Lyon, Rey. — 4 fr. Lamounette (B.). — Eléments de Géologie (classes de 4* A et de 5° B), in-8°, 224 p. — Paris, Garnier. Launat (L. de). — L'or dans le monde (géologie, extraction, etc.), in-16, xxi-266 p. — Paris, Colin. — 3 fr. 50. Pellegrin (Jacques) et V. Cayla. ■ — Zoologie appliquée en France et aux colonies, in-8°, xil-644 p., avec fig. — Paris, Dunod. — 12 fr. Piette (Edouard). — L'art pendant l'âge du Renne. — Album de 100 planches, gr. in-i", iv-120 p. avec fig. — Paris, Masson. Ztjccarelli (Pascal). — Etude sur l'eau minérale naturelle d'Orezza, in-16, 368 p. — Bastia, Ollagnier, Paris, Maloine. — 5 fr. PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIÉS DANS LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Depuis le commencement de la IV' série (!'" novembre 1900) (Sttile) (Voir aux nwméros pi'écédents le commencement de la liste et le prix des numéros et des années). Giard (A.). — Les précurseurs des idées modernes sur l'origine des Perles (n° .399). Labeau (A.). — Note sur la flore maritime du littoral français de la mer du Nord n"" 417, 418), 1 fig. — Id. BouLY DE Lesdain (n" 419). Lamaelière (L. Géneau de). — Sur les enveloppes florales de quelques Anémones (n° 361), avec 1 planche. Id. — Contribution à la flore du Pas-de-Calais (n° 374). Id. — Sur quelques anomalies des cladodes du Petit-Houx, Ruscus aculeatus (n" 393), avec 1 planche. (Voir la suite à la troisième ■page). 1'^ Octobre 1907 — IV' Série, 37- Année N' 444 Ca Veuille Des Jeunes Naturalistes ENTRETIENS SUR LES SPOROZOAIRES PARASITES DES INSECTES l.c gi:iii(' ()jiluiii'i-ij^ti.s lie iMinpi'oniint aclmlkiiii'iil i|n Un hrs piiil iKniihii' (l'cspùcc's, jo crois iiilôrossiinl d'eu tloiiiier une liiiignoso r;i|ti(lo. Nous ijunvous irsiiuicr eu i|uoliiuos uiuls les caraclèics do co gt'urc : Ophryocystis (S.liiicidiT, ISts;ti. — Srlii/.tii,'i'(''gariu(;s à nn soid srgiufiil. rniijiiiii s pai asiles (If I a\iti''s. Sclii/nuh's cnniinics se iixani à IV'pil!i('liuiii jiar lie iiniiilncu\ piulniigciiiriils anii'riciii S (III nnUcelIr.s. (laiiKHilcs à un seul u'aiiM'Ic. (idpiilaliou iscigamo. L'u seul s|i(ii(icysl(; l'culViinant liiiil spoi-ozoïlcs |iar ((iiiiilc (le gaiii(inl(^s. l'ai'asilcs des liijics de Malpiglii des (l(ii(''(i|)|("'i('s. I. oi'iiiniK \.>iis l!rirs(iii,ii A. Sclincidci', ISK.'J. • — lue seule smle de ^clii/imles. (iaiiidides spliei i(|ii('s de 12 f< à I i /*. Sporocysle |jie()iii(iue \ciili ii de iJ |i à II u sur 7 à 8 /* (Fig. !*). Ihilnldl. - Tulles de Malpiglii de llhiiis (!) iiiiiiTaxnlii (?) I.alr. Vtc.V.- n. Ilhhrhlii. Fig. 2*. — 0. Fie. 3". — 0. Fio. V. — 0. Fie. 5*. - (>■ kysliî et sprti-ocjslo Francisci,d'ix- Schneideri, llngcnmfUleii CauUcnji.iWi- imir, (l'a|iri'-s A. pr. .\. Schnei- d'uprès LiSger. d'après Li-giT. prûs l-ciycr. Sclineidorx lôCOd. der. II. -- (H'iiuvocv.sTis FuANcisci A. Seiuieider, 188o. — Sellizonlos givgai-i- uoïdes ot selii/iiule.s uiyeiMoïdes. Gaui(jule.s ovoïdes. SpoiiK yste l)ironii|iie, à ((iiiloiii' sul)poly(''d!i(iue de 10 à 1 1 /* sur 7 /* ."JO (?) (Fig. 2'). Ihiliitdl. — Tulles de Malpiglii de Mds ulrjciidiKi, h Uraii; Akis acuutiiKiln, à Maiagu. III.— (ii'iiitvor.YSTis SciiNF.mKRi Li'gor cl Ilagenniiiîier, 1000.- - Seliizoïdes d'une seule sorle : grégariuoidcs. Gauionles ovoïdes de 10 à 11 /* sur 8 ;*. Sporocystc biconiiiue do 11 (* sur 5 f* 5 avec un épaississeniont de la paroi (■n forme de calotte aux deux extréndtés du grand axe. Ménage h li'ois oliseivé donnant des siiorocystes triipiètres (Fig. 3'). Ilahilul. — Tubes do Malpiglii de Blaps mngini Ericlis, de Bùne (Algéiie). 231 C. CÉPKDE. — Sporoznoircs puraf^ilcs des Inseci ('•?. IV. — tii'iiKvoc:vtiTis ll.\(;i:MirLLEiu Léger, 1900. — Schizonles mycétoïdes ranu'ux ou massifs, à très nombreux noyaux parfois (30 et plus). Scliizonles grégarinoïdes en rùne tirs surhaissé. (lamonles sui^si)li('ri(|ues de lU p de diamèlre enviidii. Couple ovoïde de l.'i i^ l't sur 10 p. Diiulih- euveloiipe kys- li(pu' (hinl l'exlei'ue, mince, se diMaelie eu deux eiilolles à malui'ité; l'inlrrue, plus épaisse, se eonlracianl jxiui' eliasscr le spdiocyste. Sporoeysle venliu, hicduiipie. de 10 // sur S f* ; paiois épaissie aux deux pcMes (Fig. 4*). Iliihiltil. - ïuiii'S de .Mal|iiglii (VOIorralcs (lililnis Vi\Uv. de \\'imeriMi\. \. — (M'iiuvocYSTis CAirrKUVi Léger, 11)00. — Lue seule soile de sclii- zontes : stliizoules grégarimiïijcs. Cnuioule de 13 à 14 f» de diamèlre. Couple ovoïde de 18 à 20 ." de long sur II à 1:2 p de large. Sporocystes ovoïdes bico- niques de 15 à 16 i^ de long sur '^ p de large avec épaississements jiolairi's de la i)aroi (Fig. 5*). Ildbitat. — Tubes de ^lalpiglu de Scaunis Irislis 01. Oran et Hanyuls- sur-Mer. VI. — OpiiiîVocYSTis JIesmu Léger, 1 900. — Une seule sorte de schizonles : schizonles grégarinoïdes. (lamonles sphéiiques, de 11 ft environ de diamèli-e. Couples ovoïdes, larges, de 16 à 17 p de long sur 11 f* de large. Spoi'o- cysles biconiipu's venirus de 11 [^ de long sur 7 « 40 de large (Fig. 6*). Habitai. — Tubes de Malpiglii di,' Tciicbrin miiVilm L. Environs de Grerinblc. Fia. ir. — 0. Mesnili, d'a- près Léger. Fig. 7'. — 0. Pcrezi, d'après Léger. Fig. 5'. — 0. Ilessei , d'a- près Léger. Fig. 9'. — 0. fli/doscf/f, d'a- près Léger. VIL — OPIIUYOCVSTLS l'EiîLZi Légei', 1!I07. — Une seule sorte de schizonles : schizonles grégarinoïdes. Gamontes sphériques de 9 ft environ. Couples ovoïdes, larges, de 14 /* 5 de long. Spoi'ocysles ovoïdes biconiques de 11 (* de long sur 8 p de large (Fig. 7*). UdliUat. — Tubes de Malpighi de Demlarus trlslis Ross. Cavalière (Var). VIIL — Ophryocystls IIessei Léger, 1907. — Deux sortes de schizonles. Canuintes sphériques de 9 à 10 /it de diamètre. Couples ovoïdes larges, de 13 p de long sur !) ft 60 de large. Sporocystes biconiipies à épaississemenl polaii-e pariétal (Fig. 8*). Habitai. — Tubes de Malpighi de VUmopliliis breoicollis Muls. Environs de Grenoble. IX. — Opiiryocystls DunoscQi Léger. 1907. — Deux sortes de schizonles. Gamonles globuleux de .'i i^ de (liamètre. Couples ovoïdes de 8 // de long sur l> p d(; large. Sporocvsles fusiiormi'S allongés de 8 ," à 8 p 8 de long sur 2 F .5 à 3 f< de large (Fig. 9*). Habitat. — Tubes de Malpighi de Oliorlninclnis mcridionalis Gyll, Cava- lière (Var); de Otiorhynchus lifiustici L., forêt d'Uriage (Isère); de Otiorhyn- cluis [uscipes 01., de la Charii'euse (Isère). Station zoologique de Wimereux, août 1907. Casimir Cépi'cde. .1. i)K ('.Aiii.1,1:. — Calalixjue des Ihjmémiplèrcs de France. '2:r. CATALOUUE SYSTEMATK^UE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE {Suite) Sun ENCYRTIN/E Tuiii. EUPELMINI Li. ni-2. Stenoieioiiles 1). T. Sli niici ru W'Ik. (iKf Briillt'). 1. Walkcri Ciirt. U. Gi:i. Eusanilalum lU/.li. 1. nl)l)i'('vi!ituin lît/b. I iiilUiutii ^ iiHiiclata). ■_'. iiiiTnu" ltt/1). i.iiiniiiiiiii iiiiiiilconic, Biisiii chus sulitniUs. Exuaii- tnis lulsiwn-n», ttrtln'ti t iinitt'riiili». I.yctus ciiinill' iiiliituf. rilltiiiis. Siiio- ileiiilroii ciiHiiiIrlcuiii . G. (ill. Calosoter Wlk. 1 . ffstivalis Wlk. K.niciiilriis mlsiursusl. 2. viTiuilis Curt. PIttiiius iifcltnn-unii^^ ii. 615. Eupelminus D. T. ''mcii/i>tii\ Wslw. {lucTcm- minck). 1. fxcavatus Daim. G. GU;. Eupelnius Daim. 1 . nniHilatiis Nci's. i.l;i((rii(iii creDuliUa, Colco- lihiirii (UriiUili — Anitri- lus citrviititr, On/ociis- iitus. Si'uriitfrua. otc. — (riii)lviriilialus lipuiala- tlls'. ■2. almpiirpurLniK Daim. t'ititliutiyUi (ivritn', C. des- iniitor lliiichiis varluii. '.:. liifa.sfiatiis Fonsc. lŒiif.s ilr l.iiiiiiiiilrla tlisinli}. I. cioada" Gir. iKii(~ ilr CIniilii pirlii'ld) ."). Dcgccri Daim. iiitinilii>i s Wlk. loniiiiviii'c. — Cttfenphitra Ciruiiill — Aulaj-, Oiitrrlilzti, tllinillles. — Brnchtiiiiix, Itnii-lius, Citsstitti, Naito- |p/ii/(j — Laslopterii . Ithiiliilniihnijii — Mcuni- il'-s c/i.lî./ii/ili t«. fusoipcntiis Frst. T. Harlini Frst. s. s|>li'iiili'ns Gir. '/'MlllM/lis IIC'TiS 9. siihvittatus Wlk. 10. uro/.onus Daim. Auiliiiiiiii Kl/.l). Ciiii/iihi/ itlzb. (.\! Micnt- t/iisleri. 1 1 ■ XainlHMii Giard. ( iilliiiiiiilroiihlhalinn nl'jrt - liirsls). Tiait. ENCYRTINI SuuïR. ECTIIOMIDES G. (ilT. Ericydnus Wlk. 1 . a'iu'ivi'iilris Wlk. G. (ils. Dinocarsis Fi-sl. 1 . hcmipti'ra Daim. G. 019. Ectroma Wstw. A1//1//1I11S Frst. 1. nifuiii Daim. /.,■,!'/ II. < Wlk. fCiicciifcs ili' Kianiiiifis G. 620. Anusia Frtst. 1 . fulvoscens Wstw. G. 621. Baeocharis Mayr. I . pascuorum Mayr. Coccldcs de grain 1u(?ls). SuDTR. ENCYRTIDES G. 622. Eucomys Frst. 1 . ol)scura Daim. fCocciili: sur (jucrcus liia- torlii cl .sur THIa. Lcca- n\um ciirpinl) 2. scutcUala Swod. ? intiilux Kossi. Il.cctiiiliiiii iiccrls. L. ciirpiiii, L iiriiiil, etc.). 3. Swwicri Daim. hirticornin Nées. (Lccanluin villsl. G. 623. Encyrtus T..ilr. 1. Ailhvia Wlk. 2. Anrllus Wlk. 3. .\rrni' Wlk. ■1. Hatilhis Wlk. '1 ?//<. (I)i'nignus Nccs) Dnitix. à. hinotatus Fonsc. iDryiifisiiiux niniulnniiii 6. cœrulcvis Fonsc. 7. Ccladiis Wlk. 7 bia. (ccltillus Gour.) Dmirn. 7 Ur. (ccntaurrae Frst.) Diiiirn. 7 qiDitir. (totuatus Gour.) Dititm. 8. dubius Fonsc. 9. duplicatus Nées. il.ecnnium racciiiiisuiii. I. vlltsL 10. Fa:. Obodas Wlk. bis. (pusillus Gour.) Diiiirs. . SaKillus Wlk. , Scaurus Wlk. TililirinlDfllil uliUiliiiillil. T liliiiplnctlnla, T. surcriilit- rliiln — r/i(/.so/icr/(((» ahli-llsl . SovthisWlk. . SiialcosWIk. fllhiiliiliiiihiiijii riisiirlii. Il millrlsl. . tardus lity.b. ? tiiulnniiii Fonsc. (iKiifs di" Mittacoxitnin iicus- (ri(i). . Tciitcus Wlk. Triilirodil'Hii scopurliital. Tl.yra Wlk. trioza; André. iTrlozii icutrniilMI. SuitTR. MllîIDES G. 621. Psilophrys Mayr. 1 . longicornis. (Clicrmes BnuhlnO. G. 624 bin. Liothorax Mayr. G. 625. Litomastix Th. 1 . filicornis Daim. ncirrhhi iilslm-lln). 2. flapcllaris Daim. Aiiriiix Wlk. llul'ipItiUi iiriixliiiiiKi, te- rttstnniii nitliiitcHit). 3. truncatclla Daim. /.If/rol/.t. Caliiiiilii. Kiirias, hliishi. /.l'iizcrit, Ctiiiitrt- Iwclie. Oltiinniili.i. etc. — AsiillDiiillllii vrrbnsclj. G. 625 bis. Copidosoma Rtzb. G. 625 ter. Prionomitus Mayr. G. 026. Bothriothorax Rtzb. 1. davicornis Daim. iChiirluphila plitlura, Musci tlninesltca, Oligolrophus capreœ). 236 J. DE Gaulle. — Catalogue des llyménoplèrcs de France. G. G27. Phsenodiscus Frst. 1 . œneus Daim. virfanopfenis Frst. Iliidspls Tosa'. I.ccanlum he- misiihœrlnini. L. persl- CT, !.. pruni). ■2. ciTcopifoi-mis Wlk. G. 628. Homalotylus Maj'v. ] . flaminius Daim. idallcruca xaiilhoniclœna). G. 629. SceplTophorus Frst. Tr/cJutiiiasfm Th. 1. cyaneus Daim. Il.cciinium acci'ls, L. phaUi- ridls). G. 630. Ageniaspis Dhlb. 1. atricollis Daim. IPlusla monda, LltliricoUclis stcttlneusis, Ypoiioincutii cngnatellus, Y. evoiiipiicl- lus, Y. paitellus). 2. fuscicoUis Daim. ci/anncephalus Bé. (Yponomeula cognatcUus. Y. mnlinellus, Y. mahiibcli:!- lus, Y. paicUus, etcj. 3. t(!staccipes Rtzb. ([.UhocùUclis annclln. L. crn- inerella, L popuUfnlielIn, L. quercifoliella, Tlschc- lia complanella) . G. 631. Aphycus 1. pimctipes Daim. Il.ccaniuin alni, L. corni, L vltis, etc.). G. 632. Blastothrix Mayr. 1. sericea Daim. (Lccarrlum hcspcrUlum, L rosanun, L. tlliss, etcj. G. 633. Microterys Th. 1. clavellatus Daim. ( ? Puntanin. — Ilhijljihi- pharja salins). 2. lunatus Daim. l.ccan'mm carpliil, L. pruni, L. Taceniosumj. 3. subcupratus Daim. 4. sylviiis Dabn. zephyrimis Daim. iLecanlum acerls, L. a's- cuti, L. coryll, L. pruni, etcj. 5. tesselatus Daim. G. 634. Choreia Wstw. 1 . incpta Daim, (i. 035. Chiloneurus Wstw. 1 . clegans Daim. Lecaniuin SUT Laurus, Qucr- eus. .Salixl. 2. formosus Bob. ICecanluin coryll, L. phala- nais). G. 636. Cerapterocenis Wstw. 1 . mirabilis Wstw. IT.ccanium. illversj. 2. pilicornis Th. (Lccanium henilsphXTlcuiiiJ. G. 637. Habrolepis Frst. 1. ZcttprsLcdti Wstw. I.AspItlifiliis .siilicis, .1. Ullj'!. G. G.38. Eusemion Dhlli. 1 . cornigcrum Wlk. ICoccus 51J.J. SuiîF. PTEROMALIN/E Trie. PTEROMALINI SuBTE. METOPONIDES G. 639. Etroxys Wstw. Su))g. Cecidostiba Th. 1. gallica l\tzb. truncata Th. (Biorrhizfi pallida, Urj/u- phiinla foliil. 2. leucopezus Rtzb. IciicopiJ(jus D. T. (Iliorrhiza iiptcrn. — Bru- chus. — Cccidonujlu/. Subg. C^ENACIS Frst. 3. incrassata lltzb. gra7uliclava Th. (.\nilrlcus, Cynlps, Drijo- phanto). G. 640. Holcaeus Th. » (cecidomyiîe Ashm.) Marclial. G. 611. Psilocera Wlk. 1. obscura Wlk. 2. vcrticillata Frst. SuBT. RHAPHITELIDES G. 642. Rhaphitelus Wlk. 1 . Ladenbergi Rtzb. illfjlesinus frniini, Phloco- phlhorus lars(ilis). 2. maculatus Wlk. iPhlirnphlhorus tarsnlif. Sco- li/lus pruni). G. 643. Rhopalicus Frst. 1 . maculifcr Frst. Ilylurijus piyiiperda). G. 644. Stenomalus Th. 1. muscarum L. hirvariim S pin. (.iplon œnuin, .4. ver7)alt;. — Mlltogramma parasitlca, Tachlna). G. 645. Habrocytus Th. 1. «albipennis Wlk. (Enslna snnchl). 2. caprcîe L. {Ncmatlde sp.). SuBTR. EUTELIDES G. 616. Amblymerus Wlk. 1 . albitar.sus Wlk. i.ipiiut ott'inidisl. 2. dulnus Wlk. ITriihritî^: runjuncln} 3. rural is Wlk. iDryoïiij/lii Licldcnsleinl). G. 3. 4. 5. 6. 7. 8. G. 1. 647. Psilonotus Wlk. Hortensia Wlk. G. 648. Eutelus Wlk. Afesopo/ohiis Wstw. Platijmcsopus Wstw. dilectus Wlk. i.indricus divers, BUirrhiza, Cynlps, .\i-urolcrus, clcV- pximiiis Wlk. fasciiventris Wstw. flav/pafpn.'i Rtzb. i-lndrints, .Itilfix, Butirhlza, Dryophanin , Pcdiiispis , Phanncls, Trigonaspis. — ? .iplonl. flavipes Wlk. Lichtensteini Mayr. iPlngiotrochus ilicis). meditcrraneus Mayr. (Drynntyia LIcIttensleini). semiclavatus Rtzb. I Uhiibdoi'hinjii salicls). tibialis Wstw. (.indrlcus,Dryocosinn.'<. Drj/o- phantti. .Xnirotrnis 649. Platyterma Wstw. tcliformo Wlk. SuBTR. PTEROMALIDES G. Gldbls. Urolepis Wlk. G. 650. Trichoglenus Th. 1. complanatus litzlj. (EvctrUi rcsincllii, (iriij)liiili- tha strobilelUr — Bliodilcs rosif, B. Mayrlj. G. 651. Trichomalus Th. 1. fulgidus Frst. (Cenliirhyuchiduis iiiclunu- rliis). 2. orchestis Rtzb. reconditiis Frst. (Llthocollctis cavella. — Or- chesles alnl. 0 guercus). 3. nitefactus Frst. 4. perpetuus Wlk. 5. tenuis Wlk. lApion Ion, '! Bruchas va- rlus). J. DE Gaulle. — CaUdotjue dcx llymôm>]>lères de France. 'IM G. 65-2. Meraporus Wlk. 1 . uraminit'ola Wlk. U. (>ô3. Pteromalus Sw.d. I . Aiu'o Wlk. ll'rrrifiii cratiruV- •2. a-iiiiis Fonsc. ;i. iimaliilis Wlk. •l. Ariuiiieili's Wlk. iTriil"'l'i prabuscldiii' :>. iltollius Fonsc. 0. auraiiliiUMis Utzb. iMliiricIc.i liliriicUl (i /,/<. (Iiaidanse Frst.) /Jours. 7. Hrl.ritv Wlk. •; bh. (I)cd.-j;imris Frst.) Duitrs. 8. hifn-sciatus Fonsc. Dos irufs il'iiii LépUloptère) 9. liraconidia lié. larvaruiii Nées. Miieniienlrus Itiittins 10. Caljarnos Wlk. AlKlricils i;liil>l(ll. Illdlrii/i /.'. (cj'anicola Frst.) Douif. 18. Daimenes Wlk. lOrihfSlis. (Uni). 19. deplanatus Nées. (Ciu-wiiii luUifleiiua. Œiiuph- tlilra ptlbriiiiia — Cruto rhynchus asperulusl IQbix. (dispav Gour.) Dours 20. dubius Nées. iDcmlrocloitus miiiiiiius}. 21. eiçregius Frst. 22. elongatus Utzb. lErirhliius .sp.. Ochina lie tlerœj. 22 bis. (entedonoides Wlk.) J)i>iirs. 22 trr. (eulophoïdcs W'ik.) Voiirs. 23. cxcrcscentiuni lîtzb. IPsylUodes dulcaiiiiirœi 24. flavipes Frst. 25. fiingosus Fonsc. (Cyniiis sp '. 2(5. gaudens Wlk. 27. geminarum Fonsc. llEufs d'un Upldoptirc - .isphonduUa vcsbiisct > 28. geniculatus Nées. iTrypeta liiulxj. 29. gonatiis Wlk. / l/mliliim liUtuiii' 29 bis. ((jouroldti lîmid.) Hondani. ,30. hemipterus Wlk. I Leciiutuni liiula;). ai . iniluitus Wlk. l'ierU niiiie). :!2. inconspieuns Frst. :i:i. inlIe.Mis lît/.ii. ;i3 bis. (isopliihis Frst.) Diiiirs. 34. jouanensis Utzb. inn-liistfs illcls. O . luacronyeliivorus Ferez. iMmroiiuchus 4 tubircula- tusi. 37. niaeiilipcnnis Wlk. 3S. niieans Œ. rarians Nées. (Sililhrls sp. — Apton aprl- Clins, Bruchiis nulillus — ihliirops sp.. Diplosls trl- lU-il. 39. niinutus F. AO. Mutia Wlk. riiiar Frst. 1 1 . nica-ensis D. T. obiiiiibrafiis Wlk. 42. nidulans Th. (Euproclt.t clirysoTrhœn). 13. niger Fonsc. 11. nigroseneus Wlk. indrlcus s\t >. nubilipennis Wlk. Nypsius Wlk. Orneus W'Ik. ovatus Nées. (Eimplillnrii iilllcrianiil. pellucidiventris lUzb. lAndrlcus pelloU , Drijn - phanla loltlj. 49 bis. (perilanipoides Wlk.) Ddiiis. Pione Wlk. lj)(OH /(ii/l. .1 IrlfoUl). Pirus Wlk. Ilpioii Perrlsi. A. ulicls, Boslrlctius bliolorl. 52. planiusculus Fi-st. lAuliiciJen hii-niitl. Xcslu- Idiaiies piileulilUvI. 53. platynotus Frst. 54 . plenus Wlk. illhtiditcs sp.l. 51 bis. (prœtereuns Wlk.) Doiirs. 55. piiparum L. Apanteles ex. Microijaster ill- vers. Liiphyrua rnliis. lllm- dllfs eijliwtrrlx. — As- phnndylin siirnlhamnl) .56. quercus ramuli Fonsc. I Asphnndyliii virhascl). .56 bis. (lîcaumuri Gour.) Eoiulani. 45. 46. 47. 48. 49. 50. 51. robustus Wlk. ILonchma uUjnij rotiindatus Fon.sc. (Cl/H(pll/« .sp ). bis. (semiotoides \Vlk.) J Jours. statutus Frst. affinis Wlk. (m r Nelie direct de 1)"/i'- riiiin crenulellii, ('mii neusirlaj Zipoetes Wlk. Zonarcs Wlk. G. G54. Diglocliis Frst. 1 . omnivora Wlk. (mlliis Ityiili-, Pyriimel.f nia- liiiitii, l.tiiiiiiiilrin iiiDiKi- clin, Arctla cnjn — Apnii- leles dllftciUs. Micnipll- lis sordlpes. — A.ipliiin- dylla sarolliiiiiint. Uro- pluirii, SI).). G. 6.55. Dibrachys Frst. 1 . iiouchcanus Utzb. (Ilyperparasllc de nnml>reux i.épldoplères: iKira.'^lle di- rect de Argyrcsiliiii iilli Uella. GiilUrlii. .Olntruiiii. Yponoineula. — Liipliyrus pinl, L. Jimid.i. AviiiiUiis. Microgasler , Mciiiichilc aruenlatu — Tachlmii 57. 58. 58 59. 60. 65 66 67 68 09 70 Trib. MERISINI SuBTR. UHOPTUOCE- UIDES G. 6.56. Rhoptrocerus IMzli. 1. occoptogastri Utzli. (Boslrlcliiii bldeiis, Sculyliis liilrlcalusl. 1 bis. (gnttatus) G'obirt. 2. niirus Wlk. ■ Iloslricliiis laricisl 3. xylopbagarum Rtzb. llliislri/ilius dlTers. Vryphn lus plcex. nyliislcs pnllin tus). 238 J. DE Gaulle. — Cnlalogue des llijménoplères de l'rance. SuBTR. MERISIDES G. 657. Micromelus Wlk. liitdtiimux Frsl". >i (eoxalis Ashm.) Mai- 1 . pyrrliog.astf r Wlk . iMccitius cnllnrial 2. rufomaculatuR Wlk. iCecittiiiDiiiii (Irslriiclar G. 658. Merisus Wlk. 1. dcstnictor Say. ircciilonnjiii aveiiie. (\ mij'« colutvœ, nhibdn- pliiujn rostina. — Ai'liis rusw. nhizobius piluselUf . SuBTR. PACHYNEU- EIDES G. 663. Pachycrepis Frst. 1. clavata Wlk. ophiihvuriis Frst. (Aphis papaveris, A. rosse) G. 664. Pachyneuron Wlk. 1. coccorum L. tLccdinum uceris. L. vltis). 2. concolor Fi'st. 3. formosum Wlk. .tperiosum Blanch. (Slilpnolla salicis. — Li[i(ira tomenlosa, Syrphns iinl- tealusj. Si-BTR. SPHEGIGAS- TEHIDES G. 664 /j/.f. Syntomopus Wlk. G. 665. Sphegigaster Spin. 1. aphidipliagus Utzli. lA/.liis areris, A ro.sa') 2. pcdunculivcnLris Spin. nhiiiiiilosiphuni Itcrberiili.':). :',. riifii)es Nces. 'Apliis r<;.«a". G. 666. Cyrtogaster Wlk. 1 . vulgaris Wlk. /.•ililpimtia salicis). SuBTR. CERATOMIDES G. 667. Ceratomus Daim. 1. megaeephaliis F. Tr.iB. SPALANGIINI G. 668. Gerocephala Wstw. Tlicocdlnx Wstw. 1 . cornigera Wstw. ■Uulcsinux Iraxini, Scolylu.s piju'iin'us, Sitophtlus ijiii- niirius'. 2. formiciformis Wstw. (Anotium pertlnax, llylesi- nus fraxlnl). G. 669. Spalangia Latr. 1 . nigra Latr. ( Cnleophorn Giiaudl. — Muscn domestica. — Aphis Innncetil. Trib. DIPARINI G. 67n. Dipara Wlk. 1. petiolata Wlk. SuBF ELASMIN/E G. 671. Elasmus Wstw. 1. flaljellatus Fonsc. lAphTiiiui crcnulelln. Pnchy- Iclid unicolor, P villo- sella). SuBF. EULOPHIN/E Trib. ENTEDONINI SuBTR. TETRACAM- PIDES G. 672. Platynocheilus Wstw. 1. Ericlisoni Wstw. G. 673. Tetracampe Frst. K/i/r/inis Hal. 1 . gallerucse Fonsc. f{/ir!j>eit Frst. 'J'fllllHKX Wlk. (assidu lulniiiiinsii. œufs de Callrrnrii ciil iiHiriciiSis). SuRTR. OMPHALIDES G. 671. Astichus Frst. 1. aritlimr-tious Fr.st. fis liidili. C i/l'iliiiiliis, Eli tiriirllinui s'' s« i). Kl. I I . 1 I i:! 1:1' II. !.■) 15 I.-)' k;. 17. 17 IS. 19. 20. an 20 21. G. 1. In'.i. (rj'iiiii (Jour.) Doiui!. Cydoii Wlk. Cyiiiius (iour. hin. ( Dciiictiius tidur. ) hdiii s. Il I. (/iMri(H.« iislrr:rlnrnils (i. (iH3. AzOlUS IlciW. 1 . Marchai! How. I.>y»i((ii/(i/ï iistreirlitriiiisL G. GS4. Aphelinus Daim. Ai/oitimii uni» Wstw. ('orruhhti Htzh. 1. aixlominalis Daim, {mr Noi's). fl'iu-CHit trstlli-ir! 2. Argiopt" Wlk. (Aairtilitiliis rl'ill 'i. flavicornis Frst. ' \lililn ii'iiJiinTlsI. i. Inaron Wlk. 5. iusidiator Daim. fihnninis Wstw. il.feiiiitutii (ircrts). fi. Mœris Wlk. 7. p ictus And. ITrliizii ri'iilrinillill. 8. scutvUaris Daim. piihhilhi» Wstw. fLefiiiiiiini tivfris, !.. Itt'iiits- phirriimn. L. pruiii. I. rnbliildruiii, L rasaruin 9. tihialis Nws. l;iii>ii- reri.i, .1. l'iciie' G. 68.-). Pterothrix Wstw. 1. C'elsus Wlk. 2. diniidiata Wstw. Ttiiii. TETRASTICHINI G. 086. Melittobia Wsiw. ..1 iitliojiliiir/ihiii Wlk. 1 . Acasta Wlk. Ain/ouini Wstw. refti.ia Newp. (parasite H liypcrpara-'ille d'll>mén"|)t*n"Milillfl.Tiils. — /.l'i/cii.i/if.s'. Odi/iiirus, .iuthiilluin, .iiilhiipliorii, Bombus. CtiaUcodoma, Os- mla, etc.). G. 687. Hyperteles Frst. 1 . clongatus Frst. Ml)ii.,lil lii)}ti'lfti iiliniieritiusi. 16. minimus Htzb. ; llliiiUiliiphaqii nrrvoriiin, tt. salicis . 17. miser Nées. Attaliix Wlk. (Kilf^ (II' Tliiiuiiidioiiri'il pi- ll/iiciiiiiiiii — ('iiiili)g ajt). 17 hi.<. (Nodes Wlk.) Jimiif:. 18. obscuratus And. 'Triiizn centriiiilltll. 19. Orsedice Wlk. ICa.istdii liliiiiiiiisi 20. palliiies Duf. 21. Phineus Wlk. 22. Prosymna Wlk. 22 6?<. (spartii Frst.) Dours. 23. strobilanse Htzb. iTnrtrLr slnihllniin — Pe.r- rtsta lui'Itittdi.s 24. Upis Wlk. 25. Xixuthrus Wlk. (Pcrrifiii asjUTUlw, P uni- cse). 26. Zeuxo Wlk. G. 689. Oomyzus Rond. 1 . galIcrucsB. (Œufs Ue liiilleruca iinilho- melieittt}. G. 690. Lygellus Giard. 1. epilachnse Giard. (Ei)ilacliiiii iiriius, k'iocho- mus ipusiulatus). G. 691. Aproslocetus W'stw. 1 . caudatus Wstw. (.\ulax. niiiidiles. — Cecldo- iHUtii, Trypilal. ■240 J. UE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptrres de France. Trib. ELACHISTINI SuBTR. EUPLECTRIDES G. 692. Euplectrus Wstw. 1 . bicolor Swcd. ICdlUiiiiilii Irapezlnal. 2. flavipes Fonsc. SuBTR. OPHELINIDES G. 693. Stenomesius Wstw. 1. rufescens llossi. maculatus Wstw. jmlchtUus Wstw. (Nepticula aurt-Ua). SuBTR. ELACHISTINI G. 694. Elachistus Spin. 1. Argissa Wlk. (Gyin?ietrun iiUlosutusj. 2. crassicornis Nées. 3. fenestratus Nées. (Cacœcla rosana). 4. Idomene WTk. carinatus Rtzb. /Ilhyiichtles betuletll. 5. leucogramma Rtzb. albipes Rtzb. (•Polyphage. — Seslu joriiii- cxlormis. — Cryptocain- pus medullarlus. — Mag- dallnus. Scolytus, Tetrops. — nhabdophaga sallcis). 6. petiolatus Spin. lAijroinu-" nanaj. 7. plagiatus Frst. (Cacvecla cratxgana). G. 695. Cirrospilus Wstw. Auhiyyinnus Frst. 1 . aceris Frst. (Peiiiaspls aceris). 1 bis. (ammonius Gour. ) Dours. 2. bifasciatus Wlk. 2 bis. (cœruleifrons Gour.) Dours. 3. eyanops Gour. (Phylomyza genlculalal. 3 bis. (Divitiacus Gour.) Dours. 4. elegantissimus W^stw. punctatus Rtzb. f.icrùtiycla, Pii'iil(jcanipa, Llthocollelis. rischrrla. — Ni'uroterus lenllcularis. — Aiphundylla snrotlmmnl) 4 bis. (fonterius Gour.) Dours. 4 ter. (halidayus Gour.) Dours. 5. Isa>a Wlk. G. Lyncus Wlk. (Pcrrlxlii aspenilx). 6 f)is. (nigrocinctus Gour.) Duurs. G ter. (nudicornis Gour.) Dours. G' (pallidicornis Gour.) l^ours. 7. pictus Nées. ICi>lfophora larlceUa, Lilho- collelis connexi'lla. I. Schrtberellu, etc.— .4u(ua: liapaveris, Ptcrunus siill- cls. — Orchestes. — nhnh- dophaga rosaria). G. 696. Olinx Frst. 1. gallarum L. lAndrlcus, Biorrlilza, Cynips, Dryophanlal. 2. scianeurus Rtzb. iBlorrhiza UTinlnnlisJ. Trib. EULOPHINI SuBTR. EULOPHIDES G. 697. Sympiesis Frst. 1. Methias Wlk. rnniculatus Frst. ICracUaria roscipeiinella. — Lophyrus sitirills). 2. sericeicornis Nées. IMlcTOijasd-r subcoiiipUtusj. G. 698. Cratotechus Th. I . larvarum L. (Acronycla, Eriogasicr, Gco- metra, Lophoptcryx, etc.A G. 699. Eulophus Geoffroy. 1 . aeneus Fonsc. 2. Alaparus Wlk. (Apion salicls). 3. albitarsus Rtzb. (Cynlps sp. Neurolerus leii- tlcularlsl. 4. Amempsinus Wlk. 5. Artynes Wlk. 6. atratulus Nées. 7. bicolor Fonsc. (Ai)ilcta JebretUi). 8. cervicornis Frst. (Trachys minuta). 9. cervus Gour. (rponomnild padellus). 10. chrysomelîB Nées. (/allaruin Fonsc. ('«fc ■ L.). IChrysomela grainlnls). II. Croton Wlk. 12. dimidiatus Nées. ICalymnia diftlnls. — Cassida equestrlsl. 12 bis. (divico Gour.) Dours. 14 fer. (elegansFrst.) Dours. entedonoides Wlk. (Dours.). Hegenion Wlk. ( Cculorliuiichidius aspcru lus). Hippia Wlk. iceutorliyiichidius uspcr ainsi Janthea Wlk. leucarthros Nées. (Choragus pieeus). Metalarus Wlk. Myodes Wlk. IPItytoiityza geiilcuUitaj. nemati Blancli. IPontunla salicis, P. vliiil- nalis). , osmiarum Rob. Desv. (Osmia bicolor, 0. spj. . pectinicornis L. (hndricornis Rtzb. viduus Rtzb. (LUhocollelis populifoUclla. !.. qucrclfoliella. — Or- chestes (luercus. — ? Pen- tatoina). pyralidum Audouin. lŒiiophthira sp. — Orches- tes spj._ ramicornis F. (Acronycla. DasycMra. De- mas. Mamestra, .Sinerln- Ihus. etc. — Phylnnomus rumlcls}. scutellaris Nées. (Lecanlum vltis). bis. (subcœruleus Gour.) Dours. . Tyrrhenus Wlk. ulicis Porr. (.iplon uUcls). verbasci Duf. (Misocampus nlgricnrnls). vesubiellœ Mill. lOreopsyclw vcsubtella). bis. (viridarius Gour.) Dours. SuBTR. HEMIPTARSE- NIDES G. 700. Hemiptarsenus Wstw. 1) (ornatus Wstw.) Dntirs. SuBF. TRICHOCRAM- MIN/E Trib. OLIGOSITINI G. 701. Prestwichia Lubb. 1. aquatica Lubb. (Œufs d'Hémiptères aquati- ques : Notonecta, Itanatra). Jules DE Gaulle. {A suivre). Notes spéciales el locales. 2 'il NOI'KS SI'KCIALKS VVl l.UCALES Biologie tles Chalastogastra et additions au catalogue des espèces françaises. — Depuis niii cli'inirri' note (/'. ./. .\'., ',i'" anriro, p. -jn) j'ai obtenu (rrlcviv^c sur coudrier, J'tf loniii ihiitidiiiliix Li'p., et sur divers lîuuiex (noLiinuut'nt Jdinitx cnspiis L.), T(ij:ii- iiiin '//iiliniliix Kall. J'ai rcnianiuc' c|Uc' les larves de eetto espî-ce, comme celles de Tiixinitm ri/iiiKtii Fall. peuvent être nourries indilTi'reinnient avec la plupart di's lîuinex, mais (pie, tandis (pii< ces dernières paraissent préfi'>rer les Humex a je l'ai récolté |)endant tout le mois de septembre; j'ai obtenu les in si êtes parfaits depuis le 25 mai juscju'au 11 juin lîliC, t.an/atii>ii>ïdi s Schrk. Arliillid M illi inliiiiii. — Ch. <à fourreau blanchâtre, cylindrique, court; sur capitules. = Ciili iiidiiiifi iinjiiitiilti Z. Id. Ch. dans racinre, y hivcMnanI (au moins 3 espèces de che- nilles). = Dieliiiirumpliii (dixcrs). /'/. Ch. dans capitules. = ('inirhijlix StiKathiwinttiiiiia F. Id. Puceron i. aptère, verte à corniculcs noirs. = Macrotip/iiiin art' iiiixid' Boyer. Ai/i/inoiiia Jùi/mloria. — Ch. mineuse sous la feuille, s'y chrysalide. = Ncpticida frai /miel la Heyd. Id. Ch. mine sur feuilles de la hase, s'y chrysalide. = Nepti- riila ai/riinoiiiiT Frey. Id. Ch. jaune verdàtre, à tête jaune et lignes dorsales hien nettes; mine les feuilles. = Xrptindn œnrofarielln HS. AInus ij/iitiiwa. — Ch. d. mine inférieure de la feuille. = Lithnrollftix cavflla Z. Id. Ch. d. mine ovale, sous feuille, entre deux nervures. = Lithn- collctis aliiiillii 7i. 2''j2 Noies spéciales cl locales. Alnus (jlutinom. — VA\. d. mine allongi-p (non ovalp) sous fouille. = LithocoUctia Frœlichidhi 7i. Id. Ch. d. mine verl pâle, froneéc entre nervures, sur la feuille. = Lithocullctis Stfttiufih-U Nicelli. Id. Ch. d. mine longue et étroite. = Jr-ptirahi (iliufclla Stt. Anucniaca ru h/a ri s. — Ch. d. mine sous la feuille. = IJtlincDlhtis ctnixIrohUa Hs. Artdiiisia (divers). — Ch. sous toile dans capitules agglomérés. = l'iihjrtanoilcn at ri et I rai i !< L. /(/. Ch. dans boursouflure des tiges. = Epibhnia luclcdua Tr. /(/. Ch. dans bour.souflurc des rameaux et tiges; y hivernant. = SeiiKi^td incfiiui Z. lil. Ch. dans inflorescence. = C'unc/iy/is iiiip/irifuiKi Wck. Aster Amrlhis. — Ch. d. mine de la feuille. = Grari/tiria iiarunirlhi Z. 1(1. Ch. à fourreau brimâtre. = Cuhuphora lineariiUn Z. Atriplex (divers). — Ch. dans sommités fleuries. = Stenoptilia ptcraihirtyla L. 1(1. Ch. dans fourreau sur graines encore vertes. = Ccleoj/lKjrn falintlln Stt. 1(1. Ch. dans mine des feuilles. = ('liri/sapora Ih rwKinuclhi F. Berberis vulijaris. — Ch. dans baies: chrys. en dehors sous toile l)Ianche. = Tort Ht, roniiYii/atia F. /(/. Ch. entre les feuilles accolées. = Griipholitha racciiiiana Z. B(t(i ru/f/di/s. — Puceron noir sur tiges d^s sujtts mentes. = Aphi.< iionicii L. Bctuin (t/ha. — Ch. dans mine foncée, circulaire. = Stp/icut/i Wnolhnj^idlu Stt. /(/. Ch. jaune d'ambre, dorsale verdâtre, dans mine contournée. = Nep- ticuld hrfnlicdhi Stt. l(h Ch. dans fourreau aplati, sur feuilles. = Colcriphora viilvipeniiix Z. Id. Ch. dans mine sur le dessus de la feuille. = LitlioraHetis b'tii/d- Z. Id. Ch. dans mine sur le (/cssoiis de la feuille. = Lithucalh-d'i cardln Z. Id. Ch. dans mine vésiculaire brunâtre à centre plus foncé. = Ncptirula ar(jentip('d(iia 7i. Id. Ch. dans toile légère sous la feuille; chrvs. à terre. = Swaimucrihiiitid heroJdeUn Tr. Id. Ch. en petites sociétés sous la feuille. = S iraniiiierdaiiiin jiijrdld Vill. Id. Ch. dans feuille pliée en double. = (ieirrhia proxiiiieUd Hb. Id. Ch. sociale, sous feuille, dans boursouflure brune; chrys. à terre. = AteiiiaHn t(ir(jiiat(Jla Ta. Id. Cb. dans feuille repliée par en bas et solidement maintenue. = Orni.r. hftula Stt. Id. Puceron verdâtre sous la feuille. = Bradyaphis antennata Kalt. Id. Puceron jaune verdâtre avec petites houppes laineuses. = MyzocalHs hrtui(c Koch. Brarhypodiiini silcdtirum. — Ch. dans mine allongée, brune blanchâtre sur feuille. froncée. = Eldchistd tvnintcUd Stt. Calluna ruhjari.s. ■ — Ch. dans tuyau de soie sur ramuscules. = Gdrrhia crirctdhi Hb. C'trduu.s niitans. — Ch. dans capitules. Chrys. à terre. = Condiilys pastaifimi Z Cdrpinw hctu/us. — Ch. sur feuille, dans mine vésiculaire blanchâtre. = LitliordlJ(tis rdrpinicdldJu Stt. Id. Ch. xuus ffudlc, dans mine brunâtre, plus foncée en dessus. = Jjithondlffis !iifssf!ii/d/d Z. Castanca sdfira. — Ch. entre feuilles accolées où elle hiverne. = Ancylis Mitterlnirhc- riana Scliiff. Centduna (divers). — Ch. dans capitules; chrys. à terre. = Conrhyli.K postcraiid Z. Chcnopodiiiin d/buiii. — Ch. dans les glomérules. = Sfeiioptilid ptrroddrtyhi L. Id. Ch. dans pousses et fleurs réunies par fils de soie. = Srytliris rii( iicpo'lidhi Hb. Id. Ch. dans fourreau fait de grains agglutinés sur tube de soie. = Gchophara Inri p' nnfUa Zett. Id. Ch. dans fourreau jaunâtre. = Culcoididifi flaraf/iiidla Z. Gonr(druhis (divers). — Ch. dans mine brunâtre des feuilles. = Scptictûa Treydla Heyd. ('ornus sawjuiiud. ■ — Ch. dans fruit. = Turtrir Jiifdscidim Hb. Id. Ch. entre feuilles agglomérées; v hiverne. = Anrylis .sini/dini Hb. Gon/ii/s Ardidiin. — Ch. dans mine vésiculaire large .-■(//■ feuille. = Orni.r-nrdldtxIId Stt. /(/. Ch. dans mine blanchâtre sons feui'le se courbant par en haut. = LithdcoUrtis Nice/ii Stt. Notes spéciales et locales. 2i3 Cratirtjus (diviTs). — Cli. iiiint; souh la feuille. = Lit/iorof/eth nnjncanthœ Frey. 11/. Cil. entre feuilles aeeolée.s oii elli^ iiiverne. = Anrylix tineaiia Hl). /(/. Cil. clans mine à galerir nnirâtrc horiianl la feuille. = Ntjjli- riiht niiitihilii lin. SU. /./. Cil. dans niinti lonurunt iniv nie ni('(liane, galerie roussàtre. = .\ t'/)tiriil/i /ii/i/iiiiri l/n Hw. /(/. Pueerim «, vivipai'e, à abdonn ii verdàlre, corniculcs longs et niiirs. = Apliis rnihri/i Buekt iian Kalt. Ihiuiiia Cniiitd. — Cil. dans ombelles, dévorant les graines. = (IraphoUtha rjcdlieatm Gn. J;'ljilohiiiin (divers). — Ch. rougc&tre minant feuilles. = Muiiii>li(t liatichkieUa Z. /■'ai/iis Kl/ va tira. — Ch. d. mine entre di'ux nervures, avec pli supérieur. = Litho- riillitis jinihuUii '11. lil. Ch. d. mine longue, tort ueuse et pâle. = Ni /ttinild haKahlIii W^i. Fistiiliiiit lu iintirii. — Ch. dans les eiianipintiinis passés du Chêne (Langue-dc-hœiif). = Tinta qiinciroli lia H S. l-'iai/aria ri . ■ira. — Ch. d. mine tl. la feuille; s'v ehrvsalide. = Nepticula fraijariella Heyd. /! coiii/li)iiifrali(.<. — Ch. dans fourreau oehraoé pâle, parmi les graines. = Coleo- jihitra rax/>i/itiillri Z. .1 II ni /Il ni. 1 (divers). — Ch. entre aiguilles, sous une toile légère. = Epiblevm tedellaCl. Lartiira satira. — Ch, dans fleurs et graines: y hiverne. = Cnnchyli/i Smeathman- iiiana F. Lonicera (divers). — Ch. dans mine supérieure sur feuille plis.sée obliquement. = Lithoriilli lix irijiixrirlla Hw. /(/. Ch. d. galerie partant du bout de la f., s'élargissant d. le disque. = Ntiitiriilii liiiiîn niriiiii Frey. /(/. Ch. entre feuilles aeeolées. = Grapholilha Alhersana Hb. Mains (divers). — Ch. d. placiues membraneuses grandes et blanches. = Ornix /Il fiolflla Frey. .Uiilirai/ii Knfira. — Ch. dans feuilles réunies des sommités. = Anncampsis higuttella HS. ■ l'inus silrestris. — Ch. entre les aiguilles; s'y chrysalide d. toile blanche. = Stega- nnptyclin nanana Tr. I(L Ch. mineuse des aiguilles (2" génération). = Cedestis farinatella Dup. Piriia riiiiimiini.t. — Ch. sur f. se courbant par en haut, mine large et blanchâtre. = Lilhiiri)lliti.nonieiine de Manti's ^n" 416). /'/. — Amande chclluiso accompagnée de VK/ejihas aniiijuun Falc. à Créteil (n" 417), /(/. — Le Mega/'cros hihernicus aux environs de Paris, dans les dépôts infranéoli- tliiques (n" 122), 5 fig. Jd. — Les prétendues éolithes du Sénonien et de rEoeène inférieur (n" 423), 17 fig. Id. — Les vipér.s dans la Maiielie (n" 136). — Id. L. CouRli:RE. F. PlCARD (n°437). Id. — Le Pliocène à Klephas meriution à la faune des Helomyzinae de l'ambre de la Baltique (n° 410), 10 figures. MiKo (M.). — Excursions géologiques en Alsace et dans les pays voisins : Ober- Eggenen et Knndcrn (n" 114). Id. — Sur les schistes à Meletta de Bamlach. Grand-Duché de Bade (n" 429). /'/. — Note sur les schistes à Meletta d'Huttingen, près Istein (Bade) (n" 439). AIlXGArn (Galien». — Nouvelles enntures de Plnhip^tilhn: rastnrif: lîits ^n" 418'). Monnot (E.) et C. HoiLBERT. — Faune éJémentaire de la France : Tableaux ana- lytiques illustrés de la famille des Longicornes (n"' 370, 371, 372, 373, 374'), avec 4 planches. (A mivre). SOMMi^IKE DU N» 444 0. Cépède : Entretiens sur les Sporozoaires des Insectes Hinl. 3. de Gaulle : Calulogue îles llymonoptc-i'es de Ki^ance isuUel Notes spéciales et locales : Biologie des Clialaslogaslva et additions au Calalogne des espèces françaises (Loiski.le). Aux jeunes! Indications pratiques pour Seplembre-Oclobre (.1. G.). Au jour le jour : Insectes pai-asiles des Ci'ucirèies {addenda cl corrhji'ndai (G. (iouny et .T. Guignon). Linnxa borealis dans le Valais (Ficire Le Brun). Pi'Oliféralions chez une grappe rlc rnjsin (J. Giignon). IIcUj: aperla (Caziot). Capture de Diptère (Loiselle). Table des Matières de la XXXVll'' année (1906-19(17. l\'e sôric, 7" année). BULLETIN U ECIIANGilS DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. G. Crozel, 34, quai Saint- Antoine, Lyon, offre beaux cristaux isolés de topazes jaunes, blanches, roses et violettes. Améthyste violette. Eubis rose des Indes et de Siam. Saphirs de Ceylan. Grenats d'Andalousie. Calcédoine des Pyrénées, etc. Vou- drait Trilobites, Crustacés et dents de poissons fossiles des terr. second., ainsi que correspondants dans les Landes, l'Alsace-Lorraine et l'Angleterre. M. H. du Buysson, à Broût-Vernet, désirerait recevoir des Elaterides de France ou d'Europe et confins, surtout des Athoiis Q et cf des grosses espèces Dejeani, palleus, et surtout du groupe sylvaticus, etc. Il offre en échange d'autres bonnes espèces de Coléoptères. Il déterminera volontiers toutes les espèces qu'on voudra bien lui commu- niquer. M. F. Ancey, au Beausset (Var), désire échanger des Insectes. OUVRAGF.S OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE DO 10 AOUT AU -4 SEPTEMBRE 1907. De la part de : MM. Boulenger (.3 br.); Dewitz (1 br."i; DoUfus (7 br., M phot.); Lemoine (3 br.); Mingaud (1 br.); Racovilza (1 vol.); Ramoud (3 br.). Total : 1 volume, 48 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. lîTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 4 SEPTEMBRE 1907. volumes (de plus de 1<»0 pages,.. 5.579 ^^,^^ ,^^ ^^^^^.^j^ Brochures (de moins de 100 pages) 40.872 ' ,. Photographies géologiques . 236 ) " Ca ^Feuille Des Jeunes ^Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 TRENTE-HUITIÈME ANNEE IV" SÉRIE — 8^- ANNÉE LIBRARV NEW YORK m»TANICAL OAROEN. 1907-1908 A PARIS Chez M. Adrien DOLLFUS, 55, rue Pierre-Charron II TABLE DES MATIERES DE LA XXXVITP ANNÉE (1906-1907 — IV' Série - 8' Année) DoLLFUS (Gust.-F.)- — La Géologie, il y a cent ans, en Angleterre (n" 445) 1 LoiSELLE (A.). — Note sur la biologie de quelques ChalastorjrapUi (n"' 445), 446) 6, 30 Villeneuve (D'' J.). — Contribution au Catalogue des Diptères de France {suite), avec 4 fig. (n"» 445, 44G, 449, 450) 12, 35, 96, 114 Darbodx (G.) et Stéphan (P.)- — Capture de Palinuriens longicornea dans le golfe de Marseille (n° 445) 16 Gaulle (J. de). — Catalogue des Hyménoptères de France (n"^ 445, 447, 448, 449, 450, 451, 453, 454, 455, 406) 18, 64, 79, 102, 120, 141, 183, 209, 234, 252 Lecointee (Comtesse P.)- — Les formes inférieures de la vie dans les Faluns de Touraine (n° 446) 25 Lambert (J.)- — Ecliinides des Faluns de la Touraine recueillis par M""'' la comtesse P. Lecointre, avec 5 planches et 3 fig. (n""* 446, 447, 448)... 26, 45, 69 Laville (A.). • — Le quaternaire à industrie chelléo-moustérienn© du Danois (avec 7 fig.) (n° 446) 27 Caziot et Thieux. — Obsei-vations sur la formation de tubercules dentiformes chez quelques Héliciens (avec 36 fig.) (n"" 446, 447) 40, 59 DoLLFUS (Gust.-F.). — La géologie, il y a cent ans, en France (n°'447, 448) 49, 71 Cépède (Casimir). • — Contribution à l'étude de la biologie de la Sardine, Alosa sardina Risso (avec 2 fig.) (n" 448) 54 Moeeatj (D"' L.-J.). — Le Trou du Gouffre, forêt de la montagne de Reims (avec ] fig.) (n° 448) 57 Laville (A.). — UElrphas trogontheri Pohlig à Villejuif et la situation strati- graphique de quatre haches néolithiques taillées et polies, à Villejuif et à Ivry, avec 13 fig. (n-^ 449, 450) 89,109, 129 CÉPÈDE (Casimir). — La Myxosporidiose des Anguilles dans les eaux douces, saumâtres et salées du Boulonnais, avec 6 fig. (n" 449) 93 GouRY (G.) et GuiGNON (J.). — Insectes parasites des Capparidés (n° 450) 118 Id. — Insectes parasites des Cistinées (n"" 451, 452, 454, 455, 456) 139, 145, 205, 230, 251 Pezant (Aym.). — Mollusques fossiles de Monnoville (Oise), avec 2 planches (n"* 451, 452, 453, 454, 455) 132, 158, 173, 198, 224 Martel (H.). — Pectunculus glycymeru et jnlosus L., à propos de deux variétés recueillies à Cancalo (n" 452) 152 Mouegue (Marcel). — Catalogue raisonné de la faune erpétologique deai envi- rons de Sainte-Cécile (Vaucluse) (n° 453) 178 Carl (D"' J.). — Etude sur les Trichoniscides (Lsopodes terrestres) de la collec- tion de M. A. Dollfus, avec fig. (n°^ 453, 454, -455) 171, 193, 220 Caziot et Fagot. — Etudes des espèces de la région paléarctique de l'Asie, ayant pénétré dans les sous-centres alpique et hispanique (n" 454) 203 Alessandri (G. de). — Les foi-mes diverses de la vie dans les Faluns de la Touraine. Cirrliipèdes fossiles, avec 2 planches (n" 455) 218 Laville (A.). — Galeries des Spermophiles, cari-ièra Lambert, à Cormeilles-en Parisis (n° 456) 241 Cépède (C.).' — Matériaux pour la Limnobiologie du Nord de la France (n" 456) 216 — III — Notes spéciales et locales. (Jkk.main (Louis). — Une iiouvrllc station d'Ht'Iia's niôridionalts aux uiivirons aWiiKi-r.s (n° 445) 21 /(/, — lj'//c/ij- vermirulatn Miilli'r aux environs ilo La Rochnllc (n" 445) 21 Mavkt (Valëiy). — Ulltlir iiiiInnnftoiiKi dan.s l'Héraull (n» 445) 22 K.\ooT (P.). — Noto rcHîtificativc (n° 415) 22 Bariiieu (Henri). — Sur la faun'' orpétologiciuc dos environs do Pacy-sur-Eure (n° -145) 22 Cousin (G.). — Un naturalist« lUanipois (n" 445) 23 J. G. — Au.x Jeunes! Indications prali(|ues pour les mois d'Octobve-Novenihre (n" 415^ ; NoM'nilire-Déci'inhre (n" 446) ; Dc'eort'lire Janvier (n" 417) : Janvirr- Février (n° 418); Février-Mars (n" 419); Mars-Avril (n" 150). Nouvelle .série : Mai (n" 451); Juin (n" 452); Juillet (n" 453); Août (n° 4.V1); Sep- t^Miibre (n" 455) 24, 43, 68, S7, 10.5, 123, 113, 165, 189, 216, 239 DELContr (A.). — Note faisant suite au projet do revision des Notonectes de France (n° 446) 43 {'hatei.et (C). — A propos do la dispersion géographique de Vllelix meln- iioatoina (n° 447) 66 Vk.ni>rely (X.). — Chanipignons géants (n" 447) 67 .MoiTUGUE (M.). — Note sur une propriété inattendue, do la phosphorescence de ]'!( unitu.< olrarlitu (n" 447) 67 MlSGAfl) (Galien). — Observations sur la Stu/a senrita (n" 448) S2 (.JoDON (J.). — Découverte d'une faune quaternaiic à Cambrai (n" 448) 83 /(/. — Contributions à la faune des Vertébrés de la région du Nord (a" 448).. 83 CouTAGNE (G.). — St.ations disjointes de Mollusques t^-rrestres; colonies réceni- luont découvertes ou récemment fondées (n" 448) 84 1'all.\ry (Paul). — Réclamation cle priorité au sujet de la denticulation du /.lucochroa catitiuJinsiina et Notes sur les variations di'' VIleliiT pisana (n" 448) 86 Liio.MME. — Le tamis portatif Lhommc (n° 118) 87 HivssoN (H. du). — Chasse au tamis en hiver (n" 449) 101 Raspail (Xavier). — A propos du Hérisson (n° 449) 106 Frionneï (C). — Grèbes (n" 449) 106 Germais (Louis). — Note sur VIIcUx Bertini Bourg. (n° 449) 106 CouFFON (Olivier). — A propos de deux Echinides des Faluns de Touraine (n° 449) 107 Bivssox (H. du ). — Rectangles percés à jour (n" 450) 123 -MoL-RGUE (M.). — Le Psammodronio d'Edwards, avec 1 fig. (n° 450) 125 CorTAONE (G.). — Ildi.r nii'/nnnstomti (n" 450) 126 Caziot et ÏHIEUX. — Réponse à la critiquei exercée par M. Pallary (n° 450)... 127 Pagniez (Cyrille). — Quelques localités de Lépidoptères à Cambrai et dans les environs (n° 450) 128 Bruyant (C.) et Dufour (G.). — Additions à la faune halophile de l'Auvergne n" 451) 142 GoDON (J.). — Contributions à la faune des Vertébrés de la région du Nord (n" 451) 142 DoLLFUS (G.). — L'A.s.sociation dos Géologues anglais à Paris (n" 452) 161 GiARD (A.). — Conflit d'instincts chez une Musaraigne (n° 452) 163 /(/. — L'Algue voleuse d'huîtres, Colpomenia sinvosa, dans le Pas-de-Calais (n» 452) 163 MouRGUE (M.). — Observations sur Pelobates cultripes dans Vaucluse (n° 452)... 163 Caziot. — A propos de V llclix nw/anostoiiin (n» 452) 16-1 Pallary (P.). — Mise au point! (n° 452) 165 GiARD (A.). — LTn nouveau Rotifère, Proaies ovico/a, parasite des pontes de Mollusques d'eau douce (n" 453) 18-1 /> O > a m O a 3 C o "^ a a o o c o .-4 i "^ a ^ 2 -« s M g g a O "» 3 O > LIVRES NOUVEAUX PUBLIES EN LANGUE FRANÇAISE DOTJCHAN IwANOViTCH. — Or et cuivre de la Serbie orientale; géologie, minera^ logie, exploitation, in-4°, vni-219 p. avec fig. et carte. — Paris, Dunod. — 10 fr. Fremont (C.)' — Les outils préhistoriques, leur évolution, in-4", 48 p. avec fig. — Paris, Dunod et Pinat. — 3 fr. GiMEL (G.). — Les ennemis de la vigne et du verger. Parasitologie animale et végétale et maladies accidentelles, in-S", viii-138 p. avec 47 fig. — Paris, Amat. Laqatu (H.). — Classification et nomenclature des terres arables, gr. in-8°, 17 p. ave« fig. — Montpellier, Coulet. Lecomte (H.) (sous la direction de). — Flore générale de l'Indo-Chine. Tome I", fasc. 1"'', in-8°, 96 p. avec 14 lith. — Mâoon, imp. Protat. Martin (Henri). — Recherches sur l'évolution du Moustérien dans le gisement de La Quina, Charente. 1"'' fascicule, ossements utilisés. • — Paris, Schleicher frères, gr. in-S", vii-70 p. et 14 pi. Maey (Albert et Alexandre). — Notes pour servir à l'étude hydrogéologique et spé- léologique du soulèvement du Bray et des accidents synchroniques, 2° tirage, augmenté, in-8°, 34 p. et 3 pi. — Paris, Rousset. — 1 fr. Paris (Paul). — Catalogue des Oiseaux observés en France, in-8°, 87 p. — Paris, Baillière. Perrot (E.) et GÉRARD. — Recherches sur les bois de différentes espèces de Légu- mineuses africaines, in-8°, viii-155 p. avec fig. et pi. — Paris, Challamel. — 6 fr. PoNTAC (Arnaud de). — Essai d'étude sur le Pin maritime dans les landes de Gas- cogne, in-8", 48 p. — Beauvais, imp. départ, de l'Oise. QuiNCY (Ch.). — Notice sur les Plantes et les Poissons des cours d'eau et étangs de l'arrond. de Chalon-sur-Saône, in-S", 63 p. avec fig. — Chalon, Bertrand. Roy (Louis) et L. Guille. — Essai d'agrologie locale. Etude des terres de la commime de Bar-sur-Seine, in-8'', 100 p. avec fig. et carte. — Bar-sur-Seine, Veuve Saillard. — 2 fr. Thtjlié (Henri). — L'Ecole d'anthropologie de Paris, 1876-1906, gr. in-8°, ïX-215 p. et portrait. — Paris, Alcan. PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIÉS DANS LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Depuis le commencement de la IV' série (1" novembre 1900) (Suite) (Voir aux numéros précédents le commencement de la liste et le prix des numéros et des années). Navas (Longin). — Distribution géographique à'Helix candidissirna (n" 428). Id. — Myrmeleon tiostras (n"^ 430, 432). Oberthur (Charles). — • Observations sur la faune anglaise comparée des Lépi- doptères et leurs variations (n° 361), avec 2 planches. Id. — Les Lycœna amyntas et corctas (n" 429). Oberthur (René). — Porthesia chrysorrhœa (n° 422). — Id. DuFOUR, Postel (n° 423). Orget (L.). — Herborisations aux environs d'Etampes (n°* 426, 427, 428, 429, 430, 431, 432, 433, 434, 435). (V. la suite â la S' page). 1"' Novembre 1907 — IV° Série, 38" Année — N" 445 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes AVIS A NOS LECTEURS I..I rriiliY'c (lo l;i l!ililiiilhr'(|iic a eu liiii le I.") ortoljic. — l.es |ii'<)cliain.s lasciiiili's ilii dalaldj,'!!!' sdiil à riniiiicssinii. — Il ne sera admis ct'lle aiiiiéo à la Itil)li(illii''i|ii(' (|iic 12 Icctcuis nouveaux, soil \ |kiui- la section do Zdolofiie, 1 |Miin' la seiiion (\'lùiliini(ilii O W J2 O O I>oNDON Clay. ■ — Arfjiie de Londres à Nautilus imperialis. Cuisien. Crao. — ■ Sables du Suffolk kj'u^us contrarias Astien. Ui'PER Cu.\i.K. — Craie blanelie du Norfolk à Belem. mucrotiata Senonien. LowER Chalk. — Craie grise de Warminster à Inocer. lahtatus Turonien. Green or Chloritic Sand. — Craie chloritée de Chute Farm à Picttn Asper Cénomanien. Brick Earth. — Argile plastique de Godstone à Bel. mini III iif Albien. PoRTLAND Stone. — Calcaire de Swindon à Trir/onia portlnmHca " Portlandicn. Oak-tree Clay. — Argile bleue du WiUshirc à Ostrca tlfltoi-Iea Kimeridgien. CoRAL lÎAG ET PisoLiTE. — Calcaire à Polypiers et Ostrea cri.uhrrenafa Under oolite. — Calcaire oolitique de Dundry à Am. Pnrkin. SAxnsTONE. — ? Sables et grès de Whitby à Tcrihratiilfi oniithocephala Toarcien. I iHli'i. — .Strnta identified by organized fossile, conlaining prints on colored paper of tlie niosl characteristic spécimens in each stratum; London, 1" juin (4 livraisons in-i», I!) pi.). ISIT. — .''Irniicraphieal System of organized fossiles wilh référence of Ihe spécimen in original colleetion in Ihe Brilish Muséum; Londres, 4", un tableau stratigraphique et un antre de la distribution des Echinodermes. G. -F. DoLLFUs. — La Géologie il y a cent ans, en Angleterre. I Maelstone. — Marne et calcaire bleu de Churchill à I Aniiiionifes bixiilcatiix Liasien. \ Blue Mael. — Miirno et calcaire bleus Sinémurien. ) Lias. — ■ Marne et calcaire bleus, calcaire blanc de \ Lynie Régis Rhsetien. / Red Maels et Gvi's. — Marnes rouges et gypses Trias. I Redland Stone. — Calcaire magnésien, grès rouge Permien. \ CoAL Measures. — Couches houillères Houiller. T.r ( Mountain Limestone. • — Calcaire du Derbyshire Carbonifère. Moun- ^ IvED Rhab and Dunstone. — Red Sandstone Dévonien. ains XiLLAS. — Schistes, calcaires, grauwakes Silurien. i\ocKs.^ Gr.\nite, Sienite, Gneiss. Nous avons indiqué après la dénoniiiiatinn adcipirc [»ar Sniilli Ir iiuni niiiir- i-ah:)gi(]ue de la roche qu'il avait en vue avec un des fossiles caractéristiqui's (ju'il ligure ou signale, en précisant la localité typique où il a été recueilli et qu'il avait en vue, afin de faire saisir immédiatement leur corrélation directe avec les étages géologiques étaiilis par Mcidc d'(*rbiguv de I8i:i à 1830. Les cartes de W. Smith sont excellentes; chaque nature de couche est leprésentée par une teinte qui rappelle plus ou moins exactement sa couleur naturelle, couleur qui est reproduite dans les papiers sur lesquels sont tirées les planches des fossiles caractéristiques des mêmes couches. Gi-ande entreprise, en effet pour Sniilli. car alors la paléonlologie man(pKill, les (hytiiiic Hcinains de Pai'kinson (l) ne renferment aucune donnée slratigrn- phique, les renseignements géographiques sont souvent douteux et surtout la systématique zoologique est mauvaise; il n'y avait aucun fond à faire sur ce travail, analogue au traité de Boui-guet sur les Pétrificalions (1742), et même inféiieur au bel ouvrage de Walch et Kuni-r de 1773 sur le même sujet. C'est seulement dans le Minerai Ctmchiilugij de James Sowerljy (17.")7-1822) ipi'on ti'ouve des premiers renseignemenls isur le gisement des fossiles; le l)remier volume, commencé en 1812, teiminé en 1815, prête au travail de Smith un considérable appui, car tandis que Smith y renvoie lui-même, nous trouvons à la fin du volume de Sowerby (1815) une série de tables stratigra- |iliii|ues et géographiques précieuses qui sont établies selon le système de Siiiilh, et qui sont dues à John Farey, qui en avait vérifié les éléments. ^^'. Smith avait reconnu, pour les avoir suivis pas à pas, que les terrains en .\ngleterre se présentaient suivant des bandes subparallèles obliques allant de la mer du Nord à la Manche, bandes de constitution minérale diffé- rente et poui'vues chacune d'organismes spéciaux qui ne se rencontraient ni dans les couches situées au-dessus, ni dans celles situées au-dessous. En dehors des couches de son tableau, Smith avait distingué deux horizons dans les graviers, limon et alluvions des vallées; mais les dépôts glaciaiies sont restés pour lui énigmatiques. Pour le Tertiaire, les deux premiers tei- rains qu'il indique sont inversés, car le London Clay, avec lequel il confondait d'ailleuis le Barlnn Clay, est plus ancien que les Crags; il appartenait à Lyell, avec l'aide de Deshayes, de donner, en 1829, aux couches tertiaires une classification positive. Rien à dire des strates crétacées, c'est encore la classification d'aujour- d'hui; il manque à la base le Néocomien-WeaJdien, qui devait èlre distingué seulement en 182!) par les beaux travaux de Fitton. La série Jurassique est correcte, elle a été du premiei' coup dessinée de main de maître; fOolite a été divisée en hoi-izons trop nombreux (pie d'Or- (1) Tome I, Végétaux, 1811; tome II. 7,on]ih\lrs. 18H.S: tome III, Echinides. Coquilles, Ver- tébrés, 1811, London, i". G.-F. DoLLFUS. — Lu (iéûlogie il y a cent ans, en Angleterre. liigii\ a gidiipi's sous Ir iiiiiii |ioiil-ôliT un peu trop élendu de Hallinnirn cl (|ur les auU'urs ni' se soiil pas privés do (iijruupcr en Vésulicii, Itallnpiiicu pioprr, l!iinlliirdiiii, .Nous suiniues mal iciiseigMés sur les subdivisimis du Lias, aucun des nii\rafj;t's de Sniilli, (|ui soûl deuieuivs incuinpiels, n'en douin.- le détail, nuant aux leiiaiiis paleuzoùpies. il élail inipossihie d'eu diiiiauiier alors lu slralilicatiou, c'esl une onlr'eprise exlrèniemenl ardue ipii a demandé quaraiile atis d'elTiirls à Sedi,'\\ieK il à Miirehisnii il ,\n\ sr enulinui' mi un uuniense lalieur. I.r inai|ilel iin'rile lie W . Siiiilli, du » iallier SUata Smitli », n'a élé iceoium i\ur liiugleiiips apiès en .\n{,'lelerre, el seulement en liS3l la Société géolo- ;L,'ii|ue de l.nn ires lui deeeriia la mi'daille de Wullaston; l'Iiisloire de la vie el des travaux de Smilli a elé reliacée par John l'Iiillips, son neveu, son |iu|iille et son élève, en ISii; ses iiii,nirs eiiniinuaieui's furent tionxlteare', !.. Manlell, \\ elihstei-, Killon, Ituekiaiid, ipii fuient les vériUibles propaga- h lus de sa doctrine ipi'ils |ieiieclionnèrenl avec enthousiasme. Il s'en faut ceiiendaid ipie nous soxuns pleinement informés des premières diseussions et des idées réi,'n;udes au début de la Société géologique de l.niiihes; elle se Iransporlail sueiessiMiiii'nl à l.ineoln'lnn l'ields el à Snmmersel liouse, accroissani sa liihiinllièipie e| ses collections; mais ses Iransactions ne nous leprésentent en rien lu vie intérieure de la Société, ils lie re|)roduisent nialheuicusemenl pas les discussions ([ui furent inscrites au prograuuae de sa fondation: rillr lacune fut comblée en 1827, année où le Conseil décida la pulilicalion des procès-verbaux des séances (l'i'oceedings iif llie (leol. Soc): il y eut alors deux geni-es de publications, el c'est sur le inèiiir sl\le ipie s'oigauisa en ISMO la SociTlé géologique de Franci; avec son Itulletin <> desliné aux coui tes communications el aux discussions, et ses Miiaoires » consaci'és à des études de plus grande étendue (1). Il est à regretter (jue depuis 18;J6 la Société géologique de l.ondi'os ail abimlonué ses '< Transactions » el les ail confondues avec ses « Proceedings » iii mie seule pulilicalion. son ■■ (Jiiarlei l\ Jmiinal >. of tlie G. S., doni la ilislribulion se poursuit einore trimestriellement. < Ji laineiiienl les conditions des éludes géologiipies el de la vie sociale se sont piofondéinent modiliées depuis cimpianle ans, el on peut craindre que les auteurs des Méiuoiies se présentent moins nombreux: mais la science géologique uest pas lerminée, et la Sociélé géologiipie de Loudres a les moyens d'aider les auteurs dans leurs travaux de détail. Cl'esl dans la voie des monographies qu'on peut s'engager avec succès : monograpliie d'un étage, mouogr;iphie d'une région, descri|)tion d'un groupe d'animaux fossiles, tectonique d'une cliaine de montagnes, filiation d'une faune. Pour faire progresser la géologie, il faut aujourd'hui faire des fouilles, e.xécutei' des forages, repérer les couches sur des cartes à courbes de niveau bien cotées: il faut recueillir à nouveau des fossiles et les photographier en longues séries, rechei'cher l'origine îles sédiments et serrer plus étroitement l'aspect du globe à chaque p'riode: il y a encore de beaux jouis pour les liavailleurs. Dans les temps antérieurs à la Société géologique, ce sont dans les Philo- aopliirul ti(ins(irrtu)ts qu'on trouve les communications sur la fonualion du globe, et avant l'établissement des Proceedings de la Sociélé géologique, la (1) Nous empruntons bien des dOlails au beau livre que la Société géologique de Londres vient d'éditer sur son liistnlre et qui est di1 h la plume autorisée de M. Ilorace-B. Woodward; London, 1007, Hintuiii o( llie gcolog. Society, ,S3t; p., portraits. Voyez au.ssi, par le même : Slanlord's (ieolnjiail Altiis o( Orcat Britain niiil Irland; 2" édit., l!Hl p., 3li cartes géol., Kl pi. fossiles caractéristiques. 6 G. -F. DoLLFiis. — La Géologie il y a cent ans, en Angleterre. vie scicntiliquc est bien présentée par le l'hilosnphical Magaziue, {\\i\ repro- duit également les travuux du Continent les plus saillants (1). 11 donne en 1807 une traduction du travail de Cuvier sui' les éléplianls vivants cl fossiles. Lijie analyse d'un rapport de Cuvier sur une nouvelle théorie de la terre par André (180!)); des travaux de J. Farey, élève et admirateur >le iSmilli, sur les montagnes du Derbyshire, sur l'excavation des vallées, les dégradations de la mei-, avec une longue discussion contre J. Garr; des noies de Uichai'dson sur l'altération des Jîasaltes (1808), etc.; enfin, en 1810, une traduction du travail de Cuvier et iJiongniarl sur la Minéralogie des environs de Paris, avec d'importants commentaires par Farey, qui réclame poui' son maître la découverte de la stratigraphie et qui suggère de nombreuses lacunes dans ce travail qui ne lui semble destiné qu'à prendre » date »; il proteste contre l'idée que le gypse de Paris s'est formé sous l'eau douce, etc. Nous verrons dans un prochain article ce qu'il faut penser de ces cri- tiques. Malgi'é la guerre, les deux pays voisins lestaient liés dans le domain*' scientifique, et les découvertes faites d'un côté ou de l'aulre de la Mamln' avaient leur répercussion immédiate sur l'autre rivage. Il résulte surtout de cette ti-op courte étude, cette démonstration, (pic la stratigraphie paléontologique n'a pénétré que tardivement dans la géologie, que ses fondateurs, parmi lesquels il faut complei- au premier rang William Smith, ont eu beaucoup de peine à faire adopter leurs idées, et ce n'est que vers 1820 qu'elles ont été réellement appliquées et comprises. Gustave-F. Dollfus. (1) Le blocus continental souffrait cerlains tempéraments dont la science bénéliciait; il permettait l'échange des produits nianulacturés franrais contre des produits naturels colo- niaux; on envoyait en Angleterre des livres et, dit-on môme, des paperasses préparées à dessin, contre du poivre, de la canelle, du cacao, etc. NOTES SUR LA BIOLOGIE DE QUELQUES CHALASTOGASTRA Le savant fondateur du Species des Hyménoptères, le regretté André, divise, dans son Introduction, les entomologistes en plusieurs catégories formant deux séries principales : les collectionneurs et les observateurs. Après avoir passé en revue les premiers, il ajoute : <( Tout autre est le travail du natuialisle proprement dit. Il accepte les résultats de ses collègues, se réservant de les vérifier par ses propres obser- vations, mais il a des vues plus larges. Chez lui, peu de cartons méthodi- quement arrangés; ses insectes sont souvent brisés par le fait même de ses études. Il n'a rien dans son cabinet qui puisse attirer les yeux, sinon un désordre apparent de fiacons, de plantes desséchées, de boîtes de toutes grandeurs et des papiers portant en tous sens des notes et des croquis. Tout son travail se trouve à peu près confiné dans le registre de ses observations... » Il y aurait évidemment beaucoup de présomption de ma part à me recon- naître dans ce portrait; cependant, si parva licet componere magnis, je diiai volontiers que c'est de cet idéal que j'ai cherché à me rapprocher. Ajouterai-je que j'y ai surtout réussi au point de vue du désordre des flacons et de l'arrangement défectueux de la collection, considérant celle-ci comme un instrument et non comme un but, et donnant la préférence aux recherches biologiques, qui rendent en quelque sorte la science plus vivante et l'empêchent de dégénérer en une aride nomenclature. A. LoiSELLE. — Noies xur lu biuloyie de quelques Chalaslogaslra. Lus lignes qui suivent, écrites sans prétention et un peu à la diable, s(int le lésunié des quchiues cunslutalidns que j'ai pu fain- et qui portent princi- palenicnl sur le tenq)s cniphtyé pai' les diUérenles espèces pour l'accuniplis- senicnt de leurs niélaiiiorplioses, lenqjs qui peut varier de quelques j(turs à près d'une année, ainsi (pie sui' les eundiliims dans lesquelles elles les ellecluenl, les unes faisaid leui- eoeon enire ii's feuilles, les autres se rendant dans la lerre ou pénétrant dans le eanal niéiiullaire des tige^ qui se trouvent à leui' piirlée |ioim- s'\ Iranslornier, faute di: quoi elles meurent (I); d'autres se pliant plus faeilenienl aux cii'eonstances et, bien qu'ayant l'iiabitude de s'eiderrei-, pou\aid au liesniii liler leur cocon n'iniporle où. (li's renianpies. ipn n'onl pas précisément le mérite de la nou\eaiilé, car d'autres les ont en grande partie laites a\ant moi, n'apprendront sans doute pas grand chose aux lecteurs de la t'euillc des Jcnitcs Satuiait.slf^i, dont je sollicite ;"i l'avance toute l'indulgence, mais je m'estimerai heureux si elles peuNent inciter quelipie jeune ami de la nature à (enter l'élcNage de ces inté- ressantes lieslioles et à nnus faire connaître !e résultat de ses investigations. Je ne veux jias lermiiier le petit préandnde sans lieclaicr ipie je dois à liililigeance de l'éminenl spécialiste, M. le pasteur Kiamw, auquel j adresse ici mes bien vifs remerciements, la déterndnatiun de mes espèces dduteuses; jex|)rime également toute ma reconnaissance à .M. de Gaulle, qui m'a procuré de précieuses iiulications bibliographiques, et à M. Dollfus, pour la bienveil- lance avec Uicpielle il accueille mes modesles articles. Scuniloiiui jidricciilri.s Kelz. -- J'ai élevé deux fois celte espèce : la \\Vi'- mière lois, j'en trouvai, sur une branche d'aubépine, à la date du 14 juillel, une colonie ipie je rap|)orlai à la maison et à kuiuelle je domiai des feuilles de poirier. Les larves les acceptèrent ti-ès bien et continuèrent à en manger le lli; mais dés le ifi elles cessèrent de prendre.' de la nouirilure et pénélrérent (laM> la lerre; l'insecte parfait sortit du 1 au [2 mai de l'année suivante. La seconde fois, je l'emanjuai sur un poiriei- de mon jardin, à la date du II) juillet, une tiès petite quantité de larves; elles refusèrent toute nourriture et s'enlerréieni immédiatemenL d'où je conclus que; le siirplu- en avait déjà fait autant; j'obtins un seul imago le 17 mai suivant. Dans les deux cas, les larves sont donc restées environ dix mois dans la b'rie, ce qui piouve qu'il ne peut y avoir qu'une seule généi'ation. Les mâles et les femelles étaient en nond)re à peu près égal. Arqc cœndrsccns Geol'f. — lîien que je n'ai |ias élevé celle espèci', je veux en dire quelques mots au point de vue de l'inqiortance numériiiue des sexes. On admet généialemeid que, chez la plupart dv!^ .\lnuclu'!> à scie, les femelles sont en nombre supérieur aux mâles; eh bien ! chose bizarre, j'ai cununencé par capturer à de rares intei'valles deux ou trois mâles de celte espèce, ce qui m'avait fait supptiser qu'elle n'était pas conunune ici, et je commen(,'ais à désespérer de trouver la femelle ([uand, pai' une matinée ensoleillée du mois d'aoùl l'iOl). je me irouvai lout à c(iii|i environné d'une miée de mes |ictits insectes. ils étaient tellement nond)reux que d'un coup de lilet j'en capturais une quaidité au vol; exannné de suite à la loupe, le produit de ma chasse ne l'enfeimait que des mâles; je recommençai plusieurs fois : toujours des mâles! .l'aurais pu ainsi en rapporter des centaines. l'ortanl alois mon allention sui- les plantes basses qui garnis.saient le talus bordant le chemin où je me tiouvais, je vis iiu'olles étaient lilléralement cou- vertes d'Arge se posant quelques inslanis pour i-e|p|-endre au>silnl leur vol, (1) II n'y a louterois rien d'absolu à cet égard, ainsi qu'on le verra plus loin. 8 A. LoiSELLE. — Notes sur la biologie de quelques Clialaslogastra. mais là encoru je ne trouvais que des mâles. Décidément, cela devenait étrange. Enlin, avisant une feuille uù les insectes me parurent plus agités, je lemarquai un cuuple autour duquel tourbillonnaient fébrilement un certain nombre d'aulrcs individus. J'eus vite fait de m'empai-er du tout, et sûr cette fois d'avoir au moins une femelle, je rentiai pour examiner ma récolte avec plus de soin. Oui, il y avait une femelle, mais elle était seule, (oui le reste se composait encore de mâles ! Cette année, à peu près à la même époque, je suis retourné dans ce chemin; sans en voir une aussi grande quantité, j'ai pu encore captuier quelques Ai-ge; je choisis les plus gros, pensanl ainsi élinuner les mâles; malgir cela, j'en avais encoie 6 et seulement 1 femelle. Arge )-osa- L. — Voici une espèce trop coauiiune dans les jardins sur les rosiers; je la trouve habituellement en juillet, août et septembre; les pre- mières larves font leur cocon dans la première quinzaine d'aoûl et donnent l'imago environ deux semaines après; les autres filent seulement dans la première quinzaine d'octobre et ne sortent qu'en juin de l'année suivante; il y a donc, comme l'ont déjà constaté Brischke et Zoddacli, ainsi qu'André, deux générations annuelles, mais la seconde est, en .\oimandie, plus tardive qu'ils ne l'indiquent. En élevant des A)-ge rosic, il m'est arrivé une aventure que je veux l'aconter et qui donne une nouvelle preuve de la vitalité des insectes. J'avais récolté des larves le 22 septembre; elles avaient fail leurs cocons sur la terre, painii les débris de feuilles, et non dans la terre, connne l'in- diquent les mêmes auteurs, les 9 et 10 octobre; le 19 juin de l'année suivante, ne voyant rien apparaître, je fais comme l'enfant qui casse la tète de sa poupée pour voir ce qu'il y a dedans, j'ouvre un cocon, puis un second, un troisième, un quatrième; toutes les larves sont mortes; alors je choisis celui qui me paraît le moins sali par la terre pour le faire figurer dans ma collec- tion, je l'épingle et le place sur ma table de travail pendant quelipie temps, alin qu'il soit bien sec avant de l'introduire dans la boite, et je jette le surplus. Six jours après, le 25 juin par conséquent, j'aperçois quelque chose qui remue à l'extrémité du cocon; je saisis ma loupe, ce sont deux antennes qui s'agitent désespérément ! Promplement, j'enlève l'épingle et, avec des pinces, tire délicatement de sa prison mon insecte que je me hâti' de recouvrir d'un verre, car ses ailes vibraient, et un peu de plus il s'envolait ! Sans paraître se soucier autrement de sa blessure occasionnée par l'épingle qui lui avait traversé l'abdomen, il a vécu quelques jours, après lesquels il est allé, accompagné de son cocon, prendre place à côté de ses congénères. Connue on le voit, il arrive souvent que, dans les élevages, peu d'individus viemient à bien malgi-é ou peut-être à cause des soins dont on les entoure, car, une autre fois, une seule larve prise en juillet et oubliée dans une boîte en fer-blanc avec quelques feuilles de rosier a fait son cocon au fond de la boîte et a donné lirnago le 17 août. Celle-ci s'est complètement passée de terre. Précédemment j'avais déjà obtenu un cocon sans terre à la date du 14 aofd, mais la larve était morte. Au point tie vue des sexes, cette espèce m'a donné des résultats diamé- tralement opposés à la piécédenle; je n'ai jamais obtenu le mâle et ne l'ai non plus jamais capturé au fdet. Cladius pectinicornis Geoff. et Crassicornis Steph. — Je réunis ces deux espèces dont les larves, mélangées, existent à peu près constamment dans les jardins, pendant la belle saison, sur les rosiers et les fraisiers. EUes sont à peu près de la couleur du dessous des feuilles, où elles se A. LoiSEr.LE. — Notes sur la binhgie de quelques Chalaslogaslru. liiiiiiciit, ut celles (inon trouve siii- les rosiers peuvent être élevées avec du ri;ii>ier et vire vcrs(i\ au Ixiul d'une quin/aine, elles funt leur cocon entre lr^ feuilles, et l'iniagci sort imh' douzaine de joius après eu niuyrniie. exceplimi laile piiur les laives vivant en seplendue et uetnipre (jui, lilant leur cocon dans le ceurant de eu dernier mois, n'éclosenl ([u au mois de mai de l'année suivante. J'ai nhleiui plus de mAles cpie de femelles de C. peclinicoinis, tandis que ji' n'ai |)as un seul niAle de C. crd'^sicunns. Tri^ ulmi L. — L'évolidiim de celle espèce, dunl la larve vil sdus les feuilles d'oi'me et est à peu près de la même ei(u!eur, iTssemble beaucoup aux deux précédentes; j'en ai récolté depuis le mois de juillet jusqu'en seplend)re. A ce moment la larve passe l'hiver dans son cocon et nïtIùI (pieu mai ou mèuie iii juin, .l'ulilins en md.Miiiic un tiers de mâles el clnix tiris de IVinelles. l'riiiiilinnis iiitdi I,. l,ar\e conuiume dans les jaidius sur les fiandini- siers, ti'anchanl |)ar sa livrée brun foncé avec la couleur' pi'esque blanclu! du dessous des feuilles, sauf dans le jeune ûge où elle est d'une nuance claire; tait aussi son cocon entre les feuilles et poil une quinzaine de jour-s après, iiii au iimis de mai de laiiriée suivante, comme les pi-écédenles. Les màies me paraissent fueor'e plus r'aics que dans l'espèce pr-écitéc; j'en caplur'e en moyenne 2 corilre '.i ou t> femelles, et dans mes élevages je n'obtiens que des femelles. Leptocercns luriUivenlria Fall. — J'ai élevé celle espèce seulement une lois; le 2.'i se|)lembr'e l!)()G, je i-écolfais sous des feuilles tVMnus riliilincisa des lar'ves verles remarquables par' leur- for'me aplatie ipii leur' a fait donner' le nom de larves clopor'tes. Hntei'i'é(>s le 22 octobre, elle m'ont dmirié I rnàle et 3 femelles du 22 au 2t; mai 1907. Hi'iiiichiiiii crocea neolT. - Vil également siii- l'Anhie où je l'ai li(in\(' deux fuis, le 21 aiu1l et au edriimericemeril de seplembrr. I.a femelle iiond sous la l'i'uilli-. dans d(> petites entailles (pr'elle fait avec sa scie, à la base et (le elia(]ue ('(Mé de la ner'vur'e médiane. L'ouvr'age de I^risclike el Zaddaeb r-eiiferme une lioime lii,'ur"e de cette ponte (Zweite Abiheiluns Taf. I, f. 12). Les premières lar-ves, enterrées le 23 août 1906, n'ont rien donné; mais celles (lu commencement de septembi'e. qui étaient beaucoup moins avancées puis(pi'elles ne se sont enter'rées que les 8 et 9 odobi'c, m'onj donné, du 2S mai au II juin de l'année suivante, 18 femelles sans un seul mâle. (^ruptocdiiipiis IcsUiiu'ipcs lîi'iselike. - Es|)èce cécidogène (jui pi'odiiil des l'erillemerits fusifornres du pétiole et de la ner^vur-e médiane de Salir jrariiUs. .le l'ai obtenu le i mai de céeidies recueillies le 2."i août prée(''dent. I femelle. Pmilmm prdmu-nH Illg. — • Encoïc une espèce cp'cidogèm' pr-odiiisant, pririiipalement sous les feuilles de Salir ri)iprea, des galles ir-iégiilièr-ement .spliéii(pies et faiblement velues; j'obtiens or'dinairement riiisccle dans la pi'emière quinzaine d'avril de céciilies recueillies en août et seplembr-e; une seirle fois j'ai obtenu l'imaorn le 21 août; j'avais récolté les cécidies à la fin de juillet. Les mâles el les femelles sont en nonibr-e à peu près égal. l'niiiniiiii prii.riwti I.ep. — Celte espi'ce, égalomenl cécidogène, est beau- coup plus répandue (pie les précédentes. I-llle foi'me sur presque tous les saules des galles dites en haricot. J'ai obtenir l'imago en mai. juin, juillet, août et même novembre, mais seulement des femelles. De galles récoltées le 17 seiitembre il esl sorti 0 insectes dir 4 air 2i novembre, piris 1 le fi et 1 le 7 juin de l'année suivante. C.ei'laines galles soiil percées d'un Iroir, bien (]ue la lai've existe fi l'iiilérieiir; elle sort la nuit pour r'onger le bord de la feuille. 10 A. LoiSELLE. — \otes sur la biologie de. quelques Chalastogastra. Elle fait gi^néralement son cocon dans la terre, mais il m'est arrivé d'en oublier dans iiiie boîte et de trouver les cocons soit dans le fond de la boîte, soit dans les cécidies. Pteronui diirtidiatus Lep. — J'ai ti'uuvé 3 larves de cette espèce à la date du 0 octobre sui' une feuille de coudrier; l'une a fait, dès le 8 octolire, son cocon entre les feuilles; l'autre, le 18, au fond du vase; ayant alors ddiiné de la terre à la troisième, elle y a pénétré le 20. Celle-ci, une femelle, est sortie la première le 7 mai de l'année suivante, et les deux autres, un mâle et une femelle, le 9. Piei-onus liypoxanihus Fôrst. — Vit en société sur Sali.i caprea et ciiwrea où je l'ai trouvé en juillet et août, mais mange aussi les saules à feuilles lisses. Les larves de juillet s'enterrent généi'alement dans le commenceineiil d'août et l'imago apparaît vers le milieu du même mois; celles d'août s'en- terrent un peu plus tard, vers la fin du mois, et ne sortent qu'au mois de mai de l'année suivante. Il y a donc au moins deux générations annuelles. Celte espèce apitartient au groupe des Nematides verts de Brischkc et Zaddach. Les femelles vivantes sont vertes, mais jaunissent à la dessiccatiini; les mâles sont testacés. La génération d'août m'a donné 5 mâles et 2 femelles, celle de mai 4 mâles et 1 femelle. Plernmix tneUniaspis Htg. — Espèce très répandue et s'acromniodaid. à peu près de toutes les salicinées; je l'ai trouvée sur différents saules à feuilles lisses et notamment en quantité sur Salix babylonica, ainsi que sur Popnlus rngra. Les larves portent, d'après Brischke et Zaddach, neuf rangées longitudinales de points noirs, mais, en réalité, ce qui frappe tout d'abord, ce sont trois lignes très apparentes sur le dos, les autres points n'étant pas aussi rap- prochés ni disposés aussi régulièrement. Elles ont en outre une tache noire sur la valvule anale. .l'ai pu les nourrir de Salix fragiiis, cincrea et Populus tremula; elles m'onl paru moins friandes de Salix caprea qu'elles délaissaient surtout poui' Populus nigra, certainement préféré à P. tremula, et ont complètement refusé les feuilles de Populus alba et de Salix aurila. La femelle vivante est verte comme la précédente: elle dépose ses o'ufs à la face inférieure des feuilles, l'un à côté de l'autre et par petits groupes d'environ 15 à 20. Voici les dates que j'ai relevées : Larves du commencement de juin, enterrées le 22, imago 6 et 7 juillet: deuxième quinzaine de juillet, enterrées 31 juillet, l""' et 2 aoûl, imago du 10 au 20 août; commencement d'août, enterrées au milieu du mois, imagn 30 août; commencement de septembre, enteiiées du 10 au 12, imagn h' 27. Il y a évidemment plus tard une génération qui passe l'hiver à l'étal larvaire pour sortir au printemps, mais je n'ai pas eu occasion de l'élever. Je n'ai obtenu en moyenne qu'un mâle sur dix. Pteronus oligospilus Fôrst. — J'ai tiouvé une larve de cette espèce en août et une en septembre sur Salix Iragilis, une autre au commeniement d'octobre sur Alnus glutinosa. La première, enterrée le 23 août, est sortie le li mai de l'année suivante (femelle); la seconde a fait son cocon entre les feuilles le 18 septembre et m'a donné un mâle le 7 mai; enfin la troisième, encore une femelle, a fait son cocon le 12 octobre également entre les feuilles et est sortie le 0 mai. Comme chez les espèces précédentes, la femelle est verte: il est vraisem- blable que, suivant la remarque de Brischke et Zaddach. il y a deux géné- rations, et que je n'ai trouvé que la seconde. Pteronus pavidus Lep. — Comme Pteronus melanaspis, auquel elle res- A. LoiSELLE. — Notes sur la biologie de quelques Chalastogastra. 11 semble beaucoup à l'étal larvaire par ses lignes dorsales, mais dont elle se distingue par l'absenco de lâche noire sur le segment anal et parce qu'elle n'a en tout que 7 rangées longitudinales de points noirs au lieu de 9, celte espèce est très cuminune et se nourrit à peu près de toutes les Salicinées, y compris Suli.r caprca, sur le(piel j'en ai une fois trouvé une culonie. l-es lai-vcs siinl 1res friandi's de l'iiimliis iiiui'n. irinins de l'uimlifi lii'iiiiild, mais je n'ai pu non plus leur faire accepter l'ainihis alba, cl les feuilles de Salix (iiiiilii ne paraissent leur plaire ijuc médiocrement. I.a fi nielle dépose ses œufs h la face inférieure des feuilles, comme celle de /'/. uii'IniKispi^s, mais par groupes di' 40 h 50. \ la dillérence de celle dernière, elle n'est pas verte. Des larves ir(iu\ées an comMiencenient de juillet se soid entei'rées les 14 l'I l.'i du môme mois et m'oiil donni' 3 mâles du 1" au :t aoùl; d'autres lecueillies le 211 juillet, enterrées le 31, m'ont donné 9 mâles et 2 femelles lin 12 aoiU au 12 septembre; enlin de jeunes lai'ves venant d'éclore le 17 août el i|ui se sont enterrées le 30, j'iii obtenu 4 mâles et 37 femelles du 10 au 21 septembre. Je crdis également à l'existence d'une aulre génération qui doit passer Ibiver dans la terre, mais je ne l'ai pas constatée jusqu'à ce jour. Kniin j'ai essayé l'élevage de celte espèce sans terre; toutes les larves s(uil molles, à l'exception de deux ou trois qui onl fait leur cocon au fond du vase painii leurs déjections; d'nn de ces cocons est sorti un maie. l'Ii-niinis ribpsii Scop. — Celle mouche h scie, qui occasionne parfois de glands dégâts dans les jardins, a fait l'objet d'une excellente étude insérée dans les \iiiiiitrs de la Saciclé Enlo)uologiquc dr Frmice (1882, p. 287). J/auleui' a constaté trois couvains, mais il est assez difficile de savoir s'il n'y en a pas même davantage, car nn en trouve à toute éjioque, pendant la belle saison, à l'état larvaire et à l'état parfait. i,es larves s'enbM'ient une quinzaine de jours après leur sortie de l'ieuf et rimago parait au bout de dix à douze jours, quelquefois jdiis, à l'exception de la généialinii dliivei- qui fait son apparition en mai, rarement dès le mois lie mars. (ielle espèce présente, quant à la duiée de son évolution, la plus grande iiii'i,'ularité que j'aie jamais constatée. Des larves trouvées le 30 juillet m'ont donné S mâles et 11 femelles du la au 28 aoi1l, puis 3 femelles le 8 mai de l'année suivante, 1 mâle le 2 juillet et encore 1 femelle le 18 ! Deux autres élevages du mois de mai m'ont donné 24 mâles, sans aucune femelle, en juin et juillet. D'antres larves venant d'éclore le 17 juin, enterrées les I" et 2 juillet, sont sorties seulement le 8 mars de l'année suivante : 4 mâles et 6 femelles. D'autres enfin, récoltées du 2 au 10 juillel et enterrées, les premières dès le 7 juillet, m'ont donné 3 femelles du 12 au 24 août, 1 mâle le 8 mars de l'anin'e suivante, I mâle et 1 femelle le 27 avril suivant. Ayant trouvé une fois un cocon au milieu d'un bouijuet terminal de feuilles crispées par.lp//i.v/7ro.w'/^?»vV7>Kalt.. dunt une femelle élail sortie le 19 juin, je voulus me rendre compte si ce fait était exceptionnel et comment se com- porlei-aient des larves auxquelles je ne donnerais par de terre. A la dale du 22 juin, je fis une récolle de jeunes larves el j'observai qu'elles firent jursque toutes leur cocon entre les feuilles le 2 juillet : j'obtins 4 femelles et I mâle du 13 au l.'i du même mois. On voit que celle espèce n'est pas diflicile, au srand désespoir des jardiniers. I.isieiix. A. LoiSELLE. (A suivre). 12 D' J. Villeneuve — Conliib. au Calai, don Diplères de i'rance. CONTRIBUTION AU CATALOQUE DES DIPTÈRES DE FRANCE iSuUc/. CycLOURiiAi'iiA Hrauer (sect. Scliizophoia) Muscaria schuomelopa Brauei', TACHINIDiE Les nombreuses familles comprises sous ce titre sont liées très étroitement et se distinguent nettement des Anllidinyidiu piir la pi-ésence, sur la marge postérieure externe du métasternum, d'une rangée de soies raides dressées entre le stigmate et le pilier postérieui' iPandellé, lSS8-l(Syi) = hypopleural- Reihe (Girschner, 18'j;5). Oslen-Siicken, si je ne m'abuse, nurail été li' pi-emier à signaler ce caractère, vers 1884. Tandis que les Anlhomyidœ subissent actuellement un remaniement complet (jui aboutira à une classilication ralionnelle et scienlilique, les Tuchiindir. au contraire, en dépit des nombreux travaux dont ils ont été l'objet, laissent encore à désirer sous ce rapport. Avec Brauei- et Bergenstamm suivant en cela Uobineau-Desvoidy et Rondani, les genres se mulliplient à l'excès, si bien qu'ils constituent des cadres trop étroits, parfois dif licites à saisir; avec l'andellé, ces cadres deviennent si étendus que leurs limites sont vagues et indécises et qu'ils arrivent à comprendre des espèces qui n'ont plus entre elles aucune afiinité réelle. Malgré ses défauts, la classilication de Brauer et Bergenstamm reste donc la seule acceptable; néanmoins, dans un Catalogue où il importe de ne pas nuire à l'unité du plan et à la clarté de l'ensemble, cette division à outrance offrirait plus d'un inconvénient. Aussi vaut-il mieux simplilier autant (lue possible le système de ces auteurs, en se rapprochant de Schiner, par exemple, qui est entre les mains de tous les débutants et qui demeure apprécié à cause de sa méthode 1res claire; grâce à ce choix, enfin, nous aui-ons l'avantage de rester en conformité avec l'esprit de la l''euiUc des Jeunes yalurallstes. Bibliographie générale Consulter : Les classiques : Meigen, Zetterstedt. Rondani. la monogra|iliie de Macquarl. les Diptères des environs de Paris (186;]) de Robineau-Desvoidy. i!K\n:it u. Bergenstamm. — Die Zweilliigler il. kais. Muséums zu Wien- \ iiiaibeiten zu einer Moudgraptiie der Muscai-ia sehizdnieldpa (exclusive Anthomyida'). I. LS's'.l: II, I8!)l;lll, 18!):!; IV, I8!)4. F. BuALER. — Même sujet : Besprochen von Prof. Dr. Fr. Brauer, in Zool.- Bot. Gesellsch., Wien, 1893. F. Brauer. — Reitrage zur Kenntniss der Muscaria schizomelopa : I, I8!)7: II, 1898; III, 1899. L. Pandellé. — Etudes sur les Muscides de France, il" partie, in Revue d'Entomologie, Caen, 1894-189fi. J. Miiv u. F. Wachtl. — Commentai' zu den Arbeiten von Hartig und Ralze- burg ïiber Raupenfliegen (Tachiniden). i» W. ent. Z., 189.H, Heft VII. E. jGirsciiner. — Reitrai; zur Biologie und Svstematik der Musciden, in Ent. .Nachrichlen n" 12, p. 177-186. 1899. P. Stein. — Die Tacliininen und Aiilliom\ineii dei' Mrigen's(dien Sammlung in Paris, in Ent. Nachrichl(Mi, n" 9, \>. I^'.l-l'i'i; n" lu. |i. Ii."i-I.")7. 1900. b' J. \1LLENEUVE — Contiib. OU Catal. des Diptères de l-rance. \'.\ ,1. Vir.iKNEm'E. — Observations sur quelques types rie Meigcn, m Bull. Soc. Kilt. Frau.e : IIMIO, n" 7, n° 17, n" IS,' u" I'.): 11)01, n' 4. — Ktndes diiJlt'i'oidfiiipu's, in \V. i-nt. Z., ji. 2i7-2(i;i, 1!»07. — Types de l';m délié olîiiinl (piehiue inli'iOI .lU puiiil de vue synonymiquc (Aim. Soc. eut. l'Yance, 1907). I. — PHASIN;?: Dans les «genres Phasiu, Ihitiliminid et AnuiiUi, les cf présentent de noin- Itreiises variétés; la g, au contiairi'. est constante, (l'est pourquoi j'ai adopté ici comme nom de l'espèce celui ijui a été assigné à la g. Du reste, les variétés du d* ont été considçn'cs par les c,lassii|Mes conuiie aidant d'espèces dislincles à femelle iialiiiilleiiieiit iiicimiiiie; di's Ims, elles poui'- raieiit toutes, hormis la prioi-ité, imleiidre à élre conservées. Genre Pliasia l.alii'ille. I . /'. iinalis V. (g). \ ar. crassipennis F. (cf). — Elle comprend à son tour de nondireuses sous-vaiiélés, toutes celles des auleurs signalées chez nous, ;i l'excepliiin de la var. rosirala que nous croyons devoir conservei- il cause de sa pliysionnmie parlicidière. -- Coniinuiie. .luin-dctohre. Var. raslntld Egg. \d) = ilisji(ir \'M<\\i\. =slri(iolti Ciirsclin. l'urine méridionale; commune. 2. /'. solu Rond., Bezzi ^^ croif/ l'aiid. type {ncc Meig.). — Toulouse, Lyon, d'après l'andellé. Genre Alophora Uob.-Desvoidy s. lai. I 1. iiciiiiplrra F. = abscuriiiniiiis .Meig. — N'illers-Cotterels, Fonlaine- lileaii : aoTil. Ferté-Milmi, mai (capt. tlo M. de Gaulle). 2. I. Hiinapuiiea \\i\nd. = iiuiificni Kgi;., Scliin. = ,s7/f(çn/ci/////-((/(/ l'and. type (nec .\iicl.). l'iii sepleiiilire, sur les lleuis d'AsIer et de Lierre : HamIioiiillel. .Mail> le-Uoi, bois de l'ilaulil, Saint-Denis- d'Anjou (^layenne), Tarhes, etc. :i. (S. -g. IhjaUnwjià Girsclin.) obfsa F. (g). — Le cf présente de nom- breuses variétés rangéi's par Girscliner en 4 catégories : umbri- penni.'i. iicbulosa. jascipcnnis et latipennis. — Commune sur les Ombellifères, en juillet-août. 4. (S. -g. Paralophora Girschn.) pusilla Meig. — Très commune sur les Ombellifères. Mai-août. Genre Clytia Macquart. 1. ''. iiitimdivnilris Fall. — Maisons-I.aflilte : jiiin-aoùt (capl. de M. de Gaulle), .\ssez rare. 2. ('. cantimid Panz. — Gonunune parlouf, siiilout on jiiillot-aoùt. '.i. ('. hclvdla Meig. — Allier, l'arbes, d'apr. l'andellé. Meiidnn, Maine-et- Loire. Assez rare. i. (S. -g. h^liozcta Rond.) iwlluccris Meig. — Avec C. nmliiDin Panz.. mais moins commune. Genre Ananta Meigen {Helnmyiu ap. Pand.). I l. Iutcmlis Meig. (g). — Le cf piésenje les variétés : oriKilti Mejg., puiiclato Meig., umbripennis Rond., biiinbiis Rond., iicbulnsa Schiner, etc. — Jouy (Eure-et-Loir); Rambouillet, sur la Camomille. Juillet. Tarbes : aoiit; Gray; Allier, d'ap. Pandellé. li D' J. Villeneuve — Conlrib. au Calai, des Diptères de France. Genre Litophasia Girschner {nec Pandellé). 1 . L. hyalipennis Fall. — Je ne possède cl n'ai vu qu'un exemplaire reçu de M. Jacob, de Neuciiâlei (Suisse). Il est à présumer qu'elle existe aussi en France. Genre Xysta Meigen. 1. A. holosericea IMeig. d' = cUipes Meig. Q. — Commune en Provence où je l'ai i'enc(mtiée, en mai-juin, sur les lleurs d'Euphorbes. 2. A. scmlcnna 'èv\\m. = l'l\asia Uothi Pand. type cf {nec Zett.). — Tarbes, Orléans, Aude : avril-juin (coll. Pandellé). J'ai pris moi-même un à à Jouy (Eure-et-Loir), le 26 mai 11107. .■{. .V. cana Schm. —Phasia linlhi Zett., l'aiid. lype 9. — ■ Avec la précé- dente. — Ma collection : Châteauroux, 20 juin (capture de M. de Gaulle). — Gomme on le voit, Pandellé a confondu les deux espèces de Schiller et, dans sa collection, l'hasia Holhi est représentée par Xysia scmicana (cf) et Xysla cann (g). Genre Tamiclea Macquart (1835) {Androphana B. B.). I . T. rinerea '^\s.c(\.=Cislngaster (ikibulu Meig. type = -4nc/7'op/ifl/)a grandis (Schin.) B. ïi. = Etheria pedicellala R. D. =Ëtheria grisea Pand. type {nec R. D.). — Evreux, bois de l'Hautil, Rambouillet : juillet-août. Suisse. Genre Cistogaster Latreille. 1. G. globosa F. — Toute la France. Juillet-aotit. II. — PHANIN/E A. — Phanin/e caudat.î;. Genre Phania Meigen. 1 . /'. vitlata Meig. — Tarbes, d'ap. Pandellé. Juin-août. — Ma collection : Maisons-Laffitte, bois de l'Hautil, en juillet. 2. (S. -g. Ecilirissa Rond.) obscuripennis Meig. — Allier, Tarbes, d'ap. Pan- dellé. Nice. Juin-septembre. — Ma collection : Maisons-Laffitte, en août. Genre Phaniosoma Rondani. I. P. latcritium Meig. = apenniniim Rimd.^Redtenbacheria phaniœformis Egg. Schin. — Nice, d'ap. Meigen. Jouy (Eure-et-Loir), deux g, en juillet. Genre Besseria Rob.-Desvoidy. 1 . B. uif'lainira Meig. sec. typ. ■ — Coll. Pandellé : Landes, Languedoc, etc. 2 . B. uppoidicidaia Perris sec. typ. — France méridionale : Landes, Tarbes, Béziers, etc. 3. B. bicolor Perris sec. typ. — France méridionale : Landes, Tarbes, etc. Saint-Raphaël (Var), en juin. Genre Gercomyia Bi. et Berg. {Uromyia Meigen). 1 . C. curvicauda Meig. sec. typ. = eod. nom. Rond., B. B., Pand. type. — Très répandue, dans toute la France. 2. C. curvicauda Zett., R. D. verosimiliter. — Espèce bien distincte de la précédente et dont je n'ai vu qu'un cf dans la collection de M. Kramer à Niedcrodervvitz (Saxe). — Je propose pour elle le nom de << C. Zetterstedii ». 3. C. incrassata Pand. sec. typ. — Bonne espèce dont j'ai pris un cf dans le bois de l'Hautil (Seine-et-Oise). Hautes-Pyiénées, d'ap. Pandellé. 'Vernet-Ies-Bains (Pyr. -Orient.) : capture de M. 'Vachal. Mai-août. D' J. Villeneuve — Contrib. au Catal. des Diptères de l''rance. \') Genre Syntomogaster Schinei- {S(rong]ilogaster Lôw). I. ^. delicutu Meig. = .v(;(;/H/(/n\v Egg., Sohiii. çf + ridna Egg., Schin. g = parv(da Uoiul. — Ik'llevuc, (iarclics, Hambouillcl, cli'. Avril-scpl. Genre Pandelleia milii, n. gen. (LUieiia Pantl. pari.). I . /'. SCI iiinichila l';iii(i. sec. l\p. — l'no Q pio\fii.'iiil ilo l'ioims, diins ma rolleclion; un d* "le Tailti's. dans la cnll. l'aiRlelli'. D. — FlIANIN/E l'UIU:.\T/E. Genre Leucostoma Mi-igcn {l'scdidd Kiiiid., B. 15. t. 1. /,. hrcvis [{ossi = aiialis Mcig., Seliin. — Goniiiiutic. Jnin-ucluLtre, sur les Heurs dOmijellilères. 2. /.. s'uiijilc.v Fall. — Avec la prr'ei'di'nle. mais plus coninuine. ;). /,. )ni'ridiiiiia Hoiid. = " une simple dépression non |iilitére; le ti" est entièrement lisse. Les épines des segments abdominaux pivsenti'iii en arrière une saillie sans spinules dans le l" anneau, pourvue de trois spinules dans le 2° el le 3", de quatre sur le 4'', île deux assez tories sur le ;?, lisse sur le G". L'extrémité distale des méropodiles des pattes ambulatoires porte deux épines. La t;ouleur générale est d'un brun vertlàlie en dessus, blanc rosé en des- sous. Entre les deux épines du bord aiitéiicur de la carapace, on trome une lâche allongée d'un beau bleu brillant. (JueKiues ligues de suture sont aussi colorées en bleu sur l'anneau antennulaire et entre les cornes frontales. Les parties latérales de la carapace en retour sur la face ventrale forment un grand triangle blanc jaunâtre, à pointe dirigée en arrière, dans lequel est inscrit un triangle semblable d'un brun rosé. Les anlennes sont, dans toute leur longueur, d'un brun \iolacé. Les anteimules sont d'un rouge clair. Chaque lergite abdominal présente à sa limite postérieure, entre deux bandes plus sombres que le reste de l'anneau, une bande d'un blanc crème qui s'étend jusipie sur les épiinères. l-es pattes, brunes en dessus, roses en dessous, sont parcourues dans toute leur longueur de bandes longitudinales d'un jaune très clair. Il nous parait intéressant de rappeler que le Pauilitrus regiiis est une forme africaine, connue jusqu'ici des Canaries (Brito-Capello), des îles du Cap \'ert (Ualhbun, Bouvier) el des côtes de la Mauritanie (Gruvel). En ce dernier ijoini, l'ii pailiculior, elle est, au dire de Gruvel, extrêmement aliundanle. dr, on sait (juc dans ces temps derniers l'exploitation des pêcheries de la côte occidentale d'Afrique a pris une réelle importance et quelques langoustes de ces parages sont apportées de temps E Teib. gonatocerini SuBTE. OOCTONIDES Fam. X. suBF. dryinin;e (Paras. d'H^iniplèns homoplèics). G. 712. Dryinus Latr. 1 . formicarius Latr. IClxius conlinninahis ?/. G. 713. Campylonyx Wstw. 1. ainpuliciformis Wstw. G. 714. Gonatopus Ljungh. 1. erythi'ocephalus Nées. 2. filicornis Kief. 3. formicarius Ljungh. 4. glaber Kief. 5. gracilis Kief. 6. lunatus Klug. 7. pedestris Daim. I? Atnysmius luarUlrnusi. 8. polychromus Mrsh. G. 715. Anteon Jiir. 1 . albicoxis Kief. 2. l)rachycerus Dcilni. 3. crassiscapus Kief. 4. dolichocerus Kief. 5. fiavicornis Daim. 6. flavipes Kief. 7. frontalis Daim. 8. Gaullei Kief. coZ/a/i? Hal. (raecDalm. ) 9. jurineanus Latr. 10. longiforceps Kief. 11. lucidus Hal. 12. luteipes Kief. Trib. MYMARINI SuBTR, ANAPHIDES G. 707. Anaphes Hal. 1. brevis Wlk. SuBTR. MYMARIDES G. 709. Mymar Hal. 1. pulchellus Curt. t.lpMs laclucœ. — Œufs de Pijrausta purpuruUs). G. 710. Polynema Hal. Coiiiujcoi/ia Frst. 1. ovulorum Hal. (Œufs de Plerts hrassiae). G. 711. Limnodytes Marchai. 1. gerriphagus Marchai. i.Œufs de Gerrls lacustris). FROTOTRYPID-ŒÎ 13 . marginatus Kief. 14. neglectus Kief. dormlùKieî. [nec Nées). 15. nitidellus Kief. nitidus Kief. {nec Per- kins). 16. parvicollis Kief. 17. punctatus Kief. 18. punctulatus Kief. 19. pyrenaicus Kief. 20. reticulatus Kief. 21. sericeus Kief. 22. vulgaris Kief. G. 716. Aphelopus Daim. 1. albipcs Kief. 2. melaleucus Daim. car. areolatus Kief. var. piceipes Kief. I Typhlocyba Douglasl . T. hippncnslaiil). G. 710 6/x. Labeo Hal. SuBF. bethylin;£ (Parasites de Coléoptères et de Lépidoptères). G. 717. Goniozus Frst. 1 . Audouini Wstw. formicarius Aud. {nec Pnz.). , (ŒnopMMra plUeriana). I 2. claripemiis Frst. G. 718. Bethylus Latr. 1 . cenupterus Pnz, 2. cephalotes Frst. 3. fuscicornis Jur. (Galles de Blorrhiz» pallldn) G. 718 bis. Anoxus Frst. G. 719. Pristocera Klug. 1 . depressa F. G. 720. Pseudisobrachiutn Kief. 1 . Carpcntieri Kief. l'ur. septemfasciatuui Kief. 2. subcyaneum Hal. G. 721. Epyris Wstw. 1. arcuatus Kief. 2. bilineatus Th. 3. brevipumiis Kief. 4. Gaullei Kief. 5. Marshalli Kief. 6. multidentatus Kief. 7 . niger Wstw. G. 722. Arysepyris Kief. 1. Merceti Kief. G. 723. Holepyris Kief. 1. breviseutellatus Kief. G. 724. Rabdepyris Kief. (MyrmecopMles). 1 . hemipterus Kief. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoplèrcs de France. 19 G. 725. Mesitius Spin. / Httiroritlia Dlilli. 1. (/iirci'li Wstw. niytr Gir. / iiiijiivmtris Dlill). •1. Gliiliiini Spin. 'A. pyrciiaicus Kief. ■I. riificollis Kief. G. 720. AUepyris Kief. I . niicioni'iiius Kii r '2. nigricnis Kiof. G. 727. Laelius Ashiu. 1 . Iiipartitus Kief. ' Extiçi'tttrus itunt'tlpennisl 2. Perrisi Kief. lAïKibtum vUtusum, Suikuu U)n 11 di'iiliilum). :t. tibiiilis Kief. Q du plu maritime) 3. sulcatus Jur. I. thoracicus Nées. G. 739. Conosligmus Dhlb. 1. curtipeunis Kief. 2. divisifrons Kief. 3. filicornis Kief. 4. halteriger Kief. 5. laeviventris Kief. fi. testaceipes Kief. Dans nld>. île Funnii'a ru)a) 7. ventrah» Kief. G. 710. Lagynodes Frst. Micnijjs Hal. I . palliihm Boh. ruhi Mal. iChermes larUi^l G. 740 bi«. Aphanogmus Th. SuBK. HELORIN/E G. 741. Helorus J.,atr. 1 . anunialipes Pn/. f'hrfjsupti s|i / 2. at»'r Jur. 3. corruseus Hal. 4. ruficornis Frst. 5. rugosus Th. Si U1.PR0CT0TRYPIN/E (Pai'asile^ de Dlidiresi . G. 741 bii. Codrus Jur. G. 742. Proctotrypes Latr. 1 . basalis Th. 2. brachypterus Schrk. 3. brevipennis Latr. Erlodcrus Mmaculatui, Sclo- plilta llmbalai. var. emarciator F. 4. «ilcar Hal. iLitliiihlus lurllcutusj. 5. gravidator L. var. devagator 01. campaiw/ator F. Iloletobia lusca, Mycetobia pallipes). (i. ligatus Voll. .Myceluphlla punctatn, 7. longicornis Nées. fl.eiii elegiinsj. 8. niger Pnz. H rndiy compta grlselcoltU). 9. pallipes Jur. Miicnicera inaculala' 11). par\Tilus Nées. iF.xochla lateralW G. 742 bis. Disogmus Frst. SuBF. BELYTIN/E G. 742 ter. Ismarus Hal. G. 743. Aclista Frst. 1 . brachyptera Th. G. 744. Zygota Frst. 1 . subapte ra Th. ■20 J. i»E Gauli-e. — Ctildiogua des Hyménoptères de France. G. 745. Xenotoma Frst. 1. rufopetiolata Nées. IMmiicstra brassicx). G. 740. Cinetus Jur. 1. gracilipt's Curl is. tMiivi'tiiphdii sp 2. iriclipi'nnis \a-\>. 'A. longi'p étiolai us Th. l. picous Th. 5. rufioornis Ciirt. 6. nifipes Sicheh G. 747. Oxylabis Frst. 1 . bisulca Nées. G. 748. Belyta Jiir. 1. bicolor Jiir. 2. boleti Nées. 3. hrachyptera VoH. 4. fuscicornis Nées. 5. longipennis Th. 6. sanguinohînta Nées. 7. testacea Th. SuBF. DiAPRIlN/E G. 749. Basalys Wstw. 1 . fumipennis Wstw. G. 750. Monelata Frst. 1. .solida Th. G. 751. Diapria Latr. 1 . nigra Nées. ISeoiylus lugulosus . 2. nigricornis Th. 2 hix (Perrisi) Komlani. 3. tritoma Th. 4. vei-ticillata Latr. de gain Jur. ICeruxys lioiliilniiiii G. 752. Tropidopria Aslim. 1. carinata Th. ? picipes Nées. 2. conica F. lErlslalls tcnax). G. 753. Loxotropa Frst. 1 . abrupta Th. 2. antennata Jur. G. 754. Galesus Curt. 1. claviger Curt. 2. cornutus Pnz. 3. obliquus Th. 4. rufipes Th. G. 755. Aneurhynchus Wstw. 1. galesiformis Wstw. 2. macrotomus VoU. (A suivre). 3. nodicornis Mrsh. 4. ruficornis Th. G. 756. Synacra Frst. 1 . brachialis Nées. G. 757. Spilomicrus Wstw. 1 . Havipes Th. 2. integer Th. 3. major Voll. 4. nigripes Th. 4 bin (rufipes Wlk.) Doura. 5. sericeicornis Spin. G. 758. Paramesius Wstw. 1. braehypterus Th. 2. crassicornis Th. 3. elongatus Th. 4. rufipes Wstw. iKristuUs s[>.). 5. tenuieornis Th. SuBF. SCELIONIN/E G. 759. Scelio Latr. i Parasites iVOrlhojilères). >i. (fulvipes Frst.) Douis. 1 . rugulosus Latr. G. 760. Sparasion Latr. 1 . senescens Frst. 2. frontale Latr. G. 761. Anteris Frst. 1 . scutellaris Th. G. 762. Gryon Hal. 1 . Matuta Wlk. 2. Mi.çellus Wlk. G. 763. Teleas Latr. 1 . clavicornis Latr. 1 bis. (punctatus Gir. ) Lablb. 2. pimctulatus Ktzb. :i. .spinulosus Frst. G. 764. Prosacantha Nées. 1 . apricans Curt. 2. Brasilas Wlk. 3. elatior Wlk. 4. Meruierus Wlk. 5. minor Th. 6'. Ocyi-rhœ Wlk. 7. pallipes Th. 8. pedestris Nées. 9. Smerdis Wlk. 10. Thervcides Wlk. 11. Timareta Wlk. 12. varioornis Wlk. G. 765. Baeus Hal. ». (flavipes Frst.) Dours. 1 . seminulum Hal. G. 765 Us. Thoron Wlk. G. 766. Telenomus Hal. (Parasites Ucs aMifs de l. l'util- duiiléres el d'Héiiiiplèies Pcnlatomldes). 1 . acrobates Giard. 2. Alcon Wlk. (Peiitatoina spj 3. Dalmani Rtzb. lOrijyin antUiua, bnsyihirn pmllbunda — Héiiiiiilùrc sp.) 4. ovulorum Bouché. (Malai'iisoma neustiln. Ma- cnilliyiactd rubl). 5. phalsenarum Nées. /:' Andncus rurvatur — ,4i7'(*- nycta i>si. DenilroUniua l'inl. Euproctis chiysor- rhwii , Litsincampii In- lidli , Miilaaisoina , cas - Ireiisls, M. yieusIrUi, l'ii- nidin, Pïusifi yainnttt — Pcntntomidi'j 6. semistriatus Nées. I Pcnlalonildi' spj. 7. truncatus Nées. nnsychirn padibunda, J>i- ird/iurii l'inula — PenUi- loiiKi tibuUitii — Andricu^ lecundatur). 8. turesis Wlk. (Ilhyiicolus punitulatus) G. 767. Phanurus Th. 1 . chloropus Nées. 2. penthimise Licht. IPenlhlmia nigra). G. 768. Trimorus Frst. 1. PhliasWlk. SuBF. PLATYGASTERIN/E G. 769. Isocybus Frst. 1 . pallidicornis Th. 2. ruficornis Hal. graïuiis Nées. 3. strigosus Th. G. 770. Platygaster Latr. ». (armatus Gour.) Kon- dani. ». (caudatus Gour.) JJuurs. 1. Chrysyppus Wlk. (Aplon leevUjatum). 2. ensifcr Wstw. 3. Hyllus Wlk. (Lasiuptera rubi). 4. lineatus Kief. (Conlurlnia pinvora). 5. obscurus Nées. (Lasioplera rubi). 6. phragmitis Schrk. ICeroxys horlulana, Lasio- plera arundinis, L. rubl). 7 . ruficornis Latr. 7 bis (salicis Frst.) Dours. 8. subulatus Nées. Jules DE Gaulle. Noies spéciales et locales. 21 \()tt:s spéciales kt locales Une nouvelle station d'Hélices méridionales aux environs d'Angers. — Au comin.n iTiiicnl nstruetions du «iMiie se sont rapidement couverts de vi'tsétatioM. Les liiiljus, VArliif/iii iiiilh fnlniiii L., l'Artt iiiii'ifi lainiHstiis L., le 7'mifin lini' rii/;/s espèces sont peu nombreuses; j'ai n'-collé les llilij- ftia Letourneiix et Bourguignat (1), llili.r i-ij-Jn iisis Gailand (2) var. minor, lliUx itliit- liiiiiinii Servain (:!), //i/i.r aiiiliii/hui de Charpentier (l), et une très belle vari(Hc filliimis des II dix fiia et //. iiUiiiionum. On voit, une fois de plus, que ce sont les jjetites fonnes pourvues d'un ombilic étroit qui, ici encore, se sont acclimatées de préférence (5). Li plupart de ces co(|uiIles n'étaient pas adultes au moment oii j'ai visité la colonie. Cependant j'ai pu constater, en étudiant minutieusement les ('chanlillons rapporti'-s, (pie tous ces Mollus(iues constitu.iient des formes iiiiiinr particulièrement nettes. D'autre part le test est plus mince, plus fragile, moins réguliifement strii' (|ue chez les exem- plaires vivant dans leur habitat normal. .le crois (ju'il faut uni(iuement attribuer cet aspect des Variobiliann d'.'\ngei-s à la nature entièrement schisteuse du sous-sol sur leiliiel ils vivent, la tempi'rature de la localiti' ('tant relativement élevée. I^e mode d'introduction de cette colonie n'est pas discutable : les Mollustiues ont été apportes par le ch(>min de fer avec h^s nombreuses denri'es provenant, soit du littoral lireton par les lignes de l'Orh'ans. .soit du littoral oci'ani(iue par les lignes de l'Elat. .Je n'insiste pas plus longuenu^nt sur ces (pu'stions dont j'ai déjà parlé à plusieurs repris(>s (6). La colonie de Vfin/iliih'fiiui d'Angers date, tout au |)lus, de deux ans. .le ne puis affirmer (|u'elle se maintiendra (l(''fiiiitiveinent. Bien (|ue les conditions clim,atérii|ues (le la station soient partieulièrenu'nt favoraliles, il faut en effet r(^niar(|Uer (]ue l'aiisence absolue de calcaire et le )irocliain amc-nagenient en gare de triage des terrains encf)re libres actuel h^nu^nt sont d'('Miergi(|Ues facteurs pouvant ruiner comiih'tenient les colonies les plus prospères. Je reviendrai d'ailleurs prochainement, et avec plus i]r clélails, sur ces intéressantes (luestions. Louis Germain. L'Hélix verniiculata Millier aux environs de La Rochelle. — .J'ai re(;u, derniè- rement, un lot important d'Hili i vivants recueillis sur les bords du canal de Dompierre- sur-Mer (('harent.e-Inférieure). \v\ milieu de nombreux ('■chant i lions tVlliH.r /it^riiiii Muller, llilir riiriahilix Draparnaud, et llilix os/i/is/i Millier, j'ai trouvé, avec surprise, deux magnifiques exemplaires de Vlfrlir vcniiinihitn Muller, d'ailleurs bien adultes et parfaitement vivants, \jlfili.r n riiiiriiliita est une espèce méridionale et, plus spécialement, circuminéditerr.anéenne qui, par suite de circonstances inconnues, Il Lirroi HMi \ l'I (ini H(îi iiiwi. — l'ioilnmir lunlnrulitiiic Tiiiiinir: I.s.s7. p. .'lO. fi] G.VLL.wn in : Cout.^oni: G.). — Soli'X faune malnrohiniriur hnssin ilu hhàne: 18.SI. p. M. '•X\ Si'RV.MN (C). — Elude Molhisqucs Espaipie. Porhifin): IS.S(l. p. 1(l2. 't) CitAnrrxTiER (tir.) in : Pai.aihi.hi:. — Misn-llnn. malaroloiiiqni's: 18l'>7, p. il. (5) GrRMAi.v (Louisl — Note sur quelques llélirps Xérophiliennes du groupe Varialnliann recueillies aux environs de Dieppe i.'îeine-lnférieure'; l'fiiiUe des Jeunes \aturn)isles; lOOi. p. 103, et Hullctin soc. étude se. nnlureUes Elheul; XXIU, 100.5, p. 5.''>-5(;. (6) LocAnn (.^.^ cl Gkrmmn (L.l. — Introdncl. cspi''ees méridionales faune mniaroloriique Paris; lOOl, p. W et sq. \'ojr notamment, dans ce travail, eomment l(\s //rii.r du proupe variahilis ont rayonné aulour de Paris en suivant le chemin de ter de Ceinture et les llRnes de banlieue. 22 Notes spéciales et locales. a pu être acoidentpllnmpnt introduite dans cotte petite localité des environs de La T{oc1ip]Ip. Il sp pourraK qu'ellp s'y maintienne définitivpment, Lallemand ayant réussi à acclimater VHr/i.r renii/ni/nfa aux environs de Jaulgonne (Aisne), dans une contrée où le climat est incontestahleraent plus rude. Paris. Louis Germain. L'Hélix melanostoma dans l'Hérault. — Dans le numéro du 1" août de la Fenille (les Jruticx Nntiirn^iatf X, M. Oaziot. parlant de la présence de l'Hélice à bouche noire dans l'Hérault, dit qu'elle a été constatée dans une vigne entre Cette et Agde par M. Viguier, maître dp conférpncps à la Faculté des Sciences de Montpellier. La chose est exacte, la note à la Rfvur lirx S'r. Nnl. de Mantpellicr est de 1881. Depuis lors nous avons noté Ip.s progrès de l'escargot chez nous et avons, à ce sujet, publié une note dans le-s Ménio-irct de VAcad. des. xcienres et lettres de Montpellier (section des sciences, séance du 11 janvier 1901). L'pspèce, étant d'introduction relati\enu'nt récente, ne figure ni dans la Faune m/ila- eidoeiiqxie de l'Hérault, par Moitessier (1868), ni sur le Catalogue des Molliisr/iiea terrestres et fivrritldes, de Dubreuil (1880). Informations prises, l'escargot à bouche noire paraît avoir été introduit dans notre département par des balayures de la ville de Marseille employées comme engrais. Depuis quelques années l'espèce a fait du chemin et nous avons eu l'occasion en février 1904 de la voir signalée (in litt.) par feu un de nos amis, l'inspecteur des forêts Bédos, en résidence à Agde: signalée non seulement sur le territoire de cette commune, mais dans la vallée de l'Hérault, à Florensac et sur les bords de l'étang salé de Thau, à Marseillan et à Mèze, à 30 kilomètres seulement de Montpellier. '< Ces Mollusques, nous dit M. Bédos, sont appelés terrassiers par nos vignerons qui en sont friands pt les trouvent enterrés depuis quelques années seulement en déchaussant Ips vienps en hiver. Les ruisseaux de la ville d'Agde roulent leurs coquillles par milliers, tant ils sont entrés dans la consommation journalière de nos ouvriers. Cet escargot ne se rencontre ni dans les sables des plages, ni dans les scories basaltiques du volcan d'Agde. Il lui faut ime terre argilo-siliceuse que lui fournissent les terrains d'alluvion de la vallée de l'Hérault et au delà, dans la direction de l'est, le dilnvium des bords de l'étang de Thau. >i Tîien n'est à ajouter, croyons-nous, aux détails ci-dessus. Montpellier. Valéry Mayet. Note rectificative d'une étude sur quelques espèces de la région paléarctique de l'Asie qui ont pénétré dans les sous-centres alpique et hispanique, par le commandant Caziot, in Feuille Jeunes Naturedistes, n° 443, pp. 223-228, 1907, par M. Fagot. — Par suite d'interposition ou dp renseignements erronés que nous avons fournis à l'auteur pour la confection de son travail, il s'y est glissé quelques erreurs que l'impar- tialité me fait un devoir de relever : Le groupe des Ornda. ayant pour tvpe le Pwpa. Faymondi, comprend seulement les Orcida Faymo7u1i hifilaris, e/uaflriflnris et tj-ifîlaris. Toutes les atitres espèces placées dans le même groupe appartiennent au Boliolann; or, à la suite d'une erreur de transposition, M. Caziot a mis dans le groupe des Doliolana les Oreuln spoliata, transversalis et uniplieatn que nous lui avions indiqiiés comme rentrant parmi les Tlnliolana. P. Fagot. Sur la faune erpétologique des environs de Pacy-sur-Eure. — Additions. — Les lecteurs de la Feuille se souviennent peut-être que j'ai publié, il y a deux ans (n" 420), un catalogue raisonné des Reptiles et Batraciens trouvés par moi aux environs de Pacy-sur-Eure. Seuls, deux Sauriens et deux Batraciens, qui pourtant appartiennent sans conteste à la faune erpétologique normande, avaient échappé à mes recherches. Auiourd'hui, je suis heureux de pouvoir ajouter im nom de plus à la liste des Batraciens. Occupé depuis plus d'un an à visiter les stations néolithiques qui se trouvent en différents endroits sur les plateaux dominant la Vallée de l'Eure, j'ai été ainsi amené à délaisser quelque peu la forêt de Pacy qui, à mon idée, devra me révéler tôt ou tard la Tiréspncp du Lézard gris, du Lézard riripare pt du Pélobate brun. En tout cas c'est elle qui vipnt dp me fournir enfin, et par le plus grand des hasards, la Grenouille agile (Hana açiilis Thomas). L'histoire vaut d'être eontée. Le 8 septembre je vois arriver à ma pharmacie deux gentils gamins du pays qui me demandent ingénument s'il est vrai que j'achète des grenouilles. Or, je n'pn ai jamais aehpté. Mais, avant dp Ips déspspérer par une réponse négative, je leur dis : !teroda inopiana Hw. Eosa canina. — Ch. dans feuilles à mines larges en plaques irrégulières. = Nepticidn angustifoliella Stt. Scabiosa Succisa. — Ch. blanche à tête noire et écusson noirâtre; dans fourreau bivalve, ovale, plat avec léger étranglement. = Nemotoï^ mini7nellus Z. Senecio Jacobœa. ■ — Ch. rouge vif à tête brun clair dans racines. = Epihlcina tiinr- minana Stph. 7\issila!/o Farfaïa. — Comme Lappa offidnali.s-. Vero7iica chaiii^drys. — Ch. dans fourreau touffu, près du collet de la racine où elle hiverne. = Aâela fihidrlhi F. Viola odnrata. — Larve d'un noir violet, rongeant les feuilles. Hiverne dans les brins de sarments, de tiges rompues du rosier et autres arbustes à moelle consistante. Mouche à scie Athalia...? Le mois de novembre offre moins de ressources aux nov/rea de l'entomologie : les chasses sont peu fructueuses à leur gré. 11 est trop tard et trop tôt pour certaines récoltes : on risque de ne trouver que des galeries abandonnéas ou des larves trop immatures pour tenter leur élevage. Il vaut donc mieux attendre la fin do l'hiver, au lieu de s'encombrer de tiges, de racines, de branches, etc., qui recèlent notre gibier et qui les gardent fnib Dio beaucoup mieux ciue dans nos bocaux et flacons. Toutefois, on peut récolter et réunir en herbier-album beaucoup de feuilles dont les mines .sont caractéristiques, beaucoup de Cécidies, comme celles de Q}iernix, de Cornvx .•iatiytiinea, de /•'«;/?/.<, de Sali,r cnprea, de Ridnix, de Hierncimii, etc. li y a des chrysalides à récolter sous la mousse et au pied des arbres isolés. J. G. Au jour le jour : Linnœa boreahx. — A propos de la Linncea horealis (voir le n" 444), je puis ajouter cjue les Alpes de Tarentaise n'ont rien à envier à celles du Valais; on la trouve en abondance près de Champagny-le-Haut, à deux heures de Bozel. Guiscard (Oise). L. Orqet. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthur, Rennes— Paris (2557-07; I'etitclerc (P.). — NoLo gi'ologiquf : Fauimlc. du Vùhulien (Bailioiiicii infcriuur) clo la coli) il'AïKlolarro (HauU'-SaonL-) (n"' 377, ;i7b>, avec 2 tig. ht. — Note sur VAinmomUs (Uppcliit) liaytti Coq., lie lOxlordien inf. des euvirons de Bosau^oii (ii"" 4U2, 103), avec vi pi. et 1 lig. l'iiYEKiMmiKi'- (l'. de). — Coléopt. lulultes parasitô» par des larves grégaires (n" 376). /(/. — Sur l'étiil de la Sjsténialitiue en Entomologie, principakiuunt chez les Coléoptères (u" 3B7). /(/. — Sur la méthode daub les recherches de phylogénie enluuiologique (n" 39ndu8 charriages signalés en Sicile (n" 440). Vaucher (A. ). — N. sur le ."^i/ntonis alicia, espèce aujourd'hui paltearctique (n" 421). /'/• — Note sur Faim Khonorœ (n° 426). — Id. Anfrie (n" 428). Villatte des Pri'GNES (1!.). — Faune des Vertébrés du Puy-de-Dtme (n"' .383, .384). Villeneuve (DM. — Coniribtition au Catalogue des Dintèi-es de France (n"" 391, 392. 4«1, 404. 406, 427). /'/. — Contribution au Catalogue des Diptères de Belgique (n"" 394, .395). ''/• — Chasse et préparation des Diptères (n" 411). VriLLEMiN (Paul). — La Mante religicu.se dans la vallée de la Meuse (n" 410). — Id. D.-ins l'Est de la France (n" 412). VVolterstorff (W.). — Revision des espèces de Tritons du genre Euproctuf Giné, suivie d un aperçu des Urodèlex de la région palëarctique du Sud-Ouest (n°' .362. 363), avec 1 planche. SOMMAIRE DU N^ 445 A. Dolllus : Avis à nos Lecleurs. Gustave-F. Dollfus : La géologie il y a cent ans, en Angleterre. A. Loiselle : Note s\ir la biologie de quelques Chalastogastra. Dr J. Villeneuve : C.ûnlribution au Catalogue des Diptères de France {suite). G. Darboux el P. Stéphan : Capture de Palinuriens longicornes dans le golfe de Marseille. I. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de l'rance {suite). Notes spéciales et locales : Une nouvelle station d'Hélices méridionales aux environs d'Angers (Louis Germain). L'Ilelix vermiculata Mùller au.x environs de La Rochelle (Louis Germain). L'IleliT mclanostowa dans l'Hérault (\aléry Mayet). Note rectificative d'une étude sur quelques espèces de la région paléarctique de l'Asie qui onl pénétré dans les sous-centres alpique et hispanique ;P. Fagot). Sur la faune erpétologique des environs de Pacy-sur-Eure (H. Barbier). Un naluralisle élampois (G. C). .'^ux Jeunes ! Indications pratiques pour Octobre-Novembre (J. G.,;. Au jour le jour : .\ propos de la Linnxa borealis (L. Orget). Echanges. BULLETIN D'ECHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Félix Ancey, au Beausset (Var), demande des correspondants entomologiques pour échanges en Australie. M. L. Coulon, au Musée d'Elbeuf, désire les Lépidopt. suivants : Chelonia macvlosa, Haipy/a biriixp/..i, H. fuiciila, Notodonta qucrna, Acronycta euphrasiœ, Leucania pudorina, Noiiagria lutosa, Hydrœcia cuprea, Heliophobus hirta, Ai/rotis agricola, A. lucernea, Noctuasifjma, Gramtnodes stolida, Ennomos fuscantaria, Boarmia-ilicaria, Miiiophila sepiaria, Boletohia fuliginaria, Acidalia lœvigaria, A. dilntaiia, etc. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DU 10 .SEPTKMBItE AU 8 GCTOBIIE 190". Dfi la part iJ»: : MM. Ancey (3 br.); D' A. Billot (7 br.); Barbier (1 br.); Bruyant el Verdun (1 br.); Demaisoii (1 br.); Hermann (1 vol.j; Ch. Janet (2 br.); Mieg (l br.);Quajal(l br.). Total : 1 volume, 17 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ETAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 8 OCTOBHE 1907 Volumes (de plus de 100 pages).. . 5.580 j Brochures (de moins de 100 pages) 40.889 ' sans les recueils périodiques. Photographies géologiques. . . . 236 ] 1" Décembre 1907 IV Série, 38' Année N» 446 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8» Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. L.e ISwmofO »0 centimes r^-'^ IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9* Arr.). 1 907- a co a o a kl (0 u m a 09 t« > O > a 09 ^ a a LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Les personnes qui désirent se procurer les ouvrages indiqués ci-dessous sont priées de s'adresser soit à vn libraire, soit à Péditeur. Nous ne pouvons en aucune façon servir d'intermédiaire. Boule (M.), Graviee et Lecomte. — Cours d'Histoire naturelle pour l'enseigne- ment primaire supérieur (2° et 3" années), t. II et III, 2 vol. in-16, 374 et 494 p. avec fig. et cartes en coul. — Paris, Masson. — T. II, 3 fr. ; t. III, 3 fr. 50. Bouvet (G.). — Matériaux pour l'étude des Ruhus de l'Anjou, in-8", 112 p. — Angers, Germain et Grassin. CoLOMER (Félix). — Recherches minières. Guide pratique de prospection et de reconnaissance des gisements, etc., 2° édit. , avec supplément, in-8", vin-310 p. avec 122 fig. — Paiis, Dunod et Pinat. — 8 fr. 50. C'ouPiN (H.). — Précis de Zoologie pour la préparation au brevet élémentaire, in-16, 220 p. avec 333 fig. — Paris, Vuibert et Nony. •Fabre (J.-H.). ' — Souvenirs entomologiques, 10" série. Etudes sur l'instinct et les mœurs des Insectes, in-8°, 355 p. avec illustr. — Paris, Delagrave. — 3 fr. 50. Henry (E.). — Préservation des bois contre la pourriture par le sol, les cham- pignons et les insectes, in-8°, 96 p. et 10 pi. - — Nancy et Paris, Berger-Levrault. Hue (Edmond). — Musée ostéologique. Etude de la faune quaternaire. Ostéométrie des Mammifères. Album de 186 pi. (2,187 fig.); P"' fasc, pi. 1-93, in-8°, xix-50 p. — Paris, Schleicher. JouRDY (Général). — Histoire géologique de la Céramique de Rouen, in-8°, 94 p. avec 5 pi. — Rouen,, imp. Gy. Le Danteo (F.). — Eléments de philosophie biologique, in-16, iv-303 p. — Paris, Alcan. — 3 fr. 50. Levât (D.). — Notice géologique et minière sur le bassin cuprifère des Koution- Niari (Congo français), in-S°, 63 p. — Paris, Dunod et Pinat. Maire (R.) et Petitmengin. — Matériaux pour servir à l'étude de la flore et de la géographie botanique de l'Orient. Etude des plantes vasculaires récoltées en Grèce, in-8°, 46 p. — Nancy, imp. Berger-Levrault. Nicou (P.). — Les calcaires asphaltiques du Gard, in-S", 60 p. avec 16 fig. — Paris, Dunod et Pinat. , Ternier (Louis) et P. Masse. — Les canards sauvages et leurs congénères. Leurs migrations, leur description et leur chasse, in-8'', xxii-753 p. avec grav. — Paris, Firmin-Didot. Thomas (P.). — Essai d'une description géologique de la Tunisie, l'" partie. Aperçu sur la géographie phy.sique, 1907, in-8°, xxxil-217 p. avec fig. et cartes. — Paris, Imp. Nat. Villard (Jules). — Etude de physiologie comparée sur le pigment chlorophyllien chez les végétaux et les animaux (thèse), in-S", 163 p. avec fig. et 2 pi. — Lyon, Rey. Viré (A.). — Le Lot. ^ Padirac. — Roeamadour. — La Cave. — Guide du touriste, du naturaliste et de l'archéologue, in-16, vil-311 p. avec 87 dessins et phot., 3 cartes et 3 plans, cart. toile. — Paris, Masson. — 4 fr. 50. Résultats de la mission géologique et minière du Yunnam méridional, in-8°. — CouNiLLON : Géologie de la région de Po-Si, etc., 20 p. — Laurent: Note sur quelques échantillons de plantes tertiaires, 11 p. — Mansuy : Résultats paléonto- logiques, 29 p. — Zeiller : Notes sur quelques empreintes végétales des gîtes de charbon, 27 p. — Paris, Dunod et Pinat. l'"^ Décembre 1907 — IV'^ Série, 38' Année N» 446 Ca ^Feuille Des Jeunes ^Naturalistes LES FORMES INFERIEURES DE LA VIE DANS LES FALUNS DE TOIJRAINE LIBRAR: NEW YORK UOTA^ • •• UAl,. \ Les inullusques des Faluiis de Touraine ont été l'objet de nombreux travaux, listes, mou()gia|)Iii(!s depuis un demi-siècle. MM. G. Dollfus et Ph. Uaul/.cnbeig il). U.) (Hit ((imiiieiicc l'étude détaillée de celte l'aune. Nuus aurons dans leur ouviage un ensemble très intéressant et aussi complet que possible. Contrairement à ce qui s'est passé pour les mollusques, les animaux infé- rieurs ont été jusqu'à présent absolument négligés. Quelques descriplions et ligures ont été données dans de giands ouvrages, d'un prix considérable; plusieurs sont écrits en langues étrangères; tout cela est dispersé et inacces- sible aux collectionneiiis tourangeaux. Nous avons pensé qu'il sei'ait intéressant pour notre province qu'une étude sur ces formes inférieures fût publiée; habitant en plein milieu du pays falu- nien, nous nous sommes très naturellement intéressée à la géologie locale et avons léuiu depuis une vingtaine d'années une grande collection des restes de noire golfe tertiaire. .\e convenait-il pas de faire aboutir ces longues et patientes recherches à une publication '.' Telle a été notre pensée, et nous remercions les spécialistes énuiienls qui ont bien voulu étudier nos spécimens et les déterminer. Nous remei'cions aussi M. Adrien Dollfus pour la publicatinn de ce travail dans la Feuille des Jeunes \alitralisles : ces messieurs ont permis à notre pensée de se traduire par un acte. .Nous commençons la série par les Echinodermes qu'a bien voulu revoir et déterminer M. Lambert, président du Tribunal civil de Troyes, dont la com- pétence sur ce sujet est bien connue. En plus des Echinodermes <• proprio sensu », nous avons quelques restes de Crino'ides — articles brachiaux ou morceaux de tiges — mais en trop r-uiauvais étal pour être reproduits. Oî H. D. C'"'" l'. Lecointre. I o Grillemont, par La Chapelle-Blanche i Indre-et-Loire). - — X- 26 J. Lamiœut. — Echlnides des Fcduns de la Tuunnne. ÉCHINIDES DES FALUNS DE LA TOURAINE Recueillis par M™ la Comtesse P. Lecointre (*). Arbacina Aibaciiia munUis Agassiz. — • Les individus un peu usés munirent sous les tubercules les trois petites fossettes caractéristiques. Localité. • — Partout un peu, spécialement au Louroux. FiBULARIA Fibularia Lertdnlreœ nov. spec. Lambert. — Très petite espèce, mesurant 3 millim. de longueur sur 2 de largeur et 0,3/i de hauteur, ovalaire, mais plus rétrécie en avant qu'en arrière, déprimée, à bords arrondis; face supé- rieure faiblement convexe et face inférieure subconcave vers le péristome qui est central, large, irrégulièrement décagonal. Périprocte plus petit, inframarginal. Apex central. Pétales ambulacraires, à peme perceptibles, composés de pores ronds, peu nombreux, très espacés. Tubercules srrobi- culés. proportionnollement assez développés, espacés, épars. Cette petite espèce se distingue facilement de nbularia Lebescontei Bazin [Echindcyamus), des Faluns de iieunes, par sa forme moins déprimée, moins large, plus rétrécie en avant. Le périprocte est plus éloigné du bord chez Fibularia inflala Defrance (Scutella) de l'Eocène, chez P. umbonala Pomel et chez Fibularia piriloimis Agassiz. Ce dernier et Fibularia pseudo pusillu Cotteau, du miocène de Sardaigne, sont plus renflés. De plus, chez Fibularia pseudopusilla le périprocte est plutôt infère qu'inframarginal. Les Fibularia Pomeli et Fibularia Lorioli Cotteau sont bien moins rétrécis en avant. Localité. — Cette espèce, que je dédie respectueusement à 51"°° la comtesse Pierre Lecointre, a été trouvée par elle dans les Faluns des environs de Grille- mont, près La Chapelle-Blanche (Indre-et-Loire). — Falunière de la Chesnaye, commune de Feirière-Larçon. SCUTELLA L'étude des Scutelles est particulièrement délicate, car, chez ces Echinides, la forme générale du test, plus ou moins large, plus ou moins déprimé, et les bords plus ou moins sinueux semblent n'avoir qu'une importance indivi- duelle; il en est de même de l'expansion plus ou moins saillante du bord postérieur. La foi-me des pétales, leur développemenl et la largeur des zones interporifères fournissent de meilleurs caractères distinctifs. La présence d'une échancrure postérieure et la position du périprocte peuvent aussi être prises utilement en considération. Pour déterminer correctement les Scutelles de la Touraine. il n'est pas sans intérêt de rechercher tout d'abord comment elles ont été jusqu'ici comprises par les auteurs. Davila, le premier, cite en 17G7 un de ces Gâteaux comme recueilli dans les carrières de Doué (1). Lamarck, qui établit en 1816 le genre Scutella, cite aussi à Doué (2) une Scutelle qu'il identifie à tort au S. subrotuuda Leske {Echinodiscus) de Malte. Defrance, onze ans plus tard, mentionne cette même (*) Les planches qui doivent accompagner ce travail paraîtront avec la suite, aux prochains numéros. (1) Catalogue des curiosités de la Nature et de l'art, III, p. 184. (2; Errorc tijp. Douai. Ilist. .Va/, des An. s. vert.. III. p. 11 et 12. J. Lambert. — Echinides des Faluns de la Touraine. 27 espèce maltaise en Anjou, à Doué, Soulanges, Chevaigncs, et en Touraine, à Maiitliolan, en même temps que dans le Uaupliiiié et h Malle (1). 11 en dis- tiiii,'iio son Sculctla Faujasi h aml)ulafi'f's plus courts et pL'ri|)rocte plus I a|)pi(iclié du centre, sans en indiquei- la pruveiiance. « Cet Ecliinide, dit-il, » est ti'ès aplati, ses ambulacies sont plus riiceourcis et jilus finement " e.\prim(''S (que chez S. suiimluniUi) et l'anus es! [)lus rappi'oclié du centre. » l/intorprélalion la première en date do cette espèce est celle de Gialeloup ijui lui rapportait deux foinies. La principale, du falun de Saint-Paul, sulirostrée et tronquée, très aplatie à pétales inégaux, assez larges et longs; péri|)roele peu éloigné du Itord. Ce N. i'ivija'ii des Landes, en raison de son pcriprocle dès l'approché du hord, no correspond donc pas h la diagnose de Di'IVance. Aussi l'inteipiélation de Tirateloup n'a-l-elii' généralement pas été aiJMiise, et Dosmoiilins a réuni le S. i'aiijn.si Ciratcloup (non Defrance) à d'autres espèces en les confondant sous le nom de S. snhrntunda (2). Quant à la grande Scutelle du Langliien de Léognan, attribuée aussi par Graieloup au .S", l-'diijii.^i. elle n'a encore plus évidenuneMl aucun rapport avec la forme dont Defrance avait donné la diagnose en LS27 ['.i). (l'est Desmoulins qui, le premiei', a attribué essentiellement à l'espèce de Defi-ancc des individus des faluns de l'Anjou. Sans doule, il leur réunissait ime autre Sculelle de Saint-Paul-Trois-Chatcaux; mais en ajoutant que l'es- pèce .se dislingue par son périprocte très éloigné du bord, il en excluait implicitement les individus de la Drôme. Troyes. J. Lambert. (A suivre). (1) Dict. Se. Nat., t. 48, p. 230, 1827. (2) Etudes sur les Echinides, p. 232 à 234, 1837. (Iti Grateloup, Oursius Joss. des env. de Dax, p. 37, 18,36. LE QUATERNAIRE A INDUSTRIE CHELLÉO-MOUSTIÊRIENNE ^'^DU DUNOIS Au cours d'exploralions pour la révision de la t'euillu de Ciiàloaudun j'ai appris que depuis de longues années, I8i)8 au moins, il avait été rencontré dans les dépôts argileux des plateaux et des pentes des silex taillés des types dils : Clielléens, AcIieuN-ens et Mousliéiiens. .le me suis lendu d'aboi'd ;\ la briqueterie do Saint-.lean, sur la route de liion à 2 kilonièties nord de Cliàteaudun, où j'ai pu relever la coupe (voyez lig. 2) de la cari'ière de M. Leguay. L'argile à silex (voyez le profil fig. 3 et la coupe fig. 2) follement ravinée forme des poches profondes de 6 mètres, des pitons souvent terminés par un gros bloc de poudingue se rencontrent à I mèlre de la surface, (ielle argile ;\ silex 1. est recouverte par une couche d'argile sablou.se 11 et ]\\ divisée par un petit lit de cailloux anguleux III, qui n'est pas constant. I/argile du bas il c^l panachée, mais l'ensemble de la leinle est gris jaunâtre. C'est celte couche i|ui a donné de l'Industrie : à P.'iO du sol, sous le petit cailloulis, un fragment d'une grande pièce du (1) Je persisie, malgré Tavis de ccTlains maitres do la préhistoire, à nommer dépôt chelléo- mousliérien et industrie chclléo-moiisliérienne, dps dépôts el des industries renfermant les types dits : chelléens, acheuleens el moustiériens, jusqu'au jour où les résultais des préhis- toriens sérieu.x auront permis de donner un nom rationnel à ces dépôts. ?8 A. Lavillk. — [.<■ (ludlcniaire chelléo-înoustiériemic du Dunois Xç:d FiG. 1. — Pièce du lype clielléen, carrière Leguay, à Chàteaudun. — Longvieur 0"17, iai-L'eur 0™134. — Coll. de l'Ecole des IVIines. Can-tQre £, e(^tid ij FiG. 2 et 3. — Coupe de la carrière Leguay à Saint-Jean et Profil géologique à travers la vallée du Loir, parallèlement à la route de Brou. Echelle des long"-s l/10œO<-; haufs 1/1000». 0. Craie. 1. Conglomérat à Sii<'N. II. .\rgile saljleuse panacliée, le gris jaunâtre domine. En XX, pièce du type aeheuléen à 2""10 du sol. IIL Lit de petits caillou.x anguleux. IV. Même argile sableuse que II, grande pièce du type chelléen à tn>ôO du sol (fig. 11. IV bis. Gravier des alluvions du Loir. Ce gravier a donné des pièces du type chelléen {Coll. Lecesne, à Chàteaudun). \'. Limon sablo-argileu-X jaune, terre végétale. V bis. Limon plus ou moins sableux et humus : a^. \\. Humus limoneux et caillouteux. A. Laville. — Ia' quatei-naire choUéo-moustiérienne du Dunois. 29 Fio. 4. — Pièce du type cliellOen, carrière Leguay, ù St-Jean-de-Cliiitcaudun. — Longueur O"»!?, largeur 0™09. — Pièce recueillie par M. Lecesne, de Châteaudun. Donné en OL-hange à l'Kcole des Mines. o.Sù Fie. Ti. Coupe de la carrière Dubouchage. — II. Argile grasse. — III. Argile bigarrée sablonneuse. — X. Hache du type iiclii;uléen et quelques éclats à bulbe. — IV. Limon sablonneux et terre végèlalo. ^7-/)-/7^ sauvages (](■ ne l'ai jamais lemaKiiiée dans les janlins), dans une foliole enroulée et légèrement liyper- Inipliiée, au mois de juillel. I'',lle sur! lin mai ou ((immencemeid de juin de l'année suivante. La II aiisi'drmaliiin a lieu en lori'e. J'ai iiltlenu des nu\les et des femtdies en iiomhie à peu près égal. l'.nhnlccUi jiiiiiiiiiis Kl. - Mine les feuilles de r'oiice, et celles du framboisier dans les jardins; la fi'uille altai|uée pnrte une tache tirun roux ;\ la l'ace supé- rieiMe, à peu près in\isilile en dessous. Il y a évidemmeni deux géni''ralions par an, car de ieuilies de frandioisier récoltées le It juillel derniei', j'ai nbtenu, du lU au Ui anùl, 7 mâles et S femelles, et je retrouve en ce moment (deuxième (juinzaine de se|>leml)re) de nouvelles mines, dont la larve devra l»assei- l'hiver dans la terre. < (iliiiMi.sjiliiiiiin linhriii liscldi. — .Mine ji's Truilles de l'auhir dans les mêmes coiidiliiins (|uc l'espèce piécédente, mai> aux mois de septembre et tl'octobie; l'imagu sort eu juin de l'année suivaidc. Je n'ai pas constaté dautiv génération. lùiocuiiiiHt CONTRIBUTION AU CATALOGUE DES DIPTÈRES DE FRANCE {Suile) 0) VI. — TACHININiï ricnrc Phœnicella Hdb. Desvoiily (Taihitwlla l'orlschiiisky. I /'. hiiniutUntiw Mcij,'. - Ijii individu iinii|iic dnris ma (■oljcclidii |ii(]\ciiaid de Fruiice, mais sans localité ni dale. Genre Cylindrogaster Kondani. I. C. iangidnca lUnni. = (liliiiiupliora) /cmora/i.v Mcig. type de l'aris = (fl/u- noph.) loiisd Low. — Lai'dy (S.-el-U.), un cT : 6 aciûl. Geni'e Brullaea Uob.-Desvoidy {Myubia Pand. parliin). I . II. ocypteroidea \{.-D. = {Myobia) hospes ap. l'and. sec. typ. — Bois de rilaulil (S.-el-O.) cl lisière de la forêt de Uambouillel, sur les Heurs de Uuucus Caruia, lin juillet. Collect. l'andelle : Allier. Genre Oliviera (ilob.-Desv.) Br. et Berg. 1. (). lati'iuUs F. =/:no//uM nilonuiculdla de (i. apud l'andelle. — Com- mune partout. Var. .1. — lluppy (Somme) ; capture de M. Doublet. — Coll. Pandellé : (1) .Addendum. — .l'ui ro(;u, pendant l'impression de la Feuille des Jeunes Naturalistes du 1" novembre dernier, la g d'une espèce inédite du genre Grapliogaster Rond, dont je possédais déjà un cf originaire de Berlin. Cette ç qui m'a été aimablement offeric par .\1. le prof. D' van Oye, de Lille, a été prise par lui a Saleux (Somme), le 1.5 juillet dei-nier. Voici la description de cette espère à laquelle je donnerai le nom de Grapliogaster brnnucscens mitri. cf. Graphog. niaculal.e SU'obl simillima, sed differl : cdloro paululum nitidu; sel;u antennarum tertio articulo basi tantum et brcviler incrassatu; vibrissis paucis, ad lertiarn partcm epistomatis ascendenlibus: palpis nigricantibus; abdominis setis in 3° segmento duubus, m i" pluribus seriebus dispositis: scginenti secundi maculis lateralibus nigris ut in tertio transversis; alis totis brunnescentibus, squaniis sordide obscuris. Q. Tota cinerea, fronte epistomateque concoloribus. .Abdomen ut in mare piclum; punclis brunneis, parvis: vitia média secundi segmenli déficiente. AUc hyalin.c basi vi.\ lutea,'; squamis albis, lialteribus (lavis. Longit. i-i^S. d". D'un noir légèrement brillant sur l'écusson et le thorax, celui-ci présenlant un redet roussâtre clair au devant de son bord postérieur. Antennes noirâtres descendant ju-squau tiers inférieur de l'épistome; le dernier article du chète antennaire présentant ù sa base un court épaississement conique 3-4 vibrisses seulement. Bord inférieur de l'épistome à peine saillant. Thorax : il. c. e. = 3; si = 2. Ecusson ayant ù l'apex 2 soies longues et robustes entrecroisées. Abdomen cendré; 1" segment noir; 2» segment avec une bande médiane longitudinale à boi"ds anguleux et deux taches latérales transversales; 3° segment avec une petite tache médiane sise près du bord antérieur et une tache latérale tran.svcrsale, de chaque coté, au bord postérieur. Bord postérieur du 1" segment avec une rangée de fines soies couchées, la paire médiane un peu renforcée et quelque peu redressée; 2" segment : une paire de soies discales médianes, près du bord antérieur; une rangée complète de soies marginales postérieures; 3" segment : une rangée complète près du bord antérieur, une rangée complote au bord postérieur; 4° segment avec 4 rangées complètes éloignées du bord antérieur, les 2 dernières confuses. Les pores d'insertion de ces macrochètes fortement auréolées de noir; les soies médianes toujours plus développées que les autres. Ilypopygium noir. — Ailes rembrunies. Caillerons d'un gris sale. Balanciers jaunes. Pattes noires. Q. Entièrement cendrée, l'ront à bande médiane noire très étroite : 3 soies orbito- frontales externes; 2 paires de soies au vertex dont la largeur est celle de l'œil. Abdomen très légèrement flavescent, à bandes transversales et points plus ternes; bande et taches médianes absentes. Les ailes hyalines, les nervures légèrement jaunies à la base; les cuillerons blancs. 36 D' J. \ii.LENEiiVE — Cdulrib. un Cotul. des Diptères de Fronce. I cxi'iiipl. — Celle Vtirirlô esl l'cinarquable par la préscnre d'uno liiiigUL' soie placée de cliai|iii' cùle de la plaque ocellaii'e el inclinée eu avanl. (liiez O. kilifnnis B. B., le fronl est plus large el la soie en question lournée en dehors. 2. (). latifrons U. W. — iRlninchista) apennina l'and. lype, nec Rond. — Vernel-les-Bains (Pyr.-Or.). un c? : \-\ jiiillci. Coll. l'andcllé : Aude, Vaucluse. 3. (S. -g. BIvjitchistd Hond.) monlicdla ¥jgg. = luugipe-i Rond. — Alpes dau- phinoises : caplure de M. le prot. Léger. Alpes tyroliennes : 2 cf offerts par M. Fr. llcnde!. Jui-a suisse : capl. de M. Jacob. 4. (S. -g. Rhynrh.) (rprnnina Rond. — Jura suisse : don de M. Jacob. — Berlin. Genre Rhynchista (Rond.) Br. et Berg. 1. R. pr(ili.m'Me\g.-=iiio)tHcola Pand. type, iiec Egg. — Rambouillet, Hte- Alarne, Hautes-Pyrénées, etc. Juin-septernbre. Genre Trafoia Bv. et Berg. 1. T. miinticnla B. B. = (/?/iy»c/îLsto) uncineivls Pand. type. — France cen- trale (coUect. Pandellé). Je la possède d'Allemagne. Genre Zophomyia Macquarl. 1. Z. temula Scop. — Commune partout. Genre Demoticus Macquarl. 1. D. plebeju.s Fall. — Maine-et-Loire, Grenoble, Tarbes, etc. 2. (S. -g. Ili/siriclioneura B. B.) spretu Meig. sec. [yp.^arijiireula Meig. type = /roH/a, l'autre qui en est dépourvue cl qu'il a pri.se poui' le cf de la précédente. Il esl possible que la deinièi'e soil Miinhid hnspcs Pand. g; lirauer n'en dit rien. Quant au vérilable cf de (\ ncfipterinfi Schin., Hrauei- en donne une brève description d'après un individu de la coll. Hergenstamm. Plus récenmient (Verlinndl. d. K. K. zool. l)ot. Gesellschaft, 1001, p. 208), Hernie! reprend la desci'iption des deux sexes, mais il ne se montre pas bien sûr de leur authenticité, si bien que ce d" demeure quelque peu énigmatique. Plagiopsis sornr (Zetl.) B. B. — .l'en ai vu deux types g ; un cf nous est fourni par la collect. Pandellé sous le nom d'.lp/ina xyphias. Chez celle espèce, le front est très large dans les deux sexes : presque deux fois le diam. oculaire transversal. Or, Zelterstedi dit : Frons in c? angustata... in g latior. Ce n'est évidemment pas le cas pour les exemplaires précités, en sorte que je doute de l'aulhenlicité de l'espèce de Vienne. Au contraire, la description de Zeltersledt s'applique parfaitement i\ Aplnlii limgHiufiiKi Rond., si voisine de Plnçiinpsis sornr R. R. qu'elle n'en diffère gnèri> que par les caractères de largeur du front et la coloration générale. C'est afin de séparer netlemcnt ces 2 mouches que je pi'opose pour la dernière le sous-genre Puraplngiopsis mihi. Aphria hngirnsiris var. cnrsica mihi. — Tout à fait semldable à .1. (on- gimstris et n'en différant que par la coloration; l'abdomen n'a plus de rouge qu'un petit point sur les flancs des l" et 2° segments, quel- quefois aucune trace; le reste est noir avec les bandes cendrées. W .1. Villeneuve. (A suivre). 'ill r,\7.i()T (M TiiiEUX. — Tiihrrciilcs dniH[(irmrs chez quelques lléUciens. OBSERVATIONS SUR LA FORMATION DE TUBERCULES DENTIFORMES CHEZ QUELQUES HÉLICIENS Leucochroa candidissima et Hélix {l'^uparypha) Pisana (1) Le Leiicdclinm cand'ulhsiiiw, dont l'un (l(> nous a fuit connaître la disper- sion géographique (2), présente un phénomène curieux de denticuiation qui n'a jamais été signak'^ par les malacologisles de Fi'ance et de l'étranger. Il con- siste dans l'existence, sur beaucoup d'échantillons, d'un petit tubercule à l'angle supérieur du périslome. Ce tubercule est analogue à celui qui orne l'ouvertuie de ïllclix Calocyplâa. IJourguignat, qui n'est, ainsi que l'a fait remarquer !\!. Pallary, (|u'une simple anomalie, due à des circonstances toutes locales, de jeunes Uelix Pisana Millier (3), mais le tubercule dont il s'agit occupe loujoui's la même place chez la Leucochroa, tandis que chez la pseudo-espèce Calncyphin, celle-ci est variable. Ce phénomène n'est d'ailleurs pas provoqué par la même cause, quoique son origine soit la même, et, tandis qu'il se produit chez les jeunes dans le Catociijihki. il ne se développe que chez les extra adultes dans l'autre espèce. Les Leucochroa ca'nlidissima tuherculées se trouvent dans toutes les loca- lités où vit l'espèce. M. Thieux, qui fut le premier à observer et étudier ce phénomène, a constaté que sur quelques centaines d'individus recueillis aux environs de Brignoles, du Luc, de Sanary (Var), à La Bedoule, près Cassis, aux environs de \Tarseille, de Vilrolles, en Camargue et dans diverses loca- lités des P)Ouches-du-Rhône et de la Provence, t/3 ont le tubercule que nous représentons pi. T, fig. I à 5. Nous en avons recueilli dans les environs de Nice, principalement à E/.e, dans les endroits secs et bien exposés au soleil. (1) Dans le n» -HO du 1" juin dernier, M. Chatelet a publié de très inléressanles obser- vations sur les variétés du Leucochroa candidissima (et non Hélix; c'est un genre reconnu et admis par tous les auteursl, très commun dans les environs d'Avignon, en faisant remarquer son habitat constant sur le calcaire. C'est en effet son sol de prédilection et nos efforts ont été vains pour l'acclimater sur les terrains siliceux; néanmoins l'un de nous en a recueilli en quantité sur les quartzites, sur. la route du Luc à la Garde-Frenay, au nord de la rivière l'Aille, dans les Maures (août 1907), quelques-uns affectant le galbe de la variété depressa qui, dans les Alpes-Maritimes, vit aussi bien sur les rochers ensoleillés, en colonies ou bien en compagnie de la forme considérée comme type, sur un sol argilo- marneux. Nous ne savons pas non plus à quoi adribuer l'aplatissement de la spire qui caractérise cotte variété depressa. La variété de ce nom existe d'ailleurs dans presque toulcs les espèces d'Hélix et Draparnaud lui-même, qui a utilisé ce caractère, disait, en parlant de VHelix rcrmicnlala : « Cette coquille varie beaucoup par l'élévation de la spire qui est quelquefois un peu déprimée. » Elle l'est quelquefois beaucoup et nous avons fait connaître une forme absolument déprimée de cette espèce, dans le Bulletin de la Société géologique, 1905, p. 600, pi. IX, fig. 4. On trouve des variahiliana presque aplaties, et de Mortillet a signalé dans le Cabinet, de Chambéry des Hélix alhella de .Çardaigne fce qiii n'est pas admissible. 11 a dû la confondre avec VH. lapicida ou 1'//. explanala. Cette dernière espèce ne vit pourtant pas non plus dans l'île considérée) dont la spire de l'une forme un cône de S ">/"' de hauteur, tandis que la spire de l'autre s'élève seulement de 1/2 »/"> au-dessus de ce plan. Esl-ce vraimeni la même espèce? C'est à vérifier, quoiqu'il ajoute que les intermédiaires existent. La variété globularis bien caractérisée de M. Chatelet existe un peu partout, à Pernes entre aulres, h Sainl-Rémy et dans les environs de Marseille. Caziot. (2) Caziot et Fagot. Distribution géog. du L. candidissima. Feuille des .1. Naturalistes, 1" novembre 1905. (3) Pallary. 1" contribution à l'étude de la faune malacol. du N.-O. de l'Afrique. 1897. (;.\'/lOT et TiiiKt \.- - Tiiliriiidcs ilritlljiiruirs chi-z (luclques Ih'tiicinns. 1 1 il ^ rt s -^ :3 è o ,3 3 es -g c "■" 0 m os r OMS 0 Caziot etTniEiix.— Tubercules dentif ormes chez quelques Héliciens. Ca/.iot et TlliKi X. — Tiiberculrs dt-ulilunncs chez quclqurs lliHicii'us. 'i3 V.n llspaiîiii', M. Tliiniv en a trtnivt'' au Mnnljuioli ul siu- la plaide à Itaice- Imic, à l'Iassa pi l's (hiium-. à Sil^cs à 211 kilniiiclics an sud de lîani'lniic, sur la (•(■(le, à Taii-ai,'(iiif et Ui-us cl Caslclluii, ainsi ipi'à Cagliaii (Sar'daignc^ mais alTcclanl alms If /.. Sniiluu (Mr.) Kolii-ll. Les plus liiilrincnl InlMMcuir's smit lin Idt . — Ch. dans tiges. = ('(iiirhylix Mussc/ifiniio Tr. Aiitt niKiria tlioicit. — Ch. dans tiges jtunes. = Plntiiittllia irsuaindartyla L. Arnietiiaca vu/t/aris. — Ch. sous écorce et dans aubier. = G raphoUtha Wéberiana Schiff. Axpfeniuin (Les) — Ch. dans feuille, sous les sores. = Teichohia VerhuelleUa Stt. lieihi ris rxili/nrix. — Ch. dans galerie soyeuse, à l'extrémité des rameaux (2° géné- ration) = E.'-aprite eongehitelln Cl. Id. Coccide à bouclier testudiniforme. = Eide.cavnim herbrridis Schr. /oi^'ri:m':f^ ot c<>T^i:or»"ri:RES ou ciLOBJE VENTE ic ÉCHANGE Vente au ilétail et par lots, à prix tris réduits Ne Bont fournis que «les excinpiairtis de première qualité soi«««o P. Lecointre : Les formes inférieures de la vie dans les Faluns de Touraine. J. Lambert : Echinides des FaUins de la Touraine recueillis par M""> la comtesse P. Lecointre. A. Laville : Le quaternaire à industrie clielleo-moustérienne des Dunois. A. Loiselle : Note sur la biologie de quelques Chalastogastra Hin). D^ I. Villeneuve : Contribution au Catalogue des Diptères de France (suite j. Caziot et Thieux : Observations sur la formation de tubercules dentiformes chez quelques Héliciens. Notes spéciales et locales : .Note fnisant .suite au projet de re\ision des .\otonecles de France (A. Delcourt). Au\ ji'unes! Indications pratiques pour les mois de nuvi'iubre-décembre (.1. G.). Au jour le jour : Manti.s; religiosa dan.'? l'Vonno. Echanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Gaulle, à Gray-la-Ville (Haute-Saône), offre à titre gracieux, en nombre et non préparées, la petite Donacia scmi-cupria aux Coléoptéristes qui lui en feront la demande et aussi quelques Vatops tristis Panzer. M. Léon Lhomme, à Mayot par La Fère (Aisne^, s'étant spécialisé depuis quelques années dans l'étude des couches j'présiennes (cuisiennes) de l'Aisne, offre des fossiles des nombreux gîtes fossilifères de cet étage, en échange de coquilles actuelles ter- restres, fluviatiles et marines et de fossiles des terrains tertiaires. M. G. Martin, médecin-vétérinaire à Villers-Bocage (Calvados), offre oiseaux de mer et sauvagine pour naturaliser, ainsi que plusieurs années du Naturaliste Demande cartons liégés, lépidoptères, ouvrages de zoologie. M. Mourgue, pharmacien à Sainte-Cécile (Vaucluse), désire Âcanthodactylus, Tro- pidosauriis, Elaphis corone, Lacerta vivipara, à éch. contre Codopeltis insignitus grande taille et divers. M. A. Hustache. 24, rue du Collège, Dôle (Jura), désire correspondants pour l'échange des Coléoptères. Il offre de nombreux exotiques et d'excellentes espèces françaises : Apion rugicolle, Lemoroi, Helianthemi, etc. M. Georges de Vichet, 5, rue du Grand-Saint-Jean, Montpellier, désire échanger un Buffon complet avec nombreuses planches, il désire aussi échanger des livres sur l'Entomologie. Hermano Apolinar. -Maria, Director, Bogota (Columbia), offre oiseaux du pays, bien déterminés, contre ouvrages scientifiques et objets divers pour musée :_ désire surtout minéraux et fossiles. — Correspond en français, allemand, anglais, espagnol et italien. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD 10 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 1907. De la part de : MM. de las Barras (1 br.); Bruncau (1 br.'); Caziot (1 br.); A. Doilfus (10 vol., 37 br.); M.-A. Dollfus (1 vol.v, Henriksen (1 br.); de Gaulle (1 vol., 1 br.); Lambertie (1 br.); Lameere (1 vol.); Petitclerc (2 phot.); de Pontac (1 br.); Cl. Roux (3 br.); Riel (1 br.), Siebbing (1 br.). Total : 13 volumes, 49 brochures, i photographies. 1" Janvier 1908 IV« SArie, 38* Annéa N* 447 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 «-o^o * PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Let Abonnements comptent à partir du V Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. ïj© Nuiiiei"'© rîO contlmes IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9* Arr.)- 1 O O >-t LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Calmette (A.)- — Les venins; les animaux antiveniiueux et la sérothérapie anti- venimeuse, in-S", xvi-396 p. avec 125 fig. — Paris, Masson. DiFFLOTH (P.)- — Zootechnie : races bovines (France, étranger), in-18, 432 p. et fig. — Paris, Baillière. — 5 fr. Gravier (C.)- — Kapport sur une mission scientifique à l'île de San-Thomé (golfe de Guinée), in-8°, 14 p. — Paris, imp. Nationale. Larnage (H. de). — L'industrie de la résine en Sologne et dans le centre de la France, in-S", "71 p. avec grav. — Orléans, Goûs. — 1 fr. 25. LoEB (J.). — La dynamique des phénomènes de la vie. Trad. par H. Daudin et G. Schaeffer (avec additions de l'auteur), in-8°, xv-408 p. avec fig. — Paris, Alcan. LoETET et G. Gaillard. — La faune momifiée de l'ancienne Egypte et recherches anthropologiques, 3" série, in-4°, 110 p. avec 66 fig. — Lyon, Georg. Mallat (A.) et J. CoRNiLLON. — Histoire des eaux minérales de Vichy, 2* fasc., in-8°, p. 122-363, 11 pi. — Paris, Steinheil. — 6 fr. Merle (A.). — Les richesses minérales de Madagascar, in-8", 54 p. avec fig. et planche. • — Paris, Dunod. — 3 fr. Saint-Jours. — Cordouan, d'après les textes, 2" édit., in-S", 55 p. et 2 grav. — Bordeaux, Arnaud. — 1 fr. 25. Truchot (P.). — Les Pyrites. Traité pratique contenant la Minéralogie et la Géologie des Pyrites, etc., in-S", viii-348 p. avec 77 fig. — Paris, Dunod. — 9 fr. Xambeu. — Mœurs et métamorphoses des Insectes, 16^ mémoire (Coléoptères), in-S", 63 p. — Lyon, Rey. 1"' Janvier 1908 — IV' Sôrie, 38> Année - N» 447 Ca Veuille î>es Jeunes Naturalistes ÉGHINIDES DES FALUNS DE LA TOURAINE Utriii'illis par M'"" la Coiiilcsse 1'. LtculMllic f^eW YORK (Suite). BOTANICAL UARUEN. Vax rùsunié, nus i(iiiiiaissiinces sur les Scutelles de la ïintraiiie élaieiil ('iic(ii-i' furl vagues i|uaii(l paiiil lr iiii'iiiuiic nn Louis Agassiz décrit et ligure litli| fSlll'CL'S (I). I ■ S. tiiiiicuUi Aijiiifxl:.. — Forme assez épaisse, suiji'osli'ée et tronquée l'U arrière, à Ijuriis Iranciianls, pétales égaux, bien développés, avec larges zones inlerpurifères; péiiprocle au cinquième de la dislance entre le bord et le périslonie. Anjou, romaine iSainle-Maure, d'après le CitUiliKjni' nn- sonnO). Cette forme ne doil pas être confondue avec le >. ImncaUi Uoiy ^1827) à pétales |ilus longs, zones porilVres plus ejroiles. hoids iiioiir-^ sinueux et périprocte plus rapproché du bord. 2° 6". propinquu Agassiz. — Forme plus déprimée, rostrée et tronquée en ariière; pétales égaux, assez larges mais courts, l'éiiprocte éloigné du bord, au tiers de l'espace eidri' ce dernier et le péiistoine. (lelle es|)èce corresiiond assi'Z exaclenieni au >. l'aujasi Defrance. — Saint-t'icoiges-d'Anjou. 3' .S. lùiiijdsi Defrance. Finme subrostiée. troutpii'C en arrièie; pétales bien développés, égaux; périprocle au quart de la dislance entre le boid el le périslonie. Mords épais, évidemment modillés par l'usure, ce qui fait paraitie les pétales plus longs. — Département de la Sarthe. 'i".S. piiidiKla Agassiz. — F(Mini' peu épaisse, à bords li'anchanls, sinueux, subis autres, bords énioussés, péiipidcte et partie postérieure ^inconnus. - Faiuns de la l'inuaine. »— ■ Voyons maintenant comment les Sculdles dp la Touraine ont été inler- ' prêtées depuis la inonograpliie d'Vgassiz. Cet auteur lui-même, dans le (1) Monographie des Scutelles, p. 78 el siiiv., 1841. 4(5 J. Lambert. — Echinides clex Faluns de la Touiaine. Caldlugue raistmné, réunit à son S. trinicata (non Bory), à litre de variétés, ses >'. propininia et N. slrllutu (1). Dcsiir, en IS.'iT, maintient comme espèce distincte le 6\ productu, mais sous le nom de ^'. l'uujusi, il léunit toutes les autres espèces d'Agassiz et aussi son N. BrongniarU. Desor estime, en effet, que l'espèce doit être inter- prétée assez largement pour qu'il n'y ait pas lieu de tenir compte de l'épais- seur vai'iahle ! ni de la position du périprocte variable ! chez les divers individus. Si le savant écliinologue a dépassé la mesure, il faut cependant rcci innaître (|ue ses propositions, basées sur les rappoi'ts de certaines Sculelles eidi'e elles, étaient en partie fondées (2). Comme nous venons de le voir, une des observations les plus importantes de Uesor avait pour objet le raltacliemenl aux espèces de la Touraine d'une si\ième Scutelle : i'>" S. livoitiiniarli Agassiz. — Forme très déprimée, à bords nunces, rostrée et sublron(|uée en arrière; pétales égaux, assez larges, courts, péripi-octe très rapproché du bord, à un neuvième de l'espace entie ce dernier et le péristome. Agassiz déclarait, en 1841, avoir trouvé lui-même celle Scutelle dans l'Eocène de Grignon, mais en 1847 il était déjà moins aflirmatif; il indiquait le type comme se trouvant dans la collection Michelin et faisait suivi'e d'un point de doute la mention Grignon. Or, il résulte des notes manusci'ites de Michelin, colligées par Bfiyle et aujourd'hui en ma possession, que le type de sa collection pi'ovenait non de Grignon, mais de Doué (Maine-et-Loire). Les critiques de Desor étaient donc pleinement fondées et S. BromimarU Agassiz est bien une forme des faluns de Touraine. Sous le nom de variété arintii-irava, Tournouër a signalé dans les faluns (le l'ieiines une forme qui présente, en effet, assez exactement le caractère attribué par Defranc(^ à son S. Faujuai (.i). Otte forme a été depuis décrite et ligurée par le R. P. Bazin (4); elle est assez large, faiblement rostrée en arrière; ses pétales subégaux sont relativement courts et son périprocte s'ouvre environ à moitié de la distance entre le bord et le péristome. (juani au S. civcularis Bazin, c'est une forme de petite taille, circulaire, qui paraît spéciale au falun de Rennes. J'estime que l'interprétation du S. Faujasi donnée par Desmoulins, Desor, Tournouër et Bazin est plus exacte que celle de Grateloup, incidemment rejetée par Cotteau (a), et je ci'ois devoii- m'y rallier. Le .S. Fuujusi reste donc pour moi une espèce remarcpiable par le faible développement de ses pétales et la position de son périprocte, éloigné du bord. .AI. de Loriol a autrement compris l'espèce (6), et son S. Faujasi, auquel il réunit S. Smitlii Agassiz, est, selon moi, autre chose. Je propose de maintenir à cette forme remarquable par son périprocte rapproché du bord et qui correspond assez exactement à la figure donnée par Bruguières (7), le nom de S. inincala Bory (S): elle comprendra avec les individus du Portugal le S. Faujasi Grate- loup livDi Defrance). (1) .\gassiz et Dosor, Cat. rais, des Echinodermes, p. T6 et 77, 1S47. (2] Desor, Synopsis des Echinides fossiles, p. 233. (3)Tournouër, Bull. S. G. de F., 2^ sér., t. XXV, p. 381, 1868. fi) Bazin. Ech. du Mioc. de la Bretagne (Bull. S. G. de F., 3» sec, t. XII, p. 6, pi. II, 1884). (5) Cotteau, en effet, n'a pas compris le S. Fauiasi dans la lisle de ses Echinides des Pyrénées. Voir : Ech. des Pyrénées, p. 84, 1863. (6! Descrip. des Echinod. terl. du Portugal, p. 10, pi. I, fig. II, 1S06. il) Encyclopédie méthodique, pi. 146, fig. 4-.5, 1791. (8) Bory de Saint-Vincent E.rp. des P. de l'Encyclopédie, t. I, p. 142, 1827. J. Lamdf.RT. — fù-hiniilcs iulcHu h'diijasi Dcfranoo, légèrcmonl convexe au-dessus, subrostrée rn arrière, à pétales larges, do médiocre longueur, et péripructe éloigné du liord. (l'est la forme ligur'ée |)ar Agassiz sous le nom de .S. propinqua (Monog., lah. W'I, tig. 11, Ki). il y a lieu de lui réunir, h titie de variété arniorirana, la l'orme figurée par le U. 1'. Hazin (pi. tl. tig. I, 4). et aussi la plupart des St'utellcs des faluns de r.\njou cl de la Tour'aine. Celles de cette dernière région, moins rostrées en airière, pourraient être distinguées comme variété liiroiwnsis à pétales plus développés, un peu plus longs, et périprocte souvent moins éloigné du bord. Klle forme ainsi jiassage à certains individus voisins du .S. Innirnlii Agassiz mon Moryl. N. /'(/H/avi Agassiz, h pélal(\- plus longs, me iiarait en èli-e plutnl un individu à maiges usées ^pi une vérilaltle variété. II. — Sculollu jniidiiihi Agassiz diffère du précédent par sa forme moins épaisse, son bord sinueux postérieurement érbancré, ses pétales plus courts, son périprocte moins éloigné du boid avec arcd postérieur plus arcenlué. III. — Sculi'lla sti'Unlit Agassiz, voisin du S. l'aiijasi, s'en distingue par sa forme plus épaisse et plus large, ses pétales plus développés et ses marges -'i8 J. Lambert. — Echinides des F(dinis île la Tonrabie. déclives, trf's cdiirtos. Il v n lion do lui l'éiinir Ir S. Innirnio. Agassiz (non Bory). iV. — !toiMoscnt. l,ors(pie la plaipie coiiiiniiMKiue avec deux andiu- laciaires, l'un des canaux s'irradie en canaliculi.'s d'un côte, Tautie de l'autre côté. Ces canalicules, en approchant de la suture, s'cid'oncenl el entrenl en cuninuinication avec un sirond léseau de canaux lioii/.unlaux creusés à la pallie interne supeilicielle des jdaipies de la l'ace supérieure et dont la plaque uirerieure conslitue seulenieul la hase. Sur les plaques audinlaciaiics de la l'ace inir'iieuie il y a lui réseau ana- logue de lanalicules qui s'iiradieiil du canal |)riiicipal et parliculièrenient du centre de la plaque vers les suliu'es; quelques-uns près du ciiili e, plus di-oils, passent niènu' d'une plaque and)ulaciaire à l'autre. Aucun de ces canaux assulaires ne parait en couumuiicalion soil avec le système amludaciaire, soit avec la surface exteine du test, car aucun ne suit un paiiouis semhlahle à celui des sillons porifères de la face orale externe. Sr.utcUa v/n'c. — l'élite espèce, en liup fâcheux étal pour ètie décrite, mais remar(pial)le par sa foime très déprimée et ses pétales très courts, l'eut-ètic est-ce un jeiuu» '? Par la fractur(î du dessus on \oit deux mâchoires encoi'e en place et en arrière deux dénis déplacées. Localité. — La l'Iacelle, commune de Fcirière-Larçon. J. Lambert, Président du Tribunal civil de Troyes. (A suivre). LA GÉOLOGIE IL Y A CENT ANS, EN FRANCE .\u début du XIX' siècl(\ les sciences ont pris en France un développement réellement bien extiiKU'dinaire; dans toutes leurs branches elles se sont renouvelées. Laplace, Lagraiig<', Lalande on! reiuis toute l'astronomie; Lavoisier, Lterthollet, \au(pieliii, Fourcroy, Iheiiaid nous ont donné une analyse chimique toute nouvelle qui a appoi'té un contingent capital à toutes les autres études. l\omé de l'isle, llauy ont transl'cu'mé la minéralogie: de Jussieu, de Caiidolle ont fondé la classilication naturelle des plantes; (i. Cuvier Lacépèdc ont étal)li les bases de la zoologie générale, tandis que Latreille pour les .\rticulés et Lamarck pour les Mollusques en ont dressé les cadres systématiques, (ioiiimerson, Olixier. Savigny, l'éron el Lesiieur nous ont apporté les produits e.xoticiues. Je ne puis citer que les personnalités les plus illustres, el des savants de premier ordre gravitaient autour d'elles. La géologie ne pouvait s'établir sans l'appui de tous ces éléments nou- veaux; elle fui dénommée, on peut dire, bien avant sa constitution réelle, avant que ses méthodes d'observation ne fussent définies, avant toute cri- 50 G. -F. UoLMTs. — La Héolafiie il y a cent ans, en France. tique. L'origine des l'ociies, colle des montagnes, des fossiles, étaient la matière de discussions conjecturales indéfinies et sans portée; en l'an IX, le l)rilliint conciiyliologur i]ue lut l)rii|iinuaud pouvait dire sans malice : c< La géi)l()giu a élé jus(|u'à pi'ésenl le roman de la minéralogie. » Ceux-là mènu' (jui axaicnl pu, comme Laxoisicr, (jiraud-Soulavic el queliiui^s autres, mettre en lumière les li'aits toudantenlaux de la sliiiclure du globe, avaient vu leurs idées négligées par leurs contemporains et submergées dans le fatras des théoi'ies les plus conlradicloires. Uien n'est plus curieux et plus digne d'intérêt que le spectacle du lent développement de la stratigraphie, des itei'fectioimcments inégaux de la paiéduldldgic cl de la liaison entre ces deux brandies d'une même science se pièlant un mutuel appui. Heureuse- ment, les documeids sont abondants; nous savons tous les détails de l'orga- nisation de la méthode slratigraphique. Nous pouvons les puiser dans les Annules du Muséum, le Journal des Mines, le Bulleiin des Sciences de la Sociélé ptiUunwUquc, le Journal de l'Imsique, les Mémoires de l'Institut (classe des sciences), les Mémoires de la Société dliisloire nalurelle de Paris, sans C(jnq)ter les ouvrages spéciaux : Traités de Minéralogie, par Brongniart, Delamélherie, Ilaiiy, etc.; Traités de (iéotogie, par Faujas de Sainl-Fond, Deluc, Delamétiierie, Daubuisson de Voisins, Brongniart; Articles du Dic- tionnaii'e des Sciences naturelles, etc.. La vie scientili(jue était à l^aris, à celle époque, bien plus intense qu'à Londres. Trois œuvi'cs cependant donunent la situation; c'est la longue el persévérante élude des ossements fossiles des vertébrés, el spécialement de ceux de Montmartre, par Guvier, à laquelle se joignent ses études prolongées sur l'analonuf; des mollusques el des animaux inférieurs; c'est la descripliim des coquilles fossiles des environs de Paris, par Lamarck, faite principa- lement d'après la collcctinn Defrance, à laquelle la i< Description des animaux sans vertèbres » fait admiralilcment suite; mais, dans ces beaux (h'-buts, la l)aléonlologie des vertébrés el des invertébrés n'était encore qu'un accessoire de la zoologie. Enfin, plus étroitement encore dans noire domaine, c'est l'élude géologique des environs de Paris, par G. Guvier et Alx. Biongniart el par Brongniart scid. (|ui se poursuit dans quatre édifions sous deux titres dif- férents : 1808, 1812; 1822, 18;î"). C'est même le perfectionnement successif de cette onivre que nous retrouvons périodiquement qui peut nous servir d'appui pour juger de l'avancement des idées générales, et nous permet la division en paragraphes de l'esquisse que nous nous proposons de mettre sous les yeux de la jeune génération. I (1802-1807) Faujas de Sainl-Fond, ipii occupa au Muséum, en 1802, la première chaire de géologie ouverte en France, était bien au-dessus des sarcasmes que lui a décoché Voltaire; c'était un observateur de bonne foi, plein d'enthousiasme, qui avait beaucoup voyagé, qui connaissait les savants, les collections, les bibliolhècpies de tous les pays, qui n'était d'ailleurs l'auleur d'aucun système el (jui avouait bien simplement, en ouvrant son cours : << Que la somme des faits recueillis jusqu'alors ne peinieltait pas encore d'établir une Ihéorie positive de la tcu'mation du globe. » Faujas c(.innaissait bien l'intérêt des fossiles et, en dehors de son grand travail, fort bien fait, sur la Montagne de Saint-Pierre près Maëstricht, il nous a donné ime foule de petites notes sur les fossiles, les roches ou les volcans, et sur tout ce (jui l'avait plus i)arlicullèrement frajjpé iiendant ses voyages. Il y avait alors sur les fossiles deux idées également courantes, les uns prélendant que les fossiles appartenaient tous à des espèces disparues, les autres affirmant qu'ils apparlenaienl tous à des espèces encore vivantes I G.-l'\ UuLi.ri'S. — La (léoloyie il y a cent ans, en France. 51 ni.iis (lr liiialiirs plus un iikùiin liii'ii ciMiinics. r.iiijjis (\) cxiiiiiiiu' uih- suixaii- lillllt.' (Il' r(M|IIll|i'S, l'Il llUljnl jll' (|r I Kdiclir (lr (illi^'IKUl OU (lll l'IilPCI'llC llu Sllb- iipciiiiiii, cl fonfunilaiil cuiiliiiuclltjtnenl l'iilonlilé avec l'aiiuiogii', il liouve ([lie loiilcs les C'six'-ci's fossiles diil leur aiiaiosuo dans les iiiers aclueiics. il ii'tii\isaj,'o pas iiii iiislant iiiic les deux cas pcuvenl se picsenter cl que les cduclics cdiilcnaiil des cspi'-ccs (lil'tcrciil('S pcuveiil (ilre dillcreules aussi; il n'y a aucune idée slialii;iapliii|ue dans Ujus ses écrits; il ne peul c(inipi(!ndie ni la l'drinatioii des ni(iidat,'ncs, ni 1(3 cieusenienl des vallt-es, mais il |)i)usse aussi luin (|u'il élail possible de le faire l'élude des minéraux et des roches d'après leurs seuls caractères maci-oscopi(|ues. Dans le domaine puremenl i,'éoi,'n(islitpie, comme on disail alors, je ne remoiderai ni à .Mtuinel, ni à (iuellard; je laisserai de ciMé (liiiel-Laumont, l.amanon, ce sont des desciipleurs muieialoiîiipies. Un peul dire (jue le premier Iravail spécial d(^ géologi(! parisienne est dû à J.-M. Coupé, et fui publié de brunuiire an XIV (I8O0) à octobre 1800 dans le Juumal (/(' /'/i,i/xù/i((\ Il expose ("lu'il y a rimi déposilinns dislincles dans le l'arisis. I. — Lu craie blanche à silex, visible à Meudon, el qui s'étend en Champagne, en Picardie, à la c()te d'Ani;leleire, el ipii du pays de Caux vient se cacher sous les hauteurs de l'Oise, de Saint-» lerniain, de .Meuduu, pour reparaître à Sens. II. — Lue nappe de glaise bleue, visible ù (ieidilly, AuleuU, Issy. III. — Des lils de pierre de Mlle, propre à bâtir, sorte de pilé marin, lits nombreux, (|ui s'éleiidenl dans le Soissonnais el le Laonnais, ren- fermant des co(iuilles fossiles dont une grande quantité a été trouvée ;\ Grignon el (jui apparticmienl à des formes d'une mer équatoriale. IV. — La déposition gypseuse, qu'au trouve dans des carrières toujours situées au-dessus de celles du calcaire marin et dont la foi'Uiation a été liés différente, car les matéi'iaux de la matière gypseuse ont été non i)as transportés, mais dissous el rodéposés. Visible le long du cours de la Marne, à l'anlin, Monlmarlie, Ai'genteuii, Monl- Valérien: on y dislingue depuis la base : 1™ Division. — .Marne argileuse cassante avec queltjues coquilles, grands cristaux de gypse transparent. 2" iMvisioN. — Banc uniquement composé de gypse avec ossements d'ani- maux leireslres. 3" Division. — Seize couches environ d'argile et de marne verte avec gypse grenu. 4° Division. — Glaise verte en masse entière avec des lits fendillés infé- rieurement. 5° Division. — Couches argileuses et pierreuses diversifiées avec coquil- lages et bancs de co(juilles d'huîtres. 6" Division. — Vaste na[)pe de sable lin uniforme s'élendanl depuis les bords de l'Oise jusqu'à l'ontainebleau et produit par la mer (Ver- sailles, Plessis-l'iquel, Antony, Monlmoicncy, Monlinai'tre); avec grès tabulaires et galets à Homainvilie. Il n'est pas (juestion des meulières supérieures dans cette note, mais elles font l'objet (l'une élude à part. Dans une autre note. Coupé a dégagé une (pieslion (les plus inipoitanles pour la slratigiapiiie, il a d(''ci-it el délimité les terrains superficiels, les sépaianl des roches en place composant l'infra- structure. Il a montré que dans l'élude d'un pays il fallait mettre à part les (1) Essais de Géologie, p. 52, 58 (an XI), 1803. 52 ("i.-F. DoLLFUS. — Iai Géologie il y a cent ans, en France. liiiKins, les ébdulis, les gi-a\iers des rivières, tous les terrains d'altération, de l'ecuiivreiiient, (i'allerrisscinent, et coniparei' seulement les masses fondamen- tales seMl|ilées pal' les eaux, mises au joui" pai' les vallées, les dépôts mai'ins étant devenus solides par une n subterianéation » et une » coUiquéf action ». Coupé a en outre des idées très justes sur la circulation des eaux souter- raines, leur action métamorphique, etc. Mais aucun détail sur les fossiles, pas trace de paléimtologie, c'est une pure succession de masses minérales locales observables dans le bassin de Paris. Plus lard, Coupé ajoutait [Jour. (/es Mine.s, 1808) : " La puissance de la nature est dans l'écononue des causes » lentes et dans l'immensité des temps. » Les altitudes relatives préoccupent les auteurs et les observations baro- métriques se multiplient; Daubuisson, dans une lettre à Delamétherie sur la hauteur de quehjues points des environs de Paris, dit que l'horizontalité des couches de Montmartre et leur pai'allélisme exact avec celles de Ménil- montant entraîne l'idée que ces buttes ont été découpées d'un même massif par la dénudation, que ce sont des « témoins » qui attestent l'ancienne élé- vation du sol dans toute la région. Peu après le Journal des Mines donne les principaux traits du grand édifice édifié à la géognosie par le célèbre Weiner. professeur à Fieybeig (1). Ses recherches ont abouti au classement de toutes les roches d'après leur grain, en simples et composées; d'après leur position en roches stratiliées hori- zontales ou inclinées et en roches non stratiliées; d'après leur ordre de position, en formations primitives, de transition et secondaires. Dans les iurmalions primitives, l'ordre est toujours celui de : granit à la base, puis au-dessus gneiss, schistes micacés, calcaires piimilifs, schisles argileux, grauwakes et grès; dans les formations de traiisilion, les bandes de schisles alternent avec les grauwakes, les calcaires primitifs, etc.; dans les foima- tions secondaires, les fossiles apparaissent et l'ordre sti'atigraphique n'est pas constant, il y a des répétitions de bandes de grès, bandes de houille ou de lignites, bandes de calcaire coquillier, etc. Toute la stratigraphie résulte ainsi de simples successions minéralogiques. Mais on aura une idée tout à fait juste des questions qui préoccupaient les géologues et les savants d'alors en parcourant les titres des travaux qu'ils ont publié.s, pendant cette année 1807, dans les principaux recueils scienti- liipies. Publications contenues dans les Annales du Muséum, en 1807, tomes IX et X : Vauquelin. — Sur une steatiteverte recueillie par M. Faujas à Monte-Ramazzo. Faujas. — Notice sur la madreporite à odeur de truffe noire de Monte-Viale (Vicentin). Faujas. — Sur une portion de tronc de palmier trouvée à soixante pieds de profondeur au milieu d'une brèche volcanique, à Montecchio- Maggiore. Lacépède. — Intluence de la hauteur et de la position des montagnes sur les habitations des animaux. Lamarck. — Explication des planches relatives aux coquilles fossiles des environs de Paris. G. Carier. — Suite des recherches sur les os fossiles des environs de Paris, Part. III, IV, V. Laugier. — Examen de la pierre dite Zéolite rouge du Tyrol. Ménard de la Gmije. — Mémoire sur un nouveau genre de coquille de la famille des Solenoïdes (Panopea Faujasi, avec planche). (1) Journal des Mines, 1806. (i.-F. DdU.KUS. — Im GéoliKjie il ij a cent ans, en France. 53 l'ii>ij(i\. Df-sci-iptidii f;''ologir. — Sur la riiiiu'ralisation du gy|)se parisien. F. Cui'ier. — Sui' les espèces fossiles d'aninuiux carnassiers qu'on trouve dans les cavernes d'Allemagne. \'ii'iiini. — Voyage ilans les Apeimins. heliinirllii'rie. — Sur un (Ici'ilc fossile de Ciriguon. nchuiirtherie. — Sui' un poisson fossile de Monlmartre. Iliinipasse. — Sur une hnclu' calcair'e conteiiaul des os fossiles découverte en Corse. Le Jaiiriud dr\ ]Hitc\ (fondé en t7!('ii avait, en IS(I7. pour rédacteurs: Coquebert-Moidbret, iiaiiy, \ auquelin, lîailIeL, Urucliunl de \ illiers, Trémery ol Collet-Descostils. \oici les titres des travaux insérés dans les quatre fas- cicules trimcsti'iels : Giicnici'un. — Ue la désull'uration dos métaux. Duiibidsson de Voisins. - De la mine de plond) de l'oidlaonen (Bretagne). Le Lièvre. — Do la véiule, nnnxelle substance minérale provenant de l'île d'Elbe. Daubuisson. — De la chaleur souterraine. Cordier. — Recheichos sui' les différents produits volcaniques. lierthier. — Sur les sulfates de chaux, de barytho et de plomb. Iliiiol de Mnroçiues. — Sui- (jnelques substances minérales du département de la Loire-lnférieuie. Brun-Neergaard. — De la Ilauyino, nouvelle substance minérale. On trouve des extraits du Mémoire do Wallaston sur la découverte du l'alladiuiii, de llatchell sur la houille de Hovoy-Tracy on An;:Ieterre. l'an- nonce de l'apiiarilioii ilu l'raité de Minéralogie, par Al. lîrongniai 1. Dos notes de Iléricart de Thury, de Guyion-Morveau sur des collections, dos voyageurs, des publications miuvellos. Il y a donc de la chimie, do la minéralogie, de l'exploitation technique dos mines, de la physique mémo, mais la géologie stratigraphique manque encore totalement. (A suivre). G. Dollfus, 54 G. Cépède. — Conlribution à l'étude de la biulngie de la Sardine. CONTRIBUTION A L'ETUDE DE LA BIOLOGIE DE LA SARDINE (Alosa sardina(I) Risso) Le Pas-de-Calais peut être considéré comme une limite septentrionale de distribution géographique de la sardine. Celte intéressante espèce de Clupéide comestible a vivement fixé l'attention des biologistes marins et des pêcheurs et industriels maritimes français durant ces dernières années. Sa rareté sur la côte bretonne, en 1902 notamment, a entraîné une crise économique considérable appelée « la crise sardinière ». La sardine pêchée le plus communément pour être conservée est appelée Sardine de rogue; elle a un an environ; adulte, elle a reçu divers noms : Sardine pondeuse ou Sardine de dérive. Nos pêcheurs boulonnais récoltent cette dernière, qui a deux ans environ, dans les mois automnaux : septembre, octobre, novembre dans le sud-ouest 1 .^^ , ■■-^ ■l'vtiB^B J \ A Equihen. — Pécheur de basse eau enlevant les Celins pris dans son parc. (Derrière le parc, on voit la mer qui se retire lentement, mouillant encore le bas du parc.) (1) Ou Clupea pilchardus Arted. W'alb. G. Cépède. — Contribution à l'élude de ta biologie de la Sardine. riô ili- l'\n^l('lcn'i', notnininonl sur la cnlo des ('.oi-nniinillcs. oiilrn Staht-I'oint r\ \r (,\i' l,i/,\ui). Ils la nniiiiiH'iil t l'-liin nu (l'Un cl hdm ('niliin on Si'-iihui, <'uiiiiii<' rJtiilii|M('nl à Imi ci'rl.Hiis aiitciiis. (l'es! ccKi' saidiiir adiilli', i(iii,mir (le IK à 2'i I riiliiiM'iics, (|iii ariàvi' [laifiiis iri lianes (■iiDrnit's snr la ciMo iln Itduliinnais. Mais ([n'clli! soil capUiri^o ilans 1rs caiix ani,'lais('s (iii an V(tisinaj,'i' di- nos cùlcs on (in'cllc soil raniassôc snf II' rivai,'!! li(inl(iiniais, la saidini- m- tcnlc jias nos pi^clifnrs. La ronlinc Icnr a a|i|)iis à iir^daii^Micr rc |i(iissnn. .Malgn- Ions les conseils, ils s'olislinenl dans leni' iiiéinis. Les (lélins |iounisseii( snr la plage, on allendanl, lorsipiils sont nlilisés, de seivir d'eiij,'rais dans nos champs (II. D'ailleurs, les mêmes sardines (adultes) venant d'Angleteire sont laissées eommc hénéliee aux ■ déhardenis » et diflieilomcnt vendues par eux et à vil prix, l'onrcpioi n'es- saierions-nons pas de les l'umei\ de les c< saniir » à la façon des harengs, comme nos voisins de la mei' du Noi'd le foid pour le Siiral {('liiiini spiallus Linni') ? l'onnpioi n'essaierions-nous pas de les conserver dans la saunuire et de les expédier ensuite dans l'intérieur où elles constitueraient un cxcfdicnl alimenl, ci dos prix ahoidables pour rouvrier, qui aurait ainsi une nourriture saine et peu coiltensc '? Les Céiiiis sont cxcelienls. Des personnes non prévenues les Ironvcul délicieux. A K«ji 1111 \, — \ LiL- ilu iiaru m in.-r>]M.-ili\L-. ]'i'-.>i[iit.- à*; pii-»lit. (Les Célins soiil presque tous pris au moment de la baisse de la mer.) |^^ Dans son intéressante étude, si documentée, sur La l'thlie à Boulogne (ISS»), Onu ne fait pas mention de la sardine et à juste titre. 56 C. Cépède. ■ — Contribution à Vétude de la biologie de la Sardine. L'arrivée des Célins sur la côte boiilonnaise, qui a une grande importance biologique, pourrait, ainsi utilisée, avoir un intérêt économique considérable. Les faits suivants, que je me fais un devoir de signaler, le montreront pleinement. Dans le début de septemlire dernier, de grands bancs de sardines vinrent à la côte, au sud de Boulogne, entre IJeivk et E(|uihen. Ces troupes de Célins étaient si considérables que le dimanche 8 septembre les « pêcheurs de basse eau » qui tendent à la côte des 2. — Annales du Muséum de Marseille, lS9i, p. 33; article Labrax lu-pus. D' L.-J. MoREAU. — l.e ïruu du GuuUrc. j/ LE TROU DU QOUri-Kli (Forêt de la Montagne de Reims) l.r imin iir liiiii ilii (•nullrr (lésifjne non pas un [i\\\\> nu mi •ilpiiiii-, cuniine mi iioiinail If pciisfr, mais sfiilriiiciil le point où les t-aux (l'un ruisseau ti'nipuiaiii' (iispai'aissenl brusipn'mcnl dans des lissuros iii\isililcs tic la craii' sradiiirmic supi'iicuio (('.'). CclU' iicik- est siluf'-c dans \r huis dit " du (Inullic », dépi'Uiiancc t\f la fnivl de la Moidai^nr de Hiiins, à (piclipics ccii- laint's do nirlii's si'uli'Uii'nl dr la ruulc qui va de Saiid-lniui^i'S à (iiTinainc, villages (pii, imur le dire en passant, jaliiniM'td vcis l'est l'axe de Cianiaelies, où la craie atli-int l'altitude de ItiO à 180 mètres, |)lus peul-ùti'e ((i.-F. Uollfus, Heclierclies sui' les omlulalions des couches tertiaires dans le bassin de Paris. — - Uiill. scnirfs cari, iji'iil. de /•'(■., n" li). Le ruisseau du Cioulfre prend naissance h la surface d'un plateau élevé de 27(1 nièlres, ((inslilué par l'argile à meuliiMes de la Kiie, et n'est, à l'origine, (junn simple fossé seivard de déveisoii' aux eaux d'un étang. Les Lilocs de meulières (exploités en piusieui'S points) se sont éboulés sur les pentes et on les ichtinvi* jus(pi'eii b;is de l'étroit vallon cpii atteint très i-api- dement 12(1 nièlirs de iirofondeui' entre des altitudes de 2()() mètres. Le l'uisseau du Cioullre. après avoir traversé la route de Saint-lnioges à (ler- maine, a raviné l'argile à meulières et s'y est creusé un lil profond de 2 mètres et large seulement de 1 mètre. Il atteint alors le vallon et coule sur les blocs de calcaire siliceux sans être encaissé, mais avec une pente li'ès rapide et une allure loiwentueuse des plus piltoresques à suivre sous bois. Il ti'avei'se ainsi les sables nummulili(|ues ipii afili iiieid sur la pente, très difliciles d'ailleurs à décelei', par suite lie la \égélation intense. Le Plateau ait. 270 7 58 D"' L.-J. MoREAU. — /,e Trou du Gouffre. iiii'iileiir poiiil de rcpèi'i' rsl dniis los linivtTPS, los fniigôi(>s cl i|UplqiH's pins qui y croisscnl de prôlÏTciicc. L(>s diUV'n'iiles foniinlions de l'i'|ii!j;e do l'iii-gile plasUipie qui vionneni ensuite, direelenient sui)crpiisées à la einie, ne sont puèrc mieux visibles. La l)ase des saljles numinulilicpies esl indiquée cepen- dant par (pieiques sources très faibles ou poinis d'eau qui seuls n'arrivent pas à alimenter le ruisseau du douffre ni la vallée au-dessous de la peile. Au contact de la craie à Magas, les eaux sont arrêtées pai' un léffei' rebiud barrant la vallée et déposent alors le gravier entraîné, formé surtout par- de |)eUts fragments de calcaire siliceux. Elles se perdent, à ce moment, dans les fissures invisibles de la craie sous-jacente, en deux points voisins, mais sans former ni dépression ni entonnoir sensibles. Le principal point d'ab- sorption est situé contie le talus de gauche, smis un gros bloc calcaire. Les eaux, très rarement, passent par-dessus le i-ebord transversal, au-dessous duquel il n'y a pour ainsi dire plus trace de leur passage. Cette perle transforme donc le reste de la vallée (environ 4 kilomètres) en vallée complètement sèclie. Ces dernières sont nombreuses ici sur les pentes crayeuses, telle celle qui est voisine à l'ouest, et celle encore oîi le Cubray, qui aboutit à Ay, n'est qu'un fossé à sec. Les vallonnements qui entourent la Montagne de Reims sont à peu près tous dans ce cas et la trace même de fossé disparaît (vallées de Bouzy, Ambonnay, etc...)- Tout près de ce point de disparition des eaux que la carte de l'intérieur seule indique, fort mal d'ailleurs, par un rond qui doit être reporté plus au sud, se trouvent, à un niveau un peu plus élevé et sur le flanc gauche de la vallée, deux fosses distantes l'ime de l'autre de quinze mètres et d'aspect très différent. Une coupe pratiquée dans le bois rend, cette année, leur abord très accessible. La première, légèrement ovalaire (grand diamètre, 15 mètres environ; profondeur, 3 à 4 mètres) est à sec en temps normal. La seconde, qui a les mêmes dimensions avec plus de profondeur, paraît être devenue tout à fait étanche. Même en plein été, elle est comblée jusqu'aux ])ords par une masse spongieuse toujours humide, formée d'herbes et de mousses. A la surface poussent quelques arbustes et deux ou trois bouleaux. Cette fosse, qui n'assèche jamais, est connue sous le nom de » Gazon mouvant » et il est dangereux de s'y aventurer. A loO mètres au sud, deux autres fosses fonctionnent presque en tout temps et absorlienl deux fdets d'eau que l'argile plastique amène au jour un peu au-dessus d'elles. D'autres points d'absorp- tion moins importants se lenconlrent au même niveau dans le bois et aussi sur le flanc droit de la vallée. On sait que la théorie du jalonnement des cours d'eau souterrains par les bétoires, dont l'abbé Paramelle est l'auteur, a été démentie par de nombreux faits observés dans les Causses, surtout et aussi dans cette même Montagne de Reims, par l'exploration de la rivière souterraine de Trépail due à M. E.-A. Martel (La caverne de Trépail et les l'ivières souterraines de la craie. — Bull. serv. carte géol. de France, n° 88, 1902). Ces fosses, peut-être latérales au parcours sous terre, ne peuvent donc fournir qu'un douteux indice sur la direction probable du courant et on est réduit à des hypothèses; mais l'exemple voisin de Trépail, dans des conditions analogues (12 kilomètres en ligne droite à l'est), rend très proliable l'existeni'e dans la craie de lai-ges fissures actuellement un peu trop desséchées par suite de la diminution des eaux courantes. A défaut de rivière, le lit souterrain peut subsister. Oîi ressortent les eaux du Gouffre ? 11 n'existe aucune indication à ce sujet. Suivent-elles le thalweg de la vallée dans la direction d'Avenay, où passe la rivière la plus voisine : la Livre Cdont une source au moins, celle de Vertuelle. est une résurgence) ? Il y a là plusieurs sources dont les plus connues sont celles de Sainte-Berthe (légende) et de Sainte-Raisin, dans la propriété du D' L.-J. MoREAi!. — Le Trou du Goufire. 59 itri'iiil. La picinii'ii' 1res f^galo, la si'coiuli' baissant mi peu on temps do sccliricssc. l ni' smiicf Ifrs i-ci^ulicic (•(iiilo oiicoi'i' il t'unliimc. I,a circiilatiun (tans les lissuics el tos iliarlascs de la iiaii' est ticip capriciense pour qu'on piiissi- lion aflirinor on l'ahsonoo iloxpoiionccs ù la lluoroscéino qui sei'onl (iiflioilis à insliliior. ol.inl donnô la rarolé des eaux el leur courte duréo. Kii loul cas, loxoinplo do irôpail n'ost pas unique dans la Montagne do Uoinis. J'ajiuilorai ipio los fussos ahsdijianios sont noniltronsos un pi'ii partout dans la forêt i\\' Hoinis. M. \-..\. Marlol a iiidiipio sui- sa carlo colles ipii sont MiisiiH's de Tn'pail. Les plus inofondos sont certainement les fosses jumelles i\v \ or/y, onloiuées do pinsienis fosses secondaires. Dans l'une d'elles, celle do Marlin-daïKlin, s'ouvrait un puits naturel dciiit l'ori^'ine a éti- olistiuée celle aiMii'e. dos fosses, i\v niènio (pie colli' du trou .loannol, très profonde et très rof,'ulière, à ."iOO mètres do \ortuelle, sont, cette aiinéo, très abordables, se trouvant dans des coupes de l'hiver dernier. t iio aulro porte, tout à fai! analogue à celle du Trou du Gouffre, se ren- coiitio à 1 est de la forèl, an lieu dit des Nauzières, pi-ès du Uond-Point. Là, apiès un parcours do i|uoi(pios centaines de mètres, un ruisseau forme |)ar les pluies et ravinant le sid disiiai'aît dans l'ontonnoir de (iiaii'Pgoulte (pro- fondeur, 1(1 à 12 mètres). Le fond, qui a un diamètre do liuil mètres, est plat et semé de graviers avec trois points d'alisoi'ption. L'analogie avec le gouffre de (■erinaino est trop grande pour en recommencer la descriplion; il suffit (le le signaler. D'une façon générale, on peut dire (|ue le soiibasseiiicrit de la Montagne iW Ueims, constitué — au-dessous de l'argile plastique — par la craie, déter- mine un régime particulier dans la circulation de l'eau. Après un certain parcouis à l'air libre, l'eau est absoil)ée par de véritables béloires qui lui font atleindie la craie et no repaiail dans le fond des vallées qu'apiès un l)ai'coui-s souterrain. Sans doute, durant ce trajet, elle remplit des fissures élargies et des réservoirs qui contribuent souvent à régulariser le débit de sortie. Epernay. D' L.-T. Moreau. OBSERVATIONS SUR LA FORMATION DE TUBERCDLES DENTIFORMES CHEZ ÇDELQUES HÉLICIENS IFxn} • Ml peut, ainsi qu'il suit, tenter di; donner l'oNidication de ce phénomène qui n'a jamais été signalé t\ notre connaissance. .Nous étudierons d'aboi'd l'origine du tubercule de 1'//. l'ismia (Caldctiphin). Dans les légions chaudes, par exenqile à Lislionne l'ortugal) (où M. ïliieiix a étudié sur le vif beaucoup de Cnlocijphia et dont nous transcrivons ici les observations), la température, dans les mois d'avril et de mai, varie dans la journée de 18 à 25" et dans la nuit de 12 à IS" ; l'air esl assez humide à cause de l'immense estuaire du Tage. Puis, très brusquement, en une semaine 60 Caziot et TiiiEi'X.— Tubercules denUformes chez quelques Héliciens. (III deux, vers la lin de mai et les premiers jours de juin, la température mimtr lapideiiirid à 2cS ci :{()" (4") et o(l sur la ier-re au soleili. Kii uni' semaine la Icrii' est desséclire et la végclntioii lierlicuse biùlée. V.v iliangcmeni Ijiusqup, (jui ne se produit pas dans les Alpes-Maritirnes et la Provence, peut très l)ien arrêter les jeunes Pisana dans leur développe- ment et les faire végéter avant de mourir. Ceci expli(|ue iHinnpuM lnus les jeunes de 17/. l'istnia et les très rares de la forme lalo-liihi^rciilci. observés rivants dans les premiers jours de mai, ont le lest mince, le boui'relet très faible ou nul et la bouche cornée, car les fortes chaleurs n'ont pas encore entravé leur développement. Loi-sque cet arrêt se produit par suite de l'extrême chaleur du sol, du manipie de nouri'iture fraîche et d'humidité, la sécrétion calcaire destinée à la foiinatioii de la co(|uille du callum et du bourrelet peut très bien continuer à se produire ; peul-èlre même est-elle plus abondante par suite de l'état maladif de l'animal et à cause de l'ingestion d'une nourriture sèche presque dépiiurvue de matière protéique et plus riche en silice et en cellulose. Or, comme l'animal n'augmente plus en dimensions et tend même à régresser, il ne peut agi-andir sa coquille; alors Texcès de la matière calcaire se dépose à l'intérieur du dei-nier tour, épaississant l'ouverture, formant un bourrelet pro|i((itionnellement 1res foit et un tubercule qui doit se déposer au point où se fait l'exsudation ou la concentration principale de la matière calcaire. On s'explique dès lors pourquoi tous les individus morts, et datant par conséquent des mois de juillet ou d'août de l'année précédente, ont tous un test épais, un fort bourrelet et très souvent un tubercule. La présence du tubercule chez les uns, tandis que d'autres coquilles du même âge en sont dépourvues, les variations de positions, de forme et de grosseurs, laquelle varie de 1/4 '"/°' à 1 1/2"/", doivent provenir d'une diffé- rence dans l'activilé organique de l'animal, d'une sécrétion calcaire plus ou moins abondante et d'une nourriture probablement différente. Ce qui tendrait à le prouver, c'est que, h Lisbonne par exemple, H. Pisann est également répandue à peu près partout, quoique localisée sur les plages herbacées, dans les cultures et les prairies, tandis que la forme Cato-tuberculée ne se rencontre que sur les talus secs, aux bords des chemins et sur les terres arides, voisins des localités où vit Pisana. Dans une localité à Calnniphin. on peut recueillir 2 à 300 tuberculées, contre une cinquantaine de non tuberculées et une nu deux Pisana, généra- lement mal formées; tandis que dans une localité h Pisana, on peut recueillir 1.000 Piuina contre une forme Catocyphia. Les individus plus âgés, plus robustes ou souffrant moins de la sécheresse par leur situation, grandissent et augmentent leur coquille d'un demi-tour en plus, car ils ont pu traverser sans mourir cette période critique. L'ouver- ture est alors presque ronde, la carène moins accentuée et s'il y a eu for- mation d'un tubercule, celui-ci est résorbé et n'est plus indiqué sur l'ouverture que par une tache large, opaline ou rosée et peu saillante ; le bourrelet est normal et la matière calcaire est étalée plus régulièrement, mais le callum est toujours plus épais que chez les adultes. Cette forme de passage est fort rare, car ayant traversé la période critique elle se transforme rapidement en Pisana normale. La forme Cato. morte dentée ou non. étant très commune, cela prouve que la mortalité est consi- dérable chez les jeunes. Chez les adultes Pisana qu'on trouve dans les localités â Cato. la matière calcaire est également étendue sur tout le périsfome, mais on observe encore chez certains individus, très rares il est vrai, une tache très faiblement sait- Ca/kit il TiiiKix.— Tubercules dentilormes chez quelques Héliciens. 61 Oessinéi ù I» cluiinbiv clairi-. (jrussiKscDieDt 3 I. 1 à i. forme Catvcyphia. 5, 6, forme Pisami, non adulte. 7, 8. forme PUana. 62 Caziot et Thieux.— Tubercules denlilormes chez quelques Héliciens. & Itiiitc cl. plus cului'ée que le calluiii i|ui iii(lii|uc la place nù se laisail la cuncen- haliuii calcaire chez l'imlivitlu jeuiir. l,a loiiiie Cdloctjphid a été ubservée sui- de nombreux puinis des i-Jves de la MédilcrraïK'e. AI. Tlueux a cuusLalé son exislence en Poilugal, à liéleni, Caceni et Cascaes pi-ès Lisbonne, sur des terrains siluriens à Cacilhas sui' la rive gauche du Tage, sur des molasses t(M-tiaires, à Selubal el Evora dans le sud, et à Porto et Braganga dans le noid. Klle ne semble pas descendre au-dessous de 50 mètres d'altitude el ne pas dciiasseï- :iOO à 2.")0 mèli'es. En Sardaigne, celte forme est assez frécpienle d;uis le Campidano de Ca- gliari, mais elle est toujours séparée des formes l'isanu. En Fr'ance, M. Tbieux nous la signale dans l'ilôt du Cbàtcau-d'lf, près Marseille (où Bourguignat la découvrit), mais exceptionnellement rare, car c'est la forme non luberculée qui domine (Dans celte localité pailiculièi'ement sèche, dès la lin de juin l'herbe est brûlée); à Villepey (près Fréjus), sur les sables arides, malgré le voisinage de l'Argens; à Palavas, près Montpellier, quelques exemplaires sur des sables maritimes. En Espagne, à Palafi-ugell et Palamos (province de Gerone) près de la mer (où Pisana est très i-are); à Badalone, près Barcelone, un exenqdaire (Plmna est très rare dans cette localité). Fréquente à Garthagène et Murcie. La rareté de cette l'orme sur les côtes du nord de la Méditerranée peut s'expliquer en faisant la remarque que les grandes sécheresses ne com- mencent là qu'au mois de juillet, alors que les Pisana sont adultes ou ont atteint les trois (|uarls de leur développement dès le mois de mai. Juin élant lempéré, les nuits fiaiclies et liunudes, la végétalion herbacée abondante, les jeunes Pisana peuveid se développer normalement sans juésenler d'anomalie. M. Thieux, voulant résoudre complètement cette question, a élevé une tren- taine d'individus de Pisana non adultes piovenant de Lisbonne ; voici les résultats de cette expéiience décisive. 32 jeunes Pisunn de forme Catocyphia, dont 7 munies d'un léger bourrelet et deux tuberculées (PI. II, fig. 12 et 13) et marquées d'un signe spécial indé- lébile, recueillies en juin 1906 et arrivées vivantes à Marseille, furent placées dans une boîte à élevage sur de la terre maintenue très légèrement humide, surmontée de graminées sèches. En septembre, 14 étaient encore vivantes, et les deux tuberculées de juin (qui possédaient encore le tubercule en juillet et août) avaient résorbé et déplacé ce tubercule, qui n'était plus indiqué que par une tache effacée et élargie, à peine saillante mais encore bien visible. Ces changements sont indiqués par la série de ligutes 12, 8, 7, 6, 5, 4, 3 de la planche II, qui représente le même individu à différents âges. Le problème est donc absolument résolu et Vllelix catocjiphia n'est réelle- ment qu'une anomalie non adulte de ïllelix pisana et de sa forme affine Cullabi (ou Carpiensis ?). Les dessins que nous mettons à l'appui de cette élude (tous dessinés à la chambre claire et de grandeur exacte) nous conduisent à formuler' que dans la forme jeune de celte espèce, le deinier tour de la coipiille n'est pas déclive, mais, à l'état demi-adulte, elle présente un sentiment de déclivité extra-faible vers l'extrémité. Au delà du 4^ 1/2 ou 5° tour, celui-ci devient bien déclive. Enfin, chez les vieux adultes de 3 1/2 tours, ce dernier 1/2 tour est très forte- ment et brusquement déclive sur son dernier tiers; il est en outre mal formé, couvert de rides grossières et irrégulières et mal raccordé avec l'ouverture précédente, qui elle, au contraire, est très régulière et conserve souvent son ancien bourrelet intérieur. (A/iipi cl TiiiKi:x. — Tubercules dmlilonnes chez quelques lléliciens. 63 La lociilisaliun do la iiialioio calleuse sous furnio de luherculc cliez les l.fui-i)(hni(t niius scinlile l'url aualugue, seulenieiil dans ce f,'eiiii! le IuImtcuIc lie se fiirine i|IIi' |()ISi|Ui' la cuilUlllr a allrilll sun rnljci- di'\r|ii|i|iriiii'iil ri (jue raiiliiiai esl exlia-adulli'. • Ml se linuve liieii là eii piéseiice d'une suraclivilé, d'un excès de séciélion de la iiiiilière calcaire du calluni, lefuulée el localisée; jamais nous n'avons ohseivé pareil l'ail chez les jeunes. La séciélion calcaire de la iiialière du calluni ne se pi'odiiil (|u'à la lin de la croissance, el si, |iar une siiii|ile raison daclisilé orgaiiii|ue, celle sécidioii viciil à se |)idl(iii.i,'i'r luisi|iii' la idi|iiille a aci|uis son développenienl cuni|ilel, raiiinial esl Imii hIpHl,'!' dr loialisor cet excès. Il s'eiisuil i|iii' lr> .iiliillcs j(!unes oui une Iniiiie iiuiiiiale; les adultes vieux piéseiilenl deja un lui I lniurrelcl localisé à I aiiyle du périslome, el cliez les adiilles \ieu\ ce lioiii iclel se 11 aiisloriiie en lubiMciile. .Nous avons d'aillfiiis lail la reiiiar(iiie suivaiih; ijui vieiil à l'aiipiii de ce (pie nous venons de (lévcloppcr : lor.s(pie l'adulle esl arrivé à la lin de sa croissance, son nianleaii njisliiir (diiiiilèleiiienl l'ouverliire ilu périslome. (iliez l'adulle vieux, la co(|iiillr deM'iiaiit iirohalilemeiil plus lourde |iar épaisissemenl, on reiiian|ue, loisipie ranliiial esl en iiiarclie, (pie la ('(Kpiillc loiidie léi,'èreiiienl en arrière el (pi'ii exislc un léger \i(le à laii.gle siipéi leur du périslome. La malièie calcaire, sécrétée avec la mucosité, peiil doiic s'accumuler plus facileiiieiil dans col espace vide el celle acciimiilaliiui seiail d'aiitaiil |(liis lorle (pie raniiiial seiail plus ài^é el sa ctupiille |(liis lourde. Il est possihie (pie les délits p(''ris|oiiiales des espèt'es déniées aieiil la même urii,'iiie, car .M. 'l'Iiieux, (pii l'ail des reclierche.s sur celle (]iieslion, nous commiiiiiipie les notes suivantes : I" l,ois(pie l'animal d'une ('(Kpiille deiiti'c aiiivo à son état adulte et (pi'il idiiiiiieiice ;'i tormer son p(''iis|(iiiie (leliiiilil. mi i('iiiar(pie (pie son manteau remplit exacleiuent l'oiivertiii'e : 2" l.(irs(pie les premiers rudiments des (lents apparaissent, un remar(iue (jiK^ le manteau s'est développé, qu'il est plus gros et semble tuméfié el plus lîids ipie roiiverture; il s'y forme alors des plis, variables en nombre et en position seliiii l'espf'ce, plis (pii coirespondeiit toujours avec la place des dents. L'examen, pour celle eliule, d un Ik'^s grand nomliK; de spécinuMis d'IlcU.i (lu gi'oupe de Vlleli.i: Pisana, nous a permis de constater (ju'on trouve tous les i)assages eidre les l(turs de s|iire bien arrondis do l'Ilrlix l'isona et les loiirs plais (les //. l'isditctln .Servaiil el Ciilliili lîoiii guignât: il existe d'ailleurs (lu l'isiuKi h tours plats ; nous ligiirons deux espèces ri^cuoillies dans les Alpes-.Marilimes qui présentent cette particularité (pi. 111, lig. 1.3 et li); elles ont en outre les tours très légèrement anguleux, bien coniques et le dernier déclive. l'oiir nous, yilelir Pisanella n'est (luuiie variété depressa de VHelix Pisana lit. III, lig. Il-li>t. \,'llvU.i L'ariticnsis Letoiiineiix-llouiguigiiat, ainsi (pie l'Ileli.r Ciiltati, sont bien caractéi'isés et conservent leurs caractères partout où nous les avons icciieillis. ainsi que Vllclir Pcriiui ipl. III. lig. 10) (pii semlilo ("tro une bonne espèce. L'étude de ce groupe n'a jias encore été faite d'ime façon complète : elle exige t\c nombreux malériaiix pris dans loiile la région circa-méditorra- néenne. Caziot et TiiiEDX. J. DE Gaulle. — Catalogue dos Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite). G. 771. Polygnolus Frst. 1. cecidouiyise litzli. ICccidomyla acen'orum, La- sluplera sallclpcnla). 2. minutus Lindm. K ectdoiiiyia avenae, C. dcs- truclorl- 3. niger Nées. lÀgromyza Schlnerl. CecUlo- myla cornl, C. persicartie, C. rostirla, etc. — Cryiilo- campus ater, C. iiiedulla- rlus,i. 4. striolatus Nées. 5. tristis Nées. 6. Zozini Wlk. (Cecidomyla âeslruclori G. 772. Trichacis Frst. 1. Remulus Wlk. ICecidomyla avenx. C. des- tructoT). Fam. SuBF. CLEPTIN/E (Parasites de Tenlhreaine.<\. G. 780. Cleptes Latr. 1. Abeillei Buyss. 2. Chevrieii Frey. 3. ignita F. 4. nitidula F. IPteroiius ribesii). 5. pallipes Lep. 6. Putoni Buyss. 7. Saussurei Mocs. 8. scutellaris Mocs. 9. semiaurata L. (Holcocneme cœruleocarpa, Pteronus ribeslli. SuBF. CHRYSIDIN^E (Parasites d'Hyménoptères nidi- fiants : Fouisseurs, Euménides MelUlères). Trib. ELLAMPINI G. 781. Notozus Frst. 1. Panzeij F. var. angustatus Mocs. IMlmesa blcolnri. 2. productus Dhlb. var. vulgatus Buyss. 3. Putoni Buyss. 4. superbus Ab. 5. viridiventris Ab. var. soror Ab. G. 773. Synopœas Frst. 1 . decurvatus Nées. 2. Khanis Wlk. ( Cecidoiiiyla ulmarlœ , C. urilcie). 3. scutellaris Nées. ICecidomyla trlllcl). G. 774. Sactogasler Frst. 1. longicauda Frst. 2. pisi Frst. (CeclUomyla plsl, C. trltlcl). 3. ventral is Wstw. (Cecldiimyia sallcls). G. 775. Leptacis Frst. 1. scutellaris Th. 2. tipulse Kirby. (Cecldomyla tritlcl). G. 775 bis. Amblyaspis Frst. G. 776. Piestopleura Frst. 1. Catillus Wlk. G. 777. Inostemma Hal. 1 . Bosoi Jur. I Cecidoiiiylu brusslcœ , C sallclna — Carpucapsa po- monana). 2. Lycon Wlk. 3. piricola Kief. !Dipl(isls pirtvvra). G. 778. Isostasius Frst. 1. punctiger Nées. ICecidomyla lanaceli, C. trl- tlcl, Trypcla scrratulsei. G. 779. Iphitrachelus Wlk. 1 . Lar Wlk. XI. - CHRYSIDIDJE G. 782. Ellampus Spin. OinaIu:< Dhlb. 1 . aereus Pnz. var. blandus Frst. var. Chevrieri Tourn. (Cemonus unlcotor/. 2. auratus L. var. anthracinus Buyss. var. cupratus Mocs. var. indigoteus Buyss. var. maculatus Buyss. var. obscurus Tourn. par. triangulifer Ab. (Cemonus unicolor, Cercerls rybiensls, pemphredon l.u- yubre, Phllanthus aplvo- rus, Trypo.rylo7i attenua- tum, T. flgulusl. 3. biaccinctus Buyss. rnr. Gasperinii Mocs. 4. bidentulus Lep. (Psen caUijlnosusj. 5. cœruleus Dhlb. var. virens Mocs. (Cemonus unicolor, Pem- phredon lugubre , Try - pojrylon attenuatumi. 6. difficilis Tourn. 7. parvulus Dhlb. iTryporylon flgulusl. 8. poli tus Buyss. 9. puncticoUis Mocs. 10. punctulatus Dhlb. 11 . pusillus F. var. Schniiedeknechti Mocs. {Trypoxylon divers). 12. sculpticollis Ab. 13. truncatus Dhlb. 14. W'esniaeli Chevr. G. 783. Holopyga Dhlb. 1 . chloroidea Dhlb. i? Stizus trldens). 2. fervida F. (.inlhldium oblongatum). 3. gloriosa F. var. amœnula Dhlb. var. aureomaculata Ab. var. ignicollis Dhlb. var. ovata Dhlb. (Cercerls. Mlmcsa unicolor, Challcodoma muraHa/. G. 784. Hedychridium Abeille. 1. Buyssoni Ab. 2. coriaceum Dhlb. (Hallctus morto, Panurgus calcaratusl. 3. elegantulum Buyss. 4. flavipes Ev. 5. gratiosum Ab. 6. incrassatum Dhlb. (Hallctus veslltus). 7. integruin Ab. 8. minutum Lep. var. cinctum Buyss. var. homœopathicum Ab. var. jucundum Mocs. var. œreolum Buyss. var. infans Ab. var. reticulatum Ab. J. i)i: Gaulle. — Catalogue des flyménnplères de France. rnr. viridiiimiginiitiiiii Buyss. (Tnchfjsiihi'jr iiUlilim. Ililynr- rus sliiutilus, lliiUelu» (Il vei-s). 9. inonocliroiiiii Buyss. 10. rosouMi Hii.ssi. viir. i-liloiiip,vKUiii Buyss. v(ir. iiaïuiiii Clii'vr. (Iliiritiictus liiiiiiitiis, Tichu»- phi'T pefllntin':t, EuiHi'nei iiiiirtliilus, Hiilliluf lulvu- ftitctu-i. (i.tnilit fniitiii't'rts> . G. Tsri. Hedychrum Latr. 1. ctialyhtvuiii Dhlli. 2. Ucr.stsDcki'ii C'Iicvr. l'hiliiiilliiis Irltiiiiiuluiii, I' ntrtiti(itit.t' :!. loilKicolli' Ah. •1. luciiluluiii F. rar. Szaboi Mocs. lOdyiierus piitieluiii, rhall nidnimi inurnrlii. Halle- tut leitfozonlus. Osnilii ni- firlveiilrisl 5. rutilans Dhlh. iiir. porfidum BuyFS. l'hlliiiithus Irliiiii/uluin. P riiriiiiiilus. Ilnllilus ara hltisif • Tr.in. CHRYSIDINI G. TSfi. Chrysogona FrM. 1 . a.^siinilis Spin. f luiltiiKioiiKi. sp). G. TK7. Spinolia Dhlb 1 . niaçniCca Dhlb. Otluncrus siitriciinils •2. unicolor Dhlb. G. 788. Euchraeus Lai ■ . I . Doursi Giib. ■2. pin piiiatiis F. G. 7S9. Chrysis Liniu". Div. I. ISTEGKRRIM.l. 1. seiata Dhlb. lOsmla adiinca. O. blcvlor. Hatlclus cnlienlusi 2. angustifrons Ab. :{. au.'itriaca F. lOili/iierus crnsslcornlu. Os- iiita mtuiicn. O. sptiioleei. 4. cœruleipes F. lOsnila (iiidreiiolile.i, o. au- ruienin. o hUitlor, etc. A 5. cœrulciventris Ab. I ifeijdihlle nrgenlaliii. 6. cyanuia Dhlb. T. (lichvoa Dhlb. ror. niinor Mocs. lOsDila auruleiild. 0 rii/o- Mrla). S. cniarginatula Spin. iCenintlus lusiloinrus. An- thtttiuui fittufhjfitsi'} i). fliuix Ab. 10. Iiiisiila Gi'i'st. 1 1 . hybrida Lcp. lOsiiilii MiiriiU'ilzl, () virsi ci'tiirl 12. hydiopica Ab. l:i. iiiciiu>-.sata Spiii. M. M(ici|Ui'iisi Huyss. 15. Mul.santi Ab. Osmtd auruli'iitti)- 1(5. iK'Klpcla Shuck. lOilUiii'rus illvri-s) 17. o.sini» Th. iChi'UfSttnim, itsintii iUverfies) IS. Pbiym- Ab. 1'). piirinneifions Ab. 20. pu.st'ulosa Ab. '0.v///*(i iiihiiiffi. O. Iciitïin, 0 noliild. t) Siiliiola;/ 21. refuignn.s Spin. I.ynlhidiuiii 7-ilenldluiii . 22. soinicyanea Brulle. f.nix Ab. 2:t. si Diplex Dhlb. lOxinId SpIliiiliPl. 2t. sulcata Dhlb. 25. uniforiiiis Dhlb. 26. varicornis Spin. Div. II. — In.t;quales 27. elpgans Lcp. tOsmld rrisidt»! 28. niodiocris Dhlh. rrn: afflicta Buyss. 29. inixta Dhlb. ;iO. Saussure! C'hevr. Oriijnerus iiuiidunensls. Os- Jiila cnTulesreiis. O suli- mlcansl. .'ÎI . versicolor Spin. I)i\. III. — Unidentat.e :i2. Lcacbi Shuck. .'!:!. suocincta L. rai: bicohir Lcp. rar. Geriiiaii Wsiu. rnr. Giihodiii Ab. var. Friwaldskyi Mocs. (Mlinesd uiilcidnr, Odunerus sptriiiics/. Dv Dniittcl, O. IV. — Tridentat.e 34. cyanea L. ICentonus unicolor. .\llela Spinolie. TrupoTiilon flgu- lus. Odunerus pdrieluiii, Chelostoma flnrtsomiiel nu QrADRIDENTATiE 35. ae.stiva Dhlb. lOdi/nerus udlllcus. Chnllco- rtoiiia iiiurartal. 36. analis Spin. Ddiini'rus simplex, Osmia andreiioldcs). 37 :i.s 44 48, 49, 50. 51. 52. 53. 54. 55. 56. 57. 58. 59. . auripes Wsiii. lEuiiintfs unuuli-ulus. Ody- llenis npllilprs, OsiiiUi Spl- iiuUn . ■ bidentata L. rar. cingiilicornis Fist. rnr. consanguiiiea Mues. rar. eiytbioiiielas Dhlb. rtir. fcne.stiata Ab. (■(/;■. geniiiia Ab. rnr. intégra F. rtir. iiilfiriii'dia Buyss. rar. iiiaculifinns Buyss. var. pynhiiia Dhlb. lOdyiirrus dlvri-sl . cérastes Ab. . C'hevrii'ri Ab. rar. pusilla Buyss. lOill/iirru.i siilriciriila, (lie lostiinm. Oxinid^ . chrysosligiiia Mocs. . coinparata Lep. (? Celoiilte.s dhhri vidius) cyanopyga Dhlb. rar. douiinula Ab. iKuiiiencf niedllcrraiieaj. fulgida L. I Crdhro rcphnliiles . Try ■ poTylnii flijulus. Odynirut divers), Grohnianni Dhlb. Crdhro dlviTs). ignifa L. rar. brevidens Touin. ritoix.) 1(1. — Le 18 juin de la même anni'e, devant la demeure de M. Hubert, à Rit)/. ( Haut<'-SiU)ne), se trouvait un champignon de la même espèce et encore blanc, qui mesurait 1"'I8 de tour et pesait 1 kilos 250 gramine.s. {l'(tit-Ci)iiifiii.<.) l'tiuiotus iintreatiis. — La découverte qu'a faite M. Eug. Allemand, en septembre 1905, dans les bois de Silley, mérite d'être connue. Il .s'agit d'un spécimen remar- (juable de « Nouret » ou de (c Pleurote en forme d'huître ». Le poids de ce champignon est de 4 kilos -400. {Avenir de Baume.) Polypoiux acunthoides. — M. Rivière a trouvé (septembre 1905) à l'Hôpital du Grosbois, sur une vieille souche, un Polypore en acanthe mesurant 70 centimètres dans son plus grand diamètre et pesant 7 kilos 300. {Fetit-dinitnix.) l'xnlliota «rvendx. — Un exemplaire de ce champignon comestible dit Bnule-de- .\< iije, pesant 'A kilos 100, a été cueilli en octobre 1905 au Mont de Brezille. {l'rtit- Ciinilois.) t'hainpagney (Haute-Saône). X. Vendrf.lv. Note sur une propriété inattendue de la phosphorescence de Pleurolus olearius. — Cette phosplioiescence qui ne se prcxhiit (juau moment de la sporulation et .seulement sur la moitié libre des feuillets du champignon, m'a causé dernièrement une grosse surprise. Cotte phosphorescence est très faible, cependant bien visible. M. H. Fabre, mon véné- rabli' et .savant ami et voisin, la compare à un clair de lune caché par d'épais nuages; pour moi. je dimi qu'elle me parait, pour une même surface, vingt fois moindre que celle du ver luisant. M. Fabre me fit part de ses recherches; il n'avait obtenu aucun résultat en essayant d'impressionner une pla<|ue Lumière étiquette bleue, en laissant en contact pendant 24 heures. Il m'engagea à reprendre l'expérience en détail. Ci-dessous mes essais : Plaque Lumière étiquette bleue. Champignon posé côté verre. — posé côté gélatine ; toujours en contact avec la plaque. Poses successives avec plaques différentes : 24 heures, 48 heures, :} jours, 5 jours. Résultat : néant. Plariues Lumière étiquette " les plus sensibles connues. ^ Mêmes po.ses successives, côté verre ou côté gélatine. Résultat : néant. A peine une ombre excessivement difficile à noircir. Plaque autochrome. Pose 5 jours, 6 heures. Résultat nul. 68 Notes spéciales et locales. Nous serions donc on présence d'une lumière absolument inactive. Malgré tous mes efforts, je n'ai pu rien voir au spccfroscope après être resté 2 heures dans l'oliscurité (il est vrai ([Ue mon instrument est très dispcisif). M. Falire aurait observé que cette lumière ne se réfractait pas II ce serait une intéressante découverte. Sainte-Cécile (Vaucluse). M. Mourgue. Aux jeunes. — Indications pratiques pour les mois de Décembre-Janvier. Abies (Les). — Chenille dans mine des aiguilles; première génération. = l'et/extis fariiKitc///! D. /(I. id. dans aiguilles et bourgeons. = ArayreMim (divers). Afhillcii luilh jiiliuin. — l'h. dans ombelles sèches et attachées. = VonchyUs, dipol- ttUa Hb. Arbiitiix iniedo (Midi). — Chenille à sa deuxième mue, sur feuilles. = Torlri.r prn- nubnna Hb. Armoria plantot/iiiea. — Ch. .sous capitules, engagée dans la tige. = Aristntelui brizella Tr. Artemisiu vt//r/aris. — Ch. dans racines. = Dichrorainpha siniplirldiia Hw. Atriplex, (Les). — Ch. dans tiges. = Gonio<>i » rr;ni-;ss ot o<>i.i:or»Ti:RF:s r>u rtF: VENTe * ÉCHANGE Vente au réparés et munU do la provenance Listes franco sur demande J. CI'LOT. vntonwlughte, VUla-leg-Irin, Grand-Pri-, Otnève M. lyUbbMANlN ^j^y^j pjj^jl^ij çjjjj^jj^ pj^P^^ Plj^^^j^ 95, RUF DE MAUBEUCE X ' TeUvhom- 10i-;il MOLLUSQUES ÉOCÉNIQUES DE LA LOIRE-INFÉRIEURE (IMrail du lliillilin de In Snciéli' des Sciencrs .\' — I..- ilflln sont i-cdiiiles de l/l. FKIII.I.E DES JEl'NES \ \TII{ M.ISTES 3V ANNÊK l'I 11 SL'I-i'LËMENT Ai: N' 448. I" Février 1908. Cltoliê« Cintract. l'une. 1. Srulcita l'niijnsi Difr.. vnr. AniKirirniin face suptTioure). 2. — — — — face inférieure). 3. — — — Mil'. Turonensis [tare supérieure). ;. — — — — fface inférieure). FEllI.r.E DES JEINES .\ ATI K AI.ISTES :)V ANNËK — l'I III SIPI'LÊMENT AU N' 4i8. 1" Février 1908. Clichés Cîntract, Pnrifl. 1. Snilctlii llnni(ininrli .I;/o.sm;, Nico sii|ii'iiriiro l'i'd. de 1/i). 2. rHiiihiiia Leroiitlii-,): l.nnilioi't fgi'ossin j (liariirlrosi. :î. .Ir(>(iii;m luoniUs Agnssiz. t. ScuMIa h'aujasi Defranco lype), face siipiTioiin.-. 5. — — — lvpo\ f.icc infi''iii'iirp. l-i;ril.l.E DES JEUNES NATI KAl.ISTES as* A.NNËK. — l'I H Supplément ai' N" as. 1" Févi-li-r IIWK. 1. Siiitcl'.d iT,;hiri,i XKassiz face supcrieiiro . 2. — — (face inférieure). .1. l'iiisimltiiiiins lifiliiniiiis IJuziii (face inférieure. 4-5. — (arrière et pi'ofil . i;. — - — (fragnii'nl du Icsl, (région de .Manlheluii-bussée . KKl'ILLE DES JEUNES NATUUAf.ISTES 3h- AN.NÉK — l'I V SUPPLÉMENT AU N" 448. f Fi-viiii- r.Kjs rlich*^8 Cintrnot, t'oris. 1. Aiiiphioiic (ii-(iriilata LVsriioulins. 2. — — — 3. Trislomaiitlius Leeointrex Lambert. G. Sciilella sp. (grossie 1 dianièlre). Ci.-I'. ItoM.i LS. — La Géoluyie il y a cent «/(*, un l-rance. LA Ul-OUMilli IL Y A CENT ANS, LN F'RANCL l,rs iiliTS (If ll|-iili;,'lii,ill siiiil I rs,|||iiri>, i|i IKOT. il.lllS sn|| Trdilr (le Milli''- niliKjic (I, |i. till). Il (IniiiH' mil' MIC g(''m''i!ilr di' lii sIiihIiim' ilr l;i Iriic >-\\ «iivisiiiil ii's Tftrciiis en : junniHls, i|iii ne ri'iifcriiinil jiiiiKii> ilr li;ii r> Ar (•(ii|is ni-i,'iiiiiscs cl sdiil ciiiisliliics |i;ir un ciiiIicvcIi-ciiicmI l,in\ roiil'iis; Ici iciiis sfiinnliiirc^ un c(Hiclics de si'diiiiciil. i|iii H'idciiiicid des (Icbris d'iiiiiiii.iiix cl de xcfjidiiiix: Icri'ciiis Icrlinin". un de tiaiisiioil, lurim's illlX dcpelis des dell\ |i|i'lliiels leiiciiis et di''|Misés soiis Inrilie (le Silliles cl clo (.■aillniix idides; i|ii(pii|iic ics dei-iiieis Icrrcins n'iiiciil lias de pusiliiiii l'clalive iiiin ileienniin'i', ils sonl ecpciidaiU assez c(jmimiii(''iiieiil places sur les deux |i|-cliilc|-es siilles de IcircillS. l ne (juall i("'llle snlle (je lelTcins Siild les Icrrcins vitlcaniipies (piil l'aul cimsidi'iei' à |iail. N'diis ciiiwiaissdiis d'ailleurs 1res surUsaniiiieiil les idi'cs de (i. (ai\ier à celle niiMue ('■pnipic, car, cliarg('' par les Tuileries d'oxa.'nincr uu iu(}niuire pr»';senté par un religieux niminn'' .\ndr(;', el ayant pour lilre : » Th(''one (le la surlaïc arliiclje de la l'crrc <,, il ne mnmiue pas do dresser- un r(?qui- sitoire critii|ne cnnhc lo ipiah c-\ jni,'ls cl plus lli('(irics c(injectui-alcs d(''j;i profess(''es sur Idiiiilnc cl la tuMiialiiiii du i,d(ilic. M dil : ■• Dans l'clal " acluel des sciences, les aulcui-s des sysli'uies g(''(il()f,'iipics sunl des gens » (|ui c'Iiei-cheid les causes de fails qu'ils ne connaissenl pas; peul-(in " imaginer un liul plus cluni(''ri(iue ? » (li. Tous les auteurs anciens ne connaissant pas la déc(in\erle des coquilles uiar-ines à (Irigiion, ni des (issenicnis à .Mnnliiiarlrc, ni lien des aiuniaux l'cpréscntcs par ces ih'hris. Iiiules leuis ciiiK hisiiins siail d'avance entach(''cs d'inexaclilude manifeslc. Cependant il lait l'iMogc de notes prises par André an cuurs de ses giands voyages qui l'uid cimduit à aflii-niei- rexisicncc d'une grandi' d(''l)àcle ciunnic la prun ipalr uriginc de la dl-^pusition des clinscs que mms observons sur le gliilie. CiiNici- a IdUjiiurs gardi'' au fnnd la ini'Mnc inqircssinu: ses licMiIntiuns du glnhe. sa cnivancc au déluge hllilique. simt de uièinc miire (|iH' la gi-andc déliàclc d'AinIrù, cl aucuni> idée de stratigraphie paléonlolo gi(pie n'a\ait alnrs péné-li-é ihms sa pcns(''e el il sendilc nicnie avoir jamais |)U le rn|l\aincre. Au CDUis de l'année IcSdS. nous l'clevuns une note palénntologiqiie. pai' .1. de Tristan d Itigol de .Mnr')gu(>s, sur uu crustacé ri'nl'einié dans quelques schistes des environs de .Naides el d'Angers, les Trihdtiles de jîluincidiach y sont parl'aitemcnl reconnus cl décrits. 11 y a une note très importante d(> d'Omalius d'Ilalloy sur le N(U'd de la France, une aulie de Haniond sur la nuiuM'aldgic du dépaitiMueul du IMiy-de-Dôme, cl Cordier. dans une des- cripliiin du département du Lut. admet les terrains primitifs, secumiaires, tertiaires, sans rniii|i|er la liulle xnlcaniqne de l-"igcac cl les allininns des vallées. II (1808-1810» Enfin, en juin ISUS .Imn. i/cv l/i/jcv. I. WIII. ji. i21-i."tS), apparaît le Iravail de d. (liivier el Al(\x. lirongniail intitulé : k lissai sur lu (iriiiiritfiUir niiiirruliifiiquc îles onrirnns île l'nris », qui coin|irend les formations sui- vantes dans lenr ordre ascemlaid : (1) Jouniiil des Mines, juin 1S07. 72 G. -F. DoLLFi s. — La (léuhKjic H ij a cent anx, en trance. I. — Formatiini de la Craie, avec indication des fossiles d'apiès Dclrance (Beleninitcs). H. — Argile ///(/\/ùy//c. lli.- — l-'(irm(itioii de Sdide et de Calcaire gi'ussier, avec i'ussiles iléciils [Kir Lamarcli, el dont la superposition à l'argile plastique es! inuué- diale el constante. IV. — Formation gypsense, avec ossements d'animaux et maiiic à cniinillcs lacustres. V. ■ — Sablcx el grès marins (Monlmarlru, liomainville). \'I. — Calcaires sUiceux (meulières à fossiles d'eau douce, cal. de iirie et Ghampigny). VII. — Formation des Grès sans coquilles (Fontainebleau). VIII. — Fonnation du Terrain d'eau douce supérieur (Lonjumeau). IX. — Limon d'allerrissement. C'est vraiment une description de géograplde minéralogiqne, une super- position de masses minérales de natures différentes. Plusieurs lacunes et erreurs sont à relever, les auteurs n'ont connu ni les couches tlianetiennes entre la craie et l'argile plastique ni les sables cuisiens entre l'argile plastique et le calcaire grossier. Ils ont réuni les sables moyens avec le calcaire gros- sier, le calcaire de Saint-Ouen est groupé avec le gypse, le calcaire de Ghampigny est confondu avec le calcaire de Brie et placé au-dessus des sables stampiens, bien qu'il règne nettement au-dessous. Les sables et grès de Montmartre sont séparés des sables et grès de Fontainebleau. Relativement au mémoire de Goupé, le progrès est peu considérable; il y a même une eireur que Coupé n'avait pas faite à propos des sables de Montmartre, car celui-ci les avait déjà assimilés à ceux de Versailles, An- lony, Fontainebleau. La paléontologie n'apporte aucun appui à cette succession; ils déclarent que les fossiles marins du calcaire grossier sont les mêmes que ceux des sables supérieurs et ils ne trouvent aucune différence entre les coquilles lacustres : lymnées, planorbes, de la marne blanche de Romainville « avec les coquilles qui vivent actuellement dans nos mares ». Ils ne connaissent que deux faunes marines, celle de la craie et celle des couches supérieures à la craie. C'est une application au bassin de Paris de la méthode ndnéralogique de Werner, bien qu'ils affirment, exactement d'ailleurs, que tous ces terrains ont été inconnus à l'école allemande. Nous pouvons juger maintenant en peu de mots condjien est peu fondée l'accusation de John Fary d'une sorte de prise de date de Cuvier et Biongniait pour devancer M. Smilh dans l'exposé de sa méthode de classificalion des strates par les fossiles; il n'y a rien de semblable dans la Description niiné- ralogique de 1808, et les auteurs étaient alors incapables de faire dans le bassin de Paris un essai du système anglais, une application de cette méthode à la France. Ce fut d'une manière bien inattendue que la différenciation des faunes parisiennes enti'e elles et leui' séparation de la faune vivante vint se pré- senter. Un conchyliologue parisien, P. Brard (1), élève de Faujas, vient contester l'identification des coquilles lacustres fossiles des calcaires des environs de Paris avec celles vivant dans nos mares. Il publia diverses notes dans lesquelles il décrivit el figura les formes fossiles et engagea Brongniart lui-même à diriger ses études dans cette direction, si bien que Brongniart (1) Annales du Muséum, tome MV, p. 427 (1809). G. -F. UuLLrus. — La Liéuhnjic il y a ccnl a/uv, en l'rancc. l'-i iiiius (Iniina ea ISIO son « Xîémoirc ,vi/r les cckiuHIcs [dSsUi'.s des Icrrains ji>inir\ sniis l'nni diiinr », (jui csl iiii piis coiisidc'luljlL' \eis lo gifirul cl iiciUMMii |iiiiii i|ir (Ir 1,1 (Msliiiclioii (Jos slriilcs par les fossiles qu'on y ren- riiiilii'; cl If II rsl |p,is sans nno salisfaclion parlicnliôir ipic nous voyons les laiincs conlininlairs, ipi'uni' rcolc est pièli' à di'ciicr aujouKl'inii, se tinuM-i- a\oii- joue un loir si picponiii'i an! dès je iji'lnil de la slialigiapliie. • l'csl. toujours la niinéialugie ipii iloinini', mais les idées di' slruclure des nionlaynes coininencenl à occuper plus spécialenicnl l'allcnlion avec de Saussure. Dans son Tiaité rh'mcnlairc de {li'dUnjic, J.-A. Uuluc (ISU'J), loul préoccupé (juil est encore de science iliéologique, avoue que de Saussure lui a nionlri' que les nioiita^aes ne so sunl pas produites telles que nous les uljsi'rvons, qu'elles soûl dues à un pliénonièni' secondaire, (jue les matériaux dont elles sont conqxjsées se sont déposés horizontalement, en couchrs liien continues et uniformes, et ijue ces couches se sont soulevées, rompues et disloipiées dans les montagnes mêmes el postéiieuremenl h leur dépôt, le iiiiHivemenl anj^ulaire du |iiui(liiigue ih; Nalorsiiies ne pou\anl être mis en (U)ule. Deluc cond)al le discrédit (]ui s'est propayé sur toutes les théories de la Terre el ado[de les idées de l'Iayfair. ■> Ce coup d'uîil défavorable sur la " géologie ne doit pas être admis sans examen. Dans la science la piésomp- " lion est moins nuisible qui' le découragement et l'inactivité plus dangereuse " que l'erreui'; une des raisons de la multiplicité des théories esl la méprise '> sur laquelle on est loudjc relativement à son oljjel, el la folie de lenlci' " l'explication de la piemirre origine des choses. Lue théorie de la terre 11 ne doit avoir d'autre but que de découvrir les lois qui régnent dans les » changements de la surface ou de l'intérieur du globe ». Tandis que Ilutlou expose que les vallées el la structure externe du globe ont été lormiM's par des eau\ couraides et que la mer démolit sans cesse les ciMiliiieiils, Deluc su|ipose, au coniraiiv, tpie les mnniagiics et les vallées sont les traits originels des continenls el ([ue les agents atmos[)liéri(iues, bien loin de les accuser, tendent au contraire à les effacer, de sorte que les débris idutinentaux rejelés à la mer ne font cpi'étendre la plaine lilloi'ale, en écar- laiil toujours plus loin les rivages. On voit bien que l'école de Ilulton esl liiru celle que nous désigui'rions aujourd'hui comme " activisie », comme celle des causes physiqui's actuelles, combattue d'ailleurs au lieu môme de sa naissance par .laiiiesnii, ({ui Idiiilail une Société wernérienne à Edimbourg en 1808. Dans le numéro de septembre 180!) du .lnniunl de Physique, on trouve encore un exposé développé et amélioi'é de la théorie de Werner par le comte .Stanislas Dunin-l!»uko\vsl), le por- phyre (7). Toutes ces roches ont été formées par voie hunnde, et les basaltes eux-mêmes ont été produits par la cuisson due ù l'incenilie de dépôts lignileux ou houilliers du voisinage. VieinienI ensuite toutes les séries des roches situées |dus bas : le calcaire île transition (8i. qui alteine avec des grauwakes el des schistes. A partir de ce terrain les traces de formation mécanique deviennent de plus en plus sensibles et les formations secondaires qui 74 G. -F. DoLLias. — La GéuliHjie II y a cent ans, en l'ruace. occupent les plaines se succèdent plus bas : n°^ 12 grès rouge, 13 calcaire alpin, li schistes biluniineu.v, Ki gypse ancien, lt> pierre fusante, 17 sel gemme, KS grès bigai-iv. l!t gypse libreux avec argile, 20 calcaire concliylien, 21 grès de troisième foi-maliuii. Enliu divers cycles locaux de nature spéciale, les couches s'étant déposées sous la mer dans l'état incliné où nous les observons dans les montagnes, les fentes nu liions ayaid Inujnurs été remplis par la surface. Il n'est pas question de fossiles, leur utilité n'est pas nécessaire dans celte géoguosie. Il faut ajoulci-, pour n'avoii- plus à y revenir, que cette e\j)lication de la terre a eu son plus bel épanouissemejit et sa dernière iidluence en France par la puljlication, en 1819, du Trallé de Géognosie de J.-F. Dau- buisson de \oisiiis. Travail remarquable par la bonne ordonnance des matières et l'excellenle exposition qui en est faite, il admet des cycles de formation diverses, plusieurs fois répétées, il va aussi loin (jue la slrati- graphie purement miuérale peut conduire. m (1810-1821) En 1810, G. Guvier et Al\. Brongniart présentèrent à l'Académie des Sciences une seconde éditinn de leur Essai sur la Géograpliir inhiéralni l>i' la .Mi'IIhtIc lniiiiulf i\f tiniiM'Ilt's ciiliipit's fil juin r| l'ii diMiiiilin' IKI I. mais il iiisric dans son Jimninl dr l'Iii/siiiiic je mi'iiiiMir de lîiiMi.L'iiiail << Sur li's Icnaiiis luiiiics sons Iriin dmicr ■, sans 1rs pl.iiicln's, mais avi-c des iiipIi'S nouvrik's inli-apa,i,'inali's imporlaiih's. i!iiini;niarl iif irpumlil ipir raiiilcini'nt en analysant liii-mùme son travail d. v;iiit I;l Siici('ié pliilomiitliiipii- (iï'Viii-i' 1811). Il dil : " Les autours du " mi'moin' inliliili' h'.^Mii sur la (if-oiii njihii' iiiiiirralniiiiiiic r/cv cuvinm^i de •> l'iiris iif iiipii'iil pas avoir proposô aucune liypnllièse puui- exjdiipier la •' rornialion du terrain des enxii'ons de l'iiris. Ils uni simpiemenl dit ijuils " a\aienl oliseixi'' des snccessioiis de couches doiil on |)oii\ail déduire : I ■ qu il \ axai! iiii premier dépôt marin formé de craie ol de calcaire " ,i,'rossier: 2" un premier dépp'il de priKliiiliini lliivialJle et ieri'estre et (jue ■' je 1,'ypse et les marnes (pii laccipiiipai^iieiil en lunl iiaiiie; A" ipi'un second » dépol marin, caraclérisé par des liiiilies el des cdppiilles marines, avait » i-ecouveil les deux précéilenls: i" ipiun second dépôt d'eau douce, non » moins bien caraclérisé que le |ireinier, avait recouvert tous les autres. » II lenail à rester dans le domaine des faits précis el n'aiipartenail à aucune 'r( Ile (ielje (|ueslioll de (ii'piMs effectues SOUS l'eail duuce, el dont tous fossiles marins élaieiil aliseiil>-. pn'occiipait tous les fjéolofjues. Itif^ot de Morogues puiiliail il) un Kssui \iir lu cniiaUluHnn nihirvaUiginne cl (jôiAogique du snl dis ciirirans d'Oilruns e| sutt^érait l'idi'-e ipie le calcaire de Beance s'était déposé dans un faraud lac retenu à Itlois par une barrière de calcaire marin. n'dnialiiis d'ilallny sii^'iiale un calcaire d'eau iloiice ipi'il a reiiconlré dans le W iiiteiiilperi,'. (laiis lei|iie| il ,\ leconiiii Ihlii 7'n'.v/(/;/(. ce qui l'assimile au calcaire de iieauce. Il sii^'iiale éi^alemeni de vastes gisements de calcaire lacustre dans les déparlemenis du (ilier, de l'Allier et de la Nièvre; la dillé- ii'iire (il' niveau ili' ci's divers gisements lui fait croire qu'ils se sont formés dans des lacs siiiier|iosés; il a trouvé k Jaligny en abnndance //. Tri^hnii. qui lixe le niveau de ces calcaires sur riiorizon du calcaire de lîeauce; il signale des passages latéraux du cahwiire lacustre au calcaire siliceux el jieiise même que les calcaires lacusli-es du bassin d'.Xurillac ont dû comniu- niqiiei avec ceux de la iamagne el du bassin de Paris (2K .\ noter, en 1811, la tivs remanpiable esquisse sur la Géidogie des Ktats- l'nis, par MacMire, accompagnée d'une carte coloriée dans la(|ue||e les masses minr'iales de toute la ri''giiui atlaiiliqin' smil d(''jà en idace et correc- tement indi(|uées. M. Ch. Depérel, dans un livre tout récent sur les Trom forma lion s du Monde avimni. ipii prés(>nte d'ailleurs un très grand intérêt, a relevé dans le dis- cours de Cuvier, iirononcé en 1812, sur les liévdliitioiis du Globe, un long paragraphe dans lequel Cuvier dnnne une ex|)licaliiin de la brusque arrivée de certaines fauni's par l'hypothèse d'une migration. Mais il nous paraît que cette idée n'impliquait en rien dans la pensée de son auteur l'idée d'un transformisme. Il était impossible de prévoir alors la conneclion que nous entendons donner' aujourd'iiiii à les faits. Toute l'œiivr-e de Cuxier prrdesle contre la. Ihé'or'ie évolutive, il a été' an cdidraiie le i,Mand ap(Mi'e des ci-éalions succi\ssives, de la permanence et de rimmiialiiliti' de l'espèce. Il a pr'océdé par' ri'VdIirlions; ses disciples ont été Alcide dOrbigny et Louis Aga,ssiz. (t) .Youwau Bull, des Sciences Soc. Philom., Il, p. 112 (1810V (2) Souv. Dull. Sciences Soç- Philom.. Ul p. 123, 207 (1S12\ 76 G.-F. DoLLFUs. — La Géologie il y a cent ans, en France. Mais les éludes géologiques ressentirent alors le contre-coup des événe- ments politiijues, et de 1812 à J816 les progrès furent peu sensibles et les travaux oiiginaux bien moins nombreux. Toutes ces études positives cadraient mal avec les idées théoriques de lie la MelhiM-ie. ancien encyciopr'disie, piofessi'ur de niini''ralogie au Cdlièi^i' de France, (|ui avait sa " théorie de la terre » toute faite et n'en voulait pas démordre; nous connaissons ses idées non seulement par ses discours annuels insérés dans le Journal de PInjsiquf. mais par ses «c Leçons de Géologie » publiées en 1816 et formant trois volumes. C'était d'ailleurs un homme admirablement informé qui a épuisé luus les anciens systèmes et en connaît tous les points faillies, et qui domine toute la littérature du sujet. Il considère la minéralogie comme la base de la géologie, et après avoir énuméré les fossiles alors connus, il ajoute : » Cette revue n'intéresse à la » vérité qu'une partie assez limitée de la géologie, la formation des terrains » secondaires. » Il admettait que tous les terrains ciistallins formant la croûte du globe se sont déposés au fond d'une mer générale surchargée de sels, qui a déposé les roches des monlagnr-^ inégalemenl. comme dans le fond d'un immense cristallisoir. Pour lui, tons les dépôts sont marins, et si les meulières renferment des coquilles lacustres, c'est que ces coquilles ont été entraînées à la mer par des cours d'eau, llien n'autorise à supposer pour lui que les eaux des mers soient veiuies à diverses époques envahir les conti- nents, cela n'a pu arriver qu'accidentellement; quant aux fossiles, rien ne prouve que les espèces que nous considérons comme éteintes ne soient encore vivantes dans quelque endroit encore inconnu de la terre. I^es vallées ont été ouvertes par la mer en se retirant, et la preuve qu'elles n'ont été appro- fondies que postérieurement par les cours d'eaux, c'est que nous ne trouvons les terrains d'atterrissement qu'à une altitude relativement très peu élevée; il a recueilli avec ses élèves en excursion aux environs de Paris, des débris granitiques dans les sablières provenant \raisemblablement du cours supé- rieur de l'Yonne, mais le rôle de tous ces graviers est insignifiant relativement au décomble immense de la vallée. Il est à noter que Hébert a conservé jusque vers 1870 l'idée de la coopération de la mer dans l'ouverture des vallées. Pour la formation des fdons, il écarle leur remplissage par une sorte de sublimation venant du centre de la terre, théorie adoptée par Descartes, Kirchner, etc., et qui brilla, par la suile, de [oui son éclat dans la lliéorie des émanations avec Elle de Beaumont. Il combat Agricola et l'école de Freyberg qui suppose que les filons, généralement lai-ges à la surface et qui se ter- minent toujours en coin dans la profondeur, ont été remplis par le haut. Mais il pense que tous les faits conmiencent à prouver que les filons se sont formés par une sorte d'exsudalion des parois, par une recrisfallisation des molécules dispersées dans la roche encaissante; il ne connaît pas les filons- couches qui sont, en réalité, les plus réjiandus. Pour le bassin de Paris la craie serait un dépôt cristallin d'une mer agitée, l'argile plastique aurait été charriée des lerrains primitifs de la France cen- trale, le gypse aurait été déposé au boid d'une mer et les saldes micacés de Fontainebleau viendraient de la Haute-Bourgogne (l). Tout cela est très curieux. De la Metherie, en 1816, ne sait rien de la stratigraphie; il ignore William Smith et les précurseurs dans cette direction ne se distinguent pas pour lui de la foule des fougueux inventeurs de systèmes a priori, dont il dresse le catalogue. Cependant les découvertes de \\ . Smilli eomiiieiic.nenl à se répandre; (1) Voir aussi Journ. de Phys., U GG, p. 309; t. 71, p. 383. G. -F. DoLLFUS. — La Géologie il y a cent ans, en France. JliiriiliMkll t'ciivuit à Dauhiiissoii, on 181!», qu'il av;iit cumparé la Sf^iift do I \ll^'lt•U'^I•f, décrite par Siiiilli, a\fc celle de r.\llciiiaij;iie, cl (|ii'il avait iTcoiinii le calcaiiT caiijoiiifèrf, li-s f,'irs ruiigi's, les macncs iiypscuscs, le lias, le calcaire iMilitiiiipic, et li'uiivé conforiiies les é<|iiiv;il('iils d'iiii pays à raiilic. IV (1821-1823) Nniis arrivons linalcnieiil, en 1822, à une nouvelle publicaliun de G. Cuvier il Alex. Hron^'niarl formant le limie 11 de lédilinn iii-4" du grand uuvrage sui' les u Usseitienls fossiles >■ et (|ui porte le nouveau titre de Description {lédluijinHc di:\ cnrinms de l'aris. avec sous litre : .• Nouvelle édition, dans •> laquelle on a inséré la descripliou d'un grand nondue de lieux de l'Allo- " magne, de la Suisse, de l'Italie, etc., (lui piésenteni îles leri'ains analogues " à ceux du bassin de l'aiis », avec cartes, coupes el planches de fossiles. Les formations distinguéi^s sont les suivantes : I. — La Claie el ses di'iHndances. II. De l'Argile plastiipie et des Ligniles, ou premier terrain d'eau douce. III. — Du Calcaire grossier et de ses Grès coquillicrs marins. IV. — Du Calcaire siliceux. \ el \ 1. -- Du Gypse, de la secnudc foniiiiliini d'eMii dnuee el des Marnes marines. \ll. — Des Grès et Sables marins supérieurs. Vlll. — Du troisième teri'ain d'eau douce, comprenaid les Marnes el les Meulières supérieures. IX. — Du terrain de transpoil et d'alluvions. Il va sans dire que tout ce travail est de IJrongniart seul: il y a cette fois des améliorations notables sur le travail de 1811 sur le bassin de Paris; l'argile plastique et les ligniles soiil enfin délimitées grAce à l'intervention paléiiiilologiipie 1res expeile de d'Audebard de Férussac; les sables de Guise sont soupçonnés; le calcaire grossier est subdivisé en trois masses caracté- risées autant par leui' composition minérale que par leurs fossiles; les sables lie Heauclianqi-l'ierrelaye s(ud si'paiés du calcaire giossier grâce aux pre- miers travaux de Constant Prévost, et Hrongniart commence à supposer que leur faune esl iieul-éli'e bien un peu diiférente de celle du calcaire grossier de Grignon. l.e calcaire siliceux de Clianipigny reste une grande énigme, il esl lrans|)oilé tantôt .sous le gypse, lanlôl au-dessus; on sait que sa véiitable place laléialement au gypse et synclironistiipie avec lui n'a été définitivement éliiblie que par Hébert en 1860. Les marnes blanches de Romainville sont groupées avec le calcaire de Brie. Les sables et grès de Romainville sont enfin parallélisés avec les sables el grès de Fontainebleau, et l'auteur soup- çonne aussi ipie leur faune doit èli-e distincte de celle du calcaire grossier, sans pouvoir en apporter la preuve, car les beaux gisements qui ont fait séparer linalement les coquilles de ces niveaux n'ont été découverts aux envi- rons d'Elampes que par Raulin. Rathier. Hébert, vers 1849. Rnfin, une partie des sables moyens (Anversieni de la région de l'Ourcq est assimilée à tori avec le Stampien. Les calcaiies lac\istres supérieuis montrent encore con- fondus diveis faciès de |)lusieuis étages différents. Ce qiu fiiit le véritable intérêt de ce travail, ce sont les comparaisons faites avec les autres bassins fiançais el les pays étrangers. On y trouve les pre- nùères assimilations faites à grande dislance par la similitude des fossiles, i|iieile i]ue soit la nature minéralogique de la roche. Le principe de la conlem- 78 G. -F. DoLLFUS. — La Géologie il y a cent ans, en France. poranéité par fossiles idinliiiiies est désormais acquis el va se répaiidie pour (loniiuer la géologie toiil eiilière. La i)remière assiinilatiuii est timide; il dit : ■< Dans un de ces lieux iCra- 11 covie), les caractères miiiéralogiques disparaissent entièrement, la position )' géognosti(|ue est olisciiic, il ne reste plus que les cai-aclères zoolo- » giques... » Plus loin il s'alïeiinil el dit : Dans ses voyages, il a été frappé de l'analogie des fossiles de l'Albien el (lu (lénomaïuen de la moidagne des Fiz et de Mellegarde avec ceux de Rouen, du Havi-e. de FolkesUme, liii'U que la composilidu minéralogique el la slruc- lui-e slratigraphique des Idcalilés fùl absolument dilîérenle; c'est le principe du synchronisme pah'ontologiqne cà grande distance qui est établi. Aussiiôt l'apparilion du livre de IJiocehi sur la Conrlu/dHolnfiir xubnpi'nninc, Bron- gniart avait pu se con\'ainci'e qu'il n'y avait dans le bassin de Paris aucune foinie analogue à celles des environs de Turin et il paitil pour l'Ilalie à la recherche des couches de Grignon qu'il connaissait si bien: il en reconnut une très grande paille dans le Vicentin et son travail sur les » Terrains cal- caréo-trappéens du Mcenlin suivit de très pi-ès (1823) sa nouvelle édition de la géologie parisienne. Constant Prévost, son élève, donne un mémoire sur les Subineisions ité- ratives des continents; il donne la première notion sur le bassin de Vienne (Autriche), et Heudant |iarcourt la Hongrie avec les mêmes idées. A. Boue publie son Essai géologique sur l'Ecosse, son Mémoire géologique sur r.Vllemagne. F. Cuvier sur les roches saliéi-iennes d'Espagne. Merlan sur les environs de Bâie. de Charpentiei' et Eicher de la Linlli dnnnenl leurs pre- miers travaux sur les glaciei'S et les blocs erratiques il822i. iîreislak déci-il la |)rovince de Milan et B. Koux éciit la description géognostiipie du Piiy- en-Velay. Encore une fois les sciences repiennent, les travaux se nudtiplient et s'étendent. Le Tableau des corps organisés fossiles, par Defrance, dédié à Humboldt, est très sensiblement de la même date, 182'(. et a été réimprimé en 1826 avec quelques additions dans le tome 39 du Diclionnaire des Sciences naturelles, au mot de « Pétrification ». Defrance expli(iue dans sa préface comment il a été amené lentement à la superposition des faunes. Deliic lui avait commu- niqué dès 1807 le renseignement qu'en Angleterre il avait constaté que les couches à ammonites pyriteuses étaient toujours situées snus la craie, que d'autre part lirongniarl lui avait montré que les coquilles de ("iiignon étaient dans une couche plus haute que la craie, de telle sorte que rapprochant ces vues d'une coupe allant par exemple d'Alençon à Paris, il avait conçu l'idée première de trois terrains superposés, l'un inférieur à la craie blanche, un autre qui était celui du terrain de craie lui-même et le troisième com- prenant les terrains postérieurs à la craie: le tout en couches inclinées régu- lières par sections de onze lieues, dix-huil lieues et douze lieues. Il dislingue les espèces fossiles en : identiques, analogues et subanalogues, avec les espèces vfvantes, et constate que ce sont les espèces des couches antérieures à la craie qui sont les plus éloignées des espèces vivantes, tandis qu'il y a dans le Plaisantin, en Italie, la plus grande quantité de coquilles fossiles identiques à des espèces encore vivantes dans nos mers. Toute la question de la classification du Tertiaire esl en germe dans cette constatation prépa- rant les travaux de Deshayes, de L\ell. de Desnoyers. Brongniart a encore publié en 1821) une Géologie ou Théorie de la structure de FEcorce Irrrestrc. qui forme presque un volume du Dictionnaire des (1. I'. Ijoixi'is. — La (iéoloijie il \j a cent ans, en irunce. 7'.» Srioncos niilurclli's, loiiif 54, au mot Talilfau des Tcirains, dans laquelle il l'iiipluic nui- iiniiitMirlaliin- iiiv liiii|(igii|ui' et iioiivcljr de Idiiiii' lui peu iii/.ai'n- ijiii n'a pas siuM'cu, mais ascc de buiis taiilcaux (!«' jnssiirs cl une accuiuu- lalJdM di' drtails suiiNcnl linp nidili('>s. .Niiiis aiiùlf-iniis iri nulle liisltuiiiiic inniiiic l'a fail (■galftiicnl d'Ardii ac (I), rar r'csl \eis ISii.'i si'ulfiacid ipn' la gouingie slialigrapliiiiue i-sl eiHiii géné- lalciiu'iit coiiipiise et pénètit- dans toutes les contrées. Dans toute la Fiance, coniiiie ;i l'étrangci . une ninlliludc d'iiliservateurs, applirpiaid la iiiélluide niiuM'lle snnt inndiMis à la ii'rhriclir di's fossiles, classeid les enuclies. diesseni di's successiiiiis, expliipieni les grands pln'nDniènes de la cunsli- luliiin du sol et se dégagent de la théorie spéculative pour appliquer l'obser- vation raisonnée luéconnue antérieurement. I.a dernièir édition de la Itcscrii/tion (irolixiiiiitr ilr.s l'nriroris (!<• l'oris, pai (aniei' et lirongniai'l, a paiii en ISMi; elle forme le tome quatrième de l'i'ditinn in-S" des 0.\ vr//((7//\ /()v\//c.v, de Cu\ier, |)ul)liée en dix volumes. Il n'y a aucune amélioration apportée à l'édition de 1822; il semble que Urongniart. déjà vieilli i l77(l-ISi!l), sui'chargé d'occupations dllférenles, n'y ail jioiid parlici|ié. Toutes les éludi-s parisiemies passent dans d'autres mains, les reclierclii's de gédiogie départemenlali^ s'ouvrent avec tnute une nnuvelie pli'iaile. lîujeux s'oecuiie de la .Sdimne, l'assv de la Seine-lid'iTieure, (i'Arcliiae décrit le deparlemeiil de l'Aisne, SénarmonI ceux tie .Seine-e|-((ise et Seine-el-Mai-ne, (iraves nuus donne la reniai-ipiable Topographie géolo- gique de l'Oise, lîaulin i'Voiuie. .Sauvage et Ituvignier la Maine, etc. Le gros-O'uvre rsl tail et la science se développe en une foule de petites notes addilidunelles. de corrections et d'amélinralions: pah'oidologie dé-lail- Ii'm'. plleliuniencs phvsj(pies. leihiniques, élude mi(li)SC(ipi(pie des Idclies. qui aboulissenl cnmme dernier travail d'enseniiile à l'élablissenient d'une carte gi''ologique géué'rale à l'échelle du 8U.U0U ^I8ti8-187ti), dont la seconde édi- tion, reprise Idiil à iiuuvciii. approche de sa bonne conclusion. Gustave-F. Doi.i.fis. (1) Iniroduclion à l'clmle de la Pdh'onMogie slraligraplthiuc, I, p. 415 (18(>'»j. CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE iStiiU'}. G. 797. Lasius F. (Eleveurs do piicemn^ alienus Frst. (Nid en terre, .«ous le-; pirr- res ou dans le bols mon l)ioornis Frst. \l(i cri'ii*-^ en terre liiunneus Latr. (N'Id dans le vicu.x hols. par- fr>ls dan* les murs et les maisons' . cinarKinatus Latr. ■Nid dans le vieux bois, les mui-s ou les maisons, plus rarement en terre ou sous les pierres). 5. flavus F. Nid creusé en terre, sous les G pierres). G. fiiliginosus Latr. Nid rie carton dans les Ironcs d'arhres). 1. i . iiiixtus Nyl. Nid creusé en teiTe). S. niger L. G (Md en terre, parfois sou'^ le.s pierres ou dans les 1 troncs d'arbres). 0. tmiln-atus Nyl. (Nid en teri'e. parfois sur- monté d'un dôme ma- çonné). 798. Prenolepis Mayr. Inngicornis Latr. (Espèce ortfçlnalre des rè- (fions tropicales, acclima- tée dans les serre> chau- des), 799. Plagiolepis Mayr. pygniaîa Latr. iNid en terre, sous les pierres ou daiis les piurs). 80 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. Tku! dolichoderini G. 800. Bothriomymiex Einery. 1 . nieridionalis Boger. (Nid CD terre, sous les pierres ou dans les murs). G. 801. Tapinoma Fist. 1 . cvraticiiin Latr. rar. nigervimuni Nyl. (Nid en terre, sous les pier res. dans les murs) 1 bi<. (pygmsea Duf.) Dotirs. G. 802. Dolichoderus Luud. 1. quachipunctatus L. (Nid dans le bois mnrt nu les écorces). SiTBF. PONERIN/E G. 803. Ponera Latr. 1. contracta Latr. (Nid en terre, sous les pier- res). 2. ochracea Mayv. 3. punctati.s.sima Roger. (Nid dans les murs et sous les pierres). SuBF. DORYLIN^E G. 804. Dorylus F. 1. oraniensis Luca-s {Dours). SuBF. MYRMICIN/E Trib. MYRMICINI G. 805. Formicoxenus Mayr. 1. nitidulus Nyl. (Vit dans les nids de Fur- mica pratensis et de r nila). 2. Ravouxi André. G. S06. Myrmecina C'uitis. 1. Latreillpi Curt. (Nid sous la mousse, les pier- res, dans les murs!. G. 807. Anergates Fonl. 1. atratulus Schenck. iDans les nids de Telrnmu- Tium cxspUumj. G. 803. Tomognathus Mayr. 1. siiblaevis Mayr (Dours). (Dans les nids de Leptnthu- rax acervonim et de L. niusf(irum>. G. 809. Strongylognathus Mayr. (Commensaux de Telraiao- rium cœspilwn'. 1. Hiiberi Forel. 2. tcstaceus Schenck. G. 810. Tetramorium Mayr. 1 . caepistum L. var. semilseve And. (Nid en terre avec ou sans dôme, sous les pierres, etc.). G. 811. Leptothorax Mayr. 1 . acervorum F. (Nid dans l'écorce. le bois mort, parfois creusé en terre). -2. angustulus Nyl. :;. iiniscorum Nyl. Nid dans l'écorce ou le boisl. 4. nigrita Emcry. 5. tube ru m F. rar. affinis Mayr. var. cnrticalis Schenck. var. interruptus Schenck. vnr. luteus Forel. var. nigriceps Mayr. var. Nylanderi Frst. var. parviilu.s Schenck. var. unifa.sciatus Latr. (Nid daus l'écorce, les tiges sèches de ronce, le vieux bois, parfois sous la mousi=e ou les pierres). G. 812. Terrmothorax Mayr. ! . recedens Nyl. (Nid dans les murs ou Ic- écorces) . G. 813. Stenamma Wst-n-. 1. Westwoodi Steph. (Nid en terre, sous les mous- ses). G. 814. Myrmica Latr. (Eleveurs de pucerons). 1. lœvinodis Nyl. (Nid en terre, rarement dans les troncs d'arbre'). 2. lobicornis Nyl. (Nid en terre). 3. riibida Latr. (Nid en terre et sous les pierres). 4. ruginodis Nyl. (Nid en terre ou dans les troncs d'arbres). 5. riigulosa Nyl. (Nid en terre). (i. scabrinodis Nyl. (Nid en terre). 7. sulcinodis Nyl. (Nid sou> les pierres). G.. 815. Cardiocondyla Emery. 1 . elegans Em. (Nid en terre ou dans les murs). G. 816. Monomorium Mayr. 1. minutuni Mayr. 2. Fharaonis L. (Dans les boiseries des mai- sons. — Espèce imiiortée des régions chaudes du globe). G. 817. Aphsenogaster Jlayr. 1 . barbara L. var. nigra And. (La tonnai moissonneuse. — Granivore. — Nid en terre. sous les pierres et dans les mursi. 2. Blanci And. 3. pallida Nyl. (Nid en terre). 4. splendida Roger. (Nid dans les murs). 5. striola Roger. (Nid en terre). 6. struetor Latr. (Nid en terre, etc. — Gra- nivore) . 7 . subterranea Latr. (Nid en terre, sous les pier- res). 8. testaceopilosa Lucas. (Nid en terre). G. 818. Pheidole Wsf-^v. 1. pallidula Nyl. (Nid sous les pierres, dans les troncs d'arbres). G. 819. Solenopsis Wstw. 1. fugax Latr. (Nid en terre, sous les pier- res, parfois dans les parois du nid d'autres espèces). G. 820. Crematogaster Lund. 1. scutellaris 01. rar. Auberti Em. iNid dans le l.ois ou dans les murs). 2. sordidula Nyl. (Nids dans le.s murs). Tkiiî. CRYPTOCERINI G. 821. Epitritus Emery. (Sous les pierres profondé- ment enfoncées d.ins le sol). 1. argiolus Em. 2. Bauduerj Em. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de Iraiice. I'am. XIU. SPHEGIDiE FOUISSEURS (Insectes fouisseurs, sauf l.•l|•Vl■^ (11" ( srui mutillin;e Trih. methocini O. 8-2-.'. Methoca Lai r. 1 . icliiK'uiiionoitlcs Latr. ICicinaela). Tiuii. MYRMOSINI G. 82;î. Myrmosa Latr. 1 . cdgnata Costa. ■2. l'pliippium Rossi. duhia Costa. obicuript'.i Touin. '\. longicollis Tourn. I . molanocophala F. Ojyhelus uniulumlf' Trib. MUTILLINI •anisKe.s d \i\ \nr .|iI,T.' c>. H. G. 82'J. Myrmilla Wsm . bipunctata Latr. IllnUchis .sp). . calva Vill. vnr. distincta Lep. ; llalictu) tulvo-ctnctus, ntort(r. ■ capitata Luc. ' It (litchi n nnitiichfirtts' . ccphalica Rad. (D()ur.<.] ■ Chi(\si Spin. rai: halrnsis F. dorsata F. for. calcarivi'iilris Km rnr. oxcoriata Lop. iMjthrocpphala Latr. coi-nuta 01. vnr. corniculata Pall. G. 825. Mutilla [, l)arbara L. riir. brutia Ptgn. rar. dccoratifrons Costa. nir. Ghilianii Spin. Larra analhema' l'uropfea L. rnr. Itevigata Rad. (Boiiihiis Derhnnifllu^. l> muscoruin, B. poinorurn, nnsijimilii plumlpesj. intorrupta Latr. littoralis Ptgn. r'ir. grisoscons Lop. marginata Baer. trifdiiciata Rad. maroccana Ol. niontana Pnz. >ar. bimaculata Jur. Div. 1. — (JLUl L.\.T()Ui:S les Sa/iygina, non nidifiants, rechcrcbcnt sous torn livers insectes pour y déposer leurs œufs.) 8 i). 10. Il . 12. 13. Il 1.5 rnr. nigrita Gir. rnr. unicincta Luc. 1. partila Kl. rnr. uniinaculata Luc. Perrisi Rad. (IJour.^.). puru'tata Latr. pusilla Kl. ô-nincuiata Cyr. Osmtii Iricoriils . rufipps F. rnr. ciliata Pnz. rtir. nigra Rossi. rnr. .«cutrllaris Latr. O.riibelus uiil'jluinls. Pom- pllun laburtusus. j'achys- phex sp.). subeoniata Wsm. rnr. nigrescens And. llKinlnif hypnorum'. viduata Pall. ^Gfiriilrf s|).. Larrii nnnllic- mn. Iiiisi/pnda plumlpesl G. 826. Cystomutilla Andri*. 1 . rufici'ps Smith. t rytlirocephald Luc. (lire F.). G. S2V. Dasylabris Rad. 1. italica F. 2. maura L. (AinmnphUa Heyitent. siibulosa . Sphex ntcusl. .'!. rubrosignata Rad. G. 828. Stenomutilla André 1 . argentata Vill. rnr. hif;\.sciata Kl. inr. sabulosa Kl. Orii/nmis illvpi-s) 2. Lichstensteini Tourn. Antliiriluni cniilraclum A. occlta - SuBr SCOLMN/E (Parasite.-; iIh Laniellu..iiii-> . G. S2f). Myzine Latr. 1. gcniculata Brullé (Pcr- ns). 2. iineata Sicb. •i- :î-punctata Rossi. rnr. nigrifrons Sm. G. 8:i0. Tiphia F. 1 . distincta Tourn. 2. fcmorata F. rnr. villosa Frey. Illnzdlniiiiia .^ol.^titialis ' '■'•. infiina Tourn. 4. lœviceps Tourn. 5. minuta Lind. 6. morio F. 7. ruficornis 01. Tournieri 1). T. nif/osa Tourn. Sm). les {iiec G. 831. Scolia F. Siil)g. Triscolia Sauss. 1 . bidens L. (Dourx). 2. flavifrons F. rnr. hœmorriioidalis F. lOrycles onil'i'n. O nast- airiits). Subg. DiscoLiA Sss. ■i. bifa.sciata Rossi. 4. erythrocepliala F. 5. liirta Schrnk. ceiiiiilii iiiinila. C fhxuosii. (' ïfiorUn. G. itiKubrica Scop. 7. intcrstincta Kl. 8. iiiauia F. {Dours). 9. -1 punctata F. rnr. 6-punctata Ro.ssi. 10. unifasciata Cyr.' /Jniirx). G. 832. Elis F. Subg. Trielis Sss. 1 . 5-cincta F. villonn F. 2. 6-maculata F. ■iiitrrrupfa F. iiinlulInnHs . {.■\iw.rlii vHUiSd). Subg. DiELIS Sss. ciliata F. collaris F. Suiu. SAPYCIN/E (l'araslte.'i. nou fiiuls,seur5. de Melllfères; s'adressent non aux larves mais au miel). G. 8:s:î. Sapyga Latr. 1 . clavicornis L. /irii'iiin F. Erliiitfs fiorisonnils. Osmin liiciilor). i. 10-guttata Jur. tO^niln iiiu'iventrls). 1. nigra Tourn. I. 5-punctata F. pnrrn F. piivrtata Kl. (O.iniln auruirnia. () .'>iilshyi. O. f-aenlata;. ï. similis F. (Osniln nlgrivrnlri.'. 0. rn- liHsIal. 0. S.M. Polochrum Spin. 1 . rcpandum Spin. Xyloropii violacea) 82 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. Div. II. — EAPTORES (Parasites nidifiants, ravissoiirs, approvisionnent leurs larves d'inseetes préalable- ment paralysés.) SuBF. POMPILIN^E (Chasseurs il'ai'alttuées. — Nids dans le sul, parfois dans les ce quilles vides d'UelixI. 3 4 5 G. 8:55. Pseudagenia Kohi. Ai/tiii(i Dhlh {/i< /■ Selldte). 1. albifrons Daim. Hinjiihieii'i acceiiluata, Chi- biitnn triviolis). 6 7 2. carbonaria Scop. pinicfinn F. 8 inijiihiriia sdtiliiii, riubio- 9 nii. Drassus. Epeira). 10 G. 836. Agenia Schdte. Pngoriiux Dhlb. 11 1. bifasciata F. 2. hircana Dhlb. 3. intermedia Dhlb. 12 4. structor Ferton. 13 5. variegata L. 'Thniiiisus onustus. Xyslicus sabulosus). 14 1. G. 837. Salius F. bicolor F. 15 16 2. bidens Lep. 3. 6-punctatus F. 17 srv)-fa Lep. 'Epeira lasclata). 18 19 G. 838. Priocnemis Schdte. Cn/in/ir/iis Lep. /(. />. 1. abdominalis Dhlb. (A suivre). 20. affinis Lind. ( Aiiiaurobiiis clauslrarius , À jugoruin). anibulator Lep. annulatus F. {Lycoaa sp.) apricus Lep. binotatus Lep. bisdecoratiis Costa. 'Lycosa narboiiensisl. consobrinus Marq. rar. nigripennis Marq. coriaceus Dhlb. egregius Lep. (Arglope lobata). elegans Spin. ^-puiicfatuî: Spin. (iiec Dhlb.). exaltatus F. fu-scus F. perti/ihator Harr. ILycosa lerrlcoln'. luteipennis F. major Marq. Marqueti D. T. hinofatiis Marq. (iiec Lep.). melanius Kohi. mimuliis Wsm. notatus Rossi. femoralis Dhlb. obtusiventris Schdte. (Lycosa rurlcoln. Meta sey- mentata). 21. odontellus Lep. 22. 8-maculatus Rossi. ILycosa sp ), 2:î. parvulus Dhlb. 24. pogonoides Costa. (Lycosa albo/asciatal. 2.5. propinquus Lep. Bc/Zièri Sich. 26. pusilhis Schdte. iJlasarius jticiimius, Pytlto- itlssa eiornalm. 27. rubellus Ev. rvhrirfinx Marq. {nrr Lep.). 28. rubricans Lep. 29. rufozonatiis Costa. 30. 3-furcus Kohi. 31. variabilis Rossi. (Drassus tro(floilytes). 32. versicolor Scop. hipiiiirtdtii/i F. vnj-iei/ntiix Dhlb. r/ir. Fabricii Lep. 33. vulgaris Lep. 34. vulneratus Costa. (Lycosa pastoralls). G. 839. Calicurgus Lep. Poi/nniiit! Tasch. (iirc Dhlb). 1 . hyalinatus. fasciatelhix Spin. (Meta segmentatal. Jules DE G.VIILLE. NOTES SPECIALES ET LOCALES Observations sur la " Saga serrata ». — Le 23 juillet 1907 mon ami, M. Fernand Audemard, m'apporta vivantes deux Q adultes de Sar/a serrata Fab. (1), qu'il venait de capturer dans les garigues de son domaine de Boissières (Gard). Chacune de ces deux belles bêtes pesait 4 grammes et mesurait : longueur du corps 65 millimètres, longueur de l'ovinapte 38 millimètres. (1) Depuis IsiK), dale de ma première capture de Surin, serrata aux environs de Niincs, celles-ci sont les 1.)= et 16» qui passent par mes mains. Je renvoie pour riiisloire des pre- mières Saga que j'ai capturées à mes notes sur cet orthoptère qui ont paru dans le Bull. Soc. Etude Se. Nat. de Nîmes, 18!)3, p. /jû-i»; 1894, p. Lxui'i^fv et p. 124-J2G, Soles spéciales el locales. 83 Ji. I.-s mis i-n observation dans une dos canes (tenvrivni) que possède le Muséum. Mullieunuseiiienl l'une d'elles blessée mourut le leiulciiiaïu. Je Tautopsiai et je trouvai tluns son ovaire (piatoize œufs piéts il èlie pondus et d'autres œufs en péril). le de de\elo|)pi'UH'nl. Tous ces o'ufs finirent |)ar se dessécher. L'autre Sii;/ii a vécu jiis<|u'au 1h cielobr.- et n'est morte (|u'après 88 jours de captivité. Je l'ai nourrie de |)etils acridiens et de locustes . Or j'ai le legrel d'informer le.s auteurs de cette inléres.sanle notice une ee ptiénomène était signalé depuis IfSST par un de nos savants les plus diflt ingués de l'ainilié du<|Uel je Mi'lionoie. M. Philippe Tlioiiiiis a, en effet, pulili<- dans li' liullitm de lu Sucùtt dm srteiirtf di .Xiiiicii une étude accompagnée d'une planche n Sur une forme ancestrale du l.i miiiliiod iiiiididixisiimi >< où l'on lit entre autres le jjajjKiige suivant : •I Kn ce ciui concerne le /.< iiiui/iriin tiiii fus forcé d'atlniettre nue répaissis.semenl dentifoiim; accidentel de l'i^pècc vivante n'était (|u'uiie de ces manifestations l'Invn/iic-'^ dont l'école transforniisle a si liien mis en lumière la \érital)le signification )> (p. 6). C'est paice (|Ue mon éminent ami avait d(''iii signalé cette particularité que je ne m'en suis pas plus longuement occupé dans mon Méiuoire sur les Faunes terrestn^s fossiles di' l'Algérie. Mais je puis confirnier iiue la I ulierculisation des Li iirorhniii (1) est fv peu près giMiérale en Egypte (2), en Tunisie et en Algérie. Ainsi (pie la publié M. Ph. Tlio)iiii.s, la faible denticulalion (pie l'on observe sur le /.riii-or/iiuii riiiu/ii/isxiinu actuel n'est que la dérivation de la denticulation plus forte i|ue présente le /,. fiihxnii/iiri Thomas du pliocène algérien. Un autre fossile plioeéni(|Ue algérien, le A. Tii^sofi Bayan, est véritablement un /-. riiiidi- t/is.tiiiiii {:<) de proportions exagérées et dont le (lenticule est aussi tri's puissant (l'espèce mesure :'.:! millimètres de hauteur sur :W de diamètre). Quant il Vllili.i /lisanti dont Bouiguigiiat et Letourneux ont fait une profusion d'espi'ces pour des formes plus ou moins distinctes du type, c'est une hélice (|ui varie avec uiK* facilité extraordinaire : rien (juc dans mon petit jardin j'en ai recueilli de si différentes les unes des autres, tant au point de vue île la coloration ciue de la forme, (lu'on piuiriait très facilement créer une dizaine d'espèces que certains amateurs (|ualifieraient tri-s sérieusement de bons tyiies ! Ce n'est pas tant dans la création de variétés nouvelles qu'il faudrait orienter nos études ([ue dans la recherche des effets des influences locales sur les formes spé- eifi(iues. Dans une courte note publiée en 1899 (4) j'ai déjà signalé certaines loca- lisations très remarquables. Kn ee (|ui concerne V //t/lj: jiixfinii j'ai justement constaté (jue les formes :v profil caréné .sont les plus communes au bord de la mer (5). Pour la forme catori/pliiii (6), je ne l'ai non plus jamais observée (en Algérie et au Mar(xt) que sur le litturiil tl iDiijoiiri! sur h 1 teirniiix siib/oiiiif u.r. Jamais je n'ai vu de ailoi yphia dans l'intérieur lies terres. De plus les constatations que j'ai faites à la .Macta ne concordent pas non plus avec celles de M. Thieux à Lisbonne. Tiuidis qw M. Thieux a observé e sur les plages herbacées, dans les cultures et les prairies, tandis (lue la forme catotuherculéc ne se rencontre que sur les talus s(^cs, aux bords des chemins et sur les terres arides, voisines des localités oit vit /nsaixi. » Or à la J[acta j'ai trouvé dans les dun(\s très herbeuses et le long de la voie ferrée en mars et avril, alors que la végétation était très vigoureuse et la terre encore très humide, la forme catoeyphienne vivant sur les mêmes tiges végétales avec la (1) Je possède dans ma collection un exemplaire qui porte un second denticule à la nai.s- .sance du bord colomellalrc. (2) Je mentionne même celte particularité dans la diîigno.se du Leur, arabica HtuU. Iiisl. Killipiien, VMV. ::ti " I.n sécrétion nperlurale qui est 1res volumineuse et la spire qui est plus turrieulée, font toute la différence de ce type avec les gros exeinplnires du L. candi'iissima , (<•( qu'on le trouve encore dans la r^rjion. » {Moll. fossiles terrestres de l'Aliji^rie, p. 107). (i) Sur des Hélices bidentées de l'oligocène algérien Ju Hull. Mus. Ilisl. \al. Paris, n° 6, p. 3U-3171. (.'>) On peut citer comme type extrême do la dispersion de l'espèce Vlletlt planala des dunes du sud du Maroc. (IV' Voir l'étude de M. Girard mentionnée dans mes articles à propos de 1'//. catocyphia dans la Feuille de janvier et mars 1S98. 81) Notes npécvdcs cl iucales. forme normale dans la proporlion de 10 à 15 % (1) environ au lieu de la proportion de 50 non tuberculées pour 2 k 300 /■afori/ji/iiit constatée à Lisbonne. Je répète qu'en dehors d'une bande littoiaU' très étroite je n'ai jamais observé de forme dentée dans le groupe /li.^diiii. Dans le sud du Maroc la cienticulation persiste dans une forme du pi'.vi/i/i que Ferussac a nomuié //. xuhdeninta. J'ai souvent aussi remarqué des callosités denti- formes dans les variétés Dehiiri et planntn. J'ai de plus constaté, en ce (jui concei'ne les IhUj jiisiuia et Voqitandi, que l'humi- dité provoquait très fiéciuemment l'albinisme, contrairement à l'opinion de Carlo Porro, et que les Ilelu puaïui provenant des lieux humides étaient bien plus gros que les autres, ce qui s'explique tout simplement par l'abondance de nourriture. Enfin je suis surpris de voir que MM. L'aziot et Thieux considèrent //. liertiiii couune une foi me du groupe jm^aiia. D'après les exemplaires de la collection Hagen- miiller ÏJJ. Brrtiiii serait une vraie Xérophile et non un Kiiptirt/p/ia. Il serait facile de vérifier le fait d'après les type.« des collections Locard et Bourguignat. Pour terminer, j'aimerais à voir établir les relations entre notre JI. pisaiia et VU. Seetzeni Koch, qui me parait être son représentant en Syrie; j'espère que mon savant correspondant, M. Paul Hesse, de Venise, qui publie en ce moment une étude anatomique des divers groupes d'Hélices paléarctiques qui rendra de grands services aux malacologistes, éclaircira sous peu cette question. Eckmuhl-Oran. Paul Pallary. Le tamis portatif Lliomme. — Toutes les personnes qui s'occupent de conchylio- logie savent par expérience que le tarais rond ordinaire est un instrument volu- mineux et gênant à emporter, surtout si l'on excursionne en se servant d'une bicyclette. Kn tout cas il est toujours visible dans l'équipement de l'excursioniste et a, par ce fait même, quelques inconvénients. Il m'est arrivé un jour, en traversant une localité, d'être dénoncé par mon tamis à un carrier jaloux de sa propriété qui, après m'avoir suivi et surpris en plein travail dans sa carrièie, m'a réclamé une indemnité sous menace d'expulsion. Mais, selon moi, l'inconvénient principal, puisqu'il peut compromettre quelquefois le succès de l'excursion, vient de ce qu'on ne peut emporter en même temps plusieurs calibres de toiles. Si l'on connaît le gisement, l'inconvénient est relativement faible, mais si l'on va à la découverte, il peut arriver qu'on ne puisse rien tamiser du tout, soit que le sable soit humide, ou que les matériaux à éliminer soient trop gros, soit au contraire que l'on ait affaire à une faunule très fine passant à travers le tamis emporté. Pour parer à ces inconvénients, je me suis construit un tamis que j'ai perfectionné petit à petit. S'il n'est pas encore ariivé à la perfection, je le trouve toutefois assez commode pour le présenter dès maintenant à mes collègues, et je serai très heureux s'il peut leur rendre service. Ce tamis se compose d'un cadre en bois dur, solidement assemblé, dont les dimen- sions extérieures sont 35 centimètres sur 24 centimètres; les dimensions intérieures, 30 centimètres sur 19 centimètres; l'épaisseur du cadre est de 2 centimètres. Sur les deux longs côtés du cadre se trouvent fixés à l'aide de charnières deux volets de 7 centimètres de hauteur. Ces volets peuvent se replier dans l'intérieur du cadre et en se redressant forment le.i deux longs côtés du tamis. Les deux petits côtés sont formés par deux bandes de forte toile clouées d'une part sur l'extrémité des volets et de l'autie sur la partie intérieure des petits côtés du cadre. En dessous du cadre en bois est vissé un cadre en tôle fine de dimensions intérieures un peu plus faibles que celles du cadre en bois. C'est sur cette butée que viennent s'appuyer alternativenu-nt les tôles perforées qui forment le fond du tamis. A chaque excursion j'emporte avec moi quatre tôles de 1/2 millimètre d'épaisseur, perforées de trous ronds; ces tôles se trouvent dans le commerce. La pren)ière est perforée de trous de 0™0013 deuxième — — 0 003 troisième — — 0 006 quatrième — — 0 009 On peut varier cette série à volonté. Lorsque la tôle perforée est à sa place, quatre verroux tendeurs la maintiennent .sur la butée, et de plus maintiennent perpendiculairement les deux grands côtés du tamis en tendant les toiles formant les petits côtés. L'instrument est alors prêt à fonctionner. (1) Il serait inléressani de vérilier si c'est là une jiroporlion constante dans toutes les saisons ou si, comme je le crois, elle est particulière au printemps. Peut-être constaterait-on que pendant l'été la proportion des calocyphia est plus élevée? Soles spéciales et locales. 87 Les t«lea sont intcrclianKoablos facileniont, sans vis, sans outils, sans accessoires d'HllCUHl^ sorto pouvant se perdre. Les liiiiiciisiions irKii<|uéeK plus haut pennettent de faire rentrer le tamis replie et ses nuiitre loles perforées dans une musette de soldat (|Uii l'on peut se procurer facilement dans tous les bazars. La musette ainsi garnie jjèse 1 kil. -lUO. Enfin un petit iigencement permet de placer il 7 centimètres au di^ssus de la tôle perforée ilu fond une seconde tôle d'un calibre plus grand pour obtenir par un seul tamisat?o deux catégories de criblures. Je suis à la disjjosition tie mes confrères r^i':or»"rr-:FiES du globe VENTE & ÉCHANGE Vente au dcLiil ot par luts, à prix très rcdnit.s Ne sont toumis qne des exemplaires de première qualité soijjneusemcnt préparés et mnnL-: de la provenance Listes franco sur demande J. CULOT, riitoiniilogijiti-. Villa-li'x-Iri.i, 0'riiiid-Pri\ (reuère A VENDRE Nombreux Coléoptères du Tonkin, bien préparés mais non déterminés. 5 et 10 francs le cent. S'adresser au D' Bailliot, 114, boulevard Hourtcloup, Tours (Indre-et-Loire;. SOMMAIRE DU N° 448 J. Lambert : Echinides des Faluns de la ïouraine recueillis par M"" la comtesse P. Lecoinlre {{in), avec 5 planches hors texte. Gustave-F. Dollfus : La géologie il y a cent ans, en France (fin). J. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de France {suite). Notes spéciales et locales : Observations sur la Saga serrala (Galien Mingaud). Découverte d'une faune quaternaire à Cambrai (J. Godon). Contributions à la faune des Vertébrés de la région du Nord (J. Godon). Stations disjointes de Mollusques terrestres; colonies récemment fondées ou récemment découvertes (G. Coutagn-e). Béclamation de priorité au sujet de la denticulation du Leucochroa candidissinia et notes sur les variations de VHelix pisaiio (Paul Pallarv). Le tamis portatif Lhomme (Luomme). Au,\ Jeunesl Indications pratiques pour les mois de janvier-février (J. G.). Au jour le jour : Note sur le Hérisson d'Europe [Erinaceus Euwpea L.) (M. MoimcuE). Grèbe huppé (M. Mourgue). Sur les résultats de la température actuelle dans le Vaucluse (M. Mourgue). Les Guêpes en 1907 (G. Marchal). Echanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE Li FEL'ILLE DES JEUNES NATUUALISTES M. N. Roux, 5, chemin de la Soeur-Vially, Lyon (St-Clair), désire échanger environ 1.500 espèces de la flojo française contre des coquilles exotiques. M. A. Dublange, Le Fleix (Dordogne), offre beaux exemplaires d'échinides ter- tiaires du calcaire de Blaye et du Médoc (éecène) ; désire recevoir en échange echinides bien conservés de tous niveaux. Lui écrire. M. le docteur Guédel, 43, cours St-André, Grenoble, demande des Staphylinide» gallo-rhénans en échange de coléoptères du Dauphiné et de la Savoie, particuliè- rement carabiques curculionides et phytophages. Envoyer desiderata et ohlata. M. F. Thieux, calle del Obispo, 3. 3°, Earcelona (Espagne), échange coquilles terrestres du genre Hélix, demande ohlata; offre //. Barcinonensis, Montserratensis, Cossoiii, calœca, Os aldi, Terveri (type vrai), etc. M. J.-A. Clermont, à Morcenx (Landes), offre en nombre Carabus splendens des Landes et de l'Ariège (chasses de décembre), T rechus Dayremi Saulcy, Atramus col- laris Men., Zupliium olens F., Zuphium chevrolati Cast., Aphodius conjugatus Panz., A. Clermonti Rttr., Vorœbus undatus F., Anthicus venator Duf., Alaocyha Delarou- zei Bris., etc.; désire coléoptères, oiseaux, objets utiles quelconques. M. P. Pallary, Eckmiihl (Oran), offre flèches sahariennes et coquilles du nord de l'Afrique ; désire un bon objectif 13 x 18 et accessoires d'appareils photographiques. M. Mourgue, à Sainte-Cécile (Vaucluse), se met gracieusement à la disposition des géologues et zoologistes pour les guider dans sa région au printemps et en été (voir desiderata précédents). M. 'Victor 'Wicht, naturaliste à San Ildefonsco (Segovia), Espagne, offre d'échanger des Chrysalides vivantes de la magnifique Saturiiia (GracUsiu) Isabellœ. OUYRAGRS OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD 10 DIÏCliMBRE 1907 AU 9 JANVIER 1908 De la part de : MM. Arcangeli (8 br.), Caziot (1 br.), Ceccoui (1 br.), Cépède (3 br.), Dollfus (5 vol., 11 br.), de Gaulle (2 vol., 1 br.), D' Gillot (1 br.), Laville (1 br.), Loppens (4 br.), Mourlon (4 br.), Pallary (3 br.), Quajat (1 br.), Stuart Menteath (1 br.), Verhoeff (1 br.). Total : 7 volumes, 31 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. 1'^'' Mars 1908 IV" Série. 38' Année N- 449 Ca ^Feuille î>es Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 ———-OK» — PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Li© NuiTiéro 50 contimes IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9* Arr.). 1 908 LIVRES NOUVEAUX PUBLIES EN LANGUE FRANÇAISE CuEET (J.). — Rôle pathogène de l'Anguillule intestinale, Strongyloïdes sterco- ralis Bavay, thèse, in-S", 62 p. — Lyon, Storck. Daufresne (M.). — Etude de l'essence d'Estragon et de quelques dérivés de l'Es- tragol, thèse, in-S", 45 p. avec schémas. — Paris, Gauthier-Villars. DuvAL (Mathias) et Gley. — Physiologie, 2" partie, in-8° pp. 481 à 768, avec fig. — Paris, Baillière. FÉLICE (R. de). — La Basse-Normandie; étude de géographie régionale, in-8°, 606 p. et 88 fig. — Paris, Hachette. Haug (Emile). — Traité de géologie; I, les Phénomènes géologiques, in-8°, 550 p. avec 195 fig. et cartes et 71 pi. phot. — Paris, Colin. 12 fr. 50. Hédon (E.). — Précis de physiologie, 5" édition, in-18, III-713 p. avec 196 fig. — Paris, Doin. — 8 fr. La Bunodière (L. de). — Notice sur le pays et la forêt de Lyons, in-8°, vi-140 p. avec 1 grav. et 1 pi. • — Lyons-la- Forêt, veuve Crochet. — 3 fr. Marie (Augustin). — L'apiculture, l'horticulture et la sylviculture dans l'arrond. de Carpentras, 71 p. — Angers, Siraudeau. • — 2 fr. Roule (Louis). — L'art animalier du Japon et son interprétation de la faune du Japon, in-8°, 38 p. — Toulouse, Privât. GiRAEDOT (A.). — La faune préhistorique de la Franche-Comté, in-S", 71 p. — . Besançon, Merion. Thoulet (J.). — Précis d'analyse des fonds sous-marins actuels ou anciens, in-S", xiv-220 p. avec fig. — Paris, Chapelot. Le Bassin Houiller de l'Aveyron, illustré, fascicule 6, in-4°. — Decazeville, Chirac. — Chaque fascicule, 0 fr. 75. Expédition, antarctique française {1003-1905) commandée par le doct. Jean Charcot. Pycnogonides (Bouvier). — Myriapodes (Beôlemann). — CoUemboles (J. Cael). — Coléoptères (Lesne). — Hyménoptères (du Buysson). ■ — Diptères (Roubaud). — Pédiculidés, etc. (Neumann). — Scorpionides (Eug. Simon). — Acariens (Teoues- SAET et Tragaedh). — In-4°, 106 p., carte et 3 pi. — Paris, Masson. — 10 fr. Expédition antarctique française. — Mousses (Caedot). — Algues (Hariot). — In-4°, 23 p. avec carte et fig. — Paris, Masson. — 2 fr. Expédition antarctique française. — Annélides Polychètes (Gravier). — Polyclades et Tryclades (Hallez). — Némathelminthes parasites (Railliet et Henry). — In-4'', 124 p., avec carte, fig. et 13 pi. — Paris, Masson. — 22 fr. 1'^ Mars 1908 IV Série, 38" Année N» 449 Des Jeunes ^atutalistes L'ELEPHAS TROQONTHERI POHLIG, à MLLEJUIF et la situation slratigraphique de quatre haches néolithiques taillées et polies, à Villejuif et à Ivry I- ■ NI I.cs L-iimpagiics (le 190"), l!)06 et 1907, à Villejuif et à Ivry, et la revision tic Ions les malériaiix que j'ai l'ecueillis depuis plusieurs années dans ces deux n'gidus uni donné lieu i\ de nouvelles observations dont je donne ici les résultais. Dans mes noies précédentes, j'ai loujuurs suivi la classification que M. Ladrière a donnée (1) pour les terrains qualernaires, mais, par plu- sieuis années d'éludés assidues, du paquet limoneux qui a remblayé la penle abruiUe aulrel'ois existante sur le flanc oriental du coteau de Villejuif et les dépôls limoneux des environs, j'ai été amené : r A i-eeunnaîlre dans les graviers (jui sont à la base du limon, du Pliocène supérieur cai'actérisé par EU'phaa tncridionnlis .Nesli Cl); 2° A simplifier le classement des couches des limons de remblayage et de recouvrement. Lors(prà la Un du Pliocène, la vallée était creusée à + 60 environ (Fig. 1), il s'est déposé un di'pùl de galels et graviers = / de Ladrière, avec débris d'ossements de cerfs, de carnassiers, de petits rongeurs (carrière Penaud à (ientilly). Parmi les débris d'éléphants, il y avait une molaire iVElcphas meridionalis Nesti (collection de M. Mœuf). Ces graviers pliocènes ont une épaisseur maximinn de i^iiO, mais ne dépassent pas ordinairement :{ mèli-es. ravinent parfois pi-ofondément (puils et porhes) le calcaire grossier supéiieui- et devaient alfoiiillei' le liane ori(Mila! du coteau de Viilejuif à l'emplacement situé aujourd'hui eidr<> le bassin et les carrières de Tiournay. Parmi les roches rencontrées dans ces graviers, on remarque fréquemment des galets plus nu moins gros de granulite rose, tantôt à grains fins, fanlôl '1) Lndriôro. — Etude slraUgraphique des terrains quaternaires du Nord de la France, i [Ann. Soc. Géol. du Sord. 1890, in-8», XVIII. p. 93.) ^ (2) Le Pliocène à Ulcp. meridionalis dans le diiparteraenl de la Seine. {La Feuille, 1906, n» 430.) 90 A. Laville. — L'Elephas trogontheii à Villejuil. FiG. 1. — Prolil géologique en ligne brisée, direction S.-O.-N.-E., depuis les Hautes- Bruyères (Villejuif) jusqu'.-iu Pont-National (Ivry-Paris), montrant la disposition des alluvions pliocènes, pléistocènes et des dépôts modernes depuis le Néolithique jusqu'à nos jours. I. — Sparnacien (argile plastique et fausses glaises). II. — Lutétien (calcaire grossier). III et IV. — Barlonien (sables et grès deBoauchamp,travertindeS'-Uuen,i. V. — Ludien (gypse). VI. — Marnes supra-gypseuses. VII. — Argile verte. VIII. — Calcaire de la Brie. IX. — Marnes à huîtres. X. — Sables de Fontainebleau. 1 et 2. - 1%^ et \:y\-::\ .Sables et graviers pliocènes, couches à Eleplias meridionalis Nestr.(Gentilly). Limons plus ou moins sableu.x, plus ou moins argileu.x, quelquefois un lit de galet. Dépôts presque horizontaux, Elephas trogontheri Pohlig. 4. — ^ S Limons sableux à la base, disposés en couches obliques, sans fossiles, sans industrie jusqu'à présent. Pléistocène inférieur. 5 et G.- ^^ et ^^ Graviers et sables, Elephas primige- nius B\um, PhHsiocène moyen (Renne, Industrie Chelléenne, Acheuléenne, Moustierienne dans la vallé<î de la Bièvre). 7 et 8. - fSôÔTI et •[?^~g. Cailloutis de lErgeron et Ergeron. Dans le cailloutis Industriel a\'ec les types dits Chellôens, Acheuléens, Mous- tiérions et Magdaléniens; Renne, Bœuf, Cheval, Felis (grande espèce). Dans l'ergeron quelques lames rappelant le type Magdalénien, Cheval. — A la sur- face, dernier sol paléolithique des envi- rons de Paris. Les spermophiles vi- vaient sur ce sol, ils traversaient l'er- geron par des galeries que l'on retrouve encore aujourd'hui pour établir leurs terriers dans les sables stampiens immédiatement au-dessous du mince cailloutis. Limons gris infra-néolithiques dans le voisinage immédiat de la Seine. Quelques débris de poteries grossières, quelques éclats de silex taillés, Megace- ros hibernicus Hart,, faune actuelle de mollusques terrestres et fluviatiles, exU'ême abondance de l'Ileliv nemo- ralis Lin. — gm Limon jaune dans la vallée, rouge sur les coteaux et les plateaux, haches polies et taillées néolithiques sous ce limon, en contact avec l'ergeron : Ivry, Villejuif, Hautes-Bruyères. FiG. 2. — Profil à de la figure A. l'échelle du profil A. Laville. — L'Elcphas Irogontheri à VJik'/ui/. 91 à ;,'iiis rli'iiii'iits (If fi'ldsp.illi. (les L,'i;iiiiililos ont aussi (Hé iTiicdiilrés pres- (lii'aii 1(111(1 (les puils vcrlicaiix de la plaiiKj (l'l\ry (pii liav(.'rsciil les c(juclies sup(''ii('iires cl une jurande pai lie des njuclies iiKiyeiiiios du culcair-o gi'ossier. Aussi bien (pi(il)ai(l('niciit) (|uc les sal)lcs (|ui les surnionlont, ces gi'aviers sont d(inf un Ai'\\ù[ cH'cclui' ii la lin du l'IidiM'nc, on inôine temps que se d('p(jsaicnl les graviers de Sainl-I'resl. i.cs salilcs (pu les lecouvroid^ k (le l,adii("Te, sont i)ien la eontinualidu du (li'p("il des graviers pai' des eaux à courants moins rapides. Ces sables roux, un peu micac(!'s, lantùl lins, Lantùl grossiers et al(U-s roux sombre, avec un peu d'aigile brime, s'étendent sur toute la plaine d'Iviy et de liicètre (Fig. 1), deviennent plus ou moins limoneux d glaiseux à la parlie sup(''rieure - / de l.adrière, et contiennenl une petite lauiie (pii a paru peu riche ijusipi'à pr(^sent) de mollirs(pies leri'eslres et d'eau dduee. .rallrilaie |;i pauvreté de celle faune à la destruc- tion de pres(iue toutes les co(piilles eiifiuiies. Dans un premier travail sur \ illejuif (1), j'ai signale un large éclat de silex de la craie avec bulbe, i-ecueilli dans ces couclies, (;arri('ire I{o\iction. hepnis, je n'ai jamais renconlre d'autre (''clal dr. silex semblalde ou d'une toi'me non douteuse dans ces sables. Je consi(l(''i(' dduc cet éclat comme avant été jiroduit accidentellemeid avant son enlouissemeiil. Ces sables linioin;ux - /.• d(! Ladrière, alleigneut jusqu'à 3 mètres d'épaisseur et se changent connue je l'ai dit |»lus haut en argile plus ou moins pure, parfois 1res grasse, jaime verdilli-e, vert sond)re, ocreuse, avec un lit inconstant de galets de silex plus on moins roidés (= graviei' moyen, /( de l.adrière) n'avanl ipie l'épaisseur des galets (l"'()'i. à ()"'(I7 au plus, puis une couche d'épaisseur maxima PliO iCarrièic iîouchon), d'argile [lanachéc avec nuni- breu.ses li-acL>s verticales ferrugineu.ses (= // de i.adi-ière). En 1906, dans les carrières Rousseau et Soulan, les couches se .succédaient de la manière suivante el l'on vil que le (lép(M dont il est (|ueslion élail 1res diversifié (Fig. i). \'oici l'énuméiatioii de ces conciles à partir de la base : 1. r".">(l à 2"''MK (iiaviers et galets qui ravinent k' calcaire grossier même jusipi'au banc vert. D'après les carriers. 2. - \""\'t. .'^allle qnarl/.enx lin, un |ieu micacé, un peu limoneux par place. 3. — 0'°55. Glaise rouge grasse, un peu sableuse par place. Elephas trogontlicri i'olil. 4. — 0°'2r). Glaise verdàlre grasse. .'!. — 0™(l."i. Sable siliceux roux, ferrugineux. (1. -- (l"';t.'i. (ilais(> losée très claire. 7. I iiièh-e. I.iinnn rouge avec nombreuses taches ferrugineuses. Les couches 3 h 7 peuvent dans ces carrières, remplacer g, h, j de Ladrière, peut-être môme si on veut les identifier aux termes de Ladrière doit-on les assimiler à g de cet auteur (pii alors repose sur /;, /( et / man(iuaiil ici. Mais il est oiseux de vouloir faire tant de divisions avec valeurs stratigra- |iliiques dans un dép(Jt local, (pii n'est pre-scpie qu'un |)aquet de limon sur sabl(> et sable sur gravier. <'.'(>st à la base de ce dép(M diversifié de limons sables et argiles, dans la c(iuch(> 3, (pie .M. iiousseau a rencontré il y a plusieurs années deux molaires supérieures (pie j'a\ais iai)portées tout d'abord au Mammouth (2); 11) Laville. — Elude des limons et graviers quaternaires à silex taillés de Villejuif, etc. a.Mii(/ir.)u., ISS», p. 278.) ■2) Laville. — Et(((le (\es ;,'i-aviors et limons quaternaires à sile.x (aillés de Villejuif, etc. (l.M»Hiro;;., IS-.B, n" 3, p. 278.) 9-2 A. Laville. — L'Elephas trogonlheri à Villejuil. leur ayant trouvé depuis, après nettoyage et dégagement des collines de la couronne, sauf pour la taille qui est petite, quelques rapports avec Elcphas meridkmalU Nesli et ne pouvant me décider à les rapporter à cette espèce, tout en les voyant bien distinctes de celles du Mammouth, soumises à l'examen de M. lîoule. Le savant professeur du Muséum pensant que c'était des dents de VElephas trogonlheri de Pohlig m'a conseillé de consulter le travail de cet auteur (1). J'ai pu ainsi rapporter les deux molaires de \'illejuif, sui'tout celle qui est complète (Fig. 3), à l'espèce établie par cet auteur pour des mo- laires provenant des plus anciens graviers qua- ternaires de l'Allemagne, forme intermédiaire entre Elephas rncridinyialis et Elephas primige- iiitis, mais bien plus près de la première. La dent de Villejuif qui est une molaire supérieure droite (Fig. :Vi, pèse 2 kil. .380. Elle mesure O-^IO? de longueur sur 0"Lt de hauteur et 0"90 de largeur. La surface triturante intacte mesure O^OSS sur 0°'\i, mais elle devait être plus longue d'environ O^OS car il lui manque au moins deux collines et demie. Il en reste encore neuf et demie intactes. — Elle se rapproche assez de la molaire (lu haut niveau de Montreuil figurée par Bel- grand (2). Conmie elle, sur une même longueur de couronne, elle ne donne également que neuf collines moins épaisses que celle de Villejuif. Sans se laisser identilier complètement, notre dent vient bien se placer à côté des ligures de Pohlig : 1° avec la figure 79, p. 19.3, d'une molaire provenant des anciens graviers d'Ilm; 2° avec une molaire des graviers de Taubach (Fig. 87, p. 198); 3° enfm avec une dent des graviers de Rixdorf (Fig. 91 bis, p. 202). • — En comparant attentivement nos deux molaires de Villejuif avec les trois figures précitées, il devient évident que par la formule des collines, neuf sur O^li de surface triturante et la grande largeur de cette surface (couronne 0"83 sur 0"M7), elles viennent se placer entre Elephas meridinnalis Nesti et Elephas primigenins Blumenbach, mais se rapprochent bien plus de la première espèce. C'est bien plutôt un meridionalis évoluant que je rapporte pour toutes ces raisons, avec la molaire de Montreuil, à VElephas Irogoutheri de Pohlig. Elephas trogonlheri Pohlig., Carrière Roiisseiui â Villejuif. (Coll. Ecole des Mines). /A suivre). A. Laville. (1) Hans Pohlig. — Dentition und Ki-aniologie des Elep. antiquus, mil, Beitràge uber. El. priin. ûnd Meridionalis îXoia Acta des Kol. Léop. Carol. Deutschen Akademie der Salurlacher, 18S9, Baud, I-ni, n» 1, p. 188.) (2) Belgrand. — Le Bassin parisien aux âges anti-hisloriques, pi. XVL (La Seine, 1869.) Casimir CÉi'iiDE. — La Myxosporidiose des Anguilles. 93 LA MYXOSPORIDIOSn' DES ANGUILLES dans les eaux douces, saumàtrcs et salées du Boulonnais Au ((iiirs de ses inlcressaïUos rcclieiclios sur les Myxosporidies, le regifllé l'idspei' Thi'liiliiiii (Il n'a jamais iriiciiiilré ces parasites dans les Anguilles [\iiijiiilUi luhjiiii'i i.inni'; ipiil a cxaniiniM's. Lursiiuo je lis connailtr, dans deux iiules présentées à la Société de Biologie (M et 4) (liJOii), la découverte d'une Myxusporidie dans une Anguille liéciiée il la Puinlc-aux-dies, près de Wimei-cux, je soulignai l'iniporUince i|iie je devais allaclicr à l'hahilat marin du Poisson infeslé. \'oici comment je m'ex|)iiniais sur ce point : Les observations de l'rctsper Tliélolian sendilent n'avoir poité que sur des Anguilles pèciiées en eau douce, d'après le peu de renseignements que nous donne l'auteur à ce sujet, et que je relève ci-dessous : << Dans les mêmes ruisseaux, j'ai |)èché des lipinoches et des Vaiidus conlaminés vivaxd côle à c(Me avec des (uhitis et des Anguilles indi'nmes. » Aucun auteur n'ayant signalé de Myxosporidies chez ces derniers Poissons avant ma découveile, ils étaient considérés jusiiu'alois couune indenmes de ces parasites. L'observation que je signalais dans ces notes devait cliangei' notre manière de voir sur ce poinl, comme celle que j'avais fait deux ans auparavant (2) sur les Cubilis barlmliiln L. du Dauiiliiné l'avait changée en ci' ipii coneei-ne ce di'rnier genre. Les recherches ipie j'ai pouisuivies depuis sur le MiixhVnun (imidi Cépède me permettent d'apporter aujourd'hui de nouveaux documeids, tant sur la structure de cet intéressant parasite que sur l'habit-iit des Anguilles infestées. J'ai, en effet, depuis le 25 août lOUo, étudié méthodiciuement un grand nombre d'Anguilles pèchées dans des eaux douces (Ruisseau aux Oies ou Zoie, piès du laboialoiie de Wimeieux, Wimeieux près de Wimille), dans des eaux saumàlres (|ioi-t de maré(i de Itoulogne, Wimereux, près de son embouchure), dans des eaux salées (Pointe-aux-Oies, près de Wimei-cux). Itans mes diverses pèches, j'ai toujours trouvé quelques Anguilles parasitées, et le pourcentage ne subissait jtas de grandes variations eu égard aux diverses localités (1/a eau douce, 'i/;tO eau saumàtir, 4/27 eau de mer). ,lii.squ'à préseid, le parasite s'est toujours mnnlié sous forme de kystes rénaux, généralement peu nond)reux. \a' plus souvent, j'(d)servais un seul kyste myxosporidien dans un même poisson. Toutefois, j'ai noté un cas où un seul de ces organes montrait en même tenq)s cinq kystes. Il m'a été pré- senté pai- une Anguille de 37 centimètres pèchée dans le bassin de marée de 0 J'appelle Myxosporidiose toute affection dont l'agent pathogène est une My.xosporidie. Ce leriiie sera pris dans le même sens que <■ inlection myxosporidienne » et « maladie my.ios- poridienne ». (1) Prosper Théi.ohan. — Recherches sur les iMy.xosporidies. Bulletin scientifique de la l-'rancc et de la Belgique, t. XXVI, i" série, 5« vol., 18'.)4, p. 100-31)1, avec planches. (2) Casimir Céi-ède. — Sur une Microsporidie nouvelle, Pkislophora macrospura, parasite des Loches franches du Dauphiné. C. H. Ac. Se. Paris, 97 déc. 1905 et C. R. Soc. Biologie. Si'ance du fi ianvier l'jon. (3) Casimir Cépèdi:. — Sur la prétendue immunité des Cobitis à l'égard des infections myxosporidiennes. Comptes rendus des séances de la Soc. de Bioloijic. Séance du 0 janvier l'JOC'. (4) Casimir Cépède. — Myxidium Oiardi Cépède et la prétendue immunité des Anguilles à l'égard des infections my.xosporidiennes. Comptes rendus des séances de la Société de Biologie. Séance du l'J janvier IdOR. (1) Casimir Cépède. — Myxosporidies des Poissons des Alpes françaises. Comptes rendus du Si" Congrès de l'Association [rançaise pour l'avancement des sciences, à Crcnolilc.p.'Mt- '.11'., l'Jfti, et .Innales de l'Université de Grenoltle, t. XVIII, n» 1, 1906. 94 Casimir Cépède. — La Myxospoiidiose des Anguilles. Boulogne. In vivo, le parasite tranclie nettement par sa teinte bianciiâtre sur le fond brunâtre du rein contaminé. Tous les autres organes sont indennies jusqu'ici, malgré un examen attentif répété à chaque dissection. Le diamètre des kystes myxosporidiens oscille peu autour de 800 à 900 fi. (les deux dimensions extrêmes représentent la longueur des deux axes perpendiculaires de ces kystes sui)sphériques. La paroi, constituée par du tissu conjonclif de réaction de l'hôte, était très épaisse. Elle mesurait en certains endroits 30 f* d'épaisseur. Ces kystes renfermaient d'innombrables spores à tous les états de matu- ration. Leur forme varie selon le stade de différenciation atteint par les cellules pariétales. Leui- taille varie également en fonction de ce même facteur. Nous allons donc étudier .successivement la spore mûre, caractéristique de l'espèce : 1° in vivo, 2° sur des préparations fixées et colorées, puis décrire la structure de cet élément durable encore jeune. Cette dernière partie viendra éclaircir et expliquer la première partie de celte description. Les spores mûres ont la forme d'un fuseau irrégulier fortement renflé dans sa région médiane. La spore n'a donc qu'un plan de symétrie qui est celui qui passe par le rebord suturai le long de la ligne de déhiscence des deux valves de la spore, ainsi qu'il est facile de s'en convaincre par l'examen des figures données ci-contre. La spore mesure, in vivo, de 9 à 10 ^ de longueur sur ."> ." 5 à fi fi environ dans sa plus grande largeur. Son épaisseur est de 4 fi 7.5 a ."i y.. Aux deux pôles de la spore se voient très nettement les deux capsules polaires opposées qui définissent ce pai-asite comme appartenant au genre Mn.ddiuni dans lequel je l'ai fait entrer (1). Ces capsules mesurent Su 5 de longueur sur 2f environ dans leur plus grande largeur. Elles montrent très nettement in vivo le filament capsulaire enroulé en spirale (iig. 1 et 2). La paroi de la spore est relativement épaisse et montre des stries longi- FiG. 1, 2, 3, 4. — Spores mûres de Myxidium Giardi Cépède. r, s, rebord suturai; s, sporo- plasma; n, sp., noyaux du sporoplasnia; Ji, c, noyau.x des capsules polaires. Dans les cap- sules se voit nettement le filament enroulé en spirale. La paroi des spores est constituée par l'aplatissement des cellules pariétales nettement visibles en 7i. p. sur les autres figures (5 et G). tudinales en nombre variant de 9 à 11 sur chacune des deux valves. Cette striation est plus accentuée sur des spores colorées que sur celles observées in vivo. Le protoplasma (S. fig. 1) est pincé entre les capsules polaires opposées; il est linement granuleux et montre, par places, quelques globules réfringents un peu plus volumineux que les granulations (fig. 1 et 2). Après coloration, le reboid suturai se colore faiblement en gris bleuâtre et les striations valvaires s'accentuent ainsi que je l'ai indiqué déjà. Les deux capsules polaires, non coloi'ées, tranchent en clair sur le reste de la spore (fig. 3 et 4). A leur partie postérieure plus renflée se voient les (1! Noies (3) et (4), page 1 de ce travail. Casimir Cépède. — La Myxosporidiose des Anguilles. 9.: noyaux capsulniros (fig. 3 n. c), élites Iransvcisaiemcnt. Dans Ifs colo- raîiuns pailiciiliriciiit'nt rlcclivps, ces noyaux sont (•onstilii{''s par un suc niii'ir-ain^ qui se colore en violet pAle et se inonlie entouré par une mince nicinlirane luicléaire i-iiionialique sur lai]ueile viennenl s'appuyer que^jucs masses très sidcropliiles. Le sporoplasma se colon' h'^èrcmeul en l'ose par l'éosine. il est granuleux. Dans son int('rieur se voient plus ou moins netletnent, selon les spores consi- (liMées, les deux noyaux spoi'opiasmiques. Lorsqu'ils sont hien colorés, ces noyaux (lig. 3 n. sp. el lig. i) ont un suc nucléaire faiblement coloi-able séparé du spiuoplasma envii'onnanl par une mince membrane chromatique. <' d(.'s llaiitcs-Pyi'ùnées. Genre Masicera Macquarl s. hd. I . (S. -g. l/(/.vi(r;(( If. If. scii!>. f:liicl.) sijlrdtica Kall. — Uaiiiliniiilli't. Itignc, l'yri'in';es-(trifnlales, Var, etc. avril-juillet. — Cdll. Pandillo : Tarbi's, Apt, Lyun, Diùnic. /I. — Vai'. jiiatnisis Scliin., li. I!., (iirsflin. - Mlry-sur-Seini: : plu- sieurs e.xemplaires issus de la chenille de Satwnia pipi, en juin. Je poss(';de aussi des individus l'clos i-n a\ril de Salurnia cfirp'nii. 2. iS.-g. i'oïKigaslcr Hond.) jintiiKisa .Mcig. sec. typ. nec i'and. = nuliilis I{(ind., 1!. lî. = Mijohia dubia I'and. t.\pe — I^isiCiic du jjois de riiaulil i.S.-el-0.), on juillet. — Cuil. l'andellé : France, sans indi- cation de localité. (S. -g. Dexodes H. B.) : 3. D. spccttiliHis H. B. = Tuchina olbisqiuima Zett {leste Stein) = Peleina disturhala I'and type : !lli'-el-\ ilaiiie, Grenoble, Rambouillet, Tarbes, Prusse. Juin-août. .1. — Var. ciirigcna Pand. sec. lyp. (g. Peieina). — Commune en juin, i\ Baml)ouiliel, sur les haies cl les ronces dans le parc de Bam- bouillel. — Cuil. l'andellé : Tarbes, juin-juiliel. 1. /'. vigvlpi's Fali. = piiiinruv. Ilartig = muchairopsis B. B. = Tadiinn igiKila (Peri-is) I'and typ<'. — Très répandue dans toute la France, même en Corse. Mai-août. 0. U. angclicx Meig. sec. lyp. = vidualus .Meig. lype. = spinuligcrus Rond., B. B. — Coll. Pandellé : Tarbes, Corse. Je ne la possède i^ue d'Allemagne, (i. l). (iiiripihis B. B. — Mpes. 7. />. [l'i-nigiiirus Meig. sec. typ = Exorista rutilln Bond. — Environs de Paris : Bandjuuillel, Marly, Chaville, etc. Juiii-auût. 8. D. dihttus Meig. sec. lype. = Ccromasia ambidans Rond., Pand lype = Xnlotachina lignipcrdœ B. 15.. Ct)ll. l'andellé : Tarbes. en juillet, Màcon. J'en possède plusieurs exemplaires issus du Cossus ligni- pcrda sans indication de localité. (S. -g. Ccromasia B. B. sens, strict.) : y. C. Ilorum Bond. = Masicera rulila Schiner nec Meig., Pand. type. — Nord, Somme, llle-et-Vilaine, Eure-et-Loir, Seine-el-Oise, Var, etc. Avril-auùt. 10. C. ruiipos B. B. = Tachinn ririiialis Païul. type. — Coll. Pandellé : Hautes-Pyrénées. Juin-auill. Je l'ai leçue de Saxe. 11. (S. -g. Vivianu Bond.) pacta B. B. = Masicera proxima Egg. = Peieina cinerea (Fall.) Pand. lype. Eure, Rambouillet, Gienoble (issue d'un Carabus), Tarbes. Juin-octobre. 12. {S.-g. Huctnimi/ia W. W.) sriilclligcra '/ML = Tackina deciivicornixVimd. type. Lille, Uambouillel, liois de l'ilautil (S.-el-O.), Fontainebleau. .\vril-Août. Coll. l'andellé : Tarbes, Prusse orientale. 13. iS.-g. Pexomyia B. B.) nibrilona Pcrris sec. typ. = Hœselia aberrans Egg. = Tachina indula Pand. type. Poissy et Andrésy (S.-et-O.). Mai-aoùt. Landes. Ji. (S. -g. Loplnjrumiu B. B.) inclusa Hartig, B. D. = clausa B. B. — Je ne la possède jusqu'à présent que de Prusse. 98 D' J. Villeneuve — Conlrib. au Catal. des Diptères de France. 15. (S. -g. Lydella R. D. = Leptotachina R. B.) lepida Meig. sec. typ. = gratinsa B. B. = Ceromasia juvenilis (Rond.) Girschn. Lille, Rani- bouillel, (uGiiuble, Var. Mai-soi»lenil)ie. 16. (S. -g. Ihimphoroccra R. 1!.) scnills Rond. = Tachina agreslls (R. U.) Pand. jmriirn. Toute la France. Mai-octobre. (S. -g. llem'uiiasicera R. R.) : 17. //. giirovaga Rond. • — Saint-Rémy-la-Varenne (Maine-et-Loire); Cava- lière (Var). Mai-juillet. Coll. Pandollé : Lyon, Hautes-Pyrénées, Prusse. 18. //. festinaiis Meig. sec. typ. g + fatiia Meig. type cf = Exorisla prope- rans Rond. = ferruglnea R. IL Eure, Somme, Var, Pyrénées-Orien- tales. Juin-juilleL lu. Masicera casta Rond., Pand. sec. lyp. Coll. Pandellé : Ilyères, une g. 20. M. apicata Pand. type. — Tarbes : octobre, une g. 21. M. (ttœselia breviseria Pand. type g) = Peteina rectaïujula Pand type cf. — C'est une Ceromasia s. lai. — Coll. Pandellé : ex Chilo cicalri- cellus. J'ai placé ces trois espèces à la fin, faute de pouvoir les faire rentrer dans l'une des catégories précédentes. Genre Sturmia Rob.-Desvoidy (= Masicera Scliiner partim). 1. (S. -g. Blepharipoda B. R.) scutellata (R. D.) Rond. — Tarbes, Reims, Lille, Rambouillet, etc. Mai-juin. Je possède un exemplaire g totalement dépourvu de macroclièles sur le 1" et le 2" segment abdominal; les antennes sont raccourcies, le 2" article d'un rouge vif : ce serait Crossocosmia iMasicernj flavoscuiellata Schiner; mais à mon avis, ce n'est qu'une vai-iété de B. scutellata. (S. -g. Argijfophylax R. R. = Zygobulhria Mik) ; 2. A. bella Meig. sec. typ. = Blepharipa puplphuga Rond. = Tachina discrepanda Pand. type. — Environs de Paris, Ille-et-Vilaine, Marseille, Tarbes, Relgique. Mai-octobre. 3. .4. airopivora R. D., Rond., Pand. — Toulouse : 12 individus issus en septembre de Sphinx AIropos. Nîmes, Taibes, Hyères, Rarcelone. 4. A. pelmatoprocla R. B. = Tachina inccdcns (Rond.) Pand. type. Huppy (Somme), bois de l'Haulil (S.-el-().). Juillet-août. Coll. Pandellé : Tarbes. a. A. bimaculata Hartig = cursitan.s Rond., Pand. type = Tachina flavo- scutellata Zett. (teste SIein). — Vitry-sur-Seine (issue d'une larve d'Hyménoplère vivant sur le pin; probablement Lnphyrus); \ernet- les-Bains (Pyr. -Orient.), juillet. Coll. Pandellé : Allier, Vaucluse, Tarbes, en septembre. Genre Gymnochaeta Rob.-Desvoidy. 1. G. viridis Fall. — Environs de Paris, Somme, Lille, forêt de Soignes (Relgique), en avril où elle est commune sur les troncs d'arbres exposés au soleil. Coll. Pandellé : Gavarnie. 2. G. aurata Fall. — Coll. Pandellé : Tarbes, Paiis. Je la possède d'Au- triche. Genre Exorisla Meigen s. lat. 1. (S. -g. Exorisla R. R. s. strict.) alacris Meig. sec. lyp. = crinita Rond. = Macquartia apicalis Pand. type. — Reims, bois de l'Haulil (S.- et-0.). Mai. D' J. Villeneuve — Conlrib. au Calai, des Diptères de France. l)î) 2. (S. -g. Phrijno R. D.) velula Mcig. — Comiminc aux environs de Paris au picinier piinlonips. (S. -g. l'dir.iorisla II. B.) : ;{. /'. (HiiKild lh>]u\. = rnililcnsis H. It. type d* + selosa H. B. type Q. — Landes. \';u\ llandiuiiilh'l, Ciciinhli', cul du Laiitan't (Haiitcs-.Mpcs). .Iiiin-judlot. — (lull. l'aiidi'llr : Landes, Aude, \ auchisc, .Maiscille, Tail)es : mai-octobre. 4. /'. cittr.imid JJond. =^ lalifrans II. I!. lype d* < intcrmedia B. B. type ç. — La Bdurliouie, Sainl-(leiniain-en-Layc, Bainhonillel. Juin-juillet. ."">. /'. milis .Meig. sec. lyp. (do l'aiis). - i'".M\iiniis di' l'aiis, Lille, fuièi do Soignes iliolgiiiue). Saxe. .Mai-se|ilendiie. tl. /'. irc,v<(';7/i(f;(;(i Zetl. = diiniiiicuniis IL IL l.\pc = Icmcra (Meig.) l'and. lype. — Lille, envii'ons de Paris, Sainl-Lnnaire (llIc-et-Vilainei ; mai-août. Coll. Pandellé : Tarhes. Mai-dccend)iT'. Pyrénées-Oiien- lales, Prusse orientale. 7. /'. (iiilr)nitit(i IL IL sec. lyp. c? {nec Q) = iriseria Pand. type. — Tarbes, \ eiiieldes-Bains (Pyr.-Or.). .luillet-auût. 5. /'. ali'inis Fall. (* var. pnbjchiela Rond.) = brci-ilruiis IL B. type cf = Myxexorista flavipalpis B. B. type. — Belgique, Lille, Tarbes, Apt, .Marseille, Vernet-les-Bains, Var, Vosges, .\vril-septembre. 9. /'. u'imda Meig. sec. typ. = (ractisela Bond. — Grenoble, Cavalière (Vai-), Cray, Api, elc. Juin. 10, /'. fonlinis Fall. — Toute la France : aviil-aont. Cette espèce a I St. isetœ stcritnpleurales). 11. /'. Iriln'nidla Rond, {une Scliiner, ncc B. IL) — Bouray (S.-et-(J.) : un e.veiaplaire. Commune en Provence : Digne, Cavalière, etc. Mai-juin. \2. /'. ijliiiicd .Meig. sec. lyj». = {/rossa B. B. type = (jUrinn (Rond.) Pand. type = hrcviliisa Pand. type. — Assez commune au,\ environs de Paris, en juin-juillet. CoW. Pandellé : Tarbes en juin-septembre; .\ude; Ilyères. t;{. /'. hnrlttldnd Meig. sec. typ. cf (de Paris) = blepharipoda B. B. type = lold (Meig.) Pand. type. — Environs de Paris, Reims, Somme, Lille, lirn.xelics. .Mai-août. — Coll. Pandellé : Tarbes, en août, li. /'. jiinliniila Meig. = arrensis Meig., Pand., types. — Grenoble, Var, Pyr.-Oi'ienlales, Tarbes, Prusse, etc. Avril-juillet. 1'). /'. paucisela mihi n. sp. — Bois de l'Hautil : mai 1897, un cf et 2 Q. .Inuy fEiire-et-Loir) ; 26 V. 1907, un cf. ir>. /'. Dlnnnliidln Pand. type. — Coll. Pandellé : plusieurs exemplaires de la Plusse orientale (cf Q). 17. /'. cldiipdljiis Pand. type. — Coll. l'andi'llé ; Tarbes, en juin deux Q. — Cette espèce n'a que 2 St. et 3 soies marginales de chaque côté du scutellum. Elle devrait prendre place dans le genre Sisi/ropa fi cause du premier caractère; elle s'en trouve éloignée par le second et par la conformation des palpes. 18. P. nlfdcirus l'and. lype. — • Collecl. Pandellé : .\pt, une seule Q. 19. /'. }nmiHir.pps Pand. sec. typ. — Poigny (S.-et-O.); Jouy (Eure-et-Loir): Hautes-Pyrénées. Juillet-août. l'O. /'. Iii.riceps Pand. type. — Coll. Pandellé : ime g de Dani/ig (ublenue de rinrrUana nmerinse). 21. /'. Iris, ■ta Pand. type. — Coll. Pandellé : deux Q de Tarbes, en juin- septembre. 22. /'. stiilta (Zett.) Pand. lype. — Coll. Pandellé : une g de la Prusse orientale. 2T. P. rapida Meig. sec. typ. g = Inla Meig. sec. lyp. cf {nec ç) - Exorisla lOU D' J. Villeneuve — Conlrib. au Catal. des Diptères de France. immmita Pand. type. — Uamboiiillet : 30 juin 1904. Berlin. — Coll. Pandellé : Tarbes, en septembre; Prusse orientale. Cette espèce est caractérisée par l'absence de soies ocellaires cl la pré- sence de 4 St. 24. (S. -g. Pelmatomyla R. iî.) phalenaria Rond. = paleUipalpis Pand. type. — Evreux, Rambouillet, Saxe : mai-juin. — Coll. Pandellé : Tarbes, en juillet. Cette espèce n'a que 2 St., elle est séparée du g. Sisyropa par les caractères des palpes et du 5° article tarsal des pattes antéiieures chez la g. 23. (S. -g. Itaraiia R. R.) iucimda .Meig. sec. typ. = mii^ahUis R. R. = e.rtorrifi Pand. type. — Coll. Pandellé : Prusse orientale. 26. (S. -g. Lypha R. D.) dubia Fall. — Lille, Somme, Eure, environs de Paris, etc. — Tarbes (d'apr. Pandellé). Commune en avril-mai. 27. (S. -g. Monodixla R. R.) leucnphœa Meig., R. R. = albicans Fall. = ppriurbans Zelt., Pand. — Rellevue, Rambouillet, etc. Prusse orientale. Saxe. Avril-mai. 28. (S. -g. Thelijmia R. R) sdlluum Meig. sec. typ. = Lôwn R. R. type. — Huppy (Somme) : capture de M. Doublet. Coll. Pandellé :"Piusse orientale. 29. (S. -g. Alumviia R. R.) capillata Rond. = gymnodiscus R. Iî. iype. — Juia suisse, un çf (don de M. Jacob). (S. -g. \ciiu:irilla Rond.) : 30. N. niacuhiiu Meig. sec. typ. — Cavalière, Poit-Veiidies, col du Lauturet, Grenoble, Rambouillet, Loiraine. Mai-octobre. 31. N. vntabilis Meig. = pabnlina Meig. sec. typ. — Grenoble, environs de Paris, Somme, Nord, Riuxelies. Mai-août. — Pandellé réunit ces deux espèces (n°' 30 et 31) sons le nom de Ex. Iloralis Fall. et il a raison très i)robablement. — E.rorisla atigustipennis Meig. semble servir de transition. 32. (S. -g. Calagnma R. R.) nemestrina Egg., H. B. {nec Meig.) = Parexorista aberrans (Rond.) R. B. type. — Vernet-les-Rains (Pyr. -Orient.) : juillet. Rerlin. (S. -g. lilcpharidea R. R.) : 33. B. vnlgaris Fall. (+ var. hnradei Meig. sec. typ.). — Commune partout. 34. B. crylhrostoma Hartig. — Je l'ai vue en abondance dans la collection de M. Lichtwardt, de Charlottenbourg, qui l'a obtenue du Sphinx pinastri. 35. B .siriifeiis Rond. = Zenillia viilgans (Fall.) Pand. type; variété = ? Aiinxycainpta hirta Rigot. — Hautes-Pyrénées, Cavalière (Var), col du Lautaret (llautes-.Mpes). Mai-juillet. — Coll. Pandellé : Tarbes, Hyères. — Outre les caractères assignés par Rondani, cette espèce a les gênes quelque peu velues sous la dernière soie frontale, comme Ex. milis Meig., par exemple. 36. B. vnicolnr mihi n. xp. — Hyères, en juin : une dizaine d'individus cS Q (dont plusieurs accouplés), l/espèce est commune en cette localité. 37. (S. -g. Blepharidopsls R. R.) nnnea Meig. — FJIIe, Somme, Rambouillet : juillet. Prusse. J'ai vu un exemplaire avec la mention : Ex Iladena nlrrarj^a, 27/lV 1904. (S. -g. Crrahichœta R. R.) : 38. ('. caudala Rond. — Coll. Pandellé : une g de Hyères. 39. C. prima R. R. — Pyrénées-Orientales où M. le capitaine Xambcu m'a dit l'avoir obtenue de Zygœna fausta en juillet. — Transylvanie. J'ai pris moi-même, à Vernet-les-Rains, le 13 juillet 1904, un d" qni se rapporte à cette espèce, b' J. Villeneuve — i'onirib. au Calai, des Diplères de France. loi (S. -g. ]t!i.r<:n,risla B. B.) : iU. .1/. Iiiirliiiliilii Mdiiil. := Zenillia cod. imiii. l'ami, type = Exoiiala hivli- piUs l'aïKJ. ly|)C. — Cavalière (Var), imi mai, d" et Q. — Cuil. l'an- (Icllé : llyùi'i's, Tarbes : ocldbre. 1 1 . U. jdinui BdiicI., h. b. sec. lyp. = Zenillia Iclhifcia l'aiid. type. — Coll. l'aiidollé : Tarbes, juillot-aoûl. \2. M.
  • lii.\u Meig. seo. lyp. --= (irisclla H. B. = Zenillia {vira {VaU.) l'and. type. — (llialoii, .Mciulun, \ ilry-siii-SiMnc (issue de lApnris chrij- sorrfura). — Collccl. ['aïKk'llr : Taibcs. — Dans celle espèce, la bande frontale est tantôt extrêniemenl ôtioile, tantôt assez largo; dans le premier cas, les g se reconnaissent bien; dans le second, ou ne les dislingue pas toujours avec cerlilude des cf de M. libatri.r. I,es cf ont le T article des anlehiies égal h îl-t) fois le second cnnlrai- rcmenl aux d* de M. litnilri.i: cependant les pièces génilales paraissent idenliipies ilans ces deux espèces. 13. .1/. libalii.r Pan/, .Meig., B. B. {+■ mncrops?) = M. jauiui Meig. type du Paris — Zenillia discerpta Fand. + perplexa Pand. sec. typ. — Env. de Paris, surtout avi'il-mai. Coll. l'aiidellé : Tarbes. — D'après la di'scriplion M'/r. ntnciops tloil prendre place ici; les types que j'ai vus m'ont |)aiu appartenir, au contiaire, à l'espèce précédente. .\u fond, .1/. niacraps seit de Iraiisilion cuire M. dnlosa et 1/. liba- tiij; et selon moi, il n'y a qu'une espèce véritable que nous apelle- rons M. libalrix. il. .1/. /(c.rop.v B. B. sec. typ. = l'are.torisla irregularis lî. B. ly|ie cf + l'iirr.v. iicn>i'b:i'lii I!. B. type Q = Zenillia ocnlosti Pand. lyp. = ZciiiUiu IrizdiKila Paud. type Q nec cf = F.x. pnrcnla (Zetl.) Pand. type. — Env. de Paris : Uaiidjouillet., Ilautil, Marly, Pierrefonds, Fontainebleau, Saxe. Mai-juillet. Cuil. Pandcllé : Tarbes, en juin. Espèce qui viirie beaucoup, elle aussi, comme en témoigne la syno- nvmie à laquelle on peut encore ajouter : Megalochœla brachysloma B. B. (S. -g. Sisyiupa apud (iirschner, nec U. B.) : .4. — l ne soie à la face anléro-cxleine des tibias antérieurs. iiS. S. luira Meig. sec. ty|). = flaricans Macq., Bond. = excisa Scliiner?, Pand. type. • — Saleux (Somme), Eille, Bambouillel, Grenoble. Juin- octobre. Coll. Pandellé : Tarbes. -— Var siisurnnis Rond., B. B. Yonne, Seine-et-Oise : juin. B. — Deux soies ordinairement à la lace aiit. exl. des tibias auléiieuis. iC). 5. gnava Meig. sec. typ. = Exor. bnmbiihins (R. D.) Pand. type. — Commune h lîami)iiuille|, (".renoble, Vernei-les-Bains. .luin-juiliet. Coll. Pandellé ; Tai'bes, aoùt-septcmbie: Marseille, Landes, Jleims, l.angi'es. 'i7. .S. lurantin Meig. sec. typ. = Exnr. chelonix Bond. {' var. camuta Rond.) = gnava apud Pand. type. — Toute la France. Août-octobre. 48. .S', exanald Zetl. — Emr. luconim Rond. — I.ille. Rambouillet. Mai. il). 5. angusia B. B. sec. ly|). = Exnr. rasa Macq., Bond. Deux cf obtenus jiar l'closion, l'un iVOrgtjia pudibintdn, l'aulie i\'Org>iin aiUiqua. .'iO. >'. rccusata Pand. sec. typ. — Crenoble : juin, une g, dans ma collec- tion. — Coll. Pandellé • Tarbes, deux g, en août. Ces trois g qui ont quelque ressemblance extérieure avec S. lucorum Meig. n'ont que trois d. c. e. conlraii'oment aux autres espèces de Sisiiropa. Ce caractère, s'il est constant, doit faire regaid(>r la situation de cette espèce comme provisoire, en allendanl ipie le cf soit connu. .'il . S'. niliUa B. B. sec. lyp. nec Rond. — Espèce commune dans l'Allemagne du Nord d'où je l'ai rei^^ue. D' J. 'Villeneuve. M suivre]. 102 J. DE Gaulle. — Calalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite). G. 840. Pompilus F. 1 . abnormis Dhlb. 2. aequatus Tourn. :!. ppi-arius Tourn. 4. serumnatus Tourn. 5. albonotatus Lind. 6. alternatus Lep. 7. anoplius D. T. ■ineriiiix Lep. (nec Brll. ) 8. apicalis Lind. (Segeslrla sp.). 9. argentatus Tourn. 10. arrogantulus D. T. arroqans Tourn. {nec Sm.). 11. Aurivilliusi Tourn. 12. ausus Tourn. 13. Butaurus Tourn. 14. calcatus Tourn. 15. capiticrassus Frst. 16. cephalotes Tourn. 17. chalybeatus Schdte. (Lycàsa miniata, L. ruri- cola, Pardosa monticola. Pirata Iropardusl. 18. Chevrieri Tourn. 19. ciliatus Lep. 20. cinctelluK Spin. var. nubecuîa Costa. (Teirlx coarctata, Phllœus chrysops). 21. cingulatus Rossi. (Lycosa sp). 22. concinnus Dhlb. 23. consobrinus Dhlb. 24. crassitarsis Costa. (Nemesln cœntentarlal. 25. Crombaci Tourn. 26. declivus Tourn. 27. deuterus D. T. grari/isljep. (?(ecKl.). 28. di'fficilis Tourn. 29. dif finis Lep. 30. dimidiatus F. (Dours). 31. dispar Dhlb. 32. di.stinctus Lep. 33. divaricatus Tourn. 34. elongatus Lep. 35. ericetorum Lep. 36. excerptus Tourn. 37. expletus Tourn. 38. fictus Tourn. 39. francisanus D. T. nte7' Lep (iicc Brll). 40. funiipennis Zett. 41. funerarius Tourn. 42. gallicus Tourn. 43. Gaullei Tourn. 44. gibbulus Lep. 45. gihbus F. frivinlis Dhlb. fDrassus pubescens, Xysll- cus acerbusj. 46. hsereticus Tourn. 47. hastarius Tourn. ■48. helvetiorum D. T. snhtûosus Tourn. (nec Guér.). 49. indagatus Tourn. 50. indeiictus Tourn. 51. indeptus Tourn. 52. insusceptus Tourn. 53. intentus Tourn. .54. labiatus Lep. .55. laticornis Tourn. 56. Lindeni Lep. 57. longicornis Tourn. 58. lustricus Tourn. .59. madidus Tourn. 60. Magretii Kohi. 61. meridianus Lep. 62. meticulosus Costa. OxyplUn albimanaK 63. niicans Spin. 64. minutus Dhlb. ner/fertiix Dhlb. 68. miscoides Lep. 66. moderatus Tourn. 67. niontanus Tourn. 68. naviculus D. T. vamis Tourn. (tiec Cress.). G9. niger F. ? nigerrivms Scop. vai: melanarius Lind. (Lycosa aWofasciata. L ru- rlcolaj. 70. notorius Tourn. 71. nudus Tourn. 72. oblitus Lep. 73. opinatus Tourn. 74. pectinipes Lind. var. canipostris Wsm. vnr. hybridus Wsm. rnr. littoralis Wsm. var. piloselhis Wsm. (Probablement parasite d'au- tres Puinpllesl. 75. phseopterus Lind. 76 pleuropicus Tourn. 77 plicatus Costa. (Ctimlzla SaiivagH). 78 plunibeus F. pulchcr F. (Chlrarunlhima sp., Lycnsn miniata. Pardosa horten- sis. P piillalal. 79 prœmaturus Tourn. 80 proximus Dhlb. 81 pygidiophorus D. T. pyqidiiiUs Tourn. {7)cc Kohi.). 82 pyrenseus Lep. 83 4-punctatus F. 84 . radiosus Tourn. 85 . reservatus Tourn. 86. rivularis Tourn. 87. rufipes F. var. fuscatus F. var. 4-notatus Costa. var. 7-niaculatus Dhlb. var. simplex Tourn. (Epelra diademnta, E. gib- bosa, E. unibraltcaj. 88. rufithorax Costa. 89. samariensis Pall. aterrimvs Rossi. 90. saxeus Tourn. 91. scrupus Tourn. 92. sericeus Lind. 93. 6-maculatus Spin. veniixtvs Wsm. (Uellophanus. Phlrgra. Tha- natusl 94. sordidanus Tourn. 95. sp issus Schdte. 96. stellatus Tourn. (p. 205). 97. stellatulus D. T. s^e/Zo^M.ç Tourn. (p. 211) 98. submarginatus Lep. 99. sylvanus Kohi. 100. "S-punctatus Dhlb. funereipes Costa. 101. numidosus Tourn. 102. turgidus Tourn. 103. uberatus Tourn. 104. unimacula Lep. 105. uniocellatus Duf. 106. usurarius Tourn. 107. utendus Tourn. 108. vagans Costa. (Xemesla bndial. 109. vascellus Tourn. 110. veraculus Tourn. 111 . viaticus L. var. paganus Dhlb. femoralis Tourn. (Lycosa personata. L terri- cotai. 112. vicinus Lep. 113. vicus Tourn. 114. villicus Tourn. 115. villosus Marq. 116. vivus Tourn. 117. Wesmaeli Th. 118. xenodochus Tourn. 119. xysticus Tourn. 120. zonarius Tourn. G. 841. Ferreola Lep. 1. Liclistensteini Tourn. 2. ursus F. coccinea F. tropica Sohenck. var. thoracica Rossi. G. 842. Wesmaelinius Costa. 1. sanguinolentus F. bidens Lep. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. io;i G. 843. Evagetes Lcj). 1 . hicolor Lcp. raltiis D. T. (Drassus tnacelUitus, l'uHi" îilusd eritruittiii. 2. (Iiil>ius Liiul. :i. filicornis Tduiii. ■1. InlioriosuR Fcrton. iliii-dsa .s|) ) ;■). sahulosus Tinirn. .■ifii>ii/irii(/ii.i n. T. G. 8M. Aporus Spin. 1. gi'aciliH Tomii. t rit os 1). T. 2. Miir(|UPti To\irn. :i. tihialis Toiirn. i>inrnirii.< D. T. I. iinicolor Spin. hicolor Spin. G. 845. Planiceps I^iml. 1. fui vivent ris Costa. hilfttictis Tourn. fXeincsln ca-inenlaridi 2. Latroilloi Lind. jilnnicepx Latr. G. 846. Ceropales Latr. Il^■lra.^ll^•s dis l'uiniilUisl. 1 . alliicincta Rossi. /listrio F. 2. crihrata Costa. Il'iinipihts cliiiliibi:iilii!t ' 3. liclvt'tica Tourn. 4. iiiaculata F. IPoiiiplIiis chalulx'dlus, P. pulchir. I' vl lit' [nir.-r-oii^ ri .iiiires pillls llL'ini|>It>ri'~ l|iiliii>p(âri>s NiiN dans 1rs tiBrs sèches lie iiiiur. (ir sureau, nu daus U'."! tnius de xylophages). 8. 9. 10, 11. 12 G. 847. Psen Latr. Chcvrieri Tourn. concolor Dhlb. l'Sf/llll sp ). Dufouri Dhlb. fusciponnis Dhlb. laevigatus Schenck. (listinctus Chevr. longulus Tourn. niinutus Tourn. nigricornis Tourn. Nylandi^ri Dhlb. pallipos Pnz. iiti-ottix F. /.Iplils. rsyllti aliiV. var. hsemorrhoidalis Costa, pj'gmseus Tourn. Schencki Tourn. siniplcx Toiirti. G. 818. Mimesa Shuckard. 1 atra F. Mdiriiimts liiiilii Nid dans Ir sahle). 2 hicolor Jur. TrlUumild sp). .T. Costa) And. rnrbonfiria Co.sta (nr.r S.n.). 1 Dahllioini Wsiii. .■). rcpicstiis F. (•>, Iirivctica Tourn. 1 . li.xivia Tourn. H. Siiuckardi Wsm. 9. suporha Tourn. 10. unicolor Lind. iCiciiili-lIfsl. G. 849. Cemonus Jur. 1. (Irntatus Put. .j_ Iclhif.-r Shuck. :i iiigifcr Dhlb. 1. Shuckardi Mor. .">. strigatus Chevr. 6. unicolor F. s .1 pli la divrrs. IhjittitprrruH pruiil' ( ■ Wcsiiiaoli Mor. G. 850. Ceratophorus Shuck. 1 . carinat us Th. iiujiio And. («(^Lind.) 2. clypcalis Th. ;î. niorio Lind. G. 851. Pemphredon Latr. I . lucluiisus Dhlb. 2. lugcns Dhlb. :î. lugubris Latr. f.iphts divrr.s. HyatnptiTUS prunt. Malnnoximlhns nn- ucts:. 4. niontanus Dhlb. 5. podagricus Chevr. G. 852. Stigmus Panzor. 1. pendulus Pnz. ( lp/il,<. Mi):>is cerasll. 2. Solskyi Mor. G. 85.'?. Ammoplanus Gir. 1 . Porrjsi Gir. G. 854. Spilomena Wstw. ('(lia Shuck. 1 . troglodytes Lind. (.Teuues Coccides : Coccus vltU). G. 855. Diodontus Curt. (Parasites de Tucrrons). 1. Dalilboliii Mor. 2. lupcrus Shuck. :i. uiodius Dhlb. 4. niinutus F. 5. tristis Lind. G. 856. Passalœcus Shuck. 1. brcvicornis 'Sluv. 2. cornigcr Shuck. 3. gracilis Curt. tfiiuis Mor. lApliln. Psyllii filnl) ■i. nionilicornis Dhlb. i'h.v/V/;iî.< Shuck. 5. lurionum Dhlb. SuuP. AMPULICIN>E (Pai-asi!, s .1.- Hl.iiiiil.s G. 857. Dolicburus Latr. 1 . bicolor Lep. 2. corniculus Spin. fiplilrliln puurtiiln, Eclolila liilipiiiilcit, Lohiiptrra sp ). 3. haeniorrhous Costa. 'LnlKipIrrii ilerlplrn.il G. 858. Ampulex .Jur. I . fa.sciatus Jur. europœiis Gir. SinF SPHECIN>E G. 8,59. Sceliphron Klug. Peloiiiixif Latr. (Clia'^eurs dWralKiiées. — Nids aérlen.s. de boue). 1 . dcstillatoriuni 111. r(tr. pensih; 111. 2. fenioratuni F. 3. spirifcx L. 4. tubifox Latr. 5. violaccuni F. G. 860. Ammophila Kirly. (Chasseurs dr Clu-nilles. — Nid crrusé daus le .sol). Subg. MisctJS Jur. 1 . cainpestris Latr. Subg. Ammophila 2. Abnilloi Marq. 3. apicalis Brullé. ■Juin Fabre. Mocsnryi Friv. rhœticn Kohi. 4. Heydcni Dhlb. iberica And. 5. holosericea F. Eptmcctn uslulii). 6. lauuginosa Marq. 7. lœvicollis And. 8. .sabulosa L. iDiiislIctls artesarla, Stamft- Ira hrasslar. Plu.tia gam- mil. Pseudoterpna prul- iiala). 9. Tydei Guillou. iirgentata Lep. rnpucina Costa. 10 i J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. Subg. Parapsammophila Tasch. 10. ainiata Latr. Subg. PSAMMOPHILA Dhlb. 11. affinis Kiiby. Intaria Pnz. 12. hirsuta Scop. nrenaria F. viatica de Goer. (Aijrotis divers). G. 861. Sphex L. (Chas.seui's d'Orthoptères). Subg. Palmodes Kobl. 1. occitanicus Lep. montanus Mor. lEphipjihjer viliutiiL Subg. Parasphex Sni. Enodia Dhlb. 2. albisectu.s Lep. (Œdlpoda cœrulescens. Acri- diens divers). Subg. Haepactopus Sm. 3. subfuscatus Dhlb. anthracinus Costa. (Caluplaïus llallcus, Œdl- poda cœrulescrns. Sphin- yowitiis cœrulansl Subg. ISODONTIA Patt. 4. paludosus Ro&si. furcntus Dhlb. 5. splendidulus Costa. (A suivre). Subg. Sphex. flavipennis F. IDecticus, Gryllus campes- ins). pruinosus Kl. (Dours). SuBF. PHILANTHIN/E (Chasseurs de Coléoptères et d'IIyménoptère.s). G. 862. Cerceris Latr. 1 . aienaria L. (Bractiyderes , Cneorhlniis , Oliorhynehus, strophoso- mus, etc.). 2. bidentata Lep. :i. buprosticida Duf. iAcmieiidiTa, Agrilus, Aitcy- IdChcira. Anthaiiii. Chri/- sobolhris, CorreOus, Pln- sima, etc.). 4. capitata Sm. 5. conigera Dhlb. Antoniœ Fabre. rostrata Marq. 6. emarginata Pnz. minuta Lep. (Andrena, Hallctus, Pnniir- gus, Prnsupis). 1. eryngii Marq. euphorbise Marq. Ferreri Lind. (Cleonus. Otiorhynchus. Pliy- tonomus. Rhynchltes, Sl- tones, etc.). 8. 9. 10. interrupta Pnz. breviroatris Lep. tstrophosomus sp.). Julii Fabre. lApion sp., Bruchiis yratia- riusl. labiata F. lApion et autres petits Cur- culioDldes, Briiniius ob- scurus). luctuosa Costa. 14. 4-cincta Vill. (Apion, Bruchus. Phytono- Tiitis, Polydrosus, Sltones, etc.). 4-fasciata Pnz. iiitida Wsm. var. truncatula Dhlb. tAlyson fuscatus et autres menus Sphégldes). 4-inaculata Duf. 5-fasciata Rossi. aiihdepressa Lep. fCrioceris asparagij. rubida Jur. rybiensis L. nrnata F. (Hallcloides denliventris, Ha- llctus divers et Andrena de petite taille), .specularis Costa. lApXon, Siloiies. Spcrmopha- (JUS, Tycliiusj tenuivittata Duf. mclaiiothora.r Schltt. tubei'culata Vill. (Bûthynoderes albldus. Cleo- nus alternons, C. ophlhah micusj. Jules DE Gaulle. 11. 12. 13. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. NOTES SPECIALES ET EOCALES Chasse au tamis en hiver. — D'après quelques correspondances que j'ai eues ces temps derniers, j'ai cru comprendre que certains de nos collègues se morfondaient de ne pouvoir chasser en cette saison de frimas. J'avoue que c'est bien parce qu'ils ne veulent pas prendre la peine d'explorer l'herbe sèche ou encore verte au pied des arbres. Dès que le terrain s'est séché un peu et que le dégel a lieu, on peut profiter très utilement des quelques journées de soleil des mois de janvier et février pour faire du tamisage; et j'avoue que, pour les quelques fois que je m'y suis livré, j'en ai toujours éprouvé grand plaisir. Armé d'une griffe solide et lai'ge, d'une ser- viette, d'un tamis et d'un petit sac en toile serrée, le 15 de ce mois, je faisais une petite exploration dans le parc même du Vernet. Je remarquais d'abord le pied des noyers où l'herbe était la plus fournie, ceux des amandiers, des pommiers, etc. A l'aide de la griffe j'arrachais, en les déprenant avec soin des touffes de gazon, avec le moins de terre possible, je tamisais et versais les criblures dans mon sac. De retour à la maison, je criblais de nouveau, sur un papier blanc placé à une douce température sur le dessus d'une cheminée en marbre ou d'un poêle en faïence (une large bouillotte, pleine d'eau légèrement chaude, est encore plus commode) et je m'amusais à cueillir tout ce qui remuait et se pronienait. Le nombre de ces micros est grand et dans le nombre certains peuvent, une fois ou une autre, cons- tituer même des raretés. On a pris de la sorte (Jhevroliita insignis, en pareille saison, en arrachant des herbes sèches le long d'un mur exposé au midi. Au pied de mes arbres j'ai pris quelques bestioles qui sont loin de valoir celle-là, mais qui sont encore assez bonnes à capturer. J'ai pris en nombre lîhinusa herhnrum, Metopsia clypeata, plusieurs espèces de Stenus, de Suiiius, quelques exemplaires isolés de Olotelus prumosvs, var. sombre, que M. Pic a baptisée d'un nom, Orthochtetes setiger, des Altises, des Apions, des Atomaria, etc., etc. Les touffes les plus serrées de serpolet m'ont donné Thyamis pratensis Panz., pidex; Apion atomarium, etc. Soles spéciales et locales. 105 Un gros ornip crrux que j'avais fait aliattrc, se trouvait à mon passage, je le visitais et j'y récoltais pur centaines un Héiniptère ilont je n'avais jamais récolté que trois ou quatre individus, je veux parlei' de VAniriitiis milainici lihtdux. Il se trouvait là, engagé dans ir.s moindres int<'rval|c-s du bois pourri et je me demande si c'étjiit un lieu de rasseiiil)lement lui de naissanci'. Je n ai trouvé ni larves, ni dépouille» de larves, et j'estinie que ce creux il'arljre n'était iiu'un refuge pour la populace qui avait vécu sur l'arbre à l'aulomne, lui éclatant le bois pourri, je pris un certain nombre d'Aurliia curultii avec sa laivi'. l^e terreau de cet arbre étant gelé, je le laissais pour le tamiser plus tard. C'est aussi par les journées de soleil, après les gelées, qu'on peut tamiser les monticules des grosses fourmilières dans les l)ois. Le chasseur entomologist»; ne peut guère chômer s'il le désiie et il est à remarquer que la persévérance en un modo quelconque de chjvsse est toujours, un jour ou l'autre, couronné de succès. Il n'y a guère ([Ue par la pluie, \i\ vent, le gel nu la neige qu'on ne puisse rapporter une moisson quelconque à la mai.son. Le Vernet, 15 février 1908. H. du Buvsson. Observation. — J'ai observé que les insectes rapportes par h froid à la maison étaient très facilement suffont, en effet, aucun doute à cet égard; lieux spécimens proviennent do llians (Var) et deux autres ont été recueillis à Saint- Jean ile-Luz (Basses- Pyrénées) : tous sont des //. /xsaiia de petite taille (ils mesurent on moyenne 12 millimètres de hauteur pour 10 millimètres de diamètre nuixinium) et tli' forme un peu globuleuse qu'il est impossible des coquilles voisines étiquetées carpiensis (5). C'est d'ailleurs ci^tte même forme pisanicnne que J. Mabille avait décrite, dès 1S65, sous le nom tX'JlcUx //ii\laturaUstcs; IV» série, XXXVllI. n° V,S. 1" février l'JOS, p. S5. (21 Bounr.rioNAT (J.-R.i. in Locard (A.l. — Prodrome malacologie [rançaise; Calaloque général Mollusques France; Mnll. lerr. enux douces, eaux saumôlres: 1882, p. 103 et p. 320. (3) Les' llelix recueillis par Bertin au Golfe Juan sont aujourrl'hui au Muséum de Paris: je n'y ai trouvé aucune fomie pouvant se rapprocher de 1'//. nerlieri. (i)"l.ocARD (.\.1. — Conchyliologie française: Les Coquilles terrestres de l'rance; 1894, p. 89. (5) Ces coquilles proviennent épalomenl de .'^ainl^.Ioan-rle-Luz. (61 Mabille (J.l — Eludes sur la faune malacologique de Saint-Jean-de-Luz. de Dinan et de quelques autres points du lilloral océanien de la France; Journal de Conchyliologie; juillet 1865: tirage h part, p. II. (7) GrnMAiN fKouis\ — Elude sur les Mollusques recueillis par M. Henri GAnEAU nr KrnvrixE pendant son vovnce on Khroumirie: planche XXV. fig. 1-2: planche XXVI. planeho XXVII. planche XXVlIIet planche XXIX. Vllelix Bcrtini est représenié. planche XXV. fig. 1. 108 Notes spéciales et locales. Au jour le jour : yida (le ijuÊpeii. — Comme réponse à M. C. Marchai, de St-Maurice-les-Couches, j'ai observé moi-même que cette année, dans la région de Mailly, il y avait eu recru- descence de nids de guêpes; c'est également la Vestpa yeniiaitica qui construit son nid dans la terre, soit dans les pâturages, soit sur les rideaux exposés au soleil. J'ai pu aussi recueillir un nid aérien bien conservé d'une petite espèce. Mais le plus intéressant, parce que c'est chose rare dans la région du Nord, c'est un nid de frelons : VeinlOmi'll(iues piiriiii loses osj^ecvs de Cnnibus paléureliques ii d<-s coiidilions très avaiilaycuso-s. Spécialités de pi-éijuratioiis biologiques dinseclt-s pour J'ICii.seit'nonienl el les Musées. — tininds prix Mèye el Milan. — «ICufs el chrysalidi-s vivants de ivipillons. Tous les [■:ntomolo^lslcs ont iiiloi'Ol ft s'ndrt>sser A nous. LABORATOIRE & COMPTOIR MÉRIDIONAL DE ZOOLOGIE. Sle-Céclle (Vaucluse) M. 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Laville : L'Elephas irogonUieri Pohlig à Villejuif et la situation stratigraphique de quatre haches ncolithi(iues taillées et polies à Villejuif et à Ivi-y. Casimir Cépède : La Myxosporidiose des anguilles dans les eaux douœs, sauniâlres et salées du Boulniinais. D"' J. Villeneuve : Cniiti-ibulion au Catalogue des Diptères de France [suite]. J. de Gaulle : Catalogue des Hyménoptères de France [suite]. Notes spéciales et locales : Chasse au tamis en hiver (H. du Buysson). Aux jeunes ! Indications pratiques pour févriei'-mars (J. G.j. A pi'opos du Hérisson (Xavier Haspail). Gréb&s {C. FniOM.vET). .Note sur l'Ilclii: Berlini Bourguignat (Louis Gkrmakn). A pi-opos de deux Hchinides des faluns de Touraine (Olivier Couffon). Au jour le jour : Nids de Guêpes (G. Tostel). * Abondance des guêpes en Franc» durant l'année l'X»7 (Réponse à M. C. Marchai) (A. Vuili.et;. Questions (C. Marchal). Errata. Echanges. BULLETIN D'ECHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. G. Abot, 22, rue La Fontaine, Angers (M.-et-L.), désire écliajiger petite collection de roches contre plantes d'herbier ou insectes. Enverrai liste sur demande. M. Mourgue, Sainte-Cécile (Vaucluse), offre : 2 Carcharodon Lamica très grande taille dont un en peau (monture sur demande). Echangerait : 1 spectroscope stellaire grand modèle, 1 sphéromètro, 1 galvanomètre contre ouvrages sur les reptiles ou fossiles secondaires d'Orbigny même en mauvais état (céphalopodes, brachiopodes, échinides, zoophytes) offre plusieurs volumes An. Fr. pour Av. des Se. M. H. Giraudeau, Lignières-Sonneville (Charente), offre coléoptères européens et exotiques (quelques espèces rares), en échange de livres ou revues; procurera aux mêmes conditions, tons sujets d'histoire naturelle de sa région. M. L. Host, 28, rue Oudinot, Bar-le-Duc (Meuse), offre coléoptères, désire coléop- tères, hémiptères et orthoptères . — Dispose de quelques hyménoptères non déter- minés. M. Ph. Rousseau, à Simon-la- Vineuse, gare de Sainte-Hermine (Vendée), offre bonnes plantes phanér. et crypt. ; roches, nombreux minéraux et fossiles dont beau- coup de raretés; coquilles marines, terrestres et fluviatiles, etc., etc.; contre objets analogues, animaux montés, livres d'hist. nat., cartons vitrés, cartons pour herbier, etc. Envoyer oblata. M. L. Coulon, au musée d'Elbeuf, désire entrer en correspondance pour Echino- dermes vivants et fossiles. Proposera échantillons d'histoire naturelle de tous les groupes. M. A. Hustache, 24, rue du Collège, Dôle, désire correspondants pour l'échange des coléoptères dans les Pyrénées, Basses-Alpes, Alpes-Maritimes, Provence, Italie, Espagne, Portugal. Répondra à toutes propositions. Il offre aussi une magnifique collection de lépidoptères de Colombie en échange de lùfres sur les coléoptères. OUVRAGES OFFERTS A Li BIBLIOTHÈQUE ne 10 JANVIER AD 9 FÉVRIER 1908. De la part de : MM. Bétis (1 vol.); Boullenger (4 br.); Chédeville (3 br.); Gust. Dollfus (4 br.); M"" Gust. Dollfus (1 vol.); A. Dollfus (2 vol., 3 br.); Dublange (1 br.); J. de Gaulle (3 vol.); Gavey (1 br.); Giraut (3 br.); Hugues (1 br.); Raspail (1 br.); Cl. Eoux (2 br.); Sherborn (1 vol.). Total : 8 volumes, 23 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 9 FÉVUIEU 1908 Volumes (de plus de 100 pages).. . 5.598 \ Brochures (de moins de 100 pages) 41.023 ■ sans les recueils périodiques. Photographies géologiques ... 242 ) 1" Avril 1908 IV' Série, 38* Année N» 450 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 ~3»CX ^- PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le» Numéro 50 centlines IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9« Arr.). 1 90 S LIVRES HODVEADX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE BoNNAKD (L.). — La Gaule thermale. Sources et stations thermales et minérales de la Gaule à l'époque gallo-romaine, in-8, 527 p. avec 74 plans et gravures. — Paris, Pion. — 10 fr. BouNHiOL (J.-P. ). — L'Algérie maritime. Etude de biologie appliquée : Le lac Mélah, in-8, 38 p. avec carte. — Paris, Hôtel des Soc. Savantes. LoiSEL (Gustave). — Kapport sur une mission scientifique dans les jardins et établissements zoologiques de l'Allemagne, de l'Autriche-Hongrie, de la Suisse et du Danemark, in-8, 286 p. avec flg. — Paris, imp. Nationale. Maeabail (Paul). — Etude sur le cercle de Cao-Bang (thèse), in-8, iV-513 p. avec grav. et cartes. — Paris, Larose. Martel (E.-A. ). — L'évolution souterraine (Fissuration de la terre, l'œuvre de l'eau, etc.), in-18, 394 p. avec 80 fig. — Paris, Flammarion. — 3 fr. 50. E.OUSSEAUX (E.) et C. Bbiotjx. — Recherches sur la culture de l'Asperge. Les conditions de sa production et ses exigences en principes fertilisants, in-8, viii-142 p. et carte. — Nancy, Berger-Levrault. Testut (L.). — Précis d'anatomie descriptive, 5" édit., in-18, II-824 p. — Paris, Doin. CO>IF»TOIFl Ot:OLO<3HQUE I>U SUD-OUEST DUBLANGE, pharmacien, Le Fleix (Dordogne) Examinera avec soin toutes listes de desiderata qu'on voudra bien lui adresser. Spécialité des terrains tertiaires. Belles séries du tertiaire du Sud-Ouest (Demander le Catalogue). Mammifères du Miocène de Sansan, à prix avantageux. Minéralogie. — Préhistorique. — Vente. — Achat. — Échange. !'■' Avril 1908 IV' Série, 38 Année N« 450 Ca ^Feuille î>cs Jeunes ^afuralisfes T: cr5 L'ELEPHAS TROQONTHERI POHLIG, à VILLEJUIF et la situation stratigraphique de quatre haches néolithiques taillées et polies, à Villejuif et à Ivry (Stiile) riG. i Coupe combinée de deux coupes de deux carrières voisiiips, carrière Soulan el carrière Bousseau. IX. — Humus et limon rouge néolitliique. \ lU. — liigeron. VII. — Cailloutis de IKrgeron. \ 1. — limon fendillé de Ladrière. \. — l.imon doux de Ladrière. IV. — l'anaché de Ladrière surtout y. — g', glaise rosée très claire. — g", sable roux ferru- gineux. — y"', glaise verdàtre grasse. — ^"f glaise rouge grasse un peu sableuse, en X Elephas Irogonthcri. III. — Sable siliceux, lin, un peu micacé, un peu limoneux par place. II. — D'après .\I. Rous.seau, il y «a sous 111 de 1™50 à 2">50 de graviers el galets ravinant le calcaire grossier, même peut-être jus- qu'au banc vert? Ce dépôt inférieur d'argile el limon, la partie ;/ de Ladrière, a fourni, carrière Houchon, une lame en silex gris jaunAlre de la craie que j'ai figurée en 1898 (1), mais que je considère aujourd'hui, malgré la perfection de sa taille el ses relouches marginales, comme produite accidentellement, parce que je n'en ai jamais rencontré d'autres dans ce niveau el que, d'autre part, j'ai eu occasion en 1905 de rencontrer des silex à apparence de silex taillés dans des dépôts tout au moins de l'éocène inférieur (2). Pour ces deux raisons iialéonlologiqups, je date le gravier inférieur de Villejuif el les sables qui le surmontent tout à la fin du Pliocène, puis les limons qui sont venus se déposer sur ces sables et qui sont notés g, /i, f. j par Ladrière comme l'aurore du Pléistocène dans cette région de Villejuif, Gcntiliy et Ivry. (1) L'Anthropologie, 1808. n" 3, p. 278, flg. 5. (2) Laville. — Les Pseudoéolilhes du Sénonien el de l'Eocène inférieur. (La Feuille, W série, n» 423.) 110 A. Laville. — L'Elephas Irogontheri à Mllejuif. Au-dessus de ces graviers, sables et limons qui sont toujours sensible- ment presque horizontaux, affouillant le coteau est venu se déposer obli- quement, et, presque toujours en stratification oblique et en remblayage, un amas de sable roux, qui est quelquefois remplacé au même niveau par un limon plus ou moins sableux l'oux. Peu à peu ce sable et ce limon se cliangent en un limon jaune = / de l^adrière, puis enfin de limon jaune il devient peu à peu un limon roux = e de Ladrière. Ces changements dans la nature et l'aspect de ces roches ne se font pas toujours sur un plan pouvant déter- miner un niveau précis, ils se font (pourrait-on dire) à l'occasion. Il n'existe pas de ligne de démarcation bien nette, le passage d'une roche à l'autre, tantôt brusque, tantôt insensible, lorsqu'il est assez net pour être saisi se voit à des hauteurs différentes et indique bien que ces amas sablo-limoneux se sont plus ou moins brouillés en coulant sur la pente abrupte (de plus de 30 degrés) du coteau, pente qu'ils ont considérablement adoucie en la remblayant. Jusqu'ici ces limons dont l'épaisseur atteint 5 mètres au plus n'ont donné ni faune, ni industrie. La pièce chelléenne que j'ai signalée à leur partie supérieure (1) doit être reportée dans la Cduche suivante, parce qu'elle n'en était qu'à 0°'10 de distance verticale, et qu'elle était entrée dans le limon qui nous occupe par affouissement et que jusqu'ici on n'en a jamais ren- contré à ce niveau ni plus bas. Ce limon s'est certainement déposé en même temps que les graviers à hippopotame de la basse vallée. Au-dessus de ces sables, limons et argiles viennent deux dépôts nette- ment différenciés et qui sont intéressants parce qu'ils terminent le quater- naire dans cette région. C'est tout d'abord un cailloutis contemporain, des alluvions à Elephas pi-imigenius et un peu à'antiquus, à industrie chelléenne, acheuléenne et moustiérienne de la basse vallée. — Ce cailloutis tantôt très peu épais (voir couches VI et IX) (2), juste l'épaisseur des petits cailloux anguleux qui le composent, tantôt avec une épaisseur qui atteint jusqu'à 4 mètres, et composé alors de gros blocs non roulés oîi dominent des blocs de calcaire siliceux de la Brie, noyés souvent dans de l'argile verte sannoi- sienne foncée du sommet du coteau. Dans d'autres cas, l'unique couche de cailloutis se bi, tri, et même quoique très rarement se quadrifurque avec une épaisseur variable pour chaque couche. Ces couches de cailloutis admettent dans leurs intervalles le limon au milieu duquel ils sont noyés, c'est presque toujours un limon argileux roux, fendillé entre le cailloutis du bas et celui du milieu, et un limon calcaire comme l'Ergeron gris, tantôt clair, tantôt presque noir, entre le cailloutis du milieu et le supérieur, lors- qu'il y a trois cailloutis. Ce gravier en une ou plusieurs couches et les limons que ces couches enferment, sont le c de Ladrière. Ils m'ont fourni une industrie composée de pièces des types dits : chelléens, acheuléens, moustiériens et magdaléniens. Ces types industriels ne sont pas, comme on pourrait le croire, disposés en ordre chronologique, d'après les types admis, mais absolument mélangés à tous les niveaux de ce cailloutis. Cependant sur le plateau des Hautes-Bruyères, les pièces typiques très rares sont beaucoup plus délicates, mais étant donné le peu de pièces recueillies jusqu'ici sur ce plateau, on ne peut encore rien conclure de la perfection dans la fabrication de ces pièces. Les pièces ne sont pas non plus absolu- ment localisées dans le cailloutis, mais on en rencontre aussi quelquefois dans les limons entre ces cailloutis. La faune est représentée par les genres suivants : Bœuf, Benne, Cheval, (11 L'Anthropologie, 1898, tasc. 3. p. 278, fig. 6. (8) L'Anthropologie, 1898, fasc. 3, p. 278. A. l.wiLLE. — L'Elcphas Irogunthcri à VUlejuif. 1 1 1 air' fè-£S:^'ms^, ^ri — l..»«j TIT -* ««.t^-» ir :i^, V"*» 3- — I — » — i f A N ~-^ \ l.iiin des cavemos. Ce gravier qui dans la région recouvre les sables |iliipi'(''nes (plaine d'ivry + (>() ciiviion), if lininn (|ual(inaire inférieur du riMiiplissai^r du ra\iu di' Villcjuif. cduvri! sur If liane du Muns Iviy les dillY'rinti's fornialiuMs s;nui()isiciuies t-t le slanipien sur le plateau des Haulcs- Ittuyiues. Dans la plaine d'ivry (+ 60 h r>;i environ), au dépôt des tramways de la rue de |.;i Itcllc-dr'oix, à enviiMU ilK) mètres des forlilications. des fouilles récentes m'ont iii-iniis de relever la coupe suivante (Fig. 3.) : I. — Caillasses du culcalre grossier, rnvinées ici assez horizon tnlemeril sans poche ni puils. II. — (iiftvier et sahir's pliocènes. Ualels de p-aniditc du Morvan. III. — Sable grossier dans limon roux. Plioc^ne. IV. — (".nilloulis de l'ICi'fîomn en ronlacl diivcl avec le pliocène, sans inleiposition des limons et sables pliislorèiies. IndiisU-ie des lypes dits : acheuli^cns et mousliiTiens. Fig. 5. — Coupe prise au d.'pol }'■ ~ Ei'eeron. des Tramw^ivs, i ne de la \ I. — I.mion roufie a bniiue, ni'ulilliiiine u nrluel. Melle-Croix. ' ' Vil. — Humus fornii^ aux dépens >Mi limon rouge. VI. — 0"'2(), Humus. V. — O'";)0 à ()■"(».■;, de limon rouge à biiiiues ^^ a de Ladrière. IV. _ O^/tO à ()"'(;U, Krgeron ^b de Ladrière. III. - 0°':K) à (r.">(», de cailkuitis noyé dans une couche d'iirgeron. Dans ce eailluiitJs. le cariiei- Ciimonet a recueilli (]ueli]ues silex taillés dont un du t>pe (ichculri'n, en calcaire siliceux liés décomposé. Cette pièce est intéressante parce (lu'eile présente une de ses faces couvertes d'éclatements atmospliéri(iues dont un grand nombre en forme de cupules coniques. Une de ces cupules existe aussi sur la face la mieux conservée. Presque toutes ces surfaces d'éciateMienl sont en partie recouvertes de concrétions formées après leur lunluclion et démontrent que cette pièce a dû être exposée pendant quelque temps sur le sol quaternaire avant son enfouissement. Les autres pièces qui l'accompagnaient sont des lames du type dit Mousfiérien, dont une porte des retouches marginales. IL — 0°'2') à O'^.'JO, de sable quarl/.eux h gros grains (quelques-uns anguleux) dans du limon rouge - pliocène supérieur. I. - I mètre à 1°'20, de gravier et gros galets roulés dans un peu de limon rougeàtre, j'y ai trouvé quelques fragments de granu- lite rose du Morvan = pliocène supérieur. C'est le l de Ladrièi'e. Près du fort d'ivry, carrière liagary (Fig. 6), on retrouve la môme coupe. Là, on voit d'abord le gravier pliocène s'enfoncer en puits verticaux ou obliques dans le calcaire gi-ossier moyen, dans les iMinbourdcs qu'il traverse quelquefois. Comiiu> à \illejuif et à la Uelle-Croix, ce gravier pliocène renferme des i)etits galets de gianulite rose du .Morvan, parfois jusqu'au fond des puits. Ce gravier est recuuvert de sable un peu micacé. Au-dessus on retrouve le caillmitis de rCrgeron, IKigeroii |iuis le limon rouge à brique. Le cailloutis = c de Ladrière est toujours accompagné du limon calcaire dit Lrgeron [= b de Ladrière) qui le surmonte et qui est d'épaisseur variable de U^UO à 4 mèlre.s, épaisseur qu'il atteint sur la pente de \ illejuif (carrière de CouinayV Dans la |ilaine d'ivry il dépasse rarement 1 mètre et sur le plateau des llaide.s-Bruyères il dépasse quelquefois i^oO et atteint rarement :* mètres. « 112 A. Laville. — UElephas trogontheri à Villejuif. Humus Limon rouge * Ergeron T» Caillou tis c CalUoulis plioc. 1,20 Sable et callloutis... Pliocène CalUoutls et argile.. Marnes et platiuett«s de calcaire Rochette Marne Banc de rocbe. Haut banc Rustl(iue Grignard SoucUet Banc franc Banc d'argent Banc gris Banc vert Banc de son.. Banc royal Lambourdes Banc de terre Banc d'ardoise Cosaiiue ou banc à verrains Sable pliocène 0.80 1.20 FiG. G. XIX. XXI. XX. XXII. XXIII. XXIV. XXV. XXVI. - Carrières Bagary, ancienne carrière Claude, à Ivry-Vitry. Coupe combinée de deux croquis, l'un pris en 1S76 avec les noms des bancs de calcaire exploité, l'autre pris en 1900 avec les puits s'enfonçant à la morne profondeur que ceux pris en 1876 avec le détail des graviers et limons. Galets et graviers dans de l'argile rouge sombre remplit les poches et puits en X granulile du Morvan. En X.\, bloc aliouiUeur en grès. \ Gravier el gros galets, en XXX galets de gi-amilite. ( piiocènp Sable, gravier et petits galets rouges fermgineux. ^ r-iioLcne. Sable quartzeux fui un peu micacé. ) Callloutis de l'Ergeron. Ergeron. Limon rouge néolithique. Humus. L'Ergeron a fourni peu tie fossiles, un fragment de défense d'éléphant indéterminable, mais que son gisement me fait rapporter à VElephas piimi- gciiius iJlum., un fragment de tibia droit et un métatarsien de cheval qui gisaient à O^^O au-dessus du caillou lis. L'industrie a donné peu de chose, quelques éclats, dont un très grand, quelques lames parmi lesquelles s'en trouvait une de 0"'li x O^OIS x 0"°004 rappelant les longues el gi'andes lames magdalénienues et un grand nucleus. Un voit l'Ei-geron dans la basse plaine d'ivry recouvrant les graviers et sables de la vallée de la Seine, le calcaire grossier sur le liane du premier plateau + 60, les callloutis c sur ce plateau, la pente du plateau de Villejuif, puis toujours avec le callloutis c plus ou moins épais, quelquefois absent, les différentes couches saimoisicnnes sur la suite de cette pente presque jusqu'au sommet de ce dernier plateau + 120-123, où il recouvre avec un mince callloutis c les sables slampiens (Fig. 1). Dans quelques carrières de la région, carrière Grellet à Villejuif, carrière Boinet, Haules-Bruyères, les coupes montrent qu'il y a une séparation bien nette entre l'Ergeron el la couche de limon rouge à bi'ique = a de Ladrière qui le recouvre, bien que dans certains points d'autres carrières, la végé- A. l.wii.LE. — L'Elephas trogonlhen à Villejuif. 113 hilion smitoi-f.'iinc i|iii a traversé el traverse encore les deux formations a hnitiillé U' niiil.K I ,iti |iniiil de faire croire ù une Ir'ansforinalion par d(';cal- lilicalinii di' I Kri,'rMin, de ce liinon iii.iif,'ri' (■.■dcain;, au liniuii argileux muge di' l.adiii'iT. I,;i s(''|)araliiiM iiftlr une lois liiiii roiislaU'c, cl c'est ici le cas, diiit chc cDiisidrrét' cdiiMiic un lail anlcriciu- au Itrouillage (([ui se continue enciire, d'ailleursi des dcu\ depuis par les lacines, el indicpie un soi, qui est le dernier sol palé(ililliii|uc paiisien, sui' lequel vivaient les sperinophiles des llau!es-liru>crcs. Ces animaux, plulùt iléliuits par l'IioninK! que chassés par le cliiiijil, s'eiduncaienl à liaxers ri'.rgerdii et sluet aux Hautes- Bru- yères + 123. lA suivre). A. La VILLE. 114 D' J. Villeneuve — Conlrib. au Calai, des Diptères de France. CONTRIBUTION AU CATALOGUE DES DIPTÈRES DE FRANCE (Suite) Genre Lomacantha Rondani. 1. L. parra Rond. — France centrale : un exempl. — Rerlin. Genre Tryphera Meig. apud Rr. et Rerg. (Bonamia Rond.). 1. T. lugubris Meig., R. R. sec. typ. = Banannia monticola Rond. — Hautes-Pyrénées : août. Marseille, Hyères, île d'Usedom (Raltique) : juillet. Genre Epicampocera Macquart. 1. E. succincta Meig. — Vernet-lcs-Rains (Pyr.-Or.), bois de l'Hautil (S.-et- 0.), Jouy (Eure-et-Loir), Ille-et-Vilaine. Mai-août. Tarbes, dans la coll. Pandellé. Genre Megalochaeta Rr. Rerg. 1. ,1/. ambulans Meig. + Conspersa Meig. sec. typ. = Chsctolyga separata Rond. = Erigone burbicuUrix Pand. type. — Lille, Somme, Eure, Oise, environs de Paris : avril-mai. — Coll. Pandellé : Allier. Genre Chaetomyla Rr. Rerg. 1. ('. iUaca Ratz. = Exori.sla o'as.^i^cia Rond, type = Exorisla separata apud Pand. type {nec Rond.). • — Coll. Pandellé : Tarbes. Allier. Genre Eupogona Rondani. 1 . E. selifacies Rond. = Bigonichœta eod. nom. Pand. type = Peteina laliceps Pand. type. — Rambouillet, sur le lierre fleuri, un exem- plaire : 15 octobre 1899. Coll. Pandellé : Tarbes, Hyères, Prusse orientale. Genre Cavalieria n. gen. mihi. i. C. genibarbis n. sp. mihi. — Cavalière (Var), trois cf, en juin. NOTES ET OBSEEVATIONS 1. Le sous-geni'e Tenuicera Pand. est fondé sur une Q unique du genre Meigenia, qui se distingue par la présence de deux paires de soies acrosticales développées au-devant de la suture, c'est-à-dire de soies d. c. i. présuturales et par trois d. c. e. postsuturales. — Cet individu n'est probableniont qu'une aberration et le sous-genre en question se montre bien fragile; il est même inutile. 2. On range dans le genre Dcjodes les espèces dont les o" ont les ongles des pattes antérieures allongés ou tronqués. D. nigripes et D. spec- tabilis ont les soies apicales du sculellum avortées ou débiles (1) et forment, de ce chef, un groupe à part. Dexodes ferrugineus Meig. (1) Rœselia brcviseria Pand. préserilc aussi ce caractère, mais les ongles antérieurs sont courls chez le cf. Les joues (Backeii) sont étroites, mesurant moins de 1/6 de la hauteur de l'a'ii; les antennes sont étroites et très longues; les vibrisses courtes et égales remontent au-dessus de la moitié de la face. Abdomen avec des soies discales et marginales. Coude de la 4" nerv. longitudinale à angle droit — D. c. e. = 4; St. = 3. Cette espèce se rapproche des g. LophTy- romyia et Lydella. W J. Villeneuve — Conlrib. au Calai, des Diptères de t'rance. 1 15 qui a les yeux l)ri6vpniciit velus a Hé [ilacée par Hondaiii [tarnii les K.iiirisld. •'J. (Ml coniiiiiMid dans je ;,'('iir'e Ccritmasin les espèces dont les (nigles des pattes anli'iieuies iiexi-èdent pas, ciiez les çS, la longueur du der- nier arliele larsal. D'aucuns ont proposé aussi le groupement Drrodrs pour les espères n'axant (]ue 3 d. c. e. au lluirax, le grou- peincnl (Croiiiiisin pnur celles a\ant i d. c. e. c'est-i\-dire i paires de soies dorsu-cenlrales cxlcnies postsuturales. i. Le genre Slnnitiii mérite à peine d'être séparé du genre Masicera sens. lat. Il vaudrait mieux les léunir à l'instar de Hr. et Herg. sous le nom de Musiceralidx = Section Mwiicera t Seclio Blephari- poda, etc. 5. Le genre /uçinholhria avait été créé par Mik seulement |)our Argyro- pliyliij (ititipinnu et .1. huiKiadala. Il est inutde comme l'a montré (iirschnei'. (i. La distinction établie par l!r. et Iferg. entre Llxorisla s. slricl. et Parexorista est véritaltlement insignilianle et ne vaut pas d'être conservée. 7. Le sous-genre '; tciljn si'^iiii'iiln niiiiiiiii) ciiicid: (|iiaitii api<'i' ln|n sf^loso. Ala' liasi ilislinrlr, cosla minus fusco-llavcscfnlos. dnltilus oblusangiiins nnn aiiprndicnlahis, spinula coslali nulla. Pedes nigri: .i , . di ce fiq 3. fig 4 Explication des I'igures. l"iG. 1. — Thorax vu de côté : pleura. 1. Sutura notopleuralis (en poin- tillé). 2. .'Sutura steniopleuratis (en poin- tillé). 3. Sutura mesopleuralis (en poin- tillé). FiG. 2. — riiorax vu de haut : Tergum ou nolum. S. Sillon transversal (en poinlillé) séparant le prolergum du médilergum chez Pandellé, ou le pronolum du méso- notum. En arriére du thorax, on voit le scutcHum avec 2 soies dor- sales préapicales et 4 soies marginales de chaque côté : les 2 apicales sont enlrecroi- sées ici. Ne sont figurées entières que les soies qui Tachinaires. Fie. 3. — Tête de Parcjcorista paudsela n. sp. cf. On voit sur cette figure une seule rangée de soios frontales, les soies fronlo-orbilaires inter- nes; uni; seule soie au vprtex (placée en regard de l'angle supérieur de l'œil). a. Mesopleura (avec ses soies). b. Pteropleura. c. Slcrnoplc-ura (avec 3 soies = SI : 3). d. Ilypopleura (avec sa rangée de soies caractéristique des Tachinidii'). c. Mi>(-ii|ileura. m. Mctanotum. s. Scutellum. al. Insertion de l'aile. a. Soies acrosticales (Mik) ou dorso-centrales internes Id. c. i.). d. e. e. Soies dorso-centrales externes (d. c. e.). Chacune de ces catégories com- prend, ici, 3 paires de soies qui sont présuturales ou postsuturales. servent le plus pour l'élude des espèces de FiG. A. — rote de Cavalieria genibarhis cf n. gen., n. sp. Ici, l'on voit en dehors des soies fronto-orbitaires internes, 2 ro- bustes inacrochctcs tournées en avant: ce Siml les soies fronlo-orbilaires externes. Il y a 2 soies au vortex (2 selte verticales); l'externe qui esl plus faible est la macrochète temporale interne de Pan- dellé; l'interne cet Voccipitnle externe de cet auteur. 118 D' J. Villeneuve — Conlrib. au Calai, des Diplèrcs de France. tibiis porlicis in modio riifis, interrium piceis. Unguiculi fruncati et pulvilli iiingni. g Ciricica. Vcilex = 4/8 ociili; 2 selis tr()iil.-oil)it. exleriiis. Paipi fere U>U llavi. lîeliqua omnia lit iii cf. Loiigil. 7-8 "/'". 16. Blepharidra mncalnr n. sp. — Rlepliarideap vulgari simillima, sed prgeter inagiiitiidinem rnnstanter niinnrem, differt in utroque sexii saepe in copulà capto : corpore griseo-tlavescente, abdomine uni- colore, subiniinaeulato. Variai mas nunc setis orhitis fronlo-externis 2, nunc niillis. Longit. 6 "/" ciiciter. N. B. — Dans mes deseripliuns, j'ai toujours eni|»loyé le mot gènes dans le sens de Rondani, c'est-à-diie pour désigner ce que les auteurs allemands appellent Wangen, Rob.-Desvoidy optiques et Pandellé sous-orbites. Meigen, au contraire, entendait par ce gêna' » les joues (Pandellé) ou Backen. Question d'interprétation. D' J. Villeneuve. INSECTES PARASITES DES GAPPARIDÉES Jusqu'à présent, malgré une enquête minutieuse, nous ne trouvons, en dehors d'une Cécidomyie, aucun insecte spécialement parasite de cette famille. Tous les auteurs signalent plusieurs Piérides que nous avons déjà repcontrées sur les Crucifères : LÉPIDOPTÈRES : Pieris brassicse L., XXXVl. i;)0; — rapx L., XXXVI, i:W; — napi L., XXXVI, 114; — Daplidke L., XXXVI, 113; Euchloe cardamines L., XXXVI, 113. 11 est probable que toutes les Piérides, qui se nourrissent des Crucifères, s'accommodent parfaitement des Capparidées. Diptère : Asphondylia capparis Riibs. Larve et nymphe. — Celte larve déforme les boutons à fleur de Capparis spinosa, lesquels sont hypertrophiés et restent fermés. La description de cette larve qui nous est inconnue est probablement inédite. Nous nous per- mettons de la recommander à l'attention de nos collègues de la << Soc. des Se. Nat. de Provence » qui ont l'avantage de posséder le Câprier. En tout cas, cette larve doit vivre solitaire, i>osséder une spatule sternale assez forte, des papilles sternales et pleurales sétigères et se métamorphoser dans la cécidie complètement close, selon les mœurs du genre Asphondylia. — Elle aurait elle-même pour parasite : Eurylonia alratula D. T. (Marcellia III, 42.) La nymphe a été longuement décrite par lUibsaanian {Berliner Ent. Zeit., 1893, p' 363-366). Son enveloppe est brune, chitineuse et résistante, avec verrues abdominales et spinules dorsales, sauf au segment thoracicodorsal. Le dernier G. GouiiY l't J. (linr.NON. — Insectes parasites des Cap/xiridi'es. 119 sopmenl avec dos é|iinos foiloiiu'iit r('C()iirl)(''f's on doliors. On distiiif,'uc entre les .-liles le foiifieaii di-s jialles (|ui allejiil le indicu df ralMlniiicti el laisse \(iii' (|iie les |ialles inleriiirdiaifes sont un pi ii |diis euiirtes. — (hoiries (■('•plia- liijiii's driilflées ilu côlé iiileiiie. Ariiiuii' l'ididale simple. Aiiniiit- sieriiale laif^e, h Itiiis dents dont la médiane un peu plus saillardf, liiangulaire cl pdintue, les deux autres ()litus<'s. Insecte fiarfait. — d* Kniièremi'iil d'un iitiin sdndiic Antennes à di'ux aitieles liasaux et h funicule de douze articles cylindiiques el velus. I.e pn inier article basai tenis fois plus long que le deuxif-me. F.e premier article du funicule une fois et demie plus Ion;,' que le suivant; les autres allant en dinunuard. Yeux t,'fos, noiis. occupant [iicsqui' toute la liMe. l'alpes de deux articles, dont le deuxième deux fois jilus Ion,? que le |ireniiri-. Ailes hrunAtres : la pi-emière nervure rcfnonte par une enuihe au milieu du l)ord antérieur île l'aile; la seconde nervure presque rectilignc atteint le hout de l'aile; la troi- sième l)ifurque nir jhmi avant le milieu de l'aile à peu pr'ès à égale dist Boscla I,am. ". aierbier Boissier. Appendix III, p. 1 à i:;2 et U planches, 1898.) (i. (ioïKV et J. (il rr.NoN. 120 DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE ISuUej. G. 86:i. Philanthus F. (Chasseurs d'Hyménoptères). 1. coionatuF F. IHallctus divers de grande taille). 2. triangulum F. apii'ortis Latr. (Apis melliflcn). 3. venustus Rossi. raptor Lep. (HaUctus divers de petite taille). SuBF. BEMBECIN/E Trib. BEMBECINI G. 864. Bembex F. (Chasseui-s de Diptères). 1. bfdentata Lind. (Tabanldes divers). 2. Bolivari Handl. 3. intégra Pnz. sinvata Pnz. tarsata Latr. 4. niediterranea Handl. ? r/lauca Lep. ? olivacea F. 5. ociilata Latr. repanJa Jur. (iMuscides et Syrpliides di. vers) . 6. rostrata L. dissecta Dhlb. (/allica Mor. vidua Lep. iEchlnomyUi. Erlstalls, Hc- lophilus, .S'pheaiffastcr, Ta- banusl. 7. sinuata Dhlb. hipunctata Q Duf. Jidii Fabre. 8. undata Dhlb. (Dours). 9 zonata Kl. hipiiiirtnta cf Duf. JAchteiisteini Mor. 3. fa.sciatus F. termhwUs Dhlb. integer Dhlb. (Acridiens). 4. Perrisi Duf. 5. ruficornis F. ornatus Dhlb. Mantls reUylosal. 6. tridens F. Illomoloma flcns, Idiocerus Iwiiiops , Thamnulelli.i- Martini). 7. tridentatus F. bifascintus F. 8. pubescens Hndlsh. Trib. STIZINI G. 86.5. Sphecius Dhlb. irha. G. 868. Hoplisus Lep. 1. dissectus Pnz. nlhididm cf Lep. rdhdahris Q Lep. 2. laticinctus Lep. iPtyelus spuinarius). :î. latifrons Spin. pidchelhif: M^sm. 4 . planif rons Wsm. 5. pleuripunctatus Costa. 6. punctatus Kirschb. 7. punctulatus Lind. (Scleiirtcephalus obsoletus) 8. punctuosus Handl. iTettigowetra diverses). 9. 4-fasciatus F. 10. 5-cinctu^ F. 11. 5-fasciatus Pnz. eh>irnen.<> Chevr. 12. sulcifrons Costa. IfFvigotnx Kohi. IPlyrlu's sputnnrhisl. G. 869. Lestiphorus Lep. 1. bicinctus Rossi. 2. bihmulatus Costa. G. 870. Harpactus Jur. 1. affinis Spin. 2. concinnus Rossi. ji^elencicephalus niisoletus). 3. elegans Lep. Carceli Dhlb. iMliyxdiius vartru'ilus. Del- tiicephalus sp.. Ilysterople- nim lUiiniaculn. Seleuiiee- phalus oitsolclus). 4. exiguus Handl. (.■icocephalus /irrvosus). 5. Isevis Latr. (Athysanus vurlegalus. Go- viagtialhus hrevis, Seleno- cephalus obsoletus;. 6. lunatus Dhlb. 7. tumidus Spin. (Cicadines diverses). Trib. MELLININI (Chasseurs de Diptères. — Nid dans le sable). G. 871. Mellinus F. 1. arvensis L. 2. compactus Handl. 3. sabulosus F. Trib. ALYSONINI i Chasseurs de Cicadines). G. 872. Alyson Jur. 1. fuscatus Pnz. biinaculatus Pnz. I ig allia venosn. .Uhysaiius sordldus , Bythoscopus , Grypotes, elc). 2. Pertheesi Gorski. 3. Ratzeburgi Dhlb. (Hysleroplewn aiiierumi. 4. tricolor Lep. G. 873. Didineis Wsm. 1 . lunicornis F. Trib. NYSSONINI G. 874. Nysson Latr. 1. dimidiatus Latr. iHarimctus elegans). 2. fulvipes Costa. 3. interruptus F. 4. maculatus F. giiffafu.'f Ol. o»i/s.sM.s Dhlb. 5. niger Chevr. 6. 4-guttatus Handl. 7. scalaris 111. 8. spinosus Frst. 9. tridens Gerst. 10. 3-niaculatus Rossi. 11. variabilis Chevr. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 121 G. 875. Palarus Latr. (CliH.-oiciirs illlymCiiii|il<>r<"' limi >ls i>aiml les plus rnliuslcs). 1. flavipes F. IVererris. MuHUii. MU-lm'. PhHiinlhuf. Saillit, E" tiifiies. Dityiierus. Polts ti-s. Aiidrena. Crocljo.elc). suBF larrin;e G. 876. Astata Latr. (Chasseurs (le larves ailémiptè rcs. surtout renlaiomides) 1. Ixiops Sehrnk. riir. ociilata Jur. i/)(il|/C()rls hiiccarum, Kury- (tftiHi iilcruceaj 2. carbonaria Kohi. 3. CosttB Picc. (Odoiiloscells. Sciocurls). :î bis. (fiontalis Perris) JJours. 4. massilicnsis Moricc. 5. niinor Kohi. (Schirus dulHus 6. riifipos Mocs. (Bachupella nierrimii, Seht- rus dulilus). 7. stigma Pnz. (Kmbifinis gh^i-us). 8. tricolor Lind. vnr. emeryana Costa. lAphanus sp). G. 877. Dinetus Jur. (Chasseurs d'IIémlptAresl. 1. pictus F. (Larves de S'abis latlieiitris G. 878. Larra F. 1. anathenia Hossi. lOryllotnlpu viilgaria). 2. ponipilifoiniis Pnz. nigra Lind. (Jeunes Grillons). G. 879. Tachysphex Kohi. (Chasseurs de larvi/s d Oiiliop tères). 1 . acrobates Kohi. (Plalyclels tesselalii — /'('"- latuma ?). 2. Costœ Dest. iGri/lUts r 11 inpesl ris). 3. filicornis Kohi. (.\crl(llens). 4. gallicus Kohi. 5. holvoticus Kohi. 6. .Tulliani Kohi. iMimHs sp I 7. lativalvis Th. viir. gihluis Kohi. Erfoblii /Irlifn' S. nigriponnis Spin. lACTutylus inmbricus) 9. nitidus Kohi. unicolor Pnz. (Stcnobothrus sp). 10. Piinzovi Lind. riir. oranipnHis Lcp. (Dours). (Acridiens divers). 11 . pi'ctinipcR L. poni/iififonniii Pnz. (fi m 1(1 lut us Pnz. 12. psainniohiuB Kohi. 13. pygidialia Kohi. I I spoliai us Gir. ritfiprs Aich. Plalyclets sp.). l.T. tarsinuB Lep. (.\crldlens) G. 880. Tachytes Pnz. 1. atiata Lep. {Uotirs). 2. etru.sca Rossi. arijintata Brllé. :>. iniropœa Kohi. i ohsohta Lind. •iti-iiiibntliru» iiulrtniilus. S 1! bis. (inanticida) Fabre. (Larves de .Wond.» retlgloaa. imfles ilecDlor, Emjiusn piiuperaliil. 1. olisolpta Rossi. G. 881. Gastrosericus Spin. 1. niger Duf. SiiBF. NITELIN^E G. 882. Miscophus Jur. 1. atcr Lcp. 2. hicolor Jur. (.\ralKnée,s : Amignia vitale- rata, Phalanaluin , Thcri- aïonl. 3. concolor Dhlh. 4. gallicus Kohi. '). Nicolai Ferton. 6. spurius Dhlb. niger Dhlb. G. 883. Nitela Latr. 1. Spinolse Latr. f.if)/i(s pfi'rtdts. .1. sp. — Nid dans les tiges de ronce) G. 884. Solierella Spin. Sylaon Picc. 1. coinpedita Picc. (Nid dans le sol). 2. Xambeui André. (Nid dans les tiges .sèchesV Si uK. crabronin;e (Tha^seui-s de menus liLsecles de divers ordres. Nichant le plus .souvent dans les tiges sèches ou les trous de xylophages; quel iiues espèces nichent dans le sol). Nid Trui OXYBELINI G. 88.'). Oxybelus Latr. (Chasseurs de Miisildes dans le sable). 1 . affinis Marq. 2. anali» Gerst. 3. arabs Lcp. 4. bipunctatus 01. (lliiinaUiiiiylii breul.». tl . l'i- Hsurata, Onesla coyiiala). 5. churncofasciatus Dhlb. 5 bis. (cburneus Duf.) Dours. 6. cIcgiintuIuH Gcrst. 7. fasciatus Dhlb. 8. fissus Lcp. 9. furcalus Lcp. latidcns Gcrst. latro Ol. il.acilla serlcata). lincatus F. bi//icosvs Ol. inandibularis Dhlb. vnritiiiifus Wsni. nielaiicliolicus Chcvr. ( Chiirliipliihi . ryrtiiiii'Ura . Luetliii, Miifca ilomeullcn, M cnrvlna. HyuspUa, .'iar- cophaga, etc ). inorosus Chcvr. nnicronatus F. nigricornis Shuck. nigripcs 01. M notatus Jur. ciinrliiphUa, Lauiimlit, iiolihora. Sapromyza. ciiphiifiaK raptor Lep. suospinosus Kl. tiniidus Chevr. 3-spinosu8 F. bis. (3-spinosulus Duf.) D(nirs. 23 ter. (3 spinilabris) Uovrs. 24. uniglumis L. tridens F. fWoHi(ilo7Hî/l'i divers es. .tfuscfl iDiiiestica). 25. varicgatus Marq. 26. victor Lep. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 23 , KM Sar- Tiui). CRABRONINI G. 886. Entomognathus Lind. 1. I)rcvi.«! Lind. G. 887. Lindenius Dhlb. 1. albilabris F. 2. apicalis Lep. 3. arniatus Lind. lApanlelff sp ). 4. Panzcri Lind. ( Carpoiricha guttularts, CMo- ropi lineata). 122 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 5. pymœus Lind. (Pleromiilus sp ). 6. subsenoiis Lind. 7. veniistus Lrp. G. 888. Brachynierus Dhlb. 1. 5-notatus Jiir. htteicoUis Lep. (Taplnnma erraticum). G. 889. Rhopalum Kirby. 1. clavipes L. 2. coarctatum Scop. tihiale F. 3. nigrinum Kiesnw. G. 890. Blepharipus. 1. annulipes Lep. 2. hizonatus Lep. 3. flavipes Lep. luteipef Sm. 4. serripes Pnz. dimidiatus F. p. p. I.lnthotnyia, Dollchopus.Sca- ■tophaijaj. 5. signatus Pnz. dimidiatus F. p. p. 6. vagabundus Paz. mediatus F. G. 891. Crossocerus Lep. 1 . denticrus H. Sch. 2. diversipes H. Sch. a /fini s Wsni. 3. elongatulus Lind. vor. affinis Lep. var. luteipalpis Lep. var. maurus Lep. var. morio Lep. var. pallidipalpis Lep. var. striatulus Lep. var. transveisalis Shuck. var. varipes Lep. I Agromyza , Dacus oleœ , Osctnis , Phora , Sapro - myza. Scatopse, etc ). 4. elongatus Lep. 5. pxiguus Lind. 6. festivus Marq. V. Lefebvrei Lep. 8. niger Lep. 9. ovalis Lep. anxiux Wsm. Tachista arrogansj. 10. palmarius Schrb. .^cutatus F. Psylln alnl . 11. palmipes L. 12. rufipes Lep. lavicfps Sm. 13. var i us L. pnsillus Lep. (Pettts Tlpulalres) 14. Wesmaeli Lind, fTachydromtfla articulata). {A tuivre). G. 892. Hoplocrabro Th. 1. 4 niacidatuR F. .■iiiJjpiinctntii.i Lind. i .\ii(iphclrs, Culrx, HtniiiUn- inyla. Saprnmyzn, Spllo- tjiiMer, etc.). G. 893. Coelocrabro Tli. 1. aphiduni Lep. (.l;>/il.'; sp ). 2. capitosus Shuck. (Mil flans mcielle tie sureau). 3. carbonarius Dhlb. inclanarius Wsm. 4. cetratUR Shuck. 5. cinxiii.s Dlilh. 6. gonager Lep. ariihir/iiiis Dhlb. (Clcaainrs;. 7. louccstoma L. lAnthomyla pluvialls). 8. nigritus Lep. piibescms Shyck. 9. podagricus Lind. G. 894. Thyreopus Lop. 1. crihrarius L. lEarias chtnrana — Mcro- don avirlusj. 2. inte.rruptus Lep. nlpimis Souh. lAlhcrix Uds). 3. peltarius Schrb. patellatus Pnz. (Musclilcs et Syrphklos ill vers : Anlhomyla. Aririii, MelUhreplus . Pnllcnla , ThCTi'va, etc.). 4. rhaeticus Aicb. .5. scutellatu.s Schev. pte.rotua Pnz. rfticulatus Lep. G. 895. Anothyreus Dhlb. 1 . lapponicus Zett. G. 896. Thyreus Lep. 1. clypeatus Schreb. lapidarius Christ. (Noctuelles. — Nid dans ti- ges fraîches). G. 897. Thyreocerus Costa. 1. crassicornis Spin. 2. massiliensis Kohi. G. 898. Ceratocolus Lep. 1 . alatus Pnz. 2. fasciatus Lop. 3. punctatus Lep. impreasus Sm. 4 . subterraneus. philanthoides F. (Chasseur de papillons ; Cnephasia argentana , Crambus plnellus). G. 899. Ectemnius Dhlli. 1 . divcK Lep. '2 giidatiiK Tjind. 3. rugi fer Dhlb. 4. spinicollis H. Sch. G. 900. Solenius Lep. 1 . fu.scifarsis H. Sch. /iirratus Wsm. 2. Hypsfc Dcst. 3. pctiolatus L. 4. iiibicola Duf. 4 . vagus L. I Mt'laiiovhura , SfînotcAna , Siirciipliiiiid. Syrilln, Thf- mm, clc ; nlfl ilans la ronce). G. 901. Crabro F. 1 . Havipos L. 2. fos.sorius L. fuxcipeiniis Lep. ijrnndi.'i Lep. (F.ristaHx tendx, IlcUiphllua IUircu.il. 3. 4'Cinctu8 F. ornntiis Lep. .itriatuH Lep. (AlhoHx 1M.«J. G. 902. Clytochrysus Mor. 1 . cavifrons Th. 2. cophalotcB F. !LuclUri. Siircaphaya, Syr ■ pliux pyriiHlH, S. Tlbeull Nid dans vlenx tiols). 3. chrysoslomuB Lep. complus Lep. (Xyrphus. Nid daiu vieux boLs). 4. lituratus Pnz. .T. octavonotatus Lep. 6. planifrons Th. 7. 6-cinctuH F. vexpiformis Pnz. zoriatus Pnz. ( Teib. TRYPOXYLINI (Chasseurs dAralKnée.s. Nid dans tl(?es sèches). G. 903. Pison. 1. atrum Spin. G. 904. Trypoxylon. 1 . attenuatum Sm. 2. clavicerum Lep. 3. figuluB L. (Theridlonl. 4. .scutatum Chevr. Jules DE Gaulle. Nulcs spéciales cl locales. I\>:t I NO'IMIS Sl'I'KMAl.KS IIP l.OCAI.KS Rt'rliinyU's pontes ;"» jour. ■ .li' iccyviviH »l(M'nii''ri'iiirn( ilc M Ain'.\, du lli'uuwicl (Viir), un ^f (lu lilidinis Muillu lliis. fnrl inlcii'SMimt. A Iduiiki- |mr iIcwmhum II Mn\{ ini>iit'<' NUI' un (ii'lit l'cvInuKlc dans ii'i|url i>n iivail- prit ic|iii' uni< luranio ini ninyrn d'un i'in|> Iroii ('(U'i'cs|i'<>ndi' piii'tii-di' riiliiloiiirn. .l'iii ti'onvi^ <-iuN <|iii' sur il- di'ssus. On piiil piiilii|Uin uvaiil soit, «ii aiiii^iii, wliui If l)c,si)in, rt i ii n n'est pluK fiioili', l'uni- l'Xi'ciil.iM' oc l.ravail, il ii'ohI iiiih lioNoin d'un insli'uniont odùioiix. Hi i'IktoIh'/. un niiuooiiu do lioiH dur, lo plnn ilur wia lo looillour, un nioioiau do fionoo.iiipi'i par hoiil oonvioid pai-railoniont., un liluo d'otain 0110(110 niionx. ( Oupiv. un clou do la grossoui du Irnii ipio vuuh vnulo/, fiiiro, l'ondoA IroH nette lu seol iiiii do oo clou par un coup de lime line, l'vito/. ipi'il rosltt iIoh liavuroH ol veille/, il cii (pio Ion IiiuiIn soieiil Uha vifH. D'un omip do niailoail, lu soelliin de la puinle i nfonoera dans le liliio loi oiirl4>n pinoi'i deHnuiih, tout. Odinino li' ferait, un viMilahle eiiipoi le pii eo ol liiiil ailsHi priipronionl. Voila un petit prno('d(^ liieii vieux, Miilis ipio peu de porHoimotl i^iUinilirtMonl.. .le in'on suis servi liion des fois pour (loroer don lious laiis des oouiroioH iiii diiiiiiol.rn oxiu'l de ceux i|Ui s'y trouviileiit. di'jà, et iiionio diiliH du eilir iLtiie/. i^pillH. Hni' un Itloo d'('-tjiin on peico .'iuski faoilenii>nt la Iule d'acier, niais iivot^ un poinl.oau en lu-ior au lien d'i'lro on fer, on pronanl soin d'iivivi\r les IiiuiIh par un ooiip do moule ipiiind ils s'omoiihsent un peu ( )n peut do lu Kiirifi poroor doH nywiutM on aoier iwho/. Mf sans les ili''trojiiper. II. I)l> IIiivhhiiN. Obs. - l'our la pivparalioii don AltiscH, ou HyHl.(>inu ohI. prôiiioiix ot, bien pri''foriililo aux lamelles de iiiioa on de eelluloliir Ioh iiioIh do M.iih Avili. Abu H rjcilmi. — Clienillo adiilLo, daiiM l)oul.<)n», muiI.ouI, ilanii celui loi maiil. Ilei'lie. Krilriii lui inimiiii llli. /(/. Cil. onlro aiKUilloH. OI< llin iili ■> Scliiil uiiiiii V. Iil. (11. dans conoH. d' ni/i/iu/ilii >.( nilnlilla \,. An r (divers). — ( '11. diins rameaux avec. loKcr reiilleinenl. (! niiixiiuiiini un i iniin I liip Arhilliit M illi inlniin. — Chrysalide daim oapit.iiios. ('iiihIijiIih Siiiiiilliiiiiiiiiniiini I''. /(/. Cil. soiiH feuilleH. Iliiiiiiliil ni n i»liilrllii '/•. Iil. (.'11. dans riU'inoH. Ihiliiiinini iilin miiinniii ol. II. it//iiiiiiiiliy//'i''' - ('II. a foiiireaii wiiih feiiilioM iIoh joiiiiim poiiHnon. Cii/i ii/i/iiiiii iiiiiiiiilliÊ 7i. \ii 11,1 iniili ii.'i'. (Il iiiiniuit les fouilliH doni le doMwiuM |)arail poiii |)i(''. IJInrlimln II, il, II. lia H ne llltnlll lllll'l. (11. dailK felulloH HOcllOM dlMiellKMilt (IxoeM II l'ailllo, h' llrilll/ll I II / itlii/iiiiin, llii lliyd. /(/. Cil. daim vii'ill'-M feuilles repliien en doiilile. Ainyli' ii/iii/iiiiiii 'l'i /d. (;h. dans clialiiim. l;'/iibliiii,i l)i uiaiinniiii V. >-\, h', biliiii'iini llw Jd. Cil. dans l.oiiiKconH. i: inlihniii miiiilhi \,. ol A i i/yn 'llim iitinilln Z. Ihiirhypiiiliitiii /iiiiiitituiii. — (Ai. daim mine, de l'iîKlrl'îiniU'i lii'M foliilloN, h'Iiirlnftii chryioilrumillit Z. 124 Notes spéciales el locales. lironiui! ciertitx. — Ch. dans niino longue, vert jaunâtre, sur feuilles plus ou moins pourprées. — Ehirhistd stih ni grelin Dgl. ('(iii/unx (divers). — Chrysalides dans capitules. = Coiir/iy/ix posti niiui Z. /(/. C'ii. dans tiges et racines. = Epib/enia I iirtiioKdiKi Dup. (iiii.i (divers). — Ch. dans tiges. = Schd-iiohiiiK fnrficelln.^ Tlinbg. et DoiKiauild miirrourlhix Schiff. Jd. (jloMcn. — Ch. dans mine rectiligne, longue et étroite. = Elachistn ciiiereo- piiiutella Hw. et I E. hiiitoiiulla Stt. 1(1. maiituna. — Ch. dans mine à l'extrémité des feuilles. = Eldchixta rlnyxodes- imlln Z. Ifl. prd'cox. — Ch. dans mine renflée à la face supérieure des feuilles. = E/ar/ust,i Gkirhenella F. Corpiinix hetu/iiK. — Ch. à mine vésiculaire sous les feuilles. = l.illiocolletis inessa- iiielhi Z. et L. htlottllu Stdgr. /(/. Chrysalide entre deux vieilles feuilles accolées. = l'aineiif fiejdiia Z. Cfiitanea salira. — Chrysalide dans feuille repliée. =Aiicylis Mitterhacheriann Schiff. Id. Chrj'salide entre deux feuilles accolées. = l'aiiicnc ffejriitn Z. Ceiitmirea jacea. — Chrysalide dans capitules. = ('onehylis posterdiia Z. Cirsiinn paluxtre. — Chenille et chrysalide dans tiges et racines. = EpibJeina luHuo- .viiin Dup. Id. Chenille dans capitules. = Olethreutes oblonyana Hw. Coronilln raria. — Ch. à fourreau sous feuilles des jeunes pousses. = Cole.opliora corotid/ce Z. C'i:rijlii!< Arelhina. — Ch. dans chatons. = Epihhiiia Ptnkhriaua F. Id. Larves blanchâtres dans chaton plus ou moins pyriforme : Dipt. = Sfictodiplo.ti.'s cnrt/ltiKi F. Lôw. Iil. Acarien microscopique déformant les bourgeons dont le contenu devient roussâtre. = F/iytoptus AreUanœ Nal. /(/. Coccide tesUidinifoiiiie sur vieilles tiges. = Euh: nui i uni CDriil i \t. ('iirjjiifphuriix caiicxrciiK. — Ch. blanchâtre, à tète noire et écusson brun, dans tigts et racines. = Craiiibiix cratert/liift Se. Crtttœijiix oj yaraiithri. — Ch. dans jeunes pousses rattachées. = Gelecliia pu/i/c//ii- Hb. Id. Ch. dans bourgeons. ^Ai-gyrefthia cnrnelln F., A. ephippelhi et A. vàidella F. Id. Ch. dans tube soyeux le long des rameaux. = Jiodophœn suavtlla 7dk. Dnitylis ijlomeruta. — Ch. dans mine linéaire de la feuille, blanchâtre. = Elachista aIriconieUa Stt. Id. Ch. dans mine de la feuille, renflée en gangue. = Elachista ganyabella Z. Id. Ch. dans feuilles et tiges flétries, jaunâtres. = Elachista luticom-clla Z. Daiiriis Carntii. — Larve orangée ou pupe dans renflement ovoïde à la base d'une ombelle, d'une ombellule et parfois d'un rayon de l'ombelle, lequel devient alors fusiforme (ce dernier cas ne paraît pas avoir été signalé). = Lasioptera carophila F. Lôw. Deschampsia cœspitosa. — Ch. dans mine longeant la feuille. = Elachista perphxa Stt. Id. Ch. dans mine de l'extrémité de la feuille. = Elachista zonariella Tgstr. Id. Ch. dans mine descendante, d'un blanc jaunâtre; chrysa- lide sur tige. = Elachista bifasciella Tr. l'agus silratic.n. — Ch. dans bourgeons. = Argyresthia semitestacella Curt. Fraxinus excelsior. — Ch. dans jeunes bourgeons. = Prciys curtiseUus Don. Kieracium umhellatuni. — Chrysalide dans vieilles calathides. = Pterophorus scaro- dactijliis Hb. Tlnlc.us mollis. — Ch. dans mine largement dessinée. = Elachista rufncinerea Hw. liiuhi Cniiy-a. — Chenille (1" génération) entre les jeunes feuilles. = Pionea crn- cc/dis Hb. Id. Ch. dans les rameaux et les tiges. =Pterophorus carphodactylus Mb. .hmiperus coin munis. — Chrysalide dans les baies des vieilles branches. = 1 Grapha- litha o.rycedraiia Mill. Id. Chenille entre les aiguilles. = Argyresthia (ihdomiiis.sous du corps est d'un blanc luisant à reflets irisés et (par int(îrférenc(*) sur la paupii're supérieuic un point noir; les 4 membres sont orn(5s de taches arrondies de niêniiî couleur (pie les raies du dos avec, en damier, d'autres taches brunes alternées à d'autivs plus claires. C'(>tte coloration est celle des vieux pris sur le littoral, les jeunets sont bruns en dessus, les raies sont interrompues, les Uiches noires plus distinctes. Cette espèce est peu connue car elle est à première vue idcnti(iue à l.arirtii niitnilix (au moins pour ceux ([ui ne font pas de l'herpétologie une spécialité). Je l'ai observé, dès l'âge où les enfants s'amu.sont aux billes, d'abord au Grau- (lu Roi oîi il était abondant. Cette année, étant ret même. t''est un des L.U'ertiens les plus agiles, le plus agile peut-être du Midi, el ou peut dire de lui ce (|ue Le Dante disait pour les lézards verts : •• Les lézards se croisent sur la rcuite comme les ('•clairs dans les cieux. i> Leur vitesse est étonnante et pour une fois le nomenclateur a appli(|ue le mot juste à l'animal (l'tdiiniioHiinne, coureur d(>s sables). V,n vérité ce n'est que dans les localités où se trouve un terrain sablonneux que le Psammodrome habit(\ Cependant toutes les faunes que j'ai consultées indiquent l'animal comme vivant aux bords de la mer, seul Crespon indique qu'il l'a trouvé dans les garrigues do Niiiies, également à Saint-Hippolyte-du-Fort. Me trouvant à Sainte-Cécile dans le Vaucluse. je 1 ai rencontré, sur les indications de mon vénéré maitre et ami le gr;uid naturaliste H. Fabre, dans les bois de Seiignan, puis, découvert à Uchaux (Vaucluse), derricre Valréas sur les monts de la Lance, enfin au nord, à Clansaye et il Aiguebelle. Toujours dans les lieux indiqués, localisé aux endroits sablonneux à végétation maigre (Cixtiis .Moiis/ii/ifiifis), sables turoniens (gi.sements classiques d'Uchaux et de Serignan, sables Albiens et Aptiens de Clansaye, etc., dans tous ces lieux, notre animal se confond admirablement par sa couleur avec le terrain (mais ne parlons pas ici de mimétisme, vivant dans les mêmes lieux le brillant lézard ocellé jette en défi aux con.strucleurs de dogmes sa verte silhouette). La ny/c confirme Vc.iccptioii. Ainsi donc c(' petit reptile semble s'avancer plus au nord qu'on ne croit généra- lement ; à ma eonnai.ssanee, il n'avait pas été signalé dans les localités ci-mentionnées. Hiehiii dit également : n Le Psammodrome habite les endroits sablonneux des bords iIj la mer »; il faut ajouter : » et de certaines localités méridionales ». En somme, son aire de dispersion dans le nord de la Provence semble suivre singulièrement celle du Scorpion rous.sàtre (Jiiit/iiix nrritiniiis), du Scaralwe sacré (Aliiir/iii.s- sacer), Aithropodes que j'ai rencontrés dans ces parages, en un mot, s'arrêter avec l'olivier ou à peu près. 1"26 Notes spéciales et locales. Enfin, j'ai eu le plaisir de faire constater que ce Lacertien crie. Ce cri no se reproduit plus que rarement en captivité lorsqu'on le manie. M. Brémond, insti- tuleur à Sainte Cécile, «'occupant d'entomologie, explorait avec moi le bois de Serignan, je pris un Psanimodrome et lui fis constater le fait; ayant analysé ce cri, je le compare volontiers au crissement que produit un bouchon de liège qu'on enfonce par torsion dans le goulot d'une bouteille de petite capacité. L'animal reproduit en photographie est une variété adulte, les raies blanchâtres ne sont pas continues; sauf sur le littoral je n'ai que très rarement rencontré des adultes à livrée classique dans mes environs. Je termine cette note en exprimant le vœu que les herpétologistes qui la liront me fassent le plaisir de m'écrire s'ils ont des renseignements à me donner à ce sujet. Sainte-Cécile (Vaucluse). M. Mourgue. Hélix melanostoma. — La Feuille s'étant beaucoup occupée de la dispersion de cette espèce depuis quelque temps (numéros 442, 443, 445, 447, 448), je donnerai ci après la liste des stations où je l'ai récoltée moi-même, avec la transcription de ((uelques courtes notes copiées dans le répertoire de ma collection, répertoire qui est eu même temps le registre de nos observations malacologiques. . La Crau : à côté Sulause, près la gare de Miramas (11 octobre 1880). Les collines autour de l'Etang de Berre : entre Le Banquet et Lavalduc (octobre 1880). Le.s collines autour de l'Etang de Berre : rive droite de la Touloubre, à 20 mètres environ en amont du Pont-Flavien, sur les rochers (octobre 1880). Environs de Marseille : près de L'Estaciue, sur la lisière inférieure d'un bois de pins au nord de Saint-Henri (7 novembre 1880). Chaîne de L'Estaque : entre L'Estaque et La Nerthe, près du col, talus de la route (7 novembre 1880). Saint-Nazaire (Var) : coquilles données en janvier 1881 par Locard, donc prove- nance douteuse (ayant constaté que les stations indiquées par moi à Locard étaient très souvent dénaturées dans sa collection et dans ses ouvrages, je doute systématiquement de toutes les provenances données par cet auteur, qui d'ailleurs n'a presque jamais récolté lui-même, et qui ne s'intéressait pas aux questions de géographie biologique). Massif de Marsilhoveyre : « Çà et là entre Mazargues et la calanque de Sormiou » (3 mars 1881). Les collines autour de l'Etang de Berre : entre Istres et Miramas, « recueillie vivante et abondante entre la nécropole (phénicienne?) et l'Etang de Berre, vallon des Eyguines » (avril 1881). Chaîne de L'Estaque : « commune entre Martigues et La Couronne » (2 octobre 1881). Environs de Saint-Chamas ; course de Saint-Chamas à Grans et dans la Trévaresse : ce commune au bord de la route de Saint-Chamas à Grans, un peu avant Grans; manque dans la Trévaresse >i (20 novembre 1881). Environs de Marseille; Les Goudes : » peu comnmne » (15 septembre 1882). Chaîne de L'Estaque : environs immédiats de Carri-le-Rouet, (( très grosses coquilles » (2 août 1885). Tunisie : " Oum-Ali » (coquilles données en août 1892 par Valéry Mayet, et provenant de la mis.sion d'exploration de la Tunisie). Environs de Marseille ; Les Goudes (6 novembre, 27 novembre et 4 décembre 1892). Tunisie : " entre le village de Zaghouan et Sidi-Salah-bou-Grabine, vers 400 mètres altitude » (28 mars 1897, matin). Tunisie : u très abondante le long du sentier en rentrant à Zaghouan » (28 mars 1897, soir, retour de l'ascension du Grand Pic du Zaghouan). Biissin du Lar : bords de la route d'Aix-en-Provence à Saint-Maximin, vers 300 mètres altitude, entre Rousset et Puyloubior (de 1886 à 1898 : je résidais alors à Rousset, et j'ai parcouru dans tous les sens ce petit bassin où je n'ai trouvé la melanostoma nulle part ailleurs que dans cette petite station très intéres.sante). J'ai d'autre part indiqué en 1881 (notes sur la faune malacologique du bassin du Rhône, pages 7, 8 et 30) un certain nombre de stations bien précises des environs de Saint-Chamas, où je résidais alors, et dont je garantis absolument l'exactitude. Je ne sais pourquoi Caziot, dans son article du 1"' août 1907 (p. 208), les qualifie de i< problématiques ». La note de Chatelet du 1""' janvier 1908 (p. 66 et 67) est venue confirmer au contraire la présence de VJl. inelano.Huma u entre Miramas et Istres ». Cette qualification désobligeante ne proviendrait-elle pas, peut-être, d'une " interposition », comme dit avec bienveillance Fagot dans sa note (p. 22) du n" 445, et la présence de l'espèce en question ne serait-elle pas « problématique », pour Caziot, seulement à Ratonneau et au Château d'If? Je ne l'ai pas trouvée en Notes spéciales et locales. 127 effet dans ces deux îles, pas plus ((u'à Poiuèjçucs (27 octobre et 10 novembre 1881), mais je n'en ai pas conclu iiu'eile ne s'y trouvait pas, vu le peu de temps que j'avais passé dans ces trois îles à la reclicrche des mollusques. Quoi qu'il en si)it, ces i< interpositions » sont bien regrettables, car elles incitent à douter de la rigueur scient ifi(|ue de toutes les indications qui les enciulrenl. D'antre part, 1'//. iiultiiiosluina vit-elle réellement dans le bassin de la Durancc au delà de la région de l'olivier? Cela me parait assez douteux. A Serres, en parti- culier, j'ai récolté (février 1901) llelix crtcttornm, II. poiiiatia, l'oiiuttin seplem- sfttra/is, toutes espèces (|ui ne pénètrent guère dans la région de l'olivior. La présence de Vil. iiifhitiostoiHU à Serres me semble donc invraisemblable. J)ès lors je considère, à mon tour, comme très h problématique » ttiuti-s les autres stations indiquées pour Vil. melanoHoma avec la même référence que Serres, dans l'article précite du 1" août 1907. Lyon. G. CouTAONE. Réponse à la critique exercée par M. Pallary, dans le n° 448 de la << Feuille », en date du 1"'' février. — Lors de la publication dt^ notre note sur « les tubercules dentifornits de quekiues héliciens n nous ignorions l'exisUînce du très remarquable travail de M. Philippe Thoma-s, car l'opuscule qu'il a publié n'a été tiré qu'<à un très petit nombre d'exeinplaiies. Il est donc fort rare et peu connu des malacologistes. Nous ri^connaissons avec plaisir que M. P. Thomas a le premier signalé cette denticulation chez les J.t ucoilinni actuels et fossiles, et, si notre note n'a pas le mérite de la priorité, elle a permis, tout au moins, de faire connaître ce travail aux mala- cologistes qui l'ignoraient. Quant aux critii|ues exercées par M. Pallary sur les observations relatives à Vllr/ix ctttort/p/uii Mouig, fait-es par M. Tliieux, dans les environs de Lisbonne, nous prions les lecteurs de vouloir bien relire le propre article de notre contradicteur, paru dans la Fcuilli de juin 1898 (n° 332). Dans cet article, tout ce que dit M. Pallary (1) est parfaitement exact et cela confirme toutes nos observations; notre collègue ajoute : n Pour la rigueur de cette conclusion, nous eussions préféré que M. Ciirard eiit observé expérimentalement l'achèvement du test chez la forme Cato. Il serait préférable pour trancher catégon- qiiement la question d'élever un certain nombre de coquilles nettement catocy- phienues et de s'assurer, de VISU, si, en effet, l'animal continue à achever son test en résorbant la callosité dentiforme de la paroi columMaire, ou si, au contraire, épuisé par cette hypersécrétion, l'animal ne peut réussir à terminer sa coquille et la laisse dans cet état ». N'est-ce pas ce que l'un de nous a fait? N'avons-nous pas obtenu tous les passages entre Cato dentée et Pisana normal et tranché définitivement la question? M. Pallary en a fait certainement la remarque comme nous et, comme cela est évident, il n'a pas cru devoir rappeler ce fait. Il semble aussi considérer comme douteux les habitats mentionnés par l\r. Thieux en Portugal, parce qu'il les croit non maritimes; or, tout le monde sait que l'estuaire du Tage, large de 3 à 5 kilomètres, est absolument maritime jusqu'à plus de, 50 kilomètres en amont de Lisbonne où l'eau est presqu'aussi salée que dans l'océan. La forme Cato vit sur les deux rives de cet estuaire, toujours sur les flancs des collines et jamais sur les dunes; elle se trouve sur tous les terrains : graiiits, schistes, basaltes, calcaires et sables, ainsi d'ailleurs que l'a déjà fait remarquer M. Girard. Si la forme l'ato ne se trouve en .Algérie et au Maroc que sur les dunes maritimes, il ne s'en suit pas forcément qu'elle ne puisse se former dans d'autres localités non maritimes. On la trouve, en effet, dans des localités très éloignées de la mer, mais elle y est toujours très rare et exceptionnelle, quoique bien typique et bien dentée. Voici les localités où nous en avons recueilli : PoRTUG.\L. — Evora, à plus de 100 kilomètres de la mer 3 exemplaires. Caeem, à 25 kilomètres de la mer 2 Bragança, à plus de 200 kilomètres de la mer 2 — Espagne. — Flassa, puis Gérone, à 40 kilomètres de la mer 1 — Reus, puis Tarragone, à 15 kilomètres de la mer 7 — France. — I.a Xerthe, puis Marsedh, à 5-6 kilomètres de la mer. 3 — Roquebninc (Var), à plus de 10 kilomètres de la mer. sur les talus de la gare (Bérenguier). Nous ajouterons encore qu'en mettant VllcUœ Bertini Bourguignat dans le groupe de VH. Pisana Mùller nous suivons les auteurs (Locard, Coquilles de France, 1894, p. 89). (U D'après le Mémoire de M. Girard. 128 Noies spéciales el locales. L'anatomie de cette foniic n'étant pas faite, il nous est difficile de savoir si elle doit rester dans ce groupe (quoique Tunique échantillon que nous 'possédons de cette forme, qui nous a été rapportée du Golfe Juan par M. Chantre, de Lyon, possède tous les caractères des Hélices de ce groupe, y compris le blanc rosé caractéristique de l'ouverture). En tout cas, on ne peut pas la mettre dans le groupe des Xéro- philiens, qui est un groupe absolument hétérogène, lequel doit être démembré et divisé en plusieurs groupes naturels très différents. Nice. Caziot et Thieux. Quelques localités de Lépidoptères à Cambrai et dans les environs. — Je signa- lerai quelques bonues espèces que j'ai capturées l'année dernière^ : Pieris daplidice : forêt de Raisnies, Crévecœur-sur l'Escaut; Thecla betulœ : Bourlon; Vanesxa an- tiopa : Escaudœuvres ; Deilephila porcellus : Cambrai, terrains vagues; Callimorpha hera : Cambrai, talus de la voie ferrée ; (\ doininida : bords des fossés entre Cambrai et Proville; Chelonia hebe : bois de Bourlon, lisière E. ; E?idroiiiis versicolora : Escaudœu\res, route de Valenciennes; Diphtera onon : Iwuy; Catucala promis&a : forêt de Raismes. Cambrai. . Cyrille Pagniez. Au jour le jour : liôle agricole des Nocturnes. — En septembre, j'ai ouvert la poche stomacale d'une Chouette effraye (Strix fiammca L.) et j'en ai extrait : 5 crânes de taupes dont plu.sieurs .semblent préparés ^our une collection ostéologique ; 3 crânes de mulots (quelques os de la boîte crânienne seuls sont dissous) ; plusieurs os du bassin de la même espèce. Cambrai. J. Godon. Méfaits de la Guêpe Frelon {Vespa cràbro L.). — Au mois d'août, dans la forêt de Trélon, j'ai vu des Frelons qui décortiquaient, pour fabriquer le carton de leur nid, un jeune frêne de belle venue. A la hauteur de 2 mètres, un anneau d'écorce était enlevé sur une longueur de 12 centimètres et le bois était complètement à découvert. Cambrai. J. Godon. Excursion géologique. — Une excursion géologique publique organisée par la S. D. S. aura lieu dans le Bordelais : Saucats, Salles, Cestas, Léognan (Aquitainien à Helvétien) le 17 avril. Durée 8 jours. Prix, 70 francs environ de Bordeaux. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Courjault, Saint-Martin-de-Villeneuve, par Courçon (Charente-Inférieure). BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Edmond Hue. — Musée Ostéologique. Etude de la faune quaternaire. Ostéométrie des mammifères. Album de 186 planches contenant 2.187 figures, par Ed. HuE, médecin-vétérinaire, membre de la Société Préhistorique de France. — Deux volumes, gr. in-S". — Paris, Schleicher, 61, rue des Saint-Pères. — 24 fr. Depuis longtemps les Anatomistes, les Palethnologues, les Paléontologues, tous ceux en un mot qui s'intéressent à l'étude de la faune quaternaire et récente devaient, pour la détermination des débris osseux qui leur étaient soumis ou qu'ils rencon- traient eux-mêmes au cours de fouilles, se reporter au grand ouvrage de Cuvier, ancien déjà, peu portatif et d'un prix très élevé. Dans son Musée Ostéologique, M. Ed. Hue nous donne en superbes planches dessinées d'après nature, la série complète des principaux ossements de 41 mammi- fères. La première partie contient tous les renseignements relatifs aux mensurations ; la seconde est consacrée aux crânes et dentitions ; la troisième partie enfin comprend l'ostéologie comparée des divers os des membres de l'homme et des principaux mammifères actuels dont on rencontre les ancêtres dans le quaternaire. Avec .ses 2.187 figures originales et dessinées d'après nature, nous disposons d'une documentation piécise et unique et nous sommes persuadés que le succès viendra récompenser les efforts de l'auteur et des éditeurs de cet important et utile ouvrage. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthûr, Rennes— Paris (970-0 TARIF DES ANNONCES POUR LA 38° ANNÉE Page entière 22* » ^ 1/2 page 12 » / 1/4 — 7 » Lee annonces sont payables d'avance. 1/8 - 4 .. { 1/18 — 3 » / LABORATOIRE & COMPTOIR MRRIDIONAL DE ZOOLOGIE, Ste-Céclle (Vaocluse) M. MOURQUE. lauréat de la Faculté de Toulouse, directeur Institué en vue de relations loyales nvec les naturalistes de tous pays et pour faire connaître en particulier la {aunf méridiojiale et circumméailerranienne. Catalogue en distribution : 1° OiSL'.iux. — 2" Poissons des côtes françaises de la Médiler- raïu^e avec les noms proiejiçaux de iliaque espèce (oe catalogue est envoyé contre 1 Ir. 50 en timbres-poste français et remboursé ix la première commande). — 3» Reptiles et Batraciens de la région circumméditerranéenne. — 4" Crustacés, Hrachiopoiles, Vers, Mollusques, Cépha- lopodes, Echinodermes, Polypiere, Corallaires, Etenophores spongiaires. — 5» Tarif des prépa- rations de TeL\idermie, Osléologie, préparations anatomiques, accessoires, instruments, produit* chimiques. L'absence de frais générau.\ me permet de faire des prbc exceptionnels. 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Cette collection peut servir à l'Enseignement dans un Institut, car elle comprend tous les étages géologiques. — On enverra le catalogue manuscrit sur demande. Le renvoyer à M. le D' François COPPI, villa S. Faustino, à Modène {Italie) SOMMAIKE DU N" 450 A. Laville : L'Elcpluix troijoiillieri il \illojuif et hi situation slraligrapliiquc de quatre haches néolilliiqiies taillées el polies à Villejuif et à Ivry [suite). D' J. Villeneuve : Coiilribulion nu Catalogue îles Diptères de France (suite). G. Goury ol J. Guignon : liisoctes parasites dos Capparidées. J. de Gaulle : Calaloguo des MjîinOnoptèrcs de France Isuitej. Notes spéciales et locales : Heetiiiigles perces à jour (11. du Uuvsson). Aux Jeunes! Indications prutiqui-s [mur les mois de mai'S-avril IJ.G.)- Le Psamniodronie d'Edwards (M. MoiaorKi. Ileli.v melanosloma (G. Coutagne). Hcpoiise il la critique exercée par M. l'allary, dans le n» -448 de La Feuille, en date du 1" f6\'rier (Caziot et TiUEiix). (Juelques localités de Lépidoptères, ù Cambrai et dans les environs (Cyrille Pagniez). An jour le jour : Hole agricole des Nocturnes :.l. Godo.n). . Méfaits de la Guêpe Fi'elon 'J. Godon). Exciu'sion géologique. Bibliographie : Musée ostéologique (Edmond IU-k). Echanges. BCLLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. J. Courjault, St-Marlin-de-Villeneuve, par Courçon (Charente-Inférieure), offre fossiles et criblurcs non triées du Bordelais, fin avril, contre fossiles tertiaires principalement Thanétien, Sparnacien, Ludien, Sarmatien, Pontien, Plaisancien et quaternaires ou coquilles vivantes. M. H. du Buysson, à Broût-Vernet (Allier), désire obtenir des .A.ltises du genre Thyaiiiix, en parfait état, même innommées, du Midi de la France, des Alpes ou des Pyrénées. — Il offre en échange d'autres Coléoptères; OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD 10 FÉVRIEn AU 9 MARS 1908. De la part de : MM. André (1 vol.); A. Dollfus (11 br.); de Gaulle (3 vol., 4 br.); Finot (1 vol.); Rilian (1 br.); Schloicher (3 vol.). Total : 8 volumes, 13 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ETAT DE LA BlBLIOTllÈQUK AU 9 MARS 1908. Volumes (de plus de 100 pages) 5.606 \ . i - • », ,- / 1 • J nn ,. r.r,r- I sans les recueils perio- Brochures (de moins de 100 pases) 41 .036 ,. '^ \ diQues Photographies géologiques 242 ' ^ 1" Mai 1908 IV' Série, 38° Année N' 451 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8* Arr.) Les Abonnements euiitptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le Numôro 50 contliiies IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue RoBsini, 3 (9' Arr.). 1 008 LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Deodin de Bouville (R. de). — Les maladies des Poissons d'eau douce d'Europe. — In-8°, 112 p. avec fig. — Paris, Laveur. HiECKEL (E.). — Histoire de la création des êtres organisés d'après les lois natu- relles. — 3* édit. française (trad. sur la 7' édit. allemande), par Ch. Letourneau, in-8°, x-601 p., avec 20 grav., 21 tabl, 17 pi. et 1 carte. — Paris, Schleicher. Conférences de géologie. Classe de seconde. • — In-S", xi-281 p. avec fig. — Tours, Marne. Martel (E.-A.) et Le Couppcy de La Foeest. — Etude sur la source de Fontaine- l'Evêque (Var), in-8°, 67 p. avec fig. et carte. — Paris, imp. Nationale. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Mourgue, pharmacien, Sainte-Cécile (yaucluse), offre nombreuses Coquilles exo- tiques. Deux Chûonia iinhricata. Très belles séries étaloirs pour lépidoptères avec le casier ad hoc. Viverrà genetta vivante (du Gard) ; Pelodytes cultripes, Lacerta ocel/ata, Coelopeltis, etc., etc., vivants. — Voir desiderata précédents. Se presser. A. Duchaussoy, 5, rue Raspail, Caudebec-les-Elbeuf (Seine-Inférieure), offre lépi- doptères du Canada nommés en échange de lépidoptères européens même communs. Accepte 10 à 20 ex. de chaque espèce. Donnera 1 américain pour 10 européens. Echange aussi pour exotiques. Exemp. pour exemplaire. Faire offre avant de rien envoyer. M. Nisius Roux, 5, chemin de la Sœm'-Vially, Lyon (Saint-Clair), ofîre environ 1500 espèces de la flore française contre des coquilles exotiques. M. L. Bruyant, préparateur à la Fac. de Médecine, Lille, désire se procurer, pour études, des larves parasites de Trombididés (Rougets) recueillis sur les Yertébrés ainsi que des formes adultes de cette famille d'Acariens (de France et de l'étranger). M. Benderitter, rue Saint-Jacques, 11-15, Le Mans, désire trouver correspondant pour échanger ses chasses en coléoptères livrables en sciure, contre Lamellicornes du Globe et principalement paléarctiques et africains. 1«' Mai 1908 IV° Série. 38° Anneu N' 451 Des Jeunes Naturalistes L'ELEPHAS TROQONTHEKI POHLIU, à VILLEJUIF et la situation stratigraphique de quatre haches néolithiques taillées et polies, à Villejuif et à Ivry {Fin) Sur ce piTiiiii'i- |iliilcaii + (id, le ijiiKin idu^c (Irpnssp l'ai-ciiiiMil 2 niôlies, le plus (iiiliiKiiii'iiiciil il allciiil I iiirtii'. Au jMcd du cnlfaii de Nillcjuil', liaso (le la canii'ic Koucliuii. il allciiit 1 iiiMirs cl ost foimi'' de linis rourlics : 1" (I'"(i0 (II' liiiKin liiun i,'ias, roposanl sur l'F-rîïPrdii; liiuiiM Iti'iiu l'Iaii- gi'as: liuimi liruii r| huinus. l'ouxriiT (.lianipin lOLMuillil dans la pii'iinnc cnuchi', à 0"°30 une .i,'randr poiiilc ri'liiuch(''r. iiiiii,'nc de n"'2()."> en silex de l.'aruH'e derinère, il a recueilli, presque dans le même endi'oit, T (rdo (10 .r (l"'S() de Kn l'.IOU, I lie IKmei-iiii, Pressiguy '1 >. wMM] mmfffr» > )})}/)))!iL.. KiG. Vi. — Coupe (lu laviiiomciil oblique au (jolcau de Villejuif, passant par la carriùre Cii-ellet. Limon jnuMo cl un ivii mux. = e. et /. de Ladrière, un peu raviné par le cuilloutis c. do l'cci/crd». Cnilloulis di' \er<)crim. au (viili-»- un amas de 4 niclivs d'épaissour do gros hkifs de mcu- lièiv de la Brie noyrs pur plmvs dans de l'urf^ilc vi^ilc fuiiVx; do haut do In colline. De chaque eôlé de l'amas des bluis, ce cailloulis se clmntjo en limon rou;,'o fendillé vers le Ims, gi'is clair uu gris piosi|ue noir en haut. .\ jjiiuc-lie un seul lil de gravier, ave,- industrie. .\ droite trois lits de gravier, c», ci et c, ces trois iits ont fourni une indusU-ie varice, de ly|K's : (;iiellien, .\i liculOeu, .Mouslicriwi et Magdaléniens, puis une faune de inammifci-es composiV de : Cheval, lîns, Renne, 1-Vlis grand). Apres le itéix)! de ce cailloulis le ravin est encore .seiisilile, il a du être presque comblé par lergeron dnnl ji ne lesle puis de trace sur les gros blocs alms en ioiila}. (La l\uMi\ n- WO, ng. 3.) 130 A. Laville. — UElephas trogonlheri à Villejuif. dans la même couche (qlii était épaisse de fl^TO) ;\ 0'"70 de i'Ergeron, une petite haclie en (|uait/.ite de Fontaineljleau (Fig. S). A [)eu près à la même altitude, côté sud de la carrière Cirellet, M. Duraiilon a recueilli en 19t)3, sous 2 mètres de limun louge à lirique = a de Ladrière et reposant sur I'Ergeron une autre petite hache en (piartzilc de Fontainebleau (Fig. 9), analogue à celle recueillie par iM. (Ihanipin. Le même carrier a recueilli en lilOti, dans ta partie haute de la carrière + 8U environ, à 3 mèlies du sol, sous le limon rouge à brique et leposant sur I'Ergeron une hache néolithique taillée en silex de la craie (Fig. 10). A cet endr'oil qui est à liane du coteau de Villejuif, juste où la pente était abrupte pendant la fin du l'iiocène, pente qui a été, comme je l'ai dit plus haut, adoucie par les dépôts obliques de limon du quaternaii-e ancien, on voit nellement les traces d'un profond ravinement oblique à la ligne du coteau. Dans ce ravinement, il s'est déposé ^^'T^-'^^^^fT^''^'^^'^^^^^^^: ■ \s--*vi^;0rgl-rtf^j^^^'O^^^^|gfcs^^|'^r^ /i5t^'-jt' FlG. 13. — Cinq proiils sih('niaUr|ues à travers la vallée de la Seine depuis les llaules-Briiyèivs jusqu'à la .Seine. + 123 â + 27.20, pour montrer les différentes phases du creusement de la vallée et les dépôts successifs depuis le pliocène récent jusqu'à l'époque actuelle. fin du pliocène; la ligne pointillée marque Je Etat de la vallée après le creusement de la niveau précédant le creusement E;tal de la vallée après le dépôt des graviers et sables de la lin du pliocène = Sl-1'ivst. Eleplias ineridionalis et du premier 1: .'-'.■'• .•! quaternaire, limons j^nachés. EU'plias trogonthcri, déiiûls horizontau.x, 1. Etat de la vallée api-es un deu.\ième «■euscment au quaternaire ancien, lambeaux de dépôts horizontau.v au loiid de la vallée, Uippopoiamus. Dépôt de limon oblique comblant ia partie abiiipte du coteau de Villejuif. | [ , 2. Etat de la vallée après le creusement du lit de la Seine, dépôt des graviers et sables hori- zontaux à faune froide. Elephas priitiiiicnius, Cervus tarandus. Industrie des types dits : Chelléens. Achculéens, Moustiériens el Magdaléniens? Dépôts horizontaux dans la vallée, sur les plateaux et obliques sur les pentes, des cailloutis dit de I'Ergeron. Industrie des types dits : Chelléens, Acheuléens, Moustiériens et Magdaléniens. Ces deux dépôts de graviers, surtout le dernier recouvert par I'Ergeron à industrie très rare à Villejuif. com- posée d'éclats el de lames rappelant les types Magdaléniens. Faune : Clieval, Mammouth? (frag. de défense). Fin du paléodithique, "sol à période peut-être froide. Sur ce sol vivait le Spertnophilus qui creusait ses galeries dans l'ergeron pour établir ses terriers sous le cailloutis dans les sables Slampiens, plateau des Hautes-Bruyères. Dans la bas.se vallée il reste des témoins des sables et graviers du quaternaire à faune chaude. I^-;r| , 3. limon gris infra-néolithique, limon ancien de débor- ncmoralis, Cervus Dépôt de l'époque actuelle dément de la Seine, faune actuelle, abondance de coquille d'IlelUr megacero.':. Poterie gros.iiére, quelques éclats de silex taillés. Ce limon quelquefois recouvert d'une petite couche de gravier à Xeritina [luviatilus = aUuvions lluviatiles; ce hmon et ces graviers limités au voisinage du fleuve sont recouverts par des limons jaunes ^^H , 3, dans la vallée, rouges et très gras sur les pentes des coteaux et sur tes plateaux : Industrie, néolithique, du Bronze, de VAge du- 1er jusqu'à l'époque actuelle. Ces limons rouges recouvrent parfois les pièces néolithiques, Ivry, Villejuif, Hautes-Bruyères. A. l.vMii.i:. — L'FAcphas Irogontlieii ù \illrjitil. 131 d'abord presque i niMros de raillnulis composé surtout de gros blocs de ciilcaiic (le Itfic ciitii' lrs(|uols a fuin'' qucliiucfuis de l'argile verte sannoi- sicniii'. Sur ce (Mill'Piilis, Innjinirs dans U- raxiiicriifiit iFig. 12) ipii était aiiirs iiiuiiis |iriil(iiid est m-iui se liépdser jusiiii'à .'t moires (rKigenm ([ui a été enlevé sur la plus gi-aiido épaisseur du (■aillnutis, parce qu'il a été délayé par les eaux (du lorrcnl ipii devait cxislcr par les lA,'nips pluvieux dans ce ra\in) et a coulé au-dessus el au liavers des cailloulis. On voit très bien les traces de ce dépi'il sur les liurds du ravinenienl (Fig. 12). Le liniuii rcjuge est venu iecnu\rir le loid sui- une é|)aisseur de T'iO, mais la trace de ce ravinemeni suhsislani encme suus fiirine de vallnniieim ni, il est venu en rend)layage des hauteurs latérales et amont à ce \allunnenient des coulées de limon .1 de lavage dord il s'est déposé 2"'30. Dans ce limon -4, dans la carrièriï Huuchnn, les cariiers nul trouvé deux monnaies gauloises en potain el une pièce inmaine en argent. Depuis, la terre végétale remuée jtar les cuitur-es conliiiue à condijei- ce \alkiimement encoi'e très marqué par une épaisseur d'Iiunais de l"''M). C'est dans une des parties de ce vallunnement, où l'ensemble de ces trois couches a, A et 11 n'atteint que 3 mètres d'épais- seur (pie gisait la hache taillée (Fig. 10). — Les hommes néolithiques ont donc \u ce vallunnement alors qu'il était plus profond de ."i mètres. Eidin le limon (I continue de monlei- sur le culeau et recouvre pies(jue pailout le plateau des llautes-lîruvéres. Sui ce plateau iFig. 1), dans la carrière Uoinel, le ciu-i-ier (jirodon a recueilli uni' hache polie en roche siliceuse primaii-e (Fig. Il) sous I ujèlre de limnn (( el reposant sur l'Ergeron. RÉSUMÉ 1" A la lin (lu l'Iidcéue, creusemenl de la vallée de la Seine jusqu'au niveau de la plus liaule terras.se entre + »iO et (>'.\ (Fig. 13, profil fl), puis pre- miers dép(jts de galets cannolant prcdondément les bajics supérieurs du calcaire grussier, dans une diiection N.-S. ou S.-N., cairière Mœuf à Iticèlre; de giaviers. (ies dep("ils à /■.'/c/)/((/,v iiicndloiiatis Nesti, carrière l'eiiaud à (ienlilly: de sables, puis de limons à lîU'pluis Irofjoxtlicri Pohlig, cari'ière Itousseau à \ illejuif, alurs aui'ore du l'iéistocène (Fig. 13, a et b, 1). (ies dép(jts de galets, graviers, sables et limons qui lerminenl le Pliocène el conunencent le l'Iéistocène sont marqués iiorizonlaux au pied du coteau de \illejuif. Ce sont les couches g à l inclus de Ladrière. 2" l)ép(Jl en couches obliques et en remblayage de sable et limon sur le liane du coteau, .lusipi'ici, pas d'industrie, pas de faune. Ce déptJt par sa situatiim entre des dép(Ms à /.'/cp/tai iiiL-iidiunalis et IroyoïUlicii, et le cailloulis de l'Ergeitm ipii \r surmonte doit être considéré comme s'étant déposé après creu.seinent d une deuxième vallée (profil c, 2) dans laquelle sont venus se déposer les gi aviers et sables à hippopotame qui oïd été presipie partdid enlevés à I époque suivante pendant le creusemenl du lit de la Seine, (ie .sont les cdiiches c et / de Ladiière. .3° Dépôt du cailloulis de l'iirgeron sur le haut plateau, les pentes, la haute terrasse pendaid i|ue dans la basse vallée les gi'aviers et sables à /:/('p/ifl.v ijranigi'niua se déposaient (Fig. 13, profil d, couche 3). Même iiidustiie dans les deux dé|i()|s, des types dits : chcUécns, acheuléem, muux- iKTivïts, plus (|uelciues graltdiis magdaléniens dans le cailloulis de l'Ergeron. Même faune avec Henné, Cheval. — Ces deux dépôts recouverts par l'Er- geron qui est fi anchement magdalénien cl (jui devient de plus en plus sableux en se rappi-(jchant du lit de la Seine qu'il n'atteint pas. Fin du paléolithiiiue s(i| foulé par les Ihinmies né(ililliii|ues (prolil d, 3). Couches c et 6 de Ladrière, 132 A. l.wiLLE. — L'Elcphaa Irogonlheri à \'Ulcjuil. 4° l)é[)ùt de il(''li(ti-(Iemeiil de la Seine l'iili'c le l'iil(^olitlii(|iie et le Néoli- lliii|iie. Limons ijris inl'iiinéolilliicuies, (|uei([ues débris de grossière poterie, Allorl. Oneli|iies i-ares éclats de Silex, Ivry. Faune actuelle avec Meqaccros hilirriii(ii\ Mari. ,\'ill('Meuve-Saint-(;eoi'ges), lins priscus, cervus claphus, PonI (I'Im-u cl i,'i-an(le abondance en amas de (■o(|uille d'Ili'Hr iieimudlis Linné. ri" Néolilliiiiui' à (•iioiiuc acluidlc. — Sur Ir |ilalrau, limon rouge à brique (couelip a de Ladrière) à industrie néolillii(|ue depuis la base, recouvert sur les pentes jun- du limon de lavage .1 de Ladrière avec monnaies romaines, gauloises, débris de poli'ries du Moyen-Age, se change dans la basse plaine en lin)on plus jaune, gras i>l conlenanl avec une faune aciuelle l'industi'ie néolillii(pie du bronze, du fer, gauloise, gallo-romaine jus(pi'à nos jours. A. Laville. MOLLUSQUES FOSSILES DE MONNEVILLE (Oise) Dans son premier ouvrage sur les Coquilles fossiles des environs de Paris, Ueshayes indique, à Monnevilie, 28 espèces; dans son .second ouvrage, il send)le négligei' celle localité, ne la ivappelant pas toujours, même pour d'après des coiiuilles de cette pro- y conquis les posl-ty|tes des espèces Cerithiiini conc.avuni Sow. = Cerithiniii rusticinn Desh. Ceritlnum fcalai-oïdes Desh. Verithium iiionilxferum Defr. Turritillfi (/miiii/osa De.sh. Tiiriitella niilrifera var. Desh. Adeorhis : Turbo Iricn-tntnx Desh. Ampulhiria ponde loaa Desh. Trorhiis roiirinjhoithoriis Born. = Xenopliora rouf usa Biong. Cluiiiia nuticiila De.sh. = Chaîna tur(jidiilfi Laui. • luelqucs-uns des types décrils par lui venance. Ces types sont au nombre de 21, anglaises de Barlon, déjà décrites : Va/varia acutiuscula Sow. ('omis svfriffriis Desh. Conus ncahiicidiis Sot. Ph'urotonia textilioxa Desh. Voluta Bninderi Defr. Vo/iita iitldcfii Sot. Fusils sub/auii//osus Desh. Fusus rarisii/ratus Desli. Fusils piiaituhis Desli. Murex spi.iiulosus Desh. Rostelliriii crassilabruiii Desh. = Rostellaria hihrosa Sow. Cerithiuin nodiferum Desh. (Iraves cite 85 espèces. Les suivantes n'ont pas été letrouvées dans les fouilles récentes, r|uelques-unes paraissent de déteiinination douteuse : doniis scabriculus Sol. l'arma pho ru s laeris. rh'urotomn polygona Desh. Dentalium duplex Defr. Fusus sr/diiioïdes Lain. JJeiitidiitin duplex Desli. Cerithiuin catenatuin Desh. l'ectunridvs nucuhitus Lam. Cerithiuin riispidatum Desh. Fri/rin/i pellucida Lam. Cerithiuin echidnoïdes Lam. Coodidlia : Erycina niiliaris Lam. Cerithiuui scahruni Lain. Cytheraea tellinaria Lam. Cerithiirn tenue Desh. Coibida anidina Lam. Si/ir/uaria sidrata Desh. Lucina idhrUd Lam. Turritelht funirulosa Desh. Lurinn yrpiainosn Desh. Melania semiderussiita Lam. M. Cossmann n'a pas eu l'occasion de citei- cette localité dans son Cata- logue, délaissée qu'elle était deiniis (jue Deshayes l'avait en vain i-eclierchée pour augmenter les matéi-iaux de son second ouvi-age. Ayiii. l'EZANT. — Mollusques fossiles de Moiitterille. \'M M. ClK'dovilIt', dans sa liste j,'(''iH''ial(', a oublii' uiio partie des espèces citées par Ciiavcs. (tii |iciit lui panlnimi'r celte omission, piiis(|iie, gi'Ace à ses palicnles lecliiTclics, ci- i,'iseirii'iil, aujiMiid'inii ici n uni'', se ii'-vrli- d'niU' I iciit'sse iiu'iiM iiaiiiiiil jamais snn|Mnmifi'. Celte liste iillVe j'orcasion de ie|)ien(lie. piiiii- le ttassin |)arisieii, Ir ('Inssemenl tfaiirès le Manuel de l'isclier. Le (lalalogue de M. (^ossmajiii l'a suivi, mais fi ichours, ce (|ui amène parfois ipielques surprises : " On distiiii^ue les h'itsiix des Clnrilillirs... n ? lîien (les genres en usage maintenant étant plus nouveaux (|ue les espèces qu'ils icid'cniirnl, ces dernièr'es, (pmiipie groupi-es sous une (li'niiiiiiiialiuii (l'ensemlile, sont toujours énoncées avec le nom de genre eiuplip\é jiar lcui- auteur. Kn ell'et, ipielles é. pri\ilège (pidles n'ont pas dans |iiuli'> les aidi'es coupes mi elles ne l'ont (jue passer — par hasard. La connais.sance du genre initial nécessite alors parfois linéique;, l'echerclies; c'est ici une occasion de le rappeler, conuni> aussi l'lial)ilat du t\pe de chaque espèce. Celle meiilimi. ajnuti''e à l'énouci' des espèces géolo- giques, aurait un iidérèt bien plus appri'cialile (pie le ia|ipel des sous-geni-es ou sections. A\cc la i(Minaissancc ilc l'origine des types, (piehpies fausses inl"rpiélali(in>. iiicinc à corriger, eu»enl (''t('' facilement évitées. Ainsi, le l\pc (lu l'iisiis .\iili(iiriii(ilii\ de LiiMiarck est de ChauMMUil : Keshayes a appliipK' ce imm à une autre espi''ce le .Mortefonlaine et (h'cril à n(iu\eau la ciKpiilIc de l.amarck sous le nom de h'ii.uis iiiKricniihw. M. de Itoury a changé eu l'iciiiotninit l'oris'u'iiws le type du /'/. Miclirliiii du (inépelle et ti-ans|)osé ce nom à une coquille de Moucliy, qui n'est qu'une variété du /'/. deiilahi de Lamarcli, etc. Celui (pii imagina de reiivei-ser les (igures. en mettant l'ouverture r-n liant, ne s'est pas aperçu (pi'il représentai! ainsi des ((Kpiilles seiiestres ■■ daiil iucfioixM'iiii'iil (/('.v Iniirs .se ffiil di' (jamlic à ilinHc « (lig. I). I']t la coiisé(|iience est (pi'il faut le plus sdiivent retourner les planches, mettre le sommet en luiiil |iour sui\re la pluitart des descriptions de [•esliayes; sinon, il faut chercher — xmts — la rampe les parlicularités décrites fin ilrwiis .- on voit inoidcr les tubercules (]ui d('srpiid<')il d'une siiliire à rautre, el l'on a parfois l'erfaremenl de constater ipi'il \ a. pour le dernier tour. di'U.x bases dont la vraie est : en iuntl. La nécessité d'éclairer cette partie - en uictlaiit la spire dans roiiibre 1 - semble un peu parente de l'idée de .Mimicr-Chalmas. proscrivant les déno- minations de " IraiiMcisf cl rcriiiid » pour les stries et lilels ornementaux : • — (I Ni l de Deshayes (qui repi-ésentent l'espèce commune aux localités : Cii-ignon, Monneville et Harlnn) |)oui- le type spécial au hassin parisien, il se tr-ouver';iit que c'est justement l'espèce de Solandrr- i|ir'iin in' linuveiait pas di; l'autr-e côté de la Manche. Pliuioliiiiin catftiatn Lam., Grignon. — /'/. (Iiiituta Lam., Grignon. var. = PL terti/ioxn Desh., Monneville. = PI. Sfiiiiti de Boury, Le lluel. = PI. Barreti de Boury. = PL iiitermeilia de Boury. Le PI. tt'.rliliosa existe à GiMgnon et le PI. narrrli à \auilanc(nu't dans le cjilcair'e gi'ossiei; ce ne sont que des vai-iétés du /'/. dentatu. La var. inicnncdia repr-ésente à Monneville la vai'. Michelini du (luépelle et, dans celte dernière localité, la vai". ic.r/i/i'o.va de Monneville. Plenrotonui uiidiita Lam., Grignon. = PL propiiiqua Desti. (ex partof). var. = PL bicatena Lam., Grignon. = PL curvicosia Desh. {non Lam.). = PL propinqua Desh. (e.r partne). = PL siibpropinijua de Boury. = PL Bernayi de Boury. var. = PL decussata Lam., Grignon {non Desh.). = PL Gardneri de Boury. = PL Newtoni de Boury. 130 Aym. Pezant. — Mollusques [ossiles de Muimecille. ÎjPS /'/. biralcua et decussatii de l.iiiiKii'ck ne sdiil (|iie des vai-i(''l(''S du /'/. uiidiihi. Le l'I. currirnsla de Deslinyes est synonyiiic du iirrinici-; celui (le Liimpe de (jHfJdlniilil IllIlKiirsi. — l'ItiiiDliiniii /iiriiitd Liiiii., Grignon. var. = J'/. iiifl'jti Edw. (naii Laiii.). = /'/. /f/ifn Ciissm. (non Edw.). = /'/. /f/>loï(/is de Boiiry. j-ldwaids a applupit' le mmi tl'iiijlr.ni à une cni|uille iderilh|ue. laiiji' à pari, à la Naiii'ii' de /'/. jiintiln iiidiipu'e sans muii par l.aniarcU et distinguée par Dcfrance sous celui de \ar-. ilnliin. Deshayes, en la faisant passer au l'ang d'espèce, a cuntun lu a\ec elle Viiillr.id. (fiii'i tel reur il'l'.dwards ipn a inunnié ensuile /'/. Irjild une miiuille de niènu' taille que Ir ilulun il (pii parait s'\ rapporter ahsolunu'ul. l'diM- .M. (lussinanii, le Taux nijlf.vii d'Kdwards devient le h'iiln du niènu' auteur, et .M. de lîiiury. sui\aid la nièine irderprétalinn. fait {\\\ vi'ai li'pUi un Irploklt'x. Il faut se conli'nter du mut général vai-. sans autre é|iillir|i, puur toulvs les nnidiiications cpu' couiiioi'te ici celle espèce, d'aulanl iju'elles viennent aboutir à lui lernif di\jà iiniMnii' : /'/. iniihilmldld. l'Ii iirotiiniii niiifiihii/iilfi i)r.>;li., Acy. /'/. raHiji m V.Aw. (Monni'viilc)- Les inodilicalions cnntinuent d'individu à individu sui- le /'. cimUihiiliiln diird la dernière version conslilue pour Kdwards luie nouvelle espèce ignorée chez nous jus(]u'à préseid dig. (il. Il la ra|ii)roche de ses variétés de /'/. di'ii- liciihi - iii'iiiihild. mais il l'en dislingue par son hourndet ciéneh' cl par une posilion dilférente du sinus, qui est reporté près de la suture comme chez le jnii tilii. Sauf le /'/. rdUijcru, assez rai-e, les auties variétés du (itrcdUi sont si coinnuines à Monneville (par centaines) cpiil n'est pas l'are d'en lrou\er h ccMes fouichues. particidarité ipi'un trop pelil nombre d'échan- tillons n'a pas dû permettre à M. (^ossmann de constater. In îiulre caraclèi'c s'ajoute aussi chez un cei-lain nondjre d'individus : le labre porte iidéiieui'ement de gi'osses crénelures plus ou moins pi-ononcées. l'Iruiotoma roxtelhita Lani., Grignon. var. = PL iieiplrxa Desh., Grignon. = /•'/. coinniiiella Desh., Le Faycl. = llnphitoma dyctiella Cossm., Fay. (In peut accorder au /'/. inslfUdlii. qui renferme un grand nondne de formes déjà distinguées mmunalemenl. deux xariéti's : var. rdrliitiln Did'iance, poui' les anguleuses. e| \;m. //cz/i/c/v; Desh. pour ks formi's étroites. Le type pripU'.iii est à Moiuu'vdle avec /'/. cidddiiii-lld i\[\\ ne s'en dislingue ipie par un tilet de plus ou de moins ! (voir Deshayes). (In y tiiiuve aussi îles sdb-dijdU'lUi. ddctiflld el pci-diiiiii-Ud (fig. 3), accompagm's d'assez d'inleimr'diaiies pour ni''gligei- les noms des deux sous- vaiiélés déjà connues. 138 Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monneville. Le /'. l'crple.ra de M. Cossmann n'o pas de rapport avec le type de Deshayes, il fail partie des var. caiinnta. — Pleurotoma iiifiexa Lam., Grignon {non Desli.). = FI. (iiii/ii/oM Dfsli., Grignon. vav. = Drillia aniiniensis Coss. , Acy. = Plciirntnma Euellenns de Boury. = PI. Ldvillei de Boury. C'est ici le vrai l'I. mllvxa de Lamarck dont Deshayes a noiuiiié une variété un peu plus accentuée que le type PI. angnlosa. Une variété encore plus accentuée a été séparée par M. Cossmann comme var. acumiensis, promue espèce par M. de Boury en compagnie de deux autres également nouvelles et de même origine : l'I. Ruellensis et Pi. Lai-illei. M. Cossmann a réuni la première à la variété précédente et l'on ne peut qu'accepter sa décision car l'auteui- est évidemment le meilleui- juge de la latitude à accordei' à l'une de ses créations. P. Ruclleusis et /'. Lavillei se trouvent dans le calcaire grossier (Damery, l'Orme, Parues, etc.), ce sont, le dernier surtout, jusqu'à présent, des variétés extrêmes du PI. injicxa cai-actérisées par « des côtes qui semblent pliées en leur milieu ». Le PL Danjini.n Baudon, mal interprété par les auteurs, est intermédiaire entre P. Ruellensis et P. Lavillei. Pleitrotoma micrnchila Edw. (Le Ruel). ]^l. piipa Edw. (Le Ruel). = Olif/otomn mitrœforinis de Boury. PI. dissimilis Edw. (Le Fayel). = PI. Lapparenti de Raine. = Olicjotoma exaspcmta de Boury. Ces espèces sont, avec quelques autres, classées par M. Cossmann dans un sous-genre de Genolia dénommé Oligotoma ou mieux Asthcnoloma. Peut- être légitime pour certaines espèces étrangères à noti'e bassin, cette coupe ne se justifie ici que par un seul caractère : des crénelures labiales — pas toujours permanentes. Le PL microchila a la même ornementation que le PL Ruellensis qui porte parfois, aussi bien dans le calcaire grossier que dans les sables moyens, des crénelures rudimentaires qu'on voit aussi dans les variétés du /'. furcata et du /'. ci'enulata = umserialis. Ces crénelures ont simplement un caractère spécifique, s'il s'agit du PL margaritula, mais elles sont intermittentes et négligées chez le Fusus bulbus, Buccinum Andrei, co-decussatum, etc. La columelle n'a pas les particularités indiquées dans la diagnose générique, elle est semblable à celle des espèces précédentes. Celle du PL dissiniilis n'est pas plissée : les plis qui lui sont attribués ne sont que les anciens cordons de la base, leur phase d'existence ne correspond qu'à certains moments le la vie de l'individu, ils disparaissent par résorption. On le voit sur un individu très frais de Monneville qui permet de constater cette faculté de l'animal. Le ventre de la coquille dans le haut de l'ouverture est à ce point dénudé de ses gros filels qu'on croirait à l'enlèvement par accident d'un éclat du test; la columelle en paraît gibbeuse et tordue (fig. 7). Sur un autre échantillon, également très frais, du Guépelle, l'aspect de la coquille est redevenu normal et n'a rien qui la distingue en dehors de son galbe et de son orne- mentation (fig. 8). LA suivre). Aym. Pezant. Fi:riI.I.I-: nRS JIÎI'NKS NATUnAMSTES 3S' AN.VKi:. — PI. VI. Supplément au n" /i51. I" .Mal IWw Avili. Pi<7.alit )t(t liât. ilfl. Mollusques fossilt's de Monneville (Oise) l-Kni.I.i: DF.S JKIMCS .NATT-RAUSTES :)>;• ANNtF, — l'I VII Sl'I'plêmext au N" 'iM. 1" Mal ItKW win. ri'z;iiit ail iiat. lii-l. Mollusques fossiles de Monneville (Oise). — Il ('.. (".oiHY cl .1. r.uicNoN. — Insectes parasites des Cistinées. 139 INSECTES PARASITES DES CISTINÉES l,;i l'jiMiilIc lies Ci.sliiwi't n'i'lniil f,'iiri-c it'|)iTsctili'i: iliiiis imliv ir^'imi pari- sit'iiiH' i|iir |iiii- deux {,'i'iir('s cl iiiir|(|iies csix-ccs, mms n'iiNons |iii ii;ir nons- iiiAiiics ('(iiislnliT (lu'iin iimmiIhc fm I irslivint do p'iriisites. Nous faisons pir- crdci- du sii,'iir (!) l'ciix ipii' iniiis avons ri'iiiaf(im''s, ft du signo (?) rcnx dmil II' piiasilisiiif sur li-s Cislinrcs anus païaîl dduliMix. Nous avitns di'i mais en lappnili'i- aux auteurs ipic mais signalniis culii' |iaii'ntlièses à la suilf ilii uiiiii des iiiseeles. INair les Culriiptères, niiiis a\(ins suivi la ilassiliraliiai ad.iiijri' |i;ii k Ctiliiliifiiis ('(ilrdjilfriinnn lui. Rrilli'i- (édition l'.tOti). l'uiir les ('(ii-c'ulr.\. I ('(ildhiijiic nf Un' ('ni-ciil:r iif llir \\ nrltl. (le M Maiia- i;. l'riiiald, \'Mr.\. i'iair les autres ordres d'insectes, les auteui's déjà indiqués en lèlc des <' liiseetes parasites des ("a'ueifèi'cs. » l'arini les oiivraires utilisés, nous devons si^^naler les deux intéressants \oluiues de .M. l'ahiié Ki iniinet : /.e.v prfinii'is rtnh des llhniialoci-irs (JiUHii et Les (licnillrs ilc\ l'hiiU'iifs M!K)'t). — On trouvera dans li- cours des des- eriptions iindieation des sources auxquelles nous avons puisé... et elles sont iioiiilir<'Uses. .\oT\. - Nous n'iiidii|uons les espèces hotaniqiies que par une diaiinose irès courte des t'euillrs. Heurs on fruits susceptibles d'ètn- parasités, et uni- qiieiiiciil pour faciliter 1rs reclierclii^s sur le li'iiain. I. CISTUS C.KNUK). -Vrlirisseaux ou soiis-arlirisseaux; capsules de •"> à IH loges. Coléoptères : ? DifMota testarea Kr. (Acloque). ? Daxytei! X-Waltl Rois (Acloriup). / Af/i-ihis r/r(/atix Muls. (Lotliierry, C'ii. Brisout). ? Âlhniia M.-grii'eum Muls. (F. d. J. N., Maïquet). Cryptocephaius Eainhuri Suffr. (Maïqurt). — macitlicoIli< Suffr. (L'Al)filte). Anthribiis fasdatus Forst. (Macquart). Apion Rcvelieri Perris (Pcrris). Aidetes piibesceiix Kiesw. (Perris). Lépidoptères : Trigonophora f/iiiKiiua Esp. (Siopi). lirototoniia meticn/oso L. (Macquart). .' Acidalia infirmaria Rbr. var. af/uitanorin Cimst. (Constant). Crocallis Tn^ciaria Brkli. (Berge). — Dardohiarid Don/.. (Millière). Bonrntia f/emmaria Bralini. (Macquart). Callimorpha qtiadripniirtaria "PoAa,. (Siépi). Apterona crenulclla Brd. (F. d. J. N.). Metasia carnealis Tr. (Berce). Mesophleps silucelhi/i Hlj. (Curo). Melasina lugubrù Hb. (Curô). Nemophora sericinella Zell. (Cur6). HOMOPTÈRE : Aphis cisfi Lictit. (Liclitenstein). CocciDE : Lecaniodiaspis Sardoa Targ. (Signoret). 1. — ClSTUS CRISPl'.s 1,. Fleurs rouges, presque sessiles, en fascirules ; corolle dépassant peu le calice ; feuilles sessiles, mais ondulées-crispées. uo 11. (im liv l'I ,1. (il Ki.No.N. — hi.seiics pard-^ilcs di's ("isUnccs. Coléoptères : Bnichidiiis biguttatus PI. (Macquart). Âtnoii tiihifeniw Gyll. (F. d. J. N.). — cyanescens Gyll. (F. d. J. N.). II. - CisTis M.niins L. rieurs roses, pédimciilées, (lé|);issaiil deux fois feuilles sessiies, mais à buid eulier, |)laues. Coléoptères : Hi.tiHi texfarcd (F. d. J. N.). Cniiiodeoiiii.1 tahidux Ol. (F. d. J. N.). Apinii tuhiferuiii Gyll. ("/.). — ryanescens Gyll. ("/•). Lépidoptères : Oriieriii ruhea F. (Siépi). Aporopliila ingra Hw. (Siépi). l'olid fluhta Diip. (Roua.st, Siépi). — rciiiisfa Bdv. (Siépi). Amphipyra effiixa Bdv. (Roûast). Cliniicriiia cajiijiiietirid Rbr. (Millière). Henipiuphild iiyciltenK rarm H. G. (Donzel). SelidoxeiiM ta-niolarid Hb. (Siépi). AcrohfJ.iii:<). 42. minutus F. iNid dans tige de Centaurée) 43. notatus Jur. 44. pai'isiensis Sss. 45. pavvulus Lep. 46. puhescens Th. 47. 4-fasciatus F. sinijjlex F. (Nid en terre et dans tlge.s sèches). 48. Rossii Lep. (Nid en terre, sans chemi- née). 49. 3-punctatus F. 50. toiiientosus Th. 51. xanthoiiu'las H. Scli. Subg. MiCItODYNERUS Th. (Nids dans les liges sèches ou le vieux liolsi. 52. oxilis H. Sch. 53. helvetius Sss. 54. nugdunensis Sss. 55. taisatils Sss. 56. liiiiidus Sss. Subg. HoPLOPUS Wsm. 57. Abdelkader Sss. 58. alljopictus Sss. 59. calamicus And. 60. consobrinus Duf. (Nia en l*rre). 61. femoratus Sss. 62. Hcirichi S>s. biixiifi" Sss. 63. lœvipes Shuck. (Nid dans la ronce), 64. nielanocephaliis L p. (Nid en terre) 65. nni)ilis Sss. flliiliiiiinasl. 66. notula Lcp. 67. pœcilus Lcp. 68. rcniforniis Gml. rai: Rcaumuii Sss. riir. Velox Sss. (Nid en t«rre, avec chemi- née. — Noctuelles. — Tenthredlnes). G9. si)iiiipcs L. (Nid en terre, avec chemi- née — l'hytoiioinus va- rtiiblUxL 70. spiricornis Spin. (Nid en terie. avec chemi- née - l'aniphillus f;m- IlilUX: 71. vaiicgatus F. (/Jours). G. 912. Plerocheilus Kl. 1 . albopictus Krchb. 2. chevricvanus Sss. 3. phalcratus Pnz. {(itbofasciiitiis Sich. ) Douis. G. 913. Alastor Lep. 1 . atropos Lcp. l-AM. XVI. — MASARID^E (Approvisionnent leurs larves de miel et de pollen.) G. 914. Ceraniius Latr. iNIds en terre, avec cluniinée) 1. Fonseolouiln'i Latr. 2. hisitanicus Kl. 3. spiricornis Sss. (A suivre). G. 915. Celonites Latr. iNids aériens de niorllerl. 1 . abbreviatus Vill. Nid formé de cellules pla- cées de hout en bout, sur tige sèche). 2. afcr Lep. /■'isr/itrl Sss (nec Spin.). (Nid formé de cellules lia rallèles- Jules DE G.\i:iXE. 142 Notes apéciales cl lucalcs. NOTES SPECIALES ET l,()CALES Additions à la faune halophile de l'Auvergne. — Les localités les plus restreintes peuvent être fertiles en surprises. Il est difficile de trouver un champ de recherches mieux délimité que les « terrains salés », les travertins arro.sés par les eaux miné- rales, ainsi que l'un de nous l'a déjà fait remarquer (/''. /. .V., n° 412). Nous -avons l'habitude de consiicrer tous les ans quelques excursions à leur visite et, presque chaque année, nous avons eu l'occasion de capturer des formes intéressantes ou nou- velles pour notre faune. Pourtant la surface de ces terrains salés se calcule par mètres carrés et non pas par hectares, et chaque exploration est aussi minutieuse que possible. Les recherches de 1907 nous ont donné une espèce nouvelle pour le centre : Blediu-s hicornis Germ. Ce Staphyliu, nettement halophile, .se trouvait assez abondamment au champ salé de Mireiieurs, dans le courant d'avril (1). Quant aux espèces déjà mentionnées, elles méritent quelques observations. Vocci- ntlla undecimnotdta L. , dont nous ne pouvions signaler qu'une capture isolée, a été reprise en nombre. Pogonus chalceus Marsh {halophilus Sim.), toujours aussi abondant et caractéristique, nous a offert de rares exemplaires de la variété virtda- nus Dej. sur laquelle notre excellent collègue M. l'abbé Carret avait appelé notre attention. Enfin nous avons pu noter la présence des espèces aquicoles dans les mares du Plateau Saint-Martial, où elles avaient échappé aux recherches antérieures. Clermont-Ferrand. C. Bruyant et G. Dufour. Contributions à la faune des Vertébrés de la région du Nord (Voir /'. des J. N., n"^ 341, 352, 387, 397, 448). — 1. MAMMIFÈRES : Crocidura aranea Henn. — Havrin- court (P.-do-C.) : je possède deux exemplaires provenant de cette localité. Flecotus auritus L. (Oreillard). — Cambrai; Havrincourt (P.-de-C). Synotus barbaste/ïus Geoff. (Barbastelle). — Cambrai; Havrincourt (P.-de-C), parc du château. VespertUio murinus L. (Murin). — Cambrai : je capturais autrefois un grand nombre de Murins dans les souterrains«des demi-lunes des fortifications où ils se trouvaient en compagnie des Barbastelles. Depuis le démantèlement ces deux espèces sont moins répandues. Sciurus viz/yaris L. (Ecureuil). — Bois-Lévêque : ce bois confine à la grande forêt de Mormal où l'écureuil est assez répandu. Manque dans les petits bois des environs de Cambrai : bois d'Havrincourt et de Bourlon (P.-de-C.), bois de Busigny et bois Couillet à Marcoing. Myoaus avellaiianits L. (Muscardin). — Bois d'Havrincourt (P.-de-C), rare. N'a pas été signalé, à ma connaissance, dans les autres bois des environs de Cambrai : bois de Bourlon et bois du Quesnoy (P.-de-C), bois des Neuf, bois Couillet, bois de Busigny, etc. Mustela erminea L. (Hermine). — Bois d'Havrincourt et de Bourlon (P.-de-C), rare; en novembre dernier, j'ai vu un individu rodant sur les berges de l'Eavette, à l'extrémité N. du bois Couillet à Marcoing. Luira eitropœa Erxl. (Loutre). — Bois d'Havrincourt (P.-de-C.) : en octobre 1892, un individu a été tué dans, la route royale par le comte Ferdinand de Costa. II. Poissons : J^euciscus {,'^quahu^) cep/ia/us L. (Meunier). — Avesnois : Féron, ruisseau du Pont de Sains, affluent de l'Helpe mineure, en aval de la chute, près de l'ancien château de Talleyiand (septembre 19Û7). N'a pas été signalé, à ma con- naissance, dans l'arrondissement de Cambrai. Cambrai. J. Godon. Aux jeunes! Indications pratiques pour le mois de Mai {nouvelle série). Abies. — Chenille dans bourgeon fortement recourbé. = Evetria hiioliana Schiff. Id. Ch. dans nœud des bourgeons attaqués par la précédente; s'y chrysalide. = Dioryctna abittclhi F. Id. Ch. dans tissu soyeux entre aiguilles rongées. = Oletlireutes hercynmnii Tr. Acer. — Ch. jaunâtre à tête plus foncée, dans feuille repliée. =Tortrix Forskaltana L. .^gopodium Podagraria. — Ch. dans feuille roulée. = Depressaria anyelicclla Hb. Id. Ch. dans feuilles agglomérées des .sommités. = Eper- ineniu Illigerella Hb. Alisma Plantago. — Ch. dans la tige. = Lozoptra nvtulana Z. (1) M. J. .Sainte-Claire UevUle indique cette espèce comme très rare sur les côtes du Pas- de-Calais, de la Somme et de la Manche (Faune des Coléoptères du Bassin de la Seine, t. II, Slaphylinoida, l'M'i). Noies apéciales el locales. 143 Allium Porruiii.. — Chenille formant galerie dans la tige. = Flutdla porreetella L. Âlnus glutinom. — Ch. (iiins fi'uille roul<^<' nu soiiiiiiet. = Tiiutortra ocllana F. Id. C'h. dans feuille minée, puis roulée en long. = Gractlaria ilon- grlla L. Id. C'h. dans feuille minée inférieurement ; blanchâtre, têto et écus- son biiin verdâtre. = Litkocollitis chriinclhi Coiist. Anr/iusa arvtiisiii. — t'ii. fii.sifoirne formant une galerie soyeuse dans la jeune inflo- l'eseenco. = P/iitrl/a /iitm rtrlltt L. Anlhyllis vulncraria. — Ch. minant d'abord les feuilles (taches blanches) puis les aggloméranl pour s'y ehry.salider. = Aiiaaniipms uiitlnjtlultlla Hb. Aittiiiisiti mm //est ri. s. — C'h. dans capitules. = Eujuntliis straminta Hw. /(/. Ch. occiisionnant une boursoulluie à la base des jeunes nuiieaux. = C'oitc/iy/i.s lii/nriiini H. S. /(/. Ch. dans jeunes feuilles dont le sommet se flétrit. = Gele- r/iiii iifilillii H. S. /(/. Ch. à fouireau noir, large, aplati. = Colenp/iora cœlebi- penmllii Z. AstriK/dlus (jliictjiihyllof. — Ch. à fourreau blanchâtre recourbé, massif, avec partie anali' plus foncée, mine les feuilles. = Colcophora sennella Z. linllota iiiyra. — Ch. à fourreau droit, étroit, duveteux; produit sur la feuille des taches jaunâtres. = Voleuphora oclinpeneUa Z. Jiitoiitvii o/ficmcUis. — Ch. à fourreau long, aplati; produit des taches d'un jaune verdâtre sur la feuille. = (Joleophora \V ockctila Z. Uetiila alba. — Ch. entre feuilles accolées; chrysaJide à terre. = Salehria hetulœ Gœze. Id. Ch. verte, à tête jaunâtre, dans léger tissu entre pétioles accolés. = Oltthreutes hetulœtana Hw. Id. Ch. dans feuilles loulécs. = Acalla firruijnna Tr. Id. Ch. minant une feuille, puis s'y découpant un fouireau pour s'établir ailleurs. = Incnrvaria pectinea Hw. /(/. Ch. rongeant les bourgeons et s'y maintenant jusqu'à la chrysalidation sous écorces. = Aryyresthia GœdartfUa L. Id. Ch. dans fourreau aplati, droit, sur feuille. = Co/eophora milvipen- nis Z. Id. Ch. dans fourreau à protubérances latéro-dorsales, recourbé un peu au sommet; ajoure complètement la feuille nourricière. = Coleo- phnnt ruirnn pennellfi Z. Id. Ch. dans fourreau à sommet en crosse, noirâtre. = < 'ultophora hetu- k'ila Jlcn-Wck,:. Id. Ch. dans fourreau court, brun clair. = Colcophoia niyncella Stph. /(/. Chrysalide .^ur une feuille diins léger cocon suspendu en forme de hamac. = J.yoïiitia CIcrktJla L. Iil. Puceron velu sur les cotés et les pattes, à segments jaunes écussonnés de noir. = C/iatophorus populi L. liriicltypndium silvaticuiii. — Chenille dans mine longue de la feuille. = Elachista ilisritilht H. S. Cnlluna vulyaris. — Chenilles en petites sociétés sous une toile légère. = Tponomeuta eyieyiilluti Dup. Id. Chenille dans fourreau long, noii', aplati, un peu courbé, fixé sur les pousses terminales. = Coleophora pyrrhulipainellii Z. Cantpainda persicifolia. — C'h. dans f. roulées. = Eliinnsia ferruycllii Schiff. tardiius (divers). — Chrysalide dans liges portant sur le côté un trou d'entrée pour l'hivernage de la chenille qui a vécu précédemment dans les capitules. = Myelois cribrella Hb. Id. C'henill(! petite dans capitules. = Epihiema Scopoliana Hw. Varlina vidgaris. — Ch. dans un tul)e formé de soies el recouvert de débris de feuille. = Depre-ifarin iiaiiatr/l/i Stt. Carpinus bttidus. — Chenille entre feuilles accolées-reliées. = Ejnblema tripunc- tima F. Centaurea (divers). — Chenille noire dans feuille roulée en tube. = Depressaria fla- vclla Hb. Id. Ch. dans fourreau noir, courbé, aplati; feuilles avec taches pâles. = Coleoplioro cotuj)iniell(i Z. Id. Ch. dans fourieau à peu près identique au précédent ; feuilles simplement piquetées. = Colvophura alcyunipt/nuihi Koll. Id. Ch. d. liges el fleurs. = Steiioptdia bipuiictidartyla Hw. Oifi.ois (divers). — Ch. d. fourreau long, brun. = Co/eophora hernerobiella Se. /(/. . Patlus. — Ch. en société sous toile embrassante. = Yponomeuta evonymfl- lus L. 144 Notes spéciales et locales. Cera.ttiiim xniiidecaiidriitii. — Ch. d. feuilles réunies. = Gehcliia maculiferella Dgl. Chenopoditim a/bu m. — Ch. dans tube soyeux aggloniénuit les graines. = Gelec/iia (itriplicellu F. R. Cir-//ln7(i Iiiuiixistillii Clirét. (Chrétien). Alcxiiijhhiis corsirillus H. -S. (Chrétien). \ . (llSTl s LADAMI'KIU S !,. l'Inus giaiulo. blaiielies lavées de rougi', (iidluaiiciiienl .soliluires; feuilles SPSsiles, luiiicnli'usrs eu dcssiMis: eajisule à 10 loges. COLÉOPTÈEE : Apinn cynnesccna Gyll. (F. d. J. N.). HOMOPTÈRE : J's!///is pidiolées, cordifdi mes, glaliies; capsule à ."i luges, glabi'c. COLÉOPTÈRE : JliKpn testace.u L. (F. d. .1. N.). 146 G. fiOURY cl ,1. ("iiJiGNON. — Inspctes pnrasileft dos Cistinées. VII. — CisTus iiiRSUTus Lanik. Fleurs en coi'ymbe ; feuilles sessiles, nhloui^iies, velues ; ciipsule velue à ."> Utiles. Diptère : Céciihiiiiyine... 1 (T)aiboux-Hnuarcl). ACARIEN : l'hiitnptux RoKalin Nal. (F. d. J. N.)- \'lll. — ClSTUS SALVl.EFOUrs L. Fleurs blanches, en général isolées sur des pédoncules de deux à quatre luis plus longs que le calice ; feuilles pétiolées, velues ; capsule très légè- rement velue, peiitagonale. — Coteaux siliceux, dans loui le Midi et jus(praux itiirds de la Loii'e. Coléoptères : Mycterus curculinnides F. (F. d. J. N.)- Hispa testacea L. {id.). Apinn tubiferum Gyll. («i. ). ? — Ghevro/atl. Gyll. {id.). — cyanesce?u Gyll. (!'/.). LÉPIDOPTÈRES : Dipluia loti O. (Minière). Aporophila nigra Hw. (Siépi). Polia venusta Bdv. (Siépi). Ainphipyrn eifiisa Bdv. (Le Naturaliste). Gniiniiiodex geometrica F. (Roiiast). Ephyra jinpilltiria Hb. (Le Naturaliste). t licinfrina ra/igiiiearia Rbr. (Mill.). Scodiona lent if caria Donz. (Siépi). Gnophos auperaiiu Hb. (Roiiast). Ino staiicex L. {id.). Oxyhta transversdla Dup. (Millière). Gelechia cinti, Stt. (C'urô). Mcuophlepx corsicelliis H. -S. (/'/.). Ypsolophus MilliereUu.i Stt. {id.). Scythris cistorum Mill. (Millière). — dissimilclla H. -S. (Curô). Coleophora cistontiii Peyer. (de Peyerimhoff). U rodeta cisticnlella Stt. (Curô, Stainton). Xeptiada cistirora Peyer. (Roiiast). PenestogloKsa Din-doinrlhi Mill. (Millière). Crinojjteryx faiiiilirlld Peyer. (Curô, Millière). Acariens : Phytoptm... 2 (Trotter). IX. — ClSTUS MONSPEMENSIS I,. Fleurs de 1 à .'{ centimètres, solitaires: feuilles sessiles, lancéolées-linéaiics. d'un velu verdâtre; capsule à 5 loges, arrondie, glabre. Coléoptères : 'l Geoneinu^ fiabellipes Ol. (Macquart). Apion tubiferum Gyll. (F. d. J. N.). — cyanescens Gyll. {id-.). LÉPIDOPTÈRES : I'i)lia diibiri Dup. (Roiïa.st). Ainphipyra cffuxa Bdv. (('/.). J'Jphyra pupillaria Hb. (Millièi-p). ( Jiiintrina mligiiieurKi Rbr. (Millière). Griophon asperaria Hb. (Le Naturaliste). Scythrii; sene.^cens Stt. (Curô). Goleophora cistorum Peyer. (de Peyerimhoff). U rodeta cixticolelJa Stt. (Stainton). Nepticula ristivora Peyer. (Roiiast). I {',. Cidi'uv cl .1. CiiiicNON. — liisccics jKinisilf.s (h-s Cislinécs. i'H X. — CiSTi's l'oi'zoï.zii Del. l'Iniis sdlilaiii's; rciiillcs sessilcs, (ililiiiigiics, (iii(liil(M's-(iis|ir'('s, il un vilii lil.iiirli.ilir; ciiisiilr ;'i .'i lof^rs, !nTiiii(li<', veluo. Nota. — Aucun .inlcui ne siun.ilc d'insecte particulier à ce Cistus, facile d'ailleurs i'i conl'uinirc avec ('. miiiisprHfii\is. Aux amateurs mt'ir-ididiiaux d'en découvrir, soit parmi les païasiles iMdii|ués sur les ('i.stu.s en général, cl sans dislinction spéciale de la pari des autcuirs, soit des espèci's nouvelles ! 1,(^ Catalogue des Culij()\)lèrc!> de l'rocencc, par .M. il. (laillul. en cmirs de |iul)lication dans les Annales de la Soc. des Se. mil. dr l'iurcnrc. nnus ri''ser\e sans diude (|nclipies agri'aliles sinpiises. hirscpie paraîlmid li's l'Iiy- lopliages. Il HELIANTHEMUM (GKNUli:). Sous-arl)risseau\ nu herbes ; élainines Idules fertiles ; r;i|i^iiles de 2 à .'1 loges ; graines .v(//(v rajdié. COLÉOPTKRES : A/lion (letrituiii lley. (Woncker). — velatum Goi-st. (BctJol). Lépidoptères : Gleophana hatirn Rl)r. (Rainijur). — JJejcfinii Dup. (Berge, Siépi). — Yi'nnii Diip. (Berge-). CuctUlia xerantiumi Bdv. (Berge, Sic^pi). Acid/ilia infinniirid Hhr., var. aquitaiiaria Const. I.areiitia xa/irnta Hlj. (Roiia.st). Trphrochjxtiu «ityratd H. -S. (id.). llemcrophila ]iTnEMlIM Al-YSSOÏDES \'l'Ill. Fouilles olil(Mi,i,'iios-l;iin'éol(''os, vertes: lleufs jaunes nmi maculées l'i l'duulel: capsule ovdïde-lrigunale. — Midi, Cenlic, Oui'sl. COLÉOPTÈRE : A /lion Perviiit Wenck. (Perris). LÉPIDOPTÈRES : Olcthrrutin )uciva(jana Z. (Lafaury). iicijthru cistonini Mill. (Lafaury). IV. — Heliantiiemum TiirîEi{\ni\ Mill. Feuilles loules slipulées, eu rdselle à la hase ; lli'uis jaunes eu i,'rapiies |iiMi allongées; capsule uvale. Lépidoptères : Acidalin helianthemota Mill. (Millièie). Coleophora helianthf'meUd Mill. (Millière). V. — HEMVMIIEMIM GUTÎMIM .Mil!. Feuilles supérieures stipulées-foliacées ; fleurs jaunes maculées de noii' à l'onglet; capsule ovoïde. — Sables siliceux. — Toute la France : Fontai- nebleau. (Feuilles souvent déformées par un champignon : l'enninsiiurd Irplu- dada Sacc). COLÉOPTÈKES : Haïtien pusiUa Duft. (Kaltenbach). Pachytyrhius asperafiix Duf. (Perris). Gl/nnu'tron ? (Ann. Soc. ont. Fr., 18V6). Apion ariculore Germ. (F. d. J. N.). — Chevrolati Gyll. (Perris, Wencker). Lépidoptères : ! Malacoinma cnstrensis L. (Roiiast). Anacanipsîs patruella Mn. (Curô). Coleophora heliantheviella Mill. (id.). Scythi-is dissimilelln H. -S. (id.). — siccdla 7a. (Lafaury). Lithocolletis heliantliciiicUa H. -S. (Staudinger). Hémiptère : Anomaloptera helianthemi Perris (Perris). VI. — Heliantiiemum ledifolium Willd. Feuilles inférieures stipulées; fleurs jaunes maculées de jaune d'or; capsule grosse. (Néant, jusqu'à ce jour.) Au moins le Phytoptus Ro.///ia;r«//i('n/ liiiiinili [).. var. /(//i- ilinrii Selilcclit; t^i mars, par l'iiiillnsliiln hcliiinllifiiii, sur les Icnillcs. Coléoptères : ? Mantura MaUhewsi Curt. (L. Bedel, in litt.). A/j/itiJim htrhiijrwia Cuit. ( Kallcnliacli). Bruc/iidivs uiiicohir Ol. (Auctoi(>s). — ciHi F. (Kallenhacli). Nnnophyes flariihis Aulié (.\ul)é). Apion rugicoUe Gi'rni. (F. d. J. N.). — aciculure Gerui. (Aube). LÉPIDOPTÈRES : ! Cal/op/irys riibi L. (nobis). ! Lycizna Astraiche Bgstr. var. Artactrces F. (lioiiast). ! Malacosoma ca^tretuis L. (Le NatuiiUisle). ! M aciothylacia rubi L. (nobis). ! Arronicto euphorbiœ F. (Itouast). Agrotis Afhwortn Dblcl. (Roiiast). — obe/isca Hb. (Meyrick). Omia cyiiibalaiiœ Hli. (BiTgc). Acidalia httiolaria C'onst. (Brrco). — diiutaria Hb. (lloùast). Gnophos osbcuraria Hb. (Le Naturaliste). Scodiona lentl.icaria Donz. (Siépi). Inu Geryim Hb. (id.). Oreopsychr aiuiuxUlla H. -S. (Kaltcnbach). Psyché vtciclla Schilï. (id.) Sesia affiins Stdgr. (Staudingcr). Hypochalàa ahinellti Hb. (Kaltenl)ach). Brephia compostttlla Tr. (iil.). Olethreiite-i riifatm Se. (Roiia-st). ! Gelechia Brahmiilln Hoyd (do Crombrugghe). ! — sequax Hw. (Kaltenbach). 150 r>. CiorRY ol J. (îuiGNOiN. — Insech's ponisilcs des Cistmées. Tar/ii/pf/ha xcinliUilhi F.-lî. (i>!.). Depifssaria hippiiiiKirntliri Nick. (Pokorni, Kaltenbach). Scythi-is falhircllti Seliliig. (Curo). — fiisco-œiifd Hw. (de Pcycrinihoff). Mnmpha mixer/ /a ScliilT. (Kaltcnliach)- ! Co/io/ihoia ochifd Hw. (Stainlon). Lit}i(iri)lletis lirlirint}iiiiitlla H. -S. (Staudingrr). Siptlnda lieliantlu iii(llKapli( X iilim L. (Newstead). ACARIEN : ! Pliytoptus RoaaUd Nal. III. — FUMANA ((lEMJE). Planli' liei-l)aci''0, sauf la ba.se, vivai'o; ('taniincs du |iniiii(Mii- sli'iilrs: cap- siilcs (le :2 à :{ loges; graines arei: raplié. I. — FuMANA visciiJA Spacli. l'euilles illiV'riclIl'es ii|i|i(iS(''cs. sli|Mlir'es ; ileill'S jaunes, en grappes: cap- sules un peu plus coui'les (jui' les sépales. — .Midi, lîeclierches à faire. 11. — KUMAW I.KMI'F.S Spacll. l'euilles alternes, stipul(''es : Heurs jaunes en gra|ipes : caiisules i''galaid les si'pales. — Midi. Insectes à rechercher. III. — FiM\\\ rr.ociMnKNs ('..(;. l'eiiilles iMin sli|iul(''i's, alleruês: les supr'rieni'es iis /iitinriihrri Got'/.c (ri//osfi Fourc. )• l'iilliix niiritiix Thuul) (Sryninii.s rti/iilntKx Fnli.). Sryiiinux ni/i/ux p. (Ahiriixi Muls.). — Aiutzi Mills. Miirilillisit tut bnriniiii/ii Holi (xiiljti i/iiratti Mlils.). Aiuixinx nifirii//ix Falu'. — xiil)t( xtiinii Sk'pli. — (Silariii) I diollrayi Mull ( ? biniliir Forst.). — iiiiiriiliitii Gcol'fr. — (Sihniii) littiiixcidd (Muls.). llrlops Iticiillix Kùst (Verberux Muls.). — pymitnix Muls. Ldclimm {('lythia) trixtiyma Lac. l 'lyjiliiri iihiilnx ijiiiilri iiiiiirlalitx Oliv. — biiiiiiiiildtux Y ah. — //rimariiix Harold (imperialix Fabr.). — xi\i iiKiruldtiix Oliv. — Itiiiiibiiri Suff. — parrii/iix Miill. (/lari/iibrix Paik). — xt'j-/tiixtii/afi(x Villrr.s (/l'oxxii Suif.). l'arliybrarliix tniiKiix Sufï. Liiliiriis (Valiiiiiinux) pyrtiunix Gt-rni. — flavipes L. lirurhitliiix iinico/or Oliv. (Bruchux dehilix Gyll.). — (Biuchus) forenlatits Gyll. — — ci.> (j. (jULKV et J. (jLlG.NON. (.\ silirrc). 152 II. Maktel. — Pextunculus gbjcymrris et pilosus Linné. PEGTUNGULUS GLYGYMERIS & PILOSUS Linné A propos de deux variétés recueillies à Gancale M.M. Daiilzenbf rg et Uurnuclinux, dans leur Faiinule malacologii|U(' îles environs de Sainl-.Malo {Feuille des Jeunes Nalundistes, fascicule de inai'S lOOfi, page 74), ont cilé sous mon nom deux variétés de P. ulycyvu'ris i-ecueillies par moi à la Toise et j'en avais moi-même nommé et figuré une d'elles précédemment (Feuille des Jeunes Naturalistes, fascicule de juiliel 1901, page 222 et planche XIII, fig. 12). Depuis lors, j'ai pu lire un certain nombre de documents qui m'ont fait penser que ces deux variétés étaient connues depuis longtemps; mais quand j'ai cherché le véritable nom à leur atti'ibuer, je me suis heuilé à des dillicultés provenant de l'incerliludi' qui règne parmi les meilleurs auteurs sui- l'identité ou la séparation spécifique des deux formes /'. glycynieiis et P. pUosus, car ces noms ne sont pas les mêmes dans les deux cas; j'ai ainsi été conduit à examiner de nouveau cette question si controversée et j'ai été aidé pour cela par la récolte de nombreux exemplaires à Cancale et l'envoi de quelques spécimens de la Méditerranée par M. de Monterosato. Voici d'abord la liste par ordi'e de date des documents que j'ai utilisés pour cette étude et, pour faciliter plus tard les nombreuses citations, j'ai indiqué en face de chacun les abréviations par lesquelles je les désignerai : I8ti:5 Jeffreys, Krilish Conchology, Tome II H. G. II. ISfi!) l'etit de la Saussaye, Catalogue des Mollusques lesta- cées des mers d'Europe C. M. E. 1884 Marquis de Monterosato, Nomenclalura generica e specifica di alcune Conchiglie mediterranee N. C. M. 1886 Gi-auger, Mollusques bivalves de la Fi'ance M. B. F. 1891 liucquoy, Dautzenberg et Dollfus, Mollusques marins (lu Uoussillon, Tome II, Pélécypodes M. M. R. II. IS!i;{ Dautzenbei-g, Liste des Mollusques marins recueillis à (Iranville et Saint-Pair (Extrait du Journal de Con- chyliol(igie) M. G. lcS!H) Maïquis de Montenisalu, .Nota intorno ai l'cctunculus dei Mari d'Europa (Extr-ait du Naturalista Siciliano). P. M. E. I9(M) Dautzenberg et Durouchoux, Faunule malacologique des environs de Saint-Malo (Feuille des Jeunes Natu- ralistes, fascicule de décembre) F. M. S. M. I!M)| Martel, Liste des Coquilles marines recueillies à Can- cale (Feuille des Jeunes Xahiralistes. fascicule de juillet 1901) C. M. C. I!t06 Dautzenberg et Durouchoux, Supplément à la Faunule malacologique des environs de Saint-Malo (Feuille des Jeunes Naturalistes, fascicule de mars) S. F. M. S. M. Nous allons successivement examiner les deux variétés stellaUi et punc- lulala en cherchant dans leur histoire une solution. Var. Stellata. Le l'eclunculus stellalus de Gmelin [Sysl. \at., édit. XIII. page .'^289) est fondé sur la fig. 62 de Duonanni (liecreatio mentis et oculi, Wnme, 1681), qui représente assez grossièrement une coquille recueillie sur la plage à Lisbonne II. Mahtkl. — l'cchmcuhis gUjcijmvris cl iiilusiis lAimé. l.j.'i ri (III l'on voit bien r(^loile biancho iimbonalo. I,ps aiitPiirR subs('*qiionts l'onl cili' (le conlianco sans drciaroi' on avoir vu ; liiilalgo dit niAnie m* pas le «•((iniailic. Hi'cvc l'a ii'inV'si'nir' (Courli. Iidu., |ii. Il, lig. .'i) pat- une lii^'ure (|iii, d'apirs M. ili' MoiiliMcisalo, est ciicoïc pire qui- colle do liiionanni (I'. .M. I']., p. (i). l'olil (lo la Saiissa\o le (•oiisidi''n' (•(iiiiino iirio espèce jjaiii- ruliùic et dit en |)osso(ior un exoni|tlaii(' iirovcnanl du FVulugal, très dilTérenl de la ligure de Iteeve (C. M. K., p. 2')5); il attribue par erreur le nom spéci- (iipio à l.auiarck. MM. liucs ospôcos ournpôcnnos cl s'i'u disiingui' on partieuliei' par son bord dorsal el sa dtnlinr prisipn rrclijigncs, oonuno je m'en suis assni'é sur des exomplaiios do hi ((illcclidu (\f AI. Daut/onborg. Ce dernier a d'ail- leurs changé d'a\is, oonuno il ro.\plii|ui' dans les loi-mes suivants (M. (i., p. Iti) : ■( Var'. e\-ooloro SlrlUitn (Imolin. J'ai U'oiivo ;'i dr-anvillo un oxomi)laire •> vivant concordant fort bion avoo la liguro t)2 de l'oinrago do liuonanni el ') présentant au sommet uni' éloilo biancho nottomoni limitée par la coloration » bi'une à peu pi'ès unibirmo du reste do la surlaoe. L'i'xamori de col exem- i> plaire me fait revenir sur l'opinion émise dans les Mollusques marins du » Koussiilon (( (pi'il s'agirait là d'uni' ospôoo spéciale : jo ne puis on olïi'l " découvi'ir, on dehors do la coloi'ation, aucun caractèro qui puisse justilior " la sé|>aralion d'avec lo /'. [ilijajiniiis. » .Mayor assimile le /'. stclltiliis de dmelin au /'. biiiiiiciilulns {Cat. iikiU. tcrl. .Musée Zuricli, \HC>S), ei après lui M. de Gregorio assimile le /'. .slcllatus à une formo de Sicile que M. de Mfintorosato idontifie au /'. liitiKinihilux (!'. .M. K.. p. 4). (lo iloriu'er osliine d'aillours quo : .. Le l\ strllalus reslo, » jusqu'à moillouio ol plus cmiqilôlo iuformalion, colui du vieux manuel do 'I Ituonaimi et les idontilications sont puni' lo moins ai'bitraires. » Je ne partage pas l'avis de l'éminenl naturaliste de Palerme, et l'examen de l'exem- plaire trouvé à la Toise m'a conduit à adopter ontièioniont la conclusion piéciléo de M. Daidzenborg. Jo b'i'ai remarquer que cette vaiiélé esl ti'ès rare dans tout l'Atlanlique, puisqu'on ne peut on citer que 3 exenqdaiics on plus do colui do Ituonaiini : elle esl caractérisée par sa coloration brune unifoi-me el son étoile blanche sur les sommets. (Jn rencontre quelquefois des oxomplaii'es de coloration normale llarninulée pinlant cotte étoile, tant dans l'dcéan que dans la Médi- lerranoe, mais ce n'est pas lo /'. .stclldlus do Ciinelin. La lâche biancho um- bonalo du /'. hinuicuhihis est normalement à peu piès rondo et inm éloilée. Il me .sondile donc, poui' tei'minei', qu'il ne peut plus subsister aucun doute sur l'ideidilication du /'. slclhihis avec lo /'. gbininn'vis doid il est une simple vaiiété. \ar. punctulata. C'est, sans doute possible, la fnrine anglaise décrite jiai' Turton on 1822 {Dilhiira hrihnnnca, p. 175, pi. \ll, fig. 6) et nommée par lui l'echinciiliis lunininirius. Elle esl signalée sous ce nom comme variété du f. glyctjmeris pai' Jellroys (li. C. Il, p. Iti"), et Petit de la Saussayo en fait un individu jeune du /'. iiilnsus ; il dit qu'un exemplaire provenant do hi Médib'nanéo lui fui coiiuiiuriiqué et que c'osl pi-oli;dilenieid 00110 variiHo que Calcara a nommée /'. piiiictiiliis {('.. M. K., p. 2.")0L l'otil adinel d'ailleins, connue nous le verrons plus loin, comme /'. pHosus la forme équilatéi-ale atlantique. M. de Monte- rosato dit (P. M. L., p. !)) : « Le /'. pinictutii^ (lalcara, exomidaire unique >> original acluolh ment dans ma colleclion. fiH établi sui- un petit individu » vivanl à Mondotlo ol non fossile d'Allavilla connue d'autres le veulent. Je 154 H. Martel. — Peclunculus ghjcijmms et piUnus Liimé. » ne peux le séi);ii-er du liiic(iln-'< que pjir sa giacieuse ponctualion fauve. » J'ai trouvé des valves seiuhlaliles à S. N'ilo en Sicile, uiais ne l'ai vu dans » aucune autre colleclion. Il manquait même dans celli' di' l'Ah. Urugnime » (pii avait suppléé à cette absence en coloriant des valves d'autre Pétoncles. » l.a iiulilication de l'espèce de Calcara est de l^'iO; la citation l)ibliograi)hique doiuiéc par M. de Monteiosalo (!'. M. E., |). S) est ainsi conçue : " Monogr. » gen. (llaus. e \\\i\. ion aggiunte. )8'i(t. l'alermo, p. 'i^, e Cenno Moll. \iv. e foss. 18i:i, p. i:i. I. i. f.';i. ■• Le /'. liiii'ulus IMiilippi ampirl se ratlaclie comiiir xaridi' le /'. piimlalnx Calcaru d'api-ès .M. de Monterosato est, pour cet auteur, une forme nettement cai-acléi-isée du /*. pUnsus. D'api'ès la loi de priorité, noire variéli' de\rail donc ètic nommée itmii- iiniiia Turton, mais mallieureusement ce nom avait déjà été employé par Linné (Sijsl. \al., édit. XII, p. ili3) poui' des cotpiilles qu'Hauley [Ipsu lAiin. Conch., p. tOO) déclare être des exemplaires jeunes de /■■. rinlacescens, il faut donc y i-euoncer. Vient ensuite le /■■. ijunctalns Calcara, mais cette forme est méditerranéenne et se rattache au /'. pilotas : si l'on doit séparer cette espèce du /'. glufnincris, ce nom ne peut pas convenir à notre coquille, et la var. pouira s'appeler piniclitlala .Martel : mais si les deux espèces se confondent, le nom de Calcara convient : il faut donc, comme je l'ai dil plus haut, examiner cette question d'abord histoiiquement, ensuite par l'élude des exemplaires que je possède. Celte variété ponctuée esl, dans tous les cas, exti-èmoment rare. Les deux noms spéciliques (//(/((//«en.v et pUasiis soid dus à Linné. D'une longue discussion des délinitions et références du Systema iNaturae faite par M.M. Hucquoy, Dautzenberg et Dollfus (M. M. K. IL p. t'.)7), il résulte que, dans la pensée de l'auteur, le premier nom s'applique à la forme inéqui- latérale, le second à la forme équilalérale : voilà le point de départ. Voyons ce qu'en ont dit nos auteurs : Jetfreys, sans donner de l'aisons, conune si c'était évident, fait du /(i/o.virv une variété du gljicijineiis d!. C. Il, p. 107). Petit de la Saussaye sépare les deux espèces mais réunit à la pi-emière le /'. bimaculalus, tout en exprimant des doutes sur l'exactitude de sa manière de voir (G. M. E., p. 2oo). M. Granger, comme Jeffreys, réunit les deux espèces en disant (pie la variété pilosa est plus renflée, blanche à l'intérieur avec une tache brune (M. H. F., p. 73). MM. liucipioy, Dautzenberg et Dollfus admettent les deux espèces caractérisées : le gliiviinicris par sa forme inéipii- latérale. aplatie, sa coloration extérieure blanche avec tlanunules bi'unes et sa coloration interne blanche; le pilosus par sa forme équilatérale, renflée, sa coloration externe d'un brun marron et sa coloration intei'ue constamment maculée de brun. Ils constatent cependant (pi'il y a des intermédiaires : cer- tains glijctiineris (var. Barngi) sont éijuilatéiaux et maculés intérieurement de brun, certains pilosus sont inéquilatéraux et aplatis, mais ils concluent ainsi : (M. M. R. Il, p. 198) « Malgré ces tendances de rapprochement de part » et d'autre, certains caractères d'apparence secondaire, tels que les plis » d'accroissement, tins chez le pilosus. gros et saillants chez le glijcynieris, •' l'iidlexion plus prononcée des sommets vers le côté postérieur, ainsi que " kl sculpture rayonnante plus développée chez le pUosns, nous i)araissent » assez constants pour justifier le maintien des deux espèces. » Nous verrons plus loin ce qu'enseignent à ce sujet nos exemplaires. M. de iMonlerosato, non seulement considère la question de séparation des deux espèces comme l'ésolue, mais ne veut pas qu'on la discute. Voici com- ment il s'exprime : (P. M. E., p. 2) ' Les jeunes exemjdaires possèdent les UK^mes caractères «pie les adultes. i> La c(doration est caraclé'risliipie. Flic se com|iosc de liainiuuies sai,'iiti''es " phis ou moins nondir( uses 'iiiiiees de liant en bas. l/épiderme \e|u che/ " les adultes forme uru' bande marj,'inale et est liés ilense. )i Ouant an /'. /li/oM/.v, le nième auteur considère comme type la forme (d)liipie italienne el s'ex|)iime ainsi à son sujet : (!'. M. K.. p. (i) " Ouand on " II' dépouille de son i''piderme et du sédiment ferruijinenx dont il est couvert, » les triches sagiltées rouneàlres appai'aissent Fes exemplaires jeunes » sont aussi reidiés, mais pas toujours obiiipies. et pi('sentenl aux sommets " une belle taclie en forme d'étoile. i'liili|ipi d., p. (ih indique cette colo- " riition en la rapportant au /'. .^Iclhilits. mais il .se corrige dans le second " volume. Moi aussi m'y étais trompé. " il est ililliciie de découvrir la forme ty|ii(iue parce (|ue les références sont '■ fontlé'es sur île médiocres dessins sans linliilul contrôlé. » Après cette forme (thlinnn, l'auteur énmnère les formes suivantes : Uimklti. Iiiiilunndii, siiblniiiciilu, n'ticidulu, liiœala. Cette dernièie est ainsi définie : << Les exemplaires adultes alleignenl " jus(prà .').■) miil. de diamètre et sont paifaitoment plats et lenticulaires. " 1,'iidérieur est l)lanc ou rougeàli-e conuiie dans la forme relkuUilii mais >■ ses valves .sont très nunces jtar rajiport à toutes les autres espèces et la » charnière montre un i)lus grand nombre de dents. L'épi lerme est rayonné " vers le sommet, surtout sur les côtés oij se moiilnnl neltement des côtes » très fines. La coloration est variable, simulant i|iHli|uet'ois celle du vr-ai " glfliutncris: les taches apicaies forment l'étoile liabiluelle. (juehpiefois d'un » beau pour-pi-e. aiigideuse. C'est une foi'mc très valable. VAU- diffère du » fiiliisiis jiai- les cai-actères suivants : 11 1° Forme lenticulair-e jamais oidiqne; » 2" Dépi-ession; » 3" Minceur- des valves: » i" Irdéiinir lilarK^ ou légèremerd maculé de r'oux. » (Testa cette foirne (pie M. de Monteinsalo lajipoite le /'. iniiicUitits Calcar-a et bxrtes les citations méditi'ir-anéennes du /'. (fli/cymeris. Voyons maintenant la question d'hal)itat : l'etit de la Saussaye (C M. F., p. lîK'n admet le pilnsii^ dans l'Océan et dans la Médilei-ranée, ainsi ipie le (flijcijnteiis, mais il faut r'emar-quer- qu'il coid'ond avec celui-ci le hitiuniilatiis. .MM. i!uci|ii(iy. |laiitzerd)er-g et Dollfus adnietterrl \e gh/cunifiis dans l'Océan el dans la .Méditi'rranée, mais restr-eiguent le pilosus dans celle der'nière rrrer, ra|iportechincitlu)> glijcymcns el pilnsus Linné. 1.-.7 cnlnralidii, mi n'en liniiait pas : jo possède doux pxompiaii-cs do Liiiinu liciinsjilrauica recueillis eiiseiiiltlo à la (liiadelDiipe el qui, piuir un uièiiie (lianiètie, ont des épaisseurs vaiianl pfesijue du simple au ddulile. .le ne pense (icine pas ipie ces caeaelèies siiienl vraiineiil spéeiliipics. D'ailleurs, pour me lendre compti' des vaiiatintis d'i'paisseur d'une facnri pr(''cise. j'ai caleuli'- le iap[iiirl de cclli' dimension à la moyenne des diami'li'es und)nM(i- venlral el aniéio-posléiieur pour un eerlain nombre d'i-xemplaires : on pourra remar(|uer dans le lahleau suivani ipii donne les résultais des mesures el des caleuls que ee rapport esl très variahie et, en nuillipliant le nondire des spéeimens mesurés, j'auiais pu a\oir encore plus d'intermédiaires. D'après ce rapport, cal* ulT' sur les dimi'usions l\piipics données par les iudeui-s des Mollusques l. .■y Mangilia. Mtiiiijiliii liibnitiild Cossni., C'haussy. Je laisse telle espère dîiiis le genre tlmisi par siiii auteur, mais j'ai conservé diins les l'ieiirolnnies un eerlaiii nunibi'e d'espèn-s rappurlées à une secliun (lu piésent ^i-nre devenue fleure elle-niènie : Ktipldluiiut. « Les Miiiifiiliu siiiii t\f!i l'Ii'uriiliiMies sans opereide. >■ Fischer. Il y a, sur la cùle de la Mamiie. de pelils l'Ieuroliiuies (|ui cliangeraienl cerlainenienl de genre si un les linii\ail lussiles, c'esl-à-dire sans opercule. Borsonia. ''■ ('o^sniiiiini Morii-t, l^e Rui'l. Binswiia Ch^iu /-w- ,1,. l^iitic, C'vrsni's, ' '■ .1/"/'" "■-'■- Mori.'t, Aey. Cancellaria. Olivella. B uni 111/ III iiiil.' Mortet, Cresnes. M. orii/iild Laiii.. Grigiuin. 31. bifit/o/)/iriitii C'harle.sworth, Grignon. M. vittatii Edw. (Orme). var. siiffiiyfi, Monneville. Celte variété est celle (]ui atleiid la plus gi-ande taille : G "'/'" de longueur. Le ventre goutlé connue celui du .1/. /;v/(/iVLv en a la minceur et, comme dans celle espèce, l'ouverUire est assez large mais la spire esl beaucoup plus allongée, même elle dépas.se celle du bifklnpUcaln du calcaire grossier et, les biurs étant plus convexes, elle est moins suluilée. Le bourrelet labial esl beaucoui) moins épais et aussi peu échancré en haut: la base du canal est très dilatée et se U'rnnne en demi-cercle, la bifurcation des |)lis est très i)eu apjKi renie (lig. !)). l ne autre variété, beaucoup plus petite et moins répandue, passe à la var. ohunnitis étant comme elle un pi'ii gibbeuse, mais elle n'en a pas le cimpuème pli. les liois supérieurs sont forti'menl fourcluis. Le bouirelel l,!liial est ti'llenienl écliani'ré en haut qu'on cniirail pre.sipie à la jirésence dune dent. Le canal esl comme inmipu'. le Inlire descendant plus bas que le bord columellaire (lig. 10). i60 Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monncville. L'aliiiDniiis. qu'il esl mm do troiivpr liion iniact, montre nloi's dans celle l»ai-lie une intenlion d'écliancrure; à rcxlérieur un IHcl qui prolonge le dernier pli montre aussi l'él)anelie du limite qui caractérise le groupe oimlaln. Ces ol)servations frappent do nullilé doux caractères considérés comme seclionnels. Enfin, nue autre varii'lr des \ igiieltcs montre à son lour un bouri'elet labial crénelé : ti'oisième particularité négalive. Voluta. I'. iiiitrcDld Lan)., Grignnn. = r. iiitiisih iitiita Cossiii., Auvors. (l'est à \ . rurlciilosa seulement que M. Cossmann compare sa noM\cll(' espèce, quoique la plaçant dans une section diflerente. En la compaianl à r. mitrcola on ne trouve d'autre différence que le fuhei-cule labial, latent dans (pi(l(|ues éclianlill(jns du calcaire gi'ossier et totalement absent dans la I. initié au moins de ceux de Monneville. Volutilithes. Volvffi stroiiihoïd) X Desh. , Valinondois. F. depaupercita Sow. (Valinondois). Stronibus athletus Sol. (Monneville). var. = VnJvfri Solanderi Edw. (Monneville). Celte variété n'était pas, jusqu'à présent, parisienne. Elle diffère du type l'ai' une taille plus faible, les sutures accompagnées d'une large rampe pro- fonilémenl creusée et limitée extérieurement pai' une suite de crénelures. ciilin l'oi-nemenlation du dernier tour qui porte de larges rubans se recouvrant de bas en haut (fig. 9). M. Cossrnann rapporte cette vaiiété, ainsi qu'une autre d'Ed\vard.s, V . scalaris, à la V. depauperata de Sowerbyi. IVaprès tous les éclianlillons que je connais, de Monneville et d'ailleurs, on devrait plutôt ne \oii' dans l'espèce de Sowerby que le jeune âge de Valhleta. La diminution du nondjre des côtes et l'effacement des ornements du dernier tour se constatent fréquemment sur d'autres espèces quand on passe du jeune à l'adulte. Strniiihiiit omhif/nus Sol. (Le Rucl). Buccinum scuhrictiJuin Sol. (Viilmon- Vohitri Idhrelln Lani., Gvignon. dois). Vnhita iiiutata Desli., Mary. II y a deux variétés dont on peut se rendre compte avec les \^\g. 1 et 2 de la pi. 93 du premiei- Deshayes. Celle représentée de face correspond à la description : c'est une coquille assez épaisse dont l'ornementation consiste en des séries d'aréoles carrées produites par la rencontre de cordons trans- verses et verticaux, l'expression de chacun demande deux lignes. Dans la variété plus mince, vue de do.s, une seule ligne suflit à l'indication des côtes el lilets transverses et !a i-encontre produit une pointe de diamant. La suture est aussi plus enfoncée el la couronne tles tours est crénelée par les pointes (|ui terminent chafjue côte. La plication columellaire est de même système, mais moins accentuée. Lyria. Voluta Branderi Desh., Monneville. Voluta nodidoxd Lam., Giignon. = Voluta Coroni Morlet. En sa qualité de préparateur au Muséum, Morlet n'aurait jias dû ignorer Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monneville. 161 les Mémoires de la Maison, au moins pouf ce qui conccinail le lahorutoiie où il avait son emplui. Il aurait alors pu lire à la description de la \ ulula lidipula : » J'en possède une variété que je noininerai petite harpe noduleuse >: (Volutu iiarpula nndulcsuj : lille n'a en tout que trois plis à la colunielle. >i \a' liinlir inli'iii'Ui' du hord droit de son ou\crture est sillonné. Ses eûtes X longiludinali's sont noduleuses vers leur somniel. Serait-ci' une es|)èce ? » Une desciiption suflisanunent claire (et celle-ci l'eslj établil la priorité d'un non (l'iscliei-j. Volutolyria. •'/■ (Jaudryi di; Itaiiic, Li' l{ucl. I olulu ,n,mca/,s ( Urum. (Gngnon). ^, ,„anjinaU, Lan..; U.ignon. jyijl Al. ttrebtUniii Laiii., Lirigiioii. M. cancf/lina Laiii., (jiugnon. .1/. /.lijoi/ci Di.sh., Acy. M. (uselHnu l.,aiii., Grigiion. M. Hi}uiyi Cossiii., Le Ruel. var. = J/. l'tnctntt Cossm., Lu Uufl. (iii liduve à Monneville le type de Liunarck qu'on voit, dans des cenUiines d l'cliaiitillons, se niodiliei' bien au delà encoi-e de la var. \ iiiccnli. Propor- tions, ornenientaliiin, plicalion (.') à .'i plis), créneiures labiales, ne sont que des caractèi'es indiNiikiels. La lig. 12 représente 1 écliaiilillon le plus (■loigné du type. Fasciolaria. ,. , , ,, , . ' f. funtcii/oaa Desli., Beynes. /'. aciculatua Lam., Urignon. = /'. ponectus Cos.sin., non >Sol. D apies Laiiiurck c est /■'. ruyunuà qui est synonyme de Murex porreclux et /'. acicululus » est très différent du fuseau ridé, avec lequel il parait que lirandei' l'a confondu ». /•'. iinyulutus Ijaiu., Giignoii. Un ne voit pas bien dans le genre suivant cette espèce légère, si voisine du /■'. yulhtiU.s. .Mniilja\oult ^Uisej. A\m. l'KZ.ANT. (A suivre/. NOTES SPECIALES ET LOCALES L'Association des Géologues anglais à Paris. — i.,'A^s.sociatiou des Géologues anglais (London GeologisLs' Association), représentée par une trentaine de ses mem- Ijres, est venue en excuision aux environs cie Paris du 17 au 23 avril dernier, sur l'invitation de M. Gusuive Dolll'us. Elle a visité les localités les plus importantes et les plus fossilifères de la région d'après le programme suivant : Le 17 avril. — Auvt/s : Calcaire grossier, sables moyens, type de VAuveisttn, une carrière située il droite de la route d'Hérouville est actuellement fort intéressante. Li après-midi, avec l'aimable concoure de M.ai. Janet et G. Kainond, on a visité les carrières Birkel et Dian à Sannois, type de iSfuinoixicii comprenant une bonne succes- sion des assises de Gypse depuis la troisième masse à la base, jusqu'aux marnes supra- gypseuses et aux sables de Fontainebleau. On a pu consteller l'existence de marnes blanchâtres, calcarifères, situées entre l'argile verte à rognons strontianifères et les argiles à Ostrtu ryathu/a, occupant la place ineonlestable du calcaire de Brie. Le 18 avril. — Etampes : Course organisée avec l'aimable assistance de M. Courty. On a vu les saliles do Jeune, ceux de .Uongny, le contact des sables de Fontainebleau type du Stampien avec le calcaire de Beauce. L'après-midi on a éludié un gîte nou- veau il Ormoy près du cimetière, avec récurrence de la faune marine dans les marnes liicustres de la base du calcaire d'Etampes, puis un tuf quaternaire ancien gisement 162 Noies spéciales et locales. d'OstrpocolIc de Gucttaitl, enfin auv le plateau une poche de sables granitiques ravi- nant le calcaire de Beauce et appartenant à l'étage BitrdiijaJien. Le 19 avril, le temps Iroyi mauvais n'a pas permis la visite des gisements quater- naires de la vallée de la Bièvro et de celle de la Seine inscrite au programme. Le 20 avril. — Très belle o.iurse à C'hauniont, Montjavoult, Gisors, giâc à la pré- paration de M. Chedeville parfaitement maître de cette région; près de la gare de Chaumont on a pu voir le sommet du Sparurjc/'e/i à O^tria 7Jt'//orarfn\ix puis les sahle.s de Cuise (hfdi/r Cinsifii) représentés ici par des saliles fauves à rognons magné- siens (tête de chats) et qu'on a revu plus tard au mont de Magny avec profusion de y iiiiniiiiht( s pldiiiddtii et auties fossiles. Toute une série de carrières donne la série du calcaire grossier inférieur et moyen, Liitecien, avec beaucoup de fossiles. A Mont- javoult, M. A. Fezant a fait constater, dans les carrières de Vv'ouast, que la couche à fossiles si bien connus, à Cent/itiiiii piciirotomindex, est située au sommet des sables de Crênes {Etaf/e Âlciniiésien) et ne saurait êtie assimilée aux couches à Fliahuloiinja luflensU. Cette zone e.st surmontée par un calcaire lacustre nommé par Munier Chalmas (c Calcaire du Bois-du-Mulot n (]ui n'est autre que le (( Calcaire de Noisy- le-Sec » de M. G. DoUfus et qui a fourni à M. Pezant les fossiles les plus typiques du calcaire de Saint-Ouen comme l^yiiiiiea loïKjixcat/i. jAiniiitii piji(iiiii(hilix: d'autres marnes situées plus haut représentent les couches inférieures du Gypse, mais il n'y a rien là qui puisse motiver la création d'un étage spécial et la conservation du termii de Ludien (1). La visite de Gisors a beaucoup frappé nos confrères anglais au point de vue archéo- logique. Le 21 avril. — Course à Grignon, les paléontologues ont pu faire une moisson extrê- mement abondante, les stratigraphes ont suivi avec intérêt le déblai d'une tranchée traversant obliquement le parc et destinée à amener l'eau d'une .source dite de la Laverie jusqu'à l'Ecole. On a pu constater que la craie blanche à silex noirs monte jusqu'à la lisière du bois et qu'elle était couverte par une couche d'argile plastique grise épaisse de 2 a 3 inètrcs, d'âge Sparnacien. Au-dessus débutait le calcaire grossier à l'état d'un sable glauconifère à éléments graveleux, avec fossiles spéciaux : Echinides, Polypiers, Bryozoaires; il n'y a pas de Cuisien. Un puits pour recherche d'eau était en fonçage dans la vallée de Plaisir près la giande route, il avait atteint la profondeur de 65 mètres sans avoir rencontré ime goutte d'eau, ayant traversé exclusivement la craie blanche à silex du Sénonien. Le 22 avril, les géologues anglais ont visité les belles collections de l'Ecole des Mines à Paris dont M. le directeur Nivoit a voulu leur faire les honneurs, puis ils se sont réunis au local de la Société géologique de France, où M. G. Dollfus leur a donné des explications sur la structure générale du bassin de Paris. Il a montré que les premiers géologues avaient commencé par établir l'échelle stratigraphique générale de tous les terrains, et qu'il ne restait plus guère que de faibles détails à compléter maintenant sur ce sujet. Un second travail avait consisté à rechercher l'étendue de chacune de ces couches et ce travail de cartographie détaillée, exécuté par le service de la carte géologique de France, arrivait à .son terme tant pour le bassin de Paris que pour la France entière. Finalement qu'une dernière étude consistait à préciser la structure des couches à tra\eis tout le bassin, la clispositi(m tectonique des diver.-;es assises. Dans cet oidre d'idée, une première étude a établi la transgression des couches du nord vers le midi pendant toute la durée du tertiaiie, les assises marines apparues au nord avec l'Eocène inférieur, s'étant étendues de plus en plus loin vere le sud au, cours des périodes successives, jusqiià l'établissenieni du grand lac des calcaires de Beauce et de l'Orléanais, qui a fini par se déverser tout au sud dans la mer des Faluns, du Miocène de la Loire. En même temps, les couches se sont ondulées en fais- ceaux de plis subparallèles, orientés du nord-ouest au sud-est, traversant tout le bassin en écharpe; les plis les plus importants sont l'iiccident du Pays de Bray, le pli rompu d»' la laïUe de la Seine, 1 anticlinal de Chaitres (Senonches) et celui du Merlerault qui sépare actuellement les eaux de la Seine de celles de la Loire. Il semble que ces plis se sont produits comme par un effondrement souterrain très lent entre deux berges résistantes, l'Ai demies au nord-est, la Sarthe et le Maine au sud- ouest. C'est un « graben » entre deux » horst », suivant la théorie et la nomenclature du professeur Suess; un géosynclinal qui traverse la i<'rance de Lille à Poitiers. Le 23 avril, la Société s'est rendue à Compiègne et à Pierrefond pour étudier dans la forêt, a la Gorge de Han, près Cui.ve-Lamotte, le type de l'étage Ciiisieii qui se parallélise plus ou moins exactement avec l'argile de Londres (Londonien). ;l) Il importe de donner ici la synonymie des coquilles signalées au Wnuast pui' Munier : l'otamiduijisis Siiipicicnsis = Criilliium Iricarinaltiiii. — Wuuaslensis = — — var. Lampanopsis Quoniamensis - CerUhmm jjlew-olomoidcs. Notes spéciales et locales. 163 Malgré le temps peu favorable, les constatations ont été faciles et les récoltes fruc- tueuses, nos Iiùles ont certainement emporté une notion précise de notre stratignipliie; le picsiiieiil, le piof. V\ iUts, li' viee président , Al. Hei'ries, lu s ciéUliie, inné.iieUi' !)' Louis, rin^rnieur Baui'iinan, l'ingénieur Hurls, le prfife.s.seur Bell, MM. Hinton, Maitin, Hidli-.v, .Sleljjiiiin, Vounx, l'mcoran, Niehol.", Parkinson, etc., tnait trois ou quatre exemplaires vivants iX'llili.r nciitit Millier. Malgré son émoi encore très manifeste, l'instinct de la goiiniiandise dominant celui de la peur, la Musaraigne se mit aussitôt à croi|Uer le.s pauvres Mollusli>(>i>ii nia .. LIV, 1907, p. 280-283. Ma.ngin L.). A propos du Colpomenia sinuosa. Bull. Soc. Bot. l'r. Î.IV, 19(17, p. 283-28."); et sur l'existence de Colpomenia sinuosa diiiis la Manche. C. B. Soc. Biol. Paris. I0(i7, p. 793-70.5. Notes xpéçiales et locales. Au sujet de ces batraciens je crois intéressant de signaler une observation que j'ai faite. Ayant dans le même compartiment mis des Calamités et les Pelobates en ques- tion, je n'ai pas été peu étonné, à mon retour, de constater que ces derniers étaient absolument comme morts, je les ai lavés abondamment et mis dans un aquarium avec très peu d'eau, de manière à ce qu'ils soient en partie debors; au bout d'une lieure, ils ont agit/' faiblement les membres antérieurs et par instant soulevaient la tête pour respirer; enfin, trois heures après ils étaient complètement remis et se promenaient connue si rien ne leur était arrivé, tenant aux Calamités ils étaient couverts de bave, dont l'exsudation a dû être provoquée par les coups d'ergots des Pelobates dans l'obscurité et l'agitation de la boîte! donc il est ceiiain que c'est l'action du venin des Calamités qui a provoqué cette paralysie momentanée. J'ai vainement essayé de constater « l'odeur de phosphore repoussante » que les auteurs attribuent au Pelobate cultripède, je n'ai rien senti. J'ai répété l'expérience de Roesel, pour cet animal le fait de lui pincer la patte ne le fait pas « crier comme un chat ». Enfin, lorsque, dans leurs allées et venues, ils se bousculent mutuellement ils glous- sent d'agréable façon ! (Ce gloussement s'est reproduit fréqueuMnent dans la nuit). J'en ai sorti de l'aquariuiii pour les mettre dans un verranuni; aussitôt sur le sable ils ont (( joué de la pelle » et en deux minutes tous étaient enteirés. Les Calamités ont fait de même car la température s'est rafraîchie, mais ils ont commencé par la tète en se servant des membres antérieurs. Sainte-Cécile (Vaucluse). ^ M. Mourgue. A propos de l'Hélix melanostoma. — La note de M. Coutagne, parue dans le n" 450 du !"■ avril dernier, mettant en doute l'habitat de l'Helix melanostoma dans le bassin de la Durance, au delà de la région de l'Olivier, je crois devoir confirmer les indications données daas mon article du l'"' août 1907 : Entre les Mées et Sisteron, sur les berges mêmes de la Durance, on trouve les derniers oliviers de la Provence et, en 1906, M. Thieux a été très surpris d'y trouver ô coquilles dHelur melnnostoiiifi dont .une vivante el non adulte. Entre Laragne et Serres (village visé par M. Coutagne), dans une propriété parti- culière, cnez M. Bertrand père, on a planté quelques oliviers qui ont prospéié et qui avaient été pris dans le Var, avec la terre en motte garnie de paille. x\I. 'Ihieux y a trouvé les dites hélices \ivantes ou mortes. C'est une acclimatation accidentelle, soit, mais le fait a été bien vérifié ; je ne sais si les dites hélices se sont perpétuées, mais il est certain qu'elles se sont reproduites quelques années. 11 en est de même à Sigottier, oii VUili.r m/'lano^itoiiiii est cultivée et élevée par des paysans qui vont la chercher à l'automne à Brignoles (Var). Elle est égalemeut commune entre Brignoles et l'ourves (Var), au Vicary et aux Censiès, à droite et à gauche de la rivière Caramy, sur le ijias aux Censiès, sur le Sénonien au Vicary. On la trouve encore à Draguignan d'où elle a gagné Château- Double ; importée de Grasse (d'après Berenguier) et, enfin, à Grasse, au-dessus du canal du Loup. On ne peut pas émettre de doutes pour les localités signalées dans le Gard, car on se trouve là dans la région des oliviers; cette hélice y a-t-elle été importée? C'est possible, car il y a lieu de faire remarquer que les paysans de Provence recherchent particulièrement les espèces édules et les importent souvent. En voici 2 exemples : L JJc/i,i ii/jertd, qui ne se trouve que dans les régions siliceuse.s des Maures et de l'Estérel, vit depuis 8 ans au moins ^^ou6- la station de Cassis, au sommet de l'Ur- gonien et à la base de l'Aptien, dans les cultures, et aussi près d'Aubagne, sur le Néocomien. Cette hélice vit également à Caneps et à Brignoles (Var). Quant au doute exprimé par moi sur l'existence de VHelix melanostoma en certains points, il est évident qu'il ne vise que les îles Ratonneau et château d'If. Il a déjà été émis par mon confrère et ami, M. Coutagne, dans sa note sur la faune malacolo- gique du bassin du Rhône. C'est une faute de ponctuation. La virgule qui sépare le mot : château d'If du mot : entre, doit être remplacée par un point. On ne peut que se féliciter de voir naître des objections analogues à "celles présen- tées par M. Coutagne, cela ne fait qu'inciter les malacologistes (qui se font de plus en plus rares) à chercher la limite de l'extension géographique des 2 espèces sus- visées et à compléter les recherches que nous avons Iait*s à ce sujet (1). Caziot. (1) Dans ma note parue n" .4.50, on a iiiipiimé par erreur Flassa puis Gérone, Reus puis Tarragone, Nerthe puis Marseille. C'asl pics qu'il faut lire. Noies spéciales et locales. 165 Mise au point. — J'ai lu, non sans c|iielquc surprise, In réponse de MM. Oaziot et Tliii'iix à la piélrruluo critiiiui' u excrréi" par moi dans le n" I-IB de la Fiuillr ». Mon titre 11 Kéc'liunation de priorité' au .sujet de la denticulation du Lmcochroa cniuliilis- siina et notes sur les variations Av YIIiUj: jiistiiiii » n'in()i<|uait pas une intention de critique. Sur le prcniier point, les auteurs de la mite adniett<>nt iiue la priorit* revient bien à M. Philippe ThoniiLs mais ils ajouti'nt i|Ue si leur note n n'a pas le mérite de la priorité, elle a permis, tout au moins, de faire connaître ce travail aux maliiooloRistes c|ui l'ignoraient ». Or, j'avais moi même signalé ledit travail dans deux de mes publications. Kn ce qui concerne les formes catocyphiennes, qui ont déjà fait couler tant d'encre ! je me défends d'avoir voulu criti(|uer les observations faites par M. Thieux à Lis- bonne pas plus que je n'ai criti(|uées, bien antérieurement, celles de M. Girartl (dont M. M. Caziot et Tliieux n'ont d'ailleurs rien dit dans leur étude). Conmie ji^ ne suis jamais allé à Lisliuine ji' n'étais pa.s qualifié' pour savoir si les observations d'habitat donnifs par M. Thieux étaient inexactes : je les liens, au contraire, pour très précises. J'ai .seulement fait ri'niarquer que ces observations ne concordaient pas avec celles faites par moi sur le littoral nord-africain et que, par suite, on ne pouvait les géné- raliser, ce qu'on aurait été tvnté" de faire en ne s'en t*>nant (ju'aux seules données de MM. Girard et Thieux. Il n'y a nullement dans le texl^' de mon article un passage qui critique ou qui mette en doute ce que M. Thieux a remarqué à Lisbonne. Ce n'est qu'en ce (pii touche à lldi.r Bi rtiiii (|ue j'ai émis un doute au sujet du chussement de cette espèce dans le groupe di-s Xc'rophiles. Je ne connais cette hélice que par l(>s exemplaires de la collection Hagenniuller qui sont vraiment des xéro- philes. Or, si les exemplaires de la collection Locard ont été déterminés par Bour- guignat, il est de notoriété' (|Ue ceux de Hiigenniuller l'ont été également par Bour- guignat. De plus, Letourneux et Bourguignat ont donné dans les l'nidromc de la Faiinr iiinhirnlurfique de In Tunisie (p. 79 à 87) imc cliissification des formes pisa- niennes où sont justement mentionnées de nombreuses variétés du midi de la France, et 1'//. lii itiiii ne figure ludlement dans cette énumération. Je me garderai bien néanmoins de conclure dans un sens plutôt que dans l'autre avant d'avoir vu le type original dans la collection Bourguignat à Genève. Y.n tout cas cette réserve faite au sujet de la place que doit occuper H. Bertini dans le clji.s,sement du genre Hélix n'enlève ric^n au mérite des observations de M. Thieux à Lisbonne. Eckmuhl-Oran. P. Pallaey. Aux jeunes ! Indications pratiques pour le mois de Juin. Acer (divers). — Chenille dans Ire samares en formation (1" génération). — Chrysa^ lido en dehors entre les écorces du tronc. = Ncpticula serico- peza Z. Id. Puceron jaunâtre, à yeux et comicules rougeâtres. = Drepanosi- phuiii aceriitiiiii Wlk. Id. Puceron brun velu. = Ghœtophorits aceris L. Achillea iiiiliefoUum. — Ch. dans li>s jeunes pousses. = Depresxnria olerella Z. Id. Ch. dans fourreau laineux blanc. = Coleophora millefolii Z. Ahii/s glutinofa. — Ch. dans mine du dessous de la feuille. = Litkocolletis cavr/fa Z. Ani/e/ica si/ve.^tri.i. — Ch. dans sommités frisées-contournées. = Depressaria ange- Itctlla Hb. Id. Ch. dans feuilles roulées ou dans les ombelles. = Epermenia chœinphylrila Goeza Anthriscus siJvestris. — Ch. dans feuilles roulées en tube; vert jaunâtre, ponctuée de noir sur les anneaux; tête jaune clair. = Depressaria applana F. Id. Mêmes mœurs, mais d'une autre couleur. = Depressaria alhipunctella Hb. Artemifia camiustrin. — Ch. dans toile sous les feuilles inférieures. = Brephia com- pusitrUa Tr. Id. Ch. dans les jeunes pousses. = Conchylis Kinder manniana Tr. et C. Moijutifiana Rôssl. Id. Ch. à fourreau minant les feuilles. = Coleophora succur- silla H.-S. Arundo Phraginites. — Ch. d'abord dans les jeunes pousses, puis dans la tige encore verte. = Schœnobius gigantellus Schiff. 166 Notes spéciales et locales. AniiiJij l'hiii(iiiiit( X. ■ — Chrysalide dans les vieilles tiges au voisinage de la partie suljmorKéc. = Chilu pJiiayinitellus Hb. Atn/i/cj- (divci's). — C'h. dans la iikm'Hc des liges. = (Iclccliid (jbxdhttllii F. R. lUirlmJa minaUx. — Ch. vivant sous les touffes-coussinets de cette mousse des vieux murs et des toitures. = Cramhux faheHns Schiff. littuhi a/ba. — Ch. entre feuille repliée sur elle-même. = Acalla niveana F. /(/. Ch. dans mine en plaque rougeâtre et à ligne excrémentielle filiforme très mince ; chrysalidi' en li'i're. = h' i lorranin spaniifiniiella Bixsc. Id. Ch. rongeant la surface de la feuille sous un frêle abri de soie blanche. = Swammenlamia pyrilla Villers. Id. Ch. rongeant la feuille en y pratiquant un grand nombre de trous. = Chclaria Hiihnerella Don. Calluna vuhiaris. — Chenille dans une toile légère sur les jeunes ramilles. = Aristo- telia ericinella Dup. Valtha 'paluxtru. — Puceron brun noirâtri; à cornicules en massue très curieusement développée en grosseur. = Rliopalosi'phitin calthce Koch. ( 'annabix sativa. — Ch. dans les tiges non arrachées l'automne dernier. = Pyrausta nubilalis Hb. t'arex acuta. — Ch. allongée, verdâtre à lignes plus foncées et à pattes ovales très développées. = Schoniobiun forficeUus Thnbg. Id. disticha. — Ch. dans mine très mince et très longuement droite d'abord, puis à retours nombreux et embrouillés. = Klachùtn pahidiini Frey. Cerastium semidecandrutn. — Ch. sous longue toile mince autour des racines et cou- rant sur le sol. = Scythris Enochella F. IiL triviale, — Ch. dans tube de soie à fleur de terre et rattaché à la plante. = Gelecliid. marmoreu Hw. Chenopodiiiiii (divers). — Ch. dans mine blanchâtre de la feuille. = Chrysopora sti- pella Hb. Cinita viroxa. — Ch. en petites sociétés au sommet de la plante reliant les ombelles par quelques fils. = Depressaria nervosa Hw. Cirxiuni (divers). ■ — Ch. iltma le réceptacle du capitule, = Ohthreutex obloiigarin Hw. Id. lanceolatutn. ■ — Ch. parmi les fleurs et sur le réceptacle. = Conchylis dubi- tana Hb. Gonvolvulus (divers). — Ch. sur une feuille à borda repliés. = Brachnda triannulella H.-S. Cornus sanguinea. — Ch. dans feuilles roulées en cornet lâche. = Pionea fulvalis Hb. Id. Ch. entre rameaux accolés. = Ancylis sicidana Hb. Id. Ch. formant une mine ovale dans la feuille (V génération). = Aiitispila Pfeifferella Hb. et A. Treitschkiella F. R. — Avant de quitter la feuille, ces chenilles s'y découpent un fourreau, pour se chrysalider à terre. Coronilla varia. — Ch. dans feuilles roulées en forme de gousse. = Gclechia macula- U'Ila Hb. ^ Corylus AvdJana. — • Ch. mineuse dans galerie vésiculaire rougeâtre à ligne excré- mentielle très mince; chrysalide à terre. = Eriocrania subpurpurella Hw. Cratœgus (divers). — Ch. entre deux feuilles rattachées par les bords. = Acalla Hul- niiana L. ci A. variegana Schiff. C'ytisus Lahurnum. — Ch. dans mines vésiculaires d'un vert pâle, sur la feuille. = Cemiostoma laburnella Stt. Ddunix Cariitii. — Ch. dans feuilles roulées ou dans les ombelles. = Kpermenia chœro- phylella Goeze. Deschampda cœspitosa. — Ch. dans feuilles minées tout le long. = Elachista per- plexella. — Seulement au sommet. = E. ZonarieUa Tgstr. Dipsacus silvestrix. — Ch. dans les capitules desséchés de l'an dernier. = Okthreutes oblongana Hw. Epilohium (divers). — Ch. dans feuilles terminales, se chrysalidant dans une toile entre les feuilles vertes. = Mompha fulvescens Hw. Id. Ch. sur fleurs et entre feuilles, en société sous une toile. = Scythris inspersella Hb. Id. Ch. dans les capsules légèrement décombantes. = Mompha subbistrigella Hw. Id. Ch. rouge, minant les feuilles. = Mompha Baschkiella Z. Id. Ch. rouge, produisant sur la tige un léger renflement. = Mom- pha decorella Stph. Eryngium, campestre. — Ch. roulant les feuilles en forme de spirale. = Pionea insti- talis Hb. Notes spéciales et locales. 1G7 Evonymus vulgaris. — Ch. vivant en société dans une toile, aux dépens des jeun£8 pouKstis. = Theri^tif inucronella Se. Jd. Ch. s'attiiquant à l'éforrir des jeunes rameaux sous une mince toile en gaiorie. ■= Ci rontuiiiti nrmunlld 1,. /•'agus silvatica. — Ch. dan.s une toili' lustréi- fous la fcuillr. = C'arrirm ijucrcana F. Id. Puceron trî's velu, déforniant les fcuille.s. = Phyllaphix far/i L. Fragaria vesca. — Ch. dan.s mine trrs tortuinisr. = Nt pticula mcuatiHa H. -S. diraniuiii sangiiirii uni. — Déformation de la ilrur et du fruit par la larve de Perrisin iiniiiiii Kief. — (A reclitTcher dans la seconde moitié liii mois). Tous les états : œuf, larve, nymphe, insecte parfait (sauf le Cl) ont été décrits dans la lievue « Mar- cellia » 1907, p. 44 et 45. N. B. — C'est par distraction sans doute que la lîevuc fait de P. gtranii le para- site de Erodium ((!eianiiiiii) cicutiiriuin. Initia flthnium. — Ch. mineuse dt!s feuilles. = Acrohpiti iiranitilhi Tr. Iris jittidis.ùina. — Ch. d'abord jaunâtre, puis verdàtru à maturité, d.ms les griiines. = Œniip/itira Pillcriana Schiff. (Ce curieux habitat de la (I Pyrale de la Vigne n mérite confirmation). Id. J'siwlacunis. — Ch. dans un tu)»' près des feuilles radicales; se métiuuorphose à l'intérieur d;uis une chrysalide allongée à dernier serment aplati. = Oitliiitœlia spargantl/a Thnbg. Lnnicera Xylosteum. — Ch. diins fleurs ne s'ouvrant pas. = Oifieodes htxculacfyla L. Id. Ch. dans rameaux de l'année précédente et y ayant produit une petite bounsouflure. = Orncudes dudtcadactyla Hb. Id. Puceron légèrement pulvérulent, à queue et cornicules égaux; sur feuilles froissées crispées. = Uyculaphis xytostti Schrank. Id. Puceron également pulvérulent, mais a. queue beaucoup plus courte que les cornicules, pruduisiint sur la feuille un enrou- lement marginal par en liaut. = Siphocoi-yTie lonicerœ Siebold. Malus communis. — Ch. rongeant la face supérieure d'une feuille, sous toile trans- parente. = Siiiuethis pariana Cl. l'opii/tis niijra. — Pucerou o vivipare aptère jaunâtre taché de brun. = Ptirocummn populca Kalt. Id. Puceron produisant, sur le pétiole un épaississement contourné en formi' Av spire. = Byrsociypta protospinz Licht. Priniida (divers). . — Ch. rongeant les graines dans les capsules, et s'y métamorphosant; l'insecte parfait laisse la dépouille de sa chrysalide à moitié engagée dans le trou de sortie. = Conchylis ciiiclla Hb. Prunus domcstica. — Le « Pucerou lanigère » si connu et si redoutable sur le Pommier se retrouve parfois sur le Prunier. = Eriosonia iiiali S;un. Ifibts (divers). — Puceron vert pâle sous feuilles groupées et déformées. = Macrosi- phum ribicola Kalt. Id. Puceron jaunâtre sous feuilles bosselées, teintées de rouge. = Myzus ribis L. Salue (divers). — Puceron vert à cornicules renflés; sur jeunes pousses. = Hyatlaphis pnstinacœ L. Id. Puceron verdâtre velu. = Ptercomina pilosa Buckt. Tilia (divers). — Puceron jaune clair à segments finement tachés de noir sur les côtés; la 9 vivipare aptère est plutôt verte et largement éeussonnée de noir. = EucaUip- terus tiliœ L. (J. G.). Nécrologie : M. Paul Fagot. — La science a été cruellement frappée par la mort inomple, survenue de AI. P.iul Fagot, notaire à Villefranche-de-l-aui.iguais (Haute- Garonne). Il fit paraître un<' grande, (juanlité de mémoires scientifiques ayant pour objet principal la malacologie. Il était membre fondateur de la Société malacolo- gique de France. Esprit fin, consciencieux, observateur mélhodii|ue, doué d'une grande sagacité l't d'une rectitude di' jugement peu ordinaire, il sera profondément regretté de tous les naturalistes. Membre du Felibrige, il fit paraître beaucoup de travaux sur la langue d'Oc qu'il avait à cœur de conserver et de rendre vivacc ei populaire. C Caziot. 168 Bibliographie. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Catalogue Jex Plnntcit noiiiinées par Alexis Jordan, avec un résumé sur sa vie, ses voyages, son herbier, ses cultures, sa bibliothèque, ses travaux publiés ou inédits et une bibliographie résumée du Jordanisme, par Cl. Roux et A. Colomb. — Lyon, A. Key et C", 82 p., gr. in-8°. M. Cl. Roux, le savant professeur de Lyon, auquel nous devons de nombreux tra- vaux sur riiistoire des sciences naturelles, vient, avec la collaboration de M. Ant. Colomb, consenateur de l'Herbier Jordan depuis 1869, de dresser un inventaire complet de tous les types nommés par Jordan, avec renvois aux ouvrages dans les- quels ils ont été décrits. Ce travail est accompagné d'une bibliographie spéciale du Jordanisme. L'importance de oe Catalogue n'échappera à aucun botaniste désireux de se reporter aux descriptions originales, car les types de Jordan, qu'on les considère ou non comme ayant une valeur spécifique, .sont indispensables à connaître. Nous n'avons pas à nous occuper ici des conceptions philosophiques ou religieuses de Jordan, mais la reniarcjuable précision de son coup d'œil et de .ses travaux descriptifs ont marqué une étape importante dans la connais.sance de la flore européenne et nous ne pouvons qu'être reconnai.ssant.s à MM. Roux et Colomb d'avoir facilité le.s recherches dans l'œuvre considérable quoique inachevée de leur éniinent concitoyen. Bihlivijriipliie inéthodiqiie des principaux manuscrits français relatifs aux sciences nntuieUes, par Claudius Roux, 112 p. — Lyon, Rey. Dans un autre volume, M. Cl. Roux a relevé et classé plus de îiiiHe manuscrits con- cernant les sciences naturelles. Il en donne le titre exact, le nombre de feuillets, la date et les bibliothèques auxquelles ils appartiennent (au nombre d'environ 80). La plupart de ces manuscrits datent du XVIII'' et du commencement du XIX" siècle. — Le classement des titres e.st fait par date et par ordre de matières. Elevage des Vers à soie sauvages, par E. Andeé. — Gr. in-8°, 252 p., 113 fig., Paris, G. Ficker, 4, rue de Savoie. M. E. André vient de réunir en un beau volume les mémoires qu'il a publiés dans la Société d'Histoire naturelle de Mâcon sur l'élevage des Vers à soie sauvages. Il est admis qu'aucune soie connue ne possède un ensemble de qualités équivalentes à celles de la soie du Mûrier, mais qui oserait affirmer qu'on ne découvrira pas de soie sinon meilleure, tout au moins d'une production plus facile, plus abondante et partant moins coiiteuse 1 M. André, en synthétisant les principaux travaux parus sur la production de la soie, en réunissant des renseignements très complets sur l'élevage des chenilles, leurs caractères descriptifs et biologiques, leurs maladies, la qualité de leurs produits, en les accompagnant de figures ou de photographies parfaites, a fait un livre destiné non seulement aux amateurs mais qui sera considté avec profit par les .sériciculteurs désireux de pratiquer un élevage plus compréhensif. Flore monographique des Âstésosporés, par Fréd. Bataille, in-8", 100 p., Besançon, chez l'auteur, 18, route de Vesoul. Les Astérosporés (Lactaires et Russules) forment une série distincte de Champignons terrestres charnus et putrescents, à hyménophore polyphylle et pédicule, caractérisés par la structure cellulaire et homogène de leur chair, par la présence, à travers les mailles du tissu cellulaire, de fins vais.seaux tubuleux ou réservoirs distincts (vais- seaux laticifères), pourvus d'un suc propre, parfois coloré, souvent très acide et rendant la chair acre ou poivrée, enfin par la forme de leurs spores qui sont échinulécs ou aculéolées ce qui les fait paraître étoilées. Un assez grand nombre de Lactaires et de Ru.ssules sont comestiDles et assez recherchées, les espèces nuisibles .sont plutôt drastiques et corrosives que réellement toxiques. — M. F. Bataille, dans la flore monographique qu'il vient de consacrer aux espèces françaises de ce groupe, décrit 61 espèces de Lactaires et 72 espèces de Russules. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthur, Rennes— Paris (1099-08) TARIF DES ANNONCES POUR LA 38" ANNÉE ) Page entière 22* » 1/2 page 12 » 1/4 — 7 » ' Le8 annonces sont payables d'avance. 1/8 — 4 » \ 1/12 — 3 » j A VENDRE UNE REMARQUABLE COLLECTION LÉPIDOPTÈRES GÉOMÉTRIDES DU GLOBE Celle colleclion, nommée avec le plus grand soin, renferme environ 18,000 à 20,000 spécimens el 5,000 à 6,000 espèces ou variélés. Elle est le produil de 28 années de recherches, achats, elc. L'auleur ayanl été en rapports avec un grand nombre de spécialistes, les renseignements synonymiques sont très nombreux. 11 y a environ 200 types originaux de l'auteur el une très grande quantité d'espèces indéterminées dont une bonne partie est sûrement nouvelle. Ce serait une excellente occasion pour un musée ou pour un amateur désirant décrire des espèces nouvelles. S'adresser à M. P. THŒIiRY-MIEG, 46, rue des Fossés-St-Bernard, Paris. A VENDRE également une Collection d'environ 260 Chenilles souillées de géomètres européennes, presque toutes en exemplaire unique, revue par M. P. Chrétien. Beaucoup de raretés. S'adresser même adresse que ci-dessus. A VENDRE Collection de 700 espèces de Coquilles terrestres, marines, dont beaucoup d'exotiques bien déterminées, plus 3,000 échantillons. Prix, 250 francs. S'adresser à M. NISIUS ftOUX, 5, chemin de la Sœur-Vially, Saint-Clair, Lyon. M. Blanc, naturaliste, Tunis, oITre les animaux du non! de l'Afrique : Mainniilores, Oiseaux, Ut'|itiks, Insectes, etc. — DC'sifc relations pour les animaux nnarins, princi- palement pour les poissons qu'il se charge de procurer dans de bonnes conditions. / SOMMi\.IKE DU 17° -152 G. Goury et I. Quignon : Insecles parasites des Cislinôes isuitc]. H. Martel : PecUinculus glycymehs cl. pilosus Linné, à propos de deux viniflos i>'iiliIIics ;i Cnncale. A. Pezant : M.illus(|u.'s fossiles do Moiinevillo (Oise) •suitci. Notes spéciales et locales : L'association des G(?ologues anglais ii l'aris (G. Dou.itsI. , Conflit d'instincts chez une Musai-aignc (A. (îiaud). L'Algue voleuse d'fiuitrcs [Colpomenia sinuosa dans le Pas-de-Calais) (A. Gjard). Observations sui- Pelohales cvltripes dans Vaucluse (M. Mourgue). A propos de Vlleliv mekuwsloma (Caziot). Mise au point (P. Pallary). Aux Jeunes ! Indications pratiques pour le niois de juin 'J. G.)- Nécrologie : M. Paul Fagot (D Caziot). Bibliographie : Catalogue des plantes nommées par Alexis Jordan Cl. Roux et A. Colc)Mb). Bibliographie méthodique des principaux manuscrits français relatifs aux sciences natu- relles (Roux Claudius). Elevage des Vers à soie sauvages (E. A^■DRÉ). Flore monographique des Aslérosporés (Fréd. Bataille). Voir les notes d'Echange sur la 2' page de la couverture. OUVRAGF.S OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE DU 10 AVRIL AU 9 MAI 1908. De la pari de : iMM. Bavay (1 br.); Bataille (1 vol.); A. DoUfus (59 br.); G. DoUfus (1 vol.); Filliozal (I br.); De Gaulle (3 vol., I br.); Rie! (1 br.); Cl. Roux (1 vol.). Tolal : 6 volumes, 63 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. KTAT DE LA BIBLIOTIIÈQUF. AU 9 MAI 1908. Volumes (de plus de 100 pages) 5.6'25 j „„„„ . ,. •. ,• _ , ^ ,, . , ,,.„ ,..-,. I s'ans les recueils perio- Brochures (de moins de 100 pages) . 41.175 : ]• « Photographies géologiques 243 ' ' !•' Juillet 1908 IV= Série, 38" Année N* 453 Ca ^Feuille 2)odite. JA's deux premières paires nuintrent [larfois des modillcations qui l(>s rapproelicnt du lype de la palle fouisseuse; ces tendances sont alois plus maniuéi's chez le çS que chez lu Q . Nous insistons en outre sur les diltérences spécifiques que l'on trouve souvent dans le nombre et le degré de développement des épines sur le sommet li-onqué du 1" article du lobe masticateur des maxillipèdes et leur rapport de longueur avec l'appendice cilié qu'elles entourent et que nous considérons ct)mme le deuxièuic article de ce lobe. La forme et les dimensions relatives de cet appendice varient également suivant les espèces. Seules des ligures détaillées peuvent rendre compte de l'importance taxonomique de ces minutieuses dilîérences. il est d'autant plus nécessaire de doiuier des descriptions détaillées et accompagnées de ligures, que le développement postembi yonnaire des Tri- choniscides est encore conqdèlemenl inconnu. Tout en tenant compte d'un ensemble de caractères morphologiques, il pourrait arriver que des stades de développement de la môme espèce soient déciits comme des espèces diffé- rentes. La façon dont les pléopodes antérieurs du (S de certaines espèces ressemblent à ceux d'autres espèces pouri'ait faire soupçonner qu'ils n'en soient que des précurseurs ontogénétiques. Il est fort probable que des oi-ganes à forme si caractéristique et compliquée que les pléopodes anté- rieurs de 7"/'. proijlnquits ou Tr. pyrenœii.s n'acquièrent pas simultanément leur aspect déllnitif. L'étude de l'anamorphose permettra seule d'accepter iléfmitivemenl les espèces suspectes ou de les rangei- dans la série ontogé- tiétiiiue dont elles font peut-être partie. Nous ne croyons pas devoir accepter le geni'e Trichoniscoïdes Sars, étant doiuié que les caractères sur lesquels il est basé se trouvent dans des combi- naisons très dilïérenles. Un corps plus convexe, une seule ocelle de chaque côté et des péréiopodes trapus se rencontrent aussi chez des Triihoniscus s. str. (T7\ Chavesi Dollf.). Les caractères tirés des pléopodes antérieurs du cf se trou\enl en effet souvent en corrélation avec le nombre de 2 resp. 3 tiges ciliées sur le bord interne des mandibules; mais Tr. vividus fait ici exception. Nous préférons donc attenire, pour subdiviser le genre Tricho- iHscus, que la hiérarchie des caractères soit mieux établie. La plupart des termes morphologiques employés par l\acovitza sont clairs et non équivoques et nous semblent constituer un progrès dans la nomen- clature. Nous remplacerons cependant le terme de pénis employé par les différents auteurs pour- désigner des parties très différentes, par » apophyse génitale du 7= segment «. Nous emploierons le terme d'épines pour désigner l'armature des péréiopodes et désignerons conune tiges seulement les appen- dices ciliés du bord interne et de l'apophyse triturante des mandibules. Le lobe interne des maxilles antérieures porte 3 « appendices terminaux ». Pour les maxilli|ièdes, nous remplaçons le terme de palpe par celui de lobe externe, étant dininé i\[\v, riicimologie de ces parties n'est pas encore établie. Les Trichoniscides offrent un intérêt particulier par le fait qu'ils renferment des espèces lucifuges épigées, des espèces hypogées et de véritables caver- nicoles. L'étude morphologique comparative de ce groupe permet ainsi d'en- trevoir assez nettement les effets de l'habitat sur la morphologie de ces ani- maux et de distinguer les caractères purement adaptatifs, dépendants du milieu, des caractères généalogiques permettant seuls d'établir les affinités naturelles. Or, comme dans le même groupe les espèces ne sont pas également sensibles aux effets du milieu, nous nous abstiendrons pour le moment de ir J. Carl. — Elude sur les Trichnniscides /Isopodes terrestres). 1 7 1 faire des gc'-néi'alisiilions liu|i hàlivcs an siiji-t ili' I adaplatioii. Coiiinie Kacusilza, nous feimis n-iivie analytii|iii' el iioiis ruuis itorneroiis à faire ressui'lir les aiiaplaliuiis spéciales Idisipie ihuis (h'ci icmis les espèces rhrz lesquelles elles soiil le plus acceiiluées. Genre LEUCOCYPHONISCUS \ eili. Dans noli-e Monographie des Isopodes de la Suisse (page li!l), "ous fuur- nissuns la |)reuve que le genre l'ii'iironjplioinscii.'i Verii. est synonyme du genre Lcuct>iiii)luii}iii(:us Verli. el que la soiis-faniille des ('iiphoui'<ej'l pour les genre-* l^niiliinti^cclliis Wrli. {- < iipUmiisnis \'erli.) (I), Lcuciicjiiihiiniscus \i'\\\. (2) el PlpunicuphniiLsi-.u.s Verli. (."{i dnil être remue A la sous l'arnille des Triilmiii.^cinw. (les genres (•niiipii'nncni des espèces hypogées ou cavernicoli's rappelant beaucoup par Irurs formes el leurs mieurs les lliijtluplilhahiius, dont elles se distinguent surtout par le dé\eloppenient île liosses sur la lèU^ et de bosses ou de crèles sm- les segments lliuraciipies. ainsi que d'une protubérance sur le ."t" segment alidoiiiinal. Ciiiiliiinisii'lliis est en outre caracti'risé par le faibl*» développement des épimères du 3' segmeid abdominal. Leucocyimioniscus Dollfusi, n. sp. Fio 1. LeucocyphonUcus Dollfusl vue de cOté sp. Fio. 1 a. Leucocy/ihoniscus Doll/usl n. s|) Dernier segment thoraclque et abdomen. Face dor.sale. Corps blanc jaunâtre. Ocelles absentes. .\nlemiules portaid à l'extrémité 2 ou 3 liâtonnets olfactifs. .Vnt/Mines à fuuel un peu plus court (jue le 5" article de la tige, composé de 3 articles, le 2' ailicle muni de quelques bâtonnets olfactifs. Lobes latéraux triangu- laires, à pointe obtuse. La sommité de la tète élevée en une bosse large, arrondie, parcourue par un sillon médian large et peu profond. Occiput muni (1) Zoolog. inzeiger. Bd., XXIII, 190(1, page 122. (2) Zoolog. Anzeiger. Bd., XXIII, VM), page 124. (3) Zoolog. Anzeiger. Ed., XXIV, 1901, page W,. 17-? ir J. Carl. — Elmle sur les ïriclioniscides (Isopodes terrestres). (Ir (liîKiue côté (riiiii' fditc iti(iliil)i''i;iiici' ((MapiiiiKM^ d'avîint en arrière et ai-r(iiitiie. Curps très convexe. Sei,Miieiil.s tlioraciqiies portant à la iiauteur du dos deux grandes crêtes lungiiudinales, comprimées, assez éloignées l'une de l'autre et faiblement divergentes, dirigées obliquement en ariière, à angles arrondis, à bord |iostéiienr resserré à la base. Ces crêtes foimenl deux séries presque paiallèles le long du dos. 3" segment abdominal muni au milieu du dos d'une grande prolubéiance conique, dirigée obliquement en arrière, profondément divisée par un sillon longitudinal et semblant résulter de la fusion incomplète de deux mamelons. La sommité de toutes les protubé- rances de la tête et du dos, ainsi (]ue la zone postéi'ieure des segments abdo- minaux couvertes d'aspéiilés sous forme de gramdations et de petites verrues. L'espace entre les crêtes du dos présente une sculpture hexagonale fine, cachée sur le reste de la surface doisale pai' un feutre liés lin. Les côtés du dos lisses ou faiblement ondulés. Kpinu'^res thoraciques larges, rectan- gulaires, à angle antérieur arrondi, à angle postérieur obtus, à bord latéral droit. Les épimères du 1" et du 7" seguient Ihoi-acique plus grandes que les autres, celles du i" segment dislinclenient relevées et pi'olongées en avant vers les lobes latéraux de la lêle. l'ipimères abduminaies plus petites que les épimèi'es thoraciques, dii'igées (ilin(]uiiuent en arrière, à bord antérieur légèrement arqué. l'iéotelson tromjué, à boid postérieui- droil, à angles obtus. Péréiopoiles trapus, munis d'épines faibles el jxhi nombreuses sur la face inférieure; l'épine apicale inférieure du caipopodite longue, à extrémité bifide; propodile |ioilanl en dessous seulement 2 ou 3 épines, en dessus à l'extrémité une loulfe de poils lins et une tige plus longue, ramifiée. Uropodes courts, coniques; les endopodites atteignant presque l'extrémité des exopodites. Longueur du corps : 4 "'/'". Largeui" du corps au milieu : 2 "/". LniaUtés. — Grottes de (Iboiauchc ilsèreK 1 Q. (laves de Saiut-Nazai!T-en-llo\ans (l)rôme), 1 g. Hemvrqie. — La desci-iption précédente, ainsi que les figures, se rap- portent à l'individu de la première localité. Chez l'exemplaire provenant de Saint-Nazaii-e les crêtes du thorax et le mamelon abdonnnal sont encore plus élevés, les segments thoraciques 3 à o sont plus nettement étranglés transvei-salement sur le dos, en avant des crêtes et s'élèvent vers le bord postérieur. Mais ces différences ne sont (]ue graduelles et ne nous semblent pas avoir une valeur spéciluiue. Dans tous les autres caractères les deux exemplaires sont identiques. L. Dnllfusi se distingue de L. Bertkaui (Verh.) de provenance inconnue, ainsi que de L. riil)bosiis Carl trouvé par nous dans une grotte du Tessin, auxipiels if lessemble dans l'aspect général, par la division longitudinale du mamelon alidominal ainsi que pai" les aspérités sur les bosses de la tête, les crêtes thoraciques et le mamelon abdominal (1). Genève. D' J. Carl. M suwre). (1) Voir le tableau comparatif de trois espèces de Leucocyphonisçus dans J. Carl. Monogra- }iliie der Schweiz. Isopodcn, S. 15G. Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de MonnevUle. 173 MOLLUSQUES FOSSILES DE MONNEVILLE (Oise) {Suite) Clavella. /'. fnnt/œrus Sol. = A', srti/aris Laiii. = /'. r/artl/dtiis Liiiii., (jiignon. = /''. ihfonnis Sol. = /'. coujuiirtua Di'sll., Parues. Uosliaji's;, ciéaiil suii /•'. coiijunclus, ne .s'a|jei(.-uil pus qu il luprutluil la description du /•'. clarcllalus de Lainai'ck dont il l'ail, de par le sommet, un /'. longœcHs. Mais cette partie est ahsolinnenl idenlicpic ciicz le scularis, le ruyosus, le luliciculinux, ce qui rend le iiuni de liraader inapte à en carac- tériser aiiciMi el à remplacer, cumiuc le piupuse M. (lossmann, /•'. hnKjn-iuis Lani. qui n'est ipi'ime \arieti' du l\ pe anglais, car' on trouve, raicnient mais eailin on trouve, dans le calcaire grossiei', une forme très voisine de celle nomm(;e scalaris [n\v Lamarck (un écliaidillon identique h Grignon) el qui est un des lypes du li)iiij:fnu iloimé pai' jiiander. D'après une autre ligui-e du même auleui' nn xoil (pie luityicrus Sol. et longiri'us l,am. sont alisoiument s\ iiiHiymes. J'ai d'assez gros cottjiinclus des sables moyens (.Mary) (pii, par 11' (piart de leur dernii'i' tour, deviennent brusquement scalari.s. Ceci offert aux méditations de M. lirabau (pii, à dislance — de l'autre cOlé de l'Allan- tiipn; — à l'aitle d'un quarteron d'échantillons en mauvais état et de prove- nance douteuse, prétend ajouter à une nomenclature plétlioiiipie encore une ■ bon pottier de lerre », qui le incMiier disci rua l'origine des fossiles. Latirus. I.iilirus Micheleti (nov. sp.), fig. 15. Celte forme maïupiait dans les sables moyens; elle est très voisine du /■'. luniculosus de Lamarck, mais ses côtes sont beaiicinip plus accentuées et moins nombreuses; très obliques, elles donnent à la spire un aspect tordu. Le canal s'efllle davantage à son e.xtrémité et est d'une moindre longueur. Les tours portent un bourrelet bilide surmontant quati-e petits cordonnets 174 Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monneville. Ii.iiisverses en rampe déclive suivis de ticiis cofdnns plus forts avec un intei- calcaiie dans les iiilei valles; les grus cui-duiis s élaigisseiil sur le dus des eûtes; toute la sufface, sauf les gros cordons, est (iiiadfillée par les accroissements. A la base il y a un quatrième cordon, simulant la chaînette des liorsonia il est suiiiioiité de trois cordons lins (>t suivi de deux autres en dessous. Ensuite les curduns s'alternent en grdssissajit el s'enroulent autour du ctuial. La iiiluuielle |iorle deux plis ohliipies assez loris que, sur un écliantillun tioué, on jteut suivre presipie jusqu'à l'origiiu' de la s|iire. Le labre est crénelé inléiieuicment. Assez, i-an.' à .Moiine\ille, un la ti(iuv(.' aussi au Huel. dette espèce est dédiée à J. Miclielet, l'iiisloi-ien imivei-sel, commentateur eiilliousiasie de .. notre grand lianiai-ek ". Liostoma. Murex bu/biis Sol. (Grignon). l'inihi Jœviyata Lani., Grignon. = Fusus bulbi/oniiix Lani., Giignon. l'iiuln >:i/brarmata Lam., Houdan. Murex pirux Sol. (Le Ruel). La synonymie ci-dessus est donnée par Lamarck lui-même; on peut y joindre M. \nrus, aussi éloigné de P. subcaiinata que /■'. biilbifonne de /'. Ueoiyuta. Il y a deux formes principales pour une seule et même espèce : les colu- nielles coudées el les rectilignes. Le premier groupe. Fuseau de Lamarck, n'offi'e quelquefois aucune différence d'ouverture, de columelle, de canal et d'embryon — face, prolil, dos et plan — avec F. anliquus. Le second groupe est intermédiaire enti'e la Figue (Bulla jlcus) et la pirule mélonyène, et il en l'ésulte que ce n'est plus le genre (|ui est en (piestion pour une seule espèce, mais la famille même. Etant donné les divisions si étroites qu'on nous fait aujourd'hui, il est reposant de jouir dans celle-ci d'une pareille latitude. Brander ligure deux formes sous le nom de bulbus : Lamarck ayajil attribué ce nom à la forme de fuseau, il ne peut désigner aussi la forme pii-ule. il en faut revenir à Pirula Uerigata Lam. ou à Buccinnm ccntdidittn Gmel. si une ligure de ce temps-là peut trancher la ipiestion. Pour Lamarck c'est un synonyme de bulbus. Cominella. Bureinum Andrei Bast. (Le Guépelle). B. mib. Aiuhfi d'Orbigny. Malgré l'insistance de Deshayes au sujet de l'identité des deux coquilles, M. Cossinann adopte la rectillcation de d'Urbigny en se basant sur le nombre des cordons : trois à Mérignac et quatre à Paris. Mais à Monneville on en compte jusqu'à huit, d'où il résulte que quatre et cinq cordons caractérisent encore Andrei, et les échantillons qui en ont de six à huit sont réservés au siili cher à d'Orbigny. Les rides columellaires manquent très souvent, Cominella pour Fischer, type de Tritnnkh'u d'après M. (lossmann, cette espèce proteste, à sa fagon, contre la multiplicité des genres. Ne se contentant pas des deux sus-nommés, elle passe encore dans trois autres. La fig. 1,3 est d'après un échantillon qui porte non des rides, mais deux plis ohbques et tordus sui' la columelle, avec des crénelures allongées à l'intér'ieui- du labre qui donnent à celte variété (l'individu figuré n'est pas unique) l'ou- verture du Fuscidlaria iiilipa. Est-ce le Turbinelln pulcherrima Desh. ? Il y a bearrcoup de l'essemblance. La var. frg. 14 a la columelle sans rides ni plis, tor'due, ainsi que le canal, comme le Buccinum bistriatum, type dir genr-e Ciirtochetus. Enfrn le Latiius Bnutillieri du Fayel n'est qu'un noirveau jeu de physionomie de cette inconstante espèce. Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monneville. 17ô Tritonidsa. Fufiis asperului Lam. , Grignon. A'u.su»- liiyaultl Dcsh. , C'aumont. F. speciosus Desli., Eiinenonvillc. f'usus interslriatus Drsh., Chaumont. Tritiiimittii r(iiiii/i/i/uii(i Piz., Grignon. /•'. itlicntus Dcsh., Monm-ville. = Fusils po/yijDniis Lam., non Gincl. = l'isunia subdt ntata Cos.sni., Crcsnes. Turbindia l'arisiensU Dosh., Valnion- (ioia. Cette espèce, (l'al)Oid classée par M. Cossiiiann Siplionalia et supprimée l'tisiiili', avait «Mr tt'dr'ctilc sous le nom de l'ixania sxthdcitlata. \u hois Cioiiel on la voit (Irvi'iiii- Eiilhrui rcdiuUi : (Miiliarras de clioisir un gcnic. Typhis. Murex pungens Sol. (Monneville). ( 7'yp/iis parisiensis d'Orl)., Qrinnon. Kcliaidillons en mauvais état que je laisse suus la détcr-mination de Deshayes par similiUnle de localité. Il est douteux (ju'ils puissi'nt se rapporter à l'espèce de tlrignon. Murex. Murex subrudis Sow. (Valmondois). Fusas subfnwe/fosus Dpsh., Monm-ville. M. distans Desh., Valmondois. = Miofj dcptiupinitus Desli., Auvers. M. nncro/)terus Desh., Valmondois. = Fnsu.i lurisulcatus Desh., Monneville. M. (tsptr Sol. (Valmondois). = Miirrr Aurersicnsif Desh., Auvers. M. spinuiosus Desh. Monneville. Le M. Auvi'rsieusis tiguré dans le CaLaloguu île .\1. Cossmaïui est un M. spi- luitosuit signalé au Guépelle par Desliayes. Celui de Monneville (l'Auversiensisj est sendilaliie à la fig. de Desliayes, mais il n'a (jue très rarement les cinq pans dont parle la description. Les côtes augmentent une à une, i\ huit ou neuf c'est le l'usas rurisulcalus, rornemi'ntation transverse restée à peu près la même. Mais elle change à son tour; les lilels se régulaiisanl, leui-s inter- valles devenant égaux : dans ce cas, neuf côtes caractériseid Murex depau- juTutus. Les côtes conlinuent d'augmenter en nondjre, jus{]u'à donner le type prinutif du /'(/m/a laiiwllnsus. Kspèce et var-iétés sont poui' M. Cossmann de deux sous-familles dillereides. Ricinula. C pic/induriK Desh., Auvers. Purpura ringtns Desli. , Auvers. Terebelluni. Triton. /Sid/u .<,i,,ltti Sol. (Grignon). Cancellaria volute/la Lam., Grignon. Rostellaria Tritoti cuneatus Cos-sni., Le Fayel. /_,,^^., /,^,^,.^^,^, g^^, (Monneville). Cassidaria. Triforis. Cassidaria retnsa De^h. , Auvers. '/••/• i- . r\ i ^r i j«- /-. • ;„.■ i-v I, I , t7„,.,i J rifons phcatus Di^sh., Valmondois. C. stngularis Desu. , Le rayel. r,, i ■ t\ u n ■ •' t j y suiguùiris Desh., Grignon. Cypraea. 7'. bi plient us Rouault (Chaussy). C. elegans Defr., Grignon. T. sinistrorsus Desh., Grignon. C. Burtonensis Edw. (Le Ruel). = T. breviculus Cossm., Le Fayel. Il n'y a de différence entre les deux espèces que l'inégalité du fdet médian dans le 7'. brniculus, inégalité plus ou moins prononcée suivant les échan- tillons. In individu mutilé de son vivant et (jui s'est réparé ensuite lui-même vient apporter son témoignage. Ilrcriculus au point de départ il a, sur le tour et demi postérieur à l'accident (juil a éprouvé, une égalité parfaite de ses trois rangs de tubercules. Cerithium. J'aurais dû, en commençant, expii(|uri' pourquoi cette étude ne mettait pas à profit les derniers travaux de M. Cossmann amenant dans la nomenclature de nombreux changements pressentis dans son Catalogue et définitifs dans la i< Palœoconchologie comparée ». Je le fais à propos de ce genre, l'un des plus... éprouvés par la nouvelle 176 Ayni. I'ezant. — Mollusques fossiles de Monneville. classilicatiun. Les observaliuiis sont, du reste, générales et puuriaieiil avoir lieu à prupus d"uii grand nunibie d'aulies divisions pi'oposées. Celles qui conceinenl le genre CeriUiiurn, qui devient presqu'à lui seul plus (pi'une famille — un cénacle, sorte de sous-sous-ordre, — sont liniilées d'une fai-on si (droile (juc i''esl presipie la réli'ogradution du génie à l'espèce, parfois à la variété, l ne diagnose générique (pii ne tient pas en cinq lignes n'a d application ligoureuse que sur un type choisi; les autres espèces qu'on veut assimiler à ce type, si ce sunl de vi-aies espèces, apportent piesque toujoui's avec elles leur démenti. .Actuellement, nos espèces ne sont pas assez connues poui- ipie la construclion no tombe pièce à pièce, à mesure des constatations nouvelles. Les foinies " géronliques » sont si rares que beaucoup sont encore ignorées. .Moimeville en révèle une ipii d'un TiaraceriihiunL (G. angustum) fait un rukjocfritliimn. Le C. coslululum, génotype de Tenulcenlldum, n'est pas un échantillon adulte tel ijue ji' l'ai ti'ouv('' à Moncliy, et c'est dans ce cas une vaiàété du C. Unni'llo.sum, ce qui lamèiie l'espèce pi'écitée, Vulgocerilliium, tandis qu'il faut l'aller chercher dans le voisinage des Biltium, sous-genie de Cerilhium devenu sous-famille. Le C. SL'migranulo.sum, pris connue [iiUiuin dans la plus grande partie de son existence, voit les niaci-obites de son espèce finir ] ulgoci'iithium ; le C. giganteum a une ouvert UL'e de Uittiniu jusipi'à la foiiaation de son premier gros tubercule. Il est presque certain ([ue la forme gérontiquc du C. Lcujroiji n'est pas connue et on peut la supposer voisine de celle de C. spiralmii. Vax (■onq)aranl ensendtle de jeunes individus des deux espèces, on constate à l'intérieur des tours les mêmes pai-ticularités de côtes et de rainures parié- laies et chez les deux la même pr(ijection rectiligne du canal. .\ noter que le très jeune sijiruluia décrit comme scalaire est ombiliqué. Les très vieux C. Valdencuricene ont l'ouverture du C. ebeninum avec la gouttière calleuse qui prolonge vers la pointe le haut de l'ouverture et le canal terminal réduit à une sinq^le échancrure. Très éloigné connue classe- ment du C. Iw.ragoiiirm, ils ont encore tous deux même ouverture à l'état jeune. Elle est identique à celle des espèces qu'on lapporte aux Lampania. Si ce rappi-ochement est exact nous n'en connaissons pas d'adultes, car aucun échantillon ne montre l'espèce de dent, saillant sur le contour inférieur de la base, et (jui tei mine la columelle chez le C. znnale. Les dents internes des Tcrebralia existent dans toutes les coupes et chez tous les CeriUies porteurs de varices; — on les trouve aussi chez des espèces qui en sont dépourvues : C. giganteum, paralmii. Enfin quelques Cerithes ont leurs variétés classées, comme Polamides, ('. denlinildliim, (\ sub. slriatum. Cerilhium. C. Auversiense Desh., Auvers. C. se/ratum Brng., Grignon. C. paratum Desh., C'aumont. = C. mutahile Lam., Grignon. L'étude d'un grand nombre de pointes fraîches de C. serratum (Parnes, o' couche) explique le nom de imitabile choisi pour cette espèce, créée sur des jeunes. L'espèce à lai]uelle Deshayes avait appli(iué ce nom par erreur a été nommée par Munier-Chalmas C. Maryense. C. denticulaluiii Lam., Grignon. = C lunhrdlatii.m Lam., Grignon. = C. Hericarti Desh., Sentis. = C. Brocchi Desh., Sentis. = C. Roissyi Desh., Sentis (ej- partae). Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monnetnlle. 177 (iii \iiil à Parues h- i . ilc)}ti(iil(iliiiii î\ huiis mis (c'est le car'act^re diffé- rnilit'l (lu ' . iiiiiliii'lliihim). s('iiilp|iil)lr ;'i la vci-sinii du ('. Hnicchi il<' Mmiiic- villc, sr j,'aiiiii' (II' diMix faiif^s de giaiiidalioiis ([iii aiii,Mii('ntf'nl de \mIuiiii' r-l liiiissent |)ar se cliaiifïi'r en cai-èiios pai- ronlacl iidiiiM> des lubercnles; ces catvnes so midlipiii'nl par diMlnulilfinont ol l'on arrive ainsi à C. Ilfvirniii. lîeaM<'nii|) des (''riianlilinns rapportés h C /?ni\\(// son! ici des poinles de ''. ilenticulutnin d'une variété iidinie d'tu-neineidaliim. O. Ezaiirillnisix (nom. mut.), Kznnvilli'. = C. tiibi milnxum Dosh., mm Lani. = C Jinicr/ii Dcsh. (fj' partœ). Sans pouvciir acluellenienl nieiti'e une foi'mc sous le iinin de i.ainarck. lin est sûr que Desliayes l'a a|iplii|ué à une espèce dinv-reide. Il la eliercliée. dilil. à ('■iJi,'iiiiM sans succès: il aurait pu sV'\ilei- celle peine en s'assui-aid de la provenance doujours ! (lourlafïnon). l,e nom iVE-diirillrtiMis coni- |irendrail, avec \o faux liihcrciihisum. ce qui reste de lirncchi après qu'on en a séparé les variétés h \it\w< mrs (|ui onl été portées au C. denliculatum . C. Boni'lli Drsh., Bcyncs. C. tiarn Lani., GriRnon. C. Irirririnntiim Lani., Grignori. var. *". mltm Lani., Grignon. var. = l'otnmiili X DrpontalVuri Cossiii. = f. Uriireri Dosh., Clianilwrs. var. = riititiiii'/ii/>six r(iiiiislin.-ir.-st un éclianlillon de la variété ti-ajuie qui. condilant le délroit eiilre les TinrarerilhitiDi et \lilq<)ci'ritliiinn rend ces subdivisions caduipies. Ce i< Geronte » a tout un grand tour de plus que l'échantillon figuié pi. 'iît, fig. 1-3 du premier ouvrage. L'ornementation s'enrichit aux deux derniers tours de rides d'accroissement qui feslonnent tous les cordonnets transverses el leurs inlei-valles e| vonl s'arrèler à moitié de la base sur une petite carène i]u'ils lenderd granuleuse. Les qualie cordons du dernier tour, très |)ioé- minents, découpeni un labie qui devient digifé avec de peliles goullières inférieures lui donnant l'aspect du C. Inmellosiim (fig. 17). C. tvrritrUntiim Lam., non Desh., Crépy. = O. oni/ii.ifuni Do.sh. (fx pnrtn^), Valni. = C xuhiiJa Dp.sh., Sonlis. ttesliayes n'a pas reconnu l'espèce de Lamarck dont la longueui' est de S i'i !) "T. Celle de lle.shayes en a 4.^î, c'est déjfi sulTisant pour montrer l'erreur. « II semble que cette cerite soit un passage aux turritellcs, car elle en a 178 Âym. Pezant. — Mollusques fossiles de Monneville. » un peu l'aspect el elle offre de même un sinus au boni droit de son ouver- » ture. Mais elle a un petit canal et une gouttière comme les cerites. » L'espèce de Ucshayes n'a pas de canal, » ses stries tiansverses sont les unes » très fines et peu apparentes et les autres, plus saillantes, sont au nombre » de deux ou ti-ois sur cha(|ue tour. Vers le sommet de la spire, les stries » transverses sont croisées par des plis verticaux plus ou moins prononcés. » La coquille de Desha\ es poite quatre gros sillons et des côtes jusqu'au dernier tour, il est inutile de chercher un nom pour cette soi-disant espèce. Je ne la connais pas et elle semble mènip un pou mythique. Pour Desiiayes, ce serait une variété du scdldfdhtc.s. M. (lossmanii la Irouvi' (lifUi-iirinent sépa- rable du C. inlcniiptiun ? Quelques échantillons du C. iurritcUdlmn portent à l'intérieur du labre les rangées de granulations caractéristiques d'une section de Potamides : granulnlabium. C. ohUqiiaUim Desh.-Ctiery, Chartr. La réunion du C. lutdljcruui à cette espèce, indiquée par M. Cossmann, ne peut s'expliquei' que par l'absence de l'une des deux au moment de la comparaison. Sauf l'ouverture, le C. nodiferum ressemble beaucoup plus aux C. pleuro- tomoides très frustes de Monneville. Il est comme eux plus ou moins svelte ou trapu. L'ornementation débute comme ciiez tous les issus du liara par trois cordonnets granuleux égaienieid espacés, le supéi'ieur devenant noduleux et gagnant de plus en plus sur les tours jusqu'au dernier. Semblables à leur point de départ, la plupart des échantillons ont une ornementation transverse différente : des stries gravées plus ou moins profond en nombre variable ou encore des séries de rubans tiès aplatis dont le contact, pai' une ti'ès légère imbrication, simule suivant l'éclairage une strie ou un filet. Les tours souvent presque plans sont parfois plus convexes : dans ce cas, la rencontre des lubans forme un angle légèrement caréné. Le système de stries ou de rubans se continue sur la base dont la convexité est limitée par deux ou trois rubans ou stries plus accentuées. L'ouverture a les mêmes caractères que le iiara, mais plus épaisse dans toutes ses parties. Monljavoull (Oise). Aym. Pezant. lA suivre). CATALOGUE RAISONNÉ DE LA FAUNE ERPÉTOLOQIQUE Des environs de Sainte-Cécile Sérignan, Orange (Yauclnsej L'étude de la faune erpétologique dans le département de Vaucluse est délaissée au point qu'il ne m'a pas été |iossiblo de trouver, à part quelques rares notes du D' Reguis, un travail suivi: pour ce qui est des environs immédiats de la localité oij je me trouve, alisolument rien n'a été fait. Je pense qu'il est donc intéressant de publiei- un catalogue raisonné des espèces que j'ai pu observer depuis près de quatre ans que je multiplie les excursions autour de Sainte-Cécile. Malgré certains propos exagérés sur les serpents de ma région, propos que répètent à satiété les paysans, il y a un fond de vérité au sujet de la taille de certains reptiles. Cependant la plupart du temps l'exagération est M. MouRGVE. — Calalagur riiisoimé de la Faune evpétolngique. 179 llagr.iiiti'. \ Cl' siijil je I i|Mnilujs ci-dessous deux conversatiims (|iii (''(lilifront ceux (|tii liruiil ces li,i,'n('s : .< Ali ! iiMviisiriii .Mdiii j,nir, j'ai vu un serpciil l'auli(^ jour, il m'a l'ail pcui. Il s'csl dicssi'' à I iiiriic au moins !... — El quelle grosseur- avait-il'.' - Au moins comnir mif houleille d'un litre ! — Ah !... El sa longueur'? — Au moins T'SO !!... » Je suis lixé ! 2° dialogue : « Si vous aviez vu re serpent, monsieur h- l'Iiarniacien, vous aui'ie/ iMi jieur !... » Et moi, scrpliiiuc, de sourire en pensant ;\ <■ nui peur >'. <• Ouand il a travers(^ le ehemm, il n'en finissait pas. — Ah bah ! (luelle longin'ui- pouvait-il avoir? — Au moins .'{"iiO ! — El comment était-il gros '? - oh ! au moins comme la moiti('> de mon poignet !... » .le suis à nouveau llxi^ ! Le jiaysan vaiichisien se laissi' pincer sur le diamètre s'il paile de longueiii- el siu' la longueur s'il parle vie diamètre 1... Il n'en est pas moins vrai (pic la contrée rent'i'rme des couleu\ies de taille e\ceplioiim'||e; c'est toujours la même espèce (pii allcjnt le maximum. Culni^i'ltis insignitus, variété Lacertiiid, (jui est du resjc un colulprit'iiiiiir. .j'ai trouvé dos peaux de mue de 2°'ri0 correspondant prnhalilcMieiil vu rallongement à des l)étes de 2 mètres à 2"'2I). {■'iiiin il ne m'a ('té (pie fort raremeiil possible d'axdir (piehpie persomie de bonne \tilont('' iioiir in'appoiter les animaux ipi'ils tr'ouvaieiit: je rapiiel- lerai dans les ligues (pu mui! sni\i-e ceifaiiis cniieii\ prejiig(''s en conis dans nos campagnes. CLASSE DES REPTILES ORDRE DES SAURIENS Famille des Lacertidés. I.ÉZAKi) vi;i(T 'l.iiicrld riridis). — .\oni du jtays : Luzer. — Celle espèce est commune, surtout la variété piquetée de noir; je compte pour mes (Mivirons : 1° Variété piquetée; 2° - - concolore; 3» - - à taches noires rares; 4» - - à 2 raies; 5° - - à 4 raies: 6» - - h 2 raies ^petite race^ l'uur cette ti" variété, je fus pendant longtemps perplexe et j'hésitais beau- coup à lui accorder une place; elle arrive au maxinnim chez moi à 20 centi- mètres de long, brun chocolat avec des taches plus claires sur le dos, deux raies blanclit>s limitant ces taches de cha(pie ci'ité des flancs, dessous vert jaiiiiàire; l'adulte ai-r'ive à 2(1 centimèti'es. |)as |(lus; je développe du reste l'étude de cette variété dans mon travail sui' les Hcptilcs du Midi 'l'égion de l'olivier-). LÉZAno OCEI.LÉ '/>. nrrllata). — Nom du pays : Rassado ou AiTassado (1). — Comunin dans mes environs, où il att(>int ."ill centimèties de longueui'; il n'est donc jias aussi grand que ceux de l'IIéranlt. du Gar'd, etc., oi'i j'avais constaté 72 cenliinètics. Au sujet de ce lézaid si beau de livrée, tous les paysans affirment avec entêtement que 1' " Arrassado » est gi'ise et que son venin est terrible, si lerrible ipie loiS(pie. par exemple, elle rnoi'd le manche du fouet (]u'oii lui présente, le veiiiii ■• ciiurl » le long de ce manche et va blesser f(ii-t(Mnenl la main (pii le lient (liic la l'Iuiisnlr de Lucain): en outre, on est IM'isiiadé ici ipie cet animal att.a()ue l'homme ! Der'nièicmenI, 2fl avi'il lltos. \o revenais d'excursion et monliais à un (1) Le nom proven(;al du Lézard nrcllé, Armssado, vient du verbe arrassar, arrêter a qui ariète ■•. .V In v(^rili'', (juand i! c^t acwi- de tr'ip pn\s el (ju'il ne peut fuir, il n'hôsite pn.s à -s'eiancor sur bi'lcs et fiens, el cela tn's rounidcu.seincnt; en somme : « cet animal n'&st pas mecliant, quand on i'aUaque... il se détend!!!.. », 180 M. Moi'RnuE. — Catalogue niisomu' de la Faune crpétnlogique. gi-oupe de villageois attablés au café un beau lézard ocellé qui, tout h coup, me saisit l'éminence bypothéiiar (endiuil le moins sensible de la main pour pareille pression); mes concitoyens se levèrent, terrorisés ! Dire que c'est au XX" siècle qu'on voit cela !... LÉZARD DES MiiuiLLES //.. iiiuioUs). — Nom du pays : Lagramuso. — Extrêmement conuuun, surtout près des haiiitations, sur les murailles chaulfécs par le soleil. H existe ici une joli»^ variété avec taches bleues sur tes lianes reproduisant à peu près celles de l'ocellé; je compte ici S vaiiélés. PsAMMODROME d'Edwards 'Ps. Idspamcus). — Nom du pays (ne se distingue pas du lézard des murailles). — Ce petit lacertien est assez coninuui dans certaines localités de mes environs; je l'ai trouvé ces jours-ci sui- le talus d'un chemin creux parmi les cistes, dans un endi-oil où il n'y a pas de sable; j'en conclus qu'il se tient ici partout où il y a une chaude température el (pie le sable est pour lui un milieu plus chaud mais pour le(|uel il n'a pas d'absolue préférence (1). Non menlionné par aucun naturaliste pour le Vaucluse. Famille des Scincoïdes. Sei's ciiALCiUE iChulcides linealus). — Nom du pays : Orgueil, Anadiel (sans yeux !) — Extrêmement commun dans les prairies et dans les fossés herbacés des environs, mais très dilhcile à capturer. Je ne trouve ici que la variété à plusieurs raies; les préjugés contre ces charmantes bestioles ne sont pas trop vivaces ici, on ne le craint pas autant (]ue la " liassado » !... Orvet commun lAnguis fragilisj. — Nom du pays : Orgueil, Anadiel (con- fondu avec l'espèce précédente). — Moins commun que le Seps, se trouve dans les prairies humides, alors que ce dernier va de préférence dans les endroits secs et chauds. Les gens ici sont persuadés qu'il est aveugle (du reste, il en est ainsi partout; les Anglais ne l'appellent-ils pas « Blindworm »). » S'il y voyait, me dit-on, vous ne le prendriez pas comme cela !... » Je compte ici trois variétés. ORDRE DES OPHIDIENS. Famille des Colubridés. (Couleuvre a collier 'Tropidonotus naln.v L.). — Nom du pays : Ser d'oïgo. — Assez commune près des fossés el des mares; j'en ai pris une de ["".^O, ce qui, je crois, n'est pas commun. Coi'LEi'VRE VIPÉRINE (Trop, vijicrimts). — Assez commune aux mêmes endi-oits, sous les pierres ou dans l'eau (pmnd il fait bien chaud. Ses variétés sont nombreuses ici. GouLEi'VRE A ÉCHELONS (Phinerhis .sralaiis). — . Nom du pays : Ser. — La plus conunune de nos couleuvres après les deux citées, arrive à 1"30 dans les enviions; le plus irascible des reptiles du pays (Voir d'intéressantes obser- vations dans mon travail sur les Ucpldes du Midi). Couleuvre verte et jaune iZameniti viridillavusi. — Peu commune, paraît cantonnée surtout dans la plaine circonscrite au nord de Sainte-Cécile par Rochegude, Suze-la-Rousse et Tulette. Cette année, en mars, j'en ai captuié une de l^iri après l'avoir photographiée au moment où elle se cachait smis une touffe. ORDRE DES OPISTOGLYPHES. — Famille des Psammophidés. Couleuvre de Montpellier fCœlope.llis insignitus). — C'est l'ophidien que je rencontre le plus souvent dans mes excursions; j'en possède un exemplaire (1) M. de Fischer, erpétologiste russe, rappnrie la nièriic observation pour Montpellier (Valéry Mayet, Faune terrestre, Hérault, Luc. cit.). M. Moi'RGiiE. — Catalogue raisonné dp la Faune erpélologique. 181 ilis environs ijui a \"'S1 de longueur et j'ai en pri^paration ostéologique un (•i;hii' d'une (|ui av.iil |)liis de 2 niMres: on liouve des peaux de mue d'une longueur exce|tli(iniielle. Je ne imis adriieltir di' dilîrmice Iraneliée entre Cd'liip. insigiiitiis et liirPrl>)iii. cai- j'ai \ii les drux variétés accouplées très sDinrid el non pas uni- fdis |»ai' hasard; il n'en i-sl pas nmiiis vrai ipie res|)éce à raii's Iraiisxcrsales jaiuies sui li' dos et h coluralidn varié-c de la lèle et du ilessous du corps atteint une taille moins grande ipie la variété verl sondtre; celle dernière possède une partie noire nu iiresipie en arrière du cou, comme si elle avait été saisie par une main enduite de noir' de fumée (les sujtds ipii vietMietd (le Dalmalie sont di' même cdjnrjs). |{ednut('i> |iar les pa.Nsans plus (pi'auc une aiilre espèce, m'a \alii le jilaisii' d'iiitéressaides ohservatinns l'I reelnirlns pii\siii|(igi(pies consignées ailleurs. CLASSE DES BATRACIENS ORDRE DES ANOURES Famille des Hylidés. nAiNF.TTF, VF.irrK ///. riridis). — .\iim (lu pa\s ■ Heinetto. — Très cnmmune ici. A (humé lieu poui' moi, ces derniers temps, à des expériences démontianl irrél'ulalileuKMit iahsence ahsolue du pliéniimene de mimétisme accordé à celte espèce par (juclques naluialisles. Famille des Ranidés. C.RENoi'iiXK VKKTK 'lUiiin ftrulcntit). — Nom du pays : Granouhio. — Très coiumune ici, surtout en eau assez profonde. t'iKKNoni.i.K uorssE illdiut [iiscn). — .Nom du pays ; Granouhio. - - Uai-e ici, a\ec H. c.sculenta. Famille des Bulonidés. CiiM'Ari) cvLVMrrK (lliila idhimild Laur.). — iNom du pays : Grapaou. — Très conunun, mais diflicile à ca|iturcr en dehors du rut. La Q, en particulier, est li-ès agi'éablement et diversement colnriée. Le cf est plus clair que la g. (iR-VPAUD COMMUN iBiifo viilgahs). — Très commun, mais moins abondant que le calamité. \ |iiiipiis (lu (;i'a|)aud, un préjugé est fortement ancré dans le Vauchise. Lorsque (juel(]u'un tomlie malade, surtout de la fièvre typhoïde, on met un crapaud sous .son iil « pour lirei- le venin », disent les paysans, et quand le crapaud m(>url, on est persuadé ahsojumeid. que le malade est guéri. Souvent, lorsipi'un m(''d(M'in esl appelé (ajirès le crapaud !!) il n'est pas rare qu'un de ces batraciens lui (tasse entre les jambes !... (In m'a raconté (pie, en désespoir de cause, un homme atteint d'une maladie de la colonne vertébra^(^ » du dos », m'a-t-on dit, mil, sur le con.seil d'un voisin, un crapaud vivaid contre son dos, serré avec une ceinture: le crapaud, peu après, enfla beaucoup (^1 deviid, paraît-il, tout bleu (il devait pouri'ir, nalui-ellnnieid li; l'Iiounne. me dit-on Irioiniilialeinent, fut soulagé et guéri peu après. ■■ Xdus voyez bien, ajoute mon iiderjocuteur, que le crapaïui a (le meilleures di'ogu(>s (jue vous, pui.sqn'il u tii-e le venin !! » i'our d'autres maladies, c'est sur la fêle, dans le bonnet de colon, qu'on met la pauvre hèle jusqu'il ce que niorl s'ensuive !... et putréfaction après !... Famille des Pelobatidés. l'KLoiiVTK l'ONCTuÉ [l'clixlfiips pituctdtiis- Dom.). — .\ssez commun, mais ne se capture qu'ù la pariade et dans un laps de temps très court, 8 jours au plus. J'ai cependant caplui-é à l'eau un Pelodyte g le 28 décembre dernier. 18'2 M. MouRGUE. — Catalogue raisonné de la Faune erpétologique. Pelobates ciiLTRii'i\DE fP. cuHvvpes). — Gel intéressant batracien émi- nenuuenl terrestre n'avait jamais été signalé, à ma connaissance, dans le (lé|iailemeiil de Vauclusc, el c'est avec iM'aucoup de plaisir que j'ai pu en ( ajjturer un certain nnmlire en mars, dent deux g seulement sur douze cf; j'ai en ce moment plusieurs exemplaires de ces curieux animaux dont les mœurs sont intéressantes à ol)sei-vei- de près. Famille des Discoglonidés. Sonneur a I'Ieus épais (Bombnialor pachypus, variété Brevipes). — Assez commun dans les mares peu |)rofondes et les bassins d'arrosage des jardins du jiays; sort très taid du sommeil hivernal (avril el mai); m'a servi l'année dernièie (ou plutôt ses larves) à une intéressante expérience de néotenie. (Voir liutletin Suciélé d'étude des Se. nnt. de Nîmes). Alyte ACCOuciiErR lAlytes obstetricavs). — Moins commun que le précé- dent, je l'ai rencontré quelquefois (le cf) avec son précieux fardeau d'œufs et en ai sacrifié un seul pour ma collection; les autres, tous ceux que j'ai ti'ouvés, peuplent mon jardin, en liberté, et en juin-juillet rien ne m'est plus agréable (jue d'entendiv leur clochette se nièlei' au chant presque identicpie du Scops pendant que je passe une partie de mes nuits pour mes observations sélénographi(]ues. ORDRE DES URODELES - Famille des Salamandridés. Salamandre tachetée {Sal. maculosa Laur.). — Nom du pays : Talabreno. — Rencontrée ici une seule fois, elle est peu connue ici des paysans qui la redoutent à tel point qu'il est dit dans un dicton que je traduis : Si l'orvet y voyait Si la salamandre entendait Un cavalier descendrait. OU la variante : Rien ici bas n'existerait ' Après la cécité de l'oi-vet, voilà la surdité de la salamandre ! et les calamités qui vous sont épargnées ! ! !.. Triton a crête (Triton crlstatus Laur.). — Nom du pays : Talabreno d'aïgo. — Commun dans certaines mares, absent dans d'autres, j'ai l'emarqué que d'une mar^e à l'autre il y a des différ-ences de coloi'ation sensibles; ainsi dans une j'ai trouvé des individus presque noirs, dans d'autr^es les cf portent des taches franchement vertes sur les flancs; j'ai une g de 19 centimètres de lorrg et gr'osse en prtiportiorr, ce qui, je cr'ois, doit être r'ar'e. Triton palmé (Triton ]ndriialus Schneid.). — Excessivement commun dans certains fossés, surtout ceux de l'ancien étang d'Uchaux; dans les endr-oits où il se trx)uve, le Triton à crête est très cantonné. Malgr-é mes efforis, je n'ai pas encor-e trouvé dans mes environs immédiats le Tr'ilon marbré, (|iri cependant est aussi mérididual (orr presque) que le Cultr'ipède; de même Triton alpestr'is; de même pour la Gr-enouille agile. Les Vipèr"es sont absentes de la r'égion. La Cor'onelle lisse et la boi'delaise ont échappé à mes recherches; de même la Couleuvr^e d'Esculape. Quant à la Couleuvre à 4 raies, je ne l'ai rencontrée dans tout le Midi, depuis l'âge de 14 ans, que dans la plaine de Nîmes, et encore était-elle morte; c'est la plirs rai-e de toutes, sûrement. Quant au Lézar-d des souches et au T. vivipare, ils ne se Ir-ouvent pas à Sainte-Cécile ni dans les envir^ons. Quand j'aur-ii indiqué l'absence du Gecko, du Tropidosaure algire et de VAcanlhodactyle, j'aur'ai énuméré la presque totalité de la faune erpétologique terr-estre méditerranéenne (moins cependant Spelerpes [uscus et Salarnandra atra). Sainte-Cécile (Vaucluse). Marcel Mourgue, J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 183 CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE 1 A\i. Wll. Ai^ID^E — MELLIFERES (Insectes nidifiants; nourrisw-nt leurs larves de miel vivent en piirasites (rautr<'s inellifèreH. IJulinont sur les C<>iiipos6<'s et les Oiiibellifères. Un petit noinljie d'i à un jrrnii' nu à uui' espèce ac plante.) et de pollen. Queh|uc8 genres es fl.'iirs, surtcmt les Labiées, spèc<« 8'atta<-hent unii|tienient Uiiii PROSOPIN/E G. 91(). Prosopis F. (Nichent nnlUiaU'i'iiU'nl dans la l'unci' La plupart exhalent une forte cKleur île illronelli'; quel que-, uii^, par entre, ^enti-nt la |>unal>e îles bols. Kiillneut de l)ref*ieiice sur le /l('siVISiii. aniiilhilii Nyl. var. sulMiuadrata Fist. 26. iniparilis Fr.st. 27. Krieclibaumeri Frst. 28. leptocephala Mor. 29. lineolata Schnck. 30. Masoni Saund. 31. mcdullita Frst. 32. nigripes Prz. 33. nigrita F. propinqun Nyl. ZA. nivalis Mor. 35. pict.a Sni. scutnta Licht. 36. pictipes Nyl. pilosula Prz. pratensis Fier. fii/iiiila Pnz. pu lia Prz. puiiclata Brullé. siilxjuuiir'iia Frst. punctifrons Prz. pimctulatissiîiia .Siii. oh^nirittii Schnck. i:!. l-iiiaculatfi Schnck. I 1 . Riiiki Uor.ski. II bi.''. (rhoiuhifeia) l'tirz. 15. sinuata Schnck. soror Prz. spilota Frst. stigmorhiua Prz. sulphuripi's Gril). fiifirix Prz. tricuspis Frst. variegata F. bipiinctatii F. l'tir. uieridionalis Frst. (Nid dans le sol). 37. 38. 39. •to. 11. le. 17. 18. 19. SuBF. COLLETIN/E G. 917. Colletés Latr. (NUI dans le sol), 1. Abeillei Prz. 2. halteatus Nyl. sitrrinctiis Latr.(nef L. 3. caspicus Mor. 1. Chob.uiti Prz. 5. cunieularius L. 6. davesianus Sin. 7. eiuarginatus Prz. 8. fodiens Frcr. 9. fo\'eolaris Prz. 10. frigidus Prz. 11 . gallieus Hafl. 12. hylœiforniis Ev. firiiiif/in/ii/i/iis I )iiins. 13. lacunatus I)rs. 14. ligatus III. 15. iiiarginatus Siu. 15 a. montanus Mor. 16. niveofasciatus Drs. 17. picistigtua Th. 18. pulchellus Prz. 19. sericeus Prz. 20. si m us Prz. 21. spectabilis Mor. 22. succinctus L. SuiiK. HALICTIN/E Sect. I. — //ri/tcliiiie nidi- firaiittK. G. 918. Halictus Latr. (Nid dans le sul). 1. aTliipes Ky. rrir. affinis Schnck. 2. analis Prz. 3. aureolus Prz. 4. hifa.sciatiis Brll. 5. biiuaculatus Drs. 6. brevicornis Schnck. 7. brevithoiax Prz. 8. buccalis Prz. 9. carneiventris Drs. 10. chalconotus Prz. 11 . clavipes Drs. 12. clypearis Schnck. 13. cochlearitarsis Drs. 14. coloratus Mor. 15. corvinus Mor. 16. ciislulatus Kichb. 17. cupieoniicans Prz. 18. cyanonielas Piz. 19. cylindricus F. / cil/ cr/it 11.1 Scop. 20. delicatus Prz. 21. Deliuasi Prz. 22. elegans Lep. n//ir(iitris Gir. 23. Fortoni Vachal. 24. Frey Gessneri Alfken. 25. fulvicornis Ky. 26. gavarnicus Prz. 27. geminatus Prz. 28. geuiuieus Drs. ri iilia/iriix Mor. 29. gihbulus Prz. .'!0. glahriusculus Mor. 31 . gracilis Mor. 32. griselque.s points des cotes do Bretiigne, mais il est douteux qu'il pénètre dan.s la Âlaiulu^ plus loin (|Ue les iles anglo-normandes. Comme Arctus mens Dana, Anckintia .•irri/ifii Uisso, yaux mal entretenus. Toute l'année, mais surtout de mars en juin, on trouve les femelles chargées de gros œufs d'un beau vertémeraude. A. GlARD. Espèces substitutives : Biouoik cephaJoffx L. et Srarite/t Ineingatus Fab. — Les conditions dans lesquelles les diverses espèces animales vivent dans la nature sont généralement définies, et, souvent d'une façon assez étroite, par les conditions am- biantes. Si une de ces conditions vient à varier, il arrive parfois que l'espèce ne peut survivre, mais qu'elle est remplacée géographiquemejit par une autre espèce adaptée au même milieu biologique et susceptible en outre de supporter la condition nouvelle (condition de température par exemple). Voici, entre beaucoup d'autres, un cas très démonstratif de ces substitutions. Le Tliosrus cf phalotes L. est un carabiquc assez commun dans les terrains sablonneux du Noi-d de la France où il vit soit il l'elai, larvaire, soit à l'état parfait, en terrible wirnassier, aux dépens de divers animau.x arénicoles. Sur nos plagia du Pas-tle-Calais, à Wimereiix en particulier, il n'est pas rare de trouver le même liruxrux dans les sables marins où il chas.se activement (souvent avec sa larve) les amphipodes connus sous le nom vulgaire de puces de mer (Talitrus loeusta Latr.). Visitant en juin 1905, la plage de la merveilleuse île d'Ischia dans le 186 Notes spéciales et locales. golfe de Naples, je vis avec intérêt que notre Broscus était remplacé dans cette région plus chaude par de nombreux exemplaires de Scnrites laevigatus Fab. comme lui à demi ca<3hés dans le sable marin au milieu dtîs talitres dont ils font leur proie, sur l'étroite bande de rivage cil se fait sentir la marée très restreinte comme on sait, en Méditerranée. Séantes laevigatus est le sul)stitut méridional du Broscus cephalotei du Piis-de-Calais. A. GlAKD. Deux plantes nourricières peu ordinaires pour la chenille de Piciis bmxsic Eu août 19()3 de m:ignifiques câpriers (jui poussaient à l'état subspontané sur ici8 du ciuiton : ' 'aifj niin iinu, Kqututtuia Teliiiutiyii, Orikis iiuicu/tita, Cciitaurta itiyiii, Asperulii oi/oixitn, ICosa arvciims, L'onvulttina itutjii/ii, l.yclinix sylvtstns, li pnHictis uvala, J une un bu/uiiius, Rosu caniiia, Hcitla iiutuns Sui. liois cl coloau d'Aulrccouit : Ulobulanu tutyaris L. , Tiucriuin ckaiiuedrye L. , T. iniiiititnuin L., Mayniillu iiiuiii bi/u/iuiii 1). C, Mcnpi/us yrnimnica L., i hlorii ficijuliiita L., h'/tipiictis A iilu.f-Ai'i.i Crant/.., liusa rubiyiiiosu L. L., l'nhculuris ny/riitii-ii L., iriiiiiiiii ti util il m L., )'. piontiulu L., Aneinoiit i>uhiitilla L. , O/t/iiyn uriiiiijiitt Hudu., (jimii/ui/ium Jioiruin L., Caiex prœcox Jacq., l'ariia.i.sui pu/us- tris L., i'inus larutii Poir. , h'iipliriixKi uflicinalis L. et var. L. , UUx curopaus L., Urchm Siiiiio Lanik., Varex lliirnuchuiliiaiiit Huppi;, Jùjuinttuin palustre L., Ajuya Htiiiri iisis L., Urcliis purpurin Uuds., O. ini/ttiiris L., O. ustuJiita L., Alopi i unis utrirulatus, Myosutis iiitt rum/ia, var. sparsifiiiru, Oreins alota, Curtj: pi/u/i/tru, r rifi>/iuiii iicinoleuruiii, Ciinu rtiiiola L., Ayrastis iiiti rriiptu, Kuplirasia riyiilulit ou E rin lui uni, l'aiis olanu/ii dulcaniarii, Asperula odornta. Rusa ntbiginosii, Orrhis militririK, O. Simia, Gentiuiia ijermnnira, Genista tinctoria, Ajuya rtptans, var. //. aJbti, Verouica montanii, Mayanthemuiii bifoltum, Ei/uisttum palustre. Bois de la Cave, entre Quesmy et Maucourt, mêmes plantes que le bois de Quesiny, moins Anémone pidsntilla, Atropa brlhnloiiii et Orchidées de la montagne, mais auxquelles on doit ajouter : Blcchnutn Spicant, Orchis maculata, Ruhus cas«»tw, 11. idreus, Garex ma.iinia, Vnccinium myrtillus, l.yrhnis sylvestri.f, ('tiirrophyllum teniuluni, G. sylvestre, Orchis inontano, Verouica beccabunr/a, Mercurialis perennis, Mnlinin ccrntlea, Emula Forsten, Scrofularia nndnsa, S. aquatica, Eycopus europeus, Gonrallaria multiflonnn, Epipactis nidiis avis, Veronica montana, S'cilla nutans, Ilypeririim hirsutuin, II. quadraiiyritinn, Gornus mas, Girsiiim palustre, Gircœa luletiana, Khamnus friinyula, Primitla elatinr, Liizula vernali.1, Galeobdolon luteum, I/yprriciim tetrapferiiin, Valeriana dioira, V. officinalis, Ranunculus auri- comns, var. apitiila. Bois d<' Crisolles, mêmes plantes à peu près que ci-d(^s.sus, plus : Lathyrus sylvestris. Pâturages et coteaux dominant Grandru, outre les plantes citées pour les coteaux boisés de Béhéricourt et BalxBuf, il faut y ajouter : Gnaphalium dioicum L., Vrehu (Il Moins Pinguicula rulnaris. l'arnassia paluslris, Gentiana germanica et Selinum carvi- lolium. 188 Notes spéciales et locales. hifolia L., Silène nutaiu% L., Trifolium ochroleucum L., IlypeHcum tetrapterum, Âquileyia viihiaris L. Bois du Grand-C'eHre. — Chenille dans feuille en partie roulée en cornet = Gracilana seinifascia Hw. 190 Notes spéciales et locales. Âci r i). 1 1 1-: Un lot important d'algues. — Un lot de coquilles marines, terrestres et fluviatiles. Un lot de lépidoptères chenilles et chrysalides. Pour niiteigiirmnitt. t'adramir à M. le If' P. SIKPI, prépar. au Mvithim, 7. r. BnffoH, MarteiU». SOMMAIRE DU N^' 453 D- J. Cari : Etude sur les Trichoniscides (Isopodes terrestres) de la collection de M. A. DoUfus. A. Pezant : Mollusques fossile.^ de Monne ville Oise) IsuHe:. Marcel Mourgue : Catalogue raisonné de la Kaune orpiHologiquc des environs de Ste-Cécile, Sérigii.in, Orange (V'aucluse). J. de Gaulle : Catalogue des Hyraénoplères de l-'rance Isuitcl. Notes spéciales et locales : Un nouveau Rolifère Proaies ovicola> parasite des pontes de Mollusques d'eau douce (A. GlARD). Distribution géographique de Lysmala seiiiauda liisso !A. Giakd,. Deux Amptiipodes intéressants du Pas-de-Calais IColomastix pusiUa Grube et MicTodeu- lopu6 yiyliotaipa Costa (A. Giard. Espèces substitutives iliroscus ccpliaLolcs L. et Scariles laevigalus Fab. (A. Giabd). Deux plantes nourricières peu ordinaires pour la chenille de Pieris brassicx L. (A. Giahd;. Notes botaniques sur la région de Ouiscard Oise) el de Noyon (Aisne) (L. Orget). Présence du Trichodriloïdes intermedius Fauvel, à Paimbœut (P. Fauvel). Les Apions des Cistinées 'D'' A. Guédelj. Arrivée simultanée de plusieurs oiseaux migrateurs dans le Loiret (A. Chappellieh). Petit instrument pour circonscrire les parties intéressantes se trouvant sous une lamelle (Emile Balle). Aux jeunes ! Indications pratiques pour le mois de juillet (J. G.'. Bibliographie : Géologie de la région parisienne (Paul Combes fils. Echanges. BULLETIN DÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Blanc, naturaliste, Tunis, offre Sauterelles pèlerin {Acridium p®rinus) en alcool provenaxit de la dernière invasion en Tunisie, 1908. M. A. Duchaussoy, 5, rue Raspail, Càudebec-les-Elbeui (Seine-Inférieure), offre : Lépidoptères et Hyménoptères de l'Amérique du Nord bien nommés, demande en échange des Lépidoptères exotiques nommés et des Hyménoptères exotiques nommés ou non nommés. Accepterait également en échange bonnes espèces européennes. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE < DC 10 MAI AU 9 JUIN 1908. -^ De la part de : MM. Bresson (2 br.); Caziot (2 br.); Combes fils (1 vol., 1 br.); Dollfus (37 br.) ; Foitin (1 vol., 6 br.) ; Hoivath (1 br.) ; Jodot (1 br.) ; Lapie (1 br.); Pérez (1 vol., 16 br.). ♦ ' Total : 3 volumes, 65 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AC 9 JUIN 1908 Volumes (de plus de 100 pages).. . 5.628 '■ Brochures (de moins de 100 pages) 41.240 ' sans les recueils périodiques. Photographies géologiques .... 243 ) 1" Août 1908 IV' Série, 38' Année N* 454 Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre- Charron, Paris (8* Arr.) Le* Abonnementi comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement Le Nunior'o 50 centimes IMP. O&ERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9* Arr.). 1 QOH PRINCIPAUX ARTICLES cSt NOTES PUBLIÉS DANS LA IV» SÉRIE DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (l«r Novembre 1900 — l^r Novembre 1907) Le prix des numéros séparés est de 0 IV. 50. Le prix des années complètes prises séparément est de 6 fr. Le prix des six années parues de ta IV série parues antérieurement k l'année courante est de 36 fr. Alin de faciliter aux abonnés de l'année courante l'acquisition de leur tête de série, nous consentons en leur seule faveur et jusqu'à nouvel avis, une réduction de 25 % sur le prix des six années parues. 11 n'est pas fait de réduction sur le prix des numéros séparés. Alessandri (G. de). — Nouveau genre de Céplialopodcs de l'éocène des environs de Pacis (n" 425, avec 2 âg.). Id. — Observations sur les Cin-liipèdes fossiles de la France (n" 441, avec fig., à suivre). ^ Bâillon (J.). — Contribution à l'étude du préhistorique en Provence : station de l'île Maire, près de Marseille (n"' 398, 399). Baebey (A.). — liecherches biologiques sur les insectes parasites du figuier, Hypohorus ficun Erichs. et Sinoxylon itdeMtatuni Ol. (n^ 426), avec 1 pi. B.4.KBIEE (H.). — Sur la faune erpétologique des environs de Pacy-sui-Eure (n° 420). Id. — Sur Coltiher fnrmosns (réponse par G.-A. Boulenger) (n''* 410, 411, 412). Bédé (P.). — Contribution à l'étude de la géologie des environs de Sfax, Tunisie (n"» 407, 408). Beléze (M.). — Liste des plantes adventices de Montfort-lAmaury et de la forêt de Rambouillet (n° 364). Bellevoye (L.) et Molot. — Sur la découverte, à la montagne de Berru, de la faune de Châlons-sur-Vesle (n"'' 394, 395). Belliaed (H.). — Contribution à l'étude de la foimation et de la nature de la matière odorante des ailes de Lépidoptères {n"' 392, 393). Bejmoist (E.). — Note pour servir à l'étude de la géologie du département de l'Indre, avec 1 planche (n" 361). BoEELLi (Alfredo). — Sur quelques Forficules des Pyrénées (n° 412), avec 2 fig. BouLY DE Lesdain. ^- Liste des Muscinées recueillies dans les fortifications de Bergues (Nord) (n" 416). • 7(7. — Lichens des environs d'Hyères (Var) recueillis par M. Michaud (n° 436). Id. — A propos de la flore maritime du littoral français de la mèr du Nord (n° 419). Id. — Petiicola plioladiformis (addit. par L. Germain) (n"-^ 433, 434). Bo0SSAO (Jean). ^ Sur la faune marine de l'étage Ludien (n° 440). Beeuil. — De la multiplicité des Cotylédons chez les Sycomores (n" 363). Beœlemann (H.-W.). — Matériaux pour servir à une faune des Myriopodes de France. — Nouvelle série (n° 371), avec 10 fig. (n° 415), avec 9 fig. Bltysson (H. DU). — Notes additionnelles sur les Kois de Rats (n° 432). Caepentiee (L.). — Additions au Catalogue des Hyménoptères de France (n° 432). Caziot. — Jîtude sur quelques coquilles de la région circa-méditerranéenne (établie avec le concours de M. Fagot) (n"" 397, 416, 420, 421). Id. — Note sur V Hélix aperta (n" 409). Id. ■ — Etude sur les Hélix de la section Elisma (n° 428). /(/. — Etudes malacologiques sur quelques espèces asiatiques qui se sont répandues dans le sous-centre alpique et hispanique (n° 434). Id. — Les labradorites des Alpes-Maritimes au point de vue minéralogique (n"' 423, 425). Id. — Faune du tumulus de Saini>Christophe, près Grasse (Alpes-Maritimes), avec 4 figures (n° 406). CÉPÈDE (C). — Entretiens sur les sporozoaires parasites des insectes (n"' 436, 437), avec figures. Chalande (Jules). — Contribution à la faune des myriapodes de France (n°' 396, 412, 413, 439). Chatelet (C). — Note sur la variation de forme de VHelix candidisdma Drap, dans les environs d'Avignon (n° 440). (Voir la suite à la troisième page). l" Août 1908 IV Série. 38- Année N° 454 Ca Veuille Des Jeunes Naturalistes ÉTUDU SUR LliS TRICHONISCIDES (Isopodes terrestres) DE LA COLLECTION DE M. A. DOLLFUS (Suite) IKKAKY fi ..<*!.. Genre TRICHONISCUS Ilr.ll. TmciioNISCtlS CllAVESl Dollf. 7';-. ( liavpsi, UoLLFiis (A.). — Isopndex terr. rec. aux Açorcft, ptc, l'wv. hiol. Noi-d Fmiire. \"' ;innro. n° 8, 1S8!). l'iiinir cl sciil|itui( du corps, \ijii- iJolllus. lue. cnl. \iiliniiulos purliiiil à rcxtiéiiiité i à (i l);\l(inn(,'ls olfartifs, l'anglo intornc ;i|iir,il |ii(i|(>iip'' l'ii (''|)in('. Aiili'niics itii^. 2) coiii'les et loliiislcs; 1rs fiiliili'S ili' l;i lige, suildul II' a", puilanl toiil autuur de iiiiiidiicii\ Inlicrciili'S suiisilils spiiiiliiriiR's, le .">' articlo élraiiglé à la hase. Foiirl idiii I. de la loni^iiciii' du "i" arlick' de la lige, présenlaiil 3 à 4 ai-licles indislun'ls. .Mandibule diuite avec 1, luandibule gauche avec 2 liges ciliées. L'appendice pmximal de l'en- dopodile des premières maxilles (lig. 2 «) deux fois plus long (jue les deux aulfes. (|ui sont subégaux: exupodile lerniiné en 7-S dénis el une soie sensilive iduibéc en S: 2'' niaxille à exliéniité ass\nii'lii<|ui'iiiriil otMirlH-cs cil (loliors et poiiaiil ihiicmii' Mil 1,11m l'.iii lie suies liiics. l,'cn(ln|i(Mliti' lie 1,1 -2" |)jiii-f a son 2° article |(lllS ,t,'rèle, (IliPlI. Illlini (11111 |ielll cliMliel ,111 milieu el ;il|i'llllé cil rjinille Vers I exllélllilé. Iliihiliil. —- Ciievii (le (tiobe (ciill. K. Simon), 1 Cf. l'un iiiiMsi I s iiisi'i'.ust s Kacov. lUi n\ii/\ iK -Il ). — /)/(i.s;)C(//(i(/(f (( l\ . /.v(.;/<.(/(v h'irrslrrs fi" si'rioj, Airli. /.M.l. e\|.ér. el !,'én. I\. Séii.' 1'. VII, |.. \:\2-\:\W. PI. \ et XI. lil,'. li"- Fie. FIG. ', (I — Extrémité du lolio Intciiip lie la patte mftcliolre. tHii'd externe. — l = bord Interne. Tr. dtspersus Racov. 4 — (j" Pérélopode de la T paire. Trich (Ihiiers'is Racov. cf. Celle espèce esl bien cai'aclérisée. Nos exemplaires iliUèiciit ceiiendaiil (jnelipie peu (le la ilescriplioii ilonnée par llaeovil/a. Le nombre de tiges liliées sui le hni il mleine de la mandibule gambe semble variei' entre 2 el 3; iimis n'en axons |ui cnnslaler que 2: des :! tiges indiquées e! figurées par l'auteur de l'espiTe la tige proximale mamiue elie/. les individus que nous avons pu saciiliei' à l'élude. Le nomiuc des articles du l'oiiel de l'antenne varie dans des limites un peu plus larges; des Q apparemment adultes n'en possèilent souvent que !» ou 10. Enlin un caraclèi-e sexuel secondaire du cf a éi'bappé à rauleur. Chez le cf les articles moyens des pattes de la 7° paiie siiiit plus lamassés que chez la Q ; le méropodilc forme en dessous près de l.i base une saillie arrondie très prononcée, plus loin il porte un |)etit cirichet iibtus, la partie distale de la face inférieure de cet article est concave: le pro|)odite ne porte en dessous que 4 épines, en dessus la Inosse de cils s'étend plus loin vers la l)ase de l'arlicle (tig. 4). i'our l'extrémité du lobe interne du maxilli|)ède (appendice masticatoire U;icovilza), comp. la lig. l a. Lncdlités. — Çrotles d'.^nnot, Hasses-.VIpes (Pcyerimhoff). Grolle d'Albarea, Sospel, Alpes-Maritimes. Crotte du Cjial. D.iliiis, Al|)es-Marilimes. Crotte de Saint-Uar, Nabé près Cmirsejoules, .\lpes-.Marilimes (H. Sainle-Claire-lteville). Genève. D' J. Carl. {A suivre). (I) J. Carl, loc. cit., 1908. 198 Aym. Pezant. — Mollusques fossiles de Moimeville. MOLLUSQUES FOSSILES DE MONNEVILLE (Oise) {Suite) Le C. obt'KiiKiliiiii, prrs do liiiis fois i)liis petit, est ix'iiiicoiip plus 0(iiii(pi(', li's tours s'éliii'gissaiit très lapiilcincnl. Dès le (piatrièiiic, poi-lanl quatic (•(ii-doMiK'ts tiansverses, les cùlos vei'ticales se nioiilrciii déjà se siiccrdaiil ii|)li(|iicnM'id cl [in\s(pi(' i r'giilit'Mciiii'iil d'un tinii' à l'aiiti'c, l'Iles siiid iicaucoiip plus aouibivuscs (pif les luhi'iculcs de l'auliT espèce. Le passage des quatre coidduneis, (pielquefois ciiii| |)ar déddubleuient, laisse sur elia(|ue côte, du haut en bas de cliaque tuur, des lubercules égaux assez saillants. Chaque i-fclaiigle ainsi formé est traversé par deux petits filets transverses ne passant pas sur les côtes. La base concave, couveile (!(■ IMs conceidi-i(pies, est lindtée par deux carènes séparées pai' de petits filets : sur la preiiiièie Unissent les côtes: la seconde est garnie de lubercules ([ui envoient des prolongements rayonnaids jusqu'à la nfoilié île la base, où ils s'ari-ètent sui' un petit lilel sortant de l'ouverture et qui contourne la colurnelle pour aboutir de l'autre côté d'un canal peu prononcé. L'ouverture est celle des Itilliiiin et n'a pas l'aspect calleux si prononcé dans l'auli-e espèce. C. setniijraiiuloimiii Lain., Grignon. ('. Fai/i'Hense De.sh., Le Fayel. C. Munieri Desh. , Le Guépelle. — C. unijerftctum Desh., Parnes. C. (lifficilis Desh., Le Guépelle. var. = C. Gardneri Cossm., Le Euel. La séparation comme espèce repose sur le nondjie des filets; à ce conqife on a vu plus haut (pi'il y aurait six espèces dans le Bacc. Aridrui, rien qu'en comptant les fdets; comme la forme est variable, iiue la colurnelle est ou non plissée, le labre ciénelé ou sans crénelure, on voit d'ici le stock d'espèces (?) (ju'on obtiendrait par les diverses combinaisons de ces caractèi'es. C. uuUulcatuin Lani., Grignon. C. plenrotomoïdes Lam., Crépy. C. imperforatum Desfi., Beaugrenier. = U. creniferutn Desh., Aumonl. C. concavum Sow., Monneville. = C. Prevosti Desh., Orme. Le C. pleurotomoïdes de Monneville est rapporté au concavum, quoique n'y ressemblant pas. C'est la même variété ciu'on trouve au Vouasl et (pie Mimier-Clialmas avait nommée p.scudd-ctincucuin. L'espèce de Sowerby, qui ne se trouve [las au \ouasl, existe à Monneville ainsi (pie le l'icitruloiiio'lde.i typi(iue et les variétés du Vouast; la jilus gonllée et pres(iue lisse se trouve aussi à Beaugrenier qui correspond exactement au niveau du type. L'orne- mentati(jn initiale, trois rangs de granules entre des côtes tuberculeuses vers le haut de la spire, se continiianl jusqu'au dernier tour donne le C. crenijcr\iin et, plus granuleux, C. l'rcrasli qui, dans le calcaire grossier, procède du C. echnidnoïdcs. Cela fait deux l'revosU, et même deux de trop. (On retrouve ici pour le crenilerum la même localité d' Aumonl donnée par Lamai'ck comme lieu d'origine de son OL LcuimnnUanu .) C. Boiiei Desh., Senlis. Cerithium moni/ifeniin Defr., Monne- ('. rlfini/esti nu/Il Desh. ville. C. hiriiiiiKitiiiit Lam., Betz. = Potnmides perJitus Bayan. = Potaiiiides Pezanti Munier-Ch., Le Potamides. Ypuast. r> , t = Lenthium ob^ciinnii Uesh., ijcve- C. lajnduin Lam., Grignon. mont. C. sca/aroïdfs Desh., Monneville. = J'oftimidpK ttt ratneiiiri Cossm., Crusn. Le C. monililerum a été décrit par Défiance sur un type de Monneville. Deshayes n'a cru le reconnaître que dans les sables de Fontainebleau. Il a Aym. Pezant. — Mollusques [nssilcs de Mnnneville. 109 i;i|i|inilr uni' (II' SCS v;iiir'li''s iiii l'nt. l.niiKirclii, puis lui ;i (loiiiii'' plus Uird |r imni ilr ('. cidilii.s\ liuis (elle n'esl pas noinnu''e); qualie, Irtnilwitia; cinq, obsr.urum. I.e l'ai, l'ezunli est une var'iété iii'i les côles veiiicales tendent à dispaiviitrc. Il y a aussi imic vaiiéli'' Ciirdi'L'illri Mun. qui esl de Chavancdii. Cerithiopsis. t'trithiiiiii ijitiiil nsiiliiit mil Laiii., Giigiimi. = ('. qutulriliditiii l)e«h., Grignon. var. Laiii., Grignon. = ' '. ijiutdrinulratum Desh., non Lam. Desliayes a jtris ici la var-iiHé poui l'espèce. Le type a les louis plans et les sillons peu profonds tandis que la variété a les tours convexes et des sillons très niaïqués. Cerithiuiii quadriciinjuiatum Desh., ('. Airhinwdis Desh., Valinondoi.s. Chaussy. C. lUveohituin IJesh., Héiduval (sal)los f. midthpiratum Desh., Grignon. inférieurs). C trdiiaium Desh., Grignon. = ('. dis/Htr C'ossm., non Desh. C. trii/i iniiuitiiiii Desli., Mouchy. I.a eiMpiille que .M. (lossniann rapporte au dispar semble hiin être la même que celle (pidii Irouve à Moiiiicville : une variété de C. alrrolalum où les créiieliiies (1rs di'ux rangs supérieurs se rapproclient et arrivent à se coii- fiiiidre. tiellc luiiiie n'a pas de rapport avec le dessin donné \mv Desliayes. Diastoma. — Melania codelhita Laui., Grignon. var. = Melania variobi/is Defrance. = Dmstoiiia interruptii Desh., Auvers. Desliayes veut constiluer une variété unique et déllnie avec toutes les formes que Defrance a iV'unies sous le nom de variahilis. (pii est en l'occasion un iiniii parlant. L'espèce de Lamarck esl assez vai-iable dans le calcaire grossier jinur cpi nji ne voie dans les éclianlillniis tous dilîérents et noiiibieux de Moime\ille que la suite des Iransfui matinns de l'espèce. Alors le nom iulerruptn Uesli. devient inutile. Sandbergeria. BtUimus deciii l'échanlillon étant jusqu'ici unique (lig. i!)). Planaxis. Planaxis Fisclieri de Raine, Auvers. / PI. denudatus Cossm., Le Fayel. 2U0 Aym. Pezant. — MoUitsquex fossiles de Monneville. (li'llc ('si)oco seiiil)l(' (Irn-ilc sur un jciiiio inrlividu. La (ig. 21, cra[)rès un échimiilloii du Faycl, rn |iaiail la loiinc alullc Si l'assiMiilation esl exacte, l'espèce appailiendi-ait à un autre genre ('l'iHhi-:' l'iii'iic? C'est la forme jeune (ju'dM trouve à Munneville. Turritella. T. sii/riftru Desli., var. Monneville. T. iiitt rposita Desli., La Ferté s'-J. y. mon il i fera Desh., Le Guépelle. — T. fiibii/d Lam., Cjrigmjn. T. gidiniloxd Desli., Monneville. var. T. fopiosd Desli., Anvers. l'élite espèce plus subulée et umins solide que le T. uniitiKjularis; elle déhute un peu comme elle mais la carène est moins prononcée et est plus près de la base des lnuis. Elle disparaît veis le 7 uu S' tour et esl remplacée par un lllet obsolète surmonté piesqu'au liant du tour par un autre lilel encore moins accentué. La base un peu concave esl limitée par une carène arrondie. La columelle, terminée en pointe, est parallèle au bord droit, ce qui constitue une ouverture absolument quadrangulaire. Longueur actuelle : 7 à 8 '"/'", 3 éclianl. (fig. 20). Mesalia. — l'urritei/axiibcarinattiLam., Grignon. — Turritella niultisulcata Lam., Gri- var. = Turritella incerta Desh., Baron gnon. {ex iiartae). = Turritella incerta Desh. {e.r partai). = T. Jleberti Desh., Anvers. = T. solida Desh., Anvers. De tous les échantillons que figui-e Desliayes pour le T. [usciata, un seul appailient à cette variété; tous les autres représentent l'espèce 7'. subcuiinulu déci-ite la pi-emière par Lamarck avec indication d'un nombre variable de cordons. Le /(/.vri«/« esl plus limité et poi-te « une bande ou zone plane au " milieu de laiiuelle on aperçoit une strie peu apparente cpii la divise en 'I deux. » Desliayes décrit et figure deux incerta. Le plus petit, qui par la simple régularisation des cordons donne T. Ilebeili, renionle au siibcuriiuita. Le plus gi'os est, ainsi que T. solida, une forme et même pas une variété de Z'. mulli- sulcata. Vermetus. Serpulorbis canrellatus Desh., Anvers. V. reptans (nov. sp.), Monneville ,y. striclus Desh., Anvers. (fig. 35). S. seiiiipedalis Desh., Valmondois. Le genre n'est pas très ceitain, la base ne paraît pas celle d'une coquille déroulée. L'ornementation consiste en une seule strie au-dessus de la suture et quelques nodosités irrégulièi'es qui font ressembler la coquille à une lane en reptation. Ces nœuds semblent formés de plaques superposées, comme s'ils résultaient de l'usure d'un lest feuilleté, ainsi qu'on l'observe sur cer- taines huîtres roulées. Les jeunes (lig. 35 A et B) sont lisses et plus réguliers. Saillant sur la base, l'extrémité de la columelle sei't de point de départ à un biseau qui entaille toute la |)artie iiilérieuie du Unliie. lue callosité irréi,ni- lièremenl limitée s'enfonce dans rouveitiire. Tenagodes. Melanopsis. Siliqitaria iinilfi.'trtata Desh., Anvers. M. probotcic/ea Desh., C'hery, Char Siliqiianii iiiitis Desh., Anvers. trenve. '/ Melanopsis zea (nov. sp.). Celte espèce, assez commune, a la gr'osseur et aussi un peu le ton d'un grain de maïs. Conique et globuleuse, les vieux individus ont le sommet corodé, souvent rebouché, et montrent sur la surface des tours des traces de corosion. Comme le l'hnin ris di'nud(ilii\ dont elle a un peu l'aspect, sauf sa base splié- Ayrii. I'r./\M. Mnlhiuiurx fossilps ilr Mniuirrillp. 201 ririiir', li's jciitii's scnilili-nt apiL-iili'iiif ;'i iiii niitii' cri'iin' «iiic !<•> ridiillps di^'. 2:i-2V). l/i''cli;inriiiif luisiilc iH' fiiil i|iir r;i|i|ii'li'i' relie (1rs l'liniii.ii.\ iiiiiis siiiis iiMiii' lr iiHiiiiilrr I ,i|i|n)rl ;i\rr rllr. Inr |Hiiiilr iiilnidiiiti' dans la liasc d'un l'Imiti.iis a iiiir diicMdinii ai)soliiiiioiil vi'rticalp, ollo suit la coIhiih'IIc cl iir» s';wr<^li' qu'ail idafdiid du dnnirr jiMir. (Los C(i(Hiillos pai-isioiiiios (dassét's dans cr pniic nn sn|)|inrlrnl pas l'épiciivo.) Ici la pointe ne peut i|ii'èlit' posée, non iidniduite, ol sa iliiertion est ndle d'une diasunaie de l'ouxeiluri'. Il n'y a ipir la dépressjiin d'une sorte de canal cirusi'' dans lr liord hasal sans la nioindir' saillir à re\l(''iiriir. I, 'adulte du l'liinii.ii\ diiiihliihi rsl iiiuiii d'un \iai (tanal lofdll. Faunus. Cl ri //lin III rliiinsiiin Latn., Bc"t/.. Pseudomelania. (S. f;. liwwivt. Milmiiii hirtiii BruKiii('MO, (îiiiîtion. M. .siifiiiririisi.t Dcsll., St-Sulpici'. var. ? Di'dci-niinée d'aines Muniei-Chalmas qui dunnail le nom de Milpifiimsis' au Mil. Iiiilrii de Munla^'uv : relie foiiue ne ié|iond i>as rxartenieni à la dos- cfipliun de l>rsha\es ci c(ini|i(ule des individus d'une taille presipie dnulili' de celle ipi'il indl(pie; en outre les pi'eniiers toins sont ceux du lartrn. Mrliiiiid hnniarrn Lam., Grignon. = Mi'l. (hlihiiln Dcsll., Daincry. iMi Iroiixr des hnnliircn nuinis de coi'dnns et de canl Ions les autres cai'acl^res indiqués pour en séparer le ricUhnln. séparalioii que l'auteur avoue du reste être qurlqin^fois pnd)léinati{pir. Les individus alisoluuirut lisses que j'ai vus étaient toujours plus ou moins roulés. (Juchpirs T'clian- lillons de Moiuirville ont lr lalire bordé exléiieureinent e| fou! piévoir le Mrliiniii linririila iKciInsIniiinj i\\\\ senilile ainsi un peu exilé riiez les llissoiu. Mrliiiiia siihxtriatd Dpsli., Le Fayel. I)iflicil(> à reconnaître d'aïu-ès le dessin de Desliayes el uirnie avec la de.scri|dion, inui-lle sur le vrai caractère de l'espèce; sans sa foiine particu- lière de (Miluinelle. ce ne serait, avec ses stries effacées, qu'une variété de Ylianlacfn. Le labre est (juelipirfois crénelé ti l'iidérieur dii:;. 2'W I.onî;'. 7 "■/"". :' Bin/iiiiiii iiiijiiforiiiit Morict, C!r(!snos. lii seul l'rhanlillon. mais ilonl rorni'inridation serait dis|»arue. jiarail se lapporler à l'espèce: élan! enliei-. la l'orinr pupo'ide est encoi'e plus accentuée ijue dans le type unii|ur iliu;. ■12\. Littorina. Lacuna. I.iltorina siilifiiif/iilntn Dosli., Anvers. I.nriinn jirrieloiuiii Desh., Parnos. I.itt. Beniniji Cossni., Valniondois. A. Latifilnx^ei de Raine, Le. Ruel. Fii;. 2lt el :t(). Dmx formrs larunairrs qui n'appaitiennent peut-être pas, la prrmirrr surlonl. à cr u'riu-r. Risella. — .S'o/. iilicutnin Lam.. GiiBiion. Tioi-lnif iiiniii/iix Dosli., Valiiirndoi,». = So/. hifii/iim Desh.. Acv = ,SW. CrO().<.ia|iai iiainl, ri la scclinii l'iipillii. ('(iiiiiircnanl les l'npn iiKiiyiiinhi d iniihiliniln (je itra|iaiiiaiiil lappclaiil Cl' ilciiiii'i- Pii\uUii Dnipai noiidi). Les l'upilla son! des roqiiilios itclitos, dexlres, uvales, cylindiiqups, obtuses ail siiiiiiiiot, à riiiidiilic vu feule virj;iilif(irnio; nuvcfliiro ari'Oiidio paiicidcnl(''i'; IM-iisIniiii' iidii innliiiii |Minr\u d'un hniinrlcl: ti'sl cnsliih', dcniior loui' ri'iiiiiiitanl. /'///((/ IrijiUidlii Sliidcr, |S2(I. Kur/,. \ Vi/i'ich.. p. S'.t. l'itpillti UKiniiiiiild Lcarli, IS2II. Hrit. iiioll., p. 127. Ih'lii tripliciilii Féiiissac, IS22, Tahl. svsl., p. fi7. l'iifui hiilciildU.^ Mi.iiaiid. 1831. (;oiii|)l.'. |>. t,|. pi. \V, lii,'. 2S-:t(l. l'iip'iUii li'ipliriild Itcck. Is;t7. Iiidi'x Molliiscdiiiiii. |i. Si. Tiininiilclld Irijilicdld lli'll, IS:!7. In Isis Vdii (ikcii, \\. !(I9. \ i'iii(jti tr'iplirdid. Adaiiis. IS.'i.'t. Ciciii'ia. roccnl iiioll.. p. 172. Islhuiid tii)iHcdld .Scivain. I.SS(I, Eliiil. .Moll. Ksp. l'oiliig., p. 128. l'upilld Iriplicdld i.dcai-d. 18'.)i. Coq. leiT. Franco, p. :{:}0, lig. Ifii-ifiS. Dans son Siiiinji.^is Mnlhiscniudi l'.iirdiddi'nidrdin ilc la l'cginii [>al<''aic- liqiic, If !)'■ Wi'sicilimd, en I8'.(7. cuiL-^idcii- les tiois formes siii\anles dans le l'itjiilld IriftHcdld : fdcdidid. sans dents; dttideiddtd, 1 seule den! paiiélalc: bideiddld, 1 pariétale, I palatale 'C.ostiim. SIvrie (Tschapcck). montagnes de Polaii (l'Iicnyl Kt les variétés suivantes : slridlis\d (Iredler, Tirols iand und siisswass. nioll., s. 87, IS.'ifi. Coquille obscure, plus distinctement striée : dent coliimellaire absiMile nu obsolète. TvrnI à l'funds fColdfussl Taiifers (Gerlacli), Mozen (Knbeit). Id.niridds Heinliart, in .laluh der dents. Malak. ges.. s. 7il. laf. 3, fig. 2. 1877. iJMpiille pliii^ ex lindiiipie: onveiliirf> avec deux plis palataux, le siipéiieur plus mince, puncliformi'. Caucase : Pjaligoisk (de Rosen), Stawropol 'de Rosen). Fleuve Raiboiiga près Lyoùdak (Retowski), Arménie, Tiirkestan, etc. //«.//.v Reinliaii loc. cit., s. 80, laf. 3. lig. 3, 1877. ùiiveilure avec une lamelle paiiétale petite, souvent obsolète, le pli dentlfiiriiie sur la cnliiiiiellr cl le |i|i iialatal iiiaiiqiianl complètement (Caucase). subiiviformis Roellgcr: in .lalirli der dciits Malak. ges. VI, p. 26 et iOO, 187!t. Coquille petil(\ courte, obèse, plutôt oviforme que cylindrique; ouverture Iridentée fl,. 2. P. presque 1 1/2 "'/■"'). Mamouth ('Caucase). à Mtzcliet, alluviiins du IIcum' Koura et dans les einirnns de Rorshom (Transcaiicasie russe). /ii/r^nflicfl Westerlund, Svnop. nioll. extiam. région paléarcl., fasc. I, p. 108, 1897. "2(1 'i Caziot et Facot. — Espècex de la région paléarctiqui' de l'Asie. (Iwjiiille petite, ovale, cyliiuli-acée; tours 5 à 5 1/2 étroits, convexes, !<■ (leriiier convexe auprès du callum cervical mince; base ni déprimée ni sillonnée en dessous, arrondie à la base; ouverluri' munie seulement d'une deutienlation obsolète au nulieu du palais, au-dessus de la lèvre (l'yrénées-Orieidales). bibuca Ivimakowicz, iîeili'. /.in Midlu^k. Siebeid)ni'gen il, .Nachr. in \crh. Siebenburg. Vei-eins !'. nalur. 1890. Coquille plus ovale, souvent plus solide, brune; la denticulalion coliuuellaire manijuanl loujoui's (Ti'ansylvanie). iihlircridld Ulicny ap. Clessin, Fauna (Hvster., 1887. Coipiille obèse, couile ; ouveituie largement arrondie, obtuse (presque en forme de celle de VOrcula dol'udiiin lirug.); régulièrement striolée d'une façon dense; dernier tour largement aplati au dessous de sa partie médiane; sillon longitudinal très mince; lamelle pariétale assez allongée; lamelle columellaire aiguë, profonde, rougeàtre; pli l)alalal souvent ti'ès allongé. Urihui (Moravie). Tcirdiidiia, Pupilla Tardvana Itouig. iu Locard, C.oncbvl. française, p. 330, 1894. Coquille trapue, roussàtre, éléganinienl striée, conique, ovo'ide, obèse; 6 toui's de spii-es convexes; suture profoiidc: ouverture arron- die, oblique. Salins, Jura. II. — Distribution géographique (1). Toute la chaîne du Caucase à lîoishom, Kusary, .\cbtala (Transcauca.sie). Pentes du M' Kasbek (Leder). liatoum (lîelowslu), Schacb-Dagh (Caui'ase oriental), Mtzel (Caucase cen- ti-al) (Mai'gioi'), Manglis (id.). Montagnes d'Arménie, vallée de l'.'Vraxe (Margier) à di'dubad. La Grèce, la Thessalie à Volo et au M' Ossa (Stussiner). Passe Vulcan (Carpatbes mérid.) (Mai'gier). Transylvanie, M' Bucsecs ;\'. Kimakowicz) et Tordaer-Schlucht (Boettger). Cariulliie (Ressniann). Dalmalie, Carniole, Frioid, lllyrie (Margier). Styrie à Graz (Tschapeck), Haute-Silésie. •Vrchiduché d'Autriche : Schneeberg fMargier). Prusse rhénane à Neuwied, Saxe. Tyrol sud (Clessin), Bozen-Lultach, Vorarllierg (Margiei'). Stabile ne le nicidioime pas dans le Tessin, mais il doit ceitaiiiement s'y trouver. l'iém(mt, Couimayeur (Blanc), \allée de la Stura di Linzo, Balme; vallée de la IJoi'ia lîiparia (C. Pollonera), vallée du Tanaro (Strobel). W Cenis (Simon), entre l.SOO et 2.200 mètres d'altitude (Pollonera). Vallée du Rhin (Saverne) et Strasbourg (Hagenmiiller). Pas signalé dans le Wurtemberg. Suisse à Inlerlaken (Margiei'). Envirims de Neucli;Mel, sui' toutes les pentes plus ou moins sèches du Jura vaudois. neuchàlelois, soleurois, argovien et probablement plus loin encore (Godel). Canton de Genève à Perroy (Andréa). Vallée de Bagne (Charpentier). Auprès du Jura, à pai'tii- de Genève (Ciodet). Saiii|)ans (Jura) l'Margier). Meiiitlie-et-.Moselle (Margier), sans désignations |ihis |)récises. !1) Nous adressons nos remercieiiicnls à MM. Ir !)'' Boftl.ger, Godet, Margier qui ont bien vuidu nous indiquer un fertain noiribi-e ^U^ lu<'iililr,s iiicnlic.innécs dans ce travail. (l\/i()r ri I'm.iit. — Ksj)èCfs ilc la n'-ijUm \iiiUUinliiiiic de /Mm'c. 205 l'iis-di'-Ciil.iis (llniicli;ii(l-(;ii.iiili'ii';iii\), dr-liiliis kW WiiinTfilx. Siiùiic-i'l-l.diii' (L;il;i\ I. (;ùI("-(1'(»i- iDidiicl). Nim sii,'n;iir' diiiis le l,ii\i'iiili(Hiig. Iiuliinn- par l'iiciir en \iii,'li'liM'r-('. Il > ii l'Ii' si^iwilr cuiiiiiir MniiMlliiiicnl (lirmncil |iai- C.-W. CliasItT i.luiiin. (iM.miili., \\m\, |.. :tl!t-;t2(li. 1,1's Alpes Iraiicaises : Saviiic : liriilcs-lrs-ltaiiis (Itaiipliiu), Isèi'c (Gi-as «l lîdiiii;.), iMiv. (lo la ('ii'aïKlo-C.hai tiriisi' (llii|iMy). Ain, Kliniic (lidcaiili, Ain Ihnniiiil), Drônio à llunians cl Chaln'iiil iCiiàlrniiT-Savnl. llaiiles-AliK'S : à l!riani;iin, Sainl-Julirn-cii-ltcaucliènc (Mai^icrj. Iîass('s-Al|)('s : licaiivc/.cr. vallri' du \ Cidon (.Mai-,i.'i(;i). \aiirhis(' : (iai prnlias, smiiiiirl du \V \ rnhnix (M.ii-gici). (iaid : liaiiniiis. Mais (Maii^'icn. l'iiy-di'-l>ùnii' (l'ulic/ cl MiclKuidi. Uaulo-Loii-e (Pascal). L()Z(>rc : Mciidc, Floi-uc (.Mai-gicr, l''aj,'(il cl di' .Malalossc). Avpyi-on (ilci-ill(in). Scvciac-lc-Cliàlcaii (MargiPi). i,()l (Marinier). Siii' les lioids de la Mi'dileiiancc, il csl indiciin' dan- le \ai-, à Anps, Dra- ijiii','niin, cle. (l'ancsc()ise-iléfcni,'iiicr). IJoiielics-dii-IUiinie, très eiininuin. iléi'aull à r.abrièics, Mim-ive, Lodèvc (IV'conn. Aude : délrilns de r\ude [\ Saiid-.lean, jHès CarcassoniiP (Fagul). I\\féni'es-(»rieidalcs : Ainélic-les-itains i. Marinier). Hanle-Uaidnne à Sainl-lîeiiiand. l.neliKii. idc fl'ailidl. Mm]. -Tandon). IhiMlcs-l'yi-i'iiées : chemin de Sers. I.IOO nicli'cs (de Sauley), à Canlci-cls, Saird-Saiiveui- el (lavarnic (l)ni>iiy-ncbcan\). An-eau (Mai-gior). l'',n l'',spai,'nr à MimlsciTal el dans les (hMiilns de rKlii-e à Sai-agosse (Sec- \ansi, Ar'aL;(in à \lliaina illidali,'(ii. Le l'u\ùlUi liifiliiitld csl ihinc bien une i-(ii|niilc asiali(pie cimune Vl-'.mi ilotritii, ['(liciila ilolii}liim. le l'hoiiiindn tridi'tis. Il a i)(''ni''l.ré dans les sons- cenlrcs alpi(|ue cl lMsi)anii|ue. Les l'iipilla nnl clc c.(tustatés dans Iniilc la régidii palcai'cli(|uc. a déjà fait reniai^iuei' M. Fai^ol dans son Hislniif iikiIu- (■Dldriiijiii' ili's l'iinhiôes [vançdisiw cl c\;iw///i)/c.v. Leur niaxiuuun de dévclop- pcinenl a lii'u dans le snus-cenlic alpiipic Dans le sons-coidcc liispaidipie, ils ne sdid n'pM''senli''s ijni' pac le i,'i(in|ic des Miiscoiidiiii auijucl a|ipaf- liiMinenl sculcMienl. a\ei- le li'ijiintihi. \vs l'ii\t'iUii iitii^idriiiii Meek cl hiiinniuhi Uussmassier. C.\zi(tT cl Fagot. INSECTES PARASITES DES CISTINEES (Huile) . 1 . COLEOPTERES I. — DiKSTOTv TiisTACEA Kr. {Mdijcli Hoy.). l'elil SlapliNlirudc d Un longp l>!-ii|ue luisant. Yeux noirs, tète gi-èie, cou nnl. Ardennes icnibrmMcs à leur extrémité, ainsi que les élytres qui sont dc|i()iirvus d'arctc labiale Iranrliante. Abdnmcn sans styles saillants. Tibias antérieurs et intermédiaires non louisseurs cl cependanl ciliés sui' leur ?nf; G. GouRY et J. GuiGNON. — hisfcf.es parnsitps des Cistinées. Iiimclio sniiôiit'iirc. T;ifsos nnlériours ol iiilennôdiaiirs do quatre articles; Ifs |ius(éiiciirs do liiKi. - 2/.'} "V"". — Midi. Sur les Cùtns, d'après A. Acioque (Coléopl.. p. 185). II. — Dasytes X-Waltl Reis. NoTK. ■ — Perris (Larves des CnJ(^npt.. p. 198) laisse entendre que les larves des deux Dasytes dont il parie — D. phimbeus et D. rœriilevs — seraient carnassières d'autres larves vivant dans les branches de différentes essences. Evidemment il en serait de même pour la larve de D. X-Walll, qui se nouri-irait des larves d'autres Phytophages dans les vieilles tiges de ("islns. — Acioque (op. cit.. p. 312, sub Dasijles terminalis Rosenh.) signa- lant cet insecte sur notre plante, nous la décrivons sous toutes réserves. Larve. — Corps à anneaux très distincts, s'élai'gissant jusqu'à l'avanl- dernier, et assez longuement volu. Dernier anneau plus sombre, corné, échancré sur les côtés et bicorne à l'extrémité. Pattes relativement longues et poilues. Insecte parlait. — Velu: anlonnos en scie, plus longues que la moitié du (•orjis ('liez le cf. Côtés du prniioluni rouges, ainsi que le sommet des élytres (pii sont d'un noir luisant ot mai'qués d'un \. Lame médiane du mésoslernuni piiiiougée en angle plus ou moins aigu. — 3 à 4,5 '°/''°. m. — Agrilus elegans Muls. [àsii Bris.). Larve. — Celte larve se distingue par l'extrémité du corps revêtue de deux pièces écailleuses. brunâtres, à bords dentés, formant deux valves opposées, pi'otégeant ainsi l'anus qui s'ouvre longitudinalement. Insecte purfait. — Insecte bi-onzé, à mentonnière large et saillante. Pro- notum marqué, à chaque angle extérieur, d'une carène courte, nette, presque droite. Elytres finement pubescents sans taches de duvet blanc. Segment anal arrondi au sommet. — Midi. Vit sur les ('islus, d'après LethieriT et Ch. Brisout; par conséqiieid on |ioul trouver sa larve dans les vieilles tiges des Cistinées. IV. — Mycterus curculionides F. Insecte à tête prolongée en museau saillant, allongé, un peu comme chez les Curculionides, épais. Antennes grêles, insérées sur les côtés du museau. Proniitum convexe ayant à peu près la largeur des élytres. Fi-ont assez étroit. Avant-dernier article dos tai'ses bilobé, subcordiforme: ongles uni- dentés. Elytres granuleux, presque rugueux, couverts d'un duvot jaunâtre. Abdomen formant entre les hanches postérieures une saillie très large, arrondie.— 6 à 10 "/". — Sur diverses Heurs; fréquente celles de Cistus salvhclunus. (F. d. J.N., VII, p. 40.) V. — ÂLBANA M-GRISEUM Muls. Larve. — Apode, blancliàti-e. avec qui'lquos poils lins, clairsemés, elle mesui-e de 8 à 12 "/'". — Tête saillante, mandibules assez longues; un petit point noir derrière chaque antenne. Prothorax légèrement strié à la iiartie inférionro. Ampoules ambulatoires du ventre et du dos munies d'une elli|)se transversale de petits tuboicules. — La larve de ce Cérambycide vit dans le bois moii de divers Genista, d'après Perris (op. cit., p. iO").) Sfjntphe. — Couverte de fines soies roussâtres sur les palpes, le front et le prothorax, elle porte en outre trois séries transversales de petites épines sur les sept premiers segments de l'abdomen; le huitième armé de sept à huit sjiinules courtes: face ventrale glabre. Insecte parfait. — Tète rétrécie; antennes de onze articles peu ou pas G. Goriiv cl J. r.iiiGNON. — luscctr.t parasites des Cislinées. 207 ciliôs en dt'ssdus, aiiiiclrcs dr (■(■iiilii'' iiti moins (l;ius loin- (l(•ll\i^|||(' iiHtilir. I'i-iiiiiiliiiii sans T'iiiiics ni lulHMcnli's lair-iiiux. Klytiis avant i\r la nioilir aux liuis i|ii;iils une taclic ciiiiiiiiiitir, lil.iiic irinlK' in foi iin' dr M. Ongles sini|ilrs. (i à 7 7"'. — Midi. VI. — CRYi'TocKi'iivr.rs Iîvmiiiui SuIIV. Liiivr cl niimphe. — Ci'llr l.ii\r. dnnl l.i ili'scfiplion fst encore inc^dilo, doit \i\ie ((iniino ses confïénèii s dans un fnuiieau putlalif coniiiosé d'exciY'- nienls. La lèle el les arnieaux lhniaiii|ues seuls soid visiiije'^, |i' resie du corps |ilus (III iiiniii^ ;iM|iir> rnli;iîn;inl lr liilie. -- \ rechercher sui- les r/v/ff-, sur lesipiels elle \i\rad. d'apro M. Manpiel (lliill. Sur. Se. nul. dr rmilniisc. I87."l. p. !•')). - l.a iiymplnise aurai! lieu dans le ftturrean dovenn résistaid el loujouis chumiI d'eMiiMiienls dessi'clii'-; qui le fnni se confondre avec les écorces. //i.vcc/c paiftùl. — D'un vert dni(' luisant en dessus, puliescent en dessons. Kcusson en Iriangic ohlus. Antennes pr(>s(]ue aussi longue-^ (pie le coi-ps chez le cf, plus cour'Ies chez la o. Klyli-es largement Iioi(1('n de jaune et du douhle plus liums i\\\v lai'ges, striés ri'-gidii''r('ment de gros iiojids avec iiderslries torti'meid riih'cs ti-ansversalement. l'allés gn'des, cuisses vci les tachées de jaune pri's des genoux, jandus noins. larses plus claires. — i à 0 7"". — Pyrénées. (LWbi'iUc, tome Mil, (Iryidocéphalides n" 1117, donne une description détaillée de l'insecte parfail). \ il. - CincK» KiMiM.rs \(\( i i.ic.oLUS Snffr. I.iirri' l'I iiiiiii\)l\i\ Les premiers ('lais de ce Cryptocé|»lialide sont encore incotuius. el rinsecle parfait ne semlile avoir été signali' ipie d'Kgypte; sui- tes ("isltis. ( \licilli\ XIII. p. 20.) S'il ne se icncontie pas dans la France méridionale, |pent-èlre se ri'nconirera-t-il un jour ou l'autie sur les Chltis de la Corse nu de l'Mgéiie. \ raisemhlalilemenl la lar\e et la nvmplie mil les mêmes minus ipie cidies de f. Iiaml)iiii. luscclf \imfiiH. — D'un noir luisant, maculé de jaum en dessus. Eeusson cordiforme. \nlennes i»eu allongées. I^lytres |ii'es(pie aussi lai'ges (pie longs, striés irrégulièrement de poinls lins, avec interstries larges e| lisses, noires, l'allés testacée.s, cuisses en grande partie brunes. (Micillc, Xlil, Crvplocé- phalides n" i:;(».) \lll. — M\XTiH\ M\riiii;\\si Cuil. Les Manlma hument un pelil groupe d'Ualticiens remanpiahles par leur corps en foi'me d'olive. Le |)ronolum, dépourvu de sillon transversal, offre, de cluKpie côté, à la hase, une impression longitudinale très maitpiée. Klylres à ponctuation flisposée en rangées longitudinales régulières, sépa- r('es par des intervalles lisses. — Le Miiulurd Mnlllinf'i Cuit, a la lèle non lugueusemeiil poiiitiK'e. Le pronotum luillanl, metalli(pie, est oi-dinaireinenl \erilàtre ((pielpiefois hieuàtre avec les élytres cuivres : var. hicalor Weiss.). Iiilytres raremenl lileiis (var. iPvnriu Kusl.l, hahituellemenl verdàtres. Une série de ipielipies points sur rintervalle compris entre le boid extérieur de l'élylre et la dernière strie élylrale. — 1 à 2 "•/""• — Euroiie : France, région parisiemie. Ohs. — Le Catalogue des Chrysomélides de M. L. Dedel (Faune \\ p. 28.3) porte : » Mmitaru MuUhewsi Curl... pelouses sèclies, coteaux arides... sur HeUantheuiitm vulgare. ». — Or, dans le môme ouvrage, aux tableaux synopliciucs des genres, p. 171, se trouve celle référence : » on les ti'ouve "208 G. Goi^RY et J. GurcNON. — Insectos parasites des Cistinées. t'XcliisiM'iiii'iil sur les Hainc.i . " Ne s;icliaiil (jue penser de ee ildulile reiisei- liiiemi'iil, en ii|)|iarenee coiilradieldii'e, iimis avims pi-is le parti de ediisidlci' I aideui' liii-iiièine. Tiès aiiiial)liMiieiit. AI. l'.edei nous a dnriiié, pai' lellic (■(•Ile explication que nous sommes lieui'eux de pouvoir eommuniquei- à nos lecteurs : « Lorsque j'ai rédigé le tableau du genre Mariiiira, les seules espaces dont les mo'urs étaient eoniuies exartement étaient celles des Itiimc.v. La rédaction du Catalogue, birn postérieure, mentionne la capture lie .1/. Miillhcirsi sui' un lli'liiinIhcDunii. parce que ce fait a été observé depuis; mais il n'est pas absolument démontré que l'insecte vive sur cet IlelianUiemuin, quoique la chose soit assez possible. » (L. Bedel, in iitlens.) IX. — Hai.tica rusiLLA Duft. Insecte bleu ou vert foncé tirant sur le bleu, médiocrement brillant, des- sous noir avec un redet vert ou bleu. Pronotuni un peu moins large et de lormi' moins conique que la vulgaire //. oleiacea: côtés un peu plus aii-ondis; sillon transversal droil, pr'of(tnd. atteignant presque les bords. Elytres plus tH)ui"ts, moins inégaux, plus convexes et couverts de points plus petits et plus serrés: leur extiémité plus obtusément arrondie. Plaques frontales oblongues, placées obliquement par rapport à la carène faciale qui est émoussée. Dernier segment abdominal du d* marqué d'une fossette arrondie. — 3 12 '"/'°. — Mont-de-Marsan (Perris). — Espèce particulière aux régions nu)ntagneuses iBedel. Col. ^', p. 2!»f>, note 2). — Sur Helianlhemum gutla- liiiii, d'après Kaltenbach. X. — AlMlTIIOXV ATROVIRENS FÔPSt. Les Aiililluma sont des Halticiens dont la larve vit aux dépens de la racine de la plante nouiricière. — Corps oblong plus ou moins déprimé, de teinte uniforme en dessus. Tète bien dégagée, portant des antennes de onze articles, souvent plus épaisses chez le cf. Prothorax sans impression pro- fonde ni sillon transversal à la base. Elytres ponctués irrégulièrement. Pattes en grande partie jaunes. Tibias à bord externe sans échancrure ni tubercule, les postérieurs creusés à leur extrémité supérieure, non pro- longés au delà de l'insertion du tarse et armés d'un éperon simple. « Chez les cf, le dernier segment ventral présente au-devant de l'hémicycle anal, tantôt une dépression lisse, tantôt une fossette ou même une impression surmontée d'un tubercule allongé. » (L. Bedel. col. V, p. lOi). — L'Aphtliana alrorireiis a le dessus noir bleuté ou noir verdtàtre, les antennes à articles assez courts. Elytres presque rectangulaires à leurs extrémités, à ponc- tuation serrée, assez forte, formée de points presque égaux entre eux. Calus humerai nul. Fémurs postérieurs noirâtres. — 1 à 1,5 "/"'. — Collines calcaires : bassin de la Seine. — .Tuin-août. Obs. — A propos de cet Àplilliotia. indiqué par Weise comme parasite de Vl^iiphnrbia cyparissias, M. Redel. qui révoque en doute cette assertion (col. V, p. 312, note 2), a eu l'amabilité de nous envoyer la communicatiiai suivante : » Je piofite de cette occasion pour vous signaler une observation inédite: je ci-ois. sans en avoii' la preuve directe, que .1. airovirpiis vit sui' Ih'litnilhrtninn piilmiilrnlnnr. c'est une simple supposition, mais elle a de gi-andes chances d'être exacte. » — Nous offrons ici tons nos remercienienis à notre savant collègue de la Société ent. de France et souhaitons de voir cette supposition devenir une affirmation avec preuves h l'appui. G. Goinv et J. GuiGNON. (A suivre). J. UE Gaulle. — Catalogue dcx Hyménoptères de France. 209 CATALOGUh SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMENOPTERES DE FRANCE iSuUe). Skct. II. — lliilictiiio /iiinixitir. G. 9-2 1, Sphecodes l.atr. I.r iKuaMllMiu' (lis si/hiiiiiles il rt'xai'il ilo llalUliis M'iiilili' bli'ii fliilill . pliisÉfurs espèci". OUI (l'IM'iiilaiit été iilisiTVéï'S iii-u- saiii l'Ilcs iiK'iiU'S K'ur nid). 1. iitroliirtus Prz. /w/uDiiriis Hiig.'iis(/" r Wsin.). •2. liilubtMTuIiitus Pi/. •2 II. ciisUatus ['"rst. :!. I. 10. 11. VA. I I. l."i. lli. 17. IS. 19. •20. •21. ii. •21. •2.-). '2(>. •27. '2.S. Si iiK. ANDRENINiC (Nuls llail:- !>■ S(il). G. 922. Andrena Lalr. 11 (accepta) l'i ii :. 1 . opnciveiUi is Mnv, •2. af/cli.-lla Ky. viir. albiciiis Ky. 3. alliicans Mull. I. allini'ia Prz. 4 ?('.< (alsini-s Prz.) Don, nique. 5. Anccyi Prz. liiiiiilialus HaK- li\isiis Hax ;"i. (Iiiliius .Sicliil. (i. l'pliippius L. 7. fa.M.'ialus Hajç. H. ffiTiininatiis Hag. 9. fuscipcmiis Gcnii. riisii Veiliœiï. iiiijripts Lep. nililiiis |j. Iiispanicus Wsm. iiyaliiiatiis Hag. iiiccrlus iSicli. Inii^iilus ila^. iiiaciilatiis Lrp. luajalis Prz. iiijfir iSicli. iiitiiluliis HoK. pili fions Th. puncticrps Th. ii'licuhUus Th. riiiialis Prz. nificrus D. T. nifiiiis Lcp. (iiir Siii. ) lufivi'iiti i.s Fnz. scahriciiliis Wsiii. similis Wsm. spinuUwiis Hag sul)o%-alis Schnck. rri.yfri'ila Dis. \-2. IkiIIii iorhiua l'rz. 13. huci'piiahi Sti'ph. 1 1. caraiiliinica Prz. 1.5. cailKinaria !.<. I>ihl)is V. lli. ci'lhilaris Prz. 17. C'i'tii Schrnk. iiKin/iiiiilii F. 18. clirysopyga Schnck. 19. chryiiscclcs Ky. 20. ciiU'iaria L. /■//;■. fuiiiipiMinis Schiiulkt.^ 21 . cinguhUa F. ! ycrdiiicii I hiiiiiiKilruxi 22. ciicinala J)rs. •23. clarkcila Ky. •21. c.iaictaia Prz. 2.">. (■(iinliinala ( 'lirist. ('(//■. doisata Ky. 20. c<>iigi iii'ns Scliîiulkl. 27. cuiviingula Th. ■"i/iiiiiiiii/cni Scliiick. ll'UlllllllllUllII. 28. cyant'sccns Nyl. Veroiiifd ftutitiu'ttnjs'. ■29. dcceptoria Sclimdkt. .' fidiihibris Schnck. 30. dfcipiens Schnck. ftrii/itxii Dis. :U . dislingiicnda Schnck. 32. duliitata Sclinck. 33. cmaiginata Piz. 31. cphippium Spin. /.I //I //il II II Luc. (•(/;•. a.'thii)ps Imh. iitnirii niltii Duf. 3.T. ciythrocnciiiis Mor. i/ii^i i)bii/teiitn Drs. 3(i. faiinUa Piz. :i7. fa.sciata Nyl. (./ un in Sm. 38. fcrox Sm. 39. flos.s8B Pnz. 10. florca F. nri/iinla illfrlrnl 11 . Horicohi Ev. 12. fiicala Sm. 13. fulva Schrk. M. fulvago Christ. 40. fulvi'sccns Sm. 10. fulvicru.s Ky. fin ri /If. < Pnz. 47. fulvida Schnck. 48. 49. flO. ôl. h-I . .")3 ôl. Ô.") m 5». 59. (iO. (il. (i2. G3. G4 (i(i . 67 68 69 70 71 72 73 71 78. 79. 80. 81. 82 83, 81 8.Ï 86 87 88 89 90 91 92 93 94 9.i 96 funiibris Pnz. fiiscipcs Ky. gallica Prz. GjLsclu'li Prz. gcncvonsis Sclimdkl. gilvifriins Prz. graiiiiliisa Prz. gwynana Ky. riir. hicolin F. Iiatlor&aua F. riir. ha.-mrii)uis deux ou trois ans je reiiiar- i|ii;iis dans di' \ icux U-tards u\ra«e ne. faisant nieiitiou d'un si-nil>Ial)le dénàt, j'en cherchais vainement l'auteur (|ue je simp(;unnais être un Cépliide, par suite de l'analogie de ce dégât a\ee celui produit sur le poirii'r par le Juiius tuiii/irfnt je n'ai pas obt^-nu l'imago. Je ne serais même pas surpris qu'il vécût également dans les branclie.s de certains saules qui présentent parfois la même apparence. Lisii'UX. A. LoiSELLE. Melanargia Syllius (Herbst, 1796). — Hiibncr figure dans son ouvrage Snnimlunii Europaeifi/n r Srliinetterlinge, sous les n"' 676 et 677, 696 et 697, en dessus et en dessous, des Anje l'fijche à forme méliinienne très accusée. Cette forme est carac- térisée, en dessus, par l'apex des ailes supérieures largement rembruni, et en dessous, par le fond des ailes inférieures lavé de brun rouge. J'ai captuié un exemplaire Ç) do cette forme le 10 mai dernier à La Treille, riant village de l'extrême banlieue de Mai-seille, où Siilliii-t s<' trouve excessivement abondant, ('ependant cet exemplaire est encore plus mélanisant que ceux figurés par Hubner, notamment en ce tiui concerne le dessus des ailes inférieures les(iuelles possèdent une bande marginale d'un noir de suie, dépassant en largeur les cinq tach(« ociMlées; le dessous de Ces mêmes ailes est entièrement ferrugineux vif et non liirr de brun rouge. M. Charles Oberlhiir, dont l'obligeance est si parfaite, a bien voulu me commu- niquer les renseignements à sa connaissance sur cetta forme de P.iù n. Les exemplaires des collections Boisduval et Bellier sont niallieureusement sans indication de localité. J'ai appris également de M. Charles Oberthiir que M. Decoster a capturé 1 cf et 1 y dernièreuient dans les Alpes-Maritimes, au cap Ferra. Cette forme mélanienne est donc une rareté, cependant, elle paraît susceptible de so trouver partoutj avec le type. Sijlliufi est commun aux environs de Marseille et d'Aix. C'est dans les lieux arides, pierreux, qu'on le rencontre do préférence. Il vole dans tous les vallons aux pentes bien exposées au soleil ardent. Son vol est bas, sautillant. Il paraît normalement vers fin avril jusciu'au 20 mai environ. Après cette époque, les sujets sont défraîchis. La forme normale de toutes ces nombreuses localités a le fond des ailes blanc, tant en dessus qu'en dessous, mais on trouve, même fréquemment, des exemplaires variant par le dessous des ailes lavées de jaunâtre (les inférieures et l'apex des supérieures). Dans la 2"" édition de mon ('iitoluijue raiaoniit des Lépidoptères RhopcUocères des liuuchcs-du-L'/iôite, en préparation, la figure coloriée de cette race mélanisante, ainsi que celle de la forme à ailes jaunâtres seront données. Marseille. Gédéon Foulquier. Comment marche un Myriopode? — De nombreux obstM vateurs ont essayé de le déterminer par une ob.servation patiente sans pouvoir arriver à une conclusion précise. Je doute qu'aucun l'ait tenté en ce qui concerne spécialement la famille des Scutigeridés, dont les inunenses pattes ne sont réellement visibles qu'au repos. Pour ma part je ne perdrai pas mon temps à étudier dans ses déplacements aucun être du groupe des Chilopodes..., de meilleurs yeux que les miens n'y ont rien vu. E. Ray Lankester, en une letti'e fort amusante parue dans la revue anglaise, Nature, du 23 mai 1889, rend compte de ses observations sur des animaux de ce groupe, sa conclusion est que si l'on demandait à l'animal lui-même d.ans quel ordre il remue ses pattes pour marcher il serait totalement incapable de le dire. Il finit sa lettre par quelques vers que j'essaie de traduire : Un chilopode avait vécu toujours heureux Lorsque, pour s'amuser, un crapaud facétieux Lui demanda, fort poliment. Dans quel ordre il mettait ses pieds en mouvement. Il resta sur l'instant perplexe à tel degré Qu'il se laissa tomber sans force en un fossé, Disant, avec un soupir. Comment donc faire ijour courir?... Avec les chilognathes, à démarche notablement moins rapide, l'étude est plus facile. Cet hiver, j'ai passé plusieurs heures d'un dimanche pluvieux à observer un Fnlydexiiius cotii planât us de Geer courant avec conviction sur le fond blanc d'une cuvette photographique. Le spectacle en lui-même est loin d'être dépourvu d'intérêt : de chatiue côté de la bête on voit, non pas des membres distincts, mais de petites vagues qui prennent naissance à la partie postérieure et rapidement viennent se fondre en avant tandis que d'autres les remplacent; si l'on donnï un choc au support, l'animal s'arrête instantanément, il n'y a plus de vagues mais de.s patates placées bien parallèlement de chaque côté. Cette apparence de vagues qui s'expliquera tout naturellement quand on connaîtra l'ordre de déplacement des membres déconcerte tout d'abord le regard et entrave beaucoup l'observation ; mais avec de la patience on arrive à ne plus y prendre garde. Quant à moi, voici ce que je crois avoir vu : J'ai compté 31 pattes de cha(.>ue côté. Sur ce nombre, 24 seulement se meuvent normalement, dans l'ordre indiqué plus loin, pendant la marche en avant; les autres, qui appai tiennent aux premiers et derniers anneaux, ne sont utilisées que lors des changements de direction; le reste du temps elles sont soulevées et plus ou moins rabattues contie le corps. C'est le déplacement en ligne droite que je me propose d'étudier. Comme dans ce cas la symétrie existe autant au point de vue physiologique qu'au point de vue anatomique je ne considérerai que les pattes situées d'un même côté; nous avons vu qu'il y en a 24 qui nous intéressent. Ces 24 sont réparties en 12 couples dont chacun est fixé sur un anneau (1). Or les mouvements de 2 pattes d'un même couple sont très .sensiblement identiques, on peut, pour la question qui nous occupe, les comparer aux 2 doigts d'un membre de bisulque par exemple, et nous voici ramenés à l'étude des mouvements de 12 couples de pattes. (Ij II en est de même pour les autres pattes, sauf les trois antérieures qui sont isolées sur des anneaux distincts. Noies apécialcs cl locdlcs. 213 K' ^ K' : 1 Kt = — .i *^" \3 ^3 =r =sh \ =1^4 E=l*« = 1 =3 ^=*i = ^' Si =3 =■ *=»*' ^s^^ S., N. =% ^^-^ fc=S ==^« t=î ^ = —4 1=5 ^^ =3 X3 \. B H Pour poiissor plus loin l'analyse, imaginons d'alwrd que lo covps reste immobile et no voyons i|ue les niouvenienls relatifs des pattes par rapport a lui. Cela posé, les dessins très scliémati'iues ci-tlessus représentent, au repos puis dans 7 positions successives, les 12 anneaux considérés et leurs couples de pattes droits (1). On voit que chaxiuci couple exécute une série de mouvements alternatifs d'avant, en arrière. Les couples numérotés 1 partent d'abord, puis, tandis qu'ils continuent le\ir mouvement, les couples "2 partent à leur tour, etc. Les scbémas A-C représentent ainsi la mise en marche, en D toutes les pattes sont en mouvement; la position I) .se produit il nouveau en H, etc. (2). On remarquera que les couples se rawîcmblent en faisceaux espacés. Il en résulto, de chaque coté du corps, une succession de zones claires et de zones sombres dont la position varie à chaque in.stant, les zones claires s'éteignant en avant, se reformant en arrière. Si l'on son;{e au tlou dû à la rapidité' du mouvement on comprend (|U0 I on ait l'apparence de vagues dont nous avons parlé. Il faut rendre compte maintenant de la progression A-\ l'animal. En A il l'st immobile, en B il n'a pas progressé mais a porté un peu en avant les extrémités de ses pattes I. En C, prenant point d'appui sur ces extrémités et par des niouve- mi'nts d'al)iluetion des couples 1, le corps est tiré vers l'avant; en même temps les pattes 2 fixent leui-s extrémités; en D elles conunencent à agir à leur toui- tandis que les paires 1 achèvent leur action ; ces dernières se reportent en avant, en 2 temps, en E et F, etc. Le mouvement commence donc sous la seule action des couples 1 et est dû ensuite aux couples 1-2, puis 2-3, 3-4, 4-1, 1-2, etc. A chaque instant, sur 12 couples, 3 Uc quart) agis.sent en plein tandis que 3 autres commencent à agir ou fini.s.sent et. (juc les 6 derniers (deux quarts) n'agi.s.senfc pas. Il y a Là une analogie (|ue je ne ferai qu'iudiiiuer avec c/>- que l'on observe lors de la marche des quadru- pèdes (3). Autre observation d'ordre très général. On sait que chez les vertébrés l'aptitude à la course varie pour ainsi dire en sens inverse du nombre des doigts. De même nous voyons chez lej; myriopodcs les meilleurs coureurs avec une s'-ule patte par anneau de chaque côté, alors que les chilognathes, avec leurs couples do partes se niouvitnt tout d'une pièce et par suite a.ssimilablea à un membre bidigité, ne peuvent courir ius,sez vite pour nous empêcher de \oir comment ils font (4). Rennes. André Vuillet. Préparateur à la Station enlomologique de la Faculté des Sciences de Rennes. ;l) Bien entendu ces positions .sont liées p.'ir une infinité d'autres et se succèdent en moins d'une .seconde. 11 faut refjaidor lfiii}j[lemps, faire arrêter et reparti)' l'animal (au départ le mouvement est un peu moins rapide et plus localisé) pour arriver i"i («ncevoir ces stades. 2) .le n'ai pas étudié la succession dos mo\ivements pour s'arrêter, il est probable qu'elle iloil varier scion les conditions de mouvement au moment où surgit la cause de l'aiTét et selon celte cause même. (3) Si l'analo^tie était hien nette j'aurais drt écrire que mon Polydmfmuf marchait et non i|u'il courait; mais au fond je crois que le second terme est aussi exact que le premier. •i) Notre étude n'a porté que sur l'nl\iilesmus romplnitaliis. I-'.-G. .Sinclair qui a obsfti'vé des myriopodes du même groupe dont il ne précise pas l'espèce pense que les pattes se mouvaient par groupes de cinq (Myriapods, in The Cambridge Nalural History, London, 189.Ï). 214 Notes npéciales et locales. ■* Clathrulina elegans Cicnk. dans le Pas-de-Calais. — Le merveilleux Héliozoairc, ilccrit. par ( 'icnkdw.sky sous Je iioiri clo Chilitruliiia clcgans, paraît être un animal (•xci'ssiveinciit rare si j'en jugo par les :ionibreuses demandes d'envoi qui nj'ont été adreiîsées de tous côtés depuis que j'ai fait connaître, il y a une dizaine d'années, sa présence dans une marc aux environs du laboratoire de Wimereux. Dans son intéressante faune des lihizopodes et Héliozoaires d'eau douce de Hollande pulilicc récemment {Tijdschr. der yedcrl. Lierk. Verten., t. X, fasc. 4, févr. 1908, p. 423) ; H. T. Hoogenraad déclare qu'il n'a trouvé Clathrulina que dans une seule localité, un marécage {sloot) situé entre La Haye et Voorburg. Il le croit très rare. La mare d'Ambleteuse où se rencontre abondamment cet Héliozoaire mesure à peine quelques mètres carrés; elle est en rapport avec un ruisseau d'eau \ ive qui traverse la dune fixée. Cette mare est d'une richesse singulière. J'y trouve la plupart des espèces étudiées par Penard en Suisse et par Hoogenraad en Hollande : Actinophrys sol, Actiiioipht riaiii Elchhorni, etc., de fort jolis Rotifères {Floicularia, etc.), plusieure Rhabdocœles inédits, etc. L'Actinospherium Eichhorin Ehr. est spécialement commun. Fort souvent il est couvert à sa périphérie de Flagellâtes, colorés en vert, une Chloromonadine sans doute qui se comporte absolument par rapport à l'Héliozoaire comme Stylochrysalis paraxitica Stein sur les colonies à'Ev.donna. Mais au lieu d'avoir le long pédoncule gélatineux de Stylocliiysidis notre Flagellate est presque sessile et adhère par un hcc court situé au pôle de l'ovoïde opposé à celui qui porte les flagelles (au nombre de deux). Il est animé de continuels mouvements oscillatoires. Peut-être appartient- il au genre Styloeucciis C'hodat imparfaitement décrit. On pourrait l'appeler Stylo- cocciis oscUluns. A. Giaed. Un Amphipode mimétique des Hydraires : Metopa nibroviftata G. O. Sars. — Le plus souvent un animal ne paraît rare et n'est recherché comme tel par les amateurs que parce que nou.=: ignorons ses véritables conditions d'existence. C'est) là renonciation d'un fait banal à laquelle j'ajouterai siulement qu'en ce qui me con- cerne, à moins qu'il ne s'agisse d'une foi me exceptionnellement curieuse en elle- même, je n'attache d'intérêt à la capture d'une espèce que si je sais dans quelles circonstances précises elle se rencontre. La drague et le filet fauchoir sont, à mes yeux, des instruments baibares que j'emploie seulement quand je ne peux en utiliser d'autres et que la solution d'un problème éthologique me paraît impossible à obtenir par des procédés plus intelligents. Le Metopa riihrovittata G. O. Sars est un crustacé amphipode fort joli et très bien nommé. Il est considéré comme rare et le chercheur est en vérité peu renseigné lorsqu'il sait que G. O. Sars, qui l'a décrit, en a trouvé deux exemplaires sur les côtes de Norwège, en draguant à 30 brasses de profondeur. Il pourra au contraire en recueillir facilement un certain nombre d'exemplaires comme je le fais chaque année, en sachant: que cet Amphipode se dissimule habilement ainsi que nous l'avons découvert, J. Bonnier et moi, parmi les gonophores de Tvhularia indivisa L. dont il affecte la forme et la coloration ou, eoiiime je l'ai vu depuis, au milieu des polypes reproducteurs à'Hydractinia ichinata Flcm. qui tapisse si souvent les coquilles de Buccins habitées par le Bernard l'Ermite. Mrtopa rubrovittata entre ainsi dans le consortium biologique si intéressant dont Faguius bcrnhardus est Je protagoniste. A. Giard. Un Apanteles nouveau pour la Faune française (A. Attrarches Marshall). — Dans ses Etudes de lu Xature, Bernardin de Saint-Pierre raconte qu'il eut un jour l'in- tention d'écrire l'histoire des insectes fréquentant un fiaisier cultivé en pot sur sa fenêtre, mais qu'il y renonça bientôt effrayé de l'immense étendue du sujet.^ Combien plus de temps et d'elïorts exigerait l'étude des hôtes d'une plante observée à l'état naturel! C'est une réflexion que j'ai souvent faite en examinant dans les dunes de Wimereux les touffes à! Hrodium cicufarium var. pilosum qui abondent au milieu de nos sables maritimes. Tout un monde zoologique se donne rendez-vous dans un oasis du désert littoral. Deux larves assez grosses mais échappant facilement, grâce à leur homochromie^ à l'œil indiscret du naturaliste, affectionnent les feuilles de VErodiiim. Ce sont : 1° la larve d'un Curculionide Hypera fusnmlata Herbst; 2° la chenille de Lycœna Astrarche Bergstr. Il est as.sez curieux de remarquer que, pour l'une comme pour l'autre de ces deux larves, l'habitat sur une Géraniacée est exceptionnel. La plupart de leurs congénères et des espèces affines se nourrissent de plantes appartenant à la famille des Légumineuses ou à celle des Polygonées (beaucoup à'Hypera, les chenillee de Chrysojihanus). Noies spéciales et locales. 215 Disons on passant i|iif la tigiir() septembre 19()ô, pres<|ue à la taille do la nymphose nii' ilonna huit larves i\' A piinttit.* (|ui filèrent aussitôt de peliUs cocons ilun lieau Ijlanc de neige et très séparés les uns di-s autres. Li^s adultes (lue j'obtins sans difficulté au nombre de cinq Cf et trois Ç appartenaient.;! l'espèce A. Antrarrhex Marsliall (S/jtc. /ii/intn. d'Eiiioiic, IV, 1889, p. 171), r«pèce décrite d'après trois exemplaires une O et trois cf obt^'nus par Bignell en Angleterre. De Délia Tone en citant cette espèce (Cntal. IV liracoiiida-, p. Ifrl, note et table), écrit à tort .1. A'i. 7 mars. 1899. 17 février. 1878. 17 février. 1889. 17 février. 1900. 23 février. 1879. 7 mars. 1690. 18 février. ItJOl. 21 mars. 1880. 6 mars. 1891. 21 février. 1902. 22 février. 1881. 15 février. 1892. 24 février. 1903. 12 mars. 1882. 12 février. 1893. 28 février. 1904. 8 mars. 1883. 14 février. 1894. 24 février. 1905. 4 mars. 1881. 14 février. 1895. 12 mars. 1906. 4 mars. 1885. 12 février. 1896. 10 mars. 1907. l'"' mars. 1886. 14 février. 1897. 23 février. \\M\b. 1 1 loviier. 18S7. 4 février. 1898. 10 février. Ex .renies : 4 février. — 21 mars. Angers. A. Cheux. Notes additionnelles sur les Reptiles de Vaucluse {Voir mon article au dernier iiiiiiirro). — CoRO.N'ELLE Bordi;l.\ise {('orutii lld ilirundica). — Nom du pays : Ser. — J'ai trouvé cette espèce ce printemps, je suis (juin) à ma 21* capture. C'ofLEUVRE A Echelon {lÛiinec/ris sca/aris). — Pris une ces jours-ci exception- nellement grande : r"45 de long et près de 15 centimètres de tour; elle était .au haut d'un arbre de 10 mètres de hauteur en train de marauder un nid de pie. Nota. — Toutes les couleuvres à échelon que j'ai prises cetlo année ont un carac- tère des plus pacifiques, ce qui m'étonne beaucoup et a aussi surpris mon corres- pondant et ami h D"' Peracca du Muséum de Tunn. C'oL'LEU.VRE d'Escclape {Eluphis ic6cidapii). — Nom du pays : Ser. — Pour la première fois j'ai pu en avoir une qu'un paysan m'a apportée morte, elle est très lare ici. Cœlopeltis. — Le nom du pays e.st « Jisclar » ce qui veut dire jaillissant pro- bal)loment par analogie avec un filet d'eau qui coule entre les heibes. Le mois de mai a été fécond eu belles prises. A Uchaux, j'ai soutenu une lutte a\ec une Cœlopeltis de 2'"223 et 22 centimètres de tour, du poids do pris de 3 kilog. , je n'ai pu ni'en emparer qu'en la tuant, elle nie serrait douloureusement la jambe. Peu de jours après on m'en apporta une do la part du marquis de Gaudemaris, do l'"65 et de 18 centimètres de tour, poids 1 kil. 900. Sainte-Cécile CVaucluse). M. Mouegue. Sur la diminution des Lépidoptères diurnes. — Un fait intéressant, que je crois utile de signaler ici, est le suivant : J'ai constaté que les Lépidoptères diurnes habi- tant le département de la Loire-Inférieure, diminuaient de plus en plus, depuis (|uelques années, à tel point que certain»^ espèces et en particuliei- l'apUio l'ii(/idiriii.i L., qui autrefois se prenait en abondance, est à l'heure actuelle presque complètement disparu, en tout cas on le capturo rarement. A quoi attribuer wfa i Sans doute à plusieurs causes qu'il serait trop long d'examiner ici, mais dont la •21(1 Notes siiéciules et locales. plus iiiipoi t.TJite est certainement la tlestniction des œufs et des chenilles par les uiscaux. Un de mes collègues habitant la Cliai)elle-sur-Erdre (Lnivr-Inférieure), M. Olivryj (lui a beaucoup cluissé les papillons de notre régicui, a également fait les mêmes observations, yi cette destruction des chenilles est un bien au point de vue. agricole, cela est évidemment un dé.siustre pour le Lépidoptériste et je puis affirmer sans crainte i|ue', si cela continue, dans dix au plus, il sera inutile de chasser les papillons de jour dans notre contrée, avic quelque chance de succès. En est-il de même dans les autres déparl*'ments de la France/ Il serait intéressant de le savoir. Quelques lecteurs de la rtnillc pourraient-ils me fournir quelques renseignements à ce sujet. Nantes. Paul Pionneau. Aux Jeiuies 1 Indications pratiques pour le mois d'Août. Ahien excelsa. — Chenille entre aiguilles minées et jaunissantes = Batiachedra piiii- colella Dup. — l'inxapu. — Sur les pousses de deux ans, grosse cécidie, dont la forme et le volume peuvent atteindre celui d'une poire ordinaire = ? Ëriojihyis pini Nal. Arcr (divers). — Chenilles diverses dans les samares = Fainene regiaiia Z. et V. trau- luana Schiff. JiyopodniiH. — Ch. dans les graines qui paraissent brunies = Phavlernis dentella Z. — Ch. dans ombelles réunies = Eptnaenia llliytrella Hb. Agrostis. — Ch. mineuse des feuilles = Elachista huinilis Z. (2° génération). Ajiiya reptans. — Puceron jaune verdâtre, à queue plus courte que les cornicules; sur une feuille à enroulement marginal par en haut = Myziis a}u(j(t Schout. Aiithyllts i'i//iici(ina. — Ch. dans gousses plus ou moins déformées = Epischiua Boisduvaliatia Gn. Artemisia campestris. — Puceron verdâtre taché de blanc = Macrodphum artemidœ Boyer. Betula alha. — Puceron jaune-verdàtre, sans cornicules, légèrement velu et à antennes très longues = Myzocatlù betiihe Koch. Can/uus (divers). — Ch. minant le dessous des feuilles dont le dessus paraît taché de blanchâtre = JJepressatia an'iulln Schifl:'. Ciitithi-oMi. aqiiatica. ■ — Ch. minant la feuille = Elachuta poœ Stt. (2" génération). Vhif'iophyUum. — Ch. dans semences paraissant vides par transparence = Fhauhrnin dtntdla Ta. Corylus Avellana. — Puceron jaunâtre, sous les feuilles — Myzocallis conjli Gœtze. Dactylis ylointrata. — Ch. dans les épis à épillets agglomérés = Glyphipteiyx F/srlie- riella Z. Eryngiani campestre. — Pupes rougeâtres dans renflements plus ou moins contournés sur la tige, le pétiole et les grosses nervures = Lasioptera erymjii Vallot. Evunyiiins ruh/aris. — Ch. dans feuilles minées largement et froissées = Gracilaria syiinijella F. (2^ génération). Vm/iiH si/ratira. — Ch. à son premier âge dans les faînes = Carporapsa grossana Hw. (4ii(iph(i/iiiiii. — Ch. dans tiges et graines agglomérées =; Conchylis impUcitann Wck. Htilua Hélix. — Pucei'on d'un noir verdâtre sur les jeunes pousses = Aphis hederœ Kalt. II II niciuni piloseUa. — Puceron d'un brun verdâtre en dessus, noir en dessous = Mci- ciosiphum hieracii Kalt. Hyptricum perforatum. — Puceron d'un vert clair, à tête brune et cornicules noirs = Aphis chloris Koch. ■hdiipents roiiiiiiunis. — Puceron légèrement velu, mauve taché de brun chocolat, sur les sommités = Lachnii-s junipen de Geer. Laiiipmna roui munis. — Galles fusif ormes sur la tige et les rameaux, renfermant les nymphes de Tiinaspis laiiipsanœ Karsh. Lythruiii sidirai-ia. — Puceron verdâtre pointillé de rouge = Myziis lythri Schrk. jV. B. — Recueillir les capsules do iJianthiis ('(irfhnsia/ioruni, les fruits à aigrettes accolées de Anémone puhatilln et les épis des divers Plantago, qui réservent des sur- prises dans les boîtes à élevage. J. G. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Iinp. OhBrtliilr. Ue.tinps— Parm(24U8-08). Chédeville (J.). — Guide géologique! au Fayel, Oise (n" 370), avec a fig. lU, _ t'ossilts nouveaux ilu bassin tic Pans (n" Uil) a\ce plaiiciic au n" 402. Claudon (Ed.)- — Fauiuilu malacologique de Saint-UaphiUjl, Var (n"' 3&1, 382, 383), avec 2 planclies. . . Clkment (A.-L). — Diupersion et variétés de lAUamut ajiit/iia (n" 302). CoLLor (L.). — Sur le iCeintekea aiiyustilobata Bras et le trwconia Dollfus Itasp. du Callovicu (n° 122}, 2 flg. . .,^ , - / ' ^ c OoMBEs û\s (Paul). — txcursioiiH gioloKique.s aux environs d Orléans (n" 433), 4 bg. Cotte (Oh.). — Kote arehooiogiiiu.' sur Te vallon de llégalon, Vaueluse (n"' 387, 398). Id. — I>Joto sur une grotte aililicielle des Boiuhes-du-Hli6ne (n" 389), avec 1 fig. hl. — Le niouveuienl palethnolugique diuis la région Est de Vaucluse (n" 401). Id. — Forme ot âge de quelquis pointes de Hiclus provengalea (n" 414), l planche. CounJAULT (J.). — (jiuide d<' rf.\.iursionniste dans les faluiis di^ Touraine (n°" 437, 438, 440), 1 fig. . T r- / Id. — Note sur uu gisement quaternaire de la Charente-Inférieure (n° 433). Coi'TAo.N'E (G.). — Les Mollusques de la Tarentaisc (n"' 379, 380). CKErTÉ DE Palluel (Alhert). — Notes sur quekiues Oiseau.': du Nord-Ouest et du Midi de la France (n" 373), avec 1 fig. , ,. Dauphin (L.-C). — Calaioguo des Champignons recueillis dans^la partie moyenne du dcparteiiieut du Var (n'" 339, 390). DAinzENiiiino (Ph.) et P. IhuoucHOUX. — Faunule malacologique aes environs de Saint-Malo (n"" 362, 423, 424, 42J). Delcoubt (A.). — De la nécessité d'une revision des Notonectee de- France (n" 442), lûg. Delépine (G.) et Labeau. — Le littoral français de la mer du Nord (n°' 404, 40Û), avec S fig. Démange (V.). — Excursion à Lan«-Son (Tonkin) et frontière de Chine (n° 379). Id. — Un voyage sur la Rivière Noire, Tonkin (n" 41.5). Id. — Sur la flore du Toukin (n" 429). — Id. H. Léveillé (n"' 430, 432). Deprat (j!U(iues). — Eludes sur les Roches éruptivcs de la série ancienne dans le Jura frane-comtois (n" 3fi9), avec 2 fig. Devauversin (.a.). — Pl.uites adventices de la Marne (n" 3C7). DOLLKus (Adrien). — Sur la diminution progressive de la pigmentation oculaire chez Cirolana iitijltitu (n" 388). id. — Sur un nouveau genre et une nouvelle espèce de Crustacé Isopode fossile découverte à Bouzigues, Hérault (n" 4U3), avec 3 fig. Id. — Liste des Isopodes terrestres recueillis par M. le D' Cccconi dans l'île de Chypre (n"» 418, 419), 8 fig. • / 436). Id. — Sur les Isopodes terrestres des îles Tremiti (n" 434). DoLLFUS (Gustave-F.). — L'étage cénomiuiien en Angleterre (n" 364). . Id. — Classification des couches tertiaires du Nord-Est du bassin de Paris (n° 372). Id. — Chussification des couches crétacées, tertiaires et quaternaires du Hainaut belge (n" 386). DoLLFUs (Robert). — Anomalies de pédoncules floraux du Gtra^us avium (n° 440), •1 fig- DouviLLÉ (R.). — Observations sur quelques travaux relatifs au g. Lepidocyclina (n"" 431, 438). Di'Foi'R (G.). — Note sur la faune halopliile de l'Auvergne (n° 412). DiPONT (Louis). — A propos de la nouvelle édition du CatnloKue Staudinger (u" 378). Id. — Les Argynnides de la Normandie (n" 389). DuPi'V (G.). — Les Argynnides de la Charente, des Deux-Sèvres, de la Dordogne, de la Gironde (n"-" 394-395)! . ' DrvAL (H.). — Contrilnition à l'histoire de la botanique en Pi-ovrnee : le frère Gabriel (n° 386). ^ Enjalhert (J.). — Fidélité conjue;ale de certains animaux (n" 416). Evrard. — Découverte archéologique à Varennes en Argonne (n° 432). Fauvel (Pierre) — Li'S variations de la faune marine (n°' 363, 361). Id. — Colponii nid .'itni(i.es Jeunes t^aiuralistes \n> lii |( iii> aiiiniil ii|iiii is a\uc lu plus \il rimel l.i moi L du professeur Alired GIARD. llcpuis ilc li)iiyufs iiiiiiécs il iiiiiii|uail à la ifniUc \i: plus graiitl iiilt'Tùl ri il k' niaiiili.'slait de divei'Si's fagoiis : It; dei'iiier numéro icnfi'iiiii' fiiniic deux iiulcs de lui, les dernières tiu'il ail écrites. (!es noies, cniiiiiic tniilrs celles i|ui li-s oui pifccdr'cs, liaduiseiil un cùlé de rai'li\ilé iiileliccliic'lle du mand iiatuialiste iiu'étail A. Ciiard. .Naliiialisle par lîofil el par leiii|ii'raiiifiil, aucun l'ail, aussi lulile pùl-il païaîlre, ne le laissait indiUërenl. Il taul l'avoir vu sur la grève ou dans les champs l'ouillaiil r\ l'iirelaiil, ailcnlit au phi>^ léger indice pouvant conduire à une oljservalion, p(}iir se itiulii' ( (impie de te llair spécial du nalurulisle-né qui trouve à glaner dans les endroits les plus déserts en apparence. .\. (dard avait ainsi acipiis une connaissam e approfondie de la flore el de la faune, \ juignant une érudition presipie encyclopédique, conslaniinenl tenue à jour par la lecture des publications les plus vai'iées. Les l'ails innombrables i|u'il avait ainsi accumulés ne reslaienl pas isolés <•! sans lien; ils étaient, pour A. (îiaid, lis elcmenls de conceptions de liaule portée. (;iiai|ue animai ou chaque plante valait à ses yeux par son histoire liiologiipie : ce n était pas seiilemeiil 1 objet que i on dissè(iue ou que l'on décrit, mais l'être qui vit, el qui \il dans son milieu, agissant sur lui el subissant son action. Les déUiils tirenl leur intérêt du contact avec les autres détails; ils ne sont que la partie d'un ensemble, le point de départ d'une généralisation qui les relie el les domine. ti'est là, pieiisi^meiil, la caractéristique essentielle tle A. Giard que cette tendance aux idées générales qui groupent en faisceaux une série de faits ou liomieiil à un fait isolé une signilicalion physiologique. La cui^ lia Lion yara- .sitaire, la puiciliujunn', Vunltijdrubiose etc. sonl ainsi nées de l'observation attentive des faits. Cet esprit toujours en éveil étail accessible à toutes choses. Tout poinl de \ue nouveau, que sa critique pénétrante el avisée reconnaissait inléressanl et sérieux, trouvait eu lui un appui solide. Aussi, a-l-il encouragé ou dirigé (les jeunes Iravailleuis dans les directions les plus diverses des sciences naturelles, donnanl à chacun avis ou conseil, puisant pour eux, sans réserves, dans sa mémoire meublée d iimniiilirables faits el de documents Ijibliogia- plii(iues de tous ordres. Les lecteurs de la h'cuillc ont pu souvent proliler de celle obligeance inlas- sable, se donnanl cours sans apparat, sans morgue, avec l'extrême sim- plicité el linlinic bonté d'une liaule intelligence, avec le désir conslanl d encourager les travailleurs de bonne foi. L ieuvre de Giard est considérable. Mais en dehors de Tœuvre écrite, frag- mentée en notes el mémoiies d eleiulue variable, Giard laisse après lui I impulsion el la direction qu il a données aux études biologiques, l'endanl plu> de Irenle ans, par ses leçons el ses conversations, autant que par ses iravaux, il a introduit de haute lutte le transformisme en l-'rance, monlranl [lar rexemple la fécondité et la portée générale de la doctrine de Lamarck. Giard lueuil à (12 an>, eu pleine activité, bon o'uvre, quoique inachevée, sera longtemps pour les iialuralistes. la source m'i ils puiseront les meilleurs eliseiglienieiilj. L»- l:;t. U.VliAUU. 218 (1. i)K Ai.F.ssA.Miui. — Cirrhiiièdes los.siies des Faluns de Touraine. LES FORMES DIVERSES DE LA VIE DANS LES FALUNS DE LA TOURAINE Cirrhipèdes Fossiles des Faluns de Touraine COLLECTION DE LA COMTESSE P. LECOINTRE La (Millccliuii (.les Ciniiipùdes fossiles l'ecueillis dans h's Faliiiis de T(_iii- raine par la comtesse P. Lecointre est abondante et les exemplaires sont en excellent élat de conservation; ces restes présentent distinctemenl les carac- tères de leur ornementalion et de leur coloration; mais si les exemplaires sont alMMidnnls, les espèces sont i-ares et les spécimens que j'ai éludit'-s apparlieiment |iresque tous à un seul genre, le genre llalunus. Cette faune, composée tout entière de Ciirhipedes operculés, représente des dépôts de zone littorale ou de portions de rivages soumis à l'action de la marée, et, tandis que la faune des Faluns de Touraine, dans son ensemble, a une très grande atlinité avec la faune des collines de Turin et du Ijassin de Vienne, les (iii-ihipèdes au contraire, par l'absence de tous les groupes pédoncules si abondants dans les deux régions que je viens de cilei-, iiKniIrenl des caractères très particuliers. Je pense cependant que des recherches minutieuses réussiront à retrouver dans la faune des Faluns les restes des espèces pédonculées très abondantes dans les dépôts fi-aneais de l'Aquitaine et du Hliôiie. Les espèces qu'il m'a été donné de distinguer parmi celles qui m'ont été si aimablement communiquées pai' la comtesse Pierre Lecointre, sont les suivantes : 1° liAL.VM's TiNTii\NABLiLUM. Maiitlielan. — Espèce très abondante avec des exemplaires de grande dimension; les coquilles reproduisent toutes les formes, les ornemenlations et les colorations des nombreuses variétés ren- contrées par Darwin dans les espèces vivantes (Ch. Darwin, Monog. sub- dass Cirnped., p. i et il). Une particularité de la co(|uille, de ces exemplaires, déjà observée dans une autre étude (voir lùniille des J. Auiur., juillet-août l'.KIT), est d'être épaisse, robuste, presque toujours lisse dans la paroi extérieure et onc- tueuse au touchei'. De nombreux exemplaires (int la fiunie cylindro-écrasée; quelquefois, dans la iiai-tie inférieui'e, ils sont légèrement prismatiques et ressemblent beaucoup à ceux du miocène de Turin ou du miocène d'Egg(.'ndjourg (Autriche). Fn même temps que les coquilles, on conserve dans la collection Lecointre fiuelqu(,'s plaques operculaires Isculuj; les unes sont couvertes, dans la face extérieure, de lamelles transversales et correspondent alors à la forme type; d'auties, au contraire, trouvées à liossée, pi'ésentent aussi des sillons longi- tudinaux et par là même se rapprochent grandemeid des plaques (qiei'cu- laires (scuta) du lïiddims concavus. I-KIII.I.K UKS .IKINKS NATI ItAl.lSTKS 3s- ANNÉK, llKn-ltXW. — IM \ni SUPI'LEMKNÏ au N* 4i5. 1" Septembre 190S. .*> ■'S^ri-* '^ ■Sf m. GUcMs Cintraot, Cirrhipcdcs fossiles de la Tomalnc lELlI.l.l'; DES JEUNES NATITIAI.ISTES 3S* AN.NÉK. 1001-1908. — l'I. IX. Supplément au N" l&s. 1" Septembre 1908. *, tx 7 ■vS 11 Cliilié» Cintrait. Cirrhipcdcs fossiles de la Touraine G. DE Ai.K.ssAMiRi. ('iiihiii('(l(:ni[»l;iiros, diins des roiidiliims idfnliiiiios, m'ont •''16 romnuiniqii<''S |H>slt'ii('Uiriiicid |iiii- .M. Ilial lie Iti'llciadi'. I('i|ii('l les avait l'anuissrs dans 1rs FaliMis do Sancals. 2" li.u.AM S l'KiiKdiuns ltni;L,'uioro. .Manlln'lan, Itiissi^o. — Los oxoniplairos <|iii |iou\cnl so raii|iurlor à collo ospèrc sont un pou douteux, paroo que si, par la fornio aiinnilio do rmivci'tuio, les painis ooslulôos, jps rayctns ^radium) l'iniils |ii('sipio impoi-oopliiilos ol joui' slruolui'o ailiiniir'o ils cortopundont à l'ospôoc ', i\ naine slriéo lappolionl lurlonioiit oollos du IL tinliiuialiulum. Dans Ions les cas, ces exemplaires se rappi-ochenl plus de la variété pstnloms (Poli) ipio ilo la rninio (\ po. :!" l!\i,\Ms M'o.N(;ii;oi.\ lîinwii. liossoo. - Cette espèce, si caraclérisliipie ilii jciiiaii'o moyen ou supécioui du lia'->iii iiiodilorranéen, est représentée pai lin seul polit oxoinpjaii'i' daii> la onlInliciM Loooinlre. La luiiiio (io la ooipiillo est ((Uiiipio. li\i,'ôionioiil l'oodurliôo; l'ouxoiiiiii' est donloloo ol aouminée vois la oaroiio; la ,i,'aino osl l'nitomont siriée, los parois suid lisses ot tros min<:os, los rayons (l'ailiuni) dôvolopi)ôs avec los jjoids supérieurs nhliipirs par lappnii à la liaso. Lel oxoni|)lairo rossomlile beau- coup à oou\ du iiiiocoiio do Itollono iX'aucluse) ef h ceux de riiojvôfii'n ot i]o l'astion d'Italio. \" Halams (UKwns liruguioro. lîossée. — C-otte espèce, sans doute une dos plus caraol(''risliipi(>s du tertiaire fraïu'ais. si aljondanto dans le pliocèiu^ d.' la vallée du liliimo, est re|)résentéo dans la collection ih' la comtesse I'. Locoiniri' par un niiuusculo o\om|)lairo. La coquille a la foi'mo oonico- écrasoo, roiivorlure arnindio o! los parois costuléos typiquoinoiil dans le sons lnn;,'iluiliiial, rniiiiiio dans los riuiiios ilii pliocène anglais et du midcène italien. Milan (Musée municipal). G. iJE Akessamiri. EXl'I.ICATKiX l)i;s l'I.A.NCIIKS l''ig. 1. lliitanus linlinnabitluiit I.. - 3. — - 4. — - 5. — - 6. — — iSculd'. concavus? iScula'. per(0Talus Uriiguii'rp. l'i^;. 7. Hiiliuius Sjiuttijicida 13r(i\vn. — 8. — — — 9. — crenalus Bniguii'ic 3/1. — 10. — tuUiiiloirnis lillis? — 11. - — Note complémentaire. Ndiis icprodui.sons également un exemplaiie d'iino ospooo liiiuvi'o à Louaiis (Iiidi"o-o|-Loiro'! qui. selon Lavis de M. Gus- lavo-L. Diillfii.s. ]iaraît être Halmnis liilliiifunnis Kllis. M. de Alossandi'i ne" considéiïut pas celte espèce comme appariciiani au hMliairo do Franco. Comtesse P. Lecoi.xtre. ■220 D' J. Carl. — Elude sur les Trichoniscides (Isopodes terreslres). ÉTUDE SUR LES TRICHONISCIDES (Isopodes terrestres) DE LA COLLECTION DE M. A. DOLLFUS /Suite) Tmc.llONISC.US VlREl, ;(. sp. irgiilièremenf convexe, à Corps hiaiic ou jaunàlrp, assez loi'lemciil contours latéraux suhparallèles. Tcrgites tlmiaciqups présentant un léger étranglement li'ansversal en avant du milieu, comme cliez T. allndvs. Face tergale de iatêle, du thorax et des premiers segments abdominaux couverte de nombreux tuiiercules sensilifs, obtus, arrangés en séries transversales plus ou moins régulières, dont la dernière s'étend aussi sur les épimères. Hord latéral des épimères thoraciques muni, au moins dans sa partie anté- rieui-e, de petits fascicules d'écaillés simulant des denlicules. Lobes latéraux du front assez grands, obliiiuemeid Ironqués-ai-rondis. Ocelles absentes. Antennules portant à l'exti-émilé 5 à 7 bâtonnets olfactifs et une épine à l'angle apical externe. Antennes (lig. o) ne dépassant pas un tiers de la longueur du corps, la tige munie du côté interne de tubercules sensitifs obtus, peu nombreux sur les 3° et 4" articles, plus nombreux sur le 5°. Fouet dès sa base très grêle par rapport à la tige, un peu plus long que le 5° article de la tige, seul l'article basai neltemenl séparé, court, sensi- blement élranglé au milieu, la partie distale n(tn distinctement articulée, munie d'un fascicule de bâtonnets. Mandibule droite avec 2, mandibule gauche avec 3 tiges ciliées sur le bord interne, dépourvue de tige à côté de l'apophyse triturante. Les autres pièces buccales ne différant guère de celles de Tr. pijrenxus Rac. Péréiopodes assez longs, différant li'ès peu entre eux; le carpopodite et le propodite munis en dessus de tubercules sensitifs, le propudite armé en dessous de 3 ou 4 épines plutôt longues, surtout la dernière. Le propodite de la 6° paire muni en dessus dans la partie distale. celui de la 7" paire des FIG. 5. — Q Antenne. FiG. 5 n. Cf T péréiopcxle Trlch. Virei n. sp. FiG. 5 6 — cf Pléopode I FiG. 5 c et apophyse génitale. (J Pléopode II I»' ,1. (Iaiîi,. l'Jtude sur les Trichoniscides tisopodes terrestres). 2'21 deux sexes (fig. 5 b, 5 c) très semblables à ceux de ■/'/■. jiijn'iiwiis; l'exopodile de la 1™ paire en dilïére légèrement par sa forme et son lobe interne armé seulement d'une soie spinil'orme couilc; à leiido- podite de la 2'' paire le 2*' article est plus court ijue le 1". l'Iéopodes \' dilTéranl peu dans les deux sexes; exopodile piesque légulièrenienl ovoïde chez la Q, à bord interne plus dmii clie,: le cf. l'iétilelsiin tron(|iié, à bord postérieur (huit (jii légèremeiil concave, à •jngies assez vils. Lropodes beaucoup plus courts que l'abilomi'ii, les exopo- diles l l/:{ fois aussi longs que le pléolelson; les endopodites plus minces qin- les exiipodiles, mais atleignant pres(pie l'extrémité de ceux-ci. I.oiigueiii- : ;i 1/2 à 4 7'". Largcui : 1 1/4 "V". Lucaldt's. — tirolles de Tliaraux (Gard), g g, 1 cf. Crottes de l'adirac, D' \ ire, g g, 1 cf. Tindoule de la Vayssièrc (.Vveyron), QQ. droites inféi-ioures d'Avejan. 0' Viré, g. Itaumes-C.liaudes, U'" Viié. Celle espèce rappelle, pai' la iornie générale el la convexité du corps, le Tr. albidu.s; elle s'en dislingue cependant déjà par la l'orme des antennes, dont le fouet est très mince et articulé d'une façon aussi caractéristique que cunslante. l-es organes buccaux et les piéopodes copuiateurs du cf présentent une i-essendilance si fiappanle avec ceux île l'r. pijveiixa.s qu'on serait tenté de regai-der notre espèce connne un stade de dévcluppcMient de ce deiiuei'. La présence de nombreux tui)ercuies seusitifs, l'articulalion incomplète du fouet de l'antenne, la convexité du corps, le nondjre réduit d'épines sur le propodite des péréiopodes ne saui-aient offrir des ditlicultés à cette manière de voir. Or, ces dilféiences'se montrent toujours également marquées ciiez tous nos nond)reux spécimens provenant de plusieui's localités; aucun terme de passage ne lelie noire forme au '/'/■. [jijiciiwun. Les piéopodes copuiateurs ont absuiunient la même foi-nie chez les 3 cf de Tr. \'irei que nous avons examiné, malgré des dillerences de taille assez considérables, tnliii notre forme ne montre aucune trace d'organe visuel externe. Nous croyons avoir alfaiie à deux espèces issues de la même souche, mais adaptées à des condilions d'existence différentes. La morphologie de '/';■. Virei indique en effet une vie slriclement humicolo, tandis que Tr. pijrcnxus est adapté à la façon de Tr. ricidun et Tr. punllm à un habitai qui lui peimet une locomotion plus active, tout en l'épondant à ses tendances lucifuges el hygro- philes. La forme plus aplatie du ciups, les antennes plus longues, la dépig- menlation partielle, le defaul d'i'caiiles piolégeanl les coui les soies sensi- tives el consliluant les lubeicules sensilifs sur toute la surface- exposée au contact avec d autres corps, les ((ailes longues, la présence d'une ocelle de chaque côté résultent d'une vie à la surface sous les pierres dans des endroits humides et peu éclairés ou dans les cavernes sur les parois, sous les pierres plaies et dans les fentes des rochers. A ces secologisines nous opposons les caractères tirés des parties qui n'ont qu'un rapport indirect avec le milieu el ijui seuls doivent servir à établir les ailinilés naturelles dans le genre Trichonincus . Ce sont les organes buccaux el les piéopodes copu- laleurs du cf. « 2'2'2 D' J. Carl. — Etude sur les Tiichoniscides (Isopodes terrestres). Trichoniscus pyren-eus Racov. Triclioniscoides ptjrenseus Racovitza (E.-G.). — Biospeologica IV. Isopodes Irrreslrcs, i" série. Afch. de Zool. exp. et gén. (IV série). Vol. VII, p. IGO- 1(17. ri. Xi et MI, fig. 41-77. La cuiuparaison délaillée de nos exemplaires avec la description très claire (le l'ùicovitza nous permet de faire quelques amendements et de préciser les limiles de variation de certains organes. Anli'iinules. — Nous trouvons le nombre des bâtonnets terniinau.\ de l'an- leiuude en générai inférieur à 10. Il y en a le plus souvent 8, parfois seu- lement 6 ou 7 chez des individus qui semblent adultes. Mdiidibidc droite (fig. 6). — -Le bord de la surface trituraide porte toujours au milieu une lige ciliée, courte, recourbée, qui dépasse à peine le liord post(''rii'iii' de l'apopliyse li-ituranle. ]l(i,iillilièd.fs à lolit' inlerne 1res caiaetéristiijue (tig. G a). — Le 1" arlirle Fig. 6. — Mandibule droite !?.'. V\r,. G ((. — Extrémité du Jobe lulcrne de la palte mâchoire. 1^1 = liord luterne. — be = bord externe. Fin 6 6, — Pérélopode Fio. 6 c. — Péréiopode de la 1" paire. de la 2' paire. Tr. pyrenœus Racov. cf. Fig. 6 d. Endopodite et partie de l'exopodlte du plénpode I. Tr. pyrcmens Racov. cf. I»' J. ('arl. — Etude sur les Tiichoniscides (Isopudes terresires). 223 à angle L'xlciiii' pidloiigé en une Iniigiio épiiii' un peu recourbéfi en avant, à angle externe arrcintli et muni d'une très petite épine coniipie. 2° article ailDUgé, dépassant d'un ipiai-l l'épine de l'angle^ interne. l'rvriii\)inlffi. — [,es péiéiopddcs l et il du cf peuvent présenter d'intéres- santes varialiniis adaptatives indixiduelics tpii les i-ippr^chent du type de la palte riiuissiiisc. i.di si|u'e||i' est très prononcée, celte variation se manifeste pai- une torsimi |ihi> un innins l'oiie des 4 ailicles dislaux auttiui' de l'axe de l'extrémité, par unr formr plus lar'ge et plus ti-apue des articles moyens, aiigmenlalion iU-s épines sui- la face inférieuic du méiopodile qui devient convexe, et sur l;i laie inl'i''rieure ilu carpopodite II. Ilnire cette; variation adaptative maxima, telle ipTelle esl repi'éseiilée pai' les liguri's 0 ssni., Le Sellia. Ruel. Sellia pidchra de Raincourt, Le Ruel. A la fciine de l'Orme les jeunes l'ai, conka ont la base anguleuse. Aym. Pezam. I/"//ha7/i/m fossiles de Mnuuemllc. 22.". Valvata. l'ii/r/ita Triger-i Desh., Naiithcuilsui-- Marno. Paludina. l'iiliidinn irin.i/ii itii |)isli.. Le Fiiycl. Calyptraea. 'l'rorhiis apertiis Sol. (UriRiion). Hipponyx. l'iilrlln dilatiild l.,aiii., Gritfnon. nii i)/>sis patt/liiùlis Dosli. .Vîiliiiniulois. /fippoiiyx Ilrhcrti Desh., thcBncs. Xenophora. Xtiinp/inra (•oii/iKii HniiiR., Monnoville. y'rtir/iii.i (igiiltitiuniiK Laiii., Grignon. Trurhiis patclhitus Dosh., Valmondois. Natica. .Yalica < piglottiiia Laiii., Grignon. N. Iieniiplerès Cossm., Grignon. = N. semiclansa Desh., {non Sow.). N. oblipiiii/ua Desh.. Cauinnnt. Cardita. Cardita aspera Lam., Grignon. Goodallia. y on Donar obliqua Lam., Grignon. Xon Erycina obsrura Lam., Pontchar- train. Il n'cxisie pasde nom A appli(|uoi-à celte espèir (|iir M. Co.ssmanii lalulii^^nc sous le nom iVoliKaivii. ci' (pii ne se |)eul puisipie cr nom concerni! une co(|uilli' (le rolignci'nc. liC nom A'nliliiiiiii ne peut non plus se rapjioilrr à l'espèce drs sables moyens : par les dimensions que donne Lamarck, (i "7"' sur li"',"", il s'agit de l'espèce nommée pai' Deshayes (i. torniivulis dont la patrie est en effet Grignon. Woodia. \y ood ia cre nul ata Ucsh., Pa,rncs. = Crenimarrio iiiœi/uicn nata Cossm.. Le Fayel. 228 Ayni. Pezant. — M(illiissp("'C(' ilo M. Cossmann étail dr'critf^ sur une seulo valvp droite. Des valves gauches reinellont l'espèce sous son nom véritable. La fossette attribuée au ligament sur la valve droite est celle de la dent cardinale postérieure de la valve gauche. Deshayes ne fait pas mention de la petite dent antérieure de la valve droite, mais elle est bien indiquée sur les figures de ses trois espèces, ainsi que lu fossette correspondante de la valve gauche. Crassatella. Diplodonta. Crassatella trigonata Lam., Grignon. Enjcina dliptica Lain., Ezanville. Te/lina ^ii/cafa Sol. (Monneville). Coralliophaga (■rassate//a rosM Desh., Le Guépclle. ,sv,.v/m,Y, va,,l'n,ï,/r.< IJesh.,' Acv. ,onacmhs Desh., Auvers. Soau-nrn mi„Unlinu Desh., Valmondois. ( . / anmcnsis Desh. , Chaumont. Vomllwphmjn irrcgulari^ Desh. , Auvers. Lutetia. Meretrix. Lutetia deficieiis Cossm., Le Guépclle. Cytheraa nituliihi Lam., Grignon. C. lœvigata Lam., Grignon. Erycma. c. degans Lam., Grignon. Enjcina LamarcU Desh., Valmondois. C. Heherti Desh., Auvers. Lauhriereia cijdoïdes Cossm., Chery, '"'■ rmtica Desh., Pierrelaye. Ghartreuve. C. striatula De.sh., Auvers. C. dùtans Desh., La Chapelle. Cardium. c. polUa Lam., Grignon. Cai-dium porvlosum Sol. (Grignon). Meretrix capsidoides Cossm., Le Ruel. C. gi-anulosum Lam., Grignon. Meretrix nucvloïdcs Cossm., Orme. C. ohliquum Lam., Grignon. Circe. C rachitis Desh., Valmondois. ^.-^.^^ goodallioides Cossm., M' Saint- Vardium parisiense dUrb. , Urignon. Martin Cardium parile Desh., Valmondois. Venus. Chama. Venus solida Desh., Acy. ,,, , ., , . ^. .,, Venus turqesce.ns Desh., Le Fayel. Chama turgidula Lam., Monneville. Ch. squamosa Sol. (Auvers). Venerupsis. Ch. fimhriata Defr., Auvers. Venerup/s ohloiiga Desh., Montagny. L'espèce est perforante; un individu bi-valve a été recueilli en brisant un petit bloc calcaire. Cyrena. Venerupts suhglohosa d'Orb., Auvers. ç,y^j„^ deperditm Lam., Betz. = Cyrena rugifera Cossm., Le Fayel. L'espèce de M. Cossmann décrite comme ayant la charnière du deperdita n'en est alors que le jeune. Deshayes signale les stries caractéristiques du rugifera sur les échantillons bien conservés de la preinièi'e espèce. Cyrena tellinella Desh., Disy. Donax. Cyrena crassa Desh., Valmondois. . „ t^ , / t \ Cyrena planulata Desh., Cresnes. ■ ^"""^ ''<^*«»« ^esh. (non Lam.). Ce nom devra être changé, car le type de Lamarck est de Parnes et sa desci'iption ne s'applique pas à l'espèce de Deshayes. Quoique connaissant à peu près bien la faune de Pâmes, je n'ai jamais rien trouvé qui se puisse assimiler à la forme décrite, deux dents cardinales sur chaque valve, latérales presque nulles, Psam. Caillali ? Il n'y a donc présentement ([u'à laisser les choses en l'état. Donax Parisiensis Desh., Ducy. Donax depulsa (nom. mut). = D. incompleta Desh., non Lam. Ici l'erreur peut être rectifiée complètement. Le/), incomplela de Lam., Beynes, est la coquille à laquelle Deshayes donne le nom de D. lanceolata et la variété de Houdan indiquée sans nom, par Lamarck, est celle que Deshayes a décrite sous le nom de D. incerta. Ayiii. I'i:/A\T. — MnHiisqiiPs Inssiles de Mouncville. 2*29 [/oiTciir (latr ilu second (iiivriii;i' i|iii sii[)[)riin(' les provonnncns du calcaire i(r(issicr' cl donne imic coiniiaraison toul à fait incoiii|)fclicnsili|r s'il s'agissail (Ml lypi' de l,;iniarck. Psammobia. /Jona, „itidaLam.,Grigaon. j,^ lUiudoui D.-.sh., Hiulancouit, le Haut-Clochnr. iN'csl pi'obalilciiiinl pas l'espèce du CaUdtigiie de M. Cossmann, la loi alili' lie Deshayes est du même niveau que le Vouasl. ... /; .■ T r< • Mactra. Miiririi sniii-miirtitd liimi., Ongnim. _ M. licriiai/i VontiMi., ]jf Rucl. Solen. ■ /, . , ... / ; (. /(. 1 Corbula. = Ho/ru Miquun Sow. (»o/( S.;npgk-r). î/"'"','" '■'","'■,'''' P"'';; ^''K'"'"- f . (jniliritla Dcsh., Cliauiiiont. Ciirbiihi pisuin Sow. (Acy). Cultellus. r. ,,i.iidir.ithi Dosli., Monncvillo. Ciiltilhix Criiiniint nxi.i Dcsli., Grignon. = ('. aidarop/iora Mdilet, Quoniani. (l'est suiloul dans la lucalilé (pie résidait la Icgitimiti; de l'espèce. Con- fondue h Monneville avec le C. pi.ridiculn, ce n'en est plus qu'une variété de peu d'importance. (.'uibida Liiiiiarcki Ucsii., Grignon. Jouannetia. V. coKtati, l)(>sh., Monncvillo. j Tlidusmnme de R. et M. Cli., V(!V- C. iinguldta Lain., LtJUviL's. neuil. Solen ficus Sol. (Valiiiondois). Teredo. Corbulomya. T. rcnnind/iris Dcsh., Auviis. Vorhidoiiiya conijihiiKitd Disli., Auvcis. Lucina V. Chevalli.n Dcsh., Lr Fayel. y ,,^,,,^, 3^^,,^^,.. j^^^j^^ Auwitys. Sphaenia. />• dctnUi l)(\sh., Vahnondois. Sphiiniii r,i^>:i/fiii„ Dfsh.. U- Vouast. ^- Hotiri/i Cossm., Le Ruel. Sph. niiitiforiiiif: Desh.. Gauuiont. /- "loniata Desh., Bcaiichanip. A. de fiants Defr., Chaumont. Gastrochœna. /,. ra'lnproita Cos.sni., Anvers. [•'isfii/aiiti l'rovignyi Desh., Valnion- A. 5r;7;&o.'.((/« Lam., Grignon. dois. A. rirciiinria Lani., Grignon. /•'. angtista Desh., Vahuondois. = /-. saxorum Lam., Vaugirard. Le second nom s'applique aux moiilis de la première espèce. Voir les types dans la collection du Muséum. Tellina. Dniin.r fiU'uiilla Lam., Grignon. Tilliiin xidirotiiiuhi I)c>fr., Betz. Tell, //aiifonieiisis Edw. (Marines). Tellina nilidula Desh., Anvers. Les réunions et suppi'essions d'espèces pressenties dans celle liste ne concernent liion entendu jusipi'à ce moment du moins), que les coquilles de Monneville. C'est un simple iirocès-vci-lial de constat qui n'a pas la prétention d'imposer à l'ensemble du bassin éocènique les conséquences d'observaliiuis toutes locales.' Mais il sérail à désiicr ipie cliaqiie (dlleilioiineur, en silmilinn d'éludier à fond un on piusieuis giscnienls, entrepiil un lra\ail analogue; car ce n'est ipie loisque les piinciiiales localités aui'ont leur mon(^grapbie qu'on pouiia abordei- la revision, et parlant la simplilication désirable de la faune parisienne dont l'opulence bien avérée est néanmoins un peu au-dessous de celle qu'on lui attribue généralemenL Montjavoult (Oise). Aym. Pez.vnt. 230 G. CouuY ot J. GuiGNON. — Insectes parasites des Cistinées. INSECTES PARASITES DES CISTINÉES (Suite). XI. — Aphtiiona herbigrada (lu ri. De forme allongée; dessus mélallifiiie, ordinairement verdâtre clair. Antcniu'S longues et déliées. Prothoinx rugueusemont ponctué, lillytres juidiiilis séparément à leui' extiémilé, couverts d'une ponctuation assez IVirte, serrée, presque rugueuse, formée de piiinls pi'esque égaux enlre eux. Calus humerai nul. Pattes antérieures et inlermédiaires eutièi'ement jau- nfd.res. Fémurs postérieurs liabitueilemeid, jaunâtres, non rembrunis. — (liiez le cf, impression terminale du dernier segment ventral surnuintée d'un tubercule allongé, très bi'illant. — Ces insectes vivent par familles. — 1 à l,.j '7". — Eui'ope : région parisienne. — \\l sur VlIclKnilhcininn vulcjare, d'après Kaltenbach. XII. — HiSPA TEST.\CEA L. Larve et nymphe. — Larve très aplatie, vivant en mineuse dans l'intérieur des feuilles dont elle ronge le parenchyme. Elle s'attaque toujours à deux feuilles opposées; quand la première est rongée, elle sort sur la face supé- rieui'e et entame la seconde. — La métamorphose a lieu sur place, à la jonction du limbe et du pétiole. Insecte parfait. — Petit insecte d'un brun rougeàtre testacé, entièrenT^nt couvert d'épines noires et ta antennes rigides, contiguës, insérées au milieu du front. Midi de l'Europe; France méridionale. Vit sur Cistus aWidus L., C. incanus L., C. populifolius L., C. salviae- lulius L. — F. d. J. A ., XI, 124. Xill. — BRUcinnirs i'imcolou (H. insecte ovo'ide à antennes dentées en scie, surtout chez le cf, longues et entièremeiU noii-es. Pronotum à côtés défléchis dès la base, sans dent nj angle saillani au milieu des côtés, à ponctuation dorsale assez fine et très serrée. Fénuii'S sans traces de dénis sur le lioid extérieur; tibias intei-mé- diaires sans appendices vers l'extrémilé de leur boi'd interne. Elytres con- vexes à côtés curvilignes, revêtus d'une pubescence plus ou moins épaisse, d'un gris cendré uniforme. — I à 2 "Y". Vivrait, d'après plusieurs auteurs, sous des noms divers, sur les Helian- lliciiiiim: sui- les Papilionacées. d'api'ès M. lledel (l.aria cisti F.) = liriichidius iniicnlor Ul. (Gat. Reitter, 1906.) XIV. — BRUCHIDIUS BIGUTTATIÎS Oliv. Larves. — Dans ce genre (Mylabris Mù\\. = Bruchus L.-Laria Scop.) les larves sont granivores; de consistance molle, blanches, incurvées, pourvues de six ampoules ambulatoires : " .\u sortir de l'œuf, la larve des Laria telle que la décrit Riley (Ins. Life I\', p. 301) est pourvue de pattes grêles et porte de longues soies dorsales. » (Hedel, col. V, p. 3il, note .3.) Etats purjaits. — Tète terminée en museau aplati; yeux plus ou moins gi-os, d'ordinaire entaillés en avant. Antennes insérées devant les yeux de foi-me et de longueur variables, mais jamais tei-minées en massue, du moins à rexti'émité. Pattes postérieures plus robustes que les antérieures. Elytres sans épipleures, presque toujours nettement striés, aiM'ondis séparément à leur extrémité et laissant le pygidium à découvert. Chez B. bigultalus Uliv. les antennes sont noires, le pronotum moins long que large à la base, sans échancrure ni dent sur les côtés. Elytres 0. GouRY el J. GiiiGNON. — Insectes parasites des Cistinées. 231 coiivctls (l'un (liivol f^gfil; soplit'^iiip el nciivièmp inlorlries larlu's do rmij^o ail sdiiiiiK'l; le (|iialiit''iiic avec une saillie à la hase. l'allés iioiies à fémurs poslt'iieiirs iiuii dentés. — Toule la France. \il sur Cisliis f/Kv/M(.v, d'après Macquarl. XV. — UrUCIIIDIUS ClSTl l'\ fiiseelc li-ès varialili', à puhesoencc dorsale d'une leiiite grisâlic uiiiriiiiiir nu à peine nt'liuleiise. Antennes dépassant peu ou puiiil la base des élylres el piesipie toujours enlièrenient noires en dessus avec les deuxième el troi- sième arlieles toujours roussAlres on dessous. Pronolum large el court, de forme eonii|iie, arronili en a\aiil, à côtés déllécliis dès la hase, sans traces (le lame traiiehanli' à la limilc du plan dorsal el sans angles ni dents au milieu du hord latéral. Klylres largement ovaiaires assez (umvexes. l'allés noii'es, avant i|ueli|uefois, par exception, les genoux el les lihias roussâlres. Fémurs poslérieuis non déniés; libias inlcrmédiaircs sans appendices à l'exlrémité du hord inlerni!, les postérieurs armés d'une pointe apicali'. interne, assez longue. — • 1,5 i\ 2 "'/"'. \'ivrait sur les llfllanUiciiniin cuhjarc, d'après Macijiiarl cl K.illiiihach; sur les l'dpUkiiuictk's, d'après .M. I$edel {Laria riUosu V.) = l!nichidius cif^n F. (Cal. Ueilter, iî)06.) \\ I. — .\.NTII1UIU\S l'ASCIATLS Forst. Non;. - liidiipii' jiar Macquarl comme parasite des Cishis, il n'est cer- laiiii'iiieiil qu un carnassier, car « sa larve vil el se transforme sous la cinpie desséchée el inodiliée de divers Coccides Q. » (L. Bedel, Faune Seine, VI. p. I^.) — l'eiit-èlre serail-il ici parasite du LecanodUispis Surdoa Q donl m m-; parlerons plus loin. — M. le D"' Mai'chal, que nous avons consulté à ce sujet, nous a répondu que » le fait n'aiii'ail rien d'in- vraisemhlahle ... Dans l'espoir d'aider à élucide:' cette question, nous don- nons ici sa diagiiose. en allciulanl celle de sa larve. Insecte de formes i-amassées. noir, .\nteimes non coudées, lloslre couil et large. Bord latéral du pronolum tranchant sur toute sa longueur. Elytres à fond rougeàtre maïqiiés de sti-ies géminées faites de points très gros, liilerstries alteinativemenl plans et très convexes; ces derniers ornés de fascicules de poils successivement noirs et rosés. Pygidiiim en partie découvert, rosé ainsi que la hase de l'abdumen. Tarses à troisième article inclus dans une échancrure du deuxième. — 2 à 4- '°/"'. — Un peu partout. N\ll. — (lEONEMUS FLABELLIPES 01. Kspècc' unique, particulière au Midi de rEurojie. Insecte allongé, noir, à écailles blanches. Veux convexes; rostre épais, au plus aussi long que la lète. Massue des antennes brusquement formée. Pronolum rugueux; épisteme métalhoracique très étroit mais bien déterminé. Elvtres ayant un ou deux rangs de soies dans les inlerslries. Sommet des tibias postérieurs à re|di brillant. Sur Ciblas Mcmupelimsis, d'après Maciinail. X\ III. — CoMOC.I. KOMIS TAIUDIS (11. (lorps noir, légèrement couvert de {)oils courts d'un gris ferrugineux. Hostre gids, plus coiirl (jue le pronolum: anti'imes noii- cendré. Yeux cerclés de blanc. Pronolum subcylindiiqiie denséineni pondue, légèrement raboteux, ayant une ligne niédiale longitudinale élevée el une ligne blanche de chaque côté. Elylres marqués d'un |)oinl blanc à la base el d'un autre oblong vers le milieu du bord extérieur; stries de points visibles à la loupe. Cuisses •2^2 G. GouRY et J. Guignon. — Insectes parasites des Cistinées. siiiiiilos; deuxième article des tarses postérieurs notablement plu?; long qu(» large. Sur Cistiis albidiis. — F. d. J. N., VII, p. 124. — France méridionale. XIX. — Paciiytyciiius asperatus Dut. Lavve cl iii/mphe. — Assez grosse, grasse, lisse, obèse, elle ne se dis- tingue pas par des caractères bien tranchés des autres larves de Curcu- lionides. Klie vil dans les capsules de sa planio nourricière. Lorsque la capsule s'ouvie à la maturité, elle se laisse tomber à terre pour hiverner et se transformer au printemps suivant. hispcle p(u[ait. — Ce Cui'culionide a les téguments entièrement d'un brun roux. Yeux largement distants en dessous; scape inséré près de l'angle liurral. Pronotum à peu près aussi long que large, grenu, âpre, entièrement garni de poils espacés couchés en travers. Fémui's antérieurs sans dents; Ir-oisième article des tarses tapissé en dessous de brosses Hues sur chaque lobe; ongles libres. Elytres garnis d'une pubescence clairsemée. Extrémité de l'abdomen entièrement ou presque entièrement cachée par les élytres. • — 2 à 3 7""- — Landes. Vit sur VHelianthcmum fiullatum, où sa larve ronge le contenu des capsules, d'après Perris. XX. — Gymnetron... ? Les AniKiles de la Snc. Ent. de France (1876, p. 2t0) indiquent sur Hclian- Ihemum guUatum un Gymnelron qu'elles ne précisent pas autrement. Nous le citons pour mémoire, tout en le croyant identique à Pacitytychius aspe- ratus Dut., dont le genre de vie, chez la larve, est identique à celui de la larve des (iynmetron. XXI. — NAiSOPHYES FL.-VYIDUS Aubé. Petit insecte ovale-oblong, d'un roux ferrugineux ou teslacé, couvert d'une pubescence fine, peu serrée, blanchâtre ou jaunâtre pâle. Tête lisse; rostre d'égale longueur chez les deux sexes, égalant la tête et le prothorax réunis, fdiforme chez la g, un peu épaissi chez le cf. Antennes rouge ferru- gineux ou testacé. Prothorax conique, h peine pointillé. Elytres presque de la largeur du prothorax à la base et environ deux fois plus longs que lui, profondément striés, à interstries convexes, ornés, un peu avant le milieu, d'une bande oblique testacée, couverte d'une pubescence blanchâtre ou jaunâtre et se dirigeant de la suture à l'angle humerai; quelques mouche- tures de même nuance vers le sommet, se réunissant parfois en une seconde bande plus ou moins distincte. Poitrine et parfois le dessous du premier segment abdominal noirs. Pattes d'un roux ferrugineux ou testacées; cuisses armées de deux petites épines aiguës. — 1 à 2 "Z". France méridionale et environs de Paris. — Sur les Bruyères, d'après les auteurs; sur Ilelinn- themum vulgare, d'après Macquart. Le caractère particulier qu'olïie le Irochanter chez les Nanophyes a été signalé la première fois par M. Bedel. (F. des J. N., XIV, p. 122.) XXII. — Apion tubiferum Gyll. Note. — Toutes les larves dWpions se ressemblant plus ou moins, i)our éviter des redites, nous donnerons ici une idée générale de la larve : Larves. — De dimensions variables, apode, blanche, glabre ou presque glabre. Corps assez allongé, plus ou moins arqué, atténué en arrière. Tète subcornée, un peu plus foncée que le reste du corps; œil lisse, très petit: antennes courtes, bi-articulées; mandibules fortes. Les cinq segments tho- raciques munis chacun d'une paire de ventouses servant d'ampoules ambu- fi. (loritY et .1. CiiiiGNON. — lusi'itcx para.siles des Cislinées. 233 laluires; les neuf abdominaux — souvent peu distincts — en étant dépourvus presque totalement; dernier segment présentant une fente transversale jiour l'anus. La larve de tnbifennn nail de l'inil ikukIu dans un lionlun à (leurs et s'y déveii>p|te rapidement : les organes lloraux sullisenl à son entier dévelop- pemenl. Inxecle puvfuii. — Uhlong-ovale, convexe; tète allongée, plus étroite cliez la Q. Hostie droit, e\ lindriipie, plus ou nmins brillant, à peine dilaté à l'insei-lion ties antennes et à l'extréndté, lini'menl pointillé, iiorlanl. ù l'élai trais, (jneltiues poils bhuieliàties. Antennes grêles, insérées vers le nulieu du rostre; seape plus long que les deux preniieis articles du lunicule. l'io- notuni un peu plus long que large, cylindi'ique, convexe, rétréci en avant; seidplure gaul'iée, allongée, eoniluente; une dépression transversale le long du liord postérieur; fossette antéscutellaire obsolète : quehjues poils blancs cniicliés. l'ilylres uvales, (d)longs, convexes, ayaid pre» de quatre fois la Inngueur (lu piimolum, légéremeid dilatés après li; niilii'U, arrondis à. l'ex- Iréinilé et revêtus de .soies l)lanclies, longues et llexiblcs; épaules accentuées. Dessous du coi'ps régulièrement ponctué, linement pubescent. Pattes allon- gées, pubescentes. — 2 à 2,5 "'y'". — .Midi. \'it sur Cifilii.s albidiis, C. ciispus, C. luitriJDltuii, C. Monxpelieuiiù, et pi'obablement sui- tous les Citilas. Olis. — Puur ce qui est de la couleur de cet insecte, les auteurs ne .so)d pas ab.solument d'accoi'd : « ISrunzé cuivreux sur le rostre, couleur de laiton sur le pronotum; un peu verdàtre et rarement bleuàti'e sur les élylres; éeusson bronzé ainsi ipie les pattes; dessous cuivreux », d'apiès Wencker [MuitiMjr. des Apionidi's, p. 12."3j. — « Insecte métallique vl'un jaune ver- dàtre )), d'après .Vclocpie tLulcopl., p. 2;)7). — " La coloration paraît être à peu près uniforme sur toute l'étendue du corps et ne nous u pas olïeit ces dil'lérenccs de teintes suivant les parties que Wencker signale. La couleur générale est d'un vert foncé (vert-de-gris), parfois un peu vert bleuâtre; sur les élytres et le pionotum, on a souvent des reliefs vert bronzé. » (MM. Vayssière et C.erber, A. /•'. .1. i'., Moidauban, l!tU2, p. til!».) Ces deiniers auteurs ont donné dans ce volume une charmante étude sur les parasites cécidogènes de Cislus albidus et C. saU'iœfoUus des envinms d(! Marseille. WUI. — Ai'io.N WENCKiiRi firis. Laicc cl iiijinplie. — La lai've de cet Apion vit, .selon l'erris {l.arv. des CoL, p. 3!i:{) aux dépens des organes lloiaux des boulons à Heurs dans lesquels l'o'uf a été pondu. Insecle paifail. — Veit bleuâtre en dessus; noir, couvert de petits poils blancs, serrés, en dessous. Tète obinngue, étroite, ponctuée, striée entre les yeux. Hostie liliforme, droit, à ponctualion tine, éparse; égal en longueur à la moitié du corps chez la Q, un p(;u plus long que le prolhorax, l't biillaiil à l'extrémité chez le cf; antennes Unes, noires, insérées au-dessous de la base. Protliorax plus long que large, rétréci en avant, à peine arrondi sur les côté.s, coupé droit aux deux extrémités, fortement |ionctué, à points coidluenls sur les bords; impression iuitéscutellaire légère. Elytres ovales- oliloiigs, un peu dilatés en arrière, fortement strié.s-itoiiclués; interslries |ilus larges que les stries, portant une série de soies dressées, courtes, bhmchàtres. Pattes assez longues, d'un bronzé souvent \eitlàtre. — 2 à 3 '7'". — Midi. — Vit sur Cistus laurifoliu.^. fi. C.oritV et .1. CilK.NON. M suivre). 234 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Suite). 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. G. 935. Eucera Scop. . caspica Mon rerczi Mocs. . chiysopyga Prz. . cineiea Lep. . clypcata Eiich.s. jiitnctildbrts Lep. . difficilis Piz. . distincta Lep. . fasciatella Lep. . hispana Lep. var. nigiipes Kl. to/iie/itosii Drs. ;•(/;•. seiiiinigra Fr. interrupta Baîi-. (ilteiiiaiiH Lep. longicornis L. iiigrifacies Lep. nigrilabris Lep. nitidiventris Mocs. numida Lep. punctatissinia Prz. similis Lep. subiufa Lep. terminalis Sin. G. 936. Macrocera Latr. Tetralonia Spin. 1. (jiec commixta Friese. nigrifacies Drs. Lep.). 2. dentata Kl. 3. fulvescens Gir. Dufouri Prz. 4. graja Ev. nificomis Lep. (nf f F. ) 5. hungarica Fr. 6. malvse Rossi. anteiinata F. 7. nana Mor. griseola Prz. 8. pollinosa Lep. 9. ruficollis Brll. grandis Fonsc. 10. ruficornis F. alticincta Lep. var. Julliani Prz. Biroi Mocs. 11. salicarise Lep. (Lythrum sallcarla). 12. strigata Lep. inœquidistans Drs. 13. subaurata Drs. G. 937. Meliturga Latr. 1. caudata Prz. 2. clavicornis Latr. Sect. il — AnthuphuriiKi- jjarasitœ. G. 938. Melecta Latr. (Parasites Jes Anthoplwra}. 1. arraata Pnz. jjunctata Ky. var. alerrima Lep. var. grandis Lep. I Atilhnphora acervoTum, ■^■ julvUarsls, A. parletUia, A. ri'Iusaj. 2. luctuosa Scop. jjuiictata Latr. iAnlhophora acervuruiii, •■' [ulvUarsia. A. jiurlctiiKi. .1. retusal. 3. plurinotata Brll. lAnthophora accrvorum). G. 939. Crocisa Jur. (Parasites des Anthoitliuni). 1. major Mor. lAnlhnphora i-fascialal. 2. rainosa Lep. lAntliophora pubescens). 3. scutellaris F. histrio Rossi. (•«;•. orbata Lep. lAiithophnra pubisceiis, A vulplna). 4. truncata Prz. G. 940. Epeolus Latr. (Parasites des Colleusl. 1. fallax Mor. iCuUetes tticciiiclusl. 2. iutermedius Prz. 3. Julliani Prz. Culletcs loiiieiis). 4. notatus Christ. productus Th. ICullctes ddvesianus, C. fo- dieiisl. 5. prseustus Prz. Colletés trigldusj. 6. tristis Sm. iVollclcs hylaeljormls?) 7. variegatus L. rutipes Th. (Colleles daveslanus, C. nirnis Lep. furva Pnz. rtir. nigiicans Prz. 'l'Dlleles. tlaliclus iiiorUi! fuscicornis Nyl. IPiifiuryus catciirutusi glaucopis Prz. goodi'niana Ky. sitrrinrta Pnz. />. p. Grilwiloi Schiiiilkt. gultulata Sclinok. lAiidnna iiiiijuUilai liirtipcs Prz. jacobt'a; Pnz. var. tuljcrculata Lep. Atidrena lululcrus. A "fze- llellal. 'A suivre/. ■lô. M. 51 .52 53 54 55 56 Julliaui Prz. {l'uiiiirijus s|j ). Kuliti tSclinidkt. liBvilabris Sclmalkt. mloiiii'ria Prz. lati'.ralis Pnz. uanthvfttcta Ky. lAndniia buctpliiila, .4 fui- V(i. A labiaUs, A. prœcoxl. lathburiana Ky. lAndreuu ciiierarla, A lu ItltlllS, A. uvlitul. Iciico.stjcla Prz. lini'ola Pnz. v(ir. curnigera Ky. var. rosvsica .Scbiiulkt. rar. subcornuta Ky. Aiidretid carOoiiarta, A. lux- cliila, A Itiliitills. A. 1(1- luta, 1 I((>iii(lj, i-lc.) luiU'ulifdrnis Prz. iiiulabilis Mui'. ' Midreitit iliryatipyija. A lu biatU, A. itolûd;. iilutica Mor. lAiidrena icwxl. Nausicaa Schnidkt. nobilis H. Scb. noviorcgensis Prz. obtusifrons Nyl. lAndnna shawi'lla). ochrostoina Ky. ('«/•. hillana Ky. riir/t(etu/)trrux typicu.^ ,Sars, mais tandis que les parois chitineuses de celui-ci sont jaunâtres, celles du tube du Tf/epuavus sont incolores et présentent la transpa- rence du cristal. Claparède, dans sa diagnose du genre Telepsani.^(\), indique quatre tentacules, deux longs et deux plus courts. Ceci est une erreur évidente, car le genre 'ft/fp>'avut se distingue précisément du genre l'hyloclmtopti rus par la présence de deux tentacules seulement. Sur la figure en couleurs que Claparède a donnée du Telepsavus costarum on ne voit d'ailleurs que deux tentacules et dans sa description di> cette espèce il ne men- tionne aussi que deux tentacules, analogues à ceux des Spionidiens. Les deux spécimens que j'ai pu examiner, comme d'ailleurs tous ceux retrouvés à Naples par Lo Bianco, n'ont que deux tentacules et la diagnose de Claparède doit être rectifiée sur ce point. Angers. Pierre Fauvel. (Ij Claparède, .Inm'lîdes rhclapndfs ilu ijnlje rie ,Vn;We.î. 236 Notes spéciales el locales. Sxir la Faune erpétologique des environs de Pacy-sur-Eure. J'ai publié, en octobre 1906, dans la Feuille des Jeunes Naturalistes (n' 420), un catalogue raisonné des llepliles et Batraciens trouvés par moi aux environs de Pacy- sur-Eure. En novembre 1907, j'ai pu ajouter à cette liste la Grenouille agile qui avait jusque-là échappé à mes recherches. Aujourd'hui je signalerai la capture du Lézard des nuirailles, Lacerta inuralis, dont une famille habite sur la crête d'un mur du presbytère de Breuilpont-Eure. C'est même à l'obligeance de mon ami et savant préhistorien, M. l'abbé Philippe, curé de Breuilpont, que je dois de pouvoir inscrire enfin avec certitude la présence du Lézard dis murailles dans la faune des environs de Pacy. Je n'ai pu, malheureusement, ajouter l'individu capturé à ma collection erpétolo- gique. Ayant commis l'imprudence de le mettre dans une cage habitée par d autres lézards, mais où résidait aussi une lielle Coruii-ella ijirumHca, don de mon ami, i\l. Mourgue, de Sainte-Cécile (Vaucluse), il fut dévoré par celle-ci comme hors- tl'œuvre, car, à ciuekiues jours d'intervalle, deux b^^aux Lacerta viridis et un Angui.-' pagilis partagèrent ce triste sort. Peut-être n est-il pas sans intérêt de récapituler aujourd'hui la liste des Reptiles et Batraciens ainsi trouvés dans les environs de la localité que j'habite. Classe des Reptiles. — Ordre des Sauriens. Famille des Laceetidés. — Genre Lkzahij (Lacerta). Lézard vert {Lacerta viridis Laur.). Lézard des souches {Lacerta aijilis L.). Lézard des murailles {Lacerta muralis Laur.). Famille des Sciscoïdé.s. — Genre Orvet (Anyuis). Orvet fragile {Anfjms fragilis L.). Ordre des Ophidiens. Famille des Colubridés. — Genre Tropidonote (Tropidonutus). Tropidonote à collier {Tropidonotus natrlx L.). Genre Coronelle (Coronella). Coronelle lisse {Voronclla austnaca Laur.). Famille des Vipéridés. — Genre 'VipIîre (Vipera). Vipère bérus {Vipcra berus). Classe des Batraciens. — Ordre des Anoures. Famille des Hylidés. — Genre Kainette (Hyla). Rainette verte {Hyla arhorea L.). Famille des Ranidés. — Genre Grenouille (Rana). Grenouille verte {Rana esculenta L.). Grenouille rousse {Rana teniporaria L.). Grenouille agile {Rana aijilis Thomas). Famille des Bl'fonidés. — Genre Crapaud (Bufo). Crapaud vulgaire {Bufu vulyaris Laur.). Crapaud calamité {Bufu cakiniita Laur.). Famille des Pélokatidés. — Genre Pelodyte (Pelodytes) Péiodyte ponctué {l'eludytes punctatiis Daud.). Famille des Discoglossidés. — Genre Sonneur (BortMnator). Sonneur à pied épais, var. brévipède {Bomhtnator pachipiis Fitz, var. brevipes Blas.). Genre Alyte (Alytes). Alyte accoucheur {Alytes obstetricans Laur.). Ordre des Urodèles. Famille des Salamandridés. — Genre Salamandre (Salaniaiulra). Salamandre tachetée {Salaniamlrii maniUisa Laur.). Genre Triton (Triton). Triton à crête {Triton cristatus Laur.). Triton alpestre (Triton ulpestris Laur.). Triton ponctué {Triton vulijaris L. ). Triton palmé {Triton, paJinatus Schn.). Resteraient donc vraisemblablement à trouver dans la contrée le Lézard vivipare et le Pelobate brun. Pacy-sur-Eure. Henri Barbier. Notes spéciales et locales. 237 Noie d'un cas tératologique sur un lêUrd d'Alytes obstetricans. — On ma apporUj, «le Vison, un ti-tarcl arrivé au stade nii se niontri'ut les incinlires, à driix lêtes parfai- tcnienl ilistinclcs. luiit p.ittvs et un ruilinicnl lii' queue. 1-a pci-sonne qui m'a api)orté ce eurieux diicuinent nriii(li(iue que' tous les ans n fait « /irui/iiit dans la inénic mare; elle a reeueilli l'animal parce «lu'elle avait entendu parler de mes cijnfércnces dans l.'s villages des environs sur les préjugés contre les reptiles, leur utilité et, ci; qui ferait supposer qut^ les œufs viennent pli!U|Ue ann^- de la inênu' femelle. L'animal est dans mon aiiuarium el parfaitement vivant, les diiix têtes ont les mêmes mouvements ( faillies). SainU'-tléeile (Vaueluse). M- MoUROUE. Sur la ponte de Lacerla viridis et ocellata. — Depuis 3 observations, j'ai toujours dénombré pour le premier de 18 à 'lu (Kufs, pour le ileiixième de H) à i'A œufs ( + — 2 ou 3). Liti i)ontes oli.servées en nleiue campagne m'ont donné le même résultat (ces animaux mettant leurs a-ufs ensemble; une fois j'ai compta 60 œufs, ce qui indiquerait une ponte en conuuuiiauté i L. viruli"). Sainte-Cécile (Vaueluse). M. Mourque. Sur Coronella austriaca. — Je n'ai pas trouvé cette espèce dans mes environs immé- diats, mais dans une excursion au Venloux. accompnitné d'un chasseur de vipères; nous avons, à l.Sni) /iiètrc" (/'aJtilii(/<. trouvé ee joli reptile. Min compagnon me le vit saisir avec la main et fut terrorisé, me disant fermement que c'étîiit une vipère. A force d'explications je parvins à lui montrer les diffi'renci's qui existent entre ces reptiles, et preuve péremptoire, je me fis sai.sir à plusieurs reprises par cette jolie couleuvre, chose que je n'aurais pas fait avec nos autres prises qui s'agitaient dans ma Imîto. C'est un jeune d" » Macu/is omiiilm.i {/ixfinctis.uiiiin nti/iis; fasciri pnstunilari ml n se détache et la feuille reste percée d'un orifice à bords très nets, de forme v.aguement circulaire, et ayant généralement 1 ou 2 mill. de diamètre; quehiuefois cependant, surtout sur /'. Lnuro-ri m^un, la portion desséchée acquiert un diamètre beaucoup plus grand avant de se détacher. Dans tous les ca.s, l'orifice une fois fonui' continue à s'agrandir, iiouvant atteindre une surface de plu- sieurs centimètres carrés; une même feuilli' porte gi'ni'>ralement idusieurs perforations et beaucoup prennent bientôt un aspect caractéristique, en écumoire. J'ai naturellement cberché à découvrir l'auteur de ces dégâts, très notables, sur des arbres cultivés spécialement pour la beauté de leur feuillage. L'insecte que j'y ai découvert en plus grande abondance, de beaucoup, est Cniiiiii/lDuniia virtjnhi H. -S. (surtout à l'état de larves) et mes observations m'ont <à peu près convaincu de sa cul- pabilité. Je l'ai trouvé sur les deux arbres atteints en nomlire relativement faibli', étant doimée l'importance des dégâts; mais il me semble fort probible que cet hémip- tère qui, visiblement recherche Vomlire et la fraîcheur, a des mœurs plutôt nocturnes. J'ai, bien entendu, l'intention de continuer mes observations afin d'en préciser les conclusions: la mi'thode de destruction la jiKis pratique du parasite en cause se déduira de la nature spécifique de ce dernier ainsi que de la connai.ssance exacte de ses mœurs. Mais connue, parmi les lecteurs de la !'( iiilU t/ix ./fiiiir» Kaliiralistes, certains peuvent être à niênie de ri'.smidre la qiu-stion plus rapidement et plus complètement que moi- même, j'ai tenu à leur soumettre le cas. Je leur serai reconnaissant de -vouloir bien 238 Notes xpécinles et locales. nio coniniuniqurr 1rs renspignnnionts pn-sonnrls on liililiiigraphiqups qu'ils pouvent pos- si'clcr sur cr sujet; je ferai mon possible pour les utiliseï- au mieux des intérêts de riiortieulturc. A. VUILLET. Préparateur à la Station enlomologlquc de Rennes. * Sur la diminution des papillons diurnes ( Rt'pmixr â hi question de M . P. Pionneau). — L'agrieullure liénéficie-t-elle bien, à notre époque, d'une recrudescence dans la des- truction des chenilles et papillons par les oiseaux insectivores? Presque tous les au- teui-s qui se sont occupés d'entomologie agricole arrivent, sur ce point, à une conclu- sion tout à fait opposée : les insectes nuisibles deviennent de jour en jour plus noni- breux en tant qu'espèces et en tant qu'individus et l'une des causes de cette augmen- tation est précisément dans la diminution des animaux insectivores et notamment des oiseaux (1). D'ailleui-s, ces conclusions qui viennent condamner l'explication pro- posée par M. Pionneau, n'enlèvent évidemment rien à la valeur de ses observations, ces dernières ne concernant pas les insectes nuisibles. M. Charles 01)erthitr, dans de récentes conférences lépidoptérologiques faites à lîennes (devant les membres de la Sitrii'té r/es Aiiiis de ITraversité) et à Paris (devant ceux do la Siiii.-is, détient le record el infeste certains quartiei-s. Très localis»;, ses dégàta sont insigniliant.s. IJans les belles années d'i'cljisum générali', les h'i>hi/tiJi(j< r dévon-nt la fi'uilli- et même les jeunes pousses des mûriers, alors que l'arbre- a éU' taillé, après la cueilletU- de sa première feuille pour les vers k soie. Saint-Ueniès-de-Malgoires (Ciard). Albert HuouKS. Aux jeunes I Indications pratiques pour le mois de Septembre. Artr riiiii/iistri . — Ualle fusifornie du pétiole produite par la larve d'un diptère = Atrii liusi ma aciits Kieli. /(/. Cbenille dans mine en galerie sinueuse .sur la feuille (2" géné- ration) = Sf/ilicii/a acfiis Frey et iW apeciofu Frey. Id. Cb. dans les Siiuiares (-2" géu.). = .\'( pticuta stricuptzu Z. Id. cil. ilans mine vésieidaire ,w(/,< feuille (2" gén.). = Lithocol/etis sylfilla Hw. /(/. Ch. dans mini' vésieidaire sous rei)li du lobe médian de la feuille = U rucilarut lu iiiiiiuflylilla F. /(/. Puceron v aptère jaune a segments pliuiués de noir, les dorsaux transversalement, les trois oe la région anale longitudinalement. 9 ailée vei dalle, (J jaune bordé de vert. = /Jrijjanusip/ittm jilataniiir/t.i Scbik. /(/. Puceron ailé jaune verdàtre à cornicules bruns. = Drepanosi- pliiiiii aciiis Kocb. Ailiilliii Millifdliiim. — Cb. dans les Heurs. = Semasia citiana Hb. Id. Puceron vert il ligne dorsale large et plus foncée; moitié des cuisses luitéiieiires d'un jaune d'ocre. = Alacruidphum iiulUjiilii Fabr. .Eiiiipailiuin l'iiiloiiraria. — Cb. d'un lilanc rosé à léte brunâtre, (Lans les semences. = ( '(ttapli rtini jul riijitttcllii Z. Id. Puceron à antennes courtes; l'aile d'un verdàtre clair; l'apti're d'un vert foncé à sous-dorsales plus claires. = llyaildpliis paxliimca: L. .iUiiini cepa. — Cb. dans graine-s accolées. = Acro/cpia assectella 7i. A/nus ijlutino«a. — Ch. dans les sommités des rameaux. = Crypfoblabis histriga Hw. 1(1. Ch. dims feuiUi' repliée en double. = Ancylis iipupana ïr. ou (reliKliia projiiiKlIa Hb. Id. Ch. dans galerie sinueuse Kitr la feuille. = Nepticula cdnetella Stt., iV. ;/liiliiiiix(f Hein, -V. riibfsceiis Stt. (à leur 2"^ génération). Id. Ch. dans mine vésiculaire sur feuille. = Litliucollcti-s fttttiiietisis Nicelli. /d. Ch. dans mine vésiculaire -souji feuille. = Lithocolletis kltniatwlla F. et A. xtriijulatitld Z. Id. Puceron aile ilun jauni' eitrin, à cornicules à peine visibles; bous la feuille. = l'U rindlia aini Fier. Aniii natheruin datiu.s. — Cli. dans feuilles roulett-. = Brachmia ruftfCtiu Hw. .\rti misiii camptstris. — Chenille dans Heui-s. = .Stiiiasia citrana Hb. /'/. Ch. dans tiges et rameaux, produisant cécidie. = Semasia hirriim Z. /'/. Puceron vert, à (lueue et cornicules noirs. = Macrosiphum fti/t iiiinne Boyer. Afri/t/i.r (divers). — Cil. dans mine de la feuille. = Chrysopora utiptUa et C. Her- iiianilla F. (2' génération). JJrtida nlbii. — Ch. sous bord rabattu de la feuille. = Gelerhta /iuiiiera/i>i Z. (2* gén.) /(/. Ch. dans feuille pliée en double. = Gck-cliia pruxiinella Hb. Id. Ch. dans feuille roulée. = Si miiinaipis avcllaiullo Hb. Id. Cb. dans feuilles accolées et liées. = Gelechia liiculella Hb. /'/. Ch. dans mine en galerie mi la fi-uille. = Ntpticula bttulicola Stt. (2'' génération). liidrliypixltitin xylvdticuiii. — Cbenille dans fi'uille minée. = Elachista tœrriattJla Stt. liryiiiiia ilinini. — Cb. rose à tête brune tlans lige avec trou d'entrée près d'un nœud. = PhthFi>r)iro(l nif/oxaiia Hb. Cnilunn ru/i/aiis. — Chenille dans fleure et graines. = Kuxanthù augustana Hb. Notes spéciales et locales. Caltha pahuttrin. — Cli. à fouireiui revêtu (Ici tlt'foupurus de feuilles. = Adela rufimi- trtlla Se. C'aipi/iiis hetuhix. — Ch. entre deux feuilles accolées. = Tpsolophus usfuleUus F. Id. Ch. dans mine vésiculaire »■;«• feuille. = LitlwculUtis carpini- culella Stt. Ci.'' génération). Id. Ch. dans mine vésiculaire koiix feuille. = LithiicDlli'tis tenella Z, (2'' génération). Castanea saliva. — Ch. dans mine vésiculaire à plaque blanchâtre. = Tifcheria cuiii- plantlla Hb. Centaurea nùjra. — Cli. dans fleurs = Epihh nui Scopuliana Hw. Cirnea lutetimia. — Cli. dans mine do la feuille. = Jfdcaphora teriiri/ie/la Wstw. JJuiicus C'aïuta. — Ch. dans graines. = Lu-.opcia fiancillana F. t'atjas silratica. — ■ Ch. repliant le bord de la feuille. = Oriiix fayivora Frey. ('2''gén.). Fia(/aria resca. — Cli. dans mine de la feuille. = Tinayina perdicelluin Z. Id. Ch. repliant le bord d'une feuille. =0/«ïj' angUcella Stt. {'2." gén.). /■'/■u.cinii.s excilsior. — Ch. dans mine vésiculaire dans foliole froissée. = G ranlana syrinijelta F. (2"' génération). (.Uuiii iiibaniiiii. — Ch. dans mine de la feuille. = Nepticula aiirdla F. Lactiini mtivd. — Ch. dans fleurs et graines agglomérées. = C'onchylis Sincathiiiiaii- niana F. Id. Ch. dans graines isolées. = Seniaxiu conte?- niinana Hs. Lalliyriix prutrnxi.-^. — Ch. dans gousses. = Grapholitlid darsana F. et Gr. orobana Tr. L< oiituiluii Ttiidxdci. — Ch. dans les fleurs. = Epibtmia fu/rana Stph. Ldtiix rornicidutiix. — Ch. dans les gousses. = Epixclmia Boisduvalhana Gn. et Gra- pholitlid succtdana Froel. Luzala albida. — Ch. à fourreau sur les graines. = Goleoplxora murinipennella Dup. Lychnis viscana. — Ch. à fourreau sur les capsules. = Coteophora nutanttlla Miihlig. et Frey. i'etroxtiinuin sdtiriiiii. — Céoidie pisiforme de l'ombelle due à un diptère. = Lanop- ttia caruphila F. Lôw. l'icris liieracioïdex. ■ — Ch. clans fleurs. = Epibleina ftdvaiia Stph. /(/. Ch. dans graines. = ( 'uiichy/is hybrideUa Hb. l'ixiiiii xdtirum. — Ch. dans gousses. = Gnijdiolit/iu dor>i(ina Y., G. iiebritdiid, Tr. ; G. niyricana Stph. l'iilyytiiniiii li ijdnipipcr. — Ch. dans feuilles roulées. = G lacilaria phasianipcnnella Hb. Hliiiiantlius iniiwr. ■ — Ch. dans graines. = CuncJiylis MussiehUana Tr. (2° générât.). Vohiiiia Fsiuilo-Acacia. — Ch. dans gousses. = Myclois ccratoniœ Ti. Rosd canina. — Ch. dans fruit. = Grapiiotitha ro^eticolana Z. Nuiiidit; Âceio.se/la. — Ch. dans feuilles roulées. = G rar.ilaiia phasianipennella Hb. Saii.c (divers). — Ch. dans feuille roulée en cornet. = Grdcilaria alchimieUa Se. /(/. Ch. dans feuille phée en double. = Gflcchid proximella Hb. Id. Ch. entre deux feuilles accolées. = Gtlicliia notattUa Hb. Salvia pratensis. — Ch. rongeant les feuilles de la base. = Pyrausta cinyiilata L. {2" génération). Sc.abioxa xuccLsa. — Ch. dans fleure. = Olitliiciiteis livulana Se. Sih lu- infiata. — Ch. à fourreau sur les capsules. = Colcopluna ItucdpeimtUa Hb. Sulidd(/n Vinja-aiirea. — Ch. dans fleurs. — Conchylis r.iiri'istriydiia Wilk. J. G. Question. — Le.i Innectex de^ yiaiidts haiitrtir.f de l'dtnwsijhère. — A-t-on étudié les insectes qui vivent à une grande hauteur dans l'atmosphère? Quels sont ces in- sectes, et leur existence biologic|ue est-elle entièrement connue ? Y trouve-t-on parfois des insectes cjui vivent au ras du sol « bien que pourvus de bonnes ailes ?» Y sont-ils les jouets du vent, ou poussés par leur instinct? Jusqu'à quelle hauteur maxima les aéronautes ont-ils nb.servé des insectes ' Saint-Geniès-de-Malgoires (Gard). Albert Hugues. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. OberthUr, Rennes— Paris (2793-08). AVIS A l'automne pi-ocliaiu, un vente publinuc, M Louis Gaunauu, coiiinuswun-priseur, à Paris, dispersera les comiidirabJcs it NiipurlRii collections de fossiles lertiaireii réunie» par fou BOUHDUÏ. A ses rcchuklit» personnelles, BOl'K DOT, «vvee un goût.scientifiquc parfait, avait joint, en les iwquéiant, les meilleuros collections. Nous no citerons (iiio les principal*;» en insistant sur ce point que toutes les déter- minations ont été revues avec le plus grand soin par le piun autorisé de» eonchylio- logues, M. Maurice Coshmann. Kn outre, toutes les coquilles, qu'il y eii ait dix, cent ou mille de cha If Sprinmiiliili' devait ùlie ahoiidanl dans nus lé^'iims vers la lin de l'Ki-^'eron, |i<-nl-èlre a-l-il véeii en Imumi r jiisi|ii'à mu' r'|nii|iie ia|)|iineliée de nnli'c ère el doil-on allri- hner sa dis|iaiiliMii |ilii|(>i à l'aclinii di- liiininiic iin'à un clian^'i'riirnl dr ilinial. Néotillii(iiie. — !.'■ Iml de cillr aole élanl niiniiir jr lai ihl plus liaul, de signaler la présence à (.(u uicilli's de l'iùticrun // il dr snii railloutis *; avec leurs l'ussiies, el surluiil irs f,'aleries des sperniupliili's, je passe rapi- di'nietd sur h- m'ulilliiiiur piun- sii^naler en passant la Iniuvaille failr en ISK.'t, dune Si'pullurr ipir l'un prul rappiil-li r à irlle l'pnqur prrliislnriiiur. Dans la i)làlrière, sur la prnle ilu cnleau en un piiinl nù des |iituns de la lu-i'inière masse alinuillée. du y\pse allleuraient le sut à peu près aux trois limpiièmes de la hauteur de ladite masse, les poclies, crevasses et fentes du ^',\pse élairiil leiMplies pai' les ai'i,M|ps siipra-iîypseuses délayées, coulées il uiéliTs pal luis aver un peu de salile stampien: roulées et reniplissai;e de I l'pmpie du ilepôl de l'Iai^'eiun iiu 1 avant pn-eédé de peu de temps, lr loiil irnaneii par le liiaun de lavaf,'e .1 el la ieri-e vi-gétale. Dans ces coulées de marnes, était creusée (d'après les carriers) une fosse lie ilru\ mètres de |M(il'onileur. sui- deux niéti-es de longueur et de largeur iiiiniinue, au fond ili' laipn'lli' il \ a\ail iiiic inuclie de. marne de terre avec 1 rmlres el restes de iliarlious, au milieu desquels gisait un sipieleltc' liumain aeioiiipagné (disaient les carriers) >< de uomhrciir riUtls de pierre à feu ■<■ l,e carrier Léon llitlier me reiiiil le cnliie iju'il avait conservé (la trouvaille ne daUiil d'ailleurs que de trois jours) el me monlia ce qui restait de la fosse. J'ai raniassi-, dans ce qui restait de la riiiniie de marne à cendres, un l'ilal en silex gris dr la craie avec |dan de fra|ipij cl Imllir de pi rcus- siiiii ainsi ipiun riagninil de cliaibun. Il ne leslaiL d'ailleurs presque plus I im ilr ( elle fosse, dette couche de marne à cendres (d'.iprès les carriers) iia\ail ((iir n"'20 d'épaisseur el élail siiiiiionlée par les marnes supra- g>psrnsr> ilr iinineaii M'iiianiées poiii la fouille de celle fosse, après le di'lpol qiialriiiaiie. lr Iciiit recouveil par le limon de lavage .1 et la lerie M'^gélale. re qui indique que celle sépulluri' l'iail anlérieuie au limon .-1. Saut les éclats ilr silrx signalés, aucun objet n'a été recueilli avec le squelette, pas iiièmc le plus petit débris de iioteiie, mais il faul faire re- maïqiirr qiir les cai'riers peuvent très bien n'avoir pas remarqué de sera- hlalilrs débris, l'état en lequel ces fragments de poterie se présentent ordi- iiaiiemnit pouvant liés bini ne pas a\i)ir attiré leur allention. Le riàiie était presque romplet mais liés fragmrnlé ri dépoiirvii de ses maxillaires. Je l'ai néanmoins recollé el l'ai soumis à l'examen de iM. le docteur Maiiouvrier qui a |iu laire quelques mensurations el a donné la noie suivante : ('.là ne masculin. Type de Furfouz. Très liiacliycéphale, indice 8f,8. Diamètre ;inléro-postérieur U, 17G. Diamrlrr transverse maximum U, 114. Hauteur 1res grande puisqu'elle atteint n, l'i l'occipital maiiquaiil. \nlniii .lr la carrière on reiirnnlie dans le sol el sous la terre végétale lin iniam iiunibre de silrx taillés ru silex gris de la craie de même silex qur rrlui que j'ai recueilli dans ce qui restait de la sépulture), mais jiis- qu ui je n'ai recueilli, sauf un disque qui rappelle les disques paléolithiques (Fig. 3) que des éclats et des débris de lames. Dans un travail ultérieur, 2'iG A. Iavili.e. — Galcrios de Spi'riiinplnh-s, carrière Lambert. ji< (loiinei'iii \r ilrlail dr la ciiiipc de la l!-ani'li(''0 iioiir lo.s inanips sannni- siciHics. liésinné el ('(inclit.^hin. — A Coiincilles-cn-Pai-isis le quateriiaii'c supérieur, Hi-,iïenjii h el son cailloutis c, se irncoulre dans les mêmes conditions qu'à \illejuif mais à une altitude plus élevée de vingt mètres environ. Ces deux couches contiennent les mêmes fossiles, mais ici le cailloutis est plus pauvre (pi'à \illejui!', puis(iu'il n'a donné jusqu'ici (|u'un fVagment de bois de i-enne, tandis ([ue prescjue tous les débris de manniiit'ères de Villejuif pi-ovienneiit de ce cailloutis, par contre, l'Ergeron a donné le plus gi-and nombre des ossements (bœuf, cheval, rhinocéros) qui a été recueilli dans cette sablière. L'Ergeron de Villejuif, au contraire, n'a donné que peu de débris de mammi- fères, mais dans les deux localités on rencontre les galeries de spermophiles. On peut donc conchu'C de ce fait, et en se l'appelant les anciennes trou- vailles de Monlmorency, qu'à la tin de l'Ergeron et peut-être jusqu'à une époque rapprochée de notre ère, cet animal était commun dans notre Parisis et que sa disparition doit plutôt être attribuée à l'homme européen (grand destructeur de faunes, de flores et même de certaines races de son espèce) qu'à un changement de climat. A. LVVILLE. MATÉRIAUX POUR LA LIMNOBIOLOGIE DU NORD DE LA FRANCE Microbiologie des mares de Wimereux-Ambleteuse. Dans le deriiiei- numéro de la Feuille, mon cher el regretté maître, le pi'ofesseur GrvRo a, au sujet de Clalliritlina elegans Cienk., attiré rattenlion des natuialisles sur la linmoliiologie de notre région. Cette note m'incite à publier ([uehpies documents intéressant cette étude. Clathrulma elegans Gienivowsliy paraît, en effet, être un lléliozoaire exces- sivement rare. X maintes reprises, des pi-otistologues m'ont demandé de leur envoyer des débris végétaux et des échantillons d'eau de la mare signalée par (liARD et (|ue les tr-availleurs i\\\ labnraloii-e appellent comiriunénient iiuiiiiiliiie ;i VAiiipInleptus, ilr iiiT'inc (|U(' Cijnihrlln olfitth Kiilz t'I- ('tiinhcUd Itinivnlula VAw. TouU' une lluiulc de Dialoiiiécs prupli- ci- pflil ruisseau. Los espi-res sonl beaucoup plus ahoiulaiites dans la sér'ie de niaics iju'il forme dans l'ancirn i'liaiu|i de cnuises. On \ n'uronlii- iinjanuui'ni Itlum ds^ilmùn tuivnln (Kiilz.) (iruu., E\)\llirti\in zclira tl'.UvJ Kiil/., (iiiii\\i\ii'iiiiini ai iniiiiintinii VAw., Mlz- scliiii liitr!ir., Stdiironnis diicrps lilii"., \di iculd L'iriddid var. sli-\virensis IL \'. IL, Frinidarid cndoiicnsis (A. .\1. Kdwanisl Killoii, Siimilni dnr^ iKiWy.) Cii-iiiinw. riiniiliirin muslniftis var. \ riiler IL V. IL, lùiiudUt liutaris (Elir.), (irunow, qui est 1res abondante, SIddroncix Stnilhii (irunow, SlaHroïich- legumen? Lhr. Cette dernière Stauro- néidée est en l'éalité intermédiaire enti'e les lig. 08 et 5!» de \'a.\ Hkirck iTraUr des Uidlomccs. IS!)!t, pi. Il et sa détermii'.ation est douteuse. Néanmoins celte Diatomée se rap|proclie beaucoup plus de la fig. 'iit de cet auteur. .\vec lui, je ciois i|u'il tant consiilérer .S/(/Hre;/e/,v Icijddtcn comme une toi'iue (''troile et plus allongée de Slauroneis Sinlthii (Irunow. Ce sont ces considérations (jui m'ont engagé à nommer mon spécimen Slduroneis Icgumon Kliieid)erg. .\vec elles, se rencontrent encoi-e quelques Xdviciila : S'avicidd (nifilicd Raifs. qui est, en somme, une S'avirtild pldiotluld Ebi-. à extrémités lostrées- ca|)itées; Nnrindd rinctd var.?: Xaricula bdidliim Khr., \'dvi<-idd niiipliix- h;fitd Hoiy, Sariiidu sjilurrcphdrd Kiilz, et Nariiuld iiidjar Kiitz. Très comnumémenl. ou peut uoter encore : Mtz.xchia lidcdris var. tennis (Irunow, et un grand nondtre de l'rotozoaii'es : des Arcclla. des Euglènes appartenant aux deux espèces d'HiiiiKMiKHi; : Eiifilcidi riiidis et Euglena spirogyra, celte dernière étant jiarliculièi-euieut aboudanle. Les espèr-es de Hotilères les plus conununes dans cette maie sonl : Sdl- pina mucrniidld Khr. dont la lorica est si caradéiistique, l'Icradùia poliuu Khr., l'hilodina uruleuld Khr., de be^ucoiqp le plus nombreux, qui vivent avec une ('hartonntus encore indéterminé, un .Suctocilié qui me paraît être le même ijuc celui déjà signalé dans le ruisseau des (lies; eidln, j'ai ob.servé dans les deux localités meiiiiounées l'/Zi/i/n/ viridis ipie j'ai |iu faire se lepioduiie dans des cristallisoirs cl ['llfidra yriscd, moins frécpieule (jue la précédente. Pour terminer, je noierai la présence de nombreuses Difllugii's (jui niéti- leraieid une étude atteidive. 248 C. CÉi'fcDE. — Mati'iidu.r pour lu lininobiolngw du Nord de hi France. Quelques Diatomées de la Cascade du Denacre. Lmw imporluncc dans ['(dimciilnlimi di's Allurus. De|)iiis miiii iiiiivée à la SUitioii zoologique de Wimereux, mon très regretté maître le piolesscur A. Giard m'a moiilré tout riiiirTèl qui s'allaehe à l'étude de la cascade du Denacre (jui est un des Ijuts d'excursion les plus goûtés des Iravailleurs du lahorfitoire. Les ilocumi'nts (|ue nous avons recueillis enseml)le sur celte importante station feront l'objet de publications ultérieures dont la réunion formei'U ime intéressante monographie. Dès à présent, et pour préparer ce travail, je signalerai quelques orga- nismes de cette cascade. l)ans les mousses qui tapissent le mur sur lequel ruisselle l'eau, vil une l'aune bien particulière. \ peine a-t-on dénudé une petite sui'face de la pai'oi verticale qu'on aperçoit, sautant sur les mousses, de jolis Stapli\linides d'un bleu noirâtre avec une tache circulaire orangée et cerclée de violet sur les élytres. Ce beau Coléoptère qui mesure jusqu'à rjm^m g ggj^ |g />jfl„o«,f cœruk'scens Gyll. Il est considéré comme rare et iieaucoup de culéoptéristes m'en oui déjà demandé en échange. Un apeiroil en oulie, sei'peidant au uuiieu des Mousses de nombreux Allurus Iclroidrus Sav. de laille diverse; se cachant i)armi les brindilles, de jolis Trkhoiiiscus, des larves d'un beau Diptère du griue Pericoma, un Chiiiinomide encore indéterminé, des Podurelles, etc. Dans l'intestin des Allurus leirœdrus, j'ai signalé déjà ÏAnoplnplnya alluri Cépède que j'y ai observé en tOOa. En continuant l'élude de mes prépara- tions, j'ai constaté la présence dans le tube digestif de ces niigoclièles d'un ensemble de Diatomées qui constituent en majeui'e pai'tie la nouri'iture de ces Vers. Je citerai parmi elles : Navicula radiosa Kùtz., Nncicula atomoïdes Grun., Navicula seminulum Grun., Surirclla ovalis var. uvata H. V. H., assez conunune, Surlrella ovalis vai". crumena (Bréb.) H. V. H., Rlinïcosphenia curvula (lù'itz.) (irun., Hhoïcosphauia IVm IlcurckU Grun., Achnaidrs lanceo- lala Hr-éb. (?), Mlzschia sigmoidea (\\. Sm.) H. ^". H., Navicula viridula var. avenacea H. V. H., Nilzschia denticula Giun., Synedra famelica Kûtz., Nitzschia vormicalari.^ (Kïitz.) Grun., et Gomphaiicina constriclum var. curta H. V. H. Station zoologique Wimereux (Pas-de-Calais). C. Cépède. NOTE SUR DES ANOMALIES DANS L'APEX CHEZ GLYPTICUS LAMBERTI Le calcaiie ci^ayeux séquanien des environs de Bourges nous a fourni un très gi'and nouU)re de Gh/ptlcus Lamberti de toutes tailles. 11 est d'observa- tion c'ommune ipje plus une espèce est abondante dans un endroit, plus elle semble lendie à la variation et probablement aussi à l'anomalie qui n'est souvent qu'une variation exagérée. Aussi, avons-nous observé une varia- bilité extraordinaire des oi'nements du test chez nos Echinides (caractère que nous nous proposons d'étudier ultérieurement). En même temps et comme il était facile de le prévoir, nous avons constaté des anomalies portant sur ra|)ex chez cinq de nos échantillons. Disons de suite qu'il nous semble que la proportion des oursins anormaux est d'environ un pour 200 indi\idus normaux. Nous ne décrii-ons pas l'apex bien connu du Glypticus Lamberti et nous nous bornerons à rappeler que cinq génitales à surface irrégulière, à peu près égales, forment le cadre du péiiprocle, ayant dans leurs angles D' SEcriiN". — AïKinuilirs ilniis Idiicr rhrz lihiplicus fAimbcrli. 249 Fig.2 M'1iIi-;imI- ;ii|ii|-aii\ (1rs (n'i^lLiiics liilnhi'cs. ].<■ iii:nlri''|ini-ii|i' est hnijours un pi'U plus ixvns ri nii |irii |iliis laviiiL' qui' les aiilics génitales; les porcs iiiadri'iiiiiiipics, sniiMiii iicii \isi|pii's cl peu iiniuliiiMix. sont sitni''s dans le l'uni! lies sillnns ili' la suil'ucr. I.cs anomalies obsci-vécs pcuvcnl se ranger snus deux iliefs piineijiaux : I ' Vniinialics |)i)rlanl sur les génilalcs; 2° anomalies portant sur les orellaires. I' (\) r.licz tinis (IhijiHciis l.iinihcili ayant icspi'divcmi'nt 17, l'i, I i mill. ilr dianièlri' et adultes pai' ((inséquenl. (jualre i;énilales si'ulemonl, noi-nialos et égales entre elles, Imnienl If eadre périprs oi'iKMni'iits insolites. Kn lielim-s du i-accourcissenieiit ini'vitabie. l'am- biilaci'o II ne piésente aucune iirégulai'ilé; il en est de même des aires inter- and)ulacraires correspondant aux génitales liy|)erti(ipliiées. Ces déformations, pour intéressantes qu'elles soient, ne nous paraissent représenter que des anomalies pures et simples, probablement dues à des accidents survenus à l'animal pendant la période larvaire. Ce sont des mons- truosités congénitales, si le mot ne nous paraissait un peu gros. On a voulu encore rechercher dans les anomalies soit une leproduction de carac- tères ancestraux, soit l'ébauche d'une forme nouvelle, mais, dans ce que nous venons de décrire, il ne nous semble pas qu'il y ait de quoi échafauder de telles hypothèses. M. Thiéry, dans une note sur une anomalie des ambulacres chez Echiiius melo, parue dans le Bulletin de la Société des Sciences Naturelles de la Haute- Murne (mars-avril 1908) rappelle que les anomalies des Erhinides se divisent en deux catégories : 1° Anomalies par excès : l plaques supplémentaires. Apex < pores multiples des génitales ou des ocellaires. ( envahissement des pores madréporiques. Test. — Doublement des ambulacres. 2° Anomalies par défaut : Absence totale d'un and)ulacre. Absence partielle d'un ambulacre. Atrophie partielle d'un ou de plusieurs ambulacres d'ailleurs noimalement constitués. Etranglement iuni(pie ou niultijile) d'un ou de plusieurs ambulacres. Il nous paraît diflicile de faire rentrer dans ces catégories les anomalies que nous venons de décrire; tout au plus la dernière d'entre elles pourrait- elle être considérée comme une anomalie par défaut constituée par l'absence de l'ambulacre à son origine, cette zone ne se montrant qu'à une certaine dislance de l'apex. Mais où ranger la première anomalie décrite qui ne pré- sente ni excès, ni défaut, si ce n'est un défaut de symétrie? Aux deux caté- gories par excès et par défaut on pouiiait peut-être en adjoindre une troi- sième : les anomalies par déplacement. Ce Iroisième groupe comprendrait, au moins jusqu'à présent, les modalités suivantes : 1° Génitales écartées de leur place normale. 2° Ocellaires déplacées de l'angle des génitales et entraînant avec elles l'ambulacre correspondant. Bourges. D' SÉGUIN. G. GouRY et J. GuiGNON. — Insectes parasites des Cistinées. 251 INSECTES PARASITES DES CISTINÉES Suiie) \\l\. \iiii\ Kkvki.ikri l'criis. I.iirrc. ('.(inroiiiii' à cflics du geiiiT. clic vit, d'iiincs l'ciiis, aux ilcpens (les ilcui's (le divers Cistiis. hisecli' iiiir[inl. — Corps ovale oblon^, cnlicrciricid d'un bfonz*'' verdfUre ou lilcu.'itrc. Tèle assez laii^e, à ftonl plan assez foilenienl et derisr-menl pondue, striée en long et poitanl (pielipies poils rigides: vei-te lisse. Yeux peu eonvexes. lUisIre pi-i-.sipie droit, hronzé, ipielcpiefois violacé, luisant, portant deux stries de points très tins, un |)eu éi»aissi et de la longueur du lirotliorax cliez le cf; |dus grêle et umt fois et demie |)lus long (pie le pro- iliorax chez la Q. Antennes gi-éles, insérées |)iès de la l)ase du l'osti-e. l'rotliorax ohconiipie, ini peu plus long ipic laige à la base, denséinenl cou- vert de points gros, arroinlis sui- les côli's, oblongs cl cordlueids sur le disipie; une jietite fossette aiitésculellaiie avec (pie|(|nes poils blancs, rigides, iilytres ovales, de moitié plus largi-s ipn' la hase du pi-otiioi'iix. à épaides a.ssez accu.sées et i^i ctMés légulièi'cmenl et légèrement arrondis : stries ponctm'es, avec une soie blanclie insérée dans chaque point: inlei-stries plans très hnenieid riiguleux, hérissés de poils blan<'s fixés sur un seul rang. Dessous du corps et pattes |iortant des |)oils blancs et disséminés, (h-ochets des lai'ses appendiculés. — 2 à 2,o ■"/"'. — Midi, surtnul Coise. XXV. — Ai'UtN lUCicoi.i-E Cieini. (1817, iicc f8i.j). I.dirc cl itiiiniihc. -- La larve de cette espèce a été, daprès Kaltcnbacli, obtenue des fruits {VlIcliaiilheiiKtm nilgaii'. D'après M. lîedel (VI, [>. :)S't, mite 2), cette lai've se développe prol)ablement, comm(> plusieui's autres (lu même groupe, dans les boulons à Heurs de celte plante. Iitsectc pdi-fdit. — D'un bleu d'acier lirillant: rostre droit, l'ronitium tiansver-se, déprimé en liaveis à la base. Klyties avec une série de soies blanches di'essées sur cha(]ue intei'strie. Ongles apiieiidiculés. — .3 °'/'". — lînvirons de l'aiis: lùii-ope moyeiuie. \'it sur llclidiilhciiiinn ritlgurc, d'api'ès les auteurs Indiqués ci-dessus. (>/,A. — (»n trouvera dans les Ann. Soc. [ùit. Fr., 186:}, p.LV, l'explication de la confusion momentanée entic l'.l//. rtifjicuUc (ierm. et \'.\p. l'ciii.^i Wenck. X\\ I. AiMON l*E»Hlsi Wenckei'. I.di-rf cl )dimplir. — Xée de l'onif introduit dans un lioidon à deui" (Vllclidiilhcnunn (Ci'ilds) «((/.v.vofVfc.v, cette larve se nourrit des organes llo- raux, les(iui'ls sulliseni à son développenienl ipii est assez rapide, et elle s'y nymiihose en juin. litH-ctc pdifdil. - Ovale, assez large. Dessus vert mélirnctifor-me. Elytres ovales à épaules bien niar-quées, plus lar"ges que le pr-orrotrrm, arrondis en ogive obtuse à l'extrémité, striées-poircluées; inter^s- tries Hrrerrrent cliagi irrées, hérissées de poils blancs, courts, disposés en séi'ie et légèreirrerri inclirrés en ar-rièr-e. — 2 à •'} """. — Pyrénées. Vil sur Ih'Uantltrmum ulijssoïdes. / 1 suivre). G. Goi'RY et J. Guignon. ■252 J. IJE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE iSuile). SiiBF. XYLOCOPIN/E G. 947. Xylocopa Latr. (Nids dans le bois mort, parfois dans It's roseaux). 1 . eantabrita Lep. 2. cyanescens Brll. iniiiuta Lep. 3. valga Gerst. (Dans le t)ols des Coiùlères). 4. violacca L. (Dans le bois des Amcntacies) G. 948. Ceratina Latr. (Rubicoles). 1. callosa F. 2. chalcites Latr. 3. cucurbitina Rossi. (dhtiahns F. 4. cyanpa Ky. Cit-ruha Wstw. 5. dallatorreana Friese. 6. dentiventris Gerst. 7. Lôwi Gerst. 8. parvula Sm. Subi. MECACHILIN^E (Nids creusés en terre, garnis et cloisonnés de leuilles décou- pées en rondelles). Sect. I. — MegachUinœ nidificantes. G. 949. Megachile Latr. 1. analis Nyl. 2. apicalis Spin. diin tdiativcnins Drs. 3. argcntata F. 4. Buyssoni Prz. 5. centuiicularis L. 6. circumcincta Ky. 7. deceptoria Prz. 8. distinct a Prz. 9. dorsalis Prz. 10. ericetorum Lep. (Parfois ruWcole). 11. Fertoni Prz. 12. flabellipes Pnz. 12 hi" (fulvitarsis Diif.) /Jour". 13. Giraudi Gerst. 14. imbecilla Gerst. .? rotiiiidata F. 15. lagopoda L. 16. ligniseca Ky. 17. niaritima Ky. 18. massiliensis Prz. 19. melanogastra Ev. 20. nielanopyga Costa. 20 bis (iiiclanura Duf.) Doiirs. 21. nigriventris Schnck. 22. octosignata Nyl. 23. odontura Sm. 23» opacifrons Prz. 23 bis (Panzeri Duf.) Donrs. 24. parvula Lep. 25. Perezi Mocs. alborincta Prz. provinciaux Prz. 25 bis. pruinosa Prz. 26. pyrenœa Prz. 27. rotundiventris Perris. 28. sericans Fonsc. Dufouri Lep. 29. variscopa Prz. 30. willuglibiclla Ky. G. 950. Chalicodoma Lep. (Nids maçonnés). 1 . inuraria Retz. vnr. bœtica Gerst. nohdis Drs. (Nid sur murs et roctiei's). 2. pyrenaica Lep. pyrrhopezd Prz. rufitarsis Gii\ iCnaticodome des hangars — Nid sous abri). 3. rufescons Licht. iCliiilicùdomc des arbustes — Nid sur branches d'arbres) G. 951. Lithurgus Latr. (Nids creusés dans le bois). 1. chrysurus Fonsc. analis Lep. hœmorrlioidalis Lep. 2. cornutus F. fusiipcnnis Lep. G. 952. Diphysis Latr. 1. serratulœ Pnz. rutnndi venins Perr. (Nid dans le sol. tapissé de feuilles et enduit de ré- sine. — Lotus coriiicula- lus). G. 953. Anthidium Fabr. 1 . annulatuiii Lep. 2. bellicosuni Lep. (Hélicicole.— Nid de résine). 3. breviusculum Prz. 4. caturigense Gir. 5. cingulatuni Latr. (Nid de coton dans les vieux mui-s (FABRE): nid de ré- sine (Xambeu). 6. diadenia Latr. (Nid de coton dans le sol ou dans les cellules aban- données (l'Anthophura ou de Chaliciidiyiiial. 7. exiiiiiuui Gir. 8. fasciatum Latr. 9. florentimini F. (Nid de coton en terre ou dans cellules abandonnées d'Anthophornl. 10. fuscipenne Lep. 11. Grohmanni Sp. provinrialc Lep. 12. interruptum F. fictvdabrc Latr. 13. Isevi ventre Drs. 14. latérale Latr. Pcnisi Drs. Jf-lobiim Lep. (Nid de résine, en terre ou sous les pierres). 15. laticeps Mor. 16. Latreillei Lep. (Nid de résine, dans le sol). 17. lituratum Pnz. var. scapulare Latr. (Nid de coUiu. rubicole). 18. luctuosura Prz. 19. luteipes Lep. 20. manicatum Latr. (Nid de coton, dans les ca- Tltés des murs ou cellules A' Anthovhora ou Challcu- domal. 21. montanuiii Mor. 22. oblongatuiii Latr. (Nid de coton, hélicicole). 23. punctatum Latr. (Nid de coton, sous les pier- res) . 24. 4-dentatum Lep. 25. 7-dentatum Latr. (Nid de résine, hélicicole). 26. 7-spinosuni Lep. 27. siculum Spin. (Dours). 28. sticticuni F. (Nid de résine, hélicicole). 29. strigatum Pnz. contractum Latr. (Nid de résine, aérien). 30. tseniatum Latr. 31. undulatuiu Drs. 32. variegatiim F. var. loti Perris. nicridionale Gir. G. 954. Osmia Panzer. (Nidification lré,s variée; quelques espèces tapissent leur nid, à la manière des Mi Uo Mi'llltèivs ou ilf l'oul> Sfurs). Sllbg. HOPLOSMIA Tll. 2. Anccyi Piz. :?. l)i(l.ii(!ita Mor. 1. limirica Mor. (Irtrita Prz. (Riihicule). 5. scut<^llaris Mor. 6. spinulosa Ky. (Héllrlcole). Subg. OsMIA. 7. iU'iiticornis Duf. his/iaiiira Schnxlkl . (Riibicole)- 8. adunca Pnz. {Echium. — Nid daus k'S murs). 9. andi-onoides Spia (lltMIclcolc). 10. argyropyga Prz. 11. aurulpnta Pnz. (Iléllclcolc). 12. bicolor iSchriik. vrir. pyrcnaica Lep. (H^llilcole), 13. bi.siilca Gerst. Jf-dditatn Fonsc. M. brachyopogon Prz. 15. ciliaris Prz. 16. crt-nulata J[or. (NUI dans lo sol). 17. cri.stata Fonsc. (Nid dans le sol. garni di> pétales de Malva suives- Msl. 18. dalniatica Mor. 19. dilTormis Prz. 20. rmarginata Lep. 20 &Î.S- (helicicola) Ii'ob. D 27. imicida Drs. 28. ochraccicornis Fcrton. (Nid dans le creu.x (l''s i'>- rticrs). 29. ononidis Fcrt. iNid aérien de mortier, garni de pétales dOiionIs). 311. papavriis Latr. (Nid dans le sol. garni de piHali'S de l'avot). 31 . parviila Duf. 32. Pcri-zi Fert. (Nid dans le sol. garni de pétales de Coiivolvulusi 33. Ravonxi Prz. 31. niliiisla Nyl. r/iiiKif) ri)x Gir. 3:"). Ilûndiiui Prz. 36. rufoliirla Latr. (Iléllclcole). ,37. Spinola' Schnck. rii nu iitnriii Gerst. liiti 9 Mor. (Nid maçonné dans les murs) 38. tridcntata Duf. (UulilColl'). 39. tiiluM-culata Nyl. 10. villosa Schnck. iiir. laticiiK'ta Prz. (Nid dans les trous des pierres). 57. viridaiia Mor. (Dans les vieux nid» do Cha- UvinUiiniii Subg. Mf.lanosmia ScllIMlIkt. ."l's. auKusIula Zflt. 59. fuciforniis Latr. j-tiiifhoiiirlœiiuKy./i.p. (Nid aérien de mortier). 60. ineriiiis ZiUt. pariitiiin Sm. viiljirculn Gorst. 61. nigrivcntris Zflt. 62. pilicornis Siu. Kinthoiiiilœtia'K.y.ii.p. 63. tint-inata Ger.st. Subg. Pachyosmia Schindkt. Subg. Chalcosmia Schmdkt. •11. cephalotcs Mor. bitcillus Prz. /oiii/icc/is Ducke. liuhut« cavité). G. 955. Eriades Spin. 1 . crenulatus NyL 2. rubicola Prz. 3. truncoruin L. (Nid dans le bols mort). G. 956. Chelostoma Latr. 1. angiistatiim Chovr. 2. canipamilaruiii Ky. iKubicole. — in il' <.!■ liav.ul, pliisiiuis lulniMiilogistcs, notaiimicnt MM. R. ilu i5u}s.son, C'ai'pi-iilH'i, Houaitl, Liii.sellc l'I Vacluil in'imt sixiiiilo ili's t'spt'fi'.s 111)11 l'iicDii' IroiivcoH i"ii Franco ftiiisi i|U(' de HDUVcnux i('nst'iKni'iiu'nt.s biolo- gi(|iii'.s. J'miii'shi' il Cfs liicnvcillaut.s l'uiifiiTcs iiii-s iiii-illcuis rciiicrciciiit'iits. En outre (|ui'l(|Ui's iioiiis avaii'iit i-té nriiis, d'aulics m'ont été connus par de irccnt<'« déter- uiiualiims, enfin des formes nouvi'lli-s ont été décriti'.s Toule.s ces '-tipèces font l'objet du pré'.-ient Supplément et ont été inlerealécN, autant cpie pos.siblo, à leur ordre alphalM'tiiini', on trouvera l'Ucore ici les princii)aleK corrections typographicpies; les autres peuvent être facilement coriigéi>s pai' le lecteur, il en sera d'ailleurs tenu comiite dans le tirage à paît i|ui scia fait di' ce C'atalo({ue. a. s. luIuliK'.s, ajiiuter : i Vi>ittitus iiliirti.-: inornata Knw. G. sa, .-vjouler : 3a haïtiens Spin. G. 8B, fasclatu.s. .ijmiter : rnr. Antigse Knw. G .86, .sulpliuripe.s. ajouter : iDuplfiirum Idlciiluiiil. ■ G no. sorlil, ajouter : I"orme agame de /■. arerls. Ci. 95, ajouter : 12. salvia; Gir. ISalvla olUcinaUs, fleur). G. 103, elïacer : l)urgundu.s Glr. G 103, ajouter : callidonia Htg. Forme aKame d'.4. ctrratus tQ. pulieact'iis. bourjïeoui. G. 101, ajouter : In conglomorata Gir. IQ. pedunc , 0 Pub . Q sess., Q subcr. bourgeon) G. 109. ajouter : la cornifex Htg. 0 pfiluiic . Q. pub, ner- vure). G 110. fumipeunis, ajouter : Forme agame de .V. tricolnr G 110. Iricolor. effacer : Forme agame de A', lunilp. G 111. ajouter : 2. xanthochroa Frsh. G 115. alblpi's. ajouter ; l.iphis Tllixl Gft eircuniscripta Htg. .If>/il.«rfbl.«. À.sambucl, etc.) 11" minuta Htg. I \li mullensis Cani. Aphis sur lluDleurum Inlca- tUIII). G 119, ajouter : ."). pentatonia Gir. G. 1-il, ajouter : la nigra Htg. G. lA'. ajouter : la goniculata Htg. Sulig. Telrar.. ajouter : 3a affinis Cam. Subg. Pentacrita Frst. 5. pentatiraa Th. G. Ud. ajouter : 5a atra Htg. 8. oclottima Th. G. \-2.\. ajouter : (ja eubitiilis Htg. IS. vi(-ina Kief. (1 l.'i.'i, ulgra. ajouter : l'ipiiiUa ItirliiuH. G. 1,36, ajouter : la corsicus Kief. 1^ Heinhardi Kief. G. 138, ajouter : 2. longitar.sis Keinh. ILcucupls grisfiila). G 1.59. ajouter : 6a albicillus Gr. 28a nobilis Wsni. -17a pietus Gr. Mb pistoiius Gr. iDosjjrnirii puillbunda). nUi albicollis Wsra. 83a extensorius L. hirtiitor/'u-t L. .[i/rfilLi rubi, Crrurn bleus- pis. Cbrysoptninns Dorilis, VucutIUi. Lptni-plulc jur- lliia. Gorlyna, Lycœna, Vanessa). G. 159, ln.sldlosus. ajouter ; rnr. alïector Tisclib. I29a validicornis HIgr. 13.5" albosignatus Gr. lAbrd.riis (jriissularlalal. 1 10a erytlna-us Gr. 143a lugubris Berth. 172a plagiaius Wsm. 188a citrinops Wsin. 209a rufifrons Gr. ILarenlla enrylatal. G. 167. Tripognatbus. lire : G. 167. Triptognathus Brth. G. 20-2, blmai'ulata, ajouter : oclynericifla Duf. r,(j J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. G, 206, At'i'Ol.lieiouUies, lire : Sg. Agrotheeeutes Frst. G. '.'lo, I.IslriignaUis. lire : G. 210. Listrognathus Tsch. G. il3, .inatiirius. ajouter : lEinphytus lener). G, 21S, (ivlveuiris, ajouter : (Emiihytus clnctus). G. 221, arrldens, ajouter : jPrlnphorus padi. Trichlo- citmpus ulini). G. 221. imiirnlm.s, ajouter ; iLnptinrun jrutelorum}. G 236. ajouter : &I ingrediens Frst. la trifasciatus Frst. 19« coriarius Tasch. (Evetrla risinella. Trlchio- campus sp ). G. 229, ajouter : 10a distinctus Frst. 106 dubitator Frst. 13a t'raiidulentus Frst. 20a Kiespnwetteri Frst. 21a modestus Frst. 21 & MuUeri Frst. G. 229, nigritus. ajouter : (Coleophora helianthcmella. C. seltari). 23a ochraceus Frst. 24a posthumus Frst. G. 235. iiitens. ajouter : (Pli)Sima flavoguttata). G. 2i5. reluctator, ajouter : (Corœbus bilnsciatusl. G. 246, multicolor, ajouter : (M<^tn mertana, adulte). G. 24,S, ijercoutatorla, ajouter : (Therldioii lormosunij. G. 252, ajouter : la genalis Th. (ToTlrix vlburnana)- G. 259, ajouter : la geniculatus Krchb. Ib gnathaula,x Th. 2rt macrocentrus Krchb. G. 331, altsrnaus, ajouter : I Blennocampa sp., Plaly- campus luTidiventris). G. 339, ajouter : 9. Athimi Krchb. G. 3Vi, .Mlcroplectrou, lire : G. 344. Smicroplectron Th. Micruphctrun Frst. (nec Dhlb.) G. 36.4, fulvlpe.s, ajouter : (Lyda hyeroglyphlcaj. G. 'iU6, ajouter : 5. transiens Rtzb. Hncrassata Hlgr. (SlTongylog aster clngulatus). G. 407, ajouter : 12a jimiperinum Hlgr. G. 426, ajouter : lia facialis Boie. lAgrutis rlpœj. 13a flavipalpis Frst. 27a prominuhis Frst. G. 437, ajouter : 4. humeralis Brauns. G. 453, ajouter : 3. extricator Nées. (ExoccniTus punclipimnls). G. 454, ajouter : 9a brcvicornis Wsm. G. 461, hyleslni. ajouter : I lihinomaceT altelaboldesl. G 464, my.st.icinus. ajouter : iStrangalia aurulentaj. G. 465, ajoutJ'r : G. 46,ia. Csenopachis Frst. 1. Hartigi llt/.b. (Ilustrychus bidens). G. 480. armai us, ajouter : (Mordclllstena inxgualis). G. 485, ajouter ; 2a as-trarchcs Mrsh. (Lyciena Astrarchej. G. 4,SS, ajouter : Ibis (mediator Gour.) Dours. G. 494, ajouter : 2a flavipes Hal. lExocenlTus puiu-Upeiûilsl- G. 499, ajouter : la errans Nces, (ExocciUrus (ulspcrsiis;. G, 510. ajouter : G. ôlOa. Microtypus Rtzb. 1. trigonus Nées. ICynipidcl? G. 513. ajouter : 2a dispar Nées. (Carida flexuosa. DorcaUuna dresdensis). G. 518, ajouter : 14a geniculatus Th. albicoxis Mrsh. X-ihis (Gracchus Gour.) Dours. G. 518, pallipes, Wsm. (mi.s par erreur au genre Aphidius). G. 520. brevicornis, ajouter : (Malacosoma neustrla, rhau- - inetopœa processioriea/. G. 533. pallipes, appartient au G. 518. G. 554, ajouter : la druparum Boh. î/tftu((i(es;. 3. lazulina Frst. (Aulaj scabiosae, Dry- ophanta divers). 4. sapphyrina Boh. (Biorrhizn, Cyiiips. lihoitifrs. Ponlaiiia salicls. — Muyc- tiola poie). G. 579. ajouter : la aciculata Rtzb. (Cryptocampus divers, Pon- liiiiia veslcalor. Agromyzn Scliineri, Itliabdopliaiia sa- IJCIS!. la cynipsea Boh. (Auliicidca hieracii. Aulax hypochœridls). G. 584, ajouter ; 2a solitarius Htg. (Œufs de Dendrolimus pinl . G. 590, ajouter : 5. varicornis Hal. G. 592, ajouter : 3, vagans Wstw. G. 595, ajouter : G. 595a. Dimachus Th. 1 . discolor Wlk. G. 600, iijouter : 3. splendens Wstw. G. 602, ajouter : 1'/ lœtuiii Wlk. G. Bit. .ajouter : ■In Lichtensteini Rtzb. (Rhoditcs rnsspj. G. 616. ajouter : Ta meranoniiis Daim. G, 017. ajouter : 2. longicornis Daim. (Aspidiotus tillx. Cocclde sur Prunus et Quercusi. G 625, ajouter : I . chalconotus Daim. (Depressaria, Lareiitia. Te- phroclystia clivera). G. 625a. Cerchysius WsLw. 1. subplanus Daim. G. 625^'. Mira SchcU. 1 . macrocera Scliell. G 628. ajouter : ■2. vinuhis Daim. G. 629. ajouter : 2. cyanifrons Daim. lErloi^horns rjchtciisteiiii. I.ccaiiiioii phatarUlis). G 631, ajouter : •2. apicalis Daim. (Lecanium carpiiil. L crio- phoruiiij. G. 633, ajouter : 6. sertiginosus Daim. {Rhandiiphagu satici^. syr- plius balteatus. Lecaniuia pruiill. 1. chalcastonius Daim. • Lccainum xscuil. L (luer- cusi. G 637, ajouter : 2. Dalmani Wstw. lAmlricus ramull. — Aspi- diotus guercicolal. G 639. ajouter : 4. scenicus Wlk. G 644. ajouter : 2. crassicornis Th. iBlioditcs rosiel. G. 648. ajouter : 9. amœnus \/lk. Biorrluza pallidn, \eurote- rus tiaccarum. — Horino- inyia caprese). G. 665, ajouter : 4. aculeatus Wlk. 5. flavicornis Wlk. G. 672, Ericli.soni, ajouter : (Andricus curvator. Blor- rhiza patUda, — MikioUi fagi). G. 676. ajouter : 3. salicis Hal. G. 677 bis. ajouter : 1 . polita Rtzb. (LilhocoUctis alni.lla. L cn- vella, L. coryll, etc. — Bhabdophaga salicis;. J. DE Gaulle. — Catalogue des llyménoplères de France. O. 679. ajiiutor : '22. xanthopuK Nces. iCositinlrtftie ptitatori'i. K.iliihi.yil- lui' : G. 72 L Rliabdepyris Kief. (; siSl). :iJi.utiT :w fallax Kohi. 13. Morawitzi André. G sM. ajouter : rij-if/afiix Pnz. M suivre/. Jules DE Gaulle. NO'I'IOS SPECIALES El' EUCAEES L'action de la lumière sur les Gentianées. — Qucl(|ucs tiges do Chlnrn perfoliata avairnt, (•(('• abaiuloiiiK'fs un soir, sur un liane en plein air. Les flcui-s étaient fermées et parais-saient fanées. Le lenileniain matin au grand sioleil, je( retrouvai les fleurs largement l'panouies; les feuilles étaient Héti ies et l'n partie dcsKcehée.s, les tigi« molles. Même une fleur séparé<î de la tige au i;is du ealice ét> appelle quelques observation.s. Un premier point intéressant est la propriété attribuée à une mare donnée de produire tous les ans des monstres doubles. Si l'obs-ervation est exacte, cela ne signifie nullement que ces individus proviennent de la même femelle. La production de monstres doubles ne paraît pas être nécessairement le monopolo d'une femelle plutôt que d'une autre, surtout chez les Batraciens. Mais on peut se de- mander si la mare ne présente pas quelque condition spéciale. On sait en effet que la production mét-diiique de monstres doubles chez les Batraciens — et, d'une façon plus générale, chez les animaux dont les œufs sont peu chargés de vitellus nutritif — est facile. En secouant les œufs, en les faisant passer d'un milieu salé dans un non salé, en modifiant la températuie, soumettant les œufs à un jet d'eau, à un tourbillon assez violent, etc., loi-scju'ils ont commencé à se segmenter, on obtient des séparations incomplètes des deux premiers segments de ''œuf, d'oîi résulte un monstre double. Il serait à rechercher si la mare en question ne présente pas une particularité analogue, un facteur quelconque, capable de disloquer ainsi les œufs, directement ou indirectement, au moment où ils commencent à se développer. La Notes spéciales et locales. 259 n'cliorcho se coinplif|ue dans le cas d'Ahjlcs ohn/i trin/iis; c't-st m^nmoins dans le sens d'iuR' action cxlriifurr :ï l'anif fiu'il doit, falloir diriger les investigations. Un second point inli'ressîinl sera de suivre la uiélaniorphos.' de ce têtard en adulte. Ceci n'a jiunais tti' vu, à ma coiinaissance, et itiérite une observation trè.s précise, l'entre autre éventualité, si la légion coniuiune du létaril double est limitée à la i|Uiiue, ainsi (pi'il parait ressortir di' la Inève description, la niétainorphosc pourrait avoir comme effet de liliéri'r les composants l'un de l'autre. I'".n(iii, le.s réactions i)h.vsio|i>gii|ues mériteraient attention, car on a peu .souvent l'iK'casion il'étudier ces monstres vivttntti Saint-Afïriipie. D' Et. Rauaud. Sur une altération des feuilles de lauriers cerises attribué à Campyloneura virgula H. .S. (V. !■'< iiitlt lits ./iiiiKs .Xiitinii/isliii 11" l,")")). — J'ai élé fort imprudent en admettant li jiiiori que les altérations cUservées par moi sur l'ruiuix Lnuro-Crraxiis et y. /iiitildiiicd étaient le fait d'un insect*-. Je me suis lussuré, depuis l'envoi de ma première note, qu'olles sont dues au tiéveioppemeiit de la foiine ('onjmuiii d'une périsporiacée : Axti iii/ii Jii i/( riiir/,// ,Saccardo, parasite de plusieurK anienlacées. ('. virijnhi pourrait avoir (Kiurtant un rôle, celui d'introducteur du champignon (lequel rentrerait aloi's dans la catégorie des par.usites de blessure). L'élude expé- rimentale de cette ciuestion me parait d'ailleurs facile, mais il faut la remettre au printemi)s prochain; actuellement l'insecto en cause a dispaiu, et l(^ cryptogame» a cessé d'exercer de nouxeaux raAiiges. A. Vl'ILLKT. Observations sur l'arrivée de plusieurs Oiseaux faites à la Baumette près Angers), de 1874 à 1908. Années llire]i,|o|le Marlinel Rnssignol Kauvetto h trio nolro Lnrint llnppo Coucou \^Vt iiU Jnui's 2(1 avril G avril t) u 11 avril 1S75 0 avril 22 avril 15 avril » )) n 15 avril 1S7IJ 28 mars 11 avril 21 avril » » )) 9 avril 1S77 ■.';5 mars 28 avril 3 avril )) )) » 13 avril 1878 28 mars 27 avril 8 avril » » )) 11 avril 187;t :itj mars 20 avril 8 avril » 1) 1) 16 avril 18S(I 8 avril 10 avril 15 avril )) )} » 15 avril 1881 2ii mars 1!» avril 7 avril » » » 11 avril ias2 6 avril 25 avril 13 avril )) » )) 13 avril 1883 HO mars 29 avril f) .avril 1) » » 9 avril 188'i 23 mars 23 avril 17 avril )i 1) II 2 avril 1885 31 mars 22 avril 15 avril Vi mars 7 mai lô avril 20 avril 188G 31 [nars 25 avril 2 avril 16 mars 10 mai 12 avril 16 avril 1887 10 avril 'Si avril 12 avril 12 mars 3. mai 10 avril 12 avril 1888 13 avril 23 avril 17 avril 16 mars 12 mai 27 avril 15 avril 1880 1" avril 26 avril 21 avril 17 mars 9 mai 24 avril 19 ,ivril 18!)0 31 mars 25 avril 13 avril 14 mars 11 mai 26 avril 10 avril 18'J1 l"' avril 19 avril 16 avril 17 mars 28 avril 11 avril li avril IS'.Vi 30 mars 23 avril 9 avril 19 mars 30 avril 9 avril 7 avril 1893 13 avril 17 avril 6 avril 11 mars 6 mai 12 avril 2 avril 18!»4 1!1 avril 11 avril 8 avril 14 mars 6 mai •28 mai 9 avril 18;i5 <» avril 23 avril 11 avril 16 mars 2i mai 'iJt mai 8 avril 18% 23 avril 20 avril 18 avril 12 mars 16 mai W mai l'i avril 18'.I7 28 mars H avril 16 avril 4 mars 6 mai '26 mai 12 avril 18118 & avril 20 avril 11 avril 0 mars 2 mai 7 mal 11 avril 189V1 ;!(l m.ars 22 avril 15 avril 29 mars :'0 avril 10 avril 15 avril 1!»(X) 22 avril 19 avril 15 avril 27 mars 25 mai 9 mai 22 avril lOOl 31 mars 20 avril 11 avril 21 mars 6 mai 2 mai 16 avril l!)(Ti W mars 16 avril 6 avril 24 mars 4 mai 29 avril 12 avril wm 12 avril 23 avril 20 avril 16 mars 13 mai 19 avril 20 avril \Wt 13 avril 30 avril 13 avril 29 mars 4 mai 0 avril 12 avril 1rti5 5 avril 26 avril 11 avril 28 mars 3 mai 2 avril 6 avril l'.K>; 10 avril Zi avril 11 avril 17 mars 11 mai 7 avril 18 avril l'.Kt7 27 mars 25 avril 12 avril as mars 16 mai 21 avril 10 avril IIK» 15 avril 27 avril 22 avril 31 mars 9 mai 22 avril 28 avril Eilrénfs 23 mars 11 avril 2 avril )) 1) » 2 avril 23 avril 30 avril 22 avril )) " n 28 avril Angei,' A. C'heux. 260 Notes spéciales eL locales. Au jour le jour : A propos d(" l'invasion de VOïdiuin quercûs, M. du Buysson nous signale le curieux fait suivant : c( Dans un petit Ijois taillis, les chênes ont été ahsolument ravagés, d'abord par la Chenille proc<^ssionnaire du chêne, puis par l'Oïdium. Ces chenilles n'ont que peu ou pas atteint les feuilles recouvertes d'Oidium. Chose bizarre, j'avais récolté pour l'éclosion un nombre assez considérable de chrysalides de ces chenilles avant répib. Pois.sonnière, Paris, ou à Alexandre STUER, minéralogiste-géologue, 4, rue de Castellane, Paris, qui, chargés de la direction de la vente, prendront tous les ordres et donneront très largement tous les renseignements scientifiques ou autres, concernant L^s collections, qui leur seront demandés. COLiÉOI^TÈFtE^ .\kis ilnlira, 1. »: .\iiillus .Masinissœ, i. •<: Aniha.xia sniaragdifroiis. 1.25; .Apotomus rufi- tliorax, 2. ..; lîracliynus pygma;iis, 1. »; Cybister liipunctaliis, 1.^5; Cyphogenia lufifuga, 1.80; Dorcadion liligiosum, 2. »; Dosimia Ghiliani, 4,25; Eupfectus perplexus. 1. »; Hydrophilus pisinceus. 1.25; Nebria lubiciinda. 1.25; Paii.ssus Favieri, 3. ..; Pheropsophus africamis, 1.25; Platyope leucographa, 1.80: Bhagonycha plagiella, 1. >.; Snprinus externus, 1 >•: Singilis soror, 2.50: .Mniiritimicus, 2.50; Tra ,hyphla:'us Relchei, 1.80; Zirphiiiin Vaucheri, 4. ». .1. ACHARU. ruo Pastro. DREUX. ( Eure-et-I.otr) Remise 10 9é à partir de 10 Irancs: 50 % à partir de 50 francs. Paiement en faisant la commande. Demander litte coinplèti: A VENDRE La COLLECTION D'INSECTES DE TERRE du D^ RÉ6IMBART S'adresser à Madame veuve RÉQIMBART, 12, rue de l'Horloge, à Évreux SOMMAIRE DU N" 456 A. Laville : Galeries de SpermophUes, carrière Lambert, à Cormeilles-en-Parisis. C. Cépède : Matériaux pour la limnobiologie du Nord de la France. Dr Seguin : Note sur des anomalies dans l'apex chez Glypticus Lamberli. G. Goury et J. Guignon : Insectes parasites des Cistinées (suite}. I. de Gaulle : Catalogue dec^ Hyménoptères de France [suite). Notes spéciales et locales : L'action de la lumière sur les Centianées (D^ Et. Rabaud).- Sur la variation périodique du nombre des Insectes (D"" Et. Rabaud). ;\ propos d'un têtard monstrueux â'Alytes obstetricans Çû^ Ex. Rabaud). Sur une altération des feuilles de lauriers cerises attribuée à Campyloneura virgula H. S. (A. VuiLLliT). Obsei-vatiôns sur l'arrivée de plusieurs oiseaux faites à la Baumette, près .Angers, de 1874 à 1908 (A. Cheux). Au jour le jour : A propos de VOtclium quercûs (H. du Buysson). Question (D.). Bibliographie : Catalogue des Plantes vasoulaires qui croissent naturellement dans le département du Var (Abel Albert et Emile Jahandiez). Table des matières de la XXXVHI' année (1907-1908). BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. H. du Buysson, château du Vernet, par Broût-Vernet (Allier), tient des graines de Farsetia clypeata R. Br., Crucifère orientale à larges siliques, à la disposition des abonnés de la Feuille, sans autres frais que ceux du port (0 fr. 10) ; les graines ont été recueillies sur les ruines du château de Saint-Amand, où la plante aurait été rap- portée du temps des Croisades ; elle ne so trouve, en France, que là et à Montpellier. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DU 10 AOUT AU 0 SEPTEMBRE 1908. De la part de MM. Dewitz, 1 br. ; Gtiinier et Marie, 1 br. ; Comtesse Le Cointre, 1 br. .; Stebbing, 1 br. Total : 4 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ETAT DE LA BIBLlOTHÈQtE AU 9 SEPTEMBRE 1908 Volumes (de plus de 100 pages).. . 5.645 . Brochures (de moins de 100 pages) 41.351 ' sans les recueils périodiques. Photographies géologiques. . .. 243' Ca ^Feuille 7>es Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Muinouse en 1870 TRENTE-NEUVIEME ANNEE IV" SÉRIE — 9" ANNÉE 1 908-1 909 LIBRARY NEW YORK BOTANICAL UARUiiN. A PARIS Chez M. Adrien DOLLFUS, 55, rue Pierre-Charron — Il TABLE DES MATIERES DE LA XXXIX- ANNÉE (1908-1909 — IV' Série — 9" Année) CouFi'ON (OlivieiJ. — Sur linéiques Crustacés des Faluns de Touraine et d'Anjou, suivi d'un Essai de Prodrome des Crustacés podophtalmaires miocènes, avec 2 planches et 3 fig. (n'"' 457, 458) 1, 35 Ca2iot (C'). — Complément d'étude sur les Hypnophila et les Azeca, en parti- culier sur V Azeca monodunta, avec 1 figure (n" 457) 6 Allix (D''). — Sur les Ostracodes fossiles et leur recherche (n° 457) 7 De Joannis (J.). — L'Histoire naturelle des Lépidoptères britanniques de M. J.-W. Tutt (n" 457) 10 Carl (D'' J.). — Etude sur les Trichoniscides (Isopodes terrestres) de la collection de M. A. Dollfus {fin), avec 21 figures (n" 457) 15 GouRY (G.) et GuiGNON (J.)- — Insectes parasites des Cistinées {suite) (n°* 457, 458, 459, 460, 461, 462, 463, 465) 21, 44, 63, 82, 95, 114, 128, 188 Picard (F.). — Les Laboulbeniacées et leur parasitisme chez les Insectes (avec 1 planche) (n" 458) 29 Pallary (Paul). — Notes sur les Cyclostomes du Nord-Ouest de l'Afrique (avec 1 fig.) (n° 458) 41 De Gaulle (J.). — Catalogue systématique et biologique des Hyménoptères de France {fin). Table des genres et sous-genres (n° 458).. 46 De Gaulle (Jules) : Apisendice. — Liste par genre des plantes et des insectes parasités cités dans le Catalogue systématique et biologique des Hymé- noptères de France (n" 459) 66 KAB.A.UD (Etienne). — Sur l'éthologie et les parasites de Larinus leuzeœ Fab., var. Stœhelinœ Bedel {n° 459) 53 MoREAU (D"' L.-J.). — Le Ruisseau du Gouffre. Forêt de la montagne de Reims (deuxième note), avec 1 fig. (n° 459) 60 Maury (P.). — Nouvelles observations sur la haute vallée de la Véronne (Cantal), avec 1 fig. (n" 460) 73 Florentin (D'' R.). — Note sur la faune des mares salées de Lorraine (addi- tions) (n" 460) 79 Chal.inde (Jules). — Nouvelle espèce pyrénéenne du genre Geophilus, avec 12 fig. (no 461) 89 MouRGUE (M.). — Observations sur quelques oiseaux intéressants du dépar- tement de Vaucluse et en particulier des environs de Sainte-Cécile, Sérignan, Orange, etc. (n° 461) 92 Laville (A.). — Fosse préhistorique de Villeneuve-Saint-Georges, avec 19 fig. (n" 462) 105 DoLLFUS (Adrien). — Les Graminées des Landes (n"^ 462, 463, 464, 465, 466, 467, 468) 111, 124, 155, 173, 204, 226, 242 Lecointre (Comtesse P.) : Les formes diverses de la vie dans les faluns de la Touraine (suite). — La faune paléomammalogique des faluns de Tou- raine, avec 15 figures (n" 463, 464) 121, 145 Villeneuve (D'). — Contribution au Catalogue des Diptères de France {suite) (n» 464) 153 Raspail (J.). — Note sur le gisement du Vouast (près Montjavoult) (Oise) avec 1 pi. hors te.xte et 1 fig. (n"= 465, 466) 165, 195 Brolemann (H.-W.). — Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (n ' 466), avec 6 fig 208 Caziot. — Note sur VHelix Icntla de Lowe (n" 466) 213 Lecointre (Comtesse P.). — Les formes diverses de la vie dans les faluns de la Touraine : Les Annélides fossiles dans les faluns, avec 2 pi. hors texte (n» 467) 219 PiÉRON (H.). — Quelques observations sur les problèmes biologiques suscités par le vol des Insectes, avec 1 fig. (n" 468) 235 — III — Notes spéciales et locales. FiirmiiEE ((jéil(5oii). — .Sur Melitaa Drjoiic, varif'të Bersali Ruhl. (n" 457). 25 UuiNiER, Lapeyrèue (E.), Coufkon (Olivier). — L'Oidiuin du Chêne attaque- t-il tous les chênes à feuilles caduques î (llcponses à la question de M. A. Dollfua) (n" 457) 26 Chappellier (A.). — Ueniarquable passage de grues (n° 458) .tO Bruyant (L.). — Une invasion iucaliséo du Tctianychus telarius (n° 458) 51 Letacq (G.-L.). — L'Oïdium du Chêne aux environs d'Alcnçon (n° 458) 51 Margier (E.). — Note sur le Ui'suian des Pyrénées (Myogalina pyrenaïca Goof.) (n" 459) 70 Clément (G.-L.). — Sur les Tétranyques (n" 459) 70 MouROUE (M.). — Les Vipères du Ventoux (n" 459) 70 A. D. — Nécrologie : Perceval de Loriol (n" 460) 85 Allix (D'). — Faune nialacologique du marais de Coutainville (Manche) (n" 46(t) 85 Mourque (Marcel). — Une nouvelle espèce d'alouette pour la France (n° 460). 87 Kabaud (Etienne). — Sur Lina /jopuli L., parasitée par Meigenia hisignata Meigne (n- 461) 101 SiÉPi (D' P.). — Capture d'Ocrisia robiniella k Marseille (n° 461) 10:5 Nicolas (E.). — La variabilité des Orchidées lorraines (n°* 462, 463) 115, 144 SiÉPi (D'' P.). — Description d'une nouvellp espèce de Sesia : Sesia RoTidoni Siépi (n° 462) 117 J. G. — Aux jeunes! Indications pratiques pour le mois de février (n* 460), le mois de mars (n" 461), le mois d'avril (n° 462), le mois de mai (n° 463), le mois de juin (n" 464), le mois de juillet (n° 465), le mois d'aoïit (n" 466), le mois de septembre (n" 467), le mois d'octobre (n° 468) 86, 102, 118, 143, 162, 193, 216, 233, 249 MouROUE (Marcel). — Observations sur Bomhinator pachypus, var. Brevipes Ch. Bouap. et Blasius (n" 463, 461) 139, 162 PiÉRON (Henri). — A propos de la Biologie des Ephippigères (n° 463) 142 Mantz (Emile). — Orchis gentvensis Chenavard et Orchis Haussknechtii M. Schulze (n° 464) 161 Blanc (Marius). — Sur les Reptiles de Provence (tt" 465) 192 De Lapasse. — Noms patois de Plantes landaises et observations sur les Graminées des Landes (A propos de l'article df M. A. Dollfus) (n" 466) 144 DoLLFUS (A.). — L'Oïdium du Chêne (n° 466) 218 GiLLOT (D' X). — Le Blanc du Chêne (n" 467) 232 G. H. — La Grue du Itoi sur les bords du Léman (n° 467) 232 — IV — Observations au jour le jour. J. G. — Le Cri chez les Insectes (11° 457) 27 DoLLFUS (Charles). — Insectes et Ballons (n" 457) 28 DupCY (G.). — Invasion de Pieris brassicœ à Angoulême (n" 457) 28 Chappelliee (A.). — A quelle hauteur volent les Insectes (n° 458) 51 VuiLLET (A.), RoLLiER (D''). — Invasions de Pieris brassicœ (Réponse à la question de M. G. Dupuy) (n" 458) 51 Beauvisage (D'' Georges). — Glands de chênes truffiers (n" 458) 52 HusTACHE (A.). — Question (n" 458) 52 L0ISELLE (A.). — Poirier du Japon en fleurs (n" 458) 52 Laville (G.). — Captures diverses (n" 458) 52 Nibelle (M.). — Lophynis pini aux environs de Rouen (n° 459) 71 Marchal (C). — Chenilles de Pirris brassicœ (n" 459) 71 Mantz (Emile). — Exposition de Champignons à Mulhouse (n° 459) 71 MouRGUE (M.). — Un Reptile chassé et tué par un Insecte (n° 460) 87 MouRGUE (M.). — Sur Blennius cagnota dans la Garonne (n" 460) 87 GuiGNON (J.). • — Quelques indications bibliographiques à propos des Orthop- tères de l'Amérique du Sud et leurs circonvoisins (n" 460) 88 MouRGUE (Marcel). — Présence de l'Hélix pomatia dans les environs de Sainte-Cécile et Hélix melanostotna à Sérignan (n" 461) 104 CÉPÈDE (Casimir). • — Indications bibliographiques sur les Orthoptères du Chili (Réponse à la question de M. Houlbert) (n" 461) 104 Lambertie (Maurice). — Captures nouvelles d'Hémiptères dans le dépar- tement de la Gironde (n° 462) 119 Mourgue (Marcel). — Capture d'un Lj'nx (n" 462) 119 MouRGUE (Marcel). — A propos du Coluber elegans (n"' 461, 463) 104 Mourgue (M.). — Capture de Chelone imbricata Q en rade de Marseille (n» 463) 144 Nicolas (Emile). — La variabilité des Orchidées lorraines (n° 463) 144 Congrès préhistorique de Beauvais (n° 463) 144 Rabaud (Etienne). — Conseils aux Jeunes (n" 464) 164 Souscription pour l'érection d'un médaillon à l'effigie d'Alfred Giard (n° 464). 164 W. G. — Serpents et Lézards (n" 465) 194 A. D. — Oïdium du Chêne. — Phylloperta horficola (n" 465) 194 Une nouvelle revue d'Ornithologie (n" 465) 194 Mansbendel (H.). — Inauguration du monument de F. Kirschleger (n° 466). 218 GouRY (G.). — Gelechia maculatella Hb. à Fontainebleau (n" 467) 233 GouRY (G.). — Halticus luteicolUs Pnz. sur Clematis vitalba (n° 467) 234 Barbier (H.). — Lycoperdon gigantesque (n" 467) 234 J. DE JoANNiS. — Gelechia maculatella Hb. en France (n" 468) 249 A. Laville. — Mustela Vison dans la Manche (n" 468) 250 Mourgue (M.). — Phyllodactyle d'Europe aux environs de Marseille (n" 468). 250 Id. — Variétés du Lézard des Murailles (n° 468) 250 1" Noveoibre 1908 — IV* Série, 39* Année N» 457 Ca ^Feuille î>es Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 >0*Ci t • PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8« Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le Numéro îjO oentlines h a o o. a o ••-4 *j a m V» o o u 3 <0 a o -^ a a ^ 3 a o CQ 09 a a o < O IMP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9* Arr.). 1908 > LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE CouPiN (Henri), Jovin et Dauphiné. — Atlas de botanique microscopique. Manuel de travaux pratiques à l'usage des candidats, gr. in-S", 128 p., fig. Paris, Vigot frères. Delacroix (Georges). — Maladies des plantes cultivées. I, Plantes non parasi- taires, in-18, XII-432 p. avec 58 fig. (Encyclopédie agricole Wéry). Paris, J.-B. Baillière. DiFFLOTH (P.). — Zootechnie spéciale, in-18, VIII, 508 p., avec 71 fig. (Ency- clopédie agricole Wéry). Paris, J.-B. Baillière. lÉVENDiAN (H.). — Contribution à l'étude de VIxodes hexagonus (thèse), in-S", 40 p., Montpellier, irop. Firmin, Montane et Sicardi. Launay (L. de). — La Conquête minérale, in-12, 391 p., Paris, Flammarion, 3 fr. 50. LoppÉ (Etienne). — Préhistorique, archéologie, ethnographie, anthropologie. Catalogue de montages, in-8", 32 p., fig. Paris, Sohleicher. MoEEAU (D' L.-J.). — La Nonnette et la Thève, forêts d'Ermenonville et de Chan- tilly, in-8°, 64 p., Senlis, imp. Administrati\'e, 2 fr. Oemezzako (Q.) et E. Château. — Florule raisonnée du Brionnais, in-S", 213 p. et carte. Autun, Dejussieu. Keinach (A.-J.). — L'Egypte préhistorique, in-8°, 54 p., Paris, Greuthner. HÈGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE DE M. A. DOLLFUS 11 sera admis en 1908-1909 un petit nombre de lecteurs nouveaux. — Les demandes d'inscription doivent nous être adressées sans tarder. I. ■ — Les; abonnés à la Feuille des Jeunes À' ataralistes habitant la France pourront être admis comme lecteurs de la Bibliothèque de M. A. Dollfus, pourvu qu'ils four- nissent des références suffisantes. Le nombre des lecteurs est limité. II. — Les sections de la Bibliothèque sont les suivantes : I. — Histoire naturelle générale. — ■ Zooloijie (sauf l'Entomologie). II. — Eniomolofjie (Insectes, Myriapodes, Arachnides, Crustacés). III. — Botanique. IV. — Géologie, Paléontologie, Minéralogie, Hydrologie, Anthropologie pré- et protohistorique. Pour les emprunts de livres, on est prié de nous indiquer très exactement le numéro porté au Catalogue et celui de la section. Il ne sera pas répondu aux demandes qui ne porteront pas ces indications. III. — La cotisation annuelle de la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais du Catalogue courant est de 6 francs pour une section et de 9 francs, 12 francs ou 15 francs pour deux, trois ou quatre sections. III his. — Les lecteurs nouveaux admis cette année pourront, jusqu'à nouvel avis, emprunter les livres et mémoires d'histoire naturelle qui figurent dans les fascicules des Catalogues parus pendant les six années précédentes (1903-1904-1905-1906-1907-1908). Ces Catalogues (deux par section et par année) seront mis à leur disposition moyennant 1 franc par fascicule. IV. — Les frais d'envoi des livres (port, emballage et lettre d'avis) seront portés au compte de l'emprunteur qui pourra, s'il le désire, se libérer par une provision payable d'avance en timbres ou mandat, adressés à M. Adrien Dollfus, S5, rue Pierre-Charroii, Paris. Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Tous les envois de livres doivent être recommandés. V. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expé- dition. On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l'ouvrage demandé, ainsi que le fascicule' du Catalogue. VI. — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livres, ont lieu pendant les mois d'été. VII. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés et les pertes de livres entraîneront la suspension des envois. VIII. — Il ne sera pas répondu aux demandes non conformes aux indications ci-dessus. Aucun envoi ne sera fait aux lecteurs qui n'auraient pas réglé leur cotisation. 1«' Novembre 1908 — IV Série, 39' Année — N» 457 .td Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes i.iurary SUR QUELQUES CRUSTACÉS DES FALUNS DE TOURAINE & D'ANJOU nfw vopk r.(M ' ^Livi niN «iAKUh, Essai de Prodrome des Crustacés podoplitalmaires miocènes Introduction (lu trouve dans lo terrain faliiiiion de la Touraint et de i'Anjuii un grand nombre de l'ragnienLs de crustacés el surtmil dfs doigts de pinces i|ui, grâce à leur solidité, ont pu se conserver, mais les corps ont disparu et il est paifois difllcile de savoir h quel type rapporter ces fragmenls. Al. Milne- Kduards a créé poui' un giand nondjre d'entre eux son espèce Sojlla Michvlini: cet. auteui' signale dans la collection Micliclin comme provenant des taluns d'Anjou une carapace en mauvais étal de Titanoctircinui- pul- chi'llus M.-Edw. Nous n'avons pu retrouver cet) échantillon type, ni au Muséum, ni h l'Ecole des Mines; d'autre part, lAlilIel de la lurtaudièie, naturaliste angevin, a signalé une carapace d'Uxyrrinque à laquelle il a donné le nom de Maiu Oibigttijona. Ce très bel échantillon est conservé au Musée d'Angers avec la collection des faluns formée par Millet. Si nous y ajoutons une carapace de Titamcarcinus pulclwllus adulte que nous avons récoltée à l3oué-la-Fontaine, cela porte à trois le nombre des carapaces trouvées dans les faluns de Touraine et d'Anjou, on voit donc que ce sont des exceptions. Quant aux pinces que l'cm lenconire plus fréquemment, elles sont, en général, brisées, ainsi que nous l'avons dit au début, en un nombie inlini de fragments, ce qui en rend l'étude peu attrayante. M"" la comtesse P. Lecointre nous ayant demandé de vouloir bien étudier les fragments de crustacés qu'elle avait recueillis dans les faluns de Touraine, nous avons été amené à revoir tout ce que nous avions recueilli dans les la lu us d'Anjou, ce qui existait au Musée 'l'histoire naturelle d'Angers el au Muséum de Paris : c'est le résultat dr celle élude que nous offrons aux géologues. Au cours de notre étude nous avons souvent été arrêté par l'absence d'une bibliographie des crabes miocènes et par le manque d'une liste des espèces décrites jusqu'à ce jour ; c'est poui" remédier à. celle lacune que iKuis |)iésentons, bien (pi'imparfait, notre essai de Prodrome espérant que, malgré des oublis probables il pourra être de quelque utilité. Qu'il nous soll permis, en terminant, de remercier Ici M"" la comtesse P. Lecointre pour la bienveillance avec laquelle elle nous a communiqué les échantillons nécessaires à cette élude. 0. CouFFOM. — Crustacés des [aluns de Touraine et d'Arijou. Oi-drc des Décapodes. — Sous-ordre des Brachyures Latreille. Famille des Ûxyrkynques ou Crabes triangulaires. Maia Orbignyana Miilel, 1854, pi. I, fig. 1 à 4. 18o4. Maia Orbignyana Milicl, l'aléontologie de Maine-et-Loire, p. 132. 18G5. Maki Orbignyana Millet, Indicateur de Maine-et-Loire, p. 132. Lstjti. Maia Orbignyana Miilel, l'aléonlographie de Maine-et-Loire, p. 1. l'JUi. Maia Orbignyana Coullon, Le Haguineau, Bull. Soc. Et. Se. d'.\ngers, p. 1907. Maia Orbignyana Coulion, Le Miocène en .\njcju, llull. Soc. El. Se. d'Angers, p. 173. Diagnose originale. — Carapace de 5 centimètres de longueur et de 4 cent. 1/2 de diamètre; couverte d'une granulation composée de giiiins hémisphériques de 4 à 5 grosseure dilTérentes et dont les plus fortes atteignent 3 millimètres de diamètre. Cette carapace qui est bordée de chaque côté par 6 pointes coniques, se divise à sa surface, en trois parties distinctes, indiquées par des renfoncements inégaux et longitudinaux. Diiriensions. — Longueur : 50 millim.. plus grande lai-geur 45 millii II., épaisseur : 22 millim. Observations. — Céphalothorax triangulaire, assez fortement bombé, acuminé en avant, les bords latéraux descendent brusquement. Les granu- lations sont dispersées sans ordre, les régions nettement marquées sont séparées par des sillons profonds : les régions hépatiques h sont petites, les régions branchiales B no présentent pas de subdivision, la région car- diaque Cg est nettement divisée en deux par un sillon transversal. Ta région génitale g se montrant très développée. La région gastrique est divisée en huit lobes par des sillons bien marqués : 2 lobes épigastriques le, 2 lobes protogastriques /p, un lobe mesogastrique Im, 2 lobes hypogastriques Ih et un lobe urogastrique lu. Nous l'apportons à cette espèce un fragment d'un individu de plus grande taille que nous avons rencontré dans la molasse falunienne du Haguineau. Ce fragment leprésente la portion orbitaire gauche, il nous donne les carac- tères suivants : Cadre circulaire formant une fosse profonde dans laquelle l'œil devait se loger complètement, dirigé très obliquement en, avant et en Schéma Maia Urbignyniana. le lobus epigastricus. Ip lobus protogasiricus. Ih lobus hypogastricus. Ira lobus mesogastricus. lu lobus urogastricus. Schéma de Micromithrax holsaiica. Il regio genitalis. c regio cordis. h regio hepatica. /)' regio branchialis. FEUILI-IC Di;s JEUNES NATIUA LISTES 39" ANNÉK. — Pi.. I. St'Pl-l K.Mt.M AU l\" 457 I" N'ovi-iiil)!-.' iy08 riiutiilypic Suhier el Cie KKl II.I.K l)i;s JKIMCS Wil KKLISTKS :tif AMNiti-:. — Pt. II. Sipi-l^milMT iiu N* '<57 1" Novi-mlir.. l'.tOH PhnIniTpie Sohier el Cie (I. CoïKKON. — Crustacés des faluns de Tourabw el d'Anjou. 3 haut, pliuiclicr iio dôpassanl |tas le l)ui-d suuicilior; la face exlenie de ce ilciniL'i' |M)il(' de iiuinhiruses i,'taiiiilali(iiis el sa puilioii exlunu! se prolonge l'ii une dent inliitaiic i-xU-riic large el acérée. L'iiialiis de l'oihilc lonipiis eiiLie l'angle sminllier inlrinc cl. l'angle inleine du planclicr de l'uihile csl élroil. Itappinis et dijjriciic<'s. Aucune auLie espèce de Maia n'a élé signalée à l'élal fossile. Des deux (»xyniiini|ues signalés jusqu'ici d;uis le Miocène Micidiitillud.i hnhiilint .Ni'iliing esl l'espèce tpii se l'approche le plus de la U(Mii', mais cll( en dillcre par- sa t'oiiuc nmins liianguiaiic par l'absence de piiinjcs coiuipics Imidaid la carapace el par la forme des régions el des lobes. (îisemcnt. — Sceaux, pré de la Filolièie el le Ilaguincau (Mainc-el-Loire). Klage faluiiicn, faciès .Saviirnéi'n. l'amille des (IVCLOMETOI'ES. — Tribu des PoriTUNIENS. Si'lihniii'. iijj. \l(iHSpeliensis A. Milne-Kdwards, IStll, p|. I, fig. ;j. isill. \r/)//,/(i/\ Mdiisiu'Untsis \. Milne-Edwards, llisloiie des crustacés pdddphialmaires fossiles, p. I()(i, pi. IV, lig. I; pi. V, fig. 1. .\(iu.^ rappoi Ions au .Supiuiias MuiiypcUensis deux fragmcids de pinces lrou\és par M'"" la comtesse P. Lecoinlre dans les faiuns de Touraine, faciès i'onlilevien à Fei-rièi'e-Larf:on (Indie-et-Loire). Ainsi iju'on peut s'en rendre coin|)le lig. o, ce sont deux fragments l'un de 13 niilliiii. lie long, l'autre de l.'i millini. sur ii millim. l'y à la base. Ils .sont lorlemenl rouli''s mais préseident les crêtes longitudinales caracléris- liques des genres Seplunus el Achclous, ce qui leur doniu' un aspect pris- matique. Les cièles de couleur grisâtre sont au nombre de six, elles sont séparées par' aulairt de sillons d'im blanc poieelané. Les cr'ètes piésenlenl la disposition sui\arde : deirx sur' chaque face, et une sur' chatpre fjor-d. Le bor'd interrre ou préherisible pr'ésenle les tr'ous laissés par- l'usure des derrls. Les différences ipre pr'ésenterrl dans lerrr"s dimensions ces tr'ous (pai varierrl de 1/4 de millirrr. à 1 rrrilliirr. 1/2 de diamètre ténroigrrent de la pr'é- serrce de dents assez lor'les sépar-ées enlr-e elles par de petits denticules. Ces deux fr-agrirerils (pri appailierrrrenl à derrx pinces différentes présenterrl une légèi'e cour-bure ver's la face iirler-ne de la pirrce. C'est la |)remièi*c fois (pr'on signale des fragnrenls du genre Neplwius dans le Falunien de l'duesl. Scylla Michelini W. .Miliie-Edwards, 1801, pi. I, Irg. 6 à 10; pi. Il, fig. Iel2. IS.'ii. Cancer Macrochelu^ .Millet, Paléontologie de Maine-et-Loir'e, p. 132. 1801. Scijlhi Mirhrlini .\l. Milne-Kdwards. Histoire des Crustacés podopli- lahrr;iiies fossiles, p. LJO, pi. 111, lig. 3 el 3fl. l!)Ol. Cancer Macrochelus Coul'fon, Le Haguineau, Itirll. Soc. Et. Se. d'Anger's, p. 132. 1!)07. Sc\jUa Mkheibd Coul'fon, Le Miocène en .Anjorr, Dull. Soc. Et. Se. d'Angers, p. 175. Celle espèce a été établie par- Al. Milrre-Edwaids en istil. Histoir-e des Crus- tacés podopiitalmaires fossiles, p. 130, pi. 111, lig. 3 et 3fl d'après des pinces pr'ovenant du gisement savigné^n de Sceaux (Mainc-el-Loir-e), or'i elles sont exlrèmeirrerd abondirntes el en assez bon état de conser'vation. Milne-Edwaids ne connaissant pas la car'iipace s'est basé, pour- cr'éer' cette espèce et séparer' les écharrtillons de l'Anjou de SojUa serralu des mer's de l'Inde, sur- des car-aclères négatifs : 1" absence de tubercules et de prolongements 4 0. GouFFON. — Crustacés des [aluns de Touraine et d'Anjou. spiiiilonnes sur la face supérieure de la pince ([ui est lisse el arrondie ; 2" absence également sur la l'ace interne de la pince du tubercule que l'un remarque chez i>cylla serrala au-dessus de la base de l'index. Un dernier caractère distinctif signalé par Milne-Edwards, caractère maltieureusemenl inconstant dans les l'aluns d'Anjou, est basé sur la coloration des boids qui sont brun noirâtre chez Scylla .ilichelmi et blancs chez Scylla serrala. Ce caractère peut s'observer lig. S et 8 a repi'ésentant les dents basilaires d'un Daclylopodile trouvé par M"" la comtesse P. Lecointre, à Bossée (Indre-et-Loire). Observalions. ■ — Outre la reproduction du type de Milne-Edwards, nous doiuions la leproduction d'un colype provenant de la collection de Milne- Mdwards et appartenant au Muséum national d'Histoire naliuelle, et de deux daclylopodites recueillis par M"° la comtesse P. Lecointi'e, à Bossée (Indre- et-Loire). Le cotype présente une variété à pince un peu plus allongée et plus grêle. La dent basilaire du dactylopodite est beaucoup plus faible. Gisement. — Nous avons recueilli cette espèce dans le Miocène moyen d'Anjou, étage falunien, faciès savignéen à Sceaux, Doué, Soulaiiger, Noellet, Le Haguineau, La Prévièie, Sainl-deorges-Chàlelaison, Noyant; et dans le Miocène supérieur, étage redonien, aux Pierres-Hlanches et à Sceaux. Tribu des Cancrides Tilanocarcinus pulchellus Al. Milne-Edwards, 1865, pi. II, lig. 5 à 7, '18f>3. Tilanocarcinus pulcliellas Al. Milne-Edwards, Histoire des Crustacés podophlalmaires fossiles, p. 273, pi. XVII, fig. 2 et 2 a. Diagno.se originale. — Carapace élargie, peu bombée en avant, tout à fait déprimée en arrière. Les régions y sont nettement indiquées, bien que les sillons qui les cir-conscrivent soient peu jirofonds; la surface est ornée sur toutes ses parties de petites granulations qui sont plus nombreuses près des bords. La région gastrique est peu bombée; les lobes épigastriques sont nettement accusés; les protogastriques en sont sé- parés par un sillon longitudinal qui ne se prolonge pas en ariière; le lobe mésogas- irique s'avance en pointe entre les pré- cédents jusqu'au sillon frontal transvei'se. Un voit l'indication du lobe ui'ogastrique 7 .Nr'f C \"y qui est très réduit. La région cardiaque ^ — ■ - — ^ se confond avec les lobes métabranchiaux schéma de ntanocarcinuspuicheuus. ^^ branchiaux postérieurs. Les régions hépatiques fortement accusées portent des gianulations plus grosses que les pi-écédentes. Les régions branchiales scait décomposées en leurs lobes antérieurs, moyens et postérieurs par des sillons peu profonds. Le front est horizontal, droit, peu avancé; il présente au milieu une légère échancrure, et son bord est granuleux; le bord sourciller poite également de petites granulations. L'angle orbitaire externe est brisé et le bord latéro- antérieur est découpé en 4 dents; la première et la dernière sont les plus petites, la troisième est la plus saillante. Les régions ptérygostomiennes sont granuleuses. Dimensions . — Longueur : 10 millim.; largeur : 17 millim. Observations. ■ — Nous rapportons à cette espèce un fragment de cara- pace l'ocueilli par M™' la comtesse P. Lecointre dans les faluns de Manthelan (Indre-et-Loire). Ce fragment provient d'un individu jeune et correspond à la région hépatique. D'autre paît nous avons recueilli dans les faluns de 0. CouFFON. — Cmstncés des falum de Touvainc cl d'Avjnn. 5 ItiiiK' (Miiiiii'-f'l-Loiio), wuo caiîipare fii assez lion rtal di' ronsorvnlinn, o]\r luoviciil iluii iiiiliviilu adiillc. L'imlividii (i;,'!!!^' par .Miliic-Kdwards iidrr- iiii-diairr cfiniiiu' giaiidcur ciilie les deux précédcnls. piDvmail de Thuiiaicé (.MaiiH'-ol-Lrtirc). llapiMiiiK cl ilillcrcncrs. — OUe espèce se rapfirnelic ili' iilmiocarciiiu^ .u'rr(tH[riiiis M.-lvlw. du (Irélarr sii|ii''i iciir de Cipl\, mais clic s'en disliiigiie par sa carapace plus élargie, les Idhuialiuiis umiiis saillante^, les dcnl> du liord laléro-antérieur moins délaeliées et par ses granulatinns qui au lieu dètrc limitées aux pui-tidiis lalcni-ardérieui'es, muMue dans l'espèce de (liplv, c\islcnl sur luuie la surfai-e du liouclier réplialo-thoiaciipie. . l'aune rarcinologiipie des Icirains ipiajii n.iiics. .Inurnal de l'Inslilut. t. \XI\, p. 88. IS)i;>. Cdiircr Dr^hniirsii \. Milnc-Kdwaiils, llisluirc des C.nwlacés podoph- lalmaires Inssiles. il. (lancéi-iens, p. .'ili. pi. Wll. lit;. 1 et 2; pi. XXIil, lig. 2. Nous rapportons A cette espèce un fragment de pince diase de pi'opodile). pi. I. lig. II. nrné sur sa face externe de cinq lignes iongiludiuales de iidiercuies plus forts vers la partie supéiieure. En outre, on cmstate sur le ltoi-(l anli'-rieur' deux rangées de luhercules alternants, /.oc. — l,e Haguineau, Falunicn, faciès savignéen, collic (louffon ni. Cancer Sismondœ Meyer, 1843? pi. II, fig. 3 et 4. Ca)tccr i'iiiK hilalux A. Sismonda. Notizie intorno a duc fossile Irovati ne! colli di San SIefano Rnero. ^lem. dell.i I!. \cid. di Toiino, 2" série, I. I. p. 8.". Iig. a et b. 181:1. ('(iiiccr Sismondœ II. V. Meyer, in I.eonli. und llronn's Jaliih.. p. .'i8!). 1817. l'Ialjicarciniis nnliqinis E. Sismonda, Itescriz. d. pesci e d. ciostacci fos. nel Piemonte. p. ,S8, pi. III, fig. 1 et 2. IS.'lf). l'Ialiirnrciniis Sismnndse E. Sismonda. Mrm. d"lla Acad. de Turino, 2° série, t. XIX, p. 18. I8.')7. I.nhnearcinus Sismondœ Reuss, Zui' KennIniss fossiler Krabben, p. 41. pi. IX. fig. I et 2. !8.'i7. I.nhnrnrriniis mariisler Reuss, Zur Kenntniss fossiler Krabben, p. 42, pi. VII et Vill. |8(î"». Cnnrer Sismondr \. Milne-F.dwaids. Ilisl. des Crn^t podopb. fos. il, r.ancériens, p. 3ir.. pi. XXiV. fig. \ o[ \ n: pi. XXV, fig. 1. Niius rapportons h celle espèce une pince provenant de la collection ■Miine-Edwards au Muséum d'Histoire naturelle de Paris /galerie de paléon- Idlngie) et étiquetée Falims de l'Anjou. Doué fMaine-et-Loiiel. î,e Carpopodiie OIélala?'se^ est garni d'épines: l'une plus forte que les aulres occupe l'angle anii'rii-inlerne; sur la face externe on en lemar'qne qui simt disposées sur deux (lU trois lignes longitudinales. I.e Propodile ^Main^ poife en dessus deux lignes longitudinales de deux ou trois tubercules spiniformes qui alleinent. Sur sa face externe se voient cinq séries de tubercules. Les doigis sont longs et garnis sur leur bord tranchant de dents peu saillanles. /.or. — Doué 'lIaiue-et-î,oii'e\ Falunien. faciès savignéen. 0. flOlIFFON. Secrétaire dn la Cnmmissinn du MiiS(V d'Histoire naturflln d'Angers. Vice-secrétaire de la Société géologique de France. (A suivre). C Gaziot. — Complément d'Eludé f;nr les Hypnophila et les Azcca. COMPLÉMENT D'ÉTUDE SUR LES UYPSOPUILA & LES AZECA En particulier sur YAzeca monodontn Après lecture de mon article sur les Azeca et les Hypnophila (1), M. Margier m'a écrit les lignes suivantes que je crois utile et inslniclif île porter à la connaissance des lecteurs de la Feuille. Les observations de ^I. Maigier, (■(ini|ilét6es jiar celles de M. Tliicux sur l'anatomie et la dispersion géograplii(iue du rerussacin (2), ajoutées h celles que j'ai déjà préseidées jettent un nouveau jour sur la nomenclature de ces espèces rares et qui se dissimulent aux recherches des naturalistes. " J'approuve absolument la séparation des Azeca et des Hypnophila et » même leur rangement dans deux familles distinctes. Le principal cai-actère » tlilïérenliel est tiré de l'animal |ioui\u d'un pore muqueux chez les Hypuo- » phila (comme chez les i'erussacia) tandis que les Azeca en sont tous » dépourvus (comme les Zua d'ailleurs). » Vous dites, avec raison, que les Hypnophiles sont des espèces circa- » méditerranéennes, mais votre tableau donne un démenti à votre affirma- » tion, puisqu'il mentionne 1'//. monodoala de Folin et Berillon et sa » congénère, la Vasconica Kobelt qui sont des Pyrénées occidenlales (3). » Pour moi, ajoute ce savant spécialiste, ces deux espèces ne sont pas » des Hypnophila mais bien des Azeca formant un groupe à part que » j'appellerai Cryplazeca de Folin ». Les Hypnophila sont donc Ijien toutes méditerranéennes. La forme Mono- (lonta avait été mise par Westerlund pai-mi tes Azeca. mais elle s'éloigne, en effet, assez du type Ividens de Pultney, pour mériter une section paiti- culière. Elle n'était connue que de Bayonne, M. Margiei- l'a découverte aux environs de Lourdes, il y a quelques années. Elle vit dans la forêt de Super- carrère, en aval de la célèbre grotte. On la trouve dans les mousses humides et elle est assez abondante après les pluies du printemps, mais devient introuvable en été. Il existe, dans cette même localité, une certaine quantité d'espèces rares dont quelques-unes sont franche- ment occidentales, telles sont les : (i) Vilrina pyrenoUca Ferussac; Hyalinia vasconica Westerlund; — navarrica Bourg.; — nilens Mich.; Hélix consliicla Boubée; Azeca Nouleliana Dupuy; — Mobilliana Fagot; — Alzenensi'i Saint-Simon; — monodonta de Folin et Berillon; Acme cryptomera Folin. hWzeca niouodoula n'a été figuré à notre connaissance qu'une seule fois dans le Bullelin de la Société Borda, pi. I, fig. I, en 1.S77, par les auteurs ^1) E. Caziot et 1'. Fagot — F.tudes sur Hypnophila Boissyi Dupuy, et VAzeca tridens Pultne.v, en coinplfs rendus de l'A. F. A. S. Congrès de Reims, l'.iOT, pp. 708-714. !2\ e'. Thieux. — Observations sur les Fenissacia. Ext. dei « Bulleti de la Inslitucio Catalnna d'Historia natural., décembre 1907 n. (3) Comme les espèces ne remontent pas le long des côtes océaniques, je les considérais comme toutes les autres, comme des espèces méditerranéennes. (4) Nota. — Toutes ces espèces ont été recueillies par M. Margier. Azeca (Cryplazeca) monodonta de Fol. et Ber. Env. de Lourdes (Htes- Pyrtfînées), grossi io fois. C Ca/iot. — Coinpléfiu'Ht d'l\ludc sur les llypnophila el les Azcca. 7 lie l'csiircL'; (-'rsl une coiniilli' pclitr siihcyliiKlinnle un peu cduiIi,'; "i à (i Idiiis piL'siiuc tliiiils, cioissiiiice Iciilc, le licinii'i- rg;!! iiiix :i/'3 do l.i liaulriir tolalf; (juveiliiiu ulloiiyée piiiformr, péi islnnic épaissi dans lo has, buiil cxlcrne lIcMieiix, h; coinnicllaire avec une petite (lenliciilalion saillante vers le lias; lest jaune fauve assez clair, il. 5 !•., I 1/2 inillini. dette espi'ce, ikinl nnus liguruns un s|iéeinien de Lourdes, uifrc une cer- taine analogie avec le> AiiKiulcud mizu, Iriliccu, liiburculala Lowe, cie l'archipel de Madère et l'orto-Santu. Juillet litUS. G' Caziot. SLR LES OSTRACOUliS FOSSILES El LEUR RECHERCHE Je voudrais, dans ce coui i aiticle, atliici' un peu l'altenlion des jeunes palt'oiiiolojristes ^ur toute une classe d'êtres niicroscopifpies, (|ui paraît siiiyidirrcnicnl ncgligée. Je veux parler de ces petits crnslacés composant l'ordre des Usliacodes. A ciiuse de leur taille minime, ils intéressent ]ieu, itu même écliappenl complètcmeid aux recherches, grûce à l'habitude de ne recueillir ipie des sables passés dans un tiunis trop gros. Ceux même qui ne recherihcnl «pie les petits mo||us(pies, en peident ainsi beaucoup. Et I ependanl, l'aitoiidaiice di's pcLits crustacés dont nous parlons égale pi'csque, dans cerlaino couches géologiipies, celle des toraminiteres eux-mêmes. Les naturalistes fraJigais s'en sont i)eu occupés dans leurs travaux. Ce que nous savons de leur histoire revient surtout aux savants anglais cl allemajids. Zillel (paléontologie) en doiuic ainsi la diagnose : « l'etils crustacés, oi'di- » nairemeiil comprnnés latéralement, jiossédant une coquille bivalve, calcaire » ou cornée entourant cumplétement le coips, et dont les valves sont unies » par une membivine du cote dorsal et peu\ent s'ouviir du côté ventral. La » fermeture de ces valves se fait par un muscle central dont le point d'in- » seition sur la face interne est indiquée par un enfoncement, un tubercule » ou un certain noinltie de fosselles. — Tronc inarticulé, pourvu de 7 paires » de miMuhres fonctioimanl comme antennes, pattes et mâchoires, [mur » ranq)ei' et nager ». On reconnaîtra donc facilement un (Jslracode i\ ces caractères généraux, et, pour ce qui est des fossiles, à la carapace, caractéi'istique. Il suffit de vider de son sable une des grosses coquilles de Grignon, par exemple, pour en rencontrer sfirement (pndipics-uns, mais j'indi(|uerai plus loin un procédé ipii jiermet de les concentrer en masse et de les lecueillir en très grande ipiantité. On est alors étonné du nombre prodigieux de carapaces qui se présente sous la loupe, ainsi (jue de la variété des espèces, dont les unes ou les autres dominent, dans un même étage, suivant la localité étudiée. (Ml trouve à peu près autant d'individus complets que de valves séparées. L'adhéieiice aussi fiécpiente des valves, malgié la disparition des parties molles, tient à ce que beaucoup possèdent une charnière rappelant celle des l'élécypodes : l'une des valves ayant deux denticules et un bourrelet allongé, l'autre valve ayant au conliaire deux fossettes el un sillon correspondants. II faut un fort grossissement pour distinguer ces détails. Les Ostracodes les plus répandus sont réiiiformes el ia|ipellent (ïxactemcnl un petit haricot, ou encoi'e une cociuille de noix. D'autres sont quadrilatères ou plus ou moins triangulaires. Il y a des esjjèces hyalines et arrondies qui ressemblent, au premier abord à certains foraminifères du genre Polytuotphina, mais on 8 D' Allix. — Sur les Ostracodes fossiles et leur recherche. rec.umiaîtra loujuurs les Ostracodes au sillon conliiiu occupaal toute la péri- phéi'ie et les divisant toujours en deux moitiés syiiiélri(iues. Les deux valves ue sont pas toujours, d'ailleurs, pai-l'ailenient égales. De même que chez certains Pélécypodes (Curbulaj l'une est en retrait sur l'autre; mais leur disposition, pour chaque espèce est constante. Quant à la surface des valves elle est lisse ou ponctuée (sur le vivant, ces points correspondent à des poils), tuberculeuse, ou héiisséc d'épines, creusée d'alvéoles ou oinée de côtes. Un y trouve, en somme, toutes les variétés d'ornementation qu'offrent les élylres des insectes. Les formes les plus curieuses, mais plus rares, portent suV chaque valve un grand prolongement ou apophyse faisant avec le plan de la valve un angle droit ou obtus, d'où il résulte que la coquille est plus large que longue. Enlin, le bord antérieur et le bord postérieur sont tantôt ai-rondis, tantôt étirés en bec. Les Ostracodes existent depuis l'époque primaire, où ils atteignent une laille considérable (50 et même 'JO '7'"), quand on les compare à nos formes lilliputiennes. Ils ont donné leur nom aux « Calcaires à cypridines » qui en sont complètement pétris. Dans les terrains secondaires et tertiaires, ils sont réduits à une taille de un millimètre et souvent moins. Ceux qui vivent aujourd'hui dans les mers, sont également très petits, ils nagent en troupe et contribuent à la formation du planktun. Ceux qui habitent les fleuves, les étangs et les mares sont connus depuis longtemps par les anciens natura- listes sous le nom de poux d'eau. Ils nagent au moyen de leurs palpes sur les fonds vaseux et se nourrissent de matières animales en décomposition. Ne nous occupant ici que des fossiles, nous n'insisterons pas sur les parties molles foi-mant l'animal pi-oprement dil, car, à part de très rares empreintes laissées par ces dernières dans les schistes anciens, les paléontologistes n'ont plus à leur disposition que la coquille, c'est-à-dire la partie corres- pondant au céphalothorax des crustacés supérieurs. Les procédés de recherche des Ostracodes varient un peu suivant la nature des tei-i'ains. Pour le sable calcaiie, après l'avoir recueilli tel quel (on peut, au besoin faire un tamisage pour se débarrasser des plus grosses coquilles), on le laisse sécher complètement et on l'immerge, par petites portions dans une cuvette remplie d'eau. Presque tous les Ostracodes bivalves, remplis d'air, viemient llolter à la surface, ainsi d'ailleurs que les petits mollusques, les foraminifères, les algues, etc. Après avoir brassé un peu la masse, on la laisse reposer quelques mslants, pour permettre au sable plus loui'd de gagner le fond, et on décante ensuite la couche flottante sur un tamis de soie très fin (3 mailles au millimètre). On y fait couler un filet d'eau, car elle est souvent écumeuse, et on la laisse sécher complètement sur le tamis. On l'enlève ensuite avec un pinceau et on l'étalé en la clairsemant par petites portions sur un papier foncé. La main gauche armée d'une loupe de moyenne grosseui', on saisit les Ostracodes de la main droite au moyen d'une pince en baleine très effilée ou fabriquée avec un i-essort d'horlogerie, car des pinces trop fortes les écraseraient à coup sûr, et on les place sur un verre (le montre. Cette loupe moyenne suffit pour i-econnaître les Ostracodes, pendant le triage, et laisse à l'œil plus de champ, mais pour distinguer les détails nécessaires à la détermination des espèces, on devra recourir à une ti-ès forte loupe ou même au microscope. En traitant de cette façon le sable de nos rivages, on pourra constater que les espèces actuelles sont en tous points comparables dans leur forme générale aux espèces tertiaires et même secondaires, et il faut un examen tiès minutieux et une grande compétence pour les distinguer de leurs congénères fossiles. Pour isoler les Ostracodes des terrains marneux ou crayeux, où l'on ne distingue à l'œil nu aucune trace d'organismes, on pourra encore quelquefois i)' Alux. — Sur len OslracoUes fossiles et leur recherche. 9 recourir au piucédé ci-dussus, mais si la iiianic esl un peu dure, on devra la laver un 1res grand nombre de fois en rejelanl clia(iue fois l'eau trouble (mais toujours sur le tamis de soie, alin de ne pas perdre les coquilles lloltaules), jusiju'à ce que le lésidu soit assez propre pour recueillir les co(iuiUes ainsi ilésempî\l6cs. (l'est ainsi qu'on pourra isole'r les Uslracodes de la craie (celle de .Meudnn, en renferme plusieurs espèces] ceux des marnes du Gault, ceux des marnes hatlioniennes de Poil-en-lîessin, de Uanville, etc. Dans les roches plus dures, schistes, calcaires compacts, calcaires siliceux, un ne trouve le plus sou\eiit que les empi'cintes et les moules ou contre- empreintes. Dans les schistes tendies, dans les marnes feuilletées (par exemple, les marnes à Cyrènes d'Argenteuil), on peut voir, en séparant les feuillets, des colonies d'Uslracodes qui ont laissé leur empreinte, en ci'cux d'un côté, en l'elief de l'autre, mais le grain de la marne est si fin que l'ornementation des valves est souvent Liés bien conservée. Dans les i-oches siliceuses très dures, le seul moyen de voir les empreintes et d'isoler les moules, est de casser au hasard, avec un maiteau, de petits morceaux de la roche. Un recueille la poussière plus ou moins grossière qui en résulte, on la tamise au besoin, et on recueille à la pince les Ostracodes ainsi dégagés. Un pouria essayei' ce procédé par e.\enq)le sur les meulières de Montmorency, mais il faul choisir des échantillons riches en lymnées et en graines de Chai'a. l'our disposer les Uslracodes en collection, le mieux, surtout en attendant la déteiinination qui est très délicate et qui exige qu'on en voie toutes les pai-ties, est de les consei-ver libres dans de petits tubes de veire très fins de qualité et de 5 à t) "V" de diamètre, de façon à pouvoir au besoin faire un examen rapide du contenu, avec une loupe à petit foyer, sans les enlever du tube. Un bouche ce dernier avec de la ouate, mieux encore, avec un très bon bouchon de liège. Si l'on a affaire à des individus extrêmement petits, qui nécessitent l'emploi du microscope, et qu'on possède plusieurs exemplaires, on pourra les coller délicatement sur une petite bande de carton qu'on glisse ensuite dans le tube. Un aura soin tie les présenter sous leurs différentes faces, et d'appro- prier la couleur du carton à celle des Ustracodes, de façon à les faire res- sortii', car, généralement blancs, transparents ou jaunâtres dans les terrains tertiaii'es, ils sont souvent complètement noirs dans les schistes anciens ou dans les marnes grises. Toutes ces manipulations exigent du temps, beaucoup de patience et aussi un peu d'habitude, diflicullés vile surmontées par ceux qui ont le feu sacré de la science et la passion des fines recherches. Pour terminer, je citerai, parmi les couches de l'Eocène des environs de Paris, les localités les plus fructueuses pour les Usti'acodes. Ce sont, en général, celles où abondent aussi les Foraminifères. Tlianélicn Chàlon-sur-VesIe et environs. Spaniacicn... Sinceny, Pourcy, Monl-Bernon. Culsien Mons-en-Laonnois, Saint-Gobain (couche-^ inférieures). Lulélien Chaumonl-en-Vexin, lioury, Giignon, 'i'hion\ille-sur-Uctnn, Courtagnon, La Ferme de l'tJrme, Mouchy, Ully-Saint- Georges, Parues, LiancourI, Chaussy. Damery, Fjeury-la- Hivière, Iloudan, Scpleuil, Vaudancourt, Chambors, Ferme de la Frileuse, près Beynes. lîminmcn Ezanville, Le Guépelle. Paris. D' Allix. 10 J. DE JoANNis. — L'hisloire naturelle des Lépidoptères britanniques. L'HISTOIRE NATURELLE DES LÉPIDOPTÈRES BRITANNIQUES De M. J.-W. Tutt M. J.-W. TiiLl a cnLn'itiis luie œuvre considérable ayaiil pour litre : A liuturul H'istunj o[ Ihe llrltLsU l^epidoptera. Œuvre coiisicléi al)lr, dis-je, car sous les apparences d'un sujet très i-eslreint,— les Lépidoptères anglais sont relativement peu nombreux, — M. Tutt a su faire un travail dont l'in- léi-èt déborde de beaucoup le public anglais. Tout d'aboi'd, chaque volume débute par l'élude d'une question d'ordre généi-al; dans le dernier volume paru, le tome V, M. Tutt parle de l'hybri- dation et du métissage chez les Lépidoptères. Il aborde ensuite ce (|ui fait l'objet principal du travail, l'élude successive des diverses familles de Lépi- doptères représentées en Angleterre. Sur chaque famille il donne des détails très complets, ne se restreignant point encore aux papillons anglais, ce qu'il fait seulement lorsqu'il arrive aux espèces; là, en effet, il ne développe plus que ce qui a rapport aux insectes d'Angleterre, à proprement parler; mais encore il le fait d'une façon tellement u exhaustive » que tout lépidoptériste y trouve beaucoup à prendre, tant les documents accumulés sont nombreux et intéressants. Le tome V contient la première partie de la famille des (( ï'itnnes », ou plérophores, jolis pelils papillons aux longues ailes étroites, généi'alement divisées chacune en deux ou Irois lobes presque linéaii-es. Un jugera du développement consacré à leui' étude en apprenant (pie .'{l)!l pages du volume sont consacrées à l'examen de vingt espèces. Je me propose de donner ici un résumé du présent volume. On rencontre parfois dans la natui*e des accouplements étranges entre lépi- doptères. Un a cité : Euchloe cardainincs o* et Bupla luminalu g, un diurne et une géométride; Ocrieria dispar o" et Pieris brassicœ g, parfois les deux espèces sont du miiins de la même famille, tel Zijgxna [ilipenduhe avec un Iiio. Bien entendu ces unions restent sans résultat, les pontes sont stériles. Le cas de ponte fertile provenant des espèces les plus éloignées qui ait été eni'C- gietré est celui de Salurnia pavonia cT avec Graellsia Isabellœ g, et encore les chenilles mouiurent-elles entre leur seconde et leur troisième mue. Il est assurément remarquable de voir combien, dans un champ aussi libre que la nature, les espèces se conservent pures et combien peu ces unions accidentelles fournissent de résultat. Les Zygènes ont, sur ce point, assez mauvaise réputation, mais, même parmi elles, les hybrides naturels authentiques sont extraordinairement rares. On conçoit donc que le problème de l'hybridité naturelle et artificielle louche aux problèmes les plus inléiessants pour la connaissance de la nature. Kn cette matière il faut bien distinguer deux questions : 1° fertilité des accouplements entre espèces distinctes; 2" fertilité des produits hybrides éventuellement obtenus. Dans le premier cas, on a affaire à deux individus, l'un cf, l'autre g, bien constitués chacun dans son espèce, certainement capables de fournir une descendance dans les conditions normales; et on se demande si, rapprochés l'un de l'autre, ils pourront encore en fournil' une. Dans l'autre cas, on sup- pose cette première question résolue, le croisement susdit a donné des ré- sultats, et la question est alors : les individus hybrides ainsi obtenus sont- ils capables, eux-mêmes, à leur four, dans des rnndilions convenables, de donner une descendance ? .1 . m; .lo.vNMS. — L'hisliiire wtlinelle des Lépidoptères brilauniqucs. 1 1 Sur (OS sujets, les coimiiiss.ifu'cs iiciiuiscs snnt oxcossivemenl fragmon- l.iirt's: cf sunl drs j.ilinis si'iiliiiin'iil que Inii possède. nn.iiKl DU cniise deux espèces disliueles, le uoudire des (lufs jxiudus par la g est urdiuaiieuieul diuiiruiè, daus une proporliou d'ailleurs \ai-ial»lc. Ainsi MahiciLsoinii iicitsir'ui x MultnnMima francanira dotinent dos pontes variatd do 0 ;\ ."lO "„ du nninlire iioiiual: exeopliiininliiiiiinl un aiteint parfois '.10 "„. Do plus, les (l'ufs pniidiis no sunl pas luus féi'unds, ce ipii peut l( iiii- à dos causes di\or.ses, causes oxtcinos uiniiili(ilni,'iipies ou analuniiipies, slructui'C liisl(d(i;,'i(pio d'oidre niicii)sc(ipii|ue, enliu dilférences d'ordre ninlOculaire. Parfois, si l'oeuf |iarvionl à être fécondé, il ne se iiroduit ipi'un coniincnccuienl iU' di'Veloppenirtll ipii s'étejld Itienlôl. Les priKliiils li\liiiiles rf oldi'uus soid eu gi'uéral hien (|i}volo|ipés; les Q lijliridos soûl, au contraire, assez souvent dé;,'('uérées et atleiules de g\uan- droniinpliisnio rendant la roproduclion diflicile. On coiuiail ini nonibie assez coiisidérablo friivlirides pouvant reproduire. Le cas où le succès est le plus frécpieid est celui où l'on croise un cf livlirido avec une g do Tutio des deux espèces ipii lui ont donné naissance. Par oxeuiplo, do iu)nil)ieuses ex|iérienccs ont été faites sur les Saturnia de nos pays, piwonia et pi/ri. >•{ 1 lixhride pavonia cf x pyn g a reçu le nom iVEmiliie; or on a obtenu : l-^iiiili:r (S X pavonia g, qui porto le nom de Slamilussi. I'iiiili:r cf X Piiri Q, qui porto le nom de /?»*//. Pail'ois les hybrides g icproduiseut également. Ainsi : Spiln\nma nisiica cf x Spilosoma snrdida g donne un produit que l'on a appelé Spilosotna Viciilii; or la g de ce dernier peut être croisée avec le cf de S. rnsiica et donne Spil. riistica cf x Spil. Vierllii g qui a reçu le nom de Siiil. hcata. Dans tous ces cas, l'un des reproducteurs appai'lionl h une des espèces pures ascendantes; il est beaucoup idus rare d'olitenii- des unions fécondes entre hybrides. Les seuls cas qui send)lonl certains chez les Lépidoptères sont les suivants : '/iifi:r)ia limiçer.v cf x Ziiqxna frifnlil g donne '/iifi.Tina Wnrlhinfji. y.iKprnu hijiiVn cf x 7.\is avec leurs lii/aiios tiilieiTiiles charnus (|ui les font ressonilili'r h s'y ini'prendre j'i un Imul de hraiiche Ixiiii ijeimnanle. chrysalide svelte, élancée, avec tendance à ie|)roduirc les tubeicules lai'vairos et papillons aux ailes inin divisées; l'autre groupe, les Alucitidfs. forme deux familles, les Plati/- })liliid:v et les Alueilidx. Celle dernière famille sera traitée dans le tome suivant. Nous ne suivrons pas M. Tull dans les subdivisions de ces divers groupes; liornons-nous à ipielqucs rélleximis d'ordre iji'néral. M. Tult atlriluie. à juste laistui, une grande importance aux luciniers états des insectes : u'uf, laive, nymphe, et l'on pont dire avec lui (p. 98) que, sans leur considération, on ne peut trouver do base solide aux divisions génériques; loutofois on pont abuser dos ineilleuros choses. Kn somme, les genres sont des coupes dont la largeur est assez arbitraire; ce que la nature nous présente actuojleiiient ce sont les espèces, se continuant pures de tout mélange, on peut le dire, tant les hy- l)rides sont rares, ainsi que M. Tult nous le disait plus haut, et c'est par abstraction, par ce besoin que l'esprit éprouve do généraliser, que nous convenons de considérer tel ensemble de cai'actères comme suffisant pour di'linir un firnrf. Aucun ci'iléi-ium nhsniu no peut être invoqué; il n'existe pas (!(> i,'onre qui s'impose, comme s'imposent les espères. On sent très bien ipie telles espèces peuvent et doivent être réunies on un groupement fondé sur la nature, mais combien de caractères communs faut-il pour établir uiio coupe générique, nul ne saurait le dire. Il semble bien que M. Tiitl en exige un peu trop, f.e rôle dv ces coupes est, en effet, do soulager l'esprit on lui pormotlant de porter d'un coup son attention sur un ensemble, or les genres de M. Tult sont tellement multipliés que l'esprit me paraît en être plutAl encombré que soulagé. Les Agdisliilos contenant dix espèces sont répartis on six genres. T/ancien genre PlaliiptUia. tel que 0. Hofmann l'avait récemment défini avec neuf espèces, est découpé on quatre genres. Et ce no sont pas les genres seuls qui sont miiilipliés. les liibus et les .sous- familles le sont paioillomont : les Plohipliliidrp sont décomposés en six sous- familles, huit tribus, douze genres, comprenant, en Anglolerro, dix-neuf espèces en louL Ces dix-neuf espèces ne forment pas un ensemble tellement encombrant pour r(>spril qu'il faille tant do casiers pour les log(n'. .le sais bien que l'on peiil n''|iiiiidro (]ue la faune anglaise, pas plus que toute autre faiim^ locale, no pont être considérée comme un tout indépendant du reste du monde et que, par suite, les douze genres de Plalypliliid.r qui ne con- tiennent guère que deux espèces par genre, en moyenno, on Angleterre, pourraient en contenir davantage si l'on considérait un territoire plus vaste. 11 y a du vrai assurément et certains genres qui no contiennent qu'une seule espèce sont indiscutables comme valeur: mais le système paraît ici li'op généralisé. Cela n'empêche aucunement la valeur et l'inlérêf de l'ouvrage, car le lecteur est toujours libre, pour son compte, de réunir en un seul tels genres dont les caractères lui sembleront insuffisanls et do placer, par exemple, dans le seul ^oiH'o {fidistis, s'il le fli'>sire. les \(l(irt)iJ>is\ les Aqdisti'', les Frnr^fin. les Ilorhi'fUn. etc. Los obsorvalions délicales do M. Tiitl, les documents très pré- cieux qu'il a réunis ont un intérêt extrême e| son ouvrage s'imposera toujours IJhxstoire naturelle des Lépidoptères britanniques. aux Iravaillciiis; il semble seiilomcnl qu'il eût gagné en perfection en usant plus niotléi-éiiirnl de la systHmatisalimi. M. Tutt me semble absolument dans le vrai lorsqu'il réclame contre le rapprochement qui a été fait entre les l'térophores et les Pyralides, et les larves, (juaiul on opère sur des ensembles de cette importance, semblent bien avoii' le dioit d'èlre prises en considération. Les afiinilés de ce groupe sont d'ailleurs encoie bien obscures, aulaiit (pie son hoinogénéilé paraît grande. Dans la description des espèces et leur étude biologique, l'ouvrage de M. Tutt est, comme ses autres volumes, une mine inépuisable de rensei- gnements précis et précieux qui ne peuvent s'analyser. Je donnerai ici quel- ques détails sur une espèce seulement, Buckler'ui paludum Z. Jusqu'à ces dernières années, les premiers états de celte petite espèce obscure étaient restés inconnus; c'était le seul ptéroplioïde d'Aiigletei re dont on n'avait pas encore découvert la chenille. Comme son nom l'indique, elle voltigeait dans des endroits marécageux où s'accumulaient les Sphagmim; elle devait vivre sur quelque plante croissant par là. Or, dès 18!)0, M. E. Banker était arrivé, par voie d'exclusion, à ce résultat que celte plante nourricière devait être la Drosera rotundifoUa, résultat qui semblait impossible par ailleurs, car la Drosera est bien connue comme plante Carnivore, les insectes qui se posent sur ses feuilles étant fatalement englués et capturés par les poils glanduleux visqueux qui les recouvrent. Des recherches dirigées dans ce sens n'avaient donné aucun résultat. Or, à la fin d'août 1904, M. E. Banker captui-ait à Warcham (Dorset) quel- ques g de B. palndnm, il en obtenait des n'ufs qui furent envoyés au D' T. -A. Chapman, à Beigate (Surrey); on offrit aux petites chenilles toutes les plantes palustres des environs, elles les refusaient toutes, pas de Drosera d'ailleurs à leur donner, il fallut en faire venir de Warcham, pour essayer; les pauvres petites chenilles étaient déjà affaiblies par le jeûne, mais quel- ques-unes cependant lésistaient; à peine sur la Drosera, elles parurent à leur aise, quelques-unes disparurent en s'enfoncant dans le cœur de la plante et bientôt des signes non équivoques prouvèrent qu'elles en faisaient leur nour- riture. Ces premières élèves semblent n'avoir pas vécu au delà du mois de janvier. Mais à la fin de mai suivant, le D' Chapman. accompagné de M. B. South, alla rechercher les chenilles qui devaient être à taille dans une localité du district d'Esher où la présence de B. paludum avait été antérieu- rement signalée. La première chenille fut trouvée le 31 mai, presque à matu- rité, appliquée sous le pétiole d'une feuille de Drosera. Cette espèce a deux éclosions; des papillons éclos en juin donnèrent des œufs qui permirent d'étu- dier la seconde génération de chenilles. Or ce fut vraiment une chose éton- nante de voir ces vermisseaux s'attaquer presque exclusivement pendant leurs premiers âges précisément à ces poils gluants, mortels pour tant d'in- sectes; cette glu s'étire en fils qui enserrent et paralysent tout ce qui y touche cl voilà que la chenille de Buckleiia palitdvm en fait ses délices, elle absorbe avec volupté ce sirop mortel; parfois, par accident, elle s'en métaux pattes, à la tète, mais loin d'y être prise, elle a des manières i-apides de se nettoyer (pii paraissent même assez difficiles à saisir. Plus tard la jeune chenille mange les feuilles elles-mêmes et diverses parties de la plante. C'est là une de ces surprises que la nature nous ménage de temps à autre pour nous rendre prudents. J'en ai dit assez pour faire compi'endrc l'importance et l'intérêt de l'ouvrage de M. Tult et je souhaite que les volumes à venir se liaient de paraître pour compléter ce beau Iravail. J. DE JOANNIS. [y J. C\HL. Elude sur lex l licliuiiiscidcs (Isopodcs terrcslresj. IITLIDE SUR LES TRICHOMSCIDES (Isopodes terrestres) DE LA COLLECTION DE M. A. DOLLFUS TniCMOMSCUS l'nOPINQUl'S. n. sp. Kio.. 7. — Extrémité du lol)o Interne de la patie mAcholre FiG. 7 a. g Pérélopdde de la 1" paire Fie 7 6.— Q l'érélopode de la 7' paire. Trlchoniscus iiropimiuus n. sp. (loiiliMir ItlanrliAliT on j.innAlio. (;ni|ts irgiiliiM-t'iiiciil, mais pas livs foili'iiiciit \uù[c. Surface lU' la tèlo cnincilc (le nonibrciises petites gramilalions sensitives; surface iln tliorax iiiiiiiii' ili' JKisses arrnndios peu (^lovées, disposées en 3 ou i l'anijées iians- vi'isali's seirées. ii irijulières, (|iii s'élendent aussi sur les épinièies: aiidoméu pirsipir lissi'. \rilriiiiiili's iioiiaiil à 1 rxliriiiilé oiiv. 7 iiàlniinets olfactifs, rani,'lr aiiiral iiilciiii' du deiTiier article prolongé en une épine aiguë. Antennes n'atteignant pas la moitié de la longueur du corps, les articles de la tige 2 à i poitanl (|ucliiiics petits tuliciriilcs sétifères. plus rares et petits sur le 5° aiticle, le fniii'l im peu jdiis cour! que le .■i' article de la lige, ayant sciileniont .3 articles ilistiiicls. la |iartie moyenne portant un faisceau de liàtonnels. Ocelles et laclies ocellaires absentes. Loties latéraux du front petits, arrondis. Mandibule droite avec 2. mandibule gauche avec 3 tiges ciliées, sans tige ciliée sur le bord de la surface triturante. .\ppendices teriiiiiiaiix de l'endopodite de la première maxille inégaux: le proximal env. deux fois aussi long que les deux autres. 2° maxille h extrémité 1(1 If J. V.Mih. — Elude sur les Trichoniscides (Isopodes terrestres). FlO, 7 C. Pérélopode de la 1" paire cf. Fin. 7 d. Trichoniscus pruplnquus n. sp. cf- Pérélopode de la 4' paire (J FiG. 7 c. Pérélopode de la 5* paire cf. Fio. 7 /. Trich. proimjtjuus n. sp. (J. Pérélopode de la T paire cf assez profondément l)ilobée. Endopodite du maMllipède, v. fig. 7. Péréiopodes de la g (fig. la, 1 b) assez grêles, appartenant au type ambulatoire; ceux du cT (fig. 7 c à 7 /) un peu plus courts. Le propodiie de toutes les pattes portant en dessous chez la g 3 à 6, chez le cf 4, rarement 5 épines. Les épines de toutes ces pattes sont grêles, sans renflement distinct, à extrémité l)i- ou ti'ilide. Des tubercules sensitifs se trouvent à la face inférieure du basipodite et à la face supéiieure du carpiipodite et du propodiie. La 7° patte du cf est dépoun'ue de cils plus longs à l'extrémité du propodite, mais poi'te une petite touffe d'écaillés en dessous, à la base de l'ischiopodite. D' J. Carl. — Elude sur les Trichoniscides (Isopndes terrestres). 17 Fio. 1 g. — çf Pléopodes I. Fio. 7 ft — cf Pléopodes II. Trich. propliKiuus n. sp. (J. PItiopodes du cf : l" paire (fig. 7 g) h cxopodito I;iige, divisé par iiim iiicisidii (ililiqiio pi'ofonde, en un loho oxteinc plus cdurl, cl obliquement lrtiii(|iii', et. une partie inlerne plus longue, lii'usquement rétn^cie et pro- longi'^e en une apophyse aiguë, h la liase de laquelle le bord interne poi'le une épine et un petit lobe arrondi gianuleux ; endopodile biarticulé, le 1" ai'ticle coui't, lamellaire, olilus, le 2° très long, sétiformc. 2° paire (fig. 7 II) à exopodite court, représeidé par une lame transversale, aux angles arrondis; l'eiulopodite beaucoup plus Inniz que Irxopodite, biaiticulé, le I" article presque deux fois plus long que le 2°; ce dernier rétréci vers l'ex- trémité, l'extrémité même tronquée. Apophyse génitale conique. Pléopodes g identiques h ceux de 7>. luberciilalus Rac. Pléotelson tronqué, ù bord postérieur droit ou très faiblement concave, à angles assez pi'ononcés. Endopodite des uropodes dépassant un peu la moitié tle l 'exopodite. Longueur : cf 3-4 7°". g 4-5 7"". Lai-geur : cf I 1/2 7"". g 2 7-". Le mAle est sensiblement plus petit et plus grêle que la g, son dos est plus convexe. i.ncalités. — Grotte les Demoiselles (Viré, 1897), g g, d*. Nîmes (D' Chobaut), cf. [[[inih^x. — Nous considérons cette espèce comme très voisine de Tr. tuber- culatus Rac. Elle s'en distingue cependant par la forme moins allongée du corps. Les pléopodes 1 et II du d* ressemblent d'une façon générale singu- lièrement h ceux de Tr. liibrrcuJotu'^, tout en en différant dans les détails de leurs contours : le lobe interne de l'exopodife I a sa partie moyenne pro- longée en pointe aigué. l'endopodite se rétrécit graduellement vers l'extré- mité; l'exopodife 11 a son angle interne beaucoup moins prolongé que chez Tr. tuberculatu.9. Les épines des péréjopodes sont beaucoup plus grêles que dans cette espèce, appailieiment toutes au même type et ne présentent jamais un double rentlement. Le pléotelson est moins concave sur le bord postérieur. IS \)' .}. C.AUL. — Elude .sur les Trichoiii-scidcs ilsopodcs Icrrcslrcf:). TnicrioNiscus eremitiis, n. sp. FiG. 8. — Exirémilé du lotie interae de la maxille autéricure. FiG. 8 a. Extrémité de la maxille postérieure. Triclioiilscus ercmitus n. sp. FiG. S b— Extrémité du lobe Interne de la patte mâclinire. Fio. s c. — Exopodite et endopodite du pléopode I Trlcli. eremilus n. sp. c?. FIG. & a. — Pléopode II. Tt. ercmitus n. sp. cf. C(ii-|is ciilièiciiH iil lilaiic, peu coiivt'xc. Surface de la tète et des pi-emiers segments tlioraciques couverte de tubercules sensitils obtus. Anteiinules portant à l'extrémité 6 à 8 bâtonnets olfactifs et une petite épine à l'angle apical externe. 4'' et o' ai'ticle des antennes cylinilrique, le 4" pdi'tant tout autour, le .5* seulement sur le côté interne de petits tuber- cules srnsilifs. (•celles et taches ocellaires aiiseiiles. Lobes latéraux du frnnt assez lai'ges, tronipiés-arrondis. Mandibule droite avec 2, mandibule gauche avec 3 tiges ciliées. Appendices teiininaiix du hibe inleriie de la 1" maxille inégaux, l'appendice pi'oximal deux fuis aussi long (|iie les deux autres fl). 2' maxille inégalement l)iliiltée à rextrémifé (lig. 8 n). Endopodite du maxillipède (Tig. 8 /*) semblable à celui de Tri(liO)nscus pyrcuitus. Péréiopodes assez longs, andiulatoires; carpopodite et propodite portant en dessus de nombreux tubercules sensitifs, le propodite muni en dessous de 4 <à fi épines. Pattes de la T paire du cf trapues, à arliilcs larges, le basipodile prolongé en dessous à rexlréniité en une apo- physe cuui'te et (ibliise. Propodite armé de ."5 épines. Pléopodes copulateui's du cf appartenant au même type (jue ceux de Tii- ' (\) Un des exemplaires cli.sséqués présente la monstruosité suivnnU' : l.'endopnilile d'une clos niaxilles antérifures purte t appendices tenninnu.x au lieu de 3. D' J. Caul. ' Llude xur les Tiiclidniscidcs lIsopDdca tcrn'slres). l'.i ilionisius i)iirfnint.s, priiitiiuiitiis, iiiviTiiiiolus ol ulhidus : l" paico (lig. 8 r) h cxopoililf large, ilivisé on iiii lobe exli;rne, loctaiigiilaiie-iibliis cl un lubi- iiitcriio plus graïul, aiioiidi el muni d'uni' soie couiU'; à endopcidiiij conipDSi' d'un arliclc cduil, lanicllaiif. idilus, el d'un 2" ailiili- Itès long, srlifuinii-. 2" paiiT à cxDpudile ciiuil. Iiaiisvcrsal, à cnduixiditi' liiarliculé, le 2" aitiili- plus ciiuil ipie le 1"', elliié veis ri^xlréniilé ilig. 8 la pal te madiolre. Fio. 9 c.— Extrémité du lobe Inleruc de la patte mâchoire. Antenne Triclioniacus médius n. sp. cf. 2(1 U' J. Garl. — Elude sur les Tnchoniscides (Isopodes terrestres). péréiopode. FiG. 9 e. Cf Pléopode I et apophyse génitale. Trichoiiiscus meiltus n. sp. cf. FiG. 9/. çj Pléopode II. 4 tubeicules sensilifs sur le côté interne. Fouet mince, un peu plus long que l'article précédent présentant 4 à 6 articles indistincts. Muiidilniie droite avec 2, mandiiiuie gauche avec 3 tiges ciliées sur le bord interne, la mandibule droite en outre avec une tige ciliée à côté de l'apophyse l.riUii-anle. Les .3 appendices du lobe interne des maxilles petits, subégaux (lig. 9 «); lobe externe portant à l'extrémité des dente très longues et peu couibées et 2 soies sensitives. Maxille postérieur à extrémité étroite, distinc- tement bilobée. Les lobes du mtLxillipède (tig. 9 b) plus étroits et plus longs que chez les autres espèces; le lobe interne s'atténuant assez fortement vers l'extrémité, et pas nettement tronqué, mais piesque arrondi au bout, son appendice terminal (2° article) très petit et obtus, flanqué en dedans (l'une épine forte et courbée, en dehors de 2 épines plus faibles (fig. 9 c). Lobes latéraux du front peu développés, tronqués-arrondis. Ocelles et taches ocellaires absentes. Péréiopodes médiocres, les antérieurs chez le cf légèrement fouisseurs et couverts d'écaillés hérissées sur la face inférieure des articles moyens; le piopodite le plus souvent avec 2 épines inégales, sur les dernières paires de pattes parfois avec une 3° épine courte. Les épines des péréiopodes sont cylindriques, ou légèrement étranglées, à extrémité divisée en 4 ou 5 lanières; elles disparaissent presque complètement sur les 2 articles basaux des pattes postérieures. Pattes de la T paire du cf (fig. 9 d) caractérisées par le car- popodite élevé en bosse, en dessus, près de la base; leur protopodite porte en dessous 3 ou 4 épines, et en dessus vers l'extrémité une brosse de poils courts et fins, la face inférieure est légèrement resserrée à la base et puis dilatée avant le milieu. Apophyse génitale mince et pointue (fig. 9 e). Pléopodes du cf (fig. 9 e, 9 /). 1" paire à exopodite triangulaire-arrondi, à contours simples; endopodite biarticulé, le 1" article lamellaire, large à la base, assez subitement rétréci vers le milieu, 2° article sétiforme, se résolvant D' J. Caul. — Elude sur les Tnchoniscides llsopodcs terrestres). 2 1 en un faisceau de libres. 2" paire à exopodile trapézoïdo, à endopodite bi- arlicidé, le 2' arti( le une fuis el demie aussi lung ipie le I", gi-adueiienienl altriiur, imiiii vei's rextréiiiilé d'une expansion hyaline ('miroite el lei-niiné en l«jlil crocliel aigu, recuurbé en dedans. l'iéopodes V du cf à exopodile subovoïde, obtus à l'exlréinité, à bord interne piesque droit, à bord externe assez fortement arqué (1). l'Ieoleisitu tronqué, à bord postérieui' faiblement concave, à angles arrondis. L'ropodes coniques, l'endopodite atteignant presque le dernier quart dr l'exopodite, un peu plus mince que celui-ci. Longueur : 4 à 5 7"'. Lai'geur : 2 7"'. LocalUé. — Grottes de Sirach W. G. 0. Gette espèce est bien caractérisée par son corps lisse, dépourvu de tuber- cules sensilil's, ses antennes robustes, portant des tubercules peu nombi'eux, mais grands, ses caractères sexuels secondaires, par la forme des pléopodes, du péiéiojiodc Vil et des antennes, enfin par la l'orme de la partie distale des pâlies mâchoires el du lobe interne de la l'" maxille. Genève. D' J. Carl. (1) LVMnl do conservation de l'unique exemplaire Q de celte espèce ne nous permit pas d'en éliiilii'i- la forme di'S plt^opodes. INSECTES PARASITES DES GISTINÉES ISuite) XX\ II. — Apion DETRiTUM Rey. In.secte glabre, 1res luisant. Antennes assez grosses, insérées vers la base du rostre; celui-ci prcs(iue di'oit, sans oreillettes au niveau de l'insertion des antennes; premier article du funicule épaissi brusquement cl n'étaiil pas plus large que les suivants. Front mar«iué d'une impression en forme de V. Pronotum noir d'ébène à puncluation line, écartée, visible seulement à un fort grossissement. Klylres oïdinaireinent d'un noir verdàti'e à reflets métalli(iues; stries bien marquées, assez souvent subconvexes, sans soies dressées dans les interstries; ù. peine quelques vestiges de points. Pattes noires, très courtes, assez fortes; quatrième article des tarses plus court que les deux précédents. — 2 à 2 1/2 7". — Midi. Vivrait sur Ilc-Uunlliemum (F. d. J. iV., V, 133), d'après 'Wencker. XXVIII. — Apion aciculare Germ. Larve et mimphe. — Elle vit, d'après Perris (Larv. Cnl.. p. 39.')), dans les liges iVlIcliaulliemitm fjuUalum. — Nous avons obtenu, en décembre 1906 el 1907, l'insecte parfait, par élevage, de tiges d'il. ruUiare recueillies près du Labor. de Biol. végét. de Fontainebleau. Des tiges habitées par la larve de cet insecte nous ont dimné, en outre, deux petits hyménoptères. M. l'ajjbé Kieffer, à qui nous les avons envoyés, nous a répondu « qu'ils appartenaient à une espèce de Chalcidite encore inconnue ». Ce sont évi- demment des parasites de notre larve. Insecte parfait. — Tête, prolhorax et élytres noirs ou légèrement bronzés, faiblement métalliques. Tèie mairdmue par le prothorax à jjcu près dans l'axe du corps. Rostre à peu près cylindrique, droit ou presque droit. '22 G. GoiiRY el .1. Quignon. — hiseclcs para.siles des Cistmées. Pi-pniier oi'ficio du l'imicule globuleux-ovoïdp ou i^raduf'llement claviforme, |)rcs(|ue Idujiiuis plus L'|i;iis (juc les suivnuls. rruiliuiax long et c\lin(lrii|ne à ([uatix' angles liicu niai'(iués, à base égale à celle des élylres. Ecussdn cnurl, poncliloi-nie. Ariièie-curps l'usilornie. Elyties sans reboid à la base : épaules nulles; strie suturale écouitée à la hauteur de l'écusson; deuxième si lie soudée eu arrière à la neuvième. Féinui's noirs. — 1 à 1,.5 °'/°'. — itassin di; la Seine : Fontainebleau ! \ il sni- llrHiinllirinum guUuliim el //. rulgare. XXIX. ^ Apion velatum Gerst. (iel insecte, que le Catalogue de Reitter (1906) donne conuue synonyme de IM. hcUuiilhcmi liedel, vit-il réellement sur les IlcUanlhemwn ? Ces deux insectes sont-ils identiques ? ■ — D'apiès Acioque, ÏA. Iwliuntlwmi est un insecte bronzé, à i-ellets verdâtres, pubescent en dessus. Kostre droit, cylindrique, à peine aussi long que la tête et le pronotum. Elytres à base plus large que celle du pronotum, avec intcrslries dépourvues de soies dressées. Ecusson ponctiforme. Pâlies noires; quatrième article des tarses plus court que les deux précédents. — D'après Wencker, ,4. velatum est " un insecte allongé, d'un bronzé clair; pubescence blanche, assez serrée. lîostre à peine plus long que le pronotum, assez épais, presque droit, glaljre, bi-illant, métallique sombre ; antennes médianes, de longueurs moyennes, noires; massue ovoïde, pointue; tète couverte d'une ponctuation serrée, finement sillonnée entre les yeux et fortement pubescente. Yeux petits, non saillants. Pionotum un peu allongé, presque cylindiicpie, à peine ari-ondi sur les côtés, un peu étranglé et rétréci antérieurement; ponctuidion pas trop sei'rée, mais profonde; une fossette antéscutellaire ai'i'ondie. Ecusson très petit. Elytres ovoïdes, allongées, peu convexes, deux fois plus larges à l'épaule que le pronotum, presque parallèles sur les côtés progi'es- sivement rétrécies par derrière et arrondies à l'extrémité, striées-ponctuées; interstries planes, avec une série de poils fins. Jambes courtes, bronzées, finement pubescentes. — 2 ""/". » A rechercher sur Ueliuiilheiaum. XXX. — Apion Chevrolati Gyll. Larve el nymphe. — La larve de cette espèce se développe dans les cap- sules, d'après Perris [Larv. des Col., p. 395); dans les tiges de Vllelian- Ihemum gullalum, d'après Wencker. Insecle parfait. — Tête, prothorax et elytres d'un rouge cuivreux ou poui-pré, à peine semés de quehiues poils très courts. Tête à peu près dans Vaxe du corps. Front sans gros sillon isolé, ni sillon en forme de V. Rostre très robuste, cylindrique, droit ou presque droit. Premier article du funicule globuleux-ovoïde ou graduellement claviforme, presque toujours plus épais que les suivants. Prothorax au moins aussi long que large, peu convexe en dessus et à quatre angles bien marqués. Ecusson ponctiforme, sans carènes spéciales. Elytres sans soies hérissées, ni reboid à la base; strie suturale abrégée en avant à la hauteur de l'écusson; deuxième strie soudée h la neuvième (dernière externe). Fémurs noirs ou métalliques. — 1 à 2 "/". — Midi et environs de Paris. Vit sur Ilelianlhemum gullalum et ? Cislus saluixfolius {F. des J. N.. XI, 124). XXXL — Apion cyanescens Gyll. Larve et nymphe. — La larve de cet Apion vit en avi'il-mai dans les tiges de différents Cistus sur lesquelles elle occasionne une cécidie pisiforme, G. (îoiinv l't J. GiJiGNON. — Insectes imrasitos dps Cistinées. •2:{ imildciil.iiic. I,;i iiytii|ihoso ;i lion sur place ol la délivrance s'opère vers le iiinis (le jiiilli'l, sinldiil par les triiips chaiids ol lumds. Iiisfc.tt' pdvjdH. — g. (',iir|is ovale, convexe, d'iin jjris nnir l\ rcllels ardoisés, à peini" pnhesecid. Tète large, iri'égiilièremciit ponctuée, portant (|iielipie|'iiis deux ou (rois stries entre les yeux. Hoslre épais, presque droit, sulicyliiidiiipie. à peine plus ép;iis h la hase, |ilus long i|ue la télé et le pr(illi(ir;ix léunis, peu lirillanl. à pimelualinn peu sériée. Antennes fortes, Miiiifs, inséi-ées au-dessmis du milieu: seape ferrugimiix à la hase, h peine l>lus |i)iig (pie les deux premiers articles du funicuie réinus. Pr(dhornx ciinvexe, à peu prés aussi long que large fi la base, éti'anglé au Imid anir- rienr' qui esl ordinaiienienl relevé, surtout sur les ciMés: cuiim il diuir pnniiiialiiin gi'osse, iriégidière. plus sei'rée siu" les eiMés; fossetle anlc- sculi'liaire (ihsnlète: éciissnii ari-undi. l'',l\tres assez convexes, plus larges à la hasr ipic le prolliorax, ar(piés en arriére et à hords latéraux presque l>aralléles, largement sti'iés-pdiicliii^; iiilei'stries planes, légèrement elia- giinées. sans soies dressées, mais a\ec une très fine pubescence grise, couchée: épaules arrondies, bien accusées, à caliis net. Dessous du corps linemenl puhescenl. Patles noires, robustes, assez allongées; les antérieures plus longues, à cuisses phi>- hii'les. ■ — (S idenli(]ue, mais plus |)etil. lîosire un |)en jiius court que les antennes. Pattes antérieures plus kingues que les autres, mais moins fortes que chez la g. — 2 i\ 3 "'/°'. — Midi. Vit sur Cistus aWidits, ('. rrispii!). C. ladanifcnts, C. monspeliensis, C. S(llri;cliiJhis. XXXII. — Aui.ETKS PURESCEN.s Kiesw. Non:. — Le petit genre Mifolc». propre au Midi de l'Europe, conqirend de petits insectes très voisins des niifinchites, dont ils se distinguent par " leurs élytres ponctués sans ordre et marqués seulomenl d'une strie siilu- rale ». (L. Hedel, l'auti., col. VI, p. 21. note 2). Les premiers états des espèces de ce genre sont inconnus. Ij'.Uilctos piibc'icrn.'i Kiesw. est un petit Coléoplère à pionotum couvert d'une ponctuation fine, ù côtés régulièrement arrondis, couvert d'un duvet long. Rn outre, les ongles sont appendiculés et les antennes insérées ;\ la hase même du rostre. — fies deiix deiniers caractères, paiticuliers aux \iili'liihlii\\ oïd ser\i à divers auteurs h les séparer d(^s -lî^/c/cv pi'oprement dits. Vil sui' les Clshis. ^Perris, Col., p. 399.) II. — LÉPIDOPTÈRES XXXlil. - - Cai.lopiirys (ThpcJa) Rimi L. t'iirnillr cl clii'usiilide. — Chenille ramassée en forme de clopoi-le, un peu crèlée sur le dos. carénée sur les côtés, couverte d'une pubescence l'oussàtre. Tète brune, lîohe veloutée, vert jaunâtre ou vert d'herbe. Ligne dorsale ronliniie. \erdi"lli-e. jaunàlre ou rougeàlre, ombrée de iliaque côté. Sous- ii(trsale faite de traits oiiliques, de lâches Iriangulaiies ou de points de couleur blanchâtre ou vert clair. Stigmatale blanc jaunâtre. Ventre et pattes verts. — De juin à octobre (carnassière), très polyphage. Ohs. — Nous avons rencontré a.s.sez fi'équenunenl celte chenillr en 1906. dans la forêt de Fontainebleau, sui' UrrxDilhrnviin viihinro; l'avant noiiri-ie en captivité avec la même plante, elle nous a donné le papillon an piintemps de 1997. Chrysalide nue. courte, (diluse, obèse, brun pourpre ou hniii «ombre, couverte d* petits poils de celte dernière couleur. 2\ Ci. (idUHV cl J. (juiGNON. — Inscclcs parasites des Cistînées. l'djiilinn. — Joli papillon ayant les qiialre ailes d'un biun uniforme 16gè- ifiiicnt luisant : un poini ovale chez le çf (manquant chez la q) d'un brun lerne, k la côle des supérieures. Dessous des quatre ailes d'un beau vert uni, traversé par une ligne interrompue, fine, blanche aux inférieures. — 28 ■"/"■. — Mars h mai. — Toute la France : Fontainebleau. XXXIV. — Lyc.f.na astuarche Bgstr., var. Arlaxerxes F. Chi'nille ci clinisaUde. — Robe verte, lête noii'e, ligne dorsale rose ou pourpre brun. Stigmatale rose. Chysalide nue, parfois non attachée. ■ — .luiliet, puis septembi'e à avril. PapUlon. — Ailes brun foncé, iiisées, ornées d'une série subterminale de lâches orange foncé, parfois i>lus ou moins effacées. I.es supérieures avec une lâche discale noii-e. pai-fois bordée de blanc ou même entièrement blanche. Les quatre ailes brun pâle, en dessous, avec une ligne subterminale, de larges points oranges bordés d'un double liséré : l'extérieur noir, l'inté- rieur fjlanc; en outre, les supérieures ornées de six taches noires cerclées de blanc placées presque circulairement et suivies vers la côte d'une auti'e lâche de même couleur : les inférieures traversées par deux lignes plus ou moins régulières de points noirs également cerclés de blanc. — 23- 28 "/"". — Juillet: à septembre. — Europe; France : Fontainebleau. D'après Peyerimhoff, la généi-ation du printemps a le dessous des ailes gris cendré, celles de l'été (œstlvnlis Stdgr.) l'a brun café au lait. XXXV. — OCNERIA RUBEA F. Chenille cl chrysalide. — Chenille à tête rétract ile, à corps légèrement aplatie et muni de poils rougeâtres entremêlés de noirâtres, raides, rayon- nants, implantés sur des tubercules fauves. Ligne vasculaire très distincte et de couleur claire. — Polyphage, mais affectionne parliculièrement les Cistus, de novembre, époque de son éclosion, à mai où elle est adulte. • — r.bi-ysalide velue, dans une coque en hamac plus ou moins lâche, comme celle (les Lymanlria et autres IJparides. Papillon. — cf. Corps d'un gris rougeâtre. Les quatre ailes de la même teinte: les supérieures traversées par deux lignes sinueuses, noirâtres : la première géminée, la seconde simple, se continuant sur les ailes inférieures. Entre ces deux lignes une lunule centrale blanche. — 33 "/"". — Août. — France Sud-Est. Q. Un peu plus petite, jilus claire; presque bnijours sans lignes ni lunule centrale. Evidemment antennes filiformes. Sur Cishis albidvs, d'après M. Siépi, surtout visible d'avril eu mai. XXXVI. — Malacosoma castrensts L. ('tii')iiUr cl rhnisnlide. — Chenille ■illnngée, c\linilrii|uo, à 10 pattes mem- biaiieiises, gar-nie de poils épais et longs. Robe d'un bleu tirant plus ou moins sur le violet, avec des bandes fauves à points noirs. Dans le jeune âge, ces chenilles vivent en société, dans une toile soyeuse commune; puis elles se séparent et vivent ensuite solitairement h l'état adulte sur une foule de plantes basses, sur Hel. guttahim d'après Roiiast (Catalogue). Chrysalide lisse, enfermée dans un cocon transparent de soie blanche semé d'efflores- cences soufrées. — En juillet. Papillon. — cf. Jaune terne avec le dessus de l'abdomen et l'extrémité des antennes rougeâtres. Ailes supérieures jaune d'ocre traversées par deux lignes ferrugineuses : la basilaire arquée au dehors, entre la deuxième G. Guuiiv ri J. GuiG.NoN. — lusecles parasites des Cislinées. 2[> ligne et IVxIitl'iiiiti; de l'iiilc cxisli' une lioisièiiic Wixiu: ('ig.'deriiPiil fiTiugi- iiuiiSL', plus ou iiinius Nisililu, piiiluis Ijiuii iiiiiicjurc, iraultcluis nulle. Ailes inférieures Iji-uii feirugineiix simibre, liaversées au milieu par une ligue plus claire. Franges jaunâtres ombrées irrégulièrement de ferrugineux. Q. Corps (le la routeur des ailes, dessus des anleiiiies jaunâtre, .\iles d'un l'eriui^'ineux plus ou moins foni'é, traversées par deux lignes jaune d'oeri' inscri\ant une bande médiane eoncolore au reste de l'aile ou un peu plus foncée, .\iles inl'érieuies sans ligm-s lu bandes. — 28 "'/"'. — Aoùl. — Toute la Trance, mais suitoul le r.cidie. Fontainebleau! XXWii. — .MuHuïiivi.vciA lUoiiibyx} lium L. Clienille cl chrfi.'^alide. — Clienille allongée, cylindrii|ue, li-ès velur, d'allures vives, se roulant en anneau dés qu'on la louclie. Uobe noire ou noirâtre, marquée, dans le jeune âge, d'une bande orangée qui disparaît plus liird; poils longs, nombreux, brun foncé, implantés direcleuienl sur le corps même; |iarasit,ée par les lîraconides : AiJiiulfks carhiiiuirin.s Wsm.; diUicilis Néez.; niiliiiiiriit.s lialz; celui-ci à son tour parasité pai- les Icluieiimonides : Hcmi- Iclr.s iiiratar Grav. et //. iiilrijii'S Grav. Très polypbage. Sui- Ililidiilliciiiiirit d'après .Meyrick (liandb. of lîril. i,ep., [). 322). (Jbservation ipie nous avons conlrolée nous-mêmes en renconti'aid, en 1907, celle clienille occupée à dévoier les feuilles de llel. cuUjarc. Elle est liés fréipienle, en automne, le long des chemins, elle hiverne sous les pierres et les mousses, et se llle, en avili, parmi les plantes basses, une coque grisâtre, molle, allongée où elle se chrvsalide. Klle passe diflicileinent l'hiver en captivilé, et d'ailleurs, neuf sur dix des exemplaires capturés sont ordinairement parasités par divers champignons : haria trimcala, Sph.rria miliaris. l'uiiillmi. — Ailes supérieures brun roux, traversées par deux lignes blan- châtres à peu près droites. Espace terminal |)liis ou iiioiiis fonce, marqué il'iini* ligne llexueuse •■xlérieuiement l't composée d'atomes grisâtres. Ailes inférieui'es de même ciMiIrur que les supéi'ieures, uniformes. Frange blan- châtre. Q identique, mais plus grande avec les ailes supérieures brun grisâtre ou roussâtre. — .=50 "■/"". — Toute la France : Fontainebleau! — En mai-juin, le cf vole en plein jour, la g reste tapie sous les herbes et les buissons. G. GouRY el J. GuiCNON. (A suivre). NOTES SPECIALES ET LOCALES Sur Melilaea Dejone, ,nri/i,- BerisaU lîiihl. — D.ms le IhtUrtin de la Société fiifi>m)if„;,iijiir ■/,■ /iirir/i, 1891, pagi! 119, ]îulil a désigné sous le nom de Berùa/i, une variété à'Athalia. Cette création faite et décrite sur des exemplaires recueillis dans le 'Valaia n'était basée que sur des hypothèses. Dejone type n'existant pas en Suisse, et Athalia, par contre, y étant très répandue. lUihl a pensé que la variété qu'il avait observée ne pouvait être qu'une parente d' Athalia. se basant, en outre, sur ce que à l'état lar- vaire, Athalia et Btrif^ali ne se distinguent pas. Staudingcr et Rebel dans leur « Cataloq der Lfpidopteren des Palœarctixrh^n Fniinen;,,bietes », édition mai 1901, page 3-2. ont attribué eux aussi à Athalia la variété /irnsfdi. malgré toutes les preuves et d(X'uments mis à leur disposition et qui établissaient d'uno fixçon évidente que c'était à Dejune qu'il fallait la rattacher. 26 Notes spécialea et locales. Enfin, aujourd'hui, la cause est entendue et Berisali a sa place dans la Nomen- cl.aturc eoiiiiue l'orme de Mclitœa Dejant. Mais, cuntraircmeut à ce qui est admis et à ce que l'on croit, Bcruali n'habite pas exclusiveniint le Valais. Ce n'est piis une foi-me particulière à cette contrée. Je la capture, tous les ans, dans les Bouches-du-Rhône et dans quelques localités du Var, limitrophes du département des Bouches-du-lvhône, telles que Saint-Zacharie, la Sainte-Baume, Nans. Dans les Bouches-du-Rhône, Berisali vole dans le vallon de Saint-Tons et aux environs d'Aix (La Calade, Le Pey-Blanc, Equilles, Saint>Cannat). Cepindiint, il est à peu près certain qu'elle doit fréquenter d'autres localités en Provence. Dcjuiin et Berisali volent en même temps. Il y a deux générations. La première se produit pendant tout le mois de mai; la deuxième a lieu dans les der- nière jours do juillet et dure tout le mois d'août. La génération de mai est belle, de grande dimersion, surtout les femelles qui atteignent quelquefois la taille des plus grands exemplaires de Fhœbe. Les sujets de l'éclosion d'août sont plus petits; ils sont de la taille à'Athalta. Comme coloration, les deux générations sont identiques. Vers le 10 juillet, je trouve sur la Linaria striata, les chenilles adultes donnant la génération d'août, et en septembre, celles fourniss;mt les papillons de mai de l'année suivante. Les chenilles vivent en société dans leur premier âge, puis elles se dispersent, mais sans quitter la plante nourricière, à moins que celle-ci devienne insuffisante pour nourrir la colonie; elles finissent ainsi isolément leur vie larvaire. M. Charles Oberthûr dans ses n Etudes de Lépiduptéroloyie coiiipeirée » (mars 1904, fascicule premier) constate que Dejone, espèce du bassin méditerranéen occidental a remonté jusqu'à Martigny en Valais, et que, dans cette région, la forme de son iiiiaijo s'est un peu modifiée et présente la variété constante en question. Et M. Oberthûr appuie son opinion sur le fait qu'il n'a jamais trouvé de différence de faciès aux nombreux exemplaires qu'il possède de Bejone provenant d'Algérie, d'Espagne, des Pyrénées-Orientales, de Provence, de l'Ardèche, des Alpes-Maritimes. L'opinion de M. Charles Oberthiir peut ne pas être partagée. Nous trouvons, en effet, la forme Berisali en Provence (Marseille, Aix, la Sainte-Baume, Saint- Zacharie, Nans) Comment admettre alors, dans ces conditions, que Berisali se soit plutôt fixée dans le Valais que Ucjone type. On peut soutenir vraisemblablement les deux hypothèses, d'autant plus qu'au mois d'août dernier, j'ai capturé non loin d'Apt (Vaucluse) à Céreste (Basses-Alpes), presque au pied de la montagne du Lube- lon, une superbe série de Berisali. Cette nouvelle station intermédiaire entre les Bouches-du-Khône et le Valais est importante à signaler. Les deux figures dessus et dessous, que donne M. Charles Oberthûr dans le travail précité (planche 1, fig. 5 et 6), reproduisent fidèlement les exemplaires que je cap- ture ici. Je dois à l'obligeance amicale de M. L. Rehfous, de Genève, un jeune et zélé entomologiste, plusieurs exemplaires cf et Q de Berisali capturés le 6 juillet 1907 à Martigny. Ces papillons diffèrent sensiblement des figures données par M. Ober- thûr. La différence porte tant en dessus qu'en dessous. Les deux ailes inférieures, en dessus, ont un large bord noir, avec les croissants marginaux très peu marqués; la bordure noire qui encadre les taches et bandes du dessous des ailes inférieures est très prononcée et d'un noir suie. C'est une forme plus obscure. Ces deux caractères très saillants manquent aux individus figurés dans l'ouyi-age de M. Ch. Oberthûr. J'en conclus qu'il existe deux types de Berisali en Valais. Celte forme tend, peut-être, à Martigny, à se modifier sous l'influence de la température. Marseille. Gédéon Foulquiee. L'Oïdium du Chêne attaque-t-il tous les Chênes à feuilles caduques ? {Réponses ù la (jiœstion de M. A. Dollfus.) h'Oîdium du Chêne a été observé surtout sur les deux espèces de Chênes à feuilles caduques les plus communes en France, Querrus jjedvnculata Ehrh. et Q. sessili- /hra Sm. Il attaque principalement les rejets et les jeunes sujets; sur les arbres adultes ses dégâts sont moins fréquents et moins sensibles; ce sont les secondes pousses (dites poiiJFt.EU>L (Eure-et-Loir) EN PREPARATION CONCHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE L'AQUITAINE Par IVIM. COSSIVIANN <&. PEYROT Le tirage à part des Actes de la Soc. linn. de Bordeaux paraîtra en fascicules successifs du format in-4° et sera mis à la disposition des souscripteurs aux conditions qui seront ultérieurement portées à leur connaissance. S'adresser à M. GOSSMANN, 95, rue de Maubeuge, à Paris (X') M. Lépold MEYNIER, les Sièyes, Digne Offre Lépidoptères et autres Insectes pour collections, de la région des Alpes, à des prix défiant toute concurrence. SOMM^IKS DU N» 457 O. CouUon : Sur qiKiquuii Crustacés des l'aluns de Touraino et d'Anjou, suivi d'un Essai de Prodrome des Crustacés podopiitalniaires iiiiocénes (avec 2 planches hors texte). C^ Caziot : ConiiUéiiient d'étude sur les llypnophila et les Azeca en particulier sur VAzeca monculonla. D' Allix : Sur les Ostracodes fossiles et leur l'cclierclii'. J. de Joannis : L'Histoire naturelle des Lépidoptères britunnii|ues de M. J.-W. Tutt. D"- J. Cari : Etude sur les Triclioniscides (Isopodes terrestres) de la collection de M. A. Dniifus illn). G. Goury et J. Guignon : Insectes parasites des Cistméos isuilej. Notes spéciales et locales : Sur Melilxa Dcjone, \ariété licrsali Ruhl. (Gédéon Foulquièh). L'Oi'dium du Chêne attaque-t-il tous les Chênes à feuilles caduques? (Réponses à la question de M. A. Dollfus) (Guinieb, E. Lai'eyrère, Olivier Coli fon). Au jour le jour : Le Cri chez les Insectes (J. G.). Insectes et Ballons ;Charles Dollfus). Invasion de Pieris brassicœ à Angoulême iG. Dupuy). EcKanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LÀ FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. Maurice Lambertie désire échanger YAr/allia Antonio, et Gicadula Cyanœ contre d'autres espèces rares de la faune paléarctique. M. A. Dupont, Montmerrei (Orne), offre : Coléoptères, Hémiptèx-es, Hyménoptères de sa région contre Coléoptères du midi de la France, en sciure et déterminés. Envoyer ohlata. M. J. Courjault, Saint-Martin-de-'Villeneuve (Charente-Inférieiure), offre en nombre : fossiles de 3 gisements aquitaniens, 9 burdigaliens, 3 hel\-étiens du Bordelais et 12 de Touraine, du Blésois et de la Vienne, contre fossiles tertiaires et quaternaires de gisements qu'il ne posséderait pas. — Ohlata et desiderata de gisements. Conviendrait à marchands ou musées. ^ M. H. 'Vaucher, à Tanger, désire échanger Coléoptères du Maroc, contre Coléop- tères européens. M. Benderitter, rue St-Jacques, Le Mans, offre Phcropsoiihus ohliquans; Ghlœnius vestitus; Psiloptera tarsata, funenta; Timarcha turbida; Catharsius moloss7is; Popilia chlorion; Holotrichia planicollis; PacJtydenia an.thr()cina; Ancylonijcha ■ tribu/a; Diastocera trifasciata; Sa VS 09 O o u s la 73 U ca u u u > co < LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Arthus (M.)- — Précis de physiologie, 3» édition, in-8°, xv-839 p., avec 286 fig. — Paris, Masson. — 10 fr. Beille (L.). — Précis de botanique pharmaceutique, t. II, in-18, 1248 p., fig. — Paris, Maloinc. Blaizot (L.). — Recherches sur l'évolution de l'utérus d'Acanthias vulgaris Risso (thèse), in-à°, 59 p., 2 pi. -^ Rennes, imp. Simon. Bonnet (Eugène). — Observât, sur la structure anatomique de la tige des Paro- nychiées et des Caryophyllées, in-8°, 19 p. — Paris, Larose. Beucker (E.). — Géologie (histoire ancienne et moderne du globe). Classes de seconde, Institut agronomique, etc., in-18, viii-300 p., fig. et carte. — Paris, Delà- grave. — 3 fr. 50. Charabot (E.) et C.-L. Gatin. — Le parfum chez la plante, in-18 jés., xv-404 p. et 21 fig. — Paris, Doin. i Chevalier (Aug.). — Novitates Florse Africanae, fasc. II, in-8'', p. 31-109. — ^^ Paris, P. Klincksieck. CouPiN (Henry). — Récréations botaniques. Ce qu'on voit dans les fleurs, 2° édit., in-8°, X-162 p., fig. — Paris, Vuibert et Nony. DiFFLOTH (P.). -^ Zootechnie générale, in-18, xii-444 p., 81 fig. — Paris, Baillière. — 5 fr. Duméril (Aug.), BooouRT et Mocquard. — Mission scientifique au Mexique et dans l'Amérique centrale. Recherches zoologiques : III, Reptiles, gr. in-4°, p. 861- 932, pi. — Paris, imp. Nationale. Ferrasse (E.). — L'hydrographie du Minervois oriental dans ses rapports avec la structure géologique, in-8'', 15 p. — Paris, imp. Nationale. Flahault (Ch.). — Nouvelle flore coloriée de poche des Alpes et des Pyrénées, in-16, 153 p., fig. et 140 pi. — Paris, P. Klincksieck. — 6 fr. 50. FoEX (E.). — Rouilles des céréales, in-8°, 116 p. — Montpellier, Coulet. Gaillard (C). — Les Oiseaux des pho.sphorites du Quercy, in-8°, 178 pi., fig. et pi. — Lyon, Rey ; Paris, Baillière. — 6 fr. Gautier (E.-F.) et R. Chudeau. — Missions au Sahara, t. I, Sahara algérien, in-8°, x-371 p,, fig., pi. et cartes. ■ — Paris, Colin. Gebhard (P.). — Trois abris sous roche fouillés dans le Fouta-Djalon, in-8°, 15 p., avec fig. et pi. — Paris, imp. Nationale. Gennevaux (M.) et A. Mauche. — Recherches spéléologiques dans la région du Pic-Saint-Loup, in-8°, 37 p. avec fig., carte et planches. — Montpellier, imp. gén. Midi. Giakd (Alfred). — L'éducation du morphologiste, in-S", 23 p. — Paris, édit. de ■ la Revue du Mois, 2, boulev. Arago. Gilbert (E.). — Essai sur un point de l'histoire de l'hydrologie minérale et thermale, depuis l'antiquité grecque et romaine jusqu'au XVIII* siècle, in-8°, 47 p. — Lyon, imp. Vitte. • Hariot (Paul). — Les Urédinées (rouilles des plajites), in-18, xv-392 p., fig. — Paris, Doin. HÉMET (L.). — Notes de géographie botanique sur l'Est du département de l'Aube, in-8°, 19 p. — Rennes, imp. Oberthûr. HouARD (C). — Les Zoocécidies des plantes d'Europe et du bassin de la Médi- terranée. Description des Galles, illustration, bibliographie détaillée, répartition géographique, index géographique, avec 1365 fig., 2 pi. et 4 portr. T. I", F" partie. — Paris, Hermann. — L'ouvrage complet, 40 fr. Javillier (Maurice). — Recherches sur la présence et le rôle du zinc dans les plantes (thèse), in-8°. — Lons-le-Saunier, imp. Declume. Kimpflin (G.). — Essai sur l'assimilation photochloroph'yllienne du carbone (thèse), in^", 165 p. — Lyon, Rey. Lacroix (A.). — La montagne Pelée après ses éruptions, avec observations sur les éruptions du Vésuve en 1879 et en 11906, in-4'', viii-136 p. , avec fig. — Paris, Masson. (Voir la suite à la troisième page). l" Décembre 1908 — IV' Série, 39 Année — N" 458 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes LES LABOULBENIACÉES & LEUR PARASITISME CHEZ LES INSECTES LIBRARY NEW YOKI UOTANI' » UAKU. lue oiTL'ur répiiiidiie p;iiiiii ci'iliiiiis iiiiliiialisles de pioviiice consiste à ci'nii-e(iuu knii' rhii^iiciiii'iil ilt'sgi-aii(l<(i'iili(w Wwv intcidil limlc aulre luaiiclu' des sciences naiuielius ijuc la svsléiiialKiiie. C'est ainsi qu'ils se eonliiienl dans le soin exclusii de leur colleclinn, alors qui' bien des points biologiques sont à élucider, qui demandent moins un outillage complique que des loisirs, de l'esptice et des matériaux \i\ants, clnises plus cdiiuiiuiies à la campagne que dans les laburatuiies. l/élevagc dr.s rlieiiillcs et des lar\('S de toutes sortes, devrait se donner pour Iml, non l'olitention d'adidles frais, ce qui est sans utilité pour la science, mais la reclierclK; des conditions dans les- ipielles se poursuit la Miélamorpliosc, l'induence des variations du milieu, l'observation des païasites, etc. L'étude des espèces païasites, commensales ou suid)ioli(iues est pailieidiri'emenl i'a|itivante, car elle nous donne des exenq)les des réactions i-éripi-o(iues de deux ètri'S vivant l'un sui' l'autre, et, nous fait toucher du doigt, les profondes modifications apportées à un organisme par son genre de vie. C'est dans le but de susciter des recherches dans le sens que je viens d'iiuliipier, (jue j'entrepi-eiids d'attirer l'attention des lecteurs de la Fcinllc, rii un court article, sur un groupe de p;irasiles des Insectes, très cui'ieux l't encore peu connu, celui des Laboulhcniacces. Ce sont des Tliallophyles ([ue les botanistes laissent de côté, faute de savoir s'en procurer, et que les enlomologistes ignorent ou grattent avec soin, lorsque d'aventure un des spécimens de leui' collection en est déshonoré. Aussi, ce'; Kiilomophytes passent-ils [lour raies, alors qu'ils sont très communs et qu'il n'est pas une collection de Coléoptères qui n'en contienne. Ils ne vivent pas sur les cadavres, mais se dessèchent en même temps que leur hôte, de sorte iju'on peut les retrouver et les étudier sur un Insecte conservé depuis longtemps. Si, à l'aide d'une forte loupe, on observe avec attention une série de l'Idllinus, de llnichinns, de Konlndiiim ou de Chlacuiiis, on remarquera qu'un cerlain nombre d'individus portent, sur diverses parties du corps, de |ieliles productions brunâtres, dressées, semblables à des clous ou à des poils courts et gros, d'une longueur de trois à cinq dixièmes de millimètre. On aura chance d'en rencontrer surtout sur les élylres, le protliorax et les paltes, moins souvent sur la léte et le des.sous du coi ps. Ces parasites appar- lieiinenl au genre Labonlhcnia. l'uur les étudier, (jn lixe solidement l'insecle à une plaque de liège que l'on place sous le microscope, ou mieux sous la loupe binoculaire. Il est alors facile de détacher le parasite, au moyen d'une aiguille lancéolée légèrement mouillée, et de le déposer sur une lame de verre. On le monte alors, entre lame et lamelle, dans la gélatine glycérinée. 30 F. Picard. — Les Lahoulheniacécs et leur parasitisme. Ce pi-oiliiil esl préférable nu Baume du Canada qui a le défaut d'exiger une désliydralalinn coniplèle et de rendre l'objet Irop transparent. tlxaininé à lui grossissement moyen, de 300 (liaim'itres par exemple, noire eliampigiion se montrera ec^istitué par un lliallc ou réceptacle, grêle ou ramassé suivant les espèces, composé typiiiuement, chez Laboulbenia, de sept cellules. Sa base ou pied, toujours colorée en noir, adhère fortement an tégument de l'Insecte, ei son extrémité libre porte deux sortes d'organes : d'un côlé, une masse ovoïde, remplie de spores, qui est le périthèce, de l'autre, un certain nombre de filaments grêles dont les plus externes sont stériles, tandis cpie les plus rapprochés du périthèce portent des organes allongés, unicellulaires, terminés par un goulot, qui disparaissent souvent flans les vieux individus. Ce sont les anthéridies. dans lesquelles se forment (le petits globules ronds, les anthérozoïdes ou éléments mftles. Dans une Labdulbeiûa ti'ès jeune, le péi'illièce est petit et constitué par une cloison multicellulaire qui l'enfer-mc ti'ois cellules importantes : la cellule car'pogène, surmontée de la cellule trichophore et le trichogyne, filament pr-esque loujoui's multicloisonné et ramifié. Ce trichogyne joue un rôle capital dans la repr-oduction. C'est sur lui que viennent se fixer les anthérozoïdes expulsés par le goulot ou col de l'anlliéridie, et c'est par son intermédiair-e qu'est fécondée la cellule carpogène qui est le véritable élément femelle. Aussitôt après cette fécondation, le trichogyne se lléti-il et dispai^aît, la cellule cai'pogène se divise pour donner les deux cellules ascogènes. Celles-ci pr-oduisent, à leur tour-, en se segmentant abondamment, des files de cellules (jni sont les asques. En même temps, le péi'ithèce grossit, et, de transpai^ent i|u'il était, [irend une teinte qui vai'ie du jaune paille au lu-un foncé ou au uoii', suisant l'âge et les espèces. Dans l'iritéiieur de chacun des asques se différencient quatre spores en foiine de fuseau allongé, com|iosées de deux cellules inégales et entourées d'une enveloppe trvansparente et gélifiée. Les cellules ascogènes sont capables de fonctionner fxès longtemps. On trouve donc, dans le même périthèce, en allant du sommet à la base, des spor^es mures, des asques contenant des spor'cs, et des asques jeunes de plus en plus petits. Les spor-es sortent par petits paquets, agglutinées ensemble, la gi'ande cellule la pr-emière, par' le col du périthèce, ouvertur-e toujour's située à l'extrémité de celui-ci. De telles spores peuvent tomber sur le même Insecte ou un autre de la même espèce. Elles y restent solidemi nt accolées par' l'extrémité de leur grande cellule et se segrnenterrt pour for-mer rm individu semblable à celui qui leur a donné naissance. La gr-and<: cellule donner-a, par' des cloi- sonnements successifs, le réceptacle et le péi-ithèce; de la petite naîtront les appendices et les anthéridies. Un voit, dès maintenant, qu'il est difficile d'assigner une place dans la classification à de tels oi'ganismes. Ils se rapprochent des Champignons Asco- mycètes par leur absence de pigmentation et leurs spoi^es produites dans des asques. Mais l'oi-igine de ces ascopor'es issues d'une fécondation effectuée par des anthér-ozoïdes à l'aide d'un trichogyne filamenteux, et aussi l'absence complète de mycélium, les éloigne des Champignons et les rapproche des Algrres r'oses ou Flor-idées. Cependant, dans ces der'nièrx-s années, on a découver-t, chez cei'tains Ascomycètes, une l'epr'oduction sexu'''e pr-ésentant des analogies avec celles des Laboirlbeniacées, par exemple chez Pijiniwma confluem, étudié par llarper. Si l'on admet les vues de llarper, les .\scomycètes devraient être consi- dérés comme dérMvanl d'Algues adaptées au parasitisme et les Laboulbé- niacées pourraient y trouver leur' place. Mais, si l'on admet, avec Dangeai^d, que les faits signalés par Har-per sont conti'ouvés et que la sexualité des V. l'iCAiii). — Les Laboulbeniacées cl leur parasitisme. 31 Ascomycèles se manifeste uniquement par une endokanjogamxe, ou fusion (If deux noyaux dans la môme cellule, qui pr<''cètle la formation des asques, il l'.iiKlia iu''ii'>.-aiirinciil si'parei' les Lal)i)iill)eiiiaf(''es des Ascomycètcs qui ii'amaicnL lii'M dit lUiniiiim avec les l-'lor-idr-cs. Niilons que n-Ue emlnkaryii- j,'aniii' a (Av si.Lîiiair-i' \m\v \'[\n\\ chez les l,ali(iulli('iiiai-(''cs rllrs-niriiii's. ce i|ui l)araîl diminuei- l'inquiiiaiice que lui alliihui' l)an.t,'r,ini, puisque, dans celle laiiiille, elle coexiste avec un auti-e mode induhitahli- de fécondation. Le genre Lnlumlhemn, que nous avons pi-is puur exemple, est le plus riclie en espi'-ces et le plus ancieiuienient ((Himi de la laiiulle. i/enlumolugiste dijuniiais l'uiuirel le i-eiiianiua le preiiiiei vers IS-'iO, sans savoir au jusie s'il s'agissait d'un animal ou d'un végétal, mais ce fid Charles Hdhin qui, quehpies années |)lus tard, fonda le genre Laboulbenia, pour une espèce parasite des Ihuicliinns. A l'heure actuelle, ce genre renferme environ 2'iO espèces, pour la plupart exotiques, car la recherche métiiodiiiue des espèces eui-upéennes n'a jamais été faite. Les l.alniuUictiia suid, pai' excellence, les pai'asiles des Cai-abides. Il est piohalile qu'à nu'sure que nos cunnaissances s'ètendi'onl, nous nous aper- cevriius ipie i)res(pie tous les génies de celt;; famille sont susceptibles d'en Muuiiir, sauf peut-être les Carabus, Cychriis, Calosoma, etc., chez lesquels (in n'en a jamais signalé. Parmi les esi)èces françaises les plus communes, mius eiieiiiMS ; l.nliitulhcnia cIciKjnla Tliaxier, parasite des l'kitipnis et des L:rniii.'r<»\( ait c(Hilacl (wdre des adultes de généi'ations dilTéirides. Celte condition est remplie poui- les l'uux, les Fourmis, la plupart des Carabides, Staph\linides et Acquicoles dont les espèces .sont péremies. File ne l'est pas poui- les Lépidoptères, les Libellules, les Hannetons. Aussi n'a-t-on trouvé sur eux aucune Labuulbeniacée et peut- on prédire (pion n'en trouvera jamais. Cette coiiilition n'est [las suflisanle, il faut encore des espèces à indi- vidus nombreux et rassemblés en quantité sur le même point. Les Cychms, les (urubus, chasseurs .solitaires, sont indemnes. Les llruchinus, les Pla- liliius, qui se réfugient en grand nombre sous le même abri, sont toujours païasiles dans de bute» pi («portions. Il est in'cessaiie enlin, que le milieu iiabité par l'insecte soit humide, sinon li(iuide. fresque toutes les espèces \i\ent sur des Coléoptères ripicoles. Uuant aux Poux, ils sont, sous les liliiiiies de la Poule, dans une atmosphère saturée de vapeur d'eau. Les Sl,a|ih\lins limicoles ne sont jamais intestés, au contraire de ceux ([ui fré- ipientent le bord des eaux. H est facile de [Mopager des Laboulbeniacées d'Insecte à Insecte. H suffit de placer des individus parasités sous un récipient de verre, sur une couche de sable fortement humide, avec des individus indemnes. Si on prend soin de nourrir les Insectes et de détruire les moisissures, les spécimens sains seront contaminés en deux à trois semaines. Jamais des cultures n'ont réussi sur des Insectes morts. On a pu démontrer, par de tels essais, la spécificité, très grande de ces parasites. Certaines espèces sont conlinées à un genre, mais beaucoup d'jLutres à une seule espèce hors de laquelle il est impossible de les faire se développer. Quant a la culiure sur des milieux aitilicii Is, elle est encore à tenter, mais il faudra s'atleiidic à des (h'boires, d'après ce (jue nous savons des étroites ada|itatiuiis de ii.'S Fiit(jiiioph\ tes. Le mode de nutrition des Laboulbeniacées est encore très mystérieux. Chez Trenomijces, qui est muni d'un suçoir très développé, aucun doute • 34 F. l'icAiU). — Les Laboulbeniacées et leur parasitisme. n'est possiblo, la iioiiriituic est puisée dans le tissu adipeux. L'Insecte peut vivre cependant sans giand donniiage, puisque ses réserves seules sont atteintes et les urgcines essentiels resiicch's. Mais, la plupail des genres n'offrent rien de pareil. Le pied du parasite est sini[)lemint collé fortement au tégument sans y pénéirei- et sans qu'aucune lésion se remarque au point d'attache. Plusieurs auteurs se baseid sur ce fait pour supposer que la plante tirerait sa noiiiiiUue du milieu extéi ieui'. On pourrait le concevoir à la rigueur pour les esi)èces aipiaticjues, mais non poui- les espèces terrestres qui, comme les Sligtiuilomyces des Diptères, n'entrent en contact avec aucune sorte d'aliment. 11 serait dillicile de concilier cette hypothèse avec l'adaptation si grande de chaque espèce à des hôtes déterminés, plus difficile encore d'e\|)li(]uer l'insuccès des tentatives de culluie sur l'insecte mort, s'il ne devait servir (|ue de support. Un peut admclli-e que c'est en digérant lu chitine, en l'iiydi'olysant, que s'alimente le Champignon, mais comment comprendre qu'aucune tiace de cette digestion ne subsiste, que le tégument ne paraisse pas lésé? Peut-être les cellules de l'hypoderme sous-jacent sont-elles amenées, sous l'influence de l'excitation du parasite, à sécréter plus abondamment que leurs voisines et à ré|iarer à mesure, par de nouvelles couches, la brèche faite au point attaciué. Quoi qu'il en soit, il paraît difhcile d'aduicttre aucune autre noui-ri- tui'e (jue la chdini', puisijue les élytres, entièrement chitineuses. sont une des régions les plus fiéqueinment attaquées. Cette question de la nutrition reste encore très obscure et c'est sur elle que devront surtout porter les recherches futures. Un voit (]ue l'étude des Laboulbeniacées suscite encore bien des problèmes dont quelques-uns sont d'une importance capitale. Telle est, par exemple, l'observation des phénomènes cytologiques de leur reproduction, capable de jeter quelque lumière sur la reproduction et l'origine des Ascomycètes, une des questions actuellement les plus captivantes de la biologie. La culture artilicielle de ces parasites, l'étude de leur nuti ition, de la pigmentation noire de certaines de leurs cellules, nous révéleraient sans doute des notions nou- velles. Il ne faut pas oublier, entin, que les espèces européennes sont encore très peu nombreuses si on les compare au nombre immense des espèces exo- tiques et qu'il reste probaldoment à décrire beaucoup de formes nouvelles. F. PiCARU. EXPLICATION DE LA PLANCHE Figure I. — LabouWenia europxa Thaxter, adulte, parasite de Brachinus explodeiis. — Ubject, .Stiussino 5, oc. 3. — II. — Laboulbenia lasciciilala Peyrilsch, adulte, parasite de Chlxnius vestiius. — Obj. 5, oc. 3. — III. — Laboulbenia Diopsis Tha.xter, individu jeune, présentant un périlhèce au début de son développement, muni de son trichogyne ramifié et deux anthéridies. Parasite de Diopsis Ihoracica. — Obj. 5, oc. 3. — IV. — Rhachomyces Apha'iwpsis Thaxter, adulte, avec un péritlièce rempli de spores mûres. Parasite d'Aphxnops cerbei-us. — Obj. 5, oc. 3. — V. — Aphxnopsis cerbcrus Dieck, portant de nombreux Rhachomyces sur les élytres et le prothorax. — VI. — Ilydrasomyces llalipli Tliaxler, adulte, avec des spores dans le périthèce. Parasite d'IlaUpius [ulvtis. — Obj. 7, oc. 3. — VII. — Chiloiioiiiijccs jiielaiivTvs Peyritsch, adulte, montrant des asques empilés dans son périlhèce. Parasite de Laccophilus hyalinus. — Obj. 7, ocul. 3. — VIII. — Spore bi-cellulaire de Laboulbenia. — IX. — Anthéridie composée de Trenomyces hislophtorus Chatton et Picard, avec des anthérozoïdes s'échappant par le col de l'anthéridie. — Immers, homog. Stiassnie 1/15, oc. 3. ri;rii.i,K i.iis jki'.vks nati uAMsiiis 39' ANNÉE — PI III SUI'l'LhSIIvM Al N las I" Dt'cellilnr l!llP^ F. Picaiil. del 0. CouFFON. — Crustacés des laluns tU> Touraine et d'Anjou. 35 SUR QUELQUES CRUSTACÉS DES FALUNS DE TOURAINE & D'ANJOU snvi u'vs Essai de Prodrome des Crustacés podoplitalmaires miocènes {Fin) Essai de Prodrome des Crustacés podophtalmaires miocènes (i). Macrolues 1 . Astacus Lucernensis Astacomorpha C. Mayer (XIII), Loc Rotli, Lucerne, SI. Gall. 2. CaliaiKisid Michclollie Thalassinidœ A. Milne-Edwai'ds, I8H1 (VIII), p. 314, pi. \1\, lig. ;J ot :J a: C. Crcma, i8'Ji-9o (XXIll), p. 607, lig. 3, lui in. 3. Cahanassa Sismondœ A. Milne-Eihvar'ds, 1861 (VIII), p. 312, pi. XIX, fig. 4; C. Crcina, 18!)4-95 (XXI ilj, p. 667, lig. 4-7, Turin. 4. Caliuiuis^a CdiKu itrii Kislori, 18SiS (XX), p. 40!), pi. X\ , lig. 17 cl IS. Sassfllo L'I S. liiuslina (Firninnl). 5. Caliuiius.sa Miinwri I'. itrocciii, 1883 (XVII), p. 5, pi. \, fig. 5 et 6, Ratros près l'cslli. 6. CaHiinassd Diwiiuiii'stiiiiia Miine-Edwnids, 1861 (Mil), p. 335 et Ris- luri (X.W), p. 513; (XX), p. 217. S. Harloloinéo di Cagiiari, Maeoinadas (SaiilaigiR'). 7. L'aliunusia Clialmaai V. Rrocclii, 1883 (XMl), p. 6, [)1. \, lig. 7 et la, Ratros près Pesth. 8. Ca/i«mi.v.srt /V(/('mo»/(/()« Camilio Crcma, !894-iK) (XXIII). p. 66.5, fig. 1, Turin. [).■ Calianas.m prisca P. lîrocchi, 1883 (XVII), p. 7, pi. 5, lig. 9 et 9 a, Ratros près Pcstli. 10. Calianassa liosavendœ C. Crema, 1894-95 (XXllI), p. 666, fig. 2, Turin. 11. (alianusia culanluua lîist., 18!I6 (XX\), p. 512, lig. 9, Cagiiari. 12. ( (tUamissa .subtcrniiH'd .Mttntg., 1808 d), p. 88, pi. III, lig. 1 et 2; C. Cr-cnia (XXIII), |). (H'I), lig. S, .Mbugnano, Piémont. 13. Caliaiuma ^ithternntva .Munig., 1808, var. dmlata Rist., 1889 (XXI), p. 24, lig. 19 et 20, Monte iMai'io. 14. Caliiana.ssa c/. subsliialus ? 'M.-Edw-, lu Rislori, 1896 (XXV), p. 510, pi. XII, lig. 5, lîolugne. 15. C'((/((/»«,v.v« Mcntzcnn Uisturi, 1896 (XX\), p. 511, pi. Xll, lig. 6, 7, 8. Enviions de Ifulogne et de Cagiiari. 16. Caliana.ssa iliniiamca Xoetling, 1901 (XXXI), p. 368, pi. XXIV, lig. 3, 4, 5, Huiina. 17. Calianassa ;>p. C. Crcnia, 1894-95 (XXIII), p. 670, lig. 9 cl 10, Turin, Sciolze, Bardassano. (1) Les chifrres romains compacts (XIX) renvoient ù 1 Index bibliographique. 36 0. CouFFON. — Crustacés des [aluns de Touraine et d'Anjou. Anomolres 18. Lijrvidii^ l'aronœ C. (li'cma, 18'.î4-9o (XXIII), \>. (mI, lig. 11, Sciolzo (l'iéinoiil). Brachioures Kiiiiiiioiclea. l'J. Ilaninu paliiieu E. Sisiiioiida, 1847 i,l\), [i. til, |il. 111, lig. 3 ci i, Tuiin, Sciolze, Bardaiiasso 2(1. naiiiiia Mdrorandl? Hanzani )/( Histori, 1888 (XX), p. 408, Dego (^l'iémoiit). ( i\\ sluniala. 21. Mclecijclus elcyaits Uislori 180tj ^XXV), p. .■)()8, fig. 2, Sardaigne. 22. Alclecydus rugosus Desm., 1820 (1«), p. 111, pi. IX, fig. 9, Monlpeliier, Boutonnet (Hérault). 2.3. Miirsiupsis pusliiiosus Ristori 1888 (XX), p. 40:i, pi. XV, lig. 6 et 8. 24. (alappa lleberti P. Brocchi, 1883 (XVII), p. 75, pi. IV. fig. 3 et 3a, Ilalros près Peslli, Turin, Baklissei-o, Sciolze (l'iéiiiont). 2:). Calappa Zurcheri l\ou\U'r, 18',)9 (XWIII), p. 189, fig 1, Panama. 26. Culappa sp. G. Grema, 1894-93 (XIX), p. 673, fig. 13, Tuiin, Baldissero, Sciolze près Turin. 27. Cdlappa piulopHstulosa NoelWng, 1!»01 (XXXI), p. 369, pi. XXIV, fig. 6, riiayetmyii. 28. Mdtulàine'nnis V. l'.i-nçchi, 1883 (X\ll), \). 7:i, \>\. IV, lig. I et la Uati-o.s près Pesth. 2!). lihulia luherculata Noetling 1901 (XXXI), p. 370, pi. XXIV, lig. 7 el. la Tliayelniyo. 30. Osackila Tirdiei Studer 1898 (XXVI), p. 1, Belpberg pi es Bern (couche de iXagelliiie). 31. l'cdœomyra bispinusaK. Sisniouda, 1847 (IV), pl. I, fig. 1-6, Turin. Oxyrrhyncha. 32. Micromilhrux liolsalica Noetling, 1881 (XVI), p. 363, pl. XX, fig. 2 Segeberg (Holslein). 33. Mala OrbignyaiKi Millel. 1854 (VI), p. 152, 1866 (XII), p. I. n" l non liguièe. Sceaux, Le Ilaguineau (iMaine-el-Loire). 34. lludinuiu llii^alue A. Bittner, 1893 (XXII), p. 33, pl. Il, fig. 2, Wal- bersdorf. 33. Andorinu elegans E. Loientlev, 1901 (XXX), p. 329, pl. I, Turin. 36. Lambrus sp. E. Lorentley, 1898 (XX\ II), p. 91, Ralros, Turin. 37. Lambrus sp. G. Gi-enia, 1894-95 (XXIII), p. 674, fig. 14, Tu)-in. Gyclometopa Porlunidœ. 38. XcpluniLs lldilobnjinius liiltnei', 1888 (XVIII), p. 20, pl. II, fig. 1, Radoboj . 39. Neptunus .'ilenaspis lîilliiei\ 1883 (XVIII), p. 21, pl. Il, lig. 2, Radoboj. 40. XepUniiis (iraniUulus A. MUne-Edw., 1862 (l\), p. 114, pl. III, fig. 1, pl. \II, lig. 7, 1888 (XIX), p. 213, pl. IV, fig. 5-11, Malte, Bologne, Sassai'i (Sardaigne). 41. Neptanus cf. grunulaius Billner, 1893 (.\XIIj, p. 11, l'elsu-Urbo. 42. Neptunas Monspeliensis Al. Milne-Edwards, 1862 (IX), p. 106, pl. IV, fig. 1, pi. \', lig. 1. Monlpelher, Feriièie-Lareon (Indre-et-Loire), Radoijoj. 43. Neplunus Lai)eu dubius G. Mayer, 1870 i^XIIla), p. 3'i, Saint-Gall (Suisse). i 0. CouFi-UiN. — (Crustacés des [uluns de Tourainc cl d'Anjuu. 37 44. Neplunus convenus Hisloii, I88S (XX), p. KIO, fil. XV, lit;. I. 1;.. Neplunus sp. Nocllinij, 1001 (XXXI), p. 371. pi. XXIV, lig. S cl 9, Tliiivelnivo. iC. S(iill,i']li,l'i,li,ii \ MiliH l'.ilu.. isr,2 l\i, p. l:u;, pi. m, li;,'. 3. F.ilims d'.\iijiiu. 47. Sctjlla nidUis.tica Th. Sliidri. IS'.IS \\\1 . p. :i. pi. I, lii,'. 7. Wi^iliciiint pr'("'s I.ii(l\\itj>ltal'('M. iS. rarriiiii^ l'i I iiniiiiiis [\'tu-\>\; 183!). Sismonda (C punctuUtlus) (Ib), p. 85, iig. A. 1$.: is:i7. Reuss (VII), p. il, pi. IX. lig. 1 et 2, .\sli. :;(i. Cancer Sddniosu-s Reuss, 1867 (Mlli, p. l-"i7, |il. \lll. lig. 7 et S, Vie- liczka. .■'>7. Cancer .sl'jriacn.s lldliiei-, issii iWlII), p. 2:'., |d. 1. lig. (i, .\igen près Feiiiing. .■)8. Cancer Ulyricns liittner, 1883 (XVIII), ji. 2ii, pi. I, lig. 7, Sagoi' en Carniolc, Wîdhersdoif. :i!t. Cancer earniiilicus liilliier, 1S83 fXViH), |i. 27, pi. 1, lig. 8-!», Teinitz cl Stcin en (iaiiiiolc. (10. Cancer IUelman)d (1. Mnvcr (XIII '?), p. 31, i\olh, Lncerne, Sainl-Gall. (Jl. Cancer Szonta(jlii E. Loi'èntiev, 18!)8 iXXVII), p. 94, pi. "Mil, lig. 4 a-d, Tasadfo. f)2. Cancer Deshai/esii \. Milne-Edwards, 1865 (XI), p. 314, pi. XXII, fig. 1 et 2; pi. XXllI, lig. 2, Oran. 63. Cancer sp. IMi. Toula, 1899 (XXIX), p. 17, lig. 10 et 11. 64. Cancer proavilus l'ackaid, 19U0 (XXX), p. 4, pi. I, Marlhas Mnewiid. 65. Cancer Billaeri Toula, 1905 (XXXII), p. 161-168, av. fig., Kaltsburg près Vienne. 66. Cancer sp. Xoelling, 1895 (XXIV), p. l 'i ; 1901 (XXXI), |). 371. pi. XXXIV, fig. 10 cl 10 «, Burma. 67. Pilodius mediterraneus E. Lorenthey. 1898 ^XX\^II), p. 99, pi. VIII, fig. 5 et 6, Tasadfo. Calcaire de la Leitha. 68. \anllin Manznnu Rislori, 1887 (XIX), p. 212, pi. IV, fig. 1 h 4, Turin, Itologni', Sardaignc. li'.t. \anllin lùhi-drsii, E. Sismonda. 1847 ^IV), p. Cl. \\\. 111, lig. 5. Turin et .Vsli. 70. Tilanocarcinus Sismuudœ Milne Edwards, \H{\'.\ (XI), p. 276. pi. Wlll, iig. 2. (1) Cet échantilluii avait été trouvé sans indication do localité dans la collection de M. Majo, archevêque de Chuquisaca (Bolivie). 38 0. CouFFON. — Crustacés des laluns de Touraine et d'Anjou. 71. Tilanocarcimis inilchelius MilnO'K(i\vnrds, 1865 (XI), p. 273, pi. XVII, lig. 2, Duué, Thouai'ct' (Muiiio-et-Luirc), Manihelan (Iiulrc-cl-Loire). 72. I.obunolus scLdptus A. Milne-Edwards, 1865 (XI\ p. 280, pi. XVIII, lig. 1, Saint-Domingue. Catomelopa. 73. Mioplax sociulis lîitlner 1883 (XVIII), p. 23, pi. II, lig. 3, Uadoboj. 74. Telphusa speciosa H. V. Meyer, 1S43 (III), UEaingen (Giand-Duclic de Hade, Casleliina niariliina (Italie). 75. Telphusa Quensledll Zittel (W'Ill «), p. 713 Quensledt Handbuch der l'etrefahitenkunde 4' édition, pi. X.\XI, fig. 8. Engelswies près Sig- fnaringen. 76. lierarciiius pnnrlnlns Heer (XI a); Edition allemande, p. 378, fig. 243; édition française, n. 43i, fig. 20S, Œningen (Grand-Duché de Rade). 77. Cœlornu l(V//7 A. Milne-Edw.,' 1865 (XI), p. 32i, pl. XII, fig. 1, 2, 3. Sassello, S. Giustina (Piémont). 78. Eriphia sp. G- Grema, 1894-95 (XXIII), p. 677, Turin. 79. Àrclixoplax signijera Stimpson, 1863 (X), Gay Head (Massachusetts). 80. Miicropldluihnus Cravern G. (aema, 1894-95 (XXIII). p. 67.5, fig. 16, f^ra. 81. Macropldhalmus Sacci G. Grema, 1894-95 (XXIIl), p. 674, fig. 15, Monte Capriolo près Bra. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE (I) 1808. MoNTAGU, Description of several marine animais found on the south coast of Devonshire (1805), Linn., Soc. Transac, IX, 1808, pp. 81-114. (la) 1820. A. Desmauest, Histoii-e naturelle des Grustacés fossiles (Crustacés pi-oprenienl tlils), Paris, in-4°, 7 pl. litho. {Ib) 1839. SisMOiNDA (A.), Su due foss. di S. Stephano Roero. Torino, Mem. Acad. 1, 1839, pp. 85-90. (II) 1842. D'ORBiGNY, Voyage dans l'Amérique méridionale, 1842. Paléontologie, t. V. (III) 1843. H.-V. Meyek, Léonh und Hronn's Jahrb. 1843, pp. 698-704. (IV) 1847. E. SiSMo\DA. Descrizioiic dei Pesci e dei Grostacei fossile nel Piemonte. Memor. di Torino, t- X, 2' série. (V) 1847. MiCiiELOTTi, Descriiition des fossiles des terrains miocènes de l'Italie septentrionale (Mém. Soc. holl. des Se), Haar- lem, 18't7. (VI) 1854. Millet de la Turtaudière, Paléontologie de Maine-et-Loire, Angers, 1854. (VII) 1857. Reuss. Zur kenntniss fossiler krabben Denkschr d. Weiner (Akad. d. Weiss. vol. XVII), 1857. (A'III) 1861. A. Milne-Edwards, Monographie des décapodes Macroures de la famille des Thalassiens fossiles. Ann. Se. nat., 4" série, t. XIV. (IX) 1862. A. Milne-Edward.s, Histoire des Crustacés podophtalmaires fossiles. I. Portuniens. Ann. Se. nat. zool., 4° série, t. XVIII, 1862. (X) 1863. Stimpson, (in the fo.?sil crab of Gay Head Boston Journal of natural History. Boston, avril 1863. (XI) 1865. A. Milne-Edwards, Histoiie des Grustacés podophtalmaires ^ fossiles. II, Cancériens. Ann. Se. nat. Zoolog. série 5, L III, 1865. U. CouFFON. — Cruatacés des jaluiis de Touraine el d'Anjou. 39 (Xlfl) 186o. Die Urwell (ier Sdiwfilz Mit .1. Ijiiidsrliaflliclifn Rililprn, 11 Tiifcln, 1 f,'t'ol. rchiMsiclitsk.iitc ilci- Sdiu'il/. iiml /iilil- roiclioii \l)liil(liiiii,'('ii Ziiiixemplaires de ('ncl. eleç/mu dont un est leniarqnahie par su petite taille et sa teinle bleu violacé: mais il m'a été impossible do s;ivoir si ces espèces proviennent de l'intérieur des teri-es. d'oij elles auraient été amenées h la côte par des torrents, ou si elles ont été enti-aînéos sur ces plai^'os |iar dos coiiraids marins. Nous coimaissons bon nombre de cas où l'on a ainsi signalé des espèces charriées par la mer loin de leur pays d'origine. Toutefois, en ce qui concerne notre Cyclostome marocain, l'Iiésilation n'est |>as permise, car les coui-anis portent de l'Ouest à l'Est sur toute la côte marocaine et oranaise, et la variété on question a été trouvée on com- pagnie d'espèces franclioment noiil-africaines illélires hidontées, //. xolutn. I.cuciicliroa). Il ne faut pas oublier non plus que Kobell a signalé l'existence du Ojcl. elecians aux environs de Télouan, c'est-à-dire à l'extrémité occi- dentale du Riff: je pen.se donc que c'est dans ce massif qu'on retrouvera la variété ti'ouvée sui- la i^lago de Boni-Saf par M. Koch. Si, à titre d'Iiypotlièse, on peut supposer que les Cyciostomos do Sfax et de Djerba puissent provenii' de la Sicile, rien ne s'oppose, à pnuri, h ce que l'espèce vive vraiment en Tunisie, puisque M. Ph. Thomas a recueilli le QicL elcfians vivant, près do Constantino. Tics rocliorches ullériourcs éclairciront ce point. Cyclostoma sulcatum Drapamaud. Le véritable C. siilcolum n'existe pas en Algérie; il y est remplacé par deux autres formes, le C. rmiUisulcalum Potiez et Michaud, et le C. jiohj- ciilcalum P. el M. Dans sa « Note sur quelques Cycloslomes siciliens », Paul Fagot a eonslalé ipi'il y avait une erreur do ligures dans le texte du <■ lîecneil du Musée de i)(niai », mais au lieu de se boniep à reclitior les numéros dos ligures, counne il l'a fait pour le Tf/r/. nnilliMilcdlinn, ce naturaliste a prol'én'' donner li' nom de (';/(/. ischurauUi.nnn au poin^iilitilum. Nous nous garderons bien de suivre de pareils errements et nous conser- V(>i-ons le nom de jioinsnlcalum de préférence à l'autre. Dans les gorges de l'Isser, el spécialement à Tizi li'ir, on trouve de magni- 42 P. Pallarv.- — Notes sur les Cyclostomes du A'.-O. de l'Afrique. fiqiips exemplaires du polijsulculum, espèce caractérisée par son test orné tle sillons pi'dfoiids » dans les interstices desquels on voit des stries longi- liuliiiaies Unes (jui croisent les sillmis » cl par .1 son péristomo bordé et (■(iiiiiiir séparé du second tour ampiel il adhère jiai' une petite lame juste- ment placée au-dessus de l'anfîle formé pai" l'ouvei-ture ». Les exemplaires qui proviennenl de la collection de Lliotellerie (dont nous avons fait l'acqui- sition) sont assez variables dans leur taille et leur coloration. Quelques exemplaires sont très hauts (23 ■"/") et se rappi'ochent assez de noire Cycl. tnaurelnnicnii), mais ils en diffèrent par leur moindre lai'geur. Les sujets albinos ne sont pas rares non |ilus. mais plus pctils: la coloration blanche est celle du type. A JJougie en trouve une forme plus trapue, de coloration orange, à sculp- ture atténuée qui offre d'assez grandes affinités avec le Cycl. Teticulaluin Ziegler, des îles de Sardaigne et de Sicile, pour que M. de Monterosato m'ait proposé de considérer la i-ace de Bougie comme forme algeriana de cette espèce. En résumé, le groupe du Cycl. ■sulculuin est représenté en Algérie par le Cycl. polysulculmn à test orné de costulations très saillantes, et dont le péi'istome adhèi'e à ravant-dernier tour, par son angle supérieur, et le 0/(7. rcticuhilinn à costulations très atténuées. Cyclostcma MAURETANicLiM Pallary. 1898. — Feuille des Jeunes Naturalisiez'-, n° 338, p. 3 (figure in lexto). 1898. — Journal de Conchylinlogie, n" 2, pp. 131, 132. 1901. — Les Mollusques terrestres, fossiles de CAlgérir. p. 161, pi. III, fig. 33. 1903. — flossmâssler's Monographie, pp. 71, 72, pi. 299, fig. 1920. Cette espèce (pie j'ai ti'ouvée, pour la pi'emière fois, au cœur des Traras, n'est pas rare à Bénisal ni à Sidna-inicha, dans la direction de Nemours. Alors que les Cyclostomes du groupe Sulcalum, cantonnés dans l'Est- Àlgérien, sont ornés de colorations vives et variées, notre espèce est, au contraire, très uniforme dans sa coloration grise ou légèrement orange ou blanc sale, mais sans la moindie trace de bande. Nous n'avons aucune nouvelle variété de forme à signaler. IL — LEONIA. Cyclostcma Mamillare Lamarck. C'est à toi't que, dans mon premier article et dans le Journ. de Conchyl. (1898, p. 13.3), j'affirmai que cette espèce ne vivait pas à Melilla. Elle y est, au contraire, assez abondante. Mais malgré de longues et patientes rechei'ches, je n'ai pu la trouver à Tétouan. Une erreur d'impression m'a fait écrii-e iFeudle des Jeuio's Natundi'ites, p. 4), que « la variété major de l'auteur (Malac. alg., II, p. 212), doit être au contraire considérée comme le type ». Il faut lire minor, ainsi que le veut d'ailleurs le texte. F'ar conséquent, la ligure 2-^ de la planche 13, vol. IL de la Malac. alg., i-eprésente bien le t\pe. La variété gracilis Debeaux est commune au col de Mers-el-Kébir: elle est en effet i-emai'quable par sa gi-acilité el la richesse de sa coloi-ation. J'en possède des exemplaires qui ne mesurent (pie 13 "V"" de hauteur sur 6 1/2 de largeur. Houi guignât, in Mal. alg., Il, pi. 13, tig. 26 a représenté celle élégante variété. La variété major PIia a été figurée par Michaud (Cal. Test. Alger, fig. 21). p. Pallary. — Notes sur les Cyclostomes du N.-O. de V Afrique. 43 1,0 type est hiaiic, mais on Ikhivo autour d'Oran, ol. sp(^cialpmenl à Mors-el- Ki'liiV, uiir livs licllc \ai-i(ir de coloialioii (jui s'a|i|ilii|ur aussi hirii an lypo (lii'à la vaiii-U'! tiimur cl ijiii porlc le nom de [iisridla Gassics: celte vaiiéli' Cl- cnliivc est caiacléiisée jiai- dt's bandes bi'im luiix, transversales, un peu olilHlues, plus (Ml moins régulièrement l'approchées et onduleuses, et déter- iiijnanl en dessous de la siiluic comme une série de taches plus visibles sur' les lui'iiiiers tours, ipii subsisleiil même ijuand les bandes .s'allénuent. C'est cette \ariété de coloi'ation (jui a été déciile et ligui'ée par Midiaud (in Viil. des Mull. lest., envoyés d'Alger, pai' M. Uo/.et, p. 11 et iii. tig. 2:{) sous le nom de Cysl. ferrugiiieum, et c'est celte citation (pii a fait comprendre cette espèce dans la faune méditeri-anéenne. Mais la coiiuille de Michaud.esl bien distincte du vrai \eintii\i\eutn des iJaléares et cet aMt<>ur note même une dill'érenie essentielle : » Celh' \ariét.é est brune et mnins atlowiôe ijue celle décr'ite dans l.amarck ». Il aurait pu ajouter qu'elle était aussi plus lisse. Si les auteurs qui se sont occupes des Cyclostomes algériens avaient véiitié les textes et les ligures, ils aiwaient constaté sans difliculté l'erreur de Michaud. Mais il est si conuiiode de recopiei' les synonymies, plubM, que de les contrôler, (jne les eri'eurs se transmettent ainsi d'auteur à auteur grâce à celle mode. Cyclostoma srRor.ici'LATUM Mousson. 1871. Mousson, liemerkungen... ron FrisclU und Reiss aus. W. Maroceo, pp. U, -.Va, pi. li, lig. 1, 2. 187!». Kobelt, Icimdfjrapfiie, I, v. 6, fig. 1673. 1880. .Morelet, Faune mal. Maroc, pp. til, 02, pi. 3. lig. 3. Celte espèce ne vit pas aux environs immédiats de Mogador, mais elle est commune au Dj. iladid, à l'Arba et à l'Oued Tidsi, sur la route d'Agadir. Dans cette denuèi'e localité, j'ai récolté une variété minnr qui ne mesure (pie 13 "V"" de hauteui', tandis que le type a 18 ""/'" de hauteur F.n outre de la coloration blanchâtre qui est celle du type lavcc une légère teinte jaune visible surtout à l'intérieur de l'ouverture. — ■ Le type a été (b'cril sui' des exenqdaires décolorés), et celle .< violàtre très pâle » signalée pai' Mabille, on Irouve nussi une var. fusca d'un l'oux ferrugineux avec (pielques fascies déciui'enles, plus claiies, plus pâles. L'opercule est bien distinct de celui du inaiiiUlare par sa forme- plus bombée, ses stries périphériques plus rugueuses (feuilletées), par la position de son nucléus et par le liord columellaire lisse, formant un triangle scalène. En plus de ces deux Cyclostomes du gioupe Leonia, j'ai à faire connaître une espèce nouM'Ile, provenant de la frontière orientale du Maroc. Cyclostoma (Leonia) Jolyi Pallary. Coquille globoso-conique; 6 tours 1/2, profoconique lisse, blanc violacé clair, com|>tant les trois premiers tours, les suivants bien renflés, séparés |iar une suture à |ieine ()bli(|ue, remontant à l'insei-tion di; péristome. (tr'ne- meritatiorr du test semblable à celle du Leonia luaviillarc. (Hivertui'e grande, égalant la moitié de la hauteur' totale, de forme aur'iculaiiN', à boi'd évasé d'irn blanc pur-; bord columellaire tr'ès oblique, se l'ejoignant au boid péris- lomal liai' urui callosit/' blanche inintei-romiiue. Ferde o!i!t)ilicale ap|>ar'ente. Coloi-ation : l(,'s deux pieriiieis tours, blanc violacé clair-, le 3° plirs f(jncé, le 4'' et le ."i" jaunâtres avec d(>s maculalurcs blanches et un liseré infr-asutur-al articulé de blanc et de violet. Hauteur- 20 à 2.") "V"; diamètre majeur : 12 1/2 à 15 7"". 44 P. Pam.uiv. — \oles sur les Cijrlosloines du N.-O. de V Afrique. Cyi'lostoma Jolyi Pallary. — Agraml. I 3. Celle espèce ;i la iiiêiiie colDralioii (|iie le L. inmiiillare Lmk, var. ex colore lusciala, mais elle se dislingue à première vue de ces deux espèces par son ouverture auriculaire, à bord évasé (palulescente conuue celle des l'omatias ou de certains Cyclostomes exotiques). Du L. mamillare, elle diffère encore par sa forme plus Irapue, tandis qu'au contraire, ses tours supérieurs sont plus élancés que ceux du Ti/cL scrobicvldtum. Cette espèce reniai'quable à plus d'un titre, a été trouvée à Oued Béni (luaklan dans les Heni-Znassen, par M. A. Joly, professeur à la chaire d'arabe de Constantine, à ipii nous nous faisons un plaisir et un devoir de la dédier. Nous l'avons retrouvée à Si Mohammed ou Berkane oii elle n'est pas rare autour d'Aoùlnut et à Taforalt où elle est moins commune. Quant à ta section Tudoru ou mieux TudorcUa Fischer (J. C. 1885), j'ajoute (ju'aucune trouvaiile récente ne peimet de modilier les conclusions de mon précédent article relatives à l'absence du Cad. Jerrugineum dans le N.-O. de l'Afrique. Eckmuhl, Oraii. Paul Pallary. INSECTES PARASITES DES CISTINÉES (Suite) XXWIII. — DiPLi'RA LOTI Oehs. ChenUle ci clu-ysalidc. — Chenille velue, à poils noirâtres et jaunes deve- nant rouges sur les flancs et, plus l)as, tirant sur le gris; ces poils disposés en pinceaux et portés sur des tubercules saillants. Robe à fond noir. Ligne sligmalale formée de points blancs, assez gros, une série de croissants blancs au-dessus des pâlies dont les ujembraneuses sont cerclées de rose. \d exclusi\ement de Cistinées d'après Uambur (Lép. de l'Andal., p. 3S2). Sur C. salviivJoHus d'après Roiiast. Chrysalide brun rougeâtre, renflée vers le milieu, mulique; étuis des ailes bien maniués. Cette chrysalide est ren- fei-mée dans une coque de soie bi'une, maintenue par quelques fds entre les ramilles. G. GuLiiv et J. GuiGiNON. — Insectes parasites des Cistinées. 45 l'apHluH. — cf. Tôle el thorax tivs m'Iiis, d'un giis cendn- IrgiTomenl rmissûlre; piemitTC- moitié de l';didonioii do cette munie couleur, U- icste, rouge lerrugineux. Aidennes pectinées, rouiliées, à lige plus claire. Ades su|>érieui-es (l'iui loux IVrrugiin'UX. saupoudré de gris vers l'exlrémité, Ini- versées oltliiimiiient par une ligii-' iilanche, sinueuse, et marquées d'un point liiane au-dessus de cette lium'. \ili's inférieures, hriiii dr nuiillr uni- lorme, 2;i-2(l 7"'. Q. Antennes fauves simples. TtMe et corps d'un bi-un unifoi'me. Alxiomi'U très développé, terminé en pointe sans brosse hiineuse. Les quatre ailes, d'un gris brun, sont, par plare, saupoudrées de iduille, avec les mêmes dessuis, mnins nets que li' (J sur ks supérieuivs. - :it'.-:{7 7™. -- l'inlugal (Uolïmansegg); Andalousie (Uandnir), France méridionale (Millièic). XXXIX. — Ar.lioMC.TA Kl l'iioitiu K F. ClwiiUlc ri chrysalide. — Clieuille très varialili^ ayant, d'a|irès l'eyerimliolT, occasionné la création d'espèces pour le moins douteuses. Nf»us donnons ici la descripticm de cet autrui' et nous y ajoulons celle de Meyrick. " Uobe blanche, plombée aux incisions, avec des taches dorsales, noir de velours, un collier rouge sur les deux pi'emiers anneaux, une slignia- lale orangée, des poils blancs noirâtres i\ leur extrémité. Peyer. ». — « Tèle noue, robe ;\ fond noir porlaiil des faisceaux de poils noirs mêlés de blanchâtre. Incisions gris verdàtic, (piel(]ucfois mêlées de blaiichâli-e. Ligne sous-dorsale faite de taches trilobées, blanchâtres ou jaune pille. Ligue stigmatale rougi; orange avec trois liandrs transversales également rouge orange n. — Meyrick (llaiidb. ot Uril. Le|i. p. 113). De juillet à sepleiiibre. l'diulloii. — Thorax mêlé de blanc el de gris. Ailes siiiiérieures d'un blanc grisâtre, légènîineiil lavé de jaunâtre el saupoudrées de lins atomes noirs. Lignes médianes noires, plus ou moins iietles: la supérieure géminée, ondulée; l'inférieure denliculée. Tache orbiculaire petite, arrondie; réni- b>rine plus grande; des traits noirâtres bien nets à la côte. Frange entre- (■(nipi'e de traits noirs. Ailes inféi ieiiies blanches, frange blanche, ç iden- iKpie, mais souvent brune ou jaune biunâtre : ailes iidV'i ieiires cendrées. — :{2-;l7 "V". — Mai. juin, aoùl. — Presipie Inule la Fiance. Fontainebleau! XL. — Agrotis Vsiiwonrii Dhld. Chenille el chrysalide. — Tèle rouge brun. Uobe terne, veil grisâtre sombre, gris noirâtre ou brun. Ligne sous-dorsale faite de taches étroites et noii'es. Ghrysalide dans la teri-e sur llcHuiillioiuaa calgare. l'apillun. -- Antennes du cf ciliées. Ailes supérieures brun pâle, den- séineul saupoudrées d'atomes violet noir surtout vers la cùle. Ligne basi- laire et les deux suivantes noirâtres, hnes; la deuxième très dentée. Taches orbiculaii'es et l'éniformc, peu mai-quées, le plus souvent cerclées de pâle el (luelipiefois appuyées sur une tache noire, fimbre médiane et espace teriuiiial plus sombre. Ailes inférieures grises avec l'exlrémité plus foncée. — Juillcl-aoùl. XLI. — Aunons oiiellsca 11b. Chenille el chrysalide. — Chenille allongée, cylindrique, épaisse, à tèle globuleuse. Uobe brunâtre, plus claii'C sur les flancs. Lignes doi-sale, sous- dorsales et sligmatales pâles, plus foncées sui' les bords. — Avi-il à juin. — Très polyphage. iSui' lleliuiilh. valgarc d'après .Meyiick et Berge. 46 G. GouRY et J. GuiGNON. — Insecte^ parasites des Cislinées. Piipillnn. — Kspèce nssez difficile à distinguer des espèces avoisinantes. Anus loiiilé de loiige. Ailes supéiiriires biun clair lavé de rougeâlre ou de violàlre, luaiquées vers la base d'un liait nuiràtie médian et de taches cos- tales ocracé blancliàtre, plus ou moins conlluentes. Espace terminal gris foncé ordinairement sans traits sagittés. Lignes extrabasilaire et médianes en partie noirâtres, ligne subterminale vague, pâle. Taches ordinaires cer- clées de noirâtre : l'orbiculaire et la réniforme claires sur le bord et contiguës à une autre tache brun clair, l'orbiculaii-e précédée, en outre, d'une tache plus petite, noirâtre. Claviforme noire, courte, épaisse. Ailes inférieures brun blanchâtre, un peu bleuâtre avec une ombre terminale plus foncée, g identique avec les ailes inféiieures plus sombres. — 34-38 "/". — De Juin à septembre. — Toute la France. XLII. Aporopiiila nigra Hvv. Chenille et chrysalide. ■ — l\obe vaiiable : verte, jaune brun, jaune ou louge ci-a.m(iisi sombre. Anneaux 2-4 le plus souvent lavés de rouge. Lignes dorsale et sous-dorsales habituellement plus foncées, parfois interrompues. Stigmalale jaune pâle, stigmates blancs; ceux des anneaux .5-7 maïqués d'une tacTie noire. — Octobre à avi'il sur Cisius albidiis et C. salvicefolius (Siépi). l'apilliDi. — Ailes supérieures brun foncé; côte, aire médiane et extrémité plus sombres. Première et deuxième lignes fines, noii' obscur, ondulées, dentées. Taches ordinaires indistinctement cerclées de blanc; l'orbiculaire tachée de blanchâtre ocracé au bord inférieur. Trois ou quatre petits points ocracé blanchâtre vers le bord interne. Ailes inférieures blanchàties chez le cf, plus uu moins lavées de brunâtre chez la g. — 30-42 ""/". — Europe : Grande-Bretagne, Midi. M suivre). G. GouRY et J. GuiGNON. CATALOGUE SYSTEMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE (Fin) TABLE DES GENRES ET SOUS-GENRES Abia ... 25 Absyrtus .... 400 Acampsis .... 482 Acantnocryptuïi ■ ... »2 Achorlstiis .... 460 Aclasloaeura .... ... -m Acllsta .... 743 Acœllus .... 484 Acœmtus .... 275 Acolobus .... 16'i Acrucurmus .... 607 Acrûdactyla .... 249 Acrogonia .... 3w7 .'Vcroiumus .... 348 Adelognathus ... .... 383 Adelura .... 548 Ademon .... 5U Adierls s g. 126 .Eglllps 131 ^lomeUs 311 jJiUiecerus 185 Agatùis 492 Ageuia 836 .iijenia K35 Agemaspib 6o0 .iyiyphus 337 .iyiyptus 619 .igunioncurus 684 Agrlotypus 447 AgrotUereutes, s. g. 2u6 .^grypon 438 Aiaslor 913 Alexeter 351 ALiautus 86 Allepyrls 726 AUocamptus 446 AUodorus 477 bis Allotria 115 AUoxysta 114 Alomya 195 Alysia 546 .\lyson 872 .\iuasls 26 Amaurnnemalus.... 41 Amblya^pis 775 bis Arablymerus 646 Amblynotus 138 Ainblyteles 169 Auucroplus 504 Ammobates 941 Aium.jphila S60 Amiiiciplanus 853 .\mijrpUiiguathon... 320 Ampulex 858 Auacbaris 130 Anagrus 708 Anapbes 707 Anarthroniita... 273 61s Anclstrocerus, s. g. 911 Andrena 922 Andrlcus 103 .\nectoclels s. g. 126 Anergates 807 .ineugnemiis 68 Aneui'bynchus 755 Angitia 422 AnilasLus 405 Auisubas 163 Anumalon 435 Anotbyreus 895 Anoxus 718 bis Anteon 715 J. U1-: (". viiJ.E. — CdtaliKjiic tics Uijménoplbres de France. 47 Aatfiis 761 Aulhiaium ii53 AiiiliupUora Si3-i Anlhuphorubla tiS6 Anusia Biiu ApiClellcus n-'i Apautelos ■485 Apeiik'ptus 3S1 Aplucuogaster 817 AphJl'reta 544 Aiiliaiilstos 433 ApliaïKiKnius... 740 bis ApliaïKiiliopti'ura... •iS'l Apliollims 684 Apliekipus 716 Aphidius 533 Aphycus 631 Apis 962 Aptirus 844 ApiMsiliema 29 ApiMstocelus 691 Aptcsls.... s. g. 221, 226 Archeiuimus 6S2 Ardls 55 Aruiieti-a 270 Arue 27 Arltranis 209 Arotes 280 Arthrolysls 595 bis Arysepyrls 722 Asaphes 662 Ascogaster Iso AseciHles 678 Asplct'i-a 133 AsplilliitlphaKUS 681 Asplilcudlpiis 509 Aspldiiguuus 512 Aspllota 551 Astata 876 Asiatus lU- AsUienara 310 Astlchus 674 Astlpliromma 396 Asyncrlta 234 Ataiiycolus 451 Ateleopterus 728 Atlialla 67 Atractodes 230 Atrometus 439 Aulacidea 9'i Aulacus 144 Aulax 95 Aulogymnus 695 Azotus 683 Bactroceros.... i.g. 6 Haeacls 511 BiEocharls 621 Hirolomus 657 Haeus 765 Banchus 397 Barlolinoumon.s.ff. 159 Barycnemls 392 Baryllpa 'i37 Barytarbes 304 Basalys 7'i9 Bassus 302 Bathystomus 457 Bclyta 748 Bembex 864 nethylus 718 Blareollna 924 Blastes 943 Bloplaspls 300 Blorrlilza 106 Blasteres 516 Blaciis 499 Blaptncampns 434 Blasf.dpliaira 552 Bla-itotbrlx 632 BleniKwampa 59 Blepliarlpus 89() Bomlins 960 Bollirlnmyrmex soo Bollirlnttiorax 626 Bothrioxysla. s. ff. 115 Hracliycentrus 214 Brachygaster 142 BracUymeras 888 Bracon 454 Bruchopbagus 581 CacolTopa 330 Ca'iiacis s.ff. 639 Ciciiocryptus 203 CiL'iiolyda t. a- 4 C'iPiiDpactiys 46Ô a Calaini'Uta B Calliui-gus 83l> CallicIMs 242 CalUdldlos 355 CalUiniiiiie 55o Calllinomus 535 Calllrhytls s. g. 103 Calocryptus 215 Cald.Mitur 614 Calyptus 495 Cainpoiiiscus 35 Camponotus 792 Cami)oplcx 426 campylonyx 713 Canldia 410 laiildklla 410 CardlDCllIles 502 Cai-dliicniidyla 815 Casluaiia 421 Catadolpbus 150 Catoglyptus 360 Cea 605 Cecconla 96 Cecldonomus.... 226 bis Cecldostlba s.(/. 639 Celia 854 Colonltcs 915 Ccinouus 849 Cenocœllus 448 Ceuti'terus 176 CoiUlstos 496 Cephalela 4 Cephalonomla 731 Ceplius 11 Ceramliis 914 Cerapterocerus 636 Cerailua 948 Ceratncolus 898 Ceralomus 667 Ceratophorus 850 Cercerls 862 Cercbyslus 625 a Cerocepbala 668 Ceropales 846 Ceroptres 99 CUaenon 542 Choenusa 539 Cnœrctymma 213 Chœtostrlcha 703 Chalcls 567 Chalcosmla .... s. g. 954 Challcodoma 950 Charops 427 Chasmodes 157 Chasmodon 543 Cheli-opachys 606 Cholonus 479 Chelostoma 956 Chlloneurus 635 Chorela 634 Chorlnaîus 291 Chorlschlsus 276 Chremylus 468 Chrestosema 127 Cbrysis 789 rhrysncharls.... 676 bis Chrysogona 786 Chrysolampus 584 Cldapluis 403 ClUssa 926 Clmbex 22 ClneUis 746 Clnxoelotus 177 Clrrosiillus 695 Cladlus 32 Clavcllarta 24 rkMdfitnma 122 Ckvinvmus 604 Cleptes 7R0 ninncentrus 473 Cllstopyga 250 Clost<>rocerus 677 Clvlochrvsus 902 Coccobtus 684 Codrus 741 bis Cœllchneumon.si/. 159 Cœlliilus 540 Civlluxys 957 Ca'locrabio 893 Cœkicrypius 216 Cœlcddcs 452 Cirloiiolus 532 Cola.stos 471 CuU-ocentrus 283 Colk-tcs 917 Ciillyrla 279 Colcihopsls 793 Colpognatiius 175 Colpiiii-ochla 293 Conublaïla 251 Conii.stlgmus 739 Copidosoma 625 bis Coryui'Pliaues 398 (:<>Slni}rotnit 710 Cosraopbui'US 519 Cotliiinaspls 126 Crabro 901 Cratkbneumiiu.s y. 159 Cratocryptus 213 Cratoplilon 391 CniUispUa 545 Craiotrechus 698 Cremastus 384 Crematogaster S20 Cremnops 490 Crocisa 939 Crœsus 42 Cfossocerus 891 Cryplxicampu.s 38 CrypIi'Plnip'a 266 Ci'yptiiprlstus 561 t'r;/;)fi/ru.s 281 Cryptus 198 CUiilctincumoii .... 169 Ctenlscus 343 Ctenopelma 339 Cymodusa 424 Cynlps 104 Cyrtogaster 666 Cyrtophlon 390 Cyrtusoma 564 Cystomutllla 826 Daciuisa 537 Dasylabris 827 Dasyporta 925 Decatoma 582 Delnlomus 346 Demopheles 219 Dendrocei'us 735 Dendrosoter 466 Dei-ostenus 680 DeuterosplnoUa 228 Dlaborus 341 Diachasma 517 niadromus 187 IJiaparsls 387 Dlaprla 751 Dlastrophus 97 Dlbrachys 655 Dlc^Plotus 178 Dicçratops 265 nicolus 376 Dlcyclus 597 Dldlnels 873 niells s. g. 832 Dlglochls 654 Diglyphosema lie Dllyta 113 Dlmachus 595 a ninetus 877 nineura 37 Dineura 52 ninncampus 525 ninocarsls 618 DlnoUimus 148 niodnntiis 855 Diomorus 559 Dlospilus 513 Dloxys 958 Dlpara 670 Diphvsls 952 Dlsceellus 907 Dkrolla s. g. 831 nisugraus 742 bis nisophrys 491 Dnchyteles s. g. 160 Dolerus 77 Dullcbuderus 802 nnllcUurus 857 Duryctes 467 Dorylus 804 Urylnus 712 Dryiiciismus 108 Dryiiphanta 109- IJufijurea 931 Uyscoletes 510 Dyspetes 329 Eai'Inus 48S Ecclinops 328 Eclitlirus 245 Eclytus 273 Eclytus 369 Ecphora 417 Ecphoropsls 417 Ecpbylus 461 Ectemnlus 899 Ectulyta 118 Ecln>ma 619 Elachlslus 694 Elasmosiima... 483 bis ElaMUus 871 Elatus 585 Elis 832 Ellampus 782 Embolemus 733 Emphytus 75 Eaargopelt« 660 Encarsloneura 79 Encyilus 623 Endurus 281 Enlaça 576 Eiiodla 861 Entednn 679 Ëuloducta 61 Entomiignathus 886 Epachtes 318 Epwjlldes 945 Epeolus 940 Ephedrus 530 Ephlaltes 259 Eptclerus 673 Eplmlcta 536 Epltrltus 821 Epyrls 721 Eremotylus 445 Eriades 955 Ei'icydnus 617 Erlocampa 72 Erlocampoides 50 Erlplatys 181 Erlsphagia s.ff. 119 Erlstlcus 156 Erromenus -.. 335 Etroxys 639 Eubadizon 494 Eucera 935 Euceros 336 Euchalcis 571 Eucharis 586 Euchr:eus 788 Eucœla 129 Eucomys 622 Euderus 675 Eulophus 699 Eumenes 908 Eunotus 661 Eupalamus 158 Eupelminus 615 Eiipelmus 616 Euphorus 526 Euplectrus 892 Eurylabus 172 Euryproctus 348 Eurytoma 579 Eiisandalum 613 Eufemlon 638 Eustalocerus 523 Eusterlnx 372 EuleUis 648 Evagetes 843 Evanla 140 Exenterus 343 Exephanes 160 Exetastes 399 Exochllum 429 48 J. DE C.AUi.LE. — Catalogue des Hyménoptères de France. Exochus 288 Exolytus 231 Exothecus ^58 Exyston 340 a Fenella ^ Fenusa ^^ Ferreola S41 Figites 136 Fœnus l''3 Formica ''36 FormlcDxenus 805 Galesus ^^i Gambrus 20S Ganaspls 128 Gasteruplion )43 Gastrancistrus 592 Gastrosericus 881 Gausocentrus 359 Giraudla 215 Glauraspldia 123 Glenosema 729 Glyphicnemis 223 Glypta 252 Glyptomorpha 450 Gnamptodon 515 Gonatocerus 106 Gonatopus 714 Gongylocorsla, s.ff. 5 Gonlocryptus 201 Goniozus 717 Gorytes 867 Gravenhorstla 44u Gryon 762 Grypocentrus 382 Gymaoscelus 508 Gyrocampa 538 Habritys 595 Habrobracon 455 Habrocryptus 204 Habrocytus 645 Habrolepls 637 Habronyx 43-2 Habropelte 738 Hadrodactylus 352 Hallctoldes 932 Halictus 918 Halticella 573 Halticoptera 596 Harpactupus ... s. g. 861 Harpactus 870 Harplphorus 74 Hecabolus 462 Hedychrldium 784 Hedvchrum 785 Helcon 507 Helcostizus 214 Hellctes 377 Hellwigia 441 Helorus 741 Hemlcbroa 36 Hemlchneumon .... 194 Hemiphanes 375 Hemiptarseims 700 Hemiteles 226 HenlcospUus 443 Heplopelmus 165 Heresiarches 154 Herpestomus 182 HelerocœUa 725 Heterogamus 476 Hetevopelma 431 Hexaplasla s. g. 126 Himerta 349 Hippota 575 Hlsteromerus 464 Hockeria 570 Holaspis 557 Holceeus 640 Holcocneme 43 Holepyrls 723 Holocremnus 406 . Holopyga 783 Homalotylus 62S Homaspls 363 Homolobus 505 Homoporus 659 Homoporus 298 Homotropus 298 Hopllsmenus 155 HopUsus 868 Hoplocampa 51 Ili>|,lc,ii;iliro 892 lluplMirviitus 207 llMpl..|ius s. g. 911 lliiplo^mia sa- 954 Hormlus 469 Ilormucerus 599 Hyboplianes 273 llyboplicirus 166 llybothoi-ax 574 Hygrncryptus 209 Hylotoma 27 Ilypamblys 305 Ilyperacmus 292 Hypevteles 687 Hvpomecus 164 Hyptta 142 Ibalia 88 Ichneiimon 159 Ichueulp.s 501 Idlolispa 200 Idioxenus 377 Inostemma 777 Iphlaulax 453 Iphltrachelus 779 Ipoctonus 354 Ischnocerus 243 Ischnocryptus... 224 bis Ischnogaster 190 I-chnus 192 Isellx 224 bis Ismarus 742 ter Isocralus 662 Isncybus 769 Isodontia s. g. 861 Isosoma 577 Isosomoi'pha 578 Isosta-slus 778 Janus 8 Jocryptus 196 JoppUes 151 Kaliosysphmga 64 Kaltenbaclila 202 Labeo 716 b'S Labrorychus 436 Labrossyta 324 Lœlius 727 Lagarotls 315 Lag5'nodes 740 Lamachu.s 314 Lamprunota 271 Lamprotatus 600 Laphyroscopus 366 Larra 878 Laslus 797 Lathrolestes 332 Leimacls 706 a Leionntus S. g. 911 Lelophron 497 Leptacls 775 Leptobatus 284 Leplocercus 35 Leptocryptus 225 Leptopygas 388 Leptothorax 811 Lestiphorus 869 Leucospis 565 Limerodes 161 Llmneria 407 Llmnerlum 407 Llmnodytes 711 Lindeniiis 887 Linoceras 197 liocryplus 200 Liothorax 624 bis Lissonota 263 Llstrodromus 152 Llstrognathus 210 Llthurgus 951 Litnmastlx 625 Lltus 705 Lochetlca 224 ter Lochltes 553 Loderus 78 Lophyrus 30 Loxotropa 753 Lycorlna 253 Lyda 3 Lygfeonematus 46 Lygellus 690 Lygocerus 737 Lytosema 125 Macrocentrus 503 Macniceplius 7 Macrocera 936 MiicTocryptus 199 Macroglenes 589 Mac.nipUya 80 Macropls 927 Mccocryptus 219 Megacblle 949 iMegalodontes 1 Megapeltc 661 Megaplectes 196 Megaspilus 738 Megastigmus 563 Megastylus 373 Melauichneumon, s. g. 159 Melanopus 2 Melanosmia.... s. g. 954 Melecla 938 Meiuta 926 Mellttobia 686 Meliturga 937 Mellinus 871 Meloborls 409 Meniscus 262 Meraporus 652 Merisus 658 Merostenus 610 Mesltius 725 Mesochorus 39b MesocUstus 278 Mesocrlna 548 bis Me.solelus 303 MesolepUis 353 Mesoneuva 52 Mesopoluhus 648 Mesostenus 211 MeMorus 528 Methoca 822 Metoplus 285 Mevesia 186 Micradelus 604 bis Microcbalcis 568 Mlcrocryptus 221 Mlcroctonus 522 Mlci'odus 493 Microdynerus, s. g. 911 MicTOgaster 486 Mici'omelus 657 Micronematus 48 Mlcrope 188 Micriiplectron 698 a Microplectron 344 Microplitis 487 Microp.s 740 Mlcrostllba 117 Microterys 633 Mlcrotypus 510 a Mimesa 848 Mlomerls 378 Mira 625 b Mirax 484 bis Miscogaster 603 Miscophus 882 Misons s. g. 860 Mlsetus 179 MUroboris 243 Mœropliora 238 jronelata 750 Mnnnlilastus 333 MonnctiMUlS 31 Mdniidoutomerus... 558 Ml morne irium 816 Mfinopbadnus 62 Monoplectron 294 Monoplopus 13 Mutllla 825 Mymar 709 Myocephalus 521 Myriarthrus 374 Mvrmecina • 806 Myrmecocystos 795 Myrmica 814 Mvrmilla 824 Myrmosa 823 Myzine 829 Neliopisthus 268 Nematoceros... s. g. 73 Nematomicrus 193 Nematopodius 212 Nematus 44 Nemeritls 414 Nemioblastus 379 Neochalcis 572 Neotypus 153 Nepiera 412 Nepiesta 420 Neuraleles 297 Neuroterus 110 Neurotoma 5 Nit«la 883 Nomada 946 Nomia 920 Nomloides 919 Nortonia 909 Notanlsus 609 Notopygvis 362 Nolusemus 190 Nototracbys 442 Notozus 781 Nysson 874 Nyxeophilus 202 Odoutomerus 244 Odynerus 911 ŒdemopsU 273 Œiione 535 Oiorhinus 184 Olesicampe 419 Ollgostbeims 560 Olinx 696 Oinalus 782 Omorgus 416 Ompbale 67B Oncoplianes 472 Onychia 134 Ooctonus 704 Oomyzus 689 Opheltes 404 Ophlon 444 Opius 518 Orgilus 488 Ormyrus 564 Oronotus 191 Orthocentrus 296 Orthopelma 393 Orthostigma 550 Oryssus 21 Osmia 954 Osprynchotus 197 Otlopliorus 322 Otoblastus 326 Oxybelus 885 Oxylabls 747 Oxytorus 350 Pachy crépis 663 Pachylnrlhrus 596 Pachyloinma 529 Pacli'ymerus 279 Pachynematus 45 Pachyneuron 664 Pacbyosmia... i.fl. 954 Pachyprotasis 81 PaJarus 875 Palmodes s. Q- 861 palmon 562 Pambolus 463 Pnmmachus 218 Pamphilius 6 Panargyrups 225 Paniscus 402 Pantfirhœstes 312 Panurglnus 929 Panurgus 928 Parabates 401 Paramesius ■• 758 Parapsammophlla. s. g. 860 ParaspUex s. g. 861 Pareophora 54 Parnopes 791 PasitfiS 942 Passalœcus 856 Paururiis 18 Pediaspis 90 Pedinomma 732 Pelecystoma 475 Pelopœus 859 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. 'i9 Pempredon 851 l'enwcrlia s g 122 l'orUllsta M l'i'ilcllstus 98 ririlampiis 583 renllssus 365 l'i'i-llllus 5-20 l'crmeura 8-2 IVrlope 2fti IVrlspuda 317 l'erllliuus 258 PlMMSlS VA l'i-lalcdes 474 l'./oiiiachiis 229 r./o|iliycl>i 112 l'Iia'uncarpa 547 P(ia*Mi)(ll.S(.'US 627 l'Iiii'noglyphls 111 l'.pnoliibus 277 l'ItifKUsa 65 l'Ii.i'iisencs 189 Pliaiiacis 92 PliaiKTOtoma 483 Pliaimmeils 456 Pliaimrus 767 l'IiasKaïuipliora .... 566 Phi-ulole 818 Pluaius 944 Pliilaiitlius 863 /'/ill- renius 911 Pllolii'k'S 358 l'Ii'liiH-ampo 411 Pliytraileuon 224 l'Iii/llucus 8 PliylliiiDma 40 Phymatocera 57 l'Iiyscuteles 169 l'Iiytndletus 269 l'urosoc^pus 342 Plr.'it» 'Pleura 776 PlUiintlirlx s. a 126 l'inipla 255 l'inicnia 15 Pliene 590 PIson 903 Platrlolepls 799 PlaK'lntrochus 107 Plaiilccps 8-'i5 Platycampiis 35 l'Ialyccraphron 734 Platypaster 770 l'iatylabiLs 173 Pldlymesopus 6'i8 Plalynocheilus 672 PlalyU'ima 649 PU'ftlscus 380 PU'cfocryptus 217 PliTi'iieura 14 Plrlllntl'OpIS.... 677 biS Pcicl.iurlon 562 l'iiitfiUrius 934 Pivrlliiscima 73 l'niliiinus 836, 839 Polomon S'il P.illstPS 906 Pcilnclirum 834 Pnlyaiilon 375 bis Polyl)la.merus 385 Proholus 170 Prnclnetus 274 Proclltus 371 Proctotrypes 742 Pi-ometlies 30i Prosacantha 76i Piosapha 549 Priisraorus 361 PiMSiipIs 916 Piiitarclius 325 Piutorops 500 Piotlclineumon, i.g. 159 Priitosmla s. g. 954 Psammophlla, s. g. 860 l'si'Il 847 P.scuilagenla 835 Pseurtlsiihiachlum. 720 Pscudocryptus 347 P.-'eudddiiiiura 63 l'seiulovlplo 450 Pslcliacra s. g. 129 Psilocera 641 Psilodora 124 Pslloinasiax 148 PslIdUotus 647 P.silophrys 624 PsUosema 119 Pslthyrus 961 PUTOchellus 912 PU^romalus 653 Pleronus 40 Ptprothvlx 685 Pycnocryptiis 205 Pygostolus 498 Pyracmon 418 Pyramidophoru-s... 171 Rhalidepyrls 72i Rhaciiniitus 465 Uhapalpa 923 Solenop.sis 819 Siilleiella 884 Spalaiigla 669 SpanilUcnus 370 Sparasiiin 760 Spallilus 459 Spliiertjpyx 481 Splieclus 865 Sr.hecodes 921 Spheciiphaga 330 Spheglgaster «65 Sphex 861 Splilnclus 286 SplUchncumon 169 Spllocryptus 206 Siiilumena 854 Spllumlcrus 757 Splloiele-s » g. 169 Splnolla 787 Spiniilla 228 Spuilœa 306 Simdastica 413 Slauropoclonus 4^i5 Stells 9.i9 Stenamma 813 St<'nar;piis s g. 211 Stenlclineumon.» 9. 159 sleiiDcera 612 Sienoceroldes 612 Slenocryptns 218 Stenodnntus 180 Sfonomacrus 295 SriMiiimalus 6'i4 Slpiiiimestii.s 693 Sirnomutilla 828 Stoplianu.s 146 Sierutriclius 2iO .Stibentes J. (7.224 Sllctnmlschus 601 Stlctoplstlius 394 Stigmus 852 Stllbnps 256 Stilhnia 587 Stllhum 790 Slllpnus 233 Stiphro-omus 356 Stlzns 866 Stomoctfa 688 Slivhl.iciM-a 519 bis Stn imboceros 71 StranKylogaster .... 70 Strongj-loKnathus.. S09 Styliicryptus 223 Sychnoletcr 367 Sglaon 884 Symmnrphns, s.fl. 911 Symphya 535 Svmplesis 697 Synacra 756 .Syndipnus 308 Synergus 100 Synetaeris 415 Synodites 307 Syncmellx 313 Synnphrus 102 Synnpucas 773 Synl(ima-. M. T... croit se souvenir que la perche aurait uno hauteur de 7 à 8 mètres. En tout cas, l'appareil dépasse largement le toit de la maison, généralement sans étage, près de laf|uelle il est installé. Ces renseignements, recueillis à la hâte par un touri.ste que la question n'inté- ressait pas parlit'ulièrtMnent, mériteraient peut-être d'être vérifiés, sans négliger deux faeteurs qui peuvent avoir toute importance dans le cas particulier : île et vent. Boigny (Loiret). A. Chappellier. Invasions de Pieris brcuisicœ (Réponse <à la question de M. G. Dupuy, Feuille des Jeunes Naturalistes, n" 4ô7). — La station entomologie pie de la Faculté des Sciences de Rennes a reçu cette année au moins 16 lettres de cultivateurs demandant les moyens de détruire les chenilles de F. bnissira. Ces Ki demandi'S émanaient des départements suivants : Lozère, Nord, Vendée, Indre-et-Loire, 8eini', Finistère, Gard, Dordogne (-2), Rhône (2), Charente-Inférieure (-2), Haute-Vienne, Corrèze, Oise. Trois de nos correspondants : de l'Oi.se, de la Charente-Inférieure et surtout de la Dordogne, se plaignent d'invasions à peu près aussi désîistreuscs que celle signalée par M. Dupuy dans la Charente. Rennes. A. Vuillet. 52 Notes spéciales el locales. Même sujet. — A Zurich, où j'habite, les chenilles de Pieris hrmncce ont été abon- dantes cette année, beaucoup plus qu'à l'ordinaire, surtout la génération d'août. De nombreux jardins potagers ont été déva.^tés, mais les jardiniers commencent à savoir que pour prévenir une destruction certaine des choux, il faut écraser les paquets d'œufs sous les feuilles, avant l'éclosion des chenilles. Autrement on ne vient plus à bout des chenilles, ni les oiseaux non plus. A la fin d'août, j'ai vu dans les environs immédiats de la ville d'Ulm, en Wurtemberg, dix hectares de jardin entièrement dévastés, surtout les choux pommés et les espèces plantées un peu plus tard que les autres. Les gros choux ordinaires avaient les feuilles larges totalement dévorées, tandis que les têtes étaient intactes. De gros choux-fleurs ressemblaient à de grands balais aux branches écarquillées et sans trace aucune de parenchyme. Il y a eu là une éclosion particulièrement abondante de la .seconde génération; elle a passé inaperçue jusqu'au moment où il eût été impossible d'écraser des milliers et des milliers de chenilles, tandis que pour détruire les œufs, il suffit de les arracher de la plante. Quelques personnes prétendent que les mêmes chenilles se sont aussi attariuées aux haricots, mais je n'en suis moi-même pas certain. Il est intéressant de comparer les données de diverses contrées au sujet de ce fléau d'un nouveau genre. Zurich. D'' L. Rollier, prof, agrégé. Glands de chênes truf fiers. — Un correspondant étranger me demande où il pourrait acheter 100 kilos de glands frais originaires d'une localité où, en toute sûreté, se trouvent des truffes (Tuber melaiiosporum). Quelque lecteur de la Feudle des Jeunes Naturali.'s circonscrits. 54 E. liAUAUD. — Sur l'élhologlu cl les parasiles de Laiinua leuzeœ F. que je l'ai coiistaniincnt i-eiicuulirc, vt\ loulles isolées assez voisines les unes des aulres. Lorsqu'on ouvre, vers la lin de juillet, les capitules lleui'is de >S. dubiu, on trouve, dans un certain iiondue d'entre eux, une petite larve de Cuicu- lionide qui dévore les akènes. Suivaid toutes probabilités, la destruction des akènes s'effectue inétluMl!(]ucnienl, la larve passant successivement de l'un à l'autre, après consommation complète de chacun d'eux; en fait, je n"ai jamais observé deux akènes simultanément entamés. Le nombre des akènes détruits est, par suite, corrélatif de l'âge de la larve parasite : le même capitule ne lenfti-me qu'une laive. Ce derniei' fait doit se i-appi-ocher de la quantité restreinte de noiiriituie : cinq à six akènes ne sauraient sufllre à la consouunation de plusieui's lai-ves. Sans doute, bien que je ne l'ai jamais constaté, on peut admettre que deux ou plusieurs larves pénètrent dans un même capitule; mais s'il en advenait ainsi, ou bien elles seraient contraintes d'émigrer par suite de l'absence rapide de matériaux nuti'itifs, ou bien elles mouiraient d'inanition. Les deux liyi)othèses sont également plausibles; que l'une ou l'autre, ou une troisième, léponde à la l'éalité, le fait constaté reste exactement vrai; i! traduit une adaptation très étroite entre l'hôte et le parasite. Je remarque, en effet, qu'un cei-tain nombre d'autres composées, Cenlaurea jacea L. ou Cuk'nduta an-ensis L., dont les capitules lenferment de très noml)reuses tleurs, abritent fréquemment plusieurs pai'asiles de même espèce ou d'es- pèces différentes, sans que, pour cela, la destruction des akènes soit néces- sairement complète. Il paraît bien, aussi, que tous les akènes d'un capitule de Stœhelina dubia sont nécessaires à la larve de Curculionide. Si, à la fin de juillet, on ne rencontre guère que des larves en divers états de croissance, dès la fin de la premièi'e quinzaine d'août on commence à ti'ouver des nymphes et des adultes. Ceux-ci occupent la place des akènes dont il ne reste d'autre trace que les aigrettes très complètement développées, les tlleurs ayant définitivement passé. J'ajoute que la destruction est très nettement limitée aux akènes, toutes les autres parties du capitule restent intactes. Tandis que les larves, essentiellement mobiles, se déplaçant dans le capi- tule au gré des besoins, ont une situation relative inliniment vai'iable, les nymphes et les adultes affectent, au contraii-e, une situation fixe : ils sont dressés, l'extrémité céphalique regardant vers l'ouverture du capitule. La nymphe n'est pas nue, mais enveloppée dans une sorte de cocon cylindrique, reposant, par une base, sur le réceptacle. Ce cocon est fait de détritus pulvéïulenls, vraisemblablement des déjec- tions, agglutinés par uup sécrétion. La paroi de la surface latérale du cocon est relativement mince, tandis que la panii de la face sui>érieure a une épais- scui' d'environ 2 millimètres. L'imago se présente dans la même situation que la nym|ihe, mais il est à nu dans le capitule, avançant son rostre au-dessus du plan de l'extré- mité basale des aigi-ettes. Il Peiulaid liiute la seconde qum/.aine d'août, j'ai trouvé dans les capitules soit des larves âgées, soit des nymphes, soit des adultes. De ces derniers, j'ai pu recueillir un certain nombre et je les ai soumis à l'examen de M. L. Bedel dont chacun connaît la parfaite compétence et l'extrême servia- bilité. M. L. Bedel rapporte le parasite de StœhPlina duhin L. à Larimr^ li'iizae Fabre. Cependant, il n'y a pas ulentilé absolue entre le curculionide de S. dubia et Latinus Icnzea'. Le premier est sensiblement plus petit : K. Ku;\U). — Sur Vélhuluijie et les parasiles de Larinus Ipuzox F. 6.') la taille de L. lenzi'n; est de tt à 7 millinièlies, tandis >iiic le Larinu.i de Slii'lirlina iw dc'passe (las ■'/ à 5 inilliiiièties. (i'esl une vaiji'té nainr très caracléiisée tiiie M. L. Uedel déciil sous le nnni de Larinu.s stœh., 1908, n" 15). * 56 E. Rabald. — Sur l'éthologie et les parasites de Lannus leuzex F. rôle et, par suite, s'excluant ? S'il en était ainsi, Lannus leuzex s'attaque- rait à l'un ou à l'autre, suivant les régions. On connaît d'ailleurs des laits expérimentaux de cet ordre; on connaît aussi des parasites qui vivent sur des liôtcs variés, sans subir de modifi- cations ap|)ai'entçs. Cette indillérence, au surplus, n'est pas plus ivellc que la spécilicilé ; le parasite se mudilie nécessairement en cliangoant de milieu; mais, d'une part, les modifications physiologiques ne retentissent pas cons- tamment sur la morphologie, tout au moins d'une façon appréciable, et, d'autie part, ces modifications ne sont pas constamment détinilives; elles cèdent devant un changement nouveau. En summe, la (|iiostion n'est pas simple. Larinus leuzeie en présente un cas particulier fort intéressant, qu'il serait instructif de reprendre expérimentalement en faisant passer sur une plante des individus recueillis sur l'auti-e, et inversement. m Les iclalioiis de la plante et de l'insecte qui nous occupent appellent d'autres remarques. J'ai dit tout à l'heure, que le charançon adulte se ren- contrait dans des capitules épanouis, dont les graines étaient complètement fermées. (Jette constatation entraîne à penser que la lai-ve ne s'attaque à Stœkelina dubia qu'une fois les fleurs écloses. Si, en effet, la laive péné- trait plus tôt, dans la tleur à l'état de bourgeon, la destruction des ovaires entraînerait l'avortement du capitule dans son ensemble. Il n'en pourrait être autrement, étant dunné le petit nombre de Heurs, 6 au maximum, qui constitue le capitule de S. dubia. Dans d'autres Composées, à Heurs très nombreuses, les événements seraient tout différents. Un conçoit très bien qu'une larve se développe entièrement dans un capitule de Cenlaurea jaceu, par exemple. Le parasite dans son jeune âge détruit seulement quelques Heurs sans porter atteinte à l'ensemble des autres. Celles-ci ont le temps de grandir, les graines ont le temps de mûrir avant que la larve soit en étal de les attaquer. En de telles circonstances, la nourriture augmente au fur et à mesure que les besoins de la larve deviennent plus considé- rables ; même l'augmentation de la nourriture dépasse les besoins de ia larA'e, puis(pie les graines ne sont pas encure épuisées lorsque survient le momenl de la nymphose. Il n'en va pas de même ici. Un capitule jeune de S. dubia serait rapi- dement détruit par une petite larve. D'ailleurs, on rencontre, je l'ai dit, des capitules développés dont une ou deux des six graines sont encore à peine entamées. Un ne saurait donc douter que le parasitisme des capitules épanouis ne soit un parasitisme tardif. Par là aussi s'explique très simple- ment l'absence complète de toute déformation de la tleur traduisant à l'exté- rieur la présence d'un Larinus. Je n'ai pu, à cet égard, discerner le moindre caractère extérieur. C'est à peine si, dans quelques cas, le pinceau des aigrettes des fleurs atteintes m'a paru plus resserré. La question est donc de savoir où vit la larve de Larinus Stœhelinse au début de son existence. 11 n'est pas vraisemblable qu'elle vive d'une vie libre au sortir de l'œuf et qu'elle s'enferme secondairement dans un capitule de Composée. J'ai soigneusement examiné les feuilles et les tiges de S. dubia sans jamais constater qu'elles aient subi le moindre dommage, sans jamais rencontrer la moindre larve en train de les dévorer. Par contre, j'ai cons- tamment observé sur une môme plante, ù côté de capitules épanouis renfer- mant des graines niùies et un parasite, des bourgeons lloraux avoités à une phase assez précoce de leur développement. La pluparl de ces bour- geons, vides d'habitant, étaient complètement vidés de tout contenu Moral; l'involucre seul restait. Un tout petit nombre renfermait encore une larve K. llviiALb. --- Sui iùLluduyLC cl les parasilcs de Lariuua Icuzi'u: ï. Ô7 ijui avait, d'aillciiis, à peu pi'ès l'i)!!!^^ la snl)-^taiiC(' des ovairos. Los boui-- gt'uiis villes prOsi'iilaii'iil un oiiiice tirculaiie, tie un iiiiiliini'lie eiivirun de iliainètre, situé latci-aleinenl au niveau même de la plaie occupée par les ovaires : c'est éNidcmmrnt un nrilicn de snitie. i/existcni e (l( lituiigenns lloiaux avortés coïncide toujours, sur une |il(uite, avec la |irescnce de Lariiius dans des lleuis •'•paiiouics. Inverscniml, je n'ai pas rencontré de parasites sur les plantes dont tous les cajiituli's étaient nornuilenient uéveloppés. Vers la lin de mes recherches, je ne m'ar- rêtais aux loulïes iie ^'. dubui qu'api'ès avou aper«;u des houigeons ahortifs. Ces considérations et ces laits m'ont conduit h l'cconstituer la vie des larves de Luiinufi de la larnn suivante : L'd'uf est vraisiMnlilahlenirnt pimdu dans de liés jeunes bourgeons llo- raux de Shehi'liua diibiu: il \ siiliil les premières phases de son dévelop- pi'iiient el y atteint l'état de larve. Celle-ci trouv.i à sa portée les ovaires rii Mlle (le luiinalion, elle s'en nouiril et les absorbe enlièrement, laissant le lioiiigeiin réilnil à son involucre. A ce moiiient, la larve n'a d'autre altei- iialixe que de mourir de faim sur place ou de sortir pour aller chercher pâture ailleurs. C'est pounpioi, perforant l;s bractées de l'invohicre, par le chemin le plus direct, elle sort du bourgeon devenu stérile et se met à la recherche d'un autre bourgeon. Suivant toutes probabilités, l'action du parasite a ronsidérablemenl ralenti la croissance du bourgeon initial. I.a desiruclion progressive des ovaires limite l'expaiisidii du capitule, et, d'aui.re part, les peliti'S dimen- sions de la larve rendent assez lente la destruction, l'ar suite, au moment où la larve abandonne le capitule vidé, les bourgeons intacts, certains il'entre eux tout au moins, commencent à s'épanouir. Ce sont ceux-là évi- drmineiil que choisit la larve; elle s'y introduit par les voies naturelles, se taulilaiil de haut en bas entre les graines déjà bien ['(jrmées. Kn fait, l'invo- liicic des caiiilules eclos, mais parasités, ne présente aucune trace exlé- I iiiiri' d'elfraction. Je me suis demandé si, d'un bourgeon lloral non épanoui, la larve ne pénétrerait pas dans un second bourgeon également ferme pour n'aboutir au capitule éfianoui qu après ce second passage. L'examen di' divers bour- geons avortés permet de répondre négativement à cette h\potlièse. Ces bourgeons, en elfet, étant fermés de toutes [larls, le parasite devrait se frayer un passage en perforant en un point quelcon(|ue les bractées de l'involucre. Ur, je n'ai jamais trouvé de larves dans les bourgeons avortés présentant un orifice arliliciel; cet orilice est nécessairement un (jriilce de sortie. En (lulie, l'étude attentive des bourgeons avortés renfermant encore une larve ne révèle aucun indice (le perforation ancienne ou récente. Je me crois donc autorisé à conclure que la larve de Lurinus Slœhelhue effectue bien une migration, mais n'en effectue qu'une seule, qu'elle passe directement d'un bt)urgeon lloral à un capitule épanoui, l'énétranl dans ce dernier paï- en haut, elle s'insinue jusqu aux akènes déjà fort dévelo[)pés qui lui four- nissent toute la nourriture nécessaire pour aboutir a la nymphose. Le trajet parcouru à l'air libre par la lai"ve doit être parfois assez long, car elle ne paraît pas profiter souvent des facilités que lui offre le mode d'inllorescence de St. dubia. La plante possède générulemeni, en effet, deux ou trois capi- tules sur un même rameau. Ur, il est pres(]ue constant de rencontrer un seul capitule parasité sur trois capitules voisins épanouis, et de rencontrer également des capitules épanouis, mais indemnes, à côté de bourgeons avortés. Par contre, il est vrai, on trouve des rameaux dont les deux ou trois bourgeons lloraux sont avortés. Le premier fait, capitules épanouis indemnes à côté d'un bourgeon para- 58 E. Uabaud. — Sur iéthologie cl les parasites de Laiinii^ Inizeae F. site, s'explique par les différences de développement qui existent pour les capitules dun même plant. 11 advient, sans aucun doute, que les capitules indemnes voisins d'un bourgeon habité sont encore clos lorsque la larve est en quête d'un asUe. Du reste, on pourrait se demander si ce retard de l'épanouissement ne résulte pas d'une action indirecte du parasite sur l'ensemble des bouigeons d'un i-ameau. Quant au second fait, la des- tiuction simultanée des bourgeons d'un même rameau, il tendrait à laisser croire que la femelle dépose successivement ses ceufs sur des bourgeons voisins les uns des autres. Quoi qu'il en soil, il me pai-aît hors de doute que la larve de L. stœhdinai ellectue une migration et une seule au cours de son existence, et que son hôte de deuxième ordre est un capitule parvenu à un développement presque complet. Sur son hôte de premier ordre, elle détermine une action destruc- trice pure, qui n'entraine aucune défurmalion plus ou moins send)lable à une zoocécidie; l'état du dévcluppement de sou hôte di' deuxième oi-dre s'oppose, pour sa part, à toute action morphogène dans le sens que j'indique. C'est dans le second hôte que la larve subit ses deniièies iuétamoiphoses et passe à l'état de nymphe, puis à celui d'insecte parfait. Celui-ci paraît peu pressé de mener une vie libre. Bien que, pour sortir, il ait devant lui les voies ouvertes, il demeure immobile au fond du capitule, au-dessous des aigrettes, ayant acquis tout son développement. IV La migration effectuée par la laive jeune de Larinus Stœhclina;, dont la réalité s'impose pai- l'examen des faits, conduit à certains rappnichcmi'nts et pei'uiet ue conqjiendre le parasitisme dont est victime le Curculiduide. a) On connaît le Larinus nidijwam Guib. (= L. miUel'icus llamb. = L. ■subrugusus Chev.j qui nidifie à l'air libre sur les tiges d'un Eclmops. Cette manière de procéder peut laisser croire que la larve vit constamment au dehors. Mais l'observation de L. slœhelinœ entraîne au contraire à admettre que la larve de L. ludijicuns vit à l'intèi-ieur des capitules d'Echniop.s, mais qu'au lieu de conslruiie sa coque à la place des akènes détiuils, ainsi (pie le l'ait L. slœheliïiif, elle sort de son hôte pour bâtir sa coque à l'extérieur. Nous savons, d'ailleurs, que divers Curculionides du genre Apion aban- donnent également l'intérieur de leur plante nourricière pour se Iransformei- en nynqjlie sous terre. 11 n'y aurait donc là qu'une modalité paiticulière d'un phénomène assez géneial. b) Les parasites qui se développent aux dépens de Larinus siœhelina: appartiennent à trois espèces différentes : l'impla roborator L., Earyloma atcrrinia Schranck, Piernmalus elevaius VValker (1). J'ai rencontré les premiers soit à l'état de nymphe, soit à l'état adulte dans le nid même cons- truit par le Chaiançon; les deux autres sont sortis sous mes yeux de deux nymphes et d'un aoultR du Curculionide. Aucune hésitation n'existe donc sur le fait que les larves de ces hyménoptères sont parasites internes de L. Slœ- helinœ. Or, nous sommes suffisamment instruits, à l'heure actuelle, sur les mœurs de ces parasites pour savoir que les œufs dont ils proviennent ont été introduits par piqûre, soit dans la larve, soit dans l'œuf même de leui' hôte. Il n'est pas prolialile que la femelle de l'un ou l'autre des hymé- noptères ait pondu directenient dans l'oaif de Larinus. Ce dernier est direc- tement déposé dans un bourgeon floral de S. dubia où il se trouve eflica- (1) Je dois la détermination précise de ces trois parnsites à l'obligeance de MM. R. du Buysson et J. de Gaulle. Je tiens à les remercier très vivement ici. !■:. i;\it\i I). — Sur l'rllinhigie el les parasiles de Larinus leuzeœ F. 59 crment protégé contre toute atteinte du dehors. La larve de Uirinus est-elle, elle aussi, à l'al)ri de tcutc inoculation lorsqu'elle es! renfermée dans le JpHurgeon ? il n'est pas cei'tain ipi VIh; soit défendue contre les attaques des femelles i\r l'itnjila nilxiralnr. On dit, en elîot, que ces femelles, dépistant l'existence (I une larve dissimulée à l'intérieur d une tigi' ou d'un bourgeon, insinuent leur tarière par les moindres tissures el atteignent ainsi leur victime, l^es choses se passent peut-être ainsi dans le cas (|ui nous occupe ; il n'est pas et chrynilide. — Clienille allongée, cylindrique, faiblement atténuée aux extrémités, rase, lisse. Tête globuleuse assez petite, testacé i-oussàlre. Robe d'abord vert clair, puis, après la troisième mup vei-t rous- sàlre tirant sur le terieux. ponctué de vert foncé. Li,c;ne (hirsaln nulle, remplacée, sur chaque intersection, par un gros point ohlong, ver! foncé; sous-dorsale Une, verte, continue, jaunâtre en dessus. Sligmatale assez large, tremblée, blanchâtre. Ventre vert blanchâtre. Stigmates ovoïdes blancs cerclés de noir; pattes écailleuses jaunâtres, ventrales concolores. Cette chenille, de mœurs nocturnes, et que Ton doit chasser à la lumière, éclot en automne, se nourrit de plantes fort variées, et particulièrement de Cislus albidus et C. salLH:e[uHus (Siépi), et, après avoir hiverné, se chry- salide en terre, au printemps, vers la fin de mars. Papillon. — Thorax jaune pâle marqué de quelques points noirs. Ailes supé- rieures, d'un jaune d'ocre clair, ayant l'espace médian occupé par une ombre légèrement noirâtre dans laquelle sont inscrites les deux taches ordinaires, concolores au fond. Espace terminal un peu teinté de rougeàtie. Lignes médianes doubles ou triples, onduleuses et dentées; les dentelures de la coudée marquées de petits points jaune clair. Subterminale onduleuse, jaune clair. Frange un peu festonnée, jaune uni. Ailes inférieures d'un blanc pur chez le cf; grises chez la g. — 36-40 "/". — En septembre. — Midi, Ardèche. Ohs. — L'intensité de l'ombre médiane varie quelquefois beaucoup d'un individu à l'autre. Parfois, elle est nulle ou presque nulle et alors la surface de l'aile est, tout entière, mêlée de jaune d'ocre et de- rose foncé; d'auties fois, elle est très prononcée, formée d'un semis de petits points noirs et bordée, de chaque côté, par une bande rose pâle; la subtorminale remplacée par une série de traits sagittés formés d'atomes noirs. ^&' XI^Y. — Trigonophora flammea Esp. Chenille polypbage déjà indiquée comme parasite de diverses Renon- culacées: voir Ficaria ranunculoïdes (F. d. J. N., XXXIV, p. 134 = Phlogo- phora [lammca). A l'occasion se nourrit des Cislus iSiépi). Chrysalide d'un brun rouge, étui des ailes plus sombre; dans une coque en te ire. XLVI. — Brotolomia meticulosa L. Cette chenille très polyphage a déjà été indiquée comme parasite de diverses Crucifères, en particulier de Brassica alciacea (F. d. J. N., XXXVI, p. IfiO), signalée sur les Cistits, par Macquart. (Souvent parasitée par le Hraconide MicrnpUtis tuberciiHlera Wesm dont le cocon est gris brun, cannelé entièrement). XL VII. — Ampiiipyr\ effusa Bdv. Chenille et chrysalide. — Chenille épaisse, rase, ayant le 10' anneau relevé en pyramide. Robe d'un beau vert pomme avec des lignes distinctes. G. Goriiv et J. Oi'IGNON. — Insectes parasites des Cistinées. 65 Cctlp clifiiille, très polypliage, «'■flot on décembre, hiverne et se chrysalide en iivi il ilaiis une rtniiu' de suii'. I.ii dui'éc de la clirysaiidjilion est d'ciiviinn six st'iiiaiiii's. — Sur Cisliis dlliiiliis (Uoiiast). l'djiilloti. — Ailes siipôrit'Mri's airondiis au ii(»rd marginal, d'un gris hrunàtri' fuii;,'ini'ux, luisanl. In point nnir ;\ la l)aso de l'aile; 7 ou 8 autres ,1,'nis imints jjrun nnir à la cnti'. lignes |)ou distinctes, grisâtres: les deux Mii'dianrs iKiiHlées do lirun: la coudoo ioslnnnéo suivie d'une série de points lilanchàtros cnlrocniiiiant li's iiitvuios ipii ^ni\[ noires. Ligne subtei-ininale inleii iuMpuo, suriiinnlee (le ijnelipifs liaits noirs sagittos. Taclios oïdiiiaiies assez grandes, ni'tles, un peu plus clairos (|ue le fond; la rénil'orine un peu élianglée, taelioe do noir on haut ol en bas; ces doux taches séparées par une (iiubre noire (jui leparait au delà de la réniforme. Tache claviforine bordée île noir, s'appu,\aul sur un |iiiinl noii'. Frange cnncnlore, double, festonnée et précédée d'une ligne di' points noirs bordés do gris. Ailos info- riouros ontiéromont d'un gris fuligineux, ainsi (pie la frange. — 44 "/'". — France méridionale. XLVIll. -- Ci.EopirvN'A lîvKTicA Ramb. ClwniHc cl cliriisiiUde. — Tète petite, d'un noir luisant à côtés tachés de roux, ayant, on avant, doux pelils traits blancliàlros unis par en haut. Holio brune ou noii'àtre, pâle en dessous: couverte de tubercules blancliAties portant des poils roux fauves ou blanch^itres, disposés en étoile, plus longs on arrièi'o et sur les côtés. Stigmates blancs, oblongs. Os chenilles vivent à découvert, ou société dans leur jeune âge, puis isolées sui- diverses plantes. Sur llelianllunnuin, d'après Uaïubur. Chrysalide épaisse, courlo, obtuse, tl'iui biun ferrugineux, légèrement ponctuée, rugueuse, abritée dans une coque ruussàtre composée de poils et de débris de végétaux. Papillon. — cf. Antennes plumeuses. Corps densément couveit do poils gris variés de biun. Los quatre ailes noires; les supérieures traversées par dos bandes longitudinales, conilucntos, d'un Idanc mélangé de roussàtre. Taches ordinaiies également blanc roussàtre. Ailes inféiieures tachées à la base et traveisées par une bande anguleuse extérieurement. — g presque aptère. — Furope : Andalousie, France Sud-Est. XLIX. — Ci.F.opiiANA Dejeanii Dup. ChrniHe et dinjsniiili'. — Tète petite, légèrement atténuée en avant. Robe gr-is brun assez foncé. Lignes sous-dorsales rouges. Stigmates largement oeiolés de rouge. Pattes brun clair. — Fn juin. — Alange les graines de divers Heliaiillicmiiiii. d'après Rerge (allas, p. 64). l'dpillun. — Ailes supérieures gris cendré, creusées à la côte avec le bord teirainal très laigo. Ligne extrabasilaire bordée de brun mordoré fondu, formant un angle ronti ant du côté do la base: médianes fines, noires, lisérées de blanc et uiuos, au milieu, par un trait noir. Ligne coudée également boidi'o do lirun mordoré, bidentéo jus(pi'au dessous do la cellule, puis for- tement creusée en arc. radio orbieulairc absente: réniforme triangulaire brun bonté de blanc, touchant à la ligne coudée. Espace terminal sillonné do ti'aits noirs entourés de blanc. Ailes inférieures gris noiràtie, plus clair à la base. Frange blanche entrecoupée de gris. — 22 "'/'". — Mai. — Espagne, Provence, Pyrénées-ftriontales. G. GOURY et J. GUIGNON. 'A suivre). 66 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de France. CATALOGUt SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE APPENDICE Liste, par genres, des plantes et des insectes parasités, CITÉS DAxs CE Catalogue Plantes Ables, 3, 4, n, 16, 30. 46. Acer, 19, 47, 49, 65, 90. Aconltum, 960. ^Egopodlum, 87. .\grlmonla, 7, 66. Ajuga, 67. Alchemllla, 32, 59. Alnus, 6, 16, 21. 22, 23, 27, 35, 36, 40, 42, 44, 47, 49, 58, 64, 72, 73, 80, S4, 87. .\mentacées, 947. Amygdalus, 50, .^nthriscus, 33, 83. .\qullegia, 47. Arctium, 87. Artemi.sia, 83. Barbarea, 67. Berberis. 27. Betonica, 81. Betula. 6. 15, 16. 22, 23, 27, 34, 36, 37. 40, 41, 42, 44, 47, 49, 50, 60, 64, 73, 75. Brachypodlum. 577, Brasslca, 67 Bryonia, 922, Bupleurum. .S6, Campanula, 922, 926,956. Capsella, 67. Carex, 45. 68, 77. Carplnus, 6. 42. Cattleya, 577. Cent.-iurea. 92, 95. Cbenopodium, 75. Chlcoracées. 925, 928, 929. rircsea, 84, 87. Cirsium, 75, Clematis, 56, 62, 67. Cochlearia. 67. Conifères. 947. Convallarla, 57 Convolvulus, 954. Cornus. 75. Corylus, 6. 40, 42, 47. 87. Cratœgus, 5. 22, 23, 34. 37, 43, 47. .50, 51, 75. Crucifères, 924. Cytlnnia, 50, Cvtlsus, 94. Echlum, 934. 954. Epllohium. 87. Equl«etum, 77 Ery.simum, 67. Fagus. 19. 21. Festuca, 45, 77. 577. Ficus, .5.52. Fragaria, 6. 25. 32 73, Fraxinus. 42, 55. 58, 80. 81, 84. 86. Galium, 59. 84. Ceranium. 75, 956. Geum, 47, 61, 62. Glechoma. 95, fîlyceria, 68 Graminées. 45. 68, 83 Helleborus, 62. Heracleum, 87. Hieracium. 94. Holcus, 83. Hypochœris, 94, 95. Impatiens, 79. Iris, 56. Jasminum, 86. Juncus, 68, 77. Juniperus, 31. Labiées, 934. Lactuca, 91. Lamium, 87. Lampsana, 91. Larlx, 35, 46. Lasei'pitium, 1. Ligustrum, 80. Linaria, 94. Lonicera, 25. 51, 86. 87 Lotus, 86, 952. Lycopus, 67, 86, Lysimachia, 73, 937. Lythrum, 76, 926. 936 Malva, 954. Melampyrum. 67. Melittls, 934. Menvauthes. 87. Mentha, 86, 87. Mespilus, 5. Myosotis, 68. Onobrychls, 40. Ononls, 954. Orobus, 29. Papaver, 91. 95, 954. Pastlnaca, 67. Petasltes, 87. Phragmites, 9, Pimpinella, 83. 580. Pinus. 3, 4. 17, 18, 20, 30. Pirus, 5, 8, 23, 46, 48, 50, 51. Plantago, 67, 86. Poa, 11, 77, 577. Polygonum, 'i5. 76. 87 Polysticlium. 68, 70, 71. Populus, 6, 8, 10, 17, 19, 2'j, 33, 38. 39, 40. 41, 42. 43. 45, 46. 47, 49, 50, 60. 65. Potentilla, 47, 66, 93, 97. Poterium, 59. Prunus, 5. 6. 22, 34, 46, 47, .50. 51, .54. 87, Psamma. 577. 579. Plerls, 63, 70. 87, Querciis, 8. 16. 19, 27, .'lO. 52, 53. 65. 74, 75, 102, 103, 104! 105. 106. 107, 108, 109. 110. Ranunculus. 26, 58, 62, 63, 84. 85, 87, 956. Raphanus. 67. Reseda. 916. Ribes. 27, 40. 47, 51, 6S. 75. 80, Rnblnia, 40, Rosa, 6. 8, 11, 27, 28, 32, 34, 50, 55, 59. 62, 75, 87, 89. Rubus. 7. 27. 28, 34. 47. 50. ,59, 61. 62, 73, 75, 76, 97, Rumex. 28, 45. 76. SnliX, 6. 8, 16, 22, 23, 24, 25, 27, 38, 39, 40. 41, 43, 47, 49, 50, 73. 75, 84, 87. Salvla, 95. Sambucus, 80. Sangulsorba, 32. Saxilraga, 83. Scabiosa, 25, 922, 925. Sclrpus, 68. Scropbulaiia, 81, 86. Scutellaria, 67. Secale, 11. Sedum, 67 Senecio, 87. Sinapis, 67, 86. Slsymbrium, 67. SoUd.igo, 81. Sorbus. 6, 23, 34, 37, 50, 75, 84, 87. Spiraea, 7, 32, 59, 62, 73, 75, 87. Stellarla, 84. Sympborlcarpos, 25, 86 Sympbytum, 87. Syringa, 86 Tilia, 47, 50, 60. Tragopogon, 94. Trifollum, 40. Trlticum, 11, 577, Tussilago. 87. Ulmus, 16, 33, 40, 64. Vaccinium. 46, 47. Valerlana, 96. Valerianella. 96. Vei'bascum, 86. Veronica, 67, 87, 922 Vlburnum, 25. Vicia, 47. Viola, 76. Hyménoptères Abla, 303. Adelura, 596. Alyson, 862. Am.i«roneœatus, 313. 33.'î. Ammophila. 211, 827 Andrena. S62, 875, 9'i6, .\ndricus, 229. 288, 554, 556, 564, 582, 584, 589, 594, 616, 637. 639, 64.'<, 653. 672, 679, 696, 766. Angitia. 395. Anllastuj, 394. Anihidiiim. 565. 579, 686, 783, 789, 828, 959, Anthophora, 558. 686, 789, 938, 939, 941, 957 Apanteles, 226, 394, 395, 653. 654, 655, 688, 887. Aphidlus, 737. Apis, ,S63. Athïilia, 30.1. 319, 3',3, 370, 395, 583. Aul.acidea. 556, 576, 579. 653. Aulax, 393, 553, 554. 564. 579. 582. 616, 648, 691, 695, Bembex. 791 Binreollna, 946. Blorrhiza, 224, 255, 45'i. 554, 556, 564. 582, 584. 616, 639, 648, 672, 696, 718, 731. Blennocampa, 226, 331, 333. Bombus, 686, 825, 961. Campoplex,395, 396, 403, Casinaria, 395. Celonltes, 789. Cemonus, 143, 258, 559, 782, 789. Cephus, 279. Cei'amius, 789. Ceratlna, 202, 959. Cercerls, 782, 783, 789, 875. Chalicoduma. 558, 565, 686, 783, 785, 786, 958, 959. Chelostoma. 789, 959. Cbrysls, 262, 579, Clmbex, 206. 303, 325, 340, 395, 404. 406, 558, Cladius, 343, 346, 395. Clavellaria, 198, 226, 354, 395. Clytocbrysus, 595. Colletés, 143, 789, 940. 946. Crabro, 226, 579, 789. Crocisa. 875. Crœsus. 247, 303, 306, 351, 370, 396, .501. Cryptocampus, 408, 454, 501, 579. 688, 694, 771. Cryptus, 558. Cvnips, 226. 255, 258, 422, 554, 556, 563. 579, 582, 606, 639. 648, 653, 675, 688, 696, 699. Dasypoda, 825. Dlastrnphus, 556. Dineura, 333. 395. Dolerus. 316, 319, 370. Dryocosmus, 616, 623, 648. Drvophanta, 263, 392, 554. 556. 564, 579, 582, 594, 639, 648, 653, 695, 454. Ellampus, 258. Emphvtus, 207. 213, 218, 225, 340 a, 383, 422. Entodecta, 365, 366, 408. 456, 501. Erlades, 143. 833, 959. Eriocampnides. 365, Eucera, 946. Eumenes. 197, 198. 211. 784, 789, 790. 875. Eurytoma, 616. Fenusa, 226. 366. Formica, 4,S3 bis, 529, 586, 724, 739, 79'i, SOj Gasteruptlon. 207. GorytPS, 825, Halictoldes, 862, 943, 9'i6, Halicfus, 784, 785. 789, 824, 862, 863. 921. 946. Harpactus, 784, 874. Heralchroa, 341. 343, Holcocneme. 7,so. Hvlotoma, 206, 337, 338, 500, 688. J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de' France. 07 Jaous, 255. KullusysiJliinga, 331. KallL-ubucUia. o7U. Luira, >ità. Lusiu>, ii'^. l.t'pluiuurax. 808. l.uuco|)sli, 086. LuUerus. Jlti. Lupiiyiua, lus, -iU-l. *i(i, •izi. -m. -JM, iid. iiai. IJââ. ilU, uni, 3U3, 3U. 3-.J:i, 331, 3'i3, 3Uà, 3Mi, 41«, 4-il, /.«, ÛM, 5&S. U63, libi, 6U7, 608 (I. LyUa, 3M. Ly gu3uueiuatus, 369,370 .Muci'ucuulrtis, 395. 65J. Maciocera, 941. .Macropliya, 498, M.icropls, 9i5. .Vlegacnlk'. 655, 78U. 957, 958. M«lltui'i?a, y.'i2, 944. Mesuneuia. 3U3, 335,380 .Muleorus, 3U6. .Miiiogajler, iii, 2i6. •1-29. -.'.iS, 3y5, 579, 616, 653, 6;)5. 697. MiciuuL'maïus, 333. .Mici'upliu^, 654. .MiiiRsa, 781, 783. 789. .\luillla, 875. .Myiuilca, 529. -Myzlue, 875. Nemalus. 231, 296, 303, 315, 370, 422, 645. .NouiMlerus, 556, 582, 616. 648, 605, 699. Neurutoma, 303, 395. .NlUla, 789. Nunila, 942. Odynerus, 143, 197, 198, 202, 207, 226, 258, 686, 784, 785, 787, 789, 828, 875. Osmla. 143, 197, 198, 202, 207, 558, 559, 565, 572. 579, 686, 699, 784, 785, 789, 825, 833, 946, 958, 959. O.xybelus. 823, 825, Pacliynematus, 282. Pamiiliillus, 911. Paul^cu6, 226. Panuigus, 7S4, 862, 946. Pedla.spls, 556, 616. 648, 695. Pemphredon, 258, 559, 782. Perlclista, 303. 319, 321, 331. 3i3. 380, 395. Phanacl.s, 582, 6'i8. Phllaiitlius, 782. 783, 7S9, 875. Phylldtoma, 365. 366, 422, 478. Pimpla. .558. Plaglotrochus. 579. 64S. Platycainpus, 303, 331. Pœrllnsoma, 338, 395. PollStOS, 281. 875. PompIlllS, 825. 84Ç Pontanla, 2.55. 3ai. 331, 333, 341, 416, 422, 4,54, 458, ,501. .5.54, 570, 602, 633, 699. Prlophnrus,221.346, 422 Prlstlphora, 322, 341, 343, 370, 406, 501. Prosopls, 143, 579, 862. Psen, 258, 782. Pieromalus, SS7. Pteromis, 249, 255, 303, 331. 333, 3'il, 343, 346. 365, 406. 419, 498, 501. 695, 7S0. Rhadinncera, 365. Rhodll<"i, 226, 388, 391. 393, 480, 554, 556, 558, 560. 563. 564, 579, 611. 616, 644, 650, 653, 688, B91. Rhogas. 395, 396. Kluiguga^luia, 348, 351, 353, 356, KliuplilUis, 943. Scillpliron, 197,211.799. Sctiiziicuraj 366. Sculia. K75. ^iculliiuuura, 354, 365. Seiaudrla, 303, 346, 367, 401. Slrex, 8S, 261, 283. SolunlUS, 207. 559. 583. Sphex, 827. Stigiiius, 559. Stizus, 783. Strougylogaster , 303 , 406. Synergus, SS-'i. Synopliru^, 556. Syslcoplia, 943. ïachysptie.v, 784, 825. Tupluuiua, 888. Taxiiniis, 354. Teutlirt.llnes. 402, 911. TenUiredupsls, 198. Teti-aiiiiirium, 807, 809. Tlmaspls. 579. Toinostethus, 217. Treme.K. 260. Trlclilocampus,221,226, 247, 298. 303, 306, 331. 346. Trlcblosoma, 206, 208. 226, 325, 3'iO, 354, 487. Trlgonaspls, 422, 554, 556, 648. Trypo.xylon, 143, 198. 255, 258, 579, 782, 789. Vi' pa, 147, 530, 505, 789. Xeiis, 261, Xest phanes, .579, 653, Xlphydrla, 144, 145, 258. 260. 261, 459, 467. Xylocopa, 834, Coléoptèrca Acmjpndi'ra, h62. Adlmonia, 302. Agelastlca. 395, 911. Agi'llus, 862, Altlca, 520. .^ncylDchelra. 862. .^nobium, 226. 454. 459, 467. 468, 478. 511, 513, 583, .595, 606, 613, 653, 668, 679, 727. .\noxla, 832, Anthaxia, 453, 613. 862. Anihoncmus, 255, 454, 478. 518. Apliin, 454, 478, 49'i, 579, 593, 594. 644, 646, 647, 651. 653, 679, 688, 699, 770, 862. Aromla, 239, 243, 2.55, 2.58. .\stynomus. 237. 449, 451. 467. Atlagpnus, 244. 455. Balanlmi.s, 255, 387, 454, 911. Barkllus, 4.>'i, 679. Barynolus, 499. Bnsirychus, 452. 454, 459. 461. 465 a. 466, 613. 653, 6,56, 730. Bottiynnrtores, 862. Brachiinyx. 616 Braihydpres, 862. Bromiiis, S62 Bnicliiis. 45'i. 468, 478, 580, 593, 594, 616, 639, 651, 653. tno, 862. Bupre«tlde. 4.50. CalUdlum, 237. 239. 259, 269, 467, 507, 508, 509. 512, 518, 606. Carlda, 3H6, 494, 513, 611. Casslda, 567, 616, 673, 688, 699. Ceraiiibyx, 259. Cctoala. 831. Ceullii>rliyDclildlii$,651, 699. CeuUiorhyDclius. 386, 451. 478, 513, 653. Clialco|j|iora. 259. Clioiagus, 699. Chryscibolbils, 862. Clii-ybumela, 399, 699, 911, CIcludcla, 822. Clonus, 229, 499. Cls, 674, 731. Cleunus, 862. Clyius, 280, 508. t'ueorlilnus. 862. Cocclnella, 525. Cora,'bii.s, 199, 245, 862. Crloceptialus, 236. Crloceils. 862 Cryiilialu.s, i61. 656. C'ryptocephalus , 226 , 498, 616 Cryptorhynclius, 255. 259, 454. I).^sytes, 2,55, 259. Dendroctonus, 461, 653. Dlaperls, 513. UlCLTca, 467. Dorcatoma, 513, 731. Dryophllus, 583. Enne.iitliron, 674. Epllaclina, 690. Ergates. 237. ErlrlUnus. 653. Exocentru.s, 453. 467, 494, 495, 499, 583, 613, 614, 727. Exochomus, 690. Galleruca, 395. 628, 673. 689. (iaslrnphysa, 454. Coiiodora, 442. flrarllla, 494. 688. Gvmnttron. 229, 454, 478, 579, 593, 694. Gynan'lrnphi liaiin:i, lihi. llallomenus, 513. Hedobla, 613. Ilesperophanes, 453. Hyla.stps, 656. IlvlfSlnus, 452, 4,54, 455, 459, 462, 466, 579, 591, 606, 642. 668, 688, 730. Hylolrupes, 198,259,467. Ilvlurgus. 466, 606, 643. 653. Hymenorus, 442. Hvppra, 226. Lelopus, 224, 296, 528. Llna, 608, 911. Lyctiis, .583. 613. Lymexylon, 512. Maoronvrhns, 653. Magdallnus.ms. !.-.«, 604 Meclniis, 6.53. 6.57. Melandrya, .508, 512. Melasis. 513. Mellgelhos, 386. 556. Mnnohamus, 453 Monnnvchus, 454. Mnrdella. 493. Mordelllsti>na. 4.S0. 679. Myci>torhares, 512. Nanophyi'S, 616. 678. Nicntilum. 730. Ohpvoa, 259. Ochlna. 459, 462, 478. 653. Orchcsia. 388. 493. 526, 528. Orchestes, 259, 454. 458, 459, 478, 651, 653, 679, 695, 699 Oryclus, 831. Oliorliyiicliu.s, 499. 862. Oxypleurus, 730. Pblœophlbunu,466,642. Plila'uU'lbus, 459. Pbytoaumus, 699, 862, 911. Plssodes, 226, 255, 259. 297. 451, 454, 459, 166, 467, 495, 606, 653. Pœcllondla, 451. Pogonuclierus, 259, 448, 453, 454, 467, 518. Pulydidsus, 862. PolygrapUus, 519 Piluoblus, 467. PsylUodes, 653. Ptlllnus, 459, 462, 573, 613, 614. Plluus, 159, 731. Ploslma, 235, 862. Puiinnict'iius, 144. Hamplius, 661. Uhaglum, 237, 238. 239, 243, 245, 453, 467. Rbluoiyllus, 454. Khlncmiacer. 461. Ulilzotrogus. 830. Hnyncliltcs, 255. 454, 478, 495. 513, 694, 703, 862. Uliyncolus, 766. Saperda, 198, 199, 200, 214, 243, 245, 259, 296, 454, 480, 528. Sculytus. 226, 418, 452, 459, 466. 478, 499, 606, 607, 612, 656, 668, 694, 751. Slnodpndron, 613. SInoxylon, 727, 731. SItones. 862. Sitophllus, 668. Spermophagiis, 862. Spondvll.s, 261. .Strangalla. 464. 507. Strophosomus, 862. Teretrlus. 583. Tetroplura, 2,36. 239, 4.51, 467, 507, .511. Telrops. 606. 694. TImarclia, .520. Trachys, 699 Triplax, 528. Tychins. S62 Lépidoptères Abraxas, 159, 421, 485. .\bro.stola, 169, 170, 487. Aealla, 288, 422, 438, 451, 477. 485, 494, 528. Acheromia, 169. Arldalla, 155, 164, 421, 688. Acontia, 489. Acrobasls. 288. 430, 503. Acrolepla, 407, 485. Acronvcta, 159. 211, 219, 285, 397, 402, 421, 433, 437, 477. 481, 485, 4S7, 695, 698, 699, 766. Agio .sa, 169. Agrcilera. 908. AgTOtls, 159, 167. 169. 198, 285, 399. 426, 433, 435, 473, 476, 477, 4a5, 487, 503, 504. 528, 625, 860. Ahiclta. 192. .395. Amblyplllia. 160. Amicta, 699. Amplild.-isvs. 159. 285, 421, .Amphipyra. 169. 485. An.acampsls, 488 Analtls, 485. 68 J. DE Gaulle. — Catalogue des Hyménoptères de i'rance. Anarta, 169.898, 402, -136. Anlsopteryx. 424, 436, 5i8. Apodla, 49-2, Apuria, 558, 567. Apierona, 416, 570, 616, 653, 671. .^rctia, 159, 255, 477, 4S0, iSS, 528, 654. Argynuis. 148. 155, 169. -■Vi-gyresUila, 422, 579, 655. Arsilonche, 165. 208, 2S5. Alemelia, 485. Bacutia, 252. Bactra, 252. Bembecia. 175, 17d, 2G2, 454. Blston, 285. Boarmla, 159, 164. 173, 434, 485, 486, 505. Bombyx, 206. Borkhausenia, 255, 480. Bolys, 528. BryopliUa, 159, 285. Bucculalrix, 499. Bupalus, 159, 173, 397, 426, 431, 433, 434. Butalls (Scythrisj. 485, Cabera iDliinia), 908. Cacuecia, 159, 189, 252, 288, 422, 480, 485, 488, 494, 503, 653, 694. Calamia, 159. Callimorplia, 159, 428, 433, 444. Callopl.stria. 405. Calocampa, 435, 477,504. Calymma, 159, 185, 411, 688, 692, 699. Caradrina, 159, 169, 399, 417, 422, 426, 477. Carcina, 457, 483. Carpocapsa, 223, 255, 290, 385, 454, 583, 777. Catapk'Ctica, 454. Catocala, 159, 401. 443. 625. Cemiostoma, 229. Cerostoma, 625. Cerura, 159, 285. 401, 403, 428, 477. Cbaerocampa, 169, 171, 446. Cbarœas, 159, 255. Chariclea, 399. Chariptera, 159, 169,198. Cheimatobia, 423. 528. Chelonla (ATCtia), 255. Chllo, 255. Chimabaihe. 625. Chloantba. 169. 437, 504. Cblorooly.stls, 407, 422. Choreutis, 407. Chi'ysoiibanus, 159. Chrvsopora. 492. Cidarla iLarentia). 908. Cilix, 477. Cnephasla, S98. Coctilidion, 173, 286, 474, 475, 528. CœnonympUa, 159. Coleophora. 192, 226, 229, 416, 422, 423, 454, 469, 484, 485, 488, 489, 492, 493. 616, 653, 669. 695. Collas, 654, 908. CoUiX. 485. Concliylis, 252, 416, 422, 438, 454, 489, 492, 504. Coriscium, 407. Cosclnla. 422, 480. Cosmla, 159. Cosmopteryx. 479. Cosmotriche, 165, 169, 208, 433, 477, 679. Cossus, 262. Crambus, 263, 485, 898. CucuUla, 159, 169, 229, 399, 402, 405, 443, 477, 485, 486, 487, 528. Cymatophora, 159, 436, 907. Dasycbira, 159, 405, 428, 485, 699, 766. Dasypulia, 169. Deilepbila, 150, 255, 421, 432. Demas, 428, 433, 699. Deudrolimus, 255, 429, 432. 433, 434, 485, 520, 558, 584, 679, 766. Depressarla, 159, 189, 204, 222, 223, 226, 291, 384. 407, 423. 477, 485, 488, 493, 494, 498, 503, 513, 625. Dlacriïia, 477. Diamliœcia, 159, 169, 172, 285, 443, 477. 4S7. Dlaslictis. 860. Dlclirorampùa, 479, 493. Dlcranura. 159, 172. 255, 402, 411, 477, 766. Diliuia, 173, 331, 485, 487, 505, 908. Diloba, 159, 198. 435, 485. Dloryctrla, 414, 455. 503, 511. Dipterygia, 443. Drepana, 173. Earias. 416, 422, 430, 480, 494, 625. 894. Eidophasia, 416. ElacUista, 485, 496. Ellopia, 189, 475. Endrosa, 159. Ennomos, 159, 285, 505. Ephe^tla, 414, 455, 468. Ephyra, 164, 421. Eplblema, 159, 273, 454, 493, 503. Eplmecia, 860. Epinepliele, 159, 477. Eriocranla, 386. Erlogaster. 172, 189, 192, 2.S5, 698. Etiella, 502. Eucbella ( Hlpocrita I. 159. Euchloris, 159. Euchromysi Conchylis;. 492. Eucosmia, 528. Euproctis, 485, 653. 766. Eurranthls, 159. Eurymene, 159. Euzopbera, 226. Evetria, 159, 226, 250, 252, 255. 263, 290, 331, 384, 385, 399, 407, 422, 454, 479, 480, 488, 503, 583, 595, 650. Fldonla, 506. Fumea, 206, 226, 229. Galleria, 455, 486, 655. Gastropacha, 285. Gelecbla. 252, 253, 3S4, 455, 488, 503, 625. Geometra, 485, 698. Gnophos, 405. Gnopbrla, 159, 172. Goneptei-yx, 155, 163, 405, 407, 434. Gonodontis, 159, 285, 426, 528. Gortyna, 159, 169, 274, 504. Gracilarla, 226, 407, 414, 422, 480, 485, 697, Grapholitha, 252, 384, 407, 414, 454. 455, 480, 483, 493, 503, 650. Gypsonoma, 473. Hadena, 159, 169, 170, 172. 397, 398, 477, 487. Hellodlnes, 422. Hellophobus, 198. llfliothls, 168, 426. Hemitbea. 421, 436. Heterogenea, 226. Hibernia, 159, 173, 221, 411, 421, 422, 426, 485. Hlpocrita, 159, 399, 436. II. imœusoma, 45i, 908. Ili.plltis, 159, 444. Hoporlna, 487. Hydrœcia, 159. 504. IlvgrûcUioa, 285. Hyloicus, 433. 435. Hylophila. 169, 401, 426, 428, 431, 433, 434, 478, 583, 625. Hypena, 159, 405. Hypslpetes l/-a'ru/iii!,41l Incurvaria, 416. Ino, 419, 477. Larentia, 159, 164, 173, 266, 267, 298, 336, 395, 405, 407, 421, 422, i26, 431, 475. 477, 485, 528, 625, 908. Laslocampa, 198, 285. 302, 429, 440, 444, 446, 477. 558, 766. Lemonia, 435. Leucania, 169, 209, 255, 293, 402, 485, 506. Limenitis, 169, 206. Llta, 485. LlthocoUetls, 226, 414, 454, 458, 471, 484, 518, 630, 651, 677, 677 biS, 679, 695, 699, 704. Llthostege, 402. Lobophora, 173, 426. Lophopteryx, 698. Lycaena, 152, 159, 163, 485, 908. Lygris, 173, 487. Lymantria, 159, 255, 421. 430, 485, 528, 616. 654. Lyonetla, 485. Macroglossa, 206, 446. Macrothylacla, 485, 766. Malacosoma, 198, 208, 211, 255, 435, 520, 528, 623, 653, 766. Mamestra, 159. 169. 224, 298. 399, 401. 403, 422, 423, 443, 481, 4S7, 499, 699, 745, 860. Mania, 255. Marasmarcha, 192. Meliana, 189. Melita;a. 159. 407, 4S5. Metoptrla. 908. Metznerla, 454, 492. illana. 161, 263, 409, 419, 479. Minoa, 252. Mlselia, 426. 433. 487. Mompha, 226. 422. Myelois. 483. Naenla, 159, 169. Narvcia, 480. Neptlcula, 458, 484, 693. Nonagrla, 157, 159, 160, 169, 176, 209, 409. Nothrls, 290. 384. 485. 486, 492. Notûcelia. 480. Notodonta, 399, 426. Œnophtbira, 189, 288, 436, 567. 653. 699. 717, 907. Œonistis, 159, 494, 528. Uletlireutes, 251. 416, 422, 485, 493, 625. Opistograptls, 285, 486 Oreopsyche, 699. Orgyla. 255. 405, 421, 423. 477, 485, 558, 766. Orneodes, 454. 479. Ortholitba, 159, 163, 263. Orthosia, 528. Ortbotella, 189, 409, 486. PacliyteBa, 671. Paltodora, 492. Pamene, 288. Pandemls, 263. 469, 480, 485, 528. Panolls, 159, 169. 172. 173. 193, 217, 397, 398, 431, 433, 443, 528, 766. Paplllo, 148, 475. Pararge, 155. Parasemia, 159, 485. Perigrapha, 435. Petilainpa, 160. 161, 263. Phalera, 428, 528. Phlyctœnudes, 169, 490. Pliragmalubia, 159, 169, 170, 198. Pleris, 405, 421, 433. 485, 558, 653, 710. Plouea, 288. 444, 477, 485. Plastenis, 528. PlatyptUia, 485. Plusla, 159, 169, 173, 423, 485, 486, -ibl, K5, 630, 653, 766, 860, 908, 910. Plutella, 187, 422. Poecilocampa. 208, 285, 695. Polypbœnis, 159, 169. 505. Porthesla. 159, 397, 477, 485, 486, 558. Psecadla, 335. Pseudoterpna, 485, 860. Psycbe, 206, 226, 228, 229, 255, 477. 488, 498. Pterogun, 150. Pteropborus, 395, 422, 477, 908. Pterostoma, 498. Ptocheuusa, 4 16, 493, 497 Pygœra, 169, 196, 474. Pyralls, 289. Pvrameis, 159, 169, 485, 654. Pyrausta, 205, 290, 427, 486, 492, 528, 709, 908. Pyrrhia. 426. Recurvaria, 472, 485. Rodophœa, 407, 483, 528. RamialOpisthograptis), 486. Sarrothripus, 401. Saturnia, 169, 206, 653. Satyrus, 421. Scardia, 493. Scodiona, 421. Scoliopteryx, 159. Scoparla, 226, 422, 479, 528. Scopelosoma, 445. Scoria, 173. Scvthris, 178, 416, 485, 653. Selenia, 159, 397. 426. Semasla, 472, 478. Semiotbi.être une dizaine de mètres, étaient seuls envsiliis et non les arbustes du massif. Les grappes et les toiles des Tétranyques descendaient jusqu'au sol, gagnaient les feuilles tombées à une très petite distance seulement, et seulement aussi les rameaux des arbustes voisins en contact direct avec le tronc des ormes. L'invasion était donc plus localisée encore que dans l'observation de M. Bruyant. J'ai emporté une assez grande quantité de ces Tétranyques dans une boîte de carton assez mal fermée, j'en ai eu par conséquent sur moi un assez grand nombre sans avoir aucunement souffert do leur contact. Personne chez moi n'a eu à en souffrir davantage, quoiqu'ils se soient lépandiLS un peu partout et sur tout le monde, leur petitesse leur permettant de s'échapper facilement. Paris. A.-L. Clément. Les Vipères du Ventoux. — J'ai eu cette année la bonne fortune d'étudier les vipères du Ventoux, chose qui, à ma connaissance, du moins, n'avait pas été faite. On avait mis en doute la prés-ence de Vipera herus; j'ai constaté qu'elle se trouve en compagnie de Fipera aspis et fort nombreuses toutes deux; enfin, fait très inté- ressant à retenir, j'ai eu entre les mains plusieurs sujets qui me paraissent se rap- Noies spéciales el locales. 71 pnrtfi- à Vi/tirti Ursiiiii (Bonap), les écailles i-ii 19 à iW rangées, la frontale plus li)n«iif (|ii(! laïKc, têto plus putile, plus alloiiKi'o; la rosU-ti/e- fii conifictnitr une seii/i; iipiralf (M. Il' D' ("licibaut, entomologiste à Avignon, m'avait envoyé une V. heriis (|u'il avait nipportéc a 1'. ('rxiiui, mais qui, d'après moi, est bien V. hcrus). Les gastrott'ges oscillent entre 132 k 1H5, li'S uroslèges, 25 à 23, etc. Je me propose, dans une étude spéciale, d'exposer un faiscenu d'observations prises sur une- certaine (juantité de sujets; je ne [laile pas des colorations, jiresfiue toutes les variétés de robe se trouvent au Ventoux ; il y a beaucoup de sujets (|ui présentent une jissymétrie liilatérale des pla<|Ues céphali(iues. Sainte Cécile. M. MoUROUE. Nota. — J'espère élucider s'il existe véritablement dans le Dauiibiné V. iit t/i/tt-f, car je recevrai l'année prochaine des matériaux en ijuantité et moi-mên iiiimo- ême en i''ill.Mai". ■ ■ M. M. Au jour le jour : /.(i/i/iyriix J'iiii /iii.i III rirons i/t Hiniiii. — Les forêts de pins très étendues qui existent aux environs de Rouen ont été, jusqu' au milieu du mois de novembre dernier, envaliies par la larvi- d'un li> niénoptèic appartenant à la famille des Tenlhrédinidés, 11- Lo/iliiiniK riiii L., (|ui y a causé d'importants dégàt.s. Pour protéger les semis et les jeunes plants de pins sylvestres, l'Administration des Forêts a procédé à des destructions et c'est par mètres cubes que ces larves ont été enlevées. En 1S72, pareille invasion avait été déjà signalée dans les forêts de Rouvray et de Roumare. Cette invasion a-t-elle été puiement locale? A quelles causes peut-on l'attribuer! Rouen. JI. Niiielle. Chniillrx île l'iiris brimaira-. — Siiuiiilii r pn'jiii/t'. — Elles ont été excessivement communes (en 19(J8) en Saône-et-Loire, et les plantations d(^ choux ont beaucoup souffert. Il m'a paru que la variété dite Chou de Milan a été surtout réduite à l'étal de dentelle ajourée. Noml)ie de personnes prétendent s'opposer à la ponte sur les clunix i)ar le papillon l'Iirii/r ilii c/ioii : leur procédé consiste à piquer, dans les plantations de choux, de petites baguettes portant suspendues des coquilles d'œufs. Le papillon, disent-elles, pond sur les coquilles cl les choux restent indonmes. J'ai essayé plusieuis fois et, évidenuiient, n'ai jamais vu un seul œuf de papillon sur les co(iuilles. Saint -Maurice-les-Couches. C. Marchal. Ej /loxitioii de Chainpii/niiitx à M ii/lioitsr. — Du 18 au 20 octobre a eu lieu à Mulhouse, dans une des salles du Mu.sée, une exposition de champignons organisée par M. Jo.seph Hothmullcr, de Lucerne. Les champignons exposés provenaient tous des environs de la ville et des forêts voisines des Vosges. 'Voici un résumé approximatif de la récolte de M. Rothmuller. 6 espèces d'Amanites, 2 Lépiotes, 10 Tiicholoma, 10 Lactaires, 10 Russules, 2 Chan- terell'>s, 2 Cortinaires, Paxillus involutus, les 2 Pi ati'lles communes, 12 Bolets, 2 Po- lyporus, l'Hydnum rei)anduni, Craterellus cornucopioides, 8 Clavaires, 2 Peziza, Sclerodernia vulgare, Aganeus ni'bularis, 2 Hyiiholoma, Arniillaria mellea, Ania- nitopsis plumbea, Rozitis eaperata, Limariuin il)urnum, Rhodosporus primulus, • Suillus ciistaneus, Bovista lycoperdon, Gomphidius glulinosus, Hygrophorus ficoïdes et un certain nombre d'espèces vénéneuses. Malheureusement les exemplaires laissaient à désii'er sous le rapport de la bonne conservation. L'exposition a eu cependant beaucoup de succès et le nombre considérable de visiteurs prouve qu'il y a beaucoup de personnes qui s'intéressent aux champignons et que cette tentative devrait être renouvelée. Il serait toutefois désirable que l'exposition soit organisée d'une manière plus pratique. Chaque champignon comestible devrait être placé à côté de l'espèce véné- neuse av<'e laquelle il peut être confondu. Dans le cas où on ne pourrait pas .se procurer une espèce en bon état, il y aurait lieu de la remplacer par un exemplaire conservé dans de l'alcool. Puis l'exposition devrait être organisée par une association scientifique ou un groupe d'amateurs, et rentré<> gratuite" et non payante, comme c'était le cas k Mulhouse. Mulhouse. Emile Man'tz. ri Noies xpécinles et Locales. A propos de la communication de M. Mantz, rappelons que la Société Mijcolofjique de France organise tous les ans, dans une ville de France, une exposition de cham- pignons cà l'occasion de sa réunion extraordinaire d'automne, et que ces expositions, gratuites bien entendu, ont un grand succès. En octobre dernier, l'exposition de champignons eut lieu à Paris dans une des salles de la Société d'horticulture. Une autre exposition était organisée en même temps au Muséum d'Histoire naturelle, par les soins de M. Mangin. M. le prof. Carlos Porter, de Santiago (Chili), ayant entrepris de rédiger, en collaboration avec M. le prof. C. Houlhert, de l'Université de iienncs. une Faune analytique et descriptive des Orthoptcrcif Je /'Aiiiénijue du Sud. prie tous les natu- ralistes que ce projet intéresse de vouloir bien lui adresser des documents bibliogra^ phiques, des notes de chasse, des indications de localités, et, d'une manière générale, tous les renseignements qui lui permettront d'établir un travail consciencieux et complet. En réponse aux questions posées au dernier numéro, p. 52, voici ce que je trouve au sujet du Coluber elegans : Coluher elegans = Coluher rupeUianua, d'après Patrick Russel (in An account oj livUan Sn-pent^ cidhcU'd on the coast of Coromamlel, London, 1796). C'est celui que les Indiens appellent Katuka rekula poda (A. Mangin, Noi< ennemis et no.i alliés, Tours 1870). Quoique nommé Cohiber, ce serait une Vipera, et dans A.-E. Breton (Merveilles de ta Xature, t. V, p. 470-472), il est dit que Coluher rupellianus, appelé Katuka, est le même que Vipera elegans, Echidna Russelli, triseriatvs, pulchella, dahoia, trinoculus (malheureusement sans noms de parrains). J. G. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE D'' Lucien Mayet. — Etudes des MawmA.fères miocènes des sables de l'Orléanais et des Faluns de la Touraine, gr. in-S", 326 p., 100 fig. et 12 pi. — Lyon, Rey ; Paris, J.-B. Baillière (publication de l'Université de Lyon). Il a fallu un concours de circonstances tout particulier pour que l'étude de l'im- portante faune des Mammifères miocènes de l'Orléanais et de la Touraine n'ait i^as été faite pendant le dernier siècle. Non que les espèces représentées dans cette faune aient été ignorées, mais au contraire parce ciue, jugées très connues, elles ne parais- saient pas justifier une monographie uniquement consacrée à elles. Les matériaux originaux recueillis par M. Mayet s'ajoutent à tous ceux qui ont été rassemblés depuis tant d'années dans la région et qu'il a pu étudier, notamment dans les collec- tions des Musées d'Orléans, de Paris, de Laval et dans quelques collections privées. Les fouilles de quelques-unes des localités les plus importantes sont aujourd'hui réservées au Musée de Bâle. Il est regrettable qu'un musée français n'ait pas pris les devants; quoi qu'il en soit, les magnifiques collections Lockhart, Nouel et Sainjon ont fait du Musée d'Orléans le centre le plus intéressant pour l'étude des Mammi- fères fossiles de la région. M. Mayet a pu constater dans le Burdigalien de l'Orléa-' nais et l'Hclvétien du Bléi^ois, l'existence de : 1 Singe anthropoïde, 19 Carnivores, 2 Insectivores, 6 Rongeurs, 5 Proboscidiens, 2 Anthracotheriums, 7 Suidés, 11 Cer- vidés, 2 Tragulidés, 1 Equidé, 1 Clialicothéridé, 6 Khinocérontidés. 46 espèces se retrouvent dans le Burdigalien, 33 dans l'Helvétien. Toutes sont étudiées en détail par M. Mayet et des planches et figures exécutées avec le plus grand soin complètent cette belle contribution à la connaissance de notre faune paléontologique. Le Directeur Gérant, A. OOLLFUS. Imp. Oberibùr. Ueimes— Paris 16016-08) TARIF DES ANNONCES POUR LA 39° ANNÉE Page entière 22* » 1/2 page 12 » 1/4 — 7 » ^ Les annonces sont payables d'avance. 1/8 — 4 » 1/12 — 3 n ANNÉES ANTÉRIEURES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES Série décennale I (1870-1880), partiellement épuisée. — II (1880-1890). — Il reste encore quelques exemplaires au prix de 30 f r. — 111(1890-1900) 40 Ir. (Pour les Abonnés de la Feuille, réduction de 25 %). — IV (1900-1908), huit années parues (au prix de 6 Ir. par année) ou pour les huit années. .... 48 tr. (Pour les Abonnés de la fhiille, réduction de 25 %). A VENDRE LÉPIDOPTÈRES DO CONGO Environ 600 espèces S'adresser à M. RYCKEBOER (Emile), à Ghyvelde (Nord) Jules DE GAULLE CATALOGUE SYSTÉMATIQUE & BIOLOGIQUE DES HYMÉNOPTÈRES DE FRANCE In-8°, 172 pages. — Prix... 4 Ir. Librairie Paul KLINCKSIECK 3 rue Corneille, Paris. SOMMAIRE DU N° 459 Etienne Rabaud : Sur Icliiologie el les parasitfs de l.ni-iinis h'iizcx, l-"ab., var. f>tœhelinœ liodel. Dr L.-J. Moreau : Lo Ruisseau du Uoud're (forêt de la lucnlagne de Heinis (deuxième notei. G. Goury et J. Guignon : Insocles parasités des CisUnées isu'tle.. Jules de Gaulle : Ajipendice. — Liste par genres des plantes et des insectes parasités cités dans le Calalngué .svsléniatique el biologique des llyniOnoplères de l'rance. Notes spéciales et locales : Notes sur le Desnian des Pyrénées iMyoyalina pyrihiaica (jeot.) lE. Margier). Sur les Tétranyques (A.-L. Cléjicnt). Les \ ipèi-es du Venteux (M. MounccE). Au jour le jour : . " Liipli\rus pini aux environs de Rouen (M. .NiiiKLLE). Chenilles de Fieris brassic.E .C. Mahchal). Exposition de clianjpignons à Mulliouse Emile Mantz). Bulletin bibliographique : Elude des Mainuiiferes miocènes des sables de lOrléanais el des Fuluns de Touraine fDr Lucien Mayuti. BULLETIN D'ECIIIXGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. H. Giraudeau, Lignières-Sonneville (Charente), offre Coléoptères d'Europe et parasites (Acariens non déterminés), en échange d'oiseaux montés, li\res ou revues. Procurera, aux mêmes conditions, tous sujets d'histoire naturelle de sa région. M. L'Host, 24, Clos Obry, rue du Montet, à Nancy, désire échanger Coléoptères et Hémiptères. Offre également quelques coquilles terrestres et marines. M. Vaquez, allée d'Antin, 35, au Ferreux (Seine), offre : belles collect. de fossiles de tout le Tertiaire parisien, du Crétacé de l'Oise et de la Somme, du Bordelais, de la Touraine, du Crag d'Anvers (Belgique), etc., et d'excell. criblures diverses; un choix de roches et minéraux de toutes prov. (plus.de 1,000 var.), contre fossiles, princ. terrains Second, et Primaire. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD 10 NOVEMBRE AU 9 DÉCEMBRE 1908. De la part de : MM. Braun (16 phot.); R. du Buysson (1 vol.. 182 br.); Cossmami (1 br.); A. DoUfus (23 vol., 79 br.); J. de Gaulle (3 vol., 42 br.); D- Gillot (1 br.); Héniel(1 br.); Laville (2 br.); Mieg (1 br.); iMourlon (3br.); Rev. Norman (2"br.); Rabaud (1 vol.); D' Séguin (1 br.). Total : 28 volumes, 312 brochures, 16 photographies. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 9 DÉCEMBRE 1908. volumes (de plus de 100 pages) 5.677 . ^^_,^ ^^^ ^.^^^^j,^ ^^.^_ Brochures (de moins de 100 pages) 41 . /31 ' dioues Photographies géologiques 243 ' 1«' Février 1909 — IV« Sôrie, 39" Année N" 460 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8» Arr.) tes ÂhonneinenU comptent à partir du i" Novembre de chaque année. France et Etrp-nger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. LiO Niimôr^o 50 contlnies IMP. OBEUTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9* Arr.). 1 900 o 4-» ed 00 4-> O u u s •> O > a S (O a -a CO 4-> 09 s ••-H 09 a o "u Ou 03 3 o îz: CO > LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Caeez (L.) (avec coUabor. de MM. Bresson et Mengel). — Mémoires pour servir à l'explicat. de la carte géologique détaillée de la France : Feuilles de Prades, QuUlan et Carcassonne, in-4°, p. 2683-3380 et pi. — Paris, imp. Nationale (Ministère dee Travaux Publics). Oatjstier (E.). — Zoologie à l'usage des élèves des classes de sixième, 11° édit., in-16, 319 p. avec fig. — Paris, Vuibert et Nony. CouPiN (H.) et E. BouDRET. — Botanique, l" cycle, classe de cinquième, petit m-S", iV-411 p. — Paris, Nathan. Dalimier (H.). — Notea pratiques de photomicrogi-aphie, in-18, 35 p. et fig. — Paris, Maloine. Faideau (F.) et Aug., Eobin. — L'Homme et les Animaux qui lui sont utiles, in-8°, vi-136 p., avec 266 reprod. et 4 pi. — Paris, Larousse. — 2 fr. 50. Gaulle (J. de). — Catalogue systématique et biologique des Hyménoptères de France (Ex. F. J. Nat), in-8°, 2 col., 175 p. — Paris, Klincksieck. — 4 fr. Germain (L.). — Mollusques du lac Tanganyika et de ses environs (Résuit, scient, des voyages d'Ed. Foa), in-4°, 101 p. avec fig. — ■ Paris, imp. Nationale. Gravier (Ch.). — La Méduse du Tanganyika- et du Victoria Nyanza. Sa dispersion en Afrique (Résuit, scient, des voyages d'Ed. Foa), in-4°, 15 p. avec carte. — Paris, imp. Nationale. Henry (E.). — Les sols forestiers, in-8°, 496 p. avec 3 diagr., 5 pi. et 2 cartes. — Nancy et Paris, Berger-Levrault. — 7 fr. 50. JouRDE (Ant.). — Etude de quelques moisissures thermophiles (thèse), in-S", 114 p. avec fig. et pi. (Ecole super, de Pharmacie de Paris). — Lons-le-Saunier, imp. Declume. Lecomte (H.). — Flore générale de l'Indo-Chine, 4° livraison (par F. Gagnepain et H. de Boissieu), in-8". — Paris, Masson. — Xa livraison, 6 fr. Lecomte-Denis (M.). — Le Manganèse. Propriétés, Applications, Minerais, Gisements, in-8», 120 p. — Paris, Dunod et Pinat. Legault (A.). — Recherches anatomiques sur l'appareil végétatif des Géraniacées (thèse), in-8°, 247 p. avec fig. et pi. — LUle, imp. Le Bigot. LÉVEILLÉ (Mgr H.). — Monographie du genre Onothera, 3° fasc, gr. in-8°, p. 261- 389 (avec pi. et cartes). — Prix de l'ouvrage, 100 fr.; en souscr., 50 fr. Mangin (L.). — Eléments de botanique, 1" et 2° années, 5' édit. (enseign. sup. des jeunes filles), in-16, iv-419 p. avec 444 fig. — Paris, Hachette. — 3 fr. Mabtonne (E. de). — Traité de géographie physique : hydrogéographie, relief du sol, biogéographie, fasc. I, in-8'', 206 p. avec fig. — Paris, Colin. — Le fasc, 5 fr. NeumAj«\" (L.-G.). — Parasites et maladies parasitaires des Oiseaux domestiques, petit in-8°, viii-231 p. avec 89 fig. — Paris, Asseiin et Houzeau. Poirier (P.), Chaept et Cunéo. — Abrégé d'Anatomie. — T. III : Organes des sens, appareil digestif, appareil respiratoire, appareil uro-génital, péritoine, avec 326 fig., in-8°, p. 1061-1618. — Paris, Masson. — L'ouvrage complet, 50 fr. RiNN (Paul). — Le venin des Vipères françaises. L'envenimation vipérique et la sérothérapie antivenimeuse (thèse), in-8°, 209 p. — Paris, Baillière. Soursac (Louis). — Recherches sur le Black-Rot, in-8°, 27 p. et graphiques. — Montpellier, Coulet. Stodel (G.). — Les Colloïdes en biologie et en thérapeutique, in-8°, 284 p. avec fig. — Paris, Vigot. Vries (H. de). — Espèces et variétés, leur naissance par mutation (traduit par L. Blaringhem), in-8°, vi-554 p. — Paris, Alcan (Biblioth. scientif. internat.). l" Février 1909 — IV' Série, 39'^ Année — N» 460 Ca ^Feuille Des Jeunes ^afutalisfes LIBRARV NEW YOkl UOTaNIC/ (JAKUeN NOUVELLES OBSERVATIONS SUR LA HAUTE VALLÉE DE U VÉRONNE (Cantal) Le volcan basaltique du Suc des Fourches, près Hiom-ès-Montagne (Cantal) Avant-Propos. J'ai [jublié mon premier mémoiro sur « Les Alluvions miocènes et plio- cèiies de la haute vuiiée de la Véionne (1) » un peu précipitamment pour 110 pas faire attendre l'imprimeur de la lievue de la Uaule-Auvergno. Aussi • mes conclusions, un peu hâtives, m'ont l'ait exagérer l'impoiiance des alliixiiiiis miocènes et pliocènes de cette région. Il n'est pas tout à fait vrai de dire que : u les cuulées volcaniques, basalte miucène, brèche, cinérite, basalte pliocène n'y sont que l'accessoire et l'accident » que k l'apport cra- tériel est bien inférieur comme masse à l'apport alluvial », p. 4'J. En elïet, il y a dans cette vallée de puissantes coulées de basalte miocène, des coiigloméiats. des bièches Irachy-andésiliques et andésitiques, renfer- mant des gros blocs d'andésite et peut-être de Irachyte (?), une belle coulée tl'andésile (jue je n'ai pas encure signalée. Enlin les coulées de basalte pliucène oflrenl un beau développement. Cependant, du côté de Riom et surtout dans le voisinage des Arbres, certains basaltes, que j'ai signalés comme pliocènes d'après la carte géologique de l'ouqué, sont probablement miucèiies. J'ai l'intention do publier ^l'aulres observations sur la haute vallée de la Véronne, si intéressante pour le géologue, d'étudier la llorule cinéritique de l'Extrait. M. Cantournet, conducteur des ponts et chaussées à Riom-ès- .Montagne, a eu l'obligeance de me montrer de belles empreintes d'.Unus (jhili)ifjsa GaM'tn. var. foa.sili^ Laur. provenant de cette localité, et un gros échantillon de bois fossile i)roveiianl des champs de Saussac, sur lequel on remarque la substitution des éléments aiidésiticiues aux libres du bois. Enlin, je compte taire une carte géologique détaillée de cette région. cri O (1) Dans ce travail publié dans le premier fascicule de 19Û6 [Revue de la Haute- Auvergne, imprimerie E. Blancharel, Aurillac), sur laffirmation d'un correspondant, j'ai écrit : « Delalo qui a fait l'élude géologique de l'arrondissement de Mauriac dans le Dictionnaire statistique ol historique du Canlal, de Deribier du Chàtelet, en 1858, dit en parlant de la commune de Riom-ès-.\lontagne : Son sol est en partie de nature primitive, en partie d'origine ignée, etc. » ce Or ce n'est pas Delalo, mais bien Louis Robin de Riom-ès-Monlagne, qui a fait la géologie J-"- des vallées de la Sumène, de la Véronne et de la Rhue. I 74 P. Maury. — Ubservalions sur la haute vallée de la Véronne. Aujuurd'lmi je vais décrire le volcan basaltique du suc des Fourches et cLablii' kl sliuligiaphie compliquée des enviions des Arbres. MiM. Uoulc el Lauby mon lail l'hunneui- de visiter ce petit volcan, je les lemercie sincèrement. Je connais bien les environs des Arbres car j'y passe une partie de mes vacances; cependant ce n'est qu'à mon letour des touilles de l'uy-Llourmy, près d Auriliac, que j'ai pu comprendre la sti-atigi'aphie embiouillée de cet endi'oil. Dans les deux coupes que je public, j'ai laisse en blanc les parties inex- plorées et j'ai représenté par des pointillés les contacts probables que je n'ai pas pu observer. Ces deux coupes ne sont pas à réchelle, elles ne sont qu'approximatives; c'est à dessein que j'ai exagéré les bauteurs pour niontier l'impnrtunce relative des ddiérentes couclies slratigi-aphiques. J'en arrive au plan suivi dans celte note, qui est le suivant : 1. Topographie aclueile. 2. Sabxlraiuiii archéen. 3. Miocène : a) Alluvions quartzeuses; b) Volcan basaltique du suc des Fourches. 4. Pliocène : A) Conglomérats, scories et coulée andésiliques ; b) Alluvions, cinériles et basaltes des plateaux. 5. Quaternaire : Glaciaire. 6. €o)ichisions . Topographie actuelle. — A trois kilomètres de lliom, sur la route d'Ap- chon, on rencontre le hameau des Arbres. Ce hameau pittoresquement placé sur une butte ariondie de gneiss graaulitisé est situé dans la com- nmne de iliom-ès-Montagne i^Cantal). Il est à l'altitude de 962 mètres. 11 se trouve sur la rive droite du ruis- seau des Goul'l'i-es qui prend sa source dans le petit cirque d'origine glaciaire de Méallet. Ce petit cirque, très intéressant, repose sur le substratum archéen; il est formé par le suc de l'Etang, le plateau des Blattes et de Fauroux au sud-ouest, par les hauteurs d'Apchon au sud et au sud-est, et par le suc (les Fourches au nord. Ce dernier suc arrondi est placé exactement à l'embranchement des routes de Murât et d'Apchon; U est un peu échancié au sommet, ce qui justiOe peut-être son nom de suc des Fourches. C'est un volcan basaltique bien conservé malgré l'action destructrice du glacier quaternaire. Rien n'y manque, cône de scories, bombes, coulée basaltique et peut-être même l'écliancrure du sommet représente le reste de l'ancien craière. M. Boule a signalé des volcans semblables dans son guide sur le Cantal, notajiiment le suc de Védrines au sud-est de Molompize. Le touriste peut facilement visiter le suc des Fourches à pied. H part de Riom-ès-Montagne (7 kilomètres aller et retour), suit la route de Murât jusqu'à la ferme de la Burlade, de là, il se dirige sur les scories rouges du liane nord, fait l'ascension du sommet (1.030 mètres), où il jnuit d'une vue superbe sur les Monts-Uore, les Monts du Cantal, les vallées de la Véronne, de la petite Rhue et .sui- les mines imposantes du château féodal d'Apchon. Subxtruluni archéen. — Le teiTain primilif est ici représenté par un gneiss granulitisé à l'elief accidenté : mamelon des Arbres et ravin des Gouffres. Uuand on suit la route de ÏMenet à Riom, on passe insensiblement du gneiss normal (Pont de la Mort) à un gneiss granulitisé blanc, formé par des petits cristaux de mica blanc, de quartz, de feldspath et quelques p. Maury. — Observations sur la Haute vallée de la Véronne. 09 j: a o b X i» •o 3 co 3 r3 ci -/3 C3 G. 3 o a s^ipjnojsapsn^ s^qiaoq 'S3U00S 76 P. Maluy. — Observalions sur la haute vallée de la Véronne. enclaves de tourmaline. Celte roche lies dure est employée à l'empierre- ment de la roule. A Cliarbonnal, le caiitonniei-, M. Journiac, m'a signalé un lilon de barytine contenant des petits cristaux de galène noyés dans la limonile. Au village du Bredou, le gneiss devient très feuilleté et passe à une variété de gneiss à œillet (grandes plaques de mica noir) parfois coloré en rose. Enfin à Riom, nous trouvons le gneiss gianulitisé à mica noir, qui se continue jusqu'aux Arbres, où il a été l'objet d'une exploitation importante loi's de la construclion de la ligne de chemiti de fer de Bort à Neussargues. Dans les deux carrières de cet endroit, j'ai pu remarquer que le gneiss granulitisé renferme de petites enclaves de mica noir. Il forme d'épaisses assises souvent transformées, à leur surface, en pegmatile très largement cristallisé. Le mica blanc y est concentré en masses (lames empilées) sur certains points. Des prismes hexagonaux de tourmaline de i)rès de 2 centi- mètres de long convergent vers le même point. Enfin entre les cristaux de quartz et de feldspath, on voit quelques cristaux verts. Allavions miocènes. — Les sables quartzeux sous-basaltiques de cette région s'observent en un giand nombre de points, notamment sur la route de Jlurat, près d'une grange des Arbres, sous la cote 1020, près de la Burlade (voir Coupes), on les a même exiiloilés sur la roule d'Apchon près de la grange de Méallel, on les voil encore à la grange de la iNaslrax (1), ainsi que sous le basalte du ruisseau des Gouffres. Beaucoup de sources de celte région prennent naissance à l'aflleuremenl des sables quartzeux. Ces aliuvions quartzeuses sont souvent argileuses et rouillées par les basaltes qui les ont recouvertes. Les élémenls en sont ordinairement petits, ce sont : des grains de quartz et des petites lames de mica blanc et noir; cependant on rencontre parfois des élémenls plus gros : galets de quartz et de gneiss, roulés ou anguleux. Près de la grange de la Nastrax, les graviers quartzeux sont cimentés par un vrai kaolin, comme j'en ai trouvé de semblaljle à Menel (Grange de M. Vidal). Je n'ai pas encore trouvé de fossiles dans ces aliuvions quartzeuses, ni de silex oligocènes (éolithes) comme à Aurillac. Cependant à cause de leur position slratigrophique et de leur faciès comparable à celui des aliuvions à Ilipparion gracile Kaiip. et Dinothcnum giganleum Kaup. du puy Courny, je rapporte cette formation alluviale au miocène supérieur ou lungrien, sans toutefois pouvoir l'afliimer. Volcan basaltique miocène du suc des Fourches. — Ce qui est vrai pour les aliuvions quartzeuses l'est aussi pour le volcan qui les a recouvertes. Je ne puis certifier que ce volcan est du miocène supérieur les fos- siles faisant défaut, cependant des similitudes de stratigraphie et d'altéra- lion de la roche avec le basalte de Puy-Gourny, près d'Aurillac me permet- tent de croire qu'il est miocène. Le même basalte repose .sous le conglomérat andésitique au suc de l'Etang et aux Blattes. Sur l'autre versant de la vallée de la Véronne, le basalte en question est recouvert par un conglomérat traehy-ajidésitique renfermant une argile avec llorule diatomique et quelques plantes fossiles miocènes (ruisseau de Lagoùt). (1) Les sables quartzeux que je signale dans ma coupe sur le basalte de la grange de la Nastrax, ne sont probablement qu'un placage glaciaire, comme on en observe un à Menot sur la route de Liocamp, au contact du gneiss et du dôme trachytique. p. Maury. — Observations sur la haute vallée de la Véronne. 77 Or M. Marly (1^ vient de sisnialer à l'Aradémie des Sciences, toujours dans le nord du di'partement dn Cantal, à Lutrarde, un basalte niiocèno surmonté par dos arjîik's noicos rnmnio au ruisseau de Lagortt, renfermant une flore piMilieniic, voisine de celle d(- Jnursac. Il est donc vraiscinliiablo de dire qu'à répoque pontienne un volcan basaltique s'est produit sur la rf''2;ion qui nous préoccupe: un cône de sco- ries et de bombes (2) s'est édifié au noid, près de l'emplacement occupé aujourd'hui par le liamcau de la Rurlade l'ce mot si^nilie lieu brillé, cf. scories), une petite coulée de basalte scoriacé s'est prnbnbloini'nt dii'ittée dans la même direction, on en voit encore un lambeau sur la route de Murât, le reste s'est transformé en arsile rou^e. Une coulée de basalte formidable s'est épanchée au sud, dans la vallée miocène, elle a une épaisseur déplus de KO mètres à la canière des Arbres ^'dlitude OfiO mètres^ où on l'exploite poui' reiii|iierrement et pour- faiie des dalles. Sa lai;.'eur est aussi très iiiipiiilaiile. on la suit pendant ionctemps sur la route d'Apchon. La même coulée de basalte se retrouve en face de la cai-rière, à la grange de la Nastrax (V. Coupe). Lfi, elle s'élargit vers Méallel et vers le ruisseau des Gouffres ofi elle se teimine pai- de beaux orgues. Ici. elle descend bien plus bas. ce (pii tendi'ail à pinuvi'r la iienle imp^rlanie que devait avoii- la l'ivière miocène. Il est permis de supposer que ( cite coulée basaltiqui' traverse la mon- tagne du suc de l'Etang pour' réapparaître aux Blattes et se continuer dans Imite la haute vallée de la Véronne. \ la carrière des Arbres, on peut facilemenl éludier les caractères péti-ograiihii|ues de ce basalte. .Te vais en envoyer plusieurs échantillons avec enclaves à M. Lacioix pour le plier d'en faire l'étude microgiapliique. Ce basalte est surtout tabulaire, cependant parfois il devient prisme : route d'Apchon, cascade des Gouffres. La pAte en est très fine, les cristaux isolés d'nlivine, visibles à l'u'il nu. y sont rares. On v remarque des ségré- gations, des inclusions d'aragonile et quelques l'oies modules de péridot: je viens d'y trouver une enclave de la ginssenr du poing, formée par une matière blanche, poreuse contenant au centre du fer oligisfe. Les dalles de ce basalte sont recouvertes par des dépAts de limnnife et quelquefois par des cristaux d'aragonile qui iirend parfois une belle teinte bleue. .T'ai déjfi dit que ce basalte était très alléié. Sous rinfliience répétée des agents almospliéiiinies, il commence îi se diviser en petits cubes fi la sur- face, ces petits cubes se brisent h leur tour pour donner une espèce de wacke friable qui se transforme peu à peu en argile jaune soufre d'abord, puis en argile rouge ensuite par le fait (rniie oxydation plus intense des éléments fernigineux. Il est évident que plus le basalte est scoriacé plus la transformation est rapide et complète. Les belles scories bleues de la Burlade ne tardent pas fi s'oxyder à la surface pour devenir rouges et donner ensuite une argile de la même couleur. Ces argiles s'observent • à la cote 1020. sur le fianc nord-ouest du suc des Fourches: sous le ba.salte miocène au bord i^\) de la roule de Murât fil Paloonlnlocie viiH(''fflIe. — .'iur la flore fofeslle de I.nsnrde 'Cantall. Noie de M. P. Marty, transmi.se par R. ZoiUor. 17 août 1008. — Gauthier-Villare. imprimeur-libraire des Comptes rendus de l'Aradi'mie des Si-iences (Paris). (21 D'après la fraîcheur des scories. M. Rovjle cro.vait qu'elles appartenaient au basalte supi^rimir, mai.<; il ipnorail qu'elles ont ôlù l'objet d'une exploitation. (3) .le ne serais pas ("'lonnc"' que les argiles jaune soufre qu'on remarque andi'siliiine plicw riu- du sue de l'Etanî?. En sortant un peu du eadre de mon travail, j'ai signalé les puissantes formations glaciaires qu'on remarrpie sur la nouvelle lif»ne de etiemin de fer (]r Rort ù Neussargues. Il n'est pas possible d'i^xaminer tous les rontaels. bien souvent iN sont eouverts p,ii- la vi^gt''lation. par des (^boulement* ou eneor.' par l'i'paissour de la montagne. Pierre Mm'ry, Inslilutour, Menet tCantal). NOTE SCR LA FAUNE DES MARES SALEES DE LORRAINE Additions] Pendant ces demières annéf^s. j'ai recueilli dans les mares sal<^es de Lor- raine plusieurs esptVcs qui viennent prendre place dans la faune de ces niaii's i]U(' j'ai étudiée pn'Trdimmenf HSIO et lOOn. Ri^lilrrrs. — .\ Maisal. dans des paux peu salées (S grammes de sel par litre, j'ai observé plusieurs exemplaires d'un beau Rotifére du genre FloaciJt' hirhi ^probablement F. nrvnln Ehr.). .U'rieuies à côte peu courbée; bord terminal légère- ment coudé, d'un cendré ferrugineux claii" surtout au milieu et à l'extrémité de l'aile. Ligne extrabasilaiie formant plusieurs angles dont celui du milieu plus grand rejoignant un auti-e angle formé par la ligne coudée. L'espace médian se trouve ainsi divisé en deux parties dont la supérieure plus grande: dans celle-ci sont insci-iles les taches ordinaires : l'orbiculaire indiquée par quelques petits points blancs, 'a lénifo! me réduite à une petite tache blanche appuyée à un espace obscur. Lignes médianes fines, noires. Frange grise. Ailes inférieures grises à bord terminal plus foncé. — Q identique. • — 23 ""/". — France" .Sud-Est; Espagne, Portugal. LL — ClT.rLUV XERANTHEMÎ Bdv. Clir')iillp rt ihru^alidp. — Très différentes des autres chenilles de CucuUia. Tète o-loliuleuse. obscurément mar-brée. Robe vert un peu jaunâtre. Ligne dorsale, large continue. cani.'' vineux plus clair aux inci.^ions à partir du i'" anneau : sous-dorsale peu visible, large, géminée: stigmatale nette, large, continue, carminée vineux, lisérée de blanc en dessous et englobant les stig- mates blancs. Sur Helianthemiim. d'après l'atlas de Berge, p. 63. PapiUnn. — Abdomen marqué de trois crêtes noires. Aik's supérieures cendré bleuâtre, nuage de miirâtre. 1 ignés peu distinctes du fond : extra- basilaire à angles arrondis avec de petijs frads subtermimux noirs; subter- minale indiquée par des traits longiludinnux. ombrés, assez vagues. Taches ordinaires peu nettes, lavées de roussâtre clair, avec le centre noirâtre géminé. Ailes inférieures blanc jaunâtre clair, avec une large bordure noi- ràti'c : fr-anîre blanche divisée par une ligne noirâtre interrompue, ç iden- tique. — 39 '^r. — Juin. — Montpellier. LIL — OMrv CYMnvLARiT. Hb. Chenille et chrysalide. — Cette chenille di''Vore les gr-aines de VHrlinnlh. rukiavp d'après Berge (atlas, p. 68). Papillon. — ^ Front oi'né d'une houppe sulibifide de poils entre les antenne*. Thorax velu, globuleux. Abdomen très court. Ailes supérieures noirâtres, traversées, au milieu, par une ligne cendré blanchâtre, ondulée, encadrée d'une double s-^rie de petits ti-aifs noirs, placés sur les neivures. Frange entrecoupée de blanc. Ailes inférieures petites, unies, noir uniforme à frange blanche. — 20 ■"'". — France centrale et méridionale Alpes. Pyré- nées. — Vole en plein jour avec b( aucoup de rapidité. LTTL — Cerocaf.a Scaptjlosa Hb. Clirriille H clmisalide. — fett'^ chenille vit jusqu'à sa seconde mue sur HeHiinlIirmiim haUmifdUinii. ensuite devient souterraine et ne sort que pour se nourrir des fleurs tombées de sa plante nourricière, puis rentre dans sa G. Goi'RY et J. GuiGNON. — Inapctet paraïUe.i df! Cistini^ea. 83 cncliolto. En voici la tloscriplion d'après Milii^r•e : « Elle n l'aspprt fl'uno arppntfiuse, est aIlong(5e, cylindrique, un pou att(^nu(^e posK-rieurr mont, sans carrnes, d'un criisi'ilro livide et n'a que doiizo pattes. Si on ne distincruo pas les lipriips ordiiiairos, nn vnit, sur la partii"' ilnrsalp. dos traces d'aiilrcï litrncs. six fi sept, fines, sern'es, (lexueuses. inleiiompues. d'ini vineux clair, et qui ne son! bien indiquées qu'à pai lir du i" serinent. I.a Ic'^le est médiocrement gros.se, plobuleusp. un peu cordiforme, d'un festacé jannAtre, luisante, avec les mandiliiiles et les ocelles noirs. Les six patles écailleuses sonl de la couleiii' du corps et n'ont de foncé que l'extrême pointe; les quatre pattes ventrales et les deux anales sonl aussi coneoloi-es. et on! In couronne bruni'. Le ventre n'a pas de liiïnes. mais il est strié lon^iludinalement de fonssAtre. Les sliiïmates sont ovales et noirs. Ce n'est qu'au moven d'une bonne loupe, qu'on (listin,?ue des poils espacés très couris et blanchâtres. I,es trapézoïdaux el .lulii's iminls iiilifèies ne sont pas visibles. — Celte clTT«niIle nui réussit facilement, sr liaiislniinn dans le -^nble. ;\ une nssez grande profondeur ». — D'avi-il fi juillet, éjxique de sa maturité. Papillnv. — Thorax et tête brun foncé, séparés par un collier blanc jau- nâtre; palpes ayant les deux premiers articles aplatis, velus, les derniers nus. ^rrèles. allongés, renflés à l'extrémité. Abdomen gris, effilé, orné h l'exli-émité d'une touffe de poils jaunAti'cs. Viles supérieures brun noirAtre. luisant presipie nirtalliipie. en dessus, traversées, au milieu, par deux bandes obliques, presque droites, l'tme blanc jaunAtre. l'autre brun rougoAtre bordé de blanc extérieurement. Taches oïdinaires noires, forbiculaire seule bien formée, inscrites entre ces deux bandes. Sous ces deux taches se dessine une ligne courbe dont les exti'émilés rejoignent les bandes médianes. Peux lisrnes sublerminales moitié jaunes et moitié roussAtres. couiii^s. dont l'une embrasse la ligne courbe dessinée sous les taches Extrémité de l'aile occupée par une bando blanc bleuâtre. Fi-ange brune entrecoupée de jaunAtre. .Mies inférieures noir roux, en dessus, ornées d'une bande Iransverse et de deux taches blanc jaunAtre. France blanche coupi^e au milieu par une large tache noire. Dessous des quatre aile^; l)lrnic jaunAtre. chaciuie avec un point central noir et une large bande également noire inferrompue par deux taches blanches. — iS ■"/"■. — Espac;ne. - - l^rance méridionale frareV Ohx. — Les différences indiouées pai' Duponchel r\'\], .1.".'^) entre les deux sexes, ne nous semblent nas absolues. T,es exemplaires rf et Q (jue nous avons vus dans la eollr'ction de AT. Dumée. A Meaux, sont absolument iden- ti(]ues pour la (■(inl''nr c\ ]o dessin des ailes. LTV. — Crwimopks ceometrica F. riiomllr ot rltriisnlkle. — Chenille allongée, effilAe; téfe petite, arrondie. T^obe finement striée en long. Trois paires de pattes membraneuse* seu'e- menl. Se tient, durant le jdui-. étroitement appliquée A la plante nourriciéie. Sur la Persicaire (RerceV sur C. sn1v},rlnliiis (Roûast). Chrysalide enfermée dans une coque de .soie blanche et serrée. Papillnv. — .\iles supérieures d'un gris tirant sur le violet, presque trian- gidaires. un peu allongées à l'angle apical. T,ifrne subterminale «innée, irré- gulièi'ement omiirée c]^ noir sur tout son paicours. Entre celle ligne et la moitié i1o l'espaei' bisilaire. d'une |i irt, la nerxnre eoslale et le bord inteiTie. de l'autre, est inscrite une large tache triansrutaire d'un noir velouté traversée par deux bandes droites, obliques, parallèles : la supérieure blanche ou d'un blanc jaunAtre. l'inférieure presque entièrement envahie par ime teinte d'un brun roussAtie. Frange un peu denti''e surmontée d'une série de petits points noirs. Ailes inférieures cendré noirAtre, traversées par une tiande 84 G. GouRY et J. Guignon. — Insectes parasites des Cistinées. blanche, droite, se fondant sur les bords, avec le fond. Frange coupée par deux espaces blancs; le plus grand vers l'angle externe. — Q identique. — 38 "/"". — Mai à novembre. — Centre, Midi." LV. — ACIDAUA LUTEOLARIA Const. Chenille et rlmisaUde. — Chenille courte, attf''nuée en avant. Robe jaune d'ocre: segments médians marqués d'un dessin on formo d'X: lii^no latérale blanchâtre. — Mai-juin, puis juillet — Eclosion en juin, puis en août- septembre. Papillon. — cf. Antennes ciliées: ailes arrondies, d'un jaune d'ocre enfumé. Les supérieures travei'sées par trois lignes onduleuses. 'Vagues i)runes: la plus proche de la base plus effacée. Quelques individus portent en outre une ombre subterminale très sinuée et peu indiquée. Ailes infé- rieures traversées par deux ligues &t une ombre sublerniinale peu distincte. Frange brune avec une ligne de teinte plus vive que le fond. Dessous conco- lore semé de points bruns et traversé par deux lignes fortes et mieux écrites que celles du dessus. ç plus petite avec les antennes 'leulement ci-énelées: ailes à angle apical plus aigu; mêmes dessins sur un fond plus pâle, — 20 "™. — Pyrénées- Orientales. LVI. — AciDALiA iNi'iRM\R[\ Rbr, var. a'quilanarla Const. Chenille et cimjsalicle. — Encore inconnues à ce qu'il nous send^le. La chenille doit vivre sur quelque représentant :les CisHnées, d'après Constant, qui, après avoir décrit le papillon, ajoute : " Cette espèce vole au crépuscule en juin-juillet autour des touffes de Cistiis et cVHeUanthemvm qui croissent en abondance danst les clairières des forêts de pins. Il est probable que ces plantes servent de nourriture h sa chenille: mais celle-ci ne m'est pas connue. Je suis très porté à croire qu'elle habite les capsules des Cistus ■» (Ann. Soc. Eut. Fr., 186.5, p. 19S). Papillon. — La var. aquitania a les quatre ailes d'un jaune roussâtre, semées d'atomes cendré bleuâtre ou vineux, plus ou moins obscurs, et qui peuvent envahir les ailes au point ipTelles n'offrent plus qu'une teinte pou- dieuse et uniforme. Les supérieures prolongées à l'angle apical, traversées par trois liandes étroites de même teinte (Uie les atomes: subterminnle rem- placée par une ombre: point discoïdal plus ou moins visible. Ailes inférieures allongées, arrondies au bord externe, plus claires à la base, traversées par deux lignes et ornées d'un point cellulaire toujours bien visible. Frange gris- ronge, pircédée d'une séi'ie de petits pninis noirs très fins. Dessous des (piatre ailes noirâtre, une seule ligne dislincte e| un point discoïdal sur les inférieures. — 17 "Z". — Landes. — Juin-juillet. Chenille à recherchei- sur les /"islus v\ les Ilelianthnnuni. LVIL — Ar,ii)\rj\ iieli\ntiif.m\ta ^lill. Chenilh' el rhiysaMe. — Chenille cai'énée, courti\ atténuée aux deux extrémités. Tête petite, globuleuse, brune. Robe gris ocreux: ligne sous- dorsale fine, brune, souvent nulle: sligmatale continue, plus claire que le fond. Anneaux médians marqués, dans la région dorsale, de taches sagiftées ou en chevrons. Pattes éciilleuses lest.'icées, anales concolores. De novembre à juin. Eclosion en juillet. — Chrysalide jaune rougeâtre enfermée dans une coque molle parmi les feuilles sèches. Papillon. — Les quatre ailes, d'un beau rouge brique ocreux uniforme, sont semées d'atomes noirs espacés. L'espace médian, limité par une ligne G. GouuY ol J. GuiiiNuN. — Insectes parasiles des Cistinées. 85 liiiL' l'I iioiic, csl iii;ir(iiit}, diiiis sa pi'i'iiiièi:' iiioilié, d'une agglonirialioa très seriTc (lu piiiiils I'uiicl'S fuiiiiaiil um; liiigi' liaiidc, (jui dans les ailes supé- licuies al)S(irl)0 le |)oinl (.'elUilaii'e. Lu niOnn; bande, mais moins large, dans 1rs ailes inliMieni es iiii le puinl eellnlaii-e esl visihie. Franges coneoloies à l'aile el manpiees d'une si' rie de gros puinls noirs. Dossnus d'une Iciule plus pâle avec les mêmes des.sins. — Q idenlii|ue, mais la teinte rouge iHiipie plus |)r(jnoncée. — l!l-J(l '"/'". — tannes. G. GOURY et J. GUIGNON. (A suivre). NOTES SPECIALES ET LOCALES Nkcrologiiv. — Perceval de Loriol. — Après la mort d'Albert Gaudry et do Paul Flichc, nous venons il'apprenilrc eellf d'un autre géologue émin(>nt, M. Perceval de Lnriol-Lefort, iiui vient de s'éteindre ilans sa propriété de Fronlene.x, près Genève, à l'âge, do 81 ans. Au regret que nous éprouvons île la perte de l'un tie nos meilleurs pali'ontologues, se joint le chagrin personnel de voir disparaître cet esprit délicat et tlistingué et qui nous avait souvent donné des preuves île l'intérêt qu'd portait à notre œuvre. Les recherches de il. de Loriol ont eu surtout pour objet les Echinodermes fossiles. Très lié avec notre regretti' (^olteau, leurs études ont été souvent faites en commun. Mais il ne s'était pas eantouné iliins une étude aussi spéciale et ses belles monographies d'étages, telles ([ue celles du Corallitn di Tonmiic et du dniilt de t'o.itu sont très appréciées. Nous ne pouvons donner ici un aperçu des nomiireux et si importants mémoires publiés par le savant genevois; rappelons seulement que la création de la Siirii'/r l'ahOntoloijiqiic Suisst est principalement .son œuvre et que la plus grande partie de ses étiide.s a paru dans le beau recueil qu'cllo publie tous les ans ainsi que ilans les Mt inuiii x (/< la Soci/té de J'Iiyxiqiie et d' Il iatoire Saturelle de Genève. A. D. Faune malacologiqiie du marais de Coutainville (Manche). — Entre le village de C'outain\ille-plage et les hauteurs de Blainville et de Coutainville-village, s'étend une vaste dépression dite « le Marais " dans laquelle la mer no pénètre qu'aux fortes marées. Les i)arties les plus basses sont toujours remplies d'eau saumâtre. Dans la vase du fond vivent en abondance queli|ues bivalves : Cardiiint ediile, Sciohir.idaria pipe- lata, Tellina haltica. Les autres parties du marais nourrissent en outre toute une faune de petits mol- lusques spéciaux à ces régions, et dont il m'a paru intéressant de dresser la liste, à l'usage des baigneurs qui s'occupent d histoire naturelle et qui trouvent, par ailleurs, peu de distractions dans ce petit coin calme de la Manche. Beaucoup de ces mollusques, peu abondants ou cachés sous les herbes, sont difiiciles à découvrir vivants, mais on peut les recueillir fiK'ilement à l'état alluvionnaii-e, sous les cordons de varechs où la mer les accumule en quantité après les fortes marées. Voici la li.-ite, sans doute incomplète, de ceux que j'ai pu recueillir au cours do deux promenades, au mois d'août dernier. Je laisse de côté, bien ent*>nitu, les mollusques marins qu'on y trouve mélangés. Puinijin vivre. Penn. — Fourmille dans la vase et constitue l'espèce la plus alx)n- dante, à beaucoup près. Connue toutes les espèces communes, elle est très variable : individus allongés, individus trapus, entre lesquels il y a tous les passages, .sans c. Total : 60 volumes, 423 brochures, 7 phot. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs ETAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AD 9 JANVIER 1908 Volumes (de plus de 100 pages).. . 5.737 \ Brochures (de moins de 100 pages) 42.154 f sans les recueils périodiques. Photographies géologiques. . .. 250 ) 1" Mars 1909 IV Série, 39' Année N" 461 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8" Arr.) Les Ahonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Lie >I«TnéT'o r><> centimes \^ «S^:. U !:■ IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9' Arr.). 1 900 LIVRES NOUVEAUX PUBLIES EN LANGUE FRANÇAISE AuGEY (E.). — Notes relatives à des mégalithes récemment découverts, peu connus ou disparus du département de la Gironde, avec un catalogue complet des monuments et emplacements préhistoriques relevés dans la région, in-8°, 118 p. -^ Bordeaux, Féret. 2 fr. 50. Baussan (E.). — Les Massifs du Saint-Aman et des Dentelles, in-8°, 40 p. — Carpentras, imp. Décor et Milan. Bréhal (A.) et A. Valeur. — Traité de Chimie organique, d'après les théories modernes. — Préface de Charles Friedel, 3" édit., très augmentée, t. I"', in-8°, xiv- 1,122 p. et 43 fig. — Paris, Doïn. — Les deux vol. 40 fr. Camus (E:-G.). — Monographie des Orchidées de l'Europe, de l'Afrique septen- trionale, de l'Asie-Mineure et des provinces russes transcaspiennes (avec la collabo- ration de P. Berjon, pour la botan. systémat., et de M"" Camus, pour l'anatomie, in-4°, 486 p. et 32 pi. (1,100 fig.). — Paris, Lechevalier. — Planches noires, 45 fr.; planches coloriées, 80 fr. Caus'jmer (E.). — Précis de sciences naturelles et d'hygiène à l'usage des candidats à l'Ecole spéciale militaire, in-16. — Paris, Vuibert et Nony, vi-571 p., avec fig. Chervin (Aug.). — Anthropologie bolivienne, t. I, Ethnologie, Démographie, etc. (Mission scientif. de Créquy-Montfort et Sénéchal de la Grange), gr. in-S", xl-413 p., avec fig. et pi. — Paris, Le Soudier. Delorme (Ivan). — De l'Entomologie thanathologique (thèse), 10-8°, 71 p. et pi. — Lyon, Rey, 1 fr. 75. Gallois (L.). — Régions naturelles et noms de pays. Etude sur la région pari- sienne, in-8°, 360 p. et 8 pi. — 8 fr. Gaudefroy (L.). — Les animaux dans les traditions populaires en. Picardie (confé- rence), in-16, 32 p., Cayeux-sur-Mer, imp. Ollivier. Geay (F.). — Rapport d'explorations aux régions N.-E., S.-S.-O., S. et S.-E. de Madagascar, in-8°, 111 p. — Paris, l'auteur, 74, av. des Gobelins. Haug (Emile). — Traité de Géologie. — IL Les Périodes géologiques, in-S", p. 539- 928 avec grav. — Paris, Colin, 9 fr. . LoRiN (H.). — L'Afrique du Nord, Tunisie, Algérie, Maroc, in-16, ii-418 p., avec 27 grav. et 3 cartes. — 3 fr. Marinesco (G.). — La Cellule nerveuse (préface de Eamon y Cajal), 2 vol., in-18 Jésus, t. I, xiv-520 p., avec 90 fig.; t. II, viii-628 p., avec 162 fig. (Encyclopédie scientifique). — Paris, Doïn. PiTAKD (J.)'et L. Proust. — Les Iles Canaries, flore de l'Archipel, in-8°, 507 p., avec 19 pi. — Paris, P. Klincksieck. Proust (L.) et J. Pitard. — Les Iles Canaries, description de l'Archipel, in-S", viii-320 p. avec grav. et carte. — Paris, P. Klincksieck. Savoie (Prince L.-A. de), duc des Abruzzes. — Le Ruwenzori, voyage d'explo- ration (trad. par, Alf. Poizat), in-8°, 368 p., avec 24 pi., 5 panor. et 5 cartes. — Paris, Plon-Nourrit, 15 fr. Savornin (J.). — Essai sur l'hydrologie du Hodna, régime artésien, sources vau- elusiennes, sources thermo-minérales, in-8", 124 p., avec 24 fig. et 3' pi. — Alger, Jourdan. ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES, par Mix DE Nansooty 5' année 1908. 1 volume in-S» écu 3 fr. 50 ScHLEiCHEK l'r&res, éditeurs, (il, rue des Saints-Pères, Paris. VIENT DE PARAITRE : Cliez l'Auteur, 5, rue des Chantiers, Paris Eugène Rolland : Flore populaire ou Histoire naturelle des plantes dans leurs rapports avec la linguistique et le folklore, in-8», tome VII. Prix : 6 Ir. ENVOI DE SPÉCIMENS SUR DEMANDE Ml Charles BUREAU, ancien pharmacien à An-as, prie MM. les Amateurs et Marchands de lui adresser leurs Catalogues de Cocons vivants dé Séricigènes et Chry- salides diverses, ainsi que les prix au cent pour Lépidoptères exotiques en papillotes, mais très frais. — Achat et échanges de Papillons. l-'f Mars 1903 IV° Série, 39^ Année N» 461 Ca ^Feuille !Des Jeunes Naturalistes NOUVKLLK ESPECl: PYRBNBENNli DU UiiNRlf GUOPHILUS l-iBKARY NEW vr,; BOTANI. UAKOBN. GEOPIIIIAS l'VnENAlCLS 11. S{). l'eu robiisle; il'iiii jaune pàlu, tùlo un peu plus foncée. Plus ou moins pubescenl dans la paitie anléiieuie du corps, lies épaisenienl dans la partie postérieure. Anleinies environ deux fuis et demi plus longues que la tète, pubescentes, à arlicles sub-cylindriques plus longs que laiges, sauf les deux pénultièmes. FiG. 1. — Gcoph. pyrenaicus. I.abro. FiG. 2. — Geoph. pyrcnaicus. Franges du labre (plus fortement grossies). Lame céphalique à peine plus longue que large, semée de quelques points |iilii;èies épars, presque en série. Lame frontale indistincte. Lame basale 1res laige, à côtés un peu courbes convergents vei's l'avant, présentant une rangée transversale de G à 8 points piligéres. Tergites bisiilonnés et semés de deux rangées transversales de points piligéres. Tous les stigmates ronds et grands. a-: S: I ce Labre formé de trois Pièce médilme tridentée. latérales frangées. Chaiiue conslituéc par une lanière pièces. Pièces frange à base large se rétrécissant graduellement dans le tiers moyen, st par uiir touffe épineii FiG. 3. — Gcoph. pyrenaicus. Première et cleu.\ième maxilles. eiminanl Lanières soudées entre elles à leur base. Hanche el premier arlicle des maxilles internes (I"" paire) présen- tant un prolongement palpiforme moyennement développé. Maxilles externes (2" paire) ar- mées d'un ongle aigu et presque droit, bien développé. 90 .T. Cn vi.VNUE. — Nouvelle expi'cr pyrénéeiwc du genre GcophUus. Pattes l'orcipiilaii'es courtes, leur- courbure atteii^'uanl (plus ou moins) la niargo froniaii'. (Inglcs non crénelés, armés d'une dnii ludimculïiii-e à leui' base. Premier arlicle |tlus lai-gi; (jue Inng. Coxoslernum plus large que long, inerme en avant et semé de quelques points piligères épars. Lignes ehiti- neuses un peu abrégées. Dilatation de l'extrémité basale du canal à. venin oblongue, courte (environ de la longueur au c(Mé exierne d'un des nrliclcs intermédiaires de la l'orcipule). Stérilités presque |tlaiis, à peine creusés dans les segments anlérieurs de trois dépres- sions longitudinales et relevés en bourrelet sur les côtés latéraux. Les antérieurs pré- sentant sur leur déclivité postérieure un champ poreux triangulaire à bord antérieur droit, à fond lisse (1), nettement délimité par une bande étroite de forte réticulation. Ces champs poreux devenant graduellement plus larges jusque vers le 16"^ segment où ils atteignent presque les côtés du sternite. Vers le 16° segment, le champ poreux se divise en deux champs latéraux de forme ovalaire, dont l'importance diminue progres- sivement de segment en segment. Vers le 20' segment, il ne reste plus que deux petits groupes de pores difficiles à apercevoir, non situés sur un espace lisse. L'existence de ceux-ci persiste ' é postérieure du corps où seulement 3 ou 4 seg- pores. Bord postérieur des sternites, depuis le 2^ jusque vers le 16°, prolongé en arrière sur la partie médiane en une pointe large, courte et ari'ondie. Marge antérieure des sternites, depuis le 3° jusque vers le 16', creusée d'une fossette transversale, à contour postérieur fortement chi- tinisé, occupant les deux tiers de la largeur du sternite. Zone de forte réticulation de la partie anté- rieure des sternites peu développée. Pas de bande médiane longitudinale de forle réticulation. Premier sternite présentant sur l'avant de la déclivité postérieure 3 à 4 pores, groupés sur la partie médiane; la déclivité dépourvue de forte réticulalion sur presque toute son étendue, de sorte que les pores semblent situés sur la partie antérieure d'un immense champ lisse de dimen- sions disproportionnées avec le nombre des pores. Deuxième slernite présentant un ihiimp poreux réduit triangulaire, à bord antérieur droit, nettement délimité par la forte réticulation; et en arrière du champ poreux, deux champs lisses triangulaires, latéraux (qu'on retrouve mais plus réduits dans quelques segments suivants). En dehors du champ poreux et de ces deux champs lisses, toute la surface du 2° sternite est couverte d'une forte réticulalion. FiG. 4. — Ceoph. pyrenaicus. Di.Niôme sternite (Les hQcliures représentent la forte réUculatiûni. F : fossette antérieur^ presque jusqua lextrémit ments sont dépourvus de FiG. 5.— Geoph. pyrenaicus. Premier et deu.\ième sternite.s (Les hachures représentent la forte réticulation). (1) A un faible grossissement. En réalité il exisie une réticulation extrêmement fine visible seulement a un fort grossissement. ,1. (.iiAi.AMii;. \iiitri'll(' rxpi-iw pyii-némne du ijcnre Grophiliis. 'Jl Di'i'iiitT sli'iiiitt' t'-linil à cùlôs |)it'S(|iio dioils, tonvt'i'geanl on Jinii'ic. Ilanclics tli'.s |iiitlrs tcriiiiiiali'S nil)li''es l'ii dessous (-110011110 do (i à 10 pures, jj;riiiids, dissôiniiiés sur le dis(|iio fi diVoiivcil ot ù demi 1 achés dans la rai- miio ((ixo-slciiialc. (llioz les jeunes, la liaiiclu; présente seulement i pures. l'"iG. 11. — Gfoph. pyiciiuicus. Siernite terminal et hanches des pattes lormiiinlos rhez l'afliille. FiG. 7. — Gcoph. pyicnaicus Siernite terminal et hanches des pattes terminales chez un jeune. I>ru.\ (.jijnuls piires anaux. i'atles lerininales de même longueur que les pénullièmes, giêles chez la Q, un pi'U épaissies chez le d" et armées d'un ongle long et aii|ué. Nombre de paires de pâlies, 45 ù 4-9 et 67 à 69. Longueur l'.t à '21 inilliinèti-es. Je désigne sous le iinin de IVirm. clovgata les individus à 67-69 pp. Ils se l'eneniilrent au iiiiliiu des individus lypi(pies et aucun aulre caractère que le iionihre de paires de pattes ne permet de les on distinguer. Nous retrou- vons ici une particiilariié ideiiiiiiue à celle que M. lîiliaul et moi avons signalée à propos de llaplnpliiln^ ■^iihtt'rraiieii'i dans un mémoire aduellc- menl à rimpiessidii. (ieophilus pjirenaicus paraît répandu dans toulc l;i chaîne des Pyrénées. Il a été désigné jusqu'ici sous le nom de (icnpliihis pw.rimus C. K., qui s'en disliiigiie très neliemcnt par les caractères suivants (I) : 1" l-a pièce médiane du laine est unidenléc. Les franges latérales sont espacées à la base et l'étrécics brusquement à mi-hauteur. FiG. 8. Ocoph. proxhmis. Labre Img. 9.— Geo;j/i. proximus. Franges du labre (plus fortement grossies). 2" Les champs pureu.v sont losangiqucs cl nml délimités aux angles laté- raux qui restent plus éloignés des côtés du siernite. 3° Les champs poreux disparaissent brusquement sans se dédoubler (Le 16' segment porto un chajnp poieux de la dimension des précédents; le 17" ne poHe plus qu'un très petit champ de '1 à .'i pores silué sur la partie médiane; les segments suivants ne présentent plus trace di' pores). (1) J'adopte comme repK'Scntant de l'espèce dOiiile par C. Kuch un exemplaire originaii-c du lii-andebûiu-g, envoyé par le docteur V'orhoeff à mon coUOguc M. Hibaut. 92 J. Chalande. — Nouvelle espèce pyrénéenne du genre Geophihis. TiG. 10. — Ceoph. proxi- mus. Douzième sternite (Les hachures représentent la forte réticulation). F : fos- sette antérieure. 4° Le champ poieux (lu 1" sternite est formé d'un nombre de poi-es beaucoup plus élevé (une vingtaine) que chez G. pyrenai- cus. Il est complèle- nienl entouré de forte l'éticulalion. FiG. 11. — Geoph. pro.viiiuis. Premier et deuxième stei'nites (Les hachures représentent la forte réticulation). FiG. 12. — Gcoph. pro- ximus. .Sternite terminal et hanches des pattes terminales. 3° Le champ poreux du 2' stei-nile est ovale et n'a pas par conséquent la forme de ceux des segments suivants. 6° La partie médiane des slernites est parcourue par une large bande longitudinale de forte réticulation. T Les pores des hanches des pattes terminales sont localisées dans la gouttière coxo-sternale. Toulouse. Jules Chalande. OBSERVATIONS SUR QUELQUES OISEAUX INTERESSANTS DU DÉPARTEMENT DE VAUCLUSE En particulier des enviroas de Sainte^Cécile, Sérignan, Orange, etc. Attiré depuis mon enfance vers les études zoologiques, je n'ai pas cessé d'obsei"ver la faune de tous les pays oi!i je suis passé et d'en noter les par- ticularités intéressantes et même les faits les plus communs. De même que, l'année dernièi'e, je Ils paraître dans la Feuille mon Catalogue des Reptiles et Ampliibiens de Vaucluse, de même, cette année, je réunis mes Notes de 1903-08 ayant trait à l'ornithologie de mes environs. RAPACES DIURNES Neophron Percnoptère. — Nom provençal: Pelacon, Pero blou, capoun fer. Ne niche pas dans mes environs immédiats mais, à 23 kilomètres d'ici, .'i Sauveterre, près d'Avignon, j'ai observé un couple qui vient nicher tous les ans et dont j'ai pu capturer un petit et le niAle, après m'être fait des- cendre le long tl'une roche à pie de 40 mètres de haut. J'ai le mâle en captivité, c'est une magnifique bêle peu farouche et qui a perdu son odeur M, -Mni nouE. — Oiseaux intéressants du département de Vauclusc. 93 iiaiisf^aboncle caractéristique, elle vioiil me prendre la viande dans la main r( lail linii nicnage avrc d autres rapaees, sauf un, dunl je pai'Ieiai tuul à riicurt'. l'ar deux fuis j'ai vu pasMT des l'crcnoptères à Sainle-Cécile, je ne puuvais me lasser de les suivre des yeux, car c'est bien là le modèle des vipjliei's pour le vol à voile pur. Du reste, c'est, une vieille connaissance pour nidi; .M. Minijaud, conscivalrur du .MusiHiin de Nîmes, sourira en lisant ces lignes, car il se rappelle la passion que j'avais d'allei' dans li' cailon du (larddu, |)our tibseiver ces beaux l'apares, et. siirluul. la terrible dégringolade ipi'un dénicliage m'occasioinia!... (ivi'AÈTE HAIU)U (Gijpuelus liurbalus). dette rarissime espèce a été tuée, il y a quelques années, dans les envi- rons du \'enl{)ux d vendue ." francs K Orange! J'arrivai trop tard pour l'avoir (Je la nienlimuie dans iimn Catalogue de tous les oiseaux niiscrvés diins le Midi). \H,[.E noVAL i.lr/f/iVfl julciii. - .Nuiii prii\eiiçal : lùjlo. Depuis (piatre ans j'en ai noté i|uatre captures authentiques dans mes en\ irons, deux à Nyons, ime à N'aison, une à Montniirail. Aiia.K ItoMci.Li (.i. fiiscidUi). — iN'om provi'ncal : Eyln. l'n seul, capliii-é dans ^^^ l'oiuliiiciis (elles (pi'ejjes mériteiil irèlre rap- l)ortées ; J'étais dans les environs du Ventoux, je venais de commencer des rechei'ches, le vent soufllail très foil (c'élait en juillet 1",)08), j'étais sur le versant d'une des collines avoisinant le \enloux, côté nord; il y avait là un unir l'U |)ierres sèclies vers le(pie| je me diiigeais. quand toul à coup plu- sieurs énormes oiseaux s'enlevèrent de deirière le mur. Apivs avoir sauté quel(pies mètres, je fraiichis le mui' et nie liouvai en présence, dans un angle l'oi-mé par l'enciiis, dune brebis morte et à cùlé d'un aigle que je reconnus innnédiatement jinur 1. jasciala; il cherchait à s'enlever sans y parvenir, je me luéelpilai sur lui sans n'^lléchir (pi'il pouvait me blesser, aussilùt il se mit sur le dus, les gril'l'i's en garde et poussant des cris aigus très analogues en plus for't à ceux de la Crcsserelle, je quittai immédiate- ment mon cache-poussière et le jetai sur l'animal qui alors se laissa emporter sans résistiince. \oilà une chance comme il ne s'en reproduit guère dans la vi(^ d'un naliualiste! J'ap|i(irlai ma capture à Sainte-Cécile où je la mis dans une grande volière avec le Neopliion, mais je dus (Mer ce dernier de la cage car l'aigle Honelli aurait lini par le luei-. Cei aigle est d'un naturel hai'gneux et féroce, il ci'ie pr('S(iue coidinuellement; à diverses reprises, n'y prenant pas garde, je m'appi'ochai tr-op près de la cage pour lui apporter de la viande, il passa br-irsqrrement la patte à lr\Tvers la grille et m'aggi'ippa la jambe en me griffant eiiiellement. Quand il avjiit saisi sa proveride, il s'ac- croupissait rrn peu à teri'e, hérissé, les ailes à demi ouveries, la tète basse et ne cessant de crier et de se tenir ainsi tant que j'étais là, il ne se déci- dait à manger qrre lorsque je m'étais éloigné. Un autre aigle Bonelli que j'ai acheté vivant, airx envir-orrs de (iarpentras, a les mêmes habitudes. l'VGAIKil E OROrXAIRE illuUdellIS olhidtld) J'en courrais urre ca|)luie faite ii y a (prelques années, le long du Rhône, et citée par' M. (ihobaul. CiRc.Af:TE-JEAN-LE-BLANC [Circaetus gallicus). — Nom pr'ovençal : Tar- luruno. Kn septeirrbi'e l!)08, à lîarry juès liollèrie, j'explorais les couches à Con- geries (prand un gr-and oiseau passa srrr- ma tôle, je le lir-ai avec rrn revolver char'gé à |i|ombs, sans grarrd espoir-, je fus agr('al)lemerrt surpris d'avoir la ( hance de le blesser' légèrement à l'aile, il tomba presqrre aussitôt, c'était 9i M. MdLiRGUE. — Oiseaux intéressanls du départemcul de Vauchise. un Joan-le-Blanc très adulte; je l'ai depuis conservé en volière, c'est proba- blement un des rapaces de grande taille les plus accommodants; je le caresse lirs facilement et si quelquefois il a un mouvement de révolte, c'est par ]u'ur; mais à ce moment il pousse un cri, sur une seule note brève, que ji' «niupare à une note d'ocarina,. I'aucon Cuesseuelle {[''ulco liiDiumulus). — :\om provençal : Fouquclo. Au pi'inlemps j'ai parfaitement vu cette espèce et non l'Epervier lier une alouette, et cela par trois fois. l\\iicoiv Cresserellette (F. Hnmniculoïdes). On m'a apporté cette rai-e espèce, des environs de Sainle-Cécil(\ g adulte, rn mai 1!I07. RuzARD MoNTAGU (Circus cinerascens). — Nom provençal : Russo d'aïgo. On m'a apporté celte très rare espèce, de Vaison où elle avait été tuée. C'était un jeune cf. RAPACES NOCTURNES Hibou Grand-Duc (Sliix Uuho). — Nom provençal : Dugo. Se tue assez fréquemment dans mes environs. J'en possède deux vivants qui font fort bon ménage avec mon Neophron et qui n'ont pas trop à souffrir ilu Jean-le-Iilanc. Ce sont du reste des rapaces peu méchants, je les caresse de la main sans qu'ils clierclicnt à faire aulr(> chose que de claquer du bec et de souffler. Hibou Iîraciiyote [Glus Bniclnjolus). — Nom provençal : Chat. Un passage anormal il y a peu de temps, en octobre 1908, on en a tué beaucoup un peu partout autour de Sainte-Cécile. Effraye vulgaire {Slr'uv jUnwnea). Depuis (|uati'e ans le même couple niche sous mon toit (de même qu'un roupie de Petit-Duc). PASSEREAUX Petrocincle de Roche (Pelrocmclns saxatilis). — Nom provençal : Merlo di Ro. J'en ai tué un exemplaire sur les roches abruptes de Gigondas, en mars 1907. Alouette Isabellin'E {Alauda ùabelUna). Je crois être le premier à signaler, en France, cette alouette spéciale aux régions désertiques du nord de l'Afrique. Un chasseur me l'a apportée à la lin" de l!)08; il \enait de la tuer sur la plaine du Plan-de-Dieu, immense étendue de terrain cii-conscrile enln- ^'aison, Gigondas, Orange et Cairanne, à 8 kilomètres de Sainte-Cécile. Phœnicoptère echelette {Thychndr. Murana). — Nom provençal : Par- païoun. J'ai pu en tuer, une ç sur les falaises helvétiennes des Hauterives, près de Cairanne, à 4 kilomètres de Sainte-Cécile, en mars 1908. Guêpier vulgaire {Merops Apiaster). — Nom provençal : Sereno (Sirène). En mai de l'année dernière, j'en ai observé plusieurs volant au-dessus de Sainte-Cécile, je me rappelle encore la réflexion d'un habitant du pays : " Tiens des Chasseurs d'Afiique!... » c'est le nom que les Algériens donnent à ce splendide oiseau, mou inleiiocuteur élnit, bion entemlu, un snlilat d'Afrique. CouLicou geai {Oxijlophus gUmdariuf:). En juin de cette année, j'ai observé aux environs di' Sainte-Cécile, un oiseau que je rapporte à cette espèce. Moins sauvage que le coucou, j'ai pu, à 80 mètres environ, l'examiner avec une jumelle Zeiss et j'ai reconnu celle AT. MmiKii K. — - Oiscaii.i: intéressants du départemnit ilr Vnmluse. 95 larissinie espèce, il a poussé à deux reprises son cri caraclérisliquo de son nom, en relevant les plumes de sa lôte el de sa cpieue; j'étais sans armes. el dr'sesp(''rr', je fus (ililii,'('' de l.iissi'r partir ce <• nira uris », nun s;ins lui avoir lancr une inulilr jiicrri' . GALLINACÉS (KTAUDE c.AMOi'l'.Tii-lu:. -- .N'uiii jinivencal : Ousturda. A été tuée ("i diUérentes rc|U'isi'S au |iiiiilcmps cl au cuurs lic l'été dans mes enviions. (i'AHCsksui iMwmt {Ol'.dirnciiius crciiiliiii^). Ndui priivi'Ui'al : Ctiochnl. (irlic espèce est très cumunuie d;itis ie IJI en |iarlie desséilié de l'Aygue. ÉCHASSIERS CiGO(;.NE Ri.ANCiiE (Ciconia (dba). — Nom provençal : Cigorpw. l'Iusieui's cigognes se sont fait tuer ces derniéi-i's années, en septembre, dans mes en\ii(ins ininiédials. elles mauifeslaient une conlianee peu justiliéc. (iiti K I i:m)IIi;f. i/i/(/,v ciiwn'a). — .Nom proveiK.'al : (inihi. Même iiliseï \alion ijue jinur la (ligogne, ce son! des jeunes >ui luut. Flama.nt hose {l'Iiandcoptcnis antiqiiorum). — Nom provençal : Becaru. Un exemplaire fui tué il y a ipiejiiues aiuiées près de .'^ainle-Cécile, après une boui'iasque du sud. PALMIPÈDES Stkhne MorsTAC //'/(//wc/i. luibrulaj. — .Nom jirdvençal : Gaffcto. lieux exerniilair-es lui's sur lAvgue, en avril l',l08. MolKTTK tiuI)\(:tvi.e {Slfi-na Iridaiiijla). nuatre exemplaires dans mes environs. (loÉLA.ND A MANTEAU BLEU (/.«n/.v (irgeidatus). — Nom provençal : Gabinu. l'ii exemplaire m'a été a|i|)nrlé blessé à l'aile, je le mis dans mon jardin en ciimpagnle d'une jolie mm iielte tridactyle, (pielqucs jours après, le malin, j'aperçus un las de iilumes et des débiis de chair; ma pauvre mouette avait été assassinée par le .goéland; n'a|)ercevant pas le meurtrier', je le cheivhai el le trouvai mort, la tête arrachée près de la cage des aigles Bonelli, le goéland avait sans doute passé la tète à travers le grillage pour saisir un morceau de Niande el jusiicc avait été faite!... Saint-Cécile i\'aucluse). .M. MouaciE. Nota. — Je seiai particulièrement i vinnnaissant aux Naturalistes des dé|i:irtements méiidionaux. en leui- offrant des éehaulillons de ma région, s'ils pouvaient m'eiivoyer la liste des Hejililes et Amphibiens de la Faune française qui se tiouxent dans leur di-pailement, avec la bibliographie locale, s'il V a lieu. M. M. INSECTES PARASITES DES GISTINEES /Suite) IVIH. — ACIDAI.IA DIUUTARIA Hb. ChenUle et chrijsidide. — Corps couil, large, caréné, avec des vernies claires, visibles, portées sur des pédoncules. Tète brun sombre, anneaux antérieurs bi-un rouge, postérieurs, se rai)piMeli;iiil daxauhge du blanc jau- 96 G. GouRY cl J. GuiGNON. — insectes parasilps des Cislmée.s. nuire et marqués d'une ligne dorsale sombre, géminée. Ventre gris verdâtrc clair. Polypluigo, sur Uelianih. vulgare d'après Frionnet (Géomètres, p. 229). Papillon. — Ailes arrondies, luisantes, couleur d'os ou de pelure d'oignon. Les supérieures, ayant le côté brunrdre, traversées par trois lignes un peu ondulées, d'un gris roux pâle: les inférieures traversées seulement par deux lignes. En outre de ces lignes, l'espace lerininal est traversé par la subtei'- minale blanche, bordée de gris roux de chaque côté. Points discoïdaux bien marqués, noirs; une série de petits traits noirs au-dessus de la frange. Dessous d'un gris violet traversé par les mêmes lignes que le dessus. — 20 "Y". Obs. — Le catalogue de Staiulin^'i'r donne cette espèce comme synonyme de Acidalia holosericala Dup. D'après Berce, Vholosrncnta serait une espèce distincte se distinguant de dilulana par la côte concolore au reste de l'aile et l'absence de points cellulaires. LIX. — Epmyra pupillaria Ilh. Chenille el clnusalide. — Chenille cylindrique; à peine carénée, portant quelques poils courts et l)runs et tenant, au repos, le corps replié en cou de cygne. Tète légèrement bifide au sommet, aplatie, aussi large que le cou. Siimmet carminé plus ou moins obscur' lavé de jaunâtre sur les côtés. Robe vert pomme plus ou moins foncé avec les incisions jaunâtres (quelquefois jaune citron, canelle, brun ou brun rougeâtre. Cette teinte, d'après Millière, indiquant les individus malades ou parasités). Ventre concolore, sans stries. Lignes dorsale el stigmatales nulles, sous-dorsale fine, interrompue, vert jaunâtre, stigmates rougeâtres, ovoïdes. Pattes et clapet anal rouge carmin I)lus ou moins sale. Polyphage. Vivant à découvert. Souvent parasitée par Apanteles congestus Nées, dont les cocons blancs sont lâchement enveloppés d'un autre cocon d'aspect cotonneux et sans ff)rme déterminée. Chrysalide nue, vert foncé, à teinte bleuâtre avec des lignes claires et fines sur la carène. Pointe anale rouge carminé ou vineux. Elle se tient suspendue par un fil anal et attachée par un fil transversal. Papillon. — Les quatre ailes entières jaune chair ou rougeâtre semées d'atomes rouges plus serrés à l'extrémité et formant, sur chaque aile, une bande médiane, transversale, plus ou moins nette, (imicrons blancs cerclés de violet : celui des ailes supérieures placé au-dessus de la bande, celui des ailes inférieures, inséré dans la bande. ■ — 24 "/". — Midi. LX. — Larentiv salicata Hb. Cette chenille signalée par les auteurs sur Heliardhenwm, et assez poly- phage, a déjà été décrite ainsi que sa chrysalide et son papillon, comme parasite des Crucifères (F. d. J. N., XXXVI, pp. G8-69). — A rechercher en mai et juin, puis d'août à octobre, cachée dans les touffes des Hélianthèmes parmi les rejets traçants. LXf. : — TEPHROCLYSTrA SATYRATA Hb. Chenille el chrysalide. — Chenille l'aide, carénée sur les côtés. Robe de couleur très variable : 1° Robe vert jaunâtre pâle, dos marqué d'une ligne vert sombre et d'une série d'Y également vert sombre bordés de points pourpres: ces taches confiuentes sur les premiers et les derniers segments: ligne sligmatale jaune séparée de la sous-dorsale par une suite de petits traits obliques, pourpres. 2° Robe blanc verdâtre, ventre vert plus ou moins pâle avec une ligne médiane blanche; dos semé de petits tubercules blancs et orné de taches d'un rose ferrugineux. Lignes dorsale el sous-dorsales (i. Cm iiv cl ,1. C.nKiNON. — In.iertps parasilos ilcs Cislinées. nisos; stii^malalf ihpo, siiiiieii'^i', iclioc à la Sdiis-dnisnle par dos Uuii^ (ililiiiuos ruses. .'1" lluhc roso dans la région doisalc, vtinlro sli-ii'; df lignes hianclies, ligne dorsale faite do lâches rosos bordées do jaune; sous-dorsalr jainiAIro; stigrnalalo rowgofttro inloirompno jiai- dos taches jaunAIros. Cettr clioiiillo vit, on scplcnihro, sur nn grand nondiii' ilcjilnntos. (Ihi-ysalido fflilée, oïd'orniôo dans nno polile coque parmi lo-; dôhrls de feuillos. l>(ipiU(i)). — Ailos largi's (les sujx'M-ionros iriangnlairos à angle apical assez prolongé) d'un gris Ijrun, travers(^es par de nomlti-ousps lignes confusos: siditonninale distincte, niaculaire, teiminée, h l'angle intorno. par un point donhir, élargi. iNoi'vuros onliecoupées de noir et do lilanc. Trait dis('oïdal noir. Frange légéionionl ontrof^nupéo dans la premif'ro moitié. Dessous plus riaii- avec nno liordni-o giiso. — Q idouli(]uo, mais pins giando. — 20 "'/"'. Midi, Centre, Est. I.MI. — C.IIKMKRINA CAMGlNKAniA Rlir. l'hrnillr ri clir}i<:(iU, un pi'U alténnéo en avant, couveito {\o poils roux liés couris. Tôle jK-tite, légè- rement aplalie ayant quoiqnos poili; roux. Robe d'un \eit obscur lavé de noirAlre sur le dos ol les flancs, d'un camé lavé de blouâfre sous lo ventre. Lignes dorsale et sous-dorsales rougoAtres assez apparentes : stigmatalo carné j lunàtro, noile, jinriant sur chaque anneau imo fac'ie allongéo roux ferrugineux, surmontant aux anneaux i à S un gros point noir. D'auli-os poliles lignes fiu'mées de poinis bruns, petits, tr^s rapprochés. Ventre sirié {\o lignes blanchàfres avec des points noirs. Stigmates pourpres cerclés do noir. Cette chenille vit à découvert, on avril-mai, sur la plante nourricière dont elle ronge les boulons pi-è|s à s'ouvrii". Elle passe Télé, l'automne e| l'hiver on chrysalide et éclAt do janvier h mars. Clir\salido roux luisant tirant sui- le brun; enveloppe des ailes lavée âo vordAtr-e; les deux pointes anales di-oites, rapprochées; enfermée dans une toile molle, d'un lissu serré, cachée sous les débris de végétaux. Pnpillnn. — Antennes du d* garnies do lames régulières. Ailos entières, lar'ges, lisses, soxousos. franges Inntrues, croisées au repos, les inférieures cachées par les supéiloiu'os. Celles-ci largos, arrondies, d'un cendré violàtre pAle, finement semé d'atomes noirs, traversées par trois lignes vagues, dentées, ombrées de brun roux : l'extra-basilaire arquée, la médiane oblique arrondie au sommet. la subterminalo composée d'une série do petits points blancs, Iriangnlairos. plus ou moins distants les uns dos autres. Point dis- co'idal petit. Ailos inférieures plus pAles sans dessins on dessus, marquées, on des.sous, d'une ligne indécise. — q identique mais plus petite, antennes sélacées: ailes plus étroites et plus aiguës. — 3S-40 "Z". f.MII. — CRorvi.Lis TUSCIARIA rirkli. Cbmillr ri clir'falidr. — Chenille as«ez grosse, allongée, grossissant insensiblement de la têle h l'extrémité. Onzième anneau surmonté, comme chez C. Ddt'flnhinrin d'une caroncide bifide, mais inclinée en arrière et blan- chAfre A l'oxlrémilé. Tèfo aplatie on avant, carré'i. et comme bilobéo. Robe gris brun terreux, ligne dor.sale brimAtre, interrompue ; soii.s-dorsale brunâtre, ondulée continue; stigmatalo grisâtre, fine. — Sur les Cisliis, en juin, d'après Rorce. Chrysalide dans une coque molle mélang'^e do parcelles terreuses. Papillon. — Antennes nnigeAtros h crtte blanche. Mxiomon obtus chez la Q. orné chez le cf d'imo touffe do poils. Los quatre ailes marquées d'un point coHul.'nro brun et d'un série marginale — parfois incomplète — do 98 G. GouRY et J. (Uugnops'. — Insectes parasites des Cistinées. points noirs. Ailes supérieures d'un jaune ocracé plus ou moins fenugineux, traversées vers leur milieu par une lai-ge bande rougeâtre; celle-ci limitée par deux lignes brunes : la pi-eniirie formant, un angle rentiîiiit sur la nervure médiane, la seconde un coude tiès |)i()iioncé vers son milieu, de sorte que la liande est très lai-ge au-dessus de la médiane et très étroite au-dessous. — Ailes inférieures jaune ocracé pâle semées d'atomes bruns et traversées par une ligne brunâtre légèrement sinueuse. — g identique. — 44 7". — Août, septembre. — Çà et là. LXIV. — Crocallis Dardoinaria Donz. ClieniUe et chrysalide. — Chenille épaisse, s'amincissant d'arrière en avant. Tète rétractile, aplatie, carrée à angles arrondis. Onzième segment surmonté d'une petite caroncule bifide, tacliée de l)run sur les côtés. Robe gris terreux ou fauve obscur. Premiei' anneau et dessus des pattes teintés de bleuâtre; ligne dorsale fine, brinie. continue bien nette du quatrième au onzième anneau; stigmatale peu visible, stigmates blancs à large bordure noiie. Ventre gris brun uniforme. — Vit pendant l'hiver sur lîlex nanus, d'api'ès Berce, et sur les Cislits, d'après Millière, pour se métamorphoser en janvier, dans une chrysalide lisse, brun foncé luisant, à gaines alaires très distinctes; extiémité anale munies de pointes recourbées au bout, dont deux plus grandes. A teri-e, dans une coque molle faite de mousses et de' débris végétaux. Papillon. — Ailes supérieures aiguës à l'angle apical, dentées légèrement au bord externe, d'un rougeâtre plus ou moins foncé, avec un fin semis d'atomes bruns et les nervures se détachant en roux clair sur le fond. Lignes médianes formant au milieu de l'aile un trapèze plus foncé que le reste de l'aile; un point cellulaire pui)dlé do imissàtre sur chacune. Ailes inférieures de même teinte avec un point cellulaire plus petit, non pupille. g plus grande, plus pâle, légèrement teintée de roussâtre; ailes infé- rieures bleuâtre clair, chatoyant, avec ligne transversale et point cellulaire plus effacés. -- 38 à 40 "r." — De juin à fin août. — l\lidi. La chenille vit sur les Cistus, d'après Millière. LXV. — Hemerophila japygtara Costa. Chenille el chrysalide. — Cette chenille non encore décrite. Papillon. — Corps de la couleur des ailes. Tête foncée, ptérygodes ayant un ti-ait transverse brun foncé, également une ligne brune transverse, à chacun des deux premiers segments abdominaux. Les quatre ailes brun havane. Les supérieures, avec la base, la côte et le boi-d inteine plus foncés, traversées par deux lignes brun foncé ; l'exfrabasilaire, s'étendant sur les ailes inférieures, dentée, surmontée d'une bande brune dans toute sa lon- gueur, sauf à la côte où elle est séparée par un espace plus clair, d'une tache brune allongée, longeant le bord exleme. Au bord externe également, en dessous de l'extrabasilaire, un point brun. Ligne subtorminale, brun foncé, suivie d'une bande brune, large, plus claii-e le long de la ligne. Cette bande se coudant presque à angle droit avant d'atteindre l'angle apical et abou- tissant à la frange où elle e^t marqués de deux larges taches brun foncé. Frange concolore surmontée d'une ligne fine, brun foncé, nette. Point cellu- laire visible. Ailes inférieures marquées d'une ombre médianf- plus foncée, concolore au fond et traversées par une large bande bi'une partant presque de l'extrémité apicale du bord interne et se terminant, aux deux tiers, par une ligne fine, onduleuse atteignant presque le bord externe. A l'endroit où cette bande s'effile en ligne, une large tache surmonte la ligne brun foncé qui court au-de-^sus de la frange qui est concolore. — 32-34 7"°- — Anda- lousie. Portugal. G. GouRY cl J. GuiGNON. — In.secto'^ parasites des Cislinées. 99 LXVI. — llRMr.ItdPim.V NYCTIlMEnARIA II. G. l'honUe ri rinijsuliilt'. — (llicnillii riisp, ;illon^n''(', allénuôe en av;m(, très plisséc li-imsv('i's;ilfniciit. Holio ^\-\s lividi' (ni hiunâlre clair, qiiclqupfois Iciiilf'i' (k- idsc siii- io (lus. \riili-c lavi- ilf lileuAlre : lignes infli.slinctes ou (•()iii|)lrl«'iiii'nt iiiilies. Très pnh [liiagc. Papillon. — Les aiii's supéiiciircs denti'os d'iiii gris cl;iir ombré de ron- geûtrc sont ornées d'une large bande ubli(|uc pai-lant de la base pour atteindre l'angle apical et tiaversées par deux lignes noires, ondulées, paralli'lrs : la supérii'Uie interrompue pai une éclaircii' roussAlre, pifpiclée d'un piiint noir, l iie ligne noire, dentée piéeède la frange (pii est drntée el nuigeàtre. Les ailes inférieures, gris claii- linenient strié de brun avec le bnrd externe roux, sont traversées, au nilieu. par une ligne noire, droite, ombrée de rougeûlre extérieurement. g identique, mais un peu idus giande et à cnuleurs plus effacées. — l'apiliun en mai et amlt. — Midi. LXVII. l!(i\i!Mi\ r.EMMAitiA Hralun. Chenille el clmisnlidc. — Chenille en baguette portant de chaque côlé du cinquième anneau, au-des.-^ous de la ligne stigmatale une petite éminence en fni-me de caroncule arrondie. Tète anguleuse à sommet un peu liilidr, gris brun tirant légèrement sur- le rougeàtre. R(tbe gris brun ou jaunàti-e. souvent à clievrons doi'saux ouverts en avant. Lignes dorsale, latérales et stigma- tales interrompues, ordinairement peu visibles. — Très polyjihage. d'abord en mai-juin, puis aorit-.septembre. Parasitée par Apanleles emarfiiualus Nées. \. Irianfiiihilnr Wasm fcocons jaune citron), .1. vitripennis Curt. (cocons l)lanc jaunAli-e). Microfin^lcr olrroniis Fab. (cocons rangés en alvéoles), dette deuxième génération passe l'hiver et se chrysalidi' au prinlenips. l'npillon. — Ailes d'un gris cendré semé de points noirs, légèrement teintées de brunâtre surtout à la base et à l'extrémité. Les supérieures traversées par trois lignes : celle de la base formant un 7 irrégulier: la coudée brisée en angle à son premier tiers supérieur, pbis nitie sur les nervur-es où elle s'accuse par des points noirs. Ombre médiane en ligne droite, plus ou mfiins parallèle à la coudée avec laquelle elle se confond au bord interne. Ligne subterniinale blanchàire assez vague, plus ou moins ombrée de noirAtre et se continuant sur les ailes inférieures. Celles- ci traver.sées, en outre, par diMix aulies lignes : la première droite et oblique près de la base; l'autre, médiane, fine, dentée, surmontée d'un trait cellulaire noir. Fiante entrecoupée, précédée d'une ligne festonnée, noire. Abdomen de la couleur des ailes avec des taches noires. — o identique, à dessins parfois plus confus. — 35 à 37 "/". — Juin, puis septembre. Ce papillon se rencontre partout, sur les troncs d'arbres, sous les cha- perons des murs, dans les bois et les jardins. — Fontainebleau! — Sa chenille est signalée par Macquart. sur les Cixhi.t .- à cela rien d'étrange puisqu'elle est polyphage. XLVIII — Gxopiios nnscvRARiA Hb. Chenille et chrusalide. — Chenille courte, cylindrique, non carénée portant deux petites jtoinles charnues sur je on/iènie anneau. Robe gris livide ou gris foncé noirâtre. Li£;ne dorsale jilanchâtie. large, seulement commencée aux incisions antérieures, bordée de chaque ci^té d'im petit trait gris plus ou moins foncé, bien marqué qui t(>nd, en s'obliquant. ;'i figurer des chevrons. Polyphage. ,Soi!vent parasitée par Apanteles birnlnr Nées, à cocon argenté, diaphane. — Avnl, puis septembre selon Fettig et alois. passe l'hiver. — Sur Ci.i<; Mim<:peliensis d'apiès Le Xnliindislc. \X\U, p. 10. 100 G. GoiiHV et J. GuiGNON. — hisnclrs parasites des Cistinées. Papillon. — Les quatre ailes gris finement sablé de noir, quelquefois l)resque noires, d'autres fois gris blanc uni sans atomes et avec les lignes tinires ti-ès niai'(|uées. Ailes supérieures traversées au milieu, pai" des lignes noires, fines, à dents aigués, se prolongeant sur les nervui'es. La ligne coudée et la sublerminale, qui est vague, éclairée de blanchâtre extérieu- rement, se prolongent sur les ailes inférieures. Celles-ci profondément dentées: omicrons bien écrits. Frange longue, bordée de chevrons noirs. — Q identique, mais un peu plus grande, avec les ailes supérieures plus aiguës : oviductc saillant. — .12 "'/'", ■ — Presque toute la France. LXIX. — GNOPIIOS ASPERARIA Hl». Chenille et chrysalide. — Chenille courte, un peu aplatie en dessous, anneaux distincts et renflés en dessus, mais sans éminences. Trapézoïdaux noirs, surmontés d'un petit poil et éclairés de blanc en arrière. Tête petite, globuleuse, arrondie, non enfoncée dans le premier segmenL Robe gris nchracé, rougeâtre obscur ou brun vineux. Ligne dorsale brune lisérée de blanc de chaque côté; sous-dorsale noirâtre, continue; stigmatale rouge brique. Toutes ces lignes souvent très effacées et, parfois, tout à fait nulles. \ontre gris bleuâtre avec une large ligne continue du quatrième anneau au neuvième. Pattes concolores : les écailleuses avec le di-rnier article noir. Souvent parasitée par Meteorus ictericiis Nées. — Chrysalide brun rou- geâtre, à pointe anale forte, noire, enfermée en terre, dans une légère coque de mousse. Papillon. — Les quatre ailes gris brun avec un liséré terminal noir. Les supérieures aiguës à l'angle apical. traversées par- deux lignes médianes, fines, noires, la première n'atteignant pas la côte, la deuxième oldique, ligne subterminale souvent faite de taches et éclairée de blanc extérieurement. Entre les deux premières lignes se trouve une ombre noirâtre, .souvent maculaire. Ailes inférieures dentées avec les mêmes dessins, mais moins lirononcés : première ligne absente. Frange grise entrecoupée de noirâtre. Dessous sablé de noir avec une ligne médiane, fine, commune et un point cellulaire noir. — 27 ""/". — Midi. Pyrénées-Orientales. LXX. — SELinOSEMA T.ENIOLARIA Hb. ' Chenille et chrijsaUde. — Chenille lisse, un peu att'muée en avant. Tête carnée rougeâtre mai'quée sur le front d'un croissant renver'sé. Robe gris jaunâtre, gris bleuâtre ou rouge obscur. Ligne dorsale grise, large, non interrompue; sous-dorsale effacée; stigmatale sinueuse, carnée. Stigmates blancs cerclés de noir. Polyphage. Se chrysalide en terre sans former de roque. Papillon. — Tête et corps de la couleur des ailes; antennes du cf brunes avec des barbules longues et larges. Les quatre ailes d'un testacé légère- ment roussâtre, fortement sablé de noir. Les supérieures avec l'espace médian ordinairement plus sombre et marqué d'un point central noir. Trois lignes Iransversales bien marquées, noirâtres : l'infra-basilaire foimant un coude arrondi extérieurement ; la médiane dentée, bordée extérieurement de roussâtre; la subterminale sinueuse, très dentée, lisérée de blanc à l'exté- rieur. Ailes inférieures dentelées, ayant les mêmes lignes, moins l'infra- basilaire. Franges concolores surmonJées d'une ligne de points noirs. Dessous des quatre ailes gris jaunâtre, semé de points gris foncé; un point cellulaire médian au centre de chacune d'elles. — g identique. — 33 "/"". — Juin à septembre. — Midi. Auvergne et çh et là. G. GouRY cl J. GuiGiVON. — Inscctcs parasites des Cistinées. 101 LXXI. — SCOOONIA LKNTISCARIA Donz. Chenille el chvijsi< uiit/iy//ii/i//a Hh. l'uimln» litmiiht. — Cécidie fu.-^itVirniu des riuuenux avec galerie intérieure brunâtre en forme de crochet. Coléoplère. = Sa/ti r,/ à Sérit/nan. — J'ai trouvé fort nombreuses Hélix Pomatia tout le long de la rivière d'Aygue, les paysans redoutent cette espèce et trouvaient fort étonnant que je la mange!... je ne pense pas qu'elle ait été signalée encore de mes environs? A Sérignan, j'ai à mon grand étonnement trouvé Hélix viela?uistoma, ayant parK' de ma découverte à H. Fabre, il m'a avoué en avoir « semé » dans son (c Hormos n d'oîi elles ont dû se répandre, je signale le fait aux conchyliologistes qui trouveraient cette espèce à iSérignan, ils sont avertis, elle fut importée par H. Fabre il y a quelque vingt ans et s'y serait acclimatée. Sainte-Cécile. M. MoUEGUE. -■1 propos du <( C'oluber ehyans ». — La question de Coluber elegans est toujours en suspens. Cette couleuvre est décrite dans la Faune méridionale de Crespon; il no peut donc être question de l'ipera ehyans des ludfts. M. MoURGUE. Indication hiblioijrapliique sur les Orthoptères du Chili (Réponse à M. C. Houl- bert). — NuovA especie de Ortopteeo chileno. — Cette espèce du genre Hyhusa: H. Eeedi n. sp. a été décrite par James-A.-G. Eehn dans Proc. Acad. Nat. Se. Philud., décembre 1904. Elle fut découverte par C.-S Reed et figure sous le n° 8118 au U. S. Nat. Mus. — Sa description a été recopiée dans la Bevista Chilena de 1905, par Carlos Porter, p. 149-150. Casimir Cépède. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Jean Bergeret. — Flore des Basses-Pyrénées (1751-1813), augmentée par Eugène Bergeret (1799-1868). nouvelle édition publiée par Gaston Bergeret. — Paris, Klincksieck, 3, rue Corneille. La Flore des Basses-Pyrénées, de Jean Bergeret, est fort rare aujourd'hui. L'auteur, médecin à Morlàas et professeur d'histoire naturelle à l'Ecole Centrale de Pau, en avait publié deux vokunes en 1803; il est mort avant de l'avoir achevée, mais son manuscrit était complet. Son fils, le D' Eug. Bergeret y ajouta le résultat de ses herborisations pei'sonnelles. C'est cet ouvrage, ainsi complété, ciue le petit^fils de ce dernier vient aujourd'hui de publier en une nouvelle édition. Il a tenu à ne rien changer au texte des auteurs, classification linnéenne et observations sont telles qu'ils les avaient laissées, mais la nouvelle; édition est accompagnée de notes et d'une très curieuse préface. C'est un fort beau volume de 960 pages, gr. in-8°, rempli d'observations intéressantes sur l'habitat, l'emploi économique ou médical des plantes citées, leur culture, leurs norns vulgaires (en béarnais et en français), etc. Ces renseignements souvent très détaillés seront consultés avec profit. — Les herborisations des Bergeret se sont surtout étendues à la région montagneuse (vallées d'Ossau, d'Aspé, etc.), ainsi qu'aux environs de Pau, lande du Pont-Long et tout l'est du département. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthar, Rennes— Paris C503-03) M. COSSMANN j,j^y^, ^^^^^^^ f,^^^^^ j^^fipj^-r pq^^^l 9S. RUE DE MAUBEUCE IX 1 TèUlihon, lui :tl . MOLLUSQUES OCÉANIQUES DE LA LOIRE-INFÉRIEURE Ivlruil ilu HulMin di-'tu SonHé de» Sci'enf»-» NaluriilfH de l'Ouest) 3' Fascicule du Tome III (1907), in 8-. 6 pi. ph.ilolyiiées. — l>rix .lo Souscripti.'ii. 12 fr. 50 L'ouvraKP au complet 100 fr. ESSAIS DE PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE (l'tBLlK-- PAR J.'AUIKUKl l'rix dos sppt premières Livraisons réunies 150 fr. Chacune île co» l.ivrii-oii» ccimiirfiid la McmORraphie M'parci' d'un crrlalii nombre df famille» indiiiiciidaiiles (r.a^lropnili'*) avi-c labliMli'» inatarrs, Pio LouvraKi- se Ifriuiin' donc avi-c liinianlinn de cli:iquc livraison, san« cnmputler une fOilc iuilispcnsablf Cri Miiiiotr.i|ihii's conipréiincnl «■g.ilciiicnl îles iiidicjilion» unie» pour l'Olade de U Coiichjliologie acluelle. La huitième sous presse. FAUNE ÉOCÉNIQUE DU COTENÏIN (Mollusques) l';u- .MM. M. CossJi.tN.N et (i. Pissarho (Kvlrait liu liullilm ili- lu Snrii'i.' Gi'iilogiijur ilc ycrmiiiiUir) Les iiouibreusc.5 co<|uillcs di-s gi.-enieiits de lÉocéne du Cntentln i Kn'svillf, llauicville. Valosne», Orglanilcs, eic- n mil euiore été I objet J'ancunc MonoKrapljie. N'olre Tr.ivail conihli- cette l.iciine par la description complile de* Mollusques nouveaux ou déj* connus, provenaul de ces uiscmcnts et conservas dans un certain nombre de coUcciions. l'iiv ilr l'.iiivrav'o iMiiipl'^t, 52 pi. 80 fr. FAUNE PLIOCÉNIQUE DE KARIKAL (Inde française) Les deux premiers articles, avec " pi. (Kxtrait du Jonrnul de Cnnchijiiologif). — l'rix. 10 fr. ICONOGRAPHIE COMPLÈTE DES COQUILLES FOSSILES DE L'ÉOCÈNE des environs de Paris .\tlas sans (exli', ave.- l.'giMidc!, cl tahic. — ïoiue 1" 50 fr. Note sur l'Infralias de Provenchères-sur-Meuse, 3 pi. — Jf rix 3 fr. Revue critique de Paléozoologie, oi-ganc trimestriel. — Prix de rabonnemeut annuel 10 fr. Table des dix premières années 3 fr. Note sur le Callovien de Bricon, :i jil • . . • 5 fr. Notes complémentaires sur les Coquilles fossiles de Claiborne Il81'3|. — ln-^t°, 52 p.. 2 pi. phololypiV^. — Prix 8 fr. Sur quelques formes nouvelles des faluns du Bordelais (2 Notes e.\traitos de l'Association /rtiiiçitis:-, IK'.i'j îv'i). :; |il. iilRil"tvp..'es. -- l'rix 6 fr. Appendices n°' 3 et 4 au Catalogue illustré des Coquilles de l'Eocène des environs de Paris, 11 pl. ilMi;;. l'rix .!.■ l'.Vpi.fii.ii.f 11" i 12 fr. 50 l.i's ili'iix .■\ii|ii'iulli'os, ir- 3 l't 't nniiiis 25 fr. Contribution à la paléontologie française des terr. jurass. — Opisthobranches. — Nérinées. — In-l", IVi l'I.. lM'.'''i '.''.1. — l'riv (les deiu inCMiioiros n'omis 60 fr. Observations sur quelques coquilles crétaciques recueillies en France |K\(rai(,de VAssodalion frdiiçdi.ir, IS'.ilj-l'.li't , Il l'I. pliot.iti|-iirrs. — pri.x iIps six rmlc-i r^'unies 15 fr. Description d'Opisthobranches éocéniques de l'Australie 'du Sud (l'extrait de Tmiis. rot/. Soc. Adilnidt; ISHSi, 2 pi. plu.lot.vpéo!*. — Prix 3 fr. Estudio de alcunos moluscos eocenos del Pireneo Catalan (Extrait de Uul. Coin. Mapa geol. de E-ipiina). 8 pi. pliotiiyp.- ini'diles}. — Prix 12 fr. 50 Description de quelques coquilles de la formation Santacriuienne en Patagonie, 20 p., 'i pr. (Exirail dn Journal de Comhi/liologii]. — Pri.x. 3 fr. Additions à la Faun<< nummulitique d'Egypte. 30 p., .3 pi. (Extrait dti £i/2/. ife /'/ns/i7u/ £!7yp/i'^). Prix 4 fr. Notes sur la géologie des terr. tert. de l'Hérault, avec descr. de (osa. nouveaux 1 (r. Sur quelques grandes Vénéricardes de l'Eocène (l'.102). — Bull. Soc. gî-ol. de Pr., avec fig. 1 fr. L'Infralias delà Vendée. — Bull. Sonètc géologique de France, 5 pi., avec note stratigraphique de M. l'iUKrRON, complet 7 fr. 50 Sur un gisement de fossiles Bathoniens près de Courmes, deux articles 5 fr. Description de quelques Pélécypodes jurassiques, deux articles, 4 pi. /Kxtrait de l'Assoc. franr., lyuri-iyoti 5 fr. / SOMMAIRE DU N 46 1 Jules Chalande : Nouvelle espèce pyrénéenne du geni-e Gcophilus. M. Mourgue : Obseoa lions sur (luelques oiseaux intéressants du déparlcment de Vauclusc, et on particulier des environs de Sainte-Cécile, Sérignan, Orange, etc. G. Goury et J. Guignon : Insectos parasites des Cislinées [suite). Notes spéciales et locales : Sur Una pvjmli L., parasitée par Meifienia hisignala Meigen (Etienne Racaud). Aux Jeunes! Indications pratiques pour le mois de mars (J. G.I. Capture d'Ocrisia wbmU'lki. à Mars^i'ille ■D'' P. Siiiri). Au jour le jour : Présence de llclij; Pomalia il.nis l ■- -"\iinii.s d. .Saiiile-C> .ilo el JlcUr Mclanosioma û Séi'ignan (M. Moi'rgue). .V propos du Cûlnbr.r dedans {\i. .Xi.jriici i; . Indication bibliographique sur les Orthoptères- du Chili ^R.'ponsi' n .\r. C. Houlberl ;Casiiuir Ctri-an;. Echanges. Bulletin BiDiiographique : Flore des Basses-Pyrénées (Jean BERGEnEi). BULLETIN D'ÉCHANGES DE Ll FEUILLE DES JEUNES NATURALISTE!^ M. G. Martin, à Villers-Bocage (Calvados), offre en échange une trentaine de serpents en alcool. — Provenance : Oochinchine. M. de l'Eprevier, 5, rue des Cordeliers, Autun, demande correspondants pour échanges de coquilks marines, terrestres ou fluviatiles. • — Envoyer liste de doubles. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DD 10 .IAKVIER AU 9 FÉVRIER 1909. De la part de : iMM. Rather (3br.); H., du Buysson (1 br.); Chédeville (3 br.); Chevreux (5 br.); A. DoUfus (24 vol., 117 br.V, Gadeau de Rerville (2 vol., il br.); Lamberlie (8 br.); Pace (3 br.); Pallary (1 br.); X. Raspail (1 br.); Eug. Simon (40 vol., 402 br.); Schlesch (4 br.); Siépi (1 br.). Tolal : 66 volumes, 560 brochures. Sous adressons tous nos remercienients aux donateurs, et tout particulièreinsnt à M.~Eug. Simon pour son don si important. ETAT DE LA BIBLIOTHÈQUR AU 9 FliVRlER 1909. Volumes (de plus de 100 paees) 5.803 , , i • ■ „ ^ / 1 • J .„A^ . ,„ ^JL,. I sans les recueils perio- Brochures (de moins de 100 pasres) 42.710 .. ^ \ dioues Photographies géologiques 250 ' ^ .' 1" Avril 1909 IV Série, 39' Année N" 462 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris {8« Arr.) Les Ahonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger v fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le Numéro 50 centimes 0 > il 0 IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9" Arr.). d 0 mm 0 3 p. 1 900 PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIÉS DANS LA IV' SÉRIE DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (1' Novembre 1900 - 1' Novembre 1907) Le prix des luiméi'os sépai-éa est de 0 tV. 50. Le prix des années complètes prises séparément est de 6 fr. Le piix des six années parues de la IX" séiie parues antérieurement à l'année couiante est de 36 Iv. Alln de faciliter aux abonnés de l'année cuurante l'acquisition de leur tète de série, nous consentons en leui' seule faveur et jusqu'à nouvel avis, une réduction de 25 % sur le piix des six années parues. Il n'est pas fait de léduclion sur le prix des numéros séparés. Alessandei (O. de). — Nouveau genre de Céphalopodes de l'éocène des environs de Paris (n" 425, avec 2 fig.). Id. — Les formes diverses de la vie dans les faluns de la Touraine : Cirrhipèdes fossiles, avec 2 pi. (n° 455). M. — Observations sur les Cirrhipèdes fossiles de la France (n" 441, avec fig., à suivre). Allix (D'). — Sur les Ostracodes fossiles et leur recherche (n" 457). Jd. — Faune malacologique du mara^ de Coutainville, Manche (n° 460). Bâillon (J.). — Contribution à l'étude du préhistorique en Provence : station de l'île Maire, près de Marseille (n"" 398, 399). Barbey (A.). ■ — Recherches biologiques sur les insectes parasites du figuier, Hypoborus ficus Erichs. et Sinoxylon sedentatuni 01. (n° 426), avec 1 pi. Barbier (H.). — Sur la faune erpétologique des envir. de Pacy-sur-Eure (n° 420). Id. — Sur Coiiiber formo-ms (réponse par G. -A. Boulenger) (n"" 410, 411, 412). BÉDÉ (P.). — Contribution à l'étude de la géologie des environs de Sfax, Tunisie (n'"> 407, 408). Beléze (M.). — Liste des plantes adventices de Montfort-l'Amaury et de la forêt de Rambouillet (W 364). Bellevoye (L.) et Molot. — Sur la ctécouverte, à la montagne de Berru, de la faune de Châlons-sur-Vesle (n°^ 394, 395). Belliaed (H.). — Contribution à l'étude de la formation et de la nature de la matière odoi-à«£c des ailes -d* Lépidoptères (n°^ 392, 393). Benoist (E. ).^î^î\ote pour servir à l'étude de la géologie du départ, de l'Indre, avec 1 planche (n° 361). Borelli (Alfredo). — Sur quelques Forficules des Pyrénées (n" 412), avec 2 fig. BouLY DE Lesdaix. — Liste des Muscinées recueillies dans les fortifications de Bergues (Nord) (n" 416) Jc7. — Lichens des environs d'Hyères (Var) recueillis par M. Michaud (n^ 436). Id. — A propos de la flore marit. du littoral français de la mer du Nord (n° 419). Id. — Fetricola ij/iohrdifuriiiin (addit. par L. Germain) (n°^ 433, 434). BousSAC (Jean). — Sur la faune marine de l'étage Ludien (n° 440). Breuil. — De la multiplicité des Cotylédons chez les Sycomores (n° 363). Brœlemann (H.-W.). — Matériaux pour servir à une faune des Myriopodes de France. — Nouvelle série (n° 371), avec 10 fig. (n" 415), avec 9 fig. Bruyant (C.) et G. Dufour. — Additions à la faune halophile de l'Auvergne (n° 451). Bruyant (L.). — L'ne invasion localisée du TeU-anychus ielarius (n^ 458). BuYssoN (H. DU). — Notes additionnelles sur les Rois de Rats (n° 432). Id. — Chasse au tamis en hiver (n" 449). Carl (D"^ J.). — Etude sur les Trichoniscides (Isopodes terrestres) de la collect. A. Dollfus, avec 9 fig. (n°^ 453, 454, 455, 457). Carpentier (L. ). — Addit. au Catalogue des Hyménoptères de France (n° 432). Caziot. — Etude sur quelques coquilles de la région circa-méditerranéenne (établie avec le concours de M. Fagot) (n°» 397, 416, 420, 421). Id. — Note sur VHelix nperta (n° 409). Id. — Etude sur les Hélix de la section Elisma (n^ 428). (Voir la suite à la troisième page). 0 . 1^'^ Avril 1909 IV Série, 39= Année N» 462 Des Ca ^Feuille Jeunes Naturalistes II NEW ■ )K^ tW)l AM- A OAKL) FOSSE PRÉHISTORIQUE DE VILLENEUVE SAINT^QEORQES cr o ai Q_ Dans If cmiiaiil de ces (IciiiiiTcs anm'cs, j'ai coiislati' la ini'scnco à ilIciiciui'-Tiiagi' il'iiiio lusse |)iéliisluii(|m' dans la eairièro (inniird el {'}". Avec ranliii-jsation de M. le - — - -• Itaion de Suckly, à qni j'adresse iii mes vifs remerciements, j'ai pu l'aire, en présenci' de M. l'In- i^r'iiii'ur Haiisdii ipii a inrme Miidii ci'enseï' dr ses propres mains dans la fouille, C(.' qui res- tait de cette fosse. Elle était creu- séedans les limnnspeu sahieux el les sables peu liiiKincux qui sur- innlihiid les alluxiniis |)|i''islnrènes (le la vallée. Ayant été cuupée et III parlie enlevée par les travaux (le terrassement |)Our la décou- verte de la fouille, on ne voyait plus (l'ii,'. I) (pie la coupe i\ peu ■s régulière d'une cuvette avant l'"iO de [)rolondeni- sur :*'"()() de largeui'. profd, après la fouille que j'ai faite, était aussi celui d'urif cuvette (Tig. 2j. qui en restait avait 2 nièti-es de largeui-, mais à (l'"8U du liord noi-d il KiG. 1. — Coupe de la fosse. «. S:iiilt' limoneux bloiul. p. l.lmon sablonneux. 1. Terre ù cendres a\'ee débi'is de poteries. 11. Lit de pierres brillées. m. Terres moins cendi'ées que I, nombreux iJL'bris de poteries, quelques ossements ilanimaux domestiques. I. Humus, quelques débris de poteries. l.e Ce iMC. 2. l'rolil de la fosse api*s la fouille. . Ressaut où se trouvait le squelette. Fie. 3. Plan de la fosse après la fouille. X. Place où se trouvait le squelette. y avait un ressaut, comme une marche pres(iue horizontale à 0"'60 el 0""70 du sol. Le plan (Fig. 3) a la forme des 2/3 d'une ellipse irrégulière avec une partie avancée (le ressaut, Fig. 2), lOC. A. l.wiLLiî. — Fosse préhislurique de. Villcneiive-Sainl-Gcorges. Crlle tuss(> coiileiiail, : I. — Au luiiil, une (•(iiiclic t\r li'in' ii\cc des criulics en iiK'liiiigo. Celte rduclic (le Icnx' (■rinlirc, rpaissu cir (J"'2(l au cciilrL' tie la l()sy(^ cri rpiiusait la l'(ii-iiH', cl (-(tiilciiail. i|ucl(|ucs lessoiis inliirnics de puici-jcs, cuire aulrcs les IVagineiils d'une gi-aude écueile eu lerrc U(iii-c, udu lnurucc, liss(''e, d(iul. le dianièli-e pouvail avoir {)"'2'.\, la hauteur 0"'()bl cl i'épaisseui' U"'U(Jdj [Vig. 4). dette écueile gisait au tond de la fusse. II. — Au-dessus de celle liTie ceudrée venait un lit de pierres lirùlées, de 0"'lO. Ce lit de pierres épousait la fornie de la fosse cl i-cniuiilail le long tics parois jus(|u'à 0"'7() du sol. lit. — Ensuite veiuiit une épaisse couche de leires ccndires ayaid tic 0'"40 à O^'S!) d'épaisseur. Cette couche passail à la li'iie végétale à la partie supérieure. Cette terre moins cendrée que la couche I, contenait un grand uonUire de débi'is de polei'ies, tantôt grossières, tantôt fines, ornées ou non ornt'cs, iiigueuscs ou lîssées, (juehpics délji'is d'osseuients d'aniiiiaux donies- lii]ues doid. (pielques-uns étaient hn'dés. t\'. — Kulln, recouvrant le tout, venait la terre végétale éjiaisse de 0"'30 sur les côtés et de ()"'oO au centre, elle contenait aussi quelques déhris de poteries. EiMMKKATIOA" DES OUJETS RECl'EILLIS Céramique grossière, non lissée, )ioii ornée. I. - - Deux fiagments de Ijord d'une très grande poterie 0"'40 de diamètre au moins, de couleur rouge brique, pâte grossière sableuse, épaisse de ll"'ll(l7. - Dans la couche IV, à ()'"4."i du sol, milieu de la fosse (Fig. o). FiG. 4 Fig. 5 2. — Deux fragments de fond d'une grande poterie analogue au n° 1, mais très rugueuse, très rouge briiiue, aussi épaisse, moins cuite. Dans la couche III à ij^'oO du sol, sur un des côtés de la fosse, le deuxième fragment dans la couche W, à 0'"3(J du sol, sur un des côtés de la fosse. 3. — Fragment de panse d'une polerie analogue aux numéros précédents. Entre les couches III et IV à 0"'G0 du sol. 4. — Quatre grands fragments de bords d'une très giande poterie ana- logue aux trois premiers numéros. Dans les éboulis. 5. — ïi'ois fragments de bords de poteries de moyenne grandeui-, très iiigueuses, li'ès gi'ossièi'Cs, épaisses de ()"M)(lti, pâle sableuse. — Dans la couche m, à ()"'T0 du sol. 6. — Fi-agmeid d'une écueile pouvanl avoir t)"'12 à 0"'!.') de diamètre, était haute de irOti.'i, noire, grossière, rugueuse, mince, 0'"004, pâte noire sableuse. Dans les éboulis (Fig. ti). Cérdniitpie iirasxii're. nrnt lissée, ornée. 7. — Trois fi-agments d'une polerie grise, noii-àli-e et rouge brique, semi- rugueuse, épaisse de 0'"007, à pâte grossière sableuse. Le bord est oi-né de ci-eu\ à peine marqués, en forme de demi-ellipses de 0"01 et espacés de \. l.wii.LK. — Fusse prrhisloriquc de Villencuve-Sainl-Georges. 107 (('"01 l'iivii-dii. lu li;ii,'(iiciil a v\r irciifilli an iiiilirii di; la fusso ciilro la ciMiclii' III il la ciiuclii' IV, à (l"'.")0, un aiilif dans la niUfiiii 111 à ll"'7(l du scij, le liiiisiônic dans les ("bnulis. S. — Six rra.i,Mii('nts de bdids d'iuic livs i,'iandf pdlci-ic (('"H.'i à ()"'iO do dianirlii- cnviinn, luugo iirun lunct'" en drhdis. noire rn dt'dans, pùlc; gros- siri-c sal)li'usc. \ la liasi' du lini'd uni est. icjctri' en drhoi's, il y ii une lanj^'rc de pi'lils creux in ln>;uii,'es iiiéi,'nlieis de (r"(l(i;t à ()'"(J(I8. Celle |M)|eiie esl FiG. G Kio. 7 l'ic. 8 |>eu l'iiaissc ()"'()0S, en i-aisim de sa laille. Dans les déblais de la fiiuille !). — l n liai,'niiiiL de bnid et de panse d'une pulerie rougeàlre au dehors, nuire en dedans, l'aie grossière, sableuse. Le bord large de deux cenliinélres, rejelé en arrière et séparé de la panse par une série do poliles entailles do 2 à .'( niillinièties. jilus nu nmins nliliques, ipieliundois hnri/.nntales, iiaé^u- lièreinenl es|) de dianiélrc !■! (I"'l(l de lianleui'. Mans la (•(Hirlic II! à 0'"H'.\ du soi il'ig. \2). l'iilene lissée à pdte généralemeul fuie. I.'l. — Fiagineid de |)anse d'une épaisse polerie (l'"()J:JàO™OJ;j, rouge bri(pie l'U dehors et en dedans, l'aie grossière, sableuse. Dans la couelie III à O""?.*) du sol. Jt). — Vase brisé doid, il ne resle (pie le fond, \uu' parlie di' la panse et du bord, (le \a.se qui est gris noir, laince 0"'()0;) à 0"'(l()(), parait avoir eu un diamètre de 0'"22d. — I,a pàh' est très Une, noire. Au fond de la fosse à ]"'U) du sol (Fig. i). 17. — Fragments d'une éeuelle grise, niinee, ()"'()()."), pou\ant avoir en 0"'l'i- lie diamètre el 0"'(li.') de liauleui'. l'aie line, grise. Fn fragment du milieu dans la eouehe III, à U"'l):i du sid. Les deux aulres fi-agmcnls dans les déblais (Fig. l;J). '^ \\ ^ Ck^' Fig. 13 Fie. 11 I'ig. 1.') 18. — Deux fragments d'une éeuelle analogue à celle de la fig. 6, pâle gris foncé. Elle pouvait avoir environ 0"12 à 0°'13 de diamètre sur 0'"(l.") de hauteur. Dans les délitais de la fouille. It). — Trois fi-agments d'un vase analogue au n" 18, mais plus grand. — Dans la couche 111, à ()"';>a du sol. 2d. - In fi-agment tl'une éeuelle semblable au n° 17, mafs bien plus épais, 0'"0(itj à (j"'0()7. — Dans la couche III à O'^Go du sol. 'li-2'1. — Deux fragments d'écuelles semblables au n" 17. l'àte sableuse, nunce (l'HIUa. — N" 21. Dans la couche 111, sur un des côtés de la fosse à d'"!.') du sol. - - I.e n" 22, ilaiis la couche l\, sur un des côtés de la fosse h 0°'10 du sol. 2-'i. - - Deux fragmenis di' boiils d'une grande éeuelle analogue à celle de l:i ligiiri' i, mais |diis minces, U""UI):! à U'"il(l'i. Dans la couche II, à r2() du sol. 24. — Uuelques fragmeids d'un vase gris rougefdre, mince, 0"004, O^OO.") et ()"'()0(1. Forme tle |)ot dont le diamètre pouvait avoir li centimètres et la hauteur II. Pâle un peu grossière. Un fragment dans la couche III, à 0"'9a du sol, l'autre, couche IV, à 0"'33 (Fig. 14). 2.'). — Sept fi'agUM'nts de bords de ti-ès grands vases (pu pouvaient avoir de 4t) à 4") centinn'dres de diamètre. Ces fi-agmenis sont tantôt rouge brique \if, taidôt noiis ou gris, épais de U"'0()() à Ot)!), à pâte très fine sur les frag- ments noirs, un peu sableuse sur les fragments gris, un peu gi'ossière et sableuse sui- le fi-agmeid rouge. Deux fragments dans la couche III, un à ()"'90 (Fig. 1.")), l'antre, un noir, à l^OO. In autre fragment gris, dans la couche IV à 0"'4") du sol. Les autres fragments, dont le rouge, dans les éboulis. A. 1,\V1IJ-K. — h'ihssu jnrhusliiiiiiitc dr \ illciirUi;c-S(iiiil-GrniyiS. lU'J 2»;. — |»cir\ liiij,'im'iil.s lie Itmils (11111 vase h lai'.i,'i' M-honl, biiiii, f,'iis foin r. ('•(lais (le il"'()()t; à ()'"(I(IS. |i(iii\aiil avoif l'ii (l"'2."> à ()'":»(• d»' (lianirli-i-, jinti- sahiciisr. I.r liciid si'iiair ili' la |paiisc |iar un n'ssaiil peu iiiari|ii"'. Dans la (•(iiiclir III. a il"'7(l iTii,' Itl). ■2~. In riai,'im'iil île linul ilr |Hilcrii' .t,'ris('. Cniiclii' III. à (l"'7(l. l'iiliTic lissrr. nrnrr, à ])(\{c (iriiridlitiicnl [nir. :2.S. Si\ fia,i;nn'nls d' i^'iamli' (■nielle f,'i-i.se, seinblahlo au ii" 'i, mais iHiidcc aii-dcssdiis (In Ixnd. |iar dcnx sillons peu profdiids. larj^es de (l"'(l(i:i. S('|iaiés riin de l'aMlic par un lidun-elel. lai^'c de (l"'l)(ll. Ile la (•(piiclie III. à (l"'S;; el, à ()"'."i."') el de la ciiiKiie l\', à (l"':t:i. Les aiilics IVai,'iiieiil< laiiiassé.s dan.s les ('-honlis. 2'J. - - CiiKi fragineiils d'un ;;raiid vase ;,'l(ilinleii\. ('pais de (l"'(l()li, «lis i(iiii,'e;di'e. Ce vase ("-lail innrii d un bord de ()"()IS, rejelt'' en dehors el orné sur la panse, près de ee bord de denx el li'ois sillons peu profond.s, larges de 0"'ll(i:i. s('pai'('s pai' lin lilel de I iiiilliiiii"'ln' el demi. - Deux fi-ap;meiils de la Louclie Ml à U"'SO et à b"'T(l. les autres dans les dc'blais iFij,'. ITi. :}(). — Kiagment do bord d'nii i,'rand vase brnii roncre à pâle un peu gros- si("'re, sableuse, oint' sur le bord exlériiiiir (rini boiii-r(del inrf,'nlier el à l'iii. n; la iiaissanee de la panse d'une raiii;('e in é,i,nilii''re de ( ivu\ obliipies d'un (■entiui(''lre de liiiiicueiir el espac(''s d'un (•eiilim(''lre. Uans les (''boulis d•'l,i,^ ISi. .'tl. - r"ra.i,Mneiit de base de la |ianse d'un \ase imir à pâle noire Iim's Une. (''pais de (('"OU."). Ce. lrai,'menl laisse encore \oir -ur ce (pii reste de la panse, Irois sillons paralb'-les ou à peu près, tarifes de un uiilliiiK'dre el esiiae(''s de ciini. !/ant,de de .s(''|»aralion de la panse el du bnid esl oriw'' de peliles eiilailles obliipies espae(''es de :î à 'i iiiilliini''tres. Iiiiin(''(liateineiil à cet aiiirle. il \ a deiix >illons (■oiilii,'iis. laii,'es de (l"'()(i;{. - haiis les (l(''blais a'ig. lib. :{2. — Fi-agmonl de b'ud el de |iaiise d'un vase brun fonré, (i'pais de ()"'0(IS, pâle i,'rossi(''re sableuse, oiik' enire la panse et le lnnd d'un bourrelet lar.i,'e silloiiin'' iibli(piemeiil. — Dans les (h'blais. 3:t. -- Des (b'bris d'ossemeiils. dont un !:;rand nombre bri'ih's, parmi los- ipiels on (lislini,nip des phalanges de sus (saiigli(,'rs ou pores), l'armi les ossemenls non hrùlt^s. on reconnaîl (^gîilcmenl des phalanges, un astragale et un fragmeiil de mandibule ap|iartenaid au im'Mnc animai. Couche II et couclie III. ;il. Des cailloux de silex jaspoïde dont ipieli|iies-niis recueillis dans un m(''me endroit poiixaiit cuber ()""2(l. Couche III (I). :io. — Dans la partie nord de la fosse (voir prolil Kig. 2 et plan Kig. :{i se trouve un riMircissement vertical et horizonlnl rpii forme un seuil à U'"ti(l du .soi. M. de IMorlillet, à (pii j'ai fait part de ce fait, pense (^ue ce doit être un seuil, si celle fosse était un fond (je cabane où une fosse à incinération. (1) J'ai déjà eu l'occasion de i-enronli-oi- ces aiimî; do petits ciiillou.x iviugcs dans des fonds de cabanes de celle localité, il y a une dizaine d'années. 111) A. L.wiLLE. — Fosse prcfmlfir'Kjuv de YUiencuvc-SahU-Georgcs. Jiisiiu'ù une explicalitm meilleui'c, je me laiige à cette maiiiè're de voir. Sur ce seuil, gisait un S(iueletle incomplet, désaiiicuié, d'une vieille femme, et un fi'agment d'ai)oiiliyse masloïde d'un enfant. Les différentes parties du squelette, brisées, quoique l'assemblées sur un espace qui ne dépassait pas 0"'(;o carré et 0'"20 de hauleui', étaient dans le jibis grand désordre, le maxillaire inféi-ieur sur une l'olule, une |ihalauge sur un fragment de l'ajuj- pliyse mastoïde. j'ai soumis ces ossements à l'examen de M. le If Mauouviier cpii m'a donné les renseignements que j'expose ici : L'élude du maxillaire, des os longs, des quelques os restants, phalanges, caleaneum, indique que ce squelette appartenait à une femme âgée. En plus, il y avait un fragment d'apiipliyse mastoide ayant apparfi'nu à un eidanl. Du crâne prcs(prentière- ment disparu, il ne reste que le maxillaire (jui poite encore les deux canines et une incisive droite. Parmi les dents disparues, les quatiièmes prémolaires et les premières arrière-molaires étaient tombées longtemps avant la mort, car leurs alvéoles sont complètement rebouchées; les deuxièmes ai-iièrc- molaires, si on considère leui-s alvéoles qui sont en vole de rcbouchcment paraissent èti-e londjées peu de temps avani la morl. T^e crâne n'a laissé (|ue quelques aulres débris, un fragment d'occipital, un fragment de l'apo- physe mastoide et du lemporal di'oit, et un fragmeid. de pariétal. Des membres longs, j'ai pu i-ecueillii' des fragments épars du bassin, les huméiiis qui, recollés, ont une longueur, en position, de 0'"410, ce ipii donne un indice de laille (](' l'"."),'i. l,'(''paiss(Mir- de ces os au milieu de la diapliysc est de ()"'0:2() X 0"'I)2(S; la coui-bure et la ligne âpre soid. ordinaires. Les deux rotules, les deux tibias étaient aussi brisés l'I pai' fragments ('hiignés. Celui que j'ai pu recoller mesure 0'"357 et indiipuMait une taille de l'";i!1, l'épaisseur au milieu de la diaphyse est de 0"'03'i. sui' 0'"020 et donne un indice de plalyc- némie de •i. I.M (■(ini'In-'ilin senlc ipii (iai-ai( di'\nir ('•lii' liri'c di' l'exposi'' do CCS l'ails r^l i|iir nllc t'nsso a pu èii-c un fiind de cal)anc, de la lin du nciiliduipic nu du dijinl de 1 ài,'i* du i)iiin/i'. dans laipicilc (après culrvcnu'nl du clayonnai,'!', dord je n'ai dccouxcrl .mmiiucs liaccs cniiuuc dans d'aidrcs fosses de la r('';,'i(in): on a lu l'ilt'' un niorl. le propi-ji'laire peul-èlre, cl sacrilic à SCS niànes d'aulirs èlres iiinuains sur le seuil de ladite fosse (I) ? A. I,\\ii.i.i;. LES GRAMINEES DES LANDES l.'iuiniense nap|ie arénaeiV' qui se iir'\i'!o|ipe eu (''M'ulail cl rerou\re couinu' d'un ('pais nianleau les terrains tertiaires ou (•r('la('.(''s du S.-O. cidre la (■anuuie et l'VduUI'. e>t. cil France, |rir l'illlirnrilliti'' nii'lllc iiu'i'lle pli''>e|itr el la eonstaiiee de se> earach'res pli\liii;(''(if,'raplii(pics, un des iiiaiiip'~ d'(''ludcs les plus iniportaiils (|ui s'offrent au l)otanisl(^. Il ne me serait pas jnissilih^ d'cntanier ici une (''Inde i,'('iii''iale de la llnre de celle r(''^'i(in, mais il m'a |)arii inleressaid, en m'attaeliant spi''cialeiiient aux (iranun(''es. d'en taire eonnaîlre les traits |iiiiieipaux. .l'apiiuxerai ces noies, cinprinil('-es aux nomljreiix botanistes ipii se sont oiiiipi'S de la r(''i,'iou, d'un (;atalo;j;ii(> (pii pri^'cisora' les (;lt!'iuenls de celle (''Inde, et où je coiisi,i,'iiii ai d'apirs les auteurs, les conditions d'Iialiital. les l(i(aliti''s. les dates de lloraisoii. le de^n'' de \aiialiiliti' i\r<. plantes de celle famille dans la r(''i;ion. en racciimpaL,niaiit de reiiseii,uiemenls sur l;i dispersion ,;,'i'o£;raplii(^pK' ,i,'i''ni''- ralc de eliaipie es|ii''ec. cl sur la eiilliirc il les noms patois locaux {'!). Il ne m'a pas paru pnssililc i\r limiler ces miles à la i-(\i,'iiin a r('>ii a céc ou landaise pniprenieiil dite, car, iiialiin'' smi caracl(''re si trancln''. elle est (l('pemlaiilc d'une /.mic circonvoisiiie dnnl la cnnnaissance (>sl iiidis|icnsalile pour l'iMiide de la lloi-c des Laildcs. I,c conirasie même ipii existe cnti-c la vasie pr'ii(''plaiiie salileiise, ses grandes élendues aritles, ses pinèdes, ses lacs lilfoi-aiix. ses marais, ses lourhières, ses crasies el ses petits cours d'eau, avec la ceinlure calcaire. ar,i^ileuse ou mollassique qui l'environne, ce contiaslc est très frap[>aid. et il est néccssaiie de le faire l'essorlir. .l'ai cru liieii faire en cnmprcnant ainsi dans mes noies les dciiartcmenis de la (iironde, des l.andcs et du I.ol-et-daronne. les dunes et Cdicaux girondins de la ('.liarenle-Inférieiire, ainsi ijifune partie du Gers et des lîasses- i'yi'ént'cs avoisinani les Landes et pouvant être considérée comme ayant une inlluence directe sur son peuplement. ,Ie laisse enlièremeid de côté la région montagneuse des lîasscs-l'yréni'cs d me linruerai à mentionner les quelques |tlaiites de iinMilagiies qui. généralemcid par la voie des lorrenls du bassin de l'Adour. ont pu s'acclimaler dans la plaine. (iette contrée, ainsi comprise, est plus complexe encore qu'elle ne le parait à pi-eniière vue et iieul se diviser en trois i-égions principales : (t) .le ponclic pour uni-' fossu à incim^ralion, paico que celle fosse n'a (lonn«5 aucune liacc de clayonnage, coninio lus fonds île cabanes Incendiil's que j'ai foiiilI(''.s dans la riîgion. (2^ .l'aUaclif" une crrl.'iino inipoii.inco ù w relcvv dos noms patois dnnl quelques-uns sont. trî>s anciens et je serais lieureux d'avoir des rcnseignenienis complénienlaires à ce sujet sur Tenscinble de la flore landaise et cinuiiilandaisc. 112 Adrien Dollfus. — Les Graminées des Landes. l" La z-unc Hllafiilc. — 2" La jKiiiic Icutdaisc pruitrcini'iil dite. — 3° La ceinhiri' tci-linirc et cn'dacée. I. — LE LITTORAL La zone lillorale s'élend en un vasio ruban rceliligne il'ciivii'nn 200 kilo- mètres, depuis Diarritz jusqu'à la (loubre ; on y voil la plus laissante ligne de dunes mai'ines qui soit en France. Au point de vue îjotaniipie, elle ne doit conqirendre que la partie directement soumise à rinfliicnce continue lies vents de mer et peuplée surtout de plantes xéropliiles ou halopliiles. Cette zone se subdivise ainsi : 1° Lu front de mer furmé des sables mdriHnii's, iumiédialcmi-ut au-dessus de l'eslran, souvent tuuclics par le (lot et toujours par les embruns, région de plantes haloiihiles, défendue par- des Gi-aniinées aux puissantes racines, telles que : Trilicum (Agropyrum) pnicenni, T. lAijfop.) pungens, Fesluca indglumis. 2° Les dîmes blanches llUni'ales, l'emparl d'une él(''\ali(in moyenne de !.■) à 20 mètres, depuis que l'utilisation mélliodique des plantes xéro- pliiles et spécialement du gour-bet CaJainagroslis lÀinmophUaj arenaria, a permis de les fixer du côté des vents dominants et d'éviter ainsi l'envabis- sement des terres par le sable mobile. Les dunes littorales commencent à liiari'itz, au Niud-Est de la pointe Saint-Martin et se poursuivent jusqu'à l'emboucluii-e de la Seudre. Les seules coupures d(> relie ligne de défense sont ilues à l'écoulement des eaux du bassin A(|uitain. depuis l'endxiuchure de l'Adour au Sud jusqu'au vaste estuaire de la Gironde au Nord. — La première a singulièrement varié depuis quali-e siècles, et l'ancien débouché de Cap-Breton occupé encore aujourd'hui pai le petit cours d'eau saumâlre du Boudigau, joint au canal artificiel de l'iincien lac d'Hosségor, est une seconde brèche dans le renqiart snhieux. Plus au Nord, se succèdent les |ieli(s fleuves côliei'S ou couranls, déversoirs des grands lacs qui s'étalent deri-ière la chaîne des dunes modernes. Ces lleuves, très capi-icieux et ayant à lutter contre l'accroisseraent de la flèche sableuse (pii tend toujours à repousser leur embouchure vers le Sud, ont été l'objet de travaux inipor- lanls destinés à reclilier leur embouchure et à la rendre plus stable. Ce sont, du Sud au Nord, le courant du Vieux-lioucau, provenant du lac de Soustons, et dont la |)ai-tie iid'érieure a emprunté l'endjouchure prinulive de l'Adour, à l'i kil. environ au Nord de celle de Cap-Breton, le courant de lluchel (du lac de Léon), celui de Confis (des lacs presqu'entièrement des- séchés de Saint-Julien et de Lit), celui de Bfimizan, le plus inqiorlaid et qui seit de déversoir aux vastes nappes d'eau douce de Cazau, de Pareidis et aux lacs plus modestes de lîiscari'ose et d'Aureilhan, couvi-ant ensemble ju-ès de 10.000 hectares. Ilne solution de continuité bien plus sérieuse est celle du bassin d'Arcachon, qui forme en quelque sorte l'estuaire de la Leyre, i-ecevant lui-même l'eau des lacs de la Canau et de llourtins par la Lège ou chenal des Etangs. Au Nord d'Arcachon e| jusipi'à la Gironde, pas de réelle interruption dans les dunes littorales qui se poursuivent en droite ligne du cap Ferret à la pointe de Grave, pour reprendre au delà de la Gironde, entre Saint-Palais et la Seudre. Seuls, quelques bancs d'argile, en retenant l'eau des dunes, notamment au Gurp, se couvrent sui' la plage d'une végétalion spéciale. Le sable des dunes de Gascogne est d'une très grande pureté. 11 se com- pose de petits grains de quartz blanc ou jaunâtre avec un peu de magnétite, de grenat, de jaspe noir et, vei-s la (Jii'onde, d'une assez forte proportion de mica. Les éléments calcaires y font presque totalement défaut, toutefois la proportion quelque faible qu'elle soit, est un peu supérieure à celle que présente le sable des landes de l'intérieur, sans doute à cause du léger Adrien Ddi.LKUS. — l.fs (',nniihii;i:s des Landes. ;i|)|)uil (Ifs (Irhiis ('(Hiiiillifr.s |iniirl:iiil, liioii |tcii ;iliniiihii:ls icjclrs sur la |)Ia;,'i\ l.a |ii-()|inili()ii (lu ralrairo dr.s iliint-s csl, an Sml du liassiu d' \nai'liiin. d'iiiNiidii (l.(jf) % (contre 0,.i() ';.'. tlaiis les sahh'S dr \ illandraut) (Itupuy). — N'dulilinns pas (|uc l(> sable des dunes ((•(inuiie ci'lui des l,aiides) pniNienl presi|ue e\(lusi\eiueid de roijies iiuériéeiines où le ralcaii-e est jk'u aliini- datd. el (liinl (iii \(iit eiicoi'e sur la plaide des r'ii'Mieids plus j^rossiers sous Inrnie de eailliiux inules et ijue le |)iassai,'e ciinlinu dû aux eiinianls vidieuls de la fùU\ en a l'ail dis|)aiaîli'e picsipie Idialeuieiil les ('li'nieids sululiles. Les appiirls actuels si puissants de la (iirunde siiut eux-inèuies smunis à un \éiilal»le tiiaye, et les élénieids lins el léf,'eis, l'aii,'ile notaunuent. entiaini's au !ai>;e, sont repris |)ar le cuuraul snus-niaiin, et \iinl sr' dé- pdser dans les perluis de la (iliareuti'-lid'erieure, in'i ils l'niineul ee (pinn niinnue la Icrrr dr hri iMonipiel de la (Irye). laudis ipie les sahles. plus liiurds, soid auieués sui' la terrasse sous-uiai'ine landaise p;ii' des cmu-ants littiiraux, très éneigiques. ceux niAiin's auxipiels on doit la formalinii des Mèches salileiises ipii tendent à repousser \ers le Sud les endiouetinres de la jilupart. des eoius d'eau landais. l.a tlore de la .ici'néralilé des dîmes marines est lirs constante el raspe( I de la \éi;élatiou est sensibleuient le même, ipi'il s'aijisse des sables bordant la Méditerranée, l'Atlantique, la mer du Nord ou la naltiiiiie. Plus au Nord, l'I notanuiienl. sur les côtes de la Scjuidinavie. l'appauvrissement de la Hore littorale est sensible, lieaucoup de ces plantes celles siirlout qui. éminem- ment xé'ropliiles. donneid à la iloi-e des dunes sa |iliysiouoniie spi''eiali't se retrouvent en ellet paitiiul dans des condilioiis physiques ju^esque seudilables. (iependaiil il ne l'auilraiL pas croiri' que la véi;élalion des sables lilloi'aux soit |)arlout idenliipie. A C(Mé des t\pes bien eoimus. dont le |ihis frajipaid est le fameux e| si utile Gnuvlwl iAiiniKijiInld (iroKir'utl. VOijnl du .Nord de la France et de la lleliriipie, ipii lui-nuMui' varii- ipielqne peu du Nord au Midi d). il (>xisli' une tlore moins (•araelé'risi''e. xé'ropliile aussi niais à un de^n'' nniindre. el aussi moins eonstanle. Mans les dunes de fiascoiïm', en ne consi- dérant que les (Iramiiié'cs. il en esl qui soid localisées, parfois même lares. \ oici la liste des espèces (|ui \ ixenl habiluelleinent sur nos dunes l)lanchi;s : [iilhnifinllnnii iiiishtliiiii \;\['. l-liiiiilli. /•'. i\(ir(liinisj tinirirnuiis (rare). l'ttnkitni iScUiriiij ijldiicini!. /•'. iWirdiirit.sj IjicliniaHi. l'Hiiodnn dncli/lmn. F. (Cal(ipmliiim) floUbovIWa (= Ca- l'Idciim urriidiiinii. Inp. liiHiicrinnj. l.iHliinis urtiliis (espèce UM'^dileria- I-'. /Scli'riij)ii(i) lioniptin 'viwi'). néenne irdrodnite e| |ocalisi''e sur- /'. i\ iilpia} itninhiinis. tout dans la (iii'onde). /'• 'l'idjiiit) lanccuhila (ail\eulice. ( iiliiDinfirnslis iAmiiiiiphila) iinniii- mais bien acclimatée dans les fia iGmirbcLOipiliU^ la côte beli^e). dunes de Biarritz). \\ l'Iiirpnhirrid cdiicsrctis. Cfiniisiirds pdiiiialits. Mmpsis toirlla (rare). lîniinas rillnsiis. lûvlrria dllirsccns. IL Mddrilcnsis (rare). I(. crixldln (rare). /»'. iScrnifalciisj sqitnirostis. DdctijUs filomcnihi var. /u'^/w/i/'w;. /;. iSi'rraltdcits) uwllilnnni'<. Pod bidhnsd. Trili(Ui)ii (.[rirupi/rindi jdiiri'dui. P. prdicnsis. T. /Aiiropiinidi) pini{iiii\ (plus lare). h'oxlurd ruina sous-esp. sdidilitiihi . LnVnnn rdpol>e velue à poils droils iniiilaiilés t^iir des Uibercules visibles, iu)ii-c ou nuiiàtie avec des taches jaunes ou rousses disposées on forme de + sur les anneaux. Ligne dorsale interrompue, jaunâtre; laléiale jaune roux. — Très polyphage et de mirurs nocturnes, elle esL signalée sur les Cislus par M. Siépi. . ••• C.hi-ysalide dans une coque assez luince et lâche. Papillon. — Front jaune paille. Anlcnnes brun noir. Thorax noir verdàtre à ptérygodes nettement boitlés de jaune clair, .\bdomen rouge écarlate ou jaunâtre marqué de quatre rangées longitudinales de points noirs. Ailes supérieures, noir glacé de vert, avec deux traits basilaires .un trait médian, le bord interne et deux larges bandes obliques dont la deuxième forme avec la bande terminale un Y, jaune paille. En outre, deux points noirs à l'angle iiderno qui est sali de jaune. Ailes inféneui-es rouge écai'late marquées de quatre taches noires dont deux plus ou moins conlluentes au bord externe. — 55 à 60 "Z". — Toute la France. — Fontainebleau! (type et aberrations!). L.XXIII. — 1x0 Statices L. Clieiiille et chrijsuiidc. — ilolte blanchâtre, jaune ou veidâire à flancs linmàtres ou rosés. Tôle noire. Ligne doi-sale oi dlnaii'f'menl brune ou rosée. Sous-(l(jrsales formées d'une série de taches le plus souvent rosées. — Avril- mai. — "l'olyphage. — .Sur C. S(dri:elnliiis d'après lîei'ce, Il 62. l'ii\iilUia. — Insecte regardé, par dilTéreuts auteui'S. comme une véiilalile espèci' distinete. Corps épais; anteimes longues, parfois bleu d'acier, der- nier tiers d'un noir bronzé avec les dix derniers articles réunis chez le d. Ailes supérieures mmI bleu ainsi (|ue la frange. Ailes inféiieures noii-es avec le bord abdominal el la Irange bleus. — 20 "';'"• — ' Juillet. — Fi-ance. — Gi'ande-l{relagiie,elc. LXXIV. — 1X0 C.ERYOïX llb. Chenille et chrijsaUde. — Robe blanchâtie ou jaune pâle à côtés brun lougeàtre. Tèle et plaques occipitales noires; ligne dorsale géminée, biuii |iourpre : sous-dorsales pourpre obscur, slignritale couleur chair pâle. Souvent parasitée par Apanlelcs Genjouis Marsh, à cocons blancs rattachés les uns aux autres par quelques fds. Papillon. — IJessemble à l'/no Slalice.s dont il a été considéré longtemps comme une simple variété. Tête, thorax et alxiomen d'un vert doré ou vert bleu. Antennes du c? vertes, courtes, obtuses à l'extiémité, les dix derniers ailicles connue soudés ensemble. Ailes supérieures arrondies à l'exlrémilé, opaques, d'un veit doré; les inférieures un peu hyalines. Franges gris foncé. — 20-23 '", ■". — lîois secs. — Ali)es. Tyrénées-Uiientales et çd et là. LXXV. — OUEOPSYCIIE ANC.ISTELLA H. -S. Ciienille el rhnjsalide — Chenille très polvphage dans un fouiiv;iu eoiu- posé des débris de feuilles ou de fleurs de la plante nourricièie. \ il, eu hiver, jusqu'en mai. Sur Uelianth. vulgare d'api'ès Kallenbach. Papilhin. — cf. Anteimes munies, presque jusqu'au sommet, d'un double i-ang de baibules très longues formant panache. Tibias antérieuis dépour\us G. GouRY cl J. GuiGNO.N. — Inscclcs parasites des Cislinées. 1 1"» (I'(''pino liliiali". Ailrs siipt'i'ioii ros, hiuii Umcr. pi-osiino lrans|)an')itps. Infi'- liciin-s (II' iii(''iiir iiimrirc. ii'avaiil que ciii(| inMviiies. — g aplèrc. - - TdiiIc la riaiicc. I"niilaiiir|)li au! 1 \\\ I. — PsYf'iii: \irii.i i.\ SchilT. Clioiillc cl (iinisiiliilf. -■ (ilicnillo lilaltic, axant les Iniis |ii'cuiiors sog- UH'iils cuiiK-s. Kllc \il cl se liaiisriunic dans un l'nui rcaii cnmposi'' de (lcl)i-is (le V(''fi;t''!au\. Assez polypliage. Sur llclidnlhciinnn nihjnrr, iTapi^s Kal- Icnhacli. l'iiliilliin. — cf. \ii|i'niM'^ pi'clinr'i's: corps vi'lu, imic on .l'un in un j,'iist''ilre. Les (|ualrc ailes scnsiliicuiinl arrondies, niiircs, Iransluridcs; la marge des supérieures plus ohscure en avanl. — Q aplère. -- Juillel. Olis. — I,a variété Stdlinrtisis Héring est jdns petite cl plus sond)re: uni; iii'rvure mniniue ordinairement h tnules les ailes, d'a|iivs Peyeiliiinnlî. I.\X\ II. — Ai'ïKiKiw ( ii[:m r,i;i i,\ l!rd. Chenille ri riiiji.saliilc. — C'est rinsede que nous a\uii> dr'ja -iginli' sur Miisxum rnnniamiin {F. d. J. N., XNXVII. p. 1(>1, IC.2), et ilmil nous donne- rons aujourd'Iuii une descriplion plus détaillée. \,'i'pU-hii(i]tlii[i.i hrlicini'llu que lioiiast si;,'nale (/■'. il. .1. A., VU, |>. t."> cl IK, planche) ne peut-être (pic notre rreuiilrllu lîrd. — Très fioix pliage, celle clienille d'un jaime roui,'eàtre, à petites plaques écailleuscs grises, vil sous les feuilles, curieiisemenl logée dans un fourreau en forme de petite Hélice sulieonique. à trois tours de spii-e environ. Elle voyage avec son es|)cce de coipiillagi' et iimir descendre à lerre se Laisse glisser au liout d'un iil de soie. Co fourr( au. coin|iosi'' de pet ils grains de terre ou de saiile reli(''s par de la soie et d'une manici-e assez unifoinie, est mou, pai cliemiiié, peu solide, en sorle que la chrysalide peut facilement le dédiirer vers la moitié de la longueur du premier tour de spire, cl y reste assujettie — au.\ trois (|iiai-ls sortie — après la lihéralion du liapilloii c". Cette clirysalido est d'un fen-iigineux pâle, plus foncé à l'exlré- miié, avec l'enveloppe des yeux noire et large. Imrclfi pnri'dil — cf. Coi-ps d'un hrun roux couvei I di' jioils gris peu seri-és. Dos jaunâtre. .Nbdomen niict. couver! de poils roussâlres. Ailes assez grandes, larges, légèremenl opaques, un peu plissées le long des nervures, d'un gris cendré plus ou moins mêlé de roux, piqués de poils délié.s, assez nombreux surtoul sur les fiantes qui sont d'un i;ris pâle. — • 1 1 fi 12 ""/"'. — Ç) aptère, ne qnillanl [las le fourreau. L'in.secle parfait se montre en jniii-juiilel dans le Midi de la France, el sa chenille affectionne les Cislits. /A suivre). G. Goiuiv el J. GuiGNON. NOTES SPECIALES ET LOCALES La variabilité des Orchidées lorraines. — Au Congrès internatimial do Botanir|iio, (|ni se tint à Paris, on 10(0, l'arti.ste et le savant distingué que fut Emile Galle présentait une éludr dos i>lns intorossantos sur los Foniifs riouriJI<.'rigonales externes revêtent cette dernière teinte. Dans ce dernier cas, comme d^ns celui <.V Areras Jrirrina, il y a lieu d'écarter toute hypothèse d'hybridation. h'OpIiri/s arar/iiiifes et l'OpJiri/s apiferri habitent fil MM. J. Godfrin et .Marcel Petilmenpin ne la menlinnnent pas dans leur Flore annbjtuine de poche de la Lorraine et des contrées limitrophes, A. Maloine édileur, 1900, quoi qu'ils citent des Iiybrides offrant, moins d'intérêt. (2) Max Scluilze. Die Oschidaceen Dculschlands, Deulsch-Oeslcrreiclis uni! der .Scliwciz. Notes spéciales et locales. 117 Hi'uls ct'S i)!uiig('s; lin iluit dune rejett'r toute icli'o de croisement entre ces deux e.si)èce.s. D uulre luirl, il ne faut pas songer à un nK'Iaiige d'O/ili ri/n (iidiii/cni x iinirhiiili s, ni à un cruisenicnl nnir/i idlis x niii.tri/cid (O/iIiii/k iIi rtniimis Helib.) (|Ue j'ai rencontré au-di'ssus du village de (Jrandnieieil, piès d'l'",crouve et que le docteur (jau/.otti a cueilli en abondance aux environs de (Jibaunieix. Pour en re\enir il Aiinin hiniiia var. J'Idti/i/ldxsa, tous les botanistes consultés par Emile (Jallc^ ont été unanimes il déclarer ipiil était impossible il'admettre riiypotlièse d'une li.vbridation. La variation dont il s'agit semble rentre)- dans celles <|ui caractérisent les espices élémentaires dont la conception n'est plus guère contestée aujourd'hui. .Son apparition brustiue, dans un mijii'U de culture d'uiu' grande intensité rentre dans les conditions les jilus favorables de variabilité réalisées artificiellement par h's agriculteurs. Une autre hypotlii'se, cjui est parfaitement admissible aussi, c'est que les graines (pli ont donné nuissaiic(! il la forme en (piestion peuvent provenir d'un pied ayant été l'objet 111111 traumatisme accidentel. Cela est d'autant plus admissible i|ue la station où crt)it en e.xtrëme abondance ['Afrian hirciiut aux environs de Griscourt l'st située tout près d'un village, où les aiiimau.x et les |)iétons se rendent souvent. Or, tous les botanistes savent combien cette es])èce est résistante aux blessures; il m'est arrivé souvient d'eu trouver des pieds écrasés à demi, tlont les tiges se ii'dressent, fleurissent et produisent des fruits. Il suffit (ju'un i)ied ait produit lies graines dans de telles conditions pour donner naissance à la forme nouvelle (|ui nous oc('Ui)e. J'ai recherché le nombre de |jieds existant de la variété l'Iati/i/Jussa. Ils se trouvent circonscrits ilans un périmètre assez restreint et leur nombre est de cinq. Ils se trouvent sur les vei sauts de deux coteaux traversés par un chemin creux. Kn 190;i on m'en a apporté un pied dont tous les ovaires étaient fécondés, ce qui vient iléiiiontrei- la fertilité de cette forme et la jio.'^sihiHtc pour elle de se multi- plier. Il est niallieureusement presqu'inipossible d'entreprendre la culture expérimen- tal<^ de cette variété comme De Vries le ])réconise |)our s'assurer de la constance héréditaire de la forme nc.uvelle observée. Cet auteur ne signale d'ailleurs pas le cas de l'Ar( ifm /lirriiiti, ni dans sa M iil/i/ionsl/n'oric publiée de 1901 à 1903, ni dans son ouvrage plus récent : h'.i/ièrrs rt V/iritlt-i (1), soit qu'il en ait ignoré la découverte, soit qu'il n'ait pas jugé bon d'en parler par suite de l'ignorance des conditions dans les(iuelles la variation a été ob.servée. Nancy. Emile Nicolas. Description d'une espèce nouvelle de Sesia • Sesia Rondoui Si<'pi. — Ova, Larva, < 'Il I i/s : d'un jaune och racé; côte supi'iieure api)arente; inférieure assez étroite, les deux d'un in-un noir; bordure apicale de 1 mill. de largeur, de même couleur; trait cellulaire ii/., n'atteignant pas le bord inférieur, s'arrétant aux deux tiers d(,' la largeur de l'aile. Ce trait est placé entre deux taches hyalines, dont l'interne allongi-e et rectangulaire, l'externe en are, divisée pur les nervures apparentes en noir biun. Face inférieure : reproduisant le dessin du dessus avec la même netteté. Bordure brune assez longue. Alni'. — 2" paire. Avec une légère échancrure à l'extrémité de la nervure VII. Transparentes, légèii^ment bordées de noir brun, surtout le pourtour. Lunule apparente d'un noir bleu au milieu du bord supérieur. Bordure comme celle des ailes supérieures. Co/nit. — Arrondi, écailleux, de couleur brune. Les stemmates du vertex bien visibles. Antennae. — Longueur ô mill. 12. Denticulées. D'un brun clair en dessous, plus foncé en dessus. L'extrémité est d'un noir brun, avec, en devant, un reflet blan- châtre. Gloxsn. — Spiritrompe d'un brun clair, brillante, bien développé en longueur? Pnl/ii. — Palpes maxillaires rudimentaires. Palpes labiaux, longueur 1 mill. 1 '2, séparés du front, débordant du chaperon, dressés; articles distincts, les deux de (1) Traduction française de M. Bluringheiu. IHbli.illi^iiiic scienlilique intemalionle, Félix Alcan, 1909. 118 Notes spéciales et locales. la base garnis d'écaillés brunes, abondantes, le troisième conique et terminé en pointe. Tlturax. — NoUini, brunâtre. Sternum, d'un biun plus clair. Longueur, 3 mill. Ahdoiiun. — Longueur sous la brosse, 6 mill. C'ylindri(iue, largement atténué vers l'extrémité anale; le dessus d'un noir bleuâtre. Brosse anale un peu comprimée latéralement, noii'e en dessus et en dessous, avec des poils d'un jaune ochracé au milieu. Fedfs. — Coxae, brunâtres. Tibiae, idem. Tarsi, jaune ochracé, comme les taches des ailes et les poils de la brosse, avec l'extrémité brunâtre; éperons assez longs. Longueur 9 mill. Lucalité d'or/ijine. — La description de cette Sesia repose sur un exemplaire que nous avons capturé en plein soleil sur une fleur de Valériane, dans la matinée du 4 juin 19Û6, dans le vallon de Passe-Lemps, près du hameau de la Treille, situé à 13 kilomètres de Marseille. Cette espèce se place près de .S'. Uroceriformis Tr. On ne peut la confondre avec l'ab. iiKiiiifirtiiia Z. de cette dernière, dont elle se distingue par la coloration de l'abdomen, le trait cellulaire des supérieures et la tache discoidalc des inférieures. Nous sommes heureux d'offrir à M. Rondou, instituteur â Gèdre, et entomologiste distingué, un témoignage de notie vive amitié, en donnant son nom à cette nouvelle espèce de Sesia. Marseille. D' P. Siepi. Aux jeunes! Indications pratiques pour le mois d'Avril (Voir la série précédente, p. 1-23). Alnus glutin.osa. — Dans feuilles sèches roulées, chrysalide brune à segments plus clairs. = Enlia miiiistrana L. Aitemisia vulgaris. — Chenille d'un blanc jaunâtre, à tête brune et éeusson plus pâle taché de brun; chrysalide dans la racine. = Euzo- phera cinerusella Z. Id. Chenille d'un blanc verdâtre rayé de violet, à tête jaune brunâtre et éeusson avec deux taches noires; dans racines. = Huinuosoma nimbcUa Z. Id. Chenille d'un blanc sale (les trois premiers segments plus larges que la tête); tête et éeusson d'un jaune brun; dans tube soyeux sur racines. = Nijsterosia inopiœna Hw. Betula alba. — Dans feuilles sèches roulées en cigarettes, chrysalide d'un brun noir. = (Jacdtcia musciilaïui Hb. Id. Dans feuilles sèches roulées en cigarettes, chrysalide brune à seg- ments plus clairs. = Enlia ministrana L. Id. Dans chatons à fruits, chenille d'un blanc jaunâtre à vasculaire verdâtre; tête brune; éeusson gris verdâtre. = ConchyUs na/ia Hw. Calluna vulgaris. — Chenille d'un vert terne à longitudinales rougeâtres et verru- queux gris; tête brun clair; éeusson verdâtre marbré de gris; entre rameaux réunis par tuyau soyeux. = Gelechia ericetella Hb. Carex arenaria. — Chenille blanchâtre, à tête et éeusson un peu plus sombres; dans les racines. = Cramhus fulijideUus Hb. Id. riparia. — Chenille d'un vert grisâtre à dorsale plus foncée; tête noire; éeusson verdâtre taché de noir; pattes écailleuses jaunes dans feuilles attachées; chrysalide jaunâtre à yeux distincts, dans tiges. = Schœnohius forficelliis Thnbg. Corynephorus canescens. — Chenille d'un blanc sale, ridée, atténuée brusquement en an-ière: à \'asculaire transparente; tête petite, jaune de miel; dans un tuyau soyeux parmi les racines. = Aiiernntia latrlhi Hb. Echium vulgare. — Ch. grisâtre à longitudinales plus foncées ; tête brun noir ; éeusson brun taché de noir; chrysalide mordorée, dans vieilles tiges. = Myeloïs crihrflln H. -S. Evonymus europseus. — Ch. fusiforme, d'un vert clair; têti' et éeusson eoncolores, celui-ci avec deux taches sombres de chaque côté; chrysalide vert brunâtre dans cocon parcheminé, dans fruits entr'ouverts. = Aliapa aiii/iis/ella Hb. Fagus silvatica. — Ch. blanchâtre pointillée de noir et de rouge, sous écorces soulevées. = Pamme .Juliana Curt. Id. Ch. gris cendré, allongée, à tête jaune; éeusson concolore mais plus sombre : sous écorces malades. = Alnhoiiin hractella L. Glyceria aquatica. — 'Voir Carex riparia. = Schœnohius forfice.lhnf Thnbg. Inula Conyza. — Ch. blanchâtre à verruqueux d'un noir luisant; tête brun noir; éeusson jaunâtre; dans vieilles tiges. = l'i/rausia nubilalis Hb. Notes spéciales el locales. 11!^* Juniperus rommiinis. — Oh. d'un K>is bleuâtri! h trapé/oïdaux plus clairs; tête (l'un liniii (11' iiiirl; écussoii plus flair pointillt' de unir. Diuis vii'illi^s pousses allai'lii'rs : T" génération. = Torlii.r riburiiitinu F. Id. ('11. brun rovigi-, à tête, écusson et pattes écailleuses noirs; clapet anal brun; dans jeunes pousses. = Geleelua rhrUlla Z. Id. Cil. brun rou.x, à tète et écusson brun noir; ddrsale plus foncée; verrucpu-ux noirs; mine il'aburd uiie aguille, puis en groupi' plusieurs. = Xutliri.i warijiiii lia F. Leucanthemum vulgare. — Cli. d'un vert i)àle, ii dorsale et latérales plus foncée.s; verru(|in'ux blancbâtres; tète jaune. Mine d'abord les premières feuilles, puis y vit à cli'couxei t. = Jinniiliiliix iiii/iicmiit lin Z. Linaria vulgaris. - Dans vieilles capsules, cbenille blanchâtre, à tête brun clair, eeiissoii taelii' de sombre; s'y chrysalide. = Conrliylis rosmiin H«. ^ Lonicera periclymenum. — t'h. d'un vert grisâtre, ii verruiiueux plus clairs; tête et eeusson biun (le miel taché de noir; dans feuilles roulées. = <'iirncia senti- iilliiiiiii (jn. Luzula pilosa. — Ch. d'un jaune verdâtre, à tête biun clair; dans vieilles feuilles liin^ueiiient minées. = A'Itirliittir nini/nifirillii Tgstr. Marrubium vulgare. — Parmi les vieilles fleurs en verticilles axillaires, sac feutré n'In'ii en son milieu, avec chenille blanchâtre à vasculaire verdâtre, il tête et ('■(■ussim niiiis. = .Wmoloïx fasciellus F. Mentha silvestris. — Dans vieilles tiges, chrysalide d'un beau jaune brunâtre. = Cniiflnil ix M (iiiiiifina F. U. Onobrycliis saliva. — Ch. noirâtre, plus clain' en arrière, à premières incisions et il dorsale blanchâtres; tête et écusson noir brillant; dans feuilles rattachées (l"' génération). = A /ific(tm/isi.i (iiitln/ll iildln Hb. Ononis campestris. — Dans feuilles minées en i)lai|ues, à ligne excrémentielle bien visible : <'hi iiille d'un vert jaunâtre à dorsale vert foncé; tête d'un jaune d'ocre. = (! niriliiiHi iiiiiiiiii/ix Z. Quercus pedunculata. — Voir Alinix i/liilinosn. = Eiilin ministrana L. Au jour le jour : ('iij)liires nouvelles (/'Héiiiiptère.t dans Ir dt iifirtfmenl île la Gironde. — M. Maurice Lambertie signale les captures suivantes, nouvelles pour le départe- ment de la (Ji ronde : Uthiiis iiii^illiis Fall., Arclro/Hs (linimeithali Flor., l'ilo/iliijrii.i rlaratiis Kb., (>rfli(iti/liis niarijinalis Ueut., l'snlliis aiftbii/iiiis Fall., /'.■•■. aiirura M. H., (iliiiiiila D. S., ,^' If nains niarnii/tfs Reut., Tijphhiryha i/ratiosa Bob., Dintil lira lionio/diyla Flor., ('lii)isni IIS rnns/iiirriitns Perr., /diuririis nlbirans Kb., /. /iiiciltis H. S., /. dfcipiiiis Kb., Sii norranns linrola Ger., Drlphar liiitosnina Flor., I). liohr- inaïuii Stâl, Ptiruchlurns liimji/ies Duf. Ca/ttnri d'un hijn.i . — En décembre 1907, des chasseurs des Escoyères (Hautes- Alpes) ont tué un magnifii[Ue Lynx (F/lis l.ijn.r Linn.). En outre, le 25 février dernier, dans le même département, h. Villargaudin et à quelque distance des Escoyères, on a aperçu un autre animal de la même espèce. En ouvrant l'ouvrage de Bouvier (l^rs M/irnini/crrs de la France, 1891), je vois (pi 'à cette épo(pie « le dernier est signalé dans le département de l'Ain, tué par un chas.se\ir di' Oollonge, au lieu dit c( Château de la Folie », près du fort de l'Kcluse; il fait partie di's collections du musée de Genève. Risso (Histiiirr iiiilnnllr dn Midi. t. III, p. 10) indique : Nos montagnes. Apparition toute l'année (ouvrage imprimé en 182G). Crespon ne le mentionne pas (1844, t'aiiiir rnrridinntili). Paparel indique que le I,ynx a disiiaru de la Lozère dans la première moitié du siècle dernier (l'aparel, Fniine df la Lnzirr in Bull. Sur. d'Agr. et Art. de la Lozère. 1891). Sainte-Cécile (Vaucluse). Marcel MouROUE. Z//*" Congrès inti rnaliiinal dr Botanique (Bruxelles, 1-1-22 mai 1910), Secrétariat général : E. de Wildeman, Jardin botanitiue, Bruxelles. — Xous recevons la communication suivante : 120 Notes spéciales et locales. Le Cuinité d'organisation du IIP Congrès international de Botanique (Bruxelles 1910) a décidé de porter à l'ordie du jour de ce Congrès des questions intéressant l'enseignement de la botanique. Afin de préparer une discussion sérieuse et appro- fondie, il paraît nécessaire de procéder à une enquête en tous points comparable; dans ee but, nous adressons à toutes les grandes institutions-tj'pes d'enseignement l'invitation de nous transmettre leurs proi/ranirnis d'enseignement de la hutanique, leurs initiatives et les résultats iibtenus. Nous insistons sur les méthodes suivies tant dans la formation des élèves que dans celle des professeurs. Sur ces derniers jjuints nous attirons particulièrement l'attention des spécialistes qui voudront l)ien présenter des rapports au Congrès. La Connnission voudrait voir sérier les rapports suivant les degrés de l'ensei- gnement général ou spécial, tels par exemple : Enseit/nement inférieur, enseigne- ment muyen ou secondaire, enseignement supérieur. Aux degrés supérieurs d'enseignement il y aura lieu sans doute d'envisager la question au double poiut de vue de la botanique pure et de la botanique appliquée. Les rapporteurs sont priés de se tenir sur le terrain pratique expérimental. Les rap- ports rédigés en vue des délibérations de cette section du Congrès devront parvenir avant le 15 janvier 1910 au Secrétariiit géiiéred de la Commission d'organisation, à Bruxelles. — M. le professeur Gr.ivis, de l'Université de Liège, a été désigné comme rapporteur général chargé de présenter en séance du Congrès un exi^osé des Rapports reçus et acceptés par la Commission. Le Comité d'organisation du III'' Congrès internationrd de Bot(rnique. l'ri.r Ddllftix. — Nous apprenons avec plaisir que ce prix vient d'être décerné par la Soeiété Entomologique de France à notre ami et collaborateur, M. Jules de Gaulle, pour son Catalogue des Hyménoptères de France, dont nos lecteurs ont eu la primeur. Errata. — N° 460 : page 76, ligne 39, au lieu de tongrien, lire pontien. — — 77, — 30, — module, lire nodule. — — 77, — 53, — Cappili, lire la2nlli. N° 461, page 92, au lieu de Felacou, lire Pelacan. — — 93, — 'J'irrtarano, lire Tartarasse. ■ — — 95, • — (liihiou, lire Gahian. BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE BuBANi (Pietro). — Flora Pyrenaea, per ordines naturales gradatim digesta (opus posthumum curante O. Penzig editum), Milan, U. Hœpli, 4 vol. gr. in-8", 1897-1903. P. Bubani (1806-1888), botaniste italien, eonsaeva une grande partie de sa longue vie scientifique à l'étude de la flore des Pyrénées, parcourant ces montagnes qui lui étaient devenues si chères, de 1836 à 1847 et de 1850 à 1862. Nul botaniste n'étudia avec plus d'acharnement les plantes pyrénéennes; cependant l'ouvrage monumental qui devait résulter de tant de labeur est une œuvre posthume. Nous savons un gré infini au prof. Pensig d'avoir coordonné cet énorme manuscrit et d'avoir mené à bien la grandiose publication que nous venon.s un peu tardivement présenter à nos lecteurs, dont beaucou]3 sans doute l'ont déjà consultée. M. Malin- vaud, dans une note critique qu'il a consacrée à la Flora Pyrenaïca dans le Bull, de la Soc. Botanique de France (1907-1908), a dit que certaines particularités de cet ouvrage, notamment la nomenclature qui fait revivre les noms prélinnéens ne doit pas faire méconnaître la valeur des faits si nombreux, nouveaux ou peu connus et des observations dont l'ensemble constitue la contribution la plus vaste à la géographie botanique de la région pyrénéenne. ■ — • Bubani était non .seulement un botaniste, mais un humaniste passionné ; son latin, très élégant, mais où les originalités abondent, est manié avec une aisance étonnante et cette érudition explique aussi l'archaisme de sa nomenclature. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. OberthUr, Bennes— Pails (798-09) Caziot. - Etudfs uitilaci>lu)(i'|iii>s sur iiin-lqucs t^spî-ces asiatiques qui sr- sont rc- pauilui'S clans le s«ius ocntri' alinque ot liispuniciuc (ii" 43'l). Id. — l.cs labradoritos des AIpL-s-Maritiiiios uu point de vue ininéralogique (h- 423, 12;")). 1(1. — Kauiio du tuiiiulus de Saint-Christophe, près Grasse (Alpes-Maritinics), avec 'I figuics (a" -l(Ki). ///." — Coiiipléinent d'étude sur les llymniiphiln et les Arren en pjirtieiili'v -iiir VAzieu muitoiliinln (n'' 157). lil. — A propos de Vlleli-r nnlnnoulnma (n" 462). 1(1. et Fagot. — Etudes di-s esiiè'ces de la région i)aléarctique de l'Asie ayant pénétré dans les sous-eentres .'ilpi(]Ue et hispanicjUe : J'iipil/n triitlicatti (n" 454). 1(1. et TniKi'.v. — Observations sur In formation de tubercules dentiformcs chez quelques Hcliciens, avec 36 fin. (n"* IIC, II"). CÉi'i-:DK (C-. ). — Entretiens &ur les sporozoaires parasites des inisectes (n" 436, 437), avec ligures. /(/. — Matériaux pour la Liinnobiologie du Nord do la France (n' 4.')6). 1E). — Les maladies des Poissons d'eau douce de l'Europe. I (2'^ édit. augmentée), in-8", 144 p. Paris et Nancy, Berger-Levrault. Delahaye (Jules). — Supplément au catalogue des Lépidoptères de Maine-et- Loire, in-8°, 32 p. Angers, imp. du Journ. de M .-et-Loire. Dupuy (Henry). — De l'influence du bord' de la mer sur le cycle évolutif des plantes annuelles (thèse), in-8°, 254 p. avec fig. Bordeaux, imp. Cadoret. Faegue (L.). — La forme du lit des rivières à fond mobile, ij3-8°, 191 p. et 55 fig. Paris, Gauthier-Villars (Encyclop. des travaux publics). GouRDON (E.). — Expédition antarctique française (1903-1905) commandée par le D'' J. Charcot. Géographie physique, glacialogie, pétrographie, in-4°, '218 p. avec 2 cartes et 11 pi. Paris, Masson. Geanderye (L.-M.). — Détermination des roches, in-16, 172 p. avec 7 fig. (Encycl. des Aide-Mémoire). Paris, Gauthier-Villars et Ma.sson. Grandidier (Alfred) et G- Grandidier. — Histoire physique, naturelle et poli- tique de Madagascar. Vol. IV. Ethnographie de Madagascar. 1'. I, les Habitants de Madagascar, 2 vol. in-4°, 711 p. avec pi. et cartes. Paris, Hachette. HoRAND (R.-D.). — Contribution à l'étude des pigments (thèse), in-8°, 303 p. Lyon, Rey. Hubert (P.). — Plantes à parfums, in-8", xii-611 p. et fig. (Biblioth. du Colon). Paris, Dunod et Pinat, 10 fr. JoLY (Henry). — Etudes géologiques sur le Jurassique inférieur et moyen de la bordure N.-E. du bassin de Paris (thèse), in-4", viii-470 p. avec fig. et planches. Nancy, imp. Barbier. JuiGNET (E.). — Culture du Figuier à Argenteuil et dans le Nord de la France, in-12, 24 p. avec fig. Argenteuil, l'auteur, 0 fr. 60. Neveu-Lemaiee (M.). — Notes physiologiques et médicales concernant les hauts plateaux de l'Amérique du Sud, in-4'', .viii-160 p. (Mission G. de Créqui), libr. Le Soudier. Paeat (A.). — La rivière du Cousain, petit ,in-8°, 24 p. Avallon, imp. Grand. Philipon (E.). — Les Ibères, étude d'histoire, d'archéologie et de linguistique, in-16, xxiv-344 p. Paris, Champion. SiON (Jules). — Les Paysans de la Normandie orientale, pays de Caux, Bray, Vexin normand. Vallée de la Seine. Etude géographique, in-8', vill-544 p.- avec 14 fig. et cartes, 8 planches. Paris, A. Colin, 12 fr. » Toulouse (C). — Le Champignon de couche, in-16, 38 p. avec fig. Vacher (A.). — Le Berry. Contribution à l'étude géographique d'une région française, in-8'', 552 p., 32 phot., 4 pi. et cartes. Paris, A Colin, 15 fr. Voisin (J.) et Delmotte. — Notice complémentaire sur l'anse du Portel, modi- fications survenues de 1873 à 1907, gr. in-8", 15 p., fig. et carte. — Id., sur le port d'Etaples, gr. in-8", 31 p., fig. et carte. Notice sur l'atterrage de Berck et la baie d'Authie, gr. in-8°. 23 p. avec fig. et carte (Ministère des Travaux Publics, Ports maritimes de France), 1»' Mai 1909 — IV' Série, 39' Année — N» 463 cr Ca ^Feuille Des Jeunes ^afuralisfes LES FORMES DIVERSES DE LA VIE DANS LES FALUNS DE LA TOURAINE [Suite) LUiHAH . NEW YORK UAKOBN La Faune paléomamraalogique des Faluns de Touraiiie Étude faite d'après la collection de la comtesse P. Lecointre Les débiis iIp M;imiiiilèros mis au jmir pui- l'exploitalioii des fahinières (Je Tuuiciiiie uni du Uuil Icmps \i\eiiiunl iiiliigui'; les Touiungeaux qui s'ex- pliquent malaisémt'iil lu piésence de sable mêlé de coquilles marines sur leurs plateaux élevés — et plus diflicilenKînt encore la présence d'ossements pai lui ces cuquilles : u C'est des i»s d' géants el d' grandes hèles qui s' sont battus aut' fuis d.uis 1' pays, » avuns-nuus entendu dii'e bii'ii souvent... mais cette explication sinqdiste ne satislait guère la curiosité scieidilique. La publication d'un ti-avail i-écent sur les manunifères miocènes du centre de la France (1) ayant mis cette question à l'ordre du jour, nous avons examiné plus attenlivenient les matériaux ipie nous avions accumulés pendant plus de vingt années de patientes recherclios dans les falunières de T(juraine, et nous a\ipns envoyé la plus gi'ande partie de nu> liduvailles au docteur Lucien Mayet, de Lyon, l'auteur de l'ouvrage qui avait e.xcité notre zèle, et dont la compétence sui' le sujel est indiscutable. Il a bien voulu coi-riger les déler- minalions lanlaisisles données par tel ou tel et dont nous avions peut-être à tort, l'ait paraître une énuniération dans l'ouvrage que nous avions écrit SUI- les Faluns de Tuiiiaine en l'JOS (2) — ouvrage dans leijuel nous avons retracé riiistorii|ue des Faluns, indiqué comment ils peuvent être envisagés à l'heure actuelle au point de vue géologique, signalé les principales espèces de la Faune marine de cette formation, ra|iporté les légendes et coutumes locales s'y rattachant, etc. M. L. Mayet, eu possession de nos spécimens, les a trouvés assez iiih'M-essaiils |ioiir nous engager à piiblii'i-, avec sa collaboialion indispen- (1) Etude des Mammiières miocènes des xablcs de VOrUanais el des Faluns de la Touraine, pnr le D' Lucien Mayet, ancien interne des hôpilaii.x, docteur es .sciences. Un vol. in-S" de .310 liages, avec 100 ligures dans le te.xte et 12 planches hors texte comprenant 184 ligures. Collection des .. Annales de l'Université de Lyon ». Paris, .l.-B Baillièro et (Us, éditeurs, 1908. (2) Les Faluns de la Touraine, par la comtesse Pierre Lecointre. Un vol. in-l° de 11."» pages, avec photographies, ligures et cartes dans le le.xle. Tours, A. Marne el C'', éditeurs, 1008: à Paris, chez Ivlincksiek, 3, rue Corneille. 122 P. Lecointre. — Mammifères des Faluns de Touraine. sable, un petit, livre (1) qui a paru lin mars dernier el dont la liste ci-après est un extrait seulement. l/e\amen des restes de mammifères du lerroii- de la Touraine proprement dite a du resie amené M. L. Mayet à modilier ([uelques-unes des opinions qu'il avait émises dans son premier ouvrage sur la question, comme on le verra ci-après. .Nous sonuues heureuse de celte occasion de le remei-cier pour la patience avec laquelle il a bien voulu étudier les cent et quelques pièces que nous lui avons envoyées afin de démêler ce qui était surtout inté- ressant à connaître, et pour la rapidité qu'il a bien voulu mettre à mener à bien ces différentes et délicates opérations. 11 peut y avoir quel(pie intérêt à rappeler qu'au cours de l'époque hclvé- tienne s'est pioduite, dans l'ouest de la France, une transgi'ession marine qui a fait avancer assez rapidement les eaux de la mer miocène moyenne dans la vallée actuelle de la I.oire jusqu'un peu au delà de Blois, dans la direction d'Oi-léans. Il se forma un golfe de grandes dimensions, réuni à la pleine mer par deux larges ouvertures : l'une au nord-ouest, entre Dol et Dinan, l'autre au sud-ouest, correspondant aux départements de la Loire-Inférieure et de la Vendée. La Bretagne se trouvait donc former une île séparée du continent par un assez large bras de mer (2). FiG. 1. — Le golfe des faluns, d'après les travaux les plus récents (M. G. -F. Dollfus). La région recouveile par les eaux de l'Océan fut, en certains endroits, profondément remaniée et les couches superficielles qui en constituaient le (1) Etude sommaire des MaminUères fossiles des Faluns de la Touraine proprement dde, par la comtesse Pierre Lecointre, en collaboration avec le D"' L. Mayet, de Lyon, chez les auteurs et chez .I.-B. BaiUière et fils, éditeurs, 10, rue Hautefeuille, Paris. (2) Cf. G. -F. Dollfus, Les derniers mouvements du sol dans les bassins de la Seine et de la Loire IMW Congrès géologique international, janvier 1900. C. B., p. 544). G.-F. Dollfus, Les Faluns de la Touraine {Annales de géographie, 1900, p. 324). C""" p. Lecointre. — Mammilères des Faluns de Tnuraine. l'!?3. soi, se li-()iivi''ii'nt r;iviinVs. riili-.iini'os |i.ir les (•diii-anls sdiis-nmiins; ru fl'ailtl'es (Mlill'iiils elles llirenl sllll|ileli|e|ll |-ei'(itl\elles |i;ir- (les (li'pi'ils s;ililell\ Ir^s ini|iiMlaiils aiiiniicelés sur les iiva;,'es ilii ptife : les jahiK^. Ces (lépùts laiiiiiieiis sont Iniiiiés (réléiiienls variés el (i'iirigiiie iiiiilli|ili' : 1" Sahlos f,'raiiilii|iies, siliceux grains de (juarlz, grains de fi-ldspatli, (le, Miiea, d'aniiiliiliiile, de joiiniialiiie. elr. — prn\eiianl du lenianionionl sur eerlains (uiinls, par- la niei' des faluns, dos salile> Ihnialiles, dil> - saltles de l'Orléanais •■, i|u'e!le l'jail venue recouvrir ol, pour une [)ius grande partie, d'élénierds sahleux llu\iatiles apportés pendant la duire de la trans- gression marine par le grand Meuve (les sables graniliipies hnrdigaliens, pi-ovenaiil de la région du Plateau (ienlial failileinent surélevée, et i\w la nier des faluns élail \eniie laplurer sur les liiniles aclnelle> de la Sologne. 2° Hlénienls calcaii-es li-ès abondaids : a) Co(piilles inai'ines dans un état de parfaite conservation; b) Débris de coquilles de mollusques, (le bryozoaires, de polypiers; c) (lalels et fragments de calcaire airacliés au sous-so! ou amenés de plus loin. M" Des débris de loclies a\aid la même provenance : silex crétacés. ipiartzites primaires, schistes anciens, etc. I.es faluns de la Tnuraine se présentent sous des aspects très difféients. S(U' le plateau de Bossée, il faut creuser pinfondément et dans l'eau pour Iroiiver un sable nnudile. souvent mèli' de ji'rrc. \ Ferrière-F>arçon, ce même sable, toiU il fait juir et ti-ès sec. forme de grandes cai'rières h fleur de terre. A Savigné-sur-l.allian, (m trouve des moellons plus ou moins agglu- tinés et poreux, etc. Cette différence d'aspect lient en grande partie à la nature mémo dn falun qui affecte tantôt le jariox Poidilerien fPonllevoy, région de Hlnis). doimé par des dépôts lilloraux, formés h une faillie profondeur, en mer calme: lantôl h^ fnrirs Siiriquécn 'Savigné-snr-l-alliani lequel coi-respond à des amas de dél)ris calcaireux (ranimaiix inférieurs, tels qu'il s'en forme dans les f(m(ls de 20 à "iO mètres. Les pi'incipales faluniéres ayant donné d(>s débris de mammifères sont — à notre connaissance — les suivantes : r An srn de i,a l.oiiii; : Cnfininnii' ilr l'i'irii'ii'-l.iiiidu. — Les l'enidieis. Commune de l'miUmj. — j'auvrelay. Commune de Srphnes. — Hainceron. Communes de la Chaprlh'-Hlinirh,'. - l.a lloussaye. Commune de Manllielnn. -- Laïuiax. les Prènes. Commune du l.nuntv.r. — Le Ciiand-Hray. Reauvais. Commune de Bossée. — La Pantoclière. le Carroi. 2" Au Noiin i»K I \ l.oiitK : l'mnnninc de Clerc. — La Picardie. Commune de Savigné-svr-Lathnn . — I-es Heillanx. les Maridnnnaux. les lleaugis. Commune de Courcelles. — CliAteau de Chantilly, ch;lteau de la Briche. Guillemonl, avril 1900. C'"" P. Lecointre. 'A suivre). 12'. Adrien Dollfus. Les Graminées des Landes. LES GRAMINÉES DES LANDES {Suiie) T Les cliaiuuiis de dunes sunl sepiirés les uns des autres pur des vallons également paiallèles à la côte et qu'on désigne en Gascogne sous le nom de Ictle.s ou lèdes {l'orthographe laite est généralement abandonnée), ce sont les pannes du ISord de la France et de la côte belge. La lette qui s'étend en ai'rière de la dune littorale est souvent liés large et participe, loi-squ'elle est sèche, de la végétation xerupliile de la dune voisine, mais ti-ès souvent aussi, la couche de sable y éliint bien moins épaisse que sur la dune, et le sous-sol souvent argileux, il en résulte que la lette où s'accumule l'eau des dunes voisines, devient humide, marécageuse ou présente même de véritables lagunes; un bel exemple de lette humide se voit au Sud de Mimizan-les-Bains où la lagiuie de Les Lurgues mesure près d'un kilomètre de longueur. On comprend que la liore des lettes humides soit très différente de celle de la dune qui la protège; on y voit pai-fois un bi'illanl tapis végétal et de véritables prairies peuvent s'y foimei'. — Li s (jiaminées qu'on y rencontre le plus iiabiluellement. sont : l'anicinn iSetariaj (jlaucum. I\ iSetaria) viride. Cjjnodon dactylum. Tragus racemosns (R. au Veitlon). l'iiljlpogiDt mnnspeliensis. /'. Duii'ilimus (R.). Agrostis setacea. Calamagrostis epigeios. Cal. calamagrostis (R.) DacttjUs glomerata var. luspaidca (lettes sèches). Erogrostis pilosa. i\'stuca thalassica. F. cmirnluta (RR.). F. finetiboellia. Hardeum mariiimum. Lepturns cijlindricus. Phragmites communis (au boj'd des lagunes). 4° Les lettes humides, où les (li-aminées se développent volontiers avec une quantité d'autres plantes, sont bien distinctes des alluvions argileuses salées (vases salées ou mattcs, analogues aux schorres de Belgique) et des prés salés, qui s'étendent vers l'embuuchure des fleuves (elles commencent le liuig de la Gironde au-dessous de Saint-Ghristoly) et surtout autour du bassin d'Ai-cachon. La flore des vases et des prés salés, nettement halophile, com- prend notamment les Graminées suivantes : Sjiiirlina slrida. Srlerochloa procumbens. S. allcniijlnru (plus commune dans Agrostis maiitima. le S.-(t. que l'espèce précédente). Festuca (Atropis) distans. Stenotaphrum americanum (natura- lisé dans les pâturages maritimes de l'eudMiucliure de l'Adour dii il se répand de plus en plus). Pohipngdii liliiralis (R.). /'. inarirmiiis. F. (Atropis) Borreri (R. F. (Atropis) thalassica. Triliciim /Agrnpi/ruml lilnrale. T. lAgropijrum) ^niugcns. I.i'pturiis i)iriiri-aliis. littoral, sans 5" Enfin, nous ne saurions quitter sur les lieux incultes. Iiords des i-licniiiis, décombres voisinage de la mer, abritent les Grannni'i-s suivantes : jeter un coup d'teil elc. ([ui, dans le Cynodon dactijlum.. Arena harhato. Festuca iVidpia) Danthonii. liromus iSerrafalcus) hordeaceus xar.Thominii. Trilicum (Agropi/rmn/ liUinde. Uurdeiim ninritinnim. II. niiiriunm var. leporiinim. Lolium cylindricum. Adiioli l)ni,LFi!S. — l-es Graminées des Landes. 125 Ces pliiiilfs sf ilisliriguciil siiilmil de celles û<: rinléiieui par leur poil plus éliile el par leur plus j,'i ande mluislesse. Le lilLuiul, el luul parliculièreiueul celui des Landes avec suu adiuirahle eiiaiue de iluiies, ses lelles el ses vases salées, se prèle fort bien aux ubser- \aliuns pli\l(»liiiil(igiipies. — Je ne nie sens pas (|ualilié pour en conuuencer l'élude, mais il m'a paru intéi-essani de diuiiier ni un eniirl apeiru, d'après les auleurs recenls ^1), des prinripaii\ caraelens (pie piésenle la végétaiiuii de la /une marilime. Les agenls doiiL l'aclHJU se lail senlir sur les |jlanles du bord de la mer sunl ou piijsiques ou cliiniiques; ils peuvent ôlre almos- pliéri(iues ou lerreslres. (»n s'étail exagéré rimpurlaiice des agenls cliindques et leur lùle est relalixemenl iiisignillani : la faillie pruporlioii de Ciilcaire dans le sable des dîmes de (iaseogne (bien (pi'un [leu supérieure, nous l'avons \u, à celle du sable des Landes (2), ne sullil pas à expliquer la ijrésence dans les dunes de cerUiines piaules (|ue l'on ne liouvi' guère ailleurs que sur les coteaux calcaires. - La teneur en azole est |)lus l'orle cl celle en acide phospliorique plus hiible dans les sables des dunes ijue dans ceux de l'inlé- rieur, mais ce sont là de faibles différences. L'almosplièri' est souvent cliargée de sel, mais ici encore on a exagéi'é la valeur de l'action du sel en tant qu'agent cliimi(|ue sur les plantes des dunes (les vents vraiment salés, ne sont que les vents de tempête, toujours exceptionnels). A plus bute raison, en est-il de même du brome, de l'iode el de l'ozone appoi-lés pai' les embruns et dont l'action est ici négligeable (l)upu\ ). Les véritables lialopliytes iw soiU lias d des grains de sable: cette rigidité n'esl pas due à la turgescence des tissus conune chez les plantes dites grasses (afiondanles tlans les dunes comme dans les vases salées), mais à un é|iaississement des paiois cellulaires sou- vent même lignifiées par imprégnalion de subérine ou siliciliées; comme exemples, je citerai .ly/o/d/n/w, Animdfihilu, etc. Chez ces espèces, les coi'd(»ns résistants forment des soi'tes de poutielles qui traversent le tissu foliaire, l'arfois, la feuille reste toujours enroidi'e sur elle-même jW'r'ntfidrit- nrria, Fc\titca ocum var. curralu. ou bien elle prend une forme cylindriipie si la transpiration est tidj) activée |>ai' la grande vitesse du vent (Fesluca sabiilicohi, Ainmnplùla iiroKiriii/. La réduction des stomates, leui' létrécisscmenl el leiii- émigration à la face inférieure des feuilles sont autant il'adaiilalioiis xéropliiles impoitunles ipii assiirenl à la plaide l'avantage d'uni' nolahle réduction de la transpi- ration. Ijilin un autre. dis(iosilit des plus curieux permet à certaines Grann- nties de rabattre hjngitudinalemenl l'une contre l'autre les deux moitiés de leur limbe foliaire, formant ainsi une étroite gouttière oîi la circulation d'air est entravée et calmée. Ces charnières sont foi'mées par les cellules tnilleuses (étudiées par Ihival Jouve), éléments épidermiiiues à pai-ois minces qui se rataUnent ipiiuid l'air est sec et permettent ainsi aux parties voisines de se replier. (»n voit que, dans la lutte pour l'existence, les Graminées des dunes sont ingénieusement et fortement arm('>es et l'on compiend l'intéi'êt qu'elles pré- sentent pour la défense même du sol mobile dans leipiol elles vivent. Dans les milieux où le sel devient prépondérant, spécialement dans les vases et les piés salés, la lutte est non moins énergiipie. Ici encore, malgré l'abondance de l'eau, nous avons à considérer un milieu phjisiolngiqiieinent sec, car celle eau saturée de sel est diflicilcment absorb;d>le, la concentration en étant beaucoup plus forte que celle du liquide cellulaire. Dans les vases salées le développement du système radiculaire n'a pas l'importance qu'il avait dans les dunes, la turgescence qui est un si (excellent moyen d'ennna- gasiner l'eau chez la plupart des auties |ilianéi'ogames des malles, répugne aux Graminées: c'est d(jnc sui-toul à la réduction des stomates, à leur dépla- cement et à la protection.de la sui-face d'évaporation qu'elles ont recours : on connaît la rigidité des f^parlina: l'existence des cellules huileuses per- mettant le reploiemenl longitudinal du limbe foliaire, a élé reconnue chez les Atropis. Dans ce sous-genre également, l'aplanissement complet de la paroi 128 Adrien Doli-fus. — Les Graminées des Landes. externe des cellules épideimiiiiies ^conlrairement à ce qui se passe chez les espèces des eaux douces où elles sonl foilenienl bombées), diminue nota- iiit'iiiciii la sui l'ace d'évapdi-iilion. Il faut enlin ienir compte aussi de la pré- sence niènie d'une cerlaiiic (|uanlit(' de sel dans le li(iuide cellulaire, ce qui eu augnieiilc la densité (loujduis moindre cepeniliinl ipie celle de l'eau salée où vit la [liante) et en diminue l'évaporation. La llore des telles n'a pas un aspect aussi tranché que celle des dunes el des malles. Dans les telles sèches, les xérophiles sont encore nombreuses, mais abritées des vents, les (iraminées rigides y sont moins abondantes que dans les dunes el V.UtiDinpliiUi (iri'iuiria y l'ail place à des espèces plus souples et moins vigoureusement armées. Dans les telles marécageuses les espèces qui vivent au contact de l'eau douce pr-ésentenl les mêmes caiac- lères physiologiques que les plantes des lieux humides de l'intérieur. /.4 suivre). Adrien Dollfus. INSECTES PARASITES DES CISTINÉES (Suite) LXXVlll. — Sesia AFFims Sldgr. Chenille el chrysalide. — La chenille, sur laquelle Slaudinger ne donne aucun renseignement, doit vivre, comme celle des autres Sesia, dans la lige, ou mieux dans les i-acines de la plante nourricière. Papillon. — Couleur foncièie, noir bi-un. Tèle noir bleuàli e en avanl, froiiL noir violacé, dessus jaune d'ocre, côtés blancs. Palpes blanchâtres à extré- mité noire, surmontées de quelques écailles blanchâtres. Thorax orné, en dessus, de deux larges stiies latérales, jaunes; le dessous portant, en avant, quelques taches jaunes. Hanches antérieures blanches, tachées de noir en ileilans. (àiisses et tai'ses sombres, ces derniers s'éclaircissanl par le bas. Abdomen blanc en dessous; — avec les segments 2-4-6-7 finement bordés en aiiière et le bourrelet anal à poils blanchâtres au milieu et laléi'alement chez le cT — avec les segments 4-6 finement bordés, une ligne dorsale jaune et le bourrelet anal mélangé de jaune seulement sur les côtés, chez la g. Ailes supérieures avec des bordures el des bandes très larges; la bande médiane plus ou moins quadrangulaire, la terminale marquée de taches grises qui vont en s'affaibiissant : l'espace vitreux extérieur plus large que long, jamais carré ni circulaire, se composant invariablement de trois petits compartiments. Ailes supérieures avec une bordure marginale et les nervures foncées : la nervure dorsale jaunâtre chez le cf. LXXIX. — OXVniA TRANSVERSELLA Dup. Chenille el iltrysalide. — Chenille allongée, atténuée en arrière, munie de J6 pattes. Tète grosse, demi globuleuse, gris verdâtre, ornée d'une ligne centrale et d'une gi-ande tache triangulaire brunes. Robe gris verdâtre, sir-iée, à partir du 2'' segment, de nombreuses lignes fines, serrées, bm- nâlres, coupées par de larges incisions d'un carré rougeâlre. Retirée, pendant le jour, dans un paquet de f(Miilles l'éunies par un fil de soie, elle se nouriit de feuilles mais n'attaque pas les fleurs. Selon Mabille, elle vit en Corse sur le Cist. salviapfolius. Chrysalide dans les feuilles sèches au pied de la plante nourricière. ô G. Goi'RV el J. fiiiir.NoN. — Insectes parasites des Cistinées. 129 l'apillon. — Anloniips siiiijili's. 'lï'lo (M llmnix fauve clair; alulomen fauve liàlf. Ailes sii|ir'iii'iins rlinilcs, arrniiiiii'> ,iii hipid ('xlériciii-, gris cendi-é hlriiAti'o a\i'f la cùtr, la hasr du Imnl inli'iiii' i'| une baiulc li'ansvoi-salo j.niiii's. (li'llc (In nirii', iciiiiilaianl IVxIrahasilaiiv, est élniile, ninliiéo do liiiMi dis deux cùlés r| pinjcllr, sur r('s|»ar(' médian, uii r'auii'au plus ou MKiias JiMif,' de nit^nio louli'ur (luClli'. i,if,Mic cnudér remiilaeri- par ijucliiuos Irails iioir-s placés sur les nervures. Fiange cuncoloro. Ailes inférieures d'un niussAIre j.àlr h rrani,'<'> l)laurliàlres. — i:i-l8 '"/'"• — Gorse. I,itt(iral tiiédi- lei-rani'cii. I.\\\. llviMKiiM.civ \iii;m:i,la llh. ( licnillt' et iliiijMilulf. - Tèle hruii nuiràlre, plaque écailleuse, deuxième sei^menl el le resie du corps \erl ijrisàlre ordée de noirâtre. Taches noirâtres : la première, discale située au-dessus de la marginale; une bande blanchâtre imlisiincle vers les .3/4, surmontée d'un Irait discal noij"; un autre trait également noirâtre apical. — Ailes inférieures égales aux supérieures, teintées de gris. — 12-14 ""/"'. Obs. — Cette espèce est sctuveiil conloiidue avec le Mompha tniscelln dont elle se distingue par ses ailes inférieuirs qui sont arrondies au bord interne, puis brusquement amincies h l'extrémité apicale, tandis que celles de .1/. );().\çc//rt sont en foiiiii' de lancette assez régulière. Cette observation iKMis a é'té coiniiiuiiiipi»''e par M. l'abbé de .loannis h qui nous avions envoyé à déterminer un exemplaire i\o f,. sfniim-, olilenu jiar nous, d'une chenille vivant sur llel. viilg. à Fontainebleau. En juin-juillet. — Midi. — Fontainebleau ! LXXXIX. — Gei.eciiiv Cisti Stt. Chenille et clm/salide. — Tête brun jaunâtre ainsi que le 2' segment, celui-ci plus foncé en arrière. Robe gris jaunâtre ou jaune verdâfre, semée de pelils poinls gi-is: ligne dorsale giis |ilns fonci'': segment anal brun jau- nâtre plus clair à l'extrémité. Cette chenille s'abrite dans un tube de soie couvert, en arrière, de ses excréments. Elle s'attaque ,soil aux bourgeons floraux, soit aux feuilles qu'elle \\o ensemble par deux on trois et (pi'elle ne ronge ipi'à moiti<'' de leur épaisseur. Les feuilles ainsi décolorées indiquent sa présence. • — Trouvée à Cannes, en mars, par Millière. Elle tisse en mars son cocon sur- la plante nourricière. Papillnu. — Tète et antennes gris foncé avec la face plus pâle. Ailes supé- rieures gris ardoisé foncé, ornées, vers le bord interne, de trois touffes 13"2 G. GouRV et J. Quignon. — Insectes parasites des Cistinées. relevées d'écaillés gris brun : l'une placée aii milieu de l'aile, une autre en dessous, la 3' en dessus (celle-ci plus large). Une stiie noire oblique parlant du bord vei's la base aboulil à la toulfe supérieure; une autre strie, éga- lement oblique, d'un noir plus pâle, part du milieu de la côte. Vers la côte, au-di'ssous du milieu de l'aile, une pelile lâche nuiràlre sui-monlnnt deux autres taches noires bordées de gi is placées à peu prés à l'ixliéniité de la cellule discoïdale. Au-dessous de ces taches couit une petite ligne noire jiarlunl de la peinte de l'aile, lincd inlernc faiblcuicnl lavé de gi"is plus foncé. — Franges grises. — Ailes inférieures gris chiir, plus foncé vers le bord interne; fianges brunes. — En juin. — Widi. XG. — SCIIISTOPIIILA LAUROCISTELLA Clirét. Chenille el chrysalide. — Jaune verdâtre, rougeâtre à la tin; aplatie, miiMiliforme. Tête large, brun foncé, premiers segments larges, les derniers amincis. — .Mine, de juillet à avi'il, les feuilles de Cistus laurifùlius, d'après [\ Chrétien, qui décrit avec son exactitude ordinaire les différents états de cet insecte (Bull. Soc. Ent. Fr., 1899, p. 112 à iUi). — Métamorphose dans la mine lin d'avril, dans une coque, renfermant la chrysalide d'un brun noi- ràli'c luisant, aplatie; bout extrême arrondi, mais précédé d'une sorte de ci-ocliet à la base de l'étui des ailes. — Fin d'avril. l'iiinlUm. — Ailes supéi'ieures d'un cendré bleuàti-e saupoudré de brun; fianges grises. .Viles inférieures grises, luisantes; franges de même couleur, un peu jaunâtres à la base. Tête et palpes d'un cendré clair mêlé de brun; antennes très finement annelées de gris et de brun. — 6 à 7 "/". — Mai- juin. — Ardèche (Chrétien). XCI. — Taciiyptill\ Scintilella Fr. Chenille et chrysalide. — lAobe blanc verdâtre ou gris perle. Tête, plaque occipitale, pattes écailleuses et trapézo'idaux noir-âtres. Vit en juin-juillet sur llrHunt. culgare dont elle lie les lleurs et les pousses. Cette chenille a été indiquée par Jos. .Mann (Aerhandlugen des Zoologisch- biilanischen \'ereins in \\ ieii. l.S;>'i. p. .j83-")!t.") , comme vivant sur />on/c- niuni. Stainton, en citant cette référence, remarque : » Ce doit être une ei-reur. (ielechia scintiU-llu vit sui- HrlianthcnuDii rnlgare... et probablement sur d'nntres espèces iVlIrlianthenium ». (Stt. The Tinein-i of Soulh. Eui'., p. 3.j9, note). l'ajiillon. — Ailes supérieui-es lai'ges. brun jiuuintie foncé avec deux poinis obliques plus sombres, peu marqués: un point en ligne oblique el un autre, plus clair, finissant en ligne mince brisée. Ailes inférieures noirâtres, k franges très écartées. — g identique. — 14 à 16 '"/°'. — En juillet, dans les montagnes. — Istrie, Croatie, Carniole. XCII. — Anacampsis PATRiELLA Mau. ( iiinille cl ritiijsalide. — La chenille lie ensemble les feuilles de la plante nourricière. Sur lldiant. guUalum, d'après Roûast et Curo. l'apiltnn. — Tète lisse, d'un brun noirâtre, avec le front gris cendré. Abdomen luun noir. Ailes supérieures allongées, brun noir à reflet bleu d'acier tiaversées, au milieu, par une bande jaune d'ocre pâle, légèrement courbe réduite parfois à deux taches opposées, l'une dorsale, l'autre cos- tale. Une petite tache jaune au milieu lUi pli. Franges biun surmontées, à la base, d'écaillés noires et traversées par une ligne d'écaillés également noires. Ailes inférieures brunes à frange fauve jaunâtre à la base. Dessous des ailes gris cendré avec une petite tache jaunâti'e correspondant à la tache costale des ailes supérieures. — 12-lo "/"". (i. (ioïKV il J. GuitJNON. — Insectes parasites des Cistinées. 13;^ XCIII. — Mesopiilkps Silacellus Hb. ( hriiillr ri ihni^iilidt'. - Clii'iiillf rmii drciile vivjint probablement sur les I i.sliis, d'après (iiiro ri l'ejuriiiiiioH. l'dinlloii. — Tùle el llioriu jaune clair; palpes brun sombre; abd(jmeii pris lu un avec les segments iiian|U(^s de jaune on dessus. Ailes supérieuies d'un lican jaune d'ocre avee la liurdure saupdudrée d'aliunes bruns; deux points (>lilii|ui's sur la nrr\uic traiisMMsali'. un point sui- la cfllule nii''diano. Ailes inlfiicuics cnlirrcnicnt sanpnudiccs de lunn. — Juin. — 5-6 '"/"'. Europe ccidralc et méridionale. XCIV. — Mesopiilkps ConsicELLis Hb. Chenilk' el chnjsaUde. — Celle chenille abonde en hiver el vil en rongeant les graines de dilîérentes (lislinées. Sur <'i\l. salviielnUits d'après Uouast. i'upilhm. — Très voisin de Mesuphleps silacellus Hb. Palpes nettement plus longs, gai-iiis, m dessous, d'iTailIcs sonducs. Aulentirs plus pciiti-s, d'iui uoii' inien.se. La couleur générale di's ailes n'i'sl pas d'un aussi beau jaune mais tiie |)lutôt sur le roussàlrc lîind drs supi'r-icures nnir à la base, puis saupoudré, vers le premier tiers, de brun pulvérulent dont la teinte va en s'augnicnlanl depuis le milieu jusipie vers l'extrémité de l'aile. Les trois points (irdinaii'cs très gros : les deux prenuers s'ailongeant en petites tai^hes. linéaires en dessus, et rondos en dessous. Kn outic, qualn; ou cinq petites tarlies noires sur le disiiue. — Ailes intérieures ayant la forme habituelle. — Celle-les-liains (Staudinger). — Coi-.se (Zeller. XCV. — YpSOLOPIIUS MiLLIEREI.Ll ,S SU. Chcnilli' fl rlinj-sdliilc. — Chenille verte à têle el 2° segment noirs. Elle vit, en a\iil, dans les feuilles roulées de Cislus salvixfolius. l'dpilliiii. \iles supéi-ieures giis rendre l(''gèfeiiM'iil lavé' de rose bMidio. Les trois points oïdinaiies noirs. L'un jilacé sui- le pli, li' deuxième un peu au-dessous, sur le disque; le troisième ('gaiement sur le disque, mais presque invisible, lioid postérieur de l'aile obliiiue assez prolongé à l'angle apical. — g un |>eu plus petite que le cf. — '■) ""/"'. — En mai. — Midi. Cannes. XC\ I. — NoTiiRis CisTi Stdgr. (licnillr ri rltnjsulide. — La chenille de cette Tinéide viL d'après Stau- dinger, sur le ('istus alliidiis. l'apilliiii. - .\ilcs supérieuies gris souris, parsemées d'écailles noires, surloni a laiiglc apical. Ailes inférieui-es d'un gris plus clair. — cf 16 "■/"". — Kn mars-avril. — Andalousie. XC\II. — DEPRESs\nr\ iiippoMAinTiiiu Nirk. Cliriiillr ri rlwiixiilide. - Cette clieiiillr. d aprè> l'oUiwni 'm Kallenbacli). vivrait en Itohème sur les fouilles eni'oulées de llrliaiilhemiim vulgare, d'avril à mai. — Klli' ne send)le pas avoir été signalée en France, pas plus que son |japillon. Chrysalide en terre. l'iipillon. — Ailes aniérioures allongées, arrondies en arrière, allant du biun jaune clair au brun violet: jaune d'ocie à la base avec deux points noirs disposés (diliquement, et un point l)lanc sur la nervui-e transversale. — 6 à 7 "'/'". — .luin-juillel. — Euiope centrale. — Pourrait sans doute se retrouver on France, dans les pidvinces de l'Est ot du Sud-Est où abondent les divers Seseli, surtout le .S. glaucum. 13i G. fiouRY et J. Gi'iGNON. — Insectes parasites des Cistinées. XGVIII. — SCYTHRIS FALLACELLA Schlâg. Chenille et clmisalide. — Cette chenille vit, en mai-juin, sur Helianth. riilijare. l'apilloii. — Aliildiiirn du cf assez gros, termint''e |i;ii une touffe anale de poils assez longs et divergents. Abdomen de la Q, en dessous, depuis l'extré- mité jusqu'en remontant sui- les côtés du thorax, blanc jaunâtre. Ailes supé- rieui'es allongées d'un vert bronzé luisant; les inférieures, un peu plus étidites. ctniécs en arrière du milieu. — Kn mai-août. — Sommets des Alpes. XCIX. — SCYTlIIjIS FUSCO-zENEA llw. Clienille et chrysalide. — Cette chenille, d'après Meyrick, est parasite de ïllcliant. vulgare. l'apillnii. — Ailes supérieures, un peu plus étroites que chez S. grandi- pvmùs llw., gris bronzé foncé, biillanl teinté de ferrugineux vers l'extré- mité. Ailes inférieures presque égales aux supérieures, brun sombre. I.ongueur des franges égalant environ deux fois la largeur des ailes infé- licures. — 12-14 "'/'°. — Mai. — Europe Sud-Est. G. — SCYTHRIS SENESCENS Slt. Chciiille et chriisalide. — ChiMiille gris verdàtre foncé avec plusieurs stries lilaiicliàlres: des points noiiàtrcs; tète iii-un noir. Dans une toile mince sur les tiges de Thymus, d'après Stainton (Handbook of Brit. Lep., p. 686). Para- site de ('. monspeliensis d'après lAoiiast (Catalogue). Papillon. — Ailes sûpérîeui-es médiocrement longues, pointues, brun bron/.é foncé, parsemées de poils écailleux hlanchfdres, surtout vers l'extré- mité. Ailes inféi-ieures à peu jirès égales aux supérieures, pourpre brun. Frange n'ayant pas deux fois en longueur la largeui' de l'aile inférieure. — Q ayant en dessous de l'abdomen une tache ocracé blanchâtre étendue au delà des deux segments antéapicaux. — 10-12 "/". — Europe. CI. — SCYTHRIS LAMINELLA H. -S. Chenille et chriisalide. — Chenille brun foncé, feinté de verdàtre. Tête et plaques occipitales jaunâtre obscui' marqué de noirâtre, sur les côtés. Ligne stigmatale jaune blanchâtre. Vit dans une toile légère parmi les rameaux de ïllelianihemum. — Mai-juin. Papillon. — Abdomen de la g manpié, en dessous, d'une tache anté- aplralc jaune ocracé pâle. Ailes supéi-ieurcs assez courtes, pointues, pourpre bidiizé brun foncé. Ailes inférieures un tiers plus courtes (pie les supé- rieures. Franges ayant, en longueur, plus de deux fois la largeur des ailes inférieures. — 9-11 "/"". — Europe. Cil. — SCYTIIRIS CISTORUM Mill. Chenille et chrysalide. — Légèrement fusiforme. — Tête et écusson d'un jauiiàli-e luisant, bordés de noirâtre. Ocelles noirs. Trapézo'idmix noirs, très |ietits. Stigmataux noii'S, bien visibles. — Dessus et dessous vineux, mais plus sombre en dessus. Stigmates noirs. Pattes écailleuses noir luisant: membraneuses d'un rouge vineux. — M ""/'". — De novembre à avril, sur Ili'lianlhemnm alyssnides , en petites sociétés d'abord. — Chrysalide allongée, dans une coque soyeuse, au ras de terre. L'enveloppe de la tête, des ailes et des pattes, d'im roux luisant, le reste d'un roux noirâti'C. Der- nier segment arrondi. — Fin d'avril (voir Ami. Soc. Ent. Fr., 188S. p. 410. PapUlon. — Entièrement noir en dessus et en dessous. Ailes antérieures prolongées en pointe obtuse, étroites et faiblement arquées à la côte. Fi-ange longue. — Ailes inférieures plus étroites et plus aiguës, largement frangées. — 12 "'/'°. — Mai. — Midi. G. (idiHV il .1. ("iriGNON. — Insectes parasites des Cistinécs. \'Ab cm. — ScYTIIRIS r)ISSIMir,ELI-A H. -S. i'l\r)iUic et cliriixalidc. ■ — Ciitiiiill»^ d'iin vert assez sombre, slrif^ de noin- liniisi's li^'iiL's l»l;iiirli,"ilrrs. Tèle j;iiiii;ilir, (■cusson ((inrolori', |talli's écjiil- Iriisi's iinircs. (liiiiitiM' la |ilii|iarl des csprccs ilo cp fîciiic, l'Ili' vil dans mit' ijali'iic soyeuse paiiiii les iiiiuisscs l'iilniiiaiit la plante iioiinieière e| se inf'taniiii |)liiise dans un Ussu à réseau piaeé sur les feuilles radicales (de (inmilini^'glie). l'apUbm. — Abdomen mince, blanc jaunAlre on dessous, terminé par un long linihpiel (le pnils clie/ le cf. Aili's supérieures ^l'is iirnn saupoudré de lilaiicliàtre avec une liL,'ne lonfjiliidinalc hlamliàlic sur le pli el un point soiuIpic v\\ liavei-s. Ailes inl'érii'iiics df la niéinr nuam-c. - - 4-'i 1/2 "'/"'. - .luillrt-aoùl. — l!i'lgi(|ue; Fiance .Nord. — Corse. CIV. — SCYTIIRIS SICCELLA Z. Cliciiilh- cl cliriisulidc. — Mince et cylindrique, d'un violAtre fumeux en dessus, plus clair en dessous. — Tèle petite, aplatie, couleur d"os, avec les ocelles d'un roux uoirAli-e. Kcusson plus large et de même couleur que la tête i|ui peut s'y abritera moitié, l'allés écailleuses luisantes, d'un fumeux claii-; les membiaiieuscs de lii couleur du dessous. — Mine en avi'il, les b'iiilles ladicales de ilcliaullii'iiiitm (iiilld'itm, en se protégeant par une galerie soyeuse étaitlie sur le sol jiistpi'à la feuille attaipiée, et où elle se retire pour digérer ou pour se réfugier. — 8 '"/"'. -— Fin d'avril, elle se métamorphose dans nue petite coipie à la surface du sol. La clirxsajide est d'iiii mux uni- loiiiie, allongée et à extn'iiiité arrondie r\nn. Soc. Knt. Fr.. I88.">, \k i2fl). l'tij>iUnn. — Ailes antérieures obtuséinenl pointues, d'un biiin foncé plus nu moins saupoudré d'écaillés blancbàtres: pli noirAlrc avec une strie blancliAlii- située entre la ba.se et le milieu de l'aile, et un point blanc un peu au deJA dn milieu. Ailes iiifi'iieui es liiiiii foini', largement frangées, — ç seiiililalile, mais le dessous de l'abdomen est gris blancliAli'e. — 8 à 9 7°". — .lllill juillet. CV. — MoMI'IIA MISCELLA Schitf. Clirnillc et clmjsaUde. — Clienille rougeAtre, marbi-ée de blani;. Tête, plaipie occipitale et pattes écailleuses noires. Chenille mineuse vivant d'abord en mars-avril, puis en juillet dans l'épaisseur des feuilles de ïlliliiinl. ritUiiirc. Deux générations par an. i^npHlini. — Tète gris foncé, pattes blancliAtres. Ailes supérieures gris bmcé, en jiarlie teintées de b'irugiiieux. ayant une petite toult'e roRrM l'eyer. t'Iiciiillf (•/ chnisdlidc. — Ciienille eiilVi mée ilaiis un finiii-eaii pdilalit r\ \i\aiiL aux dépens de divers ( istus. l'iiliilhm. — d* lèle el llinrax gris l'unce. Ailes supeiicures lalipn-cs gris liiunàlre l'uncé, Iravei'sées au milieu |iar une bande lilanclie allant de la liase au sonnnet; cette bande cuupée transversalement de trois ou qualie nervures noires. En outre, le long de la eiMi-, ju.sipi'aux truis ipiarls de la liingueur court une ligne blanche ti'ès Une suivie, vers l'apex, de ti'ois eourles, Unes liaeliures blanches. Ailes inférieures et Iranges des quatre ades gris foncé. — li-lî) 7'". ç plus petite, 12 "V", identique, mais avec les ailes non fahjuées, courtes; la côte lulalement blanche, la bande médiane blanche môlée de gris s'éten- dant, vers le milieu, jusqu'au bord interne, el divisé par une seule nervure nuire. — En avi'il. — llyères, Cannes. GX. — iRODETA ClSTlCOLELLA SU. Clwiiille et chrijsulidc. — Chenille atténuée en arrière, ayant 16 pattes dunt les antérieui'es sont noirâtres. Tète noire. Robe gris oliv(! foncé avec de faibles traces de lignes dorsale et sous-doisale; deuxième segment recou- vert d une plaque écailleuse noire; segnuiil anal avec une pelile plaque noirâtre. — En hiver. dette chenille n'habite pas dans un petit fourreau portatif comme le dit Kouasl dans .son CaUdogue, p. 182, mais vit, en mineuse, dans les feuilles (lu r. iituiispcliensis sur lesquelles elle occasionne une poche allongée légè- remeid ridée. La l'ace supéiii'ure de la mine ne porte aucune liaee des exci'éments qui semblent tous rassemblés sur la face inférieui'e. La chenille passe d'une feuille à l'autre et, lorsqu'elle a atteiiiL toute sa taille, elle quitte la mine, s'attache sur le bord d'une feuille el s'y transforme en une chry- salide nue, attachée seulement par l'extréndté anale. Le milieu el les côlés de la tète sont complètement libres, hors de la feuille, sans lien de soie, rappelant ainsi la maïuére de s'attacher de cei-tains Ptérophorides. La durée de la chr\salidation semble être assez courte. Papillon. — Tête rude, peu fournie, avec quelques poils gris pâle; face lisse, gi'is foncé! l'alpes gris foncé ti'ès courts. Antennes gris foncé, annelées tle plus pâle et prestiue aussi longues que les ailes supéiieuies. Celle.s-ci plutôt gris foncé, sans taches, mais parsemées de nombreuses écailles blan- châtres, depuis la base jus(]ue vers l'extrémité de l'aile; franges gris pâle. Ailes inférieures et franges également gris pâle. — En avril. — Menton, Cannes, Iles Sainle-.Mai'gucrite. CXI. — LlTIIOCOLLEXIS HELI.\NTllliMELLA IL-S. Chenille cl cltrtjsalide. — Chenille jaune cire avec le canal intestinal diaphane. — Tête brun clair : une lâche noirâtre sur le premier segment; pattes écailleuses brunâtres, les membraneuses jaunes. Elle vit dans ime mine située à face inférieure d'une feuille; que celle mine occupe ordinai- l'emeiit loul enlièie. Elle se clirysalidr, en dehors de la mine, le long d'une autre feuille, dans un tissu de soie blanche. l'apillon. — Têle velue, grisàlre; thorax blanchâtre; pattes gris clair. 138 G. GouRY et J. Guignon. — Insectrs parasites des Cistinées. Ailes supérieures blanchâtres ayanl, en dessus et au-dessous du milieu, deux bandes transversales, parallèles, brisées, d'un jaune brun, saupoudré de blanchâtre en avant, et de noir en ai-rièi'e; une autre ligne de même cou- leur à l'angle apical. — France Sud-Kst, Midi. CXII. — Nepticula heliantiiemella h. -S. Chenille et chry.salide. — Chenille jaune foncé, minant, en juin et sep- tembre les feuilles de \'IIelîcmL vulgare. [.a mine affecte la forme d'une Une galerie sur la moitié du limbe, pousse jusqu'au pétiole, puis remonte le long de la nei-vure médiane jusiju'au soiniiiel de la feuille. Ligne excrémentielle noiràli-c, s'ellacant sur les liurds de la feuille. Cocon jaunâtre anguleux. I'ttljill(i)i. — Tète levètue de poils d'un brun plus ou moins sombre, tirant parfois sur le noir. Thorax gris clair. Abdomen brunâtre. Ailes supérieures d'un, gris binmâtre saupoudré de blanchâtre avec une large bande blanchâtre en arrière du milieu. — 4-5 ™/'°. — .\llemagne. CXIII. — .Nepticula cistivora Peyer. Chenille et chrysalide. — Chenille jaune dans une mine sans disposition fixe. Sur divers Cistus. Sur Cislus monspeliensis d'après le Catalogue de Roiiast. l'upiltan. — Les quatie ailes gris cendré plus ou moins foncé, parfois teinté de jaunâtre, d'une teinte uniforme ou avec une bande plus ou moins visible chez le o"; toujours avec le troisième quart de l'aile plus clair chez la Q . — France centrale et méridionale. CXFV. — Penestogi.ossa Dardoinella Mill. Chenille et cla-ysalidc. — Chenille pulyphage, mais s'intéressant parti- culièrement à Cistus salmsejoUus, d'après Millière. — Elle vit dans un luui-i-cau fusifiirme lecouverl de fragments de débiis végétaux. Hiverne durant son premier âge et est adulte fin juin. « A ce moment, dit Millière, elle est fusiforme et d'un jaune pâle un peu carné sur la région dorsale. Elle a seize pattes; les écailleuses sont l'obustes, blanchâtres et annelées de biun pourpré; les ventrales et anales sont très courtes, concolores et paraissant impropres à la marche. Les li-ois piemiers anneaux, avec plaque écailleuse à fond blanchâtre, présentent des dessins hiéroglyphiques de couleur obscure. Il existe, sur les quatrième, cinquième et sixième segments, cinq raies longitudinales assez larges, d'un amarante vif. La tête est globu- leuse, rétractile, d'un blanc jaunâtre et striée de bandelettes pourpres descendant en zigzag, mais n'atteignant pas les mandibules qui sont égale- ment pourpres ». Elle fixe son fourreau au commencement juillet et, trois semaines après, éclôl le papillon dont la dépouille nymphale reste engagée à moitié dans l'ouverture du fourreau. Papillon. — cT. Ailes arrondies, entières, assez étroites et bien fournies d'écaillés. Les supérieures, d'un gris chaud, lavées de carné à la côte. Les inférieures, sans dessins ni taches, un peu moins enfumées qu'en dessus. — 18 7". Ç. Ailes moins airondies. Les supiérieures avec taches moins nettes. Les inférieures uniformément gris foncé, moins enfumées encore. — 25 7°'- CXV. — Melasinv lugubris Hb. Chenille et chrysalide. — Chenille vermiforme, glabre, abritée dans un fourreau portatif revêtu de parcelles pierreuses, se nourrissant des lichens des pierres, d'après plusieurs auteurs et, parasite des Cistus, d'après Peverhimhoff. G. (juunv et J. (Uignon. — InsecU-s parasites des Cistinées. 139 l'apillnn. — Antonnos t'^p.iissics h. la base (plus grôlos choz la Q), se tor- niiiiaiil iii pointe ti-ès Une el cuniiiost-es trailicles distincts. Thorax peu velu. Ahiloiiii'u du cf triniiné par un faisceau de poils, celui de la g allongé en pouile avec un oviducte saillant. Ailes supcricuies étroites, allongées, d'un brun noir avec, chez le d", une pulvérulence blanchâtre formant tache el la frange blanche; d'un noir brun uniforme avec franges plus sombres chez la Q. — .\iles inférieures plus courtes. -- Juin-juillet. CWI. - Ni;moi'1ioii\ Si;itif.iM:ix.\ Zell. ( hriiillf cl clinji^alidv. -- Celte clicndic, duiil la description ne doit pas .i\nir encore été faite. \ it sur les Cislus, d'après Cui-o. l'(t\nlUm. — Froid, pâle, jvilpes couverts d'une villosilé grise mélangée de brunâtre. Ailes supéiiciMcs allongées, so\euses, jaune, à peine léticulées. Lunule ayant l'aspect grillagé. Au delà du milieu de l'aile, une sli'ie peu nuin|uée. franges brunâtres s'assombrissant vers l'intérieur de l'angle coudé. Ailes inférieures gris très claii' uni ;\ franges jaunâtres en dessous, gi'ises en dessus. — Sicile. & CXVII. — Chinoptervx familielL'V Peyer. Chenille el chrysalide. — (^ette chenille vit d'abord en mineuse dans les feuilles, puis elle sort de sa mine el se taille, dans l'épiderme qu'elle a dépouillé de son pai'enchyme, un fourreau analogue à celui des Adela et imite ensuite le genre de vie des Colcophora. — En décembre-janvier. l'iiliiltnn. — Tête lecouverle d'une calotte laineuse, brune : paljjcs l;d)iaux garius de poils proéminents. Ailes su|)érieMres, d'une forme générale assez large, à côte ti-ès arquée sur le prenuer quait de sa longiieui', puis relevée vers l'angle apical qui est arrondi. Ces ailes sont d'un gris cendré mélangé de roussàlre pâle et de blanchâtre et saupoudrées d'atomes noir'âtres. Des écailles gr'ossièi'es accumulées en lignes dans le pli et à la naissance de la fi aiigi' cl l'oi-riiant une tache plus ou moins nelle au delà de la cellule. Frange blaricliàlre chez le cf, blanche ou mt'langi'e de gris chez la Q, coupée de deux lar-ges pinceaux noirâtres à l'angle apical et à l'angle interne. Ailes irdér-ieures presijue Ir'anslucides, coirveites de courtes écailles piliformes et ter'rninées par de longues franges grises. — 7-8 °'/'°. — En oclobre. — Midi de la Fi-ance. M suivre}. 0. GoimY el J. Guignon. NOTES SPÉCIALES ET L0(3ALES Observations siu: Bombinator pactiypus, var. Brevipes Cti. Bonap. et Blasius. — J'ai toujours éto frappé par les singulières observations que j'ai eu l'occasion de faire sur le Sonneur à pieds épais, Biiwhiiiiitor pnrhyptis (Batracien anoure de la fandlie des l'elobatiildr), appelé à tort Sonneur à ventre de feu; ce dernier n'appartient pas à notre faune, c est une forme de l'est de l'Europe. En voici une courte diagnose : Roslro breinore, crassiore, rotundiore, pedibiis robustis, digitis bretnhus, crassis, teretibus (Schreibers, Erpetologia Europea, Leipzig, 1874). La var. Brevipes qui 'f(l Notes spéciales cl locales. nous occupe est plus petite, environ 40 à 46 millimètres. Dans liomhinator pachypus typique, le dessus du torse et gèiiéralenient aussi le dessus du tibia est noirâtre, ou gris marbré, ou moucheté de noir, de sorte que la grande tache orange de la face plantaire est isolée et largement séparée de Torange de la face inférieure de la cuisse; la poitrine et l'arrière de la gorge sont sombres avec une paire de taches pectorales orange comme chez B. /gneus; ces taches pectorales sont géné- ralement isolées, parfois confinantes avec les taches sous-huméralcs. Chez la var. Brevipes le jaune ou l'orange du pied s'étend ininterrompu, ou à peine interrompu le long du tarse et du tibia jusqu'au fémur, et le jaune du dessous du bras s'étend ininterrompu ou légèrement interrompu au travers de la poitrine. Dans son intéressant travail sur les Bombiiiator de Hongrie, L. Von Méhely {Mtitli. Naturw. Ber. Unyarn, X, 1892) indique la continuité des taches plantaire et tarsale comme caractère presque infaillible pour la distinction du B. purliypus. Cependant, d'après des observations de Boulengcr que j'ai du reste répétés sur ([uantité d'exemplaires, je ne pense pas ceci d'une exactitude rigoureuse; il y a même souvent absence de symétrie bilatérale dans les taches (1). Le ventre est marbré de taches irrégulières jaune citron et noir bleuâtre. Chez les jeunes d'un an elles sont plus serrées et nombreuses. Le dessus du corps est tantôt gris de cendre quand l'animal est dans une eau claire, tantôt noir olivâtre dans les eaux boueuses; il est alors couvert de glandes verruqueuses. Je rappelle que les pattes postérieures sont pourvues d'une membrane natatoire entière qui est ressortie légèrement après la pariade. La membrane du tympan et la cavité tympanique manquent; la langue est complètement soudée. Dès le mois de mars, cet intéressant Batracien sort de l'hivernation, il s'accouple en avril-mai, accouplement lombaire. Pendant la période des amours, le mâle présente des callosités sur la partie interne de 1 avant-bras, celles-ci sont larges et réunies les unes aux autres, il n'y en a pas sur la ceinture thoracique comme chez Pelodytcs punctaiiis. Lorsqu'on agace le Sonneur, il prend quelquefois, mais pns toujours, une pos- ture singulière; il se met le pouce sur les yeux, la face palmaire de ses pattes est tournée en dehors et en l'air, il incurve fortement son dos de manière à ne reposer sur terre que par la partie médiane de l'abdomen. D'après mes propies observations, j'ai constaté que cette position défensive facilite beaucoup l'exsudation du liquide contenu dans les glandes épidermiques. S'il y a un Batracien à exsudation forte, c'est bien celui-là et je m'étonne même qu'on mette toujours en avant les crapauds quand il s'agit de pareille émission. Cette liciueur, qui n'a du reste, selon moi, aucune parenté avec celles des parotides du crapaud, est encore à l'étude au point de vue physiologique et chimique, études que je n'ai pas encore terminées. Je n'en parlerai donc que d'une manière succincte. Pour prélever une certaine quantité de ce liquide je me contentais de racler modérément avec la lame d'un scalpel le dos de plusieurs de mes pension- naires et à l'essuyer sur le bord d'un verre de montre, j'obtenais alors une masse écumeuse et savonneuse, grisâtre, d'une odeur toute particulière, vireuse, se rap- prochant singulièrement de celle de l'Euphorbe. Si je consulte les auteurs, je vois que Roesel (Hi.ft. Raiiaium) dit : " Il s'échappe de la partie la plus épaisse de ses cuisses un liquide mousseux comme de l'écume de savon et inijdore. » Il dit ailleurs qu'en disséquant un di- ces animaux il a été incommodé par l'odeur. Cette sécrétion est à réaction alcaline. Desséchée à l'étuve à 40" elle se présente en écailles transparentes, soluble dans H'O, insoluble en partie dans l'alcool. Je fis involontairement l'expérience de l'action de cette substance sur les mu- queuses : en raclant le verre de montre qui la contenait, une particule vint se fixer sur la muqueuse du nez, immédiatement j'eus d'intolérables fourmillements, les yeux larmoyants et mon nez rougit, enfla à tel point que j'eus un immédiat coryza avec une douleur céphalique particulièrement intense; en somme la même action, ou à peu près, que produit l'aspiration de l'Euphorbe pulvérisée (Eiiphor- hiuni des pharmaciens). Le goût est légèrement acre, mais ne ressemble pas à celui de l'exsudation des parotides du crapaud. Si l'on fait une solution de cet extrait avec un peu d'eau additionnée de NaCl et qu'on l'injecte à un lézard, l'animal meurt assez rapidement (Poids de la sub- stance active, 0,001 milligr. pour 1 c. c. de véhicule liquide; poids du lézard en expérience, 60 grammes). Le phénomène d'intoxication est jacu sensible, l'animal cherche à se débarrasser en se grattant, puis viennent des convulsions peu accen- tuées, puis l'assoupissement et la mort. Sur le pigeon les phénomènes sont plus (1) G.-.'\. Boulenger, « Sur le BonihinaloT pachypus (Bonaparte) et sa variété Brevipes » in Bollettino dei Musei di Zoologia ed anatomia comparata délia universita di Torino, n" 261, t3 novembre 1806. Notes spéciaU'S et locales. 1 il vifs, pins rapides, il y a action c-cinviilsionnantc et action sur les centres respi- ratoires. L'examen rnier(>se((pi<|ue ne m'a rien montré à part quelcpies cellules épithéliales dans un niilieu amorphe; il faut tlu reste iiri'i)arer un dérivé liologène de cette substance, chose faite et consiiînéc ailleurs. Les œufs sont gros, globulmix, lilanc jaunâtre, ils sont pondus par paquets de 10 k lu et tombent au fond; je le\ir trouve beaucoup d analogie avec ceux de Triton rris/nliiK. Pi'Utlant la pariadi'. \i: chant est composé d'un vagissement faible (jui ressemble aux cris de certains J^'inuriens (Makis) en captivité, quelquefois se heurtant les uns les autres: ce cri se transforme en un trille de la même liauteur. Le chant de noce, l'appel du mâle que l'on peut rendre par le t/o naturi'l on le ;■( dièzi- paraît sortir d'un saxophone soprano et n'a aucunement le sim d'une cloche (liiimliitx). Le chanteur prélude souvent par un trille analogue à celui qui se produit pendant l'accouplement. Je termine en rap))elant la cliagnosc du têtard de cette espèce, constatant (pie l'étude des larves îles Batraciens est un i)eu délaissée. Dimensions : longueur du corps, M iiiill.; largeur, 12 mill.; longueur di> la (|ueuo, '20 mill.; hauteur, 6 iniîl. Le corps est ovalaire, très arrondi, di-prinié, un peu acuminé vers le museau, sans trace de rétrécissement vers le milieu du corps. Les limites postérieures de la tête en dessus sont difficiles à voir; les yeux en sont plus éloignés que de l'extrémité du museau; très voisins l'un de l'autre, la distance de chacun d'eux au contfuii' horizontal du crâne étant les HM environ de leur distance réciproque. Les narines, très petites, tout à fait supérieures, sont du double jihis rapprochées entre elles que les yeux entre eux; elles sont à \if\.\ i)rès éqnitlistantes du museau et des yeux. De profil, le corps paiait très aplati, les flancs et les joues descendent en s'arrondissant vers le venti-e et la gorge à peu près plane. Le nniseau est fortement bu.s(iué, la queue courte (une fois et \lA bmgue connue le corps) as.sez peu élevée (sa hauteur entrant plus de trois fois dans sa longueur), ne remonte pas sur le dos et décroît constamment de son origine à son extrémité, où elle se termine en pointe arrondie. Les faces inférieures sont à peu près planes, avec une faible dépression transversale vers son tiers antérieur, entre la gorgi; et le ventre. La bouche, d'uiu' longueur à peu près égale à l'ii.tervalle q\ii sépare les yeux, a. lèvres un peu saillantes, est située tout à fait en dessous vers l'extrémité antérieure du corps. f'ulor/itioii. — Le dessus est d'un gris roussâtre (des larves que j'avais soumises il des expériences de néoténie étaient devenues noires); ce gris roussâtre, à la longue, se décompose en points bruns rapprochés sur fond fauve. Le dessous est d'un bleu cendré, plus clair sous la gorge et sous les cuisses. La queue est fauve sur sa partie charnue avec quelques points bruns épars, plus nombreux et plus rapprochés vers les limites inférieure ot supérieure. La ineMihrane caudale |)résente des points bruns plus nombreux (1). Plus j<'une. ce têtard est entièrement fauve à mesure qu'il se rapproche de l'état parfait; di' gros points bruns arrondis se montrent sur le cendré bleuâtre du ventre, le bas ventre oi le dessous des cuisses passent à l'orangé. Comme je l'ai dit plus haut, l'animal parfait a les réticulations jaunes de la partie infi-rieure beaucoup plus serrées qu'à l'âge adulte. .l'ajoute que Risso ne parle pas du Sonneur dans son Higfnirp nnfuipUr méri- ilionnle. Crespon le mentionne. Aucun aiiteur ne me paraît avoir constaté expé- rimentalement l'exsudation siiéciale de ses glandes. Sainte-Cécile (Vaucluse). Marcel Mouroue. Nota. — J'appelle tout particulièrement l'attention de mes collègues sur l'in- térêt qu'il y aurait à rechercher en Prt)vence les habitats de : P/ii/lIndnrti/his /■.'iira/uiia (îles du golfe), '/'iiipif/nxfiiirii.i rih/irn, Acnnthnflarf i/l iix rnminiiiiix, Pxfinimof/nnniix liix/innirii». Klriphif. .Exci/fopii et .',- radin fiiR, ZnriiFiris riridiflnviis, Vipern hrriis d'i'lin») et l'rsiiiii. Fnfin, s'assurer de l'existence de : Vipera nmmodijtex dans le Dauphiné, Bufo liridix en Provence ( ?), S/tcltriirs fiinriis, Kii /irorfrs auper ( ?), S/tlniiifindra ntrn ( ?). (Il Lalaste, \oc. cil.. Essai d'une faune erpétol. de la Gironde (Actes de la Société Unnéenne de Bordeaux, tome XXX, 187G). 142 Notes spéciales et locnlrs. A propos de la biologie des Ephippigères. — Dans un récent travail sur VEphip- pigcr confiimix Finot, observé en Alsérie, M. P. de Pcyerimhol'f (1) décrit la ponte de cet OrthopttMo qui, après avoir entamé de ses luandibùles l'écorcc de tiges d'asphodèles sur un espace circulaire de 3 "Z™ de diamètre environ, plonge son oviscapte et dépose un œuf dans le trou formé. Il ne signale comme connu que le mode de jionte de VEp/ii/tp/f/cr vilinm Serv., qui dépose en terre, en enfonçant profondément son oviscapte, une cinquantaine d'œufs à la fois, d'après les obser- vations du capitaine Xambeu en 1903. Or V E pliippir/f r rij(/nsiirol/is Serv. a un nuiili' de ])onte identique à celui de l'A'. coiifnsiiK et mes observations à cet égard ndnt fait que confirmer des notes, dé.jà anciennes, de M. Boutan (2), ignorées par M. de Peyerimhoiï. Deux on trois jours après avoir été fécondée, la femelle entaille avec ses man- dibules de jeunes branches des arbustes variés où elle vit; elle enfonce son oviscapte dans l'orifice pour y pondre et recommence à plusieurs reprises en des points différents, tout comme l'A', rouf us ut!, et divers autres Ortho]5tères, que rappelle M. de Peyerimhoff (Œcanthu.s pelluccns, Œc. faariafus, Orrltrlimvm glaherrimum, Daxi/cFlus normahs). L'accouplement, que j'ai aussi observé chez cet Epipphiger, avait été également décrit dans la note de M. Boutan, citée plus haut. Le mâle, le corps courbé, accole son abdomen à celui de la femelle, qu'il maintient entre ses pinces et il saisit l'oviscapte avec ses pattes (3); il expulse bientôt un spermatophore qui reste fixé à la base de l'oviscapte. M. Boutan indique une durée d'accouplement de 24 heures; cette durée n'a pas été atteinte dans mes observations. J'avais placé dans la journée, sous une cloche grillagée, avec du feuillage, le 22 septembre dernier, k Royan (Charente-Inférieure), un mâle vert avec deux femelles, une verte et une brune, un mâle brun se trouvant sous une autre cloche. A la nuit, les crissements habituels des mâles se produisirent. L'accouplement n'était pas commencé à 10 heures du soir. Le lendemain matin le mâle vert et la femelle verte s'étaient accouplés entre 7 et 8 heures et ils le restèrent jusqu'à 11 heures. L'accouplement n'avait donc certainement pas duré plus de 3 à 4 heures. Chez Vlstnphya pyi-ena-a Serv. et le Barbitixtes Berenf/iiirri Vu]., où les phénomènes sont très semblables, à cela près que la femelle, chez ces Orthoptères, grimpe sur le mâle en se maintenant après ses élytres, la durée d'accouplement ne serait que de quelques minutes (4). Les stridulations précédant l'accouplement sont faites exclusivement par les mâles, bien que les femelles aient un appareil élytréen aussi bien développé à cet égard que les mâles, et qu'elles s'en servent lorsqu'on les saisit par le thorax. Dans la nature je n'ai jamais vu, en train de striduler spontanément, une femelle, et dans mes expériences non plus; aussi l'affirmation de M. Boutan que les fe- melles appellent les mâles au.ssi bien que les mâles les femelles, grâce à leurs crissements, me paraît-elle controuvée (5). Comme notes biologiques sur ces Ephippigères, je signalerai encore qu'en cap- tivité ils se dévorent facilement les uns les autres. Enfin, l'on peut rencontrer des individus appartenant à la variété brune sur des rameaux verts, ce qui permet de les découvrir beaucoup plus facilement, l'homochromie n'étant plus assurée; il m'est arrivé également de rencontrer un mâle vert sur des rameaux bruns dépourvus de feuilles. Mais ce sont là des exceptions rares. Et, presque toujours, les individus doués de l'une ou l'autre de ces couleurs adoptent l'habitat qui, seul donne à la couleur une valeur pro- tectrice d'ailleurs frappante. Dans la chasse à l'EphipjDigère. malgré les indi- cations fournies par les stridulations, qui commencent dès 3 ou 4 heures de l'après- midi, en septembre, on a la plus grande peine à découvrir un individu, qui aurait dû sauter aux yeux, à ce qu'il semble lorsqu'on l'a découvert. Etant donné leur (1) P. DE Peyerimhoff. Sur Fèclosion et la ponte (l'Ephippiper con[usn.t Finol. Ann. de la Soc. Enlomol. de France, 190S, LXXVII. 3 p., 508. f21 L. Boutan. Quelques détails sur les mœurs de VEphippiger lEphippuiev riirjosicolUa .Serv.l. Rev. Bioloçi. du Nord, tS8S. I. p. ■106 .sqq. 3) Le mâle .se fatigue assez vite dans cette position et il l'abandonne en général pour s'accrocher à des branches, suspendu le dos en bas. landis que la femelle posée dans la situation normale se déplace quelquefois, entraînant le mâle. W Paul Bérexguier. Biologie de VIsophya pyrenœn ."^erv.. variété JiTiini/.^r-Hsw. UnU. de m Soc. d'filudes des sciences vatvrelles de Ntmes. 1007. t. XXXV. p. 1 à 13. (51 J'ai signalé plus haul un accouplement auquel j'ai assisté, d'un mâle vert avec une femelle verte, alors qu'une femelle brune se trouvait à côté. Mais, comme j'ai vu. dans leur habitat, de.ç mâles verts courtiser de très près des femelles brunes, je crois que l'accouplement peut se faire entre individus quelconques des deux variétés. Noies spéciales et locales. I't3 silence si l'on approche trop, leur iinniobilitë protectrice et leur tactique de se laisser tutiiliiT, lorsqu'un vent les saisir, dans les ronces où on les trouve le plus souvent; il est assez dillicile d'obtenir un grand nombre d'individus, alors qu'on en entend des centaines auprès de soi. Henri Piékon. Aux jeunes! Indications pratiques pour le mois de Mai (3" série). Anémone pulsatilla. — Chenille d'un vert pâle, à incisions blanchâtres; tête et eeusson d'un jaunâtre taché de brun; lie les feuilles et se métamorphose dans un tube soyeux prés du sol. = KtiUa riyana Sodof. Lenina. — Cli. d'un blanc verdâtrc, a tête brun foncé, chrysalide brune. = .\ yiii/j/iuld iiyiitpliœata L. Id. Ch. d'un blanc d'os, à tête brun clair; chrysalide jaune. = Nyinphula sirutiutula L. Id. Ch. d'un vert foncé, rayée longitudiualetnent de brun, à tête d'un brun jaunâtre. = L'atmlysta Leiiiudta L. Lychnis vesperlina. — Ch. verdâtre, lavée de rose en avant et en arrière, avec dorsale plus foncée, à tête et écussons noirs; dans feuilles contournées et plissées. ~<,'i II chui i iscuritUa Slt. Stellaria Holostea. — Ch. blanchâtre rayée longitudinalement de rose foncé, à tête et écusson noirs; dans pousses flétries. = Gelechia tricolo- rella Hw. Id. Ch. vert jaunâtre, à tête et écusson noirs; dans pousses réunies. = Uclechia macula Hw. Id. Ch. presque identique, dans capsules. = Gelechia Knagg- i-ieUa Stt. Id. Ch. d'un vert foncé dans pousses agglomérées. = Gelechia ItiiOiieri Hw. Id. Ch. dans fourreau cylindrique d'un brun d'ocre, à col recourbé et à jjointe anale atténuée. = Coleophora oliva- cella Stt. Id. Ch. dans fourreau cylindrique blanchâtre, plus foncé sur le dos et à pointe anale à trois pans. = Coleophora solita- riclla Z. Id. média. = Gelechia iiiarulea Hw. lil. uliginosa. = Gelcrhiu Uubiuri Hw. Arbres fruitiers et forestiers feuillus. — Ch. (tordeuse, ainsi que les suivantes), d'un gris verdâtre luisant, à tête et pattes écailleuses noires, à écusson d'un brun noirâtre et à clapet anal écussonné de noir. = Caciecia podana Se. Id. Ch. semblable, sans l'écusson noir du clapet anal. = Cacœcia dccretana Tr. Id. Ch. très fusiforme, d'un brun verdâtre, à tête, écusson, pattes écailleuses et clapet anal noirs. = Cacœcia cratce- ijana Hb. Id. Ch. d'un gris bleuâtre en dessus, plus clair en dessous, à tête, écusson et clapet noirs. = Cacœcia xylosteana L. Id. Ch. blanchâtre à dorsale vert foncé, à tête noire en avant, brune en arrière^ à écusson brunâtre. = Cacœcia rosana L. Id. Ch. grisâtre pointillée de blanc, à tête noire et écusson brun. = Cacœcia norbiana Hb. Id. Ch. verdâtre pointillée de vert plus clair, à tête, écusson et clapet anal bruns mouchetés de noir. = Cacœcia semi- albana Gn. Iil. Ch. verdâtre à longitudinales plus foncées, à tête brune et écusson noir. = Cacœcia lecheana L. Id. Ch. verdâtre, à tête brunâtre et écusson brun bordé de noir. = l'andcinis corylana F. Id Ch. vert clair à dorsale plus foncée, tête et écusson d'un vert marbré de brun. = Pandemis ribeana Hb. Iil. Ch. vert clair, à tête et écusson d'un vert uni et luisant. = Fandemis heparana SchiEf. Id. Ch. vert terne, à tête jaune verdâtre ainsi que l'écusson marbré de noir. = l'andemii cinnamomeana 'Tr. J. G. 144 Notes spéciales et locales. Au jour le jour : Coluber elegans. — La question Goluber eJegans est élucidée, comme j'en étais presque persuadé; c'est une variété de couleur de Cœlopellis insiij/iitus Wagl. Mou ami M. ilingaud, do Nîmes, me dit que le type se trouve dans la collection de reptiles de Crespon, empaillée depuis 75 ans! C'est le cas de dire encore une fois y/inium ne crcili coluri'... qui devrait être la devise des Erpétologistes aussi bien que celle des Conchyliologucs. Sainte-Cécile (Vaucluse). Marcel Mouegue. Capture de Chelone imbricata Q, en rade de Marseille. — Je crois intéressant de signaler la capture d un jeune individu Q de cette espèce très rare sur nos côtes provençales; la façon dont elle a été prise est assez singulière : c'est un artilleur qui péchait à la ligne sur les rochers de la batterie du Frioul qui l'a accrochée accidentellement par le cou avec sou hameçon: Elle fut apportée vivante à la station de zoologie marine d'Endoume où elle vécut quelque temps (elle appartenait à mon savant collègue, M. le professeur Darboux. Elle fait main- tenant partie de mes collections en compagnie d'une petite Sphari/is luth (de Cette) et trois Caouane du Grau-du-lioi (Gard). Je n'ai jamais rencontré C'Iiel. viridis sur nos côtes. M. Baptistin Mazière, concierge de la Station zoologique, me dit qu'on rencontre souvent {]), paraît-il, des tortues Caret vers le phare de Planier, surtout en été, dormant à la surface. Je contrôlerai le fait dès cette année. Sainte-Cécile (Vaucluse). Marcel Moukgue. La variabilité des Orchidées lorraines. — Erratum à ma note qui se trouve à la page 117, ligne 4 : lire Grandménil au lieu de Grandmereil. Ligne 5, lire Ganzinotti au lieu de Gauzotti. Je dois ajouter que le dernier ouvrage de M. E.-G. Camus {Monographie des Orchidées de l'Europe, de V Afrique septentrionale, de l'Asie Mineure et des Pro- vinces russes transcaspiennes, Paris, Lechevalier, 1908), que je ne possédais pas lors de la rédaction de ma note, signale parmi les variations de Loroglossum hircinum les formes décrites par Emile Galle; mais il est bon de faire observer que le seul point de la Lorraine où elles ont été rencontrées est celui que j'ai décrit; mes observations ont porté sur de nombreuses autres stations sans relever la moindre variation. Emile Nicolas. Congrès préhistorique de Beauvais. — La V* session du Congrès préhistoriq^ue de France doit se tenir à Beauvais, du 26 au 31 juillet prochain. — Les Compagnies de Chemins de fer ont accordé aux membres qui se rendront à Beauvais une réduction de 50 % sur les prix des places du tarif général. Les adhésions devront parvenir avant le 20 juin, au trésorier, M. Giraux, avenue Victor-Hugo, 9 bis, Saint-Mandé ( Seine V Nécrologie. — Nous apprenons avec un profond regret la mort de notre colla- borateur et ami M. Mouillefarine dont nos lecteurs ont pu ajaprécier il y a quelques années la grande compétence en botanique systématique et le style plein d'humour. Il nous a donné plusieurs fois de charmants récits d'herborisations qu'il signait modestement « V n vieil Amateur ». Nul plus que lui n'aimait la flore française et n'a consacré avec plus d'ardeur à son étude les loisirs d'une vie des plus occupées. Son magnifique herbier est le résultat de bien des années de recherches et les nombreuses relations amicales qu'il avait parmi les botanistes de l'Europe ont contribué à enrichir incessamment ces belles collections. — M. Mouillefarine s'était beaucoup intéressé à nos efforts de propagande scienti- fique et nous tenons à adresser ici à sa mémoire un hommage de reconnaissance. A. D. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Obenhur, Rennes— Parla 112US-U9) PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES l'UliLIKS DANS LA IV' SÉKIK UK I.A FKUILLK DES JKIJNE8 NATURALISTES (1 Novembre 1900 - 1 Novembre 1907) lu.i-i;.\i (^JiHciin.'s,). - Kludi's sur les lîucln's cruplives do lu série aïKH'iiiir iliins li; Jura friiiic-cointois (ii' ;5ti9>, uvi'c i hg. Ukvalversin (A.)- — Plantes udventiees de la Marne (n" 367). DoLLKUs (Adrien). — Sur la diiniiuition progressive de la pigmentation oculaire chez C'irolanu ncijlrrlii (u" 3b»). Id. — Sur un nouveau genre et une nouvelle espèce de Crustacé Isopode fossile découverte a Bouzigue.s, Hérault (u" 103), avec 3 îig. Id. -- Liste des Isopodes terrestres recueillis par Jl. le D' Ceeconi dans, l'île de Chypre (n"' 418, 419), 8 Iig. Id. -- Les Hois de Kats (n • 431, 432, 433), 1 fig. — Id. Demaisox (n° 434); — Maktf.l (n" 435): — Du Buysson (n" 436). 1(1. - Sur les Isopodes terrestres des iles Treiniti (n'^ 434). DoLLKUB (Ouatave-F.). — I/étage cénonianien en Angleterre (n" 364). Id. ' Classifieat. des couches tertiaires du Nord-Est au bassin de Paris (n" 37"2). /(/. - Classification des couches crétacées, tertiaires et ((uaternaires du Hainaut belge (n" 386). Id. - La Géologie il y a cttnt ans, en Angleterre (n° 445). Id. — La Géologie il y a cent ans, en France (n"' 447. 448). DoLLFUS (lîobert). — Anomal, de pédoncuhvs floraux au Cerasu/t aviiim (n" 440), DouviLLK (lî.). — Observations sur quelq. travaux relatifs au g. Lepidoryrîina (n"' 431, 438). DuFouR (G.). — Note sur la faune halri))hile de l'Auvergne (n" 412). DcPON'T (Louis). — A propos di; la nouvelle édition du r.-ii'li."'!.. .'^t^nidjnijer (n° 378). Id. — Les Argynnides de la Normandie (n" 389). Dui'UY (G.). — Les Argynnides de la Charente, des Deux-Sèvres, de la Dordogne, d.- la Gironde (n"' 394-395). DuvAL (H.). ^ Contribution à l'histoire de la botanique en Provence : le frère Gabriel (n" 386). . ', . , . EsJALBERT (J.). — Fidélité conjugale de certains animaux (n' 416). Evrard. — Découverte archi-ol(ij;ii|ue â Varennes en A'rgonne (n' 432). ' Fatvtl (Pierre). - Les variations de 1^ faune marine (n"" 363, 364). Id. — Colpomeriia sinuosa à Cherbourg (n" 439). Id. — Tricliudriloideif interiiipdiua Fauv. à Paimbœuf (n° 453). Id. — Telepsnrus CDstaruiit Clap. au Croisic (n" 455). ■ FÉLIX (A.). — Notes et observations sur les TJenoncules batrncicnnes des environs de Vierzon (n" 417). — Id. Malinvatd (n" 418). Id. — La doctrine de Jordan (n ' 4.35). Florentin' (R.). — Note sur une larve de Tenthrède du noisetier et du bouleau (n° 390), 2 fig. — lîéponse par A. Giard (n" 391). Id. - La faune des grottes de Sainte-Heine (n" 404). Id. '- Note sur la faune des nia'res salées de Lorraine (n" 460). FouLQUiER (G.). — Observations sur quelques Lépidoptères du dt'p. des Bouclies- duRhône (n" 427). Id. -~ Mfhiiinrqin nylliui: Herbst (n" 454). Id. — Sur Mflilttra dejonv var. B< rxnli Ruhl (n" 457). (A suivre). Ml Al DUPONTi Montmerrei (Orne), informe ses correspondants qu'il continuera de fnurnir, pendant la prochaine saison, insectes de tous ordres de sa région (en papillotes ou en sciure) à d'excellentes conditions, ou en échange d'autres insectes du Midi ou exotiques. A VENDRE L'HERBIER DE L'ABBÉ BOULLU 10,000 plantes environ. — Les cryptogames et les algues pourront être séparées. Sadrf sser à M. CUNY. Sainte-Colombe (Rhône). SOMMAIRE DU N° 463 Comtesse P. Lecointre : Les fornios cinorses de iu vio ddiis les taluns de la Touraine isuilej^ A. DoUfus : Los Craïuinces des Landes Isuitci. G. Goury et J. Guignon : Insectes parasites des Cistinées jsuilel. Notes spéciales et locales : . Observations sur Bombinalor pachypus, vnr. Urevipes Ch. Bonap. et Blasius (M. MOURGUliJ. A propos de la Biologie des Epliippigères (Henri PiÉno.N). Aux Jeunes! Indications praliques pour le mois de Mai (3« série) (J. G.,. Au jour le jour : Coluber eleguns (M. Molugui;). Capture de Chelone imbricala Q on rade deAIarseiile (M. Morncii: . La variabililé des Orcliidécs lorraines (Emile Nicolas;. " . Congrès préhistoriqiw de Boauvais. Xéci'ologie ' \. P.i. > Echanges. BULLETIN D'ECHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES M. C. Mader, Gujan-Mestras (Gironde), offre animaux marins ou terrestres de toutes espèces du golfe de Gascogne (Mollusques, Oiseaux, etc.) et fossiles de la même région très exactement déterminés. Demande fossiles de tous étages et roches, principalement éruptives et primitives (note rectifiée). M. Jean Miquel, à Barroubio, pstr Aiguesvives (Hérault), offre des collections variées de fossiles des terrains primaires et tertiaires de France et de l'étranger. Il désirerait en échange des collections des terrains secondaires. M. Victor Piraud, 8, rue Lakanal, Grenoble, désirerait se mettre en rapport avec un collectiormeur s'occupant si:)écialement des Dermestides du globe. M. L. Bruyant, préparateur de Zoologie médicale à la Faculté de médecine de Lille, désire se mettre en relations avec des naturalistes capables de lui fournir des échantillons de larves de Trombididés (Rougets) parasites des Vertébrés ou des Invertébrés, ainsi que do Trombididés adultes. Lui écrire en exposant ses desi- derata. Fournir tous renseignements nécessaires. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DU 10 MAKS AO 1"^ AVRIL 1909. De la part de : MM. Dollfus (5 vol., 25 br.j; Friedberg (1 br.); JuUien (1 br.); Comtesse Le Coinlre (1 br.). Total : 5 volumes, 28 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AD 1" AVRIL 1909 Volumes (de plus de 100 pages)... 5.8.52 ■ Brochures (de moins de 100 pages) 4'3.257 sans les recueils périodiques. Photographies géologiques. .. . 250 1" Juin 1909 IV" Série, 39° AnnAe N* 464 Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8" Arr.) /.es Ahonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le. Numéro 50 centimes \ ! IMP. OBERTHUR, A RENNES ~ MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9° Arr.). 1 009 PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIÉS DANS LA IV SÉRIK DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (1 ' Novembre 1900 — 1 Novembre 1907) FouKNiEfi (Ej. • — Quelques muts sur la station du Baou-lioux, près Simianu (n" 399). Ici. — Les grands charriages horizontaux et le rôle de l'hypothèse en Tectonique (n" 426), 4 iig. FouKNiBE (P.). — Plantes adventices dans la Haute-Marne (n"'' 363-364). Id. — ^otes pour servir à la hore Uryologique de la Haute-Marne (u" 364). Ici. — Tableaux analytiques des Uesmidiées de ia France (n"* 369, 370, 37i, 372, 373), avec 4 tig. Id. — Catalogue des Algues vertes d'eau douce ob.servées en France (n"' 397, 39», 399, 400). Id. — Phycologie française. Liste des travaux français et des ouvrages spéciaux (n°» 401, 403, 404, 405, 406). Frionneï (C). — Faune entomologique de la Haute-Marne. Tableaux analy- tiques pour la détermination des principales chenilles de Macrolépidoptères (n"» 366, 367, 368, 369, 370, 371, 372, 373, 374, 375, 376), 2 planches. Id. — liombus et rsithyrus de France et de Belgique (n"* 380, 381, 382, 383), avec 1 planche. Id. — Silène dichotoma (n° 398). — Id. Fouexier; id. Hoschedé (n" 399). Gasser (A.). — ^Souvelle contribution à l'étude du Lehm de la vallée rhénane, gisement de Koultz (n° 366), avec 2 tig. Id. — Résultats des fouilles dans les tumulus de Mantocbe'(n'"' 401, 404), avec 6 tig. Gaulle (J. de). — Catalogue systématique et biologique des Hyménoptères (n<" 429, 430, 431, 432, 433, 434, 435, 436, 437, 438, 439, 440, 441, 442, 443, 444, 445, 447, 448, 449, 450, 451, 453, 454, 455, 456, 458). Id. — Appendice. — Liste par genres des pla,iites et- des insectes parasités cités dans le Catalogue systématique et biologique des Hjménoptères de France (n" 459). Gautier (L.). -r Comment éviter le noircissement des plantes en herbier (n° 420). Gavoy (L.J. — Contributions à la faune entomologique des Alpes-Maritimes (n" 84). ■ . . , ' . . Germain (Louis). — Sur quelques Hélices xérophiliennes du groupe variabiliana (n" 401). Id. — ■ Sur la distribution géographique de V Hélix aspersa (n° 419). Id. — Revision des espèces françaises appartenant aux genres Vivipara et liythinia (n"" 436, 437, 438, 439), 1 planch. Id. — h'Helix vermiculata Miill. aux environs de la Rochelle (n° 445). Id. — Note sur VHelix Bertini (n° 449). Id. — Une nouvelle station d'Hélices méridionales aux environs d'Angers (n" 445). Giard (Alfred). — Sur une plante adventice à propagation rapide, Matricarta discoidea (n" 367). Id. — -Sur l'origine et la dispersion de Btrteroa incana L. (n° 369). Id. — Les Argynnides de la France septentrionale (n° 387). Id. — L'albinisme partiel des Satyrides (n" 390). — Id. P. Siépi (n" ^91). Id. — Variations du nombre des ocelles chez les Satyrides (n" 391). Id. — Evolutio,n d'Acherontia ulropos (n° 391). Id. — La ponte des Libellules du genre Lestes (n'" 394-395). Id. — Sons émis par les Chenilles. Observations par E. André, A. Smits (n" 396). Id. — Les glandes pygidiennes dos Coléoptères (n" 396). Id. — Migration de Flusia yanivia et i'ane^sa cardui dans le Pas-de-Calais (n° 399). . . . ' . . . - Id. — Une Altise nuisible aux semis des Betteraves, Chœtocnema tibialis (n° 397). — Observations par L. Germain (n" 399); Florentin (n° 401). Id. — Curieuses agglomérations de Dicranomya modesta (n" 401). Id. — h' h'r!i7ritirhync/nis harvca Rud., parasite do la Rainette (n" 401). Id., — Sur la ponte du rgeudophlcetis Fallrni (n" 401). Id. — Sur l'habitat du Silène maritima dans le N. de la France (n" 401)! Id. — L'adaptation locale d'Abraxas (/ro-^sulnriata au Fusain du Japon (n° 416). — Observations : Guignon (n° 417); Picard (n° 418); Pictet (n° 418). Id. — Résistance au jeûne et changements de coloration chez le Némertien Lineus bilineatus (n° 421). Id. — Sur la forme hétéronéréidienne du Nercis fucata (n° 421). Id. — Sur la limite septentrionale d'habitat de Gyge branchiahs (W 421). ivolr la suite à la troisième page). l«f Juin 1909 — IV' Série, 39= Année — N- 464 Ca ^Feuille Des Jeunes tN'atutalistes LES FORMES DIVERSES DE LA VIE DANS LES FALUNS DE LA TÛURAINE La Faune paleomammalogique des Faluiis de Touraiiie Étude faite d'après la collection de la comtesse P. Lecointre '^"i^. Haris ("PS (lil'ftM l'iilcs t'iilunièios nous nvons it'Ciicilli. an cours de ces ilriiiiiTcs iimici^s, 1111 assf'z giaml iioiiibic (h- dents et d'osseiiu'iils fossiles di' iiiaiiimifères. N'oici rénuméialimi di's luinciiiali's de ces pièces. (Hiiio di's Siréniens. — drnic Halitheriuni Kaiip. Ihililheriiim loisilc V. diivais. \ln|;iirc iidV'iiiiiic — .\i^ — , très usée, ne prriiicUaiU uncic de i-ecoiuiaiti'r les ci-ètes il JL's tuhi'i Liilfs des niolaiics iiorinales A'IliiHlhcriuiii. Elle garde cejii'ndaiil bien mar- ijur-es (les lignes d'oniail irpréseidanl le ciiutour di's deux larges cullines transver- sales de l.i iiiurninic denlairu ; le talon postérii'ur r>| laihlenient développé. Les '"T- '•.-/'"""'f'"";',^""'''-:- '■"«• diniensidus dr la coui-onne dentaire = 2fi milli- hin de Mnnihelan. M, inférieure. ., , , ... n ■. CoUection Lecoinlre.Griilemoiil. nietrcs puur la longueur et 2l indhinetres cirnndeiir natiirpllo. pour la largeur. La denl est hi-i'adiruléo. (irdrr des Ongulés imparidigités. — Famille des Rhinocéridés. Sous-famille des Aceratiif.riM'S [ri'ralhcrium U'IradacUjbnii l.arlel. mutation ponlUeviensis . I Fragnieid d aiiiiic-ninlaiir supérieuie. provi'iiaid do Savigné-sur-Lathan : c-j colline anli'rieure de M de tiès forte dimension, avec bourrelet basilaire 2: bien développé et. autant qu'on en peut juger, avec une vallée laigement ^^ ouverte. —5 a-. I'.OTa 146 C"" P. Lecointre. — Mammifères des Falnns de Touraine. Sous-famille des Brachypodinés. Teleoceras brachypus sp. Lartet. FiG. 3. — Teleoceras broc/iypus. Faliin do Manthelan. M> supérieure gauebo. Col- lection Lecointre, n Grillemont. Grandeur naturelle. 1° Une M3 supérieure gauche ayant appartenu à un vieil animal et forte- ment usée. Elle provient d'une falu- nièrede la l'égion deBossée-Manthelan. La forme triangulaire de cette dent, est bien accentuée et ses caractères morphologiques sont les suivants : vallée largement ouverte; crochet pos- térieur bien marqué; crochet antérieur à peine indiqué par une légère cour- bure de la face postérieure de la colline antérieure; crête (crista) petite; bour- relet basilaire bien indiqué sur les faces antérieure et interne, réduit à peu de chose sur la face postérieu;'e (Fig. 3). Comme dimensions : longueur maxi- ma = 51 millimètres ; largeur = S9 millimètres. 2° Une première prémolaire infé- rieure gauche — d'un jeune individu. sa très faible usure — trouvée dans le fnlun de Man- comme en témoigne thelan. Les dimensions de cette P^ sont les suivantes : Longueur = 17 millimètres; largeur = 10 millimètres; hauteur (au niveau du denticule principal) = t6 millimètres (Fig. 4). Fio. 4. — Teleoceras. brachypus. Manthelan. P, inférieuro gau- che. Collection Lecointre. n Grillemont. Grandeur n;ilu- relle. Fig. 5. — Teleoceras hiacliypiis. l'aliin de Savigné. M, inférieure droite. Collection I,ecointre. à Grille- uionl. Grandeur naturelle. 3° Une M., inférieure droite, trouvée à Savigné-sur-Lathan, indiquant une bête de taille moindre que celle ayant finii-ni la dent précédonle. Cette molaire présente la structure hiiliiliirilf des molaires inférieures de Rhinocéros : deux collines en croissant, la postérieure s'attachant en dehors de l'antérieure (Fig. 5). ('.'"'" I'. lj:t;'. onoideus, sur lesquels la place très restreinte dont nous disposons ici ne nous permet pas d'insistei- (Fig. 8). Ordie des Ongulés proboscidiens. — Famille des Eléphantidés. Genre .Mastouon Cuvier. Mastndo)! angusiidens Cuvier. Cette espèce est représentée dans noire collcclidu |);ir une série de débris du siiuelette et nu tVagment de M^ (extrémité postérit'iu-e de la dent). C'est im talon nmltimann'lomié avec mamelons nondireux, bien ilétachés. Fig. 8. — Brachyodus onoideus mut. Iiiro ncnsis. Kfiluns de lu 'Iduraine, à Siivigiic M, supOrieure droite. Collection Lecointre à Grillcmont. Grandeur naturelle. Musintlon iurireu\is Scliinz. .Nous signalerons comme pouvant se rapporter à celle espèce une pré- molaire supéi'ieure découverte à Sa- vigné-sur-Lathan. P4 stqiérieiu-e est une dent presque carrée, de faillies dimi.'nsions compa- rativement aux énormes arrière- luolaires du 1/. luricensis : Longueur =^ i-'i millimètres; lar- geur = 44 millimètres. Elle est formée de deux collines traiLchantes, extrêmement tapiro'ides, s'étendant sur toute la largeur de la couronne, séparées par une profonde vallée complètement ouverte et abso- lument lisse, dans le fond de laquelle les deux collines se rejoignent en for- mant un angle aigu. La base de la couronne est entourée il iiii liiimi-elel assez épais au bas de la crête transversale antérieure, réduit à rien ou presque rien sur la face externe et très développé en arrière, de façon à fiumer un lalon crénelé appliqué contre la base de la crête posté- i-ieure. Fig. 9. — Mastodon turicensis. Falun.s de la Tnuraini', à .'^avitrné. P, supriieiire. Col- lection l.erointrc. à Crillcmonl. Grandeur naturelle. (;"""" I*. I.KUilMKK. - Miiiiiniilîn't')) lits l'aliDis de iauiuinc. 1 i'J l'.iiiiillr (lis Dinothéridés. - (ioiiii' Dinotherium l\.iii|i. l,es restes il»; DiiKjtliciann sonl timiilii rii\ |iiii'iiii Ifs osseiiieiils fossiles cxli'ails des faluiis de la i-rf,'i(in ilr .Maiilliclaii-lfussée dont, avec les Hliiiiu- ccj-o.v el les Maslddon. ils eai-ac^léi-iseiil la faiincî des Maiimiifères. l'ainii les débris siiiicletticiiirs i|ur nniis avdiis i-éiiiiis, iimis avons cluiisi pour les lij^iiicr, c|ii('l(|iics |iii(i's i|iii |)i'ii\(iil rire icgardées coiiinic inli'- ifssanli's et iiiii se ia|)|iortrnl aii\ deii\ espèces signalées par le D' L. Ma\el dans la faune des laluns : Diin'llu'riani Ciiricri K;mp. el Uinulhciium hucu- riciDii II. V. Mever. [iNuiis aacconi|iagncrons ces ligures concernant la dentition lies Diiiolhrrinni d'aucune des- iiiplion. cette di'iitilion étant des mieux connues . l"io. 10. — Oinotlicrium Cuvicri. F^ supérieure gauctu'. l'aluris do la Touraine, Munthelan. Collection Lecointre, à Grillemont. Grandeur naturelle. FiG. 11. — Dinotherium Cw ieri. M, supérieure gauche. Faluns de la Touraine, Bossée. Collection I.ecoinlre, à firillemont. Cirandeur naturelle. l.M) (7""" I'. iJcciiiMriK. - Muiniiiilèrfs dos FaUins dr Tmiraine. KiG. 12. — Dinotltcrium CuvieTl. P, intérieure gauclie. Faluns de la Touraine, nossr'(>-Manllii:'lari. Cuiloclion I.erninire, à Grillemont. nrandcur naturelle. .1. \ Il cl on liniit. />'. Face e.xlernr. Fio. 13. — Dinulheriuin bniaricinn. Mî supérieure gauche. Faluns de la Touraine, Bossée-Manthelan. Collcrtion r>ccninlrc, h Orillrniont. Grandeur naturelle. (Jrdre des Primates. — Singes anthropomorphes. PUopilliecus (iiiHqmis P. Gervais. Les nnlliin|Hiinnr|ilies fossiles sont il'iiiie grande rareté et c'est ce qui fait i'intéi-èl du fiagnienl de mandibule dioile découvert dans les faluns de la Touraine, à Manltietan. Cette pièce présente en place M3 — incomplè- tement sortie de son alvéole, ce qui indique un individu adulte, mais encore ji'une — Mo, les alvéoles de Mj et di- l'^. ^S^ FiG. li. — IHiopilhecus anliqmis. Faluns do la Touraine. Manihelan. Fragment de mandibule droite M,, Mj et alvéoles de M. -P.. Collection Lecoinirc, à Grillemont. Grandeur naturelle. A. Vu par la face interne. — li. Vu d'en haut. longurur, l,'alvé(il(.' de 1'^ Hii'Siire '1 iiiillimétres di' L'alvéole de M^ correspond à une déni bi-radicidéc, comme la précédente, mais avec racines plus écaitées. Longueur = 6 millimètres. C'°"'" ['. LKi.iiIMUI;. Miimiiiijrlrs ilr.\ rnlltiis ilr Tntintilir. lÔl M., est une «li'nl siilic|ii;i(lr;iiii,'iiliiin', h driix iJirini's. I,;i (•iiiiiiiniic lirs |)i'll'rli'\ri'. niiiiiiic il'.lillriii > clic/ Iniis li'S ,ililliin|i(iiii(H-|illi'S, liH'sllli' 7 lllillilllèlros (If liili;,'llclir et 0 lllillillirh r^ (II' l,ili,'rll|- llUIxilllM. Kllc |i|('SC|i|i' deux (Iciitinili's iIiiImiciiIi's) IiiIitiics, ilnis ilciiliciilcs cxli'iiii's uiiposi's aux IHiMédciils l'I nii liiiisii'iiiL' ilcnliciilr r\|.irif, pins |H'til, silut- en iiiTière des nulles, sni- le iiurd poslérit-ur de l.i cnuioniu'. Fie. 15. - PliopHliixus atUhiun-1. l'aluns de Ifi Toiirnino. Manihcinn. l'ivipiiient de mandibule droite. .NU. M. et alvéoles de M, et P.. Collection I.ecoinlre. à Grdlcinont. Agrandissement = trois fois la grandeur naturelle. Lrs iiiintie d(Mili(iil('s |)i-iiin'pnii\ snnl en forme de pyramide triangnlairi-, l)ien enlevée, mais à |Hiinte l'mnussée cl >c Iniiixciit séparés par dos sillons iicitemcnl tracés. l/i'nlre-eroi,senient de ces silluns a inuir eiïet la formation d'une dépression médiane assez élendne cl assez profonde, limitée jiar les dcnlicnjes siliiés sur le ixird de la cnniiiiine : lo creux mrdian. Le denliciilc impair, postéro-exferne. csl un peu plus petit que les autres; il se relie par nue crête d'émail au bord interne ili' la ciuii-onne. La iiartie antéro-externe de ceile-ei est entourée d'un petit iMnirrcIct basilaire d'émail, à peu près complètement absent sur le reste du iiourtniir de la couronne. En avant des deux (lenticules antérieurs, le bourrelet s'élargit et s'épaissit formant ainsi une ébauche de talon antérieur. Sur la face externe de notre M^, de Mantlielan. il se trouve à peu près com|dèteinent effacé. M., est de f(irme o\alaire et plus allongée (pie M^ : longueur -■ 7 niilli- nièlres pour une largeur maxini.i de •") millim(''lies. il faut rcmar(|iier tou- tefois (|ue cette dent n'a i)as ciic(n'c atteint ici tout son développement. Comme M,, elle possède quatre denticiiles principaux et un creux ménlian bien accusé. Le (lenticule postérieur forme un talun n présentant le tiers de la longueur de la couronne. Sur cette dent, nullement usée, il forme une pcunte saillante et enlevée. .Mors (pie le denticule impair de M^ est dans l'axe de la dent, ou si l'on préfère, sur la ligne minliane de la couronne, mais avec tendance évidente à se déjeter sur le cc'ilé exierne de celle-ci — le denticule postérieur di> M3 est |)lus netlement sur le bord externe, de telle sorte que les trois 152 C'''"' P. LixoiMRE. — Mdiiiiiiilèrcs des Fahms de Touraine. denlicules externes de M3 paraissent placés sur une ligne légèrement courbe et parallèle au contour de la dent. Le boui'reiel iiasal aiiléi'o-exlerne est moins développé que celui de M2 cl moins épaissi en iivaid des denlicules antérieurs, mais il se prolonge sur la face exlrriic, nrllcnirnl \isihlf jusiiu'à la hase du dcnlicule impair pos- léi-ieur. Le fi'agment d'os mandilinlairc est l'pais, mrsuiani !l millimètres au niveau du lalon de M^. L'énumératinn sommaii-e qui vicid d'èlir faitr des Mammifères fossiles dont nous avons pu reli(»uver des débris dans les lalunièi'es de la Touraine |)ropremenl dite, conlirme l'individualité et les caractères propres de la faune des faluns — l'écemment séparée par le U'' Lucien Mayet de la faune paléo- mammalogique des sables de l'Orléannais avec laquelle elle avait été con- fondue par les auteurs l'ayant signalée et par nous-mêmes encore dans notre brochure sur les Faluns. Si nous n'avons pas retrouvé dans les faluns de la Touraine tmitcs les espèces découvertes dans les faluns du lilésois, cela tient aux niffîcultés de réunir des séries suflisamment nondireuses de fossiles, les débris de mammifèies étant beaucou)) plus raies tlans la région de Manthelan, Bossée, .■^ainle-Maure, etc., et dans celle de Savigné-sur-Lathan, qu'à Pontlevoy. En revanche, toutes les espèces ipic nous aAons signalées en Touraine existent également dans les faluns du lih'suis. 11 n'y a d'exceplion que pour le Bmchj/tnlys itnnideu.s. Il pouvait être regardé comme s'éteignant eu Europe au cours de l'époque HurdigalicniH'. Si. comme nous en avons la conviction, la pièce trouvée à Savigné est hiiii taluniemie (c'est-à-dire ne provient pas d'un remaniement des sables lluvialilr-^ hui-digaliens par la mer des faluns), il est intéressant de voir le i-ameau Hidiininijus des Anthracothéridés per- sister jusque dans le Miocène moyen. En tenant compte des espèces signalées par le D' Mayel dans les faluns du Hlésois, la faune de Mammifères des faluns de la Touraine (Touraine propi-ement dite d lilésois) comprend les espèces suivantes : Si.NGKs AMiiitoi'oMoiii'iiE.s (!) : * l'Iuipilhccus (Diliqinis. Carxassieks : Aiiiplucjjnn major: Miistela dis.siiinlis; TroiMctis zibelhoides, Var. Floraiirei: Luira, sp.; l'ropuUniiin, sp.; V'it'crra sfni.saiilcims. ]\SECTivoREs : Talpa, sp. RoNOEURS : Sleiie(i[iber suhpjirenaïciis; Myolagus sp. Proroscidiens . *M(tsli,dnu iumiislidcus: *.]liistnihni liiricen\ix: *Dinn- Iheriiim ('iirieri; *l)iiiidlierium bnrarinnii. Anthracothéridés (2) : *Urm:]\]p)diis inmiili'ii.s, mut. hifoncnsix. SL'IDÉS : l'iil:riirlirni\ aiiiu'Ilaiiciisis : [.islriurlun LncJd\nrH: [Jstriodnn lati- ilms: Lislniiiiini siileiiden^ . Cervidés : Uj/irtiiuM'Iuis crawiis: Pnhrunirrij.r Kniipl: Pnlceomerij.r, sp.: [lupirminscliii.s poidilevini.sis: l')'(iccifidus aiireliaueiisis: *l)icrocems c\e- iians; l)ii-r()t:cni..s anoccnis; Aidikipe clarala. Equidés : * .\ncliiUienum axreVunicusc. CHALICOTIIÉRIDÉS : *Macwtherium çjrande. Rhinocéridés : *Acerathenum letraâac.tnhim, mut. fioiddeviensis; *Tcleo- ceras bnichiipiis: *ltliinncern.s /Ccrdlnrliiuiisi cï. sunnrrensis. Siré.mdés : *nalidH'riinii fossilv. Grillenionl, a\i-il IDIlll. C'""" P. Lecointre. (1) Les espcws précédées d'un asiérisque ont été renconl.rées en Toiiraine et dans le Blésois ; les autres, dans le Blé.sois seulement. (2) Touraine seulement. DM. \ ii.l.ENEl'VE. —- Ciiiiliili. ini ( iiliil. des Diptères di- Fraitr.r. ITiS CONTRIBUTION AU CATALOGUE DES DIPTÈRES DE FRANCE 'Suite). CONOPID^E I. — MYOPINiŒ:. (iciiir Myopa l.ihr iiius. 1/. Iiitridtd L. — Mlier, l'ii\ di -Dùmi', Hainluuiillil, Tiiiiisii'. M;ii juin. 1/. (hirsaU\ !•'. - Tiitiisic, Cis.ilii ic i\iii-), Aiidn'sx (S.-cl-O.;. sur \r lifiiT. .\\i'il-iii;ii. ;t. M. jiisridlii Mrii,'. liiiiiilMiiiilli'l : anùl. I''i-aiict' centrale, Limoges. 1/. nivaritc. mais ninins conimniii'. \viil- mai. 1/. Ic.stnci'ii I,. - Ciimmimi' l'ii mai. S 1/. sti(jina iMt'ig. - ilaiil«'-\ icmic : Amba/.ac, Limugi.'.s. .scinr-cl-disi' ; Boissy-Sainl-l.égci'. '.t. 1/. rdvii'ddla Moig. Km. lic l'aiis : \iliy. Nmli'i'sy. de. .liiilli I. i»aii- pliini'. Cionre Occemyia l'.nli.-UcsMmly. I . . i>. ineloHt>\>u Hond. — .\jaccio. Juin. llciii'c Melanosonia l'Kili.-DcsviPidy idlnssitituid lliuid.. .'^ciiiii.). I 1/. hiinliir .Mi'ig. — .Xict;, en juin. Ali,'('i-ic, Suisse. 2. \l . ruhript'.s n, sp. - W'ritaiile Mildiinsidiid aux pâlies eiiliciciin'iil leslflcées. Fi'iint d'iHi rouge mat, miiiàlii' aiihiiir de la plaipic nuellaiie ipii est d'un hruii terriigineux, i(''gi'iciiieiil liiillaiil. dihiles et face à i-ellets ijlaiics : deux laeiies imiràlres de cliacpie ('('(h' des anlcniies; celles- . ci courtes, rouges, laclii'es de Inun. l'extriMuitt'' du :i" article noire. Face postérieure de la t("'le cendrée dans sa portion supérieure et couverte, comme le front, de lins poils noirs dressés icette |)iiosité s'étend sui- le thorax, le scutelliim. l'abdomen, les hanches et les cuisses): la portion inférieure a la eoloialion de la face et porte de lins poils blancs de même (|ue le bord du péiislonie. l'ipette longue, grêle, d'un brun noirâtre. Tlnnax et seiilelluiii cendrés, lepi-einieravec (piali'e lignes noires dépassant jieii la suture, les médianes étroites et rapprochées, les latérales éloignées, plus laiges et interrompues. Abdomen d'un gi'is jaunâtre avec un commencement de bande noire dorsale assez peu distincte. Pièces génitales d'mi noir vernissé. Ailes lla\esceiiles, lialanciers de même couleur, cuillerons petits et blancs. Pattes, y compris les hanches antérieures seulement, rou- geâtres, glacées de blanc par places: le dernier article des tarses rembiTini. Un exemplaire capturé à Lille, le II juin, sur des fleurs de chardon, par M. le prof. D' Van Oye. Taille : 8 millimètres. .-) 'i D' J. Villeneuve. — Conirib. au Calai, des Diptères de France. (ipiu'C Zodion l.ali'cille. I . Z. cinereinn F. — (lommuiie. Miii-adùt. 2. Z. uoliilinn Meig. — Haiiiboiiillct. Heinis, elc. Juillet. Genre Sicus Scopoli. 1 . 5. frrDigineus ].. — Très i-onimiuio. (Iciire Dalmannia lîob.-Desvuidy. I . I>. (iciilcdtu L. — lleiins, Aiidrésy (S.-el-O.) : juin-juillet. 2. /'. iniiictala F. — Chàleauroux, Les fiuerreaux (Saône-et-Loire) : juin, .'i. U. l'Iavesccns Meig. — France cenli-ale : 1 exemplaire. il. — CONOPIN.Œ. - Genre Conopilla Rondani. C. ceriielorniis Meig. — France centrale, L\on, Emancé (S.-el-O.), etc. Août-septembre. Génie Brachyglossum Hondaiii. 1 . H. hrcrhrislre i'^evm. (= .sujuiilnni Wlcdm.). Amiens, Rambouillet, Serres (Hautes-Alpes), etc. Seplend)ie. 2. B. coivnaUnn Rond. — Hautes-Alpes, Poissy (S.-et-O.) : juillet-août. Genre Physocephala Schiner. 1 . /'. piis-ilht Meig. — Saint-Rémy-la-Vai-enne (Maine-et-Loire) : 2 exempt. capturés par M. R. du ii'uysson. Saiiit-AITrique (Aveyron), captui'e de M. Rabaud. 2. /'. clirysorhœa Megerle. — Sainl-Lunaire (llle-et-Vilaine) : août. Je la possède aussi de Poméranie. 3. /'. nigra De G. — Fimlainelileaii. Rambuuillet : juin. 4. /'. nifipi'.s F. — lUaiilvcnbeiglic (liclgiipie), Lille, \yons (Drôme), août, "t. /'. rilhita F. — Commune pariuul. Juillid-aoùt. Algérie. G. /'. IraiLcala Lœ\v. — Afiique scplentiionale : Uran, Tunisie. Genre Conops Linné. 1 . (-'. insifiiiis Ld'w. - France niéi'idioriale. 2. ('. jliivipcs L. — Environs de Paris : commune. Juillet-août. •i. ' . ipiiidrilasciata De G. — Env. de Paiis : commune. Août-septembre. '( . ' . iliirilwns Meig. — Maine-d-Loire : St-Rémy-la-Varenne, captui'c de M. R. du Buysson. ."). C. sliigala Wiedm. — France centi'ale, Suisse. Cl. r. rc^ii-iiliiris L. — Oise. Vai'. Puy-de-Dôme, Seine-et-Oise, etc. Avril- mai. 7. ''. Miih'ilaid Meig. — Env. de Paris : assez commune. Aoùl-seiUendn-e. 5. r. rilclliiia Lœw. — Env. ih^ Lyon, un exemplaire. !l. C. (iinTilasciaf a Wonû. — Bois de l'Hautil (S.-et-O.) : 31 juillet; un exem- plaire vérifiant exactement la description de Rondani. Espèces de Fiîance citées vxr Meigen 1. Conops re.sicularis L. — Paris et sud de la France. 2. C. elegans Meig. — Envii'ons de Marseille. 3. C. flarilrons Meig. — Env. de Lyon, 'i . l'Ivisoccphala viltata F. .">. I\ pusWia Meig. — Env. de Beaucaire. (■(. /'. raricgata Meig. — Fiance méiidionale. I)' .1. \ ii.i.KNKi \K. — CiDilrili. un Cuhil. (Ii:\ DiiUères de France. \h7t 7. Mi/iipa hiiccdla L. — l'jiiis. S. DiiliiKiiinid iliir.^dla Ali'i?. <= tlorsalix F.). France. Il y aiifait lieu d'ajoulcr iri. pdiit' rire ciiihijIpI, Ifs espèces créées par Ki)l)iii(';iii-ni's\(pi(ly; i-lh's ii'oiil |ias rlé r l'trdiivéï's. que je sache, après lui rl, je crois inutile d ciicdiiilHcr ce (;alali)f,'iii' avec de simples cimiiH'ralidiis. Hainbouillel. !>' Vim.eneuvk. -^-OOC=— <- LHS GRAMINÉES DKS LANDES {Suiie) II. — DUNES BOISÉES. LANDES Pinèdes (I). — ,Ie n'ai pas riiilcnlidii de parler ici de l'iiiipressidniiaid paysai,'c landais, si soiiveid et si part'ailciiient. décrit ailleurs; je n'insisterai pas non plus siu' li>s clianircnii'nts (piil a suhis dciniis \r milieu du siècle dernier. Je nie hoiiierai à taire o|(ser\er que l'extension in-odigiewse de la cullni-e du pin maritime el les drainages (|ui s'imposaient ont modilié les rappor'ls des plaides herbacées, rétrécissant le domaine de beaucoup d'entre elles el an,:,'mentanl celui d'autres espèces cpii ne craignent pas le couvert des pins; les Craminées ont bien siipjjorté ce eham;ement de i-égime, bien que les espèces de marais ou de tourbières se voient |ieu à peu sniqilantées par d'auli'es herbes convenant à des terres assainies. i.'ai-bre d'or est lui-même fort exigeaid : il ne peut vivre (pie dans un lei lain essentiellement siliceu.x et ne bdèi'c i)as plus de 2 % de calcaire; les sables landais lui ronviennent donc parlaitemeid puisque la pi'opnrtion du calcaire est à peu pi-ès nulle, de (I, VU ",, à \ illandiant 'Huiuiy), à d.l") % à Morcenx e| seulemeni à 11.02 ",, à (lestiis fliaudrimont) (2). Il ne |)eut non |)lus \i\re sur un sol humide et il sullit poui' s'en convaincre de |iarcoui-ii' les régions lagunaiies ipu s'interposent encore parfois dans les pinèdes, surtout dans les lettes; on a peine à y reconnaitie ilans les arijrcs malingres et d'un jiorl si spécial, des échappés de la forêt \oisine. Itolaniquement, la l'égion pinieole est monotone, par suite des exigences mêmes de l'arlire dominant, el le nombic des espèces (|ui vivi'id habitm'lle- menl sous son couvert est l'csti-einl, bien (|uc les Ciraminées y soieid assez bien re|irésentée.s. (;éograiihi(pn'ment, il faut remanpn'r (pie les pinèdes couvrent trois régions (ju'il importe de distinguer : l" l.cs Dunes inailt'rni'.s, récemmenl iilant(''es de pins et dont les chaînons s(nit sép;irés les uns des autres, comme de la dune bhinche littorale, par des \all('es ou lettes jilus ou moins humides (]ui ont parfois l'aspect du lit aban- donné d'un lleuve, et dont le sol se jirêle souvent mal à la culture du précieux r(vsineux; cependant la plantation i\r> diines, en divisant à l'intini l'eau pluviale, s'oppose maintenant à son accumulation dans les parties basses des lettes, celles-ci s'assainissent ainsi peu à peu et se transforment en prairies illickel), bien ipie les lagunes y soient eiuMtre assez nombreuses. La v('gétation des dunes plantées est l'estée xérophile; seules les hahqihiles et (1) Le tei'ino cspajinul Pii'iadar ipirinadar; est d'usage rouranl dans les Landes. i2i I.c sable des landes, comme celui des dunes litloralc." est formé d'éléments quarizeux liés lins, arrondis, blnnrs ou jaunâtres el contenant d'assez nombreux grains de niagnétile dont le rôle est important et l'origine vraisemblablement en majeure partie pyrénéenne comnie celle des sables eu.\-mëmes. Elle ne se frouvi' pas Irès profondémenl et les couches intérieures n'en contiennent pas (Dulfart). 156 Adrien Dollfus. — Les Graminées des Landes. les plantes aniires cuntro les altaques violentes du vent de mer ont dispa.ni. (Jiiel(|iies (Iraniinées qui ont besoin d'un abri plus onibieux commencent d apparaître cl annoncent les zones suivantes. Ka végétation des lettes se modilie aussi peu à |ieu l't les lierbes de i)rairies s'y multiplient (Agrostis sclacra y foi-me souvent des gazons éli-ndus), tandis que celle des lettes restées marécageuses se l'atlaclie à celle des régidus UKiuillées de l'intérieur que nous vei'i-cins plus loin. La largeur des dunes modernes est variable, on peut lui assignei' une moyeune de 'i à ."> kilomètres. 2° Les Dunes primaires. — M. Durègne a attiré l'attention, depuis plusieurs années, sui' les dunes anciennes doid la direction est pei-|iendi(ulaire à celle des dunes modernes et (jui, bien (pie parfois submei-gées pai- ('es deinières, oïd encore en bien des endroits une inqjoi'tance considéi-able. Ces dunes primaires sont distinguées dans le pays même sous le nom de montagnes; les principaux gr-oupes encore existants sont la montagne de Lacanau, la petite montagne d'Arcachon (jnesque détruite aujourd'hui par le développe- ijient de la ville). la grande montagne de La Teste, celles de Biscarrosse. de Saird-C.irons en Marensin et enlin toutes les dunes situées au S. du eoui-ant de lluchet, dévei-soir de l'étang de Léon, et où se trouve notammeid l'admi- rable forêt de Seignosse dont les chênes-liège sont presque aussi abondants que les pins. Dans tout le Marensin et la Maremne, la culture du chêne-liège (Q. americana de l'Ouest et non Q. suber de la Méditerranée) est restée très importante malgi'é la concui'rence du pin. (les dunes primaires où la couche d'humus est plus épaisse que dans les dunes modernes, offrent une végétation |ilus luxuriante dont il ne faut pas cependant s'exagérer le caractère spécial. Il est probable que le |iin maritime y est indigène (1), il est certain ijue les chênes à feuilles caduques (tauzin, rouvre et plus i-arement pédoncule) y sont abondants depuis les temps antéhistoiiques. l'arbousier y est à la fois commun et vigoureux (j'ai mesuré, dans la forêt de Seignosse, un vieil arbousier dont le tronc avait à hanleni- d'homme \"'20 de toui'l les cistes (t) L'extension du pin maritime était grande aiitrofuis comme celle des forêts primaires elle- même. On en a trouvé des vestiges sous les dunes ou sous la plage, notamment à Montalivet (restes de forêt avec arbres debout : ctiêncs de un mètre, ormeaux, pins maritimes), sous les dunes d'Hourtins, deux forêts superpo.sées, la plus inférieure de cfiënes, la supérieure de pins maritimes séparées par le sable d'une ancienne dune, etc. fDulignon-Desgranges, Soc. Linn.. 1876), etc. Les lignites qui ne .sont pa's rares dans les Landes, à quelques mètres au-dessous de l'alios (à Castets), ne contiennent pai' contre que des plantes aquatiques, leur puissance atteint parfois plusieurs mètres, a Laluque notamment, et indique l'existence ancienne de grands marais (.Martres) au centre des landes actuelles. La dévastation de main d'homme a coiumencé au début du Ntoyen-Age et ijrobablement dès les invasions des premiers siècles; elle s'est poursuivie en q\ielque sorte méthodiquement, .si bien que les sables redevenus mobiles se sont remis en marche, surtout à partir du XV" et du XVI" siècles, et ont envahi une partie importante du pays landais, constituant la chaîne actuelle des dunes dites modernes, alimentées d'aillevu's par les apports inces,sants de la mer. La fixation de la dune maritime à l'aide du gombct et la plantation des d\mes modernes ont été poursuivies systématiquement depuis la fin du XVni" siècle (il suffit de rappeler ici le nom des initiateurs de cette remise en état : Deslilcy, Charlevoix-Villers. Brémnntier, etc.): l'administration des ponts et chaussées au début du XIX» siècle, puis celle des eaux et forêts à partir de 18C2 ont achevé le travail de fixation, et rélabli,ssement du rempart littoral a permis le boisement forestier des dunes encore blanches qui menaçaient continuellement les forêts primaires. Dans les landes de l'intérieur, c'est le drainage méthodique preconi.se et essayé par Chambrelent vers le milieu du X1X« siècle, qui a permis la métamorphose complète de la région, à laquelle l'établissement des voies ferrées a donné une vigoureuse impulsion. En 1862, la surface couverte par les forêts dans le département des Landes était de 232,.510 hec- tares et dans la Gironde, de 170,410: elle a passé en 1802, respectivement à 522,768 et à 357,632 hectares, et le taux de boisement est monté ainsi en trente ans de 25 à 56 % de la surface totale pour les Landes et de 18 à 36,7 % pour la Gironde. La valeur moyenne de l'hectare, presque nulle il y a 50 ans, est d'environ 700 francs, le revenu des pinèdes de 1-4,000,000 et la valeur totale est estimée à 450,000,000 en 190i (Huffel). Adrien Uollfus. — Les Graminées des Landes. 157 y soiil lorl l)o;ni\, la gi'amlc l(iiii,'('i'e {Ptcvis uqnilbia) ([), triompha dans le soiis-hnis (111 l'Ile idinrc smixi'iit dis siirian-s runsiiir-raiilos, ilaiis li'S parties lin peu liaîilies, mais il ne laiit pas iniblier ipie le pin y liuiiiine ijepuis lon;,'- leinps et ipie la végétaliitn lieiliaeée, cssenlielleinent associée an pin, ne peut |)as (lilTéier j,'ianil('inenl de cello des jeunes foiôls voisines, si ce n'est |)af snii aiinnilance et sa vigueuf (2). :f l'iiiiulrs (li'.s ijniiilirs hiuile.s. liais la glande lande i|UI NÏ'Iale en peide dnlice el l'ailileiliellt lliainelulillée sur une sill face de près il'uil liullliill d liec|ai-es, depuis les liailleillS eiiiililiaill à 1' VllIia^Miae nu elle atteint ITil inrlres eii\iriin jiisipiaii pied des iliines, la pinède cniiM-e aiijniii'- d'Iiiii plii> des deux lieis (le la i^iiiilree; la lande rase. InriiKie surUinl de lirii> ('-res, d'ajinics et de marais, iliiiiiiin(! tiiiis les ans, les e;iux s'écuulenl en ciiiirs plus iiii moins rapide, par des f(»ss(''s et des crastes, jusipTaii petit Heine (ùtier de la l,e\re. aux afiliients de la Caninne on de l'Admir ipii drainent le Nord et le Sud des landes, nu aux i^'rands lacs modestement «pia- lilies (•tangs ipii eoii\reiit pri'S de J2.(Mllt hectares an jiied des dunes. I.es \illai,'es. riches el prospi'pes aujourd'hui el les l'erines isolées, s'annoncent à distance par de mai^Miirupies i,'idU|>es de chrMK's, à l'oinlire desquels s'étalent de charmaiiles pelouses, ou par i\i'<. ciilliires de ma'is. de seigle et de millet. Kn résuiiH'. la pinède landaise, malgré les snliilions de conliimité ipie je viens de signaler, couvre, soit dans les dunes, soit dans la lande. |)lus de SSO.dOO hectares de sol pniemenl siliceux, sec, acluellenient assaini, dont la végétation nionoinne a gardé génériilemenl. le type xérophile, atténué par romlire et riiuinus. Les (iraminées les plus caracléristi(iues de ces pinèdes sont les suivantes : lliilnis iiii>lli'i. l\ni'liTin (ilbcsiriis . /•'. iniirihiniis. Arma siifcala. I\ . jiltlcondrs. Ilnnaus sl(;riHs. M 1(1 (W.spelosn. l'ixi htiWnsa. II. hnrdi'dcoiis. .1. Ih'jiinsn. Fcsluco iiiariliinn. Ilnuiiiipodiiini silniUriiiii. ,li/-n/(A'/.v Iciiflld (plus rare). /•'. Iwlfraplnilla. Lcfitiniis njVnnlr'u'iis. Siciiliiuiiii ilfciinihciif:. Landes rases. La lande, en delmi s des iiim''(les, toujours siliceuse, peu! être .sèche ou liiimide: le degré d'iiumidité ilii sol est tri'S variahie, depuis les liruyères lourl)eiis(\s et les luairies Iraiches jusqu'aux lacs et aux cours d'eau. 1" l'iirUfs sèches. — I.es parties sèches foinient encore, dans les déjiai- leinents des Landes et de la Gironde, des plaines étendues; on peut y assi- miler des landes situées en ileiinrs de notre liassin, mais qui en dépendent l)olani(pieinent sinon géogra|diiquenienl. telles que les landes du plateau de (11 r.os Landais diisignent .sous le nom do Uéouçi\ii'-ra les ('•Icndues de fougères. M. Ducomel fnil ressortir dans sa remarquable élude : ■■ Un coin des I.iindes >■ tAcad. Oéoçir. Bol.. 1001) (|ue li's MalH'Ianls du pays romuiissent bien et ont une di'sisnation spf'cialo pour l(\s prin- lipales a.s.socia lions vegélales, 4elles i|uo celles de la fouRère. de l'ajonc (Caouarray, de lu ronce {Houv\cs!ièfia\ du uenèt (.IflKKVfaK de la bruyère iltviina ou .\hrann). (•2 I.e plaleaii landais pnsenle des reliefs, peu .sensibles du reste, dont les principaux sont probablement en relation avec le plissement du substniliim. C'est ain.si que le bassin de la Leyre el des petits cours d'eau qui forment les étangs litlorauN est dessiné et séparé hydro- grapliiqueiiienl des bassins de la (iaronne et de l'Adour par deux chaînons de vagues hauteurs (|ui atteignent, au N., 120 mètres vers I^eneouacq et liO mètres près de Maillas, et, au .S., !>2 mètres entre Rion et Sindéres, et S't mètres entre I.aluque et Tallcr. Dans le midi, les glaises bigarrées sous-jaccntes forment parfois des tertres ou buttes caractéristiques, fvnlin. on retrouve au loin dans l'intérieur des Inndes. jusque .sur les confins des régions voisines, notamment près du Ciron, et çà et là en allant vers le Sud, des restes d'anciennes (lun<>s, témoins de l'ancienne action éolionne: la principale de ces petites chaînes de Doues 1= Tiira, Trucu. Tosscs, etc.l est celle de Ca/.alis qui se dresse k 2ô mètres au-dessus de la plaine, à 3 kilomètres de Lucman fOirondei; elle a été visitée et étudiée par M. Durègnc (C. A. F., spcl. ."=:. 0.. ISîitiu d'autres existent entre Lipostbey el Pissos. Filles sont orientées comme les dunes primaires. 158 Adrien Dollfus. Les Graminées des Landes. Sainl-Ciers an ilolà de la ('iirciiid(> el l'cIIi's de l'did-l.i 111^1,', pi'ès de Pan. Je les ai compi'ises dans mon Catalogue. La llofe heriwcée des landes sèciies, diU'ére peu de (;elle des pinèdes; le .sable peut s'y j)résentei' à nu, avec une végélation loul à fait xérophile, mais le |dus souvent les l)ruyères dominent foi inant ce qu'on appelle dans le pays des hniiKi.s ou abi'diKis (de bidnc ou (ihiiiiir, liruyèie) (Duenuiel). — Os lii-uyèi-es sdid /•,';•('(■« scoparia, la jilus l'i'paudue, dans les lieux s(^cs ou même Irais, Cdiluna i:ul(j((ris qui i-ésiste aux gi'autles séelieiesses en compagnie de lichens du g. Cladoiiia, foinuud un tapis sec de K) à 15 centimètres d'épaisseur, Erica cineri'o, avec la mousse lliipuinn piirinit., si le sol est sain, lu trop sec-ni trop humide, Liira ciUaris ipii eouline aux teriuins humides el enlin Krica IcIraU.v (pie uiius retriiuverous plus loin dans les li(Mix maréca- geux. .\l. Dueomet fait remanpier ipie ces dinV'reiUes espèces de bruyères sei-vent à cai-aclériser dans les landes le degré d'humidité que contient le sol, el foiinent une échelle commode, allaid du type ('aJhniii rulgaris au type Erica Icirali.r. Le grand ajonc. Vies cnropinis, des daouai'ras, est inieiMué'dJaiit^ entre Erica ciiicrca. et />'. riliuris el peut encore être compi-is dans la /.une sèche. Les espaces (pi'il couvre soni, au pi'iidiMups. avec ses llrui's d'or, une des parures du pays landais. La limite inférieui'c de la zone sèche est donnée par la lléouguera ou association du l'ii'ris aquiliiui qui indique déjà plus de fraîcheur. .\ côti^ de ces diverses associations s'étalent souvent de maigres pelouses oii Agrosiis sclacea forme des gazons continus, si le sol n'est pas trop aride, accompagné de A. slrilonifcra, Fcstura hclero- lilillllii, F. orina, Anthorantinrm la.vijliiriint, etc. I)aus les parties les plus sèches, la végélalion devient de nouveau hud à fait xérophile et les Graminées, ainsi que cela arrive souvent en pareil milieu, sont annuelles, telles Weingœriueria canescens, Festuca (Vuipiaj Danihnnii (= ciliatu), el uniglurnis, KoeWria phleoides, etc., qui ne se développent jamais assez pour former des gazons. lîn général, ces parties 1res sèches en été, accusent la présence sur un plateau ou sur une déclivité, d'une couche d'alios à une profondeur 1res taible. l'élernel compagnon de la végétation landaise se présentant ainsi sous un de ses aspects nocifs. — J'y reviendrai plus bas. — Les lieux cultivés sablonneux el secs sont envahis au printemps pai- une fine et charmante Giaminée, Mibora vrrna (Pion de gai, poil de chat, ainsi (pi'on me la nommait à Miuiizan), ijui fleuiil dès le commencement de février et donne déjà en hiver une noie gaie a\ix cham|>s landais. Voici les Graminées les plus notables des lieux secs, bruyères et pelouses sablonneuses de notre région : Aatlin.rdttlJnim adora tum. A. larijlnrnn) (= Puelii). l'iniicam riride. Mibora vdnima (surtout dans les cultures). nileirai arenariain (des dunes, accli- maté dans les sables de l'intérieur). (iastriiliiiiii lendigerum. Agrostis vulgaiis. A. setacea (très abondant). .4. elegans (rare). A. slolimijera. Arena buigifoUa (= Thorei), espèce proprement landaise). Ai)-a prxco.T. A. cargnphiiUea. ]]'einga'rlnrria c«)(c.vcc».v (plus rare (pie sur les dunes). .li/'()/(.vï,v leneUa. ihiadinia fragilis. Eragrostis megasbicloia. Briza niinor. l'oa pralcn.<:is el \ar. imgnsUjnbd. Fcstiica rubra. F. Derloniensis. F. Dantonii. F. mijiiros. F. indglumis. F. lii'trrophylla. F. nri)ia et sa var. capillata. Ci/nosurits cris ta tus . C. ecldnutiis. nrarlvipodium distachyam. Atlricii Ddi.i.ri .^. Li'^ liiaiitinv.i's des Landes. lô!) 1" l'iirliis liiiiitiilcs. ~ J'ai ilil tiMil à riii'uir (|iii' li'S dilTérciils dcj^'iés d'Iiii- iiiiililc ilaiis le sol i-laii'iil iiii|ii)i tuiiLs ;i cuiisldéirr pour les vatiuliuns de la \Lgt'lali(iii liorbaoéc. Mais Imil d'ahiud, iiï'sl-ii pas suiprenanl de parler irimiiiiddi', df marais, dr hiiirhit'ii's, de ntiirs d'i'au imiitiples, d'élaiigs el (Ir lao, l(irsi|u il s ai,'il de la jiliis |iiiissariti' masse de salde i|ui soil en France, l'I i|ui' ce lillrr i,'ii^aiilrsi|iif mcsnii' |iai- [dans (à l,ipnsllie\ nutammeid, au cenlic du |pa\sj jiis(|u';i eiiilant la moitié chaude de l'année (1) Dès 1837, M. l'uyc avait exprimé les idOcs actuclicinent reprises par les auteurs aile- iiiiuids; il les a roiripléU-es en 1870, c'est-a-diro six ans avant Emcis qui se dispute avec lUiiiiann la priorité des théories émises par le savant français! (Henry, Sols [orcstiers, 1008) - Bii-n plus, limporlanle note de M. Faye, si connue de tous ceux qui s'occupent de la quoslion, a complèleinonl échapi)é a l'auteur allemand Muller t|ui, en 1887, dans ses Studien iii-h. tiic nntnrlichr llumuslormen, parait ignorer les travaux du savant français el se borne !i dire qu'il n'a rien trouvé sur ce sujel en France ni en Relpique! (/(/.). (•2| Plusieurs monuments très anciens, tels que des églises ou les étranges colonnes dites de Sauvetat de .Mimizan, ont été bâties en pierre de garluche. lOU Adrien Dolli'us. — Les Graminées des Landes. abaisse progressivement par évaporation le niveau de ces eaux jusqu'à une I)rut'ondi'ur de 1 à 2 mètres. La décomposition subie par les racines des vryi'liiiix de la lande pendant Icui- longue immersion senn-anauelle dans l'eau slagnaide donne naissance à des pidduits enliainés cluKiue amiéo pendant l'été jus(|u'ii la profondeur d'environ 1 mélre. l'endant lu stagnalion pério- ili(iuc de l'étiage, les produits de la pouri-ituie végétale ont le temps de se déposer à cette pi'ofondeur et de cimenter les grains de sable de cetle couche. En même temps, les matières organiques réduisent les grains de peroxyde de lei- à l'état de carbonate de fer soluble, enli-ainé par les eaux jusqu'à la nappe souterraine (c'est ainsi (jue se forme le fer des nuirais). Là, l'acide curbonicpie se dégage, le proloxyde de fer peu à peu se suroxyde et se dépose en constituiuit le ciment bitumino-ferrugineux de l'alios. Un s'explique dès lors poui'quoi l'alios manque dans les marais qui restent presque toujours couverts d'eau en été et où par suite, cet étiage de 1 à 2 mètres de profondeui' ne se pioduit |tas, pourciuoi l'alios manque dans les dunes lixées bien des siècles avant IJréniontier par les forêts du litloral, car ces dunes ne sont jamais mouillées comme les Landes en hiver et ne présentent pas plus que les mai-ais, le phénomène d'une nappe d'eau qui ne s'abaisse jamais en été au delà d'une limite donnée. Un voit donc nettement que la formation de l'alios a dû être détenninée par la réunion de ces trois ciiconstances : 1° immei-sion du sol pendant l'hiver; 2° dessèchement progressif du sol à partii' du printemps; 3° étiage pei-manent de la couche d'eau provenant des pluies annuelles et forcée, faute de pente, à baisser verticalement sur place. A ces conditions, d'ailleurs, la végétation propre aux landes a pu s'y établir, et, il ne faut pas l'oublier, sans végétation, point d'alios ». Il est généra- lement admis aujourd'hui, malgié l'opinion contraire soutenue par quelques savants, Jaccpiot, Mai-tres, Forschammei-, etc., que l'alios continue à se foi'uier de nt)s jours, lorsque les circonstances ci-dessus exposées se trouvent réalisées. La proportion de matières organiipies et d'oxyde de fer sont variables mais ces deux principes y coexistent toujours (1). Nous avons vu tout à l'beuie que la surface de l'alios dans les landes de Gascogne n'est pas plane, mais qu'elle suit à peu près les sinuosités du relief; il n'y a pas là de contradiction avec la théorie de Faye, puisqu'on sait (Daubi'ée, Les Eaux sdiitciTaines) que le luveau de la nappe souterraine a précisément ce même prolil. Quel est maintenant le rôle de l'alios dans la végétation ? On conçoit à première vue que ce plateau gréseux imperméable, impénétrable (2) et presque superficiel, est un obstacle majeui' au développement de la végétation arbo- i-escente dont il arrête les racines en les forçant à modifiei' leur direction. Il y a donc intérêt, pour faciliter les boisements, à briser la couche gréseuse de façon à permettre la pénéti-ation des racines et le filti'age de l'eau surabondante. Au point de vue hydrographique, l'alios a un rôle très différent selon qu'il se présente sur des pentes, dans des fonds ou sur des plateaux. Dans les jiarties déclives, il facilite l'écoulement rapide de l'eau et par suite (Il L'oxyde de fer provient de lu magiirlite dont la présence, nous l'avons vu, est constante dans la partie supérieure des sables landais, notamment dans celle où se forme l'alios. M. Henry a donné, en 1878 {Ann. Ac/ron. Estj l'analyse de plusieurs types d'alios et des sables supérieurs et inférieurs a cet alios; il a trouvé à Mont-de-Marsan des échantillons contenant jusqu'à 1.5,12 % de sesquioxyde de fer et dans la même localité, d'autres échan- tillons n'en contenant que des traces (la teneur en fer est donc très variable). Il a constaté, avant Ramann, la pauvreté plus grande des sables supérieurs à l'alios ou matières minérales solubles par rapport aux sables inférieurs et leur plus grande richesse en matières organiques. (21 D'après les observations d'auU'urs récents résumées et confirmées par Vassilière, l'alios serait moins imperméable qu'on ne le supposait; il y a du reste dans la composition et dans la dureté relative de ce grès de très grandes dilférences; les alios tendres peuvent contenir des traces appréciables d'azote. Adrien l)(ji.i.ri -. l.v^ iiiuinutcc^ tics Laitâfs. iOl le dtissrclii'iiiciil du soi m clc iltiRuintl). HiUis IfS luiids, il [•clii'iit l'i'iiii pai- son inipriiiir'uliililé cl il s \ fni'iiio dt's uhhcn slagimiili-, laj,'iim's, (|Ui tliiniiaiciil aiiln.'l'(iis siirtoul un aspect si caraclérisliquc au liays; ces fonds liuniidcs sdul li's (ininitos. bonis ou bdurrits di's Landais, où domine coiniuu (.raiiiiiH'c [fiiiislis idiiiiiii, l'hniiiiinli-a (■(iiuniiiiiis, clc, t'I si l'cuu n'est pas li(.p ajiundanle les f,'iossfs loulIVs de .\l(iliiii(i arnilcu, vérilalilcs ilols (jui pi'iiiii'tlcnl la liiivcrsr'c de ces mai r'<'aj,'cs. Itcpnis la loi de IS(1(I, les li'avaux di' diainaj,'e onl ('lé iiirnés aeli\enieril. on a liiisé i'alios et créé parloul des canaux d assi-clicmciil ipii onl diminué l'élfiidui' drs mai'ais et les ont en liicn des points tait dlspaiaitie lotalriiiciil. (A suivre}. \. Hniji lis. NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Orchis genevensis ("hniavai-d l't Orchis Haussknechtii M. Schul/.e. — J'ai eu la cliaiu'f lir tiuiiviT CCS hybrides en Alsace; le piciMicr : Urr/iis Morio x palustris ^ ijinirrn.iis t'hciiav)u"d (1), le 2 juin liioT, dans une prairie tourbeuse de la plaine du Uhin, près de Hcrl.sheini (Basse-Alsace), et le second : Orchis palleii» x miiKciihi = lldiisxknechtii M. Sc/iiihi' (1), le 3 mai 1908, sur une colline de mus- chelkalk dans les environs de Soultzinatt (Haute-Alsace). Ils sont très rares et n avaient jamais été signalés en Alsace. Du reste Orchix jiiiHtiit L. même est rare, et n'a été découvert en Alsace, qu'il y a 4 ou 5 ans. Cet Orchis a sans doute été confondu jusqu'à présent avec O. samhucina, qui lui ressemble et est assez, fréiiuent sur le grès vosgicn, tandis (jue O. palltini ne croit que sur le calcaire et dans une seule hicalité : une petite colline de muschelkaUi, isolée au milieu du grès vosgieu. O. /uilli ii^ a aussi échappt' à Kirschlegor, qui le mentionne dans sa t'iore d'Alsace, mais ajoute : nul dans les Vosges. L'existence actuelle en Alsace de O. /ii/lii.ilris a aussi été mise en doute. ].,e comte de Soinis I.aubach, professeur de botanique à l'Université de Strasbourg, dit, clans une notice sur la Flore d'Alsace-Lorraine, parue en 1898, que cette plante a (lisi)aru de .sa principale station : les prairies tourbeuses de Benfeld. Quoique lare, cet Orr/iix l'xiste encore, je l'ai observé depuis plusieurs années dans trois localités des environs de Benfeld et, j'ai même constaté, en 1904, qu'il croissait en grande abondance dans une de ces stations, où j'ai trouvé la variété à fleurs entièrement blanches. Voici les principaux caractères qui permettent de distinguer les deux hybrides en i|uestion : (}. f/enrrfii^is Chenavard. • - Ressemble comme port h un mascula. 3 feuilles à la base, plus larges que celle d'O. /i/ilii^trix, peu recourbées, les supérieures érigées, divergentes, sans cela pareilles à celles de 0. .l/r^/i«. Bractées colorées en pourpre, linéaires-lancéolées, à peu près aussi longues que l'ovaire. Divisions supérieures du jiérigone un peu conniventes, bien plus pointues que dans 0. Mono, à nervures forteiniMit saillantes. Lobe moyen du Libelle prescjue plat, échancré; lobes latéraux arrondis, un peu di'ntelés. Eperon plus court iiue l'ovaire, à peu près aussi long (|ue le labelle, obtus, un peu cunéiforme à sa partie supérieure. Cet Orchis n'a encore été signalé qu'en Suisse, à Genève. O. Hauiiskiierhtii M. Schulze. — Feuilles à peu près de la même largeur que celles de O. pallens, un peu acuminées, vert clair, sans maculatures, luisantes, les infé- rieures plus grandes, rapprochées. Epi un peu plus lâche et plus allongé que celui de O. piillni.t. Bractées purpurines. Les fleurs ont l'odeur particulière qui caractérise VO. /iri/lcnn. Divisions supérieures du périgone un peu plus pointues (pie dans O. pallfiis. Labelle plus étroit, un peu plus allongé que dans 0. pnllpri.i, teinté en jaune à sa base. Signalé en Thuringe, en Autriche et en Suisse dans le canton de Vaud. ■T'ignore si ces deux hybrides ont déjà été trouvés en France. 0. Haussknechlii existe peut être en Dauphiné .' Mulhouse. Emile Mamtz. (1) Die Orchidacccn Detttschlands, Œslreichs und dcr Schweiz par Max Schulze, léna, Syuop.iis dcr Mitleleuropxischen Hora par Ascherson el (îraebner, Berlin. 16'2 Notes spéciales el. locales. A propos de Bombinator pachypus, var. Brevipes Ch. Bonap. et Blasius. — L'article très intéressant que M. M. Mourgue a publié dans le n" 463 de la Feuille sur liuinhinator pachypus m'a remis eu mémoire une constatation que j'ai faite il y a cinq ans, et que je ne puis résister au plaisir de publier parce qu'elle me liarait peut-être liée à la nature spéciale du venin de ce batracien. En outre, elle me permet de poser un point d interrogation sur l'étude éthologique de la Cou- leuvre à Collier {Tiupidviiotus tiiitrU- L.). Je dois d'abord dire que je suis en complète communion d'idées avec M. Mourgue en ce qui concerne la nature et les effets du liquide mousseux C£u'exsudent les glandes épidermiques du Botiibiiui/ur. J'avais trouvé l'odeur de ce liquide sensi- blement poivrée, et j'en ai éprouvé l'action irritante au détriment des nniqueuses de mon appendice nasal. N'ayant donc rien à ajouter sur ce chapitre, je transcris, purement et simplement, le fait consigné dans mes notes. Au préalable, cependant, je dois dire que la Couleuvre à Collier dont il s'agit était une belle couleuvre que je possédais déjà depuis plusieurs années et qui était assez apprivoisée pour venir prendre dans ma main les grenouilles que je lui présentais. ^,s août 190J,. — Ma Couleuvre à Collier s'amaigrit de jour en jour faute de nourriture suffisante. Impossible, vu la sécheresse, de trouver des grenouilles rousses dans les prés. Cependant, un Bombinator pac/iypvs est là dans le bassin depuis plusieurs mois, et la couleuvre n'y touche pas. Elle mue le 17 août. Le 21, pour en avoir le cœur net, et afin de me rendre compte pourquoi la Couleuvre n'a pas touché au Bombinator, je le lui présente. Elle recule chaque fois en sifflant et finalement va se cacher au fond de l'eau, sans vouloir y toucher. Le 26, je répète l'expérience, avec cette variante que, pour allécher ma Couleuvre, je lui présente d'abord un minuscule crapaud, seul batracien sur lequel j'ai pu mettre la main à la suite d'une battue dans les prés. A peine a-t-elle le crapaud dans l'oesophage, que je lui présente le Bombinator que je fais sauter devant elle en le tenant par une patte postérieure. La couleuvre le flaire et ne semble pas le trouver de son goût à cause de l'odeur probablement. Enfin, comme je le lui fais sauter fréquemment devant le museau, elle le happe par la tête. Je lâche alors la patte postérieure du Bombinator. Celui-ci prend de de suite une posture curieuse qui va servir à sa défense : il retourne ses pattes postérieures sur son dos et vient appliquer ses pieds contre le bout du museau de la Couleuvre, et ensuite s'en sert comme point d'appui pour le rejeter hors de la gueule du reptile. En effet, la Couleuvre lâche sa proie peu d'instants après, la gueule pleine de bave mousseuse qui est du venin de Bombinator. Je ne me tiens pas pour battu et réussis à le lui faire avaler dans une position plus facile. Alors, me dis-je, c'est donc que la Couleuvre à Collier mange bien le Bomhtntitor. Si elle l'a négligé jusqu'ici, c'est que la couleur terne et obscure du dos de ce batracien l'a longtemps soustrait à ses regards. Mais, qu'est-ce ceci? La Couleuvre rampe quelque temps dans la cage, puis va près du bassin, appuie le bout de son museau sur la mousse, la tête étant dans une position inclinée, et ainsi elle vomit le Bombinator qui est toujours vivant et qui saute dans le bassin! Son corps est couvert d un enduit blanchâtre qui se délaye dans l'eau qui devient trouble. Le 20 septembre, ayant eu à remuer quelque peu mon terra- rium, je n'ai plus trouvé mon Bombinator. A-t-il été enfin dévoré, ou est-il mort dans quelque coin ? Je ne puis répondre affirmativement ni pour l'une, ni pour l'autre solution. Et je me permets de poser la question aux erpétologistes en général, et à mon ami, M. Mourgue, en particulier. La Couleuvre à Collier avale-t-elle le Bombinator tout comme un vulgaire crapaud, ou bien le venin particulier du Bombinator est-il pour celui-ci une sauvegarde contre la voracité de la Couleuvre à Collier 1 Pacy-sur-Eure. H. Barbier. Aux Jeunes ! Indications pratiques pour le mois de Juin. Acer (le genre). — Chenille d'un jaune verdâtre, à tête brune et écusson jaune, dans bourgeon qu'elle creuse jusqu'à la moelle et où elle se chrysalide. = Carœcia piceana L. Id. Puceron à abdomen jaune avec seulement deux bandes transversales noires : sous la feuille. = Drepanusiphum acerinum Walk. Id. Puceron à abdomen vert avec bandes transversales sur chaque anneau : sous la feuille. = JJrepanoniphum platanoïdes Schrk. Artemisia (le genre). — Chenille jaunâtre à tête brunâtre ponctuée de noir, a écusson et clapet anal bruns : dans l'inflorescence. = Euxanthis straminea Hw. Notes spéciales et locales. 163 Artemisia (le genre). — Puceron noir à pulvérulcnce blanche : sous les feuilles. = Alacrudphum ahaiiithii L. Iil. PiioiTon verdàtre sans pulvérulenco : sur jeunes pousses. = Macro- ■siji/iuin uitemixiit Boyer. Asparagus ofticinalis. — CluMiillc forte, à seize pattes, d'un beau vert, cylindrique et très allongée, rase, à tête petite et globuleuse, à dorsale plus foncée, à stigniatale jaune : ronge les jeunes turions. = ('nluriimpa vtiista Hb. Id. Larve vert olivâtre, renflée au milieu; mngeaiit les cla- dodes et jusqu'à la fine écorce de la tige. = Crioceri» asparagi L. (Souvent les larves de ce Coléoptère por- tant sur le dos les œufs blanchâtres de leur parasite Meir/ena flmn/is Meig., diptère dont il est très inté- ressant de suivre les manœuvres au moment où il choisit le bon endroit de sa victime.) Id. Puceron aptère brun noirâtre à pattes et antennes par- tiellement blanches; .lilc^ noir à abdomen vert transver- salement bandé de noir. = Aphis papaveris F. Capsella Bursa-pastoris. — Larve noire ponctuée de blanc en séries longitudinales; donnera l'hyménoptèro. = Athalifi liiienlata Lep. Id. Puceron vert iiàie, à eornicules noires à partir du milieu = Jlanusi/i/i uni iihiiiiria- Schk. Id. Puceron vert foncé, largement taché de noir en arrière. = A/i/ii.i l'iipxrlhf Kalt. Id. Puceron brun noirâtre, à tubercules plus foncés cerclés de blanchâtre. = A/i/n's iiapaveris F. Id. Puceron verdàtre, sur les .sommités florales et les jeunes feuilles. = Apliix prisi/nii Kalt. Id. Puceron vert jaunâtre, fortement pulvérulent. = AphtB hrassicce L. Carduus (le KcnreV — f'iienille petite, très agile, d'un vert grisâtre, à trois longi- tudinales plus foncées et très petits verruqueux: tête noire; écusson noir bordé de blanc : dans feuilles roulées. = Depressnriti jiTopinquelln Tr. Itl. Puceron d'un brun vinlet, (uberculé de blanc brillant, = Macrodphum jaceœ L. Td. Puceron brun à queue jaune et eornicules noirs. = Macrosiphum soncki L. rd. Puceron nriir à abdomen vert marbré de noir. = Apfiis rardui L. Heracleiun Sphondylium. — Chenille d'un s;ris bleuâtre, jaune sur les côtés; tête et écusson noirs : clans les ombelles. = Depressarin hrriirliann De Geer. Id. Puceron vert à larfie bande dorsale plus foncée. = Sya- fJnphis pnutiiiacœ L. Hieracium (le genre). — Chenille d'un gris verdàtre, jaune sur les côtés: tête noire, écusson noir, plus clair an milieu. = Torfrir Forsterann F. Id. Puceron noir à l'avant, \erfcà l'arrière; à queue droite. = Sfarro- sipfiiim Inerarii Kalt. Id. Puceron brun à pattes noires tachées de jaune; à queue recourbée en sabre. = ^farrn>:i]>h1lm pirridlx F. Juglans regia. — Chenille vert jaunâtre h. verruqueux noirs et tête brunâtre; dans le bord enroulé d'une feuille. = Grnrilnrin rnaripeniifUn Hb. Td. Puceron jaune à bandes transversales noires; en groupe sur une feuille. = C/illiptcnis piqlntuNs Frisch. Id. Puceron d'un iaune uni; isolément anus une feuille. = Cnllip- tmix iiiijJniif/irofn Kalt. Lychnis (le genre). — Chenille d'un jaune verdàtre. plus jaune en avant, à dorsale vert foncé; tète brun clair lavé de noir: écusson cnncolo'-p avec une tache noire au milieu; dans feuille roulée. = l'innrn fiilvnlh Hb. Td. P\iceron aptère vert foncé; ailé noir à abdomen verdàtre; eornicules et queue noirs. = Avhix nlnittaçiinis .Sclirk. Id. Puceron aptère noir; ailé noir h abdomen jaunâtre marbré de vert. = Myziis Hrfiniffin L. Ribes (le senre), — Chenille agile, fusiforme, d'un vert d'herbe, à tête et écusson d'un noir luisant; dans feuilles agglomérées et fruits immatures. = Znp/ioffin rm>>'nhitrlln Hb. Td. Puceron vert clair à eornicules longs et quelle noirs. = Mnrrosiphiiw rihirnhi Kalt. Td. Puceron aptère jaunâtre marbré de vi>rt. ailé à trois bandes transversales noires; sous feuilles déformées et à bosselures rouge vif. = Myziis rihis L. 165 Notes spéciales et locales. id. Pucerou aptère vert bleuâtre, pulvérulent; ailé noir à abdomen vert. = Aphis i/rossulariœ Kalt. Salix (le genre;. — Chenille d'un brun noirâtre, à verruqueux blanchâtre; tête et éeusson d'un noir brillant, entre feuilles roulées des jeunes pousses. = OIftIireutei sulicclla L. Id. Puceron ailé vert, plus foncé sur le dos; sur jeunes pousses. = Hyadaphis pasttiiavœ L. Id. Puceron aptère jaune tacheté de brun; ailé vert jaunâtre à tête et lobes thoraeiques brunâtres; sur écorces fendillées. = Fti rocomma populea Kalt. Id. Puceron très velu, noirâtre, taché de gris longitudinalement; antennes, pattes et cornicules orangées : sur feuilles. = ûltluntixinitlicrium salicis L. Id. Pucerou verdâtre à cornicules plus longs et plus clairs que la queue : sur jeunes pousses. = Aphis saliceti Kalt. Id. Puceron ovale aUonge, poilu, noirâtre, à cornicules courts et jaunâtres ; (jueue peu distincte : sous les feuilles. = C/utfop/ioius saliceti Schrk. Id. Puceron ovale cuiirt, vert jaunâtre, à cornicules blanchâtres : sur le pétiole des feuilles. = C hœtophurus vitellinœ Schrk. J. G. Au jour le jour : Conseils aux jeunes. — Aux indications fournies pour le mois d'avril, on peut ajouter : Erodiuni ricutarium : Chenille vei'te, avec bande latérale rouge pourpre, tête noire, petite, peu visible sur les leuilles, se confondant parfois très bien avec elles = Lycœna astrarche Bgstr. Cette chenille est également indiquée comme vivant sur Melilotus vultjaris et Unubrychis sativa, Gcranium pusillu-m et G. dissectum. Je l'ai prise à Wimereux sur K. cicutarium, qui paraît être sa plante de prédi- lection, dans la région tout au moins. Etienne Rabaud. Souscription puur l'exécution d'un médaillon à l'effirjie d'Alfred Giard. —■ Le désir a été exprimé de divers côtés, parmi les amis et les élèves d'Alfred Giard, de rendre hommage a sa mémoire et d assurer en même temps, d'une façon maté- rielle, la perpétuité de son souvenir. Les vues échangées à ce sivjet ont conduit il adopter le i^iojet d un médaillon qui pourrait être réduit en médaille et dis- tribué aux souscripteurs. Ainsi les traits de Giard pourraient être conservés dans les divers milieux oii s'est exercée sa féconde impulsion scientifique : dans ses laboratoires, dans les Sociétés savantes qu'il a le plus fréquentées, en particulier a la Société de Biologie, dont il était président au moment de sa mort; en même lemijs ceux qui l'ont bien connu pourraient garder aussi ce souvenir. Un Comité d initiative s'est constitué pour faire aboutir ce projet et, d'autre part, un certain nombre d'amis de 'oiard ont bien voulu le patronner. La réalisation s'en présente dans des conditions favorables. LTn artiste éminent, le D' Paul iîicher, a accepté d'exécuter le médaillon. Ayant bien connu Giard, qu'il rencontrait aux séances de la Société de Biologie, il .saura n;ettre en valeur les documents pliotographiques assez nombreux que nous possédons. Le Comité accueille avec gratitude toutes les souscriptions. A partir de 20 fr. elles donneront droit à un exemplaire en bronze de la médaille; à partir de 50 fr. à un exemplaire en argent; à partir de 100 fr. à une reproduction du médaillon dans la grandeur de l'original. Le Comité espère que le montant des sommes recueillies lui permettra en outre de donner satisfaction à un vœu très judicieux émis par plusieurs personnes : celui de réunir en un volume un choix d'articles et de notes de Giard aj-ant un caractère général. Le rapprochement de ces fragments actuellement très dispersés, mettrait bien en évidence pour l'avenir, l'esprit de synthèse qui était une des caractéris- tiques de Giard et un des côtés féconds de sa personnalité scientifique. l'our le Comité d'inUiative ; L. MALASSEZ, M. CAULLERY, Président. Secrétaire. 3. rue d'Ulm, Paris (5e) Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oheribiir. Rennes— Paris (160-6H9) Id. — Aeclimataliou de \ JlcLix {JitUimui) acula Mull., daus lo Pas-do-Calaia /(/. —Dans le Noid : BouLï 1>E Lesdajn, Uodok, Labkac (n" 422). /.rK le JSoiU dUciu; limbata Drap, (.n" 42a). — Observations par A. UOLU'UB ^u' i'^'i). Id. — Ueiix lutruduits daus les déparlemeuts du Nord et du Pas-de-Calais (ir 424). Id. — l'clricoLa phuiadiformis (n" A'M). Id. — Vespertilio maurus daus le fas-de-CalaiB (n" 4;)7;. /(/. — Les préeurseurs des idées luoderues sur l'origine des Perles (n" 390). id. — CouUit d lusliiicls chez une AlUbiiraiguc (u" 452). Id. — LAlgue voleuse U liuitres, (Julijoinenia niiiuosa, daus le Pas-de-Calaia (11" 452). Id. — Un nouveau liotil'ère, l'roales ovicola, parasite des pontes de Mollusques d'eau douée (n" 453). lit. — Distribution goographiquc du Lysmata scttcaudtita llisso (n" 453). /(/. — Deux Amphipodes intéressants du Pas de-Calais, Coiumustix pusiUa et .llirrudeutupus gryllulalpii (u" 453). /(/. — Deux plantes nourricières peu ordinaires pour la, chenille de l'ieris ùras- -/<(t (n" 453). Id. — Kspéees substitutives : Bruscus ctphulotts et Scarites lœviyatus (n" 453). 1(1. — bu Apauteles nouveau pour la l'aune française, A. Aslrarclies Marsli. (u" 455). Id. — Un Aniphipode mimétiiiuo des Hydraires : Metopa ruhrovittata (n° 455). Id. — VUtthiuiinu clegans Cienk. -dans le Pas-de-Calais (n" 455). UIKAUDEAU (H.). — LlXUS llidis Ol. (.1'" -i"^')- — ^^- iiELLEVOYE, tjiUlONOS (n» 426). — Id. GlllALDEAU (n" 430). (jouoN (J.). .Notes sur les plantes adventices des départements du Nord et du Pas-de-Calais (u" 366). Id. — Localités nouvelles de Batraciens dans les départements du ÎJord et du Pas- de-Calais (n° 397). Id. — Contribution à la faune du Nord : Auiphibiens et Poissons (n" 423). Id. — Découverte a Cambrai d'une faune d'espèces froides : Spermophile, Reniie, Kliinocéros (u" 424). Id. — tuchlicella Ixlrliaia L. (u" 434). Id. — Découverte d'une faune quaternaire à Cambrai (n° 448). I//. —Contributions à la faune des Vertébrés de la région du Nord (n"" 448, 451). UOURY {(i.) et J. GuiONON. — J^es Insi'ctes parasites des Ivenonculacées (n"' 4(ni 4U2, 403), avec 4 fig. — Observations par A. Giaed, Poitevin, Frionnet, Goury et GuiONON (n"" iu2, iU4, 405, 106). Id., id. — Les Insectes parasites des Berbéridces (n°' 407, 408), avec 3 fig. — Observations par t rionnet (n° 409). /<■/., id. — Les In.sectes parasites des Nymphéacées (n" 411), 2 fig. id., id. — insectes parasites des Papavéraeées et des Fumariacées (n"' 415, 416). Id., id. — Les Insectes parasites des Crucifères (n '" 425, 426, 427, 428, 429, 430, 132, 433, 434, 435, 437, 438, 439, 440, 441, 442), avec figures. Addenda, n" 444). Id., id. — Deux tiyménoptères nouveaux : 'I imuspis papaveris n. sp., Lœwioln -/ iratulœ, n. sp. (n" 420). Id., id. — Insectes parasites des Capparidées (n" 450). Id., id. — insectes parasites des Gistinécs (n"' 151, 452, 464, 455, 456, 457, 458, I.i9, 460, 461, 462, 463). UuEPPiN (Ed.). — Les dépots jurassiques de la Normandie comparés à ceux du .hira suisse (n" 424), avec tableau. GuÉBHARD (A.). — Découverte d'une grotte préhistorique (n" 414). GuÉDEL (A.). — Les Aspions des Cistinées (n' 453). GUKFUOY. — Note de géogra'phie botanique : Galium leiicojihœum à Saint-Pierre- lU- Chartreuse (n" 412). ■ GuiONON (J.). — Plantes e.xotiques aux environs de Fontainebleau (n" 409). /d. — Aux Jeunes! Indications iiratiques pour les différents niois (voir la table (les matières des deux dernières années et les numéros de l'année courante). Henry (E.). — La Pyrale grise, Tortrix pinicolana, et les Mélèzes des Alpes (n" a78). HicKEL (R.). — Le Pin à sucre, Pinus Ltimbertiana Douglas (n° 385), avec 3 fig. ///. — Les variations du type chez les Cupressinées (n" 422), 4 fig. Id. et L. Pardé. — Les arbres étrangers du domaine d'Harcourt (Eure) (n° 384). HosrHEDÉ (J.-P.). — Plantes adventices des environs de Kouen (n" 365). /,{, — Catalogne des plantes adventices des environs , p. 573-1247. — Paris, Hermann. — L'ouvrage complet avec 1,365 fig. et 2 pi. — 40 fr. Martel (E.-A.). — Padirac historique et description sommaire, in-8°, 32 p. et grav. — Saint-Céré (Lot), Bandel. MAETOimE (E. de). — Traité de géographie physique. Fasc. II, in-8°, p. 205-412, avec pi., fig. 'et 2 cartes. — Paris, Colin. — Le fasc. 5 fr. Moreau-Bérillon (C). — Le Mouton en Champagne, in-8°, viii-391 p. et 64 illustr. — Paris, Amat. — 7 fr. 50. Perret (Claude). — Le Forez géologique, agrologique et agricole, in-8°, II-103 p., avec 5 fig. — Merle (Loire), chez l'auteur, instituteur. Vilmorin-Andrieux. — Supplément aux meilleurs blés. Description et culture des principales variétés de froments d'hiver et de printemps, in-4">, ii-62 p., avec fig. — Paris, Vilmorin-Andrieux. M. Félix ANCEY. au Beausset (Var) Cède à bas prix ses nombreux doubles (Coléoptères, Hyménoptères, Hémiptères, Orthoptères, surtout paléarctiques) et les échangerait contre timbres-poste. 1" Juillet 1909 IV Série, 39- Année N- 465 Ca ^Feuille Des Jeunes ^afuralisfes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8' Arr.) Les Abonnements comptent à /xiitir du 1'' Novembre de choque année. France et Etranger fi. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. LiO Numér-o r>0 centimes IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9" Arr.).. 1 909 LIVRES NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE AuDiFFRENT. — Contribution à l'étude du cerveau et de l'innervation, in-8°, 16 p. — Paris, E. Leroux. — 1 fr. Bertrand (Paul). — Etudes sur la fronde des Zygoptéridées (thèse), in-8", 307 p., avec fig. — Lille, imp. Danel. Boule (M.), Ch. Gravier et Lecojite. — Cours d'histoire naturelle pour l'en- seignement primaire supérieur, in-16, 256 p. et fig. — Paris, Masson. — 2 fr. 25. Daujiézon (G.). — Contributions à l'étude des Synascidies du golfe de Mar- seille (thèse), in-8°, 432 p. avec fig. — Lille, Danel. KiLiAN (W.). — Mémoires pour servir à l'explication de la carte géologiqjie détaillée de la France. — Contributions à la géologie des chaînes intérieures des Alpes françaises : Description des terrains qui prennent part à la constitution géologique des zones intra-alpines françaises, in-4'', 377 p. avec fig., plans et carte.' Ledantec (P.). — La crise du transformisme. — Leçons professées à la Faculté des Sciences de Paris, in-16, vi-292 p. — Paris, Alcan. — 3 fr. 50. Maire (K.) et Petitmengin. — Etude des plantes vasculaires récoltées en Grèce (1906), in-8". — Nancy, Berger-Levrault, 239 p. (Matériaux pour servir à l'étude de la flore et de la géographie botanique de l'Orient, 4' fasc). Maetin-Lavignë' (E.). — Recherche sur les bois de la Guyane, leur identifi- cation à l'aide des caractères extérieurs et microscopiques (thèse), in-8°, 184 p. avec fig. — Lons-le-Saunier, imp. Declume. Mayet (L.). T- Etude sommaire des Mammifères fossiles des f aluns de la Tou- raine (en collaboration avec la comtesse P. Lecointre), in-8°, 72 p, et 30 fig. — Lyon, Rey. Nicolas (G.). — Les plantations de cocotiers, caféiers, cacaoyers, etc., aux Nouvelles-Hébrides, in-8°, 32 p. — Paris, Gauthier-Villars. — 2 fr. < RiCHET (Charles). — Dictionnaire de physiologie, 2" fasc. du t. VIII, in-8°, p. 321-640, avec fig. — Paris, Alcan. Thieullen (A.) et P. Raymond. — Le Diluvium. — Conférence sur les pierres, figures, in-8'', 49 p. avec fig. et plans. — Paris, Vigot. / • En pays Civraisien. — Excursion à Charroux et aux grottes de Chaffaud, in-4°, vii-78 p. avec plans et fig. — Civray, imp. Moreau. Chez A. POUILLON-WILLIARD, naturaliste à Fruges (Pas-de-Calais) Choix considérable de Coléoptères et Lépidoptères européens et exotiques, à la iDièce et par lots. Nous recommandons nos lots de 100 coléoptères eu 60 espèces de l'Ouganda, du Dahomej', etc., comprenant beaucoup de belles espèces rares comme N eptunides, Stanleyi, Stephanorrhina v. princeps et quantité d'autres, prix 18 fr. le cent. — Collections de tous autres ordres d'insectes à prix très bas. Nos préparations biologiques d'insectes sont reconnues les mieux faites et du plus haut intérêt pour FEnseignement et les Musées. 60 espèces disponibles avec biologie complète. Envois conditionnels sur demande. Nous céderions, faute de temps, le monopole pour la vente de ces préparations à un Entomologiste qui nous garantirait un certain chiffre annuel., Spécialité de fossiles du Lias du Wurtemberg tels que : Encrines, Poissons, Ichtyosaures; nombreux insectes fussiles de l'ambre, à la pièce ou par collections. N. B. — Beaux lots de papillons indiens (Sikkim), le cent en 60 espèces dont beaucoup de Papilio pour 15 fr., en papillotes, belle qualité. l"' Juillet 1909 IV' Série, 39° Année N" 465 Des Ca ^Feuille Jeunes Naturalistes NOTE SUR LE GISEMENT DU VOUAST, PRES MONTJAVOOLT (Oise) l.iL luiuiiière du \ ouasL est silure ;iu N.-K. dr .Moiijaxoull (Oise), à 3IMI mètres du liaineau de Heaugieniei-, au lieu dit « Les Nigiielles » (Les \ ijjnes dans (iraxes), au ptiiiil luluinélri(|ue 10 liiL 7, dans les eliamps, à .■>() Nièties sur la gauche de la luiite i|ui va de (iliaunioiil à Sainl-Clair. La rarrirre csl iiiaiMieuaiit aliauddiuici'; lui (jeLil hnuiiiirl d'arlirrs en limite le Iniid l't masiiue lui scnnid alllruicriient, en pai-lie c(Mnblé; c'est à cet endroit, liMil près du |)eliL huis, ipic I un a ti'fiuvé ■ — alors (|ue l'on extrayait la marne li's di'hris d'un grand niauMnilèi-e lossile : les c.ai'riers, ei-oyant avoir mis à Juin- II' s(pielelle d un cheval, \\'\ lliriii pas allenlion el dispei-siTcni les restes de ceLt(; belle pièce. A 20 mètres du lalus de celle secondi' |iai lie de la mai nièce pas>e un senlier i|ui conduit au hameau du \nuasl, il va aboutir sur lu route de Gisors à .Montagtiv. I".n lourtianl. à :,'aiirlie el en suivant celte route, après avoii- li-a- verse le liaiiir.iu iln \iiiiasl. l'I dépassé -- d'environ 200 mètres — une luilei'ie. on \oil sur la gauche un petit bois •• le bois du Mulot »; c'est eidic ce bois et la ronle ipie Muiiiei -(ihalmas a tiniivé un gisement particulier de baiionii'ii, ipi'il a désigné sous le nom de Cdlcairc du /»m',v du Muhd. La mise au jour de ce calcaire a été pénible et a nécessité plusieurs journées d'ouvrier. En continuant à suivre la même iliiectinn pendant MOO mètres, on airive à l'intersection du chemin de Munljavoult à Montagny: sur la l'oule même et de clwKpie côté de la pelile cavée (pii enclave le chemin se trouve un anieiuenu-nt des couches intérieures du \ ouast (couche classi(pie) avec ipielipies espèces particulières. La localité du \ ouast a déjà été étudiée par plusieurs auteurs: elle est devenue pai-ticulièrement iidéressante depuis les icmanpiables rechei'ches de Munier-<;halmas SIM' la région de Monijavoull: malin ureiisenn'rd la plupart des r(''sullats paléonlologii|ues ipie le regrellé' inaitre y avail relevi's soni iM'stés inédits. Ayant eu l'occasion d'exploi'er ce gisement à plusieurs leprise.s. je vais en donnei' une étude détaillée. Grâce h l'amabilité de mon ami M. l'ezant, qui a bien voulu me comnuuii(pnM' les listes des fossiles qu'il a recm'illis dans la localité, je pourrai donner un apeecu 1res coniiilel ih' la faune des dil'lV'rents afileuremenis. La formation gypseuse des environs de Monjavoull a été signalée pour la I première fois par Al. Brongniail(l). Uesiiayes, dans son premier ouvrage (2), :=> ~~} (1) 1822. Cuvier el Rrongniarl. Description gOologiqiie fios environs de Paris. 2» édil., p. 140. (21 182i-lS.'î7. Dcshayes. De.srription ries cniunlles fissiles lics environs de Paris. CT) CT. I 1()G J. iUsPAiL. — Sur le gisemenl du Vouast, près MontjaoouU (Oise). nu iiii'uLiunnc ni la lucalité de .Mimljuvoull, ni celle lIu \ miasl. C'est Graves ([iii a inclique le premier, dune manière [)iécise, la mainière ilu Vuuast, clans son travail si consciencieux et si documenté (1); il place le " lil de sable blanc eunlenaiU Irnlhiuia tncarinaLain, l'ieurotonwïdes ruslicum, Cardium yraàulosum, Melania hordacea, \alicu mnlubilis, clc... » (p. 478) dans les sables moyens et les u manies calcaires blanches n (p. 514), cjui les surmontent, dans létage gypseux. Il ne signale qu'un seul niveau fossi- lifère. Deshayes, dans son second ouviage (2), indique 'lï espèces recueillies à Alonjavoult dans les sables moyens; ces fossiles provenaient piobablement do la caiiière du \ ouast et du gisement de lieaugrenier, disl;iiil du pi'cmier d'une centaine de mètres; il le dit du reste spécialement pour le i'usus sublamellosus : » Cette coquille rare se trouve surluul au Vouast, sur Mont- jaroull, dans l'assise supérieure des sables moyens ». Les gisements du \ ouast et de Beaugrenier ne sont pas tout à fait du même âge; Beaugrenier appartiendrait au niveau de Mortefonlaine. MM. 'V'asseur et Garez (li) ont cité incidemment la marnière du Vouast à propos d'une variété de Cerilldum Iricarlnatum. En 1880, M. Garez (4j a donné une très bonne coupe du Vouast. Il signale en plus du niveau à cérites, déjà indiqué par Graves, deux autres couches lossilifères : l'une (n" 7 de la cimpe) leidermant CcrUhiuni perdltum, Bayaii; lUIhinia niedia)ui et une petite Corbulomya voisine de C. cmnplanata (.'i); la seconde formée de deux couches calcaires (n" 18 cl 19) dans lesquelles on trouve des Cyclostomes. Par suite d'une erreur, M. Cossmann a mentionné l'existence du (■;il( aiiv ;;riissi('r au \'ouiist à proiios de l'alumidcs prrdUus ((>). lai 18'J(», Muniei-Glialmas (7) leconnut l'existence au\ environs de Monl- javoult, d'un banc de calcaire lacustre, le calcaire du Bois du Maint, à Linimea loiujiscata et Planorbis yoniobasis; il constata également la pi-ésence de cette même couche au Vouast. Il considéra ce calcaire comme founanl la limite supérieure des sables de Gresnes et fui ainsi amené à pai-allélisei- la couche à cérites qui vient immédiatement au-dessus de ce banc avec la /.une à Phaladomya ludensis. Cette couche à Cérites se confond dans la pai-lic enciue visible de la carrière du Vouast avec la couche supérieure des sables de Gresnes, car le calcaii'e du bois du Mulot n'existe à cet endioit que d'une rac;(jn discontinue. « J'ai recueilli., d:il Manier-Cliidnias, dans les assises ludiennes environ 100 espèces; la plus grande parlic d'entre elles sont barto- niennes, les autres sont nouvelles (8) ». Il est bon de remarquer que cette couche fossilifère ne doit pas être tout à fait confondue avec celle signalée par Graves : elle lui est immédiatement inférieure. Une assise lacustre analogue à celle du calcaire du bois du Mulot avait déjà été signalée par M. G. Dollfus (9) sur divers points du bassin parisien : (1) 1847. Graves. Essai de topographie géognoslique du département de l'Oise. {■Zl l8.')i'i-ISii5. Deshayes. Description ues animaux sans vrrtf'bres découverts dans le bassin rie Paris. (3) 1876. Vasseur et Garez. Coupe géologii|ue de la teriasse de la Frette près Cormeilles-en- Parisis, B. S. G. F. (3« s.), t. IV. (fl 1880. Garez. Goupe du chemin de fer de Montsoult a Luzarches itranchée du Bclloy). a. s. G. F. 0" s.), t. VIII, p. 250. (5) Cette petite coquille est la Corbula minuta. (6) 1889. Cossmann. Catalogue des roquillcs fos.siles de l'éocène des env. de Paris, fasc. 1\', p. 62. (7) 1900. Munier-Chalmas. Guide des excursions en France au VIII'' Guiigrès géologique international, fasc. VIII, A, p. -i. (81 1903. Munier-Chalmas. Xolice sur les travaux scientifiques, p. 65. (0) 1888. G.-F. Dollfus. B. S. G. F. 3« s.), l. XVII, p. IM. J. ll\i,i'Aii,. — Sur le yixement du Vouasl, iirès MonliaiouU (Ûisc). IG7 M Le itilrnirr ilr \iiisy-lf'Si:i\ dit ce/ iiulriir, silut' un xniiiiinl i/cv .\(ililis i/c Mimceau, uu amlacl dr.s marnes (j\fpsvnsvs marims injéiii iin-s, aiiifi}iulii xiiuvetU uoec le culcairc de Sainl-Dniii, que j'ai uu depuis l'Ilaulie jusque dans la ruticc de lu Marne, est velleineul observable dans la jikiiui' de Suinl- Onin II. Lu, discussion qui s est pruduile en l!)04, à la Sucicté Géolngiqiii' de i'i-aiice (1) donne un nouvel inlurèl d'a( tuniité au gisement du Vouast. MM. llaug, (j. Uollfiis, Léon Janel et Haniond, après un érhange d'obser- \alii)ns, uni élé d'accord imui' souhaiter de voir disparaître l'éUigc ludien de la iioiiienclatui e géoiogiiiin', loul an moins |ioui- le jjassin parisien iiih' jiarlie de ses couches devant être rallachees au iîaitonieii, h's autres au Sannoi.-ien. f»r Mnnier-Chahnas a eon>jslia ndcrostoma S5 cenL 17. Calcaire [araieux blanc à Ilcli.r Mennidi. Dans cette assise on trouve une faune terrestre ou d'eau douce très particulière : Vouastia micans, Hithinella vouaslensis, IL holostoma, B. anomala, B. suluralis, Papa vouaslensis, elc S cent. 10. Calcaire blanc (irisâtre 10 cent. 1.'). Marne blanche 10 cent. 14. Calcaire compact blanc 10 cent. (1) lOftl. Séance du 7 novembre. Compte rondu summaire, p. 101-163. (2) 1903. Mtinier-Clialnias. Travaux ^cientinques, p. 73. 168 .1. H\si'\ii.. — Sur II' fiisciiu'iil du \ iiiKixl, près MonljavaiiU {Oise). 13 Manu- gris venlàtrc 30 cent. 12. Argile blanchâlre avec rnijnniis imujnésiens 20 cenl. II. Cdlcaire blanc cunipacl Ilceiil.. 10. Argile brane deveiinul plus luaiiiciise el plus hlaiichàtre dans sa iiiuilié supriii'ure l'j cenl. 9. Marne bluncluUre îi cent. 8. Argile vert brun 10 cent. 7. Maine calcaire diiir blancliàtie ."i cent. G. Couche à l'ulaatides du Vuunst de Muuier-( liatauis. Elle se coiii]Hjse dune série d'assises marneuses plus ou moins chargées d'argile, de calcaire ou de sable; leui- coloralion varie du verdàti-e au brun avec des marbrures blanchâtres. Dans la plus grande ijartie de la couche on ne relève aucune trace de lossiles; ce n'est qu'à la partie supérieure que l'on trouve un petit banc fossilifère, épais de 15 centiinètres; il renfei'me : SlenoUiyra inedunia, Poluiiddes jierdilus. Pot. inoniliferuvi var. l'ezattti et Gadini il). Corbula ininula, planoibis niiidulus; celte couche est masquée par des ébou- lements Go cent. .'">. Banc calcaire non jossUijere : C'est ce banc i|ui foi me la plus grande partie du soi de la carrière 30 cenl. 1. Couche à Cerilliium Iricarinaluui. Séparé».' on non de la précé- dente par quelques plaquettes éparses de calcaire gréseux, cette assise est formée par un sable blanc jaunâtre mélangé ;i une grande proportion do grains calcaires. Le Cerilliiuni irieurinaluin et le Luinptuiiapleurolonuiides s'y trouvent [)ar milliers. La faune est bien moins variée que celle de la couche n" 3; elle ne renferme (pi'une douzaine d'espèces dont les principales sont : Fasus sublameUosus. Mitra lusellina, Potamides perditus, Melania hordacea, Naliea depressa, etc. 20 cent. 3. Couche de sable [ossUère [in, gris ou jaunâtre. Ce sable est très fossilifère par endroits. Les espèces les plus caracté- ristiques sont : Cerilliiuni IriearinaUnn (= l'otaniiilopsis rouasiensis \l. C/i.i, l'nlnrnides perditus el ses variétés lUssoiu Baireli, Xi/slia microsUnna, Stenolhyra mediana, Mitra fusellina, Psamrnobia neglecta, Sphenia resecta, Sph. passfiana. Sph. a'iiuilaleralis, etc. .\u -foiiil de la carrière, où celle couche est visible dans des excavations qui se prolongent sous le bosquet d'arbres, elle semble être la partie terminale de la couche n" 1 20 ci'iit. 2. Calcaire du bois du Mulot. Ce banc n'est pas visible à rempla- cement même de la cari'ière; mais M. Pezant, dans une fouille faite en 1896, l'a trouvé au-dessous du chemin d'accès de la marnière. Ce calcaire contient l.iniuu'a tongis- eata. Plunorbis gnniobasis, etc. l . Sable blanc grisâtre [in, non fossilifère : cette couche n'est visible que sur une faible épaisseur (80 centiinètres environ) au fond de la carrière (sables de Cresnes). Il est presque impossible de paralléliser les couches du Vouast avec les assises ela.ssiques de la formation gypseuse, ou même avec les couches des gisements voisins, celui de C.jiavcnçon par exemple, où l'on peut voir (1) Chédeville. Liste gfinérale et s.viionyiiiitiue îles fossiles tertiaires du bassin de Paris, Bun. de la Soc. des Se. nat. d'IiWciil, 1899. .1. Kvsi'Mi,. — Sur If iji-^i'ini-id dit Vnunsl, prèn Munljunutlt (Oise). Ilj9 1,1 /mil' ;i l'Iiiiliiiliiiniiu liidrusis bien ty|ti(|ii(' (Cliaveiif'^)ii rri>l dislaiil du NoiiJisl i|iii' (le 12 kil(Hii(''lii's). Si l'dii niiii|i;iic lit liiiiiic lit' i.li.ixriirini ;i nllc i|iii se IkiIim; (Ijiiis I;i (■niiclic 11" .") cl i|iii, d'iiiHrs .Miiiiici--(ih.iliii;is, scinil du iir-iih- ;\'^i'. un l'otisl.ili' iju'il y ;i fini (M'ii ircspt'cr's cuiiiiiiiiiics: Cl' liiil |pfiil >i'\|di(|ui'r m |iarlir |i;ii- l.i ii.iliiie dilTt'i-i'iilc dos st'-diineiils, miii-iicux à (iliavciuMin ol sahliMix an Noii.isl. Mais il est iicrmis de se deinaiidci' si ces doux assises soiil vériUililenienl r'i|iii\aleiiles el si rnii ne devrait pas |iliilùl vi)ii- dans la eniiclie fossilifère 11" 1 du \'iiiiasl l'aiialiPi,'!!!' îles sables veils iiiria;,'\iiseiix de Miiiieeaii. signalés pniir la |iieiiiiéie luis jtar d'nibii,'iiy en IS.'iti. el reirmni's depuis à l'Are-de- Tiiiiiuplie de IKIdile (I), à l!i \ ~iii -Maiiii' (2i, à \ii,'enh>uil i'A), à la Frelle (4), à .Méry (."il. «ieUe furnialiiui. ijui sérail iniiiK^dialeiiK'nl inlerieiire à la zone à l'hiilndinniid liKlinisix. a dune été reiroiivée sur une vasie éb'iidiie des terrains i,',\ pseiix du b.i'^siii de Paris, ce n'est pas un aeeideiil Idcal, e|. à paii la eoluralinii xenlàlre. ipii iiiaiii|ue au \iniasl. l'assise n" i de la eiiupe semble bien se rapporter à ee| liuri/on. (les sables suiil earaelérisi's par les nièiiies fossiles (pie ii.'s sables de .Monceau : (' cr'dhiuni Iricaniialinii, ('. pli'utidn- mit'ides, Cardiinn {iniindasiiiii, etc., par contre on n'y trouve pas les fossiles caraelérisliipics de la zone à riiolfutuniiia hidcnsis .- l'Iidliiflomiia hidnisis, t'nissidiilii Di'stiinvcsU^ Curlndit i>i.ii(liiidii. e|r. Si cette liypidlièse se Iromail coiillrinrM'. il laudrail m'ccssaiieincnl abaissi-r le niveau du (lalcaire du bois du Mulot c| je rallaclicr au Itaiiuiiicn moyen, au (iaicaire de Sainl-Ouen; cela me semble assez justifié par la composition de la tauiiule de ce calcaire. V.u l'I'fet les fossiles que l'on y renconire se trouvent, é^'aleiiient pour la plii|)aii dans le Calcaire de |)uc\ el dans le Saint-Oiieii iidV'rieiir de Munlai^nx. he tdiiie façon la zone à /'/("/'"'"'/(.'/« Iiidi'iisis ii(> peul être disliiii^uée dans la carrière du \'ouasl: est-elle alisente, est-elle représentée par des couches non fossilifères? il est impossible de le dire à l'iieure actuelle. Tiiiil récemment, h l'occasion (le la visite des idéologues anglais (jiii sont venus étudier le lerliaiic des environs de Paris. M. C. l)(dlbis '(\) a clierché à |iarali(''liser les couches du gisement du \'ouasl avec les iliff(''rentes masses du gvpse parisien: buil en recdiiiiaissant qu'il esl impossible d'arriver fi des résultats certains, .M. (1. Hollfiis p(Mise (|ue l'assise 21 représente la masse supérieure du gypse, (pie les couches IS cl l!i sdid r(''qiiivalent de la troi- sième masse, et que la première masse se placerait an niveau des ii" '.') et 6. Après i'alTaissemenf (jui suivit le dépi^t du Calcaire du bdis du Mulot et qui amena la faune lagimo-marine des cduclies n"" 3 et i, il se produisil un nouvel exhaussement qui vint modirier considérablemenl le régime des eaux. Tontes les couches qui se .sont succédé ensuite, se sont déposées dans des lagunes où la minéralisation était telle s.), t. IV", p. 47.5. r5) 1878. 0. nollfiis. ft. .s. n. r. o» s.l l. VI, p. 228. W fi. -F. Dollfii.';. ICxcur.'ion In Piin's. IVi.sler. \pril li'i'i". In 2.T^. 1008, in Procecdincs ef Iho npologl.'îl.s' \.>iSoriall(in, vol. XXI, Joh. V.m. 1 7(J J. lUsPAiL. — Sur le gisement du Vouast, près Monljavoult (Oise). à la couche n° 17 pour retrouver des inullusques. Cette assise est la plus iuléressante du gisement; les fossiles qu'elle renferme sont, pour la plupart, absolument particuliers au \ ouast et l'on ne lelrouve rien d'analogue dans le bassin de l'aris. Toutes ces espèces siml terrestres (Hvlix Mcnaidi, l'upa i'uuaslensis, Bourya) ou d'eau douce; nous (Hudierons plus loin cette faunule en détail. Celte faune lluvio-terrestre si particulière n'a pas tardé à disparaître par suite, sans doute, de conditions biologiques défavorables; elle est alors rem- placée par une faune extrêmement pauvre, composée seulement de Cyclos- toma inumia et de Niislia microslaina. Puis toute trace de vie dispar-aît dans les couches supérieures. Nous allons maintenant passer en revue les différentes faunes des ni\eaux fossilifères du Vouast et des aflleuiemenls \oisins. Comme je l'ai déjà dit, je (lois les listes de ces fossiles m l'obligeance de mon ami M. Pezant qui a exploré avec un soin si méticuleux tous les gisements de la région de Monl- javoult. Faune du Calcaire du Bois du Mulot. Limn;i;a longiscata Brard., Saint-Ouen (1). A.R. (2). — acuminata Broiig., Pieri'elaye. A.U. — Pfjramidalis Ibard., La Villette. A.R. — ovum Brong., Pierrelayc. C. — arenulai'ia Brard., Reauchamp. A.R. — crassula Desh. R. Planorbis goniobasis Saudb., La ^ illette. A.R. Cerithimn liara Laju., Relz. A.R. = C. tiarella Desh. Potumides moidHjerum Defr. Monneville. R. Hydrobia piiramidalis Brard. La Villette. T.C. = Paludina pyrainidalis Brard. ' = /'. varicosa Ch. D'Orb. = Hyd. tuba Desh. Faune de la couche n" 3. Hélix Menurdi Brong. = //. munilis Desh., Beauehamii. R. Limnœa longiscata Brard. A.R. = pyramidalis Brard A.l{. Scaphander Brongniarti Desh. A.R. Bullinella conulus Desh., Grignon. C. Oliva Laumonti Lam. Aurnont. A.R. Ancillaria obcsitla Desh. La Chapelle. R. Marginclla bifidoplicata Charlcsworth. C. Mitra lusellina Lam. Grignon. TC. = M. Vincenli. Coss. Liosloma {Fusus) bidbifnrmis Lam., Grignnii. A.R. = Murex bulbus Sol. Fusus sublamellosus Desh. Monneville C. = Murex depauperatus Desh. (1) .Te respecte ici les liabitudes pi'ises jiar i\l. Pezant dans ses communications récentes; il a eu riieiireuse idée de toujours indiquer lu provonamx; du type de l'espèce. 11 a cherché également à l'aire dispai'uître du bassin parisien un certain nuiidire d'espèces qu'il rallaclic comme \ariélés à des csi)èces antéru'ures; elles .sont indiquées dans ces listes par le signe =. (2) Le nombre des échantillons recueillis est indiqué d'une; façon générale par ces lettres : /!. Un .seul échantillon. .1. R. Moins de dix. C. Par dizaines. T. C. Par centaines. J. ll.v.si'AiL. — Sur le iji.^rmeut du \ uuast, prcx Munljuruull (Oise). 171 Ct'iitinuin tiaru Lani., Belz. T.C. = C. Uarrlla Dcsh. Irir.aiiiiuhnn L.iiii. I.i.. - I'iiliiiitiilnji\is riiuii\lni\v{ M. (ili. l'tihiitndis iCcrilhitiihl niniiililiiuin Dcfr. iMumievillL'. T.C. ^ l'ut, l'eiililus Itjiviin. = l'ol. l'ezanti, M. iili. = Ccrilli. iibxcuntin l)(>li. = CniUi. contahuldlum lli>li. Cfiilhiuni iiliutnilumuïdcx Laiii., (;ic|jy-t'ii-\ aluis. l.C. = C. concacum iKsIi. m m Sow. = C. ni!>li(um Ik'sli. = 1.(1111 pallia psi'iido-concava M. C.li. l •iincliis crislnlus Kosli., \ii\<'fs. A.U. Miliiiiiii hmilcnla Laiii., (ii-i.i,Minii. (1. - W. driibula Drsli, l.iicunu indciumphidiis Mortel, yiiuiiiiiiii. A.lî. Ilixsuia iiaiia Lam., (irignon. C. = /f. ;.'((/7r/i Mollet, Le Huel. C. Ilildiobiu piiruiniddUs var. liiaiit., i.a \ iltelte. A. H. sicnolhijra iiivdiinia Dcsti. Le Fayi'l. <.. = S<. minuta CoSv';. Siixlia rnicrosloma Uesh., Valinoiidnis. C. l'iickisloma mumia Lam., Grignon. A. H. liiiiiri/a rniiri>.iiii.\ cilla Cossni., Le Hin'I. \.t!. l'iifiiihis \(j()/rtm,7'/or;/n'.v Lam. IL t'iililldr.i'ii npi'i'ta Soi., (liiginm. C. l'icxitilhiircns parmojihoroidcs Coss. A.R. .\iiipiilliiia deprcssa Lam., Gi'igiKin. (.. = .4. parwiensw d'Ort). Udunlomia modiaiia Dcsh. R. = 0. nisnides Cossm. Sp. R. Espèce à deinier tour attongi^ sans fonto ombilicale. l'hasianeda l.amarcki Desh., Anvers. A.R. Tinosioma mite ? Desh., Mercin. A.R. Siplinnndi'iilaliiim parisiviise Desh., Le Guepeile. ('. Chilon fimmii De Hncheb., Le Giiepelte. C. ADomi/a psaiimiatheis- Raynn, Anvers. C. Aririila Iraiisirisa Dosh., Coincnnrt. (]. Prina jMinarcki Desh., Anvers. IL Miidinla iiinhigna De.sh., T,e FayeL C. AiTDprrna capidaiis Desh., Ver. T.C. = Arc. Srarlosi Chelot. Le Vnuasf. Mtidioldi-ia iircmiliiiia Kainr. e| Mietu, Le Giiepelle. C. Arca capillacpa Desli., Anvers. A.R. PorAiincnhix iiiiciilalus Lam., Grignon. R. Niic.iila mivrir Desh., Le Gnepelle. \. IL Vi'iii'i'iraidhi sidrntn Sol. (Ezanville) C. Ci-a-isntrlln iriqniinlfi Lam.. Grignon. \. li. — siiicala Sol. (Senlis). C. J.iilplin dv\irirn!> Cossm., Le Gnepelle. C. Kiiir.ina rncUpiisix Cossm., I,e Rnel. R. I.auliriiTfia nirlnïdrx Cossm.. Cliery-Chanirenve. R. (^irdiiim ()iaindiisnni Lam.. Grignon. C. 172 J. Raspail. — Sur le gisement du Vouast, près Monljavoull (Oise). CIkiiiki liinjulula Lam., Monneville. ('.. l*Mutii!iam., <'.rigiion. A.R. Cei'ilhium mrnnlilerum Defr. Monneville. C. = Potamides Godini M. Ch. = Potamides Pezanli. M. Ch. Ny.sliu iiiicrostnma Desh., Anvers. R. Nemalura mediana Desh.. La Ghapelle-en-Seival. C. Delpbivubi defeetn Pez., I>e Gue|)elle. R. Cnrhula minuta Desh., Anvers. A.P>. (A suivre). D' 3. R.\spail. Adiiiii Ddi.i.i is. Lc\ (irainiitées des Landes. 173 LKS GRAMINRRS DES LANDHS {Suiie) Kiiliii, L'i Iniiiialiim iilliili(iiic rsl en rcUilioiis avec crllc ili' riiiiiiius inijuir- lail (III liiiiiiit\ biitl (111 laiidc liiiiiii(|ii(' l'sl cil excès cl iiiii est dii à la liitlri'ldcHdii iiii (/f*co(/(/)().vi/(()// liiniiriiiiiui' (I) des racines cl des d(''lritus V(>g(''taiix: ce! Iiimnis iiiiparfait, iiniir-opic à une végéUition saine cl viguu- reiise es| dû à une (ixydaliim incoiiiidide mi indlc. une bitnne aération 6lanl iiidis|i('iisal)le à Vcrriniiriiiixi^ ((iii appelle ainsi la déedinpdsilion d'ordre lMiilii;,'ii|iie l'diiuanl Vlninuis ilmi.r ou nculi'c sous rinllueiice de l'oxxgèiie de l'air el d'une lempéialui-e ((Hiveiiahle, cl l'aelidii de feiiiieiits aéioliies, iiDlaiiimenl du Mimnocciis iiilnlicitiis (\uir lleiiiy. Sols jitri'siifiw}. — Il y a hiujouis nianipie d'oxyilalidii el par coiis(''quenl décoiiipusilioii forniéni(|ue liiisijue les (l('tiilus \(\i,'('laux sont à l'aiMi de l'air jiar suite de rinler- pdsilinii dune l'dUclie ipie l'dXX ,i;(''lir IH' piill tacileMleilt péll(''lrer, telle (pie l'eau des malais, les lapis de spliaiuiies dis hiii hiijres, le teiilia;,'!' des racines de liiu\i''re, el(\ - 1,'liiiiiiiis lniil ipii en i('siille esl esscnlieljeiiieiil acide et les piaules (pii pciiMiil \i\i(' dans ce milieu, iiiilaiiiniciil dans les tdiiiliières iik'iiic hiuiiidcs. diil une ailaplalioii xi''rdiiliili'. Il > a ici un plii''iid- UM'iic analdi,'uc à cchn ■pic imus a\dns \ii en parlanl de la \(''i,'(''lalidii des vases salées: l'eau du iiiilicii aniliiaiil ne peut cire uliliséc par le vciji'lal (|iii doit se créer des r(''serves sp('cial(>s ou se défendre jiar les prdcéd(''s lialiilmls cimlrc la Iransiiiralidii. Tandis rpic beaucoup de plantes des toiirliières coinine celle des scliorres ont recours au preiiner iiKiyeii et préseiilenl un lissii gorgé de sucs iDrnscra. Pinguiiiila liisihniii-d, elc.i ou se créeni une alinosphère peu dlatlierniane par la sécrélidii d'Iiuiles csseiilielles iMiirUn (/(lie), les (iraininécs dans ces deux slalioiis liiologiipienieiil coinparahles. se défeiidciil pliil(M cdiilre ri'vaporalion de l'eau, par le durcissenienl des tissus el la diniinulion du nombre îles siomalcs {Mnliitid, etc.). Dajis ces milieux acides, la transforinalioii des tourbières en piairies cl en pinèdes doit donc se poursuivre non seulement par le drainage mais par la d(''sacidilicalioii de l'Iiiimus: l'apport de la cliaux et de l'acide plios|ilio- riipic s'iiii|)dscnl el ddimenl d'excellents résultats. Les prairies fraîches (pie l'on obtient par ce liailemcnl soni fort belles cl nombre de Graminées \ viennent bien : Aloprninis pratcnsis. Holnis UiniilUi. A. vi!ioMir foni aussi dans ces jeirains ainsi assainis. I.'alios lui-même, a\i'C sa réserve de substances organiipics mal cmpld\(''es. enrichi el en (piehpie sorte « noiiiri » fcoiiime disent les gens du pa\si par l;i végélalioii et siirloiil par les bruyères, |»eul èlre ulilcmenl empidv dans la culture, s'il est siiflisaniment concassé, aéré et complété. Si la présence de riiiinuis lirut et acide s'oppose au (lé\eldp|Minenl d'mie vég(''tatidn vraimenl liygio])hile dans les tourbières el les bruyères biimides ddiil Frira iflitili.i el I Ir.r liddils sont les esiièces dominani s, il n'en esl plus de niéinc dans les lagunes, les (''langs, les lacs el au bord des cours d'eau. Ici. les plantes vixiMit dans un milieu a(pialiipie sans p\c<'s d'acides r Du /ormiVic (CIM on <':v/, des marai.s. Adiieii DoLLFUs. — Les Graminées des Landes. ni de sels et présentent des adaplalions nettement liygiophiles : tissus plus lAriies, stomates nombreux et l)icn ouverts, parois des cellules bombées pour en augmenter la surface (IUjiceiia) et favoriseï- l'évapoi-ation de l'eau surabondante. Au l)ord de ces eaux vivent d'assez nundireuses espèces de ('.laminées : Uumalocenchras ovyzdides. l'on palaslrls. Phalans arundinaceu. Feslacn arundlnacea. Panicum crus galli. Caiabrosa atinolicn. Mupecunis genicvlatiis. (llijceria l'iuilaus. Calamagrostis epifueins l\. a. aqiialica. ('. calamagrostis R. Agropyrum camniiu Phragmites communis. Les modifications brusques de la lliu'e sont de règle dans les Landes où la moindre dénivellation, souvent impeiceplible h l'œil, suffit à remplacer la llore liygropbile ou celle des tourbières par celle absolument xérophile des sables.Le botaniste, en heiborisant, est parfois quelque peu dérouté de voir dans une même localité ces contrastes et ces mélanges de flores, dans une région d'aspect général aussi monotome. En résumé, les variations de la flore landaise sont surtout suburdonnées h la teneur du sol en eau, et le rôle de l'alios que j'ai cru devoir exposer avec quelque détail, est de première importance à ce point de vue. Confins des Lanoes. — Région circonvoisine fie aux derniers revêtements sal)lenx di'S hauteurs des airondissemenls de Nérac et de Condom. Très généralement, une zone iidermédiaire s'interpose cntie le vaille landais et la région calcaiic d'outre ('■élise : ce sont les terrains dits liniilhhics. foiinés d'ai-giles et de sables ou de graviers, 1res riches en silice et pi-esque aussi pauvies en calcain- (I à 5 %, Ducomet), que le sable landais; ces boulbènes que l'on rencontre sur les hauteurs sont de couleur cendrée, on les désigne sous le nom de houl- hènes fortes ou de hrmlbhies légères, suivant la proportion d'argile ou de sable qu'elles contiennent. Sur la rive droite de la Gélise, les alluvions argileuses déjà mélangées de calcaire constituent les terres-fort nu terres- liort où ceitaines espèces se plaisent parlicidièiement; c'est un terrain excellent qui couvre une partie de l'Armagnac occidental. Du côté de Mézin, les mamelons a(|uitaniens iiui atteignent jusqu'à I7:> mètres d'élévation, où le calcaire affleure en certains points, sont souvent encore recouverts de sable des Landes en couches peu épaisses et accompagné d'argiles qui. lorsqu'elles sont mises à nu. glissent le long des mamelons et se mêlent aux sables, formant ainsi des lorrains argilo-siliceux assez analogues aux boul- bènes comme composition minéralogique; c'est le terrain de prédilection du chêne-liège et des Quercus pedunculala et sessiflora (Ducomet). Parmi les Graminées, lirndvjpodbtm silrotinim y est très répandu. Si nous nous rajipiochons de l'Adour, en laissant à l'd. le pli crélacé acci- dentel de Ro(iuefort, nous trouvons dans le Marsan une zone intermédiaire entre la plaine aiénacée et les hauteurs de l'Armagnac ou les coteaux de la Chalo.sse. Comme ceux de la Caronne, les affluents landais de IWdour érodent le sable et melleid à nu les couches sous-jacentes, formées dans la majeure fiartie des landes méridionales di> glaises hiqnrréis Iielvéliennes fou forlo- niennes ?^ qui se dressent parfois en véritables teitres. Ces glaises peuvent être accompagnées de sables cl d'argiles fossilifères, à Sainl-Avit. Saint- Paul, elc, sendilables aux faluns du linrdelais, mais d'Age plus 'récenf el qui introduisent comme eux un élément calcarifère dans une partie des landes. Sur les boi'ds de l'Ailour, les alluvions modernes reparaissent, mais en masses moindres ipie sur' les rives de In Cainime (2). par contre les alluvions anciennes jouent ici un r'ôle très important qui deviendra capital dans la (11 La proportion rie r.irffile est assfz varialile dans es alluvions: d'après Peiil-I.affitl«, Ip dôpôt limonciiN n'pf.TMieiiiil 22 % d'.irgile dans la vaUée du t.ot 0.5 % dans la vallée de la r.aronne cl ju!5(|ii'ii 73 ",', dans les qiiartirirs du ronllucnl, vrrs Aifiuillon Tl ;iiiibellanlV (2) Les alluvions niodorni'S sont nidles le long dos pelils rours d'eau des I and'S (pii roulenl sur le .sable pur ou sur l'alios qui les colore on brun; on n'y voit d'alluvlons limoneuse* (pi'au bord de cprlains grands étangs, surtout de rcux qui sont en voie de régression ou de dessèchement partiel ou total. 176 Ailrioii l)i)i,i,ri'.s. — Les Ciraiiihircs ili-s Landi's. (Ihalosse et dans l'Armagnac dont je dii-ai un niul tout h Ihourc, en parlant (Ips i-ôgions cii'convoisines. Je coinpi rnds encore dans la zone inlerniédiaiie le plalean de la .Mareniiie i|iii s'éleiid i^dre le lac de Soustons et l'Adour. el Idiite la bande avoisinaid l'Adour jiis(|u'au delà de l)a\, l)ien (|n'ici la variété des lei-rains ilevienne exlrèine : alhnioiis des iHangs desséchés, graviei-s |diucènes de la Maremne, sable des landes, argiles lielvéliennes ou loiio- niennes (Saubrigues, etc.), calcaire nununuliti(]ue, marnes anciennes du tiias, pointenients opldtiques, rien ne manque à celle contrée privilégiée dont la More, très riche et très variée, demanderait à être éludiée bien plus complè- leinent qu'elle ne l'a été ,jus(iu'à |iréseid, e|, pour ainsi dire, par llorules Idéales. Je ne crois pas nécessaire de donner ici des listes délacliées des |)rincipales Graminées vivant dans les milieux dont je viens de parler; on les Irouvei'a au Catalogue et je ne voudrais pas allonger cette introduction par une liste forcément incomplète. Je nie bornerai donc à citer les principales sjaliiins (jui méritei'aient d'être étudiées spécialement : allnvions limoneuses modei'ues avec leui's pai'ties luunides, saussaies, etc., terrains de gi-aves el alluvidiis anciennes. fnlunièi-es et sal)les edipulliers, mollasses et tufs, parties calcaires plus ou moins compactes, boulbènes. terres-fort, glaises bigarrées, terrains divers de la Maremne, etc. Héfiinn rircnnvoisino. — La contrée limitrophe n'a d'intérêt pour nous que |iar les i-elalions et les contrastes qu'elle |)i'ésente avec le plateau landais. Au delà de la Gironde, les coteaux calcaires (crétacés vers le N.-O. et jusipi'à Uoyan, éocènes et aquitaniens en remontant le fleuve) portent encore des traces du grand recouvrement landais, mais les landes qui s'étendent vers Saint-Ciers et Montendre, dans la Charente-Inférieure, n'ont pas la sauvage monotonie de leur vaste rivale d'outre-Gironde: le voisinage du calcaire en a facilité la culture et l'a variée, mais il existe nénnmnins d(>s |»ai-lies sa1)leuses rases ou boisées dont la flore rappelle celle qui fait l'objet principal de cette étude. Entre Garonne et Dordogne, dans l'Entre-deux-Meis, au delà des puissantes allnvions du confluent, sur les plateaux du calcaire aquitanien s'étale aussi une formation de graviers landais qui rappelle ceux du Médoc. — Mais ce qui caractéi-ise loid pai-ticulièrement les coteaux de la rive droite, qu'il s'agisse ilii tîlayais. du Rourgeais. du Finnsadais, de l'Agenais. c'est leurs formations éminemment calcaires, que leurs roches soient comjiactes ou mollassiques. Sur les calcaires de l'Agenais notamment, on les friches sont trop nombreuses, la flore est nettement xérophile; quelques Graminées se retrouvent dans les lieux siliceux secs des landes, voiip même des dunes (exemple de l'indifférence de beaucoup de plantes jiour les cai'ac- tères chimicpies du sol), mais la majorité des espèces p'iralt fi-anclienienl calciphile el la flore a même dans cette i-égion im caractère méridional accentué, les Gi-aminées d'origine méditerranéenne n'y sont pas rares. Dépendance du plateau de T^annemezan dont il continue en s'abnissant gi-aduell(:meul l'éventail hydrographique et In structure géologique, l'Arma- gnac seudilîiit devoir être un lieu d'élection pour les' plantes échappées de la région subalpine des Pyrénées, de même les Gaves et l'Adour, torrents p\rénéens, sont une voie rapide que devraient suivre les graines de mon- lagnes, et pourtant ni l'Annagnac ni la Chalosse n'ont \ai s'acclimater en iioudu'e appréciable les plantes pyrénéennes et, ponr les Graminées, il n'y a pas lieu de lenir- compte des acclimalalions de cet ordre. Pans l'Armagnac comme dans la Chalosse, le rôle des allnvions anciennes devieni orépondérant. C'est à elles, bien plus qu'au sable jaune miocène, dit sdhlc rif. par- oiiposition au sable mort des 1, amies, que la Chalosse doit son admirabli' ferlilib'. e| l'Arniagnac ses riches vignobles. Pans les parties qui laissent a|i|iaraîlre les (\alcaires et les marnes de l'Armagnac (géologiqueuieid siqiéi'ieui-s aux calcaires de l'AgenaisV la culture trouve le conipléiuenl indis- Adi icii DuLi.rus. — Lt'K Gramiiu'-es des Landes. |M'iis;il)li' .111 iii;irii:i.i,'f ili'S .sililcs. (lu iniupri'iid iim- rullc i iciii; (Ihiilnssc où les (•.oti'Jiiix (lc|i;iss('iil siinvciit, r.illiliiilf di- li.'ltt iiii'lres, sml un Ifiijiiii de ii'clii'iclii's liT's fiiirlufiix |piMii- le ImiIjiimsIc. S(iii Imiii rljiiwil iniili iliiii'rail .iiissi il vn liiiic un cxot-lli-nl L'li;iin|i d ;ii-chMi;ilatiiin [ninr li-s |iliiMlr> r\ii|ii|ucs. Au Sud-KsI de ki Cliulusse, dans la diicciiun ilc l'au, s'rhnd uni' longue plaine d'alhniuns aneiennes silieeuses diinl la \égéliilion m'i doniinenl ajunes il liiu,\ères, iii|i|ielle lieaucuup celle des Landes et i|ni pnilr le mini de lande dr l'dui-l.nni,'. Je l'ai ((luiiuise dans nmn (lalaliigue. l'ar cunlie j'en i-xeliis II' iJéarn d uulie-(ia\e, me liuinaid à y faire enlier la pailie landaise d'nulre- Adour, le litliual jus<|u';i la Itidassua e| les enviiuns de Kayntuie, fidi inlé- lessanls au jininl de \ue du |ieu|ilenienl du midi landais et par m'i se sont faites l)ien des inlioduelions d'espèces adventices, vuire même aniéi icaines. Je crois i|u'ii seiait piématuré d'insisler ici sur le [)eu|deiiient xégétal de la l'egion i|ui nous inliTesse el plus encini' de soulevei-, a piopo> des (ira- ininees, la ipu'slion des espèces autochtones occidentales, dites atlmiliiiui'.s ou luùtuiiirnncx. Jii me boinoi-iii à faire un peu de slatistiipie : suc les 1!)0 espèces de Graminées que comprend ce Catalogue, 17 espèces seulement peiivi'nt ètiT considérées comme franchement occidentales, li scmldent appaileiiir plus spécialement à la lloi'e du .Nord de l'iMii-ope el \i\eiit excln- siveiiienl dans les parties Inimides et fraiches; faut-il y voir les ilerniers lémoins d'une llore « iclicle •> d'origine glaciaire? 71 (jiaminées nul ceiiai- nement une origini; méditeiranéenne, mais sur ce nombre une cinipiaiitaiiii' sont aiu^iennement el (•omplèlemenl naturalisées el reinonleid. soil dans le l'cnlre de la l'raiice, soit pliilôl dans l'duesl, |dus lempéré, parfois iiis(pren Urelagiie cl en .Xniiiiandie: les aiilres '22 espèces) sont d'iiilrodiicliou plus récente, ou les considère encore comme ailveiilices; elles ont suivi géni''ra- lement la voie de la vallée garonnaise cl la |>liii>ail d'entre elles s'arrèlenl sur les coteaux ensoleillés de l'Agenais ou de la (iiionde. Plus rares sont celles (pii pénèlienl par l'Kspagne et le i>ays Ifasipie. Hnlin, i\(i>i inlioduelions |p|us récenh's encore sont dues à riiomme; ce sont les C.raminées américaines (de l'Améiiipie du Noid el surloul de 1' \iin''i-i(pie du Sud) (pii, introduites soil volonlairemenl par l'Iiommis soit accideidellement i)ar le lest des navires, s accliiiialeni siiiloid. aux l'uvirons des grands jporls de Hayonnc el de |{or- draiix, cl mil une leiidance à se développer rapidemenl. (juelipies-unes d ciilri' l'Iles seront de précieuses ac(|uisilions pour nos prairies, d'aulres au cniitraire n'ont pas de ijualilés appréciables e| leur dispersion i-apide en l'ail des lléaiix pour les ciillures (pi'elles iiifeslenl. tel est le l'uniciim raçiiiidlnm (1). ftn noiera enlin que [dus du tiers des (iiaminées signalées au Cntalogue apiiarlieiment à la ll(»i-e nor-male de la i-égion lem|)érée paléarclii|iie cl \inl une vasle dispersion géographique qui comprend presque loiile l'ilurope el l'Asie occidentale, parfois l'Asie orientale jusqu'au Japon el le Nord de r \friqiie juscpieii \byssinic. Il) Les botanistes qui sinlrTéssoiU à rctudc des [ilantos adventiies consulleronl aveo profit sur noire région, non seulement 1rs llores locales mais surtout li-s Inivnux spérinux de l.iimic, do Guilluud, de Couyha, de Ulanchet, etc. ABIIEVIATIONS DV CATALOGUE. fr'., Gironde. — A., Landes. — JiJ'., Ba.sses-Pyrénées. — G'r., Gers. — LG., Lot- et-Garonne. — t'/i./., Cliaiente-Iiiférieure. Arn., Arnaud. — lit., Blanctiet. — B. 11., Belloc. — Berg., Bergeret. — Broch., Brochon. — Capgr., Capgrand. — Ctiaub., Chaubard. — Cl., Clavaud. — D., Debeaux. — Delb., Delbos. — Del., Deloynes. — Des iloul., Des iMoulins. — Duc., Duconiet. — Duff., Duffort. — Dup.. Dupuy. — Dur., Durieu de Maison- neuve. — Husn., Husnot. — Lat., Laterrade. — Lap., Lapevrère. — M., Motelay. — N., Neyraut. — De Foin.. De Poniaret. — Q., Queyron. ' Je donnerai, à la fin de ce travail, la liste des auteurs consultés. 178 .\. DoLLFi's. — Catalogue dex (iraminre^i des Landes. w Q Z < W Q W •Cl] z < 0 W Q W 0 o < < O e s > eô ô ^ =6 c ^ ^ »r.2iS-cs 2-. 2 o m ce m m t. jusqu !., Fran e , Ita entr., B e occide a Perse ate, Japi ord. Canari sept., A jusqu'à casie et otamie. s Canal adère à 1k.. Tun Cl a < Lirope sep 60", Ang Catalogn sept, et c kans. As: jusqu'à 1 al'Euphi Amer. N éditerr., Afrique occident. Transcai la Mésop édit., de et de M Grèce. A H g g u N > te O +3 *. .ri ,_( M CL PM« ai — ce ^^U O 2 D Sx 5 a^— ; ce Q.) 3 -^ ^ • Qj -1; S :0 r* te o , "'O m-g ce hJ 3 2 œ y; s-S&^ fte!-J= bc . = ce-^O ce^^-a . • ce 'oj 3 ce»^ Q " to' ^^ - o --■^ce - ^ (D CO O ■ ' o ÎH -« C ? » - S 1;^ ce »; S " =s is ani-g •2 .1 K s o C oS ce fi O OC < -I < z Û. ^ .J-t ' o cS ce' O" 2fiS O 2 lit 3 <) 3^ ce ■* 3 I SB CD ?? S S 2 ùba.^ ce S =« 3g M ce " ce -J^ . ■ g o " IS' m M ^■-a jj .i— 3 ce 75 (Cl oute uivan près c in-jui Bayon co 00 •-' co co '^ OJ *"■ ^ « c ■ iT r. "î^ O 3 ean. itaci Tes W^ 3 3 ^o§ 'D'T 3 0-' co , • D S »^5 s*^" ■ri 3-3 -ë i>0^_CL S co 'S o ce-?i^ umide adv.). , près ïf (adv.). — Jui . • — Bordeaux P. — Bayonn Boucau (Cl.). IX h es ( lair ceO 3 bani erbei ferré Le G '"' _Tf -3 to 1 1 1 a; ci « o V. H leux voie P. - Kl^J Ci. =5 hJ «) o "2 o . t' C30 iS O -3 O O >i ce o co cô ^ -M C£ m %^ 1^ crt I-- ce J3 -3 ^ OhW co "^ co _, ce a; T3 3.^ ce- "" OJ co 1.4 fc. iJo cei^ ce a u •:; 8 ■-* <3i ce ^^ .,-3 .^j 3 ce CA !<-; 3 XJ2 ca 1" . ■ • •- ^ j3 J= J= JSQ -ï \ liiiil.FUS. — Ctilnlnquo ilrs 3 .A «ji-i _.ra ^ "="!S3- ■- = c t"r 5 I ç «Irsié-^ ^-^c-t '^"s'^Sor E ï^c-3 r|£'Èo«^£ ;^i^ :^^;:!3t^ ^ c8?.2^ "^g ^ '--c--!^ -S .■ >< 3 J " -cr I o cûci «5 3^5 05 vi o C5 )-^ =;<; Oi u> N « « .S «J . »! 8 H ■« I § 2 I " 2 g ^ j E <» r rd "^ B ^ t- 1? O S'a) i -2 " ■£ . .■s -S 9 ">_; e o fi. c a, <: 180 \. Kdi.iJTS. — Catalogue des (irdniinri'.s dos Lande. '/T. o x -e C. " c ~ • .(U .- cS 0) s S " K £J " ,..2 «■- S-6 ■ -*j a: ûi £« ^ 5; S 3 g ^ !«.■"" a-a S -S "a. vQj q:) ■3 o fl+J o a o câ '^ "^ ■^ -^ ;h ^ * , — • ^ 1- ^ /^ *»^^ 5 ï ."si; s-JS .u'r- J'3 ;2 c/ o Cu C ■— ' t- ■_■ y^ M W ■^<ÎO Eh O O I-) w" & o CM h' <; H 3 ■< w «'S, ■ M «H _ , . -4^ S X 2 i» 5 I = a o^ c c 00 :SQ rH _o 'm .cSp.M^ es - 5 Q ci ^ (y m o ^ ,a> ^.^ ci a .<« X — (O S -S S « O) • — ^ -^ 1*^ a. S S i: : =* ^ X "^ = pq a =*- a l>^. c« a .-H o ,^ s'a "^.1^5 CD _r "■ C S . s cej2 ïï a-aO o ,aH^_. -C ca cS • ci ^ o cs -e 5 à "5 ;a ts a M Mh a . - cs tt, ■^ "^ ^-' Okc; ,^-^ a ^ .'^ il - cS ïïa^ û z o o o D. O K û Z < ■2 k rvi CJ ° 6 t Q ? :^ i^ c3 co ^ -tJ . — I 2 =- O 03 o Câ 1^ M ^ M _ -M -*^ -^ Câ '~î 0^ ""m a ^^5 S 9 r-. '15 CE • e "^i. § a If^-S^ agg oj'^ r- ■^ ^ 1; ~-"-a ■ MO a - tj +^' â'o "a -^2^9.. rt CD _ acc c^ai- œ a-ïï— a o: -O ^ .--. :^ O c-w."»^ i a a 3 a . o ;-SJ:0 '•^ ~ "-^ a "' cs a ,f!J o Jo I .:: cs cS^O) . '-H ^'=< ce ce OM es «5 2 <-. cS s; e > O ^-^ a ^ -s .«-.-H . oc5^ S ■oc ® E w a T U' n ^ 0 T! bt es 5 r' 5 ^ ^ ^ „ o " sis -W' ce \. Doi.i.rus. — t'ntaloqur di's Crainim'c.^ dos l.undi's. 181 ''O S ^M S O S g Sa 3 ™ C8 « :" = («" o U. Q aa n t" •z «) a ■* ^ Bu ■:5l d; a CT-i g"?* é S H » „' «i; a cii S. , ^^ - -o ■c-O- ^S^^l-- C<« 3 - ^ :_ 3 — O 3 O O œ -^ e. O . . "O C"^ _S » «0 o! ■*-».^ ri «:ï ■ÎK c (S S;<^4;i= f-3a:o o S-^ 3 te .ÏC-S o a-4) -« a 'r-.j ce p. 0.' -«^ ci 3^ >'C t. - '"^ Si «s ^ e3 t-> _, (y H 3 !« ? 3 M , Ç^, (fl ^ c . _ u » ^ J= ''3 <" sS*f^-t «.al „-, - *i'--S ^ I r; cB -"^ t> 3 •« S- il 3 -^ ■'s co _ ~ «> 3 .Z tH ce - c3 ■SiJ 3 i^ ce M " 5 t.'B co 3 su .3 O CD 5-fS iO ^ -i) a m oJ-3 J, » O a> ■O 3 en m"*' r Ci; — a 2; „ a-B M a 3 S °- = o , 2 ca V vu 13 « STcs 1-1 cp fc, ^ 3 <» a a T3 es O. c c -a a; fl ^ c « 3 .-c w ® -gâ:g|.2fs .s -r - -IJ a t. c :j O Ph lâl ^ » en 0-5 a SCO .4^ -oSa c en o £^ es C ■5 a ■305 ■il o 3 OQ co. -^-xie- -«iîS^ s sC-= P — d = r -i a i-J cS o tS en 'i u a ._• ° -ë 5- - 5i ?:■£ ^ t e« - - (55(55 ^ >. ê~, f-HS> « QÎZ u N 182 \. DoLLiaiS. — ("atalnguc dc- ri ^ es û^t'ér^Ô z o a H S ca g- M - M Cb œ ■73 » c ^ 'S tS c a laiie ts-Uni du et s la p s chau 8S ch nce da n H .« ce c a >i 1, =a rr*. M-^ c3 ca eS-aj »-• < a^ > g ïïi o a O.; OJ I M eu CO cr;_ ~ -0. •Sj-o si ' 03 S " o >< eu - ci s ^ ■:, ^ c 03 ^•:?a "^ - u ^ a o m -w ca_çs_ç«-*co g - S - =s t«!„ =e <" (U .+J S -û s -^ ^ -osa 3 •« o -; 'rl i:e C ai o aj - r^ "^ o „ en -»^ O I ce H :; 3 c CQ ■s'-S^ g - - a; ï -£ a 3 173 CO^ O O =e -3 M g"» S «!•=« .2 -I 3 00:3; cS o<-c'B câ K - -y 'S ci __ 5-5 C3 2 3 o ce c ci' î »5 1?q> ■t>>3 3 ce O _" O i 3 " a— 'S pq ^<; Qj Cl ^ ^-cs^-O é:? cS te •Ph oj« o ftc -M XI g :n o !h rr>-) Cj ^.r>. -M • c og o 1.2 w câ eu ^i .S s ^O •-5 cS •. i. T-l O -1 =4-1 a; OJ ■ji ty; r;», ~4>â a r- (K *s 03 & ■-S es ^ >- o -^ o o d ■o ■a o •>. cS o c cS br î; -0 h4 -- C cS 3 O £ O es ;j ^ 3 I o - =r 5' ; 3 1.^ cS cSSr-, o i: ^ 3 cs •i~§-.d-ë a a es a ca ce . • orï t- e» 3 a> — I O —3 ^- o to ci se ° S =3 '^ . s s *.« es •» '"'■hf.a. bO ■.,> oOco.— ti r =e c3T3 :^^ a ce a s ce i^ es œ" a C a.'S a 3-1 .20 ;2.ï§2 eu s.* a £- eSig o .*J (^ -tJ .-. ,fcj a ce a "."S 3 'c'3 S" ce . es c 1-J 00 - "m o^ an '..i 3 a; ,^ (U CO.— 10 o c 3_; a u cS-C ce T3 a 5; .S 3.; .5 ^ î-' ce.; ce cs en O) . ce c 3C5 c^ 3 — S3JSlë"3 E m S'.ti a a a K' \^^'g ■^ o 13.3 3 OJ'S .-t;.;:^'a--5 S: 60 2 ''J 3 a c ■X. =«=«>'* Q(Hfl^C^cCCO ^ Jh 2 £ \. hoi.i rus. — l'nlnlngue di'X firruuiin^r-^ dos Landes. i8:\ PU 6 k , I— < U 00 > "> 2 ~^ t. o a "- S. -^ p« Im s CD e .£.S £'^ *:* u-f? a o ça a, - t, c P.SU rt g E -<;.s 3 ffl o s 3 = - ^rî^j x — ^-c o ri- S -, = ^ = '^ :;i: d c-s tî o « S o -^ : oj o .2" «4-1 c o «H O D c^ 3 eo efl ^1^ .- w "330 -S -a CJ X ce a— ^4f 1^' J C5 -. s I -. I i; I ' -^ - !- ^ J= — ••— o -=^=2-5 5-=« 1^ .t: MO \flQP C **tC3^ œ pL(pLiacc hJ ci I— < es a •S ca .i-i m o i^ 00 B m « 3 :3 ,—.3 0 33 t. u c .-. es-' r^ o 00 eo ^ . r— 00 •^ f— • ' C .— ■ CD .v; 3 fcH jn =0 o S - - 3 :0 tS^^ ._ 6 X 4' 3 ., ce e ■ M r Q r 3 r 3 =; i >-T3 c es ^^- 3 Cg^.2 3 3^3^'3 •~ . 03 O ^ "3 C !«! tS SiJ 5 < .-c - !j5 ?^ 3 -.^ X s H - H '■^ -^ ^ "o 6C-0 "x - aoSH-OeS — <<-c ,^ _ ^ = =? ^'O = " a t, ts s. < j. a>^ ' t ï 3 ■~ 0) • *• s- X ■ ^ ^ SE h — t- S .- ap- ■* c œ .=33" i- c c ôc J3 c J= " is 18^ .\. DoLLFUS. — Catalogue des Gramrnéea des Landes. o H < Pi a: ■>«; -S =* -3 ' c o -M ce X -3-0 S ~ 3 S cS cS ^ !« aj vS"^ s s œ a A -M . ^ C o ^^ S M 1? =ë >.-^ J o o 'E^ i ^ o f^ • t, _5 CD — ' G, rt 4i 4j ^^ a: ■ X (P cô cj ex g«'3 eTS i _ *^ EÊ *-■ ^^ f-- ^ H 13 o ►a o 3 K -w » ■b > gg ■^ es ïD fl O 00 1) eâ câ « ^ ^ CD cj ra (D s: o §•§33 -^ M „ •-^ m X J-S Sh es bB S> SI 2: o œ X a) X n o 3 C cS ~ 13 en X p^ S - o a^ -ta a o o ta' -Q 5 : c O ■ Ïï-S ^ G ^ :>" a :j — >< --^ ?^ 3 vo 3-^ c3 > ta tS oj • -^ œ X c a o a o *-- s_ 3- eâ œ s f ^ -, 3 î O 3 -73 M ^ 2 ■3 . ci Wt3 £ -*J ^ CJ c; l; ^ 5 3^^ S bt ; t C,2 j £ g ' gO ^ 3" -i2 ^ ^ J« S'a 3j-S .=«^ ^ > - 3 J2 D a ^ 5 X o 3 !- si 3 „ O ^ o 0^ câ ac a « — iS " 3 c P X I -*5 C î-« -T X a 3 3 "^2 T3 -— a ^ c ., = C' 3 M - ca 302 ta -3 - ta ~ , ta 2 a^- >r5 ^■53^3 O oQ ta 'te 3 « -tj 'O 0 03 0) ëS- -^ ci • tS X &^ o ta — ^ cj 3 'S g C "0< X -" >>ï 3' -.= g"- g |. _ S C „"3 - X - i,-3 5-c; = to "caa -rj^iï-rt •ii >— a 5 b ^S 5--- £. ^ - >>=; o -ï x-5 ao O ga- ~^ ca^ =• ; ta --3^ - p o: ^^^^^ c;i-B ta !<; ^ s _ta>;taDc.=* 5,3 3 . 5 a'5 ta'--: o a 02 a 3 S -3 JB r* E B =-1 B a W o X~ œ S a -1 " ci C^ M 3 ; Bm- as S: ii B C a ta '=* «, •(* 5 es a ii = S ;> ci cil-:) J<' ;^ <>< œ a S œt- -H .^ — j^ K^'S 5-3 = ca <^ <; c i; M,' 0 0 o 02 B 3 B a 0--0 te a^ S £^ te 3-3 „ .2-â î; •- -3ja s o ^--H oc --i- -w — - E .s CT< <â " - =^ g 3 :5'a~ = * ~ ^ -^^ ^ -- •' t/3 \ liiii.i.KUS. — fiilnlogue ilfs Uraminôfs des l.nndes. 185 » ■S Ç "< 5 c-o o--:g g •E-ëi^icli| id^ ii^ik^li;^6i^i '-si il 5? .ti - ^ "c-B s I > J ij ^ w 1 00 r « .»^ a> a tf3 T. D o » . 00 n — • C a. Q L., 1753 Vill., 17 iim Lk., !«! Ç5. ôô— _^ .M c , *i t. j=-3 œW ■< = - cS i; ■^'S »- ..^ o o —i en S -^ r "ïj c s &. =i 3 >.r-5 x 1^ r. •5=^ . sis 3 ?! « = i ce z — 5.2 «3 J— o _ o ç> - ^ " ai B-o.iS ^ C5 i2 11^1 '' ' *s mn § ». i. -^ = r ?a ~, «- s ts-' .= i_ "* ;— Cil > ea ^ ^ , r- •y) ^ o ta o 9 o^^ 5 • • a ■ » 00 OO « ^ t.— Il 00 lO - tS :S £ J ri i^ I c , : -; J C3 "^ ^ r, S^ ■"■ 5: "S <= -5^ <9 y. . ^ 5 -j- s ■3 0)' . ai fc^ w ■' -S - o:, c W ci i,-^ c.S « O O >A fâ O eu -w •<- j cS -^ fi 0) o ^ pq mt3 Si X , ■ r^ --< ce ce " ~ -I ^' a — • a r;2 ^ ra CJ 3 i-H 00 0 § fi 1-1 3 a s © s a « ^ u Si a .2 00 (N nH 00 —H t; >• ce-^ c « " S o g M p o ^^ -a y ce —'^ ri o >i a ce StS o es si 2 ce-s afi ta Si ce rt a a ce 3m -—M © © a^ S:g a os 3le-g -t:> © a o © © "^ Ja « ce s « . © o rt 00 cu,^ M o sa , 3 a?5 OQ O (M œ h H u o «a i^-î— fi fi - a -a ^'- -S'© -g 5 o -t^ G-iii o S ;h— - a2 =« jr>c/2 <; p^ lî Ph p © >ri ce J3 \ lliii 1 lis. — ftiialogue des ('•niminrr\ îles t. mules. 187 n ■ 0} " < Cl -i t- >-' ^ ..i ■3=-" '^^ - .5 g f- =- s^—' .^ - « o t. - >— ? - "" 3 .M - 3 -C. c 0 3 . ^ c- v 1 « « 0 u u •n -! u c M < c c ^^ fii (L^ <; ce ce S t»CcS OcC-C es -5 §•" _ C C I - o *^ -3 K -w M)3 o-= t: 55 ^ t._^P3 c es C _ o '. c ï<; t c '"g.- - i ï — S 2.-% Sa:<-c «5 u c n Q -^ t. £1= t C) c/; ce <- c ce c HH ^ ^1 UJbo ; ci ï J: se t- ^ ? o — _t.r;-" W 3 'S M ce «^ c ■§ i £ 2 'îië ■^ ta"" £1 c_- u ce o 00 - c-o X 05 t- rt = £'r^ £ c.:: - ce CO 00 3 ■ 1=" 0-5 ■^ 'T3-'~ m ce = «•> '^ ^ ■? *j jj EC aï = g »^ •" I ..^ ..2'3'S'^ •n s 3 15^ « iiOce £ r o o ce • ao 4. ^- . s. - « C ^ >< rt s - 2 =! " — S =« c î: |S).is o ce taoj: -H > -» o ni = u te olJ ° o M c - *-» o '■^-"".ce i en"" :-3 a 3 33 i^ '" — ce c c «•-; «^ ? -= ce C 3 o; ce a ce TSl-l t. ^ce u: ce -ce q; -Si ~ ce P X c T3 ce o is = I c ;2 '-'a - £ ? §r2:2 — ^ cfl ce i. ce — O O J2« t« 8 OQ ce ce PQ M ce w— ' .2E? - ce _ .w^ î- 2 S? ce ^ ^■3)!"J ta ■5- ri 2 B > ce o •a s fT en a X ce 3 •B 0 a c ce 0 >> en ce C « ce -ce * *.» — ~ -5 'P'*^ X 5X_; .- S 1 CÛ ce 1 ■^■■^ 1 •!,— ' Oi *3 O a 3 -3 œ - 1- j= J-5 M« ce -.s .si (M — - ci Ç X 3 3 C-- o ce tj c - ID T3 *3 -P ce en p œ r ci cj ce ■ 2. o a ce 5^0 «. ç— î ■■2 ci .-r s.^ ? Q.a -^ a a; - a: - ^ - i. ci 1- - =i ce *• rt ce ■=.'2 « ••? = C .2 r 5 d i ci ce j; 00 ■, — 4- & 3. — r- ÈTSq o u 00 JS i~ ce en -t> en OJ :j 3T3 a o; B «"s § 3 "^ ce B -^ ^- ^ 00 ^ 'S a ? gË5lî 'u " ,3K 3 > S <* S J co^.^ - ."? Mi ■S 0 g 3;r ^ m B ce •2 B 8— >. <ï « « s 0 a 8-g"5 = ^ K5 0 S5 J= " ci — SA ce 3 .""S.S-Sce SS.2=t is oc 3 3 ej en i:> •^.2 i- £— ci — -Ô 'i,ccScu c HH U <; 188 G. GouRY et J. Guignon. — Insectes parasites des Cislinées. INSECTES PARASITES DES CISTINÉES (/)» <;\\ III. — G.VKi'ocoRLs VAiîius Fab. — 8nr Hcliaiithcinuin, d'apiès Mac- i|iiati. D(;ssiis pres(jiie glabre. Têle presque .sans rebord, engagée jusqu'aux yeux dans le pronotum. Antennes de 5 articles insérées sur un tubercule près (lu bord interne du repli des joues; les trois premiers articles roses ou jau- nâtres, le 2" de moitié plus long que le 3^ Rostre de 4 articles. Pronotum ayani les angles latéraux obtus et le iioi'd postérieur noir plus large que la base du scutellum. Celui-ci sinué vers ses Irois seplièmes avec deux lunules lilanclies, basilaii'cs. Ventre dépourvu de sillon longitudinal médian. Ti'anche abdominale à fond pâle entrecoupé de noir. Mésosteriium portant une ligne élevée. — 10-12 "/"\ — Provence. CXIX. — Anomaloptera hei.ianthemi Pénis. — • Insecte biun noir. Tête triangulaire, à rostre plus long que les pattes postérieures. Antennes à piemier article plus long que la tête, 2" et 3' blanchâtres, le dernier jamais l'enflé. Yeux sessiles; ocelles bien développés. Abdomen parallèle, largement débordé par les élytres gi'is blanc, très forlemeni ponctués et à nervures saillniiles. Sulures venti-ales prolongées jusqu'aux bords latéraux. Membrane non distincte de la corie. — 2-3 "/'". — Landes. — Perris, espèce corlicicole. — Sur Hel. gutlatum d'après Fieber 'ïïemiptera, p. 204). GXX. — Trvpezonotus arenarius L. — Insecte noir. Tête plus large que longue, non dépassée par le 1" aiticle des antennes. Celles-ci glabres à la base, noires avec le 1" article, jaunes chez le cf. Yeux sessiles, ocelles bien développés. Pronotum à bords latéraux en lame tranchante, finement liséré de jaune et offrant, en arrière, une large bande jaunâtre ponctuée de noir. Membrane foncée à nervures blanchâtres. Cories jaunàlres ponctuées de noir et offrant une grosse tache noire à l'angle interne. Pattes en partie jaunes; fémurs antérieurs très renflés, armés d'une forte dent et de plusieurs autres plus petites, en dessous. — 4-3 "/"'. — Partout. — Sur Heliant. vulgare d'après Macquart. CXXI. — NoTOCHiLUS contractus H. S. — Insecte noir à corps convexe en dessous. Tête calleuse, réirécie en arrière, non enfoncée jusqu'aux yeux dans le pronotum. Yeux arrondis, de dimensions ordinaires. Premier article lies antenne? égalant environ les trois quarts du deuxième. Pronotum à bords latéraux simples, finement bordés de jaune brunâtre en arrière et offrant, immédiatement après le milieu de ses côtés laléraux, une tache claire. Cories jaunâtres, brunes en arrière, avec une tache latérale posiérieure. blanchâtre. Membrane bien développée. Tibias et tarses roussâtres. — 3-4 "Z". — Août- avril. — Sur Helianthemum d'après Alacquart. CXXII. — DiCTYONOTA STP.iniNoçERA Ficb. — Insecte noir à corps non arrondi en arrière. Tête courte. Antennes courtes, épaisses, noires, à der- nier article placé dans l'axe de l'avant-dernier. Pronotum blanchâtre sur les côtés, à prolongement postérieur aigu. Elytres blanchâtres réticulés de noir. Pronotum et élytres non transparents. Tibias jaunâtres. — 4 "/". ^ Toute la France. — Sur Helianthemum d'après Macquart. CXXIII. — TiNiCEPiiALUs HORTULANUS Mey. — Corps oblong, tête penlago- nale. yeux saillants. Tète, pronotum, écusson, antennes, paltes e| derniers segmenfs allant du vert clair au vert jaunâlre, pareil chez les deux sexes. Milieu du pirmotuni e| écusson avec des raies blanches. Inf'''i-ieur des cuisses mar(]ué senlcnienl de pelils points brnnâlres. l'ande médiane, bdiduie, la corie, nervures et clavus ordinairement blanchâties. — 3-4 '"/"'. Sur Ilelinnt. vulgare d'après Kaltenbach. G. GouRY et J. GuiGNOiN. — Insectes parasites de^ Cistinées. 189 CXXIV. — \iiiis iiELiANTHEMi Ferr. — d". Coips ovale ohlong. voit clair, iiuii |iiiIv('tiiIciiI, |i1iis Iniwr siif li' dos ot sur ji's (larics. AiiIi'Iiih's plus roiirlfs i|iii> If ciiriis. I!n>li(' ,illcii;ii;iiil hiijuirilufi' îles |i;ilt(>s posIériiMircs. Coii cl aviiiit-clci'iiicr M'pifnenl de l'abduinuri iiiiiciuiiés df (■liaiin»' rùlé. C.oiiiiiuli's vert noir égalant à |)eine la iimilié des fémurs antérieurs; queue ciiuile, jaune, plus large il la base atteignant seiileineni li> quart des rornirules. Q ailée. Tète et Idltes du tlmiax noirs, (liiu vei I niucmné di' eliaijue côté où il porte une laelie \i'it rnticé. Vnlcniics étfalanl h-s 3/1 du curps : articles 3 à l'y |)ùles, foncés ù l'eNlrénulé, le 3' égalanl rn loni,nieur les ."i" et C," réunis. P;ittes claires, fémurs et tibias itruns à l'extrémité. — .^iir IIiIkih- tiicmum vuhiare. — Fontainebleau? CXXV. — .\pnis CISTI Licht. - espèce inédilc, d apiTs i.ichtensleiii; vivrait sur les t'Uttus. \ retrouver et tncore à décrire. Serait-ce la même que .1. Iteliimthemi Ferrari? C.XXVI. — Psvi.i.iiiE...? -- Sur Cislus tadanijents dont les feuilles son! » ci'ispées, bord roulé m arrière ». — Tavares. — In Synopsis des Zoocé- cidies, Kieffer, p. 294. CXXVII. — NK\v,sTE\i)U FF.occos.A. — De Geer. — Cet in.secte réuni aidre- fois par Signorel fCoclieiiilles, p. 42D) ;\ Orthezia urtirm L., en a été séparé par Newstead (Coccida' of tlie IJril. Isles, p. 242). ^fous empruntons à ce dernier auteur la description de la larve. I^we. — .\prés traitement pni' la potasse, la larve se présente sous la forme d'un ovale court plus ou moins atténué m arriére. I,a surface glandu- leuse forme des bandes transverses jilus larges sur les espaces céphalique el Ihoracique. plus étroites sui' les segments abiiominaux. Poils glamliféres ressemblant à ceux de la Q adulte. Rostre bi-arliculé. h extrémité s'avancanl au delà de l'instM-fion des pattes postérieures. Antennes coudées, longues, rdbustes éparsement r^piiicuses et composées de i articles dont le 4°. presque aussi long que les trois antn'S réunis, est armé à l'exliéiuilé d'une épine longue et fine. Pattes longues, robustes et éparsemeni épineuses; article fibio-tar.sal obsolète; crochets avec une paire d'épines cnurtes et fuies h la base. Yeux placés prés de l'anlenne et relativement petits. Orifice anal avec () poils épineux, coui'ls et fins. I^fnt pnrfnil. — cf. Mionijé. fiirlemcnl farinrux. surlnul sur les bords des segments abdominaux, .laune brunàtr-e. Tète pubrscenli'. Yeux noirs i\ facettes multiples. Antennes filiformes. 1res longues, pubescentes, de 9 articles : les deux premiers très courts, les articles de 4 ;\ 8 presque égaux entre eux, le 9° plus petit. Thorax très long, piibesrent, avec le bord des parties chilineuses brim foncé. Pattes longues, pidiescentes. brun foncé: tarses égalant environ la moitié du tibia e| Irrminé par un loni; crochet. Ailes l'elativemenl larges, faiblement hyalines, paraissant réticulées par (ransparence. Abdomen légèiemenl élargi an milieu, pubescent, ayant une ligne de poils sui' l'haque segment et un faisceau de poils longs, hyalins, fragiles sur l'avanl-dcinier. \ppareil sexuel considérable, large, orcupanf le ^' de l'abdomen. Q. \ptère. en ovale allongé arrondi en arriér'e. Toips d pattes jairrràtre pftle fonçant avec l'Age. Dernier segment abdominal portant im lai-ge anneau irénito-anal avec six poils. Tout le dessrrs du corps recorrvert d'rrn revGtemenI calcaire lamellerrx. d'rrn blanc pur. Plaque frontale obtusément angrrleuse; lamelles Ilinraciques arr nombr-e de quatre, larges, plates, quf'lquefois la 'r' plus longrre, plus étruite. détachée des airlres et r'ecour-béc rw arriére. I.a maliér-e lamelleirse recoirvrant l'abdomen s'allonge ,'i mesure qrre s'aerr-oît le ventre de la o fécondée et forme une espèce de sac qui conlirnt les orifs 19(1 G. CiOURY et J. GuiGNON. — Insectes parasites des CisUnées. niôlés i'i iiii lin duvet : plus tard, les jeunes y restent jusqu'à ce (ju'ils soient rcvèhis iMi\-mèmes d'une sécnMion calcaii'e assez nbondante pour leur servir d'jibri. \nlrnnes épineuses plus ou moins gcniculées, de 8 articles : le l" cl le T plus l.irges, les 3 suivants plus petits, le dernier allongé. Yeux noirs, pl.icé.s près de l'antenne. Pattes longues et assez robustes, fortement épi- neuses; crdchcl court numi de deux fines épines à la base. Sur dilîr'i'entcs plantes; sur Helianthemum, d'après Newstead {Joco sup. cit.). — Presque toute l'Europe. CXXVIII. — Lecaniodiaspis Sardoa. — Les coques de cette espèce, ova- laires et l'ccouvertes d'une pellicule d'un aspect feutré, sont d'un jaune giisàlre et présentent sur la ligne médiane quelques tubercules el une ouver- ture vers l'extrémité anaJe. D'autres coques plus petites, plus étroites et d'un beau blanc un peu nacré semblent contenir les cf qui sont encore inconnus. Ces roques sont, au mois de mai, pleines d'œufs ovalaires arrondis, d'un rouge clair. La Q, d'un jaune lirant sui' le rouge, possède des membres à l'état de larve : le rostre ou menton, sous cette forme est très court et très large, les antennes comptent six articles. A l'état parfait, celle Q est apode; les antennes courtes et épaisses comptent 9 articles : le 1" court, le 2° et le 3° plus longs; tous ces articles vont en diminunni jusqu'au dernier qui est petit et présente .') h 6 poils : le 1' et le H" n'en nffi-ent qu'un, les autres sont glabres. En Sardaigne, oti il a été découvert par M. Targioni-Tozetti; dans le midi de la France, à ]\binfpellier et à Rauyuls-sur-Mer d'où pniviennent les exenqilaires qui nous ont été gracieusement envoyés par M. Marchai. r.XXIX. — Lecaniodiaspis... ? sp. — Dans leurs « Recherches cécidolo- giques sur Cislus albidiis et Cisius salvifolius ». MM. Vayssièi-e et Gerber signalent une cécidie occasionnée sur la tige de Ci.ff. xalvirrfnlivs par un coccide encore indéterminé et que M. le docteur Guercini. de Florence, auquel ils soumirent une Q, leur a indiqué comme pouvant être « celle d'un Lecaniodiaspis, voisin du liCcaniodiaspis Sardoa ». — Cette cécidie consisl(^ en une incurvation plus ou moins prononcée de la tige qui va. quelquefois, jusqu'à représenter une boucle complète {Inc. cit.. p. 40). CXXX. — LrzuLASi'is luzul.e Duf. — cf. 1" stade. Se présente sous la forme d'un petit sac allongé, à côtés parallèles, blanc vitreux, demi opaque. 2' stade précédant immédiatement la transformation : atlongé, à côtés parallèles et à extrémités également arrondies, légèrement pincé aux seg- ments à l'endroit des stigmates. Jaune ou gris jainiàtre avec deux larges bandes sous-dorsales rouge cramoisi faites de taches ou de points plus ou moins confluents et interrompues, par places, par des bandes transversales de la couleur du fond. Antennes de 6 articles dont le 3' plus long. Etat parfait. — Insecte ailé, rouge corail ou rouge foncé : plaques thora- ciques rouge cr-amoisi. Tête un peu cordiforme avec quelques poils courts au sommet du front. Yeux et ocelles noirs. Antennes de 10 articles entière- ment garnies de poils courts et fins. Thorax avec quelques poils fins. Ailes étroites, presque une fois plus longues que le corps; nervuie costale et surface de l'aile rougeâtres. Pattes rouge pâle, plulùt minces, couvertes de poils fins et armées, à l'extrémité (h\ tibia, d'un pnil plus long ressemblant à une épine. Segments abdominaux portant un rang de poils, les 3 derniers ayant, en outre, un tubercule isolé, sur le bord. Style — étui génital — court, plat et obtus à l'exlrémité. — 1 "/"". o. Stade précédant immédiatemeid l'accouplement : allongée, à côtés liarallèles el à extrémités arrondies, -faune orange plus nu mnins foncé avec r.. r.diiiY cl .T. riiiifiNON. — insectes parasites des Cislinées. Ifll doux larges bandos soiis-dnrsalcs rarmirn^es failos do fâches ou de points plus ou moins ronflin'nls i'| plus ou moins inlorrompues à la jondiim des se^jiiif'nls. Veux iinjiw, pl.-nrs ^iir li'< fùli's. ViiIimuhs de i; .nijclcs ilunf le ."{" plus loiii,'. Etnt ]iitrj(iil. — Vpl^i'c ,illiiii,L,'(''(': cdiiis à cùir-^ |i.ii;ilir'l('s, rnicnirnl lnn'df^s de poils cniiris el fi derme ('oiivi'rl de uomiir-cusi's filirivs en f^rme de mame- lons obtus surmontf^s d'un poil court. Se dislingue par la longueur de la portion c(^phalir|ue. Sui'monlnnt l'insertion des antennes. Celles-ci longues, rompos<''es de 8 articles dunt jr :V\ le 4' et le 5° plus longs que les autres. Rostre court, jilacé entre les pattes antérieures. Pattes ayant les tibias filus longs que les tarses. À l'état larvaire et à l'étal parfait, ces insectes ne mesurant guère qu'un millimétré de longueur sont invisibles sur la feuille. Après l'accouplement, la Ç) sécrète un sac blanc formé d'une pellicule tiés mince rempli d'oMifs rongi> pAle. Elle s'offre alors sous l'appai'cnce d'un corps blanchAlrc de .'i-fi ■"/'" de longueui" sur t '"/"' de largcui quolipiofois en nimdirc ol alors placés A la lile, mais le plus souvent isolés. Les g sont alors très faciles à aper- cevoir malgré leui- iielitesse, mais il est trop tard pour les étudier. — En juin. — Midi: à Clamart f.Signoi'el). — Sur l.vzvJa et UcJxmnthomvm rtilfinrr. d'après Newstead, p. 2fi. CXXXI. - — I.EPrnosAPiiKS i'i.mi C. {Miililnpsis jinmnrum). — Ce coccide très répandu et s'altaquani à \me foule de piaules différentes est. facile à reconnaître h sa foi-mo semblable à celle d'une pelile coquille de moule. « On trouve, en hiver, sons Ions les boucliers de l'année prée(''denle, une grande (|nnnliié d'oMifs d'nii Knitre un |ien Inucé ipii éclo.sent vers le mois d'avril. » L'embryon, à sa naissance, es! ovale, allongé, présenianl h chaque seg- mentation, une épine, ù l'extrémité abdominali> deux longues soies et. de chaque c(Mé, deux lobes. Sur le bord céplialique qui est un peu concave, on voit, six poils. Ces antennes sont assez longues, formées de fi articles. >' La Q est d'im blanc jaunâtre, étroite en avant, deux fois plus large en arrière, fortement se;j;mentée: chaque segment forme, de chaque côté, deux lobes avec 2 ou 3 fortes épines: le bord du segment anal pi'ésente au milieu deux lobes ti'ifoliés, de chaque c,(Mé nne très pelil el. enlie eux. des épines: au delh. entre les plaques des filières et le bord, des filières isolées et i-.S épines plus fortes sur les cAtés. Nous ne connaissons pas le bouclier ni l'insecte cf.» (V. Signoret-Cochenille, p. I'i2-li3.) Nous avons souvent rencontré le bouclier de cet insecte siu' les liges (]'I!rl. vnlqnrn. dans la foiêt de Foidainebleau. CXXXII. — Co\T\Rixi\ iiF.r,i\NTllKMl ïïai'dv. — Crrirlir'. Inrr,' ri viimplir. — La cécidie consiste dans la défoi'mation d'une pousse dont les feuilles déformées forment une aculomération ovoïdale IF. d. J. N.. XXI. p. tS8V — .luillet. Larves peliles. orange clair avec le ceuhr plus obsiui'. faiblemeid tron- quées et i luberculées en arrière. Exirémité antérieure atténuée, portant une paire d'antennes sélacées et une tache sombre: spatule testacée (n Irxfn- rrmif; rlafifirrlike Ilnr nn tlir hrrnst. ITardv). Quelques poils épars sur les segmeuls: l'apical en l'omplant ." ou fi. Vers la mi-iiiillel. ou Irouve ces larves en gi'and nombre fi la base des feuilles: c'esl à leuis piqûres qu'est due la déformation di's pousses (VlîcUnnlhrmnw vvlqnrr. La nymphose n tien sur place. Insnrtr parfait. — Petit, ocracé : face jaune avec les yeux 11 nus. antennes jaunes, de f 'i articles, pédicellées. subcylindriques au sommet, amincies à •192 G. GouRY et J. Guignon. — Inspctes parasites des Cistinées. la base, ornées de longs poils bi-veiiicillés; I" et 2" articles plus ronrts, !o (iornier ,-illong^, plus (Mroit quo los nnlros. Thorax jnunAtre ornô de lignes ei d'iildiiics bnins: énissoii ronloiii- rhair. Ailes mérliorres, blanc jannfltre, oriif^es de lâches grisâtres forninnl bandelettes, re\trémit(^ de ces bnndeletlcs formant 7 taches marginales; nei-vnres pâles, angles de In nervure fourchue subaigus. Tlalanciers blancs, pattes jaunes. CXXXTII. — CÉciDOMYTNE...? — On lui affribue « les bourgeons floiaux fortement velus » d'après Darboux-Houard. — Sur Cistvs hirsiihis. CXXXIV. — Phytopttis Rosalia Nal. — - Pousse déformée et changée en une agglomération de feuilles et de rameaux, couverts d'une piibescence anormale ». — Kieffer, Zoncécidies, p. ^^i. Sur Cistvs hirsvfvs, Nclinnfhnnvm. mmifnnvm, 11. riiJfinrr] Fvmavn pm- rvmbetTS. CXXXV. — PiiYTOPTinK...? — Produisant « un erinenm hlnnc ou l'osc sur les deux faces du limbe ". — Kieffor. Zoncécidies, p. 2!t'i . Sur Cistns salvispfnJirts. G. GOI'RY et J. GUTCNON. -5— o<>c=-^^ NOTES SPECIALES ET LOCALES Sur les Rentiles de Provence. — En réponse aux diverses notr-s piihlires dans la Frin'lîr dru J. N., par M. Mourene, voici quelques petites observations sur les reptiles de Provence. La tortue Chrione imhr-icnfn trouvée accidentellement dans la rade de Marseille, a dû s'échapper sûrement des mains d'un voyaeieur venant de l'Orient, il faut donc l'éliminer de la faune provençale. La tortue verte Chelnvin riridis n'a iamais été sîscnalée sur les côtes occiden- tales méditerranéennes, soit en Italie, en France et en Espa^rne: en Algérie également. M. Doumergue ne la signale nas dans son En.^r/j avr In fmivr rrpéto- Inqiqvr dr VOrnvie, 1901. Je l'ai trouvée à Dierba (sud tunisien), on la rencontre également dans les golfes de Sfax, Oab^s, Zarsis et sûrement sur la côte tripo- litaine. Elle v est bien moins commune que la C . raovmia sans cependant être bi^n rare. Sa carapace est verdâtre. ainsi nue la tête: la machine inférieure est très nettement dentelée : les Arabes l'appellent Boti-èo^a. Elle est la plus commune sur toute la côte tunisienne: c'est celle nu»; l'on apporte souvent aux marchés de toutes les villes maritimes: elle est comestible. La tortue luth est assez rare: l'année passée il en a été pris une dans In srolfe de Tunis, près les îles Zambra, nui était très grande et d'une réelln beaiité. J'ai trouvé le Bnwhivalnr l'fjtinia. dont parle M. Mourgue. à AUnvrli, banlieue de Marseille, en 1S77-78. Le Vflndytrs piinrfaiv^. dans le iardin du Pharq. à l'entrée du nort de Marseille et h la mêmf^ énonue ! J'ai découvert pour La première fois le Phyllndortyl}!!; riirnnriia, dans la petite îln des Pendus. pr''_-s d'Endoume, i-ade de Marseille, il n'était alors connu que dans la, petite île de Tinetto, dans^lo golfe la Spezzia (Italie) ainsi nu'en Sardaigne (Voir le BiiUrt?» de In Snriéff d'T^fiidr drs xdrvrrs rinfiirrUrs dr MnrariJIr, 1878)- Le Pxiimmndrovnix hispnvirns était assez commun v^rs la même époque d.ans^les sablières de Mazareues et Montredon. environs de Marseille: on v trouvait éga- li'inent la variété gi'ise P. nnrrriin. .Te l'ai rencontré aussi dans le vallon de Raiul- Fons. près Gémenos. Je ne crois pas que le Biifo riridis se trouve en France. même_ dans le Midi. J'en avais rapporté de Tunisie en IRSO quelques-uns, et ie les avais mis da'-'S ma petite propriété à Endoume. Marseille, mais ils ont dû mourir par le froid, car je ne les ai jamais plus rencontrés. Le Biifo -l'i'rid-ix est donc remplacé en Provence par le 7?. rnlawiin que j'ai rencontré h. Allauch, crlui-ci n'existe pas en Tunisie. Tnnis. Marins Blanc. Noies npéciaies el locales. 193 Aux Jeunes! Indications pratiques pour le mois de Juillet. Acer campestre. — Ciienillu vert blancliàtru, jaiiuâtro un arrii-ii-, ii U'ii; <:l bord de i'écussou noirs; cltrysalide outre fciiilIcK loulées un tubu. = Acalla liastiaïKi L. Alnus glutinosa. — Larve verte a quatre rangées de verruqueux blanchâtres, à tète jauuu et yeux noirs; d'abord suus une fi^uille, puis eu rouge les bords. = A'ematus Inlinealiis Klug. (Hyni.). Arunilo Plirayniiles. — ISur racines iuuuurgées, en eau caliue, coques parcheminées contenant la nymphe do = Jlniiiicia cnissipin F. (Col.). Calamintha Clinopodium. — Chenille verte à verruqueiix plus clairs, à tête et éousson d'un vert très clair. = Eulia politaua Hw. (l" génération). Cerasus vulgaris. — Larve très renflée en avant, d'un noir luisant, gluante; sur feuilles rongées-ràclées à la surface seulement. = Eriocaïa- poïdes limuciiKi lietz (Hym.). Corylus Avellana. — Chenille d'un vert brunâtre, à tête plus pâle, à écussou avec une raie noire sur les côtés et des points noirs en arrière; dans fouilles contournées. = Pandeinis cinylana F. {V gé- nération). Fagus silvatica. — Chenille d'un vert clair, à tète jaune de miel, à écusson vert avec une tache noire de chaque côté; entre feuilles accolées. = Acalla spon^iina F. Fesluca ovina. — Coccide revêtu d'une masse cotonneuse blanche, rayonnante sur les contours et atteignant jusqu'à 10 millimètres de diamètre; sur la face supérieure des feuilles. = Q Eriupclli.< Liclitiiis- ttiiiii Signoret. Lonicera Xylosleum. — Chenille d'un jaune terne, à plusieurs rangées de points noirs; à tête et écusson d'un noir luisant; dans tnile enveloppante parmi les rameaux. = ï puiiaini nlii luyiialellus Hb. Id. Puceron aptère vert blauchàtre, à cornicules renflés et d'un brun foncé; queue brune; — ■ ailé noir à abdomen vert; — sur fleurs, feuilles florales crispées et roulées par en dessous. = Hyadaphis xylostei Schrk. Id. Puceron aptère vert jaunâtre lisse; — ailé verdâtre à oorniculcs minces et jaunâtres, à queue brune; dans feuilles enroulées par en dessous. = Siphocoryni' loni- cerœ Sieb. Id. Puceron jaunâtre, très lanugineux en arrière, dans feuilles crispées-roulécs par en dessons. = Peinphiijus TyloKlei De Geer. Phyleiuna spicalum. — Larve, nymphe et imago d'un insecte dont la présence a produit un gros i-enflemenfe de la fleur qui reste fermée. = Miarus rampanultr. L. (Col.). Polygonatum niultiilorum. — Larve d'un gris bleuâtre mat, à tête noire et à premiers segments crêtés-crénelés transversale- ment; ronge la feuille sur le côté du limbe. = Phymaior.cra ntcrrima Klug. (Hym.). Prunus spinosa. — Chenille fusiforme d'un jaune clair à large dorsale verte; tète blanc jaunâtre à verfcex finement fendu d'une raie rougeâtre; sous toile en petite société, parmi les rameaux. = S'wninriierdamia combitirlla Hb. Td. Chenille d'un brun d'ocro à longitudinales plus foncées, à tête d'un brun clair plus foncé sur les côtés; sur feuilles i dans une toile légère. = Swamm/rdam In rofirlhi Hb. Id. Chenille jaune vif à latérales brun rouge, tête brun jaunâtre, noiie sur les côtés. = Sirnmwerdnmia pyrdla Villers. Salix (divers). — Larve d'un vert foncé, d'un rouge orangé en avant et en arrière, à six rangées longitudinales de verruqueux noirs: tête noire. = Pteronus x'ih'cia L. (Hym.). Sambucus (divers). — Larve brun cendré, à deux latérales d'un gris plus foncé (sur leur liseré inférieur de petits points noirs); tête blanc jaunâtre à vertex largement fendu de noir; yeux noirs. = Mnrrophya alhi- cinctd Schrk (Hym.). Schœnus nigricans. — Chenille d'un vert blanchâtre, à tête noirâtre, à écusson et ligne dorsale gris foncé: entre les épillets agglomérés. = Glyphipteryx Fischerif.hla 7i. 19'i Notes spéciales el locales. Sedum (divers). — Chenille blanchâtre, jaune en arrière, avec séries de deux grosses taches noires sur chaque segment; tète jaune; écusson à deux petites taches noires; — en société sous toile commune. = Y ponomcnta vif/intipunc talus lletz. Solanum Dulcamara. — Larve hexapode, blanche, à tête brunâtre, parmi les anthères. = Fria dulcamara. L. (Col.). Id. Larve apode, dans fleur renflée et ne s'ouvrant pas. = Gontarinia solani Riibs. (Dipt.). J. G Au jour le jour : Serpents et lézards. — L'historiette que nous compte M. H. Barbier est parti- culièrement intéressante en ce qu'elle nous fait pénétrer dans la vie intime de certains animaux, sur laquelle nous sommes ordinairement d'une ignorance trop grande (cette ignorance ne s'applique-t-elle pas d'ailleurs d'une manière générale plus ou moins à tous ces animaux!). Ce Dombinator pachypus qui se défend de ses pieds, de son venin, pour ensuite forcer la couleuvre à l'expulser encore vivant, et très vivanf, fournit un exemple singulièrement instructif des rapports entre animaux. La fuite rapide de cet expulsé i/i extremis m'a remis en mémoire le petit fait suivant : Sur le bord d'une route, en Algérie, je vois un aloès dont la hampe florale a été coupée; le tronçon qui reste est surmonté d'un objet dont la couleur verte s'harmonise très bien avec celle du végétal; à la base, quelques anneaux superposés entourent une sorte de cône allongé, un peu aplati, qui se dresse verticalement. Cet objet, complètement immobile comme le reste de la plante, pouvait donner l'idée de quelque bourgeonnement accidentel, étrange dans sa forme; je me penche pour l'examineri de plus près; en un clin d'ceil, l'objet a dis- paru, se résolvant, — à droite, en un reptile qui fuit et disparaît, — à gauche, en un lézard qui fuit et disparaît avec une agilité peu en rapport avec l'extrémité où il se trouvait. J'avais dérangé le reptile dans les préparatifs de son déjeuner. W. G. Oïdium du chêne. — Hélas ! l'Oïdium du chêne a refait son apparition cette année dans notre belle forêt de Lyons. — Dès les premiers jours de juin, beau- coup de jeunes pousses étaient déjà couvertes de pulvérulence blanche. A. D. Phylloperta horticola. — Ce petit hanneton, toujours commun, mais que je n'avais pas encore noté comme particulièrement fréquent chez nous, a été cette année-ci d'une abondance extraordinaire. Il couvrait, au commencement du mois, les pelouses de Lyons-la-Forêt; en quelques minutes j'ai pu, au fauchoir, en recueillir des milliers. Lyons-la-Forêt (Eure). A. D. Une nouvelle Revue d'Ornithologie. — Nous avons le plaisir d'annoncer à nos lecteurs la fondation, à Paris, d'une revue spécialement consacrée à l'étude des oiseaux, sous le titre de Revue frtmçaise d'Ornitholor/ie. — Elle a trouvé le meilleur accueil chez nos Ornithologistes et servira de lien entre ceux-ci et les spécialistes de l'étranger. Le directeur de la revue est M. L. Denise, 14, rue Antoine-Roucher, à Paris. Congrès Préhistorique. — La f)" session du Congrès Préhistorique de France doit se tenir à Beau vais, du 26 au 31 juillet 1909, sous la présidence du D'' Th. Bau- don. Toutes communications ou demandes de renseignements doivent être adressées à M. le D'' Marcel Baudouin, secrétaire général du Comité, 21, rue Linné, Paris. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthiir, Rennes— Paris (1911-il!l) PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES PUBLIK8 DANS LA IV' SÂBIB DK LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (1' Novembre 1900 — 1- Novembre 1907) (Suilo Laukau (A.)- — Note sur la Auu- niarilinii! du littoral français de la iiut du Murd Ui • 117, MB), 1 fig. — Id. BofLY UK Lk.sdaix (u" 419). Lamaulièke (L. Génkau de). — Sur lea envi-loppes florales de quelques Anémones (u" 3U1), avi'c- 1 iilaiiche. /îu.iriéi?o 50 centimes IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PARIS Rue Rossini, 3 (9' Arr.). 1 900 LIVRES NOUYEADX PUBLIÉS EN LANGDE FRANÇAISE Bardet (G.). — Notions d'hydrologie moderne (avec préface de Albert Kobin), in-18, vi-223 p. — Paris, Doin. Cajal (S. Raraon). — Histologie du système nerveux de l'homme et des ver- tébrés (traduit par L. Azoulay), t. I, gr. in-8°, xiv-986 p. et 443 fig. — Paris, Maluine. — Les deux vol., 50 fr. Chapelle (J.) et J. Ruby. — La lutte contre la mouche de l'Olive, in-8°, 20 p. — Paris, imp. Nationale (Ministère de l'Agriculture). Chollet, Dayot, Neuville, Schalck de la Faveeie, Behring. — Les Animaux dans la légende, dans la science, dans l'art, dans le travail, 1" livraison. — Paris, Bong. CouRTY (G.). — Notions de géologie générale, in-8'\ 16 p. — Paris, Schleicher. Fèvre (J.) et H. Hausek. — Régions et pays de France, (avec 147 cartes et grav.), in-8°, li-520 p. — Paris, Alcan. — 7 fr. FoËx (Et.). — Note sur Oïdiopsis taurica Salmon, in-S", 12 p. et 5 pi. — Montpellier, Coulet. HÉRUBEL (M. -A.). — La pêche frfl,nçaise à la fin 1908, in-4°, 28 p., avec grav. et tableau. — Ligue marit., 39, boulev. des Capucines. — 1 fr. HiTiER (H.). — Les céréales : avoine et orge, in-16, 168 p. — Paris, Masson et Gauthier-Villars. Pantel (,Q.-C.). — Orographie des Cévennes, in-8", 16 p. i — Meude, Planchon. ViDLON (H.). — Bovidés bretons, in-18, III-89 p. et grav. — Paris, Amat. \\'eiss (G.).' — Physiologie générale du travail musculaire et de la chaleur animale, in-8°, xi-267 p. — Paris, Masson. Recherches zoologiques pour servir à l'histoire de la faune de l'Amérique cen- trale et du Mexique. Etudes sur les Reptiles. Gr. in-4°, xiv p., 933-1012, avec carte et atlas (Mission scientif. au Mexique). EN VENTE BIBLIOTHÈQUE ENTOMOLOGIQUE DE M. Ad. WARNIER CATALOGUE SUR DEMANDE Librairie L. MIGHAUD, 19, rue du Cadran-Saint-Pierre. Reims. ANIMAUX DE NOS PAYS (.\nin)aiix domesliques et sauvages, ami.s et ennemis). Dictioniiatie pratique, par Henri Coupin, docteur es sciences, lauréat de l'Institut. Un volume in-18, 500 pages. 660 gravures et 46 tableaux (Librairie Armand CoLin, rue de Mézières, 5, Paiws), relié toile, tranches rouges 6 fr. A VE N D R E Par feuilles séparées (quelques luuiilles sont déjà vendues) UNE COLLECTION DE COLÉOPTÈRES D'EUROPE ET CIRCA Comprenant environ 9,000 espèces en variétés i;t 53,000 exemplaires, en très bon état de conservation. Adresser les offres à M. Louis OAVOY, S bis, rue de la Préfecture, à Carcassonne (Aude) l"' Août 1909 — IV' Série, 39' Année N» 466 cr. Ca ^Feuille Des Jeunes Naturalistes NOTE SUR LE GISEMENT DU VOUAST, PRÈS MONTJAVOULT (Oise) (Fin) LlIrtiARV NEW V«»HK botanical Faune de la couche à Hélix. Celle couclio csl |iarliciilirii'iiiriil iiil.'irss;iiili' à cause des iioiiihicuses fiillilfs IKMlM'Ilcs qui s'\ I l'iicniili-i'iil. Aui-lllli' ilrs csprci'S (|ll(' Ji' \ais diMM'ilO ii'i'sl \isilili' à I d'il MU iiuaiid nti cxaiiiiiii' le ralcairc faiinriix <|iii la (•(iiiiiiosc. Ce n'esl qu'en lavaiil île graiidi'S i|iianlih''s de rc cahaiir i|ii'(iii aiiivr à dt'-gagcr les fos>;il('s (|iii smiiagciil. Gknhk VOUASTIA /(. cj. Coquille pclile, iihlunguc, iiii|Mi loivc, à >|iii(' cuiiique. Ouverture grande, i>\al(', arrondie en avant, rétreeii' el ani,'uleiise en ari-ière. IV-rislonn; con- tinu; labi-e mince, recliligne, (d)li(|UO, à hoids liés légèienu'nt dilatés; Ijuid columellaire dicit diiiui' ohliiiuenienl. Type : Vouaslia tniiims \(ll \STI\ MUIA.NS 11. .S|i. (pi. I\, lig. 3-5). CiKluille petite, à le.sl brillant, foiiué de cinq tours convexes, ornés de lujnilireuses stries d'aocroissenuMit tantôt ti'ès saillantes et siimilant des côtes lanielleuses. tanlùl à peine visibles. Les tours croissent ra|iideinenl; les trois premiers sont plus lai-gos (pie hauts, dans les deux derniers, au contraire, la liaiileiir l'emporte sur la largeur; le dernier tour occupe les trois quaits de la hauteur totale de la c()(juill('. Les sutures sont enfoncées par suite du léger bourielet ipie forme la partie postérieure des tours: ce bourrelel se di'taclie et vient siiiplomlier le tour préci''deiil. L'ouverture, très grande, occupe la moitié de la bailleur totale de la coquille; elle est laige et arrondie en avant, elle se i-éirécit rapidement en arrière pour si' terminer en angle aigu. La columelle est droite, oblique, son bord, légèrement éversé, est un peu épaissi. Le labre est mince, oblique; à l'angle posléi'ieui' de l'ouverture, le périslome, épaissi, forme une .sorte de callosité. Le long de la columelle exish' une fente longitutlinale, (pii simule un faux ombilic, et sur laipielle vieuiieiil se réllécliir les stries d'accroissement. laïuel funiiu l'J6 J. Raspail. — Sur le gisemenl du Vouast, près MontjavouU (Oise). Dimeit'iium. — Longueur totale, 3 ""/"" 8. Diamètre du deniier tour, 1 "/"" 5. Angle spiral, 45". llii})porl\ cl liijfércnci's. — Le VanasUa miraus ne peut être comparé à aucune espèce du bassin parisien. Assez commun dans la ciMnlie à lli'lix. (Idllcctinns Daidzenberg, Pezant, J. Raspaii. LIMNOSCALA, n. g. |uille très petite, lurriculée; spire étroite, allongée; tours oinés de es scalariformes; ouverture ovale; péi'istome entier; sommet non styli- T\pe : Limnoscala Cliona; de Raine et M. Cli. LiMNÛSCALA KORMOSA, n. Sp. (pi. IV, iig. G, 7). Coquille ti-ès petite, à spire très allongée, composée de cinq tours très convexes, scalaiiformes. Le premier tour de la coquille est lisse, son sommet est obtus; les autres tours sont garnis de côtes transversales assez serrées, lamelleuses, saillantes, légèrement obliques; plus développées à la paitie postérieure des tours elles décrivent une légère sinuosité dans leur tiers postérieur; les intervalles sont lisses et hiillants. Les sutures sont profon- dément enfoncées. Le dernier tour, ti-ès grand, occupe les deux tiers de la longueur totale de la coquille; sa plus grande lai-geur se trouve un peu en avant de la suture, il va ensuite en diminuant assez rapidement vers la base. L'ouverture est ovale, sa hauteur dépasse un peu le tiei-s de la hauteur totale de la coquille. Le péristome conlinu est assez foitenient épaissi; il est complè- tement détaché de la co(iuille à sa partie postérieure; il est obli(pie. Le long du bord columellaire se ti'ouve une fente, qui forme un faux ombilic et sur laquelle viemient se rélléchir les lamelles transveisales. Dimensions. — Hauteur totale, 2 ""/" 3. Diamètre du dernier tour, 1 °'/'°. Angle spiral, 51°. liapports ft dill'éreiices. — Limnoscala jotmosa est voisine de Lacuna cliona, de Raine et M. Ch. Il s'en dislingue par sa ttulle plus petite, par sa forme beaucoup plus élroite et plus élancée, pai' la plus grande hauteur de son dernier tour. Observations. — M. Cossmann a rangé Lacuna cliona dans la section Micnimphalina du genre Micreschara, au voisinage du genre ^ar^ca; ce qui semble indiquer un genre marin; connue aucune des espèces rencontrées dans la couche à Hélix du Vouast ne permet d'envisager cette faune comme étant d'origine saumàtre, je pense qu'on doit séparer Lacuna cliona et Limnoscala formosa du genre Micreschara. Je propose donc le genre Limnos- cala tiui serait représenté par les /.. cliona et L. lowiosa dans le Dartonien du bassin parisien. Raie dans la couche à Hélix. Trois exemplaires collectinn ,1. liaspail. VaLVATA CYCLOTUSOiDES, n. sp. (pi. I\', llg. 21-23). Coipiille très petite, lisse, brillante, discoidale, à spiie très comte, com- posée de trois tours convexes présentant une légèie carène arrondie au voisinage de la suture postérieure, (]ui est très enfoncée. Les tours croissent très rapidement, le dernier est très grand; sa section est presque circulaire. L'ouverture, qui est seulement tangente à l'avant-dernier tour, est un jieu J. Raspail. — Sur le giiirmi'ul du Vouast, près Monijavnult (Oise). 197 |irnji'|»"(" en ,i\;iiil. elle csl plus l.iii,'t' i|ii(' li.iiih". Jiiiniiilif fil ;i\.iiil et nii peu aii;;ulfiis(' à sa pailic |MPslcni iiitiTiic Le in'iisldiiic est l(''i;t''i('iin'nl •'■vast-. I,a liaso est InXs Ifirfïf'iiicnl f)iiiliilir|iii^o. L'i-mbryoïi csl liés pol.il, il osl h'^ôre- iiKMit pro('>iiiiii("iit. ce ipii fait. i|iir i|uaiHl la n)i|iiillc csl vue de piiilil. il ost la spiilf iiailic ili' la spire i|iii fail saillir aii-ilcssiis ilii dcriiifi- luiir. nimrn.yiims. — drand (liaiiièlrc : 1 "'/'" 4. l{appoii\ ri dillrrriircs. — Vnirnia qicinlusoûlrs est prosqni- aussi ilôpiiiin' ipic l . I.ropdiili Itoissy. ConiiiiP dans rollo cspiVp, srs Imirs spiiiIiIi'Ii! ^tre pi'psiiiip (nilièrcmonl riirniilés dans un ni(^iiio plan, mais dans iintrc l'spèce l'enihi-yon fail sailiio iiors do cp plan. \'alrntii riiclntii.'^ii'iilcs difforo do 1'. Bnunji Ciissiii. par racfiTiissonii'iil niipins rapido do son dornior jour, par sa spiro plus cmirlo. par son omliiiic plus largo, par .sos sutiiros plus oiifoncôos ot par sa carèiio. Assoz romniuno dans la runclio à Hôlix. Cfilioctions Rnnnol. Haiil/.i'nhorg, l'ozant, J. Raspail. MICROCYCLAS, ii ff. llmpiilli' niiiiciilaiM', à spii'o livs ciinilo: Idiiis (■art'ii(''s à lour pi'riplii'rio: (Hiihilic largo, Inrninlijiulifni mr; piMisInnir cniilinii. lin prii i''\as(''. nuxoiliiro 1res nbliqiio. Type : Microcyclas lamellosus, n. sp. Le type de co gonro pnssôdo dos raraclf'rps (jui lo différonrinnl. do tons coiix dn liassin parisien; il no peut être, à ma cnnnaissanoo, classé dans anriiii genre vivant. Le genre microoycias doit être rapproché du genre Valvnla à caiiso do la forme générale do la coquille, do son modo d'onronloment ol do la partie eiiihryonnaiio de la coquille (]ui ost identique h colle des valvées. MlCROCYCLAS LVMEM^Sl'.S, n. sp. (pi. IV. fig. 27-29). Coquille formée do Irnis louis déprimés, anguleux, à section siihquadran- gulaire. Les sutures sont très enfoncées. La partie iiostéro-oxtorno du tour, très déclive, est presque plane et très légèrement déprimée on forme de gouttière un peu au-dessous do sa péripliérie. La périphérie du lour est marquée par iino carène aiguë. I,a hase do la coquille osl pre.s(juo plane. La surface des jours ost ornéo di^ mnnlii'euses siries lamollousos un pou sinueuses. L'ouxorture ost gramio, un |>eii projoléo on avant. Le iiéiisfome ost entier, mince, seulement langent à ravanl-dernier lour: il est légèrement évasé et coupé très obliquomonl. L'ombilic, assez largo, laisse voir la succes- sion des tours. La partie ombrvonnaire de la coquille est très petite et fait une légère saillie en goutte do suif. Dimonsiims. — Grand diamètre, 2 "'/°' 4. Rapports ri (Irfjfirrncrs. -- Cetli' Julie espèce no pont être comparée à aucune espèce du bassin parisien. .\ssezcnmmuno dans la cniicbo à Iléjix. (',(i||e<|ions naiil/onliorg, J. Raspail. AMPULLARIELLA, n. g. Coquille très petifo. subglobuleuse, mince, brillante, lisse: spire courte: ouverture grande; tours carénés h leur partie antéro- interne: péiistome continu: ombilic large infondibiiliforme. 198 J. Raspail. — Sur le gisement du Vouast, près Monljavoull (Oise). Typo : ÀmpuUnricUn viir.rnsmpica, n. sp. ,\u iiii'iiiiur abord, cellu ciKiuillc niicroscuiiuiiie paraît se l'approcher des {nipiiUoria. Mais son end)i-yoii semblable à eeliii des Vahmta et son ombilic tirs pailinilier lui donnent des carac1èi-es propi'es. Il n'est possible de lappidclici- (■(' crenie que du i,'enie Ctintilcv fi.-W. Hinney, dont le lype vit dans un lac de (lalifoinie. A part la taille très réduite de notie espèce, nn constate la plus gi'ande analogie entre les caractères de l'espèce du Vouast et ceux de la coquille californienne. Ampullariella microscopica, n. sp. (pi. IV, fig. 2o-26). Coquille ti'ès petite, subglobuieuse, mince brillante, à spire courte formée de trois toui's qui croissent rapidement, i^es sutures sont très enfoncées par suite de l'élévation des louis, qui ne sont (pie tangents les uns aux autres et qui portent une carène mousse à leur partie postérieure, leur partie externe est très arrondie; ils portent également antérieurement une seconde c.ai'ène aigué, qui limile un ombilic unfondibuliforme, 1res profond, à parois presque diMiites et verticales. F/ou\erlure est ovalaire, très élevée, elle est une fois el demie plus haute que large. Le péristome est mince, continu. Dimensions. —^ Grand diamètre, 1 "/■" 3. Hauteur totale, I '"/"' 1. Très rare dans la couche à Hélix. Deux échantillons collection J. Raspail. UlTHlNELLA VOUASTENSIS, II. sp. (pi. IV, flg. 17-18). (Ifxpiille très petite, trapue, pupiforme : spire assez courte formée de cinq tours convexes; le dernier tour est très grand, et, lorsqu'on regarde la coquille du côté de l'ouverture, il occupe environ les trois quarts de la hauteur totale; l'ouverture, h elle seule, atteint les deux cinquièmes de cette hauteur. I^es sutures sont légèrement enfoncées. Le péristome est continu et régulièrement évasé. T/nuverture est ovale, arrondie <à sa partie antérieure, elle se rétrécit en arrière en un angle assez accentué qui forme une sorte de canal. Le bord columollaire est oblique et se réfléchit sur l'ombilic. Le labre est mince, légèrement sinueux et étalé. L'ombilic est assez large. Dimensions. — Hauteur totale, 1 "/"" 8. Largeur du dernier tour 1 "Z"". Angle spiral 49°. Assez commun dans la couche à Hélix. Collections Dautzenberg, Pezant, .1. Raspail. RiTHINELLA SUTURALIS, n. sp. fpl. IV, flg. 19 et 19 bis). Espèce voisine de la précédente avec lalii\l\, II. S|i. [\A. I\, lig. Il-I.'lj. Coquille à spiro ullongôe, légèrenieiil pupoïde, formée de six tours con- vexes, couverts de très liries stiies d'accroissement. Sutures assez enfoncées, i.i" donner tour est très grand, il atteint presiiue la moitié de la hauteur totale de la cn.iuilli'. I.Diiiliilic est assez, rtroit. L'ouverture est ovalaire, sa hauteur est égale au tieis de la hauteur de la euipiille; lo liord columellaire est h peine oblique; le péristomc mince, continu est très foi-leraent évasé; le laltre est sinueux. Uiinciisiunn. — Longueur tolide 2 '"/"' o. 1-argeur au dernier tour 1 '"/'" l. \ngle spiral 32". Itapiiuils l'I (/(//t'cc/tccv. ■ — Un pourrait prendre le B. luiluilmna pour la loiine adulte du U. cnuaslensis; la première espèce se distingue de la seconde |jar la forme lieaucoup plus élevée de ses trois piemiers tours, par le galbe élancé de la coquille, pai' l'ouverture régulièrement ovalaiie et évasée en l'orme de pavillon. (i'est la plus grande espèce du groupe. Le //. liiiliisUnna est comnuin dans la cdiii lie ;i lléjix. Collections Uaul- zenberg, l'e/anl, .1. l'aspail. lllinrNKLl.V A.NOMALA, M. >|i. (il. I\, lig. 8-10). Co(|uille petite, eiiiiii|iie. allongée, légèi'ement subulée; spire élancée formée de six tours qui cmisseiiL d une manièii' iiirgulière et inégale. Les toui"s sont peu convexes; h;s sutuies sont moins entoiicées que dans les espèces pi-écédenles; les trois derniers tours sont presipie jdans dans leurs trois quarts posterieuis, le quart antérieur est foitenient convexe et se rétrécit brus(|uemenl un peu avant d'atleindi'e la suture c(,' qui donne à celte partie de la coipiille lui aspect iégèiement imbrii]ué. Li; second tour est très arrondi el très dilale ce ipii doime à la partie embryonnaire de la coquille une apparence tieviee. LUmiiilic est assez ('tmil. Comnie dans les es[)èces précé- dentes le perisloini' est évasé el continu iiien que ce caractère soit en partie masqué par ce l'ail ijuc le boi'd posléi'ieur de la partie columellaire du péris- tome est appliqué sur la partie cori'espondanle de l'avanl-dei'nier tour. L'ouvertui-e atteint les deux cinquièmes de la hauteur totale de la coquille, elle est allniigée, arrondie à sa pai-lie anir'iieuie, rélrécie en arrière où elh' .se termine par un angle ti'ès aigu. Labre tianchant, très sinueux. Diiacnxiuns. — Longueur totale 2 ■"/■" 2. Largeur du deiini'i idui I '"/'". Angle spiral 2;i". lldpiKiits cl diffévences. — C. anomala est bien dislincl des trois premières e.-^|)èces. Sun galbe franchomenl conique, sa partie embrvoiinaire allongée, dont le deuxième tour est fortement dilaté; ses tours presipie plans el légè- rement subulés, son ouverlure terminée en arrière par un angle si accusé lui donnent une phvsionomie bien particulière. .\s.sez conunune dans la couche à Hélix. Collections Dautzenberg, PezanI, .1. Ilaspail. liiTiiiNKi.i.A (;ii\(.iLis, n. sp. (pi. IV, fig. 14-16). Coquille éti-oite, allongée, à spire formée de six tours dont les trois der- niers sont très convexes en avant, rétrécis el presque plans en arrière, ce qui donne à la coquille un aspect imbriqué beaucoup plus marqué que chez y. (itKDiwUi. Le retrait du dernier tour sur l'avant-dernier est paiti- 200 J. Raspail. — Sur le gisement du Vouast, près MonljavouU (Oise). ciiliôieinont accpiitur dans cette espèce. Les siitiires sont assez enfuiicées; l'ouverture est petite (elle atteint les trois luiitièmes de la liauteur totale de la cuquilh'), allongée, étroite, très évasée, arrondie à sa partie antéi'ieure, elle se leiniine en arrière par un angle* assez ouvert. Le bord coluniellaire est appli(pié dans sa moitié postérieure sur la partie correspondante du tour précédent. Dimensions. — Longueur totale 2 ""/"■ ."L Largeur du dernier tour 0 °'/'" 7. Angle spiral 20°. Happorls et dilJérences. — Comme dans H. anuinula la partie embryon- naire est allongée, à tours arrondis; le second tour est aussi légèrement dilaté. Le H. gracilis se distingue du II. unomula par sa forme plus étroite, |iar la forte convexité de la i»ai-tie aidérieure des derniers tours et pai- la petitesse lelative de son ouverture. .\ssez commune dans la couche à Hélix. Collections Dautzenberg, l'ezant, J. Raspail. Toutes les Bilhinella que je viens de décriie différent pai' ceitains carac- tèi'es, qui leur sont connnuns, de toutes celles déjà connues dans le bassin parisien; je crois donc qu'on peut les ranger dans une section spéciale pour laquelle je propose le nom de Monljavoultia. Les caractères distinctifs de ces coquilles sont les suivants : MiiiitjariinHiii, nov. sect. Coquille plus ou moins |iupifoiiue, très petite, perforée, lisse, à surface émaillée; péi-istome continu, jamais épaissi et toujours plus ou moins for- tement dilaté; ouverture ovalaire contractée en arrièie; labre sinueux. l!iTiir\ELL\ iHjE'INA Ucsli. (pi. IV, lig. 37-38). Deux petits échantillons de cette espèce ont été i-encontrés dans la couche à Hélix du \ ouast. Très rare : Collection J. Raspail. BlTHINELLA l'I Sll.l.A ? Mrocli. (pi. I\', Ijg. 3.3-3i). Cette espèce est assez rare dans la couche à Hélix du \'ouast. Collection J. Raspail. ROURYA CONVEXIUSCULA COSSm. Un trouve uu \'ouasl un assez grand nombre d'échantillons qui se rapportent au Boiinja convexiuscula Cossm. M. Cossmann dans sa description dit que la co(juille est lisse; les liourya du Vouast portent de nombreuses stries d'accr-oissement. Ces coquilles ne pai-aissent pas avoir atteiid leur entier développement, et il se pourrait que ce ne soient que des foi*nies jeunes d'une espèce déjà connue ? Assez commune au \ouast dans la couche à Hélix. Collections Pezant, J. Raspail. LiMN.'EA CHVSSVLA? Desl). (pi. IV, lig. 1-2). Je rapporte avec doute à cette espèce trois échantillons, très jeunes, d'une coquille (|ui se rencontre dans la couche à Hélix. Très rare : Collection .1. Raspail. J. Raspail. — Sur le gistment du Vouasl, prt-s MimljaKoull (Oise). 201 — — 1 lli;i.i\ [Slmbilai Vi.witni llinn;,'. La symnixiiiie île celle espèce est assez cinhruiiillrt.'. Ucsliayes a décril sous lo iiDiii (le llcli.i ninuiUs nue csiircc du liassiu parisien qui est caraclé- lisi'c |)ai- (ltMi\ plis paiii'IaiiN. Saiidlpri-^'cr a (lisliii,i,'U('' sniis le iiiiin de llcli.i li\(iitl(i-luhiii iiilliicii iiMc ciHpiilli' ipii, l'Ile, ne piissèdi' (pi'uii seul pli pariétal. Héct'uuueni .M. (■. KolU'us di a dunué une syuun.vniie très complète de 17/. l>M'ii(l(i-lal)iirinlhico Sand.: il a uiunlié (pie celle espèce avait déjà été décrite par Itrongniart, en ISIO, siius le nmii de //. Mfiitinli (Terrains formés sous l'eau douce, p. 2\, pi. Il, li;,'. II). Itans ces ciinililiims il convieiil de restituer à cette es[ièce le nom (pie lui a attiiliué lirmigniart. Les formes pourvues de un i)U de deu.\ plis paiiétau.\ se trouNt.iit iiulillé- reinmenl dans la couche à Hélix du Vouasl et je me demande s'il ne convien- drait pas de les rallaclier foules deux à une seule espèce, Vllrlix Mcnardi. dont elles consfilueraieiil deux \ariétés : la rur. ninniHi: ù deux plis pariétaux et la var. psvinln-Uilnjrinlhica h un seul pli parii'lal. Très conuiiun au \ouast dans la ((niilie à Hélix. Collections Daulzenberg, l'ezant, J. Haspail. L'Li'A Voi:astensis, n. sp. (pi. I\, lig. 20). On n'a pas encore trouvé un eclKintillon entier de cette coquille, mais deux bons fragments m'ont permis de la caractériser. lloipiille assez petite, un \nn\ ovoïde, spire formée de tours nombreux (peiit-èlre sept iiu huit), légèrement convexes, beaucoup plus larges (pie hauts et iiinés de très Udiiilii-euses stries verticales ou phit("it li'gèrement oblitiues; sutures peu enfoncées; le dei'iiier tour est follement ai'rondi à la base, il est dépourvu d'ombilic, mais porte une fente 1res marquée et très (ilili(]ue dont la partie postérieure vient aboutir à l'angle postérieur de la (■(lUniielli'. L'ouverture est petite, subiiuailrangulaiii': le p('i-istome est dilaté, réiléchi el épaissi. L'ouverture est rétiécie par de iKiiidinuses dents lamelleuses, (jui s'en- liMi( ciil prorondément dans rinlérieur de la coquille. .\ la jiarlie posléroinférieuie du labre, à l'endroit où il se fusionne avec le bord palatial, se trouve une dent triangulaire un peu recourbée et tr('S forte; iimiiédia- ^^^^ temeiit en deliois et au-dessus d'elle existe un sinus Ipi^^P^^ ^ assez profond, ([ui est formé par un amincissement \W V "^'^ 'iibre, au-dessus de ce sillon, le labre s'épaissit à \ nouveau et présente quatre dents ; celle qui limit<^ È^ aiitérieiiremenl le sinus est li'ès large et commence n ■■ au bord même de l'ouverliire. les trois aulics beau- coup plus aigui's sont un peu enfoncées, elles sont situées à des dlslames à peu près égales les unes des autres. Le bord coly- mellaire porte deux lamelles beaucoup p. lus saillantes que les précédentes: elles snni dirigées à peu près horizontalemeiil. l'inférieure esl plus saillante (pie la supéiieure; enlin au milieu du bord palatial se trouve une dernière lamelle pres(pie verticale et très élevt'><'. Ihippurts cl dillérences. — Le I'. V< ma .si mais n'a aucun rapport avec le /'. Plateaui, seule espèce connue jusqu'ici dans le bassin parisien. Très rare : Collections Pezant, .J. Itaspail. (1) G. DoUfiis. Feuille de Bourges au 320,000» (revision des faunes continentales). Bul. de la carte géol., t. XVI, 1906. •2U2 J. Raspail. — Sur le (jisement du Vouast, près Montjavoull (Oise}. L'étude des laiinulos successives, qui se sont succédé au Vouast, montre que toutes doixent être raltacliées à i'éocène parisien. Les fossiles du Calcaii-e du bois du .Mulot se rapportent, comme nous l'avons déjà vu, au Calcaire de Saint-Uuen. Les faunes des couches n°' 3 et 4 appartiennent évidemment au Bartonien supérieur ainsi que celle de la Couche à Potamides du Vouast. L'âge des mollusques de la Couche à Hélix i^st également Hartonicn; en effet, nous y tiouv(ins cinq espèces qui se rapportent à des formes déjà cnimui's du bassin de Paris, ce sont : 1. — Heli.i Mcniiiili ilu Rarbinii'n su|iérit'ur, (pii se trouve également dans l'assise n" 3. IL — Limnoscala formosa, espèce très voisine de Micliresclmid i-lhma, qui est assez conmiune au Guépelle et au Fayel. IIL — Bith'nti'lla pupiiia et B. pusilla du Hartonien niuven et supi'iieur. IV. — Luiiii:i'(i cra.wuld ibi Hartonien inférieur. D' J. Raspail. EXPLICATION DE LA PLANCHE 1-2 Limnfta riassvla? Desh. Coll. J. Piaspail. 3-5 Vouastia mirons, n. sp. Coll. J. Raspail. 6-7 Limnoscala formosa, n. sp. Coll. J. Raspail. 8-10 Bithinella anomala, n. sp. Coll. J. Raspail. 11-1,3 — holostoma, n. sp. Coll. J. Raspail. 14-16 — gracilis, n. sp. Coll. J. Raspail. 17-19 — vouastensis, n. sp. Coll. J. Raspail. 18 — suturalis, n. sp. Coll. J. Raspail. 20 Pupa vouastensis, n. sp. Coll. J. Raspail. 21-23 Valvata cyclotusoïdes, n. sp. Coll. J. Raspail. 25-26 Âmpullariella microscopica, n. sp. Coll. J. Raspail. 27-29 Microcyclas lamellosus, n. sp. Coll. J. Raspail. 30-32 Hélix Menardi Brong. Coll. J. Raspail. 33-34 Bithinella pusilla Broch. Coll. J. Raspail. 35-36 Bourya convexiuscula Cossm. Coll. J. Raspail. 37-38 Bithinella pupina Desh. Coll. J. Raspail. Toutes les figures sauf le n° 20 sont grossies neuf fois. Le n° 20 est grossi quatre fois. IKlIMi: 1)K.>> Jlcr.NES NATURALISTES 3»' ANNEE — ri IV. SnPPLÊMENT Ai; N* 468. y AOlll 1909. j HvsPAiL. — Sur le gisement du Vnuast, près MoiitjavouU (Oise). 2i}3 CARRIKRE DU VOUAST PRÈS MONTJAVOUIT Échelle ; 5 centimèircs p«r mctrc — H* — Couche d Cyc/oAiomea Couche à Hèii^. Coucher Fotarnides V ,■ Terre Vè^ètsle y y Cm le ml rm JacompoBm banc X/X cm/cmirm Cttlemtr* YVIII puJyrulent \ " — - ' 7- J~~ XV aV9c couche marne è/anche afy^^ 6rune marne bl*nehe argile vert &run marne jaune dure arqi/e Vî verrfaire ifein de brur* 'qtfe msrneuse ■êe 204 A. Ddllkus. — Catalogue îles Grayninéos cIps Landes. >s S) 2 2 . a a ^2^ 1^ 1-2 ^ COI— 1 2.2.3.2 te j- -a «*- c . . 3 ts r*" -S ^2 3 ^.^co o OJ ce T3 CD C H t/: -^ i QO ^ a- o o tH ^ 3 « =«.= C ~ « aj « Ci ^^ =- " ^ & o « ° 'tw ;mi-"-< 5 •0) - "" 3 Ci CJ - -+3 - ... 5-s.^ c - « ■Ss - a ai u-rî a c cj s te .-g - _ -1 ^ 5 «:=« g-g"3 =« S Cj g 3 O-p M D < o >^ C- a S C a— .;i=r çdj 1 1 ^ ^ ■<: 0 ^ M S 0 »• ce n !u a^ p , ce H .« ' < " ■> a ■< >r;2 X •-3 ■* s ce >i.:; 3 a m ■r^^ a .PS S =^^-§^ l^f^ . ctj p:; m ''^ m^ '-^^^ bD -t- - .2S5O O ^CJ co Cm co M 3 ^ I I 3"S 15' o vc; 03 1 o 03 ce ïï*^ ce .f -^ ce -*^ Qj ^ -j o -• — ^*^ s ^ c !" cj-s ce 2 S s 3 ^ -S? M O 'ce Oh; ce c.^ S--.' a ce -i Oh m "v M) n 4J PQ ce 3 -^ -(j . ce aj ND +3 +J as OJ Ci 0 > •a •^^pq et c; i; o g «j - . ta u u ?; *.> D.*" • O ^ Ci 3 a .'BW Ci ce Bi -Ci .. J D ffl * ïï ^c-3 s ^ M kl 0) fl s cs ti co 3 O îr j oJ2--ce;o o Ci r5 ai ►J-B -;s , c c«?^ S^5 = 1K o =5 . rt 3 m = .0 il s o s «2 S m rc5 S S-C Cffi -;u ce." ©■C; ce u H g u « s o H ce ^ „ - i. a ~ = t« Sa bc a bc 5 3 B r-. U a> -OC ' ^ =^ ji V. PQ Ç.; rt -M ^ ce 0 C S? 0 •<; T ^-' bC M J rfl U .!-> S a Ci 0 ♦- V ca Bi ■^ 0 0 H 2 [?) C 00 5. PQ' o .02 :^ !5 te ^ *^ c 3 o 3 fc- ~ -^ 3 3'S ce o ;■ pa^^ e « A. Diii.i.i I S. — ('(ilttUiÇfur ilrs liviiminéi's (ii'<< Lnndes. •205 , — -Ji ^ ^ « or 5 «4-1 . "^ .72 c.2<<:- Il .; «. Il — '^ ^ ij ^ O a^ 3 "ce ft (M >ï M i - '(5 3 *< . t, « c 4) — c. o u ""aï: c^ -.2" r z: xd ■^ o O = ,5" < .O ii; . lo >- = . _ M C t =*: > S â.2 i • a^ 5« «3 > > O '-es > L ^ '^ H» - t C ::•= ^ = a«« = o^ o es .- c .« cS 3 1 g 2-5 ï =-■ 2 i-3^ = cs"t:- - o— 3 a .= ^3= = . es ^-3 5 ^.S ! ce o tf '^ ^• • == OT3 i- >^ ^.3 X eS çS — ""^ 3-^ , 13 ,13 ^O c^-= -O s -gS = tw i C-- - t. L 3 ^ O 3 es S.ti M a 3 t. «^ h O K O < o : Sj: • es _ o ■3 i=C 3^15 — e— : ■" a 3 es (* o . — '^^ ■r- I es = • as ■" — 3— I °~ 5 s ^r=5 :S!c n ,■3 •-5 -, r 3 5.2 es 1. 3 «3 3 > - g I T3 - eS >- .'' ri— s- I "" X s: B es S ri C j:js B u o aa 1 = ; 30 X Pi oM : . o ^ œ S; S^ë r 3.-,û fc. C ÎJ V 'C =-3__fc es — S ; <:::: es :0 « ^ S? p: ^^< < ri C,.3 O ij ai-'i; ri ;,i: 2n6 A. DoLLFUS. — Catalogue des Graminées des Landes. o H ■< < •'do r . ' Câ m 4à" o "„a |SWg-3 =« a bc 2 .273 ti câ-g ci p^ 2 '*"*î =«U ■H t./^-i c8 C en u ÎH O fl^ c^ <î cS O III .1 • o 03 "^ •■ • . ■ s- -. . 15 OJ -» ST3 3Î-I ^ o-'r- '~»hr'-J--' <1> 3 G-> ■ Câ C t- '^ -*-* o a; a^ o 'iJ 3 '^ ili Qj Q OO p ^ « « ":■- "-* et a = c I o o o o »4 H S < 3 a o .a:3 « > 3 tu o . O .^«^ o ;2 rj a câ OiS-rs M— J S =" ^ a. 3 » 2 m O S o § ~'â o PU 0) s cô 3 o «> =" . o -4 ^ 13 S m " ra œ ÎH C-3'3 t« 03 m a ce ^-C "^ '^ tS ^ ^ ^ts o • I S I ^ ' ^ c5 ^ 05 Ss ■-* O "^ <: — ' S; '-^ ô cS vu a. «'g - • ^ cq.. : cS . "^ 3 r 03--^ tofc -'S 5'"' =^ I csH M _— .. (D m < 31-4 3 '7* . Û3 s ^> 3 '^^^ ce. 5 a - ce o Cr:) 3ptH M CQ .fQ o — al" CÔI-5 -0) ce. iJ ^ ^^ ^ 3 ' I — • a ^■ 03 CQ ; " "-H CO ^ — .S SE-, _ __ ra CO ce ri, a> CO H -?^ ^ g ^ SceSel^ =* . mR,-cS =5 ce ■ ; 9 en « ù 2 " ce«M 03 03 ri M m ^ Il §1 7 a ^ a ce^ ;^a-i 8^3.2'-' ce m o^ O^ 03 .« 03 ^ - ce 03 ce 3 CQ u3 03 o M g o co_o "T* CO c 3 03." o ^ ."H î* o ■" ' s 5 w co' -^^ 03 « 03^.= 03 ce CO ce ,03 ce »— î to o 00 . 03 ■s P O 3 ÙC -^ 03 a a t; ce s 13 ^" >< iû g 3 sh •-"^ S? ^ 03 S 0^ c sa 3 -.s o 0) D. X O O S 03 n^ 03 t^ '-^ -H oo_û ^??3 «-m CD 00 O > . ce ce ce'^ <ÎCîOh4 A. Itdl.I.FUS. — Catalogur tirs (inimin/'i'f, (/c.v Landos. :i()7 îâœt) Il 2 C8 .o'- . 2 = .s .5 es ^>- d'- rt ^-- § «.s > o g « b 00 b* 00 es — es — > > S O a • © * 00 • ' a) t, te >-— — -ï *;> C K c3 ^ - -■fj; es rtj;. c *' U s It ï' rt « •— "^ w -O^ •2*3 g. *> c. §*- E « * :2< « .215 "- ■si î*-c'~ ? es kM ** es U .- cj - a, • - 3 3 X — p2 ^^'.w ^ 2 a t. cB-3'-5 r .S -sacs «> o a 3 - ? 3 -3 S = _; o ts S 3 „ ^- CM J "° a ;>. -^a e« ^ ='-l;s.ea 25 •«- / CO >fa a3 c (S ^ :S-:3 g '-ta " u > "*• e* e ^"t* 03 E* T3-2 " .--> S 5 ^^ es a M 55 S est es es ; 5 C£ OJ C •B 0 C J es *j C « 0 Om m *» 3 3 0!-? O '.iia- O a." a o rt ~ J2 o 3 !îi"5 t- a 'CS ^■a *3 3 S -„ o"^ J^-- _ S ^^ es 3 •»-« cj - o ? t. cS c !- b ce .^ a ■ S. =3 *J *J — - . 0= «^ a--S-r- - j; to -^ 2 ^ 2 =2at 3 = -r 3 00 -J Ci-o es ^ o,> 5^ '■? -2 es 3O S o- u o: . •* r^ 10 ^es a c ":3 — es 2.0 -T3 •- !3 c^ h- i = es ; a) X ■a 3 es "S? o:ffl C .- C O] ! ^^^ - o es.:: , I C'a es I 0, c N ' ÙD o es ^ r Qi .a c. ■ "*■ '' 3 5^-: ,^ oj es o î^-WM •.5-.P-5 «s (N « 00 00 t- « tr . u ûj es il «1 52 3.2 o t t. ■g 2 00 r £: m "a := s es u .a 3 t/> a ^ es n o .2 " »cô M 2g? 3 Ml- U.2 00 i. o — M l. •- se < es a, Si «0 o k «s Ci m es m » atiJ 03 « *^" 5 o - 5—' b " -j >;p 3_Q- es eS"^ o d t. J- eoC» t. ^^ S =3^ .2 ro "ô o a info « *^tft*.>*^ eS'<-i*dOO {/îl— oî oîqotxoD O — f^ t::' <<<<< es S • ^^-^ ^ es . es ■" _ a * es- W U > 3 S 3 C O Q ^ as 2-SS = è< c c c es C a I c 0) . ^ te «J ;> = 208 H.-W. Rrôlemann. ■ — Faune cIps Myriapodes de France. MATÉRIAUX PODR SERVIR A DNE FAUNE DES MYRIAPODES DE FRANCE Notre cullègue Cliiilaiule vient df piililier dans ces mêmes pages (F. ,/. N., n" itll, l'"' mars !!(()!(, ]>. 8!)-!)2), une (lescriptii)n aussi complète i[u un le peut souliaiter, d'une nouvelle espèce de (imphilus qui a reçu le nom de G. pi/reiialciL^. Celte i)ublication imus amène à faire connaître deux formes extrêmement voisines, mais qui néanmoins ne paraissent pas pouvoir être confondues avec la sienne. r!6. — CKoI'IIII.I s (.IIM.ANUEI, n. sp. I,iinyueur euviimi. V't mill.; largeur environ, 1.2a mil!. tîl paires de i^attes. (loips sensiljlement dégale lai-geur sur les quatre cinquièmes de sa lon- gueur, aminci seulement à rextrémité. Coloration jaune rembrunie dans les deux tiers postérieurs du corps: tête fauve. Scgmrnt cépluilique. — Antennes assez longues (4,50 mill.. soit 1/10" de la longueur du corps), non coidiguës à la base, graduellement effilées, vêtues de soies plus longues et plus clairsemées à la base qu'à l'extrémité. Dernier article creusé d'une fossette contenant quelques rares bâtonnets sensoriels perdus au milieu de soies nombreuses. — Ecusson céphalique à peu près aussi large que long, à bord antérieur très faiblement sinueux, à bord posté- rieur recliligne ou indistinctement concave, à bords latéraux arqués ne recouvrant pas entièrement les pièces buccales. Sillon frontal indistinct. Surface dépourvue de ponctuations nettes, avec une pilosité clairsemée. — Pièce médiane du labre armée de trois dents robustes. Pièces latérales frangées chacune de 13 ou 14 lanières, larges à la base, à bords convergents sur les deux cinquièmes de leur longueur, graduellement effilées ensuite et terminées par plusieurs spinides: le bord antérieur de ces pièces n'est pas nettement délimité. — Premières mâchoires à coxosternum non divisé, surmonté de pièces médianes coniques et portant des membres de deux articles distincts. Deux paires de palpes latéraux, pubescents. — Deuxièmes mâchoires à coxosternum non divisé, large et court, fortement échancré- aiMondi. Dernier article à griffe longue et droite. Srr/mpvt jnrd]inUnre. — Tergite enveloppant, presque aussi large à la base que le tergite suivant, qu'il sépare des pleures forcipulaires jusque dans les côtés: bords latéraux très convergents; sa longueur est égale environ à celle du tergite suivant: sa surface est unie ou avec une impression médiane peu distincte dans sa moitié antérieure. — Coxosternum bien dégagé, les pleures sont repoussés dans les angles postérieurs, formant une ligne oblique d'abord et peu divergente ensuite. Bord antérieur du coxosternum faiblement sinueux au milieu, sans encoche ni dentelures. Lignes chitinisées fines, presque complètes. Surface sans ponctuations distinctes. Premier article court, son extrémité disfale n'atteint pas la base des antennes; son bord interne est inei'me. comme l'est aussi celui des articles 2 et 3. Griffe de proportions usuelles, à concavité finement fnais neltemeid crénelée, pourvue d'une dent minuscule à la hase. Terqifrs bi-silloimées, sans ponctuations. Stemites sans sillons caractérisés, mais avec de vagues plissements longi- tudinaux indistincts. Structure carpophagienne du i" au 16" ou 17° segment; la fossette antérieure n'occupe que les deux liei-s de la largeur du stemite, elle est limitée en arrière par une bande étroite de rétîculation forte: le H.-W. Rroi.emann. — Faune dot Myriapodes de France. 209 tiniilnri (lu hr.rd pnst/'rioiir osl pr/^lo ol pou nlloiif;*^. Tons Ipr st^rnilfs sont |MM<»''s (le poios. I,p pri'Miii'f sloniilo nsl onviihi sur sps deux tiers antr-rit'urs pai- la strnrinio rt^limli^o, et ne picsi'iile ip"' cliartip poreux ne tardant pas h se diviser en deux amas plus ou moins distinets. Pleures romportant, entre la lanpée du slifimalifère el les i)attes, une rangée rompléte (sujiérieure) de trois seléi-iles et une rangée inférieure, incomplète, h iacpielle manque le selérite antérieur. Driiiirr .wqrnrtit ]uUl\rfère. — Ti'ifrite aussi long h lui seul que le tcrgile piécédcnl cl son préjpi'gite pi-is ensrmhli'; ccMés convergenis; bord postérieur faililement arqué: angles postérieuis arrondis. Son prétergite, souflé au pleurile, est aussi large que les hanches. .Slernite ifig. i.xxxiv) plus largo à la base que long, mais pas plus largo quo le sternil^^ précédent h son boid antérieur, tronqué h son bord postérieur, h cAlés convei-genls. Préstoi-nite non divisé. Hanches peu développées, n'atteignant pas le bord postérieur du tergile. leur axe iiarallèle au corps. ]-!lles sont percées, sur leur face infér-ieiiro seulement, de li ou In pores, dont "i ou fi sont dissimulés sous le bord du steniite: les 3 ou i pores les plus voisins de l'extrémité distale snnt gros, les autres de dimensions moindres. Pattes anales un peu plus iiingues que les iirécédenles. grêles comme (>l!es et plantées de soies longues et clairsemées chez la Q: elles sont armées d'une griffe lon.gue et grèle. I + 1 pores anaux. Celte espèce se rencontre h l'élat adulte tardivement en automne ou au printemps. Nous ne la connaissons encore que de la vallée d'Ossau, doni elle habite les forêts situées l\ 800 ou 000 mètres d'altitude. 37. — Cf.ophiu's osQni)\TrM. n. sp. Longueur environ, de Ifi à 27 rniil.: lar-geur environ, do 0.70 h 0.7" mill. 'il j\ .')7 paires de patles. Corps h bords h peu près parallèles sur les 4'S" de sa longueur, graduol- lemenl aminci ensuite. Coloration jaune h tète fauve. S:erimeiil n'plinliqite. — Antennes longues f2.S0 mill.. Sdit l'IO' de la IdUgueiu' du corps), non contiguës fi la ba.se, de même calibre sur toute leur longueur, avec des soies longues en couronne sur- tous les articles de la ba.se el dos soies corrrtes plus denses ?i l'extrémité: le dor-nier article est creusé de fossoffos contenant dos bAtonnots sensoriels on petit nombre. — Ecusson céphaliqiro im peir plus long oue lar-ge. h Ixwd arilériorir sinrrerrx. h bor-d postérieur r-ectiligne. à bords latérairx cnnvexes. Angles postérieurs ar'r-ondis. T,a surface est parsemée de ponctuations contenant des soies longrres. — Labre fflg. r.xxxv) composé de tr-ois pièces dont la médiane est armée de derrx dents. Los nièces latéi-alos sont cirronscrifes de toutes parts et fr-angées d'irne dizaine do lanières fines, contiguës h la base mais non on contact sur- irne partie de leur iongiroirr". plus ia[)idomenl amincies dans leirr moitié pr-oximalo rine dans lerrr moitié distah-, tei-niinées par- une touffe do spinirlos. - Premières màchoir-os f\ coxostornirm non divisé, porl^ant dos pièces médianes coniqiros et des membres de derrx arliclos distincts dont le dernier est arr'ondi. Doirx paires de palpes latéraux bien développés. — Derrxièmes mâchoires i^ coxoster-nrrm larcro ef très coirrt. largement échancré- arrondi: dernier article mrrni il'irno triiffe longrro et droite. Serjmenl fnrripvlaire. — Partie visible du |ei-gite presqrro arrssi longrro 210 II. -W. Brôlemann. — raum des Myriapodes de France. LJSnK inwii LJSM. Lxxxiii. (/". Cliaiandei. Sternite du 8« soiiiite. Lxxxiv. — Extrémité postérieure, face ventrale. Lxxxv. G. Usquidatum. Labre. Lxxxvi. — Sternites des 11» et 12" soniites. Lxxxvu. — Téguments étalés du 37= soniite. Lx.xxvui. — Extrémité postérieure, face ventrale (la patte droite est régénérée). 11. -W. UkulemaiNW. — l-'auuf des Myiiapudes de l'iancc. --fil que le lergile suivaiil, luigc, à buids ialriaux liit'ii cuiiviTgciils. I.l- cuxo- sleriium est plus largi- tiiio luiig, bien dégagé, à boni uiileiieur iiuii ecliaiicié, iiieiiiie; lignes cliilmisees piesque enlieies; siiiface a\ec ili' gius>es punc- luuliuiis ciaiiseuiées. l'ieinier ailicle assez couil, n'uUeignanl pas le buiil de l'écussun céplialique, ineiino inlérieuiemcnl cuninie aussi les deux ail ides suivants, (iiilie lungiie, assez faible, à inneavilé eiéncléc, année d'une pclile denl à la base. /'e/yi/t'* bi-sillonnés; les picniiers sunL nianiués de quelques pouclualiuns, mais celles-ci ne laidenl pas à disparaiUe \ers 1 aiiièie. Tous les xlerniles, à l'excepliiin du dernier, .sunl pufcuuius en leur milieu par une sillun lungiludinal bien maïqué (jui, sur les 15 ou 10 (parfois 18j premiers suniites, est llamiué d'inqucssions plus laibli's. Tous les slerniles, à l'exceplinn du ilirnier, sunl peicés de |)uies; ceux-ci sunl gi'oiipés sur un champ poieux Inangulaire ( iii onsciil jn.squ'au KJ' simule eiisirun; au delà us sont divisés en deux amas ipii ne cumplenl eliacun qu'un pelil nombre de pores. Les slei-nile'S 5 à 14 (el ù un degré muindi'c, 4 el liij présentent une surface quadiangulaire lisse (lig. Lx.vxvi) neltemeal encadrée par la gi'osse léticulation. Knliu ces mêmes sleinites sunl pourvus de structure earpo- pliagieune, le boulon puslerieur étant liés peu ilé\eloppé, la lusseUe curres- pundante occuiianl par cunlre les deux tieis du burd antérieur. Les plcuica comportenl (,lig. Lxxxvilj, entre la rangée du stigmatii'ère el les pattes, deux rangées de sclérites, dont la rangée supéi'ieure est seule cumplète, le sclérile antérieur manque à la rangée inlérieuie. UfinuT icyineiit jicil'Kjèri'. — Tergile moins luiig i|ue le tergite précédent et son préteigile pris ensemble, à bords latéraux laiblemeiit convergenls, à bord postérieur faiblement eunvexe. Slernile ^lig. l..v\x\lll) large de base et assez court, à bords bien convergents, liniiqué à l'extrémité, l'résleinite non divisé, court et large. liaiKilies bii'ii dé\eloppées, atleignant le niveau du bord postérieur du b'igile; leur grand axe est sensiblement parallèle à celui du corps. Klles sont percées de :J + '^ gids iiures, tous situes au bord interne, sous le slernile. l'allés un peu plus longues que les précédentes, armées dune griffe faible; elles sont un peu plus épaissies chez le cf et sont vêtues d'une pilosité courte el dense en dessous, longue el clairsemée en dessus. De ci, de là, dans les montagnes des Hautes el des liasses-l'yrénées, mais semble plus fréquent dans les pelou.ses (Ariidy, i-ourdcs) que dans les bois. Septembre à avril. Nous pensons qu'il n'est pas inutile à l'heure actuelle, pour permettie de dislinguer quelques-unes de nos espèces françaises de Geophilides, et nolammenl de celles |pro\enanl du littoral méditerranéen et des Pyrénées, d'en donner une clef dichotomique : A i.riiïe forcipulaire comprimée en lame de sabre (I) (Pyrénées) G. p'mri}tis l\ro\. \' (iiille forcipulaire normale \i I! l'oies des hanches anales condensés, s'oiivrant dans des poches {OiiijcIiuiKidtxjusler) C 1! l'oies des hanches anales disséminés s'ou- vranl isolément D (1) Ce caractère nous a été signalé par notre collègue Chalande, que nous saisissons l'occa- sion de remercier de son amical concours. Cette particularité entraînera probablement la création d'une coupe générique distincte. 212 H.-W. lîudLKMANN. — Faune des Mijriapodes de France. C Poi'es des piemiers .stei-iiites giuii|)és sut- une bande transvei'sale (Lill. nicdill.) 0". l'uxeidunis Ver. C Pores des premiers sternites groupés sur des clianips circulaires (Litt. niédiler.) (1. vanivs \ei. 1» Sleriiiles dépourvus de porcs (lirachigeo- ph.ihi.'i) E [)' Slei'niles pourvus de clianips poi'eux (deo- philus pr. d.) ti E Stei-nitcs antérieurs dépoui-vus de structure carpopiiagienne (Litt. méditer.) G. /((c/iart/i Brol. E' Sternites antérieurs pourvus de structure car- pophagienne F F 2 + 2 pores coxaux; pièce médiane du laljre ai-mée de o dents (France) G. IruncurumUt-m. F' 4 + 4 pores coxaux; pièce médiane du labre aimée de 2 dents (Pyrénées) a. truncorum liibaiiti Brol. G Sternites antérieurs dépourvus de structure carpo|iiiagienne (France) G. bingicornis Le-dch. G' Sternites antérieurs pourvus de structure carpopiiagienne H H 2°' mâchoires terminées par un tubercule (Pyrénées) G. insculptus Att. IF 2''' mâchoires terminées par une grille normale. K K Grilie forcipulaire lisse dans sa concavité L K' Griffe forcipulaire crénelée dans sa concavité. U L Pores coxaux s'ouvrant sur les deux faces, venti-ale et dorsale des hanches (France) G. eleclricus L. 1/ Pores coxaux s'ouvrant seulement sur la face ventrale de la hanche M M Pores coxaux disséminés sur toute la face inférieure de la hanche (Pyrénées)... G. pyrenaicux Chai. M' Pores co,\aux rassemblés sous le bord latéral du sternite N N Fossette carpophagienne occupant plus des deux tiers du bord antérieur du sternite (France) G. proxhiuis G. Koch. N' Fossette carpophagienne occupant moins de la moitié du bord antérieur du sternite (France). G. carpophngus Leach. 0 Pores coxaux s'ouvrant sur les deux faces, ventrale et dorsale, des hanches (Litt. septentr.) G. aUjartnii Prol. (1) n' Pores coxaux s'ouvrant seulement sur la face ventrale de la hanche P P 9 à la pores sur chaque hanche anale (Pyrénées) G. Chalandn Biol . P' 3 poi'es sur chaque hanche anale R R Gi'ilfe des pattes anales rudimentaires; pièce médiane du labre ai'mée de li dents (Lill. méditer.) G. [urorunt Hinl. 1 1) R' Griffe des pattes anales normales; pièce mé- diane du labie armée de 2 dents (Pyrénées). G. Osquidahim Brol. H.-W. Brôlemann. (1) Le.s descriptions de G. atgarum et G. (ucoruni paraîtront dans le Bull, du Muséum. CazioT. .Y'i/c m//' nitU.i laiilti lir Loin-. 213 NOTE SUR L'HELIX LAUTA DE LOWE l.c imiii d'Ilili.i liiiild a l'Ic M suusriil >ijjiicilr (luiis la i'<-iiillf i|iii' j'ai nu utile tlélalilii' l'Iiisioi-iquo de celte espèce (|ui n'existe n-illinMiil [tua dans la l'aune l'raiiralse, ainsi i|ue j'essaie de le proiivei- ci-apiès : Des Miiulins, en IS;t."», dans s(in Suppleun-nl espèces Mi)llus(iues Gii'onde, p. 7, ({T'ciisail ainsi (|u'il suil, irniie lai'Hi cnncisi', une xarii'li'' (\i' VlIrHi rariitliilis Diajianiauil : " \ariété MihunuiliiKd : Testa globosa, sul)pyramidata, sapins allia, spna )' exserta. » l'auillac, Saint-Eslèphe, H(j\an. et ajnnlait. en i)|isei-\atinn. " cette variété m'a et/' envoyée de divei-s pniiils de la Fiance, mais l(Mij(nirs de nus eûtes (icéaniipnjs : Ile de Hé, Brest, llnn Item-, Klle est fort distincte pai- sa l'oiwne et la petitesse de sa Unlle ipii. sui- te bord munie de la mer iKoyan, Ile de Ué), déjias.se à |ieine celle de ïllelii slriula, à la(|uelle d'ailleurs elle ne lessemlile piiinl. Klle est plus grosse IdisipTon la tidine plus loin de la mer (Saint-l'-sièplie, l'auillac). Klle est le |ilus siiu\rnl lilanelii' et peu cliaii^'éc de Ijandes: je possède pourUiut, de l'île de \U\ des individus très oinés. l^lle est i-xliriiieiiiriil dislincle des lli-iu iiKiriliinu el ijijiaiitiduia. n l'eiidanl son séjour à Oran, l'eurr iccuiillil des individus (jui suiil ideii- liipies à la variété suInnariliiiKi de [llrlit (■(iriiiliili^ île Des Moulins, cl en rn\(i\a ipielipies exi'mplaires à Aiilon de \ ieiiiie ipii li's idiiiiiiiniiqiia à Uns sniassier sous le nom d //c/i./ .•nihiitiintiiiiii. Ce dei-nier (Icono^. liett., IX-X, s. 8, vol. i.'t, lig. T.'i, \K\'.)j les décrivit. l'I'i'il'I'er (.Monog. Hel. \iv., t. 1, p. 15!», n° 411, 1848) appela llcU.i subma- liliiiui Des .Moulins l'espèce de Hossmiissler. ipii en est bien disliiiele, et com- inenea à ainenrr la ciud'usion. Cette eonlusioii devait bieiilijt eu amener d'autres : D'abonI l'abbe Diipiiy iHist. Moll. France, t. .'}, p. 293), pi. 13, lig. ;», janvier 184!)) établit un llclix xubmaritiittd des environs d'Auch, ditférente de celle de Des Moulins el de Uossmiissler. Knsuile l'feit'Ier, ti-ompé pai' les as.sertions d' Ailiers, ainsi qur iiniis le verrons bieiilôl. apjielail UcH.i huitn l.owe \'llrlu rtiriuhilh vaiieli' .\iiliiini~ liHina de Des Moulins, et Vllcli.r .\nliiiiiiiitiiii(i de Rossmiissler. Hourguignal (Malacol. Algéi-ie, t. I, p. 221, ISt)4) adopta l'oiiiniou erronée de Pfeit'fer et lit connaître, sous le nom (Vllcli.r lauta, à laiiuelle il domiail la même synonymie, une coipiille d'.Mgérie distincte de celle de Des Moulins, Kossmassler et Diipiiy. Deiiuis, l'assertion de liinu'guignat a été ado|)lée pai la plupart des auteurs et son esiièce considi''ri''e comme iilenti(]ue à VHcli.r laiila: or VUclLc linilfi n'a rien de commun avec les coiinilles ci-dessus visées, ainsi i|u'il est facile de s'en convainci"e : Celle espèce a été décrite par Kowe (l'riniil. fniin. Mader., p. ."3. pi. V, lig. !(, 1831) de la manière suivante : ■< Testa umbilicata, suljglobosa siibtus coiivexa. tenuiscula, alba, fascies ■ anguslis, iiderruplis fascies, obsolclis oniata nilidiuscula: sutura distincla; » apert. S. convexis conferlissimum Iransversim striati. ullimus i-otundalus: " umbilico parvns, cylindricus, j^rofundus : apertui'a lunala subrotundata : " |)eristoma acutum. intus anniilo distincto elevalo mai'gine apinoximate. ' Itiain. 11. Alt. 7 ■";■" 1/2. » 214 Caziot. — Noie sur l'llr]'i.v Itiiila de Lowc. Ilaliilal insiil. l'urld-Sanlu. 11 est lucile de rceumiailre, par la lecluie alleiUive de eelU celte coquille, par ses tours convexes et très linemenl striés transversale- ment, par le bourrelet blajic, ainsi que par son dernier tour arrondi, se dis- tingue de loutes les Ucliv xub)itiirilinui à tours peu convexes, sans trace di' sirialions transverses et à dernier tuui- subeai'éné. Lowc indique pour habitat de 17/e/i./ lanla l'ile de Porto-Santo, mais cette localité est aussi erronée, ainsi (jue nous l'apprend Albers dans sa Malarol. Maderensis u llelix lauta Lowe ab auctore clarissimo false lielicibus Made- » rensibus adnumerata est. Spécimen enim descriptum a C. Bulwer in Lusi- " tailla repertum, pertecte cum specie quam Gli. Des Moulins poster nt>iiiini' » lielieis .vf/''//(«/-(7(H((; descripsil, e.ongiuil. .Nuiuen veni Luweainim priorilalc » gaudens l'estituendum nobis esse videlur. 1) L7/e(i,r lauia Lowe a été à loi't mise par un auteur très illustre au nondire » des Helir de Madère, car récliaidillon déci-it par C. Bulwer, trouvé en » Lusilanie, s'accorde parfaitement avec l'espèce que V.h. Des Moulins a » décrile dans la suite sous le nom d'//e/i.c .siibntariliina. Le nom donné par M liulwer, ipii a la ju-iorilé, inius sendile devoir être réUdtli. " Si la prenuèi-e proposition d'Albei-s, au sujet du véritable babilal de ïllfli.i laula, est exacte, l'assiinilalion qu'il prétend faire entre cette espèce et celle de Des Moulins est complèlemeid déiuiée de fondement et c'est à cette fausse inleriirélation que l'on doit l'inlrusion du vocable : llellv lauUi dans la faune française. De cet historique, il ressort qui! cxislc au moins (piatre Ufli.i uiliimiriliiitd différentes : I" La \ai-iélé subiiiaritima Des Muidins, de l'Ili^lir caiiubiUs ,■ 2" L7/e/(,c .submaiitima Rossmassler ; cotpiille du groupe de l'ilcli.r mn- u.iiiLxifi Moi'.; 3° L7/('/ir .submaritima Dupuy, du groupe de VUcUj XaUniicd Servain. 4" [j'IleU.f kiiita Bourguignat, très différente de celle de Lowe, et (pie VUeii.r hinla est certainement une espèce du Portugal. Il existe encore une Hélix lauta de Westerlund (Faun. Europ. Moll. extra, prodrom., p. 97, 187fi) qui n'a rien de comnum avec VHeUx lauta Lowe ni avec aucune des 4 Hélix submaritima visés plus haut, ayant pour habitat la France méridionale occidentale (et la Corse ?). D'après la diagnose de l'auteur, cette coquille paraît voisine de VHvIii astata Bourguignat. Caziot. -5— =><>C>-f- NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Noms patois de plantes landaises et observations sur les Graminées des Landes (à propos de l'article de M. A. Dollfus). — Puisque vous cherchez à vous renseigner sur les noms patois de la flore landaise, je me permets de vous en envoyer quelques- uns que j'ai recueillis ces dernières années. En outre de leur intérêt philologique, ces noms patois de plantes ont dans les dunes une importance topographique spéciale. Pendant plus de trois siècles, en effet, de rares végétaux ont été à peu près les seuls signes de reconnaissance un peu durables pour préciser tels ou tels lieux dans les vastes solitudes des dunes blanches. Et encore beaucoup de ces signes disparaissent-ils souvent sous l'enva- hissement du flot arénacé. Les noms qui sont conservés sont assez nombreux; malheureusement, comme cela Notes spéciales et locales. 2ir, an-ivi' Ri-ni-ralcinciit, ils ont Mr (li-fnniirs mi mal fiaiicisrH par des carloKraphrs (■■tianK'Ts au pays et rendus la plupart du ti-iups iuiiitrllinihli-s, niri t surtout pour les lialiitaiits. Il y aurait uiu- étude intcrpKsanlc à faire, au jxiiiit de vue do rcinoiiiatoloRic tiip(>tiraplii(|uc, piiur redresser les erreurs d'orthoRraplie et restituer aux divers lieux (lits li'urs noms vi^ritahles, qui ont à peu près tous une signification. Mi-s oecupations multiples ne m'en ont pas encore laissé le loisir (1). Je vous cite dans la liste ci-jointe les noms (pie j'ai, dans l'ordre oii je les trouve dans mes luites, en indi(piant, (piand il y a lieu, la iilace de l'accent toni(iue par le signe -. Ne i)as oublier (pi'en général, en Oascogne, tmittg les litirns m- /trnnorirt'iit. Ainsi, junc se prononce : ju-nk et non jeun ou jeunk. Noms de quelques plantes en patois landais Iririouis = roseaux à hnliiis {phragmiles communis). Arroiimet = ronce. Ililpou = mnss(! d'eau (luphn liiHlolia). Bâpou signifie nu.sisi vapeur. Wroc = petite bruyère. Hrounide . ICsiiirrr ou Merc . l'i;im>ou /■.'N(iiV-i(* ihnlifjtiH ihirlir Jiioniiur . JilO>l{IOl.. Jiinr Siiuu Si)ous arrams SiiDus Itimes Tritunquc Ili'iirroucoun Siiiorrc . (Irloutrlt. Plnlagnaous . lirdne flrrii niii Pit/nadar Ciissi 7'(U)H:in pcufili^ fie petit/; bruyère, myrica gale, pelil [lin. pdivrieri (2). — Pliillyrra anriusUlolia. petite ortie, ortie, ajonc, petit ajonc, jonc, saule. saules branchus. saules osiers, racine. chAtaigne d'eau {Irapn 7>iilnns\ plante ries marais ft feuille coupante. .loiifliic = algue (vulp.', pliuile iiivfihissnnle de la lande. Graniinèc (?). fragon. platanes ' petits). crirn srojtaria. aune. pin. Prononcer : pi-n. pincraie. Masculin en patois; ne pas prononcer l'r final. chi'^ne. tauzin. Prononcer : tâouzi-n. CpnfstTC = genêt, h'éminin en patois. Caslagniè KsquUloutè Poumè Pcrè Pruouè M. de can Crrillè Hrloulc Ilay = hêtre Courciè = chêne occidental châtaignier. noyer. pommier. poirier. prunier. prunier de chien 'prunier épineux). cerisier. peuplier. (1) .\1. de Lapasse me fait remarquer que. parmi les lieux-dits, un grand nombre de lettes portent le nom do plantes abondantes ou coractèri.stiqiies de la région; telles sont les lettes rie Jougue-.Soulle, qu'on doit écrire : ]ao\i(mr, Soulc 'ajonc isolé>, (\'Esmercs (des Myrica». dans la foret de .'>ainte-F.ulalie, de nnpous (des Typlial, dans celle de Lit, de BflpnuruI, du Junnit (d(? junc, jonc), sur Sainl-.Iulien, la métairie foreslière de Jiiouçiol (petit ajoncl, etc. (2) M. de I.apasse a eu l'obligeance de m'envoyer un rameau de l'arbuste dé.signé aux environs de Mimizan sous le nom d'c., m'écrit mon corr(\spondnnt, est une dune primaire, très nette, mais peu comme, à cause de sa faible élendue. Des coupes répétées de « soulr.-ige •• iliniNères. ajoncs, fougéresl ont fini à peu près disparaître la végélalion frulescenle do ses sous-liois. — Le Phillyrea. espèce méditerranéenne, est donc bien naturalisé dans les dîmes anciennes du Born et du Marensin, mais il y est rare. A. D. •216 Noies spéciales et locales. Tilhil = tilleul. Plaluche = m'^nuplinr. l'om-ique = fruit du nénuphar. Herbes pudéntfs = dalura. Co)del (in ma = rhou dn mor = finnicnnl. Si vous voulez bien me le permettre, je vous ferai part aussi de ciuelqucs remarques qui m'ont été suggérées par la lecture de votre note sur les Graminées. Page 124. — Les deux petits étangs de Les Lurgues, que vous connaissez, et dont le plus grand porte le nom de la Mailloueyre (de maillnou, mollusque bivalve jadis très abondant en ce lieu), occupent l'ancien lit du courant de Mimi- zan qui, en 1824, se jetait dans l'océan à 9 kilomètres au sud de son embouchure actuelle. Le nouveau lit a été creusé en 1872-73. Pages 125 et 127. — Le Gourbet se rencontre en touffes volumineuses mais rares à l'intérieur des dunes, généralement sur le sommet des tues. Dans ces stations, à S un 4 ki/omètrffs de l'océan, ses feuilles sont complètement déroulées et nette- ment jilaiies. Page 156. — Deux chaînons importants de dunes primaires existent au nord et au sud du courant de Contis; leur orientation est E.-O. La dune au nord du courant est occupée par la vieille forêt de Contis qui appartient à M. de Lur- Saluces. Je ne connais pas de chêne rouvre dans les dunes primaires de Biscarrosse et de Contis. C'est le ch. pédoncule qui forme l'étage dominant avec le pin mari- time. A Contis, le ch. occidental spontané apparaît; c'est à mon avis la limite nord de son aire naturelle sur le littoral gascon. Page 159. — Je ne crois pas que l'alios ait jamais été employé pour l'empierre- ment des routes; il est beaucoup trop friable pour cela. Le seul emploi que l'on m'ait cité, et il est très rare, a été le remplissage des murailles de maisons de paysans construites à pans de bois. Mont-de-Marsan. De Lapasse, inspecteur des Forêts. Aux jeunes ! Indications pratiques pour le mois d'Août. Achillea Millefolium. — Larve jaune dans galle en forme d'urne, sur feuille ou tige. = Rhopalowijia millefolii H. Low. (Dipt.). Puceron aptère vert, pulvérulent, à bandes transversales noires; ailé à tête et thorax noirs, à abdomen vert. = Macrosiphum millefolii F. Puceron aptère brun luisant, à queue jaune; ailé noir luisant, à abdomen d'un brun rouge en dessus, d'un vert foncé en dessous. = Macrosiphum soncjii L. Puceron aptère noir ou d'un vert très foncé, y compris cornicules et queue; ailé d'un noir luisant; sur feuilles enroulées. = Aphis rumicis L. Puceron aptère vert foncé, à queue et cornicules noirs, ceux-ci plus longs que la queue; ailé noir luisant à abdomen vert foncé. = Aphis planta(jinis Sehrk. - Larves grégaires dans sommités florales en forme de chou- fleur. = Eliopalonujia jitaimiccr Vallot (Dipt.). Puceron aptère jaune verdâtre, à queue et cornicules courts; ailé noir à abdomen verdâtre, à queue jaune et corni- cules bruns. = Aphis hrlich rijsi Kalt. Larve dans petit renflement fusiforme du pétiole ou de la nervure médiane, aréole de violet. = Lœiriola eentanreœ H. Lôw. (Dipt.). Larve dans mine en galerie sinueuse de la feuille. = Ar/ro- myza aneireni ris Fall. (Dipt.). Puceron aptère brun, à reflets bronzés en dessus, mat en dessous, et à queue noire, courbée, plus courte que les cornicules; ailé d'un noir luisant en dessus, mat en dessous. = Macrosi])hiim jaccœ L. Larve isolée entre les carpelles plumeux de la fleur. = Phi/to- myza clematidis Kalt. (Dipt.). Larve minant la feuille dans une galerie sinueuse peu pro- longée. = Phytotnyza vitallxr Kalt. (Dipt.). Larves grégaires dans fleur renflée étiolée et ne s'ouvrant pas. ^ Gécidomyine (encore à déterminer). Id. Id. Id. Id. Achillea Ptarmica. Id. Centaurea Jacea. Id. Id. Clemalis Vitalba. Id. Id. Notes spéciales el hwales. (17 Clematis Vitalba. — Acarion microscopiiiuo sur fouille di^foriuco avec enroulement inargiiiul. = P/ii/tn/)! iix iiliillin ('an. M Ararii-n iiiicroscDiHiiUf sur feuille plisst^e à nervure médiane déviée. = H iiilrtnii l'iis lirti riii/'i.itir Nal. Dianthus Cartliusianorimi. Larvi!» blanchâtres ronfçt^ant les graines, dans la eapsule niénic. = Siliinia xiil/rlliptira DeHbr. (C.l.). . Evonymus vulgaris. — Acarien niieriisci>|)iinie dans enroulonicnt marginal avec épaississeriiiTit de la feuille. = I'/ii/Io/iIuk runvul lens Nal. Fumaria ofticinalis. Larve hexapodr d'un blanc sale, arquée, dans le premier entrenœud, près du collet, légèrement renflé et raccourci. = Ai>iiiiii(lf (à identifier). Galium verum. — Larves dans fleur déformée et renflée. = Schizomyia yaliorum Kiefr. (Dipt.). Chenille d'un jaune citron clair, à dorsale d'un jaune foncé et il tétc jaunâtre; sous une toile légère dans un repli de la feiiilh" largement trouée. = l'secddia juntrillii F. Chenille jaune, à dursale et tête noires, dans toile légère sous feuille criblée de trous. = Psecadia (licrmyuttcUa Hh. Larve dans feuille minée en dessus. = Cordylnra albirtljx Fall. (Diot.). Larve dans galerie de la tige, et se pupifiant dans le rhizome. = SurrUid ritnraUariœ Kalt. (Dipt.). Larves grégaires dans fruits légèrement déformés et tacFiés de rouge et de noir. = / Cëcidtirni/iiie. Lai'ves grégaires, rouges, dans un enroulement mar- ginal de la f(Hiille. = l'errisia /mrsicariie L. (Dipt.). Larves assez grosses, d'un blanc sale, dans feuilles largement minées. = A/it/iorrii/ia /xili/i/nni Kalt. (Dipt.). Larves, nymphes et imagos dans les entrenœuds des tiges submergées. = Uhiiwncus nlbicinctus Gyll. (Col.). Larves, nymphes et imagos sur feuilles flottantes émergées. = (lahriirrUa nyin/iliœa; L. (Col.). Larve dans mine en galerie étroite et sinueuse de la feuille. = J'lii/ti>riii/:(i r/eniriilfitti Macq. (Dipt.). Larve d'un gris noirâtre, à côtés et dessous plus clairs; tête, pattes écailleuses et base des membraneuses noires. = Athalin colibri Christ. (Hj'm.), 2' générât. Larve assez semblable, mais à pattes anales entièrement blanches. = Alluiliit (/labriralHx Th. (Hyni.). l'uceron aptère grisâtre, chagriné eu dessus, à queue verdàtre jilus courte tiuc les cornicules jaunes; ailé noir à abdomen verdàtre bandé de noir, ailes à ner- vures fortement marquées. = ApJiis erysimi Kalt. Larve dans pustules simples de la feuille. = Oligotrophus Hiiiliiii Lieb. (Dipt.). Larve dans pustules à deux pièces, coniques en dessus, hémisphériques en dessous. = Olii/otrophus lieaumuriaiuts Kielï. (Dipt.). Larve jaunâtre dans galle globuleuse sur pétiole ou ner- vure. = Coiitnrinia lilinriim Kieff. (Dipt.). Chenille jaune, à tétc et thorax noirs, à écusson en deux liièccs cornées; dans folioles roulés. = Depressnriii piir- purea Hw. Puceron aptère verdàtre, pulvérulent, à queue plus longue que les cornicules; ailé noir à abdomen jaune verdàtre, à cornicules très courts, à queue plus longue et d'un brun foncé. — Sur l'inflorescence et les feuilles frisées dé- formées. = Ap/ii.f tinthrisri Kalt. Chenille d'un vert velouté rongeant les feuilles. = Pierix râpa L. Larve dans mine en galerie longuement sinueuse et étroite. = Phylomyza geniciilala Macq. Lithospermum officinale. Id. Polygonatuni multifloruni. Id. Id. Polygonum amphibium. Id. Id. Id. Sisymbrium officinale. Id. Id. Id. Tilia platyphyllos. Id. Id. Torilis anthriscus. M Tropseolum majus. Id. 218 Notes spéciales el locales. Tropaeolum majus. — Larve dans mine vésiculaire, oblongue, au point d'iria- diatiiin des nervures. = Nutiphila flareola Mcig. Urtica dioica. — Larves blanches, grégaires, dans petites galles de la feuille. = Perrisia urtica Perr. (Dipt.). Id. Larves dans feuilles minées en large vésicule tachée de plaques noires. = Aijromyzu mobilix Meig. (Dipt.). Vincetoxicum officinale. — Larve isolée d'un blanc luisant dans gousse gonflée. = Oitalis conite.ia Fab. (Dipt.). Id. Larves grégaires, petites, blanches, dans gousses lan- guissantes. = Contarinia asclepiadis Gir. (Dipt.). Viola silvestris. — Larve apode dans feuille à limbe largement miné en vésicule d'un blanc verdâtre. = Aijromyza violœ Curtis (Dipt.). J. G. L'oïdium du cfiêne. — Dans une récente excursion en Chalosse (Landes), j'ai pu constater que l'oïdium si menaçant l'an dernier continue ses ravages. Toutes les feuilles des chênes tauzins paraissent touchées, et les beaux bois de cette essence, si fréquents dans le sud-ouest, sont entièrement couverts par la néfaste poussière blanche. Hésisteront-ils? On commence à être très inquiet à ce sujet dans la région. Les autres chênes européens à feuilles caduques sont moins malades, et, comme l'an dernier, les jeunes pousses seules paraissaient attaquées en juin, les chênes américains demeurant indemnes, de même que les chênes à feuilles per- sistantes. A. DOLLFUS. Au jotir le jour : Inauguration du monument de F. EirscMeger. — L'Association philomathique d'Alsace-Lorraine a inauguré, le 23 mai dernier, à Munster (Alsace), sa ville natale, un monument à la mémoire de Frédéric Kirschleger. Frédéric Kirschleger (1804-1869), fut professeur à l'Ecole supérieure de Phar- macie et à la Faculté de Médecine de Strasbourg, et auteur de la Flore d'Alsace et des contrées limitrophes (1852-1863) et de la Flore vogéso-rhénane, oeuvre pos- thume publiée au commencement de l'année 1870. Il ne fut pas seulement un botaniste éminent, mais encore un vaillant patriote alsacien et philosophe spiri- tualiste, profondément imbu de pensées idéalistes et religieuses. Homme excellent, simple, aimable, jovial, il était très aimé de ses élèves et ceux qui ont pris part à ses excursions dans les Vosges, dont le nombre — hélas! — diminue chaque année, en conserveront un sou\enir impérissable. Les récits de ces excursions, publiés dans les Annales de l'Association philomathiqiie vogéso-rhénane, rappellent ceux de Rodolphe Toepfer dans ses Voyages en zigzags. Le monument n simple comme lui, solide comme son esprit », œuvre de M. Ringel d'IUzach, s'élève au milieu de la promenade publique et est très remarquable comme exécution. Le maire de la ville de Munster, au nom de la municipalité et des habitants, et le gendre de Kirschleger, M. (Charles Lauth, ancien directeur de la manufacture de Sèvres, au nom de la famille, se firent les interprètes des sentiments de recon- naissance de sa famille et de ses concitoyens. H. Mansbendel. Congrès Géologique international de 1910. — Le prochain Congrès Géologique international aura lieu à Stockholm en août 1910, et comprendra des excursions dans le Norrbotten, au Spitzberg, aux régions minières de la Suède méridio- nale, etc. Le secrétaire général du Congrès est M. J. G. Anderson, à Stockholm, 3. Errata. — Au n° 465, p. 192 (article sur les Reptiles de Provence), la phrase : Il Elle est la plus commune sur toute la côte tunisienne » se rapporte à la Tortue verte. — A la ligne précédente, lire mâchoire inférieure et non machine. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. Oberthiir, Rennes— Paris (2431-09) PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES l'UllLlÉS DANS LA IV» SÉRIB DB LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES (1" Novembre 1900 — 1 ' Novembre 1907) iSutle) Mantz (Emile). — Orchis yeuevensis Chenevard et Orchis Hautskuechtii M. Schuko (n" 464). ^ ,. ,, , Makgiek (E.). — Fupa (Lauria) umbilicata Drp. et Fupa (Fupdla) muscorum Mull. (n" 363). Jd'. — Le l'iipa (TorquiUa) nimilin Biug. (n" 366). Id. — L'n iiiuUusque terrestre à grande dispersion, Pupa (Lauria) cylindiacea Da Costa (n" 375). Jd. — Le J'ttpa surdon (n" 380). Id. — Mollusques terrestres de la Haute Vallée du Verdun, Basses- Alpes (n" 399). Id. — Sur la l^upa anylica, type de la fui; ne dite lusitanienne (n" 413), 1 tig. Id. — Note sur le Desniau des Pyrénées, Myoï/idina pyrtnaica Geof. (n" 459). Martel (H.). — Liste des Coiiuilles marines, terrestres et d'eau douce recueillies aux environs de Caucale (n»' 364, 365, 369), avec 2 planches. Id. — Coquilles marines de Cancale : iconographie et critique du g. Eviarytnula (n° 427), 1 pi. , , .. , .... Id. — l'rctuncuhis glyrymeris et pilosus L., à propos de deux variétés recueillies à Cancale (n" 452). Martin (l!.). — Les Odonates en Algérie, en mai (n" 370). Marty (Pierre). — Le Lézard ocellé dans la Haute- Auvergne (n° 361). Id. — Enquête sur les plantes adventices : Auvergne (n" 362). Id. — Un Nymphsea fossile (n" 375), avec 3 figures. Id. — Sur deux Aselépiadacécs fossiles (n" 380), avec 6 fig. Id. — L'If miocène de Joursac, Cantal (n" 419). Mairy (P.). — Sur une station de Châtaignier fossile et vivant du Cantal (n" 393), avec une planche. Id. — QueUiues observations sur la flore de la Loire (n" 421). Id. — Nouvelles observations sur la haute vallée de la Véronne, Cantal, avec 1 fig. (n" 460). • Mayet (Valéry). — Plantes attaquées par VEntmnoscelis adonidis Fall. (n" 430). Id. — Clevimis leprosa (n° 435). Id. — C'halcophora mariana (^n° 439). Id. — L'Hélix melanostoma dans l'Hérault (n° 445). Meunier (F.). — Sur une Cicadine du Kinieridgien de la sierra del Mçntsech, Catalogne (n» 402). Id. — Contribution à la faune des Heloniyzinae de l'ambre de la Baltique (n°410), 10 figures. MiKO (M.). — Excursions géologiques en Alsace et dans les pays voisins : Ober- Eggenen et Kandern (n" 414). Id. — Sur les se' istes à Meletta de Bamlach. Grand-Duché de Bade (n° 429). Id. — Note sur les schistes à Meletta d'Huttingen, près Istein (Bade) (n" 439). MiNOAtJD (Galien). — Nouvelles captures de l'ialypsyllus castoris Rits (n° 418). 7(7. — Observations sur la .' i|iii nul rlé cniiiiiiuncôos sur les Fciluns île iuiirainc, iium> iiniis suiiiinrs iiiiii'ssi'c au |ji(jlesseui' (i. Rovc- rold, de tièiies, en lui (IciuaiKliiiil il r\aiiiliicr iicis Aiiiiéiides. Il cl trouvé (It'iix espèces iiiiu\ elles et |phi>i( iiis i,'eiiies i|ui n"a\aieiil pas eiicoie été signalés parmi les diveis spécimen.-- (|iii lui liiienl (•(nilji's, el il mius a en\n\i' à leur sujet qurlipirs unies i|ur niius ii'prnijiiisdiis ici en le remerci;uil de sa ('(implaisaiice. LES ANNELIDES FOSSILES DANS LES FALUNS (Serpules et (ienres voisins) Nonsavtiiis rencimlré diuis nos recher-elies S genres, comphnanl 'i espères; nn peut [irnsMt-iiiiiiUi les classer ainsi : i . Classe des ANNELIDES. Sous-Classes des CH>£TOPODES I I (.etue SKItl'LI.A Linue. >c//i»/h l'icii^d, II. Sp. I'in\e|elii. 2" (ieiiK liiritVK\ llcrkeley. Iiilriipa carnea Linné. :t" r.ciiic l'ii.()(;rt\NA Iterkeley. l'iliiiiniiKt l'iintiHii li(i\eii'l(i. SERPULIENS SerpiUides ' 1' (imic l'n\i\rni.i;i!i s l'Iiilippi. I. l'oinaliicfiim Iriquidci L\\\\\\i. II. l'iiiiialocerus granosus Rovereto. .")" (lellic l'iKlTlLA l'iSSO. l'idliilu hiliiiliiiia .Mniilagu. 6" (lenre Si-immius Lamarck. Sj)i)iirliis DoUlilù l!n\eieln. r.enre Sahklla Linné. Siibt'llo ? SERPULIENS Sabellides.. ) TEREBELLIENS \ (ienrc Tekeiieli.a Linné. } Terebella ? 220 ('"""' ['. Lkcuintke. — Aiinélklea Jossile.s des Faluns de Touraine. ce Les liailés lécoiiLs de pcilcunlologie de Zillel el de Heinaid (1) men- » lioiiiienl (lu'oii peut laiie une coiilusioii entre la coquille des \ ernwlx qui " appailieinienl aux Mollusques et celle des Serpules appartenant aux Anné- » Mes, el même le premier dit que la différence consiste spécialement en ce " ipie les \ enitcl.\ se présentent dans leur partie inféiieuie sims une fiirme »> spirale et en ce qu'ils ont des lamelles iiileines, ce qui cependant ne se Il trouve jias \i'ai pour tous les \ l'ruii'lidw. 11 M. de Monterosalo, dans sa .Uonographie des Coquilles des Vcnnels de I' la Méditerranée, a traité de cette difteience en citant les travaux de Môrcli " el de l'hilippi. Mdrcli aurait observé que le tube des Serpules est partagé Il en deux rouelles, coidrairement à celui des Veimcis qui en a trois: on 11 peut ajouter que la couche manquante est la smaltoïde interne qui, dans 1' certains cas, comme dans Scrpulu in[iiit(tiljututii U. Cli., est remplacée " par une pellicule cliitineuse. Pliilippi ne distingue pas les couclies; mais Il il note que la subsUvnce des coquilles des \ eniiels esl plus solide el plus » vitriliée que celle des Aiutélides. Celte ohseivation s'applique à une grande 11 |)aitie des Serpules excepté le genre i'Iacu'^legus et un petit nombre » d'autres foi-mes. Il s'agit d'un défaut de cristallinilé localisé dans la couche 11 extéi'ieure qui est beaucoup plus dé\eloppée en longueur que la couche X interne et paraît tendre, parfois terieuse, caractère qui s'accentue dans .. les formes fossiles, même jusqu'à complète dissolution: en sorte que, » dans beaucoup de cas, ce doit être la cause de la laieté des Annélides Il dans des localités qui sont d'autre part l'ichement fossilifères... Il ...In des caractèi-es dislinctifs des Serpides esl l'absence de cloisons ' internes contrairement au caractère des Vermels qui en sont pourvus... Il ...Il y a quelques catalogues de coquilles dans lesquels diverses espèces I. de Prolula sont inscrits sous la dénomination de Tubes de Teredo. Cette ' erreur peut être facilement évitée puisque les caractères ijui distinguent .1 les uns des autres les Te)'edo, les Prolules et les Serpules sont généra- • lement lixes, même, quand les Prolules se présentent ondulés comme les 11 Teredo, l'ondulation esl formée par une courbe parfaite tant d'un côté que )i de l'autre, tandis que, dans les Teredo, la partie concave est recourbée 11 el la |iartie convexe affaissée avec un aspect intestinal caractéristique... ». SERPULIENS. - Serpulides. 1. — Genre Serpula Linné. Srrpuln... Linnfei Systema Nalur*. I. Ed. décima, reformata (Edition lypei llolmia', 17."')8. — 298 Serpula. Anluiul TcreiUt... Teshi indt'ulri.s, luliulnsa, iulli:rrens, sœpe isthmis iuh'iji'i^^. puss'mi iulrrccpUi. .Nous avons en Touraine, de ce genre aux très nombreuses espèces, seule- ment Srrjudu l'icuso, n. sp. lîoveieto; nous pos.sédons cel Annélide, extrê- memenl abondant, sous plusieurs aspects : état jeune, llg. 1: — état adulte, lig. 2; — état fixé. lig. ^: - tube libre, lig. 'i : -~ tapissaid des valves LVostreu. (ig. .'■). — .Nous l'avons Irouvé partout dans la légion de Sainle-Maure- Maiillielaii-Ferrière-Larçon, mais pas encore au .Nord de la Loire dans la région de Saviiriié-lieaugi''. Fossile et actuel. Scrituln jicosa, n. sp. Hoverelo. .. Scrpulu jU-Aisu i-l\ a la forme de volutes superposées, liés iirégulières, (li Roverelo. Serpiilida» in l 'iileonlogialia ilalica, vol. 1\ . (2) Roverelo. Stucli uionogralici .sugli .Annelidi fossili, 1 'lerziario, il 13, pi. I\ . (ig. 14, a-b. C"" p. Lecointre.— Aimélidi's fossilex des Faluns de Touraine. ÎSI li-iiilaiil (;e|M-iiilaiil u lui mer iiii (lisi|ui- luigt-nienl iiiiiliilii|u<'-. Dans ce |)i ciiiler élal son oriieiiieiilulioii esl liiiiili'e aux parties liln o ou aux parties ipii ne sont pas en contacl avec le puint d'appui et à relies qui dans la spire ne sont pas couveiles par les luurs supérieurs enroulés; el elle lonsisle en trois petites côtes dorsales, continues, en forme de lanudles peu saillantes situées sur le dos coiniut- à plat et en ileux lamelles latérales, irlles-ci tiressées, très lines, se di'\eloppant dans le sens hiirizonlal. Au- dessous de ces lamelles on li'ouxe encore la trace d une petde côte. " Là où cesse cette ornementation le luhe tend à se dresser, il s'arrondit, les lamelles latérales viennent à disparaître et sont remplacées par sept petites cotes qui coiiservenl la forme des premières, sont (pielipu'fois très lines, à peine visiltles. et inlernimpiies par des évasements en fniine d'cii- tuiiiioiis qui eiilouiciit li liilie comme des anneaux ». 11. (leiire DninTA IJerkeley. IHInjim Berkeley, Zoologic;il .Iniunal, vol. V, p. 42i, année 18.'{2-33, pl. MX, llg. 2. iiihiw ,\(;/(/)/cA. illuil'i iiit fuiltimifnl rcctiui lies, libres, à xeclion curiiUyiif un iKilyyuitalt', lesquels, à ciiiise (les nuverlures situées aux deux extrémités, ne i>enreut être (tislinyués des ejnjiiiUes de iJeitUdes que par leur fnrme iriéyulière el les ornenienls de leur surfuce. lerliaire el acluel. -Nous n'avons dans les l'aluiis, que Udnjpa rurneu L., assez rare, (ig. <>. — iNous l'avons de Hossée, .Mirebeaii, rerrière-Larçon, pas du Nord de In Loire; il esl vrai que la |ielite Uiilli; de cet Aiiiiélide peut le faiie négligei- dans un triage rapide, mais cependant l'épaisseur de son test et son aspect corné (d'où son nom) font une diil'érence plus sensible i|ui' ne le dit beikelev n\ec l'aspect d'un IhnUde. UUrrjpa cornea Linné, lui. /'. Tereli suburcuata inlcrrupla, opaca siiuilHinn f)cnlnriii linlnli. scd iinna colore obscuro, siepius iiderruplu (L.). l'ispèce encore vivante dans la .Médilenaiiér où elle est piiifoi.- très ciiinmime. linéiques auteurs orlliographienl Dilrupa. ITtiT. Ihnlalami coinenm Linné. Isl'i. Dentaliinn r.nurctacum Hrooclii. ISi.t. IHIrnpu subulala Ueshayes. IS'i'i, Ihnlntinni slrnitfjnlnlnni Desliayes. ISS'i . IHIinim imni ra S|ie\ cr. IS!).S. Dilinim ininrn lloverelo. 111. (ienie riiocRAXV lîcikeley. l'iliiyriina. Zoological Joniiial. \nl. \, p. 121. jinnees 1832-1833. ïe.\lii (irnciUssimn. f\liji-'- [1 i.KcoiMRE. — Atniélidcs fossilc'< des Faluns de Touraine. l'ilograna l'aronai Rov. JubiiU capillares (1), pdireclo-fasciculoli, /(i.sciculi dcnso-glomerali, (Tubes capillaires, réunis en faisceaux, plus nu moins denses, avec rameaux agglomérés). Fossile. i'Iiocène sup. Aslien. actuel. IV. — Geuie Pomatoceros Pliilippi. l'oiiiiitnceros l'Idlippl. Wigmaii aichi\., I, IS4i-, p. IS8-198. l'jnige hi'iuer- kuugea iiber die (ialtuug Serpula nehsl Aulzathuug dcr von mil- .MiLlelmcer mit dem Tliieren heobrachleten Aiten. 1. l'oiiuildicriis iriscuspis l'ii. l'csUi Iriqiwhi .siepr 'ni gijruin cnnhiilu, iiIIki. Gen. .\1I. l'iiinalocerus Pliil. Opeiiuiluiu civs.ntm cdnicuiii, circuloïc, inliis planiiui, iinpic.s.\i(in(; inus- raUiii pro[u»da. ((iruHiinhis jiniloiidi^ t^ rcl ,'>. inuii' i-.ihis cnniiiluin: coniua piiriu neinper siinpiicia; cm nu impai iiiliTilmii liijiilinu. l'uinalocero-s est commun en J'ouraine smis la l'orme Iriipicler. Luc centaine de spécimens sont I couvés en un laslaid dmis l'intérieur des valves de Cardiles ou d'.l/c«. Ces tubes sont extrêmement polymorphes el on seriiil tenté de chercher à sé'piirei' ih's \ai-ié[és et mémo des es|)èci's. I.or. liossée, iig. 8. La forme (ii'unosus est 1res nue. NHiis n 'm mnns i{ii'iin e\iMn|il.iire. I.nc. Maulhelaii. Iig. 9 el î) hi^. 1. l'iiiiiiitoceius Iriqucli'i- Linné. i'iiinaloci'vus Phil. et l'amnldccmy liupirh'r 1... lide iilUi A.-L. Mnreli. Ili'ri.sio crilicu serpiiUdai uni naliir. Iii.slinif. I. lStil-(i.'{. [i. IIIS. y. (alcaria Iriquelra. ciiiiiii\ lin.uilibii.^ i mu inui'iid'i't. l'oiiialoccru-s IriqinHrr L. Operciilum puUidinii, coiniihii^ t.iibii'' lirrriliii\-iiii\sis. sal iiidllilni^, incirrcis, mquaHhus, basi appro.runatis: eniniin pusllni Icv'ilvr iniliiirsiiin jlexa; cornu iiupiir suhproslralmn (M.). T. repente jlcjMOsa Iriquelra L.). (Ex lide 31orch, Lin. S. N., 787, p. liiii. Fossile : Commence au jurassique, vix.inl Mcdilei r;inée el \ll,inlii|ni' eimi- péen; commun. En Touraine, partout au Sud de l;i jjiire: nous ne lavons pas rencontré dans la région de Savigné-lieaugé. 18.31. \'enaiUa triiiuetu l,.imarck. 1846. Serpula (inijubila Munster. t868. \ ermiUa Ir'iquela .Montagu. 1895. l^oraaloccrns Iriqueler Uovci'olo. 2. l'ninaloceros granosiis Hovcreto. t'aleontografia ilalicu lioverelo. Serpulids:, p. 78, pi. VI, fig. 13. Tuhus .subrotundalu.s, yninubisiis, carina dorsali laminar'i, denlala, etecalu, cur'nds laleralibus diiobus, {ère obsulelis, granulis [ormalis ornahis. » Tube presque rond r2). légèiement gianulé, iivec une CMi'ène dorsale à » lamelles, denleiée, avec deux autres petites cairnes l.ilérnles peu proé- » nunenles formées par des granules plus saillants et en ligne. » .Miocène dTtahe, collines de Turin; pas rare i>. (1) Roverelo. Paloontografia it.nlica, vol. IV, pi. 6, fig. 21. (2) Rûvpielû. Seipiiliflfe in llalia, p. 78. tav. 6, fig. 13. C***" p. I.ECoiNTRE. — AuiuHidi's fof.sili's des Falitns de Touraine. -2^ Luc. (Ml Tdiii-iiiiu'. Miiiitlirliiii. i;irr : IVx. rppr(''scnl('' rsl iiiiii|iic : (•otif espèce est sifjnaléo pmii' la (Hfiiiii'ir fuis dans les Faliins. V. — Genre Protula Uisso. Ilist. Nal. (Je l'Euiupe nii''ii(lionale Risso. Les Serpules. loine IV, p. 4U"i. l'rolula. 7'('.v/« sdiiild. Iiiliiiliild. s}ibrrrt(i. snlildria. Cn^i fixa, fiprrtura IrniiilKlIi liituiidutd. v(//(;>/(ci\.m'(;/'/. Nous n'avons r-enconli'é en Touraine qw l'rulnla lubiildriit Muni, dont les lubes. lonlraiicrnenl à la desci'iption-lvpe du genre, sont souveni accolés, lig. 10. l'iiilitlii iiihnlnrid Munlagu. ISli:t. 7. Sfi-jiuld Idlidldiid Munla,i,'ii. ifshnro lirihiiiniid ar lulli^li .S/u7/a.. I. S. I)., p. riiiL 11. Slii'll irifli II iidiiiil liijirr. npdijiir liilir: slifll ^liiililhi irriiiltird Iriiiis- rnsdllii: Ihr \iiiiillrr nul h d^iiiillii siihiniiniliiiril 'tni'ijdUiiUi. \i>iurliiiics idili/ /7e.;uoi/\; //)/.v /)(/;•/ ).v /(,(('(/.■ llir Uiryer \mrl (a ilfldclu-d jn'iidcnUtj for liidl ils li'Hfilh iind n^rends in ti cinisidevdhli- duglr friim Ihe ha.vc Ihoiigh iiiri'hi jii'ipnidicdliir: Ihc rrrcl jidrt is )ii'drhi sirnifihl i>r sUqlilhj flcninni;; hiil idirdijy liiniiim li> llir tiiii: npi'ihiri' iirliiniliir. (Le lul)e esl. lunil, iiiiiu'c l't upaijui'. I(''i;i''I'i'Mii'iiI liili' li-;ins\('i-salenirnl. L'cxiréinilé la pins prlilc esl i,'i'ticralrnii'nl lurduf d'une nianirrr irirguliére, ipie!(|uefois seulement inlléeliie: celle parlie esl lixée. La ijaiiie |,i plus t^rande esl suuvent. délaeli(''e à moilié de sa longueur et monte avec un angle consi- déralde (|uoiipR' rarement |peipendicnlaire à la base. <',ette partie dressée, pi-esipM' druile un à peine inllecliie se iuiinie jnnjuui's xci-s le soleil...). I!u\ere|n. l'iilfidilmililfid lldliid Si-rjUllidir. p. S2. pi. iV. lig. fi. - l'iibes sulilaii'es un en faisceaux adhérents au début ou serpentaid, " nnmis do (juatre petites cùles plus uu moins visibles et de rides transver- " sales; puis ascemlanls, stiiés et rugueux et un pi'U contractés pi'ès de la ■ bunebe ». l'ortonien. Pliocène, (iravina. i-are. \i\aid ; Méditerranée. .\llatili(]ne. \|ei- du N'iird. l'nihild IdhuUiria esl for't nbnndaid en ïniitaine, nous l'avons île Rossée, l'errière-l.areun, Sainl-Epain: mais imus ne lavuns pas trouvé an Nord de la Loire. isn.!. SiTpiild fiihiildiiii Muntagu. ISi'fi. l'mhild l]\uh>l]dn Kisso. " ISL'Î Srrpulu prniensa T.henu. ISK.'l. l'inhild Itifdddria Rovereto. VL — C.enre Spirorhis Lainar-cl<. Spirnihis Lamareli. Animaux sans vertèbres. féiL. jiiillel |K|S, \\ p. 3SR. ...Tiihiis h'.slacrds, in .yiiimm nrhicidarem disraidrnin c(diriihilus: iiiffriid Milterfirir pinnulala ri njji.id. Les !>piri>rliiK suus la furnie Ihillfuyi >nii| lui t abundanis dans les t'ahms. mais ils suiil en mauvais élat et nmis en ,ivuns dil examiner plusieurs cen- taines avant d en trouver un di^ne d'èti-e leprésenté. et encore... loc. Mir-e- beau. toute la ré'gion .^ainle-M;iure-Mantlielan rerrièie. aucun dans la région Savigné-Beaugé. Fig. 11. 2-2 i C""" P. Lecointre. — Annélides fossiles des Faluns de Touraine. ^pirorbis Dnllfusi Rnvereio. Rovereto : Annelidi fossili, p. 35, pi. IV, fig. ^ h 6. Piccolo (lisco, alcurip. voUp Ipqqernmeiitr irrpçjnlarp perché In ■^va rprjvmr opnstnmfitira «f ritnrcp p v? raddrizza. cou htrgn iimbpllipn che Inscin scnr- ijpre trp giri spirali. E carattprislica la fua nrnampii1az\nnp coiisislpjitp in lin dorso rilevato a cordmicino bpn srihippnin. accnmpaçpioln laiprahumic da iinn o dup costicine di inegualp rilipvo. dplJp qitnli la intprna al di.ico è quasi tramxitata in lamina di pxpansiovp ad-esiiia. Diamrlro alquanfo maqinrp di 1^9 "/" '' non mai svpnrinrp a i "/". ^Pptit disque parfois légèrement irrégiiiier parce que sa région périslo- matique se retourne et se redresse, avec un large ombilic qui laisse aper- cevoir trois tours en spirale. Son ornementation est caractéristique, (■onsistant en une côte dorsale élevée h petits cordons bien développés, acciiinpagnée latéralement d'une ou drux pr-tites côtes do i-oliof inégal: celle dans l'intérieur du disque fst comme transformée en une lanfellc d'i'\|iansion adhésive. Diamétro un peu supéiicui- à 1/2 °"'" ot jamais su|iérii'ur à 1 ""/"". Sabellides. — Terebellides fHnpporfs ri différences}. C'est avec un fort point do doulo ipio nous figurons dans rofto Elude les i^enres ^aliPlla et Tprchplln: nous pulilions la reproduction do cc^ spécimens défectueux à titre de document poiu* dos- l'cchercbes subséquentes et aussi pour faciliter le travail d'autres personnes fouillant los faluniôres. Rn effet, il est difficile dans les exemplaires abimés que nous possédons do distinguer les genres. Cependant si nous réfléchissons que SabcUa se roule dans le sable en sécrétant un suc agglutinant ot se fait ainsi une habitation qui so moule sur son corps... Que TcrchpUa a d'énormos tentacules avec los- quols il agglutine par l'p.rlpripiir un tube très iiTégulier. rouforcé de polils o;iill(iux ot de cni|iii!les Cmème ti'uvail de renforcement que chez les Xéno- [dioi'es). on comnrendra de suite pourquoi nous avons classé la figure 12 dans Sabclla et la figure t-'^ dans Ti-n-helln. nprès avoir consulté M. Cb. Cravier. du Muséum d'Histoire naturollo. et ^I. lo baiou de Saint-.Tosepb. qui s'est fait une spécialité des \iitirlidps. Nous leur adressons nos vifs remerciements pour les indications pi'écieusos qu'ils nous ont données afin de démêler ou essayer de démêler cette (luestion. Nous n'avons pas cherché à poursuivre le travail jusqu'à la fixation do rpspècp. Nos spécimens sont déjà douteux comme genre et l'espèco, pour les .Xnnélides vivants, est déridéo d'afirès les soies de l'animal. SERPULIENS. - Sabellides. VIT. — Genre S.arellv Linné. f^ahplla. T.inna^i Svstoma Natura^. I. fi" pars Vermes. Ed. Cmollin. 17811. p. 3748. N° .rî.'Ui. Snhflla. .\nimal nercis nrc ringenh' Irnlanilis- diinlnts rras.^inrilius pnrip copvf. Tpxia fnbuhh';a. rnnlertn r.r rt/cni/??.? ronsprtim vnpmbranx ragi- nnli in<:prti.t. Nous n'avons rencontré dans nos longiios recborchos que doux liibes de ces gros .Vnnélidos. Eoc. I.ouans. Le genre Sahplla est signalé dans les Ealims pour la promièi-e fois : fig. 12. M. Ch. Cravier (\) dit que '< les Sabdlidr.': sont dépourvus d'opercules et (n Ch. Gravier. .\nnélides polvchètes de la Mer Rmige. Nouv. Ann. rlu Muséum, tome X. p. 68. Fi;ilir.I,K. DKS .TKUNKS NATlinAMSrKS 30' ANNEK. — PI. V. Sl.M'I'LeMKNr AI) \* 467. 1" Seuleiiiliii 1300, Annclidcs des Faluns de la Tourainc. FEUILLE [>F..S JKITNES NAri'HALISTES 39* ANNÉE l'I VI StiPPI.IlMKNT Al' N' 'ifi7 1" Seiili'nihre IWK». 1-2 ^.^•i' / ■ F-^ 13 V> V Annclidcs des Faliins d^ la Tourainc. pu.» p r,Kr.oiNTnE.— Atm('lidPS fossUea dex Falnns de Tnurainn. 225 11 de mf^mlif.'ino llinr'.KNijiic \<^\tv IiiIip o-^l forni»'' par iiim' niinro rniirho fin >i miirinc l'oiisnlidf^r' pai' nt\o mwcho plus rni nuiins (^pnisso (\o vn^c fino pf >' prond 1 iipiinrfiiro du r.ioiilrimur (luclqiips ospèros linincliinmmn iv.v?- >> niliisiiin Mniilairii, par oxoiiiplf. nid le liilio ffconvrTl df grains do sable >i dp d(^liiis do r,n(piil|ps ot rpssomhifnl alors à dos lubos (\p TrrohoUipns... ». \i)iis aurions doue pcnl-i^lrn murontri^ nraurhinminn di TouraiiiP ? Quand nous auinns Iroiivr (\c< (nlus rn nicilicur (Mat. nous nous forons nnn opinion ipic nous n'avons pas artmUrmpnt. TEREBELLIENS VIff. - fionn- TKnEiiF.r.i.A Linné. TiToliclhi. T.inna^i Sysloma Nalura'. p. rilt3. F. 6 pars Vormos. N° 291. Tcrehdla rnrpits nhlmiqux rrppnf^ rnuhini hrnnrjni\ nd Intnrn iiistrucliim, xœphts in tiihiiln. — Os anteriii.t labinhim rdrnfiihim. prnhns- riili'iii rhirnliim i'.r coquilles, (les pierres, les polypiers des récifs. r,e tube des Trrrhrllirvs 1) se compose toujours (rime mendirane interne sécrétée par l'animal, sur >i laquelle se fixent les mali'riaux \ari(''s qui consolident la paroi et sont » enqir-unlés au milieu environnant : ^ ci ^3 cS CO ce cd ce .^ 5 s5 :'c«Q z'i^'^^ _S '^ ce M ~ -S ce-3 o a çë o s c/C V 1: iH s > aC- à' cS ■" -w -_ , , " ^ CL Q 0.0 -s o ^«ë ' ce M c ce c« ^O - , ce I r ' > CO ce - ces.ïï- j£ i; ce o 5 "-5 s . ^ ce CO " S cfi tti _Q " 5 's; o : ^^ ce _^.> : > I ô].^ ce t-IO ce ce a ce i ce >- ce ce ,-^ — - ^ c . ^ - o 2 = = 5 ■ - . .=^ 5 =^ o r,^ -S o ce-a^^^ ^ Icc'CÔ fe i ^"^ ce I <; ce o-ce_û ^"^'B^ C5^ . ce _„„ ce "5 o ce \CC ce ="'-' ^ -• ce "=;:; ■ T. f o c",_ - 1 i> o ' sQ . ce^-' ■ c ie ' 2 > J o ' ce o ^•^ , , ce" - _i- o ce ^■ 60 CL. ■"^rz 02 50- 3 — ' :; ce 3 2j d .3; ro r- 2 , a s j >o 5 c^ , ce I .^3 ce -a ce ^ 0; — ^ " -L "• i -â s 53 î: ce -rH r- — c ce<3 ' ^ 0_C O 5j o o ce^ C_ ta a 23 ce ^ S. câPn >. o m a 1» o o .m ce^ "ec ^ c« cc^ï S^ C t^ ^ ce' e« 1^ ce o ' lîl — 5 «5, § ce cS CD > -r cri ce ^ .ïï -1^ c» t: ë . ^ "^ P >- 00 =5 ^ 5 ce ■? cea,m:= «4-1 > JC- *-2 H „ "^ - -u X: ce ce <<<;<;< < »3 K^ ta C9 V ■ 5 ^'(^ '•S S| , = 5-. te -w . ce' ~ ce o n. -w C^ co „^ ce ^- ^-3 es o S ^ -£^ J 3 ce - C "r -^ r. " . - '*^ o ■oc \. Odl.i.ns. — Calnlnfiur iIi\k Grawiiiri'^ -/«s Lundi' •>9: -il - W 4) ""ci, «ïï C S- co ^ ^ ■* g. 3 £V t.--. ? CS M O - O ta. I c c 13 <■ « es ci a; k. c o ;^ c ïô ' J2 c — 3 01 s 3 .:: 3 r '^ a J3 5 "CC 5 C — 5 U = .= ^ ^ ^ « •\ 15 a: w M c; X "^*^ '~~ ^ ^^■^ 3 ' C 0 3 .'3 ^5 es 5- ^ .: 5 2 — «*:? 3^ 0^ 5^ >' =■= 0 ^ffi^ ; "• = 0 r^-r J-OIh g£ M in . C 1- Cl-- ^ o « M ■- Er c! te 01 ' i2 ..5 '.^ iri " -- CT 1. ce g "" '^ :SH ;2- S ^ ^" Ig^fei a = ^«.2!- oci '-ait Z 5 5-S -«T: .= u: c"= b" <^ taD— "t^ r c y; O C = - bC — •- se C ;^ = — •- u ^ i. c o w ^ — ■'■- cs5 -* 51-' E « = .-2 . n ■-< ^ t. es i. 228 A. Dni.LFUS. — Catalogne rlrs Gnim'niéi'^ des ï.andes. ■t. z ? L ■ ■ < > 25 O m m M a. C O. . ? ~ s M m -w -CO « CM =.t; r* ai ~ — -ïi .- — -3 .._£ = -5C7-X^ = =^- , -'-'3?-C3"''~?.'S:e a se- -ce- .. ~ r jn c ~ ^ ^\ s -^ ^ — 3>— ' 1 1 i"'^-ï1 i i\^^y^- yiT>.;i i 1: W J •V •^ 1 ^ ^ r> r> — c; ? 3 _• '^ S £ ^ -i^ b£. s M -*^ ti -« :S 2^ -^'Sfc^Ei S'E 51: X ai 5 ce -5 g S a"=-ëf^,s y:^ =5 i " ^ ^ •a à, -4-J < o o »4 1 S > H~ -=j3^_ §'S§^ ?c(if-' '^^^fS -S w O 04 ,.' .3 CE s C -' ^ — "S ^^ -' 5 r,^x<3 3i=--;jH i x: Mi — ;; 03 CD ^ 5 :â « — C— 'J «'^•-aJ i; ^'* - v3K-S -S-S— ^r~ - llî^' ">^ ;; ^C ■:;<: :l ce c M • câ ^ .2 S « Ol "S. u c O " 5 =0 i^ 3 ■|i| cô 5b ^ ~^'Ë J'^'^^ ^ £ f S •-S i- a 2 «'-'or' «eC ci- csfO 3-^ >^ s 2 ^=1 "SC— rs = 4«^i^=5^'| "t'I C8— ' t- ^ E S 3 3 . . g = s « â « - xi ■••-4 ■ *v 00*.) 'oj.'icj oqoOi^ -^ -*\ c «l .a '-^ .i. 1. "■£ ^od-^ -j S^.^ 5 = î -2 ^^ :-^ o — -^ >- X - s r^ _ „ ^ = X "' -^.2-^ "^ 5 CN 0-1 o - ,-. _ ^ . — 00 -^ S 5 M g . og- . i ^ . ^ m 0 s 33 La 5 - n « f. 3 - „ « - -< S C' ** — ^ ^'■'^cj.r:^ >*^«»I^h^^ sit^cSï- — ï 33 -«ï <: >:^n A. DoLLFUS. — fahûngup des Grfimhu'rs des Landes. * » „r -^ — u V « s •w « ^ t~ p» 03 .VN-^ 2 CO 5 II g 8 %r « «^ s in cs î^ 1 H _. o "a < •< > Brot., 18 quitertia 1835). -esp. ? nu pro sp. (Très nomb de cultuï - esp. L Dur., 185 Ijetalis Bi var. glnh rieu. m ■ CO 4^ s ° c'w si"! ce en ; = 3 « c« cS ' ! ^ ce b ? < c ^ _ -s M s -s - s 3 «-M S . R'ti'"-- o ? S ft^-p o 2 s 3 =5 -Se ce ce 3 JS-*^?* w O I — I CJ I S -M ce ■7: -a g cr"n ft 5 S 1:^^U5 ce 5Ï3«^ c-'S^ M « s X ce 3 c so-a <;'S "î'-t^ =■ 3 ?. ? 3 ;= -• o X ~ k'^ ce 0. ,™ -_■- - ^'! a ce X_i~;^ si) o ce sQ-— 1^ r ^ — cO'TSO o 3 2_, 4J ce 3? 2 ce oj C o ce ? " XI SO s 3 ?^ o m 's, ce S OJ fi 'o ce ~ ^d - .- p ^ fr. OJ » £>C o C-.rt fr. «u o œ c o -<- .--4-3 CO =^ O) ^ '«il ^ " ' s o >-^ — o 'fc. fi ^S o OJ >^ re ^ ce -/, ^ S ;£ O s s ce ?-r; k c~ 3 af;- ce .S O S -O-p . g ^4* 'QJ ce . ;^' c^ ^ î ce S \ Uni, I, PUS. — Cnlntoqiie dos (Irmiiinâi's (Ipx I.nndrs. 231 O Q 3 ^ 5 S .5 _â V "^ :: "I^ ÛJ "E . C ? « S - "5 .^ o -X s cj-t r r- M ;- ^ j. -£ «<; C^ -3 r^S; S -5 - H-'^ "5 ffl !«;i; «"i-^ 3 u ^ > 5-^°^' ni x^^ =-=X en SÎ5,:-^- — - ■■ -^ i^A ■3 - ^— — c:. c ^ - "^ — t^ - 'X. -• èr?ii-5 y: - "■ X =^'^-£'S r. ^ % :2 S,v - X ■t' i^^ et s* 7. „ o C3 o se -— ^ O ^ ^ et >^-/: ^ •■^ Cï a ^ -^ -fcd oo ïf = S _ -'J=ô iJ ccc 9t.-~ ^.f= C = = £ SoPh ^' „• i; t^CC ii :« — ., _ _ ia^ "ï^ 3'^! r-^x-^ Ji^^-5~^j^-< .- ^-cosot ■ -~ - = ^ ■ " œ-~ •/! =— -ça 'i i-i H Eo^£ = S.ï E =^x:it .t> ci i- 2 - es ^3 ce c *i ci (A « - J= etf Ô5 "" Ci flS B -I . . B' •2H2 \oti's spécialci; el locales. NOTES SPECIALES ET l.OCALES Le blanc de chêne. — Depuis 1907, K' l)lauc de cliénc a envahi, cliiuiuc année, au iriois lie juillet principalement, les jeunes chênes qu'il poudre à blano, oi- bien qu'il ait été signalé sur de nombreux points, et qu'on lui ait même attribué une action (les plus nuisibles sur le chêne, il semble rester à l'état d'oïifiuiii ou de coniflics, et ne nu)ntrer que très rarement des périthèces des formes ascogonécs, rapportées à diiï'érentes espèces d'Erysiphés, tantôt à des M icrosiiha-iu, tantôt à des Phylluc- tiiiiii, espèees ubiquistes el des plus communes. Malgré les nombreuses notes dont cette maladie a été l'objet et qui sont résumées dans les articles sui\ants, !)'■ X. Gillot : Bull, de lu Soc. d'hist. iiat. i/'Aiittiii, XXI, 1908, 2, pp. 67 et 120, ~ h'i riii xci.eutif. du lÀwousin, n" 193, 15 janvier 1909; Grillon et Maublanc, liuU. Soc. iiiycol. de France, XXV, 1909, p. 37, la question semble encore très peu avancée, et le champignon définitif encore inconnu. Dans le dernier numéro de la Feuille des Jeiine.< yciturnlistes, M. Ad. Dollfus signalait, cette année même, la réapparition du Blanc du Chêne et son action nuisible. D'après les récentes obser- \ allons faites en Bourgogne, dans le Morvan, l'Autunois, le Charollais, etc., la nuiladie s'est propagée, au mois de juillet, sur les jeunes rameaux de chênes el autour des chênes émondés et cultivés en têtards, dont les pousses se dessèchent, avortent et justifient les appréhensions de certains silviculteurs. Ou trouvera, dans les articles cités plus haut, toute la bibliographie utile à coimaître, et il nous semble nécessaire de provoquer de nouvelles observations, de contrôler les recherches en envoyant tous les échantillons récoltés de tous côtés el de différents pays, à différents degrés de développement t^es chênes attaqués, à MM. Griffon et Maublanc, professeurs au Laboratoire de Pathologie végétale, 11 })(s, rue d'Alésia, à Paris. On olrticndiait ainsi une étude approfondie, dont les l'ésultats contrôlés et définitifs seraient publiés, au grand avantage des lecteurs, dans un recueil suffisamment connu et lu de nombreux botanistes et agriculteurs tels que les BiiUrlins de la Soc. mycoloç/ique de France ou la Feuille des Jeunes Satiiridi.tfes. D'' X. GiLLOT. La Grue du Roi sur les bords du Léman. — Nous recevons successivement, à quelques jours de distance, les conmiunications suivantes relatives à une intéres- sante capture de Bolearica pavonina au château de Ripaille (Haute-Savoie) : 1" Une Ç ad. de Balearica pavonina en parfaite condition de plumage (4,500 gi. , 96 cent. long. (135 avec pattes) 205 d'envergure — deux anciennes fractures au radius droit — estomac quasi vide (restes d'élytres d'un Carabus et restes végét.) ovaire bien développé) a été tirée le 16 juillet par le gardien du château de Ripaille, près de Thonon (sur le delta de la Dranse). La Baléarique n'a jamais été sûrement signalée en Europe et sa prétendue présence aux Baléares au XVIII'- siècle n'a jamais été démontrée. Le sujet de Ripaille ne viendrait-il pas d'un parc ou d'un jardin zoologique? Le propriétaire du château, M. Engel-Gros, aimerait à être renseigné à ce propos. 2' La Baléarique tirée à Ripaille le 16 juillet venait du parc du Prince Napoléon à Frangins (Nyon) où l'oiseau (acheté à Hagenbeck) vi\ait vn liberté depuis une année. Il n'a donc fait que traverser le Léman. 3" La Balearica pavonina tirée le 16 juillet au château de Uipaille (Thonon) ira\ait dans l'estomac que quelques petits débris d'élytres d'un petit coléoptère et i|uel(iues morceaux de pattes d'un Carahus. M. P. Born, le spécialiste carabologue auquel j'ai soumis les restes, m'écrit que les pattes appartiennent sûrement à un Carahus morhillosus, espèce du bassin méditerranéen et particulièrement du nord de l'Afrique. L'hypothèse de l'évasion de l'oiseau d'un jardin zoologique viendrait donc à tomber. Gh. S' oies spéciales cl locales. 233 Aux jeunes I Indications pratiques pour le mois de Septembre. Acer campestre. — Cliciiillc' lilaiicliàlic ii dinsali' il'iiii «''« foncé, a tête jauni? taclit'i' de brun sur les côtés; dans fiiiillc a Inln- inuli' i-n ciirnct. = (,'niri/tttia filchiiiiiclhi Se. Carpinus liclulus. Acaiii-n microscopique sous feuilles à nervures ailées et siniii'uses. = J'Jnd/j/ii/es iiKirra/ nr/iiix Nal. Clematis Vitalba. -- Punaise sauteuse suçant le parenchyme sous une tVnilli- a dessus piiiui'té de jauue et à dessous maculé par les (iéji'c lions de l'insecte. = Jlniliriis } tiliirall ix Pan/.. Eryngium campestre. — Larves mugeàtres dans un épaississeinent pluriluculaire de la tifîe ou de ses annexes. = Lnxiniili'i ii iiijiiiiii Vall.4. Fagus silvalica. - l.aivr dans cécidic saillanle mais non p(]inUic. :i parois minces et \rliies. = OJitiotroplius (iiiiinlipeu Hartig. Id. Laive dans cécidie saillante, pointm', à parois platires et lésistantes. = MiLiulii fiiiii Hartig. Géranium sanguineum. — Ararien microscopii|ue dans feuilles déformées, velues et rouifissantes. = K riniiliytn iieriiiiil Can. Ulechoma hederacea. — Larves s><'«aires blanches dans fe\iilles terminales défur mées et accolées. = l'irrinin iilcvhonid Kielï. Id. Larve isolée blanche d.ans cécidies corniculées d'uni- t'eiiille. = Oliiiiitiiiiilnis hiirsriiiiix Bremi. Id. Larve isulee blanche dans renflement charnu de la feuille ou du pétiole. = Aiilrij- l.titniUl Kieff. et .-1. (jli rliniiiti L. Hypericum perforatum. — Larve orangée entre deux feuilles rougissantes, à bords a|)pli(|ués. = /if'ii.ri/l I j/liixis (! inril iniiii Kiel'f. Linaria vulgaris. - Larve dodue dans cécidies charnues, uniloculaii-es, a\i (•iiil,i de la plante. - (■'i/iiiiirfniii lintirid- Pan/. Id, Larves grégaires dans cécidie nvoïde des entrruceuds liriui naux. = Cdiitiiriii III linmin Winn. Lyrhnis diuina. - Larves grégaires blanches dans iiiHorescence tléfornu'e el très velue. = l'frri.iitt lyrhiiidis Heydan. Rannnculus repens. — Larves grégaires blanches dans lobe épaissi et sVninulanl iiar i>n haut. = l'irrinin lainuiri/li Bremi. J. G. Au jour le jour : (■'i/tr/iiii iiiiiciiliiti llii Hli. à l'diiliiiiiihh iiii. — Le M juin dernier, chîXKsant dans la forêt de Fontainebleau avec mon collègue M. (Juignon, je remarquai, aux environs du poni di» Bourgogne, plusieurs pieds de Ctiioiiillti riiriti L. dont les feuilles l'Iaieiil mangées. En examinani la plante de plus prKs, je constatai la pri'sence dans de petits tulies formés par la ri'union de deux folioles d'une petite chenille verte à tête et à premier segment d'un noir luisant. Je me demandai aussitôt) si ce n'était pas là la Grlrrhln nifirnlattllii Hb., car le .substrat, la manièie de vivre, la couleur et la taille correspondaient exactement aux données fournies par Stainton dans le 9' vol. de sa X/itiim/ H ixinrij nj tlie Tiiitiiin, p. 228. Cepen- dant, pour plus de certitude, j'emportai avec moi tous les exemplaiies que je pus \w procurer. Quehpies jours plus tard, mes pensionnaires avaient tissé au forul de la lioite de légers cocons de soie entremêlés de folioles desséchées. Vers la fin de juillet, les éclosions commencèrent, se répartissant comme il suit: le 24, 1" éclosivui ; les 25 et 28, une éclosion isolée; enfin, le •f'' août, 2 éclosions simultanées. En 2:V( \'oles spéciales et locales. eûnipaii(|ûies de ce Capside. G. GouEV. I.iicnpenlrtii (jiiiaiifexc^u-e. — Je vous signale In, récolte faite le 4 août dans les prés longeant la rivière d'Eure d'une superlie vesce-de-loup {Lyroiieriloii) que j'ai pesée et dont le poids était de 9:i0 grannnes. H. Barbier. Erratum. — Au n" 465, p. 192, la ])brase k Elli' est la plus commune, etc. », se rapporte <à la Tortue caouane, et non à la Tcutur verte comme nous l'avons dit par erreur. I.e Directeur Ci'riint, A. DOLLFUS. Imp. ObenhUr. Eonnes— Paris (271)2-09) PRINCIPAUX ARTICLES cSt NOTES l'DBLIÉS DANS LA IV' SÉUIK DE I,A FEUILLE DES JEUNES ^NATURALISTES (l'^ Novembre 1900 — 1 ' Novembre 1907) i.SuUe) Navas (Longiu). — Distribution géographique d'Hélix candidissima (n" 428). - Id. — Myrmcleon nostras (n°' 430, 432). Nicolas (Emile). — La variabilité des Orchidées lorraines (n" 462). Oberthur (Charles). — Observations sur la faune anglaise comparée des Lépi- doptères et de leurs variations (n" 361), avec 2 planches. Id. — Les Lycmna amt/ntas et coretas (n° 429). Oberthur (René). — Porthesia chrysorrhœa (n" 422). — Id. Dufour, Postel (n" 423). Oroex (L.). — Herborisations aux environs d'Etampes (n"* 426, 427, 428, 429, 430, 431, 432, 433, 434, 435). Id. — Notes botaniques sur la région de Guiscard (Oise) et de Noyon (Aisne) (n° 453). Pagniez (Cyrille). — Quelques localités de Lépidoptères à Cambrai et dans les en\Trous (n" 430). » Pall.vry (Paul). — Notes sur les Cyclostomes du Nord-Ouest de l'Afrique 1 fig. (n° 458). Petitclerc (P.). — Note géologique : Faunule du Vésulien (Bathonien infé- rieur) de la côte d'Andelarre (Haute-Saône) (n'" 377, 378), avec 2 fig. Id. — Note sur Y Ammunites (Oppeha) liaylei Coq., de TOxfordien inf. des environs de Besançon (n"' 402, 403), avec 2 pi.' et 1 fig. Peyeruihoff (P. de). — Coléopt. adultes parasités par des larves grégaires (n° 376). Id. — Sur l'état de la Systématique en Entomologie, principalement chez les Coléoptères (n» 387). Id. — Sur la méthode dans les recherches de phyloeénie entomologique (n" 390). Id. — La larve des Insectes Metobola et les idées de F. Brauer (n" 398). Peyrot. — Note sur quelques Fossiles des Faluns de la Touraine et des environs d'Orthez (n°» 387, 388, 389), avec 1 planche. Id. -^ Fossiles du Redonien d'Ille-et-Vilaine (n» 407). Pezant (Aym.). — Mollusques fossiles de Monneville (Oise), avec 2 pi. (n°" 451, 452, 453, 454, 455). Pic (Maurice). — Sur le groupe Podistrina, Coléopt. malacodermes (n° 364). Picard (F.). — Note sur l'instinct de Philante apivore (n° 397). Id. — Mœurs de VAmmophila Tydei (n° 397). Id. — Note sur l'instinct du Ponupilins irnticus (n" 403). id. — Le rôle dp la déshydratation dans la métamorphose d'Ocneria dispar (n" 419). Id- — Les Laboulbéniacées et leur parasitisme chez les Insectes, avec 1 planche (n" 458). Id. — Les A'ipères dans le Cotentin (n° 438). PiÉROS (Henri). — A propos de la biologie des Ephippigères (n" 463). PioNNEAU (Paul). — Sur la diminution des Lépidoptères diurnes (n" 454). PiROUTET (Maurice). - - Nouvelles stations préhistoriques aux environs de Salins et d'Arbois : camp de Saint-André (n<" 361, 363), avec 1 planche. Id. — A propos des fouilles dans les tumulus de Mantoche (n° 403). Id. — Quelques observations stratigraphiques dans le Jura salinois (n°' 411. U2). Plateau (F.). — Notice géologique sur le territoire de Merfy (Marne) (n°' 417. 418, 419), 2 fig. - j V / V , . Ponsblle (A.). — Contribution à l'étude des mœurs des Cicindèles (n" 362), avec 5 fig. PoRTEViN (Gaston). — Contribution au Catalogue des Diptères de Normandie {a" 405, 411). (A suivre). SOMMAIRE DU N° -le"? Comtesse P. Lecointre : Les formes diverses de la vie dans les faluns de la Touraine, avec 2 planches hois lexte. A. Dollfus: Catalogue des Graminées des Landes {suite). Notes spéciales et locales : Le Blanc du Chêne (D' X.'Gilloti. La Grue du Boi sur les bords du Léman (G. H.)- Aux Jeunes I Indications pratiques pour le mois de septembre (J. G.).' Au jour le jour : " . Gelccliia. maculalclla Hb. à Fontainebleau (G. Goury). Haïtiens luteicollis Pnz. sur Clematis vitalba h. (G. Goury'). Lycoperdoh gigantesque (H. Barbier). Erratum. Echanges. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FECILLE DES JEUNES NATURALISTES M' Ferchaud, greffier, Moisdon-la-Rivière (Loire-Inférieure), ofîre fossiles du Bois-Gouet (miocène moyen) contre coquilles marines et fluviatiles exotiques; familles : Mitridœ; Helicinidœ; Rofella: Troçhidœ; Pyramellidœ; Melaniidœ et Ampullariidœ; — offre également œufs oiseaux plaine contre œufs échassiefs et gallinacés. M.. Le Boul, Oudjda (Maroc), offre Coléoptères et Hémiptères de la région contre Coléoptères paléarctiques. — Lui écrire et envoyer oblata. M. Marins Blanc, natiuraliste à Tunis, offre d'échanger un lot de Keptiles en alcool, de Tunisie. Lui adresser offres. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHEQUE DO 10 JUILLET AD 9 AODT 1909. De la part de : MM. Carpenlier et Deiaby (1 vol.); ChoÊfat (1 br.); Couffon (2 br.); A. Dollfus (1 vol. 18 br.); D>' H. Fischer (5 br.); Janel (1 vol.); Neuville et Anthony (1 vol.). Total : 4 volumes, 26 brochures. Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. ETAT DE LA BIBLIOTHÈQDE AU 9 AOOT 1909. volumes (de plus de 100 pages) 5.884 ^^^^ j^^ ^^^^^.^^ Brochures (de moins de 100 pages) 43.41d ,. Photographies géologiqaes 253 ^ 1" Octobre 1909 — IV' Série, 39= Année N» 468 Ca Veuille Des Jeunes Naturalistes REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris (8' Arr.) Les Abonnements comptent à partir du 1" Novembre de chaque année. France et Etranger fr. 6 par an. Pour la jouissance de la Bibliothèque, voir le Règlement. Le Numéro 50 centimes IMP. OBERTHUR, A RENNES - MAISON A PABIS Rue Eossini, 3 (9' Arr.). 1 909 LIVRgS NOUVEAUX PUBLIÉS EN LANGUE FRANÇAISE Bellair (G. ). — L'Hybridation en horticulture. Production des variétés, des métis, des liybridcs et des races, croisements, sélection, in-8", v-343 p. — 5 fr. Capitaine (L.)- — Sur la répartition géographique du groupe des Légumineuses (Mémoire prés, à la Fac. des Sciences de Paris), in-S", 24 p. — Lille, imp. Lebigot. Cousin (H.). — Animaux de. nos pays. Animaux "domestiques, etc. Animaux sauvages utiles et nuisibles. Dictionnaire pratique, in-18, 500 p., 660 erav et 46 tabl. — Paris, Colin. — 6 fr. CoDPiN (H.). — Atlas des Champignons parasites et pathogènes de l'homme et des animaux, gr. in-8°, 137 p. — Paris, Doin. Delphy (J.). — Essais de cryoscopie zoologique (Mémoire prés, à la Fac. des Sciences de Paris), in-8°, 11 p. — Paris, imp. Collemant. Fayol (A.). — Le Caoutchouc, historique, latex, propriétés, traitements, tech- nologie, etc., in-S", iii-l43 p. — Paris, Béranger. Gis (A.). — Le Henné, in-8'^, 50 p. — Lons-le-Saunier, imp. Declume. Guéracd de Laharpe (S.). — Les Ovidés, moutons et chèvres, in-16, 240 p. — Paris, Laveur. Levainville (J.). — Le Mgrvan, étude de géographie humaine, in-S", 311 p. avec 44 fig. et cartes, 40 phototypies et 4 pi. — Paris, Colin. — 10 fr. Mangin (Louis). — Anatomie et Physiologie végétales. Nouv. édition, in-16, 432 p., avec fig. et pi. — Paris, Hachette. — 5 fr. Petitjean (C.-D. et G.). — Le pays vosgien et ses habitants. Origines, évolutions, descriptions, n" 2, in-S", 2 colonnes, p. 35 à 56 avec grav. — Granges, Petitjean. Thomas (Ph.). — Essai d'une description géolog. de la Tunisie : II. Stratigra- phie des terrains paléozoiques et mésozoïques, in-8°j p. 223-728, avec 110 fig. — Paris, imp. Nationale (Exislorat. Scient;, de la Tunisie). ViALLETON (L.).' — Précis de technique histologique et embryologique, 2" édit., in-18, vi-471 p. — Paris, Doin. Villatte des Peugnes (R.). — L'Alouette. Sa légende, ses mœurs, sa chasse, in-S" oblong, 32 p. — Paris, Nourry. ZuccARELLi (P.) et L. Gentil. — Stations climatériques et eaux minérales de la Corse, în-16, 352 p. — Paris, Maloine. Piecherches hydrographiques sur le régime des côtes, 17* cahier, in-4", Vlll-300 p.,' avec plans (Service hydrographique de la marine). CONGHOLOGIE NÉOGÉNIQUE DE L'AQUITAINE Par MM. Cossmann et Peyrot Premier Fascicule : Pélécypodes (Clavagellidae à Scrobiculariidse), texle iii-8°, avec 7 pi. in-4° en pholotypie et nombreux croquis dans le texte. Prix : 20 fr. Envoi /'ranco conlre mandat postal, à M. COSSMANN, 95, rue Maubeuge, Paris. M. HUGUES-ATGER, à Saint^Geniès de^Malgoires (Gard) grâce à ses relations auprès des chasseurs de sauvagine des Cévennes et de la Camargue, peut fournir par ordre de capture, à des prix très modérés, les peaux fraîches d'oiseaux de ces régions. Livrerait aux mêmes conditions tous les objets d'Histoire naturelle dont il serait chargé de faire la capture ou la récolte. — Adresser desiderata. ' 9 l'Octobre 1909 — IV' Série, 39« Année — N° 468 ^^ ^^^ *A# LIBRA»« La V'CUUlG .rjr QAKUEN. 2)(?5 Jeunes %^aiurûUsies QUELQUES OBSERVATIONS SUR LES PROBLÈMES BIOLOGIQUES SUSCITÉS PAR LE VOL DES INSECTES Kn CCS Iciups d'avialiun, — cl bicii i\\\v la ix'iilisalion du vul iiiccaiii()U(' [lar l'iKHiiiiie ii'ail à peu près lion emprunte aux dispositifs de la naluie — i'atleiditm se Ifouve tout naturellement alliiée sur les lois du vol chez les aMiiiiaiix. Aussi, hjcn qu'ils soient tiès incnnipicts, me suis-je décidé à publier les résultats de rcclicrclies elT('clU(''cs di'|iuis ijuclques aimées à propos du \ol lies insectes, uiuquemcnt alin de poseï- ipielques problèmes que l'obser- vation peut résoudre pour une part. (tn sait (|ue, cimqiarés aux oiseaux, les insectes ont des surfaces d'ailes beauc(iu|i plus ij^raiides par lappoii à leur poids. Pi-echtl (1) et de Lucy (2) avaient l'ail celle cunslatatiiin, et le dernier de ces auleiu-s duniiail mènu' quel(lMes chiffres qui ont été re|)i()duits par Mar(7 (3); il signalait que le cousin, du poids de 3 milligi-anunes, axait .'ÎO'"/""" de surface, soit 10""' au kilogramme: " le papillon ", du poids de 2M\ milligrammes, avait une surface de ili(;3 7"'^ soit 8"" 1/3; le pigeon, iiesant 2:i0 gi-ammes, soit !»7.00() fois plus (pie le nidusliiiue, avait une suiface de 7.")(t ''"^ soil 2.."i8ri°"'= au kilo- granune nu i(l lois moins que le moustiipie; la grue d'Australie enfin, jiesanl !>..")(I0 granunes, soit 3 millions de fois plus nw le najushipie. avait lit» fois moins de surface que ce derniei', c'est-à-dii-e 8,543 """■, soit 89!) au kilo- gramme. De l.ucy en tirait une loi des surfaces en laison inverse des poids, que beaucoup d'auleuis ont cherché à reli-ou\ei-, dans sa sinqilicilé prometteuse, en s'adressant an détail des chiffres. .Mais on s'est aperçu «juil était impijssiblc de rclii'r par une courbe con- tinue les rapports au poids des surfaces alaires et que de très nombreuses iiT'égularilés se conslataienl, non seulement en passant des oiseaux aux insectes, mais même dans l'une ou l'autre de ces classes. Cela résulte nette- ment des chiffres donnés pai' Miillenhoff l'i) et |)ar Von l.endenfeld (îi). Mais les irrégularités ne sont pas de même importance dans les divers ordres d'insectes, comme on pourra en juger d'après les tableaux ci-joints oii se trouvent indiquées toutes les mesures publiées à ma connaissance par les auteurs, auxquelles j'ai joint celles que j'ai effectuées moi-même. (1) PnECHTi.. Untersuchungen ûber den Fliig der Vôgel, Wien, 1^46. (2) De Lrcv. Du vol chez les oiseaux, les chéiroptères et les insectes. Presse scientifique des l'nix-Mondcs. 1865, p. 581 sqq. ^ (3) Marev. La machine animale, partie UT, ch. I. — Le vol des oiseaux. ISOO, p, 80 sqq. ^' (41 Karl MOi.i.eniioff. Die C.rfi.ssc der riiifffiachen. Areh. /. die ges. Physiol, 1885, XXXV, CJ^ p. 407 .453. ' (5) Von I.endenfeld. SilzungsheT. der hais. .{!;., Wien, 1881 (vol. des Libellules). — ' — l'iûgelgrôiîse und Kôrpergpwicht. Natunviss. Wochenschrift. 30 nov. 1904. p. 9.52-995. c_: 236 H. PiÉRON. — Problèmes binlnriiqups siiscit(^s par le vol des Insectes. On remaniuera que chez les Hyménoptères il y a, sauf deux exceptions, croissance continue du taux de la surface alaire comparée au poids, au fur et à mesure de la croissance du poids, ce qui ne veut pas dire que cette décroissance suive une loi régulière, car on trouve parfois pour une dimi- nution de poids une augmentation de la surface absolur. Dans quelle mesure d'ailleurs des cliilfres nouveaux coiilirnieraient-ils ou inlirmeraient-ils cette constante relation de la déci-oissance du taux de surface, c'est ce qu'il serait intéressant de savoir. Si on laisse de côté les (Irtlioptèies, pour lesquels les chiffres sont trop peu nombreux, et les Coléoptères pour certains desquels le vol est exceptionnel, on lemarque chez les Névroptères et les Pseudo- Névroptères une constance presque aussi grande que chez les Hyménoptères dans la décroissance du taux suiierliciel; en revanche, chez les Diptères, les irrégularités sont très nombreuses et elles sont plus frappantes encore chez les Lépidoptères. Tout document manque pour les Hémiptères. Hyménoptères (i;. poi^s suriace Auteurs Espèces (en cgr.) (m/ma) Taux : S/P. H. P. Xylocopa violacea Q 110 294 2,67 » Bombus lapidaiius ^ 53,5 176 3,29 Mull. B. muscorum ^ 34,56 81 'J,34 B. pratorum ^ M. (3) 32,37 81,66 2,52 H. P. Vespa vulgaiis ^ 15 60 4,U0 » V. germanica ^ 14,5 92 6,34 Mûll. Apis mellifica ^ M. {2} 8,86 48 5,41 H. P. — M. (2) 7,20 43,5(1 6,04 Mull. Osmia bicornis 5,29 47 f^,88 0. adunca 3,45 38 11,01 » Dichroa gibba 1,92 28 14,58 » Sysiropha spiralis M. (i) 1,88 34,50 18,35 Névroptères et Pseudo-Névroptères. Poids Surface Auteurs Espèces (en cgr.) (m/m2) Taux : S/P. H. P. JEschm a/uiiea çf Q M. (5) 67,40 1454 2/, 57 V. L. Libellula 'depressa cf 60 1330 22, /6' H. P. Palpares libelluloïdes Q 37 700 32,43 Libellula quadrimaculala cT Q M. (8). 30 1200 40,00 V. L. Calopleryx virgo Q 20 1394 69,70 H. P. Libellula sajujulaea çf Q M. (3^) 19,14 793,88 41,47^ » Calopleryx virgo cf 10,80 852 7^,^^ » Agrion puella Q 8 350 43,77 Lestes fusca cf Q M. (6) 5,50 220,66 40,12 De Luc\ . Agrion puella ?? 4 242 60,50 Mull.' Ephemera vulgata 3,08 126 41,17 H. P. Agrion puella cf 1,50 154 102,66 Mull. Setodes pllosus 1,30 141 108,46 Diptères. PoWs surface Auteurs Espèces (en cgr.) (m/m2) Taux : S/P. V. L. Tabanus infuscatus cf 16 176 11,00 H. P. Volucella sp 10 80 8,00_ Mull. Eristalis rupium 8,82 34 3,8i) (1) Le-s initiales indiquent le nom de railleur : H. P. = H. Piéron; — Mull. = Miillonlinlf; — V. L. = Von Lendenteld. — La lettre M suivi d'un nombre entre parenthèses marque qu'il s'agit d'une moyenne avec le nombre de mesures utilisées. L'ordre est celui du poids décroissant des insectes. Le taux S/P. est indiqué en millimètres carrés par centigramme. H. PiÉRO.N. - l'roblèmex bialayufues suscités par le vol des Insectes, v'37 .Miill. Leples scohpacea Q ",82 l'uchjiriiind imitcnsis Q 7,30 Sdiciiiihiiiia ciiiiKiria 6,!)0 Mitsca roniiliiiia 6,50 l'idUitid /(/(/i.v f),3i l'dcliiiriwtu prutetisi^ çf i, 10 l-^iisl(dis ieneus M. (5) 3,50 Leples .srjAopacea çf M. (3) 2,98 SavrdjihiKjd slcvciiriuiu 2,30 II. I'. l'diliijihiiKi pnitcnsis cf -■"" Mii.sca dumeslica I,"i"i Miill. — M. (3) !,2S SijrjihH.s sciiplus 0,70 De Lues, ('iilf.r pipiens 0,30 II. I'.' Cuh:,- sp 0,2(» Miill. (hirononius slercornrbis 11.12 Lépidoptères. ^,^^^^ .\uicurs Espèces (en cgr ) \. L. Sphiiii /('(/(/.s//-; Q 1112 - d* f^ï SiniTiiithus ocellatii.s (f 55 Il IV MdcnKjlossa stclldlantm 'i5 \. I.. Sjihin.r pitiusii-i çf 43 Miill. l'dpilio podalirhts 31 \. I,. Ilhiiddci'ra rluiidui çf 18.3 Miill. — l2.Si l diit'ssd urllac Il, iO \. I.. t'icris brdssicœ 8. IS ijiple.ria ndi\idrd j 7,."iO 11. I'. l'ierls rdpœ .' (i.dlt l'diaiye inegciv "LOd Mil!!. \'intcssd idhdin 3,88 \. I.. Aniynni.s iiphiraphe çf 2,50 » Ijjcivna argus çf 1.20 Coléoptères. ■p^^^^ Auteurs Espèces (en cgr.) Miill. tliplmphilds piceiis çf M. (2) '(27 — Q M. (2) i0(i,2;i » Dijliscus marginatls q M. (3) 202.07 — ■ cf M. (3) 127,70 Geotrupes slercorarius 90,75 Melolonihn vulgaris q 95,08 — cT M. (2) 82,10 •> Calosoma sycophanta M. (2) 72,20 » Acilius sdlcalds çf 31.47 » Colyrtibetes lascus 27,55 " C. grapsi 7,70 " Ludius œneiis 6,86 Orthoptères. j,^,^^ Miieurs Espèces (en cgr ) 11. P. Œdipoda r;rrdlesci'ns Q 47 Mnntis rcUginsa ç 35 58 7, il 62 S,i!f 50 i.m 72 11.(17 37 li.!)-J 69 li.:l!l 31., S s,:n 55,3 is.i:> 38 ii>.r,^> (i'i :k>.i>(i 32 '>i),r>i l!l.6 L').!') 17 t'/.y,s' 30 Il III. 0)1 16 su. lin 3, :; ? '■j'.i.iii:' Surface (m /ma) Tau.x : S/l>. l.st;i 9.70 KiOl) H.li7 itS'i n.f^n :tt)i) s. III lilKl 'J:l.iS 1120 :li>.!)i 5254? '■JSÎ.II.')-! 1 1 38 ,V,s'.6-t> S'i» /.•).^;,s' !I2.S / /.;. ; ; 334 //..>.')' 500 SSJS 688 137,60 330 ^5,30 404 101.60 294 U5,00 Surface (inyDi2) Taux : S/P 726,5 1.70 685 l.liS ■i4'.) t',.5/ 0110 1.60 177 /,77 366 3.lil 321 3,!ll 363 3 m 201 lh3R 240 ^',7/ 89 II..').') 67 !K7l) Surface (ra/DiI) Taux : S/I> 646 13.74 1240 35.13 238 H. PiÉRON. — Problèmes binlogiques suscités par le vol des Insectes. S'il n'est pas étonnant que, d'un ordre à l'autre d'insectes, il y ait des différences considérables — étant donné que le vol s'effectue, tantôt avec quati'e ailes à peu près identiques, tantôt avec deux paires d'ailes très inégales en gr'andeui' ou même très différentes de nature et de fonctions, les ailes postérieures des Hyménoptères n'ayant pas de musculature spéciale et les pseudéh ti'es jouant sui-toul le rôle de nervures rigides immobiles chez les Coléoptères (I), tantôt enlin avec une paire d'ailes complétée par des balanciers indispensables pour le vol, qui est aboli par leur suppression — il l'est davantage dans le même ordre, où le fonctionnement des ailes peut être considéré comme généralement identique chez les diverses espèces. La longueur de l'aile, qui peut évidemment varier, joue bien un rôle, l'acUon sustentatrice d'une même surface au cours d'un battement paraissant d'autant plus grand que cette surface est plus éloignée de l'axe du corps, la vitesse de l'aile y étant maxima et la vitesse de l'air croissant comme le carré de la vitesse iMarey). Seulement, les essais qui ont été faits pour introduire cette notion dans les relations unissant le poids et la surface n'ont nullement permis de supprimer les irrégulaiités constatées. Mais il y a une notion capitale, à peine signalée par Miillenhoff, et qui permettrait sans doute de rendre plus régulièies les relations \isées, c'est celle du nombre des coups d'ailes à la seconde, si variable chez les différentes espèces. En réalité, la surface utilisée au cours des battements du vol dépend df la suiface absolue de l'aile d'une part et du nombre des battements de l'autre. Il est donc absurde de comparer la surface absolue au poids si le nombre des battements n'est pas constant. Ce que l'on doit rapporter au poids c'est la surface utilisée dans l'unité de temps, c'est-à-dire le produit de la surface absolue par le uombre de coups d'ailes à In seconde (2). Seuloiiieiit, c'est cette détermination du nombre de coups d'ailes qui est difficile. On ne possède encore ù l'heure actuelle que quelques chiffres dus à Marey, indiiiuant .330 coups d'aile à la seconde pour la mouche domestique, 240 pour le <> l)ourdon ", IHO pour l'abeille. 110 pour la guêpe, 72 pour le Mnrvnrjhtssa slPllatOTum, 28 |H)ur la " libellule », 17 pour le « papillon ». Des détei-minations plus précises sont effectuées avec un dispositif merveilleuse- meid agencé par M. Rull, à l'institut Marey, et les insectes utilisés sont certai- nement déterminés d'une façon plus complète. Ses données pourront donc rendre de grands services. Le nombre dr iN)ups d'ailes de la mouche commune ne seiaitque de 200 d'après ses recherches, selon la communication d'Atha- aasiu au Congrès de Physiologie de lîruxelles. On connaît encore approximativement le nombre des coups d'ailes chez les Tipiilps f.iO environ) et chez le CiiIfT, où le son produit par le vol paraît être le ré\ soit environ 580 coups d'ailes (3). Si on appliquait ces quelques données, on obtiendrait comme taux du rapport de la surface utilisée par seconde au poids : Chez les Diptères, en adoptant les chiffres de 50 coups pour les Tipulides et de 300 coups pour la mouche commune : (1) Le vol exige en effet une nerviu-e rigide el un voile lle.xihle. Cf. Gibard, Traité élémen- taire d'Entomologie. 1875, t. I, 67-99. (2) Von Lendenfeld avait tenté d'établir un rapport entre le nombre de coups d'ailes à la seconde el la longueur de l'aile. (3) On avait indiqué 1200 coups d'ailes autrefois: le chiffre de 600 est encore très élevé si l'on songe au mécanisme de ces muscles alaires dont les contractions successives ne se fusionnent pas, tandis que les muscles des vertébrés ne peuvent présenter de contractions disUnctes sans un intervalle de un dixième k un vingtième de seconde. La tentative d'expli- cation par une vibration de tétanos incomplet de V. Ducceschi parait bien faible et d'ailleurs inexacte. (SuUa natura délia contrazione musculare nel volo degli Insetti. Comm. au Vll^ Congrès int. de Physiologie. Ileidelberg, 1907). II. V\tnoti.— l'roblèmcs biologiques suscilés par le vol des Insectes. 239 Pachijrhim pralcnsis du 7 cgr. 30, 4U0; de 4 cgr. 10, SOI); de 2 cgr. I.OUO. Musca domeslica de 1 cgr. 28, S.5UU. Culex pipiens de 0 cgr. 20, 48.U0U. Chez les Hyménoptères : lidtàbus sp. de 33 cgr. environ, OUO. \espa cuUjaiis de 15 cgr., 4iO. Apis meUïjlca de 7 cgr. 10, i.iiO. Chez les Lépidoptères : Macidijliissa slelialaruin de 45 cgr., 583. Chez les Pseudo-Névroptères : /Eschiia cijanca de G7 cgr., ()04. .Mais ces données sont très imprécises. Les i-ésullats ihrono[)holograplii(]iies de M. Huli permellronl sans doute d'uhtenir des lapports plus précis et plus sûrs, d'autant cpie cet auteur allirme déjà l'absolue constance du nombre des coups d'ailes chez une espèce ihmnée, sans variations suivant la vitesse du vol (1). Mais, sans attendre ces résultats, il y a des circonstances où la compa- raison de la surlace au poids peut se faiie de façon coi-recle sans coimaitif le nombre exact des coups d'ailes à la seconde, c'est lorsque ce nomlav prut être considéré comme constant : la comparaison doit se fairi' chez des indi- vidus d'une espèce. La forme des ailes, le mode du vol, etc., tout se trouve iileMliipie, et, si ion a des types de poids très différent, on peut établir des rapports inléresssants. C'est ce (pie j'ai leidé sur une espèce, la LibcUula sançiuinca. et il serait souhaitable que cela fût fait chez d'autres espèces où, dans un hal)itat donné, et surtout dans des habitats différents, les individus présentent une assez grande divei-silé de taille. C'est là (pi'on peut trouver la véiilablo relation de la surface au poids à condition d'avoii- assez de mesures pour établir de lai-£,'es moyennes mas- ijuant les inévitables iriégularilés individuelles. Voici en effet, à titre d'exemple, les valeurs du rapport chez 31 imlixidus allant de 13 à 24 cgr. 14 [ licgr.M.(4) 527""8. 15 ) 16 ) 17 17 cgr. M. (10) iS-^/^'G. 18 ) 19 ) 20 [ 20 cgr. M. (13) 407"=0. 21 ) 22 ) 23 [ 23 cgr. M. (7) 367"'M. 24 ) La cause de décroissance du taux (voir la ligure) se montre régulière, et, si elle éUiit confirmée par des mesures sur d'autres espèces, poui-rait être mise en équation et donner ainsi la loi du rapport de la surface alaire au poids. (1) Cf. J. Carvallo. Rapport présenté au Vil" Congrès international de Physiologie au nom de l'Association internationale de l'Institut Marey. 240 H. PiÉRON. — Probli'mcx biologiqycs suscités par le col des Insectes. 11 12 13 M 15 16 17 18 rj 1 '22 23 2+ Mais la possibilité de celle loi ii'esl-eile pas i-endue douteuse par le fail que la surface alaire se montre très supérieure à celle strictement nécessaire pour le vol de l'insecte qui, déclare M. J. ivijnckel d'Herculais, peut porter un poids égal au sien : des Papillons, des Diptères femelles portent leur mâle (1). Et en effet les sections d'ailes n'empêchent pas le vol, même pour des ablations de surfaces considérables. De Lucy a réussi à enlever 20"/°"' sur 34 à des Sarcophaga sans abolir le vol; et Girard a constaté que des Libellules volaient avec leurs seules ailes antérieures. J'ai constaté aussi sur les Libellula sanguinea que le vol persistait, soit avec les ailes anté- i-ieures seules (représentant moins de la moitié de la surface totale), soit avec une surface r-éduile de moitié par suite de la section transvei-sale de la iiMiitié des 4 ailes; avec les ailes postérieures seules, le vol est impossible à cause du poids de la tète (le cinquième enviion du poids total), qui provoque des culbutes en avant. Mais si, normalement, le nombre des coups d'ailes est constant chez une espèce donnée, il ne paraît plus en être de même dans ces cas particuliers. (1) J. KûNCKEL d'Herculais. Le déplacement de l'homme dams l'espace comparé avec celui des oiseaii.x et des insectes. A. F. A. S. 37= session. Clermont-Ferrand. 1908, Actes et Mémoires, p. 623-625. — Pl.4te.\u [Bull. Soc. Royale de BeUj., 1865-66! a fait des expériences d'addition de poids à des insectes et a constaté que le vol était possible avec addition d'une fraction plus ou moins grande du poids de l'animal. II. l'ililut.N.- l'ioblùinrs Oiuloyiques suscités par le vul dvs hisectes. 211 l)i' l.iRy avait di'-jà noté que le buiiidunueiiieiil de la iiiouclio à laquelle il sccliimiiail progiessiveinenl dos parties nouvelles de la surface alaire, deve- nait (le plus en plus aigu. VA j'ai cunstaté que, suivant la vit^ilité de l'insecte, sa vigueur, il fallait a la L. ■■•(iiKjuinca une surface \ariable, d'uuLant plus grande (lu'elle était plus fatiguée. Il est dune piubahle que la surface est bien adaptée au poids, pnur une ceiiaine fréquence des coups d'ailes, mais que, si le poids augmente, ou si la surface alaire diminue, le rapport se rétablit grûce au mécanisme cunqieiisateur de l'accélération des iiattements. 11 y a là une étude expéri- meiilale très précise cpi d serait snuliaitable de voir M. Uull entreprendre, pour déterminer justement ce rapport dans toutes les conditions. Un peut se demander en effet, chez les espèces qui, étlioingiquement, sont conduites. à porter au vol de lourds fai-deaux, s'il existe alors un excès de sui'face alaire, paraissant un luxe en temps habituel, et nécessaire seulement pour le transport des charges, chez les Hyménoptères prédateurs par e.xenqjle (1). 11 suflit de disposer d'une balance sensible au milligranune, et d'avoir la patience de mesurer des surfaces alaii-es avec du papier niillimétié trans- parent pour apporter sur ce point d'intéressants documents, par compa- raison (lu (aux de surface chez ces llyménoplèies porteurs de proie et chez ceux (pii ne se chaigenl jamais. Au cas où !m suiface ne \uriei-ail pas, il est probable que c'est l'accélération des baltemeids qui entrerait en jeu, el elle serait à étudier a\ec des surchaiges artillcielles on naturelles (le piiilen des abeilles, par exemple). (tn voit ijuil y a là bien ties problèmes biologiques, éthologiques, connexes au mécanisme du \til des insectes. Il y en a d'autres encoie : le bourdon- nement pi'oduii par le vol, loisquc la fréquence des cou|)s d'ailes est très élevée, et (|ue l'aile se comporte comme un diapason vibrani donnant un son, bourdonnement qu'il ne faut pis confondre avec le bourdonnement sligmatiqu(', paiail faire défaut chez les Hyménoptères (]ui ont des proies à surprendre, el se manifesler au contraire chez ceux qui butinent: il y aurait là un plii''nomène adaptatif (|ui exigerait une plus grande surface alaire chez les premiers ipie chez les seconds, où la fréquence des battements compen- serait la réduction des ailes. 11 y a là une hypothèse intéi'cssante à vérilier. Enlin, étant donné les différences très nettes dans le taux de la surface chez les divers ordres d'insecles, il seiait intéressant de comparer le taux chez des espèct^s miméti(pies, chez tous les Diptères à aspect d'Hyménoptères, el. en pailiculier, paiini les l.épidojjtères, chez les Sésies. Au point de vue (lu nondiic des coups d'ailes, il sciait aussi fort intéressant que M. Bull les I (iiiiparât chez ces espèces mimétiques. A première vue, il semble bien que les Sésies, justement, compensent la réduction de leurs ailes, (lui ont la forme des ailes d'IIyménoiilères, par un accroissement très considérable de la fié(|uence des battements dans le vol. Le miinélisme physi(ilogi(]iie du vol, allant jusqu'au mimétisme du bour- donnement pose là un pidlilènie sur leipiel uns données actuelles .sont encore 1res pauvres. Il ne man(|ue donc pas de recherches utiles à effectuer dans le domaine de la biologie du vol des insectes. Henri Piéron. (I) Les Animophlles, qui portent au vol leurs chenilles, seraient d'excellents sujets d'étude; il semble en effet que les Pompiles et \os Sphex se contentent de traîner leurs proies, araignées ou orthoptères. Les Benibex, les Philanthes m, c. o tn. 0) h ^ SA cô -■? ^ c« c P^ !3 — ^ rt aj 1 -3 ce O :3 0 P eu a n ,_^ -rt ^ CD C U2 O- 02 +-i m . '3 kl c3 O C O) >>^ Ph ^ G,' VQJ ^ T!C; ;3i a ^ ^■* ^ <î *j ai P. ^ S"« a; ^ .^ oT ce c • <-< c Î2. - > M +3 O - 3 C C --3 O 4) to ce — ^ -5 o ";cc ^2 ^1^^- g o C3 ^^ OJ^^ bo cS o ci so c -^ c a S c5 «^ -" ^ -^ f- ^ S o CJ -^ a f^ : bc -Ji-fi tScfl cS C -s es " i'>^ w .■ rn *- "~' QJ u:*-^ .-es 5.£ c:^ o > ^ 0^7 " O =^:S g es ce-«^ o '='^ ce o Q ' — ' ^ '^ ~ cS G .;s I - œ ^ T3 ca'; o ' 0-1 'U :QJ ^ M g o M bc g Ct^^ ^•- ci -— - J CD O «^.H S * s; CD -4-c c g c œ-o -c CD > ~-^£ CD Ç » cj O œ S.OJ o CD O" a ^ ^ "-"S co -g^ ?" :s " S CD § I 3^ bo-" cSj* S I X 'À a o; CD^ co-5 ^ 2 CD ?^ .S " c cS „ cS g § s CD .—I ^_( O ^:-c3 , o '^ QJ CÔ et K CD ç'r; ce P. bC. =S-M.2 > 0 > r ^ rr 7; H — 0 .73 U' ^ T3 -Q w en rn u a; C2 a; 'Ô 0 02 0 Oh ^ 1 C!i 1 ►4 & c3 CL -£ bC c cd ." ;- c G , " ce c ■P-i-'^C.ESocDr^ ■ s ^ o6« ce OJ S en 02 m g: 0 2; eo 3 . .S œ CO > '^ 3 CD "1 a ^ eu >■ ■s ce > < a . < s-c ce 2 c J3 CD le a R. ►."SB. > ce s ? i: S"" -s t- n a) 3 'iH Uï w il s'I ■S ^'^ ■-' ^ o ^ ■ H 3 n O P<*« es M o ^ =i « 2 .- - 1 s as M I "^ S 5 ■ .^^ -^ o •" g ^ C c,2 "^ «^ -■«^ T^ 3 !h 5 e ;;wS ■ — • re ■/■ 3* 0/ a^ o^ '^ e -^ 5 = ^ - .£ *- « I 4> ^ Q.^ o-:t- o ce^*; ■ - 5..M^E S c = .= s «"C — a, ce — M c fl-w i=^ ? i^-i. -- 4> OT ffl^-^ 30 .a . cs"3 OJ3 '■; 3 5 - ï S 3 Ësâ « CJ c . 3 s « 3<: cd I ..oc E-rf ^ , I a M \^ I < Ci 4zo ■*— ' a: Sa. 2 I =* ' O 85 ;: 3 3 3 i «^ — cj ^ tun- - ^ a-^ ™ : J C 2 "* s a-s 5 ï o ■~ M î O 3 C S S^^^s ?, w 'c; zm X. a ci 2^ oT au eu -^ c; cd re S s 1^ 'i) 'S t- =* "" ^ S , I o £; " ^, o ^ c -'a » ;-. o es 3 M . an =. 3 O ■e M,ôj 5 Sf-' as ts a s A C--5 =0 ^ X « 2.2 M ï; ï; o 3* 3 ■^ 3 .= x-gS 2 O .S '^ ~ cs-a a ^ « _ a a "" ce-3.2 =s •^ aï ^ .. a X 2 S-ia X c aj C/3 'm ;;r;:j2 X -a a.^■ X . a <^ X .. s» ^ ce — -* O^ H-a .o X S— ÏÏ a - " 2 5 J ." "i i?c;0 à' =5 xr;,-5 3 ci « O ja o J 1 = cS -Q cs' eSaS f= - 2 cs 3 a a ^â bc a vQj •> 3 « 0 ■H « eg a < r^ C X îï CJ X > :/: <« ^, C a c ~ a 4j E y. C< r5> m in r^ I- 00 .■S2 © 00 a — .<;— ^ u ^ "^ o: — eo ^ 3 X Si C X =" E ^^ ca '•^' '-^ a > ■-■ ~ :e .S < H fe ce <: — œ » o g k co-a a P< o ^-, ~ cS piffO X cd y^ ■^ a. s CX) t~ 00 e ça ^ a o •^ as a o ce u g Ë = 2 QO w 8^ . CQ -■SJ^ tf} ■r §-S^ CI .a-lS-r: 00 o o i;-- -- o a 3 œT3--H « .-a . 3 . CjS -^ -c 0-J8 :« o d o ._ o._ o u i e g Qjs - (U 1< - -w *- C o; ^" œ n. S -*^ 3 H M Q^ M C b-2 OJ -2 c ^ ^^ o "^ Ml. -iJ ^*^ rt te . &■? !^ r. .7= S-3 S 5 Mo Q-^ H li O aj<, :e K c ^ - ^ M. •? o c a C-B „ C - cs nt u O ^ O •tf 00 rH O O -. 1- œ ^ ^ r c -^ = 2 édit. (Eur Afrique), France ii du S.-O. ] Loire, int ■6 , çà errai alem =o^332 = cS — œ cl édit. Afrii) casie, vance les A jusqu iirope les t généi édit., picni qu'en en F Uauj) à se ) littor Porti Cana 3 S W 1^ ■^«■' (M • ifi - ' CD • CD '•■■' - 0^ r" U â> * . I r. ■ c. ^ = ;j p c d > =; a .■; " "^ o ■X '<") ^ V J2 > -a - -s-^^ ■' = _ o "5 3^"? S 5 ;: .'S ïï ?.T~^ -rt^- - '^ =«ocam.2.2^ 3 = I =« I . .-3 = a s -- ' 5-5^ 2~ •-< i.- £ ^ o I . 5 S . 1 . o 00 812. . et . C .^ r S " S o œ « ^ cS Çi-~-° c - 2i2i;s „ «.i'^ pq S C5 ^O ^ii,S c« l- « ce M S tS ■O t- 3 00 c 12 •" =^ •" ~ 5^ t. c« 2 ce '3 <^'^ ^ g"s ..DE . - ce<5 te .^ ■ E ? 8 S .«A o o q oc ^ - ■îCT. Q, es - — c. X ^ =2., C3 ^ C 2 ■Ses ea ^ O t t- r; fc. 5^ .S 2 = .2 S a- 3-" 5 = ^ - S.2 i C -â c iléiii *^ ^ = c as u i, .« * ■" © es es --i j; ' cS QH ■a j 5& S" •a K c ^^ i^ 2< = = :c â C c/s < 'i'^C^ \. DoLLFUS. — Catalogue des Graminées des Landes. o > O 03 «O r<* f-H ^ ■5 '^ 2 t^ . i* . !M t. ft t. 00 > > > >5 q; P. 1.2 ■g " 3 o as ---tJ^ p o S^ o eu s •■Sa n t- V -S W) M) m ^ ^ <; ^ g s- ce - "-"3 ^ ^ ■*^ ^ 3 — -K 3 a: ^ ™ —H pq O 2 o^ — ' ■gag* " cs o tp a's<3 m S O "■- I M O ' câ a cS -a S. -9. o, .^ cS C 03:73 c c SB PQ .0 53 a «^H -1 r" T* a. c3 a, c5 pm s > bc fe o > Q 3 t! a 3 g A I ..—V K* ■=•--3 03 0) 2 3 o Pm x" i.i -*^ te _^ ta K 1Q o 5 a 3 9-1 3^ bOr o cS ;5 -2" M £0 cQ"! 3 ~ s'il 1=^ r . c cS «ô"- :j3 ^ 0:2 cS « C 3 5 à l'2 -5 1 ' — ■ ZJ tnCC <; g, M 03 îc CL, ce cô ^ ' -^ og-^^-3 -P . " ^ a «! e '^ £; o;^ 3 9-= î"^3 I hJ C C5 iq -d'asti ;:= ^ ï ' O-S ^ 3 :ô , - C)P5 o 00 2 câ -0 --■ _3 ai:;. rî^S&^ < ..J2- .t) ■ 2 o a 3 O ci .0 3 O ci O U5 22 =â O)-- = •"3*3 bc co "^ " cs c _ a - cS 3 3 " 3 " B s > '0C3 . es a ci ^£ be "^ c3 3 . j ^ co , tj — ci : O ^ ;; a es ■DM!;; 00 Ci S_:2'-' 5 ^ !::? 00 • 00 ^ 00 rt ■ S ^ 00 I-^ i:;^; „o. :oS o 3 c • 'S j- g o o bc g s « sa^i-! 03 U 3 G ^uz e^ci .- ci oj ci" ' ; F. 5 3 a > s ci ^ • ci'" ci o — I O O i sa<1 --3 '■§ * " o " |2ci ^ bc o r- ci — 2 Ci S 00 "c §•-=■? 2 >^ 03 S ;-i -^ ci s ••-«âbb 5 •■~-SP5 •^ a oc SI— I 2 . o 00 °° 0^ c 3 ci CQ i2 ci-^ls -ciiîli— " ^as|s .2 ciZ 3M rs ■— — c U !- ^ g tO — a; ' ci •-* ÛP^COP P^! p4. ©- ??- A. DiiLLFUS. — Catalogue des Graminées des Landes. . P ^;^ Ç.-S clg^ c 3^ C.2 Et g-S; > C >_ t. t? H<-0.-.^.S t. ,, -M ai -!e,^ ri"o L crt ^s?=« ; o n o ><-; - O a a u o > 3 yî œ lO D on Rt r^ r &« t- d P^ - «3 1-1 ed ci -4-ï o M m U c3 U cd U j2 ^ ") - J ^ Cï s O o t. a on § • ."-s a) o t; se" '- «)t.(UtS(afc.-5;C 0)0.^) S 2£.2^S|ê-3c.=s 5WÏ ^ s o 73 3 - ■ 3 ?CI - - ;_ ,„-^5 =^ 5^ s^-- 3 - ta '3'^ . "^5 Pas -S " i ^ -l-^SS -1^ S.7 ^ =1 ^ ^2 2^^ ,Js ^d a| g.i . S ^■■.S H A. UûLLFUS. — Catalogue tics Graminées des Landes. A4 ri ^ c st g " § g-f"? 2W i i'=^'^^l& "S-^lg.S-è t- :2 ^ = ►JJ2-5-3.;; -oJC-oZi,-^ 3.r-,r^i^<.;^ C< C— -B w ^^i5-S H ' ^ SP-Q2 . 3 S-g =«^ ose S g g I e^f= I 3g I I g-;S 2|a| |.8o>l3-£ I U-N-:2^_> I 5= I si l< I ^ 2 S " - s -H tO 00 00 r^ ûj^o «t— ) 2-Î33 -"^rj^ !5 ts-rs S-i! 9 ï *^ H j: -= ca ^ ^" o -r . S « iH M î^cS^ w 2* m ° C*,^-" :53g2-£ « ^ 2 a 2-0 2 S tïft=«aS a 3 -g g. 2 £.2 S^cs 5Ccâ S^cs £ ts --^ u - Notes spéciales et locales. 249 NOTES SI'ÉCÎALKS ET LOCALES Aux Jeuijesl Indications pratiques pour le mois d'Octobre. Acer campestre. — AcaritMi niicroscopiciuc occasionnant de petites galles globu- Irust.i localisées sur les nervures principales. = Eriuphyes niacrorliiltis Xal. Id. Id. iHdduisant de petites galles cornicitltes disséminées un peu iiartout ;i la surface du limbe. = Erioplii/es macrorhyn- r/iiis Nixl. Cratœgus (divers). — Larves grégaires dans pousses déformées et rougissantes. = J'criisia cmtœiji Win. (Dipt. ). Id. Acarien microscopique sur feuille à bords enroulés par en bas. = K liaphyt s ijoniiilliorax Nal. Jimcus conglomeratus. — Inflorescence très déformée et teintée de rouge brun. = Liriri jiinrorum Latr. (Homopt.). Salix Caprea. — Chenille d'un \evt foncé à verruqueux blancs, à tête ambrée, à écusson brun taché de noir; dans feuilles roulées. = Cacœcia iiiiiscnliiiin Hb. Siuni latifoliuni. — Clienille d'un vert pâle <à longitudinales plus foncées, à tête d'un jaune clair marbré de brun; dans tiges. = Perinephila tanceiifis Schiff. Solidago Virga-aurea. — Ch. verdâtre à longitudinales vert clair et à tête d'un jaune vif; liant feuilles et fleurs. = l'yraus/a ter- rcalis Tr. Id. Ch. jaunâtre à longitudinales rougeâtres et à tète d'un jaune brun dans calatliides. = Hnntœosoma nimbe/lfi Z. Sorbus Aucuparia. — Ch. verdâtre à dorsale foncée et à tête brunâtre; dans feuilles r— ooo~< Au jour le jour : Geirchia iii(iriiliilil/n Hb. l'n France. — La capture de cette jolie espèce .à Fon- tainebleau, mentionnée dans le numéro de la l'cinUe du T"" septembre 1909, est fort intéressante, mais ce n'est pas la première fois que cette espèce est signalée en France. 1" Le Catalogue, r/ex Lépidoptères du Berry et. de l'Auvergne, de Maurice Sand, la cite. p. 171 : de Nohant (Indre) et de Saint-Florent (Cher), en juillet; la chenille en mai sur ('orotiilla roria. 2° Le Catalogue nusniiiié dix Lépidoptères des Alpes-Maritimes, de Millière, la signale dans son deuxième supplément, p. 62 n Juillet. Nos Montagnes de 7 à 800 mètres. La chenille lie au printemps les feuilles de Cortiilla enierus ». 3" Bruand a signalé en 18.58 (Annales de la Sor. ent. de Franee, p. 481) Gelechia ririnelht Dgl. dans les hauts rochers de la citadelle de Besançon, où la chenille vivait sur le Coronilla r nierus. Cette détermination était inexacte, en réalité il s'agissait de (î. niaeulafrlla ainsi que Ragonot l'a noté à la main sur son exem- plaire du Calaliigue de Staudinger et Wake conservé au Laboratoire d'entomo- logie du Muséum avec sa collection. D'ailleurs G. virinella vit sur le Silène mnritima, s'attaquant ainsi à une earyophvlléo comme un grand nombre de ses congénères, ce ne pouvait donc être elle que l'on trouvait man.eeant les feuilles d'une coronille. G. maeulatilla Hb. est donc une espèce d'Europe centr.ale qui pénètre en France ])ar la région de l'est et du sud-est et s'avance jusque dans le centre. J. DE JOANNIS. 250 Notes spéciales et locales. Muifttia Vison dans la Manche. — Le 29 août de cette année, j'ai capturé à Portbail (Manche), un jeune individu du putois vison Mustela vison Brisson. Cet animal répond parfaitement à la description qu'en donne Bouvier dans son ouvrage : Les Mammifères de la France. Les pieds sont un peu palmés surtout les postérieurs. Un autre individu presque adulte avait déjà été pris quinze jours auparavant et avait été remis au garde champêtre par un enfant. Bouvier dit, dans son travail, que cette espèce signalée en Vendée, dans les Deux-Sèvres et la Vienne, le Jura et la Suisse doit être plus répandue en F'rancc qu'on ne le suppose. La présence de cette espèce dans le département de la Manche paraît donner raison au savant professeur. A. Laville. Le 21 août, j'ai vu, sur la plage de Barneville, le corps sans queue et en état de décomposition très avancée, d'un cétacé, qui se rapproche du genre Grampus, mais dont les nageoires pectorales étaient placées plus haut, comme chez les Globicéphales. A. L. Phyllodactyle d' Europe aux environs de M arseiUe. — J'ai découvert, le 25 juillet dernier, aux îles Riou, Carlevragne, îles Jarros, rocher des Grands Conclue, des petits Conclue, rocher des Impériaux (rade de Marseille), de nouveaux habitats de Phj'llodactyle d'Europe {l'IiyU. Ktirope Gèni), qui fut découvert pour la première fois en France par Marius Blanc, en 1876, à l'île des Pendus, en face ma villa (Endoume). J'ai recueilli aussi sa ponte à l'île de iiiou et au rocher du grand Conclue. J'ai constaté l'opacité absolue aux rayons X des glandes collaires dont j'ai fait l'anatomie, l'histologie et l'analyse chimique du contenu ainsi que son examen microscopique. J'ai constaté qu'elles contiennent Co^co en suspension dans un liquide spécial dans lequel se trouve aussi une diostose analogue à la Ptyoline, ce Co^co est cristallisé d'une façon particulière chez l'animal adulte, et chez le jeune au sortir de l'œuf (ou alors d'autres éléments sont en présence). J"ai constaté que les vertèbres de la queue s'arrêtent à la partie moyenne supé- rieure chez les Q (35 Q étudiées) et vont jusqu'à l'extrémité de la queue chez les Cf. J'ai étudié l'action de la lumière sur les chromoblastes de cet animal et j'ai constaté que les oviductes ont la même pigmentation que la peau. J'ai également étudié les glandes génitales annexes des Cf, productrices de matière grasse. M. MOURGUE. Variétés du Lézard des murailles. — Dans ces mêmes îles et rochers, j'ai découvert deux variétés de Lézard des murailles (L. inuralis) dont une que je rapporte à la var. Nigriventris de Ch. Bonapaite et l'autre à la var. Latastei de Bedriaga (1). A l'île de Riou j'ai constaté et pris plusieurs i. muralis var. avec deux queues (j'en donne l'explication dans mon mémoire). Les lézards consomment des feuilles charnues de certaines plantes pour se procurer l'eau nécessaire à l'économie (en outre de leur alimentation habituelle). Endoume-Marseille. M. Mourgue. (1) Archix) fur Naturgeschichte, t. XLV, p. 267, 1870. (1) i< Nature » Local-Colour Variation in Lacerta muralis var. Lataslei, dans Bedriaga, l. XX, n" .«O, p. 481. Le Directeur Gérant, A. DOLLFUS. Imp. OberthUr, Rennes— Paris (3327-09' PRINCIPAUX ARTICLES & NOTES l'UHLlKS DANS ^-A IV' SÉKIK DE l.A FEUILLE DES JEUNEïS NATURALISTES (1^ Novembre 1900 — 1' Novembre 1907) ih'in} Kabauu ^Etienne). — Lexique de Cytologie (n" 3a:i, oWl, oi ">, 39G), avec 1 pi. ///. — L'action de la luinière sur les Gcntianëes (n" 456). •1(L — Sur 1.1 variation périodii|uc du nombre des Insectes (n° 456). /,/. — A propos d'un Têtard monstrueux d'Alyles obsletricaiis (n" 456). JrL — Sur l'cthologic et les parasites de Lnrinus Icuzciu Fab., var. HtaeheUnae Bedel (u" JôO). /(/. - Sur l.iiiu po/iiili L., parasitée par Meii/eiiia bisignata Meig. (n" 461). Raspail (J.). — Contribution à l'étude de la falaise jurassique do Villets-sur- Mur (n"" :5Gô, 366, 367, 368, 369), avec 3 planches. id. - Sur (lueUjues espèces nouvelles ou peu connues des couches calloviennes de Villers-sur-Mer (n" 413), 1 planche. /(/. — Note sur le gisement du 'Vouast, par Montjavoult (Oise), avec 1 pi. (n"' 465, 466). Hascail (Xavier). — A propos du Hérisson (n° 449). IÎkvelière (E.). — Plantes intéressantes pour la flore de Bretagne (n» 416). Rby-Pailhade (C. de). — Liste des plantes adventices de Béziers et des environs (n" 367). • RocuriGNY-ADASSON (G. de). — Géonémie de Satitrnia pijri: limite septen- trionale de son extension en Autriche-Hongrie (n" 361), avec 1 carte. /(/. — Une expérience sur les Chenille® processionnaires du Pin (n°' 3i«r^ a A ^ -* ^i^ /^ ^ ^ î? ^>^;)i^ .<^- "7^-1 ■, .«Çv'> >^- ^