« : CulnsrAbdt $ AY PI \| É 1 LT Le RU NUIbS me) à = A 8 * LA FA “ Ca MER (ae NS s Le 11 et : Mikeilungen aus bn botanischen Museum = der Universität Zürich (LVIII). — Fee | ee ES, à Te “ + > par, … LA FLORE ADVENTICE & MONTPELLIER à PRE | rh “on el à nn. tirer À : + .* PR. sg © HABILITATIONSSCHRIRT «ce |(MATHEMATISCH-NATUR WISSENSCHAFTLICHE SEKTION) * He nur DER UNIVERSITAT ZURICH ar: 4 ae | | ERLANGUNG DER VENIA LEGENDI VORGELEGT IM JANUAR 1909 | no | à ‘ von | ‘ke ù * Albert THELLUNG (t NL M von Winterthur | % Vi ne \ FY { k ae # | CHERBOURG IMPRIMERIE EMILE LE MAOUT JANV. 1912 RE L 4 > La VII EL MO T/1/ 24 r (4272 7 4 2 l d'Al 4 F 2 2 Apt] à Fo De Alt e F2 Le 22 LA FLORE ADVENTICE DE MONTPELLIER Mitteilungen aus dem botanischen Museum der Universität Zürich (LVII). LA FLORE ADVENTICE DE MONTPELLIER HABILITATIONSSCHRIFT DER PHILOSOPHISCHEN FAKULTAT (MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHE SEKTION) DER UNIVERSITAT ZURICH ZUR ERLANGUNG DER VENIA LEGENDI -_ VORGELEGT IM JANUAR 1909 VON D° Albert THELLUNG von Winterthur LIBRARY NEW YORK BOTANIS GARDI CHERBOURG IMPRIMERIE EMILE LE MAOUT JANV. 1912 _ (Extrait des Mémoires de la Sociélé nationale x ee des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, ; Tome XXXVIII, 1911-1912). 0 FLORE ADVENTICE DE MONTPELLIER Mr A. THELLUNG. AVANT-PROPOS. ; Les botanistes ont souvent discuté la valeur des re- cherches à faire sur les plantes dites «adventices», espè- ces exotiques introduites le plus souvent par l'intervention inconsciente de l'homme, et qui se montrent pendant un temps plus où moins long là où elles sont apparues; la plupart disparaissent complètement en peu de temps, tan- Ÿ dis qu’un petit nombre seulement arrivent à se propager et à s'établir définitivement dans le pays. Il suffit de ci- - ter, pour établir la différence d'opinion qui règne parfois sur la question des plantes adventices, l'exemple de Go- pRON et de GRENIER ; si le premier a cru devoir leur at- tribuer une grande importance dans la modification de la flore d’un point donné de la surface terrestre ‘, GRENIER, Es AL, n To 1 Goprox, Considérations sur les migrations des végétaux et spécialement sur ceux qui, étrangers au sol de la France, y ont élé introduits accidentellement (1853. L'auteur croit rigoureusement à l'im nuabilité de l'espèce et à une création unique. Frappé par a à AUG 7- 1923 &... 8 LA FLORE ADVENTICE par contre, en nie à peu près l'influence sur l'état général de la végétation". Je pense que la vérité doit tenir le milieu entre ces deux manières de voir extrêmes. C’est en tous cas une faute de généraliser sans examen ultérieur les faits obser- vés dans des recherches locales ; car nous savons aujour- d'hui que l'importance des espèces adventices et natura- lisées est très différente suivant les pays et les climats. Si, par exemple, le nombre de ces espèces définitivement ac quises est faible dans la plus grande partie de l’Europe centrale et aussi dans le Midi de la France, il est plus considérable dans le Sud-Ouest de ce pays (grâce à son 2 climat océanique doux) * et peut-être dans certaines par- ties de l'Amérique du Nord, mais surtout dans quelques îles, par exemple la Nouvelle-Zélande, dont la flore à été profondément altérée par les espèces européennes et amé- ricaines introduites par l'homme, intentionnellement ou à son insu ; de même la florule des entours de certains ports de l'Amérique méridionale porte, à ce qu'on dit, un carac- tère tout à fait européen. Ce qu'il nous faut avant tout, pour avancer dans la richesse de la florule du Port-Juvénal, près Montpellier, en espèces exotiques, introduites par l’action de l'homme mais à son insu, il croit avoir trouvé dans les migrations des plantes un moyen pour expliquer les changements de la flore et de la végétation d’une ré- gion du globe, attestès par les données paléontologiques, et très difficiles à expliquer, en effet, avec les prémisses posées par Go- DRON | { GRENIER, Florula Massiliensis advena (1857), Obs. prélim., pp. 10-11. 2 LaMic, Recherches sur les plantes naluralisées dans le Sud- Quest de la France (1885). PP OR re ne à s DE MONTPELLIER 5Ù solution des problèmes que nous posent les plantes adven- tices, ce sont des observations précises, faites avec au- tant de soin que possible, sur les flores adventices de cer- tains territoires, sur la provenance des espèces, le mode probable de leur introduction, le degré de leur naturalisa- tion et, pour les espèces naturalisées au moins, la date de leur apparition ; — mais le fondement indispensable de tou- te cette statistique, c'est la détermination exacte des es- pèces'", qui n'est pas toujours facile, comme on sait. Les travaux de cette sorte rendent à la botanique, comme le fait remarquer Lorgr”, tout au moins le service de per- mettre de distinguer plus sûrement la végétation sponta- née de celle que l'industrie a introduite. Personne ne re- garderait aujourd’hui le Xanthium spinosum, V'Erigeron canadensis où l’'Amarantus relroflexus comme des espè- ces exotiques et naturalisées, si nous ne possédions pas des documents historiques prouvant leur istroduction de l’A- mérique. Et nous serions mieux renseignés sur l’histoire de l'extension de certaines espèces non primitivement spon- tanées, mais répandues aujourd'hui, siles botanistes avaient, de tout temps, pris de l'intérêt aux plantes adventices, alors qu’elles étaient encore rares dans la contrée. La flore adventice de Montpellier, si riche et si souvent 1 Il n’est pas indifférent par exemple, pour la statistique, que les auteurs indiquent, comme cultivé et naturalisé dans le Midi de la France, le Lippia nodiflora (L.\ RicH., espèce méditerranéenne et répandue dans les régions tropicales et subtropicales de tout le glo- be, tandis qu'il s'agit en réalité du L. canescens IL. B K., de l’Amé- rique méridionale. 2 LORET, in LORET et BARRANDON, FL. Montpell. éd. 2 (1886), X, note 2. 60 LA FLOREÉ ADVENTICE étudiée depuis près d’un siècle, est certainement un sujet très favorable à cette sorte d’études; c'est avec le plus grand plaisir que j'ai accepté la proposition bien séduisan- te de mon estimé maître M. FLanauLT de refaire l'étude de cette flore, pendant mon séjour à Montpellier en 1905 et 1906. Je n'ai pas oublié un instant les difficultés de cette entreprise; car, d’après les principes que je vienS d’expo- ser, je n'ai pu me borner à réunir sans critique toutes les indications antérieures relatives aux plantes adventices, mais j'ai eu soin de reviser tous les échantillons d’herbier que j'ai pu retrouver, afin de m’assurer de l'exactitude de leur détermination, pour la corriger quand elle n'était pas juste. Bien que Gopron et Cosson surtout aient (en tenant compte de la faiblesse des ressources dont ils disposaient à leur époque) admirablement déterminé les espèces du Port- Juvénal, les progrès de la systématique, de la phytogéo- graphie et de la nomenclature" nécessitent un nombre con- sidérable de changements dans la dénomination des plan- tes adventices. Mais la tâche la plus difficile, c'était l’identi- fication des nombreuses espèces nouvelles, de patrie incon- nue, créées surtout par DELILE et Gopron sur les échan- tillons du Port-Juvénal. La provenance de quelques-unes d’entre elles n’a pu encore être établie, et j'ai été obligé moi-même de créer trois espèces nouvelles sur des échan- tillons adventices. — La même difficulté se présentait pour un certain nombre d'échantillons non déterminés, conser- ‘ J'ai revisé avec beaucoup de soin la nomenclature des plantes adventices, d'après les règles adoptées par le Congrès international de Vienne, tenu en 1905, et publiées en 1905, PONT OR ET IT AU TALIR D.. #27" 1: 1 V4 ver : * 4 »: ., DE MONTPELLIER 61 vés dans les herbiers de Montpellier, et dont ni Goprox ni Cosson n'étaient arrivés à établir l'identité. La grande ma- jorité des espèces recueillies au Port-Juvénal, près Mont- pellier, sont représentées dans l'herbier de l'Institut de Botanique de cette ville; j'ai pu faire venir en outre, par l'entremise de M. Franaurr et grâce à l’obligeance de MM. Mac et PETITMENGIN, quelques échantillons authen tiques de l’herbier de Gopron (à Nancy); quelques espè- ces citées par Cossox sont restées introuvables, elles se re- trouveront probablement dans l’herbier de cet auteur, que je n'ai pu consulter. Des plantes adventices d'Adge, signa lées par LEspiNasse et THÉVENEAU, un très petit nombre d'échantillons seulement se trouvent dans les herbiers de Montpellier, d’autres, qui sont conservés dans l'herbier de la Société d’Étude des sciences naturelles de Béziers, m'ont été obligeamment communiqués en 1911 par M. ALBAILLE. Des riches collections faites dans les prés à laine et sur les rives de l’Orb, à Bédarieux, par MM. Coste et SEN- NEN, et adressées autrefois à FRaNcHET, la plus grande partie est — chose très regrettable — également perdue, d’après une communication de M. le chanoine H. Cosre. Je n'ai done pu, dans les cas cités, que reproduire les in- . dications faites par les auteurs respectifs. Pour l'élaboration de certaines familles ou genres cri- tiques, j'ai bénéficié du concours de monographes et spé- cialistes remarquables, dont les noms seront mentionnés à la fin de cet avant-propos. Dans le catalogue suivant, je m'occuperai de toutes les plantes « adventices » (au sens large) qui ont été signa- 62 LA FLORE ADVENTICE lées jusqu'ici dans l'Hérault ou rencontrées par moi, iné- dites, dans les herbiers, c'est-à-dire toutes les espèces non spontanées dans l'Hérault qui se sont rencontrées une fois ou qui se rencontrent encore dans des localités où elles ont été transportées par l’action inconsciente de l’homme. Je compterai également parmi les plantes ad- ventices les espèces qui, primitivement plantées dans une station naturelle, se sont ensuite répandues autour du point de leur introduction, par leurs moyens naturels de propagation (p. ex. Jussiæa repens L. var. grandiflora Marr. et Aponogeton distachyus L.). Je citerai en outre, mais en petits caractères : {+ Les espèces subspontanées et naturalisées dans les jardins {surtout au Jardin des Plantes), qui s'y reproduisent et se mul- tiplient spontanément, mais sans en franchir l'enceinte : espèces naturalisées et envahissantes, dont il faut souvent combattre sans cesse l'extension, ou qui dr: moins ont été signalées comme telles, 2° Les espèces semées ou plantées dans des stations naturel- les, qui s'y maintiennent, mais sans se répandre autour de leur station primitive (restes de culture). ‘ Sont exclues d’après cette définition : 1° Les plantes qui sont spontanées dans certaines parties de notre région, mais qui se trouvent à l’état adventice dans d’au- tres parties ; la distance du lieu de leur introduction étant pe- tite, elles peuvent être parvenues à leur nouvelle localité tout aussi bien par le moyen des agents physiques naturels que par l'intervention de l’homme {p. ex.: Trifolium patens ScHres. ; Androsace maxima L.). 2° Les espèces rares dans notre région et qui souvent ne se re- DE MONTPELLIER 63 produisent pas d’une manière constante par suite de l'absence ou de la faible extension de leurs stations naturelles, mais qui se trouvent pourtant bien dans leur aire géographique (espèces «a pseudo-adventices »); ainsi quelques plantes des rochers ma- ritimes, très clairsemées dans nos environs: Loeflingia hispa- nica L., Malthiola incana (L.) R. Br., Anthyllis Barba Jovis L., Lavatera arborea L., Senecio Cineraria DC. 5° Les espèces simplement semées ou plantées dans des sta- tions naturelles, et qui ne s’y sont pas maintenues. Je ne rangerai pas non plus parmi les plantes adventi- ces: 4° Les mauvaises herbes des champs et d’autres lieux culti- vés, probablement d’origine étrangère et lointaine, mais d’une naturalisation trop ancienne pour que cette provenance exoti- que puisse être établie avec certitude (par ex.: Paparer dubi- um L. et R' œas L., Agrostemma Githago L., Centaurea Cya- nus L.). C'est depuis le XVI*siècle que nous possédons des don- nées certaines sur les changements de la flore de Montpellier !. 5° Les espèces des moissons et des champs et d’autres stations artificielles, rares chez nous, mais d'origine méditerranéenne et se trouvant bien chez nous dans leur aire naturelle: Phalaris bulbosa L. (nodosa L.), brachystachys Link, paradoxa L.; Si- symbrium Sophia L., Anethum graveolens L., Bifora radians M. Bres., Matricaria Chamomilla L., Sonchus tenerrimus L., Crepis setosa HaLz. Les espèces des cinq catégories précitées, qui ont été signalées par d’autres auteurs comme adventices dans no- tre domaine, seront mentionnées dans le catalogue sous forme de remarques (Obs.) en petits caractères. 1 G. PLANCHON, Des Modifications de la Flore de Montpellier, 1864. 64 LA FLORE ADVENTICÉ L'ordre des familles et des genres est le même que celui des « Natürliche Fflanzenfamilien » d'EXGLER et PRANTI, l'ouvrage le plus complet et le plus moderne de ceux qui embrassent tout le règre végétal. J'ai accepté aussi à peu près sans restriction, parfois un peu à contre-cœur, Ja dél'mitation des genres telle qu’elle est admise dans cet ouvrage, cependant avec trois exceptions : il m'a été im- possible de ranger le Brassica incana (L.) DôLz (Sinapis incana L.) parmi les Erucastrum (qui devraient alors prendre le nom de Hirschfeldia) et d'accepter les genres Onagra et Xylopleurum (Oenothera ex p.) et les genres Chaenorrhinum, Cymbalaria et Elatinoides (— Linaria ex p.). Je remplis un devoir agréable en exprimant mes plus vifs remercîments à tous ceux qui m'ont prêté, d’une ma- nière ou d’une autre, leur précieux concours pour le pré- sent travail. Je nommerai en première ligne mon cher maître M. CH. FLaxauLr, directeur de l’Institut de Bota- nique de Montpellier, et M. J. Daveau, conservateur du Jardin des Plantes et des herbiers, dont le premier m'a. engagé à entreprendre ce travail; tous deux ont tout fait pour faciliter mes recherches dans les herbiers et dans la bibliographie et pour me faire profiter de leur expérience personnelle. Le catalogue à été élaboré dans les musées botaniques de Berlin et de Zurich, dont les excellentes res- sources scientifiques (herbiers et bibliothèques) ont pu me rendre maint bon service, grâce à la bienveillance de mes illustres maîtres MM. A. Exaer et H. Scxinz. C'est avec arts: at TT Een «| DE MONTPELLIER | 05 la plus grande obligeance que m'ont fait jouir également de leur secours efficace, soit par des correspondances, des déterminations de plantes, ou en me prêtant des ma- tériaux d’herbier, MM. S. J. Azgaicce de Béziers (herbier de LESPINASSE et THÉvENFAU), P. AscHERsoN de Berlin, E. Bonner de Paris, J. BorNMüLLER de Weimar, PH. BRUMHARD de Breslau (£rodium), G. E. Camvs de Paris, C. CorRENs de Leipzig (Cerastium), H. Cosre de Saint-Paul-des-Fonts (Aveyron), E. GauriEr de Narbonne, + W. GUGLER de Neuburg (Bavière) (Centaurea), E. HackeL de Graz (Gra- minées), W. HERTER de Berlin, A. LunwiG de Strasbourg (Chenopodium), R. Mae de Nancy (herbier de GopRoN), + E. Mannow de Montpellier, J. Mure de Feldkirch (Che- nopodium), + M. PeriTmenGIN de Malzéville (herbier de Gopron), O. E. Scauiz de Berlin (Melilotus, Trigonella), L. Soupan de Montpellier, J. URBAN de Berlin (Medicago). M. Fragaurr a eu l’obligeance de lire et de corriger les parties générales de ce travail, dont l’auteur n’est pas de langue française. J'ai à remercier également M. L. CoRBIÈRE, secrétaire perpétuel de la Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg, qui veut bien se char- ger de m'aider à corriger les épreuves. Zurich, septembre 1910 (, 1 L'impression ne commençant qu’au printemps de 1911, quelques additions, tirées de la littérature de l'hiver 4910-11, pourront être intercalées pendant l'impression. 66 LA FLORE ADVENTICE I. CATALOGUE RAISONNÉ DE LA FLORE ADVENTICE DE MONTPELLIER Explication des abréviations introduites 1° DANS LES INDICATIONS GÉOGRAPHIQUES : Afr. — Afrique. Am. — Amérique. As. — Asie. Austr. — Australie, Nouvelle-Hollande. centr. — central. E. — Est au oriental; ex. : Eur. E. — Europe orientale, Eur. — Europe. médit. — méditerranéen. N. — Nord ou boréal, septentrional; ex. : Am. N. — Anérique du Nord: Eur. N. — Europe boréale; Afr. N. — Afrique ssp- tentrionale. N. E. — Nord-Est. N. W. = Nord-Ouest. rég. — région. S.— Sud ou austral, méridional ; ex. : Afr. S.— Afrique australe; Eur. $S. — Europe méridionale. S. E. — Sud-Est ou austro-oriental; ex. : Eur. S. E. — Europe austro-orientale. | S. W.— Sud-Ouest ou austro-occidental ; ex. : As. S. W.— Asie austro-occidentale. W. — Ouest ou occidental. 2° DANS LES SUBDIVISIONS DES ESPÈCES : subsp. — subspecies, sous-espèce. var. — vVarielas, variélé. subvar. — subvarietas, sous-variété. [. — forma, forme {rang au-dessous de la variété). subf, — subforma, sous-forme. DE MONTPELLIER 67 SALVINIACÉES. Azolla filiculoides Lam. Encycl. I, 1783, p. 343; À. magellanica Wirzp. Spec. pl. V, 1810-...., p. 541. — Am. S. (partie W.). Naturalisé en Europe, par ex. en France : Ouest, Centre et Midi (Bordeaux en 1880, Roze in Bull. Soc. bot. France XXX, 1883, p. 199, avec figure p. 205). — « Reçue de M. Carisr, de Bâle, à peu près en 1880, cette plante fut d’abord cultivée dans le bassin de la serre chaude du Jardin des Plantes [de Montpellier], d'où elle se répandit dans tous les bassins de l'École de botanique. Jetée intentionnellement dans le Lez, elle s’est propagée rapidement dans tout le cours inférieur de cette rivière ‘ et dans le canal du Midi » (Manpox, Not. pl. Mont- pell., 1892, p. 165). Signalée, ensuite, par M. ManDon (. €.) comme abondante dans les fossés de Portiragnes. — Ca- nal de Lunel 1890, BarRANDON d’après ManDoN. — Cers; Vias, dans les fossés tributaires du canal du Midi, 1897 ; Béziers, ruisseau qui longe le Pont-Canal, 1901, pe Rev- PAILHADE (note manuscrite). — Vias, 1906, Daveau ! Salvinia natans (L.) Az. F1. Pedem. IT, 1785, p. 289; Marsilea natans L. Spec. pl., 1753, p. 1.099; Gouan Hort. Monspel., 1762, p. 529. — Eur. et As. tempérées ; rég. médit. Très rare en France : fossés aquatiques à Bor- deaux, aux ällées de Boutaut et près du Stand (Coste, FI. descr. ill. France ITT, 7, 1906, p. 702) ; Pyrénées Orienta- les : Perpignan, etc. (W. Herrer in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VIII, 1908, p. 803); Arles, 1828 (ReqQuIEN in herb. Montpell., d’après une communication de M. Daveau et d'après M. HerTER, L. c.), non retrouvé. — Cette espèce, qui ne paraît pas bien indigène dans le Midi de la France, 4 Par ex. : Lattes, 1896, FEHLMANN |! 68 LA FLORE ADVENTICE a existé également dans l'Hérault, d'après uné indication de Macnor, Bot. Monspel. ed. 2, 1686, p. 301 : « Lenti- cula palustris latifolia punctata Pin. invenit istam D. Tour- NEFORT, Augusto et Septembri mensibus, in paludibus la- terensibus versus locum dictum Maupas ». Gouax (Hort. Monspel., 1762, p. 529) la cite également «an fonds de Lattes, à Maupas » et ajoute de son côté la localité de Mauguio. Il est bien possible que cette espèce se soit trou- vée une fois, à l'état d'introduction accidentelle, dans l'Hé- rault aussi bien qu'à Arles; elle n’a cependant, à ma con- naissance, jamais été retrouvée dans nos limifes MARSILÉACÉES. Obs. — Marsilea quadrifolia L. Spec. pl., 1753, p. 1.099; M. quadrifoliata L. Spec. pl. ed. 2, IT, 1763, p. 1.563. — Eur., As., Am. N.; N., W. et centre de la France. — Introduite (probablement par DeLiLe) à Ia Robine de Lattes, où on la recueillait beaucoup autrefois, cette espèce, qui n'est pas adaptée au climat de Montpellier, avait disparu en 1876 (Lor. et Barr. FI. Montp. p. 788). PINACÉES. Cupressus sempervirens L. Spec. pl., 1753, p. 1.002. — Originaire de l'ile de Crète et de l’As. S. W.!; cultivé dans toute la rég. méit.; en France, cultivé dans tout le pays, sur- tout dans le Midi. var. [x] femina Gouax Hort. Monsp., 1762, p.495! ; C. sem- pervirens L. l. c., excel. var. 8; Mizcer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. {; C. fœmina GarsauLT Fig. pl., 1764, If, t. 240 !; C. py- ramidalis TarG.-Tozz. Obs. bot. Dec. III-V. 1808-10, p. 53; C. semp. var. pyramidalis NyYmaN Consp. fl. Eur. III, 18%1, p. 675 ; C. fastigiata DC. Cat. h. Monspel., 1813, p. 22. — Aire de l'espèce. var. f.mas Gouan L. c., 1762, p. 495! ; C. sempervirens 8 L. ! Spontané même en Tunisie, d’après M. TRABUT (Bull. Soc. bot. France LILI, 1906, sess. extraord., pp. LXXX-LXXXI). DÉ MONTPELLIER 69 Spec. pl., 1753, p. 1.003: C. mas GarsauLt Fig. pl., 1764, IT, t. 240! ; C. horizontalis Mizer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 2; C. sempervirens var. horizontalis Gorpon Pinet., 1858, p. 68. — Souvent plus rare. Ces deux variétés de Cyprès ayant été plantées. probablement à l'époque de Gouax, au bois de Lavalette près Montpellier, s’y sont maintenues, sans être soignées, et se reproduisent facile- ment par des semis; cependant, n'ayant pas étendu spontané- ment l’aire de son extension, le Cyprès ne peut guère être rangé parmi les plantes adventices. MaGnoz signale déjà(Bot. Monsp., 1676, p.81) le Cyprès comme acclimaté à Montpellier : « Arbor exotica quidem est, sed jam nobis factam esse indigenam, testis est I. B', qui Monspelii abun- dare recté notat, ex semine enim facile oritur», sans cependant en distinguer les deux variétés. Gouan (L. c., 1762) l'indique, en dehors de la localité de Lavalette, à Castelnau et à la Piscine [« la Peissine » ]. A. Pyr. DE CaNDOLLE (F1. frans. Suppl., 1815, p. 336) fait au su- jet du C. harizontalis Mie. l'observation suivante très remar- quable : « Cet arbre est assez fréquent dans le Midi, quoiqu'il y soit moins répandu que le cyprès pyramidal: on en trouve un assez grand nombre cultivés autour de Montpallier ; il y porte le nom d'arbre de Montpellier, parce que la tradition porte que la colline sur laquelle cette ville est bâtie, en était autrefois cou- verte. Je crois certain que cet arbre est originaire d'Otient, et que la tradition fait allusion au genévrier de Phénicie, qui et très commun sur les collines du Languedoc, dont le feuillage ressemble à celui du cyprès, mais qui n’est presque jamais qu'un petit arbuste. Au reste, les deux espèces de cyprès se conservent de graines, et se reconnaissent dès leur naissance à la disposi- tion de leurs rameaux ». APONOGÉTONACÉES. Aponogeton distachyus L. riz. Suppl., 1781, p.215*; { JEAN BAURIN, Historia plantarum, 1650-51. 2LAMIc (Rech. pl. nat. Sud-Ouest, 1835, p. 94; donne à cetts espèce le synonyme de « Potamogeton dista:hyon L.»; mais ce nom est introuvable dans les ouvrages de LINNÉ, 70 LA FLORE ADVENTICÉ Tauns. N. gen. IV, 1781, p. 7i; Gopr.' F1. Juv. 1853, p. 447 [39], ed. 2, 1854, p. 103. — Afr. $.; cultivé en Europe comme ornement et naturalisé dans le Midi, l'Ouest et le Centre de la France. — A été planté, vers 1830, par un certain M. pes Hours-FAREL, dans les parties peu profondes limoneuses du Lez (communication de CHAPEL, jardinier-botaniste, dans le Bull. Soc. Agric. de l'Hérault, 25° année, 1838, pp. 141-144) et a prospéré d’abord à Lavalette (PLancHon Modif., 1864, p. 34). Aujourd'hui on trouve cette plante, qui a une tendance à se répandre, à di- vers points entre Lavalette et le Port-Juvénal (THELLUNG). HYDROCHARITACÉES. Obs. — Elodea canadensis Micax. F1. Bor.-Am., I, 1803, p. 20; Anacharis canadensis PLANCHON in Ann. sc. nat. sér. 3, XI, 1849, p. 75. — De l’'Am. N. — Espèce dioïque; la plante femelle a été importée, en 1836, en Irlande et s’est répandue, par repro- duction végétative, à travers l'Europe occidentale et centrale, et spécialement dans une grande partie de la France; la plante mäle n'a été observée que vers 1880 en Ecosse. Cette plante envahissante, qui, on le sait, remplit souvent les canaux de na- vigation de manière à gêner le mouvement des bateaux, parait avoir été introduite, dans notre région, entre l’époque de la {"° édition de la Flore de Montpellier et celle de la 2° (1876-1886). Dans cette dernière édition, p. 499, LoRET et BARRANDON s'ex- priment ainsi au sujet de l'espèce en question : « Abonde dans le canal du Midi! près d'Argeliers (Aude) et à 2? km. de nos li- mites (abbé BaicHÈère)... Elle est déjà chez nous sans doute près du lieu que nous venons d'indiquer, et ne peut tarder, en tout cas, à pénétrer plus loin dans le canal du Midi». Je n'ai pas pu trouver d'indication positive sur la présence de cette La plante s’est naturalisée depuis 1863 environ (Lamic, Rech. pl. nat Sud-Ouest, 1885, pp. 90-92?) dans le Sud-Ouest de la France, d'où elle s'est propagée peu à peu jusque vers nos limites, dans le Canal du Midi. DE MONTPELLIER #7] espèce dans notre département; M. le chanoine H. Coste, que j'ai consulté sur ce point, m'écrivit en décembre 1907 : « .. Au- cun botaniste n'a, que je sache, observé l’Elodea sur le territoire de l'Hérault. Je suis d’avis cependant que cette plante envahis- sante a dû continuer sa course, et que des recherches bien di- rigées la feraient découvrir aux environs de Béziers. Dans l'Aveyron, elle a été récoltée dans la rivière le Lot, à Saint- Geniez, par l'abbé SouLié ». M. FLaHAULT fait remarquer ‘que cette plante se répand beaucoup moins vite dans les pays chauds que dans les climats tempérés-froids. Elle est donc toujours dou- teuse pour notre domaine. GRAMINÉES. Zea Mays L. Spec. pl., 1753, p. 971. — Originaire (probablement) de l’Am. centr. (Mexique, Guatémala), où il existe une forme voisine, mais qui se distingue du maïs . par l'inflorescence femelle rameuse en panicule, Æuchlæ- na mexicana SCHRADER Ind. sem. h. Gotting., 1832". Cultivé dans les régions chaudes et tempérées de tout le globe. — Signalée par Loret et BaRRANDoN (ed. 1, p. 774) comme cultivée, cette espèce ne peut manquer de se trouver parfois, comme ailleurs, subspantanée sur les dé- combres, etc.; Gouan la cite en 1762 (Hort. Monspel., p. 481) comme naturalisée dans les jardins. — Entre le Port-Juvénal et Grammont, 1905, THeLLuNG. — Béziers, autour des cultures maraïîchères, DE Rey-PaILHADE, PI. adv. Béz., 1901, p. 1. _ Erianthus Sorghum N£ess! F1. Afr. austr., 1841, p.92; Saccharum Sorghum Sreup. Syn. Glum. I, 1855, p. 408. — Afr.S. | var. « genuinus Hackez Monogr. Androp. in A. et C. {Voyez K. SCHUMANN in Festschr. ASCHERSON, 1904, pp. 137-157, 18 4 72 LA FLORE ADVENTICE DC. Suites au Prodr. VI, 1889, 'p. 149. — Lodève, sé- choir à laine de Montplaisir, 1870, Augoux ! (inédit). Andropogon saccharoides Sw. Prodr. veg. Ind. occ., 1788, p. 26. — Am. tempérée et tropicale. subsp. b. laguroides (DC.) var. e. laguroides HackeL in A. et C. DC. Monogr. Phan. Suites au Prodr. VI, Androp., 1889, p.495; À. laguroides DC. Cat. hort. Mons- pel., 1813, p. 78; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 456 [48], ed. 2, 1854, p. 116; Trachypogon laguroides N£es Agrost. Brasil. in Marr. F1: Brasil. II, 1829, p. 349; À. saccha- roides var. laguroides Haokez in Marr. et ErcaLer KI. Brasil. IL. 3, 1883, p. 293. — Am. S., surtout Brésil et Argentine. — Port-Juvénal, 1847, Toucary | Andropogon halepensis (L.) Bror. FI. Lusit. I, 1804, p. 89; Holcus halepensis L. Spec. pl., 1753, p. 1.047, Gouan; Sorghum halepense Pers. Syn. I, 1805, p. 101; Andropogon Sorghum Bror. subsp. halepensis Hac- KeL in DC. Suites au Prodr. VI, Androp., 1889, p. 502; À. arundinaceus Scop. F1. Carn. ed. 2, II, 1772, p. 274. — Paraît originaire de l'Orient; se trouvê aujourd’hui dans toute la rég. médit. jusqu'aux Indes et en Chine et, évidemment introduit, dans l’Eur. centr., en Am. et en Austr. En France, Midi: Provence, Languedoc, Roussil- lon ;: Sud-Ouest, Indre-et-Loire. — Dans son Hortus mons- peliensis, 1762, p. 513, Gouan dit seulement que cette es- pèce réussit en plein air au Jardin des Plantes. Trois ans plus tard (Flora Monspeliaca, p. 130), il l'indique au-delà de Boutonnet'. « Depuis lors, on la retrouve çà et là, mais jamais très abondante »(PLancaon Modif., p. 54). «AR. { Gouan dit littéralement : « Habitat au-delà de Boutonet, Cicur ». Que peut signifier Cicur ? | Tee DÉ MONTPELLIER 73 Çà et là aux bords des chemins, des champs et des vignes. Montpellier à la Gaillarde, à Rieucoulon [Toucay ! - Tx.], à Grammont et à Châteaubon [Toucuy ! - Tu. |; Lattes [! leg. ?]:; Béziers; Pézenas ; Lodève » (Lor. et BArr., ed. 1, p. 717); Courniou, Lor. et Barr. ed. 2, p. 537; Aniane, Aupouy in Rev. Bot., mai 1890, p.301 ; Cabriè- res, AuBouy Obs. pl. Cabr., 1903, p. 92. Dans l’herbier de Montpellier: Port-Juvénal 1820, et Castelnau 1849, Toccuy ! ; Palavas (leg. ?) ! Mauvaise herbe dans le Jar- din des Plantes de Montpellier, 1995, THEeLLUNG. Andropogon Sorghum (L.)Bror. F1. Lusii. I, 1804, p. 88; Aolcus Sorghum L. Spec. pl., 1753, p. 1.047; Sorghum vulgare Pers. Syn. 1, 1805, p. 101; Andropo- gon Sorghum subsp. sativus Hackez in DC. Suites au Prodr. VI, Androp., 1889, p. 505. — Cultivé dans les ré- gions chaudes de tout le globe et parfois subspontané ; pro- bablement dérivé de l'espèce précédente par la culture. En France, cultivé dans les champs sablonneux des plaines du S. W., dans la vallée du Rhône et celle de la Loire. — « Cette espèce, originaire de l'Inde, se rencontre çà et là, échappée des cultures et presque naturalisée. J'en ai vu les diverses variétés (semine albo, luteo, nigro, etc.) venant de Lattes, de Lavérune, de Maurin, de Grammont, etc. Ce n'est pas encore cependant une plante établie dans le pays et qui puisse compter comme une acquisition de notre flore. Gouan ne l'avait Jamais vue que cultivée (Hort. Monsp., 1762, p. 518). DE Cannozce (F1. franç., Suppl., 1815, p. 286) la donne aussi comme cultivée dans les provinces mé- ridionales. BeNTHAM ne la porte pas dans son catalogue, 1826 ». (PLaxcnon Modif., p. 54). — Lorxr et BARRaN- pon n'en font pas mention. subsp. saccharatus (L.) AsciErs. et GRagax. Syn. Il $ 7 4 LA FLORE ADVENTICE p. 48 (1897); Holcus saccharatus L. Spec. pl., 1753, p. 1.047 ; Sorghum saccharatum Pers. Encheir. I, 1805, p. 100; Andropogon saccharatus KunrH Enum. I, 1833. p. 505 ; À, Sorghum subsp. b. sativus K. saccharatus HACkEL in DC. Suites au Prodr. VI, Androp., 1889, p. 509. — Dans toute l'aire de l'espèce. — LorET et BARRANDON (ed. 1, p. 174 sub À. saccharatus) le mentionnent comme cul- tivé. Subspontané à Béziers (autrefois cultivé en grand à Villeneuve-les-Béziers), De Rey-PaizHape PI. adv. Béz., 1901, p. 1. Themeda triandra Forsk. F1. Aeg.-Arab., 1775, p. 178; Anthistiria Forskali Kunrx Revis. Gram. I, 1829, p. 162; Themeda Forskalii Hackez in DC. Monogr. Phan. VI, Androp., 1889, p. 659; Anthistiria vulgaris HAckEL in ENGzur et PRANTL Nat. Pfl. fam. Il, 2, 1887, p. 29. — Régions tropicales, subtropicales et rarement tempé- rées du vieux monde. var. imberbis (Retz.) TueLL. comb. nov.; Anthistiria imberbis Rerz. Obs. bot. IT, 1783, p. 11 (non Desr. in Journ. de Phys. XL, 1792, p. 293, quæ — var. glauca {Desr. pro spec.| TneLc.); Themeda Forskalii & imberbis Hackez Mon., {. c., 1889, p. 661. — Austr. et fréquent surtout au Cap de Bonne-Espérance. — Port-Juvénal, 1825, Toucuy ! (inédit). var. brachyantha (Boiss.) Hackez in A. KNeuckEer Gram. exsicc. VIT, 1902, n. 183, et in Alle. bot. Zeitschr. VIII, 1902, p.12; Anthistiria brachyantha Bouss.! Diagn. ser. 1, XIII, 1853, p. 71; A. ciialta & brachyantha Boiss. FI. Or. V, 1882, p. 460 ; Themeda Forskali » bra- chyantha Hackez Monogr., !. c., 1889, p. 663; Th. bra- chyantha Barr. et TRAB. F1. Algér. Monocot., 1895, p. 129; Anihishria glauca Ausouy! Not. pl. étr. Lodève, DE MONTPELLIER 75 1878, p. 7, in Compte rendu des Ass. rég. d'hist. nat. et d’hortic. Montpell. [non Desr.! FI. Atl. II, 1799, p. 380, t. 294, quae — Themeda triandra var. glauca (Dæsr.) THezz. = T'h. Forskalu 9 glauca Hackez Monosr., L. c., 1889, p. 663 — Th. glauca Bart. et TraB. FI. Algér. Monocot., 1895, p. 128; Afr. bor. occ. et austr.]. — Al- gérie, Syrie, As.-Mineure. — Séchoir à laine de Mont- plaisir près Lodève, 1869-71, AuBoux ! Not. pl. étr. Lo- dève, 1878, p. 7 (sub Anth. glauca). Obs. — L'’Anthistiria brachyantha Boiss., 1853, a été rap- porté plus tard (1882) par son auteur même, à tort, à l'A. ci- liata L. riL1. La synonymie de cette dernière espèce est la sui- vante : Themeda quadrivalvis (Murr.) O. KuxTze Revis. gen. pl. 1, 1891, p. 194; Andropogon quadrivalvis Mure. Syst. veg. ed. 13, 1774, p. 708! ; À. nutans L. Mant. II, 1771, p. 303 errore typographi [non 4. nutans L. Spec. pl. ed. 1, 1753, p. 1.045, Am. trop. et temp.]; Anthistiria ciliata L. Fr. Diss. nov. Gram. gen., 1719, p. 35, et Suppl., 1781, p. 113 [non RETz. Obs. III, 1783, p. 1., nec Desr. in Journ. de Phys. XL, 1792, p. 294, nec auct. alior. mult., quæ = Th. triandra Forsk.]; Th. ciliata Hackez Monogr. Androp., l. c., 1889, p. 664; Anthistiria bar- bata Desr.!! in Journ. de Phys. XL, 1792, p. 29%, t. 2. — Ind. or., Ile Maurice, Bourbon. Tragus kœlerioides Ascxerson ! in Verhandl. Bot. Ver. Brandenb. XX, 1878, p. xxx; T. racemosus var. major HackeL ! in Engler’s bot. Jahrb. XI, 1890, p. 397; T. major SraPpr ?n TaysELTON-DYEer FI. capens. VII, p. 977 (1900); Lappago hœlerioides AuBouy ! * ined. in 1 Dans une note manuscrite de son herbier, en avril 1792, DES- FONTAINES fait remarquer que son À. barbala n'est peul-être qu'une variété de l’A. ciliata L. 2 Par suite d'une coïncidence singulière, M. AUBOUY pensait im- poser à cette espèce le même nom spécitique que M. ASCHERSON lui a donné réellement six ans plus tard, sans se douter de la plante de M. Ausoux | “6 LA FLORE ADVENTICE herb., 1872; T!. occidentalis Nezs F1. Afr. austr., 1841], p. 72, ex p., non Agrost. Brasil. in Marr. FI. Brasil. II, 1, 1829, p. 286, qui — 7. alienus (ÊPRENG.) Scaurr. Mant. II, 1824, p. 205 [— Lappago aliena SPRENG. N. Éntd. III, 1822, p. 15! et Syst. I, 1825, p. 266] — Lap- pago racemosa & erecla KunrTH Revis. Gram., 1829, t. 120, et Enum. 1, 1833, p. 170 = T. rucemosus & brevi- spicula DœLL in Mar. F1. Brasil. II, 2, Panic., 1877, p. 122; reg. calid.']; T. Berteroanus DuranD et Scinz Consp. fl. Afr. V, 1895, p. 733, ex p., non 7. Bertero- nianus Scauzr. Mant. II, 1824, p. 205, qui — præc.). — Afr. S.; très rarement adventice en Allemagne (province de Brandenbourg, Anhalt). — Séchoir à laine de Mont- plaisir près Lodève, 1872, Aupcuy ! { La plante que j'entends ici sous la dénomination de T. alienus (SPRENG.) SCHULT. diffère (peut-être non spécifiquement) du T. racemosus par les épillets plus courts longs de ? 1/2? mm. environ au lieu de 3 1/2 — 4 1/2 mm.), à glumes simplement aiguës (non pro- tractées en une longue pointe nue) ; elle est répandue, ainsi que j'ai pu le constater dans les herbiers, dans les régions chaudes de tout Je globe. — Quant à la nomenclature de cette espèce, j'ai suivi exemple de la plupart des auteurs modernes, qui identifient les T. alienus, Berteronianus et occidentalis; STEUDEL p. ex. (Syn. pl. glum. 1, 1855, p. 112) réunit les Lappaj0 aliena SPRENG. et Tra- gus occidentalis NEES (en donnant une description qui se rapporte à la plante en question} et ajoute comme synonymes douteux les L. Berteroniana ScHuLr. et L. biflora Rox8. Or, si le T. Berteronia- nus SCHULT. appartient, d'après la description, nettement à notre plante que je viens de caractériser, la diaynose du Lappago aliena SPRENG. est très vague et peut s'appliquer tout aussi bien à une forme quelconque du T. racemosus (L.) ALL. qu'à la plante que j'ai en vue — seule l'indication « valvis calÿcinis subæqualibus » pa- rait militer en faveur de la manière de voir des auteurs modernes —, et l’herbier de SPRENGEL ne contient pas d'échantillon authentique qui puisse décider la question du L. aliena. Il serait donc plus prudent peut-être d'abandonner ce dernier nom et d'appeler notre plante en discussion T, Berteronianus SCHULT. on ic 1 CR ETÈNENE DE MONTPELLIER “ar Obs. — Le Tr. kœlerioiles est bien distinct du Tr. racemosus (L.) Azz. F1. Pedem IT, 1785, p. 24! 1 /Cenchrus racemosus L. Spec. pl., 1753, p. 1.019; Lappago racemosa Scures. Gen. pl. 1, 1789, n. 31, régions tropicales et subtropicales, s’avançant quelquefois dans les climats tempérés froids; espèce bien indi- gène chez nous), dont il avait d’abord été rapproché par M. Hac- KEL, par les tiges plus ou moins dressées, à 2-3 {au lieu de 3-5) nœuds, à entre nœud supérieur dépassant longuement la gaine, par les glumes hispides par l'effet de soies droites ou réguliè- rement courbées (non oncinées au sommet), et surtout par les anthères beaucoup plus grandes (longues de 2-2 1/2 mm. au lieu de 1/2 mm. environ), ainsi que l'expose excellemment M. Srarr M0): Paspalum distichum L. Amœæn. acad. V, 1760, p. 991 ; Buru. f. F1. Ind., 1768, p. 23; P. vaginatum Svw. Prodives. nd occ., 1788; p: 21, FL Ind..occ. T, 1797 p. 135 ; P. littorale R. Br. Prodr. fl. N. Holl., 1810, p. 188: Digitaria paspaloides var. longipes Lance in Wirrx. et Lee Prodr. fl. Hisp. I, 1, 1861, p. 45, sec. Srapr in THy- SELTON-DYER F1. Cap. VII, 2, 1898, p. 370. — Régions chaudes de tout le globe ; le type de l'espèce est largement répandu dans les tropiques et naturellement dans le Nord- Ouest de l'Espagne (Srapr, l. c.). subsp. paspalodes (Micax) THeLzr. comb. nov.; Digi- taria paspalodes Micax FI. Bor.-Am. I, 1803, p. 46; Go= DRON Considér. migr. végét., p. 23, in Mém. Acad. sc. et lettr. Montpell., sect scienc. Il, 2, 1852-53, p. 189; D. paspaloides Dugy Bot. Gall. I, 1828, p. 501; Pas- palum paspaloides Scrigner in Mem. Torrey Bot. Club 4 Il est inexact de citer comme auteur du T. racemosus — ainsi que le fait p. ex. l'Index Kewensis — « Scop. Introd., 1777, p.73 », car SCOPOLI dit seulement, au lieu indiqué, que le Cenchrus racemo- sus L. appartient au genre Tragus, mais il ne forme pas la com- binaison qu'on lui attribue. » 78 LA FLORE ADVENTICE V, 1894, p. 29, quoad syn. « Digitaria paspaloides Mi- cux » sed excl. descr., quæ ad P. Elliotti Wars. spectat* ; P. Digitaria Poirer Encycl. Suppl. IV, 1816, p. 316; LarerRaDe Add. prim. F1. Burdigal. 1° ser., Ami des Champs, août 1825, p.329; Desmourins in Bull. Hist. nat. Soc. Linn. Bord. I, 1826, p. 45, seq. cum descr.; STAPr in Taysecron-DyEer F1. Cap. VII, 2, 1898, p. 370; P. di- shichum var. Digitaria Hacker, ap. SruckerT Gram. ÂAr- gent. IT, in An. Mus. Nac. Buenos-Aires XIII, ser. 3, t. VI, 1906, p. 426; P. distichum subsp. Digitaria HAckeL in litt., 1906; Panicum Digitaria Larerr. F1. Bordel. ed. 3, 1829, p. 103! ; Murez F1. franc. IV, 1837, p. 22; Des- Mouuins in Act. Soc. Linn. Bord. XV, 5: livr., juin 1848; Duvaz-Jouve in Bull. Soc. bot. France XVI, 1869, p. 110; LoreT et BarRANDON F1. Montpell., 1876, p. 719, ed. 2, 1886, p. 538; Paspalum Michauxianum Kunrx Rev. Gram. 1, 1829, p. 25; Panicun digitarioides Raspaiz ex Steud. Nom.ed. 2, IT, 1841, p. 255, et in LAGRÈzZE-Fos- SAT FI. Tarn-et-Garonne add., 1847, p. 493; Digitaria disticha Fiori et Paoletti FI. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 50 [non Pasp. distichum L.|; Panicum vaginatum GREN. et Gopr. F1. France II, 2, 1856, p. 462; Lamic in Ann. sc. nat. Bordeaux, l'* sér., 4° ann., Mém. n° 1, 1885, p. 10]; _ASsCHERS. et GRAEBNER Syn. mitteleur. Flora Il, p. 67 (1898), [non Pasp. vaginatum Sw.]; Digitaria vaginata Maaxier ex Coste F1. descr. ill. France III, 6, 1906, p. 552 [exel. syn. Sw.]; « Syntherisma » Bosc in Nouv. Dict. hist. nat. XXXII, 1819, p. 320, et in Ann. Agric. franc. XXXVI, 1826, p. 212. — Toute la région tropicale et 1 Le Paspalum Elliotti WATsoN in A. GRAY Man. N. Am. Bot. ed. 6, 1890, p. 629, serait d'après M. STapr {L. c., 1898) synonyme du P. Digilaria Poir. (Digilaria paspalodes Micax), mais d'après M. Hac- KEL (in litt, 1906) une espèce particulière, DE MONTPELLIER 79 subtropicale, mais dans l’ancien monde peut-être seule- ment naturalisé (Srapr, /. c., HAckEL in litt.); adventice et souvent complétement naturalisé dans les fossés, aux bords des rivières, etc. (stations naturelles !) dans le do- maine méditerranéen occidental (Portugal !, Espagne, France !, Italie!; Algérie) et en Allemagne. En France, le Midi: Provence, Languedoc, Roussillon; Sud-Ouest jusqu'en Vendée. — Cette plante fut trouvée pour la pre- mière fois dans les fossés bordant la nouvelle route de Paris, aux portes de Bordeaux, en 1824, par Des Mocu- LINS ; elle s’est largement répandue depuis dans une grande partie de la France“, suivant souvent les courants d’eau (probablement par le fait de la navigation). La chaussée de la ronte, aux bords de laquelle Des Mouixs découvrit notre plante, ayant été construite en partie par le sable pro- venant du lest de plusieurs navires venus des États-Unis pendant les années 1820 à 1824", il est à supposer que no- tre Paspalum fut apporté avec le lest. IT est toutefois possi- ble également que la plante se soit naturalisée de graines rapportées par Bosc de l'Amérique septentrionale et don- nées en 1802 à Dupuis, jardinier du Jardin botanique de Bordeaux, avec la prière de les semer et d'en répandre aussi aux environs de la ville (Bosc, in Ann. Agric. franc. XXXVI, 1826, p. 217 et seq.)”; dans ce dernier cas, il faudrait admettre que la plante fut négligée pendant 4 Ch. DES MouiNs, Documents relatifs à la naturalisation en France du Panicum Digitaria, LATERR. (Act. Soc. Linn. Bord. XV, . 3e livraison, juin 1848); J. Lamic, Recherches sur les plantes natu- ralisées dans le Sud-Ouest de là France (Ann. sc. nat. de Bordeaux et du SuJl-Ouest, {re sér., 4° année, Mémoire n° 1, août 1885, pp. 101- 103). 2 GODRON, Considér. migr végét., 1853, p. 189 [23], admet égale- ment que la naturalisation de cette espèce est due à la culture in- tentionnelle, 80 LA FLORE ADVENTICE vingt-deux années à cause de sa ressemblance avec le Panicum sanguinale L. (Alph. DE Canbozce, Géogr. bot. II, 1855, p. 713). En 1856, GRENIER et GoDRoN ({. c.) ci- tent notre espèce de la vallée de la Garonne et de la Gi- ronde, de-Biarritz et de Bayonne (où on la rencontre au- jourd'hui en immense quantité ! -TH.), mais pas encore de notre Midi. — «RR. Plante introduite par les laines étran- gères, mais naturalisée à Bédarieux dans les graviers et les fentes des rochers aux bords de l'Orb {MARTIN pharm.); fossés à Lattes (1873 Duvaz-Jouve!, 1879 BarRANDON ! -Tu.). M. DuvaL-Jouve l’a découverte [en 1868-Tx.] en abondance près des cours à laines, aux bords de la route du Port-Juvénal [cf. Bull. Soc. bot. France, XVI, 1869, p. 111 - Tn.), d’où il ne peut tarder à se répandre le long du Lez» (Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 719). Tou- jours abondant au bord du Lez en aval du Pont-Juvénal !; dans le Verdanson, 1905, THeLLuNG. — Je ne puis parta- ger l'avis de LoreT et BARRANDON ({. c.) concernant le mode d'introduction de la plante dans notre domaine. Il me paraît beaucoup plus probable que la plante soit immi- grée chez nous {comme dans le Sud-Ouest) le long du canal du Midi (elle se trouvait à Toulouse déjà en 1837, Mure FI. franç. IV, p. 22) et qu’elle se soit répandue par la navi- gation le long de nos rivières ; c’est ainsi qu’elle a pu par- venir, avec le lest des petits bateaux, p. ex. au Port-Ju- vénal, sans qu’il soit possible toutefois de nier absolu- ment, pour cette localité, son introduction avec les laines étrangères. — Sous le pont de l'Hérault près Paulhan. 1887, NeyrauT! (aussi d'après Manpon Not. pl. Mont- pell., 1892, p. 164) ; Béziers : canal du Midi 1889 et 1891, fr. SenneN !, 1897 fr. Jupes ; rive gauche de l’Orb 1900, DE Ruy-PaiznaDe PI. adv. Béziers, p. 4; Sérignan près Béziers 1903, De REy-PAILHADE (note manuscrite); Béda- rieux et Hérépian 1893, Coste et Sennen PI. adv., p. 109. AN: 2 , “ DE MONTPELLIER 81 Obs. — La nomenclature et la synonymie du Paspalum disli- chum L. et de la sous-espèce paspalodes (Micax) sont des plus confuses et des plus difficiles à débrouiller; je les donne d'après des notes inédites que M. Hackez, l’excellent agrostologue au- trichien, a eu la bonté de mettre à ma disposition, ainsi que le tableau suivant qui contient les carastères distinctifs des deux plantes en question : Paspalum distichum L. Feuilles généralement en- roulécs. Gaines glabres. Les deux épis pédonculés, le latéral plus brièvement. Pédoncules des épis glà- bres. {re glume nulle, comme chez la plupart des Paspa- lum. 2° glume glabre. LINNÉ dit de son espèce : « foliis involuto-subulatis » et «spicæ 2, altera pedun- culo breviore » et l'indique de la Jamaïque; SwarTz (FI. Ind. occ.) caractérise son P.vaginalitm par: «spi- cæ pedicellatæ » et « glumæ calycinæ glabræ », ce qui s'accorde avec la descrip- tion du P. distichum, mais pas avec celle de la sous- espèce paspalodes ; de plus, SwarTz indique son espèce également de la Jamaïque. subsp. paspalodes (Micax) THELL, (= P. Digitaria Poir.). Feuilles planes. Orifice des gaines barbu. Epi latéral ordinairement sessi- le: Pédoncules barbus à la base. 1" glume (correspondant à celle du genre Panicum) ordinairement distincte. 2° glume (convexe) faiblement pubescente, rarement presque gla- bre: Digitaria paspalodes Micax F1. Bor.-Am. I, 1803, p. 46: « vaginis glabris, ad collum villosis, spicis 2 basi subvillosis » etc., ce qui mi- lite décidément pour l'identité avec notre plante européenne. MicHaux indique son espèce: «In Carolina pr. Charleston »; M. HackEL en a vu des échantillons provenant de læ Caroline, de la Virginie, de la Floride, etc. — Paspalum Digi- taria Poir., 1816, n’est, du reste, qu’un autre nom pour le Digitaria paspalodes Micax. R2 LA FLORE ADVENTICE L'identité de notre plante adventice avec le Digitaria paspa- lodes Micux parait donc hors de doute; elle est aussi admise par M. Srapr (in Taysezron-DYer FI. Cap. VIT, 2, 1893, p. 370). — Il est peut-être intéressant de reproduire ici quelques tenta- tives antérieures (en partie faut'ves) concernant la nomenclature de la plante française. 1° Desmouixs in Act. Soc. Linn. Bord. I, 1826, p. 45: Paspa- lum Digitaria Porr.; syn. Digitaria paspalodes Micux (d'après la détermination de PaizLou et de GAY). 20 GRENIER et GoproON F1. France III, 2, 1856, p. 162: Panicum vaginatum comb. nov. : syn. Paspalum vaginatum Sw., Pasp. littorale R. Br. Prodr. N. Ho!l., 1810, p. 188. 3° Duvaz-Jouve (in Bull. Soc. bot. France XVI, 1869, p. 110-1) distingue deux espèces : a) Paspalum Digitaria LaTERR. (notre plante); syn.: Paspa- lum vaginalumSw.; Panicum vaginatum Gr. Gopr. non Ness; Paspalum Ligilaria DEesuous. non Poir., Digilariàa paspaloi- des DEsmouL. in syn., GoproN Considér. mivrat. véget., 1893, p. 189 [23] — non Mcux. b) Digilaria paspalodes Micax ; Paspalum Digitaria Porn.; Pasp. Michauxianum KuNTH. 4° L'Index Kewensis fait du Paspalum distichum L. 1760, une espèce collective, à laquelle il rattache, comme synonymes, les noms suivants : Paspalum vaginatum Sw. 1788; Panicum vaginatum Gr. Gopr. 1856; Digilaria paspalodes Micax, 1803, D. paspaloides Dusy 1828; Paspalum littorale R. Br. 1810; P. Digitaria Porr. 1816; Panicum Digitaria LaTerr. 1825 ?. 1 Le Panicum vaginatum NEës in MART. F1. Brasil. II, 1829, p. 156, serait, d'après l'Index Kewensis, identique avec le P. macranthum TRIN., 1826, et n'empécherait donc pas l'emploi du nom créé par GRENIER et GODRON. ? L'Index Kewensis donne comme citation du Panicum Digitaria LATERR. : « Ami des Champs, 1825, p. 3°9 ». Cela est très probable- ment faux; Car, d'après DESMOULINS (Act. Soc. Linn. Bordeaux XV, 3° livraison, juin 1843, sep. pp. 6, 18), LATERRADLE cite, dans l’« Ami des Champs », L. c., notre plante sous le nom de Paspalum Digitaria Poir., et ce n’est que dans la 3° édition de sa Flore Bordelaise, 1829, p. 103, que LATERRADE forme la combinaison de Panicum Digitaria. DE MONTPELLIER 83 5° Front et PAOLETTI F1. anal. d'Ital. I, 1, 1890, p. 50, admet- tent également une espèce collective unique qu'ils appellent Di- gitaria disticha ccmb. nov. 6° ASCHERSON et GRAEBNER Synopsis d. mitteleurop. Flora IT, p. 67 (1898) : Panicum vaginatum Gr. Gonr.; Paspalum vagi- natum Sw. 7° KxeuckEer in Allg. Bot. Zeitschr. XI, 1903, p. 52 (d’après les indications de M. HackeL): Paspalum Digitaria Porn. — Di- gitaria paspalodes Micax. — Pasp. paspalodes ScriBNer — Pa- nicum vaginatum Gr. Gopr. sed non Pasp. vaginatum Sw. (quod — Pasp. dislichum L., a Pasp. Digilaria omnino diver- sum). Panicum miliaceum L. Spec. pl., 1753, p. 58. — Ori- ginaire probablement de l'Asie centrale; cultivé et sub- spontané dans les régions chaudes et tempérées de tout le globe. — « Habitat Monspelii circa urbem » (Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 35). — «R. Reste d'anciennes cultures et naturalisé. — Montpellier à Grammont; Saint-Martin- de-Londres » (Lor. et Barr. FI. Montp. ed. 1, p. 719). Port-Juvénal 1834, Deuize!, 1851, Toucay!; Gram- mont 1866, Rieucoulon 1877, BarRanpon !; Saint-Mar- tin-de-Londres 1880, Azèmes ! ; Bédarieux 1899, ManDox ! Panicum capillare L. Spec. pl., 1753, p. 58. — Am. N. et S.; cultivé (pour l’ornement) et subspontané en Eur. et ailleurs. En France, naturalisé : Alpes-Maritimes, Var, Hérault, Charente-Inférieure. — Port-Juvénal, GoproN F1. Juv., 1853, p. 449 [41], ed. 2, p. 106; trouvé encore dans ces derniers temps par M. Soupan. Panicum colonum L. Syst. ed. 10, II, 1759, p. 870; E'chinochloa colona Lux Hort. Berol. II, 1833, p. 209; Pan. zonale Guss. Ind. sem. h. Boccad., 1825, et FI. Sic. Prodr. 1, 1827, p. 82; Gopr. F1. Juv. ed. 1, 1853, 84 LA FLORE ADVENTICE p. 449 [41], ed. 2, 1854, p. 106. — Régions chaudes; en Europe : Espagne, France (seulement naturalisé ?), Italie méridionale, Sicile ; rarement adventice dans l'Eur. centr. En France, Midi : Puy-de-Dôme, Bouches-du-Rhône", Al- pes-Maritimes. — Port-Juvénal 1841, 1849, Toucxy ! ? Oplismenus silvaticus (Lam.) Rœm. et Scaurr. Syst. IT, 1817, p. 481 ; Panicum syloaticum Lam. Encyel. IV, 1797, p. 732 (err. typ. p. 743). — Ile Maurice. — D'après l'Index Kewensis ce serait un synonyme de O. compositus (L.) Paz. Agrost., 1812, p. 54 [nomen sub- nudum !}; Rœmer et Scaucres Syst. Il, 1817, p. 484; Panicum compositum L. Spec. pl., 1753, p. 57; Cosmop. trop. — «Cette plante s’est développée, à Agde, chez M. Esprit Fagre, sur de la terre ayant contenu des Cy- cas venant de la Chine », LuspiNasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., 1859, p. 658 [11]. La détermination de la plante en question n’est, d’après les auteurs mêmes, pas hors de doute ; je n’en ai pas vu d’échantillon. Setaria gracilis Hume. Boxe. et Kunïx Nov. gen. I, 1815, p. 109; Panicum imberbe Porr. Encyel. Suppl. IV, 1816, p. 272; Setaria imberbis Rœw. et Scxuzr. Syst. Il, 1817, p. 891; Cosre et SEeNNeN in Bull. Soc. bot. France XLI, 1894, p. 109; Sefaria ambigua Gonr. ! FI. Juv., 1853, p. 449 [41], ed. 2, 1854, p. 106 (non Guss.). — Am. $S., p. ex. Montevideo. — Port-Juvénal 1846, 1854, Toucxy !, Gopron ! ; Bédarieux 1893, Coste et SENNEN PI. adv., 1894, p. 109. Setaria italica (L.) [Paz. Agrost., 1812, p. 178 (no- ! Autochtone d'après MM. MaRNac et REYNIER Prélim. F1. B.-d.- Rh., p. 190 (1910) [sub Echinochloa colona]. DË MONTPELLIER 85 men nudum !)| RŒMER et ScauLres Syst. II, 1817, p. 493; Panicum ilalicum L. Spec. pl., 1753, p. 56. — Le type de l’espèce, qui est cultivé et subspontané dans les régions chaudes et tempérées de tout le globe, serait originaire des Indes orientales ou (d’après A. ve Canpozce) de la Chine et du Japon; enfin d’autres auteurs (p. ex. MM. As- CHERSON et GRAEBNER Syre. d. mitteleur. F1. IT, p. 78[1898;) le regardent comme dérivé, par la culture, de la sous-es- pèce vridis (L.) THezz. comb. nov. (Panicum viride L. Syst. ed. 10, Il, 1759, p. 870; Setaria viridis Pa. Agrost., 1812; fig. p. 9!; Rœmer et Scauzres Syst. Il, 1817, p. 488 ; Eur., Afr. N., As. W.,N. et E.), ce qui me paraît beaucoup plus probable, les formes subspontanées du S. italica étant quelquefois très difficiles à distinguer du S. airicdlis. — Cultivé dans notre région (Lor. et BaRR. F1. Montpell. ed. 1, p. 774) et parfois subspontané : Saint- Martin-de-Londres 1872, ANDRÉ ! ; Béziers, DE REY-PAIL- HADE PI. adv. Béz., 1901, p. 1. Cenchrus tribuloides L. Spec. pl., 1753, p. 1.050; C. Spinifex Cav. Ic. pl. V, 1799, p. 38, t. 461! — Am. N., centr. etS. (rarement adventice dans l’Eur. centr.). — Bédarieux, rive gauche de l’Orb, 1902, pe REY-PAÏLHADE (note manuscrite). Stenotaphrum dimidiatum (L.) Broxan. in DuPERR. Voy. Coq. Bot., 1829, p. 127; O. Kunrze Revis. I, 1891, p. 794; Panicum dimidiatum L. Spec. pl., 1753, p. 57; Rottbülla dimidiata L. fil. Suppl., 1781, p. 114; Sw. in Ges. naturf. Fr. Berlin Mag. IV, 1810, p. 89; Rottbæl- ha dimidiata Taun8. Prodr. pl. Cap. I, 1794, p. 23; Ischæmum secundum Warr. F1. Carol., 1788, p. 249, teste Pursu; ? Rottbællia éripsacoides Lau. Il. I, 1791, TNT. Gt ET Me Le LA FLORE ADVENTICE p. 205, t. 48, f. 16 (teste herb. Desr.); Rotthællia stolo- nifera Poir. Encycl. VI, 1804, p. 310; Rottbœlla com- planata Sw. in Ges. naturf. Fr. Berl. Mag. IV, 1810, p. 89, t. 5: Stenotaphrum americanum ScnranK PI. rar. hort. Monac., t. 98 (1819); Coste FI. descr. ill. France III, 6, 1906, p. 555; S. glabrum TRin. Fund. Agrost., 1820, p. 176; S. complanatum (Sw.) et S. Kænigu Scarankx in Flora VII, 1824, 2. Beil., pp. 26, 28. — Zone littorale de l'Am. N., centr. et S.; Afr., As. et Austr. tro- picales et Afr. S. — Naturalisé en France: Bassès-Pyré- nées, p. ex. Bayonne ! depuis 1860 environ"; Biarritz! où il existe toujours en grande abondance ; Hérault (Cette), Coste F1. descr. ill. France III, 6, 1906, p. 555. Phalaris canariensis L. Spec. pl., 1753, p. 94. — Originaire probablement de la péninsule ibérique et peut- être aussi des îles Canaries; répandu aujourd'hui, par suite de la culture, dans la partie occidentale du domaine méditerranéen, presque toujours accompagné du Ph. bra- chystachys Lx., qui est certainement indigène et plus fré- quent (même aux îles Canaries !), et dont le Ph. cana- riensis serait peut-être, d’après l'opinion de quelques au- teurs (voir AsCHERSON et GRAEBNER Syn. d. mitteleur. FI. Il, p. 19 [1898)), dérivé par la culture. Il faut cependant faire remarquer que les deux espèces, quoique extrême- ment semblables par le port, sont pourtant très distinctes par les caractères tirés de la grandeur: relative des glu- mes supérieures, et qu’on n’a pas encore trouvé, à ma con- naissance, les moindres formes intermédiaires. — Cultivé dans la région médit., dans l’Eur. centr., l’'Am. N., etc., ! Pour l’histoire de l'introduction et de l'extension de cette espèce dans le Sud-Ouest de la France, voyez Lamic Rech. pl. nat. Sud- Quest, 1885, p. 104-5 (sub S. americanumi. ua bi / LH ti DE MONTPELLIER 87 et souvent subspontané (surtout dans le $. et le S. W. de la France), mais généralement d’une manière passagère seulement. — Cultivé en grand aux environs de Montpel- lier à partir de 1807‘; mais on a bientôt cessé de le cul- tiver (d'après une communication de M. Toucxy PÈRE dans les Aménilés académiques de la Société d'Histoire natu- relle de Montpellier, 1825). — «R. Bords des sentiers et des champs, où il s’est perpétué depuis qu'on a cessé de le cultiver en grand. — Montpellier au bout des Arceaux et au quartier de la Gaillarde, Grammont, Doscares; Vil- leveyrac; Béziers » (Lor. et Barr. FI. Montp. ed. 1, 1876, p. 723). Port-Juvénal! (Gopron F1. Juv , 1853, p. 448 [40|, ed. 2, 1854, p. 105). Moulins de Castelnau 1880, An- pré ! Montpellier près de l’Aqueduc et de l'Hôpital subur- bain et duns la gare des marchandises 1905, THELLUNG. — Aniane, AUBOUY Rev. Bot., mai 1890, p. 299. — Bé- darieux et Hérépian 1893, Coste et SENNEN PI. adv., p. 108. — Saint-Martin près Montagnac 1899, pe Rey-PaiL- HADE PI. adv. Béz., p. 4. Phalaris truncata Guss. F1. Sic. Prodr. Suppl., 1832-4, p. 18, et F1. Sic. Syn. I, 1842, p. 118. — Partie occiden- tale du domaine médit. ; dans le Midi de la France (et sur- tout dans notre région) seulement adventice et naturalisé : Hérault, Bouches-du-Rhône, Var; adventice dans l'Eur. centr..— Port-Juvénal, Gonron F1. Juv., 1853, p. 448 40}, ed. 2, p.105; 1857 Toucay! — Agde, LEsPINAssE et THé- VENEAU Mamip. pl. Agath., 1859, p. 658 [11]. — Montfer- rier 1882, Anpré! — L’Estelle près Pérols, assez abon- dant 1891, 1894, Maxpon! Not. pl. Montp. 1892, p. 164; 1 Gouax (Herbor., 1796, p: 229) dit avoir semé cette espèce, en 1768, entre Montpellier et Grammont ; il est donc possible que son exis- tence à Grammont remonte jusqu'à cette époque-là ! LA FLORE ADVENTICE 1894, Daveau!, fr. Sexxex ! ; bois de Isamoure (champ) 1894, Maxon ! Obs. — Les Ph. truncata Guss. et brachystachys Laxk (in Scurao. Journ. I, 3, 1806, p. 131; Medit.) me paraissent très voi- sins l’un de l’autre. Je suis tenté de considérer le Ph. truncata comme le type originairement sauvage et vivace des localités naturelles, tandis que le Ph. brachystachys me parait être la forme dérivée, adaplée aux stations artificielles créées par l'homme (champs, lieux stériles), et devenue annuelle tout aussi bien que les céréales mèmes le sont devenues par la culture. On trouve des formes intermédiaires un peu embarrassantes entre les deux espèces mentionnées : 1° Ph. brachystachys var. robusta THELL. n. var., culmis ro- bustis basi paulum inflatis. Tiges robustes, un peu renflées à la base {cette forme se distingue du Ph. truncata par l'épi court et le manque de pousses stériles). — Vigne à Castelnau près Mont- pellier 1867, ANDRE ! | 2 Ph. truncata Guss. var. 8 angustala TRaBuT in Barr. et Tras. FI. Algér. Monocot., 1895, p. 140 (glumes atténuées au sommet, comme chez le Ph. brachystachys, épi souvent plus court ; mais plante pourvue de pousses stériles). — Algérie, etc. ? — Port-Juvénal, Toucuy ! 3° Ph. truncata Guss., forme sans pousses stériles; pour le reste identique au type. — Estelle près Pérols 1891, Maxon! D'après ces observations il me parait que la classification ha- bituelle des espèces du groupe du Ph. canariensis (Ph. cæru- lescens Desr., Ph. minor Rertz., Ph. bulbosa L., Ph. truncata Guss., Ph. brachystachy$ Lx., Ph. canariensis L.) qu'on ren- contre dans les ouvrages floristiques (d’un côté les espèces viva- ces à racine noueuse-tubérculeuse, de l'autre côté les espèces annuelles à racine grèle, fbreuse), n’est pas naturelle, c'est-à- dire qu'elle n'exprime pas la phylogènie probable de ce groupe, les espèces vivaces ayant souvent, comme je viens de le démon- trer par l'exemple du Ph. truncata, des rapports plus intimes avec certaines espèces annuelles qu'avec les autres espèces vi- vaces. Je propose donc le groupement suivant des espèces en question : PET LP I MOTTE ? vs DE MONTPELLIER 89 1. Glumelle fertile glabre. Z”, à racine noueuse. Inflorescence cylindrique. Glumes inférieures denticulées, très atténuées- aiguës, les supérieures très petites (sétacées) ou presque FRERE SRE RER en Era le Ph. cœrulescens DEsr. {*. Glumelle fertile garnie de poils appliqués. 2. Glumes supérieures très inégales, dont la plus grande li- néaire, atteignant 1/3-1/2 de la glumelle fertile, l’autre au moins une fois plus petite ou nulle. Glumes inférieu- res lancéolées, presque également atténuées aux deux bords. 3. ©), à racine grêle fibreuse. Inflorescence ovoide. Glumes inférieures denticulées, apiculées.... Ph. minor RETz. 3°. L”, à tiges renflées en bulbe à la base. Inflorescence cy- lindrique. Glumes inférieures entières, aiguës ou ob- RE TE SE ee es ee ... Ph. bulbosa L. 2°. Glumes supérieures égales ou peu différentes entre elles. Glumes inférieures oblongues ou obovées-cunéiformes, entières, brusquement acuminées ou tronquées et apicu- lées. Tiges non ou peu renflées (à peine bulbeuses) à la base. 4. Glumes supérieures très courtes (atteignant {/5-1/10 de la glumelle fertile). 9. L”, à tiges ug peu épaissies à la base et accompa- gnées ordinairement de pousses stériles. Inflores- cence un peu allongée, brièvement cylindrique. Glumes inférieures le plus souvent tronquées-obtu- ses et apiculées. Gaine supérieure à peine ren- DR ARTE nest d'entie RSA Ph. truncata Guss. 5°. ©, à tiges ordinairement grêles, non renflées à la base, sans pousses stériles. Inflorescence spicifor- me courte, ovoide. Glumes inférieures atténuées- acuminées au sommet. Gaine supérieure fortement 5! FERRER RRNENPEREENE Ph. brachystachys Lixk. 4*. Glumes supérieures atteignant 1/2 de la longueur de la glumelle fertile. Le reste comme dans l'espèce ; ré- cédente, mais glumes munies {loujours ?) de quelques longs poils épars (et non glabres), Ph, canariensis L, ? Se ds Es Eu A! € 3,19 *, OÙ LA FLORE ADVENTICE Phalaris angusta Nues ex Tri. Spec. Gram. ic. I 1828, p. 7,t. 78! et Nees Agrost. Brasil. in Marr. Fi. Brasil. II, 1829, p. 391; Phleum tenue Gonr. FI. Juv. ed. 1, 1853, p. 448 [40], ed. 2, 1854, p. 104, ex. p. (non ScHRAD.). — Am. S. : Brésil, Uruguay, Pérou. — Re- cueilli au Port-Juvénal par Dezice (confondu avec le Phleum tenue) et retrouvé en 1857 par Durteu DE MAISONNEUVE, puis identifié par Gay (Bull. Soc. bot. France V, 1858, p. 369) ; mentionné aussi par Cossox dans son A ppendix Florulæ Juvenalis, 1859, p. 614/[12]. — Port Juvénal, 1851, 1854, 1858 Toucuy !, 1905 THELLUNG. — A été trou- vé aussi en Allemagne (Freiburg 1./B. 1903, THELLUNG). — Le Ph. americana Eu. ! Sketch I, 1817, p. 101'(= PA. intermedia Bosc ex Porr. Encycl. Suppl. I, 1810, p. 300, sec. Ind., Kew. — Ph. microstachya DC. Cat. h. Monsp., 1813, p. 131), de l’Am. N., qui est idéntifié par SreuDEL Syn. Gram., 1855, p. 11, avec le Ph. angusta, m'en pa- rait bien distinct par les glumes longuement atténuées ai- guës (non obtusiuscules et subitement apiculées). J’ai vu le vrai Ph. angusta du Brésil, du Pérou et (adventice ?) de la Californie. Obs. — Les cinq espèces suivantes de Phalaris, qui sont ran- gées parmi les plantes exotiques par GODRON et par LESPINASSE et THÉVENEAU, sont des espèces méditerranéennes, bien indigènes dans le Midi de la France, et qui ne peuvent être regardées comme adventices chez nous, bien qu'elles soient, en partie, assez rares. Pbalaris cærulescens Desr. FI. Atl. T, 1798, p. 56; ? Ph. aqua- tica L. Cent. p'. 1, 1755, p. 4, Amœn. IV, 1759, p. 264, ex. p. ?. — Rég. médit.; très rare dans l'Hérault. Indiqué, comme adven- tice, au Port-Juvénal par GoproN (FI. Juv. ed. 1, 1853, p. 448 ‘ Le nom le plus ancien de cette espèce est, d’après les auteurs américains modernes, Ph. americana WALTER F1. Carol., 1788, P: TA, PORT TT, PTS] < DÉ MONTPELLIER 9] [40], ed. 2, 1853, p. 1U5) et à Agde par LESPINASSE et THÉVENEAU (Man. pl. Agath., 1859, p. 658[11]). Phaliris minor Rerz. Obs. bot. III, 1783, p. 8; ? Ph. cana- riensis B Gouan Herbor., 1796, p. 6; Ph. aqualica DC. F1. franç. Suppl., 1815, p. 249 (vix L.). — Plante essentiellement méditerranéenne qui se trouve dans notre domaine, quoiqu'elle y soit rare, sous ses conditions habituelles, et qui ne saurait être regardée comme adventice, comme l'ont fait Gopron (FI. Juv., 1853, p. 448 [10], ed. 2, 1854, p. 105) et L.ESPINASSE et THÉVENEAU (Man. pl. adv. Agath., 1859, p. 658 [11]). Phaleris bulbosa L. Cent. pl. 1, 1755, p. 4, Amœæn. acad. IV, 1729, p. 20%, teste Hackez Cat. rais. Gram. Portug.. 1880, p. 2 !; Ph. tuberosa L. Mant. IT, 1771, p. 557; Ph. nodosa Mure. Syst. ed. 13, 1774, p. 8; KunTH Enum. I, 1833, p. 32; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 448 [40], ed. 2, 185%, p. 105, et auet. nonnull., — sphalmale pro Ph. tuberosa. — Rég. mécit.; indigène et assez commun dans notre région; indiqué à tort par GobroN fl. c.) comme adventice au Port-Juvénal. Phalaris brachystachys Link in ScHran. Journ. I, 3, 1806, p. 134; Ph. quadrivalvis Lac. Gen. et spec. nov., 1816, p. 3., Ph. canariensis auct. Gall. veter. ex p. (non L.), recte monente Cosson Not. pl. crit. IT, 1349 (1850), p. 66. — Cette espèce, ré- pandue dans tout le domaine médit. et aussi dans le Midi de la France, ne peut être considérée comme adventice chez nous, quoiqu'elle soit assez rare dans notre département. Gopron l’a indiquée, comme adventice, au Port-Juvénal (F1. Juv., 1853, p. 418 [40], ed. 2, 1854, p. 105), Toucy au moulin de Castelnau (Bul'. Soc. bot. France IV, 1857, p. 627). Phalaris paradoxa L. Soec. pl. ed. 2, IT, 1763, p. 1.65. — Plante méditerranéenne ; indigène chez nous, quoique rare. — GoproN, qui l'avait constatée au Port-Juvénal, l'indique, certai- nement à tort, comme « in ditione Floræ 1] Mon Spol tantum adve- na » (Fi. Juv., 1853, p. 448 [40], ed. 2, 1854, p. 105). var. præmorsa (Lam.) Cossonx et Dunrieu Expl. se. Algér. IT, p. 2: (1854); Ph. præmorsa Lau. FI. franç. IT, 1778,p. 566: Ph, 1 Beaucoup d'auteurs, p ex. KUNTH (Enum. I, 1833. p. ?8). citent le Ph. bulbosa L. comme synonyme du Phleum subulalum (Savty A. et G. = Ph. tenue (11IOST) SCHRAD. 92 LA FLORE ADVENTICE appendiculata Scaucr. Mant. II, 1824, p. 216; Gonr. FI. Juv., 1853, p. 448°[40], ed. 2, 1854, p. 105. — Cette variété, indiquée au Port-Juvénal par Goprox {l. c.), sous le nom de Ph. appen- diculata ScauLrT., n’est peut-être pas indigène chez nous; mais je pense qu'elle peut se trouver çà et là dans l'aire de l'espèce, trop peu connue des botanistes. Il est, du reste, digne de remar- que que Lamarck ; donne lui-même, comme synonyme de son Ph. præmorsa, le Ph. paradoxa L. Aristida angustata Srapr 22 THISELTON-DYER F1. Ca- pens. VII, 3, 1899, p. 556. — Afr. S. — Séchoir à laine de Montplaisir près Lodève, 1870, AugouY ! Stipa parviflora Dusr.! FI. Ai. I, 1798, p. 98, t. 29. — Espagne, Afr.: N., Arabie, Syrie, Crète, Grèce? — Port-Juvénal 1827, Deuiee :, 1851, 1854, Toucuy ! (Gopr. F1. Juv., p. 449 [41|, ed. 2, p. 106). | Stipa gizantea Lac. Gen. et spec. nov., 1816, p. 3; S. longissima DeuiLe ! ined. — Rég. médit. W., excepté celle de la France. — Port-Juvénal, Goprox FI. Juv., 1853, p. 452 [44], ed. 2, 1854, p. 110. J'ai vu des échan- tillons cultivés de graines du Port-Juvénal. subsp. Lagascæ (Ræ. et Sourr.) Hackez in Œsterr. bot. Zeitschr. LVI, 1906, p. 143 [4]; S. Lagascæ Ræœw. et SouuLr. System. Il, 1817, p. 333; S. pubescens Lac. Gen. et spec. nov., 1816, p. 3, non R. Br. (1810); S. gigantea f. pubescens Hackez in Œsterr. bot. Zeitschr. XXVIL, 1877, p. 119; S. gigantea var. Lagascæ HackeL in Kneucxer Allg. bot. Zeitschr. VI, 1900, p. 84. — Rég. médit., excepté la France. — Port-Juvénal, Toucxy d’a- près Cosson App. fl. Juv. altera, 1864, p. 162, sub. S. Lagascæ. Stipa barbata Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 97, t. 27, — Espagne, Afr. N., As, $, W. DE MONTPELLIER 93 var. brevipila « Coss. et DR. F1. Algér. Phan., Glum. 1, 1854-55, p. 76» Cosson in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 162. — Algérie. — Port-Juvénal, Toucay d’a- près Cosson App. fl. Juv. altera (. c.) p. 162. Stira tortilis Desr. F1. All. I. 1798, p. 99, t. 81, f. ]; S. lrumilis Bror. F1. Lusit. I, | 1800-1804, p. 86, non Cav. . 1799. — Rég. médit.; en France, Provence et Pyrénées- Orientales. Rarement adventice en Allemagne. — Indiqué à Montpellier par GRENIER et GoproN (FI. France IIT, 2, 1856, p. 493), mais rangé parmi les espèces à exclure par LorET et BARRANDON F1. Montp., 1876, p. 774. — Port- Juvénal 1818, Dee !, 1858 DunaL ! — GoproN ne men- tionne pas celte plante dans son Florula Juvenalis, l'ayant prise probablement pour indigène dans notre région. — Séchoir à laine de Montplaisir, assez abondant, AuBouYy Not. pl. étr. Lodève, 1877, p. 7". Stipa formicarum Dezie! Ind. sem. h. Monsp.. 1849, p. 7; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 450 [42], ed. 2, 1854, p. 107 cum descr. (« patria ignota ») ; SPEGAZZINI Stipeæ Pla- tenses in Anal. Mus. nac. Montevideo IV, Entrega XXII, 1901, p. 61; S. hyalina Scaminr in Deutsche bot. Mo- natsschr. XIV, 1896, p. 54 — non Nges Agrost. Brasil., 1829, p. 378, quæ — spec. affinis sed distincta, Argent. Montevid. — Argentine, Uruguay, Brésil ; adventice (introduit avec les laines) chez nous et en Allemagne (Hambourg). — Port-Juvénal 1848, Dee ! — Béda- rieux 1893, Coste et SENNEN PI. adv., p. 110. ! Les fleurs de cette espèce sont, grâce à leur arête robuste et fortement tordue, particulièrement aptes à adhérer aux laines des moutons, de même qu'aux vêtements de l’homme, ainsi que le fait remarquer déjà DESFONTAINES (l. c., 14798. p. 100): « Flores decidui, numerosissimi, vestimentis viatorum adhærent, perforant, cutimque incommode titillant et pungunt ». LR A A 3T 4 04 LA FLORE ADVENTICE var. Spica venti (Gopr.) Tnezr. comb. nov.; S. Spica venti Gopr. !' F1. Juv., p. 41, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 449, FL Juv. ed. 2, 1854, p. 106 (« patria ignota »), floribus subminoribus et angustioribus, arista etiam graciliore, minus contorta et minus distincte geniculata. Fleurs un peu plus petites et plus étroites, à arête encore plus grêle, moins fortement tordue et ge- nouillée. — Port-Juvénal 1853, GopbroN ! Stipa setigera Pres Reliq. Haenk. I, 1830, p. 226; SPEGAZzINI Stipeæ Platenses, /. c., 1901, p. 94 non auct. Am.\bor., quæ — S. tenuis PriripPi Sert. Mendoz. IT, in Ano. Un. Chil. XXXIV-XXXVI, 1870, p.204, sec. SPEGAZz. L c., p. 18]; S. Neesiana TRix. et Rupr. in Mém. Acad. S'-Pétersb. sér. 6 (sc. nat.), V, 1842, p. 27 ; ARECHAVALETA Las Gram: Urug., 1894, p. 252, n. 1; Gorman in Bull. Soc. bot. Ital., 1909, p. 149; $S. éntricata Gopron! FI. Juv., p. 41, in Mém. Acad. Montp.sect. méd. E[, 1853, p. 449, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 107 (« patria ignota»); Ascners. et GRAEBN. Syn. d. mitteleur. FI. IT, p. 115 (1899). — Voyez aussi Sommier in Bull. Soc. bot. Ital., 1904, p. 115. — Argentine et Uruguay (p. ex. Montevi- deo, Commersox !, 1828 Gay !); adventice dans notre ré- gion, ainsi qu'en Allemagne (Berlin, Anhalt). — Port-Ju- vénal 1847, 1854, 1857, Toucuy ! ; 1867, 1879, AnpRé !; 1869 Boxpuxze!, 1877 Duvaz-Jouve! — Abondant au séchoir à laine de Montplaisir, AuBouy ! Not. pl. étr. Lo- dève, 1877, p. 7. — Bédarieux, rives de l'Orb, 1894, ! Le S. Spica venti Gopr. est identifié par l’Index Kewensis, par une erreur singulière, avec l’Apera Spica venti (L.) Paz. Si GODRON avait voulu transporter cette dernière espèce dans le genre Stipa, il ne l'aurait certainement pas décrite çomme nouvelle et de patrie inconnue | Ps. DE MONTPELLIER 95 Cosrg et SENNEN ! ManDoN !, 1902 pu Rey -PaiLHaDe (note manuscrite). — | Nice, Gorran, L. c., 1909]. Stipa papposa Nges! Agrost. Brasil. in Marr. FI. Brasil. IT, 1, 1829, p. 377; Deure! Ind. sem. h. Mons- pel., 1849, p. 7 (« nov. spec. RE ignota »)'; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 451 [43;, ed. 2, 1854, p. 109 (« patria ignota »); SPEGAZZINI Stipeæ Plat., { c., 1901. p. 93; Calamagrostis plumosa SPRENG. Syst. [, 1825, p. 253 (non S. plumosa Trix. in Bull. sc. Acad. St-Pétersb. I, 1836, p. 67); S. Delilei Sreup." Syn. Glum. T, 1855, p. 126, n. 31. — Argentine, Uruguay, Chili (Quillota !. — Port- Juvénal, 1847, 1857, Toucay! — Séchoir à laine de Montplaisir, 1868, Aupouy ! Not. pl. étr. Lodève, p. 7. — Hérépian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 110. Stipa brachychæta Gopron ! F1. Juv., p. 42, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 448, F1. Juv. ed. 2, 1854, p.. 108 {« patria ignota »); SPEGAZzINI Stipeæ Plat., {. c., 1901, p. 111; S. Lorentziana Grises. Symb. FI. Argent. in Gœtt. Abh. XXIV, 1879, p. 298, n. 1.903, sec. SPEGAZZ. |. c.; S. eminens CAv. 6 mucrantha O, Kunrze Revis. geh. pl. IIT, 2, 1898, p. 371. — Argen- tine, Uruguay. — Port-Juvénal, 1850, 1854, Toucuy ! Stipa filiculmis Deure ! Ind. sem. h. Monspel., 1849, p. 7; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 451 [43], ed. 2, 1854, p. 110, cum descr. (« patria ignota ») ; SPeGazz. Stipeæ Plat., 1 Par suite d’une coincidence singulière, DELILE a donné à cette espèce le mème nom qu’elle avait reçu, vingt ans auparavant, par NEES ; STEUDEL, qui ne se doutait pas de l'identité de l'espèce de DELILE avec celle homonyme de NEES, a changé le nom de+la pre- mière — bien inutilement, comme nous le savons aujourd'hui — en celui de S Delilei. 96 LA FLORE ADVENTICE I c., 1901, p. 144; S. ceresiensis O. KunTze Revis. gen. pl. HI, 2, 1898, pp. 369 et 371, sec. SPEGAzz. l, €. — Argentine, Uruguay. — J'ai vu, de cette espèce, des échantillons cultivés de graines provenant du Port-Juvé- nal en 1827. Stipa trichotoma Ness! Agrost. Brasil. in Marr. FI, Brasil. II, 1, 1829, p. 375; SPeGazzini Stipeæ Plat., L. c., 1901, p. 150; Urachne trichotoma Trix. in Mém. Acad. St-Pétersb. sér. 6 (sc. nat.) III, 1835, p. 124, etin Act. h. Petrop., sér. 1, 1849, p. 24; Nassella trichotoma HACKEL ap. ARECHAVALETA Las Gram. Urug., 1894, p. 276, n. 1; S. tenella Gopr.! FI. Juv., p. 44, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 452, FI. Juy. ed. 2. 1854, p. 110 (« patria ignota »). — Très commun dans les pampas en Argentine, à Montevideo, etc. — Port-Juvénal 1847, Toucay ! — Séchoir à laine de Montplaisir, 1868, 1870, AuBouy ! Not. pl. étr. Lodève, p. 7. — Bédarieux, séchoirs à laine, 1894, Manon! ; complétement natura- lisé sur les rives de l’Orb, Coste F1. descr. ill. France III, 7, 1906, p. 724. — SpuGazzint qui, lors de son ouvrage sur les Stipeæ Platenses (1901), n'avait pas vu l'espèce de GopRoN, avait rapproché le $S. tenella Govr. des Oryzop- sis Grisebachii SPEGazz. l. c., p. 4 et O. uruguayen- sis (GRIsEB.) SPEGAZZ. L. c., p. 29 (Piptochætium uru- guense GRIsEB. Symb. ad fl. Argent. in Gœtt. Abh. XXIV, 1879, p. 297, n. 1.896); mais l'identité de la plante du Port-Juvénal avec le S. trichotoma Nes, que je ne puis que confirmer après examen des échantillons authenti- ques des deux espèces, a été constatée déjà en 1904 par M. Sommier (Bull. Soc.’ bot. Ital. 1904, p. 117). Obs. — Les six dernières espèces de Stipa ont été décrites par DELiILE et Gonrox, sur les échantillons du Port-Juvénal, DE MONTPELLIER 97 comme nouvelles ct de patrie inconnue. Plus tard seulement on a reconnu leur origine austro-américaine, et la plupart ont été identifiées par M. SpEGazzINI dans son excellent ouvrage sur les Stipées de l'Argentine. Le S. tenella Gonr., sur lequel SPE- GAZZINI n'avait pas de notion précise, a été rattaché, en 1904 seu- lement, par M. Somwien {l. ce.) au S. trichotoma NEë8s, et quant au Stipa Spica venti Gonr., dont il n'existe qu’un ou deux exem- plaires dans l’herbier de GoproN à Nancy, il a dû rester douteux jusqu'aujourd'hui ; grâce à l’obligeance de M. Maine, alors chef de travaux de la Faculté des Sciences de Nancy, qui a bien voulu m'envoyer les échantillons types de l'espèce de GopRoON, j'ai pu les étudier en comparaison avec les autres espèces de ce groupe et constater qu'il ne s’agit là que d’une faible variété du S. for- micarum Dec. Cornucopiæ cucullatum L. Spec. pl., 1753, p.54. — As. S. W. (rarement adventice dans l’Eur. centr.]. — Port- Juvénal 1827, Toucuy ! (Gopr. FI. Juv., p. 447 [39], ed. 2, p. 104). Pbleum subulatum (Savi) Ascners. et GRAEBN. Syn. d. mitteleur. F1, II, p. 154 (1899) [non SPRENG., quod — Lasiochloa hispida (Tauxs.) Kunrx]|; Phalaris subulata SAvI! FI. Pis. I, 1798, p. 57; Phal. tenuis Host Gram. austr. II, 1802, p. 27; Phleum tenue Scarar. FI. Germ. I, 1806, p. 191 ; Kunrx. Enum. I, 1833, p. 28, excl. syn. « Phalaris bulbosa L. » quæ — vera Phalaris ; Gonr. F1. Juv., 1853, p. 448 [40], ed. 2, 1854, p. 104, ex p. (cum Phaiarüle angusta Ness); Coste F1. descr. ill. France IT, 6, 1906, p, 539; Phalaris cylindrica Lam. et DC. FI. franc. ed. 3, III, 1805, p. 11. — Rég. médit. [ad- ventice dans l'Eur. centr.]; en France : Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Haute-Garonne. — Port-Juvénal, 1826, 1827, 1828, Dee !, 1827, 1840, Toucay !, 1838 Duxaz!; dans un champ de blé à Maurin 1867, herb. DunaL ! ŒTR x 98 LA FLORE ADVENTICE Phleum græcum Boiss. et Hezpr. Diagn. ser. 1, XIIT, 1853, p. 42; Ph. ambiguum Go. ! FI. Juv., 1853, p. 448 [40|, ed. 2, 1854, p. 105 (non Ten. F1. Napol. IT, 1824-29, p. G4, quod — Ph. Michelii Az. FI. Pedem. 11, 1785, p. 233, var. ambiguum ARCANGELI Comp. fi. Ital., 1882, p. 757). — Rég. médit. E. (à partir de la pé- ninsule balkanique); çà et là adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal, 1827, 1835, Deux ! ; 1829, 1831 (sous le nom de P. arenarium), 1832, 1857, Toucuy ! — Le vrai Ph. ambiquum TEN. avec lequel Goprox a confondu la plante du Port-Juvénal, se distingue du Ph. græcum par la souche vivace et par les glumes lancéolées et régulièrement et insensiblement atténuées au sommet (non oblongues et brusquement contraciées au sommet en une arête courte courbée un peu en dehors) ; le Ph. arenarium L. Spec. pl., 1753, p. 60 (côtes de l'Europe), espèce annuelle dont le Ph. grœæcum est certainement voisin, en diffère également par les glumes lancéolées et insensiblement atténuées en pointe porrigée et, en général, par la panicule spiciforme fortement atténuée (non arrondie ni tronquée) à la base. Phleum echinatum Hosr Gram. austr. III, 1805, P. 8, t. 11. — Eur. S. E., de l'Italie à la Tauride. — Port- Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. alt., 1864, p. 162. Alopecurus utriculatus (L.) [Sozanp. in] Russ. Alep- po ed. ?, IT, 1794, p. 243; Pers. Encheir. I, 1805, p. 80; Phalaris utriculata L. Syst. ed. 10, II, 1759, p. 869. — Eur. W., centr. et S., As. mineure, Alzérie; en France : F. jusqu'à Lyon, environs de Paris; en outre parfois ad- ventice. — Port-Juvénal, 1820, 1827 (Dezie ?)!, 1847, 1852, Toucay ! (Gopr. FI. Juv. ed. 1, p. 447 [39], ed. 2, p. 104). — Béziers, d’après une communication de M. AL- DE MONTPEL IER 99 BAILLE (1911). — Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 545) indi- que le PA. utriculata L. de Lattes, Caunelles et Grammont ; mais ces localités sont probablement à rapporter au Ph. paradoæa L. Alopecurus pratensis L. Spec. pl., 1753, p. 60. — Eur., surtout N., centr. et E.; très rare dans la rég. médit.; As. W. et N. Presque toute la France, encore dans les Cévennes ; non encore signalé dans notre région. — Montpellier, dans un fossé près de la route de Gra- bels, 1905, THELLUNG. subsp. ventricosus (Pers.) TEL. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p. 436; À. ventrico- sus Pers. Syn. I, 1805, p. 89 [non Gopr. FI. Juv.!]; A. arundinaceus Poir. Encycl. VIIT, 1808, p. 776 ; A. pratlensis subsp. arundinaceus Husnor Gram. de France etc., 1" livr., 1896, p. 5; À. nigricans HoRNEx. Hort. Hafn. I, 1813, p. 68. — Eur. N., centr.et E., France, Espagne; Afr. N.; As. W. et centr. — En France, la Limagne, Puy-de-Dôme; Marseille (Coste FI. descr. ill. France III, 6, 1906, p. 543;. — Port-Juvénal (ca. 1863), Toucuy ! — Marseille 1860, Roux ! in herb. BERo1.. |. Alopecurus anthoxanthoides Boiss. ! Diagn. or. ser. 1, XIII, 1853, p. 42. — As. S. W.; une fois «dven- tice à Marseille. — Port-Juvénal 1858, Toucxy ! (Cosson Appendix Florulæ Juvenalis altera, 1864, p. 162). Mont- ferrier près Montpellier, lavoir à laines du Levant, 1879, ANDRÉ ! Alopecurus setarioides GREN. FI. Massil. adv., 185%, p. 43, in Mém.Soc. Emul. Doubs sér. 3, II, 1858, p. 459. — Patrie inconnue, mais certainement l'Orient, 100 LA FLORE ADVENTICE d'après les relations d’affinité de l'espèce, qui est voisine de l'A. anthoaanthoides Boiss., mais s’en distingue net- tement par les çaracières différentiels indiqués déjà par GRENIER même (/. c., p. 44); l'A. Bornmüller: Down ! in Fedde Repert. I. 1905, pp. 4-5, découvert récemment en Palestine, paraît également voisin de notre espèce. — Autrefois adventice dans les lavoirs à laine de Marseille (GRENIER /. c., p. 44). var. (?) juvenalis Hacker, et THELL. var. nov., culmo sub panicula pubescente, pilis carinæ glumarum quam in typo brevioribus, apicem glumæ non attingentibus, arista in tertia vel quarta parte inferiore glumellæ inserta (Syn. : À. ventricosus Gopr. ! FI. Juv., 1853, p. 448 [40], ed. 2, 1854, p. 104 — non Pers.). — Le type de l’es- pèce est caractérisé, d'après GRENIER, par la tige glabre, la carène des glumes garnie de poils longs atteignant leur sommet, et par l’arête insérée à la base de la glumelle, tandis que la nouvelle variété a la tige pubescente sous l'inflorescence, les glumes garnies sur la carène de poils plus courts n’atteignant pas leur sommet, et l’arête insérée dans le tiers ou le quart inférieur de la glumelle. — Port- Junéval, 1838, 1840, 1857, 1858, Toucay ! — Trouvé aussi en Suisse, près de Soleure, en 1910. Sporobolus indicus (L.) R. Br, Prodr. N. Hall. 1810, p. 170; Kunrx Enum. I, 1833, p. 211; AscHEeRs. et GRAEBN. Syn. d. mitteleur. F1. IT, p. 169 (1899); Agrostis indica L. Spec. pl., 1753, p. 63; Vilfa indica Trin. ex STEUD. Nom. ed. 2, IL, 1841, p. 767 ; Agrosts lenacissima L. riz. Suppl., 1781, ps 197; Jaca. Coll. I, 1785, p. 85; Sporoholus lenacissinus Paz. Agrost., 1812, p. 26 (nomen !) et ex H. B. K. N. gen. et spec. I, 1815. p. 138 (in syn. ad Valfain tenacissimam) ; Kenra Enum. I, 1833, DE MONTPELLIER 101 p.211; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 452 [44], ed. 2, 1854, p. 111; Lauc Rech. pl. nat. S. W., 1885, p. 105 ; Ascxers. et GRAEBN. Syn. d. Mitteleur. FI. II, p. 168 (1899); Coste F1. descr. ill. France II, 6, 1906, p. 567, et auct. gall. ; Valfa tenacissima Hums. Boxpz. et Kunrx N. gen. et spec. I, 1815, p. 138, — Régions tropicales et subtro- picales de tout le globe ; très fréquent dans l’Am. S. (Bré- sil, Argentine, d'où il a probablement été introduit chez nous). Parfois adventice en Europe; en France, naturalisé dans les Basses-Pyrénées (Bayonne !", Biarritz! en quan- tité dans des stations naturelles), le Tarn, l'Hérault. — Port-Juvénal 1847, Toucuyx ! Mauvaise herbe dans le Jardin des Plantes de Montpellier, 1905, Soupan ! — Séchoir à laine de Montplaisir, 1869, AuBouy Not. pl. étr. Lodève, p. 8. — Bédarieux et Hérépian, commun, 1893, Coste et SENNEN ! PI. adv. p. 109; Bédarieux 1899, Manpox ! Obs. — Les différences « spécifiques » que les auteurs {p. ex. KunrTa, L. c.) indiquent entre les S. indicus et tenacissimus, me paraissent imaginaires ; j'ai cherché en vain à les constater sur le riche matériel de l'herbier de Berlin. M. HackeL, le célèbre agrostologue autrichien, que j'ai consulté sur cette question, est egalement d'avis que l’on peut distinguer, il est vrai, des va- riétés du S. indicus, mais qu'il est impossible d'en identifier une précisément avec l'Agros!is indica de Liné ou une autre avec l’A. tenacissima de LiNNÉ FILS, et qu'on peut considérer ces deux noms comme synonymes. 1 Depuis 1875 environ. Voyez, au sujet de l'histoire et du mode probable de l'introduction de cette espèce, LaMiIc Rech. pl. nat. Sud- Ouest, 1885, p. 105. La plante se montra d’abord dans la propriété de Château-Gaillard, où elle avait été introduite, soit intentionnel- lement pour la culture, soit accidentellement avec d'autres semen- ces; rejetée plus tard au dehors, comme mauvaise herbe inutile, elle put se répandre dans les environs. Dans notre région, par con- tre, elle a évidemment été introduite avec les laines étrangères ve- nues de l'Amérique du Sud. 102 LA FLORE ADVENTICE Polypogon elongatus Hums. Boxpz. et Kunr Nov. gen. et spec. I, 1815, p. 134; Agrostis valentina Gopr. F1. Juv., 1853, p. 452 [44], ed. 2, 1854, p. 111 (non Rœw. et Scauzr.); Polyp. liltoralis Durano in Bull. Soc, bot. Belge XXIV, 2, 1885, p. 144; Cosre et SENNEN | in Bull. Soc. bot. France XLI, 1894, p. 109 [non (Wrrx.) Su.]; P. affinis Scuminr in Deutsche bot. Monatsschr. XIV, 1896, p. 54, et collector. nonnull. (non BRoNGN.). — Régions chaudes de l’Am., de l'Uruguay au Mexique ; Canaries (importé ?) ; quelquefois adventice (introduit avec des laines) en Europe (France, Belgique, Allemagne). — Port-Juvénal, 1851-52, Toucay ! — Bédarieux et Héré- pian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., 1894, p. 109, 1899 fr. SENNEN !, MaNDoN ! Obs. — Le P. elongalus diffère du P. lilloralis [Wirx.) Su. FI. Brit. ed. 2, 1816, p. 13 (Agrostis littoralis Wiru. Bot. arr. brit. pl. ed. 3, II, 1796, p. 129, t. 23; Polyp. elongatus Lac. Gen. et spec. nov., ‘816, p. 3 — non H. B. K.; côtes de l'Océan atlantique, de l'Angleterre méridionale au Portugal; rare sur le littoral médit. ; As. W., S. et E.; Am. N., partie W.). avec le- quel il a souvent été confondu, par les tiges plus dressées, plus robustes, plus lisses, la panicule plus ample à épillets plus lon- guement pédicellés (pédicelles atteignant ou dépassant ordinai- rement la longueur des glumes, au lieu d'être plus courts), par les glumes plus étroites (étroitement linéaires), longues de + 2 1/2 mm., insensiblement atténuées en arête (au lieu d’être étroitement lancéolées, longues de 2? mm., un peu obtusiuscules) ; glumelle inférieure plus souvent mutique. Agrostis Reuteri Boss. Voy. bot. Esp., 1839-45, p. 645; Barr. et TRaB. FI. Algér. Monacot., 1895, p. 149; À. alba var. F'ontanesh « Coss. et DR. F1. Algér.|Glum., 1854-55|, p. 64» Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 614; À. capillaris Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 69 (non L.); À. divaricata Sauzm. PI. ting. exs. (non Horru, DE MONTPELLIER 103 sec. Coss., /. c.). — Péninsule ibérique, N. W. de l’Afr. — Port-Juvénal, Toucay d'après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 614!{12]. — Bédarieux 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., 1894, p. 109 (sub À. caprllari). Calamagrostis Epigejos (L.) Ror Tent. fl. Germ. I, 1788, p. 34; Arundo Epigejos L. Spec. pl., 1753, p. Sl. — Eur. presque entière, As. W., N. et E. Commun dans les bois humides, etc. de la France, mais rare dans le Midi ; manque à l'Hérault. — Port-Juvénal, communica- tion orale de M. Maxpow, 1906. Calamagrostis retrofracta {Wizzp.) Linx Hort. Be- rol. Il, 1833, p. 247 !; Agrostis retrofracta Wio. ! Enum. h. Berol., 1809, p. 94; Vilfa retrofracta? Par. Agrost., 1812, p. 182 (nomen) ; Lachnagrostis retrofracta Tri. Fund. Agrost., 1820, p. 128; Deyeuxia retrofracta Kunrx Rév. Gram., 1829, p. 77, Avena fiiformis Forster ! FI. ins. austral. Prodr., 1786, p. 9, n. 46 (non Lagizz. N. Holl pl. I, 1804, p. 24, t. 31, quæ — Agrostis Billardieri R. Br. Prodr., 1810) — non Calamagrostis filiformis Grises. Ueber die Gram. Hochasiens in Gœtt. Nachr., 1868, p. 79 — Deyeuxia fiiformis Hook. r. F1. Brit. Ind. VII, 1897, p. 268 (Himal.); Agrostis filiformis SPRENG. F1. Hal. Mant. I, 1807, p. 32, teste ipso SPRENG. in Nov. Provent, 1819, p. 4!" — {non Vice. Hist. pl. Dauph. IT, 1787, pp. 76, 78 [— quid ?|*; nec Wirco. Enum. h. Berol., ! L’Agrostis filiformis SPRENG. est identifié avec « ? » par l’Index Kewensis avec le Dey. Forsteri; ce signe de doute doit disparaître | 2? L'Agrostis filiformis ViLL. (1787) est, ainsi que le font remarquer JORDAN et VERLOT (in BiLLOT Arch. fl. Fr. et d'Allemagne, p. 347 (1855]) et VERLOT (Cat. pl. vasc. Dauph., 1872, p. 360), une plante des plus douteuses. Quelques auteurs (p. ex. Lam. et DC. F1, franç. IT, 4305, 2. 20, n. 1.514; GauDiN F1 Helv. [, 1328, p. 179; KQCH, etc. 104 LA FLORE ADVENTICE 1809, p. 95, quæ — Mühlenbergia mexicana [L. Mant. I, 1767, p. 31, sub Agrostide] TRix. Gram. unifi., 1824, p. 189 : nec Basrarn Essai, 1809, p. 28, quæ — Agr. setacea Curr. F1. Lond. VI, t. 12/1796?) ; nec Kœxie in Kunrx Enum. 1, 1833, p. 261, quæ — Cynodon elongatus TRin. in SPRENG. N. Entdeck. II, 1821, p. 64); Lachnagrostis fiiformis Trix. Fund. Agrost., 1820, p. 128; Agrosths avenacea J, F. GmeiN Syst., 1791, p. 171; Agrostis æmula R. Br. Prodr. N. Holl., 1810, p. 172; Sig8er |! Agrostotheca n. 81 in herb. Nes; Vilfa æmula ? Par. Agrost., 1812, p. 181 (nomen); Deyeuxia æmula Kunrx Rév. Gram. I, 1829, p. 77; Calamagrostis æmula Sreup. Nom. ed. 2, I. 1840, p. 249 et Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 192; Lachnagrostis æœmula Nges ex Hooker f. Handb. N. Zeal. F1, 1867, p. 329 (in syn. sub Agr. æmula,; ont décrit sous le nom de ViLLARSs, sur la foi d'échantillons distri- bués par SCHLEICHER, l'A. Schleicherii JORD. et VERLOT L. c., p. 346; mais le texte original et l'herbier de VILLARS ne confirment pas cette identification (il s'agit d’après VILLARS, d’une plante annuelle croissant dans les chemins près de Briançon; l'herbier de l’auteur ne contient, d'après VERLOT, qu’un fragment de panicule qu'il est impossible de déterminer avec sûreté). L'A. filiformis ViLc. n’est donc, en tout cas, pas une espèce valable, et son nom doit tomber dans la synonymie. Les auteurs qut ont transporté l’Avena filifor- mis FORSTER dans ie genre Agrostis ou dans les genres Vilfa et Lachnagrestis (GMELIN 1791, WILLDENOW 1809, R. BBAUN 1810, Poi- RET 1810, PALISOT 1812, A. RICHARD 1817, TRINIUS 18 !4, etc.) auraient donc dû, d’après l'art. 48 des Règles Internationales, conserver l’épithète spécifique « filiformis » ainsi que l'a fait, à juste titre, SPRENGEL (en 1807); toutes les combinaisons nouvelles qu'ils ont faites sont, par conséquent, des « noms mort-nés », qui peuvent être négligés. Comme d'autre part, il est impossible de former avec le plus ancien nom spécifique (filiformis) une combinaison valable dans le genre Calamagroslis (à cause de l'existence du C. filiformis GRi- SEB., espèce valable), le « plus ancien nom valable », exigé par l'art. 56, est sans doute la plus ancienne combinaison dans le genre ad- mis (Calamagroslis), donc le nom de Cal. retrofracta Link (1833). DE MONTPELLIER 105 Agrostis debilis Porrer Encycel. Suppl. I, 1810, p. 249; Vilfa debilis Par. Agrost., 1812, p. 181 (nomen); Agr. Novæ Hollandæ Par. Agrost., 1812. p. 148 (nomen!) see. Steudel Nom. ed. 2, I, 1840, p. 250 in syn. ad Cal. Forsteri; Vilfa Vovæ Hollandiæ Par. Agrost., 1812, p. 181 (nomem) sec. Steudel Z. c.; Agrostis Forsteri À. Rica. ap. Rœm. et Scaurr. Syst. II, 1817, p. 359, et Less. et Rica. Voy. Astrol. Bot. I, 1832, p. 131; Lachnagrostis Forsteri TRrix. Gram. unifl., 1824, p. 217; Deyeuxia Forster: Kuntx! Rév. Gram. I, 1829, p. 77; Coste et Sexe ! in Bull. Soc. bot. France XLI, 1894, p. 109; Calamagrostis Forsteri Sreunez Nom. ed. 2, I, 1840, p. 250; Lachnagrostis Willdenown Trin. Gram, unifl. Diss., 1824, p. 21, et in Hook. Lond. Journ. Bot. II, 1843, p. 417; Calamagrostis Walldenowi Sreunez Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 192; Agrostis Solandri F, v. Muecer ! Veg. Chatham Isl., 1864, p. 60'.— Anstr. et îles, Nouvelle Zélande: îles Sandwich? — Bédarieux 1893, Cosre et Suxex ! PL adv., p. 109. — A été trouvé aussi en Allemagne : Dôhrener Wollwäscherei b. Hanno- ver, 1898 ! (trouvaille inédite dans l’herbier de Berlin), ainsi qu'en Angleterre et en Suisse (1910). Apera Spica venti (L.) Paz. Agrost., 1812, p. 151 (nomen nudum !), Fig. p. 7 ! ; Roues. FI. Germ. exc. sect. 1, 1830, p. 25!; Agrostis Spica venti L. Spec. pl., 1753, p. 61 et auct. Gall. — Eur. ; Orient ? (confondu, ! D’autres synonymes de la même espèce sont probablement : Agroslis semibarbata TRiN. in Mém. Acad. St-Pétersb. sér. 6, VI, 1845, p. 378; Agr. leptos'achys HOoKkER Fr. FL. Antarct., 1844-47, p. 94, sec. HOOKER F. Ilandb. N. Zeal. F1, 1867, p. 329, in syu,ad Agr. æmulam ; Lachnagr. Preissii NEES in Lehm. PI. Preiss. II, 1846-48, p. 97; Agr. Lyallii Hooker F. FI. N. Zeal., 1853-55, p. 297, sec. Hooker F, {. c., 1867, & 106 LA FLORE ADVENTICE là, souventavecl'espèce suivante). Presque toute la France, mais rare dans le Midi. — Lorer et BARRANDON font remarquer (F1. Montpell. ed. 2, p. 545) que notre région n'est point celle de l'Agr. Spica venti et que cette plante . a été peut-être introduite accidentellement aux localités . citées. Cette observation est probablement juste ! —- Port- Juvénal, 1837 et Cette, 1830 (pro A. interrupta), Tou- cuy ! (teste Hacker). «RR. Lieux secs. Pézenas (Bicue) ; Palavas (Duvar)» (Lor. et Barr., /. c.). L'herbier de Duvaz-Jouve contient, d'après une communication de M. Daveau (1906), cette espèce des localités suivantes : champs de Palavas vers Maguelonne, 1879; Pézenas, bords de l'Hérault, 1873 ".- Apera intermedia HackeL ! in Journ. of Bot. XLII, 1904, p. 348 (nomen) et in Ann. naturhist. Hofmus. Wien | XX, 4, 1906, p. 430; J. Fraser in Ann. Scott. Nat. Hist. n. 61, 1907, p. 42; A. Bruce Jackson ibid. n. 63 (Jan. 1907) p. 170; Zimmermanx Adventiv -u. Ruderalfi. Mannheim - (Jul. 1907), p. 64, cum ic. post p. 10 !; À. Spica ventli subsp. inter:nedia Hacker ap. BORNMÜLLER in Beih. bot. Centralbl. XXIV, 1909, Abt. IT, p.495; Agros- lis interrupla Gopr. ! FI. Juv., 1853, p. 452 [44/, ed. 2, 1854, p. 111 (non L.); A. Spica venti BoRNMüLLER exsicc. 1889, n. 441 ! et n. 5.634 !; Sinrenis exsicc. 1890, n. 2645 ! et auct. orient. certe nonnull. (non L.). — Asie Mineurt, Arménie et certainement ailleurs dans l'As. $S. W.; adventise en Ahgleterre (Leicestershire, 1903), en Ecosse (Edinbourgh, 1906) et en Allemagne 1 GouaAN (Hort. Monsp., 1762, p. 40) cite l’Agrostis Spica venti de Bouzigues et de Balaruc et aussi du Pic Saint-Loup et de l’Espé- rou, de même, dans ses « Herborisations », 1795, pp. 136 et 219, de Grammont et du Crés; mais ces indications ne méritent guère de çanfiance. | DE MONTPELLIER 107 (Mannheim, 1906). — Port-Juvénal, 1833, Deuice ! (teste HAoKkEL). L'Apera inlermedia Hackez, espèce méconnue jusqu'à ces derniers temps, est intermédiaire, jusqu’à un certain point, ‘ entre les À. Spica venti (L.) Paz. et À. interrupta (L.) Pa. Comme port, il ressemb e plutôt à cette dernière espèce, ayant la panicule étroite ctcontractée, mais il en diffère par les glumes, dont l’une au moins est brièvement aris!'ée, et surtout par les anthères linéaires-oblongues, longues de 1-1 1/2 mm. (non orbi- culaires-ovales et longues de 1/2 mm. seulement). Il est plus voisin de l’A. Sprca renti, et en diffère seulement par la cons- truction de la panicule, dont les rameaux sont dressés-appli- qués et garnis d'épillets jusqu'à la base, tandis qu'ils sont gé- néralement étalés lors de la floraison et nus dans leur tiers infe- rieur au moins dans l'A. Spica venti. Obs. — Apera interrupta (L.) PAL. ex Rcus. F1. Germ.excurs. sect. 1, 1830, p. 24! ; Agrostis inlerrupta L. Syst. ed. 10, II, 1759, p. 872; Agr. Spica venti 6. inlerrupta Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 728, ed. 2, 1886, p. 549 ; Ap. Spica venti subsp. interrupta Husxor Gram. de France, etc. 1'° livr., 1896, p. 24. — Eur. S. et parties chaudes de l’Eur. centr. ; N. W. de l'Afr.; en France, le Midi, l'Ouest et le Centre. — LorErT et BaRRANDON font pour celte cspèce la même observation que pour l'A. Spica venti, mais, cette fois, certainement à tort; car c'est une plante essentiellement méditerranéenne qui ne se trouve que rarement dans l’Eur. centr., tandis que l'A. Spica venti est d'origine plutôt boréale et rare dans la rég. médit. Je crois donc qu'il faut considérer l’Apera inlerrupta comme indigène (quoi- que rare) dans notre région, ou en tout cas pas comme « adven- tice » dans le même sens que les autres espèces de ce catalogue. Obs.— Ventenata! dubia (LEERS) Cossox in Expl.sc. Algér., 1 Ventenata KoELER Descr. gram., 1802, p. 272, quoique posté- rieur à Heteranthus BORKkH. FI. Catzenelnbogen in « Der Botaniker » Heft XVI XVII, 1796, p. 71 ! (nomen neglectum) et DUM. ex FOURR. in Ann. Soc. Linn. Lyon N.S. XVII 1869. p. 133 ([nd. Kew..), est le nom à conserver pour ce genre, d’après la décision du Congrès in- ternational de Bruxelles, tenu e n 1910, 108 LA FLORE ADVENTICE Glumac., 1° livr., 1854-55, p. 554; F. Scauzrz in Pollichia XX, XXI, 1863. p. 273; Avena dubia Leens FI. Herborn., 1775, p. ét, n. 89, t. 9,f.3; Lonr. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 73), ed. 2, 1886, p. 594; Hetcranthus ! dubius THELL. ined.; Avena triaris=- tata Vize. Prosp. Hist. pl. Dauph., 1779, p. 17, et Hist. pl. Dauph. 11, 1787, p. 148, t. 4; Iolcus biaristatus [WEBER in] WiGGErs Prim. fl. Holsat., 1780, p. 72, n. 776; Avena fertilis ALL. Auct. fl. Ped., 1789, p. 45; Avena tenuis Môxcx Meth., 1794, p. 195; Trisetum tenue Roem. et ScauLrT. Syst. II, 1817, p. 657; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 452 [44], ed. 2, 1854, p. 111; Gaudinia tenuis Trix. in Bull. Soc. Acad. Pétersb. I, 1836, r: 67; Heteranthus tenuis Fourr. in Ann. Soc. Linn. Lyon N.S. XVII, 1869, p. 183; Het.! bromoides Borkx. in « Der Botaniker » Heft XVI- XVIII. 1796, p. 73!; Ventenata! bromoides et V. avenacea KoëLer Descr. Gram., 1802, pp. 273, 274; Bromus triflorus Pocricx Hist. pl. Palat. 1, 1770, p. 119 (non L.). — Eur. centr., E. et S., Afr. N. — Cette espèce, citée par GopRoON fl. c.) parmi les plantes adventices du Port-Juvénal, est indigène dans l'Hérault : châtaigneraies à Avène-les-Bains et à Ceilhes (Lor. et Banrn. FI. Montp., L. c.). Avena* fatua L. Spec. pl., 1753, p. 80, sens. ampl. ; Haussxnecar in Mittheil. d. geogr. Ges. (Thür.) Iena III, 1885, pp. 237-39 (incl. À. sativa L.). 1! Voir la note de la page précédente. 2 Voyez, au sujet des idées modernes sur l'origine des Avoines cultivées : HAUSSKNECHT, C. « Ueber die Abstammung des Saatha- bers (Mittheil. geogr. Ges. [Thür.] Iena IT, 1885, pp. 231-242 avec planche ; Mittheil. Thür. bot. Ver. N. F.11, 1892, pp. 45-48); « Kriti- sche Bemerkungen über einige Avena-Arten » (ibid. N. F. VI, 1891, pp. 37-45) ; « Symbolæ ad floram græcam » (ibid. N. F. XIII-XIV, 1899, pp. 43-51). — TRABUT, L. « Contribution à l'étude de l'origine des Avoines cultivées » (Comptes-Rendus Acad Sc. Paris, CXLIX, no 3, juillet 1909, pp. 227-29; Bull. Soc. bot. France LVI, 1909, sess. ex- traord., 1910, p. XLIX ; Bull. agric. Algér. Tunis. 16° année, 1910, n° 15, 1er août, pp. 353-63, avec figures) — THELLUNG, À. « Ueber die Abstammung und den systematischen Wert der Saathafer-Arten » (mémoire in.dit qui sera publié en 1911 et qui tiendra compte sur- tout des formes de passage entre les Avoines sauvages et leurs ra çes culturales respectives), DE MONTPELLIER 109 subsp. I. fatua (L.) Tuez.; À. fatua L. L. c. sens. strict. et auct.; À. fatua à typica Fiori et Paozæerrt F1. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 72 (non Hausskx. nec Beck). Cette sous-espèce comprend l’ensemble des formes sauva- ges de l'espèce, qui sont répandues dans presque toute l'Eur., dans l'As. W., N. et E. et dans la rég. steppi- que de l’Afr. N.; elles sont cependant rares dans la rég. médit. et n'ont jamais été signalées dans l'Hérault comme se reproduisant d’une manière constante"; en revanche, l'A. fatua est naturalisé dans l’Afr. $S., l'Am. S. et N., en Australie et dans la Nouvelle-Zélande. — Le type de . la sous-espèce, à glumelles abondamment poilues et à fleurs se détachant facilement à la maturité, n’a pas été obser- vé, à ma connaissance, dans notre région; mais j'ai pu constater dans les herbiers de Montpellier, les deux varié- tés suivantes qui forment un passage à la sous-espèce sa- tva : var. hybrida (PETERM.) ASCHERSON F1. Brandenb. I, 2, 1864, p. 828, sens. ampl. ; À. vilis Wazze. in Linnæa XIV, 1840, p. 583; À. falua var. vis Hausse. in Mit- the Thür.-Dot. Ver..N:.F. VI, 1894, pp. 39, 45: 4. satioa X falua 4 vilis ASCHERSON et GRAEBNER Syn. II, 1, p. 242 (1899); À. hybrida Perer. F1. d. Bienitz, 1841, p. 18, et in Rous. FI. Saxon., 1842, p. 17, sens. ampl. ; Kocx Syn. fl. Germ. Helvet. ed. 2, II, 1844, p. 917. — Glumelle inférieure glabre, munie seulement à la base (sur. le callus) d’une couronne de poils très courts. — Cette va- riété, qui a été souvent prise pour un À. fatua X sativa, est connue surtout de l'Eur. centr. — Moulin de Navitau 1 (Hérault) 1882, Anpré ! 1 Gouax (Hort. Monspel., 1762, p. 53, et F1. Monspel., 1765, p. 125) indique il est vrai l’A. « fatua» à Montpellier, dans les champs (« ha- bitat ubique in satis »); mais sa plante est à rapporter à l'A. sterilis L, }10 LA FLORE ADVENTICE var, transiens Haussknecmr! in Mittheil. geogr. Ges. [Thür.] lera III, 1885, p. 238, et f. IV, V, IX; À. sa- tiva X fatua & transiens ASCHERSON et GRAEBNER [. c., 1899, p. 243. — Fleurs ressemblant, quant à l’indument et à la couleur (foncée), à celles de l’A: fatua type, mais à articulation rudimentaire. — Eur. centr., rare (Alle- magne ! Suisse ! etc. ?). — Mauvaise herbe au Jardin des Plantes de Montpellier-(parmi les À. fatua culiivés), 1805 (leg. BroussonET ?) ! (« À. sativa triflora aristata »). subsp. Il. sativa (L.) THeLz.; A. saliva L. Spec. pl., 1753, p. 79, et auct. mult.; À. fatua e. satioa HAUSSKN. l. c., 1885, p. 238, et f. VI, VIII; À. sativa à typica Fiori et PaozeTri FI. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 72 [non Beck 1890]. Cette sous-espèce ditfère de la précédente par les mêmes caractères qui distingnent beanconp d'autres Graminées cultivées vis-à-vis de leurs types sauvages: absence de l'articulation des fleurs sur le rachis, perte des poils des glumelles et affaiblissement des arêtes, ce qui revient à la réduction des moyens de transport des graines. — Inconnu à l’état spontané; cultivé dans les ré- gions tempérées de tout le globe et souvent subspontané sur les décombres, etc., mais presque toujours d'une ma- nière passagère seulement. Le vrai À. sativa (dans notre sens) est rare dans la rég. médit.; foules les indications dans ce domaine ont besoin d'être vérifiées à cause de la confusion générale avec l'A. sterilis subsp. byzantina, qui est l’Avoine cultivée méditerranéenne par excellence. var. à diffusa Nerrr. FI. Nied.-Œsterr., 1859, p. 58; A. sativa auct. plur.; À. sativa [subsp.] A. À. diffusa ASCHERSON et GRABBNER Syn. d. mitteleur. FI. II, 1, p. 234 (1899); A. sativa patula ALer. Landw. F1., 1866, p. 320; À. sativa à typica G. Beck FI. Nied.-Œsterr. I, 1490, P. 75 (non Fiort et PaoperrTi). — Avoine cultivée DE MONTPELLIER 111 ordinaire. — Cultivé dans notre domaine : Lurur et BAR- RANDON F1. Montpell., 1876, p. 774; par ex. à Palavas, 1873, ANDRÉ : — Port-Juvénal 1840, Toucuy !: subspon- tané à Béziers, pe REey-PaiLnave PI. adv. Béziers, 1901, |A var. 8 contracta Neicr. /. c., 1859, p. 58 ; À. orienta- lis ScnreBer Spicil. fl. Lips., 1771, p. 52 ; A. sativa orientalis ALer. {. c., 1866, p. 321; A. sativa subsp. orientalis WerNer in KôrN. et Werner Handb. Getrei- debaus IT, 1885, p. 730; AscHERsON et GRAEBNER L. c., p. 239 (1899); A. heleromalla Müncx Meth., 1794, p. 195 ; À. racemosa Taux. PI. Par. ed. 2, 1799, p. 44; À. fatua h. sativa secunda Hausse. {. c., 1885, p. 239. Avoine unilatérale où de Hongrie. — Parfois cultivé dans les environs de Montpellier, par ex. : dans un petit champ près le moulin du Tenaud (?) sur la Mosson, 1807 (écri- ture de Toucuy)! ; sans doute quelqnefois subspontané. Gare des marchandises de Montpellier 1905, THeLLuNG (? j'ai malheureusement manqué de conserver l'échantillon ; il est possible que la plante soit un À. byzantina). subsp. (?) HT. nuda (L.) Taezz.; A. nuda L. Diss. Dem. pl., 1753, p. ?, Amcn. Acad. II, 1756, p. 410; A. sativoa nuda Arer. Landw. F1, 1866, .p. 322 : À. sativa subsp. nuda Werxer in KürN. u. Werner Handb. Getreidebaus IT, 1885, p. 735; A. strigosa var. nuda Hausskw. in Mittheil. Thür. bot. Ver. N. F. VI, 1894, p. 45. — Avoine à gruau. — Cette race d'Avoine est proba- blement anssi à dériver de l'A. fatua, soit directement, soit par l'intermédiaire de l'A. sativa. Elle est cultivée en Europe et en Asie (surtout en Chine) et se rencontre parfois à l’état subspontané. En France, cultivée rarement dans le Nord et le Centre (Coste F1. descr. 1ll. France IT, 6, 1906, p. 593). M. Manon m'a signalé cette Avoine comme ayant été trouvée au Port-Juvénal près Montpellier, 112 LA FLORE ADVENTICE Avena sterilis L. Spec. pl. ed. 2,1, 1762, p. 118, sens ampl. (comprenant des races sauvages et des formes cultivées). [subsp. 1. macrocarpa (Müxcx) Brio. Prodr. fl. Corse I, 1910, p. 105; À. sterilis L. l. c. et auct. plur. sens. strict.; À. fatua 8 À. sterilis Lam. F1. franc. JII, 1778, p. 610: 4. macrocarpa Môncx Meth., 1794, p.196; À. fatua 4 grandiflora SCHEELE in Flora XXVIT, 1, 1834, p. 57; À. fatua Gouan Hor!. Monspel., 1762, p. 3 (ex descr. et loc.) et F1. Monspel., 1765, p. 125 {non L.). — C'est l'une des races sauvages de l'espèce, répandue dans toute la rég. médit. (et aussi dans notre domaine); parfois adventice dans l’Eur. centr., l’Afr. S. et l’'Am. N.etsS.] subsp. II. byzantina (C. Kocx) THerr.; À. byzantina CO. Kocux! in Linnæa XXI, 1848, p. 392; À. sierilis Î. parallela Hausskx. in Mittheil. d. geogr. Ges. (Thür.) Iena IIT, 1885, p. 240 ; À. sativa var. biaristata HackEL! ex TRraRuT in Comptes- Rendus Acad. sc. Paris CXLIX, n°3, juillet 1909, p. 228 (sphalm. « HAECKEL ») et in Bull. Soc. bot. France LVI, 1909, sess. ex- traord., 1910, p. xzix; À. algeriensis TraBuT! in Bull. agric. Algér. Tunis. 16° année, 1910, n° 15, pp. 354-538; À. saliva auct. reg. medit. ex maxima p. (non L.). — C'est l'Avoine générale- ment cultivée dans la rég. médit. (Espagne, Corse !!, Italie S., Chypre, Tunisie, Algérie !), peut-être aussi dans le Midi de la France, et qui se rencontre parfois subspontanée sur les décom- bres ; elle a également été observée. adventice, dans l’Eur. centr. (Suisse !). Cette race remarquable à été confondue, jusqu'à nos jours, avec l’A. sativa, dont elle a absolument le port; mais M. TraBur {l. c.) a excellemment exposé el illustré ses caractè- res distinctifs, qui prouvent qu'il s'agit d'une forme dérivée par la culture de l'A. sterilis et non pas de l'A. fatua. — L’A. byzantina, trop peu connu des botanistes, n’a pas encore été positivement signalé dans notre région; il s'y trouve cependant probablement, soit à l’état cultivé et subspontané, soit par in- troduction accidentelle (par ex. dans le voisinage des moulins). Avena strigosa SCHREBER Spicil. F1. Lips., 1771, p. 02, sens. ampl. (incl. A. barbata Porr). Cette espèce, ainsi conçue, se compose également d'un nombre de formes sauvages et de formes cultivées, DE MONTPELLIER 113 [subsp. I. barbata (Porr) THezr.; À. barbata PorTr ex Link in Scaraper Journ. Bot. IT, 1799, p. 315! ; Bror. F1. Lusit. I, 1804, p. 108; À. hirsuta Müncn Meth. Suppl., 1802, p. 64!; Ron Catal. bot. III, 1806, p. 19 ; À. fatua + hirsula Fiori et PAOLETI FI. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 72. — C'est, d'après les recherches les plus récentes, le type sauvage de l'A. strigosa, répandu dans la rég. médit. (spontané et abondant dans l'Hérault) et longeant la côte de l'Atlantique jusqu’à la Bretagne ; adventice dans l’Eur. centr., l’Afr. S. et l'Am. centr. et S.] subsp. Il. strigosa (SCHREBER) THELL.; À. strigosa ScHreBer L. c., sens. strict. et auct. plur.; À. saliva var. sérigosa Kürnicxe in Kürx. u. WERNER Handb. Getreidebaus 1, 1885, pp. 208,214 ; À. sativa [subsp.| C. A. strigosa AscHeRsoN et GRABBNER Syn. Il, 1, p. 236 (1899). — Race culturale de l'A. barbata, dont l'A. stri- gosa ne diffère que par les caractères généraux des Avoines cultivées. — Cultivé surtout dans l'Eur. W. ; se rencontre en outre, comme mauvaise herbe parmi les Avoines cultivées, dans l’Eur. centr. et N. ; parfois adven- tice dans le reste de l'Eur. ; en France, cultivé dans les montagnes du Centre, et çà et là dans les moissons d’une grande partie de la France (Cosre. FI. descr. ill. France 111, 6, 1906, p. 592). — Saint-Amans-de-Mounis, LoReT ! (Lor. et Barr. F1. Montp. ed. 2, 1886, p. 554). Obs. — Cynolon Dacrycon (L.) Pers. Syn. [, 1805, p. 85 ; Panicum Dartylon L..Spec. pl., 1753, p. 58. — Cosmopolite. var. macrostachia [sic] Gopr.! F1 Juv. p. 4%, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. 1, 1853, p. 452, F1. Juv. ed. 2, 1851, p. 111 (« spicis duplo ac in typo longioribus, bipollicaribus »). — Cette variété, que GoproN a recueillie au Port-Juvénal en 1851 et qu'il a prise pour une plante adventice, ne diffère guère du type habituel de l'espèce. Chloris truncata R. Br. Prodr. N. Hoïl., 1810, p. 114 LA FLORE ADVENTICE 186. — Régions chaudes des deux mondes ; quelquefois adventice (introduit avec des laines) en Europe. — Béda- rieux, 1893 (introduit probablement avec des laines d'Australie), Coste et SENNEN ! PI. adv., p. 109. Eleusine indica (L.) GARTNER Fruct. sem. I, 1788, p. 8 ; Cynosurus indicus L. Spec. pl., 1753, p. 106. — Cosmopolite des régions tropicales et subtropicales ; adventice dans la rég. médit. ; en France, naturalisé dans les Basses-Pyrénées (Ciboure près S'-Jean-de-Luz), Lamrc Kech. pl. nat. Sud-Ouest, 1886, p. 108. — Bédarieux 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 109. — [Marseille 1859, BLaise et Roux !] Eleusine tristachya (Lam.) Kunra Enum. I. 1833, p. 273 [non Sourank]; Cynosurus tristachyus Lam. Encycl. IT, 1786—....,p.188; Æ. oligostachya Link Hort. Berol. 1, 1827, p. 60; Gonr. F1. Juv., 1853, p. 45244, ed. 2, 1854, p. 111 et auct. gall. rec. ; Æ. barcinonensis Costa in Linnæa XXX, 1859, p. 125 ; £. italica TERRAc- ciao Rel. per bot. Terra di Lav. I, 1872, p. 189'. — Am. $S. extratropicale ; adventice et naturalisé dans l’Eur. S. et centr. — Port-Juvénal 1846, Toucay ! — Très abon- dant au séchoir à laine de Montplaisir 1871, Augoux ! Not. pl. étr. Lodève, 1877, p. 8. — [Adventice à Marseille, HeckeL d'après Marnac et Reynier Prélim. FI. Bouches- du-Rhône, p. 189 (1910). Ammochloa pungens (Scares.) Boiss. Diagn. ser. 1, XIII, 1853, p.52; Dactylis pungens Scares.* Beschr. 1 Synonymie donnée d'après ASCHERSON et GRAEBNER Syn. d. mitteleurop. FI. IT, 1, p. 91 (1898). ? D'après l'Index Kewensis, les Dactylis pungens SCHREB. et Ses- leria echinata LaM.seraient des synonymes de l’Echinaria capila- La (L.) Desr. (?!), ce qui est évidemment une erreur. DE MONTPELLIER 115 d. Gräser IT, 1772 [-79|, p. 42, t. 27, f. 1, Desr. F1. Atl. I, 1798, p. 80, t. 16; Sesleria echinata Lam." Ilustr. T, 1791, p. 198, n. 1097, t. 47, f. 2; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 452 [44], ed. 2, 1854, p. 111; LespiNassE et THÉVE- NEAU in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 658 ; Cepha- lochloa echinata Cosson et DuriEu in Ann. sc. nat. sér. 4, I, 1854, p. 229. — Algérie. — Port-Juvénal 1824, DeuiLe! — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, Lespinasse et THéveneau Man. pl. Agath. p. 658 lI1|. Ammochloa palæstina Boiss. Diagn. pl. or. ser. 1, XIII, 1853*, p. 52; Sesleria subacaulis BaLaxsa PI. alger. exsicc. 1853, n. 709; Amm. subacaulis Cosson et Duriuu in Expl. sc. Algér. Glum. 1, oct. 1854-avril 1855, p. 92; Cosson in Bull. Soc. bot. France I, p. 317 (déc. 1854), IV, 1857, p. 399; Lespinasse et THÉVENEAU ibid. VI, 1859, p. 658; Boiss. El. Or. V, 1884, p. 566. — Espagne, Algérie, Palestine, Asie-Mineure. — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, LESPINASSE et THÉVENEAU Man. pl. Agath. p. 658 |11.. Scolochloa* Donax (L.) GauniN F1. Helv. I, 1828, p. ! Voir la ?e note de la page précédente. 21854 d'après CossoN in Bull. Soc. bot. France I, p. 317 (déc- 1854). BoissiER lui-même donne donc plus tard (FI. Or. L. c.) la pré- férence au nom de CossoN, mais la priorité de celui-ci ne se base que sur des exsiccata : 3 Scolochloa MERT. et KocH in RÔHLING Deutschl. FI. ed. ?, I, 1823, pp. 374, 528 [non LINK Hort. Berol. I, 1827, p. 136, quæ — Gra- phephorum DEsv. 1810]; Arundo L. Spec. pl, 1753, p. 81, et Gen. pl. ed. 5, 1754,p. 35, ex minima p. (voyez SCHINZ et THELLUNG in Vierteljahrsschrift d. Naturf. Ges. Zürich LIIT, 1908 (1909) p. 520 ; le nom de Arundo L. ne peut, d'après l'article 45 des Règles inter- nationales, être conservé pour le genre Donax PAL.); Donax PAL. Agrost , 1812, p. 77, non LOUR. FI. Cochinch., 1790, p. 11 (genus Marantarearum admissum, — Clinogyne SaLisB. 1812); Amphido- nax NEES in LiNDL. Introd. Nat. Syst. ed. ?, 1836, p. 449; Dona- cium FR. in Bot. Notiser, 1843, p. 131, 116 LA FLORE ADVENTICE 202; Arundo Donax L. Spec. pl., 1753; p. 31, et auct. plur. ; Donaæ arundinaceus Par. Agrost., 1812, p. 161; D. sativa Presz Cyp. et Gram. Sic., 1820, p. 32; D. Donax Ascuers. et GRAEBN. F1. Nordostd. Flachl. I, 1898, p. 101, Syn. d. mitteleur. KI. IT, 1, p. 334(1900). —Ori- ginaire probablement de l'Orient ; cultivé et subspontané dans toute la région médit. En France, Midi : Provence, Languedoc, Ro:ssillon ; naturalisé dans le Sud-Ouest et dans le Bas-Dauphiné (Cosre FL descr. ill. France TITI, 6, 1906, p.555).— « Habitat ubique in hortis, ad margines agrorum », Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 95. — « €. et naturalisé dans toute la région chaude », Lor. et BARR. FI. Montpell., 1876, p. 733. Il est digne de remarque que le Scolochloa Donax ne donne pas de fruits dans notre région (FLaHauzr Naturalisation p. xc1), Ce qui paraît indiquer que la plante n’est pas spontanée chez nous ; d'un autre côté elle est signalée, avec doute il est vrai, dans les tufs quaternaires des environs de Montpellier (FLa- HAULT Distrib. p. 12). Eragrosiis pilosa (L.) Paz. Agrost., 1812, p. 162; Poa pilosa L. Spec. pl., 1758, p. 68. — Largement répandu dans les régions chaudes et tempérées des deux hémisphères ; indigène en France et dans notre domaine. subsp. abessinica (JAco.) AscHERSON et GRAEBNER Syn. d. mit- teleur. FI. IT, 1, p. 374 (1900); Poa abessinica Jaco. Miscell. I, 1781, p. 364; E. abessinica Link Hort. Berol. I, 1827, p. 192. — Cultivé comme froment en Abyssinie et dans les pays des Gal- las; dérivé par la culture de l'E. pilosa d'après KüRNICKE in KôRx. et WERNER Handb. d. Getreidebaus I, 1885, p. 318. Cultivé en Europe pour l’ornement et parfois subspontané.—Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1893, FLAHAULT Distrib., p. 167 (sub E. virescens); s'y est maintenu jusqu'à nos jours, DAVEAU, SOUDAN, THELLUNG (teste HACKEL). Eragrostis chloromelas Srgun.' Syn. pl. Glum. I, DE MONTPELLIER 117 1855, p. 271 ; Æ. atrovirens Nees! F1. Afr.austr., 1841, p. 400 (excel. syn. Poa atrovirens Desr.) ; Augouy ! Not. pl. étr. Lodève, p. 8 (in Compte rendu Assises rég. hist. nat. et hortic. Montpell. 1877) ex p.—non (DEsr.) TRiN. — Afr. S. — Séchoir à laine de Montplaisir 1871, Augouy ! Not. pl. étr. Lodève, 1877 p. 8. M. AuBouy y indique de « nombreuses formes » de son « Æ. atrovirens »; cela s'explique parce que l’auteur comprend, sous cette dénomination, encore l’espèce suivante et sa variété. Le vrai E. atrovirens (Desr.) Trin. ex Sreun. Nom. ed. 2, I, 1840, p. 562; Sreup. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 268 (Poa atrovi- rens Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 73, t. 17, Afr. bor.) est une espèce tout à fait différente, qui se distingue immédiatement de notre plante par ses feuillés larges et planes (non enroulées-cylindri- ques); de même l'E. papposa (Durour) SrEup. Syn. L. c., p. 263 (Megastachya papposa Durour ex Row. et ScauLrT. Syst. IT, 1817, p.589, Hisp., Afr. bor.) que beaucoup d'auteurs (p. ex. LANGE Pugillus I, in Kjæb. Vidensk. Meddel., 1860, p. 47) ont réuni, à tort, à l'E. atrovirens, mais qui en est spécifiquement distinct d’après Wizzkomm et LANGE Prodr. fl. Hisp. I, 1, 1861, p. 83. Eragrostis filiformis (Tauns.) Ness in Linnæa VII, 1832, p. 330 (non Link 1827); Poa filiformis THuNs. 1 L'Eragrostis filiformis LiNk ! Hort. Berol. I, 1827, p. 191, Am. bor. (Poa Linkii KUNTH Enum. I, 1833, p. 347; Erayr. Linkii STEUD. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 273) est, d'après les échantillons authenti- ques dans l’herbier de Berlin, une forme insigniliante de l'E. pilosa (L.) PAL. et n'empêche donc nullement l'emploi de la dénomination homonyme de N£es. C'est probablement à l'E. pilosa également qu il faut rapporter le Poa tenella PURSH (non L..) qui est générale- ment admis comme synonyme de l'E. Purshii (BERNH. 1826, sub Poa) ScHRAD. 1838; car les échantillons mêmes sur lesquels LINK a fondé son E. filiformis, portaient autrefois la désignation de « Poa tenella PURSH. BERNHARDI », tandis que la plante que les auteurs américains récents entendent sous le nom d'E. Purshii ou d'E. ca- roliniana SCRIBNER {an Poa caroliniana SPRENG. ?), est une espèce différente, quoique très voisine de l'E. pilosa. 118 LA FLORE ADVENTICE Prodr. pl. Cap. I, 1794, p. 21 ; Poa curvula ScHRap. Anal. ad F1. Capens. II, in Gœtt. Gelehrt. Anzeig., 1821, p. 2073, n. 208: Sonur. Mant. II, 1824, p. 308; Æ. curvula Nees FI. Afr. austr., 1841, p. 397; Srapr in THISELTON-DYER FI. Cap. VII, 4, 1900, p. 599; Æ. Thunbergiana Sreun. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 271 ; Æ. atrovirens Augouy ! Not. pl. étr. Lodève, p. 8 (in Compte rendu Assises rég. . hist. nat. et hortic. Montpell. 1877) ex p., non (Desr.) Tri. nec Nees. — Afr. S. — Séchoir à laine de Mont- plaisir, 1870-1871, Augouyx ! (avec l'espèce précédente). var. conferta (Nees) THeLL. comb. nov.; £. curoula var. conferta Nges FI. Afr. austr., 1841, p. 598. — Un exemplaire de la récolte de M. Aupouy se rapproche de cette variété. Koœæleria hispida (Savi) DC. Cat. h. Monspel., 1813, p. 119; Kunrx Enum. I, 1833, p. 383; Festuca hispida Savi El: Pis: 1,:1798, p.117 CA ES A0 phleoides Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 82, t. 18, non Æ. phleoides (Vizz.) Pers:;'Triseltum ovatum Go. ! KI. Juv. p. 44, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 452, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 111, non (Cav.) Pers. — Italie S., Sicile, Sardaigne, Algérie, Tunisie, Egypte. — Port- Juvénal 1841, 1845, Toucay! (Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 614]|12)). L'erreur de GopbRoON, quia pris cette plante pour le Trisetum ovatum (Cav.) Pers. Syn. I, 1805, p. 98 (Bromus ovatus Ca. Ic. VI, 1801, p. 67, t. 591, f. 2, Hisp.), est très pardonnable lors- que l’on prend en considération l'extrême ressemblance des deux espèces en question, qui ne se distinguent guère que par la for- me et l'insertion de l’arête; celle-ci est distinctement genouillée et dorsale dans le genre Trisetum, à peu près droite (ou un peu flexueuse; et ordinairement presque terminale dans les Kœle- ria, On connait d'autres exemples d’un parallélisme frappant DE MONTPELLIER 119 dans ces deux genres, entre autres les Kæleria hirsuta (DC.) Gaunix et Trisetum spicatum (L.) RicaTer, deux espèces alpi- nes vivaces qui ont tout à fait le même port et ne se distinguent guère que par le caractère générique, ce qui fait croire à une origine polyphylétique du genre Kæleria. Le Trisetum pani- ceum (Lam.) PERS., que j'ai eu souvent de la peine à Gistinguer, d'après les caractères génériques, du Kœæleria phleoides (Vizr.) Pers. (voyez NÆGELI et THELLUNG Ruderal- u. Adventivil. d. Kt. Zürich, pp. 17-18, in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich L, 1905), a été placé récemment par M. DouiN (Monographie du genre Kœæleria), dans ce genre, pour avoir l'arête (quoique plus ou moins dorsale) droite et non genouillée. Le Kieleria panicea (Lam.) Doux in Bibl. bot. 65, 1907, p. 292, y forme, avec le K. scabriuscula (LaG.) Hackez in Œsterr. bot. Zeitschr. XXVIT, 1877, p. 123 (Arena scabriuscula Lac. Elench., 1815, p. 4, His- pan.), la section Stenanthera |Douix L. c. p. 290) qui se distin- gue du K. phleoides par les anthères [très petites il est vrai) li- néaires et deux fois aussi longues que larges {au lieu d’être ova- les-arrondies et à peine plus longues que larges, et par l’arête dorsale souvent un peu flexueuse (mais non genouillée) au lieu d’être complètement droite. Kœæleria phleoides (Vir.) Pers. Syn. I, 1805, p. 97; Festuca cristata L. Spec. pl., 1753, p. 76 [non Kaœlerra crislata PeRs.|; F. phleoides Vizz. F1. Delph., 1785, p. 7. — Plante méditerranéenne [adventice dans l’Eur. cen- tr.|; indigène chez nous. subsp. obtusiflora (Boiss.) Domix Monogr. Kœæleria in Bibl. bot. 65, 1907, p. 272 ; Æ. obtusiflora Boiss. Diagn. ser. [., VII, 1846, p. 121; X. phleoides var. obtusiflora Boiss. F1. Or. V, 1872, p. 573. — As. S. W. — « Sponte crescit pr. Montpellier » Sacor 1844 (herb. W. de Scxæ- NEFELD pro À. phleoide) d'après M. Domi (/. c., p. 273). Il ne peut s agir évidemment que d’une plante adventice. Kœæleria panicea (Lam.) Doux ‘ Monogr. Koœleria LA 1 Voyez la note insérée après le Kæleria hispida, 120 LA FLORE ADVENTICÉ in Bibl. bot. 65, 1907, p. 292; Avenña panicea Law. Il. I, 1791, p.202, n. 1.117; Trisetum paniceum PERs.Syn. I, 1805, p. 97; Avena neglecta Savi FI. Pis. I, 1798, p. 132, t. 1, f. 4; Trisetum neglectum Rœ. et Scaurr. Syst. IT, 1817, p. 660; Gopr. FL. Juv., 1853, p. 452 [44|, ed. 2, 1854, p. 111. — Rég. médit. W. (à partir de l'Italie). En France : Aude, Hérault, Bouches-du-Rhône '(Cosre F1. descr. ill. France III, 7, 1906, p. 597, sub Triseto pani- ceo), mais certainement en partie seulement adventice {ainsi que dans notre domaine) ; adventice dans l’Eur. centr. — Port-Juvénal (anno ?) SazzmanN!, 1824, 1825 (DunaL ?)!, 1837 Toucay ! — Bédarieux et Hérépian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 110. Cutandia divaricata (Desr.) Ricarer PI. Europ. I, 1890, p. 78*; Jackson Ind. Kew.* I, 1893, p. 675 ! ; Du- RAND et Scxinz Consp. fl. Afr. V, 1895, p 895; BATTAND. et TRABUT F1. Algér. Monocot., 1895, p. 237; Festuca divaricata Dusr. KI. Atl. I, 1798, p. 89, t. 22; Sclero- chloa divaricata Linx Enum. h. Berol. 11, 1822, p. 273; Scleropoa divaricata Parcar. FI. Ital. I, 1848, p. 78; WizzxomM in Wizzx. et LanGe. Prod. fl. Hisp. I,1, 1861, p. 80; Sclerochloa articulata Link Enum. h. Berol. I, 1821, p. 90; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1804, p. 112. — Espagne, partie W. de l’Afr. N., Italie S. et îles. — Port-Juvénal 1820, Moquin-TANDoN !, 1827 Requien !, 1829 Toucuay !, 1838 Deuize !, 1851 Sazz- MANN | ; {Non autochtone d'après MARNAG et REYNIER Prélim. F1. B.-d.-R., pp. 192-93 (1910) (sub Triselo neglecto). 3 L'Index Kewensis cite comme auteur des combinaisons Cutan- dia divaricata, memphitica et incrassata : « BENTH. in Journ. Linn. Soc. XIX, 1531, p. 118 ». Ceci n'est pas juste, car BENTHAM ne fait que dire, au lieu indiqué, que ces espèces appartiennent au genre Culandia. DE MONTPELLIER 121 Cutandia memphitica (SPRENG.) [Jackson Ind. Kew. I, 1893, p. 675!, pro syn.| Duranp et Scuinz Consp. fl. Afr. V, 1895, p. 895; BarTranp. et TRaBuT FI. Algér. Monocot., 1895, p. 237; ? l'estuca dichotoma Forsk. FI. Aeg.-Arab.. 1776, p. 22, cf. Cosson Not. pl. crit. IV, 1852,pp. 1853-84; Dactylis memphitica SpreNG. Nachtr. I bot. Gart. Halle, 1801, p. 20, et in Rorx Catal. IIT, 1806, p. 18: Fesluca memphitica Boiss. ex Cosson Not. pl. crit. IV, 1852, p. 183; Scleropoa memphitica Bouss. Diagn. ser. 1, XIII, 1853, p. 62, FI. Or. V, 1882, p. 639; Cutandia scleropoides Wizzx. in Bot. Zeitg. XVIIT, 1860, p. 130. — Espagne $., Afr. N., As. S. W. — Cette espèce, voisine de la précédente, aurait été trouvée au Port-Juvénal d'après ane communication orale (1906) de M. Maxpon de Montpellier. Cutandia incrassata (Lam.) Jackson Ind. Kew. I, 1893, p. 615 !'; DuraxD et Scxinz Consp.fl. Afr. V, 1895, p. 895 ; BaTraxo. et TRABUuT FI. Algér. Monocot., 1895, p. 233; PBromus incrassatus Lam. Encycl. 1, 1783, p. 469; Fesluca incrassala Sazzm. in Lois. FI. Gall, ed. 2, I, 1828, p. & ; Gopron F1. Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1854, p. 112 (non L. Spec. pl.. 1753, ed. pristina', p. 75, quæ = F. ligustica (ALL.) Berroz. videtur) ; Vulpia incrassata PARLAT. PI. Ital. in Ann. sc. nat. sér. 2, XV, 1841, p. 298; Lorelia incrassata Duvar-Jouve in Rev. sc. nat., 1880, p. 37, 41 ;? Festuca clavata Müxca Meth., 1794, p. 190 ex descr. ? [excl. syn. ad Festucam genicu- latam spectantibus|; Festuca stipoides Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 30, ex p. (non Bromus stipoides L.). — Atr. N. (partie W.), Baléares, Italie continentale et îles, Midi de {Voir W. JuNk, LINNÉS Species Plantarum ed. princeps und ihre Varianten (1907). À 122 LA FLORE ADVENTICE Ja France (en partie probablement seulement adventice, ainsi dans notre région): Pyrénées-Orientales, Hérault, Bouches-du-Rhône ; rarement adventice dans l’Eur. centr. — Port-Juvénal 1825, 1834, DeuLe !, 1827 REqQuIEN ! (Loisezeur L. c.), 1831 DunaL!, 1811 SazzmanN!, 1847 Toucay ! — Les Onglous près Agde 1879, Duvac-Jouve ! — [Marseille 1859, Roux !| var. tenuis (Tinso) Hackez comb. nov. (in litt.); Bro- mus tenuis Tixeo PI. rar. Sic. Pug. I, 1817, p. 3; Vul- pia tenuis PARLAT. in Ann. sc. nat. ser. 2, XV, 1841, p. 209! ; Festuca tenuis GoproN! Fl.Juv. ed. 2, p.112, in Mém. Acad. Stanislas sér. 8, XVII, 1853 (1854), p. 431 ; Nyu. Syll., 1855, p. 418; Sreup. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 305 (non Kiirez Taschenb. FI. Deutschl. ed. 2, 1844, p. 100!, quæ — Brachypodium pinnatum (L.) Par. Agrost., 1812, p. 155 [Bromus. pinnatus L. Spec. pl., 1753, p. 78] var. cæspilosum (Hosr) Kocx Syn. ed. 1, 1, 1837, p. 818 teste Hackuz — Bromus gracihs Leyss. FI. Hal., 1761, n. 116 ; Br. cæspilosus Hosr Gram. Austr. IV, 1809, p. 10; Brachypodium cœæspilosum Ræœm. et Scaucr. Syst. I], 1817, p. 137; Brach. pinnatum var. gracile PospicHaL FI. Œsterr. Küstenl. I, 1897, p. 137) ; Loretia tenuis WizzkomM Il. fl. Hisp. I, 1882, p. 127 ; Bromus sabulosus Guss. ! FI. Sie. prodr. I, 1827, p. 120; Br. sardous SPRENG. Syst. IV, 2, 1827, p. 36. — Italie S. et îles, Baléares, Algérie ! (Tlemcen, leg. BourGEau ! in herb. Berol. ; inédit pour l’Alcérie); signalé récemment en Portugal par M. GaNpoGEr. — Port-Juvénal 1853, GoproN ! Melica nutans L. Spec. pl., 1753, p. 66, ex p. (quoad descr., excl. syn. nonnull.; et auct. fere omn., non Hups. — Eur., As. W.et N.— Bois, etc., dans presque toute la France; manque à l'Hérault, — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1762, Gouax Hort, Monspel., p. 43; PLancHON Modif., p. 36, DE MONTPELLIER 123 Briza humilis M. Bis. FI. Taur.-Cauc. I, 1808, p. 66; B. spicata Sisru. et Su. F1. Græc. I, 1806, t. 77 ; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 614 {non Buru. Fr. F1. Cap. Proir., 1768, p. 8, Afr. austr.) — Eur. S. E., As. S. W. — Port-Juvénal, Toucay d'après Cos- son App. fl. Juv., 1859, p. 614 {12} Briza subaristata Lam. Ill. 1, 1791, p. 187; Chascoly- trum subaristalum Desv. in Nouv. Bull. soc. philom. IT, 1810, p. 190 et Jour. Bot. III, 1814, p. 171 ; Kunra Rév. Gram. I, 1829, p. 347, t. 87 ; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 614 ; Calotheca brizoides Par. Agrost., 1812, p. 86, t. 17, f. 6; Chascolytruim rotundatum Kunra Rév. Gram. I, 1829, p. 121 sec. Ind. Kew.; Briza ro- tundata Sreup. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 284. — Argen- tine, Uruguay, Brésil S., Chili. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 614112]. Obs.—Briza medi1 [.. Spec. pl., 1753, p. 70. — Eur., As. W. var. lutescens (Fouc.) Les. Rev. F1. v. Spa, 1824, p. 17; B. lu. tescens Fouc. in DEsv. Journ. Bot. III, 1814, p. 211, t. 24; B. me- dia & pallens Bor. F1. Centr. France ed. 3, II, 1857, p. 724; Au- BouY Not. pl. étr. Lodève, p. 7 (in Compte rendu Assises rég. hist. nat. et hortic. Montpell. 1877). « f. taurica (vide STEVEN Enum. pl. Taur., p. 358). Crimée, Caucase ». — Séchoir à laine de Montplaisir 1869, AuBouy Not. pl. étr. Lodève, 1877, p. 7. Je ne sais trop s'il s’agit là réellement d’une plante adventice ou seulement d’une forme peu connue, mais indigène du B.media L.—Sreven, dans son ouvrage « Ver- zeichnis der auf der taurischen Halbinsel wiliwachsenden Pflan- zen » (Bull. Soc. imp. nat. Mosc.) dit, en parlant du B. media L. : «1555. Br. media F1. t. c. I. HI. n. 166. In pratis et sylvis haud frequens. Nostræ spiculæ basi subcordatæ, ibericæ el suecicæ ovatæ. Ligula nullam exhibet differentiam » (Bull. {. c., XXX, 1857, n. 3, p. 106). Desmazeria sicula (Jaca.) Dumorr. Comm. bot., 1822, LÉRLL LT 124 LA FLORE ADVENTICE T; Cynosurus siculus JacQ. Obs. bot., 1764-71, IF, p. 22; Brisopyrum siculum Link Hort. Berol. I, 1827, p. 159; Calapodium siculum Link Hort. Berol. If, 1833, p. 194; Triticum unioloides Air. Hort. Kew. I, 1789, p. 122. Espagne $., Italie et îles, Afr. N. — Port-Juvé- nal 1857, Toucuy ! (inedit). Wangenheimia Lima (L.) Trix. Fund. Agrost., 1820, p. 132; Cynosurus Lana L. Spec. pl., 1753, p. 72; LœrL. It., 1758, p. 41; Gonr. FL Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1854, p. 111, W: disticha Môüncn Meth., 1794, p. 200. — Espagne, Algérie. — Port-Juvénal, 1824 (Dunaz ?) !, 1827 Deurce !, 1840, 1857 Toucay ! Cynosurus elegans Dusr. FI. Atl. I, 1798, p. 82, t. 17. — Rég. médit.; en France: Pyrénées-Orientales. Provence; [une fois adventice en Allemagne]. — Port- Juvénal, Gopron FI. Juv., 1853, p. 453 [45|, ed. 2, 1854, p. 111. — Lavoir à laine de Montferrier 1877, ANDRÉ | Lamarckia aurea (L.) Môxcu Meth., 1794, p. 201; Cynosorus aureus L. Spec. pl., 1753, p. 73. — Rég. mé- dit.; en France: Pyrénées-Orientales, Var, Alpes-Mariti- mes. — Port-Juvénal 1827, 1839, 1847, Toucux !, 1836- 83 Dee! {Gopr. F1. Juv., p. 453 !45]|, ed. 2, p. 112): — Champs près de l'usine Hugounenq, trouvé d’abord par PLraxcnon en 1866 (AuBouy Not. pl. étr. Lodè- ve, 1877, pp. 7-8). — Bédarieux 1893, Coste et SENNEN ELadv.,' p.09. ‘ Schismus barbatus (L.) THezLunc in Bull. Herb. Boiss. 2° sér., VII, 1907, p. 3 Festuca barbata L, DE MONTPELLIER 125 Démonstr..Pl: in h. Upsal.;:158,,p..3!; F. barbata, calycina L. Amoœæn. I, 1756, p. 400"; F. calycina L.in LærL. It. Hispan., 1758, p. 116, Spec. pl. ed. 2, I, 1762. p. 110; Festuca calycina et barbata L. herb. sec. Munro in Journ. Proc. Linn. Soc. London Bot. VI, 1862, p. 4; Kœæleria calycina DC. FI. franç. V, 1815, p. 271; Schis- mus calycinus C. Kocn in Linnæa XXI, 1848, p, 397! ; Duvaz-Jouve in Bizcor Annot., 1855, p. 289; Cosson et Durteu Expl. sc. Algér. IT, 2, 1855, p. 138, etex Coss. in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 399; Schismus marginatus Paz, Agrost., 1812, p. 74, tab. 15, f. 4; Go. FI. Juv., 1853, p. 453 [45/, ed. 2, 1854; p. 111. — Espa- one; Midi de la France : Pyrénées-Orientales, Aude, Bouches-du-Rhône! Marseille, seulement naturalisé d’après Marxac et Revynier Prélim. FI. Bouches-du-Khône, p. 193 (1910), sub S. calycino|; Afr. N.; Cap (adventice?); douteux pour l'Orient [rarement adventice dans l'Eur. centr.]. — Port-Juvénal, 1829, 1831, Toucay! — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, Lespinasse et THé- vENEAU Man. pl. Agath., p. 658 | 11]. — Bédarieux 1893, Coste et SENNEN PI. adv., p. 110. Poa pratensis L. Spec. pl., 1753, p. 67.— Eur., As. W.,:N. et E.,'Afr. et Am. N. var. strigosa (HorrM:) Gaupin Agrost. Helv. I, 1811, 1 Chose étonnante, on trouve dans divers exemplaires des « Amœ- nilales » des dénominations spécifiques différentes de l'espèce en question ! Dans les exemplaires des bibliothèques des Instituts de Botanique de Montpellier et de Zurich, figure seul le nom de F. barbala ; mais dans un exemplaire du Musée de Berlin le nom de «{calycina)» est intercalé dans la note où se trouve la descrip- tion de l’espèce. LINNÉ doit donc avoir changé le nom de son espèce pendant l'impression même du troisième volume de ses « Amœæni- tates ». Quoi qu'il en soit, LINNÉ a d'abord (en 1753) nommé notre espèce F. barbala, nom qui doit être conservé. 126 LA FLORE ADVENTICE p. 214; P. strigosa Horru. Deutsch]. FT. ed. 2, I, 1800, p. 44. — Sicile, Dalmatie, Russie S., etc. — Port-Juvé- nal 1877 (leg. ANDRÉ ?)! (herb. Duvar-Jouve, inédit). Poa Janigera Ners ! Agrost. Brasil. in Marrius FI. Brasil. IT, 1, 1829, p. 491; ARECHAvALErA Gram. l'rug., 1894, p. 414. — Brésil $.!, Uruguay!, Chili ? var. @ N&es /. c., plante plus basse, à tiges atteignant 12-25 cm. seulement, distinctement épaissies(bulbeuses) à la base. — Uruguay (p. ex. Montevideo !), Argentine (Bue- nos Aires, Comuerson ! etc.). — Port-Javénal 1873, pieds mâles et femelles, ANDRÉ ! (inédit). Plante dioïque à dimorphisme sexuel très frappant: les fleurs des individus mâles sont presque glabres, celles des plantes fe- melles abondamment laineuses; ce fait s'explique facilement par le rôle que jouent ces poils laineux dans la dispersion des fruits. — La dé‘ermination de la plante du Port-Juvénal n'a pas été très facile, vu le grand nombre d'espèces voisines dans le groupe des « Diæcopoa »; l'ouvrage cité de M. ARECHAVALETA sur les Graminées de l'Uruguay m'a toutefois rendu de bons services. Les P. lanuginosa Porn. Encycel. V, 1804, p. 91, et P. Sellowii Nes [. c., 1829, p. 49!, diffèrent de notre plante par les glumelles plus étroites, lancéolées (non ovales-lancéolées); le P. lanuginosa diffère en outre par la ligule plus allongée {non arrondie-tronquée et très courte) ; le P. pallens Por. L. c., p. 91, par les tiges plus élevées (60 cm) et les épillets sub-12 flores; le P. bonariensis (Lam.) KunrTx Révis. Gram. I, 1829, p. 115 (Festuca bonariensis Lam. III. I, 1791, p. 192), dont notre espèce est certainement très voisine, — les exemplaires cités de ComMERsoN ont été détermi- nés par M. HACcKEL comme « affinis P. bonariensi » —, s’en distin- gue, d’après la description donnée par M. ARECHAVALETA, par les tiges hautes de 60-90 cm, grêles et faibles (non épaissies-bul- beusces à la base) et par les feuilles enroulées-filiformes et allon- gées, poilues à l’orifice des gaines, à ligule ovale-aiguë ; enfin le P.montevidensis ArEcx. l. c., 1593, p. 419, diffère par les tiges hautes de 50-80 cm et par la ligule longue de 5-6 mm, : DE MONTPELLIER 127 Poa persica Tri. in C. A. Meyer Verz. Kauk., p. 18 in Mém. Acad. sc. Pétersb. sér. 6, I, 1831, p. 373; Nephelochloa persica Grises. in Lepez. FI. Ross. IV, 1853, p. 366; Cossox in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 614. — As. S. W. [une fois adventice en Allemagne]. — Port Juvénal 1857, Toucay ! (Coss. App. fl. Juv., p. 12). — Séchoir à laine de Montferrier 1879, ANDRE! — [Marseille 1858 ! leg. ?| Obs. — Festuca elatior L. Snec. pl., 1753, p. 75; HackEL Mo- nogr. Fest., 1882, p. 149. — Eur., As. tempérée, Afr. N.; intro- duit en Am. subsp. arundinacea (ScHreBEr) ITackEL Monogr. Fest., 1882, p.152; F.elatior Hupson FI. Angl., 1762 (prius), p.37; L. herh. sec. HARTMANN ex Duvaz Jouve in Bull. Soc. bot. France XIIT, 1866, p. 128 — non L. Spec. pl. ed. 2, 1, 1362 {serius), p. 111 [ty- pus) nec auct. rec. plur. (ef. Scxinz et THELLUNG in Bull. Herb. Boiss. 2°/sér., VII, 1907, pp. 391, 580); F. elatior $ L. L. €,, IIOCT. dre ScHREBER Spicil, fl. Lips., 1771, p. 57; F. elatior a) arundinacea CELak. Prodr. fl. Bühm. 1, 1869, p. 51. — Eur., As. W., Afr. N. var. Se Boiss. Voy. bot. Esp. IT, p. 675 (1845): F.F'e- nas LaG. Gen. et spec. nov., 1816, p. 4; Husnor Gram. de France etc. IIT, 1898, p. 65 : Coste FI. descr. ill. France T1, 7, 1906, p. 635; F. elalior subsp. arundinacea var.3 (6). Fenas HackeL |. e., 1882, p. 156; F. interrupta Desr. herb. sec. MurBECKk Contrib. fl. nord-ouest Afr. IV, 1900, p.25 ; Goprox Not. fl. Montpell., p. 21, in Mém. Soc. Emul. Doubs ?° sér., V, 1854, p. 12; GREN. et GonroN F1. France IIT, 2, 1856, p. 580 — non Desr. F1. Atl. I, 1798, p. 89, sec. HackeL L. c., 1887, p. 157; F. arundinarea $ interrupta Cossox et Durieu Expl. sc. Algér. JI, p. 170 (1855), Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 755, ed. 2, 1886, p. 565. — Eur. S., Crète, Afr. N.; en France : Roussil- lon, Languedoc, Provence. Cette variété, signalée par GODRON (FI. Juv., 1853, p. 453 [15], ed. 2, 1854, p. 112) comme adventice au Port-Juvénal près Montpellier, est spontanée dans l'Hérault, ainsi que l’a reconnu Gopron lui-même plus tard ([l. c., 1854), en la signalant de « Montpellier, Saint Guilhem-le Désert » : LORET 128 LA FLORE ADVENTICÉ et BarrANDON //. €.) la citent de Palavas, Cette, Murviel, Saint- Martin-de-Londres, Lodève, Sérignan. Festuca geniculata (L.) Cav. in Anal. cienc. nat. VI, 1803, p. 150; Bror. FI. Lusit. 1, 1804, p. 118; Wap. Enum. h. Berol., 1809, p. 118; Bromus geniculatus TL. Mant. I, 1767, p. 33; Vulpia geniculata Lixx Hort. Berol. I, 1827, p. 148, et auct. mult. ; Lorelia geniculata Duvai.-Jouve in Rev. sc. nat., 1880, pp. 36,42; Bromus shipoides L. Mant. IT, 1771, p. 537; Festuca clavata Môxcx Meth., 1794, p. 190, ex syr! lexcl. descr. ad Cutandiam incrassalam potius spectintel. — Rég. médit. W.; en France: Pyrénées-Orientales, Hérault (cer- tainement seulement adventice !}, Bouches-du-Rhône, Var [adventice dans l'Eur. centr.}. — Port-Juvénal, GopRoN FT. Juv., 1853, p.458 [45], ed. 2, 1854, p. 112. — Séchoir à laine du pont de Fozières, 1867, 1810, Aupouy ! Not. pl. étr. Lodève, p. 8; signalé de Lodève par le même auteur, déjà dans ses « Nouvelles notes sur la Flore de Lodève », 1871, p. 14 Ann. Soc Hortic. et Hist. nat. Hérault], mais sans mention de son origine étrangère. — Bédarieux et Hérépian, 1893-94, assez commun, Coste et SENNEN! PI. adv., p. 110. var. (?) abbreviata Hackez n. var. (in litt. 1906), gluma Superiore quam glumella superposita breviore, spiculis 5-6 floris. Glume supérieure plus courte que la glumelle immé- diatement superposée {dans le type de l'espèce elle atteint, ou plus souvent dépasse la base de l’arête de la 2° fleur); épikets à 5-6 fleurs (dans le type ordinairement 3-4 flores). Ces deux caractères rapprochent notre variété du F. Teneriffæ |Rora?| Hackez", qui s’en distingue cependant 1 M. HACKEL m'autorise à publier la note suivante concernant le F. Tencriffæ. Lorsque l’auteur autrichien a publié son F. Tenerif- La. DE MONTPELLIER 129 par la construction bien différente de la panicule (les rameaux de l'inflorescence sont solitaires ou géminés: dans le #”. geniculata ils sont verticillés par 3-5). — Port- Juvénal 1836, DEuie ! (SALZMANN a déjà fait, dans une note manuscrite, l'observation que cette plante ne corres- pond pas au type du F. geniculata et qu'elle se rapproche un peu, par les épillets plus multiflores, du F. incrassata : mais ce dernier est un Cutandia, à glamelle inférieure 3- nerviée [non 5-nerviée|). Festuca ligustica (Azr.) Bertor. in Opusc. scient, di Bologna I. (anno ?)p.64, Amon. Ital., 1819, p.8 ; Bromus ligusticus ALL. FI. Pedem. IT, 1785, p. 249; Vulpia bqustica Tank Hort. Berol. I, 1827, p. 148; Loretia li- gushica Duvar-Jouve in Rev. sc. nat. 1880, pp. 35. 43: Lorer et Barr. FI. Montpell. ed. 2, 1886, p. 566; [? #'esluca incrassala L. Spec.pl., 1753, ed. pristina*, p. 75, excl. syn. Barr. — non alior.]; F. stipoides DC. F1. franc. V, 1815, p. 265, non Desr., nec Bromus stipoides L.). — Rég. médit. W. à partir de l'Italie, excepté l'Espagne; Crète. En France: Provence, Languedoc ; {æ (Œsterr. bot. Zeitschr., 1905, p. 35), il lui échappait qu'il existait déjà un F. Teneriffæ de ROTH (Nov. pl. spec., 1821, p. 78), espèce négligée par tous les floristes modernes. Depuis, en comparant la description donnée par ROTH dans la publication originale et repro- duite dans le Mantissa IT, 1824, p. 4023, de SCHULTES, M. HACKEL a pu constater qu'avec la plus grande vraisemblance ROTH avait dé- erit, sous le nom de F. Teneriffæ, la même espèce que plus tard M. HACKkEL, de sorte qu'il faudra, très probablement, citer, comme auteur du F. Teneriffæ, « ROTH » au lieu de « HACKkEL»! Le seul point un peu douteux est celui que ROTH attribue à son espèce un « palea interior apice biaristata, aristis brevibus pilosis », tandis que dans la plante de M. HACKEL la glumelle supérieure est simplement bidentée au sommet, à dents courtes en forme d'une petite arête. Peut-être l’expression de ROTH n'est-elle qu'un peu exagérée. 1 Voir W. JUxXK, LINNÉ’S Species Plantarum ed. princeps (1907). 130 LA FLORE ADVENTICE , mais sa présence dans notre région n'était due, à ce qu'il paraît, qu'à des introductions accidentelles et passagères Ladventice dans l'Eur. centr.l. — Port-Juvénal, GopRoN FI. Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1854, p. 112. — « RR. Bords des chemins à Vias (Dcvaz-Jouve); Grammont en très petite quantité (ANDRÉ) » (Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 757, sub Vulpia liqustica). Festuca sicula Presz Cyp. et Gram. Sic., 1820, p. 36; Vulpia sicula Link Hort. Berol. II, 1833, p. 272; Festuca Thomasiana J. Gay in Murez FI. France IV, 1838, p. 92, t. 84. f. 608. — Rég. médit. W. ; en France : Var, Alpes-Maritimes. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. alt., 1864, p. 163. Festuca Alopecurus Scnouss. Vext. Marokk. I, 1800, p. 281; Vulpia Alopecuros Dumort. Obs. Gram. belg., 1823, p. 100; Link Hort. Berol. [, 1827, p. 147, F. ciliata Linx in Scaran. Journ. Bot. IT, 1799, p. 315, non DaANTHOINE in Lam. et DC. F1. franc. IIT, 1805, p. 55, nec Vulpia ciliata Link Hort. Berol. I, 1827, p. 147; Bromus barbatus Savi Bot. Etr. Il, 1815, p. 61 ; Festuca barbata Brot. Phyt. Lusit. If, 1827, p, 62 {non L,. nec alior.). — Domaine médit. W., excepté la France [une fois adventice en Allemagne. Le nom princeps de cette espèce est évidemment F. ciliata Link (1799); mais ce nom n'est pas applicable à notre plante, à cause de la confusion générale qui se ferait inévitablement avec le F. ciliala DANTHOINE, connu ordinairement sous le nom de Vulpia ciliata Livk. Pour ne pas faire disparaitre entièrement le nom spécifique de Link, je le conserve sous forme d’un nom de variété : var, à Ciliata (Lx) THezz. comb. nov.; Æ, ciliata DE MONTPELLIER 131 Linr /. c. 1799 (non Vulpia ciliata Linx 1827). Glumel- les longuement ciliées. — Port-Juvénal de 1852, Tou- cv! (Gopr. F1. Juv., p. 453 [45!, ed. 2. p. 112). var.@ glabrata Lance! Pug. pl. se 1860-61, p. 50. Glumelles glabres. — Port-Juvénal 1840, avec le type, Toucuy | var. + silvatica Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, IT, p. 670 ; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1854, p. 112. Panicule allongée; arête deux fois aussi longue que sa glumelle. — Port-Juvénal 1830, Toucax! Festuca cynosuroides Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 88, t. 28; Vulpia cynosuroides ParLar. PI. nov., 1842, p. 32!"; Cosson ex Barr. et TRABUT FI. Alger, 1884, p. 92; Nar- durus cynosuroides Barr. et TraB. FI. Algér. Monocot., 1895, p. 234. — Afr. N. — Port-Juvénal, 1827, 1829, 1833, Deuire !, 1837, 1857, Toucay! (Gopr. FI. Juv. p. 453 [45|, ed. 2, p. 112). — [Marseille 1858, Braise et Roux |. Festuca delicatula Lac. in Varied. sc. nat. IT, 4, 1805, p. 39, et Gen. et spec. nov., 1816, p. 39, n.41 ; Vul- p'a delicatula Laixk Hort. Berol. I, 1827, p. 14S. — Es- pagne, Portugal. — « Peut-être une variété du 7": cyno- suroides DEsr. auquel il est rapporté comme synonyme par plusieurs auteurs ; il en diffère par le port plus grêle, la panicule moins serrée, le rachis des épillets plus grêle, et surtout par les anthères linéaires une fois plus longues » (Cosson in Bull. Soc. bot.- France VI, 1859, p. 614). — ! Cette citation manque à l’Index Kewensis. Les « Plantæ novæ vel minus cognitæ » sont un extrait des Annales des sciences natu- relles sér. 2, XV (1811); mais je ne trouve nulle part, dans le pé- riodique même, la combinaison de V. cynosuroides. LE À sé 132 LA FLORE ADVENTICE Port-Juvénal, Toucny d'après Cosson' App. fl. Juv., 1859, p. 614[12]. — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858- 59, LespinassE et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 658 11}. — Marseille 1860, Roux! Festuca pectinella Dexxre! F]. Æegeypt. suppl. mscr. t. 63, f. 2, et Ind.sem. h. Monspel., 1836, p. 24; Cfenop- sis pectinella De Noraris Ind. sem. h. Genuens., 1847, p. 320; Vulpia pectinella Boiss. FI. Or. V, 1884, p. 631; F. cynosuroides Deuie Ill. À. Æegypt., 1813, n. 107 (non Dusr.). — Afr. N., Palestine [une fois adventice en Alle- magne]. — Port-Juvénal 1824, Deux !, 1826 Toucuay ! (Gone. F1. Juv., p. 453 [45;, ed. 2, p. 112). Bromus inermis Leyss. F1. Hal. ed. 1, 1761, p. 16. — Eur. N., centr. (E. de la France) et E., Espagne N. et Italie N., Sibérie. — Port-Juvénal 1856, 1858, Tou- cay ! (Coss. App. fl. Juv. alt., 1864, p. 163). Bromus fasciculatus Presz.Cyp.et Gram. Sic., 1820, p. 39; B. fascicularis TEN. FI. Nap. V, 1830, p. 17. — Afr. N., Sicile, Sardaigne, Italie S., Grèce, Chypre, Syrie, (rarement adventice dans l’Eur. centr.). var: alexandrinus Taezz. in Fenne Repert. V, 1908, p. 161. Cette variété diffère du type de l’espèce, qui est carac- . térisé parles tiges et les rameaux de l’inflorescence glabres où un peu pubescents-scabres et les épillets ordinairement glabres, par J’indument fort développé de ces parties, le- 1 Je n'ai pas vu d'échantillon du vrai }°. delicaiula du Port-Juvé- nal ; ceux qui se trouvent sous ce nom dans l'herbier de TOucHY ap- partiennent au F. cynosuroides. Mais puisque COSSON donne f{. c.) excellemment la distinction des deux espèces, je ne doute pas qu'il n'ait vu des échantillons de la vraie espèce provenant du Port-Juvé- nal. DE MONTPELLIER 133 quel rappelle parfaitement celui du PB. rubens L.; elle se distingue cependant toujours de cette dernière espèce par les ligules très courtes, les fleurs fortement enroulées et séparées les unes des autres, à glumelle inférieure faible- ment nerviée, très étroite, fortement courbée en dehors, etc. — Egypte (Alexandrie !); Syrie, Mésopotamie (Borx- MÜLLER in Beih. bot. Centralbl. XXVI, 2° Abt., 1910, pp. 437-38 ; peut-être aussi en Algérie (Oranie), puisque MM. Batranpter et TraBuT (F1. anal. syn. Alg. Tun., 1904, p. 386) ne distinguent le BP. fasciculatus du B. ru- bens que par la forme des fleurs, sans parler de lindu- ment. — Port-Juvénal [ca. 1850-60|, Toucxy ! d’après TneLzLuNa /. c., 1908. Bromus japonicus Tauns. F1. Jap., 1784, p.52, t. 11: B. patulus Murr. et Kocx Deutschl. FL I, 1823, p. 685 ; Lor. et Barr. FI. Montpell. ed. 1, 1876, p. 762, ed. 2, 1886, p. 571 excl. loc. ! ; Coste F1. descr. ill. France III, 7, 1906, p. 648 (forsan excel. loc. nonnull.); Serrafalcus patulus PArLaT. FI. Ital. I, 1848, p. 394; Husxor Gram. de France etc. IT, 1898, p. 72. — Eur., surtout centr. et E. (plus rarement S.), As. W.; naturalisé dans l’As. BP: PAfr.S., etc. En France: Hérault (?), Gard, Var, Vaucluse, Loire, Puy-de-Dôme, Hautes-Alpes, Lorraine et Alsace (Husxot et Coste /[. cc.); en partie certai- nement seulement adventice et peut-être parfois indiqué par suite de confusion de certaines formes du B. arvensis L. avec le B. japonicus". — « Assez commun à Montpel- lier », Gopron Not. fl. Montp., 1854, p. 20 [12] (indica- tion certainement erronée). — Lorer et BARRANDON l’indi- quent comme « RR. Tréviers (herb. DELILE) », mais les 1 Cf. THELLUNG in Le Monde des PI, 10° ann., ? sér., n. 53 (sept, 1905), p. 36, not. / 134 LA FLORE ADVENTICÈ exemplaires auxquels font allusion ces auteurs appartien- nent au B. arvensis L., ainsi que tous ceux du Port-Juvénal qui se trouvent dans l’herbier de Montpellier sous le nom de B. palulus, et presque tous les autres échantillons de provenance française que j'ai vus jusqu'à présent". — « Abondant au Mas de l’Estelle près Pérols, localité de plantes adventices [1891, 1894! etc. ?] », E. Manpon! Not. pl. Montp., 1892, p. 164. var. phrygius (Boiss) AscHERs. et GRAEBN. Svn. d. mitteleur. FI. II, p. 620 (1901); B. phrygius Borss. Diagn. pl: Or. ser. 2, IV, 1859, p. 140; B. patulus forma, Boss. FIL. Or. V, 1884, p. 655. — Asie Mineure. — L'Estelle près Pérols 1891, E. Manpox ! La plante de l'Estelle, que je rapporte au B. japonicus var. phrygius (Boiss.), présente bien les caractères distinctifs que Boissier (!. c., 1859) attribue à son B. phrygius (épillets longs de 3 cm sur 6 mm de large, à glumelle inférieure plus profon- dément bifide à dents plus aiguës, et à arête plus robuste et plus {fortement divariquée que chez le B. japonicus type); mais elle frappe surtout par les fleurs très allongées. à glumelle in- féricure longue de 11 mm environ et à arète insérée dans le 1/3 supérieur (donc 3-4 mm au-dessous du sommet de la glumelle), ce qui donne aux épillets absolument l’aspect de ceux du B. macrostachys DEsr. (cette dernière espèce se distingue par une inflorescence absolument différente). — Une forme semblable, mais à arète insérée plus haut et moins divariquée, a été recueil- ! Outre la plante de Pérols (Hérault), les échantillons recueillis à Clermont-Ferrand en 1877 par IIÉRIBAUD et distribués par la Soc. Dauph. 1878, n. 1.902, sous le nom de B. palulus, me paraissent correctement déterminés, de même que la plante de Puy Long près Clermont, 1878, leg. fr. GATIEN. Par contre, le B. patulus Soc. Dauph. 4879, n. 1.902 bis, et Soc. fl. franco-helv. 1903, n. 1.463 (Clermont, leg. HÉRIBAUD), de même que le B. patulus de la Soc. fl. franco-helv. n. 1926 (Loire : Veauche, 1908, leg. J. HERVIER), appartiennent au B. arvensis, et le B. palulus Soc. fl. franco-helv. 1896, n. 690 (Puy-de- Dôme : Mirabelle, 1896, HIÉRIBAUD) est un Br. secalinus L. DE MONTPELLIER 135 lie au Liban par M. Bornuüzcer (Iter Syr., 1897, n. 1706!) et distribuée sous le hom (correct) de B. patulus M. K. forma. Bromus macrostachys Dusr. FI. Atl. I, 1798, p. %6, t. 19. — Rég. médit., As. W.; indigène chez nous [adventice dans l'Eur. centr.|. subsp. Danthoniæ (TRrin.) AscHEeRs. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FI. IT, p.627 (1901); Bromus Danthoniæe TRin. in C. À. Meyer Verz. Kauk., 1831, p. 24 et Ic. Gram., 1828-36, IIT, t. 353; Triniusia Danthoniæ Sreur. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 328 ; Boissiera Danthoniæ À. BRAUN Ind. sem. h. Berol., 1857, p. 3; Br. macrostachys + tri- aristatus Hackuz in Flora LXII, 1879, p. 155; Borss. F1. Or. V, 1884, p. 652; Br. atrorubens Denise ! ined. — As. S. W. — Port-Juvénal, Toucay! (Coss. App. F1. Juv., 1859, p. 615 !13)). Obs. — Le Bromus intermedius Guss. F1. Sic. Prodr.I, 1827, paill+ (B. Requienii -Lors. FI. Gall. ed, 21, I, 1828, p. 90! ; Medit. omn.), qui est indiqué par Gonron (F1. Juv., 1853, p. 454 [46], ed. 2, 1854, p. 113), comme adventice au Port-Juvénal, est une plante bien indigène chez nous, ce que GobroON reconnut lui-même plus tard, dans ses « Quelques notes sur la Flore de Montpellier », 1854, p. 20 [12]. , Bromus scoparius L. Cent. pl. I, 1755, p. 6; Amœæn. acad. IV,1759, p. 266; B. confertus M. Bres. F1. Taur. Cauc. I, 1808, p. 71 ; Gone. FI. Juv., 1853, p. 453 [45], ed. 2, 1854, p. 113. — Rég. médit., excepté la France [adventice daus l'Eur. centr.]. — Port-Juvénal 1825 (leg.?)!, 1827 Toucuy ! (Gopr. F1. Juv. /. c. pro B. con- ferto; Coss. App. fl. Juv. alt., 1864, p. 163). 1 L’Index Kewensis indique : « Lois. Gall. I, p.90 », ce qui fait pen- ser que l'espèce a été publiée déjà dans la première édition du Flo- ‘ra gallica (1806-07); mais il n’en est rien! VIe 136 LA FLORE ADVENTICÉ Bromus tomentellus Boiss. Diagn. Or. ser. 1, VIF, 1846, p. 126, FI. Or. V, 1884, p. 646; B. variegatus M. Big. (1819) var. {omentellus Cosson in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 163; ? B. pubescens C. Kocx in Linnæa XXI, 1848, p. 420 |non MüxaLeng. ap. WiLLp. 1809] sec. Coss. /. c., sed — B. variegalus M. Bre. sec. Boiss. FI. Or. L. c., p. 645. — Crète, As. S. W. — Port- Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. alt., 1864, p. 165. Bromus unioloides (Wizco.) Hume. Bonpz.et Kurt Nov. gen. et spec. I, 1815, p. 151; Festuca umioloides Wizzo. Hort. Berol. I, 3, t. 3 (1806), Enum. h. Berol., 1809, p.115! ; Ceratochloa umoloides Par. Agrost., 1812, p. 79, t. 15, f. 7; DC. Cat. h. Monspel., 1813, p. 92; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 453 [45|, ed. 2, 1854, p. 112; Schenodorus unioloides Rœm. et Soaurr. Syst. Il, 1817, p. 708; Ceratochloa festucoides Par. Agrost., 1812, p. 79; F'esluca quilensis SPRENG. Syst. I, 1825, p. 356; Bromus Wilidenow Kunrx Rév. Gram. I, 1829, p. 134; Cerato- chloa pendula Scnrap. Ind. sem. h. Gotting. 1830, et in Linnæa VI, 1831, Litt. ber., p. 72; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 458 45], ed. 2, 1854, p. 113; Husxot Gram. de France etc, IV, 1899, p. 74; Bromus Schraderi Kunrtx Enum. I, 1833, p. 416; Cosre FI. deser. ill. France III, 7, 1906, P. 644 ; Ceratochloa australis SPRENG. ex Steud. Nom. ed. 2, 1, 1840, pp. 332, 229. — Originaire del'Am. S.; adven- tice dans l'Eur. $. et centr., aux Indes, dans l’Afr. S., etc. En France, cultivé comme fourrage et subspontané çà et là. — Port-Juvénal 1825-47-49-51-56-59, Toucay ! (Gopr. FI. Juv. /. c. sous les noms de Ceratochloa unioloides et C. pendula ; ce dernier est à peine une variété du premier), 1867 Duvaz-Jouve!, ANDRÉ ! — Bédarieux 1893, Cosre DE MONTPELLIER 137 et SennEN PI. adv., 1894, p. 110 (sub B. Schraderi), 1894 Manon! Boissiera Pumilio {TRriN.) HackuL ap.SraPr in Denk- schr. Akad. Wiss. Wien L, 2, 1885, p.9; Pappophorum Pumilio' Train. in Mém. Acad. Pétersb. sér. 6, I, 1831, p. 92; Borssiera bromoides Hocasr. et Sreup. in Flora XXI, 1838, I, Intell. p. 25; Hocasr. [in ScximPer PI. Arab. petr. exs. ed. 2, 1843, n. 402 et] ex Sreup. Syn. Glum. I, 1855, p. 200; Cossox in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 163. — As. S. W. — Port-Juvénal 1825, 1858, Tou- cay ! (Coss. App. fl. Juv. alt., p. 163). Agropyron cristatum (L.) J. GÆRTNER in Nov. CommvAcad. sc imp:Petrop: XIV,pr. 21769; I; 1770, p. 540! ; |Paz. Agrost., 1812, p. 146, nomen nudum !; Rœw. et Souucr. Syst. If, 1817, p. 758; Bromus crisla- tus L. Spec. pl, 1753, p. 78; Triicum cristalum ScaReB. era 1941770 p.121 23, 1.02; — Eur. EetS.Æ,, As. W.; Espagne {spontané ?). — Port-Juvénal 1851, Toucay ! (Coss. App. fl. Juv. alt., 1864, p. 163, sub Tritico). | | var. puberulum Boiss. Diagn. or. ser. 1, XIIT, 1853, p. 67; Trilicum imbricatum M. Bies. FI Taur.-Cauc. I, 1808, p. 88; T. cristalum B. imbricalum AscHers. et GRAEBN. Syn. d. mitteleur. FL IT, 1,p. 669 (1901). — Montferrier 1882, ANDRE ! Agropyron triticeum J. GærTNer in Nov. Comm. Acad. sc. imp. Petrop. XIV, pr. a. 1769, I, 1770,p.539, cum ic. !; Secale prostratum et reptans Pazzas Reise 1, 1771, p. 168; Triticum prostraltum L. r. Suppl., 1781, p. 114; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 454 [46|, ed. 2, 1854, p. 113; 10 138 LA FLORE ADVENTICE Agropyron prostratum Rœmer et Scaurres Syst. Il, 1817, p. 751'. — Russie S., As. S. W.et W. ; rarement adventice en Allemagne. — Port-Juvénal 1857, Toucuy ! Agropyron orientale (L.) Rœm. et Scnurr. Syst. IT, 1817, p. 797; Secale orientale L. Spec. pl., 1755, p.64; Triticum orientale M. Bies. F1. Taur.-Cauc. I, 1808, p. 86 ; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 454 [46|, ed. 2, 1854, p. 113. — Afr. N., As. S. W. [une fois adventice en Allemagne|. — Port-Juvénal 1837, Toucay! — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1859, Lespinasse et THévenEau Man. pl. Agath., p. 658 [11] (sub Trihco). Agropyron squarrosum (Rota) Lixx Hort. Berol. I, 1827, p. 32; Triticum squarrosum KRotx N. Beitr. I, 1802. p. 128; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 455 [74], ed:.2; p.114; Agrop. patulum Trix. Fund. Agrost., 1820, p. 150 sec. Ind. Kew. — Afr. N., As. S. W. — Port-Juvénal 1851, Toucar ! Haynaldia villosa (L.) Scnur Enum. pl. Transsilv., 1866, p. 807; Secale villosum L. Spec. pl.. 1753, p. 8#; Gouan Hort. Monspel., 1762, p. 56, Triicum villosum M. Bies. FI. Taur.-Cauc. 1, 1808, p.85, et'anct. plur. — Eur. $. E. à partir de l'Italie, ‘As. S. W., Afr. N.; sure littoral médit. de la France (Pyrénées-Orientales, Hérault, Bouches-du-Rhône”, Vaucluse, Var, Alpes-Maritimes, d’a- près Cosre FI. descr.ill. France IT, 7, 1906, p. 656) au moins en partie seulement adventice et naturalisé, en tout ! On cite souvent comme auteur de Agrop. prostralum : « PAL, Agrost., 1812, p. 10? v; mais PALISOT de BEAUVOIS ne forme pas cette combinaison ! ? Indigénat douteux d'après MM. MaRNac et REYNIER Prélim. FI, B.-d.-R., p. 195 (1910). TS (a PV ANR ER AU at rl Mn ER AE EUR , AL OT CRE ' AM A Li le 4 LU RIRE DE MONTPELLIER 139 e cas dans notre rég., ainsi que dans l'Eur. centr. — « Habitat Monspelii, aux Mateles et à l'entrée du bois de Valene {sic près de Rouquet; sed frequentissimum aux bains de Lamalou près de Beziers [sic}», Gouan Hort. Monspel., 1762, p.56 (indications au moins en partie suspectes !).— Port-Jnvénal 1820-20-30-34, Dezise ! Requrex !, 1836-38-41-47 Tou- cuy ! 1871 ANDRE lGopRoN, dans son F'orula Juvenalis, ne mentionne pas cette espèce qu'il a probablement prise pour indigène chez nous). — « RR. Lieux vagues et stériles. Béziers (THévenEau); Mauguio à Lamoure en très petite quantité (Duvaz et BARRANDON); Pézenas (Brice). — L'indigénat de cette plante est un pe douteux. Elle a pu être portée du Port-Juvénal à Lamoure, avec le résilu des laines étrangères (Duvar-Jouve)]. À Béziers on ne l’a rencontrée qu'au Champde manœuvres", localité également suspecte » (Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 768). — Montferrier 1879, ANDRÉ ! -— Quelques pieds au Mas de l'Estelle {localité de plantes adventices) 1891, Manon ! Not. pl. Montp., p. 165. — Béldarieux 1893, Coste et SENNEN PI. adv., p. 111. Secale cereale L. Spec. pl., 1753, p. 87; Triticum cereale SauisB. Prodr., 1796, p. 27; Ascners. FI. Bran- denb. 2, 1864, p. 871; T. secale Ein Hort. Berol. II, 1853, p. 183. — Spontané peut-être dans le Turkestan et l'Afghanistan (?); mais on considère généralement comme type sauvage la sous-espèce montanum (Guss. Ind. sem. hBoccad: 1825 et Prodr. fl. Sic. 1: 1827, p. 145; pro spec.) THeLz. (Tril. cerealesubsp. 7. montanuin AscHERs. êt GRAEBN. Syn. d. mitteleur. FL. II, 1, p. 716 [1902]; 1 Exsice.: THÉVENEAU in BILLOT FI. Gall. Germ. n. 2.777 bis. La localité est transformée aujourd'hui en visnoble d’après M. AL- BAILLE (in litt.). 140 LA FLORE ADVENTICE . Médit. excel. Gall., As. W.). Cultivé sur presque tout le glo- be et fréquemment subspontané surles décombres, dans les lieux incultes, etc. — Port-Juvénal 1848-51-58, Toucur ! — Béziers, de Rey-PaizHape PI. adv. Béz., 1901, p. 1. Triticum monococcum l..' Spec. pl, 1753, p. 86; T. bicorne Gopr. ! FI. Juv., 1853, p. 454 [46!, ed. 2, 1854, p. l'13 (non Forsk. nec alior.). — Originaire de l'Eur. S. E. et de l’As. S. W.; le type de l'espèce (|var.]| B. cereale AscHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. KI. IT, 1, p. 702 [1901]; 7°. monococcum L. [. c. sens. strict. et auct. plur.) est cultivé et sabspontané dans l'Eur. centr. et S. La plante a été introduite chez nous avec des graines étrangères importées en vue de la culture agricole (FLA- HAULT Nat. p. xovn). — Macxoz dit déjà (Hort. Mons- pel., 1676, p. 282) l'avoir souvent trouvée, mêlée au seigle, dans les champs entre le pont de Castelnau et le bois de Grammont, et ailleurs çà et Là parmi les blés. « Natura- lisé dans les cultures qu'il infeste à Saint-Martin-des- Londres |1871, AxDRé!, 1892 E. Maxon! — Tn.] et à Pézenas ; Mauguio à St Marcel, etc. », Lor. et Barr. FI. Montp.. 1876, p 768. — Au Mas de l'Estelle 1891, Max- DON ! — Bédarieux 1893, Coste et SennEN PI. adv., p.111. ‘ Le T.monocuccum parait ordinairement bien distinct de l'espèce suivante; les expériences d'hybridation entre le T. monocorcum et les autres espèces de B'é, entreprises jadis par BEIJERINCK (Ne- derl. Kruidkundig Archief ser, 2, IV, 1886, p. ?00), sembleraient également indiquer une diversité spécifique. Mais des 1ormes in- term diaires entre le T.müunococcum var.lasiorrhachis etle T æs- tivum subsp dicoccum var. dicoccoides ayant été constatées récem- mentdans l'aire de cette deruière plante, en Palestine, par M. AARON- sou (Bull. Soc. bot. France LVT,1909, pp. 238, 240), il vaut peut être mieux ranger le T. monococcum parmi les sous-espèces du T. æslivum. Un fait important à noter est quon trouve ensemble dans la région du Hermon les formes sauvages du Blé, du Seigle et de l'Orge. DE MONTPELLIER 14) var. lasiorrhachis Botss. in Nymax Consp. fl. Eur. IV, 1882, p. 840; Borss. F1. Or. V, I8S4, p. 673 ; Crithodium ægilopoides Laxx in Linuæa IX, 1835, p. 132; 77. ægr- lopoides Baransa PI. or. exs, 1857; Hausse. in Mitteil. Thüring. bot. Ver. N. FE. XIII, XIV, 1899, p. 65 (non alior.); 2}. mon. À. ægilopoides Ascaurs. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. KE IT, EL, p. TOI (1901); 7. bœoticum Boiss. Diagn. pl. Or. ser, 1, XIII. 1853, p. 69; T. mo- nococcum Gopr.! Fi. Juv., 1853, p. 454 [46!, ed. 2, 1854, p. 113 (non L. sens. strict.). — C'est la forme spontanée dans l'Orient, trouvée récemment aussi en Syrie par M. AaRoNSONN. — Port-Juvénal 1831, Toucuy ! (teste Daveau in Hitt. 1909;. C'est probablement égale- ment à la variété lasiorrhachis qu'il faut rapporter les échantillons recueillis an Port-Juvénal en 1852 par GoDRoN (sous le nom de 7°. bicoïne) et conservés dans l'herbier de GoproN (à Nancy); et peut-être aussi la plante de l'Estelle citée plus haut. Lorsque j'ai revisé les échantil- lons des herbiers de Montpellier, j'ai malheureusement oublié de distinguer la variété lasiorrhachis du type habi- tuel de l'espèce. Triticum æstivum L. Spec. pl, 1753, p.85, sensu am- plissüno ; O. Kunrze in Œsterr. bot. Zeitschr. XLVT, 1896, n° 5 (mai.),p. 184; Fiorr et Paozærri F1. anal. Ital. I, 1, dec. 1896, p. 107; T. satioum Lam. Encycl. II, 1786- ...., p. 994, sens. ampl.; Hackez in ENGLER-PRANTL Natürl. Pflanzenfam. II, 2, 1SS7, pp. 80-8T ; Ascuers. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur: F1. II, 1, p. 676 (1901); T. vulgare Visz. Hist. pl. Dauph. Il, 1787, p. 153 sens. ampl., em. Azerezo Landw. F1., 1866, p. 323. — Origi- naire de l’As. S. W. {et centr. ?); une forme spontanée : subsp. dicoccuin (Scarank Baier. FIL I, 1789, P. 389, pro ; L] 142 LA FLORE ADVENTICE spec.) THeLz. var. dicoccoides (KürNick&) AscHEers. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FI. IL. 1, p. 679 /1901); A: AaronsonN in Bull. Soc. bot. France LVI, 1999, pp. 203, 239 (T. vulgare var. dicoccoïles KürNickw in Sitzher. niederrhein. Ges. f. Natur - u. Heilkunde Bonn, 1889, p.121 {= Verh: naturhist:: Ver .Rheinl. "Westf. 9610 1889]; T7. dicoccoides Koke. ex ScuwmINFuRTH in Ber. d. Deutsch. bot. Ges. XXVI, 1908, 4, p. 302; A. AARONSOHN in Bull. Soc. bot. France LVI, 1909, pp. 203, 237) a été découverte dans l’Antiliban, en 1855, par Tr. Korscuy, et retrouvée en 1906 dans plusieurs stations en Palestine (Hermon, Transjordanie, pays de Moab) par M. AaRoN- SonN'. — (Voyez: SCHWEINFURTH, G. « Die Anffindung des wilden Emmers {Trilicum d'coccum) in Nord-Palasti- na » in Altneuland (Berlin) IT, n. 7, 8, 1996, 2, pp. 216- 220; Ann. du serv. des antiqu. Ezvypt., 1995, pp. 193- 204; Vossische Zeitung, 1906, n. 442 (21 sept.); id. « Ueber die von À. AaroNsoux ausgeführten Nachforschun- gen nach dem wilden Emmer (Triticuin dicoccoïles KoKe) » in Ber. d. Deutsch. bot. Ges. XXVI, 1998,4;, pp. 202-329 ; A. AaronsonN, « Contribntion à l'histoire des céréales, le Blé, l'Orge et le Seigle à l'état sauvage » in Bull. Soc. bot. France LVI, 1999, pp. 195-203, 23% 245, 251-258). — Cultivé presque partout sur le globe; souvent subspontané. subsp. vulgare (Vizr. Hist. pl. Dauph. IT, 1787, p. 153, pro spec.) THELL.; 7. sativum auct. sens. strict. — 1 L'ancienne hypothèse soutenue surtout par EspriT FABRE et Du- NAL en 1853, que les T'rilicum cultivés sont sortis par transforma- tion insensible du T. ovalum (L.) RASPAIL, a été réfutée définitive. ment par les recherches détaillées de JoRbax et de GObRON. Voyez la note pour le T. æstivum X ovatum (p. 1441 et ASCHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. F1. II, 1, p. 714 (1902). DE MONTPELLIER 143 Subspontané à Béziers, de Rey-Paiznapg PI adv. Béz., LO0T;,-p: À. subsp. durum (Dusr. F1. Atl. I, 1798, p. 114, pro spec.) Tue. ; 2°. salivum subsp. T°. durum Ascners. et GRÆæëN. Syn. d. mitteleur. F1. Il, 1, p. 691 (1901); 7. turgidum subsp. duruin Husxor Gram. de France etc. IV, 1899, p. 80. — Dans une vigne à Castelnau, 1867, ANDRé ! Le T. æstivum forme,chez nous, des hybrides avecles espèces indigènes suivantes : léTrovatam li.) RasPaiz in Ann. sc: nat. sér1)V;01825;;p. 439 !; GRex.et Gopr. F1. France ITT, 2, 1856, p. 60! sens. ampl. ; Æyjilops ovala L. Spec. pl., 1753, p. 1.050; Médit. subsp. L. eu-ovatum Ascaers. et GRaëBx. Syn. d. mitteleur. FI. IT, 1, p. 704 (1902); T. ovatum GREN. et Gopn. |. c. sens. strict. subsp. ! IT. triaristatum (WiLrp.) ASCHERS. et GRAEBN. [. C., p. 305 (992); Æ yilops triarislata Wirvo. Spec. pl. IV, 1805-06, p. 933; Trit. triaristatum Gnen. et Gonr. FI. France III, 2, 1856, p. 602; Æ y. orala 8 triaristala Coss. et Durieu Expl. sc. Algér. Glum. IT, 1855, p. 211. > ZT. triuncial: (L.] Raspaiz in Ann. se. nat. sér. 1, V, 1825, p. 435! ; Guen. et Gonr. F1. France III, 2, 1856, p. 692; Ægi- lops triuncialis L. Spec. pl., 1753, p. 1.001; Médit. Les hybri les spontanés observés dans notre domaine sont: Triticum æstivum L. x ovatum {L.) Raspaz (subsp. eu-ovalum À. et G.); T°. vulqari-oratum GREN. et Govr. FI. France III, 2, 1856, p. 600; Ægilops vulgari-ovala Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 770, ed. ?, 1886, p. 977; T. satioum X ovalum Ascxers. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FL. IT, 1, p. 713(1902) ; Æyilops trilicoides 4 Les Triticum ovatum et triarislatum paraissent être, dans notre domaine, spécifiquement distincts et sans formes de passaïe; mais dans d'autres parties du domaine méditerranéen, comme p ex. en Algérie, les formes intermédiaires sont si nombreuses et si variées qu'on est tenté de considérer le T. triarislatum comme une variété à peine fixée du T. ovatum. 144 LA FLORE ADVENTICE Reo.‘ in Berroz. F1. Ital.I, 1833, p. T88; T. Requient Ces. Pass. et Gi. Comp. fl. Ital. IV, 1869, p. 86. — Bords des champs de blé. — « Montpellier près du nouvel Hôpital (herb. Montp.!), à la Colombitre, à Figairolles; Baillargues ; Lansargues; Villeneuve; Portiragnes à Ro- quehaute », Lor. et Barr. !. ©. — Murviel, AuBouy Herbor. Murviel-les-Montp., 1885, p. 29. B. Grenieri (Ricuter) THELL. — T°. æstivoum L. X ovatum (L.) RasPaiz subsp. friaristatum (Wirrp.) À. et G.; T. vulgari-lriaristatum Grex. et Gonr F1. France IT, 2, 1856. p. 601 ; Ægilops vulgari-lriaristata Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 771, ed. 2, 1886, p. 578: Trit. Grenieri Ricurer PI. Europ. I, 1890, p. 129; Ægi- lops Grenieri Huswor Gram. de France etc. IV, 1899, p. 19 ; T. sativum X ovatum B. Gr'enieri Ascners. et GRÆBN. ! Voir, au sujet de cet hybride intéressant, GobroN Not. fl. Mont- pell., 1854, pp. 6-10 [7-17]. Contrairement à l'opinion de DUNAL (« Courte introduction au travail de M. Esprit FABRE, d'Agde, sur la métamorphose de deux Ægilops en Trilicum» in Mém. Acad. sc. Montpell. pour l’année 1853) et d’EspRir FABRE d'Agde (« Des /Ægilops du Midi de la France et de leur transformation » ibid.), GODRON n'admet pas une transformation insensible de Ï'Æ. ovalta, par l'intermédiaire de l_Æ,. triticoides, en blé, ni la conséquence qu'en a tirée DUNAL que certains Trilicum cultivés. si ce n’est tous, ne sont que des formes particulières de certains Ægilops, et doi- vent être considérés comme des races de ces espèces, mais il recon- nait, à juste titre, l'origine hybride de l'Æ. triticoides. L'auteur résume les observations qui l'ont amené à cette manière de voir: comme ceci: « L’Ægilops trilicoides présente tous les caractères des plantes hybrides : production brusque d'une plante qui tient à la fois, par ses caractères, de deux espèces distinctes; influence des variétés et des races sur le produit intermédiaire ; naissance acci- dentelle çà et là au milieu des parents ; action fécondante peu déve- loppée dans cette piante, et retour des individus fertiles au type mâle [le blé] après plusieurs générations... Il nous semble dès lors évident que l’Æ,. triticoides n’est pas autre chose qu’un hybride de l’Æ. ovala et du Triticum vulgare, et comme conséquence que les Ægilops doivent étre réunis génériquement aux Triticum ». DE MONTPELLIER 145 Syn. d. mitteleur. F1. II, 1,p. 714(1902). — Montpellier : Lorer et BarRANDON /. c.; Montpellier à Veyrasse (?), AnpRé ! — Agde 1838, DunaL ! 1853 Esprit FABre ! Triticum æstivum L. x triunciale (L.) Raspaiz; Ægilops vulgari-triuncialis Lance N. For. Kjæbenh. 2 Aart. II, 1860, p. 56; Lorer in Bull. Soc. bot. France XVI, 1869, p. 288; Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 77], ed. 2, 1886, p. 578; Trit. salioum X triunciale AscHers. et GRÆæBN. Syn. d. mitteleur. FL IT, 1, p. T4 (1902); T. Loreti Ricarer PI. Europ. I, 1890, p. 129; Ægilops Loreti Husnot Gram. /. c., 1899, p. 79. — La Colombière 1821, 1840, « Le Roc » 1851, Port-Juvénai 1859, Toucny ! — « Bédarieux (MarRTIN pharm.); Mas- de-Londres (Duvar) », Lor. et Barr. L. c. Obs. — Le Triticum æstivum x ovatum f. speltiforme (Jorv.) THeLz. [— forma per æstivum] ; Æailops speltæformis Jorp. in Ann.se. nat. sér. 4, IV, 1855, pp. 296, 313 ; Trait. spelti- forme Ascuers. ct GRAEBx. Syn. d. mitteleur. FI. IT, 1,p. 714 (1902) ; T. ovatum X persativum A. et G. l. c., 5. 713 — a été obtenu, à Agde, par M. Esprir FABRE, mais, à ce qu'il parait, par production artificielle. Triticum ovatum (L.) Rasparz /. c. (voir plus haut). subsp. eu-ovatum AscHErs. et GRÆBN. /. €. var. echinus (Gopr.) THezr. comb. nov.; Ægilops echinus Gopron ! F1. Juv., p.58,in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 456, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 116 « patria ignota ». Cette variété s'accorde avec le type de la sous-espèce par son épi court, composé d’un seul épillet rudimentaire à la base et de 2-3 épillets développés forte- tement ventrus, et par les arêtes des glumes ciliées-sca- bres jusqu'à la base (ainsi que les glumes mêmes), mais il s’en distingue par les arêtes, seulement au nombre de 3 146 LA FLORE ADVENTICE par glume, {rés courles (plus courtes où aussi longues que les glumes) et #{alées-divariquées, parfois un peu recourbées en hamecon. — Port-Juvénal 1851, Toucuxy ! — L'espèce de Goprox est peut-être identique où du moins très voisine de lÆgilops brachyathera Pouez Nouv. Mat. FI. Atl., 1874,°p. 389! (Hauts-Plateanx de l'Algérie), que MM. BarranDier et TRrABuT (FI. anal. et syn. Algér. Tunisie, 1904, p. 393) caractérisent par : « Epillets très ventrus, globuleux, arêtes très courtes », mais qui a, d'après Pomez même, les arêtes des glumes à peine diver- gentes. Je pense qu'il faut en tout cas chercher la patrie de la variété echinus dans l'Afr. N., où le T'rilicum ova- um présente le plus grand polymorphisme. Triticum caudatum (L.) GREN. et Gopr. FI. France II,2, 1856, p. 603; Ægilops caudata L. Spec. pl., 1753, p. 1.051; Win. Spec. pl. IV, 1805-6, p. 944; Cossox Not. pl. crit. II, 1849 (1850), p. 66; Æ. cylindrica Sigra. et Su. Prodr. fl. Græc. I, p. 72 (1806) et FL Græc4}, 1806, p. 75, t. 95; Linx in Linnæa IX, 1835, p. 13, "Tauscx in Flora XX, 1837, p. 107 (non Hosr). — Grèce et îles! Crète, Dardanelles !; adventice en Italie et une fois en Provence (Sainte-Baume, AuzeNDE d’après Cosson L. c., 1850, p. 67). — Port-Juvénal [ca. 1850-60], Tou- cuy ! (Soc. ét. FI. franco-helv. 1899, n. 1.045, ex p., dis- trib. FLAHAULT) Triticum cylindricum (Host) CEsarTi, PAsseRINI et Gigezzi Comp. fl. Ital. IV, 1869", p. 86; Ægilops cylin- drica Host Gram. Austr. II, 1802, p. 6, t. 7; Cosson Not. pl. crit. II, 1849 (1850), p: 67; Gopr. F1. Ju 1 Je dois cette date exacte à l’obligeance de M. SaccarDo de Pa- dova. DE MONTPELLIER 147 1853, p. 456 [48], ed. 2, p. 115; Æ. squarrosa BazBis Misc., 1804, p. 45; Lam. et DC. F1. franc. III, 1805, p. 721 (non L.); Æ.caudata Barmis El. addit. fl. Pedem., 1801, p. 98; Lx in Linnæa IX, 1835, p. 131 ; TE. F1. Nap.-V, 1856, :p. 289; Tarsca in Flora XX, 1837, p. 106; Hecersonw. F1. d. Schweiz, 1840, p. 160; Kocn Syn. fl. Germ. Helv. ed. 2, I, 1843, p. 958; Nrrzr. Diagn. Ung. u. Slav. Gefasspfl., 1867, p. 140; Soc. F1. franco- helv. fexsicc., 1899, n! 1045, ex p. {non L.); 7. caudatum (L.) GREN. et Gopr. subsp. 7. cylindricum Ascuers. ÉGRÆEN: Syn:.d' mitteleur. El. IT, 1,.p. 710 (1902). — Eur. E. (Hongrie ! Serbie ! Turquie ! Russie S. !}, As. W. (Asie Mineure ! Syrie ! Turkestan !), Afr. N. (assez commun en Algérie d'après BATTANDIER et TRABUT) ; Spo- radique (adventice) en Italie {Aosta !) ; fréquemment ad- ventice, introduit avec les blés de l’Eur5pe orientale, dans l'Eur. centr. et W. En France, naturalisé dans les Hautes- Alpes, la Haute-Saône, le Cher, les Bouches du Rhône, etc. — Port-Juvénal 1851, Toucax ! « Acclimaté » au Port-Juvénal, Toucay in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 994, sub. Æg. cylindrica (Exsicc. : Soc. FI. franco- helv., 1899, n. 1.045 « Æg. caudata L. » ex p., mélangé avec les Tr. caudatum (L.) GREN. et Gopr. et 77. spelloi- des (TauscH) GREN.). ; Le Triticum cylindricum est voisin du T. caudaltum (L.) GREN. et Gopr., dont il se distingue cependant très nettement par les arêtes des glumes de l'épillet terminal gréles, presque cylindriques-filiformes (non aplaties) jusqu'à la base, et par les arêtes des glumelles de l'épillet terminal aussi longues ou presque aussi longues que celles des glumes {dans le T. cauda- tum elles sont presque nulles) !. Ayant étudié un riche matériel ! Il existe parfois dans la section des Ægilops du genre Trilicum, parmi les espèces les plus voisines, une corrélation remarquable, 148 LA FLORE ADVENTICE des deux espèces en question, dans l’herbier de Berlin, et n'ayant trouvé aucune forme intermédiaire entre elles, je crois qu'il y a lieu de les séparer spécifiquement et de ne pas traiter le T. cy- lindricum comme sous-espèce du T. candatum, ainsi que l'ont fait MM. ASCHERSON et GRAEBNER. Il existe, il est vrai, des espèces voisines qui, jusqu'à un certain point, sont intermédiaires entre les T. carulaltum et cylindricum, mais dont les caractères paraissent êlre assez constants, savoir : 1° Triticum Heldreichii (Horzu.) Ricarer PI. Europ I, 1890, p. 128; Ægilops Heldreichii Hozzmanx! ap. Boirss. FL Or. V, 1884, p. 675 in syn.; Æ. caudala Y Heldreichii Boiss. lc: T.caudatum var. Ielilreic ‘ii AscHErs. et GRAEBN. Syn. d. mit- teleur. FI. IT, 1, p. 710 (1902); Æ.comosa Heron. Herb. Græc norm. n. 006! (non Sisrx. et Su); Æ. turcica AZNAVOUR Not. fl. env. Constantinople in Bull. Soc. bot. France XLIV, 1897, p. 177. — Grèce, Turquie. — Glumes de l’épillet terminal terminées par 3 arêles aplaties ; épi composé de peu d'épillets, ceux-ci biflores. 20 T. comosum {Sisru. et Su.) Ricurer PI. EBuarop. 1, 1890, p. 128; Ægilops comsa Sir. et Su. FI. Græ:. Pole. I, p. 75 (1806). — Grèce ! Asie mineure ! Assyrie ? — Glumes de l'épil- let terminal également à 2-3 arêtes, mais épi allongé. 3 T porsicum (Boiss.) Arrcx. et Heuscev in Trans. Linn. Soc. ser. 2, IIT, 1886, p. 127; ÆJilops persica Borss. ! Diagn. ser. |, VIT, 1846, p. 129. — Perse (Korscay PI. Pers. austr. ed. Hohenaicker 1845, n. 365 !). — Glumes de l'épillet terminal mu- nies de 1-3 arètes grêles comme celles du T. cylin lricum, dont le T. persicum est peut-être à rapprocher comme sous-espèce ; mais les glumelles sont mutiques et l'épi est considérablement plus court. Triticum ventricosum (Tausou) Cesar, PasseriNt et Gisecri Comp. fl. Ital., p. 85 (1859); Æ'yilops ventricosa dans le sens d'une proportion inverse, entre la grandeur des arêtes des glumes et de celles des glumelles du mêine épillet; plus celles des glumes sont grandes et larges, plus celles des glunelles sont petites et courtes, et vice-versa. Voir plus loin le cas des Tr. ven- tricosum et crassum. DE MONTPELLIER 149 Tauson in Flora XX, 1837, p. 108; Gonr. FI]. Juv., 1853, p. 455 47], ed. 2, 1854, p. 115 et auct. mult.; ZÆ. squarrosa Cav. Ic.I, 1791, t. 90. f. 2! ; Desr. ! herb. etF!. Atl. 11, 1799, p. 384; Wizp. ! Spec. pl. IV, 1805- 06, p. 944; Requien! 1827 in herb. Montpell.; Dusy! Bot. Gall. I, 1828, p. 528; Boiss.! It. Hisp. exsicc. (in sched.); Cossox Not. pl. crit. II, 1849 (1850), p. 68 !; ? GReN. et Gopr. F1. France ILE, 2, 1856, p. 621 « Toulon, Montpellier, accidentellement » (non L.). — Espagne ! Afr. N. (Maroc ! Algérie !: Cyrénaïque !); adventice en France (çà et là; environs de Paris à Argenteuil!, Bou- ches-du-Rhône, Var), en Italie ! ete. — Port-Juvénal 1826-51-52-58, Toucay !, 1822 Deus !, 1833 DunaL! (signalé d’abord par Dugx L. c., 1828; « acclimaté », Toucuy in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 594); champ à l’Aiguelongue près Montpellier, 1898, Davæau!, Manpon. — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, Lespinasse et THéveneau! Man. pl. Agath., p. 658 [11]. Obs. — Le Trilicum Æyilops Paz. [Agrost., 1812, p. :80 (« Ægylops) », nomen nudum let] ex Rozm. et Scaucr. Syst. IT, 1817, p. 169! (Ægilops squarrosa L. Spec. pl., 1753, p. 1.051; Scares. Beschr. Gräser IT, 2, 1772, p. 44, t. 27, f. 2! ; Tausca in Flora XX, 1837, p. 108: Trit. squarrosum RaspaiL in Ann. sc. nat. ser. 1, V, 1825, p. 4395 [non Ro (1802)];, Æg. cylindrica var. taurica ROEMER et ScauLrTes Syst. IT, 1817, p. 171 teste Cosson ; Æg. Tauscliis Cosson Not. pl. crit. II, 1839 (1850), p. 69 ! testibus AscHers. et GRAEBN. Syn. d. mitteleur. FI. IT, 1, p. 703 (1901), et teste HackEL in litt., non ex Gopr., GREN. et Boiss.!; 1 D’après Goprox (F1. Juv. ed. ?, 1854, p. 116). l'Æyilops Tauschi Coss. serait un nom plus ancien pour le Trilicum obtusatum GoDR. (FL. Juv. ed. 1), qui est un synonyme du 7. spelioides (TAUSCH) GREN. subsp. ligusticum (SaviGn.) A. et G.; GRENIER (F1. Massil. adv., 1857, p. 48) l’identifie, ainsi que le T. oblusatum GoDbR., avec son T. speltoides ; BoissiER enfin (F1 Or. V, 1384, p. 618) le réunit avec l'Ægilops bicornis « JAuB. et SP.» qui renferme, dans le sens de 150 LA FLORE ADVENTICE Trit. Tauschii ScamaznauseN F1. Mittel u. Südrussl. IF, 1897, p. 662 ; Æg. cylindrica C. A. MEYer Verz. Pfl. Kauk., 1831, p. 26 (non Hosr,; Ægq. caudata collector. brit. Ind., O. KunrzE ! in Act. h. Petrop. X, 1, 1887, p. 255 (Baku)[non L.]) avec lequel le Tr. ventricosum a été confondu par les anciens auteurs, est une plante de la Crimée et de l'As. S. W. {du Caucase ! à l'Af- ghanistan ! et au Béloutchistan), qui se distingue nettement du T. ventricosum par l’épi cylindrique (non en chapelet) et par les glumes (parfois un peu dentelées) tronquées ou arrondies au sommet et toutes muliques ‘non bidentées et brièvement aris- tées dans l'épillet terminal). Triticum erassum (Boiss.) Arrcmison et HeMsLey in Trans. Linn. Soc. ser. 2, IIT, 1886, p. 127; Ægilops crassa Borss. ! Diagn. ser. 1, VIT, 1846, p. 123 Assyrie, Mésopotamie ! Arménie ! Perse! [trouvé récem- ment, adventice, en Ecosse|. var. macratherum (Boiss.) THezz. comb. nov.; Æ#. crassa var. macraihera Boiss. FI Or. V, 188{, p: 677; Æ. platyathera JaAus. et Spacu! IL pl. Or. IV, p: 17, t. 513 (1850); Cosson App. fl. Juv. alt. in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 164 — Port-Juvénal 1857, Toucay ! (exemplaires tout à fait identiques avec le type BOIssiER, encore le T. spelloides. — Mais d’après un renseigne- ment que m'a donné, sur ma demande, de la manière la plus aima- ble, M. IackEL (lettre du ?5 septembre 1907), l'identité de l'Æ. T'auschii Coss. avec le Tr. Ægilops PAL. est hors de doute, COSSON (L. c.) crut avoir démontré que le vrai £. squarrosa correspond (ce que les auteurs récents ne reconnaissent pas) à l’Æ. ventricosa TAUSCH, espèce voisine et souvent confondue avec le Tr. Ægilops, et que l’Æ. squarrosa TAUSCH (L. c.) et auct. non L. devait recevoir un nom nouveau; COSSON choisit comme tel, pour ne pas déshériter entièrement l’auteur de l’Æ. ventricosa, la dénomination d’Æ. Tauschii. — Après avoir pu, enlin, en hiver 1910-11, me procurer le fascicule en question des « Notes sur quelques plantes de France critiques, rares ou nouvelles » de COssON, je ne puis que partager entièrement la manière de voir de M. ITACKEL. Mist de RE LT A] © {25 e. v AR PAL N t Dé MONTPELLIER lol original de l'Æ. platyathera: Aucuer Exsicc. n. 2.915! in herb. Montpell.). Le T. crassum est très voisin (et n'est peut-être pas spécifi- quement distinct) du T. ventricosum, dont il diffère par les glumes de l'épillet terminal mutiques ou brièvement apiculées non nettement aristées) et par les arêtes des glumelles aplaties en ruban. Du T. Ægilops, qui a parfois les arêtes un peu apla- ties, le T. crassum se distingue par l’épi contracté en forme de chapelet et par les glumes bidentées au sommet. Triticum juvenale Te. in Fepne Repert. II, 1907, p. 281 (7. crassum X triunciale ? Tuezz. L. c.). — Patrie inconnue, probablement l'Orient, où se trouvent peut-être encore des espèces non décrites de la section Ægilops'; ou bien un hybride du 7. crassum, à côté duquel le 7’. juvenale a été recueilli, avecle T°. triunciale, espèce indigène chez nous. Tandis que les caractères de morphologie externe, parfaitement intermédiaires entre ceux des parents présumés, font croire à une origine hybride du 7°. juvenale, la qualité du pollen (qui est nor- malement développé) parait indiquer qu'il s’agit d’une espèce autonome et non pas d'un hybride. — Port-Juvé- nal 1857, Toucuy ! (Exsice. : Soc. FI. franco-helv., 1899, n. 1.045, ex minima p.). Triticum speltoides (Tauson) Gren. FI. Massil. adv., 1857, p. 48, in Mém. Soc. émul. Doubs sér.3, IT, 1858, 1 Le T. peregrinum HACKEL (in Ann. Scott. Nat. Hist . 1907, n. 62? (April), pp. 101-02) offre une analogie frappante avec le T. juvenale. C'est encure une espèce de patrie inconnue (originaire probablement de l'Orient), qui a été observée tout récemment près d'Edinbourg en Ecosse, en compagnie des T. crassum, ovalum, triarislaltum et riunciale et de l’Apera intermedia HackEL. Voisin, d'après M. Hac- KEL, du T. muticum (Boiss.) HACKEL; serait-ce encore une forme hybridogène ? Lg or 152 LA FLORE ADVENTICE p. 434 (in syn.) sens ampl.; Ascuers. et GRÆBN. in Ma- gyar. Lapok 1, 1902, p. 11; Ægilops spelloues Tausou in Flora, XX, 1837, p. 108, sens. ampl. — As. S. W.; adventice dans l'Eur. centr. et S. subsp. 1. Aucheri (Boiss.) Ascnirs. et GRæBN. in Mag. bot. Lap. 1,1902, p. 11; Ægilops spelloides Tauscu L. c., sens. strict., non Jaus. et Se.; Æ, Aucher: Boiss.! Diagn. ser. 1, V, 1844, p. 74' (Exsicc.: Aucuer-ELoy n. 2.980 ! «in agro Halepensi »); Trit. Aucheri Parcar. FI ltal. I, 1848, p. 508; Æ. agropyroides Gopr.'!Fl. Juv., p.48, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p.496, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 115 (« Syria »); Æ. caudata Soc. F1. franco-helv. [exsice. | 1899, n. 1.045, ex p. : (non L.). — Asie mineure ! Syrie ! Palestine ! Mésopotamie ! Kurdistan ! Arménie! — Port-Juvénal 1837-51-59, Tou- CHY ! subsp. IL. ligusticum (SaviGn.) AsCHERS. et GRÆBN. L. c., 1902, p. 12; Agropyrum ligusticum Savignone Diar. VIII Congr. Genova, 1846, p. 138 ; Triticum liqustr- cum Bertol. F1. Ital. VI, 1846, p. 622; Ægilops hqustica Cosson App. F1. Juv.alt. in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 164; Æ,. speltoides JausB. et SPacu Il. pl. Or. IV, p.22, t. 316 (1850); GRen. ! L. c., 1857 ; Cosson ! App. fl. Juv. p. 13, in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 615 — non Tausca (sens. strict.); T. spelloides GREN. ! . c., sens. strict. (excel. syn. Æ. T'auschü Coss.*); T. (Agropyrum) obtusatum Gopr. ! F1. Juv. p. 46, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. 1, 1853, p. 454 (« patria ignota »); Æ. Tau- schii Gopr. ! F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 116 {non Cosson *); Æ. bicornis Boss. FL. Or. V, 1884, p. 677, ex p.; Man- { BOISssIER ne mentionne pas cette espèce dans son Flora Orien- talis. 2? Voir ia note de la page 149. DE MONTPELLIER 153 pon ! Not. pl. Montpell. in Bull. Soc. bot. France XXXIX, 1892, p.165; Fiori et Paozerri FI. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 108, et Ic. fl. Ital. fasc. 2, 1896, t. 44, fig. 372 !; Cos- re ! FI. descr. ill. France IIT, 7, 1905, p. 659 [non (Forsk.) Jaug. et Sp. ; necnon Gopr. FI. Juv., quæ — 7”. monococcum L.]; 7’. bicorne Soc. FI. franco-helv. jexsicc.} 1896 n. G91 ! (non Forsk.). — Originaire de l'Asie mineure (Anatolie !) et de l’Assyrie ; cultivé depuis longtemps dans les Jardins botaniques de l’Eur. S.— Port-Juvénal 1824-37-40-51-59, Toucuy !(Gopr. F1. Juv.ed. 1, p.46, pro T°. obtusato|spec. nov.|, ed. 2, p. 116, pro Æ. Tauschn; Coss. App. fl. Juv. p. 13, pro Æ. spelloides, App. fl. Juv. altera, p.164, pro Æ. ligustica). — Prés à laine de Montferrier 1824(les. ?) ! — L'Estelle près Pérols, abondant 1891-98, E. Maxpox! (Not. pl. Montp., p.165, pro Æ. bicorni; « T. bicorne » Soc. FI. franco-helv. exsicc.] 1896, n. 691, distrib. Her- viER), 1894 fr. SennEN! (Soc. Rochel. 1896, n. 4.015, distrib. FROGER); naturalisé à Pérols près Montpellier, Coste F1. descr. ill. France IT, 7. p. 659, pro Æ. bicorn. Le T. bicorne Forsk. FI. Ægypt.-Arab., 1775, p. 26 ; Ægilops bicornis Jaus. et Spacu Ill. Or. IV, p. 11 (1850); Boiss. F1. Or. V, 1884,p. 677, ex p. (Cyrénaïque! Egyp- te! Syrie!) avec lequel notre plante a été confondue par plusieurs auteurs récents (depuis Bossier), en est bien distinct par les glumes échancrées en croissant et bidentées au sommet, parcourues ordinairement de 4-6 nervures, tandis qu’elles sont obliquement tronquées (brièvement apiculées du côté tourné vers l’axe) et ordinairement 8-10- nerviées dans le 7”. speltoides.-Goprox, en parlant de son 7°. obtusatum, fait remarquer, à juste titre, que, malgré l’opi- nion contraire émise par DeLiLe, son espèce se distingne spécifiquement du 7”. bicorne par les glumes non bifides, comme le dit ForsäL (note manuscrite de l'herbier Go- La) 154 LA FLORE ADVENTICE DRON, 1852). Par contre, il est arrivé à GobRoN la bévue de prendre pour le 7. bicorne un échantillon du T°. momo- coccum L., espèce dont le 7. bicorne est certainement très voisin, bien qu'il appartienne à une autre section du genre. Triticum muticum (Boiss.) Hackez in Ann. Scott. Nat. Hist., 1907, n. 62 (April.), p. 103 ; THELLUNG ap. ZAMMERMANN Adventiv- u. Ruderalfl. Mannheim, Jul. 1907, p. 72; Ægilops mutica Boiss. Diagn. Or. ser. 1, V, 1844, p. 73; Cossox App. fl. Juv. alt. in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 163; Æ. lohacea Jaus. et SpaCH IL fl. Or. IV, p. 23,t. 317 (1850) ; T. (Agropyrum) emarginatum Gopr. F1. Juv.,p.46,in Mém, Acad, Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 454, FI. Juv. ed. 2, 185H, p. 113 « patria ignota ». — Asie mineure ! Mésopotamie, Armé- nie ! ; trouvé derrièrement adventice en Allemagne (Mann- heim, 1906) et en Ecosse. — Port-Juvénal 1838-50-53-58, Toucuy! — Je n'ai pas vu d'échantillon authentique du T. emarginatum Gopr.: c'est sur la foi de Cosson L. c. que je réunis cette espèce avec le 7°, muticum. var. tripsacoides (Jaus. et Spacx) THELLUNG ap. Zim- MERMANN Adventiv- u. Ruderalf. Mannheim, 1907, p. 72; Ægilops tripsacoides JAuB. et Spacu Ill. Or. If, 1846, p. 121 ; forme à épillets velus, tandis qu'ils sont glabres dans le type. — Port-Juvénal, avec la forme glabre ! Heteranthelium piliferum (Socaxn) Hocusz." in Korscuy PI. Alep., n. 130 a, ex Jaug. et Spaou Ill. Or. IV, 1850-53, p. 24, t. 318; Borss. FL. Or. V, 1884, p. 672; Ely- mus pilifer [Sozanp. in] Russezz Aleppo ed. 2, Il, 1794, p. { Serait, d'après l'Index Kewensis, Agropyron orientale (L.) R. ScH. (! ?). DE MONTPELLIER 155 244. — Syrie, Perse. — Port-Juvénal 1824-32-57, Tou- cuy ! (Coss. App. fl. Juv., 1859, p. 615 [13}). —[Marseille 1858, Baise et Roux !|. Hordeum marinum Hupsox F1. Angl. ed. 2, 1778, p. 01; H. maritimum Wir. Bot. arr. brit. pl. ed. 2, 1787, p. 127". —'Rég. médit., côtes de l'Atlantique, du Portugal jusqu'en Angleterre ; Am.; [adventice dans l'Eur. centr.|. — Indigène chez nous. subsp. Gussoneanum (PARL.) THezz, in Vierteljahrs- schr. d. Naturf. Ges. Zürich LIN, 1907, p. 441 ; A. Gus- soneanum PARLAT, FI. Palerm, 1, 1845, p. 256; A. mari- timum var. Gussoneanum Ricurer PI. Europ. I, 1890, p.131; subsp. Gussoneanum Ascrers.et GRæBx. Syn. d, mitteleur. F1. IL, 1,p. 737 (1992); À. Winkler: Hackez in Œst. bot. Zeitschr. XXVII, 1877, p. 49. — Eur. $S., AI- gérie; non signalé comme spontané en France [adventice en Suisse]. — Bédarienx 1893, Coste et SENNEX PI. adv., p. 110 {sub Æ. Winkleri). Hordeum bulbosum L. Cent. pl. Il, 1756, p. 8; Amœn. acad. IV, 1759. p. 306. — Rég. médit. ; en Fran- ce, environs de Marseille et de Toulon {introduit ?,; [une fois adventice en Suisse]. — Port-Juvénal 1827-36-48, Toucuy! (Gopr. F1. Juv., p 455 47}, ed. 2, p. 144). — Séchoir à laine de Montferrier 1S8S3, AnpRé ! Hordeum euclaston Sreup. !" Syn. pl. Glum. I, 1855, 1 L'Index Kewensis indique: «Bot. Arr. p. 172», ce qui fuit penser qu'il s'agit de la première édition (1776) du Botanical Arrangement ; mais c'est là une erreur (voir SCHINZ et THELLUNG in Bull Ierb. Boiss. ?° sér., VII, 1907, p. 508, et THELLUNG in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p.441). ! Le H. euclaston SreuD. n’est autre que le !1. fragile Gonr., qui ne peut garder ce nom pour des raisons d'homonymie. 156 LA FLORE ADVENTICE p. 393, n. 37 ; 1. fragile GopRroN ' F1. Juv., p. 47, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 455, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 114, spec. nov. «patria ignota » ex. p. [non Boss. Diagn. ser. 1, VIT, 1846, p. 128 (Arménie, Perse) |; H. subfastigiatum Dærz! in Mart. FI. Brasil. II, 3, p. 234 (1880) ; 7. pusillum Gay ! in Bull. Soc. bot. France V, 1858, p. 317; Cosson! App. fl. Juv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 615 ; ? Coste et See ibid. XLI, 1894, p. 111 (non Nurr.). — Brésil S.! Uruguay (Mon- tevideo! Concepcion!), Argentine (Buenos-Aires!) [trouvé aussi, récemment, adventice en Allemagne]. — Port-Ju- vénal 1847-51-52-54-57-58, Toucuy!, 1857 DuRrieu DE MaisoNN&uve d’après Gay /. c. (1858). — ? Hérépian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 111, sub 77. pusillo. — Gay et Cosson ({. cc.) ont pris la plante du Port-Juvénal pour une variété du Z1. pusillum Nurr. (Am. N.), dont elle se distingue par les épillets latéraux plus fortement avortés et obtus ou brièvement apiculés, non finement acuminés où du moins très aigus comme dans le A, pu- sillum. Hordeum flexuosum Nues !'ap. Sreup. Syn. pl. Glum. I, 1855, p. 353, n. 30; A. fragile Govr.! herb. ex p. — Argentine (Mendoza! Bienos-Aires!); espèce mécon- nue dans sa patrie, ne figurant guère que dans l'ouvrage cité de SrgupeL. — Port-Juvénal 1851, Toucuy ! (mélan- gé dans l'herbier de Montpellier et dans celui de GoproN avec l'espèce précédente). Hordeum muticum Presz Reliq. Hænk. I, 5, 1830, p. 327 sens. ampl.; H. marilimum var. procerius Ness! Agrost. Brasil. in Marr. F1. Brasil. II, 1, 1829, p. 453; HI. compressum («GriseB. ») DœLz in Marr. F1. Brasil. PET TN VAUT DE MONTPELLIER 157 II, 3, p. 233 (1880); 1. stenostachys (Gopr. sens. ampl.) SruckerT in Anal. Mus. Nac. Buenos-Aires XXI (ser. 5° t. XIV), 1911, p. 181. —- Am. S.; rarement adventice en Europe (France, Allemagne). var + compressum (GRISEB.) THELL. comb. nov. (an {ypi- cum ?) ; I. compressum Gniseg ! PI. Lorentz. p. 201 in Gœtt. Abh. XIX, 1874, p. 249 {non Boiss. et Orpx. ex Boiss. FI. Or. V, 188%, p. 681, quod — Lolium rigidum Gaunix 1811). Voir la description plus loin. — Argentine (Cordoba !). var. 8 superatum (Hacker) Tec. comb. nov. ; 71. ma- ritimum var. procerius Nes! {. c., sens. strictiss. ex ejus herb. ; ZT. stenostachys Gopron! FI. Jnv., p. 47, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 455, ET. Juv. ed. 2, 1854, p. 114 « spec. nov., patria ignota »; À, compr'essum var. superatum HackeL! in Srucxerr Seg. Contrib. Gram. Argent. in Ann. Mus. Nac. Buenos-Aires XIIT, 1906, p. 531, n. 328; A. stenostachys var. superatum STuokerT L. c., 1911. — Nouvelle-Grenade! Brésil $.! Uruguay ! Argen- tine! — Port-Juvénal 1851, Toucax! 1852 Gonron! — [Trouvé aussi en Allemagne|. var. andicola (Grises.) THELL. comb. nov.; F1. andicola GRise8. ! Symb. fl. Argent. in Gœtt. Abh. XXIV, 1879, p. 285.— Argentine (Andes !), Bolivie ! Pérou {lac de Titicaca !). Les trois dernières espèces mentionnées étant peu connues des botanistes, je crois utile de donner leurs caractères distinc- tifs dans un tableau en forme de clé analytique ; je tâcherai de préciser, en même temps, leur place parmi les autres espèces américaines à fleurs latérales rudimentaires, mutiques ou un peu apiculées, mais non nettement aristées. C’est, d’ailleurs,un groupe fort peu naturel; la première espèce forme un passage aux autres espèces du genre, ayant les fleurs latérales plus souvent aristees, 158 LA FLORE ADVENTICE 1. Glumes toutes sétacées, subulées dès la base, réduites à une arête ordinairement au moins deux fois aussi longue que la glumelle fertile. Fleurs latérales finement acuminées, ordi- nairement plus ou moins aristées, H. comosum Pres Reliq. Hænk. T, 5, 1830, p. 327 ; IH. andi- num TRIN. Gram. Pœpp. in Linnæa X, 1835-26, p. 304, ex Gay FI Chil. VI, 1853, p. 461 [pourrait être, d’après la description originale trop incomplète, tout aussi bien le I. mulicum PREs£ !]; H. divergens N£es et MEYEN ! ap. Sreun. Nom. ed. ?, I, 1840, p. 735 [nomen] et ex Gay L. c.; IH. jubalum Hook. r. FI. Antarct. I, 1846, p. 338 (non L , ex Gay L. c.). — Chili! Argentine (Men- doza), détroit de Magellan [adventice en Allemagne]. var. pubeflorum (Hook. r. F1 Antarct. JT, 1816, p. 388, pro spec.) Gay L. c., p. 462, à épis mollement velus. — Détroit de Magellan. 1* Glumes, au moins les intérieures des fleurs latérales, plus ou moins lancéolées, c.-à-d. à limbe distinct de l'arête, atténué à la base; rarement subulées dès la base et alors dépassant à peine laglumelle fertile(sanscompter son arête). 2. Fleurs latérales stériles finement acuminées ou au moins très aiguës. 3. Glumelle fertile atténuéeen aréteatteiznant ordinairement au moins les 2/3 de sa longueur: glumes longuement aristées, à arêtes atteignant au moins en partie le som- met de celle de la fleur fertile. Epi grêle, épais ordinai- retient deb 2/0 4. Glume intérieure des fleurs latérales semi-ovale lan- céolée, à bord extérieur très nettement convexe et membraneux ; glumes de la fleur fertile lancéolées, distinctement atténuées à la base. H. pusillum Nurr. Gen. Am. I, 1818, p. 87; H. pusillum et H. Riehlii Sreur. Syn. pl. Glum. I, 1855, p.353, n. 34, 35. — Am. N.; indiqué comme adventice en Allemagne. Serait, d’après l’Index Kewensis, une variété de l'H. secalinum Scures.Spicil. fl. Lips. 1771, p. 148, qui est synonyme de l'II. nodosum L. Spec. pl. ed, 2, I, 1762, p. 126 (voir Scxinz et THELLUNG in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VIT, 1907, pp. 397-398), espèce de la rég. médit. et de l'Eur. W, et centr., indiquée aussi en Am. DE MONTPELLIER 159 4*. Glume intérieure des fleurs latérales étroitement lan- céolée, à bord extérieur presque droit et à peine mar- giné; glumes de la fleur fertile linéaires-subulées. Epi plus court et plus atténué à la base que dans l'espèce précédente, un peu claviforme. H. chilsnse Rom. et Scuucr. Syst.IT, 1817, p. 795 ; an BRONGN. in Duperk. Voy. Coq. Bot., 1828, p.547; H. secalinum var. chi- ense Gay! F1. Chil. VI, 1853, p. 458 (cum syn. H. chilense BronGx., excl. syn. [1. pratense Hups. !)}. — Chili. 3". Arête de la glumelle fertile atteignant à peine la moitié de la longueur de celle-ci. Glumes, avec leurs arêtes, n'atteignant pas le sommet de l’arête de la fleur fertile ou l’atteignant quelquefois quand elle est extrêmement courte. Epi très grêle et allongé. H. muticum PRESL sens. ampl. (voir plus haut, p. 156). var. 4 compressum (GRISEB.) THELL. {an fypicum ?)}. Glumæ omnes uniformes anguste lanceolatæ vix aristatæ, eæ florum la- teralium flore suo vix longiores, omnes glumella fertili (exclusa arista brevissima) breviores ; spica ca. 3 mm lata. subvar. tenuispicatum [HackEL et SruckERT ! in STUCKERT Se. Contrib. Gram. Argent.in Anal. Mus. Nac. Buenos-Aires XIIT, 1906, p. 531, n. 329. pro var. H. compressi) THE. (IH. stenosta- chys var. tenuispicatum SruckerrT in Anal. Mus. Nac. Buenos- Aires XXI [ser. 32 t. XI]. 1911, p. 181). Spica etiam gracilior (21/2 mm lata), Spicula fertilis 5-5,5 mm longa, laterales 2-2,5 mm longæ (in typo varietatis spica cum minimum 3 mm lata, spiculg fertilis 6-7 mm long, laterales 3 mm longæ). var. £ superatum (HAcKkEL) THELL. : Glumæ spicularum latera- lium flores steriles duplo superantes et apicem floris fertilis (exclusa arista) attingentes; glumæ inter se inæquales, eæ floris fertilis breviores, plerumque setaceæ, rarius œlumis inte- rioribus spicularum lateralium subæquales ; spica + 3 mm lata. — Variat glumella fertili glabra (Brasilia!) vel (sæpius) pilosa. . var. - andicola {Gnises.) THELL.: glumæ omnes æuales, seta- cee, spiculas laterales distincte superantes ; spica 5 mm lata. 1 H. pratense Hupson FI. Angl. ed. ?, 1778, p. 56 est encore un synonyme de H. nodosum L. (H. secalinum SCHREBER). 160 LA FLORE ADVENTICE 2*. Fleurs latérales obtuses, mutiques ou brièvement apicu- lées, ». Glumelle fertile à arête presque aussi longue qu’elle, atteinte par les arêtes des glumes; glume inté- rieure des fleurs latérales semi-lancéolée, très in- sensiblement atténuée en arête, à bord extérieur distinctement convexe et membraneux. Diffère du H. pusillum par les fleurs latérales plus complète- ment avortées, portées sur des pédicelles fortement courbés, et par les feuilles mollement poilues. H. euclaston Sreup. (voir plus haut, p. 155). 9". Glumelle fertile à arête atteignant à peine la maïitié de la longueur de celle-ci, plus ou moins atteinte par les arêtes des glumes; glumes intérieures des fleurs latérales elliptiques-lancéolées, largement marginées-membraneuses des deux côtés (à partie verte réduite à une nervure assez étroite), plus ou moins obtusiuscules, ordinairement tronquées ou denticulées au sommet sous l’arête. H. flexuosum N£es {voir plus haut, p. 156). Hordeum jubatum L. Spec. pl., 1753, p.85. — Am. N. et S., Sibérie; quelquefois adventice en Eur. — Port- Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. G15 [13]. Hordeum vulgare L. Spec. pl., 1753, p. 84 sens. ampl.. emend. Acer. Landw. F1., 1866, p. 339 ; KürNICKE in Kôrn. et Wern. Handb. Getr. I, 1885, p. 129; AH. satioum Jessen Samerkat. Elden. bot. Garten (1855) et in Alberti Magni De veget. Index (1865); Asoners. et GræBN. Syn. d. mitteleur. FI. II, 1, p. 723 (1902). — Spon- tané dans l'Orient; cultivé et subspontané dans les régions tempérées de presque tout le globe. subsp, spontaneum (C. Kocu) Ter. ; H. spontaneur EP gi ’ » Ho hPa Me: / DE MONTPELLIER 161 C. Kocn in Linnæa XXI, 1848, p. 430; 71. sativum [subsp.] A. A. spontaneum Ascers. et GRÆBN. L. c., p. 723 (1902); A. ithaburgense Loiss. Diagn. pl. Or. ser. 1, XIII, 1853, p. 70; Cosson App. fl. Jnv. alt. in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 163. — As. S.-W. et partie E. de l'Afr. N. — Montferrier, jachère près du séchoir à laines, 1879, ANDRÉ ! var. ischnatherum (Cosson) Tuezr.; 1. ithaburgense var. ischnatherum Cosson! App. fl. Juv.alt. in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 163; A. ischnatherum KôüRN. ap. SCHWEINFURTH in Ber. d. deutsch, bot. Ges. XXVI, 4, 1908, p. 312, nomen. Arêtes des fleurs fertiles beaucoup moins robustes que dans le type, longues de 7-10 cm environ et larges à peme de 2/3 mm à la base {au lieu de mesurer 12-20 cm sur 1 mm); glumelle infé- rieure des fleurs latérales stériles aiguë (non obtuse). — Spontané dans l’Assyrie etau Kurdistan d'après KüRNICKE l. c. — Port-Juvénal 1858, Toucux ! KÔüRNICKE, dans une lettre adressée à M. SCHWEINFURTH le 2 décembre 1907 et publiée par ce dernier auteur dansles « Berichte der deutschen bot. Gesellschaft » /L. c.), attribue à cette variété, qu'il traite même en espèce /H. ischnatherum), une grande im- portance ; la forme des glumelles inférieures des fleurs latérales (qui sont aiguës ou même, dans la culture, acuminées et briève- ment et finement aristées) lui paraît indiquer, d’après l’analogie de certains hybrides de l’H. distichum avec les orges à fleurs latérales fertiles, que l'H. ischnatherum est la forme primitive de ces dernières sous-espèces de l’H. vulgare (IH. telrastichum [= H. vulgare subsp. polystichum] et H. hexastichum L.), tan- dis que l’H. spontaneum (type) est celle de l'H. dislichum L. (à fleurs latérales stériles). subsp. distichum (L.) Tuezz.; A. dishichum 1. Spec. pl, 1753, p. 8; A. satioum [subsp]. B. Æ. distichum AsoueRrs, etGRÆBN. L. c., p.724 (1902). — Cultivé dans pres- 162 LA FLORE ADVENTICE que toute l'Eur. {notamment dans l'Eur. centr.) et dans l'Afr. N.; quelquefois subspontané sur les décombres, etc. — Port-Juvénal 1857, Touca*! subsp. polystichon (HarrEr) Scmnz et KeLLER F1. Suisse, 1908, p. 80; cf. Bull. Herb. Boiss. 2° sér., VII, 1907, p. 106 ; 7. vulgare L. em. AscaersoN F1. Brandenb. I, p. 872 (1864) et auct. mult. ; 7, polystichon HALLER Gen. spec. nov. in Nov. Comm. Gætting. VI, 1776, p. 6; I. sativum |subsp.| D. Æ. polystichon Ascners. et GRÆBN. l. c., p. 728, 1902. — Comme la sous-espèce précédente. — Cultivé dans notre domaine et subspontané : gare des marchandises de Montpellier 1905, Taezzuxa ; Béziers, DE Rey-Paiznape PI. adv. Béz., 1901, p. 1. Hordeum geniculatum (DeriLe) THeLLuNG comb. nov. {non ALr. 1785, quod — 1. marinum Hups. 1778) ; Elymus geniculatus Deuire F1. Æeg. ill., 1813, p.173. t. 13, f. 1; Gay in Bull. Soc. bot. France V, 1858, p. 317 (non Curr. Obs., 1805, p. 46, qui — Æ. arenarius L. 1753); Crithopsis geniculata Ascnersox! in herb. Berol.; Æ1. Delileanus Scnurres Mant. Il, 1824, p. 424; Cosson App. fl. Juv., p. 13 in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 615; H, Delileanum M. Scnexx in ENGLER’S Bot. Jahrb., XL, 1, 1907, p. 109; ZT. ægyptiacus SPRENG. Syst. I, 1825, p. 328 ; El. rhachitrichus Hocusr. et Sreup. ex JAUB. et SPACH Hl. Or. IV, p. 30 (1850) t. 321 ; Crithopsis rhachitricha Jaus. etSp. {. c.; ET. brachytrichus et Cr. brachytricha (erronée) Wazp. Ann. IT, 1852-53, p. 786 ; ? ET. subulatus Forsk. FI. Æg.-Arab., 1775, p. 26. — Egypte (au moins autrefois). As. S.-W. — Port-Juvénal 1857, Durieu DE MaisoxN&uvE et Toucuy ! (Gay in Bull. Soc. bot. France, V, 1858, p. 317; Cossox App. fi. Juv. 1859, p. 13. — DuriEu avait récolté des épis entièrement desséchés de DE MONTPELLIER 163 cette Graminée, dont les graines, semées à Bordeaux, ont produit des échantillons bien déterminables), — Montfer- rier, séchoir à laines du Levant, 1879, ANDRÉ ! — Béda- rieux 1893, Cosre et SexxeN PI. adv., p. 110 (sub Æ£lymo Delileano).— |Marseille 1858, BLaise et Roux!|. La nomenclature de cette espèce n’est pas hors de discussion. Les noms de J!ordeum geniculatum et Elymus geniculalus ayant été employés autrefois dans des sens différents, il vau- drait peut-être mieux appeler notre espèce Hordeum Delilea- num. Toutefois l'E. geniculatus Cunrr. est un vrai Elymus et ne gène pas, par conséquent, l’e mploi du nom que je viens de proposer ; la question si c'est une variété de l'E. europæus L. ou une espèce particulière, ne nous touche pas ici; quant au I. geniculatum des anciens auteurs, il est digne de remarque que le « H. geniculatum ? » Kit. in herb. Wizzo. n. 2.314, fol. 3, est, d'après ASCHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. FL. IT, 1, p. 737 (1902), — H. Gussoneanum Parc. 1845), et que le H. genicula- tum M. Bises. F1. Taur.-Cauc. TI, p.83 (1808), est peut-être en- core la même chose: mais l'espèce homonyme d'AËcIont (FI. Pedem. II, 1785, p. 299, HT, 1785, t. 91, f. 3!), dont la descrip- tion (« basi singuli pedunculi sex aristæ rigidæ, asperiusculæ, unciales, alterne longiores adsunt, quæ calycem communem constituunt ») pourrait s'appliquer, il est vrai, également au }1. Gussoneanum, ne saurait pourtant être qu'un synonyme du H. ñnarinum Hups. (— 1H. marilimum Wir. le H. Gussoneanum n'étant pas connu des localités que cite ALLIONI pour son F. ge- niculatum (« ad litora maris Nicæensis prope Portum di Lim- pia.. quoque in maritimis Tunetanis »). Hordeum Caput Medusæ (L.) Cossox et Durteu in Expl. sc. Algér. Il, 1855, p. 198; Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 766 ; HAckeL in ENGLER-PRANTL Na- türl. Pflanzenfam. IIL, 2; 1887, p. 88; Elymus Caput Medusæ 1. Spec. pl., 1753, p. 84; emend. Borss. FI. Or. Vo0r883;:p. 091; Cosre F1. descr. ill. France Il, 7, 1906, p. 654. — Rég. médit. ; adventice dans l'Eur, centr. 164 LA FLORE ADVENTICE subsp. T. Bobartii AscHErs. et GhÆBNER Syn. d. mitteleur. F1.11,1,p. 743 (1902) ; Elymus Caput Medusæ L. I. c.sens strict. ; ScHREBER Beschr. d. Gräs. IT, 1, 1770, p. 17, t. 24, f. 2! et auct. gall. ; E. crinitus Gopr. F1. Juv., 1853, p. 455 [47] (non Scares.); H. jubatum Forsk. F1. Æg.-Arab., 1775, FI. Estac., p. IV ; DC. F1. franç., Suppl., 1815, p. 286 {non L.). — Maroc, péninsule ibérique, Roussillon, Aveyron, Languedoc, Provence; indigène chez nous. subsp. Il. crinitum (Scrrez.) Ascners. et GRÆBN. l c., p. 744; Elymus crinilus Scnreger Beschr. d. Gras. 11, 1, 1770, p. 15, t. 24,f. 1! ; Gopron F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 114; Hordeum crinitum Desr. FI. Atl. I, 1798, p.113; HackeL L. c., 1887, p. 88; ET. Cap. Med. var. crinitus Barz Spicil. fl. Maroc. in Journ. Linn. Soc. Bot. XVI, 1878, p. 732; El. intermedius M. Bis. FI. Taur.-Cauc. I, 1808, p. 82; 1. intermedium Hausse. in Mitteil. Thür. bot. Ver. N. F. XIII-XIV, 1899, p. 59 (non Kôr- NiCKE 1882) ; Æl. platyatherus Link ! Hort. Berol. I, 1827, p. 18; Æ. Caput Medusæ Gopr. FI. Juv., 1853, p. 455 [47] (non alior.). — Afr. N. (partie W.), Eur. S. (partie E. depuis la Sardaigne et la Sicile), As. S.-W. — Port- Juvénal 1825, Deuire !, 1829-59-63 Toucuy ! (cité comme adventice à Montpellier également par HausskNEecur L. c., 1899, p. 60; la plante du Port-Juvénal appartient, d'après cet auteur, à la variété [algérienne] intercedens HAUSsEN. l. c., p. 60 (sub ZI. intermedio). CYPÉRACÉES. Cyperus monandrus Rorx Catal. bot. I, 1797, p. 3; C. vegetus Wizp. Spec. pl. I, 1798 (sec. O. KunrTze), p. 283 et auct. fere omn. — Chili, Argentüne; naturalisé aux Indes occidentales, dans l’Am. N. et dans le S.-W. de l'Eur. (Azores, Portugal, Espagne, France); adventice ail- . DE MONTPELLIER 165 leurs en Eur. « Naturalisé, vers 1830, à Bayonne, dans le voisinage des chantiers de l'arsenal, endroit où les navires déchargent leur lest, De là, la plante s'est répan- due dans une grande partie de la vallée de l'Adour. En 1884 elle fut signalée aussi à Dax et à Bordeaux, puis à Bilbao (Espagne). » (Bull. Soc. bot. France XXXT, 1884, p. 201)". Aujourd’hui : Sud-Ouest (Gironde, Landes, Bas- ses-P yrénées), Pyrénées-Orientales, Hérault ; Nice et Hyè- res: GorrAn in Bull. Soc. bot. Ital., 1909, pp. 186-ST et in N. Giorn, bot. Ital. N. S. XVI, 1909, p. 135. — Lattes, fossés du quartier de Maurin, très commun, 1880, Duvaz- Jouve ! (inédit), 1894 E. Maxpox !, fr. SENNEN ! (MAGNIER F1. sel. exs. n. 3.666 [138])). — Béziers, « pourrait être con- sidéré peut-être comme une vieille naturalisation » (Lor. et Barr. F1. Montp. ed. 2, 1886, p. 529). — Bédarieux et Hérépian 1892-93, Cosre et Sexxex ! PL adv., p. 108. Obs. — Cyperus esculentus L. Spec. pl., 1753, p. 45; LINNÉ et NarHorsT F1. Monspel., 1756, p. ?, Amœn. acad. IV, 1739, p. 476; Gouax F1. Monspel., 1765, pp. 389, 476, et auct. rec. ; C. au- reus TEN. Prodr. fl. Nap., 1811, p. vi. — Rég. médit.E.{à partir de la Provence), Afr., Indes orient., Am.; en France: Var, Alpes-Maritimes. — Cette espèce a été indiquée à Montpellier, d’après des échantillons d’A. Jussieu, par J. ScHEUCHZER (Agrost. Helv., 1719, p. 382 : « Cyperus rotundus esculentus, angustilo- lius. C. B. Pin. 14. In udis circa Monspelium collectum com- municavit D. DE Jussieu »). LINNÉ (Spec. pl.) et NATHORST (L. €.) répètent cette indication, et Gouax {L. c.) qui cite le Cyperus es- culentus, à tort, parmi les «species a nobis ab anno 1762 ad hanc usque diem in agro Monspeliensi detectas », indique comme localités précises : « Habitat à Lattes versüs stagna, et in fossis submarinis à Maguelone, Perauls [sic] ». Enfin, en 1796, Gouan (Herbor., p. 139) cite l'espèce en question à Pérols. Le C. escu- lentus n'ayant jamais été, à ma connaissance, retrouvé dans ‘ Voyez aussi, pour plus de détails: Lawic Rech. pl. nat. Sud- Quest, 1885, pp. 96-98. DATA 166 LA FLORE: ADVENTICE l'Hérault, il faut croire à une erreur de Jussieu et de SCHEUCHZER quant à la localité ! ; la plante de Lattes, etc.,sans doute mal nom- mée par Gouan, est peut-être une forme du C. longus L.? Cyperus congestus Vanz Enum. IT, 1806, p. 358 ; Mariscus congestus C.B. CLarKkE in THISELTON-DYER F1. Cap. VIT, 1, 1897, p. 19i. — Eur. S.-E , As. S.-W., Sainte-Hélène, Afr. S., Austr, — Subspontané au Jardin des Plantes de Montpellier, 1842, Du- VAL-JOUVE ! ARACÉES. Acorus Calamus L. Spec. pl., 1753, p. 324. — Originaire de l'As. S.-E.; se trouve à l’état cultivé (depuis fort longtemps) et comme survivant d'anciennes cultures, dans une grande partie de l'Eur., dans l’As. $S. et E. et dans la partie atlantique de | Am. N. Introduit de la Bithynie en Eur. au XVI° siècle (vers 1557); mentionné pour la première fois comme plante vivante, en Eur. (Autriche), par MarrTHiot (1565). « Naturalisé » (dans un sens spécial du mot, comme nous allons voir) en Eur. depuis le commencement du 18° siècle, mais relativement tard en France et surtout dans l'Est et le Nord {en 1800 environ), ensuite éga- lement dans l'Ouest et les Pyrénées (cf. Büll. Soc. bot. France 11, 1855, pp. 623-214). — Ce n’est qu'au milieu du 19° siècle que cette espèce a fait son apparition dans le Midi de la France ?: { La description excellente de SCHEUCHZER, qui parait avoir été faite sur les échantillons de JUSSIEU, montre clairement que cet au- teur a eu sous les yeux le vrai C. esculentus L. (dans le sens des auteurs modernes). C'est donc à tort que LAMaRCK et DE CANDOLLE (EL franç. IT, 1805, p. 146), DE CANDOLLE (F1. franç. Suppl., 1815, p. 301) et DuvaL-JoUuvE (in Bull. Soc. bot. France X, 1863, p. 13) ont rapporté la plante de Montpellier au C. rotundus L. Spec. pl., 1753, p. 45; Lam. et DC. L. c.; DC. I. c. (C. olivaris TarG.-Tozz. in Mem. Soc. It. Sc. XIIT, 2. 1807, p. 338; C. esculentus DUVAL-JOUVE L. €. : quoad syn. TaARG.-TOZz., non L.}, espèce répandue dans la: rég. médit. (en France : Roussillon, Provence ; non autochtone dans les Bouches-du-Rhône d’après MARNAC et REYNIER Prélim., pp. 186-87 [1910], l'As. S., l’Afr., l'Am. et l’Austr., mais qui manque à l'Hé- rault, aussi bien que le C. esculentus. \ 2 Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 182) ne connait l’Acore qu'à l’état cultivé au Jardin des Plantes de Montpellier (« Hospitatur in aqua- rio lacustri »), de même DE CANDOLLE (Cat. h. Monspel., 1813, p. 4. Li dus 518 ci7 Eh ES bé DE MONTPELLIER 167 trouvée dans la mare de Grammont près Montpellier par T'oucay (d'après une communication de CHarTiIN faite à la Société bota- nique de France; voir Bull. S. b. {. c., 1855, p. 624), elle y avait été plantée en 1849 par le jardinier BÉLus (MarriNs Esp. exct., p.?2; PLancHoN Modif., pp. 34%, 59). Quoique cette plante ait bien réussi dans la localité citée —[PLancHon [l. c.) dit : « Elle s’est solidement établie au milieu même de la mare, et semble avoir toutes chances-d’y persister ; elle y a du moins supporté les hivers les plus rigoureux et les étés les plus chauds et les plus secs »] — elle ne peut pas être qualifiée de « naturali- sée » Gans le sens strict du mot, car l’Acore, on le sait, ne donne jamais de graines ni en Europe ni dans l’Asie mineure ni dans l'Himalaya (où probablement il n’est donc pas spontané non plus), et la propagation végétative ne paraît pas être assez puis- sante pour étendre l'aire de la plante autour du point de son in- troduction {ce qui est le cas, par exemple, pour l'Elodea cana- densis et le Jussiæa repens var. grandiflora). Ce n’est que dans la Chine $. et l'Indo-Chine que l'espèce en question développe des fruits et des graines fertiles, et c'est probablement là qu'il faut chercher sa patrie primitive. La plante cultivée et « natura- lisée » en Europe présente des ovules et des grains de pollen plus ou moins avortés, probablement par suite des conditions climatiques qui, chez nous, ne sont pas favorables à leur déve- loppement. — Voir, au sujet de l'origine et de l'introduction de l’Acore en Europe et des causes de sa stérilité ehez nous : ASCHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. F1. IT, 2, p. 365 (1904) et surtout le mémoire récent très détaillé de M. MücxE in Botan. Zeitung LXVI, 1908, pp. 1-24. LILIACÉES. Obs. — Asphodelus fistulosus L. Spec. pl., 1753, p. 309. — Rég. médit.; indigène dans notre région [adventice dans l'Eur. centr.]. — Cette espèce, trouvée au Port-Juvénal, a été signa- lée par GopRoN (F1. Juv., 1853, p. 447 [39], ed. 2, 1854, p. 104), à tort, comme plante exotique {« planta agro Monspeliensi alie- na »). Allium neapolitanum Cyr. PI. rar. Nap. I, 1788, p. 168 LA FLORE ADVENTICE 13, t. 4. — Rég. médit. ; en France, lieux cultivés et in- cultes du Midi, probablement souvent subspontané. — Dans notre domaine, parfois échappé à la culture (Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 635). Nothoscordum ! inodorum /A1r.) Nicuozs. Dict. Gard. IT, ca. 1885, p. 447; Ascuers. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. F1. IT, p. 167 (1905) « comb. nov.» ; Allium inodorum Arrox Hort. Kew. I, 1789, p. 427, ed. 2, IT, 1811, p.337; Geboscon ! inodorum THELL. ined.; Allium gracile DryYano. in Air. Hort. Kew. 1, 1789, p. 429; À. fragrans VENT. Hort. Cels., 1800, p. 26 ; Nothoscordum fragrans KuxrH Enum. pl. IV,1843, p. 461 ; Periloba! paradoxa RarIN. F1. Tellur. IV, 1838, p. 57. — Originaire de l'Am. N. (sur- tout subtropicale); cultivé, comme ornement, dans la rég. mé- dit. et naturalisé dans sa partie W. : Portugal, Espagne, France S. (Hyères, ROBERT d'après GREN. et Gonr. FI. France III, 1, . 1855, p. 213), Afr. N. (partie W.); subspontané en Allemagne. — Subspontané au Jardin des Plantes de Montpellier, 1903, THELLUNG. Brodiæa uniflora {(Lixpz.) ENGLER in ENGLER et PRANTL Nat. Pflanzenfam. Il, 5, 1888, p. 97; Triteleia uniflora Linoe. Bot. Reg., XV, 1829, post t. 1.293 in nota; Milla uniflora R. Graham in Edinb. N. Phil. Journ. (Jan. 1833), p. 174; Bot. Mag. t. 3327! (1834). — Argentine, Montevideo ; cultivé pour l'ornement dans l'Eur. S. et parfois subspontané, ainsi à Nice : GornaAN in N. Giorn. bot. ital. (N. Ser.) XIV, 1907, pp. 539-41 (sub Triteleia); dans les Bouches-du-Rhône, Marnac et REYNIER Prélimw., p. 182 (1910). Subspontané dans quelques jardins de Montpellier, notamment au Jardin des Plantes, 1906, THELLUNG. Tulipa Oculus solis Sr-Amaxs in Rec. trav. Soc. agric. sc. et arts d'Agen I, 1804°, p. 76 et F1. Agenaise, 1821, 1 Nothoscordum KuNTH Enum. pl. IV, 1843, p. 457, quoique pos- térieur à Geboscon RaAFIN. Catal., 1824, p. 14 ex p., Pseudoscordum HER8. Amaryll., 1837, p. 11 et Periloba RariN.Fl. Tellur. IV, 1838, p. 7 [cf. E. JANCHEN in Œsterr. bot. Zeitschr. LVIIT, 1908, p. 469], est le nom à conserver pour ce genre, d'après la décision du Con- grès international de Bruxelles, tenu en 1910. 2 D'après DC. Syst. I, 1815, p. 89, et d’après une communication de M. E. BONNET de Paris, DE MONTPELLIER 169 p. 145, t. 3; Lam. et DC. FI. franc. III, 1805, p. 200; T. agenensis [DC. in] RepouTé Liliacées t. 60" Add. (1802), nomen subnudum!; BRIQUET Prodr. fl. corse I, 1910, p. 306, — Originaire de l'As. W. et dérivé probablement du T. montana Linor.. Bot. Reg. XII, 1827, t. 1.106 (d’après Fiori et PaozerTi KI. anal. d’Ital. I, 1, 1896, p. 189); introduit avec les céréales (d’après M. Boxer) et naturalisé dans les champs de blé dans l'Eur. S. (Italie, Midi et S.- W. de la France), ainsi qu'en Tunisie (d'après M. Bonner). — Montpellier, BeNTHaM Cat. pl. Pyrén. Langued., 1826, p. 126. — «Ni Maaxoz, ni Gouax', ni De CANDOLLE n'avaient observé cette plante qu'on trouve dans quelques champs de blé et qui ne sort pas de certaines cultures, mais change de place avec elles », PLancHoN Modif. FI. Montpell., 1864, p. 54. Cet auteur considère le 7”. Oculus sols comme étant « constamment exposé à disparaitre et ne pouvant être regardé comme définitivement établi » (/. c., p. #1). — « Vignes près de Montpellier, entre le pré d'Arène et Rondeler où nous l'avons recueilli récemment, mais Où il est beaucoup moins abondant qu’autrefois » (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 622). Le nom de T. agenensis DC. (1802) paraissant, au premier regard, avoir la priorité sur celui de T. Oculus solis STr-A. (1804), je crois de mon devoir de tracer ici, en toute brièveté, l'histoire de la nomenclature de l'espèce en question, pour justi- fier le nom que j'ai adopté pour elle; je le ferai d'après des notes que M. E. Boxer de Paris a eu l’obligeance de mettre à ma disposition. — C’est au dernier feuillet, chiffre 60*, du 1° volu- Gouax (IL. obs. bot., 1773, p. 25) indique à Montpellier quelques variétés du T.silvestris L (espèce d’une naturalisation tron ancienne pour pouvoir être regardée comme « adventice » daus notre sens du mot); il parait que ces variétés sont, en effet, à rapporter toutes au T. silvestris ou bien au T. australis LINK (T. C:lsiana [DC. in] Re»., espèce indlgéne chez nous), et non pas à des espèces exotiques. 13 170 LA FLORE ADVENTICÉ . me des Lil'acées (1802), contenant des additions et corrections, que l'on trouve le nom de T. agenensis DC., mais sans descrip- tion et seulement avec deux caractères distinctifs du T.Clusia- na, absolument insuffisants pour reconnaitre la nouvelle es- pèce; DE CANDOLLE ajoute du reste qu'elle se trouvera décrite dans la nouvelle édition de la Flore française qui se prépare, sous le nom de T. agenensis. Or, dans le tome III, p. 200 de la Flore française (1805), il adopte le nom de T. Oculis solis ST-Ax. et il cite tout simplement en synonymie et sans discus- sion sa dénomination de T. agenensis; ST-AMANS lui avait très certainement communiqué son mémoire, et il était ainsi à même d'en juger la valeur. Enfin, dans le tome IV,n. 219 des Lilia- cées, 1808, DE CaNDOLLE confirme cette même synonymie en y ajoutant la citation de la Flore française et il dit que cette plante a été observée à Agen par M. DE ST-AMaxs qui le pre- mier en a reconnu les caractères distinclifs. DE CANDOLLE re- connaît donc positivement que son nom de T. agenensis est un nomen nudum et que celui de ST-Amaxs a la priorité. Il y a lieu, du reste, de remarquer que ST-AMaNs n'avait fait que re- prendre le nom de T. Oculus solis employé par CLusics pour désigner cette plante. — Il n'y a donc aucune raison ni aucun avantage pour ressusciter le nom de T. agenensis DC. Tulipa præcox Ten. F1. Nap. I, 1811-15, p. 170 (non Cav. 1802, quæ = T. Clusiana Vunt., 1802); T. Oculus solis var. præcoæ Fiori in Fiort et Paozern FI. anal. d’Ital. 1, 1, 1896, p. 180. — Originaire probablement, comme l'espèce précédente, de l’As. W., et naturalisé dans l'Eur. S. : péninsule balkanique, Italie, France (Sud- Est, Rhône, Hérault, Charente-Inférieure), — « RR. Champs cultivés. Montpellier au quartier de S'-Barthélémy ; près du cimetière protestant, où DeLice le découvrit eu 1820 et où on l’a revu depuis, mais en petite quantité ; Flauguergues (Dupin) », Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 622. Montblanc, canton de Servian, Castez d'après Lor. et Barr. ed. 2, 1886, p. 465. lt Pa dr bte dé BA Enr . DE MONTPELLIER 171 Tulipa Clusiana | Venr. in] RepourTé Liliac. I, 1802, t. 37. — Originaire de la Syrie et de la Perse; cultivé et naturalisé dans l'Eur. S.; en France, champs cultivés du Midi. — « RR. Moissons sur la rive droite de l'Orb près de Béziers (THÉVENEAU) ; Pézenas (BicHE) », Lor. et BARR. FI. Montp., 1876, p. 622. Signalé à Montpellier par BenrTHaM (Cat. pl. Pyrén. Langued., 1826, p. 126) sous le nom de 7”. Clusi. Obs. — Dipcadi serotinum {L.) MEniK. in Act. Acad. Theod. Palat. VI, Phys., 1790, p. 431; Hyacinthus serotinus L. Spec. pl., 1753, p. 317; Uropetalum serolinum KER-GawLer in Bot. Reg., 11, 1816, t. 156 ; Coste F1. descr. ill France TITI, 4, 1905, p. 323. — Canaries, Afr. N. (partie W.), Portugal, Espagne, Fran- ce S.; Ligurie (adventice). — Quelques auteurs admettent que cette espèce n’est spontanée que dans la péninsuleibériqueetl'Afr. N., et que c’est seulement à l'état cultivé et subspontané qu'elle se rencontre dans le Midi de la Franceet en Italie; mais d’'a- près l’élat actuel de nos connaissances, précisé dans la Flore de M. Cosre {l. c.), le Dipcadi serotinum présente une série assez continue de stations naturelles depuis les Pyrénées centr. et orientales jusqu'a l1 Drôme, en passant par l'Aude, l'Hérault, le Gardetles Bouches dr.-Rhône!, de sorte que sa spontanéité parait certaine. — Hérault: rochers calcaires de Saint-Chinian, LORET in Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 623 (sub Uropetalo), sans aucun doute émis sur son indigénat. Muscari racemosum {L.) Lam. et DC. KI. franc. ed. 8, IL, 1805, p. 208 [non Mir; voir Scuinz et THEL- LUNG in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VII, 1907, p. 562]; Hyacinthus racemosus L. Spec. pl., 1753. p. 318 ex p., ed. 2, I, 1762, p. 455. — Eur. centr., rég. médit. — Le type de l'espèce, qui n’est pas fréquent dans le Midi de la France, n'a été trouvé, dans notre région, qu'une seule 1 Seulement cultivé (pour l’ornement) et naturalisé dans les Bou- ches-du-Rhône d’après MaRNACG et REYNIER Pré'im., p. 180 (1910). 172 LA FLORE ADVENTICE fois. à Cette, par BARRANDON (Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p.633), tandis que la sous-espèce" neglectum (Guss. ex TEN. F1. Neap. Syll. App. V, 1842, p. L3 pro spec.) Taezz. (M. racemosum Bneglectum Fiori et Paozerni F1. anal. Ital. I, 1, 1896, p. 193) est très commune chez nous. Muscari Muscarimi Medik. in Usrert Ann. Bot. II, 1791, p. 15; Hyacinthus Muscari L. Spec. pl., 1753, p. 317; Gouan ; Muse. ambrosiacum Müxca Meth., 1794, p. 633 ; M. moschatum Wizzo. Enum. h. Berol., 1809, p.378. — Originaire de l'As. mineure, du Caucause et du Kur- distan (ASCHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. FI. IIT, p. 268 [1905}, sub M. muscari); cultivé et subspontané dans la rég. médit. — Montpellier à la Piscine, Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 178. Cette indication mérite-t-elle assez de confiance? Dans son Flora Monspeliaca (1765), Gouax n'en fait plus mention. — « Rencontré près de Pézenas, sur le coteau de Saint-Siméoz, par Bicae, mais en 1-2 pieds seulement et non suffisamment naturalisé », Lorer in Bull. Soc. bot. France XIII, 1866, p. 315 (sub M. ambrosiaco). AMARYLLIDACÉES. Sternbergia lutea (L.) K£R-GAWLER in SCHULT. F. Syst. VII, 1829-30, p. 795; À maryllis lutea L. Spec. pl., 17953, p. 292; Gouan.— Eur. S., Afr. N. ; en France : Pro- vence, Languedoc, Sud-Ouest, Lyonnais, presque toujours issu d'anciennes cultures. — Naturalisé au Jardin des Plan- tes de Montpellier en 1762, Gouan Hort. Monsp., p. 165; 1 Voyez aussi K. FRirscH in Mitteil. d. Naturw. Ver. Steierm. XLV, 1908, p. 166. L'auteur admet également que le M. negleclum ue diffère pas spécifiquement du M. racemosum. DE MONTPELLIER 173 PcancHon Modif., p. 36. Assez commun du temps de Gouax à Chantarel, au-delà de Grammont à droite, et à la Banquière, dans les haies ; Gouan pense (Herbor., 1796, p. 22) que cette plante pourrait bien y avoir été naturalisée par Nissoue'; Vauguières (Gouan /. c., p. 137); onne l'y trouve plus aujourd'hui (PLancHon Modif., 1864, p. 52). — Cabrières {spontané ?), Ausouyx Obs. pl. Cabrières, 1903, p. 64. Narcissus incomparabilis Miizer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 3. — Eur. S.-W. à parür de l'Italie ; est regardé par certains auteurs comme hybride des V. poëlicus L. Spec. pl; 1753, p. 289 (Eur. S. et centr.; grande partie de la France) et N. pseudo-Narcissus L. l. c., 1753, p. 289 (Eur. centr. et S., Caucase; presque toute la France, mais dans le Midi presque exclusivement dans la région montagneuse); souvent cultivé et sabspontané. En France: Provence, Sud-Ouest; naturalisé dans l'Ouest et le Centre. — Montpellier, A. Pyr. pe CanoorLze FI. franç. Suppl., 1815, p. 321 [? voir plus loin.] « À été planté dans cer tains parcs et même dans les prés à Doscares », Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 651. Je pense que les exem- plaires trouvés dans les prés peuvent être regardés comme subspontanés. PLaxcHoN (Molif., 186%, p. 50) indique: « Narcissus odorus L. (Gouax Hort.) — N. incomparablis [sie] Mize. ». Il faut y mettre plusieurs points d'interrogation. {° Dans son Hortus Monspeliensis (1762), Gouax ne mentionne point le N. odorus; ce n’est que dans le Flora Monspeliaca (p. 304) du même auteur 1 GOUAN avait semé lui-même, d’après sa propre indication (Her- bor., 1796, pp. 227, 228, 229), l’Amar. lutea, en 1767 et 1768, entre le pont de Ricoulon et Saint-Jean-de-Vedes, à Jacou et entre Montpellier et Castelnau ; mais il paraît que cette tentative de natu- ralisation est restée sans résultat, 174 LA FLORE ADVENTICE 1765) que cette espèce est indiquée à Lattes et « aux prés d'arè- nes». 2° Onrencontre aujourd’hui à Lattes les N. Tazetta L., N. poëticus L. et leur hybride, et, dans le voisinage /à Mauguio et à Gramenet), le N. biflorus Curr.; mais le N. incomparabi- lis MILLER n’a, à ma connaissance, jamais été signalé spéciale- ment de Lattes. Puisque Gouax dit /l. c.) de son N. odorus : « Habitus sequentis [— N. poëticus L ]», il est à supposer que cet auteur n'entend ni le vrai N. odorus L. ni non plus le N. incomparabilis (tous les deux à fleurs plus ou moins jaunes), mais une plante à fleurs blanches : donc ou bien le N. biflorus ou, plus probablement, le N. poëticus X Tazelta. Lorer (in Bull. Soc. bot. France XVI, 1869, p. 154) et Lorer et BarRaxDoON (F1. Montpell., 1876, p. 650, ed. 2, 1886, p. 185) donnent comme sy- nonyme du N. poëtico-Tazetta Lorer {l. «., 1869, p. 152) le N. incomparabilis GREN. et Goprox F1. France ITT, 1, 1855, pp. 255- 96 ex p. (« quoad loc. Montpellier, annuente GREx. in litt. », L. c., 1876) ; je pense qu'il faut rapporter à cette mème plante éga- lement le N. incomparabilis DC. FI. franç. Suppl. et probable- ment le N. odorus Gouax non L. Narcissus odorus L. Cent. pl. IT, 1756, p. 14; Amoœn. acad. IV, 1759, p. 312. — Espèce hybridogène, issue du croisement des NV. Jonquilla L. Spec. pl., 1753, p. 290 (Portugal, Espagne; naturalisé dans la rég. médit.; en France, Provence, Midi et Ouest; non signalé dans l'Hérault) et N. pseudo-Narcissus L. — Portugal et Es- pagne ; Midi de la France et Italie, où il est le plus sou- vent cultivé et subspontané. — Trouvé au Château-Bon par À. Pyr. pe CanboLe (F1. franç. V, Suppl., 1815, p. 327), il n’y est plus de nos jours : PLANcHoN Modif, 1864, p. 52. Puisque le N. Jonquilla manque à l'Hérault et que le N. pseudo-Narcissus ne s’y trouve que dans la région montagneuse, il ne peut s'agir que d'exemplaires échappés à la culture. — Gouan (F1. Monspel., 1765, p. 904) indique le N. odorus à Lattes et « aux prés d'arè- nes»; mais puisqu'il attribue à sa plante le port du N. DE MONTPELLIER 175 poëticus, il entend probablement le N. poëticus x Tazet- la (voyez aussi NW. incomparabihs). IRIDACÉES. Iris lutescens Lam. Encycl. III, 1789-...., p. 297. — Originaire peut-être de l'Orient (Asie mineure, Crète); naturalisé dans la péninsule balkaniqne, en Italie et çà et là dans le Midi de la France — «RR. Rochers des monta- gnes. Liausson près de Clermont (Roux) ; Pégayrolles-de- l'Escalette, où l'on trouve les formes à fleurs jaunes et à fleurs violettes (Lorer) » (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 644). Iris germanica L.. Spec. pl., 1753, p.38. — Eur. centr. et S., Afr. N., As. W.; souvent cultivé et subspontané. Presque toute la France, souvent subspontané. — « Mons- pelli.... copiose juxta vinearum sepes», Macxor Bot. Monsp., 1676, p. 141. « Habitat Monspelii ubique ad margines sepium», (Œouax Hort. Monspel., 1762, p. 26. — «KR. Çà et là aux bords des champs. — Montpellier à Lavalette, au Plan des Quatre-Seigneurs, etc. ; mais plan- té primitivement dans la plupart des localités où on peut le considérer comme naturalisé aujourd’hui » (Lor. et Barr. FL. Montp., 1876, p. 644). La plante ne parait être, en effet, nulle part aborigène dans notre domaine. Iris florentina L. Syst. ed. 10, IT, 1759, p. 863. — Rég. médit.; le plus souvent cultivé et subspontané. En France, naturalisé en Provence et dans l'Hérault. — “Ni non plus dans les Bouches-du-Rhône d’après MaArNaC et REYNIER Prélim , p. 183 (1910). Ces auteurs font remarquer que l'I, germauica ne fructifie en France que par exception. 176 LA FLORE ADVENTICE « Naturalisé entre Agde et Cette, aux Onglous, où il est abondant (Duvaz et BARRANDON)» (Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 644). Sisyrinchium angustifolium Miccer Gard. Dict. ed.8, 1768, n. 2; S. Bermudiana L. Spec. pl., 1753, p. 954, ex p. : CosTE FI. descr. ill. France IT, 4, 1905, p. 364, et auct. nonnull. (non Mizcer L.c., n. 1); S.anceps Cav. Diss. VI, 1788, p. 345, t 190, €. 2!; S. gramineum Curr. Bot. Mag. t. 46311799)! — Am. N., Mexique; souventcultivé en Eur. comme ornement, parfois sub- spontané ou naturalisé dans l'Eur. centr.et W.{Irlande, Angleter- re, Allemagne, Suisse), dans l'ile Maurice, l'Austr ,etc ; en Fran- ce, Ain, Basses-Pyrénées, Alpes-Maritimes. —— Subspontané sur les pelouses du Jardin des Plantes de Montpellier 1905, Soupax ! Sisyrinchium chilense Hooker in Bot. Mag., t. 2.786! (1827); Gav EL. Chil. VI, 1833, p. 23; KzaTz in Mart. F1. Brasil. IT, 1, p. 555 (1871); Baker Handb. Irid., 1892, p. 124, n. 14; S. excisum Gopr. ! F1. Juv., p. 39 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 447, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 103 « patria ignota ». — Am. tropic., du Mexique au Chili et à l'Uruguay(p. ex. Montevideo !). — Port-Juvénal 1851, Gopron! Indiqué anssi au séchoir à laine de Montplaisir près Lodève, en 1868, par M. Av- ‘Bouy Not. pl. étr. Lodève, p. 7, sub S. exciso. Le S. excisum Gopr. est rapporté par Baker (Handb. Irid., 1892, p. 125), qui n'avait pas vu les exemplaires authentiques de l'herbier de GoproN {à Nancy), ainsi que par l'Index Kewensis, à tort, au S. Bermudiana L. Spec. pl., 1753, p. 954, espèce col- lective comprenant les S. Bermudiana Mizzer Gard. Dict.ed.R8, 1768, n. 1, Baker L.c., p. 125,n. 15 (iles Bermudes)etS. angusti- folium Mircer L. c., n.2. Le S. chilense se distingue nettement de ces deux dernières espèces par les pédoncules très grêles, seulement anguleux {non ailés). Des S. micranthum Cav. Diss. VI, 1288, p. 345, t. 191, f. 2! (Am. tropicale) et S. iridiflorum Hume. Boxpc. et KunTE N. gen. et spec. I, 1815, p. 324 (Mari- DE MONTPELLIER 177 ca iridiflora Ker-GawLer in Bot. Reg. VIII, 1826, t. 646, Am. tropicale), dont il est très voisir, le S. chilense diffère {spécifi- quement ?), d'après Baker L. c., rar les fleurs violettes et non pas jaunes ; le S. minutiflorum KrarTr in Linnæa XXI, 1, 1861, p. 71 (Montevideo), très ressemblant aussi par son port grêle, a les fleurs roses et les pédoncules ailis-ancipités. Sisyrinchium scabrum Cam. et Scuecar. in Lin- næa VI, 1831, p. 57 ; Kzarr Monogr, Sisyr. ibid. XXXI, 1, 1861, p. 72 etin Marr. F1. Brasil. IT, 1, p. 536 (1871); S..chilense var. scabrum Baker Handb. Irid., 1892, p. 125; S. quinquevulnerum DouBey Herb. ex KLATT /. c., 1871; S. uniflorum Gay in Linnæa XXIX, 1, 1857, p.63 [ce nom manque dans l'ouvrage de Baker !]. — Am. tropicale, du Mexique au Chili et à l'Argentine. var. exaltatum KLarr! in Linnæa [. c., p. 72. — Pé- rou ! Chili! Brésil! Uruguay (p. ex. Montevideo !), Argen- tine ! — Port-Juvénal 1864, Toucuy ! (inédit). [var. humile KLiotzscH ex KLATT L. c., p. 72 {excl. specim. : « Montevideo, SELLOW » ad S. chilense pertinente !). — Rég. montagneuse de l'aire de l'espèce : Mexique ! Andes du Chili! et de l'Argentine !]. Le $S. scabrum diffère du $S. chilense par les pédoncules moins grêles, étroitement ailés, et par les tiges et les feuilles florales fortement ciliées-denticulées aux bords. Les S. Bermndiana L.em.MirreretS. angustifolium Mircerse distinguent toujours par les tiges et les pédoncules plus largement ailés et les tiges et les feuilles à peine ciliées-scabres. Je trouve, après avoir examiné les riches matériaux de l'herbier de Berlin, que le S. scabrum est tout aussi différent du S chilense que les autres espèces voisines que BAKkER cite comme telles, et que cet auteur a eu tort de le rattacher au S.chilense comme une variété qu'il ne distingue du type que par sa taille plus basse, les feuilles plus étroites et les fleurs et les capsules plus petites. Le S. mi- nutiflorum KLaATT (cité plus haut) a les pédoncules étroitement ailés, mais les tiges et les feuilles non ciliées-scabres et les fleurs et les capsules encore plus petites. 178 LA :FLORE ADVENTICE SALICACÉES. Obs. — Populus alba L Spec. pl, 1753, p. 1.034. — Eur. centr. et S., Afr. N., As. mineure, Sibérie. D'après certains auteurs, cette espèce ne serait spontanée qu'en Sibérie. — Ma- GNOL (Bat. Monsp., 1676, p. 212) et Gouan (Hort. Monsp, 1762, p. 06) l'indiquent comme abondant au bord du Lez. « AC. Lieux frais, bords des caux. Souvent planté, mais se reproduisant spontanément » (Lor.et Barr. F1. Montpell., p. 607). Le P. alba apparaît dans le Midi de la France, aux bords de tous les cours d'eau, avec nne telle régularité et en une telle abondance qu'il est difficile d'imaginer qu'il ne soit pas spontané chez nous. M. FLanauLT en a constaté, en Camargue, de vieux arbres dans des localités qui étaient, vingt ans auparavant, complètement sauvages. — Il est digne aussi de remarque que cette espèce est citée comme ayant été constatée dans les couches pliocènes de la France (FLanauzr Distrib., p. 8); elle a été trouvée récem- ment, en Suisse, dans des couches datant de l’époque glaciaire. Populus tremula L. Spec. pl., 1753, p. 1.034. — Eur., As. N.; cultivé dans l’Afr. N. — Bois humides, etc. dans presque toute [a France. — C’est, d'après M. FLa- HAULT, une plante de la zone du hêtre qui ne peut guère venir, chez nous, que sous la protection de l’homme. LoRET et BARRANDON l’indiquent, dans la 1"* édition de leur Flore de Montpellier, 1876, p. 607, seulement comme « culti- vé» ; dans la 2° édition, 1886, p. 454, comme «très souvent cultivé, plus rarement ‘spontané ». J'en conclus qu'on peut considérer le P. tremula, dans notre domaine, comme « cultivé et subspontané » ;il l’est, par exemple, aux bords du Lez en aval de Montferrier, d'après une communication de M. MANDoN. x Populus canescens (Arr.) Su. FI. Brit., 1804, p. 1.080; P. alba à canescens Arron Hort. Kew. III, 1789, p. 405; P. hybrida M. Bree. FI. Taur.-Cauc. II, 1808, La £ DE MONTPELLIER 179 p. 423 — P. alba L. X tremula L. — «R. Bords du Lez à Montferrier et bords de la Mosson où il se repro- duit lentement, après avoir Cté sans doute primitivement planté » (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 607). Je pense que cet hybride pourrait bien, au moins en partie, s'être formé spontanément parmi les parents. Populus nigra L. Spec. pl., 1753, p. 1.034. — Eur. centr. et S., Afr. N., As. W. — Sans doute indigène dans notre région, quoique parfois cultivé. var. italica Duror Harbk. Baurnz. Il, 1772, p. 141; P. ilalica Müxca Baume Weissenst., 1785, p.19; P. dilatata Air. Hort. Kew. Ill, 1789, p. 406; P.pyramidalis Rozier Cours d’agric., 1790-1805, VIT, p. 619 et ex Lam. Encycl. V, 1804, p.235 in syn. ; SauisB. Prodr., 1796, p. 395 ; P. pyramidata Môncx Meth., 1794, p. 339; P. fastigiata Dgsr. Tabl. école Paris, 1804, p. 213! ; Porr. Encycl. V, 1804, p. 235 (non Fouarroux 1786); P, nigra var. pyra- midalis Spacx Rev. Popul. in Ann. sc. nat. 1841, p. 51. — Spontané dans l’As. centr. et centr.-W. (?); cultivé là, ainsi que dans l'Eur. $. et centr., depuis longtemps et répandu aujourd'hui dans toute l'aire géographique de l'espèce; parfois échappé à la culture. — Subspontané dans notre domaine à Béziers, pe Ray-Paizaane PI. adv. Béz., 1901, p. 1. | Salix fragilis L. Spec. pl., 1753, p. 1.017. — Eur., Afr. N., As. W. et N.; souvent planté; cultivé dans l'Am. N. — Bords des eaux dans presque toute la France. — « Habitat à l'Espinouse près de Saint-Pons », Gouan Hort. Monsp., 1762, p.501.— «AR. Bords des eaux, mais très souvent planté. Montagnac; Andabre-Rosis; Lunas ; Lamalou ; Saint-Etienne-de-Gourgas » (Lor. et Barr. FL 180 LA FLORE ADVENTICE Montp., 1876, p. 605). Je pense qu’on peut considérer cette espèce comme « cultivée et sabspontanée » dans notre région. Obs. — Salix alba L. Spec. pl., 1753, p. 1.021. — Eur., Afr. N., As. W. et N.; cultivé dans l’Am. N. — « CC. aux bords des eaux, mais très souvent planté » (Lor. et Barr. KI. Montp., p. 605). Cette espèce de saule nous parait, à M. FLaHauLr et à moi, bien indigène chez nous. Gouax l'indique déjà (Hort: Monsp., 1762, p. 502) « juxtà rivulos circa Urbem ». Salix viminalis L. Spec. pl., 1753, p. 1.021. — Ori- ginaire de l'Eur. centr.-E. et de l'As. W., centr. et N.; cultivé et naturalisé dans le reste de l'Eur. et en Am. — « Ulira Salenovam |— Celleneuve]ad fluviam la Maussou [= la Mosson|, abandat », Macxoz Bot. Monspel., 1676, p. 228. « Habitat à Selleneuve, Caunelles, Villeneuve », Gouax Hort. Monsp., 1762, p. 501. — Bords des eaux à Lunas, Lorer in Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 606 [peut-être seulement cultivé ?]. MORACÉES. Broussonetia papyrifera (L.) Ver. Tabl. regn. veget, IT, 1794, p. 547; Morus papyrifera L. Spec. pl.. 1753, p. 986. — Chine, îles de l'Océan pacifique ; cultivé et naturalisé dans la rég. médit., en Am., etc. — Cultivé chez nous, Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 5S6. Subspontané à Béziers, pe Rey-Paiznane PI. adv. Béz., 1901, p. 1. — {Subspontané par rejetons dans les Bouches- du-Rhône d’après Marnac et REeynier Prélim., p. 198 (1910). Ficus Carica L. Spec. pl., 1753, p. 1.059; F. communis Gouan FI. Monsp., 1765, p. 439. — Le Figuier serait originaire, d'après quelques auteurs, de l'As. S.-W. (Perse, Syrie, Anatolie) et au- DE MONTPELLIER. 181 rait été introduit en Eur. à une époque très reculée. On le ren- contre aujourd’hui dans toute la rég. médit., dans l’As. W. et, à l'état cultivé, au Japon et dans l’Am. N. — LoRET et Barran- pox le signalent, dans notre domaine, comme « AC. dans pres- que toute la région des oliviers. Escarpements des rochers, haies, vieilles murailles où il est semé accidentellement surtout par les oiseaux » (FI. Montpell., p. 586). Cependant cette espèce a été constatée dans les tufs pliocènes des environs de Montpel- lier (FLaHauLT Distrib., p. 10). M. FLaHauLr le regarde (Natura- lisation, p. cv) comme spontané sur les rochers et falaises du Midi de la France. Je me range entièrement à cet avis et je crois utile d'ajouter que la plante spontanée appartient à la variété & Caprificus Gouan Ilort. Monsp., 1762, p. 521 !; Fiont et P4o- LETTI F1. anal. d'Ital. I, 2, 1898, p. 277; F. Caprificus Risso F1. Nice, 1844, p. 434, à inflorescence fructifère à peine succulente et non comestible, tandis que la plante cultivée est appelée, par es mêmes auteurs italiens (L. c., p. 276), var. « sativa !. MAGNoL ! Les botanistes ne sont toujours pas d'accord sur la question si les Caprifiguiers (ou figuiers sauvages) sont à regarder comme des individus de la même espèce que les figüuiers cultivés ou bien comme une petite espèce ou race particulière. Voici les résultats de deux recherches récentes qui sont absolument contradictoires : 1° LECLERC DU SABLON, Sur la reproduction du Figuier (C. R, Acad. Sc. Paris CXLIIE, pp. 736-757, 1906). — « … les Caprifi- guiers produisent des figues non comestibles, dans lesquelles au lieu de graines on trouve des fleurs galles abritant la larve de Bla- stophaga. il résulte d'observations faites sur les Caprifiguiers.… que leurs figues sont aussi habitées par des Blastophages; mais dans les figues d'automne on trouve de nombreuses graines norma- les en plus des fleurs galles, de sorte qu’on ne doit pas regarder les Caprifiguiers comme des individus mâles destinés à féconder les autres par l'intervention des Blastophages, mais comme des fi- guiers appartenant à une espèce distincte ». (C. QUEVA, Résumé dans le Bot. Centralbl. XXVIH, ?, Bd. 105, n° 11 [1407, n° 37], p. 258). 2° LonGo, B. Ricerche sul Fico e sul Caprifico (Rend. R. Accad. Lincei. Classe di Sc. Fis. Mat. e Nat. vol. XV, ser. 5, 1° sem., fase. 7, pp. 373-717, le aprile 1907). — « Le figuier domestique et le sauvage doivent être considérés comme des individus d'une même espèce, parce que les graines du figuier développent aussi bien des figuiers 182 LA FLORE ADVENTICE (Bot. Monsp., 1676, p. 97) indique le Figuier sauvage (« Ficus sylvestris Diosc. caprificus Plin. ») partout dans les haies des champs et des vignes. Gouax dit {/. c.) de sa variété : « Habitat . in hortorum muris, sterilis ». Note supplémentaire et rectificative insérée pendant l'im- pression. — Les recherches les plus récentes sur les diverses formes du Figuier et leurs relations mutuelles, par MM. TscxircH el RavasiNi! ont démontré clairement que le Figuier sauvage n'est pas identique au Caprifiguier, lequel constitue une forme culturale aussi bien que le Figuier domestique; le Caprifiguier est le composant mâle dissocié du prototype {monoique), tandis que le Figuier domestique en représente la partie femelle. Le système des formes du Ficus Carica L. devra, dès lors, se for- muler comme ceci: | var. à silvestris EiSEN 1901 ? ex p.; THELLUNG in Vierteljahrs- schr. d. Naturf. Ges. Zürich 1911; F. C. forma-silvestris CELuI (ubi? anno?) ex p. sec. Tscaircx et Ravas.; F. C. 6 Caprificus Gouan L. c., 1762 ex p.: Fiort et PAOLETTI L. c., 1898 ex p. (non Tscx. et Rav.}; F. Caprificus Risso L. c. ex p.; F. Carica (L.) Tscu.-et Rav. (l. cc. : C. R. p. 886, Ber. p. 85; F. Carica (li) Erinosyce Tscu. et Rav. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich 1911. — C'est le type sauvage ([monoïque) du Figuier, constaté par MM. Tscaircu et Ravasini çà ct là er Italie et ré- domestiques que des figuiers sauvages ; les figuiers sauvages (ca- prifichi) ne doivent pas être considérés comme des formes sauva- ges, car il s'en trouve dont les réceptacles mürs sont aussi bons à manger que ceux des formes cultivées (p. ex. sur les vieux murs de Rome et dans la vallée de Lao en Calabre) ». Extrait du résumé de M. F. CorTEsi in Bot. Centralbl. ibid., n° 37, 1907, pp. 258-59. ! TSCHIRCH et RAVaASINI, « Le type sauvage du Figuier et ses rela- tions avec le Caprifiguier et le Figuier femelle domestique » (Comp- tes Rendus des séances de l'Acad. sc. Paris, 1911, n° 13 [17 mars|, pp. 885-888); TSCHIRCH, À. « Die PABSDETAME Italiens (Ficus carica (L.), F. Carica à Caprificus und F. C. 8 dumestica) und ihre Bezie- hungen zu einander » (Ber. deutsch. bot. Ges. XXIX, 1911, pp. 83- 96 [27 april]; id., in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich 1911. 2 EISEN, G. « The fig, its history culture and uring with a descrip- tive catalogue of the known varieties of figs » (Bull.ne 9, Division of Pomology, U. S. Dept, of Agric., 1901). ut ! J'e pi AREAS DE MONTPELLIER 183 pandu certainement dans toute la rég. médit. ; c'est à ce même type que retournent les individus subspontanés, issus de graines du Figuier domestique. var. 8 sativa Fiont et PaocerrTi L. c., 1898, sens. ampl. ; THEL- LUNG [. c., 1911. — Race culturale presque complètement dioi- que. Les individus mâles et femelles ‘qui ne se conservent que par marcottage ou par greffe, les semis retournant toujours au type sauvage) peuvent recevoir des noms spéciaux: f. 1 (o” Caprificus (Gouan ex p., Fiori et Paozerrt ex p.) Tscx. et Rav. ll. cc.: C. R. p. 887, Ber. p. 89 [e F. Carica ax Caprificus»] (= F. Caprificus auct. ex pb. — F. C: forma silvestris CELLI ex p. = var. siluestris EISEN ex p. non THELL.,, le Caprifiguier (mâle); — f. 2 9) domestica Tscu. et Ravas. LL. ce.[« F. Carica £ domeslica »] (— F. C. f. sativa CELLI — var. saliva Fiori et Paocerri sens. strict. — F, Carica intermedia, hortensis,smyr- neana, etc. EIsEN), le Figuier domestique (femelle). Cannabis sativa L. Spec. pl., 1753, p. 1.027. — Ori- ginaire de l’As. centr. et du N.-W. de l'Himalaya ; cultivé dans les régions chaudes et tempérées de tout le globe et souvent subspontané sur les décombres, etc. — Dans notre domaine, le chanvre se cultive principalement et presque exclusivement dans la région montagneuse (Lor. et BARR. FI. Montp., p.581). Du temps de MaGnoz,ilétait établi dans les champs autour de la ville et le long du Verdanson (Bot. Monspel., 1676, p. 47). Gouan dit (Hort. Monsp., 1762, p. 504) qu'on le rencontre souvent à la Font-Puta- nelle, au Verdanson. « De nos jours, on le trouve çà et là dans nos environs, toujours échappé des jardins » (PLancHoN Modif., 1864, p. 54). Décombres à la route de Grabels, au chemin de Nazareth et près de l'Ecole d'Agri- culture, 1905, THgLzLuNG. — Autour des jardias potagers de Béziers, De Rey-Paicmane PL. adv. Béz., 1901, p. 1. 184 LA FLORE ADVENTICE ARISTOLOCHIACÉES. Asarum europæum L. Spec. pl., 1753, p. 442 ex p. et auct. rec. — Eur., Caucase, Sibérie ; en France : E., N. et Centre; Pyrénées. — Subspontané au Jardin des Plantes de Montpellier én 1906, Soupax ! ; POLYGONACÉES. Emex spinosa (L.) Camp. Monogr. Rumex, 1819, p. 58, t. 1, f. 1; Necker px SPRENG. Syst. Il, 1825, p. 162; Ruinex spinosus L. Spec. pl, 1753, p. 337. — Rég. médit., excepté la France. — Port-Juvénal, Gopron F1. Juv., 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 103. Rumex Patientia L. Spec. pl., 1753, p. 333. — Originaire de l'Eur. E. et de l’As. W.!'; cultivé et naturalisé dans beaucoup ! Voyez ERNST H . L. KRAUSE, « Lapathon und Patience », in Beih. bot. Centralbl. XXIV, Abt. II, Heft, 1, 1908, pp. 6-52. D’après les re- cherches de cet auteur, le «R. Patientlia » spontané dans l'Eur. E. et l’'As. W. se compose d’un certain nombre de races, dont aucune n’est entièrement identique à notre plante cultivée, savoir: 1° R. orientalis BERNH. ex SCHULT. Syst. VII, 1829-30, p. 1.433; BoIss. FL Or. IV, 1879, p. 1.009; KRAUSE L. c., p. i4 (As. mineure, Chypre, Syrie); 2° R. græcus Boiss. et HELDR. in Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 2, IV, 1859, p. 80; HaLAcsY Consp. fl. Græc. LIL, 1, 1904, p. 60, KRAUSE L. c., p. 14; R. orientalis f græcus Boiss. FI. Or. L, c., p. 1 009 (Grèce); très voisin du R. Palientix auct.; 30 R. elbrusensis Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 1, XIT, 1853, p. 100 et FI. Or. L.c., p. 1.008; R. Patlientia B hurdicus Boiss. FI. Or. L. c., p. 1.609 (Perse); 40 R. olympicus Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 1, V, 1844, p. 45; KRAUSE L. c., p.14; R. Palientia Boiss. FI. Or. L. c., p. 1.009 (Macédoine, As. mineure); 5° R. ponticus E. H. L. KRAUSE L. c., pp. 1!, 15 (Ar- iénie, Curdistan). — Le Rumex cultivé dans l’ancienne Grèce (4° siècle avant Jésus-Christ), de même que celui des Romains (1er siècle après Jésus-Christ), était probablement le R. græcus ; il est possible que le R. Patientia de nos jardins, qui présente les grains de pollen mélangés, soit dérivé d'un hybride des R. crispus L. et græcus, formé dans les jardins, et qui s'est maintenu aux dépers du R. græ- cus, étant mieux adapté au climat de l’Eur. centr. et W. que cette dernière espèce. — M. KRAUSE pense (l. c., p. %)queleR. Patientia pourraitétre issu aussi du croisement des R. alpinus L. et crispus, 7 UP PFIPN ee" D Gt { DE MONTPELLIER 18 de pays,notamment dans une grande partie de la France. [Quel- ques auteurs le regardent comme dérivé par la culture du R. crispus L. Spec. pl., 1753, p. 335 (Eur., Afr. N., As. N.)]. — Na- turalisé au Jardin des Plantes de Montpellier, FLaHAULT Distrib., 1893, p. 162 ; y était assez fréquent en 1905, THELLUNG. Rumex chrysocarpus Moris Enum. sem. h. Taurin., 1813 ex ipso auctore in Mem. Accad. Torino XXXVIII, 1835, p. 46, t. 2. — Patrie inconnue; probablement le Mexique ou le Chili (Mwusxer in DC. Prodr. XIV, 1, 1856, p. 46). — Port-Juvénal. Gopron F1. Juv., 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 103 {« patria ignota »). — Non vidi. Rumex Brownii Campr. Monogr. Rumex, 1819, pp. 64, 81; À. Browmanus Scaurr.r. Syst. VII, 1829-30, p. 1.395. — Austr. — Bédarieux 1893, Cosre et SENNEN PL. adv., p. 198. — [Trouvé également en Suisse et en Angleterre récemment |. Rumex acetoselloides Baransa in Bull. Soc. bot. France E, 1854, p. 232; Borss. FI. Or. IV, 1879, p. 1.018; D auidus L Spec. pl .ed 2, 11762 p.482: R. Acetosella var. multifidus Musner in DC. Prodr. XIV, 1, 1856, p. 63 ex p. (non Lam. et DC. FI. franc. III, 1805, p. 378 nec Wacze. Sched. crit., 1822, p. 186 nec Kocx Syn. fl. Germ. Helv. ed. 1, II, 1837, p. 616); R. Aceto- sella c. acetoselloides Front et PAor&grrt F1]. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 300. — Italie S., Eur. S.-E., As. S.-W. — Port-Juvénal. Toucay d’après Cossox App. fl. Juv. altera, 1864, p. 162. — S'agit-il là d'une plante franchement adventice et bien distincte du À. Acelosella L. Spec. pl., 1753, p. 538 (cosmopolite) ?", ‘ Le R. aceloselloides BAL. serait, d'après M. MURBECK (Beitr. FI. Südhosn. u. Herceg. in Lunds Univers. Arsskr. XXVII, 1891, pp. 13 186 LA FLORE ADVENTICE Polygonum scoparium ReqQuien ex LoiseL. in Mém. Soc. Linn. Paris VI, 1827, p. 410 et F1. Gall. ed. 2, I, 1828, p. 284; Meisxer in DC. Prodr. XIV, 1, 1856, p. 86 ; P. equiseliforme B corsicanum Meisx. Polyg. Prodr., 1826, p. 86; P. equisetiforme £ scoparium Fiort et P4o- LETTI EF]. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 297; P. equisetiforme GRren. et Gopr. FI. France IT, 1, 1855, p. 52 (non Siret. et Su.). — Corse, Sardaigne, Tunisie; Algérie ? — Port- Juvénal, Toucy d'après Cossox App. fl. Juv. altera, 1864, p. 162. Polygonum arenarium Warpsr. et Kir. PI. rar. Hungar. 1, 1799, p. 69, t. 67 sens. ampl. — Eur. $. et E., As. W. — [Le type de l'espèce (subsp. arenarium [W:1K: ‘sens. Strict. ;’ Boiss.'FL'Or: "IV, 1879, "p.102; pro spec.| TaæeLr.) est propre à l'Eur. E. et l’As. W. subsp. pulchellum (Loïser.) Ter. comb. nov.; ?. pulchellum Loisez. Nouv. Not., p.19 in Mém. Soc. Linn. Paris VI. 1827, p. 411 et FI. Gall. ed. 2, I, 1828, p. 28#, t. 26! ; Borss. F1. Or. IV. 1879, p. 1.035; P. arenarium D. Roserr in Loise. l.1c., 1827. p. 18 et FF"Galltez p. 284; GREN. et Gopr. FI. France IIT, 1, 1855, p.53; 46-50), un simple synonyme de R. Acetosella L. em. Murs. L. c. (— var. vulgaris KocH Syn. fl. Germ. Helv. ed. 1, Il, 1837, p 616, ed. ?, 11, 1844, p. 710); tandis que le R. Acelosella BaL. L. c , pp. 281-83; Boiss. F1. Or. L. c., p. 1.018. constitue une race particulière : var. angiocarpus (MURB } CETAK. in Sitzunesber. bühm. Ges. Wissensch. 1892, p. 391 (R. angiocarpus MURB L. c., 1891, p. 46; R. Acet. subsp. R. angiocarpus Murs. Contrib. FI. Nord-Ouest de l'Afr: III, 1899, p. 13 in Act. Univ. Lund; RoUY F1. France XII, 1910, p. &? [« race »]), qui parait remplacer le type de l'espèce dans l’Afr. N , les Canaries, la péninsule ibérique, dans présque toute la France, en Corse et probabiement ailleurs dans la rég. médit. Il est donc bien possible que le R. Acetosella type (R. aceloselloides BAL.) soit étranger à l'Hérault à l'état spontané, DE MONTPELLIER 187 WizzkomM et LANGE Prodr. fl. Hisp. I, 2, 1862, p. 288 (non W. K. sens. strict.). — Eur. $., de l'Espagne à la Grèce ; Arménie ; en France : Gard (?), Bouches-du-Rhône, Var. — C'est probablement à cette plante qu'il faut ratta- cher le P. Thevenæï Lespinasse !in Lesp. et Tnév. Man. pl. Agath., p. 10 in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 697, trouvé le 12 octobre 1858 aux lavoirs à laine de Bessan (près Agde) par THévengau et décrit ensuite par LEsPiNAssE comme espèce nouvelle. La plante de Bessan me fait l'impression d'une forme anomale (état automnal) du P. pulchellum, à rameaux florifères raccourcis et à feuilles bractéales relativement larges (elliptiques-spatu- lées) et bien distinctes jusqu'au sommet des faux épis ; des inflorescences semblables se rencontrent parfois sur des pousses tardives et latérales d'échantillons, d’ailleurs nor- maux, de la var. græcum G. Beck in Rens. Deutsch]. F1. XXIV, Lief. 11, 1906, p. 98 (forme de la péninsule bal- kanique méridionale). Les feuilles brarté iles assez développées (mais toujours dé- passées par les fleurs à pédicelles de longueur à peu près égale à celle du périgone) rapprochent un peu notre plante de certai- nes formes du P. plebejum R. Br. Prodr. N. Holl., 1810, p. 420, sens. ampliss., emend. J. D. Hooker FI. Brit. Ind. V, 13, 1886, p. 27 (incl. P. hern'arioides Dec. FI. Egypte, 1813, p. 13 [non auct. gall.!!]; P. effusum et P. Roxburghii Meisner in DC. ! Le P. herniarioides « SPRENGEL Syst. IT, 1825, p. 256 » GREN. ! in GREN. et GODRON FI France II, 1, 1855, p 51; GREN.! FI. Mas- sil. adv., 1857, p. 4? ; MARNAC et REYNIER! l’rélim. F1. Bouches-du- Rhône in Bull. Acad. intern. Géogr. bot. 1% ahnée (3e sér.), 1910, n° ?i8-50, p. 170 et collector. alior. nonnull. —, trouvé adventice et plus ou moins naturalisé dans les Bouches-du-Rhône (Marseille, près du Lazaret, 1854, herb. H. Roux ! ; in arenosis ad ripas fluvii « Arc » prope « Aix », 1894, F. BRUYAS !, DÜRFLER Herb. norm. n. 4.372 : id., 1896, Soc. helvétique ; séchoirs du lavoir à laine du pont des Trois- Sautées, 1909, A. REYNIER!, Soc. ét. fl. franco-helv. n. 1 910), est + 188 LA FLORE ADVENTICE Prodr. XIV, 1, 1856, p. 93, etc., etc. ; cf. IookER l. c., espèce ré- pandue à travers les tropiques de l'ancien monde et s’avançant jusqu'en Egypte, en Syrie et en Afghanistan !; ie P. Therenæi s'en distingue cependant facilement par les feuilles à nervurcs latérales distinctes, par les bractées que dépassent les fleurs et par les fruits non tout à fait lisses, quoique luisants. Le P. cor- rigicloides JaAus. et Spacx II. pl. Or. II, 1844-46, p. 33, t. 124 (de la Mésopotamie) a également les pédicelles remarquable- ment longs; mais ils sont articulés à la base et non au sommet, et les fleurs sont plus petites que celles de notre plant. Polygonum orientale L. Spec. pl., 1753, p. 362. — Région tropicale du vieux monde; cultivé en Eur. pour l’ornement et parfois subspontané (Allemagne ! Suis- se! ; Bouches-du-Rhône d’après Marnac et REYNIER Pré- lim., p. 198 [1910/). — Rive gauche de l’Orb à Bédarieux 1905, THELLUNG. Fagopyrum sagittatum Giris. Exercit. 11, 1792, p. 435; Polygonum Fagopyrum Li. Spec. pl., 1753, p.36; Fag. esculentum Môxcn Meth., 1794, p. 290; F. vul- gare T. N£es Gen. pl. monochl., 1885, p. 53; F. cereale Rarix. F1. Tellur. III, 1837, p. 10. — As. centr. et N. (réellement spontané?) ; cultivé dans une grande partie du globe et parfois subspontané, notamment en France. — très différent de la plante d'Egypte, c’est le P. cognatum MEISNER Mon. Polygon. prodr., 1826, p. 91, var. à alpeslre (C. A. MEY.) MEIs- NER in DC. Prodr. XIV, 1, 1856, p. 96 (P. alpestre C. A. MEYER Verz. Pfl. Cauc., 1831, p. 197, Boiss. F1. Or. IV, 1879, p' 1.037). espèce de l'As. S.-W. — GRENIER (1. c , 1855) cite avec raison, comme synony- me de la plante de Marseille, le P. alpestre Heldr. pl exsicc. Pisi- diæ; mais c'est à tort qu'il adopte pour elle le nom de P. hernia- rioides DEL.; déjà MEISNER (in DC. Prodr. XIV, ?, 1857, p.694) doute de l’exactitude de cette détermination. 1 C'est probablement à tort que le P herniarioides DEL. a été in- diqué en Sicile et dans l'Italie S ; voyez Font et PAOLETTI FI, anal, Ital. I. ?, 1898, p. 295. ide ÉRRRE De » "7, Fe 5 2 | L ï DE MONTPELLIER | 189 Décombres aux environs de Montpellier, SoupaN; p. ex. à la Font-Putanelle près du Verdanson 1905, THELLUNG. Fagopyrum tataricum (L.) GærrNer Fruct. sem. IL, 1791,p. 182, t. 119, f. 6; Polygonum tataricum L. Spec. pl., 1753, p. 364. — Sibérie, Tartarie ; rarement cultivé ; se trouve souvent comme mauvaise herbe dans les cultures de l'espèce précédente. — Subspontané à Montpellier, Soupan ; p. ex. sur les décombres près de l'Aqueluc 1965, THELLUNG. CHÉNOPODIACÉES. Beta vulgaris L. Spec. pl., 1753, p. 222. — Rég. médit., zone littorale de l’Eur. La sous-espèce maritima (L. Spec. pl. ed. 2, I, 1762, p. 322 pro spec.) (= var. 8 maritima Boiss. FL. Or. IV, 1879, p. 899), sauvage dans l’aire indiquée de l'espèce, est spontanée et commune dans la zone halophile de notre do- maine. La sous-espèce vulgaris (L. Spec. pl. ed. 2, I. 1762, p. 322 pro spec.) (— var. éypica Boss. [. c., 1879, p. 898 ; ? B. stricta C. Kocx in Linnæa XXII, 1849, p. 180) est cultivée dans une grande partie du monde et parfois subspontanée. — Mao, qui déjà (Bot. Monsp., 1676, p. 37) distingue bien cette forme de la plante spontanée, l'indique comme échappée à la culture (« Beta communis, sive viridis Pin. non. solum in hortis Monspelii coltur, ut habet I. B. [— Jean Baun, Hist. pl., 1650-51] sed etiam in herbidis viarum passim oritur, ex semine fortè à ventis delato : In maritimis verû nostris spontè oritur, quæ est Be- ta sylvestris spontanea maritima Log. »). — Port-Juvénal 1834, Deuie ! ; décombres dans la gare des marchandises 190 LA FLORE ADVENTICE de Montpellier 1905, TakLzunc. — Béziers, DE REy-PaiL= HADE PI. adv. Béz., 1901, p. 1. subsp. macrocarpa (Guss. FI. Sic. prodr. I, 1827, p. 302, pro spec.); B. vulgaris « macrocarpa Fiori et PAOLET- T1 FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 308. — Europe S., de l'Es- pagne jusqu'à la Grèce, Afr. N.; en France: Vaucluse, Aude [rarement adventice dans l'Eur. centr. |. — Port-Juvé- nal 1838, Derire ! (inédit). Bsta trigyna Wazosr. et Kir. Pl. rar. Hung. 1, 1799. p. 34,t. 39. — Eur. S-.E., As. S.-W. [subsnontané dans l'Eur. centr., en Italie, dans les Bouches-du-Rhône, etc.].— Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier, FLaHanLzr Distrib., 1893, p. 162; y existe toujours en assez grande abondance. Chenopodium ambrosioides L. Spec. pl., 1753, p. 219 et auct. fere omn.; Ambrina ambrosioides SPAcH Hist. vég. Phan. V, 1836, p. 297. -— Orixinare certai- nement de l’Am. tropicale où les Chenopodium du groupe « Ambrina » présentent le plus grand développement et le plus grand polymorphisme ; larsement na‘turalisé anjour- d'hui dans les régions chaudes et tempérées de tout le globe, notamment dans la rég. médit. où il est d’une natu- ralisation assez ancienne (quelques anteurs l'y regardent même comme indigène). Culuüvé en Eur. depuis le com- mencement du XVIT siècle", comme thé, et se propageant ensuite de lui-même avec une grande facilité. En France, complètement naturalisé dans le Mili et adventice ailleurs. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1762, Gouan Hort. Monsp., p. 125 (PLancaon Modif., p. ! D'après C. BAUHIN (Pinax ed. ?, 1671, p. 138) le Ch. ambrosioi- des fut cultivé pour la première fois en 1619 dans le jardin de THo- MAS PLATER, « Botrys Ambrosioides Mexiorana: cujus semen Pa- rote Mexiocanæ nomine missum, in horto D. D. PLATERI, fœliciter Anno 1619, et sequentibus crevit ». DE MONTPELLIER 191 86) ; il y existe toujours. — « Ne paraît s’êtrerépandu que fort tard dans les environs; BuNTHAM, dans son Catalogue (1826), ne l'indique pas de Montpellier. L'herbier de Sr- HiLaAiRE contient des échantillons recueillis « autour des maisons à Montpellier, 1816 ». L'herbier du Jardin des Plantes le mentionne à Castelnan et Lavérune. On le trouve souvent ax environs des moulins. Ce n'est pas une plante définitivement établie », PLancnon Modif., 1864, p. 4. — Naturalisé au Port-Juvénal depuis 1836 (Tou- cHy !; Gonr. FI. Juv., 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 103). Lorer et BarRANDON le citent en 1876 (FI. Montp., p. 963) comme «naturalisé le long des murs, des cours d’eau, dans les lieux frais et couverts. Autour de Mont- pellier ; Castelnau; Lavérune ; Mauguio; Candillargues ; Castries; Andabre-Rosis ; S'-Gervais-sur-Mare ; Hérépian ; Lunas ». — Béziers 1836 (Dunaz?)!, 1891 fr. SENNEN ! — Bédarieux 1893, assez commun, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 108; Bédarieux, rives de l'Orb, et à Lignan, 1900, pe Rey-PatLHADE PL. adv.Béz., p.4; Bédarieux et Lamalou 1905, THeLLune. subsp." suffruticosum {Wiccp.) Tuezz.; Chenopodium Lycop: folio, perenne Dizr. Hort. Elth. I, 1732, p. 78, t. LXVI, f. 76 ! optima; Ch. suffruticosum Wizcp.! Enum. h. Berol., 1809, p. 29; Ch. ambrosioides prol." suffru- ticosum Tec. in Moror Journ. de Bot. 22° année. 1909, p. 34; ? Ch. ambrosioïdes 4 dentata Fexzz in Marr. FIL Brasil. V, 1, Salsol., 1864, p. 145; Ch. ambrosioides - comsa et à polystachya Wicckomm in Wizzx. et LANGE Prodr. fl. Hisp. I, 1870, p.271 ; Ch. anthelminticum Lor.. { Il serait probablement plus juste d'attribuer au Ch. suffrulico- sum le rang d’une race (« proles ») du Ch. ambrosioides, comme je l'avais fait dans mon article sur le Ch. anthelminthicum (L. c., 1909). Mais, u’employant nulle part ailleurs dans le présent travail ce rang hiérarchique, je préfère ici, pour des raisons de consé- quence, celui d’une sous-espèce, 192 LA FLORE ADVENTICÉ et Barr. F1. Montp., 1876, p. 570, ed. 2, 1886, p.426; BerrTauD in Act. Soc. Linn. Bordeaux XXXVI (4° sér., t. VI), 1882, p. xx ; CLavaup ibid. p. xziv ; Lamic Rech. pl. nat. Sud-Ouest, 1885, p. 80"; Coste et SENNEN! PI. adv. in Bull, Soc, bot. France XLI, 1894, p. 108: Lioyp F1. Ouest France ed. 5 par KE. Gapeckau, 1897, p. 292 ; Cosre! FI, descr. ‘ill, France II, 2, 1904. p. 184: A. Reynier in Bull, Soc. bot. France ‘LIT, 1906, pp. 6- 17; E. Ganeceau ibid, LIV, 1907, pp. 505-11; L. Sou- DAN! ap. LÉVeILLé in Bull. Géogr. bot. 20° année (4° sér.), 1911, p. 31 (non L.).; Ch. ambr'osioides & anthel- minthicum Rouy FI. France XII, 1910, p. 52 (non A. Gray); Ch. aimbrosioides Wiaur Ic. pl. Ind. or. V, 1852, t. 1786! (non L. sens. striet.). — Tige plus robuste que celle du type de l'espèce, plus on moins hérissée (comme souvent les feuilles) ; feuilles plus profondément dentées, à dents rapprochées, à nervures de la face inférieure proéminentes ; rameaux de l’inflorescence munis sous cha- que glomérule de fleurs d’une bractée ordinairement rédui- te; floraison tardive. La valeur hiérarchique de cette forme est litigieuse ;. M. Reynier (/. c., pp. 13-14) la regarde comme nn simple état de développement du Ch. ambrosioi- des (« l'ambrosioides senescent passe à l'état d'axthelmin- ticumn …. la même plante pent se montrer à l’état de tige née d’une racine jeune fambrosioides), comme à l'état de tiges issues d’une souche macrobienne fanthelminticum)»). Mais le Ch. suffruticosum étant constant dans la culture, je le considère, avec M. Gapzceau ({. c. p. 927), comme une race” du Ch. ambrosioides, — Grande partie de l’aire 4 LaMIC ne paraît pas être convaincu de l'identité de notre plante avec le Ch. anthelminthicum L.; car il parle — prudemment — d'«une forme distincte [du Ch. ambrosioides], constituant pour quelques botanistes le Ch. anthelminthicum L. ». 1 Voir la gote de la page 191. DE MONTPELLIER ; 193 de l'espèce; j'ai vu des échantillons de diverses contrées de l'Amérique, puis de l'Algérie (Alger), des Baléares (Mahon) et surtout de la France, où le Ch. suffrulicosum est naturalisé dans l'Hérault, l'Aveyron, l'Ouest (Nantes, Bordeaux depuis 1872), les Bouches-du-Rhône, ainsi qu'à Nice (Gorran in N. Giorn. bot. Ital. N. S. XVI,1909, pp. 139-40, sub CA. anthelm.): il se rencontre quelquefois en société de la forme habituelle de l'espèce (var. 4 typicum Roux /. c., 1910, p. 52). — Quant à notre domaine, le Ch. suffruticosum a évidemment été introduit au Port- Juvénal par le commerce des laines venues de l'Am. S., peut-être de Buenos-Aires où de Montevideo. DILLENIUS indique déjà (/. e., 1732) cette plante « in Bonaria ». — Port-Juvénal 1836, 1857, Toucuy ! (y existe tonjours !); le long du Lez de Castelnau à Gramenet 1853, Toucuy !; moulins de Castelnau 1861-67, BarranDox ! ; sous le pont du Lez, route de Nîmes, 1886, FLanauzr ! ; bords du Lez, 1892, Ch. Dupin! (Macnier F1. sel. exsice. n. 3.345): tous sous le nom de Ch. anthelin. Loretr et BARRANDON l'indiquent (FI. Montpell., 1876, p. 570) sous le nom de Ch. anthelminticum comme « espèce exotique qui suit le Lez, s'éloigne trop peu des prés à laine du Port-Juvénal ainsi que des moulins de Castelnau, et que nous ne pou- vons considérer comme suffisamment naturalisée ». Natu- ralisé au Jardin des Plantes, FLanaAuLzT Distrib., 1893, p. 162 (pro Ch. anthelm.); s'y trouve toujours. Gare des marchandises de Montpellier 1905, THezLunG. — Béziers depuis 1890, fr. Sennex ! — Bédarieux et Hérépian 1893- 95, Cosre et Sexe ! (PL. adv., p. 108 pro Ch, anthelin.) ; Bédarieux et Lamalou, pêle-méêle avec le Ch. ambrosioi- des, 1905, THELLUNG. — [Aveyron: bassin houiller à Firmy et à Viviez, 1907, H. Cosre!| Le vrai Ch. anthelminthicum L. Spec. pl., 1753, p. 220 [«an- 194 LA FLORE ADVENTICE thelminticum »], ex descr. (« foliis ovato-oblongis dentatis, ras cemis aphyllis ») et L. herb.! (cf. THELLUNG in Moror Journ. de Bot., 2% année, 1909, p. 32), excel. syn. Duec.!; Moouin in DC. Prodr. XIIT, 2, 1849, p. 73, excl. syn. Dill. ; FENZL in Mar- rius F1. Brasil. V, 1, Salsol., 1864, p. 45 (excl. syn.: Ch. suffru- ticosum Wizo.) et t. XLVIT!; Brirron et Bnowx Ill. FI. North. U. S. Canad. I, 1896, p. 515, cun ic.!; Ambrina anthelmin- thica Spaca Hist. vég. Phan. V, 1836, p. 298, sallem quoad syn. Linn.; Ch. ambrosioides var. anthelminticum A. Gray Man. Bot. ed. 5, 1867, p. 408 ; Ch. ambhrosioides subsp. (?) an- thelminthicum Tueczs. !. c., 1909, p. 35, espèce de l’Am. tropi- caleetS. !, adventice et naturalisée dans l’Am. N. (p.ex. Saint- Louis !}, aux Indes Orient. (d'après FENZL |. ec.) et, très rarement, en Eur.{Allemagne, port de Mannheim !i, diffère des Ch. ambro- sioides et suffruticosum par les feuilles considérablement pius larges, ovales-oblongues ou ovales-rhomboïdales non lancéo- lées ou ovales-lancéolées) et surtout par les rameaux de la pani- cule complètement aphylles (dépourvus même de petites brac- tées) au moins dès leur milieu. Cette espèce (ou sous-espèce du Ch. ambrosioides ?), qui est indiquée le plus souvent par confu- sion avec le C. suffrulicosum (notamment par les auteurs fran- Çais), n'a pas élé constatée avec certitude en France. Chenopodium multifidum L. Spec. pl, 1753, p. 220; Roubieva mu:tifila Moo.Chenop., p.42 in Ann. sc. nat. sér. 2, [, 1824, p.292; Gone. FI. Juv.. 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 103; Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 569, ed. 2, 1886, p. 426; Ambrina pinnatisecta Seacx Hist. vég. Phan. V, 1836, p. 296. — Am. S.; introduit par le commerce et complètement naturalisé dans l'Eur. S. : Por- tugal, Espagne, France (Haute-Garonne, Tarn, Aude, Hé- rault, Bouches-du-Rhône, Var), Italie, Sicile, et anssi dans l'Afr. S.; adventice dans l’Eur. centr. — Port-Juvénal, 1846-47-52, Toucayx! {y existe toujours en abondance!). «Ne { MM. BriTron et BROWN (Ill. FI. North. U. $S. Canad. I, 1896, p. 575) indiquent le Ch. anthelminthicum, par une erreur singulière, comme « Nat. from Europe » ! ? DE MONTPELLIER 195 s'éloigne pas du Port-Juvénal », Lor. et Barr. /. c. (1876 et 1886). Se rencontre aujourd'hui çà et là autour de Montpel- lier (Aqueduc! Rond-point ! Ilôpital suburbain ! vers Cas- telnau! Polygone !). Naturalisé au Jardin des Plantes en 1893, Fzanaurr Distrib., p. 162 ; en est à peu près disparu depuis. — Bédarieux 1876, Lorer! 1893 Cosre et SEN- NEN! PL. adv., p. 108, 1902 pe REYy-PAILHADE ! Chenopodium leptophyllum Nurr. {ex Moo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 71 (in syn.) et] ex Wartson in Proc. Am. Acad. IX, 1874, p. 95 ; Mure in Magyar. bot. Lapok Il, 1903, n° 1, p. 5; Ch. album 6 lepltophyllum Moa. {. c. — Am. N., Chili, Argentine; adventice dans l'Eur. centr. var. oblongifolium Watson in Proc. Am. Acad. IX, 1874, p. 95; Ch. petiolare H. B. K. var. leptophylloides Mure in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. IV, 1904, p. 994, à feuilles plus larges et plus obtuses, étroitement ovales-lan- céolées. — Port-Juvénal, 1828, DELILE ! (inédit). Chenopodium serotinum L. Cent. pl. Il, 1755, p. 12, Amoœn. acad. IV, 1759, p. 309 ex p.; Hupson FI. Angl. ed. 1, 1762, p. 91'; Ch. ficifolium Su. F1. Brit. I, 1800, p. 276 et auct. -- Eur. centr. et (plus rarement) S., As. W.; en France (rare), surtout dans l'Est. On prend sou- vent pour cette espèce des formes ressemblantes du CA. al- bum L.; p. ex. la figure de la Flore de M. Cosre (FI. descr. ill. France IIT, 2, 1904, p. 186) représente une de ces formes. — Port-Juvénal, 1852, Toucuy ! inédit (un exemplaire parmi les Ch. hircinum !). 1 Voir, au sujet de la nomenclature de cette espèce, SCHINZ?»: THELLUNG in Bull. herb. Boiss. 2e sér. VII, 1907, p. 40%. 196 LA FLORE ADVENTICE Chenopodium hircinum Scrap." Ind. sem. h. Got- ting., 1832, p. 2; Ch. bonariense Ten. Ind. sem.h. Neap.. 1833, p.13; « Ch. opulifolium Scarap. X ficrfolium Su. » Mure in Deutsche bot. Monatsschr., 1896, p. 35, t. IL f. 5; Ch. Dürerianum Mure in Deutsche bot, Monatsschr., 1901, p. 53 et in Magyar. bot. Lapok, 1902, p. 340, t. IT, f. 7; Ch. trilobum Issrer in Alle. bot. Zeitschr., 1902, p. 174 seq. [non Scaurr.]. — Am. S. (Brésil, Paraguay, Uruguay, Argentine); Afr. S. (introduit?); adventice en Eur. (France, Allemagne, Suisse). — Port-Juvénal, 1846- 51-52, Toucny ! (sub Ch. giganteo ; Gopr. FI. Juv. ed. 1, p. 446 B38], ed. 2, p. 102). — Rives de l'Orb à Bédarieux 1902, pe REY-PAILHADE ! Chenopodium glaucum L. Spec. pl., 1753, p. 220. — Eur., As. W. et N., Am. N.! (adventice?); grande partie de la France, mais nul dans la réx. mélit. Des for- mes voisines dans l'Afr. N.* et S.* et en Austr., dans la Nouvelle-Zélande, etc. subsp. ambiguum (R. Br.) Mure et Ter. ; cf. MurR in Allg. bot. Zeitschr. XVI, 1910, p. 57 not.; Ch. ambi- guum R. BR. Prodr. N. Holl. [, 1810, p. 407, n. 4; Ch. glaucum var. ambiquum Hook. [FI. Nov. Zeland. I, 1853, p. 213 ?] Handb. New Zeal. F1. I, 1864, p. 230 ; Ch. glau- cum Bent. FI. Austr. V, 1870, pp. 161-62 ex loc. et syn. Voir J Murr, Chenopodium hircinum ScHRAD. und seine Syno- nyme (Allg. bot. Zeitschr., 1903, n° 7/8). 2 M. BATTANDIER parle (F1. anal. et syn. de l'Algérie et de la Tu- nisie, 1904, p. 28% d'un Chenopolium trouvé au Kreider par M. DOUMERGUE, voisin du Ch. glaucum, mais à feuilles triangulai- res; c'est peut-être le même que notre plante du Port-Jrivénal ? 8 Le Ch. Marlothianum Mur !{in Allg. bot. Zeitschr. XI, 1906, p. 110) du Cap ne me paraît pas plus distinct du Ch. glaucum que le Ch. ambiguum R. BR., que nous considérons comme une sous-es- pèce du Ch. glaucum. L'ANPE DE MONTPELLIER 197 «Ch. ambiguum R. Br. » "(non L.); Ch.nudiflorum F.v. MuELLER in herb. sec. Mure L. c. — Austr. ! Tasmanie! Nouvelle-Zélande ! ; Mexique ?*. — Port-Juvénal, 1859, Toucuy ! (pro Ch. glauco). — Le Ch. ambiquum diffère du Ch. glaucum type par ses feuilles plus larges (1-2 fois, or- dinairement 1 1/2 fois aussi longues que larges au lieu de 2 1/2-4 fois), rhomboïdales ou triangulaires où un peu hastées. La plante du Port-Juvénal est une forme extrême de la sous-espèce ambiquum, à feuilles nettement triangu- laires et tronquées à la base. Des échantillons tout à fait identiques ont été recueillis dans la Nouvelle-Hollande $. par F. v. MugLeer (herb. Berol.). Chenopodium virgatum (L.)Jessen D. Excursionsf., 1879, p. 300; ArcanGæLt Comp. fl. Ital., 1882, p. 593 (non Tauns.,1815, quod = Ch. album L. var.) ; Blitum vir- gatum L. Spec. pl., 1753, p. 4; Govr. FI. Juv., 1853, p. . 446 [38{, ed. 2, 1854, p. 103; Morocarpus fohosus Müxon 1 Je n'ai pas vu de l'Australie le vrai Ch. glaucum L. type. BEN- THAM indique {L. c.} cette espèce, qui parait donc être représentée en Australie et sur les iles voisines exclusivement par la sous-espèce ambiguum, de « N. S. W, Vict, S. Austr., W. Austr.»; mais les - flores australiennés récentes (F. v. MUELLER Syst. Cens. I, 1882, p. 29 et Key syst. Victor. pl., 1N87-8Y, p. 179; MOORE Handb. FI, N. S. W., 1893, p. 1017) suppriment complètement le Ch. glau :um ainsi que le Ch. ambiguum,; pourquoi ? 2 Le Ch. mexicanum MoaQ. in DC. Prodr. XIIT, ?, 1819, p. 70; PRINGLE PI. Mex, 1904, n. 8.984! (Valley of Mexico) est très voisin du Ch. ambiguun (cf. Murr L. c., 1910, p. 58, not.) ; il se distingue de la plante du Port-Juvénal par les feuilles obtuses, les bractées de l'inflorescence en apparence nulles (ce qui arrive cependant aussi chez le Ch. ambiguum\, les petites vésicules (qui donnent à la plante l'aspect farineux) plus grosses et les fleurs presque toutes pentamères. Il est fort probable, pour les raisons données par l'his- toire commerciale, que la plante du Port-Juvénal nous soit venue de l'Amérique plutôt que de l'Australie. 198 LA FLORE ADVENTICE Meth., 1794, p. 342; Ch. foliosum AscHERsoN F1. Bran- denb. I, 2, 1864, p. 572. — Eur., surtout S.-W.et centr. (souvent adventice), Afr. N., As. W., centr. et N.; en France, cultures et décombres, çà et là dans l'Est, les Al- pes, les Pyrénées; subspontané dans le Centre et le N. — Port-Juvénal, 1824-27 Deuize !, 1842-51-52 Toucuy ! var. minus (VagL) TugLc.; Blitum virgatum y minus Vauz Enum. I, 1790, p. 18 {sine descr.!); Mo. in DC. , Prodr. XIII, 2, 1849, p. 83; LesrP. et THÉv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 697, calyce herbaceo. — Algé- rie S. d'après Lesp. et THév. — Lavoir à laine de Bes- san 1859, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 657 [10]. Spinacia oleracea L. Spec. pl., 1753, p. 1.027. — Origine incertaine; Orient? Dérivé probablement par la culture du S. tetrandra Srev. ex M. Bies. FI. Taur.- Cauc. IT, 1808, p. 417 (Caucase, Perse, Afghanistan). Cul- tivé dans les régions tempérées de presque tout le globe et souventsubspontané, notamment çà et là en France. —Culti- vé dans notre département et certainement parfois sub- spontané sur les décombres, quoique non expressément si- gnalé jusqu’à présent. Atriplex hortense L. Spec. pl, 1753, p. 1.053. — Sibérie et T'artarie; cultivé presque partout sur le globe et souvent subspontané. En France, naturalisé sur le littoral méditerranéen, et subspontané çà et là. var. microtheca (MoQ.) Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 559; À. microtheca Moquin-Tanpox in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 91 ; Gopr. Not. fl. Montp., 1854, p. 16 [31]; Lesr. et Takv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 657 (non FRies). C’est la forme subspontanée à DE MONTPELLIER 199 feuilles presque entières et à fleurs et fruits plus petits. — «Les Cabanes » [du Lez] prope Monspelium, Moquix 1. c. — Près des salines de Cette, Gopron /. c. (1854). — Agde, sur le lest déposé au bord de l'Hérault, 1856, Les- piNasse et Tnévenrau Man. pl. Agath., p. 657 [10); Cette, GRENIER d'après LesP. et Taév. /. c. — « Assez répandu dans les sables de la plage où il a été fréquem- ment semé par les douaniers, notamment à Agde et à Cette où on peut le considérer aujourd'hui comme natura- lisé » (Lor. et Barr. /. c.). — Bédarieux et Hérépian 1893, Cosre et SennEN PI. adv., p. 108 (sub À. micro- theca) ; Bédarieux et Palavas 1905, THELLUNG. Atriplex Halimus L. Spec. pl., 1753, p. 1.052. — Rég. médit. et littoral français de l'Océan et de la Man- che: dans notre domaine probablement seulement cultivé et naturalisé (l’autochtonéité de cette espèce est probléma- tique même pour tout le littoral français méditerranéen d’après MM. Marxac et Reynier Prélim. FI. Bouches- du-Rhône, p. 164 [1910]). — « Paraît spontané ou natu- ralisé autour de l'étang de Thau et à Lésignan. On le cultive en haies surtout dans le canton de Mèze et dans l'arrondissement de Béziers » (Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 560). — Très commun à Palavas, mais peut-être exclusivement cultivé (THELLUNG). Bassia muricata (L.) AsCHERSON in SCHWEINFURTH Beitr. F1. Æthiop. I, 1867, p. 187"; Voxens in ENGLER- PRanrreNat. Pi fan. dll 1°, 1895;:p. "70 ; « AzLz.»'.ex Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 134 in syn. ; cf. A. Gras in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, pp. 78-83; 1 M. ASCHERSON cite, comme auteur du B. muricalta: « L.»; mais LINNÉ n'a jamais formé cette combinaison, pas plus qu'ALLIONI. 200 LA FLORE ADVENTICE Salsola muricata L. Mant. I, 1767, p. 54, n. 13, Mant. II, 1771, p. 512 cum syn. Bassia ALL. : Suæda muricata Pazz. Il. pl., 1803, p.43, t.35 ; Kochia muricata ScaRan. Neues Journal III, 1809, III et IV, p. 86; Echinopsilon muricatus Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 134; « Bassia » [sic! sine nomine specifico] Az. in Misc.Taur. II, 1762-65 (1766), p. 177! t. 4, f. 2; Bassia ægyptiaca ALr,. Auct. meth. syn. stirp. h. Taur., p. 93, not. 137,in Misc. Taur. V, 1770-73 (1774) (in syn. ad Salsolam mu- ricatam). — Afr. N., Arabie. — Port-Juvénal, GoDRoN F1. Juv., 1853, p. 446 [38|, ed. 2, 1854, p. 105. AMARANTACÉES. _Amarantus retroflexus L. Spec. pl., 1753, p. 991; Wizuo. ! Hist. Amaranth., 1790, p. 33, n. 25, t. 11.f.21!; A. spicatus Lam. F1. franc. II, 1778, p. 192; À. pycno- stachys Sr-Lacer in Carior Etud. des fl. ed. 8, 1889, p. 697 ; À. strictus Tex. Syll. fl. Neap., 1831, p. 127 (non Wizrp.). — Am. tropicale; naturalisé dans l’Am. N., dans la rég. médit., l'Eur. centr.,-l'As. W., etc. ; très répandu et commun, aujourd'hui, en France. — Introduit depuis le XVI° siècle, Prancmon Modif., 1864, p. 38; complètement naturalisé et envahissant chez nous (PLAN- cHON L. c., p. 45). « Gouan n'en parle pas dans ses ouvra- ges. La plante était cultivée au Jardin en 1805 (Brous- SONNET, Zlenchus). L'herbier de PouziN contient sous le uom de À. reflexæus un exemplaire cueilli à Lattes en 1811, et qui se rapporte bien à notre À. retrofleæus. La plante est à présent commune dans nos environs », PLAN- - con L. c., 1864, p. 57. — Le type de l'espèce, tel qu'il est compris par Lorer et BARRANDON, est rare dans notre domaine; il ne s'y trouverait qu'aux bords des chemins et. DE MONTPELLIER 201 dans les cultures de la région montagneuse: La Salvetat, Andabre-Rosis, Ceilhes. var. Delilei (Ricarer et Lorer) Tuer. in Viertel- jabrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIL, 1907, p. 442 ; ? À. retroflexus subvar. pusillus Cosson et GERMAIN FI. env. Paris, 1815, p. 447! (« Plante n’atteignant pas 4-5 centi- mètr. ») etin Ann. sc. nat. 3° sér. VII, 1847, p. 212 ; À. Delilei Ricurer et Lorgr! in Bull. Soc. bot. France XIIT, 1866, p. 316, et XV, 1868, p. 20; Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 557, ed. 2, 1886, p. 416; À. patulus subsp. À. Delile: Rouy F1. France XII, 1910, p. 22; À. retrofilexus GREX. et Gopr. F1. France IIT, 1, 1855, p. 5, ex p. et auct. gall. merid. (non L.); A. patulus Gopr. Not. fl. Montp., 1854, p. 16 [31]; GREN. et Gonr., L. c., quoad loc. « Montpellier » et « Narbonne » (non Bert.). — « CC. Champs, vignes » (Lor. et Barr. L. c.). D'après l'opinion de ses auteurs, l'A. Delilei serait une espèce bien distincte de l'A. retraflexus, qu'il remplacerait dans les parties basses de la rés. médit.; il est cité comme espèce parti- culière aussi par MA. liarraxoter et TraBur (F1. Algér. IV, 1890, p. 768 et FL. anal. et syn. Alwér. Tunis., (954, p. 290). J'ai pu constater par l'étude d’un grand matériel de l'A. retroflexus dans la nature et dans les herbiers que ni les caractères mor- phologiques, ni la séparation géographique, ni la différence de l'époque de la floraison, tels que les indique LORET, ne présen- tent aucune constance. J'ai vu des formes de l'A. retroflexus que je ne puis distinguer, d’après les caractères morphologi- ques, de l’A. Delil-i, non-seulement du domaine méditerranéen (France, Italie, Grèce, Aigériel, mais encore de la Suisse (Zu- rich !), de l'Allemagne (Grand Duché de Bade !, Thuringe, Saxe, Silésie, Berlin) et de la Suède. Je me range donc entièrement à l'avis de M. CosrTe (F1. descr. ill. France III, 2, 1904, p. 172), qui regarde l'A. Delilei comme une variété (à bractées plus courtes) de l'A. retroflexus (sans cependant former la combinaison « var. Delilei »), Ce sont surlout les formes des terrains très maigres LE 202 LA FLORE ADVENTICE et très secs de l'A. retroflexus qui prennent les caractères de l'A. Delilei, et qui ne méritent peut-être pas même le rang de variété. Il convient d'ajouter que l'A. Delilei est identifié avec l'A. patulus BErT. par l'Index Kewensis, ce qui est évidemment une faute. Amarantus quitensis Hume. Bonpr. et Kunrxæ! N. gen. et spec. IT, 1817, p. 194(156!); Mo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 265 inter spec. non satis notas (descr. vitiosa !); À. éristis Gay ! F1 Chil. V, 1849, p. 217, sal- tem ex p., quoad specim. ab auctore distrib. (herb. Berol. !), excl. descr., et collector. Am. austr. extratrop. nonnull. (non L.); À. chlorostachys collector nonnull. (non Wieep. !); A. caudalus var. albiflora Gonrox! FL Juv., 1853, p. 445 [37], ed. 2, 1854, p. 102 {non Moa. nec A. caudatus L.); A. [érishis L. subsp.| pseudo-hybridus THELL. in sched. — Ecuador (Quito)!, Bolivie!, Chili (Meyen!, Gay! sub À. trishi), Argentine ! (beaucoup de localités, p. ex. Buenos-Aires, d’où la plante a pu être introduite chez nous), Brésil S. (SELLO n. 8 !); trouvé adventice dans notre région et, tout récemment, en Allemagne (Rodleben ! Mannheim !)". — Espèce entièrement négligée et méconnue depuis sa publication jusqu'aujourd'hui. Elle est mention- née, ilest vrai, dans le Prodrome de De Canpozze (({. c.), mais avec une description fausse : Moquix dit «calyce brac- teis duplolongiore », tandis que Kunrx décrit son espèce, à juste titre: «bracteis calyce duplo longioribus ». Tant que je n'ai connu l'A. quilensis que d'après la description da Prodrome, il m'a été impossible de supposer son identité avec la plante adventice de Montpellier, et j'avais désigné ! La plante que M. ZOBEL (Vorarb. n. Flora v. A 1halt III, 4909, p. IX) et M. Hück (Beih. bot. Centralbi. XXVI, 1910, Abt. II, p. 424) citent de Rod ehen (Anhalt), avait également été déterminée par mai «PART DE MONTPELLIER 203 celle-ci comme À. pseudo-hybridus n. spec. ; ce n’est que tout dernièrement, en revisant les Amarantus de Berlin, que j'ai pr me convaincre, par l'examen des échantillons authentiques, que ma plante avait été décrite déjà en 1817 par KunrH. — L'A. quitensis est à peu près intermédiai- re entre l'A. dubius Marr.", dont il a les tépales des fleurs femelles subspatulés, très obtus ou tronqués, et dont il faut peut-être le regarder comme une sous-espèce (qui se distingue du type par les bractées dépassant sensible- ment les fleurs), et l'A. kybridus L., dont il a le port (sur- tont de la variété patulus [Berr.|) résultant des bractées allongées, mais dont il diffère nettement par la forme des tépales des fleurs femelles”; il se distingue de l'A. retro- flexzus L. par les faux épis grêles et allongés, les brac- tées beaucoup moins robustes (presque aciculées-filifor- mes), la tige presque labre (faiblement pubescent:), etc. — Port-Juvénal 1846-47-18-51, Toucuyx ! ‘A. dubius Marrius Mort. Erlang., 1814, p. 197, nomen nudam ! {teste W. HERTER in litt} et ex MOQ. in DC. Prodr. XILE, ?, 1819, p. 260 (in syn. ad A. tristem «L.»); A. tristis MOQ. L. c. ex descr. (« ca- lyÿce vix bracteas superante ... sepala oblonwa, obtusa,mucronulata ... Stam 5, interdum 4, raro 3 [3 ex WILLD.] ») et quoad loc. Am. trop. ; item SEUBERT in MART. FI. Brasil. V, 1, Amarant., 1857, pp. 2317-38 et auct. Ind. occ. et Am. trop. [non L. Spec. pl., 175%, p. 989 « capitellis triandris subrotundis ... flosculi aristati ... Habitat in China »,qui— 4. gangelicus L. (1759) — A4. mangostanus L. (1755)]. — L’A.dubius MART qui n’a, à ma connaissance, jamais été valablement publié, et dont le nom fisure ici pour la première fois comme déno- mination valable, est une espèce de l'Am. trop. et des Indes occ. MoquiN L. c. indique l'A. « tristis » aussi au Brésil, mais SEUBERT L. c. le désigne comme douteux pour ce territoire; il existe aussi dans l’Afr. trop. !, mais peut-être seulement à l’état d'introduction récente. Le vrai À. trislis L. (mieux connu sous le nm d À. yan- geticus), par contre, est propre aux tropiques de l’aucicn monde. 2 L’A. patulus BERTOL. a les tépales des fleurs femelles souvent obtusiuscules ; mais ils sont, dans ce cas, elliptiques-lancéolés et jamais spatulés, D()4 LA FLORE ADVENTICE f. rufescens Tuers., panicula rufescente. Fleurs plus ou moins lavées de rouge. (? A, caudatus GopR. ! FI. Juv., 1853, p. 445 [37], ed. ?, 1854, p. 102, non L.; ? À. pa- niculatus Gopr.! ibid., non L.) — Argentine (Mendo- za !). —%? Port-Juvénal 1852, Toucuy ! Ces échantillons, dont Gopron a déterminé l'un comme À. pamiculatus, l’autre (une forme à faux épi terminal très long et flexueux) comme A. caudatus, ne montrent plus clairement aujour- d'hui la couleur originelle des fleurs ; mais la dénomination de Gopron. qui en a distingué expressément un À. cau- datus var. albiflora, fait supposer que la plante en ques- tion a eu, à l'état frais, les fleurs rouges. Ce que je puis dire avec certitude, cependant, c'est que ces échantillons appartiennent à l'A. quitensis. Amarantus bybridus L. Spec. pl., 1753, p. 990 sens. .ampl., emend. Uuine et Bray(?) in Mem. Torrey Ciub V, 1893-94, p. 145; Brrrton et Brow\ Ill. F1. North. U. $. Canad. 1, 1896, p. 987; À. retroflexus var. hybridus A. Gray Man. of Bot. ed. 6, 1890, p. 428 in syn.; À. pani- culatus [L. sens. ampl.] excl. var. €. b. et c. et var. », Recec in Flora XXXII, 1849, pp. 163-167!. — Am. tro- picale ; naturalisé dans l'Am. N., la rég. médit., l'Eur. centr., etc.; les formes rouges souvent cultivées et sub- spontanées. subsp. I. hypochondriacus (L.) Tueuc.; À. hypo- chondriacus L. Spec. pl., 1753, p. 991 sens ampl.; À. hybridus RoBinson in Ro. et FERNALD, GRayYSs New Man. of Bot. ed.7, 1908, p. 371 ; Beck in Roue. Deutschl. FI. XXIV, Lief. 22, 1909, p. 254, bracteis flores subdu- plo superantibus longe aristatis, tepalis florum Q@ sæpius acutis. Bractées presque deux fois aussi longues que les fleurs, longuement aristées; tépales des fleurs. femelles plus souvent aigus. DE MONTPELLIER 205 var. : hypochondriacus (RoBinsox) THeLz.; À. hypo- chondriacus L: L. c. sec. Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 256; À. hybridux f. hypochondriacus RoBixson Bic/ep..911, et in Rhodora X, :1908,°p: 66 ; À. hybr. var. hypoch. Roginsox in Rhodora X, 1908, p. 32, planta tota vel saltem inflorescentia purpurea vel purpurascente. — Surtout cultivé et subspontané ; non signalé dans notre domaine. var. 8 chlorostachys(Wicco.) TauLe.; À. chlorostachys Wizo!Hist. Amaranth., 1790, p.34, t. 10,f. 19! ;Cosson in Ann. sc. nat. 9° sér. VII, 1847, p. 212 et Not. pl. crit. HI, 1850 (1851), p. 128 ex p.; Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 259 ex p.; À. relroflexus var. chlorostachys Frort in Malpighia X, 1896, p. 551; Frort et PAOLETTI FI. anal. Ltal. I, 2, 1898, p. 821 ; À. hybridus 1. typicus et 2. chlorostachys G. Bucx in Rcng8. Deutschl. FL XXIV, Lief. 22, 1909, p. 255; À. retroflexzus f. valentinus SEN- NEN ! PI. Esp. a. 1908 coll., in Assoc. Pyr. 20° année, 1909-10, liste gén. des doubles, p. 4 [nomen] {cf. Bull. Assoc. Pyr. 20° année, 1909-10 (1910), p. 8, rectifications de M. THeLzunG), planta viridi vel levissime et sordide purpurascente. — Dans toute l'aire de l'espèce. — Port- Juvénal 1846, Toucuy ! subsp. IT. cruentus (L.) Taecc. ; À. cruentus L. Syst. ed. 10, II, 1759, p. 1.269 sens. ampl., bracteis flores parum (1 1/3-1 1/2 plo) superantibus breviter aristatis, tepalis florum ® sæpius obtusiusculis. Bractées brièvement aris- tées, dépassant peu (d'un tiers ou de la moitié) les fleurs; tépales des fleurs femelles le plus souvent obtusiuscules. var. « paniculatus (Urine et Bray) THeLz.; À. pani- culatus L. Spec. pl. ed. 2, Il, 1763, p. 1.406, sens. ampl., emend. Moo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 257, incl. A. cruento L. l. c., 1759 et A. sanguineo L. Spec. pl. 906 LA FLORE ADVENTICE ed. 2. II, 1763, p. 1.407"; Roginson L. c., 1908, p. 372; A. hybridus var. paniculatus Urixe et Bray in Mem. Torrey Club V, 1893-94, p. 145, planta tota vel saltem inflo- rescentiis purpureis vel purpurascentibus. — Fréquem- ment cultivé pour l’ornement et souvent subspontané; en France, subspontané çà et là, surtout dans le Centre. — Les vignes du Terral [près de Montpellier] 1846, Toucay !; Lavalette 1851 [cultivé?], Toucuy! — Hérépian 1893, Cosre et Sennen PI. adv., p. 108. — [L’'A. paniculatus de Gopron (F1. Juv.) appartientà l’A. quitensis H.B.K.|. var. B patulus (Berroz.) THeLr.. A. palulus BerroL. ! Comm. Neap., 1837, p. 171,t. 12; Lor. et Barr. FI. Mont- pell., 1876, pp. 556-57, ed. 2, 1886, pp. 415-16; À. retro- flemus var. patulus Fiort in Malpighia X, 1896, p. 591; Fiori et PaoLeTm F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 321 ; À. incur- vus GREN. et Gopr. Prosp. FI. France (novembre 1846), p. 8; A. Timeroyi Jorv. ex. GREN. et Gopr. F1. France IIT, 1, 1855, p. 4 in syn.; A. chlorostachys Cossôx in Ann. sc. nat. 3° sér., VII, 1847, p. 212 et Not. pl. crit. IIT, 1850 (1851), p. 128 ex. p., quoad syn. BERToL. ; Moo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 259 ex p. (non Wicp.!), planta tota obscure viridi. — L’A. chlorostachys Wizro. en diffère, d'après GREN. et Gopr. /. c. (1855), ontre la longueur des bractées, par la panicule très lâche dont le rameau central s'allonge au point de dépasser considérablement le res- te de la panicule, et par les divisions du périgone ovales- lancéolées, acuminées (A. patulus: divisions ovales, ob- tuses, mutiques ou mucronéees) ; enfin il a la couleur pâle de l’A. retrofleæus, et non le vert sombre de l'A. patulus. 1 Les variétés « purpurascens, Ê cruentus, Y sanguineus, à stric- tus (WiLLo.), € longespicatus et € monstrosus de l’A. paniculatus créées par MOQUIN (1. c., 1849) deviennent pour moi des sous-varié- tés ou des formes de la var. paniculatus, | DE MONTPELLIER 207 — Originaire certainement de l’Am.; rég. médit. et (ra- rement) Eur. centr. En France, Midi et Est. — « Mont- pellier à Grammont (SarLe) où nous ne l'avons pas retrou- vé; Lattes (Lorer [1873! — Tx.|), mais en petite quan- tité » (Lor. et Barr. FI. Montp. /. c.). Les auteurs européens distinguent spécifiquement les formes vertes et les formes rouges affines de l’A. hybridus L. sens. ampl. Mais il suffit de se rappeler que les formes rouges perdent vite, après la dessiccation, le pizment rouge et qu’il est alors im- possible de les discerner des formes primitivement vertes, pour se convaincre qu'une séparation spécifique, p. ex. des À. chlo- rostachys Wizzo. et À. hypochondriacus L.,n'’est pas justifiée, et que les formes rouges et les formes correspondantes de cou- leur verte ont des relations d’affinité très intimes. Ce n’est donc pas un groupement naturel et propre à exprimer la phylogénie probable des formes en question que celui qu'ont adopté les au- teurs italiens MM. Fiori et PAOLETTI, dans leur Flora analitica d’I- talia /, c. (ouvrage d’ailleurs excellent), en rapportant les formes vertes (A. chlorostachys et A. patulus) à titre de variétés à l'A. retroflexus, espèce collective qu'ils ne distinguent des À. hypo- chondriacus et paniculatus que par la couleur verte de toute la plante. Je partage, par contre, entièrement la manière de voir des auteurs américains MM. Brirron et Brown /L. c.), qui réunissent sous le nom collectif d'A. hybridus L. les À. chloro- stachys et paniculatus ; ce dernier figure comme variété carac- térisée par les « fleurs et feuilles colorées plus ou moins distinc- tement en rouge ou pourpre; feuilles quelquefois lancéolées et bractées plus courtes ».— L’A. hybridus (sensu nostro) se dis- tingue de À. retroflexus L. (y inclus A. Delilei RicatTEr et LorET) par la forme des pièces du périgone qui sont ovales ou elliptiques-lancéolées, aiguës ou obtuses, tandis qu'elles sont linéaires-spatulées et rétuses-dans À. retroflexus, et par le faux épi terminal, qui est, dans la plupart des formes, beaucoup plus grêle et plus allongé. Amarantus caudatus L. Spec. pl., 1753, p. 990; À. paniculatus & caudatus [excl. forma à intermedius !| et 208 LA FLORE ADVENTICE n pendulinus Race in Flora XXXIT, 1849, pp. 166-67; 9 À. maximus Miier Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 5°. — Originaire de l'Afr. trop. et des Indes Orient. ; cultivé pour l'ornement (parfois aussi pour ses graines) et sabspontané en Eur., en As., en Am., etc. — Lavalette près Montpel- lier, 1851, Toucuy! (peut-être seulement cultivé?). — [L'indication de cette espèce au Port-Juvénal, par GODRON, est erronée ; elle se rapporte à l'A. quitensis H. B. K.]. L'A. caudatus diffère des diverses formes de l'A. hybridus (espèce d’origine américaine !, dont il est certainement voisin), non seulement par son port bien connu résultant du faux épi ter- minal très long et pendant (caractère qui, à lui seul, ne permet- trait pas une séparation spécifique), mais encore par la forme des tépales des fleurs femelles, qui sont largement obovés et subi- tement contractés en mucron ou largement rhomboïdaux-ai- gus ?. Si les formes intermédiaires entre l’A. caudatus et l'A. .paniculatus dont parle REGEL (l. c.) existent en réalité, il ne peut s'agir, à mon avis, que de formes hybrides. Amarantus tricolor L. Spec. pl., 1753, p. 989 sens. ampl. ; Law. Encycl. I, 1783, p. 119! ; A. tricolor à typicus Fiori et PaozerTri FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 322; À. melancholicus [L. sens. ampl.] Moo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 2025. — Ori- 1! Voyez la 2e note de la page 216. 2 M. G. BECK (in RcCH8. Deutschl. FI. XXIV, Lief. 20, 1909, t. 297) donne, en figurant l'A. caudatus, le dessin d'une fleur femelle (fig. 2) qui, ayant les tépales lancéolés, appartient nettement à l'A. hypochondriacus L. 3 LAMARCK {(L. c ) fut le premier auteur à réunir les À. tricolor LL. et A. melancholicus L. en une seule et unique espèce,en employant pour l'espèce collective le nom de A. tricclor (sens ampl.). MOQUIN (L. c.) a donc eu tort de bouleverser cette nomenclature en utilisant la dénomination de À. melancholicus L. pour l’espèce collective et en faisant de l'A. tricolor une variété « tricolor Lam. Ill., t. 767, f. 1 ». Cette dernière citation est, du reste, fausse, car LAMARCK ne donne pas de nom à la planche citée et, dans le texte correspondant (NL. JIE, 4823, p.355, n. 1.551), POIRET s'exprime ainsi: « 4maran- thus melancholicus L. — A. tricolor var. 6 LamK. », | aida NTM PA ET POLE ANR DE MONTPELLIER 209 ginaire des Indes, de la Chine et du Japon; cultivé et subspon- tané en Europe, en Egypte et sous les tropiques. var. melancholicus (L.) Tnecr.; A. melancholicus L. Spec. pl., 1753, p. 989 ; À. tricolor $ Law. Encycl. I, 1783, p. 115; À. tricolor x typicus b. melancholicus Fiorr et Paozerri FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 322. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1893 : FLaHauLT Distrib., p. 162 (sub A. melan- cholico). À disparu depuis. Amarantus græcizans L. Spec. pl., 1753, p. 990 et Mant. 11, 1772, p. 495 ‘«nimis affinis A. albo ») ; Wicip. | Hist. Amaranth., 1790, p. 8 et t. IV, f. 7!; SPRENGEL Syst. I, 1825, p. 927 (descr. distinctissima !); auct. hisp. ex Cut. FI. comp. Madr., 1861, p. 579; Une et Bray in Bot. Gazette XIX, 1894, p- 316; BrirroN et BROWN DEL North: U. S: Canad.:1, 1896, p. 588; G.'BECK in Rons. Deutschl. FI. XX[IV, Lief. 22, 1909. p. 261 [non L. Herb., nec AscHERsoN in Scaweinrurtn Beitr. F1. Æithiop. I, 1867, p. 176, nec Frort et Paozerri F1. anal. D -1808 p.422 qui — 4, Bhtum L.,.Moo: —'A. siloester Desr.|; Pyxidium græcizans Môüxcn Meth., 1794, p. 3591; À: albus L. Syst. ed. 10, IT, 1759, p. 1.268 et auct. plurim. [non Wicep.! Hist. Amaranth., M0 0-96 If 2 Pqu—4"/Bhtum L: sens. nostr.]|; A. bltoralis Horxes. Hort. Hafn., 1815, p. 893. — Am. tropicale ; naturalisé dans l'Am. N. et dans la rég. médit.; adventice dans l'Eur. centr. — Introduit depuis le XVT° siècle, PLANcHoN Modif., 1864, p. 38. « Patria Pensylva- nia; migravit in [taliam », Linné Mant. II, 1771, p. 495 (sub À. albo). Il paraît que cette espèce s’est rencontrée en Italie, dans les sables de Toscane près de Viareggio, dès la première moitié du XVII° siècle, pourvu que le « Blitum marilimum minus, calyculis aculeatis » de Treur (Cat. h. Pis., 1723, p. 24) et de Micueut (Cat. h. Florent., 1748, p. 16, n. 2) appartienne réellement à notre, 210 LA FLORE ADVENTICE espèce. « D’après l'indication du Flora Monspeliensis de Narnorsr (1756), cette espèce aurait existé à Montpellier dans la première moitié du XVIII siècle ; mais ni Sauva- GES ni GouAN ne confirmant cette donnée, il faut croire à une erreur. Ce n’est que dans les premières années du XIX° siècle que la plante à fait son apparition dans le Midi. Elle était cultivée au Jardin des Plantes en 1804 (Broussonner, £'lenchus), et elle s’en est peut-être échap- pée pour se répandre dans le pays, de 1807 à 1809 (A. pe CanDoLLe, Géogr. bot.). De nos jours, c’est probablement le plus commun de tous les Amarantus ; il abonde dans nos vignes, dont il est une des mauvaises herbes » (PLANCHON l. c., 1864, p. 57). « Turin, Gênes, Montpellier », Loise- LEUR Not., 1810, p. 40. Montpellier 1813, A. PYR. DE Canoe! ; « CC. dans toute la rég. basse; RR. dans la rég. froide: Courniou, le Larzac à St-Maurice » (Lor, et Barr. FI. Montp., 1876, p.557). J’ajouterai seulement que l'A. græcizans se rencontre aussi dans les dunes de la plage ; c’est donc une des espèces les plus complètement naturalisées, puisqu'elle habite une station tout à fait na- turelle où elle est complètement indépendante de l’action de l’homme. La nomenclature que j'ai adoptée pour cette espèce n'est pas hors de discussion. Le nom d’4. græcizans étant employé dans quelques ouvrages modernes pour désigner l’A. Blitum L. (4. silcester DEsr.), il serait peut-être plus prudent de l’abandonner complètement à cause de son ambiguité indéniable. — Ayant cité, à plusieurs reprises, le nom d’A. Blitum L., je crois utile de donner ici, d'après ma manière de voir, mais sans entrer dans les détails et sans m'engager dans la discussion des raisons (ce qui me mènerait beaucoup trop loin), la nomenclature des deux espèces suivantes qu'on trouve dans les différentes Flores sous la dénomination d'A. Blitum « L. » : DE MONTPELLIER 211 1° A. Blitum L.'herb. et Spec. pl., 1753, p. 990 ex descr. (excl. syn.) ; ALL. F1. Pedem. II, 178, p. 218 ex p.; Vic. Hist. pl. Dauph. II, 1787, p. 567 ; Moo. in DC. Prodr. XIIT, 2, 1849, p. 263 et: in Bull. Soc. bot. France V, 1858, p. 217; KERNER in Œäterr. bot. Zeitschr. XXV, 1875, p. 194; G. Beck FI. Nied. Œsterr. 1, 1890, p. 342 ; Blitum majus Scor. FI. Carn. ed. 2, IT, 1772, p. 237 ex majore p. {quoad char. gen. !) ; A. angustifolius Lam. Encycl. I, 1783, p. 115 ex p. (ex descr. et ex loc. ex p. et ex syn. Tour. excl. syn. L.), em. M. BrE8. ex Wizzo. Spec. pl. IV, 1, 180», p. 381 ; A. syluestris [DEsr. Tabl. école bot., 1804, p. #4? ? (nomen nudum !}?] Vic. Cat. pl. Jard. Strasb., 1807, p. 111 not. cum syn. et descr. teste R. Buser in litt.; Desr. ex Loisez. Not., 1810, p. 110; DC. FIL. franç. Suppl., 1815, p. 374 et auct. plur.; À. Berchtholdi Seinz ex OP1z Bœheims Gew., 1823, p. 164 et Natural. I, 1823, p [2]; À. albus ,Wizun. ! Hist, Amaranth., 1790,p 9,t.I,f. 2! [non L.); A. viridis Win. ! L. c., p.18,t. VIII, Ê. 14! ; « L. ex p. » * sec. AscHERSON FI. Brandenb. I, 2, 1864, p. 562 in syn.; G. Beck in Rcas. Deutschl. FI. XXIV, Lief. 22, 1909, p. 259 (non L ); Pyxidium viride Müxcx Meth., 179%, p. 499 ! (excl. notato « foliis subrotundo-ovatis emargina- tis »);, À græcizans L. herb. : ASCHERSON in SCHWEINFURTH Beitr. FI. Æthiop. 1, 1867, p. 176 ; Front et PAoLETTI FI. anal. Ital. I, ?, 1898, p. 322 (non L. Spec ). 1 Hooker F. F1. Brit. Ind. IV, 1885, p. 721, fait de l’A. Blilum « L.» un monstre d'espèce collective renfermant les A. oleraceus L., lividus L., viridis !,. (— ascendens Lois.) et Blitum L. :— sil- vestris DESF ). 2 L’A. sylvestris DESF., publié par son auteur sans diasnose ni renvoi à une description antérieure, a été diversement interprété par les auteurs contemporains de DESFONTAINES ; PERSOON (Encheir. 11, 1807, p. 560) l'a rapporté à l'A. spiratus « Lan.» (nom sous lequel il entend évidemment l'A. ascendens LoisEL.); POIRET (Encyel. Suppl. I, 1810, p 313), à l'A. prostralus « BAUB. » (nom qui, chez Pot- RET, signifie probablement aussi l’A. ascen lens) ; LOISELEUR, enfin- (Notes, 1810, pp. 140-41), a donné de l’A. silvestris DESF.une excel- lente description, dans le sens de la plante généralement connue aujourd’hui sous le nom d’A. silvestler. 8 Je ne trouve parmi les synonymes de l’A. viridis L. aucun qui puisse être rapporté à l'A. silvester ; voyez la note suivante, 212 LA FLORE ADVENTICE 2° À. viridis L. Spec. pl. ed. 2, II, 1763, p. 1.405. ex descr. « foliis ovatis emarginatis » et syn. Baux. et Tourx., excl. syn. Sloanei ! et Pisonis !! {non L. herb.); Porcicx Hist. pl. Palat. IT, 1777, p. 607 ; Azz. FI. Pedem. IT, 1785, p. 218 (saltem quoad syn. L., Baux. et Tourx.?; Vie. Hist. pl. Dauph. II, 1787, p. 567; ! LINNÉ a publié {L c.) son A. viridis comme suit: « Amaranthus (viridis) glomerulis triandris : floribus masculis trifidis, foliis ovatis emarginatis, caule erecto. — Blitum album minus BAUH. pin. 118. Baux. hist. ?, p 967.— Blitum minus album polyspermum folio sub- rotundo SLOAN. jam. 49 hist. 1 t. 92 f. [| — Blitum sylvestre spi- catum TOURNEF. paris. 2. p. 2173. — Cararu PIS. bras. 241, t. 241. — Habitat in Europa, Brasilia ©. — Planta caule ereclo, rubro stria- 10. Folia oblongo-ovala margine membranaceo rubicundo undalo. Spicæ ex glomerulis virides ; Flores masculi triphylli. » — L'espèce de LINNÉ contient, en mélange presque homogène, l'A. ascendens LoisEL. et l'A. gracilis DESF. (mais nullement l’A. silvesler DESF., comme l’admettent à tort quelques auteurs). La mention de « foliis ovatis emarginatis », les synonymes de BAUHIN (Hist. IL, 1659, p. 967 : « foliis ... subrotundis, in extremitate obtusis et fissis, ex viri- di nigricantibus ... desinens veluti in spicam »} et de TOURNEFORT (description excellente!) et l’inlication de « Habitat in Europa » s'appliquent à l'A. ascendens LoIsEL., tandis que « caule erecto », Ls synonymes de SLOANE (Nat. Hist. of Jamaica, in Voy. to the Is]. Madera ... and Jamaica, I, 1707, p. 143, n. xxxv, et tab. 92, fig. I 1) et de PIS0 (P1S0 et MaARCGRAV Hist. nat. Brasil. [Amstelodami 1648] Lib. I, p. 13, cum ic. !}, ainsi que «in Brasilia » et la description fi- nale, qui a probablement été faite sur l'échantillon de l'herbier de LINNÉ, sont à rapporter à l’A. gracilis DESF. [GRISERACH (F1. Brit. W. Ind. Isl., 1864. p. 68) cite, à tort, la planche de SLOANE dans Ia synonymie de l'Euxolus viridis M0Q.]. Puisque le nom a’A. viridis L. peut être appliqué à peu près avec la même raison à l'A. ascen- dens LoisEL. et à l’A. gracilis DESF., et comme il a été même em- ployé — à tort — pour désigner l'A. siluester DESF., il est certaine- ment préférable de l’abandonner complètement, au moins pour le moment, comme « nomen confusum » {voyez SCHINZ et THELLUNG in Bull. Herb. Boiss. 2e sér , VII, 1907, pp. 178. 580); je propose de le réintroduire plus tard dans le sens de l’espèce européenne, qui a été plus anciennement distinguée et décrite (art. 47 des Règles in- ternationales). 2? D'après Monis (F1. Sard. IIT, 1859, p. 395), l'A. viridis ALL. serait à rapporter à l'A. patulus BERTOL. (?); cela ne ressort pas, en tout cas, du texte de l’auteur, mais peut-être de l'échantillon d'herbier ? — ae DE MONTPELLIER 213 KeRNER in Œsterr, bot. Zeitschr. XXV, 1875, p.194; Pyxidium viride Müxcx Meth., 1794, p. 395. ex minore p. quoad « folia subrotundo-ovata emarginata » ; Euxolus viridis Moo. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 273; Albersia viridis MONTANDON Syn. FI. Jura sept., 1856, p. 260; Blitum majus Scop. FI. Carn. ed. 2, IT, 1772, p. 237, ex minore p.; Am. ascendens LoiseL. Not. pl. FI. France, 1810, p. 144; Albersia ascendens Fourr. in Ann. Soc. Linn. Lyon N. S. XVIT, 1869, p. 142; Am. ruderalis Kocu ex Roms. Ic. pl. crit. V, 1827, p. 44; Am. Blitum {L. Spec. pl., M93,0p.090,°ex-syn:]-L. F1. Suec. ed. 2, 1755, p.338; Az. FL. Pedem. IT, 1785, p. 218 ex p.; Wio.! Hist. Amaranth., 1790, p. 22; Vie. Cat. pl. Jard. Strasb., 1807, p. 111 obs.; Loisez. Not., 1810, pp. 140-41 in textu ; SPRENGEL Syst. I, 1825, p. 927; Kocu Syn. fl. Germ. Helv. 11, 1847, p. 601, ed. 2, IT, 1844, p. 690; FRies Herb. norm. fase. I, n. 55 et in litt. ad Gobr. sec. GODRON Not. fl. Montpell., 1854, pp. 16-17 [31-32]; GRex. et Gopr. F1 Fr. IT, 1, 1859, p. 3; Cosre FI. descr. ill. France IJI, 2, 1904, p. 173; Baker et CLARKE in THisELTON-DYER F1, trop. Afr. VI, 1,1, 1909, p. 35 (non L. herb. nec L. Spec. pl. ex descr.) ; Albersia Blilum Kunra FI Berol. ed. ?, II, 1838, p. 34; AscHERSON FI. Brandenb. I, 2, 1864, p. 562; Boiss. F1. Or. IV, 1879, p. 991; Euxolus Blitum GrEx. F1. Chaine Jurass. IT, 1875, p. 652. Amarantus deflexus L. Mant. Il, 1771, p. 295; Eu- æolus deflexzus Rarix. FI. Tellur. III, 1837, p. 42; A4 bersia deflexa GreN. ex GREN. et Gopr. F1. France III, 1, 1855, p. 3 in syn.; Fourr. in Ann. Soc. Linn. Lyon NS RVIL 1800; p+ 142; Boss El. Or. IV, 1879, p. 992 ; « AscHersoN » in Ber. deutsch. bot. Ges. X, 1890, p. (121); Am. prostratus Bazgis Misc. bot., 1804-06, in Mem. Turin VII, p. 44, t. 10; Am. deflexæus et prostratus Waizzp. Spec. pl. IV, 1,-1805, p. 338; Albersia pro- strata Kunru F1. Berol. ed. 2, II, 1838, p. 144; Amaran- tellus argentinus SPeGazzini! PI. nov. Amer. austr. n. 21 in Comun. Mus. Nac. de Buenos-Aires I, 10 (déc. 1901), p. 349; Amarantus spicatus Basr. F1, Maine-et-Loire, 1509, p. 344, n. 2 (non Lanu.). — Am, wop. et partie exe 214 LA FLORE ADVENTICE tratropicale de l’Am. $.; rég. médit. (indigène ?) ; adven- tice dans l’Am. N. et dans l'Eur. centr. — Les botanistes n'ont jamais guère douté de l’indigénat de cette espèce dans la rég. médit.; on a, au contraire, émis l'opinion qu’elle n’est probablement qu'immigrée en Amérique (Seu- BERT in Martius F1. Brasil. V, 1, 1875, p. 234). Or, si l'on veut admettre que l'A. deflexus n'est spontané que dans l’une des deux parties de son aire géographique, je pense que c’est plutôt dans l’Am. trop. qu'il fant chercher son origine ; car c'est là que le genre A marantus présen- te le plus grand développement et qu'on trouve notamment le plus grand nombre des espèces de la section Æuæxolus. — Espèce très commune dans notre domaine. var. rufescens (Gopr. F1. Juv., p.38 in Mém. Acad. Mont- pell. sect. méd. I, 1853, p. 446 ; FL. Juv., ed. 2, 1854, p. 102, sub Æuxolo) Taezz.. « panicula rufescente » ; À. de- flexus var. erythrostachys GorRaN in N.Giorn. bot. Ital. N. S. XVI, 1909, p. 140 {« spiculis rubescentibus »}. — Algérie d'après Gopron [. c.; Nice, Vintimille et Gênes d'après Gorran l. c.; partout dans les Bonches-du-Rhône d'après Marnac et Reynier Prélim. FI. B.-d.-R.. p. 162 (1910), sub Æuxolo (s'agit-il réellement d'une variété fran- chement adventice ?). — Port-Juvénal, GopRron {. €. — Lavoir à laine de Bessan près Agde, Lespinasse et Tré- veNEAU Man. pl. Agath., 1859, p.657 [10] (sub Æuxolo). — Bédarieux 1893 94, Cosre! et SENNEN! PI. adv., p. 108. var. minor (Mo@.-Tanv. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 275 sub Æuxolo), «nana, multicaulis, foliis parvulis »°. — «Verisim. ex Algeria advecta ». Lavoir à laine de Bes- san près Agde, mêlée à la variété précédente et à l'A. 1 L’A. deflexus var. arenarioides GOo1RAN in Bull. Soc. bot. Ital., 1901, p. 319 (« Planta pumila, Facies Arenariaæ serpyllifaliæ ») parait être une forme vuisine sinon identique, DE MONTPELLIER 215 crispus, 1858 : LesPiNassE et THÉvENEAU Man. pl. Agath., p. 697 [10]. var. pseudo-crispus TuuLz. n. var.; £uxolus crispus Cosson : App. fl. Juv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 614 quoad pl. in Portu Juverali a. 1859 a KRauIK et Cossox lectam (non Lesp. et THév.!), foliis minimis cris- patis, floribus © fertilibus perpaucis. Feuilles très petites, crépues aux bords, fleurs femelles fertiles peu nombreuses, inflorescence terminale très courte et peu apparente; plan- te ayant l'aspect de l'A. crispus. C’est pen-être cette mé- me forme que LESPINASSE et THÉVENEAU ont indiquée sous le nom de «var. minor Moa. ». — Port-Juvénal 1859, KRaziK! (pro Eux. crispo). — Bédarieux 1899, fr. SENNEN ! Amarantus ascendens Loiser.' Not. pl. France, 810) p.144; Aoridis L:-Spec. pl: ed. 2; IL, 1763, p. 1.405 ex p., non herb. nec auct. plur.; Æuæolus viridis Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 273. — Voir la synonymie plus complète de cette espèce à la page 212, sous le nom d'A. #rridis. — Presque tout le globe ; répandu presque partout en France, indigène chez nous. var. polygonoides (Moc.) TueL.; Æuxolus viridis < polygonoides Moa. ! in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 274 _«foliis multo minoribus rhombeo-ovatis vel orbiculari- rhombeis viridibus aut purpurascentibus » ; À. polygonoi- ‘L'A. ascendens LoiseL. (Euxolus viridis MoQ.) n’est peut-être qu'une variété insignifiante de v’A. lividus L. Spec. pl., 1753, p. 990 (Euxolus lividus MoQ. in DC. Prodr. XIII, ?, 1849, p. 273; Am. tro- picale et adventice dans l’Am. N., As. E.), avec lequelil parait en ef- fet être réuni par quelques auteurs américains modernes (ULINE et Bray in sched.).Je ne sais pas non plus si l’A.oleraceus L. Spec. pl.ed. 2, 11,763, p. 1.403 (Euxolus oleraceus Mo. 1. c., 1849, p. 273; tropi- ques des deux mondes, Egypte) est spécifiquement distinct de l'A, lioidus (incl. À. ascendens). D]0 . LA FLORE ADVENTICE des ZoLuiNGER PI. Jav., n. 1.646 [non L.] sec Mo. L. c.; A. emarginatus Savzx.! PI. exs.fet ex Mo. /. c. in syn.|; Uze et Bray in Bot. Gazette XIX, 1894, p. 319 (non Euæxolus emarginatus À. Br. et Boucué 1851 — Am. acutilobus ULiNE et BRAY L. c., p. 320). — Régions tro- picales des deux mondes, p. ex. Java et Brésil ! (d’après . Moquix L. c.). , subvar. axillaris Tuuzr., glomerulis omribus axillaribus. Cette forme se distingue du type de la variété par les glo- mérules tous axillaires, ne formant pas de faux épi termi- nal; de plus les feuilles sont un peu plus grandes que celles de la plante du Brésil (herb. Montpell. !). — Béda- rieux, bords de l’Orb, 1899, fr. SENNEN ! Amarantus gracilis Desr. Tabl. école bot., 1804, p. 43 (cum syn. Chenopodium caudatum JAcQ.) !; Porrer Encycl. Suppl, 1810, p. 312 (cum descr.); Albersia gra- cihs We et Bert: Phyt. Canar., 1836-50, IIT, p. 287; Am. viridis L. herb. sec. Hook. Fr. FI. Brit. Ind. IV, 1885, p. 721; L. Spec. pl. ed. 2, II, 1763, p. 1.4051ex deser. ex p. et quoad syn. Sloanei et Pisonis ; SPRENGEL Syst. 1,185, p. 927.ex loc:; Roxs. FI. TInd. TETE p. 605 ; Hoox. Fr. FI. Brit. Ind. IV, 1885, p. 720; ULINE et Bray in Bot. Gazette XIX, 1894, p. 319; BAKER et CLarke in TuiSELTON-DYER F1. Trop. Afr. VI, 1, 1, 1909, p. 34; Cooke and WRicur in THiSELTON-DYER FI. Cap. V, 1,2, 1910, p. 411 (non L. ex altera p. nec. auct. eur.'); Chenopodium caudatum JacQ. Coll. II, 1788, p. 235, Ic. pl. rar. Il, 1786-93, p. 12, t. 344 [non Am. caudatus L. |; Euxolus caudatus Moa. in DC. Prodr. XIII, 2, 1849, p. 274*; Albersia caudata Boss. FI. Or. IV, 1879, p. 992; 1 Voyez, plus haut, page 212. 2 L'A maxunus MILLER Guard. Dict, ed. $, 1768, n.5, que Moquiv- Tanpon {4 c j raltiche comme « var, Ÿ maximus » à sun Euxolus DE ‘IONTPELLIER 217 Am. bahiensis Souran. et À. major SALZMANN! exsicc. (Bahia) ex Moa. L. c.; Am. oleraceus Lam. Encycel. I, 1783, p. 116 (non L) ex Mo. L. c.; Euxolus lineatus Gone. ! F1. Juv., 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 102 [non (R. Br.) Moa.|. — Am. trop., Canaries, Afr. trop., Indes orientales; rarement adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal 1852, Toucux ! ; Amarantus muricatus GizLies ex Moe. in DC. Prodr. XII, 2, 1849, p. 276 in syn.; Æuxolus muricatus GiLLtes in herb. Hook. ex Moa {. c.; Gone. FI. Juv., 1853, p. 446 [38], ed. 2, 1854, p. 102; À. lineatus Sexnex! PI. d'Esp. n° 621 (a. 1998 collect.), in Assoc. Pyr. 20° an- née, 1909-10, liste gén. des doubles, p. 4{non R. Br.) lef. Bull. Ass. Pyr. 20° année, 1909-10 (1910), p.7, rectificauons de M. TueLcunG]. — Argentine (p. ex. Buenos-Aires, Commersox !). — Port-Juvénal 1847, Toucay! — [Espa- gne: Valence, 1908, fr. Sexnux! s1b À. lineato|]. Amarantus c'ispus (LusP. et Tuév.) N. TEerRaccraxo « Intorno ad alcune piante della Flora di Terra di Lavoro » in Reudiconto dell” Accad. delle sc. fis. e mat. [di Napoli] ser. 2°, IV, 1890", p. 188! (« spec. nov. »*) et in Atti R. caudatus, me parait plutôt, tant d'après la description de MILLER que d’après le synonyme de BAUHIN, uue forme de l’A. caudatus L, ce qui est admis aussi par les auteurs de l'Index Kewensis. ‘ J'ignore si la priorité pour la combinaison « Amaranlus cris- pus » appartient à N.TERRACCIANO ou à A. BRAUN. J'admets le pre- mier auteur, le seul cité par l’Index Kewensis, et parce qu'il a pu- blié sa combinaison, selon toute probabilité, dans la première moitié de l’année 1890, car l’« Appendice n° ? » des «Atti » porte à la fin la mention «finita di stampare il di 18 Luglio 1891», tandis que la première publication (« Rendiconto »}, contenant uu rapport sur le mémoire du professeur N. TERRACCIANO accepté à l'impres- sion dans les « Atti », est certainement plusaucienne, ? Ainsi que le foutremarquer MM ASCH£RSON (Ber, deutsch. bot. LE 218 LA FLORE ADVENTICE Accad. sc. fis. e mat. ser. 2", IV, 1891, App. n. 2, 1890", p. 7 cum tab. (f. 2) ! («ad vias in sabmontosis Campaniæ” ») ; A. BRauN in A. Gray Man. Bot. ed. 6, 1890", p. 428 ; Euxolus crispus Lespinasse et THEveNEaAU ! in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 656 « patria ignota ; Senegamb. vel ins. Canar. sec. Moquin-Taxpox ? » ; Cossox ibid., p. 614 ex p. (quoad pl. in loco « Bessan » ‘collectam); Al- bersia crispa Ascuersox in Ber. d. deutsch. bot. Gesellsch. VIIL, 1890, p. (121); Hôck in Beïh. bot. Centralb]. XV,2, 1903, p. 392; Amarantus cristulatus SPeGazzini ! PI. nov. Amer. austr. n. 21 in Com. Mus. Nac. de Buenos- Aires I, 10 (Déc. 1901), p. 344 et Nov. Addenda ad fi. Patag. IT, in An. Mus. nac. Buenos-Aires VII, 1902, p. 136. — Répandu dans toute l'Argentine, fréquent surtout à Buenos-Aires; adventice dans l’Am. N. (New-York, Brooklin, Albany, N. Y.) et en Eur. (France, Italie [na- turalisé par places], Suisse, Allemagne). — Port-Juvénal 1848, Tououy ! (inédit! ; les exemplaires cueillis au Port- Juvénal en 1859 par Krazix et Cosson et publiés par Cossox dans son Appendix florulæ Juvenalis, Bull. Soc. bot, France VI, 1859, p. 614 comme «Æuxolus crispus », appartiennent à l'A. deflexus var. pseudo-crispus THeLc. !). Gesellsch. VIII, 1890, p. [121]) et A. FioRI (« Sopra alcuni Amaranti naturalizzati in Italia », etc.,in Malpighia X, 1896), le professeur Ni- COI.A TERRACCIANO a décrit son Amarantus crispus comme espèce nouvelle et endémique en Italie, sans se douter de l'existence du nom homonyme et synonyme de LESPINASSE et THÉVENEAU! MM. ASCHERSON et FIort ont ensuite, indépendamment l’un de l'autre, réuni, dans leurs mémoires cités, l'Amarantus crispus TERRACC. avec l'Euxolus crispus LESsP. et THÉV., tout en indiquant, comme patrie de cette plante, l’Am. N. Où trouve, du reste, en outre de la planche donnée par M. TERRACCIANO, une bonne figure de cette espèce intéressante dans l'ouvrage de MM. Fi0RI et PAOLETTI': Iconogr. fl. Ital. [, 4, 1899, &. 121, £. 1.052! {Voir à la page précédente la note 1. à Vuir à la page précédente la note 4, DE MONTPELLIER 219 — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, THÉveNEAU! (Lesp. et THév. Man. pl. Agath., p.656 [9], 1859 Cosson (Bull. Soc. bot. France L. c. [1859]). — Bédarieux 1892, Coste et SENNEX PI. adv., p. 108. La patrie de cette curieuse espèce est restée inconnue jusqu’à nos jours. Moquix-Tanpon, le célèbre auteur des Amarantacées dans le Prodrome de DE CaNDoOLLE, crut devoir chercher (d'après Lesp. et THÉv. !. c.) son origine dans la Sénégambie et aux iles Canaries ALEx. BRAUN, qui avait reçu des échantillons de l’A. crispus recueillis dans la ville d'Albany (près de New-York), admit comme patrie l’'Am. N. (Verhandl. bot. Ver. Prov. Bran- denb. XVI, 1874, Sitzb. p. 25), et cette indication a passé aussi dans l’'Index Kewensi<; mais MM Bxirron et Browx (Ill. FI. North. U. S. Canad.T, 1896, p. 59)) font remarquer que la plante ne s y trouve qu’à | état adventice el que son pays d'origine est toujours inconnu. Ce n'est que tout dernièrement que je suis tombé sur des échantillons de l'A. cristulatus SPEGazzINT que . j'ai reconnus tout de suite comme identiques avec l'A. crispus, et qui m'ont permis d'établir finalement, comme patrie de cette dernière espèce, l'Argentine. — Cette plante, dont la facilité de reproduction est très remarquable (cf LEespiNassE L. c., 1859, p. 697 not.), cs: cultivée, depuis sa découverte, dans quelques jardins botaniques de l'Eur., surtout en Allemagne. Alternanthera repens (L.) Sreupez Nom. ed, 2, I, 1840, p. 65; Achyranthes repens L. Spec. pl, 1753, p. 205; Illecebrum Achyrantha L. Spec. pl. ed. 2, I, 1762, p. 299; Alfernanthera Achyrantha R. Br. Prodr. N. Holl., IS10, p. 417; Telanthera ficoidea Gopr. ! FI. Juv. ed. 1, 1853, p. 446 |38, ed. 2, 1854, p. 102 non (L.) Moa.]. — Am. trop. et partie extratrop. de l’Am. S. (p. ex. Montevideo, Buenos-Aires); Macaronésie!, Espagne S., Baléares (introduit), — Port-Juvénal 1816-47, Tou- cuy! — Bédarieux 1899, fr, SENNEN ! — [Trouvé aussi ‘en Allemagne; Anhalt| 220 LA FLORE ADVENTICE PHYTOLACCACÉES. Rivina humilis L. Spec. pl., 1753, p. 121; H. Water Phy- tolaccaceæ in EnGLer's Pf1. reich 39. Ieft (IV, 83), 1909, p. 102. — Am. trop. etsubtrop.; introduit dans les tropiques de l'ancien monde. var. (à) glabra L. Spec. pl., 1753, p. 122; H. WazTer L. €., 1909, p. 105; R. lævis L. Mant. I, 1767, p. 41 ; Lesp. et THév. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 656. — Aire de l'espèce. — « Se reproduit depuis plusieurs années, sans aucune culture, dans les jardins de M. MARTIN, à Agde, où nous l’avons recueilli en septembre 1858 », LESPINASsE et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 696 [9]. Phytolacca americana L. Spec. pl., 1753, p. 441 excl. var. B, Syst. ed. 10, IT, 1759, p. 1.040 ; Gouan Hort. Monspel., 1762, p. 225, F1 Monsp., 1765, p. 247; Ph. de- candra IL. Spec. pl. ed. 2, I, 1762, p. 631 et auct.rfere omn. —- Am. S. et N.; cultivé depuis 1650 environ et naturalisé dans l’'Eur. S. (et parfois centr.), l'Afr. N.,' l'As. W. et E., etc. En France, naturalisé dans le $. et le S.-W., et çà et là subspontané, — |« Passim cirea Narbonam sponte crescentem observavit D. Socrer, Me- dicinæ studiosus » : Gouan FI. Monspel., 1765, p. 247]. — A. Pyr. DE CANDOLLE ne connaît cette espèce, en 1813, que cultivée au Jardin des Plantes de Montpellier (Cat. h. = Monsp., p. 50); Benrxan ne la porte pas sur son catalo- _gue (1826). — Naturalisé au Jardin des Plantes de Mont- pellier 1855, Martins Esp. exot.; FLanaurr Distrib., 1893, p. 162; il y existe toujours comme mauvaise herbe. — « Nullement naturalisé chez nous », Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 579. — Lavalette 1887 (leg ?)! ; Port- Juvénal, Manpon (communication orale); Montpellier en divers endroits, Soupan (1905), p. ex. Avenue Chancel, 1995-07, Tuezzuxc. — Béziers et Agde, 1890 et 1892, DE MONTPELLIER 22] Cosre et SENNEN PI. adv., p. 113. — Les Onglous, 1900, DE REY-PaicHane PI. adv. Béz., p. 1. NYCTAGINACÉES. Mirabilis nyctaginea (Micux.) Mac Mizcan Me‘asp. Minnes., 1892, p. 217; Allionia nyctaginea Micax. FI. Bor.-Am. I, 1803, p 100; Oxybaphus nyctagineus Sweer Hort. Brit. ed. 1, 1830, p. 429. — Am. N., partie E. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier 1905-07, Soupan, THELLUNG (LÉVEILLÉ in Bull. Géogr. Bot. 20° année [4° sér.], 1911, p. 31 sub Oxybapho). AIZOACÉES. Mollugo Cerviana {(L.) Ser. in DC. Prodr. I, 1824, p. 392; Pharnaceum Cerviana L. Spec. pl., 1753, p. 272. — Espagne (spontané ?}, péninsule balkanique, Russie S., As. $S -W. jus- qu'aux Indes, Afr. trop. ; rarement subspontané en Allemagne. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier, 1869, Box- - DUELLE |; FLAHAULT Distrib., 1893, p. 162; y existe toujours. Tetragonia expansa Mure. in Comm. Gœætting. VI, 1783, p. 13; T. cornuta Gzær1N. Fruct. sem. II, 1791,p. 483. — Japon, Austr., Nouvelle Zélande, Polynésie, Am. S. extratrop. -— Cultivé comme épinards dans l’Eur. S. (et plus rarement centr.) et souvent subspontané. — Sub- spontané sur un mur du chemin de la Gaillarde à Montpel- lier, 1905, THezLuna. — lPlage de Carqueiranne près Hyères 1905, THezLuna|. Mesembryanthemum crystallinum L. Spec. pl, 1753, p. 480. — Parties chaudes de la rég. médit.; Afr. S.; Austr.; Californie (spontané ?). En France, seulement : adventice (Aude, Hérault). — Signalé par M. FLanauLr (Distrib,, 1893, p. 160) comme ayant été introduit avec le 222 LA FLORE ADVENTICE lest des navires. — Cette, près du fort St-Pierre, au pied des murs, Cosre et SENNEN PI. adv., 1894, p. 113. — Palavas, FLAHAULT. PORTULACACÉES. Claytonia perfoliata Donx Ind. hort. Cant. (1796 ?), p. 25 ex WizLo. Spec. pl. 1, 1798, p. 1.186; C. cubensis Hums. et Bonpr. in Ann. Mus. Paris VII, 1806, p. 8?, t. 6. — Am.N, Indes W..; parfois adventice dans l’Eur. centr. — Naturalisé [« nunc quasi spontanea »] au Jardin des Plantes de Montpellier: A. PyYRr. DE Canpozce Cat. pl. h. Monspel., 1813, p. 97; y existe toujours en petite quantité (1905, THELLUNG). Portulaca oleracea L. Spec. pl., 1753, p. 445. subsp. I. silvestris (GarsauLrr) Taece.; P. silvestris Gars. Descr., 1767, p, 280; P. oleracea var. à silvestris DC. Prodr. III, 1828, p. 353. Cette plante, répandue aujourd'hui dans les cultures des rég. tempérées et chau- des de tout le globe, serait originaire, d’après certains auteurs, de l’'As.W, tempérée. En tout cas elle est en Eur. (et notamment en France) d’une naturalisation si ancienne qu'elle ne peut plus rentrer dans la catégorie des plantes adventices. Dans notre domaine elle est « C. dans les vignes, les champs cultivés, les jardins, eutre les pavés, etc. » (Lor. et Barr. FI. Montp., p. 238). subsp. IL. sativa (Haw.) THezz. in Soxinz et KELLER F1. Suisse 1909 (1908), p. 197; P. sativa Haw. Misc. 1803, p. 136; P. oleracea B L. Spec. pl., 1753, p. 445; P. oleracea var. & sativa DC. Prodr. III, 1828, p. 358. — Originaire des Indes Orient. ? Souvent cultivé en Eur. et parfois subspontané, — Aucune Flore générale de la France’ ne mentionne cette variété ou sous-espèce du P, Ÿ MM. MarNac et REYNIER parlent cependant (Prélim. FI, Bou- DE MONTPELLIER 223 oleracea qui me paraît bien distincte du type par les tiges _et rameaux plus dressés, les feuilles beancoup plus larges (les plus grandes sont obovées et tronquées ou légère- ment échancrées au sommet, au lieu d’être étroitement oblongues-obovées et arrondies an sommet) et les lobes calicinaux pourvus, au moins en partie, sur le dos d’une aile membraneuse distincte (au lieu d'être obtusément carénés). Je l'ai observée. en juillet 1905, en grande quantité, sur les rives de l'Orb à Bédarieux et dans les vignes de Lamalou, mêlée dans cette dernière localité avec la sous-espèce silvestris et presque sans formes inter- médiaires. Une fois rendu attentif à cette plante intéres- sante, j'ai pu constater qu'elle était assez abondante dans la ville et aux environs de Montpellier (Peyrou, Aque- duc, Jardin des Plantes, la Colombière), où elle croît généralement avec le type et présente parfois avec lui des formes de passage, Mes recherches dans les herbiers m'ont montré que la plante a été recueillie aussi, par Toucay, au Port-Juvénal (en 1857). Puisque, comme je J'ai dit plus haut, les Flores françaises ne parlent pas de cette plante et que j'en suis réduit, par conséquent, à ces quelques observations personnelles, il m'est impossible de décider si la sous-espèce saliva est à regarder comme échappée à la culture, ou comme introduite depuis des temps peu reculés par le commerce (ainsi que semble l'indiquer sa présence au Port-Juvénal et à Bédarieux), ou bien si elle est à considérer comme naturalisée depuis fort longtemps (comme le type de l'espèce), mais mécon- nue jusqu'à nos jours. Je voudrais en tout cas attirer l’at- tention des botanistes français sur cette race remarquable du pourpier. ches-du-Rhône, in Bull. Acad. internat. Géogr. bot. 17° année, 3e sér., n°5 238-40, 1909, pp. 229-30) de cette variété ; d'après ces auteurs, ce ne serait qu’une forme due à la station, 224 LA FLORE ADVENTICE Portulaca pilosa L. Spec. pl., 1753, p. 415; em. RonrpacHin Marr. FI. Brasil. XIV, 2, p. 303 (1872). — Am. N. (partie S.-W.), Indes W., Am. S. trop. etextratrop. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1762, Gouan Hort. Monsp., p. 227 (PLANCHON Modif., p. 36). Portulaca grandiflora Hook. Bot. Mag., 1. 2.88: (1829) ; Cam- BEss. in À. ST-HiLAIRE F1. Brasil. mer. IT, 1829, p. 192; RonrBacH in MarrT. FI. Brasil. XIV, 2, p. 302 (1872). — Brésil, Argentine; cultivé en Eur. pour l’ornement et parfois subspontané. — Na- turalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1855, MaRTINS Esp. exot.; y existe toujours. CARYOPHYLLACÉES. Silene Czerei BauuG. Enum. stirp. Transsilv. III, 1816, p. 345. — Eur. S.-E., Caucase, Asie mineure. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1899, FLAHAULT (note ma- nuscrite); a disparu depuis. Silene juvenalis Derire! Ind. sem. h. Monsp., 1836, p. 28; Gopr. in GREN. et Gopr. FI. France I, 1, 1847, p. 243 [nomen] et F1. Juv., 1853, p. 418 [10], ed. 2, 1854, p. 63 « patria ignota »; Ronrs. Monogr. Silene, 1868, p. 90. — Grèce, Asie mineure, Arménie. — Port- Juvénal 1827, Toucuy ! — [Trouvé une fois en Allemagne, prov. de Brandenbourg:. Silene tridentata Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 349. — Canaries, Espagne, Algérie, Tunisie. — Port-Juvénal 1825-27, DeuiLe !, 1858 Toucay! (Gopr. F1. Juv., p. A17 [9;, ed. 2, p. 60); « Miollis » [probablement par une faute d'impression au lieu de « MizLois »] d’après GODRON in GRen. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 245. Silene dichotoma Enru. Beitr. VII, 1792, p. 143, — DE MONTPELLIER 225 Originaire de l’Eur. S.-E. et de l’As. W.; adventice et naturalisé dans l’Eur. centr. et S., dans l’Afr. N., etc. En France, naturalisé dans plusieurs départements. — Près de la Mosson 1852, Toucux! (Montpellier, sur les bords de la Mosson: Gopron Not. fl. Montpell., 1854, p. 20 [39)); un exemplaire dans un champ au-delà de la Colombière 1877, AxpRÉ! — [Marseille 1858, Bzaise et Roux! Silene pendula L. Spec. pl., 1753, p. 418. — Portu- gal (indigène ?), Italie, Crète, Chypre, Asie mineure; Algérie ? — Fréquemment cultivé pour l’ornement dans l’'Eur. $. et centr. et souvent subspontané (notamment en France). — Montpellier au chemin de la Gaillarde 1905, THELLUNG. — [Gare de Luz-St-Sauveur (Hautes-Pyrénées) 1907, THeLLuNG]. Silene colorata Porr. Voy. Barb. Il, 1789, p. 163 (non alior.); S. bipartita Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 352, t. 100; Cosson in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 159". — KRég. médit., à l'exception de la France. — Port-Juvénal 1858, Toucay! (Coss. App. fl. Juv. alt., 1864, p. 159). Silene micropetala Laa. in Varied. Cienc. II, 4, 1805, p. 213; Ronr8. Monogr. Silene, 1868, p. 108; S. affinis Gopr.! FI. Juv., p. 9, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 417, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 60 n. Spec. « patria ignota » (non Boiss. Diagn. ser. 2, I, 1853, p. 72, Sinaï]. — Portugal, Espagne, Algérie. — Port-Juvénal, Goprox L. c. ; je n’ai vu que des exemplaires 1 Le S. bipartila DESF. (sens. strict.) est rattaché par ROHRBACH (Monogr. Silene, 1868, p. 114) à la subsp. I. colorata ROHRB. var. a, pubicalycina FENZL du S$. colorata Porr. (sens ampl.). 226 LA FLORE ADVENTICE cultivés (en 1838) du S. affinis Gopr. L'identité de celui- ci avec le S. micropelala LaG. a été établie par RoRBACH (Monogr. L. c.). Silene apetala Wiczo. Spec. pl. II, 1800, p. 307. — Canaries, péninsule ibérique, Algérie, Tunisie, Grèce, Perse, Afghanistan. — Port-Juvénal 1834, DeLice ! (Gopr. in GREN. et Gopr. F1. France, I, 1, 1847, p. 243). La- voir à laine de Bessan 1859, LEspinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 652 [5]. var. glomerata GopRon! FI. Juv., p. 9, in Mém. Acad. Montpell. sect. med. I, 1853, p. 417, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 61 «floribus in apice ramorum congestis » ; Ronrg. Monogr. Silene, 1868, p. 118. — Port-Juvénal 1824, DELILE ! Silene setacea Viv. F1. Libyc. Spec., 1824, p. 23, t. 12 (non Orrx in DC. Prodr. 1, 1824, p. 372, quæ —="S discolor Sigtx. et SM. 1806); S. Vivian Sreur. Nom. bot. ed. 2, Il, 1841, p. 588; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 610. Afr. N., Palestine. — Port- Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 610 |8]. Silene nicæensis ALL. Auct. ad syn. meth, stirp. h. Taur. in Misc. Taur. V, 1770-73 (1774), p. 88 (« niceen- sis »), FL Pedem. IT, 1785, p. 81; S. subvinosa DELILE! Ind. sem. h. Monspel., 1838, p. 12; Gopk. in GREN. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 243 [nomenl] et F1. Juv., 1853, p. 418[10|, ed. 2, 1854, p. 61 cum descr., « patria ignota »; identifié avec le S. nicæensis par RoHRBACH Monogr. Silene, 1868, p. 152. — Rég. médit, et Eur. E. ; en France, seulement en Provence. — Port-Juvénal 1824- 27, Deuze! he 5h plots VON RES TE, | DATENT AT, DE MONTPELLIER 227 Silene cretica L. Spec. pl., 1753, p. 420. — Espèce orientale (Italie S., Grèce et îles, Asie mineure, Chypre), introduite avec des graines étrangères et naturalisée dans le domaine médit. W., dans l'Eur. centr., au Caucase, etc. En France, naturalisé dans les champs de lin du $S. et de l'W., où il a été importé avec les graines de lin, et où il est assez peu fixe (d'après Rouy et Foucaup FI. France III, 1896, p. 135); en France se trouve surtout la variété annulata (Taore Chlor. Land., 1803, p. 173 pro spec.) Roux et Fouc. L. c.(— subsp. annulata Hayux F1. Steierm. I, 5, 1908, p. 344). — Non indiqué dans l'Hérault. var. tenuiflora (Guss.) Frorr et PaozerTri FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 364; S. tenuiflora Guss. PL. rar., 1826, p. 121, t. 36; Gonr. F1. Juv., 1853, p. 418 [10], ed. 2, 1854, p. G2. — Jtalie, Grèce: — Port-Juvénal 1829-31- 36, Toucuy ! Silene rubella L.' Spec. pl., 1753, p. 419. — Rés. médit., excepté la France. — Port-Juvénal 1827, Deurre! (Gopr. F1. Juv., p. 417 [9], ed. 2, p. 61). Silene Otites (L.) Wiez Prodr. fl. Werthem., 1799, p. 241; Su. EL. Brit. Il, 1800, p. 469; Cucubalus Olites L. Spec. pl., 1753, p. 415. — Eur. centr., E. et (plus rarement) S., As. W.; indigène dans notre domaine. var. wolgensis (Wizzp.) Ronrg. Monogr. Silene, 1868, p. 201; Cucubalus wolgensis Wirco. Enum. h. Berol. Suppl., 1813, p. 24; Silene wolgensis Bess. ex SPRENG. Ind. sem. h. Halens., 1818, p. 6; Orta in DC. Prodr. I, 1824, p. 370; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 418 [10], ed. 2, 1 Le S. Behen L. Spec. pl., 1753, p. 418 (Canaries, Italie, Grèce, Asie mineure, Syrie; adventice en Algérie), signalé par GOUAN (Hort. Monspel., 1762, p. 217) de Grammont et de Saint-Georges, y a été indiqué très probablement à tort. 228 LA FLORE ADVENTICE 1854, p. 63. — Roumélie, Russie S., Caucase. — Port- Juvénal 1837-52, Toucuy ! — {Trouvé aussi en Allemagne. | Silens Cœli-rosa (L.) A. Braux in Flora XXVI, 1843, p. 373; Agrostemma Cœli-rosa L. Spec. pl., 1753, p. 436; Lychnis Cœli-rosa Desr. in Lam. Encycl. III, 1789-...., p. 6{{; Eudianthe Cœli-rosa Roues. D'rutschl. F1. ILT, 1842-43, p. 165; cf. Fenxzz in ENpz. Gen. Suppl. II, 1842, p. 78. — Partie W. de la rég. médit. (à partir de l'Italie); non spontané en France [parfois adventice dans l’Eur. centr.|. — Port-Juvénal, Goprox F1. Juv., 1853, p. 418 [10], ed. 2, 1854, p. 63 (sub Lychnide). Gypsophila paniculata L. Spec. pl., 1753, p. 407. — Eur. E., As. W.; cultivé comme ornement dans une grande partie de l’Eur. — Montpellier : subspontané sur un mur à la route de Ganges en 1905, THeLLuNG. Gypsophila porrigens (L.) Boiss. FI. Or. I, 1867, p. 507; Saponaria porrigens L. Mant. IT, 1771, p. 239; LesP. et Tnév. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, P- 692 ; Cosson ibid. XI, 1864, p. 159. — As. S.-W. ; parfois adventice en Eur. — Sables du lest déposé au bord de l'Hérault à Agde] 1857, Lespinasse et Taévenrau Man. pl. Agath., p. 652 [5]. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. altera, 1864, p. 159. Cerastium pumilum Curr. F1. Lond. fase. VI, 1795- 96, t. 30. — Eur., Afr. N. (partie W.), As. S.-W.; cer- taines formes de cette espèce polymorphe sont indigènes chez nous. subsp. tetrandrum (Curr.) CorBière Nouv. FI. Norm., 1893, p. 99; C. tetrandrum Curr. F1. Lond. fasc. VI, +588 DE MONTPELLIER 220 1795-96, t. 31 ; C. semidecandrum L. 3 pumilum (Curr.) b. tetrandrum Fiori et Paozernt FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 352; C. jurenale GonroN! FI. Juv. ed. 2, p. 63 in Mém. Acad. Stanislas sér. 3, XVII, 1853 (1854), p. 382 « patria ignota » (teste CorRens). — N., W. ets. de la France, surtout dans les sables maritimes; dans l’Hé- rault, à ce qu'il paraît, seulement adventice. — Port- Juvénal 1853, GoproNn ! var. alsinoides (PERS. Syn. I, 1805, p. 521 pro spec.) Rouy et Fouc. FI. France III, 1896, p. 217; GürKke in Ricurer PI. Eur. Il, 1899, p. 234. — Pérols, au Mas d'Estelle, localité de plantes adventices : Maxpox Not. pl. Montp., 1892, p. 162 (sub C. alsinoide). Cerastium dichotomum L. Spec. pl., 1753, p. 438. — Espagne, Afr. N., As. S-W. — Port-Juvénal 1857, Toucuy! (signalé déjà par Gonron dans son FI. Juv., 1853, p. 419 [11/, ed. 2, 1854, p. 63). — Lavoir à laine de Bessan, près Agde, 1858, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 652 [5,. — [Une fois adventice en Allemagne]. Cerastium anomalum Warpsr. et Kir. PI. Hung. I, nn eo -e2%et. ap. Wizub.-Spec., pl. IT, 1800, p. 812; Stellaria viscida M. Bres. F1. Taur.-Cauc. I, 1808, p. 342. — W.et N. de la France, Eur. centr., E. et S.- E., As. S.-W.; Algérie. — Port-Juvénal 1830, Deziee !, 1837 Toucuy ! (Goor. F1. Juv.. p.419 [11], ed. 2 p. 63). _— [Marseille 1858, BLaise et Roux !]. Mœnchia erecta (L.) Gær1w., MEy. et Scaermus FI. Wett. I, 1799, p. 219; Sagina erecta L. Spec. pl., 1753, -p. 128; Cerastium erectum Cossox et Germain FI. Paris, 230 LA FLORE ADVENTICE 1845, p. 39; M. quaternella Enru. Beitr. II, 1788, p. 188; Cerastium quaternellum Fexzz Verbreit. Alsin. in Tab., 1833, ad p. 56. — Eur., rég. médit.; le type de l'espèce est indigène chez nous. subsp. mantica (L.) THezL.; Cerastium manticum L. Cent. pl. IT, 1756, p. 18, Amœn. acad. IV, 1759, p. 316; Goor. F1. Juv., 1853, p. 418 [10!, ed. 2, 1854, p. 63; Mœnchia mantica BarrL. Cat. sem. h. Gœtting. ex Kocux Syn. FI. Germ. Helv. ed. 2, I, 1843, p. 131; Cerastium quatlernellum subsp. C. manticum Roux et Fouc. FI. France IIT, 1896, p. 225. — Eur. S., partie E. (à partir de l'Italie), As. mineure, Arménie ; douteux pour la France. — Port-Juvénal, GopRroN L/. c. Queria hispanica L. Spec. pl., 1753, p. 90 ; Guerezia hispanica L. ibid. ed. pristina ; cf. W. Juxr « LiNNÉ’‘S Spec. PL ed. princeps » (1907. — Espagne, Afr. N., Grèce, Tauride, As. mineure, Syrie. — Port-Juvénal 1837-57, Toucuy! (Coss. App. fl. Juv., p. 610 {8)]). Minuartia ! tenuifolia (L.) HierN in Journ.of Bot. XIII, 1899, p. 321; Arenaria tenuifolia L. Spec. pl., 1753, p. 424; Alsine tenuifolia CRaNTz Inst. II, 1766, p. 407. — Eur., As. W., Afr. N. subsp. conferta (Joro.) THELL.; Alsine conferta Joro. Pugill., 1852, p. 35; À. tenui’olia « forme» À. conferta Rouy et Fouc. F1. France III, 1896, p. 278; À. tenuifolia var. confertiflora Gopr. ! F1. Juv., 1853, p. 419 [11], ed. 2, 1851, p. 63 (non FENZL in LEDE8. F1. Ross. I, 1842, p. 312). — Cette forme, indiquée au Port-Juvénal, sous la dénomination inexacte d'A. tenuifolia var. confertiflora par GoproN {l. c.), est indigène dans notre domai- ne; GoproN la signale lui-même plus tard (Not. fl. Montp., 1854, p. 20[39]), sous le même nom, de Saint-Pons (Hérault). {Voir Scainz et THELLUNG in Bull. Herb. Boiss. 2e sér, VII, 1907, pp. 492 03, DE MONTPELLIER 231 Minuartia montana L..' Spec. pl., 1753, p. 90; Lærr.. It. Hisp., 1758, p. 121, t. I, f. 4 (non DC. Prodr. III, 1828, p. 380, qaæ — M. campestris L.) ; Alsine montana Fenzz Verbreit. Alsin. in Tab., 1833, ad pp. 46 et 57; Boiss. F1. Or. I, 1867, p. 681 (non CRANTZ 1766, quæ — Arenaria montana L.); M. campestris DC. Prodr. IT, 1828, p. 380 ; Lesp. et Tnév.* in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 653 (non L.); Alsine campestris FENZL in Lepes. F1. Ross. I, 1842, p. 343; Gone. FIL. Juv., 1855, p. 419 [11}, ed. 2, 1854, p. 63 [non (L.) Fenzz, Boiss.]. — Espagne, Afr. N., As. mineure, Tauride. — Port- Juvénal 1827, Deutze ! — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, LuspiNasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath.. p. 653 [7]. sous le nom de A1. campestris*. — [Une fois adventice en Allemagne]. Le vrai M. campestris L. Spec. pl., 1753, p. 89, Loerz, It. Hisp., 1758, p. 121 (non DC. Prodr.); Alsine campestris FENZL Verbreit. Alsin. in Tab., 1833, ad p. 57; Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, II, p. 723 (non Fenzz in Lenes.); M. montana Cav. Præl. ([1802] 1827), n. 1.105 et Ic. VI, 1800, p. 46, t. 568, f. 1; DC. Prodr. IIT, 1828, p. 380 (non L.), avec lequel le M. montana L. a été souvent confondu, est une plante de l'Espagne et de l'Algérie qui, ? ma connaissance, n’a jamais été trouvée chez nous. Minuartia sclerantha (Fiscu. et Me.) TELL. comb. nov.; A/sine sclerantha Fiscx. et Mex. ap. HOHENACKER 1 L'Index Kewensis identifie cette espèce avec l’Arenaria monta- na L., espèce tout à lait différente et appartenant au genre Arena- ria seus. strict. | 2 Je n'ai pas vu la plante de LESPINASSE et THÉVENEAU. Mais com- me ces auteurs indiquent « M. campestris LOEFL. Hispania, Oriens, Algeria », il me parait hors de doute qu'ils ont déterminé leur plan- te d’après le Prodromus de DE CANDOLLE, aù les noms de M, cam pestris et M. montana sont confondus. 999 LA FLORE ADVENTICE Enum, Talysch, p. 164 in Bull. Soc. Nat. Mosc., 1838, p. 400; Fewzz in Lepwg. F1. Ross. I, 1842, p. 343 ; Cos- son in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 610, — Cau- case, Turkestan. — Port-Juvénal, Toucay d'après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 610 [8|. Minuartia geniculata {Porr.) THerL. comb. nov. ; Are- naria geniculata Porr. Voy. Barb. IT. 1789, p. 166; Afsine geniculata SrrogL in Œsterr. bot. Zeitschr, XXXV, 1885, p. 212; Rhodalsine geniculata F. N. Wirrrams in Bull. Herb. Boiss. VI, 1898, p. 7 sens. ampl.; Arenaria pro- cumbens VAL Symb. I, 1790, p. 50, t. 33 ; GREN. et Gopr. FL. France I, 1, 1847, p. 277; Gopr. FI. Juv., 1853, p: 419 111}, ed. 2, 1854, p. 63; Alsine procumbens FENzz Verbreit. Alsin. in Tab., 1833, p. 57 (non CRanTz Inst. If, 1766, p.404, quæ — Sagina procumbens L., 1753); Rhod- alsine procumbens J. Gay in Ann. sc. nat. sér, 3, IV, 1845, p. 25. — Canaries, Eur. S., du Portugal à la Grèce (excepté la France), Afr. N.: une fois adventice en Alle- magne. —— Port-Juvénal, GopRoN /. c. M.F.N. Wicziams, dans une « Note monographique sur le genre Rhodalsine Gay » (Bull. Herb. Boiss. VI,-1898, pp. 1-10), distingue les deux espèces suivantes, qu'il serait peut-être plus juste de considérer comme des sous-espèces d’une seule et unique espèce. La plante du Port-Juvénal, à laquelle fait allu- sion GOpRON {L. c.), ne paraissant plus exister dans l'Herbier de Montpellier, il m'est imposssible de la classer plus précisément. 1° Rhodalsine procumbens J. Gay L. c.; Wizcrams /. c., p. 3; Arenaria procumbens Van l. c.; Alsine procumbens FENZL L. c.; Als. geniculata SrrosL |. c. sens. strict. Pétales d’un rose gai. Etamines de longueur inégale, les plus longues aussi lon- gues que les pétales, les plus courtes (opposées aux pétales) at- teignant la moitié des pétales. Capsule enfermée dans les sépa- les connivents à l’époque de la maturité. Graines lisses (ou papil- leuses-cranulcuses sous la loupe), — Rég. médit, S.-W.: Cana- ries, Espagne, Italie, partie W, de l'Afr. N, DE MONTPELLIER 233 2° Rh. geniculata Wizzias L. c., p. 7; Arenaria geniculata Porn. !. c.; Alsine procumbens BaTrano. et TraB. FI. Algér. I, 1888, p. 154; Arenaria procumbens Bazz Spicil. FI. Marocc. in Journ. of Linn. Soc. XVI, 1878, p. 365. Plante ordinairement plus robuste. Pétales blancs. Etamines de longueur inégale, les plus longues atteiwnant les :/3-3/4 des pétales, les plus courtes (opposées aux pétil?s; à peine la moitié de ceux-ci. Capsule mü- re dépassant un peu le calice. Graines tuberculées (à tubercules visibles à l'œil nu). — Canaries, Eur. S., du Portugal à la Grèce (excepté la France); Afr. N., du Maroc à l'Egypte. Arenaria carastioides l’oirer Voy. Barb. IT, 1789, p. 165; A. spathulata Desr. FI. Atl. T, 1798, p. 358. — Espagne, Afr. N. (partie W.). — « Semé par DELILE au bois de Grammont et à Lamoure où on en a beaucoup recueilli autrefois» (Lor. et Barr.FIl. Montp , 1876, p. 107, sub À. spathulala). Parait avoir disparu depuis. Spergularia diandra (Guss.) HELD. et Sarr. in sched. Herb. græc. norm., n. 492 (1855); Boiss. F1. Or. I, 1867, p- 508; Arenaria diandra Guss. FI. Sic. prodr., IS27, p. 015; Alsine diandra Guss. FI. Sie. syn. I, 1842, p. 501 ; Lepigonum dianrum Nymax Syll. fl. Eur., 1854-55, p. 250; Fries Iud. sem. h. Upsal., 1855: Arenaria salsugi- nea BuxGe ap. Lens. Fl. Alt. If, 1830, p. 163; Lepigo- num salsugineum et sperguloïdes Fiscx. et My. Ind. sem. h. Petrop. I, 1835, p. 10; Spergularia salsuginea Fexzz in Lepes. F1. Ross. IT, 18#{, p. 166. — Rég. médit., As. W.; en France, zone médit.; mais pas spontané, à ce qu'il paraît, dans notre domaine. — Embouchure de l'Hérault près Agde lintroduit avec du lest étranger ? — Tu], Fagre d'après LeBeL Rév. gen. Spergul., p. 19 in Mém. Soc. sc. nat. Cherbourg XIV. — Hérépian (localité de plantes adventices) 1893, Coste et SEnxex PL. adv., p+ 104. — [Une fois adventice en Allemagne]. Lœflingia hispanica L. Spec, pl., 1753, p. 35. — Espagne, 1 ? 7, # 934 (LA FLORE ADVENTICE France S. {Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault), Sicile, Afr. N., As. mineure. — Cette espèce, indiquée comme adventice au Port-Juvénal par Gonron (FI. Juv.. 1853, p. 430 [22]) et au lavoir à laine de Bessan près Agde (en 1859) par LESPINASSE et THÉVE- NEAU (Man. pl. Agath., p. 653 [7]), a été reconnue, depuis, comme indigène dans notre région. Paronychia aurasiaca Wegs mscr. etap. BaLansa PI. Alger. exs., n. 1.003 ex Cosson in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 169; Barrano. et TraB. FI. Algér. I, 1888, p. 166. — Algérie, Tunisie.— Petite espèce voisine du P. argentea Lau. FL. franc. ILE, 1778, p. 230 ({lWlecebrum Pa- ronychia L. Spec. pl., 1753, p. 206; Z. argenteumn Pour. Chlor. Narb. in Mém. Acad. Toulouse IT, 178$, p. 321 ; P. hispanica DC. in Lam. Encyel. V, IS0{, p. 24; rég- médit:, indigène chez nous), dont elle diffère surtout par les bractées plus courtes et moins amples et par Les sépales à mucron plus court et moins grêle (élargi et scarieux à la base). — Port-Juvénal, Toucxy d'après Cossox App. fl. Juv. altera, 1864, p. 160. Paronychia arabica (L.) DC. in Lam. Encycl. V, 1804, p. 24, Cat. hort. Monspel., 1813, p. 130 et Prodr. III, 1828, p. 370 sens. ampl.; ASCHERSON in Œsterr. bot, Zeitschr. XXXIX, 1889, p. 329; Uecebrum arabicum L. Mant. I, 1767, p. 51 [= var. brevisela|; Corrigiola albella Forsk. F1. Æg.-Arab., 1735, p. 207 teste AsSHER- son L. c., 1889, pp. 256. 297; P. arabica & annua Deuice FI. Æg. ill, 1813, p. IS1 [= var. brevisela] + P. nitida Des. ibid., p. 56, n. 270 (non GÆRIN.) [= var. longisrta]; P. argentea var. annua Deuire! in herb. SrrenGeL |Berol.|: P. longisela (Berror..) AscxeRrson L. c., 1889, pp. 2592-56, 297-301, 324-27. — Afr. N., Arabie, Syrie, Perse. — Port-Juvénal 1824-26-27-30, DeuLel, DE MONTPELLIER 295 1827-30, Toucuy ! (Gopr. FI. Juv., p. 429 [21], ed. 2, p. 78). — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, Les- PINASSE et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [7]. — [Trouvé aussi, à l’état adventice, à Marseille et près de Nice]. — Nous n'avons guère chez nous que la variété suivante : var. longiseta (BurToL.) ASCHERSON et SCHWEINFURTH in Œsterr. bot. Z'itschr. XXXIX, 1889, p. 301; Zllece- brum longisetum Bertoz. F1. lial. IL,:1835, p. 733 (forma parum pilosa!): P. longiseta We et Bert. Phyt. Canar. [, 1836-40, p. 163 Obs. in textn'; P. argentea var. ægyptiaca We L. c. in Obs. ; P. arabica DC. L. e., 1813, sens. strict. et auct. plur., à arêtes calicinales atteignant au moins la moitié de la longueur des sépales. — Plante très polymorphe, d'un aspect bien différent selon l’état momentané du développement. Varie à feuil- les plus étroites, presque linéaires, finement acuminées : subvar, angustifolia (Der.\ Taezr., foliis sublinearibns (P. angustifolia Deux! ined.; cf. AscHersoN L. c., 1899, p. 252. — Port-Juvénal 1826, Dee!) ; à tiges faiblement pubescentes où presque glabres (Port-Juvénal 1830, Toucax !) ou bien velues par l'effet de poils assez longs, réfléchis: subvar. hirticaulis TaeëzL., caulibus hir- sutis (Afr. N., du Maroc à l'Egypte; Port-Javénal 1830, DeuLe!); enfin à bractées peu apparentes ou bien forte- ment développées, dépassant beaucoup les fleurs: subvar. macrostégia (Boiss.) THezz. (P. arabica var. macrosteyia Boss. FI. Or. I, 1867, p. 746). var. breviseta (AscHERs.) THELL. ; P. longisela var. breviseta AscHERs. [. ©., 1859, p. 255; P. arabica Ê annua De. !. ce. (1813) 4 WEB8 {L. c.) réunit, bien à tort, l’Illecebrum longisetum au P. argentea Lau., dont il ne le distingue que par les arêtes calicinales plus longues. 236 LA FLORE ADVENTICE sens. strict. ; P.arabica We8s Fragm. F1. Æthiop. Æg., 1854, p. 37 ex p.; P. deserlorum ASCHERS. ef SCHWEINF. Ill. fl. Egypte, 1889, p. 49 ex p. (non Boiss.), à arêtes calicinales plus courtes que la moitié des sépales. Cette variété a parfois été confondue avec le P. lenticulala (Forsxk.) ASCHERS. et SCHWEINF. in Œaterr. bot. Zeitschr. XXXIX, 1889, p. 300 ; Herniaria lenticulata Forsk. FI. Æg.-Arab., 1775, p. 52, n. 78 [non L.]; P. arabica a radice perenni Decitre FI. Æg. ill., 1813, p. 188 et t. 18, f. 1; P. deser- torum Boiss. Diagn. pl. Or. ser. {, III, 1843, p. 11, F1. Or. I, 1867, p. 746; P. arabica 5. desertorum Duranp et BARRATTE FI. Libyc. Prodr., 1910, p. 44; AscHERSs. et ScHWEINrF. Ill. fi. Egypte. 1889, p. 49 ex altera p.; P. arabica WE8B Fragm. F1. Æthiop. Æzy., 1854, p. 37 ex altera p. (non DC.), qui a également les arêtes calicinales courtes (atteignant 1/3 à 1/6 de la longueur des sépales), mais qui diffère du P. arabica, d'après M. AScHER- SON L. c., 1889, p. 253, par la racine pérennante, émettant de nombreuses tiges stériles gazonnantes et un nombre restreint de tiges florilères portant des glomérules de fleurs seulement vers l'extrémité, puis par les bractées obtusiuscules ou obtuses, les tiges brièvement, mais dens :ment velues, les feuilles plus {urtement poilues, à mucron plus court, etc. (Alwérie ? !, Evypte, Arabie, Sinaï, Syrie). Quelques auteurs ayant mis en doute la valeur spécifique du P. arabica et l'ayant pris — à tort — pour une variété du P. ar- gentea Law., à arètes calicinales longues, je crois utile d’indi- quer ici les caractères distinctifs des deux espèces, lesquels m'ont permis de séparer sans hésitation du P.argentea toutes les for- mes du P. arabica décrites plus haut. P. argentea Lam. — Calice non épaissi à la base, à sépales 1 Le P. Cossoniana J. GAY ex Cosson in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 486 et ex BATTAND. et TRAB. FI. Algér. I, 1888, p. 166 (P. ara- bica y Cossoniana DURAND et BARRATTE F1. Lybye.Prodr., 1910, p. 44 (Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine) est très voisin et à peine dis- tinct du P. lenticula. M. ASCHERSON ({(L. c., p. 255) le sépare de cette dernière espèce par le mucron des sépales presque aussi long que ceux-ci et les bractées aiguës ; il existe cependant en Algérie un Pa- ronychia de ce groupe à bractées nettement obtuses et à mucron d'un: longueur intermédiaire, a'teignant 1/?-°/3 de celle des sépales : © Biskra 1889, À. EXGLER ! ; Laghouat 1897, A. CHEVALLIER n. 17à | sn ue. ; 1 DE MONTPELLIER 237 également poilus ou glabrescents de la hase au sommet; bords membraneux des sépales ordinairement plus étroits que la par- tie médiane verte qui est parcourue de trois nervures distinctes, distantes et saillantes. Feuilles mucronées. P. arabica (L.) DC. — Calice calleux-épaissi et hispide à la base, glabre ou beaucoup plus faiblement poilu vers le sommet ; bords membraneux des sépales extérieurs ordinairement plus larges que la partie médiane verte qui présente des nervures indistinctes et confluentes. Feuilles brièvement aristées. .Paronychia brasiliana DC. in Lam. Encycl. V, 1804, p. 23; P. bonariensis DC. Prodr. III, 1828, p. 370. — Brésil, Uruguay (Montevideo) ; Chili, Pérou. — Bélarieux 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 105 (sub P. bona- riensi). — [Adventice également en Belgique et en Alle- magne]. RENONCULACÉES. Nigella arvensis L. Spec. pl., 1753, p. 584. — Eur. centr., rég. médit., As. S.-W. Presque toute la France, mais non dans notre domaine (indiqué à tort par Maaxoz et par Gouan'). 1 MaGNoL (Bot. Monspel., 1676, p. 187) indique à Montpellier, aux bords des moissons et des vignes, le « Nig. arvensis cornuta Pin. », qui est synonyme du N. arvensis L.; GOUAN (Hort. Monspel., 1762, p. 260), se basant sur MAGNOL, signale également de Montpellier cette dernière espèce. Mais comme MAGNOL {l. c.) ne mentionne que cette unique espèce de Nigella, sa plante doit sans doute être rap- portée au N. damascena L., espèce très commune à Montpellier et que MAGNOL n'a pu manquer de connaître. C'est donc avec raison que GOUAN établit plus tard (FI. Monspel., 1765, p. 268) la distinction entre le vrai N. arvensis cornula de BAUHIN (qu'il rapporte au N. arvensis L.) et l'espèce homonyme de MaGNOL (faussement déter- minée) qu’il cite en synonymie du N. damascena; mais il continue néanmoins à énumérer le N. arvensis comme plante montpellié- raline, 238 LA FLORE ADVENTICE var. divaricata (BeauPré) Boiss. F1]. Or. I, 1867, p. 66; N. divaricata BeauPrré in DC. Syst. I, 1818, p. 329; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 411 [3], ed. 2, 1854, p. 49. — Espagne?, Italie, Tauride, Asie mineure, Syrie, ete. — Port-Juvénal (leg ?)! Nigella hispanica L. Spec. pl., 1753, p. 584. — Aire du type de l'espèce (N. hispanica x genuina Cossox Not. pl. crit. II, 1849 (1850), p. 49! ; à hispanica Cosson Comp. fl. Al. II, 1883-87, p. 41; N. hisp. « forme N. hispanica Sims (pro spec.) in Bot. Mag. 31, t. 1269 [1810 » Rouy et Fouc. F1. France I, 1893, p. 122 not.): Espagne, Afr. N. (partie W.). — Port-Juvénal, Gopron F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 49. — Nous n'avons en France, à l'état spontané, que la sous-espèce gallica (Joro. Pugill. T, 1852, p. 3, pro spec.\ Roux et Fouc. FI. France I, 1893, p. 121 {« forme »| (= N. hispanica + parviflora Cossox Not. pl. ecrit. I, 1849 (1850), p. 49 et Comp. {. c., p. 41; Espagne centr. et N., Midiet S.-W. de la France). Nigella sativa L. Spec. pl., 1753, p. 584. — Origi- naire de l'Asie mineure; cultivé et naturalisé dans le domaine médit. et dans l'Eur. centr. (Fiort et PAOLETTI F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 519). — Cité comme natura- lisé, mais avec une tendance à disparaitre, par PLANCHON (Modif., 1864, p. 44); LoRET et BARRANDON (F1. Montpell., 1876, p. 23, ed. 2; 1886, p. 18)le rangent parmi les espèces à exclure. — MaGnoz (1676) ne fait pas mention de cette plante dans son Bolanicôn monspeliense. GouAn, dans son Hortus, 1762, p. 260, dit simplement: « hospitatur sub dio »; mais dans ses Herborisations, 1796, pp. 240, 242, ce même auteur déclare avoir semé cette espèce, en 1771, au bois de Courpouiran et à la Paillade près le mouïn DE MONTPELLIER 239 _d’Alco. De Canoe (F1. franc. V, 1815, p. 640) l'indique dans les champs aux environs de Montpellier, «où elle s’est peut-être naturalisée » [elle y avait été trouvée par PouziN d’après A. Pyr. DC. Syst. I, 1818, p. 331!. — « Elle est rare aujourd'hui dans la région. L’herbier du Jardin des Plantes en contient quelques exemplaires récoltés en 1856 dans les champs de Mauguio » (PLancHoN Modif., 1864, p. 93). Delphinium Ajacis L. Spec. pl., 1753, p. 531. — Rég. médit., jusqu'aux Indes Orient. : cultivé pour l'ornement et subspontané dans l’Eur. centr. En France : moissons du Midi, de l'Ouest et - du Centre. — Ne parait pas se reproduire, chez nous, d’une ma- nière constante; LORET et BarRANDON (F1. Montpell., 1876, p. 23) le rangent parmi les espèces à exclure. — Vignes de Grammont 1853, Toucuy ! Dans les blés derrière les casernes 1897, Toucuy ! Lieux cultivés à Montpellier 1879, et cabanes du Lez près Pala- vas, dans les céréales, .877, ANDRÉ ! — Béziers, St-Amans-de- Mounis, etc. : CosTE et SENNEN PI. adv , 1894, p. 113; Béziers, dans les moissons et autour des parterres, DE REY-PAILHADE PL. adv. Béz., 1901, p. 1. — Je suis porté à considérer cette espèce comme appartenant à la catégorie des mauvaises herbes des champs, lesquelles, sans être indigènes, sont d’une naturalisa- tion trop ancienne et sont trop fréquentes pour qu'on puisse les regarder comme « adventices »; ce sont ‘elles que nous avons appelées « archéophytes » !. Delphinium Staphysagria L. Spec. pl., 1753, p. 531. — Rég. médit. En France : Var, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault. L'indigénat, pour notre domaine, a été quelquefois mis en doute. — « DazEcHANP (Hist. gen. plant., 1586-87, p. 1.629] l’in- dique partout autour de Montpellier. MAGxoL (1676 ?) ne le trouve que rarement dans les sables, près du pont de Castelnau et à .Grammont, plus abondant à Assas. Gouax (1762) le signale en- 4 RikLt in Ber. d. Zürch. bot. Gesellsch. VIIT, 1901-03(1903), p. 74; NÆGELI et THELLUNG Ruderal - u. Adventivfl. Kt. Zürich, 1905, p. 9. 2 Bot. Monspel., 1676, p. 216: «in sabulosis inter pontem Castri- novi et lucum Gramuntium, at copiosius circa pagum Assas », 240 LA FLORE ADYENTICE tre Castelnau et Grammont et aussi à Prades (Hort. Monsp., 1762, p. 259 — Tu.) !. Aujourd’hui cette espèce n’est qu'acciden- telle ; il est plus que probable qu'elle était autrefois cultivée très fréquemment pour ses graines, qui servaient à tuer la vermine des bestiaux, et qu'elle était échappée des jardins » : PLANCHON Modif., 1864, p. 51. — Lorer et BarRANDON (F1. Montp., 1876, p. 22) citent cette espèce, comme très rare, de Pézenas, Saint- Mathieu-de-Tréviers et (dans le Supplément de la 2e édition, 1886, p. 595! de « Le Crès », SiLHoL: ils émettent, au sujet de son histoire, une opinion complètement contraire à celle de PLAN- cHON: «Cette plante, commune près de Montpellier au XVI® siècle et recherchée alors comme médicinale, y a été détruite par les botanistes et les propriétaires défricheurs ». LoRET fait remarquer de plus (Bull. Soc. bot. France XIII, 1866, p. 314) que le D. Staphysagria a été découvert, en assez grand nombre, par BicHE, à 5 kilomètres de Pézenas, loin de toute habitation, sur un plateau volcanique sec et inculte où il n'y a jamais eu de jardin. J'en conclus que le Delphinium en discussion est à considérer, au moins dans une partie de notre département, cemme spon- tané et qu'il est à rayer de la liste des plantes adventices. Anemone coronaria L. Spec. pl., 1753, p. 539. — Originaire de la partie E. du domaine médit. et seulement naturalisé dans sa partie W. d'après la plupart des au- teurs modernes (Rouy et Fouc. F1. France I, 1893, p. 46; Fiort et Paorerit F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 497). — «Plante de l’Orient qui abonde aujourd'hui dans les cultures à Grasse, à Hyères, à Toulon, etc. ; elle se retrouve dans quelques champs aux environs de Montpellier et même à Toulouse. Cette Renonculacée... ne peut pas, en raison de la grandeur et des couleurs vives de sa fleur, se soustraire à l’œil du botaniste. Nous devons croire, dès ! Dans ses Herborisations, 1796, p. 215, GOUAN répète l'indication «entre Castelnau et Grammont » et déclare en outre (L. c., p. 238) avoir semé et planté le D. Staphysagria sous le chemin de Castel- nau, en 1771, LR 4 À “x % : du 4 ñ 1 DE MONTPELLIER 241 lors, que la naturalisation de cette epèce en Provence et en Languedoc remonte à moins d’un siècle, car elle n’au- rait pas échappé à MaGxoLz et à GÉRARD, qui cependant n’en font aucune mention dans leurs ouvrages », GODRON Considér. migr., 1852-53, p. 185 [19]. — PLancxon (Mo- dif., 1864, p. 44) considère cette plante comme « cons- tamment exposée à disparaître et ne pouvant être regardée comme définitivement établie », surtout parce qu'elle ne donne pas de graines fertiles (/, c., p. 53)". Gouan la si- gnale le premier, en 1762 (Hort. Monsp., p. 262), à Lavé-. rune et au Château-Bon. La plante a, depuis lors, changé de place avec les cultures; en 1864 elle ne se trouvait plus dans les localités de 1762, mais dans un champ du Plan des Quatre-Seigneurs (PLANCHON [. c., p. 53). — LoreT et BARRANDON (F1. Montp., 1876, p. 40, ed. 2, 1886, p. 8) citent l'A. coronaria, dans la var. 8 cyanea (Risso FI. Nice, 1844, p. 7 pro spec.) ArDono F1. Alpes- Marit., 1867, p. 12; Lor. et Barr. L. c., 1886, comme « AC. Champs cultivés et parfois au bord herbeux des fossés. — Montpellier, au Plan des Quatre-Seigneurs, sur l’Aqueduc vis-à-vis du Bon-Secours, à la Gaillarde, la Croix-d’Argent, Figairolles, la Madeleine; Vendargues; Castries ; Lansargues ; St-Geniès ; Fabrègues ; Mèze.. La variété seule est naturalisée aux localités indiquées. Le type à fleurs rouges (A. coccinea Jorp. Diagn., 1864, p. 07) se trouve très rarement et en petite quantité dans le voisinage des habitations, et finira peut-être par se natu- raliser comme sa variété ». — M. FLanaAuULT (Distrib., 1893, p. 77) cite l'A. coronaria parmi les plantes consti- tuant la flore des terrains cultivés des plaines, sans émet- ! M. FLAHAULT me fait remarquer, par contre, que cette plante donne des graines mûres et s'échappe parfois, par ce moyen, des propriétés où elle est plantée, par ex, à Grammont. 242 LA FLORE ADVENTICE tre de doutes sur son indigénat; je pense cependant qu’il faut tenir compte des raisons historiques exprimées par GoDRON {{. c.). Ranunculus sardous CRanrz Stirp. Austr. ed. 1, IF, 1763, p. 84; R. parvulus L. Mant. I, 1767, p. 79; AR. Philonotis Enr. in Hannov. Mag., 1783, 17° St. p. 270 et Beitr. 11, 1788, p. 145: Rerz. Obs. VI, 1791, p. 31. — Eur., rég. médit.,; indigène chez nous. subsp. trilobus (Desr.) Roux et Fouc. FI. France'I, 1893, p. 110; R. trilobus Desr. FI. Atl. I, 1798, p. 437, t. 118; À. Philonotis var. trilobus Lois. FI. Gall. ed. 2, I, 1828, p. 398 ; R. sardous var. trilobus Burnar FI Al- pes-Marit. I, 1892, p. 39. — Rég. médit.; en France, Roussillon, Provence [adventice dans l'Eur. centr.]. — Port-Juvénal 1858, Toucay! (inédit). — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1859, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 651 [4] (sub ZX. trilobo). Ranunculus chius DC. Syst. I, 1818, p. 299; À. parvi- florus (L.) B chius Fiori et Paozerri FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 515; cf. Cosre F1. descr. ill. France I, 1, 1900, p. 27. — Eur. $., partie E. (de la Corse à la Mer Noire), Asie mineure, Syrie. — Port-Juvénal 1858, Toucay! (Coss. App. fl. Juv. alt., p. 159). Ranunculus lomatocarpus Fiscuer et Meyer Ind. sem. h. Petrop. I, 1835, p. 36. — As. S.-W. — Port- Juvénal, Gopro F1. Juv., 1853, p. 411 [3], ed. 2, 1854, p. 49. — [Une fois adventice en Allemagne|. Ranunculus trachycarpus Fiscner et Meyer Ind. sem. h. Petrop. III, 1837, p. 46. — Algérie (rare), Grèce, As. S.-W. -- Port-Juvénal, Gonron F1. Juv., 1853, p. PT ANT «1 Rate En à LR pi DE MONTPELLIER 243 411 [3], ed. 2, 1854, p. 49. — [Rarement adventice en Allemagne et près de Trieste|. Ranunculus geraniifolius Pourr. Chlor. Narb. in . Mém. Acad. Toulouse III, 1788, p. 8326; À. montanus Waizzp. Spec. pl. II, 1800, p. 1.321. — Montagnes de l'Eur. centr. et S., As. S.-W., Afr. N. subsp. Gouani | Wizzo.) Rouy et Fouc. F1. France IT, 1893, p. 95; À. Gouani Wizzo. Spec. pl. Il, 1800, p. 1.322; R. pyrenœus Gouan Ill. obs. bot., 1773, p. 33 (non L. Mant. II. 1771, p. 248). — Pyrénées. — Agde, sur le lest déposé au bord de l'Hérault, 1858 : LESPINASSE et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 651 [4]{(sub À. Gouani). Adonis æstivalis L. Spec. pi. ed. 2,1, 1762, p.771; A. annua a phœnicea L. Spec. pl., 1753, p. 517, À. phœænicea FRITScH Excursionsfl. Œsterr., 1897, p.226. — Eur. tempérée, Afr. N. (partie W.), As. W. et centr. ; en France, N., E. et Centr., rare dans le S. — Lattes, Gouax Herbor., 1796, p. 141. « R. Champs cultivés près de Montpellier et à Lattes», LORET et BARRANDON F1. Montpell., 1876, p. 12. Dans la ?* édition de leur Flore (!886, pp. 9. 18), ces auteurs rangent l'A. æstivalis parmi les espèces à exclure, admettant que cette plante ne s'est trouvée chez nous qu'accidentellement. Elle a cependant été constatée sur divers points du territoire d'Aniane en 1885-87 par M. AuBouyx (Rev. , Bot., mai 1890, p.293); Saint-Martin, herb. DuxaL! Cela me fait admettre que l'A. æstivalis est, au moins dans certaines parties de notre région, de préférence dans les contrées élevées, sinon indigène, du moins d’une naturalisation assez ancienne et d’une apparition assez constante pour être rayé de la catégorie des plantes adventices. h Adonis dentatus Dec. F1. Æe. ill, 1818, p. 17, t. 53, f. 1 sens. ampl. ; emend. Wizix. et Lance Prodr. fl. Hisp. III, 4, 1880,p. 945 ; HocHREUTINER in Ann. Cons. et Jard. bot. Genève, 7° et 8° années, 1904, p. 146; À. 7 de LP " D” 244 LA FLORE ADVENTICE dentata x orientalis et A. microcarpa DC. Syst. I, 1818, pp. 224, 223. — Rég. médit., à l'exception de la France. var. major LANGE Pug., 1860-61, p. 249; Wizixk. et LANGE L. c.; À. microcarpa DC. I. c.. p. 223; Gopr. FI: Juv., 1852, p. 421 13], ed. 2, 1854. p. 49; À. dentlata R microcarpa HocHREUTINER [. c., 1904, p. 146; À. inter- media WEB et Bert. Phytogr. Canar., 1836-40, p. 121, à carpelles dépourvus d’une couronne de dents à la base. — Port-Juvénal, GoproN L. c. BERBÉRIDACÉES. Berberis vulgaris L. Spec. pl., 1753, p..330; B. dumetlorum Gouan Fi. Monsp., 1765, p. 312. — Eur. presque entière, As. S.-W. Presque toute la France. — Gouan (Hort. Monspel., 1762, pp. 84-85) signale cette plante comme cultivée au Jardin des Plantes de Montpel- lier (« Hospitatur sub dio ») et comme spontanée à Valène. — «RR. Haies à Montpellier au-dessus de Boutonnet; Montels; Juvignac. — Plante dont la spontanéité est dou- tense chez nous et qu'il serait mieux peut-être d’exclure de la Flore » : Lorer et BaRRANDON F1. Montp., 1876, p. 88. LAURACÉES. Obs. — Laurus nobilis L. Spec. pl., 1753, p. 369. — Réo. médit. — LORET et BarRanboON (F1. Montp., 1876, p. 553) émet- tent quelque doute sur la spontanéité du Laurier dans notre do- maine, en le signalant comme «indigène ou complètement na- turelisé depuis longtemps ». Je.pense, avec M. FLAHAULT, que nous n'avons aucune raison pour douter de l’indigénat de cette espèce qui a été trouvée déjà par MaGnoL (1676) au Pic St-Loup, dans des endroits aussi incultes que possible, et dont les feuilles MA A. 5e VE he DE MONTPELLIER 245 ont été constatées dans les tufs quaternaires des environs de Montpellier [Castelnau ! !] (FLamauLr Distrib., p. 10). PAPAVÉRACÉES. Obs. — Hypscoum pendulum L. Spec. pl, 1753, p. 124, — Rég. médit. (excepté l'Italie) ; en France, $S. et W. [adventice dans l'Eur. centr.]. — Cette espèce, indiquée par Gonron (F1. Juv., 1853, p. 412 [4], ed. 2, 1854, p. 50) comme adventice au Port-Juvenal, et par PLANCHON (Modif., 1864, p. 37, comme étant sortie du Jardin des Plantes, ne peut pas, quoique rare dans notre région (Béziers), être considérée comme adventice ?. Hypecoum procumbens L. Spec. pl., 1753, p. 124. — Rég. médit.; indigène chez nous [adventice dans l'Eur. centr. |. subsp. grandiflorum (Benta.) Tuezr.; A. grandiflo- rum BEenNtTHAM Cat. pl. Pyren. Langued., 1826, p. 91; LusP. et THév. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 651; Lor. et Barr. El. Montp., 1876, p. 28, ed. 2, 1886, p. 22; FEeppe Papaveraceæ-Hypecoideæ et Pap.-Papave- roideæ in ENGLER’S Pflreich 40. Heft (IV 104), 1909, p. 91; À. procumbens + grandiflorum Cosson Comp. fl Atl. Il, 1883-87, p. 73; ? H. procumbens +; macranthum Roux et Fouc. F1. France I, 1893, p. 168; À, procum- 4 MaGNoL (Bot. Monsp., 1676, p. 15?) indique le Laurier également des bords du Lez près du pont de Castelnau (« spontè nascentem aliquando invenimus prope pontem Castrinovi, iuxta Ledum am- nem »}) où on ne le rencontre aujourd'hui qu’à l'état fossile. Il est probable que les tufs en question datent d'une époque pas trop lointaine, d'autant plus qu'on y a même signalé le Scolochloa (Arun- doi Donax (L.) GAUD., espèce certainement non spontanée chez nous. 2 GouaAN (Hort. Monspel., 1762, p. 75) l'indique de Montpellier (« Habitat Monspelii cum priori [H. procumbens], sed rarior »); mais a-t-il eu sous les yeux la vraie espèce ? 246 LA FLORE ADVENTICE bens subsp. À. æquilobum Roux et Fouc. /. c., 1893, p. 169 pro maxima p. (non A. æquilobum Viv. FI. Libyc. spec., 1824, p. 7, t. 3, f. 3, quod — spec. propria Afr. N.- E. sec. Fepne L. c., 1909, p. 93); A. procumbens var. æquilobum C. De Rey-PaAiLHADE in Bull. Soc. bot. France LIT, 1905, p. 381. — Eur. S., As. S.-W. fadventice dans l'Eur. centr.]|; en France, Pyrénées-Orientales, Aude. — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, LespiNasse et Taevexeau Man. pl. Agath., p. 615 [5]. — « Un pied unique de cette plante a été rencontré entre Cette et Agde, dans les champs des Onglous », LorET et BARRANDON /. c.; Cette, aux salines de Villeroi, de Rey-ParLHADE teste Feope /. c. Eschscholtzia cf. Douglasii (Hook. et Ann.) Wazpers Rep. T, 1843, p. 116; FeopE L. c., 1909, p. 160, Chrysis Douglasii Hook. et An. Bot. Beechey Voy., 1841, p. 320 ; E. californica LiNDLEY Bot. Rez. XIV, 1323,t. 1168 et auct. nonnull., hort. eur. mult.. (non Cam. in NeEs Hofæ Phys. Berol., 1820, p. 71,t. {et in Linnæa 1, 1826, p. 554 sec. FEDDE L. c.). — Orégon ; cultivé pour l'ornement en Eur. (sous le nom de Æ. californica) et parfois subspontané. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier, FLaHauULT Distrib., 1893, p. 162 (sub E. californica); y existe toujours d’après M. Daveau. N'ayant pas vu la plante du Jardin de Montpellier et n'ayant pu la soumettre à l'examen de M. FEDDE, jerne suis pas sûr de l'exactitude de la détermination ; on cultive dans les jardins de l'Eur. plusieurs espèces voisines et des hy- brides. * Glaucium flavum CRranTz Strp. Austr. ed. 1, I, 1763, p. 133; Feope /. c., 1909, p. 232; Chelidonium Glaucium L. Spec. pl., 1753, p.506; G. luteum Scor. F1 Carn. ed. 2, I, 1772, p. 869. — Rég. médit., Eur. centr. (adventice ?) ; indigène chez nous [subspontané dans l’Am, N.]. 111 M RP TETRE MOT" ci DE MONTPELLIER 247 (?) var. Serpieri (Heznr.) Hausskn. Symb. fl. Græc. in Mittheil. Thür. bot. Ver. III-IV, 1893, p. 101 sens. ampl.; HaLäcsy Consp. fl. Græc. I, 1901, p. 41; Fee l. c., 1909. pp. 222, 234 {« petala crocea, basi purpureo- maculata »); G. Serpieri Hezpr. in ReGceLz Gartenfl. XXII, 1873, p. 325, t. 776; Boiss. F1. Or. Suppl., 1888, p. 24; G. tricolor Hort. Monsp. ex Gopr. FI. Juv., p. 3 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 411, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 59 «patria ignota; proximum G. luteum » (non BERNH.). — Grèce, Bordighera, etc. ? — Port-Juvénal, GoproN /. c. — Jen'ai pas vu d’échantillon authentique de l'espèce de GopRoN; mais la diagnose ne saurait s'appliquer qu'à une forme du G. luleum à fleurs tricolores. La description que Gopron donne de celles-ci (pétales marqués à l'intérieur au-dessus de la base d’une ta- che elliptique d’un rouge noirâtre bordée de jaune, rouges- orangés au milieu, plus pales vers les bords) s'accorde as- sez bien avec celle de la var. Serpieri; mais les fleurs de moitié plus petites (que dans le type), les fruits plus courts, les feuilles plus minces, etc., que Gopron attribue à son espèce, pourraient éveiller des doutes sur l'identité des deux plantes, le G&. Serpieri étant généralement, au con- traire, très robuste et grandiflore. Obs. — Glaucum corniculatum |L.) Curtis FI. Lond. fasc. VI, 1795-96, t. 32; Feope L. c., 1909, p. 2.3; Chelidonium cor- niculatum L. Spec. pl., 1753, p. 506: G. phæniceum CRanTz Stirp. Austr. ed. 1, II, 1763, p. 133. — Rég. médit. ; rare (adven- tice ?) dans l’Eur. centr. ; indigène chez nous. var. tricolor (BErNH.) LEDER. F1. Ross. I, !8{2, p.93; Fenve L. c., 1909, p. 222; G. tricolor BERNH. ex BESsER Enum. pl. Vol- hyn.,1822,p. 69! et ex SPRENGEL Syst. App., 1827, p. 203. — Ça et là dans l'aire de l'espèce, surtout dans l'Eur. S.-E.; non si- gnalé comme spontané en France, — Le « G. tricolor BERNH. » est indiqué par Toucuy (Bull. Soc. hot. France IV, 1857, p. 621) AA Ur 248 LA FLORE ADVENTICE comme plante exotique trouvée près d'un moulin sur le Lez près Castelnau, Mais il est possible que cette indication soit à rap- porter au G. corniculatum $ aurantiacum (Marrain in Flora XXXIX, 1, 1856, n. 11, p.171, pro spec.) Roux et Fouc. FI. Fran- ce I, 1893, p. 164 — G. corn. var. tricolor Lor. et Barr. FI. Montp. 1876, p. 27, ed. 2, 1886, p. 22 [non G. tricolor BERNKH. sec. Roux et Fouc. L. c.], variété indigène dans notre région et qui est, du reste, identifiée avec le type de l'espèce {var 4 phœænireum [CranTz] DC. Syst. IT, 1821, p. 96) par M. Feove [. c., p. 223; il ne saurait donc en tout cas s’agir d'une plante franchement exo- tique. Rœmeria hyurida (L.) DC. Syst. Il, 1821, p. 92; GREN. et Gopron FI. France I, 1, 1847, p. 60; Feppe in Execer's Pflanzenreich /. c., 1909, p. 239; Chelido- nium hybridum L. Spec. pl., 1753, p.506; Ch. violaceum Lam. F1. franc. Ill, 1778,p. 169; À. violacea Menikus in Usreri Ann. bot. 3. Stück, 1792, p. 15; Roux et Fouc. FI. France I, 1893. p. 15; Coste F1. descr. ill. Francel, 1, 1900, p. 62. — Rég. médit.; rarement adventice dans l'Eur. centr. et l'Angleterre. En France, tout le Midi et s'avançant vers le Centre; indigène chez nous. ? var. hispidissima Feppg in ENGLER’s Pflanzenreich L. c., 1909, p. 241; var. hispida LuesP. et Taév.! Man. pl. Agath., p. 5 in Bull. Soc. bot. France IV, 1859, p. 651 (nomen solum!). — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, Lespinasse et Taéveneau ! La plante d'Agde s’ac- corde assez bien avec la description de la variété de M. FEenpe, forme spontanée dans l'As. S.-W.: Arménie, Perse; mais les échantillons que M. AcBaizce, de Bé- ziers, a bien voulu me communiquer pour l'étude, sont dans un état trop défectueux pour permettre une détermi- nation sûre. Argemons mixicana L. Spec. pl., 1733, p. 508, — Am. centr,, DE MONTPELLIER 249 Indes occidentales ; adventice dans toute l’Am. tropicale et sub- tropicale, en Afr., en As., en Australie et rarement en Eur. var. ochroleuca (Sw£er) Linpz. Bot. reg., XVI, 1830,t. 1.343 ; A. ochroleuca SWEET Brit. Flow. Gard. III, t. 242 (1823); À. Barclayana PENNY ex Loupon Gard. Mag. VI, 1830, p. 115. — Mexique, partie S. des Etats-Unis, Am. $. ; adventice en Eur. et en Austr. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1905 ! (teste FEDDE). — M. Franauzr (Distribution, 1893, p. 162 signale, comme naturalisé au Jardin de Montpellier, l’A. gran- diflora SWEET L. c., t. 226 (1827) ; Feope, L. c., 1909, p. 280 (ori- ginaire du Mexique, cultivé en Eur. depuis 1827); y a-t-il là réellement deux plantes différentes ? Papaver pinnatifidum Moris F1. Sard. I, 1837, p. 74; Feppe L/. c., 1909, p. 320 ; P. dubium var. pinnati- fidum Barranv. et TraB. F1. Algér. I, 1888, p. 21 ; Front et Paozertt F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 486. — Alpes- Maritimes, Italie S. et îles, Sicile, Algérie, Maroc. — Montpellier, terrains incultes du Mas d’Estor, 1888, E. Manpon (teste FeDpE /. c.), probablement adventice:; il est cependant possible que cette espèce peu connue soit assez répandue dans le Midi de la France où l’on ne la distingue .pas du P. dubium L. Papaver somniferum L. Spec. pl., 1753, p. 508; Feppe L/. c., 1909, p. 338 incl. P. setigero p. 342; « P. album et nigrum Offic. » Crawrz Stirp. Austr. Il, 1763, p. 129; P. opuferum Forsx. FI. Æg.-Arab., 1775, p. cxnr [nomen!]; P. amplexicaule Srokes Bot. Mat. Med. III, 1812, p. 182. subsp. (?) ‘ I. setigerum {DC.) Roux et Fouc. FI. France I, 1893, ! Si l'observation de GoproN (Not. fl. Montp., 1854, p. 23[16]), qui dit avoir vu diminuer et même disparaître l’indument hérissé du LP. setigerum par le passage du sol inculte dans les champs, était con- firmée ultérieurement, il serait peut-être plus juste de regarder le P. setigerum comme une variété de la sous-espèce suivante, A 250) LA FLORE ADVENTICE p. 15 (« forme ») excl. var. f$ hortense; P. seligerum DC. FI. franc. Suppl., 1815, p. 585; FEDDE L. c., 1909, p.342; P. somni- ferum var. seligerum BENTHAM Cat. PI. Pyr. Langued., 1826, p. 110; Wesg et BERTH. Phyt. Canar. TI, 1836, p. 58 ; [x] Boss. FI. Or. 1, 1867,:p. 116; Fiori et PaozeTri FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 486: P. silvestre {DaLEcHauP] Gonrox Not. fl. Montpell., p. 46 in Mém. Soc. Emul. Doubs sér. ?, V, 1854, p. 23 ex p.; Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 26, ed. 2, 1886, p. 20 ex p. — C'est le type sauvage du Pavot scmnifère, répandu dans toute la rég. médit. jusqu'aux Indes (également en France); Japon (spon- tané ?); adventice ailleurs (Eur. centr., etc.). — LoreT et Bar- RANDON (F1. Montpell., 1876, p. 26, désignent cette jlante, qui est rare, il est vrai, dans notre domaine, comme « naturalisée », ce qui ne me parait pas suffisamment justifié, car c’est une plante essentiellement médit., dont l’absence, dans l'Hérault, serait plutôt étonnante !. — M. AuBouy (Not. pl. étr. Lodève, p. 3) la cite, comme adventice, d'un lavoir à laine près de Lodève, en 1871. subsp. If. nigrum (Gars.) THeLzz. in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VII, 1998, p. 303; P. nigrum Garsauzr Fig. pl., 1764, IL, t. 440 !, Descr. pl., 1767, p. 262; P. somnife- rum 2 nigrum DC. Syst. IE, 1821, p. 82; P. sommiferum Mizzer Gard. Dict. ed. 8,176$, n.8; C. C. Guen F1. Bad. Als. Il, 1806, p. 478; Rous. FI. Germ. excurs. sect. 3, 1832, p. 701, n. 4481 et Deutsch]. FI. II, 1839-40, p. 15 lexcl. var.) et t. XVII, f. 4481 ; Feove L. c. 1909, p. 338 exc]. var. ; P. somn. 6 Lam. et DC. FI. franç. IV, 1805, p. 633; P. hortense Hussexor Chard. Nanc. fl., 1835, p. 39; GRex. et Gopron FI. France I, 1, 1847, p. 58 (non Gars. 1764); P. somn. forme P. seligerum 6 hortease Roux et Fouc. FI. France I, 1893, p. 153; P. somn. 6 hort. Fiori { MaGNoOL signale déjà (Bot. Monsp., 1676, p. 197) le « Papaver ni- gro semine sylvestris [sic] Diosc. Pin. » le long du Lez, à Cette et aux Capouladoux (« sparsim juxta Ledum amnem inter pontem Ju- venalem et Lateram, in salis etiam montis Ceti versus mare, et in deuslis locis montis Capouladou invenimus »). DÉ MONTPELLIER 25] et Paozerri F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 468 ; P. sylvestre Gopr. {. c. et Lor. et Barr. L. c. ex altera p.; P. somn. P [sphalm. «y »] glabrum Boiss. FL Or. I, 1867, p. 116. — Cultivé et subspontané dans l’Eur. S. et (plus rarement) centr., en As., dans l’Am. N. et centr., etc. — Non signalé positivement dans notre domaine. Gopron Not. fl. Montp., 1854, p. 23 [46] cite son «P. sylvestre » à Lavalette, Grammont et Maguelonne ; mais il entend probablement le P. seligerum ; il est cependant à remarquer que l’indica- tion simple de « P. somniferum» peut, au fond, se rap- porter tout aussi bien à cette sous-espèce qu’à la suivante. subsp. IIT. hortense (Gars.)Txezz. in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VIII, 1908, p. 735; P. hortense GarsauLr Fig. pl., 1764, I, t. 106!, Descr. pl., 1767, p. 76 (non HusseNoT 1835) ; P. album Mizcer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n.9; P. somniferum B album DC. Syst. IT, 1821, p. 82; |y] Borss. | H20r 1 1861:,p:-M6: Frorr et Paozern L. c., 1898, p. 486; Feope L. c., 1909, p. 341 (synonymia incompleta);, P. officinale C. C. Guen FI. Bad. Als. IT, 1806, p. 479; Reous. EL. Germ. excurs. sect. 8, 1832, p. 701 et Deutsch]. FI. II, 1839-40, p. 15et tt. XVII, f. 4482 ; P. somn. var. officinale Coss. et GER. FI. Par. ed. 2, 1861, p. 93; P. indehiscens Dumorr. F1. Belg. Prodr., 1827, p. 130; P. somn. Woopw.Med. Bot., 1790-93, p. 503, t. 185; Rous- sEL F1. Calvados, 1796, p. 163 ; Su. FI. Brit. II, 1800, p. 568 et Engl. Bot. t. 2145, auct. Eur. nonnull. {non Mic- LER). — Comme la sous-espèce précédente. — Gouan (Hort. Monspel., 1762, p. 253) cite le « P. somniferum » à Lat- tes, Mauguio et locis vicinis » (à quelle sous-espèce faut-il rapporter cette indication ?). — Subspontané à Hérépian en 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 103 ; Béziers, autour des parterres, 6 REY-PAILHADE PI. adv. Béz., 1901, p. 1 (omnes sub P. somnifero ; an subsp. nigrum rh 252 LA FLORE ADVENTICE Corydalis ochroleuca Kocx in Flora XIV, 1831, p. 708. — Italie; cultivé et subspontané dans l'Eur.centr., notamment en France (voir DuuéE et MaciNvaup in Bull. Soc. bot. France XLIX, 1902, p. 356 seq.). C’est peut-être une variété ou sous-espèce du C. lutea (L.) La. et DC. FI. franc. IV, 1805, p. 638 (Fumaria lutea L. Mant. II, 1711, p. 258), lequel est. dit-on, spontané en Italie, dans la Suisse transalpine ef dans l'Allemagne W. et centr (?), et cultivé et naturalisé dans une grande partie de l'Eur.et dans presque toute la France. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier, FLAHAULT Distrib., 1893, p. 162 (sous le nom de C. capnoides) ; y existe toujours. Le C. capnoides (L.) Pers. Syn. II, 1807, p. 270 (Fumaria capnoides L. Spec. pl., 1753, p. 700) est une espèce différente, du Tirol, de la Hongrie et de la Transsilvanie. Fumaria judaica Boiss. Diagn. ser. 1, VIII, 1849, p. 13. — Syrie, Egypte. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpel- lier en 1899: DAvEAU {note manuscrite); la plante semble avoir disparu depuis. _CRUCIFÈRES. Lepidium sativum L. Spec. pl., 1753, p. 644; Tuer- LUNG Lepid. Monogr. in N. Denkschr. d. all. schweiz. Ges. f. Naturw. XLI, 1906, Abh. I, p. 121, n. 11. —Ori- ginaire de l’Afr. N. (partie E.) et de l'As. S.-W. (var. silvestre Tuezz. in Vierteljahrsschr. d. naturf. Ges. Zü- rich LI, 1906, p. 160) ; cultivé et parfois subspontané sur presque tout le globe et notamment dans notre région. — Subspontané à Maurin 1819 {leg. ?) ! et certainement en- core ailleurs. Lepidium perfoliatum L. Spec. pl.,1753, p.643; THeL- LUNG [. c., 1906, p. 147, n. 20. — Eur. E., As. W.; na- turalisé en Espagne ; fréquemment adventice dans le reste de l'Eur, — Port-Juvénal, Gopron F1. Juv., 1853, p. 416 DE MONTPELLIER 293 [8], ed. 2, 1854, p. 58. — Adventice aux environs d'Agde, 1856, Lespixasse et Trévexeau Man. pl. Agath., p. 652 [5]; naturalisé sur les vieux toits à Agde 1860, Tnéve- NEAU ! ‘Bizcor F1. Gall. Germ. exs., n. 3022) ; trouvé enco- re dans les délestages d'Agde par PLANCHON (Daveau 27 bitt.). — KSéchoir à laine de Montplaisir près Lodève, 1870, Augouy Not. pl. étr. Lodève, p. 4. — Balaruc-les- Bains (déchets de grains pour volaille), 190, d’après M. Davuau (in litt., 1911). Lepidium virginicum L. Spec. pl., 1753, p. 6H; Grux. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 152; THuLLuNa Lc., p. 222, n. 58; L. Iberis L.! Spec. pl., 1753, p. 645 excl. syn. et loc. ; ZL. incisum Rotu! N. Beyÿtr. I, 1802, p. 224, non alior.; L. majus Darraca! Notes FI. env. Bayonne ap. Morès Vues hist. deser. ed. 2, 1846, p. 454, n. 63 et in Bull. Soc. bot. France XV, 186$, p. xui, n. 4. — Am. centr. et N., Indes occident., Canaries (spon- tané?) ; adventice et naturalisé dans l'Am. $., en Europe (surtont S.), etc. ; çà et là en France, observé d’abord {en 1840 environ) près de Bayonne où la plante avait sans doute été introduite par la navigation et où on la rencon- tre toujours en grande quantité! — « Montpellier » 1836, Bugani! (Herb. Berol.). — Bédarieux 1893, Cosre et SEx- NEN PI. adv., p. 104, 1995 TaeLLuna. — Cette espèce se répand surtout le long des voies ferrées; elle existe au- jourd’hui à peu près dans toutes les gares du Sud-Ouest de la France”. Lepidium calycinum Goprow! F1. Juv..p. 8 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 416, F1. Juv. ed. 1 Voyez, pour plus de détails, Lamic Rech. pl. nat, Sud-Ouest, 1885, pp. 27-30, 9514 LA FLORE ADVENTICR 2, 1854, p. 58 «patria ignota»; THEeLLUNG L. c., p. 243, n. 66; L. ruderale Eicazer! in MarrT. FI. Brasil. fasc. 39, 1865, p. 310 ex p. (non L.); Z. bonariense Wizzp. herb.,n. 11 830, fol. 2! (non L.). — Brésil S., Paraguay, Uruguay, Argentine; espèce méconnue jusqu'à nos jours dans sa propre patrie et confondue par les auteurs améri- cains avec les Z. ruderale L., L. bonariense L., L. bi- pinnatifidum DEsv., ete. — Port-Juvénal 1853, Toucay ! in herb. Gopr. Lepidium reticulatum Howezz F1. Northwest Am. I, 1, 1897, p. 64? ; GR&ENE in Pittonia III, 1897, p. 156; TaeLzzunG [. c., p. 253, n. 73; L. Menziesii hort. Europ. ; Torr. et Gray F1. N. Am. I, 1838-40, p. 115 ex. p.; Gopr. ! F1. Juv., 1853, p. 8, ed. 2,1854, p.58 (non DC.!); L. bipinnatifidum BrRaANDecEes in Zoë IIT, 1893, p. 49 et IV, 1894, p. 300 ; Roginson in Gray et Watson Syn. FI. N. Am. I, 1, 1895, p. 128 (non Desv. !}. — Am. N. (par- tie S.-W.), Mexique et Argentine (spontané ?). — Port-Ju- venal 1854-57, Toucuy ! Coronopus didymus (L.) Su. FI. Brit. IT, 1800, p. 691; Lepidium didymum L. Mant. I, 1767, p. 92; Se- nebiera didyma Pers. Syn. II, 1807, p. 185; S. pin- natifida DC. in Mém. soc. nat. Paris, an VII, 1799, p. 144, t. 9 et Syst. II, 1821, p. 524; Gopr. F1. Juv., 1858, p. 416 [8], ed. 2, 1854, p. 60; A. DC. Géogr. bot. rais. Il, 1855, p. 723 et auct. Gall. fere omn. — Originaire de l’'Am. S.'; naturalisé dans l’Am. centr. et N., en Eur., ‘ Le C. didymus étant très répandu aujourd'hui dans presque toute l’Am. chaude et tempérée, il n'est pas facile de préciser son pays d'origine. Je pense qu'il faut considérer comme tel l’Am. S., parce que c'est là qu’on rencontre des formes voisines ou des varié- tés de notre espèce (p. ex. le Senebiera pectinala DC.), tandis que DE MONTPELLIER 255 dans l'Afr. N. et S., en Australie, etc. En France : natu- ralisé dans le Midi et l'Ouest, surtout aux environs des villes maritimes où certainement la plante a été le plus souvent introduite avec le lest des navires". — Signalé à Montpellier d’abord par A. Pyr. be Canvorze (Syst. IT, 1821, p. 524), sans indication précise de la localité ; mais ALPH. DE CANDOLLE nous apprend (Géogr. bot. IT, p. 723) que l'échantillon vu par son père était du Port-Juvénal, «localité de plantes adventives ». — Port-Juvénal 1852, Toucay !; Montpellier : naturalisé au Jardin des Plantes, FcanauzTr Distrib., 1893, p. 162 (s'y montre toujours comme mauvaise herbe) ; Aqueduc, Avenue Chancel, 1905, THeëLLUNG. — Palavas aux Quatre Canaux 1877, ANDRE! — Cette 1840, herb. DeLiLe !; retrouvé par Lorer et Bar- RANLON (F1. Montp., 1876, p.64, sub Senebiera didyma); berges du port dela gare de Cette, 1874-79, AxDRé!, 1887 Fcaxauzr!, 1906 TaeLLune; entre le fort St-Pierre et l’ancien Lazaret (rochers maritimes), FLaxauzr Disirib., 1893, p. 25. — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, Lespinasse et THévexuau Man. pl. Agath., p. 652 [5]; Agde 1904, pe Rey-PaiLHADE (note manuscrite). — Bé- darieux et Hérépian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 104, 1903 pe Rey-Parrmape (note manuscrite) ; Bédarieux et Lamalou 1995, THezLuNG. dans le reste d2 son aire géographique eile parait isolée et très peu variable (voyez MUSCHLER, R. « Die Gattung Coronopus (L.) GÆRTN. », in ENGLER’S Bot. Jahrb. XLI, 3, 1903, pp. 135-13$).—M. Ro- BINSON (in GRay et WATSON Syn. FI. N. Am. I, 1, 1895, p.130) indique le C. didymus comme «introd.-from Europe », ce qui est évidem- ment une erreur. 1 Voyez aussi, au sujet de l’histoire de l'introduction de cette es- pèce en France : Lamic, Recherches sur les plantes naturalisées dans le Sud-Ouest de la France, 1885, pp. 27-30. — En 1803, la plante était déjà si abondante dans le département des Landes que THORE (Chlor. Land., p. 275, sous le nom de Senebiera supina) la croyait indigène et naturalisée au contraire en Amérique, 250 LA FLORE ADVENTICE Biscutella auriculata L. Spec. pl., 1753, p.652; Ma- LINOWSKI Monogr. Biscut. in Bull. Acad. Sc. Cracov. Class. Sc. math. et nat. Ser. B, 1910, p. 130. — Canaries, Al- gérie, Tunisie, Espagne, Italie; rarement adventice en Allemagne. — Port-Juvénal 1857, Toucuy ! (signalé dé- jà par Gopron F1. Juv., 1853, p. 416 [8], ed. 2, p. 57). Biscutella didyma L. Spec. pl., 1753, p. 653 ex p. et L. herb. teste A. Pyr. DC. Syst. Il, 1821, p. 411; Wizzp. Enum. h. Berol., 1809, p. 673 sens ampl. ; Cos- son in Bull. Soc. bot. France XIX, 1872, p. 222-238 et Comp. fl. Atl. 11, 1883-87, p. 286; Murgeck Contrib. FI. Nord-Ouest de l’Afr. in Act. Univ. Lund XXXIII, n. 12, 1897, p. 11; Frort et PaozerTri F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 476 [non Scor. F1. Carn. ed. 2, II, 1772, p. 14 nec Mauxowski Mon. {. c., 1910, p. 118, quæ — B. longifo- lia Vice. (1779) = B. lœvigata L. (1771) var.]. — Rég. médit., mais étranger à la France"; rarement adventice en Allemagne. subsp. I. apula (L.) Murgeck L. c:, 1897, p.11; B. di- dyma L. 1. c. sens. strict.; Wizuo., L. c. sens. strict. ; B: apula L. Mant. I1,1771,p. 254 (cumsyn. B. didyma L. !); Gopr. F1. Juv., 1853, p. 416 [8]. ed. 2, 1854, p. 57; Maunowski L. c., 1910, p. 127; B. didyma 4 apula Cos- son L. c., 1883-87, p. 287; B. Columnæ Tex. Prodr. fi. Nap., 1811, p. 38: Borss. F1. Or. I, 1867, p. 321; M4= LINOWSKI /. c., 1910, p. 125. — Aire de l'espèce (B. apu- la sens. strict. rég. médit. W.; B. Columneæ, rég. médit. E.). — Port-Juvénal, GopRon L. c. | var. depressa (Wiczp.) Ascners. et Scaweinr. Ill. FI. Egypte, 1887, p. 39; B. depressa Wiczr. Enum. h. Be- ‘Le « B. didyma» que Gouan (Hort. Monsp., 1762, pp. 32?-23, signale à Montpellier, est à rapporter au B. lævigala L. Dar. He L'EST ARR SR Die e À ne ou, DÉ MONTPELLIER 237 rol., 1809, p. 673; Gone. F1. Juv., 1853, p. 416 [81, ed. 2, 1854, p. 57; B. Columneæ & depressa Boss. L. c., 1865, p. 31; («forma ») Mazinowski L. c., 1910, p. 126. — Egypte. — Port-Juvénal, Gopron . c. Sisymbrium altissimum L. Spec. pl, 1753, p. 659 ex p., ed. 2, Il, 1763, pp. 920-21 emend."'; S. Sinapis- trum CRANTz Stürp. austr. ed. 2, 1769, p. 52; S. panno- nicum JACQ. ‘rs I, 1786, p. 70; Gonr. F1. Juv., 1853, p. 414 [6|, ed. 2, 1854, p. 56. — Eur. centr. et E., As. W., adventice ailleurs; en France, Alsace (probablement immigré) et çà et là adventice*.— Port-Juvénal 1852, Tou- cHy! — [Le «S. altissimum» indiqué .par Gouan (Hort. _ Monsp., 1762, p. 327) «ad sepium et agrorum margines » et (F1. Monspel., 1765, p. 471) à « S. Guilhen le désert », est à rapporter au S. orientale L. (S. Columneæ en espèce indigène chez nous|. Sisymbrium Lœæselii L. Cent. pl. 1, 1755, p. IS, Amœæn acad. IV, 1759, p. 279; Leptocarpæa Læœselii DC. Syst. Il, 1821, p. 202. — Espagne (spontané ?); Eur. E., As. W.; adventice dans l’Eur. centr. et S. — Port-Juvé- nal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 609[7}*. Sisymbrium crassifolium Cav. Descr., 1802, 1827, p. 437; Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, p. 716. — Es- 1 Voir SCHINZ et THELLUNG in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VII, 1907, pp. 573-71. ? Indiqué quelquelois par confusion avec le S. orientale L. (S. Columnæ JACQ.); p. ex. le S. «pannonicum » Soc. F1. franco-helv. n. 1845 (Clermont, 1908, les. F. HÉRIBAUD) appartient à cette der- nière espèce. 3 GouaN (Ill. et obs. bot., 1773, p. 42 et Herbor , 1796, p. 43) signale le S. Lœselii de plusieurs localités dans l'Hérault; mais ces indica- tions sont à rapporter au S. orientale L. Fast LA FLORE ADVENTICE pagne, Algérie. — Port-Juvénal 1859, Toucay! (Coss. App. fl. Juv., p. 609 [7|). Sisymbrium erysimoides Desr. F1. Atl. II, 1799, p. 84, t. 198. — Partie S. du domaine médit.: Canaries, Madère, Espagne, Afr. N., Sardaigne, Sicile, As. S.-W. — Port-Juvénal, Gopron F1. Juv., 1853, p. 4146, ed 2, 1854, p. 96. — [Une fois adventice en Allemagne!. Sisymbrium torulosum Desr. KI. Atl. II, 1799, p. 84, t. 159; Malcolmia torulosa Boiss. FIL. Or. I, 1867, p. 225. — Afr. N., As. S.-W. — Port-Juvénal 1857, Tou- cuy ! (Coss. App. fl. Juv., p. 609 [7). Sisymbrium runcinatum Lac. in DC. Syst. IT, 1821, p. 478, emend. Coss. Not. pl. crit. IT, 1850 {1851), p.%; S. Lagascæ Amo FI. Penins. Iber. VI, 1873, p. 529. — Espagne, Roussillon (adventice dans le reste de la France), Afr. N., As. S.-W. var. glabrum Coss. Not. pl. crit. III, 1850 (1851), p. 95; S. runcinatum Laa. L. c. sens. strict. ; Lese. et THÉv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 651.— Port-Juvé- nal 1857-58, Toucay ! (inédit). — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858-59, Lespinasse et THÉvEeNEAU Man. pl. Agath., p. 651 [5]. var. hirsutum (Lac.) Coss. /. c. et in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 609: S. hirsutum Laa. in DC. Syst. II, 1824, p. 478; Gone. F1. Juv., 1853, p. 415 (7j, ed. 2, 1854, p. 56. — Port-Juvénal 1852-56-58, Toucxy! (Gopr. F1. Juv. {. c.; Coss. App. fl. Juv., p. 609 [7]). Mauvaise herbe (adventice) au Jardin des Plantes de Montpellier 1905, THeLLUNG. Et ss DE MONTPELLIER 259 Boreava orientalis Jaur. et Spaon! IN. Or. I, 1841, p. 3; Martinsia' glastifolia Goprox! FI. Juv. ed. 2, p. 59 in Mém. Acad. Stanislas sér. 3, XVII, 1853 (1854), p. 378; GREN. F1. Massil. adv., 1897, p. 18; Boreava glastifolia JauB. et Spacu! ined. — Grèce! As. mineure, Syrie, Arménie. — Port-Juvénal, juin 1853, Gopron! /. €. ; « eodem tempore detecta fuit prope Massiliam (BLAISE), ubi verosimiliter advena* ». — [Marseille, « comm. Gi- RAUDY 1850 », herb. Herpræicn!* (Berlin); observé éga- lement, à plusieurs reprises, en Allemagne]. Isatis tinctoria L. Spec. pl., 1753, p. 670. — Rég. médit., Eur. centr.; spontané peut-être seulement dans les régions steppiques de l'Eur. S.-E., de l'As. S.-W. et de l'Afr. N.; beaucoup cultivé autrefois (pour la teinture, comme succédané de l’Indigo), dans l’'Eur. $S. et centr., notamment en France. C’est surtout pendant le blocus continental que cette industrie, aujourd'hui complètement abandonnée, avait pris une grande importance. Les nom- breux pieds de cette espèce qu'on rencontre çà et là dans les rochers, les champs et les lieux incultes de presque 1 Martinsia n. gen., Gopr. L. c., p. 58 : « Notorrhizeæ nucamenta- ce. À genere Boreava cui proxima differt silicula haud drupacea nec tubereulata, cotyledonibus et radicula forma differente ; race- mis axillaribus terminalibusque non oppositiloliis ». Ces différences ne permettent pas de séparer les Boreava orientalis et Martinsia glastifolia, dont j'ai pu confronter les échantillons authentiques et que j'ai trouvés identiques, ainsi que l’admet l'Index Kewensis. 2 Les exemplaires du Port-Juvénal étant dans un état incomplet et sans fruits bien développés, ce-sont seulement les échantillons de Maiseille quiont permis à GODRON de reconnaitre et de décrire exac- tement son Martinsia glastifolia, qu'il croyait nouveau pour la science. 3 Le B. orientalis y est mêlé avec des exemplaires du B. aplera Boiss. et HELDR.! Diagn. ser. 1, VIII, 1849, p. 49 (Asie mineure), lequel n’a pas encore été, à ma connaissance, indiqué de Marseille, 260 LA FLORE ADVENTICE toute la France, sont les restes de ces anciennes cultures. — Dans notre domaine, Gouan (Hort. Monspel., 1762, p. 336) ne connaît le Pastel, à l’état cultivé, qu'au Jardin des Plantes de Montpellier. A. Pyr. pe CanboLLe (Cat. h: Monsp., 1813, p. 36) le donne également comme espèce exotique réussissant en plein air au Jardim des Plantes. BenTHaM (Cat. pl. Pyrén. Langued., 1826, p. 92) ne le signale pas non plis du Languelloc, mais seulement de la Cerdagne espagnole. Loretr et BAaRRANDON enfin (FI. Montp., 1876, p. 56) en connaissent quelques localités dans l'Hérault: « RR. Champs cultivés. Montpellier à Rieucoulon, à las Sores ; Lavérune ; Lattes », et ils ajoutent à juste titre: « Il est possible que cette plante ne soit qu'adventice chez nous ». Isatis aleppica Scor. Delic. f. Insubr. Il, 1787, p. 31, t. 16:71. œgyphica L. Spec. pl, 1753, ‘p.611 am Forsk.); Z. lusitanica L. herb., non Spec. pl., 1753, p. 670 nec Bror., sec DC. Syst. IT, 1821, p. 573. — Grèce, Asie mineure, Syrie. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. alt., 1864, p. 159. Eruca vesicaria (L.) Cav. Descr., 1802, 1827, p. 426 sens. ampl.; Brassica vesicaria L. Spec. pl., 1753, p. 668 sens. ampl. var. sativa (GaRS.) THeLL.; Brassica Eruca L. Spec. pl, 1753. p. 667; Eruca sativoa Garsauzr Fig. pl. I, 1764, t. 259 !, Descr. pl., 1767, p. 166; Mizzer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 1 ; Lam. F1. franc. II, 1778, p. 496 et auct. plur. — Rég. médit., As. W. (parfois adventice dans l’Eur. centr.); certainement indigène chez nous, quoi- que signalé par Lorer et BARRANDON (F1. Montp., 1876, p. 39) comme « naturalisé ». P- P. dE à DE MONTPELLIER 261 « Æ. saliva var. flore flavo, fructibus pilosis (Brassica Eruca & Sera. et Su. F1. Græc., t. 646. Græcia) », Gone. FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 3. — Port-Juvénal 1852, Toucuy ! Cette variété est-elle bien exotique ? var. vesicaria (Cosson) THELL.; Brassica vesicaria L. l. c. sens. strict. ; Eruca vesicaria CA. L. c. sens. strict. ; Toucay in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 627 et auct, mult.; Æ. sativa var. vesicaria Cosson Cat. Tun., p. 49 ex ejus Comp. fl. Atl. Il, 1883-87, p. 210.— Déjà re- connu comme n'étant pas spécifiquement distinct de l’X, sativa par Loscos d’après Wizzx.et LANGE Prodr.fl. Hisp. III, 4, 1880, p.849. — Espagne, Maroc, Algérie. — Au- près d’un moulin sur le Lez près Castelnau 1857, Toucuy ! (Bull. Soc. bot. France IV, p. 627), 1865 et 1879 ANpRé : Port-Juvénal 1866, AnDRÉ ! — Dans un champ à Lattes 1905, THELLUNG. — [Gouan (Herbor., 1796, pp. 231-32, 240) dit avoir semé le B. vesicaria au pont de Ricoulon, en 1769, et au bois de Courpouiran, en 1731]. Sinapis dissecta Lac. Gen. et spec. nov., 1816, p. 20, n. 264; Brassica dissecta Boss. Voy. bot. Esp., 1839-45, II, p. 40. — Espagne, Italie et îles, Crète, Russie S., Al- gérie; parfois adventice dans les moissons de la France, ainsi que dans l'Eur. centr. — Mauvaise herbe (adventice) au Jardin des Plantes de Montpellier 1905, THEeLLUNG. Obs. — Diplotaxis erucoides (L.) DC. Syst. IT, 1821, p. 601; Sinapis erucoides L. Cent. pl. IT, 1756, p. 24, Amoœn. acad. IV, 1759, p. 322. — Réyg. médit.; adventice dans l'Eur. centr. — Cette espèce mérite d'être signalée ici, en passant, comme plante encore rare dans notre région dans la seconde moitié du dernier siècle, mais devenue envahissante et très commune pendant les vingt dernières années, par suite de la crise phyl- loxérique, qui lui a fourni du terrain libre en friche favorisant 262 LA FLORE ADVENTICE son extension (voyez aussi ALBAILLE Not. pl. Béziers, 1909, p. 6, note Î). Diplotaxis assurgens (Deile) GREN. F1. Massil. adv., 1857, p. 14 (in animadv.) in Mém. Soc. Emul. Doubs sér. 3, II, 1858, p. 400; Sinaprs assurgens DeurLe ! Ind. sem. h. Monsp., 1847, p. 7; Diplotaxis pachypoda Gopr. ! FI. Juv.,p. 6, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 414, ed. 2, 1854, p. 54. — Patrie toujours inconnue ! — Port-Juvénal 1851 (leg ?) ! En outre, l’herbier de Montpel- lier contient de nombreux échantillons, cultivés, entre les années 1839-50, de graines provenant du Port-Juvénal. — Marseille, d’après GRENIER [. €. — Cette curieuse es- pèce, qui n’est connue au monde que, à l’état adventice, de Montpellier et de Marseille, est voisine du D. erucoides (L.) DC., dont elle se distingue cependant par les fleurs jaunes et par les pédicelles fructifères courts et épaissis (presqu'aussi épais que la silique), ainsi que l'indique la dénomination très significative de Gopron. On peut en distinguer deux formes d’après l’indument: + glabrata Taezc.,à feuilles supérieures et siliques glabres ou presque glabres; $ scabriuscula Tuezz., à feuilles supérieures et siliques nettement poilues-scabres. Diplotaxis catholica (L.) DC. Syst. Il, 1821, p. 632; Sisymbrium catholicum L. Mant. I, 1767, p. 93. — Por- tugal, Espagne. — Port-Juvénal 1838, 1852, Toucur ! (Gopr. F1. Juv., p. 414 [6], ed. 2, p. 53). | Diplotaxis tenuisiliqua Deuce ! Ind. sem. h. Monsp., 1847, p. 7; D. auriculata Durteu pl. Esp. exsicc. 1848 et in Expl. sc. Algér. Bot. IT, t. 76 (1848) sine descr. — Maroc, Algérie. — Port-Juvénal 1839, 1851, Toucax! (Gopr. F1. Juv., p. 414 [6[, ed. 2, p. 53). DE MONTPELLIER 263 Diplotaxis virgata (Cav.) DC. Syst. IT, 1821, p. 651; Sinapis virgata Cav. Descr., 1802, 1827, p. 428; Bras- sica virgata Boss. Voy. bot. Esp., 1839-45, p. 35. — Por- tugal, Espagne, Afr. N. (partie W.). var. brachycarpa (Gopr.) Coss. Comp. fl. Atl. IT, 1883- 87, p. 165; D. brachycarpa Gopr.! FI. Juv. éd. 2, p. 99, in Mém. Acad. Stanislas sér. 3, XVII, 1853 (1854), p. 374 « patria ignota ». — Port-Juvénal 1853, Gopron | Erucastrum varium Durieu in Expl. sc. Algér., t. 75 (1848); Brassica variu Durigu in DucnarrRe Rev. bot. Il, 1847, p. 434; Diplotaxis coronopifolia Gopr. ! FI. Juv. ed. 2, p. 54, in Mém. Acad. Stanislas sér. 3, XVII, 1853 (1854), p.373 « patria ignota » ; Hirschfeldia varians Pomez Mat. fl. Atl., 1860, p. 12. — Maroc, Algérie. — Espèce très polymorphe et peut-être non suffisamment dis- tincte de l’Æ. canariense Wss8 et BerTa. Phyt. Canar. I, p. Sl,t. 8 (1836), des Canaries. — Port-Juvénal 1853, Goprox ! (sub Dipl. coronopifolia); Toucay d'après Cos- son App. fl. Juv., 1859, p. 610 [8]. — Le Diplotaxis coro- nopifolia Gopr. est une forme de l'£. varium à bec de la silique court, étroit et asperme ; d’une façon plus préci- se, peut-être conviendrait-il de l'identifier avec la var. te- nuirostre Coss. Comp. fl. Atl. II, 1883-87, p. 179. Brassica incana (L.) F. Sonucrz KI. d. Pfalz, 1846, | 1 Le B. incana (L.) F.SCHULTZ prend dans le genre Brassica(sens, ampl.} une place difficile à préciser. J’ai pu constater que la forme de ses graines est assez variable ; tantôt elles sont presque globu- leuses comme dans les vrais Brassica (sens. strict.), tantôt ellipsoi- des-oblongues comme dans les Erucastrum. Il ne me parait pas jus- tifié en tout cas de placer cette espèce, pour la forme (inconstante !) de ses graines, dans le genre Erucastrum, comme l'ont fait KOCH L. c., Cossox L. c., PRANTL (in ENGLER et PRANTI, Natürl. Pflanzenfam. 264 LA FLORE ADVENTICE p. 47 !; Dôec F1. Grossherzgt. Baden IIT, 1862, p. 1298 ‘; Garcke FI. Deutschl. ed. 14, 1882, p. 36 et ed. seq. (non TEN. Prodr. fl. Nap., 1811, p. 39, quæ = Br. ole- racea L., 1753, var.); Sinapis incana L. Cent. pl. I, 1755, p. 19, Amœn. acad. IV, 1759, p. 281; Erucastrum * incanum Kocnx Syn. Germ. Helv. ed. 1, I, 1835, p. 56; Hirschfeldia" incana Lowe Man. fl. Madeira I, 1868, p. 086; Hirschfeldia adpressa Môncn Meth., 1794, p. 264; Brassica adpressa Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, IT, p. 38. — Rég. médit., Eur. W. et (rarement) centr.; indi- gène chez nous. var. geniculata (Coss.) Tage. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p. 466; Sinapis genicula- ta Desk. KL. Aù. II, 1799, p. 98; Prassica geniculata Bazz Spicileg. F1. Marocc. in Journ. of. Lainn. Soc. XVI, 1877, p.327; Hirschfeldia geniculata Pouez Mat.fl. Atl., 1860, p. 12; BarTrtanp. et TRABUT FI. Algér. I, 1888, p. 61 ; Erucastrum incanum & geniculatum Coss. Comp. fi. Atl. II, 1883-87, p. 173; Brassica adpressa 8 gemculata Fiori et PaozeTri F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 443; Hirsch- III, 2, 1891, p. 177) et beaucoup d’auteurs, le B. incana ayant, à mon avis, les rapports les plus intimes avec le B. nigra (L.) Kocx. De plus, si l'on regarde le B. incana comme faisant partie du genre Erucastrum, on est obligé de remplacer ce dernier nom, pour des raisons de priorité, par Hirschfeldia et de débaptiser toutes les espèces d'Erucastrum. — Pour ceux qui hésiteraient à admettre l'espèce en question dans le genre Brassica (sens. strict.), il vaudra certainement mieux, ainsi que le font p.ex. MM. BATTANDIER et TRA- BUT (F1. anal. syn. Algér. Tunis., 1904, p. 33), le maintenir, sous le nom de Hirschfeldia incana, comme genre particulier, coordiné avec les Brassica sens. strict. et les Erucastrum. 4 MM. Roux et Foucaup (FI. France II, 1895, p. 40) citent comme auteur du B. incana (L. sub Sinapi) « DLL Rhein. F1. ». Mais en réalité DüLL mentionne cette espèce dans son « Rheinische Flora », 1843, p. 589, sous le nom de « Erucastrum incanum (Kocu) ». à Voir la note de la page précédente. LL, UC MC TT EE DE MONTPELLIER 265 feldia inflexa Presz F1. Sic. 1, 1826, p. 97; Gopr. F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 53; Sinapis infleæa War. Rep. I, 1842, p. 186 ex descr. — Algérie, Tunisie, Sicile, Italie, Grèce et îles, Asie mineure, rég. caspienne ; rare- ment adventice dans l’Eur. centr. — Port-Juvénal 1857, Tououy ! (indiqué déjà en 1854 par Gopron {. c.). Mou- lin au-dessus de Navitau près Castelnau, 1877-79, ANDRÉ ! Brassica juncea (L.) Cossox' App. fl. Juv. in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 609; Czerx. Consp. pl. Charkow., 1859, p. 8; HooKkER ris. et Tromson in Journ. Linn. Soc. V, 1861, p. 170 excel. syn. Sinapis brassicata L.; Hooker F1. Brit. Ind. I, 1875, p. 157; THELLUNG in Verh. bot. Ver. Brandenb. L, 2, 1908, p. 151; Sinapis juncea L. Spec. pl., 1753, p. 668; Brassica arvensis (L.) var. juncea O. Kunrze in Act. h. Petrop. X, 1, 1887, p. 164, excl. syn. Sinapis brassicata L. et specim. herb !. — N.-E. de l’Afr. (spontané ?), As. $S., centr. et E.; cultivé et subspontané (en partie naturalisé) dans la Russie S. et dans les rég. tropicales et subtropicales des deux hémis- phères ; souvent adventice dans le reste de l'Eur., le plus souvent introduit avec les blés de Russie. O. KunTze (l. c.) regarde le B. juncea comme une variété (presque glabre) tropicale et cultivée du B. arvensis (L.) SCHEELE in Flora XXVI, 1843, p. 319; O. KunTze L. c., 1887, et Rev. gen. pl. 1, 1891, p. 19 [non L. Mant. I, 1767, p. 95, quæ — Morican- dia arvensis DC.]; Sinapis arvensis L. Spec. pl., 1753, p. 668 ; Brassica Sinapis NouLer F1. Sous-Pyr., 1837, p. 32; Vis. FIL Dalm. 111, 1852, p. 136 sec. O.KunrTzE; B. Sinapistrum Bouss. Voy. bot. Esp., 1839-45, IT, p. 39 — espèce bien connue de l'Eur., Afr. N., As. W., naturalisée dans l'Am. N.,les Indes Occident., { Voyez, au sujet de la nomenclature et de la synonymie de cette espèce, THELLUNG in Verh. bot. Ver. Brandenb. L, 2 (sept. 1908), pp. 51-59. 14 266 LA FLORE ADVENTICE etc., dont le B. juncea se distingue immédiatement par les val- ves uninerviées de son fruit. subsp. eu-juncea Tuezc. /. c., 1908, p. 152; PB. jun- cea Coss. {. c. sens. strict. ; O. E. Scauzz in URBAN Symb. Antill. III, 3, 1903, p. 909; Sinapis juncea L. [. c. sens. strict., excl. syn. HerM. Parad., p.230 ad subsp. 2#ntegri- foliam potius spectante ; JacQ. Hort. Vindob. II, 1772, p. 80, t. 171!; C. A. Meyer Animadv. ad Ind. VII h. Petrop., 1841, p. 56; Boss. FI. Or. I, 1867, p 394; Sinapis lævigata L. Cent. I. pl, 1755, p. 20, Amon. Acad. IV, 1759, p. 281 ex descr. et sec. SpacH ex Coss. l. c.,1859, sed excl. patr. (« Hisp. Lusit. »); PB. carinata A. Braun! in Flora XXIV, 184], p. 267; B. lanceolata Lance! Handb. i den danske Flora ed. 2, 1856, p. 447, FI. Dan. fasc. 45, 1861, p. 7, t. 2658 etin Bot. Tidsskrift XVII, 3, 1889, p. 170; Ascuers. et GRÆBx. FIL. Nordostd. Flachl., p. 361 (1898); B. Besseriana ANDrz. in Ind. VII h. Petrop., 1841, p. 57 (nomen) et ex Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 609 (pro syn.) et ex TRAUTVETTER !in Bull. Soc. imp. Nat. Moscou XXXIII, 1860, I, p. 134!; B. Dillonn Deure! in hero. hort. Monspel. (ex sem. Abyss. a DiLLoN missis — B. carinala A. Br. ex ipso Duc.) ex Tuezc. {. c., 1908, p. 154; Si napis Dilleni [erronee pro « Dillonii »| Toucoy! in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 627 (nomen); PLANCHON Modif. F1. Montpell., 1864, p. 39 not. (nomen ; B. Ri- cheri Lange Handb. danske FI. ed. 1, 1851, ex ipso auc- tore in Bot. Tidsskr. XVII, 3, 1889, p. 170 (non Vie. Prosp. hist. pl. Dauph., 1779, p. 40, quæ spec. perennis, Sav., Delph., Pedem.). — Aire de l'espèce, mais plus rare dans les rég. tropicales où domine la sous-espèce integrifoha (West) THecz. /. c., 1908, p. 157; Eur.: DÉ MONTPELLIER 261 France, Allemagne, Danemark, Suisse, Russie S. — Port- Juvénal 1838, Toucuy! (teste Spacu sec. Cossox! App. fl. Juv., 1859, p. 609 |7]). Auprès d'un moulin sur le Lez près Castelnau où sont moulus les blés d'Orient, 1857, Toucay ! (Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 627, sous le nom de Sin. Dillenii), 1871 (AxpR£é ?)! var. brachycarpa Tuezz. in Verh. bot. Ver. Brandenb. L, 2 (sept. 1908), p. 157, à siliques courtes, un peu renflées, 3 à 9 fois aussi longues que larges, ellipsoïdes-oblongues. — Port-Juvénal (anno ?), Toucay! Brassica bracteolata Fiscner et Muyur in Ind. IV sem. h. Petrop., 1837, p. 33 et in Linnæa XII, 1838, Lit. p. 153; Sinapis bracteolata G. Dox in Sweet Hort. Brit. ed. 3, 1839, p. 42. — Egypte, Arabie. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 609 [7]. « Diffère du B. nigra (L.) Kocx par les pédicelles infé- rieurs accompagnés par une feuille bractéale et par les si- liques plus grandes et plus épaisses. Variété du B. nigra d'après M. Spacu » (Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 609). Je n’ai pas vu la plante du Port-Juvénal ; les échantillons cultivés de « B. bracteolata » que contient l'herbier de Montpellier (ainsi que beaucoup d’autres her- biers) appartiennent à l'£Erucastrum arabicum Fiscuer et Mayer Ind. V sem. h. Petrop., 1838, p. 35 et in Lan- næa XIII, 1839, Lit. p. 109 {B. Schimperi Boiss. in Ann. sc. nat. ser. 2, XVII, 1842, p. 86; Arabie, Abys- sinie). Brassica oleracea L. Spec. pl., 1753, p. 667. — Spontané sur les côtes del’Eur. W. et, en plusieurs formes, sur celles de l’Eur, $. et de l’Afr. N.'; cultivé et subspon- { Voyez, sur les races (sous-espèces) sauvages et les variétés cul« 268 LA FLORE ADVENTICE tané dans une grande partie du globe, et ainsi dans notre domaine d’après Lorer et BARRANDON FI. Montp., 1876, p. 69. Brassica Napus L. Spec. pl., 1753, p. 666, B. as- perifolia Lam. Encycl. I, 1783, p. 747 ex. p.; B. olera- cea X Rapa? G. Beck FI. Nied. Œsterr. II, 1, 1892, p. 484. — Origine litigieuse;la plante serait spontanée, d’a- près quelques auteurs, sur les côtes de la mer Baltique et dans la Russie centr. ; d'autres auteurs admettent que c'est un hybride, formé dans les jardins, des B. oleracea et Rapa, entre lesquels le PB. Vapus est.en effet intermé- diaire'. M. LéveiLLé a probablement raison de rapprocher le B. Napus comme «race » {mieux: sous-espèce) du B. Rapa* (Le Monde des Plantes, 12° année (2° série) n. 64,°1910, p. 25). — Cultivé et subspontané dans une gran- de partie du globe; se comporte dans notre région com- me l'espèce précédente (Lor. ét Barr. L. c., p. 65); Ma- anoz, le cite déjà (Bot. Monsp., 1676,p. 181) comme cul- tivé et «spontané » dans les champs. | tivées, LÉVEILLÉ in Le Monde des Plantes 12e année (2° sér.), n° 64, 4910, p. 24. — Une classification détaillée des formes cultivées des B. oleracea, Napus et Rapa a été donnée parS. Lun et H. KiÆRs- KOU « En monogr. Skildring af Ilavekaalens, Rybsens og Rapsens Kulturformer » (Laindbrüvets Kulturplanter n. 4, Copenhague, 1884); voyez aussi À. W. SUTTON, [Memoir in] Brassica Crosses, in Journ. Linn. Soc. Bot. XXXVIIT, 1908, pp. 337-319 cum 1? tab. 1 Mais les tentatives de M. A. W. SUTTON de croiser les B. ole- racea et Rapa n'ont pas eu de surcès (voy. Journ. Linn. Soc. Bot. XXX VIII, 1908, pp. 337, 310). 2 Malgré la stérilité des hybrides entre les B. Rapa et Napus, BEUERINCK (in Nederlandsch Kruitkundig Archief 2 sér. IV Deel, 1886, p. 468) croit devoir dériver ces deux espèces, l'une comme l’autre, du B. campestris L. (voyez aussi A. DE CANDOLLE Orig. pl. cult., 1833, p. 28). — 1 a diversité spécifique du B. Napus avec le B. Papa est contestée aussi par l'OSPICHAL (FI. Œsterr. Küstenl, I, 4397, p. 497. DE MONTPELLIER 269 Brassica Rapa L. Spec. pl., 1753, p. 666 sens. ampl. ; Kocx Syn. fl. Gerra. Helv. I, 1835, p. 54; B. Rapa ra- ce B. Rapa Léveré et Taezz.in Le Monde des Plantes, 1##wännée (2°/sér.) n. 65, 1910, p. 82,;B. asperifolia Lam. Encycl. I, 1783, p. 746 ex. p. [excl. syn. B. Na- pus L.];Grex. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 76; B. campestris [L. sens. ampl.] PRANTL in ENGLER et PRANTL Natürl. Pfanzenfam. II, 2, 1891, p. 179; Fiort et Pao- LETTI FI. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 445; BP. Rapa race B. campestris LéveiLLé in Le Monde des Plantes, 12° an- née (2° sér.) n. 64, 1910, p. 25. —- Eur. N., centr. et S.-W.; en outre cultivé et subspontané dans une grande partie du globe. — Chez nous existe seulement la forme cultivée : var. rapifera Muerzcer Syst. Beschr. d. Kohlarten, 1833, p. 952 ex Kocn Syn. fl. Germ. Helv. ed. 2, I, 1843, Do 6. haparl. Le: sens. strict. Lor. et Barr: FI. Montp., 1876, p. 65; B. campestris b. Rapa Fiort et Paozerri !. c., 1898, p. 445; B. axperifolia var. escu- lenta GREN. et Gopr. {. c., 1847, p. 77; B. Rapa var. esculenta Coste FI. descr. ill. France I, 1, 1900, p. 77, à racine grosse et charnue, — Cultivé et subspontané, d'après les auteurs de la Flore de Montpellier (/.c., p.n5). — Les individus subspontanés sont à peine discernables de la forme que l’on considère comme sauvage : var. cam- pestris (L.)\ Koux L. c., 1843, p. 59; B. campestris L. Spec. pl., 1753, p. 666; B. campestris À. oleifera et B. pabularia et B. Rapa C. oleifera DC. Syst. Il, 1821, pp. 958, 989, 591; B. campestris à. oleifera Fiori et PaoLerri /. c., 1898, p. 445; B. Rapa race B. campes- tris var. B. Colza Léveizcé L. c., 1910, p. 25. Brassica pubescens (L.) Arporxo F1. Alpes-Marit,., 970 LA FLORE ADVENTICE 1867, p. 29; Sinapis pubescens L. Mant. I, 1767, p. %; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 413 [5], ed. 2, 1854, p. 53. — Domaine médit, W. à partir de l'Italie S., excepté la France; naturalisé dans les Alpes-Maritimes. — Port- Juvénal, GopRroNx L. c. Obs. — Brassica moneneis (L.) Hupson F1. Angl. ed. 2, 1778, p. 291; Sisymbrium monense L. Spec. pl., 1753, p. 658; Sina- pis monensis BABINGTON Man. Brit. Bot. ed. ?, 1851, p. 25; B:- Cheiranthus Vizr. Prosp. hist. pl. Dauph., 1779, p. 40 et Hist. pl. Dauph. 111, 1789, p.332; Sinapis Cheiranthus Koca in MERT. et Kocx Deutschl. F1. IV, 1833, p. 717; Gonr. FI. Juv., 1753, p. 414 [6], ed. 2, 1854, p. 53. — Eur. W. et S.-W. ; adventice dans l'Eur. centr. — Cette espèce, indiquée par Gonrox {l. c.) comme adventice au Port-Juvénal, est spontanée dans la rég. monta- gneuse de notre département; elle est donc à exclure de ce cata- logue. Enarthrocarpus clavatus Durize ! ex Gopr. [in Gren. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 157, nomen nudum et] F1. Juv., p. 4 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 412, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 91 « patria ignota »; Æ. arcuatus Lois. Nouv. not., p.29 in Mém. Soc. Linn. Par. VI, 1827, p. 421 (non Lagn.r." ex Gopr. L. c., 1853); Brassica lyrata Dese. FI. Atl. IT, 1799, p. 96, t. 166 Inon Æ. lyratus (Forsxk.) DC.| sec. Coss. in Bull. Soc. bot. France III, 1856, p. 562. — Afr. N. — Port- Juvénal 1824-27, Derire! Cette espèce, dont DeriLe et Goprox ignoraient la patrie, a été reconnue originaire de l'Algérie par Cosson (Bull. Soc. bot. France INT, 1856, p. 262); depuis elle s’est montrée indigène dans presque toute l’Afr. N. 1 GoproON (in GREN. et Gopr. F1. France I, 1, 1847, p. 157) indique également l'E. arcuatus LABILL. au Port-Juyénal: mais plus tard (Florula Juvenalis) il supprime complétement cette espèce. La pre- mière indication parait donc avoir été basée sur une fausse déter- mination, "4 OO EE PONT NO, 0 ns ON QE : , DTA: « Ur \ ri , s ‘ DE MOXTPELLIER 271 Enarthrocarpus lyratus (Forsk.) DC. Syst. IT, 1821, p. 661; Raphanus lyratus Forsk. FI. Ægypt.-Arab., 1775, p. 119; À. recurvatus Pers. Encheir. IT, 1807, p. 209; Deure FI. Æg. ill, 1813, p. 105, t. 36, f. 1; £. parviflorus Deuie ! herb. — Egypte! désert Libyen !Chy- pre ! et Grèce (adventice?. — Port-Juvénal, Gopron in Grun. et Gopr. F1. France [, 1, 1848, p. 157, et FI. Juv., 1853, p. 412 [4], ed. 2, 1854, p. 50. — Auprès d'un mou- lin sur le Lez près Castelnau 1857, Toucuy ! (Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 627). — [Marseille 1857, BLaï- se et Roux !|. Enarthrocarpus strangulatus Boiss. Diagn. ser. 1. VIII. 1849, p. 44. — Egypte. — Très voisin et peut-être sous-espèce de l’ÆZ. lyratus, dont il se distingue par les fleurs quisont d'ordinaire sensiblement plusgrandes (longues de 8-13 mm ay lieu de 5-7 mm) et les siliques à article inférieur plus court et plus étroit. var. anceps (Gopr.) Taerr.; Æ. anceps Gopr.! FI. Juv., p. 4 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 412, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 51 « patria ignota »; Æ. grandiflorus Deure ! herb,; Æ. plerocarpus Deurre! herb. {non (Pers.) DC.] ex Gopr. /. c., siliquis vix stran- gulatis, brevins et latins rostratis. Diffère du type de l'espèce par les siliques à peine étranglées entre les arti- culations, à bec plus court et plus large. Cette variété se rapproche, par les siliques ancipitées à carènes très aiguës et parfois subailées, de l'£. pterocarpus (Pers) DC. Syst ls 1821 /p1 661, Derxss. Ic. I, 1823, 1:93! (Raphanus pterocarpus Pers. Encheir. IT, 1807, p. 209; Egypte, Malte !) avec lequel il a été confondu par DELILE, mais qui en diffère (spécifiquement ?) par les siliques dis- tinctement ailées aux bords, à ailes larges de 1-2 mm, — 27a LA FLORE ADVENTICE Egypte (Alexandrie! Gizeh!}. — Port-Juvénal 1842, Toucuy ! . Cordylocarpus muricatus Desr. FI. Atl. Il, 1799, p. 79,t. 152. — Algérie. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 609 [7]. Rapistrum rugosum (L.\ Bercerer Phyt., III, 1784, p. 171; Arc. FI. Pedem. I, 1785, p. 257 (sens. ampl.); Myagrum rugosum L. Spec. pl., 1753, p.640 sens. ampl.; M. perenne Gouax Hort, Monsp., 1762, p.311, F1. Monsp., 1765, p. 157 (non L.). — Eur. centr. et S., Afr. N., As. W. subsp. I. eu-rugosum THELc. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p. 447; Myagrum rugosum L. [. c.: Rap. rugosum « rugosum Coss. Comp. fl. Atl. If, 1883-87, p. 313. — Aire de l'espèce (cependant non signalé en Algérie); plante indigène chez nous, présentant les variélés suivantes : var. « typicum THezc. [. c., 1907, p. 447. — Feuilles lyrées- pinnatifides, à lobes rapprochés peu profonds, le terminal beau- coup plus grand; varie à silicules hispides (subvar. dasycarpum TRAUTVETTER in Act. h. Petrap. I, 1871, p. 29 pro var. R. rugosi —= R. hirsutum et scabrum Hosr F1. Austr. II, 1831, p. 220 — R. rugosum à scabrum Rouy et Fouc. F1. France IT, 1895, p. 7 — À. rug. « typicum subvar. scabru n THELL. |. c., 1907), ou glabres (subvar. gymnocarpum Traurv. L. c. pro var. — R. gla- brum Hosr l. c. —R. rug. 8 glabrum Roux et Fouc. L. c., p. 73 — R. rug. à typ. subvar. glabrum THELL. l. c.), ou bien velues dans leur jeunesse et glabres à la maturité (subvar. venosum (PEers.) DC. Syst. IT, 1821, p. 432 pro var. — Myagrum venosum Pers. Encheir. IT, 1807, p. 183). var. nemausense Roux ex CaBanÈs in Bull. Soc. étud. sc. nat. Nimes n. sér. XXX, 1902 (nov. 1993), p. 157 c. ic! ; THELL. [. c., p. 447. — Feuilles profondément pinnatilobéz:s, à rachis distinct et étroit, à lobes distants (séparés par des sinus arron- dis), assez étroits, lobés-dentés, le terminal pas plus grand que ee TE MONTPELLIER 73 les autres. — Cette variété remarquable n’est connue que de quelques points du Midi ‘de la France (Uzès près Nimes 1902, Roux d’après CaBanÈs /. c.; Montpellier, décombres près de l’aqueduc et dans un champ près de la route de Grabels, 1905, THELLUNG) et, à l'état adventice, de la Suisse (voir THELLUNG Even subsp. II. orientale (L.) Roux et Fouc. F1. France IT, 1895, p. 74; Taerx. /. c., p 447; Myagrum orientale L. Spec. pl., 1753, p. 640; Rapistrum orientale CRANTz Class. Crucif. emend., 1769, p. 106 !"; DC. Svst. IT, 1821, p. 433; À. rugosum + orientale Coss. Comp. fl. Atl. IT, 1883-87, p. 314; À. rugosum var. lœævis TRAUTVETTER /. C., 1871, p. 29. — Rég. médit.; mais seulement adventice en France, ainsi que dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 610 8] (sub À. orientali). Montpellier, champ de blé au-delà de la Colombière, 1879, AnpRé! — Agde 1895-96, fr. Sex- NEN! {sub À. Linnæano). — Béziers 1896, fr. Senxex ! subvar. hispidum (Gopr.) Coss. Comp. fl. Atl. II, 1883- 87, p. 319; TueLe. l. c., p.447; R. hispidum Govr. ! FI. Juv., p. 8 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. [, 1853, p. 416, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 60 « patria ignota » ; GREN. FI. Massil. adv., 1857, p. 18. — Port-Juvénal 1836-52- 08-63, Toucuy ! ; Castelnau (moulin) 1879, Axpré ! subsp, IT. hispanicum (L.) Tec, /. c., p.448; Mya- grum hispanicum L. Spec. pl., 1753, p. 640; Rapistrum hispanicum CRaAxTz Class, Cracif, emend., 1769, p. 106!* Boiss. et Keur. Diagn. pl. nov. Hisp., 1842, p. 6 (non Menix. Pflgatt., 1792, p. 19, quod — Crambe hispanica L. Spec. pl, 1753, p. 671); R. Linnæanum Boiss. et Reur. Diagn. pl. nov. Hisp., 1842, p. 5 et auct. plur.; 1 Les Rapistrum orientale et hispanicum CRANTZ Crucif., 1769, p. 106! manquent à l’Index Kewensis. RE 0. { L CE 4: 274 LA FLORE ADVENTICE R. rugosum £ Linnæanum Cosson Comp. fl. Atl. IT, 1883- 87, p. 313; À. rugosum subsp. R. Linnæanum Roux et Fouc. F1. France Il, 18%, p. 73; À. microcarpur Jor- pAN ex LoreT in Bull. Soc. bot. France. VI, 1859, p. 93 (sine descr., cum syn. À. Linnæanum Jorp. olim, GREN. et Gopr., non Boiss. et REUT.). — Eur. S. (mais seule- ment adventice en France, ainsi que dans l'Eur. centr.), Afr. N. (partie W.\. — Port-Juvénal 1838-58, Toucuy ! (Coss. App. fi. que p. 610 [&|). Moulin Pagézy 1877, ANDRÉ ! Dans un pâturage artificiel entre Fontcouverte et La Gaillarde 1883, Lorer ! (Lor. et Barr. FI. Montp. ed. 2, 1886, p. 50). — Champs aux environs de Béziers 1890- 92, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 113; Béziers, assez souvent dans les champs, semble avoir été introduit avec les avoines d'Italie, AzBAILLE Not. pl. Béz., 1909, p. 7 (sub À. microcarpo). — ? Pontiragnes 1896, fr. SENNEN (échantillon trop jeune). Rapistrum virgatum (Durieu) Pomez Nouv. Mat. F1. Atl., 1874, p. 357! ; Olocarpus virgatus Durieëd in Du- CHARTRE Rev. Bot. II, 1847, p. 486 ; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 417 [9], ed. 2, 1854, p. 60. — Algérie. — Port-Ju- vénal, GopRoN L. c. Muricaria prostrata (Desr.) Desv. in Journ. Bot, III, 1814, p. 159, t. 25, f. 2; Bunias prostrata Desr.! FI. Atl. Il, 1799, p. 76,t. 150. — Algérie, Tunisie. — Port-Ju- vénal 1857, Toucuy ! (inédit). — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1859, Laspinasse et THÉVENEAU Man. pl. "ens p. 602 El Cossonia africana Durieu in BaLzansa PI. de l’Algé- rie, 1852, n. 547 (exsicc. sine descr.!) et in Ann. sc. nat. DE MONTPELLIER 219 sér, 3, XX, 1853, p. 88, t. 6; Raffenaldia primuloides Gopron! FI. Juv., p. 5 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd, 1, 1853, p. 413 « patria ignota », ed. 2, 1854, p.52 «= Cossonia africana Dur.; e Mauritania »; Raphanus primuloides Deuice! ex Gopr. /, c. — Algérie, — Port- Juvénal (ca, 1823), Deuxe!; de plus l’herbier de Mont- pellier renferme des exemplaires cultivés de graines du Port-Juvénal en 1824-28. La question de la priorité des genres Cossonia Durieuet Raf- fenaldia Gobrow, publiés tous les deux en 1853, est à peu prés in- soluble, les dates précises des publications ne pouvant pas être établies avec certitude. D'après les recherches qu'a bien vouiu faire pour moi, de la manière la plus aimable, M. E. Bonner de Paris, le nom de Durteu (Ann. sc. nat. sér. 3, XX,1853, p. 8?) a été publié dans le 7° cahier de l’année 1853, qui devait correspondre à peu près au mois de juillet; mais les fascicules des Annales ont toujours paru d’une façon très irrégulière. Quant au genre Raffenaldia, publié par Gopron dans les Mémoires de l'Acadé- mie des Sciences et Lettres de Montpellier, sect. médicale, vol. I, part. 1v, 1853, p. 413, il n'a été possible de trouver qu'une facture conservée aux Archives de l'Académie et datée de «septembre 1853 » ; plusieurs autres mémoires, imprimés après celui de Go- DhON, sont compris sur la même facture. Il faut donc considérer les noms de Cossonia et Raffenaldia comme publiés en même temps. Toutefois Gonron donne, dans la 2° édition de son Flo- rula Juvenalis (1851), Cossonia africana ccmme synonyme de son Raffenaldia primuloides: ce qui semble indiquer, comme le pense M. Boxer dans sa lettre du 15 janvier 1906, que Go- DrON avait la conviction que les Mémoires de l'Académie de Montpellier avaient été publiés et distribués avant le fascicule des Annales; à moins que, pour établir cette priorité, il ne se soit simplement basé sur la dale de la séance à laquelle il avait fait sa communication, ce qui ne peut faire loi. — Si, dans cette incertitude, je donne la préférence au nom de DuRIEc, c'est pour les raisons suivantes que je m'y décide : i° Le nom de Cossonia figure dans les-Flores récentes de l'Algérie (Cossox, Compen- dium floræ Atlanticæ, 1853-87 ; BarranDier et TraBurT, Flore de 270 LA FLORE ADVENTICE l'Algérie, 1888-90, et Flore analytique et synoptique de l'Algérie etde la Tunisie, 1904)et dans l'ouvrage fondamental des « Natür- liche Pflanzenfamilien » de ENGLER-PRANTL III, 2, 1891. 2° La publication de DuriEu concerne la plante spontanée dans sa patrie naturel'e, tandis que l'espèce de GobRoON était fondée sur des échantillons trouvés à l’état adventice et, par conséquent, insuffisamment connus. 3° Le Cossonia africana avait été dis- tribué déjà en 1852 dans des exsiccata munis d'étiquettes impri- mées et numérotées, mais sans description. Toutefois si jamais l1 priorité du genre liaffenaldia était démontrée avec une sûre- té absolue, les trois arguments que je viens d’énoncer en faveur du nom de DüriEu seraient sans valeur, d’après les règles ac- tuelles de la Nomenclature. Roripa globosa (Turcz.) THeLz. comb. nov. ; Naslurtium glo- bosum Turcz, ex FiscHer et MEYER Ind. sem. h. Petrop. 1, 1835, p. 35; Cochlearia glohosa Lenes. F1. Ross. I, 1812, p. 159; Nasturtium cantoniense Haxce in Journ. Bot., 1865, p. 378. — Sibérie, Chine, Japon, Tonkin. — Subspontané au Jardin des Plantes de Montpellier, 1905, Daveau, THELLUNG. — Cette espèce ressemble beaucoup, par la forme des feuilles et celle de la sili- cule, au R. austriaca {CranTz) BEsser (Eur. E., As. mineure); mais el!'e est, à mon avis, plus voisine du R. islandica (DER) ScHiNz et THELL. ! — R. palustris (Pocrica) BEsser, dont elle a les pétales courts (égalant à peine les sépales) et le style court et épais, à stigmate à peine plus large que le sommet du style; tandis que dans le R. austriaca les pétales sont deux fois aussi longs que le calice et le stigmate est deux fois aussi large que le sommet du style. Le R. globosa est au R. islandica ce que les R. amphibia (L., Besser et austriaca sont au Re. silvestris (L.) BEssER : la forme à fruit siliculeux ct à feuilles non divisées. Je ne puis donc me ranger à l'avis des quelques auteurs qui font des Roripa deux genres: Roripa sens. strict. à fruit siliculeux et Nasturtium à fruit siliqueux ; car les diverses formes du R. anceps {WaAHLEN8.) RcCH8. (voyez l’espèce suivante) présentent un passage insensible du R. amphibia au R. silvestris, donc de la silicule à la silique, et ce serait certainement un système très {in Vierteljahrsschr. d. Naturf, Ges, Zürich LIIT, 1908, Heft IV, 1909, p. 538, DE MONTPELLIER 277 peu naturel que celui qui séparerait génériquement ces deux der- nières espèces et les R. globosa et islandica. Obs. — Roripa anceps (WauLEng.) Rens. Ic. fl. Germ. Helv. XII, Tetradyn., 1837-38, p. 15, Fuss FI. Transsilv., 1866, p. 47; Sisymbrium anceps WauLEN8. FI. Upsal., 1820, p. 223, Nastur- lium anceps Rcus. in Flora V, 1, 1822, p. 295 saltem quoad syn. WaHLENB.!; DC. Prodr. I, 1824, p. 137!; N. amphibium X silvestre ASCHERSON F1. Brandenb. I, 1, 1860, p. 35. — Forme intermédiaire entre les R. amphibia (L.) Besser et silvestris (L.) BEsser, mais dont la nature hybride n'est pas prouvée avec cer- titude; du moins la variété dont nous allons parler se trouve, aussi bien en Suisse qu'à Montpellier, dans des localités où l'on n'a jamais rencontré le À. silvestris. — Eur., etc. ? var. stenocarpa (GObRON) BauManx et THELL. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIII, 1908, Heft IV, 1909, p. 539; Nas- turlium stenocarpum Gopron! Notes F1. Montpell., p. 41, in Mém. Soc. Emul. Doubs sér. 2, V, 1854, p. 21; Radicula? ste- nocarpa THeLz. in Bull. Herb. Boiss. 2° sér. VII, 1907, p. 405; N. anceps subsp. N. stenocarpum Roux et Fouc. FI. France I, 1893, p. 207; N. riparium GRremuI Excursionsfl. Schweiz ed. 1, 1867, p. 80 in nota; N. variifolium DELILE ined., Toucuxy in Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 594 (nomen) et ex Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 46. pro syn. (non N. amphibium 8 variifolium DC. Syst. IT, 1821, p. 197, sec. Go. L. c.3\. — Hérault, Bouches-du-Rhône, Indre, Loire-et-Cher, Cher; Italie (d’après Gopron L. c.), Suisse! etc. ? — Plante fort litigieuse. 1Je ne saurais partager l'avis de GODbRON /L. c., 1854) et de MM. Rouy et Foucaup/l. c., 1893), qui regardent le N. anceps Rcus. comme différent du N. anceps DC. (Sisymbrium anceps WAHLENB.) et le déclarent hybride des N. palustre et silvestre ; car REICHENBACH (L. c.) se borne à transporter le Sis. anceps WAHLENB. dans le gen- re Nasturtium, sans donner de description de son côté. 2 Le nom générique de « Radicula HILL» n'est pas admissible, comme étant un nom d’organe publié sans noms d’espèces binaires (Art. 54, 1° des règles internationales de nomenclature adoptées par le congrès de Vienne en 1905). 3 « La plante des bords du Lez diffère toto cælo, par la forme des fruits. du N. amphibium 8 variifolium DC. avec lequel elle a été confondue » (fODRON L c., 1854). 278 LA FLORE ADVENTICE MM. Roux et Foucaun {{. c.) font du N. stenocarpum Gonr. une sous espèce du N. anceps (WaHLENB.) DC., qu'ils admettent comme hybride des deux espèces indiquées ; M. CosTE, par contre (F1. descr. ill. France I, 1, 1900, p. 96), le regarde comme une variété du N.silvestre(L.) R. Br. D'après les observations faites en Suisse sur le N. riparium GREMLI, que j'ai cru devoir iden- tifier avec le N. stenocarpum Gopr. (Bull. Herb. Boiss., 1907, L. c.), je suis porté à croire que le Roripa anceps, dont le N. stenocarpum ne diffère que légèrement par la forme du fruit, est une espèce très voisine et peut-être non suffisamment dis- tincte du R. amphibia (quoiqu'il prenne souvent les allures du R. silvestris!), mais qu'il ne saurait être pris pour un hybride. — Le N. stenocarpruim est considéré par Toucxy (Bull. Soc. bot. France IV, 1857, p. 594, sous le nom de N. variifolium), et par GRENIER (F1. Massil. Suppl., 1860. p. 372, sous le nom erroné de N. stenopetalum), comme exotique et provenant du lavage des laines ; mais PLANCHON fait déjà remarquer (Modif.,- 1864, p. 43) que c'est une plante complètement indigène. Obs. — Capsella gracilis GREN. F1. Massil. adv., 1857, p. 17, in Mém. Soc. émul. Doubs sér. 3, Il, 1858, p. 403; Thlaspi Bursa pastoris var. microcarpa GoDproN! F1. Juv., p.8, in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. 1, 1853, p. 416, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 8 «siliculis sexies minoribus a forma vulgari recedit, sed speciminibus intermediis ad typum reducere licet » {non Los- cos !). — Etant regardée par beaucoup d'auteurs comme hybride des C. Bursa pastoris (L.) Menik. Pflanzengatt., 1792, p. 85 (Thlaspi Bursa pastoris L. Spec. pl., 1753, p. 647; rég. tempé- rées d'une grande partie du globe) et C. rubella ReuTER in Compt. Rend. Soc. Hallér., 1853-54, p. 8 (Thlaspi rubellum Bizcor Annot. F1. Fr. et Allem., 1855-62, p. 124; Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 60; Thlaspi rubescens PERSONNAT in Bull. 1 Le C. Bursa pastoris var. microcarpa Loscos ap. Losc. et PARD. Sér. inconf. pl. Arag. ed. 2, 1867, p. 38, est caractérisé par WILLKOMM et LANGE Prodr. fl. Hisp. HI, 4, 1880, p. 779 : «siliculis multo mi- noribus apice vix emarginatis, quasi orbicularibus (?) .... silicula magis C. procumbentis ». Cette variété paraît donc différer consi- dérablement de l'homonyme de GODRON, qui a la forme du fruit du Ç, Bursa pastoris ordinaire. DE MONTPELLIER 279 Soc. bot. France VII, 1860, p. 511; Thlaspi Bursa pastoris Ê rubellum Lor.et Barr. F1. Montpell ed. ?, 1886, p. 47; sous- espèce ou variété de préférence médit. [Eur. S. et rarement centr., Asie mineure] d’après la plupart des auteurs), Abe. par d’autres (p. ex. Lorer et BarRanpoN F1. Montpell. ed. 2, 1886, p. 47) comme l’état abortif du C. Bursa pastoris', cette plante ne saurait être considérée comme exotique, ainsi que l'ont fait Gopron et GRENIER dans leurs ouvrages cités. LORET fait remar- quer {l. c.) qu'on la rencontre, dans notre région, çà et là en quantité, tantôt avec le type seul, tantôt avec la variété rubel- lum seule; d’après les échantillons conservés à jherbier de Montpellier, elle a été trouvée, non-seulement au Port-Juvénal (1857, Toucuy!), mais encore au Pont de Villeneuve (185?, Toucuy !) et à Castelnau (1894, Farranp !). Lunaria annua L. Spec. pl., 1753, p. 653; L. biennis Môxca Meth., 1793, p. 261. — Eur. S.-E., à partir de l'Italie; cultivé et subspontané dans l'Eur. centr. et W., etc. — Naturalisé au Jar- din des Plantes de Montpellier, FLaHAuULT Distrib., 1593, p. 162 (sub L. bienni). Y existe toujours ! 1 Voyez aussi M. LASSIMONNE, X Uapsella gracilis GRENIER (Bull. Soc. bot. France LIT, n. ?, févr. 1905, p. 75). L'auteur arrive à la conclusion qu'il existe : «1° un état stérile temporaire du C. Bursa- pastoris MOENCH dü aux circonstances atmosphériques (forma abor- tiva MARTRIN-DONOS PL. crit. du Tarn, 1862, p. 12); 2 un état sté- rile temporaire du C. rubella REUTER, dû aux mêmes causes ; 3° des hybrides entre le C. Bursa-pastoris MoENCH et rubella REUTER : X C. gracilis GRENIER (cf. F1. ch. jurassique I, 1865, p. 68). Il convient de ne pas confondre ces différentes plantes, et un examen attentif évitera toute méprise ». — Comparez, en outre, pour la question du C. gracilis GREN.: J. MURR, « Beiträge zur Kenntnis d. Gattung Capsella » in Œsterr. bot. Zeitschr. XLIX, 1899, pp. 168-172, 277- 279 (speciatim pp. 169-170), et « Eine Lanze für Capsella gracilis G. G. » in Allg. bot. Zeitschr. XV, 1909, p. 88 (l’auteur défend l'hy- pothèse de l'origine hybride du €. gracilis); I. Ross in Malpighia V, 1891, pp. 241-47 et « Beiträge zur Kenntnis der Gattung Capsella » in Mitteil. Bayer. bot. Gesellsch. IT, n° 11, 1909, pp. 192-91 (l’auteur admet que l'existence de fleurs purement femelles, qui se trouvent surtout dans la partie inférieure des inflorescences, est la cause de la stérilité de certains individus du Capsella Bursa-pastoris; les fleurs — petites — de cette espèce, qui sont autogames, doivent vester stériles lorsqu'elles sont femelles), 280 LA FLORE ADVENTICE Draba lutescens Cosson [ap. BourG. PI. Hisp. exsicc, (1851) sine descr.] Not. pl. crit. IIT, fasc. IV, 1851 (1852), p. 147, Comp. fl. At. IT, 1883-87, p. 245, IL. fl. Atl. HT, 1888, t. 63! ; D. juvenalis Deux! ex Gopr. FI. Juv., p. 7 in Mém. Acad. Montpell. sect: méd. I, 1853, p. 415, F1. Juv. ed. 2, 1854, p.57 (« patria ignota; aff. D. nemo- rosæ »); D. Huetiana Boss. Diagn. ser. 2, V, 1859, p. 31, F1 Or. I, 1867, p. 302. — Espagne S. et Maroc; As. mineure, Arménie, Perse (f. Huetiana). — Port-Juvénal 1838-41, Deuice !, 1857 Toucay! — Le D. Huetiana Borss. (As. S.-W.) est, d’après Cosson (Comp. L. c.), à \ peine une variété du D. lutescens. Arabis Halleri L. Spec. p!. ed. 2, II, 1763, p. 929; À. tenella Host F1. Austr. II, 1831, p. 273; cf. Kocu Syn. . Germ. Helv. I, 1835, p. 41 et G. Beck FI. Nied.-Œs- terr. IT, 1, 1892, p. 458. — Italie N., Suisse S', Allema- gne; Eur, moyenne, partie E.; Japon? — L’A. tenella Hosr a été signalé en 1893, par M. FLaxauLr(Distrib., p. 162) comme naturalisé au Jardin des Plantes de Montpel- lier (où il avait probablement été introduit comme mauvaise herbe); il ne paraît plus y exister. Obs. — Arabis auriculata Lam. Encycl. I, 1783, p. 229. — Rég. médit., Eur. centr., As. W.; une grande partie de la Fran- ce. — Cctte espèce, indiquée comme adventice au Port-Juvénal par Gopron (F1. Juv., 1853, p. 415 [7], ed. 2, 1854, p. 56), estindi- gène dans l'Hérault. var. dasycarpa Anprz. ap. DC. Prodr. I, 1824, p. 143, à sili- ques pubescentes. — Port-Juvénal, Toucay d'après Cosson App. fl, Juv., 1859, p. 609 [7]. Je ne pense pas que cette variété puisse être considérée avec certitude comme exotique. Erysimum repandum L. Amœn. acad. III, 1756, p. 415. — Espagne, Afr. N., Eur. $.-E., As, W. ; fréquemment A à dde y e AUS AMD UE! DE MONTPELLIER 281 adventice dans l’Eur. centr., etc. — Port-Juvénal, GoDRoN F1. Juv., 1853, p. 414 [6], ed. 2, 1854, p. 56. — [Mar- seille, 1856 (leg. ?) !. Erysimum incanum Kuwze ap. Wizix. pl. Hisp. exs., 1845, n. 804 {sine descr.] et Chlor. Hisp.,n. 804, in Flora XXIX, 1846, p. 752! ;Æ. Kunzeanum‘ Borss. et REUTER in Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 2, I, 1853, p. 27; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 610 ; Wizzkomm et Lance Prodr. fl. Hisp. III, 1880, p. 805; Barran». et Tras. F1. Algér., I, 1888, p. 71 et auct. plur.'; Æ. gracile Gopron! F1. Juv., 1853, p. 414 [6], ed. 2, 1854, p. 56 [etiam ex Coss. L. c.] (non DC. Syst. II, 1821, p. 504 (Caucas.), quod (ex Ind. Kew.) — Æ, leucanthemum (Srgpx.) TueL. comb. nov. [= Cheiranthus leucanthemus Srepyan in Wiccp, Spec. pl. IT, 1, 1801, p.521; CA. versicolor M. Bigs. FI. Taur.-Cauc. II, 1808, p. 119; Erys. versicolor Axprz. ex DC. Prodr. I, 1824, p. 198; Ross. mer.-or., Caucas., Turkest., Sibir.]); Æ. repandum auct. Hisp. [non L.] ex Wicix. et LANGE Prodr. L. c. — Espagne, Algérie. — Port-Juvénal 1852-57, Toucurx ! (Gopr. F1. Juv. Z. c. sub Æ'. gracih; Coss. App. fl. Juv., 1859, p. 610 [8], sub Æ. Kunzeano). — Lavoir à laine de Bessan près Agde, 1859, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 651 [5] (sub Æ. Kunzeano). Cette espèce diffère de l'E. gracile DC. [— E. leucanthemum (Srerx.) THELL.], pour lequel elle a été prise par GODRON, par les fleurs beaucoup plus petites et les siliques très nettement tétra- gones (non cylindriques) ; de l'E. repandum L., avec lequel elle a été confondue par quelques auteurs espagnols, par les siliques jeunes comme farineuses par l'effet de poils étoilés plus ou moins ‘ 4Je ne vois pas de raison pour débaptiser le nom princeps créé par KUNZE ! (E 282 LA FLORE ADVENTICE étalés, nettement tétragones, à style presque nul (ordinairement moins haut que large), terminé en stigmate tronqué (E. repan- dum : siliques gairnies de poils biradiés apprimés et parallèles, moins fortement anguleuses; style distinct, plusieurs fois plus long que large ; stigmate échancré-bilobé). Erysimum Bocconei (Azr.) Pers. Encheir. II, 1807, p. 200 [« Bocconi », saltem quoal syn. ALL., an Bocc. Mus., p. 148, t. 111! ?; Cheiranthus Boccone [sic !] AzL. FI. Pedem. I, 1785, p. 272 [saltem quoad syn. « Ic. Taur. vol, XIX, t 50 » et pl. agri Nicæensis teste Burnar FI. Alpes-Marit. I, 1892, p. 86, sed excl. syn. HALL. et JacQ et forsan etiam Bocc. ?|,t. 58, f. 2! [pessima|; Æ£. grandi- florum Desr. FI. Atl. Il, 1799, p. &5; Cosson Comp. fi. Atl. II, 1883-87, p. 150; Burxar L. c. (1892); Æ£. longi- folium DC. Syst. IT, 1821, p. 504; Roux et Fouc. FI. France IT, 1895, p. 31 ; £’. australe J. Gay Erysim. diagn.. 1842, p. 6: Grex. et Goorox F1. France I, 1, 1847, P. 88; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 610; E. canescens DC. Syst. IT, 1S21, p. 501 ex p. [quoad loc. australiora] (non Rorx Cat. bot. I, 1797, p. 76, quod — E', diffusum Euru. Beitr. VII, 1792, p. 157 sec. Cosson l c., 1883-87, p. 151). — Eur. S., de l'Espagne à la Dal- matie (Grèce ?), As. mineure; indigène dans le Midi de la France (même en Languedoc), mais non signalé comme spontané dans notre domaine. — Port-Juvénal, Toucuy d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 610 [8]. Cheiranthus Cheiri L. Spec. pl., 1753, p. 661. — Originaire de la Grèce et de l’Archipel (RouYx et Fouc. FI. France 1, 1893, p. 196); cultivé et subspontané dans la rég. médit., dans l’Eur. centr., etc. — MaaxoL l'indique déjà (Bot. Monsp., 1676, p. 154) dans les fentes des mu- railles de la Cathédrale St-Pierre et dans les murs de la A LS « DE MONTPELLIER 283 ville de Montpellier. « Vieux murs. Montpellier à l’Espla- nade, rue Saint-Ruf, etc.; Pignan; Castries » (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 41). — Montpellier à l'Hôpi- tal général et Castelnau, 1905, TaezLunc. — Montagne de Cette (herbier de Montpellier). — Béziers, pe Rey- PaiLHADE PI. adv. Béz., 1901, p. 1. Alyssum granatense Boiss. et REUTER Pug. pl. nov., 1852, p. 9; Coss. Not. pl. crit. III, fasc. IV, 1851 (1852), p. 146. — Espagne, Algérie, Tunisie. — Port-Juvénal (mêlé avec l'A. campestre L.), Toucay d'après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 609 [7]. Alyssum desertorum Srarr in Denkschr. Akad. Wissensch. Wien math.-naturw. CI. LI, 1886, p. 302; A. vindobonense G. Beck F1. Nied.-Œsterr. II, 1, 1892, p. 469; À. minimum Waizo. Spec. pl. IT, 1, 1801, p. 464; Gopr.! FI. Juv., 1853, p. 415 [7], ed. 2, 1854, p. 56, et auct. mult. (non L. Spec. pl, 1753, p. 651, quod — Lobularia maritima[L. 1753 sub Clypeola] Desv. teste À. Pyr. DC.). — Eur. E., As. W.; adventice dans l'Eur. centr. et S. — Port-Juvénal 1852, Goprox! Alyssum linifolium SrePHan ap. Wiczp. Spec. pl. IIT, 1, 1801, p. 467; Meniocus linifolius DC. Syst. IT, 1821, p. 325. -- Espagne, Afr. N., As. S.-W. — Port- Juvénal 1857, Toucuy ! (inédit). Clypeola cyclodontea Deuie ! in Bull. Soc. agr. de l'Hérault, 1830, p. 258 cum ic. « patria ignota »; Gopr. in GREN. et Gopr. F1. France, I,1, 1847, p. 158 (nomen) 1 La dénomination de WILLDENOW, basée sur une supposition fausse d'identité, ne peut être conservée, 284 LA FLORE ADVENTICE et FI. Juv., 1853, p. 415 [7], ed. 2, 1854, p. 56 cum deser. (« Mauritania »). — Algérie. — Port-Juvénal 1827, Denise ! — Séchoirs à laine de Montplaisir près Lodève 1871, AuBouy Not. pl. étr. Lodève, p. 4. Berteroa incana (L.) DC. Syst. II, 1821, p. 291; Alyssum incanum L. Spec. pl., 1798, p. 650; Farsetia incana R. Br. in Air. Hort. Kew. ed. 2, [V, 1812, p. 97. — Eur., surtout N., Centr. et E.; Asie W.; en France: Alsace: adventice çà et là ailleurs. — Moulin près Cas- telnau 1858, Toucuy!, 1879 Anpré! — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv. alt., 1864, p. 159. Malcomia maritima (L.) R. Br. in Arr. Hort. Kew. ed. 2, IV, 1812, p. 121; Gopr.! FI. Juv., 1853, p. 414 [6], ed. 2, 1854, p. 59 ex p. [cum Mathiola lunata !|; Cheiranthus maritimus L. Cent. pl. [, 1755, p. 19, Amoœn. acad. IV, 1759, p. 280. — Originaire de l’Eur. $., partie E. (à partir de l'Italie); souvent cultivé comme ornement et subspontané dans la rég. médit., dans l’Eur. centr., etc. — Port-Juvénal 1852, Toucuy ! (mêlé avec le Mat- thiola lunata ; à cette localité, la plante pourrait bien avoir été introduite directement de sa patrie par le commerce). — Lorer et BARRANDON signalent cette espèce, qui est fréquemment cultivée chez nous et subspontanée dans les jardins mêmes, comme se montrant parfois dans les champs où ses graines ont été transportées avec les fumiers (F1. Montpell., 1876, p. 65); M. FLaxauLr (Distrib., 1893, p. 160 et Naturalisation, 1899, p. xovu) la cite parmi les espèces introduites avec les engrais d’origine étrangère. — Montpellier au bord du Lez vers Grammont 1837, Hezpreica! {herbier de Berlin); Fontfroide, herb. DuxaL ! — Lodève: séchoir à laine du pont de Fozières et çà et L# & “ DE MONTPELLIER 285 là aux bords des sentiers et dans les alluvions de la Ler- gne, 1869, AuBouy Not. pl. étr. Lodève, p. 4: — Béziers, abbé GounET ! Malcomia arenaria (Desr.) DC. Syst. IT, 1821, p. 442; Hesperis arenaria Dusr. FI. Atl. IT, 1799, p. 91, t. 162. — Afr. N. — Port-Juvénal, Gopron FI. Juv. ed. 2, 1894, p. 55. Malcomia ramosissima (Desr.) THeLc. comb. nov. ; Hesperis ramosissima Dusr. FI. Atl. IT, 1799, p. 91, t. 161 ; DC. Syst. II, 1821, p. 455 ex p. (quoad loc. Alger.); H. parviflora Law. et DC. FL franç. IV, 1805, p. 65; M. parviflora DC. Syst. IT, 1821, p. 442; A. pumala Por. Encyel. Suppl. IT, 1815, p. 19£ — Les Malcomia par- viflora et Hesperis ramosisshna sont identiques d'après MM. Barrannier et Tragur (F1. Algér. I, 1888, p. 69). tandis que Cosson (Comp. fl. Atl. Il, 1883-87, p. 132) avait rapporté, à tort, l'A. ramosissima Desr. au 11. arenaria (Dusr.) DC. — Domaine médit. W., à partir de l'Italie ; en France : Provence, Languedoc, Roussillon, mais non spontané chez nous. — Port-Juvénal, GOoDRON F1. Juv., 1853, p. 414 [6|, ed.2,1854, p. 55 (sub A7. par- viflora). Euclidium syriacum (L.) R. Br. in Air. Hort. Kew, ed. 2, IV, 1812, p. T4; Anastatica syriaca L. Spec. pl. ed. 2, IL, 1763, p. 895 ; Myagrum syriacum Lam. Encyel. I, 1783, p. 570; Soria syriaca Desv. Journ. Bot. IT, 1814, p. 168. — Eur. E., Asic S.-W. ; adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal 1857-59, Toucay ! (Coss. App. fl. Juv., p. 609 i7|). Matthiola parviflora (Scnouss.) R. Br. in Air. Hort. 286 LA FLORE ADVENTICE Kew. ed. 2, IV, 1812, p. 120; Chewanthus parviflorus Scrous8. Vextr. Marokko, 1800, p. 195. — Rég. médit. W.. à l'exception de la France. — Port-Juvénal 1840, Toucay! (Gopr. F1. Juv., p. 414 [6], ed. 2, p. 56). Matthiola tricuspidata(L.)R. Br. in Arr. Hort. Kew. ed. 2, IV, 1812, p. 120; Cheiranthus tricuspidatus L. Spec. pl., 1753, p. 663. — Littoral médit.; en France, seulement dans le Var [une fois adventice en Allemagne]. — Port-Juvénal, Gopron F1. Juv., 1853, p. 414 {6]|, ed. 2, 1854, p. 509. Matthiola lunata DC. Syst. IE, 1821, p. 176; Malcol- mia marikima Gopr.! F1. Juv., 1853, p. 414 [6}, ed. 2, 1854, p. 55 ex p. {non (L.) R. BR.]. — Espagne, Algérie, Tunisie, Cyrénaïque. — Port-Juvénal 1853-57, Toucuy ! (Coss. App. f. Juv., p. 609 [7]). Chorispora tenella (Pazzas) DC. Syst. IT, 1821, p. 435 ; Raphanus tenellus PaLcas Reise IT, 1776, p. 741, App. t. I, f. 8; Chorispermum tenellum KR. Br. in ArToN Hort. Kew. ed. 2, IV, 1812, p. 129. — Russie S., As. S.-W., Songarie [adventice dans l'Eur. centr.]. — Gram- mont près Montpellier 1839, Dunar! (sousle nom de Mal- colmia africana). Obs. — Conringia orientalis {(L.) Dumorr. F1. Belg., 1827, p. 123; Rens. F1. Germ. excurs., IT, 1832, p. 686; Couringia orien- talis Anprz. ap. DC. Syst. IT, 1821, p. 508 in syn.; Brassica orientalis L. Spec. pl., 1753, p. 666: Lor. et Barr. F1. Mont- pell., 1876, p. 39, ed. 2, 1886, p. 30; Erysimum orientale Mi- LER Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 4; R. Br. in Air. Hort. Kew. ed. 2, IV, 1812, p. 117; Erysimum perfoliatum Craxrz Stirp. Austr. ed. 1, 1, 1762, p. 27. — Rég. médit., Eur. centr. ; jresque toute la France, — Cette espèce, signalée par LESPINASSE et THÉVE- PE ce / «À 0 ME A: CS DE MONTPELLIER 287 NEAU (Man. pl. Agath., p. 651 [5], sub Erysimo) comme intro- duite sur le vieux lest dépnsé au bord de l'Hérault à Agde, est une plante des champs qui, quoique très rare chez nous, ne sau- rail être désiwnée comme adventice. Moricandia arvensis (L.) DC. Syst. Il, 1821, p. 626; Brassica arvensis L. Mant. I, 1767, p. 95. — Rés. mé- dit. ; spontané en France dans le 5.-E. seulement. — Ran- gé par M. FLaxauzr (Distrib., p. 160) parmi les espèces introl'utes avec le lest des navires. — Port-Juvéaal, Go- DRON F1. Juv. ed. 2, 185H, p.53. — Cette, Lorur d'après Rouy et Foucauo FI. France IT, 1895, p. 40. -- S ibspon- tané au Jardin des Plantes de Montpellier en 1995, Tuer.- LUNG. CAPPARIDACÉES. Capparis spinosa L. Spec. pl., 1753, p. 503. — Rég. médit. jusqu'aux Indes, mais souvent cultivé et naturalisé. Quant à la France, MM. Roux et Foucaup (FI. France IT, 189%, p. 238) le signalent comme « plante cultivée, d’un indigénat très douteux pour notre flore; se rencontre çà et là, pourtant, sur le littoral médit. et dans la Gironde, subspontané ou naturalisé ». — Maaxoz (Bot. Monsp., 1676, p. 48) prend cette plante pour indigène, l'ayant trou- vée en gbondance dans les vignes et dans les murs des campagnes autour de Montpellier. — Lorer et BARRAN- DON (F1. Montp., 1876, p. 65) citent le Cäprier comme «fréquemment cultivé anx expositions chaudes, dans les murailles et au pied des rochers ».—Je l'ai trouvé en 1905, apparemment à l'état subspontané, près de l’ancien bois de la Colombière (voisin de Montpellier), localité déjà connue de mes amis montpelliérains,. 288 LA FLORE ADVENTICE RÉSÉDACÉES. Reseda odorata L. Syst. ed. 10, IT, 1759, p. 1046.— Originaire de la Cyrénaïque, où la plante fut découverte vers 1735 par GRANGER (et rédécouverte en 1887 par Tau- BERT), et d’où ses graines furent envoyées d’abord au Jar- din du Roi, à Paris, en 1737; cultivé pour l’ornement et souvent subspontané sur les décombres dans la rég. mé- dit., l'Eur. centr., etc. SAUVAGES mentionne cette plante dès 1751 (Meth. fol., p. 194) comme cultivée au Jar- din des Plantes de Montpellier, avec le synonyme de « R. æ gyphaca odoratissima GRANGER ». (Voyez ASCHERSON, « Ueber die Heimat der Reseda », Verh. Bot. Ver. Prov. Brandenb. LI, 1909 [1910], pp. 129-131 ; id. « Die Her- kunft der Reseda», Naturw. Wochenschrift N. F. IX, 1910, n. 16, pp. 241-243). — « Cnltivé comme plante d'ornement et quelquefois subspontané », LoreTr et BaAR- RANDON F1. Montpell., 1876, p. 81. | CRASSULACÉES. Sempervivum tectorum L. Spec. pl., 1753, p. 464. — Eur., As. S.-W. — Le type de l'espèce, que MM. Rouy et Camus (F1. France VII, 1901, p. 130) ont appelé « sous- espèce I. S. rupestre », se trouve dans les montagnes de presque toute l'Eur., surtout centr., puis au Caucase et en Perse ; dans la rég. médit., et spécialement dans notre do- maine, il ne se rencontre que cultivé et subspontané. Lo- RET et BARRANDON (F1. Montpell., 1876, p. 251) le signa- lent comme « naturalisé çà et là sur les vieux murs à Mont- pellier; Lavérune; Castries; Le Caylar; Ganges, etc., et sur quelques rochers où on l’a primitivement planté à St- Amans-de-Mounis, Pardailhan, etc, ». DE MONTPELLIÈR 289 SAXIFRAGACÉES. Saxifraga Huetiana Boiss. Diagn. ser. 2, II, 1856, p. 72. — Asie mineure, Arménie ; très voisin et probablement variété du S. Cymbalaria L. Spec. pl., 1753, p. 405 (Asie mineure, Caucase, Perse). Quelquefois cultivé pour l'ornement et subspontané dans l’Eur. centr. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpel- lier, FLaHAULT Distrib., 1893, p. 162; tend à disparaitre {note manuscrite de 1899).Y existe cependant toujours d’après M Da- VEAU. ROSACÉES. Cydonia oblonga Mizer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 1; Pyrus Cydonia L. Spec. pl., 1753, p. 480, Gouaw; C. vulgaris Pers. Encheir. II, 1807, p. 40. — Originaire, d'après l'opinion des auteurs récents, de l’As. S.-W.(Borss. FI. Or. If, 1872, p. 657, sub C. vulgari); cultivé et natu- ralisé dans l’Eur. (surtout S.), l’Afr. N., l’As. centr., l'Am. tempérée. On en distingue deux formes : subsp. malifor- mis (Mer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 2 pro spec.) THeLz., à faux fruit en forme de pomme, et subsp. pyri- formis (Menix. Gesch. d. Bot., 1793, p. 80 pro spec.) THELL., à faux fruit en poire. — A l’époque de MAGNoL (Bot. Monsp., 1676, p. 173), le Cognassier «servait de haies de vignes à Boutonnet et dans beaucoup d'autres localités » aux environs de Montpellier. {« Habitat ad mar- gines agrorum. Sepes majores constituens », Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 243). — LoreTr et BarraNDON (F1. Montpell., 1876, p. 224, sub C. vulgari) l'indiquent comme «sauvage çà et là dans les haies où il reste souvent à l’état d’arbrisseau ». Cette espèce pourrait bien, d'après l'opinion de M. FLarauLr, être réellement sub- spontanée ou naturalisée (cas rare chez les plantes ligneu- ses !). 290 LA FLORE ADVENTICE Pyrus Malus L. Spec. pl., 1753, p. 479 ; Malus com- munis Lam. Il. IT, 1793, p. 545. subsp. pumila (MiLzer) Ascners. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 75 (1906); P. Malus $ paradisia- ca L.{. ce. ; Malus pumila Mizzer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 3; P. pumila Hort. ex K. Kocu Dendrol. I, 1869, p. 203; Malus paradisiaca Menus Gesch. d. Bot., 1793, p. 78; M. communis (Lam.ex p.) Lor. et Barr. FI. Mont- pell., 1876, p. 225, ed. 2, 1886, p. 169. — Péninsule balka- nique et Russie S. (spontané ?) ; As. S.-W. et centr., Afr. N.: cultivé dans les régions tempérées de presque tout le globe; subspontané et naturalisé çà et là en Europe, et de même partout en France. — Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 243) signale le P. Malus L.(sans détermination exacte) de « Fougeres [sic], Lamalou, la Salle ». — Lorer et Bar- RANDON (F1. Montpell. Z. c.) indiquent le Malus communis comme «spontané Çà et là dans les haies, cultivé partout ». Nous pensons, M. FLaHauLr et moi, que les exemplaires rencontrés dans les haies ne sauraient être considérés que comme subspontanés ou naturalisés ; cependant la question de l’indigénat du Pommier, chez nous, n'est pas encore suffisamment éclaircie. La sous-espèce silvestris (Mizzur) Ascners. et GRB- NER l. C., p. 75 (1906); Pyrus Malus à silvestris L. Spec. pi., 1753, p. 479; Malus silvestris Mircer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 1; P. silvestris S. F.:Gray Nat Arret PL. II, 1821, p. 562; Malus acerba MéraT F1. env. Pa- ris, 1812, p. 187; Lor. et Barr. F1. Montp., 1876,°p. 229, ed. 2, 1886, p. 169; P. acerba DC. Prodr. Il, 1825; p. 635, qui se trouve dans presque toute l'Eur., mais rare ou nulle dans l'Orient, est en France, d'après MM. Rouy et Camus (F1. France VII, 1901, p. 15, sub P. Malus « forme » P. acerba) « spontanée (?) ou de grande natura- DE MONTPELLIER 29] lisation dans les bois ». — Chez nous elle est «RR: les Capouladoux aux Cabrettes, le Caylar, Pégayrolles-de- l'Escalette » d'après Lorer et BarRANDON (F1. Montpell. /. €.) qui, probablement à juste titre, n’expriment pas de doute sur sa spontanéité. | Mespilus germanica L. Spec. pl., 1753, p. 478. — Eur. $S. et centr., As. S.-W. ; souvent cultivé et naturali- sé; spontané peut-être seulement dans la Grèce, la Thrace . et l'As. S.-W. En France, haies et bois, çà et là presque partout ; n’est peut-être que naturalisé. — « Habitat à Va- * lène, Lamalou » [cultivé ?|, Gouan Hort. Monspel., 1762, p. 242. — Lorer et BarRANDoN (F1. Montpell., 1876, p. 226) l'indiquent comme « planté dans les jardins et parfois dans les haies et dans les bois ». Je pense que, chez nous comme ailleurs, au moins certains exemplaires du Néflier peuvent être regardés comme subspontanés ou naturalisés. Potentilla supina L. Spec. pl., 1753, p.497; Ta. Wozr Monogr. Potentilla in Biblioth. bot. Heft 71, 1908, 3, p. 398. — Rég. chaudes et tempérées de l'hémisphère N., Afr. S.; indigène chez nous. var. ægyptiaca Visiant PI. Ægypt. Nub., 1836, p. 21 ; Ta. Wozr {. c., p. 394; P. Heynii Rorux Nov. pl. spec., 1821, p. 235! «affinis P. supinæ, distincta foliis omnibus quinato-pinnatisectis, pedunculis fructiferis erectis, flori- bus duplo minoribus » ; Ser. in DC. Prodr. Il, 1825, p. 580; Cosson in Bull. Soc. bot. France XI, 1864, p. 160; ? P. supina à incana LeHm. Pug. IX, 1851, p. 74 — Rég. steppiques et désertiques de la Russie $., de l’As. et de l’'Afr. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cossox App. fl. Juv. altera, 1864, p. 160. — Le P. Heynu Rorx sens. strict., que son auteur indique (/. c.) aux Indes orientales, 202 LA FLORE ADVENTICE est, d’après les échantillons authentiques, une forme de la variété ægypliaca à indument encore plus développé = f. longipila Ta. Wozr L. e., 1908, p. 394. Quant à la plan- te du Port-Juvénal, que je n'ai pas vue, je ne puis dire si elle appartient à cette forme. Puisque Cossox ({. c.) don- ne l'Egypte comme patrie du P. Heynu, 11 est à présumer que cet auteur entend tout simplement la variété ægyp- tiaca. — Hooker Fr. (F1. Brit. Ind. II, 1879, p. 359) et l’'Index Kewensis admettent le P. Heynii Rorn comme simple synonyme du P. supina Ii. Potentilla norvegica L. Spec. pl., 1753, p. 499. — Eur. N., Russie, Caucase, Sibérie, Am. N.; adventice dans l'Eur. centr. var. hirsuta (Micax) Torr. et Gray FI. N. Am. I, 1839, p.436; P. monspeliensis L. Spec. pl., 1753, p. 499; P. norvegica 11. monspeliensis ASCHERS. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FI. VI, p. 748 (1904) ; P. hirsuta Micax FI. Bor. Am. I, 1803, p. 303; P. Morisoni DC. Cat. h. Monspel., 1813, p. 135. — Am. N.; rarement adventice en Eur. (Allemagne: Francfort sur le Mein). — Subspon- tané près du Jardin des Plantes de Montpellier en 1809, À. Pyr. DE CanDoLe l. c, (1813) «culta ex horto mi- gravit ». C'est à tort, ainsi que l’expose DE CANDOLLE {l. c.), que LINNÉ a donné à cette plante l’épithète de « monspeliensis » et la cite de Montpellier, car MaGNoz mentionne son « Pentaphylloides fragariæ folio », qui est synonyme de notre plante, non dans le « Botanicon Monspeliense », mais dans son « Hortus Monspe- liensis » (1697, p. 154), et il cite le « Hortus Blesensis» de Mo- RISON ; or ce dernier auteur dit expressément que les graines de cette plante lui ont été communiquées de la Virginie ou du Ca- nada. | DE MONTPELLIER, 293 Rosa bracteata Wenpr. Bot. Beob., 1798, p. 5. — Chine. — Subspontané dans uns haïe de la route de Gan- ges près de Montpellier, 1905, Soupan, THELLUNG. Prunus domestica L. Spec. pl., 1753, p. 475 sens. strict. ; Focxe in Hazuer-Wourr. Koch’s Syn. ed. 3, I, 1892, p. 727; Ascuers. et GRÆæBN. Syn. d. mitteleur. FI. VI, 2, p. 123 (1906); P. communis Hupson FI. Angl. en rieeparlel ex "p:;. P'sativa: subsp: EP: domestica Rouy et Camus F1. France VI, 1990, p. 4; P. æœconomica Borkn. Handb. Forstbot., 1803, p. 1401 ; P. domestica « œæconomica Fiori et Paozertt FI. anal. Ital, I, 2, 1898, p. 558; P. dom. subsp. b. œæconomica C. K. ScunEIDER Ill. Handb. Laubholzkunde 5. Lief., 1906, p. 631. — Plante largement cultivée depuis des temps immé- moriaux (et souvent subspontanée ou naturalisée); origi- paire, d’après la plupart des auteurs (Botssier F1. Or. Il, 1872, p. 652; A. DC. Orig. pl. cult., 1883, p. 169; Rouy et Camus L. c., p. 4; Focke L. c., p. 727), de la Perse et de la région pontique ou bien de l’As. centr.; suivant d’autres de certaines parties de l'Eur. — Gouanx (Hort. Monsp., 1762, p. 240) le signale des «mêmes localités que le P. Cerasus», c'est-à-dire des bords du Lez à Castelnau et à Montferrier. — Lorer et BARRANDON (F1. Montpell., 1876, p. 202) l'indiquent comme « spontané çà et là, sur- tout dans les basses montagnes ». C’est une plante qui se répand par des drageons, et dont les individus en appa- rence spontanés proviennent probablement d'anciennes cul- tures (FLAHAULT); en tout Cas son indigénat, chez nous, paraît très douteux. Prunus insititia L. Cent. pl. I, 1755, p. 12, Amœn. acad. IV, 1759, p. 273; Fooke {. c., 1902, p. 7x6; EAU LES 204 LA FLORE ADVENTICE Ascners. et GRÆBN. L. c., 1906, p. 121; P. communs Hupsox FI. Angl. ed. 2, 1778, p. 212! ex altera p.; P. sativa subsp. IT. P. énsititia Rouy et Camus F1. Fran- ce VI, 1900, p. 9; P. domestica var. insititia Fiort et PaozerTi F1. anal. Ital. I, 2, 1898, p. 558 ; P. domes- tica subsp. a. insititia C. K. ScaneIDER L. c., 1906, p. 630. — Cette espèce, qui est admise par Bossier (/. c., p. 651), A. De CANDoLLE {l. c., p. 170), Rouy et Camus ([. c., p. 9) et Foore (/. c., p. 726) comme étant spontanée dans une grande partie de l'Eur. (à l'exception des rég. boréa- les), au Caucase, en Cilicie et dans l’Afr. N., ne serait au contraire, suivant d’autres auteurs, qu’une forme déri- vée par la culture de l'espèce précédente. Les botanistes sont peu d'accord sur la rang hiérarchique à attribuer à cette plante ; si la plupart des auteurs y voient une sous- espèce ou variété du P. domestica, M. Focke (L. c.) et MM. AscHERsoN et GRÆBNER ({. c.), par contre, la regar- dent comme une espèce particülière et admettent que les formes intermédiaires qu'on rencontre quelquefois sont des hybrides formés dans les jardins. Je n'ai pas d'opinion personnelle sur cette question. — Le P. insititia se trou- ve, d’après LORET et BARRANDON (F1. Montp., 1876, p. 202), très rarement dans les haies de notre région, sur la route de Ganges près Montpellier et à La Salvetat, ainsi qu'au Caylar (FI. Montp. ed. 2, 1886, p. 152). D’après l'opinion de M.. FLarauLr, il s’agit là très probablement aussi de restes de culture, de sorte que la plante n’est peut- être pas même à considérer comme naturalisée. Prunus Cerasus L. Spec. pl., 1753, p. 474; Cerasus vulgaris Mircer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 1 ; Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 203, ed. 2, 1886, p. 153. — Eur, centr, et E., As. W., mais réellement spontané, DE MONTPELLIER 295 selon toutes probabilités, dans l’As. S.-W. seulement ; cul- tivé et subspontané dans une grande partie de l’Eur.; en France, cultivé et subspontané dans le Midi etle Centre. — Manor cite déjà (Bot. Monspel., 1676, p. 58) le « Cerasus acida Matt. » dans plusieurs localités aux bords du Lez, «en apparence spontané ». « Habitat ad lævam juxta am- _nem. À Castelnau, Montferrier », Gouax Hort. Monsp., 1762, p. 240. — «R. à l'état sauvage. Çà et là le long du Lez et de la Mosson ; Roque-de-Fabriques », LoRET et BAR- RANDON /. €. D’après les idées généralement admises sur l'origine de cette espèce, son indigénat dans notre domai- .ne paraît peu probable. Obs. — Prunus communis (L.) ARCANGELI Comp. FI. Ital., 1882, p. 209; Frirscx in Sitzb. Akad. Wien, 1892, p. 632 (non Benson El M Angl. éd. 21778, p. 212, quæ — P.. domestica L. + P. iusititia L.\; Amygdalus communis L. Spec. pl. 1753, p. 473; Lor. et Barr. #1. Montpell., 1876, p. 203, ed. 2, 1886, p. 153; Prunus Amygdalus Srokes Bot. mat. med, IT, 1812, p. 101. — Originaire de l'As. centr., partie W., et du Tur- kestan ; cultivé dans le domaine médit. et dans d’autres rég. à climat analogue, subspontané quelquefois. « Subspontané dans la région des Oliviers et un peu au dela», Rouy et Camus FI. France VI, 1900, p. 27, sub Amygdalo communi. Par contre, Lorer et BARRANDON {[. c.)signalent cette espèce comme cultivée et n'ayant aucune tendance à se naturaliser ; je n'ai pas rencon- tré, en effet, d'indication positive sur les exemplaires trouvés dans notre domaine à l’état subspontané, et nous pensons, M. FLAHAULT et moi, que les pieds isolés qu’on rencontre hors des cultures ne sont que des individus abandonnés. Obs.— Prunus Persica (L.) Srokes Bot. mat. med. lTIT, 1812, p. 100 ; Amygdalus Persica L. Spec. pl., 1753, p. 472; Persica vulgaris MILLER Gard. Dict. ed. 8, 1768, n.1; Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 203, ed. 2, 1886, p. 153. — D'après certains au- teurs, probablement originaire de la Chine, mais, suivant d’au- tres, des provinces transcaucasiennes et de la Perse jusqu'en Mongolie; cultivé dans les rég, chaudes et tempérées de l'As., 296 LA FLORE ADVENTICE de l’Eur. et de l’Am. Signalé, avec des doutes cependant, des tufs quaternaires des environs de Montpellier, FLaHauLr Distrib., 1893, p. 12. — Cultivé dans presque toute la France; parfois subspontané (Rouy et Cauus F1. France VI, 1900, p. 28; sub Per- sica vulgari). — Cette espèce se comporte chez nous tout à fait comme la précédente. 11 faut cependant remarquer que dans l'Eur. centr. (Allemagne, Suisse) on en trouve assez souvent des semis sur les décombres; il pourrait bien en être de même dans notre région. Le P. communis se tonponsre beaucoup plus rare- ment dans ces conditions. LÉGUMINEUSES. Desmanthus pernambucanus {L.) THEeLL. comb. nov. ; Mimo. sa Pernambucana L. Spec. pl., 1753, p. 519 ; Gouax Hort. Mons- pel., 1762, p.519; Desmanthus depressus Huws. Boxrs. et KuNrx ex Wizzo. Spec. pl. IV, 2, 1806, p. 1046; Acuania depressa O. KunTze Revis. gen. pl. I, 1891, p. 158; Mimosa Fernambuccana Lerr. typ.] PLancaon Modif. FI. Montpell., 186%, p. 36. — Am. tropicaie. — « Sponte in horto regio crescit », Gouan L. c. (1762). — ]l1 est impossible de savoir aujourd’hui avec certitude quelle plante Gouax a entendue sous le nom de Mimosa pernambucana, et si c’est réellement l'espèce homonyme de LiNxé. Il convient d'ajouter que ce n’est qu'avec un certain doute que cette dernière est rapportée au D. depressus H. B. K. Mais le nom spécifique de Linxé doit en tout cas être conservé pour une espèce de Desman- thus. Cercis Siliquastrum L. Spec. pl., 1753, p. 374. — Originaire, à ce qu'il paraît, de la Grèce, de la Turquie et de l’As. S.-W. (Asie mineure, Syrie, Perse, Turkestan) ; cultivé depuis des temps fort reculés et naturalisé en Ita- lie, dans le Midi de la France et en Espagne (Rouy F1. France V, 1899, p. 316; C. K. Scanener Ill. Handb,. d. Laubholzkunde IT, 1, 1907, p. 8). — Logez (en 1570) et Czusius l’indiquent déjà sur les collines et dans les haies du Languedoc; Maanoz (Bot. Monsp., 1676, p. 241) le DE MONTPELLIER 297 cite spécialement le long de la Mosson vers Celleneuve. — « Habitat à la Verune [sic], Gramont, Chateaubon fsicl|, Selleneuve, Castelnau », Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 203. — Lorer et Barranpon (F1. Montpell., 1876, p. 146) mentionnent l'Arbre de Judée comme « AC. Bois et collines pierreuses. — Lavalette; Grabels [! - Taez.|; Murles; St-Georges; St-Jean-de-Védas; Murviel; Bé- ziers », sans émettre de doutes sur son indigénat. La plante prend en effet, chez nous, les allures d’un végétal absolu- ment spontané; je ne sais pas si l'hypothèse de son ori- gine étrangère est suffisamment fondée. Hoffmannseggia Falcaria Cav. Ic. IV, 1797, p. 63; Larrea glauca OrTEGa Hort. Matrit. Dec., 1797, p. 15, t. 2. — Chili, Pérou. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1855, MarrTins Esp. exot. ; se maintient, mais ne se répand pas, d'après M. DAvEaAu. Sophora alopecuroidas:L. Spec. pl., 1753, p. 373; Gæbelia alopecuroides BuxGe in Boiss. FI. Or. IT, 1872, p. 628. — Tur- quie, As. S.-W. (de l'Asie mineure à la Sibérie altaïque). — Na- turalisé au Jardin des Plantes de Montpellier en 1855, MaRTINS Esp. exot.; s’y maintient, sans cependant se reproduire par graines, d'après M. Daveau. Lupinus luteus L. Spec. pl., 1753, p. 721. — Espèce habitant les parties chaudes de la rég. médit., étrangère à la France; cultivée en grand dans les montagnes du Midi de la France, ainsi que dans beaucoup de pays de l'Europe, comme plante fourragère, et subspontanée dans les champs. — «CHERLER, d’après J. BAUœIN, avait ap- porté cette espèce de Montpellier et avait ainsi confirmé les données de LoBeL (Stirp. Advers., 1570) : « Monspelii in satis et cultis visitur Lupinus floribus luteis », MaaxoL ne paraît pas l'avoir trouvée (Bot. Monspel., 1676, p. 2Q 298 _ LA FLORE ADVENTICE 167); quant à Gouan, il l'indique au bois de Valène [et à Rouquet — Tn.](Hort. Monspel., 1762, p. 363); mais dans ses Herborisations [17961 il fait remarquer (note de l'In- troduction, p. vur) qu'on la cherchera bientôt en vain". On ne l’a pas retrouvée depuis », PLANcHoN Modif., I86#, p. 48. — «Recueilli plus récemment par Vipaz à Navinals sur l'Espinouse où il s'était naturalisé » {Lor. et Barr. FI. Montp., ISTG, p. 152); «cultivé à Fraisse, mais pas suffisamment naturalisé », Lor. et Barr. ed. 2, 1886, p. 151. Lupinus pilosus Mure. Syst. ed. 13, 1774, p. 515; L. varius Gouax Hort. Monsp., 1762, p. 362 et auct.,an L. Spec. pl., 1753, p. 7217. — Parties chaudes de la rég. médit. et As. W.; étranger à la France. — «CLusius (Rar. plant. hist., 1601, p. cexxvm) l'avait observé au delà du Lez; Loge (Stirp. Advers., 1570, p. 396) l'indique dans les cultures autour du bois de Grammont. Ma&noz l'a souvent trouvé entre le pont de Castelnau et Grammont, dans les champs ensemencés (Bot. Monsp., 1676, p. 167). Gouax le cite à Grammont (Hort. Monsp’, 1762, p. 362), mais fait observer (Herbor., 1796, note de l'introduction, p. vin) qu'il tend à disparaître”. On ne le trouve plus dans la région », PLANcHoN Modif., 1864, p. 48. Trigonella Fœnum græcum L. Spec. pl., 1753, p. 777 excl. var. £, Fœnum-græcum satioum Menus in Vorles. Churpf. Phys. Ges. Il, 1787, p. 383; F. officr- nale Môncx Meth., 1794, p. 142; F. offic. « cullum ALer. Landw. Flora, 1866, p. 71. — Originaire de l’As. W. ! Dans ce même ouvrage, 1796, p. 138, GOUAN indique le L. luteus encore de « Mauguio (MAGNOL) ». à Pérols, Gouax LHerhbor,, 1796, p, 140 — TH, ar. AT A w Les “y UE - 4 DE MONTPELLIER 209 d'après A. pe Canpuzce', cultivé et subspontané dans la rég. médit. et dans l’Eur. centr. — « Habitat in arvis, au prés Darene, à Lamousson, Castelnau », Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 397 {mais ces localités sont, excepté peut-être la première, très probablement à rapporter au T. gladiata Srev.*). « Dans les champs près Montpellier », A. Pyr. DE Canpozce F1. franç. Suppl., 1815, p. 571 (probablement d’après Gouax). — « R. Champs cultivés. — Montpellier au-dessus de Figairolles, à Rieucoulon, Mancillon, Caunelle; Villeneuve, St-Martin-de-Londres » (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 164). Montpellier au Mas de Compte 1873-79, Anpré! Route de Lavérune 1873, ANDRÉ ! — Agde (herb. Dunal) ! Trigonella ornithopodioides (L.) Lam. et DC. F1. franç. IV, 1805, p. 530; Trifolium Melilotus ornithopo- choides L. Spec. pl., 1753, p. 766; Ascners. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FI. VI, 2, p.510 (1908) ; Trif. ornitho- podioides Su. FT. Brit. IIT, 1804, p, 782. — Eur. W., le long des côtes jusqu'au Danemark; Italie S., Istrie, Hon- grie ; Algérie ; rarement adventice dans l’Eur. centr. — En France, littoral de l'Ouest, depuis les Basses-P yrénées jus- qu’au Calvados; Loiret; Hérault. — Cette existence spora- dique dans notre domaine me parait suspecte quant à la question de l'indigénat de l'espèce mentionnée, d’autant 1 L'espèce la plus voisine, le T. gladiata STEVEN Cat. pl. h. Go- RENK., 4808, p.112 (T. Fœnum græcum À L. Spec. pl., 1753, p. 771 ; Fœnugræcum officinale Ê gladiatum ALEF. Landw. F1., 1886, p.71), répandu dans toute la rég. médit. et indigène chez nous, est peut- être à regarder comme le type sauvage du T. Fœnuiïn græcum (ASCHERSON et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 384 [1907]). ? Il en est de même pour les localités indiquées par GOUAN dans ses Herborisations, 1796: Fontcaude et Caunelle(p. 154), Lavalette, Montferrier (p. 209), Castelnau (p. 214), Ferran en face de Castelnau (p. 217 300 LA FLORE ADVENTICE plus qu’on ne la trouve que très rarement dans les pelouses à Caux (TnévexEau d’après Lor. et Barr. FI. Montp., 1876, p. 164) et qu'elle paraît avoir disparu de Grammont où DELILE l'avait recueillie en 1821, et de Laites où elle avait été trouvée par SALZMANN d'après A. Pyr. De Can- DOLLE (F1. franç. Suppl., IS15, p. 570) [Lattes 1819, Sazz- MANN !| et où elle est mentionnée (herb. Boucaet-Dou- MENcC) sous le nom de Lotus corniculatus (d'après Lor. et Barr. {. c.). Peut-être cette plante, qui ne paraît pas trou- ver chez nous des conditions favorables, ne se rencontrait- elle aux localités mentionnées que par suite d’une intro- duction accidentelle et à l’état passager; d'autre part il faut remarquer que c’est une plante peu apparente, qui échappe facilement à l'œil. Trigonella spinosa L. Spec. pl, 1753, p. 777. — Crète, Rhodes, Syrie; une fois adventice en Allemagne. — Port-Juvénal (leg.?)! (Gopr. FL Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, p. 74). Trigonella astroites Fiscuer et Meyer Ind. sem. h. Petrop. 1, 1835, p. 40. — Asie mineure, Syrie, Transcau- casie. — Port-Juvénal, 1829, Toucry ! (Gopr. F1. Juv., p. 426 [8], ed. 2, p. 74). Trigonella aurantiaca Boiss. Diagn. ser. 1, IX, 1849, p. 22. — Asie mineure, Mésopotamie. — Port-Juvénal, 1829-30, Toucax ! (inédit). Trigonella polyceratia L. Spec. pl., 1753, p. 777. — Jlispagne, Pyrénées-Orientales, Afr. N.; adventice à Marseille et (rarement) dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal, 1851-52-57, Toucux ! (Govr. F1. Juv., p. 426 [18], ed. 2, p. 71). — Lavair à laine de Bessan près Agde, 1858, DE MONTPELLIER 301 Lespixasse et TaévenrAu ! {inédit). L'indication de Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 396) « Habitat à Boutonet, Cau- nelles » est certainement erronée et probablement à rap- porter au 7°. monspeliaca L. var. pinnatifida (Cav.) Wizix. et LANGE Prodr. fl. Hisp. M2/1877, p.399; T. pinnatifilia Cxv. Con. FE, 179L ,:p. 26, t. 38; Gone. FI. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 74. — Espagne, Algérie (etc. ?). — Port-Juvénal, 1831- 91-92, Toucxr !, 1833 Deuire ! Trigonella monantha C. A. Mevur Verz. PA. Kauk., 1831, p. 137. — As. S.-W.; une fois adventice en Alle- magne. — On peut en distinguer deux formes : var. integrata Goprox ! (herb.), foliolis integris leviter dentatis. Folioles légèrement dentées (non incisées), — Port-Juvénal 1837, DeuiLe ! var. pinnatifida (— « var. foliis dentatis, incisis » Gopr..! FI. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 74), foliolis inciso-dentatis vel subpinnaüfidis. Folioles profondément incisées-dentées on presque pinnatifides. — Port-Juvénal 1827, Deuze! J831-52 Toucax ! — La détermination du T'. monantha a été confirmée par Durteu pe MalSONNEUVE (Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 595). Trigonella macroglochin Durteu pe MalsoNNEUvE in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 593. — Asie mi- neure, Mésopotamie. Voisin du 7°. monantha C. À. Meyer et confondu avec lui par Boissier, qui attribuait (PDiagn. ser. 2. Il, 1856, p. 11, 8 lin. ult.) à cette dernière espèce les caractères du 7. macroglochin ; dans le Flora Orien- lalis de Boissier, cette espèce fait complètement défaut. — Port-Juvénal 1857, Durreu pe Maisonneuve (Bull. Soc. bot. Z, c.; Coss. App. fl. Juv., 1859, p. GI [91). RE à A: [A : 4 502 LA FLORE ADVENTICE Trigonella cœrulea (L.) Ser. in DC. Prodr. II, 1825, p. 181 sens. ampl. ; 7rifolium Melilotus cœrulea L. Spec. 1, 1753, p. 764; Melilotus cœrulea Desr. in Lam. Er- cycl. IV, 1796-..,p. 62; Teliosma cærulea Arer. Landw. FI., 1886, p. 72. — Eur. S.-E. à partür de la Hongrie, As. S.-W. 1 Tableau des sous-espèces, d'après l'étude monographique de M. O. E. Scauzz, « Ueber Trigonella cœrulea (L.) Ser. undibre Verwandten » in Festschr. AscHErs. 70. Geburtstag, 1904, pp. 168-181 ; p. 176: 1. Grappe florifère large de 9-12 mm. Pédoncule fructifère 2 fois aussi long que la feuille bractéale. Gousse dépassant nelte- ment les dents du calice. 2. Grappe florifère globuleuse, très dense; grappe fructifère serrée, à contour ovale. Geusse 3 fois aussi longue que le tube du calice, subitement atténuée en bec, munie de nervures longitudinales faibles.......... subsp. sativa. 2*. Grappe florifère ovale, un peu lâche; grappe fructifère al- longée, plus ou moins lâche, à pourtour oblong. Gousse 4 fois aussi longue que le tube du calice, insensiblement atténuée en bec, munie de nervures longitudinales fortes et assez épaisses. Plante ordinairement moins robuste et moins dressée que la précédente, à folioles plus étroites.. PR CARE ENE PUIS ES AA On CPR 2 AR RC subsp. procumbens. 1*. Grappe florifère large de 7-8 mm. Pédoncule fructifère 3- 3 1/2 fois aussi long que la feuille bractéale, Gousse dépas- sant à peine les dents du calice.......... subsp. capitata. subsp. I. sativa (ALEr.) THELL.; T. cœrulea Sen. l. c., 1825, sens. strict., O. E. Scauzz l. c., 1904, p. 176; Teliosma cær. sativa ALEFr. L. c., 1866, p. 73. — Hongrie W., Russie centr. et S., Caucase (vraiment spontané ?) ; cultivé et subspontané dans certaines parties de l’Eur. Les individus spontanés se rappro- chent souvent, par leurs caractères morphologiques, du T. pro- cumbens, ce qui m'engage à prendre ce dernier pour une sous- espèce du T, cœrulea. — Non connu, avec certitude, de notre DE MONTPELLIER : 903 région ; l'indication de Lespinasse et THévenEau (voir plus loin) est erronée. subsp. IT. procumbens (Bess.) Taurr. in Viertel- jahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p. 451 ; Me- lilotus procumbens Besser Euum. pl Volhyn., 1822, p. 30; T. procumbens Rens. PI. crit. IV, 1826, p. 35; O. E. Scuuez [. c., 1904, p. 179; A1. cœrulea var. procuin- bens- SpReNGEL Syst. II, 1826, p. 206; 7. Besseriana Ser. in DC. Prodr. Il, 1825, p. 181; Gopr. FI. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 74; M. laxiflora FRi- VALDSZKY ap. Heurrez in Verh. zool. bot. Ges. Wien VIIT, 1858, p. 88; Teliosma cœr. decumbens ALer. [. c., 1886, p. 72; M. cerulea BaumG. Enum. stirp. Transsilv. I, 1816, p. 368 et auct. nonnull. [non (L.\ Desr. sens. strict. ; T. cœrulea Lese. et Taév.!in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 653 et auct. nonnall. [non (L.) Ser.]; 7° capitata Gopr.! F1. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 64 (non Boiss.!). — Aire de l'espèce, dont il représente un type incontestablement sauvage; parfois adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal 1828-37-51-57, Toucuy ! La plante prise par Gopron pour le 7”. capitata est une forme plus grêle du 7. procumbens, dont le vrai 7. capilata diffère toujours par les capitules fructifères plus courts et plus denses, par les dents calicinales sétacées (non lancéo- lées), plus longues {non plus courtes) que le tube, et d'un quart seulement plus courtes que la corolle). — Moulin près de Castelnau 1857, Touoxy : (Bull. Soc. bot. France [V, 1857, p. 627, sub T. Besserianu). — Agde, au bord de l'Hérault. sur le lest des navires, 1856-57, LesPINASSE et THévexeau! Man. pl. Agath., p. 653 [6], sous le nom de 7’. cærulea. — [Marseille 1858, BLaise et Roux !}. subsp. III. capitata (Boiss.) Taegc. ; T. capitala Boiss.! Diagn. ser. 1, 11, 1843, p. 17, F1. Or. IT, 1872, p. 68; O. E. Scnuzz l, c., 301 La FLORE ADVENTICR 1904, p. 81. — Asie mineure, Transcaucasie ; son indication au Port-Juvénal est erronée. — Assez distinct des deux précédents, surtout par les caractères du calice que je viens de reproduire ‘en parlant du T. capitata Gopr.) d'après BoissiER; pourrait peut-être constituer en effet, ainsi que l'admet M. O. E. Scauzz, une espèce particulière. Medicago sativa L. Spec. pl., 1753, p. 778; M. sa- tiva b) sativa Düzz Rhein Flora, 1843, p. 802; 41. sati- va subsp. macrocarpa var. vulgaris (ALer. Landw. F1., 1866, p. 75, sub M. sativa) URBAN Prodr. Monogr. Me- dicago in Verhandl. bot. Ver. Prov. Brandenb. XV, 1873, p. 27. — Spontané dans l’As. W. et centr. et dans l’Afr. N.; cultivé comme fourrage, depuis le moyen-âge, dans une grande partie des régions tempérées, et souvent natu- ralisé. — « Cultivé partout, se reproduit et persiste aux bords des champs et des chemins» {Lor. et Barr. K|]. Montp., 1876, p. 160). Medicago falcata L. x sativa L.; M. falcalo-sativa Rcag. F1. Germ. excurs. sect. 3, 1832, p. 504; M. sati- va falcata X vulgaris AscHers. et GRÆBN. Syn. VI, 2, p. 401 (1907); M. varia Marty FI. Rusr. IIT, 1792, p. ST; M. sativa “ media Pers. Encheir. II, 1807, p. 356; M. media «Pers.» RouB. FI. Germ. excurs. sect. 3, 1832, p. 504; M. falcata & versicolor Warrr. Sched. crit., 1822, p. 398; Kocx Syn. I, 1835, p. 160 !, ed. 2, I, 1843, p. 176; Lor. et Barr. F1. Montpell., 1876, p. 160, ed. 2, 1886, p. 121 ; Af. sativa 8 versicolor Ser. in DC. Prodr. IT, 1825, p. 173; M. falcata 8 hybrida Gaunin FI. Helv. IV, 1829, p. 611; M. sativa versicolor (p. TE), sat. atri- flora et sat. Kochiana (p. 76) Azer. Landw. FI., 1866; M. sativa subsp. macrocarpa var. c) varia URBAN L. c., 1878, p. 56. — Hybride de l'espèce indigène (M. falcata) Lu USA MIT MT 7 * We " : "à DE MONTPELLIER 305 avec l'espèce introduite (AZ. sativa) ; il se forme partout où les parents se rencontrent. Etant très fertile et plus robuste que le M. falcata, il arrive souvent, dans l’Eur. centr., à déplacer où même à détruire complètement cette dernière espèce (indigène!) ; dans le Midi, dont le climat sec est peut-être moins favorable au AZ. sativa qu'au MW. falcata, les conditions paraissent être bien différentes : ici c'est le M. sativa qui est chassé par l'hybride, lequel prospère presque aussi bien que le A7. falcata. C'est du moins ainsi que je m'explique l'indication de LoRET et BARRANDON (F1. Montp., 1876, p. 160): «A. falcata & versicolor Kocx. Souvent avec le type, sans qu'il soit pos- sible d'y reconnaitre un hybride ». Medicago falcata L. Spec. pl.. 1753, p. 779; M. sativa a) falcata Dücr, Rheïin F1, 1843, p. 802; ALEr. Landw. F1. 1866, p. 75; M. saliva subsp. macrocarpa à) falcata URBAN Prodr., 1873, p. 56. — Eur. (excepté le N.), As. W., centr. ét N. ; Algérie? ; indigène chez nous. var. major Kocx Syn. fl. Germ. Helv. I, 1835, p. 160!, ed. 2, [, 1843, p. 176; Roux F1. France V, 1899, p. 12; M. procumbens Besser Prim. fl. Galic. II, 1809, p. 127; Cosson in Bull. Soc. bot. France, VI, 1859, p. 610 (« Ga- lic., Ross. merid., Canc. »); M. falcata var. procumbens Lepes. F1. Ross. I, 1842, p. 525; M. sativa inlermedra Acer. Landw. F1, 1866, p. 76. — Variété de l'Eur. E., mais peut-être trop faible pour être qualifiée avec sû- reté comme adventice chez nous; M. URBAN (Prodr. L. €., p. 56) la regarde comme ue simple forme de la variété falcata. — Port-Juvénal, Toucay d'après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 610 [8]. var. (?) aurantiaca (Gopr.) URBAN et THELLUNG; M. aurantiaca Gopron! F1. Juv., p. 17 in Mém. Acad. 306 LA FLORE ADVENTICE Montpell, sec. méd. I, 1853, p. 425, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 73 «patria ignota»; URBAN L. c., 1873, p. 80 inter species non satis notas. — Patrie inconnue. — C’est pro- bablement une variété du A/, falcala, remarquable par ses fleurs d'un jaune orange et les parties supérieures de la plante, notamment l'axe de la grappe, mollement velues par l'effet de poils brun jaunâtre abondants; en outre elle se rapproche du Àf. sativa par ses grappes considérable- ment plus läches et plus allongées que dans le type du AZ. falcata et par les pédicelles inférieurs ne dépassant pas la longueur du tube calicinal; le fruit est inconnu. Une classification exacte de cette curieuse plante ne serait possible qu’à l’aide de fruits bien développés. — Port- Juvénal 1849 fleg.?)!; cultivé au Jardin des Plantes en 1851. — [Trouvé aussi aux environs de Blois et dans le Loiret près de Triguères, Rouy FI. France V, 1899, p. 314; Aix-en-Provence, A. Reynier in Le Monde des PI. 10° ann., 2° sér., n. 58, sept. 1908, p. 35|". Medicago secundiflora Durieu in Ducn. Rev. bot. I, 1845, p. 865; M. Lupulina & macrocarpa Deuire ! ex Gopr. FI. Juv., 1853, p. 425 |17|, ed. 2, 1854, p. 73 in syn. — Algérie, Tunisie; France S.: Aude (adventice ?). — Port-Juvénal 1829, Deure!, 1836 Toccax ! (teste UrBan 1906). Obs. — Medicago orbicularis (L.) Azz. FI. Pedem. I, 1785, p. 314; M. polymorpha « orbicularis L. Spec. pl., 1753, p. 779. — Rég. médit. jusqu'aux Indes ; indigène chez nous. 1 Toujours la vraie espèce de GopRoON ? Le « M. aurantiaca » J. CHEVALIER ! in Soc. Cénomane d’exsicc., 1903, n. 130 (Rouen) appar- tient au M. falcala subvar. aureiflora RouY F1. France V, 1899, p. 11, lequel ne diffère du type de l’espèce que par la couleur plus fon- cée des fleurs. DE MONTPELLIER 307 var. microcarpa SEr. in DC. Prodr. Il, 1825, p.174. — Cette va- riété, indiquée par Gopron (F1. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 74) comme adventice au Port-Juvénal, est spontanée dans le Midi de la France [Roux F1. France V, 1899, p. 18) et très proba- blement aussi dans notre domaine ; elle est donc à rayer de la liste des plantes incontestablement adventices. Les échantillons du Port-Juvénal (1829-57, Toucuy !) ne présentent pas bien nette- ment, du reste, les caractères de la variété. Medicago laciniata (L.) Mizer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 5; Azz. FI. Pedem. I, 1785, p. 316; M. poly- morpha y laciiata L. Spec. pl, 1753, p. 781. — Origi- naire des Canaries, de l’Afr. N. et S. (?) et de l'As. S.- W.; adventice en Espagne, en France, en Iialie, en Dal- matie et (rarement) dans l’Eur.'centr. — Adventice au Jardin des Plantes de Montpellier en 1670 environ, Macxoz Bot. Monsp., 1676, p. 271 cum ie.! — Port-Ju- vénal 1857-58, Toucuay! (inédit). — Hérépian 1893, Cosre et SENNEN PI. adv., p. 104. var. integrifolia Gopron ! FI. Juv..p. 18 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 426, F1. Juv. ed. 2, 1854, p. 74; UrBan L. c., 1873, p. 77; M. diffusa Por. in Lam. Encycl. Suppl. INT, 1813, p. 524; A1. laciniata var. diffusa Fiort et Paozerri FI. anal. Ital. If, 1, 1900, p. 59. — Port-Juvénal 1827-31-33-37, Deuise ! — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, LespiNasse et THÉVE- NEAU! Man. pl. Agath., p. 658 [6]. — [Marseille 1858, BLaise et Roux !]. Medicago Soleirolii Dusy Bot. Gall. I. 1828, p. 124. — Algérie, Tunisie, Corse; quelquefois adventice en Ligurie, dans les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches- du-Rhône et même dans l'Hérault, où un seul pied a été trouvé à Valmagne d’après Lorer et BarRANDoN FI. Montpell., 1876, p. 201. f LÉ Ll { We 308 LA FLORE ADVENTICE Medicago granatensis Wicco. Enum. h. Berol. IT. 1809, p. 803; UrBax L. #., 1873, p. 62; M. globifera Deurze ex Gopr. F1. Juv., p.18 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 426, FI. Juv. ed. 2, 1854, p. 74, in syn. — Espagne (Malaga); Palestine (Jérusalem); ad- ventice au Chili. -— Port-Juvénal 1830, Toucax ! (Gopr. l. c.), teste URBAN 1906. Medicago ciliaris (L.) Krocxer F1. Siles. IT, 2, 1790, p. 244; Wieo. Spec. pl. II, 2; 1803, p. 1411 ; M. poly- morpha à ciliaris L. Spec. pl:, 1753, p. 780. — Rég. médit.; en France: Pyrénées-Orientales, Aude ; adventice dans l'Hérault et en Provence, ainsi que (une fois) dans les Pays-Bas. — Port-Juvénal 1827-59, Toucax ! (Gone. F1. Juv., p. 426 118], ed. 2, p. 74). — Montferrier, sé- choir à laine, 1885, ANDRE ! Medicago intertexta (L.) Mizcer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. 4; M. polymorpha < intertexla L. Spec. pl., 1753, p. 780. — Canaries, Afr. N. (partie W.), Espagne, Italie; adventice dans les Alpes-Maritimes et dans l’Eur. centr. var. 4 Echinus (Lam. et DC.) Burnar F1. Alpes-Marit,. IT, 1896, p. 97; M. interlexla aa) aculeata e) Echinus URBAN Prodr. Medicago in Verhandl. bot. Ver. Brandenb. XV, 1873, p. 62; M. Echinus Lam. et DC. FI. franç. IV, 1805, p. 546; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 426 [18], ed. 2, 1854, p. 74. — Port-Juvénal 1857, Toucuy !; cultivé au Jardin des Plantes de graines du Port-Juvénal en 1841 ! Medicago muricoleptis Tino PI. Sic. rar. Pugill. I, 1817. p. 18; URBAN Prodr., 1873, p. 61; M. interlexla y muricoleptis Fiort et PaozerTi FI, anal. Ital. IF, 1, DE MONTPELLIER 309 1900, p. 41. — Italie S., Sicile; adventice en Provence. — Port-Juvénal 1857, Toucuay ! inédit (det. URBAN 1906). Medicago obscura Retz. Obs. I, 1779, p. 24, t. 1; emend. URBAN L. c., 1873, p. 66. — Rég. médit., à l’ex- ception de a France; rarement adventice dans l’Eur. centr. | subsp. I. lenticularis (Dusr.) URBAN Prodr. Monogr. Medic. /.c., 1873, p. 66 ; Frort et Paozerti F1. anal. Ital. IT, 1, 1900, p. 35 ; M. lenticularis Desr. in Lam. Encycl. HP 017S9:::, p.080 ; M. lœvis Desr. FI. Atl..Il) 1799, p- 213. var. aculeata Guss. PI. rar., 1826, p. 315; URBAN |. C., p. 66. — Port-Juvénal 1857, Toucay ! (det. URBAN 1906). Comparez avec la variété suivante. subsp. Il. Helix {Wr£cp.) URBAN /. c., 1873, p. 66; Frort et Paozæerri /. c., 1900, p. 35; M. Helixæ Wicn. Spec. pl. III, 2, 1803, p. 1409. var. spinosa Guss. FI. Sic. Prodr. II, 1828, p. 557; var. aculeata Guss. PI. rar., 1826, p. 315; URBAN L. c., p. 66". — Port-Juvénal 1827 (Deuie ?)!, 1859 Toucuxy ! (det. URBAN 1906). — Cosson (App. fl. Juv. altera, 1864, p. 160) indique au Port-Juvénal le M. lœvis Desr., dont il donne comme synonyme le M. Helix Wir. (voyez aussi la sous-espèce précédente). Medicago Murex Wicco. Spec. pl. III, 2, 1803, p. 1410 ; emend. URBAN L. c., 1873, p. 72. — Rég. médit.; en France, la Provence [rarement adventice dans l’Eur. centr.|. 1 L'article 29 des Règles internationales de Vienne (1905) ne per- mettant pas d'employer un nom de variété deux fois à l’intérieur d'une espèce donnée, il faut adopter pour notre variété la dénomi- nation de «spinosa » pour éviter un double emploi du mot «ac leata 310 LA FLORE ADVENTICE var. aculeata URBAN L. c., 1873, p. 72. subvar. sphærocarpa (BEerToL.) URBAN /. c., 1873, p. 73; M. sphærocarpos Berroz. Rar. Lig. pl. dec. IIT, 1810, p. 60, Amoœæn. Ital., 1819, p. 91; Lespinasse et Takveneau in Bull, Soc. Bot. France VI, 1859, p. 653; M. Murex var. sphærocarpa BurnarT F1. Alpes-Marit. IT, 1896, p. 104. — Port-Juvénal 1829, Toucax ! inédit (det. Urgan 1906).— Agde, sur le vieux lest au bord de l’Hé- rault, 1856, LespiNasse et THÉvENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [6]. subvar. ovata (CarM.) URBAN L. c., 1873, p. 73; M. ovata CARMIGN. Mem. Mediche, p. 136 in Giorn. Pisano V, 1810, p. 12. — Port-Juvénal 1827-58, Toucay! inédit (det. URBAN 1906). Medicago truncatula GÆRTNER Fruct. et sem. Il, 1791, p. 350, t. CLV !; emend. URBAN L. c., 1873, p. 61. — Rég. médit. ; indigène chez nous dans une partie de ses formes [rarement adventice dans l'Eur. centr.|. var. longeaculeata URBAN /. c., 1873, p.67; M. tribu- loides Des. in Lam. Encyel. III, 1789-...", p. 635; M. truncatula à tribuloides Burnat FI. Alpes-Marit. II, 1896, p. 100. — Indigène dans le Midi de la France et aussi dans notre domaine. LespiNasse et THÉVENEAU signalent (Man. pl. Agath., 1859, p. 653 [6]) le M. tribuloides com- me «in agro agathensi nondum reperta », et seulement adventice, à Agde, sur le vieux lest déposé au bord de l'Hérault, en 1856. 1 DESROUSSEAUX cite {L. c.) les figures de GÆRTNER (Fruct. sem. pl. I1, 1791), sans cependant adopter les noms ajoutés aux planches mêmes par cet auteur ; il faut donc que l'ouvrage de GÆRTNER ait la priorité sur l’article « Medicago » dans le 3e volume de l’ « Ency- clopédie », lequel porte sur le titre la date de 1789, évidemment fausse pour une grande partie de ce volume. DE MONTPELLIER 811 f. foliis incisis Urgan in sched. ; M. Calcilrapa Tou- cay ! ined. — Port-Juvénal 1857, Toucuy ! ; cultivé dans le Jardin des Plantes en 1858! Cette remarquable forme à folioles incisées-pinnatifides n’a pas encore été observée ailleurs. var. narbonensis (Sur.) TueLzz.; M. tribuloides 8 DC. FI. franc. Suppl., 1815, p. 568 ; A7. tribuloides & narbonen- . sis Ser. in DC. Prodr. Il, 1825, p. 178; M1. tribuloides var. breviaculeata Moris F1. Sard. I, 1837, p. 441; A1. truncatlula var. breviaculeala URBAN Prodr., 1873, p. 67; M. truncatula GærTNer /. c. sens. strict. [non Lorer"|; M. tentaculata Wirzo. Spec. pl. IT, 2, 1803, p. 1413; M1. truncatula & tentaculala Burnar FI. Alpes-Marit. I, 1896, p. 100; 17. tribuloides « forme M. tentaculata » Rouy F1. France V,,1899, p. 23. — Afr. N. (partie W.), Sicile, Sardaigne, Corse, Alpes-Maritimes, Aude, Pyré- nées-Orientales ; douteux (à l’état spontané) pour l'Hérault". — Port-Juvénal 1867, AnDpRÉ d’après Burnar l. c., 1896, ps: 101. Medicago aculeata GzærTNer Fruct. sem. Il, 1791, p. 349, emend. ; 1. turbinata (L.) Wrzzo. Spec. pl. I, 2, 1803, p. 1409, emend. Moris FI. Sard. I, 1837, p. 445; URBAN {. c., 1873, p. 72. — Eur. S., Afr. N.; parfois adventice dans l’Eur. centr. var. (x) aculeata (Moris) T'HELL.; M. aculeata GæRTNER L. c. sens. strict.; M. turbinata var. aculeata Moris F1. Sard. I, 1837, p. 419, t. 45, f. B; LESPINASSE et THÉVENEAU in Bull. Soc. . bot. France VI, 1859, p. 653; UrBan L. c., 1833, p. 72; M. acu- ‘ Le M. truncatula LORET in LOR. et Barr. F1. Montpell. ed. 2, 1886, p.123, n’est pas, d'après M. Rouy, la vraie espèce (sens. strict.), mais une forme de la var. longeaculeata Urs.: M. tribuloides rectiuscula ROUY El, France V, 1899, p. 23. 312 LA FLORE ADVENTICE leata var. typica Tuecc. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges, Zürich LIT, 1907, p. 452. — Indigène chez nous; c'est donc à tort que LESPINASSE et THÉVENEAU (Man. pl. Agath., p. 653 [6]) indiquent cette variété comme adventice à Agde « vieux lest au bord de l'Hérault, 1857-58 ». var. (6) turbinata (L.) THeLL.; M. polymorpha à turhi- nala L. Spec. pl., 1753, p. 779; M1. turbinata Wap. l. c. sens. strict.; Lor. et Barr. F1. Montpell. ed. 2, 1886, p. 123 ; M. turbinata à lævis Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, p. 165; M. turbinata x inermis Ascners. Cat. h. Berol. App., 1871; Unrs. L. c., 1873, p. 70. — Non indigène, à ce qu’il paraît, dans notre région. — « Indi- qué par SALLE sur notre plage maritime; mais, s’il n'y a pas eu méprise sur l'espèce, cette plante n’a dû se rencon- trer qu'accidentellement », Lorær et BARRANDON [. c. Medicago globosa Presz Delic. Prag., 1822, p, 45; M. constricta Durieu Cat. Jard. de Bordeaux, 183, p. 15 in Act. Soc. Linn. de Bordeaux, XXIX. — Sicile? (non mentionné par les Flores récentes); Rhodes, Asie mineure, Syrie. Port-Juvénal 1857, Toucuy ! inédit (det. URBAN 1906). — [Cette rare espèce à été trouvée aussi à Zurich, en 1904, accompagnée, comme au Port- Juvénal, du T'rifolium xerocephalum Ken, qui a la même aire géographique]. Medicago radiata L. Spec. pl., 1753, p. 778; Trigo- nella radiata Boiss. FI. Or. IT, 1872, p. 90. — As. S.- W.; adventice en Espagne, Provence, Italie, Istrie, Dal- : matie, etc. — Port-Juvénal 1832-52-58, Toucny ! teste Ur8an 1906 (Gopr. F1. Juv., p. 425 [17], ed. 2, p. 73). Melilotus messanensis (L.) ALL. F1, Pedem. I, 1785, DE MONTPELLIER 313 p. 309; Desr. FI. Atl. II, 1799, p. 192; Trefolium mes- sonenseuL. Mant. [l: 1771, p: 275. [vix Hz Ves. Syst. XII, 1767, p. 35, — quid ?|; 7. Melilotus minima ALL. Auct. syn. meth. stirp. h. Taur., p. 76 in Misc. Taur. V, 1770-73 (1774)! — Kég. médit.; en France, Provence [rarement adventice dans l’Eur. centr.]. — Port- Juvénal 1851, Toucay! (Gopr. FI. Juv., p. 427 [191, ed. 2, p. 74). — Agde, vieux lest au bord de l'Hérault, 1856, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [6]. — Trouvé accidentellement près de Nissan, Lorur et Bar- RANDON F1. Montpell. ed. 2, 1886, p. 151. Melilotus sulcatus Desr. F1. Atl. II, 1799, p. 193 sens. ampl. — Rég. médit. lçà et là adventice dans l’Eur. centr. |. var. genuinus GREN. et Gopr. F1. France I, 2, 1848, p. 400; M. sulcatus Desr. |. c. sens. strict. ; O.E. Scauz Moaogr. Meli- lotus in ExGer’s Bot. Jahrb. XXIX, 1901, p. 721. — Aire de l'espèce ; indigène chez nous. var. major CamBess. Enum. Balear., 1827, p. 65 cum syn. AJ. compacta Sazzu. («... feuilles et fleurs du double plus grandes que dans la forme ordinaire ...»); GREN. et Gopr. F1. France I, 2, 1848, p. 400; Trifolium Melilotus segetalis Brot. FI. Lusit. IT, 1804, p. 484; M. segeta- hs Sur. in DC. Prodr. IF, 1825, p. 187, O. E. Scxuz l. c., 1901, p. 723; M. sulcatus var. segetahs Roux F1. France V, 1899, p. 61; M. compactus Sazzm. ap. Guss. Prodr. fl. Sic. II, 1828, p. 485. — Rég. médit. W. (à partir de l'Italie); indigène çà et là dans le Midi de la France, mais, à ce qu'il paraît, pas chez nous. — Port- Juvénal 1857-59, Toucux ! inédit (teste O. E. Scauzz. — [Marseille 1857, Bzaise et Roux!; la plante y est peut- être spontanée]. 2l 314 LA FLORE ADVENTICE subsp. infestus (Guss.) Rouy F1. France V, 1899, p. 62; M. infestus Guss. FI. Sic. Prodr. IT, 1828, p. 486; O. E. Scauzz L. c., 1991, p. 719; M. sulcata à infesta Fiori et Paoerri FI. anal. Ital. II, 1, 1900, p. 43. —- Rég. médit. W. (en France, seulement en Provence), Céphalonie, Syrie; adventice ailleurs dans le Midi de la France. — Béziers, dans un champ de fourrage, 1891, Coste et SENNEN PI. adv., p. 113 (sub M. infesta). — Lattes, dans un champ de blé en assez grande quantité, 1905, Tuezzunc (teste O. E. Scauzz 1906). — [Ees échantillons du Port-Juvénal, qui se trouvent dans l’her- bier de Montpellier sous le nom de M. infesta, appartien- nent à la variété major]. Trifolium pallidum Wazpsr..et Kir. PI. rar. Hung. I, 1799, p. 35, t. 36; T”. pratense subsp. pallidum GiBeLi et Bezur Revis. Trifol. ital. $ Lagopus in Mem. Accad. Torino ser. 2, XXXIX, 1889, p. 309. — Eur. E. et S.-E. à partir de la Corse et de l'Italie, Asie mineure, Afr. N. (partie W.); adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. GIL [9 Nous n'avons peut-être chez nous que la variété suivante. var. flavescens (Tixxo) Rouy FI. France V, 1899, p. 118% cf. Giseuzt et Berur lc. 1889, :pp: 308-3104 flavescens Tixeo PI. rar. Sic. Pug. I, 1817, p. 15; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 427 [19{, ed. 2, 1854, p. 76. — Partie médit. de l'aire de l'espèce. — Port-Juvénal 1851-57-63, Toucuy! Tous les échantillons du Port-Juvénal que j'ai vus paraissent appartenir à la variété, qui n’est cependant pas facile à disunguer, sur le sec, du type à fleurs rouges. — Marseille 1857, BLaise et Roux !]. irifolium diffusum Enru. Beitr. VII, 1792, p. 165; DE MONTPELLIER 315 T. pralense L. subsp. diffusum Gigerrt et Bezzr Revista crit. e destr. spec. Trifol. ital. sez. Lagopus in Mem. Aecad sc: Torino ser. 2, XXXIX, 1889, p. 313; T. cihosum Tauizz. F1. Paris. ed. 2, 1799, p. 380. — Eur. S. et S.-E., Asie mineure, Caucase ; en France, Pyrénées- Orientales; trouvé jadis à Paris près de Fontaineblean (Tauzuer L. c., 1799) ; adventice dans l'Eur. centr. — Rencontré jadis à Montpellier, Requiex d'après Roux F1. France V, 1899, p. 119, Trifolium incarnatum L. Spec. pl., 1753, p. 769. — Eur. S. et W. — Le type de l'espèce, à fleurs d’un rouge intense, est cultivé et souvent subspontané, notamment dans notre domaine, Loruer et Barranpon F1. Montpell., 1876, p. 171; Béziers, De Rey-Parcnape P!. adv. Béz., 1901, p. 1. — La variété Molinerii (Bars.) DC. FI. franc. V, 1815, p. 556; T. Molinerii BarBis Cat. h. bot. Torin., 1815, App. p. 1, à fleurs d'un blanc rosé où jaunûtre, peut être considérée comme spontanée chez nous, d’après M. FLAHAULT". Trifolium phleoides Pourrer! in Wirro. Spec. pl. IIL, 2, 1803, p. 1377; T. erinaceum M. Bres. F1. Taur.- Cauc. III, 1819, p. 510. — Rég. médit., à l'exception de la France; une fois adventice en Allemagne. var. pseudo-gemellum THeLz. in ASCHERS. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 539 (1908) [sphalm. «pseudo-gemallum »]\; T. phleoides Pourr.! !. c. sens. strictiss. ex specim. authent., non alior.; 7. gemellum SEr. in DC. Prodr. II, 1825, p. 191; Gopr.! F1. Juv., 4 Gouax (Herbor., 1796, p. 137) indique le T. incarnalum à Vau- guières [cultivé ?] et dit l'avoir semé, en 1769, près de Fontcaude {l. c., p. 236). s NIET 516 LA FLORE ADVENTICE 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 75 (non Poure.!); T. phleoides subsp. gemellum Gigezri et Bezt Revis. Trifol. ital. $ Lagopus in Mem. Accad. Torino ser. 2. XXXIX, 1889, p. 282 ex descr., excel. syn. Pourr. — Pedunculis abbreviatis, folium supremum non superantibus. Ne diffère de la forme regardée comme typique par la plupart des auteurs, que par les pédoncules courts, ne dépassant pas la feuille involucrale. — Variété assez légère, répandue probablement dans toute l'aire de l'espèce. — Port-Juvé- nal 1840, Toucay ! La vraie sous-espèce gemellum (T. gemellum Poûrrer! in Wizo. Spec. pl. III, 2, 1803, p. 1376) est une plante de l'Espa- gne et de l’Algérie, qui diffère du T. phleoides par les dents calicinales plus étroites (linéaires-subulées, non triangulaires- lancéolées;. à peine dilatées à la base, et par les stipules supé- rieures plus larges, ainsi que par les capitules toujours subses- s'les. Cf. THELLUNG in AsCHERS. et GRÆBN. [. c. (1908). Trifolium tenuifolium TEN. Prodr. f. Nap., 1811, p. xLIV; 2. Bocconei b tenuifolium Grises. Spicil. f. Rumel. II, 1844, p. 23; T. Bocconei subsp. tenuifolium GiseLui et Bei Rev. /. c., 1889, p. 277; T. Tenoreanum Borss. et SPRUN. Diagn. ser. 1, IT, 1843, p. 26; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 75. — Italie, péninsule balkanique, Crète. — Port-Juvénal 1827, Cnarez! — MM. Fiori et Paozerri qui, dans leur excellente Flora analitica d'Italia, conçoivent l'espèce dans un sens très large, considèrent toutefois le 7°. {enuifolium comme une espèce particulière, distincte du 7. Bocconei Savr Obs. Trifol., 1810, p. 37 (Eur. S. et S.-W., Afr. N. [partie W.]; indigène chez nous), dont il est voisin. Je suis con- vaincu que ce n’est pas sans de bonnes raisons que ces auteurs n’ont pas suivi l'exemple des illustres monogra- phes des Trifolium italiens, MM, Gisezri et BELL. DR MONTPELLIER 31? Trifolium scabrum L. Spec. pl., 1753, p. 770. — Rég. médit., Eur. centr. (rare) et W., As. W.; indigène chez nous. subsp. dalmaticum {Vis.) Gisezzt et Bezrt Rev. Tri- fol. ital. sez. Lagopus in Mem. R. Accad. sc. Torino ser. 2, XXXIX, 1889, p. 292; T. dalmaticum Vis. Stirp. Dälm. in Flora XXII, 1829, I, Erg. p. 21, FI. Dalm. IT, 1852, p. 273, t. 45 [non Ten., Berr., Guss., GREN. et Gopr.|. — Dalmatie (etc.?), Asie mineure ; indiqué comme adventice dans l’Eur. centr, — Port-Juvénal 1863, Toucuy ! (inédit). Trifolium alexandrinum L. Cent. pl. I, 1755, p. 25, Amoœn. acad. IV, 1759, p. 286; Borss. FI. Or. If, 1872. p. 127 ex p. (exel. syn. 7”. constantinopolitanum Sur. et loc. verisim. omn. præter Ægypt.). — Inconnu à l'état spontané; cultivé comme fourrage dans la Cyrénaïque, en Egypte! et en Syrie! ; parfois adventice en Europe (Istrie! Italie, Suisse! Allemagne!), mais sonvent indiqué à tort, par suite de fausse détermination du 7. constantinopoli- tanum. | var. angustifolium Tououy ! ex THELL. in AscHERs. et GræBx. Syn. VI, 2, p. 586 (1908), foliolis angustioribus (mediis 1:4, superioribus 1:5), utrinque acutioribus. Folioles plus étroites que dans le type (celles des feuilles moyennes 4 fois aussi longues que larges, celles des feuil- les supérieures 5 fois aussi longues) et plus aiguës aux deux extrémités. — Port-Juvénal 1829, Toucuy ! Trifolium Daveauanum THeLLUNG in Fepe Repert. III, 1907, p. 282; 7. Daveanum AsouERs. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 586 (1908); ? T. obscu- rum & Xatardi GaseLui et Bezcr Rev. Trif. $ Lagopus in °° FERRER 318 LA FLORE ADVENTICE Mem. R. Accad. Torino ser. 2, XXXIX, 1889, p. 372 excl. syn DC. — Patrie inconnue (Afr. N.?), — Cette espèce parait être très voisine et peut-être non suffisam- ment distincte du 7. Juliani BarranDier! (Bull. Soc. bot. France XXXIV, 1887, p. 387; Barr. et TraBur FI, Algér. [Dicotyl.], II, 1889, p. 235, F1. anal. syn. Algér. Tunis., 1904, p. 98; Algérie E., Tunisie), dont ma plante diffère cependant d'après la description fort exacte du 7°, Juliani donnée par M. BatTaNDIER et d'après les échan- tillons authentiques de cette espèce (Barr. et TraB. PI. Algér., n. 433 !): 1° par les poils des pédoncules dressés- appliqués (non dressés-étalés) ; 2° par les poils des stipu- les non bulbeux à leur base sous la loupe (très pen épais- sis sous le microscope, tandis qu'ils sont manifestement bulbeux sous la loupe chez T°. Juliani); 8° par les dents calicinales nettement plus courtes et plus larges relative- ment à leur longueur, triangulaires, longues de 1-1 3/4 mm, larges de 3/4 mm à la base, atteignant la moitié de la longueur du tube ou à peine plus longues (7. Ju- liani : dents calicinales longues de 21/2-3 mm, étroite- ment triangulaires-lancéolées, plus longuement atténuées, atteignant environ 3/4 de la longueur du tube; capitules ayant, par conséquent, à peine 1 cm de diamètre (plus de 1 cm chez 7”. Juliani). — Montpellier, champ en friche à l'Aiguelongue, en société d’autres plantes [adventices de provenance médit., 1898, J. Daveau ! (THELLUNG L. c., 1907, p. 284). Le T. Juliani BATrAND. serait, d'après M. BELLI (BATTAND. et TraB. F1. Algér. Il, 1889, p. 235 not.}, identique avec le vrai T. Xatardi DC. F1. franc. V, 1815, p. 558; T. obscurum $ Xatardi Gien et Bezzt Rev. Trif. $ Lagopus [. c., 1889, p. 372 « parti- bus omnibus diminutis; caule, foliis, calycibusque magis villosis; corolla dentes calycis subæquante, vel taäntum in elapsu spurie exserta »; T. maritimum [subsp.] B. T. Xatarti AscHERS. et DE MONTPELLIER 319 GRæÆBN. Syn. VI, 2, p. 588 (1908), espèce méconnue qu'on avait dû trouver accidentellement dans les Pyrénées-Orientales où l'auteur l'indique. Mais le T. Xatardi DC! du Prodrome, tel qu'ilexiste dans l’herbier DE CANDOLLE, est tout à fait différent des T.obscurum Savr et Juliani BarTrano.',en ce qu'ila{comme l'indique la description originale) les dents calicinales {rès iné- gales, l’inférieure beaucoup plus grande et plus large que les autres, presque foliacée; la corolle dépasse considérablement les dents du calice, la plante est assez robuste. En ce qui con- cerne le vrai T. Xatardi DC., je me range à l'opinion de GRENIER et GoproN (FI France I, 2, 1848, p. 408) et de Wizrkomx et LANGE (Prodr.fl. Hisp. III, 2, 1877, p. 369), qui considèrent cette plante comme une forme du T. maritimum Hups.?.— En com- parant la description du T. Xatardi, que je viens de donner, avec celle du T. obscurum $ Xatardi GiBezzt et BELLr, il me parait hors de doute que ces derniers auteurs ont pris pour le T. Xatardi DC. une espèce différente, peut-être mon T. Da- veauanum *. 1 Voyez, au sujet du T. Juliani BATT. : MUR8ECKk Contrib. FI. N.- W. de l’Afr. I {in Act. Reg. Sou. Physiogr. Lund, t. VII), 1897, p. 64. Cet auteur fait déjà remarquer à juste titre que c'est à tort que G1- BELLI et BELLI ont réuni le T. Julianti avec le T. Xatardi; M. Mur- BECK considère également cette dernière espèce comme une forme du T.maritimum. ? Seulement ces auteurs ont tort de caractériser cette forme par les « deuts calicinales toutes égales entre elles », car DE CANDOLLE dit lui même {L. c., 1815): « la dent inférieure est plus longue que les autres »! — Il convient d'ajouter que BENTHAM (Cat. pl. Pyrén. Langued., 1826, pp. 125-26) cite le T. Xalardi « SER. in DC. Prodr. comme une « forme des prairies un peu humides » du T'. maritimum HUpS , ce qui est peut-être juste, le T. Xatardi me paraissant, en effet, une lorme peu marquée du T. maritimum. $ La plante daus laquelle MM. G1BELLI et BELLI (L. c., p. 372) ont cru recovnaitre le T. Xatardi DG., avait été trouvée par CESATI à Verceil (Vercelli) « advena cui fœnis cohortarum gallicarum » en 1859 et désignée par le collecteur comme « T. marilimum ». À. GRAS (Bull. Soc. bot. France VIII, 1861, p. 686) indique encore le T. ma- riimum de Verceil, où cette espèce ne vient cependant pas d’a- près MM. GIBELLI et BELLI ; ces derniers auteurs pensent donc que la plante que GRAS a recueillie à Verceil en compagnie d'ARDOINQ et de CESATI, pourrait être encore le T'. Xatardi. 920 LA FLORE ADVENTICE Les T. Juliani et Daveauanum ont la plus grande affinité avec le T. obscurum Savi Obs. Trifol., 1810, p. 31, f. 1 (Italie; . une variété: var. isodon [Murs. pro spec.] BaTrAND., e n Algé- rie) avec lequel ils ont en commun le calice fructifère urcéolé «rétréci supérieurement), poilu, étalé presque horizontalement, à dents assez larges, toutes 3-nerviées et égales entre elles: mais les T. obscurum et Daveauanum se distinguent facilement par les caractères suivants: T. obscurum: cents calicinales ovales-lancéolées, très lon- guement acuminées, 4-5 fois aussi longues que larges, rétrécies à la base, aussi longues ou pius longues que le tube; calice (y compris les dents) long de 9-10 mm; capitule fructifère ovale, large de 20 mm; T. Daveauanum: dents calicinales triangulaires-ovales-lan- céolées, très aiguës, 2-3 fois aussi longues que larges, non rétré- cies à la base, atteignant la moitié ou les 3/5du tube (plus longues dans le T. Juliani); calice (avec les dents) long de 5 mm; ca- pitule fructifère cylindrique, large de 10 mm. Trifolium maritimum Hupsox F1. Angl., 1762, p. 284: T. squamosum [Grufberg in] L. Amœn. Acad. IV, 1759, p. 105, nomen subnudum'; 7. Xatardi DC.! FI. franc. Suppl, 1815, p.558 [cf. spec. præc.]. — Rég. médit. et côtes de l'Atlantique jusqu'en Angleterre ; indigène chez nous [rarement adventice dans l’Eur. certr.|. subsp. cinctum (DC.) Gisezzi et Bezcr Revis. Trifol. ital. /, c., 1889, p. 389; T. cinctum DC.! Cat. h. Mons- pel., 1813, p. 152, Prodr. If, 1825, p. 193; GREN. et Gop. FI. France I, 2, 1848, p. 508; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 7%; T. succinctum Vis. PL. rar. Dalm., n. 32 in Flora XII, 1829, I, Erg. p. 21. — MM. G:i- BELLI et BELL ({. c.) ne distinguent cette sous-espèce du T, maritirum que par la présence, à la base du capitule, d'un involucre bractéiforme 6-7-fide; mais il importe de { Voir ScHiNz et THELLUNG in Bull, Herb, Boiss. 2e sér. VII, 1907, p. ol. DE MONTPELLIER ‘ sl faire mention en outre des poils des stipules et du ca- lice, qui sont bulbeux à la base et rapprochent d'autant plus cette plante du 7°. squarrosum que les fleurs sont plus longuement exsertes que dans le 7°, maritimum (deux fois aussi longues que les dents calicinales). Cependant le 7. cinclum se rapproche beaucoup du 7. maritimum et s'é- loigne du 7”. squarrosum par les ailes plus étroites et plus courtes que la carène et par le calice fructifère glabre et dilaté vers le sommet. — Dalmatie, Albanie ; adventice dans le Midi de la France. — Montpellier : « Circa Mons- pelium in agris hanc distinctissimam speciem observavit oculatissimus SALTZMAN [sic] », À. PyYr. DE CANDOLLE L. c., 1813 ; Port-Juvénal 1827, Moquin-Tanpox! (Gopr. /. c.). — Lavérune 1857, Toucayx ! — [Trouvé aussi à Marseil- le, GRENIER El. Massil. adv., 1857, p. 26!. Trifolium echinatum M. Bree. F1. Taur.-Cauc. IT, 1808, p. 216; 7. supinum Savi Obs. Trifol., 1810, p. 46, f. 2; DC. FL franc. Suppl., 1815, p. 558 ; GREN. et Gopr. FI. France I, 2, 1848, p. 508; Gone. F1. Juv., 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 76. — Eur. S.-E. à partir de l’'I- talie, As. S.-W.; adventice dans l’Eur. centr. — Port-Ju- vénal, SALZMANN d’après À. PyYr. De CaNDoLLE L. c. (1815); 1827-29, DeuiLe !, 1825-51-63 Toucuy !, 1841 Dunaz ! — [Marseille 1858, Bzaise et Roux !|". var. trichostomum (Gopr.) THELL. in AscHERs, et GRÆB- NER Syn. d. mitteleur, FI. VI, 2, p. 90 (1908) sub subsp. supino, T. trichostomum Gopron! FI. Juv., p. 19 in Mém. Acad. Montpell. sect. méd. I, 1853, p. 427, FI. Juv, ! MM. ASCHERSON et GRÆBNER (Syn. d. mitteleur. FI. VI, ?, p. 590 [1908]) appellent le type de l'espèce (mis en opposition avec la sous- espèce constantinopolitanum) T. echinatum [subsp.] A. T. supi= num. GR NA 322 LA FLORE ADVENTICE ed. 2, 1854, p. 79 « patria ignota », caulibus crassioribus et rigidioribus, capitulis subsessilibus. Ditfère du type par ses tiges plus épaisses et plus raides (raccourcies) et par les capitules subsessiles sur la dernière paire de feuilles”. — Port-Juvénal 1851, Goprox! (une forme approximative a été recueillie au même endroit en 1829 par DELLE !). subsp. (?) constantinopolitanum (SER.) GiBELLt et Beczr Rev. Trifol. ital. {. c., 1889, p. 380 ; T°. constanti- nopolitanum Ser. in DC. Prodr. IE, 1825, p. 193; Lespi- Nasse et Tuéveneau in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 653; T. alexandrinumn Govr.! FI. Juv., 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 75; Boiss. F1. Or. 11, 1872, p. 127 ex p. (quoad syn. SEr. et loc. plurim. excel. Ægypt.) (non L.); T. alexandrinum & phleoules Boss. : Diagn.+ser. 2, I.. 1856,p. 15, FLO cpl T. Turquie mineure (Constantinople 'Noë n. 243 sub 7°. lalino!!, Troas! Mysie!), Syrie (les variétés Carmel et plebejum); adven- tice en Suisse. — Port-Juvénal 1824-27, Deuice!, 1831- 40-51-53-58-63, Toucay!. — Agde, sur le lest déposé au bord de l'Hérault, IS5S, LuespiNasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [6]. Le T. constantinopolilanum SER. appartient au groupe des « Maritima » (Gisecri et BELL L. c., 1889, p. 362) de la section Lagopus Kocu (comprenant les T. marilimum Hups., echina- tum M. Bigs., squarrosum L.. leucanthum M. Br 8., plebejum Boiss. et obscuruim Savi) ; il y prend une position plus ou moins intermédiaire et diflivile à préciser. Bien que sa forme typique 1 Notre variété parait voisine du T. supinum var. tuberculalum Boiss. FI. Or. 11, 1852, p. 126 (= T. Berytheum Boiss. et BLANCHE in Boiss. Diagn. pl. Or. ser. ?, II, 1556, p. 15), qui a également les capitules subsessiles, mais qui diffère de la var. trichostomum (et du type) par les tiges élancées, les folioles plus étroites et les dents calicinales garnies plus abondamment de poils plus fortement tu berculcux à leur buse. DE MONTPELLIER 323 paraisse tout aussi différente du T. echinalum que des autres espèces voisines, je me suis quand même décidé à le rapprocher provisoirement (ainsi que l’ont fait MM. Gisezt et BELLI) du T. echinatum comme sous-espèce, ayant constaté l'existence de formes plus ou moins intermédiaires embarrassantes (T.echina- tum var. brevidens THELL.; T. constantinopolitanum var. in- tercedens TueLL.). — Le type de la sous-espèce constantinopo- litanum se distingue du T. echinatum (type) par les poils de toute la plante très fins (non bulbeux à la base), ceux de la tige étalés (non appliqués), par les capitules florifères obovés (non ovoïdes-coniques), la corolle d’un blanc jaunâtre {non rose), le calice fructifère plus ou moins rétréci sous le sommet ou cylin- drique (non campanulé), à dents beaucoup plus courtes relati- vement au tube, la dent inférieure à peine plus longue que celui- ci ct trinerviée (non uninerviée) à la base (dans le T. echinatum type, les dents calicinales sont [1 1/2-] 2-2 1/2 fois aussi longues que le tube, mais dans la var. brevidens THELL. ap. ZIMMERMANN Adventiv- u. Ruderalfl. Mannheim, 1907, pp. 28, 131 et in AscHERs. et GRÆBN. Syn. VI, 2, p. 590 (1908), également à peine plus longues). Il diffère du T. squarrosum L., dont il est assez voisin et qui a également le calice fructifère urcéolé, par les poils non bulbeux et par les dents calicinales beaucoup plus étroites, les 4 latérales uninerviées (non trinerviées) et l'inférieure non ré- fléchie. Le vrai T. alexandrinum L., avec lequel le T. constan- tinopolitanum a été souvent confondu et réuni à tort par Bois- SIER, Se distingue par la gorge du calice fructifère seulement ré- trécie {mais non fermée) par un anneau proéminent, laissant une ouverture arrondie {non une fente linéaire), d'où sort l'opercule de la gousse, et par les poils des stipules et du calice bulbeux à la base. — La sous-espèce constantinopolitanum varie : var. Garmelii (Boiss.) THELL. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1907, p. 454 et in AscHERrs. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 592 (1908); T. Carmelii Boiss. Diagn, ser. 2, 11, 1856, p. 16, F1. Or. II, 1872, p. 127; T. echinatum B Carmelii Gisezzi et Bezct L. c., 1889, p. 377, planta robustio- 1 BolssiER (F1. Or. 1. c.) distingue le T. Carmelii du T. supinum (echinatum) surtout par les dents calicinales plus inégales, plus longuement ciliées et non étalées en étoile, caractères qui le rap- prochent certainement du T. constantinopolitanum. D'un antre NE | ter 324 LA FLORE ADVENTICE re, capitulis majoribus (ultra 2 cm longis), floribus intensius sulphureis. Plante plus élevée et plus robuste, à capitules plus grands (longs de plus de ? cm); fleurs d’un jaune de soufre plus intense !. — Palestine d’après BoiSsiER ; trouvé récemment ad- ventice en Suisse. var, intercedens THELL. in ASCHERS. et GRÆBN. Syn. VI, 2, p. 992 (1908), pilis caulis adpressis, eis stipularum et calicis basi subbulbosis, dentibus calycinis tubo subdu- plo longioribus, corollis roseis. Poils de la tige appliqués, ceux des stipules et du calice un peu bulbeux à la base; dents calicinales presque 2 fois aussi longues que le tube; corolle rose. Cette variété se distingue toujours du 7. echinaluin (type) par les capitules florifères obovés et le calice non campanulé, plus fortement poilu, à dents plus courtes. — Mysie! — Port-Juvénal 1857-58-63, Toucayx! Serait-elle un hybride des 7”. constantinopohlanum et echinalum, en société desquels elle doit avoir poussé ? côté, MM. GIBELLI et BELLI, qui figurent (l. c. t. VII, fig. 3 a-c l) des fleurs et ie calice frucutère du 7. Carmelii, lui attribuent un culi- ce fructifère nettement campanulr; si l'échantillon sur lequel le dessin a été fait est authentique, c'est peut-être pourtant avec rai- son que MM. GIBELLI et BELLI ont rapproché le T. Carmelii comme variété du T. echinalum sens. strict. La plante adventice à Soleure (Suisse) que j'ai eue surtout en vue en constituant mon 1. constan- tinopolilanum var. Carmelii, et qui est à l’état florifère, est certai- nement une forme du T.constantinopolhitanum, n'en dilférant que par les caractères cités plus haut; mais est-ce la vraie espèce de BOISSIER ? Par contre, MM. GIBELLI et BELLI, qui donnent à leur T.. echinatum Carmelii les caractères de «capitulis duplo majoribus, et calycis dente infimo paulo ivngiore », aflirment que le port et les oruanes végétatils du 7. Carmelii sont complètement semblables à ceux du T. echinalum. Qui a raison? N ayant pas vu d'échantillon authentique du 7. C'armelii, je ne suis pas capable de trancher dé- finitivement la question. Si le dessin de MM. GIBELLI et BELLI est exact, il s’agit probablement encore d’une forme, intermédiaire jus- qu'à un certain point, entre les T.echinalum/{supinum) et constan- linopolitanum. { Voir la note précédente. Ai "en DE MONTPELLIER 325 var. plebejum (Borss.) THELL. in Ascers. et GRæBx. Syn. VT, 2, p. 592 (1908) ; T. plebejum Boss. ! Diagn. ser. 1, IX, 1819, p. 23, dentibus calycinis latioribus (triangulari-lanceolato-subula- tis), omnibus trinerviis. — Antiliban (BoissieR). Trifolium squarrosum L. Spec. pl, 1793, p. 768: T' dipsaceum [Tauizs. emend.] Gisezui et Bert Rev. Trif. ital. Z c., 1889, p. 362. —-Rég. médit., mais en France adventice seulement (de même que äans l'Eur. centr.). var. genuinum Rouy F1. France V, 1899, p. 114 — Port-Juvénal 1863, Toucuy ! (inédit). var, minus Rouy L. c., 1899, p. 115; T. dipsaceum Tauizz. FI. Paris ed. 2, 1799, p. 382"; T. squarrosum + dipsaceum Fiori et Paozerit FI. anal. Ital, 11, 1, 1900, p. 54; 7. panormitanum Presz KI. Sicul. [, 1826, p. 21; Gopr. Fl. Juv., 1853, p. 427 [91], ed. 2, 1854, p. 56; Lespinasse et THéveneau in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 653. — Port-Juvénal 1827, Deuce!, 1857 Tou- cHy! — Agde, sur le lest au bord de l'Hérault, 1856, Lespivasse et Taévenkau Man. pl. Agath., p. 653 [6]. — [Marseille 1857, BLaise et Roux !|. Une clef analytique des espèces mentionnées de ce groupe de la section Lagopus Kocu ([sub] sect. 1IT. Stenostoma GIBELLI et Bezui l. c., 1889, p. 341 {à gorge du calice fermée par un pli cal- leux souvent bilabié et ne laissant qu'une fente linéaire —excepté le T. alexandrinum!; corolle promptement caduque], stirps XIII. Maritima Gisezui et Bezui L. c., p. 362) et de quelques au- tres voisines, souvent difficiles à distinguer, faite d’après l’excel- lent mémoire des savants monographes italiens MM. G1iBELL: et Bei « Revista critica e descrittiva delle specie di Trifolium _italiane e aflini comprese nella sezione Lagopus Kocx » (Mem. ‘ THUILLIER (L.c., p. 383 indique son espèce « sur les bords des bois et étangs de Marcoussiz » (près de Paris), où elle ne parait pas avoir été retrouvée. 320 LA FLORE ADVEXTICÉ R. Accad. se. Torino ser. 2, XXXIX, 1889, pp. 245-426) et d'après mes propres études, a été publiée dans le « Synopsis der mitteleurop. Flora » par MM. ASCHERSON et GRÆBNER VI, 2, pp. 585-594 et 615-16 (1908). Une erreur est à corriger : le T. alexan- drinum a les folioles des feuilles moyennes à peu près aussi longues que le péliole (et non pas « que le pédoncule », comme on lit aux pages 585 et 615); voyez les corrections à la page 1084 (1910). Trifolium pannonicum JacQ. Obs. bot, II, ca. 1766, p. 21; L. Mant. II, 1771, p. 276. — Italie N., Eur. E,, As. S.-W. var. barbatum (DC.) Ser. in DC. Prodr. II, 1825, p. 194; T. barbatum DC. Cat. h. Monspel., 1813, p. 150; GREN. et Gopr. F1. France I, 2, 1848, p. 508 : Gopr. FI. Juv., 1853, p. 427 [19}, ed. 2, 1854, p. 76 « patria igno- ta». — «Speciosam istam stirpem recepi a dom. SAL1Z- MAN, qui asserit hanc esse indigenam circa Monspelium; sed ego nondum reperi», À. PyYr. DE CANDOLLE L. c. (1813). Gopron (L. c.) a sans doute eu raison d'admettre que ce n’est qu'au Port-Juvénal que SALZMANN a pu trou- ver cette espèce étrangère à notre domaine. Trifolium parviflorum Enr. Beitr. VII, 1792, p. 165. — Eur. S., centr. et E., Caucase, Algérie ; en Fran- ce: Loire, Haute-Loire, Pyrénées-Orientales. — Port- Juvénal, Toucxy d’après Cossox App. fl. Juv., 1859, p. 611 [9]. Trifolium globosum L. Spec. pl, 1753, p. 767; G. WagLeng. in OKen Isis XXI, 1828, p. 992! [non Ser. in DC. Prodr. II, 1825, p. 196, quod = T°. radiosum Wan- LENB. |; 2”. Oliverianum SEr. in DC. Prodr. {. c., p. 197; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 427 [19], ed. 2, 1854, p. 76. — Péninsule balkanique, Asie mineure, Syrie. — Port-Juvé- DE MONTPELLIER 327 :nal 1840, Toueny ! (Gopr. /. c. sous le nom de T. Olire- rianum S:R.; Coss. App. fl Juv. altera, 1864, p. 160). Trifolium radiosum G. WanLexB. in Begr. Recor. H, Bib. 43 et in OKen Isis XXI, 1828, p. 992! ; THELL. in Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich LIT, 1997, p. 454 (err. typ. «radicosum »); ASCHERS. et GRÆBN. Syn. VI, 2, p. 998 (1908); 7. nidificum Gnrises. Spicil. fl. hell 11843; p. 32:0Boiss. FI Or* 1, 4872,-p7155. — Partie S. de la péninsule balkanique, Asie mineure ; adventice en Suisse. Diffère du 7°. globosum L., outre les pédoncules allongés (dépassant les feuilles) et plus ou moins recourbés à Ja fin, par les poils des parties supé- rieures de la tige presque appliqués (non étalés ou en partie réfléchis) et par les folioles plus nettement denticn- lées. — Port-Juvénal 1858, Toucux ! (inédit). Trifolium clypeatum L. Spec. pl., 1753, p. 769. — Grèce, Asie mineure, Syrie. subsp. scutatum (Boiss.) Gigezzt et Bezrt Rev. Trifol. $S Lagopus L. c., 1889, p. 394; T, scutatum Boiss. Diagn. sort, II, 1843,2p..27; Gopr. FL Juv., 1853, p. 428 [20j, ed. 2, 1854, p. 76. — Asie mineure, Syrie (décou- vert, dans sa patrie, pour la première fois en 1842, à Smyrne. par Bossier). — Port-Juvénal 1829, Deuire! Trifolium hybridum L. Spec. pl.. 1753, p. 766 [non Savi|; 7°. elegans|Savr emend.|Gigezur et Bert Intorno…. Trifol. sez. Amoria in Atti R. Accad. sc. Torino XXII, 1886-87, p. 422 (1887); Roux FI. France V, 1899, p. 81. — Eur, presque entière, Caucase, Asie mineure, Algérie, Tunisie. subsp. I. fistulosum (GiziB.) ASCHERSON et GRÆBNER Syn, d, 523 LA FLORF ADVENTICE mitteleur. F1. VI, 2, p. 496 (1907); T. hybridum auct. plur. [non Savi]; T. fistulosum Giri8. F1. Lithuan. IV, 1781, p. 86; T. ele- gans « forme T. fistulosum » Rouy F1. France V, 1899, p. 81 ; T. hybridum à typicum Fiori et P4aoLeTTi FI. anal. Ital. IT, 1, 1900, p. 62. — Eur. N., centr., W. et E. ; rare et généralement importé dans l'Eur. S. Çà et là en France, souvent naturalisé ; non observé dans l'Hérault (les échantillons de « T. hybridum » du Port-Juvénal appartiennent au T. nigrescens subsp. polyan- themum var. Meneghinianum). subsp. IT. elegans (Savi) ASCHERSON et GRÆBNER ibid., 1907: T', elegans Savi Fl.Pis. TI, 1798, p. 166 ES 2 et auct. plur.; 7. hybridum & elegans Borss. F1. Or. I, 1872, p. 146; Fiorr et PAozerTi FL. anal! Tale 1900, p. 62. — Eur. centr. et E;, plus rare (et de préfé- rence dans la région montagneuse) dans le Sud, Algérie ; souvent adventice. En France : Est, Centre et environs de Paris; très rare et le plus souvent importé ailleurs. — Port-Juvénal 1840-57-59, Toucax ! (inédit). Trifolium angulatum Wazpsr. et Kir. PI. rar. Hung. I, 1799-1802, p. 26, t. 21. — Hongrie, Croatie, Serbie, Macédoine [une fois adventice en Allemagne]. — Au bois de Grammont près de Montpellier, SaALzMANN d’après A. Pyr. DE CanDoLLe F1. franc. Suppl., 1815, p. 555. Je pense que, si cette détermination est exacte, 1l ne peut guère s'agir que d’une plante sortie des prés à laine du Port- Juvénal, situés entre Montpellier et Grammont. Trifolium nigrescens Viv. FI. Ital. fragm. I, 1808, p. 12,t. XIII; T. hybridum Savi F1. Pis. IT, 1798, p. 90 (non L.); T. pallescens DC. FI. franc. V, 1815, p. 555 (non Scureg.). — Rég. médit. [parfois adventice dans l’Eur. centr.|; le type de l'espèce est indigène chez nous. DE MONTPELLIER 320 subsp." polyanthemum (Tex.) AscrERsoN et GRÆBNER Syn. d. mittelenr. F1. VI, 2, p. 490 (1907) sens. ampl. (incl. 7. Meneghiniano, p. 491); T”. polyanthemum TE. in DC. Prodr. II, 1825, p. 200 [nomen| et FI. Napol. V, 1835-36, p. 151; T. nigrescens a. polyanthemum Lozac. Trifol. Sic., 1878, p. 100; [8] Frorr et Paozæerrt FI. anal. Ital. IT, 1, 1900, p. 61. — Italie, Sicile, Trieste (adven- iice), péninsule balkanique, Russie S., Rhodes, Asie mineure, Syrie, Caucase. — Le type de la sous-espèce = TT. nigr. + polyanthemum Gisezui et Bert Intorn. Trifol. sez. Amoria /. c., 1887, p. 417), qui est assez rare (Italie, Sicile, etc. ?), n’a pas été constaté chez nous. var. Meneghinianum (CLem.) Fiort et Paozærri F1. anal. ital. IT, 1, 1900, p. 62 pro forma; 7°. Meneghinianum CLem. Sertul. orient., p. 31, t. VII, f. 1 in Mem. Accad. sc. Torino ser. 2, XVI, 1857, p. 267 ; Ascuers. et GRÆBN. 1, c., 1907, p. 491; T. nigr. & Menegh. Gigerut et Bent Intorn. Trif. /. c., 1887, p. 417; T. Michelianum Kocux Syn. fl. Germ. Helv. ed. 2 App., 1845, p. 1020 (Trieste) sec. GIBELLI et BELL [. €. (non Savi). — Plus fréquent que le type (dont il se distingue par la gousse 1-2-sperme et incluse dans le calice, non 4-sperme et exserte); toute l'aire de la sous-espèce; récemment adventice en Suisse. — Port-Juvénal 1858-63, Toucxy !. (sous le nom de 7. hybridum ; inédit). Trifolium isthmocarpum Bror. Phytogr. Lusit, I, 1801-1816, p. 148, t. 61. — Rég. médit. W., à l’excep- tion de la France. Le type de l’espèce est propre à l'Es- pagne, au Portugal, au Maroc et à l’Algérie. ‘ Le T. polyanthemum est, à mon avis, aussi distinct du T. nigres- cens que le T. hybridum du T. elegans, c’est-à dire qu’il mérite le rang d'une sous-espèce. ROLL. 330 LA FLORE ADVENTICE var. induratum GREX.' F1. Massil, adv., 1857, p. 27 in Mém. Soc. émul, Doubs sér. 3, Il, 1858, p. 413 ; T. Jamu- nianum Boïss.' Diagn. Or. ser. 2, II, 1856, p. 19; 7, isth- mocarpum & Jaminianum Gigezut et Bet Intorno Trif, sez. Amoria {. c., 1887, p. 415; Fiorr et PaorerTt FI]. anal. Ital. IT, 1, 1900, p. 61; 7. 2sthmocarpum subsp. T. Jaminianum MurBeck Contrib. fl. Nord-Ouest de l'Afr. in Act. Univ. Lund XXXIII, n° 12,1897, p. 67; T. isthmocarpum race] B Jaminianum AscHeRs. et GRÆBN. Syn. d. mitteleur. FI. VI, 2, p. 491 (1907); 7. Rouœw GREN.' F1. Massil. adv., 1857, p. 27 in Mém. L. c., 1858, p. 413. — Maroc? Algérie?; Sicile, Corse; adventice en Ligurie et en Provence. — Port-Juvénal 1858, Touoxy! (inédit). — [Marseille 1857, Braise et Roux! ; St-Nazaire (Var) 1865, Roux !1. Trifolium Michelianum Savi F1. Pis. Il, 1798, p. 159. — Eur. S.-W. à partir de l'Italie, Algérie; Russie centr., Caucase, Asie mineure; rarement adventice dans l’'Eur. centr. En France, Ouest et Centre. — Port-Juvénal 1826-27-32-57-58, Toucuy ! (Gopr. FI. Juv., p. 428 [20/, pd2:.D16): subsp. Balansæ (Boiss.) Taezz.; 7. Balansæ Borss. Diagn. ser. 2, V, 1859, p. 81; LespiNasse et THÉVENEAU in Bull, Soc. bot. France VI, 1859, p. 653. — Diffère du type par les dents calicinales plus courtes (2 fois aussi longues que le tube) et les tiges moins fistuleuses; MM. Gigezu et Bezri (Intorno /. c., 1887, p. 418) regardent le T. Balansæ comme «una semplice variazione del 7. Mi- chelianum ». — Asie mineure (etc. ?). — Agde, vieux lest sur la rive droite de l'Hérault, 1857, Lespinasse et THk- vENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [6]. { Synonymie donnée d'après MM. GIBELLI et BELLI, L. c., p. 415. DE MONTPELLIER 331 Obs.— Tritolium spumosum L. Spec. pl., 1753, p. 771. — Rég. médit., France comprise ; rarement adventice dans l'Eur. centr. — Cette espèce, trouvée autrefois au Port-Juvénal (1823- 27-29-40, Toucuy !) et signalée par Gopron (FI. Juv., p. 428 [20], ed. 2, p. 76) comme exotique, est indigène ou d'une naturalisa- tion très ancienne, dans notre domaine, à Agde! et à Pézenas, et ne saurait être qualifiée d’« adventice » ?. Trifolium vesiculosum Savi FI. Pis. II, 1798, p. 165. — Eur. S.-E. à partir de l'Italie, Caucase, Asie mineure; adventice en France, en Espagne et en Allema- gne, Nous n'avons dans notre domaine que la sous-espèce : subsp. multistriatum (Kocx) Gigezzi et Bezzr in Mem. R:Accad. sc. Torino ser. 2, XLII, 1892, p. 197, 7. mul- tistriatum Kocx Syn. fl. Germ. Helv. ed. 2, I, 1843, p. 190 ; T'. vesiculosum var. mullistriatum Fiort et PAoLET- mob. Hanal. Ital. IT, 1 1900, p. 58; T°. vesiculosum Gopr.! F1. Juv., 1853, p. 428 [20], ed. 2, 1854, p. 76 (non Savi). — Italie S., Dalmatie. — Port-Juvénal, 1831- 01-58, Toucuy ! Trifolium xerocephalum Fexzz Nov. stirp. Syr. pug., 1842, p. 9. — Rhodes, Asie mineure, Syrie: rarement adventice dans l'Eur. centr. — Port-Juvénal 1829-32-37- 04-57-58, Toucuy ! (Gopr. FI. Juv., p. 428 [20], ed. 2, p. 76). — [Marseille 1856, Bzaise et Roux !| Obs. — Trifolium patens ScHrEe8ER. in SrurM Deutschl. FI. 1 Par ex: vignes à Agde, THÉVENEAU in BILLOT F1. Gall. Germ. exs., n. 3046 (M. ALBAILLE, in litt.). 2 GOUAN (llort. Monsp., 1:62, p. 39?) indique le T. spumosum : « Habitat in ambulacris. Sur le Pérou, à l'Esplanade, à Caunelles, Castelnau ». Ces indications ne peuvent se rapporter qu’au T. fra- giferum L., d'après les localités citées et d’après la remarque de GouaN même : « Peduneuli foliis longiores sesquiunciales vel biun- ciales ». 332 LA FLORE ADVENTICE Abt. T, Band 1V, 1804, Heîft 16; T. parisiense DC. F1. franç. V, 1815, p. 562; T. Savianum Wii. ! herb.; T. procumbens Sa- vil in herb, Wizzo. (non L.). — Eur. S., S.-W. et centr. (partie S.); en France : W., N.-W. et Centre jusque dans les Cévennes. — Trouvée autrefois au Port-Juvénal et signalée par GODRoON (FIL. Juv., p. 428 [20], ed. 2, p. 76) comme exotique. cette espèce ne peut pas être rangée parmi les plantes adventices, car elle se rencontre à l’état spontané, dans notre région, à La Salvetat (Lor. et Barr. F1. Montp., 1876, p. 175). Anthyllis Hermanniæ L. Spec. pl., 1753, p. 720. — Eur. $., partie E. (à partir de l'Italie et de ses îles), Asie mineure. — Port-Juvénal 1824, Toucux! 1835 Du- NAL! (Gopr. F1. Juv., p. 425 [17], ed. 2, p. 73). Hymenocarpus' circinnatus (L., Savi FI Pis. IT, 1798, p. 205; Medicago circinnata L. Spec. pl., 1753, p. 778; Circinnus vulnerarioides Menik. in Vorles. Churpf. phys. Ges. Il, 1787, p. 384; Circinus circinnatus 0. Kunrze Revis. gen. pl. I, 1891, p. 171; Cornicina cir- cinnata Boiss. Voy. bot. Esp., 1839-45, II, p. 165. — Rég. médit.; en France, seulement dans les Alpes-Mari- times et dans le Var. — Port-Juvénal (sans date), Tou- cuy ! (inédit). Securigera* Securidaca (L.)/{Ind. Kew. I, 1893, p. 620 !! erronee in syn.] D&Gen et DürFrLER in Denkschr. Akad. Wissensch. Wien LXIV, 1897, p. 718; THELLUNG ap. E. JANcHEN in Mitteil. d. Naturw. Ver. a. d. Univ. Wien V, 1907, p. 94 «comb. nov.» et in ZIMMERMANN Adventiv - u. Ruderalfl. Mannheim (jul. 1907), p. 133; Coronilla Securidaca L. Spec. pl., 1753, p. 743; Bona- 1 Nomen conservandum! (Actes du Congrès deVienne, 1905 (1906), p. 244 [82]. ? Même observation que pour le genre précédent. DE MONTPELLIER 339 veria Securidaca Desv.' Journ. Bot. I, 1815, p. 120; Securidaca lutea Mizzer Gard. Dict. ed. 8, 1768, n. l; Securidaca legitima GzærrNer Fruct. sem. II, 1791, p.337, t. 153, f. 3; Securigera Coronilla Lam. et DC. FI. franc. IV, 1805, p. 609. — Rég. médit. ; en France: Var, Al pes-Maritimes [parfois adventice PR l’'Eur. centr.|. -— Adventice au Jardin des Plantes de Montpellier 1905, Da- VEAU, THELLUNG. Lotus ornithopodioides L. Spec. pl., 1753, p. 77%. — Rég. médit.; en France, Provence. — Port-Juvénal 1852, Toucuy ! (Gopr. F1. Juv., p. 428 [20|, ed. 2, p. 76). — Gouan (F1. Monspel., 1765, p. 201) indique cette plante à Grammont (« Habitat in luco gramuntio, et in satis circumpositis »); mais a-t-il vu la vraie espèce ? Lotus villosus Forsk. FIL. Æg.-Arab., 1775, p. Lxx1; Branp Mon. Lotus in EnGLer’s Bot. Jahrb. XXV, 1898, p. 205; L. pusillus [vix Mepir. Beobacht., 1783, p. 226] Vav. FL. Libyc. spec., 1824, p. 47, t. 17, f. 3; Cosson in Bull. Soc. bot. France VI, 1859, p. 611; Z. halophilus Borss. et SPRUN. in Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 1, II, 1843, p. 37. — Afr. N., Grèce, Crète, As. S.-W. — Port-Ju- vénal, Toucay d’après Cosson App. fl. Juv., 1859, p. 611 [9]. Lotus sulfureus Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 1, II, 1843, p. 39. — Asie mineure, Mésopotamie. — Port-Juvénal, Toucxy d’après Cosson App. fl. Juv. altera, 1864, p. 160. 1 Il est faux de citer comme auteur de cette combinaison « Scop. Introd., 1777, p. 310 », comme le fait p.ex. M. RouYy (F1. France, V, 1899, p. 301 : « Scop. Introd., 1420 »); car ScopoLi ;{. c.) se borne, après avoir donné la description du genre Bonaveria (n. 1423), à dire ; « Coronillæ species LINN. Securidaca TOURNEF. à, 334 LA FLORE ADVENTICE Lotus Tetragonolobus L. Spec. pl., 1753, p. 773; T'etragonolobus purpureus Môüxcx Meth., 1794, p. 164. — Rég. médit.; en France, seulement en Provence. — Un pied au séchoir à laine de Montferrier, 1869, Ausouy Not. pl. étr. Lodève, p. 4 (sub Tetrag. purp.). Psoralea bituminosa L. Spec. pl., 1753, p. 763. — Rég. médit. ; le type de l'espèce est indigène chez nous. var. plumosa (Rcus.) Roug. r. Ic. fl. Germ. Helv. XXII, 1869-70, p. 21, t. 140, f. 1; Cesari, PasseRINI et GIBELLI Comp. fl. Ital. XXX, 1883, p. 701; P. palæstina DC. F1. franc. Suppl., 1815, p. 554 {an Gouax Ill. obs. bot., 1773, p. 91, Jaca. Hort. Vindob. II, 1772-73, p. 86, t. 184 [cum syn. Gou.|, Murray Syst. ed. 13, 1774, p. 5707"); P. plumosa Rous. F1. Germ. excurs. sect. 3, 1832, p. 869; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 428 120;, ed. 2, 1854, p. 76. — Rég. médit. ; indigène aussi dans le Midi de la France, mais non signalé comme spontané dans notre domaine.— Port-Juvénal, SazzmanN et REQUIEN d'après A. Pyr. DE CanpoL.Le [. c. (1815); Goprox L. c. — Séchoir à laine de Montplaisir près Lodève 1870, AuBouy Not. pl. étr. Lo- dève, p. 5 (sub P. plumosa). Galega officinalis L. Spec. pl., 1753, p. 714. — Eur. S.etE., As. W.; cultivé et subspontané dans une grande partie de l'Eur., dans l’Afr. N., etc. — En France, le Midi [mais non spontané chez nous, ni dans les Bouches-du-Rhône d'après MM. Mar- NAC et REYNIER in Bull. Acad. Géogr. bot. 17° année, 3° sér., 1909, p. 243]; naturalisé ou subspontané dans le Centre, le N., le N.-E. et l'E. — Naturalisé au Jardin des Plantes de Montpellier 1905, DAVEAU, THELLUNG. Robinia Pseudo-Acacia L. Spec. pl., 1753, p. 722. 1 BoissiER (F1. Or. Il, 1872, p. 187) donne les P. palæslina et plu- mosa comme simples synonymes du P. bituminosa L,. DE MONTPELLIER 335 — Originaire de l'Am. N.; cultivé et naturalisé dans les régions tempérées d’une grande partie du globe, en Eur. depuis 1600 environ (Loisezeur FI. Gall. II, 1807, p. 464"). — Cette espèce est indiquée comme subspontanée aussi dans notre domaine ; mais il faut se demander si l'on peut la regarder comme véritablement naturalisée, puisque, comme on sait, elle se multiplie généralement par des drageons (souvent à des distances de 8 à 12 mè- tres) et non par des semis (FLarauzr Naturalisation, p. xan), bien qu'elle donne des graines parfaitement déve- loppées. Je pense avec Lamic (Rech. pl. nat. Sud-Ouest, 1835, pp. 10, 44) que, comme ce mode de reproduction est habituel à l'espèce et qu'il suffit pour la répandre abondamment, ce nest pas une raison pour ne pas l’admettre comme naturalisée. — « Hospitatur sub dio. Facta indigena », Gouan Hort. Monspel., 1762, p. 363. Cela veut probablement dire que la plante était naturalisée au Jardin des Plantes de Montpellier. — Cultivé dans l'Hérault, Lorer et BARRANDON F1. Montp., 1876, p. 201. Subspontané à Béziers, de Rey-Parzxane PI. adv. Béz., 1901, p. 1. — Bords de la Mosson entre St-Jean-de-Ve- das et le pont de Villeneuve, souvent dans les rochers (mais peut-être en communication souterraine avec les pieds culüvés !), 1906, THezLunc. Astragalus Tragacantha L. Spec. pl., 1753, p. 762. — Rég. médit. W.; étranger à notre région. subsp. I. massiliensis (Lam. TueLz.; A. Tragacan- tha auct. plur., Lor. et Barr. FI. Montpell., 1876, p. 181, ed. 2, 1886, p. 191; A. massihiensis Lam. Encycl. I, ‘ La plante était déjà assez répandue en France à cette époque, puisque LOISELEUR en dit {L, c.): « nunc quasi spontè in multis re- gionibus provenit, et præsertim in sabulosis Aquitaniæ à, 330 LA FLORE ADVENTICE 1783, p. 317; Rouy F1. France V, 1899, p. 185; AscHeR- son et GRÆBNER Syn. d. mitteleur. F1. VI, 2, p. 208 (1909); À. Tragacantha x massiliensis Fiort et PAOLETTI F1. anal. Ital. II, 1, 1900, p. 84. — Portugal, Espagne, Corse, Sardaigne, Sicile ; rég. médit. de la France : Var, Bouches-du-Rhône, Aude, Pyrénées-Orientales; puis, dans notre domaine, «à Agde, à l'embouchure de l'Hé- rault, où 1l doit avoir été transporté par le lest des navires et où il n’est peut-être pas suffisamment naturalisé », Lor. et Barr. /. c., 1876. Dans la seconde édition de leur Flore (1886), Lorer et BARRANDON rangent le A. Tragacantha parmi les espèces à exclure. Astragalus cruciatus Link Enum. h. Berol. IT, 1822, p. 206. — Espagne (spontané ?), Afr. N., As. S.-W. — Port-Juvénal 1831, Dunaz! (Gopr. FI. Juv., p. 428 [20], ed. 2, p. 76). — Lavoir à laine de Bessan près Agde 1858, Lespinasse et THÉVENEAU Man. pl. Agath., p. 653 [6|. — |Trouvé aussi à Marseille]. Astragalus tribuloides Deuize F1. Æg. ill., 1813, p. 22. — Afr. N., As. S.-W. — Port-Juvénal 1829, Tou- cay! (Gopr. F1. Juv., p. 428 [20], ed. 2, p: 76). Astragalus epiglottis L. Spec. pl., 1753, p. 799. — Rég. médit.; en France, seulement dans le Var. — Port- Juvénal, Gopron F1. Juv., 1853, p. 428 [20], ed. 2, 1854, p. 77. — Séchoir à ie de Montplaisir près Lodève 1870, Augouy Not. pl. étr. Lodève, p. 9. Astragalus juvenalis Dezice! Ind. sem. h. Monspel., 1836, p. 22; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 428 [201, ed. 2, 1854, p. 71 «patria ignota»; BunGe Astragal. spec, Lin": FES ARE TPS de je, vés Ms “ x Ai : DE MONTPELLIER 337 gerontog. I (in Mém. Acad. sc. St-Pétersb. XI, 1868), p 16, II (/. c. XV, 1, 1869), p. 18, n. 77 (sect. 18. Dre- panodes). — Patrie toujours inconnue !". — Port-Juvénal 1830, Deuce !, 1839 Toucux ! ; cult. H. Monspel., 1841 ! — [Trouvé aussi en Allemagne : Mannheim 1906, ZIMMER- MANN !, à fleurs manifestement bleuâtres]. Cette curieuse plante est très probablement d'origine améri- caine ; mais je ne suis pas arrivé à l'identifier avec une espèce déjà décrite dans sa patrie. Les deux espèces dont l'A. juvenalis paraît être le plus voisin sont : A. Nultallianus DC. Prodr. IT, 1825, p. 289 (Am. N., partie S.-W.) et À. leptocarpus Tor. et Gray FI. N. Am. I, 1838-40, p. 334 (Texas). Ces espèces appar- tiennent à la section des « Micranthi » À. Gray, et ont à peu près la même configuration de la gousse, la même forme des folioles et le même indument ; l’A. juvenalis s'en distingue cependant facilement par les grappes spiciformes allongées et multiflores, à fleurs dressées beaucoup plus grandes et à calice tubuleux (non campanulé), et par la gousse également dressée. Peut-être fau- drait-il chercher sa patrie dans l’Am. S. (partie E.), qui, comme on le sait, est le pays natal de tant de plantes adventices du Port- Juvénal d’origine jadis inconnue ? Cependant le genre Astraga- lus ne parait y être représenté, à en juger d’après le Flora Brasi- liensis, que par très peu d'espèces. Biserrula Pelecinus L. Spec. pl., 1753, p. 762. — Rég. médit. ; en France : Pyrénées-Orientales, Var, Alpes- Maritimes. — Gouan (Hort. Monspel., 1762, p. 386) signale cette espèce « au-delà de la Colombière in loco dicto lou mas de Garimond ». Cette indication mérite-t- elle assez de confiance ? Glycyrrhiza glabra L. Spec. pl., 1753, p. 742. — Rég. médit., Eur. E., As. W.; souvent cultivé et sub- spontané. En France: le Midi, mais le plus souvent sub- 1 L'Index Kewensis indique ; « Æzypt,. » ; pure invention évidentel 23 338 LA FLORE ADVENTICE spontané (Rouy F1. France V, 1899, p. 201); non spontané dans les Bouches-du-Rhône et s’y trouvant seulement comme reste d'anciennes cuitures d’après MM. Marnac et Revynier in Bull. Acad. Géogr. bot. 17° année, 3° sér., 1909, p. 243. — LoseL (Kruydtbtck Il, 1631, p. 99) et JEAN BaugiN (Hist. pl. I, 1651, p. 330) indiquent cette espèce comme plante spontanée à Lattes. Maaxoz (Bot. Monsp., 1676, p. 110) nous apprend qu'elle était à son époque très abondante à Vic, d'où, dit-il, ses racines étaient emportées en quantité chaque année. « Habitat à Vic, Méze [sic] », Gouan Hort. Monsp., 1762, p. 377. Lattes, en allant vers Pérols, Gouan Herbor., 1796, p. 142; Miraval [sic}, Gouax ibid., p. 148. — Lorur et Barranpox (FI. Montpell., 1876, p. 182) citent cette plante comme très rare aux bords des fossés entre Mireval et Frontignan, près du Mas Sanpan à Vic {localité certainement suspecte! — Tx.|, sans émettre de doute sur sa spontanéité, et ajoutent qu'elle croissait aussi à Lattes au temps de MaGnor, mais qu'on l'y a détruite, et que le même sort la menace partout. — Aux Onglous près Cette, BarRANDON d’après Lor. et Barr. FI. Montp. ed. 2, 1886, p. 137, 1899 pe Rey-ParLHane PI. adv. Béz., p. 2. — Si réellement la plante a été autrefois spontanée chez nous, en tout cas elle ne paraît plus l'être aujourd’hui Scorpiurus muricatus L. Spec. pl, 1753, p. 745 (emend.); Fort et Paozerr FL anal. Ital, [[, 1, 1909, p. 89. — Région médit. subsp. I. lævigatus (SiBrH. et Su.) THeLz.; S. lævigatus Sigru. et Su. F1, Griec. VIII, 1833, p. 13, t. 718: S. muricatus B lævigatus Boiss. F1. Or. 11, 1872, p. 178. — L'Archipel, subsp. II. eu-muricitus THELL.; S, muricatus L. lc, sens. strict, ; S, muricatus « lypicus Fiori et Paozerri L. c., 1900, p. DE MONTPELLIER 339 89. — Espagne, Portugal, Afr. N., Sardaigne, Italie, îles de la Grèce ; non observé chez nous. subsp. III. sulcatus (L.) THezz.; S. sulcatus L. Spec. pl., 1753, p. 745; Gopron in GREN. et Gopr. FI. France 1, 2, 1828, p. 509 et F1. Juv., 1853, p. 429 [21], ed. 2, 1854, p. 77; S. muricatlus B sulcatus Fiort et PAOLBTTI l. c., 1900, p. 89. — Rég. médit. surtout S. (non spon- tané en France); adventice autrefois dans notre région et quelquefois dans l'Eur. centr.; naturalisé à Toulon. — Port-Juvénal 1829, Deure !, 1838 Duxac!; MizLois d’a- près Gopron /. c. (1848). -— [Signalé aussi par Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 381) au Terrail et à Lavalette, mais certainement par suite d’une fausse détermination du S. suborllosus ; voyez PLANcHON Modif., pp. 49-501. subsp. IV. subvillosus (L.) Taezc.; S. suboillosus L. Spec. pl., 1753, p. 745; S. muricatus à suboillosus Fiori et Paozerri L. c., 1900, p. 89 sens. ampl. — Rég. médit. [rarement adventice dans l’Eur. centr.]; indigène chez nous. var. breviaculeatus Barranp. et TraB. FI. Algér. IT, 1889, p. 285; S. muricatus + acutifolius (Viv.) Fiort et PAoLETTI FI. anal. Ital. II, 1, 1900, p. 89. — P. ex.: Libye, Italie, Corse, Alpes-Maritimes et peut-être encore ailleurs dans le Midi de la France, mais non spontané, à ce qu'il parait, dans notre domaine. subvar. eriocarpus (GR. Gopr.) Rouy F1. France V, 1899, p. 313; S. acutifolius Viv. F1. Libyc. spec., 1824, p. 43, t. 19, f. 4; Gopr. F1. Juv., 1853, p. 429 [21], ed. 2, 1854, p. 77; S. subvillosus var. acutifolius BuRNAT FI. Alpes-Marit. IT, 1896, p. 211; S. suboillosa B eriocar- pa GREN. et Gopr. FI. France I, 2, 1848, p. 493 (non Moris FI. Sard. I, 1837, p. 534, quæ = S. sulcatus L. var. sec. Rouy L. c., 1899, p. 313). — Port-Juvénal, GopRoN {, c, 340 LA FLORE ADVENTICE Scorpiurus vermiculatus L. Spec. pl., 1753, p. 744. — Rég. médit.; en France, la Provence [rarement ad- ventice dans l'Eur. centr.|. — Trouvé jadis à Montpellier, Cosre F1. descr. ill. France I, 1901, p. 404. [Si cette in- dication n’est basée que sur celle de Gouan (Hort. Monsp., 1762, p. 381) : « Habitat à la Colombière », localité où l’on ne rencontre aujourd'hui que le S. subvillosus, elle ne mé- rite pas assez de confiance]. Hippocrepis bicontorta Loises. ! Nouv. not., p.32 in Mém. Soc. Linn. Paris VI, 1827, p. 424, F1. Gall. ed. 2, Il, 1828, p. 162, t. 28 «pr. Monspelium, Pont-Juvénal, ex D. Mizcois » ; GREN. et Gopr. F1. France I, 2, 1848, p. 509 [« à exclure »]; À. cornigera Botss. Diagn. ser. 1, II, 1843, p. 102. — Afr. N., As. S.-W. — Varie: « « fruc- tibus glabris (7. buceras DeLire ined.); 8 fructibus velu- tinis (1. velutina Deuire ined.) » (Gopron FI. Juv., 1853, p. 429 [21|, ed. 2, 1854, p. 77). — Port-Juvénal (avant 1827), D. Miicors d’après LoiseLeur L. c., 1826-28 DE- LILE!, 1829 Toucay ! — Lavoir à laine de Bessan 1858, LespiNasse et THévexgau Man. pl. Agath., p. 653 |6] (var. ). Hedysarum spinosissimum L. Spec. pl., 1753, p. 150. — Rég. médit.; Midi de la France. var. genuinum Rouy FI. France V, 1899, p. 291. — Espagne; non constaté en France. var. pellens (Monis) Rouy L. c., 1899, p. 291; I. capilatum & pallens Monis FI. Sard. 1, 1837, p. 518, t. 6, . B; II. spinosis- simum DC. FL. franç. V, 18,5, p. 583; Goo. ! FI. Juv., 1853, p. 429 [21], ed. ?, 1854, p. 78; ? LesP. et THév. Man. pl. Agath., 1859, p. 653 [6]! (non L. sens. strict.) — Aire de l'espèce. — D {Je n'ai pas vu la plante de LESTINASSE et THÉVENEAU, qui indi- DE MONTPÉLLIER 311 Cette plante, qui a été recueillie autrefois au Port-Juvénal (1871 DeLiLe !, 1827 Caapez !, 1851-52-57 Toucury !!, et qui est indiquée par LESPINASSE et T'HÉVENEAU /l. €.) ! au lavoir à laine de Bessan près Azde en 1858 et 1859, a été reconnue dep'iis comme indi- gène dans notre domaine. subsp. capitatum {Desr.) Rouy FI. France V, 1899, p. 291 (pro «forma»); A. capilatum Desr. FI. Atl. IF, Mdr; Gobr:Fl.Juv., 1853, p.429 T2H;\ed: 2;, 1854, p. 78; 1. spinosissimuin + cap'lalum Fiort et P4o- LerTi FI. anal. Ital. Il, 1, 1900, p. 95. — Rég. médit., à l'exception de la France. — Port-Juvénal 1824, Deuice !, 1857 Toucuy ! ‘ Hedysarum cf. carnosum Desr. FI. At. IT, 1799, p. 177. — Afr. N., partie W.— Port-Juvénal 1857, Toucay ! inédit (un exemplaire très maigre, ne permettant pas une détermination absolument sûre). Onobrychis viciifolia |« viciæfolia »| Scop. F1. Carn. ed. 2, 11, 1772, p. 76; Hedysarum Onobrychis L. Spec. pl, 1753, p. 751; O. Onobrychis KArsrEeN Deutsche F1, 1883, p. 681 ; O. sativa Lam. F1. franc. IT, 1778, p. 562. — Rég. médit., Eur. W. et centr., As. W. et N. (en par- tie seulement cultivé et naturalisé) ; cultivé et subspontané ailleurs. subsp. arenaria (Kir.) THEezL.; Hedysarum arenarium Kir. in Scaucres (Esterr. FI. ed. ?, IT. 1814, p. 368 ; O. arenaria SER. in DC. Prodr IT, 1829, p. 345 : HaNDEL-MazzeTTi in Œsterr. bot. Zeitschr. LIX, 1909, p. 486 ; O. Tommasinii (p. 303), O. collina et Gaudiniana (p. 304) et O. decumbens {p. 305) Jorpax in Lin- quent simplement «11. spinosissimum L »; mais je pense, pour des raisons d’analogie, que c’est très probablement ia même varié- té que celle qui a été trouvée au Port-Juvénal. ! Voir la note précédente, 42 LA FLORE ADVENTICE næn XXV, 1852; O. sativa L collina ST-Lacer in Carior Etude des fl. ed. 8, 1889, p. 214: O. viciifolia $ collina et 7 decumbens Roux F1. France V, 1895, p. 285; ? O. sativa silrestris ALEr. Landw. F1., 1866, p.70. — Eur. $S. (non connu de l'Espagne et du Portugal) et E., As. W. ; presque toute la France. C'est sans doute le {ype sauvage de l'O. riciifolia {sativa), lequel n'est pas connu avec certitude à l’état spontané: des formes de passage se rencontrent, d'après M. DE Han DpEL-Mazzermi (l. c. LX, 1910, p. >), dans la Hongrie, l’Autriche-Inférieure, le Tirol N., ainsi qu'en Suisse. — Probablement indigène dans notre domaine; je rapporte à la sous-espèce arenaria, au moins en partie, l'in- dication de MaGxoz (Bot. Monspel., 1676, p. 191): « dans les lieux herbeux à la garigue du Terrail et jrès de St-Martin» et celle de LorET et BarRanDON (F1. Montp., 1876, p. 200, sub O. sativa) : « Çà et là sur les coteaux calcaires, aux bords des champs et des bois et près des chemins de fer ». subsp. sativa (Lam.) THezc. O. vicüfolia Scor. L. c. sens. Strict.; HAnDEL-MazzerTTi [. c., LX, 1910, p. 5; O. sativa Lam. [. c. sens. strict.; O. wicüfolia 4 sativa Frort et PauzeTTi F1. anal. Ital. IJ, 1, 1900, p. 98; ©. satica à culla GREN. et {opr. FI. France I, 2, 1848, p. 505; O. vicüfolia à culta Rouy FI. France V, 1899, p. 285; O. sativa communis AxEr. Landw. FI. 1866, p. 70. — Aire de l'espèce; Eur. moyenne, de l'Angleterre à la Russie centrale (peut-être nulle part incontestablement sauvage); seulement cultivé et subspontané dans la rég. médit. jusqu'en Orient. La culture de cette plante paraît avoir pris son origine, dès le XV° siècle, dans le Midi de la France. — Cultivé en grand (en champs com- me fourrage), Lor. et Barr. F1. Montp., p. 200 (sub O. sativa), et sans doute çà et là subspontané. Onobrychis Crista galli (Murr.) Lam. F1. franc. II, 1778, p. 692; Hedysarum Caput galli var. Crista galli L. Mant, Il, 1771, p. 448; A. Crista galli Murray Syst. DE MONTPELLIER 548 ed. 13, 1774, p: 563. — Afr. N., Grèce?, Asie S.-W.— Port-Juvénal Le Toucuy! (Gopr. FI. Juv., p. 429 [21|, ed. 2, p. 78). Alhagi maurorum Meoik. in Vorles. Churpf. Phys. Ges. IT, 1787, p. 397; Desv. Joarn. Bot. I, 1813, p. 120, t. 4; DC. Prodr. II, 1825, p. 325; Hedysarum Alhayi L. Spec. pl., 1753, p. 743. — Egypte, As. S.-W. — Naturalisé au Jardin des Piantes de Montpellier 1853, Marins Esp. exot. Se maintient, sans se ré- pandre par des graines [DavEAU'. Cicer arietinum L. Spec. pl., 1753, p. 738. — Ori- ginaire, d'après A. DE CANDOLLE, de la région caspienne ; mais il n'a pas été trouvé avec certitude à l’état sanvage. (L'espèce la plus voisine est le C. soongaricum STEP. ap. DC. Mém. Legum. VIII, 1825, p. 349, plante de la Songarie et du Nord-Ouest de l'Himalaya). — Cultivé dans la rég. médit., dans l’As. tempérée et chaude, au Chili, etc.; parfois subspontané". — Cultivé dans notre région, Lorer et BARRANDON F1. Montpell., 1876, p. 201, ed. 2, p. 151. « Habitat circa urbem, in fossis et arvis», Gouanx Hort. Monsp., 1762, p. 373; subspontané dans les cultures à Béziers, pe Revy-Paizxape PI. adv. Béz., 1901, p. 1; Montpellier, décombres près des arceaux de l’Aquedue, 1905, THELLUNG. | Vicia Faba L. Spec. pl., 1753, p. 737 et auct. plur.; aba vulgaris Môxcn Meth., 1794, p. 150; A. DC. Orig. pl. cult., 1883, p. 253; Tragur in Bull. Soc. bot. France LVII, 1910, pp. 424-428; LVIII, 1911, pp. 3-7. — Ori- ginaire, d’après A. DE CaNDoLLE (/. c.), de la rég. cas- pieune?. Une forme spontanée (var. Pliniana |KGRNICKE 1 Cité d’après Fiori et PAOLETTI FI. anal. Ital. IT, 1, 1900, p. 98. 2 Capus (in Ann. se. nat. 6° sér., Bot., XVIIL, 1884, p. 0) admet b44 LA FLORE ADVENTICE ex} Trapur in Bull. Soc. bot. France LVII, 1910, p. 426 (« ah +, ru RCE Mn RP Pr Ta Pr g hé nm 596 LA FLORE ADVENTICE végétaux dans un coin du Languedoc », 1893, p. 162, men- tionne 57 espèces (dont 41 sont étrangères à notre région) comme acclimatées au Jardin des Plantes. — MM. Da- veau et Soupan, enfin, ont bien voulu mettre à ma dispo- sition des notes prises sur ce sujet pendant ces dernières années. Le nombre total des espèces signalées jusqu'ici comme naturalisées au Jardin des Plantes s'élève à 114. Ainsi que le fait remarquer M. FLaxauzr (« Naturalisa- tion », etc., 1899, p. xaix), cette florule est pourtant très peu constante et subit des mo lifications profondes en peu de temps ; les espèces qui sout envahissantes une cer- taine année, cessent de l'être plus tard, et sont rempla- cées par d’autres espèces. Néanmoins, la statistique de ces espèces envahissantes n’est pas sans un certain intérêt, car un nombre relativement élevé de plantes véritablement naturalisées chez nous sont sorties du Jardin des Plantes, par ex. les Amarantus grærisans (albus) et retroflexus, Œnothera biennis, Erigeron canadensis, Xanthium spi- nosum, Bidens bipinnalus, etc. 2° Les cultures interviennent encore dass l'introduction de nouvelles espèces par le procédé connu depuis long- temps de l’importation involontaire de «mauvaises herbes ». L'auteur de l'Éloge de NissozLe nous raconte que ce botaniste mit à profit, pour se procurer des plantes nou- velles, «une grande disette de graines qui se fit sentir dans le Languedoc, après le grand hiver de 1709». On avait fait venir des grains di Levant afin de remédier à la détresse générale; Nissorze profita des criblures pour en obtenir des espèces nouvelles (PLaxcHo, Modif., pp. 97-38). Il n'est pas de graines avec lesquelles ne se mêlent quelques-unes de ces crivlares que Nissozce recherchait DE MONTPELLIER 597 avec tant de soin: confiées au sol avec la plante précieu- se, elles germent et lèvent en même temps qu'elle, et, si les efforts de l’homme n’interviennent, elles l’envahissent et l’étouffent. C’est de cette manière qu'un grand nombre de plantes étrangères ont pénétré dans le pays et qu’elles y jouent aujourd'hui le même rôle que les espèces indigè- nes. Beaucoup s’y sont glissées à la faveur des cultures primitives, depuis les temps les plus reculés, et c'est pro- bablement ainsi que l'Occident a reçu des colonies entiè- res de plantes orientales marchant avec les preraières mi- grations des peuples. C’est dans cette catégorie de plantes qu'il convieut de ranger p. ex. les Lolium tenulentum, Agrostemma Githago et Centaurea Cyanus, qui, partout au monde, ne se trouvent guère ailleurs que dans les cultures de céréales', et qui ont été constatés déjà dans les palafittes de l’époque néolithique de la Suisse. Nous n'avons cependant pas à nous occuper de ces introductions d’époques lointaines. Il convient de faire remarquer que les espèces des terrains cultivés ne sont pas nécessaire- ment toutes d’origine étrangère. Nous ne connaissons pas l'état de notre flore avant que l’homme y ait établi ses cultures. On peut penser que certaines espèces, qui se ren- contrent aujourd'hui presque exclusivement dans les champs, ont habité autrefois des stations naturelles, dé- truites ensuite par la culture, et qu’elles se sont réfugiées dans la «steppe culturale» (comme on a appelé Îles champs), qui présente des conditions de milieu pas trop différentes de celles de leur station primitive. Nous ne traiterons donc ici que des mauvaises herbes introduites au cours de notre période historique, qui commence avec 1 Le Bluet parait cependant se trouver dans des stations naturel- les (:ieux rocheux et buissonneux) en Sicile, en Grèce, dans l'Asie mineure et en Grèce (voyez BoISsiER FI. Or.). 598 LA FLORE ADVENTICE la 2° moitié du XVI: siècle; c’est probablement dans cette catégorie de plantes adventices qu’il faut ranger par ex. les Lupinus luleus et pilosus (varius), trouvés dans les cultures autour de Montpellier par LoBEL (1570) et obser- vés jusque dans la 2° moitié du XVIII siècle, puis les Anemone coronaria (signalé pour la première fois par Gouan en 1762), Tulipa Oculus solis et præcox (décou- verts vers 1820), etc. Les Melilotus sulcatus subsp. infestus et Plantago lanceolala subsp. altissima, observés en 1905 dans un champ de blé à Lattes, représentent certainement une acquisition toute récente de notre flore ‘. Un certain nombre de plantes des champs peuvent aussi nous parvenir avec les engrais d'origine étrangère; c'est à ce moyen que nous devons, d’après M. FLaHAuULT (Na- turalisation, 1899, p. xcvu), l'introduction dans le Lan- guedoc des Malcomia maritima, Linum grandiflorum, Convolvulus tricolor. b) Nous arrivons finalement au rôle que jouent les relations commerciales dans l’introduction d’es- pèces exotiques. Peu de florules adventices du monde sont aussi riches que la nôtre en plantes introduites par le commerce ; nous pouvons en distinguer quatre catégo- lies? 1° Plantes introduites avec des grains de blés étrangers, destinés à être moulus dans nos moulins ; 2° Plantes introduites avec les laines étrangères ; 3° Plantes introduites avec le lest des navires; ! La détermination des mauvaises herbes des cultures a, en de- hors de l'intérèt scientifique, une valeur pratique, puisqu'elle per- met d'établir la provenance des semences, laquelle est souvent d'une influence capitale sur la qualité des produits. Voyez, à ce sujet, STEBLER, « Die Herkunftsbestimmung der Saaten »,inJahres- bor. d. Vereinigung d. Vertreter d. angew. Bot., 1906, pp. 221-231. SRE LAS MT wù de LA RL A Vue + Le À : k DE MONTPELLIER 599 4 Plantes introduites par les moyens de transport : na- vigation, chemins de fer, transport de fourrages pendant les guerres, etc. : 1° Les semences étrangères mélées aux grains de céréales trouvent souvent l’occasion de se développer autour des moulins et des usines où, séparées des graines alimentaires par le nettoyage, elles sont rejetées en dehors comme déchet. Il est rare qu'un certain nombre ne lèvent pas dans les environs de ces établissements, auxquels elles forment ainsi une florule toute particulière. Gouan a déjà attiré l'attention des botanistes sur les plantes exoti- ques qui se rencontraient antour des moulins dn Lez. près de Castelnan, en y signalant les Panicum (Setaria) tfali- cum, Atractylis cancellata et Æchinops sphærocephalus «circa Molendinas (Moletrinas) » et « à Castelnau le long de la rivière» (Hort. Monspel., 1762). Plus tard, Toucay a donné un exemple de cette végétation dans sa commu- nication à la Société botanique de France du 9 juin 1857 : trente-cinq espèces étrangères à la flore de Montpellier, entre autres les Brassica juncea («Sinapis Dillenii »), Eruca vesicaria, Trigonella procumbens (Besseriana). Daucus maximus et aureus, Ridolfia (Anethum) segetun, Senecio ægyptius, Chrysanthemum coronarium, Anacy- clus «alexandrinus » (= valentinus ?) (Bull. S. b. Fr. IV, p. 627). Enfin AnDRé a fait, surtout entre 1870 et 1880, des trouvailles remarquables, encore inédites, près des moulins de Castelnau. 2° Peu de localités au monde sont aussi classiques pour leur flore exotique provenant du lavage des laines que le Port-Juvénal près de Montpellier. On sait que les laines étrangères exploitées dans nos environs apportent avec elles de nombreux fruits et graines qui y adhè- 600 LA FLORE ADVENTICE rent ! ; comment étendues, après le lavage, sur des champs caillouteux que nous nommons prés à laine, elles laissent tomber ces germes sur le sol échauffé par les rayons solaires, et comment enfin une végétation exotique se trouve ainsi transplantée dans nos environs. Toutefois les graines qui arrivent et se développent sur les lits de galets des carrés où les laines sont étendues, doivent échapper à de nombreuses causes de destruction. « Dans les laines en suint, telles qu'elles sont apportées aux la- voirs du Port-Juvénal, sont intriqués de nombreuses grai- nes et souvent même des fruits assez gros; ainsi, indé- pendamment des fruits et des graines que leurs aspérités ou leurs poils rendent plus propres à adhérer aux toisons, on y rencontre quelquefois des fruits volumineux, tels que des capsules entières de Martynia lutea. Il semblerait qu'une telle quantité de graines dût finir par créer un véritable jardin botanique ; mais, hélas! le botaniste n'en aura que de bien pauvres glanes, car, avant d'arriver sur les galets des enclos qui leur servent de séchoirs, les laines sont épluchées, soumises à une lessive bouillante, et enfin lavées à grande eau dans le Lez au moyen de tourniquets. Les quelques plantes qui ont eu la chance de se développer après toutes ces épreuves sont encore expo- sées à des ésherbages® fréquents, ou peuvent être détrui- 1 Voyez E. HuTH, Die Klettpflanzen mit besonderer Berücksichti- cung ihrer Verbreitung durch Tiere. Bibliotheca botanica, Heft 9, 1887, 36 p. — Id., « Die Wollkletten », in « Helios » (Naturw. Ver. Frankfurt a. ©.) X, 1892, p. 61 seq. et in « Abh. u. Vorträge aus d. Gesammtgebiete d. Naturw. » IV, 4 {Berlin, R. FRIEDLÆNDER, 1892), 24 p. 40. — L'auteur décrit et figure les « appareils accro- cheurs » les plus importants des plantes phanérogames, tout en citant le Port-Juvénal comme localité de diverses espèces trans- portées avec les laines. 2Je vois dans le procédé de l’ « ésherbage » une condition essen- tielle du développement des graines exotiques ! Sans le déracine- À, 1 6 de over of ef P . DE MONTPELLIER GO tes par les vapeurs sulfureuses qui imprègnent les draps que l’on étend souvent sur les carrés. Indépendamment de toutes ces causes de destruction que leur crée l’homme, elles ont à lutter contre celles, plus puissantes encore, que leur oppose la nature; en effet, les plantes survivantes sont souvent étouffées par le développement de la végéta- tion rudérale indigène (Cynodon, Triticum repens, Tri- bulus terrestris, etc.), qui ne tarde pas à couvrir le sol". Aujourd'hui, par suite du chômage prolongé des princi- paux lavoirs à laine, les enclos jadis les plus riches ne présentent plus, au milieu de cette végétation rudérale envahissante, qu'un bien petit nombre d'espèces exotiques robustes, telles que les Verbascum, les Centaurea, etc.; la plupart des plantes annuelles ont disparu ». (Cosson, Appendix Florulæ Juvenalis, Bull. Soc. bot. France VT, 1859, pp. 605-06). — PLancaon (Modif., p. 40) fait tou- tefois remarquer que les botanistes ont peut-être exagéré le mauvais effet que peut avoir le lavage des graines dans l'eau chaude sur leur faculté germinative. « Une tempéra- ture trop haute serait nuisible aux marchandises : l’eau ne s'élève pas au-dessus de 50°, et les laines n’y restent ment des mauvaises herbes, pratiqué à des intervalles réguliers, les espèces indigènes envahissantes couvriraient entièrement le ter- rain en peu de temps, et les graines des espèces exotiques ne trou- veraient pas même de place pour lever. En visitant les gares de marchandises de plusieurs pays de l'E1rope, j'ai toujours pu cons- tater que celles d’entre elles où on laisse pousser les mauvaises herbes à leur gré, sont beaucoup plus pauvres en espèces intéres- santes que celles où les plantes inutiles sont déracinees régulière- ment, une ou deux fois par an. Lés espèces exotiques n'ont pas alors, ilest vrai, l'occasion de mürir leurs graines, mais les germes étrangers introduits continuellement chaque année, avec les mar- chandises, trouvent un terrain défriché favorable à leur développe- ment. ! Voir la note ? de la page précédente. 602 LA FLORE ADVENTICE plongées qu’un instant. Si donc quelques germes peuvent être détruits par une trop forte chaleur, le plus grand nombre conservent leur vitalité, et l'on peut même croire que les opérations du lavage, loin de nuire à leur déve- loppement, le facilitent et l’accélèrent en rendant beaucoup moins résistantes les enveloppes de la graine ‘». En raison de la grande importance de la florule exoti- que du Port-Juvénal dans la question des plantes adventi- ces qui nous occupe, il ne sera pas inutile pour notre sujet de rappeler les principaux traits de l'histoire com- merciale et botanique de cette localité. « Les prés à laine du Port-Juvénal existent depuis long- temps. Un traité passé le 6 janvier 1700, entre Madame DE GRAVES, concessionnaire du canal du Lez, et le corps des marchands de laine, autorisait ces derniers à utiliser. pour l’étendage de leurs marchandises, l’espace consacré de nos jours au même objet. Il est même probable, d'après quelques termes du traité, que les environs du port avaient été affectés à cet usage dès la création du canal, en 1686. Il y aurait donc déjà près de deux siècles qu'une flore exotique aurait eu l’occasion de s'établir à nos portes ». (PLancHon, Modif., p. 39). Les laines étrangères provenaient tontes primitivement du bassin de la Méditerranée, et au commencement du XIX° siècle le commerce de cet article ne s'était guère étendu au-delà de ces limites. Le Levant, la Barbarie, 1 Les graines de Medicago arabica (maculata) et M. hispida peuvent supporter une température de 120° {dans l'eau ou dans” l'air) pendant une demi-heure, sans perdre leur faculté germinative; on comprend donc que le lavage des laines, même dans l’eau bouil- lante, ne leur soit pas nuisible. Voyez à ce sujet: G. SCHNEIDER- ORELLI, Versuche über die Widerstandsfähiskeit gewisser Medica- go-Samen (Wollkletten) gegen hohe Temperaturen {« Flora » C, 1910, pp. 305-311). DE MONTPELLIER 603 l'Espagne, l'Italie, parfois la Russie méridionale, étaient les points principaux d'où provenaient ces importations ; aussi les premières plantes observées aux environs des étendages, et citées par pe CANDOLLE en 1815, appartien- nent-elles toutes à Ja région méditerranéenne. Les mêmes habitudes ont subsisté jusque vers 1830 ; mais, à partir de cette époque, le commerce s’est tourné vers l'Amérique, et principalement vers Buenos-Ayres et le Rio de la Plata. En 1864 encore, c'était à ces régions lointaines que s’adressaient les principaux négociants. Or, les trou- vailles de plantes adventices faites au Port-Juvénal s'ac- cordent parfaitement avec ces données de l'histoire com- merciale. C’est en effet dès 1830 environ que nous voyons apparaître des espèces américaines, originaires presque toutes de la partie orientale de l'Amérique méridionale, et nous pouvons suivre les espèces de cette provenance jns- qu'au moment de l'abandon complet de l’industrie des laines. Aucune espèce nettement australienne n'a été constatée au Port-Juvénal avant 1854; la seule qui ait été citée à ce titre par GoproN (Florula Juvenalis), l’'£u-, æolus lineatus, avait été mal déterminée ; il s’agit en réa- lité de l'Amarantus gracihis, très répandu dans l’Améri- que tropicale et méridionale. Deux plantes seulement ne paraissent être originaires ni de la région méditerranéen- ne ni de l'Amérique méridionale, savoir le T'hemeda triandra var. imberbis (Afrique australe et Australie; trouvé au Port-Juvénal en 1825) et le Chenopodium glau- cum subsp. ambigquum (Australie; observé à la même localité en 1857); mais dans ces deux cas il s’agit de formes, peut-être trop peu observées, d'espèces assez répan- dues dans l’ancien monde. Il y a près d’un siècle que cette végétation exception- nelle a attiré l'attention des botanistes. Manor n’y fait aucune allusion, ce qui nous ferait présumer qu'elle n’a- 604 LA FLORE ADVENTICE vait guère d'importance à cette époque‘. Les ouvrages de SAuUvAGEs et de Gouan ne font mention d'aucune espèce à laquelle on puisse attribuer ce mode d'introduction. SALZMANN, ReqQuiIEN, BouscHetT-DouMExQ, PouziN, Rou- BIRU, au commencement du XIX° siècle, sont les premiers à recueillir quelques plantes exotiques dans les prés à laï- ne, et À. Pyr. DE CanpoLze, dont le séjour à Montpellier de 1806 à 1816, comme professeur de botanique, n’a pu se passer sans profit pour la connaissance denotreflore, cons- tate, pour la première fois, le résultat de leurs recherches, dans le supplément de la 3° édition de sa Flore française (1815); l’auteur y signale du Port-Juvénal les espèces sui- vantes, toutes originaires de la région méditerranéenne orientale (seul l'£ryngium dichotomum pourrait être de provenance algérienne): Verbascum candidissimum n. sp. (= mucronatum), V. longifolium n. sp. (— speciosum), Y. leptostachyon n. sp. (= simplex), Onopordon viens n. sp. (= tauricum), O. arabicum, Centaurea diffusa, Eryngiwum dichotomum, Psoralea palæstina (= bituminosa var. plu- mosa), Trifolium barbatum” (— pannonicum var.), 7. an- gulatum, T. supinum (= echinatum), T. cinctum*, Hype- ricum crispum. Dès que l’illustre auteur de la Flore française eut attiré l'attention des botanistes sur la localité remarqua- ble du Port-Juvénal, les recherches s’y poursuivirent sans 1 MAGNOL (1676-86) et GOUAN (1762) parlent parfois, dans leurs ou- vrages, du « pons Juvenalis » ; maisils n’y signalent aucune espèce exotique. GOUAN doit pourtant avoir herborisé dans beaucoup de stations artificielles, puisqu'il cite plusieurs espèces subrus [Roxs.]}) var. Berte- ronianus (ScHuLT.) Hackez in Œsterr. Bot. Zeitschr. LI, 1991, p. 195 » ; —1. 11, bitfer les parenthèses. P, 78, 1. 21, entre P. vaginatum et GREN., insérer : « DURIEU in Act. Soc. Linn. Bordeaux XX, 1855, p. 5 (déc. 1854 sec. Desmouuiss ibid. XX, 2° partie, 1858 ?, p. 806); » ; — 1. 25, avant Dig. vag., insérer « l’aspalum vaginatum Durieu ibid., 1855, p. 5, in syn. (non Sw.). »; —1. 26, après Ma- GNIER, insérer « ex HusNor Gram. de France, etc. I, 1896, p. Il (in syn. ad Pasp. vag.) et ». P, 79, 1. 10. DeswouLiNs révo'que plus tard (in Act. Soc. Linn. Bordeaux XX, 2° partie, 1558 ?, p. 108) la priorité de la dé- couverte du Panicum « vaginatum » qu’il s'était attribuée à lui-même ; c’est le capitaine d'artillerie GuILLAND qui trouva cette espèce le premier, en 1817, à Bordeaux, sur les bords de la route à La Bastide. P. 80, 1. 30, après p. 164, insérer « sub Panico Digitaria »; —1. 32, après p. 4, ajouter « (sub Pasp. Digit.) »; — 1. 31, après p. 109, ajouter « {sub Panico vaginato) ». P, 84. Aire géographique du Selaria gracilis : Am. trop. ct S. ; Afr. S. et trop. (E.). P. 90, après l’Obs. qui suit Phalaris angusla, ajouter : « MM, Arte dr DE MONTPELLIER 675 Marnac et REeynier (Prélim. F1. Bouches-du-Rhône, p. 188 [1910]) regardent ces mêmes cinq espèces comme adventices et plus ou moins naturalisées dans leur domaine, ce qui ne me parait pas suffisamment justifié »; — note {, lire « ca- roliniana » (au lieu de americana). P°91;1.29;kre « p. 1665 ». P.93,1.7. Le Stipa tortilis est seulement adventice dans les Bouches-du-Rhône, d'après MM. Manxac et ReyNier (Prélim., p. 192 [1910]). 100. Alopecurus selarivides var. juvenalis. Ajouter le syn. A. neglectus Aznavour! in Magyar Bot. Lapok X, 1911, n° 8-10 (oct. 1911), pp. 277 ett. II ! {environs de Constantinople, Eur. et As.: Cadikeuy, Péra, Bosphore). La plante du Port- Juvénal est donc, selon notre prévision, d'origine orientale. — 1. 22, lire « Juvénal » {au lieu de Junéval), — Après avoir reçu pour l'étude, en novembre 1911, grâce à l'entremise de M. GAGNEPAIN, de Paris, un échantillon authentique de l'A. setarioides GREN., conservé dans l’herbicr de cet auteur (au Muséum d'Histoire naturelle), j'ai pu constater que la plante du Port-Juvénal est en effet une variété (même assez faible de celle de Marseille; elle diffère du type surtout par les glu- mes à pointe moins fortement courbée en dehors et à carène subitement glabre äu-dessus du milieu jusque sous la pointe même (qui.est brièvement ciliée-rude), tandis que la carène des glumes de la var. typicus est ciliée jusqu'au sommet, toutefois par des poils subitement plus courts au-dessus du milieu. L'insertion de l’arête est absolument la même dans les deux variétés, et la tige de la var. fypicus n’est pas gla- bre, contrairement à l'indication de GRENIER, mais fine- ment pubescente. — Mon ami M. Prossr a recueilli en 1911, à Soleure (Suisse), parmi de nombreux échantillons de la var. juvenalis, quelques exemplaires intermédiaires dont les épillets inférieurs offrent l'indument du type, tandis que les épillets supérieurs de la même inflorescence ont la carène des glumes glabre supérieurement. La plante d'Arnaoutkeuy (Bosphore), dont je dois un échantillon à l'obligeance de M, Aznavour, est à peine distincte de La var, typicus, 676 LA FLORE ADVENTICE P. 101. Sporobolus indicus, trouvé aussi à Marseille. P. 102, 1. 2, après Gonr,, ajouter « !». P. 104, 1. 15, fermer la parenthèse après Agr. æmula. P. 109, 1. 22, mettre « A » (au lieu de à). P. 110, 1. 3, mettre « B » (au lieu de f). P. 115, 1. 1, lire «IT, 2, 1772, p. 42», etc.; — 1. 19, ajouter «(sub À. subacauli) ». 20, 1. 13, ajouter « {sub T. neglecto) ». 24, dernière ligne, lire « p. 391; ». . 125, lignes 20 et 21, ajouter aux citations «(sub Sch. mar- ginato) ». P. 128, lignes 17 et 22, ajouter aux citations « (sub Vulpia|] ». P. 131, 1. 3, ajouter « (sub F. Alop.) ». P. 133, L. 8, fermer la parenthèse après pp. 437-38. P. 134, 1. 8, ajouter « (sub B. patulo) ». P. 140, 1, 14, lire « Bot. Monspel. » (au lieu de Hort. Monsp.). P. 141, 1. 6, avant Murviel, insérer la localité : « Lodève, le long des champs de blé au chemin de Grézac, Aupouy PI. intéress. de l'arr. de Lodève (Mém. lu aux Assises Scientif. Narb. Occ., 1366), p. 12 (sub Æjgil. triticoides)»; — 1. 7, ajouter « (sub Æg. trilic.; ». P. 162. L'Hordeum geniculalum a cté retrouvé en Egypte (Alexandrie), en 1911, par M. G. Mare (Bull. Soc. bot, France LVIII, 1911, p. 436, sub Elymo). P. 164. Au lieu de Cyperus monandrus Rorx, lire : « C. decli- natus Môüxcx Meth., 17)4, p. 317; C. monandrus Rora (L c., 1797); C. vegetus [SozaNDER ex Môncx |. c. in syn.] Wap. [. c. 1793), cum syn. Müxcx et Rorx ! » — Cette espè- ce est également naturalisée dans la Nouvelle-Zélande. P. 168, 1. 26, ajouter « (sub Triteleia) ». P. 173, note, lire « Saint-Jean-de-Vedas » (au lieu de ...Vedes). P. 182, lignes 15 et 21 et note f; p. 183, 1. 4. Les noms des varié- tés du Figuier, pour lesquels j'ai cité la Vierteljahrsschr. d. Naturf. Ges. Zürich 1911, ont été publiés, en juillet 1911, dans le « Protokoll der ausserord. Sitzung d. Naturf. Ges. Zürich vom 24. VI. 1911 (F. Carica [L.) Erinosyce Tscu. 0.0 DE MONTPELLIER 677 et Ravas., pp. 2, 3, 13; var. silvestris (Eisex) et sativa (Front et PaoL.) THELL. avec les formes Caprificus et domestica, p. 15). — Les noms de CeLct ont été publiés dans une thèse intitulée « CELLI, GiusePre. Ricerche sulla biologia e filoge- . nesi del fico... Napoli 1908 ». P. 182, note 2, I. {, lire «curing » {au lieu de uring). . 188, 1. 1, fermer la parenthèse après Hooker L. c. 193, 1. 27, ajouter aux localités du Chennpodium ambrosioi- des subsp. suffrulicosum : « Lattes, bords du Lez, 1894, fr. SENNEN ! »; — 1. 28, après « fr. SENNEN », ajouter: « (MAGNIER FI. sel. exs. n. 3345 bis, sub Ch. anthelm.) » P. 195,1. 3, ajouter aux localités du Chenopodium multifidum : « Montpelller à la Gaillarde, 1892, fr. SENNEN ! » ; — lignes 5 et 7, insérer, après les citations, « (sub Roubieva) » ; — 1,7 ajouter « 1906 fr. SENNEN ! » P. 200, 1. 11, ajouter « {sub Echinopsilon) ». Pages 204, 1. 4 et 206, 1. 9. L'Amarantus paniculatus Cosre ! et SENNEN L. c. (Hérépian, rive gauche de l’'Orb, 1893, H. Cosre !) que M. le frère SENNEN, de Barcelone, vient de me communiquer, doit être rapporté, tout aussi bien que la plante homonyme de GoproN (F1. Juv.), à l'A. quitensis var. rufescens. P. 208, 1. 20, appel de note, lire « 3 » (au lieu de f). P. 210. L'Amarantus albus (— græcizans) est déjà signalé à Montpellier par LoisELEUR (F1. Gall. IT, 1807, p. 655): «Circà Monspelium, in marginibus agrorum et vinetorum propè sylvulam vulgc bois de Gramont [sic] ». P. 215. Amarantus ascendens Lois. var. polygonoides (Moo.) THeLL., ajouter la citation «ap. E. H. L. KRAUSE in Mitteil. Philomath. Ges. Els.-Lothr. IV, 3, 1910 (1911), p. 372 ». P. 217, 1. 15, ajouter Le synonyme « À. mucronatus (sphalm.) SENNEN in Bull. Géogr. bot. 20° année, 4° sér., 1911, p. 123 ». P. 221, 1. 16, après p. 162, insérer « (sub Pharnaceo) » P. 236, L. 11. La phrase « ASCHERS. et SCHWEINF. ex aliera p.» doit être intercalée à la ligne 10, après p. 746. Pages 240-41. Voir, au sujet de l’histoire de l'introduction de D 678 LA FLORE ADVENTICE EC spa | dau, TT br Pa Mae 4 l'Anemone coronaria, À. be CANDOLLE Géogr. bot. raïs. IT, 1855, p. 637. . 261,1. 1, Eruca saliva var. {Gopr.). La plante du Port-Juvé- nal, que je n'ai étudiée que superficiellement, appartient peut-être à l'E, cappadocica REeuTER Catal. Hort. Genev., 1857, et ex Boiss. Diagn. pl. Or. ser. 2, VI, 1859, p. 13 (As. S.-W.) vor. 8 eriocarpa Boiss. FI. Or. I, 1867, p. 396 (Chy- pre, etc.); Boissier mentionne, en synonymie de sa variété, la planche 617/« E. sativa B»)du Flora Græca de Sisraorp et SmiTx (tome VII, 1830), et c'est probablement par erreur que Goprox cite, pour sa variété, la planche 646 du même ouvrage, laquelle représente, selon toute probabilité, l'E. saliva type («x »}. — L. 3, lire « p. 53 » au lieu de p. 3. . 264, 1. 7, appel de note, lire « 2 » (au lieu de Î). . 268, note ?, ligne 5, lire « 1883 » (au lieu de 1833). . 271,1. 10, après p. 627, insérer « sub Raph. recurvato ». . 276. Roripa globosa (Turez.). L'auteur de cette combinaison est À. v. Hayek in Beih. Bot. Centralbl. XXVII, 1911, Abt. 1,2: 195. . 284, 1. 11, ajouter « (sub Farsetia) ». . 299, note 1, 1. 3; p. 302, 1.5; p. 303, 1. 12: lire « ALEr. Landw. F1., 1866 » (au lieu de 1886). . 301, 1. 6, lire «pinnatifida » (au lieu de pinnatifidia). . 318, L. 22, fermer la parenthèse après « tube ». . 330, 1. f, var. induratum GREN. La nomenclature et la sy- nonymie de cette variété sont à rectifier comme suit: « var. Jaminianum (Boiss.) Gigezcr et Bezrt L. c., 1887, p. 415; T. Jaminianum Boiss. (1. c., 1856); T. isthmocarpum subsp. T. Jaminianum Murs. (l. c.) ; T. Rouxii GrRen. (I. c., 1857); ??T.induratum GREN. ibid., 1857, p. 28! —T. isthmocar- pum var. induratum « GREN. » GIBELLI et BELL L. c. (in syn. ad var. Jaminianum) ». Le « T. isthmocarpum var. indu- ratum GREN. », tel qu'il est cité par MM. Gisezut et BELui, est inexistant ; GRENIER parle {!. c., p. 28), au contraire, d’une espèce particulière qu'il appelle T. induratum et qu’il indi- que en Tunisie. Or, la var. Jaminianum est positivement DE MONTPELLIER 679 signalée au Maroc par M. Mursecr //. c.), mais elle est très douteuse pour l'Algérie et la Tunisie, où MurBECck n’a con- staté que le T. isthmocarpum type. P. 362, avant-dernière ligne, lire: « Ailanthus Cacodendron FEU PO rE T (ExrH.) SciNz et THELL. comb. nov.; Rhus Cacodendron Enr. in Hannov. Magaz. 1783, p. 227 et Beitr. IT, 1788, p. 20 ! (testibus Arron Hort. Kew. IT, 1789, p. 443 et L'HÉRi- TIER Stirp. nov. VI, 1790 {?), p. 179'; À. glandulosa Desr. L, c. (1789) ». . 313, |. 7, ajouter « sub Sida Abutilon ». . 381. Ajouter aux synonymes du X Viola hortensis: « V. tri- color maxima Iort. ex Voss in VizmoriN's Blumengärtnerei ed. 3, 1894-96, p. 94; Violæ X hortenses grandifloræ Wirr- ROCK in Act. Hort. Berg. II, n. 7, 1895 (1896), tab. post p. 78 ». — Voir, au sujet de l’origine des « Pensées à grandes fleurs »: Wirrrock, « Viola-Studier I1: A contribution to the history of the Pansies » (Act. Hort. Berg. II, n. 7, 1895 [1896]; id., « Viola-Studier 1: De Viola tricolore (L.) aliis- que speciebus sectionis Melanii » [ibid. 11, n. 1, 1897). . 388, 1. 23. Le volume II des Stirpes novæ de L'HÉRITIER n’a jamais été publié : il faut donc citer, comme auteur d'ŒÆno- thera grandiflora, « L'HÉRIT. ex AITON (l. c.)»; — 1]. 24, fermer la parenthèse après 1796 !. . 397, L. 18, lire « Afr. mineure » (au lieu de As. mineure). . 401, 1. 16, après p. 627, insérer « {sub Anetho) ». . 411, L 27, lire « Lilac » (au lieu de Lilæ). . 420, L. 5, lire «t. 16» (au lieu de t. 15); — note Î, 1. 2, insé- rer « {°» avant S. fubiflorus. . 431, note. Le Lippia nodiflora var. tarraconensis SENNEN ! (L. c. et in Bull. Géogr. bot. 20° année, 4° sér., n. 259, mai 1911,p. 122)est, contrairement à ma conjecture et d’après des échantillons que je dois à l'obligeance de l’auteur, un vrai L. nodiflora. Il parait que l’auteur a eu en vue, en compa- rant sa variété avec le type, non la vraie espèce linnéenne, mais le L. canescens H. B. K. (— L. nodiflora auct. gall, non Ricu,), 680 LA FLORE ADVENTICE 9 9" F2 LE: FORT . 443, 1. 19, fermer le crochet « ]» après Hupson). . 459, au commencement de la ligne 15, ajouter «b». . 470, 1. 23. La phrase « Mure. Syst...» etc. est à insérer à la 1. 22, avant « NEUENHAHN JUN. ». . 479, 1. 4, ajouter « (sub V. Buxbaumii) ». . 481. L'Acanthus mollis est seulement cultivé comme orne- ment et subspontané dans les Bouches-du-Rhône (Marnac et REYNIER Prélim., p. 153 [1910;). 485, avant-dernièrc ligne, ajouter « (sub G. saccharalto) ». 491, Dipsacus sativus. Il vaudrait peut-être mieux ranger cette espèce parmi les sous-espèces du D. fullonum ; car le caractère distinctif unique {la pointe recourbée et raide des paillettes), quoique en apparence bien tranché, est juste- ment celui pour lequel la plante est cultivée, et il est aisé d'admettre que ce caractère est un produit de la culture. . 23, 1. 16, fermer la parenthèse après SPRENG. . 36,1. 6. Le Serratula alata Wizo. est publié réellement à la p. 56 du « Supplementum ». . 046, 1. 19. Le passage « d’après Cossox L. c. » est à insérer à la ligne 17, après SALLE. . 593, note 2, 1. 3, lire « maculosa » {au lieu de maculoea). . 575, note 1, 1. 9, lire « p. 566 » (au lieu de 556). . 586, 1. 26. Crepis muricata Sisrx. et Su. FI. Græc. Prodr.Il, 1813, p. 138 et FI. Græc. IX, 1837, p. 4, t. 807 est synonyme de C. parviflora DEsr. (1807); le C. parviflora JacQ. ex SPRENGEL Syst. III, 1826, p. 634 est probablement encore la même espèce. . 594, 1. 28, lire « 14 » (au lieu de 15). . 616, 1. 12, lire « Cyperus declinatus » au lieu de C. monan- drus. . 622, 1. { du texte, ajouter la citation exacte «II, 1855, p. 611» ; — 1. 5, lire « aborigènes » {et non arborigènes). . 624, note 3. D'après une communication de M. KurFFER, de Riga, à mon vénéré maître M. AsCHERSON, J. KLINGE a d’a- bord publié le terme « synanthrope Florenelemente » dans une note intitulée « Bunias orientalis L., die Zackenschote » DE MONTPELLIER 14 et parue dans la « Baltische Wochenschrift f. Landwirth- | _ schaft, Gewerbfleiss u. Handel », Dorpat 1887, n° 24-26 (juin- _ juillet), p. 251. s 626, note 2 et 627, note 2, lire « ésyasta». 631, note 2, lire « xp6 » et « dvbpuresc ». 638, note, 1. 3, lire « le sous-titre ». 637, 1. 18, supprimer le mot « dit». 682 LA FLORE ADVENTICE TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS DE PLANTES VALABLES ET DES PRINCIPAUX SYNONYMES. ———— Les noms admis comme valables sont imprimés en italique, les synonymes en romain. Les chiffres imprimés en italique indiquent les pages où les noms sont mentionnés avec citation complète de l’auteur et du lieu de publication; les chiffres gras se rapportent aux Addi- tions et corrections. Les espèces et formes dont le nom est précédé du signe «||», forment dans leur ensemble la Florule du Port-Juvénal, près de Montpellier, localité classique des plantes exotiques introduites avec les laines étrangères. L'astérisque (*) indique les sous-espèces, le signe « +» les va- riétés. Abutilon Avicennæ GÆRTN. 372. Acalypha alopecuroides FLAH. 364. — Bailloniana H. Monsp. 361. — mexicana MUELL.-ARG. 364. — virginiana Hort. 361. — virginica L. 364. Acanthus mollis L. 481, 482, 65?, 680. — spinosus L. 481 not. Achillea coarctata Poir. 519. [|— compacta WiLzo. 5/9. [[— ligustica ALr. 519. — magna L. 519. — nobilis L. 519. — odorata L. 520. Achyrophorus apargioides (DON) DC. 564. — discolor Gopr. 564, 667. — petiolaris (I100K. et ARN.) PC. 564. Achyrophorus pinnatifidus (TEN.) DC. 565. [| Acicarpha spalhulata (Cass ) R, BR. 496. | — tribuloides Juss. 496. Acorus Calamus L. 166, 591, 627, 647. Adonis æstlivalis L. 243. — dentatus DEL. 243. |] + major LANGE 244. — microcarpus DC. 244. Ægilops agropyroides Gopr. 152, 665. — Aucheri Boiss. 152. — bicornis (FORSKk.) J. et Sp. 149 not. 153; auct. 149 not., 152-53. — brachyathera POMEL 146. . — caudata L. 146,147; auct. 147, 150, 152, DE MONTPELLIER 683 Æpgilops comosa HELDR. 148; S.S. 148. — crassa Boiss. 150. cylindrica Host 146; auct. 146, 150. echinus Gopr. 145, 665. Grenieri (RICHT.) HUSNOT 144. Heldreichii II0LZM. 148. ligustica (SAvIGN.) Coss. 152, 153. loliacea J. et SP. 154. Loreti (RICHT.) HUSN. 144. mutica Boiss. 154. ovata L. 143, 144 not. persica Boiss. 148. platyathera J. et Sp. 150, speltæformis JORD. 145. speltoides TauscH 152; auct. 152, 153. — _squarrosa L. 149; auct. 147, 149, 150 not. Tauschii Coss. 149, 150 not.; GopR. 149 not., 152, 153. triaristata WILLD. 143. tripsacoides J. et SP. 154. triticoides REQ. 143, 144 not., 676. triuncialis L. 143. ventricosa TAUSCH 148, 150 not. vulgari-ovata LOR.et BARR. 144. ; vulgari-triaristata LOR. et BARR. 144. vulgari-triuncialis LANGE 145, [| Agropyron crislatum (L.) GÆRTN. 137, 645. + puberulum Boiss. 137. [|— orientale (L.) R. ScH, 138, 154 not. — _ prostratum (PALL.) R. ScH. 138. [| — squarrosum (RoTx) Link 138. |— triliceum J. GÆRTN. 137. Agrostemma Githago L. 63, 6?8. Agrostis alba L. + Fontanesii Coss. et DR. 102. — Capillaris DESF. 10?, 103. — filiformis (FORST.) SPRENG. 103 VizL. 103: I|— Reuteri Boiss. 102. — _interrupta L. 107. — Spica venti L. 105. — valentina Gopr. 102. Ailanthus Cacodendron (EHrH.) ScHinz et TH. 636-37, 651, 679. — glandulosa DESr. 362, 679. Albersia — Euxolus — Amarantus. Alcea ficifolia L. 376; auct. 376. — rosea L. 379. + Sibthorpii Boss. 376. Alhagi maurorum MEDIK. 343. Allium neapolitanum CYR. 167. || Alopecurus anthoxanthoides Boiss. 99, 100. — arundinaceus Por. 99. — neglectus AZNAV. 675. — pratensis L. 99. [| * ventricosus (PERS.) THELL. 99. — selarioides GREN. 99, 613, 664, 679. 684 || Alopecurus selarioides GREN. + jurenalis FaACcK. et TH. 100, 675. + typicus THELL. 675. ]— utriculatus (L.) Sor.. 98. — ventricosus PERS. 99; Gopr. 100. Alsine campestris 231; auct. 231. conferta JORD. 230. — geniculata (POIR.) STROBL 232, (L.) FENZL montana (L.) FENZL 231. — procumbens (VAHL) FENZL DID HIS. sclerantha F. et MEy. 231. tenuifolia (L.) CRANTZ 230. + confertiflora Gopr. 230. Alternanthera Achyrantha (L.) R. Br. 219. ]— repens (L.) STEUDEL 219. Althæa ficifolia (L.) CaAv. 376. ficifolia auct. 376. hirsuta L. 374, 375. + grandiflora GODR. 374. []— * longiflora (Boiss. et REu- TER) TH. 374. p — Jongiflora Boiss. et REUT. 374, 375. I]— rosea(L.)Cav.375, 594,651. fl + Sibthorpii (Boiss.) F10- RIet P. 376, 651. Alyssum campestre L. 283. | — desertorum STAPF 283. [| — granatense Boiss. et REUT. 283. [[— linifolium STEPH. 283, 645 not. — Alyssum minimum L. 283 ; WiLLb. 283. Amarantellus argentinus SPEGAZZ. 213: Amarantus albus L. 209, 677; WiLp. 211. I LA FLORE ADVENTICE 212 not., 213, 215 THELL. 215 16171. not. ascendens LOISEL.?211not., + polygonoides (Moo.) ++ axillaris THELL. 215. Blitum L. 210, 211. Blitum auct. 213. caudatus L. 207, 208, 217 + albiflora Gopr. 20?, 204. caudatus Gopr. 204, 208. | chlorostachys WiLLp. 205, | 206, 207; auct. 202, 205, 206. crispus (LESP. et THÉ.) TERRACC. 215, 217, 218 not. | 219, 613 not. 615, 664. . cristulatus SPEGAZZ. 218, 219: 656. not. 215 cruentus L. 205. | deflexus L.:213, 214, 646, + arenarioides GOIRAN 21% | +minor (MoQ.) THELL 214. + pseudo-crispus THELI. AIS: + rufescens (GODR.) THELL. disbtmié. à. à fûts 214. 207. Delilei Ricar. et Lo. 201, dubius MaRT. 203. | gangeticus L. 203 not, Chess He : da cer da: vi DE MONTPELLIER || Amarantus gracilis DeEsr. 212 not., 216, 603. — grœcizans L. 209,210, 596, 650, 6959, 677. — græcizans auct. 211. — hybridus L. 203, 204, 207. * cruentus (L.) THELL. 205. + paniculatus (ULINE et BRAY) THELL, 205. + patulus (BERT.) THELL. 203, 206, 656. * hypochondriacus (L.) THELL. 204. || + chlorostachys (WiLLp.) THELL. 205. + hypochondriacus (Ro- BINS.) THELL. 205. — hypochondriacus L. 207. — Jlineatus SENNEN 217. — lividus L.?11 not., 215 not. — mangostanus L. 203 not. — melancholicus L. 208, 209. — mucronatus SENNEN 677. muricalus GILLIES 217. — oleraceus L. 211 not., 215 not. — paniculatus L. 201, 205, 206 not., 207; Gopr., COSTE, 204, 206, 677. — patulus BERTOL. 202, 203 not., 206, 207, 212 not.; auct. 201. — prostratus BaLB. 213. — pseudo-hybridus THELL. 202, 203. 204, [| — quilensis H. B. Ke -202 203, 204, 206, 208. | + rufescens Tu. 20%, 677. 685 Amarantus retroflexus L. 59, 200, 201, 203, 207, 596, 651, 659. + Delilei (Ricur. et LOr.) THELL. 201. + valentinus SENNEN 205. — sanguineus L. 205. — Sylvestris ViLL. 211, 212 not. — tlricolor L. 208, 209. + Mmelancholicus (L.) THELL, 209. — tristis L. 203 not. — tristis auct. 202, 203 not. * pseudo-hybridus THELL. 202 — viridis L. et auct. 211, 212, 245, 216: Amberboa Lippii (L.) DC. 543, 645 not. — muricata (L.) DC. 543 Ambrosia maritima auct. 504. — tenuifolia SPRENG. 203, 504, 505, 617, 655. Ammochloa palæstina Boiss. 115. || — pungens (SCHREB.) Boiss. {14. — subacaulis {BAL.) Coss. et DR. 115. Amygdalus communis L. 295. — Persica L. 295. Anacharis canadensis PLANCHON 70. Anacyclus alexandrinus WiLLo. 518 ; auct. b17, 518, 599. |— cyrtolepidioides POoMEL 517, 518 not., 529. — mauritanicus POMEL 517- 18, 519. — monanthosiL.)THELL. 918, 419, (MicHx) 686 [| Anacyelus valentinus L. 517, 518 not., 599. Anagallis linifolia [. 409. — Monelli L. 409. || + linifolia (L.) THELL. 409. Anchusa angustifolia L. 42?, 423. — arvalis RCHB. 422. — azurea MILLER 4?2. | hybrida TEN. 422 not, 423, 424, 612, 654. — italica RETZ. 422. — officinalis L. 422. || + angustifolia (L.) A. DC. 422. — oflicinalis auct. 422, 423. — sempervirens L. 422. — undulala L. 424. — undulata auct. 424. Andrachne lelephioides L. 363. Andropogon arundinaceus SCOP. 12, — halepensis (L.) BROT. 72, 093, 652. — laguroides DC. 72. — saccharoides SW. 72. || * laguroides (DC.) + lagu- roides LIACKEL 72. — saccharatus (L.) KUNTH 74. — Sorghum (L.) BROT. 75. *halepensis(L.) HACKEL72. * saccharatus (L.) A. et G. 73, 674. À “ sativus HACKEL 73. Ancrosace maxima L. 62, 408. Androsæmum hircinum (L.) SPACH 380. Andryala integrifolia L. 578. {l + nigricans (Poir.) BATT. et TR. 276. LA FLORE /ADVENTICE Andryala nigricans POIR. 578. [|— tenuifolia (TINEO) DC. 578. Anemone coccinea JORD. 241. — coronaria L. 240, 598, 642, 652, 678. + cyanea (RisS0) ARD. 241. Anethum yraveolens L. 63. [| Anisosciadium orientale DC. 392. [| Anthemis fuscala BROT. 516. — mixla L, 517. + aurea (BATT. et TRAB.) THELL. 517. — nobilis L. 516, 632 not. + flosculosa PERS. 521 not. — tincloria L. 516. Anthistiria barbata DESF. 75. — brachyantha Boiss. 74, 75. — ciliata L. F. 75. — ciliata RETZ., DESF. 75. — Forskalii KUNTH 14. — glauca AUBOUY 74, 75. — glauca DESF, 75. — vulgaris HACKEL 74. Anthriscus Cerefolium (L.) HOFFM. 393. Anthyllis Barba Jovis L. 63, 646. [— Hermanniæ L. 332. Antirrhinum calycinum VENT. 476. — Orontium L. 476. + grandiflorum CHA. 476. — siculum MILLER 476. — tortuosum FLAH. 476. [| Apera intermedia HACKEL 106, 107, 151 not. — interrupla (L.) PAL. 107. I— Spica venti (L.) Paz. 9,4, 105, 106 not., 107. RE ts Do Gt ‘ais “nt ns dés, LE DE MONTPELLIER Apocynum androsæmifolium L. k15. Aponogeton distachyus L. Fr. 62, 69, 591, 650. Arabis auriculala LAM. [| + dasycarpa ANDRZ. 280. — Halleri L. 280. — tenella Hosr 280. Arenaria ceraslioides PoiR. 233, 990. — geniculata Poir. 231, 233. — procumbens VAHL 232, 233. — spathulata DESF. 233. Argemone Barclayana PENNY 249. — grandiflora SWEET 24). — mexicana L. 218. +ochroleuca (SWEET) LINDL. 219. Aristida angustala STaPr 972, 615. Artemisia Abrotonum L. 26, 527, 028. — Abrotanum auct, 527 not., 528. ]— Absinthium L. 529. — annua L. 528, 616. — arborescens L. 529. — arragonensis LAM. 525. austriaca JACQ. 223, 612, 654. — campestris L. 528. — camphorata VILL. 527 not. — Dracunculus L. 525. Herba-alba Asso 526. — Lobeliti ALL. 527 not. — paniculata Lam. 526, 527. — procera WiLLp. 526, 527. scoparia W. K. 528. — selengensis TURCZ.529,530. 687 Artemisia umbrosa Tunrcz. 530 not., VERLOT 529. [[— variabilis TEN. 5928. — Verlotorum LAMOTTE 530. — vulgaris L. 529, 530. " selengensis (Turcz.) THELL. 529, 656. Arundo Donax L. 116. Asarum europæum L. 184. Asclepias Cornuti DECNE 415. — syriaca L. 415. Asphodelus fistulosus L. 167. Aster asperrimus WaALL. 498. — brumalis NEES 497. — novæ angliæ L. 497, — novi belgiti L. 497. * lævigatus (LAM.) THELL. 197, 651. — trinervius Roxs. 498. — versicolor WILLD. 597. || Astragalus cruciatus LINK 336, 645 not. » |— epigloilis L. 336. |— juvenalis DEL. 336, 331, 6953 not., 665. — massiliensis LAM. 335. — Tragacantha L. 335. * massiliensis (LaM.) THELL. 339. |— tribuloides DEL. 336. [| Atractylis cancellata L. 535, 599. Atriplex Halimus L. 199, 650. — hortense L. 198, 594, 630, + microtheca (M0Q.) Lo. et BARR. 195. Avena algeriensis TRABUT 112. — barbata Porr 112, 113, 688 Avena byzantina C. Koëx 111, 112. — dubia L&ERS 108. — fatua L. 108, 109, 111, 112; Gouan 109 not., 112. + hybrida (PETERM.) ASCHERS. 109. + transiens HAUSSKN. 110. * fatua (L.) THELL. 190. (| * nuda (L.) THELL. 111. * sativa (L.) THELL. 110. — fatua X sativa auct. 109, 110. — hirsuta MüNCH 113. — hybrida PETERM. 109. —_rncdarle Tir: — orientalis SCHREB. 111. — sativa L. 108, 110, 141, 112. + biaristata HACKEL 112. + contracta NEILR. 111. + diffusa NEILR. 110. — sativa auct. medit. 112. — slerilis L. 109 not., 112. * byzantina (C. KOCH) THELL. 112. * macrocarpa (MÜNCH) Brio. 112. — slrigosa SCHREB. 112, 113. * barbata (POTT) THELL. 113. * strigosa (SCHREB.) THELL. 113. — vilis WALLR. 109. Azolla filiculoides LAM. 67, 650. — magellanica WiLLp. 67. Barkbausia amplexicaulis Coss. et DR. 585. | — amplexifolia GODR. 585. — bursifolia (L.) SPRENG. 585. — erucifolia G. G. 589. LA FLORE ADVENTICE Barkbausia fœtida (L.) Lam. et DC. 581. — glandulosa (Guss.) PRESL 81. — juvenalis DEL. 583. — radicata Gopr. 581-82,667. — rubra(L.) MüNcHx 580. — taraxacifolia (THUILL.) Lam. et DC. 533. — vescicaria(L.) SPRENG.583. || Bassia muricala (L.) ASCHERS. 199. Berteris vulgaris L. 244, 651. [|Berteroa incana (L.) DC. 284. Beta macrocarpa Guss. 190. — maritima L. 189. — vulgaris L. 189. |] * macrocarpa THELL. 190. * maritima(L.) THELL. 189. * vulgaris (L.) THELL. 189, 592. — _trigyna W. K. 190. Bidens bipinnalus L. 213, 59,6, 652, 659. — frondosus L.513, 595. — pilosus L. 513. Bifora radians M. BIE8. 63. Biseutella apula L. 256. {| + depressa (W.) ASCHERS. et SCHW. 256. auriculala L. 255. — Columnæ TEN. 256. — depressa WILLD. 256. — didyma L. 256. [| * apula (L.) MURB. 256. — didyma GOUAN 256 not. — lævigata L. 256 not. Biserrula Pelecinus L, 337, (Guss.) DE MONTPELLIER Blitum virgatum L. 197. + minus VAHL 198. Boissiera bromoides IOCHST. 137. [— Pumilio (TRIN) HACKkEL 137. , Bonaveria Securidaca {l..) DESv. 333. Boreava aplera Boiss. et HELDR. 259 not. |— orientalis JAUB. et SP. 259. Bowlesia incana R. P. 591. + tenera [SPRENG.) URB8. 391. Brachycome collina (SOND.\ BENTH. 496, 616. Brassica adpressa (MüNCH) Boiss. 264. — arvensis (L.) SCHEELE 265. [— bracteolata FiscH. MEy. 267. — campestris L. ?68 not. 269. + oleifera DC. 269. — Cheirauthus VILL. 270. — Dillonii DEL. 266. — dissecta (LAG.) Boiss, 261. — geniculata (DESF.) BALL 264. — incana (L.) F. ScHuLrz 263, 264 not. [l + geniculala (Coss.) THELL. 264. — juncea (L.) Coss. 265, ?66, 599. = | *eu-juncea THELL. 266. (l + biachycarpa THELL. 267. — Jlanceolata LANGE 266. — monensis (L.) Hups. 270. 689 Brassica Napus L. 268. — nigra (L.) KocH 264 not., — oleracea L. 264, 267. — oleracea X Rapa ? G. BECK 268. — orientalis L. 286. [| — pubescens (L.) Arp. 269. — Rapa L. 268 not., 269. Tcampestris'L.) Koc 269. + rapifera METZGER 269. — Sinapistrum Boiss, 265, — varia DUR. 263. [| Briza humilis M. Bres. 123. — media L. 193. + lutescens (Fouc.) LEJ. 193. + pallens Bor. 123. f. taurica AUBOUY 123. — spicata SIBTH. et SM. 123. |— subaristata Lam. 123. Brodiæa uniflora (LINDL.) ENGLER 168. Bromus arvensis L. 133, 131 not. — confertus M. B. 135. — Danthoniæ TRIN. 135. — fasciculatus PRESL 132, [| + alexandrinus THELL. 132. inermis LEYSS. 132. — intermedius GUSs. 135. — japonicus THUNS. 133, 134. + phrygius (Boiss) À. et G. 134. — macroslachys DESF. 155. + triaristatus FIACKEL 135. [| * Danthoniæ (TRIN ) À. et G. 135. = patulus M. K. 133, 131. 4 690 LA FLORE Bromus Requienii Lois. 135. rubens L. 133. Schraderi KUNTH 136. scoparius L. 135. tomentellus Boiss. 136. unioloides (WiLLop.) I. B. K; 4306. — variegalus M. BIEB. 136. Broussonetia papyrifera (L.) VENT. 180. Bulbocastanum incrassatum (Boiss,) LANGE 402. Bunium incrassalum BATT. et TRAB. 402. Bupleurum aristatum BARTL. et auct. 398, 399. baldense TurRA 397, 398. * opacum (LANGE) THELL. 398. *veronense(TURRA)THELL. 399. baldense HosST 397; WiLLD. 397. divaricatum Lam. 397. falcatum L. 39”. flavum Forsk. 599. Fontanesii GUSS. 397. glaucum l0B et CAST. 400. glumaceum SIBTH. et SM. 400. — Odontites L. 396. + glumaceum (S. S.) CES. 400. + intermedium CEs. 399. + Linnæanum CES 397. + opacum CES, 398. — Odontites auct. 395, 399. — opacum (CEs.) LANGE 398. — Pseudodontites ROuY 400. (Bo1ss.} = ADVENTICE Bupleurum ranunculoides L. 397. semicompositum L. 400. +glaucum (ROB. et CasT. Fiori et P. 400. [| + typicum Fiortret P.400. veronense TURRA 399. || Calamagrostis Æpigejos ROTH 103. Forsteri (KTH.) STEUD. 105. retrofracta (WILLD.) Lx. 103, 616. Ca'amintha graveolens (M. BIEB } BENTH. 412. rotundifolia (PERS.) BENTH. || Calendula ægyptliaca PERS. 532. arvensis L. 2532-34. bicolor RaF. 534. crisla-galli Viv. 533. fulgida RAF. 533 not, 234. gracilis Boiss. 535. officinalis L. 532-335. parviflora Rar. 533. || + discolor Gobr. 533. persica C. A. MEY. 535. plalycarpa Coss. 534. sancla L. 534. sicuia CYR. 534. slellata Cav. 532, 533, 534. + hymenocarpa Coss. et | KRAL. 534. suffrulicosa VAHL533nct., ; 534. Campanula primulifolia BRoT. 495. — pyramidalis L. 495. Cannabis satica L. 183, 592-93. Capnophyllum dichotomum (DESsr.) LaG. 403. — peregrinum (L.) LANGE 403, (L) ae it he Adele ES à + MEL So +2 F DE MONTPELLIER 691 lapparis spinosa L. 287. Capsella Bursa pastoris (L.) MED. 275, 279. + Microcarpa Loscos 278 not. : — gracilis GREN. 278, 27 not. — rubella REUT. 278, 279 not. Carbenia benedicta (L ) BENTH. et Ho00Kk. 558. || Carduncellus pinnalus (DESF ) DOY 557. [| Carduus argyroa Biv.-BERNH. 536. — numidicus Coss et DR. 536, 618. |— sardous DC. 556. [| Carthamus glaucus M. Bis. 597. — Jeucocaulos $. et S. 557. |— leucophæus (GÆRTN.) THELL. 557. Carum incrassatum Boiss. 402. [| Catananche Lutea L. 560. Catapodium siculum (JACQ.) LINK 124. Caucalis arvensis Hüps. 395. — helvetica JACOQ. 395. — infesta (L.) CURT. 395. Celosia argentea L. 590. Celsia Arcturus (L.) MURR , Bou- CHÉ 470. — Arcturus JACQ. 470. |— cretica L. FIL. 470. — glandulosa BOuCcHÉ 470, 471. — orientalis L. 470, 590, 612 not., 637, 654, 656. — sublanata JACQ. 470, 471. Cenchrus Spinifex Cav. 85, — lribuloides L. 85. Centaurea Adami WiLLp. 547. — alba L. 554. “eu-alba GUGLER 555. [| + typica f. maurilanica (BATT.) GUGLER 555. — ægyptiaca GODR, 54h. — algeriensis Coss. et DR. — americana SPRENG. 548; COSTE et SENNEN 547. — aspera L. 544. + subinermis DC. 544. — :Barbeyana VETTER 553 not — benedicta L. 558. [[— bimorpha Viv. 544. — Calcitrapa L. 545. — Calcitrapa X diffusa 552, — contracta Viv. 55. — Cyanus L. 63, 628. [|— Delestrei (SPACH) THELL. 997. |— Delilei Gopr. 545, 664. |— depressa M. BIE8. 554. |[— diffusa LaM. 545, 550, 551, 55?-53, 555, 604, 612, 616 654. + brevispina Boiss. 552. |— diffusa X Jacea 550, 553, 664. — diffusa X maculosa 553. — diffusa X paniculata 550, 552, 664. — diffusa X rhenana 553 not. I|— diffusa X Stæbe 553. |— diluta AIT. 543, 518. — dimorpha auct. 544. FT to MPTEETPE 692 LA FLORE ADVENTICE Centaurea dissecta TEN. 548,59. Centaurea paniculata L., La. 550, * affinis (Friv.) GuGL. 5419. do, [| + pallidior (Boiss.) HAL. +polycephala(Jorb.) BRiQ. 59. 550. + Parlatoris (HELDR.) GU- * eu-paniculata BRIQ. 550. GLER 549. — Parlatoris HELDR 549. |— divergens Vis. 550. [[— parviflora DESr. 554. — Duriæwi (SpacH) RouY 556, — palibilcensis(Il.B K.) DC. 991, 048. [| + tenella (BATT.) TH. 556. — Xperegrina COSTE ctSEN- — elongata SCHOUSB. 543. NEN 592, 664. |— eriophora L. 547. — X Frayana Boiss. 553. — furfuracea C. et DR. 545. — fuscata DESF. 546. — gallica GUGLER 550. — glomerata VAHL 545. + contracta (VIv.) DC. 545. — hyalolepis Boiss. 546. — iberica TREV. 546. ||— involucrata DEsr. 554. — Jacea L. 549 not., 555. — X juvenalis DEL. 553, 664. [| — leptocephala CoSTE et SENNEN 592. |— Lippii L.543, 645 not. — maculosa Lam. 549, 550. 553 not. — melitensis L. 547, 548. [[— inuricata L. 533. [| |— napifolia L. 544. ||— nicæensis ALL. 546. || :— pallescens DEL., 545, 546. | + iberica (TREV.) GUGLER et TH. 546. [| + typica GUGLER et TH. 546. [| f. hyalolepis (Boiss.) Gu- GLER 914$. polycephala JORD. 550,552, præltermissa M.-DON. 544. prolifera DEL. 545. X psammogena GAYER 23 not. — pseudophilostizus 544, 667. Gopr. puilata V,. 555. -rhenana Born. 519 not. salmantica L 555, 55657. + foliata DEL. 556, 663 not. + foliosa DEL. 556. + tenella DEL. 556. X Senneniana ROUY 552, sinaieca GODR. 546. solslitialis L. 547. +Adami(WIiLLo.)HEUFFEL GITE f. lappacea (TEN.) Fort et PAOL. 547. squarrosa WILLD. 554, — Stœbe L. 549. * maculosa (LAM.) SCHINZ et THELL. 550. *rhenana (Bor.) ScHINZ et THELL. 549 not, DE MONTPELLIER || Centaurea sulphurea W. 547. — tenella Hort. 556. — lougouriensis Boiss. REu- TER 955 not. [|— trichocephala 554. — Verultum L. — virgala LAN. * squarrosa GLER 954. Centranthus ruber DC. 483, 651. Cephalaria syriaca 490. ]— lalarica (L.) SCHRAD. 489, ]— transsilvanica (L.) SCHRAD. 489. Cerastium alsinoides PERS. 229. I|— anomolum W. K. 229. ||— dichotomum L. 229, 645 not. — erectum(L )Coss.etGERM. 229. — juvenale Gopr. 229, 666. — manticum L. 230. . — pumilum CURT. 228. * Letrandrum (CURT )CORB. 228. £ + alsinoides (PERS.) ROUY et Fouc. 229, 618. — quaternellum (EHRH.) FENZL 230, — tetrandrum CURT, 2:8. Cerasus vulgaris Mic. 294, Ceratochloa australis SPRENG. 136. — pendula SCHRAD. 136. — unioloides Paz. 136. Cereis Siliquastrum L. 296, 651. Cestrum Parqui L'IÉRIT. 455. M. BiïEg. 548. Does (WiLLp.) GU- (L.) Lam. et (L.) SCHRAD. 693 Chænorrhinum minus (L.) LGE 471 Chærefolium Cerefolium (L. SCHINZ et THELL. 393, 627. Chærophyllumnodosum(L.)CRANTz 393. Chamomilla fuscata (BROT.) GR. Gopr. 516. Chascolytrum subaristatum (LAm.) DEsv. 1923. Cheiranthus C'heiri L. 289, 651. Chenopodium album L. 197. — ambiguum R.Bn. 196, 197, 603. |— ambrosioides L. 190, 192, 191, 595, 650. [| * suffrulicosum (WILLD.) THELL. 191, 193, 612, 616, 654, 677. — anthelminthicum L. 192 not., 193. — anthelminticum auct. gall, 1491-93, — ficifolium SM. 195. — foliosum(MüncH)AscH.198°* — glaucum L. 196, 197 not. | * ambiguum(R. BR.) MURR et THELL. 196, 197, 66? not. [— hircinum ScHRaD. 196. — leptophyllum NuTr.193. + oblongifolium WaATs. 195. [— mullifidum L. 19%, 612, 616, 654, 677. |— serotinum L. 195. — suffruticosum WiLLp. 191, 192, 194. |— virgatum (L.) JESSEN 197. + minus (VAHL) THELL. 198. 694 Chloris truncata R. BR. 113, 616. Chorispora tenella (PALL.) DC. 286. Chrozophora {incloria (L) Juss. 363. Chrysanthemum aureum (L.) ASCH. DE, |— coronarium L. 522, 599. — disciforme C. A. MEy. 521. |— Myconis L. 522, 618. — parthenifolium (WizLzn) PERS. 523 not. — Parthenium (L) BERNH. 524,092. * præallum (VENT.) THELL. 523 not. — segelum L. 5?3 not. — Tanacetum Vis. 524. — Tchihatchewii (Boiss.) Hort. 522. |— viscido-hirtum (SCHOTT) THELL. 593. — viscosum DESF. 528. — vulgare(L.)BERNH. 524,652. Cicer arietinum L. 343, 593. [| Cirsium italicum DC. 536. Citrullus Colocynthis (L ) SCHRAD. 494. — vulgaris SCHRAD. 494. [| Cladanthus arabicus (L.) Cass. 520. — prolifer (MüNcH) DC. 520. Claytonia perfoliata Don 222, 595- || Glypeola cyclodontea DEL. 283, 664. Cnicus benedictus L.558,612,652. Colocynthis amarissima Sc. 494. [[— Citrullus (L.) O. KuNTZE 493, 662 not. — vulgaris ScHraD. 494. LA FLORE ADVENTICE Conringia orientalis (L.) DUMORT. 286. Convolvulus lanuginosus DESR. 646. [[— tricolor L. 415, 598. Conyza ambigua DC. 500, 501. — ambigua X Érigeron ca- nadensis 499, — Flahaultiana SENNEN 499, — mixta Fouc. et NEyR. 499. [| Cordylocarpus muricatus DESF. 272; Coriandrum sativum L. 396. || Cornucopiæ cucullatum L. 97. [| Coronopus didymus (L.) Su. 254, 616, 645, 6514-56. Corydaliscapnoides (L.) PERS. 252. — lutea (l:.) Lam. et DC.252. — ochroleuca Kocx 252. [| Cossonia africana DURIEU 2784. Cota tinctoria (L.) Gay 513. Cotula aurea L. 521. Cracea villosa (ROTH) G. G. 345. || Crepis amplexifolia (Gopr.) WILLK. 84, 664. | — bursifolia L. 583, 619, 647, — erucifolia G. G. 585. — fœlida L. 581, 584. || + glandulosa (GUSSONE) BiscH. 581. [| + marilima Borss., 581-82, — glandulosa Guss. 581. [|— juvenalis (DEL.) F. Scx. 583, 654 not., 663 not., 665. | — parviflora DEsr. 586, 680. [|— pauciflora Poir. 586. — radicata S$. et S. 581. — Trubra L. 580. k. 1 DE MONTPELLIER 695 Crepis stellata BALL 582. — taraxacifolia THUILL. 582- 83. |— vesicaria L. 583. * taraxacifolia (THUILL.) THELL. 583-841. — selosa HALL. 63. Croton tinctorium L. 363. [| Crucianella patula L. 48h. || Crupina Crupinastrum (Monis) Vis. 543, 629. — Morisii BOR. 543. — vulyaris CASS. 542. || + pseudo-Crupinastrum THELL. 542, 663 not. Cucumis amarissima SCHRADN. 494. — Citrullus (L.) SER. 494. — Colocynthis L. 49%. — eriocarpus Boiss. et NOE 494, 495. — MeloL. 495. + agrestis NaUD. 495. — sativus L. 495 not. ]— trigonus RoxB. 494, 495. Cuminum ægyptiacum MÉRAT 401. — Cyminum L. 401. + scabridum DC. 101. Cupressus fastigiata DC. 68. — horizontalis MILLER 69. — pyramidalis TARG.-T. 68. — sempervirens L.68,591,627, + femina GOUAN 68. + mas GOUAN 68. Cuseuta corymbosa R. P. 417. — corymbosa auct. 416, 417. — hassiaca PFEIFFER 416, 417. — vracemosa MART. 416, 417. + brasiliana ENGELM. 416, +ohiliana ENGELN. 116,62, Cuseuta suaveolens SER. 416, 417. ||Cutandia divaricalta (DESF.) RICHTER 120. [|— incrassata (LAM.) JACKSON 120 not., 121, 128, 605. [| + tenuis (TIN.) HAcKx. 122. [— memphilica(SPRENG.)DuR. et SCHINZ.120 not., 121. — scleropoides WiLzzx. 121. Cyclamen europæum Gouax 409. — hederæfolium auct. 409. — neapolitanum TEN. 409, 591. — vernale MILLER 409. Cydonia oblonga MiLLEr 289, F51, *maliformis (MiLzc.) TH. 289, *pyriformis (MEb.) THELI.. 289. — vulgaris PERS. 289. Cymbalaria Cymbalaria (L.) WETT- STEIN 471. — muralis G. M. S. 471. Cynodon Dactylon (L.) PERS. 113. + macroslachia Gobr. 113. ||Cynoglossum clandeslinum DESsF. 419. |— nebroderse Guss. 419. — Wallichii G. Don 420. Cynosurus aureus 1. 124. [[— elegans DESF. 124. Cyperus congeslus VAHL 166. — declinatus M :NCH 654, 656, 676. — esculentus L. 163,166 not. — esculentus DUv.-J.166 not. — longus L. 166. _— monandrus ROTH 164,616, 676. ; Ë 696 Cyperus olivaris TaRG -T. 166 not. — rotundus L. 166 not. — vegetus WiLLp. 164. Cyrtolepis alexandrina (WILLD.) DC. 518; auct 518. [| Datura ferox L. 454, 662 not. — ferox FLAH. 454. [[— Metel L. 454. 590. — quercifolia H. B. K. 454. — Stramonium L. 453, 619, 692. + chalybæa Kocx 454. —Tatula L. 454, || Daueus aureus DESF. 407, 629. _— Carota L. 40%. || * gummifer (ALL.) TH. 405. || + hispidus (BALL) THELL. 406. * marilimus (LAM.) TH. 401. + serralus (MOR.) LGE 40h. | *maximus (DEsr.) THELL. 405, 599. |] + grandiflorus(DEsr.) TH. 405. || * parviflorus (DESF ) TH. 405. — communis Rouy et CAM. 104. |— crinitus DEsr. 40h. — dentatus BERTOL. 404. — Gingidium L. 406 not.; Gouax 404 ; BALL 406. — _glaber(Forsk.) THELL. 407. [|— gracilis STEINH. 104. — grandiflorus DESF. 405. — gummifer ALL. 405. — hispanicus Gou. 406 not.; DC. 406. — hispidus DESF. 406. LA FLORE ADVENTICE Daueus littora'is S. et S. 8 Fors- kahlei Boiss. 407. — maritimus LAM 404,406not. — mauritanicus LaM. 405. — maximus DESF. 405. |— muricalus L. 407. — parviflorus DESF. 405. — _pubescens KOCH 407 ; auct. 407. — sahariensis MuRB. 406. — serratus Mois 404. — syrlicus MURB. 407. Delphinium Ajacis L. 239. — Slaphysagria L. 239. Desmanthus depressus H.B. K. 296. — pernambucanus (L.) TELL. 296,.595. [| Desmazeria sicula (JAcQ.) Dux. 12, Deyeuxia Forsteri KUNTH 105. Digitaria disticha (L.) Fiori et PAOL. 78, 83. — “ paspalodes Micax 77, 78, 81, 82. — paspaloides DuBY 77. — vaginata MAGNIER 78. Diospyros Lotus L. 410, 411. Dipeadi serotinum (L.) MED. 171. [| Diplotaxis assurgens (DEL.) GR. 262,613,653 not.,663 not., 669. + glabrata THELL. 262. + scabriuscula THELL. 262. — auriculata DUR. ?62. — brachycarpaGopr.?63,666. catholica (L.) DC. — coronopifolia Go. 263,666. — erucoides (L.) DC. 261,202, 647. (A. RICH.) DE MONTPELLIER Diplotaxis pachypoda Gopn. 262, |— tenuisiliqua DEL. 262, 664. — virgala (CAv.) DC. 263. || + brachycarpa (Gopn.) Coss. 263. Dipsaeus ferox LOISEL. 490. — fullonum L. 490. [| * ferox (Lois.) THELL. 490. (l * lacinialus (L.) TH. 490. * salivus (GaRs.) TH. 680. — fullonum MILLER 491. — Jaciniatus L. 490. ]— sativus (L.) Gars. 491, 654 not., 663 not.. 680. — sylvestris HUDSON 490. Dodartia orientalis L. 476. Donax arundinaceus PAL. 116. Draba Huetiana Boiss. ?80. ]— lulescens Coss. 280. — juvenalis DEL. 280, 666. Echinochloa colona {L.) LINK 83. Echinops Ritro L. 535 not. — sphærocephalus L. 9535, 599. Echinospermnm patulum LEHM. L21, 645 not. Echinopsilon muricatus (L.) MoQ. 200. Echium arenarium Guss. 426. — confusum DE CoINCY 426. — diffusum SIBTH. et SM. 426. maritimum WiLLp. 425. — plantagineum L. 425 not, Rauwolfii DEL. 426. — sericeum VAHL 426. Il + diffusum (SIBTH. et SM.) Boss. 426. Eleusine indica (L.) GÆRTN. 114. — oligostachya Link 144, 697 [| Eleusine fristachya (LaAw.) KUNTH 114. Ellisia Nyclelea L. 417. Elodea canadensis Micux 70, 167, Elymus arenarius L. 162, — Caput Medusæ L,163,164; Gopr. 164, — crinitus GODR. 164; SCHREB, 164. — Delileanus ScHucr. 163. — europæus L. 163. — geniculatus CurrT. 162,163; DEL. 162, 163. [| Emex spinosa (L.) Camp. 184. Enarthrocarpus anceps Gopr. 271. — arcuatus Lois. 270. I|— clavatus DEL. 270, 664. [|— lyratus(Forsx.) DC. 271. pterocarpus (PErs.) DC. 27 — pterocarpus DEL, 271. — strangulatus Borss. 271. [| + anceps (GODR) THELL. 271. Eragrostis atrovirens TRIN. 117. — atrovirens NEES 117; Au- BOUY 117, 118. — caroliniana SCRIBNER 117 not, — chloromelas STEuD. 116, 615. — curvula 118. — filiformis (THUNB) NEES 117, 615. — tconferia (NEES) THELI 118. 162, (DESF.) (SPRENG.) (SCHRAD.) NEES 49 698 Eragrostis filiformis LINK 117 not. — pilosa (L.) PAL. 116,117 not. * abessinica (JACQ.) A. et G. 116. — Purshii(BERNH.) SCHRAD. 117 not. — virescens FLAH. 116. Erianthus Sorghum NEES 71.615. + genuinus HACKEL 71. Erigeron bonariensis L. 500. — çanadensis L. 59, 498, 501, 596, 651, 699. — canadensis auct. 50). — canadensis X crispus 499. — canadensis X Conyza am- bigua 499. — crispus Pourr. 499, 500, 646, 60€. — X Flahaullianus (SENNEN) THELL. 499. — linifolius WiLLo. 500. — X mixtus (Fouc. et NEYR.) Goir. 499. EÉrodium ægyptiacum Boiss. 350. |— æthiopicum (LaM.) BR. et THELL. 352, 354 not., 355 not., 307, 398 not. ||— æthiopicum X cicularium 354 not., 305 not., 356. — alsiniflorum DELILE 355, 666. — arenarium JORD. 357 not. || — asplenioides (DESF.) W. 948. — atomarium DEL. 3.6, 666 |— bipinnatum (Cav.) W. 352 not., 353, 394 not., 355, 998. — Botrys (Cav.) BERT. 321, EXPA LA FLORE ADVENTICE [| Erodium Botrys + brachycar- pum Gübr. 351, 663 not. [[— Botrys X cicutarium 352. — Carioti JORD. 357. — chærophyllum (Cav.) STEUD. 354; CoOss. 35478h3 not., 397 not. — chium (BURM. F.) WILLp. 250. — ciconium (!..) WiLLp. 351. + minus DEL. 351. — cicultarium (L.) L'HÉRIT. 352, 394 not, 955, 1390.08 not., 329. + arenarium BRUMH. 357 not. + chærophyllum (CaAv.) DC:, "POSPICH.: 353 NOV 0 not., 327 not. + Mmaculalum (SALZM.) BALL 350. — cicutarium X Jacquinia- num 355 not., 306. — cicularium X romanum r rà Jo1. I— gruinum (L.) L'HÉRIT. 352. — Jacquinianum Fiscx. MEY. LaLL. 352,353 not,; auct:994 not 7309. |— laciniatum {Cav.) W. 38 | +affine (TEN.) P. et R. 349 {| + pulverulentum (Cav.) Gopr. 349. ||— littoreum LEM. 349. — maculatum SALZM. 356. — malacoides (L.) W. 350, Il +subtrilobum (JORD }) LANGE 330, (JORD.) ra DE MONTPELLIER Erodium marilimum (Burn. Fr. L'HÉRIT. 350. — Moschatum (BURM. Fr.) L'HÉRIT. 358. Il +cicularioides DELILE 358, 363 not. — neuradæfolium DEL. 350, 666. — primulaceum WELW. 356. — pulverulentum (Cav.) WILLp. 349. — romanum(BURM.F.) W.357. + caulescens LOR. et BARR. 301. — Salzmanni DEL. 354 not., 355 not., 356, 357 not., 664. — Salzmanni auct. 353 not. 354, 359 not., 83906, 397 not. — £scandicinum DEL. 352, 353, 666. — sebaceum DEL 353,357,664. — staphylinum BERT. 353. — stellatum DEL 356, 666. — subtrilobum Jorp. 350. — tenuisectum GODR. 353. — Touchyanum DEL. 356,666. — verbenifolium DEL. 352, 614 not , 664. — viscosum SALZM. 354, 399 not., 396 not., 357 not. Eruca cappadocica REUT. 618. — sativa GaRS. 260, 261; var., Gopr. 261,678. — vesicaria(L.) CaAv. 260, 261, 599. + saliva (GARS.) TH. 260, + vesicaria (Coss.) TH. 261. Erucastrum arabicum FiscH. MEY. 267. 699 Erucastrum canariense WEB8 et BERTH. 965. — incanum (L.) Kocx 264. [— varium Durieu 263. + lenuirostre Coss. 263, Ervum Lens L. 345. — nigricans M. B. 346. [| Eryngium creticum L. 391, 392. Η dichotomum DEsr.392,604. — dichotomum Gopr. 391, 392. — triquetrum VanL 392. Erysimum australe Gay 282, I|— Bocconei (Arz.) Pers. 282, — canescens ROTH 282; DC. 282. — diffusum Eur. 282. — gracile DC. 281 ; Gopr. 981. — grandiflorum DESF. ?8?, incanum KUNZE 281. — Kunzeanum B. et R. 281. — leucanthemum (STEPH.) ATHELR: 281 — Jlongifolium DC. 282. — orientale (L.) MILLER ?86. — perfoliatum CRANTZ 286. |— repandum L. 280, 281, 645 not. — repandum auct. Hisp. 281. — versicolor (M. B.) ANDRz. 281. Eschscholtzia californica CHam, 26, — californica LINDL 246. — Douglasii (HOOK. et ARN.) WaLe. 246. Euchlæna mexicana SCHRAD. 71. || Euclidium syriacum (L.) R. Br. 285, 200 Euphorbia Chamaæsyce 307. [| + maculata PARL. 367e — Chamæsyce auct. 369. — depressa TORR. 368. — Engelmanni Boiss. 368 not. — Engelmanni auct. 368. — geniculata ORT. 369. — græca Boiss. et SPRUN. 370. — heterophylla L. 309. — humifusa WiLLp. 366 not. — hypericifolia L. 366. — hypericifolia auct. 366. — Lathyris L. 309. ]— maculata L. 368, 653 not., 662 not. — maculata auct. 365. — marginala PURSH 370. — nulans LaG. 365, 366. — pilulifera L. 365. + procumbens (DC.) Borss, 365, 395. — polygonifolia L. 368 not. — polygonifolia auct. 368. — polygonisperma G. G. 366 not. — Preslii Guss. 365, 366. — procumbens DC. 365, — prostrala AIT. 309. — serpens H. B. K. 367, 617. + fissistipula TH. 367,665. +indica ENGELM. 367. — thymifolia L. 308 not. — thymifolia auct. 358. — variegata SIMS 370. — Welwitschii Boiss. et REUT. 370. Euxolus Blitum GREN. 213. LA FLORE ADVENTICE Euxolus caudatus (JacQ ) MoQ. — crispus LESP. et THÉv. 218; Coss. 215, 218. — deflexus (L.) RAF. 213. + minor Mo. 214. + rufescens Gobr. 214. — lineatus Gopr. 217. — Jlividus (L.) MoQ. 215 not. — muricatus GILLIES 217. — oleraceus{(L.) MoQ ?15 not. — viridis (L.) MOQ. 212 not., 215,21: + polygonoides MoQ. 215. Faba Pliniana TRAB. 344. — vulgaris MÜNCH 343. Fagopyrum esculentum MüncH 188. — sagittatum GiLiB. 188. — tataricum (L.) GÆRTN. 189. Farsetia incana (L ) R. Br. 284. Fedia Cornucopiæ (L.) GÆRTN. 488. [| + graciliflora (Fiscu. et M.) THELL. L88. Festuca À lopecuros SCHOUSB. 130. |] + ciliata (LINK) TH. 130. Il + glabrata LANGE 151. [| + silvatica Boiss. 151. — arundinacea SCHREB. 127. + glaucescens Boiss. 127. — ciliata DANTH. 130; LINK 130. — clavata MÜNCH 121, 128. cynosuroides DESF. 131. delicatula LaG. 131. — dichotoma ForsKk. 121. — divaricata DESr. 120. — elatior L. 127; Hups. 127, Festuca elalior * arundinacea (ScHREB.) HACKEL 127. — Fenas LaG. 127. ]— geniculala (L.) Cav. 121, 128, 129, 616. | [| + abbreviala HACKEL 128, 66? not., 665. — incrassata L. 121, 129; (LAM.) SALZM. 121. — interrupta DESF., G. G. 127, []— ligustica (ALL) BERTOL. 121, 129. — memphitica (SPRENG.) Borss. 121. [— pectinella DEL. 132. [|— sicula PRESL 130. — Teneriffæ ROTH, HACKEL 128 not. — tenuisKITTEL1?2; (TINEO) Gope. 122. Ficus Carica L. 180, 676-171. + Caprificus GOuAN 181, 182. +Erinosyce T.etS.182,676. + saliva FIorI et PaAoL. 181, 183, 671. + silvestris EISEN 182,671. Filago Candolleana Par. 502, — germanica L. 502. * spathulata (PRESL) Rouy 502. Il + prostrata (PARL.) B. 502. — prostrata PARL. 502. — spathulata PRESL 502. Flaveria Bidentis (L) O. KuNTzE 515. — contrahierba Lam. 515. — Contrayerba (Cav.) PERS. 515. DE MONTPELLIER 701 Francœuria laciniata Coss. et DR. 003. Franseria /enuifolia HARv. et GRAY 504, 505. — tenuifolia RouYy 503. Fumar.a judaica Boiss. 959. Galega officinalis L. 394. Galium cristatum Jaus. et Sp. 486. — Murale (L.) ALL. 485. I|— pedemontanum (BELL.) ALL. 486. — saccharatum ALL. 485. [|— setaceum La. 484. — tricorne STOKES 486. — Valantia WEBER 485. Garhadiolus Hedypnois (F. M.) JAUB. et SP. 561. +angulosus (Coss.) THELL, 561. Gaura Lindheimeri ENGELM. 391. — parviflora Douce. 391. Geropogon glaber L. 572. Glaucium aurantiacum MARTR.247. — corniculatum (L.) CURT. 247. + phæœniceum ICR.) DC. 247. + tricolor (BERNH.) LEDEB. 247. +tricolor Lor. et B. 248. — flacum CR. 246. [| + Serpieri (HELDR.) HAUS. 247. — luteum Scop. 216, 247. — phœniceum CR. 247. — Serpieri HELDR. 247. — tricolor BERNH 247, 248; Hort. Monsp. 247. RARES : ét ms …s 702 Glyeyrrhiza glabra L. 337, 651. Gypsophila paniculata L. 298. ||— porrigens (L.) Boiss. 228. Hasselquistia ægyptiaca L. 403. [| Haynaldia villosa (L.) Scaur 138,618, 654. Hedypnois crelica (L.) 561. — * monspeliensis (WILLD.) Mur8. 561. [| +pendula (WiLLp.) Fiori et PAOL: 562. — monspeliensis WiLLp. 561. — pendula Wizzp 562. — polymorpha DC. 561. Hedysarum capitatum DeEsr. 341. |— carnosum DESF. 341. — spinosissimum L. 340. + genuinum Rouy 340. + pallens (Moris) Roux 340. [| * capilatum (DESF.) RouY IE ES — spinosissimum auct. 340, 341 not, Helianthemum Lippii (L) Pers. 380. — sessiliflorum (DESF.)PERS. 380. — sessiliflorum LESsp. et THÉv. 380. Helianthus annuus L. 512. — tuberosus L. 512, Heliotropium curassavicum L. 367, 418, 617, 628, 665. Helminthia echioides (L.) GÆRTN. 572, _— humifusa (WiLLp.) TRE. YPA WILLD. LA FLORE ADVENTICE || Reteranthelium piliferum (SoL.) HOoCcHST. 154. Heteranthus bromoides BoRk. 108. Hibiseus trionum L. 590, 664 not. Hippocrepis biccntorla Lois. 340, 605, 664. Hirschfeldia adpressa MüNcH 264. — geniculata (DESF.) POMEL 264. — incana (L.) LOWwE 264. — _inflexa PRESL 265. — varians POMEL 263. Hoffmannseggia Falcaria CAv. 297. Hordeum andicola GRISEB. 157. — andinum TRIN. 158. [— bulbosum L. 155. — Caput Medusæ (L.) Coss. et DR. 163. * Bobartii À. et G. 164. [| * crinilum (SCHREB.) A. et G. 164. [| + intercedens (HAUSSKN ) THELL. 164. — chilense R. ScH. 159, — comosum PRESL 158. + pubeflorum (H00K.) GAY 158. — compressum GRISEB. 156, 157. — crinitum (SCHREB) DESr. 164. — Delileanum (SCHULT.) M. SCHENK 162. — distichum L. 161. ]— euclaston STEUD. 155, 160. [— flexuosum NEES 156, 160. — fragile Gopr. 155 not.,156, 665, DE MONTPELLIER [| Hordeum geniculatum (DEL )TH. 162, 163, 676. — geniculatum ALL. 167,163; auct. 163. — Gussoneanum PARL. 163. — ischnatherum(Coss.)KüRN. 161. — ithaburgense Botiss. 161. + ischnatherum Coss. 161, I|— jubatum L. 160. — jubatum FORSK. 164; H00K. 158. — marinum Hups. 155, 162, 163. * Gussoneanum (PARL.) THELL. 155. — maritimum Wirx.155,163. — Muticum PRESL 156, 159. +andicola(GRISEB.)THELL. 157, 159. + compressum (GRISEB.) THELL. 157, 159. ++ tenuispicatum (HACK. et STUCK.) THELL. 159. Il + superalum (HACK.) TH. 157, 159. — nodosum L. 158, 159 not. — polystichon HALLER 167. — pratense Hups. 159. — pusillum NuTr. 158. — pusillum auct. 156. — sativum JESSEN 160. — secalinum SCHREB. 158, 159 not. — spontaneum C. Kocx 160. — stenostachys GODRON 157, 666. — subfastigiatum DOëLL 156 155, 703 ‘Hordeum tetrastichum Kür. 161. — vulgare L,. 160, 162. * distichum (L.) Tu, 161. * polystichon (HALL.) Scu. et K. 161, 162. * spontaneum (C. Kocn) THELL. 160, [| +ischnatherum (Cossox) THELL. 161. — Winkleri HACKEr, 155. [| Hymenocarpus circinnatus (L.) SAVI 332. Hyoscyamus albus L. 417 not. + pseudo-aureus Lor. et BARR. 447 not, — aureus L. 447. — aureus GOUAN 417 not. — major MILLER 447 not. Hyoseris bælica (KUNZE) SCH. Bip. 560 not., 561. [|— lucida L, 560. — lucida auct. 560 not., 561. — radiala L. + bætica (KUN- ZE) FIORI et PAOL. 560 not. Hypecoum æquilobum Viv. 246. — grandiflorum BENTH. 245. — pendulum L. 245, 595. — procumbens L. 245, 595. * grandiflorum (BENTH.) THELL. 215. Hypericum ciliatum DESR. 379. [[— crispum L. 379, 604. — hircinum L. 379. |— perfoliatum L. 379. || Hypochœris Achyrophorus L,. 563, — Achyrophorus JACKS. 5°4. — ætnensis(L.) CES , PASS. et G18. 563, 704 Hypochæris arachnoides DESF. 062, 263 not. — cretensis (L.) Boiss. 965 not. + pinnatifida (TEN.) FIORI et PAOL. 565. — glabra L. 562. || + erostris Coss. et GERM. 562, 563 not. + typica Fiori et P. 562. [| f. minima (Cyr.) Fiort et PAOL. 562. [|— lævigalta (L.)CES., Pass. et G1B. 563, 564. — minima (Cyr.) DESF. 5672, 563 not. — petiolaris (HOOK. et ARN.) GRISEB. 564. || + discolor (Gobr.) TH. 564, 565. — pinnalifida (TEN).CYR.564, 565. + glabra TEN. 565. Ifloga Fontanesii Cass. 502. — spicata (FORSK.) ScH. Br. 502, 645 not. Impatiens amphorata EDG. 370. — parviflora DC. 370. Iris florentina L. 175, 650. — germanica L. 175, 650. — lutescens LAM. 175, 650. [|Isatis aleppica ScoP. 260. — tinctoria L. 259, 651. Jaborosa integrifolia LAM. 453. Jasminum officinale L. 415. || Jurinea alata (WiLLo.)Cass. 536. Jussiæa grandiflora Micxx 383, _ 384, 385, 386. LA FLORE ADVENTICE Jussiæa repens L. 382, 386. + grandiflora (MicHx) Mar TINS 67, 167, 383, 385, 386, 591, 637, 647, 651. c + major MARTINS 383. Kalbfussia Muelleri Sc. Bip. 569. — occidentalis J. et Sp. 568. — orientalis JAUB. et Sp. 567. — Salzmanni Sc. Bip. 568, 70. Kentranthus ruber (L.) Lam. et DC. 488, 651. | Kentrophyllum glaucum (M. Bies.) TauscH 557, — Jleucocaulon ($S. et S.) DC. 557. Kerneria bipinnata (L.) G. G. 513. Kochia muricata (L.) SCHRAD. 200. [| Kœleria hispida (Savri) DC, 118. [|— panicea (Lam.) Domi 119, 616. — phleoides(ViLe.) PERS. 119. [l “ obtusiflora (Boiss.) Do- MIN 119. Kœlpinia linearis PALL. 560, 645 not. [| + araneosa DC. 560. Krubera leptophylla Horrm. 403. — peregrina (L.) HOFFM. 403. Lactuca sativa L. 579. — Scariola L. 579. — Serriola L. 579. — virosa L. 580 not. [| Lagæcia cuminoides L.392,590. Lagoseris bifida (Vis.) Kocx 576, 571. — nemausensis (G.)Kocx 573. — sancla (L.) MALy 576-171. né fin cr ni ed: + [| Lamarckia aurea (L.) Müxce 125. Lamium flexuosum TEN. 436, 656. Lappago racemosa(L.) SCHREB. 77. || Lappula patula(LEHM.)ASCHERS, 421, 645 not. Lathyrus erectus LAG. 346, 347, — inconspicuus L. 346. ++ eriocarpus RouY 346. ++ leiocarpus Roux 346. + genuinus RouYy 346, 347. + lasiocarpus GobR. 317. T stans Vis: 346, 31. — stans Vis 346. [|Launæa resedifolia (L.) ©. KUNTZE 578. Laurus nobilis L. 244. Lavatera arborea L. 63, 374, 646. I — thuringiaca L. 373. — trimestris L. 374. || Legousia penlagonia(L )T4.495. Lens Bicbersteinii LAMOTTE 346. — Culinaris MEDIK. 345. * nigricans (M. B.) TH. 346. — gsculenta MÜNCH 345. .Leontodon autumnalis L. 570. — hispidulus (DEL.) B. 567. * eu-hispidulus TH. 567. * Salzmanni (Scx -BiP. TH. 568. || + Muelleri(Scn.-Bip.) TH. 569, 570. + Salzmanni (ScH.-Bre.) TH 570. — Muelleri (Scx.-Brp.) BALL 509. — nudicaulis (L.) BANKs 565. 566, 575 not. * Rothii (BALL) SCHINZ et TH. 556-67. DE MONTPELLIER 705 Leontodon * faraxacoides (ViLL) ScH. et TH. 56 not. — Salzmanni (ScH.-Bip.) BALL 568 ; Gopr. 569. — saxatilis LaAM. 565, 566. Leonurus Cardiaca L. 436. Lepidium bipinnatifidum DeEsv. 254. — bipinnatifidum auct. 254, [— calycinum Gopn. 253, 664. — majus DARRACQ 253. — Menziesii auct. 254. ]— perfoliatum L. 252, 590, 645. | reticulatum HoOWwEL.L 254 653 not., 662 not. — salivum L. 252. + silvestre THELL. 252. — virginicum L. 9253, 619,656. Lepigonum diandrum (Guss.) Nym. 233. — salsugineum Fiscx.etMEY. 233. — sperguloides FiscH.et MEY. 233: Leucanthemnm Parthenium (L.)GR, Gopr. 593. Lilac vulgare (L.) Lam. 411. Limonium africanum MiLL. 410 not. — sinualum (L.) Mizz. 410 not. [— Thouini(Viv.) O. KUNTZE 110. à Linaria Cymbalaria (L.) MILLER 471, 595, 611, 651. ||— lanigera DESF. 47%. — longipes Boiss et HELDR. 472 not. 47 st M Ai, 202: À é Là AN Ie CT 706 Linaria minor (L.) DESF. 471. + prælermissa (DELASTRE) Coss. et GERM. 471. + viscida (MüNncu}) TH. 471. —. pilosa (JACQ.) Law. et DC. 472 not. — _ prætermissa DELASTRE 471. reflexa (L.) DESr. 475. triphylla (L.) MILLER 475. virgala (POIR.) DESF. 475. — vulgaris MILLER 475. Linum nodiflorum L. 361, 629. — usilalissimum L. 361. * angustifolium (Hups.\ THELL. 361. Lippia canescens H. B. K. 59, 129, 430 not., 131, 432 651. — nodiflora (L) Micax 59, 429 not., 430, 432. + tarraconensis SENN. 679. — nodiflora auct. 4929-39, — repens (BERTOL.) SPRENG. . 430, 432. — Sarmentosa (WILLD) SPR. . 431. Lithospermum arvense L. 495. [| +Sibthorpianum (Grises.) HAL. 495. — Minimum GODR. 495. [— tenuiflorum L. FIL. 495. Lobularia maritima (L ) DEsv. 283. Lœflingia hispanica L. 63, 233, 646. Lonicera chinensis WaTsonN 487. — flexuosa THUNS8. 487. — japonica THUNB. 487. Loretia geniculata(L.) Duv.-Jouve 128. : — _incrassata (LAM.) D.-J, 421. scariosa (VENT.) DESF. 474. - LA FLORE ADVENTICE Loretia ligustica (LAM.) D.-J. 129, — tenuis (TINEO) Wii. 122. [| Lotus ornithopodioides L. 333. — pusillus Viv. 333. [— sulfureus Borss. 333. — Tetragonolobus L. 334. |— villosus Forsk. 333. Lunaria annua L. 279. — biennis MüNCH 279, Lupinus luteus L. 298, 598, 651-52. — pilosus MurR. 299, 598. — varius GOUAN 299. Lychnis Cœli-rosa (L.) DESR. 228. Lycium barbarum L. 446. — barbarum auct. 445, 447. — chinense MILLER 446. *eu-chinense THELL. 446. * rhombifolium (MüNcH) THELL. 446. — chinense auct, 446. — europæum L. 444 not. — halimifolium MILLER 444, 445 not., 651. — mediterraneum Dun. 444 not. — ovatum POIR. 446. — rhombifolium/(MüNcu) Dre- PEL 446, 652. — salicifolium MILLER 444 not. — sinense auct. 447. — vulgare (AIT) DUNAL 445. Lycopersieum esculentum Mi, 450. Lythrum lineare L. 381, 653 not. || Malcomia arenaria (DEsr.) DC 285. I|— marilima (L.) R. Br. 284, 598. DE MONTPELLIER 707 Malcomia maritima GOD. 284, 286. — parviflora (Lam. et DC.) DC. ?85. ||— ramosissima (DESF.) TH. 285. | — torulosa (Desr.) Boiss. 258, Malus acerba MÉRAT 290. — communis LaM. 290 ; LoRr. et Barr. 290. — paradisiaca Me. 290. — pumila Mie. 290. — silvestris MILL. 290. [| Malva ægyplia L. 376, 615 not. — Alcea L. 377. + fasligiala (CAvV.) KocH 314; — caroliniana L. 373. — fastigiata CAv 377. — incana PRESL 377 not. — incana Gopr. 577, 378. — Jleprosa ORT. 379. — parviflora L. 376. [| + microcarpa (PERS ) F10- RI et PAOL. 376. [| Malvastrum incanum (GODR.) THELL. 977, 318. — scabrum (Cav.) A. GRAY 378. — scoparium (L'ITÉRIT.) À. GRAY 378. || Marrubium Alysson L. 135. |— candidissimum L. 433. [|— creticum MILLER 433, 612, 654. d — crelicum X vulare 434. — cunealum SOLAND. 43%. [| + spinulosum Boiss. 434. — pannonicum RCHB. 434, — peregrinum L. 434. Marrubium peregrinum auct. 433, — radiatum DEL. 434, 666. — vulgare L. 434. Marsilea quadrifolia L. 68, 590. Martinsia glastifolia Gob. 259, 666. Martynia annua L. Spec. 481. — annua L. Syst. 481. — Jouisiana MILLER 480, — Jlouisianica MILLER 481. — Jutea LiNpL. 480, 600. — proboscidea GLOX. 481. Matricaria aurea (L.) Sc.-BrP. 520, — Chamomilla L. 63, 520. — corymbifera DC. 521. [|— disciformis (C. A. MEY.) DGC:-521; — Tchihatchewii (Boiss.) Voss 521. Matthiola incana (L.) R. BR. 63, 314, 616. I|— lunata DC. 284, 286. I|— parviflora (ScHouss.) R. Br. 285. I|— tricuspidata(L.) R.Br. 286. Medicago aculeata GÆRTN. 311,630. + aculeata (MOIS) TH. 311. + turbinata (L., TH. 312. — aurantiaca Gopr. 305, 666; auct. 306 not. I|— ciliaris (L.) KaoCK. 308. — constricta DUR. 312. — Echinus Lam. et DC. 308. — falcata L. 304, 305, 306. [| + aurantiaca (Gopr.) URB. et TuELL. 305, 663 not. + aureiflora RouY 306 not. || + major Kocx 305. — falcata X sativa 304. || — globosa PRESL 312. A où à 122 © ui ART : | …, EXT ” à de AS 7 708 || Medicago granatensis W. 308, 645. — Helix WiLzp. 309. ||— intertexta (L.) Mic. 308. + Echinus (Lam. et DC.) Bunrx. 408. |— laciniala (L.) Mizz.. 307, 645 not. |] + integrifolia Gopr. 307. — Jlævis DESF. 309. — Jlenticularis DESR. 309. .— media (PERS.) RCHB. 304. Murex (WiLLp.) 309. + aculeata UR8. 310. ++ ovata (CARM.) UR8. 310. ++ sphærocarpa (BERTOL.) UR8. 310. ||— inuricoleptis TINEO 308. — obscura RETZ. 309. [l * Helix {Wizzp.) URB. 309. + spinosa Guss. 309. || *lenticularis (DESR.) URB. 309. + aculeata Guss. 309. — orbicularis (L.) 306, E30. + microcaipa SER. 307. — procumbens BESs. 305. radiata L. 312. — sativa L. 304, 305, 306,417. secundiflora DUR. 306. — Soleirolii DuBy 307. — sphærocarpos BERTOL.310. — tentaculata WiLLp.311. — tribuloides DESR. 340. — truncatula GÆRT. 310, 311. +breviaculeata (Moris) Ur8. 341. + longeaculeata URB. 310, f, fol. incisis Ur8. 311. LA FLORE ADVENTICE PUR: Tee ee ONE NE D'LA [| Medicago truncatula + narbo- nensis (SER.) TH. 311. — truncatula Lor. 311 not. — turbinata (L.) W. 311, 312. — X varia MARTYN 304. Melica nutans L. 122, 595. Melilotus cœrulea (L.) DESR. 302 ; auct. 303. — compactus SALZM. 313. — _infestus Guss. 314, 629. messanensis (L.) ALL. 312. — procumbens BESs. 303. .—. segetalis (BROT.) SER. 313. — sulcatus DESF. 315. +genuinus GR. GODR.313, [| + major CAMBESS. 313, 314. “infestus(Guss.) Rouy 314, 298. Meniocus linifolius (STEPH.) DC. 283. Mentha longifolia (L.) HUDSON 443. — microphylla C. Kocx 443; BRIQ. 443. — orientalis BRIQ. 443. — silvestris Ê stenostachya Boss. 443. — spicata HuDSON 449, 652. [| — tomentosa D'URv. #43. — viridis L. 442. Mericarpæa vaillantioides Boss. 186. 162$ Mesembryanthemum crystallinum L. 221, 655. Mespilus germanica Li. 291, 651. Metabasis ætnensis (L.) DC. 563. — cretensis (L.) DC. 565 not. Microlonchus Clusii SPACH 595. — Delestrei SPACH 557. — Delileanus SPACH 556, 667. 4 À D) 4 - + (tu Me 2 T2 re n J t DE MONTPELLIER Michrolonchus Duriæi SPACH 556. foliosus DEL. 556. — salmanticus (L.) DC. 555. — tenellus (DEL.) SPACH 556. Micropus erectus L. 501. I] * bombycinus(Lag.) RouY. 501. [— supinus L. 501. Mimosa Fernambuccana PLANCH. De. : — Pernambucana L. 296. Minuartia campestlris L 251. L— campestris DC. 241. _[|— geniculata (Porr.) THELL. 232. | [[— montana 1. 251. montana Cav., DC. 231. [— sclerantha(FiscH. et MEY.) THELL. 231. tenuifolia (L.) HI1ERN 230. _* conferla (Jorb.) T4. 230. _ Mirabilis nyctaginea (MicHx.) Mac MiLLaAN 221. [| Modiola carotiniana(L.)DON 373. [| +erecta(LEesP.)TH.373,666. multifida MôNcx 373. Moœnchia erecta (L.) G. M. S 229. [| * manlica (L.) THELL, 230 — qualternella EH4RH. 230. Mollugo Cerviana (l, )SER. 221,645. || Mor:candia arvensis (L.) DC. 787. || Muricaria prostrata (DESF.) DESv. 274. Museari ambrosiacum Müxcu 172. — moschatum WiLLp. 172. — Muscarimi MEDIK. 172. — racemosum (L.) Lam. et DOS 171. * neglectum(Guss.)TH. 172. 709 Myosotis arenaria SCHRAD. 424. micrantha PALLAS 424. refracta Boiss. 424, 645. stricta LINK 494, Narcissus biflorus Curr. 174. incomparabilis MILLER 173, 174, 627. incomparabilis auct, 174. — Jonquilla L. 174. — Jonquilla X pseudo-Nar- cissus 174. odorus L. 174. odorus GOUAN 173,174, 629. — poëlicus L. 173, 174. poëticus X pseudo-Nar- cissus 173. — poëlicus X Tazetla 174, 175. — pseudo-Narcissus L. 173, 174. Tazetta L. 174. Nardosmia fragrans (VILL.) RCHB. 530. Nassella trichotoma (NEES) Hac- KEL 96. || Nasturtium amphibium + varii- fo'ium DC. 277. amphibium ASCHERS. 271. — anceps (WAHLENB.) RCHB, CAPE ICE — globosum TURCZ. 276. — palustre X silvestre GODR. TT: — riparium GREMLI 277, 278. — silvestre (L) R. Br. 278. — stenocarpum Gopr. 277, 2178. — varifolium DEL, 277, 218. Æ x silvestre 710 LA FLORE ADVENTICE || Nepeta botryoides SOLAND. 455, 653 not., 662 not. — Calaria L. 136. — Jlanceolata LAM. 435. — Nepetella L. 435. — nuda L. 435. — pannonica L. 435 not. Nephelochloa persica (TRIN). GRIS. 127. Nicotiana acuminala (GRAH.) H00K. 455. — affinis MOORE 455. .— alata Lx. et OTTO 455. — glauca GRAHAM 455. — longiflora CAV. 456. ||— plumbaginifolia Viv. 456. — rustica L. 455. Nigella arvensis L. 237. || + divaricata (BE AUPRÉ) Boiss. 258. — arvensis GOUAN 23% not. — damascena L. 237 not. — divaricata BEAUPRÉ 238. — hispanica L. 258. * gallica 1Jorp.) Rouy et Fouc. 238 [| * hispanica (Sims) Rouy et Fouc. 238. — saliva L. 238. Nothoscordum frazrans (VENT.) KuNTH 168. — inodorum (AIT ) NICH. 168. Œnothera Berteriana SPACH 390. — biennis L.387,596,651,659. * biennis (L.) THELL 387. +parviflora(L.) LÉv. 388. +tmuricata(L.) LÉV. 388. + + + latifolia (ASCHERS.) THELL, 389. || Œnothera biennis + suaveolens (PERS.) LINDL. 388. + vulgaris Voss 387. — communis LÉV. 387. — grandiflora L’'HÉRIT.,LAM. 388, 679. — Jongiflora JacQ. 390 ; L. 390 ; auct. 390. — mollissima L. 389. *longiflora (JACQ.; TH.390. * odorata (JACOQ.) TH. 390 *propinqua(SPACH)T4 290. +Berteriana(SPacu} LÉV. 390. * stricla (LEDEB.) TH. 390. — muricata L. 389. + latifolia ASCHERS. 389, — odorata JACQ. 390. — parviflora L. 388. — polymorpha LÉv. 389, — propinqua SPACH 390. — rosea SOLAND. 391. — stricta LINK 390. — suaveolens PERS, 388. Olea europæa L. 411, 651. + Oleaster (Horr. et EK) DC. 413 + sativa (HorF. et LKk) DC. k17. — silvestris MILLER 4'3. Omphalodes intermedia (FRES.) DECNE 420. — linifolia MüNcH 419, 657, — micrantha A. DC. 420. Onagra biennis (L.) SCOP. 387. — mollissima(L.) MüNcH 359. — muricata (L.) MüNCH 389. — parviflora (L.) MüNCH 388. DE MONTPELLIER _ Onobrychis arenaria (K1T.) SER. D “341. e — coltina Jorp. 344. _|]— Crista-galli PÉTER Law. n 342. — decumbens Jorp. 341. — sativa LAM. 341, 342. _ — viciifoha Scopr. 341, 342. . * arenaria (Kit.) TH. 341, 312. { * sativa (LAM.) THELL. 322, D L Guopordun Acanthium L. 539,540. _[|— Acanthium X lauricum ‘1 539, 540. 0 — a2rabicum L. 541,542. — corymbosum WILLK. 538, X Godroni Tu. 539, 66%. horridum Viv. 541. illyricum L. 541 *arabicum (L.)TH.541,691. macracanthum SCH. 541. + minus Boiss. 541. - Ô * horridum(ViviANt) ROUY De» 541. Ù _ — nervosum Boiss. 542. — taurico-Acanthium Gone. De "509, \ _ [|— tauricum Wicuo. 537,539- 40, 601,612, 654. me. |! * corymbosum (WILLK.) Rouy 538, 54°. _ — virens LDC. 5317-38. 3 Le Onothera — Œnothera.” Ke Oplismenus composilus (L.) PAL. PE 84. | __ — silvalicus (Lan) R Sc. Dr. 62. x? = Ormenis aurea DUR. 517. Ormenis mixta (L.) Dumorr. 517, — nobilis (L.) Gay 516. ‘ Otocarpus virgatus DURIEU 274, Oxalis corniculata L. 360. + atropurpurea Iort. + purpurea PARL. 360. — floribunda LEHM. 360. — Marliana Zucc. 360. Oxybaphus nyctagineus (MICHx) SWEET 221. [| Panicum capillare L, 83. [[— colonum L. 83. — compositum L. 84. — Digitaria LATERR. 78, 79 not., 82 not. imberbe POIR 8#. italicum L. 85. miliaceum L, 83. sanguinale L. 80. sylvaticum Lam. 84. vaginatum NEES 82 not.; DuRIEU, G. G. 78, 82, 83. — viride L. 85. — zonale Guss. 83. Papaver album MILLER 251. — dubium L. 63. — hortense Gars 251; Hus- SEN. 290. — nigrum Gars. 250. — pinnatifidum Monts 249. — Rhœas L. 63, 628. — setigerum DC. 249, 251. — somniferum L. 249, 250, 251< 627. * hortense (GARS ) TH. 521. * nigrum (.) TH. 250, 251. * setigerum (DC.) Roux et Fouc. 249. c — sylvestre GODR. 250, 251. 712 || Paracaryum intermedium (FRE- SEN.) THELL, 420. — micranthum (A. DC.) Boïs- SIER 421. Paronychia arabica (L.) DC. 234, 11295, 296, LT, + brevisela (AsCH.) TH. 235. [l + longiseta(BERTOI..)ASCH. et SCHW. 235. + + angustifolia (DEL.) TH. 235. é + thirticaulis THELL 935. + tMmacrostegia (BOISSIER) THELL.:235. — _ argentea Lam. 23%, 236, 231. || — aurasiaca WEBB 234. — bonariensis DC. 2317. — brasiliana DC, 237. — desertorum Boiss. 236. — lenticulala (FORSK.) AsCH. et SCHW. 236. — longiseta (BERTOL.) WEBB, ASCHERS. 234, 735. ; Paspalum digitaria Poir. 7%, 81, 82, 83 — dislichum Li. 77,81, 89, 83. (l “ paspalodes (MicHx) TH. 77, 81, 628, 617, 656, 674. — Elliotti Wars. 78, 612 not. —._ paspaloides (Micax) Scri8- NER :7, 83, GS. — vaginatum SW. 77, 82, 83. Passiflora cœrulea L. 581. Peganum Harmala L.352, 617,655. Perilla nankir ensis (LOUR) De- CAISNE 444. Persica vulgaris MILL. 95, :96. Petasites fragrans (VILL.) PRESL 530. LA FLORE ADVENTICE Petroselinum hortense HoFFM. 401, 651. — sativum HOrFM. 401. Petunia axillaris (LAM.) B. S. P, 456. — nyctaginiflora Juss. 456. — paruiflora JUSs. 456. — violacea LINDL. 456. Phacelia congesta 1100KER 417. Phalaris americana ELL. 9. |— angusta NEES 90, 61”. — appendiculata SCHULT. 92. — aquatica L. 90; DC. 91. — brachystachys Link 63, 86, 88, 89, 91. | + robusta THELKI.. 88. — bulbosa L. 63, 88, 89, 91. I|— canariensis L. 86, 88 89, 651. + B Gouax 91. — canariensis auct. 91. — caroliniana WaLr. 90 not. (sphalm. « americana »), 675. — cœrulescens DESF, 88, 89, 90, 674-75. — intermedia Bosc 90. — microstachya DC. 90. — minor RETz. 88, 89, 91. — nodosa MURR. 63, 91. — paradoxa 1. 63, 91, 99. + præmorsa (La».) Coss. et DR OX — ‘præmorsa Lam. 91. — q'adrivalvis LAG. 91, truncata GUuSS. 87, 88, 89, 618, 655. || + angustala TRABUT 88. — tuberosa L. 91. — utriculata L. 98 ; GOUAN 99. _ Phleum ambiguum Ten. 98; Go- D DRON 98. _ []— echinatum Hosr 98. _ _[]— græcum Boiss. et HELDr. 98. l — Michelii ALL. + ambigu- um (TEN.) ARC. 98. I|— subulatum (Savi) A. et G. 91 not, 97. — tenue (Host) SCHRAD. 91 not., 97; Gopr. 90. Physalis fusco-maculata DE Rouv. 418, 666. — viscosa L. 48. I| + fusco-maculata (DE Rou- VILLE) THELL. 448, 663 not. ||Physocaulis nodosus (L.) Kocx Dee 593. = Phytolacca americana L. 290, 651. L — decandra L. 220. Picridium arabicum HOcHsT. 580. — tingitanum (L.) DESF. 580. _ Picris altissima DEL. 571. _ _|]— cupuligera (Dur) War. | 071: — echioides L. 572. + humifusa (ARC.) THELL. 572 .. _— humifusa Wizp. 572. 7 __— pilosa DEL. 571 not. 20 — piltosa Gopr. 571. I|— Sprengeriana (L.) POIRET 570. ] _ +allissima (DEL.) ASCH. et SCHW. 571. [| Pimpinella dichotoma L. 402. Pinardia anisocephala Cass. 593. | — coronaria (B:) Less. 522. “ _ Pisum arvense L, 347, 621. DE MONTPELLIER 713 Pisum elatius STEv. 347, 646. — salivum L,. 347. “arvense (L.) Porn. 347,651. “elatius (STEv.) A. et G. 347. * salivum (L.) THELL. 348, Plantago lanceolata L. 483. + alpina GAUD. 483 not. + eriophora (Horr. et LxK) … Rap. 483. +irrigua DECNE 484. qd lanuginosa BAST. 483. + maritima G. G. 483. + altissima (L.) RouY 483, 598. — mediterranea KERNER 484. |— virginica L. 484. Poa bonariensis (LAM) KUNTH 126. lanigera NEES 126. — lanuginosa Poir. 126. — pallens Porr. 126. [| — persica TRIN. 121. — pratensis L. 195. [l + strigosa (Horru ) GauUD. 195. Polygonum arenarium W. K. 186. * arenarium (W. K.) TH. 186. * pulchellum (Lois.) TH. 186. + græcum BECK 187. — arenarium auct, 186. — cognatum MEISN 188 not. + alpestre (C. A. MEYER) MEISN. 188 not. — Fagopyrum L. 188. — herniarioides DELILE 187; auct gall. 1S7 not., 188 not. 18 dl ét Se 7)4 LA FLORE Polygonum orientale L. 188. — plebejum R. BR. 187. — pulchellum Lois. 186. |— scoparium REQ. 186. — tataricuim L. 188. — ‘“Jhevenæi LESP. 187, 188, 614 not., 666. || Polypogon elongatus H. B. K. 102, 616, 654. — littoralis (Wirx.) SM 102. — Jlittoralis auct. 102. Populus alba L. 178. — alba X tremula 179. — canescens (AIT.) SM 178, 650. — hybrida M. B. 178. — italica MôNCH 179. — nigra L. 179. + ilalica Durot 179. — pyramidalis Roz. 179. — tremula L.. 178, 630. Portulaca grandiflora Hook. 224. — oleracea L. 222. [| *“ sativa(HAW.) THELL. 229, 650, 663 not. * silvestris (GaRs.)TH 222. — pilosa L:. 224, 595: Potentilla Heynii Rorn ?91, 292. — monspeliensis L. 292. — Morisoïi DC. 292. — norvegira L.292. + hirsutla (Micax) TorR. et GR. 292. .— supina 1122912927. {| + ægyptiaca Vis. 291, ?92. Priva cunealo-ovala (CAV.)RUSBY 433. — lævis JUSS. 433. Proboscidea Jussiæi STEUuD. 481. 7. ré: Lx fe ar ADVENTICE Proboscidea louisianica (MILLER) TH. 480. [| — lutea (LINDL) STAPF 480, 600. Prunus Amygdalus STOKES 295. — Cerasus L. 294, 651, — communis (L.) ARC. 295, 296. — communis Hubs. 293, 294, 295. — domeslica L. 293, ?294-95. 651. — insililia L. 293, 295, 651. — œconomica BORKH. 493. — Persica (L.) STOKEs 295. — sativa ROUY et CAM. 293, 294. Psoralea biluminosa L 33%. || +plumosa RcH8. 334, 60%. — palæstina Gou.?, DC. 334. — plumosa RCHB. 334. Pterotheca bifida (Vis.) Fisc. MEY. 571. — nemausensis (GOU.) Cass. Lo — sancta/-Sc.-BiP. 574 ;- Ci Kocn 576-77. [| Ptychotis aminoides (GOUAN) KocH 402. — verticiilata (DESF.) DuBy 402. Pulicaria arabira L.)Cass. 503,645. — laciniata (Coss. et "Dh THELL.. 503. Punica Granatum L. 381,593, 651. Pyrethrum Myconis(l..\MôNCH 522, — parthenifolium W.523 not. — Parthenium (L.) SM. 593. Pyrus acerba (MÉR ) DC. 290. DE MONTPELLIER 74 ; _ Pyrus Malus L. 290. # + paradisiaca L, 290. *pumila (MILL )A.et G. 290, 651. : * silvestris [MILL.) À. et G. 200. — pumila Hort. 290. — Ssilvestris(MILL.)S.F.GRAY ER 290. 4 [| Queria hispanica L. 230. _ Raffenaldia primuloides (DELILE) 4 Gopr. 275, 666. [Ranuneulus chius DC. 242. __ — geraniifolius POURR. 243. * Gouani ([WiLzp.) Rouy et Fouc. 243. |— lomatocarpus F. et M. 242. — montanus WILLD. 243. — parvulus L. 242. — Philonotis EHRH. 242. __ — sardous CRANTZ 242. 0] * trilobus :DESrF.) Rouy et _ Fouc. 242. à [|— trachycarpus F. et M. 242. __ — trilobus DESF 242. L Raphanus recurvatus PERS. 274. Rapistrum glabrum Hosr 272. — hirsutum HosT 272. _— hispanicum ({:) CRANTz 273. à hispidum Gopr. 273. Linnæanum B et R. 273. microcarpum JORD. 274. orientale (L.) CRANTZ 273, rugosum (L.) BERGT. 272. * eu-rugosum THELL. 272. + dasycarpum TRAUTV. 272. +gymnocarpum TR. 272. Rapistrum rugosum + nemau- sense Roux 272, + lypicum THELL. 272. Tvenosum(PERs.)DC. 272, * hispanicum (L.) TH. 273. * orientale (L.) R. et F.273. + hispidum (Gopr.) Coss. 273. — scabrum HOsT 272. [| — virgatum (Dur.) Pom. 274. [[Reichardia tingitana (L.) RoTH 580. Reseda odorala L. 288. Rhagadiolus Hedypnois F.etM.561, + angulosus (JAUB. et Sp.) Coss. 561. Rhodalsine geniculata WILLIAMS 232, 233. — procumbens (VAHL)J. GAY 232: Ricinns africanus MILLER 365; WiLLD. 365. — communis L. 364. + africanus (WILLD.) MUELL. 364. + ruyosus MUELL 364. [| Ridolfia segelum :L ) Mois 01, 599. Rivina humilis 1. 220. + glabra L. 220. + fevis nt 220: Robinia Pseudo-Acacia L.334, 595 627, 636, 651. || Rochelia disperma(L }WETTST. 427, 645 not. — st.llulata RCH8. 427. Rœmeria hybrida (L.) DC. 248. +hispida Lese. et T. 218. + hispidissima FEDDE 218. (POIRET) 716 Rœmeria violacea (LAM.) MED. 248. Roripa amphibia (L.) BESS. 276, a TI 218. — anceps (WAHLENB.) RCHB. 210, 277,-218, + stenocarpa (GGDR ) BAU- MANN et THELL. 277. — austriaca (CRANTZ) BESS. 276. — globosa(TuRCz.)HAYEr 276. 678. — islandica (ŒDER) SCH. et THELL. 276. — palustris (POLL) BESS 276. — silvestris (L.) Bess. 276, 271, 218. Rosa bracteata WENDL. 293 Roubieva multifida (L.) MoQ 191. Rubia peregrina L AST not. — tinctorum 486, 651. Rumex Acelosella |; 185, 186 not. _ +angiocarpus (MURB ) CE- LAK, 185 n°. + mullifidus Lau. et DC. 185. + multifidus MEIsN. 185. + vulgaris KoGH 185 not. — Acetosella BaL. 186 not. [| — acetoselloides BAL 185, 186 note — alpinus X crispus ? 18% not. — angiocarpus MURB. 186 not. — Brownii Campo. 18%, 616. [|— chrysocarpus Moris 185, 653 not., 662 not. — crispus l..,185. — Paltientia L: 184. Rnta graveolens L. 362, 651. LA FLORE ADVENTICE Ruta hortensis MILLER 362, Salix alba L 180. — fragilis L 179. — viminalis L. 150. Salpichroa origanifolia (LAM.) TH. 452. — rhomboidea (GiLL.) M1ERS 457. Salpichroma rhomboideum (G1ILL }) MIERS 452. Salvia grandiflora ETTL. 440 not. — Horminum L. 441. — lavandulifolia VAHL 439 not. — major GARS. 440 not. — officinalis L. 439, 4410, 593- 94,002; — tomentosa MiLL. 440 not. [| — verticillata 40. — viridis L. 41. + Horminum (L.) Barr. et TRAB. 441. Salvinia natans (L.) ALL. 67. Saponaria porrigens L. 228. || Satureja rotundifolia (PERS.) © BR1Q. 442. Saxifraga Cymbalaria Li. 289. — Huetiana Boiss. 289. Scabiosa argentea L. 492, 493 not. + Wulfenii (R. ScH.) F10- RI et PAOL 493. — alropurpurea Li. 491. [| + Cupani (Ixuss.) Fort et PAOL..492. + marilima IL) FIORI et PAOL. 491. + typica Frort et PaoL. 491. — Cupani Guss. 492. — maritima L. 491, 492. DE MONTPELLIER | [|Scabiosa semipapposa SaLzm. Scorpiurus muricalus + +eriocar- 192. pus (G. G.) Rouy 339. — ucranica L. 492 not.; auct. [] * sulcatus (L) THELL. 339. - 492, 493. — subvillosus L. 339, 340. _ » — Wulfenii R. ScH. 493. + eriocarpus G. G. 339. _ Scandix australis L. 394. — sulcatus L. 339. nn || + grandiflora (L.) STEVEN — vermiculatus L. 340. à 394. £erophularia vernalis L. 476. Balansæ REUT. 395. Secale cereale Li. 139, 626. brachycarpa Guss. 395. * monlanum (GUSS.) TH. grandiflora L. 394. 139. hispanica Boiss. et R.394. Securidaca lutea MILLER 333. . macrorrhyncha C. A. MEY. Securigera Coronilla Lam. et DC. 333. — Pecten Veneris L. 394. — Securidaca (L.) DEG et * macrorrhyncha (MEYER) DôüRFL 332. Rouyx et C. 394. Sempervivum lectorum L. 288,651. _ [| Schismus barbaltus (L.) TH. 124. _ * rupestre Roux et C. 288. _ — calycinus (L.) C. Kocx 1°5. Senebiera didyma (L) PERS. 254, LA: — marginatus PAL 125. PAR = Selerochloa articulata LINK PS ESP pinnatifida DC. 254. U— divaricata (DESF. | LKk 120. || Senecio æyyptius L. 531, 599. Scleropoa divaricata (DESF.) PARL. + verbenifolius (JACQ.) UC. Boiss. 531. memphitica (SPRENGEL) — Cineraria DC. 63, 646. D DPorss. 111. | — crassifolius WiLLo. 531. DL Scolochloa Donax (L.) GauDiN 115, |— leucanthemifolius Por. 593, 647, 650. 594: à Il Scolymus grandiflorus DESF. || + crassifolius (WiLLD.) 5 - 560. Fiont et PAOL. 531. _ Scorpiurus acutifo!'ius Viv. 339. — nebrodensis GODR. 5ëä1. D lævigatus SiBrH etSu.338. — vernalis W. K. 551. — muricatus L. 338 |] + caucasicus DC. 532. . + typicus FIofr et P. 33$. Seriola æthnensis L. 563. *eu-muricalus TH. 538. — cretensis L. 565 not. _*lævigatus (S.etS.)TH.3358. — lævigata L. 564. _* subvillosus (L.) TH. 339. Sesamum indicum L. 480. . + breviaculealus BATT. — orientale L. 480. _etTR. 339. Sesleria echinata Lam. 115, © ‘Heu à ARE br D ' e, CEE : ER, 3 * À ÊSs P 718 LA FLORE ADVENTICE Setaria ambigua GODR. 84. [|— gracilis H. B. K. 8%, 674. — imberbis (Poir } R. SCH. 84. — italica (L.) R. ScH. 84,593, 599. * viridis (L.) THELL. 85. — viridis (L.) PAL 85. || Sida leprosa (ORT.) K. SCHUM. 319. || Sideritis montana L. 431. Silene aflinis GODR. 225, 666. — annulata THORE 221. [|— apetala WiLzzp. 2%6. [| + glomerata Gopr. 226. — Behen L. 227 not. — bipartita DESF. 225. |— . Cœli-rosa (L.) A. BR. 228. [|— colorata Porn. 228. — crelica L. 227. + annulata (THORE) Rouyy et Fouc. 227. [| + tenuiflora (Guss.) Fiori et PAOL. 227. — Czerei BAUMG. 224. — dichotoma EHRH. 225. [|— juvenalis DEL. 224, 661. [|— micropetala LaG. 225. []— nicæensis AI. 226. — Otites (L.) WiBEL. 227. || + wolgensis (W.) oHRB. 227. — ‘pendula L. 295. [[— rubella L 227 |— setarea Viv. 295. — subvinosa DEL 225, 666. — tenuiflora GUSS. 227. [— tridentata Desr.224. — Vivianii STEUD. 226. — Wwolgensis (W.) BESS. 227, Sinapis arvensis L. 265. — assurgens DEL. 262. — Cheiranthus (ViLc.) Kocx 270. — Dillenii Toucxy 266, 267. — dissecta LaG. 261. — juncea L. 265, 266. — pubescens L. 270. [| Sisymbrium altissimum L. 256. — altissimum GOUAN 257. — Columnæ JacQ. 257. [|— crassifolium Cav. 257. []— ‘erysimoides DEsr. 258. — hirsutum La. 258. |— Læselii L. 257, 645. — Læselii GOUAN 257 not. — orientale L. 257. — pannonicum JACQ. 257. [[— runcinatum La. 258. + glabrum Coss. 258. + hirsulum (LaG.) Cosson 258. — Sinapistrum CRANTZ 257. — Sophia L. 63. |— torulosum DESsF. 258 Sisyrinchium anceps Cav. 176. — angustifolium MILLER 176, ta — Bermudiana L. em. MiILL. 176,171: — Bermudiana auct. 176. [[— chilense Hook. 176, 177; 614. — excisum GOpR. 176. [|— scabrum CHam. Sc. 177. texallatum KLATT 177. + humile KLOTZSCH 177. Solanum bonariense auct. 452. — carolinense L. 451 4 24 DE MONTPELLIER | Solanum cinereum R,. BR. 450. cinereum SOUDAN 450. citrullifolium A. BR. 451. elæagnifolium CaAv. 451. Fontanesianum. FLAHAULT 451. — gracile OTTo 152. heterodoxum DUN. 451. I|— Jjuvenale THELL. 450, 653 not., 654, 663 not., 665. — Lycopersicum L. 450. Pseudo-Capsicum L. 452. — rostratum DUN 451. L — sisymbriifolium LAM. 451, 633. sodomæum L. 450, 590. sodomæum COsTE 450, triflorum NuTrT. 452. | tuberosum L. 449, 593. nl Solenanthus lanatus (L.) A. DC. 420. tubiflorus MURB. 420. Solidago glabra DESF. 496. serotina AIT. 496,627,601. — - LP Soliva lusitanica (Spr. LESS. 525. _ [|— stolonifera(BROT.) LOUDON f' Ne vo “S a CourTE Sonchus arvensis L. 578. tenerrimus L. 63, 616. Sophora alopecuroides Li. 297. | sk Sorghum halepense (L.) PERS. 7?. saccharatum (L.) PERS 74. — vulgare PERS. 73. * saccharatum HUSNOT 674. Soria syriacu (L.) DESV. 285. Specularia pentagonia (L.j A. DC. 495. 1% Spergularia diandra (GUssS.) HELDR. et SART. 233. Spergularia salsuginea (FISCcH. et MEY.) FENZL 933. Spilanthes arnicoides DC, 513. + leptophylla (DG.) BAKER 513. blepharicarpa DC. Gopr. 513. decumbens 542. [| + leplophylla (DC.) MOORE 513. + macropoda MOORE 613. Spinacia oleracea L. 198. — tetrandra STEV. 198. Spitzelia cupuligera DUR. 571. || Sporobolus indicus (L.) R. BR. 100, 101, 616, 654, 676. tenacissimus (L. F.) PAL. 100, 101. Stachys alpinus L. 437. + intermedius (AITON) BENTH. 437. — alpinus X germanicus 437. germanicus L. 437 + intermedius (AIT). Bois- SIER 437. * ilalicus (MILLER) BRIQ. 437, 618, 695 + italicus (MILLER: BRIQ. 137. hirtus L 438. intermeï:lius AIT. 437. ita!licus MILLER 137. I|— lanatus JacQ. 4538, 651. | — O-ymastrum (L.i BRIQUET 438, 6514-56. salviæfolius TEN. 437. Statice æuwyptiaca PERS. 410. sinuata 1. 410 not. 513: (SmM.) MOORE 720 LA FLORE ADVENTICE Statice Thouini Viv. 410. Stenotaphrum americanum ScHRr. 86. — dimidiatum (L.) BRONG.85, 655. — glabrum TRIN. 86. Sternbergia lulea (L.) KER 172, 089, 595. [| Stipa barbata Desr. 92. + brevipila Coss. et DR. 93, I — brachychæta Gobr.95,664. — filiculmis DEL. 95, 664. I — formicarum Deuire 93,97, 664. [| +Spica venti (Gopr.) TH. 94. — intricata Goor. 94, 665. I|— gigantea La. 92. [| * Lagascæ (R. Scx.} Hac- KEL L. 92, — Lagascæ R. Scx. 92. — Neesiana TRIN. et RurR. 94. I] — papposa NEES, DELILE 95, 614, 665. I— parviflora DEsr 92. I] — seligera PRESL 94,614,651. — Spica venti Gonr. 94, 97, 665. — tenellaGopr. 96, 97, 665. [— tortilis Desr. 93, 675. I— trichotoma NeEs 96, 97, 614, 616, 654. Symphytum orientale L. #21, 422. — lauricum WiLip #21. — tauricum auct. 421, Syringa vulyaris L. 411, 651. Tagetes glandulifera SCHRANK 515, Tagetes minuta L. 515. Tanacetum vulgare L 524. Telanthera ficoidea Gopr. 219. Tetragonia expansa MurR. 221. Tetragonolobus purpureus MüNcH 334. Themeda brachyantha BATT. et TRAB. 74. — ciliata (L. Fr.) HACKEL 75, — Forskalii (KUNTH) HACKEL 74. — glauca (DESF.) BATT. et TRAB. 75. — quadrivalvis (MURR.) 0. KUNTZE 75. — triandra FORSK. 74. + brachyantha (BoOIssIER) HACKEL 74. +glauca(DEsr.) TH. 74, 75. || + imberbis (RETZ) THELL. 74, 603, 662 not. Thlaspi Bursa pastoris L. 278. + microcarpa Gopr. 278. + rubellum LoR.'et BARR. 219: — rubellum (REUT.) BILLOT 278. — rubescens PERSONNAT 278. Thrineia hirta (L.) ROTH 566 not., 575 not. — hispida RoTH 566. — nudicaulis (L.) LOWwE 566. [| Tordylium ægyptiacum (L.) LaM. 403. — apulum L. 403, 656 Torilis arvensis (Hups.) Lk. 395. Il * n-glecta (R. ScH.) TH. 395. — helvetica (JACQ.) GMEL. 395. À Fu RE RE ‘o er. Torilis infesta (L.) SPRENG. 395. ÿ + longistyla RCH8B. 396. _ —. neglecta R. ScH. 395. _ Trachelium azureum GOUAN 496. … — cæœruleum L. 496. Tragopogon Geropogon RoUY 573. —. — glaber (L.) BAL 572. — hybridus L. 572, 646. Tragus alienus (SPRENG.) SCHULT. TbK.: — Berteroanus Dur. et SCHINZ 76. — Berteronianus SCHULT. 76. Rœlerioides ASCHERS. 75, 615. — occidentalis NEES 76. — racemosus (L.) All. 76, 77. + brevispicula DoELL. 76. * biflorus (RoxB.) + Berte- ronianus (SCHULTES) HACKEL 674. [| Trifoliumalexandrinum L.317, 323, 325, 326, 663 not. + angustifolium ToucHy dl: : — alexandrinum auct. 322, angulatum W. K.328, 604. — Balansæ Botiss. 330. — barbatum DC. 326, 666. — Bocconei Savi 316. —. cinctum DC. 320, 321, 664. — clypeatum L. 327. (ll * sculatum (BoIss ) G18. et nr BELLI 327. ’ — constantinopolitanum SER. 347, 322, 323, 324 not. — constantinopolitanum X echinatum ? 324. — dalmaticum Vis. 317. Las = DE MONTPELLIER Trifolium Daveauanum Tu. 317, 319, 320, 653 not., 665. ]— diffusum Enr. 314. — dipsaceum THUILL, 325. [[— echinatum M. Bies. 321, 323, 324 not., 604. [| + trichostomum (Gopr.) THELL. 321. |] * constantinopolitanum (SER.) G18. et BELLI 322. || tintercedens TH.323, 324. + plebejum (Boiss.) TH. 322, 9325. — elegans Savi 327, 328. — erinaceum M. BIEB. 315. auct. 315. G.:327: 678-179. 678. G18. et B. 330, 678. fistulosum GiLiB. 328. flavescens TINEO 314. fragiferum L. 331 not. gemellum POURRET 316; globosum L. 326, 327. globosum SER. 326. hybridum L. 328. + typicum Fiori et P. 328. *elegans(Savi) A. et G.328. * fistulosum (GILt18.) À. et hybridum auct. 328. incarnatum L. 315. + Molinerii(BaLzs.)DC.315. induratum GREN. 678. isodon MuR8. 320. isthmocarpum BROT. 329, +induratum « GKEN. » 330, + Jaminianum (BOISSIER) Jaminianum Botss. 330. 49 7, 182 LA FLORE ADVENTICE — Juliani BATT.318, 319,320. Trifolium polyanthemum TENORE — mMmaritimum Hupson 319, 320, 321. [| “ cinctum (DC.) GIBELLI et BELLI 320, 604. “ Xatardi (DC.) A. et G. 318. — Meneghinianum CLEM. 329. Michelianum Savi 330. * Balansæ (Boiss.) TH. 330. — Molinerii BALB. 315. — nidificum GRISEB. 327. — nigrescens VIv. 328. * polyanthemum (TEN.) A. et G. 329. Il +Meneghinianum (CLEM.) Front et P4OL. 329. — obscurum SAvi 319, 320. +isodon(MuRB.) BATT. 320. + Xatardi G1B8. et BELLI 317, 318, 319. — O'iverianum SER. 326, 327. — ornithopodioides (L) Sm. 290: | pallidum W.K. 314. + flavescens (TINEO) RouYy 314. — panormitanum PRESL 325. — pannonicum JACQ 326. [| + barbatum (DC ) SER. 3%, 604. — parisiense DC. 332. |— parviflorum Exrn 326. — patens SCHREB. 6?, 331. — phleoides Pour. 315. || + pseudo-gemellu m TH. 315. = * gemellum (Pourk.) TH. 316. *gemellum Gi8. et B. 316. 329. [— radiosum WAHLEN8. 326, 327 — Rouxii GREN. 330. — scabrum L. 317. |] * dalmaticum (Vis.) Gi8.et BELL 317. — scutatum Boiss. 327. — spumosum L 331. — spumosum GOUAN 331 not. —_ squarrosum L. 321, 323, 928. |] genuinum Rouy 225. [| + minus ROUY 325 — succinctum Vis. 320. — supinum SAVI 321, 374 not. — Tenoreanum Boiss et SP. tenuifolium TEN. 316. — trichostomum GopRr. 321, 666. — vesiculosum SAVI 331. [| * mulltistriatum (KOCH) G1B. et B. 331. — _vesiculosum GobR. 331. — Xatardi D '. 318, 319, 320. | — xerocephalum FENZL 331. [| Trigonella astroiles FIiscH. et MEY. 300. ; | — aurantiaca Boiss 300. — Desseriana SER. 303. — Gapilata Boiss. 303; Gonr. 303, 301. — cœrulea (L.) SER. 302. * capilala (Boiss.) TH. 393. [| * procumbens (Bess.) TH. 302. * saliva (ALEF.) TH. 302. DE MONTPELLIER Trigonella cœrulea LEsp. et THÉV. 303. — Fœnum græcum L. 298, 652. — gladiata STEV. 299. |— macroglochin Dur. 301. _[|— monantha C. A. MEv. 301. + integrata Gobr. 301. + pinnalifida THELL. 301. — ornithopodioides (L.) La. et DC. 299. — pinnatifida Cav. 301. _[[— polyceratia L. 300. || +pinnatifida(Cav.) Wizcx. LGE 301. | — procumbens (BESS.) RcH8. We: 303. D — radiata (L.) Borss. 312. 48 [|[— spinosa L. 300. Trisetum neglectum (Savi) R. Scx. 120. — paniceum(Lam.) PERS.119, 120. — ovatum (CAV.) PERS. 118. — ovatum GODR. 118. — tenue (MüNCH) R.SCH. 10%. Triteleia uniflora LINDL 168. Triticeum ægilopoides (LINK) BAL. 141. — _Ægilops PaL. 149, 150 not. — æstivum Li. 141, 626 * durum (DEsFr.) TH. 1#3. * vulgare (VILL) TH. 142. — æstioum X ovatumn 142 not., 143, 676. f. speltiforme (Joro.) TH. 145. + Grenieri (RICHTER) TH. s L/U Triticum æstivum X triunciale 145. — Aucheri (Botss.) PARLAT, 152. — bicorne Forsk. 153. — bicorne Gopr. 140, 141; Soc. fr.-helv. 153. I— caudatum (L.) G. G. 146, 147, 148. — cereale (L.) SaisB. 139. — crassum (BoIss.) ArTCH. et HEWSL. 148 not., 150, 151. || + mMmacratherum (Boiss.) THELL. 150, — crassum X triunciale ? 151. — cristatum(L.) SCHREB. 137. I|—" cylindricum (Host) Ces. Pass. G18. 146, 147, 148. — dicoccoides KüRN. 142. — dicoccum SCHRK. 141, 142, t dicoccoides (KüRN.) A. et G. 142. — durum DESF. 143. — emarginatum GODRON 154, 666. — Grenieri RICHTER 144. — Heldreichii (HOLZM.) RICHTER 148. | — juvenale THELL. 151, 653 not., 663 not., 665. — ligusticum (SAVIGN.) BER- TOL. 152. — Loreti RICHTER 145. — monococcum L. 110, 153, 652, 655. + cereale A. et G. 140. (| + lasiorrhachis Boss. 141. — monococeum GopR. 141. sé 2-2 TPE TM ER TRS À da er ve a) 24 A7 Ù 724 [|'Tritieum muticum (BOISSIER) HACKkEL 151 not., 154. ” |] + tripsacoides (JAUB. et SPACH) THELL. 154, obtusatum Gobpr. 149 not., 152, 153, 665. orientale (L.) M. B. 138. — - Ovatum (L.) RasP. 142 not. 143, 145, 151 not, * eu-ovalum A. et G. 143, 145. [| T echinus 145, 663 not. * triaristatum (WizLp.) A. (Gonr) TH. et G. 143. — Ovatum X persativum A. et G. 145. — peregrinum HackeL 151 not. : — persicum (Boss ) AITCH. et ITEMSL. 148. — prostratum (PALL.) L. F. 137. — Requieni CES. Pass. G18. 144. L sativum Lam. fil, 142. Sativum X ovatum 143. + Grenieri (RICHrER) À. et G. 144. à sativum X triunciale 145. | speltiforme (JoORD) A. et G. 145. spelloides (TAUSCH) GREN. 447, 149 not , 150 not ,151,15?, 153, 616. * Aucheri (Boiss.) A. et G. 152. [| * ligusticum (SAvIGN.) A. et G, 149 not., 152. d Il LA FLORE ADVENTICE Triticum squarrosum RoTH 138 ; Rasp. 149. — Taaschii {Coss.) SCHMALH. 150. triaristatam(WiLLo.\G. G. 143, 151 not. triunciale (L) RasP. 143, LE 2 (— ventricosum (Tausca) C. P. G. 118, 150, 151. villosum ([..) M. B. 138. vulgare Vic. 141, 142, 144 not. T dicoccoides KüRN. 142. — vulgari-ovatum G. G. 143, — vulgari-triaristatum G. G. 144. Tulipa agenensis DC. 169, 170. australis LINK 169 not. Celsiana DC. 169 not. Clusiana VENT. 171, 648, 652. — Oculus solis ST-AM. 168, 170, 598, 628, 648, 652. præcox TEN. 170, 593, 6?8, 648, 652. silvestris L 169 not. Uropetalum serotinum (L.) KER- GAWLER 171. || Valantia hispida L. 486. [| Valerianalla chlorodonta Dur. 187. [|.— diodon Borss. 488. Ventenata avenacea KOELER 108. dubia (LEERS) Coss. 107. Verbascum adenophorum GODRON 468, 667. [|— argentatum DEL. 459, 463, 464, 615 not., 665. a DE MONTPELLIER _ Verbascum argentatum X Lych- _ nilis 468, 664. |! — argentatum X phlomoides 468, 664. — australe DC. 460, 461; SGHRAD. 460 not. — Blattaria L. 458, 462. |— Blaltaria X mucronalum 468, 664. — blattarioides Lam. 468. — Bœrhaantii L. 458, 462. I|— bracleolatum DELILE 458, 461, 46?, 653 not., 665. — Candidissimum DC. De 667. [| ceratophyllum ScanaDen __ 459, 4G4. _ — Chaixi Vie. 459. — compactum M. B1E8. 462. cotoneum DEL. 459, 465, . 654 not.. 665. — crassifolium Gopr. 469. — cuspidatum SCHRA4D. 460. ]— Delileanum FRANCHET458, 463, 654 not., 665. |— dentifolium DEL 459, 465, 664. _ [[— dentifolium X pulveru- lenltuin 468. _ [| — eriophorum Goor.4158,462, 653-541 not., 665. |— galilæum Borss. 406, _ [= 459, 465 | glandulosum DEL. 460, 167, 654 not , 66. — glandulosum THORE 467, D: 468: || glomeratum Boiss.459,465. Er [|— gnaphalodes M. Bies. 459, I Verbascum gnaphalodes X lon-- gifolium 469, 664. — ÿnaphalodes X pulveru- lentum 468, 664. — _X Godroni THELLUNG 469, 664. [[— graciliflorum DELLE 459, 466, 654 not., 665. I|— graciliflorum X mucro- naltum 469, 664. I|— graciliflorum X Phlonioes des 169, 664. I|— graciliflorum X pulveru- lentum 469. — lep'ostachyum DC.463,666. — longifolium DC. 467, 667. [| — longifolium TEN. 458, 462. — longifolium X plilomoi- des 469, 664. longifolium X sinuatum 469, 664 — Lychnitis L. 459, 467. — malacotrichum Borss. et HELDR. 462. | — Mmucronatum Lan. 459, 462, 463, 466, 604, 612, 654. [| — mucronatum X phlomoi- des 469. [|— mucronatum X pulveru- lentum 469, 664. [[— mucronatum X sinuatum 469, 664. — nigrum L. 459. || — ovalifolium Donx 458, 460. — pannosum DEL. 465, 667. — phlomoides L. 458, 460, 461, 463. + australe (SCHRAD.) FIORI et PAOL. 460 not. ur * » 4 726 Verbascum phlomoides + typicum Fiori et PAOL. 460 not Il * thapsiforme (SCHRAD.) Rouy 461, 654. ||— phlomoides X speciosum 469, 664. []— phœniceum L 460, 468. [[— pinnatifidum VL 459, 464. — plicatum S et S. 464. + rigidum Boiss. 464. — pulverulentum ViLL. 459, 467. — pulverulentum X sim- plex ? 463. | pyramidatum M. BIE8. 459, 466. [| vrigidulum DEL. 419, 654 not., 665. — rigidum Boiss. et H. 464. I salutans DEL. 461, 462, 653 not., 065. — salutans Gopr. 461. — Schraderi MEYER 460. — X sclareifolium DEL. 469, 664. [— simplex LaBiL. 458, 463, 604. — simplex ToucY 160, 461. — sinuatum L 466. | ||— speciosum SCHRADER 459, 467, 467, 604. — thapsiforme ScHRaDp. 461, 612. — Thapsus L. 458, 460. ]— Touchyanum FRANCHET 459, 464, 654 not., 665. — undulatum Lam. 459, 464% — villosum FRANCH. 464,665. — virgalum WITH. #67-68. 467, LA FLORE ADVENTICE Verbena Aubletia JAGQ. 427 ; auct. 429. — canadensis (L.) 427, 429. “ elegans (H. B.K.) TH.498. t Ehrenbergii TH. 498, 429. + Lamberli (Sims) TH. 428. .— elegans H. B. K. 428, 429; SCHAUER 498. — laciniata (L) O.-K. 429. — Lamberti Sims 428, 42). ||— supina L. 427. Veronica Buxbaumii TEN. 477, 478; SCHMIDT 477. — Chamaæpitys GRisEB. 479. — Cymbalaria Bon. #77. — digitata Lam. 479. — diyilala VAHL 479. — filiformis auct. 477. — filiformis SM. 478. — hederifolia L. 477 not. — peregrina L. 479, 595, — persica Poir. 477. — Tournefortii GMEL. 476, 477 not., 418 not., 632 not. 653, 656. — triphyllos L. 47€. Vicia Faba L. 343 + celtica (HEER) TH 341. + paucijuga (ALEF.) A. et G. 344. + Pliniana TRAB. 343... + Plinii KôRN. 344. + Schlagintweili (ALEF.) THELL. 344 not. | — Lens (L) Coss. et GERM. 245, 346. BRITTON 1% + FA Les DE MONTPELLIER “ Vicia narbonensis L. 344. nigricans (M. B.) Coss. et - GERM. 346. Pliniana TRAB 344. — villosa RoTH 345. + Godroni (Rouy) A. et G. 35. Viola hortensis (DC.) WETTST. 380, 331, 679. tricolor L. 381. _ Vitis silvestris GMEL 372. — vinifera L. 371. 3 À + sativa DC. 371. fe +silvestris(GMEL.) DC. 371. de e- Le s Cal < Vulpia Alopecuros (SCHOUSB.) DumorrT. 130. ciliata (DANTH.) LIXK 130, at: — cynosuroides (DESF.) PaRL. delicatula (LAG.) LINK 131. geniculata (L.) LINK 128. incrassata(LAM )PARL. 121. _ ligustica (ALL.) LK 129,130. pectinella(DEL.) Boiss 132. sicula (PRESL) LINK 130. tenuis (TINEO) PaRL. 122, Wangenheimia disticha MüNca 124. — Lima (L.) Tri. 124. Wiedemannia erythrotricha(Boiss.) BENTH. 456. _[[— orientalis Fisca. et MEY. . 436. . Xanthium ambrosioides I100K. et ARN. 507. Xanthium brachyacanthum (DC.) WALLR. 507. canadense MILLER 509; auct. 511. catharticum IL. B. K. 507, 508. : — echinatum Mure. 509, 510. echinatum WALLR. 509. — _italicum MORETTI 510, 512, — macrocarpum DC.509,510, 5M; 512. orientale L. 508, 510, 628, 651, 653 orientale auct. 511. spinosum L. 59, 505, 506, 508, 596, 641, 645, 659. + brachyacanthum DC. 507. + inerme J. BEL 508. + subinerme REYNIER 507. Xylopleurum roseum (SOLANDER) RaIMANN 391. Zea Mays L. 71. Zizyphus Jujuba MILLER 370, 593. Jujuba (L.) LAM. 370 not. mauritiana Lam. 371 not. officinarum MEDIK. 370. sativa GÆRTN. 371. vulgaris Lam. 371, 645 not. || Zoëgea leptaurea L. 542. Zollikoferia chondrilloides (DESF.) DC. 578. resedifolia (L.) Coss. 578. Zygophyllum Fabago L. 361, 590. 617, 655. LA FLORE ADVENTICE DE MONTPELLIER TABLE DES MATIÈRES. 1 AVANT-PROPOS...... PSN D RG Re ME M 57 ÿ I. Catalogue raisonné de la flore adventice de Montpellier. 66 IT -Apérçu historique... 1... La RTS à À HN DETTES 587 III. Classification des plantes adventices. Définition des ter- mes «adventice » et « naturalisé ». Preuves de natura- Hsation, ee LEP Pa PE CUS Re DNA .. 622 IV. Statistique de la flore adventice de Montpellier......... - 048 À S. V:. Bibliographie principales: 17. 5 eme VAT 668 Additions et corrections. are due den at Te DRE AD sers. 67, 3 Table alphabétique des noms de plantes valables et des prin- F 4 | cipaux synonymes. .... PIE ES GE MU RS SR ser. 600 Hable desmatiéresse tee an nt er OR ad e 728 + mesh | Le bon à tirer de la dernière feuille de ce mémoire a été donné Fe le 20 décembre 1911. L'impression de la fin de la Table alphabéti- que et la distribution du tirage à part ont eu lieu en janvier 1912. x Imprimérie Le Maour, 25, rue Tour-Carrée, Cherbourg. ns 4 À PA em a TT re er