Vries (Hugo de). — Thr distribution of endémie Specics in new Zealand.
(Science. -,^2 juin, G4I.) [350
'Wetmore(Ale3fander).— On the fauna of Great Sali Lake.. (Amer. Natur.,
LI, 753-755.) [346
Zschokke (Fritz). — L'histoire de la faune suisse depuis l'époque (jlaciaire.
Ja' Globe, organe de la Soc. de géographie de Genève, LVI, 31 pp.) [347
Voir ch. II. 1^', [i et X pour les renvois à ce chapitre.
Grinnell (Joseph). — Vérification dans la nature des théories sur les
causes de la distribution géographique. — Il est bien connu que les espèces
occupent des aires géographiques si bien limitées que leur mention peut
intervenir dans la définition de l'espèce ; que ces aires peuvent être très
étendues ou très restreintes, enfin que souvent plusieurs espèces, ou
genres, ou ordres, coïncident dans leur distribution, de façon à consti-
tuer des zones, faunes ou associations. En dehors des barrières physiques,
il y a des facteurs qui contrôlent la distribution ; nourriture, humidité, tem-
pérature, pression barométrique, insolation, etc. G. s'est proposé, pour un
certain nombre d'espèces de Mammifères et d'Oiseaux de Californie, de
découvrir, par une enquête générale, les facteurs ou le facteur important qui
contrôle leur distribution; il cherche quel est le facteur commun à toutes
les parties de l'habitat. Pour le Geai de l'Orégon (Perisoreus obscurus), les
deux conditions capitales sont l'abri procuré par l'iiabitat forestier et la tem-
pérature de la saison d'été ; pour le Pica {Ochotona taylori et schisticeps) et
le Pinson rose ( Lcucosticte ),dinimsiU\ de montagnes, les facteurs principaux
sont des refuges de sûreté dans des moraines glaciaires ou des talus, et,
d'autre part, une certaine température ; le Rongeur Eutamias townsendi,
également forestier, est limité par l'iiumidité atmosphérique; le Martin-
pêclieur Ceryle alcyon réclame une certaine sorte de nourriture qui l'at-
tache au bord des eaux, des bancs dans lesquels il peut creuser ses tunnels
de ponte, et enfin une certaine température d'été. Ce n'est que la tempéra-
ture qui règle la distribution du Sturnella neglecta. En somme, parmi les
causes multiples qui interviennent dans la distribution géographique, la
température est l'agent qui, à un degré variable, est le plus constant. —
L. CUÉNOT.
Sinnott (E. M.j. — L'hypothèse « âge et aire » de Willis. — J. C. WiLLis
a énoncé la formule d'après laquelle « l'aire (de distribution .occupée par
n'importe quelle espèce de plante à un moment quelconque, dans n'importe'
quel pays où il n'y a pas de barrières bien marquées, dépend de l'âge de
cette espèce dans le pays ». Plus une espèce est répandue, plus son aire est
considérable, plus son habitat est étendu. Hypothèse importante, si elle est
exacte, car elle discréditerait l'efficacité de la sélection naturelle ; en outre,
elle ferait voir immédiatement quels sont les types les plus anciens. S.
doute qu'on puisse l'accepter intégralement. Lui aussi, il a étudié les flores
^42 L'ANNEE BIOLOGIQUE..
de Ceylan et de la Nouvelle-Zélande, comme Willis, et ses recherches lui
font apparaître le problème comme très complexe. Il y a, plus ou moins
partout, des barrières plus ou moins apparentes. Et, d'autre part, il parait
évident que certains types ont atteint les limites de leur aire possible et ne
les dépasseront pas à l'avenir, les conditions restant identiques [mais jus-
tement, elles peuvent changer]. Au reste, l'étude des fossiles montre
qu'il y a des espèces et genres dont l'aire actuelle est plus restreinte que
l'aille passée. Il y a encore ce fait qu'il y a des types plus rustiques ou
résistants, plus aptes à sétendre que d'autres. Et puis, l'habitus de la plante
joue un rôle, et l'aire des arbres est inférieure à celle des buissons, infé-
rieure elle-même à celle des herbes, comme l'a dit de Candolle et comme
on peut le vérifier sans peine. A en juger par l'aire, les lierbes seraient plus
anciennes que les végétaux ligneux :. or il y a de sérieuses objections à
•cette assertion [il eût été bon de les signaler et préciser]. D'autre part,
d'après l'hypothèse, les types endémiques seraient tous récents et seraient
les derniers-nés de chaque flore ; mais la taxonomie et la paléo-botanique
semblent montrer qu'en bien des cas, les types endémiques sont des restes
de types ayant été autrefois bien plus répandus et n'ayant survécu que
dans des parages limités. C'est un corollaire de ThyiDOthèse de J. C. Willis
que l'extinction d'une espèce est un phénomène rare, exigeant des modi-
fications prolifiques ou climatologiques. Mais le nombre des types fossiles
disparus est inconnu; que de cataclysmes cela suppose! .1. C. Wnxis admet
et situe un point par lequel la flore originelle aurait pénétré en Nouvelle-
Zélande vers le centre de la chaîne. Mais ce point a-t-il été unique? Une partie
de la flore vient non de TAustralasie, mais de l'Antarctique. Or, il y a peu
d'espèces endémiques dans le .sud, par où seraient venues ces formes antarc-
tiques. L'hypothèse qui serait valable pour les formes australasiennes
venues de l'ouest ne vaudrait donc rien pour les polaires venues du sud?
Cela étonne. Ou bien la tliéorie relative à la dispersion de la flore antarc-
tique est erronée. Au total. Ihypothèse « aire et âge » 1° méconnaît des fac-
teurs importants autres que l'âge; 2" elle a contre elle des faits avérés sur
l'âge de certains types ; ?>•' contre elle il faut invoquer le fait que bon nombre
d'espèces .se font plus rares et s'éteignent; 4° enfin, elle n'explique pas la
distribution de la flore Néo-Zélandaise. L'hypothèse reste valable pour cer-
taines espèces; elle aura pour elle ceux qui croient, avec l'auteur, que la
sélection naturelle ne peut pleinement expliquer l'origine des types endé-
miques ; elle fera plaisir à ceux qui admettent la fréquence et limportance
des mutations, mais elle ne suffit pas à tout expliquer. — II. de Varignv.
Me GlendoR (J. F.). — Changement diurne de la mer au Tortugas.
Floride. — Variations, suivant l'heure, le lieu et la température, de 0, de
C0-. En ce qui concerne les variations du planktoii, le facteur essentiel
semble être pour les plantes l'azote fixé, pour les animaux l'O et la nour-
riture. — Y. Delage.
Mayer (A. G.). — //alcalinité de l'eau de surface du Pacifique tro-
pical. — L'alcalinité des eaux superficielles dans le Pacifique est moindre
là où régnent des courants de surface venant de lEst. L'origine de ce phé-
nomène pourrait être dans le fait que des courants verticaux amèneraient ù
la surface des eaux froides du fond qui, n'ayant pas eu encore le temps tie
se mettre en équilibre avec le C0-' atmosphérique, auraient conservé une
plus forte part de l'acidité primitive avec leur température. — V. Delage.
XVIII. — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. [m
Pascher (A.). — Le composition (ht phytii-jdanclon marin. — Dans le
phyto-plankton marin, les algues vertes, eliloropliycées, manquent complè-
tement, tandis que dans le phyto-plankton d'eau douce elles constituent
l'élément dominant. — Y. Del.\ge.
Meek (Alexander). — Mir/vafion et countiUs. — Dans la mii!,Tation des
poissons, le facteur essentiel est la direction des courants, non qu'ils soient
entraînés par eux, puisqu'ils sont capables de les remonter, mais parce que
la faune planctonique de ces courants est entraînée de façon passive et
leur apporte la nourriture. Le fait que des poissons abandonnent une région
pour se porter ailleurs est souvent indépendant de la distribution de la
nourriture car, à la place qu'ils viennent de quitter, ils sont remplacés. par
d'autres et cela plusieurs fois successivement. — Y. Delage.
a) Roule (Louis). — L'habitat et les déplacements du Thon. — L'auteur
a cherché les facteurs de l'apparition et de la disparition souvent soudaines
et toujours irrégulières du Thon dans les eaux littorales de la a^égion de
Marseille. Il les trouve dans des tropismes exercés sur l'animal par la tem-
pérature et la salinité de l'eau. Les courants venant du Sud-Est amènent le
Thon, en même temps que des eaux chaudes et à forte salinité ; les eaux à
caractères inverses venant du Nord-Ouest et du rivage exercent l'influence
inverse. Par quelques mesures qui ne seraient pas difficiles à prendre de tem-
pérature et de salinité il pense que l'on pourrait prévoir l'arrivée du Thon et
préparer ainsi scientifiquement des pêches plus fructueuses. — Y. Delage.
b) Roule (Louis). — La biologie de la migration de ponte des Aloses. —
L'oxygène dissous et la température sont des facteurs de la migration des
poissons potamotoques dont l'importance relative varie avec les espèces.
Les Aloses et les Saumons remontent ensemble l'Adour jusqu'au confluent
des Gaves réunis, mais là ils se séparent : les Aloses continuant à remonter
l'Adour, dont l'oxygénation est moindre et la température plus élevée,
tandis que les Saumons s'engagent dans les Gaves dont les eaux sont
plus oxygénées et plus froides. — Y. Delage.
a) Bounhiol (J. P.\ — Distribution verticale des bancs de sardines. —
Cette distribution verticale est sujette à de grandes et très brusques varia-
tions, se manifestant par l'abondance des sardines à la surface où elles peuvent
être capturées par les engins de pêche ou par leur fuite dans la profondeur. .
Cherchant les causes de ces variations, l'auteur a dû éliminer successi-
vement toutes celles auxquelles on avait songé. L'époque de reproduction est
sans influence aucune, il en est de même de la salinité et de l'oxj-gène ;
la température a une influence considérable mais d'un autre ordre : quand
elle est suffisante (à partir d'environ 15°), elle n'exerce aucune influence,
or, il en est ainsi sur les cotes algériennes. En Bretagne, au contraire, limite
septentrionale de la sardine, celle-ci n'apparaît qu'aux époques où la tem-
pérature atteint ou dépasse la limite inférieure : c'est pour cela qu'on ne
la pêche qu'en été en Bretagne tandis qu'on la pêche toute l'année en
Algérie. La présence de la sardine à la surface co'mcide toujours avec le.s-
périodes de préparation orageuse, où le potentiel électrique de l'atmos-
phère est élevé ; ce potentiel atmosphérique détermine dans la mer des cou-
rants telluriques auxquels le poisson répond en montant à la surface. Après
l'orage, quand l'atmosphère est déchargée, le poisson plonge et reste au
fond jusqu'au moment où la préparation d'un nouvel orage ramène les
344 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
conditions précédentes. Les graphiques représentant le poids du poisson
capturé et les variations du potentiel atmosphérique montrent une parfaite
concordance entre les deux phénomènes pendant les huit années qu'a duré
Tobservation. — Y. Delage.
b) Bounhiol (J. P.). — La biologie de l'Alose pinte. — La période d'ac-
croissement des glandes sexuelles est brève et a lieu au premier printemps,
dans la mer. Quand elle est achevée, les adultes remontent dans la rivière
dont les eaux grossies par un ruissellement intense en couches minces sont
très riches en oxygène, et c'est cette richesse en oxygène qui attire les pois-
sons. Après la ponte et l'éclosion, la sécheresse, la température élevée, la cou-
sommation d'oxygène par les êtres aquatiques font baisser le taux de l'oxy-
génation de l'eau fluviale au-dessous de celui de la mer voisine, mais les
aloses ne peuvent y retourner parce qu'une barre de sable interrompt alors
la communication. Dès qu'à l'automne celle-ci est rétablie par les pluies, les
aloses retournent à la mer, plus riche alors que le fleuve. Cela confirme la
théorie de Roule, d'après laquelle sont potamotoques, c'est-à-dire viennent
pondre en rivière, les espèces qui, comme l'alose, sont sexuellement mûres
au printemps, c'est-à-dire au moment où le fleuve est plus riche en oxygène
que la mer, et sont thalossotoques, comme l'anguille, les espèces à maturité
sexuelle automnale, parce qu'à cette époque la mer est plus riche en oxy-
gène que le fleuve. La mer, en raison de sa masse et de sa température plus
constante, ne subit que des vacations d'oxygénation peu étendues, tandis
que c'est 'l'inverse pour les eaux fluviales. — Y. Delage.
Boulanger (G. A.). — Sur certaines catégories à établir parmi les poissons
luibitant les eaux douces. — Il faut distinguer chez les Poissons dulcaqui-
coles les thalassogènes, ayant leur origine dans les formes marines, et les
limnogènes dont les ancêtres sont évidemment marins, mais qui, comme tels,
sont exclusivement confinés dans les eaux douces. La répartition géogra-
phique de ces derniers est indépendante des océans et régie seulement par
les facteurs hydrographiques de la région terrestre qu'ils habitent. — Y.
Delage.
Heitz (F. A.). — Salmo salar Lin., ses parasites et sa nutrition dans la
mer et dans Veau douce. Etude parasito-biologique [XIV, 1°; XVII, c]. —
La question de savoir si, durant son séjour dans l'eau douce, le saumon est
soumis à un jeune continuel, n'est toujours pas nettement élucidée encore.
MiEsciiER avait bien considéré l'état physiologique dans lequel se trouve le
saumon à cette époque de sa migration comme étant le résultat de la plus
belle expérience d'inanition pratiquée par la nature elle-même. Générale-
ment, en effet, il n'avait rencontré trace de nourriture dans letractus diges-
tif et si, exceptionnellement, il s'en trouvait quelque peu, elle n'y était
qu'imparfaitement ou pas digérée du tout. Cela tiendrait à de singulières
altérations morpho-physiologiques du tractus digestif, du foie, de la rate et
de la vésicule biliaire observées par Miescuer lui-même. D'autres observa-
tions semblaient, toutefois, en opposition avec ces données. Dans certains
cas, le tractus digestif s'était trouvé plus ou moins bien fourni de nourriture
et, d'autre part, les captures à l'amorce de saumons séjournant dans l'eau
douce ne semblent pas exceptionnelles, surtout en l-]cosse, et prouveraient
que, loin de la mer aussi, le saumon est bien disposé à happer une proie au
passage. Tout porte à croire, toutefois, que dans ces cas il s'agit de saumons
redescendant les fleuves pour retourner dans la mer, après s'être débarras-
XMll. -^ DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. :i45
ses de leur frai. Or, MiESt her lui-même déjà, et plus tard Paton et Archer
(1898), avaient constaté qu'à cette seconde période de leur migration, les sau-
mons présentent une muqueuse intestinale en voie de régénération et GuL-
LAND (1901) de son côté a trouvé qu'à ce moment le foie et la vésicule
biliaire ésçalement reprenaient leur activité. A la suite et sous la direction de
Zschokke", l'auteur a cherché à élucider le problème en question par une
étude systématique de la nature des parasites renfermés par le saumon aux
différentes étapes de sa migration. A cet effet, il a examiné de nombreux
saumons venant de différentes parties du Rhin et de la Moselle, ainsi que
quelques autres exemplaires provenant de la Weser, de la Loire et de la i
Norvège. Il a comparé le résultat fourni par ces examens aux indications
littéraires concernant des recherches analogues sur des saumons du
Canada, de la mer du Nord, de la mer Baltique, du Pacifique, de l'Irlande,
de l'Ecosse et du lac Sebago dans l'Amérique du Nord. Il résulte d'abord de
l'ensemble de ces données que la faune parasitaire d'un saumon, et de tout
autre poisson rapace d'ailleurs, est avant tout la conséquence de son lieu de
séjour. Il est donc possible d'en tirer des conclusions sur sa provenance. Des
.saumons ayant vécu dans la mer contiennent une faune parasitaire exclusi-
vement marine, tandis que des saumons habitant l'eau douce (ceux du lac
Sebago notamment) n'ont que des parasites appartenant à l'eau douce (« po-
tamophiles »). Le saumon remontant le fleuve perd peu à peu ses parasites
d'origine marine et le saumon retournant à la mer n'en a plus guère. C'est,
d'ailleurs, là un phénomène qui trouve son analogie dans la vie d'autre.s
poissons encore. PelromyzonfJuviatilis, qui jeune également durant son sé-
jour en eau douce, se comporte — au point de vue de son contenu en para-
sites — tout comme le saumon ; les anguilles femelles qui, au contraire,
jeûnent durant leur séjour dans la mer, sont privées de parasites marins. Ce
n'est, toutefois, pas le changement du milieu lui-même qui détermine le
changement de la faune parasitaire, c'est plutôt l'état de jeûne (lu'il faut en
rendre responsable et lui, à son tour, est commandé par la périodicité des
phénomènes sexuels. En effet, phis l'état de maturité sexuelle est avancé au
moment où il quitte la mer, plus la diminution de ses parasites d'origine
marine est, dès lors, marquée. II les perdrait donc, dans ces cas, pendant
son séjour dans la mer encore, et cela rendrait particulièrement évident,
selon H., les rapports qui existent entre le jeûne et la vie sexuelle. Le fait,
d'ailleurs, que le saumon redescendant les fleuves (pour retourner à la mer,
débarrassé de son frai) prend des fois quelque nourriture, prouve également
l'indépendance du jeûne du milieu ambiant. La période de jeûne dépend
de la durée de la période sexuelle, et ces deux périodes coïncident, plus ou
moins, avec le séjour en eau douce. — Les données trouvées dans la litté-
rature sur les parasites des saumons de l'Ecosse et de la mer Baltique, ne
semblent pas entièrement identiques avec ceux fournis par l'examen
parasitologique des saumons du Rhin qui forment la majorité des saumons
examinés par H. Les quelques exemplaires — pas nombreux, il est vrai —
provenant de la Loire, semblent, par contre, confirmer les conclusions tirées
de l'examen" des saumons du Rhin. — J. Strohl.
Renaud J.j. — De /'m/hience dea Ilcrmelles sur le régime de la baie du
Mont Saint-Michd. — Les Hermelles (Annélides Tubicoles) forment dans la
baie du Mont Saint-Michel des bancs étendus rappelant quelque peu les ré-
cifs coraliens frangeons des mers équatoriales. En retenant le sable, ces
récifs contribuent à l'ensablement de la baie dont l'existence même est
compromise. Mais ce résultat est fort lointain, tandis que la digue reliant le
34r> L'ANNEE BIOLOGIQUE.
Mont à la terre ferme agit dans le môme sens avec beaucoup plus de rapi-
dité. — Y. Delage.
Barroxvs (Albert L.). — L''exlension extraordinaire de Ut distribution du
Taret dans la baie de Sayi-Francisco. — L'extension et l'activité destructive
(les tarets est conditionnée par la salinité de l'eau. Un minimum de 10 pour
mille est nécessaire, et au-dessous de c'e chiffre quelques unités de salinité en
plus ou en moins ont leur importance. Les années pluvieuses leur sont défa-
vorables, et pour la même raison ceux liabitant près de la surface sont plus
sensibles à ces influences que ceux du fond. Peut-être cette influence de la
salinité s'exerce-t-elle, au moins partiellement, par l'intermédiaire duplank-
ton servant de nourriture au taret. — Y. Delage.
Steiner (G.)- — Les relations entre, les Nêmatodes librrs marins et ceux
d'eau douce et terrestres. — Les Nêmatodes marins, d'eau douce et terrestres.
présentent, contrairement à l'opinion deBASxiAN, une incontestable uniformité
fondamentale. Les formes terrestres et d'eau douce appartiennent en grande
majorité aux mêmes espèces et presque sans exception aux mêmes genres.
Au contraire, les formes marines d'une part, les terrestres et d'eau douce
d'autre part, ont les mêmes genres, mais presque pas d'espèce commune. La
plupart des formes d'eau douce proviennent des terrestres, un petit nombre
des marines. Pour les formes terrestres et d'eau douce le cliangement d'habi-
tat est un fait généi'al : de même entre la mer d'une part et l'eau douce ou
la terre d'autre part. Nombre de formes émergent de la terre ou de la vase
vers la mer, et dans le sens contraire de la mer vers la terre ou les eaux
douces. Le passage des formes terrestres ou d'eau douce à la mer n'a que
rarement lieu par la voie directe de la contiguïté entre les deux habitats ; la
zone intermédiaire prend une part importante à la formation de nouvelles
formes spécifiques ou génériques. Ces idées sont en accord avec celles
émises d'une façon générale par Simroth. — Y. Delage.
Vorhies (Chas« T.). — Notes sur la faune du Grand Lac Salé. — (Analysé
avec les suivants.)
Daniels (L. L..). — Sur la flore du Grand Lac Sjalé. — (Analysé avec le
suivant.)
"Wetmore (Alexanden. — Sur la faune du Grand Lac Salé — Le Grand
LaC Salé dans lUtah, dont l'eau renferme au centre plus de 242 grammes
de sels par litre (surtout NaCl) a une faune très pauvre en espèces, mais
excessivement riche en individus : elle comprend, outre quelques Insectes,
VArtemia fertilis, et les larves de petits Diptères du genre Ephydi^a {surtout
E. gracilis). Divers Oiseaux, Spatida, Recurvirostra . Larus, etc., englou-
tissent en masse l'Artémie et les larves d'Ephydra. Des Amibes du type
Umax et quelques rares Infusoires et Flagellés se trouvent aussi dans le lac.
La flore est également très pauvre dans les parties les plus salées; une Algue
verte du genre Chlamydomonas, une Algue bleue du genre Aphanothecv.
quelques Diatomées et Bactéries dont trois sont chromogcnes, sont les seuls
représentants du règne végétal. Artemia ne vit dans l'eau douce que pendant
quelques heures et parait résister indéfinimont aux fortes concentrations ;
les larves (ÏEphydra sont bi(>n plus résistantes : elles vivent pendant plusieurs
jours dans l'eau douce et pendant des mois dans de l'eau saturée de sel.
parmi les cristaux qui se déposent; après plus de 24 heures de séjour dan^
XVIII. — DISTRIBUTION GHOGRAPIIIQUE. ^ 347
le liquide fixateur de Perenyi, elles présentent encore des mouvements. Les
Algues se multiplient abondamment lorsque l'eau salée est plus ou moins
diluée, notamment près des i)ouches des rivières qui se déversent dans le
lac. — L. CuÉNOT.
Michaelsen ("W.). — Les Liuithricidfs. — Au point de vue de la réparti-
liiui riroijrapliique il est intéressant de noter que la propagation passive (par
l'homme ou par les animaux) ne semble être couronnée de succès que chez
les espèces phylétiquement jeunes, comme parmi les lombrics terrestres, sur-
tout chez les Luinliririnne qui ont suivi partout l'expansion civilisatrice de
l'homme et ont, en général, délogé les représentants de la faune d'oligo-
chètes endémique. Il n'y a guère, par contre, de cas de propagation passive
eliez les sous-familles phylétiquement vieilles. Parmi les organes internas
M, étudie les organes accessoires de l'œsophage (connus sous le nom de
glandes de Morren, glandes calcaires, etc.). Chez les Glossoscolines, ils ont
la fonction de transporter le chyle du tractus digestif dans le sang. Il les
désigne, par conséquent, sous le nom de « poches à chyle ». La sécrétion cal-
caire ne serait qu'une fonction accessoire destinée à neutraliser le chyle au
passage [X"VII, cl. — J. Stroiil.
Zschokke (Fritz). — L'histoire de la faune suisse depuis Vêpoque gla-
ciairr. — L'auteur démontre comment la faune actuelle de la Suisse est le
résultat d'un long développement historique. Il insiste notamment sur l'im-
portante influence exercée sur la faune de l'Europe centrale et septentrio-
nale par la glaciation générale. — J. Strohl.
Plocq (E.). — Sur quelques oiseaux de Lorraine. — L'auteur a trouvé en
Lorraine la Rousserolle verderoUe, qui dépasse la R. polyglotte, déjà bien
merveilleuse comme imitatrice. Il entendit la première imiter successive-
ment le Bruant jaune, le Pipit des prés, le Linot, le Chardonneret et le cri
de la femelle de Merle lorsqu'elle est effrayée. — A. Menegaux.
Poncins (Vicomte de). — Les migrations des (À)ls-verts. — L'auteur
prouve, en étudiant les résultats des expériences de baguage, que le Col-vert
(Anas boschas) qui niche en France est un oiseau sédentaire dans un rayon
restreint et que certains de ses congénères, nés dans des régions plus septen-
trionales et surtout dans le nord de la Baltique, viennent de temps en temps
jusque dans nos contrées pour y passer l'hiver. On ne peut donc les consi-
dérer comme oiseaux de passage et leur appliquer les règlements de chasse
de ces derniers. — A. Menegaux.
Hugues et Cabanes. — Le départ des Martinets en 1917 dans la région
nimoise. — Le départ normal, par été normal, c'est-à-dire chaud et sec, se
fait du 4 au 6 août. En 1917, il y a eu une série de départs jusqu'à la mi-août,
les premiers ayant été con.statés le 1'^'' août. Les départs sont les plus abon-
dants de 5 h. du soir à la nuit tombante. Ces observations sont faciles à
Nimes où les Martinets sont extrêmement abondants. Ce départ anormal peut
être dû, d'après les auteurs, à une arrivée tardive au printemps, ou bien à la
possibilité de trouver encore de la nouriiture. L'arrivée au printemps 1917
ayant eu lieu le l'.t avril, était en retard de G jours sur la date normale. La
durée du séjour serait donc, comme pour les années précédentes, de 114 à
11(3 jours. — A. Menkgaux.
348 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
Deschiens (R.). — Contribution à l'c'tude des déplacements locaux des
oiseaux côtiers. — Les observations de l'auteur ont été faites en juin, juillet,
août, puis en septembre et octobre, entre l'embouchure de la Dires et celle
de l'Orne. Les bords sont sableux, et le fond consiste en bancs surélevé.'î,
alternés de dépressions relativement profondes. L'auteur divise les Oiseaux
littoraux en quatre groupes : 1° Individus essentiellement marins ne péné-
trant qu'accidentellement dans les terres ou n'y pénétrant pas, qu'ils soient
nageurs, voiliers ou marcheurs; 2° Individus séjournant indifféremment en
eau douce ou en mer (nageurs) ; 3° Individus se déplaçant sous l'influence
de la marée des terres à la mer (bons voiliers coureurs ou marcheurs);
4° Oiseaux de rivage proprements dits, étroitement cantonnés (petits éclias-
siers). L'auteur étudie la façon de se comporter de ces divers groupes d'après
le flux et le reflux, le vent, l'heure de la journée, ces mouvements étant
dominés par la nécessité de l'alimentation. La nuit, les mouvements sont
très réduits en raison des difficultés de capture des proies ; pourtant l'auteui-
a vu, dans l'obscurité, des vols de Courlis s'abattre pendant plusieurs heures
autour de lui. — A. Menegaux.
Strohl ( J,). — Le « Waldrapp » de Conrad Gessner. — Le singulier oiseau
décrit au xvi^ siècle par Conrad Gessner sous le nom de « Waldrapp » (Cor-
vus sylvaticus) et qui devait être alors un habitant régulier des régions alpines,
était-il vraiment identique avec le Geronticus ou Comatibis eremita aujour-
d'hui familier à l'Afrique et à la Syrie? De nombreux ornithologistes l'ont
affirmé à la suite de Sir Rothschild et de ses collaborateurs qui, les premiers,
ont fait ce rapprochement en 1897. Le présent mémoire est un résumé cri-
tique du matériel littéraire et iconographique se rapportant à la question et
complété par quelques trouvailles de hasard dans diverses bibliothèques
suisses. Tout porte à croire qu'en effet au xvi' siècle et bien avant peut-
être un ibis noir (avec le bec et pattes rouges) habitait et nichait en Suisse.
Mais il n'est pas dit que tout ce qui a trait au « Waldrapp » doive être mis
sur son compte et que l'oiseau disparu de Suisse, aujourd'hui et depuis plu-
sieurs siècles déjà, ait été précisément l'espèce Geroniicus eremila. En
dehors de l'intérêt local, la question a son importance au point de vue bio-
géographique. En effet, en admettant que la disparition de l'oiseau en ques-
tion doive être considérée comme étant le résultat du refoulement d'un
élément méditerranéen vers le sud (recul dû soit à des causes climatiques
soit à l'influence de l'homme), on est tenté de rapprocher le fait du recul
analogue d"autres éléments méditerranéens qui autrefois habitaient les Alpes
(gypaète barbu, perdrix rouge, etc.). Il nous manque avant tout, pour le
moment, le témoignage de naturalistes du xyi"^" siècle ayant connu à fond à
la fois la faune ornithologique de l'Europe et des Alpes et celle de la Syrie,
de l'Egypte ou en général de lAfrique du Nord. Pierre Belon (du Mans»
eût été dans le cas de fournir des indications précieuses à ce sujet, qui,
toutefois, ne se trouvent pas dans ses œuvres imprimées. Mais peut-être bien
qu'il existe de ce savant, si brusquement disparu en 1564, des notes non
publiées encore. 11 y aurait assurément intérêt à les dépouiller. — J. Stroiii,.
Crampton. — Eludes sur la variation, la distribution et l'évolution dît
f/enre Partula. — Les Gastropodes du genre Partula sont spéciaux aux îles
de l'Océan Pacifique; chaque île et 'chaque groupe d'ilos ont leurs espèces
caractéristiques, que l'on ne trouve pas ailleurs, à part quelques exceptions
dues à des migrations, exactement comme les Achatinellides des îlesHawaï.
11 n'est pas douteux que les îles du Pacifique sud et ouest ont été autrefois
X\ 111. - DISTRIBUTION CKOCRAPHIQUE. 340
réunies en un vaste continent, qu'un processus izénéral de submersion a
séparé d'abord en masses isolées qui, elles-mêmes, ont constitué des groupes
d'iles : on rencontre des Par/iila. en effet, dans les Mariannes, Carolines,
Xouvelle-Guinée, Nouvelles-Hébrides, Fidji. Taniia, Samoa, iles de la Société
(Tahiti), Marquises, tandis que ces Mollusques manquent fiabituellement
dans les petites iles coralliennes ou volcaniques. /*. hyalina est une espèce
à large répartition (Cook, lies australes et lies delà Société), toujours dextre;
P. dara. au contraire, est restreinte à Tahiti; elle est également toujours
dextre. P. nodosa, est le plus souvent dextre; les exemplaires sénestres sont
rares dans une certaine vallée de Tahiti (1 sur 200 exemplaires), très fré-
quents (% c/o) dans une autre vallée. P. oUihrilana est une espèce collec-
tive très différenciée, uniquement sénestre dans une vallée de Tahiti, dextre
et sénestre avec une égale fréquence dans une autre, plus fréquemment
dextre que sénestre dans une troisième. L'hérédité du mode d'enroulement
peut être étudiée grâce à la présence d'une poche incubatrice où sont logés
les jeunes: elle donne des résultats assez variables ; chez P. nodom, les
parents sénestres ont une très petite proportion de dextres dans leur pro-
géniture. Pour otahcitana, on remarque que dans une même poche incuba-
trice, les jeunes sont tous de la même sorte, identique ou non à l'état des
parents ; tantôt les sénestres ne donnent d'une façon absolue que des sénes-
tres; dans une autre localité, les sénestres donnent à la fois des dextres
et sénestres, et les dextres donnent aussi à la fois dextres et sénestres, le
type pareil à celui des parents étant toujours prédominant. [On peut inter-
préter ces faits en admettant que la sinistrorsité est tantôt d'origine germi-
nale, auquel cas elle se transmet rigoureusement, et tantôt d'origine soma-
tique et par conséquent non transmissible] [XV. 5. y]- — L- Cuénot.
Crozier ( W. J.). — Xole sur r habitat de Geone inertes agricola. — Geoiie-
merles agricola est uneNémerte terrestre, propre aux Bermudes, qui habite
la terre humide; on s'est demandé si cette forme vient de l'eau douce ou de
la mer. Or. il n'y a pas d'eau douce stagnante aux Bermudes; d'autre part,
G. trouve cette Némerte vivant dans l'eau salée, bien en dessous de la mer
basse des grandes marées de printemps, parmi des Algues et sous des ro-
chers ; CoLE, précédemment, l'avait rencontrée dans la zone intertidale. Cette
espèce est donc très ubiquiste, et il n'est pas douteux que les individus
terrestres proviennent de formes marines adaptées à la vie dans la terre :
cependant l'auteur a échoué dans un essai de transfert direct d'individus
marins dans de la terre humide; mais les jeunes individus sont plus résis-
tants et restent vivants pendant plusieurs jours dans les mêmes conditions.
Les grands individus sont négativement phototropiques, ce qui les conduit
à mener une vie cachée, sous les pierres et parmi les crampons des Algues.
— L. Cuénot.
Bretscher iK.). — La migralion printaniére du roucou un Suisse. — Le
coucou fait son entrée en Suisse par le sud-ouest. Les premières dates
d'arrivée, parmi le matériel statistique analysé par B., concernent Orbe, les
dernières Coire. La migration printaniére du coucou est indépendante des
conditions barométriques, ainsi que de la direction du vent et de la tempé-
rature. L'arrivée particulièrement tardive en 1874 doit avoir eu ses raisons
ailleurs que dans les conditions climatiques de la Suisse. — J. Stroiil.
Cari (J.i. — La répartition des écrevisses en Suisse. — Les écrevisses sont
en Suisse essentiellement confinées au Plateau et au Jura; les eaux des
350 LANNEE BIOLOGIQUE.
Alpes n'en possèdent point, ;ï l'exception toutefois de celles du Valais moyen
et des vallées grisonnes du Rhin antérieur et du Rhin postérieur. Trois
espèces sont répandues en Suisse et leur aire de distribution permet de sup-
poser que VAstacus palUpes est arrivé dans le pays par le sud, le sud-ouest
et l'ouest, que YAstacus fluvialilis est venu par le nord et VA. torrent ium
par le nord-est. En effet, la situation réciproque de leurs aires concorde avec
la direction de leur immigration et les limites de ces habitats, loin d'être
purement accidentelles, sont déterminées par des conditions biologiques
dont les causes remontent à la dernière glaciation. — M. Boubier.
Vries (Hugo de). — La distribution des espèces endémiques en Nouvelle-
Zélande. — Ces espèces sont très nombreuses (dans le monde végétal). Le
milieu est très uniforme, et pourtant les formes endémiques à distribution
restreinte se trouvent toutes vers le centre du pays. Les endémiques occupant
les extrémités nord et sud de l'ensemble sont celles qu'on trouve partout
dans celui-ci. Le fait est très marqué. De V. l'explique en disant que la
Nouvelle-Zélande, très éloignée de toute autre terre, ne peut guère avoir reçu
d'espèces récemment, en dehors de l'intervention de l'homme. Les espèces
d'origine étrangère, de distribution étendue, doivent être très anciennes
et répandues sur toutes les îles, et c'est bien le cas. Or, c'est vers le
centre de la chaîne des îles que l'eau est le moins profonde ; c'est par là que
l'archipel communiquait avec un continent plus étendu, et a reçu sa flore,
initialement. Les espèces à distribution étendue, en s étendant vers le nord
et le sud, ont dû en engendrer de nouvelles de temps en temps : les plus
anciennes ont pu s'étendre avec elles ; les plus récentes ont du rester locales,
avec le temps, elles pourront s'étendre. De V. accepte pleinement la notion
« âge et aire » de Willis, telle qu'elle est formulée dans la proposition sui-
vante : L'aire occupée par des espèces données (prises en groupes de 20, ou
environ) à un moment quelconque dans un pays quelconque où il ny a pas
de barrières bien marquées, dépend de l'âge de cette espèce dans ce pays.
— H. DE Varigny.
CHAPITRE XIX
s,
Système nerveux el fonctions mentales
P Système nerveux.
A. B. — Sur quelques problèmes d'optique p/u/sioloqique. (Rev. Gen. Se,
XXVITI, N» % 262.) ■ ' [367
Abney (Sir "W. de "W.). — Two cases of cont/eiiilal night-blindness. (Roy.
Soc. Proceed, B 624, 69.) [Deux observations détaillées
de sujets n'y voyant pour ainsi dire pas à Tobscurité. — H. de V.\rigny
Backmann (E. liouis), — Note sur la puissance des odeurs et leur solu-
bilité dans l'eau l't dans l'huile. (Journal de Physiologie et de Pathologie
générale, XVII, 1-4 juillet.) [370
à) Baglioni (Silvestro). — The functional analysis of the cortical centres
by means of local chemical stimulation. (Quarterly Journal of Expéri-
mental Physiology, X, n" 2, 169-174, 6 décembre, 1916.) [364
6) — — Les processus thermiques des centres nerveux. (Arch. Ital. de Bio-
logie, LXVl, 175-201.) [363
Beigel-Klaften (Cecylia). — Ueber Plasmastrukluren in Sinnesorganen
und Drûsenzellen des Axolotls. (Arch. mikr. Anat., XC, 39-68, 2 pi.)
[Voir ch. I
Bianchi (lu.). — Sur la sifjnificalion de l'aire corticale du lobe frontal dont
l'excitation produit une dilatation de la pupille. (Arch. Ital. de Biol., LXVI,
307-323.) [365
a) Bonnier (Pierre). — L'incontinence d'urine, panne nerveuse. (C. R. Ac.
Se, CLXIV, 523.) [364
b) Les rentres arrothermostatiques et la mémoire. (C. R. Soc. Biol.,
LXIX, 566-567.) [364
Brow^n (Graham). — Spéculations on the Workiny of the Brain. (Mind,
53-70.) [355
Burridge (W.). — Ou the localisation of the calcium and potassium salis
concerned in the médiation of the action of the vagus nerve on the heart
of the frog. (Journal of Physiology, LI, 45-49, 2 fig., 20 mars.) [358
Ceni (C). — Cerveau et fonction génétique, lîecherclies et considérations,
anciennes et récentes, sur les influences psychiques. (Rivista di Patol. nerv.
e ment., XXII, fasc. 5-6; Arch. Ital. Biol., LXVI, Fas. III, 245-268.) [363
Démoli (R.). — Die Sinnesorgane der Arthropoden und ihre Funktion.
(Braunschweig. F. Vieweg, 243 p., 118 fig.) [Exposé d'en-
352 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
semble de nos connaissances morphologiques et physiologiques actuelles
concernant les organes des sens chez les arthropodes. Les divers cha-
pitres se rapportent aux organes des sens inférieurs, aux organes clior-
dotonaux, aux organes statiques et dynamiques et aux yeux. — J. Stroiii.
Galleti (Henry R.). — Studien ilber antaf/onistische Nervcn. XIV. Untcr-
suchungen ilber die elektrotonischen Erscheinungen des Nerven nach Ati-
fenthalt in verschieden zusammengesetzten Salzlôsmigen. (Zeitschrift fiir
Biologie, LXVIII, 1-30, 29 septembre.) ' [357.
Gothlin (Gustaf Fr.). — Relation entre le fojictionnement et la structure
' des éléments nerveux. (Conférence faite devant la Faculté de Médecine
d'Upsal; Upsala Lakarefôrenings Forhandlingar, XXII, H. 5, 21 pp.) [354
Haberlandt (G.). — Blaltepidermis und Lichtperzeptton. Sitz. Ber, Pr.
AK. Wiss., XXXII-XXXIll, ()72-687, 1916.) [Intéressant au point
de vue de l'origine première des sensations. Voir, pour l'analyse, ch. XIV
Heusen (Anne P. Van). — The skin of tite catfish {Amiurus ncbulosus) as
a réceptive organ for light. (The American Journal of Physiology, XLIV,
212-214, l^'- septembre.) ' " [369
Jordan (Hermann). — Das Wahrnehmen der Nalirung bri Aplgsia lima-
cina und Aplysia depilans. (Biol. Centralbl., XXXVII, 2-9.) [371
Jordan (Hoveyj. — Integumenta/g photosensitivity in a marine fish, Epi-
nephehis striatus Bloch. 'The American Journal of Pliysiology. XLI\\ 259-
274, 1 fig., !«■• octobre.) ' ''^ [368
Kepner (^Wm. A.) and Foshee (A. M.). — E/fects of light and darknes on
llie eye of Prorhyncus applanatus Kennel. (Journ. Exper. Zool., XXIII,
519-528, 1 pi., 3 fig.) [368
Levi (G.). — Les facteurs qui déterminent le volume des éléments nerveux.
(Rivistre di Patol. nerv. e ment. XXL, 1916, Arch. Ital. Biol., LXVI,
Fasc. 1, 107-108.) [354
Lucas (Keith). — (Jn sommation of propagated disturbances in thr claw of
Astacus, and on Ihe double ncuromuscular systcm of thc adductor. (Journal
of Physiology, Ll. 1-35, 15 fig., 20 mars.) [358
a) Mayer (Alfred Goldsborough). — On Ihe non-existence of nervous
shell-shock in fishes and marine invertebrates. (Proceed. Nat. Acad. Se.
United States, 111, oct., 597-598.) [360
b) — — Formula for rate of nerve conduction in sea ivater. (The American
Journal of Physiology, XLIV, 591-595, 1 fig., 1" novembre.) [350
Me Clendon (J. F.). — The effect of stretcliing on the rate of conduction in
the neuro-nmsvular nettrorkin CassiopcK. {Proc. Nat. Ac.Sc. Etats-Unis, III,
N'> 12,703.) [301
Minko'wski (M.). — Elude sur l(( physiologie des circonvolutions rolan-
diques et pariélales. Archives suisses de Neurol. et de Psychiatr., Zurich,
I, 389-459, 13 fig.) [365
Moore (A. R.). — Chemical diffère nliation of the central nervous sgstem of
Invertebrates. (Proceed. Nat. Acad. Se. United States, 111, .598-002.*) [360
a) Parker (G. H.). — The Sources of Nervous ActivUg. (Bull. Scripps Inst.
Biol. Research, :îO déc, 1916, 11-18.) [359
i) Nervous transmission in the Aclinians. (Journ. Exper. Zool., X.XII,
87-94, 3 fig.) [361
XIX. — SYSTÈME NERVEUX. 333
ci Parker iG. H.). — rite movemenls of Ihe tenlades in Aclinians. (Jouru.
Exper. Zool., XXII, Oô-llO, 1 flg-. ; Contrib. Bermuda Biol. Station, N"54.)[36i>
'0 Pedal locomotion in Actinians. (Journ. Exper Zool XXII 111-
\M. 1 fi,«-.) • ■' ■ ' ,^362
<-') Aciinian ùehnvior. (Jouru. Exper. Zool., XXII, 193-2U.) [362
/) The nctivities of Con/morpha. (Jouru. Exper. Zool., XXIV, 303-
■''31 ■> [362
' Parker (George Howard) etVanHeusen (Anne P.).— The rc.-^ponses
of the catfish, Amiunts neindomti, to melallic and non-metadic rnds. (The
American Journal of Physiology. XLIV, 403-420, l"'' octobre.) [359
'') The réception of mechanical slimuli bij ihe skin, lateral-line organs
and ears in /îshes, especially in Amiurus. (The American Journal of
Physiology, XLIV, 463-489, 2 fig., \^^ novembre.) [371
Pieron (Henry i. — De la /ouf/uc durée et de la variabilité des temps de
latence pour le.'< réflexes cutanés. (C. R. Soc. Biol., LXIX, 345-349.) [356
Ranson (S. "W.). — Nouvelle preuve en faveur de U existence d'un centre
vaso-constricteur dans le cerveau. Études sur les arcs réflexes vaso-moteurs.
[La vasoconstriction consécutive à l'excitation des nerfs
spinaux dépendrait, d'après les expériences des auteurs, d'un centre bul-
baire, et la voie afférente du réflexe passerait par les cornes postérieures,
les voies efférentes par les cordons ventraux ou latéraux. — H. Cardot
a) Ranson (S. W.) and Billingsley (P. R.). — A/ferent spinal path for the
depressor reflex. Studies in vasomotor reflex arcs. V. (The American
JournaNof Physiology, XLII, 9-15, 3 fig., le'- décembre, 1916.) [359
^') Afférent spinal paths and the vasomotor réflexes. Studies
in vasomotor reflex arcs. VI. (Ibid., 16-33, 2 fig., pr décembre, 1916.)
[Analysé avec le précédent
Reagan (Franklin Pearce). — The rôle of the auditory sensory epithelium
in the formation of the stapediat plate. (Journ. Exper. Zool., XXIII,
85-108, 10 fig.) P70
Rochon-Duvigneaud lA.). — Les fonctions des cônes et des bâtonnets.
Indications fournies par la physiologie comparée. (Annales d'oculistique,
10 pp., 7 fig., nov.) [368
Rossi (G.). — Sur le mode de se comporter de l'endolymphe durant les
accélérations rotatoire.'^ de la tête. (Arch. Ital. Biol., LXV, fasc, III, 358.)
[Publié, en 1915, dans
Archivio di Fisiologia et analysé dans le vol. XX de VAnn. Biol., p. 388
Rund (Gudrun). — Sinneslinien und freie Sinneslmgel bel Cliimaera
monstrosa. (Zoolog. Jahrb. (Abt. Anat.), XL, 421-440, 2 pl., 2 fig.) [372
Schmidt ("W. J.). — Studien am Integument der Heptilien. VIII. Ueber die
Haut der Acrochordinen. (Zool. Jahrb. (Abt. Anat.), XL, 155-202, 2 pl.,
13 fig.) " [371
rt> Stefanini (A.i. — La théorie de la résonance pour la perception des
sons. (Arch. Ital. Biol., LXVI, fasc. II, 225-238.) [369
/>! Combien faut-il de vibrations pour quon puisse reconnaître un
son:' (Xuûvo Cimento, XIII, 65-107; Arch. Ital. Biol., LXVII, 113-116.) [370
a) Szymanski ij. S.). — Ueber taktile Tiere. (Biol. Centralbl., XXXVII,
416-418, 1 fig.) [371
l'année biologique, XXII. 1917. 23
354 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
b) Szymanski ( J. S.).— Bas Prinzip der raumausfûllendenlîezeptionsfdhi-
gkeit. (Biol. Centralbl., XXXVII, 471-476.) [«^"^S
Wood (Casey Albert). — The fundus oculi of Birds, especially as vietred
by ihe ophtalmoscope. (London, W. Head; Chicago, Lakeside Press,voI m-
Ibl., I80p., I45fig., 61 pi.) ^^^^
Wulzen (Rosalind). - Some chemotropic and feeding réactions of Planarm
maculata. (Biol. Bull., XXXIII, 67-69.) [361
Voir pour les renvois à ce chapitre : ch. I, a; XIV, 2°, ô.
a. Cellule nerveuse. i
a-p) Structure. Physiologie.
Lévi (G ) — Les facteurs qui déterminent le volume des éléments nerveux.
— HiDD (Review of Neurol. and Psychol. sept. 1915), a cherché à étabhr que
la grosseur des éléments nerveux, cellules et fibres, est sous la dépendance
des quatre facteurs suivants : 1» l'âge phylogénétique des cellules mêmes,
2° l'abondance des connexions dendritiques des cellules, 3" la grosseur du
muscle innervé, 4° la rapidité de la réaction aux stimulus. Les deux der-
nières corrélations ne sont pas démontrées par des observations et expériences
positives; le second facteur est réel, mais l'auteur reproche à Hidd d ignorer
la bibliographie et de s'attribuer la priorité de remarques déjà faites avant
lui en particulier par L. lui-même. Quant au premier facteur il est absolu-
ment contredit par les faits : chez les Sélaciens et Téléostéens il se trouve
des espèces avec cellules colossales et d'autres avec cellules très petites. —
Y. Delage.
Gothlin (Gûstaf F.). — Relation entre le fonctionnement et la structure
des éléments nerveux. — Un fait fondamental est la conduction indépen-
dante pour chaque fibre nerveuse, assurée par une isolation suffisante et qui
n'a pas besoin d'être bien grande : la force électro-motrice circulant dans la
fibre ne dépasse pas quelques millièmes de volt. L'axoléme, la gaine de
myéline surtout en raison de son état cristallin (les cristaux ayant une f-esis-
tivité beaucoup plus grande que leur solution), et l'enveloppe des cellules
nerveuses suffisent à assurer ce faible isolement. - L'influx nerveux est
toujours accompagné d'une onde électro-motrice négative dite onde d ac-
tion qui se propaee avec une vitesse de quelques dizaines de mètres par
seconde et avec une fréquence d'environ 130 par seconde (nerf phrenique).
Cette onde électro-motrice reposant sur un excès local et momentané
d'anions ne se peut expliquer que par des phénomènes chimiques, ainsi que le
prouve l'existence d'un coefficient de température élevé (1,79), mais quels
sont les phénomènes intra-cellulaires pouvant présenter une périodicité de
130 par seconde? On ne connait point de phénomènes chimiques de cette
nature, mais la chose peut s'expliquer d'une autre manière. L'exercice mus-
culaire entraîne une usure des corps do Nissl : or, ceux-ci sont formes de
chapelets de grains. On peut donc supposer qu'une modification chimique
issue du noyau se transmet au cylindre-axe par l'intermédiaire de ce cha-
XIX. — SYSTÈME NERVEUX. .;5r,
polet et fjue les iiHerruptions entre les grains correspondent aux intervalles
entre les ondes, en sorte que si le nombre de grains est très grand, le pre-
mier aura eu le temps de se reposer assez pour recevoir du noyau une nou-
velle excitation chimique. On j)eut aussi admettre, mais il faut ici introduire
plus d"li>q)otlièses compliquées, que la décharge par le filament axile a lieu
d'une manière discontinue. — La ])ropagation dans le cvlindre-axe se fait
très probablement par laxoplasma et non pas par les fibrilles, ..'ar celles-ci
contenant une moindre quantité d'eau sont moins bonnes conductrices
Elles forment autour de l'axoplasma un tube relativement isolant au niveau
duquel doit se produire, comme dans les expériences d'électro-sténolyse
une tension polarisatrice qui renforce le courant et facilite sa propagation '
en effet, cette tension polarisatrice peut déterminer des réactions chimiques
identiques à celles qui ont lieu dans la cellule ganglionnaire et aboutissant
de même a une libération d'anions et à la création d'une force électro-mo-
trice qui s'ajoute à celle parcourant l'axoplasma. Ainsi s'explique le fait (luc
le seuil de l'excitation musculaire soit notablement plus élevé quand on
l'excite par un courant positif que par un courant négatif. Peut-être n'est-il
pas inutile de rappeller ici ce qu'est l'électro-sténolyse, trop peu connue des
physiologistes et qui doit jouer un rôle important dans les organismes Quand
un courant passe cà travers un électrolyte. si on l'oblige à passer dans un
espace resserré tel qu'un tube capillaire ou un petit trou dans ime plaque de
mica, il se produit, au niveau du resserrement et au contact de la paroi non
conductrice une action chimique par suite de laquelle l'électrolyte est
décomposé. En employant des sels de métaux lourds on obtient un dépôt
de métal avec formation de gaz qui mettent l'action chimique en évidence.
Les conditions de l'électro-sténolyse sont d'autant mieux réalisées dans les
nerfs que, le diamètre de l'axoplasma étant extrêmement p«tit, les effets
chimiques peuvent être engendrés par un courant extrêmement faible —
Ainsi la fibre nerveuse n'est pas un conducteur passif; elle collabore au
maintien de la force électromotrice, compensant ainsi les pertes inévitables
le long du parcours. La vitesse de propagation, ainsi qu'il résulte de l'étude
des cables électriques, doit varier dans le même sens que les dimensions de
a fibre nerveuse, diamètre du cylindre-axe et épaisseur de la gaine de myé-
line. Cette relation est confirmée dans les cas. trop peu nombreux où l'on a
mesuré à la fois ces dimensions et la vitesse dans un même nerf; vitesses
et diamètres varient parallèlement dans des proportions considérables.—
L étude de ce qui se passe dans les câbles montre que plus large est l'axo-
plasma et épaisse la gaine de myéline, pkis doit être rapide la transmission
du courant. Ainsi, le diamètre des fibres nerveuses est en rapport avec la
vitesse de transmission de l'influx. L'opinion de Schwalbe qui admettait un
rapport entre ce diamètre et la longueur des fibres, n'est pas vérifiée par les
laits. II y aurait lieu d'étudier aussi si le fait que l'axoplasma est constitué
par un fluide cristallin, ainsi que l'auteur l'a démontré, ne permettrait pas
d expliquer par la piézo-électricité le fait de l'excitation mécanique des
nerfs. — Y. Delage.
//. Centres nerveux et nerfs.
P) Physiologie.
Brown (T. Graham.). — Kecherdips spéculatives sur le fonctionnement du
cerveau. - La structure des cerveaux diffère d'homme à homme, et il s'en-
suit une différence dans le fonctionnement cérébral et mental. Cependant
350 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
nous jugeons du fonctionnement cérébral des autres d'après les rapports
établis entre notre expérience subjective et notre comportement, duquel
nous rapprochons celui des divers animaux. La marche, par exemple, est
pour nous le résultat d'aptitudes acquises et nous serions portés à en faire
un acte bien différent des réflexes si nous ne constations ce fait « que la
progression est réellement un acte réflexe et automatique, comme la respi-
ration», chez la plupartdes jeunes mammifères. Les mouvements rythmique.-
de flexion et d'extension sont attribués aux réactions contraires des deux mem-
bres symétriques (à l'excitation de chacune des plantes du pied se produi-
sant successivement; chaque mouvement écarte le stimulus qui Ta produit,
et son effet direct le ramène,). Mais l'excitation périphérique ne parait pas
nécessaire : le centre nerveux semble soumis à un rythme qui fait succéder
automatiquement l'extension à la flexion et vice-versa. « Les mouvements
rvthmiques seraient les modes primitifs de l'activité nerveuse et les réflexes -
auraient cristallisé certains modes de cette activité rythmique originale, au
cours de l'évolution. » Ainsi la cellule nerveuse motrice et la fibre sensitive
constitueraient les unités fondamentales du système nerveux. Comme tout
centre, le cerveau, qui est le centre supérieur, a ses éléments sensitifs et
moteurs ; chaque réflexe y subit l'influence de tout le reste du système. La
conscience correspond à Vactivité totale, probablement à celle de tous les
centres nerveux; mais la claire conscience est forcément incomplète et ne
correspond qu'à une faible partie de la fonction nerveuse totale. Elle semble
s'attacher surtout à l'activité cérébrale de contrôle, qui « fait permuter et
combine les différents éléments composant les réactions individuelles, de
telle façon et sous des formes si diverses que lactivité de l'ensemble paraît
perdre sa fatalité ». Les changements sont d'origine périphérique ou interne
(modifications dans la composition du sang agissant directement sur le
rythme nerveux). On peut même supposer une continuelle compétition entre
les stimuli externes et la « stimulation » interne, variable avec chaque indi-
vidu et avec les moments de la veille et du sommeil. La physiologie céré-
brale et mentale doit tenir le plus grand compte des antécédents personnels
qui conditionnent, de l'intérieur, les différents modes de fonctionnement
nerveux. — G.-L. Duprat.
6)Mayer (Alfred Goldsborough). — Formule relative à la conductibilité
nerveuse dans Veau de mer. — Expériences faites sur Cassiopxa. dans de
l'eau de mer normale (36 gr. 24 de sels par litre) ou diluée par addition
d'eau distillée, ou évaporée au soleil, l'alcalinité normale étant alors retabhe
l)ar addition d'une petite quantité d'acide chlorhydrique. Quand la salinité
varie de 18 à 40. la conductibilité nerveuse augmente à peu près suivant
une fonction linéaire avec la conductibilité électrique ou encore avec la
concentration des cations Xa, Ca, Mg, K, dissociés dans le liquide entourant
le nerf. Pour les concentrations plus fortes, la conductibilité nerveuse dimi-
nue d'autant plus que la concentration s"élève davantage. — H. Cardot.
Piéron (H.). — De la lonque durée et de la variabilité des temps d>- latence
pour les réflexes cutanés. — Les temps de latence des réflexes cutanés
contrastent avec ceux des réflexes tendineux, qui sont beaucoup plus courts,
et varient peu. aussi bien d'un individu à l'autre, que chez un même indi-
vidu d'une excitation à l'autre, pour des sujets normaux et des excitations
d'intensité moyenne. Le plus grand retard des réflexes cutanés tient non à un
pkis grandretard dans les appareils de réaction.mais à une lenteur particulière
XIX. — SYSTÈME NERVEUX. 3r)7
dans les processus de réception de l'excitation, et surtout dans les processus
d'élaboration de la réponse réflexe. — Y, Delacie.
Galleti (Henry R.). — Etudes sur les nerfs antagonistes. A'fV. Hccherches
sur Vélectrotonus du nerf aprrs séjour dans des solutions de différentes com-
positions. — Les faits expérimentaux apportés par ce mémoire sont suscep-
tibles de modifier profondément les conceptions qui ont généralement cours
au sujet des rapports existant entre 1 electrotonus et l'excitation électri-
que des nerfs ; ils apportent également un élément nouveau et important
au point de vue des actions polaires dans l'excitation. C'est dire qu'il mé-
ritent d'être soumis encore à un sérieux contrôle d'autant plus qu'ils offrent,
par certains côtés, une contradiction avec les résultats de divers auteurs,
notamment d"OvERTUN, résultats relatifs à l'influence de la composition chi-
mique du fluide ambiant sur l'excitabilité des nerfs. Après avoir recherché
s'il était possible, en employant de très faibles courants polarisants, d'obtenir
des modifications anélectrotoniques sans catélectrotonus ou inversement et
avoir conclu à l'impossibilité d'obtenir l'un de ces deux phénomènes à l'exclu-
sion de l'autre, Galletti a étudié les modifications de l'électrotonus après im-
mersion du nerf (préparation neuromusculaire de grenouille) dans diverses
solutions. Le nerf est d"abord immergé pendant quelque temps dans le
liquide de Ringer, connu pour ne pas modifier son excitabilité ; on recherche
alors son seuil normal, et les seuils pour l'anélectrotonus et le catélec-
trotonus ; on détermine ces derniers dès la fermeture du courant polarisant,
dont l'intensité est faible, afin d'éviter que l'action dépressive de la cathode
puisse se substituer au catélectrotonus. Le nerf est ensuite maintenu pen-
dant plusieurs heures dans la solution à étudier; son excitabilité et son élec-
tronotus sont de nouveau examinés. S'il se manifeste des différences par
rapport à l'état initial, on le replace pendant 2 ou 3 heures dans le Ringer et
on ne retient comme modifications réellement dues à la solution employée
que celles qui sont réversibles sous l'influence du liquide de Ringer. D'après
les expériences d'OvERTON, la diminution des ions Na entraîne une diminu-
tion d'excitabilité : elle agit donc dans le même sens que l'anélectrotonus et
il est indiqué de chercher une relation entre ce dernier phénomène et la
diminution des ions Na. D'autre part, Loeb a donné sur la production de
l'électrotonus une hypothèse conforme à sa conception de l'excitabilité ; il
rapporte les variations électrotoniques de l'excitabilité au fait que, sous l'in-
fluence du courant polarisant, il y a diminution des ions Ca à la cathode et
augmentation à l'anode. Mais, de fait, les variations dans la composition chi-
mique du liquide ambiant ne semblent pas avoir l'influence qu'on était en
droit d'attendre d'après ce qui précède. L'électrotonus n'est nullement mo-
difié par un séjour prolongé dans l'une quelconque des solutions suivantes :
solution de NaCl à 6 p. 1.000, Ringer sans Ca. Ringer avec 10 fois plus de
Ca que normalement, Ringer sans KCl, Ringer avec 10 fois plus de KCl que
normalement. Par contre, et c'est là le fait le plus intéressant du mémoire, les
solutions hypotoniques exercent une influence extrêmement nette. Qu'il s'agisse
d'un Ringer hypotoniquc, d'une solution de NaCl à 3p. 1.000 ou d'une solution
sucrée hypotonique, on observe au bout de plusieurs heures une complète
inversion de l'électrotonus, inversion qui affecte en même temps le catélec-
trotonus et l'anélectrotonus : l'état anélectrotonique est devenu l'apanage de
la région cathodique, le catélectrotonus apparaît à l'anode. Cette invei'sion se
constate non seulement à la fermeture du courant polarisant, mais égale-
ment à l'ouverture ; elle est donc tout à fait complète. Le phénomène est
réversible : l'électrotonus normal se rétablit au bout d'un séjour de 3 heures
358 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
dans le Ringer isotonique. Les solutions hypertoniques n'ont pas provoqué
d'inversion ; il est possible qu'une très forte hypertonie réalise l'électrotonus
inverse, mais il se produit dans ce cas des lésions irréparables du nerf et
l'on n'a plus affaire à un processus réversible. — D'après l'auteur, « sous
réserve d'une nouvelle démonstration expérimentale pouvant naturellement
modifier ses conceptions », ses recherches semblent indiquer que l'appari-
tion de l'électrotonus et l'excitation sont liées à des processus qui diffèrent
plus les uns des autres qu'on ne le supposait jusqu'ici. En effet, au moment
où les phénomènes électrotoniques ont été si radicalement changés, l'exci-
tabihté du nerf n'était pas essentiellement modifiée, les seuils pouvant ii
pas même s'être élevés. Les variations de Télectrotonus se sont donc seuk
produites dans des conditions où, selon les conceptions courantes, l'électro-
tonus et l'excitabilité auraient dû varier en même temps. Regrettons que.
pour des résultats aussi importants au point de vue de la théorie de l'élec-
trotonus et de l'excitation, l'auteur ait jugé inutile toute indication numé-
rique relative à lintensité des courants polarisants employés et aux seuils
de l'excitation constatés avant et pendant l'électrotonus. — H. Cardot.
Burridge("W.). — Sur la localisation des sels de calcium et de potassiwn
au point de vue de l'action du nerf vague sur le cœur de la grenouille. —
La faradisation delà base du ventricule de la grenouille donne des réactions
où prédomine l'inhibition; au contraire, les effets excitateurs dominent,
quandle cœur est irrigué par de la solution de Ringer. Dans ce dernier cas.
l'action des sels de potassium rend de nouveau possible l'inhibition par fara
disation du système nerveux local : en revanche, la possibilité d'inhiber le
cœur par l'intermédiaire du tronc vago-sympathique disparaît; elle est res-
taurée par l'action du calcium. Les sels de calcium sont indispensables pour
le libre passage de l'excitation des fibres nerveuses préganglionnaires aux
ganglions cardiaques ; les sels de potassium favorisent l'action des termi-
naisons nerveuses, situées à l'intérieur du muscle. — H. Cardot.
Lucas (Keith). — Sur la sommation des ondes d'excitation dans la pin< '^
de rEcrevisxe et sur le double système )ieuro-musculaire de l'adducteur. —
Le muscle adducteur fournit des contractions de deux types, l'une trè..
brève, l'autre lente, mises en jeu par des fibres nerveuses fonctionnelle-
ment différentes. Si l'on détermine expérimentalement la relation qui
existe entre l'intensité et la durée des excitations électriques provoquant
la contraction lente, on la trouve complètement différente de celle qui cor-
respond à la secousse brève. La substance excitable qui intervient dans ce
dernier cas a un temps d'excitation fou une chronaxie) plus petit, et pour
les excitations de longue durée, un seuil plus élevé . — Dans la seconde
partie du mémoire, l'auteur analyse le phénomène de sommation, décrit
jadis par Richet sur la pince de l'Ecrevisse. La première excitation, inef-
ficace en apparence, détermine un influx nerveux qui est incapable de pro-
duire une secousse du muscle, mais assure le succès d'un second influx lui
succédant au bout d'un temps convenable qu'on peut déterminer en envoyant
au nerf deux stimuli successifs, dont le premier est inefficace, et en recher-
chant l'intervalle de temps qui doit les séparer pour que le second donne le
maximum d'effet. Ce point particulier a l'intérêt de permettre une critique
des liypothèses relatives au mécanisme de la sommation. D'après Frôblicu,
lorsque les processus nerveux sont ralentis, ce qui serait une des conditions
nécessaires de la sommation, un premier influx laisse derrière lui dans le
nerf un résidu d'excitation auquel s'ajoute l'effet de l'excitation suivante,
XIX. - SYSTÈME NERVEUX. 359
doù une augmentation d'efficacité par addition pure et simple. Mais
K. Lucas et Àdrian ont montré qu'il fallait distinguer deux types bien dis-
tincts de soaimatious : l'un ne se produit que si les deux stimuli successifs
portent sur le même point du nerf (sommation d'excitations locales), et si,
au contraire, ils se font en des régions différentes, leurs effets ne s'ajoutent
pas; dans l'autre type, il y a sommations de perturbations propagées
(propagated disturbances). Le premier stimulus détermine un influx ner-
veux inefficace, parce qu'arrêté par une région de décrément ou de blo-
cage : l'influx qui succède au second stimulus réussit à traverser cette
région, grâce à quelque modification produite par le premier. Or, après
le passage d'un influx dans le nerf, la phase réfractaire est suivie d'une
période d'hyperexcitabilité, à laquelle doit correspondre une phase de plus
grande conductibilité, permettant le passage du second influx. En déter-
minant la durée optima qui doit s'écouler entre les deux stimuli, on con-
state, comme l'hypothèse pouvait le faire prévoir, que, pour qu'il y ait som-
mation, le second doit survenir pendant la période d'hyperexcitabilité
créée par le premier. — H. Cardot.
(i-b) Ranson (S. lAT.) et Billingsley (P. R.). — Voie spinale afférente
pour le réflexe dépresseur. Etudes sur les arcs réflexes vaso-moteurs. Voies
spinales afférentes et réflexes vaso-moteurs. Etudes sur les arcs réflexes vaso-
moteurs. — La voie afférente est différente selon qu'il s'agit de la constric-
tionou delà dilatation : colonne grise postérieure pour la première, faisceau
ventral pour la seconde. Les réflexes dépresseurs ne sont pas diminués
par la décérébration. — H. Cardot.
Parker (Georges Hovrard) et Heusen (Anne P. van). — Réactions
provoquées chez le poisson-chat, Amiurus nehulosus^ par des baguettes métal-
liques ou non métalliques. — Une baguette de verre introduite avec précau-
tion dans l'aquarium ne provoque de réponse chez un poisson aveuglé que
lorsqu'elle arrive à son contact. Avec une baguette métallique au contraire^
l'animal se met en mouvement alors que la baguette est encore à plusieurs
centimètres ; cet effet est maximum avec l'acier, minimum avec le nickel .;
les autres métaux sont moins excitants que l'acier, et plus que le nickel.
Lorsqu'une grande partie de la baguette est au contact de l'eau, le poisson
effectue un mouvement de retraite ; dans le cas contraire, il s'en approche.
Ces réactions ne sont pas causées par des vibrations transmises à l'eau par la-
baguette, ou par des particules émanant d'elles comme dans le cas de
baguettes non métalliques renfermant des substances odorantes ; elles sont
dues à de faibles courants électriques engendrés par le contact de l'eau et
du métal, et qui excitent, sans doute, les organes gustatifs. L'application
directe de courants électriques faibles détermine des réponses analogues :
pour des intensités supérieures à 1 microampère, l'animal bat en retraite ;
il s'approche-, au contraire, dans le cas de courants plus faibles. — H. Cardot.
a) Parker (G. H.). — Les sources de l'activité nerveuse. — Exposé pure-
ment spéculatif où l'auteur montre par la comparaison des formes animales
aux divers degrés d'évolution que la série réalisée chez les animaux supé-
rieurs pour la réponse aux excitations : organe sensoriel, nerf, système
nerveux central, muscle, s'est établie phylogénétiquement de façon progres-
sive, en commençant par les fibres neuro-musculaires des Coelentérés pour
aboutir à un système nerveux central de plus en plus condensé, seul
capable de réaliser la personnalité individuelle. — Y. Delage.
360 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
Moore(A. R.). — Investigation chimique des différenciations dans le système
nerveux des Invertébrés. — La localisation des effets des diverses substances
chimiques sur des points déterminés du système nerveux est uii fait bien
connu et il y a là une méthode pour l'étude de la différenciation nerveuse :
C'est ainsi que Baglioni (05) a montré que chez les Céphalopodes la strych-
nine se fixe sur le ganglion cérébral et le phénol sur le palléal. L'auteur a
pris pour sujet d'expériences des Loligo récemment éclos dont les excita-
tions se traduisent par des contractions musculaires et par des changements
de couleur dus au jeu des chromatophorcs. KCl détermine des convulsions
cloniques et l'expansion extrême des chromatophores. La strychnine à
1 p. 100.000 place l'animal dans im état d'hypersensibilité qui le rend très exci-
table par les divers agents. La caféine à 1 p. 10.000, détermine une natation
en rond due à une inflexion du cou par contracture ; les tentacules ont
des convulsions, les chromatophores sont étendus sur la tête seule, et par-
fois aussi sur le manteau : c'est l'indice d'une action au moins prédomi-
nante sur les ganglions céphaliques. Le camphre à saturation dans l'eau
de mer exerce une action inverse, la tête et les tentacules avec leurs chro-
matophores sont inertes, tandis que le manteau montre des spasmes mus-
culaires et un jeu de chromatophores: c'est l'indice d'une action élective sur
le ganglion palléal ; cette action est rendue plus évidente sur les individus
décapités : dans l'eau, tète et tronc sont inertes ; dans l'eau camphrée, la
tète re.ste inerte, mais le tronc montre les phénomènes ci-dessus indiqués.
L'atropine à 1 p. 2.500 détermine après quelques instants d'une natation
rapide, une chute des animaux au fond du vase où ils restent inertes avec
des contractions fibrillaires constatées au microscope ; absence de jeu des
chromatophores, due sans doute au bloquage des influx nerveux dirigés vers
les muscles radiaires des chromatophores, conformément à ce qu'on observe
pour le sympathique des vertébrés. Les Crustacés sont peu favorables aux
expériences en raison sans doute des difficultés d'absorption des réactifs. La
solution camphrée détermine chez Pagurus et Crangon une trémulation
des appendices ; chez le derhier, les membres natatoires sont étendus, agités
de tremblements et ne peuvent déterminer la progression qu'en avant :
cela semble indiquer une action élective sur les ganglions de la chaîne
ventrale et en particulier sur les centres de la natation en arrière. — Chez
la Méduse Gonionemus et l'Actinie Metridium l'atropine seule a un effet qui
est d'augmenter la sensibilité; l'Actinie rétracte ses tentacules, ferme son
sphincter buccal, et contracte spasmodiquement ses muscles longitudinaux;
le retour à l'eau de mer pure fait disparaître tous les accidents ; la Méduse
contracte ses tentacules, et montre des contractions rapides de l'ombrelle.
L'Etoile de mer incurve ses bras du côté dorsal ; la strychnine a sur elle le
même effet. Il en faut déduire que chez les animaux à système nerveux
diffus, comme l'Actinie et divers Coelentérés, strychnine, caféine et camphre
sont sans action, tandis que cette action commence à se manifester chez
l'Astérie où existe un certain degré de condensation des faisceaux nerveux ;
l'action de ces réactifs est complète chez les formes supérieures où le sys-
tème nerveux est complètement différencié. Seule l'atropine exerce son
action quel que soit le degré de condensation nerveuse. — Y. Delage.
a) Mayer (Alfred Goldsborough). — Sur l'inexistence d'ébranlement ner-
veux à la suite d'explosion chez les poissons et autres invertébrés. — L'auteur
fait exploser de la dynamite dans l'eau à quelques pieds de distance des ani-
maux étudiés. Pour vérifier si au nombre des effets se trouve une perturbation
nerveuse, il découpe au bord sous-ombrellaire d'une méduse un anneau de
XIX. - SYSTÈME NERVEUX. 3tU
tissu après excision de tous les organes des sens. Des chocs d'induction
déterminent dans cet anneau des ondes de contraction dont la vitesse est
mesurée. Le choc de l'explosion peut briser le vase et détériorer plus ou moins
l'anneau de tissu, mais les effets des chocs d'induction ne sont en rien
modifiés : il n'y a pas apparence de shock nerveux, et le tissu régénère ses
lésions éventuelles à la vitesse normale. Des divers animaux soumis aux
effets de ces explosions, seuls les poissons à vessie natatoire sont gravement
atteints : on les retrouve à la surface, tués, le ventre en l'air; à l'autopsie on
trouve la vessie natatoire crevée, les tissus voisins déchirés et souvent la
colonne vertébrale rompue. Ces effets sont dus au brusque éclatement de la
vessie par suite de la diminution de pression résultant de lexplosion. Les
autres poissons et les divers invertébrés ne souffrent aucun dommage, sauf
éventuellement quelques blessures locales directes. L'idée qu'un effet nocif
pourrait résulter de lu brusque libération des gaz du sang n'est pas vérifiée.
Pour l'homme, le danger pourrait résulter d'une action sur la cavité de la
caisse et de la trompe d'Eustache. — Y. Delage.
■Wulzen (Rosalind). — Quelques réactions cinmio-tropiques et alimen-
tnires chez Planaria maculata [XIV, 2°, o]. — Mise en présence de la nour-
riture, cette Planaire accomplit des mouvements très significatifs de pro-
trusion du pharynx et de capture des aliments que le pharynx musculeux
fait cheminer vers l'intestin. Ces mouvements s'accomplissent sans grandes
modifications chez l'animal privé de son lobe céphalique et même dans le
pharynx isolé, montrant ainsi que le pharynx lui-même reçoit les impres-
sions sensitives qui déterminent les mouvements réflexes appropriés. —
Y. Delage.
Me Clendon (J. F.). — l'^/f'el de la tension sur la vitesse de conduction
dans le réseau neuro-musculaire de Cassiopœa. — En mesurant le temps
que met une onde de contraction, déterminée électriquement, à faire le tour
du disque de Cassiopiea, l'auteur constate que si l'on distend le bord du
disque, le temps employé par l'onde à faire le tour reste proportionnel à la
longueur totale du trajet. Il voit là une infirmation de l'opinion de Bethe
que le courant passe sur de solides fibrilles nerveuses disposés en zig-zag
dans le nerf relâché, et en lignes droites dans le nerf tendu. — Y. Delage.
h) Parker (G. H.). — Transmission 7ierveuse chez les Actinies. — Chez
Metridium, l'excitation d'un point quelconque de l'ectoderme détermine une
réponse par les muscles longitudinaux des mésentères, même si le point
excité n'est rattaché au reste du corps que par un lambeau ectodermique.
La communication entre les récepteurs ectodermiques et les effecteurs
entodermiques se fait à travers la mésogée. Cela confirme l'opinion que le
système nerveux constitue un réseau par lequel la transmission peut se faire
dans tous les sens. Bien qu'établissant une connexion entre l'ectoderme et
l'endoderme, les lèvres ne sont qu'un pauvre intermédiaire de transmission.
Si l'animal est coupé en deux par une section verticale ne laissant entre
les deux moitiés qu'un pont constitué par les lèvres, l'excitation d'une moi-
tié ne se transmet pas à l'autre. L'excitation des tentacules par du jus de
moules détermine l'épanouissement, la dilatation de la bouche ; leur excita-
tion par HCl faible détermine la réaction inverse. L'auteur voit là un com-
mencement de canalisation des influx nerveux dans une direction déter-
minée, ébauche de ce qui existe cliez les animaux supérieurs. — Y. Delage.
:m L" ANNEE BIOLOGIQUE. ^
c) Parker (G. H.). — Mouvement des Tentacules chez les Actinies. — Chez
Condylactis un tentacule est coupé à sa base, fixé par un petit crochet en
iil de fer et suspendu dans un courant d'eau de façon que celui-ci tende à
le dilater. Dans ces conditions, il est étendu aux 2,3 de sa longueur, la
pression intérieure de l'eau n'étant que de quelques millimètres ; s'il n'est
pas plus étendu, ce n'est pas faute de pression intérieure, mais par la réac-
tion musculaire venant du fait de la blessure. Il répond aux excitations de
la même manière que les tentacules en place, mais plus faiblement. L'ex-
citation portant sur la face entodermique est suivie d'une réaction plus
lente que celle portant sur la face ectodermique, parce que l'excitation endo-
dermique ne produit son effet qu'après s'être transmise à l'ectoderme. Les
mouvements ciliaires et neuro-musculaires conservent la même polarité que
sur le tentacule en place. Le système neuro-musculaire constitue dans le
tentacule l'ensemble nécessaire à un acte réflexe complet sans qu'il soit
besoin de la présence des autres parties du corps. — Y. Delaoe.
il) Parker (G. H.). — Locomotion pédieuse chez les Actinies. — Chez
Actinia et Sagartia la direction de la locomotion pédieuse est sans relation
avec l'axe secondaire buccal. Elle peut se poursuivre après excision du
disque oral et des tentacules; elle est en tout cas très lente et s'effectue par
des ondulations musculaires auxquelles prennent part tous les muscles de
la région et qui ont pour effet de soulever un point et de le reporter un peu
plus loin.- Les efforts sont transmis à la surface en mouvement par l'inter-
médiaire de la lymphe interstitielle des tissus. La pression ainsi transmise
n'est que de quelques centimètres d'eau. A l'état de repos, l'adhésion au
sol se fait moins par un effet de ventouse que par une sécrétion adhésive.
— Y. Delage.
e) Parker (G. H.). — Comportement des Actinies. — L'inge.stion delanour-
riture réclame le concours de nombreuses parties, cils, glandes et appa-
reil neuro-musculaire des tentacules, du disque, de la bouche et de l'œso-
phage ; seuls les tentacules ont une action synergique ; les autres parties
agissent chacune à leur tour et de façon indépendante à mesure qu'elles
sont excitées par Içs stimulus : l'actinie se comporte plutôt comme une
somme de parties indépendantes que comme une unité. Une forte illumina-
tion et une température élevée déterminent la rétraction ; la présence de
nourriture et les courants d'eau déterminent l'expansion. Les fluctuations
modérées dans la tension de l'oxygène sont sans effet. Sariarlia luciœ suit
dans ses alternatives d'expansion et de rétraction, le rythme de la marée;
Metridium marginatum suit dans les siennes le rj'thme nycthéméral. Ni
l'une ni l'autre ne continuent ce rythme après la disparition de la cause. —
Y. Delage.
/) Parker (G. H.). — Les activités de Conjmorplia. — Il y a 4 catégories
lie muscles longitudinaux ; ceux de la tige, ceux de la trompe, et ceux des
tentacules distaux et proximaux. Tous sont sous la dépendance du système
nerveux; il y a 2 catégories de muscles entodermiques circulaires, ceux
(le la tige, indépendante du système nerveux, et ceux de la trompe, sous
la dépendance partielle de ce système. ïige, trompe et tentacules sont
autonomes dans leur activité et actionnés indépendamment les uns des
autres par le système nerveux. L'animal est négativement géotropique, et
ses réactions dans ce sens sont d'origine nerveuse. Le mécanisme neuro-
musculaire de Corgmorpha n'est pas intermédiaire au système récepteur-
XIX. — SYSTÈME NERVEUX. :î63
effecteur des actinies et au système d'effccteur.s indépendants des éponges. II
ressemble plutôt à un système actinien réduit ([u'à un système primitif dont
ce dernier serait dérivé. — V. Delage.
= Localisations.
Ceni (C). — Cerveau et function génétique. Recherclies cl considérations,
a)ic iennrs et récentes , sur les tn/luenees psychiques [XIX, '2"]. — Chez les Verté-
brés inférieurs la régulation trophi(iue et fonctionnelle des organes sexuels
L'st tout entière sous la dépendance de la moelle. Il résulte d'expériences de
De Lisi qu'une tortue entièrement privée de cerveau n'est aucunement trou-
blée dans ses fonctions sexuelles. Il en est autrement pour les oiseaux et les
mammifères. A la suite d'une commotion cérébrale sutlisamment violente,
les organes sexuels entrent eu dégénérescence pour une période de plu-
sieurs semaines et ce n'est qu'après plusieurs mois que l'intégrité des
organes et de la fonction génésique est rétablie. Les pigeons supportent
l'ablation de Thémisphère ; chez les poules, les chiens, on peut arriver à
détruire, par décortication ou cautérisation, toute l'écorce des hémisphères.
Les fonctions viscérales finissent par se rétablir et les organes sexuels, après
une période d'involution semblable à celle qui suit la commotion, se régé-
nèrent dans un état d'intégrité apparente, mais la fonction génitale reste
abolie. L'auteur part de là pour conclure que le métabolisme trophique et
fonctionnel des organes sexuels, soumis chez les vertébrés inférieurs au seul
contrôle de la moelle, tombe chez les supérieurs, et surtout chez l'homme,
sous la dépendance de plus en plus accentuée de l'écorce cérébrale, la
moelle ne jouant plus qu'un rôle d'intermédiaire. Les centres génésiques du
cerveau ne seraient pas localisés, mais diffus dans toute l'écorce. Les émo-
tions graves, soit par leur intensité soit par leur durée, peuvent agir chez
l'homme à la manière des commotions cérébrales, et exercer une influence
très accentuée sur la fonction sexuelle. Il en est de même, à un degré
moindre, pour l'exercice des fonctions psychiques qui, s'il est déficient,
comme chez les dégénérés ou excessif comme chez les intellectuels supé-
rieurs, peut retentir de façon également fâcheuse sur les fonctions sexuelles
et aller jxisqu'à les abolir (stérilité de certains grands hommes : Kant,
Newton, Pitt, Fontenelle, Beethoven, Michel-Ange et Léonard de Vinci). Il
faut, pour Texercice régulier des fonctions génitales un certain t07iiis opti-
mum des fonctions psychiques qui ne saurait être sérieusement diminué
ou exalté sans inconvénient grave. [Ces conclusions semblent dépasser la por-.
tée des prémisses expérimentales. Le trouble des fonctions génésiques à la
suite des traumatismes cérébraux tandis que les autres fonctions viscérales
conservent leur intégrité, est un fait intéressant à retenir. Mais le facteur
psychique qui s'introduit dans la question à propos de l'iiomme seul paraît
bien être tout à fait indépendant du précédent et exercer son influence
sans qu'il soit besoin d'imaginer l'existence de centres corticaux diffus
.spécialement en rapport avec le fonctionnement des organes sexuels. Les
effets de la destruction de ces prétendus centres s'expliquent suffisamment
par le traumatisme général et par la destruction des centres localisés de
l'écorce.] — Y. Delage.
//) Baglioni (S.). — Les processus thermiques des centres nerveux. — Des
expériences faites au moyen de piles thermo-électriques, sur une prépa-
ration centrale de Bufo ont montré que « le métabolisme de repos, aussi
bien que, dans une plus large mesure, le métabolisme d'activité de la prépa-
364 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
ration centrale de crapaud, sont accompagnés de variation thermique posi-
tive ». Le métabolisme des centres nerveux en état d'hyperexcitation
présente un tonus thermique positif plus élevé que celui des mêmes
centres à l'état normal. Les modifications bio-chimiques dues au défaut
d'oxygène respiratoire produisent une variation négative du tonus ther-
mique. Les processus biochimiques normaux des centres nerveux semblent
comparables à « une, oxydation très lente et graduelle, réglée par quelque
fin mécanisme interne et accompagnée d'une très faible tonalité thermique
positive ». Tous les agents susceptibles de troubler « le fin mécanisme auto-
régulateur des processus métaboliques » agissent plus efficacement que
l'oxygène; les processus ordinaires de combustion, dont l'intensité est
proportionnelle à la quantité d'oxygène disponible, ne sont donc pas préci-
sément ceux qui ont été observés ici. — G. L. Duprat.
a) Bonnier (Pierre). — L'incontinence d'urine, panne nerveuse. — Le
mal résulte d'un défaut de fonctionnement (panne nerveuse) d'un centre
bulbaire. L'auteur affirme le guérir instantanément par excitation bulbaire,
réalisée au moyen d'une légère cautérisation de la pituitaire en un point
précis. L'excitation du trijumeau se transmettant au bulbe ferait sortir
celui-ci de son état de parésie. — Y. Delage.
b) Bonnier (P.). — Les centres acrothermostatiques et la mèmaire. — La
cautérisation du cornet intérieur à l'union du tiers antérieur et du tiers
moyen, en même temps qu'elle réagit par l'intermédiaire du bulbe sur les
fonctions déréglées des organes pelviens, détermine chez les personnes
qui ont toujours les mains et les pieds froids un réchauffement de ces extré-
mités par excitation du noyau bulbaire thermo-régulateur situé à peu près
au même niveau. En même temps s'opère la disparition d'une certaine
parésie psychique, d'un engourdissement cérébral, qu'accompagne souvent
l'engourdissement des extrémités, et cela tient à l'excitation du noyau bul-
baire régulateur de la circulation des lobes frontaux qui, lui aussi, siège
dans la même région bulbaire. — Y. Delage.
a) Baglioni (Silvestro). — Analyse fonctionnelle des centres corticaux
à l'aide d'excitations chimiques localisées. — Ce mémoire est le résumé des
expériences de l'auteur et de ses élèves, dont les résultats ont déjà été
publiés et qui se résument de la façon suivante. Parla méthode des applica-
tions locales de poisons, il est possible de séparer les neurones en deux
groupes, physiologiquement différents au point de vue de l'action de la
strychnine et de celle du phénol. Dans la moelle épinière de la grenouille
et du crapaud, les neurones de la moitié postérieure (éléments afférents ou
sensitifs), réagissent d'ime façon élective à la strychnine ; ceux de la moitié
antérieure (éléments efférents ou moteurs) réagissent électivement au
phénol. Les neurones des ganglions du manteau des céphalopodes sont
sensibles au phénol et totalement réfractaires à la strychnine. L'action de
divers poisons sur les zones excitables du cortex cérébral du chien permet
de diviser ceux-ci en deux groupes : 1° substances, qui, en solutions faibles,
sont totalement sans effet sur l'excitabilité faradique et qui, en solutions
fortes, diminuent l'excitabilité d'une façon plus ou moins constante ; à
l'exception du phénol, ces substances peuvent être considérées comme
indifférentes, c'est-à-dire ne possédant aucune action spécifique sur le
système nerveux central; 2° la seconde catégorie comprend la strychnine
et la picrotoxine qui, à petites doses, augmentent immédiatement l'excita-
XIX. — SYSTEME NERVEUX. SOf)
bilité faradique et provoquent même des mouvements spontanés rythmiques.
Il est probable que le curare rentre aussi dans ce groupe. L'action de ces
poisons spécifiques est bien localisée dans les neurones de la sul)stancc ^-riso
et non dans les fibres nerveuses sous-jacontes, car l'augmentation d'excita-
bilité faradique et les contractions rythmiques spontanées disparaissent
aussitôt que Taire corticale empoisonnée est extirpée ou tuée par d'autres
agents chimiques. Du fait que le phénol, poison excitant spécifique des neu-
rones moteurs médullaires, n'excite pas les éléments du cortex, l*auteur
déduit que ceux-ci ne sont pas de la même nature que ceux-là et devraient
plutôt être' considérés comme fonctionnellement semblables aux neurones
sensitifs spinaux puisqu'ils possèdent comme eux la propriété de réagir
à certains poisons tels que la strychnine et la picrotoxine. L'action de la
strychnine a été précisée par diverses expériences dont un des résultats im-
portants dû à Amantea, est le suivant : dans les applications du poison sur
les centres corticaux du gyrus sigmoïde, la période des contractions
cloniques spontanées est précédée par une autre pendant laquelle les con-
tractions ne peuvent être déclanchées qu'en excitant une région définie et
bien circonscrite de la peau du membre où siègent ees contractions. Par le
procédé des applications localisées de strychnine, il est toujours possible de
rendre efficace, dans une certaine aire cutanée, des excitations tactiles ou
douloureuses qui étaient initialement sans effet. Il y a donc là une série
de résultats qui confirment la conception de Luciani selon laquelle la zone
dite excitable du cortex ne peut raisonnablement être définie comme sensi-
tive ou comme motrice, mais doit être considérée comme sensitivo-motrice.
— H. Cardot.
Blanchi (L.). — Sur la signification de l'aire corticale dn lobe frontal
dont l'excitation produit une dilatation de la pupille. — Il est une aire dis-
tincte située au devant du sillon préfrontal, entre celles des mouvements de
la tête, des yeux et de l'oreille, dont l'excitation correspond seulement à la
dilatation de la pupille. Cette aire est bien différenciée physiologiquement,
comme celles qui l'environnent, et correspond à « des organes moteurs en
stricte connexion avec un ordre de processus psychiques d'un degré plus élevé
qui coïncide avec le mécanisme de l'attention ». Dans la perception attentive.
il y a un ensemble d'émotions, de représentations, de données empiriques et
de choix, « inséparable des mouvements pupillaires », intéressant le centre
frontal de la dilatation de la pupille. Les mouvements de contraction et de
dilatation de la pupille sont en stricte connexion avec les processus mentaux
les plus élevés, tels que l'attention, l'imagination, l'évocation, comme le
montrent nombre d'observations psycho-pathologiques. — G. L.-Duprat.
Minko-wski (M.\ — Etude sur la phi/siologie des circonvolutions rolan-
diques et pariétales. — L'auteur a effectué sur le singe (Macacus rhésus)
des ablations de la circonvolution frontale ascendante, de la pariétale ascen-
dante et des régions adjacentes de l'écorce, en vue d'établir les phénomènes
de déficit par des examens systématiques et pendant un temps suffisam-
ment long pour permettre de distinguer les symptômes temporaires des
phénomènes de déficit permanents. Les résultats trouvés sont, en général,
en contradiction avec la tliéorie unitaire de Munk. La région des membres
doit être étendue, chez le singe, au delà des limites fixées par Munk. La
circonvolution frontale ascendante est indispensable pour l'accomplissement
de certains réflexes essentiellement corticaux. Pour d'autres réflexes repré-
sentés dans la moelle épinière ou dans d'autres centres sous-corticaux, la
366 ];annee biologique.
frentale ascendante, sans être, par elle-mêiae, nécessaire à l'accomplisse-
ment de ces réflexes, sert d'intermédiaire à l'écorce dans son action sur les
mécanismes des réflexes sous-corticaux. M. a vu, chez le sinj^e privé de la
frontale ascendante, des syncinésies des membres parésiés accompagner
d'une manière.régulière les mouvements de la tête, phénomènes quel'auteui
croit pouvoir envisager comme des syncinésies réflexes dans le sens de
Magnus, c'est-à-dire provoquées et soutenues par l'excitation des labyrinthes,
ainsi que des muscles et des articulations du cou. D'autre part, il a constaté
dans ces conditions la manifestation de divers réflexes localisés dans la
moelle et qui s'affirment libremei^t une fois affranchis de l'influence inhi-
bitrice de l'écorce. Les phénomènes de rétablissement, également étudiés,
présentent une succession chronologique qui semble rappeler et reproduire
plus ou moins l'apparition, la succession et la superposition de divers
éléments moteurs et sensitifs au cours du développement ontogénétique
de l'individu. M. rapproche ces phénomènes des conceptions développées
par MoNAKow sur la « diaschise » et la « localisation chromogène ». 11
rappelle, d'ailleurs, que le rôle de l'ontogenèse et de la phylogénèse dans
les phénomènes spastiques et hémiplégiques a été souvent étudié déjà. — -
J. Stroiil.
e. Organes de sens.
a) Struvfnre.
"Wood (Casey Albert). — Le fond de l'œil des Oiseaux. — Cet impor-
tant ouvrage est le résultat de recherches poursuivies pendant plus de dix
ans et qui ont consisté essentiellement en examens ophtalmoscopiques et en
examens macroscojjic^ucs des fonds d'yeux d'oiseaux sauvages, à l'exclusion
d'oiseaux retenus en cage et d'oiseaux domestiques. On sait, en effet, et
l'auteur l'a maintes fois vérifié, que la captivité et la domestiquation des
oiseaux favorisent des inflammations pathologiques des yeux et paraissent
avoir pour conséquence une régression anatomique et une déchéance fonc-
tionnelle de la rétine. Les examens ophtalmoscopiques ont été pratiqués
tantôt sur l'oiseau vivant, tantôt sur l'oiseau immédiatement après sa mort.
Ce dernier procédé, d'ailleurs, ne peut montrer que des structures dont le
caractère normal n'est pas démontre, la rétine s'altérant très rapidement. —
L'auteur décrit et figure schématiquement les divers aspects du peigne
des oiseaux : a) Peignes dont la masse fait seulement saillie an niveau de
la papille qu'elle recouvre et qui ne se prolongent que peu dans le vitré.
Ils seraient le propre des oiseaux à acuité visuelle supérieure, les aigles, les
hiboux. — b) Peignes (^ui, issus de la surface papillaire, font une saillie
marquée dans le vitré en s"incurvant pour laisser libre Taxp visuel mais qui,
malgré leur largeur, n'atteignent jamais le cristallin. — r) Peignes volumi-
neux qui s'étendent latéralement à l'axe visuel jusqu'au voisinage de l'équa-
teur du cristallin. De ces très nombreuses et minutieuses descriptions de
peignes il résulte que cet organe a seulement un rôle dans la nutrition du
vitré et de la rétine et qu'il n'intervient ni dans l'accommodation ni dans
l'adaptation rétinienne. L'auteur admet qu'il existe des oiseaux ayant dans
chaque œil plusieurs macula;. Il décrit même six espèces de fonds d'yeux d'oi-
seaux. [11 n'est pas douteux ([ue de pareils aspects aient été constatés dans
les fonds d'yeux ouverts, mais suffit-il de constater dans ces conditions des
.saillies plus ou moins omhiliquées ou des plis jjIus ou moins constants de la
rétine pour parler d'arcas de la vision distincte? Nous ne croyons pas à
XIX. — SYSTEME NERVEUX. :î67
l'existence de ces areas multiples dont l'iiistologie ne nous a })as montré la
réalité, dans les yeux d'oiseaux. Or, de ces areas secondaires l'auteur ne
donne aucune description histologique; on est donc tout à fait en droit de
demander un supplément doxiimen avant d'admettre la multiplicité des
areas de la vision distincte dans l'œil de certains oiseaux.] - René Onfr.w.
» /'hysiologte.
A. B. — Sur quelques j)roblèmes (roptiquc i)/iysiologiqiie. — Cet article
est l'analyse d'un travail de L. Th. Troland. publié dans les Transactions
of Illuminât ing Engineering Socirtg. que nous nous croyons devoir repro-
duire, en l'abrégeant, en raison de son intérêt, le tr>avail original étant
publié dans \m périodique qui n'est pas au nombre de ceux dépouillés par
V Année Biologique. L. Th. Troland a montré l'importance de la grandeur
de la pupille pour l'évaluation de l'intensité de l'excitation. Pour évaluer
l'intensité des images rétiniennes, il introduit une unité nouvelle, le pho-
ton : c'est l'éclairement produit sur la rétine, pour une accommodation con-
venable, par une source lumineuse d'une faible surface dont l'éclat est
d'une^ bougie par m-, lorsque l'aire de la pupille, supposée dans le plan des
foyers de l'œil, est de 1 mm-. L'intensité d'une source de lumière, évaluée
en photons, peut être considérée comme l'intensité physiologique. Si l'on
désigne par J l'éclat d'une source de lumière, voici la formule qui permet
de calculer l'éclat i de l'image rétinienne correspondante :
1) ' i = o.mK.P;f'U + x,
' ' (d — x)*
p étant l'aire de la pupille, .rsa distance du plan nodal de l'œil, i le coeflicient
de transmission des milieux optiques de l'œil pour le rayonnement envi-
sagé, d la distance de la source de lumière au plan nodal, 8--2()4.) [393
Lepine CJean\ — Troubles mentaux de (jnerrc. (Paris, Masson, in-18,
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XIX. — FONCTIONS MENTALES. 'Ml
Watt (H. J.). — The psi/cliDlof)!/ of Sound: (Cambridge, University Pross.
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a) "Weiss lA. P.). — Preliminnrn report an ihe relative intriisity of )iucces-
sire. .^imullfineoiis,(i!icenih'ng (nul liescervling Tours. {Psjd\o\. Rev., XXIV,
154- lôS.) [Ces premiers résul-
tats permettent de considérer la méthode comme précise. — J. Pnii,nM'r.
//) Relation betireenStrucliirahoid Behavior Psijchologi/.(Psycho\.Rev.,
XXIV, 301-317.) " [397
Relation beiween Fonetional and Behnrior Psi/chologi/. (Psychol. Rev.
\ XIV, 353-308.) [397
"White ("W.-A.). — Mechauisin of cixaracter formation : an introduction to
psi/c/toanalysis. d vol., Mac-Millan. New-Vork. 1916.)
jSera analysé dans le prochain volume
Voir eh. XIV, l-^, ;; XIX, 1», t), ^, pour les renvois à ce chapitre.
I. GÉNÉRALITÉS ET CORRÉLATIONS.
a. Généralités.
Maudsley (H.). - L'onjanique dana l'/iomme con.'^idéré psyrholoi/ùjne-
menl et socialetnent. — Ce livre est un etfort pour mettre tle l'unité entre les
diverses constatations auxquelles l'observation conduit le savant ([uand il
regarde agir l'homme, au lieu de se limiter à étudier ses fonctions. M. in-
siste surtout et constamment sur ce qu'on ne connaît vraiment l'homme tel
qu'il est, que lorsqu'on considère non pas les parties diverses qui le com-
posent, mais l'unité qui fait de ces diverses parties, malgré leurs dilVérences,
un tout uniHé et agissant avec unité. II est impossible d'analyser ce livre,
qui est une suite de considérations et de réflexions inspirées à l'auteur par
toutes ses études antérieures et par les constatations qu'il a été amené k
faire tandis qu'il notait les faits. Successivement il classe ces constatations
— ou ses réflexions, si l'on préfère leur donner ce nom — sous différentes
rubriques; le lecteur reconnaîtra facilement à quoi elles correspondent :
organisation mentale; continuité de la conscience; raison, sentiment et
volonté (leur unité) : la capitalisation mentale, ou l'accumulation des res-
sources humaines assurant, par le développement de la, pensée des individus
qui se succèdent, le progi-ès des races, quoique chaque intelligence fonc-
tionne comme une machine; les conditions de la civilisation; les instincts
fondamentaux. Voilà pour la première partie. La seconde reprend les mêmes
données, en les considérant du point de vue social plutôt que du point de
vue individuel. Le dernier chapitre commence par un rapprochement entre
la mentalité de l'abeille et celle de l'homme, leur vie individuelle et sociale,
et finit par le rappel des théories de Démocrite et d"Hipr()CR.\TE. L'en-
semble est, en somme, un essai d'interprétation de la nature telle que la
conçoit un esprit qui s'est discipliné à interpréter les données de l'observa-
tion en suivant les formules dune méthode scientifique définie. — J. Philu^pe.
Brigham (C. C/. — Double étude sur les tests mentaux : /» les facteurs
variables dans les lests de Dinet; 2" la râleur diaiinostique de quelques tests
378 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
mentaux. — Dans les cent premières pages, C. B. nous présente un exa-
men critique de léchelle proposée par Binet-Simon pour mensurer et clas- •
ser l'intelligence des enfants au cours de leur évolution mentale. Cette
échelle fait une si grande place aux coefficients scolaires, qu'elle mesure
surtout des aptitudes pédagogiques : ce qui tient à ce que Binet l'a adoptée
pour compléter transitoiremeut, par des données quantitatives, les données
qualitatives que lui avaient fourni ses précédentes méthodes d'observation.
Pour que cette échelle serve pratiquement à tester les intelligences et à les ;
classer par comparaison, il faut admettre d'abord, dit C. B. que les tests >
individuels sont corrélatifs aux différents âges, corrélatifs aussi aux diffé-
rents degrés d'intelligence, et qu'ils décèleAt des connexions réelles, s'il en
existe, entre l'âge et l'intelligence. C. B. ne se propose pas de résoudre
toutes ces questions, mais seulement d'examiner s'il existe vraiment, entre
l'intelligence et l'âge, des corrélations accessibles aux tests de Binet ou à
quelqu'autre système. La plus grave critique, c'est que les résultats de la
plupart des tests reflètent trop souvent la mentalité de l'interrogateur au
détriment de celle de l'enfant qu'il questionne. Qu'il s'agisse de la manière
dont l'observateur manie le questionnaire, ou de ses erreurs ou omissions
dans le relevé des réponses, les fautes de technique sont beaucoup plus
graves avec l'enfant qu'avec l'adulte, parce que l'enfant montre peu de
tendance à rectifier ou à mettre au point les observations faites sur lui. —
Ses réserves faites, C. B. demande que Ton sépare nettement les tests
scolaires de ceux que j'appellerais naturels : les premiers ne représentent
guère qu'un coefficient pédagogique : ils ne mesurent pas directement la
valeur intellectuelle de l'écolier, mais s'adressent surtout à la partie de ses
facultés qui tombe sous le régime de l'école. Or l'aptitude mentale propre-
ment dite, malgré ses connexions avec la pédagogique, en diffère comme la
croissance autonome diffère de celle que dirige le milieu. Situons chaque
catégorie de tests exactement sur son territoire, et ne demandons à cliacune
rien que la documentation qu'elle peut nous donner. Quelle est donc, pour
diagnostiquer le degré d'intelligence, la valeur ou le rendement utile d'un
système de tests bien maniés? C. B. commence par établir qu'aucune série
nest parfaite : ses préférences paraissent aller à l'échelle de Yerck et à
celle de Binet-Simon : l'une plus souple, l'autre plus facile à coter. En
tout état de cause, il demande qu'on n'adopte pas des séries tellement
étendues que leur emploi exige un long temps avant d'obtenir un renseigne-
ment valable sur l'enfant examiné. Un test isolé ne signifie rien, ou peu de
chose : mais 5 ou 6 tests bien choisis doivent donner déjà quelques indications
pour orienter le diagnostic. C. B. insiste sur ce point : s'aperçoit-il qu'il
revient au mode primitif de Binet et à ses procédés de psychologie qualita-
tive? C. B. réclame, en terminant, des formules plus parfaites : ne faudrait-il
pas une refonte encore plus radicale ? ce qu'il faudrait atteindre, ce sont
les a])titudes de l'enfant. On a trop présenté les séries de tests comme des
cadres où viendraient se ranger automatiquement et d'elles-mêmes, les
facultés à étudier et à cataloguer : une telle façon de procéder n'est de mise
que pour les sciences naturelles assez avancées pour posséder des cadres,
quelques classifications et de grandes directrices, dès à présent fixées comme
de.s normes à .suivre. S'il est vrai qu'en toute science naturelle, la descrip-
tion des types doive précéder, préparer et délimiter leur classement, les
différentes métliodes de tests n'auront chance d'aboutir qu'après la descrij)-
tion de mentalités individuelles assez nombreuses pour permettre à l'expé-
rimentateur de voir où et comment il doit les appliquer pour déterminer
les ressorts de l'activité mentale. — J. Philipi'E.
XIX. _ FONCTIONS MENTALES. 370
Moore ;H. T.). — Tests de laboraloive pour la douleur, la peur et Uatlrail
•sexuel. —M. propose toute une série de tests pour chacun de ces états émotifs.
Pour l'attrait sexuel, par exemple il l'étudié en présentant quatre photo-
graphies de nu, bien connues : la Vénus du Gioridone; deux Vénus du Titien ;
la Source de Greuze ( ?). — Pour la répulsion, il fait calculer, tandis qu'on pré-
sente de Tassa fétida. ou un cerveau dans du. formol, ou la main plongée
dans un bocal contenant des cerveaux conservés au formol, etc. — Les dif-
férences entre les réactions individuelles ont paru assez caractérisées pour
autoriser un classement des divers sujets au point de vue émotif. Surtout
pour la douleur et l'embarras, le trac, la divergence peut aller jusqu'au 1/3;
l'attrait sexuel offre moins de variations; la peur un peu plus. — J. Phi-
LIPPE.
Nepper (H.). ~ Emotions et réactions psye h o-motrices dans Vaviation. —
Détermination des qualités psycho-motrices requises pour l'aviation mili-
taire. Il ne s'agit pas d'une étude purement théorique, mais d'une applica-
tion pratique par les épreuves imposées aux candidats à l'aviation. Les qua-
lités requises sont au nombre de deux : un temps de réaction normal et une
émotivité assez faible pour ne pas introduire un trouble dans les manifes-
tations psycho-motrices. La première est déterminée par la mesure, par
le chronographe électrique de d'Arsonval, du temps qui s'écoule entre le
déclanchement d'une excitation visuelle, auditive ou tactile et la réponse
montrant par un geste convenu que le sujet a perçu. Les temps de réaction
normaux sont en centièmes de seconde 18 pour la vue, 14 pour l'oreille
et le toucher. Cette différence serait due, d'après Riciiet, au temps néces-
sité pour l'accomplissement des réactions chimiques rétiniennes. Pour
les émotions, il faut qu'une excitation vive, telle qu'un coup de pistolet, ne
détermine aucune réaction dans les caractères du pouls, de la respiration,
etc. — Y. Delage.
Gemelli (A.). — Sur Vapplication des méthodes psi/cho-physiques à Vexa-
men des candidats à raviatiou militaire. — L'aviateur militaire doit jouir
d'une constitution psychique qui lui permette de se rendre compte rapide-
ments des faits et de réagir promptement; il lui faut un pouvoir d'observa-
tion prompte et complexe, d'attention synthétique, avec minimum d'émo-
tivité. Or à un stimulus sensoriel peuvent répondre des réactions de 3 types
différents : type musculaire, type sensoriel, type mixte ou naturel (KiESOW),
la réaction sensorielle est plus lente que la réaction musculaire; la réaction
mixte a une durée moyenne. Les meilleurs sujets sont ceux qui ont dans les
trois ordres les réactions les plus rapides et peu d'écarts par rapport à la
moyenne. Dans la fatigue, on trouve au début raccourcissement des temps
de réaction et dans la suite, notable allongement. Les mauvais pilotes ont
le plus notable accroissement. Les temps de choix, qui ont une plus grande
importance que les temps de réaction simple, doivent être mesurés avec les
réactions musculaires qu'ils comportent. L'émotivitépeut être mesurée avec
un pneumographe et un pléthysmographe. La rapidité et l'ampleur des pro-
cessus d'attention sont déterminées par des tests. L'épuisement psychique
e.st grand chez la plupart des aviateurs, même après des vols de courte
durée, comme le montrent des tests d'ordre mnémonique (augmentation
des erreurs après vol), et alors même que le dynanomètre n'accuse aucune
différence de capacité musculaire. — G.-L. Diprat.
Binet (D"" Léon). — Le mal des aviateurs et la sélection des pilotes mili-
380 "L'ANNEE BIOLOGIQUE.
taires. — Dans les ascensions rapides et les descentes brusques, les modifi-
cations cardio-vasculaires, variables avec les sujets, s'accentuent encore
avec les émotions; la respiration est plus rapide et plus superficielle dans
l'ascension ; elle ralentit à la descente, mais reste encore plus rapide qu'au
départ, même après l'atterrissage; l'acuité visuelle est sensiblement accrue;
on note de l'iiypoacousie, de la céphalée, de la somnolence, du tremble-
blement; — parfois de l'exagération de tous ces troubles, constituant I' « as-
thénie des aviateurs ». Le principal péril pour l'aviateur est dans son état
psychique; c'est pourquoi il convient d'étudier ses temps de réaction psycho-
motrice et ses temps de réaction émotive. Les réactions sont ralenties chez
les intoxiqués, les convalescents de maladies contagieuses, les commotionnés
par traumatisme crânien, les fatigués, les distraits, les émotifs. Pour me-
surer l'émotivité, il suffit de prendre les tracés respiratoires, ceux du trem-
blement et de la circulation capillaire en les faisant varier expérimentale-
ment par des émotions provoquées. Ainsi on peut faire la sélection des
aspirants-pilotes. — G.-L. Duprat.
Crâne (Harry W.). — Étude sur les réactions associatives et le temps de
réaction. — L"auteur s'était intéressé à la thèse d'après laquelle le temps des
associations peut démasquer un criminel qui nie, quand on l'interroge sur
son crime. 11 a donc repris les expériences, pour les vérifier : mais les résul-
tats ont été absoluments déconcertants, malgré les assertions optimistes de
Munsterbi:rg et de quelques autres : des sujets innocents avaient souvent
des réactions plus longues quand on leur parlait d'une faute qu'ils n'avaient
pas commise ; par contre des coupables avaient des réactions plus courtes,
pour les mots rappelant leurs fautes. Au milieu de ce désordre, C. re-
marque que les réactions aux noms sont généralement plus longues qu'aux
adjectifs : si l'on pouvait adopter un terme qui déterminât uniformément
la même durée de réaction, on verrait si, avec ce terme, la durée de réac-
tion n'est pas la même chez les coupables que cliez les innocents. La varia-
tion viendrait alors non du terme employé, mais de l'état d'esprit par rap-
port à la culpabilité.
En procédant ainsi, C. arrive à des résultats qui le portent à croire que
le test d'association peut déceler si le sujet connaît ou ne connaît pas le
crime. Mais il conclut cependant que les expériences de ce genre sont plus
propres à nous montrer quels éléments secondaires font varier le temps
d'association (éléments tout différents de ceux qu'on supposait), qu'à nous
fournir des indications pratiques sur ce qvie le sujet pense ou ne pense pas.
Sur ce point, les résultats ont été absolument négatifs ; ils ont seulement
montré qu'on peut arriver à des mesures plus fines que celles qui avaient
été prises jusque-là. — J. Philippe.
fj. Se7isa lions musculaires, organiques.
liOrtat-Jacob (L.), Oppenheim (R.)et Tournay (A.).— Topographie des
modijications de la sensibilité au cours des troubles pfu/siopat/iicjues : cons-
titution d'un si/ndrorne radiculo-sympathique réflexe. — On a constaté, chez
les blessés de guerre, toute une catégorie de troubles des membres qui,
d'une part, ne peuvent être expliqués par les lésions ordinaires des troncs
nerveux, de symptomatologie nettement précisée, et qui, d'autre part, se
différencient des manifestations purement pithiatiques, grâce à certains
caractères.
I" Manifestations d'ordre moteur : contractures plus ou moins intenses, et
XIX. — FONCTIONS MENTALES. 381
do localisation variable (main d'accoucheur, en bénitier, en poing; pied
varus, etc.) : — i)aralysies avec liypothonie marquée (avant-bras en pro-
iiation, main tombante, main fi.née, globale. j.); — états parétiqucs, même
légers. Ces contractures, au cours do l'anesthésie chloroformique, ne cèdent
que dans la narcose profonde et réapparaissent hâtivement vers le réveil,
bion avant les premières manifestations de la conscience. Souvent l'anes-
thésie permet de déceler une exagération élective des réflexes tendineux du
membre atteint, qui restaient normaux à l'état de veille. — Les muscles
intéressés se contractent de façon soutenue (surtout thénar et hypothénar,
intérosseux et pédieux), le mouvement qui en résulte est caractérisé par son
amplitude et sa lenteur.
*2'' Manifestations d'ordre vaso-moteur, etc. — La coloration du membre
lésé est anormale : c'est une teinte rosée ou saumonée, qui remonte en se
dégradant sur les téguments de l'avant-bras ou de la jambe: parfois des
marbrures ou des plafjues cyanosées, surtout vers le bout des doigts, des
orteils, ou sur le dos de la main : le refroidissement local est en rapport avec
la cyanose : et la surexcital)ilité mécanique est d'autant plus grande que ces
phénomènes sont plus accentués. — La mobilisation, l'exercice, l'immer-
sion dans l'eau chaude ramènent momentanément la chaleur et atténuent
les troubles. — Si l'on surélève artificiellement la température du côté ma-
lade et du côté sain (par balnéation, etc.) c'est le côté malade qui revient le
plus lentement à sa température antérieure. En outre, il y a des troubles
sécrétoires manifestes : main toujours moite, ou même baignée de sueur,
même aux saisons froides : celle-ci se collecte à la face palmaire des pha-
langes, dans les plis interdigitaux, aux sillons de la paume ; parfois la peau
macère : il en émane une odeur particulière. A la longue, on voit certaines
modifications d'ordre trophique : amincissement, effacement des plis, aspect
luisant, etc.
3° Manifestations d'ordre sensitif. — Us ne sont pas observés dans tous les
cas. Tantôt une anesthésie véritable et complète ; tantôt une diminution
plus ou moins marquée de tous les modes de sensibilité; tantôt des disso-
ciations : par exemple analgésie cutanée, avec hyperalgésie profonde, et
conservation de la sensibilé tactile :
La répartition topographique de ces modifications ne semble répondre à
aucune distribution névritique ou radiculaire (Jumentel) : parfois il semble
intervenir un processus de névrite ascendante (Tinel); d'autre part, ces
troubles ne seraient pas commandés par la systématisation nerveuse péri-
pliérique : ainsi on les voit sur une partie du territoire du radial, et en
même temps sur une partie de celui du médian, alors que manifestement
un seul de ces nerfs est intéressé (Meige et Athanassio-Bénisty) : ils
envahissent en masse un segment des membres, sans limitation nette (Mi-
rallié).
Les uns font jouer un rôle prépondérant à l'altération du système sympa-
thique, soit au niveau des lacis périvasculaires, soit au niveau des voies
sympathiques qui suivent les troncs périphériques ; d'autres admettent un
facteur organique (presque toujours légère lésion nerveuse d'ordre fonc-
tionnel) et un facteur fonctionnel. L.-J. , O. et T. cherchent une explication
du côté de la physiologie pathologique. Les symptômes supposent la pertur-
bation des divers ordres d'élément nerveux qui, à l'état normal, règlent la
motilité, les réactions vaso-motrices, trophiques, etc., les sensibilités. Les
excitations venant de la périphérie sont transmises par deux catégories des
conducteurs (v. la fig. construite d'après Morat, Edinger, Soulié) : neurone
sensitif périphérique (sensations des tacts, de localisation, stéréognostiques,
382 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
profondes non douloureuses) et d'autre part, fibres sympathiques afférentes
(impressions thermiques, sensations de piqûre, de pincement, doulou-
reuses). Les incitations motrices sont tributaires du neurone moteur périphé-
rique ; les fonctions vaso-motrices et thermiques et les fonctions secrétoires
sont commandées par des fibres sympathiques efférentes ; les filets vaso-mo-
teurs et les filets excito-sécrétoires étant physiologiquement distincts. On
remarquera (sur le schéma) qu'il existe, outre la voie réflexe sensitivo-mo-
trice ordinaire (composée des deux neurones périphériques] des arcs réflexes
en totalité sympathiques, et d'autres dont une voie seule appartient au sym-
pathique. Il faut rappeler aussi (Morat) que l'étude des phénomènes circu-
latoires, secrétoires, sudoraux, dépendant du sympathique, a permis de
déterminer les territoires appartenant à chacun des ganglions sympa-
thiques : ces territoires sont les mêmes que ceux de la racine sensitive qui
correspond à ce ganglion D'après les auteurs, l'existence de troubles sen-
sitifs observés et qui sont à distribution radiculaire, suppose un mécanisme
empruntant les voies radicales sympathiques ; les troubles physiopathiques
observés associent aussi les symptômes sympathiques et les radiculaires ;
mais alors, les troubles portant sur un point de leur projection périphé-
riques, il y a un mécanisme réflexe. « Les voies aiîérentes, tant radiculaires
que sympathiques, conduisent d'innombrables impressions qui n'arrivent
qu'en faible proportion au seuil de la conscience, mais dont la transmission
régulière et intégrale est indispensable à l'exécution de tout mouvement.
Les musctes privés des impressions régulatrices venant des tendons et des
articulations, ne peuvent se contracter normalement, par exemple dans la
main gourde de froid. — Jean Philippe.
Boring (E. G.) et Luce (A.). — Les bases psyc/iologiqws de Pappétil
[XIV]. — En décrivant la faim comme une sensation complexe d'irritation
et de peine, et, physiologiquement, comme certaines contractions vagues, les
premiers auteurs ont été amenés à séparer la faim de l'appétit, ou désir de
la nourriture, lequel persiste après les repas. On peut faire diverses hypo-
thèses pour expliquer comment l'appétit est relié à nos états mentaux : ce
peut être une attitude en présence des aliments, une disposition sensori-
motrice à les prendre; ou bien le résultat d'une idée spécifique relative à
des aliments; ou bien se réduire à certaines formes de sensations qui. par
leur aspects, constituent l'appétit : dans le premier cas, nous avons une
action de conscience: dans le second cas, une idée consciente, sans rien
de particulièrement psychologique ; dans le troisième cas, la distinction sera
nettement d'ordre psychologique. '
B. et L. ont procédé à l'examen psychologique et expérimental d'un cer-
tain nombre de sujets : ils arrivent aux conclusions suivantes : i'^ l'appétit
peut être compris comme étant simplement une attitude à l'égard de la
nourriture, une recherche qui prolonge le besoin démanger. Le tableau psy-
chologique de l'appétit consistera à décrire les états sensoriels corrélatifs
à cette attitude : d'abord une cénesthésie générale de l'orientation de l'or-
ganisme vers l'aliment (activité musculaire, mouvements automatiques,
sentis par la cénesthésie, etc.}. Cet état psycliologiquo est assez peu de chose
par rapport aux autres composantes de l'appétit. — 2'^ Une attitude favo-
rable à la déglutition, et impliquant des mouvements de la bouclie et de la
langue, une salivation abondante, du relâchement du gosier. Au point de vu(î
psychologique, cela, correspond au tableau sensoriel de la soif. — 3" Au point
de vue Imaginatif, des rappels de mouvements de parole ou des images
conditionnant le réflexe salivaire.
XIX. — FOi>JCTIONS MENTALES. 383
Une fois ralinient dans l'estomac, certaines personnes n'éprouvent rien,
ou une vague et indétinie sensation de pression ; d'autres éprouvent des
sensations antagonistes de la faim : des pressions agréables, douces, velou-
tées, qui fusent du côté des sensations précédant ce qui ce passe dans la
parole. Deux personnes ont déclaré que jamais leur appétit ne s'était appuyé
sur des sensations stomacales. Peut-être est-ce là quelque chose d'analogue
à la sensibilité de la muqueuse stomacale décrite par Braafladt (Amer.
Jour, of Pliysiol., 1914, 1917)), mais ils en font, à tort selon B. et L., un élé-
ment essentiel de l'appétit. Les sensations stomacales ne seraient ni toujours
présentes ni surtout dominantes dans l'appétit : elles ne sont qu'un apport.
11 est probable mémo que l'appétit diffère de la faim, tandis (jue, par ces sen-
sations stomacales, il semble s'en rapprocher. Au reste, l'appétit ne montre
pas ce tableau immédiatement après l'apaisement de la faim, mais à un
certain intervalle.
En résumé, B. et L,. estiment qu'on éviterait cette confusion si les physio-
logues s'appliquaient à distinguer l'attitude biologique, une, et les sensa-
tions psychologiques qui sont fournies pour chacun par son auto-observation.
L'unité de l'élément biologique peut être en corrélation avec une certaine
complexité dans la sphère psychologique, mais rien n'oblige à admettre
que tout état biologique simple a comme correspondant une sensation aussi
simple que lui. [Voir, sur la même question , au ch. XIV, l'analyse du livre
de Carlson.] — Jean Philippe.
('. Vision.
Enjalran (L.). — Autour de l'expérience de Whealston. — La distinction
des points correspondants et des points disparates (de chaque rétine) e.st
admise; mais le « privilège » des points correspondants, celui de former
un organe unique, bi-rétinien, ne faisant jamais voir doubles les points ou
contours di-stincts du fond et faisant voiries objets simples à la profondeur des
points de fixation, a été contesté par Weathstone, Helmholtz et Wundt.
On peut voir simple avec des points disparates, mais pas à la même pro-
fondeur qu'avec des points correspondants; ceux-ci gardent le privilège
de déterminer la surface frontale d'origine, par rapport à laquelle tous les
objets atteignant des points disparates paraissent en avant ou en arrière.
L'expérience de Wheatstone (1838), critiquée par Hering (1862) repose sur
une erreur due aux cadres dans lesquels se trouvent tracéesles lignes obser-
vées : le relief est du à la position relative des cadres et des lignes cen-
trales que les réseaux bi-rétiniens de la correspondance, après rotation qui
amène les lignes épaisses sur des méridiens correspondants (l'œil cherchant
par tous les moyens à amener la correspondance partielle des images
sans laquelle le but de la vision binoculaire n'est pas atteint. Donc « les
perceptions dues à l'excitation d'éléments bi-rétiniens sont toujours diffé-
rentes selon que ces éléments .se trouvent ou non sur des portions de même
nom du double canevas de la correspondance » celle-ci appartenant à des
points et non à des régions rétiniennes d'étendue appréciable). — G. L.
Ddprat.
Camp (J. E. de). — Influence de la couleur sur la pesanteur apparente. —
Cette étude préliminaire a consisté en une série d'expériences dont l'auteur
donne l'appareillage et la technique. Il s'est servi de cubes de sapin mis
au poids voulu par des surcharges dissimulées : ils pesaient uniformé-
ment 66 gr., et étaient couverts de papiers de diverses couleurs. La pre-
mière série d'expériences a été faite suivant la méthode de comparaison par
384 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
paires ; auparavant, on suggérait par quelques mots au sujet qu'aucun des
cubes n'avait le même poids qu'un autre, et on le prévenait qu'il devait
apprécier le poids du second cube par rapport au premier. — Pour la se-
conde série on employait des cubes de cristal, pesant aussi G6 gr. et le sujet
devait les disposer par rang de poids, en commençant par le plus lourd à sa
gauche.
Les résultats ont montré que le poids apparent (ou psychologique) du
rouge et du noir, est généralement supérieur à celui du bleu et du jaune,
on sousestime donc le bleu et le jaune, tandis qu'on surestime le noir et le
rouge. Le blanc est encore jugé plus léger. — La méthode des comparaisons
par paires donne des résultats plus précis que l'autre.
Sans formuler des conclusions définitives, .l'auteur estime que la couleur
n'a que peu d'influence sur le poids apparent : et cette influence ne provient
pas seulement de la teinte, mais d'autres éléments plus complexes. — Jean
Philippe.
II. Mouvements et expressions.
a. Emotions.
Carr (Harvey). — Helation entre rémotion et son expression. — C'est un
essai pour établir un moyen terme entre l'ancienne théorie des émotions et
celle que James lui a substituée, laquelle n'admet pas que des processus
centraux interviennent entre la perception et les activités organiques expri-
mant une émotion. Il a en quelque sorte désatomisé ces activités psycho-
physiques, en séparant leur aspect matériel de leur aspect conscient : l'as-"
pect non matériel représente l'émotion; l'aspect physiologique ou matériel
■ est l'expression de cette émotion. Cette façon de comprendre les mots dans la
doctrine de James sur les relations de la conscience avec l'influx nerveux
afférent ou avec l'efférent, l'ont conduit nécessairement à conclure que
l'émotion n'est pas la cause, mais le résultat de son expression, ce qui est
paradoxal. C. admet avec James que les processus matériels et d'expression
de nos émotions sont périphériques et sensoriels; mais l'analyse de ces
éléments doit être faite autrement que ne l'a faite James. L'expression d'une
émotion est, d'une part, un état que l'émotionné éprouve, observe en lui ;
d'autre part, et pour la plus grande partie, c'est une forme organique dont
Tobservation immédiate lui échappe. — Jean Philippe.
Morgan(C. Llcyd). — L'émotion agréable et la notionquo7i en peut avoir.
— La notion qu'on peut avoir d'une modification affective est quelque
chose de bien mal défini. Si la joie est primitive en un système, la notion
qu'on en a est quelque cliosè de surajouté, qui peut considérablement mo-
difier le fait primitif, par suite de la solidarité et de l'action réciproque de
tous les facteurs d'une évolution psycho-physiologique progressive. L'appa-
rition d'un système nerveux central et d'un contrôle cérébral rend encore
plus variées les modalités de la joie et des influences que peut exercer non
seulement la notion qu'on ades états affectifs passés, mais de ceux que l'on
prévoit ou recherche. — G. L. Duprat.
"Watson ( J. B. ) et Morgan (J. B.). — Les réactions émotives et l'expérimen-
talion psi/chologit/ue. — "W. et M. estiment que le développement des états
émotifs peut, contrairement à l'opinion admise, être soumis aux procédés de
psychologie expérimentale. Us choisissent trois états : la peur, la colère et
XIX. — FONCTIONS MENTALES :{85
l'amour, et recherchent U^urs manifestations objectives chez l'enfant, au
début de la vie : ces manifestations sont notables par les procédés delà psy-
chologie do laboratoire; les manifestations objectives des mômes émotions
cliez l'adulte doivent être accessil)les aux mêmes procédés d'investigation.
— Jean Philipi'E.
Monakow (C. v.). — Scnliment, ciiu'/isatioîi et cerveau. — Dans cette
étude extrêmement suggestive et originale, édifiée sur la base des vastes
connaissances anatomiques et physiologiques du cerveau dont dispose l'au-
teur, M. entend étudier les constituants matériels de la vie des sentiments.
11 distingue nettement d'abord les sentiments des sensations. Le monde
des sensations est constitué par le travail effectif des centres nerveux et
caractérisé par l'orientation à travers l'espace et le temps, par les notions
de causalité et par les manifestations d'intelligence. Les sentiments, par
contre, constituent des états de tension plus ou moins conscients qui cher-
chent à se détendre dans le présent immédiat. La civilisation repose sur
les sentiments primitifs, les instincts, consolidés par de nombreuses don-
nées de l'expérience (monde des sensations). A la suite de ces considéra-
tions, M. donne une classification des sentiments et des instincts. Dans le
chapitre suivant, qui traite des bases anatomiques et physiologiques des sen-
timents, l'auteur insiste, entre autres, en détail sur les rapports qui existent
entre le nombre des sentiments et les processus de sécrétion interne. 11 fait
remarquer l'apparition précoce des éléments chromaffines, aussi bien au
cours de la phylogénèse (chez les vers turbellariés) qu'au cours de l'ontoge-
nèse : M. lui-même a, en effet, constaté récemment l'ébauche bien différen-
ciée des surrénales chez le fœtus humain, âgé de deux mois seulement.
L'influence réciproque des cellules nerveuses viscérales et des cellules chro-
maffines peut être la base matérielle de l'origine et de la vie des instincts.
C'est dans le métabolisme réciproque des deux éléments histologiques en
question qu'il faut rechercher les causes du passage continu de la tension
des sentiments à leur détente. On remarque, d'ailleurs, là aussi, l'existence
d'une division du travail, au cours de laquelle un rôle particulier est assigné
aux éléments nerveux d'origine phylogénétique reculée (ganglions sympa-
thiques, autonomes et spinaux). Ce sont eux avant tout qui fonctionnent
comme organes de réception des excitations chimiques. Dans un troisième
chapitre, M. analyse de la même façon, c'est-à-dire au point de vue de la
biologie générale, la pathologie des sentiments. Pour disposer et interpréter
les faits anatomiques etphysiologiques qui forment la base de ces considéra-
tions, il se sert encore des conceptions de l'ontogenèse et de la phylogénèse.
Finalement, il fait encore une fois remarquer la différence essentielle entre
l'organisation etlanature des sentiments d'une part et l'organisation du monde
des sensations d'autre part. C'est pour les sentiments sui-tout qu'on con-
state une influence réciproque extraordinairement développée entre le sys-
stème ganglionnaire d'une part et les organes de la vie immédiate (système
nutritif et génital) ainsi que la constitution générale des cellules du corps,
d'autre part. — J. Strohl.
Voivenel (D"" P.) et Huot (D"" L..). — Le courage. — C'est un livre d'obser-
vations, lentement et méthodiquement recueillies auprès des professionnels
de courage : c'est aussi une tentative très méthodiquement conduite, d'expli-
cation et de recherche des causes de l'état de courage. "V. et H. prennent le
fait, tel qu'ils ont eu à le constater sous leurs yeux : ils le notent, avec ses
diversités et ses analogies ; ils dégagent de la réunion des faits, un ensemble
L'ANNliE BIOLOGIQUE, XXU. 1917. 25
386 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
synthétique, et enfin ils recherchent, selon la méthode médicale, l'étiologie,
l'évolution Hormale et les anomalies. Il convient de signaler cette méthode
(le travail, qui a donné aux auteurs des résultats remarquables, et leur ;i
permis de recueillir une excellente documentation, malgré des difticultés
que l'on devine.
Dans la partie consacrée à la psychologie du courage, l'anatomie du cou-
rage, l'amour du risque, et les pages qu'ils encadrent sur l'habitude et l'expé-
rience, sont des chapitres à la fois neufs, comme point de vue, et qui nous
paraissent en partie décisifs. Ils forment la partie centrale du livre : ils ont
été préparés par une longue étude sur la biologie et sur la psychogénie du
courage dans les races humaines. L'ensemble débute par quelques pages où
les auteurs cherchent dans la constitution même de l'homme pourquoi la
guerre a été, est et sera : il se termine par l'analyse de la pathologie du
courage, déformation d'une qualité nécessaire à l'homme pour assurer sa
durée contre les causes de destructions naturelles ou sociales qui tendent
à annihiler sa tendance au progrès. — Jean Philippe.
b. Langages.
Barat (D''). — Le langage. — Le développement du langage articulé n'est
qu'un des moments du perfectionnement progressif des mouvements vo-
lontaires ; en général, l'habitude supprime tous les intermédiaires conscients
entre la pensée et la phonation et entraîne la différenciation de certaines
régions corticales, dont la lésion entraine à son tour la disparition du mé-
canisme automatique développé par l'habitude. Par suite de cette dispari
tion, les mouvements requis ne peuvent se produire que par un^ effort qui
risque d'être d'autant moins efficace que les muscles de la phonation
échappent à la vision, source habituelle d'images motrices : la phonation ne
peut se rétal)lir que par le retour aux tâtonnements de l'enfant qui apprend
à parler (longue suite d'essais plus ou moins heureux par lesquels l'enfant
arrive à reproduire intentionnellement chaque syllabe entendue). Dans la
surdité verbale, le fait fondamental est la destruction de l'automatisme
intellectuel grâce auquel la portée de chaque mot est reconnue sans avoir
consciemment recours à la grammaire, à la syntaxe, etc. Les malades sont
atteints non dans la mémoire des mots, mais dans leur activité intellectuelle
habituelle, subconsciente, Dans l'aphasie, sont atteintes les associations
automatiques nécessaires à la coordination des mouvements phonatoires,
dans l'analyse et l'interprétation des données sensibles, dans l'évocation et
l'identification des images. Ces troubles montrent que le langage est une
« technique " reposant sur tin automatisme particulièrement perfectionné
et difficile à reconstituer quand il est détruit. — G. L. Duprat.
Swindle (P. F.). — Mots relevant des inslincts, et langage relevant
lies habitude!^. — S. appelle mots relevant des instincts et des habitudes,
ces premières réponses qui servent comme d'excitants pour faciliter le dé-
clanchement d'une réponse formulée pour autrui (eh bien! n'est-ce pas...).
Dans nos réponses, certaines ont, au début, ce caractère; d'autres le pren-
nent par l'éducation. S. étudie à quoi cela tient, et pour cela, remonte
à l'émission des voyelles, ([u'il étudie d'abord chez l'oiseau, ensuite chez
l'homme et chez le bègue. Ce seraient des intempérances d'activité con-
nexes aux paroles de notre langage, qui déterminent l'apparition des sons,
ou des mots parasites, comme aussi le bégaiement. — Jean Philippe.
I
XIX. — FONCTIONS MENTALES. 387
c. Etats (le rêve.
b) Bernheim (!>'' H.). — Automalisme el suggestion. — Le psychisme est
toujours conscient ; mais il y a deux modes de cérébratiou, l'un avec l'antre
sans contrôle personnel. S'il n'y a pas plusieurs psycliismes, les phénomènes
du .sommeil et de l'hypnose, du rêve et du somnambulisme, de la suggestion
normale et prétendue hypnotique, relèvent tous de la même explication
foncière. sans qu'il soit nécessaire de recourir à l'hypnose: la suggestibilité
implique l'aptitude à recevoir ou à évoquer une idée, et, de plus, l'aptitude
« à transformer cette idée en dynamisme, acte, mouvement, imaye^ émo-
tion, etc. »-, l'idéo-dynamisme normal se manifeste dans la synthèse pro-
gressive des images, idées, sentiments et actes ; l'idéo-dynamisme sans
contrôle devient «céréhration inconsciente», rêve agissant (somnambulisme),
manifestations d'une suggestion ignorée, etc. Par la suggestion expérimen-
tale, on peut créer des souvenirs fictifs, produire des amnésies (inhibition
d'un système d'images), la léthargie, la catalepsie. L'hystérie n'est qu'une
classe de symptômes dus à l'auto-suggestion. Les gens hypersuggestibles,
sont sans doute des anormaux à responsabilité atténuée au point de vue
moral (non au point de vue .social) ; mais la suggestion éducative et théra-
peutique, rationnelle et émotive, verbale ou active, simple ou renforcée par
des exercices spéciaux de rééducation (par exemple dans le traitement de
l'audi-mutité émotionnelle), les divers modes de psychothérapie, sont effi-
caces dans le traitement des psychonévroses, troubles fonctionnels créés
ou entretenus par le psychisme, l'auto-suggestion morbide, curables par la
.suggestion et l'auto-suggestion bien dirigées. — G. L. Duprat.
Duprat (G. L.). — Complexus idéo-affectifs et onirisme dans les syn-
dromes i'moiionncls. — L'explication des états pithiatiques et similaires par
l'influence d'une émotion est certainement trop simpliste ; il faiit faire inter-
venir un processus d'états affectifs plus ou moins complexes, avec leurs
conséquences intellectuelles, synthèse progressive, ordinairement subs-
consciente, qui tantôt prédomine nettement et tantôt dirige, organise le
psychisme inférieur, libéré du contrôle normal par la confusion ou l'instabi-
lité mentale. C'est surtout dans l'onirisme que se manifeste le complexus
idéo-affectif né de la commotion cérébro-psychique : les préoccupations
qu'il entraine dominent l'imagination dans les cauchemars, déterminent
des croyances morbides au profit de représentations, conceptions^ halluci-
nations, illusions, idées délirantes, qui s'imposent au sujet pendant la veille
et prolongent ainsi l'action exercée pendant le sommeil, Les troubles de la
psycho -motricité que présentent de no^ibreux commotionnés (tics, astasie,
abasie, contractures, paralysies psychiques, mutisme, bégaiement, crises
hystériformes, fugues, actes impulsifs) relèvent de l'influence du complexus
et de son évolution. L'amnésie de fixation et antérograde ou rétrograde
est au moins favorisée par l'opposition faite pav le processus, morbide per-
manent au retour à des « attitudes mentales » indispensables à la reconsti-
tution de bien des souvenirs. Le syndrome émotionnel peut se compliquer
de troubles dus à des prédispositions psychopathiques, surtout lorsque le
complexus affectif correspond aux idées délirantes ou aux sentiments nîor-
bides des prédisposés; s'il se manifeste seul, on peut attendre une sérieuse
améHoration d'une psycho-analyse de plus en plus pénétrante, qui per-
met de dissocier les éléments du complexus à détruire ou modifier. —
Jean Philippe.
388 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
a) Bernheim. — Névroses, psychonévroxes, hyslt'rie. — Une maladie sans
lésion visible ne peut être dite « névrose » qu'autant que son évolution, son
mode d'apparition et sa guérison montrent qu'il s'agit bien de « troubles
fonctionnels dynamiques passagers : les émotions, les traumatismes, les sug-
gestions, peuvent produire des névroses états morbides « constitués par
des troubles psychiques ». Quand la névrose est « créée et entretenue par
le psychisme, il convient de l'appeler* psychonévrose ipar exemple, un vo-
missement nerveux par auto-suggestion). Une simple névrose peut devenir
psychonévrose (par exemple, une constriction tlioraci(|ue d'origine émotive,
grossie et entretenue par le psychisme, et justiciable de la psychothérapie).
L'hystérie ou « grande névrose » peut succéder d'emblée à une « repré-
sentation mentale » ; mais, lorsque la crise d'hystérie d'origine émotive
ou trauuiatique devient habituelle, par simple réminiscence-auto sugges-
tive, elle devient psychonévrose. — G. L. Dui'RAT.
Boirac CE.]. — L'avenir des sciences psychiques. — E. B. s'était assigné,
en fin de carrière, de dégager les données positives et les observations
exactes incluses dans la masse, fort mélangée, des récits apportés par les
adeptes des sciences psychiques. Ce livre nous en donne un tableau d'en-
semble. L'auteur s'efforce de montrer que ces recherches atteignent autre
chose que l'hypothétique et qu'elles touchent, au contraire, constam-
ment à des manifestations de réalité qui échappent à nos formules d'in-
vestigation-scientifique, et dont il faut aborder l'étude sans parti pris, et
par une autre voie, quitte à les intégrer, quand on les a atteintes, par une
autre opération dans les cadres de la science classique. — Jean Philippe.
d. Fatigue.
c) loteyko (D'' Josefa). — La Science du travail et son organisation. —
L'idée directrice de cette suite d'études a été la nécessité d'éclaircir certains
points de la psycho-physiologie industrielle. Partant de cette idée, que les
animaux sont en tout comparables à des moteurs qui transforment l'énergie
qui leur a été livrée, mais sans que le cycle des transformations soit réver-
sible, sans que l'énergie à transformer puisse être autre que chimique, et
sans que le moteur puisse fonctionner sans intermittences : la fatigue et le
besoin de sommeil coupent nécessairement le travail. L'étude du travail
auquel aboutit la transformation d'énergie, peut se faire par des recherches
de laboratoire, qui sont théoriques, et par les applications de ces recherches
au travail industriel, ou par l'observation des caractères (qualités et défauts*
de ce travail industriel. Le principe de la conservation de l'énergie s'ap-
plique au travail du muscle : la chaleur dégagée et le travail mécanique
sont dans un rapport d'équivalence tel. que ce que le moteur humain
gagne d'un côté, il le perd de l'autre ; en outre, les mouvements sont les uns
fatigants et- peu productifs, les autres d'un bon rendement : il s'agit d'en
faire le triage.
En outre, l'homme ne travaille pas comme un simple moteur physique,
mais de plus en plus comme un appareil psycho-physiologique : et l'impor-
tance du facteur psychique déplace l'axe des recherches : le mode de travail,
l'effort dynamique, la durée des pauses, etc., appoi-tent à la dépense d'éner-
gie et à la quantité de travail utile fournie, des éléments de variation dépen-
dant des qualités psychiques de l'individu. Il ne suffit donc pas, pour per-
fectionner une indiistrie, d'améliorer son outillage : il faudrait aussi étudier
et perfectionner ses ouvriers : et pour cela, recourir aux méthodes d'expéri-
XIX. — l'ONCTIOXS MENTALES. 389
mentation de la psycho-physiologie, combinées avec les lueusurations du
travail mécanique.
L'introduction des machines a allégé la tâche des gros muscles : l'usage
des petits muscles (qui dépensent un flux d'excitation moindre) est à la base
de l'évolution du travail manuel. D'autre part, les deu.x: qualités maîtresses
du bon ouvrier sont la rapidité des mouvements et leur précision, qui
dépendent de l'attention et de la concentration. L'elïbrt nerveux croît,
quand augmente l'inertie'musculaire à vaincre, et décroit dans le cas con-
traire : il y a là une auto-régulation, laquelle varie non seulement selon les
muscles actionnés, mais selon la nature du travail qui leur est demandé, et
aussi d'un individu à l'autre. Chacun aide cette régulation, d'abord en
déterminant par des essais successifs, quel est l'effort nécessaire, sans plus
(pour arriver à faire le mouvement avec économie, il faut arriver à en
prendre conscience) — et ensuite quel est le moment où il faut interrompre
la consommation, écouter la fatigue. C'est ce dernier facteur, psychique,
qui détermine plus que tout autre l'adaptation de la machine animale aux
meilleures conditions de travail : d'où l'importance de l'étude de la fatigue.
Ces principes directeurs posés, I. consacre son livre à montrer comment
la psycho-physiologie permet d'en faire quelques applications à la sélectiorî'
et au travail des ouvriers. — Jean Philippe.
/;) loteyko iD"" Josefa). — Le prohlènte de l'apprentissage. — Une
a science des aptitudes » permettrait à l'action éducative exercée sur les
centres psycho-moteurs dans les écoles d'apprentissage, de donner le meil-
leur rendement, grâce à une sélection préalable des sujets les mieux doués
et à leur orientation vers l'emploi le plus convenable. 11 faudrait mesurer la
sensibilité tactile, à la pression, à la résistance; la précision des mouve-
ments, leur vitesse, l'acuité du sens kinesthésique, la sensibilité aux formes,
couleurs et degrés de lumière, le sens des proportions et de la perspective,
la puissance de mémoire technique et d'imagination mécanique. — G. L.
DUPP>.\T.
Amar (J.). — Organisation physiologique du travail. — Les questions
d'éducation physique préoccupent de plus en plus, et l'on voudrait réunir,
pour les résoudre, des données scientifiques complétant celles que l'on
possède déjà. Le livre de A. aborde la question par le côté physiologique,
sans s'interdire les incursions dans le domaine mental : mais' elles ne sont
que des pointes. Le plan est très vaste et touche à peu près à toutes les
questions en cours d'examen : travail et fatigue; lois de Cliauveau; l'activité
physique; l'intellectuelle; les questions d'apprentissage, de rééducation, de
main-d'œuvre; l'hygiène, etc.
La partie de ce livre qui intéresse les lecteurs de l'Année biologique, est
celle qui a trait à l'examen individuel du travailleur : il y a là, au point de
vue de la recherche des aptitudes, xm effort à noter : la fiche proposée par
A., sans être la première du genre et sans être complète, présente un bon
tableau des indications essentielles pour déterminer une capacité de pro-
fession manuelle : elle ne s'applique qu'aux blessés, et il serait désirable
d'en voir établir une pour les catégories ordinaires d'ouvriers. Pour les
moyens de contrôle, A. s'est adressé surtout aux procédés d'inscription de la
méthode graphique : avec raison selon nous, parce ([u'ils conservent la
physionomie du mouvement. Il aurait eu avantage à compléter les données
graphiques par les observations de l'ouvrier étudié, examinant et jugeant
lui-même les procédés internes de son travail : c'est de là que part l'amélio-
390 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
ration du moteur liumain et le perfectionnement de la machine corporelle.
Je sais que ce côté de l'examen présente de nombreuses diflicultés : elles ne
sont pas insurmontables et l'on s'apercevra de plus en plus que, sans cet
examen, on ne fait que demi-besogne.
A. résume ainsi le but des recherches pour organiser le travail de
l'apprenti à l'ouvrier : « Si, pour exécuter un acte physique quelconque,
nous faivsons les mouvements strictement nécessaires, seuls utiles à son
exécution; si nous régions leur succession, l'avantage sera grand pour notre
temps et pour notre fatigue. C'est donc l'ordre et la sélection des mouve-
ments qu'il faut surtout retenir. L'organisation que j'indique [pour com-
pléter la méthode Taylûr] suppose l'art d'approprier les mouvements à un
but, d'y faire une sélection rigoureuse, pour tendre à l'économie de l'effort. »
— Jean Philippe.
o) Philippe (D'" J.i. — La Gymnastique éducative d'Amoros. — Cet article
essaye de dégager de l'œuvre technique d'un praticien du mouvement les
principes d'observation psychologique et les données fondamentales de phy-
siologie agissante qui lui servaient à diriger l'éducation de la partie motrice
de notre organisation psycho-physiologique. L'élément physiologique auquel
Amoros fait appel pour éveiller notre sens moteur et pour diriger et régler
notre motilité, c'est le rythme, dont la physiologie contemporaine commence
à dégager ^t à préciser le rôle; Amoros établit parallèlement une classifica-
cation des forces de la machine humaine, considérées du point de vue de
la conscience, plutôt que de celui de la mécanique. — Après quoi P. passe à
la théorie de ce qu'AMOROS appelle l'intuition et qui représente, dans la con-
scienèe de notre activité, une sorte de complexus, synthétisant des apports
venus de divers côtés : organisme inférieur, sensations, sentiment, idéation.
Dans son ensem-We cette doctrine, élaborée uniquement pour obtenir des
applications pratiques, se rapproche singulièrement de nombre d'hypothèses
émises par nos contemporains pour expliquer les phénomènes inférieurs de
la mentalité agissante. — M. Golds.mith.
Il) Philippe (D'' J.). — Sur quelques formes de nos efforts. — L'effort com-
prend au point de vue psycho-physiologique : une délimitation des territoires
neuro-muscuiaires où l'énergie active ne doit pas se dépenser, un déploie-
ment d'énergie bien localisée et une adaptation totale par le cerveau de nos
énergies réunies contre la résistance à surmonter; — et, au point de vue
mental : une utilisation de l'expérience antérieure concernant la manière,
l'attitude, les mouvements les plus favorables au succès, l'orientation de
l'activité biologique, avec unification complète dans l'espace et le tem.ps.
L'effort suppose emploi d'une activité non encore réali-sée; il naît au moment
où l'on se dépasse soi-même en allant au delà de l'activité habituelle (sponta-
néité créatrice, avec préparation à dépasser les disponibilités pressenties).
L'inhibition préalable (de ce qu'on ne veut pas faire) n'est qu'une prépara-
tion négative : la mise en oeuvre des énergies déjà éprouvées, mais avec
un rendement supérieur, et avec adjonction espérée de forces encore incon-
nues, parce (|u'eiicore inutilisées, dépend de la personnalité entière, varie
avec chaque individu et complète la connaissance ({u'il a de lui-même,
faisant parfois apparaître un rythme de dépense nouveau et meilleur. Le
rythme assure le rendement sans usure excessive, sans fatigue; mais l'effort
fait dépasser le rendement prévisible et risque ainsi d'amener les sensations
de fatigue, inhibitrices pour quiconque leur accorde son attention au détri-
ment de la continuité et du perfectionnement de l'acte commencé. L'effort
XIX. - FONCTIONS MENTALES. 391
n'est dont- pas lié à la fatigue. : au contraire, la dépense bien réglée préserve
de l'insuccès, et « le facteur mental ([ui dirige et domine notre activité »
permet, même en cas de dépense excessive, de continuer l'effort sans tenir
compte (le l'état physiologitiue. — G. L. Dijprat.
Dodges (Raymond). — Les lois de la relativité de lafalv/iie. — Ofner a
publié des lois de la fatigue qui sont des résumés de constatations et
des généralisations empiriques plutôt que des lois proprement dites. D.
reprend ce sujet, non qu'il se propose d'arriver à des conclusions nettes,
mais parce que toute contribution a son utilité, dans ce sujet capital pour les
pédagogues: il ne vise d'ailleurs qu'à dégager quelques maximes, utilisables
dans la pratique.
Si la fati.iiue mentale a un substrat physiologique correspondant, elle est
corrélative aux transformations d'énergie dans les tissus nerveux, et sa con-
naissance dépend de notre connaissance des problèmes de la psycho-physique
la plus intime : reste à savoir si notre vie mentale se développe conformé-
ment aux lois du reste de l'organisme. — On peut poser que si un travail
mental détermine de la fatigue dans d'autres parties de notre organisme
mental, c'est que la partie qui travaille prend son énergie à la même source
que les autres qui se fatiguent en même temps (lu'elle : sans quoi, la source
d'énergie ne serait pas commune à ces diverses parties. D'autre part, si la
fatigue d'une fonction allège le travail d'une autre, c'est signe que l'activité
de la première inhibe le travail de la seconde. Tout celn montre la com-
plexité du problème et sa difficulté. D. examine de même un certain
nombre d'autres aspects de ce problème.
Passant ensuite à la question même de la fatigue mentale, D. rappelle que
les physiologistes, quand ils étudient la fatigue d'un faisceau musculo-ner-
veux, s'attachent toujours à maintenir l'excitation bien déterminée et bien
égale : or, on ne peut appliquer une mesure de la, même façon à l'excitation
mentale, qui varie sous nombre de conditions. Prenant comme exemple le
travail de l'œil dans la lecture, D. constate que la rapidité de ses mouve-
ments finit par diminuer, que la précision de la fixation du regard devient
moins grande ; enfin que leur développement devient plus irrégulier. Il con-
clut que la fatigue relative n'est pas précisément un arrêt, mais une limita-
tion du travail, destinée à prévenir l'épuisement et à maintenir l'équilibre
de l'organisme. — Jean Philippe.
111. Idé.\tion.
b. Associations et jugements.
Il) Hunter !"W. S.). — Révision de Ui loi d^issociathm. — Depuis Hartlev
jusqu'aujourd'hui, les psychologues se sont attachés à situer neurologi(iue-
ment le substrat de nos associations : et ils ont parlé d'elles comme appar-
tenant au cerveau, et non au système nerveux dans son ensemble. James,
seul, paraît avoir entrevu ce (lue H. veut démontrer : il peut exister des
associations dont l'un des termes soit une sensation. La conséquence de ce
fait est (ju'il peut exister, chez l'animal et chez l'homme, une faculté de
contrôler, par un stimulus interne, les réponses musculaires adoptées. Le
langage de l'homme n'est que le développement de ce qui existe ainsi chez
l'animal, et aussi chez l'enfant, primitivement : l'aptitude à faire des asso-
ciations sensorielles. Le langage se forme en centralisant de plus en plus
ces habitudes. Pour les expériences corrélatives à cette tliéorie, H. ren-
392 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
voie il sop étude sur les réactions de distraction, analysée dans la présente
Année Biologique, et à ses études précédentes. — Jean Philippe.
c. Idées et conseiences.
Rignano (Eug.)- — Bôle des tendances affectives dans l'attention el
la conscience. — Ce sont seulement les sens à distance qui peuvent -donner
lieu à un état plus ou moins persistant de désir non satisfait, « par consé-
quent k des tendances affectives; mais les déceptions font naître une affec-
tivité opposée, inhibitrice; et un tel contraste donne lieu à cet état de
tendance a/feclive maintenue en suspens qui constitue précisément l'état
d'attention. Cet état comporte donc une affectivité double, car l'affectivité
simple n'entraîne que la violence de l'émotion ou de la pas.sion; c'est l'uni-
cité même de la tendance affective hypertrophique qui rend l'homme inca-
pable, pour tout ce qui se rapporte à sa passion, d'une véritable attention »,
c'est-à-dire d'une observation attentive et d"un examen suffisant des faits ;
c'est au contraste affectif qu'est du « le double ou multiple point de vue sous
lequel l'objet est observé et la précision et la justesse dans la perception ».
Des tendances affectives communes paraissent en outre être la condition
nécessaire et suffisante de révocation d'un état passé par un état psychique
présent, évocation qui rend le premier état plus ou moins nettement cons-
cient. « La conscience n'est pas un caractère que puisse revêtir un état
psychique pour son propre compte ; elle est la caractéristique d'un rapport
entre deux ou plusieurs états psychiques » (rapport affectif). C'est ce qui
explique pourquoi des actes auxquels on a apporté le plus grand soin (comme
ceux qui permettent une progression difficile sur un sentier rocailleux)
peuvent ne pas être rappelés à l)ref délai même, comme faits de claire
conscience, et ne le devenir qu'en fonction d'une tendance affective com-
mune évoquée par un état psychique ultérieur. — G. L. Duprat.
d. la mémoire.
Saillie (J. B.). — Sur la nature de la connaissance par mémoire. — Il
y a un continuum formé par les souvenirs successifs, produit complexe de
l'activité psychique; c'est la base, en grande partie inconsciente, de ce que
nous appelons notre expérience sensible. Notre mémoire du passé qui nous
est propre est loin d'atteindre « tous les résidus de l'expérience antérieure,
avec leur influence, les habitudes de pensée acquises, les habitudes prati-
ques, les sentiments éprouvés, le tissu complexe des premiers événements
de la vie, sans parler de l'héritage ancestral qui rattache l'individu aux gé-
nérations antérieures » (p. 25'J). Le sens commun regarde le passé comme
une réalité, précisément parce que le proces.sus est continu, et que tous les
éléments évoqués sont nécessaires pour constituer la pleine réalité. La con-
tinuité du passé personnel n'est pas abstraite; elle est faite d'éléments bien
définis : les jugements de mémoire expriment précisément notre conscience
(awarencss) de continuité de notre expérience. Plus notre esprit individuel
est stable, plus notre adaptation au milieu (opérations et réponses) est uni-
forme, et surtout nos réponses d'ordre affectif; plus nous avons une claire
conscience du sentiment de la contirmité. Quant à l'objet de chacun de nos
jugements de mémoire, il e.st sélectionné par l'attention, mis liors de pair
tout en restant lié au continuum psychique. Le rappel des souvenirs per-
sonnels varie avec les sujets et avec les aptitudes mnémoniques. Mais ce qui
appartient au passé a toujours l'aspect de quelque chose de familier, d'aciiuis.
XIX. - FONCTIONS MKNTALES. 393
d'inaltérable. — et s'oppose ainsi au futur qui peut être modifié (ainsi qu'au
présent (jui se rattache à l'action du moment). La conscience de soi est im-
pliquée par le juiiement de mémoire: celui-ci doit être compté « parmi les
plus précoces réalisations de la conscience personnelle » (jue l'on a tort
d'attribuer pres([u'exclusivement à l'expérience sociale (p. 263). Les diverses
formes de la connaissance par mémoire (rappel, rêverie, réminiscence,
souvenir) correspondent à divers degrés de complexité et de précision, ou
de sûreté, dans la reconstitution du passé personnel. — G. L. Dupkat.
Laird (J.j. — Happel. aswcialion ei niémoirc. — On peut rappeler un
fait sans le reconnaître comme se rapportant à un état de conscience anté-
rieur, et avec un sentiment plus ou moins net de « familiarité » ; le souvenir
complet implique seul reconnaissance. La théorie selon laquelle il y aurait
deux sortes de mémoire, est due aune confusion entre mémoire et répétition.
La mémoire n'est jamais répétition sous aucune de ses formes, bien qu'on
dise fréquemment que l'on se souvient lorsqu'on peut répéter ou reproduire ;
le pouvoir de répétition a été acquis dans le passé, mais n'est pas mémoire
du tout; celle-ci « guide » généralement celle-là. Le rapport méconnu entre
les idées remembrées et le mécanisme de la répétition (des synthèses Ima-
ginatives antérieures, et des processus cérébraux correspondants) est celui
« de l'action idéo-motrice, selon la loi qui fait que l'attention à une idée tend
toujours à produire un mouvement déterminé correspondant ». Les effets
d'ordre moteur, renouvelés ainsi, sont fréquemment abrégés ou simplement
ébauchés. — G. L. Duprat.
Leclerc (A.). — Les nlliludes mentales et la mémoire. — Les souvenirs ne
sont pas seulement évoqués par un processus associatif, ils peuvent être sus-
cités par un état général de conscience, par une attitude mentale corres-
pondant à un état d'ensemble du cerveau. L'attitude affective, en particulier,
détermine la reviviscence avec sélection correspondant au sentiment prédo-
minant et excitabilité ou excitation effective d'éléments cérébraux à l'activité
desquels correspondent certains souvenirs. Le souvenir évoqué par associa-
tion suppose des connexions biologiques préalables, un 4 état de choses
cérébral que le psychisme n'a pas encore modifié » et permettant le « sou-
venir spontané » (p. 116). 11 est des aptitudes et inaptitudes mnémoniques
dont la raison se trouve dans des dispositions psyclii(iues d'ensemble, ou
attitudes mentales, qui varient avec l'âge, avec « le fond obscur des disposi-
tions motrices ». qui peuvent être instables, se contrarier ou se continuer.
Ce sont les attitudes mentales caractéristiques d'une personnalité qui expli-
quent la reconnaissance ; et, si elles ont changé, le défaut de reconnaissance
par le moi de ses états réviviscents; elles dirigent l'attention et déterminent
en partie les aptitudes. Les attitudes mentales ont une évolution, une durée,
une intensité, variables; elles disparaissent et reparaissent, s'affirment ou
non selon les circonstances; il en est d'artificielles qui créent des mentalités
artificielles (suggestion hypnoti(jue), ou agissent sur la moralité. Dans les
cas morbides de personnalités multiples, on a affaire à plusieurs attitudes
entraînant chacune ses souvenirs et inhibition propres; la différence entre
l'attitude de la veille et celle du rêve explique l'oubli de celui-ci. C'est donc
la « psychologie de la conscience », prise dans son ensemble, qui doit expli-
quer en définitive la mémoire. — G. L. Duprat.
a) Burnham ("W. H.j. — Effets du tabae sur le travail mental . — Après
avoir rappelé que ceux qui se sont occupés de cette question, considèrent
394 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
le tabac comme nuisible à l'enfant et à l'adolescent, B. partage les sujets
plus âgés en catégories : les uns peuvent fumer modérément sans incon-
vénient; les autres, non, soit parce que leur système nerveux est plus sen-
sible au tabac, soit parce que leur organisme ne supporte pas la fumée
de tabac. On rencontre moins de capacité pulmonaire chez les athlètes fu-
meurs, moins d'aptitude au travail cliez les écoliers fumeurs; mais il n'est
pas certain que le tabac en soit cause. L'habitude de fumer diminue la ca-
pacité de travail musculaire; elle diminue aussi l'aptitude au travail mental
sous la réserve posée par Bush, que c'est une détente pour le cerveau, une
courte période coupant !e travail, à condition d'en user modérément. Sur le
cerveau, la nicotine est d'abord excitante, et ensuite déprimante. Le pre-
mier effet étant très court, on peut ranger le tabac parmi les déprimants.
Ce sont le tempérament individuel, la résistance personnelle, les conditions
où l'on se trouve, qui fixeront si le tabac est, ou n'est pas nuisible au travail
mental. Les effets du tabac, une fois l'habitude prise, paraissent provenir
des réflexes conditionnés formés. — Jean Philipi'i:.
b) Burnham ("W. H.). — L' hygiène mentale et les ré pexes conditionnés. —
Les fonctions végétatives semblent présider longtemps à la vie de l'enfant,
sans doute pour laisser au cerveau plus de liberté de se développer. A la
naissance, l'activité de l'enfant est contrôlée par les centres inférieurs du
cerveau primitif : le cerveau, de formation plus récente, qui commence à
apparaître avec le lézard et contrôle les processus mentaux d'ordre élevé,
ne fonctionne pas encore. De là procède toute la différence entre le méca-
nisme nerveux de l'enfant et celui de l'adulte. Celui de l'enfant répond
aux stimulants biologiques adéquats, mais non aux stimulants d'association :
c'est surtout l'éducation qui va développer les fonctions du nouveau cerveau,
celui des associations. SÉTCtiKNOV, puis Pawlow reprenant sa méthode, ont
inauguré le système de recherches qui consiste à étudier avec l'outillage du
laboratoire, les réactions d'une glande ou d'un organe moteur. Pawlow ap-
pelle réflexe inconditionné, celui dont le stimulus est adéquat: par exemple
la sécrétion salivaire; et conditionné le réflexe résultant de l'association
d'un stimulât indift'érent avec le stimulus biologique, adéquat : par exemple
le son de la cloche (stimulus indifférent) associé à l'arrivée de la nourriture
(stimulus adéquat) provoquant le réflexe salivaire : celui-ci est alors condi-
tionné.
En étudiant ainsi le développement de l'enfant, on peut le soumettre à
l'expérimentation à un âge on l'observation psycliologii|Uc lui serait impos-
sible. Watson qui a procédé ainsi, sur de jeunes enfants et des animaux,
conclut que cette méthode est applicable à toutes les sortes d'expériences
sur la lumière, l'acuité visuelle, la forme, etc. : et c'est probablement la
seule pour étudier les images consécutives chez l'animal. C'est aussi la seule
pour jauger l'acuité auditive, la sensibilité différentielle au bruit; en un
espace de temps qui ne soit pas trop long, elle permet aussi de mesurer
le rôle de l'olfaction (et Ton sait que nous n'avons à peu près rien sur
l'acuité olfactive, la sensibilité différentielle, la classification des impres-
sions olfactives, leur effet sur la vie émotionnelle de l'animal, etc., tant ces
recherches sont peu accessibles à la méthode ordinaire.) Enfin, elle per-
met de jauger assez bien la sensibilité à la température et au contact, et
pour la finesse de la localisation, elle détermine des facteurs qui échappent
aux précédents moyens d'investigations (p. 461 ).
Partant de ces données, B. pose que le premier devoir d'une éducation
hygiénique est de mettre l'organisme de l'enfant dans des conditions où i
XIX. - FOiNCTIONS.MENTALKS. 31)5
ac(iuière les réflexes biologiques fondamentaux nécessaires pour la santé et
le développement normal ; son second devoir, de lui faire acquérir les réflexes
conditionnés (les liabitudes) nécessaires à sa santé; et le troisième de le
mettre en état de conserver le plus longtemps possible cette plasticité de la
substance nerveuse qui lui rend possible non seulement Tarquisition des
réflexes conditionnés, mais aussi celle d'autres combinaisons plus impor-
tantes, et qu'il surajoutera. Sans cela, c'est l'arrêt au lieu du progrès con-
tinué (p. 4SI).
Après avoir insisté sur la compb^xité de tous ces problèmes, B. donne les
conclusions de ses recherclies : 1" Les réflexes conditionnés se fi^rment très
facilement chez l'enfant, et se défont de même ; d'où l'on pourrait conclure
([ue le chemin conducteur de l'association est établi dans la substance grise
du cortex. D'ailleurs, elles forment un groupe à part, et qu'il n'y a pas à
confondre avec les réflexes ordinaires : la marque essentielle, selon IIough,
est que les connections entre fibres éfférentes et afférentes, sont purement
des voies fusant, à travers la substance nerveuse, plutôt t^u'une voie con-
ductrice spécialisée.
2" Tout organe récepteur peut sans doute fournir des réflexes conditionnés ;
'en d'autres termes, toute impression, quelle qu'elle soit, peut s'associer avec
un stimulus biologique pour produire un réflexe conditionné : et on peut
poser qu'il en est de même pour tout organe moteur ou pour toute glande.
3» Le réflexe conditionné e.st d'autant plus solide qu'il a été plus renforcé
par la répétition de l'association : il arrive souvent aussi ([u'un réflexe con-
ditionné renforce un réflexe biologique : et parfois le réflexe biologique ne se
manifeste pas avant d'avoir été ainsi renforcé.
4° Nombre de réactions morbides (hystérie, tics, ete.j .sont des réflexes
conditionnés.
5" Enfin le réflexe conditionné peut servir à déterminer les manques d'un
organe sensoriel. — Jean Philippe.
IV. Psychologie comparée. ^
Coustet (E.). — Connaissances humaines et connaissances animales. —
Les animaux semblent disposer de moyens d'investigations qui avaient fait
admettre par H. Fabre chez les insectes « des aptitudes sensorielles d'une
exquise finesse ». Comme la lumière, l'odeur n'aurait-elle pas ses rayons X;
et l'homme n'est-il pas un « aveugle-né » pour nombre de qualités objec-
tives sensibles pour les animaux inférieurs? — G. L. Duprat.
Delage (Yves) et Goldsmith (Marie). — L'arffHmenl de la continuité
et les nouvelles m('thode-'< en physio-psyc/iologie. — Certains biologistes mo-
dernes, se réclamant du monisme, veulent éliminer la conscience et les
phénomènes psychiques des réactions motrices provoquée;*, par les exci-
tations sen.sorielles ; cela résulte, disent-ils, de la thèse qui ramène, en
dernière analyse, tous les processus vitaux à des phénomènes physico-chi-
miques. On ne voit pas que cet argument démontre que la conscience ne
puisse intervenir dans les réactions des animaux même invertébrés. Y. D.
a montré ailleurs comment, par suite de l'absence du langage, les facultés
psychiques des animaux, bien que réelles, s'exercent d'une manière extrê-
mement différente de celles de l'homme.
Les adversaires de la conscience chez les animaux se divisent en deux
groupes : dune part, les partisans de la théorie des tropismes de J. LOEU;
de l'autre, les élèves de Pawlo\v et toute l'école des réflexes conditionnels
:j% L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
ou associatifs. Sous ces deux formes, la tendance générale est d'écarter
systématiquement la conscience de l'explication des phénomènes psy-
chiques, en les ramenant tous à des réflexes plus ou moins compliqués, sui-
vant l'élévation du degré occupé dans l'échelle des êtres par l'animal étudié.
C'est raisonner comme si l'animal n'avait pas de percep/ion sensorielle, mais
seulement des réactions sensorielles dont on ne peut même pas rechercher
s'il les ignore ou les connaît (s'il en a conscience) : en effet, la conscience
est de l'introspection; laquelle est personnelle, puisqu'on ne peut faire de
l'introspection chez autrui. Descartes ne sort pas, malgré ses raisonne-
ments, de son cogito: on ne peut donc connaître les phénomènes de con-
science que chez soi. Donc si l'on admettait les idées de Loeb et Pawlow,
la conclusion stricte serait que, dans une étude scientifique des phénomènes
psycho-physiologiques, il faut laisser de côté la conscience et chercher l'expli-
cation de ces derniers dans la physiologie pure.
Mais si Descartes ne peut sortir par raisonnement du cogito, peut-il
conclure que l'existence de l'univers est discontinue parce qu'il n'existe
que par notre conscience, laquelle est discontinue? Le contraire de monde
est continu parce qu'il est pen-u par d'autres consciences même quand la
mienne ne le perçoit pas) est Inen plus probable; donc, d'autres consciences
que la mienne existent chez d'autres hommes, à un degré proportionnel
à leur intelli.^ence et aussi chez les autres animaux d'une façon également
proportionnelle. Négliger le facteur conscience qui peut être un facteur
actif dans les réactions motrices consécutives aux excitations sensorielles,
et l'annuler de peur de le mal interpréter, c'est donc commettre une erreur
certaine de peur d'une erreur éventuelle. D'où, la conclusion des auteurs :
ne pas négliger le facteur conscience, mais l'étudier par l'intermédiaire de
ses réactions. — Jean Philippe.
Bridges ( J. W. ) et Coler (L. E.). — Influence de la condition sociale sur
r intelligence. — B. et C. commencent par rappeler différentes recherches
précédemment faites sur cette question, sans l'aborder de front; des dif-
férences ont été signalées, sans essayer de les déterminer à fond. Il fau-
drait, pour tirer cette question au clair, modifier les méthodes d'investi-
gation, et ne pas hésiter à employer, pour tester les enfants appartenant
à des milieux sociaux très différents, des procédés et des jauges variant
selon les variations du milieu.
En con.-iéquence, ils ont examiné des élèves appartenant à deux écoles
dont le recrutement se faisait dans des milieux sociaux très différents : ils
ont appelé « école favorisée », celle dont les élèves venaient de familles de
professeurs, de propriétaires, de fonctionnaires, de travailleurs que l'on
pouvait qualifier d'intellectuels; l'autre école recrutait ses élèves parmi
des enfants d'ouvriers proprement dits : cheminots, forgerons, cordonniers,
électriciens, etc. La conclusion est que les enfants du premier groupe sont
capables de suivre les programmes scQlaires plus tôt que ceux du second
groupe : leur âge mental est en avance sur l'âge civil de leurs condisciples
(fils d'ouvriers) d'environ deux ans. Il semble que les garçons reçoivent
plus que les fillettes Tinfluence mentale de leur milieu social : les fillettes
de l'école non privilégiée, sont bien supérieures aux garçons de cette école :
les garçons, au contraire, sont notablement supérieurs aux fillettes dans
l'école privilégiée : cela apparaît surtout dans les épreuves où les fonctions
mentales supérieures (abstraction, analyse) ont un rôle prépondérant. —
Resterait à déterminer si cette .supériorité tient au milieu ou à l'hérédité :
XIX. — FONCTIONS MENTALES. :5"'7
les auteurs siiiiialent rimportance de cette question, sans essayer de la
résoudre. — Jean Philh^pe.
b-c) "Weiss (A. P.). — /telalioiis entre ta psi/chologie df la slrucliire et
celle de la façon d'agir {hehavior). — lidalionn entre la /tsi/c/ndogie fonc-
tionnelle et cdli' de la faron d'agir. — Les structuralistes sont, au dire
de "W., ceux qui partent' de ce principe : il y a un esprit, ou une con-
science, dont toutes les modalités peuvent se ramener cà des sensations,
des images et des affections : il s'agit de les coiinaître. — Celui qui
tire les données psychologiques de nos modes d'agir, cherche moins quels
sont nos états mentaux que quelles sont nos actions mentales et comment
elles se constituent. 'W., qui est partisan de cette seconde forme de psy-
chologie, lui donne quatre bases fondamentales : 1" la résistance des
neurones varie avec leur fonction; 2° chaque récepteur est directement
relié par une chaîne neiirale à un système réalisateur limité; et indirec-
tement à nombre d'autres systèmes réalisateurs; 3'' chaque processus ner-
veux qui se développe modifie le caractère des autres processus qui vont
avec lui ; 4-^ certaines formes de connexions neurales entre les récepteurs
et les réalisateurs, sont héritées; d'autres sont acquises.
D'autre part, "W. pose les principes suivants : le lien que l'enseignement
établit entre la psychologie structurale et celle de la façon d'agir, est dû
à la croyance populaire que le corps et l'esprit sont liés de telle sorte que
celui-ci puisse at:ir sur celui-là. Un état de conscience qui ne se manifeste
pas par ime certaine manière d'agir n'existe pas pour la science : la psy-
chologie comme science n'a donc pas besoin de la conscience. Ce qu'on
appelle introspection, n'est que la capacité ou l'habitude de réagir par du
langage à l'impression donnée par des récepteurs obscurs. Pour analyser
et classer les états psychologiques, la psychologie de nos modes d'agir offre
autant de ressources que la structurale : de plus, elle a l'avantage que les
objets de son étude peuvent être représentés en séries causales, comme cela
a lieu dans les sciences naturelles. Enfin, quand cette psychologie peut
voir comment nous agissons, elle solutionne du même coup toutes les
questions de la psycholo.:iie structurale.
L'axiome de l'ancienne psychologie (l'esprit contrôle l'activité) se trouve
mis en question par les nouvelles formules de psychologie expérimentale.
On n'a jamais montré comment l'esprit contrôle l'activité.
Si l'on veut admettre l'existence de la conscience, on ne peut la considérer
que comme une réaction verbale à des excitations. La psychologie se borne
à étudier les diverses formes de cette réaction : c'est tout ce qui la diffé-
rencie des autres sciences naturelles. Encore faut-il admettre que cette
conscience n'est qu'une de nos façons de réagir aux excitations du milieu.
— Jean Philipi'i:.
"Watson (Je. B.i. — Essai pour formuler le but de la psychologie de la
façon d'agir. — Après un long exposé historique et analytique, "W. pose
que la psychologie observe des réflexes : la façon de se conduire se compose
des différentes manières de réagir aux excitations venues du milieu : la
psychologie les étudie comme le médecin étudie les réflexes achilléens ou
rotuliens, et le mécanisme de ces réactions dépend des intégrations déjà
établies entre les récepteurs et nos muscles et glandes. — Partant de ce
point de vue, et après avoir comparé la psychologie humaine et celle des
animaux, "W. examine quels sont les rapports de la psychologie avec la
physique, la neurologie, la physiologie, la médecine : toutes ces sciences
3118 L"ANi\EE BIOLOGIQUE.
étant connexes à la psychologie, il faut les connaître pour aborder utilement
l'observation et l'expérimentation psychologique. — Jean Philippe.
a) Russell (S. B. . — Substihition complexe dans la façon de se comp<»-t('i\
— Spencer a employé, dans sa théorie de l'instinct, le terme d'action réflexe
complexe, pour désigner une façon de se conduire complexe, dans laquelle
des excitations complexes provoquent des mouvements complexes. B. R.
emploie le terme de substitution complexe dans un sens analo,i;ue. Quand
à un enfant, dit-il, nous demandons de répondre exactement à cette question
« combien font deux et un », nous provoquons le déclanchement d'un
mécanisme de substitution complexe : analysons ce qui se passe quand
rhabitude est formée, et nous verrons que le son de ce mot deux, ne peut
avoir beaucoup d'action pour faire jaillir le mot ti'ois; de même pour le sorii
de //«, que se passe-t-il? C'est beaucoup plus difficile à analyser que dans
la simple substitution; on peut dire qu'il y a là un degré de plus dans la
correspondance (en .spécialisation et en complexité) entre l'organisation
individuelle et le milieu où elle vit. C'est pour ainsi dire, la coordination
et l'intégration de la correspondance (explication s voyants. Mais ce qui importe, c'est
le parti intellectuel tiré des données les plus grossières : la perception étant
affaire de mémoire et d'interprétation des données sensorielles en fonction
de l'expérience antérieure, c'est à la meilleure utilisation de cette expérience
tactile ou visuelle qu'il faut viser. — G. L. Dupkat.
XIX. — FONCTIONS MENTALES. 411
Fraser C. F.». — Psychologie de l'avt'itqle. — On attribue généralement
à l'aveui^le de merveilleuses facultés dans le touclier et l'ouïe ; KiNZ (v. Ann.
niof., x\[, 1911, }). 491) les a ramenées à leur exacte valeur; de son cfîté,
Griesiîacii est arrivé à conclure que la faculté de discerner par le toucher
n'est pas plus développée chez Taveugle que chez le voyant; elle est même
affaililie chez l'aveugle de naissance. Ce qui est affiné chez l'aveugle, c'est
le toucher par les pulpes digitales. La faculté de localiser la direction du
son est la même chez les aveugles que chez les voyants, tout en variant de
personne à personne, chez les uns comme chez les autres ; de même pour
apprécier la distance d'où émane un son. Chacun des deux peut être habile
à localiser la direction, en même temps que peu capable de localiser la
distance, ou inversement. Le travail manuel fatigue l'aveugle plus que le
voyant de même âge : le travail intellectuel le fatigue moins que le manuel;
pour le voyant, c'est le contraire. [Les conclusions de Griesbacii ont été mo-
difiées depuis 1002.1 —Jean Philipi-e.
Briand (Marcel) et Philippe (Jean). — U7i cas de bégaienheni paroxys-
tique d'origine émotionnelle. — La mutité n'est, quand son origine est émo-
tionnelle, qu'une hésitation indéfiniment prolongée, un « bégaiement ab-
solu ». Il n'est donc pas surprenant que le choc émotionnel puisse engendrer
le bégaiement et surtout entraîner chez des prédisposés, chez d'anciens
bègues, des récidives, avec crises paroxystiques. Chez le sujet No.., le bé-
gaiement n'atteint pas chaque mot. n'affecte que les débuts de phrases, et
est lié à un trouble du rythme respiratoire, que le choc émotionnel a
aggravé : il a fallu restaurer le rythme normal en commençant par le côté
diaphragmatique de la respiration; puis, détruire l'obsession d'origine émo-
tionnelle, qui faisait douter de la guérison, en luttant contre l'émoi patho-
logique, et en faisant épeler, scander, articuler à voix de plus en plus haute
(avec reprise des exercices respiratoires dès que la menace de bégaiement
reparait, et, plus tard, avec exercice respiratoire préventif). La fatigue peut
jouer le rôle de l'émotion et déclancher des crises de bégaiement en ren-
dant moins efficace l'exercice respiratoire rééduqué. L'efficacité de la réédu
cation est cependant nettement établie par la guérison obtenue dans les cas
défavorables de prédispositions très anciennes. Connaître les causes de son
bégaiement et savoir comment l'éviter, après avoir réformé les rythmes
respiratoires vicieux ou inharmoniques, c'est être capable de'triompher des
prédispositions et des conséquences du choc émotionnel. — G. L. Dui'Rat.
Oppenheim (R.). — L'amnésie traumatique chez les blessés de guerre.
— L'amnésie traumatique (trépanation ou commotion) n'est pas seulement
lacunaire; l'amnésie antérograde (événements consécutifs à la lolessure) se
prolonge souvent pendant longtemps et rejoint une amnésie de fixation ;
elle est, il est vrai, susceptible d'amélioration, tandis que la lacune cen-
trale est définitive et correspond à la période de perte de connaissance ou
de confusion, pendant laquelle l'acquisition des souvenirs, ou la fixation, a
été nulle. L'amnésie rétrograde paraît plutôt systématique, sans égards pour
les souvenirs les plus anciens (perte fréquente de souvenirs d'enfance et
professionnels) ; mais elle e.st susceptible de prompte amélioration. L'am-
nésie de fixation est celle dont les sujets se plaignent le plus; elle est liée
à des troubles de l'attention, du langage, des plus hautes fonctions intellec-
tuelles (asthénie commotionnelle). Elle explique l'amnésie antérograde, à
partir du moment où la dépression générale, l'asthénie psychique, les trou-
bles profonds du fonctionnement et de l'équilibre humoral ont commencé.
412 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
Quant à la lacune qui comprend les événements immédiatement antérieurs
au choc, elle doit faire disparaître les «images dominantes auxquels les sou-
venirs perdus devraient s'adosser ». Aucune explication ne parait pouvoir
être tirée de la physiologie fondée sur des localisations cérébrales : les
amnésies considérées ne semblent pas « localisables ». — G. L. Duprat.
Anonyme. — La prétendue loi de compensatioii. — Deux lois inverses
ont été admises : la loi de compensation Ralph Waldo Emerson d'après
laquelle toute supériorité psychique dans un domaine est compensée par
une infériorité dans une autre, et la loi de corrélation, d'après laquelle, au
contraire, une supériorité en entraîne d'autres. Des recherches de M. Gall
{School and sociely. 1917), il résulte que c'est la seconde loi qui l'emporte,
les cas réels conformes à la première étant exceptionnels. — Y. Delage.
East (E, M.). — La faiblesse d'esprit cachée. — Dans la détermination
des mesures contre la propagation de la faiblesse d'esprit, il y a lieu de
tenir compte d'un facteur jusqu'ici négligé : c'est la présence de la faiblesse
d'esprit à l'état récessif, et, par conséquent, non manifesté. Si on exprime
par F et f les états de faiblesse d'esprit manifesté et récessif, on verra que
Ton ne peut atteindre par les procédés d'eugénique que ceux qui ont F
dans au moins un de leurs parents, tandis que ceux qui ont un ou deux
parents f donneront 1/2 ou 1/4 de faibles d'esprits tout à fait imprévus. —
Y. Delage et M. Golsdmith.
Sessions (Mina A.). — Les faibles d'espritdans VOhio. — Leur proportion
dépasse 1 % de la population totale ; à part un petit nombre relégué dans
les institutions .spéciales, tous sont en liberté et libres de se reproduire. C'est
cette liberté de reproduction -qui est la cause de leur grand nombre et
qu'il faudrait entraver. — Y. Delage.
Anonyme. — Ltiidc de crimijwls. — 11 résulte des observations de Goring
rapportées par Miner (dans Psych. Bull.) que le type du criminel de LoM-
BROSO n'est pas réel et que les facteurs de la criminalité sont la déficience
mentale et l'ambiance. — Y. Delage.
Anonyme. — Le taux du mariaye chez les déments. — Dans toutes les
formes de démence, la matrimonialité est diminuée, mais seulement chez
les hommes: par là, la maladie se crée une barrière; cependant, chez les
femmes, cette diminution est presque insensible (d'après le D' A. Myerson
dans VAiner. .Journ. of Lisanity). — Y. Delage.
Anonyme. — Le traitement des criminels. — D'après un rapport du
D'P.M. Bowers, les récidivistes présentent une proportion très supérieure
à la normale de certaines tares pathologiques : folie (12 %), faiblesse d'es-
prit (23 çé;, épilepsie (10 9é), etc. — Y. Delage et M. Goldsmith.
CHAPITRE XX
Théories générales. Généralités
Annales du service des épiphyties, t. IV. Mémoires et rapports présentés au
Comité des épiphyties en I9I5 (357 pp., figures et planches.) [440
Anthony (R.). — La force et le droit. Le prétendu droit biologique
(Paris, F. Alcan, Bibl. philosoph. contemp., 194 pp.) [433
Cushny (A. R.). — ' On the analysis of Liring mat ter throwjh its reaction
ti) poisons. (Rep. 86"^ Meet. Brit. Ass. Adv. Se, Xewcastle-on-Tyne,
1916, 470-477.)
[Analysé dans le volume précédent de VAnn. Biol. (XXI, p. .390.)
Darbishire (A. B.|. — An Introductio to o Biologg, and other Papers.
^Londres, Cassell et C", 1917.) [416
Esterly (Calvin O.)- — Field liesearch and Laboratory Experiment :
their places in ascertaining and explaining habits in nature. (Bull. Scripps
Institution for Biological Research of the Univ. of California, N" 4,
13 pp.) [440
Fairchild Henri Pratt). — Outline of applied sociology. (New-York, Wac-
millan C", 353 pp., 1916.)
[L'eugénique tient une place prépondérante dans ce livre. — Y. Delage
If) Grasset iD'' J.). — La biologie humaine ou science de l'homme. (Rev.
Se, LV., iX» 3, 65-69.) [432
b) La biologie humaine. (Paris, E. Flammarion, Bibl. philos, scien-
tif.,344pp.) [432
Ci Devoirs et périls biologiques. (Paris, F. Alcan, Bibl. philos, con-
temp., 546 pp.) [Sera analysé dans le prochain volume
Guilleminot (H.). — Les nouveaux hori:.ons de la science. Tome IV; la vie;
ses fonctions, ses origines, sa fin. (Paris, G. Steinheil, 803 pp., 1916.)
[415
Heikertinger (Franz). — Das Scheinproblem von der Zweckmdssigkeit
im Organischen. Ein Beitrag zur Kritik selectionstheoretischer L'robleme.
(Biol. Centralbl., XXXVII, 333-352.) [415
Hert-wig (R.). — Bemerkungen :u dem voranstehenden Aufsatz : Das Schein-
problem von der Zweckmïissigkeit im Organischen. (Biol. Centralbl.,
XXXVll, 353-357.) ' [415
Jaworski (Hélan) et d'Abadie (René). — Un pas dans V essence des
choses. Philosophie vérifiable. L Le plan Biologique. Tome l. L'intério-
risation. (Paris, A. Maloine et fils, 254 pp.) [439
414 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
a) Le Dantec (Félix). — Vie et fonctionnement. (Rev. philos., LXXXIII,
41tS-523.; 1418
b) Le problème de la mort et la conscience universelle. (Paris, E. Flam-
marion, 18'.» pp. i [410
Legrand (Louis). — IJemboilement des Plasmas. Aperçu d'une théorie mé-
canique de l'hérédité. (Rev. gén., Se, 30 juin et 15 juillet.)
[Exposé de la théorie
de l'auteur analysée dans VAnn. Biol., XXI, p. 388. L'auteur a ajouté
■ pour la clarté de l'exposé quelques figures schématiques. — M. Goldsmith
Levene (P. A.). — L'individualité chimique des éléments des tissus et sa
signification biologique. (Rev. gén. Se, XXVIIl, N° 9, 276-'280.) [41<)
Lillie (Ralph S.). — The formation of structures resembling organic
growlhs by means of eleclrolytic local action in nietals. and the gênerai
physiological significance and control of this type of action. (Biol. Bull.,
XXXIII, 135-186.) . [434
Lull (Richard Swann). — Orqanic évolution. (New-York, Macmillan,
727pp.,253fig., 30 pi.) ' [41 'J
Lynch (A.). — L'évolution dans ses rapports avec l'éthique. (Rev. philos.,
LXXXIV, 201-227.) [434
Mac Dougal (D. E. ; and Spoehr (H. A.)- — Tlie behavior of certain gels
useful in'the interprétation of the action of plants. (Science, 18 mai,
484.) [418
Mary (Albert et Alexandre). — Introduction à la biologie miceUairc.
(Paris, Maloine, 38 pp.) [Sera analysé dans le prochain volume
Mac Dowall (S. A.). — Seven Donbts of a ,Biologist. (London, Longmans
and C", 64 pp.) jSera analysé dans le prochain volume
Mitchell (P. Chalmers). — Le darwinisme et la guerre. (Paris, F. Alcan,
Bibl. philos, contemp., trad. d'anglais • par M. Solovine, 168 pp., 1916.)
[430
Morgan (T. H.)- — -1 critique, of the Theory of Evolution. (Princeton Uni-
versity Press: London, Oxford University Press, X -{- 197 pp., 1916.)
[Sera analysé dans le prochain volume
Osborn (Henry Fairchild). — The origin and évolution of life. (New-
York, Cil. Scribner's Sons, ;322 pp., 135 fig. i [418
à?) Rabaud (Etienne). — La biologie et la guerre. (Rev. Se, LIV, 709,
1916.) [431
b) — -- Qu'est-ce que la « biologie liumaine »? (Rev. Se, LV, N" 0, 163-
168.) ■ [432
Rebière. — Ilecherches expérimentales sur quelques hydroxols à micelles
argentiques. (Thèse, Paris, 1916.) [437
Roder (Ferdinand). — Der philosophische Grundfelher der konditioiialen
Betrachtwigsineise. (Biol. Centralbl., XXXVII, 289-294.) [415
Russell (E. S.). — Form and Funclion. A coiUrihution lo the history of
animal Morphology . (London, J. Murray, 384 pp., 15 fig.)
[Exposé de Thistoire de nos connaissances
dans ce domaine depuis l'antiquité jusqua nos jours. — M. Goldsmith
Saint-Saëns (C). — La psqchologie humaine et la psychologie animale.
(Rev. Se, LV, N" 7, 193-194.) [433
XX. - THÉORIES GÉNÉRALES. — GÉNÉRALITÉS. 4i:)
Schaxel iJulius). — Mfc/i(tinsmiis. Vilaiismus und /iriiisc/ic Iiiolù(jie.
(BioL Cciitralb., XXXVI!, 18S-iW.) IPoIémiquc
relative à des discussions dans le monde des idées pures. — Y. Delage
Scott (William Berryman). — The Theorij of Evolulion, iirith spécial
referenre to t/ie évidence itpoii. whicli it is f'oundcd. (New-York, Macmil-
lan 0\ 183 pp/ [419
Slotopolsky (Benno). — Die lieQrilfc dcr Ci/lomeka/encsis und dcr gesch-
lechtlicheii Fo7'tp/l((nzuiig und r/ire Anwendun// in dcr Biologie. (Biol. Cen-
tralbl., XXXVII, -^77-282.) ' [439
Stempell ("W.) — Die Physiologie in zoologischcn /'nlerricht. (Zool.
Anz., XLVIII, 221-228.) ' [Plaidoyer en faveur de
l'introduction d'études pliysiologiques dans la zoolo.uie. — Y. Delage
Thompson (D*Arcy "W.!. — Growth and Form. (Cambrid.iie University
Press. X\' -|- 795 pp., 407 fig.) , [420
Troland (Léonard Thompson). — Biological enigmas and the Iheory of
ep,zgme aetion. (Amer. Naturalist, 321-350.) |417
Voir pour un renvoi à ce chapitre : cli. I, 2", a.
Roder (Ferdinand). — Le vice fondamental du concept piiilosophique de
condition. — L'auteur soumet à une discussion métaphysique l'idée de
Verworn. d'après laquelle le concept de cause devrait être éliminé de la
science en tant qu'obscur et il conviendrait de lui substituer le concept de
condition. Un phénomène ou un état de choses n'a pas une cause, mais des
conditions, et rien n'autorise à donner la suprématie à Tune de ces der-
nières pour la considérer comme cause. L'auteur discute la question de
savoir dans quelle mesure la nécessité des diverses conditions est sus-
ceptible de présenter des degrés et conclut à la négative. Si le concept de
cause comporte des obscurités, il faut les faire disparaître, et non pas rejeter
le concept. — Y. Delage.
Heikertinger (Franz). — Le Problème apparent de la confm^mité au but
dans les organismes. — Dissertation métaphysique pour démontrer l'inanité
des raisonnements métaphysiques pour la solution du problème de l'évolu-
tion. La théorie de la sélection darwinienne n'échappe pas au reproche. —
Y. Delage.
Hert-wig (R.). — Remarques sur lé travail précédent : « Le Problème
etc. » — Réponse au travail ci-dessus, tendant à une réhal)ilitation de la
sélection. — Y. Delage .
Guilleminot (H.). — Les ywuveaux horizons de la Science. Tome 1 Y. —
Les trois premiers volumes de cette encyclopédie des sciences de la nature
ont été consacrés au monde inorganique; le quatrième est consacré à la vie.
C'est un exposé de nos connaissances, sans théories nouvelles, fait à un point
de vue mécaniste. L'auteur montre que l'aspect téléologique des organes et
416 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
fonctions n'est qu'une illusion, et que le facteur réel est la sélection des
variations provoquées par le milieu extérieur. L'auteur combine ainsi les
idées lamarckiennes et darwiniennes. — M. Goldsmith.
Darbishire (A. D.). — Introduction dans la Biologie. — Ce travail, resté
inachevé dans sa rédaction par suite de la mort de l'auteur, est composé
pour la plus grande partie d'articles déjà publiés auparavant. Il est entière-
ment dirigé contre le mécanisme et proclame la faillite de la « biologie
interprétative». L'auteur lui oppose l'idée de l'intelligence humaine, en pro-
grès constant à mesure qu'augmente son pouvoir sur le milieu environnant ;
l'intelligence elle-même doit, d'ailleurs, son origine à son utilité et c'est
cette utilité qui préside à son progrès. — M. Goldsmith.
h) Le Dantec (F.). — Le Problème delà mort et la conscience universelle.
— Cet ouvrage est un mélange quelque peu hétérogène de thèmes de
morale, de psychologie, voire, par endroits, de métaphysique. Ces questions
sont exposées et discutées avec un certain art et une réelle originalité dans
la forme. Mais le fond ne diffère guère de ce qu'on trouve dans beaucj)up
d'ouvrages de pliilosophie monistique; nous ne pouvons nous y arrêter,
d'autant plus que les mêmes idées ont été exposées dans les ouvrages anté-
rieurs de l'auteur. La seule partie qui se rattache à la psycho-physiologie
est celle relative à la nature et à l'évolution de la conscience psychique.
L'auteur oppose l'une à l'autre deux manières de voir : ou bien la conscience
n'existe pas dans les éléments constitutifs des organismes, mais se crée en
eux par une évolution progressive parallèlement à la complication, égale-
ment progressive, du système nerveux central; ou bien elle existe à 1 "état
élémentaire dans les éléments mêmes constitutifs des molécules organiques.
Contrairement à la presque universalité des biologistes, c'est à cette der-
nière alternative que l'auteur se rallie. II admet qu'il y a, dans les éléments
mêmes de la substance organique, une sorte de conscience rudimentaire et
que la conscience générale des êtres supérieurs se constitue par une som-
mation de ces consciences élémentaires. Mais ici il fait intervenir ce qu'il
appelle une loi d'habitude, d'après laquelle les excitations monotones n'éveil-
lent pas la conscience; seules, sont perçues celles qui correspondent à une
modification suffisamment brusque, intense et inhabituelle. Ainsi, pour
prendre un exemple, l'eau stagnante n'a pas de conscience, mais quand,
par des variations de température, elle passe aux phases de glace ou de
vapeur, ses molécules ont une conscience vague de ce changement d'état.
Le deuxième fait sur lequel il fonde sa théorie, c'est le fusionnement de ces
consciences, élémentaires en celle d'ordre plus élevé, chez les êtres possé-
dant une continuité protoplasmique soit par l'intermédiaire d'un système
nerveux, soit simplement par des communications protoplasmiques inter-
cellulaires. — L'auteur se rallie à la théorie de la conscience épiplirnomène.
voulant dire par là que la conscience est conditionnée par un phénomène,
mais qu'elle n'est pas elle-même un phénomène pour la raison qu'elle ne se
traduit dans les centres nerveux par aucune modification observable du
dehors, même par un être assez puissamment outillé pour qu'aucune parti-
cularité de structure ou de constitution dans les moindres éléments ne .put
lui échapper. — \. Delage et M. Goldsmith.
Levene (P. A.). — L'individualité ckiiniquedes ëlètnents des tissus et sasigni-
ficatiini biobigiqur, — Cet article est la reproduction d'une conférence faite
pour vulgariser certaines idées développées principalement par J. Loeb,
XX. — TIIKORIES GENERALES. - GÉNÉRALITÉS. 417
mais auxquelles l'auteur apporte des rectifications personnelles. La question
est de savoir si, d'une façon absolue, la spécificité des réactions physiolo-
giques est conditionnée de façon adéquate par la spécificité de la constitution
cliimique des tissus entrant en action. Voici la conclusion à laquelle l'auteur
arrive : 1^ Les acides nucléiques, les lipoïdes et les sulpho-conjugués sont
les mêmes dans tous les organes de toutes les espèces et ne présentent
aucune spécificité. Ils sont la condition des manifestations vitales, mais non
des réactions spéciales aux divers tissus et aux divers êtres, 2'^ Les hormones
et les enzymes varient suivant les tissus et les organes, mais non suivant
les espèces. Ils conditionnent les caractères mendéliens : forme, couleur,
caractères sexuels. :i' Les protéines, elles, sont hautement spécifiques non
seulement suivant les espèces, mais suivant les individus et les organes.
Mais à l'infinie variété des réactions physiologiques spécifiques ne corres-
pond pas une variété égale des protéines que la chimie a pu découvrir, en
sorte que l'on peut se demander si une part plus ou moins importante de
cette spécificité n'appartient pas à des diftérences de structure physique sur
lesquelles nous n'avons encore aucune donnée. — Y. Delage et M. Gold-
SMITH.
Troland (Léonard Thompson). — Énigmes biologiques et la théorie de
l'action des enzymes. — 11 est curieux de constater que, parallèlement aux
progrès considérables de la physique dans un sens monistique il y a eu
récemment en biologie une recrudescence du vitalisme et une réaction contre
la conception mécanique de révolution. Lauteur est d'avis que certaines
conceptions chimico-physiques, entre autres celles qui ont trait aux enzymes
et à la catalyse spécifique, fournissent des explications ou des commence-
ments d'explication « de phénomènes que les vitalistes regardent comme
inexplicables; ce que nous appelons vie est fondamentalement un produit
de lois catalytiques agissant sur des systèmes colloïdaux de matière à travers
les longues périodes des temps géologiques ; toute détermination héréditaire
est, en dernière analyse, catalytique. D'après la définition d'OsTWALD, un
agent catalytique est une substance qui change la rapidité d'une réaction
sans être elle-même changée par ce processus ; souvent une substance peut
catalyser une réaction qui donne naissance à une nouvelle quantité de la
même substance (autocatalyse) ou bien à une substance nouvelle, pouvant
aussi jouer le rôle de catalyseur (hétérocatalyse). T. admet que le pouvoir
autocatalytique est une propriété nécessaire de chaque forme complexe de
matière, et entre autres de la substance vivante. La croissance, phénomène
vital par excellence, est l'expression d'une réaction chimique autocatalytique,
qui a plus que de l'analogie avec l'accroissement d'un cristal; Robertsox
{Arch. fi'ir Enlw.-Mech., 1908) a montré en effetque les courbes de croissance
co'incident dans leur forme générale avec la courbe caractéristique d'une
réaction autocatalytique. Les découvertes du mendélisme qui avec une
extrême vraisemblance ont localisé les unités mendéliennes ou facteurs dans
les chromosomes rendent très vraisemblable que les facteurs mendéliens
.sont des enzymes logés dans la cellule germinale originelle; ces enzymes
ou particules chromatiques colloidales, autocatalytiques, gouvernent dans le
développement la différenciation des cellules, des tissus et des organes.
Le mécanisme de la production des variations est simplement celui de la
production initiale d'un nouvel individu chimique par la rencontre fortuite
des molécules appropriées avec des orientations relatives convenables; les
variations sont, par suite, nécessairement discontinues, puisqu'il y a des
hiatus qualitatifs entre toutes les espèces chimiques, telles que celles qui
l'année biologique, xxn. 1917. 27
418 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
forment le système des enzymes génétiques. La variation, ainsi comprise,
sera nécessairement additive, puisqu'un individu autocatalytique, une fois
pi'oduit, tendra automatiquement à se maintenir ; si la nouvelle enzyme est
en harmonie avec des fonctions qui préservent l'organisme, le variant vivra ;
si cela n'est pas. la sélection naturelle l'éliminera. La théorie enzymatique
peut jeter aussi quelque lumière sur l'origine de la vie ; la vie dépend d'un
complexe organisé de matériaux catalytiques, et on peut dire qu'une certaine
sorte de vie nait avec chaque mutation nouvelle, capable de succès. Si nous
traçons le processus de révolution d'une espèce donnée, nous arriverons
fatalement, à l'origine, à la première mutation, qui consiste en la production
dune particule autocatalytique ayant de telles relations avec son milieu
qu'elle peut croître et se reproduire. Cette première enzyme ou protase
existe peut-être à l'état libre dans notre univers actuel ; il se pourrait que les
virus filtrables (petite vérole, rage, les chlamydozoaires], etc.) aient cette
valeur. Après la particule libre autocatalytique, la plus simple structure vitale
peut consister en une particule de cette sorte entourée par une enveloppe
de substance semi-liquide, chimiquement homogène, avec laquelle la parti-
cule présente une relation hétérocatalytique; cette substance sera Véoplasnie.
Le système physique constitué par la protase et l'éoplasme représente une
cellule vivante dans sa forme la plus réduite : La cellule actuelle, telle que
nous la connaissons, est évidemment le produit d'une longue évolution, et
ne peut être regardée comme l'unité biologique primitive. — L. Cuénot.
■a) Le Dantec (Félix;. — Vie et fonctionnenient. — L'activité vitale, qui
consiste essentiellement dans le fonctionnement défensif des tissus, se réalise
à l'échelle protoplasmique ou colloïde; le milieu intérieur fluide, colloïde,
commun à tous les protoplasmas cellulaires, entraîne une harmonie, expres-
sion de l'unité individuelle. Chaque colloïde a son rythme caractéristique,
qu'il conserve et s'efforce d'imposer quand il devient diastase pour un autre.
La substance vivante oriente son activité, sous l'influence d'un autre colloïde,
exactement et exclusivement comme il convient pour le vaincre : son attitude
est déterminée par lé rythme de l'agresseur et par le sien propre, elle con-
stitue une adaptation, une assimilation fonctionnelle. Le fonctionnement ne
doit pas être considéré dans les organes, mais dans les cellules, où l'assimi-
lation se produit aux périodes de fonctionnement. Le repos n'est qu'apparent
si l'on considère l'organisme vivant dans son entier : la « construction de
substance vivante » est de tous les instants, à tles degrés divers; pendant la
vieillesse, les phénomènes de destruction l'emportent sur ceux de construc-
tion; mais jusqu'à la fin « il reste impossible de séparer la vie du fonction-
nement », produit de rhérédité et de l'éducation ou adaptation au milieu. —
G. L. DuPR.VT.
Mac Dougal (D. E.) et Spoehr (H. A.). — Le comportement de certains
f/cls utiles dans l'interprétation de l'action des plantes. — Expériences de
recherches de matériaux pouvant simuler la façon dont se comportent au
point de vue de l'imbibition les parties végétales en croissance. Le résultat
est qu'on trouve qu'un mélange d'hydrocarbones et de matières protéiques
présente les mêmes phénomènes que les végétaux en croissance. La corré-
lation entre l'imbibition et le métabolisme delà croissance est. rendue mani-
feste. — H. DE Vakigny.
Osborn (Henry Fairchild). — L'orvjinect l'évolution de la vie. — L'idée
la plus originale de l'ouvrage est de changer le mode d'attaque du problème.
XX. - TIŒORIES GENERALES. — (iÉNÉRALITÉS. 419
Au lieu (1 étudier los formes et fonctions pour remonter à leur origine, il
propose d'attaquer le problème du point de vue énergétique. L'évolution des
formes résulte du conflit de quatre sortes d'énergies : 1" l'ambiance orga-
nique, î» Lorganisme, 3^' le germe héréditaire, 4'^ l'ambiance au sens ordi-
naire de ce mot. Cependant il faut reconnaitre que cette méthode n'a pas
conduit Tauteur à des solutions bien nouvelles des problèmes de l'évolution.
— Y. DKI.AOE.
Scott (W. B.>. — Lu théorie de l'évolution. — C'est un livre de vulgari-
sation que l'auteur a jugé utile de publier parce qu'il a remarqué autour de
lui que les ojiinions sur la doctrine de l'évolution n'étaient pas appuyées en
général sur une connaissance suflîsante des faits qui lui servent (ie base.
Nous ne saurions évidemment le suivre dans cet jsxposé. Remarquons sim-
plement que l'auteur utilise pour la recherciie des affinités des espèces les
travaux récents sur la précipitation du sang après action sérique (sérum
anti-lapin, anti-cheval, anti-humain). [Il pourrait y ajouter les pliénomènes
d'anaphylaxie.] La conclusion de l'auteur est que la théorie de l'évolution ne
saurait être contestée, mais qu'aucune des explications proposées (Darwin,
DE Yries, etc.) n'est encore démonstrative. — Y. Delage et M. Goldsmith.
Lull (Richard Swann.). — L'évolution organique. — Les traités dogma-
tiquesnesont, en général, que signalés dans V Année Biologique , parce que les
idées générales qu'ils présentent, les seules intéressant le programme de notre
recueil, ne sont pas originales. Le présent ouvrage, quoiqu'ayant quelque
peu les allures d'un traité de paléontologie, se distingue par un caractère
inverse et à ce titre mérite de retenir notre attention. Les considérations bio-
logiques, les relations entre l'évolution des espèces et l'évolution géogénique,
se placent au premier rang dans les préoccupations de l'auteur, A chaque
changement considérable dans l'évolution du monde organique correspond un
événement géologique qui le conditionne. Parmi les exemples;de cette relation,
un des plus importants, est celui que l'auteur désigne sous le nom d'émersion
des vertébrés. Les océans, milieu ambiant commun de toutes les formes ori-
ginelles,-constituent une ambiance trop peu variée pour que des transforma-
tions de première importance puissent s'y accomplir. II n'en est pas de
même pour les eaux douces, qui, par leur répartition plus étroite et la réduc-
tion de leur masse, sont beaucoup plus sensibles aux variations de tempé-
rature et surtout à celles de la constance de composition chimique et de
concentration en oxygène. Les ancêtres des vertébrés, lesquels remontent
à une époque trop ancienne pour qu'on ait des idées nettes sur leur nature^
ont dû, lorsque se sont formées les eaux douces — fleuves et lacs — péné-
trer dans ce milieu et s'y adapter. Quelles sont les causes qui ont pu les
déterminer à les abandonner pour la vie terrestre? L'auteur écarte l'idée
que ce puisse être le besoin d'échapper aux ennemis ou de rechercher la
nourriture et croit plutôt à la menace d'aspliyxie progressive résultant de
la concentration des eaux .stagnantes par l'évaporation, la putréfaction des
débris végétaux et la raréfaction de l'oxygène dans ce milieu devenu im-
propre à la vie. Ces conditions ont dVi se présenter, surtout à l'origine, sous
les tropiques. De ces ancêtres ichtyoïdes sont sortis d'abord les Amphibiens,
devenus terrestres à l'état adulte, tandis que l'eau réclamée d'une façon
plus impérieuse par les œufs et les jeunes, laissait persister le caractère
aquatique avant la métamorphose. Les vertébrés allanto'idiens ont pu se
débarrasser de cette sujétion par le développement du vitellus nutritif et
de l'allantoide, qui leur permettait de trouver en eux-mêmes et daps l'air
420 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
gazeux les éléments de leur développement. Les vertébrés à sang chaud ont
dérivé des Reptiles par deux processus : le premier est la disposition des
membres, ventrale au lieu d'être latérale, de façon à soulever le corps; le
second est l'acquisition d'une température constante. Les principaux facteurs
de ces changements ont été les migrations hors des forêts qui obligeaient
à plus d'agilité pour se mouvoir sur un sol plus aride où la nourriture plus
pauvre nécessitait une recherche plus active. Le second a été l'abaissement
de la température, qui rendait nécessaire, hors de l'abri des forêts, un déve-
loppement des productions épidermiques combattant efficacement la déper-
dition calorifique. Ce changement est aussi corrélatif d'une augmentation
d'activité de la circulation, en relation avec une vie plus active. En ce qui
concerne les Oiseaux, leur origine reptilienne est admise par tous, mais l'ac-
cord n'est pas fait sur le mode de dérivation. L'auteur expose lesdeux théories
principales : l'origine aux dépens des reptiles coureurs et bipèdes, ramant dans
l'air avec leurs membres antérieurs, ou de reptiles arboricoles, munis d'un
appareil planeur formé par des plumes développées aux dépens des écailles
et servant seulement d'appareil de sustentation, sans que les membres
qui les portaient fussent doués d'un mouvement de va-et-vient, lequel n'est
apparu que plus tard. Ces deux théories ne sont pas inconciliables : d'après
certains, les premiers auraient donné naissance aux Ratites'et les se-
condes aux Carinates. — Pour les mammifères, ce sont les mêmes facteurs
qui ont agi, avec le vol en moins et la lactation en plus, dont l'auteur ne
scrute pas l'origine. Le grand facteur de cette évolution a été la réduction
progressive des forêts aux épocjnes secondaire et surtout tertiaire, comme
la réduction des eaux douces a été antérieurement la cause de l'émergence
des vertébrés terrestres. C'est ce même facteur de la diminution des forêts
qui a déterminé l'évolution de l'homme aux dépens des anthropoïdes : sont
restés anthropoïdes ceux qui ont pu conserver l'habitat sylvestre; sont
devenus hommes ceux qui ont émigré vers les terrains nus.
En outre de son originalité, ce livre a le mérite d'être très bien édité et
doit trouver sa place dans la bibliothèque du biologiste. — Y. Delage et
M. GOLDSMITH.
Thompson ("W. d'Arcy). — Croissance et forme. — I. Aux explications
téléologiques de la forme des êtres, il faut substituer les explications méca-
niques. — II. Développement de la théorie bien connue des relations
entre les propriétés de surface, variant comme le carré des dimensions
linéaires, et les fonctions de volume ou de masse, variant comme le cube.
La première indication de cette loi remonte à l'auteur français Lesage, au
xviii'^ siècle; elle a été mieux précisée par G\lilée et, dans les temps mo-
dernes, par Froude, en ce qui concerne la proportionalité de la force au
carré des dimensions linéaires (section des muscles) et par Borelli en ce
qui concerne le travail, c'est-à-dire le produit de la force par le chemin
parcouru, produit proportionnel à la masse musculaire, c'est-à-dire au
cube des dimensions linéaires. L'auteur développe et étaye sur de nou-
veaux exemples les effets de ces lois sur la limitaion de la taille des orga-
nismes. Les ingénieurs savent depuis longtemps que de deux ponts géo-
métriquement semblables, le plus grand est proportionnellement le plus
faible et que pour le rendre aussi fort il faut le faire plus massif. C'est
pour cela que l'éléphant est plus massif que la souris et que dans son
squelette, le rapport de l'épaisseur des os à leur longueur est beaucoup
plus élevé. Si la gravité newtonienne doublait, ces différences seraient
"encore bien plus accusées; si elle diminuait de moitié, toutes les formes
' XX. - THÉORIES GENERALES. — GENERALITES. 421
seraient plus tirèles. Chez les animaux aquatiques, les effets de cette gra-
vité sont presque annihilés et c'est pour cela qu'ils peuvent atteindre des
dimensions beaucoup plus considérables (baleines). Dans un tel milieu, la
résistance à la proiiTossion variant conune le carré des dimensions linéaires
et l'énergie progressive comme le cube, la vitesse est proportionnelle à la
racine carrée des dimensions linéaires, comme pour les grands bateaux
par rapport aux petits. Tandis que pour les organismes macroscopiques, la
taille et la croissance sont conditionnées par la gravité, pour les microsco-
piques cette influence disparait par un phénomène purement arithmétique.
Mais ici apparaît une nouvelle force, la tension superficielle qui tend à
arrondir tous les êtres, d'où leur forme d'autant plus sensiblement sphé-
rique, qu'ils sont plus petits; mais de tels êtres ne sauraient plus contenir
de cavités intérieures telles que les vacuoles où les gaz seraient soumis
à des pressions énormes. D'autres causes mécaniques interviennent dans
la limitation inférieure de la taille. Aujourd'hui que l'on sait calculer le
volume des atomes et des molécules, on peut aisément reconnaître qu'un
infusoire dont le diamètre mesure 0,15 p. (il en est de tels : Micromonas
lirogrediens) ne pourrait contenir plus de 30.000 molécules d'albumine; et
un être ultra-microscopique de dimensions linéaires 10 fois moindi'e n'en
pourrait plus contenir qu'une trentaine, ce qui limiterait singulièrement
ses propriétés vitales. De même, chez les Métazoaires, les dimensions des
cellules varient à peine, quelle que soit la taille. Ainsi, les cellules nerveuses
d'un cerveau d'éléphant sont à peine deux fois plus grandes que celles
d'un cerveau de souris. Et comme le cerveau de cette dernière est au
moins, en dimensions linéaires, cinquante fois plus petit, il ne peut con-
tenir qu'un nombre de neurones considérablement plus faible. Il en est de
même pour tous les autres organes, en sorte que la complication des orga-
nismes, microscopiques ou macroscopiques, diminue nécessairement avec
leur taille. Les êtres géométriquement semblables sont donc extrêmement
éloignés de réagir de la même manière aux facteurs mécaniques. C'est
ainsi que, tandis qu'ils échappent aux effets de la gravité newtonienne,
les organismes microscopiques subissent les effets de la tension superfi-
cielle, du bombardement moléculaire qui produit le mouvement brownien
et de la pression lumineuse susceptible d'entraîner leurs germes dans les
espaces interplanétaires ou intersidéraux, comme l'a montré Arrheniu's.
— III. La forme des organismes est, cà chaque instant de leur évolution,
le résultat momentané des vitesses de croissance de chacune de leurs parties.
Si l'or^ considère l'ensemble, on peut définir les variations de la forme : le
résultat de la vitesse et de la direction de croissance dans chaque point
individuel. Il y a, en effet, un accroissement global qui peut se représenter
par l'accroissement du corps dans trois directions perpendiculaires, mais,
en outre, chaque partie interne ou externe, chaque cellule, chaque organe,
a ses règles particulières de croissance, en partie indépendantes, en partie
corrélatives de celles des organes voisins et de l'ensemble. Les vitesses de
croissance dépendent de facteurs, les uns internes, les autres externes;
Les premiers sont, d'abord : l'espèce (animale ou végétale), l'organe, l'âge
et le stade évolutif; pour les deux premiers points, les exemples sont
inutiles, l'auteur en fournit de nombreux; pour le troisième, on sait que la
naissance et la puberté correspondent à des maximums; pour le dernier,
l'état larvaire, la métamorphose sont aussi des périodes de grande activité.
Les facteurs externes sont, avant tout, l'alimentation, puis la quantité
d'eau, le turgor étant une condition indispensable, puis viennent la tem-
pérature avec son coefficient semblable à celui des réactions chimiques,
422 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
la saison, le climat. Une place à part doit être faite aux catalyseurs, surtout
lorsqu'ils sont engendrés comme produits accessoires de la réaction prin-
cipale (autocatalyse), en particulier dans le cas de la formation de la chro-
matine aux dépens du cytoplasme. A côté d'eux doivent se ranger les
produits des glandes à sécrétion interne, en particulier le corps pituitaire,
régulateur de la croissance et dont les lésions engendrent l'acromégalic
et le gigantisme, et le corps thyroïde, grand régulateur du métabolisme
général. L'excision d'organes est, chez beaucoup d"animaux, l'occasion
d'une reprise de croissance très active pour la régénération. Une même
grande loi régit les phénomènes de croissance aussi bien dans la régéné-
ration que dans l'évolution normale : c'est que la courbe représentative
de l'accélération de croissance présente deux branches, la première rapi-
dement ascendante, la seconde avec maximum intermédiaire. La cause
de cette forme reste mystérieuse. L'auteur pense qu'elle est due moins
à un épuisement progressif des forces internes qu'à un accroissement des
résistances extérieures, résultant des membranes cellulaires, des trabécules
fixateurs, des pièces squelettiques rigides etc,. — IV. Après une esquisse
rapide de la structure de la cellule et des phénomènes de la cinèse, l'au-
teur rappelle les théories de la mécanique cellulaire qui ont pour but
commun d'expliquer les mouvements intra-cellulaires par des forces phy-
siques. 11 rejette comme insoutenable la théorie de Rhumbler et dit qu'on
ne peut retenir que celles qui font appel à des forces polaires créant entre
elles un champ de forces. La difficulté est de savoir quelle est la nature de
ces forces. Gallardo et Hartog les considèrent comme électriques. Leduc
les considère comme des forces moléculaires de la même nature que celles
qui interviennent dans la diffusion. Très suggestive est l'idée de La.miî,
d'après laquelle deux particules vibrant dans un liquide, s'attirent ou se
repoussent selon que leurs phases vibratoires sont identiques ou opposées.
Il se produit dans ces conditionvS des courants liquides dont la forme repré-
sente un champ de forces avec ^entraînement passif des particules inertes
interposées. L'auteur lui-même expose une théorie qui lui a été suggérée
par Peddie et qui fait intervenir la plus ou moins grande perméabilité
des particules aux forces polaires qui les rencontrent, à la condition que •
cette perméabilité puisse subir des changements alternatifs, tels que ceux
qui ont été observés pour l'émission de CO- dans la cellule en cinèse ou
au repos. [Cette théorie d'ailleurs n'est pas très séduisante et ne semble
pas devoir faire oublier celles de Hartog et de Gallardo.] Pour la cytodiérèse,
il montre comment les auteurs ont fait intervenir les variations de la tension
superficielle et rappelle la théorie de Lillie qui fait appel aux charges
électriques des ions. Enfin, il montre le jeu des forces attractives s'exer-
çant entre les deux pronucléus et le centre de la cellule, cas particulier
très simple du fameux problème des trois corps et qui conduit les deux
pronucléus à se joindre avant d'atteindre le centre, par fusion de leurs
trajectoires convexes du côté de la droite qui réunit les positions initiales.
— V. La cellule est composée de colloïdes semi-fluides s'accroissant par
intussusception, et sa forme, quand elle est libre, est réglée par la tension
superficielle qui tend à lui donner des contours arrondis. Tout autre est le
cas pour les cristaux solides, mais les cristaux liquides de Lehmann comblent
en partie la lacune qui les sépare par le fait qu'en eux collaborent la
tension superficielle et les forces de cristallisation. Les formes d'équilibre
des cellules sont celles dans lesquelles la loi des « aires nainima » est
satisfaite. Les formes symétriques sont au nombre de celles qui satisfont
le mieux à la loi et cela explique la grande généralité de la symétrie dans
XX. — TllKORIKS GÉNÉRALES. - GENERALITES. 42:î
les formes organiques, conformément à la loi de Macii, d'après laquelle
dans tout système symétrique, chaque déformation (jui tend à détruire, la
symétrie est balancée par une déformation égale et op})Oséc qui tend à
restaurer la symétrie. Application au cas de l'amibe. Tous ses mouvements
s'expliquent par les variations locales de la tension superficielle, déterminée
au dehors par les changements de température et de milieu et au dedans
par les changements chimiques résultant du métabolisme : partout où la
tension diminue, il y a émission de pseudopodes : partout où elle augmente,
il y a contraction: si elle est partout uniforme, il y a retour à la forme
sphérique de repos. Dans les foraminifères à coquilles, l'ensemble peut,
en raison du squelette, ne pas réaliser une forme d'aire minima, mais
chaque nouvelle expansion, pour former une nouvelle chambre, obéit indi-
viduellement à cette loi. La soie des araignées, quoique liquide au moment
de son excrétion, forme un cylindre plein au lieu de s'écouler en gouttes
parce qu'elle se solidifie immédiatement au contact de l'air et le fil est
revêtu d'une sécrétion visqueuse qui se dispose en perles indépendantes
sous l'action des forces capillaires. La sphère étant la forme d'équilibre
parfait, où le rapport du volume à la surface est maximum, les discor-
dances entre cette forme et celles réalisées par les cellules libres souvent
ellipsoïdes sont conditionnées par l'intervention de forces internes ou
externes et par les variations de la tension superficielle selon la formule
T T'
suivante : P = p, + ("k + ÏÏ^'' -^ "^ pression interne, p. = pression
externe, T et T' = tensions superficielles interne et externe de la mem-
brane normales l'une à l'autre, R et R' = rayons de courbure correspon-
dants. Application à divers cas particuliers : cellule de levure, œuf de poule
(pression externe de l'ovidiïct), foraminifères, radiolaires, héliozoaires. Chez
ces derniers, les filaments axiles des pseudopodes sont des jets de substance
solidifiée autour desquels s'étend un manchon protoplasmique réglé par le
jeu des forces capillaires. Les membranes ondulantes se forment par un
fil arraché au corps visqueux par un flagellum venu en contact avec lui
dans ses mouvements de flexion. Les globules sanguins elliptiques biconcaves
des mammifères résultent des pressions osmotiques intérieure et extérieure,
comme le prouve le fait qu'ils deviennent sphériques en milieu hypotonique
et se ratatinent en milieu hypertonique. Peut-être aussi la membrane porte-
t-elle un anneau méridien plus rigide. Le fait que les membranes sont
souvent semiperméables oblige à faire une réserve, car dans ce cas la
tension superficielle ne s'applique plus ; elle peut être remplacée alors par
une élasticité propre de la membrane, mais cela ne change rien au résultat.
— VI. Quand, dans une gouttelette de substance protoplasmique ou autre,
suspendue dans un milieu liquide, se trouvent des particules d'une sub-
stance chimique de telle nature que, au. contact du milieu ambiant, leur
tension superficielle serait moindre que celle actuellement existante, ces
particules tendent à se porter à la surface et à déterminer là une chute de
tension superficielle s'accompagnant d'une modification du. contour : c'est
le phénomène de l'adsorption, dont la loi a été déterminée par Gibbs et
Thompson. Les particules ne sont pas attirées de loin vers la surface, mais
lorsque, par les hasards de leurs déplacements, peut-être sous l'influence du
mouvement brownien, elles arrivent au voisinage immédiat de cette surface,
elles franchissent celle-ci pour former la nouvelle surface de contact avec
le milieu. Tel est le cas, par exemple, pour des gouttelettes d'huile con-
tenues dans le cytoplasme d'une cellule. Tel est le cas aussi pour toutes
les particules que la cellule rejette au dehors soit comme excrétion soit
424 . L'ANNEE BIOLOGIQUE.
pour la formation de sa membrane, et par là ime vive lumière est projetée
sur ces phénomènes. La cause immédiate des variations locales de tension
superficielle, qui déterminent les modifications locales de la forme de la
cellule, par exemple dans la conjugaison des Spirof/j/ra, est certainement
due à une modification chimique intérieure localisée. Celle-ci n'est pas
connue, mais on sait que des travaux chimiques localisés se produisent
dans la cellule. Les inclusions cellulaires, plastides, chromidies, mitochon-
dries sous tous leurs aspects, granules de Altmann, etc., sont autant de
petits laboratoires où s'opèrent des réactions chimiques localisées.. Un phé-
nomène semblable a été démontré de façon plus précise par Macallum en
mettant en évidence, par des réactions chimiques très délicates, Taccumu-
lation de sels potassiques dans des points au voisinage desquels se forment
des protubérances locales {Spirogyra en conjugaison). — VII et VOL
Les forces qui réagissent dans un agrégat d'un grand nombre de cellules
forment un ensemble extrêmement complexe dont l'analyse intégrale n'est
pas possible. Mais en examinant des agrégats plus simples, on peut se
convaincre que les forces qui interviennent se ramènent à la cohésion, à la
résistance plus ou moins élastique ou rigide des diverses parties et surtout
à la tension superficielle. Partant, intervient, le principe des « aires mi-
nima » ; c'est ainsi que dans un agrégat relativement simple et dont la
complication est lentement progressive, tel que l'œuf en segmentation, on
voit les cellules se disposer de manière que les arêtes s'assemblent toujours
par trois autour d'un même point et sous des angles de 120", et au stade à
quatre cellules de la division on voit les arêtes assemblées par trois autour
de deux points réunies l'une à l'autre par une. ligne droite qui peut être
fort courte, mais jamais nulle. Les observations de Robert sur la segmen-
tation du Troc II us et les imitations qu'il a pu en reproduire au moyen de
bulles de savon sont très instructives à cet égard. Nombreux exemples et
exposé de points de détail dans lesquels il est inutile de suivre l'auteur :
division d'un cube (la paroi minima est celle qui passe par la plus longue
diagonale!, séparation d'une petite partie d"un cube, d'un cylindre ou d'une
splière (la position d'équilibre stable ne peut être obtenue en satisfaisant
à la loi du minimum des aires que par une cloison courbe); .séparations
sigmoïdes; segmentation d'un disque (ici aussi, après les deux premières
cloisons diamétrales, la cloison divisant un quadrant doit, pour satisfaire
aux conditions, être courbe et être normale aux deux diamètres) ; segmen-
tation de Tœuf; division de l'aile de l'insecte par des nervures (mêmes
l)rincipes); cloison du squelette d^s coralliaires (paradoxal pour Ilelero-
phyllia); stomates des feuilles; grains de pollen (les quatre provenant des
deux dernières divisions occupent les sommets d'un tétraèdre régulier,
position d'équilibre très stable); etc. — IX. Les productions squelettiques
sont, en général, extra-cellulaires. Il est donc permis de les considérer, non
comme le produit de phénomènes vitaux, mais comme les productions
physico-chimiques engendrées dans un milieu interstitiel extérieur aux
éléments vivants. Le fait que l'asymétrie au polarimètre est l'apanage des
synthè.ses sous l'influence d'organismes vivants, tandis que les composés
similaires de la synthèse chimique in vitro sont symétriques, introduit une
certaine difficulté, mais non point telle qu'on n'ait pu songer à reproduire
in vitro des éléments stiuelettiques par la cristallisation de substances
minérales au sein d'une solution colloïdale. C'est ce qu'a fait Harting pour
les éléments squelettiques les plus simples, les calcosphérites, en faisant
cristalliser des sels de chaux plus ou moins mélangés d'autres sels dans
une solution de gélatine ou d'albumine. On obtient ainsi, au lieu des cris-
XX. - THÉORIES GÉNÉRALES. - GÉNÉRALITÉS. 42:.
taux qui se déposent en solution aqueuse, des globules qui, dans leur
structure et leur assembla.iie. montrent l'intervention superticielle. Cela
tient à ce que, dans ces circonstances, la substance minérale, d'abord dis-
soute, passe, avant de se précipiter, par une pbase liquide, en gouttelettes
dispersées dans le médium continu et qui subissent les effets de la tension
superficielle avant de passer à létat solide, qui fixe leur forme. Ces calco-
sphérites montrent, comme les perles et les otolitlies, des couches suc-
cessives concentriques qui peuvent être rapportées au phénomène de LiE-
SEGANC. Cet auteur a montré que du nitrate d'argent se déposant dans une
lame de gélatine donne des couches noires concentriques séparées par des
espaces clairs. Ce phénomène purement physique dépendant des forces
moléculaires peut expliquer certaines structures concentriques. D'autres
fois, au lieu d'anneaux concentriques, on a une spirale continue qui peut
expliquer certaines formations spiralées, comme dans les trachées animales
ou végétales. 11 faut tenir compte de ces faits avant d'attribuer à des alter-
nances saisonnières de l'activité métabolique (écailles des poissons, etc.)
les dépôts concentriques qui s'observent dans beaucoup de productions
animales ou végétales. Tel est le cas pour divers dépôts pigmentaires, les
lamelles cristalliniennes. Les spicules des éponges méritent une mention
particulière. Quand on étudie minutieusement les détails de leur forme et
de celle des éléments cellulaires au milieu desquels ils sont plongés, ainsi
que leur mode de formation, on voit que celle-ci est le résultat d'un petit
nombre de facteurs. Quelle que soit sa forme, le spicule débute par un
granule central à partir duquel il s'aceroit (Drever) ou par un petit nombre
de rudiments microscopiques qui se soudent en une formation unique pour
s'accroître de diverses façons (Minchin). Le dépôt de substance cristalline
se fait sous l'action des forces moléculaires qui interviennent dans la for-
mation des cristaux. Mais ce dépôt, au lieu de s'opérer dans une solution
électrolytique laissant toute liberté à ces forces, s'opère dans un milieu
colloïde' et au voisinage ou au contact d'éléments cellulaires, avec inter-
vention de la tension superficielle qui gêne l'accroissement dans certaines
directions et le favorise, l'oriente dans certaines autres. Entre les cellules,
le spicule s'accroît dans la direction du minimum de résistance et il en
est de même à la surface des cellules. Dans ce dernier cas, le minimum
de résistance dirige l'accroissement dans le sens des lignes géodésiques
déterminés par la géométrie sur les surfaces sphériques, ellipsoïdales, ou
autres. Mais il faut une observation minutieuse pour le reconnaître. C'e.st
ainsi que les spicules en C sont en réalisé des courbes gauches, portions
de spirales géodésiques tracées sur une surface ellipsoïde. — X. La direc-
tion géodésique de l'accroissement est un résultat de la loi du moindre
effort. La courbe géodésique est à une surface de révolution, ce qu'est au
plan la ligne droite, c'est-à-dire le plus court chemin entre deux points don-
nés. Sur une sphère, c'est un arc de circonférence, si les deux points sont
dans le plan perpendiculaire au milieu du grand axe; c'est un arc d'ellipse
si les deux points sont dans un plan méridien : sur un cylindre ou sur un
cône, c'est une génératrice ou une circonférence perpendiculaire à l'axe ou
une hélice cylindrique ou conique. Cette trajectoire hélicoïdale est la résul-
tante de deux vitesses, égales ou inégales, suivant deux directions compo-
santes : l'une suivant la circonférence de base, l'autre suivant une généra-
trice. La suture des tours d'une coquille de Gastéropode est la géodésique
correspondant aux vitesses d'accroissement dans ces deux sens. De même
pour les organes cylindriques, les épaississements spiraux des trachées ani-
males ou végétales, le cours des fibres longitudinales ou circulaires ou
426 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
• hélicoïdales ou différemment tordues de l'intestin, de l'estomac, du cœur
etc., dessine des lignes géodésiques telles que leur contraction a toujours un
effet maximum. Les figures en réseau résultent le plus souvent de l'entre-
coupement de deux ou plusieurs figures hélico'idales géodésiques. Le mou-
vement hélicoïdal de beaucoup d'infusoires est dû à une forme arquée de
l'axe déterminant un mouvement circulaire transformé en hélice par la
rotation de l'animalcule autour de son axe. — XI. Les géomètres décri-
vent deux sortes de spirales : la première est la spirale d'Archimède dont
tous les tours sontéquidistants. Elle est engendrée par un cylindre contourné
en spirale ; l'on peut s'en faire une idée par un boudin contourné en spi-
rale dont les tours se touchent, tels qu'on en voit à l'étal des charcutiers;
elle n'a point d'application dans les formes animales. La seconde est la
spirale logarithmique. On peut la considérer comme formée par un cône très
allongé contourné en spirale. Ici le rayon vecteur s'accroît non plus d'un
mouvement uniforme à une vitesse constante, mais d'un mouvement accé-
léré, en sorte que les tours sont de plus en plus écartés à mesure que l'on
s'éloigne du centre. L'auteur donne ici son développement mathématique
dont l'utilité pour illustrer des choses aussi simples ne s'aperçoit pas très
bien. La spirale logarithmique sert de base à un grand nombre de forma-
tions organiques ; quand la base du cône s'accroît moins vite que le rayon
vecteur, la spirale est à tours non contigus ; c'est le cas de la corne des
ruminants. Plus souvent les tours sont contigus, comme dans les Planorbes.
ou même -ils empiètent les uns sur les autres déterminant une ligne de
suture spirale, comme dans les ammonites. On peut concevoir cette forma-
tion comme résultant de la collaboration de deux forces : une force d'ac-
croissement linéaire rectiligne et une force défle.ctive toujours perpendicu-
laire à la précédente et déterminant l'enroulement. Du rapport de ces deux
forces résultent les caractères spéciaux de chaque formation spirale. Quand
l'enroulement se fait non dans un plan, mais sur un cône, on a la forme
réalisée par les Gastéropodes turbines.- Dans ce cas, la force déflective est
réalisée par le muscle columellaire. Quand ce muscle manque, comme chez
le Nautile, le siège de la force déflective n'est pas connu. Les opercules des
Gastéropodes sont souvent aussi des spirales logarithmiques et l'opercule en
se développant tourne pour rester toujours adapté à la forme de l'ouverture.
Application de ces principes aux diverses coquilles des Céphalopodes, des
Gastéropodes et des Lamellibranches. Ces derniers développent simultané-
ment deux valves qui se gênent l'une l'autre au point que, après un petit ac-
croissement spiral, le bord intéiûpur de l'ouverture de la coquille cesse de
s'accroître et l'accroissement se limite au reste de l'ouverture, suivant une
portion de courbe spirale très ouverte. — XII. Quand le Foraminifère est
une masse simple, il est formé d'abord par une gouttelette de protoplasma
dont la forme est le résultat d'un équilibre entre ses forces intérieures, sa
tension superficielle et le liquide ambiant. Bientôt une enveloppe rigide, for-
mée d<' carbonate de chaux, d-'abord absorbé, puis excrété par adsorption,
vient fixer définitivement cette forme; quand une seconde loge s'ajoute
à la première, il se produit d'abord mie nouvelle goutte protoplasmique
nue, dont la forme est conditionnée comme ci-dessus, sauf la différence
qu'introduit l'existence d'ime contrainte due à la première loge fixe,
laquelle s'entoure d'une enveloppe calcaire, et ainsi de suite. Ainsi les
coquilles polythalanies se forment par des inciéments successifs, toujours
semblables à eux-mêmes et qui laissent la coquille entière toujours sem-
blable à elle-même. Les géomètres appellent « gnomon » toute figure qui,
ajoutée à une autre, accroît celle-ci en la laissant semblable à elle-même.
XX. - THÉORIES GÉNÉRALES. - CÉXÉRALITÉS. 427
Si, dans une spirale logaritlnniquc, on tire deux rayons formant un certain
angle, la partie du dernier tour comprise entre ces deux rayons est un gno-
mon et la com-be entière peut être considérée comme formée de gnomons
successivement ajoutés les uns aux autres ; de même, chaque loge nouvelle
d'un foraminifère est un gnomon de la spirale logarithmique formée par
l'ensemble. Pour que la partie ajoutée spit un gnomon, il faut que ses fac-
teurs restent semblables à eux-mêmes (accroissement du rayon vecteur,
vitesse de rotation, vitesse de croissance dans les autres sens). S'il en est
autrement, la forme de la coquille change avec l'âge. C'est par de telles
variations des facteurs d'accroissement que s'expliquent certains cas remar-
quables, tels que la Globigérine devenant Orbuline, telle que la variabilité
extrême de Pi-renoplis ou l'entassement confus de loges qui constitue Acer-
tiilaria. La dérivation des foraminifères les uns des autres, les plus com-
pliqués des plus simples, d'après les lois géométriques ou physiques, peut
n'avoir rien de commun avec la dérivation philogénétique. — XIII. Trois
sortes de cornes : rhinocéros, ruminants et cervidés. Rhinocéros : cornes
en spirale logarithmique très ouverte et plane, en raison de la position
symétrique sur la tête. Ruminants : cornes formées d'un fourreau creux
s'accroissant à sa base soutenue par une protubérance osseuse. Le cas type
est encore une spirale logarithmique, moins largement ouverte et déjetée
par rapport à l'axe du corps. Mais il y a de très nombreuses variations
tenant à des modifications dans les vitesses d'accroissement, dans les dif-
férents points de la zone de croissance ou à Tintroduction de résistances
diverses dont la principale est l'adhérence inégale .suivant les diverses géné-
ratrices à l'axe osseux de soutien. C'est aussi cette adhérence qui explique
les bourrelets annulaires sur les cornes. Chez les plantes volubiles, la tor-
sion s'explique de même par une réduction de vitesse d'accroissement du
côté en relation avec le support. Si celui-ci est rugueux, cela engendre une
résistance nouvelle, d'où résulte l'accroissement de torsion qui s'explique
ainsi mécaniquement, sans qu'il soit besoin de recourir à la finalité comme
le fait Darwin. La spirale logarithmique se retrouve dans les dents, les
griffes et dans le bec crochu des oiseaux. Ici, la courbure de la spirale étant
très faible, sa forme générale est moins évidente, mais on arrive à la déter-
miner comme un arc de spirale logarithmique en tirant parti d'une pro-
priété géométrique de cette courbe, savoir que : tout rayon vecteur forme
un angle constant avec la tangente à la courbe au point où il rencontre
celle-ci. Cette détermination est relativement aisée lorsque le centre de la
courbe correspondant à l'extrémité terminale de l'organe est^ présent. Tel
est le cas pour la défense de l'éléphant, du sanglier et pour les griffes qui
ne s'usent pas. Mais pour les griffes qui s'usent, pour les dents des rongeurs,
l'apex est sans cesse détruit par l'usure et n'est plus présent, en sorte
que la forme spirale n'est plus évidente ; mais elle reparaît si l'usure est
supprimée par disparition de la dent opposée. Au contraire, les bois des
élans, des daims ne montrent plus la forme spirale; leur formation obéit à
d'autres lois ; ils ne s'accroissent plus par la base seulement, ils ont des
points d'accroissement déterminés par la distribution des vaisseaux dans la
substance osseuse, et leur forme doit être plutôt rapprochée de celle d'une
feuille dentée. — XIV. Dans la phyllotaxie, nous retrouvons la spirale
logarithmique : il suffit pour cela de tracer autour de la branche conique
une ligne passant par le point d'insertion de toutes les feuilles successives,
en allant de l'une à celle qui est située le plus prés d'elle en distance ver-
ticale sans se préoccuper de son écartement angulaire. On obtient ainsi
une hélice conique dont la projection .sur un plan représente une spirale
428 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
logarithmique. Lu est tout l'essentiel de la pliyllotaxie. S'il y a deux feuilles
opposées, elles sont l'origine de deux spirales. Mais on peut établir d'autres
spirales, d'après d'autres conventions, c'est-à-dire enjoignant parun trait, non
plus les feuilles 1, 2, 3, 4, 5. etc., mais 1, 3, 5. puis, 2, 4, 6, ces deux spirales
tournant en sens inverse l'une de l'autre. Ces spirales secondaires, appelées
« parastichies » ont servi de thème à des développements arithmétiques
très variés et compliqués, que l'auteur décrit en détails, mais auxquels nous
ne nous arrêterons pas, parce qu'il ne correspondent à rien d'objectif. —
XV'. Tout œuf qui n'est pas soumis à une contrainte spéciale tend d'abord
à être sphérique sous l'influence de sa tension intérieure et de l'élasticité de
sa. paroi. La coque dure, quand elle existe, se moule sur cette forme primi-
tive; c'est pour cela que les œufs des invertébrés, relativement petits par rap-
port aux oviductes, sont sphériques, sauf le cas de moulage dans un ootype
spécial. Les œufs des vertébrés sont ou ronds ou elliptiques ou ovoïdes ou
cylindriques à bouts arrondis. On a cherché des explications diverses à ces
formes; la seule véritable est celle fondée sur la compression dans l'oviducte.
Quand l'œuf est petit par rapport à l'oviducte, il n'est pas comprimé et reste
sphérique (tortues, serpents, jeunes poules); quand il est gros (poules, croco-
diles) il devient ovoïde par compression de l'oviducte. La différence entre le
gros et le petit bout provient de ce que les conditions péristaltiques sont
diminuées en aval de i'équateur de l'œuf par suite de la compression exercée
par cet équateur sur la paroi de l'oviducte, et il en résulte, en même temps,
une progression de l'œuf dans le sens du gros bout toujours tourné vers
l'aval. La forme des oursins résulte aussi de forces extérieures, par le fait
que la rigidité de la coquille n'est pas absolue en raison de l'articulation des
plaques. La forme initiale sphérique tend à s'écraser sous l'influence de la
pesanteur et en outre, par l'effet de la traction des ambulacres. Le dnme sur-
élevé de certaines espèces peut s'expliquer par la présence, en ce point, des
glandes génitales, plus légères en raison des sub.stances grasses. En ce qui
concerne les vaisseaux, un fait remarquable est que l'épaisseur de leur
paroi diminue du cœur aux capillaires beaucoup plus vite que la pression
du sang en direction centrifuge. Cela tient ;'i ce que la résistance de ha paroi
varie en sens inverse du rayon de courbure, en sorte que plus le diamètre
du vaisseau est grand, plus la paroi doit être épaisse pour résister à la pres-
sion intérieure. C'est pour cela aussi que l'épaisseur des parois ventricu-
laires est minima au niveau de la pointe du cœur. En ce qui concerne le
rapport entre la grosseur des ramifications latérales des artères et l'angle
([u'elles forment avec le tronc principal, l'auteur vérifie la loi de Roux,
d'après laquelle l'angle est d'autant plus grand que la ramification est plus
petite, par des considérations un peu vagues sur la loi du travail minimum.
— XVI. Le problème de l'adaptation, en ce qui concerne les couleurs, a
donné lieu aux tliéories mimétiques et à des explications finalistes. 11 est,
ici, beaucoup trop difficile à résoudre; il en est de même de celui de la forme
générale du corps, si exactement adaptée au milieu chez les oiseaux et les
poissons: mieux vaut l'attaquer par un coté moins difficile : celui de la con-
formation des os. Rappel des conditions de la résistance des matériaux,
d'après leur nature, leur forme et leur structure, exposé de la question l)ien
connue de la disposition du tissu osseux en viie de présenter la plus grande
résistance aux efforts de compression, d'allongement, de torsion, de flexion
et de cisaillement. Rajjpel de l'histoire de l'orientation dos trabercules du
tissu spongieux ; cette orientation suivant les lignes de plus grand effort
n'est pas liéréditaire, car, lorsqu'à la suite de fractures consolidées avec
déplacement, les lignes d'effort sont changées, les trabercules du tissu
XX. — THEORIES GENERALES. — GENERALITES. 429
*
spongieux prennent une orientation eu rapport avec la disposition nouvelle.
Une tige de plante chargée ])resqu'à la limite de rupture et maintenue
sous cette charge se trouve au bout de peu de jours susceptible de supporter
sans se rompre, une charge beaucoup plus forte. Tout cela s'explique par le
fait que la résistance aux eiforts devient, dans l'organe vivant, une cause de
développement plus accentué des parties soumises au plus grand travail,
d'atrophie relative de celles qui ne travaillent pas et de réarrangement
des parties existantes dans le sens de la meilleure utilisation. Le sque-
lette, pris dans son ensemble, constitue aussi une formation très adaptée.
Prenons pour exemple la voûte rachidienne d'un quadrupède. Elle repré-
sente une arche de pont posée sur deux piliers qui sont la paire postérieure et
la paire antérieure de membres. Pour assurer la solidité d'une telle voûte
l'ingénieur a trois moyens : 1" la buter aux extrémités contre les rives;
2^' la maintenir par un tirant formant la corde de l'arc ; 3'^ la constituer par
deux parties s'équilibrant l'une l'autre comme dans le système de cantilever
dont le PontduForthest l'exemple le plus connu. C'est ce troisième mode qui
est réalisé chez les quadrupèdes. Chaque pile peut être assimilée à la colonne
d'une balance supportant un fléau losangique dont les deux bras s'équilibrent
l'un l'autre; le milieu du fléau est la partie la plus résistante, parce que
c'est là que les efl'orts sont maximum ; le bord supérieur du losange tra-
vaille à la traction et le bord inférieur à la compression. Chez le quadru-
pède, les membres antérieurs et les membres pcstérieurs forment deux piles
de pont entre lesquelles est une arche composée de deux moitiés constituant
deux cantilevers indépendants. Le cantilever antérieur, qui supporte en gé-
néral à peu près les 3 5 de la charge totale, a, pour équilibrer la moitié anté-
rieure de l'arche dorsale, le poids du cou et de la tète ; le ligament inter-épi-
neux réunissant l'extrémité des hautes apophyses épineuses du garrot forme
le bras supérieur du cantilever travaillant à la traction tandis que les ver-
tèbres forment le bras inférieur travaillant à la traction. Le cantilever pos-
térieur est, en général, moins bien équilibré n'ayant pour cela que le poids
de la queue et s'appuie partiellement sur l'antérieur. Ces principes s'ap-
pliquent avec de grandes variations aux divers animaux; la force relative
des deux cantilevers est très variable^ l'antérieur très prédominant chez l'élé-
phant, la girafe, tandis que le postérieur l'emporte chez le Kangourou, le
Crocodile, les grands sauriens fossiles. Les oiseaux, en leur qualité de
bipèdes, n'ont qu'un cantilever remarquablement bien équilibré en raison du
faible poids du cou et de la tète et du déplacement du point d'appui vers
l'arrière. Enfin, chez les animaux aquatiques toute cette structure disparait,
rendue inutile par la pression hydrostatique de l'eau. Des principes ana-
logues peuvent être appliqués à l'ensemble du squelette, qu'il faut tou-
jours considérer comme un tout pour le bien comprendre, et non pas
comme un ensemble d'os séparés. C'est dans son ensemble que le squelette
subit les influences des conditions de vie ; aussi on voit par là combien il est
vain de discuter, par exemple, la phylogénie de la baleine d'après la formée de
tel ou tel de ses os, comme le scapulum, quand son mode de vie très spécial
a exercé des influences combinées sur tout l'ensemble de son squelette. —
XVII. Utilité de l'introduction des mathématiques dans la biologie. Cela est
particulièrement avantageux dans la description des formes anatomiques
pour substituer une certaine précision au vague des descriptions littéraires,
appuyées sur des comparaisons plus ou moins boiteuses. Pour être rigou-
reusement défini, un organe ou le contour d'un animal ou d'une plante doit
être dessiné dans l'espace limité entre deux axes rectangulaires, chacun
de ces points étant défini par sa distance X ;i l'axe des ordonnées et sa dis-
430 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
tance Y à Taxe des abscisses; enfin, pour tenir compte de l'épaisseur, on
peut indiquer la distance Z de ce même point à un plan parallèle à celui
déterminé par les deux axes ci-dessus. Les comparaisons deviennent alors
fructueuses et Ton voit, par exemple, que si l'on ramène à la même dimension
longitudinale un églefin et un carrelet, le second est deux fois plus haut et
deux fois moins épais que le second en sorte que si X, Y et Z sont les trois di-
mensions cardinales moyennes du premier, celles du second seront 2X Y Z
2
en sorte que leur poids en longueur égale sera le même. Mais les choses ne
sont pas toujours aussi simples ; il faut, dans ce cas, faire intervenir un pro-
cédé très avantageux : c'est le changement de coordonnées. Voici les dessins
et les formules, en coordonnées cartésiennes rectangulaires, de deux formes
animales: elles paraissent incompatibles, mais en représentant lune en coor-
données cartésiennes, Tautre en coordonnées d'un système différent, il arrive
souvent qu'on les rend identiques et superposables. Ces changements de coor-
données sont trc'S divers ; les axes peuvent former un angle supérieur ou infé-
rieur à 90" ; leurs divisions peuvent être différentes, par exemple, l'une en
progression arithmétique, l'autre en progression géométrique ; aux axes rec-
tiliques on peut substituer des axes courbes, convexes, l'un et l'autre en dedans
ou en dehors ou l'un dans un sens, l'autre dans un autre ; enfin, au carrelage
rectangulaire déterminé par le croisement des parallèles à l'abscisse et à
l'ordonnée d'origine on peut substituer une vue perspective, le ramenant à
des formes -triangulaires. Il en résulte, dans la figuration des animaux, des
modifications rappelant les différences entre les divers modes de projection
d'une même région géographique, ou celles entre la même figure d'un per-
sonnage et son image dans un miroir sphérique, conique ou cylindrique
à axe diversement orienté. L'image d'un poisson large à l'avant et effilé
vers l'arrière peut être ainsi ramenée à celle d'un poisson à bords parallèles
ou même effilé en sens inverse. Pour prendre un exemple réel, on peut rame-
ner le crâne de l'homme à celui du chimpanzé, en rapportant le premier
à des axes octogonaux rectilignes et le second à deux axes courbes : l'un, celui
des abscisses, convexe vers l'extérieur et l'autre, celui des ordonnées, con-
vexe vers l'intérieur de l'angle où est dessinée la figure. Cela permet de
ramener à une formule mathématique relativement simple la différence entre
deux formes que l'on veut comparer, et la chose est particulièrement utile
lorsque l'on compare la forme générale ou les organes de deux êtres dont
l'un peut être considéré comme l'ancêtre phylogénétique de l'autre. On voit
alors le sens général des modifications subies au cours de l'évolution phylo-
génétique. — [En dépit de quelques développements, parfois superflus, ce
livre hautement original, d'une lecture attrayante et facile, oriente dans
une direction intéressante la pensée du biologiste; il est une des plus utiles
contributions qui aient été faites depuis longtemps h la biologie générale et
a sa place marquée dans toutes les bibliothèques.] — Y. De i âge.
Mitchell (P. Chalmers). — Le daririnisme et la ;/iierre. — Le sujet
traité dans ce livre est déjà vieux et maintes fois discuté par les biologistes,
les sociologues et les pliilosophes ; mais la guerre lui a donné un intérêt
d'actualité. L'auteur s'insurge contre la justification de la guerre, que cer-
tains esprits (Bernhardi, en Allemagne, par exemple) ont prétendu tirer de
l'idée de la lutte pour l'existence, et lui oppose une série d'arguments, dont
le dernier — et qui forme comme la conclusion du livre — est que l'homme
possède la conscience et la liberté qui le différencient du reste du règne
animal et créent pour la société humaine des lois à part. L'auteur admet
XX. — THEORIES GENERALES. - GENERALITES. 431
bien que la conscience humaine a eu pour origine les phénomènes psy-
chiques des animaux, mais il n'accepte ni l'interprétatiou « matérialiste »
qui y voit une évolution des éléments qualitativement les mêmes, ayant son
fondement dans l'organisme physique, ni Tinterprétation bergsonienne, qui
étend la volonté et la liberté à la nature tout entière. M. voit, entre la vie
psychique des animaux et celle de l'homme, une différence qualitative, et
il cherche la façon dont cette différence a pu s'établir dans certains exem-
ples de changements brusques que nous offre la nature : la formation d'une
combinaison chimique, dont les propriétés différent radicalement de celles
de ses constituants, ou certains phénomènes physiques, comme la fusion ou
la congélation à un point critique de la température. La loi morale, dit-il,
en rappelant la célèbre phrase de Kant, est aussi extérieure à l'homme que
le ciel étoile. Et comme ce sont les manifestations psychiques (mœurs, tra-
ditions, littérature, religion, etc.) qui créent le milieu social de l'individu,
et que ce milieu est. de préférence à l'hérédité, ce qui façonne l'homme dès
son enfance, il en résulte que la lutte entre les différentes « cultures »
nationales n'a rien qui ressemble à une lutte entre des groupements zoolo-
giques. Ces groupements, en effet, sont tous basés sur une origine commune;
or, la distribution de? races humaines en Europe, par exemple, ne coïncide
aucunement avec les divisions en nations (l'auteur expose dans un long
chapitre la distribution des trois races humaines : la race méditerranéenne,
la race alpine et la race nordique ou teutonique dans les différents pays
eiii'opéens). Si, à la rigueur, on pouvait comparer les races aux espèces
capables de lutter entre elles, il n'en est pas de même des nations, groupe-
ments artiticiels créé.s par ségrégation géographique. Contre la lutte pour
l'existence appliquée à la société humaine l'auteur formule encore d'autres
arguments qui, à notre point de vue, sont plus probants, parce que moins liés
à un point de vue philosophique subjectif et contestable. Les voici, en résumé.
1 . Une loi scientifique n'est qu'une généralisation des données expéri-
mentales, applicables seulement au domaine auquel appartiennent ces faits
expérimentaux et non transportable dans un domaine différent. La lutte
pour l'existence doit ainsi rester une loi uniquement biologique. 2. La portée
de la lutte pour l'existencee et de la sélection naturelle est très discutée
parmi les biologistes actuels, qui tendent à réserver à ces facteurs un rôle
beaucoup plus modeste qu'on n'a cru devoir leur accorder au début. 3. Ce
qu'on appelle lutte pour l'existence dans le règne animal est beaucoup
moins une véritable lutte unguibus et rostro entre les espèces qu'une con-
currence dans l'adaptation aux conditions du milieu (climat, nourriture,
parasites, etc.). C'est moins une guerre qu'une concurrence commerciale
pacifique.
Le livre contient une préface de E. Boutroux qui, conformément à sa
tendance philosophique, salue surtout chez l'auteur la protestation contre
« l'asservissement de l'homme aux lois de la matière' ou du monde pure-
ment animal ». — M. Goldsmith.
a) Rabaud (Etienne i. — La biolor/ip et la guerre. — Cet article est une
critique du livre de Mitchell, non au point de vue de l'idée directrice, avec
laquelle l'auteur est d'accord, car il combat également l'application à la
société humaine de l'idée de la lutte pour l'existence, mais au point de vue
de l'argumentation. Les idées de liberté etde conscience sont invérifiables et
subjectives et ne peuvent fournir d'arguments solides; il faut chercher ces
derniers ailleurs, dans la biologie même. Lorscju'on considère le règne ani-
mal, on voit que les « forts » ne sont pas toujours les plus forts : la forée est
432 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
une chose relative, dépendant des conditions du milieu, du moment, etc. II
en est ainsi surtout dans la vie compliquée des hommes, des homme civi-
lisés en particulier, qui possèdent des éléments de force, susceptibles d'as-
surer leur existence, différents de ceux du sauvage. — L'emploi de la force
brutale est contraire à une autre considération biologique encore : lorsqu'on
veut transformer un organisme à son gré, on doit procéder graduellement,
en tenant compte de sa nature, et ne pas lui imposer un mode d'existence
qui serait contraire à celle-ci. — M. Goldsmith.
a) Grasset (J.). — La biologie humaine ou science de l'homme. —
Critique de l'article précédent. Ce n'est pas, dit G., sortir de la science que
d'étudier l'homme comme un être à part, une espèce fixée depuis des siècles.
II y a des lois biologiques spécialement humaines, la volonté déterminant
ici l'activité psychique. L'auteur résume ensuite les idées développées dans
son livre, analysé plus loin (Grasset, 6). — M. Goldsmith.
b) Rabaud (Etienne). — Qu'esl-ce que la biolo(/ie humaine? — Réponse à
l'article précédent. Une des raisons mises en avant par Grasset, pour
donner à l'homme une place à part, s'appuie sur le fait que l'espèce hu-
maine est fixée depuis longtemps. Or, en quoi est-ce une raison, même en
admettant que cette fixité soit bien établie et qu'il n'existe pas, comme il est
permis de le croire, plusieurs espèces humaines? Le Nautile est plus ancien
encore, mais qui songe h fonder une « science du Nautile? » 11 y a là surtout
des considérations extra-scientifiques. — La supériorité intellectuelle de
l'homme est un autre argument. Or, cette supériorité ne caractérise que
l'homme civilisé, et rien ne nous montre que l'homme de Néanderthal la
possédait, ainsi que la faculté du progrès indéfini. — La liberté de l'homme
et l'absence de liberté de l'animal n'est pas un argument non plus, car d'une
part, l'activité de l'homme est aussi une « conséquence de sa constitution »
et, d'autre part, nous ne savons rien sur la « liberté » de l'animal. — Enfin,
R. critique l'assimilation de la « biologie humaine » à la médecine, l'homme
n'ayant pas le monopole des maladies. — M. Goldsmith.
b) Grasset (J.). — La biologie humaine. — Les idées exposées dans ce
livre ne sont aucunement nouvelles : ce sont celles que l'auteur avait pro-
clamées pendant toute sa vie. La guerre a donné un nouvel intérêt à la
question des rapports entre la morale et la science ; elle nous oblige à nous
demander : au nom de quoi pouvons-nous exiger que l'homme fasse ou ne
fasse pas telle chose? G. répond que ni la biologie (qui a pour principe la
lutte) ni la chimie (qui est basée sur la loi de réaction, ce qui revient au
même) ne peuvent donner de réponse ; il faut chercher celle-ci dans une
autre science, à laquelle il donne le nom de la biologie humaine. Il délimite
l'objet et le domaine de cette science particulière (qui se confond pour lui
avec la médecine) et expose les résultats auxquels elle arrive. Le livre se
divise en plusieurs parties : 1° Exposé de ce qui rapproche l'homme des au-
tres êtres vivants et sépare l'ensemble du monde organique du monde inor-
ganique. L'idée de finalité des phénomènes vitaux est la conclusion de cette
partie. 2" Exposé de ce qui est propre à l'homme et l'oppose aux autres
êtres vivants. Hostile à toute idée de continuité du dévelopjiement psychi-
que, G. met nettement à part le psychisme de l'iiomme, qu'il caractérise par :
I) la loi de constance inlelleclueUe, qui établit que le niveau intellectuel
de l'homme est resté le même depuis la fixation de l'espèce humaine; 2) la
loi û.\x progrès indéfini : avec le même degré d'intelligence naturelle, l'homme
XX. - THEORIES GENERALES. — GENERALITES. 433
fait néanmoins des acquisitions, et ces acquisitions se transmettent; il en
résulte que notre devsir biologique est de participer à ce progrès; 3) le libre
arbitre, entraînant avec lui l'idée de responsabilité. — Les lois biologiques
se présentent autrement pour l'animal (auquel elles s'imposent) que pour
l'homme (qui ne leur obéit que s'il veut, c'est-à-dire s'il est pénétré de l'idée
de son devoir). La biologie humaine a pour tâche de constater ce devoir et
laisse de côté la question de son origine. — Le livre se termine par un chapitre
de sociologie, en dehors du programme de V Année Biologique. L'auteur y
traite, dans un esprit de tradition et de hiérarchie, la philosophie de l'histoire,
les différents groupements humains, la question sociale, le mariage, l'édu-
cation, etc. — M. GOLDSMITH.
Saint-Saëns (C). — La psychologie humaine et la psychologie animale
[XIX, 2", IV]. — L'auteur s'élève contre l'idée de Grasset d'une différence
essentielle, qualitative, entre le psychisme de l'homme et celui de l'animal.
Certaines observations qu'il a pu faire sur les animaux montrent qu'ils sont
bien capables d'actes sortant de ce que l'on peut toujours prévoir et relevant
d'une faculté de réflexion évidente (un chien conduisant un autre chez le
vétérinaire qui l'a guéri, un moineau se suicidant en captivité, des fourmis
montrantdes différences individuelles, etc.). Ilestpossible aussi que l'intelli-
gence des animaux soit perfectible comme celle de l'homme, et que, d'autre
part, le progrès de l'espèce humaine ne soit pas aussi indéfini que le croit
Grasset. Cet auteur, d'ailleurs, en parlant des lois non expérimentales, éter-
nelles et immuables qui régiraient la biologie, sort du domaine de celle-ci
pour verser dans la théologie. — M. Goldsmith.
Anthony (R.). — La force et le droit : le prétendu droit biologique. — Ce
livre a le même but que les études de Grasset sur les Conclusions de la bio-
logie humaine, et de Ghalmers-Mitchell sur le Darwinisme et la guerre.
A. part de la définition que donne Hobbes du droit naturel : le droit de cha-
cun d'user comme il l'entend de la puissance dont il dispose pour préserver
sa propre nature, c'est-à-dire sa vie : ce n'est rien autre que les règles de la
nature de chaque individu. C'est donc une liberté, une absence d'empêche-
ment : par conséquent une force. Mais l'exercice intégral de ce droit de
nature, égal en chacun, constitue l'état de guerre. Dès lors, si l'on admet
que les lois de nature ne sont que des préceptes de raisons, vivre autrement
qu'en état de guerre constitue un haut état de raison. La civilisation fait-elle
tendre l'humanité vers la paix universelle, en augmentant le nombre de ceux
qui arrivent à la compréhension des lois de nature, ou au contraire l'en
éloigne-t-elle, en augmentant les besoins, les convoitises, etc.? Il faut, pour
le décider, distinguer le droit naturel, défini ci-dessus, du droit artificiel,
qu'il soit légal ou qu'il résulte de la force.
Concevoir le droit comme une consécration de la force parait tellement
opposé à tout ce que nous savons de la psychologie humaine, qu'il faut
rechercher quel mécanisme y a conduit. On a cru que le droit immanent
résultait de ce qu'on a appelé la justice biologique, la sélection naturelle,
laquelle consacrerait la force, développée sans empêchement. Abordant ce
sujet, VON Bernhardi estime que la loi de sélection, qui perpétue les individus
les plus vigoureux, s'applique à l'humanité et opère par le mécanisme de
la guerre. Dans l'histoire du monde, la supériorité de la vigueur vitale d'un
peuple sur celle des autres, finit toujours par s'imposer à la longue, et quand
l'union des faibles arrête le développement de cette supériorité, ce n'est
qu'un retard. Le fort écrase le faible non parce qu'il lui est supérieur par
l'année biologioue, x.vu. 1917. 28
434 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
les moyens de nuire, mais parce qu'il agit ainsi conformément au plan de
la nature. Ceci suppose que le progrès, dans la nature, est continu. — Or,
déclare A., 1° l'idée d'un progrès continu dans l'évolution se montre con-
traire à l'esprit même de la science (parce que la science n'admet, comme
type de perfection, que ce qui existe, et non ce que nous imaginons pou-
voir exister). — 2" Elle dérive des conceptions mystiques et théologiques an-
ciennes (anthropocentrisme, etc.) — 3° Elle s'appuie sur des faits qui peuvent
être interprétés tout autrement. On considère spécialisation comme syno-
nyme de progrès : mais une spécialisation n'est pas une supériorité. —
Chalmers-Mitchell et Grasset disent : même si la lutte pour l'existence était
une loi scientifique, elle ne s'appliquerait pas nécessairement aux affaires
humaines, parce que l'homme possède sa conscience. Cet argument, dit A.,
est faible ; ce qui est démonstratif, c'est que la sélection, résultant des luttes,
n'améliore pas l'humanité, parce qu'elle résulte de la force de détruire; elle
ne joue d'ailleurs qu'un rôle très limité à côté des autres facteurs de l'évo-
lution. — Jean Philippe.
Lynch (A.). — L'évolution dans ses rapports avec l'éthique. — Les biolo-
gistes doivent indiquer avec précision les rapports de leur science avec les
problèmes de l'éthique. Ni Darwin, ni aucun autre biologiste n'accorde la
sanction de la science aux faits de la force brutale. L'organisation seule est
au point de vue biologique le critérium du degré d'évolution ; mais il s'agit
pour l'homme d'organisation intelligente, la possession de la vérité devant
accroître l'énergie qui rend la sympathie plus efficace. Même au point de vue
darwinien, les plus aptes sont ceux qui unissent le plus d'émotions sympa-
thiques à une plus grande énergie et à une possession d'une plus ample
vérité. Le biologiste ne doit donc pas oublier, quand il aborde les questions
d'éthique humaine, qu'il ne saurait dès lors « échapper au contrôle du psy-
chologue », lequel doit fatalement apporter des éléments primordiaux de
discussion scientifique. — G. L. Duprat.
Lillie (Ralph S.). — Formation de structures rappelant des croissances
organiques par le moyen d'actions électrolytiques locales dans les métaux,
leur signification physiologique générale et pi'oduction expérimentale de ce
type d'action. — Le but de ce travail est de rechercher dans les phénomènes
bien connus d'électrolyse l'explication de certains processus physiologiques
tels que les transmissions d'influx à distance, l'accroissement dans des direc-
tions déterminées, d'où ressortent la morphogénèse, la régénération, etc.
Une cellule séparée de son milieu ambiant électrolytique.par sa membrane
polarisée est l'image d'une pile formée par deux métaux plongeant dans un
électrolyte. Les actions électrolytiques métalliques n'aboutissent souvent
qu'à des productions amorphes, comme la rouille du fer ; mais dans certains
cas, en particulier dans les solutions en milieu colloïdal (gélatine, albumine)
de ferricyanures de métaux lourds, il se produit des précipités affectant
des formes qui rappellent celles des organismes vivants ; cela montre un
exemple de forces qui, dans les organismes, président à l'élaboration de la
forme. — Procédé opératoire. A une solution à 2 9^ d'ovalbumine filtrée on
ajoute une solution à 2 % de ferricyanure de potassium K'FeCy* et l'on y
dépose des fragments de fer, clous, fils de fer, etc. 11 se forme un précipité
bleu de ferricyanure ferreux, qui prend la forme de filaments allongés, flexi-
bles, creux, pouvant atteindre plusieurs centimètres de longueur : chose cu-
rieuse, ces filaments montrent des mouvements oscillatoires pouvant prendre
l'aspect de véritables vibrations. Le début du phénomène, révélé par le mi-
XX. — THÉORIES GÉNÉRALES. - GÉNÉRALITÉS. 435
croscope, consiste dans la formation, au contact du fer, d'une vésicule arron-
die limitée par une membrane de précipité; et c'est sur cette membrane que
se forment les filaments microscopiques rappelant des cils vibratiles et dont
les plus robustes deviennent après accroissement ceux dont nous venons
de parler. Le résultat varie beaucoup selon la nature du métal, la condi-
tion essentielle étant qu'il se forme une membrane de ferricyanure métal-
lique, insoluble et semi-perméable. Même résultat avec le zinc et le cuivre;
avec les métaux plus nobles la présence d'un second métal ou d'un fragment
de charbon de pile est nécessaire, ainsi que l'addition d'un autre sel, tel que
NaCl. En fait, l'addition d'un second sel dont l'acide forme avec le métal un
composé soluble est toujours nécessaire, même avec les métaux les plus
attaquables, comme le fer et' le zinc : si la solution de ferricyanure est faite
dans de l'eau rigoureusement distillée, le fer ne donne pas de précipité ; mais
une quantité très minime de NaCl (16 %) suffit et les arborescences sont
d'autant plus nourries que la concentration est plus forte, jusqu'à une cer-
taine limite. De même, la concentration du ferricyanure ne doit pas être
inférieure à 0,2 ou 0,4 o/q ; enfin, la présence du colloïde albumineux ou géla-
tineux est nécessaire pour donner aux filaments une certaine solidité. De
même, dans les organismes, la présence du protoplasme est la condition
nécessaire de l'agglomération des précipités de carbonate de chaux en pièces
squelettiques cohérentes. — Le détail du phénomène est le suivant. Les
portions du fer hétérogène formant des taches anodiques donnent naissance,
en présence du NaCl, à du chlorure ferreux, lequel, au contact du ferricya-
nure, donne la membrane de précipité de la vésicule initiale. Les filaments
qui se forment sont creux et ouverts au bout, et les particules de ferricya-
nure ferreux formant leurs parois étant chargées négativement au contact de
l'eau extérieure, la couche liquide qui les tapisse intérieurement est posi-
tive; elle se meut donc sous l'influence du courant éleclrique partant de
l'anode, et par là s'écoule sans cesse, tandis que les ions Cl et l'eau entrant
par tous les pores fournissent au contact du fer du chlorure ferreux; c'est
cette solution de chlorure ferreux qui s'écoule par le bout des filaments et
qui, au contact du ferricyanure extérieur, forme un précipité qui contribue à
l'allongement du tube, tandis que les particules flottant dans le liquide exté-
rieur viennent épaissir sa surface dans les parties anciennement formées.
Variations dans l'aspect et la constitution des tubes selon la nature et la con-
centration des liquides constitutifs : expansion foliacée en contact avec la
surface du liquide, annulations, etc. — Le fer fournit des filaments sans le
secours d'un autre métal parce qu'il est hétérogène ; les taches anodiques
dont nous avons parlé sont celles où, à l'air libre, se formerait de la rouille,
les intervalles cathodiques restant provisoirement inattaqués ; c'est par ces
régions cathodiques que le courant positif rentre dans le fer en désionisant
de l'hydrogène qui, libéré dans la solution, détermine une formation d'alcali
décelable en ajoutant de la phénolphtaléine à la solution. Le fer pur réclame
pour former des filaments le secours d'un autre métal, cuivre, platine, char-
bon, moins attaquable, c'est-à-dire ayant une tension de solution moindre.
On peut d'après ces principes accélérer ou inhiber l'action formatrice
d'un métal ; en présence du zinc, le fer ne forme plus de filaments, ceux-ci
naissent sur le zinc; au contraire, du cuivre accélère la formation par le fer.
Un fil de fer joint par un bout à du cuivre, par l'autre à du zinc, donne des
filaments au bout voisin du cuivre, tandis qu'à l'autre les filaments se for-
ment par le zinc ; et pour les deux, la formation est diminuée en raison des
courants inverses qui se croisent; mais si l'on sectionne le fil de fer en son
milieu, l'activité totale reparait. [Les faits de cet ordre sont bien connus des
436 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
physiciens et l'auteur ajoute seulement un test intéressant, les filaments.]
Comparaisons biologiques. Une assimilation étroite de productions filamen-
teuses inorganiques ci-dessus décrites avec les parties plus ou moins simi-
laires des êtres vivants serait totalement injustifiée, car les substances qui
interviennent et l'origine des propriétés manifestées sont entièrement diffé-
rentes: mais il reste possible que certaines des forces qui interviennent
soient identiques dans les deux cas, en sorte que les expériences ci-dessus
décrites pourraient éclairer certains phénomènes biologiques qui substan-
tiellement n'ont rien de commun avec elles. Ce qu'il faut essentiellement
retenir de ces expériences, ce sont les actions à distance, qui s'expliquent par
des courants électriques et par le transport électrique des particules maté-
rielles ; or, de tels phénomènes se rencontrent aussi chez des organismes vi-
vants ; tels sont les phénomènes de corrélation de croissance, de transmission
nerveuse, de régénération, d'excitation ou d'inhibition de croissance par la
présence ou la suppression de parties situées en des points éloignées. Don-
nons quelques exemples pour illustrer ces généralités. Un organe ne se
régénère que lorsqu'il a été coupé ; l'organe, avant son excision, inhibait donc
les forces régénératrices sous-jacentes; de même, la présence de racine
inhibe la formation de racines aux dépens des bourgeons foliaires des
Bégonias; ces faits ne sont-ils pas à rapprocher de l'expérience où l'on
voit la formation de filaments sur un fragment de fer inhibée par le contact
d'un fragment de zinc ? Inversement, l'action accélératrice de la régénération
exercée par l^s organes des sens de l'ombelle des Méduses peut être rap-
prochée de l'accélération de croissance des formations filamenteuses sur ce
même morceau de fer par le contact d'un métal à tension de solution moindre,
tel que le cuivre et le platine. Les vibrations des formations filamentaires inor-
ganiques dans les expériences ci-dessus ne sont point immédiatement com-
parables avec le mouvement ciliaire; elles en diffèrent essentiellement par
leur nature et paraissent tenir à des occlusions et réouvertures périodiques
des orifices terminaux par les particules de précipité; mais l'aire anodique qui
se trouve à leur base et qui fournit le chlorure ferreux sans lequel le phéno-
mène ne se produirait pas, joue par rapport à ce phénomène un rôle com-
parable à celui des granulations basales par rapport aux cils ; de ces granu-
lations émanent des influx qui arrivent aux cils et sont la condition de leurs
mouvements. Le transport électrique des particules de précipité dans la cavité
centrale des filaments inorganiques estlimage d'un phénomène qui joue un
rôle capital dans les organismes, l'osmose électrique, par laquelle se fait un
transport électrique de particules à travers des membranes perméables :
c'est ainsi qu'une partie altérée devient cathodique par rapport aux parties
saines \oisines, d'où résulte un courant transportant les particules néces-
saires pour la réparation. Dans les cellules elles-mêmes, ces phénomènes
trouvent leur place; l'action du noyau sur la croissance et la régénération de
la cellule est comparable, elle aussi, à l'action d'un fragment de métal noble
voisin sur le fragment de fer plongé dans la solution de ferricyanure ; dans
la mitose, les radiations semblent être des courants de particules transportées
électriquement et convergeant vers un centre d'appel qui est le centrosome.
— Possibilité de phénomènes électrolytiques dans les cellules. Dans les
expériences ci-dessus relatées, la région anodique du fer est le siège d'une
oxydation du ferricyanure libérant de l'électricité positive, tandis que dans
les régions cathodiques des ions réducteurs abandonnent des charges
positives ; le courant se ferme entre ces deux points par conduction métal-
lique. De même dans une pile l'oxydation au niveau d'une électrode se libère
de l'électricité positive, tandis qu'à l'autre électrode une quantité équivalente
XX. — THÉORIES GÉNÉRALES. — GÉNÉRALITÉS. 437
de charge négative est absorbée, et le courant se ferme par un circuit mé-
tallique extérieur. Mais il n'y a aucune nécessité à ce que ce conducteur
fermant le courant soit métallique, ni h ce qu'il soit extérieur; et l'on peut
concevoir une pile dans laquelle le courant soit fermé par un tube à paroi
semi-perméable plongé dans l'électrolyte et contenant lui-même un électro-
lyte. Ce sont là les conditions qui sont réalisées dans la cellule; ce tube à
paroi semi-perméable contenant un électrolyte, c'est la cellule elle-même avec
sa membrane semi-perméable et son protoplasme intérieur imbibé d'élec-
trolytes, le tout baignant dans le milieu électrolytique ambiant; quant aux
électrodes, elles sont formées par des points déterminés de la membrane
dans certaines conditions. Dans la cellule au repos, la membrane est dans
toute son étendue dans une condition uniforme, elle est en tous ses points
oxydable par le milieu ambiant, et cette oxydation ne peut se produire en
l'absence d'une région voisine où une réduction corrélative absorberait les
charges libérées ; l'ensemble correspond à une pile de laboratoire dont le
circuit extérieur est ouvert ; mais si l'on vient à exciter un point de la sur-
face de la cellule, la perméabilité est accrue en ce point et la semi-perméa-
bilité fait place à une perméabilité permettant le passage des cations; dès
lors, dans les points non excités, l'oxydation peut se produire et un courant
prend naissance allant de la région non excitée, anode, à la région excitée,
cathode. Et ainsi se trouvent réalisées dans l'organisme les conditions
réclamées par des éléments de pile dont les F. E. M. peuvent s'additionner
comme dans une batterie. Ainsi, la formule générale des organismes a pour
fondement essentiel la réunion et la collaboration d'éléments cellulaires
fonctionnant à la manière des piles et des batteries de piles des laboratoires
au moyen d'un simple artifice éliminant la conduction métallique extérieure;
et par là se peuvent expliquer les transports d'influx, les actions morpho-
gènes à distance et les transports électriques de substance qui sont la condi-
tion même de la vie des organismes. [Ce très intéressant et suggestif travail
jette une vive lumière sur des questions physiologiques restées jusqu'ici
mystérieuses, car il explique comment des courants de direction définies
peuvent s'établir dans des organismes qui, pénétrés d'électrolytes et conduc-
teurs dans toute leur masse, semblent devoir diffuser des courants qui les tra-
versent. A un point de vue plus général il nous met sous les yeux l'action
morphogène des éléments purement physiques, et à ce titre on peut s'éton-
ner que l'auteur ait pu écrire un tel mémoire sans citer une fois les travaux
non moins remarquables de Stéphane Leduc qui présente avec celui-ci des
analogies frappantes. L. se sépare de Leduc en ce qu'il reconnaît que les
ressemblances de forme entre ces précipités inorganiques et certaines struc-
tures organiques sont artificielles et contingentes ; et en cela nous croyons
que la raison est de son côté. Mais il y a identité entre les travaux des deux
auteurs sous le rapport bien autrement important de l'intervention de forces
purement physiques dans les processus morphogènes, et sous ce rapport, si
les forces invoquées par Leduc ne sont pas identiques à celles auxquelles
L. fait appel, elles n'en sont pas moins de nature comparable et ici non
seulement la priorité appartient à Leduc, mais on peut dire qu'il a ouvert
la voie féconde destinée à nous conduire à une interprétation intéressante
d'un grand nombre de phénomènes biologiques.] — Y. Delage.
Rebière. — Recherches sur Vargent colloïdal. — Important travail sur la
structure des colloïdes. Une première partie donne un résumé précis de
l'état de nos connaissances sur les propriétés des colloïdes ; une seconde et
une troisième étudient diverses formes d'argent colloïdal, en recherchant par-
438 L'ANNEE BIOLOGIQUE.
ticulièrenient les relations entre les micelles et le liquide intermicellaire, et
la composition de l'un et l'autre. Enfin, une quatrième partie examine les
actions exercées par l'argent colloïdal et principalement la catalyse d'H^O^. —
1° Electro-hydrosols . A) Technique. Préparation par divers procédés : arc à
courant continu (Bredig), arc à courant alternatif nouveau, ou décharge de
haute fréquence (Svedberg). Dans tous les cas, l'eau distillée doit être pré-
parée avec des soins particuliers (distillée en alambic argenté, recueillie
aussitôt en flacons paraffinés; éviter le contact du verre); le dosage de l'ar-
gent est fait par une méthode cyano-argentique voisine de celle de Denigès.
— L'étude de la conductivité des électro-hydrosols d'argent, au cours de leur
préparation, croît avec la teneur en Ag; il y a donc vraisemblablement des
ions qui apparaissent dans le liquide interinicellaire. On ne peut donc pas
négliger, dans un colloïde, la composition du liquide intermicellaire. La
séparation de ce liquide peut être obtenue par divers procédés (précipitation
spontanée des granules; centrifugation ; ultra-filtration, mais il y a des alté-
rations quantitatives; congélation, qui sépare automatiquement les grains;
« dissociation » (Zsigmondy) par action de l'éther; précipitation par des
électrolytes : nitrate de Ba;ou méthode mixte, nitrate de Ba et centrifugation).
Ces deux dernières méthodes sont les meilleures. B) Propriétés des électro-
hydrosols : propriétés physiques très comparables, quelle que soit l'origine.
Couleurs variables (par transparence), gris, violet, jaune, vert, brun, rouge,
d'après la grosseur des micelles ; la couleur va d'autant plus vers le brun
qu'il y a moins de métal. La conductivité augmente' avec la teneur en argent
total, elle croit parallèlement à la teneur en argent dissous dans le liquide
intermicellaire. L'action de l'arc électrique générateur est complexe : il a un
rôle mécanique et calorifique, arrachant des particules ténues des élec-
trodes et distillant en quelque sorte le métal ; en plus, il y a une action
chimique, mettant en liberté de l'oxygène par électrolyse, ce qui aboutit à
former de l'oxyde d'Ag, dissous dans le liquide intermicellaire, où il joue le
rôle d'un électrolyte. Les granulés isolés ne sont jamais de l'argent pur ;
leur teneur est souvent celle du sous-oxyde Ag^O, mais elle varie beaucoup
avec les conditions de^préparation. Les micelles sont donc vraisemblablement
des complexes d'adsoi-ption, ou des mélanges mécaniques d'argent et d'oxyde
d'argent ; la première hypothèse cadre mieux avec les faits. 11 doit exister un
équilibre entre l'argent pulvérisé, l'oxyde absorbé et l'oxyde en solution
intermicellaire. — 2' Ifydrosols d'origine chimique : action de NaOH diluée
sur une solution aqueuse d'oxyde d'argent Ag^O. Les granules isolés ont
encore ici une composition complexe . ils renferment de l'oxyde d'argent uni à
de la soude, la teneur des composants des granules étant fonction de la com-
position du liquide intermicellaire. — Un autre hydrosol d'Ag (obtenu par
action d'H^O^ sur l'hydrosol précédent) montre également des granules com-
plexes. — 3" Catalyse de HW^. Rappel des travaux des auteurs précédents sur
la catalyse d'IPO^ par le platine colloïdal (Bredig et Miiller von Berneck),
l'or colloïdal (Bredig et Reinders), le palladium colloïdal, l'Ag colloïdal (Me
Intosh). La vérification de la loi classique des réactions monomoléculaires,
sauf pour Pt, n'est jamais rigoureuse. Les recherches de R. montrent que :
en milieu neutre, la catalyse ne suit pas la loi des réactions monomolé-
culaires; le liquide intermicellaire agit lui-même sur l'eau oxygénée, et
agit comme l'oxyde d'argent. En milieu alcalin, en présence de NaOH, la
décomposition n'a pas lieu suivant la loi des réactions monomoléculaires,
lorsque la quantité d'Ag dissous est forte; elle suit la loi, quand cette quan-
tité est faible. D'une manière générale, la réaction est la somme des réactions
cfi [(dytiques durs aux gramdes et au liquide intermicellaire. — 4° Synthèse
XX. — THEORIES GENERALES. - GENERALITES. 439,
des micelles argentiques. Le granule étant un complexe, dont les éléments
sont connus, on peut essayer de faire mécaniquement sa synthèse. De l'ar-
gent pur trituré dans de l'eau pure ne donne que des systèmes peu stables;
la stabilité est meilleure si la trituration se fait en présence d'oxyde d'ar-
gent; encore meilleure en présence d'oxyde d'argent et de NaOH. L'argent
en poudre a un grand pouvoir d'adsorption envers son oxyde ; par agitation
fréquente on obtient finalement au bout de plusieurs semaines un colloïde
d'argent. En présence de NaOH, le phénomène est accéléré ; à chaud, la
réaction se passe en quelques minutes. Le mécanisme de la formation des
micelles dans ces derniers cas est une peptisation, en présence de la
soude, du 'produit d'adsorption de iWyde d'argent par l'argent divisé. —
Conclusions. — Les liydrosols d'Ag ne sont pas des espèces chimiquement
définies : à chaque préparation correspond une composition spéciale. La mi-
celle est un complexe physique et chimique, ce qui est un retour aux idées
de Graham; la micelle est surtout un composé d'adsorption. Au lieu de défi-
nir les hydrosols comme des systèmes hétérogènes à deux éléments, il faut
les considérer comme possédant une hétérogénéité à deux degrés : la sus-
pension est hétérogène et la micelle l'est également. On ne peut pas dire
que le système a deux phases, une phase devant être quelque chose d'homo-
gène; seul, le liquide intermicellaire mérite ce nom; les micelles forment
chacune une phase spéciale, puisque chacune a sa composition d'adsorp-
tion propre. — F. Vlès.
Jaivorski (Hélan) et d'Abadie (René). — Le Plan biologique. Tome I.
L'intériorisation. — 11 n'est pas facile de faire une analyse de ce livre : il
fait partie d'un vaste travail d'ensemble que les auteurs projettent en sept
volumes et qui porte le titre prometteur d'Un pas dans l'essence des choses. Cet
ensemble doit se décomposer en un Plan biologique, un Plan social, un
Plan cosmique et un Plan conscient. De ces « Plans », le présent travail
constitue une petite partie : c'est le premier volume du Plan biologique. — Il
y est question de bien des choses : de l'établissement des différentes fonctions
et des différents organes chezles êtres unieellulaires, de la reproduction, de
la sexualité, de l'individualité, des colonies, de la métamérie, etc. La
grande idée qui préside à ces exposés est qu'il y a, dans le monde orga-
nique, deux phénomènes généraux, dont les combinaisons et les variantes
expliquent tout : ontogenèse, phylogénèse, individualité, mort, etc.; ce sont :
l'intériorisation et V extériorisation. La première est le propre de l'orga-
nisme animal ; elle se manifeste, dans son ontogenèse, par le phénomène
général d'invagination qui la caractérise. Le second prédomine, au contraire,
chez les végétaux, dont l'ontogenèse se fait par croissance dans l'espace du
dedans au dehors (allongement de la radicule et de la tigelle, etc..) En
même temps, l'intériorisation est considérée comme étant la source de l'in-
dividualisation, des différences de sexe (l'élément mâle est « extériorisant »,
l'élément femelle « intériorisant ») et de beaucoup d'autres phénomènes;
la mort est la conséquence d'une intériorisation poussée à l'extrême. —
Dans la préface de leur livre, les auteurs nous annoncent des généralisa-
tions extrêmement nouvelles et vastes qu'ils se proposent de tirer de la
grande loi du parallélisme entre l'ontogenèse et la phylogénèse, mais à la
lecture de ce premier volume le lecteur reste dans l'ignorance de ce que
ces généralisations peuvent être. — M. Goldsmith.
Slotopolsky (B.). — La cytomètagénèse et la reproduction. — Discus-
sion théorique sur l'alternance des générations, la métagénèse, la repro-
440 L'ANNÉE BIOLOGIQUE.
duction et la fécondation, et sur les relations entre ces deux dernières fonc-
tions. Point de faits nouveaux, ni d'idées fortement originales. — Y. Delage.
Esterley (Calvin O.). — Recherches dans la nature et expériences de
laboratoire . — Ce travail a plutôt l'allure d'une conférence de vulgarisation
que d'une recherche originale, et, bien qu'il présente un exposé assez com-
plet des méthodes générales applicables à l'étude de la distribution géogra-
phique et des migrations, on n'y trouve rien de bien neuf. L'idée person-
nelle qui court à travers toutes les pages, c'est qu'il faut recourir à la fois à
l'observation dans la nature et à l'étude expérimentale au laboratoire, en les
contrôlant sans cesse l'une par l'autre et en n'oubliant pas de se mettre en
garde le plus possible contre les causes d'erreur pouvant provenir de l'in-
tluence des conditions artificielles créées par le laboratoire sur les réponses
des animaux aux divers excitants expérimentés. Ces excitants sont princi-
palement l'humidité, la température et l'altitude, auxquelles il faut ajouter
pour la mer les courants, la salinité et la pénétration de la lumière aux
diverses profondeurs. [L'auteur ne parle guère d'un autre facteur non moins
important, l'abondance de la nourriture.] — Y. Delage.
Annales du service des épiphyties. — Ce recueil que nous ne pouvons pas
analyser, mais que nous croyons devoir signaler, contient les articles sui-
vants : Front (G.), La « Gale noire i> ou v. maladie verruqueuse de la Pomme
de terre »; Arnaud (G.), Maladies nouvelles ou peu connues en France;
Mangin (L.),'5wr la succession des feuilles pendant la végétation de la bet-
terave et' les traitem^ents par les arséniates; Latière (H.), La lutte contre les
maladies des plantes en Italie; Lëcaillon (A.), Négril et galéruques ; Capus
(J.), Recherches sur les invasions du mildiou de la vigne en 1915; Fey-
taud (J.), Recherches sur l'Eudémis et la Cochylis dans le Bordelais en 1914
et 1915 (deux articles); Peneau (J.), Notes sur les aphides radicicoles; Ko-
-walski (J.), Un ennemi du cocotier aux Nouvelles- Hébrides ; Paillot (A.),
1° Observations et expériences sur les champignons parasites des insectes et
2° Note sur le Criocère de V asperge et ses parasites ;, enfin, une série de
Rapports des diverses Stations entomologiques et Missions d'études. —
M. GOLDSMITH.
TABLE ANALYTIQUE
A. B., 367.
Abadie (René d'), 439.
Abasie, 387.
Abeille. 84.
ABEL (O.), 288.
ABELOUS (J.-E.), 205.
AB\EY (W. de W.), 351.
Abraham (O.), 370.
Abraxas, XXXII, Sk.
— grossulai'iata. 193.
Absorplioo, 2, H5 et suiv., 160.
Abyta, 161.
Acantlio.sticlius, 334.
Accarlia clausi, 221.
— tonsa, 221.
Acertularia, 427.
Acétate d'ammoniaque, 11.
Acétique (acide), 57, 58, 204.
Acétone, 57, 71, 144.
Achromatique (substance), 20, 50.
Acides, 134, 159. Voir aussi aux noms des
différents acides.
— (action des), 13.
Acoustiques (taches), 7. '
Acrochordinés, 371.
Acrachordus, 371.
Acroléine, 219.
Acromégalie, 337, 338, 422.
Acrosonie, 26, 31.
Actea spicata, 59, 60.
Actinia, 362.
Actinies, 360, 361, 362.
Activation, 38, 39, 40.
ADAMETZ (L.), 268.
Adaptation, 52, 428.
Adaptations particulières, 313 et suiv,
Adénine, 118.
Adler (A.), 372.
Adrénaline, 120.
— (action de V), 165, 191, 207, 221.
Adrian, 359.
Aérobies, 216, 218.
Aeschna, 144.
Agame (reproduction), voir Asexuée.
Agar, 211.
Agaricine (action de 1'), 207.
Age, 101, 105.
1 Age et aire » (théorie de), voir WiLus.
Agents chimiques (action des), 190.
— chimiques et organiques (action des),
202 et suiv.
— divers (action des), 8, 194 et suiv."
— mécaniques (action des), 196 et suiv.
— physiques (action des), 198 et suiv.
Agglutinabilité, 215.
Agglutination, 215, 216.
Agglutinines, 215.
Agrion, 144.
Aigrettes, 376.
Albuminoïdes (synthèse des), 164.
Alcalis, 134.
Alcool, 37, 57, 155, 199.
— (action de 1'), 15, 33, 117, 207, 244, 245,
246.
Alcool éthylique, 164.
— — (action de 1'), 246.
— méthylique, 144, 246. )
Alcoolisme, 244, 245, 246.
Aldéhyde, 57, 58.
— formique, 164.
Aldéhydes, 113, 117.
Aleurone, 18, 257.
— (couche à), 145.
ALEXEIEFF (A.), XII, 8.
Algues, 11, 112, 339; voir aussi aux noms d'es-
pèces.
— brunes, 97.
Alimentation, 155; voir aussi Carence.
— (innuence de 1'), 171, 172, 203,
204, 205.
Alismacées, 49.
ALLARD (H. A.), XIII, 178.
ALLEE (W. C), 230.
AUélomorphes, xxii.
— multiples, xxxvi, 260.
Allemands, 173.
Allen (BennetM.), 66, 71, 169.
ALLEN (Ch. E.), XV, 26, 96.
ALLEN (FloydP.), xiil, 191.
Allis, 372.
AUium, 1.
Allolobophora, 194.
— fœtida, 77.
AUophores, 189.
Alose, 343, 344.
Alternance des générations, 97.
442
TABLE ANALYTIQUE.
Altitudes {action des), 280.
Amande, 13.
Amamea, 365.
AMAR (Jules), i-iv, 144, 389.
Amblystoma, 76, 80.
— punctatïim, 99.
— tigrinum, 100, 190.
Amblystomes, 170.
Améloblastes, 52, 53.
AMEYDEN (M. P. van), XVI, 222.
Amia calvn, 372.
Amibes, 17, 18, 227. Voir aussi Protozoaires et
aux noms des différentes espèces.
Amibes (forme des), 18.
— (mouvements des), 423.
Amides, 57,58.
Amidon, 125, 177, 218, 223, 324, 325.
Aminé, 218.
Aminés (acides), 11, 117.
Aminogénèse, 205.
Amitose, voir Division directe.
Amiurus, 371.
— nebulosus, 203, 359, 369.
Ammotiaque, 57, 58.
— (action de 1'), 69.
Amnésie, 387, Ml.
Amœba bînucleata, 20.
— debia, 18.
— discoïdes, 18.
— hyalma, 20.
— lamelHpodia, 20,
— Umax, 19, 20, 346.
— pallas, 18.
— proteus, 18, 20.
Amœbines, 334.
Amœbosporin (type), 333.
AMOROS, 390.
Amphibiens, 84, 88, 189, 209. Voir aussi aux
noms d'espèces.
— (parthénogenèse chez les), 37.
Amphimixie, 195.
Amylase, 116.
Amyotrophies, 409.
Anabaena variabilis, 68.
Anabas scandcns, 308, 309.
Anabiose, 194.
Anaérobies, 216, 218.
Anaphylaxie, 205, 211.
Anas boschas, 347.
Ancel, 170.
Anderson (R. J.), 185.
Androcytes, 26.
Anémone, 59, 60.
' Anesthésie, 117.
Anesthésiques (action des), 15, 16, 37, 44, 181.
Angiopteris, 325.
Angiospermes, 290, 336.
Angiostomum, 89.
Anguilles, 199.
Anguis fragilis, 276.
Anisotropie, 50, 65.
Annélides, 307.
Anochetus, 334.
Anœstrum, 171.
ANONYMES, 10, 93, 105, 108, 155, 242,243,
246, 247, 248, 249, 260, 276, 277,
279, 281, 305, 311, 313, 314, 316,
320, 329, 406, 407, 412.
Anophèles, 323.
Anophèles maculipemm, 323.
Anorexie, 158.
Anotérogames, 336.
Antagonistes (actions), xiv, 357.
Antarctique, 342.
Antedoii, 64.
Antennes (régénération des), 78.
Anthérozoïdes, 26.
Anthocyane, xvi, 192.
Anthocyanine, 108.
Anthomyces Renkaufii, 290.
Anthony (R.), xv, 433.
Anthothrtps Verbascî, 88.
Anthropocentrisme, 4.Î4.
Anthropomorphisme, 401. ''
Antigènes, 205.
Antimoine (action de 1'), 16.
Antirrhînum, 258.
Aphanothece, 346.
Aphelinus mytilaspîdis, 401.
Aphidiens, 88, 98, 109.
Aphidolysine, 109.
Aphis maidiradicis, 263.
— maidis, 263.
Aplanospores, 6.
Aplysia Californîca, 187.
— depilans, 371.
— limacina, 143, 371.
Apocrines (glandes), 173.
Apocynacées, 22.
Apogamie, 42.
Aporia cralsegi, 307.
— alepica, 307.
— augustana, 307.
Appétit, 156, 382.
Apprentissage, 389.
Apus, 37.
Aquatique (vie), 45, 419.
Aquatiques (animaux), 421.
— (plantes), 165.
Aquilegia, 121.
Arabinose, 164.
Avachis hypogœa, 13, 315.
Araignées, 404.
Arbacia, 33, 34, 40.
— p\inctulata, 51.
Archangiopterîs, 325.
Archégone, 46.
ARCHER, 345.
A7-disia crispa, xvii, 318.
Arenicola, 227.
Argent colloïdal, 437, 438.
Arginine, 148, 163.
Arizona, 243, 244.
Armbruster (L.), 249.
Arnaud (C), 440.
Arnold, 8.
ARON, 313.
Arsenic (action de 1'), 16.
Arlemeles, 335.
Artemia fertilis, 346.
Arthropodes, 314.
Artichauts (variation chez les), 285.
Arrhenius, 421.
Arundo Donax variegata, 285.
Ascaris, 197, 240.
— mcgaloccphala, 122.
TABLE ANALYTIQUE.
443
Asclepiadacées, 22.
Asclepias syriaca, 2'77.
Ascocaipe, 'i7.
Ascosporcs, 'l'i, 325.
Asetlus coniiminis, 230.
Asexuée (reproiluclion), Vi el suiv.,01. 107.
ASH {J. E.l, 376.
Askaron. 122.
Asparagine, 217, 218.
Aspergillus mger, 218.
Asphyxie, 196.
Aspidium fllis mas, 16J.
Asplanchna, 195.
— ampliora, 32.
Assimilation, 145 et suiv.
Associations (temps d), 380.
Associations, 391 et suiv., 405.
— d'organismes, 315 et suiv. (♦).
Aslacus flxiviatilis, 350.
— pullipes, 350.
— torvcntium, 350.
Astasie, .387.
Aster, 10.
— (rôle de 1"), 19.
Asterias glaciatis, 9U.
Astérie, 360.
Astéries (parthénogenèse des), 38, 39.
Asli'agalus cicer, 329.
Asymétrie, 337.
Athanassio, 381.
Athérome, 210, 211.
Atmosphérique (pression), 99, 113.
Atoxyl (action de 1"), 33.
Atractomorplia Bedeli, 26.
Atrésie, 171.
Atropine (action de l'j, 190, 360.
Attention, 173, 365, 392.
Atténuation (loi.d'), 337, 338.
Attitudes mentales, 393.
Aucuba japonica, xv, 30.
Audition, 308, 369, 370.
Aiilax PapaveiHs, 59.
Australasie, 3'i2.
Australiens, 173.
Autocalalyse, 417, 418, 422.
Aulograplia brassicas, 88.
Autolyse, 61, 114.
Aulo-stérilité, xv, 34.
Auto-suggestion, 387.
Autotomie, 77, 308, 329.
Auximones, xiii, xvi, 147, 148, 150, 152.
Avenu, 257.
— saliva, 222.
Aveivmcosa, 20.
AVERY (B. T.), 232.
Aveugles, 410, 411.
Aviation, 379.
Avicennia nilida, 281.
Aviceptologie, 314.
Axolotl, 7, 196.
Axopodes, 333.
AxT ^Mary C), 332.
Azote, 11, 147, 148.
Babcock (E. B.), 308.
Babinskt (J.), 408.
Babor, 94.
Bach (A.), 113.
Bachmann (E.), 288.
Bacille d'Kberth, voir Bacille lyphique.
— diphtérique, 1.
— fluorescent liquéfiant de FUigge, 217.
— paratyphique, 2lh, 215.
— typhiqup, 214, 215.
Bacillus acidophilus, 216.
— amaracrylus, 219.
— bipdus, 216.
— coti, 219.
— cutis communis, 216.
— lactis acrogenes, 216.
— paratypiiosus, voir Bacille paraty-
phique.
— perfringens, 217.
— proteus, 216.
— pyocyaneus, 216, 217.
— subtilis, 161, 197.
Bactéries, 16, 105, 214, 286, 318.
— du sol, 147, 317.
Bacterium foliicola, 318.
— tumefaciens, 49, 57, 58.
Rafdeker 5^
Baglioni (S.), 181, 186, 210, 360, 363, 364.
BAILEY, 290.
Baillie (J. B.), 392.
Balanoglossus, 228.
Baleine, 338.
Ballowitz (E.), 33, 189.
Balsamorésine, 109.
Balsamorésinique (acide), 109.
Balsamorrliiza sagittala, 109.
Baltzer (F.), xxxiv, 94.
BAMBEKE (Von), 28.
BARAT (D^), 386.
Barbus, 96.
Barométrique (pression), voir Atmosphérique.
Barrows (Albert L.), 346.
Bartlett, 299.
Baryum, 208.
— (action du), 69.
Bases, 159.
— (action des), 13.
Basichromatine, 30.
Bastian, 346.
Bataillon, 63, 64.
BATESON, XXI, XXIV, XXV, xxxvi, xxxix, 237,
259, 275, 297.
Bâtonnets, 368.
Baudoin (Marcel), 3, 78, 219, 331.
Bauer (Eisa), 216.
Baumberger (J. P.), 213.
Baumgartel (Otto), 329.
Baur, 193.
Bayliss (W. m.), 175.
Beatty (J.), 108.
BEAUCHAMP (P. de), 91.
Beauverie (J.), 1, 44, 108.
BÉCHAMP, Xll, 318, 319.
BECHER (Erich), 323.
Beethoven, 363.
Bégaiement, 386, 387, 411.
(♦) Voir aussi les tables des diverses aîsojiatioas annexées à l'analyse du travail de Dbbgener (voir
ce dernier).
444
TABLE ANALYTIQUE.
Bégaiement (hérédité du), 248.
Bégonia, 59, 229.
Beigel-Klaften (C), 7, 125, 351.
BÊLA Haller, 168.
Bell (Alexander Graham), 105, 372.
Belo\ (Pierre), 348.
BÉNISTY, 381.
Bennettitales, 335.
Benson, 326.
Benzéniques (dérivés), 11.
Benzi\ger (M.), 2.
Berberis, 324.
berezeller (l.), 114.
Bergonié, 184.
Béribéri, 122, 145, 146, 151 et suiv.
Berla\d (Jeanne), 404.
Bermudes, 187, 349.
Bernard (Claude), 77.
BERNECK (Mûller von), 438.
Bernbardi (von), 433.
Ber>heim (Pr. H.), 387, 388.
Berthold (E.), 214.
Besbe (Pierre M.), xiii, 154.
Bétail, 91, 305.
Betaïne, 218.
Bethe, 16.
Betterave, 308.
BiANCHi (L.), 365.
Biedermann, 160.
Bile, 132, 140. '
Biliaire (sécrétion), 140.
BlLLINGSLEY (P. P..), 359.
Bilobation de l'oreille, 248.
BiNET (Léon), 377, 378, 379.
Binucléates, 20.
Biocaractères, 275.
Bioluminescence, voirLumière (production de).
Biopbotogénèse, voir Lumière (production de).
Bis ton, 268.
Bistonides, 267.
BiTTERA (Jul. V.), 314.
Bivoltins (Bombyx), 278.
Blakeslee (A. F.), 101, 232, 272, 280, 282.
Blanchetière (A.), 217.
Blastocystis enterocola, 8.
Blé, 145, 146, 147, 179, 259.
Blépharoplaste, xii, xv, 8, 20, 26.
Blessés de guerre, 198.
Blessures, xl et suiv.
Bleu de méthylène (action du), 15.
Bloch (Br.), 120.
Blum (G.), 139.
Blunck (Hans), 97, 176.
BOAS (E.), 218.
Boas (J. E. V.), 73.
Bodo lacertae, 20.
BOECK (William C), 19.
BORNER, 109.
Bœuf, 254.
BoHN (Georges), 196.
BOHR, 143.
Boïdés, 220.
BoiRAC (E.), 388.
Bois de cerfs, 71.
BOKORNY (Th.), ivi, 11, 164.
Boldyreff (W.), 169.
Bombyx, 196, 197.
— mori, 42, 43, 278, 314.
Bondrée apivore, 188.
Bonellie, 94.
BoNNEViE (Kr.), 328.
BONMER (P.), 364, 370.
Bordas (L.), 311. ■
BORELLl, 420.
BORiNG (E. G.), 382.
BORRADAILE, 309.
BOTKE (J.), 335.
Botrytis cinerea, 113.
BOTTOMLEY (W. B.), XIII, XVI, 118, 148,
152.
Bouclée (chevelure), 268.
BouiN, 170.
BouLENGER (G. A.), 96, 112, 220, 332, 344.
BOUNHIOL (J. P.), 93, 343, 344.
Bouquet (stade du), 27.
Bourgeois, 400.
Bourgeonnement, 44, 45, 62.
— (tissu de), 5.
Bourgeons, 222.
Bourgeons sensoriels, 372.
Bourguignon (Georges), 184.
BOURNE, 94.
Bourquin (Heleu), 125.
BOUTAN (L.), 187.
BoCTROux (E.), 431.
BovERi, 51, 62.
Bowers (P. M.), XVII, 412.
BowMAN (H. H. N.), 312.
BOWMAV. 174.
Braafladt, 383.
Brachet (A.), XII, 39, 61, 241.
Brachionus bakeri, 32, 91.
— militari, 91.
— mulleri, 32, 91.
— urceotaris, 32.
Brachycéphalie, 275.
Brachyura, 326.
Braddon. 145.
Braem, 44.
Brake, 94.
Branchies à trachées, 144.
— sanguines, 144.
Braun (Alexandre), xv, 42.
Brecher (Leonore), 192.
Bredig, 438.
Bretscher (K.), 349.
Briand (M.), 411.
Bridges (Calvin B.), 88, 232, 261, 264.
Bridges (J. W.), 396.
Brigham (C. C), 377.
BRISTOL (B. M.), 5.
Brôlemann (H. W.), 70. •
Bromure d'éthyle, 144.
Bronner (A. F.), 373.
Brooks (S. C), XV, 1, 13.
Brown (Graham), 355.
Brown (Mabel), xv, 30, 149, 164.
browning (C. H.), 126.
Bruant jaune, 347.
Brucine, 218.
Brun (Rud.), 401.
Brunacci (B.), 126. 141. 173.
BRYAN (George S.), 46.
Bryant (Frank A.), 248.
Bryophyllum calyciiium, 222, 223.
Bl'CHANAN, 184.
TABLE ANALYTIQUE.
445
BUCHNER (Eduarii), 114.
BUCHNER, %.
BucKMASTER (Geoige A.). 166.
BlDER (Johaunes), xvii. 226.
BUDIN, XIII.
BlDIN-OEULER (E.), 154.
Bufo, .%.'5.
Bdgua (G.I. 199.
BVJARD (E.). 74.
Bulleuses (ailes), 265, 266.
BiMPis, 303.
Bdnsen-Roscoe (loi de), 22^1.
BUNZELL (H. n.), 126.
BuREN (J. von), 325.
BtRGE Œ. L.), 117.
BURGE (W. E.), 105, 116. 117, 126, 179,
185.
BURLET (H. M. de), 332.
BUR>HAM (W. H.), xviii, 393, 394.
BURRIDGE (W.),|358.
BCRROWs (Montiose T.), 209.
Bursaria, 60.
BCSACCHI (P.), 160.
Busard des marais, 188.
BUSH, 39^1.
BCSQUET, 208.
But (conformité au), 415.
Butyrique (acide), 39.
Cabanes, 347.
Cacaoyer, 321.
Cachalot, 338.
Cactées, 56, 81, 273.
Caenogénèse, 97.
Caféier, 320.
Caféine (action de la), 207, 360.
CAics (F.), 220.
Calcaires (substances), 162.
Calcium (action du), 69, 207, 208, 230, 358.
Calcosphérites, ti2U.
Californie, 341.
Calkins, 107.
CalUnectus, 326.
Calopteryx, 144.
Calotes, 309.
Caltha paluslris, 59, 60.
Camis (M.), 127.
Camp (J. E. de), 383.
Campanula, 267.
Camphre (action du), 360.
Canards, 81.
Candolle (de), 342.
Canna iridiflora, 164.
Canno> (W. B.), 127, 156.
Capitalisation mentale, 377.
Capcs (J.), 440.
Carabidés, 310.
Caractères acquis (hérédité des), xiii, 238, 239,
243 et suiv., 285.
— divers (hérédité des), 247 et suiv.
— liés au sexe, xxxni, 259, 260, 267.
— mendéliens, 417.
— (Iransmissibililé des), 243 et suiv.
— (transmission des), 249 et suiv.
Carausius morosus, 42.
Carbonique (acide), 58, 142, 166, 208, 210, 230.
— — (action de 1'), 311.
Carcinus, 303.
Carence, xiii, 145 et suiv., 150 et suiv., 204.
— clinique, 152.
— expérimentale, 150.
Carl (J.), 349.
Carlson (Anton Julius), 155.
Carnoy, 29, 30, 194.
Carotiues, 130, 189, 192.
Caru (Harvey), 384.
CaRREL, XI.1X, LUI, LV. L\XI, 56, 320.
Carleria ovala, 226.
Cartilage, 79, 80.
Castes des fourmis, 334.
Caryosomes, 7, 20.
Cassiopea, 105, 144, 356, 361.
— xamacliana, 161.
Casoar, 338.
Castagnea, 112.
Castellaneta (V.), 50.
Castle (W. E.), 234, 242, 249, 251, 253, 259,
260, 304.
Castration, 81, 93, 96.
Catalase, 116, 117, 126, 179, 185.
Catalepsie, 309, 387.
Catalyse, xi, 64, 133, 417, 418, 422.
Cathai'inea angustata, 46.
Calostomus commersonîi, 207.
Cauchemars, 387.
Caullery (M.), 45, 286.
Cause (concept de), 415.
Cavernes (faune des), 279.
Cavîa aperea, 233, 249.
— Culleri, 249, 250, 254.
— porccUus, 254.
— rufescens, 249, 254, 250.
Cécidies, 324.
Cécité nocturne, 84.
CEM (C), 363, 373.
Centres acrothermostatiques, 364.
Centres nerveux, ,163, 355 et suiv.
— — (physiologie des), 355 et suiv.
Centrifugation (action de la), 50, 62, 65, 197.
Centriole, 10, 11, 20.
Centrodesmose, 20.
Centrosome, 19, 64.
Céphalopodes, 360.
Ceramium, 112.
Cerebratulus, 19.
Cérium, 208.
Cerveau, 205, 331, 353, 355,407.
Cervidés, 427.
Ceryle alcijon, 341.
Cesnola (di), 303.
Ceylan (faune du), 308 et suiv.
— (Hore du), 342.
Chabaniek (Henry), 175.
Chaetoceros criophilus, 340.
Chalcides tridactylus, 276.
Chalcidides, 88.
Chaleur (action de la), 165, 166.
— (production de), 182, 183, 185.
Chambers (Robert), xi, 5, 10, 25.
Champignons, 11, 293. Voir aussi aux noms
d'espèces.
— parasites, 440.
Chapin (Catharine Line), 93.
Chara crinila, xv, 42.
Chardonneret, 269, 347, 401.
446
TABLE ANALYTIQUE.
Charlton (Harry H.), 61.
Charrier (H.), 61.
Charybdea rastoniî, 188.
CHASE (H. W.), 243.
Chat, 8'j, 176.
Chats maltais, 252.
Chaussé (P.), 216.
Clieiloneuromyiar javanensis, 321.
Chelidonium, 60.
Cellule, 1 et suiv., 5 et suiv.
— (constitution chimique de la), H et
suiv.
— (division de la), 18 et suiv.
— épidermique, 6.
— nerveuse, SM et suiv.
— (physiologie de la), 12 et suiv.
— (structure de la), 5 et suiv.
Cellules à carotine, 192.
— binuclées, 11.
— chromaffines, 385.
— (dimensions des), ^121.
— folliculaires, 25, 29.
— interstitielles, 11.
— lymphocytiformes, 5.
— polynucléaires, 5.
— (rôle des), 51, 52.
— sensorielles, IM.
Cellulose, 15.
Chênes, 128, 3^8.
Chenoweth (Homer E.), 311. ,- -
Chersydrus, 371.
Cheval, 73, 74, 255, 272.
Cheveux, 122.
Chick (Harriette), xiii, 145, 146.
Chien (S. S.), 208.
Chien, 170, 277.
Child (C. M.), XII, XIII, 21, 62, 72, 112.
Chimaera monstrosa, 372,
Chimie biologique, 108 et suiv., 113 et suiv.
Chimiotropisme, 361.
Chimpanzé, 11, 323.
Chinois, 173.
Chic (M.), 208.
Chiroptères, 315.
Chirollirips manicatus, 89.
Chistom (A.), 127.
Chitine, 121.
Chiton tuberculatus, 187.
Chlamydomonades, 333.
CMamydomonas, 91, 225, 227, 346.
— variabilis, 226.
CIdorochylrium grande, 5, 6.
Chloroforme (action du), 37, 206.
Chloroleucites, 229.
Chlorophylle, 257, 263.
Chlorophyllienne (assimilation), 165.
Chloroplastes, 6, 12.
Chlorure ferrique, 204.
— de magnésium, 204.
— de potassium (action du), 204, 360.
— de sodium (action du), 128, 208, 141,
210.
Cholestérinc, 8, 211, 312.
Chondriocontes, 9, 12, 28, 102.
Chondriome, 2, 3,7, 8, 12, 19, 28, 29, 160, 240.
Chondriomites, 28.
Chondriosomes, 7, 12.
Chorée de Hualingtoa, 248.
Cliorlhippus curlipennis, 26.
Chou-fleur, 58.
Chromatine, xv, 27, 63, 209, 245.
— (formation de la), 422.
Chromatophores, 4, 125,188, 189, 190, 191, 241,
333, 334, 360.
Chromidies, 424.
Chromoblastes, 241.
Chromodorîs, 306.
Chromoplastes, 130.
Chromomères, 9.
Chromosomes, xx, 7, 10, 21, 27, 32, 64, 65, 72,
237. Voir aussi Division cellulaire. Produits
sexuels. Hérédité mendélienne.
— accessoires, 26.
— (individualité des), 9.
— (nombre des), xv, 3, 10, 24, 31, 37,
41, 42, 87, 89, 96, 102, 249.
— sexuels, 84, 87, 89, %, 245.
— vésiculaires, 9.
Chronaxie, 165, 184.
Chroniotoxie, 205.
Chrysalides (coloration des), 192.
Chrysanthèmes, 285.
Chrysarachnion, 333.
Chrysomélides, 32, 94, 192.
Chrysomonades, 333.
Chun, 161.
Cicatrisation, XLVii et suiv., 56.
Cicindèles, 334.
Cinchonique (acide), 218.
Circulation, 165 et suiv.
Cire végétale, 119.
Cirsium arvense, 165.
Citrique (acide), 219,
Citronnier, 285.
Citrus grandis, 14.
Civilisation, 385.
Cladocères, 17, 195.
Clausen (R.E.), 258.
Clayberg (Harold D.), 206.
Cleistogamie, 315.
Ckmatis vitalba, 59, 60.
Clément (Hugues), 197.
Clepsina, 52.
Climat, 306, 307.
— (action du), 239.
Cloches natatoires, 161.
Glogne (René), 115, 166.
Cluzet, xiii, 154.
Cobayes, 249, 250, 254.
Cocaïne, 190, 205, 218, 230.
CoccineHides, 192, .334.
Coccomyxa, 317.
Cochon d'Inde, 139, 233, 244. Voir aussi Cobaye.
Cochylis, 440.
COCKERELL (T. D. A.), 54, 285.
Cocotier, 440.
Coefficient d'imperfection uréogcniquc, 160.
— de température, 39, 55, 141.
Cœur, 133, 141, 165, 185, 207, 209, 210, 280.
Cœsium, 133.
COFFMAN (W. D.), 2.
Cohnhcim, 14.
Colaptes auraliis, 298.
— cafer. 298.
COLE (William U.), 201.
COLE (RuthD.), 269.
TABLE ANALYTIQUE.
447
COLER (LÉL. E.), 396.
Coléoptères, 98, 192, 334.
Coleus hijbridus, xvi. 192.
Colibacille ; voir Bacillus coli.
COLUNS(G. N.), 257,262.
C0I.L1NS (H. 11.), 240.
Colloïdes, XI, 12, 55, 142, 422, 437.
— (stiuclure des), 197.
Collozoum, 20.
Coltyriclum faba, 321.
Colorants, 12.
— (action des), 208.
Coloration protectrice, 326 et suiv.
— vitale, 16, 17.
Cols-verts, voir Anas boschas.
Colubrides aglyphes, 220.
Coluciférase, 180.
Colutea, 329.
Comatibis eremita, 348.
Comatule, 64.
Combutum grandi florum, 231.
COMBY, 153.
Commotion, 408.
Compensation (loi de), 412.
Compression (action de la), 196.
Condition (concept de), 415.
Conduction nerveuse, voir Nerveuse.
Condylactis, 362.
Cônes, 368.
CONGDON, 183.
Conifères, 33î.
Conine, 218.
Conjonctif (tissu), 105, 231.
Conjonctive (substance), 80.
Conjugaison, 107.
CONKLIN (Edwin G.), xiii, 9, 21, 50, 66, 241,
242.
Consanguinité, 235, 263.
Conscience, 392, 393, 416.
Continuité (sentiment de), 392, 395.
Contre-évolution, xiv, 336, 337.
Convergence, 327, 332.
Convolula, 197, 222.
CooK (Alice Carter) , 329.
CooK (O. F.), 329.
COOPER, 152.
Copépodes, 17, 195, 221.
Copidosoma gelecliiae, 88.
Coquille des mollusques, 425, 426.
— (enroulement de la), 349.
— (forme de la), 275.
Coraux, 104.
— (récifs de), 308, 326.
Corbicula socialis, 340.
Cordaïtales, 335, 336,
Cordula, 144.
Coris, 143.
Corne, 122.
Cornes, 73, 305, 427.
Corps jaunes, 168, 170, 171, 172, 173.
Corpuscules épilhéliaux, 168.
Corrélation, 101 et suiv.
CORRELJÉ (J.), 332.
CORRENS (Em.), 34, 95, 222, 259, 284.
Corvus sylvaticus, 348.
Corydalis cava, 59, 60.
Corymorpha, 198, 362.
Coucou, 349.
Couleur (hérédité de la), 251.
Couleurs (discrimination des), 405.
CoULTER, 271, 290.
CoiiPiN (Henri), 128, 208.
Courage, 386.
CoURM(tNT (Jules), 215.
COURMONT (L.), 323.
COUSTET (E.), 395.
COWDRY (N. H.), MI, 8.
CowLES, 277.
Craig (Wallace), 398.
Cramer (W.), 109.
Crampton (Henry Edward), 348.
Crangon, 360.
Crauio-pharyngien (canal), 73.
Crapaud cornu, 190.
Créatine, 163.
Créatiniue, 148.
Cremotogaster, 334.
Crepidula, 9, 50.
— plana, 21, 89, 90.
Cresserelles, 188.
Cresswell Shearer, 128.
Cribina, 188.
Criminels, 412.
Criodrilus lacuum, 76.
Criocère, 440.
Criquets, 217.
Cristallisation, 422.
Cristiceps, 187.
Croisement, 295, 296, 299. Voir aussi Hérédité
dans le croisement et Mendélisme.
— (cause de la variation), 300.
Croisements réciproques, 269.
Croissance, xiv, xvi, Lviii, 55, 58, 59, 67, 102,
134, 143, 148, 149, 150, 169, 177, 207, 222, 241,
263, 418, 420 et suiv.
« Crossing-over », xxx, 232, 257, 264, 265.
Crowe (H. Warren), 128.
Crozier (W. J.), 44, 228, 306, 349.
Crustacés, 17, 360. Voir aussi aux noms d'es-
pèces.
Clenolabrus adspcrsus, 9.
Cténophores, 65.
Cucurbila fllifoLia, 164.
— pepo, 233.
CuÉNOT (L.), XL, XLIII, 251, 256, 259, 260, 261,
302.
Cuivre (action du)", 69.
Cultures in vitro, 24. Voir aussi Survie.
Cumingia, 41.
ClNMNGHAM (Bert.), 82.
CUNNINGHAM, 243.
Curare, 207.
— (action du), 190.
Curie, lxix.
CUSHNY (A. R.), 174, 175, 411.
Cutanées (glandes), 173.
Cuvierina columella, 328.
Cyanhydrique (acide), 121.
Cyanophycées, 6, 317.
Cyanophycine, 6.
Cyanure de potassium, 181.
— (action du), 16.
Cycadales, 335.
Cyclomorphose, 195.
Cyclops, 195.
— slrenuus, 322.
448
TABLE ANALYTIQUE.
Cylîndrospermum muscicola, 68.
Cynipides, 8U.
Cypéracées, 165.
Cypridina HUgendorfli, 179, 180.
Cyprin, 142..
Cyrtophorœ, 333.
Cyrtoxipha columbiana, 178.
Cystococcus, 317.
Cyslophora crislata, 313.
Cytolyse, 38, 40.
Cytométagénèse, 'i39.
Cytoplasma, 6 et suiv., 10, 63, 64. Voir aussi
Cellule.
— dans l'hérédité, 237, 241, 242.
— (structure du), 5.
Cytosine, 118.
Danaea, 326.
Dangeard (P. A.), XV, 9, 11, 283.
Daniel (Lucien), 81, 128, 338.
Daniels (L. L.), 346.
Danysz (J.), 219.
Darbishire (A. B.), 416.
Darwin, 238, 302, 303, 305, 419, 427.
Darwinisme, 202, 430, 433, 435.
Dastre, 79.
Dasyure, 170.
Davenport (Charles B.), 81, 233, 248,268,303.
Davey (WheeferP.), 202.
Davis (Bradley Moore), 298.
Davis, 145.
Dawson (E. R.), 85.
Dean (Carleton J.), 201.
Debains (E.), 214.
Décapodes, 210.
Décortiquées (céréales), voir Carence.
DE Crinis (M.), 167.
Dédifférenciation, 60.
Deegener (P.), 44, 315.
Dégénérescence, 61, 336, 337.
DEHORNE 237.
Deinecka, 187.
De la Fcye, 188.
DELACE (Y.), XXIII, 63, 395.
Delsmann (H. C), 51,331.
Déments, 412.
DÉMOCRITE, 377.
Demoll (Reinhard), 200, 351.
Demoussy (E.), XVI, 69.
Dtndrocœlum lacleum, 162.
DendroHmus pini, 307.
— montana, 307.
— obscura, 307.
Dendy (Arthur), 67.
Dennert, 369.
Denny (F. E.), XI, XV, 13.
Densité (action de la), 18.
Dent de sagesse, 331.
Dents, 52, 53, 54.
DéPERET, 337.
Dépression, 61, 62.
Dermatoses, 219.
Dernby (R. g.), 114.
Désamidases, 114.
Désassimilalion, 145 et suiv.
Descartes, 396.
Deschiens (R.), 348.
Déshydratation, 197, 198, 243.
Desmarres, xlix, li, lu, lui.
— (action de la), 37.
Desmognatlius fusca, 313.
Desplas (B.), 5, 231.
Dessiccation, 193, 213.
— (action de la), 37.
Déterminants, xx, xxi, 258.
Deutoplasma, 29.
DEVAUX (H.), 279.
Dewitz (J.), 37, 93, 109, 176, 276.
Dexter, 265.
Dextrose, 164, 219.
DHÉRÉ (Ch.), 121.
Diacomma, 334.
Diaptomus, 195.
— gracUis, 322.
Diaschise, 366.
Diastases, 114.
Dibotriocephalus latus, 322.
Dictyosiphon, 97.
Dîdinium nasutum, 107, 194, 301.
DiELS (L.), 290.
Diététique expérimentale, 154, 155.
Différenciation, 51 et suiv., 65.
Difflugia, 274.
Diffusion, 13.
Digestion, 167.
Diglena catellina, 32.
Dimorphisme, 286.
DiMPKER (Anna Maria), 52.
Dinophilus, 91.
Dinucléotides, 118.
Diphénol, 115.
Diplococcus griseus, 216.
Diplosîs, 321.
Diptères, 224, 312.
— cyclorhaphes, 322.
Disaccharides, 119.
Disjonction mendélienne, 237, 241.
Dissymétrie, 110.
Distribution géographique des êtres, 298, 33
et suiv.
Distrophie osseuse, 337.
DITTRICH (C), 128.
Division cellulaire (théories de la), 422.
— directe, 21.
— indirecte, 18 et suiv., 27, 209.
— (reproduction par), 44.
Dixippus, 309.
Docophorus, 322.
DoDGE (Raymond), 391.
DoFLEiN (Fr.), 334.
Doigts, 73.
Dolichoderus biluberculalus, 321.
Dolicocéphalic, 275.
DOLLEY (William L.), 229.
DOLLO, 337.
Dominance, xxill, xxv, 257, 263. Voir aussi
Hérédité mendélienne.
DONCASTER (L.), XXXVUI, 84, 89.
DONISTHORPE, 335.
Dopamélanine, 120.
Dopaoxydase, 120, 121.
Dorylinophilie, 316.
DoUBT (Sarah L.), 211.
Dreyer, 425.
Driesch, 51.
TABLE ANALYTIQUE.
449
OniPS (Dell;i\ 193.
Di-oiterie, 108.
Drosophila, xxxii, .Ti, x'i, «,s. lO'i, Wi. M7,
2.'i2, 201, 260, 2(51, 2(52. 2(>'i, iCf), 2(jf>. i(>7,
29", .«o:?, .Wi. Voii-îuissi Mcndt'-lismc.
ampclopliila, \\i\. 20;5, 26'i. Voir
.uissi Meiulrlisinc.
h use kit, 259.
inclimofiaslcr. 2I.>. 2(>2. 2(Vi.
replela, 2(>2.
inrilix, 2(Vî.
DiutiOT (Edouard', 409.
r)RUDE (Oscar), 2;5;5.
DnzEWiNA (A.), 129.
DOBOIS (R.\ 37, 179, 180. 197, 19H, 318.
DUCHENNE DE BOILOGNE, 18?l.
DlESBERG, 8.
DVFnÉNOV (J.), 70. 196.
DUFTON ( Do rotin . 166.
Dulcinc, 11.
DiiU'ilo, 2b».
Diimontia filil'onnis, 'i7.
DUNN (Grâce. A.), 47.
DUNN (L. C), 242.
nuPI-ER (A. W.), 47. .
Ul PR.VT (G. L.}. 387.
DCRAND (P.), 323.
Oysphagie, 151.
Dytique, 176.
Dytiscus marginatu.'i, 7, 97.
East (E. M.\ 284. 412.
Eau faction de 1' , 69.
— de mer, 3'i2.
— distillée iaclion de l'i, 6.
Kbner I.V.), 53.
Kbullition (action de 1", 68.
Kccrines (glandes', 173.
hjcliidite, 3.38.
Echinodermes, 88, 110. Voir aussi aux noms
d'espèces.
Echinodermes (parthénogenèse chez les), .37.
Echinides (régénération chez les), 77.
Evliinocactus, 318.
Ecidiospores. Ub. ■
Ecologie, 290.
Ecrevisse, 94. Voir aussi Aslaciis.
— (pince de l'I, .'^58.
Edixger, .381.
Edwards (J. Graham\ 18.
Effort, lfi4.
Egret (M. T.), 160.
Ehrlich (Félix), 114, 218.
El MER, 335.
Ejkmvnx. 145, 146, 150, 151, 153. 154.
Elassogames, 336.
Electricité (production d'i, 181. 182.
Electriques (organes), 181, 1S2.
Electro-hydrosols, 438.
Électrolyse, 434, 4.35, 436.
Electrolytes (action des), 12. 13. 'i8. Noir aussi
Sels.
Eli.'Ctrotonus, .357.
Eledone moscliala, l'i3.
Eléphant, 3.38.
Elkving, .317,
Elking, 42.
l'année biologique, XXII. 1917.
Elytres, 192.
Email, 52, 53, 54.
Emerita analoga, 402.
Emkkson (Kalph Waldo), 412.
Emerson, 257, 259, 261.
Emotions, 191, .379, 384 et suiv.
— (action des), 117.
Emprostholonos, 224.
Emulsiue, 118, 122.
Emys blandingi, 332.
Enclanea mexicana, 263,
Endocrines (glandes), 168, 172.
Endomixie, 34, 106.
Endopluillum Euplwrbiae silvatirae, 45.
— sempervivi, 45;
Endolryptasc, 217,
Energides, 62.
— (rôle dans la parlhénogéncse), voir
IlERLANT.
Energie, 129, 388, .389, .390.
— (production d'), 177 el, suiv.
Enfant, 52, .394,
Enjalran (L.), 383.
Enkystement, 60, 107, 194.
Enriquès, lx.
Entcrococrus, 216.
Enzymes, xi, 105, 179, 180, 252, 417, 218.
— protéolytiques, 114.
Eoplasme, 418.
Epliedra altissima. 335.
Epliialtes, 311.
Ephydra f/raciUs, 346.
Epicymalia aphthosae, 325.
Epidémie foliaire, 229,
Epinephelus striatus, 229, 230, 368.
Epinoche, 142.
Epiphyllum, 81.
Epiphyse, 168.
Epiphyties, 440.
Episcia, 231.
Epistatiques (facteurs), xxv.
Epithéliales (cellules), 10uiv.
— (corrélations), 377 et suiv.
-* (généralités), 377 et suiv.
Fontenelle, 363,
FooT (Katharine), 267.
Foraminifères, 426, 427.
FOREES (A.), 184.
Forçage des racines, 198,
Formaldéhyde, 144,
Forme, voir Thompson,
Formique (acide), 57, 58, 121,
FoR\EiiO (A.), 172.
FosHEF. (A, M.). 368.
Foucher (G.), 42.
Fourmis, 315, .316, 401, 402.
FRANZ (V.), 330,
]• RASER (\. C), 257.
FRASER (C. F.), 411.
Fraser, 150.
Fi^uxinus excelsior. 59.
FRAY (Walter W.). 161.
« l'i'i;e-niarliii », 91, 92, 93.
FREEMAN (G<-.
Fruwirth (C), xvu. 305.
Fucus, 112.
Fuil (Hajinio), 122.
FlLLER (E. W.). 121.
Fumaria caprcolala. .')9. (»«.
Fundulus, 12,15, 71.
— hclcrorlitun. V.
FlNK, 145, 150. 151, 152.
Fuseau, 10,50. 6.i.
Fusion des caractères (loi d<-). x\i
(i.vjEWSKA (Ht-lt-na!, 27.
GaLLARDO, 422.
GALLAND, 325,
Galletti (Henry R.). 357.
Galles, XVI, 49, 57. 58, 59, 323.
Gallinacés, 96.
Galactose, 164. 219.
Gale noire, 440.
Galéruque de l'orme, 98.
Galéruques, 440.
Galilée, 420.
Galippe (V.), XII, 318.
Galton, XIX. 406.
Galvanotropisme. 224.
Gamburzew, 169.
Gamétophytes, 47.
Gamétogonie, 45.
Gardner (N. L.), 339.
Garnier (Marcel), 160.
Garrey (Walter E.), 224.
Gassman?» (Th."), 109.
Gast (W.), XVI, 164.
Gastrophile équin, 323.
Gastropodes, 162, 186, 348.
Gastrulation, 331.
Gates (A. J.), 374.
Gates (Frank E.), xiii, 178.
Gates (R. R.), 297.
Gaucherie, 109.
Gautier, 319.
Gayda (T.), 141.
Gaz d'éclairage (action du), 211,
Gebia major, 9U.
Gecko, 368.
Geddes, 85.
Geilinger (H.), 218.
Gelasimus, 326. .
— pugnac, 77.
(Jels, 418.
Gemelli (A.), 379.
Gemmation, 286.
Gemmules, 37, 45, 61, 62.
Génasthénie, 270.
Gène (notion du), xiii, xxi, xwiv, xxxv, 237.
Gênes, 270. Voir aussi Facteurs.
Génétique, 297.
Génitales (fonctions), 363,
— (glandes), 171. Voir aussi Produits
sexuels.
Génotypes, 295, 297.
Géocarple, 315.
neoncmcrles agvicola. 3fi9.
Géotropisme, xvi, 221, 222, 223.
Gcranium Robcrtianum, "231.
Gerber (C). 160.
Gericke (II.), 144.
Germant, 118.
Germination, 48, 68, 69.
Gernert (W. B.), 262.
Gerontictis, 348.
Gessner (Conrad), .'Î48.
GIANNELLI (L.), 173.
Giardia microli, 19.
GiBBS, 423.
GlESEXHAGEN (K.), XVI, 58.
Gigantisme, .3.37.
Ginkgoales, 335, 336,
Gladiolus, 285.
Glandes. Voir Sécrétion.
— à sécrétion interne. Voir Endocrines.
— sexuelles (régénération des), '77.
— venimeuses, 7.
Gley, 210.
Globigerfnes, 427.
Globules blancs, voir Leucocytes.
— polaires, 50,
— rouges, voir Hématies.
Globuline, 15, 18, 116.
Globulines, 169.
Glucose, 114, 115, 204, 209.
Gluten, 18.
Glycérine, 164, 219.
Glycochollique (acide), 132.
Glycose, voir Glucose,
Glycosuries, 175.
— émotives, 175.
Glycylglycine, 211.
Gnétales, 335.
Godard (A.), 312.
GODLEWSKI, 63, 64.
GÔTULIN (Gustav Fr.), xiv, 354,
GOETSCH (Wilh.), 78.
Goitre (hérédité du), 247.
GOLDFARB (A. .T.), 33, 51.
Goldfussîa, 231.
Goldschmidt (Richard), 24, 36. 82, 86. 87.
89, 94, 95, 232.
Goldsmith (M.), xviii, 63, 395, 405.
Gonades, voir Produits sexuels,
Gonionemus, 360.
Gonium, 227,
— sociale, 283.
GONNERMA)\\ (Max). 122.
GOODALE (II. D.). XVI. 83, 279.
GoODSPEED (T. H.), 74, 258.
Gorille, 338.
GORING, 412.
GORUP-DESAXEZ. 122.
Gossypium hîrsutiun, 137.
GOTTLIEB, 54.
GouLD (Harley N.), 89. 90.
Graber, 192.
Gradation physiologique, Xli, \iii, 17, 72, 112.
Grafe, 164.
Graham, 439.
Graines, 59, 199.
Graisses, 28, 29, 119.
Gramang, voir Plagiolepis longipcs.
(iranil Lai- Salé (fauiif> du', 3?i6.
452
TABLE ANALYTIQUE.
Grands hommes, 2^7.
(îranuloblastes, 06.
Grasnick (Walter), 209.
Grasset (J.), xv, 432, Ui5, 434.
Gras (acides), 119, 216.
Gravier (Ch. J.), 316.
Gravité, 420, 421.
Greffe, 79 et suiv., 99, 100, 256.
— hétéroplcurale, XI.
— hétérotopique, 81.
, — homopleurale, 81.
— orlhotopique, 81.
Gregory (Louise H.), 98.
GREGORY (William K.l, 297.
Gregory, 335.
Grenouille, 64, 94, 95, 143, 178, 207. Voir aussi
aux noms d'espèces.
Griesbach, 411.
Griffe, 112.
GriffUhsia. 112.
Griffes, 427.
•Grijns, 145, 146.
Grinnell (Joseph), 341.
Gronroos, 332.
G root, 166.
Grossesse, 170, 171, 172.
GkoSZ, 94.
GROSZMAISN (Max p. E.), 374.
Groves (James Frederick), 199.
GRUBER (G. M.), i27.
GRUSS (J.), 290.
Guanidine, 163, 210.
Guanine, 118, 189.
Guanophores, 189.
GUDERNATSCU (J. 1-.), Mil, 67, 169.
GuÉMOT (D'), 401.
(iUENTHER (Conrad), 305, .'ÎOft.
(lUÉRIN (G.), 400.
Guerre, 430, 431, 4.33.
— (neurologie de), 407.
— (troubles mentaux de la), 409, 411.
GuEYLAKD (M""^ France , 142.
GlIGNARD (L.)» 22.
Gl!ILLEMI\OT 1^11.;, 415.
GtiLLEBjiloND (A.), XII, 2, 9. 103. 130.
GULLAAD, 345.
Gunomys, 295.
GlJTHRIE, 81.
GUYÉNOT (Emile), xiii. 202, 214.
Gymnastique, .390.
Gymnospermes, 335.
Gymnosporangium Irnnr.ltoidca, 2'i7.
Gymnolus carapus, 182.
Gynandromorphes (oiseaux), 84.
(îyriaudromorphisme, 94.
Gynecoïdes (fourmis), 33^i.
IIAAS (A. \\. C), 144, .312.
Haberlandt (G.), XVII, 229, 231, 352.
Habitat (innuehce de 1"), 327.
Habitude (loi d"), 416.
Haeckel (Ernst), 330.
Haecker (Val.), xiii, 240.
llAOEDOORN (A. f:.\ 233, 295,.
Hagedoorn (A. L.), 233, 295.
IUgedookn, 253.
IlAGEN, 144.
JlAGiJE (Florence S.), 41.
Hahn (de), 51.
IlALDANE, 159.
llaliplus, 98.
Hallez, 32.
IIALNAN (E. R.), 170.
Hamburger (II. J.), 209.
IIAMILTON (Clyde G.), 310.
Hammett (Fred S.), 221-
Hammond (J.), 170.
IlANCE (Robert T.), 271, 278.
IIanke (Arlhur), 131.
Hansen (Albert A.), 281.
Harder (R.), 47, 68.
Hareng, 94, 314.
IIargitt (Geo T.), 161.
Harpa convidalis, 308.
Harrison (Ross G.), 80.
Harris (J. Arthur), 101, 272, 280, 281,308.
Marris (F. J.), 201.
Harrison, 267, 268.
Hart (E. B.), 155.
Hart, 91.
Harting, 424.
Hartley, 391.
Hartmann (Max), 107.
HARTMAN* (M""'), XI. IX, i.x, I.XIV..
Hartmann (Otto), 194, 195.
Hartmann, 20. •
Hartmannetla, 20.
— '■ aquavum, 20.
IlARMS (H.), 290.
HartoG, 422.
Harvey (EUiel Brown), 3, 181.
Harvey (E. Newton), 179, 180.
Hasselbring (H.), 126.
IlATAl (.S.), 161.
IIAUSMAN (Léon Auffustus), 290.
Ilawaï (flore d'), 340.
Heape, 171.
HEDIN(S. G.), 116.
IlÉGER, 280.
IIegner (Robert AV.;. 31, 272.
IIeidenhain, 174, 1S9.
llEIDER, 44.
IlEiKERTiNGER (Frauz). 304, 415.
Heilbronn (A.), 131.
Heinricher (E.), 47, 223.
Heitz (F. s.), 344.
Ileliantlius, 285.
Hélicofurciue, 121.
Héliconides, 327.
Ilélicorubine, 121.
Héliotropisme. 221, 223. 224.
Iléliozoaires, 334.
Ilelix pomatia, 275.
Helmholtz, 383.
— (théorie de). .369, 3
Ilr.topellîs, 321.
Hématies, 25, 166, 1()8.
Hématine, 110.
Hématomes, 155.
Héminiétaboliques (insectes), 98.
Hémiplégies, 407.
Hémochromogène. 121.
Hémocyles, 192.
Hémoglobine, 121, 166.
llémolymplic, 24, 192.
TABLE ANALYTIQUE.
4r)3
Ilémolysiiios, 100.
Ilt'inophilie, X'i. 15,").
Héniosléalique (lissu), 192.
llEJiDERSON, l.W.
Hennec.uï, "i'i.
IIENMNC. (E.), 324.
Hen.mng (H.), 'lOl.
Henze, 1'i3.
Hépatopancrcas, !.'>.
lleracleum Sphoudiliuin, 325.
Hérédité, xiu, 21, 32, 232 el suiv., 349. Voir
aussi la Revue générale .• 110.
KÙSTER, XVI.
KUTTER (Ilcinricli), 401.
TABLE ANALYTIQUE.
455
K\UN ^Ilarahl}, 201.
Kystes, .'i5.
Kvsioïdo. S.
Laboratoire (travail de), ii'iO.
l-ABOUDi: (.1.% 113.
labyrinthe, :««>.
labyrintlie (méthode du), .508, 3i«).
T.acrase, 116.
l.tiiCrta si'rpa, 276.
I.aeertofiilviiic, 180.
la Chapelle-aiix-Saints (Homme de la), 338.
[.actalbumine, 18.
Lactée (sécrétion), 170, 171.
Lactiiiues (microbes), 218.
Lactose, 15, W4, 219, 221.
Liifiuncutat^ia 7'acnmosa, 281.
Lviiu) (J.), 393.
Lait, 122, 152, 153, 221.
Lakon (G.), xvii, 133, 315.
LaMARCK, 238.
Lamarckisme, 202, 238.
Lamellibranches, 187,
Laminaires, U.
Laminarîa, l^tfi, 208.
— Agardliii, 13.
Lampyres, 178, 179.
La\d, 290.
LANDI, 319.
LAXG (VVilh.), 291.
Langage, 391, Uf^G.l
Langages, 386.
Langerhans (réseaux de), 7.
LANGLE-v- (J, N.), 143.
Lapins, 170, 176, 252, 253.
Larger (R.), XIV, 336.
Larus, 3^6.
Larves géantes, 51.
Lasiocampa alpîna, 307.
— catalaunica, 307.
— callunac, 307.
— lapponica, 307.
— quercus, 307.
— sicula, 307.
Lasiiis iiîger, 335.
Latière (H.), 440.
Latents (caractères), \xiv.
Lalrunculia, 67.
Laure^s (Ilenryl, 80, 190.
Laurent (Ph.), xiii, 179.
Laurent (O.), 72.
Lauterborx, 195.
La Valette St-George, ^U,
Laveran, 8.
Lawrence (John V.l, 280, 281.
LÉCAILLON (A.). 36. 42, 43, 272, 278, 440.
Lecanium viridr, 321.
Leclèue (A.), 393.
Lecomte de Noûy (M. P.), xLix, Li et suiv.,
Lvii, Lx, i,vxi et suiv., 56.
Le Dantec (Félix), 416, 418.
Leduc, 197, 422.
Legrand (Louis), 414.
Lehmann (Ernst), 23'i.
Lehmann, 422.
Lemna, 149.
— minor, \vi, l'i8.
I.ICMPEN (Adolfi, 280.
LENZ (Kr.), 305, 315, 328, 331,
Léonard de Vinci, 363.
I.KPESCIIKINE, 199.
I.cpidium sativum, 48, 208.
Lépidoptères, 88, 94, 99, 196, 267, 306.
— (dessins des ailes des), 33.5.
Lepine (Jean), 409.
LÉPINE (R.), 118.
I.cpomis kumilis, 207.
I.epfinotarsa dccemlineata, 243.
— osallatus, 207.
I.eplodaclylus, 112.
I.eptogenijs, .3.%.
l.eplom;p'mex, 334.
I.epiis varronis, 280.
Leriche (R.), 200.
I.emœenicus sardinie, 219.
LESAGE (Pierre), 48, 420.
Lestes, 144,
Letellier (A.), XVII, 316.
Létharsie, .•?87.
Leuciues, 218.
Leucocytes, 25, 115, 168.
— polynucléaires, 166, 200.
Lcucocytose, 159, 215.
Leiicosttcte, 341.
LEVENE (P. A.), 118, 416.
LEV1 (G.), 19, 105, 354.
Lévulose, 164, 219.
Levure de bière, 152.
Levures, 6, 113, 114, 147, 164, 217, 218.
Lewis (MargarelReed), 106.
Lewis (Warren H.), 106.
Lewis, 26.
LEWIS (Thomas), 133.
Lcydig (cellules de), 7.
L'Hermitte (J.), 314.
Liaison des caractères, xxix et suiv., 257, 259,
264, 265.
J.ibellula, 144.
Libre arbitre, 430, 431, 432, 433.
Lichens, 316, 317.
LlDFORS, .31.
Lieben, 189.
LIESEGANG, 193, 425.
LIGNIER (O.), 335.
Ligne latérale, 371, 372.
LILLIE (Franck R.), 62, 83, 91, 93.
LILLIE (Ralph S.), 14, 39, 40, 63, 422, 434.
Umax, 143.
— maximus, 329.
Lîmnœa limosa, 208.
Limosphère, 26.
Linaria, 110.
LlNDH^RD (J.1, 183.
Lindstrom (E. W.l, 257.
Linkage, voir Liaison des caractères.
LiNOSSiER (G.), 11, 199.
Linot, 347.
LlNSBAUEK (K.), 48.
fJnbunum, 178.
Lipase, 115.
Lipochrome (pigment), 188, 189, 192.
Lipochromophores, 188.
Lipoïdase, 115.
Lipoïdes, 14, 29, 109, 151,171, 206, 417.
Lipoïdolytiques (substances), 142.
456
TABLE ANALYTIQUE.
Lipolyse, 205.
Lipophores, 188, 189.
LiPSCHiiTz (Alexander), 93.
Lisi (DE), 363.
Lissocarcinus orbîcularis, 309.
Ltttle (C. C), 256, 259.
Liviugston, l'i9.
Lloyd (Francis B.), 308.
Lobe vitellogène, 195.
Locomnlion, 187, 188.
Localisation chromogène, 30(>.
Localisations, 363 et suiv.
— germinale.s, &\. 65.
LoElt (,!.), XI. XVI, 12, 13, \U. 33, .38, 41, 63,
72. 75, 104, 21'l, 222, 223, 224, 229, 242,
276, 357, 395, 396.
LOEB (Léo), Li, 48. 155, 171, 172.
LOiiNER (Leopold), 162.
LOEPEK (M.), 221.
LOHM.VNN, 160, 273.
Loi biogénétique, 330.
Loligo, 360.
LOMBROSO, 412.
Lomechusa, 335.
LomechuRines, ,335.
Longévité, 42.
LoNGLEY (W. H.), XIV, 292, 326, 327.
LONGO (B.), 59.
Lorraine (oiseaux de), 347.
LoRTAT- Jacob. 379.
LOTSY (J. p.), XVIK 283, 284, 296.
Love (II.), 257.
LowE (John N.), 190.
LUBIMENKO, 12.
LuBOScn (W.), 30. 331.
Lucas (Jean), 184.
Lucas (Reith), 358, 359.
LUCE (Aniy), 382.
LUCIAiSI, 365.
Luciférase, 180.
Luciférine, 179, 180.
Luciola sinensis, 310.
LUCKS (R.), 74.
LUDWIG, 174.
LuLL (Richard Swann), 419.
Lumbricides, 347.
Lumbricus, 143, 227.
— terrestris, 77.
Lumière (action de la), 15, l>8, 190, 191, 200,
212, 213. Voir aussi Photo- etlléliolropisme.
Lumière colorée, 200, 201.
— colorée (action de la), 192, 227, 228.
— (perception de la), 229.
— (production de), 178 et suiv., 180, 310.
Lumière, lui, liv.
Lumineux (Insectes), 178, 179,' 314.
LUND (E. J.), 60.
LUSK (Graliam), 185.
Lutéine, 188.
Lutte pour l'existence, 302, 43'i.
LLT7, (\une M.), 102.
LuTZ (Hildegard), 15.
LUTZ (L.), 282.
LUTZ(Wilh.), 121.
Luzerne, voir Mcdicayu.
Lxjcia hîrlaria, 267, 26«.
— hybr. Ifucnii, 267.
— hybr. Pilzii, 267.
Lycia pomonaria. 26". 26s.
Lychim barbarum, 12.
Lycopcrsicum, 58, 264.
Lyeopine, 12.
Lyimmtria bordigalcnsis, 307.
— dlspar, 87, 94, 95, 307
— dispa7nna, 307.
— disparoïdcs, 307.
fiimida, .307.
— japonica, 95.
.. — major, 307.
— iunbi'osa, .307.
Lymphatiques (vaisseaux), 167.
Lymphe, 167 et suiv.
Lymphocytes, 106.
1/ïNCii (V.), 434.
LYON (M. W.), 197, 215, 230.
Lylta vesicatorid, 304.
Macacus rhésus, 365.
Macallcm, 424.
Maccai.im. 149.
Mac Caugiiev (Vaughan). 340.
Mac Collum iM. \\ .;. 155.
Mac Cracke>, 242.
Macii, 423.
Maciiida (Jiro). 26.
Macdonald (J. S.), 134.
Mac Dolgal (D. T.), 55, 134.
Mac Dougal (D. K.\ 418.
Mac Dougal, 42.
MacDowall(S. a.), 414.
MacDowell (E. C), 207, 234, 246, 251, 261.
Mackeridge (Florence A.), xiii, xvi. 147.
Mac Nider (W. de B.), 159.
Macronotales (fourmis), .33'i.
Macrophyllinées, 335, 336.
Macrorhinus angnstirostris. 313.
Mactra, 38.
Maestrim (I).), 160.
Magendie, 153.
Magma (stade du), 27.
Magnésium (action du), 69, 230.
Magnus, 366.
Maianlhemum, 29M.
Maïdismc, 15'i.
Maigre, 404.
Maïs, 145, 146, 15'i, 155, 257, 261, 263, .328.
Malan (David Kdwardu 267.
Mâles (disparition des), 42.
Mallophages. 322.
Maltase, 114.
Maltose, 114, 164, 219.
Mammaire (glande), 170.
Mammifères, 52, 112, 151, 197, 29S, 311. Voir
aussi aux noi3is d'espèces.
Mammifères (couleur des), 251 et suiv.
Manatus, .3.'?3.
Manganèse (action .
MvTEEli :V.\ 375.
Mallliiûla, KW.
MUDSLEV II.'. 377.
M virer {{■:'. 168.
Maximofk (A.\ 106.
Maxwell. 22'i.
MAY m. G.\ 2.Vi, 304.
MUBROOK (A. C). 326.
Mayer (.Alfred Goldsborough\ 102. 104, 342.
356. 360.
Mayer Paul. I()2. 167.
Me Cle>don (.1. F. , 144. 197.342,361.
Me COLLi M. l'j.'i.
Me CoRD Carey Prati . 191.
Me INTOSH, U^a.
Me Nair (A. D.), 68.
Me NaIR (James li. . 119.
MC Neile (Lylc G. . 221.
Mead (Harold Tupix-i), 402.
Mèclie blanche (hérédité d'une), 2'i8.
Medicago arabica, 68.
— falcata, 26.S.
— getuin, 263.
— saliva, 26.'>.
Medrigeceam, 118.
Meek (A.), 314. 343.
MÉnELY (V.), .31.1.
Meige, .SSl.
Meighax (John S.\ 210.
Meijère (de), 280.
Mélanines, 189.
Melandrium, ori.
Mélanophores, 188. 189, 190, 191.
Mellinus arvenxis, 'i02.
Membrane cellulaire, 6, 13, 16. Voir aussi Per-
méabilité.
— de fécondation. 38, ?iO, /il.
Membranes ondulantes, ^23.
Membres (transplantation des), 80.
Mémoire, 36'i, .'Î92 et suiv., Mb.
< Menace » (glandes de). 176.
MENDEL, XX. XXIII. \XIV. XXXIX, XL, 152, 237,
238, 2'i0, 270.
Mexdel (Lafayette B.\ 102.
Mendélieune (hérédité), 2'i9 et suiv.
— (théorie), 2'i9.
Mendélienne-s (études), 297, 298.
Mendéliens (caractères), 237, 241.
Mendélisnie, xiii, 202, 2'i2. Voir aussi la Revue
générale de la question, xix et suiv.
Méningite, 128.
Meningocorcus, 128.
Alenstruel (cycle), 172.
Merk, 25.
Mehker (Krusn, 110.
Merle, 3'i7.
Mermis. 335.
Mérogonio, 63.
Mesnil (F.), 8. 286, 323.
Mésolhoriuni. 209.
MésonotaU's (fourmis), ,339.
Métabolisme, 63, 72, 105, 106, 112. Voir aussi
Nutrition.
Métachromasie, 12.
Métachromatine, xv, 11.
Métachromaliqucs (corpuscules), 1, 6, 11.
Métagénèse, -'i39.
Métamorphose, 66, 67, 72, 97 et suiv., 162, 163,
169, 191, 363, 36'i.
Métaux (action des), 69.
Metchmkoff, 162, .301.
Méthylène (bleu d(t), 93.
Metopidia lepadella, 32.
Metridium, 360, 361.
— marginalum, .362.
Metz (C. W.), 261.
Meves (Fr.), XII, XIII, 24, 237, 240.
Meyer (Arthur), 3, 135.
Meyere (J. c;. de), 335.
Meyerhof (Otlo), 15.
Micelles, 212, 438, 439.
MlCHAELSE^f (W.), 347.
Michel-Angf, 363.
MlCHEL-DlUAND (E.), 119.
Microbes, 213 et suiv., 318, 319.
Microbiose, xii, 318, 319.
Micrococcus candîdus, 216.
Micromérisme, vxi.
Micromoiias progredinns, 421.
Micronotale.s (fourmis), .334.
Microphyllinées, 335, 3.36.
Microsiphum destrxictor, 98.
Microzymas, 318, 319.
MIEHE (Hugo), XVII, 318.
MlESCHER, 33. 321, .344, .345.
Migrations, 343, 347, 348, 349. .
Mildiou, 440.
Milieu (innuencc du , xxxiii, 2.38, 239, 341.
Milieu social (action du), 396, 431.
MILLER (J. E.), 73.
MlLLET-HORSI.\, 269.
Mimosa spegazziniî, 231.
Mimétisme, 302, 305, 309, 316, 327. Voir aussi
(loloration protectrice.
Mi\eHiN, 425.
Miner, 412.
Minéraux (acides), 216.
MiNKOWSKY (M.), 365.
Mirabilis albomaculala, 292.
— jdlapa, XXXVIII, 242.
MlRALLIÉ, .381.
MiRAXDE (Marcell, 121.
MixenELL (P. Chalmers;, xv, 430,433, 434.
Milochondries, Xii, 7, 8, 9, 15, 26, 28, 29, 31,
50, 64, 65, 130. 318, 320, 424.
Mitose, voir Division indirecte.
458
TABLE ANALYTIQUE.
Mnium spinosum, 110.
MocDe épinîère, 163.
\k)elle, ^07.
MOENKENHAUS, 9, 72.
Moindre effort (loi du), 'i2.').
Moineaux, .'SOS, 321.
Moisissures, 218.
MOLISH (Hans). 110, 198, 231.
MOLLIARD, XVI, 9, 69.
Mollusques, 197.
Monadosporia (type), S.Vl.
MONAKOW (C. V.), 366, 385.
Monasters. 18, .'8.
Monohybrides, 300.
MonoDiorium rubriceps, 33îi.
— subaplerum,?)^'\.
Mononchus, 95.
Slononucléose, 215.
Mononucléotides, 118.
Monoplégies, 407.
Monotropa uniflora, H.
Mont Saint-Michel, 345.
MONTAGMNI (M.), XIII, 154.
Monstres doubles, 71.
MONTLORI (A.), 182.
MoORE (A. R.), 359.
MoDRE (Cari R.), 33.
MOORE (C. W.), XV, 34.
MOORE (H. T.), 379.
MoORE, 2.'57. ,
MORAT, 381, 382.
MOREAU (F.), 6, 12, 45, 186, 281, 325.
MoREAU (M"""), 6, 45, 325.
Morgan (C. Lloyd), 384.
MORGAN (J. J. B.), 384.
AIORGULis (Sergius), W, 121.
Morgan (Th.), xiii, xx, xi, xxv, xxviii, xl,
XLIII, XLV, 44, 63, 197, 237, 260, 265, 297.
414.
Morphine (action de la), 190. 191, 218.
îMorpho genèses terminales, .330.
Morphologie générale, 108 et suiv.
Morris (Margaret), 41.
Morris, 164.
Mort, 103 et suiv,, 144, 183, 416.
Mosaïque, 65.
jMoullin (C. Mansell), 57.
MOURIQLAND (G.), XllI, 160, 154.
Moutons de race boukhariennc, voir Moutons
— stéatoures.
Moutons de Rambouillet, 268.
— Southdown, 2'i8.
— stéatoures, 268.
Mouvement brownien, 137, 212, 423.
Mouvements, 1.39. 177, 178, 181, 183 et suiv.,
362, 38/» et suiv.
— synchrones, 403.
Mrazek, •S.'ÎS.
Mucor mucedo, 282.
Mucorinées, 281.
Mues, 97, 98, 195.
MULLER (Hermann .T.;, 234, 265.
,^IUNCE¥ (Elizabethj, 248.
MU\K, .365.
!\rUNSTEi»BERG, 380.
Muraenii Uekna, 211, 212. 213, 220.
Murex, 162.
Muridcs, 314.
Mus olexondriitus. 295.
— dccumamis, 183.
— norvcgicus, 295.
— 7'atlus, 183. 295, 296.
— teclorum, 295.
Musa Eusete, 164.
Muscle. 143.
— sexuel. 173.
Muscles. 116, 117. 126, 1.32, 181, 182, 184, 185.
18<), 210. 224, 331, .332.
— lisses, 191.
Musculaire (atrophie), 143.
— (contraction), 127.
— (ryilime), 184.
Musculaires lisses (cellules), 106.
Musique, .399.
Mustelus, 167.
Mutantes (races , 261. 262.
Mutation, xvii, 296. 297 et suiv., 303.
— oscillante, 251, 256.
>rutations, 259, 261.
— somali(iues, .308.
Mycelozoaires, 3.34.
Mycodermes, 113.
Mycoplasma, 324.
Mycorrhizes. 325.
Myerson (A.), 412.
Mynïdes (éléments), 169.
Myrmeeia, .'134.
Myrmécophilie, 315, 316.
Mytiliculture, 314.
Mflliliix, 64, 240.
Myxine, H.
Nachtsheim (H.), 249.
Naef (Adolf), 330.
Nageoires, 187.
Nageotte (J.), 79, 80.
Nanisme, 281, 337.
Narcose, 206.
Narcotiques (substances), 15, 163.
yasonia brevîcornis, 401.
^atu■a, 162.
NAUDIN, XX, XXXIX.
NaiMann (Ernst), 185.
Nauplius, 224.
Néandeilhal (homme de), 3.38.
Nebenkein, 24, 26.31.
Nectaires. 137.
Nectar, 176.
Nègres, 173.
Négril, 4,40.
NEILL (A. J.;, 116, 126.
Nématodes, 17, 88, 160, 346.
Nemoscolus Laurae, 404.
Nppkelis vnlgaris, 52.
Nephrolcpis biserrata, xvi, 58.
Neppek (II.), 379.
Ncreis fucata, 61.
Nerf (greffe du), "'% 80.
Nerfs, 151, 354,355 et suiv., 407. 408.
Nerveuse (conduction), xiv, 354, 355,356,361.
Neurones, .364, 365.
Névroses, .388.
Nevvai.i. \('.. I'. , 375.
Newi.avd {C. i;ingham), ,375.
Newmwx h. II.) xiii, 72, 178.
TABLE ANALYTIQUE.
4r.9
Newlou, 363.
McE (L. B.). 245.
Nice (MarK.MoRSi;). 406.
NlCOLLE (M.), 214.
MCHOLSON (.T. W.), 67.
Nicotiaiui, 285.
— angustifoHa.2bS.
— ralyciua, 258, 28^1.
^ /acri'd (((, 283, 284.
— macrophylla, 258.
sylnslris. 258.
— Tabacum, 258, 283, 284.
Nicotine (aitiOQ de lii , 158,160, 190, 191, 207.
Zl-».
Nidification, 2'7.
NiE\BURG (Wilh.), 317.
mgella, 329.
NILSSON (H.). \»ii. 299,300.
Nilsson-Ehle, 251. 288.
JS'îi^nus menapon, 322.
NiTSCHKE, 290.
Noctiluque, 181.
NOLF (P.), 213.
Non-disjonction des chromosomes, x\xviii.
88.
NORDHAUSEN, 229.
Nourriture (inlluence de la), lOi.
Northrop (.1. H.), 104.
Mostoc, 317.
— puncli forme, 68.
Nostocacées, 6, 68.
Nouvelle-Zélande, 350.
— (flore de la), 342.
Noyau, xv, 7, 9 et suiv., 27, 59, 209.
— (rôle du), 14, 19.
— vilellin, 29.
Noyaux à pantosome, 19.
— diplotènes, 27.
— leptotèues, 27.
— pachylènes, 27, 28.
Nucléaire (réorganisation), 194.
Nucléinase, 118.
Nucléinate de soude (action du), 208.
Nucléique (acide, 118, 417.
Nucléole, XV, 7, 10, 28. 29.
— noyau, 194.
Nucléoles nucléiniens, 28.
— plasnialiques, 28.
Nucléoprotéines, 169, 205.
Nudibranches, 306.
NrSBAt M-HlLAROWICZ (JOzef), XII, 7, 77.
Nutrition, 141 et suiv.
Ochotona schistîceps, 341.
— laylori.
Ocymyrmc.c, 334.
Ocypoda, 326.
Odaki, 150, 151.
Odeurs, 370.
Odontoblastes, 5.
Odonlomachus lioslus, 334.
OEcanthus niveus, 178.
OEcologie, 310 et suiv.
Œdème, 141.
CEhler, xm.
^nocytes, 192.
œil, 366.
(»>;il développement di' Y), 111.
— greffe de 1), 80.
fflùiothi'va, will, 102, 265, 283, 303.
Incnnis, 271, 274, 284, 299.
l/hmdîna, .301.
— lire vis lit il, 299.
— Cockerelli, 284.
— franciscana, 299.
(jrandiflora, 298.
— (/(ludcns, 28'i.
— (Jigas, 289, 299, 300.
Hookcri, 284.
— Lamarckinwi , 102, 258, 266, 2S'i.
298, 299, 300, 301.
— lamarckiana-yigas, 102.
— lata. 298.
— muricata, 284.
— nanella, 258, 300.
— rubricatyx, 258.
— î-ubrinervis, 284, 300.
— acinlillans, 298.
— slenomeres-gigas, 102.
suaveoleus, 284, 30O.
— velans, 284.
— velutina, 301.
OEstrus, 171.
OEuf, XII, 18, 62. Voir aussi Produits sexuels
— (anomalies de 1'), 74.
— (centrifugation de 1'), 197.
— (forme de 1'), 428.
— (isotropie de l'j, 32.
Ofner, 391.
Oïdium, 128.
— lactis, 11, 218.
Oiseaux, 298, 303, 312, 400. Voir aussi aux
noms d'espèces.
— côtiers, 348.
— (cris et chant des), 399.
— (œil des), 366.
— ■ (sexe chez les), 84, 86.
Okenia liypogaett, 315.
Olax, 326.
Oléatc de soude, 212.
Oléique (acide), 216.
Oléocyste, 161.
Olfaction, 401.
Oligochètes, 76, 307.
Oligotrophophiles (organismes], 143.
Oliver, 25.
Olmsted (J. M. D.), 141, 187.
Oltmanns (Friedr.), xvi, 225.
Omophron, 98,
Ongle, 112.
Ontogenèse, xii, 46 et suiv.
— (facteurs de l'ï, 61 et sui>.
OnycliomyrmeXj 334.
Oocytes, 27.
Oogonies, 23.
Oppenheim (R.), 379, 411.
Opistobranches, 308, 334. '
Opuntia. 55, 81, 329.
Orang, 11.
Orbulines, 427.
Oreille, 369, 370.
« Organes à fossettes », 372.
Organes des sens, 7, 366 et suiv.
— (physiologie des), 367 et suiv.
— (structure des), 366.
460
TABLE ANALYTIQUE.
OvSf, lôh, 263,
Orsano-formatricos (substances, 22.">.
Orientation, 229.
Oriza saliva, 2ô9.
Ornithorliynque, 3:$8.
Orphelins, fi07.
Orliiagoriscus mol a, 1M7.
Orthogénèse, 277 et suiv.
Orthoptères, 25.
Ortie, 277.
Osazone, lô^i.
OSBORN (Henry FairficUr, 275, 418.
OSBORN, 152.
OSBORNE (Th. B.), 102.
Osmose, 141 et suiv., 181, 197. Voir aussi Per-
méabilité.
Osmotique (pression), 9, IZ, 23, 31, 141 et
suiv., 194, 199, 280.
Osléomalacie, 131.
OSTERHOtJT (W. .1. V. , \v, 7, 14. 16.
Ostracodes, 88.
OSTWALD, 417,
Ossification, 66.
Othiorhynchvs sulcalusi, 43.
Otocyste, 370.
Olus asio, 298.
Oursin, 63, 64, 65. Voir aussi aux noms d'cs
pèccs.
— (œuf d'), .33.
Oursins hybrides, 242.
— (forme des), Ï28.
Ovaires hypotypiques, 171, 172.
— (transplantation d'), 81.
Ovalbumine, 13, 18, 203.
OVERTO\, 16, 357.
Ovogénèse, 7, 27 et suiv., 193.
Oxalique (acide), 219.
O.VNER (Mieczyslaw), 77.
Oxydations, 14, 37, 181.
Oxygène, 143, 144, 181, 190, 209, 222, 230.
Oxxjurls ambigua, 240.
Paai., 222.
Pacidque (Océan), .342. 3'i8, 349.
Paillot (A.), 440.
Pagurus, 360.
Pain, 143, 147, 133.
Paimer (Theophilus S.), 18, 260.
Paléontologie, 297.
Palladium colloïdal, 438.
Palm (Bj.), xv, 30.
Palmitique (acide), 119, 210.
Paludisme, 323.
Panachées (plantes), 193.
Panachure, 230, 251, 232, 233, 234, 256.
Pancréas, 159. 173.
Pandorinn, 227.
l'angènes, 274.
l'angiuin edulc, 121.
Panorpides, 333.
Papanicolaou (Georg N.), 24, 139, 172, 243.
Papavéracécs, 298.
Papilio Hector, 310.
— machaon, 328.
Memnon, 84.
— polijtcs, 84.
•Papilles à fissure », 372.
Papillons, 200, 201. Voir aussi aux noms d'es-
pèces.
— (coloration des), 327, 328.
— crépusculaires, 200.
— diurnes. 200.
— (sexe cliez les), 86, 87.
— (variation des), 17.
Pappemieimer, 169.
Papulospora, 47.
Parabasal (corps', xii. S, 21.
Parabine, 211.
Paracoindosomo)isis. 30. 37. 88.
— floridanus. 88.
Parker (G. 11. i. 187. 188. 189, 198, 359, 361,
362, 368, 371.
Paralyseurs (Hyménoptères), 402, 403.
Paralysie, 131.
Paramécies, 103, 161, 202.
Paramccium. 274, 278.
— aurriia, 34, 106.
Paranomoponv, 334. '
Paraphyses, 47.
Parasitisme, 45, 318 el suiv., 3^*4, 345.
Parathyroïdectomie, 170.
Parnvolutine, 8.
Parenté, 2,35.
Parhormones, 210.
Paris, 60.
Parotide (glande), 220.
Parthénogénisants (agents), .37.
Parthénogenèse, xu, xv, 34. .36 et suiv., 63, 64.
87, 193, 197, 249.
— expérimentale, 34, 37 et suiv.,
64, 88.
-♦ générative, 249.
héréditaire, 41.
naturelle, 41 et suiv.
— soniatique, 249.
Partliénogénélique (œufs), 37.
Particules représentatives, Xxi, 65.
Partula, 348, 349.
— Clara, 349.
— hyalina. 349.
— nodosa, .349.
— otahcilana, 349.
Pasouer (Adolf), 188, 333, 343.
Passalus rornulus, 31.
Pasteur, 219.
Patten (Bradley M.), 228.
Paton, 345.
PATOlilLLARD (N. I, 74.
Patterson (J, T.), 30. 31, 37, 88.
Patterson (W. m.), 373.
Paui.V (Herni.\ 117.
PaV ILLARD (.1.), 273, 340.
PavlOW, .394, .393. .396, 403.
Peairs (A. AI.), 403.
Pearl (Raymond), 101, 235, 246, 292, 303,
306.
Peau, ,368, 369, 371.
Peckuam, 404.
Pectoraux (muscles), 185.
Peddie, 422.
Pcdiciilaris l'ulgaris. 326.
Peigne, 366.
Pcircskia, Si, 318.
Pclagorliijnclius marinus, 273.
Pclargonium zonalc, xxxviii, 229.
TABIJ'] ANALYTIQUE.
401
Pellapre, IS'i.
PELLEW, 263, 267.
Pehnujxa Carotinnisis, is.
Pcllidea aplithosa, 32r>.
Pellig<"racées, 6.
Peneau (J.\ 440.
Pénicillium glaucuiv. 2is, 2>>2.
Pentapoptides, 118.
Pepsine, 114.
Poplides, 117, 211.
Peplone, 20'i.
Peptones, 218.
Percnosome, 27.
Pcrenoplis, 427.
PÉREZ, 97.
Péricardiales (cellules). 192.
Peridinium inirutscutum, .'Vdi.
Pcriophtabnux, 308.
Pcrisorcxis obscurus, Mil.
Perméabilité, xi, xv. 1, 'i, ;i. i:'>. l'i, 16, .
62, 142, 422, 437.
Pcvomyscus Icucopsus novcbovaccnsis,
— maniculatus, 238. 239, 240
— gambeli. 239, 255.
— rubidvs, 239, 255.
— sonoricmis, 255.
Peronospora, 165.
Péronosporées, 326.
Peroxydases, 126.
Peroxyde de niangauèse, 126.
Perrier (Edmond), 83, 307.
Perriraz (J.), 200.
Pertusaria, 317.
Pesanteur (action de la). 198.
— (perception de lu . .'W3.
Peterson (,I.), 179, 398.
Petit (L. aine), 400.
Pctromyzon, 294.
— ^ fluviatîlis. 345.
Pctrosclinum sativum, 315.
Petrovitch, lxix.
Pezard (A.), 96.
Pfeffer, 143, 194.
Phacus, 227.
Phaeophores, 189.
Phagocytose, 33, 128, 231.
Phalangette, 112.
Phalangides, 178.
Plialangium, 94.
Phallusia-, 240.
Pliaseolus tunatus, 121.
— vulgaris, 30.
Phasmides, 88, 309.
Phénol (action du), .'6'i.
Phénylalaninc, 201.
Philadelplms coronarius, 198.
Philippe (Jean), 390. 411.
PhHodi7ia roseola. 19.''>.
PinsALix (Marie), 219. 220.
Phlaeotrachéides, 326.
Phlobaphèncs, 177.
Pholiola adiposa, 49.
— fJammans, 49.
— squarrosa, 49. ■
Phosphate niouocalcique, 204.
— trisodique, 204'.
Phosphorique (acide), 171.
Phospho-tungbtique (fraction), 149, 150.
Ul.
, 306.
PtiDtinus, 179, 1(S0.
— pyralis, 314.
Photogéninc. 179, 180.
Photolaciisnie, voir Phototropisme.
Photo! ropisnio. \vi, 189, 201. 222, 223 cl suiv.,
.•i68.
Photophéliue. 179.
Pholosyiilhèse, 105.
Plioturix, 17«, 179.
— pcnsylvanica. 314.
Phnjgmainbia l'uligùtosa, 89.
Phragmoplaste, 10.
Plirynosoma modeslum, ^All.
Phy'uium, 309.
— pulchri/'olium, 276, 309, 310.
Phyllobinm spliagnicnla,6.
Pliyllosiplum aslcriformc, 324.
Phyllotaxie, 427, 428.
Phytlo.rera, 63, 84, 89.
Phylogénèse, 290.
— (durée de la\ 330.
Phylogénie, 45, 97, 174, 330 et suiv.
Physa pyrina, 404.
Physiologie générale, 124 et suiv.
Physostomym, 322.
Phytophlora, 326.
Phytoplancton, .343.
Phytostérine, 119.
Picea mariana, 281.
Picrotoxiue (action de la\ 190, 364.
Pictet (Arnold), 99. 193, 196, 306.
Pied fourchu, 74.
Piérides, 327.
PieiHs brassica-, 192, 305, .307.
— metra, .307.
— viaurilanica, 307.
— rapœ, 307.
— woUastoni, .307.
PiÉRON (Henry), 356.
Pigeon, 150, 151.
Pigeons, 85, 145, 152, 154.
Pigmentation, loi.
Pigments, ix, 2, 120. 132, 140, 142, 188 et suiv.
• 251.
— niélaniques, 120.
— icspiratoires, 121.
PIGORIM (L.), 314.
Pileuse (couverture), 331.
Pin maritime, 70, 196.
Pinéal (œil), 191.
Pinéale (glande), 191.
Pingouin, 338.
PINTNER (R.), 407.
Piophila casei, 260.
Pipéridino, 218.
Pipit des prés, .347.
Pitt, .363.
Pituitaire (glande), voir Hypophyse.
Placenta, 1.55, 221.
Plaetzer (Hilda). xvi, 165,
Plagiolepis longipe.s, 320, .32I.
Plaies, XL et suiv., .56, 200, 216.
Planaires, 1.39.
Planaria maculata, 361.
Plaaorbe, 15.
« Plantes osmitiques », 197.
Plaquettes vitelliues, 29.
Plasmodes, 51, 52.
462
TABLE ANALYTIQUE.
Plasmosomes, 7.
Plastides, li2U.
Plasiochondries, 240.
Plastosomes, 7, 240.
Plastosomienne (théorie), xii, 240,
Plate (L.), 276, 293. 308.
Plateau, 176.
Platystemon, 298.
Platystigma, 298.
Plérocercoïde, 322.
Pleurobranchœa, 162.
Pleurodeles, 112.
Pleuronectes, 187.
Pleurothotonos, 224.
PLOCQ (E.), 347, 376.
Plomb (action du), 69.
Plolgh (Harold H.), 26, 264, 265.
Plumes, 122.
Plymouth Rock, 84.
Pœcilogonie, 287.
Poils absorbants, 208.
I*ois, 69.
Poisons (action des), ."564.
Poisson-chat, voir Amiurus nefrit/osKj:.
Poissons, 74, 111, 112, 189, 206, 322. Voir ;iu>^i
aux noms d'espèces.
— (audition des), 308.
— (coloration des), 326.
— (distribution des), 344.
— (forme des), 4.30.
— (migrations des), 343.
— (mortalité des), 312.
Pi.larite, 17, 32.
— axiale, 75.
POLICARD (A,), 5, 200, 231.
PoUcn, 269, 424.
— amylifère, 31.
l'OLLITZER (R.), 182.
l'olyarthra platyplera, 32.
Polydactylie, 73, 74, 241.
Polycmbryonie, 59. 84, 88.
Polyeryus rufescens, 334.
Polygonum, 122.
Polyhybridisme, 241.
Polymasligines, 21.
Polymérie, 240, 241.
Polymérisation, 112.
Polymorphisme métagénique, 97 et suiv.
Polynévrite, 145,146, 151.
Polynoc, 316.
— Freudenbergi, 309.
Polynucléose, 215.
Polypcptides, 118.
Polyspermie, 62.
l'olyspermiques (embryons), 63.
Polystiéliués, 45.
l'olylriclium juniperinum, xv, 26.
Polytrophophiles (organismes), 143.
PONCIUS (vicomte de), 347.
Ponts intercellulaires, 7.
POPl'ELBAUM, 95.
Populus, 198.
Porc, 256. I
l'orphyrophores, 189.
l'ouTER (Lclia T.), 31, 37.
l'oKTiKU (Paul), XII, 142. 144, 320.
l'osi branchial (corps), 108.
l'iilamophilcs, 345.
Potassium, 133.
— (action du), 69, 209, 358.
— (sels de), 190.
Potentialités, 65.
POTTIEK (J.), 110.
Poule, 101.
— (production d'œufschez la), 279,280.
Poulet, 74, 185.
Poulets, 246.
— (croisement des). 269.
Poulpe (réactions du), 405.
Poumon, 122.
POYARKOFF (E.), 15, 98.
Praxkerd (T. L.), 223.
Préémail, 53.
Préformistes (doctrines), 50.
Prèles, 165.
Préluciférinc, 181.
Prenant, 8.
Présence ou absence (théorie de), xii, \xi\.
237. 259, 270.
Primates, 11.
Pritchard, 308.
Pi'oammocctes, 294.
Proboscidea, 333.
Procercoïde (larve), 322.
Produits sexuels, 22 et suiv., 61, 169.
— — (maturationdes), xx,30etsuiv.
— — (origine embryogéniqae des),
23 et suiv.
~ (structure des prodmts mûrs), 31 ei
suiv.
Pro-(Estrum, 171.
Prognathisme, 338.
Progrès, 432.
Promitosé, 19.
Prorliynchus applanatus, 368.
Protandrie, voir Prolérandrie-
Prolase, 418.
Protéines, 18,185.
Protéolyse, 166, 205, 217, 218.
Protérandrie, 95.
Protérogynie, 95.
Proteus vutgaris, 301.
Protoplasme, 55,
— (structure du), 5.
— supérieur, 8.
Protorhabde, 67.
Protozoaires, 10, 290, 3,'.3, .334.
Proivatekia, 21.
Prunus ccrasifera, 49.
— pumila, 49.
— Laurocerasus, 121.
Prussique (acide), 15,
PuziBRAM(Hans), 44, 55. 77, 78.
Przibram (Karl), 137, 183.
Pspudo-anaérobies, 218.
Pseudobranchie, 168.
l'seudococcus cyotonis, 321.
Pseudo-grossesse, 170, 171.
Pseudogynes (fourmis), 335.
Pseudohermaphrodilisme, 86.
Pseudopodes, 333.
— (formation des), 17, 18, 19.
Pseudospermies, 25.
Psychologie aniinale, 395, 598 e* suiv., 43S.
— anormale, 407 et suiv.
infantile, 400 et suiv.
TABLE ANALYTIQUE.
4f)3
3117
P>\cliologit' coiiii)arcc, 39.') cl suiv.
— de la façon d'agir (behavioi\
398.
slrucluiale, 397.
l'sychonévroses. 'Ml. 388.
l'sychides, 88.
l'iéridosporinos, 33.'».
l'ieris aquilitux, 122. ir>.>.
l'teroclimi patimi. 19,'>.
PliMOpodcs, .308, 328.
l'tirotrarhea, 162.
Pucerons, 178. 31»).
iniliuonés, 95. 307.
PUNNETT, .327.
Pupille ^dilatation de la), 3(>:>.
Pi TTEU (,Augu,>it). 143.
Pyridinc, 218.
Pyrocatéchiue. 115.
l'ijlhon moluinis. 310.
QUAGLIARIELLO (Y.). 137.
(^)iiinine, 218.
— (action de lai, 190.
Kabaid (E.). Mil. \v, 23(1. 257, 295, 314,
402, 403. 431. 432.
Kmjep. (Oian L.l. 207.
Rabique (virus . 160.
Rabl (C). 111.
Races, 173.
— géographiques, 306.
— humaines, 431.
Racine, 128, 223. 273.
Radium (action du), 70, 209.
P.afliuose, 16i.
Rage (hérédité de la), 2^8.
Raie, 212, 213.
Raison, 377,
Raja balh, 372.
Rajat (H.), 208.
Ramier, 185.
Ramoino (P.), 153.
r.ana, 76.
— argentinu. 207.
— catesbiana. 67, 89.
— esculenta, 51, 331.
— fusca, 51, 331.
— pipiem, 66. 67. 72, 89, 169.
Ra>soM (Fred), 207.
r.ANSOX (S. W.), 353, 359.
Itanunculus, 121.
l'.apaces, 188.
P.M'HAËL (M"« A.), 214.
P.APPLEYE (W. C). 184.
Rasmlson (Hans), 268.
Rate, 193, 221.
Rats, 57, 102, 153, 183, 207, 2^6, 249, 250, 251.
252, 256, 260, 295.
P.ayous de P^iJntfreu. voir Rayons X.
P.ayous X (action des), 121, 202, 213.
Reagan (Franklin Peavee), 370.
Rebière, 437.
Reboissin (K.), 400.
Recurvirosti^a, SW.
Pvpceasivité, xxiii. xxv, 259. Voir aussi Héré-
dité mendélicnne et Facteurs.
Recoupement, voir Crossing-over.
REDHEI.D (Alfred C), 190.
Redfield (Elizabeth S. P.), 187.
Redeieli», 247.
Réductases, 113.
REED (E. L.), 126, 137.
Réflexe dépresseui', 359.
— complexe, 398.
— salivaire, 404.
Réflexes, XIV, XVIII, 365. .366,
conditionnés, 243, 394, 395.
— cutanés, 356.
— inconditionnés, 394.
Refroidissement, 183.
Régénération, 44, 55, 60, 75 et suiv., 222.
Regmer (Pierre), 198.
Régulation, 141.
— Ihermiquc, 182.
Reu, 280.
Reimers (J. 11. W. Th.), 242.
Rein, 168, 174, 175, 208, 209, 210.
Reinders, 438.
Reischle (Ferdinand), 114.
Remlinger (P.), 160.
Rénale (sécrétion), 174, 175.
Renaut (J.), 8, 345.
Renner (O.), XVII, 235, 284.
Reniera, 95.
Reproduction, .345.
Reptiles, 188, 189, 191, 371.
Résonance (Uiéorie de la), 369.
Respiration, 15, 142 et suiv., 165, 17Â.
REITERER (Ed.), 166.
Rétine, 368, 370.
Rétinule, 368.
RETZIUS, 33, 94.
Rêve (états de), .387.
Rhabdome, 368.
Pihamnose, 164.
Rhéotropisme, 229, 230.
Rhinocéros. 427.
lîhizina mululata, 47.
Rhizochrysis, 334.
Rhizopodes, 333, 334.
Rhizophora manglc, xvii, 281, 312.
Blinmnleum microplerum, 26.
RllUMBLER, 17, 190,422.
Rlius dii'ersiloba, 119.
— laiirina, 119.
Rhynchehnis limosella, 77.
Rliyncliomonas marina, 273.
Rliytidoponcra, 334.
RICCA (U.), XVII, 231.
Richards (A.), 9.
RlCHET, 318, .358.
Ricin, 58.
RiDDLE (Oscar), 85.
Rigidité cadavérique, 185.
PviGNANO (Eugenio), 392.
P.IOS-HORTEGA (P.), 95.
RiPPEL (A.), 15, 113.
P>iz, 122, 145, 146 et suiv.
Robert, 424.
ROBERTSON (BrailsfordR.),xi, LViii, L1X,14, 26.
Robin (Albert), 185.
RocHAix (A.), 215.
ROCHON-DUVir.NEVUD (A.), 368.
Rocci (U.\ 123.
464
TABLE ANALYTIQUE.
RôDEU (Ferdinand), 142, 175, 415.
RÔHMANN (F.), 115.
RoEMEK (Th.), 249.
ROEPKE, 267.
Roger (II.), xiii, 175.
ROGERS (James li.), 169.
RonDE (E.), 51, 52.
Rohde (Karl), 16.
Rouille noire, 324.
RoMMEL (George M.), 279.
Ronchelmaîs (Nadia). 115.
RONDONl (P.), xiii, 154.
Ropalies, 188.
Rothschild (Sir), .'.'18.
Rotifères, 32, 88, 91,193, 2fi9. Voir aussi aux
noms d'espèces.
Rûsa, 269.
R0SE\ (F.), 322.
ROSÉNBUSCH, 20.
ROSENSTADT (B.), 6.
Rosts, 285.
Rosscrolle polYglotte, 347.
— verderolle, 347.
RosS! (G.), 353.
RoiBAiD (E.), 293, 302, 323, 401.
Roule (Louis), 332, 343.
Roux, 428.
RUBELI, 280.
Rubidium, 133.
RUBINSTEIN (M.), 210.
Rudimentaires (organes), 276, 310.
RUFZ DE La VISON, LIV, LV, LXV.
RUGE (G.), 71.
RUHLAXD, 16, 164.
liunicx, 165.
Ruminants, 427.
RUND (Gudrun) 372.
RUSSEL (E. S.), 414.
RUSSEL (S. B.), 398.
IHussula delicn, 116.
Rut, 139, 170, 171, 172.
RUTGERS (A. A. L.), XV, 30.
Ryhmer (P.), 120.
Rytlime, 178, 222, 223, .•562.
— des marées, .362.
~ nycthéméral, 191, ."'.62.
l'.ylliiiies, 106.
Hythmiques (mouvements), 310.
.Sabot, 112.
Sac embryonnaire, xv, 30,60.
Saccliarine, 11.
Saccharomyces, 44.
Saccharose, xvi, 113, 164, 219.
Sacculina, 84.
SACns, 223.
.Sacs lymphatiques, 141.
Sagarlia, 362.
— luciac, 362.
Sagiltaria sagiltasfotia, 49.
Saint-Hiiaire, 162.
Saint-Saëns (C), 376, 433.
Salamandra atra, 286.
— muculosa, 286.
Salamandre, 170.
Salarias, .308.
Salines (solutions), voir Sels.
Salinité, 230.
Salive, 173.
Satix, 198.
Salkind, 169.
Salmo, 332,343.
— salar, 344.
Salvarsan (action du), 33.
Salvelimis fonlînalis, 190.
Samîa cecropia, 24.
San-Francisco, 346.
Sang, 117, 118, 122, 142, 165 et suiv.
— (digestion du), 162.
Saponine (action de la), 207.
Sarcome, 57.
Sardine, 93, 343.
Sargus, 143.
Sarkar, 243.
Saumon, voir Salmo.
— (spermatozoïdes du), 33.
Sauvageau iG.), 4, 97.
Savart, 370.
Sawyer (M. Louisel, 23.
Sawyer (W. H,), 49.
SCHAEFFER (Asa A.), 18, 227.
SCHAFFER (K. L.), 370.
SCHANZ (Fritz), 15.
SCHAUMANN, 145, 146.
SCHAXEL (Julius), 51,415.
SCnERFFEL, 334.
SCHIEFFERDECKER (P.), 173.
SCHIERBEEK (A.), 335.
Scliislocerca perpgrina. 217.
Scliizopliylliim sabulosum, 70.
SCHLEIP, 52.
SCHLESSINGER, 156.
SCHMIDT (W. .1.), 188, 371.
SCHMIDT (P. J.), 194.
SCHMIDT, 309.
SCHMITZ (H.), 312.
SCHOFIELD (Richard O.), 248.
SCHREINER (A.), 11.
SCHREINER (K. E.), 11.
SCHREINER, 148.
SCHREINER, 240.
SCHRODER (Bruno), 293.
SCHULMANN (E.), 160.
SCHULTZ (Adoll), 73.
SCHULTZE (F.), 370.
SCHULZE (P.), 192.
SCHUMACHER (Sicgmoiid V.), 280.
SCHÏIRHOFF (P. N.), XV, 10, 21.
SCHïissLER (Hermann), 10.
SCHUSTER (Wilhelm;, 277.
SCHWALBE, 355.
SCHWEITZER, 94.
Scissiparité, 61.
Sctcroderma vennicosum, 74.
Scorbut, 152, 153, 154.
Scripps (Institut), 238.
Scott (William Berryman), 419.
Scyllitun, 167.
— canintUi, 186.
— catulus, 212, 213,
Siiiliiinonas pusilla, 10.
S('-i)acécs (glandes), 173.
Sécheresse (adapt;ition à la), 81.
Sécrétion, 15, 168 et suiv. Voir aussi Glandes
— digesUve, 173.
TAHLE ANALYTIQUE.
4or
Si'-fixlion inliMiic. xill, SO, 1()8, 109 el suiv.,
331, 3s:>. .'i22.
Ske vPi(Mi('\ 293.
SEEBECK, 3ti9.
seei.ujei», Vi.
Segmintation, 'A, (>'i, 'iW. Voir aussi DifliTon-
ciation.
— en spiralo, 02.
Ségrégation,. ÎOO et suiv.
— des caractères, xxi.
— géographique. 239.
— soniatiquc, .'508.
Seidei.I-, 1'i9.
SEILER (J.\ 89.
sélaciens, 1()7, 180, 210.
Sélection, XVII, 2M, 253, 200, 201, 205, 292,
?it5.
— arlilicielle, 30^i.
— naturelle, .303.
— sexuelle, .30.).
Sels, l.Vi, 199.
— (action îles). 0, 12, 13. 40, ?i8. 133, 141,
190, 207, 358.
SÉLYS-LoNGCiivMPS (Marc de). 45.
Sf.Mon, 310.
Scmpcrvivinn, 283.
Séuescence, 02.
Senft, 10'».
Sensations, 385.
' — musculaires, 380 et suiv.
— organi((ues, 380 et suiv.
Sensibilité, 1".
Sensitive, 231.
Sentiments, 377, 385.
Sepia ol'ficinalis, 302.
Séquoia, 306J
Serpents. 220.
Sérum de cheval, 205.
Sérunis, 211 et suiv., 419.
.Sessile (vie), 45.
Sessions (Mina A.), 412.
Setchell (\V. a.), 340.
Setchenow, 394.
Sexe, 82 et suiv., 173, 174, 307.
— (caractères liés au), 84.
— (détermination du), xxxii, xxxiv, 32, 63,
84, 90, 91, 94.
— (prédiction du), 85.
— (transmission du), xxxii, 94, 268.
Sexes, 439.
— (proportion des), 88, 89, 95.
Sexualité, 82.
Sexuel (dimorphisme),321.
Sexuelle (reproduction), 44.
Sexuels (chromosomes), xxxir.
— secondaires (caractères), 82 et suiv.,
\ 84, 96, 305, 306.
Sève des végétaux, 280, 281.
Seveuson (B. O.), 74, 256.
SHAFFER(EImer L.). 31, 182.
SUAMEL (A. D.), 285.
Shakpe (J. Smith), 210.
SHiMA.Mi RA (Torai), 122, 150, 1.51.
Shufeldt (R. W.), 277.
SHiLL (A. Franklin^ xiii, 88, 235, 242. 299,
303.
Shlmway (Waldo), 161.
Siamoisisme, 72.
L*ASNÉE BIOLOGIQUE, XXII. 1917.
SiDNEV IVl SS, 202.
SIEMENS (W. \V.), 247.
SiEllP (Ilcrmami), 49.
Silplui, .3.54.
Silice, 122.
sii.vestui, 88.
Simon, .378.
Simpson (Ed.), 145.
Simpson (.1.), 93.
Sinupi.s, 222.
Singes, 73, 173, 17'i.
SlNNOTT (E. W.), 290, 341.
Slnusoinégalie, .338.
Si|)ho, .334.
SIphonophores, 101.
Sipunculus nudus, 143.
Sirenid, 333.
Sitotroga crrenlella, 328.
SI/.ERANNE (Maur de la), 410.
Sldminia, 59.
Skinner, 148.
SUunk, 305.
SI.OTOPOLSKY (Benno), 439.
Smcrintlius, 267.
Smititcinii, 298.
Smith (Claylon O.), 49.
Smith (Erwin F.), xvi, 57. 58.
Smith (G.), 84.
Sodium (action du), 69.
— (sels de), 190.
Soie, 122, 176.
Soies, 335.
SOKOI.OWSKY (Alexander). 313.
Sol, 105.
Soleil, 54.
Solutions, 197.
Sommeil, 387.
Siimnambulisme, 387.
Sorbus Aria, 240, 247.
— aucupario, 240, 247.
— quercifolia, 246, 247.
SORBV, 121.
SORET, 201.
SOUÈGES (P..), 49.
SOULA (L. C), 205.
SOILEYET, 328.
SOULIÉ, 381.
Souris, 24, 245, 252, 255, 256, 257. 260.
— chanteuses, 272.
— jaunes, 260, 261.
— (( luxées 1), 257.
• — valseuses, 296.
Souvenirs, voir Mémoire.
Spaeth, 191.
Sl'AlN, IMX.
Spalula, .340.
Spécificité cellulaire, 50 et suiv.
Spee, 53.
Spencer, 398.
SPERLICH (Adolf), 177.
Spermatocytes, 25.
Spermatogénèsc, 24 et suiv.. 31, 37. 169.
Spermatogonies, 23, 31.
Spermatozoïde (action du), 38, 62.
Spermatozoïdes, 15, 65, 90. Voir aussi Produits
sexuels.
— atypiques, 90.
— centrifugés, 197.
30
406
TABLE ANALYTIQUE.
Spermatozoïdes rudinienlaires, 32.
Spermies apyrènes, 26.
— oligopyrcues, 26.
Spermophile, 193.
Spliœ7~ocarpus, 96.
Sphère, 10, 50.
Spliinx, 196.
Spliodromanlis, 78.
— bioculala, 55.
Splnjnclomyrmex, 334.
Spicules d'épongés, 67, U2b.
Spio Martinensis, 286.
Spirales, ?i26, 427.
Spirochètes, 323.
Spirogyra, xvi, 82, 16?», 163, 208.
Splanchniqucs (action des), 117.
Spoeiir (II. A.), 55, 134, 418.
Spondijlomonun, 227.
Spongioplasme, 50.
Spongieux (tissu), 428.
Sporodinia grandis, 281, 282.
Spratt, 219.
Squelette, 74, 429.
Squeleltiques (productions), 424.
Standfuss, 267.
Stanton, 150.
Staphylinides, 316.
SUiplujllca, 329.
Staphylocoque doré, 212.
Staphylocoques, 15, 216.
Starch (Dan.), 376, 406.
Stauk (Peter), 49, 230, 273.
Stalohlastes. 45, 61.
Statolithes, 223.
Stauropus fugi, 316.
Stchepkina" (M"" F. V.), 188.
Stéarique (acide), 216.
Stkche, 24.
Steenbock (H.), 155.
Stefamm (A.), 369, 370.
Stefanski (Witold), 160.
Steigleder (Emil), 259.
Steiner(P.), 346.
Stempell (W .), 415.
Stenonolales (fourniis), 334.
Stérilité, 155, 171, 258, 263, 269.
Stern (Lina),. 220.
Sterner, 31.
Slicliococcus, 317.
Stigcosporium Maraltiaccarum, 325.
Stober (J. P.), 112.
Stockard (C. R.), 24, 139, 172, 244, 245.
Stolomca, 45.
Stomacales (contractions), 156.
Stomates, 424.
Stomps (Théo J.), 274.
Stone (Dorothy), 314.
Strepsinema (stade), 27.
Streptognathie, 332.
Striciit (van der), 28.
STRiM)BER(i(IIenrik), 322.
Stkinger (Caroline p].), 139.
Sthobell (K. C), 267.
Stroiii. (J.),"348.
Sli-ongylocenlrotus, tVi.
Strontium, 208.
— (action du), 69.
StroplutntUus (action du), 207.
Strychnine, 160, 190, 205, 206, 360, 364, 365.
Stuber, 216.
Studmcka (F. K.), 52, 294.
Sturnella negtccta. 341.
Stirtevant (A. H.\ 262, 264, 265.
Stltzer (A.), 165.
Suberites massa, 143.
Substitution complexe, 398.
Sucre, 118, 129, 163, 174, 176.
— primaire, 16^1.
Succi, 157.
Suçoirs, .326.
Sudoripares (glandes), 173, ,313.
Suggestion, 387.
Suisse (faune), 347, 349.
SUKATSCHOFF, 52.
Sulpho-conjugués, 417.
SUMN'ER (Francis B.), 238, 255. 306.
Surdité, 409, 410.
Surhommes, 406.
Surrénales (capsules). 171. 191.
Survie, 120.
SUZLKl, 150, 151.
Svanberg (Olof), 116.
SVEDBERG, 438.
SVEDELItS (N.). 111.
SWIXDLE (P. p.), XllI, 386.
SWINGLE (W. W.), 67.
Sycomore, 277.
Symbiose, xvii, 315 et suiv.. 320.
Symbiotes, 320.
Symétrie, 51, 110, 111 et suiv.
— bilatérale 111.
Sympathique (système), 191, 408.
Sympliilie, 316.
Synaptula liydriformis, 141.
Synchaela, 195.
Synclirones (mouvements), voir Mouvements.
Synchronisme, 178, 179.
Syndactylie, 241.
Syndiérèse, 19.
Synergie, 208.
Syringa vulgarîs, 165.
Système nerveux, xiv, 183, 191, 351 et suiv.
Systèmes de réaction, 258.
SZYMA\SKI (J. S.), 177, 371, 372.
Tabac, 158.
— (action du), 393.
Tachyphylaxie, 208.
Tact, 371.
Tactiles (animaux), 371.
— (sensations), 230.
Tactismes, voir Tropismes,
Taille, 116, 420, 421.
Talaeporid lubulosa, 89.
Tandler, 94.
Tannin, .177, 312,
Taret, 346."^
Tarin, 2(>9.
Tartrique (acide), 219.
Tatou, 84.
Taurocholique (acide), 132.
TaxHs baccata, 47.
— camidensis, 47.
TAYI.OR (H. F.), 312.
Téléologie, 415.
TABLE ANALYTIQUE.
467
Télt-osUVns, 187.
r('lé|>honi(itie (llu'-orio aeoiisli(|ue), .%i>.
Tempcinlurc (aclion «le \n\ 55, 93, UVi, l'iO,
151, 191, 1<«, 198, 26!|, ,Vil.
— (ailaplalion à la), 1$2, IW.
Tcncbrio, l'i3.
Tension de dissocialion, l'i.S.
— superliciclle, 17, 19, 212, -'i21, 'i22, 'i23,
UVi.
Téosinle. 263.
Tekao (11.1, 259.
Téralogénèse, 70 et suiv.
— exprriinenlalc, 71 et suiv.
— naturelle, 73 el suiv.
TERM.W (L. M.}, 406.
^Ternùlophilie, 316.
Tkrhy (George S.), xui, 66.
Tesls, 'lOO.
— mentaux, 377, 378, 379, 380.
Tétanie, 170.
Têtards, 169, 170, 201.
Tétraglycylglycine, 211.
Tetrahybrides, 300.
Télrasonies, 7.
Telrasticlius Xatilliomclœnœ, iOl.
riuilictrum, 59, 60, 121.
Tliauribux denliculala, 3?i0.
Thayer. 326, 327.
Thécaniœbiucs, 33^1.
Thermo-excitatrices (substances), 183.
Thermn-inliibilrices (substances), 182, 183.
TUEUNE, XVII, 315.
Thompson (D'Arcy W.), xiv, lviii, 420, 'i23.
Thompson (El. Loek), 404.
Thompson (W. II.), 163.
Thomson, 85.
Thon, 3^3.
Thorium, 121.
Thorndike, 398.
ThMiuis, XIII, 67, 72, 169, 170.
— (extrait de), 169.
Thyroïde, xiii, 72, 168, 169, ^22.
Thyroïdectomie, 66, 169.
Thyroïdienne (alimentation), 66, 67, 161.
Thysanoptères, 98.
TICHOMIROFF, 37.
Tics, 387.
Tinca vulgaris, 173.
TINEL, 381.
TlSCHLER (G.), 31.
Tison (Adr.), 335.
TISSIER (II.), 216.
Tissus (culture des), 105, 106.
Tobler (F.), 315.
TOLDT (K. jun.l, 71.
Torpille, 212, 213.
TORSTEN THLMBERG, lUS.
Tortue, 23.
Tortugas, 342.
Tourbe, 118, 148, 149, 150.
— bactérisée, 148, 149, 150.
TouRNAï (A.), 379.
Tower (William Lawrence), 243.
TOWNSEND, 313.
To.iopneustes, 33.
TOYAMA, 237.
Trabut (M.), 263, 294.
Trachclomonas, 225, 227.
Tniiiirlomonas inlcrmrdia, 226.
— volvocina, 226.
Trachées, 425.
Trndesrantia occidenlalis, 34.
— pilosa, 34.
— cuY/nuV», XV, 21.
Traumalotropisino, 230.
Travail, 134, 183, 185, 388, 389.
Triholiiim confusion, 202.
Tributyrino, 204.
Triclirckus tnlirostris, .329.
Trifolium rcpe.viun, 68.
— siubterrancum, 315.
Trislycylglycine, 211.
Triltium cernuum, 74.
— ci'cctum, 74.
— fjiganteum, 74.
— (jvandipnrum, 74.
— nivale, 74.
— ovalum, 74.
— rccurvatum, 74.
— sentie, 74.
— sessite, 74.
Triton, 94.
Triton cristalus, 120.
Tritons, 27.
Troglodytes (oiseaux), 277.
Troglotrémides, 321.
Tvof/oderma tarsale, 162.
Troland (L. Th.), XI, XIV, 367, 417.
Tronquées (ailes), 265.
Tropucohim nuijus, 229.
— u.vius, 164.
Tropiques (flore des), 281.
Tropismes, 221 et suiv.
Truites, 332.
Trypanoplasma, 21.
Trypanosoma Lr.wisi, 20.
Trypanosomes, 16, 20.
Trypsine, 114.
Tryptophane, 115.
Tryptophol, 114.
TscHERMAK (A. von), 269.
TscnuDi (von), 250.
TSIKLINSKY (M""), 216.
Tubercules nuptiaux, 96.
Tuberculose, 122, 216.
TlFFIEU, XLIX, L, LUI.
Tuja occidentalis, 281.
Tulipe, 2.
Tumeurs, 57.
— malignes, 152.
TUNMANN (O.), 111.
Tijdœa, 231.
Tyrosinase, 192.
Tyrosine, 115, 192, 201, 217, 218.
Tyrosol, 114.
Ubish (G. von), 263.
Uhlenhuth (Eduard), xiii, 99, 170.
Ultraviolets (rayons), 105, 201, 202, 212, 213.
Unio, 187,
Uracil, 118.
Uranoscopus, 187.
Urée, 11, 174, 218.
— (action de F), 210.
Urine, 116.
468
TABLE ANALYTIQUE.
Uroliypotensine
Uropellidcs, 220.
Ursprun'g (A.), S'J.
Urlicants (poils), 277.
Utérus, 170, 171, 172.
Valilkampia, 10, 20.
t'allisncria spiralis, 23.
Va^stee.nberge (Paul), 217.
• Vaisseaux blaucs », 167.
Vaccins, 215.
Vaso-constriclion, 220, 221.
Vaso-dilatalion, 220, 221.
l'anessa antiopa, 229.
Vanesse petite tortue, 200.
Vancssa urticœ, 307.
— — botaudi, 307.
— — cliincnsis, 307.
— — connexa, 307.
— — conscnUmea, 307.
— — iclinusa, 307.
— — suixica, 307.
— — zizana, 307.
VallE Miranda (Francisco Goniez), 301.
Vacuoles contractiles, 278.
Vaisseaux, ^28.
Variabilité potentielle, 2%.
Variation, xwix, 271 et suiv., 2%.
— (cas niniarquables de), 277.
— (causes de la), 277 et suiv.
— continue, 298.
— de l'adulte, 275.
— des instincts, 277.
— discontinue, 298.
— (formes de la), 275 et suiv.
— (généralités), 27^i et suiv.
— géographique, 302.
— par bourgeons, 285.
— régressive, 276.
— sous l'influence du milieu et du
régime, 278 et suiv.
— sous l'influence du mode de repro-
duction, 283 et suiv.
— spontanée, 277.
— , (résultats de la), 286.
Variations (lixaliou des), 297 et suiv.
— (origine des), 239.
— (production des), il7, Ù18.
— saisonnières, 195.
Variété (notion de), 296.
Vegezzi (G.), 121.
Velu (H.), 217.
Venimeux (appareil), 220.
Venins, 220 et suiv.
Vent (action du), 70, 196.
Ventouses, 188.
Véralrine (action de la), 207.
Ver à soie, .37, 237.
Fcrbasciim hlallaria, 283.
Ver de terre, 71. Voir aussi Lumhrkiis,
Verdozzi (C), 171.
Verhoeff (K. \V.), 334.
Veronica chamaedrys, 283,
Verpy (G.), 221.
Vertébrés, 111, 112, 197, M'i, 331,
— (évolution des), 419.
Verworn, xxw, Ulb.
Verzar (Fritz), 215.
Vessie natatoire, 186, 187, 361.
Viande, l'i6.
} iburmnn opulu.s, 198.
ViCARi (E, iM.), 207.
Vie, 417, 418,
— aseptique, 202 et suiv.
— (continuité de la), 61.
— (durée de la), 102, 104, 202.
— latente, 193, 194.
Vigne, 268,
Vin, 113, 155, 219,
VINCENS (Fr.), 49.
Viscum album, 223.
Vision, 191, 367, 368, .383 et suiv.
Visuelle (excitation), 367, 368.
Vitalisme, 317.
Vitamines, xiii, 145, 146, 147, 148, 149, 150.
151, 152, 15.3, 155.
— antineuriliques, 145, 146.
Vitellogénése, 29.
Vilellus, 50.
} ilis riparia, 268.
— 7-upcslri.s, 268.
— vi ni fera, 164, 268.
VOEGTLIN, 150.
VOIGT, L\L\,
VoiSENET (Edmoudl. 219.
VoiVENEL (Paul). 385.
J'olkariia rhactica, 325.
— umbcUifcrarum, 325.
Volvox, 226.
Volonté, .377.
Voluline, 8.
VoGT, 94,
Vries (Hugo de), wu. 2.38, 259, 273, 274, 275.
283, 298, 300, 301, 350, 419.
Vue (influence de la), voir Vision.
Waard (D. J, de), 209.
\VAG^ER (A.), 294.
• ^^'aldrapI) », voir Corvus sijlvalicu.s.
Wallace, 305, 327.
WARNER (E. I).), 101.
Warren (Don C..), 259.
Waser (Ernst), 121.
VVashburn, 156.
irasiclcivskia druberi, 19.
Wasmann (E.). 316, 3.35, 402.
^\ ASSJUTOïSi:nki\ (A. l\l.), xiii, 169,
WaTSON (J. B.), 384, .394. 397, .398.
Watt (Henry J.), 274, 377.
Werber, 257.
Werer (A.), 71.
Weese (A, O.), 311.
W Eli MER (C), 140.
Weil (Calherinel, 165.
WEIL(E.), XIII, 150, 154.
WEINHAGEsN (AU). B.l, 119.
WEIS.MANN, XIX, X\l, M,. XI. Il, XI.IV, XLV,
XLVI, .303, .305.
Weiss (A. p.), xviii. 377, 397.
\\ELl)0\, 303.
Weli.er (Joliaiiues\ 110.
WEMGER (Wanda), xv, 30.
Wentiiwoutii (Edward N.), 248.
WERIiER (E. J.), 71.
TABLE ANALYTIQUE.
469
W KnnERM*N\. 220.
WICST vC. . 325.
Wktmouk (Mcxaiulii- . 346.
\\ iikatstom:, m:\.
WiiKKi.EU iWilliain Moiloii), 334, X\b.
WiiKi.nvi.K iMiss\ lOS.
WiiiiMM.K ^G. Il.l, 132. 140.
W iiiTK iW . A.}, :mi.
WiiiTMAN ;C.liarles ()lis\ 2.î;^.
W IMÏNEY (I). 1).\ 32, 91.
W lEMANN 11. I,.l, 10.
WiLUEU (liiez Whipple), 313.
Wii.i.ivMS (.1. \V.\ 80.
Wll.l.HMS, l'iO.
\\ ii.i.is (J. ('.. , .Vil, Vil, .350.
W ILSON (H. W.), 62, ()(>,
W rLSON (Jamesl, 23(>.
WniMEU (Clirislian), 111.
W i>kli:r, 'i2. 2(>'i.
WlNTEHSTElX illaiisl, 163.
W INTREBERT tP.\ 186.
W ITSCIII, 9'4.
WODSEDAI.EK (J. E.), 162.
WOI.FK (.Illlcsl. 115.
WOLZOC.EN KÏiir(('.. V. h. von, 317.
Woon (Cascy AIIhtI , 354.
WOOD (Richard 11.), 73.
Woons iFrcileiiclc Adanis), 247.
W ooDRt FF (Lorande Loss\ 106, 19'.).
WooDWARD (Alvalyn E.\ 41.
Wrede flMilz\ 119.
Wright ;S(wal , 236, 2i9, 252-255.
Wl'MiT, 3SS.
\\ULZE\ l\osalind), l'iO, 361.
Wylie (Roberl n.\ 23.
Xanthiao, 180.
Nauthophylles, l.'în.
\antliopliyllien (pigment), 2.
Xanllioxiiliim Biwgci, -^9.
\rnodusii, IVXi.
\\ Idsc, UVi.
Vatsi' (N.), 188.
Yeuc.k, .ns.
Ycii.\ (coiileiiivs des), 250, 260.
— linéaires, 30'i.
— (origine des), 20!i.
YoCoM (llarry (B.), 24.
YouNG (K. T.), 34.
YuNG (Kmile), 17, 275.
Zamioculcas zamul'olia, 52U.
Zea nidcntata, 26.'?.
— ramosa, 262.
— tunicala, 262.
Zcine, 18.
Zelew (Charles), 76.
ZiETZSCHMAINN (Ollo), 112.
ZiMMERMArJIV, 11.
Zinc (action du), 69.
Zoi.LER (Ad.), 168.
Zoli.ikofer (Klara), 5.
Zoosporanges, 6.
Zoospores, ^^X^.
ZscHOKKE (Fritz), .Vi5, 347.
ZSIGMOiNDY, l|:^8.
ZuLLETA (Antonio de), 19.
ZUNZ (Edgard), 211.
ZWAARDEMAKER (H.), 209.
Zygaena bellargus, ,316.
— icarus, .316.
— occilanka, i02.
Zygènes, 123.
Zijgnema, 125.
Zyniases, 180.
Zygopières, l?i4.