FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY t t il Trente-deuxième cannée. — N® 373. Janvier-Février 1916. L’ÉCHANGE Fondéi' par r.K Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCIIANGE d’achat ou DR VENTE DE I.IVflES ET DE TOUT AUTRE OBJET d’hiSTOIBK NATURELLE M. PIC I- P-, Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris 5, COMITE DE REDACTION OU COMITE D’ETUDES BERTHOUMIEU — BerthOUtDieU) abbè, 3, rue de l’Epargne, Moulins. — Ichtieumonieus. J. Clermont| 162, rue Jeanne-d’.Arc prolongée, P»ris (13'). — Apliodiens paléat cliques, Hislérides I lan- çais. L. Davyi à FoUGRnK par Ci.rfs (Mnine-et-l.oire). — OeuiUtologie. J. Sainte-Claire-Deville, à Paris — UgdrophiUd.-s de France. — Staphylinides du bassin de la Seine. — Coléoptères de Corse. Capitaine XAMBEU ^ Maurice Pic, Digoin (.Saône-et-l.oire). — Coléoptères. J d’Europe, MelyridiK, Plinidœ. Nanophyes, \nthi- j cidæ, Pedilidœ, etc du globe. — Cerambycides à» i la Chine, du .lapon, etc. Cryplocephalides paléare- J tiques. Malacodermes du globe. J A. Dubois, rue Ernestine, villa Eurêka, Fontaine- î BLEAU, (Setne-et-.\larne). — Coléoptères. ^ A. Hustache, à Lagny (Seine-et-Marne) : Apion et r Ceuthorrhynchus de France. i Al MéqUigROR, 88. rue Bannier, à Orléans. Coléop- ^ tères de France {Curculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A JVl. iM. JPIO, à DLsoiii Celles coucernant les Abonnements et les Annonces, à l'Imprimerie AUCL.intE, à Moulins ( 2 Février 1916) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Un nouveau genre de Longicorne de Chine, par M. Pic. Mœurs et métamorphoses des insectes, par le Capitaine Xamheu (suite). Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). PRIX D’ABONNEMENT : UN AN, A PARTIR DU 1« JANVIER Fraixce : S francs. | Étranger ; 6 francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUGLAIRE ANCIENNE MAISON CH. DESROSIERS La page 10 fr. ! Lei/4depage 5 fr. La 1/2 page 0 fr. | Le 1/8 de page ît Ir liêduction de ?5 “/« )iour les' insertions plusieurs (ois réiiêlées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES À'nNJJELlÈs | .. . , ' j TARIF DES SERA RATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »» 10 fr. B» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 8 B Couverture blanche » 75 1 25 2 B B Couverture imprimée ..... 3 50 4 50 6 B B Pour les separala les (tuteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) ; 1° llalériaux pour servir à l’étude des Longicornes, ouvrage aj'ant Obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 ie fascicule, port non compris. Le dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9’ cahier, a été dis- tribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’.ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2“ .Mélanges E.votico-Entoniologiqucs comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs et 2 nouveaux, récemment édités, au prix de 2 fr. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la collection complète. " Miscellanea Eotoniologica " Reçue entomologique inicvnaiionale Abonnement annuel (12 numéros). <» fr. Abonnement aux annonces seule?. 2,50 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d'Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BUREAU DE L’ÉCHANGE Prix : 2 fr. ou 2 fr. 501e fascicule i Mélanges Exotico-Entomologiques ; ° Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9' à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915). Trente-deuxième année. N“ 373 Janvier-tévrier 1916. Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Lampyroidea nigrescens E. 01. La 9 de cette espèce, que je possède originaire du Taurus, a, comme le cf, le prolhorax largement îoncé. sur le disque ; les élytres très courts et déhiscents sont d’un lestacé rembruni, pas plus clairs sur les bords, le des- sus de l’abdomen est parfois en partie rembruni. Cette femelle diffère de celle de .dispar Fairra., en outre de la coloration, parle prothorax plus transversal et plus droit sur les côtés et de celle de syriaca Costa par la coloration noire plus étendue sur le disque du prolhorax et la coloration moins foncée des élytres. Lampyroidea maculithorax v. nov. Delagrangei a*. Pallido-testaceus, elytris pos- tice obscurioribus, capite nigropiceo, thorace immaculato. Syrie : .^kbès (Delagrange ân coll. Pic.) Arrhaphipterus Schelkownikoffi Reitt. var. nov. areschanus. Elytris brevibus a*, aut satis latis 9, pallido co-^tntis. Transcaucasie : Aresch(coll. Pic). — Diffère de la forme type par les côtés des élytres non rembrunies, d’où non tranchées sur la colo- ration et par la forme plus trapue, ou moins allongée. Athoua (Grepidophorns) rautilatusv. nov. barbarinus Nigro-piceus, ély tris brunneis, ad basin et apice dilutioribus, angulis posticis tboracis, pedibus et infra corpore pro parte rufescentibus. Allemagne (coll. Pic.) Diffère de la forme type par la coloration, principalement celle des élytres, plus claire de différentes parties du corps. Athous algirinna v. nov. obscnrior. Supra et infra corpore pro parte nigris aut ni- gro-piceis. Alger (coll. Pic.) — Se distingue facilement de la forme type par la colo- ration plus foncée du dessus du corps. Hypnoidus semiæneus n. sp. Oblongus, satis latus, parum convexus, Juteo pubescens nitidus. Capite thoraceque nigro-æneis, fortiter et sparse punctatis, angulis posticis tboracis elytrisque testaceo métallicis, antennis pedibusque testaceis. Long. 5 raill* Sibérie (coll. Pic.) ! Dessus du corps en partie clair à reflets métalliques, fortement et éparsément ponctué sur l’avant-corps avec les élytres ornés de stries et finement ponctués sur les intervalles ; prothorax plus long que large et peu rétréci en avant, sinué vers les angles postérieurs qui sont longs, carénés et testacés ; élytres de la largeur du pro- thorax, un peu élargis vers le milieu, nettement rétrécis à l’extrémité, de coloration plus claire que l’avant corps ; dessous du corps foncé, pattes claires. Voisin de C. canalicalatus Gebl. dont il se distingue, en outre de la coloration, par la tête non impressionnée entre les yeux, par le prothorax moins densément ponctué et i peine sillonné postérieurement. 2 UN NOUVEAU GENRE DE LONGICORNE DE CHINE Ptinus antennatus v. nov. servilisElytris nigro-meiallicis, apice vage rufescentibiis, ad basin et poslice irrégularités griseo maculaiis. Constantinople (coll. Pic.) — Se distingue de la forme type par la coloration plus foncée des élytres et la disposition un peu différente de la pubescence grise. Strangalia aurulenta v. nov. lugdnnensis. Fascia media elytrorum ad suturam re- ducta. Lyon (coll. Pic.) Diffère de la variété siibreducta Pic, par la, fascie postérieure noire des élytres complète, c’est-à-dire non disjointe sur la suture. (A suivre.) v M. Pic. UN NOUVEAU GENRE DE LONGICORNE DE CHINE Gasiphioprionus nov. gen. Oculis magnis, minute granulatis ; thorace latéralités fere recto, parum marginato et inarmato ; antennis validis, articule 2» transverso, articu- lis 3-11 longe biflabellatis, articulo ultimo lamellato ; scutello lato, semicirculare ; elytris satis brevibus, post-scutello posticeque dehiscentibus, ad suturam apice an- gulatis ; femoribus posticis satis elongatis, tibiis deplanatis et apice dilatatis. Les principaux caractères du genre sont : hanches antérieures transversales ; yeux étendus en dessous des antennes, celles-ci robustes, copiant celles des Polyarthron. s. str. ; prothorax presque droit et finement rebordé sur les côtés, sans saillie latérale, à angles antérieurs un peu proéminents en avant ; élytres en partie déhiscents, courte- ment à la base et longuement à l'extrémité ; tibias déprimés, les postérieurs élargis en palette au sommet. Je crois devoir rapprocher ce nouveau genre aberrant de Prionide (I), qui est bien caractérisé par sa structure aiitennaire jointe à son prothorax particulier, près du genre Casiphia Fairm. (e.x-descriptioa) dont il a de commun les yeux finement gra- nulés et le prothorax dépourvu d'angulation latérale, avec un rebord fin et presque droit ; il est très distinct du genre de Fairmaire, entre autres caractères, par ses an - tenues copiant celles de Polyarthron, les fémurs postérieurs de la longueur des élytres, ces derniers organes étant épineux à l’angle suturai. Gasiphioprionus limbatus n. sp. Parum nitidus, nigro-subaeneus, elytris rufo-tes- taceo cinctis, femoribus ad basin antennisque pro parte rufescentibus. Peu brillant, dessus presque glabre, dessous modérément pubescent de gris, noir un peu bronzé avec les élytres bordes de lestacé roussâtre, base des fémurs et milieu des antennes roux. Avant-corps assez finement et très densément ruguleusement ponctué avec la tête sillonnée sur le vertex, écusson, et surtout élytres, à rugosités plus fortes ou moins denses, prothorax plus étroit que les élytres, ceux-ci larges et assez courts, atténués en arrière et en partie déhiscents. Long. 17 mill. Chine méridionale : Haut- Yunnan (coll. P. Guerrv.) M. Pic. (1) Du groupement des Anacolines de Lameere. COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX 3 Coléoptères exotiques en partie nouveaux {Suite.) Certains collègues ont la critique facile ( I ). mais, je ne veux pas appuyer sur cf mi jef délicat et me contenterai de faire remai'quer que celle exprimée récemment {Bull. Fr. 1915 p. 291 ) et insinuant que mes diagnoses de Scaphidiidae, présentées l’an passé dans l'Echange, étaient insuffisantes, peut rentrer dans ce cas. En comparant mes nouveautés à des espèces anciennement connues, ou précédemment délinies, j'indique par cela même leur ponctuation ou d'autres caractères. Mon estimable col- lègue J. Achard ne doit pas ignorer la proposition d'Olivier, reprise par moi et approu- vée au dernier Congrès de la Société Zoologique de France (Bull. Soc. Zool. Fr. 1915 p. 93) : Il ne sera donc pas surpris, qu’à mon tour, je trouve ses descriptions, bien qu'étant plus longues que les miennes, insuffisantes parce qu’elles ne sont pas pi écé- dées de cette diagnose latine décrétée obligatoire et que je complète ici, par la publi- cation de sa diagnose une des deux nouveautés qu’il a récemment décrites 'Bull. Fr. 1915 p. 290.) Scaphidium quadriplagiatum, de Bornéo. Oblongus, satis latus, capite rufo, anten- nis rufis, apice nigris ; thorace satis elongato, nitido, marginato, antice minute et pos- tice late nigro; scutello nigro; elytris nigris, late rufo maculatis macula prima et subro- tundaia, ad humeros sita, seconda transversa, ad apicera ; infra corpore nigro ; pedibus rufo-fumatis tarsis pallidioribus. L. 4 mill. Kina Balu (coll. Achard, Pic). Je ne publie pas la diagnose delà 2' espèce d'Achard ou S. latissimum, parce que je la juge superflue, cette prétendue nouveauté étant identique à Ascaphidium Sikorai Pic [Mélanges Exotico-Ent. Sy, l'èlo, p. 24) dont le descripteur, malgré toute sa grande perspicacité, a dû ignorer l'existence, démontrant ainsi, une fois île plus, qu’il est plus facile de critiquer les autres que de ne pas se tromper soi-même. J’espère que, plus tard, cet entomologiste n’invoquera pas cette synonymie pour diminuer l'intérêt de mon genre Ascaphidium. C’est par suite d’une faute d'impression que le nom de notaticolle (au lieu de celui de 6inofaffco//e) a été imprimé (l'Echange 1915, p. 40) pour une espèce de Scaphi- dium de Bornéo ; notre collègue Achard m’ayant devancé, en proposant le nom nouveau binominatum avant que je présente celte correction, ce nom de binotaticolle doit être considérémaintenant comme ün simple nom de collection. J. Arrow a décrit (An. Mag. Nat-Hist. 1915, p. 451) deuxespèces de Trinodes : emar- ginatus, de Geylan et rotundus, de Bornéo, qui semblent être les mêmes que mes es- pèces ; Guernei, de Geylan et minutus, de Bornéo décrits dans mes « Mélanges Exo- (1) Ainsi J. Achard, bien que n’ayant pas su comprendre que Cerambyciscapha (lege Ceramhyscapha) possédait un écusson visible, a pu cependant interpréter de façon absolue la structure de ce nouveau genre, pour en diminuer l’intérêt plastique très particulier. Consulter, d’autre part, un article rectificatif sur ce genre et la nouvelle tribu établie pour lui. 4 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX tieo-Entomologiques » mais, les emarginatiis et Guernei peuveat désigner deux nuances d'une unique espèce. Tetraonyx atriventris n. sp. Paruin elorigatus, subniiidus, niger, infra corpore (abdomine nigro exceplo), thorace, scutello femoribusque' ad basin testaceis, elytris Airidescenlibus. Peu allongé, un peu brillant, moins sur les ély très, noir avec les élylres verdâ- tres, à reflets bleutés, la poitrine et les parties voisines, le prothorax, l'écusson et les cuisses à leur base Idrgement testacés. Tête à ponctuation forte et espacée ; prothorax court, nettement rétréci en avant, presque droit vers la. base, non caréné sur les côtés impressionné en arrière, éparsement ponctué ; élytres pas très larges et assez longs. Long. 12 milL .\mérique méridionnale : Caucathal. Voisin de T. cganipennis Haag., maix prothorax de coloration plus pâle et abdo- men foncé. Tetraonyx nigricornis v. nov. atripes : Femoribus rufis, geniculis, tibiis tarsisque nigris. Pérou. : Ghanchamayo. Acquis de Le Moult. Diffère, à première vue, de la forme type par les tibias entièrement foncés. Tetraonyx distincticollis n. sp. Parum elongatus, subparallelus, parum nitidus’ niger, thorace testaceo. Peu allongé, subparallèle, un peu brillant, entièrement noir, sauf le prothorax testacé. Tête presque de la largeur du prothorax, à ponctuation médiocre, écartée ; prothorax court et très transversal, un peu échancré vers la base, nettement élargi et subarrondi en avant ; non caréné sur les côtés, sinué postérieurement sillonné sur le -mtlrerndu disque et devant la base, faiblement et éparsément ponctué ; élytres un peu plus larges que le prothorax et assez longs. Long. 10 mill. Brésil : S. Gatharina. Gette espèce, très distincte par la forme de son prothorax, peut se placer près de T. telephoroides Haag. Tetraonyx Dohrni v. nov. trimaculatus. Elytris testaceis, ad basin breve ad et postmedium late nigro maculatis, thorace in disco vage brunnescente. Brésil : Dia- mantina (Gounelle). Très distinct de r. Dohrni Haag par les élytres ayant chacun 3 macules noires dont l’antérieure petite placée près de l’écusson, les deux autres discales larges, sub- transversales. Tetraonyx argentinua v. nov. disjunctns. Elytris postice parum dilatatis et nigro quadri maculatis. Gette variété, de forme moins parallèle que le type, a, en outre, 2 macules noires juxtaposées, au lieu d’une fascie postmédiane noire sur chaque élytre. République Argentine : Tapia (Baer.) {A suivre.) M. Pic, AUX ABONNÉS ! Tout d’abord adressons tardivement aux fidèles qui nous restent nos vœux les meilleurs bien qu’attristés par les douleurs de l’heure présente. Qu’aucun deuil nouveau ne vienne assombrir davantage noire horizon obscur et que 1916 nous apporte les bienfaits de la paix. Les souhaits exprimés, il convient que la Direction mette les intéressés un peu au cou- rant de la situation actuelle du journal qui, naturellement, vu les temps difficiles que nous traversons, n’est pas très brillante. Par suite de la mobilisation, l’abonnement de plusieurs de nos collègues n'a pu être recouvré en 1915. d’autre part, les relations avec l’étranger ayant été en partie interrompues, aucune rentrée n’est parvenue de ce côté, d’où déficit plus grand ; finalement l’exercice de l’an passé a dû se clore par des dépenses très supérieures aux recettes. La réduction de l’impression, mesure nécessaire prise, n’a pu suffire à rétablir l’équilibre du budget car actuellement de nouveau frais entrent en compte : impression plus chère, augmentation des prix anciens du papier et, finalement, la publication de l'Echange s’est soldée par un déficit important supporté en entier par la Direction. Bien qu’étant toute disposée à supporter encore, en l’honneur de la science entomologique, quelques sacrifices pécuniers, la Direction croit devoir prendre cependant des mesures économiques nécessitées par les circonstances et qui ne seront que momen- tanées. Ces mesures sont : publication du journal, sans augmentation de prix, mais plus restreinte. Ainsi un numéro seulement sera publié tous les deux mois. La direction es- père que ces mesures seront approuvées par tous les abonnés qui resteront fidèles ù ['Echange 11 est préférable que le journal continue à s’imprimer moins souvent, plutôt que de cesser de paraître, c’est du moins l’avis qui a prévalu auprès des entomologistes con- sultés au sujet de la solution à prendre pour l'année nouvelle. Comme l’an passé, la distribution du journal ne saurait être complète. En principe, l'Echange sera seulement envoyé aux entomologistes connus comme non mobilisé.', ou à ceux ayant manifesté le désir de le recevoir. Pour les autres, la collection sera réservée et pourra leur être remise en des temps meilleurs. 11 ne semble pas prudent d'expédier, jusqu’à nouvel ordre, V Echange dans diverses ré- gions ; il y a d'ailleurs impossibilité matérielle de communiquer avec certains paj's étran- gers, d’où cette mesure de réserve exprimée ci-dessus. M. Paul Aiicocl, 1 22. rue .St-t;coi* d'IC’i'ope, Melyridœ, Ptitudœ, Nanophyes, Anthi- ; ciilai, Pedilidce, de du globe. — (7era»t6i/c(deJ d« i la Chine, du .lapon, etc. Ciyploeephalides' pnléarc î tiques. Malucodeynies du globe. r A. Dubois, rue Ernestine, villa Eurêka, FontainR- \ BLEAU, (Seine-et-.\Iarne). — Coléupléi es. i A. Hustache, à Lagny (Seine-et-Marne) ; Aptou et ^ C’eut horrhynchus de France. < A. Méquignon, 66, me Bannier, à Orléans. Col^op- ^ tJ. îS de France {Cv.reitUonides exceptés ' adresser toutes fiOMMUNlü.ATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A tvi. M. F»10, à Di” OUI ..elle- ■.oiicernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie .VIJCL à Mouiins (3 Avril 1916) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). La chasse aux insectes dans les tranchées, par le Capitaine SiRGUEY. Mœurs et métamorphoses des insectes, par le Capitaine Xambeu Coléoptères exotiques en partie,nouveaux, par M. Pic (suite). c i:JK D’ABONNEMENT: France : 3 Iranca. A PARTIR DU l" JANVIER Jci-anger : 6 francs. HOU LINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUC LAI RE ANCIENNE MAISON GH. DESROSIERS La page . . La 1/2 page r» If. If. ANNONCES ■ 1 6 fr. ! Le ■! 4 lie page î) fr. 1 Le l 'S lie page l’iéiluclion de 25 “/u pour les insevlio)i> plusieurs fuis rêpélèes TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNl/ELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8fr. »» 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »)) 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 ))» Pour les separala les ailleurs doivenl s'adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l'aLiteui' : Maurice Pic, à Digoiii (Saône-et-Loire) : 1“ MaU'M-iaux pour servir à l’étiKie rtcN Lon^ieoriies. ouvrage ayant obtenu, en 1911. le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épui.sés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des a’nciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. Le dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9' cahier, a été dis- tribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2° .4Sôlaii!îes E.volîco-Entoniolog,i<|ii0 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, L'zÈs (Gard). .Aü BtTREAE DE L’ÉCHANGE Prix ; 2 fr. ou 2 fr. 501e fascicule i Mélanges Ëxotico-Eiitomologiqiies Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) i 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9' à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). I 16' fascicule (20 octobre 1915). Trente-deuxième année. N® 374. Mars-Avril 1916. L'Échange, Revue Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Leptaleus Rodriguesi v. nov. subinfasciatus. Elytris nigris, ad basin iuteo fascia- tis. Sicile (coll. Pic). Celle variélé, qui mime L. iinifasciatus Desbr., est 1res dislincle par l’obliléraiioii de la fascie anleapicale testacée des élytres existante chez la forme type. Anthicus ciliatipes n. sp. Modice elongatus, niiidus, griseo pubescens, nigro-pi- ceus, antennis. pedibus elytrisque rufescenlibus ; capite postice subarcuato ; arliculo 1“ antennarum dentato ; libiis posticis sinualis, inius paulum dilaiatis et longe ci- lialis. Modérément allongé, brillant, orné d'uiie pubescence grise assez courte, un peu soulevée et espacée, noir de poix avec les antennes, les pattes et les élytres l oussà- tres. Tête subarquée postérieurement, à ponctuation écartée, pas très forte ; antennes à 1" article muni d'une dent ; prolborax assez dilaté-arrondi en avant ; à ponctuation écartée, pas très forte ; élytres assez longs, légèrement déprimés, un peu rétrécis à l’extrémité, fortement ponctués ; tibias postérieurs jaunes, sinués, un peu épaissis en dedans et ciliés en partie de longs poils clairs. Long. 4 mill. Tunis (de Vauloger, in coll. Lie]. — Voisin de A. hicidicoUis Mars, mais tibias postérieurs de structure dilïe- rente et élytres brunâtres. Le D' Normand a capturé au Kef un Anthicus se rapportant à A. Vaucheri, décrit du Maroc. L’exemplaire communiqué a le bord basal étroitement foncé et la bande testacée poslmédiane des élytres plus étroite que le co type en ma possession, mais il possédé la tête subcarrée, arrondie aux angles et de grands yeux qui semblent carac- tériser l'espèce. Anthicus ocreatus v. nov. basicollis. Tuorace ad basin tesiaceo limbalo. Algérie : La Galle, Bone (coll. Pic) ; Tunisie (I)’’ Normand). — Cette variélé se distingue, à pre- mière vue, par le prolbora.x non entièrement foncé, mais plus ou moins marqué de testacé sur la base. Anthicus bicolor var. nov. Lethierryi. Latus, niger, antennis, pedibus elytrisque teslaceis, bis ad suluram et ante apicem nigro macnlatis. Algérie : Philippcville (Lc- thierry in coll. Pic). Anthicus obscuripes v. nov. alutaceiceps. Capite tlioraceque alutaceis, fortiter et spai’se punctatis. La ponctuation du prothorax est moins écartée que celle de la tête sur un fond alu- tacé. la coloration de ces organes est légèrement bronzée, les élytres sont entièrement foncés, ornés de 2 bandes argentées, les pattes testacées avec les tibias en partie rem- ■6 II' NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES brunis et les cuisses foncées. — Un exemplaii’e, recueilli au Kef, Tunisie, j)nr le D' Normand qui me l’a communiqué en étude, qui dill o-e au moins du type de A. Obs- ciiripes Pic parla ponctuation particulière de l'avant-iMj-ps. Crioceris 12 punctata V. nov. Augustoduni. Elytri- in siugulo nigro qninquc ma- culalis. France : AiUiin (Fauconnet in coll. Pic). — Cette vat iélé, au lieu d'avoir C taches noires sur chaque élyire, n’en a que cinq, (1) par suite de l'obliteralion de la 2* macule interne existante chez ia forme type. Crioceris 14-punctata Scop. La forme type, décrite par Scopoli, a 7 macules noires- sur chaque élytre. Je possède plusieurs variétés de cette espèce qui méritent des noms, ce sont les suivantes : (2). var. Montandoni : Elytiis ad medium nigro-fasciatis, thorace nigro5 maculato. Bu- carest. var. russica : Elytris ad et post medium nigro fasciatis, -thorace nigro d punctato. Grimée. var. turcica : El. tids po't niediuiii ni:;ro bimaculalis. Turquie. var. Donceeli ; .'^ign.ilnri' iiig-is clytronrn ad medium obliteratis. Hongrie. var. seraireducti : Signaturis nitrris elytrorum ad medium minutis et separatis. Sibérie. Macrolenes dentipes 01. v. nov. binotaticollis. Thorace lateraliter et postice picéo maculato. Erauce Meridiounale (.coll. Pic) — Cette nouvelle variété se distinguera, à premiei-e vue, par la présence de deux macules obscures placées près de chaque bord postérieur du prolhorax. Heteroderes lurislanicas n. >p. Minimus, subparallelus, nilidns. gri-^oo pul)escens, niger, antennis, peilibus et angulis posticis thoracis lestaccis, elytris ad liumeros tes- taceo maculatis. * Petit, suhparalièle mais nu peu rétréci en andére. brillant, revêtu d'une pubescence grise ec-artée, noir ave-- les me nbres et les aimles p )'térieurs du prolhorax testacés, élytres marqués d’une petite mactile tiumé' ale test-i -et!, l’ête assez densefueui ponc- tuée ; prolhorax un peu plus long (pie larre, .à double ponctuation, faiblement arqué sur les côtés, à angles postérieurs assez snllants ; elyires pas phi< larges ipie le pro- thorax, un peu atténués et subarron lis au somaiel. nettement stries. Long. 3, .à mill. Perse ; Luristan (coll. Pic), — Sans doute voisin de H. crypiohypuoides Gand., en diffère au moins par les élytres maculés de teslacé et le-; antennes entièrement testa- cées. Malthinus laticollis v. nov. Vitalei. Robustus niiidus, niger, antennis ad basin iho- raceque rubris, pedibus pro majore parte piceis, infra corpore luleo maculato, elytris nigris, apice sulphureis et in disco ad medium griseo notalis. Sicile : Messine. Com- (1) Notre collègue P. Pionneau a capturé à Fontainebleau un Crioceris à cinq macu- les noires, mais ayant la coloration claire des pattes et du dessous plus étendue, qui peut être rapporté à cette variété. (2) Je reparlerai ultérieurement de ces variétés dans une élude détaillée de l’espèce que je compte publier. LA ClUSSE AUX IXSECTES DANS LES THAXCHÉES 7 muniqué et donné par mon estimable rollôgife A'iUile. — Ditlère, à pi emière vue, du M. Laticollis. Pic parla coloration du prolhorax. Malthinus ægyptiacus v. nov. piceonotatus. Thorace nigro-piceo iiotato., Egypte (colL Pic). ^ Zonabris Uhagoni Ma l. Elyins nigi-o quinque maculatis (-2, 1,2): var. nov, Perezi, I aut fualuor maculatis (2, 2), maculis mediis obliteratis : var. nov. Traizeti. Espagne (!). f. • Zonabris brevicollis V. nov. mediobisbijuncta. Elytris ad me limn et ante apicem j reducte iiigro fascialis. Tunisie. j 1/ Zonabris speciosa v. nov. Kenteiana. Elytris ad medium cteruleo maculatis, non I fascialis. Keiiiei. I Zonabris 14-signata v. nov. pharia. Elytris ad apicem nigrx) fascialis Egypte, j V Coryna Bilbergi v. nov. gallica. Elytris quinque maculatis (f, 2, I). Ilyéres. ! Coryna distincta Chcvr. Elytris testaceis, ad medium fascialis {v. nov beccariana]^ aut postice fascialis (v. nov andaliisica), rarius ad et post medium fascialis {v. nov. Galloisi). .Afrique septentrionale et .Andalousie. Coryna distincta s. esp. Hafidi. Robustus, antice sat dense punctatus, elytris lesta - ceis, i mmacnlalis. Tanger. (A suivre.) M. Pic. LA CHASSE AUX INSECTES DANS LES TRANCHEES P.Alt CE CAHIT.M.NE SIRGUEA* lb:mr occuper mes loisirs, j'ai pu faire, pendant mon séjour aux tranchées, quel- ques observations eu récoltant des Coléoptères. J’ai recueilli de nombreuses espèces ; mais, à première vue, je n’ai rien remarqué de sensationnel. Plus tard, je pourrai donner une liste de ce que j’ai recueilli, en pré- cisant les genres de terrains (bois, champs, etc.) où mes récoltes ont été faites et je pourrai, après la guerre, mettre à la disposition de collègues un certain nombre d'es- pèces recueillies ainsi. Le principal intérêt sera l’étiquette d’origine précisant le ca- ractère de la capture sous les obus, qui, même aux traiicbécs de 2' ligne, ne nous étaient pas ménagés. J’ai été frappé, par la quantité de « Geotriipes » recueillis dans un bois situé loin des fermes et. où, cert.iinement n'ont jamais existé ni bouses ni crottins. J’ai peu recueilli dans les tranchées de première ligne continuellement piétinées ; j'ai fait, par contre, d’amples récoltes dans les tranchées de 2" ligne que j’étais chargé d’établir. Le sol, dans ces tranchées, était couvert de cadavres d'insectes, les prome- neurs du fond de la tranchée n’étant pas à l'abri des godillots qui arpentaient conti- nuellement ces parages ; mes récoltes étaient assez abondantes sur les parois de l’ou- vrage. (Ij Les diverses variétés de Vesicants signalées font partie de ma collection. Je reparle- rai ultérieurement de celles rentrant dans les Coryna Bilb. dans une étude en préparation. 8 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EX PARTIE NOUVEAUX Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de retourner dans ces tranchées de 2' ligne après leur achèvement où vraisemblablement mes récoltes auraient été très fructueuses. Je signale ce superbe terrain de chasse aux collègues qui habitent les régions où on a construit des tranchées, s’ils peuvent être autorisés à les visiter, ils y feront une ample cueillette. Les bestioles tombent continuellement du sol au fond du précipice quand ils périgrinent ; arrivés au bord leur poids les entraine dans le vide. Coléoptères exotiques en partie nouveaux (Suite.) Hapalocrosilis n. gen. Gapite lato, labro indistincto, mandibulis longissimis, sim- plicibus ; articulo ultimo palparum apice subacuminato ; antennis subfiliformibus, pi- losis ; thorace postice strangulato et marginalo, simplice 9, aut lateraliter large den- tato et spinoso cy : elytris marginalis, impresso.-punctatis ; tarsis elongatis, articulo 4® lobato, unguiciilis simplicibus. Ce curieux genre ale faciès d’un Malachide, mais doit prendre place, par sa struc- ture prolhoracique. près de Silis Latr. Il se reconnaîtra, à première vue, par la struc- ture de sa tête et celle de son prothorax qui, chez cf, est muni, de chaque côté vers le milieu, d'une longue et peu large dent et, plus en arrière, d'une très longue épine pointue, les deux inclinées en arrière. H. irapressus n. sp. Niger, capite, thorace, scutello coxisque teslaceis, elytris me- tallicis, cyaneo-violaceis. Noir avec la tète, leprolhorax, l’écusson et les hanches testacées, élytres métalli- ques, d’un bleu violacé. Avant-corps hneineut et éparsément ponctué ; antennes sub- liliforraes, faiblement atténuées au sommet, courtes, un peu moins chez 0” ; élytres larges et pas très longs, un peu dilatés derrière le milieu, à ponctuation prolonde, dense, séparée par des rides ; pattes assez grêles. Long. 6 mill. Cuba (coll. Pic). Silis thibetanus n. sp. 9 Satis latus, nitidus, niger, thorace testaceo. Assez large, brillant, peu pubesceni, noir avec leprolhorax testacé, abdomen va- guement roussâtre sur les bords de certtiins segments, fêle grosse, presque aussi large que le prolhorax, celui-ci très transversal, un peu échancré vers le milieu, épai- sément ponctué ; élytres de la largeur du prothorax, un peu élargis en aiiièie, tiès brillants irrégulièrement et ruguleusement ponctués ; pattes assez robustes. Long. 0 mill. Thibet (coll. Pic). - Ressemble à S. Donckieri Pic, mais élytres plus brillants, abdomen plus foncé, etc. V Zonabris parvula Friv. V. iiov. takekeasis. Elytris antice (juinque maculalis. Laos : Takek (coll. Pic). — Celle variété est caractérisée parla disjonction de la fascie antérieure médiane ordinaire eu cintj macules, dont une interne commune a la su- ture et deux autres sur cha(iue élytre. (A suivre.) M. Pic, Avis importants et renseignements divers Il convient que la Direetion mette les intéressés un peu au courant de la si- tuation actuelle du journal qui, naturellement, vu les temps difficiles que nous traversons, n'est pas très brillante. Par suite de la mobilisation, l'abonnement de plusieurs de nos collègues n'a pu être recouvré en 1915, d’autre part, les relations avec l’étranger ayant été en partie interrompues, aucune rentrée n’est parvenue de ce côté, d’où déficit plus grand ; finalement l’exercice de l’an passé a dû se clore par des dépense? très supérieures au.v recettes. La réduction de l’impression, mesure nécessaire prise, n’a pu suffire à rétablir l’équilibre du budget car actuellement de nouveaux frais entrent en compte : impression plus chère, augmentation des prix anciens du papier et, finalement, la publication de l’Echange s’est soldée par un déficit important supporté en entier par la Direction. Bien qu’étant toute disposée à supporter encore, en l’honneur de la science entomologique, quelques sacrifices pécuniers, la Direction croit devoir prendre cependant des mesures économiques nécessitées par les circonstances et qui ne seront que momen- tanées. Ces mesures sont : publication du journal, sans augmentation de prix, mais plus restreinte. Ainsi un numéro seulement sera publié tous les deux mois. La direction es- père que ces mesures seront approuvées par tous les abonnés qui resteront fidèles ;i l'Echange. 11 est préférable que le journal continue à s’imprimer moins souvent, plutôt que de cesser de paraître, c’est du moins l’avis qui a prévalu auprès des entomologistes con- sultés au sujet de la solution à prendre pour l’année nouvelle. Comme l’an passé, la distribution du journal ne saurait être complète. En principe,. l'Echange sera seulement envoyé aux entomologistes connus comme non mobilisés, ou à ceux ayant manifesté le désir de le recevoir. Pour les autres, la collection sera réservée et pourra leur être remise en des temps meilleurs. 11 ne semble pas prudent d’expédier, jusqu’à nouvel ordre, V Echange dans diverses ré- gions ; il y a d’ailleurs impossibilité matérielle de communiquer avec certains pays étran- gers, d’ou cette mesure de réserve exprimée ci-dessus. Les abonnés sont priés d’envoyer le plus tôt possible le montant de leur abonnement au Directeur M. Maurice Pic, pour ne pas s’exposer à l’interruption d’envoi du journaL M. Paul \icod, 122. rue Si-Cleorîjes l.yoïi, désirerait échanger des coléoptères- exotiques. 11 enverra liste sur demande. M. 11. I ..ava^ne. 1 , rue «le r.Viguilierie .Monipellier, demande en communication Stenini et Pœderini déterminés ou non : échangerait 4.000 espèces de Coléoptères paléarc- tiques, nombreuses raretés. Envoyer oblata. Les publications suivantes sont en dépôt chez fauteur, Maurice Pic : Mélanges Eæotico' A'nfomofof/ù/ues, fascicules 1 à 17, ce dernier paru en février dernier (le fascicule 18 est en préparation.) — Matériaux pour servir à i'etude des Longicornes, partie du cahier 10 (paru en février dernier) seul, ou avec la collection complète. — La diagnose latine est nécessaire. Ce dernier et récent imprimé au prix de 0 fr,50 centimes. Notes de Chasse M. Maurice Pic a capturé, à Melay (Saône-et-Loire) au mois d’octobre 1915, dans une prairie humide, les Hémiptères suivants : Zicrona cæralea L., Ischnorhynchus geminatus •Eieb., Hydromel ra stagnorum L., N abisferus L., et Liocoris iripustulatus F. M. G.' Mortamet a capturé à Saint Fons (Rhône) : Agritus pratensis Ratz., Colotes macu- latus Lap., Cryptocephalus ochroleucus Frm. ; à La Mulatière ; Hypebœus albifrons F., Leptaleus Rodriguesi Latï., Cryptocephalus Jïdvus Gœze, etc; à Brignais : Ceuthorrhynchus tarvatus Schultze et Apteropeda orbiculata Marsh = cdiata 01. Le gérant : E. Revéret. Trente-deuxième année. N» 375. Mai- Juin 1916. L’ÉCHANGE 5 û Revue Linuéenne Fondixi- par II' Docteur JACQUET Or gaiie mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT I.E.S DEMANDES d’ÉC.IIANGE 1)'a(;h.\i- ou de vente de i. ivp.es et de tout autre ohjet d’histoire naturelle M. PIC P’ Directeur Membre corre?;pondanl. du Muséum de Paris COMITK DE RÉDACTION OU COMITÉ D'ÉTUDI.S BERTHOUMIEU — Bai'thoumieui abbé, 3, rue de l’Epargne, Mouli.ns. — Ichueumouiens. Ji Clermont^ 162, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13*1. — Ajihodiens patéavcliques, Hislirides fran- çais. L. Dav/i à roUGRiiE par Clbfs (Maiiie-el -Loire). — Ofuilholvgie. 4. Sainte-Claire-Deville, à Paris. — BydrophiUdes de Frauee. — SlapUyiinides du bassin de la Seine. — Colfoplôres de Corse. Capitaine XAMBEU ^ Maurice Pic, Dicoin (Saône-el-I.oire). — Coi^upWr**. > d’Europe, Melyriâte, PUnidce, Nanophyes, Anthi- i cidœ, Pedilidœ, etc du globe. — Cerambycides da > la Chine, du Japon, etc. Cryptocephalides paléare- > tiques. Malacodermes du globe. J A. Dubois, rue Ernesline, villa Eurêka, FontainB- j BLEAU, (Seine-et-.Marne). — Coté ipiêres. ^ A. Hustache, à Lac.nv (Seine-et-.\larne) : Apion et J Ceulh07‘rhynchus de E'rance. i A. Méquignon, 66. rue Bannier, à Orléans. Coléop- ^ tires de France (L'urculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A M-. M. F*IO, à. Dl^oiii Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie iVUCL VIUF,, à Moulins (3 Juin 1916) i' SOMMAIRE i % Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Quelq'ues réflexions à propos de la priorité dite absolue. Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). Bibliographie. PHJX D’ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU 1« JANVIER iTrano* : S frmnoa. | É:*rABOO>‘ • ^ lFrB«.oa. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUGLAIRE ANCIBNNB MAISON CH. DESROSIBRS La pai^e . . La 1 /2 pa •> Il . n I- ANNONCES 16 fr. I Le "1/4 de patie O fr. I I,e1/Hdepage Uéduction de 95 «/u }iour les insertion> idu^ie^trs fuis veiiêtées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCtS ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8fr. »» 10 fr. ))» 8 pages 4 »)) 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche )) 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 ))» Pour les separata les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. , BIST VENTE Chez l’auteur ; Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) ; 1° Matériaux pourservir à l’étude des Longicoriies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9' cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de lévrier 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2° .Mélanges E.xotico-Entomologîques comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 2 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la collection complète. " Miscellanea Enlomologica " Reçue eniomo logique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 6 fr. Abonnement aux annonces seules. ,3,50 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BUREAU DE L’ÉCHANGE Prix : 2 fr. à 3 fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Entomologiques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2* à 4* fascicules (1912). 5* à 8* fascicules (1913). 9* à 11* fascicules (1914). 12* à 15* fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), eic^ Trente-deuxième année. N® 375. Mai-Juin 1916. Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Cychrus anguslatuS v. nov. diversithorax. Thor.ice laleraliter supra indistincte carinato, infra distincte marginalo-sulcato ; elytris parum elongatis, fere æqualiter punctatis. Long. 19 m. Tyrol (coll. Pic). — Diffère de C. angustatiis Hope (ex Dejean) par la structure du prothorax, celui-ci dépourvu de carène latérale nette sur la partie supérieure de ses côtés, tandis que les élytres sont moins allongés ; en outre, par la forme du corps, ne correspond pas à la description de C. Bovelini Heer. Dicerca Piasoni subsp. tauricola. Aureo-cupreus, elytris viridescentibus, violaceo maculatis ; thorace in disco sat sparse punctato ; elytris subparallelis, apice breviter acuminatis et bidentatis, lateraliter densissime punctato-rugulosis aut plicatis, ad su- turam pro parte substriatis ; prosterno lævi, lateraliter parum punctato et postice sul- cato ; abdorainis segmenti ultimo médiocre inciso. L, 19 mill. M‘® Taurus (coll. Pic). Semble devoir être rapporté (ex description) à D. Piasoni Reitt. (I) par la struc- ture de son prosternum et la forme générale du corps, mais la coloration est diffé- rente, le prothorax est subanguleux sur les côtés avant le milieu, moins densément ponctué sur le disque et orné de quelques parties violacées lisses, enfin, les élytres ne sont pas ponctiiés-striés, mais en majeure partie irrégulièrement et densément ponc- tués avec des traces de rugosités ou des plis transversaux. Ghalcophorella stigmatica v. nov. biimpressa. Elytris ante medium impres.sis. Sy- rie : M‘* Amanus (Delagrange in coll. Pic). — Cette variété se distingue nettement par l’absence des impressions postérieures élytrales ordinairement existantes. Ghalcophorella Fabricii v. nov. semiviiidia. Rubro-cupreus, elytris viridescenti- bus, pro parte et irregulariter cupreo tinctis. Syrie (coll. Pic) — La coloration ely- trale de cette variété permet de la reconnaître à première vue. Elater subbasalis n. sp. Elongatus, nitidus, griseo-obscure pubescens, niger, tarsis ■epipleurisque rufescentibus, elytris ad basim breve et parum distincte brunneo no- tatis. il) Je crois devoir faire observer que cette espèce bien qu’antérieurement décrite (Wien. Ent. Zeit, 1888, p. 70) ne figure pas dans une étude synoptique du même auteur (Wien. Ent. Zeit, 1904, p. 21) intitulée (titre traduit en français) « Aperçu des espèces pa- léarctiques qui me sont connues du genre Col. Dicerca Esch. » Voilà un exemple de l'ad- mirable façon de travailler de certains pprie-Jlambeauæ du savoir supérieur. On peut pré- tendre, pour excuser cette omission, que l’espèce, étant décrite d’Arménie, pourrait être considérée comme n'étant pas paléarctique, mais alors, pourquoi tout au moins n’en avoir pas signalé l’existence par une référence bibliographique, ou une note abrégée ? 10 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Allongé, brillant, orné d’une pubescence d'un gris obscur, noir avec les tarses et les épipleures rousscâtres, élytres noirs ayant chacun, de chaque côté de la base, une macule brunâtre pas très marquée ; léte densément ponctuée ; antennes courtes ; pro- thorax modéiément long, rétréci en avant, subsillonné sur le disque en arrière, à ponctuation fine, écartée, marqué devant la base d’un sillon sinué, angles postérieurs saillants, unicarênés ; élytres allongés, un peu atténués postérieurement, fortement strié-ponctués, interstries médiocrement ponctués. Long. 1 1 mill. Turkestan 'coll. Pic). Voisin de C. atripes Reitl. dont il se distingue, à première vue. par les élytres brièvement marqués de brun à la base, dans le voisinage de l’écusson. Rhynchites hungaricus v. nov. rufolineatus. Elytris nigris, longitudinaliter laté- rale rufo lineatis. M'® Taurus : Gulek (coll. Pic). — Coloration noire des élytres bien plus étendue que chez forme type et couvrant presque la totalité du dessus de ces or- ganes. Bruchus dilulus v. nov. obscuric^ps. Elongatus, antice atteuuatus, griseo sat dense pubescens, pro parte dénuda tus, tLSiaceus, pectoi'e, scutello capiteque nigris ; anten- nis eloiigatis et validis, testaceis, apice pro parte nigris ; thorace obconico ; feraoribus muticis. Long. 3 mil!. Egyi te (coll. Pic). — Semble devoir être rapporté à B diliitus Mots, et en différer au moins par la coloration noire de la tête et par les antennes à derniers articles en partie testacés. i Asemum striatum v. uov. limbatipenne. Elytris in disco plus minusve nigro-pi- | ceis, lateraliter et apice rufo cinctis Suisse et France { 1) (coll. Pic). — Cette variété ■ est intermédiaire entre la nuance typique et la var. agreste F. ( Gaurotes (Carilia) virginea v. nov. notaticollis. Thorace nigro, in disco minute ; rufo notalo Thuringe (coll. Pic). — Cette variété est intermédiaire entre la forme , type et la v. thalassima Sçhr. j Crioceris 12-punctata v. nov. semijuncta, Maculis nigris aaticis et internis ely- ' trorum longitudinaliter junctis. Sibérie (coll. Pic). j Coptocephala Kerimi v. nov. rubriceps. Capite rubro-testaceo. .Algérie : Guet es j Stel (Pic). — Cette variété se distingue de la forme type par le vertex rouge, et non | plus ou moins foncé. Eupales ulema v. nov. viridis. Supra viridi-metallicus, haud æneus. Turquie, (coll. Pic). — Celte vai iélé se distingue par la coloration d’un vert gai métallique sur le dessus du corps. Phytodecta 6-punctata v. nov. binotaticollis. Testaceus, thoxace in disco nigro- piceo bimaculato. Syrie : Beyrouth (Pic), — Var. intermédiaire entre les var. a et b i deAVeise {Nat. Ins. D. 1884, p, 505). Phytodecta 6-punctata v. nov. berytensis. Thorace nigro bimaculato, elytris nigro sex maculatis. Beyrouth (Pic). — Chaque élytre possède 3 macules noires antérieures, \ triangulairement disposées, mais il n’existe pas de macule suturale commune. - Phytodecta 6-punctata v. nov. obliquemaculata. Thorace nigro bimaculato, elytris * (1) L’exemplaire français, sur lequel est établie cette variété, provient des chasses de feu l'abbé Viturat à Marly-sous-Issy (Saône-et-Loire). COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EX PARTIE NOUVEAUX II nigfo 4 maculatis. Syr:e : Akbès {coll. Pic). — Chez cette variété les élytres sont ornés chacun de 2 macules foncées ohliquement disposées. Orsodacne lineola v. nov. anatolica. Niger, capite thoraceque rufo nolatis, elytris lestaceis, apice nigro limbatis ; pedibus nigris, tibiis tarsisque pro parte testaceis. Anatolie (coll. Pic). — Je classe provisoirement c«t insecte, dont je ne possède qu’un individu caractérisé par sa coloration particulière, comme variété de O. lineolata Panz., en attendant l'examen d’autres exemplaires. [A suivre.) M. Pic. Coléoptères exotiques en partie nouveaux (Suite.) Alcyonotus purpuripennis Geb. (1904) est à muter en férus, à cause de A. piirpuri- pennis Frm. (1891). Cyclobium Fairin. (I) Genre voisin de Ischnodactijlus Chevr., remarquable par sa forme trapue, les antennes progressivement et fortement élargies à l'extrémité, l'avant corps inerme, les élytres cà peine convexes, fortement et également rebordés, ornés chacun d’une pustule discale brillante, les pattes larges, aplaties. L’unique espèce que je connais (yesiaz/i/’erum), originaiic de Sumatra et représentée par plusieurs exem- plaires dans ma collection, est brillante, roussàlre avec le milieu des élytres large- ment obscurci, les antennes sont noires, les pattes noir de poix avec les cuisses rem- brunies, la tête offre une impression arquée devant les yeux qui sont fortement enta- més par les joues et un sillon longitudinal sur le verlex, le prothorax est très large et court, rétréci en avant, subsinué sur les cotés près de la base avec les angles posté- rieurs presque droits, orné d'une ponctuation très fine et très espacée sur le disque, plus distincte et plus rapprochée sur les côtés, les élytres ont les épaules courtement saillantes à côté des bords postérieurs’ du prothorax, ils sont marqués de fines ran- gées de points médiocres et ornés chacun, sur le disque et près du milieu, d’une pus- tule jaune lisse. Voici la diagnose générique et spécifique combinée de cet intéressant insecte : Latus, subdepressus, nitidus, rufus, elytris in disco nigrescentibuset pustulalutea ornatis, oculis, antennis, tibiis tarsisque nigris ; oculis grandis, satis prominulis, in- cisis : capite inerme, in vertice sulcato, antice truncato ; antennis apice valde dilata- tis ; thorace valde transverso, inerme, angulis poslicis fere rectis ; elytris distincte explanatis ; pedibus deplanatis. Long. 9-10 mill. lat. 5-5, 3 mill. Phymatosoma tuberculatum v. nov. obscurithorax. Capite thoraceque nigro-sub- metallicis, illo densissime punctato et sat fortiter sulcato. Java (coll. Pic). Caractères généraux de P. tuberculatum Cast. avec les élytres également ornés (1) Cyclobium vesiculiferum Fairm. (groupe des Diaperinœ) est très vraisemblablement inédit, en tous cas ce curieux insecte ne figure pas dans le Coleopt. Catalogus des Tene- brionidœ de H. Gebien. 12 BIBLIOGRAPHIE chacun de deux pustules jaunes (dont une humérale), mais coloration de l’avant-corps uniformément foncée. Phymatosoma rnfonotatum n. sp. Oblongus. niger, pro parte niiidus, capite rufo notato, scutello ru'fo, pedibus annulaiis, ely tris ad hurneros et antice postula (ilia rufa) discoidalis rufo notati«, thorace indistincte sulcato\ abdomine rufescente. Long. 8 mill. Malacca (coll. Pic). Voisin du précédem, ti-ès distinct par son prothorax indistinctement sillonné, plus droit sur les côtés, les pustules des elytres rousses et plus élevées, enfin, par les élytres teintes de roux en avant des pustules. Phymatosoma gibbosnm n. sp. Colore Ph. subnotalo sed abdomine nigro et femo* ribus solum luteo annulatis facile distinguendus ; thorace sulcato et elytris trigibbo- sis. Long. 12 mill. ? Java. Cette espèce se distinguera facilement des autres espèces du genre par les élytres ornés chacun, entre la gibbosité humérale et la gibbosité discale anteraédiane (celle-ci très saillante) ordinairement existante, d'une 3* gibbosité peu élevée, les deux pre- mières étant rousses et la 3' teintée de roux en avant. Zonabris parvula v. nov. laosensis. Fa.scia prima nigra elytrorum interrupta. Laos (coll. Pic). — Chez cette variété la fascie antérieure, d’ordinaire complète, est interrompùe vers son milieu sur chaque élytre. Zonabris pustulata V. nov. Scmmeri. Fasciaprima nigra elytrorum interrupta. Cal- cutta (coll. Pic). -= Analogue à la variété précédente comme dessins. (A suivre ) M. Pic. BIBLIOGRAPHIE La diagnose lalîne es6 nécessaire, (1) par M. Pic. — C’est l’un des articles écrits en faveur d'une très logique proposition, soumise par feu Olivier au congrès entomologiqiie d'Oxford, où elle a été très favorablement accueillie, et reprise par le directeur de l'Echange qui a cru de son devoir de faire une sérieuse campagne, dans le but de rendre defmitivemént obligatoire l'emploi de la diagnose latine en matière descriptive (2). Meianges L.xoîico-enicinoîoglques, 17' fascicule, par M. Pic. — Ce récent fascicule, paru en février 1916, contie«t un grand nombre de nouveautés rentrant dans diverses familles, ainsi que quatre genres ou sous-genres nouveaux. Dans ce fascicule la provenance d’une espèce venant de Boiméc {Scaphidium martapiiranum) a été omise à l'impre.^sion et un nom spécifique (longilhorax) a été dénaturé, mais celui-ci a été poslériéurement corrigé à la main. WelRHgCfi e.xoüco-enidomoEogSqiies, 18' fascicule, par M. Pic. — Ce nouveau fascicule, paru le 22 avril dernier, contient les diagnoses d’une centaine de formes spécifiques nouvelles et celles de 2 genres et d’un sous-genre nouveaux. (1) Imprimé à part chez Eussière (Cher) le 1" mars 1916. (2) Ce sujet sera traité spécialement dans un prochain numéro de l’Echange. Avis importants et renseignements divers Il convient que la Direction mette les intéressés un peu au courant de la si- i tualion actuelle du journal qui, naturellement, vu les temps difficiles que nous traversons, n’est pas très brillante. Par suite de la mobilisation, l’abonnement de plusieurs de nos collègues n'a pu être recouvré en 1915, d’autre part, les relations avec l’étranger ayant été en partie interrompues, aucune rentrée n’est parvenue de ce côté, d’où déficit plus grand ; finalement l’exercice de l’an passé a dû se clore par des dépenses très supérieures aux recettes. La réduction de l’impression, mesure nécessaire prise, n’a pu sufGre à rétablir l'équilibre du budget car actuellement de nouveaux frais entrent en j compte : impression plus chère, augmentation des prix anciens du papier et, finalement, î la publication de V Echange s’est soldée par un déficit important supporté en entier par la 1 Direction. Bien qu’étant toute disposée à supporter encore, en l’honneur de la science ! entomologique. quelques sacrifices pécuniers, la Direction croit devoir prendre cependant j des mesures économiques nécessitées par les circonstances et qui ne seront que momen- tanées. Ces mesures sont : publication du journal, sans augmentation de prix, mais plus restreinte. Ainsi un numéro seulement sera publié tous les deux mois. La direction es- père que ces mesures seront approuvées par tous les abonnés qui resteront fidèles à l'Echange II est préférable que le journal continue à s’imprimer moins souvent, plutôt que de cesser de paraître, c’est du moins l’avis qui a prévalu auprès des entomologistes con- sultés au sujet de la solution à prendre pour l’année nouvelle. Comme l’an passé, la distribution du journal ne saurait être complète. En principe, l'Echange sera seulement envoyé aux entomologistes connus comme non mobilisés, ou à ceux ayant manifesté le désir de le recevoir. E’our les autres, la collection sera réservée et pourra leur être remise en des temps meilleurs. Il ne semble pas prudent d’expédier, jusqu’à nouvel ordre, V Echange dans diverses ré- gions : il y a d’ailleurs impossibilité matérielle de communiquer avec certains pays étran- gers, d’où cette mesure de réserve exprimée ci-dessus. Les abonnés, n’ayant pas encore réglé leur abonnement pour l’année courante, sont in- vités à l’adresser sans tarder (de préférence au directeur de l’Echange, ou bien à l’impri- merie Auclaire) sous peine de voir interrompre l’envoi du journal. Les publications suivantes sont en dépôt chez l'auteur, Maurice Pic : Mélanges Exoti- co-Entomologigues, fascicules 1 à 18, ce dernier paru en avril dernier un nouveau fasci- cule est en préparation.) — Matériaux pour seroir à L’eiude des Longicornes, V‘ partie du cahier lO (paru en février dernier) seul, ou avec la collection complète. — La diagnose la- tine est nécessaire. Ce dernier et récent imprimé au prix de 0 fr. 50 centimes. M. Maurice Pic offre d’échanger de nombreux Coléoptères paléarctiques et exotiques suivant desiderata. Il est disposé à acquérir ou à échanger les espèces lui manquant des familles suivantes : Scaphidiides, Derrnestides, Malacodermes, Plinides, Hétérornères, Ce- rarnbgcides, ainsi que des Mégalopides, Crgptocephalus et Nanophges du globe. Noies de Chasse M. Monguillon a capturé à La Ferté-Bernard (Sarthe) et aux environs, dans le courant de l’été dernier (août et septembre) : Tritoma 4-pusiulata L. et \Qpunctaia F., Telmato- philus caricis Oliv. — Agrilus subauratus Gebl., Athons cillosus Geolï. (rhombeus Oliv.), Axinotarsus rujîcollis Oli\., Si ton es Waterhoiisei Wallon., Amalus hœmorhous Herbst., Phytobius 4-cornis Gylh., Apion Jlacofemoratum Herbst et urticarum Herbst., Ceuthor- rhynchus terminatus Herbst, Brachyderes incanus L., Melasoma œnea L., à Craunes : Qdontœus armiger Scop. (mobilicornis F.). M. P. Pionneau a capturé, en Camargue, entre autres espèces : Cantharis licida v. la- ieiceps Schils., Crioceris asparagi v. Pici Heyden, Cassida oblonga 111 , Monolepta erythro- cephala Oliv. A mentionner encore des communications faites par cet entomologiste : Ebœus pedicularius L., à Bouray ; Aitalus limbatus c. ulicis Er., amictus Er. et var. obli- tevatithorax Pic, dans les Pyr. Or. ; Leptura {Anôplodera) rujipes Schall. à Ussel, Leptura maculicornis c. simplonica Fairm. au Mont Rose ; Tyloderes chrysops Herbst, dans la Loire-Inférieure. Le gérant : E. Revéret. Trente-deuxième aimée. — N" 376.’ Juillet-Août 1916. L’ÉCHANGE Revue Linuéenne FoNDitE PAR i.E Docteur .IACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT f.ES DEMANDES d’ÉCUANGE d’achat ou de vente de r.lVUES ET DE TOUT AUTRE OR.IEI' d'UISTOIDE NATURELLE M. PIC f* > Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITÉ DE RÉDACTION OU COMITÉ D’ÉTUDES BERTHOUMIEU — Capitaine XAMBEU BorthOUmiâU) abbé, 3. rue de l’Epargne, Moulins. — Jchiieumouient. Ji Clermonti 102. rue Jeanne-d'Arc prolongée, Paims (13*). — AphodUns paléaicliqiies, Hisléridts fran- çais. L> DavVi à roiiCRiiB par Ci. ris (Maine-ct-l.oire). — OviiHUologi». Ji Sainte-Clalra-Davlllei à Paris. — Hydrophnidet de France. — Slaphylinidet du bassin de la Seine. — Coléoplit es de Cors» ^ Maurice PiCi Digoin (Saône-el-Loire). — Coléoptères, i d'Europe, Melyridœ, Plinidce, Nanophyes, Anthi- J eidce, Pedilidce, eic du globe. — Cerambycides da i la Chine, du .lapon, elc. Cryptocephalides paléare- J tiques. Aïalucodermes du globe. ÿ A. DuboiSf rue Ernestine, villa Eurêka, Fontainb- i BLEAU, (Seine-et-Marne). — Coléoptères. ^ Al Hustachai à Lagny (Seine-et-Marne) : Apion et ' Ceuthorrhynchus de France. < Méquignoni 68. rue Bannier, à Orléans. Coliop- lires de France (Cureulionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A M. M. F»IO, à DIjiOin Galles concernant les Abonnements elles Annonces, à l’Imprimerie .VlJCIi \lltl<), à Moulins (2 Août 1916) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Sur le genre Amasis Leach., par M. Pic. Renseignements biologiques sur Pytho depressus L. par M. Pic (hors texte). Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). PRIX D'ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU !•' JANVIER France : 5 francs. | tÊferaafer : G francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE A U CLAIRE ANCIENNE MAISON CH. DESROSIERS Mî fr. 1> fr. a fl. n 11- La page . . La i/2 page Le 1/4 de page Le 1/8 de page liêductioH de ?5 "/o j>nuf lea inserliottf ijlusieurs fois réiiétéef TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »)) 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »)) 4 ' »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l'iniprimerie. El f y tti n, r-jn TT’ V JIIjXN 1 Üi Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériaux pour .servir à l’étude des I.ongicorncs, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9’ cahier, a été distribué aux'souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2° .Mélaufçcs E.xotico-Entoniolog'îqucs comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50 enfin 4 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la collection complète. " Isceüariea Eniaiiiologica " || Reçue entu/nuloyique. iniernaiionale (j Abonnement annuel (12 numéros). , <» fr. Abonnement aux annonces seule.-;. 2,r>0 Direction et Rédaction : E. BAR’l HE Professeur, route d’.\lal«, 23, EzÈs 'Gard). AU BUREAU DE VÈCllANGE Prix ; 2 fr. à îl fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Entomologiques Par M. PTC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2* à 4* -fascicules (1912). 5' à 8* fascicules (1913). 9* à 11* fascicules (1914). 12’ à 15* fascicules (1915). 16‘ fascicule (20 octobre 1915), etc. Trente-deuxième année. N® 376. Juillet-Août 1916. L'Échange, Revue Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) J’ai capturé sur les sables des bords de la Loire, à Digoin, au commencement de juillet dernier, liypnoidas dermestoides var. diliwiatus Bays., variété nouvelle pour notre région et ne figurant pas dans le Catalogue analytique et raisonné des Coléop- tères de Saône-et-Loire et des départements limitrophes. A l’époque de la publication des Elaterides de ce catalogue, cette variété diluviatus Buys. n'était pas encore publiée, elle se reconnaît à sa macule postérieure flave élargie et s’étendant sur le sommet des élytres. Agriotes litigiosus v. nov. vesubiensis. Rufescens, thorace in disco pectoreque pro parte piceis, antennis pedibus, abdomine elytrisque testaceis. Alpes-Maritimes : Saint-Martin-Vésubie (coll. Pic). Cette variété est intermédiaire entre la fo'me type et la var. rufîpennis Buys. Notcxus monoceros v. nov. obscuricollis. Thorace supra pro majore parte nlgro aut obscuro. France : Meudon (coll. Pic). Notoxus hispanicus v. nov. maculatus. Fascia postice elytrorum disjoncta. Espagne (coll. Pic). — Celte variété, analogue par ses dessins élytraux à la var. Lethierryi Th. Pic de N. mauritaniens Luc., s’en distingue par la forme de la corne prothoracique. Purpuricenus dalmatinus v. nov. nigropunctatus. Elytris testaceis, ad basin nigro fasciatis, ad et post medium in disco nigro maculalis. Chypre (coll. Fairraaire, in Muséum de Paris). — Chez cette variété, caractérisée par les dessins noirs des élytres très réduits, la fascie basale noire n’atteint pas les bords et est échancrée postérieu- rement, les macules noires discales, au nombre de deux sur chacun de ces organes, sont petites, les supérieures étant plus rapprochées de la suture ; le prolhorax a deux macules noires isolées antérieures et une large macule basale en forme de couronne, celle-ci faite de 3 taches jointes. Purpuricenus dalmatinus v. n. disjunctus. Elytris testaceis ad basin nigro fascia- tis, ad medium nigro lineatis et nigro punctatis. Syrie (coll. Pic). — Distincte de la variété précédente par les dessins noirs postérieurs des élytres qui sont formés, sur chacun de ces organes, d’une ligne courte oblique flanquée d’une petite macule externe ; le prothorax n’a pas de macule noire sur le milieu de sa base. Leptnra (Sphenaria) revestita L. Les variétés françaises à élytres entièrement testacés de celte variable espèce (1) peuvent se reconnaître de la façon suivante : (l) Pour l’étude générale de l’espèce, consulter Pic, in Matériaux Lonyieornes, VIU, partie 1, p. 15 à 18. Depuis cette étude, trois variétés ont été décrites : v. rufonolata Pic, O. lectorica Deyr, et c. marsolanensis Deyr., mais cette dernière doit être mise en syno- nymie de D. vitticollis Muls. 14 SUR LE GENRE AMASIS LEACH. 1 Protliorax entièrement, ou en partie, noir. 3 l'Prolhorax entièrement teslacé. 2 2 Tête entièrement testacée. iferniginea Miils.) v. riibra Geof. 2' Tête noire avec le devant testacé. v. bicoloraticeps Pic. 3 Prothoras bicolore, en partie noir, en partie testacé. 4 3' Prothorax entièrement foncé. var. labiata Muls. 4 Dessus du prothorax plus ou moins noir au milieu avec le pourtour entièrement, ou én partie, testacé. (marsolanensis Deyr.) v. vitticollis Muls. 4' Dessus du prothorax teslacé clair, celui-ci étant seulement noir sur le pourtour et en dessous. v. lectorica Deyr. Crioceris amurensis n. sp. Oblongus, niger, thorace elytrisque testaceis, his dis- tincte lineato-punctatis. Oblong, entièrement noir avec le prolhorax et les élylres testacés. Tête noire, or- née sur le vertex de petites callosités séparées par un sillon ; prothorax court et large, fortement étranglé vers le milieu et muni d’un sillon transversal postérieur, indis- tinctement ponctué ; écusson ncir; élylres larges et pas très longs, un peu resserrés près des épaules, à rangées nettes de points plus forts en avant qu’en arrière mais sans stries distinctes ; antennes, dessous du corps et pattes noirs. Long. 8 mill. Sibé- rie : .Amour (coll. Pic). Voisin de Cr. Regeli Bail., mais élytres non striés et prothorax dépourvu de ponc- tuation en rangées. (A suivre.) M. Pic. ■m SUR LE GENRE AMASIS LEACH. Je possède plusieurs espèces du genre intéressant .Amasis Leach., dont quelques exemplaires provenant de mes excursions entomologiques. Il n’est pas sans intérêt de parler de certains de ceux-ci pour en signaler les localités de capture, ainsi que des différences de coloration motivant des noms nouveaux. En outre, je crois devoir dé- crire une forme algérienne, voisine de A. sanguiuea AA^olL, qui me paraît être spéci- fique. Amasis obscura F. Hautes-.Alpes : Monelier-les-Bains, en juillet et Jura : La Savine, 4 juin (Pic). Amasis læta F. France méridionale : Saint-Pons, en mai (Siéveking). Amasis Dusmeti Konow. Algérie : Dra-El-Mizan (Fie). Amasis jiiciinda v. nov. impressa. Primo segmento abdominis et sequentibus late- raliter citrino maculalis, ullimis duabus citrino marginatis, 5-7 dorso impressis, tho- race lateraliter capiteque citrino maculalis, pedibus citrinis, femoribus ad basin, tibiis posticis apice tarsisque pio parle higris. Algérie : Teniel-el-Haad (Pic). — ATiriété ca- ractérisée au moins par les impressions de l'abdomen, en outre, le 8' segment est orné de trois macules citron juxtaposées plutôt que d’une bordure continue. Amasis lateralis v. nov. anatolica. Niger, nitidus, pedibus citrinis, femoribus ad COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX 15 basin laCe, tibiis poslicis apice tarsisque pro parte nigris, segmentibns 2-4 abdominis laleraliter citrino maculatis, sequentibus cilrino niarginalis : Asie Mineure : Brousse (Pic). Amasis citrina Perez (1) Algérie : Ain Sefra (Pic). — La coloration abdominale, chez celte espèce, varie un peu. L’exemplaire type, retourné par le descripteur, ale 2® segment de l’abdomen noir au milieu et jaunâtre sur les cotés tandis que les autres sont largement et presque complètement bordés de cette coloration, mais parfois, ce deuxième segment offre une bande jaunâtre complète, c'est alors la variété nouvelle sefrensis mihi (2). Perez {Rev. Boiirb, 1895, p. 174) indique que chez cf la bande du 3' segment est parfois interrompue, mais je n’en possédé pas de semblable. Amasis semisanguinea (nov). Supra pro parle niger, pro parte sanguineus, infra niger, antennis nigris, pedibus pro majore parte sanguineis ; capite nigro, inter ocu- los anlice sanguineo maculalo ; thorace sanguineo, in disco nigro lineato ; abdomine sanguineo, médiocre nigro notato. Allongé, erf partie rougeâtre, en partie noir, un peu brillant, pubescent de gris, densément ponctué sur l’avant-corps et moins sur l’abdomen. Tète noire avec une grande tache sanguine antérieure, celle-ci marquée d’un petit point noir fossiforme ; antennes noires, grêles au milieu, ailes hyalines, transparentes, nervures obscurcies ; thorax roux en-dessus avec trois bandes noires longitudinales, la médiane étant plus courte et plus étroite, noij' en-dessous et maculé de rougeâtre sur les lianes ; écusson rougeâtre ; abdomen noir sur le ventre avec le sommet taché de rougeâtre, rougeâtre en-dessus avec le l" segment entièrement et le 2' presque entièrement noirs au mi- lieu, les 3* et 5' à bande médiane foncée lisse, les autres non, ou à peine, marginés de foncé au sommet avec le dernier étroitelnent borde de noir ; pattes rougeâtres, hanches, trochanters et base des fémurs foncés. Long. 8 mill. Algérie : Djedeida (Pic). — Diffère de A. sanguinea Woll., qui ne m’est connu que par la description, sinon comme espèce propre, tout au moins comme variété, par la coloration de la tête celle-ci étant noire et maculée de rougeâtre (au lieu d'être rouge et maculée de noir), ornée d’une petite fossette, enfin, parla coloration du thorax et celle de l’abdomen qu^ sont différentes. _ M. Pic. Coléoptères exotiques en partie nouveaux (Suite.) Lycocerus brevilineatus n, sp. Grandis, antice et postice attenuatus, niger, capite post oculos breve pedibusque pro parte rufo notatis, thorace, illo supra testaceo, ely- trisque dense purpureo vestitis ; antennis validis ; thorace breve, sulcato; elytris cos- tatis. Grand, atténué aux deux extrémités, noir avec le prothorax paraissant testacé en (1) A pour synonyme Moricei Konow, décrit de Biskra. (2) La diagnosé latine de la variété sefrensis est la suivante : omnibus segmentis abdo- minis late citrinis. 16 COLEOPTERES EXOTIQUES EX PARTIE NOUVEAUX dessus, la tête derrière les yeux, les pattes en partie teintées de roux, prothorax et ély» très densément revêtus de pubescence pourprée. Tête avec les yeux de la largeur du prothorax ; antennes très comprimées et très larges à partir du 3' article, dernier étroit, sinué ; prothorax un peu plus long que large, rétréci en avant, marqué sur le milieu d'un sillon court à fond rembruni ; élytres élargis vers le milieu, ornés chacun de 4 côtes incomplètes, les externes plus courtes ; pattes foncées, en partie teintées de roux sur le dessus des cuisses ou des tibias. Long. 17 raill. Chine : Yunnan. Très voi- sin de L. Pauiei Bourg., mais tête presque entièrement noire, prothorax muni d'un sil- lon raccourci à fond rembruni, etc. Lycocerus nigrobilineatus n. sp. Subparallelus, niger, abdomine testaceo limbato, thorace, illo nigro bilineato, elytrisque testaceis, supra luteo sat dense pubescenti- bus ; antennis paulum validis ; thorace fere quadrato. Subparalléle, noir, abdomen bordé de testacé, prothorax et élytres testacés et pu- bescents de jaune, le premier orné sur le disque de 2 bandes raccourcies noires à con- tours irréguliers. Tête grosse, noire, mandibules roussàtres ; antennes faiblement épais.'ies sur les articles 3 et suivants, peu atténués à l’extrémité ; prothorai presque carré, pliîb étroit en avant, impressionné en dessus; élytres courts et subparallèles, ornés chacun de 2 faibles côtes internes et d’une dépression latérale antérieure ; pattes foncées, genoux parfois teintés de roux. Long. 8 mill. Chine : Yunnan. Cette petite espèce, bien distincte par sa forme presque parrallèle et les dessins noirs de son prothorax, peut se placer préside L. atriceps. Bourg. Cantharis indica n. sp. Satis elongatus. postice attenuatus, nitidus, griseo pubes- cens, testaceus, capite postice, thorace in disco, scutello, antennis pedibusque pro parte nigris, elytris viridi-metallicis. .\ssez allongé, atténué postérieurement, pubescent de gris, testacé avec une partie des membres, une tache sur le vei tex, le milieu du prothorax et l’écusson noirs, ély- tres d'un vert métallique. Tête à peu près delà largeur du prothorax ; antennes grê- les ; prothorax un peu plus long, que large, faiblement rétréci en avant, sillonné sur le disque et impressionné sur les côtés ; élytres peu plus larges que le prothorax, atté- nués postérieurement, ruguleux ; pattes bicolores. Long. 10 mill. Indes. Cette petite espèce peut se placer près de C. brahmina G ovh., sa, forme est plus étroite, les pattes sont presque entièrement testacées et le prothorax est largement foncé sur le disque. Cantharis tumlongana n. sp. Latus, apice strangulatus, nitidus, nigro-piceus, arti- cule 1® antennarum, feraoribus thoraceque testaceis, illo brunneo bimaculato, elytris viridi-metallicis, rugosis. Large et assez court, atténué à l’extrémité, brillant, noir de poix avec la base des antennes, les cuisses et le prothorax testacés, celui-ci bimaculé de brun, élytres d’un vert métallique. Tête plus étroite que le prothorax ; antennes courtes et grêles ; pro- thorax transversal, un peu plus étroit que les élytres, ceux-ci assez courts, rétrécis au sommet, à fortes rugosités ; pattes foncées, genoux compris, cuisses testacées. Long. 13 mill. Indes : Tumlong. Peut se placer près de C. Bieti Gorh., dont il diffère par la forme plus trapue, le prothorax bimaculé de brun, les pattes bicolores, etc. (A suivre.) M. Pic. Avis importants et renseignements divers Il convient que la Direction mette les intéressés un peu au courant de la si- tuation actuelle du journal qui, naturellement, vu les temps difficiles que nous traversons, n'est pas très brillante. Par suite de la mobilisation, l'abonnement de plusieurs de nos collègues n’a pu être recouvré en 1915. d'autre part, les relations avec l'étranger ayant été en partie interrompues, aucune rentrée n’est parvenue de ce côté, d'où déficit plus grand ; finalement l’exercice de l’an passé a dû se clore par des dépenses très supérieures aux recettes. La réduction de l'impression, mesure nécessaire prise, n’a pu suffire à rétablir l’équilibre du budget car actuellement de nouveaux frais entrent en compte : impression plus chère, augmentation des prix anciens du papier et, finalement, la publication de l'Echange s’est soldée par un déficit important supporté en entier par la Direction. Bien qu'étant toute disposée ù supporter encore, en l’honneur de la science entomologique, quelques sacrifices pécuniers, la Direction croit devoir prendre cependant des mesures économiques nécessitées par les circonstances et qui ne seront que momen- tanées. Ces mesures sont ; publication du journal, sans augmentation de prix, mais plus restreinte. Ainsi un numéro seulement sera publié tous les deux mois. La direction es- père que ces mesures seront approuvées par tous les abonnés qui resteront fidèles à ['Echange II est préférable que le journal continue à s’imprimer moins souvent, plutôt q ie de cesser de paraître, c’est du moins l'avis ((ui a prévalu auprès des entomologistes con- sultés au sujet de la solution à prendre pour l'année nouvelle. Comme l'an passé, la distribution du journal ne saurait être complète. Eu principe, l'Echange sera seulement envoyé aux entomologistes connus comme non mobilisés, ou à ceux ayant manifesté le désir de le recevoir. Pour les autres, la collection sera réservée et pourra leur être remise en des temps meilieurs. Il ne semble pas prudent d'expédier, jusqu’à nouvel ordre, VEcftange dans diverses ré- gions : il y a d’ailleurs impossibilité matérielle de communiquer avec certains pays étran- gers, d’où cette mesure de réserve exprimée ci-dessus. Les abonnés n’ayant pas encore payé leur abonnement ne seront pas surpris de ne plus recevoir le journal. L’envoi de celui-ci ne sera plus fait dorénavant qu'aux abonnés étant en règle. Vu les difficultés de l’heure présente, la direction se voitidans l’impossibi- lité, sauf pour les cas de force majeure, d'attendre indéfiniment que les retardataires se décident enfin à régler la petite somme due pour leur abonnement. Les publications suivantes sont en dépôt chez l'auteur, Maurice Pic : Mélanges Exnti- co-Entomologiques, fascicules 1 à 20, 'ce dernier paru dans le courant de juillet.) — Matériaux pour servir à l’étude des Longicornes, 1” partie du cahier 10 (paru en février dernier) seul, ou avec la collection complète. Les deux derniers fascicules des « Mélanges Exoticn-entomologigues » parus l’un en juin, l’autre en juillet, contiennent : Fascicule 19, huit genres ou sous-genres nouveaux, quelques variétés et soixante douze espèces nouvelles. — Fascicule 20, un nombre impor- tant de nouveautés /genres, sous-genres, espèces et variétés) appartenant à diverses familles. M. Maurice Pic olïre d échanger de nombreux Coléoptères paléarctiques et exotiques d’après les desiderata. Il est disposé à acquérir ou à échanger les espèces lui manquant des familles suivantes : Scaphidiides, Demiestides, Malacodermes, Ptinides, Hétéromères, Cerambycides, ainsi que des Mégalopides, Crgptocephalus et Nanophyes du globe. Entre autres espèces et variétés disponibles, le Directeur de l’Echange offre les Coléoptères pa- léarctiques ou exotiques suivants : Cicindela 10 puslulata Men., ismenia Gory ; Cychrus italiens Bon., grajus Dan. ; Mas- tigus V. grœcus Pic ; Armidia Moricei Pic ; Cantharis rugosipennis Fum. ; Lycocerus Pa- viei'Brg. ; Cebrio gigasY., ruJicollisF., Gougeleti Gaud.; Adelocera caria 01. el fasciata'L.; Alaus Parreyssi Stev. ; Selatosomusaffinis Psiyk., impressusF., cruciatusL.., mcanHs'Gylh.; Ludius ferrugineus L. ; Cardiophorus ' ruflcollis L. ; cyanipennis Muls., v. Kabylianus Pic ; Perinellus argeniatus Ab. ; Procrœrus tibialishae. ; Elaterbalteatus L., erythrogonus Muls., rupceps M. G., nigerrimus Lac , œthiops Lac. ; Ptinus Andreoesi Pic., Martini Pic ; Cyclobiomorphus undulatus Pic ; Basanus rufopiceus Mots., v. sumatrensis Pic, unimacu- latus Pic ; Pedilus fuscus Fisch. ; Anihicus- atricornis Pic. ; Siranyalia arcuata Panz, fe- moralis Mots., Cyrtoclytus capra Germ. ; Mallosia robusta Pic ; Cryptocephalusübialis Bris., cyanipes Sufr , macrodaciylus Gebl. Pendant la saison d’été le directeurde l'Fc/ian^e prie ses correspondants de ne rien lui envoyer en étude ; il leur demande d’attendre la fin de l’année pour leurs communica- tions d’insectes. Le gérant : E. Revéret. Treille-deuxième cimiêe. — N" 377. Seplembre-Oclobre 11)16. L’ÉCHANGE Revue F'oNDitn: PAR i.E Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT MÎS DEMANDES d’ÉCHANGE d’aCHAI- ou de vente de t.IVÜES ET DE TOUT AUTRE OlUET d'hISTOIRE NATURELLE M. PIC ^ P’ Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITÉ DE UÉDAC riON OU COMITÉ D’ÉTUDES BERTHOUMIEU — B*rthoumieu, abbé. 3. rue de l’Epargne, Moulins. ^ — Icluieiimonietis. , 5 J. Clermont, 162, rue Jeanne-d'Arc prolongée, Pabis } (13*;. — A})Uoilietts paléarcliques, Ilisléi iiies Iran- J çais. ^ L> Davy, à l•'ollGRllK par Ci.nrs (Maine-el-l.oire). — i Oriill/iolat/ie. < J. Sainfe-Claire-Deville, à Pabis. — HydropUHidut < de Erauce. -- du bassin (e la Seine. — CoU-oplèrea oe Corse. ^ Capitaine XAMBEU Maurice Pic, Digoin (.Saône-el-l.oire). — CoUopl'èns. d' liurope, Melyyidœ, l’Iinidte, Nanophyes, Anthi- cidœ, redilidoe, elc du globe, — Cetambycides d« la Chine, du .lapon, etc. CryptocepUatides paléarc- tiques. Mcdacodeymes du globe. A. Dubois, rue Ernestine, villa Eurêka, Eontaine- BLEAU, (Seine-et-.Marne). — Coléuplêyes. A. Hustache, à Lagny (Seine-et-.Marna) : Apion et Ceulhoyyliynchus de I'’rance. • A. Méquignoii, 86. rue Bannier, à Uricans, Coltop- tèt es de France (Cuiculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A JM. IM. 1^10, îV Oifvoiii Celles concernant les Abonnements et les Annonoes, à l’Imprimerie AL'CI- AIUE, à Mouliai PHJX D’ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU JANVIER trrunoo : 5 frunc». | ICti-a;» : f> frauca. MOULINS IMPRLMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ANCIENNE MAISON CH. DESROSIERS 1 La page . . La 1/2 page ô fr. :j Ir ANNONCES 16 fl', j Le 1/4 de page O fr. I Le 1/8 de page Uéduclion de 25 “/o poitr les inserlionr. plusieurs fois rêpélées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. )))) 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »)) 4 »» Couverture blanche )) 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Four les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loii-e) ; P .^lalériam poiii*sei*\ir A l’élu le de.*» Longieorues, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9* l ahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février i915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie du 10' cahier. On peut céder quelques collection.s, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. •2* .^lélanges E.v«tscc-Enloinologi1). Stripolenta, près de Gênes (Pic). Arnasis crassicornis var. nov. algérien. .Algérie : Ouarsenis (Pic). Xiger, segmenti- bus 1° et 2® abdominis supra lateraliter citrino. rnaculatis, alleris citrino marginatis, pedibus pro majore parte pallido-testaceis — Se distingue facilement de la forme type par la coloration plus claire de l'abdomen en dessus, tandis qu’il est presque entière- ment foncé en dessous Amasis citrina Perez. Deux nouvelles variétés, venant d’.Aïn Sefra, sont à ajouter à celte espèce, ce sont les suivantes. Var. trimaculata : segmento 2® abdominis citrino trimaculato. alteris citrino marginatis. Var. biinterrupta : Segmenlis 2° et 3* abdomi- nis lalei-aliler citrino rnaculatis. alteiis citrino marginatis. M. Pic. RELEVÉ DE COLÉOPTÈRES & HÉMIPTÈRES Des environs de Clermont et des bords de l’Ailier (Auvergne) Par Paul PIONiXEAU II. — HEMIPTERA <2) Par suite de la m.auvaise saison au cours de Télé de l’année 1910, mes récoltes en Hémiptères n'ont pas été brillantes. A part quelques formes intéressantes, la plus grande partie se compose d'espèces communes. Néanmoins, l’absence presque com- plète de documents sur les punaises du Puy-de-Dôme m’engage à en donner la liste (3). I. — HETEROPTERA I, PEM’ATO.\llDÆ Genre Coptosonm Lap. 1. G. Scutellatum Fourcr. — Cette espèce, qui ressemble à un petit coléoptère du groupe des Saprinus, est assez commune aux environs de Clermont, carrière de Gra_ venoire. Genre Aeiia Fab. 1. A. acuminata Linn. — Qgmmun partout, vallée de Fontanat. Genre Carpocorls Kolen. (Dolycoris Muls) 1. G. Baccarum L. — Très commun, vallée de Fontanat. (1) Cette espèce est la même que A. læta F. citée dans mon premier article. (2) Pour la 1" partie (Coléoptères), voir l'Echange, n“ 335, 34i, 348 et 355. (3) Voir Fauvel : essai sur l’entomologie de la Haute-Auvergne (Reçue d’Ent., 1887), (Coléoptères, Orthoptères, Névroptères, Hémiptères, Diptères, Hyménoptères). 19 RELEVÉ DE COLÉOPTÈRES ET HÉMIPTÈRES Genre IVeolti^lossa Curt. 1. N. Leporioa H. S. — Assez rare, ça et là au faiichoir, carrière de Gravenoire. IL LYGÆIDÆ Genre Heterogasler Schîll. 1. H. ürticæ Fab. — Assez commun, lac de Guéret. Genre Trapezonotus Fier. 1. T. Dispar Stal — Assez rare, Gravenoire. Genre Eremocoris Fier. 1. E. Erraticus F. — Rare au Mont Dore, un exemplaire. III. T1\GIÜIDÆ Genre Serenthia Spin. 1 . S, Atricapilla Spin. — Assez rare, bords de l’Ailier, Genre Dictyonota Stal, 1. D. Tricornis Schr, — Commun, bords de l’Ailier, IV. REDUVIDÆ Genre \abis Latr. 1. N. Brevis Schtz. — Très commun, lac de Guéret. V. CmiCIDÆ Genre Anthocoris Fall. f 1. A. Nemoralis F, — Très commun partout, sur les chênes, environs de Clermont, Vol vie, etc. _ 8. A. Sarrothamni Dgl. — Plus rare que le précèdent, quoique assez répandu, car- rière de Volvic. 2. A. Nemoralis var. Superbus Westh. — Pas commun, ça et là, Volvic. VI. CAPSIDÆ Genre Acefropis Fier, 1. A. Gimmerthali Flor. — Lac de Guéret, ça et là. Genre Lopus Hahn. 1. L. Flavomarginatus Donov. — Très commun partout, carrière de Gravenoire, bords de l’Ailier, etc. Genre Homodemus Fier. 1. H. M.-Flavum Goeze. — Gravenoire, en nombre au fauchoir. Genre Lygus Hah. 1. L, Pastinaeæ Fall. — Vallée de Fontanat. 20 RELEVÉ DE COLÉOPTÈRES ET HÉMIPTÈRES 2. L. Pratensis Lin. — Mont-Dore, commun. Gknre Cupsus Fieb. 1, G. Ruber Lin. — Lac de Guéret, commun ça et là au parapluie et au fauchoir. Malgré toutes mes recherches, je n’ai pas capturé un seul exemplaire de la variété Segiisinus Mull. Cette forme doit certainement exister dans le Puy-de-Dôme. Genre Llocoris Fieb. 1. L. Tripustulatus Fab. — Carrière de Gi’avenoire, quelques spécimens. Genre Pycnoplerna Fieb. 1. P. Striata Lin. — Commun à peu près partout. Vallée de Fontanat. Genre Helerocordylus Fieb. 1. H. Tibialis Hali. — Bois du Châtelet, en nombre, commun. Genre Ooycbumeiius Reut. !. 0. ? Decolor Fall. — Rare, lac de Guéret. VU. XOTOXECTID.E Genre Plea Lach. 1. P. Minutissima Fab. — Très abondant, lac de Guéret. II. — HOMOPTERA I. JASSIDÆ Genre Acoceplialiis Ger. 1. A. Nervosùs Schr. — Commun, environs de Clermont. II. MEMBRACIDÆ Genre Cenlrotus Fab. 1. G. Gornutus Lin. — Au parapluie, en battant les chênes, assez abondant, lac de Guéret. III CERCOPIDÆ Genre Triecphora Am. S. 1. T. Intermedia Kb. — Très abondant, en nombre au parapluie, en battant les conifères. IV. FELGORIDES Genre Cixius Latr. 1. G. Nervosùs Lin. — Commun, Châtelguyon, lac de Guéret. Avis importants et renseignements divers Il convient que la Direction mette les intéressés un peu au courant de la si- tuation actuelle du journal qui, naturellement, vu les temps difficiles que nous traversons, n'est pas très brillante. Par suite de la mobilisation, l'abonnement de plusieurs de nos collègues n'a pu être recouvré en 1915, d'autre part, les relations avec l'étranger ayant été en partie interrompues, aucune rentrée n'est parvenue de ce côté, d’où déficit plus grand ; finalement l’exercice de l’an passé a dû se clore par des dépenses très supérieures aux recettes. La réduction de l'impression, mesure nécessaire prise, n’a pu suffire à rétablir l’équilibre du budget car actuellement de nouveaux frais entrent en compte : impression plus chère, augmentation des prix anciens du papier et, finalement, ta publication de l'Echange s’est soldée par un déficit important supporté en entier par la Direction. Bien qu’étant toute disposée à supporter encore, en l’honneur de la science entomologique. quelques sacrifices pécuniers, la Direction croit devoir prendre cependant des mesures économiques nécessitées par les circonstances et qui ne seront que momen- tanées. Ces mesures sont : publication du journal, sans augmentation de prix, mais plus restreinte. Ainsi un numéro seulement sera publié tous les deux mois. La direction es- père que ces mesures seront approuvées par tous les abonnés qui resteront fidèles à l'Echange. Il est préférable que le journal continue à s’imprimer moins souvent, plutôt que de cesser de paraître, c’est du moins l’avis qui a prévalu auprès des entomologistes con- sultés au sujet de la solution à prendre pour l’année nouvelle. Les publications suivantes sont en dépôt chez l’auteur, Maurice Pic : Mélanges Exnti- co-Entomologiques, fascicules 1 à 20, (ce dernier paru dans le courant de juillet.) — Matériaux iiour servir à l’étude des Longicornes, V' partie du cahier 10 (paru en février dernier) seul, ou avec la collection complète. Les deux derniers fascicules des « Mélanges Exotico-entomologigues » parus l’un en juin, l’autre en juillet, contiennent : Fascicule 19, huit genres ou sous-genres nouveaux, quelques "s ariétés et soixante douze espèces nouvelles. — Fa,scicule 20, un nombre impor- tant de nouveautés (genres, sous-genres, espèces et variétés; appartenant âdi\erses familles. M. Maurice Pic ofire d’échanger de nombreux Coléoptères paléarctiques et exotiques d’après les desiderata. Il est disposé à acquérir ou à échanger les espèces lui manquant des familles suivantes : Scaphidiides, iJerrnesttdes, Malacodcrmes, Ptinides, Hétéromères, Cerambycides, ainsi que des Mégalopides, Crgptocephalus et Sanophges du globe. Entre autres espèces et variétés disponibles, le Directeur de l'Echange offre les Coléoptères pa- learctiques ou exotiques suivants : Cicindela 10 puslulata Men., isnienia Gory ; Cychrus ilulicus Bon., grajus Dan. ; Mas- tigus V. grœcus Pic ; Armidia Moricei Pic ; Cantharis rugosipennis Fum. ; Lycocerus Pa- c/ci Brg ; Cebrio gigasY., ruficuttisF., Gougeleti Gaud. ; Adelocera varia 01. et fasciataL.-, Alaus Parreyssi Stev. ; Selatosomusaffinis Payk.., impressus Y. , cruciatusL., incanus Gylh.; Ludius ferrugineus L. ; Cat diophorus rvJicoUis L. ; cyanij>ennis Muls., v. Kabyhanus Pic ; Perinellus argentatus Ab. ; Procrrerus tibialishac. ; Elalerbalteatus L., erylhr ogonus Muls., ruficeps M. G., nigerrinms Lac , ^thiops Lac. ; Ptinus Andreoesi Pic., Martini Pic ; Cyclobiomorphus undulatus Pic ; Basanus rufopiceus Mots., v. sumatrensis Pic, unirnacu- latus Pic ; Pedilus fuscus h’isch. ; Anthicus atricornis Pic. ; Stranyalia arcuata Panz, fe~ moralis Mots , Cyrtoclylus capra Germ. ; Mallosia robusta Pic ; Cryptocephalustibialis Bris., cyanipes Sufr , macrodaclylus Gebl. Notes de Chasse M. Chatenay à capturé à Lous-le-Saulnier ou dans les environs ; Scaphidiuni 4-inacu- ■ latum Oliv , Corynetes cæruUus v. rujlcornis Sturm, Cantharis violaceus v. innolaticeps ... Pic, Dasytes niger L., Axynotarsus rufîcoilis 01. . Agriotes (jallicus Lac., Ctenopus flncus . Stop, Hhagium mordax Deg., Leplura rubra L., Ulema Erichsoni'SüY\\,Gynandro- phthalma cyaneaY., Hydrothassa auctaY., Sphceroderma testaceurn F., Coccidula ru/a lierbst. M. Maurice Pic a capturé à Melay. le 18 juillet, principalement en battant des saules ù l’aide de la nappe montée : Denietrms monostigma Sam, et atricapillus L., Tachinus |r ruflpes de Geer, Helodes minuta var., Cantharis bicolor car. Théresæ Pic, Rhagonychatcs- ^.tacea L , Alhous villosus Geoür., Mordellistena humeralis L , Cryptocephalus v. Marchami Trente-deuxième année. — N" 378. Novembre-Décembre 1916. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne l'ONDibî PAR i.R Docteur ,I ACQUET Organe inensnel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONI'ENANT LUS OEMANDES d’ÉCHANGE D ACHAT OU DE VENTE DE I.IVtiES ET DE TOUT AU'ITIE OIIJE'I' d’hISTOIHE NATUREI.LE M. PIC P ’ Directeur .Membre correspondnnt du Musciiin de Paris COMITK DE REDACI ION OU COMII E D’ETUDES BERTHOUMIEU — BtrthOUiDidU) abbé, 3, rue de l’Kpargne, Moulins. — Iclmeumouieus. Jt Clormont} 102. rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13* . — Apftodien$ paléa^'oliques, liiaUrides (Tan- çais. L* Davyi à l'‘oiiGRHH par Ci.RFS (Maine-el-l.oiie). — Ornithologie. J. Sainte-Claire-Deville, à Paius. — HudrophiUdes de France. — StapUgltnides du bassin de la Seine. — Coléoptères de Corse. Capitaine XAMBEU Maurice Pic, Digojn (Saône-el-Loire). — } d’Iimope, ilelyyitlM, l’linitlœ, Nanophÿes, Atitlii- !> cidæ, Pedilidœ, eic du ^lobe. — Cerambycidss d» i la Chine, du .lapon, etc. Cryplucepliatides paléare- 5 tiques. Malacodermes du globe. ^ A. Dubois, rue Ernesline, villa Eurêka, Fo.ntaink- j BLEAU, (Seine et-.VIarne). — Cotéopléyes. ^ A. Hustache, à Lagny (Seine-et-.Marn«) : Apion et ' C'eut Uurrhynchus de l'‘ rance. < A. Méquignon, 66, rue Bannier, à Orléans. Coléop- tires de France {Curculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A JVI. M. F»IC', à Olf^oin Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie .VUCIi Allll'l, à Moulins (2 Décembre' 19 16) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (sui(e). Contribution abrégée pour l’étude du genre Ernobius Thoms; par M. Pic (suite) — (hors texte p. 4-8). Hyménoptères nouveaux d’Orient et du Nord de l’Afrique, par M. Pic. PHJX D'ABONNEMENT: UN AN, A PA± FIR DU 1” JANVIER franoe : S francs, | ictranger : 6 francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUC LAI RE ANGIBNNB MAISON CH. DE3R031ER9 La page . . La 1/2 page a fr. :t fr ANNONCES I <» fr. Le 1/4 de page O fr. Le 1/8 de page Réduction de 25 "/o poiu" les insei'tioiir plusieurs fois répétées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »» 10 fr. »» 8 pages 4 »)) 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 ))» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur ; Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Walérîaux pour servir à. l’etude des Loiigieorues, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-deriiier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9* cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916i la pre- mière partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2° .Mélanges E.votico-Eutoinologiqucs comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fi\ 50, enfin 4 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, .port non compris. Réduction de prix pour la collection complète. " IscellariKa Eiaümologica ” Reçue enlomoloyique internationale Abonnement annuel (12 numéros). <> fr. Abonnement aux annonces seules. 2,50 Direction et Rédaction : E. BAHTllE Professeur, route d’Alais, 23, L'zks ^Gard). AU BUREAU DE VÉCIIANGE Prix : 2 fr. à 3 fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Eutomologiques. Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4* fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9* à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), etc. . % Trente-deuxième année. N“ 378. Novembre-Décembre 1916. Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Ludius (Liotrichus) affmis v. nov. inhumanus. Elytris nigris, ad basin rufo notalis angulis poslicis ihoracis apice rufescenlibus, pedibns pro parte nigro-piceis. .Allema- gne (coll. Pic) Denticollis (Campylus) rubens v, nov. notatithorax. Tborace rnfo, in disco plus minusve nigro notato. Hongrie (coll. Pic) et Turini (Pic). Denticollis hnearis v. nov. maculatithorax. Tborace rufo, in disco nigro notalo, elytris nigris, testacco marginalis. Grande Chartreuse (Pic), — Voisin de la var. mesomelas L. Denticollis linearis v. nov. Jacqueti. Elytris testaceis, antice in disco piceo nota- tis ; tborace rubio. Alpes (Jacquet, in coll. Pic). — Voisin de la var. sutiiralis Duf. Denticollis linearis v. nov. alaaticus. Elytris testaceis, ad suturam antice piceo marginatis. .Alsace : AVingen (Pic,. Denticollis inaequalis v. nov. limbatipennis. Niger, elytris rufo cinctis, parum striatis, apice attenuatis ; tborace breve, lateraliter fere recto, fortiter et sparse punc- tato. Sibérie (coll. Pic). Denticollis acuticollis v. nov. amurensis. Tborace rufo, in disco nigro notato, dense pupillalo-punctato, lateraliter sinuato, elytris piceis, ad basin et in disco antice luleo notatis, substriatis, intervallis rugulosis. Sibérie : Amour (coll. Pic), Metæcus (Rhipiphorus) paradoxus L Les diagnoses de plusieurs variétés nouvelles françaises de cette espèce (avec l’habitat pour chaque nuance type) sont les suivantes, toutes faisant partie de ma collection. Tborace testaceo, nigro trimaculato ; elytris, testaceis (var. trinotatus, (1) des Guerreaux), aut testaceis et apice breve et distincte nigro notalis (var. Afiturati, de Montlouis). Elytris testaceis, apice longe et longiiudinaliler nigro notatis ; thorace testaceo, nigro trimaculato (var. multinotatus, (2) de Marcigny), aut thorace testaceo, in disco €t antice nigro notato (var. nigrolineatus, des Guerreaux). Elytris nigris, ad basin in.singulo breve luteo 4 maculatis (var. luteonotatus, des (1) L’abdomen est testacé chez v. trinotatus, testacé et brièvement maculé] de foncé chez celui de Viturati, nuances secondaires. (2) Le type de cette variété a l’abdomen testacé et multimaculé de brun, celui de la suivante est entièrement testacé, mais cette coloration est sujette à varier (de façon se* oondaire au point de vue dénominatif). 22 -, V lU NOTES DIVERSES DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Guerreaux), aut elytris nigi-is, elantice luteo fasciatis (var. Theresae, des Guerreaux). Elytris nigris, abdomine testaceo (var. atripennis, des Guerreaux). Leptura rubra v. nov. semimarginata. c^. Niger, elytris antice lateraliter et ad humei'v.s rufo notatis, tibiis tarsisque rufescentibus. Alpes (coll. Pic). — Cette variété est très distincte par la coloration des elytres devenue presque entièrement foncée. Dorcadion Bravardi n. sp. (t) çf'. Oblongo-elongatus, nitidus, niger, glaber, capité thoraceque albo lineatis, illo dense punctato-rugoso, elytris albo cinclis, apice minute rufo tinctis, disperse punctatis, antennis pedibusque nigris. Long. 15 mil! . Environs ’’ de Salonique (Bravard, in coll. Pic). — A placer près de D. lîneatocolle Kr., très dis- tinct, à première vue, par le premier article des antennes et les pattes foncées. Dorcadion salonicum n. sp. 9. Oblongo-ovatus, nitidus, niger, articulo primo antennarum, femoribus, tibiis elytrisque apice breve rufis, bis albo cinclis ; Ihorace in disco sat spar.se punctato ; elytris lateraliter deplanatis et subcarinalis. Long. 17 mill. Même origine que le pi écédent. A placer près de D. femoratiim Brullé. Dorcadion thessalicum n. sp. 9. Oblongo-elongatus, parum nitidus, niger, arti- culo primo antennarum pedibusque obscure rufescentibus ; thorace irrégularité!' punctato ; elytris poslice attenualis, lateraliter carinatis, in disco minute et sparse punctatis. Long. 16 mill. Thessalie (coll. Pic). — Plus allongé que le précédent, moins brillant avec la ponctuation élytrale plus fine. Rhynchenus pilosns sub. esp. baborensis. Niger, antennis, tarsis tibiisque pro parte testaceis, nitidus, parum dense sat regulariter griseo ant aurato pubescens, thorace supra late, scutello, elytrisque ad suturam antice griseo pubescentibus, ely- tris aurato pubescentibus, pro parte et parum distincte griseo maculatis. Long. 4 mill. Algérie : Dj, Babor (coll. Pic). — Parait intermédiaire entre R. pilosus F. et irroratiis K SW. Lema 10 punctata var. nov. Kuldschana. Pedibus pro parte testaceis, elytris tes- taceis, nigro notatis : macula humeralis, fascia mediana reducta, maculis 2 posticis grandis. Turkestan : Kuldscha (coll. Pic). Crioceris 12 punctata v. nov, gallica. Scutello rufo’ aut testaceo, infra corpore rufo, minute et parum distincte brunneo notato, France méridionale : Ria, Bordeaux (coll. Pic). Crioceris 12 punctata V. nov. Peyroni. Testaceus, antennis, articulo 1° rufo excepto, geniculis et tarsis nigi-is, elytris in singulo parum distincte brunneo quinque macu- latis. Mont Liban (Peyron in coll. IMr) — Cette variété se distingue par la coloration en ir.ajeure partie testacée et les élytres dépourvus de macule humérale foncée. Cryptocephalus brunnicollis Sulfr. Chez cette espèce d’Egypte on peut distinguer les trois variétés nouvelles suivan'es, dont les types sont dans ma collection : 1“ var. luxorensis, de Louxor : Elytris luteis, ad suturam postice et ad humeros brunneo notatis. 2® var. multimaculatus, d’.^ssuan : Elytris luteis, ad basin et post medium (1) Ce Dorcadion et les suivants seront décrits plus longuement dans un prochain cahier des « Matériaux pour servir à l’étude des Longicornes ». HYMÉNOPTÈRES NOUVEAUX D’ORIENT ET D’AFRIQUE 23 mulli et iiregiilariter brunneo noiatis. 3° var. Letourneuxi, du Caire ; Elytris luteis, ad basin brunneo bilinealis et postice ad suturam brunneo notalis. Cryptocephalus melanocephalus v. nov. atropectoralis. Modice elongatus. testa- ceus, infra corpore, abdomine testaceo exceplo, nigro. Egypte : Choubra (colI. Pic). Cryptocephalus punctatissimus v. nov. signatithorax Thorace signaturis piceis aut brunncis notato. Egypte : Fayoum (Pic). Cryptocephalus Augustalisi v. nov. alepensis. Signaturis nigris thoracis lateraliter disjunclis, elytris postice minute et multi maculatis. Syrie : Alep (coll. Pic). (A suivre.) M. Pic. Hyménoptères nouveaux d’Orient et du Nord de l’Afrique Je publie, afin de prendre date et étant donné le peu de place disponible dans ce numéro, seulement des diagnoses abrégées, augmentées des caractères principaux dis- tinguant ces nouveautés (toutes recueillies par moi) des espèces voisines. On n'aura qu’à se reporter aux groupes traités par les monographes pour compléter ces diagnoses par les caractères généraux propres à plusieurs espèces voisines. Gasteruption libanense n. sp. cf (1). Niger, antennis abdomineque pro parte ru- fescentibus, pedibus rufo-piceis, albo annulatis, capite subnitido, minute punctato, postice marginato, collo longissimo; thorace pro parte minute plicato-ruguloso. Long. 13 mill. Mont Liban. — Voisin de G. dolichoderuin Schl. par son col, mais tête, der- rière les yeux, moins longue que ces organes et rebordée postérieurement, tarses pos- térieurs non annelés de blanc, etc. Gasteruption palæstinum n, sp, cf. Rufus, capite pro parte, antennis abdomineque apice nigris, pedibus rufescentibus, femoribus et tibiis pro parte piceis ; capite sub- nitido, postice fortiter carinato ; antennis brevibus, articulis 3* et 4® fere æqualibus, collo satis breve et angustalo ; thorace punctato-plicato. Long. 15 mill, Jéricho. — Voisin de G, hungaricum Szepl,, mais 3e article des antennes plus court que les 2 pre- miers réunis, coloration du corps en majeure partie rousse, etc. Stephanus algériens n, sp. $ . Niger, antennis ad basin, capité pro parte, petiolo pedibu&que pro parte rufescentibus ; capite rugulo'so-punclaio, antice tuberculato ; thorace pro parte ruguloso ; pronoto médiocre plicalo ; sculello fortiter punctato, pro parte heve ; valvis nigris, ante apicem albo annulatis ; femoribus poslicis diverse tri- dentatis. Long. 14 mill. Algérie : Littré. — Voisin de S. serrator F. par ses cuisses postérieures tridentées, mais les dents sont irrégulièrement distantes, les 2 posté- rieures étant rapprochées et plus petites que la dent antérieure. Macrocephus (2) subcrenulatus n. sp. Elongatus, nitidus, niger, capite et abdo- (1) Cette espèce et les deux suivantes ont été étudiées à l’aide du volume (sur les Eva- niides et groupes voisins) de Kieffer, dans le Species d’André. (2) Cette espèce et les suivantes appartiennent aux Cephini que j’ai étudiés à l’aide de la Monographie de Konow (Wien. Ent. Zeit. XV, 1896, p. 176) à laquelle on devra se re- porter pour comprendre, en les complétant s’il y a lieu par des caractères généraux, les diagnoses de mes nouveautés. « 24 HYMÉNOPTÈRES NOUVEAUX D'ORIENT ET D’AFRIQUE mine pro parte lateraliter lurido aut albo notatis, pedibus teslaceis, fenioribus ad ba- sin plus minusve nigris, alis fulvo-subyaliiiis, antennis médiocre ca enulatis. ad basia parum distincte attenuatis. Long. 16 mill. Algérie : Ouarsenis. — Voisin de Ti. satij- riis Panz et distinct, k première vue, par la structure des antennes qui sont légère- ment crénelées. Peronistilomorphus n. gen. Corpus satis elongatus, antennis elongatis, apice fere indistincte incrassatis, 21 articulatis, arliculis uitimis satis longi.s ; pronoto trans- verso ; tibiis posticis bispinosis. ornamentis ventralibus nullis. Voisin de Peronis- tilus Ghigi (3) par la structure antennaire et distinct, à première vue, par les tibias postérieurs munis de 2 éperons au lieu d'un seul. Peronistilomorphus berytensis n. sp. cf. Nitidus, minute et sparse punctatus, ni- ger, capite antice, pedibus pro majore parte abdomineque pro parte citrinis, scapo tho- raceque lateraliter citrino notatis, alis subhyalinis. Long. 7 mill. Beyrouth. Spatulocephus n. gen. Corpus robustus ; capite latissimo ; antennis validis, 16 ar- ticulatis, articulo 3° longissimo, 5 et sequenlibus dilatatis, apice subaltenuatis ; pro- noto valde transverso ; ultimo segmento abdominis apice prolongato et spatuli- forme ; tibiis posticis bispinosis. — Genre voisin de Cephiis Latr., mais distinct par ses antennes, ainsi que par la forme du dernier segment abdominal du d'. Spatulocephus sanctus n. sp. cr’. Robustus, nitidus, niger, abdomine femoribusque aliquot piscescentibus. alis hyalinis, nervulis et stigma nigris ; capite pronotoque latis- simis, distincte sat dense punctatis ; abdomine breve, segmentibus 6, 7 infra conve- xis. Long. 6-7 mill. Jérusalem. Spatulocephus sanctus V. nov. notativentris 9. Robustus, niger, abdomine lato, segmentibus 3°, 5®, 6® et uitimis plus minusve lateraliter citrino notatis. Jérusalem. Monoplopus moreanus n. sp. (y. Angustatus , nitidus, niger, abdomine lateraliter luteo, supra et infra nigro, pedibus nigris, anticis et intermediis pro parte pallidis, mandibulis pallido notatis : alis subyalinis, nervulis nigris. Long. 9 mill. Morée : Olympia (Pic). — Voisin de M. idolum Rossi, et distinct, àpremière vue, parla colora- tion plus foncée, immaculée, de Tavant-corps. Monoplopus moreanus v. nov. Bleusei d". Abdomine nigro, lateraliter infra luteo- maculato. Algéiûe : Biskra (Bleuse, in coll. Pic). Monoplopus moreanus v. nov. sefrensis d". Abdomine pro majore parte nigro, seg. mentibus dorsalibus 3-6 luteis, 6° nigro bimaculato, uitimis lateraliter et ventralibus supra pro majore parte luteis. Algérie : A'in Sefra (Bleuse, in coll. Pic). Monoplopus apicicornis n. sp. 9 Modice elongatus, nitidus, pro parte niger, pro parte luteo-ochraceus, antennis nigris, apice luteis; capite lato, ochraceo, antice pos- lice et lateraliter, post oculos nigro notato ; pronoto transverso, ochraceo, antice et medio nigro notato, mesothorace nigro, infra alis luteo maculato ; alis subyalinis, nervulis atris ; abdomine infra nigro, supra luteo, pro parte nigro notato ; pedibus pro parte luteis, pro parte nigris, femoribus posticis nigris, luteo annulatis. Long. 10 mill. Jérusalem. — Jolie espèce, très distincte par sa coloration et pouvant se pla- cer près de M. idolon Rossi. M. Pjc. Il TABLE DES MATIÈRES de la “ Revute X-^ir^néeinxiLe ” Trente-deuxième Année — i9i6 Pages Bibliographie 12 Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (sui/e). . . 3,8, 11, 15 Contribution abrégée pour l’étude du genre « Ernobius » Thoms, parM. Pic (Article hors texte. Pagination spéciale 1-8, in N®’ 377 et 37fej. Hyménoptères nouveaux d'Orient et du nord de l’Afrique, par M. Pic. . 23 La chasse aux insectes dans les tranchées, par le capitaine Sirguey. 7 Mœurs et métamorphoses des insectes, par le capitane Xambeu \^suite et fin). Mémoire hors texte. Pagination spéciale 45-50, in 373f et 374."^ Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suiVe). . . 1, 5, 9, 13, 21 Quelques réflexions à propos de la priorité dite absolue, parM. Pic (Article hors texte, p. 1-4 in N® 375). ^ Relevé de Coléoptères et Hémiptères des environs de Clermont et des bords de l’Ailier (Auvergne), par Paul Pionneau 18 Renseignements biologiques sur « Pytho depressus » L., par M. Pic (Article hors texte. Pagination spéciale 1-4 in N® 376). Sur le genre Amasis Leach, par M. Pic 14 Sur le genre Amasis Leach. (Deuxième article), parM. Pic. . . 17 Un’nouveau genre de Longicornes de Chine, par M. Pic 2 Notes de chasses sur la couverture N®' 373, 374, 375, .877 Le gerant : E. Revkret. -4 Trente-troisième aimée. — N" •‘^'9. Janvier-Février 1917. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne Fondée par le Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCHANGE d’achat ou de vente de LIVflES ET DE TOUT AUTRE OltJET d’hISTOIBE NATURELLE M. PIC P» Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITÉ DE RÉDACTION OU COMITÉ D’ÉTUDKS ' Capitaine XAMBEU ^ Maurice PiC| Digoin iSaône-et-Loire). — Colioptèrti. ^ d'Europe, A/elyridœ . tlitiidce, Nanopfijjes, Antfii- J cidce, Pedilidoe, elc du globe. — Ceramhycide$ da ^ la Chine, du Japon, elc. Cryptocephalidet paléaro^ \ tiques, Malucodermes du globe. $ A. Hustache, à Lagny (Seine-et-Marn«) : Apion et i Ceuthorrhynchus de France. ^ Ae MéquignODi 6S, rue Bannier, à Orléans. Coléop- ^ têres de France (Curcutionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A M. M. E>IO, à Oigoin CtlUa concernant les Abonnements elles Annonces, à rimprimerie AlJCIaXSItlO, à MobIîm J» Clermont} 1U2» rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13«). — Aiffiodiens pnléai cUqites, /fistérides Iran- çets. A. DuboiSf villa Belle-Vue. à Samorrau, par Vulai- nes-sur-Seine, (Seine-et-.NIarne). ^Coléoptères. 4* tftinte*Claire-0evill6| à Paius. — HydrophUidet de France. — Siaphylinides du bassin de la Seine. — Coléoptères de Corse. (2 Février 1917) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions ef diagnoses, par M. Pic (suifaj. Hivernage des Ichneumoniens, parM. Pic. (hors texte) Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). PHIX D'ABONNEMENT : UN AN, A PARTIR DU 1” JANVIER STrano* : S francs. | Étran^ar : 6 fraaos. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ANCIBNNB MAISON CH. OESROSIBR9 La page . . La 1 /2 page H» fl-, 9 n-. ô fr, Ir. Le 1/4 (le page Le 1/8 lie page liêduction de 25 “/o pour les insertiour plusieurs fois répétées TAflIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. »» 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 ))» Couverture blanche . » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée O O 50 4 50 6 »» Pour les separata les oiiteiirs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériaux pour servir à. l’étude des Loiigicornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent 'être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9‘ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de lévrier 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* Mélauges E.xotico-Eiitomologiqucs comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr/ 50, enfin 4 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 Ir. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la cellection complète. " Miscellanea Entomologica " Reçue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 6 Ir. Abonnement aux annonces seules. 2,50 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, L'zÈs (Gard). AU BUREAU DE L’ECHANGE Prix ; 2 fr. à 3 fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Eutomologiques^ Par M. PIC 1“ fascicule (10 novembre 1911) 2* à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9* à 11* fascicules (1914). 12* à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915), fefe. Trente-troisième année. N“ 379. Janvier-Février 1917. Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Troglops innotaticollis (nov.) cr'. Subelongatus, nitidus, niger, capite (vertice ni- gro notato), thorace, antennis ad basin pedibusque pro parte luleo-testaceis, Capite Jatissime e.xcavato, antice medio sulcato ; thorace satis lato, postice valde attenuato et pallidiore ; elytris thorace paulo latioribus. Long. 3, 5 mill. Algérie : Biskra (Pic). — Très voisin de T. exophthalmus Frm, et distinct, à première vue, au moins comme variété (1), par le disque du prothorax non maculé de foncé. Troglops laminatus n. sp. Satis latus, nitidus, niger, capite (vertice nigro notato) thorace, antennis ad basin pedibusque pro majore parte rufo testaceis. Capite in mare latissime excavato, antice breve bicornuto, in medio cornu laminiforme armato, capite 9 simplice, deplanato ; thorace satis breve, postice valde attenuato; elytris satis breviljiis, tliorace paulo latioribus. Long. 3-3,3 mill. Algérie: Biskra (Pic). — Voisin de T furcatiis ,\b. UilTere du suivant par la forme plus robuste, la tête un peu creusée sur le milieu du vertex elles dents antérieures plus courtes. Troglops Barrosi n. sp. cr' Subparallelus, nitidus, niger, capite (vertice nigro rw- tato), thorace, antennis infra pedibusque pro parte rufo-testaceis. Capite lato, exca- vato, antice bidentato, in medio cornu laminiforme armato ; thorace pariim elongato, postice valde attenuato ; elytris thorace paulo latioribus. Long. 3,5 mill. Portugal: Villa Real. (C. de Barros in coll. Pic). — Très voisin de T, fiircatus Ab. par sa struc- ture élytrale et distinct, à première vue, par le vertex foncé. Troglops pyriventris s. esp. notaticeps d' (2) Capite indistincte luberculato, antice in medio valde depresso, postice ad oculos nigro maculaio, thorace in disco minute nigro notato, Tunisie : Djelma (Vauloger in coll. Pic) — Diffère, au moins, de la forme type, par la tète et le prolhorax maculés de noir. Troglops incisus n. sp. cf Subparallelus, nitidus, niger, capite, thorace, antennis pedibusque rufo-testaceis. Capite lato, profonde excavato, postice bicornuto ; arti- culo 4“ afttennarum apice subangulato ; thorace breve et lato, postice minute atte- nuato. Long. 3,5 mill. .Algérie (coll. Pic). — Cette espèce est très distincte par la struc- ture de sa tête qui est profondément incisée en arrière, ce qui rend les parties avoi- (1) L'examen d’un seul exemplaire ne permet pas de se prononcer sur l'importance exacte de cette forme. (2) Je prépare une étude synoptique du genre Troglops où il sera reparlé des diverses nouveautés publiées ici; A ce propos, je sollicite des communications, ou des échanges ; je désire, entre autres, recevoir : T. inexpectus Ab., cuUricornis A.h., /errugineus et horri- dus Escal., cesülus Ab., Ganglbaueri Ab., in/urcaius Pic, 2 NOTES DIVERSES DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES sinantes des yeux très proéminentes ; elle est munie de deux dents émoussées, l’une sur le milieu postérieur du vertex, l’autre un peu en avant. Peut se placer près de T. inexpectiis Ab. Troglops atriceps n. sp. Subparallelus cf, px)slice parum dilatatus9 , nitidus an" tennis ad basin, thorace ijostice tibiisque anticis et intermediis testaceis. Fronte exca- vato c^, vertice parum inciso, antice subtuberculato, in medio cornu laminiforme ar- mato ; thorace parum elongato, elytris ad basin depressis, 9 aut ad suturam im- pressis o”. Long. 3,3 liiill. Algérie :Oran (coll. Pic). — Voisin de T. Boiirgeoisi Ab. et distinct, à première vue, par la structure de la tête chez cr' et la coloration noire de cet organe. Troglops caucasicus n. sp. Subparallelus, nitidus, niger, capile antice, antennis ad basin, thorace pedibusque pro parte rufo-testaceis. Fronte excavato c”, antice gib- boso et bispiuoso, in medio cornu spiniforme armato, 9 lato ; thorace satis transverso, postice bi'eve attenuato ; elytris 9 subelongatis. Long. 4 mill. Caucase (coll. Pic)- — Voisin de T. cephalotes 01. mais bien distinct, à première vue, par la structure différente de sa tête. Troglops Martini n. sp. Niger, nitidus, antennis ad basin rufescentibus Fronte excavato a’, ai.tice tuberculis iruncatis inunito et in medio cornu arcuato, apice dila- tato, armato, 9 satis lato ; thorace salis elongato, postice valde angustato ; elytris minute et sparse punctatis. Long. 3. mill. Portugal : Villa Real (D'' Martin, in coll. Pic). — Très voisin de T. marginatus Walt, dont il diffère par la structure un peu différente de la tête chez cf (d’après la description publiée par Ericlison). Troglops carbonarius Ksw. dépossédé sous ce nom, provenant de la collection Javet(l, et originaire d’Algérie, un cf voisin du précédent mais à corne médiane de la tête large et tronquée au sommet, plus courte ; en plus, les élytressont moins noirs, légèrenient bleutés. — Voici la diagnose de celte forme : Niger, elytris subcæruleis, antennis ad basin rufescentibu-s ; capite c” excavato, antice tuberculis iruncatis mu- ni to et in medio cornu lato truncato armato. Traugliscus bicoloriceps (? var. de rhinocéros Mars. nov.(2) 9 Niger, capite antice, antennis, thorace pedibusque anticis pro parte testaceis. Damas (Pic). — Distinct au | moins de rhinocéros Mars, par la coloration du prothorax et par la tête paraissant plus 1 longue cl bicolore. C’est feu Abeille de Perrin qui m'a déterminé autrefois celte unique 9 L. rhino- céros, d’où mon identification présente (peut-être douléuse). | Scraptia libanica n. sp. Elongatus et angustatus, subnitidus, testaceus, oculis ni- ; gris ; elytris fortiter punctatis, longissimis. Allongé et étroit, un peu brillant, orné j d’une pubescence grise un peu soulevée et espacée, testacé avec les yeux seuls fon" Gés. Tête tronquée postérieurement, à ponctuation forte et rapprochée, prothorax court, large, subarqué en avant, sinué postérieurement, déprimé sur les côtés postérieurs avec une petite impression de chaque côté de la base, à ponctuation granuleuse dense ; (IJ Ex. collection Bonnaire. (2) 11 serait nécessaire de voir le sexe cf pour savoir exactement à quoi s’en tenir ; il se pourrait que bicoloriceps soit mieux qu’une simple variété. NOTES DIVERSES DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES 3 élytres de la largeur du prothorax, très longs, un peu rétrécis au sommet, à ponc- tuation forte et rapprochée. Long. 3 mill. Achcout dans le Mont Liban (coll. Pic). Espèce voisine de L. ferniginea Ksw., mais de foi me plus allongée et plus paral- lèle. En outre, distinct de S. Jakoiviewi P,.eitt, dont il l appelle un peu la forme, par la ponctuation plus forte des élytres et le prothorax plus rétréci en avant. Trotomma impressicollis n. sp. Oblongus, iiitidus, fortiter et rude punctatus, rufo- hrunnescens, labro, antennis pedibus^ue pallidioribus, thorace ad basin distincte im- presso. Oblong, brillant, à ponctuation forte et rude, en partie granuleuse, d’un roux bru- nâtre avec le labre et les membi es plus clairs, testacés et les yeux foncés. Antennes subfilifoi mes, assez robustes, surtout chez cf ; prothorax large, presque droit sur les côtés en arrière, et marqué, de chaque coté sur le milieu de sa base, d’une large impression ; élytres un peu plus larges. que le prothorax, atténués à l’extrémité, davan- tage chez cr’, à ponctuation forte, moins dense que celle du prothorax. Long. 2 mill. environ. Ile de Gephalonie (coll. Pic). v Paraît différer de r. puôescens Ksw., en outre de la coloration moins claire, par les larges impressions du prothorax. Trotomma Vaulogeri n. sp. Oblongo-elongatus, nitidus, rufo-testaceus, elytris pro parte brunnescentibus, oculis nigris, capite thoraceque in disco sparse punetatis. Oblong-allongé, brillant, roux-testacé avec le disque des élytres largement rem- bruni, yeux noirs. Tête à ponctuation assez forte et écartée, surtout sur le vertex ; an- tennes robustes ; protborax court, subarqué sur les côtés, à ponctuation forte, écartée sur le disque ; élytres un peu allongés, légèrement rétrécis aux épaules qui ne débordent pas sensiblement la base du protborax, peu rétrécis et subtronqués au sommet, forte- ment et peu densément ponctués. Long, près de 2 mill. Tunisie : Djebel Mrhila (Vau- loger, in coll. Pic). — Distinct, à première vue, de T. pubescens Ksw. par la ponc- tuation plus écartée sur la tête et sur le disque du prothorax. Macrotrotomma n. subg. Antennis in mare pro parte dilata tis, simplicibus Q ; thorace ad basin distincte sinuato ; elytris valde convexis. Ce nouveau sous-:genre (de Trotomma Ksw.), établi pour l’espèce antennata Pic, est caractérisé, à première vue, soit par les élytres très convexes et infléchis aux ex- trémités, soit par la structure particulière des antennes cf. Hylopbilus monstrosipes v. nov. semibrunnescens. Elytris brunnescentibus, mé- diocre elongatis. Algérie (coll Pic). — Diffère de la forme type par les élytres moins foncés et un peu plus allongés. Hylopbilus curtipennis v. nov. tauricus. Capite; thoraceque piceis, pedibus pro parte piceis, antennis testaceis. Monts Taurus (coll. Pic). Cette variété se distingue de la forme type par la coloration à peu près uniforme du dessus du corps (au lieu d’avoir l’avant-corps un peu plus clair que les élytres). (A suivre.) \ i M. Pic. 4 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX Coléoptères exotiques en partie nouveaux {Suite} Lycocerus brevilineatus n. sp. Grandis, antice et postice attenuatus, niger, capite (postoculos brève) pedibusque pro parte rufo notatis, thorace, illo supra testaceo, ely- trisque dense purpureo veslitis ; antennis validis ; thorace breve, sulcato ; elytris costatis. Grand, atténué aux deux extrémités, noir avec le prothorax paraissant testacé en dessus, la tête derrière les yeux et les pattes en partie teintées de roux, prothorax et élytres densément revêtus de pubescence pourprée. Tête avec les yeux de la largeur du prothorax ; antennes très comprimées et très larges à partir du 3' article, dernier étroit, sinué ; prothorax un peu plus long que large, rétéci en avant, marqué sur le milieu d’un sillon court à fond rembruni ; élytres élargis vers le milieu, ornés cha- cun de 4 cotes incomplètes, les externes plus courtes ; pattes foncées, en partie tein- tées de roux sur le dessus des cuisses, ou des tibias. Long. 17 mill. Chine ; Yunnan (coll. Pic). Très voisin de L, Pauiei Bourg., mais tête presque entièrement noire, prothorax muni d’un sillon raccourci à fond rembruni, etc. Lycocerus nigrobilineatus n. sp.Subparallelus, niger, abdomine testaceo limbato, thorace, illo nigro bilineato, elytrisque testaceis, supra luteo sal dense pubescentibus ; antennis paulum validis ; thorace fere quadrato. Subparallèle, noir, abdomen bordé de testacé, prothorax et élytres testacés et pu- bescents de jaune, le premier orné sur le disque de 2 bandes raccourcies noires, à contours irréguliers. Tête grosse, noire, mandibules roussâtres ; antennes faiblement épaissies sur les articles 3 et suivants, peu atténuées à l’extrémité ; prothorax presque carré, plus étroit en avant, impressionné en-dessus ; élytres courts et subparallèles, ornés chacun de 2 faibles côtes internes et d'une dépression latérale antérieure ; pattes foncées, genoux parfois teintés de roux. Long. 8 mill. Chine : Yunnan (coll. Pic). — Cette petite espèce, bien distincte par sa forme presque parallèle et les des- sins noirs de son prothorax, peut se placer près de L. atriceps Bourg. Cantharis indica n. sp. Satis elongatus, postice attenuatus, nitidus, griseo pubes- cens, lestaceus, capite postice, thorace in disco, scutello, antennis pedibusque pro parte nigris, elytris viridi-metallicis. Assez allongé, atténué postérieurement, pubescent de gris, testacé avec une partie - I i - V ■û - \ . t. ‘ -•• T* . V 1 >■ \ \ ? y ‘•.i V Trente-troisième année. — N® 380. Mars-Avril 1917. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne Fondée par le Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes' de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCHANGE d’achat ou de vente de livres et de tout autre objet d’histoire naturelle M->PIC P’ Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITIÎ DE RÉDACTION OU COMITÉ D’ÉTUDES Capitaine J. ClBrnnont, ib2, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13*). — Afthodifns patéarctiqu*s, ffisléfidts (ran- çats. A. OuboiSi villa Belle-Vue, à Sahobeau, par Vulai- ■es-sur-Seine, (Seine-et-Marne). — Coliopléret. J, SAintd-Claire-Deviilei à Paris. — Hydrophilidet de France. — StàphyUnidet du bassin de la Seine. — Coléoptère» de~ Corse. XAMBEU y Maurice PiC| Digoin (Saône-et-Loire). — Coléoptère». P d’Europe, Melyridæ, Plinidœ, Nanophyes, Anthi- ; eidœ, Pedilidoe, etc. du globe. — Cerambyeidet io J la Chine, du .lapon, etc. Cryptocephalidet paléare- ^ tiques. Malacodermes du globe. i At Hustachei à Lacnv (Seine-et-Marn«) ; Apion et S Ceuthorrhynchus de France. ^ Al Méquignoni 66. rue Ban nier, à Orléans. Coliop ^ tères de France (Curculionides exceptés ) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES ' A- M. M.. F»IO, à Dlgoln G«11«b concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie /\UCL/\!Ur;. à Moalin* (2 Avril 1917) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suUe). Coléoptères exotiques en partie nouveaux, pat M. Pic (suite). Notes diverses, remarques et observations critiques, par M. Ptc (hors texte). Bibliographie. PHJX D’ABONNEMENT : UN AN, A PARTIR DU 1*' JANVIER Franc* : S francs. | ÉJXrangar : & francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ancienne maison ch. DESROSiERS> La page . . La 1 /2 page r. fr, :t Ir ANNONCES I (» fr. j Le J/4 de page 9 fr. 1 l.e !/8 de page Hêduclion de 25 "/u } Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITF, DE REDACTtON OU COMITÉ D’ÉTUDES Capitaine XAMBEU J. CItrmonti 162, rue Jeanne-d'Arc prolongée, Paris (13«). — Aplioditns paléarcliqiits, Histirides (ran- «ais. A. DubOiSf villa Belle-Vue, à Samoreau, par Vulai- nes-sur-Seine, (Seine-et-Marne). — Coléoptiret. J. talnt6-Clair6-Oovillâ| à Paris. — Hydrophilidei de France. — Staphylinidea du bassin de la Seine. — Coléoptèrtt de Corse. Maurice PiC| Uigoin (Saône-et-Loire). — Cotéoptirta. d'Europe, Melyridœ. Plinidœ, Nanophyes, \ntht- cidæ, Pedilidoe, etc du globe. — Cevambyeidea da la Chine, du Japon, etc. Cryptocephalides paléare- tiques. Malacodermes du globe. A. Hu8taCh6| à Lagny (Seine-et-Marna) : Apion et Ceulhorrhynchua de France. A. Méquignon, tires de Franc -ue Bannier- » Orléans. Coli' prothorax subtransversal, à ponctuation ruguleuse dense, orné d’un sillon médian peu profond ; élytres nettement plus larges que le prothorax, asseï courts, atténués à l’extrémité, à épaules subarrondies, nettement striés, les stries marquées antérieure- ment de larges impressions punctiformes et les intervalles étroits, formant des côtes en arrière; pattes intermédiaires et postérieures assez longues. Long. 18 mill. Laos : Vientiane (Vitalis in coll. Pic). — Diffère de S. crenatostriatum AU. par la forme plus robuste et moins allongée, ainsi que par la sculpture élytrale différente. Strongylium subæneum n. sp. Elongatus, nitidus, niger, supra subæneus ; thorace subquadrato, dense punctato, elytris elongatis, modice striatis, antice irrégularité! pro parte fortiter punctatis, intervallis postice subconvexis. Allongé, brillant, noir, dessus à reflets bronzés. Antennes longues et grêles, à der- niers articles à peine plus larges ; prothorax subcarré, assez finement et densément ponctué, vaguement sillonné au milieu ; élytres nettement plus larges que le protho- rax, allongés, atténués à l’extrémité, à épaules un peu arrondies, modérément striés avec les stries antérieurement et en partie marquées de points irréguliers dont quel- ques-uns longs ou profonds, intervalles postérieurement un peu convexes ; pattes assez grêles. Long. 18-19 mill. Chine : Yunnan (coll. Pic). — Voisin de S. chinense Frm., mais prothorax non sensiblement rétréci en avant, coloration du dessus bron- zée, etc. {A suivre.) M» Pic. Avis importants et renseignements divers Malgré les avis répétés que nous avons publiés, à ce sujet, quelques abonnés ne nous ont pas encore adressé le montant de leur abonnement pour 1917. Par suite des événe- ments actuels, nous jugeons préférable de ne pas en faire le recouvrement par traite pos- tale, mais l'envoi du journal sera suspendu provisoirement pour tout abonné n’ayant pas envoyé sa cotisation. - Il est rappelé <[ue le montant de l'abonnement peut être adressé indifféremment, soit à M. Maurice Pic, directeur de VEchawie, Digoin (Saône-et-Loire), soit à l'imprimerie El. Auclaire à Moulins sur-Allier (Allier). ' Les abonnés de YKchancusioii un microscope, objectif de marqhe. éclairage Abe, fort grossissement. Binoculaire si possible. — Faire offres à M. Merle, 29, avenue Président- Faure, à Saint-Etienne (Loire). Notés de Chasses MM. Léon Robert et Maurice Pic ont capturé dans les environs de Digoin, lors d’une promenade entomologique faite le 9 octobre dernier : 1“ en battant à l’aide de' la nappe montée des osiers, ruches et plantes diverses sur les bords d’un étang et les rivages de la Loire U A«f/ticasse((a(«s Panz., Rhinonchus guttalis Grav., Rhgnchænus (Orchestes) F. el stigma Germ., Apion nuniatum Germ., Hgppodamia 13-punclata L., Anisosticta 19- punctataL.,CoccidularufaE.Qïhsi., Chalcoidesplutus Latr.(c/i/ortsFaudr); CAœfoc/iemaMan- nerheimi Gylh , Phglloirsta ochripes Curt et undulata Kust , Aphthona cœrulea Geolïr., Longitarsus ? holsaticus L. — 2“ En tamisant des débris végétaux, ou en secouant sur la nappe montée des tiges sèches de topinambours : Bembidion guttula F., Tachys bistriaius Duft., Scopœus lœvigatus Gylh., Stdicus angustatus ¥o\x?c. ,{fragilis Grav.), Pœderus lit- toralis Grav. Conurus littoreus L , Anthicus Jlavipes Panz.. Phytonornus rurnicis L. var., Phyllolreta nemorum L. — En outre des Coléoptères, ci-dessus énumérés, plusieurs Hé- miptères ont été recueillis, également dans les tiges sèches de topinambours, parmi les- quels : ? Picromerus bidens L., Peritrechus gracilinornis Put., Nabis (Aptus) major Costa, Lygus pratensis L., Beosus maritimus Scop. Le gérant : E. Revérkt. Trente-troisième année, — N" 382. Juillet-Août 1917. TSTGE Revue Linnéenne Fondée par le Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCHANGE d’achat ou de vente de livres et de tout autre objet d’histoire naturelle M. PIC P > Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITÉ DE RÉDACTION OU COMITÉ D'ÉTUDES J. Clermont| 162, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13'J. — Aphodien» paléarciiqxies, Hislérides fran- çais. A. DuboiSi villa Belle-Vue, à Samoreau, par Vulai- nes-sur-Seine, (Seine-et-.Marne). — Coléoptères. J. Sainle-Claire-Devillei à Paui.s, — HydrophUides de France. — Staphylinides du bassin de la Seine. J Maurice Pic, Digoin (.'Saône-et-Loire). — 6’ol(«o;H^r»5. J d’Iiurupe, Melyridœ, PHnidœ, Nanophyes, Anlhi- ? cidœ, Pedilidœ. etc. du globe. — Cerambycides da < la Chine, du .lapon, etc. Cryptocephalides paléarc- ^ tiques. Malitcotiermes du globe. i A. Hustache, à Lagnv (Seine-et-Mame) : Apion et > Ceulfiorrhynchtis de France. I A. Méquignon, 66, rue Bannier, à Orléans. Coléop- ^ téres de France {CwcuHonides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A. M. ]\I. F*IO, à Oigoin Celles concernant les Abonnements et les -Annonces, à l’Imprimerie .AUCL.AUtlî, à Moulins (2 Août 1917) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic {suite). A propos de la diagnoselatine obligatoire, par M. Pic (hors texte) Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). ^»RJX D'ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU 1« JANVIER ITrarico : S francs. | Étrangar : G francs. :MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ANCIENNE MAISON CH. DE3R03IBB9 s fl. :t fr La page . . La 1 /2 page ^ ANSNiONCES I (> fr. ! Le 1/4 de page î) fr. 1 l.e 1/8 de page \ liéduclion de “/» pour les hisertionr pliLsieiirs (ois vêpélées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »)) 10 fr. )))) 8 pages - 4 »)) 5 »» 6 50 4 pages . 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adrésser directement à l'imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1° Matériaux pour servir à l’étude des Loiigicornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9“ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant’ de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. • On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des-prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2“ Mélanges Exotico-Enloinologiques comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 6 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la collection complète. "Iscellanea Entomologica " / " Reçue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). O fr. Abonnement aux annonces seules. 3,50 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, UzÈ8 (Gard). AU BUREAU DE L'ÉCHANGE Prix : 2 fr. à 3 fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Entomologiqiies Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9‘ à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), etc. Trente-troisième année. N® 382. Juillet-Août 1917. Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite. Trichodes apiarwsv. nov. reductus. Fascia prima elytrorum reducta, ad suturam interrupta. France : Luynes (de Bonneuil, in coll. Pic), Trichodes apiarias v. nov. qninqaenotatus. Elytris antice in singulo nigro-cæru- leo bimaculatis et ad suturam lineolatis. France : Nyons (coll. Pic). — Voisin de la var. interruptus Klug, Spinola. Trichodes apiariusv. nov. bisbiinterruptus. Elytris antice in singulo nigro-cæru- leo bimaculatis et macula magna suturalis communis. France, sans localité précise (ex coll. de Bonneuil). Voisin de la var. subtrifasciatas Klug. Cantharis longitarsis v. nov. bisbigemina. Thorace rufo, antice et in disco postice nigro notato, France : I.es Guerreaux (Pic). — Par la présence d’une macule supplé- mentaire transversale foncée sur le prothorax, cette variété se distingue, à première vue, des autres nuances décrites. Cantharis pallida v, nov, pseudoassimilis. Vertice, scutello, antennis (ad basin ■excepiis) pedibusque pro majore parle nigro-piceis, elytris rulis, pro parte fumatis, apice breve nigro cinctis. Les Guerreaux (Pic). — Cette variété, voisine de la var. ustulata Ksw., mime C. assimilis P ayk. = 4-piinctata Mull. 9 , mais les pattes sont moins franchement noires, le prothorax est plus arqué sur les côtés ainsi qu'antérieu- rement, Malthinns maximiceps n. sp. o". Elongalus, nitidus, niger, pro parte niger, pro parte lestaceus, elytris nigris, in disco pallido nolatis et ad apicem sulphureis. Allongé, brillant, en partie noir, en partie testacé, élytres noirs à macule discale tes- tacée allongée, sommet jaune de soufre. Tête noire, avec les parties buccales testacées, largeavec les yeux très saillants, nettement rétrécie postérieurement ; antenneslongues, poilues, noires, les 2 premiers articles étant lestacés, 2' grand, à peu près de la lon- gueur du 3* ; prothorax long et étroit, subsillonné postérieurement, testacé, en partie foncé antérieurement ; élytres nettement plus larges que le prothorax, faiblement ponctués avec des traces de côtes ; pattes grêles, bicolores ; dessous du corps en partie testacé, en partie rembruni. Long. 5 mill. Mont Liban (coll. Pic). — Ressemble à 4t. gratiosus Pic, tête plus grosse, prothorax plus étroit et plus brillant, coloration un peu différente, etc. Malthodes pumilus Mots. (1853), peut être muté en tauricus, à cause de M. pumi^ lus Brebisson (1835). 14 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Sciaphilus subannulipes n. sp. Subovatus, convexus, niger, argenteo, aul auralo^ squamulatus et pilosus, breve et obscure hirsutus, antennis pedibusque rufis, femo- ribus ad medium ettibiis posticis apice picesceniibus. Subovalaire, convexe, noir, revêtu de petites squamules argentées ou dorées avec, et par places (sur l’avant-corps, les côtes etde sommet des élylres surtout), des poils de même couleur en partie transversalement disposés, en outre de coui'tes soies obscures ou claires dressées, antennes et pattes rous.-es, les cuisses, sur leur milieu et le som- met des tibias postérieurs étant obscurcies. Tête assez longue, avec les yeux-, ceux-ci peu saillants, plus étroite que le prothorax, rostre pas très court, à pteryges faible- ment marqués, à empâtement antérieur peu marqué et peu brillant, sans ligne arquée nette. Antennes longues, scape arqué, atteignant le prothorax, à peu près de la lon- gueur du funicule, 1®'' artiq^p plus long et plus épais que le 2', 3' et suivants courts, subglobuleux; prothorax pas très court, rétréci aux deux extrémités, subarqué sur les côtés, bien plus étroit que les élytres, à ponctuation forte et dense, apparaissant net- tement sous la pubescence assez espacée ; écusson un peu marqué ; élytres ovalaires,, à épaules larges mais arrondies, atténués à l'extrémité, à rangées de points forts sur des stries à peine indiquées, intervalles larges ; pattes inermes, cuisses un peu échan- ‘crées près du sommet en dessous, tibias antérieurs subsinués. Long. 3 mill. Algérie : Bedeau. Communiqué par mon estimable collègue P. de Peyerimhoff. — Peut se pla- cer près de S. diversepubens Pic, revêtement un peu différent, forme plus allongée avec l'avant-corps moins robuste, rostre moins court, à empâtement antérieur peu net et pattes non entièrement rousses. Sciaphilus curtipennis n. sp. Subovatus, convexus, rufus, argenteo aut aurato squa- mulatus et pilosus (pro parte maculatus), parum breve et albido hirsutus ; antennis pedibusque rufis ; elytris lalis et satis brevibus. Subovalaire, convexe, roux, revêtu de petites squamules argentées ou dorées (en partie condensées en macules sur les élytres et dessinant une ligne blanche médiane au prothorax) avec, par places, quelques poils de même coloration, en outre des soies blanchâtres peu courtes, dressées, antennes et pattes rousses. Tête, avec les yeux peu saillants, presque de la largeur du prolhorax, rostre robuste, lisse au sommet avec une arête arquée distincte ; antennes longues et grêles ; prothorax court et large, un peu élargi sur le milieu, à ponctuation forte, irrégulière ; écusson grand, bien distinct; élytres un peu plus larges que le prothorax, à épaules presque effacées, ovalaires, relativement courts, un peu atténués à l’extrémité, faiblement strié-ponctués, inter- valles larges; cuisse inermes. Long. 4 mill. Algérie : Barika (coll. Pic) — Distinct, à première vue, de S. diversepubens Pic par la forme plus trapue, les points des stries moin marqués et les élytres mouchetés. Sciaphilus submaculatus n. sp. Subovatus, niger, sat dense albo-cœruleo aut aurato squamulatus (elytris maculatis), breve et obscure hirsutus, antennis pedibus- que rufis. Subovalaire, noir, assez densément revêtu de squamules dorés ou d’un blanc bleuté, ces dernières formant des macules sur les élytres, en outre orné de courtes soies obscures dressées, antennes et pattes rousses. Tête, avec les yeux, ceux-ci peu -saillants, un peu plus étroite que le prothorax, rostre assez court, à partie antérieure lisse roussâtre, limitée par une carène arquée ; aQleones longues et grêles ; prolhorax COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX 15 court, rétréci aux deux extrémités, densément ponctué et squamuleux ; élytres un peu plus larges que le prothorax, à épaules peu marquées et très arrondies, subacumi- nés au sommet, faiblement striés, les striés étant peu distinctement ponctués, interval- les larges ; cuisses inermes. Long. 5 mill. Algérie : Bon Saada (coll. Pic) — Cette espèce, distincte, à première vue, par son revêtement squamuleux formant par places des macules d’un gris bleuâtre, peut se placer près de S. tiiniseiis Desbr. Cryptocephalns frenatus V. nov. servillorum. Thorace rufo-iestaceo, in disco pa- rum distincte nigro maculato, elytris nigris, antice et postice breve testaceo notatis. Aulriebe (col). Pic). — Voisin de la v. Fabricii Weise. Cryptocephalus frenatus V. nov. barbarorum. Thorace nigro notato, maculis nigris elytrorum antice minute, et postice late, junctis. Allemagne (coll. Pic). — Les élytres chez celte variété, sont en majeure partie noirs et brièvement maculés, ou linéolés, de clair. Cryptocephalns frenatns v. nov. discojunctns. — Thorace immaculato, maculis internis nigris elytrorum junctis, externis liberis. Haguenau (coll. Pic). — Voisin de la var. seminiger W. (A suivre.) M. Pic. Coléoptères exotiques en partie nouveaux (Suite) Balanophorus inæqualis n. sp. cd. Elongatus, nitidus, sparse hirsutus, niger, capite antice, antennis ad basin, thorace, coxis plus minusve abdomineque antice testaceis, elytris cyaneis. Allongé, brillant, orné de quelques poils dressés, noir, devant de la tête, .base des antennes en dessous, prothorax, hanches plus ou moins et premiers segments de l’ab- domen tesiacés, élytres d’un bleu métallique. Tête assez grosse, biimpressionnée en avant, yeux grands ; antennes flabellées ; prothorax long, nettement dilaté-arrondi en avant, un peu étranglé et étroit postérieurement ; élytres tssez courts, impressionnés derrière l'écusson et avant le sommet, irrégulièrement et médiocrement ponctués ; pattes foncées avec les hanches en partie testacées. Long. 6 mill. Australie. — Voisin de B. brevipennis Germ., même tête entièrement foncée postérieurement, élytres différents, etc. Carphurotroglops n. gen. Antennis 11 arliculatis, capite deplanato, oculis satis magnis ; thorace elongato, postice valde coarctato et in disco transverse sulcato, ely- tris latis, apice subdeplanatis ; abdomine prominulo. ■ Ce genre, qui copie certains Troglops Er. par la forme de son avant-corps, se rap- proche de Carphurus Er. par ses élytres raccourcis, mais il est très distinct de ce der- nier par la structure de son prothorax. Carphurotroglops pulcher n. sp. Nitidus, griseo pubescens et oliscure hirsutus, testaceus, pectore pro parte nigro, elytris metallicis, purpureo-violaceis. 16 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX Brillant, revêtu d’une pubescence grise couchée avec des poils foncés redressés, testacé avec la majeure partie du milieu du dessous du corps noir, les élytres étant d’un pourpré violacé métallique. Tête assez large ; antennes l’obustes, peu épaissies à la base ; prothorax assez dilaté-arrondi vers le milieu, un peu rétréci en avant, très rétréci postérieurement, la base étant sillonnée et déprimée en dessus ; élytres nettement plus larges que la base du prothorax, élargis postérieurement, subtronqués au sommet, à ponctuation ruguleuse, assez dense ; pattes moyennes ; abdomen très long, testacé, un peu rembruni sur le milieu des premiers segments. Long. 7 mill. Nouvelle Guinée : Dorey. Carphurus particularicornis n. sp. Elongatus, subparallelus, nitidus, hirsutus, niger, antennis ad basin et infra corpore pro parte rafo-testaceis, elytris nigro-subcy- aneis. Allongé, subparallèle, brillant, orné de poils dressés obscurs, noir avec les élytres à vagues reflets bleuâtres, base aes antennes et partie du dessous du corps d'un tes- tacé roussâtre. Tête large, yeux assez gros ; antennes robustes, à l" article assez long et très épaissi ; prothorax assez long, presque lisse ; élytres un peu plus larges que le prothorax, assez longs, subparallèles, àponctuation forte et assez rapprochée ;pattes grê- les. Long. 3,5 mill. Nouvelle Guinée : Andai — Cette espèce, bien distincte par ses antennes, pourrait peut-être rentrer dans un genre, ou sous-genre, nouveau, mais un seul exemplaire ne me permet pas de le décrire dès à présent. Statira tuberculatipennis n. sp. (1) Elongatus, nitidus, sparse hirsutus, rufo-testa- ceus ; thorace pro parte elytrisque subviridescentibus, antennis late nigris ; elytris inæqualibus, multi tuberculatis, apice mucronatis ; pedibus simplicibus. Long. 14-15 mill. Brésil (coll. Pic) — Voisin de S. agroides Serv. Statira semiviridis n. sp. Satis elongatus, nitidus, sparse hirsutus, rufus, elytris viridi-metallicis, antennis late nigris ; elytris inæqualibus, sparse tuberculatis, apice ■mucronatis. Long. 13 mill. Brésil (coll. Pic) — Moins allongé que le précédent avec les élytres à peine tuberculés en avant. Statira snbtuberculata n. sp. Elongatus, nitidus sparse hirsutus, rufescens, ely- tris piceis, his apice denlatis et poslice tuberculatis. Long. 12 mill. Brésil. — Diffère des précédents par sa sculpture élytrale ; peut se placer près de S. nodulosa Màkl. Statira rufipennis n. sp. Satis latus, nitidus sparse hirsutus. niger, elytris anten- nisque apice rufts ; elytris latis, apice dentalis, postice et latei-aliter tuberculatis aut catenulatis ; pedibus simplicibus. Variât: elytris metallicis, plus minusve viridescen- tibus (var. diversicolor) aut elytris viridescentibus, pedibus antennisque pro majore parte rufis (var. rufimembris). Long. 13-15 mill. Brésil (coll. Pic) — A placer près de S. nigra Màkl. (A suivre:) - M. Pie. (1) Diagnoses publiées pour prendre date. NÉCROLOGIE Depuis quelques- années, les vides se font plus nombreux dans le monde entomolo- giquc et c'est un bien triste devoir, pour la direction du journal, d'adresser un souvenir ému à deux nouveaux collègues, des meilleurs et des plus estimés, décédés, coïnci- dence curieuse, le même jour. Le commandant Pierre Xambeu, fidèle collaborateur de V Echange et bien connu par ses travaux biologiques, est décédé à Ria le 9 juin 1917, à l'âge de 80 ans, c'était donc un de nos doyens, mais, en même temps, un esprit resté jeune pour le travail. .Antoine Grouvelle, ingénieur de l’Etat en retraite, le plus sympathique des col- lègues, le travailleur infatigable des Clavicornes, des Elmides et d’autres petits groupes difficiles, est décédé à Paris le 9 juin 1917, à Page de 74 ans. .4. Grouvelle s’était fait un renom universel comme spécialiste, il avait des correspondants dans le monde entier et était très estimé de tous par ses manières affables et sa grande com- plaisance; avec lui disparaît un des meilleurs spécialistes en Coléoptères. Le vide irré- parable causé par cette mort venue trop tôt est particulièrement sensible au Directeur de VEchange qui doit à l’ami regretté de nombreuses nouverautés entomologiques. Aux décès de deux entomologistes regrettés, il convient d’ajouter celui d’une per- sonnalité ecclésiastique, ^Igr Drure, archevêque de Bagdad et Délégué apostolique de Mésopotamie, né à Digoin, le 30 janvier 1859 et mort subitement dans l’Ailier le 27 mai dernier. Mgr Drure fut successivement appelé à remplir divers postes, ce qu'il fit avec dis- tinction et succès. Il fut professeur à Rimont et, devenu Carme déchaussé, missionnaire à Bagdad sous le nom de Père Jean de la Sainte-Famille et enfin, en 1912; sacré à Rome, archevêque de Bagdad avec résidence à Mossoul, en Mésopotamie. .Au mo- ment de la déclaration de guerre, Mgr Drure était en Europe, et, par raison de santé, il ne put rentrer dans son diocèse lointain libéré, lors de la prise de Bagdad par la glorieuse armée anglaise, et ce fut pour lui une grande peine. En Mésopotamie, le prélat aimé et vénéré de ses fidèles, respecté par les Musul- mans, grâce à sa claire et belle intelligence, jointe à une grande connaissance des .affaires publiques, sut rendre à la cause française de sérieux services, tout en s’occu- pant avec zèle de ses devpirs ecclésiastiques. .Ainsi le grande vide de sa mort se fera ressentir de France jusqu’en Mésopotamie. ' Cette petite notice nécrologique était nécessaire dans ce journal car, si Mgr Drure n’était pas naturaliste, il s’intéressait aux études d’un entomologiste (un de ses an- ciens élèves) et c’est ainsi que j'ai pu obtenir quelques récoltes d’insectes. J’ai eu le plaisir de donner le nom de Drurei à plusieurs nouveautés récoltées par ce modeste ami de la Nature et son nom restera lié, à nos impérissables études scientifiques. Avis importants et renseignements divers Les abonnés de VEchange ont droit à l’insertion gratuite^ sur la 3® page de la couver- ture, de toute annonce se rapportant à l’histoire naturelle, n’ayant pas un caractère commer- cial. Le directeur de VEchange se fera un plaisir de servir ainsi d'intermédiaire entre ses abonnés et lecteurs, en publiant des demandes de renseignemnts, offres et demandes d’échan- ges, etc. Tout numéro du iournal n’étant par parvenu à destination sera remplacé gracieusement, à la condition toutefois que la demande soit faite le plus tôt possible, dans le courant de l’année au plus tard. M. Maurice Pic prie ses correspondants de vouloir bien toujours mentionner son prénom sur les adresses des lettres et objets qui lui sont envoyés, ceci afin d’éviter tout retard dans les communications, par suite de confusion avec d’autres membres de sa famille. M. Léon Robert, place de l’Eglise, à Digoin (Saône-et-Loire) désire acheter d’occasion, un microscope, de bonne marque, en bon état. Lui écrire directement pour les offres. Pendant la saison d’été le Directeur de VEchange ne pourra déterminer que de petits envois, de plus, il ne pourrait s’engager à les nommer rapidement. .Avis donc aux correspon- dants habituels, ou occasionnels. En principe les abonnés de VEchange auront la préférence. Le gérant : F, Reyéret. V-f,' Treiite-lroisièin.e jiaiiee. — N" 38^^. Sfîplemlire- Octobre 1317. L’ÉCHANGE Revue Linnéanne Fondiîk f>ar i.it Doctkok jacquet Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centie CONflCNAN T UOS UKMAMIl'lS I) ’i;( ; H A N(; IC li ACIîAr ou Dlî VICNIIC DK I.IV'lilC.S ICI' DK TOUT AU'IIIK OH.IK'J' d’ IIIS'I'O lU IC NATUIlKLi.K • { M. PIC Directeur Membre corre^^pondant du Muséum de Paris * COMI'I !•: DK HKDAC riON OU COMl'I K D’É’I UDKSi ClôPfPOnt, ir>2. rue Jeanne-d'Arc prolongée, Pahis ^ (13« . — Ait/iOftieus IJisléi itlex Iran- s vais. ^ A. DuboiSf villa Belle-Vue. à Samobkau, par Vulai- ^ nes-sur-Seine. ,Seine-et* Marne). — ^ -J* Sâinte-Claire— Deville, à Pahis — Hf^drop/tUtdes ÿ de France. — StuphylmidtrA du bassin de la Seine. ^ — Coléopiére:f de Corse. Maurice Pic, Digoin CSaône-et-I.oire). — Coléoptères. d’Curope. Melyridtv, CUnidæ, Nai^opfiyes. \nlhi^ ciduc, Cedilidce^ elc du globe. — Cevambycides U« la Chine, du .lapon, etc. CrypiocepUfilides paléarc- liqitefi, ^falucodeylnes du globe. A. Hustache, à Lagny (Seîne-el-Marna) : Apion et Ceuthorrhynchvs de France. A* Méqutgnon, 66. rue Bannier, à Orléans. Coléop- tères de France {Cnrculionides exceptés. j A ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANCES A .M. M. I^IO, à Oijioin Celles concernant les Abomicuieiits et les Annonces, à l’Imprimerie AUCI, Xlitr,, à Moulins (2 Octobre 1917) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Sur le genre Arge Schr. (Hylotoma Latr.) par M. Pic. Descriptions, synopsis et rectifications concernant le groupe des Lagriidæ, par M. Pic (hors texte). Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). Quelques notes sur la Flore des environs de Saint-Vallier, par J. -B. (suite). «*RIX D’ABONNKMENT : UN AN. A PARTIR DU 1” JANVIER t ' ' XTrmnce : 5 francs. | E^sran^ar : 6 francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ANC1K.NNE MAISON CH. DESKOSIER9 La page . . La 1/2 page î» fr. a ir. ANNONCES . . 16 fr. ; Le 1/4 de page * . . 6 fr. I Le 1/8 de page Itêiliicl ion lie "75 "/o p'*'"' leu bmerlioiir phisieHrs fois répélées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SERA RATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »» 10 fr. )))) 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 ))» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1° Msitériaux poursei'vir à l’élude Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITI': DE RÉDACTION OU COMITÉ D’ÉTUDES J. Clermontj 162. rue Jeanne-d'Arc prolongée, P*nis (13' . — Apitodiens paléai cliques, Hislérides fran- çais. A. OubOiSi villa Belle-Vue, à Sauoreau, par l'ulai- nes-sur-Seine, (Seine-et-Marne). — Coléoplêves. J, Sainte-Claire-Devillei à Paris. — HydrophiUdes de France. — Staphylinides du bassin de la Seine. — Coléoptères de Corse. ^ Maurice PiCj Oigoin (.Saône-et-Loire). — Coléoptères. 5 d’Iiurope, Melyridœ. Ptinidœ, Ifanophyes, \nthi- ; cidæ, Pedilidœ, etc du globe. — Cerambycides d» J la Chine, du .lapon, etc. Cryptocephalides paléarc- ^ tiques. Malucodermes du globe. > Ai HuStaChei à Lagny (Seine-et-Marna) ; Apion et i CeutUorrhynchus de France. ^ A. Méquignoni 66. rue Bannier, à Orléans. Cotéop- ^ tères de France {Curculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A JM. M. JRIO, ù Dijioin Galles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie .\IJCI,.VSKK, à Mouiins (2 Déceinbre 1917) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (siu(e). Contribution à l’étude des Dasytides, par M. Pic (hors texte). Note sur les espèces françaises du G. Tenthredopsis Costa du groupe n C. excisa Thms. » (Hym. Tenthr.), par P. Pigeot. Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). PRIX D’ABONNEMENT: UN AN, A PARTI R DU 1" JANVIER Krance : r> francs. | IXIAran^er : O francs. I MOULINS •Ml’KlMKRIE ÉTIENNE AUCLAIRE ancienne maison GH. DESROSIEU? La page . . La i/2 page r, fr. :t 11- 5T ANNONCES 16 fr. Le 1/4 de page 9 fr. Le 1/8 de page Béduction de 25 «/o pour les inserlionr plusieurs (ois vêpêlêes TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF.DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »» 10 fr. »» 8 pages ..... 4 )») 5 »)) 6 50 4 pages 2 50 3 »)) 4 )») Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separata les ailleurs cloiueut s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoiu (Saône-et-Loire) : P Matériaux pour servir à l’éiiKlc «les Long;i«*oriies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9' cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2“ .Mélanges Exotico-Enloniolo^iquo.s comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs ; deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 6 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. Héduction de prix pour la collection complète. " Miscellanea Entomologica ’’ Reçue entomologûjue internationale Abonnement annuel (12 numéros). 6 fr. Abonnement aux annonces seules. 2,r>o Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d'Alais, 23, Uzès (Gard). AU BUREAU DE ^ÉCHANGE Prix : 2 Ir. à iijr. 50,1e fascicule. Mélanges Exotico-Eiitomologiques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9' à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915), etc Trente-troisième année. N“ 384. Novembre-Décembrel917. L’Échan Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Necrophorus vespilloides v. nov. snbinterruptus. Elyti is late aurantiacis, fascia posLica nigra valde sinuata, biinterrupta France (ex coll. Portevin). (ileite variété a la suture un peu, et à peine, rembrunie antérieurement et la basde ■ noire postérieure des élytres interrompue vers le milieu de chacun de ces organes. A placer près de la var. Steinfeldi Smirnov. Necrophorus interruptus V. nov. Pasqueti. Elytris late aurantiacis, fascia poslica nigra angusta. • Variété caractérisée par l’extension de la coloration foncière orangée, ce qui rend la suture non foncée antérieurement et la fascie postérieure noire étroite. Cette variété, que je ne connais pas en nature, est figurée (fig. 14. p.. 31) dans l’in- téressante étude récente de O. Pasquet (1), dont je dois un separata à l’amabilité de l'auteur. ' Necrophorus vestigator v. nov. Viturati. Thorace parum pubescente, elylris late nigris, fasciis aurantiacis reduclis. Digoin (Pic). Dédié à la mémoire de feu l'abbé Vitural. Chez cette variété lés élytres sont largement noirs sur la suture ; ces oigaues ont 2 fascies orangées étroites sinuées, tré-s éloignées de la suture. Glischrochilus (Librodor) 4-guttatus 01. Une petite colonie de cette espece trouvée aux Cuerreaux, au commencement de novembre, sous des écorces d’un chêne abattu, m'a permis de constater que cette espèce variait par l’interruption plus ou moins (ou pres(ine) complète de ses 2. fascies blanchâtres propres à la forme typique, et qu'il y avait lieu de nommer trois variétés nouvelles intermédiaires entre la forme typique ou 4-(juttatiis et la variété 10-guttatas 01. ; ces variétés sont : var subinterrupta. Fascia postica elytroruin plus minusve interrupta'. (2)' var bidisjuncta. Fascia prima elytrorum disjiincta. var diversenotata. Fascia prima elytrorum disjuncla et postica plus minusve inter- nipta. — Cette dernière variété a, sur chaque clvtre, la fascie antérieure décomposée en une petite macule et une grosse irrégulière. (1) Xecrophores d’Europe et du Caucase (extrait de Insecta, 1916). i2) Parfois la fascie postérieure, fortement étranglée au milieu, n’apparaît complète- ment disjointe que lorsqu’elle est vue d’un peu loin. 22 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Aplocnemas nigricornis V. nov. testaceofemoralis. Pedibus testaceis. Autun (Fau- connet, in coll. Pic). Danacæa monastirensis n. sp. Parura elongatus, viriJescens, sat dense griseo pu- bescens, antennis ad basin pedibnsque testaceis, antennis apice palpisque nigris ; thoi-ace breve, lateraliter sinnato ; elytris apice sat valde explanatis. Peu allongé, verdâtre, orné d'une pubescence grise assez dense, base des antennes et pattes testacées, sommet des antennes et palpes noa-es. Tête assez courte, un peu moins cf, à peu près de la largeur du prothorax, celui-ci court, sinué sur les côtés, orné antérieurement d’une macule pubescente rayonnante ; élytres assez larges?, moins o”, nettement explanés à l’exlrémité et subtronqués au sommet. Long. 5 mil!. Environs de Monastir (Bravard, in coll. Pic) — Voisin de D. posterecta Pic, mais élytres moins relevés à rextréraité et de forme moins allongée, pubescence plus grise, e'c. Danacæa picicornis v. nov. eloogatipennis. Griseo-luieo pubescens, elytris valde elongatis. Sicile (coll. Pic). — Pubescence moins grise et élytres un peu plus longs que d’ordinaire. Sciaphilus alboscutellaris n. sp. Oblongo-elongalus, niger. squamulis-albidis aut fulvo-purpureis sat dense vestitus, breve et obscure birsutus, antennis, tibiis anticis apice tai^sisque ruüs. Oblong-allongé, noir, assez densément revêtu de squamules blanches ou d’un fauve pourpré, à peu près uniformément disposées et orné de courtes soies foncées soulevées, antennes, sommet des tibias antérieurs et tarses roux. Tête longue, moins large que le prothorax, rostre pas très court, muni au sommet d’une plaque foncée presque lisse, limitée par une arête subtronquée au milieu et arquée latéralement ; antennes longues et grêles : prothorax assez court, subarqué sur les côtés, densément ponctué ; écusson grand, revêtu de squamules blanches, denses ; élytres nettement plus larges que le prothoi'ax, à épaules un peu marquées mais arrondies, subacuminés au sommet, un peu déprimés sur le disque en avant, striés avec les stries sans ponctuation marquée, intervalles larges ; cuisses inermes. Long. 6,5 mill. .Algérie ; Constanline (coll. Pic) — Différé de .suômacuZa/u.v Pic par les épaules un peu marijuées, les élytres non mou- chetés de squamules plus claires, le sommet du rostre différent. Cryptocephalus 10-maculatus v. nov. banatensis. Thorace immaculato, elytris pallido-testaceis. ad humeros nigro maculatis. Banat (coll. Pic) — Voisin de la var. solatiis W., mais proihorax sans macules noires. Cryptocephalus 10-maculatus v. nov. gallicns. Elytris nigris, transverse et irre- gulariter luteo fasciatis. Gard (coll Pic). — Chez cette variété, intermédiaire entre les var. sceniciis W. et mæslusV»’., les élytres ont à la base, au milieu et à l’extrémité, des dessins jaunes en forme de fascies peu régulières, ni droites, Cryptocephalus frenatus v. nov. Argentorati. Thorace immaculato, elytris pallidis, ad humeros breve, et apice late, nigro maculatis et pro majore parte nigro cinctis. Strasbourg (coll. Pic) Cryptocephalus frenatus v. nov. provocatoris. Elytris testaceis, nigro quadri ma- culatis. Autriche (coll. Pic). — Chez cette variété, voisine de la variété /Zanescens Schr.. il n’y a pas de macule apicale noire aux élytres. NOTE SUR LES ESPÈCES FRANÇAISES DE « G. TENTHREDOPSIS » 23 Cryptocephalas frenatus V. nov. servorum. Elytris icslaceis, nigro-piceo bimacu- laliÿ. Autriche (coll. Pic). — Les élytresoni diacun deux mac*jles antérieures et une macule antéapicale peu distincte foncées. Cryptocephalus frenatus v. nov. binotatipennis. Elytris lestaceis, lateraliter mi- nute nigro bimaculalis. Autriche (coll. Pic). — Variété intermédiaire entre la précé- dente et la var. callifer Sufr. CryptJcephalus frenatus v. nov. vastatorum. Elytris antice nigro bimaculatis et poslice late nigro notatis. Allemagne (coll. Pic). — A placer près delà var. notatithorax Pic. (A suivre.) P>c- du groupe T. excisa » Thms. (Hym. Tenthr.) Ce groupe comprend les espèces qui possèdent un épistome incisé dans le milieu et des mésopleures lisses et brillantes ; rabdornen de la $. est noir avec une ceinture rouge souvent parcourue dorsalement par une étroite ligne noire, celui du cf est jaune brun plus ou moins rouge dans le milieu, noir aux extrémités ; chez les deux sexes le ventre est orné d’une ligne latérale noire. Ainsi limité, ce groupe ne l enfei me pour notre faune que T. stigma F., T. excisa Thms. et T. Churcheoillei Knxv. Les différents tableaux dichotomiques publiés par Konow et celui donn<> par Enslin en 1913, dans le supplément du Deiitsch. Eut. Zeitschr., ne permettent pas la distinc- tion facile de ces espèces ; et l’on est fondé à se demander si, pour Konow du moins, le besoin de découvrir des caractères nouveaux, tirés soit de la longueur relative des antennes et de l’abdomen, ou des dimensions du vertex, ou enlin de la taille des insec- tes, ne l’a pas empêché d’apercevoir le seul caractère bien net et certainement spéci- fique qui permet de les distinguer sûrement. Quant à l’appréciation de Enslin, tendant à considérer T. Chiirchevillei Knw., comme une variété de T. stigma b'., elle laisse tout simplement supposer que l’auteur n’a jamais vu l'espèce dont il parle. Ces trois espèces, que je capture ici communément au printemps sur les fleurs d’Eupl)orbes, peuvent être séparées de la façon suivante : 1, Base des ailes jaunâtre et parcourue par des nervures testacèes . T. stigma F. — Ailes entièrement transparentes à nervures brunes 2 2. Pattes postérieures en grande partie rouges, stigma largement blanc. r. carczsa Thms> — Pattes postérieures presque entièrement noires, stigma clair seulement à la base T. Chiirchevillei Knw. T. stigma F. La taille varie de 10 à 13 chez le o’, de 10 à 12 "7“ chez la 9. Cette espèce comporte les variétés suivantes : n NOTE SUR LES ESPÈCES FRANÇAISES DU « G. TENTHREDOPSIS * vai-, inferstitialis 9 ; la nervure transverso-radiale est interstitielle ou subin- terstitielle avec la 3' nervure transverso-cubitale. Allier (coll. Pigeot et Pic). Cette v,a- riété est assez commune ; souvent chez les a’ la région caractéristique porte des ner- vures supplémentaires. var. albonotata o" Q : le 1" segment dorsal de l’abdomen est taché latéralement de blanc - Royat. (Puy-dc-Dùme). De mes chasses. var rafwentris d' ; 7' seginent dorsal de l'abdomen eniiérement roux, .\llier ( Pigeot). var. maciilala agriida-, par M. l’ic (Article hors texte du N" 383,).'' Hivernage des Icijneumonien.s, par M. Pic (.Article hors texte du N“ 379). Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. ITc (su/7e). . . 1, 5, 9, 13, 17^ Notes- diverses, rernanjues et observations critiques, par M. Pic (.Article hors te.cte du N" 380). Notes hyinenoptérologiques, par M. I*ic •hArticlc hors texte du N” 38 1 ). Note sur les espèces françaises de » G. Tciithredopsis - Costa, du groupe « T. excisa Thins. » (Hytn. Tenthr.), par IL Pigeot. ’. . . Quelques notes sur la Flore des environs de Saini-Vallier, par J. B. suite) Sur le genre Arge Schr. (Hyiotouia Lalr.,, par M. Pic v. Notes de chasses sur la couverture 379, 380, 381 20 18 Le (/erant : E. Revéret. Trente-qualfième année. — N'” 385. Janvier-Février 1918. L’ÉCHAI^GiE Revue Liuuéenne FoN'i>itiî PAK i.K Doctkuu JACQUET ^ Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et dn Centre CüN'rr.NANT i.ns df.mandes d’échange d’achat oc DR VENIR DE I.IVItES ET DE TOCT AUTUE OIIJET d’hISTOIRE NATURELLE M. PIC 1 P , Directeur Membre correspondant du .Muséum de Paris COMITI-; DE RÉDACIION J. Clermonti 162, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris ^ (13'J. — Aphodiens pnléavcliquef, Hisléridex Iran- s çais. ^ A. DuboiSi villa Belle-\'ue, à Samoreau, par Vulai- j nes-sur-Seine, (Seine-et-.Marne). — Coléoptères. ^ J. Sainte-Claire-Devillei à Paris. — HudrophiUdes < de Krance. — Staphylinldes du bassin de la Seine. 5 — Coléoptère» de Corse. ^ OU COMITÉ D ÉTUDES Maurice PiCj IJigoin (Saône-el-Loire). — Coléoptères. d'Europe, Melyridœ. l’linidve, Nanoptiye», Antki- cidae, Hedilidœ, elc du globe. — Cerambycides da la Chine, du .lapon, etc. Cryptocephalides patèarc- tiques, Malacodermes du globe. A. HuStache, à Lagny (Seine-et-.VIarna) ; Apion et Ceiilltorrhynchus de Krance. A. MéquignOD| 66. rue Rannier, à Orléans. Coléop- tères de Krar^ce {C^'rcutionides exceptés > ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A- M. .M . F*10% à I>lsoin / Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie ,\L’CI. AMtlî, à Moulins (6 Février 1918) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Fie (sittfe). Descriptions d’espèces nouvelles de Dolerus du centre de la France (Hjm. Tenthr.), par P. Pigeot. Contribution à l’étude des Dasytides, parM. Pic (hors texte). Bibliographie. PRIX D’ABONNEMENT : UN AN, A PARTIR DU 1“ JANVIER {•'rance : S francs. | étranger : G francs. MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE AUCLAIRE ANCIENNE MAISON GH. DESHOSIERS ANNONCES La page I (î fr. ! Lei/4depage La 1/2 page - î) fr. | Le J/8 de page , rtèduclion de 25 "/o pour les insertions plusieurs fois répétées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES r» fr. :ï tr. TARIF DES SEPARATA 25 EX. .50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 Sfr. »» 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 ))» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l auleur ; Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériaux pour servir à l’étude des Longicornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dolllus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port mon compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9' cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2° .Mélanges Exolîco-Entomologiques comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 6 nouveaux, récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. Réduction de prix pour la cellection complète. “ Miscellanea Entomologica ” Revue eniomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 6 fr. Abonnement aux annonces seules. 2,50 Direction et Rédaction : E. BARTHE 9 Professeur, route d’Alais, 23, UzÈs (Gard). 1 AU BUREAU DE L’ÉCHANGE •J ■ I Prix : 2 fr. à 3 fr. 50 le fascicule. Mélanges Exotico-Entomologiques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2'ià 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9’ à 11' fascicules (1914), 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915), etc. Trente-quatrième année. N® 38.j Jarnier-Fcvrier 1918 UÉehang©, Ravu© Lînnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Siiiie.) Dirrhagus longicornis v. nov. hungaricus. Salis clongatus, poslice alleiuiatus, ni- tidus, rufescens. Hongrie (coll. Pic). Buprestis (Anoylocheira) 9 raaculatus V. nav. redacta. Elytris fere inimaculatis, anlice minute luteo notatis. France Méridionale : Kognac (Pic). Je possède une variété analogue pour B. tarsensis Mars, que je nomme v. mimica ; elle est originaire de Smyrne. Buprestis tarsensis V. nov. exclamationis. Elongatus, viridesccns, elytris antice luteo sinuato lineatis et poslice luteo macnlalis, ad basin lateraliter sat breve luteo marginalis. Eubée (coll. Pic). Buprestis tarsensis v. nov. immacnlata. Robustus, nilidus, nigio-subameus, elytris immaculalis. Monts Taurus (coll. l’ic). Phænops cyanea v. nov. cæruleolimbata. Supra cuprcus, pro parle purpureus, lale- rahter plus minusve cyaneus, ihorace in disco subsulcato. 1‘iémont (coll. Pic). Phænops sibirica n. sp. Oblongus, parum elongatus, viridescens ; Ihorace iu disco densissime punctato-rugoso, ad scutellum inimpresso, elytris fere glabris. Oblong, peu allongé, verdâtre métallique, faiblement bronzé par places. Front convexe, verlex finement sillonné ; prothorax court, sinué sur les côtés, rétréci eu avant, à ponctuation ruguleuse, dense sur le disque et des traces de rides par places, sans impression basale devant l'écusson, mais distinctement impressionné vers les angles postérieurs qui sont nettement arrondis ; élytres glabres, pas plus larges que le protliorax à la base, relativement courts, presque parallèles sur les cotés et atténués à l’extrémité, faiblement convexes, à ponctuation ruguleuse dense avec, antérieurement -et sur le disque, des rides transversales, largement et fortement impressionnés à la i)ase. Long. 8 mill. Sibérie (coll. Pic) Voisin de P. ærea Form. dont il diffère par la ponctuation plus dense ou subridée >du disque du prothorax et par les élytres n'ayant pas de pubescence bien distincte, au -moins antérieurement. Ptosima 11-macnlata v. nov. Leprieuri. Capile immaculato, thorace breve luteo l)imaculato, elytris 4 maculatis, macula prima interrupla. Colmar ( Leprieur in coll. Pic). Ptosima 11-maculata V. nov. Faucoaneti. Gapite uni, thorace bi et elytris quadri luteo maculatis. Saint-Agnan, in coll. Fauconnet. Ces deux variétés, par leur macule humérale disjointe eu deux, ressemblent à la var. 7 maciilata Vit., mais cette dernière a l’avanl-corps immaculé. I y NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Cylindromorphns filum v. uov. sulcatulus. Anguslatus, nigro-metallicus, capite thoraceque subæneis, capite sulcato, thorace longitudinaliter sulcatulo, fortiter sat dense punctato. Banal (coll. Pic). — Diffère au moins de C. filiim Gylh. par le pro- horax montrant un faible sillon longitudinal. Cylindromorphns impressifrons n. sp. Parum elongatus, subæneus. Capite antice sulcato et impresso, forliier sat sparse punctato, prolhorace breve, forliter et dense punctato ; elytris postice dilatatis et modice attenuatis, apice singulo rotundatis, an- lice dense ruguloso punctatis. Peu allongé, bronzé. Tête impressionnée en avant avec un sillon antérieur médian, bombée sur le vertex, à ponctuation forte et assez écartée ; prothorax court, droit sur les côtés, fortement et densément ponctué avec quelques rides ; élytres de la largeur du prothorax à la base, élargis après le milieu, fail>l^ment atténués à l’extrémité, sé- parément arrondis au sommet, non caudiforraes sur celte partie, ornés antérieure- ment d’une ponctuation ruguleuse dense qffi^’écarte et s’atténue à l’extrémité. Long. 4 mill. Espagne : Valence (coll. Pic). — Voisin de C. galliciis Muls. dont il se distingue, à première vue, par la structure de la tête. Agrilus Leprienri n. sp. Modice elongatus, sparse et parum distincte pubescens, nigro-æneus, elytris ad suturam impressis. Modérément allongé, éparsément et peu distinctement pubescent de gris, à peine plus nettement sur l’impression présuturale, noir bronzé. Tète médiocre, fortement ridée longitudinalement sur le vertex, impressionnée entre les yeux et sillonnée ; pro- Ihorax court, faiblement impressionné et plissé transversalement sur le disque, pres- que droit sur les côtés, à angles postérieurs mar(|ués d’une courte carène un peu arquée ; élytres tà peine plus larges que le prothorax, un peu élargis après le milieu et atténués à l’extrémité, séparément subarrondis au sommet ; dessous du corps de la couleur du dessus, orné d’une pubescence grise très espacée. Long. 7-8 mill. Algérie : Edongh (Leprieur) (1). — Peut se placer près de A. SoHeri Cast. dont il est très dis- tinct, à première vue, par sa coloration plus foncée. Agrilus impressiceps n.sp. Elongatus, subparallelus, indistincte pubescens, niger,. subopacus, capite thoraceque aureo-purpureis et fortiter impressis. Allongé, suhparallèle, indistinctement pubescent, noir, mat sur les élytres, avant- corps brillant, doré pourpré. Tête fortement creusée, largement impressionnée sur le vertex presque jusqu’au prothorax ; prothorax faiblement sinué sur les côtés et forte- ment échancré en arrière, très inégal et nettement impressionné sur le disque avec quelques rides, angles postérieurs non carénés ; élytres un peu plus larges que le prothorax, faiblement élargis vers le milieu, atténués à l’extrémité, déprimés sur le disque, à ponctuation granuleuse dense. Long. 6 mill. Allemagne (coll. Pic) Acquis, ^1 y a quelques années, sous le nom erronné de A. Roberti. — A^oisin de A. aiiricoUis Ksw. mais bien distinct par son vertex excavé et la structure de son. prothorax (2). (1) Cette espèce figurait dans cette collection sous le nom erronné de croceicesiis M. (2) Cet insecte, d’autre part, pourrait bien se rapprocher de la \ar. macroderus Ab. rapportée, par l’auteur, à A. chrysoderes Ah., mais, étant donné la structure si particulière de l’avant-corps, je me refuse à rapporter cet insecte à l’espèce d’Abeille, que je possède en plusieurs nuances. I DESCRIPTIONS D'ESPÈCES NOUVELLES DE « DOLERUS » 8 Agrilus viridis v. nov, purpureicolor. Cupreo-purpiireus, Algérie : Yakouren (Pic) — Voisin de la var. {'agi Ratz. Agrilus subauratus v. nov. Theresæ. Cœruleus, elytris viridescentibus. France Digoin, Hyères (coll. Pic) Acmœodera flavofasciata v. nov. dispersenotata. Elylris irregulariter, parum dis- tincte et minute flavo maculatis. France : Les Guerreaux (Pic). (A suivre.) M Pic. DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES DE « DOLERUS » du Centre de la France (Hym, Tenthr.) Dolerus bicolor. sp. n. a'. Tête, thorax et dos du segment abdominal noirs, le reste de l’abdomen rouge, sauf la valvule anale ornée d’une très faible bordure latérale noire. Tête foi-tement ponctuée rugueuse surtout à la partie supérieure, sans espaces bril- lants, distinctement rétrécie derrière les yeux et écbancrée dans toute la région pos- térieure, garnie de longs poils blancs dans sa partie inférieure, d’une villosité beau- coup plus courte et presque noire à la partie supérieure ; vertex plus large que long, bien limité latéralement ; tempes distinctement sillonnées ; clypeus convexe, faible- ment écbancré, présentant une saillie transversale très distincte. Antennes noires, non comprimées, nettement atténuées à l’extrémité, 3* article un peu plus long que le 4*. Thorax entièrement noir, couvert d’une villosité longue et blanchâtre en dessous, courte et sombre en dessus. Pronotum, mésopleures et scutellum rugueusement ponc- tués ; mésonotum fortement, mais éparSément ponctué et un peu brillant. Impression au sommet du lobe médian du mésonotum en angle aigu, la suture médiane peu en- foncée et parcourue en ayant par une faible carène saillante. Granules mésothoraciques petits, blanc grisâtres. Ailes grises enfumées de même teinte que chez D. pratensis L., à nervures et stigma noirs, ce dernier pâle au bord inférieur. Pattes noires, genoux antérieurs largement rouges, les intermédiaires, à peine, les postérieurs nullement ; base des tibias postérieurs rougeâtre, de même que leurs éperons et la base du 1" ar- ticle de leurs tarses. Abdomen brillant, entièrement rouge un peu jaunâtre, sauf le dos du P' segment et les bords latéraux de la valvule anale, sans villosité apparente, l" segment lisse et très brillant, largement et triangulairement échancréen arrière ; 2® segment brillant avec seulement quelques points ; les suivants, surtout les postérieurs, distinctement, mais très éparsément ponctués ; 8' segment dorsal peu profondément échancré, l’échan- crure fermée par une membrane jaune rougeâtre ; segment anal régulièrement arrondi à son sommet, dépassant peu le 8' dorsal. Long. 7 mm. Royal (Puy-de-Dôme.) De mes chasses. Dolerus violaceuscf 9 sp. n. Tête et thorax noirs, abdomen presque entièrement bleu violet, tout le corps recouvert d’une pilosité courte, blanche, très abondante. Long. 7-8,5 mm. 4 BIBLIOGRAPHIE o" Tête non rétrécie derrière les yeux, densément et fortement ponctuée, opaque, épistoxe échancré en triangle sur le quart de sa hauteur, vertex un peu plus large que long, peu distinctement limité ; tempes ni sillonnées, ni rebordées. Antennes longues comme l’abdomen, atténuées seulement au sommet, 3' article, un tiers plus long que le 4®. Thorax densément ponctué en dessus, opaque, de même que les mésopleures, lisse en dessous ; l'impression du sommet du lol)e médian du mésonotum en angle aigu, métathorax lisse, cenchri blancs, médiocres. Ecaillettes noires, ailes très légèrement enfumées, nervures et stigma noirs. Pattes noires, hanches postérieures seules parfois avec un reflet violet, éperons des tibias postérieurs atteignant à peine le quart de la longueur du métatarse. Abdomen linéaire, bleu violacé en dessus et en dessous, de même que le segment médiaire, la valvule anale seule noire sur une grande partie de sa surface à partir du sommet. Segments abdominaux bordés de blanc en dessus et en dessous, le 1" lisse, non velu, présentant une large échancrure triangulaire fermée par une membrane blanche, les suivants finement striés, garnis d’une pilosité très abondante à partir du 3', pilosité qui leur donne un aspect soyeux, le 8' étroitement fendu en triangle sur presque toute sa hauteur, Itf fente occupée aussi par une membrane blanche. Q Semblable au cd pour la structure et la couleur, elle en diffère par le vertex à peine limité latéralement et couvert, ainsi que les tempes, d’une ponctuation plus es- pacée ; les antennes longues seulement comme la tête et le thorax ; l’abdomen de forme ovale, moins velu, le 8' segment largement bordé de blanc, le segment anal tout noir. Valvule hypopygiale grande, noire, tachée latéralement de blanc ; fourreau de la scie dilaté et arrondi au som.met, garni à l’extrémité de pinceaux de poils longs et droifs. Yar $ obscura : l'' et 2' segments abdominaux présentant seuls, avec le segment médiaire, la teinte bleu violet du type. Moulins ( Allier) en avril et mai. De mes chasses. Cette espèce est à rapprocher de D. nigratus Mûll. dont elle diffère à la fois par la taille, la couleur et la forme de l’abdomen de la 9 . P. PiGEOT. BIBLIOGRAPHIE Mélanges Exotico-Entomologiques, 23' fascicule, par M. Pic (avril 1917). — Ce fas- cicule contient en nouveautés 8 genres ou sous-genres, 02 espèces et 6 variétés appar- tenant à diverses familles. Mélanges Exotico-Entomologiques 24' fascicule, par M. Pic (juin 1917), — Ce fasci- cule contient les descriptions de 3 genres. 83 espèces et 12 variétés faisant partie de la collection [fie. Mélanges Exotico-Eütomologiques. 25' fascicule, par M. Pic (août 1917). — Ce fascicule contient les descriptions de 6 genres ou sous-genres, 91 espèces et 10 variétés faisant partie de la collection Pic. SOUHAITS Quoique tardivement, le Directeur de VEchange adresse à tous ses lecteurs, et plus parti- culièrement aux abonnes du journal, ses vœux les meilleurs, quoique attristés par le «ombre des heures présentes; en même temps, il envoie un souvenir ému et admiratif au morts pour la patrie dont la glorieuse liste s’allonge d’année en année. Puisse 1918 voir la fin de cette terrible lutte homicide, dans une noble et juste victoire bien méritée. — Puissent aussi les valeureux champions de la critique absolue avoir raison de la faiblesse humaine, collectionneuse des coquilles, ce qui leur permettra, enfin satisfaits, de laisser vivre en paix leurs collègues (hélas !) moins bien partagés qu’eux sous tous les rapports. CABINET ENTOMOLOGIQUE De K. LK ilIOL’LT, -4, Rue Duméril, Paris, 13'^ ■A.chat, V’ente, Echange, Expertises et Commissions. Vente d’objets d'histoire naturelle di- Tcrs, notamment des épingles à insectes (marque asta). Grand choix d’insectes de divers ordres, paléarctiques et exotic^ues. Avis importants et renseignements divers Comme l’an passé, et jusciu’à ce c^ue les événements lui permettent de faire mieux le üi- rcciem de VEchange continuera à faire j)araître le journal réduit et à publier un numéro tous les deux mois seulement. Ce premier numéro de 1918 sera adressé à tous les anciens abonnés de VEchange qui lui sont restés fidèles jusqu'à présent. Quelques abonnés nous ont déjà fait parvenir le montant de leur abonnement, nous les en remercions ici, heureux de constater leur empressement. Mais tous ne sont pas aussi exacts ; c’est pourquoi la Direc- tion prie les abonnés, aussitôt réception de ce N”, de vouloir bien lui faire parvenir sans trop .tarder le montant de leur abonnement pour l’année nouvelle, sous peine de voir suspendre l’envoi du journal, car malheureusement les frais toujours plus élevés qui incom- bent à la Direction, par suite de la crise (|ue nous traversons, imposent ces mesures écono- micjues. — 11 ne sera envoyé aucune traite de recouvrement par la poste, les événements ac- tuels ayant fait renoncer à l’ancien usage établi. 11 est rappelé aux abonnés qu’ils ont droit à l’insertion gratuite, sur la page de la cou- verture de V Echange , à toute annonce se rapportant à l'Histoire naturelle et n’ayant pas un caractère commercial, telles que: offres ou demandes de communications, d’échanges ; demandes de renseignements divers 2rour la capture ou la préparation des insectes ; bref, tout ce qui peut intéresser les abonnés, ou faciliter leurs études. De même, les captures rares ou intéressantes qui nous seront communiquées pourront être insérées sous la rubrique spé- ciale: Notes de chasses. — Le directeur de VEchange sera toujours heureux de pouvoir, par la voie du journal, servir d’intermédiaire entre ses abonnés irour faciliter leurs études et les aider dans leurs recherches. Tout abonné ayant égaré un numéro du journal peut le demander au Directeur de VE- change, tout numéro manquant sera envoyé à nouveau gratuitement, à condition que la de- mande en soit faite pendant l’année courante. La collection complète de VEchange ne peut plus être vendue irar suite de certains Numéros anciens complètement épuisés; mais la Direction peut procurer les toutes premières années complètes, ainsi que toute la série parue sous sa direction dejnûs l’année 1900. Elle peut de même procurer des numéros isolés au prix de o fr. 50 cent. l'un. M. M. Pic désire acquérir, ou échanger, des H)’ménoptères Tcnthredidcs rentrant dans les Cephini, Cimbicini, Hylotomini et voisins entre autres, espèces ou genres : Sten. ■Lyrista Parreyssi, Marcrocephus xanthosternus Ev. Calamenta Kon., Pcronistibics politissi- mus Ghigi, Hyela pinicola Breb. , Orysstis ahictinus Scop., Amasis jticnnda Klug, orientalis Kon., Krupcri Sten., Andrei Kon., italien Lep. caucasien Moc., Abia mirulcnta Sch. Cla- nellaria amerinœ L., Arge {Hylotomà) ætolicaE.on, aurata 7.ad., mctaluca Klug., puscipes Fall., dimidiata FalL, caucasien Trn., rtifescens Zad., etc. Il offre en échange: Astatus flavicornis Luc., Cephus pygmœus L., Monoploplus notati- collis Pic, Amasis cHrina Per., et v. sefrensis Pic, Abia sericca L., Arge ustulata L., seg- mCntaria Panz, pagana Panz, melanochroa Gmel, etc. Le ijfi tua : L. 1 :i;vi;r r -'^■■'= ?■ . :,■ I iW' - : '•- '■' '>. : ■<.., - ■■• Çl * ■ i’^ ■ >-' ^ ';‘. ISîiôt -■ ■ jP - > ^ •• ■ '■ ; -Y. ,;1N - .-'fi ^ 1 '■. '<, :;>TjR ■ 4j • / •6^— ' rCt^ . ■ :_ »^y. , , #'■■ « ;A ; ‘ ->v-- .. ' Î^ :Î: •r-->^ * • , n » *^' • '/ ;s^ - '".'À-^, ''îi ] N • î • > . * ’ -^ Y y"^ ' ' ' , •' • • ,*' , ; ■ Vy . ... '^''' ■J ('?; '^v4 . ■ ■ ■ lil ' : * ' ■ • . ;• ■ . „.r, i ■i /' ' ' *' '-^ • .-yni ■îi ■ -, r^ -t. ?: : kz ■ l • . ■•'? «* -r ' v -*‘ . I . s 'I : - ' ( \ » * :rj . ÿ- • ' V » ./ â^> . > k » .. #. \a- A " y‘t~ I- .' "■ / -*• ■ . ~t ■■.'-'4 . - -iA] ") I \ '/ K i e‘ ■*, - . V ■ :■/ -Y .5»*' ÎU-- çr -X -.1 - .Vx:-. ,,-.t/... - ■-• . T-' J '';--h ^ /■ *■ i'' . VY ■ ‘ ’*^*V t • ' ' Y i' ‘ ? i' ^ : ■ . . ' I * r ^ :-'T^ :-3 - M \ i • ■ “ ■:%•■ ■ • 4* - ' .r^ ' A'CvY«î>S.X'^-î#'î ' " > -ï . ■ V : .- X' , r - , . i, V ' V-.- > '.^r t| À . - -iV • ?''ftîîS ( iv^^ncxpn V O A • **.A/“V.. :>»••• rv-f > ♦ T ■ '’, -î -• - tri-* ■••’ ■ >; 'v : ’ ■> ' V y , .. -.hv^i' .. > :• ■ .-i - ■ .- ,;,y ' ^ ■_ v .'4 ' ;■ ■' ■- -vv ■ ’.s- 5él, - , vr3 ■ i '1 '- . ar*- ■ X.' . X' "- ■•«i' ■: / ■• '<-■ /V- "•i^-'!r*i » Mars- Avril 1918. Trenle-qualrième année. — N“ 386. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne FoN'Dih; PAU i.ïï Docieur .1 ACQUET Organe iiieiisuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONI'ENANr Lies DEMANDES D ' eÈ II ANC E d'achat ou de vente de t.lVISES ET DE TOUT AUTISE OU.IET d’hISTOIUE NATURELLE M. PIC P’ Directeur Membre correspoiidaiit du Muséum de Paris COMITK DE RÉDACTION OU CO.VllTÉ D’ÉTUDES J< Clermont) ir, 2, rue Jeanne-d'Arc prolongée, Pahis (13e). — Ai Sainte-Claire-Deville) à Paris. — Hi/rlyoïihiUdet de France. — Staphi/linides du bassin de la Seine. — Coléoptèyen de Corse. ? $ ❖ MauriC6 Pic, Digoin (.Üaône-el-I.oire)-. ^Coléoptèr$s. d' Knrope, Me.Lyridœ . IHiiiidæ. cidaHy i*eâiLid(e, eic du plobe. — ÇjÊambycidet la Chir»e, du .lapon, etc. (■yi/piocrfrtmlideft paléarC’ liquf's. ^^alacoder»^es du globe. A. Hiistach6| à Lagny (Seine-et-Marne) : Apion et Ceuihorrhynchus de l'rance. A. Méquignon, 66. rue Bannier, à Orléans. Coléop^ lèves de France {Citvculionides exceptés.) ADRESSER .OUTES COIWMUNIC.ATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A IM . AI. JPIO, à. Difioiii Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Imprimerie .*VUCI-.V!ItC, à Moulins (4 Avril 1918) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (sutTc). Nouveau genre de Longicornes, par M. Pic. Contribution à l’étude des Das3'tides, par M. Pic (hors texte). {Suite et fin.) Addition au « Catalogue des Cicindélides et Staphylinides de la Loire-Inférieure, et localités nouvelles de cette faune, » par Paul PlOXNEAU. Bibliographie. PRIX D'ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU !«' JANVIER ITrance ; 5 francs. ] Étranger : 6 franc». MOULINS IMPRIMERIE ÉTIENNE A UC LAI RE ANCIENNE MAISON CH. DESROSIERS ANNONCES La page I (> fr. | Le ] /4depage La 1/2 page î> (i-. | l,e !''8de page I!(‘ducl ion de 9~) “/u ]iour les insertiouf ])litsieurs (ois t'éi^élêes TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES r. fr. :i fr. TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8fr. »)) 10 fr. »)) 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »)) 4 »)) Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l'imprimerie. EN VENTE Chez l'auteur : Maurice Pie, h Digoin (Saône-et-Loire) : 1“ ^Iatéi*iaii\ pourseri'ir à. rétutle des l.ongicoi-iies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dolllus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9‘ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. [ On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix) modérés. Envoide l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2“ .^lélanjros E.\otico-Enloniolo«iimes comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enüu 7 autre.s plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix pour la c«llection complète. " Miscellanea Entomologica " Revue eulomologique inlernationule Abonnement annuel (12 numéros). (» fr. Abonnement aux annonces seules. ;2,r*o Direction et Rédaction : E. B.^U THE j Professeur, route d'Alais, 23, Uzès (Gard). I AU BUREAU DE VÉCU. ANGE Prix : 2 ir. à -I fr. le fascicule Mélanges Exotico-Entoinolog'ques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' lascic.ules (1913). 9* à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 191.5), etc. Trente-quatrième année. N* 38ô Mars-Avril 1918 L"Échanae> Revue Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suile.) Leptura (Strangalia) hybridula v. nov. atronotata, Al)domino nigro, elylris ad suturam late nigro notatis et poslice briiarie.scenlibus. l'ortugal : Gerez (J. Dayrein, in coll. Pic). Saperda punctata v. nov. gallica. Elytris griseo pubescentibus. Draguignan (Pic). — Correspond à la var. albella Reittei- de 5. perforala Pall. Agapanthia cardui v. nov. ruficornis. .\ntennis plus ininusve rufescentibus. .Algé- rie : Oraii (coll. Pic). •Oberea pupillata var. nov. luteonotala. Elytris iii disco plus ininusve luteo nota- tis. Alsace (coll. Pic;. Agrilus biscrensis n. sp. Parmn elongatus, albido pubescens, viridi-cau-ulescens, elytris subauratis, ad suturam impressis. Peu allongé, pubescent de blanc, la pubescence bien distincte sans être dense sur le dessous et les côtés du prothora.v, vert bleuâtre, élytres à reflets un peu dorés. Tête grosse, faiblement sillonnée ; prothorax robuste, impressionné et plissé transversale- ment sur le disque, muni vers les angles postérieurs d'une petite carène arquée ; élytres de la largeur du prolhorax, subparallèies, atténués à l'extrémité, munis d'un sillon présutural à peine plus distinctement pubescent que le reste ; dessous du corps orné d’une longue pubescence blanchâtre assez espacée. Long. 8 mill. Algérie : P>is- kra(coll. Pic). — Voisin de A. atripUcis Théry, avant-corps non de la couleur des ély- tres et pubescence dilTèrente, non rapprochée par places. Phænops recticollis n. sp. Oblongus, parum elongatus, aîneo-viridescens, thorace in disco irregulariter punctato et plicato, lateraliter fere recto, ad scutellum inim- presso'; elytris minute sed distincte pubescentibus. Oblong, peu allongé, bronzé-verdâtre métallique. Front peu convexe, vertex non sillonné; prothorax court, presque droit sur les cotés, faiblement rétréci en avant, â ponctuation irrégulière et en partie plissée sur le disque, sans impression basale dis- tincte devant l’écusson, déprimé vers les angles postérieurs qui sont presque droits ; élytres brièvernent,’mais distinctement, pubescents de gris jusque sur la base, à peine plus lai-ges que le prothorax à la base, faiblement élargis après le milieu, puis nette- ment atténués ensuite, un peu inégaux sur le disque, â ponctuation et plis irréguliers en partie écartés, fortement impressionnés â la base, près des épaules. liOng. 9 mill. 6 NOUVEAU GENRE DE LONGTCORNES Monts Taurus (coll. Pic). DifTèi-e de P. sibirica Pic par la forme du prolhorax, les élylres un peu inégaux, à impression basale non transversale, etc. Ptosiraa 11-raaculata v. nov. intermedia. Capiie uni, thorace bi et elytris quadri luteo maculatis. Asie Mineure (coll. Pic). — Variété voisine de la var. Vituroii Pic et I distincte par le prothorax bimaculé de jaune. (A suiore.) M. Pic. NOUVEAU GENRE DE LONGICORNES Dymorphocosmisoma n. gen. Capiteelongato, oculis divisis ; an'tennis pilosis, satis 9 aiit maxime cf, elongalis, articulis 6 ultimis mediocribus 9 , aut valde elongatis cf. ar- ticulis 3“-5'" apice fasciculatis 9, aut articulis 3“-5’ elongatis, granuloso spinosulis thorace longissiino, lateralitcr uailulato-sinuato, supi-a inæquaie, pro parte læve, ad basin minute plicato ; elytris ad basin satis latis, postice valde attenuatis, apice sub-- acuminaiis ; femoribus pedonculatis, apice valde dilatatis, posticis in mare elytris su- perantibus ; coxis anticis globosis et minutis. Genre remarquable, très caractérisé par la forme spéciale du prothorax qui est très long et à contours onduleux, ainsi que par la diversité de structure des antennes suivant les sexes. Ce nouveau genre, à cause de ses pattes longuement pedonculées et de ses antennes en partie fasciculées, peut prendre place provisoirement près de Cosmisoma Serv. Dymorphocosmisoma diversicornis n. sp. — Angustatus, apice attenuatus, nitidus, scutello et corpore infra pro parte argenteo pubescentibus, rufescens 9 , aut majore parle nigrescens cf, elytris rulis, ad suturam et postice lateraliter nigro vittatis. Etroit, atténué postérieurement, brillant, presque glabre avec l'écusson et une par- tie du dessus du corps densément revêtus de poils argentés, ruiissâtre 9 , ou en par- tie noirâtre cf ; élylres roux, à bande suturale et bordure latérale postérieure noires.. Tête, plus foncée chez çf, longue, presque lisse ; antennes rousses, à premier article épaissi et un peu obscurci, dépassant les élytres de h articles 9 . ou de 7 articles cê ; prolhorax, plus foncé chez o”, étroit et très long, sinué ondulé sur les côtés, non tu- bei'culé, orné de quelques nodosités brillantes, inégal en dessus, fortement ponctué' par places, faiblement plissé en travers sur sa partie basale; écusson allongé, à pubes- cence argentée ; élyti'es nettement plus larges que le prothorax à la base avec les épaules un peu élevées, progressivement atténués postérieurement, subacuininés au sommet, à ponctuation forte en partie ruguleuse ou plissés avec, sur chacun, une fai- ble caréné discale, celle-ci plus claire ainsi que les parties externes avoisinantes; abdomen dépassant un peu les élytres 9 , dessous du corps en partie obscurci, en p irtie pubescent d'argenté, côtés de l’abdomen densément revêtus de poils argentés ; pattés plus ou moins longues et minces avec les cuisses courtement et fortement élargies à leur extrémité, tibias un peu arqués et ornés de longs poils 9, moins pileux chezc’'. Long, 20 à 22 inill. Chine Méridionale : Yunnan. Typgs 1 a” 1- 9 faisant partie de la-, collection Guerry. M. Pic. ADDITION AU CATALOGUE DES CICIXDÉLIDES ET STAPHYLINIDES 7 ADDITION AU CATALOGUE DES CICIADÊLIDIS ET STAPHYLIAIDES de la Loire-Inférieure et Localités nouvelles de cette Faune PAR Pai;l PIOXNEAU • Nous donnons ci-dessous une petite liste de coléoptères recueillis dans le départe- ment de la Loire-Inférieure, particuliérement aux environs de Nantes. Tandis que quelques formes sont nouvelles pour la région, d'autres méritent d’être citées pour la localité. I. ESPÈCES NOUVELLES A. Cicindclides 1. Cicindela flexuosa F. var. lunata Beuth. — Lin exemplaire capturé sur le sable au bord de la mer à Saint-Brevin. B. Stapli^linides 1. Astenus angustatus Payk. var. negleclus Mark. Deux exemplaires à la Chapelle- . sur-Eidre. 2. Xantholinus cribripeunis Fauv. — Bougnenais, un éclianlillori en 1916. 3. Tachinus fimetarius Grav. — Saint-Nazaire, en été, en battant les haies au para- pluie. II. LOCALITES NOUVELLES 1. Tachyporus solutus Er. — Basse-Goulaine, rare dans le d^pai-tement. 2. Bolitobius puchellus Mann. = lunulatus Er. — Bouguenais, assez rare. (Signalé de Basse-Goulaine (1). (Piel de Churcbeville). 3. Mycetoporus brunneus Marsh. = lepidus Grav. — Un exemplaire sans indication de localité. (Signalé en avril, sous les mousses, à la forêt de ToutTou et au filet fau- choir à la Verrière.) 4. Tachyporus atriceps Steph. = humerosus El'. — Un exemplaire à Portillon près Vertou (pris en hiver à Bouguenais et à Orvault, ainsi qu’à F’ornic.) 0. Philonthus sanguinolentus Grav. — Saint-Nazaii e (espèce citée de Pornic et d'Ou- don.) y G. Philonthus varius Gyll. var. bimaçulatus Giav. — Bouguenais (mars 1906), sous une pierre (forme citée de Clisson (Dominique) et de Nantes (Gaultier.) III. ESPÈCES DIVERSES 1. Pogonus chalceus Erich. — Dans les marais salants entre le Pouliguen et Guérande, assez commun sur la vase. Nous avons capturé de nombreux exemplaires de cette bestiole signalée de Saint-Brevin, Groisic, Bourgneuf, etc. (1) Consulter J. Péneau, [Catalofjue des Coléoptères de la Loire-Inférieure [Bull. Soc. Sciences naturelles Ouest de la France, tome IX, 1909, page 1.14.) BIBLIOGRAPHIE 2. Pogonus litteralis Duft. — /Très rare dans la région. Un exemplaire pris par nous à Mindin au bord de la mer, probablement sous les détritus. Cette espèce n'est citée que des marais-salants près la Bernerie (Brisout de Barneville.) 3. Calathus mollis Marsh, var. armoricus Lapouge. — Se prend en nombre dans les dunes du littoral, sous les pierres et aussi au pied des plantes. Nous avons capturé souvent cette forme dans ces conditions. 4. Panagæus crux-major L. — Ça et là au bord de la mer, Mindin, Saint-Brevin. Si- gnalé seulement dans l’intérieur du département (Bouguenais, Thouaré, Touffou, Basse-Goulaine, etc. 5. Agonum atratum Duft. — Un exemplaire pris dans la vallée de Bouguenais, fin septembre (espèce nouvelle pour le département). 6. Cassida margaritacea L. — Région du Lac de Grand-Lieu, ça et là au fauchoir. 7. Chalcoides plutas Latr. — Abondant au lac de Grand Lieu. 8. Chalcoides fulvicoruis F. — Plusieurs exemplaires sans indication de localité. NOTA. — Tous les Staphylins contenus dans cette note ont été revus par notre aimable collègue M. H. Lavagne, de Montpellier, à qui nous sommes heureux d'a- dresser ici nos vifs remerciements. \ P. PlONNEAÜ. BIBLIOGRAPHIE Mélanges Exotico-Entomologiques, 26' fascicule, par M. Pic (décembre 1917). — Dans ce fascicule sont décrits : 8 genres et sous-genre, plus de cent espèces ou variétés. Necrophores d’Europe et du Caucase, par O. Pasquet (extrait de Insecta 1916, paru en 1917). C’est une très intéressante étude documentée qui, bien que traitant un sujet relativement étudié, apporte des renseignements nouveaux et quelques correc- tions aux travaux précédents. Quelques dessins, intercalés dans le texte, rendent encore plus claire l’étude des Nécrophores. L’auteur énumère, pour les espèces fran- çaises, une longue suite de localités et de captures qui sont très documentaires et intéressantes par la répartition géographique de ces insectes. Pour l’espèce N. inter- ruptus Stephens, Pasquet signale, sous le nom de algericus, une variété nouvelle d’Al- gérie ; en outre, il dpnne le nom nouveau de v. nigricans pour la var. suturalis Reitter (nec Motschulsky) de la même espèce. Cette étude de plus de 60 pages est terminée par un double tableau synoptique, l'un pour distinguer les espèces, l’autre pour sépa- rer les variétés d’espèces ditîérentes/et de dessins analogues. En résumé, le travail de O. Pasquet représente la plus complète monographie actuellement publiée pour le groupe. CABINKT ENTOMOLOGIQUE De E. LE MOL’ LT, 4, Rue Diiméril, Paris, 13'' J Achat, Vente, Echange, Expertises et Commissions. Vente dbbjets d’histoire naturelle (3i- •jrofs, notamment des épingles à insectes (marque- asta). Grand choix d’insectes de divers ordres, paléarctiques et exotiques. Avis importants et renseignements divers Malgré notre dernier et pressant avis, tous les abonnements pour 1918 n’ont pas encore été versés. Seuls, cjuelques abonnés nous ont déjà fait parvenir le montant de leur abonne- ment, nous les en remercions ici, heureux de constater leur empressement. Mais tous ne sont pas aussi exacts; c’est pourquoi la Direction prie les abonnés, C[ui ne l'ont pas encore fait, de vouloir bien, aussitôt réception de ce numéro, lui faire parvenir sans pins tarder le montant de leur abonnement pour l'année nouvelle, sous peine de voir suspendre l’en- voi du journal, car malheureusement les frais toujours plus élevés qui incombent à la Direction, par suite de la crise que nous traversons, imposent ces mesures économiques. — Nous répétons, une fois encore, qu’il ne sera envoyé aucune traite de recouvrement par r ■ la poste, les événements actuels ayant fait renoncer à l’ancien usage établi. — Le mon- tant de l’abonnement peut être adressé, indifféremment, au Directeur de {'Echange : M. Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) ou à l’Imprimerie Et. .Auclaire, à Moulins-sur- Allier (Allier). Il est rappelé aux alx>nnés qu'ils ont droit à l’insertion gratuite, sur la 3” ' page de la couverture, d'e toute annonce, se rapportant à l’histoire naturelle et n’avant pas un carac- tère commercial. Tout numéro du journal n'étant pas parvenu à destination sera remplacé gracieusement, à la condition toutefois que la demande soit faite le plus tôt possible, dans le courant de l’année au plus tard. La Direction de {'Echange peut procurer la série complète de {'Echange oarue depuis l’année 1900 et des années complètes, ou inco.mplètes, anciennes, à des prix modérés. En outre, elle peut céder des numéros isolés au prix de o fr. 50 l'un. On se procurera, également, par l’intermédiaire du journal, les ouvrages divers de M. Pic, tels que « XI atériaux potir servir à l'étude des Longicornes », complet ou par fascicules séparés, « Xlélanges Exotico Entomologiques , 27 fascicules, d’irnportances diverses au prix variant de 2 à 4 fr. le fascicule, ouvrage pouvant être fourni complet ou par fascicules séparés. En outre, des separata de l’auteur, ainsi que quelques autres de divers entomologistes, sont disponibles. M. Maurice Pic, s'offre pour l’étude des Coléoptères exotiques rentrant dans ses groupes d’études : Scaphidiides, Ftinides, Malacodermes , H eteromères (ex-parte), M egalopides , etc. Il est disposé à échanger des insectes d'es différentes familles qu'il étudie et, au besoin, à acheter les espèces lui manquant. Beaucoup d'espèces et variétés paléarctic|ues ou exotiques sont disponibles en échange. M. M. Pic désire acquérir, ou éc'nanger, des Hyménoptères Tenthredides rentrant dans les Cephini, Cimbicini, Hylotomini et,- voisins entre autres espèces ou genres : Sten. I.yrista Earreyssi, M arcrocephus xanthosternus Ev. Calamenta Kon., Feronistibus politissi- mus Ghigi, Hyela p'inicola Breb., Oryssns abieUmts Scop., Amasis juctinda Klug, orientalis Kon.. Kruperi Sten., Andrei Kon., italica Lep. caitcasica Moc., Abia aurulenta Sch. Cla- uellaria anierincc.\^.. Arge {Hylotnma) œiolica lAon, aurata '/.ad., metaluca Klug., puscipes Fall., dimidiata FalL, caucasica Trn., rufescens Zad., tx.c. 11 offre en échange: Asiatus fiavicornis Luc., Cephus pygmceus L., M onoploplus notati- rollis Pic, Ania.\is cHrina Per., et 1'. sefrensis Ÿ'ic, Abia sericea L., Arge iistulata L., seg- menlaria P.inz, pagana Panz, melanochroa Gmel, etc. Notes de Chasses M. Monguillon, a caiJturé : 1" à la Fcrté-Bernard (Sarthe), Bradytus apricarius Payk., Focadius jerrugineus F., C'orticaria pubescens f'.ylh,, Megapenthes sanguinicollis Pnz., Anobitun denticolle Panz,. Ceutorrhynchus asperifoliaruvi Gylh., XyUHrechus arvicola Oliv., Aphih»na venustula Kutsch., Fsylliodes didcamarœ Koch., Miarus plantarum Germ., Baridius niorio Boh.. Cionus hortulanus Foucr., Orcnestes alni var. saliator Geofr., Dio- dyrrhynchus austriacns- 0\. — 2“ au Mans: Stiliciis fragilis Grv., Fœderus ruficolUs F., Gy- nandrophthalma cyanea F. Le gérant : E. Revkrki . Trente-quatrième année. — N“ 387. Mai- Juin 1918. L’ÉCHANGE Revue LinDéenue Fondée par i.e Docteur JAGQÜET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCHANGE d'achat ou de vente DR LI,V1IES ET DE TOUT AUTRE OBJET d’hISTOIRE NATURELLE I M. PIC I- P. Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITI'; DE RÉDACTION OU COMITÉ D'ÉTUDES J> Clermonti lb2, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (IS*). — Apliodienx jtaUarcliqties, Histéridi’f Iran-, çais. A, DuboiS) villa Belle-Vue. à Samorrau, par Vulal- nes-sur-Seine, (Seine-et-Marne). — Goléopléres . J. Sainte-Claire-Deville, à Paris. — Hydrophitidi^s de France. — Stapltyiinides du bassin de la Seine. — Coiéoplèrei de Corse. ? < i < i i Maurice Pic, Oicoin iSaôoe-et-l.oire). — Colioptdres d'iiwope, Melyridie, Plinidm, Nanophyts, \nthl- cidce, Pedilidce, etc du globe. — Cerambycidet de la Chine, du .lapon, elc Cryploceplialides patéare- tiques. Malucodermes du globe. A. Hustache, à Lagny (Seine-et-Marna) ; Apion et Ceuthorrhynchus de France. A. Mépuignon, 66. rue Bannier, à Orléans. Cotéop~ lères de France (Curcidionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A Al. \l . F*IO, à Celles concernant les Aboiinemeuts et les Annonces, à l’Imprimerie AUCI. VlItIC, à Moulias (4 Juin 1918) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Hétéromères exotiques nouveaux, par M. Pic (hors texte) Hyménoptères nouveaux, par M. Pic PRIX D'ABONNEMENT : UN AN, A iCriance: ficixnca. | Ktrian DU 1" J AN VIER ixncs. MOULINS IMPRIMERIE ETIENNE AUC LAI RE ANCIENNE MAISON^Îl. DESROSIERS La page . . La 1/2 page n fl. Ir ANNONCES IG fr. j Le 1/4 de page 9 fr. 1 Le î/8 de page Héductiûn de 95 "/o pour les iusei'tio)ir plusieurs fois rêpëtêesi , TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SERA RATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages ' 6 fr. 50 8 fr. ))fc 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériaux pour servir à l’étude des Longieoi'iies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix DolIIus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9‘ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2' Mélang;es E.Yotico-Ëiitomolo^iqucs comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autre.s plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (I.es derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix pour la collection complète. " Miscellanea Entomologica " Reçue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). G fr. Abonnement aux annonces seules. 2,r>0 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d'Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BUREAU DE L'ÉCHANGE î Prix : 2 fr. à 4 fr. le fascicule j ! Mélanges Exotico-Eutoinologiques^ I Par M. PIC ' 1" fascicule (10 novembre 1911) ! 2' à 4' fascicules (1912). i 5' à 8' fascicules (1913). I 9* à IP fascicules (1914). j 12' à 15' fascicules (1915). ! 16' fascicule (20 octobre 1915), etc. Mai- Juin 1918 / Trente-qualrième année. N* 387. y Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Gnathoncus nidicola v. nov. Anzati (1). Oblongus, niger, anlennis pedibusque ru- fescentibus ; tibiis anticis validis, infirme denticulalis ; elyti-is sat sparse et fortiter punctatis, punctis apice parum approximatis, antice ad suturam minutissime slriatis. Long. 2,5-3 mill. France ; Saiat-Agnan (Pic). Décrit sur 3 exemplaires dont un cédé au D’’ Auzat. — Paraît se distinguer de G. nidicola Joy par la ponctuation ély traie plus forte, moins serrée surtout vers l’extrémité, ainsi que par la légère strie suturale an- térieure. Cette forme offre une denticulation tibiale faible et un pygidium modérément ponctué; un peu brillant. Ptosima 11 maculata v. nov. lugdnnensis. Gapite thoraceque immaculatis, elytris luteo 4-maculatis, macula media interrupta. Lyon (coll. Pic). — Voisin de la var. 7-maculata Vit., mais, au lieu de la macule humérale, c’est la macule médiane qui est décomposée en deux taches. ' Bnprestis Ledereri v. nov. semiviridescens. Parum robustus, postice valde atte- nuatus, ænescens, elytris viridescentibus et immasulatis. Monts Taurus (coll. Pic). Ernobins pini s. esp. Galiberti c*. Robustus, paru mnitidus, luteo pubescens, niger, thorace antice rufo tincto, elytris pedibusque rufis, antennis validis, rufis, pro parte brunneis. I Robuste, un peu brillant, modérément pubescent de jaunâtre, en majeure partie noir, prothorax marqué de roux en avant ; pattes et élytres rousses, cuisses un peu rembrunies à la base, antennes en partie rembrunies, plus claires aux extrémités. Tête large, fortement granulée, antennes un peu plus longues que le milieu du corps, ù articles 3, 4 subtriangulaires, un peu larges, 5 à 8 un peu plus larges, pas très longs, à peu près égaux, 8 à 1 1 allongés, étroits ; prothorax un peu plus large que long, rétréci en avant, subarqué, faiblement marginé et cilié sur les côtés, sinué postérieurement et accolé à la base des élytres, fortement et densément granuleux avec une faible ligne iisse postérieure médiane ; élytres de la largeur du prothorax, assez courts, à ponc- tuation granuleuse un peu espacée ; pattes rousses, base des cuisses un peu rembru- nie. Long. 4 mill. Castres-sur-Agoùt (Galibert, in coll. Galibert), — Diffère de pini Sturm par les antennes un peu différentes, plus épaisses et la coloration en partie foncée. (1) Dédié au D' Auzat, auteur d’une récente étude synoptique sur le genre Gnathoncus Duval, qui a bien voulu me donner son avis au sujet de cet Insecte. 10 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Sphodroxia atripennis n. sp. (f. Parum elongatus, riifus, elytris nigris, médiocre albo pubescentibus. Peu allongé, roux avec les élylres noirs et modérément pubescents de blanc. An- tennes testacées, à n.assue de 7 feuillets, télé creusée en avant, à chaperon presque droit sur les côtés ; prothorax à angles postérieurs presque droits, irrégulièrement ponctué et squamuleux par places, lisse sur le milieu de la base ; élytres à [)çine plus larges que le prothorax, ayant chacun trois côtes discales dont une latérale ; dessous en majeure partie densément pubescent de gris, les poils de la poitrine asse? longs et couchés ; pattes rousses, tibias antérieurs à dent supérieure petite, inférieure et apicale longues. Long. 22 mill. Algérie ; Bou Saada (coll. Pic. don de Renaud). — Intermédiaire entre S. mauritanica Luc. et algerica I^ey, et distinct, à première vue, par sa coloration. Malthinus tibiellns (Gglb.) Anguslatiis, nitidus, flavus, • elytris apice sulphureis, capite poslice, thorace in disco, antennis apice, scutcUo elytrisque ante apicem ni- gris, geniculis intermediis poslicisque apice brunneo aut nigro notatis ; thorace an- tice attenuato; elytris lineato-punctatis, tibiis posticis o'’ apice dilatatis. Long. 5 mill. Calabre (coll. Pic). — Ressemble à M. brevior Pic, la dilatation apicale des tibias pos- térieurs o’ est plus accentuée, le prolhorax plus distinctement ponctué au milieu avec la bande médiane noire plus élargie aux extrémités chez / > ’^- î l I ' V à l \ / >■ I Trente-qu^uième année. — N® 390. Novembre-Décembre 1918. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne FoNfiTiu PAU t.u: Docteuu jacquet Organe luensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONl'ENANT LES DEMANDES d’ÉTHANGE O AGHAT OU DE VENTÉ DE I.IVIIES ET DE TOUT AUTllF. OlUET d’hISTOIHE NATUItEl.LE M. PIC Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris . CüiVlITK DK lU'-DACriON 4* J. Clermont, 1C)2, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Pakis T — Ai>linilie»* jmléai cliques, llislériiles Iran- ^ çais. e A. Dubois, villa Belle-Vue, à Samorkao, par Vulai- j nes-sur-Seine, (Seine-et-Marne). — C'iUoiilères. j J. Sainte-Claire-Deville, à Paius. — HydtophUides j de France. — SUipkiiltnides du bassin de la Seine. ÿ — Coléoptères de Corse. ^ OU COMITK D KTUDi;S Maurice Pic, Digoin (■•'aône-el-l.oire). — Culéniitiret d'Iiurope.MelyvidiK, l'Iittidie, ISuuophyss, \ntht- cidœ, Cedilidoe, etc du globe. — Cerambycides d* la Chine, du .lapon, eic. CryplocephuHdes paléarc- liques. MaUicodermes du globe. A. HuStache, à Lagny (Seine-et-.\1arna) ; Apion et Ceulhorrliynchiis de I'' rance. A. Méquignon, 66. rue liannier, à Orléans. Coléop- tères de l'Vance {Cureuiionides exceplés ) Ar,r.r.::crv toutes coiyiMUNiCATioNS ccncern.\nï la rédaction et les échan..es A M . M. 1*10, à Ol-ioin Celles concernant les Abonneuients elles Annonces, à l’Imprimerie AljUI, VJItl'',, à Moulins (1er Décembre 1918) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Cabinet d’élevage, notes biologiques et captures, par M. Pic (hors texte) (fin). Bibliographie. PRIX D'ABONNEMENT : UN AN, A PARTIR DU l JANVIER ïTranc© : francs, j KAran^er : O francs. MOULINS 1 M P R I M K RI U ETIENNE A U C I. A I R E ANCIENNE MAISON CH. DESROSIERS ANNONCES La page 32 fr. ! Le 1/4 de page La 1/2 page ï 8 if , | I.e 1/8 de page Héduclion de “25 “/o )>ow les inset'tionr plusieurs jois répélées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES 10 fr. « fr. TARIF DES SERA RATA 25 EX. 50 EX. 1(X) EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. )»; 10 fr. ))» 8 pages . . . .’ 4 ))» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 ))» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériau* pour servir à l’étude des Longîcornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, e’est-à-dire la deuxième partie du 9* cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de lévrier 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prixj modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* .4Iélaiijçcs Exolico-Entomoloçîqiies comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autres plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix pour la collection complète. “ ffliscellanea Entomologica " Revue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). <î fr. Abonnement aux annonces seules. 2,r»0 Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BUREAU DE L'ÉCHANGE Prix : 2 fr. à 4 fr. le fascicule Mélanges Exotico-Entomologiques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9* à 11* fascicules (1914). 12* à 15* fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), etc. Trenle-quatrième année. N® 390 Novembre-Décembre 1918 Revu© Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Hydræna inapicipalpis h. sp. Oblongo-ovalus, nilidus, i ufus, capite thoraceque in 4iscoIale nigris, palpis rufo-testaceis ; elytris satis brevibus, marginalis, apice irregu- lariter punctalis, tibiis arcuatis, apice parum dilatalis. Oblong-ovale, brillant, roux avec l'avant-corps presque entièrement noir, les palpes non rembrunies au sommet ; prothorax court, dilaté vers le milieu, subsillonné latéra- lement, un peu inégal, fortement et densément ponctué ; élytres plus larges que le prothorax, élargis postérieurement et subarrondis séparément au sommet, rebordés, plus fortement en arrière, à ponctuation médiocre, régulière en avant, irrégulière vers l’extrémité ; pattes assez robustes, tibias tous arqués et un peu épaissis à, l’extrémité. Long. 2,5 mill. Tunisie (coll. Pic) — Voisin de H. nigrita Germar, s’en distingue par les palpes non rembrunies à l’extrémité, les tibias tous arqués et un peu épaissis au sommet, etc. Hydræaa grandis v. nov. obscuriceps o\ Satis elongalus, parum nitidus, rufescens, ■capite obscuriore, antennis, palpis pedibusque pallidioribus, tibiis anticis parum dila- tatis, posticis laie dentatis. Long. 4 mill. Mont Athos (coll. Pic). — En outre.de la colo- ration plus claire, semble différer de H. grandis Reitt. par les tibias antérieurs moins épaissis et la dent des tibias postérieurs un peu émoussée. Hydræna subirregularis (nov.). Elongatus, postice parum dilatatus, apice subacu- minatus, nilidus, rufescens, membris pallidioribus, palpis apice brunnescenlibus, ca- pite thoraceque laie piceis. Allongé, un peu élargi postérieurement et subacuminé au sommet, brillant, roux avec les membres plus clairs, les palpes étant obscurcis au sommet, la tête et lepro- ■ thorax largement foncés. Tête éparsément mais assez fortement ponctuée sur le front ; prothorax crénelé sur les côtes, assez large, dilaté sur le milieu, fortement impressionné sur les côtés, fortement et assez éparsément ponctué sur le disque ; élytres assez longs, ’ fortement explanés, à rangées de points assez réguliers diminuant, ou s’effagant, posté- rieurement, séparément subacuminé arrondis au sommet ; tibias intermédiaires un peu ; arqués, les autres droits, ou presque droits probablement c-*. X-ong. 2 mill. 5. Sicile. (Fiori, in coll. Pic). — Semble différer de //.. ong'usfa/a Sturm (1), par les élytres qui sont dépourvus de stries distinctes, à ponctuation et extrémité différentes. ^ Gantharis violaceus v. nov. moraviensis. Pedibus nigris, capite thoraceque testa- g oeis. Moravie (coll. Pic). X (D Peut-être race de cette espèce. 22 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES SX PARTIE NOUVEAUX CantharisErichsoni v. nov. neapolitanus. Elytrisapicelate nigi-o-cyaneis. Environs de Naples (Pic). — Cette variété se distingue delà forme type par l’extension de la macule apicale qui couvre environ la 2' moitié des élytres. Cantharis annnlaris V. nov. gredosensis. Elytris satis brevibus, pedibus late nigris, thorace in disco late nigro notato. Espagne : Sierra de Gredos(coll. Pic). Cantharis nigricans v. nov. monachi. Thorace in disco piceo bimaculato. Grande Chartreuse (coll. Pic). Cantharis Genei v. nov. sardiciensis. Elytris late pallido-testaceis. Sardaigne (colL Pic). Cantharis inculta v. nov. laconiensis. Capite postice piceo, elytris antice et postice brunnescentibus. Sardaigne : Laconi (Dodero, in coll. Pic). Cantharis atrofoveolatus n. sp. Parum elongatus, sat nitidus et médiocre pubescens, pallido-testaceus, scutello nigro aut piceo, infra corpore pro parte nigro, abdomine lateraliter foveolato et nigro notato. Peu allongé, assez brillant et médiocrement pubescent, testacé pâle avec l’écusson et une partie du dessous noirs. Antennes courtes, testacées, k derniers articles en partie obscurcis ; prothorax court, arqué en avant, très brillant, convexe, courtement sillonné postérieurement ; élytres peu plus larges que le prothorax, pas très longs, subsinués, assez granuleux ; milieu du corps en dessous foncé, abdomen testacé, ma- culé de noir sur les cotés avec sur les segments postérieurs des sortes de fossettes à fond noir ; pattes testacées avec les cuisses postérieures marquées de foncé près du sommet, tarses en partie rembrunis. Long. 12 mill. Perse (coll. Pic). — A placer près de G. livida L. ' Cantharis iliaca v. nov. chehirensis. Thorace rufo, in disco nigro maculato. .Asie Mineure (coll. Pic). Cantharis Schrammi n. sp. Elongatus, parum nitidus, griseo pubescens, niger, capite antice, thorace (illo in disco postice nigro maculato) elytrisque rufo-testaceis, abdomine rufo, lateraliter nigro maculato. Allongé, peu brillant, pubescent de gris, noir, avec la tête en avant, le pro- thorax en majeure partie, celui-ci offre une macule postérieure noire, à contours irréguliers, et élytres d’un roux testacé. Tète grosse ; antennes robustes à la base, atténuées à l’extrémité, presque de la longueur du corps; prothorax assez court,, à peine arqué en avant, droit sur les côtés, subsillonné au milieu ; élytres peu plus larges que le prothorax, pas très longs, subsinués, nettement granuleux, à repli latéral ; dessous foncé, abdomen roux, maculé de foncé sur les côtés ; pattes noires, un peu robustes, tarses roux, à ongles différents. Long. 11 mill. Espagne : Sierra de Guada- lupe (Schramm. in coll. Pic) — Voisine de G palliata Gylh, antennes plus robustes, prothorax moins brillant, ti côtés plus droits et autrement coloré. Cantharis coronata v. nov. calatravensis. Thorace in disco postice nigro trimacu- lato. Espagne : Pozuelo de Galatrava (coll. Pic). — En plus de la macule discale ordi- naire, il existe, chez cette variété, deux petites macules postérieures supplémentaires. Melauophila picta v. nov. meridionalis. Elytris in singulo luteo sex maculatis, ma culis reductis, in paris oblique dispositis. France méridionale : Le Luc (Pic). NOTES diverses, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Melanophila picta V. nov. subjnncta. Elytris in singalo luteo quinque maculatis,. maculis 4 anticis in j)aris oblique dispositis et postice fasciatis (fascia maculis coiijunc- tis composiia) France méridionale : Le Luc (Pic) et Gonstantine. Melanophila picta v. nov. 4-notata. Elytri.s in singulo luteo tri maculatis et postice fasciatis. Drôme : Crest (Pic). — Diffère de la variété précédente par f oblitération des macules basales. Melanophila picta v. nov. mnltinotata. Elytris in singulo luteo oclo maculatis. Russie méridionale (coll. Pic). Stenopteriis ater v. nov. Theryi. Niger, elytris in disco longitudinaliter rufo vît- tatis. Algérie : Saint-Charles (Théry, in coll. Pic). — Voisin de la var. siibhiimeralis Pic. Stenopterus ater v. nov. rufîcollis. Niger, thorace supra, pedibus pro parte ely- trisque late rufescentibus. Algérie: Affreville (Pic). Grammoptera viridipennis Pic. Le Hétéfomères exotiques nouveaux, par M. Pic. (Article hors texte, N“ 281.)^ I Hyménoptères nouveaux, par M. Pic 1 Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic [suite] . . . . Nouveau genre de Longicornes, pai' M. Pic j Quelques notes sur la Flore des environs de Saint-Vallier, par J. B. [suite] Notes de chasses sur la couverture Pages 7 4, 8, 24 15, 19 3 11 1, 5, 9, 13, 17, 21 6 20 N”» 386, 387 Le gérant : E. Hevkret. Trente-cinquième année. — N® 391. Janvier-Férrier 1919. L’ÉCHANGE Revue Linnéenue Fonüéiî par i.k Docteur JACQUEI Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉC.HANGE d’achat ou de vente de i.ivkes et de tout autre orjet d’histoire naturelle M. PIC Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris CüMITP; Ülï IULDACiTON OU COMITÉ D’ÉTUDCS J, Oiarmonti 1H2. rue Jeanne-d'Arc prolongée, Paris (tjc). — AphodidHi paléuieliqiiei, Ilistéiides iraii- çaiR. A. OuboiSf villa Belle-Vue. à Samorrau, par Vulai- nes-sur-Seine, (Seine -et- .Marne). — Cnléoptires. ■i, Sainta-Claire-Deville, à Paris. — H;/di-ophilides de France. — Staphi/ilnidda du bassin de la Seine. — Coléoptifes de Corse. y Maurice PiC| Uigoin (.Saône-et-l.oire). — CoUoptire$. ; d’Europe, MelyrldcK, Plinidœ, Nanopkyes, \nthl- 5 cidee, Pediiidoe, etc du globe. — Cerambyeidei i» J la Chine, du .lapon, eic. Cryplocephalides paléare- ^ tiques. Malacodernies du globe. ^ A. Hu8tachd| à Lagny (Seine-et-Marne) ; Apion et S Ceulhorrhyncltus de France. i ^ A. Méquignori| 66, rue Bannier, à Orléans. Coléop- ^ tères de France (Cwculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A JVl. M. r»10, à OisolJi Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l’Impiimerie AUCL.AIÜF:, à Moulins (3 Février 1910) SOMMAIRE Note» diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic '(suite). Coléoptères exotique» en partie nouveaux, par M. Pic (suite). Etude détaillée de divers insectes, par M. Pic (hors texte). Quelques notes sur la Flore de» environs de Saint-Vallier, par J. B. (suite). Bibliographie. PRIX D'ABONNEMENT: UN A.N, A PARTIR DU !•' JANVIER Franc# : S franc». ] IC»ran|;er : G francs. aMOULINS l.MPiUMFRlK ETIENNE AUC LAI RE ANCIENNE MAISON CH. OE9ROEIBR9 ANNONCES La pat^e 32 fr. [,e 1 ,4 de page 1 O fr, La 1/2 page 18 Ir, l-el/8de page 6 h-. ItéJuclion de ‘25 >7.1 pour les insertions plusieurs joi$ répétées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. »» 10 fr. »» 8 pages 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 »» Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separata les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Malériaux pour servir à l’étude des Loiigieornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dolilus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont l«e premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9’ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février i915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* Itlélaiiffes Exolico-Enfomoioffîqnes comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autre.? plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix pour la collection complète. " Miscfillanea Entomologica ” Reçue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 6 fr. Abonnement aux annonces seules. 2,r»o Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d'Alais, 23, UzÈs (Gard)* AU BUREAU DE L'ECHANGE Prix ; 3 fr. à. 4 fr. le fascicule Mélanges Exotico-Entomologiquesv Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2* à 4* fascicules (1912). 5* à 8' fascicules (1913). 9* à 11' fascicules (1914). 12' à 15* fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), eie. Trente-cinquième année. N“391. Janvier-Février 1919. Notes diverses, descriptions et diagnoses {Suite.) Polydrosus(Leucodrosus) Clermonti n. sp. Plus minusve elongalus, nig:r, sat dense argentato et in disco pro parle subpui’pureo squamulatus, antennis pedibusque tes- laceis, femoribus pro parte fuscis. Plus ou moins allongé suivant les sexes, noir, assez densément squamuleux de gris avec, sur le milieu des élytres, quelques squamules faiblement pourprées, les squa- inules étant plus denses sur la suture en avant, membres testacés avec les cuisses lar- gement annelées de foncé. Antennes assez longues et peu épaissies, à 2' article du funicule peu plus court que le premier, derniers articles élargis sans être très épais, scape long ; tête pas très longue, sans soies mi-dressées, rostre un peu plus long que large, creusé en-dessus, yeux un peu saillant ; prothorax court, un peu rétréci en avant, bien moins large que les élytres ; élytres assez larges, pas très longs, subparal- lèles, un peu atténués au sommet, striés, ornés de quelques soies peu distinctes et un peu soulevées ; pattes peu grêles, squamuleuses et pileuses, cuisses inermes, tibias antérieurs nettement sinués. Long. 4 rnill. Espagne; Pozuelo, des récoltes de J.-M, de La Fuenle (coll. Clermont et Pic,. — Se rapproche de P. tibialis Gylh., eu diffère par la forme un peu moins élargie, les antennes moins robustes, et la tête munie d'une faible impression à la base du rostre. Je sépare de celte espèce, à titre de variété, sous le nom de diversirostris, deux exemplaires oidginaires de Gi enade et faisant partie de ma collection, dont le rostre est plus large, non creusé au sommet, les yeux sont plus écartés et les cuisses faible- ment rembrunies. Phyllobius (Œdeenemidius) curvipss n. sp. Elongatus, nigro-piceus, aliquol pro parte vage rufescens, pro parte albido pilosus et subsquarnulatus, antennis, pedibus- que pro parte testaceis. Allongé, noir de poix, parfois teinté de roux par places sur les élytres, orné de poils squamuleux ou de petites squamules grises, parfois un peu pourprées, irrégu - lièrementdisposées sur les élytres, antennes et pattes testacées avec les cuisses en par- tie rembrunies. Tête longue, rostre court, roussâtre et tronqué en avant ; antennes longues, et assez grêles, à scape grand, très arqué ; prothorax court, subarrondi sur les côtés ; élytres un peu plus larges chez 9 que chez a*, plus ou moins longs suivant les sexes, striés-ponctués, à suture acuminée en pointe ; cuisses postérieures dentées et épaissies, plus courtes chez 9 , dépassant les élytres chez a* ; tibias postérieurs presque droits 9 , ou arqués à’. Long. 5, 5-5, 8 mill. Chypre (coll. Pic) Voisin de P. gloriosus Dan., mais de coloration plus foncée avec la forme plus al- 'longée, les cuisses postérieures, chez cf dépassant les élytres, etc. 2 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX Phyllobius curvipes v. nov. lividianos. Elytris late rufis, pedibus testaceis. Chy- pre : Lividia (coll. Pic). Polydrosus picus v. n. viridimacniatus. RobusLus, thorace salis breve, lateraliler invittato, pedibus nigris, elytris ad humeros lateraliler et poslice diverse viridi nota- lis. Asie-Mineure, Brousse (Pic). Cryptocephalus regalisv. nov. Bohnhofi. Elytris luteis, ad humeros viridi macu- lalis et in disco viridi undulato lineatis. Mandchourie (coll. Pic). Cryptocephalus regalis V. nov. luteocinctus. Elytris luteis, in disco late et longe viridi nolatis. Sibérie: Amour (coll. Pic). Cryptocephalus 6 punctatus v, nov. pedemontanus. Maculis secunda et tertia ely- trorum sutura connexis. Piémont (coll. Pic). Cryptocephalus 6-punctatus v. nov. Fortinsi. Maculis externis nigris elytrorum junctis. Fennia (coll. Pic). Cryptocephalus quinquepunctatus Scop. Le Coleopteromm Catalogus de 1913, dû àClavareau, inscrit sous ce nom l’ancien C. signatus Laich.; mais est-ce avec raison Il m’apparaît, à la lecture de la brève et vague description de Scopoli, que son quin- qiiepunctatus se rapporte plutôt au sexpimctatas L. var. pictiis Suffr., étant donné qu’il a les élylres marginés de noir. Je continue à adopter le nom de C. signatus Laich.. {interruptus Suffr.) qui ne prête pas à équivoque, de préférence à celui, litigieux, de C. 5 punclatiis Scop.: la priorité doit s’effacer au profit de l’identification sûre. Cryptocephalus signatus V. nov. tyrolensis. Macula secunda et tertia elytrorum su- tura connexis. Tyrol (coll. Pic). Cryptocephalus signatus v. nov. erratus. Maculis externis nigris elytrorum junctis. Etiqueté par erreur Algérie (in coll. Pic). Celte variété est analogue à la var. Fortinsi mihi de 6 punctatus L. (A suiure.) M. Pic. Coléoptères exotiques en partie nouveaux (Suite.) ^ Tetraonyx Dohrni v. nov. remotus. Elytris iestacei.«, nigro quadri maculatis, ma- cula prima ad scutellum remota. Brésil (coll. Pic). Tetraonyx 4-maculatus v. nov. macuiaticeps. Capite rufo, nigro maculato ; elytris- testaceis, ad basin et apice late nigro maculatis. Brésil (coll. Pic). Tetraonyx clythroides v. nov. subfasciatus. Niger, thorace indistincte rufo tincto, elytris rufis, ad basin transverse quadri nigro maculatis et ad medium nigro fasciatis. Brésil (coll. Pic) Tetraonyx Mandhuii (1) n. sp. Oblongus, nitidus, parum pubescens, pallidus, supra nigro-noiatus, infra pro parle niger, antennis brunnescentibus, ad basin testaceis, pedibus testaceis geniculis et tarsis piceis ; capite poslice nigro lineato ; thorace in (1) Ainsi que je l’ai fait, dans mes derniers Afe/ani; es Exotico-Eniomologiques publiés^ je continue ma série de dédicaces patriotiques. NOTES SUR LA FLORE DES ENVIRONS DE SAINT- VALLÏER 3 disco nigro-maculato ; elytris ad basin et posl medium in singulo oblique nigro bi- maculatis. Long. Smill. Brésil (colL Pic). — A placer près de T. pallidns Haag. Tetraonyx Simsi n sp. Robustus, paruni nitidus, elytris densissime et minute punctatis, niger, capite antice et postice rufo-notato, tborace rufo, in disco late piceo, posiice ad angulos prominulo, scutello rufo ; elytris apice paulo lalioi-ubus, nigris ad medium testaceo nndulato-fasciaiis, sutura antice et epipleuris pro parte testaceis ; pedibus nigris, femoribus ad basin testaceis. Long. 17 mill. Brésil (coll. Pic). — Peut se placer près de T. depressus Klug. Lytta Gerardi n. sp. Elongatus, postice dilatatus, parum nitidus, niger, ihorace testaceo, in disco nigro-vittato, elytris testaceis, postice late nigris; capite postice non dilatato, subarcuato ; antennis elongalis, apice acuminatis ; tborace parum lato, antice subarcualo, biimpresso ; elytris tborace satis distincte lalioribus, parum elongatis; pedibus elongatis, tarsis longissimis. Long. 15 mill. Origine douteuse, mais proba- blement d’Amérique Méridionale (col). Pic). — Jolie espèce, pouvant motiver la ci éa- lion d’un nouveau sous-genre (1) par la structure de son avant-corps, des antennes, etc. Lytta (Epicanta) femoralis v. nov. Porter!. Pedibus rufis, geniculis, tibiis apice tarsisque nigris. Chili (coll. Pic). Dédié au savant naturaliste chilien G. Porter. Lytta (Epicauta) femoralis v. nov. singularicornis. Tliorace breve, fortiter sulcato ; tibiis anticis distincte curvatis ; antennis validis, articulis 3-5 valde dilatatis. Chili (coll. Pic). Spermophagus Fochi n. sp. Oblongus et latus, niger, supra parum dense fulvo- griseo pubescens et infra albido pubescens, pygidioad basin dense albido pubescente. Oblong, assez large, noir, revêtu d’une pubescence à peu près uniforme, fauve-gri- sàtre en-dessus et blanchâtre en-dessous, base du pygidium densément pubescente de blanc. Antennes assez longues ; prothorax court et transversal, atténué en avant, h lobe médian subtronqué, à double ponctuation fine et forte ; écusson triangulaire; ély- tres un peu plus longs que leprothorax, subcarrés, strié ponctués; pygidium fortement ponctué ; éperons des tibias postérieurs roux. Long. 3 mill. Bogor. Paraît voisin de S. latilhorax Boh. et distinct, à première vue, au moins par son revêtement presque uniforme. {A. suivre ) M. Pic. QUELQUES NOTES Sur la Flore des environs de Saint-Vallier (Drôme) P.4R J. B. [Suite]. Helianthus annuus. Soleil annuel. — Le soleil annuel, Helianlhus annuus, Grand Soleil ou Tournesol, ne produit que des racines fibreuses. Mais sa tige, grosse, robuste, simple et feuillée, s’élève souvent h plus de deux mètres. Eilese termine par un colos- (1) Tetraolytta. Arliculo ultime anlennarum longissimo, apice acuminato; capite posl> oculos recto; tborace minute, subarcuato, impresso ; pedibus anticis elongatis, articule 1* tarsarum elongato, 4° breve, parum incise, ultime elongalo. 4 BIBLIOGRAPHIE sal capitule dont la large face verticale fixe constamment le soleil, et tourne avec lui. De sorte que le soir, on la trouve tournée vers le couchant, et le matin elle regarde le soleil levant. Mais quand les fleurs sont passées, alourdies par le poids de ses nom- breuses graines, elle s’incline vers la terre et son mouvement de rotation devient s moins sensible. -i Diies-moi, le soleil tourne nous nous attardons, et notre randonnée est longue. Allons Maintenant, c'est la côte nue. Stérile? non. Géraistes, Alsines, Sagines, j Gypsophylles, etc., sujets de la famille des Cariophyllées, y vivent plantureusement. j Les alsines, qui ont donnéleur nom à la section des alsinées, sont de petites plantes herbacées, tantôt couchées, tantôt dressées. Toutes nos indigènes sont annuelles ou bi- sannuelles et fleurissent à partir du mois de mai. Leurs caractères génériques sont: feuilles linéaires, opposées, sans ou avec stipules ; fleurs à 5 sépales, 5 pétales entiers ou peu échancrés; ovaires à 3 styles ; capsules s’ouvrant au sommet par 3 valves. Elles sont là quatre, qui présentent à peu près les mêmes caractères : l’alsine à feuilles étroites, l’alsine visqueuse, l’hybride et l’alsine lâche. Toutes les quatreont des feuilles sans stipule et vivent de préférence dans les lieux arides et sablonneux. Alsine teniii folia. Alsine à feuilles étroites. — Les tiges de l’alsine à feuilles étroi- tes, A /sine fe/uji/bZtn, sont rameuses; les feuilles sont trinervées et un peu recour- bées; leurs fleurs sont petites, blanches, paniculées et ont chacune un pédicelle dressé et glabre ; un calice à sépales glabres acuminés, trinervés, scarieux sur les bords; une corolle à pétales de moitié plus courts que les sépales ; 10 étamines et une capcule qui dépasse le calice. {A suivre.) BIBLIOGRAPHIE Notes on the Entomology of Hawawian Euphorbia with the description of new, Dictyophorodelphax, par ,).-G. Bridwel (extrait de Proc.Haw. Enl Soc., III. l'.ifll). — L’espèce décrite est Dictyophorodelphax Sivezcyi. Mélanges Exotico-Entomologiques, 27“ fascicule, par M. Bic. — Publié en mars 1 9 18. Dans ce fascicule Sont décrits dix genres ou sous-genres, plus de cent espèces et une quinzaine de variétés. Mélanges Exotico-Entomologiques, ‘28<» fascicule, par M. Pic. — Publié en mai 1918. Dans ce fascicule sont décrits cinq genres, trois sous-genres, quatre-vingt-sept es- pèces et vingt varié'és. Materiali per lo studio delle hispidæ, par le D' Gestro (extrait de Ann. Mus. Civ., iienova, XLVII, 1917). — Important mémoirecontenant, avec l’énumération (complétée de références bibliographiques) des espèces d’Hispidcs des Iles Philippines, de nom- breuses espèces nouvelles dues aux récoltes de G. F. Baker. De la couleur en matière descriptive par M. Pic (extrait du Bulletin Soc. Histoire naturelle Afrique du Nord, VIII, 1917. — Petit article destiné à documenter un peu sur certaines nuances élastiques, ou mal comprises, par exemple la nuance brune. A VENDRE " Herbier de Sauices-Larivière. Particulièrement soigne. Conviendrait à un musée d'U- niversité française ou étrangère. — Deux armoires spéciales à rayons verticaux. Registre. — 4-255 plantes sur beau carton. Fruit de 25 années de travail assidu. 2° Un (?rand nombre de plantes d’échange, provenant du même herbier, à céder en bloc ou en détail. 3” Une bibliothèque, comprenant une centaine de volumes dont plusieurs ouvrages de valeur: Flores diverses. Parmi les ouvrag%s les plus importants se truuve'îit; Botanique 3 vol. abbé Cariot. — Flore analytique et synoptique de l'Algérie et de la Tunisie, Battandier et Trabut. — Flore descriptive et illustrée de France, 3 volumes, abbé Coste. — Les hyménomy- cèies d'Europe, Patouillard. — Flore de France. 14 vol. G. Rouy. — Atlas des plantes de France, 400 p. coloriées, 3 vol. A. Mascley. — Flore de France, Grenier et Godron. — Histoire des plantes du Dauphiné , 4 vol. 1786, Villars. — Dictionnaire de botanique H. Bâillon Pour plus amples renseignements, s’adresser à M'”*’ Mazellier, route de Montélimar. Nyons (Drôme). souhaits & AVIS DIVERS Le Directeur de FEchange s’excuse, n’ayant pu le faire plus tôt, de Pcn\oi, par l'intermé- diaire du présent numéro, de ses vœu.x de nouvel an. tous ses correspondants entomologis- fes, aux abonnés de l’Echange les premiers, iladresse ses souhaits bien sincères et multiples. Maintenant que la victoire méritée par tant de sacrifices est tenue, les jours futurs s’annon- cent moins tristes pour ceux que les deuils intimes ont heureus'ement épargnés. Bientôt, es- pérons-le, la vie normale et paisible reprendra son cours ininterrompu; tandis que nous au- rons le plaisir de revoir de nombreux collègues, enfin démobilisés, nous serons heureu.x de les voir reprendre leurs anciennes études et de correspondre de nouveau avec eux. Que 1919 nous accorde définitivement la paix partout et surtout entre amis des sciences, entre natu- ralistes frères de travail et d'idées. Qu’avec la mentalité boche vaincue, soit perdu à jamais le mauvais esprit chicaneur et que l’arrogante intransigeance de ceux qui se croient infini- ment supérieurs et se classent au-dessus de tous, s'effondre comme l'idole pangermanique frappée par l’immanente justice. Nous tenons à la disposition de nos futurs démobilisés les années de guerre qu'ils n’ont pas reçues. Les demander au directeur M. Pic, plutôt qu’à l'imprimerie .Auclaire. Tant que les frais, aujourd’hui très élevés, d’impression ne diminueront pas, l’Echange con- tinuera à paraître tous les deux mois. Si le journal a pu tenir, ce n’est pas parce que ses re- cettes ont été suffisantes, mais parce que le déficit a été comblé par la Direction. La publi- cation du journal ‘est faite en dehors de toute préoccupation pécuniaire, dans le but de con- tribuer à la divulgation des études d'histoire naturelle et plus particulièrement de l’entomo- M*' Vitale Francesco, Geometro, Messino, (Sicile), Sezione Lavori FF. 55. ému des pertes qu’ont pu faire ses collègues des régior^s 'envahies, en voyant leurs collections endom- magées ou anéantie^, est tout disposé à leur envoyer gratis des Coléoptères de Sicile pour les aider à reformer leurs collections. Maurice Lambertie, 17 rue des Fautes, Bordeaux, préparant le Catalogue des Co- léoptères du Sud-Ouest de la France, désire des renseignements de captures, d’habitats, etc. pour celte région (Basses et Hautes-Pyrénées, Landes, Gironde, Haute-Garonne et .A.riège). M. J. Clermont nous annonce qu'il va publier un catalogue raisonné des Coléoptères du Gers et du Lot-et-Garonne. Cet ouvrage sera une édition entièrement refondue et complétée de l’excellent Catalogue Delherm de Larcenne paru en 1877. Notre collègue sollicite toutes com- munications et renseignements sur la faun'e de ces deux départements explorés jadis avec V tant de succès par MM. Delherm de Larcenne, Lucante et P. Bauduer. iVl. Claudius Côte, 33, rue du Plat, Lyon, Recherche parasites de Mammifères et oiseaux (si possible dans l’alcool). Hé mettre que la capture d'un animal par tube, ne pas les mélan- ger. France et exotiques. M. le Capitaine Sirguey, 28, rue James Cane, Tours, offre coléoptères européens et exo- tiques, accepterait en échange Coléoptères de France seulement. M. Vitale Francesco, Geometro, à Messine, désire échanger des Coléoptères de Sicile, contre des Coléoptères d’Europe et confins, ou contre des livres d’Entomologie traitant d'es Coléoptères ou des -Annales de la Société Entomologique de France. Désire aussi le Frelon dès la 12' année. Le gérant : E. Revkrkt. T m- w ■«. .4- ' ' I .<•' < . ,'. V-'’^ »' ,V® -• .-, -• -3.. ' ' %. ' r'’* -• .>!*- V' U?-’ ■ . : vv'f ■ 8l> ' -«cV. 7'S-‘<- , \ , : 1 è: -/ &ÎS •-. “W- , . . .'V’V 5^ î^ >‘: . ^ %^'W' ■ : ■-■ ’ -IV I ..4 : » t ' >^ r J. - Trente-cinquième année. — N® 392. Mars-Avril 1919. L’ÉCHANGE Revue Linnéeune FoNDiiK PAR t.F Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT I.ES DEMANDES D’ÉCHANCE d’achat ou DK VENTE DE UVüES ET DE TOUT AUTRE OIIJET D’iIISTOinK NATURELLE I."! . PIC P* Directeur Membre correspondonl du Muséum de Paris CülVllTK DE REDACriON OU COMITE D’ETÜDIIS J. Clormonty 152, rue Jeanne d’Arc prolongée, Pauis ^ (13«;. - A, i.UoHienx pul^>ti >'.fiqnns. fliatévides Iran- \ çais. ? L* FalCOZf 5, Place de n peron, ViKNNr. (Isère). — ^ Cf i/ifiophagides, I^itfdulide.<. CttcujideSf J^rotyliUes, > Phalacridex, Lathridiidcs. s Saint6-Claire-Deville, à Paris — HydvophiUdes J de France. — Stuphylmiden du bassin de la Seine. $ — Coléoplèren de Corse, ^ Maurice Pic, Dioois- (Snône-eM.oire). — Coléoptères. d’Kurupe, Rtebjridœ. t’iiuidœ, Nanophyes, \nthi- r.idœ, l'edilidce, eic du globe. — Cerambycides i» In Chine, du Japon, etc. Criiptoceplialides paléarc- tiques. Afalacodermes du globe. A. Hustache, ù Lagsï (Scinc-et-Marn») : Aplon et C'eut Itorriiy fichus de l'‘rance. A. Méquignon, 66, rue iSannier, à Orléans. Coléop- tères de l''rance (Curculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES OOiHiVIUNICAÏIONS CONCERNANT LA REDACTION ET LES ÉCHANGES A IVI. M. PIO, à Olgoln Coll*» concernant les Aboaiieineuts elles Annonces, à l'Imprimerie AUCI. \IUF., à Moulins (2 Avril 1919) SOM M AIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses par M. Pic {suite). Une chasse aux Ichneumonides. per Etude détaillée de divers insectes, p . ic (hors texte), (suite) Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). Bibliographie. PRIX DABONNEMENT : UN AN. A PARTIR DU !«' JANVIER F*ranc« : S francs. | : O rranos. <5- MOULINS IMPRIMERIE ETIENNE AUC LAI RE ANCIENNE MAISON CH. DESROSIKUP I La page . . >,a 1/2 page 10 fr. « fr ANNONCES 32 fr. j I.ei/4depage 1 8 fr’ I Le 1/8 de page liéduclioii de 25 <>/o pour les inserliom. plusieurs fois répétées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. )»:, 10 fr. »)) 8 pages 4 ■))» 5 ))» 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 )») Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Couverture imprimée 3 50 4 50 i 6 »» Pont' les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1* Matériaux pour servir à l’étude des Longironies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9* cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de lévrier 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix, modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* Mélangées E.xolico-Entoniotogiques comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. .50, enfin 7 autre.s plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs <2i à 27.) Réduction de prix pour la cellection complète. " Miscellanea Entomologica " Revue entomologique inlcrnaUomde Abonnement annuel (12 numéros). 7 fr. Abonnement aux annonces seules. 3 fr. Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, UzÈs (Gard'. AU BUREAU DE L'ÉCHANGE Prix : 2 fr. à 4 fr. le fascicule Mélanges Exotico-Entoinologiques Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8* fascicules (1913). 9' à 11' fascicules (1914). 12* à 15* fascicules (1915). 16* fascicule (20 octobre 1915), etc. Trente-cinquième année. N* 392. Mars-Avril 1919. Revu© Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) ^ Esarcns Fiorii v. siculus (Fiori). Oblongns, rufescens, capile thoraceque briinnes- centibus ; elytris laie punctalis distincte liueo hirsutis. Sicile (A. Fiori in coll. Pic). De forme moins élargie que E. Fiorii Pieitt., de Calabre, avec l’avant-corps plus foncé rjue les élytres, etc. Brachyleptus discolor V. nov. rufipennis. Parum elongalus, niger, elytris rufis, antennis pedibusque testaceis ; thorace laleraliter valde arcuato, forliter et dense punctato, elytris fortiter et dense punctaU.^!, luteo pubescenlibus. Syrie ; Damas (Pic). — Diffère au moins de B discolor Reitt. typique par la coloration rousscàlre des élytres. Amartus testaceimembris n. sp. Salis robiisius, parurn nitidùs, griseo-aureo pubes- - Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITIÎ DE RÉDACTION OU COMITÉ D’ÉTUDES J. Clormonti 152, rue Jeanne-d'Arc prolongée, Paris ^ f13«l. — Aphodtem paUafcliques, Hitléride* Iran- | mée ...... 3 50 4 50 • 6 »» Pour les separala les auteurs doivent s’adresser directement à l’imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : 1' Matériaux pour servir à l’étude des Longicornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dolllus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’eét-à-dire la deuxième partie du 9‘ cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de févrierj[915, depuis a paru (en 1916; la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou api'ès réception de son prix. 2' Mélauges Exotico-Eiitomologiques comprenant, 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autres plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de pri.x l»our la collection complète. " Miscellanea Entomologica " Revue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 7 fr. Abonnement aux annonces seules. 3 fr. Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d'Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BUREAU DE L’ÉCHANGE Prix : 2 fr. à 4 fr. le fascicule Mélanges Exotico-Eutomologique&. Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9' à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915), etc. i Trente-cinquième année. N" 393 j ' Mai-Juin 1919. \ Notes diverses, descriptions et diagnoses (Siiile.) Troglops anqustatns v. nov., Normandi o’. Nigei', capite lalo, leslaceo, vcrlice nigro notalo, anlennis ad basin pedibusque pro parte lestaceis. Tunisie (D' Normand). Je n’ai vu qu’un exemplaire communiqué par le D' Normand, et provenant de ses chasses au Kef, qui diffère de la forme typique par la coloration entièrement foncée de son piothorax. Malthodes luteostylus n. sp. Nitidus, niger, antennis ad basin, mandibulis, tho- race abdomineque pro parte testaceis aui luteis, elytris griseis, ad scutellum nigris et apice sulphureis, pedibus pro parte piceis. Long. 3,5 mill. Tunisie (Bir Bou Rekba (Pic). Tète noire avec les mandibules testacées, à peu près de la largeur du prothorax ; antennes assez longues, foncées à base testacée ; prolliorax court, élargi en avant, testacé, largement noir de chaque coté ; élytres à peu près de la largeur du prothorax, gris, foncés près de l’écusson et parfois près de la.macule apicale qui est jaune ; abdo- - men jaune, maculé de noir, derniers segments dorsaux de l’abdomen foncés, allon- gés avec le terminal terminé par deux branches grêles et assez longues, dernier seg- ment abdominpl assez long, style jaune, un peu arqué, fourchu au sommet. Se rapproche de M. pallidipennis Pic par sa structure abdominale, mais dernier segment dorsal différent ; le prothorax est moins robuste, la tète plus foncée. Malthodes furcatistylus n. sp. Parum nitidus, niger, anlennis ad basin, mandibulis, ■ ihorace abdomineque pro parte testaceis aut luteis, elytris nigris, lateraliter et ad I humeros testaceo notatis, apice sulphureis, pedibus pro parte rufescentibus. Long, i ,4 mill. Kroumirie (D'' Normand, in coll. Normand). ! Tète noire avec les mandibules testacées, peu plus large que le prothorax, celui-ci I pas très robuste, un peu élargi en avant, antennes longues, foncées, à base testa- ! cèe; élytres un peu plus larges que le prothorax, pas très longs ; derniers segments ' dorsaux de l’abdomen cf un peu allongés, terminal long et assez étroit, modérément I . fourchu au sommet, les branches étant courtes et divergentes, teinté en partie de 1 brun, avant-dernier segment dorsal long et assez étroit, dernier testacé, en forme de style un peu courbé et longuement fourchu au sommet. — Coloration du précédent, moins brillant, avec la structure abdominale tout autre. ( ' i Malthodes gracilipygus n. sp. Nitidus, niger, membris pro parte rufis, elytrisapice I luteo-maculatis, abdomine luieo marginato. Long. 3,5 mill. Algérie : Philippeville ; (coll. Pic). [ Tête grosse, de la largeur du prothorax, celui-ci inégal, un peu élargi en avant, ^presque tout noir ; antennes longues ; élytres longs ; derniers segments dorsaux de 1 10 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES l’abdomen foncés, grêles, le terminal profondément échancré, d’où longuement 1 fourchu au sommet, dernier segment ventral assez court, style testacé subsinué, très I fourchu au sommet. — Espèce très distincte pat* la forme grêle de l’extrémité dorsale | de l’abdomen. Peut se placer près de M. inapicalis Pic. , Tomoderns syriacns, v. nov. innototatipennis. Elytris pallido-lestaceis, immacu- ! latis. Turquie d’.Asie ; Tarsous (coll. Pic). Leptaleus Rodriguesi v. nov. postrednctus. Elytris nigris, antice luteo fasciatis et j postice ad suturam breve luteo maculatis. Sicile : Palerme (coll. Piè). ! Anthicus dagestanicusn. sp. Parum elongatus,nitidus, te'staceus, oculisnigris, ely- i tris in disco et postice piceo lineatis. j Peu allongé, brillant, modérément pubescent de gris, entièrement testacé moins i les yeux noirs et une ligne brune discale et un peu externe, parlant d’avant le milieu I pour atteindre presque le sommet des élytres. Tête rétrécie en arrière et un peu coni- ! que, fortement ponctuée ; proihorax pas très long, fortement dilalè-arrondi en avant, ! à base droite sur les côtés, à peine luberculé, à ponctuation assez forte, peu dense; j élytres pas très longs, faiblement élargis vers le milieu, subarrondis au sommet, j médiocrement ponctués ; pattes assez gi’êles. Long. 3,5 mill. Dagestan (coll. Pic). — Peul se placer près de A. humilis Gem., distinct, à première vue, par sa particulière coloration. Anthicus Nicolasi n. sp. Salis robustus, parum nilidus, nigro-piceus. antennis pro majore parte, thorace pedibusque testaceis, elytris latis, humeris prominulis. Assez robuste, peu brillant et pubescent de gris, noir de poix avec les antennes, celles-ci à sommet rembruni, les pattes et le proihorax testacés tête large et courte, subarquée postérieurement ; proihorax court, dilaté-arrondi en avant, peu ponctué ; élytres courts et larges, à épaules marquées, un peu déprimés en avant et sur la suture, subtronqués au sommet, finement ponctués ; cuisses un peu robustes. Long. 3 mill. Transcaspienne (coll. Pic). — Voisin de A. caspius Desbr., tête plus robuste et colora- tion différente. Anthicus longipygns n. sp. Satis elongatus, nitidus, rufo-testaceus, capite, anten- nis apice femoribusque brunnescentibus, elytris subovatis, hume.ris nullis. Assez allongé, brillant, roux-testacé avec la tète, les antennes moins la base, elle milieu des cuisses rembrunis ; tête assez grosse et pas très longue, subar- , quée postérieurement ; prothoi’ax plus long que large, modérément élargi en avant, à base presque droite, modérément ponctué ; élytres en ovale un peu al- longé avec les épaules tout à fait eflacées, subtronqués au sommet, assez fortement ponctués : pygidium un peu saillant ; pattes courtes. Long. 3 mill. Syrie (coll. Pic). — Voisin de A. p/ob/penm's Pic par ses épaules nulles, mais prothorax plus étroit,- élytres de forme plus allongée, etc. Anthicus corsicus v. nov. valdoniellensis. Thorace testaceo, antice late nigro, ely- tris nigris, antice rufo inaculatis, et postice rufo fasciatis, apice breve rufo-marginatis. Corse: Valdoniello (coll. Pic.) — Coloration noire plus étendue que chez v. corsicus Laf. avec le proihorax bicolore. Anthicus binotaticollis n. sp. cr’. Salis elongatus, parum nitidus, niger, thorace rufo, antice nigro bimaculato, elytris nigris, postice testaceo fasciatis, pedibus testa- ceis, femoribus pro parte nigris. Long. 4 mill. Corse (coll. Pic). -* Jolie espèce voisine NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES 11 de A. hispanicus Pic par sa coloration, et distincte, à première vue, par son prothorax bimaculé de noir antérieurement, les antennes plus grêles et la fascie postérieure claire dos èlytres plus droite. Anthicus fasciatus v, nov. Codinai. Robuslus, niger, antennis ad basin pedibusque pro majore parte testaceis, Ihorace poslice et infra testaceo notato, elytris nigris, antice distincte argenteo pubescentibus, postice testaceo fasciaiis a’, $ ad humeros breve nifo notatis. Espagne : Barcelone (Codina, in coll. Pic). Eudomia unifasciata v. nov. maculata. Elytris postice non fasciatis sed nigro ma- culalis. France-: Cannes et Lyon (coll. Pic). Nanophyes luteonotatus n. sp. Oblongo-ovatus, rufescens, elytris brunnescentibus, antice oblique luteo fasciatis et poslice luleo macnlalis, infra corpore nigro. Oblong-ovalaire, roussàtre avec les élylres rembrunis, à dessins jaunes, dessous noir. Rostre i-obusle, arqué, yeux assez rapprochés ; antennes à massue Iriarticulée avec le dernier ai Licle long, sommet du scape plus clair que le reste de ces organes, protborax court, très rétréci en avant ; élylres peu plus larges que le prothorax, assez longs, fortement striés, brunâtres, ornés d’une fascie oblique antérieure jaune e^ de macules postérieures jaunes allongées et en partie pubescentes de gris ; cuisses ro- bustes, les antérieures nettement biépineuses. Long. 2,5 mill. Caucase (coll. Pic). — Ressemble à N. Durieni Luc. ; un peti moins robuste, élylres dépourvus de macules noires, etc. Nanophyes centromaculatus v. nov. uninotatus. Elytris pallidis, ad suturam in medio minute nigro macnlalis. Algérie : B6ne (coll. Pic). Nanophyes setnlosns v. nov. junctns. Lineolis nigris elytrorum in singulo junctis. Egypte (coll. Pic.) Nanophyes 4-virgatns v. nov. 7-macnlatns. Tborace piceo irinotato, elytris in singulo piceo et oblique maculalis. Bône(coll. Pic). Nanophyes 4-virgatus v. nov. innotatithoraz. Tborace elylrisque testaceis, imma- culatis. Caucase (coll. Pic). Nanophyes 4-virgalusv. semiobliteratus. Tborace elytrisque pallidis, bisbrunneo maculalis. Algérie : Ouarsenis (coll. Pic). — Les élytres ont seulement chacun une macule brunâtre, placée en dessous du milieu du 5' intervalle. % Nanophyes (Corimalia) Letournenxi n. sp. Minutus, oblongus, teslaceus, capite et infra corpore nigris, pro parte albo,^quamulatus, pro parte albo pilosus. Petit, oblong, testacé avec la tête et le dessous noirs, revêtu sur le prothorax de squamules blanches peu senées et sur les élylresde poils subsquamuleux blancs. Ros- tre assez long, un peu coudé à la base, yeux un peu éloignés, parallèles ; protborax court, nettement rétréci en avant ; élytres un peu plus larges que le prothorax, à épau- les marquées, courts, striés ; fémurs inermes. Long. 1,5. Egypte (Letourneux, in coll. Pic). — Dillere de iV. inconspkuus Bris, par ses épaules plus marquées et son revêtement un peu différent. (.4 suivre.) M, Pic. 12 COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EN PARTIE NOUVEAUX Coléoptères exotiques en partie nouveaux [Suite.] ^ / \ Nanophyes gentilisvl nov. tananarivanus. Testaceus. pio parte et parutn distincte rufo-notatus, rostro pro parte et antennis apice obsciirioribus. Tananarive (coll. Pic). — Diffère de afWro5/ris Pic, tout au moins (sinon de g'cnii/ts Frm. typique qui ne m'est pas connu en nature) par la coloration générale claire. Nanophyes laterufas n. sp. Oblongus, nitidus, parum supra pubescens, rufus, capitc, rostro antennisque apice nigris. ' Oblong. brillant, éparsément pubescent de blanc sur le dessus, densément sur les côtés de la poitrine et du prothorax, roux avec la tête, jostre compris, et le sommet des antennes noirs, celles-ci à massue de 3 articles distincts. Yeux grands, presque joints ; prothorax court, rétréci en avant, vaguement maculé de brun latéralement ; élytres assez courts, atténués à l’extrémité, fortement striés ; dessous du. corps en partie rembruni; cuisses antérieures multiépineuses. Long. 2 12 mill. Madagascar : Diego Suarez (coll. Pic). — Voisin de N. testaceiCornis Pic et distinct, cà preinière vue, par sa coloration ainsi que par les élytres moins atténTlés à l'extrémité. Nanophyes snblimbatus n. sp. Oblongo-elongatus, sat distincte pubescens, palli- dus, pro parte obscure notatus, elytris apice et ad suturam posture pallidioribus, ad medium breve fasciatis. ^ Oblong-allongé, assez nettement pubescent, pâle, obscurci par places avec les élytres bordés postérieurement sur la suture et au sommet de plus clair et ayant une courte fascie pubescente médiane grise. Rostre court ; yeux assez rapprochés ; anten- nes foncées, à sommet duscape clair et massue de 3 articles distincts ; protborax court, très atténué en avant ; élytres allongés, atténués à l’extrémité, striés ; pattes pâles avec les cuisses et les tibias en partie rembrunis, cuisses faiblement dentées. Long. 3 mill. Madagascar : Tananarive (coll. Pic). Espèce très distincte par sa coloration jointe cà sa forme allongée et pouvant se placer près de N. transfiiga Frm. [A suivre.) M. Pic. QUESTION POSÉE AUX LÉPIDOPTÉRISTES M. Paul Nicod, de Lyon, serait très désireux de savoir si, en dehors de l’emploi de la gomme laque dissoute dans l’éther, il existe un moyen pratique de réparer un pa.* pillon ? Le questionneur emploie le procédé suivant, qui a l'avantage de ne pas de- mander une habileté très grande et un tour de main spécial : Enduire avec un pinceau très doux, imbibé d’alcool à 90 degrés, les parties qu’on veut coller ; la gomme arabique ordinaire peut alors être employée, claire, elle ne forme pas de globules et reste à l’endroit précis où elle a été posée sans s'étendre comme fait l’alcool. Le procédé peut s’appliquer à des insectes ailés de divers ordres. . -A. vis très ixïî.p>orta.n.t des appels répétés, quelques abonnés ne nous ont pas encore fait parvenir le niuntaiii de leur abonnement pour l’année 1919. rVons rappelons 4iu’il n’est plus fait, désormais, aucun recouvrement par la poste; le mod.e de paiement le plus commode, pour les abonnés, est l’envoi d’un inandat-pôsie, le talon servant de reçu. Le présent numéro est le dernier qui sera envoyé aux abonnés n’ayant pas payé leur abonnement, l’rière donc aux retar- dataires de se mettre en règle le plus tôt possible. Avis importants et Renseignements divers M. E. Revéret, gérant de l'Echange et ancien directeur de rimprimerie Et. Auclaire, vient de reprendre à son compte cette maison, ainsi que la librairie voisine, soit donc toute l’ancienne maison Ch. Desrosiers. La nouvelle adresse de l’inaprimerie du journal sera do- rénavant la suivante; M. E. Revéret, imprimeur, 5, place de la Bibliothèque Moulins-sur- Allier (Allier). 0 Pendant la durée de la guerre, les déplacements des mobilisés étant fréquents, nous avons jugé prudent, afin d’éviter la perte du journal, de n’adresser celui-ci qu’aux abonnés nous ayant fait connaître .leur désir de continuer à recevoir l'Echange régulièrement. Maintenant que nous sommes à la veille d’une ère de paix et de tranquillité, la vie normale va re- prendre, es'pérons-le. Nous tenons à la disposition de tous les démobilisés qui peuvent les dé- sirer, les années de guerre du journal, qu’ils n’ont pas reçues. Les demander au Directeur, M. Pic. Tant que les frais, aujourd’hui très élevés, d’impression ne diminueront pas, l’Echange con- tinuera à paraître tous les deux mois. Si le journal a pu tenir, ce n’est pas parce que ses re- cettes ont été suffisantes, mais parce que le déficit a été comblé par la Direction. La publi- cation du journal ‘est faite en dehors de toute préoccupation pécuniaire, dans le but de con- tribuer à la divulgation des études d’histoire naturelle et plus particulièrement de l’entomo- logie. Il est rappelé aux abonnés, qu’ils ont droit à l’insertion gratuite, sur la 3® page de la couverture, de toute annonce, se rapportant à l’histoire naturelle, et n’ayant pas un carac- tère commercial. Les abonnés qui auraient égaré, ou n’auraient pas reçu un ancien numéro du journal, peuvent le redemander au Directeur de l’Echange; tous les numéros jusqu’à l’année 1899 incluse peuvent être procurés au prix de o fr. 50 l’un; antérieurement à cette date, certains numéros sont épuisés. Les numéros de l’année en cours de ’ publication qui ne seraient pas parvenus à destination, seront fournis à nouveau gratuitement, sur demande des abonnés. On demande des Longicornes de divers districts de France, avec des renseignements complets à leur sujet. S’adresser, en donnant les prix, à: Hon. N. Charles Rothschild, Arun- del House; Kensington Palace Gardens, London, W 8. M. A. Hustache, professeur au pensionnat Saint-Laurent, à Lagny. (Seine-et-Marne), préparant une étude sur les Otiorrhynchus gallo-rhénans, désire, pour bien se documenter, voir, le plus possible de spécimens d’espèces rares et même ordinaires, de localités variées, rentrant dans cette faune. On pourrait lui soumettre au préalable la liste, avec localités, des especes et variétés en sa possession, avec Iq nom des récolteurs. M. Paul Nicod, 122, rue Saint-Georges, Lyon, désirerait acquérir la Faune analytique . des Coléoptères de France, et ses suppléments, par L. Fauconnet. Prière de lui adresser les propositions. M. Paul Sirguey, 28, rue .James Cane, à Tours, offre en nombre: Nebria complanata, rubripes, Carabits catenulatus , var. avernus, granulatus , var. Quittardi, Anthia sex-macu- lata, Fterostichus ^emoratus, Oniticellus giganteus, Lachnosterna fusca, Cetonia aurata var. purpurata, T entyria mucronata, Pimelia bipunctata, Stenosis fingustata, et nombre d’au- tres espèces d’Europe et exotiques. Demander oblata et faire offre de Coléoptères de France. M. Claudius Côte, 33, rue du Plat, Lyon (Rhône), France, désire recevoir Aphanip- tères ou Siphonapteres du monde entier y indiquer le lieu de capture et le nom du mammifère sur lequel a été faite la capture. M. V. Démangé, 3, chemin des Patients, Epinal, retour du Tonkin, offre divers maté- riaux d’histoire naturelle en provenant; rares coquilles terrestres, lichens, insectes diver Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITIÏ DE REDACTION OU COMITÉ DÉTUDES Clermonti 162, rue Jeanne-d’Arc prolongée, Paris (13'J. — Ai>hodieus paléaycliqxtes, HisUxides Iraii- çais. FalCOZi 5, Place de l’Eperon, Viknne (Isère). — Cryiilophagides, Nilidulides, Cueujides, Erotylides, Plialao'ides, Lalhriditdes, 'V Sainte-Claire-Deville, à Paris. — ÈydfophiUdei de France. — Staphylinides du bassin de la Seine. — Coltoplè>-«i de Corse. i i $ i i 0 Maurice Pic, Dicoin {.Saône-et-l.oire). — Coiéopléres. d'Iiurupe, Melyxidœ. lUinidœ, Nanopliye.i, eidœ, Pedilidœ, etc du globe. — Cex ambyeides à» la Chine, du .lapon, etc. Cx-yptocephalideit paléarc- diqties. Maluctidex'mes du globe. A. Hustache, à Lacny (Seine-et-Marn») : Apion et Ceuihorrhynchxis de France. A. Méquignon, 66. rue Hannier, à Orléans, Coléop- tères de France {Ctirculionides exceptés.) ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT I.A RÉDACTION ET LES' ÉCHANCES / A IVI. AI. F*XO, IV Oijioin •Celles ^oucernant les Abonnements et les Annonces, à l'Imprimerie E. IIEVÉUET, à Moulins f 'ÎA T»RIX D'ABONNEMENT: UN AN, A PARTIR DU !«» JANVIER Ifrixnoe : 5 francs. | ICVranger : 6 francs. MOULINS IMPRIMERIE ETIENNE AUC LAI RE E. UEVÉRE'r, Successeur I ' Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suite). Etude détaillée de divers insectes, par M. Pte (hors texte), (suite). Coléoptères exotiques en partie nouveaux, par M. Pic (suite). Réflexions pratiques et réfléchies, par M. Pic. (2 Août 1919) SOMMAIRE s O fr. « Ir ANNONCES La page 1^2 fr. | Lei/4depage La 1/2 page 18 Ir* | Le 1/8 de i>age Uéduclion Je 25 "/o pour les inserlionr. plusieurs /ois vcpélées TARIF SPECIAL' POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF RES SERA RATA 25 EX. .50 EX. 100 EX. 16 pages 6 fr. 50 8 fr. »), 10 fr. »» 8 pages 4 ))» 5 »)) 6 50 4 pages 2 50 3 »» 4 m Couverture blanche » 75 1 25 2 »)) Couverture imprimée ..... 3 50 4 50 6 »» Pour les separala les ailleurs (loiueuf s’adresser directenienl à l'iniprinierie. EN VENTE ' « Chez l'atiteui' ; Maurice Pic, à Digoin (Saône-et-Loire) : P poarservir à réiiidc des I.oiigieoi-iies, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend uhe série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’ést-à-dire la deuxième partie du 9* cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de février 1915, depuis a paru (eiv 1916) la*pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10' cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, ù des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* Slélnnffcs E.votico-bnloiiioi<>s:îq»«e.s comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs.; deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autre.s- plus récemment édités, au prix • de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix pour la collection complète. “ Miscellanea Entomologica " ‘ Revue entomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 7 fr. Abonnement aux annonces seules. 3 fr. Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, UzÈs (Gard). AU BURE.\U DE L’ÉCHANGE Prix : 2 fr. ii 4 fr. le fascicule Mélanges Exotico-Entoinologiques> Par M. PIC 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4' fasci«ules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). /' ^ 9' à 11' fascicules (1914). 12' à 15' fascicules (1915). 16' fascicule (20 oètobre 1915), etc. ’l Trente-ciüquième année. N“ 394 Juillet-août 1919. L’Echange, Revue Linnéenne Notes diverses, descriptions et diagnoses (Suite.) Malthodes robustithorax n. sp. cf. Xitidus, niger, antennis, pedibus elytrisque pro parte brunnescentibus, abdomine luteo, piceo nolalo. Long. 4mill. Algérie: Saïda (Pic). Avant-corps robuste, foncé, prothorax étroitement bordé de flave. en avant 'et en arrière; antennes longues, rembrunies, à base testacée; élytres en partie rembrunis, ainsi que les pattes; avant-derniers segments de l’abdomen ^ allongés, dernier assez court et large, un peu échan 'ré au sommet, foncé en dessus, dernier segment ventral long et assez pointu, style jaune, large un peu plus au sommet où il est pn peu échancré. — Voisin de M. Mathieui Pic par sa structure abdominale, moins foncé, avant-corps plus robuste, etc. Selatosomus guttatus v. nov. seminonatus. Elytris subæneis, lateraliter cl ante apicem breve testaceo uotalis. Hongrie, (coll. Pic). Cette variété n a pas de macule tes- tacée basale aux élytres. Zonabris Beieli v. nov. Augusti. Maculis mediis nigris elylrorum lateraliter junc- ^ tis. .\lgerie : Ain Sefra (D' Gros, in coll Gros et E’ic). Notoxus chaldeus v. nov. signatipennis. Elytris testaceis, ante apicem nigro nota- tis, signaturis nigris X forraentibus. Algérie ; .\in Sefra (Pic). Kotoxus chaldeus v. nov inuotatus. Elytris immaculatis. Algérie (coll. Pic). Notoxus monoceros L. Je possède, de Compiègpe (ex D'' Martin), un curieux exem- plaire anormal de cette espèce, ayant la corne prothoracique particulière, profondé- ment entaillée au sommet. Eudemia bivittata v. nov. redncta. Elytris antice latc test iceis, ad suturam et late- raliter piceo notatis, ad apicem late" nigro piceis. .4rabi li. Pic). — Caractérisée par la disjonction de la fascie antérieure foncée des élytres. Nanophyes syriacus v. nov. berytensis. Elytris pallidis, aiiiice et ad medium breve nigro fasciatis, thorace rufo, nigro maculato. Beyrouth (coll. Pic). Nanophyes syriacns v. nov. subattennatus. Minutus, elytris apice valde attenuatis, pallido-testaceus, elytris fere concoloribus, ad basin parum distincte brunneo macula- lis. Monts Taurus (coll. Pic). Nanophyes longipilis n. sp. Globulosus, pallido-testaceus, capite, rostre, clava antennarurn et infra corpore nigris, longe et parum dense griseo pubescens. Globuleux, lestacé pâle, dessus, tête, rostre et massue des antennes noirs, revêtu de longs poils gris peu serrés et formant quelques mouchetures allongées sur les ély- tres. Rostre long et robuste ; prothorax court, atténué en avant ; élytres larges et courts, un peu plus larges que le prothorax, peu atténués à l’extrémité, à stries pres- que nulles ; côtés de la poitrine ornés de poils blancs longs et épais ; cuisses dentées. Long. 1 mill. 5. Caucase (coll. Pic). — Ressemble un peu à N. syriacus Bris, distinct par sa forme plus globuleuse et son revêtement pileux long. Tychias imbricatus v. nov. albovestitus. Supra uniformiter squamulis albidig ves- titus, Egypte (coll. Pic). / 14 NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES Tychius Florieni n, sp. Oblongus, dense squamulatus, niger, anlennis, rostro apice pedibusque testaceis, supra luteo et albo vittatus, infra albidus. __ Chez ce_t‘e _ espèce, le dessous est revêtu de» squaniules blanches et le dessus de squamules jaunes ou un peu fauves avec les côtés du prothorax, une ligne 'mé> diane, la suture et une bande latérale aux élytres, blanches. Long. 3 mill. Egypte; Marg. (coll Pic). — Ressemble à T. Vau/og'ert Pic mais squamules moins larges, su- ture blanche, etc. Tychius sanatusm. sp. Subparallelus, dense albido et luteo piloso-squamulatus, an- lennis, rostro apice pedibusque testaceis. Le revêtement, fait de squamules piliformes, est blanc en dessous, jaune en dessus avec des traces de bandes blanches médiane et latérale sur le proihorax et les élytres, comme chez le précédent. Long. 3 mill. Jérusalem (Pic). — .A placer près de T. meliloti Steph. , cPachybrachys azurçus V. nov. notatipes. Pedibus inlermediis et posticis late ni- gris, femo.ribus albo maculatis, antiçis pro parte testaceis. Espagne: .Avila(coll. Pic). Pachybrachys hieroglyphicus V. nov. subapicalis. Thorace nigro, antice et latera- liter luteo limbato, in disco luteo maculato, elytris nigris, ad basin reducte luteo mar- gimitis, apice indistincte rufo-notatis. Italie (J. Muzzi). — Communiqué par mon collègue J. Clermont. A placer près de la var. italicus '\Yeise. PtinusJEutaphrus) elongatior n. sp. (1). 5 Elongatus, nitidus, niger, antennis pedibusque rufis ; thorace antice in disco punctato plicato, postice foveolato et piloso ; . elytris elongalis, fortiter punctatis, apice rufescentibus, humeris fere nullis. Long. 3,5 mill. — Voisin de P,, desertorum Reilt. Malachius Alfierii n. sp. cf Robustus et brevis, nitidus, viridis, antice subæneus, ely-l.ris apice rufis ; antennis nigris^ pectinalis ; elytris apice minute emarginatis ; pedibus viridibus, libiis anticis et intermediis tarsisque pro parte testaceis. Long. 4 mill. — A placer près de Ms maragdiniis .\b. Corysomerus robusticollis n. sp. Oblongus, postice valde attenuatus, supra latera- liter dense.luteo squamulatus’, in disco niger, medmcre et disperse griseo squamulatus, antennis pro majore parte testaceis; thorace robusto, Iransverso,' antice strangulato, ad basin albo maculato ; elytris postice valde attenuatis. Long. 4 mill. Très distinct par son revêtement. Piionolixus Beanprei V. nov. albovittatus. Pro parte albido, pro parte- luteo squa- mulatus, elytris luteis, in disco breve albo viltatis et lateraliter albo cinctis. Colobostomus griseovestitus v. nov. .nitidus n. sp.. Testaceus, iridescens, nitidus, parum dense griseo pubè^scens, elytris in disco subvittatis. Coptocepbala Perezi v. nov. maciilicollis. Thorace rufo, in disco transverse quadri viridi maculato. Perinellus smaitus n. sp. cf. Angustatus, rufus, capite, ihoraceque pro parte brun- neis, anlennis, pedibus elytrisque pallidis, his ad suturam longe brunneo notalis. Long. 8 mill. — Parait dillérer de P. Ægijptiacus Cand. par les antennes dépassant le prothorax d’environ quatre articles, par la forme très allongée, etc. (A suivre.) M. Pic. (1) Cette espèce elles nouveautés suivantes, originaires d’Egypte, sauf le Perinellus qui vient du Sinaï. communiquées par notre collègue Alüeri, seront décrites plus longuement d’autre part, dans un article spécial. COLÉOPTÈRES EXOTIQUES EX PARTIE NOUVEAUX 13 Coléoptères exotiques en partie nouveaux ^ (Suite.) Ichthyurus Favareli n. sp. a'. Elongatus, nilidus, niger, capite anlice, antennis ad basin, thorace, illo nigro inaculato, sculello, elylris, iliis in disco et laleraliter laie nigi o nolatis, feraoribus ad basin et abdomine laleralitei" teslaceo luteis. Long. 9 mill. Gabon. . Les cuisses antérieures sont minces et un peu arquées, les intermédiaires épaissies, creusées et anguleuses en dessous et munies sur leur base d'un long appendice clair très fourchu au sommet, les tibias intermédiaires sont noirs, difformes, courbes et creusés, le dernier segment de l'ablomen est noir, longuement et triangulairement fourchu au sommet en dessus, très creusé en dessous et lobé au fond de l’èchancrur^. — Voisin de/, discoidalis 3Veslw. mais structure des pattes différente, tibias foncés, prothorax testacé, maculé de hoir, etc. Ichthyurus carinatopygus n. sp. a’. Elongatus, parum nilidus, niger, pro parte lu- teus, pro parle niger ; thorace luteo. in disco transverse^aigro fasciato ; elytris luteis, laleraliter nigro undulatis ; abdornine rufo. ad basin nigro maculato, segmento ultimo nigro, elongalo, longe furcato, supra carinato et impresso, infra excavato, poslice lobato ; pedibus simplicibus. Long. 8 mill. ? Sumatra. — Peut se placer près de I. tri- colov Gestio dont il rappelle la disposition des couleurs, maisstruclure du dernier seg- ment abdominal très differente. Ichthyurus carinatopygus v. uov. vicinus 9 . Assez semblable à / tricolor Gestro, mais coloration claire moins pâle et dernier segment de l’abdomen moins long. Java. Ichthyurus furcatus n. sp. a'. Elongatus, fere opacus, niger, capite anlice, antennis ad basin, thorace, illo transverse nigro fasciato, scutello, elytris, illis in disco latera- liter et apice nigro maculatis, feuioribus ad basin et infra corporè pro parle luteis, abdornine pro parte rufo, segmento ultimo nigro, elongalo et angustâto, infra sinuato, supra longe inciso ; tibiis anlicis parum curvatis. Long. 8 mill. Kina Balu. — Voisin du précédent, ruais dernier segment abdominal autrement'’ conformé, dessin noir des élylres différent, presque interrompu postérieurement. Ichthyurus iramaculatus n. sp. q». Elongatus^^fere opacus, teslaceo-ochraceus, capite postice, antennis, articulis primis testaceis exceplis, femoribus poslice, tibiis, larsis et abdornine pro parle piceis ; segmento ultimo abdominis piceo et brunneo tinclo, apice laie sinuato arcuato. Long. 12-13 mill. Indes : Wallardi. — Celle espèce qui, par sa taille, se rapproche de Wallacci G eslvo et voisins est très distincte par ses élytres en- tièrement clairs et la structure abdominale du a\ dont le dernier segment présente, en dessous, deux plaques rapprochées, tandis qu'il est, en dessus, largement échancré- sinué et brièvement fascicule au fond de l’échancrure ; les branches de la pince sont assez courtes et un peu arquées. Ichthyurus elongatus n. sp. 9 Elongatus, fere opacus, niger, capite anlice, antennis ad basin, thorace, scutello elytrisque apice late pallidis ; ultimo segmento abdominis apice sal fortiter emarginalo arcuato. Long. 12 mill. Bornéo. — Très voisin de I. bor- /leensiVG'eslro, de coloration générale plus foncée, forme non robuste, dernier segment de l’abdornen presque droit sur les côtés, à branches de la pince plus'longues. (A suivre.) M. Pic. RÉFLEXIONS PRATIQUES ET RÉFLÉCHIES 16 ' RÉFLEXIONS PRATIQUES ET ' RÉFLÉCHIES Par M. Pic. Souvent des paluralistes, et plus particulièrement des entomolugisles (irritabilc r/eiuis ..) ne sont pas d'accord entre eux, pour une raison ,ou pour une autre, plutôt même sans raison, et l'on discute, à perte de vue, sans se convaincre. On parle, on écrit, pour soutenir, ou combattre, tour à tour le caractère excellent, ou illusoire, la variété fallacieuse et innommable, ou nette et digne d’ètre publiée. Et personne, bien entendu, n’ekt dans l'erreur... à son point de vue personnel, pour ses interprétations absolument opposées. On travaille scientifiquement toujours, on voit Juste, tandis que le collègue ? Il a bon dos, le collègue qui ose publier une nouveauté dans un groupe que seul vous avez la prétention de connaîti e, ou d’avoir bien étudié, et sa témérité qui l’a poussé à faii'e un pas imprudent sur votre magnifique et inviolable domaine sera bien reçue ? Et celui même qui, avant vous, a travaillé noire famille ne sera pas mieux par- tagé. La qualité de futur monographe, le titre, décerné par vous même, de spécialiste vous permet toutes les audaces exclusivisles, vous autorise aux plus amères critiques ! Est-il possible d'admettre qu’un simple descripteur puisse publier une^des nouveautés futures de votre grand ouvi'age, une espèce nommée dans votre collection, et qui ne sera peut-être jamais publiée ? Peut-on accepter, sans protestation légitime, une brève description (autrement dit le sabotage d'un insecte), ou une diagnose pour prendre date, alors que vous avez besoin pour reconnaître un insecte d’une longue description ? En l esumé, un collègue n’a le droit strict de décrire que s’il emploie vos caractères. Les caractères ! Quel savoir supérieur se trouve condensé dans ces simples mots ! Il est d’usage courant que les caractères principaux employés par des prédécesseurs, ou des concurrents, n'ont aucune valeur et doivent être remplacés par d’autres caractères, ceux que vous voyez, meilleurs. Un auteur commet souvent l’erreur de croii'e qu’il est seul connaisseur, parce qu'il emploie des caractères tirés de certains organes (cà l'ex- clusion presque complète des dilferences relevées antérieurement sur d'autres) précé- demment négligés. En principe, la dernière étude publiée est la meilleure et doit être leconnue telle. Un auteur qui s’est classé supérieur restera tel jusqu'au moment où une étude postérieure, établie natui'ellement sur d’autres données, viendra saper le mérite de ses publications. Un défaut du jour est d’oublier trop facilement le mérite de ses prédécesseurs. Combien il y a encore à apprendre cependant, et à conserver, dans les vieux auteurs ! ' • Un spécialiste doit voir plus juste qu'un simple descripteur, et, plus grand aussi ; en agissant ainsi, il accomplit une action naturelle qu’il n’y a pas lieu de rendre trop méritoire en exagérant son importance. Aurait-on besoin de monographes, s’il n’y avait pas quelques erreurs à relever de ci de là, ou des fragments épars à rassembler ? En réunissant des descriptions isolées, on forme naturellement un tout meilleur, qui ne doit pas provoquer la surprise pas plus que motiver un éloge, exagéré. Le rôle du mo- nographe est utile, très utile même, mais celui du descripteur, qui aide à augmenter les matériaux d'étude, n'est pas, par comparaison, un rôle superflu, ou inférieur, et esseniiellêinent critiquable. (A suivre.) (1) Inspirées par certaines réflexions in iUteris,oa des actes trop exclusifs. Avis importants et Renseignements divers Pendant la saison d’été, étant fréquemment très pris par des occupations étrangères à l’ento- mologie. M. Pic prie ses correspondants de ne lui faire que de petits envois d’insectes à déterminer. Autrement, il aurait le regret de garder les envois un certain temps. Il est rappelé au-x abonnés, qu’ils ont droit à l’insertion gratuite, sur la 3® page de la couverture, de toute annonce, se rapportant à l’histoire naturelle, et n’avant nas un carac tero commercial. \ ' ^ i ' Les abonnés, qui auraient égaré, ou n’auraient pas reçu un ancien numéro du journal peuvent le redemander au Directeur de l’Echange; tous les numéros jusqu’à l’année 1890 incluse peuvent être procuras au prix de o fr. 50 l’un; antérieurement à cette date certains numéros sont épuisés. Les numéros de l’année en courfe de publication qui ne seraient pas parvenus à destination, seront fournis à nouveau gratuitement, sur demande des abonnés. On demande des Longicornes de divers districts de F rance, avec des renseignements complets à leur sujet. S’adresser, en donnant les prix, à; Hon. N. Charles Rothschild Arun- del House, Kensington Palace Gardens, Londoh, W 8. ’ M. A. Hustache, professeur au pensionnat Saint-Laurent, à Lagnv- (Seine-et-Marne) préparant une étude sur les Otiorrhynchus gallo-rhénans, désire, pour bien se documenter’ voir le plus possible de spécimens d’espèces rares et même ordinaires, de localités variées rentrant dans cette faune. On pourrait lui soumettre au préalable la liste, avec localités, des espèces et variétés en sa possession, avec le nom des récolteurs. ’ ’ M, Paul Nicod, 122, rue Saint-Georges, Lyon, désirerait acquérir la Fau7te analytiatie des Coléoptères de France', et ses suppléments, par L. Fauconnet. Prière de lui adresser les propositions. M, Paul Serguey, 28, rue James Cane, à Tours, offre en nombre: Nehria comfia^iata, rubripes. Car abus catenulatus, var. ave.rniis, granulatus, var^Quittardi, Anthia sex-macu- lata, l’terostichus jemoratiis, Oniticellus giganteus, LachnosTeriia fusca, Cetonia aurata var. pur pur ata, Tentyria muer ouata, Pirnelia bipunctata, Stenosis angustata, et nombre d’au- tres espèces d’Kiiropc et exotiques. Demander ohlata et faire offre de Coléoptères de France. -M. Claudius Côte, 33, rue du Plat, Lyon (Rhône), France, désire recevoir Aphanip- tcrcs ou Sipliotiapteres du tnondc entier; indiquer le lieu de capture et le nom du mammifère sur lequel a été faite la capture. ]\1. V. Démangé, 3. chemin des Patients, Epinal, retour du Tonkin, offre divers maté- riaux d'histoire naturelle en provenant: rares coquilles terrestres, lichens, insectes divers ordres, objets préhistoriques, objets de collections variés. Demande en échange livres et brochures d'histoire naturelle et grands insectes décoratifs. ’ TNT oies de Glriasses M. ra«il I*ionnoîni a capturé, entre autre's espèces de Coléoptères : 1° à Saint-AiArac(oiomus lihodani P'ieb ? un exempl. à la Bernerie en 1907 (celte capture serait nouvelle pour la Loire-Inférieur^, malheureusement notre échantillon étant en mauvais état ne nous permet pas de pouvoir donner une confirmation certaine) Apkanns hjneeus Fab., Saint-Aignan en juin; Derephysia foliacea Fall. 1 exempl k Saint- Aignan eii juin ; r/ta/n/iotefh'a? dduta Korb., très rare dans la région, un échantillon à Sautron, etc., ele. . M .J. nnyrcm a capturé avant sop départ pour l’Algérie, dans les environs de Coche provenant d’une fourmilière établie dans la carie d'un vieil orme, l’été dernier - Thbraco- phorus (Ghjptoma) o.orticinwi Mots., BatrUus Delaportei Aubé et formicarnis Anbé Sciid- mrrnus (Eumicrus) Perrisi Reilt elHelcoiyi llerbst., Loricaster testaceus Muls. M. .1. .Jacquet a capturé ; P à Rron, près de Lyon, Mezium affine Boield., Dermestes perneiarma Lap., Lœmophlœm tesscLlatus Bon. ; — 2’ dans l’Aube (Boula>*e), Omosiphora lunbata b’.. EnijU humeralis F., Oxyomus sy Icestris S,cop., Epithi'îæ pubescens Koch Chal- coideti pLulus Latr., Phyllotreia atra F., nigripes F,, Chœtoenema hortensia Fourcr àridula Gy\\ , nernov! uni l,., A phthona cærulea Geof. et lutescens Gy W\. -, — .3" à Breteùil, dans l'Oise : Phytonomns variabtlts llerbst.. Otiorrhynchus scabrosus Marsh., P/ujllotretà niari- pes F., atra F., Chœtoenema cnneinna Marsh. ^ M. I*. l‘ioimeau a capturé, en Camargue : Microcoum tibiale F., et aux environs de Chambéry ; Cryptocephalus sinuatus Ilar-., labiaius L. Le gérant : E. Riîvkret. Y:- . I I / c > / CTiJ . 1 ;/ Vj Trente-cinquième année N» 395. Septembre-Octobre 1919. L’ÉCHANGE Revue Linnéenne Fondée par i.e Docteur JACQUET ^ 0rgaiie mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTENANT LES DEMANDES d’ÉCHANGE d’achat ou de vente de livres et de tout autre orjet d’histoire naturelle M. PIJC î- P > Directeur Membre correspondant du Muséum de Paris COMITE DE REDACTION OU COMITE D ETdDES J. Cl6rmont, 102, rue Jeanne-d’ Arc prolongée, Paris T (13*). — Ap/iodieiis pnléarctiques, [lisléridett Iran- ? 9ais. ^ L. FalCOZi 5, Place de l’Eperon, Vien'nr (Isère). — \ Crypiophagid.es, Nitidulides^.Cucujides, Erotylides, J Phalaerides, Lalhridiides. | -J. Sainte-Claira-DevMlei à Paris. — HydiophiUdes' < de France. — Staphylinides du bassin de la Seine. , j — Coléoplires de Corse. ^ Maurico Pic» Digoin (Saônc-el-l.oire). — Coléoptéret. d’Europe, Melyridie. Plinidœ, Nanophyes, KnlM- cidœ, Pedilidæ, eic du globe. — Cerambyeides de la Chine, du .lapon, eIc. Cryplocephalides paléarc- tiques. Afalacodermes du globe. Ai Hu8tach6| à Lagny (Seine-et-Marna) ' Apian et Ceuihorrhynchus de France. A, RRéquignOfli 66, rue Hannier, à Orléans, Coléop- tères de France ((.'«i CMliontde.» exceniés i ADRESSER TOUTES COMMUNICATIONS CONCERNANT LA RÉDACTION ET LES ÉCHANGES A Aï. Al. F*XO, à Celles concernant les Abonnements et les Annonces, à l'Imprimerie E. KEVÉRET. a Moulins (2 Octobre 1919) SOMMAIRE Notes diverses, descriptions et diagnoses, par M. Pic (suile). Contributions à l'étude du genre Astylus Cast., par M. Pic (hors- texte). Réflexions pratiques et réfléchies, par M. Pic (suite). PRIX D' A.BON N EMENT : U N AtT, A PARTIR DU JANVIER France : 5 francs. | ICtransoc = franc». MOULINS IMFMUMKRIE ETIENNE UC L AIRE K. REVÉRET, Suggisseur La page . . La i/2 page 10 fr. 6 Ir ANNONCES 32 fr. Lei/4depage. ...... 18 tr* Le 1/8 de page Béduclion de 95 °jo pou»’ les iuserliour. plusieurs (ois répétées TARIF SPECIAL POUR LES ANNONCES ANNUELLES TARIF DES SEPARATA 25 EX. 50 EX. 100 EX. . 16 pages 6 Ir. 50 8 fr. m, 10 fr. »» 8 pages • . . . 4 »» 5 »» 6 50 4 pages 2 50 3 ))» 4 »)) Couverture blanche » 75 1 25 2 »» Clouverture imprimée 3 50 4 50 6 »» Pour les separalct les oiiteiirs doivent s’adresser directement à l'imprimerie. EN VENTE Chez l’auteur : Maurice Pic, à Digoin (Saône-et Loire) : 1* Matériaux pour servir à l’étude des Loiigicornes, ouvrage ayant obtenu, en 1911, le prix Dollfus. Cet ouvrage, commencé en 1891, comprend une série de fascicules ou cahiers dont les premiers sont presque épuisés. Le prix varie suivant les fascicules, celui des anciens étant plus élevé ; les plus récents peuvent être cédés au prix de 3 fr. 50 le fascicule, port non compris. L’avant-dernier cahier paru, c’est-à-dire la deuxième partie du 9* cahier, a été distribué aux souscripteurs dans le courant de lévrier 1915, depuis a paru (en 1916) la pre- mière partie, et (en 1917) la deuxième partie du 10* cahier. On peut céder quelques collections, avec le 1" cahier réimprimé, à des prix modérés. Envoi de l’ouvrage contre remboursement, ou après réception de son prix. 2* Mélanges Exoüco-Entoinologiqiies comprenant 14 fascicules anciens au prix de 2 francs : deux autres au prix de 2 fr. 50, enfin 7 autre.s plus récemment édités, au prix de 3 fr. 50 pièce, port non compris. (Les derniers à 4 francs (24 à 27.) Réduction de prix p«iur la cellection complète. " Miscellanea Entomologica " Rerue eniomologique internationale Abonnement annuel (12 numéros). 7 fr. i Abonnement aux annonces seules. 3 fr. Direction et Rédaction : E. BARTHE Professeur, route d’Alais, 23, L’zÈs (Gard). i AU BUREAU DE L'ÉCllAS’GE Prix ; 2 fr. à. 4 fr. le fascicule Mélanges, Exotico-Entomologiques Par M. PIC _ 1" fascicule (10 novembre 1911) 2' à 4* fascicules (1912). 5' à 8' fascicules (1913). 9* à 11* fascicules (1914). 12* à 15* fascicules (1915). 16' fascicule (20 octobre 1915), etc. / Trente-cinquième année. N“ 395. Septembre-octobre 1919. y Notes diverses, 'descriptions et diagnoses (Suite.) Brachynos angustatus v, nov. atropunctatus. Capite in fronte nigro punctato, infra corpore pro majore parte piceo. Maroc (coll. Pic). — Caractères généraux de B. angus- tatus Dej., c'est-à-dire 3® article des antennes long, élytres ardoisés, faiblement can- nelés avec une fine ponctuation granuleuse mais le dessous du corps est plus foncé et la tète est marquée d'un point noir entre les yeux' Trogoderma versicolor v. nov. reductura. Robustus, parum nitidus et médiocre pubescens, niger, antennis pedibusque testaceis, elytris piceis, apice rufis et antice irrégularité!' et plus minusve rufo notatis, médiocre punctatis, apice brève attenuatis. Egypte (coli. Pic). Ptosima 11-maculata v. nov. libauensis (1). Capite luteo maculato, thorace luteo 4-maculato, elytris multi luteo rnaculatis. Liban (coll. Pic) — Les élytres, en plus de 4 macules irrégulières discales, au moins isolées intérieurement, présentent sun la suture de petites macules supplémentaires variant de nombre. .\ placer près de la var. multimaculata Pic. Ptosima l'i-maculata v, nov. mediojuucta. Capite luteo maculato, thorace elytrisque luteo multi rnaculatis. Liban (coll. Pic). — Les elytres présentent, près de la base et. vei's la suture, des macules supplémentaires jaunes comme chez la variété précédente, mais les 2 macules antérieures discales sont largement jointes sur leur 0(5té interne. Ptosima 11-raaculata v. nov. lateralis. Capite luteo maculato, thorace laieraliler luteo maculato, elytris in singulo luteo \ rnaculatis. Liban (coll. Pic). — placer près de la var, intermedia Deiii. dont elle se distingue par la position latérale, et non dis- cale, des macules prolhoraciques qui ainsi' ne «ont pas \isiblcs du dessus, ce qui la fait j essembler supcrticiellerneut à la var. Viturati Pic. Zonabris Bedeli v. nov. aineusis. Maculis incdiis nigris elyiroruni pro parte obli- teratis. Ain Sefra (D'' Ci'os. in coll. Cros). — Dans cette variété les élytres, en plus des macules antérieures et postérieures noires normales, n'ont chacun, vers le milieu, qu’une petite macule noire rapprochée de la suture. Zonabris Bedeli s.-esp. Crosi, Capite thoraeeque dense griseo villosis, illo in disco transverse trifoveolato et postice sulcato ; antennis rufis, ad basin pro parle nigris, pedibus testaceis, coxis nigris, elytris niiidis, sparse griseo pubescentibus, luteis7 signaturis nigris ornatis. — ’l.es dessins noirs des élytres sont les suivants, sur chaque élytre : 2 macules antérieures obliques et une macule médiane présuturale, entre les (1) Ces variétés sont à ajouter en complément de mon étude sur Ptosima 11-macutaia Herbst. (hors-texte de VEcluuaje, n" 392). Elles laiéaienl partie d un petit lot d'insectes du Liban retrouvé dernièrement parmi mes noui)>reux matériaux entomologiques non encore classés. 18 xVOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES macules une fascie discale et longitudinale ondulée, celle-ci faite de macules longitu- dinalement réunies avec une dilatation postérieure latérale, 4 macules postmédianes dont trois triangulairement disposées et une isolée plus postérieure, enfin un petit trait, sur la suture avant le sommet. Long. 12 mill. Aiu-Sefi a (ex D’’ Gros). — Un seul exemplaire communiqué par le D'' Gros à qui je ÿuis heureux de dédier cette forme nouvelle. Très distincte, par la disposition de ses dessins élytraux, de la forme type, et proihorax plus nettement impressionné. Diffère, d’autre part, de Z. gilvipes Ctievr. par la présence d’un point antéapical noir aux élytres. Serait-ce un hybride de ces deux espèces ? Zonabris gilvipes v. nov. mediodestituta. Elytris antice et postice transverse ma- culatis, antennis pedibusque late nigris. Laghouat (coll. Pic). — Cette variété est très distincte par l’absence de tout dessin noir sur le milieu des élytres qui offrent, avant et après le milieu, deux rangées de macules noires. ^ Zonabris fulgurita v. nov. subundnlata. Fasciajmedia elytrorum nigra interrupla. Ain-Sefra (Hénon et Pic). V' Zonabris fulgurita v. nov. bisbiinterrupta. Fasciis (media et postica) nigris elytro- rum interruptis. Ain-Sefra (Pic). Zonabris 4-signata v. nov. longeundulata. Elytris in disco longe pallido undulato- fasciatis. Sibérie (coll. Pic). y Zonabris variabilis V. nov. luteointerrnpta. Fascia media lulea elytrorum inter- rupta. Algérie (coll. Pic). ^ Zonabris diversesignata n. sp. Oblongus, nitidus, griseo pubescens et uigro hir- sutus, niger, elytris rufo-testaceis, signaturis nigris ornatis. Oblong, brillant, peu distinctement pubescent de gris avec des poils noiis dressés, noir, élytres d’un roux testacé, ornés des macules m^es suivantes, une macule com- mune suturale antérieure subarrondie et une autre postéiieure en forme de Y, puis, sur chacun, 2 macules antérieures externes juxtaposées, une facie ondulée latérale raccourcie en dedans, une macule sinuée latérale antijapicaie ; antennes peu longues ; prothorax court, inégal, fortement et densément ponctué ; élytres pas très larges et assez courts. Long. 13 mill. Tunisie M" (coll. Pic). — Espèce à dessins noirs particu- liers, pouvant se placer près de Z. sinuata Klug. Zonabris tarbagataiensis n. sp. Üblongus, minutas, parum nitidus, .médiocre pu- beécens, niger, elytris luteis, antice uigro bimaculalis, postmediuin et ante apicem nigro undulato-fasciatis, apice nigro marginatis. Long. 7 mill. Sibérie ; Tarbagatai (coll. Pic). — Getle petite espèce par son dessin élytral semble se rapprocher de Z. turkestanica Doh., les macules antérieures sont moins rapprochées, la fascie pos- térieure est étroite et très échancrée en avant. ^ Zonabris tekkensis v. nov. latebifasciata. Elyliùs pallidis, post medium et ante apicem late nigro undulato-fasciatis, apice minute nigro marginatis, humeris brunneo notatis, Turkestan (coll. Pic). Zonabris tomentosa v. nov. kolpensis. Elytris luteis, maculis reductis quinquc (2, 1,2) nigris ornatis. Arménie : Kulp (coll. Pic). / NOTES DIVERSES, DESCRIPTIONS ET DIAGNOSES 19 Zonabris tomentosa v. nov. externeundulata. Elytris ad suturam nigro linealis et ^ maculalis, lateraliter nigro undulato-lineatis. Arménie (eoll. Pic). ! Zonabris curticornis n. sp. Oblongus, convexus, parum nitidus, griseo pubescens, ^ ly ni^er, elytris testaceis, nigro quinque notalis et apice breve nigro marginatis. Oblong, convexe, peu brillant, orné de poils gris assez courts, noir, élytres testacés, ornés de macules noires. Antennes courtes, épaissies à l’extrémité ; tête robuste ; ! prothorax court et large, inégal, fortement ponctué ; élytres courts et assez larges, ornés chacun des dessins noirs suivants, en outre d’une petite bordure apicale noire : trois macules antérieures, une humérale et deux transversalement disposées en ' dessous, une macule postérieure externe assez large et une fascie externe réduite antéapicale. Long. 10 mill. Arménie (coll. Pic). — Espèce caractérisée par ses antennes courtes et sa forme raccourcie. Peut se placer près de Z. scabiosa 01. Zonabris mediobipnnctata n. sp. Oblongus, parum nitidus, griseo pubescens, niger, y elytris testaceis, nigro 6-notatis. Long. 12 mill. Perse (coll. Pic). — Voisin du précé- dent, antennes moins courtes, prothorax plus long, élytres sans rebord apical noir et ayant deux petites macules discales médianes obliquement placées, au lieu d’une grosse macule. Zonabris subparallela n. sp. Elongatus, subparallelus, parum nitidus, griseo pu- bescens, niger, elytris rufo-testaceis, nigro 4-maculatis. Allongé, subparallèle, peu brillant, orné de poils gris assez courts et de quelques- uns noirs redress'és, noir, élytres d’un testacé roussâtre, ornés chacun antérieurement de trois petites macules noires disposées comme chez les précédentes nouveautés et d’une autre antéapicale et discale plus grosse. Antennes courtes ; prolhorax court, impressionné, irrégulièrement ponctué ; élytres longs et subparallèles, tachés de noir près de l’écusson, en plus des quatre macules noires. Long. 17 mill. Perse. — Espèce voisine de Z. fusca 01. et distincte, au premier coup d’œil, par sa grande taille. / Zonabris magnoguttata v. nov. disjuncteguUata. Elytris rufo-testaceis, nigro 6-maculatis (2, 2, 2). Turkestan (coll. Fhc). Zonabris sibirica. v. nov. luteobiinterrupta. Elytris nigris, antice et ad medium luteo maculalis, postice luteo fasciatis. Turkestan ; Osch coll. Pic). I Timarcha brevipennis n. sp. Subovatus, parum iiitidus, supra viridescens, infra 1 nigro subviolaceus, pedibus rufis, geniculis et tarsis violaceis. j Subovalaire, peu brillant, verdâtre en dessus, noir un peu violacé par dessous, I pattes rouges, avec les genoux et tarses violacés, 'fête irrégulièrement ponctuée, fai- I blement impressionnée au milieu vers l’épistome et un peu déprimée sur le milieu du front ; prothorax robuste, subarqué sur les côtés, à angles postérieurs presque droits, finement rebordé, à ponctuation double, les points plus gros étant assez nornbi eux ; élytroajwff peu plus larges que le protliorax, courts, convexes, subglobuleux, fortement et irrégulièrement ponclué-foveolés avec les intervalles en partie élevés, épipleures j; presque plans, un peu ponctués, fortement arqués au milieu. Long. 8 mill. Algérie : ~ Gap Aokas (Fie). — Voisin de T. eudora Biuj., plus court avec les élytres plus forte- ment ponctués, etc. I Timarcha gravis s.-esp. tunisea. Elongatus, nitidus, nigro-aenescens, pro parte ru- ; fescens, pedibus violaceis. 20 REFLEXIONS PRAÏlOUES ET REFLECHIES Allongé, brillant, noir bronzé, roux par places en dessous, pattes bleues. Tête mo- dérément impressionnée et irrégulièrement ponctuée ; prothorax court, dilaté en avant et très rétréci en arrière, rebordé et sillonné, densément et finement ponctué avec plusieurs impressions discales ; une médiane, deux de chaque côté ; élytres longs, à épaules effacées, finement et éparsément ponctués avec le fond un peu alutacé. Long. 12 mill. Tunisie : Bizerte (coll. Pic). — Diffère de T. (jravis Ros. (ex description) au moins par la forme et par les impressions du prothorax. Timarcha djerbensis n. sp, Oblongo-ovatu's. nitidus, niger, capile antice triim- presso, thorace minute et sparse punctato, elytris fortiter et irregulariter punctatis. Long. 18 mill. Ile Djerba (coll. Pic). — Voisin de T. punctella Mars, par sa forme, la ponctuation fine et écartée du prothorax, mais élytres à ponctuation moins écartée et profonde. ' Timarcha pimeloides v. nov. aenescens. Supra plus minus^e aeneus. Sicile (coll; Pic). Timarcha balearica v. nov. violaceus. Supra plus rninusve violaceus. Majorque (D’’ Martin, in coll. Pic). Timarcha balearica V. nov. Martini. Supra, niger aut vage subaeneus. Majorque (D'' Martin, in coll. Pic). (A suivre.) M. Pic. RÉFLEXIONS PRATIQUES ET RÉFLÉCHIES f^ar M. Pic. L auteur monographe, ou simple sijnoptiqueiir, qui se rejouit, et le proclame triom- phalement à l'occasion, de relever une erreur (qui n’est souvent quTine très compré- hensible coquille) qualifiée invraisemblable ou monstrueuse, serait mieux dans ur rôle plus modeste de simple correcteur. Les erreurs {errare humanum est), à différent! degrés, sont multiples, elles se rencontrent partout, à quoi bon paraître surpris d’er découvrir une, même chez un entomologiste réputé. Si nous voulons être justes, i faut que nous soyons animés d’un esprit charitable plus profitable que la chicane c’est la jalousie, plutôt que l’esprit scientifique, qui, trop souvent, inspire nos critiques Dans le cours de nos études, l’éternelle discussipii plane sur nos têtes et ses foudres terribles menacent les plus modestes écrits. Mais, c’est en vain que l'on emploie le: plus mirifiques raisonnements ou que l'on prodigue une série rem.arquable' d’argu ments, qui pour vous sont irréfutables : l’adversaire reste debout sur ses positions e continue à vous bombarder de ses apostrophes, sans d’ailleurs vous faire plus de mal C’est au point de vue variétiste que les collègues apparaissent le plus intraitable: et c'est là, surtout, que les barrières semblent s’élever prodigieusement haut, au dessus des nuages, entre deux opinions extrêmes, celle des variétistes qui se croien autorisés A nommer des variétés et celle des antivariétistes qui leur contestent a droit. (A suivre.) Avis importants et Renseignements divers Pendant la saison d’hiver, M. Maurice Pic se remettra volontiers à la disposition de ses collègues qui voudront recourir à lui pour des déterminations ; il prie, néanmoins, ses correspondants de ne pas lui faire de trop gros envois pour commencer, les petits envois ne lui demandant pas trop d’études ayant ses préférences, jusqu’au moment où le Directeur de l’Æ'c/îaw^ç'tf pourra de nouveau se consacrer entièrement à l’entomologie. H est rappelé aux abonnés, qu’ils ont droit à l’insertion gratuite, sur la 3* page de la couverture, de toute annonce, se rapportant à l’histoire naturelle, et n’ayant pas un carac- tère commercial. Les abonnés qui auraient égare, ou n’auraient pas reçu un ancien numéro du journal, peuvent le redemander au Directeur de l’Echange; tous les numéros jusqu’à l’année 1899 incluse peuvent être procurés au prix de o fr. 50 l’un; antérieurement à cette date, certains numéros sont épuisés. Les numéros de l’année en cours de publication qui ne seraient pas parvenus à destination, seront fournis à nouveau gratuitement, sur demande des abonnés. On demande des Longicornes de divers districts de France, avec des renseignements complets à leur sujet. S’adresser, en donnant les prix, à: Hon. N. Charles Rothschild, -A.run- del House, Kensington Palace Gardens, London, W 8. Oii (leinande à écliaiiger (ou à acheter, s’il le faut) des Coléoptères et Papillons, européens et exotiques, contre des insectes égyptiens de tous les ordres. Ecrire Librairie Elpéiior, 13, rue des îMears, .Me.vandrie (Egypte). ' M. A Hustache, professeur au pensionnat Saint-Laurent, à Lagny. (Seine-et-Marne), préparant une étude sur les Otiorrhynchus gallo-rhénans, désire, pour bien se documenter, voir ie plus possible de spécimen-, d’espèces rares et même ordinaires, de localités variées rentrant dans cette faune. On pourrait lui soumettre au. préalable la liste, avec localités, des espères et variétés en sa possession, avec le nom des récolteurs. M. Paul Nicod, 122, rue Saint-Georges, Lyon, désirerait acquérir la Faune analytique des Coléoptères de France, et ses suppléments, par L. Fauconnet. Prière de lui adresser les propositions. • .M. Paul Sirguey, 28, rue James Cane, à Tours, offre en nombre: Nebria complanata, rubfipes, Carabus catenulatus, var. avernus, grahulatus, var. Quittardi, Anthia sex-macti- lata, Pterostichus femoratus, Oniticellus giganteus, Lachnosterna fnsea, Cetonia aurata var. pur piirata, T entyria mucronata, Pimelia bipunctata, Stefiosis angustata, et nombre d'au- tres espèces d’Europe et exoticjues. Demander et faire offre de Coléoptères de France. M. Claudius Cote, 33. rue du Plat, Lyon (Rhône), France, désire recevoir Aphanip- tères ou Siphonapteres du monde entier; indiquer le lieu de capture et le nom du mammifère sur lequel a été faite la capture. M. V. Démangé, 3, chemin des Patients, Epinal, retour du Tonkin, offre divers maté- riaux d’histoire naturelle en provenant: rares coquilles terrestres, lichens, insectes divers ordres, objets préhistoriques, objets de collections variés. Demande en échange, livres et brochiKes d’histoire naturelle et grands insectes décoratifs. PsT otes cie O liasses w. t.bateuay a capturé, dans le Jura, à Morillon, hameau de la commune de Entre- deux-Monts : Ferica brunnea L. , Corymbites peciinieornis L., sjaelandicus Athous sub/uscus Mull., Compylus linearis v. cariabiUs Deg., Athous oittatus v. dimidiatus Drap. P. Stephensi Buys., Anoncodes fulcicollis Scop., ruficeniris Scop,, Œdemera irisiis Sch. — A Publiz, près Lons-le-Saunier : Prosternon holosericeus 01., Limonius minutas L., Idolus picipennis Bach. — A Girod : Corymbiies virens Sch. — A Lons-le-Saunier ; Ludius ferru- yineus I.., Ayrioies acurnmatus Steph. et gallicus Lac., Athous niger L. M. itlauri'ce l*ic a constaté sur la vigne en partie fleurie (pendant une série de journées employées à tuer les vers à l'aide d’une épingle moyen sérieusement eflicace pour arrêter les dégâts des papillon.s nuisibles : Cochi, lis, elc.), dans le courant de juin, auxiîuerréau.v, la présence des espèces suivantes d’insectes: Telephorus ^ ^ Cantharis OvidaL., longitarsus Bourg-, yjeiolontha vulyaris F., Rhagonycha fuscicornis 0\.,/ulca Scop., Z)c//ms Jlucescens L'ourc.. Malachius bipustulatus F., Axinoiarsus pulicarius F., Agriotes ustulatus .Sch., Grammuptern ruficornis F , etc. — En outre de ces Coléoptères, quelques Diptères, Hé- miptères et Hyménoptères. M. l*aiil l■ionllea^l a capturé, à Saint- Aignan, dans la Loire-Inférieure, surtout en juin 1918 entre autres espèces et variétés : Malthinus seriepunctatus Ksw., Canthavis oralis V. notait coUis Schils, Agrilus cœruleus Rossi, Cœliodes ruber Marsh., Rhinoncus incons- picuus \lerhst. , Ceutorhynchus pleurostigma Marsh , Sitones puncticoltis Steph., Phyto- nomus pollux F., Polydrosus ceroinus L., Orchesles acellanae Don., Erirrhinus acridtdus L., Chalcoides fulcicornis F., aurata o. subunicolor Pic, Pleciroscelis subcœrulca Kutsch.. Phi/llotreta teirasiigma v. dilaxaia Thoms., Galerucetla pusilla Duft., Cryptocephalus pusil- lus'V., et V. Marshami W. Le gérant: E. Revkrrt. Trenta-cinqiliérae année. — N* 396. Xovembee-Décembre 1919. — ~ ' — ' ■ . ■ . . — . .... I ' ' ' l‘ L’ÉCHANGE Revue Linnéenne FoiNDiiE PAR LE Docteur JACQUET Organe mensuel des Naturalistes de la Région Lyonnaise et du Centre CONTEN'.\NT LES DEMANDES, d’ÉCHANGE D ACHAT OU DE VENTE DE LIVRES ET DE TOUT A'i’T^R OItJET D HISTOIRE NATURELLE M. PIC Directeur ' Membre correspondoni du Muséum de Paris COMITE DE REDACTION OU COMITÉ DÉTUDI'S J. Clermonlj 162, rue .leanne-d'Arc prolongée, Paris ^ (13'). — Ajihodieii.i )ialéa)cli uea iubuuuuu Par le capitane Xarabeu (Suite et fin) — 45 — naissance, les jeunes larves sont noires et secrétent aussitôt une matière dont il a été parlé plus haut et qui a sans doute pour effet d’éloigner les ennemis qui les attaquent. Phyliodesla vulgatissima. Linné. (Ghrysomèle ronde bleue du saule) (Tom. V’, mém. 6, p. 319, pl. 9, fig. 27.) Larve. Longueur 5 millimètres. Coips noir, subdépriiné, terminé en points conique ; tête noir luisant avec pointe angulaire latérale. Segments, sur les flancs sont quatre rangées parallèles de petits mamelons coniques et pointus, à base large à chaque arceau, le. premier seul n en a pas, il est uni, longi- tudinalement sont encore deux rangées de tâches plus noires que le fond ; dessous ver- dâtre avec tâches noires disposées en lignes longitudinales ; mamelon anale pseudo- pode jaune, susceptible d’une grande dilatation et dont la larve se sert pour se fixer contre la feuille ainsi que les autres larves du groupe ; pattes écailleuses assez longues, noires terminées par un crochet. En mai et juin, la larve se trouve en groupe très nombreux sur les feuilles du saule dont elle ronge la couche supérieure, rarement toute l’épaisseur ; la couche inférieure se dessèche en brunissant. Quand la couche supérieure d’une feuille est rongée, elle se rend en groupe sur la feuille voisine ; c’est ce qui explique l'absence de larves sur les feuilles rongées ; de près la larve dégage une odeur forte et désagréable ; sous l'arbre où elles sont, l’odeur se trahit à l'instar de celle d'une fleur, mais moins forte. A son complet développement la larve se fixe contre la feuille par son extrémité anale, son corps se courbe ensuite en arc, la tête dans la direction de la feuille, puis à la fin de la phase transitoire la peau de la larve est acculée contre l'extrémité postérieure qu’elle recouvre en partie. Mymphe. D’abord de couleur jaune clair, puis vert brunâtre, charnue, courte et large, ovalaire, devant du corps un peu élevé : peut imprimer à son corps des mou- vements verticaux répétés au moyen desquels la larve se lève et retombe à sa place noi-male ; quelques jours après éclot d’adulte, d'abord jiunàtre puis prenant sa teinte normale ; à l’éclosion la peau de la nymphe se fend sur la tête et sur les segments thoraciques pour donner passage à l’adulte que l’on trouve en grand nombre sur les saules dont ils rongent les feuilles ainsi que sur le bouleau. V Galeruca tanacélf, Linnée. (Crysoméle de la Tanaisie.) {Tom. V, mém. 6, p. 300, pl. 3, fig.28.) Larve. Longueur 11 à 12 millim. Corps noir en entier, région dorsale garnie de tubercules transversalement disposés desquels émergent six ou sept poils ; segment oval avec mamelon charnu servant de pseudopode et émettant une matière' gluante qui fixe le corps sur le plan de posi- tion ; pattes écailleuses terminées par un onglet. Cette larve vit en nombre en juin sur les feuilles de .a Tanaise vulgaire jaune dont elle se nourrit ; sa démarche est lente ; au moindre danger elle se laisse tomber à terre et roule son corps en cercle ; sa transformation a lieu en juin. L’Echanee ann'ee 32. ,no. janvior-f evr xer 373 1916 — 46 — Nymphe. Corps d’un beau jaune orangé, garni de plusieurs petits poils noirs et aides, quelques uns placés sur des tubercules, courbé en arc; stigmates noirs -- itympbe inerte, trois semaines après a lieu l’éclosion de l’adulte. Galerucella nymphaca. Linnée. (Grysomèle du nénuphar.) Tom. V, mém. 6, p. 327, pl. 10, fig. 3. Larve. Longueur 9-10 millim. Corps glabre ou à peu près, quelques petits poils très courts, noir en dessus, jau- nâtre orangé en dessous ainsi que le mamelon anal ; segments dorsaux à intersec- tions distinctes, au nombre de douze couverts de plaques coriaces ; sur les flancs sont des bourrelets tuberculeux ; ch ique segment à milieu transversalement incisé ; pattes écailleuses noires ; la larve en marchant fait apparaître en les distendant le point d'intersection des anneaux qui est jaunâtre ; les déjections qu’elle émet restent sur les feuilles en forme de longs filets tortueux brun grisâtre. La larve vit en juillet, en groupe sur les feuilles de nénuphar qui flottent à la sur- a ce des eaux et dont elle ronge la surface extérieure, la suidace intérieure restant in- demne, les points rongés apparaissent comme des tâches brunes : pour se transformer, la larve dans la position où elle se trouve se fixe centre la feuille par son extrémité anale et re^'oule en forme de(chiffon la dépouille larvaire de manière qu'elle couvre les derniers segments abdominaux ; exposée à être submergie, elle ne quitte que rare, ment la feuille nourricière, cépen lant si un accident, vent, on toute autre cause, la- fait tomber dans les ondes, ell^ parvient sans se nnyer à revenir à la plante ou à ga- gner les bords. Nymphe, corp charnu, court épais, d’abord jaunâtre, puis noirâtre; les segments dorsaux abdominaux sont garnis de quelques courts tubercules pointus. C'est fin juillet qu'a lieu la nymphose, huit jours après apparaît l’adulte quiconti_. nue à stationner sur les feuilles jUe nénuphar dont il se nourrit : on le trouve au mois- de juin au reste de l’été, toujouiy sur les feuilles. Ag^elaslica alm Linnée. (Ghrysomèle verte de l’aune.) Tom. 5, mém. 6, p. 315, pl. 9, fig. 20. Larve. Longueur 14 millim., largeur 2 à 3 millim. Corps allongé noir luisant conme vernissé ; segments transversalement ridés, cou- verts de protubéiances et de tuhîicules courtement ciliés ; change plusieurs fois de peau à chaque mue, le corps en entier d’un beau jaune prend en peu de temps la teinte noire. La larve mai'clie en poi tant lextrémite postérieure le plus en avant possible près des pattes et allonge ensuite Coin )lètemeiit le corps, puis elle dégage le train de der. e anale fixée contre le plan de position au moyeu juillet en troupes nombreuses sur l’aune dont elle à l’arbre en l’affaiblissant ; vers la fin juillet elle une nymphe d’un beau jaune orangé ; trois semaines après apparaît l’adulte ; après l’^couplement la femelle dépose sur les feuilles en petits tas quelquefois superposés des o^fs de forme ovale et d’un beau jaune luisant. rière et continue ainsi, l’exirémi d’une liqueur gluante : elle vit e dévore les feuilles et nuit ains entre en terre, s’y translo'ine ei — 47 Cassida nebulosa, Linnée. (Cassice tigrée.) Tom. V. mém. 4-, p. 169, pl. 5, f\c. 19. Corps couleur vert clair, ovale, aplati, avec rebord tranchant sur son pourtour e^ sur lequel sont implantées de chaque côté seize épinesjl»drbelées émergeant d'un ma- melon charnu et placées horizontalement ; au repos, l;i tête et les pattes sont ca- chées ; tête petite écailleuse ; ocelles au nombre d/i trois petits tubercules noirs pupillésde blanc disposés en ligne oblique, plus haut S(nt encore quatre petits points noirs plus petits que les précédents et disposés en ligie ; pattes grosses, coniques terminées par un petit crochet brun, l'extrémité fourchie ou foiu'chette dont la larve se sert pour maintenir ses déjections et la vieille peau (ont la larve se couvre comme d’un parasol, est environ de la longueur de la moitié d coi-ps, les branches sont en forme de filets coniques à pointe déliée ; anus enformedu tuyau cylindrique disposé de manière que les déjections qui en sortent se renden et glissent sur la fourchette dont les côtés extérieurs sont barbelés sur les tier dfleur longueur; d’habitude la larve porte la queue élevée de manière que la fourche. e se trouve étendue parallèle- ment au dessus du dos ; dan-; la marche elle la baisse t la maintient sur le prolon- gement du corps; les stigmates qui sont blanchâtre^ »nt situés au dessus de la larve latérale. / La larve vit sur les Chenopodiam hijbridum dont lie l onge les feuilles, à la veille de sa transformation elle se débarrasse de la masse d xcrément qui la recouvrait, se fixe sous les revers d'une feuille par son extrémité aale qui adhère assez pour ne pouvoir l’en détacher facilement et au moyen d’une atière agglutinative qui en se séchant la plaque contre la feuille et le corps reste suDendii, deux ou trois jours après le masque larvaire tombe, est acculée contre l'extréité anale et la nymphe appa- raît suspendue, le corps libre l'extrémité anale continuant à rester engagée dans la vielle peau, les deux filets très déliés e transparents dont se termine son extrémité extièrement engagés dans la peau de lefourchette de la larve comme dans un étui filets moins longs que ceux de la larve, lus déliés sans poils ni épines: la nymphe peut imprimer à son corps des mouvemen qui lui permettront de se sou- lever sans flexion et de se laisser ensuite retomber si place. Nymphe. Moins longue que la larve, ovale, dépriée; premier segment thoracique ample, de forme semi-lunaire, voilant entièrement hête, le pourtour est bordé d’un rang de courtes épines, au dessus sont deux tâches irculaires blanches; cotés des segments abdominaux prolongés en forme de lameelales, garnies d’épines; stig- mates saillants, bruns, les derniers très allongés, pénculés : couleur de la nymphe vert clair et jais, contour du premier segment thoracie et larves foliacées blanchâ- tres, lignes longitudinales blanc jaunâtre. La nymphose dure une quinzaine de jours ; l’aduld'abord vert prendre ensuite sa couleur normale. Cassida \iridis. Linnée, (Cside verte.) Tom. V, mém. 4, l. Larve. Corps très déprimé, vert sombre, ovaU, bdé d’épines et recouvert de ses excréments ; elle vit des feuilles du chardon ewe l’sichaut ; la nymphose a lieu sur la feuille même. / — 48 - Nymphe tour du corps garni de larves plates terminées en pointe et armées de piquants. Adulte vit comme la larve des feuilles de chardon et de l'artichaut. Ccccinelles- — Généralités, i Tom. *[. mém. 7, p. 359, pl 11, fig 10. Larves. Corps allongé, hexrpode éparsément cilié ; s’atténuant vers l'extrémité qui se termine en forme conique, (onze anneaux, mamelon anal avec pseudopode que la larve appuie contre le plan de jisition Jaranl sa m ir^'.he. Tête petite, écailleuse, un plu déprimée, à contour ari-ondi, éparvement ciliée ; mandibules brunâtres, àextréniié dentelée, deux lèvres, l'inférieure garnie de quatre barbillons, les deux extérieure Irands et gros de cinq articles, les deux intérieurs courts et coniques, antennes, cmrtes, coniques, articulées ; au dessus des antennes sont quelques petits lubercules.lOcelles ?) Segments éparsement ciliés, E premier moins large, mais plus long que les sui- vants ovale, déprimé et écailleus les suivants membraneux, les deuxième et troi- sième garnis de deux plaques éc lieuses ovales, foncées ; dans quelques espèces tous les segments sont hérissés d'épir s dorsales et latérales : chez d’autres sont des tu- bercules élevés coniques surmoies de pointes en forme d’épines mousses, d’autres encore ont les yeux lisse et mutilies ; segment anal petit, en forme de pseudopode servant d'appui à la larve ; ilessos du corps pubescent. Pattes écailleuses, assez longjs, divisées en trois parties; la première unie au corps est courte et grosse, la secdde est longue et cylindrique, la troisième est sem- blable à la précédente elle se terijne par un crochet en forme d’onglet ; la cuisse et la jambe sont couvertes de poils i&galement longs, les poils intérieurs de l’extrémité . ont fait le sujet de divers articles ; Bouché, en 1834, a décrit la nymphe ; la larve a été connue dès 1775, redécrite par plusieurs au- teurs, parmi lesquels Sahlberg [Beats. Ent. Zeit., 1875, p. 221), La larve et la nymphe de cette espèce étant décrites, je n’ai donc rien de nouveau Rapprendre à leur sujet, cependant, je ne crois pas inutile de redonner un signalement sommaire de la nymphe dont j’ai pu examiner un certain nombre de spécimens. Nymphe longue de 11 à 17 mill. Tête cachée par le prothorax en dessus, yeux bruns ; prothorax transversal, subanguleux ou faiblement subarrondi sur le milieu des côtés, déprimé et impressionné en dessus, surmonté de quelques tubercules ou épines plus ou moins rembrunies, parties suivantes (2) presque lisses ; antennes courtes et robustes ; élytres courts, repliés en dessous avec d’ordinaire des côtes distinctes. Ab- domen en dessus, paraissant avoir 8 segments, y compris celui prolongeant le mé- tathorax, (9 avec le pygidium), subsillonnés sur le milieu du disque, tuberculés sur les côtés, munis de quelques petits tubercules rembrunis sur le dos et de tuîiercules épi- neux sur les côtés ; avant-dernier segment subtriangulaire au sommet et échancré sur les côtés, dernier segment étroit, subarqué au sommet ; pygidium court, presque droit sur les côtés et subtronqué au sommet avec une forte épine aux angles apicaux ; abdomen rétréci à l’extrémité, celui-ci (vu en dessous) avec 7 segments (8 avec le pygidium), les premiers plus ou moins transversaux, 6' en forme de demi cercle, 7' aussi mais plus étroit, pygidium presque en carré transverse. (1) En complément de cet article, consulter celui résumé que j’ai présenté à Un Congrès de la Société Entomologique de France {Bull. 1913, p. 205). (2) Il existe après le prothorax un segment pour les ailes-élytres, un autre assez long et assez large, un 3‘ court et transversal non épineux latéralement (vu de dessus) puis les segments abdominaux épineux ; 5 transversaux, 2 arqués au sommet ou subtriangu- laires et plus étroits, enfin le pygidium. L* Echange» annee 32 no. 376 Juillet-Aout. 1916 Bien que n’étanl pas neuves, mes observations offrent un certain intérêt, parce que j’ai pu me rendre compte par une assez longue durée d’observations de certains faits biologiques non spécialement étudiés encore, ou insuffisamment obsei'vés par les auteurs qui nous ont parlé des mœurs de cette espèce. J’ai pu remarquer notamment, avec les insectes mis en observation, le mode de coloration progressif (1), mais cependant pas semblable pour tous, des individus fraî- chement éclos et constater la remarquable vitalite.de l’espèce, dont j'ai conservé en boîte plusieurs exemplaires vivants jusqu’au mois de mars. Je vais parler successive- ment de plusieurs exemplaires mis en observation, en notant pour chacun les obser- vations faites à divers moments. Mais, tout d’abord, je veux donner quelques renseignements sur mes insectes et la façon dont j'ai conduit mes observations, ainsi que certaines indications générales, qui pourront, à l’occasion aider à faire des observations biologiques analogues. J’ai placé les nymphes pour la plupart dans des boîtes de carton de 0,07 de diamètre sur 0,04.5 de hauteur ou de dimension un peu moindre (2), remplies de vermoulures de souches ou de siure de bois ; j’ai l’enfermé pendant mon voyage jusqu'à 8 à 10 nym- phes dans la même boite etpi-esqne toutes sont bien arrivées à terme, mais j’ai eu soin d'entretenir une certaine fraicbeur en humectant de temps en temps les débris ou écorces (:î). Renli'é chez moi, j'ai iléJoublé les nymphes et surtout séparé, ou mis seulement deux à deux, la plupart des spécimen.^ venus à terme, ce qui m’a permis de faire chaque jour des observations précises sur chacun, en examinant successive- ment tous les adultes ainsi séparés cl en notant pour chacun l’état de sa pigmenta- tion. Voici les différentes nuances successivement observées sur un exemplaire éclos dans la nuit du 21 au 22 août. Le 22 au matin, l'avant-corps, l’ccusson et les pattes sont iousses, les élytres d’un testacé blanchâtre ; la coloration est la même à 2 heures de l'après-midi, mais le soir, le sommet des élytres prend une teinte faiblement mé- talliijue ; le lendemain malin, la coloration est rousse sur l’avant-corps et le sommet des élytres est d’une nuance bleue métallique plus nette que la veille, puis le soir, les élS'tres sont largement foncés ; le 24, le prothorax est presque eniièi-ernent foncé et les élytres sont foncés avec la base et les côtés étroitement roux ; le 25, il paraît enlièi-e- ment foncé sur le dessus du corps. Deux exemplaires, éclos du 25 au 20. sont, le 26, roux avec les élytres llaves ; le 27, ils ont la tête et le milieu du prothorax foncés, les élytres foncés sui environ leur moi- tié apicale ; la coloration n'est pas sensiblement modifiée le lendemain, le dessous étant foncé avec l'abdomen vai iablemeni tlave ; le 2'J, la tète, le milieu i.u prothorax, l’écusson et un peu plus de la moitié apicale des élyii-es sont foncés ; le 30, coloration générale sans modiffcalion appréciable avec les deux tiers postérieurs des élytres fon- cés, alors les pattes sont rousses et les antennes rembrunies ; le 3 septembre, la base des élytres lœsle i-ousse ; aucune modiffcalion appréciable ensuite. Un exemplaire, qui vient d'éclore le 27 au matin, montre la coloration suivante : (1) Ce sujet particulier ayant été étudié d’autre part {Bal. Fr., 1913, p. 205), je n'y re- viendrai pas spécialement ici. (2) J’ai employé aussi des boîtes vides d’allumettes suédoises. (3) Dans une boîte où volontairement j’ai laissé les nymphes dans le sec la mortalité a été de plus de moitié. — 3 - flave, partie postérieure de la tête et côtés du prothorax compris, devant delà tête «t mi- lieu du prothorax roux, pattes flaves avec les articulations rousses, antennes rousses, dessous flave avec pai'ties de la poitrine foncées. Le 28, il est roux avec la tête et le milieu du prothorax assez rembrunis et les élytres sans reflets irisés ; le 29, la tête, le milieu du prothorax largement, Lécusson et l’exti'ême bord apical des élytres sont fon- cés, le reste des élytres roux ; le 30, il est foncé sur l'avant-corps avec le prothorax tâché de roux latéralement, élytres roux avec l’extrémité étroitement foncée ; colora- tion analogue le 31, les pattes sont alors rousses avec les cuisses l'embrunies. La co- loration se modifie peu ensuiie, et le 6 septembre, je note l’ensemble suivant : avant- corps, écusson et cuisses foncés, élytres roux à bordure latérale postérieure métal- lique, abdomen testacé à macules brunes latérales. Un exemplaire éclos avant le 25 août, est, le 20, foncé avec la base des élytres et les côtés du prothorax roux, il fonce ensuite davantage pour devenir presque entière- ment métallique quelque temps après. Deux exemplaires, déjà éclos depuis quelque jours et mis dans la même boîte le 28, sont à ce moment à peu près colorés de même, l'un n’ayant pas de reflets irisés, et l’autre en ayant au sommet des élytres : le 30, les deux ont le sommet des élytres foncé mais plus largement chez l’un que chez l'autre ; le 4 septembre, les élytres sont foncés à base rousse chez l'un, l'oux à sommet métallique chez l'autre et cette colora- tion se maintient ensuite chez chacun d’eux. Un exemplaire, éclos dans la nuit du 22 au 23, a les élytres flaves, le reste roux peu foncé, le prothorax étant bordé de clair ; le 24, la coloration générale est roussâtre avec les élyties faiblement irisés au sommet ; le 25, il est foncé, moins les côtés du prothorax et la base des élytres'; le 26, il est entièrement foncé. En résumé, ce sont les parties antérieures du corps qui deviennent les premières foncées en prenant des reflets métalliques tandis que les élytres se colorent de plus en plus en foncé en commençant par leur extrémité ; l’écusson d’abord roux se fonce ensuite, enfin les cuisses se rembrunissent. Deux Pytho adultes ont, le 22 août, les élytres en partie et plus ou moins roux à la base ; le 23, la coloration est presque la même, mais la coloration foncée des ély'- tres paraît plds accentuée ; le 25, la coloration des élytres est toujours foncée avec la base rousse, mais l’un a le prothorax entièrement foncé et l’autre foncé à bordure rousse. Un exemplaire éclos du 28 au 29, est, le 30, roux avec le sommet des élytres assez lai'gement irisé, puis le 3 septembre, entièrement foncé en-dessus avec les antennes et pattes rousses, les cuisses un peu rembrunies, l’abdomen tâché de brun ; le 4, les- cuissent se foncent. Un exemplaire a, pour commencer, le surlendemain de son éciosion, les élytres roux à sommet métallique et l’avant-corps en partie foncé ; le prothorax, d’abord lar- gement roux latéralement, devient presque entièrement foncé tandis que les élytres restent roux avec le sommet foncé. Un exemplaire éclos dans la nuit du 22 au 23, présente, le 24, une coloration géné- rale rousse avec les élytres faiblement irisés au sommet ; le 25, l’a/ant-coi-ps se fonce et les élytres aussi, ces derniers restant rouges à la base ; le 26, Use montre entière- ment foncé sur le dessus du corps. Un exemplaire éclos dans la nuit du 22 au 23, a, le 23 au matin les élytres blancs presque complètement, Tavant-corps, l’écusson et les membres roux ; le 24, la tête, le milieu dn prothorax se colorent en plus foncé ; le 25, il est presque entière- ment foncé sur le dessus, à l’exception de la base des élytres ; le 26, les élytres sont à peu près entièrement foncés. Le 25 au matin, j'observe qu’une nymphe a commencé son éclosion, la forme du corps est arquee, les pattes se sont séparées du corps. Deux exemplaires éclosent entre le 25 et le 26 ; le 26 au matin, ils sont roux avec les élytres flaves ainsi que le bord du prothorax, chez l’un, les élytres sont faiblement irisés au sommet, le soir, la tête et le milieu du prothorax de l’un se rembrunissent, tandis que les élytres deviennent plus foncés au sommet ; le 27, les deux ont la tête et le milieu du prothorax foncés, les élytres foncés à base rousse, la coloration foncée s’étend un peu ensuite sur l’écusson ou les élytres, et enfin, les élytres chez l’un de- viennent presque entièrement foncés, la base restant étroitement roussâtre. Un exemplaire, éclos avant le 23, est roux à cette date avec le sommet des élytres rembruni ; le 24, il est en grande partie foncé avec une bordure élytrale et les côtés du prothorax roux, le 25 il est entièrement foncé sur le dessus du corps. Voici maintenant quelques renseignements au sujet de la vitalité des exemplaires obtenus par éclosion. Un seul exemplaire n’est pas tout à fait crevé le 29 mars, c’est le dernier indfvidu gardé vivant. Le premier exemplaire (ex. mal venu) qui préparait son éclosion le 25 est crevé le 3 septembre ; un autre bien venu crève vers le 4 du même mois. Un exemplaire mal venu, aux élytres atrophiés, éclos le 22 août a vécu jusqu'au^ 24 septembre ; il est alors foncé sur l’avant-corps avec les élytres roux. Deux exemplaires, éclos vers la fin d’août, vivent encore à la fin de janvier, ils sont alors plus ou moins engourdis, mais un d’eux crève au commencement de février, l’autre survit jusqu'à la fin de mars. Un exemplaire foncé crève au commencement de décembre ; un autre, correspon- dant à la var. castaneus F., et éclos du 28 au 29, est crevé vers le 20 janvier. Deux exemplaires, mis dans la même boîte le 22 aoi^, vivent jusqu’au 16 octobre, à cette époque l’un crève, le second vit encore jusqu’au 15 novembre. Un exemplaire, en partie mutilé et éclos le 25 août, vit jusqu’au%5 octobre; un autre crève le 24 septembre, un troisième le 28 novembre. Un adulte crève à la fin de janvier, un autre en février, un troisième à la fin de mars, plusieurs dans le courant d’octobre ou de novembre. Je dois dire encore, avant de terminer, que j’ai constaté la présence de petits aca- riens sur plusieurs nymphes et divers individus devenus adultes. Deux de mes exem- plaires adultes obtenus d’éclosion montrent des déchirures dans les élytres, seraient- elles la conséquence de la dent des parasites sur la nymphe, ou simplement une meur- trissure faite par un corps étranger, mon couteau par exemple, au moment de la ré- colte ? M. Pic, CONTRIBUTION ABRÉGÉE Pour l’étude du genre « Ernobius » Tboms. Pau M. Pic Il y a longtemps que j'avais fait le projet de publier une étude synoptique sur le genre Ernobias Thoms, [Liozoïim M. R.) assez difficile à débrouiller et, si ce projet n'a pu encoi-e être mis à exécution, la faute en est imputable à mes nombreuses occu- pations et aussi à la rédaction plus pressée de certains mémoires ou catalogues. Au- jourd'hui, cet ancien projet va entrer en exécuiion. J'ai un peu hésité sur les caractères que je devais choisir pour l’établissement de mes tableaux. Tout d’abord j’ai songé à prendre la forme des antennes, de préférence à celle du prolhoiax, mais j'y ai renoncé, en dehors de certaines giandcs divisions, parce que les différences enti e certaines espèces sont peu saisissables et aussi parce qu’entre les sexes ces organes sont dilférenis ; l’auteur qui voudrait prendre celte base de classification serait tenu de publier un double synopsis, un pour les cf. un poul- ies $ , car un synopsis comprenant les 2 sexes serait difficile à rédiger pour ne pas prê- ter à équivoque. Il est établi aujourd’hui que divers Ernobius décrits par Mulsant Rey ne sont que des modifications valables, ou non, de mollis L. ; or, les auteurs ont trouvé de petites dilférences dans les antennes. Je suis d'avis que la forme du prothorax em- ployée comme base de classification n’est pas d’une sûreté absolue (1), mais lescarac- j tères distinctifs tirés du prothorax ont l'avantage de s’appliquer aux deux sexes et , d'être plus faciles à voir et c'est pourquoi j’ai cru devoir les préférer et les employer - provisoirement. En attendant mieux, j’ose espérer que le présent article contribuera à , simplifier un peu l’élude du genre difficile Ernobius Thoms., en supprimant au I moins quelques incertitudes spécifiques, ce que les précédents travaux publiés n’a. ; vaient pu faire. Bien entendu, en cas d’hésitation on peut se reporter soit aux « Tere- diles », de Mulsant et Rey, soit aux « Bestini. Tabellen ». de Reitter qui sont les plus importants ouvrages actuellement publiés sur ce sujet ; dans le premier de ces ouvra- ges les antennes de presque toutes les espèces sont figurées, î Le présent article contient un double tableau dichotomique. ! Le 1" comprend toutes les espèces de la faune paléarctique dout les articles intermé- diaires, c'est-à-dire 6-8, des antennes (ceux qui précèdent la massue composée de trois articles terminaux plus ou moins longs) sont courts et transverses, à l’opposé des autres j (1) Si la forme du prothorax n’est pasjd’une fixité absolue, que dire de celle des anten- nes. Notre collègue Lavagne signale (Bull. Fr. 1914, p. 152) un Ernobius fuscus- Muls. = I politus Redt., n’ayant que 10 articles à chacune de ses [antennes, monstre évidemment, ' mais monstre curieux qui pourrait pousser un débutant à l’interprétation d’une forme nouvelle ; moi-même je possède un individu anormal de Er. mollis L. ayant l'antenne droite composée de 13 articles. Hors texte de V Echange n“ 377. î 2 espèces (E. abietinus Gylh., mollis L., angusticollis Ralz., etc.) qui ont ces articles^ de grandeur variable et d’ordinaire, quelques-uns au moins, bien plus longs que lar- ges. Quant au deuxième tableau, il comprend les espèces rentrant dans la faune fran- çaise. Déjà précédemment {Catalogue raisonné des Coléoptères de Saône-et-Loire et des pays limitrophes) (1), j’ai publié un synopsis comprenant la majeure partie des espèces de noire faune. Les £rnoZ)zus Thoms , qui vivent sur les essences résineuses diverses et rentrent dans les .Anobiides, ont, comme caractères généraux : les élytres plus ou moins alon- gès sans être très longs, une ponctuation granuleuse en tout, ou partie, la tête non rentrante dans le prothorax et plus ou moins visible du dessus, les trois derniers arti- cles des antennes très grands, tout au moins plus longs qiie les précédents, le protho- rax muni d'une arête latérale complète et non excavé en dessous, les pattes détachées- du corps, les tibias antérieurs non denticulés au sommet, les tarses grêles. Les 9 ont, soit la forme du corps différente, soit d’ordinaire la coloration plus claire sur les antennes ou l’avant-corps rjue les c/", elles ont aussi les antennes plus courtes et un peu difTéienies. La forme du prolhorax chez ce’ est souvent dilférenie d&- celle de la Ç, celui-ci étant soit plus détaché des élytres sur les côtés postérieurs ou plus élargi en arrièi e, soit plus explané. Les Erno&ms Thoms se capturent au printemps ou en été, principalement en bat- tant les bi anches mortes des arbres résineux d’essences diverses ou dans les fagots de ces arbres. PREMIER TABLE.au {espèces a articles 6-8 des antennes très courts, d’ordinaire plus larges que longs)- 1 Côtés du prothorax plus ou moins arrondis au milieu ou en arrière, parfois sinués, à bord latéral d’ordinaire, en tout, ou partie, large. 3 V Côlt.'S du prolhoi ax presque droits, parfois un peu échancrés en dedans, à très étroit rebord latéral. 2 2 Très brillant et tesiacé pâle. Long. 2, .5-3 m. Algérie : Nemours. Bedeli Reilt. 2' Un peu brillant et lestacé roussâtre. Long. 2,5-tnn. France Méridionale, en Ca- margue juniperi Chob. (2) 3 Prolhorax à l'ebord latéral arrondi, ou subarrondi, plus ou moins marqué, parfois plus large postérieurement, partie basale non, ou à peine, détachée des élytres sur les côtes &• 3' Prothorax à rebord latéral sinué, d'ordinaire nettement échancré près des angles antérieurs, surtout chez ?- I — 8 — ' Long. 4,5-8 mill. Espèce assez commune en France, surtout dans le midi et le centre, sur les pins et les sapins, parfois dans les maisons. (consimilis M. R.) mollis L. (1). 23' Prothorax nettement, quoique courtement, détaché des élytres sur les côtés, ar- ticles 5-8 des antennes paraissant égaux cT 9 ; forme du corps étroite et plus ou moins allongée. Long. 5-6 mill. Ile de Ré (coll. Pic), mollis v. subelongatus Pic. Notes supplémentaires Il n’aurait pas été inutile de terminer cette étude en publiant le catalogue biblio- graphique et synonymique des espèces françaises, (2) mais, la place insufïïsante qni me reste pour terminer la présente page, ne me permet pas de le faire. Je me contenterai de signaler quelques erreurs perpétuées par le fameux (et sou- vent mauvais conseiller) Catalogus Coleopteronim Eiiropæ, qui sert de guide-âne absolu aux entomologistes trop confiants. Ces entomologistes seront ainsi plus sérieusement ou plus exactement documentés au sujet de certains noms, ou pour quelques espèces mal étudiées précédemment. L’annotation du « Catalogus » attribuant à Mulsant, seul, la paternité de divers Er- nobiiis Thoms est inexacte ; en réalité, il existe deux collaborateurs, Mulsant et Rey ; il faut donc, en toute justice, cataloguer : densicornis M. R., prainosus M. R., etc. Les deux Ernobius {juniperi et cupressi) décrits par le D" Chobaut, le sont en 1898, et non pas en 1899. E. anabaptista Gozis est noté comme décrit en 1880, alors que la Revue d’Entomo- logie, dans laquelle il a été publié, n’a commencé de paraître qu’en 1882. Le Catalogus sépare E. tabidus Ksw. de angusticollis Ratz., c’est une grave erreur, car E. tabidus Kiesw. est la 9 de angusticollis Ratz o’'. Le E. parvicollis M. R. est une simple variété de cette espèce, et non pas une espèce propre. Ainsi, trois espèces françaises du Catalogus n’en sont, en réalité, qu’une. A E, mollis L. doit être portée comme variété, le lætiis M. R. (qûi ne figure pas au Catalogus), décrit dans les Terediles, à la page 171, ainsi que le sulcatulus (également omis au Catalogus), ce dernier décrit dans les Opuscules Entom. XIII, à la page 111 En outre, le gigas M. R. peut être noté comme variété de E. mollis L., plutôt que ca- talogué comme simple synonyme, A E. pini Sturm il manque (toujours au Catalogus) la variété douteuse crassicorne M. R., décrite à la page 175 des Terediles. (1) L’Ernobius gigas M. R., originaire de Provence, paraît être, bien qu’il soit parlé dei 2 sexes dans la description, un représentant o” de grande taille de mollis L. (2) Catalogue rédigé in litteris, et que je livrerai peut-être plus tard à l'impression. HIVERNAGE DES ICHNEUMONIENS Il est bien connu qu’un cei tain nombre d’espèces d'Ichneumoniens, principalement des 9, passent la saison d’hiver cachés sous les mousses au pied des arbres ; ce qui l’est moins, c'est que les arbres abattus, sous l’abri de leur écorce un peu soulevée, offrent aussi un asile d’hivernage protectèur recherché par ces insectes. Déjà, j’avais pu recueillir, il y a quelques années, dans le courant de février, aux Guerréaux, quel- ques exemplaires d’Ichneumon L. (entre autres une demi-douzaine d7. extensorias L. et un I. crassifemur Thoms, trouvés ensemble sous la même écorce) sous des écorces de chênes morts sur pied ou desséchés par place (1), mais je n’avais encore jamais pratiqué la recherche, véritablement fructueuse, des Ichneiimoniens sous l'écorce des chênes abattus. La chasse aux Ichneumoniens, sous les écorces d’arhres abattus, d’or- dinaire ne peut être faite, étant donné que les arbres, pour être bons abriteurs d’in- secles, doivent se trouver dans certaines conditions spéciales qui ne se rencontrent pas habituellement. En temps ordinaire, les arbres des coupes ne séjournent pas dans les bois et sont enlevés, au plus tard, quelques mois après l’abattage ; cette courte durée n’est pas suffisante pour les rendre propres à abriter J^eurs hôtes temporaires : l’écorce des arbres récemment coupés reste adhérente à l’aubier et ainsi les insectes ne peuvent se glisser entre l’arbre et l’écorce, pas plus que le doigt captureur du chasseur. Après un séjour plus long (c’est-à-dire exceptionnel) par terre, les arbres voient, par suite des intempéries, de grandes balafres se former en leur rude écorce ; la chaleur suivie de pluies la fera se fendre en longueur, se soulever par places, et c’est alors que les /c/inenmon/ens pourront et viendront s’abriter. Faute du personnel nécessaire pour en- lever la futaie d’une coupe (conséquence des entraves apportées par l’état de guerre), des chênes abattus' en 1012-1913 sont restés sur place deux ans après l’exploitation ; grâce à leur proximité, je puis les visiter et les examiner de prés à diverses époques. La 'première année, les écorces restent presque toutes adhérentes et n’abritent que quel([ues Coléoptères plus ou moins aplatis pour ce genre de vie lignivore, mais plus tard, au bout de deux ans environ d’abattage, les arbres deviennent bons et Ichneumo- nifères. J’ai eu à ma disposition divers gros chênes abattus depuis vingt-quatre mois environ et, plus tard, quelques autres d’une deuxième coupe faite un au après. Pendant l’hiver 1915-1916, j’ai pu pratiquer avec-succès cette chasse spéciale et fructueuse en soulevant les écorces d’arbres très à point, ce qui m’a permis de captu-. rer plusieurs centaines d' Ichneumoniens. L’abbé Berthoumieu mentionne dans sa monographie (J/on. rfes Ichneumonides d’Eu- rope) environ 50 espèces hivernant sous les moussqs (il convient de dire que celles- ci ne sont pas toutes françaises) : ce sont les mêmes espèces que j’ai retrouvées sous les écorces, en un nombre bien inférieur cependant, Wesmael a publié avoir trouvé certaines espèces sous les écorces, par exemple, A. Gravenhorsti W. ■Voici quelques indications précises au sujet de mes recherches entreprises sous (1) C’est le cas par exemple de certains arbres frappés, sur un de leurs côtés, par la foudre, L’Échange, n* 379. les écorces de chênes abattus ; je n’ai pas eu l’occasion de chercher sous les écorces d'autres arbres. Une première chasse faite le 16 octobre 1915, sur un certain nombre d'arbres, me procure 4 espèces et une quinzaine d'exemplaires. Une autre, faite un mois après, le 18 novembre, me donne 44 exemplaires se rapportant en majeuie partie aux espèces précédemment trouvées. Je remarque que certains arbres mal orientés, trop humides ou aux écorces minces, n'abritent pas à' Ichneumoniens . Une troisième chasse, le 14 janvier 1916, celle-ci limitée à l’exploration d'un seul arbre de grosse taille et à écorce épaisse (tombé dans la direction nord-sud) me pro- cure 62 exemplaires appartenant à 6 espèces. Les Ichneumoniens se trouvent rarement isolés, d’ordinaire ils sont groupés et en- gourdis en nombre plus ou moins grand (j'ai compté jusqu’à dix exemplaires ensem- ble), par espèces isolées ou plutôt mélangées ; ils se tiennent sous les écorces du des- sus ou en-dessous de celles du côté de l’arbre qui fait face au nord-est ou à l'est, je n’en ai pas trouvé sous celles de la face inférieure, ni sous les écorces franchement tournées du côté de l’ouest, sans doute pai- suite du trop d’humidité qui règne sous les écorces placées dans ces dernières positions. 11 m’a paru que l’orientation devait contribuer à guider les recherches de façon à les rendre plus faciles et plus produc- tives. Le 21 janvier 1916, j’entreprends dans la même coupe une chasse, que j’appelle chasse de contrôle, ayant pour but de noter quelques précisions sur l’orientation : voici les résultats détaillés de celle-ci. 1* Ai bres tombés dans la direction nord-sud. Très nombreux exemplaires apparte- nant à plusieurs espèces et recueillis au-dessus des arbres, sur leur face supérieure tournée vers l’est. 2” Arbres tombés un peu obliquement dans cette même direction. Quelques exem- plaires trouvés sur la face exposée au nord-est et sur leur dessus. 3” Aibres tombés dans la direction est-ouest. Rien sur la plupart. Deux exem- plaires sur la face supérieure d’un seul arbre. 4“ Sur un arbre tombé dans la direction nord-ouest, j’ai capturé 4 exemplaires sur le coté oïdenté au sud-est. On ne rencontre pas à’ Ichneumoniens sur tous les arbres, même ceux abattus dans la direction nord-sud, surtout quand ils sont imprégnés d’humidité, placés dans des kas-fonds ou recouverts de petites écorces parce que ces dernières, sans doute, ne les protègent pas assez contre les intempéries. Ces diverses observations sont faites dans la coupe du bois de la Pendée des Dauphins, sur Saint-Agnan. Dans une autre coupe plus récente d’une année, sur les Guerreaux, je ne trouve, le 24 janvier 1916 qu’un seul arbre favorable (celui-ci, un peu gâté, a son écorce soulevée par places) qui me pro- cure quelques Ichneumon extensoriiis L., et un/, stramentarius Grav. trouvés sur sa face supérieure. Dans ce même bois, je continue mes recherches à la fln de l’année, en octobre et novembre 1916, sur divers arbres devenus, par leur écorce fendue ou soulevée, très à point, et là je reprends les espèces précédemment recueillies, augmentées de deux ou trois autres. Dans ce bois, ce sont les arbres à écorce épaisse, ceux placés plus au sec, les côtés ■i tournés du côté de l’est ou du nord, la face supérieure, qui fournissent la presque to- talité des récoltes. Je capture dans ce nouveau bois une demi-douzaine d’exemplaires d’une espèce, (les deux premiers exemplaires recueillis précédemment, provenaient de mes chasses aux Dauphins, sous les écorces) le Chasmodes — Chasmias lagens Grav. , que je n’a- vais pas encore trouvé volant dans nos régions. Les espèces de ce genre semblent af- fectionner l’hivernage car j'ai pu recueillir, sous les écorces, une quarantaine d’exem- plaires (arec plusieurs variétés) du C. notatorius F. capturé précédemment en quel- ques exemplaires seulement. D'après mes observations, (les constatations faites sont d’ailleurs très compréhen- sibles), les Ichneumoniens semblent rechercher, par l’orientation, un séjour d’hiver_ nage propice à leur sécurité, ils le trouvent soit dans une place plus saine, moins hu- mide, soit dans une position plus à l’abri des vents ou des rafales de pluie. Les es. pèces trouvées sous les écorces appartiennent en majeure partie à des espèces com- munes ; voici celles rencontrées en plus grand nombre : Chtismias molatorius F. (variétés diver- Ichneumon confusorius Grav. ses). « extensorias L. Ichneumon culpalor Sch. Ambl\jtele§ Gravenhorsti Wesm. La liste des espèces et variétés actuellement identifiées de mes récoltes sous les écorces, d’octobre 1915 à novembre 1916, est la suivante, qui comprend plusieurs va- riétés nouvelles décrites, (1) ou que je publierai plus loin. tleplismenus perniciosus Grav. (un seul ex.) Chtsmias lugens Grav. (huit exempl.) « molatorius F. (2) var. im- potiunus Tisch. « molatorius var. rufonotatus Pic. « molalorius var. atronolatus Pic. « molatorius var. nov. diver- siftcs. n molatorius \ar nov. bicolo- ripes. ]»hneumon culpalor Sch. (nombreux). « culpalor var. aler Berth. deux ex.) « fùslorius Grav. (un ex.) « subquadrafus Thoms (un ex.) « ? computatorius Mull. (un ex.) (1) Les variétés rufonoiaius et aironotaius sont décrites dans un article spécial com- muniqué à Miscellanea Entomologica, (2) Je n’ai pas capturé la forme typique décrite par Fabrlcius, ayant le 4* segment de l’abdomen entièrement roux ainsi que le 3^ Ichneumon raptorius Grav. (quelques ex.) « gracilicornis Grav. var. (un ex.) « crassifemur Tlioms. (un ex.) « confusorius Grav. (nombieux). « confusorius var nov. atrono- talus (un ex.) « macrgeerus Thoms. « stramcnlarius Grav. (trois ex.) « C3ç:tensorius L. (nombreux). « extcnsorius var. nov. atro- punclurn (un ex.) « extensorias var. nov. guercus (un ex.) « gracilentus Wesm. Amblgieles Gravenhorsti Wesm. (nom- breux). « Gravenhorsti var. nov. quer~ I eus (trois ex.) Les diverses espèces (1) énumérées ci-dessus, sont toutes indiquées par l’abbé Ber- thoumieu comme hivernant sous les mousses, à l’exception de /. pistorius Grav., I. subquadratus Thoms. et I. macrocerus Thoms. Les diagnoses. des quelques variétés nouvelles qui figurent sur ma 'présente liste sont les suivantes. A celles trouvées sous les écorces, je crois devoir en ajouter une de nos régions que je suis heureux de nommer Berthoumieui (pour l’espèce très va- riable Chasmias motatorius F.) Chasmiasmotatorius var. nov, Berthoumieui cr”. Femoribus testaceis aut apice breve obscurioribus, abdomine nigio. Allier (coll. Berihoumieu) (2). Cette variété est voi- sine de la variété transitorius Berth.,dont les pattes sont entièrement, ou en majeure partie, noires. Chasmias motatorius var. nov. diversipes 9 . Femoribus plus minusve nigris, ti- biis posticis apice aliquot tarsisque pro parte nigris. Les Guerréaux (Pic). — Cette va- riété se distingue de la var. importumis Tisch., par la coloration largement foncée des cuisses. Chasmias motatorius var. nov. hicoloripes 9 . Segmente tertio abdominis rufo, in disco et postice nigro notato, femoribus pro majore parte nigris. Les Guçrreaux (Pic). — Diffère, à première vue, de la var. atronotatus Pic, par la coloration foncée (et non lestacée) des cuisses. Ichneumon macrocerus var. nov. atronotatus ,9. Segmento tertio abdominis rufo, ad basin nigro notato. Les Guerréaux (Pic). Ichneumon extensorius var. nov. atropunctum 9.. Segmento tertio abdominis ru- fo, ad basin nigro maculato, Saint-Agnan (Pic). Ichneumon extensorius var. nov. quercus 9 . Segmentis 2® et 3® abdominis pro parte rufis, pro parte nigris. Les Guerreaux (Pic). La coloration typique des I. confusoriiis Grav. et extensorius L. est : deuxième et troisième segments de l’abdomen entièrement roux. Amblyteles Gravenhorsti var. nov. quercus 9 . Segmento tertio abdominis rufo- testaceo, postice, albo notato. Les Guerreaux (Pic). — Chez la for.iie typique, le 3* segment de l'abdomen est concolore, roux-testacé, autrement dit non maculé de blanc. Il est probable que, dans les régions montagneuses, la chasse entreprise sous les écor- ces des arbres verts donnerait de bons (3) résultats {avec, bien entendu, d’autres es- pèces) et j’engage les entomologistes, qui peuvent l’entreprendre, à l'essayer. Il reste encore à observer beaucoup au point de vue des mœurs hivernales de toute la famille des Ichneumonides, mais, je ne veux pas m’étendre davantage sur ce sujet et laisse à un autre collègue le soin de continuer ces premières observations biolo- giques. M. Pic. (1) Il reste de mes chasses quelques exemplaires très litigieux, je crois préférable de ne pas les mentionner. (2) Actuellement en ma possession. (3) A moins que le froid plus vif de ces régions ne détermine les Ichneumoniens à re- chercher d’autres abris plus protecteurs, par exemple l’intérieur des vieux arbres ou les fissures des souches. Mûtes diverses, Remarqûes et Observations critiques Par M. pic 1“ Sur divers Athous Esch. A la suite d’une subtile dissertation, un de nos spécialistes a récemment conclu \Bull. Soc. IP' N'*' de l’Afrique du Nord. 1917, p. 1 1 à 13), à propos de Athous (Mega- thous) algirinas Cand., que ma variété obscurior (foncée) devait être rapportée à algi~ rinus Cand. (brun ferrugineux), sous prétexte que l’auteur belge a appelé brun un in- secte noir. Avec une telle théorie appliquée (un auteur qui voit autrement qu il ne dé- crit). on peut aller loin en matière de bouleversement, et je me refuse à suivre mon estimable synonymiqueur sur un tel terrain . . . mouvant. Sans tenii- autrement compte d’une manière de voir particulière, je continue donc à me croii e autorisé par le bon sens à dénommer nar. obscur/or les exemplaires foncés de A. algirimis Cand., et à dénommer algirinus les exemplaires de nuance plus claire, brune sinon ferrugineuse. 11 n'est pas illogique de prétendre que le brun est une nuance intermédiaire qui ne mérité pas pins de désigner les individus plus foncés d’une espèce que ceux plus clairs, Je ne puis pas accepter la manière élasli([ue d interpréter les nuances de II. du Buys- son, aussi je déclai'e valable ma variété obscurior. Notre collègue, pour être partout d'accoi-d avec ses théories nouvelles, et pour m imposer s i manière de voii-, doit supprimer certaines variétés analogues à celle qui m'occupe, variétés qu’il a. .‘-oit nommées, soit adoptées. Je vais citer quelques exem- ples. 1“ Athous niger L. qui comprend la forme type (noire) avec plusieui's variétés admises : scrutator Herbst (ferrugineux sur les élylres), semirufus Desbr. (brun de poix), enfin Schaunii Buys. (en entier d’un ferrugineux sombre). 2“ Athous hæmorrhoidalis F. dont la forme type a les élytres (ex du Buysson) d’un brun foncé presque noir ; la oar. Croissandeaui Buys. a ces organes d’un brun noir foncé : enfin, la var. ruficandis Gylh. les a d’un brun châtain rougeâtre plus ou moins clair. ^ ' Chez A. vittatus F., très variable, la var. Filicti Buys. est d'un ferrugineux clair et peut correspondre à la var. Raffragi Desbr. (de l’espèce li aitée ici), tandis que la var. angularis Buys. peut être jugée analogue à algirinus Cand. typique et la var. impalleus Buys. analogue à ma var. obscurior. J’arrête là mes exemples ; ils sont suffisants pour démontrer que je ne nomme pas des variétés à la légère : au préalable, j’étudie les auteurs, puis je les imite parfois en décrivant des nuances. Du Buysson qui a accepté, ou nommé, dans les Elatérides, et pour plusieurs espèces, des nuances intermédiaires entre le clair et le foncé, n'a pas de raison motivée de supprimer ma var. obscurior. Non bis in idem ! Voici maintenant la seule solution capable de mettre d’accord les expressions des- criptives avec les auteurs divers, elle est simple et facile à comprendre. Il s’agit de donner une interprétation moins limitée, en établissant entre les nuances plus claires et plus foncées extrêmes, la nuance brune intermédiaire. Nous aurons ainsi pour A. algirinus Cand. : Hors texte de I’Échanue, n* 380. — 2 — Exemplaires de nuance plus ou moins brune, algiriciis Gand. Exemplaires de nuance plus ou moins flave ou ferrugineuse, u. Raffrayi Deshr. Exemplaires de nuance noire ou d'un noir de poix, o. obscurior Pic. J'ose espérer que ma manière de voir, raisonnée, et appuyée sur des antécédents ac- ceptés, sera comprise et définitivement adoptée. 2'’ Remarques d’ordre général Subirions-nous toujours en France, ou dans les pays alliés, le mirage étranger ? Certaines réflexions, ou des dédicaces qui me semblent déplacées, sembleraient nous le laisser entendre. Que faut-il donc pour éclairer certains esprits ? Que l’étude des faits nous guide enfin aux dépens des renommées faites par la réclame ! Le jugement et la droiture ne sont pas des mots ridicules, ils résument une force réellement supé- rieure qu’il importe de comprendre, puis de reconnaître valable. Le savoir supérieur ne repose pas sur la destruction ou les bouleversements, il doit s’établir sur le positif et le réfléchi. Raisonnons avant de nous emballer. Il serait très sage que certains ou- vrages, fort ci'itiquables dans leuis détails, ne continuent pas à nous en imposer au- delà des bornes raisonnables. Ne montrons pas une admiration outrée en faveur de volume?; qui peuvent aider, mais non pas nous guider. Ne nous laissons plus séduire et diriger à l’aveuglette par de mauvais maîtres, ne subissons plus un esclavage clas- sique de commande, né en partie d’une fausse impression de grandeur ; restons li- bres, surtout regardons librement pour juger sans parti pris. La science n'est pas un monopole réservé à de rares élus, mais un vaste domaine ouvert à toutes les bonnes volontés. Il ne faut pas que les petites publications, les modestes essais des faibles soient étouffés sous le poids tyrannique des gros volumes, des figures rutilantes, des couleurs criardes ou des auteurs gonflés d'une importance exagérée. Du jour où cha- cun, en France, sera bien pénétré de ces vérités, nous pourrons enfin espérer mar- cher au progrès. En attendant, soyons prudents et ne nous emballons plus : à défaut d'autre raison, pour ne pas paraître trop naïfs à ceux que nous admirons encore mal- gré tout. 3® Sur le genre Ernobius Thoms. En hors texte, dans l’Échange (n*" 377 et 378), j’ai publié, l’an passé, une étude di- chotomique abrégée du genre Ernobius Ths., étude qui mérite d'être complétée par les réflexions suivantes. Dans le courant de 1916, D. Sharp (Ent. M. Mag. LU, p. i78, 219 et suivantes) a publié plusieurs articles sur le même genre. Cet auteur adon- jié quelques indications sur la copulation, trouvé des différences (pas toujours fixes, , d’où critiquables, voir par exemple E. mollis L.) dans les organes génitaux masculins t-t, ce qui est plus extraordinaire, a décrit plusieurs formes nouvelles. Sharp a décou- vert, longtemps après la mutation de Kraatz, (allusion au nom de tarsatiis qui date de 1881 ), entre autres nouveautés, que E. mollis L. avait été mal étudié jusqu’ici et,' comme conséquence, a créé plusieurs dénominations nouvelles (jie ne dis pas, avec intention, décrit des formes nouvelles). Si je suis partisan de la description, c’est-à- dire que je considère inutile de garder, avec un soin jaloux, quelques noms in litteris en collection (s’ils sont valables), je ne vais pas jusqu’à admettre, les yeux fermés, tout ce qui se décrit, A de mauvaises espèces signalées, je préfère voir publier (sans honte possible pour l'auteur) des variétés valables. Ainsi pourraient être évitées quel- ques nécessaires critiques. — 3 — Sans avoir devant les yeux les types de Sharp, je crois pouvoir conclure à peu près lùremenl qu’il y a exagération descriptive de la part de cet auteur. Le groupe de E. mollis [j. a été vu et icvu, étpdié par de nombreux auLeui-s qui certainement ont dû lou per d’assez près pour ne pas laisser échapper ar.lant de différences (l'éelles ??). Ihisse encore qu’une véritable forme spécifique ait pu passer iuapei-çue, ou être mécon- nue, mais plusieurs, cela semble impossible. On voit bien des dilTérences spécifiques et Ton ne s’aperçoit pas de la variabilité d’une espèce, esl-ce bien logique et d'une mé- thode sûre de travail ? Une classification établie sur le forceps (1) n’est pas toujours bonne, elle présente aussi un sérieux inconvénient, celui de rendre les $ indéterminables, ou de donner un classement pai ücnlier à la portée des seuls entomologistes sachant disséquer, c'est- à-dire d’une minorité ; pour être vraiment utilitaire, tout au moins progressive, nue classification doit pourvoir servir à tous. Pour ces raisons que je crois sérieuses (je ne suis ni l’adminisli'ateur, ni le propagateur, du système), je passe volontairement sous silence cette partie infime du sujet traité pour parler plutôt de E. mollis L. D’après Sharp, E. mollis L. a été mal compris par Mulsant, d’où un nom nouveau superflu (à cause du nom muté antérieur tarsatas Kr ) celui de malsantianus. Et pourquoi D. Sharp comprendrait-il mieux cette espèce que ses prédécesseurs, Mulsant compiûs ? Si l’auteur anglais a trouvé des raisons pour le Croire, j’en ai’ tout autant pour ne pas accepter sa manière de voir personnelle et me ranger plutôt à la suite de Mulsant en disant : E. miilsantianiis Sharp = tarsatas Kr. = mollis .Muls. Rey = mollis L.. Je conviens que la description de Linné ne signifie pas grand’chose, la voici du i-este : « Testaceus, oculis fuscis, anlennis filiformibus. Médius inter Chrysomelas et Der- mestes pertinaceum. » Les amateurs de changements de noms (2) peuvent l’employer avec succès, sous prétexte d’obéir à la loi de priorité absolue. Créer des noms nouveaux sur des interprétations différentes d’un texte imprécis, peut être d’un grand esprit scientifique, mais je lui préfère l’esprit pratique qui lui ne changera rien à l'adopté et verra, sous un nom unique, la forme bien connue et popu/an'sce ensuite par les au- teurs classiques, ou presque. E. mollis L., ou du moins les insectes que l’on a nommés ainsi autrefois, ne représentent pas un composé de formes spécifiques méconnues, mais apparaissent plutôt comme une unité très variable, et c’est dans ce dernier sens qu’il faut chercher la plus juste interprétation. A titre documentaire (ou plutôt philosophique), je tiens à faire remarquer la diffé- rence successive d’interprétation des auteurs pour un même nom, celui de consimile M. R. En 1863, Mulsant et Rey établissent leur espèce consimile ; en 1877, Kiesenwetter considère ce nom comme représentant une variété de mollis L. En 1881, Kraatz con- sidère consimile comme identique à mollis L., opinion admise postérieurement par Schilsky, Reitter et moi. En 1916, Sharp rétablit consimile (qu’il attribue à Mulsant seul) comme bonne espèce. (1) Sharp nous dit que les organes génitaux des o* de mollis L. varient, alors pourquoi employer ce caractère s’il n’est pas fixe ? S’il y a variabilité pour mollis, la variabilité ne ^ peut-elle pas s’étendre aussi à consimile et voisins ? j. (2) La faculté qu’ont les auteurs de disséquer à leur gré, pour la comprendre ensuite à J, leur façon, une vieille description vague est un des plus sérieux arguments contre la ; priorité : la priorité ainsi n’est pas absolue, mais soumise à l’arbitraire élastique ; sa fixité n’est qu’apparente, pas réelle. Comme on le voit par cet exemple, les auteurs sont loin d’être d’accord pour le même insecte, et sur le nom de mollis L., Vunion sacrée, non plus, est loin d’être faite. Sharp a décrit un Er. oblitas (Ent. M. M. p. 179), d’Angleterre qu’il compare à E. consimile et distingue surtout par des antennes non différentes dans les deux sexes (1). En outre, il a nommé. E. schilskyanus (2) (1. c. p. 221), des exemplaires d'Orient que feu Schilsky avait déterminés mollis. Sharp dit que cet auteur est une autorité pour l’étude du groupe, c’est pourquoi il considère, comme nouveaux, des exemplaires nommés mollis par l’entomologiste berlinois. Je possède, venant du ïaygetos, en Morée, un Ernobius qui correspond à la desci-iption de Sharp ; je n'ai pu distinguer, d’autre part, cet insecte de E. consimilis M. R. (co-types de Rev). I E. reversas (1. c. p. 222), une forme d’Angleterre qui pourrait être simplement la var. lætus M. R. (de consimilifi M. R.) dont le descripteur ne parle pas. D’après Sharp, E. mollis L. est allongé et pâle, il a les yeux très proéminents, les articles 6 à 8 des antennes subégaux en longueur tandis que chez consimile M. R., le 7' article est plus long que les autres. E. consimile cT aurait les tibias antérieurs droits et mollis cf les aurait courbés (8). Si schilskyanus (4) est distingué de mollis par la structure des an- tennes, je ne vois pas de différences appréciables entre les antennes de cette espèce et celles de consimilis ; en tous cas. Sharp n'a pas su séparer schilskyanus de consimile. Pour que la façon de comprendre de Sharp soit adoptée (en partie seulement, car il ne faut pas y songer pour le tout), il serait necessaire que cet auteur nous donne une étude synoptique sérieuse où ses créations seront réellement distinguées les unes des autres. En attendant cette niflicile étude, il est préférable de ne pas i-econnaître vala- bles les dénominations de cet auteur (ou de les considérer comme de simples variétés) tout au moins de les tenir en doute jusqu'à l'examen plus concluant des types. Si réel, lemenl E. mollis L. devait dorénavant être divisé, il conviendrait d’élever au titre spécitique ma variété subelonyatus, dont il a été parlé dans ma récente étude, a moins que celle-ci ne soit le véritable mollis de cet auteur. Eu résumé, et ce sera une de mes dernières réflexions, l'étude de Sharp sur les formes afiines à E. mollis L. est au moins incomplète pour plusieui s noms : gigas M. R., Ixtus M. R., sulcatuliis M. R., siibelongatus Pic (.7), et pour la connaissance utile de ceriaines variétés, je renvoie a ma « Contribution abrégée à l’étude du genre Er- nobius Thoms E, dont il a été parlé plus haut. Dans cette etude, j’ai considéré que E. consimile M. R. était synonyme de E. mol- lis L., ^i 1 on veut, on peut l'admettre comme variété. (1) L’élude des types serait nécessaire pour se prononcer, en toute counaissance de cause, sur la validité réelle de cette forme. (2) Nom curieux et mal choisi (une autre dédicace, celle d’un mort pour la patrie par exemple, aurait été mieux comprise), le nom de Schilskyi existant déjà aurait pu suffire (3i D’après Sharp (p. 178), E. rnolUs aurait les tibias antérieurs courbés tandis que (p. 220', ils sont qualifiés droits. (4) Si la diagnose de cet insecte le distingue de E. mollis L., elle/ne le sépare pas de consimile M. R-, donc il est logique de supposer que les deux se confondent ensemble. (5) Décrit en 1914, in V Echange n" 353, p. 33. NOTES HYMÈNOPTÊROLOGIQUES Par M, pic 1° Descriptions et renseignements descriptifs L’an passé, dans l'Echange numéro 378, j’ai publié les diagnoses de divers Cephini (Tenthredides ou Tenthredinidæ) de mes chasses en Orient ou dans le Nord de l’Afri- que ; je vais faire connaître ici trois espèces et deux variétés du même groupe et, en outre, donner le signalement descriptif d’une variété de Fouisseurs ou Sphegidæ àn genre' Philanthus F. En complément, je donnerai quelques indications descriptives sur diverses formes précédemment décrites. Monoplopus notaticollis n. sp. Elongatus, nitidus, niger, raulti citrino notatus, pedibus pro majore parte citrinis, antennis nigris ; capite antice citrino, postice ni- gro et citrino maculato ; pronoto nigro, postice citrino bimaculato ; mesothorace nigro, infracitrino notato ; scutellocitrino, ab omine nigro, segmentibus infra et supraapice citrino marginatis, penultimis abdominis c» convexis, ultimo valido, 9 vagina lon- gius exserta ; pedibus, anticiset intermediis, pro parte nigris, pro parte citrinis, pos- ticis nigris, tibiis ad basin late citrinis. Long. 7-8 mill. Palestine : Bethléem et Jéru- salem (Pic). — Espèce de coloration particulière, rappelant celle de Ateuchopus liba- nensis André, mais distincte, à première vue, par les tildas postérieurs munis d’un long éperon. Monoplopus saltuum ? v. nov. nigromaculatus. 9, Elongatus, nitidus, niger, peJi- bus anticis pro parte brunnescentibus, abdomine iuteo. postice in dorso nigro macu- lato, alis nigro-fumatis. Long. 12-13 mill. Algérie : Teniet (Pic). — Sans doute simple variété de T. saltuum L. à coloration différente de l’abdomen (2). Trachelus syriacus n. sp. 9 Elongatus, nitidus, niger, pro parte luteo-ochraceus, alis subinfuscatis. Capite valido, nigro, antice in medio ochraceo maculato, mandibulis ad basin citrinis ; antennis elongaiis, apice di. les deux sexes ayant une macule opaque aux élytres. 2 2 Elytres de forme étroite et convexes. Disema Mækl. 2' Elytres de forme assez étroite, un peu déprimés. Disemorpha Pic (2) 3 Antennes simples cf” 9 , d’ordinaire nettement, parfois fortement, dentées. 4 3' .\ntennes flabellées chez cf”. Barsenis Pascoe. 4 Chaque élytre avec une macule, ou impression, opaque chez a”. 5 4' Elytres sans impression opaque chez cf” comme chez 9 • Nemostiromorpha mihi. 5 Elytres parallèles, ou subparfl,llèles, presques droits en avant, à pubescence pas U-ès longue et assez dense ; cuisses plus ou moins dentées ou appendiculées o”, en partie au moins. Microdisema mihi. (1) Ainsi que chez les o” du s. g. Nemostiromorpha mihi. (2) Le sexe cf” est actuellement seul connu. Ce genre a été décrit récemmentfMél. Exoi. Ent. 25, 1917, p. 16.) 5' Elytres plus ou moins la(i‘ges et nettement élargis postérieurement avec de longs poils épars; cuisses d’ordinaire siifiples cf, parfois dentées. Modicodisema mihi. Les diagnoses génériques des groupements nouveaux sont : Diseinorpha Pic. Elytris elongatis, subdepressis, maculis opacis munitis o”. Memostiromorpha(nov.j. Elytris maculis opacis demunitis cf 9. Microdisema (nov.). Elytris antice subparallelis, maculis opacis munitis a” ; lem'o- ribus c’' pro parte denlatis aut appendiculatis. il/od/cocfisema (nov). Elytris üblongis, poslice distincte dilatatis, longe et sparse hirsutis, maculis opacis munitis cT. Champion, amateur de synonymies, n’ayant pas réuni dernièrement son genre Sphragidophonis a Disema Mækl., j’en conclus qu’il est différent, peut-être est-il ca- ractérisé parla forme des antennes, celles-ci étant filiformes ou subfiliformes ? Les cf ont une macule opaque aux élytres comme la plupart des Disema Mækl. Je suis étonné que, dans sa récente étude, {Ent. M. M. LUI) Champion n’ait pas parlé de Sphragido- phorus Champ, puisqu’il mentionne Disema thoracica Mækl. qu’antérieurement dans Biolo^a, il avait supposé devoir rentrer dans ce genre. Si Sphragidophorus Champ. (1) devait un jour être rapporté à l'ancien genre Dise/na Mækl., mon synopsis ci-dessus devrait être modifié et alors Microdisema mihi pourrait devenir une subdivision du premier, c’est-à-dire de Sphragidophorus Champ. Le genre Meniscophoriis Champ, n’a pas été récemment défini par Champion (Ent. M. Mag. 1917, p. 191) bien qu’il aitdécrit deux nouvelles espèces, comment se distin- gue-t-il exactement de Disema Mækl.? Dans Biologia (lY. ^il. 2 Hetéromères p. 2.). Champion lui attribue les caractères suivants : article apical des palpes labiaux large, un peu en forme de croissant, mandibules bidentées à leur sommet et rapproche ce genre de Sphingidophorus Champ. Je ne sais si l’extrémité des mandibules (qui est simple, bifide ou trifide dans le groupe des Statiriens) peut être admis comme bon caractère spécifique ; en tous cas, celui-ci est très difficile à observer et peut être liti- gieux ; étant donné la grande difficulté rencontrée pour sa juste interprétation, je ne- crois pas devoir l’offrir en admiration aux entomologistes. Si l’on s’inspire du Biologia, on trouve, pour distinguer différents genres à l’aide de l’extrémité mandibulaire (je dois faire remarquer que le genre Disema Mækl. est passé sous silence dans cet ouvrage) les divisions suivantes : Mandibules simples ou faiblement bifides à l’extrémité. Statira Latr., Uroplatopsis Chp. Mandibules bifides à l’extrémité. Sphragidophorus Chp., Meniscophorus Chp, Mandibules trifides à l’extrémité. Colparthrum Kirsch., Othryades Chp, En somme, les caractères qui séparent les genres ou sous-genres de Disema Mækl. dans mon présent synopsis (voir ci-dessus) sont plus faciles à reconnaître que ceux tirés des palpes (securiformes, subsecuriformes ou en forme de croissant) ou ceux pro- venant de la forme des mandibules, ces organes variant, comme je viens de le dire, du simple au triple. (1) Sphragidophorus subœnescens Pic. Celte espèce récemment décrite (Mél. Exot. Ent. 25 p. 18) a eu sa diagnose raccourcie à l’impression et doit être ainsi complétée ; « macula opaca... iulva orna'tis, pedibus simpliclbus. Long. 8 mill. Brésil. » — 4 — 2° Descriptions de formes nouvelles Statira semiliaeata n. sp. Salis latus, nitidus, gi-iseo hirsutus, testaceus, capite, palpis, antennis ad medium, pectore, abdomine postice, tibiis pro parte tarsisque ai- gris, elyiris antice testaceis et nigro liaeatis, postice aigris et lateraliter luteo no- tatis. Assez large, brillaat, oraé de poils gris redressés, testacé avec la tête, les pattes, le milieu des aatenaes (ces organes sont roussâtres à la base tet le dernier article est testacé), poitrine, sommet de l’abdomen, tibias plus ou moins et tarses noirs, élytres à coloration particulière, testacée sur la moitié antérieure avec, sur chacun, deux bandes longitudinales noires, l’interne étant raccourcie, noirs sur leur moitié posté- rieure avec une courte fascie jaunâtre externe anteapicale. Tête assez longue ; antennes relativement courtes, à dernier article pas très long ; prothorax court, subarrondi sur les côtés antérieurs, presque lisse ; élytres relaiivement larges et assez courts, subparallèles, un peu atténués postérieurement, très finement ponctués ; pattes mé- diocres. Long. 6 mill. Guyane française (coll. Pic). Cette jolie espèce, très reconnaissable à ses dessins élytraux particuliers, ^eut prendre place près de S. atricollis Pic. Statira validicornis v. nov. castaaeithorax. Castaneus, pedibus, pro parte elytris- que, rufescentibus, his lateraliter et antice viridi-metallicis ; antennis satis validis. Guyane française (coll. Pic); — Distinct au moins de S. validicornis Mækl. (ex descrip- tion) par la coloration moins foncée de l’avant-corps et par les élytres en majeure par- tie roussâtres, cette coloration largement étendue en avant sur la suture. Plusieurs espèces nouvelles de Statira Latr., voisines par leur coloration de S. ter- minalis Mækl., mais avec les pattes concolores, rousses, ont une coloration géné- rale plus ou moins roussâtre, les membres étant d’ordinaire un peu plus clairs avec les élytres en partie d’un vert métallique (celte coloration étendue, soit sur toute la base, soit laissant la suture rousse) ; celles-ci peuvent se distinguer synoptique- ment de la façon suivante (!) et font partie de ma collection : 1 Proihorax brillaat, peu distinctement ou éparsémenl ponctué ; pas de points près du bord latéral postérieur des élytres. 2 1 Prothorax peu brillant et assez densément ponctué; des points subluberculeux, ir- réguliers, près du bord latéral postérieur des élytres. Long. 11 mill. Bogota. bogotensis n. sp. 2 Tète impressionnée ; proihorax presque imponctué, à reflets verdâtres ; élytres fai- blement striés et multiponctués au sommet. Long. 10 mill. République Argen- tine : F^arana. paranana n. sp. 2' Tête subsillonnée ; proihorax finement et éparsément ponctué, sans reflets verdâ- tres; élytres à peine striés et ponctués seulement vers la suture. Long. 8-9 mill. Venezuela : Caracas. diversepunctata n. sp . (1) Ces espèces ont comme diagnose commune : « Parum elongatus, nitidus, fere gla- her, rufescens aut rufo-castaneus, elytris antice plus minusve viridi-metallicis. CONTRIBDTION A L’ÉTUDE DES DASYTIDES PAU M. PIC La malheureuse guerre étant venue interrompre la publication de la Soc. d'IIis- loirc Naturelle d’Autnn et, avec elle, le « Calalogiie analytique et raisonné des Coléop- tères de Saône-et-Loire et des départements limitrophes », un assez important manus- crit (1) de cet ouvrage se trouve en souffrance, ce qui me paraît regrettable, car il traitait, entre autres insectes, la sous-famille des Dasytida- ayant grand besoin d’être étudiée. Ne voulant pas que mon travail soit complètement perdu pour le monde ento- inologi^e, je vais emprunter au manuscrit resté inédit les tableaux dichotomiques qui concernent les Dasytides de nos régions. J’espère pouvoir, plus tard, étendre mon élude à la totalité des espèces fi'ançaises, quand le temps que je puis consacrer à l'entomologie me sera moins mesuré que maintenant. Les Malachidæ, de l’ancienne grande famille des Malacodermes, se divisent en deu.x sous-familles qui sont : les Malacliidæ (2) proprement dits, ou Vesiculiféres de Mnlsant et hey ; les Dasytida-. ou Floricoles de Mulsant et Rey. Les deux divisions se distinguent, entre elles, de la façon suivante : 1 Pas d’appendices vésiculigéres vers les cotés du dessous du corps ; metasternum transversalement tronqué postérieurement Dasytidae !' Des appendices vésiculigéres (ou vésicules) d’ordinaire très distincts, placés vers l'es cotés du dessous du corps, au prothorax et à l’abdornen ; metasternum ayant son bord postérieur obliquement coupé en forme d’un V largement ouvert Malachidæ s. str. Les. genres qui rentrent dans les Dasytidæ sont les suivants, ainsi (3) séparables : 1 Labre transversal plus large que long ; deux crochets des tarses égaux quhique irrégulièrement lobés ou dentés (Dasytini) (1) 2 (1) Ce manuscrit comprenait la lin des Longipennes et devait terminer le 2' volume de l’ouvrage. (2) Dans l’fi’c/ianÿe j’ai publié une Ktude sur cette sous-famille à laquelle je renvoie pour ne pas me répéter. (3) Le tableau dichotomique qui .suit comprend tous les genres français moins Amau. ronia Westwood et Lobonyx Diival. Le catalogue des Coléoptères gallo-rhénans de War- nier mentionne le genre Melyris K. étrangers à cette faune. il) On peut distinguer, à première \ ue et superficiellement, les Dasytini des Danacæiu-^ par la pubescence (sauf chez Dolichosoma Steph.) qui est plus ou moins fine, d’ordinaire én partie au moins, redressée, tandis qu’elle est couchée cliez les Danacæa I.ap. où la pulK-.acence est composée, sur les élytres, de poils blancs ou jaunes squamullformes. Le g(mre Dolichosoma Steph. est distinct entre tous par sa forme très allongée, le corps orné de poils clairs, épars, subsquamuleux. Iloufs Texte de V Echange, N» 384. 1' Labre très saillant, un peu plus long, ou pas plus large que long ; tarses avec uiv stîul crochet normalement conformé, l’autre étant épais, court, comme atrophié (Danacæini). Danacæa Lap. 2 Tibias antérieurs terminés par 2 petites épines peu visibles ; tibias et tarses sem- blables dans les 2 sexes. Prothorax et côtés du corps sans poils dressés distincts, ou ornés de poils plus ou moins longs, d’ordinaire rigides, mais de longueur à peu près égale 3 2' Tibias antérieurs munis d'un crochet interne recourbé avec, en dedans, une épine ou crochet plus petit ; tibias ou tarses ordinaii’es chez Q, en partie monstrueux chez a’’. Prothorax et cotés du corps ornés de très longs poils flexibles et de lon- gueurs inégales, plus ou moins foncés chez c* et gris chez Ç Henicopus Steph. 3 Ongles des tarses tantôt simples, tantôt munis d’une dent basale ou d'un appendice membraneux variable, court, au moins sur l’un des crochets. 4 3' Ongles des tarses munis à leur base d’un appendice membraneux grand, libre dés la base, formant, avec le long crochet externe, une sorte de tenaille à branches inégales Haplocnemus Gem. Aplocnemus Steph, 4 Yeux glabres. Elytres à ponctuation d’ordinaire chagrinée ou ridée, parfois avec des plaques lisses ou des points glabres et brillants. ^ 5 4' Yeux pubescents ornés de poils dressés. Elytres distinctement et fortement ponc- tués Trichoceble Thoms. 5 Ongle externe des tarses muni d’une membrane complète, l’interne à membrane analogue mais laissant l'extrémité libre T 5' Ongles des tarses sans membrane mais plus ou moins distinctement dentés à la base fl fl Antennes plus ou moins grêles, ou relativement allongées, à articles 5-10 triangu- laires ou oblongs, parfois allongés, quelquefois en dent de scie, mais moins trans- versaux ; partie médiane du mesosleruum sublinéaire, prolongée presque jusqu’au sommet des hanches Dasytes F. fl' Antennes courtes, épaissies avec les 5-10 articles en dent de scie, très transversaux et lapprochés ; partie médiane du Mesosternum triangulaire, ne dépassant pas, ou peu, le milieu des hanches Divales Muls. Rey. 7 Prothorax à peine plus long que lai’ge ; élytres un peu allongés, à pubescence pi- leuse Psilothrii Kuster. T Frolhorax très long et étroit subcylindrique ; elytres liés longs et étroits, à pubes- cence subsquamuleuse . Dolichosoma Steph. Quant aux espèces rentrant dans les limites du Catalogue elles peuvent se distin- guer ainsi qu’il suit, chaque genre étant successivement étudié suivant l’ordre de la classilication. (lENUE Dolichosoma Steph. Très étroit et allongé, presque mat, bronzé ou d'un vert obscur, nettement pubes- cent de gris, les poils étant sultsquamuleux. Frolhorax long et étroit, caréné sur les côtés postérieurement ; élylres acuminés ou subacuminés au sommet avec des traces de côtes. La v. subdensatiim. M. R. présenteune pubescence subécailleuse plus serrée, ce qui donne à l'insecte un aspect plus mat et plus grisâtre ; la var. submicaceiim M. R. a la pubescence du dessus du corps peu serrée, entremêlée, sur l’avant corps et la base des élytres, de poils écailleux, brillants et micacés. Long. 4,5-fl lineare Rossi. / — 3 — Genre PsIIoIrix Kusteu {Psilolhrix Hedt.) Modérément étroit et allongé, assez brillant, concolore, métallique vert, ou vert bleuâtre, parfois un peu doré ou à reflets cuivreux (v. fniminans Schils), rarement d’un pourpré violacé (v. violaceipennis Pic) à pubescence obscure redressée et grise couchée, d’ordinaire peu visible ; tête et prothorax densément et rugueusement ponctués. Cer- tains auteurs distinguent les exemplaires à coloration verte sous le nom de v. viridis Rossi des autres représentant la forme type dont la coloration est plus ou moins bleue. Long. 6-7. {nobilis 111.) cyaneua 01. Genre Divales Mues. Rey. lîspèce large, brillante, finement pubescente de gris, avec d’assez longs poils foncés dressés, noire avec les élylres ornés chacun de deux macules d’un lestacé rougeâtre, l’une humérale, l’autre prés du sommet. Ces macules différencient à première vue cette espèce de toutes les autres Dasyiida; signales de nos régions. Long. 4-5 4-pustulatns F. (1). Genre Dasytes F. Les espèces de ce genre, d’une étude assez difficile, sont d’une couleur uniforme en dessus' noire, bronzée ou plombée, l arement bleue, elles sont parfois très densément pubescentes de giis avec des poils foncés dressés ; elle varient de forme étant, soit larges, soit plus ou moins allongées. Les antennes et pattes sont le plus souvent entiè- rement foncées, parfois en partie testacées ou roLissàtres. Les c’' sont un peu plus allongés, sou veut plus parallèles, que les 9 et ont les antennes plus longues. 1 Suture des élytres non bordée ; élytres de formes variées, soit assez courts et subpa- rallèles, soit plus ou moins allongés, souvent même étroits g et o” 5 V Suture distinctement bordée en arrière {Dasijtes s. str.) ; élytres de forme plus ou moins large, tout au moins nettement élargis vers leur extrémité chez g , o' d'or- dinaire subparallèles 2 2 Prothorax à ponctuation très embrouillée sur les côtés, plus fine et plus écartée sur le disque que sur les côtés. Prothorax muni, de chaque côté, d'un sillon longitu- dinal plus ou moins marqué ; élytres non, ou peu, distinctement pubescenis de gris, sans gi-anules bi illantes nettes * 3 2' Prothorax à ponctuation non embrouillée sur les côtés, pas sensiblement plus forte et. pas bien plus dense sur les côtés que sur le disque. Prothorax sans sillon latéral distinct sur chacun de ses côtés, celui-ci neltemenl transversal ; élytres très dis- tinctement puhescents de gris, au moins sur leur milieu, d’ordinaire avec des granules brillantes distinctes. Long. .3, 3-4, 5 griseus Mois. Rey = Mulsanti Schils. 3 Pi othorax subtransversal, à sillons plus ou moins raccourcis ou indistincts en avant • 3* et 4* segments abdominaux non impressionnés, au moins chez o\ Pubescence foncière en partie grisâtre 4 3' Prothorax un peu plus large que long, à sillons très marqués, longs et presque (1) L’ancien catalogue Fauconnet a signalé d’Autun (erreur très vraisenildable de pro- ivenance) un Dasytes 4-maculatus 01. ; sous ce nom il faut sans doute lire Dioales 4-pus- lulatus F. ou bien la var. 4 maculatus Baudi de D. (anciennement Dasytes] bipustulaüis F. ces deux espèces sont l’une et l’autre exclusivement méridionales. entiers ; a’ à 3* et 4' segments abdominaux impressionnés au moins chez d'. Pu- bescence foncière plus ou moins sombre. Parfois articles des antennes proportionnellement plus courts avec le dernier plus obtus à son sommet (v. perplexus M. R.) Long. 3,5 niger L. 4 Prothorax presque anguleusement élargi sur les cotés ; impression du 5' segment abdominal en nemi-cercle (1). Antennes des cr’, avec les 4* et 5' articles en dents de scie, rectangulaires ou subaigus, non émoussés. Long. 3,5-4 gonocerus M. R. ’ — Prothoi ax arrondi sur les côtés ; impression du 5' segment abdominal arquée. An- tennes des o" avec les 4’ et 5- articles en dents de scie, subtriangulaire?, émous- sés ou suharrondis au sommet. I.ong. 3,5-5 alpigraclas M. R. = erratus Scbils. 5 Deuxième et troisième articles des tarses munis en dessous d’une semelle feutrée. faite de poils jaunâtres 7 5' Deuxième et troisième articles des tarses sans semelle feutrée (s. g. Mesodasytes M. R. = Hapalogluta Thoms ) 6 () Elytres densémetit pubescents de giûs avec des granules brillantes plus ou moins distinctes ou des points dénudés nets ; pattes entièrement foncées ; 9 oblongue et c* très allongé. Long. 3,5-5 ^æneiis 01., scaber Suff.) subæneus Schr. {)' Elytres peu densément pubescents avec des séries de points dénudés peu marqués • ou indistincts ; pattes bicolores, foncées avec les tibias au moins en partie testacés . ou roussâtres ; o un peu moins allongée que cr'. i.ong. 4-5 fusculos 111. 7 .\ntennes densément pubescenles avec, en dessous, seulement quelques poils plus longs, celles du o' plus courtes que la moitié du corps, à articles 7-10 peu longs, d’ordinaire nettement i étrécis à la base (s. g. Mesodasytes M. R.i 10 7' Antennes garnies de longs poils espacés, celles duo' aussi longues, ou plus longues, que la moitié du corps, à articles 7-10 très longs, subcylindriques (S. g. Metadasytes M. R.) 8 8 Prothorax relativement plus étroit par rapport aux élytres, parfois subtransversal. De coloration bronzée, parfois un peu verdâtre ou d'un noir bleuâtre; espèces* n’ayant pas 3 mill. de longueur, tibias et tarses d’ordinaire testacé-roussâtres, ra- rement très foncés 9 8' Prothorax assez long, relativement peu étroit par rapport aux élytres. Franchement bleu ou violacé métallique, parfois d’un bleu un peu verdâtre ; plus grande espèce, d’au moins 5 mill, ; tibias et tar.ses nettement foncés. Long. 5-6 (cyaneus F.) cœruleus F. i) Assez étroit et allongé, surtout o', d’un noir bleu, prothorax moins large et bien plus étroit que les élytres, à ponctuation plus forte et moins dense que sur ces der- niers organes. Varie, par les pattes plus ou moins foncées (forme type), ou avec les tibias roux (v. varipes Schils.). Long. 3,5-4. nigrocyaneus M. R. 9’ Peu allongé et subparalléle, d'un bronzé métallique, parfois un peu verdâtre ; pro- (A suivre.) (1) .l’emploie les caractères distinctifs daimés par Scliilsky (jn Kuster) pour séparer D. gonocerus M. R. de J>. alpirjradus'Sl. R - erratus Scbils. en attendant que l’e.xamen des types puisse me permettre de comprendré .sûrement et exactement ces espèces voisines et souvent diversement identifiées. Le caractère des antennes est donné d’après Mulsant. >V Contribution a l'étude des Dasytàdes. — î — Par M.Pic / thorax subtransversal, pas bien plus étroit que les élytres, à ponctuation moins es- pacée et moins forte que sur ces derniers organes. Long. 3, 3-3,8 pilicornis Ksw. 10 Premiers articles des antennes, au moins le deuxième, plus ou moins testacés ou roussâtres ; pattes d'ordinaire bicolores ; élytres plus distinctement pubescents de gris, souvent pourvus de petites granules brillantes, ou points dénudés nets, d’or- dinaire de coloration bronzée ou d’un noir plombé 11 10' Premiers articles des antennes (parfois et très rarement le 2* seul est un peu rem- bruni) foncés ainsi que les pattes ; élytres peu distinctement pubescents de gris et dépourvus de granules brillantes nettes, d’ordinaire de coloration un peu bleutée. Long. 3,5-4 {plumbeiis M. R.) ærosas Ksw. 11 Hanches de toutes les pattes noires ; cuisses foncées. Tibias, sauf parfois les anté- rieurs, testacés ou roussâtres [forme type) ou plus ou moins foncés, soit entière- ment, soit au sommet {-v. nig r ipes Schils.) Long. 3-4, .5 flavipes 01. 1 r Hanches des pattes anterieures testacées ; cuisses antérieures plus ou moins tes- tacées, les autres foncées, tibias d’ordinaire testacés ou roussâtres. Long. 3-4 [tibialis Zett,, coxalis Muls) plumbeus Mull. t Genre Trichoceble Thoms. (Julistus Ksw.) * Ce genre se distinguera entre tous pat ses yeux pubescents ; les deux espèces qui le composent sont foncées et ont le faciès de certains Dasytes F. 1 Pubescence du dessus du corps plus ou moins obscure ; ^dent des ongles placée près du sommet, sur le côté interne. Long. 4,5 floralisOl. 1' Pubescence du dessus du corps fauve ; dent des ongles placée vers le milieu, sur le côté interne. Long. 5 fulvohirtus Bris. Genre Aplocnemus Steph. C’est un des genres les plus difficiles de la famille, à cause de la variabilité des formes et de la ponctuation du corps souvent différente entre les spécimens de la même espèce. Les caractères spécifiques présentés sont, pour cette raison, appliquâ- bles seulement aux exemplaires plus ou moins normalement constitués. La structure antennaire des o’ peut faciliter la distinction de plusieurs espèces, je l’ai employée, à l’exemple de Schilsky, mais je dois dire que son emploi ne me satisfait pas complè- tement. 1 Bord externe des élytres non denticulé, ces organes (1) parfois subcrénelés au som- met ; ponctuation élylrale d’ordinaire moins forte et en partie espacée 2 r Bord externe des élytres nettement, quoique brièvement, denticulé surtout en arrière ; ponctuation élylrale forte èt rapprochée, plus ou moins réunie par des rides transversales. — Espèce d’ordinaire bronzée, parfois un peu roussâtre, souvent avec les côtés des élytres plus ou moins roussâtres ; pattes testacées avec les cuisses dbrdinaire rembrunies. Long. 4, 5-5, 5. (impressus Marsh ) pini Redt. 2 Antennes plus ou moins pectinées ou subpectinées, tout au moins fortement dentées en scie cf, plus ou moins nettement dentées Ç. ; prolhorax à ponctuation forte. ' Je présente le présent tableiyi dichotomique comme provisoire, faute d'avoir pu exa- miner certains types. Hons-TEXTE DK l.’ECHAMiE, N* 385. — ô même sur le disque, parfois assez dense sur cette partie, la ponctuation étant en majeure partie distinctement pupilleuse 4 2' Antennes relativement grêles et courtes, faiblement dentelées ou obtusement den- tées chez et 9 ; prothorax finement, tout au moins peu fortement, ponctué sur le disque, la ponctuation étant simple ou subpupilleuse 11 3 Ponctuation du prothorax en partie simple, en partie subpupilleuse sur le disque ; épipleures des élytres foncés, élytres à ponctuation moins profonde. Antennes rembrunies à l’extrémité seulement et pattes teslacées. Dessus bronzé ou cuivreux clair. Long. 3,5-4, 5 quercicola M. R. 3 Ponctuation du prolhorax simple sur le disque ; épipleures des élytres roussàtres, tout au moins noir de poix, élytres d’ordinaire à ponctuation plus profonde. An- tennes foncées, ou rembrunies, à base plus claire, cuisses d'ordinaire obscurcies ou rembrunies. Dessus d'un noir verdâtre, parfois un peu bleuté ou légèrement doré.. Très variable. Elytres tantôt sans bordure rou.^ous le nom de uar. Lethierrgi, en voici le signalement : Major, palpis lestaceis ; antennis apice brunnescentibus ; thorace antice sunra distincte impresso, laleraliter sinuato, scutello griseo et médiocre pubescente t-H _ En complément de l’étude limitée ci-dessus, voici quelques paragraphes destinés a etendre un peu le cadre du présent article par l’addenda des autres genres propres à la France méridionale. P'opics a Dans^une note qui précède, j’ai parlé de deux genres français, non compris dans mon tableau dichotomique générique, qui sont : Amuwonia Westv,-. et Lobonux Fr Je vais mentionner quelques caractères pour aider à les faire reconnaître, ainsi nue leurs uniques espèces françaises. ^ U genre Amaaronm Westw. est proche voisin du genre Trichoceblc Tlioms dont il se distingue parles antennes suhmoniliforiiics, plus ou moins épaissies vers ie soin met. les ongles munis de lolies membraneu.v à la base (sans lobes cher Trichocehl'. nrelallique ; ces deux genres auraient de commun fl) D arnica (Rey) Pic a pour synonyme D. cusanensis Muls. Rev nec Costa n nens,s Costa, qui ne se trouve pas en France, ottre une pubescence panlcmS en Z7e disposée en rayonnant sur te milieu du prothorax, 11 est à observer que D ZrUa Z Kust,, maigre son nom, n’a pas toniours les tarses noirs, c'est le cas de la vartW afnine alpcy Vic qui, en outre, offre une pubescence nettement écartée sur les élytres (2) La pubescence de l’ecusson n’est pas plus claire que celie des élytres non x peine, tranchée de la foncière. ynes, non, ou a nOKS-TEXTE UE l’ecii.vnge, x’ 386. 10 entre eus le dernier article des palpes maxillaires grand et plus ou moins fortement sécuriforme. La seule espèce française ji. elegans Ksw. est de petite taille, assez trapue, d'un noir bronzé (parfois verdâtre : v. viridescens Pic), revêtue d'une pubescence claire (assez longue en partie couchée, en partie redressée sur l'avant-corps et les côtés des élytres) avec les élytres ornés de '2 faScies transversales blanches, irrégulières, par- fois en partie oblitérées, les membres sont testacés. Le genre Lobony.r F. ressemble à Psilothrix Kuster, mais il a les lobes des ongles assez longs, égaux (les lobes membraneux des ongles sont inégaux chez Psilothrix) ; il ditfère de Aplocnemus Steph. par les lobes des ongles égaux, soudés à la base, mais libres au sommet (les ongles ont les lobes égaux, libres jusqu’iuleur base chez Aploc-> nennis). La seule espèce fi'ançaise L. aujcns F\ a le corps oblong, subdéprimé, les élytres ornes de granulation piliféres (à l'état i'i-ais), espacées, le prolhorax un peu plus étroit que les élytres ; elle est presque mate et varie du vert au cuivreux doré, les membres sont foncés. Certains auteurs ont signalé, en outre, de la France méridionale, deux genres du groupe des Melyrides (Melyriens de Mulsant et Bey) dont la caractéristique du groupe est la structure élytrale (les insectes de ce groupe ont de fortes côtes et les intervalles profondément ponctués et plissés) jointe à celle des antennes (les antennes sont courtes, dentées en scie à partir du (5* article et fortement comprimées vers l'extrémité), tandis que le 1" article des tarses est indistinct (vu de dessus), nettement plus court (au lieu d’être ordinairement sensiblement plus long) que le 2', en même temps que les ongle.s des tarses sont dentés à la base, non membraneux, ni appendiculés. Les genres cites sont Melyris F. et Zygia F. pour une seule espèce : Z. oblonga F. Z. oblonga F. est d"^un testacé roussâtre avec les élytres d'un bleu métallique, sa forme est subovalaire allongée. Je dois faire observer que, dan.-^ le groupe des Melyrides, les auteurs ont amené une certaine confusion parmi les anciens genres et que ceux-ci, étudiés suivant les pre- miers caractères qui leur ont été attribués, doivent être compris ainsi : Melyris Schils. et auteurs non F^abricius) = Falsohielyris Pic (1). — Ce genre ren- ferme l’espèce nigra F., Zygia F. comprenant l'espèce oblonga F. Quant au vrai genre Melyris F. il aurait pour type une espèce exotique : M. viri- dis F. Dans le Calalogne des Coléoptères de la faune gallo-rhénane de Warnier, le genre particulier F/i/eo/j/n/n.s Steph. est classé dans la tribu àes Phlœophilini, mise entre celle des Dasytini et celle des Melyrini, ce genre mérite quelques lignes spéciales. Le G. Phlœophilns Steph. (2), qui fait pai tie des Lo/}ÿi/^e/}/?es, doit rentrei- dans une famille spéciale, celle Phlœophilidœ qui doit trouver une place plus naturelle entre les Sphindhhv et les Cisidx et c’est ainsi que j'ai cru devoir la classer dans le Calalogne analytique et raisonné des Coléoj>tères de Saône-et-Loire et des départements limitrophes. (l) Mélanges Exolico-Pnt., \'1I. 1913, j). 15. VI) Ce genre a été diversement classé : plus auciennemeut on l’a placé dans les Mycô- lophagides (Clavicornes), dans les l'énébrioni les ou les dérides. » - 11 — Les caractères généraux des Phlœophilidæ sont : Tarses de 5 articles non lamellés en dessus; antennes ayant 11 articles dont les 4-7 non transversaux, à massue brusque et nette de 3 articles ; prothorax à arête laté- rale tranchaqde et largement explané sur les côtés. Le genre aberrant Phylosphilus Steph. a le faciès d’un Dasytide, mais ses ongles sont simples et les antennes sont bien différentes avec leur massue distincte de 3 ar- ticles. La seule espèce P/j. Edwardi Steph. est assez large, convexe, plus ou moins testa- cée, parfois un peu rembrunie sur son avant-corps ou sur une partie des membres avec les élytres ornés au milieu de macules, ou fascies sinuées, variables, brunes, en outre les élytres ont d’ordinaire' une bordure foncée. Cette espèce, qui vit dans les hi-anches mortes, les fagots, est rare ; elle a été capturée dans l’Ailier, dans l’Anjou, l’Orne, la Marne, etc. .Je vais compléter et terminer la présente étude par quelques renseignements bio- logiques. Beaucoup de Dasytides se développent dans les tiges de plantes diverses, mais cer- taines espèces de Dasyles, des sous-genres Metadasytes M. R. et Mesodasytes M. R. se reproduisent dans les branches décomposées de ditferents ai-bres, je citerai parmi ces dernièi es les cœriileus Deg. , piücornis Ksw., fhioipes 0\., plnmbeiis Mull. .J'ai obtenu aux Guerreaux, dans mon cabinet d’élevage contenant surtout des branches de chêne et de cl àtaignier, plusieurs éclosions de Dasyles ærôsus Ksw. et un Dasyles siibæneus Schm. Quelques espèces semblent être parasites de certains Hyménoptères, mais il reste beaucoup à préciser, et plus encore à découvrir, sur cet intéressant sujet. Les larves de Dasytides ressemblent beaucoup à celles des Malachides, elles pa- raissent en différer d'après Rey par leurs ocelles au nombre de .7, au lieu de 4, et par les pointes cornées de l’extrémité de l’abdomen plus rapprochées à la base. La pubes- cence est d’ordinaire plus longue et plus fourni^ . Perris a fait connaître les mœurs de diverses espèces : Dasyles cwvuleas Deg., flavipes 01., pliimbeiis Mull., PsilolrLr nobi- lis Ksw., etc. On connaît, en outre, en tout, ou en partie, la vie évolutive àes Dasyles niger L., et Aplocnenms pini Redt. = impressiis Marsh., etc. Les larves de Dasytides, d’un certain nombre d’espèces tout au moins, paraissent vivre aux dépens de laiwes phytophages ou lignivores, on peut donc les considérer, si- non comme riant toutes utiles, tout au moins comme inoflensi ves. Les Dasytides adultes se rencontrent surtout sur les fleurs, sur les, tiges de grami- nées ou sur les herbes des prairies, quehjues espèces se capturent en battant les buis- sons ou les jeunes arbres, d’autres s.ur les conifères. Ce sont des insectes d’ordinaire sombres, parfois métalliques qui, sauf le bidllant Psilotrix nobilis 111., n’attirent guère les regards, soit par leur taille modeste, soit par leur livrée uniforme et peu voyante. Dolkhosoma lineare Rossi. Sur les tiges et fleurs de graminées, les Care.i-, la Camo- mille sauvage, les joncs, etc., de mai à juillet. Pas très commun dans la France cen- trale. Psilolriv nobilis 111. Sur les fleurs de Composées et Renonculacées : boulons d’or, etc., assez commun par places dans la France centrale. Diuales 'i pustulaliis F. Sur les fleurs ou plantes basses dans la France méridionale où il n’est pas très rare. Cannes (Viturat) ; Fos, Xyons (Jacquet) ; Saint-Pons, Sainte- Beaume (Pic), etc. Allagna, en Piémont (Pic). Dasijles mnlsanti Schils. (cjriseiis Muls.). Sur les fleurs de genêts, de Composées, etc. Espèce méridionale dont la présence dans la France centrale (1) parait acciden- telle. Dasytes yonocerus M. R. Espèce propre aux régions montagneuses du Jura et de l’Ain, moins rare que D. alpigradiis M. R. = erratus Schils. qui a été signalé du Bugey. Dasytes niger L. Sur les graminées, les ombellifères, les Heurs de composée.s (pis- senlit) et autres, mai à juillet. Pas très rare dans la France centrale. Dasytes (Hapalogliita) siibæneiis Schi\ Commun par places dans les lieux secs, sur les graminées, Erysium lanceolatiim, etc. Mai à septembre. Dasytes [Hapaloglata] fiisculiis 111. Espèce rare. Je l’ai capturée à Moirans (Jura). Dasytes [Mesodasytes) plumbeiis Mull. Cette espèce, avec les D. flavipes et æro- siis Ksw.. est plutôt arboricole et se rencontre principalement sur les fleurs de chêne, les buissons divers, parfois sur les plantes fleuries. Espèces communes dans nos régions. Dasytes {Metadasytes) nigrocyaneiis M. R. et pilicornis Ksw. Espèces rares, se ren- contrant principalement sur les chênes. J’ai capture la première à la Sainte-Beaume Saint-Raphaël et Digoin, la deuxième à la Sainte-Beaume. Dasytes [Metadasytes] cœriileiis F. Commun par places, en mai et juin, sur les Heurs de pins principalement, aussi sur lesiarbres verts divers, parfois sur les chênes, les fleurs d’aubépine. Trichoceble floratis 01. et fiituohirtus Bris. Espèces rares et signalées toutes deux du Lyonnais et la première, en outre, de la Côte-d'Or. Aplocnemiis pini Redt. Sur les arbres verts principalement, parfois sous les écorces et les mousses, quelquefois sur les fleurs. C'est l’espèce du genre la plus commune avec A. nigricornis F., tout au moins pour nos régions. A. qiiercicola M. R. Sur les chênes, en mai, dans le Beaujolais. Rare espèce, peu connue. A. virens SufFr. Sur les coudriers eOautres arbustes, etc. Assez rare, moins que A. eumerus M. R. A. Faiiconneti Pic. Connu seulement d’Autun. Les autres espèces A. tarsaüs Sahlb., alpestris Ksw. et pinicola Ksw. se rencontrent sur les essences résineuses et sont propres aux régions montagneuses ou alpines. Henicopus pilosiis Scop. el'falcuUfer Frm. Sur les tiges de céréales, les graminées, surtout dans les régions montagneuses. La première espèce est commune par places, la seconde rare en dehors de l’Auvergne et des Alpes. Danacæa pallipes Panz. Sur les fleurs diverses, celles de Composées principale- ment, avril à août. Commun. Presque toute la France. Danacæa ambigua M. R. Se rencontre comme l’espèce précédente, mais bien moins répandue. Danacæa nigritarsis Kust. Sur tes fleurs diverses, entre autres sur Réséda latea. Juin à août. Assez rare dans nos régions. (1) C’est peut-être par suite de confusion avec D. subœneus Sclir.9 due cette espèce a été citée (et faussement ainsi) de l’Ailier et Saône-et-Loire. MTIItOlieilES ESOTIWS KOEVIAffi PAR M. PIC Lyprops subrufescens n. sp. Oblongus, breve et sparse pubescens, niiitlus, rufus, ■elytris ii-ide?centibus, antennis apice tai-sisque piceis. Long. II mill. Congo. — Par sa coloration voisin de L. Armitagei Pic, forme un peu plus allongée, élytres à reflets métalliques, prothorax plus brillant, etc. , Lyprops brevicornis n. sp. Oblongus, latus, breve et sparse pubescens, nitidus, nigro-piceus, elytris rufls, antennis brevibus, apice dilatatis ; capite diverse punc- tato ; thorace breve et lato, lateraliter subarcuato, fortiter sat sparse punctato ; elytris latis et brevibus, apice attenuatis, dense punctatis et anlice plicatis. Long. 1 1 mill. Afrique orientale ; Shirati. — Ressemble à L. Armitagei Pic, en diffère par les an- tennes épaissies à l’excrémité, la ponctuation moins rapprochée sur le prothorax, etc. Lyprops brevicornis v. nov. scutellaris. Scutello rufo, elytris piceo-iridescentibus. Gabon. Lyprops senegalensis n. sp. Oblongus, breve et sparse pubescens,- nitidus, niger, elytris rufls. Antennis parum brevibus, apice modice dilatatis. Long. Il mill. Sénégal. — Très voisin du précédent, s’en distingue, à première vue, par les antennes moins courtes et moins larges à l’extrémité. Lyprops subæneicollis n. sp. Oblongus, latus, breve et sparse pubescens, nitidus, nigro-subœneus, elytris rufls. Thorace dense sed irregulariter punctato ; elytris latis^ poslice parum dilatatis et. apiée attenuatis, dense punctatis, minute plicatis. Long. 13 mill. Congo. — Un peu plus convexe avec les élytres plus atténués à l’extrémité que le précédent, en outre de la coloration faiblement bronzée de l’avant-corps. Lyprops diversipennis n. sp. Satis brevis et latus, breve et sparse pubescens, niti- dus, rufus, antennis pedibusque pro parte nigris. Capite diverse punctato ; antennis satis brevibus, apice crassioribus ; thorace breve, lateraliter subarcuato, fortiter sat dense punctato; elytris latis et brevibus, ad basin deplanatis et ad medium convexis. apice subacuminatis, dense punctatis, minute plicatis. Long. 11 mill. Assinie ( Alluaud), — Espèce très distincte par la forme particulière de ses élytres qui sont déprimés vers la base, un peu élevés et convexes au milieu, puis infléchis et subacuminés au sommet. Thydemus vicinus n. sp. Oblongo-elongatus, viridi-metallicus, capite thoraceque violaceo aut purpureo maculatis, elytris purpureo et viridi vittatis, antennis piceis; thorace breve, sat fortiter punctato, angulis anticis parum prominulis ; elytris médio- cre striato-punctatis, intervallis subconvexis. Long. 9 mill. Ile Nias. — A placer près de T. helopinus Fvm. HORS-TEXTE DE L’ECHANGE, N* 387. 0 Thydemns viridicollis n. sp. Oblongus, viridi-metallicus, elylris subæneis, aiitennis nigris, ad basin piceis, thorace breve, minute et dense punctato, angulis anticis pa- rum proniinulis ; elytris minute striato-punctatis, intervallis satis latis ; tibiis inter- mediis curvatis, apice dilatatis. Long. 12 mill. Sumatra. — Distinctde T. curvipes Pic par les tibias antérieurs droits et la coloration plus uniforme. Thydemus testaceicornis n. sp. Oblongus, viridi-metallicus, capiie thoraceque diverse purpureo notatis, elytris multi purpureo et viridi nolatis, anleiinis testaceiS) pedibus pro majore parte testaceis. Long. 12 mill. Java. — Voisin de T. javamis Pic, intervalles des élytres un peu aplatis, antennes testacées, etc. Colparthrum Viturati n. sp. Parum elongatus, nitidus, rufescens ; capite lato, multi impresso ; thorace breve, postice transverse sulcato ; elytris latis, subparallelis, apice attenuatis, minute striato-punctatis ; pedibus salis validis. Long. 12 mill. Equa- teur. Don de feu Viturat. — A^oisin de C. veneziielense Pic, sillon proihoracique plus éloigné de la base, élytres sans reflets métalliques, etc. Colparthrum bisulcatnm n. sp. Parum elongatus, apice subacuminalus, nitidus, rufescens, elytris in disco antioe^subameis, capite lato, irifoveolato ; thorace breve, an- tice et postice sulcato ; elytris linealo-punclatis, ad humeros impressis et in disco an- tice gibbosis, apice subhevibus. Long. O mill. Vénézuela. — Espèce très distincte par sa structure élytrale jointe au prothorax bisillonné. Colparthrum hisulcatum V. nov. piceum. Supra nigro piceus, elylris apice rufes- centibus. Vénézuela. Statira (Foveostatira) (1) impressicollis n. sp. Parum elongatus, nitidus, niger, antennis ad basin, geniculis capiteque antice rufescenlibus ; thorace anlice impresso. Long. 7 mill. Bolivie. — Moins large que S. singulariihorax Pic, avec le sillon protho- racique plus court et la coloration générale foncée. Statira sulcaticollis n. sp. Salis elongatus, nitidus, rufo-tesiaceus, elytris signa- turis nigris ornatis ; thorace antice inciso et in disco sulcatulo. Long. 8 mill. Brésil. — Se rapproche de S. vageguttata, Pic élytres autrement maculés, prothorax présen- tant une trace de sillon derrière l’incision antérieure. Statira atroapicalis n. sp. Salis elongatus, rufo-testaceus, nitidus, elytris apice oblique nigro maculatis et anlice nigro annulatis ; thorace antice impresso, capite sub- foveolalo. Long. 7 mill. Brésil. — Voisin de S. vageguttata Pic, élytres largement et nettement foncés à l’extrémité. Statira inæqualis n. sp. Satis elongatus, nitidus, niger, antennis ad basin pedibu- que testaceis, elylris viridi-nietallicis, pro parte cupreis, linealo-punctatis, antice impressis, apice tubercnlatis, inte'rvallis pro parte punctatis et impressis ; thorace parum elongalo, postice in disco impresso. Long 12 mill. Vénézuela. — Jolie espèce, très distincte par sa slructui'e élytrale et l’impression postérieure du prothorax. Peut se placer près de S. sériera Cbp. Statira viridibilineata n. sp. Satis elongatus, nitidus, rufo-testaceus, elytris an- lice et laleraliler viridi lineatis ; thorace breve, minute et sparse punctato ; elytris sat (1) Les deux espèces suivantes rentrent dans le même sous-genre. — 3 — fortiter striaio-punctaiis. Long. 9 mill. Brésil. — Voisin de S. viridinotata Pic, mais élytres très différemineni ornés de veri. Statira anticefenestrata n. sp. Salis elongains, nilidus, leslaceus, elytris anlice viridi-annulalis el ad medium transverse viridi fascialis ; capile impresso ; Ihorace fusco bilineato, subalntaceo, minute el sparse punciato. l.,ong. 6-7 mill. Brésil : Para. — Dilfère du précédent par les dessins verts des élytres en partie fasciés. Statira estebana n. sp. Salis elongatus, nilidus, leslaceus, -elytris antice late viridi. annulatis. poslice disco viridi linealis ; ihorace nigro bilineato. Long. 7 mill. Véné- zuela : San Esteban. — Très voisin du précédent, mais dessins vei ts plus largement étendus en avant et la 2' fascie émettant un rameau médian postérieur. Statira latefasciata n. sp. Elongatus, nilidus, longe pilosus, laifo-teslaceus, elytris , anlice nigro undulaio-fasciatis et poslice late nigro fascialis; Ihorace satis elongato, fortiter et sparse punciato. Long. 9 mill. Brésil. — Voisin de S. annulata M., dessins des élytres différents, bifasciés. Statira subobliquata n. sp. Elongatus, nilidus, rufescens, elytris antice in disco longitudinaliter nigro undulalis et poslice oblique el minute nigro fascialis; thorace parumbreve; elytris apice impressis. Long. Smill. Bi-ésil.— Espèce voisine de /unu/afa Pic, plus allongée et d’ailleurs très distincte par ses dessins élylraux. Statira caparona n. sp. Salis elongatus, nilidus, leslaceus, capile lato, oculis dis. lantibus; prothorace satis breve, subcordato, alutaceo et minutissime punciato; ely- tris punclato-strialis, intervallis pro parte punctatis. Long. 7 mill. Trinidad ; Gaparo. — Voisin de S. insnlaris Chp., dernier article des antennes moins long, yeux plus écartés, etc. Statira Le Moulti n. sp. Satis elongatus, poslice altenualus, nilidus, rufo-testaceus, féinoribus apice piceis ; oculis approxinialis ; ihorace subcordato, minute sal dense punctalo ; elytris punctalo-slriatis, laleraliter apice longe pilosis. Long. 8 mill. Guyane fran(;aise. — Voisin du précédent, forme plus allongée, yeux rapprochés et sommet des fémurs obscurci. Statira pallidicoxis n. sp. Parum laïus, nilidus, rufescens, capile anlice, pedibus elytrisque pallido-testaceis ; capile lato impresso ; thorace breve, ad basin late sulcato et dilatato ; elytris latis, minute slriato-punctalis, intervallis pro parte punctatis ; femoribus satis validis. Long 8 mill. Vénézuela : Caracas. — Espèce très distincte pa^ la coloration lestacé pâle de ses membres, ainsi que celle des élytres, pouvant se pla- cer près de S. fulva Fl. Sallé. Statira pallidipes n. sp. Parum elongatus, nitidus, rufescens, pedibus pallido les- taceis ; capite magno, disperse punciato ; thorace hreve, minute punctato ; elytris elongalis, post medium dilataiis et apice subacuminalis, strialo-punctalis," intervallis pro parte punctatis ; femoribus salis validis. Long. 8 mill. Pérou. — Moins large, moins clair sur les élytres que le précédent, avec la tête plus robuste, etc. Statira Pujoli n. sp. Elongatus, poslice allenuatus, nilidus, castaneus, pro parle piceus, femoribus ad basin pallidioribus ; articulo ultimo antennarum longissimo ; capite breve, oculis salis distanlibus ; thorace breve, subcordato, alutaceo, minute et dense punctnlato ; elytris elongalis, apice subacuminatis, striato-punctatis ; interval- lis fere impunctatis. Long. 9 mill. Brésil : Jatahy. — Sans doute voisin de S. trachy- dera Chp., qui ne m’est connu que par la description. Diffère de Le Moiilti Pic par le prothorax plus robuste, les yeux plus écartés, la coloration plus foncée des antennes et des pattes, etc. Statira longipennis n. sp. Elongatus, nitidus, rufescens ; capite inter oculos depla- nato; antennis gracilibiis, articulo ultimo elongato ; thorace satis breve, subcordato, minute et sparse punctato ; elytris subparallelis, apice subacuminatis, minute striato- punctatis, interstitiis planis, postice pro parte et parum punctatis. Long. 9 mill. Bré- sil : Tijuca. — Espèce très distincte de la précédente par sa forme plus allongée, le prolhorax moins élargi, la tête non obscurcie, etc. Statira concavipes n. sp. Elongatus, nitidus, niger, elytris viridi-metallicis, pedi- biis testaceis, geniculis fuscis ; capite satis lato ; thorace parum elongato, fere impunc- tato ; elytris elongatis, apice attennatis, striato-punctatis, intervallis 3,.ô pro parte punctatis, apice catenatis ; libiis posticis dilatatis et excavatis. Long. Il mill. Brésil. — Très distinct de S, arciialipes Pic par les cuisses postérieures simples et les tibias peu élargis. Statira diversesculpta n. sp. E^arnm elongatus, nitidus, fusco-castaneus, elytris viridi-metallicis; capite elongato, foveolato ; thorace parum elongato. minute punc- tato ; elytris satis latis, apice attenuatis, striato-punctatis, intervallis 3, 5, 7 puncta- tis et postice catenatis ; femoribus anticis validis, tibiis arcuatis. Long. 12 mill. Bré- sil : Mendès. — Peut se placer près S. fuscitarsis M. Statira missionensis n. sp. Parum elongatus, nitidus, niger, antennis apice rufes- centibus, elytris viridi-metallicis; capite satis lato, parum impresso ; thorace satis breve, minute punctato ; elytris striato-punctatis, intervallis 3. 5 punctatis et apice catenatis, 9 apice tuberculalo ; femoribus validis, tibiis anticis curvatis. Long. 11-13 mill. Rép. Argentine : Missions. — Voisin du précédent, en diflère par la forme plus allongée, le 7' intervalle non caténé ni ponctué, etc. Statira subpilipes n. sp. ç Elongatus, nitidus, rufo-testaceus, elyiris vage subæ- neis ; capite subsulcato; articulo ultimo antennarum breve ; thorace elongato, fere impunctato ; elytris elongatis, striato-punctatis, intervallis 3, 5 minute punctatis, apice catenulatis; 9 apice mulli tuberculato ; pedibus satis elongatis. Long. 12 mill. I^résil. — Ressemble à S. caracaensis Pic, distinct, à première vue, par la forme plus allongée du prothd'i’ax. Statira ordinaria n. sp. Satis elongatus, nitidus, rufescens, elytris vage subameis ; capite sulcato ; thorace elongato ; elytris. elongatis, intervallis 3, 5, 7, 9 multi et forti- ter foveolatis et apice catenato-tuberculatis ; pedibus simplicibus, pilosis ; articulo ultimo antennarum 0-’ valde elongato. Long. 13-1 4 mill. Brésil. — Voisin de S. cale- nata M. par sa sculpture élytrale, mais forme m.oins allongée ej; pattes simples o’. DESCRIPTIONS DIVERSES DE TENTHREDÎNIDES ET NOTES PAR M. PIC 1* Tribu des Cephides Macrocephus satyrus Panz. Capturé par moi aux Guerreaux (Saône-et-Loire) au mois de mai, sur flaurs d’Euphorbe. Macrocephus linearis Schr. J’en ai capturé un exemplaire à Ghâlelguyon (Puy-de- Dôme), au mois de juillet sur des fleurs de Reines des prés. Aussi de Riom (Quittard, in coll. Pic.) Janus Fœrsteri (1) var. nov. ulmi cf' Niger, thorace citrino marginato, metathorace citrino notato, abdomine luteo aut citrino, 1® segmento nigro notato, pedibus citri- nis, tibiis posticis apice rufescentibus, tarsis rufescentibus, aut fuscis, coxis pro parte nigris, France; Les Guerreaux, sur orme (Pic). Diffère de J. Fœrsteri André (ex-des- cription), au moins par la coloration, en partie claire, des premiers segments de l’ab- domen, avec la nervure costale des ailes et le stigma obscurcis. Janus cynosbati F. Un exemplaire capturé sur un jeune chêne aux Guerreaux, le 18 mai 1918. Janns luteipes Lep. Les auteurs ne sont pas d’accord. Espèce, d’après André, de Gaulle ; variété, d’après Konow . Me paraît plutôt une espèce propre qu’une simple variété de J. cynosbati F., mais je n’ai pas actuellement assez de spécimens des 2 sexes pour résoudre cette question. Janus luteipes v. nov. diversipes o^. Abdomine nigro, apice rufo-luteo notato, pedi- bus pro parte nigris, pro parte albidis. Algérie : Frendah (Pic). — Les derniers seg- ments abdominaux sont maculés de jaune roussâtre en dessus, les cuisses sont au moins blancnes au sommet et parfois en dessous, les tibias blancs, foncés ou maculés de foncé vers l’extrémité. Astatus niger IJarr. J’ai capturé cette espèce dans les Basses-Alpes, à Seynes et à La Javie. Astatus flavicornis Luc. Je l’ai capturé en Algérie à Misserghin, Frendah, Teniet- el-Haad, Tabia, Saïda et au mont Edough, puis à Teboursouk (Tunisie). Cephus obscuriventris n. sp. 9 Niger, nitidus, pedibus pro parte luteis ; antennis satis brevibus, apice minute validis ; alis grisescentibus. Noir brillant, genoux, tibias et tarses antérieurs et intermédiaires jaunes, pattes (1) Je mets avec intention ici le nom de Fœrsteri André, plutôt que celui && compressus K, parce que je ne suis pas certain que la synonymie de J. Fœrsteri André avec J. com- prcssus soit exacte. HORS-TEXTE DE L’ECHANGE, N* 388. 2 postérieures foncées. Antennes assez courtes, plus robustes à l’extrémité ; tête à peine rétrécie derrière les yeux et finement ponctuée ; pronotum peu large, très brillant, finement et éparsément ponctué ; thorax noir ; abdomen foncé, sans macule claire distincte mais simplement moins foncé par plac'es en dessous, presque tout noir au sommet, gaine noire. Long, 8 mill. Mont Liban (Pic). — Peut se placer près de C. nigri- niis Thoms,, corps plus foncé avec les pattes plus largement claires. Cephus luteonotatus n. sp. $ Niger, nitidus, capite antice minute, thorace et ab- domine luteo notatis ; pedibus pro majore parte luteis ; antennis elongatis, apice mi- nute validis ; alis grisescentibus. Noir brillant, tête avec la base des mandibules et le devant près des yeux briève- ment maculé de jaune, thorax maculé sur le dos et dessous les ailes ; abdomen noir, maculé de jaune sur les côtés avec le 6® segment largement marqué de jaune transver- salement, le 7' maculé en dessus et le dernier entièrement de cette coloration ; pattes bicolores. Antennès assez longues, plus robustes à l’extrémité ; tête non rétrécie der- rière les yeux, nnement et éparsément ponctuée; pronotum assez large, creusé, peu ponctué, thorax maculé de jaune près des ailes et taché de jaune entre les ailes sur le postécusson ; abdomen allongé, noir à dessins jaunes, gaine en partie jaune; pattes jaunes, base des cuisses, tarses et sommet des tibias postérieurs noirs. Long. 9 milL- Algérie : Frendali (Pic). Me parait voisin de C. pilosulas Thoms., et distinct, à première vue, par le thorax maculé de jaune et la coloration abdominale. Cephus pygmæus v. nov. palæstinus . Tibiis posticis luteis, aliquot apice parum distincte brunnescentibus. Bethléem et Jérusalem (Pic). Cephus hæmorrhoidalis F. Je possède cette espèce d’Agay (France méridionale) et l’ai recueillie à Constantinople. Trachelus tabidua F. Espèce variable et paraissant assez répandue dans le noi d de l’Afrique. Je l’ai capturée à Frendah, Saint Charles en Algérie, puis à Medinet-el- Fayoum en Egypte, enfin à Olympia, en Morée. Monoplopus saltuum L. France méridionale : Saint-Pons (coll. Picj. Monoplopus idolon Rossi. Corse : Ajaccio (coll. Pic). Monoplopus notaticollis Pic. J’ai capturé cette espèce en Palestine, entre Bethléem Marsaba, puis à Jérusalem, je ne me souviens pas dans quelles conditions. 2« Genre .^lacrophya Dahlb. J’ai classé dernièrement une partie de mes Tenthrédides dugenreilfacrop/iya Dahlb, à l’aide des travaux de E. André, Konow et de l’étude plus récente de Enslin(D/s. Ent. Z. 1910) sur ce genre. En décrivant quelques formes nouvelles, je crois intéressant de donner, avec l’indication de leurs Idéalités de capture, l’énumération de quelque-unes des espèces que je possède. M. teutona Panz. Un seul exemplaire $, capturé sur fleurs d’Euphorbe, au commen- cement de juin, aux Guerreaux. Espèce que je crois nouvelle pour la France, en tout cas non portée au catalogue de Gaulle. Espèce reconnaissable, à première vue, par son thorax largement rouge en dessus, tandis que le reste du corps est presque tout noir et les pattes en majeure partie blanches. — 3 — M. erythropns Brullé = superba Tischb. Ne paraît pas très rare en Grèce où je l’ai capturé à Athènes, Tatoi, Kephisia. M. postica Brullé. Ile de Zante iPic). M. postica race luteo maculata (nov.) Dense punctatns, fere opacus, niger, luteo fas" ciatus aut maculatus, thorace infra luteo maculalo, abdomine lateraliter pro parte luteo notato, alis luteo-griseis stigma fiilva, nervulis brunneis ; pedibus pallidis, femoribus posticis nigro annulatis et coxis luteo maculatis. Densément ponctué et presque opaque (abdomen excepté')-, noir, fascié, ou maculé, de jaune. Tête grosse, faiblementmargiHée postérieurement, noire avec le labre elleclypeus 'jaunes rantennescou-teseirobustes, noires, marquéesdejaune versleurinsertion ; thorax noir, marqué dejaune largement sur les côtés en dessus devant les écailles et sur les cô- tés en dessous, écusson et postécusson marqués dejaune, écailles jaunes, ailes hyalines, d’un gris jaunâtre avec le stigma fauve et les nervures brunâtres ; abdomen noir avec le premiersegmentlargementmarqué dejauneen dessus, les segments 3 et suivants plus ou moins largementmarquésdejaune sur les côtés, dernier bordé dejaune en dessus; pattes claires, jaunes ou un peu roussâtres, cette dernière coloration étendue sur la majeure 'partie des pattes postérieures dont les cuisses sont jaunes à la base et largement an- nelées de noir avant le sommet ; hanches noires, maculées de clair près des trochan- ters qui sont jaunes. Long. 12 mill. Mont Liban : Broumana (Pic). - Diffère de M. postica Brullé au moins par la nervulation des ailes plus claire. En outre, voisin de M. erythropus Brullé, distinct par le thorax maculé dejaune sur les côtés inférieurs, par les cuisses postérieures sans ligne, mais à large anneau, noir et l'aspect moins brillant. M. postica V. nov. sex-maculata ç Segmentibus 2, 3, 7 abdominis nigris, immacu- latis, 4, 5, 6 lateraliter luteo notatis. Ile de Zante (Pic). M.rufipesv. nov. reducta 9 Segmente tertio abdominis pro majore parte ru fo 4“ nigro, in disco minute rufo notato. France : I.es Guerreaux (Pic). M. punctum album L. Les Guerreaux (Saône-et-Loire) et Gharix (Ain), de mes chasses ; France Méridionale : Saint-Marcel (>ieveking). M. 4-maculata F. — De mes chasses à Moi iiier (Jura), et Abondance (Haute-Sa- voie). M. diversipes Schr. — De mes chasses à Clairvaux (Jura), Mohétier-les- Bains (Hau- tes-Alpes); Digoin et Les Guerreaux. Aussi des environs de Lyon (D'' Jacquet'. var eximia Mocs. (rubripes André) Monétier les-Bains (Pic). M. ruficincta Konow. — De mes chasses à Tebessa (Algérie). M. militaris Klug. De mes chasses à Evian (Haute-Savoie), Les Guerreaux et Sar- reguemines (Alsace-Lorraine). M, militaris v. Cabreræ Kon. — Environs des Guerreaux, en juin, lieux humides sur les ronces, roseaux, etc., variété non mentionnée au catalogue de Gaulle. M. militaris V. nov. notativentris 9 Segmentibus mediis abdominis lateraliter rufis. in disco nigris aut plus misnuve nigro notatis. La Motte-Saint-Jean, près Digoin (Pic). M. blanda v. nov. Jacqueti çf. Segmentibus 2“ et 3° abdominalis plus minusveru- — 4 fis, in disco nigro-maculatis. Environs de Lyon (ex Jacquet). Analogue à la var. cylin- drica Panzer(l) de M. anniilata Geofr. M. annulata v. nov. Theresæ 0^ Segmento 2“ abdominis rufo, nigro notato, 3<> rufo Sarreguemines (Th. Pic). Trois espèces voisines de Macrophya de nos régions (dont la nuance typique offre l'abdomen noir avec de deux à quatre segments médians, en tout, ou en partie, rouges, mais cet organe devient parfois entièrement noir) se distingueront de la façon sui- vante : * 1 Trochanters noirs au moins en partie écusson noir. 2. 1' Trochanters blancs ; écusson en général taché de blanc militaris Klug (2)^ 2 Hanches postérieures tachées de blanc sur les côtés (aussi en dessous chez cf). Manda F 2' Hanches postérieures noires, immaculées annulata Geofr, M. albicincta Schr. Les Guerreaux, en mai. M. mouastirensis n. sp. a* Nitidus, niger, abdomine postice et infra minute albo notato ; pedibus nigris, albo notatis ; alis griseis, stigma nigra. Brillant, presque entièrement noir, brièvem.ent marqué de blanc sur l’abdomen, pattes en majeure partie noires, marquées de blanc. Tête brillante, à ponctuation irré- gulière, assez forte et écartée, à peine marginée et ciliée postérieurement, toute noire avec le labre brièvement maculé de clair en avant ainsi que la base des mandibules ; palpes en partie blancs ; antennes courtes et lai ges, peu rétrécies au sommet ; tho- rax brillant, fortement et peu densément ponctué, entièrement noir, pubescent de gris ; écailles noires, ailes d’un gris à peine enfumé, avec les nervures et le stigma foncés ; abdomen brillant, noir, marqué de blanc au sommet avec quelques segments étroite- ment marginés de blanc au sommet et en dessous ; pattes en majeure partie noires, les 4 antérieures et tibias marqués de blanc sur une partie de leur face inférieure et aux pattes postérieures, genoux faiblement et tibias au sommet tachés de blanc, hanches immaculées, trochanters en majeure partie foncés. Long. 9 mill. Macédoine : Monas- tir (Bravard, in coll. Pic). Peut se placer près de M. albicincta Schr., de coloration un peu différente avec le l" segment de l’abdomen tout noir, les antennes paraissant plus courtes, etc. M. ribis Schr. Les Guerreaux et Melay. Je l’ai capturé, en outre, à Rome. (1) A c-oloration différente de celle indiquée parFabricius sous le même nom de T. cylin- drica iSyst Piezat. 1804 p. 32.) (2) Le (f de cette «spèce a l’abdomen tout noir, les cuisses plus ou moins blanches et les tarses postérieurs blancs à 1" article noir, il ressemble à M. rustioa a", mais ce der- aier a l’écusson tout noir, le dernier article des tarses postérieurs noir (et non blanc). I NOTES BIOLOGIQUES ET CAPTURES PAH M. PIC L’élevage des insectes est moins pratiqué chez les Coléoptérisies que chez les Lé- pidopléristes. cependant, depuis quelques années, il est plus employé qu'aulrefois. Di vers procédés sont mis en pratique et l'on emploie : des bocaux fermés avec une toile légère ou de la gaze, des cartons au couvercle perforé, des sacs de toile, des caisses diverses, grillagées ou non. Ces divers objets sont réunis (si on fait l’élevage en grand) dans une chambre spéciale, parfois dans un local particulièrement aménagé à celte intention et appelé cabinet d’élevage. Il convient, pour bien aménager un cabinet d’elevage, d'observer ceriaines conditions de lumière et d'oi ientation ; une exposition au soleil couchant paraît assez favorable. On peut établir des i-ayons super- posés pour y déposer, comme en une bibliotliéque, des bocaux, carions ou caisses étiquetés et classés (avec noiation du contenu, dates et localités). Si l’on veut observei.t* les mœurs d'une espèce seule, i-ecueillir les espèces spéciales à un bois ou à une plante, le procédé d'isolement est nécessaire et l’emploi des caisses, ou autres objets isola- loires s'impose. Si l’on tient simptement à obtenir beaucoup d’éclosions, à récolter des insectes de sa région en nombre, voici un moyen simple et pratique. On installe une pièce particulière, de quelques mètres cai-rés (au besoin on fait construire spécialement ce local en appentis) qui devient le cabinet d’élevage. Dans ce cabinet d’élevage on entassera pêle-mêle des branches sèches diverses, des fragments de tronc de vieux arbres abattus, car les vieux bois sont une mine inépuisable pour le collectionneur. Oa peut compléter et augmenter les éclosions en plaçant, dans un coin du cabinet d’éle-. vage, des caisses contenant le terreau de ces mêmes vieux arbres où se rencontrent beaucoup d’insectes et parfois de très. rares espèces. * Le cabinet d’élevage, comme l’insecte, peut varier : voici la ^description du mien qui me satisfait sulüsamment. Il se compose d'une petite construction en appentis avec petit grenier dessus et chambre basse dessous. La chambre est plafonnée, blanchie à la chaux et bien fermée par une double porte, celle de l’intérieure vitrée, celle de l’extérieure pleine. Le sol es-t bétonné, un peu incliné en pente vers l’extérieur avec une petite rigole sur un côté (celte disposition est destinée à l’écoulement des eaux quand on fait les arrosages, nécessaires de temps en temps* des bois) ; on peut, pour faciliter l’écoulemeut des eaux',' pratiquer, -.dans le mur extérieur,' un trou de drainage fermé, au côté interne, pai- une porte à coulisse La lumière et l'aération sont données à la pièce par deux petites fe- nêtres à verre unique, l’une encastrée dans le mur, à une certaine distance du bord, et. ne s’iOnvraniipas;- l’aulne s’ouvrant intérieurement, cette deuxième destinée à l aéra- limt. Quand cette fenêtre estoiiverte, afin d’empêcher les insectes de sortii-, je placé, en dehors, un cadre en bois sur lequel se trouve tendue une toile de forte gazé à tissu , nous TKXTK OK I.’ECHANGE, N* 389. V ✓ 2 serré (pour pins de précaution on pourrait placer deux cadres semblables, séparés par un petit intervalle) ce cadre étant de la dimension de l’ouverture dans le mur et placé «n serre dans cette ouverture. Les insectes éclos, attirés par la lumière et le f^rand jour, se capturent principalement dans les embrasures des fenêtres ou courant sur les vitres ; certains se promènent sur les murs ou se tiennent sur les branches, mais ces derniers peuvent vous échapper en partie. C’est dans les premiérs mois de l’année que je vais, à l’instar d’un pauvi-e hère, faire ma provision de vieux bois ; branches sèches ou tombées des arbres dans les forêts,, vieux pi(]uets, ou {pères-plans) bois vermoulus des haies. Quand on abat des vieux arbi'es sur la propriété, j’ai soin aussi de me faire mettre de côté des branches cariées, ou même des fragments de tronc qui me paraissent habités par des larves. Les branches cassées après les orages sont très bonnes à recueillir, à moins qu’elles ne soient ver- tes. Les troncs cariés des noyers, cerisiers et châtaigniers sont particulièrement re- commandables. On peut garder les vieux bois pendant deux ou trois ans (les troncs et grosses bran- ches surtout) mais après ce temps les éclosions sont à peu près milles. Les bois récem- ment recueillis sont naturellement les plus productifs et il est bon, chaque année, de renouveler une partie de sa provision, celle surtout faite de petites branches très ver- moulues. Bien entendu, on est tenu à certaines précautions pour réussir. Il faut aérer de temps en temps le cabinet d’élevage (qui doit être placé bien au sain) pour éviter les moisissures, puis, quand les bois deviennent trop secs, les arroser un peu (à la \)omme d’arrosoir, comme des plates-bandes de jardin). Enfin, et cela est très néces- saire, il faut procéder à la destruction des araignées (très nombreuses tou ours) qui, sans cela, risqueraient fort de faire meilleure chasse que vous même. Avec la destruc- tion des. araignées, il convient de pratiquer l’'araignage pour débarrasser, au moins les ouvertures, des toiles où les insectes viennent s’empêtrer, môme se perdre. Dans mon cabinet d’élevage, (je le répète, c’est ainsi le moyen de récolter beaucoup) je- réunis les bois divers du pays : châtaignier, noyer, chêne, charme, aulne, etc. qui abondent (1). Gomme aux Guerreaux nous avons surtout des bois de chêne, c’est cette essence d’arbre qui meuble en majeure partie, et presque exclusivement sous forme de branenes, mon modeste appartement entomologique. Les éclosions ne sont pas régulières et si, presque chaque année, je retrouve cer- taines espèces, même peu communes, par contre, il en est d’autres dont les appari- tions sont espacées, je n’ai même rencontré plusieurs insectes qu’isolément. Ainsi j’ai obtenu des éclosions répétées et assez nombreuses de deux espèces que l’on prend plutôt isolément dans les vieux charmes : Xestobium plambeam 111. et Melasis buprts- toides L. Une année j’ai recueilli une demi douzaine de Procrxrus tibialis Lac. et deux exemplaires deux ans après. En 1918, et pour la première fois ici, j’ai capturé, à trois- jours d’intervalle et au commencement de mai, deux Megapenthes lugens Redt. Pendant deux ans de suite j’ai eu une série d'éclosions d’£/a/er praeustus F. et vai-. qui ne s’est pas reproduite par la suite (un exemplaire isolé étant seulement é«lo.s (1) Notre région n’a presque pas d’arbres verts, ün cabinet d’élevage établi dans «ne station montagneuse, ce qui permettrait d’y placer des branches ou troncs d’arbres rési- neux, procurerait de grandes et particulières raretés. de loin en loin), devant être attribuée à un tronc de vieux châtaignier alors emmaga- sine. Une autre année j’ai obtenu une grande éclosion de Saperda sailaris L,, provenant d’une vielle branche cassée de noyer où une ponte avait dn être déposée : j’ai observé un des exemplaires sortant de cette branche. Celte année j’ai eu une assez abondante éclosion de Ptinomorplms imperialis L., dont je n’avais eu auparavant que quelques individus, et, pour la première fois, quelques Mycetochnra Unearis 111. et six Gnorimus nobilis L., ces derniers éclos d’une bianche de cei isier. Assez régulièrement j'obtiens les coléoptères suivants : Dasytes aerosiis Ksw., Malthodes marginatns Latr., Corynetes cœrnleasBeg. et v. rnficornis Sturm, des jdnas- pis (divers), Leptnra (Strangalia) macnlata PoJa, qui doivent provenir de petites branches de chêne cassées et ramassées dans les bois, chaque année au printemps, de capture tous les ans deux Longicornes, les Grammoptera vaviegata Germ. et astu- lata Schall. dont je n’ai capture dehors que 2 ou 3 exemplaires isolés, en battant prin- cipalement des branches de chêne en fleurs. Par contre, j’ai obtenu très rarement ou recueilli seulement en un unifjue exemplaire les : Opilo polUdus 01., Elatej' nigerri- mus Lac., Rhamnusium hicolor Sch. et v. glaucoptemm Schall, PhUvotrya Vau- doueri Muls. On se procure, avec les vieux bois, en outre de no nbrenx Coléoptères quelques Lépidoptères micros, un certain nombre de Diptères et d’Hyménoplères (en Hymé- noptères des Ichneumonides principalement, des Crabronides, Chalcidides, etc.), des specimens isolés de Névroplères (1), eniîn deux ou trois Forficiiles. Voici l’énumération des Coléoptères (celle-ci pas absolument complète) que j’ai pu récolter aux Guerreaux :S.-et-Jj.), à l'altitude de 340 m.,dans mon cabinet d’élevage, de donnerai tout d'abord la liste des captures (relevée chaejne mois) de l’année courante, puis celles des autres espèces, (celles-ci sans ordre, car les indications précises me manquent en partie) précédemment capturées, de dois faire observer que cette année 1918 le contenu, renouvelé, du cabinet comprenait : quelques petites branches de tilleul et de nombreuses de chêne, plusieurs grosses branches ou parties de tronc de noyer, cerisier et aulne, deux vieux pieux de barricade, un fragment de châtai- gnier. Cette année-ci, en plus des vieux troncs et branches diverses habituelles, j’avais, dans deux caisses, du terreau d’un vieux noyer creux abattu en mars 1918 (2). En avril je n’ai capturé que trois espèces : Attagenus pellio L , Ptinns fur L. et Haplocnema (Mesosa) nehulosa F. et en août une seule : Tropideres sepicola F. de dois faire remarquer, pour ce dernier mois, que j’ai un peu négligé l arrosage des bois trop secs, étant très occupé d’autre part, d’où, en partie la pénurie, d’éclosions. En mai, surtout à partir du 10 Oxylelus teiracarinalus Bloch. Omalium iopterum Steph. ^ — nigrnin Germ. (1) Ces divers insectes ne sont pas étudiés pour la plupart, le temps me mamiuani fet aussi les connaissances générales) pour en faire le classement. (2) Noyer se trouvant sur la commune de Saint-Agnan, en bordure de la commune des Guerreaux ; c’est l’arbre qui m’a procuré au moment de son abattage, les TroiV Perrisi b’rm., Gnatoncm v. Ausati Pic, Hister merdarius Hoïïm., Nemadus colonoides Aleochara? maesta Grav. Microglossa genlilis L. Philonthus marginatus Mull. — 4 — Gholeva cisleloides Ftol. Nemadus colonoides Kr. (terrei^ . Megatoiiia undaia l.. ' ^ Anthrenus scrophulaidai L, Mycetophagus multipuactatus F. — piceus F. Cryptophagus scaniciis 01. — dentatus Herbst. Gonilhassa minuta L. Melanophthalma gibbosa Herbsl. Ephistemus globnlus Panz. Hister merdaidus Iloffni. (terreau). Trox scaber L. (terreau). — ■ Perrisi Frm. (terreau). ' Gn'orimus nobilis L. Gis setiger Mell. * — hispidus Payk. Xestobiiim rufovillosum Dej. — plumbeum III. Ptinom.oi plius imperialis L. ■ — regalis Duft. Ptinus ruüpes F. ■ Goryrtetes'cœrulens Deg. et var. Malachins bipustulatus I>. Hypeba-uS'flavipes F. An mois ■ Pliil-ôutlms carbonarius Gglb. • Gtesias (Tiresias) serra F. T.yphæaistercoraria L. ‘ Anobium.fulvicorne Sturin. Ooccaioma setosella Muls. A.xynolarsus pnlicarius F. var. >.I)asytes plumbeus Mull. Ixygi^Wjplerus sanguiiieus L. A fl mois Dromius 4-notatus Panz. Ditoma crenata 01. ' ■ ' Oligomerus brunneuS'Ol. '' ‘ ' Dasytcs ierosus Ks'tr. ' Malüiodes marginatus Latr. Melasis biipresloides L. Elater pomome Stepli. Megapentbes lugens Redt. Agriotes acuminatus Stepli. Melanotus rufipes Herbst. Athons vittatus F. Melandrya caraboides L. — V. tibialis Vit. Mycetochara linearis 111. Hylopliilus populneus Panz. ,\naspis melanostoma Gosta. — thoracica L. var. — Geoffroyi Mull. et var. — maculata Geoffr. — flava L. et var. Mecinus pyrasler Herbsl. Magdalii cerasi [>. Phylonoraus (Hypera) trilineatus Mars. Bruchns varius 01. et var. Tropideies niveirostris F. Grammoptera ustiilata Scliall. — rnficornis F. — variegala Germ. I de juin (1) .\thous villosus F'ourc. Scraplia fuscula Miill. Rliainnusium bicolor Schr. Leptura fulva Deg. Strangalia maculata Poda. Allosterna tabacicolor Deg. Exocentrns adspersus Mais. ' LeiopuS nebulosus L. • ■ ■ le jiiillel (2) Anobiurn nitidum Herbst. Aniso.xya fuscula 111. Strangalia aurulcnta F; (1) En outre quelques espèces de la fin de mai se retrouvent au commencement de ce mols*4-;Z)a5.y^es œrosus Ksw.,- Gnorimus "nobilis L. (éclos probablement de bradche de ceri- sier), Myeclochara linearis 111'., etc. ■ . (2),;Quel4ues espèces de la fin de juin se retrouvent au commenfcement de-juillet : Alhou,s,villosus -Y'v.,' Sdrafdia fuscula Müll. , Deg., Exocentrus adspersuS' Mills., etc.*; .-c . , . ■ - ■ ■' Cabinet d’élevage , notes biologiques et captures Psir M.Pic — 5 — Anciennement, il me souvient d’avoir récolté dans ma cal)ine d'élevage une soixan- taine d’autres espèces et variétés, non citées pour 1918, dont on retrouvera plus loin l’énumération. A titre d’indication, je dois dire que j’ai publié déjà quelques rensei- gnements sur les éclosions obtenues dans mon cabinet d'élevage sous la rubrique des : « Notes de chasse o de l'Echange : cenx-ci se trouvent dans les numéros suivants : 268,269, 219, (19U7); -294, -295, 297 (19091; 306, 309, 310 (1910); 319 (1911); 342, 343 (1913). Quelques captures figurent aussi dans la partie biologique des Longipennes du Catalogue analytique et raisonné des Coléoptères de Saône-el Loire et des départements limitrophes. En mars 1917, peu de temps après la construction de mon cabinet, je n’avais rassemblé dans celui-ci que des branches sèches de chêne tombées au pied des arbres et recueillies dans un bois voisin ; ainsi donc, toutes les captures (voir l'Echange de 1907) faites dans le courant de cette première année sont dues à des éclosions de larves et nymphes ayant vécu dans les branches de chêne (I) et ainsi se précise la vie biologique de divers Coléoptères. Je rappelle ici celte série d'espèces, dont deux recueil- lies déjà dès le commencement de mars ; Conithassa minuta L. et Cryptophagus den- iatus Herbst. Cryptophagus dentatus Ilerbst. Coxelus pictus Sturm. Carlodere ruficollis Marsh. Conithassa minuta L. Ptinus fur L. — pusillus Slurm. Rhinosimus planirostris F. Dryophthorus lymexylon B’. Dasyles (Mesodasytes) ærosus Ksw. Tillus unifasciatus F. Bruchus varius 01. Anaspis Geoffroy i Mars. — . maculata Frc. Helops lanipes L. Cerambyx Scopolii Fuesl. Maplocnemia nebulosa F. 11 convient de faire observer que, parmi les espèces citées ci-dessus, les Ptinus ne sont pas sûrement originaires des branches sèches. ; ils ont fort bien pu s’introduire dans le cabinet. On sait que fréquemment les insectes de ce genre se rencontrent dans les habitations, sans qu'il soit possible de préciser leurs lieux de sortie (2). A’oici maintenant l’énumération annoncée plus haut. ce propos, je dois faire ob- server que la liste .mivante n’est pas absolument complète. Trinodes hirtus B’. Coxelus pictus Slurm. Lathridius nodifer West. Enicmus transvcrsus 01. Carlodere ruficollis Marsh. Cis oblongus Mel (pygmæus M.) (3). Ennearthron cornulum Gylh. — afQne Gylh. Lyctus canaliculatus B". Trichodes alvearius F. Sphinginus lobatus 01. Dasytes subæneus Schm. Elater præustus F. — V. aurilegulus Sif. — elongatulus B’. — nigerrimus Lac. Frocrærus libialis Lac. Denlicolis linearis v. mesomelas L. (1) A la fin d’avril, j’ajoute deux grosses branches cariées de noyer qui ne durent rien donner, ou peut-être seulement un seul insecte : le Dryophthorus lymexylon F. (‘2) Par contre, j’ai eu d’éclosion des Ptinus certainement sortis de la tourbe qui garnis- sait des fonds de boîte, leur éclosion étant marquée par nn trou rond perforant la plaque, ainsi que le papier la recouvrant. (3) Pic in Catalogue analytique, 2' volume. Bul. Soc. Hist. Nat., Autun, 1913, p. 163. HÜKS-TEXTK DE L’ECHA.NGE, .N" 390. 6 — Xeslobium plumbeum var. æneicolle Agrilus angustulus 111. Helops lanipes L. Tenebfio nioliloi- L. Palorus depressus F. Pentaphillus lestaceus Hall. Gonodera ceramboides L. Ilylophiliis oculatus Gylh. Anlhicus floralis F. Mordellistena humeralis F. Tetratoma ancora F. Gænopteia umbellalarum Schr. Cerambyx Scopolii Fussl. Callidium alni L. Phymatodes testaceus L. et var. Clytus arietis L. Xylotrechus arvicola 01. Clytanthus v. glabromaculatus Goeze. Anaglyplus mysticus L. Anæsthetis teslacea L. Coccinella variabilis 111. Bach. Ochina [jati-eillei Bon. .\nobium domeslicutn 01. rufipes F. fagi Muls. Xyletinus pectinatas F. Ptinus pusillus Stnrm. Opilo domesticus Sturm. Tillus unifasciatus F. Abdera gi iseogutlata Frm. Phlœotrya Vaudoueri Muls. Spbæriestes planirostris F. Magdalis ruficornis L. Diiophthorus lymexylon F. Platystomus albinus L. Tropideres albiroslris Herbst. oxyacanthæ Bris. Anlhribus vaidegatus Frc. Choragus Sheppardi Kirb. Comme insectes de divers ordres, je mentionnerai seulement quelques espèces, car je ne me suis pas particulièrement occupé de les recueillir et tous ceux capturés ne sont pas nommés. En Nevroptères ; Rhaphidia ? xanthostigma Schü var., Mantispa perla v. icterica Pict (I). En Hyménoptères ; Ichneumon anator F., Perithous mediator F., Ellampus cæru- leus Dabi., i'empredon lugubris L., Trypoxylon figulus L. En Diptères; Laphria marginata L., divers Ctenophora Meig. (bimaculata Meig ruficornis Meig., etc.) J’ai signalé plus haut que j’avais ajouté dans mon cabinet d'élevage des caisses,", contenant du terreau d'un vieux noyer creux abattu au mois de mars 1918. Ce terreau renfermait de nombreux débris (os, plumes, crottes, etc.) indiquant que cet arbre avait servi d’abri, et vraisemblablement de nid, à quelque famille d’oiseau nocturne. En visitant de temps en temps ce terreau, j’ai obtenu divers insectes déjà énumérés, mais dont je vais rappeler les noms : Nemadus colonoides K., Histermer darius Hoffm., quelques Gnatoncus ou Staphylinides, Trox Scaber L. et Perrisi Frm. et un Xylo- philus populneus Panz. Au sujet des Trox F. je crois devoir donner quelques indications biologiques et renseignements descriptifs. Le Trox Perrisi Frm., réputé rare, était, dans ce terreau, plus abondant que le Trox scaber L., passant pour assez commun, sans doute parsuite d'une ponte bien réussie, mais les deux espèces se trouvaient dans les mêmes condi- tions, cachés dans des débris divers amassés, d’ordinaire groupés plusieurs ensem- ble. Très l'arement j’ai observé des Trox sur les parois des caisses, tout au moins dans (i) Déterminés d’après .\cloque (Faune de France 1897, p. 31.) Les Ctenophora Meig. (Diptères) sont déterminés avec le même ouvrage. - 7 - le couraui de la journée eL la nuil ils ii’onl pas dû péi igriuer beaucoup, sans cela j'en aurais trouvé fréqueminenl dans les embrasures de mes fer.éires, au lieu dequelijucs exemplaires isolés. La vie cachée presque continuelle du Trox Perrisi Frm., est peut- être tine des causes de sa rareté dans la nature, en tous cas c’est une espèce crépus- culaire, ou nocturne, que la lumière du jour paraît gêner Les Trox ne paraissent pas affectionner la lumière ; à plusieurs reprises je les ai sortis de leurs abris et mis au jour, rapidement on les voyait regagner leur terreau, ou se glisser sous des papiers et des débris divers mis à proximité. J'ai observé des T. Perrisi Frm. tous seu- lement vivants jusqu’au mois d’août, mais à partir de cette date, et en septembre, j’ai remarqué quelques cadavres en dehors des caisses. Une dernière visite dans mon ter- reau faite tout récemment, au commencement de novembre, m'a montré qu'à cette date des Tro.x vivaient encore ainsi que des Gnatoncus, mais ils semblaient un peu en- gourdis. N’ayant pas remarqué de larves dans le terreau, je conclus que T. Perrisi Frm. a une longue existence et que les exemplaires éclos en mars vivent encore une partie du mois de novembre de la même année. En noverabi e je remarquais des exemplaires foncés et d’autres à avant-corps roux. La coloration de T. Perrisi Frm. est habituel- lement roussâlre, les élytres étant plus foncés et, même à la grande lu nière, les parties plus claires ne semblent pas se foncer rapidement, mais on rencontre quel- ques spécimens entièrement bruns et d’autres, peu nombreux, à avant-corps d’un noir de poix. Ya-t il lieu de séparer nominativement ces diverses nuances, pas très tranchées? Je ne crois pas devoir le faire pour le moment, mais il est bon cepen- dant d’indiquer que Fairmaire a décrit son ïrox Perrisi sur des exemplaires d'un brun noir et que la description de son synonyme T. nidicola Bon. est faite sur des spéci- mens noirs. Quant à la nuance rousse avec les élytres foncés elle n'a pas été mention- née par les auteurs descripteurs (1). Je n'ai pas vu cette espèce d’Algérie, provenance d’origine du T. Perrisi Fairm., et je suppose queles exemplaires français, autrement dit T. nidicola Bon (2), se rapportent bien à la même espèce, en tous cas les descrip- tions ne s’y oppposent pas. Quant au T. Haroldi Flach, décrit d’Allemagne, l'auteur le présente comme ayant une couleur de poix. En résumé, les diverses nuances pouvant être rapportées à T. Perrisi Frm. ont un aspect très brillant qui les fait distinguer, au premier abord, de T. scaber L., en les rapprochant du T. Eversmanni Kryn (3) étranger à notre faune. En outre de son as. pect brillant, T. nidicola Bon {= Haroldi Fiach = probablement T. Perrisi Frrn.) se reconnaît facilement de ses congénères par les élytres fortement striés, à intervalles réguliers et élevés qui sont fortement ponctués et un peu ridés. La taille de cette es- pèce est petite et la forme de ses élytres subparallèle, ces organes étant à peine plus larges que le prolhorax. Avant de capturer T. Perrisi Frm, dans le terreau, j’en avais recueilli quelques cinq (Q J’ai attribué, à titre particulier, un nom à celte nuance bicolore, celui de var. semi- ru/us (in museo). 12) Si T. nidicola Bon. d’Europe devait être admis un jour comme spécifiquement dis- tinct de T. Perrtsi Fairm., d’Algérie, il devrait rester cependant en synonymie de T. Haroldi Flach. (3) Anciennement T. nidicola Bon. avait été catalogué comme synonyme de cette espèce. — 8 — ou six exemplaires volant à la tombée de la nuit autour d'un vieux châtaignier, en juin et juillet, sur le territoire de la commune des Guerreaux. Maintenant, quittons définitivement mon cabinet d'élevage pour parler d'insectes recueillis dans d'autres conditions et qui me permettront de terminer cet article. Dans une note précédente, j’ai indiqué que la tourbe garnissant des fonds de boîte m’avait donné divers Pfin/is L., sans les nommer. '\’'oici ceux que je me souviens d’avoir trouvés dans ces conditions, aux Guerreaux ou à Digoin : Ptiniis fur L. et latro F. puis un seul exemplaire de Ptimis raptor Sturm (dans une boîte reçue de Reiller). Fréquemment on trouve encore dans les boîtes le Sitrodepa panicea L., insecte commun et néfaste qui ne dédaigne pas de s’attaquer aux insectes de collection et les perfore comme de simples pla |ues de tourbe ou de liège. On sait que, dans la nature, les tourbières sont d’excellents lieux de chasse ento- mologique, nourrissant même quelques espèces spéciales et il convient, à l’occasion, de ne pas négliger de les visiter. Dans les tourbières, certains Elaterides, réputés rares, se rencontrent facilement, soit sur les maigres buissons, les pins rabougris (plus ou moins à crochets), soit encore sur les fleurs en ombelle. C’est dans les tourbières que l’on capture d’ordinaire quelques espèces presque introuvables ailleurs, par exemple certains Pa/picornes ou Curculionides, le Cryptocephalus exigaus Schn. Le Cantharis //parafa Man. semble se trouver plus spécialement sur les fleurs et les herbes des tourbières, ou bien dans leui’ voisinage. Puisque je parle des tourbières j’en profite pour donner l'énumeralion (1) presque complète des captures que j’ai faites en juin 1913, dans les tourbières de bois d’Amont (Jura) et dans leur entourage, soit en filochant sur les fleurs et plantes diverses, soit en battant, à l'aide de la nappe montée, les maigres buissons de salix et autres, soit enfin sur les pins rabougris du petit bosquet avoisinant la route, dans la direction de Morez. Cantharis figurata Man. etvar. — tristis F. — fuscus V. cunjuncta Schils. — id. V. ? marsicana Leoni. Rhagonycha limbata Thoms. Dascillus cervinus L. — il var. cinereus F. Cyphon padi L. Dolopius marginatus L, Elater elongatulus ol. — balteatus L. — pomonæ Steph. .\thous subfuscus Mull. Ludius cupreus F. — id. V. huineralis Duf. — pectinicornis L. — incanus Gylh. (l) Ces espèces sont en majeure partie celles recueillies en 1914 aux tourbières de la Rarthe (Puy-de-Dôme) et mentionnées dans mon article : « Excursion entomologique en Auvergne » publié dans V Echange (N° 365). Ludius ? augustulus Ksxv. — sjœlandicus Mull. — id. v.juræ Pic. Sericus bi unneus L. — V. tibialis Redt. — id. V. obscurior Pic. Phytobius canaliculatus Fahr. Rhinoncus castor F. var. Ceuthorrynchus contractus Man. Phytonomus meles F. — nigrirostris F. var. Orchestes iota F. Cryptocephalus bilineatus L. — exiguus Schm. Galerucella tenella L. Crepidodera transversa Man. Chætocnema concinna Marsh. ÉTUDE DÉTAILLÉE DE DIVERS INSECTES Pau M. pic V Con*«idéraUons {générales et Kenseigneineals bibliog^raphiques. Sous le litre de : • Elude détaillée de divers insectes », je vais entreprendre, pour les Coléoptères seulement, la révision complète de certaines espèces variables. Le -cadre du présent mémoire poui i ait être étendu presque à l’infini, car la variahililé est le propre d'une multitude d'espèces et comprend un nombre considérable d individus ; mais, je tiens à dire, dès ce préambule, que j’entreprends ici une étude limiiée et vo- lontairement réduite. J’ai l’intention de me restreindre, et cela est presque forcé : si je voulais parler de toutes les variétés, il me faudrait des volumes et avec [ Echange je n’ai à ma disposition que quelques pages espacées (I). Donc, afin que personne ne •l'ignore et ne soit dégu par la suite, je liens à spécifier que la présente élude est in- complète ; elle est limitée à quelques espèces très variables, choisies plutôt parmi les françaises ou ordinaires. Mon but est de faire mieux, ou complètement, connaître, en les détaillant, certaines espèces pour lesquelles j’ai pu particulièrement me documen- ter, surtout en spécimen variés J'ai adopté le système des latjleaux dichotomiques comme étant le moyen le plus simple, et le plus rapide, d’arriver à une détermination ; surtout au point de vue variéliste, il n'est pas nécessaire de publier une longue des- cription pour distinguer une forme, ou nuance : quelques caractères, et des caractères opposés ou éliminatoires surtout, suffisent. Avec mes tableaux, je signalerai des localités de capture et (Jes indications d'habi- tats, dans le but d'aider les récolleui s à reprendre les insectes cités. Je ne veux pas entrer ici dans des considérations trop étendues, ou entreprendre des dissertations qui ont déjà trouvé place autre part, cependant voici quelques données générales. Parmi les Coléoptères paléarcliques, certaines familles comprennent des éléments plus variables que d’autres ; il en est qui sont composées presque exclusivement d'es- pèces non, ou insensiblement, modifiées ( Pselapliides, Slaphylinides, Ftinides, fpides, etc.), tandis que d’autres renferment de multiples espèces cbangcaules (Cicindelides, Chrysomelides). Les Hétéromères et quelques autres groupes ont, avec des espèces immuables ou presque, tels que les Melasomes, des éléments plus ou moins et parfois extrêmement variables, par exemple les Vésicants. Les Carabides, Glavicornes, Curculionides et d'autres familles sont un mélange d’espèces variables et d’autres à peu près fixes, ce dernier élément paraissant dominer. Une famille essentiellement instable est celle des Coccinellides, et cela simplement parce qu’elle comprend en partie des espèces maculées. Les nombreux points noirs (1) Le présent mémoire sera interrompu à l’occasion pour céder la place à quelque autre article ; V Echange ne doit pas trop se spécialiser et rester plutôt ouvert à toutes les questions entomologiques. Ce journal n’est ni l’organe d’une coterie, ni le propagateur de l’idée fixe ; il demeure à la disposition de tous les naturalistes désireux de publier leurs observations ou descriptions et reste avant tout accueillant aux jeunes. HORS-TEXTE DU N* 391 DE L’ÉCHANGE. 2 — élytraux, ou les macules claires multiples, arrivent, par oblitérations ou jonctions di- verses, à représenter une multitude de modifications, dont certaines peu perceptibles- Les taches blanches du vulgaire Crioceris asparagi L. sont sujettes à de grands changements dont certains sont très nets et curieux. Ce sont naturellement les insec- tes ayant des macules ou des bandes (Trichius, Strangalia maculata Poda, Dorcadion fuliginator L., etc.) ou ceux qui sont métalliques (Carabus, Cetonia, etc.) qui changent surtout ; les insectes sombres, tels que Ditomides, Copris Geof., ou de coloration uni- l'orme pâle comme Trechus s -g. Duvalius Del., Torneuma W., etc., en dehors de la taille, se modifient surtout insensiblement, ou parfois dans leurs contours. 11 est une série d'iusectes variant simplement du clair au foncé, qui offrent des variétés mais en nombj'e plus ou moins limité ou réduit ; c’est le cas, par exemple, de divers Elaterides- et EucnemiJes. Chez quelques Longicornes ou Malacodermes (Phymatbodes testaceus L., Canlha- ris L. = Telephorus, etc.) lacoloration des élylres est parfois bicolore, en partie et variablement claire et foncée, mais les nuances extrêmes concolores, claire, ou tout au moins foncée, coexistent avec celle-ci. Tantôt ce sont les élytres qui se modifient par leurs dessins, tandis que les autres parties du corps apparaissent immuables, par exemple Leptura cerambyciformis Schr., tantôt le prothoi ax varie de l’immaculé au diversement maculé et fascié tel que Cantharis fusca L. ou longitarsis Bourg., tandis que les élytres restent foncés. Les espèces métalliques de divers groupes présentent des nuances analogties ou peu différentes, entre autres : Harpalus æneus F et Crypto- cephalus sericeus L. Les Clytra Laich., Phytodecta Kirby, Drasterius bimaculatus Rossi ont (les variétés établies plutôt sur des dessins. Le genre Cai'abus L., qui a été très étudié, est des plus vaiiables, mais, à l’opposé des variétés de Macrolenes qui sont établies sur des dessins, les variétés de ce genre sont créées sur la coloration du corps ou des membres, en partie aussi sur la sculpture des élylres : l'accentuation, la multi- plication, ou disjonction, des côtes ou chaînons. Le genre Lebia Lair. comprend à la fois des espèces invariables, des espèces métal- liques de coloration changeante ou des espèces à dessins différents. Dans les Cicindela L. il est des modifications de nuances, d'autres de dessins élytraux et la presque tota- lité des espèces paléarcliques est instable. 1 es genres Orina ou Chi'ysochloa Hope,. Gryptocephalus Geof., dans plusieurs de leurs espèces métalliques, présentent une série de nuances analogues. Divers Gryptocephalus Geofr. foncés on métalliques offrent pai fois (très rarement chez certains) une macule apicale claire (Gr. tibialis Biis. (1),. bicolor Sufr., 4-guitalns Germ. etc.;, sans quelquefois varier beaucoup autrement. Dans diverses familles on rencontre des espèces, ou genres, très variables (Agrilus viridis L., Ptosima Sol., Grioceris merdigera L., Orsodacne Latr.,) à côté d’autres presque immuables (Gapnodis Esch., Goræbns rubi L., Grioceris lilii Scop.,Zeugo- phora Kunze). Ghez certains insectes ; Plerostich us Bon., Nebria Latr, et autres, on rencontre seulement deux modifications particulières avec les fémurs tantôt noirs,, tantôt roux. (I) Chez d’autres Gryptocephalus : cyanipes Sufr., Schælïerr Sch. et voisins les d* ont les élytres concolores, tandis que les Ç ont une macule apicale claire. Chez Cr. villosulus Suf. avec des a' concolores on rencontre des 9 concolores, v. inapicipenhis Pic, ou ayant une macule apicale claire (forme type). ‘ — 3 — Les specimens eniièrement noirs, dits nigrinos, se rencontrent chez divers Phyto- phages métalliques, chez plusieurs Cryptocephalus maculés ou fasciés. etc. On peut consulter, avec fruits, sur les nigrinos du genre Cryptocephalus Geof., mon article in- titulé « Le mélanisme chez divers Cryptocephalus paléarciiques », présenté au 2* con- grès entomologique tenu à Oxford en 1912. En résumé, les variétés sont représentées surtout par des nuances dilférentes ou dessins modifiés et les changements qui affecient la forme extérieure, ou le faciès des insectes, sont plutôt le propre des races. 11 ne faut pas confondre les variétés avec les aberrations de dessins qui sont acci- dentelles ( I ). Je ne veux pas ici entamer une discussion au sujet de l’intérêt réel, quoique parfois discuté, du variétisme au point de vue classification, car j'ai déjà publié beaucoup sur le fas et nefas en matière descriptive et dénominative. En des articles variés, dans plusieurs avant-piopos des « Matériaux pour servira l'étude des Longicornes », j’ai dis.'^erlé sur le variétisme et démontré, il me semble, malgré les criiiquesdnnl il eslquebjuefois l’objet, son inipoi tauce et la nécessité déno- minalive de ses modifications principales ; je ne reservirai pas les argumentations pas- sées (2), me contentant de direque, si j’ai étu lié les insectes dans leurs vaidétés (parfois multiples mais cependant hettesl, c’est afin de comprendre plus exactement leur véri- table organisation évolutive et que, sij ai nommé, ou nommerai encore, des variétés (qn’il ne faut pas confondre avec les variations) négligeables (3), ce n’est pas pour en- combrer la nomenclature, ni pour mettre mon nom d’auteur au bout d’une latinité quelconque (4), mais simplement pour aider à une distinction plus naturelle des véri- tables unités spécifiques. En tout cas, si dans mes discussions passées je n’ai pas su convaincre aucun de.s inlassables discuteurs, ou antivariétistes entêtés, il serait superllu de disserter de nou- veau car je ne puis espérer les gagner enfin à la bonne cause. Fort de la conviction que les arguments, jusque-là invoqués par les antivariétistes, sont plutôt des redites, des déclarations d’ostracisme que des argumentations convaincantes, je continuerai à suivre la voie variétiste sur laquelle je me suis engagée comme étant la meilleure nui conduise au progrès. Et sans remords, j’invite les jeunes entomologistes à me sui- vre franchement sur le chemin du bon vouloir et des complètes connaissances, sans tropreduuter les excommunications des chefs d’école contraire hypnotisés, sinon aveu- glés, par leur amour exagéré de la simplification mal comprise. Voici maintenant les références bibliographiques destinées à empêcher d’ignorer certains arguments, ou pour permettre la rapide consultation de quelques-uns de mes. articles choisis (5) parmi ceux qui s’appliquent en tout, ou en partie, aux variétés : (1) Consulter à titre documentaire ; « Quelques mots sur les anomalies de dessins », in Mat. Longicornes, VIII, 1, 1911, p. 23. (2) Voir, plus loin, les renseignements bibliographiques concernant divers de mes ar- ticles variétistes. (3) Se reporter à mon avant-propos des Mat. Long., 1891, p. III, par la juste compré- hension’ de ce terme. ^4) Allusion à une critique déjà vieille et démodée aussi. (5) Je mentionne ceux qui me semblent les plus profitables à connaître et signale parti- éhlièrement ceux qui n’ont pas été publiés dans des publications entomologiques, mais imprimés à part. Variétés. Premier el deuxième article. — Lyon, 1890 et 1697 ; imprimerie Jacquet. Avant-propos des « Matériaux Longicornes », I et IL — Lyon, 1891 et 1898. Sur des variétés artificielies de Coléoptères. — Bull. France, 1892, p. cclx. Conseils aux jeunes descripteurs. — L Echange, 1895, p. 103. A propos de variétés. — L Echange, 1895, p. 87 et 106. Qu appelle-t on décrire trop ? — (Distribué à Paris, en 1898.) Quelques réflexions à propros des noms donnés aux variétés. — Mise. Ent. VII, 1899, p. 17. Quelques mots sur le variétisme. — Le Naturaliste, 1900, p. 120. Quelques réflexions à propos du variétisme. — Mat. Long., IV, 1, 1902, p. 5. Sur un certain nombre de variétés omises dans le catalogue Reitter. — ^ Bull. Fr , 1901, p. 143. N'encombrons pas la nomenclature. — L’Ec/iange, 1909, p. 175, 183. Soit-on nommer ou non les variétés. — L Echange 1913 (hors-texte du n° 348.) De la logique — L Echange, 1913, p. 1 12. 1 18, 124. Le dernier mot du variétisme. — Mise. Ent.. XXI, 1913, p. 53. Espèces, sous-espèces et variétés. — Bull. Soc. Ent. Egypte, 1918, p. 16. Avant d'aborder la partie dichotomique du présent mémoire réduit, il n’est pas inu- tile, à titre documentaire, que je publie quelques indications sur les espèces paléarcti- ques, parmi les plus variables, que j’ai déjà étudiées au point de vue variétiste corriplet, 'lout d'abord je signalerai que, dans mon ouvrage spécialisé : Matériaux pour ser - vir à iétude des Longicornes, j’ai donné (1®"' cahier 1891) une étude générale variétiste des espèces de la faune franco-algérienne, avec un supplément (2* cahier, 1898) et plus tard, à differentes dates et dans divers cahiers, analysé une série d’espèces, parmi les- quelles : Fallacia eleg ins Fald , Xylotrechus rusticus L., Helladia edessensis Reitt. Mallosia ScowitziFald , Leptura emmipoda Muls., maculata Poda, revestita L., 7-punc- tata F., erratica Daim , cerambyeiformis Sr.hr., Kosalia alpina L., Rhagium bifascia- tum F., Anaglypius gibbosus F., Monocliaraus galloprovincialis 01., Glenea Fortunei Saund., Xeodorcadiüu laqueatum Walt. Dans la suite du Catalogue Vilural el Fauconnet, dont le litre est Catalogue ana- lytique et raisonné des Coléoptères de Saône et-Loire et des départements limitrophes, on trouvera des détails étendus sui- la variabilité des espèces traitées, entre autres sur Agi-ilus viriiis L., Sericus brunneus L., .\thous vittaïus F , Opilo mollis L., Tricho- de» apiarius S., Cantharis (Telephorus) fusca L. et voisins, etc. En dehors des deux importantes public-ations, ci-iessus désignées, j'ai donné, deci de là, divers synopsis dont voici les désignations : « Note sur Oliocephala opaca Rosh. el ses variétés », Bull. Fr. 1897, p. I'35. « Note sur les variétés de Penlaria abderoides Chob. », Bull. Fr. 1899, p. 323. * Cry ptocephalus viitatus el ses variétés », Mise. Eut., 1900, p. 104. * Crypiocephalus oranensis el ses variétés », /. c,, 1905, p. 95. 4 Hecliticaliüus et synopsis sur le genre Rosalia », L Echange, 1900, p. 58. « Crypiocephalus crassus et ses variétés •, L'Echange, 1901, p. 37. * Gryptocephalus albüscutellalus et ses variétés », L’£c/ia/i^e, 19u2, p. 7. « Sur Trichüdcs apiarius et alvearius F. » l. c., 1902, p. 61. « Sur Grioceris macilenla Weis. et ses variétés », /. c., 1907, p. 180, el Bull. Fcg, 1907, p. 304. Étude Ditaillée de Divers Insectes Par M.Pic ■« Osphia paléarcLiqiies (1) L'Echange, 1908, p. 21, 31 et 36. « Gryplocephaliis sinnatus Har. et voisins », An. Soc. Lin. Lyon, 1912, p. 102. < Cryptocephalus 4-punclatus et ses variétés *, L'Ec/iongre, 1913, p. 190. a Cyaniris tlioracica Fiscli. » Bull. Fr. 191 i, p. 139. a Kisanthobia .\t iasi y> , L' Echange , 19I-'i,p. 'i3. 2° Tableaux (lichotomu|iics 1'^ Trichodes apiarius !.. (Cleiide). Le Trichodes apiarius L. est une espèce bien connue et commune, répandue en France et divers pays de l’Eni ope jusqu’au Caucase, l éputée nuisible par ses larves qui, vivant dans les ruebes d’abeilles, y commettent des dégâts ; on rencontre les adultes principalement sur les tleurs (carottes, oignons, etc.). Si la forme typique est commune, certaines variétés sont rares et même très rares. Je mentionnerai les habi- tats de celles figurant dans ma collection, en plus de quelques autres citées par les anciens auteurs. La forme typique est bleue, avec les élylres rouges ornés d’une F® fascie antémé- diane, d’une 2' fascie médiane, transversales bleutées, ainsi que d’une macule apicale de même coloration. Les variétés sont en partie caractérisées par l’oblitération com- plète, ou la disjonction variable de la F' fascie élytrale ; elles se distingueront à l’aide ■ I' Prothorax entièrement noir, ou au moins en partie noir, rarement teinté un peu de roux sur coloration générale noire (1). 2 2 Elytres largement roux, outestacés sur le disque et vers l’extrémité. 6 2' Elytres noirs, fasciés ou maculés diversement de testacé ou de jaune avec les par- ties claires d’ordinaire très pubescentes de gris ou de jaune, ces organes à sommet noir, d’ordinaire largement. 3 3 Elytres sans macule claire ou grise avant le sommet, d’où presque entièrement foncés. * 5’ 3' Elytres maculés de clair ou de gris, près de' l’extrémité. 4 4 Elytres à fascie postmédiane noire plus ou moins nette et base foncée, le reste roux. Suisse, France, Styrie (coll. Pic), etc. (pygmæus Herbst.j, marmoratus Gqeze’ ï Elytres sans fascie postmédiane noire, ces organes simplement maculés de roux sur le disque. Caucase. v. nov. discoideus Pic. 4"Elytresàfascies submaculées plus ou moins pubescentes de gris. Pattes tesiacées- {nifipes Trn.) ou à genoux noirs (lythriF.) Suisse, France. , ' {MuUeri'Reitt.] rufipes Trn., lythriF. 4"'Elytres ornés de fascies, ou macules, jaunes. Suisse (Tournier), Rigny (Pic). ' V. griseus (Trn.)'Bris.- 5 Elytres avec, sur le milieu, plusieurs -petites linéoles claires juxtaposées. Suisse (Tournier), ' v. nov. Tournieri. 5' Elytres avec une courte fascie médiane claire n’atteignant pas la suture. Suisse- (Tournier), aussi en France, Allemagne, etc. {vittatus Frc., fasciatus Vil.) v. angustipennis Bach. 6 Soiumet des élytres foncé, ou au moins ces organes maculés de foncé près de l’extrémité. ® 6' Sommet des élytres roussâtre ou testacé, ces organes étant largement foncés à la base. ^ 7 Elytres à coloration foncière roussâtre, la suture en partie rembrunie. Les Guer- réaux (Pic). v- apicalis. 7 Elvtres à coloration foncière testacé-jaunâtre, suture brièvement maculée de brun près du milieu, Caucase. nov. Intcpallidns. § Elytres maculés de foncé avant l’extrçmité. ' 9 8' Elyùresnon maculés, mais bordés de foncé au sommet, comme sur tout le pourtour et la base, suture entièrement, ou en partie rembrunie. Suisse, France : Guer- réaux(Pic). v. salicariæ F. (-1) On peut faire rentrer dans cette division les individus rares à prothorax roux ma- culé de foncé. ' — 11 — 9 Elyires ayant une macule suturale subarrondie vers le milieu et d'autres antéa- picales. Circassie. v. nov. circassicus. 9' Elyires avec des macules allongées noires postérieures, à bordure sulurale postmé- diane foncée. Les Guerréaux (Pic). v. nov. longemaculatus. 10 Elytres non fasciés, ni maculés, à la base, de coloration générale claire, parfois avec la base un peu roussâtre. 2.3 10' Elyires maculés, ou fasciés, de noir ou de brun, au moins à la base. 1 1 1 1 Elyires ayant, sur coloration claire, soit au moins une fascie foncée basale large, soit des macules foncées, antérieures humérales ou sulurales. 12 1 r Elyires d’un testacé jaunâtre avec deux fasciés noires ou brunes étroites et sinuée se rejoignant sur leur milieu par un trait longitudinal, la première fascie un peu éloignée de la base. Leukoran. ' v. nov. hukoranus. 12 Elyires simplement maculés de foncé à la base. 17 12' Elyires largement foncés à la base. ' 13 13 Elyires non fasciés de noir sur leur milieu. 14 13' Elyires fasciés de noir vers leur milieu. France Centrale : Les Guerréaux (Pic). v. nov. bifasciatus. 14 Elyires foncés, ou obscurcis, à l’extrémité, ou bien maculés de foncé près du sommet, sur les côtés ou sur la suture. 15 14' Elytres entièrement clairs au sommet, ayant seulement, sur coloration générale leslacèe, une large bande basale noire. Caucase (coll. Pic), v. nov. nigrobasalis. 15 Elyires maculés vers l’extrémité, au moins sur la suture postérieurement. 16 15' Elyires simplement et presque complètement bordés de foncé. Caucase. V. nov. circumcinctus. 16 Elytres maculés de foncé avant le sommet. Les Guerréaux (Pic). v. nov. atromaculatus. 16’ Elytres sans macules foncées antéapicales. Moldavie. v. nov. moldaviensis. 17 Elytres ayant, en plus d’une macule suturale foncée antérieure, soit une macule humérale foncée, soit plusieurs macules noires près de la base. 18 17' Elyires d’un testacé roussâtre avec une macule suturale foncée antérieure. Rou- manie. V. nov. Montandoni. 18 Elytres antérieurement avec une macule humérale foncée. 21 18' Elytres avec plusieurs macules foncées près de la base. 19 19 Coloration des èly 1res plus pâle, lestacée; suture avec une macule foncée médiane parfois peu indiquée. 20 19' Coloration desélytres un peu roussâtre, suture rembrunie. ? Espagne. V. nov. rufescens. 20 Macules basales plus petites et plus distinctes, base des élytrestestacée. Roumanie. V. nov. multinotatas. 20' Macules basales moins distinctes, se fondant en partie avec la base des élytres roussâtre. Les Guerréaux (Pic). v. nov. marfialis. 21 Elytres de coloration plus claire, testacé-jaunàtre. 22 21' Elyires roussàtres, plus ou moins bordés de noir mais à sommet roux. Aubure (Leprieur). Les Guerréaux (Pic). ' v. nov. Leprieuri. 22 Elytres avec une petite macule antéapicale foncée. Les Guerréaux (Pic). V. nov. anteapicalis. 22’ Elytres sans macule anléapicale foncée. France : Rigny (Pic). v. nov, trinotalus. 23 Elytresroussâtres.ou testaccs, d’ordinaireavec des tracesde fascies plusclaircs. 24 23' Elytres concolores, dislinctemenl pubescenls, ornés de petites macules dénudées. Espagne, Algérie (coll. Pic) ‘ . v. Bleiisei Pic. 24 Dessus du corps presque entièrement roux ferrugineux, d'ordinaire avec une bande pubescente grise oblique nette. Tête parfois foncée. Variété commune. Rouma- nie, France, Caucase, etc. v. epilobii Bris. 24' Prothorax roux, élytres ferrugineux à deux larges bandes pâles qui s’étendent par- fois sur tous ces organes sauf sur la région scutellaire. France (ex Rey). V. ruficollis Rey. 24" Forme plus courte, élytres moins atténués postérieurement que chez les var. précé- dentes. Coloration générale pâle, tète noire. France M‘” : Nyons, Marseille (coll. Pic). Fréjus, Hyères, etc. (Rey). v. fallax Rey. La variété à dessus du corps entièrement noir doit exister, mais je ne la connais pas. Celle-ci serait peut-être représentée par le N. nigrilius Gredler ?. ^ 5® Nanophyes nitidulüs Gylh., (Cnreulionide). Ce petit Gurculionide, très variable, est commun par places, dans la France C‘° et M“ (l) surtout. 11 se trouvé dans la région méditerranéenne jusqu’en Orient, aux Baléares, aux Canaries. C’estune des espèces du genre lesplus répandues ; il secapture en filochant, au printemps et en automne, dans les terrains humides, les fossés, les prairies voisines des étangs salés, on le rencontre parfois sur les buissons. Il vit sur Lythram hgssopifilium, etc., et se développe dans les ovaires de ces plantes. Il est oblong-ovale, parfois assez allongé, d’ordinaire peu brillant, plus ou moins pubescent, au moins en partie de gris avec souvent des sortes de bandes transversales sur les élytres plus claires que le fond, jaunâtres, ou pubescentes de grisâtre ; il est d’ordi- naire en grande partie testacé, souvent maculé de brun et devient plus ou moins, et diversement, foncé. Ses antennes ont une massue distincte de 3 articles séparés, leS' cuisses antérieures sont dentées, le plus souvent bidentées avec une dent plus forte et les autres cuisses d’ordinaire très nettement dentées ou épineuses ; par le caractère des cuisses dentées, il se distingue de N. marmoratus Goeze (à cuisses inermes), es- pèce très variable, déjà étudiée. Voici comment on peut distinguer les principales variétés de cette espèce, portées à ma connaissance. Les localités mentionnéés dans le synopsis suivant sont relevées sur ma collection et quelques autres seulerhent sont citées, pour lès variétés non pos- sédées. Toutes les variétés nouvelles font partie de ma collection. 1 Prothorax plus ou moins foncé, au moins maculé de foncé sur coloration rousse. 9 1' Prothorax testacé ou roux (2), massue des antennes d’ordinaire plus ou moins foncée. - 2 2 Elytres non entièrement testacés ou roux, au moins marqués de noir, ou de brun, à la base. 4 2' Elytres de coloration générale claire, avec d’ordinaire des bandes plus pâles que la coloration foncière, parfois la base est d’un roux, brunâtre. 3 (1) D’après Bedel, il est rare dans la région parisienne. (2) Exceptionnellement la massue des antennes est rousse au lieu d’être noire ou rem- brunie, c’est alors la var. ruficlaoU Rey d’intérêt discutable. * ^ W ' Étude Détaillée de Divers Insectes . Par M.Pic A — 13 — 3 Tète testacée. Canaries (AVollaston). . v: lonykiùs W. 3' Tête noire. France, Espagne, Suisse, Italie, Algérie, Caucase, Corfou, Syrie, etc. nitidiihis Boli. t 4 Elytres sur la base, ou près de celle-ci, plus ou moins foncés ou diversement ma- culés de noir ou de brun ' 5 4' Elytres non marqués de foncé à la base, ayant seulement, assez loin de l’écusson, une macule foncée suturale allongée. Espagne : Cordou (coll. Pic type) ; aussi à Majorque (coll. Pic et Clermont), en Algérie et au Maroc (coll. Pic). V. nov. atrolineatus. 5 Elytres, soit marqués de foncé seulement et à la base, soit multimaculésde noir . 6 5' Elytres marqués variablement défoncé à la base et à l’e.\trémité. Tarbes, Sardai- gne, Suisse, Italie. (spretiis Buv . (1) v. Chevrieri Bob. G Elytres marqués de foncé à la base. 8 6' Elytres multimaculés de noir de la base au sommet. 7 7 Macules de la base plus ou moins jointes. Dalmatie. v. nov. dalmatinus. 7 Macules de la base isolées. Egypte (type); aussi en Roumanie, à Séville. V. nov. nifithorax. 8 Elytres ferrugineux, rembrunis à la base et sur la suture. Bône. V. nov. diversenoialiis. 8' Elytres avec quelques petites macules foncées vers la base et sur la suture et des fascies pubescentes ou claires. Portugal, Grèce, Algérie, Egypte. V. difficilis Trn. (2) 8" Ely très avec des macules brunâtres, dont d’ordinaire deux suturales, et des mou- cbetures blanches. Algérie : Blidab ; Bucbarest. v. ÈonvoiiloiriTvn. (in litt.) 9 Coloration non complèteijient rembrunie ou foncée. 10 9' Coloration générale rembrunie ou foncée. France, (ex Rey) v. fiisciilus Rey. 10 Elytres diversement maculés de foncé, prolborax non entièrement foncé* 1 1 10' Elytres à dessins foncés sur la base et le sommet avec le prolborax foncé. France (ex Rey). v. fascicolUs Rey. 1 1 Elytres moins pubescents, ou à coloration foncière moins pâle. ' l'2 1 r Elytres très pubescents, à coloration générale leslacé pâle et ornés de quelques petites macules punctiformes foncées. Caucase (coll. Pic). V. nigromaculatiis Pic, 12 Elytres à macules noires variables, ou au moins à pourtour entièrement, ou pres- que, foncé. 13 12’ Elytres ornés de macules foncées et de macules blanches pubescentes allongées. Margelan. v. nov. margellanicus. 13 Elytres sans macules discales et latérales foncées. 14 13' Elytres ayant des macules discales et latérales foncées, variant de nombre. Suisse, Roumanie. v. helveticus Trn. 14 Coloration foncière des élytres rousse, ' parfois tirant un peu sur le testacé ; elytres marqués de foncé aux extrémités et sur le pourtour. Pologne (lyp^^) et Suisse. ■ V. nov. rufonotatus, t. H,....»;... ' ' (1) La figure et la description ne correspondent pas poui’ le dessin des élytres. (2) Décrit de Sicile, mais le type unique est étiqueté Lusitanie. HORS-TEXTE DU N" 394 DE L’ÉCHANGE. i4' Coloration des élytres p’us ou moins lestacée, ceux-ci marqués de noir sur la ma. jeure partie de leur pourtour avec 2 linéoles noires près de la base, une sur cha- que élytre. Roumanie, ^ v. nov. atrolineatus. 6o Nanophyrs hemisphæricus 01. Le Nanophyes hemisphæricus 01. est plus grand et un peu moins variable que les precedents, ses fenuirs sont muliijues ou snb’épinenx, la massue antennaire est assez' grande avec le dernier article pyriforme. On le rencontre dans lç.s terrains humides, les fossés, les prairies où il se lient s