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in 2010 witii funding from
University of Ottawa
littp://www.arcliive.org/details/lamarcliandedalluOOricli
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La Marchande d'Allumett
CONTE LYRIQUE EN 3 ACTES
Représenté pour la première fois, au Théâtre Xational Je l Opéra-Comique, le Février IQ14.
Direction de MM. QHEUSI et ISOLA
DlSTf^lBOTIOrl
M"
OAISY
'.A DUCHESSE
Jessamine
rosalinde
GwENDOLINE
Violet
Marjorie
Annabella
Tane
FUORINE
^endrillon
La Belle aux Cheveux d'or . . La Belle au Bois dormant . .
La Fleuriste
La Marchande des 4 Saisons . La Marchande de Nouveautés.
Une Grisette
La Maman de 2 petites fili.es Une vieille Dame
JuLiA GUIRAUDON
BROHLY
VAULTIER
CARRIÈRE
HEMMERLÉ
CAMIA
JOUTEL
JL\TON
DESSOYER
CALAS
AL.WOINE
TISSIER
BOREL
DARVÈZE
BILLA-AZÉMA
MÉNARD
GALLOT
MARINI
VILLETTE
Une Institutrice, Une jeune Fille, Première petite Fille,
Deuxième petite Fille,
Troisième petite Fille, Une Voix dans le lointain.
GREHAM
LE VIEU.X MENDIANT . .
LE SUISSE
Premier .Vpache . . . . .
Deuxième Apache
Le Marchand de Marrons . Le Marchand de Jouets . .
Le Libraire
Le Pâtissier
Le Docteur
Le Lieutenant
Le Sonneur
Un Dandy
Un Matelot
MM. FRANCELL PÉRIER VIGNEAU CAZENEUVE \'AURS DONVAL MESMAECKER DELOGER REYMOND PAYAN DE CREUS BELHOMME
SONNELLV
Un Étudiant, Un Garçon pâtissier. Premier petit Garçon, Deuxième petit Garçon, Troisième petit Garçon.
Un Caniche : Pompon.
Marchands, Marchandes, Promeneurs, Promeneuses, Enfants, Matelots, Voix de rêve.
N. B. — Les rôles de Jessamine, Rosalinde, Gwendolinc, Violet, Marjorie et Annabella, d'une pan, et ceux de la Fleuriste, la Marchande des 4 Saisons, la Marchande de Nouveautés, une vieille Dame, une Grisette et la Maman, d'autre part, peuvent être tenus par les mêmes Artistes.
Les rôles du Premier Apache, du Deuxième Apache, du Marchand de Marrons et du Pâtissier, d'une part, et ceux du Docteur, du Lieutenant, du Sonneur et du Matelot, d'autre part, peuvent être tenus par les mêmes Artistes.
La scène se passe dans une petite ville anglaise, pris de la mer.
Directeur de la musique : M. P.\ul 'Vidal. — Chef d'orchestre : M. Albert Wolff.
Régisseur général : M. Pierre Chéreav.
Chef du chant : M. Fernand Masson. — Chef des chœurs : M. E. Archaimbaud.
Au 2" acte, Farandole réglée par M™'' Mariquita.
Décors de M. L. Jusseaume. — Costumes de M. Multzer.
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TRBLiE
ACTE I
UES PETITES flliUUjWETTES
Pages
Les Enfants, la Fleuristk, la Marchande des 4 Saisons, le Marchand de
Marrons, le Patissii:r, etc. : Oh! Voye~, c'est aiuusaut, il pleut tout blanc!... 3
Daisy : Hélas ! Je ne sais pas parler aux acheteurs 17
Le Vieux Mendiant : Oui. Je sais, toi plus petite qu'une, on le bat comme quatre! 18
Le Si'issE : Fleuriste, pense'-j'ous aux /leurs? 2 5
Le Suisse : Un matin, il partit pour on ne sait où 35
Daisy : Comme il doit être beau, fendant la mer profonde 41
Daisy : Où vais-je coucher aujourd'hui ? 44
Marchands ET M\RCHAfiDF.s : Bonsoir, mon l'oisin ! Bonsoir ma voisine ! 45
DxisY : Je suis seule, seule sur la terre 5i
Daisy : Ainsi, nul ne m'a secourue ! 54
Le Viktx Mendiant : Petite, tout à l'heure, au tournant du chemin 61
Le Vieux Mendiant : Daisj-. Daisy. petite Jille. num vieux cwur tremble de.
courroux 64
Les Deux Apaches : Regarde, un tas de sous, de gros sous! Ça reluit 69
Dxisy : Les hommes sont méchants et le ciel est tout noii! j3
Daisy : Petite flamme violette 7 5
Oaisy : Ah ! C'est comme un doux édredon 81
Le Marchand de Marrons : Vois donc la braise, entends le feu roujler 83
Daisy: Tout disparait, mon Dieu ! Ce n'était donc qu'un rêve 85
Le Pâtissier : Tiens ! Je t'apporte des gâteaux ! 88
Daisy: Quoi! Tout a disparu? Tout disparait encore? 90
La Fleuriste, le Libraire, les Enfants, etc. : Prends! Prends! Veux-tu des
fleurs? Veux-tu des livres? 9?
Daisy : Merci ! Merci ! C'est la première fois 112
Les Deux Apaches : On fut méchant tout à l'heure 120
Daisy: Oh! Mais là que vois-je apparaître? i23
La Duchesse : Veux-tu venir au bal? i25
Daisy : Ah ! Nous danserons 129
Chœur invisible : Viens! Viens! Viens! i33
J
Ncri-: II
liES PETITES BOUGIES
PRÉl.LDi: "49
Lks Skpt JixsES FiLLKS : Dt'/'tV/iOM.s-HO»/.';... Voyous. <.cl nbrc de Kocl . . i3i
La DtcHKssK : Tcnc;. je vous anicitc titic amie iiuoniiiw iSy
U\if.\:C'estccsoirqiiejeyoisiiiiaii'iTJc\(>c7foiirljyrciiiurcfois i66
Makjohh: : \'uiis jJniirc; hi\vuoiif\ nuis roKS ne faites rien .' 171
l"tMii\ : /ntilile! i'oni\]iioi iiji-Je nie serrir J'nn petit l'iinl Je hois 174
Lk.s Si:i'T Jf.inks KiLLKs : .1 /■//.<;. i/t- /'/tjwt- /<»/// //j/vV/iV 179
D\\s\: Je croj-jis ,]ne l'jnionr. e'etjit antre elinse! 1^7
Les Marins (dans lu coulisse) : I.a terre, on nous Jit : e'est le yaraJis! lyo
ï)\is\ : Comme il Joit être l-'can. fenJanl la nie/- pro/'onJe ujS
L\ HicHissK : .\li .' C'est loi. mon enfant .' .207
Gkv.uw : Mais rOeéan. c'est une pelouse éternelle 20S
Lv \)\\:ni.ssE:(^riielenf'antt]niiiieJeeliireetK]iiej"aJore 211
GmukM : Je sais, près Je la mer lJiiI rient haii^ner Cejlaii 21 3
L\ DvcHF.'i\>v. : S'c t'en va plus jamais.' 217
ï)x{!^\ : Oli! Je n'ai pas osi' le rei(arder encore.' 219
Les JiMNKs Fii.i.i:s (scène avec Grehami : \'i)us are; ri>)\\^i' tant Ljne ça:^ . . . . 220
Grkham (scène du chrysanthème 1 : S'oii. une fleur, une liranJe Jleur Je Chine . . 2'io
Ghv.hum : S'im. ce n'est rien J'ai'oir un petit ne; joli 247
Gnh:H\}t : Xim. rien de tout cela ne peut me retenir 249
Grkhah : Quelle est cette petite? Que faites-i'oiis ici ? 254
Greham : O petit être Je mystère 2 56
Dkhx : Je mourais seule Jans la rue 238
Gh\hs.^i : I. amour .' J'ourijuoi Jis-tu ce mot .■^ans le connaître? 259
Daisv : .\'on .' /lier soir j'entenJis son nom 262
Daisv : l'inirqwii Jire ^iie je t'aime 2()4
Les Jkuses Fii.i.r.s : Où Jonc est-il le heaii jeune liomnie'' 270
La Farandoli-: 274
Daisv : Dans la misère de mon amour 279
QiATi-()R DES Princesses DE Ff.i:rik 281
Dms\ : S'on. vous at'ie; raison : vous étie; des princesses 285
Dms\ : C'est toi ! J'oi ! C'est ta cliauJe parole .' 287
Daisv : Petites flammes violettes 2()o
C»a.vR isw^mLK : L'arbre éteint sa couleur . . 295
G^vMKM : .\li ! Dieu! Ton petit front ! 'l'im cher front qui se dore! 3o3
v^
ACTE III
lifl GRANDE IiUAaiÊRE
PRÉLUDE 3i3
Le Vieux Mendiant : Où coiire^-i'Oiis si l'itc? 3 17
Le YiEva. MENniAtir : Allons, ma patii're valse, attendris l'atinosplièrc 32o
Petites Filles et Petits Garçons : Qu'j' a-t-il donc dans ma pantoufle? .... 322
Le Vieux Mendiant (valse) : Ah ! Je pense à toi, pain're fille 327
LE'WiE\s\y[Ey.V)\.KJii : Qii'est-ee ! Oh ! ce front ! Ces cheveux blonds? 332
Le Vieux Mendiant : Daisy, Daisy, petite fille 333
Daisv : Xon, laissez-moi 1 337
Greham : Ce bal, ce monde, ces sottises! 339
Le Vieux Mendiant : Par pitié. Messieurs .' 340
Le Vieux Mendiant : Elle vendait des allumettes 342
Daisy : Ohl Jerâvc! 347
Daisy: Oh! j'ai vendu beaucoup de roses 35o
Daisy ilâ Mon) : Xe pleure pas ! Il te restera ton beau chien 355
Le Lieutenant : Tout est prêt. Xous n'avons qu'à déployer nos voiles 359
Greham : Ah ! Qite la vie est donc une bigarre chose! 36o
Daisy: Ce n'est plus comme dans le rêve . 364
Daisy : Comme vous sere:; beau, fendant la mer profonde! 370
Les Marins (dans la coulisse) : La terre, on nous dit : c'est le paradis! 374
UCPBUIEKIE CUAix, BUE BERGÈRE, 20, FAUS, — 4cx>-l-14. — diicn LaIDna).
LA MARCHANDE D'ALLUMETTES
Conte lyrique en trois actes
de
ROSEMONDE GÉRARD et MAURICE ROSTAND
Musique de
TIARKO RICHEPIN
ACTE I
LES PETITES ALLUMETTES
Pe. ti . te flamme vi.o . let.te^
La scène représente une place couronnée de maisons à plusieurs étages, ai/ant dans le bas des maga- sins. Au lever d^ rideau, tous ces magasins sont gaiement ouverts et montrent des étalages aussi tentants que variés: il 1/ ii le pâtissier, le marchand de jouets, l« libnn'ri; la fleuriste, la marchande de nouveaidés, etc... Il II a même, rougissant de sa braise un coin de carrefour, un petit marchand de marrons, et, arrêtée près d'un autre coin, une marchande des quatre saisons. A gauche, on voit une sorte de demeure seigneuriale moderne, dont la lourde porte surmonte quelques marches et dont le balcon bombe des annoiries de fer forge . Au fond s'ouvre une largo ruelle allant vers la mer dont on aperçoit au lointain une belle bande bleue. Des passants traversent la pince, le nez fouetté par quelques flocons d'une neige légère qui commence à recou. vrir un peu le sol, les toits et les rebords. Quelques marchands ambulants clierchenl encoiv pai- quelques cris à gagner quelques sous avant que la nuit tombe complètement. Ht cette nuit qui tombera à la fin de l'acte sera la nuit de Noël.
PIANO
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DES ENFANTS, courant, ne hoiivriifniif et sr Innçnnt drs boules, de neige.
Oh! voy.ez, c'est a.musant, Il pleut tout blanc!_ LA FLEURISTE, arrangeant non étalage
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Un œil.let blanc... - LA MARCHANDE DES 'i SAÏSOKS, poussant mir petite voiture.
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UNE INSTITUTRICE
Qui veut des a.na . nas?
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DES PROMENEUSES
UN GROUPE DE JEUNES FILLES
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LE MARCHAND DE MARRONS
criant à son coin de 7-ue. J^
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LE MARCHAND DE JOUETS
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Deux sous,deux
LE PATISSIER
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sur le seuil de son magasin.^
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DES PROMENEURS Bass.
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S'adrfssant choque fuis à un pasiant liij'fcrcnt.
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Un œillet Liane?
Qui veutdesarti.chauts, des bonsar.ti . chauts?.
Soprani . />c.s jcuiirs filles passent en chiintiint sous la neiye. ff^
Oh!
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sous, deux sous, les beaux marronsbicnchaudp,chauds,chauds, les marrons!
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Le grand ciel noir Sur nous ce soir Jette en trem.
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gau . fres, c'est trois sous... qua.tre sous les ga
LA FLEURISTK
Un œil-lfct blanc?
LA MARCHANDE Dp;S -î SAISONS
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Qui veut des a . ua _ nas? Qui veut des ar.ti.
Des pe - tits pa . pil . Ions blancsr__
. tes.'
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LKS ENFANTS, montrant Ick toits, de leurs doigts levés
Oh! le toit, c'est a. musant, Il est tout blanc!
la M.
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Qui veut des ar. ti.
Qui veut des bel . les vi.o.let
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LE MARCHAND DE MARRONS
Es . ca_ role? ar.ti.
Deux sous les beaux mar.ronsbien chauds I
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LES ENFANTS, montrant leurs nez.
r r r ir pr^l
Nous a . vous, c'est a. musant,
la M.
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IpM. di' III.
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LE PÂTISSIER ^_^_^_^_
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Qui veut des a . na.
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Les gau . fres, c'est trois sous.
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Deux sous, deux sous les bons mar .
A . na.nas!
LK DANDY, à son amie qu'il iipnt aoim Ir bras . mp
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LA FLEURISTE mp
.let . tes?
CK GARCOiN PÂTISSIER, sorliint Iniisijiiimrnt df In boutique, ou patron qui est sur Ir SPuil.
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Les plum-pud . dings sont cuits. LE PÂTISSIER, important. f^ \
f T r I r T 1
Qu'on les sor - te du feu
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Et que sur des pa . piers de dentelle on les met
Tout Ir monite ù pleine voix LKS ENFANTS ffr.
Jui vont des bel . les vi.o . let .
LA MARCHANDE DES 4 SAISONS
-tes?
A . na . nas! qui vcutdes a.na. nas?
LK MARCHAND DE MARRONS
qui veut des ar _ ti .
Deux sousjdeux sous, dem sous, deux sous. Les beaux marrons bien
LK MARCHAND DE JODETS
Les gaufresjc'est trois sous, Sopr. PROMENEUSES
Qua.trc sous,les ga. let
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Oh!
c'est char . mant!.
Conti
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noir, Surnousce soir Jette entrem.blant-
Des
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Un œillet blanc!_
Un œillet blanc!.
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. chauts, Ar - . ti-chauts?_
A . na-nas?-
chauds.
Deux souSjdeux sous,
Les beaux marrons bien
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Un lapin à rou . let
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noir Surnous ce soir Jette en trem-blant.
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soir Dans le ciel noir Semble sur nous-
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Le col, les gants.
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Plus Lent
chauds, Les beaux marrons bien chauds!_
d.j.
tes, Un pe - tit la . pin blanc?
tes, Qua.tre sous, qua . tre bous.
pe.tits pa - pil . Ions blancs.
ces pe . tits ma . chins blancs.
Quel temps de chien, quel temps de chien!
l'N VIEl'X MENDIANT, accompagné de son fidèle caniche, à une petite waichande d'allumettes qu'on n'a pu voir jusqu'à présent, diss^imulée dans l'ombre. ^p
. er un peu.
Pour les vtn . dre, tes al . lu - met -
V.M.
Un peu plus lent I^AISY, tristement
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Liai.
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f„f très chante
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M F M r^' P T -• 'MM
Et si je ne vends rien ce soir,
on va me
Qua.tre sons, les fleurs!
LE \1EIX MENDIANT »
!M!i I -F= ^ -p M
^
Oui, je sais,
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Toi
plus pe . ti . te qu'une, on te bat com . me qua . tre!
DAISY »tp
V.M.
pe.tits pieds doi..vent ê. tre bien froids. La nei . ge n'est pas de l'ouaJe
).6r>r.
2u
Dai.
, rai dans mon tabli. er touscestas, Tous ces tas dn pe.ti . tes
Voi/ant qu'il ne peut In conrnincre, le vieux mendiant s'éloigne. Presto subito
Tra la la la
Presto subito ci-^HH
< H'
Sof.
/,fs cri» redoublent H'nu/iint plus fortement qulls savent que le noir les fera bientôt cesser.
la la la la la Nous a . vons, c'est a. mu.sant, Le nez tout zyLA FLEURISTE /y
Des li - las? fLA MARCHANDE LjKS 4 SAISONS
Des li . las blancs? .
A . na . nas?
ffhE MARCHAND DK MARRONS
Des mar . rôns? LE PÂTISSIER
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bons marrons bien chaads,chauds,chauds les marrons!
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Le grand ciel noir Sur nous ce soir Jette en trem.blant.
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LES ENFANTS
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mes al.lu.met .
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trc,\ expressif
Tout le monde lui tourne le dos
Pressez _
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La porte mnxHire de l'hôtel n'ouvre brusquement, le suisse en tort, hautain, dorè,fplendide; Vn peu plus vite
nai.îffvHr
Un peu plus vite W= 112 lourd et tris rythme
f r^T r F f
tout le mondr le regarde avec rei^pect; il dexcind majestueusement l'esinlier.
25
LA FLEURISTE et les Soprani
La neige, comme impressionnée elle aussi, s'arrête de tomber.
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1,1 F. ^
Sopr
Tons arec admiration.
^"^ ^rT^F M r I r i ^
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FEMMES Le beau suis . se do. ré!.
Contr.
Le suisse daigne doinicr srs tlrrn'ihrs rrcommtindnfions.
LE SUSSE, à la fleuri str
Fleu . . ris _ te, pen.sez bien marque'
26
LA FLEURISTE, graeieuKcment
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É
r ^i \rj rr \f
Ro.ses et chrj'san.thè .
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. mes. au pâtissier JM
le S.
Pâ. tis.sier.
le S.
as - tu fait mes tren.te plum-pud . dings?
LE PÂTISSIER, huwhlrmpnt. p
Dès que l'hor.
^7
. loge au . ra neuf fois son. né ding . ding, Je vous les por. te
LA MARCHANDE DE NOUVEAUTÉS, déroulant las jets rosfi et bleu de deux pièces de rubans.
la F.
des ru-bans vieux rose ou bleu de ciel?
LE SUISSE fi
Les plus beaux... Pstt!
25,65.'-.
2S
Appelant le marchniid Hijoiirts..
Marchand, ton ar.bre de No . ël?
LE MARCHAND PE JOIETS, avec emphase. Jf
Il SP
F '^
I.S.
I'- M
d.j.
ma.gni.fi
que
au lihinitr qui paraît divdiit sn boutique.
leS.^
cents jou.ets par . mi dfs fils d'ar . pent tremblant. Les me. nus
29
stififfiiit
sont gravés? LE LIBRAIRE f.
Par.fait! Tout est a
En or sur vé.lin blanc.
F ' f V f V f V ^ V f
Contr.
Cet-te fé . te se.ra splen. ffï
Q=uMU
^
TOCS, fivrc enthousiasme Ten.
Bass.
Cet. te fê . te se.ra splen.
Cet-te fê . te se.ra splen.
3o
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-di . de, n'est-ce pas?
-di - de,n'est-ce pas?
Poco rail. -
-di - dc,n"est-ce pas?_
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. di - dc,n"est-ce pas?.
^
^
^^j
1.- S
*##
M
m
Splen.di . Poco rail.
^
m
».
p^
m
ff
8?bassa
3i
san.gli - ers et les plus bel . les oies; Pour I
es rem
LE MARCHAND DE MARRONS
eS.
. plir, il faut au moins mil . le mar . rons! Vous les a . vez?
32
Sopr. ff
On a tu
trois san.gli.ers et les pins bel . les ff
Bass.
trois san.gli.ers et les plus bel. les
/A
^
^ff M |f ^
On a ta . é
trois
Ê^
oies; Pour les
rem - plir, il faut au moins mil. le mar _
oies; Pour les
rem . plir, il faut au moins mil . le mar .
.13
Allai-.
.rons, Il faut au moins mil - le mar . roiis, mil - - le
.plir, il faut au moins mil . le mar . rons, Il faut au moins mil
.rons, Il faut au moins mil . le mar . rons, mil . .le
-plir, il faut au moins mil - le mar . rons, Il faut au moins mil
♦ AUai-ff.
m
fff,
W^-
^
. rons!
^3
.le mar . rons!.
^m
mar . . rons!
s
f ¥ Tf .^
le mar . rons!.
^^
l'IllS l< lit
l>AISY. toujours à l'écart.
Pour tous ce soir c'est de la Plus liiif 0-li^
Pressez un peu
joi - - . el
Prrssfz un pt-ii
rail. _____ Plus lent
LE '^V\^SE, à toits 1rs mnrch(in(i:i qui l'iiil cet clr autour dr lui . ^"JM- -
?m
mâ^ÈMM
La duchesse est heu. Plus lent
i
la paWi> tupérieure tria lejtpreitive
le S
reuse et compte les se . condes,Carce soir son ne . veu revient,Son ne.
.veu qui partit en juin Dernier ftii.re le tour du mon ... de.
B.s;
le S
très lié
36
I.- S
37
tout le pa - ys
qu'on in . vi . te; Il faut l'ac . cueil
.lir
en dan . sant, en dan . sant, en dan
(7 Haute en l'nir joyeusement .
38
I:. s
?^ ^ y ff"[«f' 'f, ^ "i*f=T-yir ir ^^
KS.
que cet .te fê . to N'est pas pour ce . le . brer seu . le .
le S.
i^' LJ-' rj>' L>' F_i
^r r If ir
aus . SI
pour.
rail. _
^ FJ-- LJ- fJ^ L> l
,p}>^
Assez lent
40
aver une gronde expression.
Dans nn
Contr.
qua . dril
Dans un qua . dril
#^^=^^
m=^
Dans un Bass. pj)
qua . dril
le.
u,
m
DAISY, ioujnurii à port danx son petit coin d'ombre.
^f F M Mf ^ ^ ^ \T K"'
Comme il doit ê . tre beau, fen.dant la mer
pro-fon -
Dai.
. de Sur son ba.teau si blanc qu'il semble a . é . ri _ en
^hh 'é ' t
42
Ce jeune hom - me qui s'en re.vient
Qui s'en re.vient du tour du monde! K-
C'est pour lui, ces ap . prêts, ce mouvement,
ce bruit;
Pressez un peu
...0i^^A=^ IV ff y =j^
dim. et mil.
Tout ce _ la, ces gâ.teaux, ces fruits.
Pressez un peu M -
Ces clartés sur le noir de la maison im - men . so, Cet.te mu.
43
Lent
Dai.
Une nouvelle petite rafale de neige refroidit encore pendant quelques instants Vatmosphère. Plus lent — — rail.
Très Ifiit
Toute tremblante.
J'ai froid, car je n'ai rien que ma ro . be de
Ht. f> =t* t4t
Mnintrnntitjrs pinmiiitiirs, qui srlninit drjii rnrrj'irs, cessent cnmplitement dr passer et (en
m
^ ,\ J^JOJiT^^
r. n ? I r fFN
toi . ie;Ponr cou. cher alabelleé . toi . le dans la nuit, Il
imm
ÏÊ=I
i
ïfe^
fe^
(
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iii>. ,tll>
mm^
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W&-'-f--
Poco rail. _____ I
mareknndu i,'apprêtent n fermer leurs magasins dont les liiniiires s\-lei;ininf peu à peu.
iieres seleujnint pet
Dai.
Même mouvl
MARCHANDES, tournant les manivellen qui font lentement descendre Icta s dcrantures. ^ Sopr. /?;/"
46
LA FLEURISTE uip ^
47
très léger
ren.tre dans ma ser - re,
LE PÂTISSIER ''nP '''^* ^^^^^
Et moi, dans ma cui.si - ne. 8 — ^.-
Plus lent
LE SCIbiSE, (I 1(1 flturibtc.
-nj^ *vf^*f -FFif «p- II. f'^ -^
Al . lez mettre aux. bouquets quel.ques brins de gly-ci - . . ne
U7ie cloche sonne dix heures au loin.
Plus lent
■.t
S^
^
X^j
J ¥
r^
PV
-y-hU [ 1
i
i
f
f
r
f
fl« patiasici
La nuit est presque entièrement venue- on
48
entend encore quelques An/iVs de noir.
VfÇj
UNE VOIX DE FEMME, perdue dans le lointain. Contr. '^~3^
La la la la
la la la la la la la la la la la la
Les lumières soiil presque toutes èfeinfes. Contr. MARCHANDKS pp
Bon . soir.
V. de F.
t*f^=^=%n
»J' J i J
la la la la la la
4 ^îi»- laissez, mourir le son.
très- expressif
49
Dana une tonalité qui srfeint piogressivevient .
comme un murmure.
yppp
1.(1 nuit rut toul n fait noire. Tous les marchands nont rentrer. morendo
Daisy se trouve, à présent, seule sur lu petite pince dont les mngastna, leurs volets de fer descendus, n'ouvrent plus que leur petite porte d'entrée.
Si
Dai.
p Poco rail. _
52
Aprrrt'vnnt le suisse, i/iii tnnir a rcr\irrr,cl tirrcJjrusqurvii'ntjVrliiiv i^f couvagr, court .7 Ki'prt-nt'z II' iiioiivî .,
violent, des gi-na très faibles
Oai.
— qui vient d'a.che . ter tant de cho . ses. Ah! si j'o.sais.
f ' f f ' f F ' f F ' f
Dai
LE SUISSE, ><e retournant, dé(l(iigneu.T,
Que veux-tu que je te per . met . te'
53
Dai.
timidement
r ' f r f r f ^ f
.met . - tes.
LE SUISSE f
Et pour.quoi faire, en Vé _ ri . té?
le S.
Nous a.vons Té-lec-tri . ci . té! Rappe.lez-vous,ma pe
I.' s.
-ti . te, Qu'i . ci, la mendi. ci-, té Est in. ter . di . te, Et
f ' f F' f F
si vous demandez en-co.rede l'ar . gent, Je vais ap.pe.ler un a
j î' ^ V ^ ^ ' F
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11 |
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1 |
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J 1 1 |
-■ — ■ — |
Il ferme implacablement la porte.
8*^ bassa
55
fiai.
. rir dans cet. te ru - . e! Pour, quoi se . loi.gne-t-on de
Allant ivrn Ir marchand de marrons au moment où, xonfiii rttint, il va quitter son coin habituel. Plus vite m/
Plus vite. J=niî
Mon. sieur, par . don,
jai
[lai.
pour ré-chauffer mes doigts?
LK MARCHAND DE MARRONS, brutal, ia repoussant, ff
H.&
57
Au uâtissiev, qui appuroît au sniil dr la petite porte qu'il va fermer.
Par. don, mon . sieur, (7 sVh vi\
j'ai froid, j'ai
LE P.ATISSIER, rentrant brusijiiement et fermant fta porte Un peu plus lent
J£P^ * *■ *
^H)K^ r'-'rrm
f I f f I f H f i^f r ^
Je n'ouvre pas aux gens Un peu plus lent
qui ont mauvaise mi . ne. Va-
"8?bassaJ
8? bassaJ
58
a Tempo IIAISV, nti'mf jfii. Il ta fliinn-ie if,l pamit
p ' ..^r~"~^ '"Jm
Ah! quand on vend des fleurs, on doit
a Tempo I
i^^^^^ i^i ■■À \i^^À
é - tre meil
iàA
\
B^
très doux pp subito Y^ I
u
T
suppliante.
. leur
Ma . da . me, laissez - moi res.pi .
idà à '.A À j^.j -À ijdà
_rer n . ne
fleur, Ne se . rait - ce qu'u.ne se . con - de... Les
fleurs, ça devrait être un peu pourtout le mon
u é i^nà
. de!
Un ju'u plus lent
M IIS II Cl' moment Ir htilcon du brl hôtel n'illiiminp dr Vouvprlure d'une jcnvtre et <!r t-i'ttr fenêtre, sort une magnifique dame qui s'avance sur le balcon. LA FLEURISTE, impitoiiablr comme les autres.
Les fleurs, Un peu plus lent
c'est pour les gens du mon
59
É
UAl
SY, Vnpereevant * ^em^O haletante
^
Wr:>-^^
^
^ j 7 fn=^< f n ^ ^ r^^
#
Elle rentre chez elle
Oh! mais> là, dans ce manteau bleu, C'est
^'1. J V\M
-de.
a Tempo
^'hi\i ij d i!j !^
H^
fe
/^/* subito
tV,k 1^<<
S
b%s J n^
^^
J />J
m ^
r
r
l.a duchesse, en ejy'ef, interroge an.rieusement l'horizon.
Dai.
l'appelant
p subito
00
Dni.
pas.
rail.
ma fau . te, J'ai faim! j'ai froid! je vais mon.
rail, ^ ^i-
-4» .îg- <i - <^ ■!•& t, . (-0-
Vn peu plus lent
It.?i.
Vni's fa pauvre petite voix ne peut monter juxqii'a ce beau bnlcnn; la duchesse disparaît.
Elle nVn peut pluK de chagrin. La duchesse est rentrée, l.e balcon est noir. Tout est noir. fff - ''*^- -
Dai.
6i
dim .
monde est in.hu - mainl
très intense
Même mouT
Le vieux mendiant rentre précipitamment,
^
LE VIEf'X MENDIANT mp
■f t ^ ï i i ^^^=^
MHjhf-
Pe . ti - - -te, tout à l'heure, au tournant du chemin,
62
V. M
Une au. to qui pas.sait tou.te plei.ne de mon . .de M'a je .
f^- ^nîp^^ iPf j
DAISY '"/
63
^^A '^ ^p ^J W'p p p i'
^^
^
^
Pourquoi E _ tes-vons donc si bon pour moi?
Quand per.
^
^
S
^^
^
^^
5r
r
ji^-^h^
i ^JiiJ'^'J J't ,^ I > J' . J ,: ,:^p [^
Dai.
son. ne ne veut m'enten . - dre, Pourquoi, vous, m'aimez-vous si
'-^ P M ' f p p f' M r'"t' pV'F r
Dai
bien tous les deux? Je voudrais com . pren . dre. Di-tes-le moi, mon
64
Elle embrasse d'un seul regard le paurre homme et le pauvre c/iien.
Dai.
^
chien!
S
LE VIEl X MENDIANT, tris te„Jreme„t,ù Da/Sy.
^M^
Vus trop lt'nt.#= 104
lapart.rsupfT.rur, J^us et soutenu _
leg-ertmenf en aenor»
Dai . sy, Dai
i
f^'^^t—9
très lie
pp.
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f -19 ■- *F m
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- sy, pe . ti . te fil
le. Mon vieux cœur
4. ' * t 9=== ^ } i i ^~^ ' f *
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f ^ûf |f ^F^r
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v.M
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trem.ble de cour . roi
Quand vos bras sont meurtris de.
f- r^j rir,^H^T'.n^Tia
Poco rail.
65
I.'
V.M
. le, com . pre . nez
a Temjio
a Teiii])0
l ^l flli^J PlPI^-J /^
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lo V.M.
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dim .
Mon vieux cœur bat sous mes gue _ nil . ,„y I rwAr. _ I - - f dim. ! -^|
mp
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\.M
F... o imII.
a Tfiiiiio
_ le, com . pre. nez - vous Poco rail. _
Puis, j'a
a Tempo
vais, pouriEoi c'était tout,
Sur terre
h^r-rr r f i^ rr-n |f ff^ff ,
mp tii-t chanté
(#
4=^
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:*==î
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* i < i • 5 *-<— li — i ' î * I ^
s
6?
poco cre&c
u - ne pe . ti - te fil - - . le Qui dort mainte.nant par-des-
rall.
f l'pp
Plus lent
68
VPPP
r ' r ' r r
|{«'i)i'enez le niouvî tnp
AI -Ions! prends mes gros bous dans ta pe _ ti -te
Reprenez le moiiv^
69
Le vieux mendiant et le vieux chien, embrassés tous deux pur Daisy, sortent, heureux de l'i laisser un peu moins triste.
Depuis quelques instants, (Jeux (ipaches à mines patibulaires Vohservent d'un coin d'ombre ou ils se dissimulent.
iDAlSY P-"^ Allegro moderato
'F
70
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DAIS Y, |
•(■ prrpiirnnt à |
s'rn allir. |
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-te.
('"''APACHK, toiijoins riissimiilr mp
On va les lui laisser^ très marque
ses sous, à la pe.
71
^ , '{f ^ '^^.ij ^ ^ ^ ^^
f^~y^-i — ^ - h I /'"> ^y^tTl
»fA.
P P P ^
.serï Ha! Ha! Ha!
l'ivaitant
Ha! Ha! Ha!
A . vec cet-te mi .ne con.fi.te.
^a^
^»S4
3
ii3
mf
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^ ^ ^J ^ ^ . ^J ^ ' ^ . "!F - tff ^ 17 '
Et sesgrandsyeux en ciel cas . se...
'^jT •■ 'fi •' "j; ^^
12
DAIS^ rnssrmljli' toutes spr pttifrs lioîtfs (l'(illiimrltrK,rt se diriije vn-K Ir loinninit rie In rite.
Mais au inomfut oh elle va disparaître. Ifs apaches se ruent brutalement fers elle Vite épouvantée
73
Ils iitt orriichent ries mnins ses quelques anua, lu jrttint pur trrrc cl s'enj'uivvt en courant.
ÈA.
mieux dans notre po . . che.
mieux dans notre po . - che A '
rail
^^^^^^
-jj^ t û'' > m
p ^f [j
S^^bassa i
DAISY reste toute seule dons la nciye, mourant de froid, sans force et sans espérance
et le ciel
est tout noir! N'ai - je
74
dim .
plus qu'à mou . rir
ni I fl i \f
=R =
\
^ ^ J I J J I ItJ
lex i/eu.r au ciel.
l»,.i.
La vo - Ion . .té.
de Dieu.
soit
4
B.fC
75
Elle prend une nllttmette. très doux
pp très doux et très lié
Dai.
Tu me ré.chanf.fe - rais les doigts
^
'^^^l^^
^
■I U U V
^4
^w-
76
i ^ « //"' iri/indr l'iil/nmrttr qui cniiliriil dr lu chaleur
i
Dai.
^'" es csiTij I ijj es c!W
très léger
Dai.
j0-^r .j-^n^ «c^ lJJ c^
78
Dai
àk
f p j f~i-^ — rf rr~F^
A - vec tous les oi. seaux mon pain fut par. ta
l'i'"' uU J O ulJ
iT^IXÏlr
I
«±
^^
-ge.
Le rou - ge - gorge
'!' "' lU ^ :^ cJ
r~>r _Ar _j^r _ff
C^ C^ Ci ^
liai.
79
Poco allarç. ff ^
a Tempo. p
ssr
excessivement doux
PPP
8o
[lai
ss
f- p F P-^^
te flam.me vi . o . let
-te,
l
W^
très expressif
f O u *u^
ll^\l p p ff
i
s
Dai.
Si j'ai .lu - mais une al.lu . met
te!
Dai.
hllr lui pu résixtci- pliix longtempa et, aijiini frotté une allumette, elle Très lent ** réchauffe un peu, rien que par cette petite flamme. aPPP
.Dai.
Dr la petite flamme qui, en répandant sa petite chaleur, a mystérieusement transformé l'atmosphi'ie, tout un rêve peu à peu prend naissanre,(jiii(iiaducllement se précise et s'aç/randit.
.don Qui méprend toute
très expressif ^
et me recou
_ vrel «
J'ai chaud,
j'ai chaud, j'ai
très expressif
82
chaud!.
Oh! mais là... qu'est-ce donc Qui
^
M^P H r iip ly
fe'i/c /('«rf 1rs ni«i;is vers Ze
vre? C'est le marchand de mar . rons!
H-
rnin de rur où son rêve a fait siiif/ir un peu t/r clarté roiiiji' Pr('SS«*z _ _ .
83
LE MARCHAND DE MARRONS, par qui commence le rêne de Dnisy
le M. de m.
$
k=A
I; K •/ ^ •/ t Ma
=F=F
•y i i
;ric crac!
cric crac!
î''''ffarLj-
^
;f '6tA
m
s
*
^
^m
DAISY mf
LE MARCHAND DE xMARRONS
84
Les plus beaux mar . rons de mon sac! Lesvoi . là tout do
// /('N lui prcxcntp, cnr, doua un rêve, et' n'est pus luny ilv cuire dca iiiinronn. I DAISY ffip , _- -^ I l>j
rail.
I
y\, ^ ^ 1? !i 7 ''ff I y-
û'r \1 v^-
Plus hnt
LF. MARCHAND DE MARRONS
i
. ti
-te, De t'a - voir ré . chauf . fé
i
doigts;.
fe^'' 1^
dim . De t'a
V
rail. _
réchauf . fé les
~^~~Vo rail. -
i^
W-j^- IJ^
m
fe:
Moins lent
DAISV, rfoM< /es doiytfi croi/nicnt toncfirr [rs marrons.
J ■■ J' Ji Ji JV il I J. J^ ^ > J^ i>
Dieu! ce n'é . tait donc qu'un rêve, Un rê . ve qui s'en
$
^
?
8b
Dai
r |
va |
4^ J soudain |
'^ J^ J^ ^' - Dès que la
|
j^ j^ J ;\ J ^ chè.re flamme brève |
J' J' j^ ;i : _ En . tre mes 4H |
1^ |
|||||
\^^=^ |
=* |
^^= |
1 |
Tf^
Dai.
-^ Plus vite
~ mp
Re . viens vi - te, pe > **'i:~^ Plus vite. J= 132
[\) Au théâtre on passe les 2 menui-es ilu siyne -^ <iu niyne ^
87
p a l'aise
Dai.
Dai.
Le rêv, que la seconric allumcite a ramené, ment d illuminer driicieuseinenf la boutique du pâtisnier, dont la devanture, devenue transparente, laisse voir l intérieur.
Dai.
très- €71 dehors
LE PATISSIER, amené par le rêve aussi, et parlant derrière sa devanture. 1
. ff II semble s'avancer avec un
_ immense plateau de gâteaux.
H4
AUarg
le P.
Vois, les tar-tes sont dé.jà cui . tes, Prends!
Plus lent
le P.
90
rail.
Au momrnt oit elle ni toucher
les giUcou.r, tout s'efface.
Moins lent
DAISY w/ {avec effroi)
mT [avec ertroii i l . .
E
I
Moins lent J = WÀ H
Qaoi! tout a dis.pa . ru? tout dis.pa.rait en
Dai.
. co . re, Dès que la flamme,dansmamain, La flam-me,
H.i
91
par quoi tout se do . re, Pour la deu . xiè . me fois s'éteint!
H^ bassa
Pressez
Plus vite
( piirih df c moment,
Reviens vi
Pressez
te, pe - ti .
Plus vite
te
e//f ii//uvw sans cessi' des iillumpttes ijtii /a maintiennent dans le ré uv jusqu'à la fin de Pacte.
92
Touff In p/nif rvprrnH pitit ."/ pitit, pur In Jurer du rêi'K. l'aspevt gni cl chiirmnnt qur//p ni'nif ou commi'ncrment rie r<ictv,mni>i tout celn eni'i'loppc cependant il'un brouillard dUrrcalitt:. Vi'ostissimo
I
93
l'ne à une, les apparition» ge précisent.
94
Un gros man . chou de petit - gris?
^
^
P \ J#
ÛU
ûà^
poco
poco
DAISY reconnaissante.
SE
^
^ ^
p^
r r
Mer . ci!.
Mer .
France? Un gros bouquet?
LA MARCHANDE PES 4 SAISONS
don.
Un chapeau de Pa.ris? Un gros manchon de pe.tit gris?
LE MARCHAND DE MARRONS
Veux-tu des bons marrons? LE MARCHAND DE JOUETS
Un gui . gnol?
^
LE LIBRAIRE
ff-r r I r g^
Cendril.lon? Chat bot.té?
9S
I
D.ii. I fL b I;
/.
m
Mer . ci!
Veux - tu des fleurs? Veux-tu des dah.li.as? A . ca.ci.as?
jA r r r 1'^
^
Du rai . sin de Fon . tai . ne - bleau?
la M.
S
^^0
r r 1^ r r
Veux-tu un cha _ peau de Pa . ris?
S
r F F r I' r r ir r f ir r r
Des bons marrons? Veux- tu des bons mar . rons bien chauds?
'■"i. r r r F^
de j .
r r r If ^
Un gui . gnol? Un beau gui . gnol rouge et do . re'?
^t^=l=f=L — -iT' • ip r r If r ^
Peaud'A . . .ne?
Biche au bois? Gra.cieuse et
I
('Il c/ivur mi/sférii'it.T s'êlvne, sortant des féeries l'maijées entrouvertes par le lihrnirc . VOIX D'ENFANTS /
S
i P — f-^
Cen . dril . Ion? LOi-seau bleu?
%
VOIX l)K KKMMK- Contr.
^
Cen. dril . Ion? /
É==^
Cen- dril - Ion?
Ten .
fe
VOIX D'HOMMES Bass.
96
Hor . ten.si . as? Ca . mé . li . as?
laM. des4s.
la M. do D.
Du mus . cat?
Du rai . sin
Un gros man . chon de pe . tit - gris
Ma _ gno.li.as? de Ma . la . ga?
Un gros manchon
dr^j.
Qui vont pou . voirjus.qu'à de . main
Un gui . gnol? Un beau gui. gnol r'ouge
^^ — r r - 1 ^ ^ r r i P i
En - fin te ré
Au ri.deau qui bouge, ff
M^
l i. L
Par . ci _ net? Ri . quet à la Houppe?
Cen.driLIon?
Cen-dril . Ion?
Ccn.dril - Ion?
Cen - dril . Ion? L'Oi . seau Bleu? Cen.dril . Ion?
97
98
liai. :&X±
^
la M.
des 4 s
la M.
le M do m
É
rr^ r I r
Mer . ci!_ Du ré . se . da?
H 1
Du lilas blanc?
13 M
dpj.
^
Das.tra . kan?-
De renard blanc?
i-ï r n F
^^
Des bons marrons?
Des bons marrons?
La Chatte blanche
i
-ment; Pe au d'Ane a.vait Pourvê.te. ment Un '
Enf.
.ment; Peau d'Ane a.vait Pourvêie. ment
-seau vo - lait Trèspromptement; PeaudAnea
.seau vo
lait-
Trèspromptement; PeaudAnea.
iu 'A i.hi\ia d i^iifil
99
l"M. du m.
le M,
P^ F P r ï
E
Un hussard bleu?
^^
y'A ' H r
Ou l'Oiseau bleu?
100
10 1
102
I;, . b^ P=#
S
r T r rr ^ g
ou das . tra . kan?
Ji. r iT ^
Prends!
Prends!
le M. h de
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Prends! Prends!
^^
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Prends!
Prends!
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Dai.
laM. des 4 s
Veux-tu des bons mar.rons.Des bons marrons bien chauds?
dej.
Un la.pin à rou . let .
104
loS
DAISY
m
i l ^ \^ -^ i \
Mer . ci!
LA FLEURISTE
A I y r I T y r I f - ^ I
Veux - tu un gros bou . quet?
LA MARCHANDE DES 4 SAISONS
m
/ 7 r ' |y ^^
T Du rai - sin?
LA MARCHANDE DE NOUVEAUTKi
h \ i [ 1 7 ^ ^ bJ I ^ w j
*
Veux - tu un beau cha . peau?
LE MARCHAND DE MARRONS
Veux - tu des bons mar . rons?
LE MARCHAND DE JOUETS
S
HT r I [y-^^
Veux-tu un gui . gnol?
LE LIBRAIRE
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107
i)ai.H^
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•/ ^ ^
Mer . ci!
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des 4 s
Un bouquet?
Du rai.sin?
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Un chapeau?
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Des marrons?
le M. dni.
S
Un â:uie;no
n guignol?
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Cendril-lon?
gros.ratsgris, gris, gris.
Pour chevaux la fée a pris Six
j^^f-r''iF-' ' i^n I \\v I
gros rats gris, gris, gris.
Pour chevaux la fee a pris Six
^
^ n^g^'h ^ ^ ir'n r ir'n r
-^
7 — ^
gros rats gris, gris, gris.
Pour chevaux la fée a pris Six
•y-\ ! î f.l.\t . , , i^^f f |"^f l=Eê
gros rats gris, gris, gris.
« f fc
#4jffiLF[;lj
Pour chevaux la fée a pris Six
lilÉJdj
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109
six gros rkts, six gros rats gris,
six gros rats, six gros rats gris
six gros rats, six gros rats gris
gris.
gris.
gris. L'oi
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six gros rats, six gros rats gris
gris.
110
tnttn forza
Un bou . quet?. fff.
Un bon. quet ?_
Du rai . sin? fff.
Du rai - sin?.
Un cha-peau?_
JE,
Des mar.rons?. fff.
Un cha.peau?_
Des mar.rcns?-
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Un gui . gnol?- fff
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III
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JM- r r \r ir f r-^
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Un bou.quet?_
Un bou.quet?-
Venx-
. ment; Peau d'Ane a . vait Pour vê-te _ ment-
. ment; Peau d'Ane a . vait Pour vê.te . ment
Un
Un
112
hiiian, diniK loiit ic que lui propoxc lu ri'iir, iw fjiini/ qu^un lime li qn'inir fl< n ■
Allegretto dim._^., . . mp
^» r r r i r -i=fep=ip^^^
tti
-tu un gros bou.quet de fleurs?
la M.
de n.
le M.
de m .
lo M. de J .
-tu un cha . peau de Pa . . ris
r ^ f ir r r mr^r^pw
^
-tu des bons mar.rons bien chauds?
-tu un beau gui-gnol do . . ré?
man.teau cou . leur du temps?
man.teau cou . leur du temps!
man.teau cou . leur du temps!
-1er d'a.mour à la prin - ces - se.
ii3
Dai
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Pressez un peu
114
Les deux plus mer . veil . leu . ses
liai.
I
cresc. pooo a poco
ii5
Poco rail.
dim
Dai.
rail
dim
[lai.
..yjj: 1 1 krftmif^
Plus lent
liai.
ii6
no 11 montrant ou.r marchands le livre et la fleur.
rail. pp
L\ MARCHA.NDE PES 4 SAISONS
rien de plus?-
^
morendo
ï
LA MAR< IIANDK \iV. NOUVEAUTES
rien de plus?_
m
•morendo
Ne voux - tu -
LE MARCHAND DE MARRONS
rien de plus?-
^^"j r f'^^fr — î-^
morendo
ï
Ne veux -tu - LE MARflIAND DE JOUETS
rien de plus?-
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morendo
Ne veux - tu, LE LIBRAIRE PP
rien de plus?-
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morendo
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Ne veux - tu
VOIX DENFAXTS
JE
rien de plus?-
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morendo
ï
Ne veux - tu .
Sopr.
rien de plus?_
morendo
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Ne veux - tu Contr. VOIX DE FEMMES
^
rien de plus?-
nn J J iJ ^
m
morendo
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Ten.
Bass.
Ne veux - tu.
Ne veux - tu
VOIX DHOMMES PP
rien de plus?_
rien de plus?-
morendo
morendo
Lfiit
tout,.
Lent •=r)'4
. mesbonsvoi - sins. Refer. mez vosbeauxmaga .
très chanté
^■^r-T
vi . - - e; Je n'ai plus froid,, l'ne cloche sonne onze heures au loin.
je n'ai plus
ii8
Oai.
119
Dai.
^
VI - LA FLEURISTE
L u PPP
m
^é^
Prends!
LA MARCHANDE DES 4 SAISONS PPP
^
m
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Prends!.
LA MARCHANDE DE NOUVEAUTES PPP
'îM
m
Prends! .
LE MARCHAND DE MARRONS JL u Pl'P
mt
Prends!-
LE MARCHANC DE JOUETS PPP
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m
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Prends! LE LIBRAIRE PPP
Prends!.
VOIX D ENFANTS
Prends!
Contr. VOIX DK FEMMES iPP
I
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^
IS
Prends! -
Ten.
Prends!.
Bass. VOIX DHOMMES
M- Il
Prends!.
très expressif__
Pressez
fe
ff
120
Mais, comme si Ir rérr maintenu par ees. pelitef^ flammex eoulnit l'éblouir dnvnniage en lui montrant tous les contraires délicieux des misères léellex, les apaclies reviennent, de huns apac/irs dite fois. DAISY, brusquement effrayée.
Eux!
ii" APACHE p
Plus vite.J=S.'«
/>ie!i fit arque
On
'^ ' 'ff ' p "^F ' ' ^^ ^ 'tJ ^ " p "^
2i'A.
fut mé -Chant tout à rheure, Maison ne veut pas que tu pleu.res, Pauvre
Te vo
gos . se, pardon . ne -nous!
léger
121
.ler,vraiment,c'était lâ-che, Maisnous sommes de bons a.pa.ches, Et nouste
|S3i
i^ . "é ' tp^
T^T^
DAISY
' r r »r lii:
lei-A.
î7.s g agenouillent devant elle.
'J« APACHE jj
Tu nous par - don
122
*
ce soir,
com - me la vie
- Qes?
mais à peine les a-t-elle touchés d'une main miséricordieuse qu'ils s'effacent .
nés?
X- 8-"3
rUsiM
mmà
Elle ploiuje sa figure dans la grosse rose.
123
/yn/sy es/ <iu comble de l'émpvveillement et de l'e.Tfasr; Je rêve nemble lui avoir tout apporté de ce que lui refusait la vie: la chaleur, le bien-éire, /es marrons briilantx, les fleura fraiehen, Plus lent
fleurs! VUi^ lent.J=r.(t
lu bonté de tonsl Mais le rêve va se suvpa^f^er encore; car, si la flamme dont il sort est petit.-, rame dans laquelle il se développe est une chère âme infinie de petite fille malheureuse, qvi,
n'ajiant pas un seul bonheur, les appelle arde?nment l'un aprt-s l'autre.
Devant la splendeur de la nouvelle apparition, tout le reste di^paiall, et maintenant le balcon
seul de la ipande maison, illumivé parla projection miraculeuse du sonf/e, montre la Duchesse elle-même, toute ruisselante de pierreries, qui, après avoir traversé la porte, descend lentement Jes marches. DAISY f»f
Oh! mais là
Un peu moins lent
la partie sv.yr'rieure en dehor.'i
124
avec beaucoup il expression. 7np-
vois-jeap-pa-rai .
. tre? La Du.chesse! El.le va peut-ê . tre
Vers son neveu? Non!., c'est vers moi! El.le porte une e' . toile à cha .
m
m
fl
WT' J'J iij^^
'•'' i j j-
I
*
LA DLCHESSE, indrci&e comme les autres apparitions, ma/s bien plus merveilleuse encore, s' approchant tendrement de Daisy. Plus vito
m^
Veux -tu ve . nir Plus vit». J= <j!t
bal?. L
DAlsY, prise d'un immense trouble
p ad lib .
lo.ques? Est-ce la fée ou bien mon rê . ve qui se
Xa theutrv les meaurea A et B sont coupe
pees .
126
LA DUCHESSE, gi'iiéyeusp comme une fer
pnco cres-c.
Moi-mê.me je t'ha . bil . le . rai très expressif
De mous.se . li . ne
laO
R^bassa
11. '
beaune.veu te prendra dans ses bras! Connais - tu mon ne.veii?
Plus vite.J= l*J(l
DAISY Le griserie durvvc a amené vuiintenant l'évocation do ce pn-aoïuwgc, ai lomaiirsijiiemrnl ^ a^iiannlé par le unième et les marchands au début de l'octc.
128
Dai
fort comme n . ne fleur et doux comme un sou. tien
LA DUCHESSE cresv
DAISY
i
LA DUCHESSE
H.ft
DAISY
fiiVî n^u
ji
iir~l^r Ji
129
^
Oh! je crois le voir
et je trem . _ ble Comme
i
^^E^
h:
'^Mk^L^
h.:
-ém «n •£-
ff
^
Poco allarg^.
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^=j;
s
Un peu plus lent
'■1'^^^ > 1
Ah!.
Ah!.
LA m CIIESSE
Nous dan.se.rons, et,
iâA
ft^
^
^ï
Viens!.
Viens!
Poco allarg.
l'n peu plus lent. JrrHG
l^r-f-g^H
T ^^ ' II. J J
ÇT
^
''//■ ^rM
ifc
chante
i3o
Dai
lA
ier per-du, Crie . ra ae son cœ
cœur é . per . du: «Non, ja.
Poco allarg.
mais je n'ai me -rai qu'el . .le!» LA DUCHESSE
H--
Cestnnré -
ve!
Il t'aime, ra!
'
i3i
Dai.
C'est un rê . ve qui fi . ni . ra Plus animé
Dès que dans mes doigts
Dai.
i
ià.
m
p i-all. poco a poco
s'é. teindra La chè.re flamme qui l'ap _ por .
LA DUCHESSE
te!
PP
-> > J' }
rail, poco a poco
Al . Ions,
n rail, poco a poco _
Dai.
laD.
Par la bel . le por .
- te
rail, poco a poco
l32
Plus Ifllf
sempre p
Eiitraînve par la Duchesse, elle se dirige eers lu yrande porte dririère laquelle il 1/ a tant de lumièi-e, de musique et de bonheur.
la D.
]
- te Plu - tôt que de me rc.veil.lcr, Plu
Plus vite
lai).
. En - tends le bal
f'ni illon rn cniilisrir fout près de lu srr/ie.
' ^ — : „^
i33
n,s voir heureuses, sortant par houjfées de l'hôtel, attirent Ituisi) comme des écharpes (jvi aéraient des soujflis.
]):,[.
Viens'..
Sopr. VOIX DE FEMMK p
ViensL
ViensL
Te'n. VOIX D'HOMMES
Bass .
l34
#
VOIX D ENFANTS
Viens L
Sopr VOIX DE FEMMES
Viens!.
Contr.
Viens!.
Ten. VOIX D'HOMMES
M
l33
Viens!
Viens !-
Viens L
Viens!.
^
Viens!
^^b
M
i37
Viens!.
Viens!.
*' Viens!,
Viens!.
dim.
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140
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D.ai«ï
141
Viens!
Viens! .
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142
rail.
dim .
dim .
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dim
143
Plus lent
I4S
dim .
146
•W^l exce^sii'ctnrnt lointain Viens!
Contr. Viens! _
Ten. Viens
Bass.
Viens!-- -
B. a t
147
Daisy entre enfin dans ce palais ma ffi que, où son rêve, continuant et se précisant, va, d'une nuii de sommeil, faire tout le second acte.
Viens.
Viens!.
î
SE
morendo
S
=*
Pp
morendo
e
La porté se referme. Il y a quelques instants d'obscurité complète. Puis, un rayon de lune vient bleuir la place dc'sertc et montre, au milieu de la neige qui tombe maintenant à gros flocons et va s'épaissir sur' le sol, Daisy endormie, les ckert u.r épars, à l'endroit juste où elle a commencé à allumer ses allumettes. La neigea déjà légèrement blanchi ses haillons.
Enf.
morendo
rail
8*^8
148
h'ilv doit avoir bien froid; mais elle sourit avec extase, car son âme, emportée par !>■ rêre, est ailleurs, dans la maison et dans l amour; et ce n'est plus que son misérable coips ijui est resté là, parmi lu glaciale réalité.
IIAISY, d'une voix imperceptible.
Tr»''s lent
-^\ ^n^
\ f
Pe - ti - te flamme vi . o
*
^
Ppp
m^Ê
t
^=^
H" B"-
lilhKÀt , tiiut (/i}U(rnir)it Jusqu'au drinirr accord, ma r en do
i
^
m
it.ii.
let
. te!
Carillon très au loiuldin.
tiA » ^
Pressez «in peu
î
^
J IJ li
Mi
l'ne heure sonne. Cloche .
Fin du I?"" Acte.
149
ACTE II
LES PETITES BOUGIFS
1,11 sci-ne représente une nulle dans lu demeure de la Duchesse. C'est lit que l'tmuginnlion endor. mie de In petite Daisy l'a conduite maintenant, et cette salle, étant par conséquent une salle de rére, et du rêve d'une petite fille, peut être, en quelque sorte, féeriquement enfantine. Elle peut encore être autre chose, être tout ce qu'on reut, car rien n'est imprécis comme la réalité d'un rêre . Vais elle doit enidemment être mert'eilleuse, puisqu'elle est le maximum de splendeur que la dormeuse a pu imaginer. A droite, un arbre de ISoël étend ses branches oertes,et montre, pur sa grandeur p-es. que disproportionnée, l'importance qu'il o prise dans le cerveau de Uaisi/ devant laquelle on en avait fiurle. Au fond, des marches, une longue terrasse, et toute la mer: le rêve de Ouisi/ regarde forcément In nier, puisqu'il est pur dessus tout dirigé vers le mi/stérieu.c navire qui, tout ù l'heure, rumènern le mi/sterieur jeune homme attendu par tous. Ce vo;iageur, qui a occupé, sans le savoir, pendant tonte cette dernière soirée, les ardentes pensées de In pauvre petite marchande d'allumettes, sera, maintenant qu'elle dort, et qu'elle est, par le sommeil, entrée dans lu irllr demeure, attendu pur elle aussi, toute frisson, nunte, et, d'avance, toute éblouie d'amour.
PRELUDE
jar^o. •= ôH
PIASO
^éfm.
^
a cr 4
130
Pressez un peu
rail.
a Tempo
^^M
^
a
^
Œ
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^P dim .
VP
M^^
iC
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rail
_ Plus lent
Moins lent. 4 = 11
L
très marqué
iSi
RIDEAU
i#^=4=^=^ |
—z |
1 |
\\\ |
\\\ |
ff |
t |
/.e rideau se lève juste au moment où Daisi^ est introduite par la Duchesse. L'arbre fabuleux est là, entouré de jeunes filles vêtues de mousseline blanche qui l'arrangent pour la fête.
Plus vite
Dé. péchons-nous... ROSALINDE
m
ï
^
GWENDOLINE
Voy.
VIOLET
MAR.JORIE
ANNABELLA
152
È
dim .
Pg
mieux qu'on Par . ran (iWEISDOLlNE
- ge-
H' g g ^' \0
f
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♦
:j— H^
\
Vi - te, les faveurs bleu de
i
à
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zÊtczln
^^=à^
i53
Donnez-moi tout le fil d'argent.
MARJORIE
Donnez-moi
^J7i rP . .n^''^: . fT^ -rn^
le ruban changeant... ANNABELLA P
r, U\> (• iV ^ ^^
I^s-sez-raoiqua.tre gi.ran.do .
fÉiT^^m
l54
.IK^SAMINE
On di . rait Na ROSALINDE
bu.cho . do.no . sor!
On di . rait Na . bu.cho . do . no . sor! fJWENP'^tLINE
Une e . toi . le !
fT [T- • r^- 1''? iFp^w
^m
On di . rait Na VIOLET
bu.cho . do . no . sor!
On di . rait Na . bu.cho . do . no . sor! M\n.I')niE
On di . rait Na . bu.cho . do. no . sor! ANNARELLA
On di . rait Na _ bu.cho . do. no . sor! JANE
On di _ rait Na . bu.cho . do. no . sor!
<] m^ iè.ITl
iSS
.0 . le! Dé . pê . chons-nous, il faut que ce soit merveil.
Dé - pê - chons-nous, il faut que ce soit merveil.
Dé - pê - chons-nous, il faut que ce soit merveil.
»i> ^p »p 'ip ip ijy^i'} f}^
Dé //
pê - chons-nous, il faut que ce soit merveil.
' ' f IP '( ■'' '''' ''' IJ'J'M' iJl^'
^
Dé
pê - chons - nous, il faut que ce soit merveil .
p ip ^p J' ''> iJ' ii)>ii> ^j»:
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Dé - pê - chons-nous, il faut que ce soit merveil.
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Sa barbe est- elle as.sez
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Ros.
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I
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no.tre mieox!
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no -tre mieux!
Travail .Ions de no.tre mieux!.
Travail . Ions de no.tre mieux!.
Travail . Ions de no.tre mieux!-
' f; p ipjup r^f ^'^m
É
Vio.
no. tre mieux!
Travail . Ions de no.tre mieux!.
yj-tH I ' i' Hrrt, F iH^ r"r' " '' '
no. tre mieux!
no - tre mieux!
Travail . Ions de no.tre mieux!-
Travail . Ions de no.tre mieux!
Lent. J = 76
:^" S
H. a-
i59
LA DUCHESSE, leur présentant Daisy. P^
très expressif
I KF r "~y
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laD.
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je vous a - mena nne a . mie in . con .
^ j j j j
m rn m m
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li
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^rès doux
i6o
laD.
laD.
-^ws — 4-
H. i
i6i
Plus vite
bien, com.ment
Plus vite. J=132
la trou.vez - vous?
l62
Lent
Qu'el-le soit ROSALINDE
labienve-nne Étqu'eLle tra. vaille a.vec nous!
Qu'eLle soit
GWEXDOLINE
labien venue Etqu'eLle tra -vaille a.vec nous!
Qu'elJe soit
VIOLET
labien ve-nue Étqu'eLle tra -vaille a.vec nous!
Qu'eLle soit MAR.IORIE
labien venue
M.
Étqu'eLle tra. vaille a.vec nous!
M^p E/r PMY ipPff p Y p^B If- )
Qu'eLle soit
ANNABELLA
labien vejiue Étqu'eLle tra. vaille a.vec nous!
Qu'eLle soit labien vejoue Etqu'eLle tra -vaille a.vec nous!
^i\'^ Q[ PMY ir-PP p V fY' '^- ' "^"'^
Qu'elJe soit la bienvenue
Etqu'eLle tra. vaille a.vec nous!
Lent. J=7fi
S^H rnm rrM ^-^
très expressif
DAISY, reoardnnf l'arbre de Noël avec admiration.
i63
dim
Dai.
16}
Fins vit
LA niCHESSE, ou,r jV««,.v /ï//o
11L~
El - le va vous ai - der. GWKNDOLINE, « Duisxf. fif
MIT P
ï
^
Vousvo - yez, on ar
Plus vite. J = 15«
ire» léger I • é \ ^ é *
I ^p ÉJP P
-ran.ge L'ar.bre.
VIOLET m/p
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Vou.dri.ez - vous nous ai . der?
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Mais je crois Que je ne sau.rais pas.
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DAISY Largo
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Je trem . ble
Largo. # = 56 _5i
ton
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nr.
i66
très expressif
4-^/ r- M '• F F iJ' ^ J' ^^^^
Dai.
VOIS Un ar.bre de No . ël pour la pre.miè . re
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fois.
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ciel n'est pas plus beau sans
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te, Le ciel n'est p£is plus beau sans don
H.ft C
i6-
- te!
Pressez un peu
_ cresc. .
Oh! la bel-le guirlande!
Pressez un peu
Oh!
IX
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tousces beaux festons! Cet. te é . toi .
. le! Ces rois tout
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p\f "r 'ipinp ^
Poeo rail, P .-^ — ^
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p ^P ^' P "P F ih-;
noirs! Ces blancs mou.tons ! Et cet -te pe . ti - te fer.
Poeo rail.
168
Itai,
^
a Tempo
dim- . . pp
. Diiè - re! C'est ce soir, ce soir que je vois Un ar.bre de No .
JESSAMINE PPP
^
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I
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Dai . - sy, ROSALINTiK PPP
tu vois le ciel.
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1
J. J'J J
Dai
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tu vois le ciel.
hJ J 1.1.
Dai
^
ï
^
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Dai. . sy, VIOLET PPP
tu vois le ciel,
^
Dai
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p^
Dai . - sy,
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tu vois le ciel,
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Dai
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Dai- - sy, ANNABELLA PPP
tu vois le ciel,
J. J'J J 1,1.
Dai .
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Dai- - sy, PPP
tu vois le ciel,
J. J^J J
Dai .
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Dai - . sy, a Tempo
tu vois le ciel,
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Dai
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169
ël pour lapremiè . re fois.
Le ciel n'est pets plus beau sans
- sy, tu trem-bles tou . te: Ce n'est que l'arbre éternel De No .
. sy, tu trem.bles tou . te; Ce n'est que larbre éternel De No
Gw.
Vio.
sy, tu trem-bles tou . te: Ce n'est que larbre éternel De No -
sy, tu trem-bles tou - le: Ce n'est que l'arbre étemel De No.
sy, tu trem-bles tou - te:
Ce n'est que larbre étemel De No
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- sy, tu trem-bles tou - te: Ce n'est que l'arbre étemel De No.
- sy, tu trem-bles tou - te: Ce n'est que l'arbre étemel De No.
i Ji j tU.^^ , .prtii n
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170
rail. _
Dai.
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a Tempo
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don . te, Le ciel n'est pas plus beau sans dou - .te!
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Que tu prends pour le ciel!
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ël
i
Que tu prends pour le ciel!.
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ël
Que tu prends pour le ciel!
J IJ J J
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-ël
Que tu prends pour le ciel!
J J J J
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Que tu prends pour le ciel!
H.ar'
Plus vite,
MARJORIE subito^
iivr\niT 0 i"i^^
«71
3. L
^
Vous ad.mi.rez beau . coup, Plus vite. é-\00
mais vous ne fai
- tes
DAISY, dont le rêve, apporté par la flamme, tournera sans censé autour de la flamme qui en sera comme le leit-motiv.
^to
A" ; j^ ^j^^j^ ij J'iiJMp ç^^
f.
Dai
J'ai, lu - me-rais bien Ton -tes les pe .ti.tes lu . miè
172
H.ft(
DAISY, les aiTétant d'un geste
174
dim. .
mp
«7^-
Hitn qu'en les effleurant, elle commence à allumer quelques bougies du lias de
4'''VJ ' ' ^ 'i^A^ g M [^
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F)ai.
Pe . ti'
- ie flam .me vi . o .
J tnf cresc . . \ .
pifflrïpffl
\- \ \±u
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MS
L
f très en dehors
Farbre, et le Jeu, bougie par bougie, continue à montei- jusqu'au sommet du sapin.
'77
ii-4-4:^
//
.^' ^' f Ç' P P ^
Al . lu . me - toi sans al - lu
Pj-essez
17*^.
LA DICHESSE, alhnt vers la tomysc. mf
pooo rail.
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Un peu plus lent
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laD.
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bas le pre. ci .
si . gnal._
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Un peu plus lent. J=88
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Les jeunes filles recommencent à babiller- autour de l'arbre.
très marque
179
^
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^ez, sur Icir. bre ch
Jes.
Vo - yez
bre cha . que fleur
^
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aubito
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.t=z-t=^t
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i' J' J^ > Il
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_Ah! nous parlons en - cor de ma-ri.a . gc...
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— Mais Aimeriez-vous mieux
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qu'on n'en parlât jamais, A. lorsqu'on y
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pen . se sans ces .
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ROSALINnE X ,=.
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JESSAMINK
Çac'est vrai, peut-on mieux fai.re que d'y pen . ser!
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que d'y penser! GWKNDOLINE f~
peut-on mieux fai.re qued'y pen . ser!
p'f ir .Vi |ii'T f gfijiY
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Cac'est vrai, peut-on mieux fai.re qued'y pen . ser!
v% ir jg''f^iv FFrgi'T
Çac'est vrai, MARJORIE ^
peut-onmieux fai-re qued'y pen. ser!
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m P l'T F ? F ^^
Ça c'est vrai, peut-on mieux fai . re que d'y pen . ser !
ANNABELLA f~^
A u ANNABELLA A, , => X l , ,
Ca c'est vrai, peut-onmieux fai-re qued'y pen . ser!
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Ça c'est vrai, peut-onmieux fai-re qued'y pen . ser!
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Mar.
Et qui voudrais -tu donc, toi, comme fi.an.ce'?
,655
l82
priii-ce,pour é - tre prin -ces . se.
ANNABELLA
GWENDOLINE mf.
eût un jar-din de Wat - teau
8
iA^8^,^i.^^^-|i
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chas - ses à cour .
VIOLET
-»/
/
^
-' l H.} F p. I?
Et moi, deux grands châ. teaux, L'un en Ty.
8^-
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H. a- f
i83
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.drais qu'il fût blond comme un fils dfi roi.
MARJORIK
f r rrn-^ pTp i f li
Moi, je le voudrais brun comme un tzi . ga
^^l3g^i:^ .^j
*
Toutes les jeunes filles interrogent Daisi/ toujours silencieuse. JESSAMINE pp Plus lent subito
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^ ^ j\ IK-
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ROSALINDE pp
toi?_
Et GWENDOLINE pp
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Et
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Et
MARJORIE pp
toi?-
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Et toi?.
ANNABELLA ^J3
Toi, Com . ment
excessivement doux et expressif
vois - tu ,
ceJui quon
i8S
Pins vite
A.vant tout, qu'il soit beau! fiWENUOLIXE fn^f
A-vant
■■n\^-
Plus vite. é-Vi<n
tout,qifil soit chic! L'a-mour, c'est levés -ton!
MARJORIE »{/*
C'est la fleur!
fffi ir?km. >n^.r7^
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rit.
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C'est la façon de
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stick!
JANE ff'f
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C'est le dernier club où l'on eau ^ set
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c'est le che.val!
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Très lent. J=4i!
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J^W très arpège \ t ', \ \
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la partie supérieure très express-ive
Oai,
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voit ve.nir Ce . lui qui de tous vous de' . li . . vre Que l'on
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1
PPP
Dai.
Dai.
Dai.
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Tén.
, VOIX DES ^ARIVS, très au lointain
Les voix des matelots chantant Jjfà la cantonade doivent être perçues pp commesielles venaient U du fond de l'horizon.
LA DU CEESSE, éperdue de joie^apercevant un point d'or a l'horizon.
Oh! venez voir.. JESSAMINE fnf
alumie.requimon-te.. . Oui,c'estbienle si.
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ROSALINDE
Quoi donc?
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Quoi donc? u jt GWEÎ>'DOLINE mf
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Quoi donc?
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Quoi donc? ANNABELLA mf ^
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I
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Quoi donc? "\f y I
•Quoi donc?
exp ressif
190
A ce momention commence ù distlnijucr^tiès ou loin, le navij-e. Il trauerse lentement l'horizon, tous ses hublots ecluirea et Ikau scintillant auiou?- de lui.
lafl.
C'est le pa . ra . dis,
On a des mai . sons, On a
Le na . vi . re s'avan
I
*A:
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désl M.
\p -F ^r iM^ i^'i J- i-' |J- 0^'
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des pa-rents, Des fruits dif.fe'. rents Aux qua . tre sai
M:
J? ff ^
r^M? ir'"r
il est près de la ri . ve
i
M:
H.ft
191
lai).
. sons}
Mais a . vant d'être hom . me On est ma. te -
E.cou.tez la chan. son des marins dans le soir.
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^»pi'g ? i^^^iij j^j-ij j
desl M.
.loti
laD,
Et Ton est, en sOm . me,.
Ans. si bien sur
laD.
l'eau,
Et l'on est, en som . me, Aus.si bien.
-viez comme il est beau.'
41:
192
Un peu plus lent
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■'''^ f II!; 1; H/M '"' ^^
laD.
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Greham, c est ain. si qu'il se., nom . me. JESSAMIXE /f
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ROSALINDE
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ANN'ABELLA ^Q^
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Il ar - ri -
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1 ar - ri _ . ve!
Un peu plus It-nt H-
193
Ae navire se rapproche de plus en plus.
És-say.ez ton . tes, je le veux, De le séduire Et de lui
JESSAMINE mf
Quoi? GWENDOLrNE ^nf
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•
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194
laD.
H'ib'^J
'r~i-Sï>^~
Même Moiivl dî?n
iaD.
VOIX DES MARINS
Le chant des marins se précise progressivement.
I9S
HP^ Tj~I1:j-
laD.
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J'i'J iJ'
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Detoutcœur,ievousle de.
JESSAMI>'E
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Oui, nous ferons Tout ce quepous pourrons, Tout!.
ROSALINDE
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Oui, nous ferons Tout ce que nous pourrons, Tout.L
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Oui, nous ferons Tout ce que nous pourrons, Tout!-
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VIOLET P
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Oui, nous ferons MARJORIE
Tout ce que nous pourrons, Tout!.
Oui, nous ferons ANNABELLA
Tout ce que nous pourrons. Tout!.
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De plus en plus près
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nir loin des rou-tes du mon . de, très- expressif
198
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ROSALINDE f^
nous fe.rons Tout ce que nous pour.
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nous fe.rons Tout ce que nous pour.
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Ouv VIOLET f.
nouB fe.rons Tout ce que nous pour.
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nous fe.rons Tout ce que nous pour.
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ANNABELLA /
nous fe.rons Tout ce que nous pour.
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nous fe.rons Tout ce quenouspour.
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Oui^
nous fe.rons Tout ce quenouspour.
Pressez un peu
199 Un peu moins lent
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Tout ce que nous pour . rons^
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Tout ce que nous pour . rons^
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Tout ce que nous pour, rons.^
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. rons, Tout
Pressez; un peu
ce que nous pour. rons..
In peu moins lent
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DAISY, restée à l'écart sous le grand arbre de yori, près des petites flammes, chantant ce qu'elle m cesse de penser.
L— ^ . f-
*
m
ri-i-M-^^ M-^
Comme il doit . ê tre beau, fendant la
200
Lt' iiariic (I disparu quclqui'a instants ii droite, mois il va venir accoster juste au ban dr la terrasse qui trempe dann l'Occun.
Les noix des marins, maintenant toutes proches, se mêlent an.r voix des jeunes filles.
t^ f ^ f 1 ^^ ^=^4.^1^^ — ir~jrff^r
Dai.
mer profon . de Sur son bateau si blanc qu'il semble a . e'.ri.en,
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H^T^Z Ha! Ha!_
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Ce jeunehom . me qui s'en re.vient, Qui s'en revientdutourdumon.de!
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C'estpourlui cesap. prêts, cemouvement, cescris, Cesprinces.
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Dai.
.ses aux fronts fleu.ris,
Cesbrasblancs quifont signe à l'Océan im.
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5,6ri
204
Les jruiif's fillfx soni toutes sur la terrassé', faisant des sii/nes joyeu.r de bienvenue au bateau qui va accoster. Quelques-unes ayitent des branches givrées et des girandoles brillantes qui restent de l'arbre de Noê'l; mais Daisij est toujours seule, protégée par les branches lumineuses.
On voit le bateau blanc accoster tout doucement le long de la grande terrasse fjveham paraît, entouré de ses matelots, et saute joyeusement en scène.
205
fJf.-r
Allarg.
206
Dai
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Jes. Ros. Gw. Vio
M.ir. Ann. Jane
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Ha!
Hal.
Ha!.
207
LA DL CHESSE, sé» je/nn< dans les bras de son neveu. U ///„ adjibitum
dim .
Assez lent.
je . tais
si ja . - lou . . se! No.tre mai.
Assez lent. • = 58 8-
208
laD.
a
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rail.
i';i;j)j,j ij^jijj
-son, notrepe.lou.se, Tu laissas tout g rail.
pour l'O.cé.an!
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P
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p^
^
a Tempo GREHAM
Mais l'O . ce', an, c'est u . ne pe _ louse é . ter.nelle,. a Tempo
U . ne
Pressez un peu
gran.de mai. son tou.jours en mouve. ment:
L'O. ce' . Pressez un peu
209
Gr.
f'i> pTk ^M 1^' y mt y
.an a des fleurs, PO .ce .an
a des ai .
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mais Cel . -les de l'Oce' . an,
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les, Cel.Iesde l'0-cé.an
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LA DUCHESSE , p _^
j.J^J'lJ J^ J) j. fV^^^f^
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Cru.el enfant qui me dé . chire et que j'a.do .
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1/8 'S
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Poco rail.
Comment donc près de
moi te re . te . nir
Poco rail.
Toujours lent
laD.
excessivement doux comme un balancement
212
prcsintiiiil à (irifiiim unv </('s jruiifs fillrK. nip I
l'tt moniriint iiiir nutv
laD.
laD.
laD.
I
p subit 0
yeux,
des
f ^r ^, ^F f^ ' W
j j j
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I ii«^
2l3
Il 5
Plus lent
M»,
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laO.
yeux ,
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GREHAM P
^^
Plus lent. d = r>4
Les yeux
de PO - ce
^^ i ^ s ^ :=
(0 . .
.4. / Opera-Comique on passe de A a B page 215
214
Timpo 1°
LA DICHESSE, /«i en amenant doucement une troisième. scmpre ^f
(,v.
laD.
jou -
e Tout un ma . tin
j. J J . J
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laD.
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-COU . e Dans le flot presque noir des fleurs de pru.nier
il
AA_Ji_Al
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dim.
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LA DUCHESSE, (/nns un élan d'émotion.
^^0' > ^J. J 1 ,1. I
Ne t'en va plus ja . mais!
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, ^r l'ï ^J:J^
Gr.
La mer, c'est ma fo
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suppliante
dim. .
r^ 'T~Vr^||^' i'iiJ' J ^ ^'^
laD.
Gr.
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Tâche i . ci
. li . e!
d'en trouver une au . tre plus jo .
2l8
Plus vit.
laD.
Plus vite. J = ll«
tri' s fluide
laD.
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appelant f
S
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Dai .
iD^izn
laD.
laD.
219
DAISY, toujours cachée soits l'arbre, n part, tnp
Dai.
Dai.
220
Pressez P
Dai.
. reJ Pressez
^
^^
jMm
LA Dl'CHESSE,cAf rfAnn< de toim côtéa. Plus vite ^Z*
et elle vn dnnu In mnif.nn In chercher plus loin
^. ^-^yr ^ji^ M »' '^
Pins vite Dai.sy! Dai . sy!
'*3*'J=1'^<1
I.n Duchesse sortie, toutes les jeunes filles se rapprochent de Grchiim et l'entourent coquettement de leurs charmes et de leurs questions.
JESSAMINE mp
d r,çi,-f^^r ^g-
Vousa-vez voy.a . gé
tant que ça?
^^ffi
TT] ^nn
221
GREHAM, diairoitcmcnt P
HAÏ m,
Qu'a-vez-vous
222
*
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JESSAMINE ^"f
I <l''5
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Des ru.bis bleus?
ROSALIKDE ^jf
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ANNABELLA "'A
Une
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Des cygnes verts?
JANE ^"f
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Des nègresblancs?
rail.
^
î . le? eWENDOLIXE
j ^ "'f F F f
Une e'. toi. le?
VIOLET /_
223
GREH AM, nostalgique, à port, sans mcme faire attention au babillage de ces petits oiseaur. Lent p
l'accompagnement excessivement doux
-'"'f
"r M r r
Ou la Croix du
Sud
se re
]
224
pp subito
flUS Mte f.rsjruncs fineu papolrnt dr plus en plus, et df plus en plus aures de Iruis séductions
JESSAMINE^, . n — -
•3
p '1 F y ^ M r ^'Xi! I F M |! ?
A . vez-vous re.mar . que que je suis la plusblon.de?
lus vite. • =
ROSALINDE
Le. quel des deux a la cou.leur la plus pro.fon. de, Mon re
#
M
Le. quel des deux H--
l
*
a la cou-leur la plus pro.fon. de, Mon re expressif
^^
Ê^
^
»//)
=#=
225
. gard
ou ce sa . phir? GWENDOLIiNE' '»\f
aecel
JESSAMINE ff^
ro - se, mieux en . co . re... MARJORIF, /
C'est à moi qu'il sou _ rit!
ANNABELLA /a
226
a Tempo
GREHAM, di'couragr'.
Plusieurs matelotn conduits pur le litutt ntint du luwire entrent, pot tant de yrtinds cojfrcs qu'Un viennent de débarquer.
les..
ne précipitant curieusement. JESSAMINE f^
Qu'est - ce? ROSALINDE f.
Ou . vrez!
Qu'est - ce?
GWENDOLINE /
Qu'est - ce?
MARJORIE f_
Qu'est - ce? ANNABELLA f
>28
Touics,plongc'fs dans les coffres et cpcrpilldiit tout. Pressez un peu
p~WJ
■ûi
a Tempo
r I r . r fî iT
Jes
'est vert, c'est rou . ffc, c'fst ac
Oh! que c'est beau! c'est vert, c'est rou
ère, c'fst do . ré!
■t "i; "M r ' ^ ^—f- r i r ^^
Ôhîque c'est beau! c'est vert, c'est rou
ge, c'est do . ré!
Oh! que c'est beau! c'est vert, c'est rou
4^^fU
ge, c'est do . ré!
est vert, c'est rou . se, c'est do . re
Oh! que c'estbeau! c'est vert, c'est rou . ge, c'est do . re!
Oh!que c'estbeau! c'est vert, c'est rou
ge, c'est do . ré!
Oh! que c'est beau! c'est vert, c'est rou .
ge, c'est do - re! ff
Oh!que c'estbeau! c'est vert, c'est rou Fi-essez un peu
e, c'est do . ré!
a Tempo
GKEHAM, brusijiii'iiifiit inf
Prenez tout! c'est tout ce que j'ai! Et moi,.
3
T
jf: re . pars voy.a - ger!
229
DAISY, toujours à port. Plus lent //
Il part!
JESSAMINE A
Il part
ROSALINDE f^
Quel sauva . ge!
> y Jii? r ->- \-< ff ffr g
Il part
GWENDOLINE /
Quel sauva . ge!
; P i — y.-^^
S\\7. u
f T
Il part!
VIOLET /\
Quel sauva - ge!
/i VIOLET yi .
Il part!
Quel sauva . ge!
MARJORIE f.
fi MARJORIE y. I
Mr j 11'^
Il part!
ANNARELLA /
Quel sauva . ge!
Il part!
Plus lent. J =69 ^
Quel sauva . ge!
H»L
23o
7np
t'ilv se (ourtif mf Ic'gcrcment.
-j i' i'iij^ n\' ^' ^
Je n'ai pas vu son vi . sa . ge... Je veux le voir, maib je
1^— f
^
^
rfiw .
Kllit,c / iplon;/f en elle-même-
r r M
^^
Plus vite
Dai.
J' J^ I J
n'o .se Re - gar . der que dans mon cœur...
\lOLf:T, vivement, ayunt fait une nouvelle découverte duna un des eoffres.
f"f
f t -> )\ \\r>
Quelle
Plus vite
Un peu plus lent
GREHAM mp
23l
I
ià
y avec une grande expression
F ^ r ^ y > J
ffS ^o
Gr.
u - ne fleur. Ù - ne gran .de
l^ fîjj^^j^ 1"'^
«A
^iJ. i J. i'
^OfO cresc.
m
Gr.
^^^
fleur deChi . - ne, Le chrysan. thème ^
aux cent
i
^.
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^oro cresc.
y-hh ,,^ji jj jj ^^
^
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7/j/
pp^
^
3
-rp
Gv.
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doigts.
La.bas,
quand un cœur chi.nois S'é
m
^^f |;i^ffff^"^-"^^^
i
■jî
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Ui^i3»L&
iaj^j ej t^^
232
JL ^
1% ., '} J. Jl J i^ ^^
Gr.
Il in . ter . roge ar . de . ment,
Cette im .
^ ^
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^^
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/>/> subito
233
. te,
EnTeffeuiL
JESSAMINE *"/
^
m
GWENDOLINE
L'inter. ro . ger, comment? di . tes?
nv'"' ^~r^^
^
L'inter.ro . ger, comment? di-tes?
MARJOKIE
L'inter.ro . ger, comment? di . tes?
f FF ' ^ ^'
ger, comment? di-tes?
^
L'inter.ro . ger, comment? di . tes?
^ )'. ;> ; ■ > i i fi
f^^
L'inter.ro . ger, comment? di.tes?
i34
Gr.
Plus vite
lant.
Pressez
En l'ef- feail . lanL f^ F
En l'ef. feuil . lant^
lus vite. J= Itii
Pressez
235
Toutes lec jeunes fillpi>,qui ont pi-is chacune un grand chrysanthème se'chë, .se rapprochent dans une complicité de coquetterie.
j*i{ / 5> JMr ^L?^F ir FM ^ 1^- ^'^^
Jecroisqu'il prend, lebeau jeune honi-me,Tous ces grands airs De loup de
''> >ir y f/yr K c M^- ^'^^'
' y J' J
Jecroisqu'il prend, lebeau jeune hom. me,Tous ces grands airs De loup de
à
!i ' O'J-' J'ir F c/''f ir M M 1^- ^'^^
Jecroisqu'il prend, le beau jeune hom. me,Tous ces grands airs Deloupde 7//
tac?^p ir H M 1^- ^'^i
^ < 0 0 4
Jecroisqu'il prend, lebeau jeune hom -me,Tous ces grands airs Deloupde
^ ^ ^'i' j' iu-^TlLr^T ' r p M M ^- '^
Jecroisqu'il prend, le beau jeune hom -me,Tous ces grands airs Deloupde
j^!! > ■ "j. ji jM r p [j-fe^ ir (î r M !■'■ ■''•^^'
Jecroisqu'il prend, lebeau jeune hom. me,Tous ces grands airs Deloupde
J=144
Jecroisqu'il prend, lebeau jeune hom. me,Tous ces grands airs Deloupde
ires Icffer
236
mer, Par. ce qu'il est a mou. reux, comme Un simple fou, Du. ne de
mer, Par. ce qu'il est a mou. reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
mer. Par. ce qu'il est a mou . reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
y j. J' j'i'ir -f^^^ If M^nr- VfT
mer, Par. ce qu'il est a mou . reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
y j. i'ïî'it rg^p \r rVMr- *F ^ y
mer, Par. ce qu'il est a mou. reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
j* J- J' J'J'ir f û'j \r y ^tJT^n
mer, Par. ce qu'il est a mou. reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
mer, Par. ce qu'il est a mou - reux, comme Un simple fou, D'u.ne de
237
nousjMais nous al. Ions savoir, en som-me,Par cette fleur, Qui prit son cœur,
f ^ rf^V^' ^^
nous;Mais nous al -Ions savoir, en som-me,Par cette fleur. Qui prit son cœur,-
i' r n Ffr Fr ^ir ^,.^^ij. ^^
nous;Mais nous al- Ions savoir, en som.me,Par cette fleur, Qui prit son cœur,-
jy- H M*r fr Mr ffm'^' ^^^
nous;Mais nous al -Ions savoir, en som-me,Par cette fleur, Qui prit son cœur,
f r n jf^ U ^\( pjff^iJ:-^^
nous;Maisnousal-lons savoir, en som-me,Par cette fleur, Quiprit son cœur,-
nousjMais nous al . Ions savoir, en som-me,Par cette fleur, Quiprit son cœur,-
Jane
nous;Mais nous al- ions savoir, en som-me,Par cette fleur, Quiprit son cœur,-
238
Jes
j» r- F F ^^ ^ ^' I ^-Q-^^y MM
Mais nous al . Ions sa.voir, en som
me, Par cet. te
cresc. . . . f ^ -^
Mais nous al . Ions sa.voin en som
me, Par cet. te
crcsc. . . . f ■ ~-^
>• F M ir F f' ifc?r^r mm
Mais nous al . Ions sa.voir, en som .
me. Par cet . te
Mais nous al . Ions sa.voir, en som - - me, Par cet. te
4*7' F f" ^ ir '^ ^ iKjr^'r M ff^
Mais nous al . Ions sa.voir, en som
me, Par cet . te
Mais nous al . Ions sa.voir, en som - . me, Par cet. te
Mais nous al - Ions sa.voir, en som
. me, Par cet- te
239
ff ^ ru- ^' I i
fleur, Qui prit son
fleur, Qui prit son
fleur. Qui prit son
fleur, Qui prit son
l -?
EUps s'installent en tin délicieux tableau, échelonne'es sur les trois marthes de la ferrasse, et le jeu de Vejfeuillement commence, se mêlant au conciliabule rapide qui s'engage entre (heham et le lieute- nant auquel il donne les ordres du dépari.
240
rail.
JKSSAMINE
m aiiiR'...
^ ROSALINPK i*
ff J Mt\ m-
Beaucoup..
L'n peu..
U H ,KUb.ALi.M)fc i"
) ^ ) ? J J > t ^EE
Un peu... é, GWENDOLINE "'P
Beaucoup.-
i
^
^
Beaucoup... VIOLET ^"P
In peu..
Beaucoup.
i — i^'}'h 1 1 fff r ^ < f J J
^
Il m'aime... MARJORIE '"/■'
La peu...
Beaucoup...
il I V ^ ^-Ji^^
f •? ^
:±=.
i^
L'n peu... ANNABELLA ^"7^
Ilm'i
^
1=^^ ^ ^ >
^
Il m'aime...
JANE »"/'
'Jl J . , , i-T^r-Jr^Jr
* 1 I
Beau. coup... 8
Re'ponds^noi,cll ry sa n.
m^ é É é — â -.é . =5;
mh rJL
B^ Ir.^E^E^
241
I
%x
au lieutenant. GREHAM »y
rj'fpr i^^i'^\
^ ^ I ff IT ^'^JfcJÈ^
Rien qu un mot,lieute.naiit: je veux partir ce soir.
LE LIEUTENANT A.,
Passicnnt'intnt... Il m'aime... In peu... Bcau.eoup.
c/ir/i. .
PassioiHK-uient... mf
Il inaime... In peu... Beau.coup.. dim. .
Passionnément... Il m'aime... l'n peu... Beau.coup.. >nf k 1 dhn.
Passionnément... Il m'aime... In peu... Beau.coup.. >///• di?n. .
Passionnément... Il m'aime... In peu... Beau.coup., nif i. di7n.
Passionnément... I! m'aime... In peu... Beau.coup. ...
Passionné. vif
Passionné.
Passionné. mf
Passionné- mf
Passionné-
Passionne- mf
242
Gr.
leL^
Jes.
P
aaloriiaire f
' t
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T it rv-à
fe
Non!.
ce soir me. me.
» > U'f fff^
É
j 7
Attendez à demain. P
Bien!
ffi T -^ ^ ?ffr' <
•^^ >h*
^
^ V V
Un peu...
.ment!
yrr ,p^p ,^
Ilassionné- f
^
.ment! Ihnaime...
ieaueûup..
Passionné-
fii*< V , I ,J|J
'infcrcuc. .
^^£S
.ment!
Un peu...
^
;n/
i
Beaucoupi.ft ssion né- fnfcresc.
' ^T^r^M-
'' if ^ r T^
.ment! Il m'aime...
ieaucoup...
Beaucoup. J'assion né-
.ment! Il m'aime...
beaucoup
I! m'aime... L'h peu... Beaucoup.J^ssioiiii'.
.ment! Un peu... Il m'aime... Un peu... BeaucoupJ*assionnt>
H.ï[i?
243
Pressez
.ment!
.ment!
Jane
.ment! .ment!
mp
l'npeu... Il m'aime... Il m'ai.me_Pa>sionnément! f dim. . .?>ip
l'npeu... Il m'aime... Il m'ai.me.-Passionnément! y dim.. .mp
Imaime... Il m'aime... Il m'ai.me.J'assionnément!
mp f dim. . -^tp
Il m'aime...
Il m'aime... Il m'ai.me.J'assionncjnent! j> dim. . . mp
Il m'aime... 11 m'ai-me_Passionnément! Pi-essez
244
.eLt3^
^ ff
Plus vite
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Lvs jeunes fillcn aiiocficnt le diiiiicr pétale.
Toutes, à Greham.
r^ t T -t — ii«
j^r ^^^ Mi£ n^JUij-j^j
f
Pasdutout,pasdutout,pasdu tout! A.vez-vous en.ten.dii.
Pas du tout, pasdu tout, pas du tout, pas du tout! A.vez-vous eu-ten.dr
'"/ TT- ■ k -k , ■ k k. ■ k k-'>^ '"^,
|V> mJjj'Dj Jiy J^i'iV ;"lJi J-, J>JU
Gw.
iÀ
^
Pasdutout,pasdutout,pasdutout,pasdu tout! A.vez-vous en-ten-du_
'"f r?''' - k k : ■ k k- -/v^ , ^"iî^ .
,T,i}j }}} }}\L ••^' JU' J' J' Je
Pasdutout,pasdutout,pasdu tout! A.vez-vous en.ten. du.
Pas du tout, pas du tout! A.vez-vous en.ten. du.
f ">P 1
Pas du tout! A.vez-vous en.ten. du_
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24S
(ir.
lA
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poco cresc.
»„j. h j^ j> i j^ j _j' I > j. >if f (T r' i?=F^-f^
ce qu'elles nous ré. poil - dent? Di.sent-el. les toujours la vé.ri — j. poco crcsc.
iVt. .j. jgjL^'j. \j I . j:^^ ^ ff r- F ff F B
ce qu'elles nous ré. pon - dent? Di.sent-el. les toujours la vé.ri.
^-n^ /• «oro cresc.
, , , k k I K . A K u - # •
ce qu'elles nous ré-pon . dent? Di.sent-el. les toujours la vé.ri.
'J^ -h i^ i' J^ J } \ -7 J J "^ff r fT r" |T ^-f—
ce qu'elles nous ré. pon . dent? Di.sent-el. les toujours la vé.ri.
-'-^r^ , /• «oco crcsc.
kkk k kl k . f\ h, h» m ff f ' f. ff 1? —
ce qu'elles nous ré. pon. dent? Di.sent-el -les toujours la vé.ri .
f poco cresc.
ce qu'elles nous ré. pon. dent? Di.sent-el- les toujours la vé.ri.
.,f poco cresc.
ffl J. ji j> J) j^ 'j> J _ > I , "J'. j^ tp ^ ff r- h^f-tg
ce qu'elles nous ré. pon. dent? Di.sent-el- les toujours la vé-ri.
i
4A
^
p^
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246
k'n se dirigeant rrrs le bnl, ellrs repassent une dernière fois, provo- cantes, devant le beau jeune homme qu'elles n'ont pu séduire. ,onri„nJjt froid p,.^gg^^
rail.
(iv.
.té? Allons au bad, sans plus nous occuper de lui!
.té? Allons au bal, sans plus nous occuper de lui!.
.té? Allons au bal, sans plus nous occuper de lui!.
f ff V. u-
.té? Allons au bal, sans plus nous occuper de lui!
i\Wh,x .i^j^f .r M'fF^pF^r m^' ^^^I
.té?
Allons au bal, sans plus nousoccuper de luii.
.té? /
Allons au bal, sans plus noua occuper de lui!. ff
.té? Allons au bal, sans plus nous occuper de lui! —
rail.
247
^
ffii
Plus lent
mp
les suivant du regard
» F F F ^ ^ I (T j^ ji J' ji ^
Ci:
fefet
m
Non, ce n'est rien d'à . voir un pe . tit nez jo . li,
Plus lent. J= 60 -"^l ^,
2 ^ 2 r" " I e» dehors
i
i^
1,^4
■"y tres/ex'pressif
^a
*
F M ^ Mt ^' C^' ir =r^
Gr.
^
Rien d'é.tre rousse ou brune ou bien . de, Rien d'à .voir des min _
m fn iif^
y^
é
^
^
ij
^
Gr.
.voir un front pâle ou des poi.gnets pâ . lis
248
g
l'Iiis vite subito Lint Ttiiipo 1°
A^,j en les fnliinnt^p
^^
^m
^
^
tout...
Toutes se retournent vexées. .lESSAMINE
C'est d'avoir une â . me pro . fon . de!
1 im
01
-M-
Comme il est impo.li! GWENDOLIKE
Comme il est impo.li!
VIOLET
*
^At^.-^
m
^^
» m P
^m
Comme il est impo.lil
MARJORIE
pt^^^JJP
Comme il est impo.li!
ANNABEI-l.A
f^'Um
Comme il est impo.li!
v^'--'Uïï^^
Comme il est impo.li! Plus vite subito
^sto subito, a- -92
Elles ont fniitffs disparu, s'enfiiy/nit vers le. bnl.
Greham rente si'ul nvec iinist/, toujours immobile et invisible, teint l'arbre lu dissimule bien, tr^^^^ rail, poco a poeo ______
^m
ji ^ i i
w
1 i i
E
p
^^
^
E
tr ^^^^^ Ir .
8* bassa__
Très lent
GREHAM, regardant autour de lui.
mp avec n7ie grande expression
\ hhhhW. JU JJ>^
ffiE
Non, rien de tout ce . la ne peut me re.te .
Très lent. J = 50
2i)0
^
é^
W
.nir, doux et expressif
Ni ces en . fants.
i
^
^^^fT]
ni cet-te
n i - .n rn
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^
r M Mr (T r^r—H^
(ir.
- te, Ni vous non plus, chers souvenirs Quivou.
'-!'
m--rti^^i Irfi
r=r *"/
dim.
U^K (J^y^'h r 'nr
^m
liez at.tendrir ma jeunesse in . qui . è .
iw^m^ m^r-2
JnK \h
^ f -f f"'°^'-f f f f
pp subito
OÙ je retrou . . ve mon pa-jrs,
^^^
2S1
Une é.toi . . le, ce
U i i {
1^^
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^
*
ppp subito
^
Sï
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K J ,1 I Jw r r
Gr.
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scir,-
qui
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re - p en dehors
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^
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1=1
1^
^
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^^
I g i <U|[
# — «►
^
^
f
sp secouant
252
Moins It'iit
piiiK, brumiucmènli
Et partons vi . te, je suis prêt. Tiens,
Moins lent. J:rSK
j'ai per.du mon bri
253
25/.
Au moment où, s'i'lant approché de l'arbre, il va allumer sa cigarette à une des petitru bougies du sapin de l\'oël, il s'arrête net en apercevant l'étrange petite créature tapie sous tes branches lumineuses. p ,.-— r-^ ^
' •■ t r h f! M^
^
<;r.
g r \>\'\i
^^
Quelle est cet.te pe . ti . te? Que
^^
^
DAISY, tiviidement P
'i}y}}i
Je ne sais pas danser.
<j clle,un peu vivement
j' iJi'J^r hF FF J'i'J
Gr.
fai.tes-vous i . ci?
Vous n'allez pas au bal?
^m
r r I r
^
s
i
(T ■■ M ^
i)ai.
Gr.
' M TM '^ ^^'
Oh! je préfère.
J. J
2SS
<ir.
On est toujours bien quand on peut Voir un peu De lu. mie . re..
Vous n'étiez
pas i . ci tout à l'heu . re?
très doux et expressif
1-. i:
jJ J 'J J
^
m
Poco rail.
Il : i\>
r rT[' IJ Ji,JU JyJJI J_J Ji'l .,._ I'
Dai.
J'é.tais i-ci, Tou.te pe.tite et toute blan . che, Sous les bran . ches.
Poco rail.
# ^
ma
8-
g
^m
A
%
^
m
*
256
*
Un p«Mi plus lent rail. _
Plus lent
1 ir r r ^r T¥^r^^"=ff=f
Oai.
GHEHAM
t^ u n c n A m
Oh! je n'ai pas o. . . se...
^
il fallait me par . 1er. Un peu plus lent rail. «
Plus lent. J=66
très expressif
m
m
^
TT
9^
> o
tt^
»
rail.
Très lent et calme
^^
Dai -
sy.
M
^
scmpre p
j' i' ji n^i Y
(t.
^
Très lent et ealme. J=52
0 pe.tit ê.tre de mys
*àsÊà
B
j^
^
m
^^, ^rlfe
excessivement doux
H.ft C'.« ;i«.30<i
25:
t
^=1
r^n i:- }■ j^
Gr
^^
. tè . . re, Qui par - les si dif-fé_rein . ment, Toi qui, de .
i'''" '0 'D
i^
è
i
5
fe
i^zp.-i
^m
m
^r^,^.. i^ti
^m
*
K
Af=-^
^
^^ ^^
y» i' JjJ J'Ji p- ^^^ ^igpi O gpf
Gr.
^s
8-
puis un moment, Me re . tiens an bord de la ter . re, A.vant que bien.
;^^' y o
Gr.
tôt Je reprenne l'eau, Dis-moi, dou-ce jeune fil . le, Quel est ton pa.
.ys, ta famiLle, Tamai . son, tamè . re,ton toit? Je voudrais tout s.,
H . A C'.e 26, Ô02
258
Même Moiiv'
DAISV
PP
EEE
^m
Je mou. rais, seule dans la rue
Où tout le
I' M f mf ! f f
j=M4=4
I
comme v>i murmure
[" f f f f
;^ g 4 4
^^
fe
r- pr LTif^
J^JMf r r '^
^
±^
monde é.tait mé . chant:
U.nelu.mière est ap-pa
-^■7 F'"^ 1
î î î î
4 4 t 4
fi '"A. liî f
^^^
-^ i i4 ^
»=»
* -2 ^ 3 -
mf
m
.ru - e Quim'acon.duite a.vec des chants;
j'ai mon.
Poco rail. « «a'^ Tempo
^^
f
^
^
E.bc Ci.e ue.SOi
ppp
26o
[)ai.
C'r.
.mour! pourquoi dis-tu ce
mot sansleconnaî.tre?
P^
:^ ■
(^
^
f-^f-f--
m^
U
Pressez un peu
II"» J. J
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iljJ >^
Dîii.
(ir.
è . tre.
Je croyais le sa.
#'» - 'VFi^rFPrr r^-AAi
*A
Toi, tu sais ce que c'est que l'a jnoui',paiivre enfant? Pressez un peu
n
w
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*
f=l
f f ^' f r^^ fD' f
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^
p Pressez
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riai.d^a
I » w
fc*
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.voir, je le sais mainte, nant! virement J-^
ad lib.
, ^j,]>|j ji;j^
f;r.
Oùdoncest - il, ce.lui-là que tu
Pressez
^.
m
261
Daisy, évitant de répondre, ramasse une des grandes fleurs aux pétales enchevêtrés. Lent subito '^P . ,"^
i -^ J'J'Aff
Dai,
Gr.
Quelle est cette fleur?
i
fcï
m
CnU'l ^\^^ r%\[
ai-mes?Je veux savoir son nom, il a tropdebon.tieur. .
Lent subito. J = 60
hk
Dai.
C'est unehrysanthè
Ahîvoyezdonc, voyez la pauvre
É
^
dim .
^
^
;î r F cjpg=^^
fleur Quicroi - se tous ses bras pourmieux cacher
ditn
{'II'» g] Hj ,fT! J^
^=Ùi^
^j (î- ri« oc
l(i2
Plus vite
[)ai
Plus vite. J=104.
Non, non!
lais - .se leehrysan.
n^j^iii^i?^-
f^^
j _ii^ ff. .^
r ir r
(;r.
n
-thème,
Et par .
le!
Ce.lui-là que tu
^'^^;P,^Aj;4iSP
k
ff^
m
WfW
^
^
DAISY ^"f
fir.
ai . mes, Tu l'aimes de. puis long . temps?
S
^
^'if t r i:?
¥
a
^m
poco cresc.
H. a Ci.e 26",. "02
soir j'en.ten . dis son nom; Depuis hi.er soir je l'a.
f/»V } }J J p^^^^ipff
/
P P P 1^ vm
.dore! Et je pen.sais, dans mon dé - li
re: FcLTit- il, fau.dra -
-kA
Hf^
^
^
Dai.
P ? g P FF ip^^
^
*s4
t-il le lui di . re,Ce mal, ou bien le Ini ni.er? Fb,ut-il la.vou.er.
^ i H ifï I
4 — i
t
^s
^=4^
^^
!
Pressez
\r ^ ^^
H. a n'fi 26,302
264
GREHAM, l'intcrrompnnt i/uns un cri.
dim .-
Ah! je vous ai .me, je vous ai .me, je vous ai .
.mX^-^
^
p ad lib.
4
tA
Très lent. suppliant
»1 !■ ^
JM J ^ ^ }
Gr.
Très lent. J = 60
Toi, dis - le moi, dis - le moi.
DAfSY, tennnt le grand chrysanthème dans ses petites mains.
Pour . quoi di . re que je t'ai
me Lorsque si
-^ ^^^ ^ ri mid^ m^
H. at C'.e<j(j..-0'J
26b
Oai.
mf —
^m
^
fm
bien
[ii^i^^
tu le vois?
Ah!
JiJ
21 £.
PgÈ
1^^
P^
(lai.
moin.dre chry-san . thè . meCa.che son cœur
M4jj_^jiJ'^aX^
mieux que.
ns et Tt
m ^p ^
s
n~
266
Dai.
V» . j". J
j I j j'' i' > > r?-i
Pour. quoi?..
pour.quoi?.,
pour.quoi di . re que je
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Se
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bien?
Ah!
le cœur du chrysanthème Est mieux ca. ^
H. a C'P 'Jfc,30'2
[)ai.
Dai.
I
ÉÉ
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GREHAM
m,n y^
Pourquoi di . . re que je
Pp
j iJ M'J' r
Eh! bien, puisque tu m'ai .
mes, Jet . te le chry . san .
A
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di7n.
pp
^
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^m
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fr!(.
rail.
Daisy laisse tomber le chrysanthème.
H. a Ci.e 26,302
268
Dai.
Gr.
*
ià
Vi\ peu plus lent
gESEg:
miJ "} m
fleur
au cœur d'or,
au cœur
PPP^
au cœur dor,
Un peu plus lent
Pau - vre fleur au cœur
#
k
a Tempo
d'or!
Si.' —
m
Gr.
d'or !
■'""■P" f-ii^ jrJjQ jr j ti Hjt^t^iiiî
^ i^ ij 'i^p^ f| rp^
Un peu moins lent f„p
H:ii.
Gr.
Si tu m'ai . mes. Un peu moins lent. W = lOO
Il faut.
Me don-
26c
Dai.
*sfc
^3
**
|¥?-^
Pas en
J. JM ^
i^
Gr.
^Ê
, ner un Dai . ser.
Vite subito.
8ab*_-
270
A ce moment, on entend les voix des jeunes filles </(«' reviennent, car le Rêve, cruel comme la Vie, va essayer de reprendre à Daisy ce qu'il lui avait donné.
JESSAMINE
OÙ donc est - il, le beau jeune hoîn-me Dont le ba . teau Tremble sur
ROSALIiNDE
Oà donc est - il, le beau jeune hom.me Dont le ba - teau Tremble sur
GWENDOLiNE
EES
r, IJ. J>>J'
^
F L/ p I r H' m
où donc est - il, le beau jeune hom-iae Dont le ba . teau .Tremble sur
X
^!i ' ^J'J'JMr p LT p If n^
j. j'^i'
Ou donc est - il, le beau jeune hom.me Dont le ba.teau Tremble sur
Où donc est- il, le beau jeune hom.me Dont le ba.teau Tremble sur
ANNABELLA r
OÙ donc est- il, le beau jeune hom-me Dont le ba.teau Tremble sur
JANE et TOUS LES SOPRAM
^î^
m
^m
p p ppi^- ^'^É
Ou donc est - il, le beau jeune hom.me Dont le ba . teau Tremble sur
271
l'eau? Son ba . teau, sur l'eau,tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi .
l'eau? Son ba - teau, sur l'eau,tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi
l'eau? Son ba . teau, sur l'eau,tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi
l'eau? Son ba . teau, sur l'eau, tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi _
l'eau? Son ba . teau, sur l'eau,tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi
l'eau? Son ba - teau, sur l'ecw, tremble comme Au ciel, là - haut, Un bel oi .
Jaac elles Sop.
l'eau? Son ba . teau, sur l'ea^tremble comme An ciel,là- haut, Un bel oi .
272
seau; Mais il est en.cor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba-
seau; Mais il est en.cor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba
-seau; Mais il est en.cor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba -
njri'f FppFiy p p f, piJ- ^
.seau; Mais il est en.cor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba .
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't l'f P p p p ly fjjjn—jj^
.seau; Mais il est en.cor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba
^" f r "P i*r Pppp ly p p p p4J- p^pVj
-seau; Mais il est en.cor, le jeune hom-me, Beaucoup plus beau Que son ba .
Jane elles Sop.
I^L^-OJ-LlT Pppply p p p pl^^
. seau; Mais il est enjcor, le jeune hom.me, Beaucoup plus beau Que son ba
273
■^'' f ^If r 'f^M'f'^'ïm'f'^f P M 'P
- teau;_
Mais il est encor, le jeune hom. . me, Beaucoup plus
^^' f If ^"ffi'r ^r \m''r~l^t g p f'fi
teau;_
Mais il est encor, le jeune hom. . me, Beaucoup plus
r ' "gr ^' i'-^''T
teaui
Mais il est encor, le jeune hom . . me, Beaucoup plus
p-j- ir- r''gi^r îT lip^t'H^r c r=^
- teau;^
Mais il est encor, le jeime hom . . me. Beaucoup plus
^' i \^- r ''gfr 'T \^w^f~f[ p p p^r>
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Mais il est encor, le jeune hom. . me,BeaHcoup plus
ff.
r- r ''fi^r n i^f^ft- i't p^f^
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, teau;
8 —
Mais il est encor, le jeune hom - - me. Beaucoup plus
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274
beau Que son ba . . teau
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beau Que son_ ba . . teau.
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beau Que son ba - . teau
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beau Que son ba . .teau.
¥^^rrj^M
3Œ^
beau Que son ba - . teau.
Elles fipparainsent en haut de la terrasse, dans le désordre charmant d'une folle farandole.
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275
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276
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T^nu^^ ffïïïïii
,j ,ym ,j é^n ,j ^^^^
EUe^ entourent de leurs danses, de leurs sourires et de leurs éckarpes,le jeune homme surpris, qu'elles vont finir par entraîner avec elles.
Kïîi »i «liil ji ^ti^ P^ (iïl
érxi trn
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278
irn éTniTn ^Tr.ÉTi: tT
Prestissimo •= Îi08
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rail, poco a poco
La folli- fanindolr diaparaU, eniraînaiii Grcham.
DAISY (Parle)
279
tf
fire/imn a disparu, ne pouvant trouver un pasuage pour t'e'chnpper de tous ces hrns lies ensemble, et Daisy restj seule encore une fois.
IK
Sans lenteur. #=92
très chanté
DAISY mp
28o
Plus vite subito
- n . - - ne,
Fins vite subito. J= 152
^m
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Belle - aux-Cheveux-d'Or,.
^
p#
pp'tres léger
-m J il J
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J n J
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Cen . dril . Ion, Belle-au-Bois-Dor. mant,.
8
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ff-4
W
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^rW-fH-
J .n J ,^
^^^
/rèv expressif
rail.
28l
Leut
rail
r ' r^ r^' r^' r?
/'(■« il peu, quatre formes apparaisfcnt, d'abord très Icy'rris, et aernblant n'être que quelques brouil- laids montes des flots. Mais ces brouillards se précisent, descendent lentement lu terrasse, et sont, bientôt, autour de Daisy, quatre éblouissantes princesses comme on n'en voit qu'en songe.
Très lent. J = 66
Orch.en
FLORINE, qui ne cesse pas d'avoir son oiseau bleu sur l'cpauh birfc ^
Seule, en pri . son, j'ai, lais peut - ê
- tre Mou
très expressif
CENDRILLO.Ni qui ne nuittr Jtiinuis sa pantoufle luininru>
l^^\ ^J i ^
jLf F ^"iJ=Tf y r
Je per. dis mon sou . lier de ver
p , .s j- j^ ^=:^^r"j r ^
^ ^Animez un peu
^3^5=
.re, Et le prin.ce
me le ren.dit!.
Animez un peu
h\ BELLK AUX CHtVKUX Vt'OR, qui est toi/Joui>, pn/v diin:i ni:s chfVfiix de lumihc. f
283
Sur l'affreu . se tour
très ch a n ti
pri . son - nie
J*
-'W\ ^Jl^'
Tempo r
qui re-vint!
■^k BELLE AU BOIS DORMANT, </«? s'éveille élernelhinent.
284
P^^^ ^G F r'~rr uj ^ i=j4^a^^
moi, pendant cent ans
Pour qu'il m'em.bras . sât sur la bou . che!
^^
if
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^M
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Y-
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FLORIKE
p. T
^^r4-^^=j^»#t-^y
CKNDRILLON
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i*
Chante un air tendre comme un souffle!
LA BELLE AL'X CHEVEUX D'OR p
Dana un bal
F U'^^\\ '
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ë.fais vi. te tes cheveux d'or!
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1
T-
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expressif
285
DAISYwj; --r~~ "-3
vous é.tiezdesprin.
286
D-ii- fr)^|i|, £
^
-^ }' '^' flU
p P p If j' JHJ r]j^,^
s
ces - scs,Mais moi qui ne suis rieu qu'une eu . faut en de'.tres.se,
Â^'h ^ J'' J' r rj p I r ^' ^' ^' > J' i ■) •
liai. AJ^ifl. 1
Qui ne SUIS qu u _ ne pauvre et pe.ti.te Dai . sy,
Greham eut rentre duucemoit^ et renverse passionnément la tête de iJaiay.
rall._ _ — _ _ ^j.^y j^j^^ Tempo 1°
jJv^ fT^ /j > r
U,i.^
Moi, je vous di3_ qu'il faut...
^
LES QUATRE PRINCESSES, ensemble PPP,
^
^ J!
^%=
GHEHAM 77
f"'"'"'' "" '■''''" Don.ne -
p p r r,^r-^i r
^
^
rail.
Me don.ner ce bai _ ser!.
hl i^
Tempo \°
287
Lf rêve est redevenu un bon rêve qui rend ce qu'il a pris. Greham estrevenu...et les quatre fantùint rmsurcs sur le bonheur de D(iisy,sont rentrés dans la mer ou dans les livres d'oii ils vvnttient.
rail. ______
DAISY p
0)A
_ Ti«'s lent avec uneimmense tendresse p.
¥
c'est ta chau _ de pa . ro . . le! C'est toi,
toi, plus
(1) A l Opéra-Comique on passe de A n B oaae ^90
288
dim. .
28q
mf
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Dai,
Gr.
^% ; ji j: iJ' y M f
fol. le! Je ne comprends plus rien.
i
m
mf
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Dai . sy!
Dai .
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(parlé) Je t'aime trop... la farandole., l'amour.
rail.
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Tiens, voi.ci le bai.
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rail. _
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Ils sont dans les bras lun de l autre.
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290
xoudain, elle s'aperçoit tjiie mir l'arbre toutes les petites DAISY »ip
èouijirs tremblent.
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Pourquoi tremblez - vouscom - me si.
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Dai.
291
Elle ivtoTnbe sur l'épaule de Greham, pain se redresse brusquement. f ,-— — -. , Accel.
y"V y FFr mriV:
Dai.
ï
Oh! monamour, regarde! . ci! Hj ^ ^^ GREHAM ne voit rien. /fi.
fc
p subito ^ L
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V' ''ç n r ^^ii^^H'H^^ ^J^^
dis que dans tes bras J'oubli. I
l
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a Tempo
Dai.
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Dai.
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Poco accel,
Dai.
f f ï>n>î>t^'''
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six pe.ti - tes bon . . gi
Poco accel.
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gj^ * g^S
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^^È^^^^^ES^
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55*
p^8»bassa Gr!EHAM,7«/ nr voit qu'elle, avec piission.
'"^''; f grilj
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m m m m m
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Dai . sy,
Dai - sy!_ 8-
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P^
m
m
Il In reprend dans ses bras.
Gr.
Encore
un bai . ser!
Je t'a . do 8:
294
a Tempo
DAISÏ, ressuscUont du baiser et regardant les lumières de l'arbre.
CREHAM
29S
Gr. fr,i'l; o
Sopr.
t
.ionsi
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^^^
p F f I' p
Contr.
L'arbre é _ teint sa cou. leur,
mf
^
à
L'arbre é . teint sa cou .leur,
Ten.
m
^
Ha!.
Ha!.
n, t.; r r r
1— r-^
Ha!.
Ha!
Ha!
OT^^
sa forme et ses fes . tons. mf
.96
(îREHAM, s'ejnltanf de pi un en plus
a
L'arbre é . teint peu a peu
ses pe . ti . tes lu
g^
W^
ff
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L'arbre é . teint peu à peu
$
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ses
pe . ti . tes lu
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Ha!.
Ha!.
Ha!
Ha!
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nh f r r r fr r
Ha!.
Ha!.
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GREHAM /
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/
bre, du haut en
r F F F
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L'ar - . bre, du haut en
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L'ar . - bre, du haut en
bre, du haut en
299
Gr.
Accel.
^
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Viens
bas, tout dou. ce. ment s'é . .teint!.
bas,
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tout dou. ce. ment s'é . . teint!.
j¥» T' ff rc np ii\'
''t;, N
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bas, tout dou. ce. ment se . . teint!
Un peu plus vite
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Poco rail
ff
Tempo 1°
Accel.
^1^^^^^=^
feux
ar . ri - valent de ton à .
feux ar . ri - valent de ton à
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fr F' i; H^ F y ifi
feux ar - ri - valent de ton à .
me!
3oi
Un peu plus vite
■ V^GREHAM
I
Viens sur des fleuves bleus
Un peu plus vite
voir des oiseaux ro
très léger p sxibito
^^
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Poco rail. _
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Et 1_
ton àme est par
J J J .^
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Et
ton àme est par .
J i' } ^
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S
Et
ton âme est par
r [? 7 (^
Poco rail.
Et
ton àme est par .
3d2
Tempo I"
IlAlSY, reprenant plii^ fortement. ff^
Dai.
car c'est ain. si qu'il faut que l'on s'a . do . . re!
GREHAM, angoissé à son tour. mf
(j!i:iiyi une fièvre toujours croissante.
3o3
^WW^
a Tempo
Plus vite
Dai.
3o4
v^wwv
a Tempo
DAISY
^
mf
F F M. ir- P FJLJM
Prends Sopr. --.
a . vec mes bai . sers les flammes de ma
3o5
Plus vite
3o6
DAISY, de plus en plus tiiidic
Dai,
^
GHKUAM '"/
^==F
Mon a - mour, qu'y
I
3 07
Plus vite
a Tempo
Gr.
t-il? Pourquoi cet-te pà . leur?
DAISY, /ps yeu.r fi.re's sur larbre do IS'oèi dont Ir.i bougies continuent à s'éteindre.
'"P -^ — T
3o8
Plus vitt
3o9
I
elle tombe
Plus vite
dans un dernier souffle p
3ii
Très lent ad libitum
Tempo 19 un peu plus lent
^b .i t l^ïsWS^
Dai.
ï
*
dieu, pe.ti.te flam .
La retenant désespérément dans ses bras eec ^-—^
^ P P P r ^^
^
Gr.
\
Très lent
Pe.ti-te flam . me quej'a. Tempo I? un peu plus lent.Jr92
do - re, Ne t'éteins pas! reste a-vec moi! Res . te! que je te tienne en
^
V ^ UJJ vX::\ r f f
3l2
rail.
do
Ne t'é-teins pas! rail.
ne t'é-teins
n sanglote en la counrant dr haisrrs. f.n di'rnièrr huiifi/r s'rlrinf . I.r rt-i'c d'' lidisy rsf tirminr. (hehiim i-t la salli- p/le-mrmr co mm fuient à s'effarer dans une o//!<cii>/fp ani/mriitun/e et froide qui laissera déjà distinguer giielqaes ombres marchant sous des fltiroiis de nnifr. Ces ombres et cette neige qui reniennent, c'est la rue, le froid, la 7nisèrr...
Plus vite.
pas!
sangiots
Ah! Ah! Ah! Ah! Ah! accel. jusqu'il la fin
<t le HlDEAl' tombe riipidemmt an moment oii, le rrrr fini, on alliiit revoir lu reolilr.
8=> ba<:sii .
Fin du îi*; Artp
3i3
ACTE III
LA GRANDE LUMIÈRE
Le décor est le même qu'au premiei- ncir. Main c'est le petit matin. Une aube froide et tris- te éclaire hlanchemcnt la scène. La nciije est tombée toute la nuit; elle recouvre les toits, les auvents, l'escalier, et l'on voit combien elle est déjà épaisse à la disparition presque totale de la première mar- che de l hôtel et des grilles des soupira u.r.
A droite, Daisi/, sous un léger monticule blanc qui a complètement recouvert ses haillons, dort en- core, son rêve fini, d'un sommeil glacé qui est presque la mort. Les magasins sont encore fermés. Quelques rares passants, qui étaient les ombres de la fin du deu.rième acte, traversent la place, et par- mi ceu.r-ci, deu.r, qui amvent en sens inverse, se heurtent et se recotmaissent : ce sont le vieux men- diant au caniche et le sonneur de cloches, l'un allant sonner su première messe, l'autre venant s'installer avec son orgue de barbarie.
PRÉLUDE
Lent. J = 84
la partie supérieure en dehors.
PIANO
3l4
JE» « — 1_ 4__ « — i-_
iJgy:
ÏEEEEEEfe
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iJ- . I..
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la basse en dehors
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J ■ f^,^
3i5
./T-l J-^i-ria-Ti S^i i->i, J-T
tH ,... ,iJ-j jH ii.H u^j^ iiJ J-^^zJzzJ
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T — H
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3i6
r r-rf r If f rif rr if r-
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dim .
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dim.
Ék^
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Un peu plus h-nt.
i-all. poco
a i)OCK
f
Tempo 1'.' poco più lento
lu partie supérieure douce et tris eapressive.
H. a
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3i7
#
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^
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r-^r r t
3^
fa.
r
rail.
3i8
^, Mpr 'ff^p^Hf .iff r ^m
. miè . re messe An clocher de la vieil . le tour.
Et vous, quallez-vous
Nest-cePaii le chemin par ou l'on revient de la mes - .se?
Je viens Me met . tre i . ci avec ma musique et mon chien, Es. pt
\
^m
3i9
rail. -
- ère a fait plus doux
Laisse.ra tom -ber quelques sous Sur mon rail. _ _ _
PP,
a Tempo
'2 F
<^ P 7 i
le V.M.
fim^
orgue ou sur mon ca _ _ ni
m
. che
LE SONNEUR
*- > - ?M gfe
Carillon au lointain.
L' heure sonne,é coûtez .
7-f V (î r P P F r
le V. M.
=P=t
P
Trois fois deux petits coups..
Bonjour!
-\ 1 5 1
m
^ g P P P Mr m
Cèst six heures trois quart.
laissez vibrer
320
If
V. M .
Le vieux mendiant, reste seul, s'apprête à tourner- la manivelle de son or-gue de barbarie Le caniche s'assied, la sébile tendue entre ses dents. On attend les passants f/énéreu.r. Un peu moins lent
tristement. ^"P
Al . Ions, ma pau.vre valse,
Un peu moins lent. 0-H\
at - ten
R€-donne un blanc sou - rire aux fa - ça-des de pier . . re, Et
le V. M.
m
f f f'Vî ir 'U' yf}> ir
dim. .
321
vas, au lieu du pain que n'a pas ma mi . se
^^^
^
^
dim.
m
\
m
^=^
dim .
le V. M.
P^EÉEÉ
Pour les pe.tits moi . neaux des toits,
hiutJTl
f
j#
ff#4
à
1^ î^l
^
^
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p=
Pour les pe.tits moi . neaux rail. -
des toitsL
^22
// se «!<■/ ù joiiff. , - Mouv! Je Valse.
Orfr.'
léV rc^f 1 |
^J |
■ ^ |
i^J. -, |
|
m^ — S-i t ^M K-! — l — |
151 |5 Is — s — -s- |
J t f |
: — l — |
g • 1 1* F * à |
^^T j — |
— 1 ■ -1- |
^r^ — ^ — ' 1- |
Prndiini qu'il joue, Ivs fenêtres, à tous les étages, s^ourrent peu à peu, et tous les dormeurs rieniient voir au jour In surprise que lu nuit de Moël n fait descendre dans leur cheminée. ire PETITE FILLE en grande robe de nuit.
Or?.'
Qu'y a-t-il donc dans ma pan . tou . fie? U.nepou-pée! Ah! quels beaux
y \^- et
323
Or?.-
cils! Il ne lui man.que que le souf
- fie! El. le va par.
ijnie PETITE FILLE
tf TÎJt
^S
I
fcï
Un pe.tit chien! 1ère PETITE FILLE
^
F I t
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Aife
Unrossi-gnol! jme PETITE FILLE
^
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I
Jn Lamar _ ti LA MAMAN, HOuriante dciriùic ses petites filles mf
> > n'ii
^1 fl isj
Tous les deux
Org-.'
32.
chan - tent aus-si
Plus vite
U-.
M:
aus-si bien!
;;nie PETITE FILLE /
^^
Oh! un é. lé . phant!
^me PETIT GARÇOX /
Orfr.'
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^ -^ [^ ^P p I f' ^
Qu'il est lé . ger!
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HML^I
«jme
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M:
bour - se! Qu'elle est lour . dei
Un
^me PETIT GARÇOX /
/ i M
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Un jeu de pê . che!
32S
UN ÉTUDIANT, o« S"!'' étage
V ^^1 i'JWJ'i'J- ^^]rj^rp 1^ '' II'
Qu'a donc mis ma pe - tite a-mie Au fond de mes souliers pou -dreux?
Or g.'
LA MAMAN, minaudant au 1'?' étage.
4-
^ ^ C-^ .O
Quoi! des
bon - ~ - - bons!
UNE GRISETTE à un balcon, très haut. f 3"
f
lit
326
LA GRISETTK
TOUS
rail. -
Orjrr
32-
Plus lent
LK VIKUX MENDIANT, tournant toujours In manivelle, très tristement.
Ah! je pense à toi
Plus lent. Jr404
pauvre fil
. le Que mon
7 »• ,-<^ M
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rail. _
çu rail. _
a Tempo
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pour ton No - . ël?.
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_ a Tempo
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329
// ^'urrête de jouer P
Plus lent.
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1 reqardf son ctiniche qui |
s'dijiie. |
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1 — O 3 1 |
, — ^ --V. |
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V. M. |
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> ^ V y |
1 V \> r f^ |
i^ — r'^^ |
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1 \. |
' 1 — 1 — 1 — ' |
en dehors
ditn.
pressez
33o
Le chip», en effet, a Inissp tomber la xébile et (juittè le rnii.r tabouret.
V. M. ^^£
-quoi descends-tu de ta chai - . se? Et quel est ce vent de ma
♦*" Bassa
^
Tempo V.
Parlant toujours au chien
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* m. m. . (i
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Al . Ions,
Tempo 19 JrîSR
irèsexpirs.stf /-'"^j J^
é. conte un pen ma
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^P l'dcct. très doux
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val - se la meil . leure, Et dan
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33i
-dra bîen dan . ser tout à
Iheu - re Si tu veux que nous dé. jeu. rail. _ _ _ - _
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î^ t'Mr- pp Mr r P
le V.M.
tu ti . res sur ta chaîne? Et tu m'em. mè .nés... Tu m'em.
iiD-j-J
332
S
/.(■ chirii l'n peu à peu tirr jn^quii Vnutrp côté di' In plncp oii Pnisij eff rndnvmii- Koi't le mniisoli'c de neige. in peu plus l.nt
f f I ^ ^f îr ^^
i i w^ r
Qu'est-ce? Oh! cefrontîcescheveux
l'n peu plus lent
if il se penc/ii
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■.M '^ r I ■ 'J ;< ^, Lj V\
fctj;
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:* • m 'i*
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^ ^ '^ ^ i blonds... Et ce petit cer. - _ cueil de gla . ce, Là, juste au
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i' 1' 1 1' ;g=i'
nau . rait pas. o
Dai.sy! ma pe . ti . te Dai.sy!
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120
// s'agenouille en sanglotant et essaie de la réchauffer danf. ses bras. pp
333
l
doux et souteiui la partie svpérieiire légèrement en dehors
Dai . sy, Dai
Poco rail. _
33.i
V^^^é^r • r-
-le. r<^ ■•..!
a Tempo
a Tempo
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Il y a des fleurs, des jon . quil .
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Des ma - tins de mai,
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Il y a les nuits du mois.
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335
trou - ve . ra gen. til
Violon solo
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le, Et, pâle a
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mp très chanté
_ Un peu plus lent
le V. M.
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le, Ré . veil . lez - vous! 8
dim
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Un peu plus lent 0=. 10/(
mnrrndn
DAISY, d'une voix à peine perceptible PPP
337
I
le V. M.
m
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sy, Mais c'est de la fo . li
e! Ou-vrez le&
{'■''' N.^^ ^^Qh'J^tf
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le V.M.
yeux!
très expressif
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339
Dai,
Iji'} i'J- J'IJ' J' J' J'i > J^ l.l J |J
ve qui ne lais . se Que le seul dé .sir de la mort, De la
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P^fJ^p ^
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•>"'P~ar ('
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k>P^^^^
Vite
/.(ï porte de l'hôtel s'ouvre brusquement et deux jeunes gens en sortent.
C\'st, accompnync de son lieutenant, le véritable Grehain, le neveu delà duchesse, le voyageur du GREHAM
Ouf! jen'enpouvais plus! H,
rail.
beau navire pour lequel, par une wyste'rieus coïncidence, les choses se sont passées un peu dans le sens où Daifti les n rêvées... sauf, bien entendu, l'amour... Plus lent mf
340
•"/
/
-^^ 7ry PI m
nrf^nyn~^-fhv^ — 7
(;r.
Unvrainiarin ne s'apprivoise Pas avec des vaLsesvieiinoi . . ses.
LK VIEUX MENDIANT, .sV//>yU/ocAo;i< vivi'mcnt d'cii.r rt supplirnit. Plus vite "'/
=^J^ H^ à -^ Fins vite. J=
Par pi . tié, mes .
341
Un peu plus lent lui jetant une poignée de moiimnc
Par pi - tié, ë.coutez-moi vi . te!
>lus lent ., ^'•^■■' exprès.,/
i' J. J'r'~rr
Gr.
le V.M.
l l
.nez. mon bra . ve.
refusant
Non, Sei-gneur! Non! pas ce. la!
enveloppant rapidement Daisy dans su grande pèlcrir.e f
Gr.
lo V.M.
froid! Voy.ez ces doigtstremblants!
342
l'ii peu plus vite
La mort a bleu.i son sou . ri
re; Ses petits pieds aussi sont mortB...
Un p»'u plus vite
GREHAM,fl« liiutenanL
le lieutenant s'élance au dehors.
Vi . te- le me'-de.cin du bord!
1 dim ■ .
'"{f la basse en dehors
au vieux mendiant
Voco rail.
Que fai.sait - el _ le, la pau . vret . te?_ Poco rail.
Un peu plus lent
I.E VIKIX MKNDIANT
f^ r r r \r pr ir r r ir r
El - le ven . dait l'hi-ver des al . lu - met _
Un peu plus lent
expr.
tes.
343
■^'» r r r k-' \ \f ^ r ir'> ihpM^
et, l'é - té,.
du li . las.
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jj'j jj.n
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El-le tenait i.ci-
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V. M.
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Moins de pla.ce qn'u . ne mé . san -
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Mai3,de ven . dre des fleurs,.
J,l ^ P . é ^i
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ca ne faitpasqu'on mange. Et de
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Poco rail.
le V.M
^y4 r Tr r 4f^ M 1^ !^ ^
a Tempo
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ven - dre du feu ne vous réchauffe pas
éPoco rail. aTemjtû^^;:- _=:-
^ j— ç^^] ij J jn jj i 1^ r r.H-r.. r ir r r- ir r r-
rt=T
pp
m
344
Poco rail,
GREHAM
ou virii.T mcndinnt
^
Comment lanomme-t-on?
LE VIEUX MENDIANT
sy!
i \
^^
Dai . sy!
Dai - sy! Sa tem . pe devient ro . .se!
lu vin,
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Oh!
345
Dieu!
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.ses, Si vous la lais.sez vivre,
eh! bien, je vous donnerai
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àsr
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rail. e dii
le V.M.
'>■•* r -. • r I r ^ n r »? ^^ p ^ ii*»^
tout:
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mon chien
rail . e ditn .
Et mon or . gue de bar.ba .
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Sans lenteur.
GREHAM '"P
• . •
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J I f • ^_ r 'Ml'/ ^ ' ' r
Te . nez, voi.ci Qu'elle sou. rit, Sale . vre re.
"^'■H^^r r-'"^^
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- ri - . e!
Sans lenteur. • = 9(j
très expressif
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»=gjp=p
^jjy frè* fluide
^m^
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346
Tous drus sp pinchont sur l)aif,y,qui revii'nt tout doucement h ht vie.
I^^r F ^ r — ^ u^ ^ rr^'- r
.prend Son dessin 8
De pe.ti.te Vier.ge Ma . ri
\*
^
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£^^-^Ëf
^
fe
guettant la ruelle
fc=^- ' r ^p— ^tf^
Gr.
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Voi . ci le mé.decin!
^
LE'VIEOX MENDIANT \
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4''^tf L f ^ ^r ri
Dai - sy!
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très en dehors
Dai
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> -..y Mf rVT ^
3E^
Elle ou.vre les yeux!.
le V. M
tH'ijJ^ï
'^^ ^J '^^ J JTi^
Plus lent
DAISY, en cj-taap. PP
347
Accel. molto
Accel.
'P^h-i-L
tA?A
Prestissimo
P^
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ï
^
LE VIEUX MENDIANT
r rTr 1 f "f ^ ^ md ^ J u
m
Non, tu te ré . veil . . les. Vol
. là Lesmai-
Prestissimo.J=20H
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^un. r ^r ^ F
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tiens... le jour se le
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348
le V. M
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DAISY, /es finix éperdument fixés swr /(? véritable Creham. Lent subito
p^\~^'^m\,^h j^^^iH
Fins lent
Comment ce monsieur est-il là?
S
"F-^fV rf
if
V.M
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Lent subito. •r:84
Il t'a vue, oh! si Fins lent
H. I ^ i J'^
rail.
A . chè -ve!
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GREHAM ;>
* . ^ ■ ^ jiiM hJ "3
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b.^
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A - vez - vous moins
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le V.M.
E
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pâ . . le...
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Qu'il res -ta.
ail.
fe
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H.ft
349
Très lent
Dai.
L'n peu moius lent
^É
GREHAM, h paît, au docteur qui, arrive depuis un instanf,e.iumine Daisy.
^
{^^' ^ l 'i;!' ^M r F 1^ ^^ ^^'' ^'
Docteur, L'n peu moins lent
el . le vi.vra, n'est-ce pas, à cet
SE
m
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expressif mp
^
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f;r.
a - ge LE DOCTEUR p, j
El-le peut vivre une heure ou deux
Pas da.van.
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Or.
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ItJ'-JMiiiJ ^
Quoi! le froid?.,
Pau.vre Da,i.
le D.
-ta . ge.
^
Est-ce bien le froid?
i
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1,'it <j^^
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W\*ii;;vo subito.
^■■•.3^
-sy!
'H\ I -.{; r f M ^ ^ F r f^f' 112 r
Son cœur de seize ans
est comme bri . se'!
Allegro subito > = 1f)8
35 1
i
^
GREHAM
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r r r ir n^' ^ ^
Dé . si - rez - vous pas
quel . que
f r '\ If f t 1'^
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DAISY i^
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Rien!
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Gr,
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cho .
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^
VI]) très expressif
(îreham lui présente /ii f/eii
352
Gr.
DAISY, qui commence h manquer de souffle.
doigts...
^^l ^'^ S
fiai.
^
Î8 !f !C
W
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T
.v^b''i. j rj j
j rj j ,1,
17— rn
^==^^-
r
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mp expressif
Dai.
beau .coup de.
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je nen
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^
rail.
3S3
Plus lent
[)ai.
Sa pa . ro . le devientplus brè.ve. Croyez- vous de' . jà que le Plus lent. J=:tllO
Très lent
d'une voi.r faible.
354
D.ii.
*
à (ircfinni.
fleur!
Elle est bien à moi?
GREHAM,.soMK««r
Je peux
teà
J .^ Jw
ï
Mais sansdou. te!
express)/^
(lu mendiant.
p^ j- i 'J' j - j j^ j^TJ^j^ ij. / ^ j JM^
Dai.
Or.
ionc à mon tour la don.ner si je veux?
Mon vieil a .
t
^
Bien sûr!
l^ ^- ^> J, ^
L'n peu moins lent
E
Dai.
Gr.
t
. mi, é . cou - te...
regardant l)aisy,dontla beauté, même moiirante,nr peut lui e'chapper.
t ^ ^f 1 r f^m
Quand elle est de. bout, ses che . veux l'n peu moins lent
^
355
É
toujouiH au lùu.r mindiaitt.
^J-^ iJ. Mï ^
^
E
-XL
Mon vieil a. mi, é . cou . te
4'r ^-^''nrrpfQnr '
s
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Doivent l'habiller presque tou . te..
i
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*À 'il''» ^ "p
^
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^
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Fins vite
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1 '* j^
S
bien... Je vais mou. - rir.
LE VIEUX MENDIANT
doux et lie
avec des laivics dans la voi.r.
Dai.
356
Pai.
' J IJ J J IJ. IJ ^
Et
ta bel, le boî ^
fm^y''
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te qui
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W ^éf -'^(;3f 'Mèf 'vhf'^^g
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357
- mes^
Tu. di . ras à mon bien- ai
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suivez , dim .
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dim.
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A mon bien - ai . me.
LE VIEUX MENDIANT mp
r f ^ r r ^
Tais-toiL
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'f \ ^ ^ ij J J hJ J |J J J M'r r r
Dai.
le V.M.
•El . le n'a rien, pas mémer u _ ne pho . to - gra
a
1^
§*
358
liai.
l'n p«'u plus lent
dim .
a pos .se - dé cet.te fleur et sa
jj une cloche sonne huit heures au loin.
- e, Et vous
§
^ u Un peu plus lent
^nf
^^
rail
dim
[W-X-J |,,rj J F^FF^
Très lent.
^
riai.
fait en mou _ rant ces deux hunubles ca - deaux!"
Très lent.
359
l.e Urutcn.oiit nuire hiuxqu) mctil.
. . LE LIKUTENANï, à (.icfiam. Plus vite subito
A.';i r/fi t,lijnui- isl n nu, plus ht-fiu qu'on ne l'atti ndiiit. Le soleil même ni se montrer. . I*AIS\. toujours ii.p'iilftiu miiidliint.
^ "] J. jmj
Tu lui di . ras..
\'L\
ad libitum LK VIEUX MKXDIANT.t/^e.sTxW. jnfj^. Aj
Non! non! tes yeux sont deux ë. toi . les:
36o
Ils ne peu-vent pas se fer rail. . _ _ -
mer!
Tt'uipo 1? J=IU>
GREHAM, qui depuis quelques instants rêvait douloureusement.
rail.
36 1
Un pen plus lent
JP'fx— dtm. ... • P
'iMr y- r ir n i^rr i i--ir^^
Gr.
m.
la con. nais pas... je lui donne u . ne Un peu plus lent
ro . se... Et voi ,
1
i
i
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mf
mf
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f
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rail.
" ^J J J li,J J^JHJ J. l^\l IJ > '
Gr.
^
ci (ju'à pre' . sent je ne peux plus par. tir!.
LE VIEUX MENDIANT
T=F
r ir r
rail
Dai - sy! Dai
très cxprenitif
i
LE LIEUTENANT, <ï C» ^ham. Très lent mf^ — :~.
ià
J J 'ii
y < t
N'est-ce .-pas l'heu . re De don.n r 1'^
or . dre du de'.
^^
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- sy!
Très lent J=72
3E
iE
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g#^
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^f>2 rail.-
DAISV, au vieux menriiunt
4
C'est à cau.se de moi qu'il se met en re.tard! Lg| GREHAM.«pn)<.
fc^
è=^^=M
, - a Tempo ,
1^ , J — ~^ii
itpi:i >^^
liai
Gr.
Regarde, il pieu . re!
faut!
insistant "i/"
_ a Tfnipo H
Le so . leil s'est le.ve', qui sem.
* ■> i iJ i'i J i J l('- ^
Je sens qu'en mon cœur, ce ma. tin.
Un so
-blait s'être e'.teint!
.leil va s'éteindre à linstantqù il se le. . ve!
Poco rail.
^^
• = 126 II faut par. tir!
Plus vite subito
Vo.
^^
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I
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r^
Gi.
au dnctrin- ci an hoiitinum.
P H' I r^J-7
i
ÉEES:
Al. lez mat . ten - dre sur la
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. yez comme le temps est beau.
m
*
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f^
/.e doctt'iir et le lieiiti'unnt sortent.
grè - ve, Je vous y rejoindrai trop tôt.
rail.
1^
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^
u.
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J-v,
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mm
rr
rr
=;=3-
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^
#
^
36.
rail. _ - _ Très lent.
DAIS Y, voi/nnt, hrlnsf In différence de la vie et du songe. -Ji-
rall
Ce nest plus
1 Très lent. J=60
com . me dans le
"ai.É%
;, u Un peu moins lent.
m^ — =^
. teau!
»i
LE VIECX MENDIANT, regardant Dainy dont les yeux, avant de bientôt se fermer, semblent s'ouvrir de plus en plus, mp
m
Un peu moins lent. J=66 excessivement doux et balancé.
Ses
^"nu çjj m
m
j ^-j
r UJ
JL
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êÂ
m
f) Al SY,rfo;i< le coeur voit ce qui se passe sur ta mer, nip
^^^5
m é
Le ba
le V. M.
yeux semblent grandis depuis quelques se -con
365
t
a
Dai.
S
gns.
C'est fi -
f^/'^r '^i r^ m
X
jr^J J _ J
gr g •/ I
T5-
^^
à Greham.
366
Non! pasencor!
Moins lent - P
Je m'en i . rai quandvousserezgué. ri . e!
^ Moins lent. #=1S8
lit (irrltam est hiivi plus r'mu qu'il np prut sr l'expliquer a lui-même, puisque cette émotion vient probablement d'une partie t,ub- consciente de son être, de cet autre Grehnm qui, étant lui sans être lui, habita toute cette nuit le coeur mourant de Daisy .
à
> i'J^' iippir [îp^r rr ir--^M>j>ji^
Jkiletempsdepar.tir surlamerinfi - ni-e;Lameresibienplus
VOIX DES MARINS, qui se préparent à repartir (il la Cantonade .)
36/
DAISY, se soulevant pour tâcher de voir ce bateau
nui aura ite' toute sa vie . Tnf
M Lt
r^
É
essayant jusqu'à la fin de rail. consoler son vieil ami. nj^^â"
^^
Oai
LE VIEUX MENDIANT, J7iconso/a*/e. f-a- . -*- il àim . -
Ne pleure
Oh! le inonde est mal fait,
rail.
le mon . de!...
Lent.
369
i Da
le V. M.
|r/»2 J- ^K^'ià
pas, monvieila . mi!.
»nt.J=6f
Lent.J=69 8--.
É^
P'? *
Quel mal . heur, mon Dieu! que par.mi,
i
1
^
~B'
^^/^ ^rè*
doux
-:^iA S ^
S
w/
*=g:
^&
. que parmi tant de jeunesfil. .les, Le destin joueur et cruel
dou.v et expressif
'j^P^IIiTn
le Ega
$-1^.
^f=^^,; IITpr;^^^
*r f lY
. Aitvou-lu de.man -der au ciel, Pour son No . ël,
très chmiti
■M:-..
La plus gen - til . . . le!
Pi'essez un peu
Hr-.
La plus gen .
«àga
370
Parlé:
n..^lSY, au vieux Pense à moi, je vous aimais bien
meii'Hiiilt et au caniche
*
Tous les deux, toi et le chien.
^
Un peu plus lent
Parle': Et moi, ne me n Daisu- direz-vous rien?
Gr.
ï
til - - - le!
VOIX DES MARINS-Ténors
"ij' très expressif
rail
Je 60 In peu plus lent. '^"«■^- ^' e-'^-pres'.if
lui ouvrant enfin ce cœur où il ny a que lui.
JL—^IL
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Com-me vous ee.rez beau, fen.dant la mer pro-fon
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Mona.mour, ô vous que j'ai .mais, que j'aimais plus que tout au inonde!
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Et elle meurt, entre le vieux mendiant qui l'embrasse, le bon chien qui lui lèche les mains, et le beau jeune homme qui ne l'oubliera pas de si tôt. Et le bateau blanc va s'éloigner.... et le destin de la petite Daisy est fini presque aussi rite que son rêve... et déjà les maga- sins s'ouvrent... et la vie va recommencer, cependant que les maritis chantent encore en at- tendant de lever l'ancre.
Plus vite.
La terre,on nous dit, Plus vite. J=80
Cest le pa. ra . di(
On a des mai .
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RIDEAU tout doucement jusqu'au dernier accord.
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Et elle meurt, entre le vieux mendiant qui l'embrasse, le bon chn qui lui lèche les mains, et le beau jeune homme qui ne l'oubliera pas de si tôt. Et le bnau blanc va s'éloigner.... et le destin de la petite Daisy est fini presque aussi vite que son ?vc... et déjà les maga- sins s'ouvrent... et la vie va recommencer, cependant que les mar s chantent encore en at- tendant de lever l'ancre.
Plus vite.
La terre,on nous Plus vite. J38O
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